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1 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
la plupart des hommes, qu'une vaine enflure que le cœur conçoit par l' oreille  ? Et cependant combien cette vanité heureuse, ou
éant, et d'estimer si peu cette gloire que nul œil n'a vue, que nulle oreille n'a ouïe, que nul esprit humain n'a imaginée, ces
à des fables e à de vains amusements, ne prostitue pas seulement les oreilles et le cœur à la vanité ; mais il flatte aussi son
 ; mais il flatte aussi son oisiveté par les plaisirs des yeux et des oreilles  ; et il allume le feu de l'impureté cherchant de
2 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381
in que la Représentation de leurs Piéces procurât la satisfaction des oreilles  ; il me reste à parler de la nouvelle harmonie qu
qui n’en causent qu’une très-foible, & qui malgré le plaisir de l’ oreille qu’elles procurent, ennuyent bientôt, parce que t
qu’ils sembloient ne demander (sur tout les Grecs) que le plaisir des oreilles . Les Romains qui n’eurent jamais pour la Musique
ne harmonie que nous ne trouvons point dans Seneque. Nous sentons nos oreilles agréablement frappées par une prose nombreuse ; m
’Harmonie. On aura, dit Ciceron, contenté l’esprit, & non pas les oreilles , animo satis, auribus non satis. Nos oreilles ser
prit, & non pas les oreilles, animo satis, auribus non satis. Nos oreilles seroient-elles offensées, si elles ne trouvoient
nt travaillés, fluunt illaborata, parce que Cicéron qui n’avoit pas d’ oreille pour les Vers, ni peut-être pour la Musique, étoi
voit naturâ duce melius quàm arte. Ce n’étoit pas seulement pour les oreilles délicates que Cicéron recherchoit ces finesses d’
période ; parce que, dit Ciceron, c’est cette chute qu’attendent les oreilles . Conciones sæpe exclamare vidi cum aptè verba cec
nim expectant aures. Les Romains faisoient des fautes en faveur de l’ oreille  : ils disoient nescire pour non scire, nolle pour
ue sur ces fautes on est condamné par les Regles & absous par les oreilles , consule veritatem, reprehendet : refer ad aures,
rononçois autrefois pulcros, triumpos. Rappelé par le reproche de mes oreilles , me conformant au Peuple pour la pratique, &
riumphos. Le discours, selon lui, doit toujours obéir au plaisir de l’ oreille . Voluptati aurium morigerari debet oratio. Ainsi
out ce que je viens de dire de l’attention des Anciens au plaisir des oreilles , & de cette prononciation pleine d’inflexions
ans un tems où la voix des hommes étoit ordinairement très-forte, les oreilles y étoient accoutumées. Si un de ces Comédiens anc
rmé, pousser sa voix comme il la poussoit sur le Théâtre de Rome, nos oreilles seroient étourdies. C’est ce qui arriva dans une
3 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. » pp. 5-9
e à l’heure qu’il est sur le théâtre français, qu’il n’y a rien que l’ oreille la plus chaste ne pût entendre »Pag. 38. 40. Etc.
es des équivoques les plus grossières, dont on ait jamais infecté les oreilles des Chrétiens. Qui que vous soyez, Prêtre ou Reli
cilement imprimée dans la mémoire, qu’à cause qu’elle prend d’abord l’ oreille et le cœur. Il ne sert de rien de répondre, qu’on
4 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. » pp. 287-291
né Poète, sans avoir aucune idée des règles de la versification. Les oreilles sont enchantées par la mélodie qui règne dans les
raison que la mélodie du Spectacle moderne n’est pas continue. L’ oreille se lasse enfin d’une mélodie trop continue ; troi
rs du Spectacle moderne craindraient d’ennuier à force de charmer les oreilles par des sons harmonieux ; ils leurs ménagent des
5 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
ne voient & n’entendent rien de bon, mais dont les yeux & les oreilles sont sans cesse assiégés par l’iniquité ? Je vous
des mêmes yeux dont vous venez de voir le crime, d’entendre des mêmes oreilles les infamies de la scène & les divines Ecritu
près ces objets criminels ; le son de leur voix retentit encore à vos oreilles , leurs traits, leurs graces, leurs attitudes sont
. 36. Matth. 11. De même que les ordures souillent & bouchent les oreilles du corps, les discours, les chansons, les vers li
adeur ou de quelque Général d’armée, pour remplir vos cœurs & vos oreilles d’infamie. Vous reprendriez vos enfans, vous puni
and vous entendez des blasphemes, vous en frémissez, vous bouchez vos oreilles , parce que vous n’aimez pas le blasphème. Vous en
re dans vos maisons ces ordures empestées dont par les yeux & les oreilles vous avez rempli vos ames, & qui s’y sont com
p; répandent si bien le poison de l’impureté dans les y eux & les oreilles des spectateurs, qu’on diroit qu’elles ont conspi
6 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIII. Si l’on peut excuser les laïques qui assistent à la comédie, sous le prétexte des canons qui la défendent spécialement aux ecclésiastiques. » pp. 52-57
à-dire, Toutes les choses où se trouvent les attraits des yeux et des oreilles , par où l’on croit que la vigueur de l’âme puisse
itées par les ministres de Dieu : parce que par tous ces attraits des oreilles et des yeux, une multitude de vices, turba vitior
accompagne naturellement « ces attraits, ces plaisirs des yeux et des oreilles  : oculorum et aurium illecebras » ; qui est une m
7 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
tre Prose est élégante, forte, gracieuse. Nous ne déchirons point les oreilles par une multitude de doubles, de triples consonne
e clarté qu’on les conçoit. La langue des Italiens offre toujours à l’ oreille les mêmes terminaisons. Tous ses mots finissent e
une harmonie agréable ? On se rebute enfin de n’entendre sonner à ses oreilles que les finales i, o, a. Des chûtes si fréquentes
iendra bien tôt. Leur e, i, o, ou, détruisent l’harmonie, parce que l’ oreille délicate ne saurait entendre long-tems des termin
fin. Chaque membre de nos périodes, en contentant l’esprit, charme l’ oreille par les diverses infléxions & consonnances qu
que la Nature nous enseigne, & qu’on observe pour peu qu’on ait l’ oreille & l’organe de la voix justes. L’autre, au con
que la musique soit brillante, & qu’elle frappe agréablement les oreilles . Le Compositeur Français ne méprise pas tout-à-fa
simple & très-aisé à retenir. Je m’en rapporte à tous ceux dont l’ oreille est tant soit peu délicate. Ainsi, emporté par so
8 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
l’opéra, dit La Bruyèreaw, est de tenir les esprits, les yeux et les oreilles dans un égal enchantement. On y emploie tous les
