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1 (1675) Traité de la comédie « XXXI.  » pp. 325-326
, que de dire que l'on va à la Comédie pour l'amour de Jésus-Christ ? Oserions -nous lui offrir cette action, et lui dire, Seigne
mêmes qui travaillent le plus à justifier la Comédie, ont-ils jamais osé offrir cette action à Dieu ? Ont-ils jamais pensé
aibles raisons que leur esprit leur fournit. Car toute action qu'on n' oserait offrir à Dieu, toute action dont l'esprit de Jésu
t être un fruit et un effet de sa Croix, enfin toute action dont on n' oserait le remercier, ne peut être bonne ni permise à un
2 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127
rité et à la raison : depuis deux mille ans nous portons le joug sans oser le secouer ; parce que nous ne les approfondisson
ait le fondement des préceptes que j’ai pris la liberté de donner ; j’ ose pourtant dire qu’on aurait tort de me reprocher d
iter la singularité, et la crainte d’être le seul de notre siècle qui osât opposer une digue à la prévention générale : j’aj
mmes qui, pendant plusieurs siècles, nous ont servi de guide, et je n’ osais même communiquer mes doutes à personne. Je ne con
par ce motif que je n’ai jamais expliqué ouvertement mes idées. Si j’ ose donc parler présentement, c’est parce que je croi
3 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
tion et les débauches, qu’elle défend en d’autres temps : si l’on eût osé faire cet injurieux reproche aux Chrétiens, avec
des scandaleux divertissements du carnaval ? Quel homme de bon sens oserait les autoriser, ces joies licencieuses, par la pro
e pas tout esprit ? Et pour peu qu’on ait de teinture de religion, on ose même dire, de raison, peut-on donner dans une tel
ns ; un temps où il sera permis de n’aimer et ne servir que le monde. Oserait -on débiter une maxime si contraire à la foi et au
dans un état qui nous fait enfants de Dieu par adoption ? Un Prince n’ oserait faire le Comédien, un simple Bourgeois croit qu’i
se relâcher jusqu’à dire des paroles qui scandalisent : de quel terme oserait -on se servir pour autoriser une licence si scanda
trop crédules. Quelle secrète aversion, si quelque personne vertueuse ose désapprouver ces sortes de plaisirs ? Et Jésus-Ch
me dans le désert de conserver leur innocence, quel homme de bon sens oserait dire qu’il est licite d’aller au bal ? Quel homme
4 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274
puis… le dirai-je ? je jouis enfin du fruit de mes peines… J’ai tout osé … Quelle démarche, ô ma sœur ! quelle démarche je
que je me suis trouvée dans une Assemblée si nouvelle pour moi ! je n’ osais lever les yeux. Cependant ma vanité n’avait lieu
l’amertume de la vie ? — Madame, vous le desirez ? — Beaucoup. — Je n’ ose vous proposer de vous y conduire ? — Je dois m’y
fond silence règne jusque dans le Parterre : mes regards concentrés n’ osent quitter le tapis : je chancelais ; ma seule timid
ncelais ; ma seule timidité sans doute me fit des Partisans : enfin j’ ose lever la vue… Ma sœur,… vis-à-vis de moi… dans l’
ubjuguer, le rendre heureux par moi seule : qui me dira que j’ai trop osé  ? Tout est permis, hors le crime, à celle qui rec
nue ; son mari dépuis sa nouvelle passion venait plus rarement ; elle osa former le projet, & l’exécuter, de se rendre
5 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IV. » pp. 17-22
fait cet Avocat en deux endroits, ces vers de M. Despreaux : « De n’ oser de la fable employer la figure, De chasser les Tr
ent idolâtre et Païen, Mais dans une profane et riante peinture, De n’ oser de la fable employer la figure, etc. » Le sujet
nnement où l’on a été de voir que l’Avocat d’une cause si favorisée n’ ose ni dire son nom, ni marquer le lieu où il a fait
6 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
peu content de sa fierté, que ridiculement jaloux de ses ouvrages, n’ osa attaquer de front cet adversaire du despotisme, d
e me fais des vertus dignes d’une Romaine : Un cœur vraiment Romain ose tout pour ravir Une odieuse vie à qui le fait s
Dieux étonnés semblaient se partager, Pharsale a décidé ce qu’ils n’ osaient juger. Il dédaigne de voir le ciel qui le trahi
tre injuste on a toujours à craindre, Et qui veut tout pouvoir doit oser tout enfreindre. Fuir, comme un déshonneur, la
ceux qui se disant citoyens, ne parlant que de l’amour de la patrie, osent lui porter les plus cruelles atteintes, et s’excu
J’irai pour l’empêcher jusqu’à la force ouverte. N’importe, à tout oser le péril doit contraindre. Il est temps de mont
e juste colère Tourna bientôt mes vœux du côté de son frère. S’il ose quelque jour me demander ma tête. Je ne m’expli
vouloir, un poison bien dangereux, et l’a servi dans une coupe dorée. Osa-t -on la représenter à la Cour ? ose-t-on la représe
t l’a servi dans une coupe dorée. Osa-t-on la représenter à la Cour ? ose-t -on la représenter aux yeux des Magistrats ? la Fr
 ? Jamais la fortune du théâtre ne fut plus brillante. Jusqu’ici on n’ osait point dédier au Roi des pièces dramatiques. Sa Ma
Votre sang ! ah ! croyez qu’il n’est point de puissance Que je n’ ose braver ici pour sa défense. Un Tyran à mes yeux
e, Et vous abandonnez le soin de l’univers. Avec une valeur qui n’ oserait agir, Et ce front outragé qui ne sait que rougi
D’armes et de soldats remplissons tous ces lieux Où le Sénat impie ose troubler nos Dieux. Dans un sang ennemi.… »
os serments lorsqu’il trahit le sien. Et dès qu’aux lois de Rome il ose être infidelle, Rome n’est plus sujette, et lui
tion, ce qu’il appelle une cabale. Mais il ne peut dissimuler qu’on n’ ose plus la donner au public, et qu’il la retira lui-
du théâtre. Je n’en suis pas surpris. Je le suis bien davantage qu’on ose en mettre bien d’autres sur le théâtre qui ne val
int question de rôle d’Acteur, mais où l’Auteur parle de son chef, on ose dire sur l’assassinat de César : « Brutus est vér
me venge, Et qu’il ne soit puni par de trop justes coups D’avoir osé se mettre entre les Dieux et vous. » (César) M
sur les pas des Héros de sa race. S’il les veut bien remplir, qu’il ose davantage. Dès longtemps de la gloire il ne fai
7 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
erre aussi affreuse pour tout l’Electorat, cette engeance ait pu, ait osé demeurer à Dresde ? a-t-elle pu être assez insens
uté, partout un crime. Ce seul article ferait de la comédie un péché. Oserait -on dire, pour s’excuser, que la comédie est une b
s comptes soit alloué au jugement de Dieu. Il est singulier qu’on ait osé mettre au frontispice de l’Hôtel de la Comédie :
core plus révoltante. En quel royaume, fût-il peuplé de Topinambours, oserait -on graver sur un portail Hôtel des débauches, des
compagnons, d’exemples, de confidents, de corrupteurs ; tout cela, j’ ose le dire, a changé la face de la nation. Autrefois
oit, on l’admire, on l’envie, on veut l’imiter, on y est même forcé ; oserait -on déparer la compagnie par des haillons ? La toi
goûte aisément ce qui flatte, et on se livre au luxe et à la vanité. Oserait -on paraître ailleurs avec moins d’éclat, et décho
8 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
elquefois même les Magistrats pour des pratiques condamnables, elle n’ ose en venir à des extrémités, et se contente d’ordon
avoué si nettement, qu’il quittait le sentiment des Pères, il a bien osé s’appliquer à la fin de sa Lettre, ces paroles du
ux de Pénitence ? je n’en dis pas assez. Quel est le Comédien qui ait osé monter sur le Théâtre le Jeudi Saint, le Vendredi
Qu’il en use de même à l’égard de cette pernicieuse Sentence, où il a osé dire que la Comédie est « moins l’école du vice q
très grand nombre de Comédies pour pouvoir juger s’il y a du mal, il ose déclarer qu’il n’y a « rien qu’on ne doive approu
si dans ce lieu uniquement destiné aux Sciences Ecclésiastiques, je n’ ose vous lire des Vers, où les artifices de l’Amour d
rage, où il accuse de péché mortel les Prélats qui vont à la Comédie, ose avancer qu’il y en a plusieurs qui y vont. Quel t
qu’il y ait des Evêques qui aillent à la Comédie. Les Abbés de Cour n’ osent même, dit-on, y aller. Les plus pieux en effet en
9 (1697) Satire à Mgr Bossuet « SATIRE A MONSEIGNEUR JAQUES BENIGNE BOSSUET. EVEQUE DE MEAUX. » pp. 46-48
nt-ils nous prêcher l’esprit de Pénitence ; Et comment dans ce siècle osent -ils se flatter, Qu’on subira le joug qu’il savent
imposer silence il faudrait réformer ; Nombre d’autres abus que je n’ ose rimer.
