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1 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement général du personnel et des revenus de l’ancien clergé séculier et régulier de france.  » pp. 351-362
des Chartreux ; 4°. Citeaux, en Bourgogne, chef de l’ordre du même nom  ; 5°. Clairvaux, en Champagne, chef d’une fili
Feuillants, dans le pays de Comminges, chef de la congrégation de son nom  ; 9°. Fontevrault, dans le Saumurois chef de l
 Fontevrault, dans le Saumurois chef de l’ordre des religieuses de ce nom  ; 10°. Grammont, dans la Marche, chef de l’ord
10°. Grammont, dans la Marche, chef de l’ordre des religieux de ce nom  ; 11°. Morimont, dans le Bassigny, chef d’une
Citeaux ; 13°. Prémontré, en lIe de France, chef de l’ordre de son nom  ; 14°. Saint-Antoine, en Dauphiné, chef de l’o
son nom ; 14°. Saint-Antoine, en Dauphiné, chef de l’ordre de son nom  ; 15°. Saint-Ruf, en Dauphiné, chef de l’ordre
e de son nom ; 15°. Saint-Ruf, en Dauphiné, chef de l’ordre de son nom  ; 16°. Sainte-Geneviève, à Paris, chef de la c
m ; 16°. Sainte-Geneviève, à Paris, chef de la congrégation de son nom , Le revenu total de ces seize maisons chefs d’
2 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43
Chapitre III. Du Cirque. Section premiere. Des noms du lieu & du nombre des Cirques. L e nom
n premiere. Des noms du lieu & du nombre des Cirques. L e nom de ces Ieux est venu de la disposition des lieux,
si heureusement qu’ils emportoient les cinq prix. Ils en eurent des * Noms glorieux, & dont on fit une partie de leur re
rpre & par consequent deux Escadres qui porterent pareillement le nom de leurs couleurs. Ces noms passerent jusqu’à ceu
eux Escadres qui porterent pareillement le nom de leurs couleurs. Ces noms passerent jusqu’à ceux qui avoient parié pour vn
stant en estat, on ouvroit les prisons ou les barrieres, car les deux noms estoient en usage ; & ceux qui avoient esté n
sque, ou selon le soin des Preteurs ou des Ædiles, dans une Vrne. Les noms des Acteurs y estoient confusement jettez, &
stoit appellé par les Latins Celes ; quand on y en attelloit deux, le nom en estoit Synoris. Alex. ab Al. gen. di l. 5. c. 
incre, ou pour mourir de meilleure grace, ce qui leur attira un autre nom Grec, qui veut à peu pres dire Maistre d’escrime.
autre nom Grec, qui veut à peu pres dire Maistre d’escrime. Mais leur nom vulgaire & Latin, fut Maistre des Ieux, ou La
fois à la verité celuy qui les donnoit Editor. (ils avoient plusieurs noms ) par un excez de liberalité, faisoit quelque pres
utre distinction des especes de Gladiateurs. Nous leur laisserons les noms Latins, car il n’est pas possible de leur en donn
pas donner le temps, d’où il fut nommé Sequutor. Les 3. portoient le nom de leurs païs, à cause du genre d’épées dont ils
; que les Romains croyoient avoir esté des François. Ce changement de nom ne se fait que par celuy d’une letre, qui est de
’une letre, qui est de L. en D. ce qui est assez ordinaire, témoin le nom d’Vlise. Les 5. estoient armez de toutes pieces,
d’Vlise. Les 5. estoient armez de toutes pieces, & en eurent ce nom Grec, qui signifie, armé dans le combat, ou un ho
armé dans le combat, ou un homme qui combat armé. Les 6. receurent ce nom de la hayne que les Romains porterent aux Samnyte
e Peuple & leur enseigner le moyen de les combatre. Les 7. ont le nom de leur maniere de combatre dedans des chariots.
le nom de leur maniere de combatre dedans des chariots. Les 8. ont un nom Grec, qui signifie des gens qui combatent à cheva
ecompense. Mais ils obtenoient vne seconde grace, qui avoit aussi son nom particulierPileatio.. On leur donnoit une espece
ul. de Circo. c. 3. Al. Spar. in Helerg. Plin. 1. 35. c. 3. *. Leurs noms Latins. Thænsæ. On l’apeloit direptio. *. Græ.