nt et célèbre la volupté, ou la fait pénétrer par les yeux et par les oreilles jusque dans le fond de l’âme ; l’harmonie d’une m
facilement imprimée dans la mémoire que parce qu’elle prend d’abord l’ oreille et le cœur. Il ne sert de rien de répondre qu’on
9 (1590) De l’institution de la république « QUATORZIEME TITRE. Du Théâtre et Scène. » pp. 507-508
aud la voix pût distinctement et harmonieusement parvenir jusques aux oreilles des spectateurs. Il y a des lieux,La diversité de
du larmier des murailles : et par ainsi parvenait plus doucement aux oreilles des écoutants, et plus clairement, et était beauc
10 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
es deux plus nobles et excellents messagers, qui sont les yeux et les oreilles ; par l’œil elle juge les couleurs, par l’oreille
ont les yeux et les oreilles; par l’œil elle juge les couleurs, par l’ oreille les paroles. La parole la soutient, console, anim
sasie du délicieux miel de Python, du nectar de Calliope, purifie nos oreilles , éclaire les yeux de notre esprit humecte nos âme
re : Mais quels sont ses désirs ? de faire couler en nos âmes par nos oreilles les préceptes de science et de vertu : Et parce q
uer de toutes les parts du corps, et la sapience n’a que la voie de l’ oreille  ; aussi les Athlètes les couvraient toujours alla
11 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
nt rien de bon, où tout est plein d'infamie et d'iniquités dont leurs oreilles et leurs yeux sont investis de toutes parts; comm
horreur d'entendre les paroles impudiques d'une Comédienne, des mêmes oreilles que vous entendez les paroles d'un Prophète qui v
armée, et vous y voulez mener tout le monde avec vous pour emplir vos oreilles des ordures et des infamies qui sortent de la bou
u'ils disent ; vous frémissez au contraire ; et vous vous bouchez les oreilles pour ne les point entendre. D'où vient cela sinon
paroles répandent le poison de l'impudicité dans les yeux et dans les oreilles de tous ceux qui les voient, et qui les écoutent,
12 (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42
comme un Euripide, un Néviusd, et dix mille autres qui charmaient les oreilles des spectateurs, par la naïve représentation de l
imiterons sa naïveté, Messieurs, non pas sa cruauté ; repaissant vos oreilles de la plus douce harmonie qui puisse sortir du sa
13 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
t aucun son, aucune terminaison semblable, & qui ne riment ni à l’ oreille ni aux yeux35. Le public voit ainsi dégrader la P
it éxcuser une versification lâche & traînante, ou qui blesse les oreilles par sa dureté. Ceci confirmerait le sentiment de
-fait vicieux & ridicule ; c’est celui-ci : Qu’un son frappe mon oreille , J’écoute… & dans tous mes sens, Mon ame qui
est assez dur : Quel Père de Son Sang Se plaît à Se priver48 ? Les oreilles délicates feront attention à la dureté, au siffle
ssé que celui-là : Et dans ce haut éclat où tu te viens offrir52. L’ oreille est impitoyablement écorchée par le choc de tant
cette strophe, & dont le fréquent retour est très-désagréable à l’ oreille  : outre cela, ces quatre Vers sont d’un prosaïque
14 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
e l’imitation d’une Action soit faite dans un stile très-agréable à l’ oreille , & cependant il ne met la Diction qu’à la qua
our enchanter les hommes, l’harmonie du discours doit enchanter leurs oreilles , ainsi celle de la Prose ne peut suffire. Les Mod
i artifice, quoique ce soit cet artifice qui produise le plaisir de l’ oreille . C’est ce qu’on éprouve lorsqu’on a rompu la mesu
ranimans. » Aucun mot n’est changé, l’ordre seul est changé, & l’ oreille est contente d’une Prose noble : que les mêmes mo
ordre de la Versification, une harmonie bien plus agréable contente l’ oreille , L’impie Achab détruit, & de son sang trem
rit par la peinture des Caracteres & des Sentimens, enchanter les oreilles par l’harmonie du Discours, & attacher les ye
parmi nous des hommes qu’elle ne touche point. Malherbe qui avoit une oreille si délicate pour l’harmonie des Vers, n’avoit auc
voit une oreille si délicate pour l’harmonie des Vers, n’avoit aucune oreille pour la Musique. Boileau étoit de même, mais pers
les mêmes Modulations, ne nous feront pas la même impression, si les oreilles ne sont pas frappées d’un si beau son, au lieu qu
t une nécessité que les sens viennent à languir : c’est en vain que l’ oreille est flattée, & que les yeux sont charmés, si
15 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
gardât la femme de son prochain pour la convoiter ; ou qu’il prêtât l’ oreille à des choses sales, ou qu’il employât la langue à
; où il n’y avait point de paroles qui jetassent dans le cœur par les oreilles , quelque ordure, ou quelque profanation, ni des g
lles du toucher : car les paroles et gestes, qui sont représentés aux oreilles et aux yeux, sont autant de semonces aux pensées
s, c’est chose certaine, que les voluptés et plaisirs des yeux et des oreilles , procédant ou de la vue des jeux et gestes, ou de
mande si souvent la conduite et précaution nécessaire aux yeux et aux oreilles , parce que les vices entrent par ces fenêtres, et
rlera tout au rebours ». Le danger n’est pas moins grand du côté des oreilles , si cette prudence n’y est apportée, que17 «  l’o
du côté des oreilles, si cette prudence n’y est apportée, que17 «  l’ oreille discerne les propos, tout q ainsi que le Palais
trement il y a du défaut, et du péril quand18 « les hommes ayants les oreilles chatouilleuses, s’assemblent des Docteurs selon l
entre les hommes, qui se plaisent plus à ouïr ce qui chatouille leurs oreilles , et flatte leurs humeurs, que le son de la vérité
ce qu’elle engendre haine, en ceux qui pressent plus volontiers leurs oreilles aux fables et mensonges ; et qui aiment qu’on les
ortes d’allumettes d’impudicité sont débitées, et que les yeux et les oreilles trouvent à s’y occuper en toutes les choses qui d
tacles, qui polluent les assistants, et de paroles par lesquelles les oreilles chastes sont offensées : Mais qui ne veut pas aus
ent ouïr : et leur feraient quitter le désir et affection de prêter l’ oreille aux bateleurs et farceurs ; Que ces actions étant
proféré de parole, ne le souillera-t-il, s’il se reçoit ès yeux et ès oreilles  ? puisque les yeux et les oreilles servent à l’âm
t-il, s’il se reçoit ès yeux et ès oreilles ? puisque les yeux et les oreilles servent à l’âme ; et si les serviteurs sont pollu