10 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. Nous osons le dire, au risque de déplaire aux amateurs du th
es de piété, signe de la croix, messe, office, sermon, prière, jeûne, oserait -on les nommer, peut-on en soutenir l’idée, si ce
théâtre, ne l’auraient pas souffert, les Comédiens ne l’auraient pas osé . Les Païens qui furent plus longtemps au théâtre
s ? C’est le rôle d’un crocheteur de débiter les ordures des halles ; oserait -on, sous ce prétexte, le faire monter sur le théâ
prêche d’impiété, une chaire de pestilence, où l’on entend ce qu’on n’ oserait lire ni écouter ailleurs ? On a blâmé les controv
ivinité ? la Divinité est-elle faite pour être jouée ? Un Historien n’ oserait rapporter en détail les blasphèmes des impies, il
que son horreur quand la vérité des faits l’oblige d’en parler, et on ose les apprendre par cœur, les débiter publiquement,
l’hypocrisie profane les autels, l’impiété les renverse. Une Actrice oserait -elle prendre un rôle de femme publique, et débite
un rôle de femme publique, et débiter des saletés grossières ? et on ose prendre celui d’un impie, et vomir des blasphèmes
11 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
in, etc. Toute pétrie qu’elle est de chimères, la comédie aurait-elle osé se flatter de cet honneur ? Mais non, ce bizarre
en pourpre, parsemées d’étoiles d’or, comme une espèce de ciel. Il n’ osa pas commencer à Rome ses folies théâtrales, un re
en tout ce raisonnement. Le théâtre ne corrige pas les Grands ; il n’ oserait l’entreprendre, et ne saurait y réussir. Il les f
n des hommes, dont chaque jour on se joue. Et quel est le théâtre qui oserait démasquer et censurer les grands Seigneurs ? Comm
r le théâtre, leur indiscrétion, leurs familiarités, pour juger si on oserait leur donner des leçons. La belle autorité en effe
. Il se trouve, j’en conviens, des Orateurs bas et mercenaires, qui n’ osent ouvrir la bouche, qui flattent quelquefois les Gr
quelle fermeté ! et quel homme que ce sage gouverneur ! A son tour j’ ose dire que la Cour gâte le théâtre. Les Comédiens y
12 (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16
in d’étouffer. Que nos Philosophes du jour, si hardis et si superbes, osent attribuer à la matière et à la brute, la faculté
ute, la faculté de démêler et d’approfondir ces contrariétés ! Qu’ils osent assurer que les sensations, c’est-à-dire, les idé
es qui lancent tous les jours contre elle leur aiguillon venimeux, et osent publier leurs railleries impies et punissables de
ion dont il est l’infatigable défenseur contre tous les Ecrivains qui osent l’attaquer. a. [NDE] La Chartreuse , pièce d
13 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
ette tradition uniforme & constante est du plus grand poids. Or j’ ose dire qu’on ne trouvera pas un seul Prédicateur da
endit illi omnia regna mundi & gloriam eorum. L’étalage que Satan ose mettre sous les yeux du Sauveur représente les il
esus-Christ. Le spectacle continuel d’un Chrétien doit être la croix. Oseriez -vous l’arborer au théatre, y en supporter la vue 
aiserez avec respect en mourant, qui seul mérite d’être aimé. Et l’on osera dire que le théatre s’allie avec le Christianisme
iere & de Racine, & de toute la bibliothèque du théatre. Or j’ ose dire qu’on n’en trouvera point qui ne condamne le
14 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
que des faiseurs de Romans. Jean-Jacques Rousseau de Genève l’a dit ; oserez -vous en appeler ? En vain Horace et Despréaux cha
es Ganymèdes et des Antinoüs : convient-il donc à de plats modernes d’ oser mieux faire que les Anciens et de ménager les ore
s et de ménager les oreilles chastes ? Vous convient-il, Messieurs, d’ oser faire des Tragédies, vous qui n’êtes ni Ministres
mes, contre une femme à pendre ? Ce catalogue ne fait-il pas frémir ? Oseriez -vous dire que les femmes ont les vices ci-dessus
que nous n’ayons comme elles, et nous en avons d’horribles que nous n’ osons leur reprocher. Vous venez de les entendre nommer
eurs perfides Aiment à voir trembler sous vos mains homicides, Loin d’ oser murmurer des maux qu’il a soufferts, Semblait s’
résagent encore des épreuves cruelles. Tessandre. Eh quoi ! Leucasius ose … Leucasius. Eh quoi ! Leucasius ose…Je parle au
. Tessandre. Eh quoi ! Leucasius ose… Leucasius. Eh quoi ! Leucasius ose …Je parle au Roi, Il daigne m’écouter, Barbare, éc
moyen plus sûr de confondre l’orgueil de nos Philosophes du jour qui osent refuser du génie aux Dames ? C’est alors que vous
des Silvia, des Dumesnil, des Goffin, des d’Angeville, des Clairon ? Oseriez -vous deviner qui des femmes ou des hommes a porté
15 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
ntithèse. « On se garde bien en Italie, dit-il, de flétrir l’Opéra. J’ oserais souhaiter qu’on supprimât en France je ne sais qu
manque de respect à l’autorité royale, cette barbarie gothique, qu’on ose nommer sévérité chrétienne, peuvent-ils concevoir
ils concevoir que nos lois autorisent un art déclaré infâme, ou qu’on ose couvrir d’infamie un art autorisé par les lois, r
16 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295
ma voix à la triste Ariane : Même succès : bien plus : deux Amans ont osé parler hier, & m’écrire ce matin : l’un est u
arler hier, & m’écrire ce matin : l’un est un Pair… l’autre… je n’ ose dire ce qu’il est. Les deux Billets-doux sont à p
x cœurs longtems agités !.. Si tu voyais celui que tant de fois tu as osé nommer ingrat, si tu voyais comme il m’adore… Il
17 (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292
ent tout permis. Il paraît bien que j’use de mon privilège, dès que j’ ose vous soutenir, contre votre sentiment, que le Poè
eut faire. Les téméraires ne connaissent point de bornes. Monsieur, j’ ose encore ne pas convenir avec vous, que l’amour exp
u’il est d’avis contraire au vôtre, à l’égard du Poème Dramatique ; j’ ose glisser mon sentiment à la faveur du sien. J’en r
permis de me citer, profane que je suis, après une autorité sacrée, j’ oserais vous rappeler une tirade de ma Satire, où j’ai fa
18 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
st qu’àprès une Etude réfléchie de la nature du nouveau Théâtre que j’ ose en pénétrer les Mistères, & que je m’enhardis
la stérilité du Théâtre Comique, c’est que les Auteurs de nos jours, osent à peine entreprendre de travailler pour lui ; &am
etravaillés de nouveau. Que dirions nous si les Auteurs de la Comédie osaient s’emparer des mêmes avantages, & si quelqu’un
rivale s’élève au dessus du préjugé que nous avons établi, pourquoi n’ oserait -elle aussi le secouer à son tour ? Ridicule d
urquoi n’oserait-elle aussi le secouer à son tour ? Ridicule de n’ oser remettre en musique les meilleurs Opéra-Sérieux.