laisir sur les gestes des hommes et femmes impudiques, et d’avoir les oreilles à leurs discours, et d’approuver par leur présenc
-il licite d’ouïr, ce qu’il ne faut pas dire ? » Et Lactance61, « Les oreilles et la langue pèchent également. » A quoi se rappo
nes monstresdd des prestidigitateurs, et qu’il ne faut pas prêter les oreilles à la mélodie qui corrompt les âmes. » S. Augustin
regards impudiques, les yeux ; les mauvaises paroles, saisissent les oreilles  : tellement que s’il y a de l’erreur en l’une de
ne innocente ; pource que l’âme y est souillée de convoitises, et les oreilles de ce qu’elles oient, et les yeux, de ce qu’ils r
16 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
e de Cléves : les Noms des Personnages qui le composent sont doux à l’ oreille et faciles à mettre en Vers : l’intrigue intéress
urs à ce qu’ils allaient voir me les rendrait favorables ; mais leurs oreilles ne purent s’accommoder de ce qu’elles n’avaient p
rançais où mes heureuses Veilles Ont de tant d’Auditeurs enchanté les Oreilles  ; Tant de fois étalé des spectacles Pompeux ; Et
17 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
souplesse de ses membres, la finesse de ses pates, la justesse de son oreille , ainsi que les violons par la beauté de l’exécuti
issée, qu’en se faisant attacher au mât du navire, & bouchant les oreilles de ses matelots, ces monstres prétendus, n’étoien
ssans de la volupté qu’on ne peut s’en défendre qu’en se bouchant les oreilles & se faisant attacher, c’est-à-dire en fuyant
tête, & bien loin de s’enchaîner comme Ulisse, de se boucher les oreilles comme ses matelots, on y court, on les appelle ch
ses matelots, on y court, on les appelle chez soi, on n’a ni assez d’ oreilles pour les entendre, ni assez d’yeux pour les regar
un génie sublime, mémoire excellente, esprit vif, conception facile, oreille fine, goût sûr, jugement droit, imagination fécon
al habillés, mal assortis, sans goût, sans exercice, sans grace, sans oreille  ; c’étoit une cohue qui sautoit, trépignoit, fais
a honte du vice, pour y faire diversion, afin que l’ame occupée par l’ oreille , les yeux s’offensent moins de l’indécence des mo
18 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. » pp. 14-21
des chansons d’amour, et où l’on danse ; de peur que les yeux, et les oreilles , que la divine vocation applique aux saints minis
i, que l’Ecclésiastique qui assiste à la Danse, expose sa vue, et ses oreilles , qui sont consacrées à Dieu par l’application au
19 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
les yeux pour satisfaire la concupiscence, la langue pour tenir, les oreilles pour entendre de mauvais discours, la bouche pour
l n'était pas aussi nécessaire de conserver la pureté des yeux et des oreilles que celle du reste du corps. « 14.° Mais indépen
e Dieu. Ce qui souille par la bouche, souille par les yeux et par les oreilles , ce sont les avenues du cœur ; serait-il bien pur
la pudeur. Ils ne souffriraient pas qu'une parole libre souillât les oreilles de leurs filles, et ils les mènent au théâtre, où
voient et écrivent ceux qui prêtent contre Dieu leur langue et leurs oreilles , écoutent ou profèrent des blasphèmes. Eh ! fuyez
de Pontife. Quelle doit être cette gloire que l'œil n'a jamais vu, l' oreille n'a point entendu, l'esprit de l'homme ne saurait
20 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
’opposé à la religion dans ce plaisir, que l’on donne aux yeux et aux oreilles  ; puisque l’âme n’en souffre aucune atteinte : Di
çu les yeux pour allumer en nous les feux de la concupiscence, ni les oreilles pour écouter de mauvais discours, ni la langue po
oivent être sans doute plus précieux ; je veux dire, les yeux, et les oreilles  ? Car ce qui entre par ces deux organes ne se dis
r la langue, ne le souilleraient-elles point par les yeux, et par les oreilles  : les oreilles, et les yeux étant comme les avenu
le souilleraient-elles point par les yeux, et par les oreilles : les oreilles , et les yeux étant comme les avenues de nôtre âme
aux gourmades, et aux meurtrissures du ceste ? N’a-t-il pas reçu des oreilles pour se les faire enfler à force de coups ? N’a-t
un comédien ; et que le nom de ce comédien lui fut souvent répété aux oreilles avec des reproches épouvantables : enfin que cinq
a proféré un blasphème, qui l’a écouté, qui a prêté sa langue, et ses oreilles au diable contre Dieu même. Ne fuirez-vous donc p
els doivent être ces doux avantages que l’œil n’a point vus, et que l’ oreille n’a point entendus, et que l’esprit humain n’a ja
21 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
pour y voir Iphigénie, ou le petit Joas. Ce qui blesse aujourd’hui l’ oreille des mères n’excitait de leur part aucune réclamat
ire avec grâce, ce que l’on ne peut risquer crûment, sans blesser les oreilles  ; disons que l’obstination que l’on apporterait à
rage ; une voix s’est fait entendre contre ses ennemis déchaînés. Mon oreille a été frappée de la consolante expression de l’im
22 (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426
aillent à elle, les amadoue et flatte par le plaisir des yeux et des oreilles . Voir l’annotation au 4. traité qui est, que les
e chose qui émeut et attire les yeux des Spectateurs, ou attraitv les oreilles , si on regarde son origine et institution, on tro
parts, instruits de ses arts vaines et frivoles, pour chatouiller les oreilles  : l’un sonnant de la trompette bellique, l’autre
ant dommageables et sacrilèges, et garder diligemment nos yeux et nos oreilles  : car nous nous accoutumons bien aisément aux vic
23 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
léxions de la voix, il résulte quelque chose d’agréable, qui charme l’ oreille , & que nous appellons Musique en général. J’o
p; modéré. Le souffle léger du zéphir qui frémit agréablement à notre oreille , nous réjouit, nous enchante ; le sifflement des
t naître par degrés dans notre ame le penchant à l’amour. Dès que nos oreilles sont frappées par le bruit des flots qui roulent
age de bruits plus ou moins modifiés ; quelque chose qui chatouille l’ oreille sans aller jusqu’à l’ame ; une certaine harmonie
tinguer, épia si souvent le rossignol ou la fauvette ; elle prêta une oreille si attentive à leur ramage, qu’elle parvint enfin
Gentils, qui venaient satisfaire leur curiosité, & charmer leurs oreilles de ses sons harmonieux. Elle les touchait par dég
ue ceux d’un éxcellent Poète : pour entendre l’un, il ne faut que des oreilles  ; au lieu que le genre de l’autre veut parler à l
rite frémissent d’horreur & s’évanouissent bientôt, dès que leurs oreilles sont frappées du son de quelque instrument. La Mo
24 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
ce pas autant de fortes attaques, données par les yeux, & par les oreilles , au cœur des personnes, qui écoutent ce qui se de
Car de penser que parmi tant de charmes pour les yeux, & pour les oreilles , que presente le theatre, l’on puisse y être avec
se d’or, & que ce qui avoit coûtume d’offenser les yeux & les oreilles , par une liberté trop effrontée, ayant été banny
25 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
vendre au vice. Un Chrétien doit garder soigneusement ses yeux et ses oreilles  ; nous nous accoutumons bientôt au crime que nous
r aux autres spectacles, pour ne pas souiller nos yeux et remplir nos oreilles des vers profanes qu’on y lit, « ne oculi nostri
xuriam solus domi an cum populo exerceat in theatro. » La volupté des oreilles par la douceur du chant n’est guère moins dangere
duit à l’Eglise, doivent-ils vous conduire au théâtre ? vos yeux, vos oreilles , tous vos sens, qui ont servi à votre sanctificat
: l’esprit est souillé par les pensées, les yeux par les regards, les oreilles par les mauvais discours ; tout se rend coupable
à même temps au spectacle : « In theatre nisi reatu vacat. » L’œil, l’ oreille , l’esprit, le cœur, tout est attaqué, saisi, corr
26 (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193
iblement, auec les doux charmes de la volupté, leurs yeux & leurs oreilles . Romvle qui ietta les premiers fondemens de céte
e ces charmes trompeurs qui gaignent si subtilement la veuë & les oreilles d’vn spectateur, on la découurira dans vn mort, d
is des Grecs l’art d’imiter toutes sortes de voix pour le plaisir des oreilles  ; quel agreement y a t’il dans ces sots exercices
ndre l’idolatrie plus pompeuse & mieux suiuie. Nos yeux & nos oreilles doiuent s’appliquer aux bonnes choses, & ne p
27 (1680) Entretien X. Sur la Comédie « Entretien X. sur la Comedie » pp. 363-380
ce pas autant de fortes attaques, données par les yeux, & par les oreilles , au cœur des personnes, qui écoutent ce qui se dé
ar de penser, que parmi tant de charmes pour les yeux, & pour les oreilles , que présente le Théatre, l’on puisse y estre ave
se d’or, & que ce qui avoit coûtume d’offenser les yeux & les oreilles , par une liberté trop effrontée, ayant esté banny
28 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
s la maison d’argile qu’il habite : un chrétien est un homme dont les oreilles ne doivent entendre que ce qui est bon et édifian
es muettes qui agissent, mais des personnages animés, qui parlent aux oreilles , qui, trouvant dans les cœurs une sensibilité qui
acle ; mais tout à coup, sur la fin, un cri extraordinaire frappa ses oreilles et excita sa curiosité : il ouvrit les yeux. A pe
29 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318
r ce divertissement est destiné presque uniquement pour les yeux. Les oreilles n’ont droit qu’aux seconds plaisirs : & tout
idées, & inculque dans l’esprit les plus legeres impressions. Les oreilles & les yeux sont des entrées de l’esprit, favo
ns aucune dépendance, on n’a besoin que de ses pieds & que de ses oreilles , on peut s’élever sans contrainte, serrer son pas
st prise que de la justesse des Chants, & n’est qu’un ragoust des oreilles , affriandées & chatoüillées par la douceur de
e faire de beaux chants, de garder la melodie, & d’avoir soin des oreilles qui l’écoutent. Pour reüssir à cela, il faut autr
n’est pas mal à propos de les delasser par quelque chose qui flate l’ oreille , il est encore de la beauté du Spectacle, d’esten
du Sujet. La beauté de leur chant peut les excuser parfois envers les oreilles  ; mais il n’est rien qui puisse obtenir du bon se
uche, & des accords que l’on forme à la fois à force de charmer l’ oreille , ne fait qu’embaraser les pieds. Ce sont des inst
passeray-bien, & ne m’en voudrois servir que pour m’arracher les oreilles , ou pour me déchirer les entrailles. Cela soit di
endu ne face une notable méconte mesme parmy les gens de la meilleure oreille . Il y en a toutefois d’incorrigibles, & qui é
s pas, mais mesme de la force de la constitution, de l’habitude, de l’ oreille , & de mille autres Parties, qui sont absolume
sur les differans pas, & sur les divers sauts qu’il faut faire. L’ oreille y doit estre plus fine que dans le Bal ; car le m
30 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — X. Ses impressions sont réelles, quoique non apperçues. » p. 22
e plaisir ; vous frémissez au contraire, &c vous vous bouchez les oreilles . D’où vient cela ? C’est que vous n’êtes pas des
31 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
ême travestis. Ceux qui peuvent les lire dans notre Langue, ont-ils l’ oreille assez Françoise, pour être frappés de toutes ces
yrado, & notre cadence, languissante & lâche, parce que leurs oreilles sont accoutumées à une cadence très-différente. L
plus sensées, & parler à l’esprit, plutôt que de ne parler qu’aux oreilles . Quand les Poëtes modernes, après s’être rendus i
ves, assert the stage. Une Piéce de cette Nature doit charmer une oreille Angloise ; Caton lui-même n’eût pas dédaigné de l
32 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VII. Paroles de l’auteur et l’avantage qu’il tire des confessions.  » pp. 28-29
comédie est si épurée sur le théâtre français, qu’il n’y a rien que l’ oreille la plus chaste ne pût entendre. » p. 38 [« Lett
33 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130
rès-châtiée, on n’y souffre plus rien qui soit capable d’allarmer les oreilles chastes. Mais ne cherche-t-on pas dans les Specta
ssemens ; elle glisse son venin dans l’ame par les yeux & par les oreilles qu’elle a soin de chatouiller par le plaisir des
34 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
ns, elle les flatte, et les charme, par les voluptés des yeux, et des oreilles . Le Démon sachant que l'Idolâtrie toute nue donna
eux, si sacrilèges : Nous devons garder soigneusement nos yeux et nos oreilles . On s'accoutume facilement aux crimes dont on ent
35 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
res Spectacles, de peur que nos yeux n'en soient souillés, et que nos oreilles ne soient remplies de vers profanes qu'on y récit
les exclamations d'un Prophète, en même temps qu'il sent frapper ses oreilles par les cris d'un Acteur de Tragédie ? Comment re
 ; et après cette vie vous verrez ce que l'œil n'a point vu, ce que l' oreille n'a point entendu, et que l'esprit de l'homme n'a