19 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre V. Du nombre des Acteurs. » pp. 252-256
nt qu’on ne fasse jamais parler quatre Acteurs ensemble27. D’Aubignac ose être d’un avis différent. « On peut mettre, dit-i
ensorte que la plus grande partie des Acteurs se retirent. Mais je n’ ose appuyer sur cette règle, dans la crainte qu’elle
20 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « AU LECTEUR. » pp. -
 ? Le Public ne vaut-il pas bien la peine que vous limiez ce que vous osez lui présenter ? Qui en doute ? et; qui doit conno
ude de Théologie pour avoir pû hazarder la dispute. Si je ne l’ai pas osé , c’est moins par la crainte de succomber sous la
21 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
; le plus licencieux des héros des Boulevards, couru par la populace, ose dire, avec aussi peu de goût que de décence : Ce
, les amours, les passions sont par-tout les mêmes ; la décence qu’on ose vanter, la noblesse dont on se pique, n’est qu’un
tout laurier ensanglanté Sont vils aux yeux de la sagesse, Quand elle ose élever sa voix. C’est pour ceux que le Ciel fit n
qui rampent dans le cercle étroit des bienséances serviles, & qui osent écrire quand ils craignent de penser ! L’Auteur
! L’Auteur n’a pas ce reproche à se faire, il n’est point timide, il ose penser, & le cercle des bienséances serviles
les délices de la vie, quoiqu’elles se rapprochent des termes dont il ose envisager la perspective. C’est que son Epicurism
un instant. Un Chretien voudroit-il finir ainsi la vie ? Un Chretien ose-t -il tenir ce langage ? Mr. Gresset, dont il loue a
le sein du tombeau. Ou détrompant le crédule vulgaire, Ta main hardie ose offrir à nos yeux. Tant de damnés qu’en fete sur
es extraits & dans ses propres ouvrages, tels que Psiche, n’a pas osé en transcrire les images. Le ton de la galanteri
22 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -
écédents. Hédelina est le premier Auteur Français de ce Siècle, qui a osé entreprendre de justifier le Comédie proscrite de
t solides Ecrits contre la Comédie, et on ne croyait pas que personne osât mettre la main à la plume pour la défendre. Cepen
23 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
avec dédain et avec anathème, ce cadavre qui lui aurait été présenté, ose par cela même et sur sa responsabilité, prononcer
uteur de ce livre anonyme, par un reste de pudeur sans doute, n’a pas osé compromettre son nom, craignant de lui faire part
la guerre qu’à des grues, et qu’un jour, réunis en corps d’armée, ils osèrent attaquer Hercule seul et endormi. Le fils de Jupi
ai Pygmée et sans être revêtu des armes de la logique et du bon sens, ose se mesurer avec l’un des plus grands orateurs de
éduit à soutenir naïvement, que la vérité est vraie, et que celui qui ose nier la vérité de notre religion, qui est vraie,
24 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
re par les guides qui, peu instruits dans l’art de conduire les âmes, osent vous permettre d’aller aux spectacles et assurer
’infamie dont les lois ont noté les comédiens. Après ces témoignages osera-t -on dire encore qu’il n’y a que des imbécilles qui
me la plus relâchée exemptent de péché mortel les ecclésiastiques qui osent aller à de telles comédies, ils décident unanimem
ts ; c’est le comte de Nevers, débauché, qui ne respecte rien, et qui ose dire en blasphémant : «  Je ris du Dieu de l’univ
ministres de la religion. Telles sont les trois fameuses pièces qu’on osera peut-être appeler bonnes. — Or, si les bonnes piè
famille. En présence de cette nuée de témoignages irréfragables, qui osera dorénavant élever la voix en faveur du théâtre, f
onduite ? Ce serait en dépit de la raison et de la foi qu’un chrétien oserait fréquenter le théâtre ? non, il n’en peut être ai
serve sur le théâtre, il n’y aurait pas moins d’inconvénient, et si j’ ose le dire, moins de cruauté à leur donner sur une m
25 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
soit capable de corrompre un cœur bien fait ; c’est Mr. de Crébillon, osera-t -on rejetter l’opinion de ce Grand homme. Un Auteu
jour, des châtiments les plus terribles de la justice séculière, on n’ ose donc communiquer son incrédulité à personne et co
e l’Eglise. La prédiction du nouveau Converti est effrayante ; mais j’ ose moi prédire le contraire, quand l’Eglise aura vu
toute la rigueur de la justice s’appesantit sur ceux des Auteurs qui osent publier des impiétés, quelqu’heureux, quelque son
es mille fois plus violentes que la nôtre. Quel est le Marchand qui m’ osera soutenir que dans sa profession on ne profite pas
e, quoique sa Religion lui défende les gains excessifs et usuraires ? Osera -t on prendre le parti du Commerce, pour peu qu’on
rui nous vivons au Palais. Y’a-t-il un seul homme de Judicature qui ose nier que cela sait ainsi ? Quel est donc l’homme
ue cela sait ainsi ? Quel est donc l’homme tant soit peu Chrétien qui osera hasarder de s’attacher à cette profession ? Que d
stituée pour la conservation des hommes. Quel est le bon chrétien qui osera se faire Médecin, quand il réflechira à quelles c
. Ce genre de Tragédie Bourgeoise nous manque et je le préfererais, j’ ose le dire, aux Tragédies Héroïques, puisque les per
avoir obtenu l’agrément, on a trouvé bien plus hardi encore que j’aie osé commencer mon Epître dédicatoire par cette phrase
26 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119
couverte, il en coûta la vie à cinquante mille Bethsabites pour avoir osé la regarder ; lors de la publication de la loi il
ble sacrement de l’Ecriture qu’à l’adorable sacrement de l’Autel. Qui oserait porter le sacrilège jusqu’à exposer le Saint des
pièce tirée de la Bible. C’est aussi la première et la dernière qui a osé y monter. Les deux cents opéras, tous sans except
un Prince Ammonite avec la fille de Jephté : « Je n’ai point, dit-il, osé bannir tout à fait l’amour profane d’un théâtre q
. Mais il a beau faire, l’opéra a rougi de la sainteté du sujet, et n’ ose plus le représenter. La conduite et le théâtre de
. 19. de Passion.). 5.° Le Démon ne croyait pas ce qu’il disait, il n’ osait combattre ouvertement un homme que la doctrine, l
as choquer le peuple qui l’adorait. Tel un Chrétien de théâtre, qui n’ ose attaquer de front la créance commune, qui même en
27 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Onzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 244-249
dame Des Tianges. Jeudi soir 12. M on amie, mon aimable sœur… Je n’ ose te le demander… mais je voudrais pourtant bien le
& que vous nous seconderez à notre manière ; c’est la grâce que j’ ose exiger de vous. [*] Ne me croyez pas aussi tranq
28 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Treizième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 254-259
nès, tantôt… ô comble de honte, cette Constance qu’un époux injuste n’ ose adorer. Tu le vois, c’est une Comédienne, qui, da
nc sa Rivale ? moins belle, moins tendre… moins… Ah !… est-ce à moi d’ oser le dire !… Un goût, que je n’ai pu détruire, join
29 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
avent, ni sentir, ni décrire l’amour même. En vérité, Monsieur, je n’ oserais répondre sérieusement à tout cela, par respect po
ce d’abuser du penchant que nous aurions à les calomnier avec vous. J’ ose le dire, à notre honte, nous vous avons l’obligat
amour, consiste à avoir les yeux fermés auprès de ce qu’on aime, à n’ oser regarder ses charmes, à se priver d’un plaisir, p
rgie n’est pas sans remède, puisqu’elle n’est pas sans intervalles. J’ oserais parier que ce n’est que pendant le jour que vous
r ? Il a respecté ma vertu ; il a craint ma pénétration ; jamais il n’ osa me parler pour un sexe qui n’est fait que pour mo
fense pas. Mais, pour vous-même, souffrez que la vérité et le plaisir osent la balancer aujourd’hui. Songez que je vous appor
30 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
e grand Roi était l’ami des jésuites, et comme un lâche hypocrite, il ose citer les propres expressions de ce bon prince, t
vie au meilleur des rois. Et l’écrivain éhonté que je viens de citer, ose le présenter comme l’ami des jésuites ! Il faut a
ions sanglantes qui signalent leur influence funeste en Espagne. On n’ ose porter ses regards sur la Péninsule sans frémir d
désapprouve lui-même ce parti fanatique et rebelle, qui a l’audace d’ oser porter le nom de Carliste. Veut-on jeter un coup
en entretenant d’innombrables armées immobiles, l’arme au bras, et n’ ose agir. On demandera peut-être l’explication de ce
nteusement protégé, soudoyé et honoré par la théocratie jésuitique, a osé hurler effrontément, les mots atroces rigueurs sa
31 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
ondre à ces glorieuses accusations. En verité avons-nous la même foi, osons -nous bien attendre le même Paradis que ces hommes
itéatre, de ne prendre nulle part à ces profanes divertissemens, de n’ oser en faire le sujet de leur entretien, de ne pas mê
reproché les excez de leurs tables & la legereté de leurs danses, oserions -nous leur proposer pour modele nos bals, nos masc
32 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
an. Montrez-nous-en, si le théâtre n’en est point une ; & si vous osez nier qu’il en soit une ; j’en appelle aux Idolâtr
ujours dans ce saint exercice, comment vous y appliquerez-vous ? Mais oserez -vous même venir vous présenter devant Dieu ? Quoi
iens, reprend Tertullien de concert avec Saint Jean Chrysostome, vous oserez lever au Ciel ces mains que vous venez de fatique
mains que vous venez de fatiquer en applaudissant à un Acteur ? Vous oserez fixer sur l’auguste Tabernacle, sur la Victime sa
ne seriez point là, si vous l’aviez dans votre cœur ce signe que vous osez marquer sur votre front : Gestant in fronte unde
lût à Dieu que des plumes hardies & téméraires n’eussent pas même osé nous peindre la sainteté sous ces traits ; faire
onnant que pour nous prouver que le théâtre n’est point dangereux, on ose se donner pour exemple ? J’assiste à tous les spe
33 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
etons un voile sur ces horreurs ; bornons-nous à la licence dont on n’ ose être l’apologiste que parce qu’on l’aime. L’indéc
ans les autres de la Thébaïde ; tout le naturalisme, le platonisme, j’ ose dire le pélagianisme de Madame de Lambert, n’y ti
ts que la sainteté du paradis terrestre ne dispensa pas de cacher ? J’ ose même en appeler à la conscience ; malgré l’endurc
se présente, elle en rougira, fera des excuses, se couvrira ; elle n’ osera paroître devant des femmes respectables, devant s
irritant animos. Quelle honnête femme pourroit en parler, & elle ose le montrer ! quelle honnête femme souffriroit qu’
e & modeste élève par sa modestie des barrieres que le libertin n’ ose franchir, & annonce une vertu qu’il n’ose ni
ieres que le libertin n’ose franchir, & annonce une vertu qu’il n’ ose ni attaquer ni révoquer en doute. La providence a
34 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
nous représente cet étalage de pompe et de magnificence que le Démon ose mettre aujourd’hui sous les yeux du Sauveur, sino
ceux qui les fréquentent ; si au contraire ils sont mauvais, comment ose-t -on les justifier, comment ose-t-on y assister ? M
u contraire ils sont mauvais, comment ose-t-on les justifier, comment ose-t -on y assister ? Me direz-vous qu’ils sont une œuv
lternativement du Bal au Salut, de la Sainte Table au Théâtre où l’on ose venir avec les lèvres encore teintes du sang de J
et non ailleurs, que je puise, ô mon Dieu, les grandes vérités que j’ ose annoncer ici en votre nom ; c’est dans ce Livre q
omme d’entre vous, mes Frères, qui voulût mourir à la Comédie, et qui osât à ce dernier moment offrir à Dieu son assistance
une gaze, et au sens figuré, adoucir ce qu'il y a de trop libre, trop osé . b. [NDE] S. Thomas d'Aquin.
35 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -
eatitudo ! Mais consentira-t-on à m’entendre ? me pardonnera-t-on d’ oser , moi, ver de terre, signaler aussi comme moyen pu
s des partis, voyez mieux les véritables causes de ce débordement, et osez avouer à vos antagonistes la perversité, toutes l
mœurs aux différentes époques, par le rapprochement des effets, que j’ ose avancer et entreprendre de prouver à mon tour et
36 (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100
r eux ? Si on y réfléchit, ils ont raison ; car, diraient-ils s’ils l’ osaient , où est notre point d’appui dans un gouvernement
ils ne pouvaient y parvenir qu’au prix de leur liberté. Du reste, qui oserait avec justice leur reprocher de manquer de génie ?
lleuse et intolérante, ne balancerait pas à sacrifier un ministre qui oserait broncher ; et quoique fils adoptif, congréganiste
37 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
ectés. Ils n’ont pas même respecté les portes de nos Eglises. Ils ont osé y afficher le jour & l’heure de leurs crimine
en revint possedée du démon. L’Exorciste lui demanda comment il avoit osé attaquer une Fidélle. Il répondit hardiment : J’a
38 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
marcher après les autres ; privés du secours des bons exemples, ils n’ osent hazarder un autre langage. C’est une route nouvel
ions fabuleuses, et à confondre ainsi la verité et le mensonge, ils n’ osent avec raison traiter des sujets, qu’on ne peut alt
39 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
nation de son Tartuffe, de toutes ses pieces la plus condamnable, ait osé faire une apologie ouverte de la comédie. Cette a
s armes des mains. Il s’est passé cinquante ans sans que personne ait osé soutenir une si mauvaise cause. Enfin en 1751 il
Ainsi se défait-on cavalierement d’un adversaire trop redoutable pour oser entrer en lice avec lui. Le P. le Brun n’a rien d
s larmes sur leurs ouvrages ? Leurs ouvrages étoient pourtant décens. Ose-t -on approuver ce que ces oracles ont condamné ? Qu
e, & leur en faire une sorte de nécessité pour leur éducation. On ose dire : Bien des jeunes gens qui ne vont pas au se
40 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
he d’Aragon, deux Acteurs qui lui donneraient d’excellentes leçons. J’ ose donc me flatter que tout Lecteur raisonnable, et
il serait aisé de retrancher ces deux vers, si on voulait ou si l’on osait le faire. Il est vrai qu’un Chrétien doit tout qu
r dans sa Thébaïde : mais il s’en serait passé sans doute, s’il l’eût osé , dans toutes ses autres Tragédies, comme dans sa
eut pas la force de la déclarer dans la Préface de sa Thébaïde ; il n’ osa pas même la pratiquer, si ce n’est dans Esther et
aît très bonne et très bien faite ; et, si s’en était ici la place, j’ oserais me flatter de faire connaître, dans une courte ap
41 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
urront donc plus ignorer que l’homme, qui peut tout, ne doit pas tout oser …. Mais, comme ces connaissances, que des Rois doi
mpression neuve et forte n’excitera pas en eux le langage que Burrhus ose tenir à Néron ?… Que deviendront les idées qu’ils
supposer possibles ; si elles opèrent des prodiges si frappants ; qui osera fixer les degrés et marquer les bornes de l’utili
n’a-t-il pas, sans lui, trouvé les moyens de toucher et de plaire ? J’ ose , Monsieur, en appeler à vous-même. Je ne puis fin
à la mode, tombent bientôt dans l’oubli, pour n’en sortir jamais : j’ ose faire cette prédiction à l’Auteur d’autant plus h
42 (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36
, je n’ai dit mot. Au tort réel que ces Messieurs & ces Dames ont osé faire souffrir à nos Sophocles, Euripides, Plaute
Histrion jouir de quatre mille écus ! O tems ! ô mœurs ! ô Sully ! J’ ose donc le premier élever la voix, (& je ne suis
. ” Disons maintenant quelque chose de nous, il est tems de parler. J’ ose avancer à la barbe des Athéniens, que Corneille n
43 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175
. Hédelin, est le premier auteur Français de ce siècle (1600) qui ait osé entreprendre de justifier la Comédie : il fit deu
solides écrits contre la Comédie ; et on ne croyait pas que personne osât mettre la main à la plume pour la défendre. Cepen
44 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
qu’on y observa successivement dans la peinture des mœurs. D’abord on osa mettre sur le Théâtre d’Athènes, des Satyres en a
envieux, & des combats que doit se préparer à soutenir celui qui ose être plus sage & plus vertueux que son siècle
ure dès le premier Acte. Quelque critique, pour condanner ce genre, a osé dire qu’il était nouveau ; on l’en a cru sur sa p
on ne se trompe jamais ; & tel prétend à l’estime publique, qui n’ oserait se montrer, s’il croyait être connu comme il se c
45 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
, et à la peine des Lois. Il y a cinquante ans qu'une honnête femme n' osait aller au Théâtre, ou bien il fallait qu'elle y fu
é ; au lieu que celles dont le désordre a signalé la vie et le nom, n' osent plus y paraître que sous le masque, et dans un dé
46 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
Abbé, peu digne de ce nom, tourné en ridicule ; mais personne n’avoit osé dégrader jusque-là la sainteté du ministere. Un C
être le vôtre ? Sans doute, s’il est fondé. S’il étoit votre fils, l’ oseriez -vous forcer ? Il braveroit bien-tôt une puissance
t des menaces contre le père & le fils : c’est un forcené. Nous n’ oserions rapporter ce qu’on met dans leur bouche. Osera-t-
un forcené. Nous n’oserions rapporter ce qu’on met dans leur bouche. Osera-t -on dire, cette piece est décente, il n’y a point
ce, de vomir contre lui les plus horribles imprécations, & elle n’ osera pas dire un non ? Elle a l’impudence de marquer à
us tendre, en présence de son Curé, & de ses parens, & elle n’ osera pas dire un non ? Elle a la force, ou plutôt la f
ans se repentir de son fol amour & de son désespoir, & elle n’ osera pas dire un non ? A-t-on bien consulté les règles
danger (dans son imagination). J’exprimois beaucoup plus qu’il n’eut osé prétendre, (n’est-ce pas là une fille bien honnêt
e A l’instant que ma mère me mit au jour. Je ne me connois plus, vous osez attester le ciel qui vous condamne. Ah ! vous-mêm
vous, De mon bras tout sanglant il faudra l’arracher : Venez, si vous osez , la ravir à sa mère, &c. Mais M. Racine &
47 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
jusqu’à nous donner son art pour le premier de tous les arts ; qu’il ose avancer que la gloire de son théâtre est une part
. Or, c’est-là ce que produisent ordinairement ces Spectacles dont on ose vanter la décence & la pureté. En effet, n’es
es grands talens qu’il avoit reçus de l’Auteur de la nature. Qui donc osera désormais appeler le théâtre une école de vertu ?