36 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
l aura entendu quelque Concert, on lui dise pourquoi tel ton charme l’ oreille , et un autre la choque ; comment il se peut faire
Musicien entre cent voix qui frappent en même temps le tambour de son oreille , distingue exactement celle qui a fait un faux to
t un faux ton, lui qui ne sait pas seulement s’il a un tambour dans l’ oreille  : de même comment il arrive que nous entendons di
37 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79
ur bien connoître si un Acteur joue juste, il faudroit se boucher les oreilles . Je crois moi que pour nous conserver de la sensi
pour le Théâtre, il faudroit fermer les yeux, & n’ouvrir que les oreilles . Si on ne faisoit qu’entendre, on ne seroit jamai
38 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XV. Devoir des parens & des maîtres. » pp. 34-35
ais tout autrement dangéreux ! Le Spectacle saisit les yeux & les oreilles  ; tout y paroît réel. Ce ne sont point des traits
39 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Troisième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 25-27
hier, il était derrière elle au Spectacle ; je les vis se parler à l’ oreille  ; la joie brillait dans leurs regards… Voilà donc
40 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
ois, ni aux autres Spectacles vains & profanes, de peur que leurs oreilles & leurs yeux, qui sont consacrez au culte de
, ni aux autres spectacles vains & profanes, de crainte que leurs oreilles & leurs yeux, qui sont destinez au service de
utres spectacles profanes, de peur de soüiller leurs yeux & leurs oreilles , qui ne sont destinez que pour les mysteres sacre
res doivent s’éloigner de tous les objets qui ne font que charmer les oreilles & surprendre les yeux par des apparences vain
que les Ecclesiastiques s’abstennent de tout ce qui peut charmer les oreilles & les yeux, & amollir l’esprit, à cause q
les oreilles & les yeux, & amollir l’esprit, à cause que les oreilles & les yeux sont les portes par lesquelles les
r des joüeurs à ces assemblées, afin que l’ame estant occupée par les oreilles , les yeux ne s’offensent pas tant des mouvemens i
41 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
durus, præter œquum bonumque. Ter. Il vient souvent me crier aux oreilles , vous aimez trop la bagatelle, vous donnez trop d
le prêta si souvent à la satire, et qui tant de fois déja offensa ses oreilles , au lieu de convertir son cœur. Il est philosophe
maximes et ses mœurs ? Les femmes… A ce nom, le cœur s’attendrit, les oreilles s’ouvrent pour recevoir un son agréable, l’esprit
eux ; que lorsqu’elles écoutaient pour s’instruire, elles prêtaient l’ oreille la plus attentive ; et que cette excessive attent
42 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
les maximes du siècle. Dieu nous a donne des yeux, une bouche et des oreilles , afin, dit S. Jean Chrysostome, que nous les cons
quelque douceur qu’il y ait dans les sons harmonieux qui flattent nos oreilles , on les peut aisément mépriser, parce qu’ils ne l
s. Vous ne devez donc, conclut cet Auteur, trouver rien de doux à vos oreilles , que ce qui nourrit votre âme et la rend meilleur
nes et des Cantiques spirituels, afin que par le plaisir qui touche l’ oreille , l’esprit encore faible s’élève dans les sentimen
43 (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142
oivent servir à l’excuser. Si vous ne vous en contentez pas, prêtez l’ oreille attentivement, quand vous entendez une agréable s
’oreille attentivement, quand vous entendez une agréable symphonie. L’ oreille suffit pour justifier la musique. Je finis par un
44 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
r des joueurs dans ces assemblées, afin que l’ame étant occupée par l’ oreille , les yeux ne s’offensent pas de tant de mouvement
ssemblées ; ils s’en moquent, ferment les jeux, & se bouchent les oreilles pour ne point voir, ni entendre toutes ces choses
45 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
vent blesser la pureté, ou les dissiper trop, que leurs yeux et leurs oreilles doivent être aussi chastes que leur langue à laqu
ins avec son adversaire, quitte le soin de le combattre pour prêter l’ oreille à des folies, le démon nous attaque et tourne de
se repentir, quelle licence effrénée ne s’y donnent pas les yeux, les oreilles , la langue, les mains, l’imagination. Et après ce
46 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
retés ; l’habitude de les voir entraîne à la licence, les yeux et les oreilles des gens sages les ont toujours redoutées : « Com
eurs publiques, il nous faut bien garder d’accoutumer ses yeux et ses oreilles à des actions qu’il doit ignorer. » L’Académie av
ures. Quelques-uns disent que ce qu’on entend à l’Opéra entre par une oreille et sort par l’autre ; mais ils oublient que le cœ
t amadoués de contes, et ayant laissé à l’abandon leurs yeux et leurs oreilles , s’adonnent et affectionnent à des joueurs de lut
47 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « PRÉFACE. » pp. 3-6
t ayant recours à une foule de Docteurs accommodants, ils fermeront l’ oreille à la vérité pour ne la plus ouvrir qu’à de vaines
48 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [H] » pp. 416-417
le & lente ; mais il faut bien se résoudre à faire passer par les oreilles , ce qu’on ne peut offrir aux yeux. *. On l’éxé
49 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
laisse prendre par un gand, par un colier, un bracelet, un pendant d’ oreille , une jarretiere, la ceinture de Venus, &c. Le
carrillon très-harmonieux, comme un tambour de Basque, qui enchante l’ oreille des amans. A la Chine la petitesse des pieds fait
nbrillanter leurs habits, d’en émailler leur tête, d’en charger leurs oreilles , où, selon Martial, elles portent des terres enti
C’est le plus beau diamant des bracelets, des coliers, des pendans d’ oreille , le plus beau cadran d’une montre, la plus piquan
50 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39
ouveaux prodiges, au milieu de la licence du Spectacle, ouvrant leurs oreilles & leurs yeux à des paroles, à des objets qui
51 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XI. Que les Poèmes Dramatiques n'ont point été condamnés. » pp. 230-236
poison se pouvait aisément glisser dans l'âme par les yeux et par les oreilles  : ils n'ont pas traité de la même sorte la représ
52 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre V. Du nombre des Acteurs. » pp. 252-256