lorsqu’ils en débitent les maximes, lorsque dans certaines pièces ils osent prendre les noms & les personnages des Saints
me semble entendre ce Dieu terrible qui leur dit : Méchant, pourquoi oses -tu parler de mes commandemens, & pourquoi mon
dres d’un Comédien avec celles de ses Rois ; que des Auteurs insensés osent nous proposer de suivre un tel modèle : ce fanati
48 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
n’est-il pas un assez grand crime ? Ils en sont coupables, & ils osent venir dans ce lieu saint. Ce mot vous étonne ? C’
affligé, vous en rougissez : Malheur à moi, dites-vous, de quel front oserai je entrer dans l’Eglise & écouter la divine p
e d’eau vive pour aller faire naufrage aux pieds d’une Actrice ! vous osez l’appeler une mer de délices ! C’est bien plutôt
Ceux qui feignent de pareilles horreurs sont dignes de mille morts, d’ oser mettre sons les yeux ce que toutes les loix conda
49 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « Au Roi » pp. -
la reconnaissance, le zèle et le très profond respect avec lesquels j’ ose me dire SIRE de Votre Majesté Le très humble et
50 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
réformateurs, mais comme il est encore apprenti dans le métier, il n’ ose pas condamner ouvertement ce que nos prédécesseur
allait que le père fût absolu, qu’il parlât toujours sans que le fils osât lui dire mot, que la religieuse, bien loin de par
tes point qu’il tâche d’expliquer par ses grimaces ce que son Agnès n’ oserait avoir dit par sa bouched. Nous sommes dans un siè
51 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
bauchée de même nom, qui devint si riche par sa mauvaise vie, qu'elle osa faire le Peuple Romain son héritier ; ni si l'ign
qu'aux Jeux donnés par Messius Edile où Caton assistait, le peuple n' osa demander la danse des femmes nues en la présence
e nous dirons lors qu'il sera nécessaire d'en faire la distinction. J' ose dire avant que de passer outre, que les extravaga
52 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
dirait-on bien que c’est pour sa gloire qu’on les prend ? « Quoi ! on oserait lui dire : C’est pour vous, Seigneur, c’est pour
e pas au spectacle que l’on voit ce que le monde, partout ailleurs, n’ oserait offrir ? Et en qui le voit-on ? Si c’était dans u
lences, cruautés, tout est employé : comme le meurtrier de Naboth, il ose tout tenter, sans respecter ni le sacré ni le pro
53 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VII. De la Vraisemblance. » pp. 277-286
Il ne faut cependant pas se rendre esclave de son Sujet, & n’ oser y faire des changemens dans la crainte de s’écart
raison qui nous le fait tant chérir. Mais voudra-t-on le croire ? Il ose quelquefois abandonner cette Vraisemblance si pré
54 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
es que de dire que l'on va à la comédie pour l'amour de Jésus-Christ, oserait -on lui offrir cette action, et lui dire : « Seign
t ceux qui travaillent le plus à justifier la comédie, ont-ils jamais osé offrir à Dieu cette action, et lui rendre grâces
55 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
es fonctions, que de corrompre ceux qu’ils conseillent. Quels modéles osez -vous offrir aux femmes ? Des Phédres, des Cléopat
Théatre, conspire à faire rougir la pudeur. » Et vous, Madame, vous oserez avancer, que nos piéces sont tellement épurées, q
aremment imaginés, que par respect pour cet oracle, personne n’auroit osé en examiner la prétendue vérité ; ou (ce qui est
nes de ce génie rare ! & qui sera désormais assez téméraire, pour oser douter de l’utilité de nos spectacles ? Ecoutons-
… Je soutiens, qu’il n’en est pas moins contraire à la vertu, & j’ ose même dire, que le retranchement de ces choses imm
languissans semblent être formés en dépit du bon sens. dit Despreaux, osa le premier entreprendre par écrit, en 1639, la dé
t, que les Chrétiens sont paroitre pour des pratiques condamnables, n’ ose en venir à des extrêmités, & se contente d’or
e, c’est à vous à m’obéir & à respecter mes ordres ? Comment vous oserez  !… Madame, Madame, repris-je, daignez modérer vot
d’une maniere plus dangéreuse, qu’on ne feroit dans les lieux qu’on n’ ose nommer ? N’est-ce rien aux spectateurs de payer l
ui ne mettent pas leurs Confesseurs en jeu. Quoi ! disent-ils, vous n’ osez aller à la Comédie ? Que vous êtes simple ! Pour
, & je ne comprens pas, comment une personne d’esprit comme vous, ose en faire mention. Le vôtre répliquai-je, l’est as
ment beaucoup plus, & je comprens encore moins, comment vous avez osé le hazarder, vis-à-vis de personnes, que vous res
les gestes, le chant, & le ton ? &c Êtes-vous de fer &c ? Oseriez -vous vous entretenir familierement avec vos amis,
lui qui, se faisant une morale à sa guise, & une piété à sa mode, ose s’approcher de la table sainte ; il n’est pas dou
56 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224
mis, des bastions de Genève, que la certitude d’être mal payés, s’ils osaient former un établissement dans cette ville ? Je ne
int cruel, même de sang-froid, que lorsqu’il devint ivrogne ? Comment osez -vous avancer que le vin fait rarement commettre d
mérité lui fait tenter avec succès ce qu’un homme à jeun n’aurait pas osé tenter. Voilà Monsieur les inconvénients qui peuv
57 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
vienne principalement du ridicule qu’on lui donne au spectacle. Il n’ ose plus porter des habits dont il vient de se moquer
e plus porter des habits dont il vient de se moquer avec le parterre. Oserait -on venir en robe à la comédie ? On se ferait siff
frirait-on à la comédie ? Nous l’avons dit, un habit grave et sérieux oserait -il y paraître ? Il faut se conformer à la mode du
plus qu’ils n’y gagnent. Diana, malgré son penchant à l’indulgence, n’ ose pas être d’un sentiment contraire ; il se content
58 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
tort de dissimuler les indécences du Spectacle moderne. Puisque j’ ose parler de la sorte contre le nouveau Théâtre esti
s’éffrayer ; « ce qu’on fait quand on aime ». Caliston se justifie d’ oser aimer la Statue, par ce couplet : Ne dois-je pas
a dentelle qui couvre sa gorge. Aurait-on cru que de nos jours on eût osé mettre sur le Théâtre une pareille Scène ? « Nous
n prévenue va toujours au devant des objets ; il achève ce que vous n’ osez dire qu’à demi ; il en voit dix fois plus qu’on n
cour d’amour s’écrie, en branlant la tête ; Malheur à l’homme assez osé Qui tenterait de nous séduire. Voici une allusio
59 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
ubligaculo prodeat nemo. » Quoi ! sur un théâtre païen les Actrices n’ osent paraître sans ceinture, quoique les robes Romaine
robes Romaines fussent très modestes et même embarrassantes ! eût-on osé s’y montrer en panier, en robe volante ? Les apol
de Vadé en font foi, et il est étonnant que les défenseurs du théâtre osent dire en général et indifféremment que la nouvelle
qui n’était pas un dévot. Depuis ce refus authentique, ils n’ont plus osé se présenter, ni obtenir des lettres, qui sans do
oi : une Actrice modeste ne serait pas soufferte dans la troupe, et n’ oserait paraître sur la scène. Ce serait aujourd’hui un r
60 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
ès Joseph, que le Poète Théodecte fut frappé d’aveuglement pour avoir osé mêler l’Ecriture Sainte dans une Tragédie, ait do
ession qui pourra quand elle voudra annoncer la parole sainte, et qui oserait condamner des Jeux, où Dieu même est de la partie
à ne laisser jamais rien perdre de la parole de Dieu ; ainsi qu’on n’ oserait rien laisser tomber de la divine Eucharistie. Et
quelque teinture de Religion, ils ont bien sujet de trembler d’avoir osé prononcer les paroles saintes sur le Théâtre. Ils
pas assez qu’on souffre les Comédiens, faut-il même que les Comédiens osent représenter les Histoires les plus saintes, et qu
ux qui font profession de monter sur le Théâtre. Que si les Comédiens osent lui insulter jusqu’à se moquer de ses Règlements,
61 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
uieme discours, il blâme avec raison, comme une grande folie, qu’on n’ ose point faire des actes de religion devant le monde
qui on reprochoit sa timidité. J’avoue que je suis timide, car je n’ ose pas faire une mauvaise action. Et une modestie f
vraie modestie est bannie, c’est au théatre que regne la fausse. Qui ose y arborer la vertu, qui ne s’y fait honneur du vi
urnerent si bien en ridicule tout ce qu’il y a de plus sacré, qu’on n’ ose , depuis ce temps-là, en montrer la moindre appare
che, la Religion fut encore respectée, du moins par le silence : on n’ osoit point l’attaquer, on faisoit même quelquefois des
, est écouté avec respect. Est-il mis maussadement à l’antique ? il n’ ose se montrer ni ouvrir la bouche, il est reçu avec
nous donne de leur perfection. Quelle témérité que des mains novices osent corriger & se flatter d’embellir des miracles
62 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
n fournis, mes troupes auxiliaires bien armées. Le grand prince que j’ ose prendre pour modèle s’unit encore avec l’empire.
étiens ? Une triste expérience ne l’apprend que trop au téméraire qui ose encourir les risques : que faut-il de plus à l’ho
iracle de l’humanité, la nature épuisée, presque la divinité, si on l’ osait dire, dans la création d’un Corneille, d’un Racin
ridicules réjouissants ; combien de misères dans le peuple, qu’elle n’ oserait nommer sans se rendre dégoûtante. Changez les nom
c’est-à-dire dans le blasphème, l’insolence et la fureur. Que l’homme ose se mesurer avec son Dieu et le sujet avec son roi
gie de Corneille et de Milton. Marmontel, dans l’apologie du théâtre, ose dire, Milton est sublime dans les blasphèmes de
tife, exécuté par les prêtres à la porte du temple. Je m’étonne qu’on ose représenter ces pièces. On extrairait aisément de
63 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406
nt je ne puis me disculper envers lui, c’est, Monseigneur, de l’avoir osé faire imprimer sans sa permission. Je n’avais gar
Eh qu’y pouvait-on représenter de plus beau, de plus pur, et, si je l’ ose dire, de plus profitable que les Pièces de Cornei
64 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
en soient à ces termes. Mais nous est-ce là un si grand avantage ? et oserions -nous bien nous en prévaloir ? C’est une triste re
s de nos Ecrivains qui presque tous ignorent l’Anglais. Mais ce que j’ ose assurer, c’est que j’ai toujours rendu la pensée
65 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312
mais dans une chambre où elle se trouverait seule ; elle lui défend d’ oser jamais lui parler à l’écart, même devant des Témo
expressions dans le cours de la Pièce qui sont choquantes, et qu’on n’ oserait pas écrire de notre temps, même sur notre Théâtre
66 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CONCLUSION » pp. 113-114
aient pas convaincus qu’il fût défendu d’assister aux Spectacles. Qui oserait en douter, après ce que les Evêques ont fait et é
67 (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211
le Theatre peut devenir une Ecole propre à former les mœurs, & j’ ose avancer (avec réserve toutefois, & sans préte
mparer vous-même en particulier l’un & l’autre, ou souffrez que j’ ose les confronter en public. Vous enseignez la Moral
tre maniere ? Nullement. C’est la loi que vous vous étes prescrite. J’ ose ici vous le demander sans détour : Notre Poëte n’
sion, & de pénétrer par leur poids jusqu’au centre de l’ame, si j’ ose user de cette expression ? L’Histoire n’en sera p
temps, au lieu, à l’ordre des évenemens, pour les y attacher. Elle n’ ose d’ordinaire exposer les vertus & les vices qu
aux mœurs, mais s’il seroit possible qu’il leur devînt pernicieux. J’ ose encore aller plus loin. Et pourquoi dans une Asse
Monarque du Théatre, dans la route qu’il avoit frayée le premier, il osa s’en tracer une toute nouvelle pour regner à son
re bonne & utile, l’ont renduë nuisible & pernicieuse. Oui, j’ ose m’en prendre d’abord au Chef même des Auteurs &am
êtez votre plume ou votre lyre à ce Théatre. Dites-le nous, si vous l’ osez , est-il raffinement dans les passions, recherche
iers qu’il devoit plus au genie qu’au travail. Nous sçavons (& j’ ose le publier après l’avoir entendu de lui-même) qu’
ue votre molle complaisance, entend sur la Scéne des maximes, où l’on ose établir dans l’or le centre du souverain bien. Qu
ne destinée ? Nés libres, nous aimons, nous péchons avec liberté. On osera envier le sort des bêtes que l’instinct conduit s
68 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
es Mères qui y mènent leurs filles, et des Maris leurs Femmes, et qui osent se plaindre ensuite de leurs intrigues. Qu’ils se
nt des personnes de quelque mérite et condition qu’ils fussent, s’ils osaient justifier les Comédies. SECTION NEUVIEME. Max
s surprise dans la Préface de la Tragédie de Judith, qu’un Chrétien y ose dire que la Comédie par cette Pièce se fait honne
th ? Au contraire les Comédiens sont plus coupables, parce qu’ils ont osé profaner une Histoire sacrée. L’Auteur de cette P
69 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
Après tant de sermens, peux-tu rompre ta chaîne, Perfide disoit-elle, oses -tu bien changer ? Puisqu’aux mépris des dieux tu
qu’après avoir été forcé de quitter son collet & son bénéfice, il osa solliciter des bénéfices simples, mais si simple
e ce premier mariage ? Il faut toute l’effronterie d’un trivelin pour oser le proposer, & un besoin bien extrême pour ac
70 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
r tout ce qu’il voit être sans réponse. Ayant ainsi pris le large, il ose avancer ce qui suit : Ce n’est, sans doute, pas
Voici le fait : Mr. Huerne de la Mothe, Avocat au Parlement de Paris, osa , en 1761, entreprendre, sous les yeux de la Cour,
famies ne doivent pas être nommées parmi les fidéles… Songez, si vous oserez soutenir à la face du Ciel, des piéces où la vert
aux dépens de la vertu ; je serois envieux de trouver quelqu’un, qui osât se vanter d’être sorti d’une représentation de Za
tout le plaisir de la Comédie, qui peut élever son cœur à Dieu ? Qui ose lui dire, qu’il est là pour l’amour de lui, &
à la Comédie ? Les plus portés à justifier la Comédie, ont-ils jamais osé offrir cette action à Dieu, ont-ils jamais pensé
par ceux, qui, étant ignorans dans la science des vertus Chrétiennes, osent vous permettre la fréquentation des Théatres, &am
ne puisse les lire. On n’a point encore trouvé un Confesseur, qui ait osé décider, que ce n’est point un mal d’aller à la C
71 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Troisième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 25-27
ai pu m’empêcher de le lire ; & j’ai fait plus que vous n’eussiez osé peut-être en pareille circonstance ; j’ai mis une
72 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
tout ce qui la fréquente. Moliere ni les autres comiques n’ont jamais osé traiter ce sujet, ils se seroient joués eux-mêmes
uses, & vantent beaucoup des antithèses impies & fausses ; il ose dire, parlant de Dieu, 1. Il est d’autant plus D
fâme, de fautes & de blasphêmes, fait horreur & pitié, a-t-on osé le composer ? A-t-on pu le louer ? Ose-t-on le pr
it horreur & pitié, a-t-on osé le composer ? A-t-on pu le louer ? Ose-t -on le produire ? 1°. Ce d’autant est faux & i
. Ce n’est qu’un ramas mis en mauvais vers, des idées des impies, qui osent combattre la providence par les contradictions pr
est-ce qu’un ver de terre, qui s’éleve contre le Tout-puissant, & ose condamner la sagesse infinie ? Je crois, pour l’h
73 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
téressent la nation entiere, et l’éclaireroient sur ses droits ; on n’ ose y débiter que des leçons d’une morale usée et com
, ou du moins, desirant en secret de les voir anéantir, ils n’ont pas osé les attaquer. Ces considérations m’ont engagé à d
uteur du Suborneur, fut arrêté et enfermé un an à Charenton. Il avoit osé se lever sur un banc dans l’orchestre, haranguer
probation les soldats s’avançoient pour s’emparer de ceux qui avoient osé le donner. On n’étoit libre de siffler à son aise
, que loin d’être épouvanté au premier aspect de leurs satellites, il ose tenter une résistance, même inutile, ils doivent
le licence, quelle hardiesse, aux directeurs des petits spectacles, d’ oser se permettre de représenter, comme au théâtre Fra
74 (1824) Du danger des spectacles « INTRODUCTION. » pp. 1-3
ccueillis, lorsqu’ils sont présentés avec la décence convenable. Nous osons donc espérer qu’on voudra bien parcourir avec att