ois. Mais ils donnent lieu à un morceau de Musique délicieux pour les oreilles des Amateurs. Il est alors à supposer que ses per
53 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
e, découvrant indécemment sa gorge comme elles, étalant ses pendans d’ oreilles & son colier de perles. Il donnoit des festin
onds cheveux, qu’il garda précieusement, & leur ôta les pendans d’ oreille qu’il leur avoit donnés & attachés de ses pro
etieres, leurs chaînes d’or, leurs boëtes de parfums, leurs pendans d’ oreilles , leurs bagues, leurs pierreries, qui leur pendent
elles avoient donné pour le veau d’or leurs colliers, leurs pendans d’ oreille . Mais peut-on nier que le théatre soit l’école &a
partemens respectifs ; malgré le voisinage de la barbe au toupet de l’ oreille , défense de faire des excursions sur les terres l
54 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
on de Christianisme. Nous devons garder soigneusement nos yeux et nos oreilles . On s’accoutume facilement aux crimes dont on ent
paroles répandent le poison de l’impudicité dans les yeux et dans les oreilles de tous ceux qui les regardent et qui les écouten
55 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIII. La Comédie considérée dans les Acteurs. » pp. 26-29
paroles, répandent le poison de l’impudicité dans les yeux, dans les oreilles de tous ceux qui les voient, qui les entendent ;
56 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
. v. 20. 21.Les Spectateurs sont-ils innocens, lorsqu’ils ferment les oreilles au précepte du Sage qui leur prescrit de fuir les
57 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVII. On y risque tout par une seule assistance. » pp. 40-44
tient les yeux fermés. Un grand cri se fait entendre & frappe ses oreilles  ; la curiosité l’emporte ; il ne veut que voir ce
58 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre III. Du Bal. » pp. 178-183
en de la peine à la bien concevoir, & encore plus à l’executer. L’ oreille y sert beaucoup, l’estude y ayde grandement, mais
59 (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191
rait vrai qu’on aurait ôté de la Comédie tout ce qui peut blesser les oreilles chastes des Chrétiens et tout ce qui sent l’idolâ
60 (1646) Science du chrétien « Des comédies. » pp. 638-643
résolution, que je donnerais plutôt mon corps à mille croix, que mes oreilles à une seule comédie. Le 1. Neoph. Si vous tenez
61 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70
n juger si un acteur jouë bien juste, il faut, dit on, se boucher les oreilles , & ne faire attention qu’à son jeu. Ne peut-o
n pas dire aussi, il faudroit fermer les yeux, & n’ouvrir que les oreilles  ; l’un & l’autre est vrai, & faux à diver
diction ajoutent les traits les plus vifs, ce sont les couleurs de l’ oreille , pour ainsi dire. Un aveugle sera plus affecté d’
ne savoit point pardonner, & d’avoir eu la foiblesse de prêter l’ oreille aux prétendus miracles de la pénitente, dont la r
62 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
lles pures dans les ames, tandis que l’organe qui les porte jusqu’à l’ oreille est vicié ? L’organe qui porte à l’oreille est la
ne qui les porte jusqu’à l’oreille est vicié ? L’organe qui porte à l’ oreille est la voix ; la voix des Comédiens n’est pas vic
ns ; une voix casse peut en donner de très-sublimes. Le mot jusqu’aux oreilles est faux ; ce sont les vibrations de l’air qui vo
reilles est faux ; ce sont les vibrations de l’air qui vont jusqu’aux oreilles . Sont-elles viciées ? Tandis que le génie de nos
63 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
èrent à Paris toutes les beautés des deux langues, arrangées pour des oreilles plus délicates, et les yeux s’accoutumèrent par d
re mes dents, que de pareils bourreaux trouvent des spectateurs ? Les oreilles déchirées par la voix rauque des hommes, par les
ropagent ; où le gaz éclaire des établissements publics, le bout de l’ oreille ne divulgue point la fourberie ! La sottise et se
urs disputaient sur les chances de ce nouveau théâtre ; je prêtai une oreille attentive, et voilà, mot pour mot, ce que j’enten
64 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
eilleursa. On n’offroit à leurs yeux que des Acteurs modestes : leurs oreilles n’entendoient que des leçons de vertu : le cœur e
our rendre les hommes meilleurs ? Qu’on nous donne des piéces que les oreilles chrétiennes puissent entendre : qu’on les représe
65 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406
ses mœurs, plus il est retenu & chaste dans son expression : les oreilles des débauchés, sous l’expression la plus innocent
ces où le Spectateur ne peut effectivement saisir que des sons !… Les oreilles & les têtes françaises ne sont point faites p
66 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
 ; la vertu la plus austère n’a rien qui la fasse rougir, ni dont ses oreilles puissent être offensées ? Répondons par ordre, qu
modestes, ce que vous appelez les farces n’a-t-il rien qui alarme les oreilles pudiques ? Il faudrait qu’on se fût étrangement a
67 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
nificence. Si jamais j’ai mérité quelque grâce devant les yeux et les oreilles de votre Majesté je vous supplie de ne me dénier
ux mieux espérer de votre Royale clémence, vos yeux me disent que vos oreilles ont ouï ma juste prière, que votre cœur pitoyable
68 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
représentations de ces Charlatans, il ne faut point non plus prêter l’ oreille à ces airs qui ne tendent qu’à corrompre l’âme :
e toutes les puissances de l’âme, le cœur par les concupiscences, les oreilles par les choses qu’on entend, et les yeux par cell
lésiastiques doivent s’abstenir de tous les attraits qui flattent les oreilles et les yeux, et qui en les flattant amollissent l
tres choses; ils doivent s’en abstenir, parce que par les charmes des oreilles et des yeux le vice entre dans l’âme. » Et dans l
ent la fable et la bagatelle, on ne se contente pas de prostituer ses oreilles et son cœur à la vanité ; mais on est encore ravi
té ; mais on est encore ravi de charmer sa paresse par le plaisir des oreilles et des yeux, on est ravi d’enflammer la luxure en
rmes et aux autres Spectacles vains et profanes, de crainte que leurs oreilles et leurs yeux qui sont consacrés aux divins Offic
res, vous pourrez réjouir votre vue par la beauté de la campagne, vos oreilles par le chant des cigales, vous pourrez visiter le
69 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
chant, & sur-tout du chant à la parole, à une dureté à laquelle l’ oreille se prête difficilement, & forme un contraste
-d’œuvres d’un Compositeur moderne ; une pareille bigarure déplaît. L’ oreille qui s’est faite à un chant vif & soutenu par
nchante davantage lorsqu’elle vient de loin à loin, que lorsque notre oreille est comme accoutumée à une harmonie continue. Ce
70 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175
vis videt immodulata poemata Judex. Horace se vante de savoir de l’ oreille & des doigts [c’est-à-dire en battant la mesu
devons être persuadés que quand nous lisons les Vers des Anciens, nos oreilles sont souvent contente de sons, qui ne paroissoien
rdre même des Chevaliers on préféroit le plaisir des yeux à celui des oreilles  : Equitis quoque jam migravit ab aure voluptas. E
71 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
« Un petit bout d’ oreille échappé par malheur…. » (Lafontaine.) Un mot a M
us avez employée) dites sur le théâtre de la cour, y blesseraient les oreilles d’une jeune fille autant qu’ailleurs. Je suis tro
72 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157
Peres ; il se contente de les respecter, sans toutefois leur prêter l’ oreille  ; & sa grande raison : autre chose, l’ordre
Jeremie4, la mort entre par les fenêtres, qui sont les yeux & les oreilles . Saint Ephrem au VIe siècle avertissoit les Fidèl
73 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
droit mieux entendre les excès exprimés ouvertement ; en blessant les oreilles , ils seroient moins d’impression. Que c’est se jo
les béatitudes qu’on verra l’éloge du théatre. L’œil n’a point vu, l’ oreille n’a point entendu, l’esprit de l’homme ne peut co
74 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
rment des dissonances plus insupportables à un cœur chrétien qu’à une oreille délicate. On voit même ordinairement les bateleur
l’opéra. Le tumulte, les dissolutions, les irrévérences, montrent à l’ oreille , au doigt et à l’œil, les suppôts et les amis du
aites jeûner vos yeux, détournez-les de la vanité ; faites jeûner vos oreilles , fermez-les aux mauvais discours ; faites jeûner
75 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
ion, éprouve alors le même sentiment dont elle est pénétrée quand nos oreilles sont frappées du son rustique des chalumeaux, &am
76 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE I. Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raisons. » pp. 7-11
eur est pas permis de les dire ; et qu’ils sont obligés d’avoir leurs oreilles aussi chastes que leurs bouches doivent être pure
77 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE V. Du principal motif de la Réformation du Théâtre. » pp. 49-58
struction qu’on peut tiret des défauts d’un caractère : ils n’ont des oreilles que pour entendre ce que l’on dit ; et ce qu’ils
78 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
Acteurs, les décorations du theatre, & les grandes assemblées. L’ oreille y est charmée par la mesure, par la douceur, &
d’un poste si dangereux, l’esprit est si partagé entre les yeux, les oreilles , & soy-mesme, qu’il n’a point d’attention pou
r fœnum ? Votre esprit est battu de toutes parts, vos yeux, & vos oreilles sont ou verts à tous les traits que l’impudicité
; l’ame, de quelle maniere entreront-elles par les yeux & par les oreilles sans infecter l’esprit, le cœur, & les sens m
mp; quels crimes sont plus capables de fermer les mains, le cœur, les oreilles de Dieu, que ceux qui corrompent l’innocence des
omme des sources impures qui s’ouvroient pour corrompre les yeux, les oreilles , les esprits, & les cœurs du premier peuple d
79 (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211
iés par le feu du mouvement, qu’ils parleront eux mêmes, au cœur, à l’ oreille , à l’œil, avec toute la grandeur des sentimens, a
eres ? D’honorer ces petits Spectacles de leurs regards ? De prêter l’ oreille à des Acteurs encore jeunes, ou même bégaiants ?
plus loin. L’héroisme vertueux exprimé de la sorte peut-il charmer l’ oreille , pénétrer les cœurs, & y exciter une émulatio
e lui ? Pour n’en pas convenir (répondez-vous) il faudroit n’avoir ni oreille , ni sentiment. Je m’en tiens là. Nous voici d’acc
oire est une ignominie. Prenons-nous en même à ceux qui épargnant aux oreilles la grossiereté des paroles, s’étudierent à envelo
ur est attiré d’une part, la raison le rappelle de l’autre ? Fermez l’ oreille à l’importune raison, suivez la pente du cœur. La
sse dans les airs, qu’on ne s’étudie à mettre en œuvre pour flatter l’ oreille , pour enchanter les cœurs, pour assoupir la raiso
s efforts, une Ecole de vertu. Contraignez les Auteurs d’épargner les oreilles pures. Défendez aux Acteurs de faire rougir un fr
80 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130
n ne puisse trop le répéter. Une Pièce écrite en vers, qui étonnent l’ oreille , éblouit & ôte au spectateur le tems d’aperce
81 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
ns, des écueils où leur innocence, attaquée par leurs yeux, par leurs oreilles , séduite par les maximes d’une morale lubrique et
82 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127
rdit, qui fatigue, qui assomme l’esprit, l’imagination, les yeux, les oreilles , & fait rire de l’adulation ; qui y trouve un
cone de Phaëton, mais qui marque pourtant une mesure à laquelle leurs oreilles sont accoutumées, leurs pas, leurs bras, leurs co
t fait selon son génie, où même les hommes par les yeux & par les oreilles , comme par le cœur & par l’esprit. Dieu voulu
83 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
tile à la République & aux Citoyens. Écoutons leurs raisons d’une oreille impartiale, & convenons de bon cœur que nous
’utile dans tout cet appareil dramatique : en prêtant quelquefois nos oreilles à la Poësie, nous garantirons nos cœurs d’être ab
. L’expérience nous apprend que la belle harmonie ne flatte point une oreille non prévenue, qu’il n’y a que la seule habitude q
84 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
re des Dames, dont il respectera toujours les yeux aussi bien que les oreilles . Mais comme ces hypocondriaques ne savent à quoi
aits et excellents dans leur art, ils ne tenaient pas les yeux et les oreilles des spectateurs attachés, ce qui était cause qu’o
85 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
er au parterre attaquer Attila, Et si ce Roi des Huns ne lui charme l' oreille , Traiter de visigoths tous les vers de Corneille.