75 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
On voyoit bien que c’étoit détruire leur fondation : mais des paysans osent ils résister à leur Seigneur ? Enfin il en est ve
ur l’institution d’une fête d’un jour ; il ne l’est pas moins qu’on n’ ose nommer S. Medard, mais qu’on le désigne par les d
deux lettres initiales S. M. qui par-tout signifient Sa Majesté. Il n’ ose pas non plus nommer le lieu où se fait la céremon
Seigneur). Les choses saintes sont si étrangeres au théatre, qu’on n’ ose même en prononcer le nom : on ne donne à S. Medar
la chapelle de S. Medard, celui qui la couronne est un Prêtre qu’on n’ ose nommer), ensuite on forme un bal champêtre . Ce
76 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VI. Des Courses de Bague, & des Testes. » pp. 188-190
encore, & qui n’a pas esté la moindre partie de nos amusements. J’ ose toutefois dire qu’on y peut encore adjoûter quelq
77 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XII. De l’autorité des Pères.  » pp. 49-51
 tout le plaisir de la comédie, qui peut élever son cœur à Dieu ? qui ose lui dire qu’il est là pour l’amour de lui et pour
78 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -
qu’en passant, et dont le goût n’est encore fixé sur aucun genre. J’ oserais dire que l’établissement d’un Théâtre en Langue R
79 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
spirer des terreurs paniques & éloigner de l’état religieux. On n’ ose point en attaquer de front la sainteté, mais par
it beaucoup : il laisse entrevoir une pensée qu’on ne peut ou qu’on n’ ose bien exprimer. Mais on doit en user sobrement : i
e du ciel m’avouer ton époux. Nous serons unis par la vérité. Dieu, j’ ose à ton autel attester ta grandeur. Voilà, j’en fai
nseigne au théatre, tout ce qu’on en rapporte, & on y va & on ose le défendre ! Fagan, Apolog. du théatre, pag. 31
80 (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142
sur les cœurs généreux, la religion, le devoir & l’amour ; elle n’ ose avouer Ces foiblesses des sens que sa raison sur
bligation ? S’il étoit prouvé qu’il n’eût pas fait de mal d’ailleurs, oseriez -vous dire qu’il n’a pas fait un grand bien ? Non,
81 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
u, et dans l’état où sont les bals, et les danses de ce temps, nous n’ osons point excuser de péché ceux qui les fréquentent,
Parte 4. citat. et recommandable par sa doctrine et par sa piété, n’ ose point exempter de la même faute, c’est-à-dire du
82 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quinzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 275-277
m qu’il faut donner à ton action. Qu’il soit ingrat à présent, s’il l’ ose … Mais il ne te connaît pas… Eh ! comment t’aurait
83 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XI. » pp. 55-57
es Démons, ou convertir les damnés, ce qui est une hérésie que vous n’ oseriez soutenir. De plus, des furies de l’enfer qui dans
84 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VII. Les spectacles favorisent les suicides. » pp. 90-92
es jardins délicieux, d’une tendresse agréable : une éternelle nuit n’ ose chasser le jour qui les éclaire. La plupart des p
85 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VIII. Les spectacles favorisent les duels. » pp. 93-95
re qu’on doit conserver son honneur aux dépens de la vie de quiconque ose le flétrir, et que, pour le réparer, il est indis
86 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIX.  » pp. 475-477
un sort injurieux nous donne pour parents. Tu blâmes ma douleur, tu l' oses nommer lâche ; Je l'aime d'autant plus que plus e
87 (1675) Traité de la comédie « XIX.  » pp. 302-305
un sort injurieux nous donne pour parents. Tu blâmes ma douleur, tu l' oses nommer lâche ; Je l'aime d'autant plus que plus e
88 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
s et quelque incontestables que soient ces vérités fondamentales, qui osera les proclamer hautement à l’oreille des souverain
s, qui osera les proclamer hautement à l’oreille des souverains ? qui osera les faire entendre à celle des peuples, bien souv
tre l’autorité la plus sage et la plus légitime, ceux-là quelquefois, osons aussi le dire, éblouis par l’éclat de leur puissa
voient point d’amis qui s’intéressent à leur véritable gloire, et qui osent plaider généreusement aux pieds du trône la cause
ceux qui, mettant en problème leur avantage ou leur inconvénient, ont osé le résoudre contre elles. Enfin, voyez de sang-fr
t osé le résoudre contre elles. Enfin, voyez de sang-froid, si vous l’ osez , cette foule de victimes de la séduction ou du li
e toujours l’objet même de la dérision d’un spectateur imprudent, qui ose applaudir avec enthousiasme à la finesse et à la
u’en nous exposant à perdre l’innocence des mœurs ? Qui jamais aurait osé dire à nos pères qu’un jour viendrait où l’indige
masser des trésors pour celle-ci. Et d’ailleurs combien de parents, n’ oseront ouvrir à leurs enfants une carrière où un stérile
s dans la noble carrière des Corneille et des Racine, l’auteur a-t-il osé calomnier et tenter de flétrir ce qui faisait l’o
es, et qui tiennent peut-être un peu du paradoxe et de l’hyperbole, j’ oserai dire que si la société, malgré sa corruption, peu
u du luxe et de l’abondance, et vivant en véritable Epicurienne, elle ose encore chaque jour disputer à l’indigence même un
erve sur le théâtre, il n’y aurait pas moins d’inconvénient, et, si j’ ose le dire, moins de cruauté à leur donner, sur une
renant les fausses lueurs du bel esprit pour les étincelles du génie, osent de nos jours même, disputer à Sophocle ou Ménandr
fameux, qui, au milieu des plus fortes convulsions de l’anarchie, ont osé prêter l’honorable appui d’une défense généreuse
s, dans l’enchaînement de ses preuves victorieuses, un juge indiscret ose l’interrompre, ou l’arrêter avec ce ton d’empire
ale de l’évangile ? 54. NDA Préface de Cochin. 1. Comment a-t-on osé dans les Victimes Cloîtrées o, dans Fénelon p, et
89 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
bonne grace. » Les Ariettes ne sont-elles pas clairement désignées ? Osera-t -on disputer à Corneille le mérite d’un genre dont
l n’y a rien quelquefois de plus sublime que le simple même4. » Qu’on ose encore après cela faire le procès a quelques Poèm
oujours prêtes à la recevoir, il marqua l’instant de son triomphe, il osa se montrer au grand jour, & devint dans peu l
90 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
trouble et du désespoir : ôtez-lui ces qualités, ce n’est plus, si j’ ose parler ainsi, qu’une passion commune et bourgeois
lle d’un enfant bien né et de beaucoup d’esprit. La seule chose que j’ oserais blâmer dans le rôle du Misanthrope, c’est qu’Alce
s ? » lui répond le valet, qui ne veut que faire rire le parterre ; j’ ose inviter l’illustre Auteur de cette pièce à retran
; qu’on accorde des distinctions aux Comédiennes sages, et ce sera, j’ ose le prédire, l’ordre de l’état le plus sévère dans
x d’entre vous qui éprouvent la douceur ou le chagrin d’être pères, d’ oser les premiers secouer le joug d’un barbare usage,
. Voilà, Monsieur, si j’avais à plaider la cause des femmes, ce que j’ oserais dire en leur faveur ; je les défendrais moins sur
s concitoyens, et des autres Eglises réformées) tout autre que moi, j’ ose le dire, eût été trompé de même. Ces sentiments s
91 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
ourage intrepide & une humilité profonde, & sans que personne ose parler pour luy, devenir dans une assemblée monda