ses navigations que celles qui lui firent boucher avec de la cire les oreilles de ses matelots, selon les sublimes idées du bonh
86 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6
, & tâchent d’arrêter l’âne, le tirant par la queue & par les oreilles  : mais l’opiniâtreté de l’âne, après plusieurs sa
87 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
, les doctes spectateurs. Pour charmer dans ses jeux, l’esprit avec l’ oreille , Il n’a plus son Molière, il a perdu Corneille. E
88 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
et du pompeux ajustement de quelques femmes licencieuses, et prêter l’ oreille à la voix et aux récits passionnés de ces Sirènes
89 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
n Prince ne la doit pas mépriser : Car elle ne flatte pas seulement l’ oreille , qui est le plus délicat de tous les sens ; mais
90 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
urd’hui, que la Comédie est tellement épurée, qu’il n’y a rien, que l’ oreille la plus chaste ne puisse entendre, pourquoi ne se
que la Comédie actuelle est tellement épurée, qu’il n’y a rien, que l’ oreille la plus chaste ne puisse entendre ? 4°. Depuis q
à l’heure qu’il est, sur le Théatre françois, qu’il n’y a rien, que l’ oreille la plus chaste ne puisse entendre. Il faudra donc
, des équivoques les plus grossieres, dont ont ait jamais infecté les oreilles des Chrétiens ? Même de nos jours, où le Théatre
la Comédie est aujourd’hui tellement épurée, qu’il n’y a rien, que l’ oreille la plus chaste ne puisse entendre ? Et de semblab
, que la Comédie n’ait plus rien, qui puisse aujourd’hui offenser les oreilles chastes ? J’ai consenti, comme vous l’avez vu, à
e vous assurez, qu’elle est tellement épurée, qu’il n’y a rien, que l’ oreille la plus chaste ne puisse entendre. Et si ces lumi
t la voix contre les prévaricateurs ; & ceux qui feront la sourde oreille , éprouveront la justice d’un Dieu, dont ils auron
91 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
eprésentations de ces Charlatans ; il ne faut point non plus prêter l’ oreille à ces airs qui ne tendent qu’à corrompre l’âme :
e toutes les puissances de l’âme, le cœur par les concupiscences, les oreilles par les choses qu’on y entend, et les yeux par ce
lésiastiques doivent s’abstenir de tous les attraits qui flattent les oreilles et les yeux, et qui en les flattant amollissent l
choses ; et ils doivent s’en abstenir, parce que par les charmes des oreilles et des yeux, le vice entre dans l’âme. » Et dans
ent la fable et la bagatelle, on ne se contente pas de prostituer ses oreilles et son cœur à la vanité ; mais on est encore ravi
té ; mais on est encore ravi de charmer sa paresse par le plaisir des oreilles et des yeux, on est ravi d’enflammer la luxure, e
’armes, aux autres spectacles vains et profanes, de crainte que leurs oreilles et leurs yeux qui sont consacrés aux divins Offic
res, vous pourrez réjouir votre vue par la beauté de la campagne, vos oreilles par le chant des oiseaux ; vous pourrez visiter l
92 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
aisammant aux coquettes de Rome, vous portés des terres pendues à vos oreilles & à votre cou, parce qu’elles les vendoient p
pudeur, l’or de la charité, le collier de l’obéissance, les pendans d’ oreilles de la docilité, les fruits des bonnes pensées, le
permet pas même qu’on y emploie l’or, il condamne jusqu’aux pendans d’ oreilles . Il semble que les Payens, par superstition, y av
93 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
ns, il crut pouvoir donner un concert aux yeux, comme on en donne aux oreilles  ; tout le monde lui disoit qu’il devoit pousser p
, une ignorante l’empoisonne, comme l’une flatte, l’autre écorche les oreilles . L’habile Auteur qui a fait ces belles découverte
l’Extrême-Onction, elle fait sur les narines comme sur les yeux, les oreilles & la bouche une onction & une prière part
94 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
Comédie est si epurée sur le théâtre Français, qu’il n’y a rien que l’ oreille la plus chaste ne pût entendre. » L’on ne convie
épurée et honnête, pour n’avoir pas de ces ordures grossières que des oreilles un peu chastes ne peuvent souffrir ; quand d’aill
ter quelque bas par plaisir, Qu’aux discours des muguets elle ferme l’ oreille  ; Et ne sorte jamais sans avoir qui la veille. »
95 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
tend tout ce qui peut fasciner les yeux, tout ce qui peut charmer les oreilles , tout ce qui peut séduire le cœur. La magnificenc
96 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
eut blesser la pureté que Dieu demande d’eux ? Et leurs yeux et leurs oreilles doivent-elles être moins chastes que leurs langue
t bien difficile qu’ils n’y souillent en même temps leurs yeux, leurs oreilles , et leur âme. Il le faut, parce que les spectacle
97 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
ateur que tout ce qu’il voit est véritable : quand les yeux & les oreilles sont séduits, l’ame ne tarde guères à l’être. Il
98 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [K] » pp. 421-424
les traits du visage, représentait encore la barbe, les cheveux, les oreilles , & jusqu’aux ornemens que les femmes employai
99 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
s Dramatiques, je veux dire en éloigner tout ce qui peut offenser les oreilles chastes, et l'honnêteté de la vie. S. Chrysostom
100 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
de la voix des Acteurs ; Elle enchante tout à la fois les yeux et les oreilles  : et pour enlever l’homme tout entier, Elle essay
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