tant si universellement condamnée par la Religion, le monde témeraire ose entreprendre de la justifier ? Il l’ose pourtant,
Religion, le monde témeraire ose entreprendre de la justifier ? Il l’ ose pourtant, & il l’osera toujours, car sa haine
aire ose entreprendre de la justifier ? Il l’ose pourtant, & il l’ osera toujours, car sa haine pour Jesus-Christ & po
operari, non manducet. Et si la nourriture même ne leur est pas dûë, osent -ils prétendre au plaisir ? Mais,5. poursuit-on, d
esus-Christ, & Bélial : & les ministres mêmes de Jesus-Christ osent les confondre ! Pasteurs fideles, dignes Chefs de
92 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
ollon, il va prononcer des oracles, expose le plan de son poëme, il n’ ose compter sur les beautés du style ; mais il espere
les François peu faits à l’impromptu, froncent les sourcils, & n’ osent l’entreprendre, ils sont si modestes ! le sujet e
les provinces par la foiblesse ou l’inattention des Magistrats, on n’ ose pas les soupçonner d’irréligion. Richard III. Ro
, & la condamnation de la partie. La seconde représentation qu’on osa risquer, ne fut pas plus heureuse, quoiqu’il eût
oit se faire pour feu Richard III, Roi d’Angleterre. L’auteur n’a pas osé faire imprimer sa piéce ; le public craint fort d
chard & les trois Roses, décide si tu peus, & choisis si tu l’ oses  ; ni l’une ni l’autre n’ont encore fait gémir la
93 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
laire à nos époux ! de les aimer, de nous disputer leur cœur, & d’ oser nous montrer de la générosité ! Elle m’a mise d’u
elques Livres qui pouvaient m’instruire. Plus heureuse que je n’eusse oser le penser, j’ai trouvé chez la plus sage & la
it de courage : Comme le second, il fait des Tableaux ; mais (& j’ ose le dire) il est en ce cas, bien au-dessus de la P
e ; acquéraient des grâces & de la souplesse. Ils font plus ; ils osent interdire à ces jeunes Beautés l’art innocent de
94 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
plus longue étude & qui importent le plus au bonheur des hommes, osons l’interrompre un moment & l’interroger ainsi 
a grandeur apparente avec la véritable grandeur. Quelles ames fortes oseront se croire à l’épreuve du soin que prend le Poëte
rons pourtant de force & de raison contre ses prestiges : si nous osons donner quelque chose au goût qui nous attire, nou
ion même peut avoir des regles de convention. Pourquoi les Peintres n’ osent -ils entreprendre des imitations nouvelles, qui n’
95 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
des peines, et, ne craignons pas de le dire, aux plaisirs. Et comment oserait -on prescrire à l’homme l’emploi qu’il doit en fai
e et bienséance, et auquel le spectateur impose une gravité dont on n’ oserait sortir un instant ?…. « Peut-on imaginer un moye
leau de mœurs, de mœurs pures et innocentes, et de quel autre coloris oserais -je essayer de l’embellir ? Prêtres romains, quell
faiblesses, Les poussent au penchant où leur cœur est enclin, Et leur osent du crime aplanir le chemin. Détestables flatteurs
ice aux âmes vertueusesy. » Et ce Tartufe.… (ici, Molière n’a point osé montrer son héros sous son véritable manteau), ma
96 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
e qu’il y a de plus distingué. Il se pare de ses plus riches habits ; oserait -on s’y montrer avec des haillons ? Le théâtre lui
e trône des Césars. Tertullien et les autres apologistes avaient bien osé s’en moquer dans les temps des persécutions, les
e ; quelle Eglise aurait voulu de tels Confrères ? quel Prêtre aurait osé dire la messe pour des gens notoirement infâmes ?
i sans doute, du moins quand il s’empare des divines Ecritures, qu’il ose faire parler les Prophètes et agir les Saints, s’
Cantiques sont des espèces de drames qu’on n’a jamais joués, qu’on n’ oserait jouer, et qui ne furent pas composés pour être jo
97 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
habit religieux, pour vivre auprès de lui, l'enlever à son état, « et oser être d'un Dieu l'orgueilleuse rivale ». Elle est
ivre, saisir les plus légères impressions. Et c'est là le mal qu'elle ose réveiller, suivre, saisir et faire saisir ces jou
amais ne me parût aimable, Dont le choix odieux rassurât mon amant. J' osais , j'osais nourrir une flamme adultère Dans le sein
me parût aimable, Dont le choix odieux rassurât mon amant. J'osais, j' osais nourrir une flamme adultère Dans le sein d'un épo
édifice d'impiété, feraient honneur aux talents du Poète ; mais qu'on ose en exalter la religion, la morale, les bons effet
98 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XI. Les pères et mères perdent leurs enfants en les conduisant ou en leur permettant d’aller aux spectacles. » pp. 105-107
rve sur le théâtre, il n’y aurait pas moins d’inconvénients, et, si j’ ose le dire, moins de cruauté à leur donner, sur une
99 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
jamais fait aucun acte relativement à ces leçons ? Je pourrois, si j’ osois , vous nommer un homme en place qui, après la repr
se suivante ? « Quant à moi, dût-on me traiter de méchant encore pour oser soutenir que l’homme est né bon, je le pense et;
u’on doit à la vertu doit-elle aveugler au point en sa faveur qu’on n’ ose pas lui reprocher les ridicules qu’on lui associe
n de profiter d’une si aimable fleur. Me permettrez-vous, Monsieur, d’ oser vous dire que vous n’avez pas saisi le caractere
ou s’il existe il est si rare et; si déplacé dans la societé qu’il n’ ose pas s’y montrer. Il est obligé de se cacher, et;
avent rien. Jettons les yeux sur celles qui libres de ce préjugé, ont osé entrer en rivalité avec nous. Leurs écrits, leurs
Qui vous a découvert les secrets les plus cachés du cœur humain, pour oser soutenir que les mêmes gens à qui vous prêtez tan
onsidérations dont sa façon de penser et; d’agir le rendent digne ? J’ ose assurer qu’il y auroit parmi tous les sujets de l
ois est une suite du préjugé qu’il désaprouve peut-être, mais qu’il n’ ose pas encore sécouer tout-à-fait. J’ai suffisamment
uelque chose d’un peu trop dur dans certains endroits de mon livre, j’ ose me flater qu’ils ne croiront pas que vous ayez à
se sont transmises aux femmes de qualité. A votre façon de parler, j’ ose soutenir que le nombre des femmes de qualité que
t unir des cœurs républicains. Que diriez-vous encore, Monsieur, si j’ osois vous représenter qu’un sentiment presque général,
il ? Cette personne qui en entrant chez sa voisine n’avoit pas encore osé permettre à son imagination de s’entretenir d’un
son imagination de s’entretenir d’un objet trop cher, en sortira pour oser se permettre un tête-à-tête avec ce nouvel amant.
état au niveau des autres. Aucune de ces choses ne m’a échappé, et; j’ ose dire, qu’excepté les esprits prévenus, on me rend
s, et; pour conserver ce ton rustaud que vous indiquez les Bals. Si j’ osois douter que vous soyez digne des louanges que vous
100 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
ire de Vénus : Sacrarium Veneris. Pompée lui dédia son théâtre ; il n’ osa pas même le bâtir sous le nom de théâtre, par la
ces idées ; l’infamie subsiste, et n’est que plus méritée, puisqu’ils osent se dire Chrétiens. Ils sont Prêtres des mêmes Die
n’y paraît qu’enchaînée à son char. Voyez cette Actrice, si la pudeur ose la regarder. Voilà la Prêtresse de Vénus : sa par
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