3 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
ferait pour le moins autant de plaisir à voir, que des Héros dont les Noms paraissent tout usés à force de les entendre répé
e de plus agréable que le petit Roman de la Princesse de Cléves : les Noms des Personnages qui le composent sont doux à l’or
que deux ou trois fois on s’en souvint si peu un an après que sous le nom de Germanicus elle eut un succès considérable. J’
de fois étalé des spectacles Pompeux ; Et de mes Nourissons rendu les Noms fameux ; Par sa stérilité me reproche la mienne,
toire, où tant de fois pour remplir mes projets J’ai trouvé de grands Noms , et pris d’heureux Sujets, Comme Andromaque, Oédi
Vie : Marque moi le Climat où je dois m’arrêter. Vois, quel Illustre Nom tu veux ressusciter. Parle. » LA RENOMMÉE. « Po
r Quitte la ruse Grecque, et la fierté Romaine, Choisis quelque grand Nom sur les bords de la Seine. Si ton but est d’instr
épondras-tu qu’on permette à ma Veine D’étaler en public leurs grands Noms sur la Scène ? Le Respect qu’on leur doit… » LA
i qu’on fasse de beau ; la lenteur de l’Histoire Ne promet aux grands Noms qu’une tardive gloire ; Au lieu que le Théâtre a
s faire connaître combien je voyais de difficulté à mettre de pareils Noms sur le Théâtre. Quoique la Seine soit plus abonda
4 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
stimaient la Déesse des Fleurs, ou de cette fameuse Débauchée de même nom , qui devint si riche par sa mauvaise vie, qu'elle
e les Romains ne les trouvaient pas honnêtes, ils leurs donnèrent son nom , afin que la turpitude fût couverte de quelque ap
Animaux : et j'estime que nos anciens JongleursIoculatores., dont le nom vient du Latin, qui signifié Joueurs, et qui dans
nt quelque action du Roi Agamemnon, et comme Hylas voulut exprimer le nom de Grand, que le Poète lui donnait, il se guinda
rai que les petites pièces de Poésies que Baïf nous a données sous le nom de Mimes, n'ont à mon avis aucun rapport à ceux d
rouva qui ne dansaient que les Poésies d'Homère, d'où ils reçurent le nom d'Homéristes. Mais ce qu'il y eut d'étonnant, et
des postures insolentes, et par de ridicules plaisanteries. C'est le nom qu'eurent les premiers Acteurs des Jeux Scéniques
eurs années, donnaient en leur langue aux Joueurs de bouffonneries le nom d'Ister « Quia Ister Thusco verbo vocabatur nomen
tion. Plutarque n'est pas entièrement de cet avis sur l'origine de ce nom  ; car il dit que celui qui le donna premièrement
envoyèrent lors à Rome, nommé Ister, dont l'excellence communiqua son nom à tous ceux qui s'adonnèrent à l'exercice de son
e est plus croyable en l'Histoire de son pays. Quoi qu'il en soit, ce nom qui dans l'intelligence véritable de sa propre si
611. Ex Epist. souffert de semblables durant plusieurs années sous le nom de la Fête des Fats ou des Fous, et qui fut depui
5 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164
ns, les Comédiens, et les Tragédiens n'étaient point compris sous les noms de Mimes, Histrions et Scéniques, sinon par quelq
tiques, comme Cicéron nous apprend qu'ils portaient indifféremment le nom de Scéniques et Scénatiques « Multi artifices ex
se interprète fort bien Histrions et Mimes, sans y comprendre sous ce nom les Comédiens ni les Tragédiens « Mimus hallucina
t, et ce second Echafaud par une signification plus étendue, donna ce nom d'Orchestre à tout le reste de l'aire ou parterre
si différent pour agir, ils ne peuvent pas être compris sous un même nom d'Histrions, si ce n'est par un usage abusif, ou
mpeux ; Et comme elles ne leur étaient pas attachées de nécessité, le nom de Scéniques ne leur a jamais convenu que par ana
, autrement il les faudrait aussi nommer Megaliennes, Romaines, et du nom de tous les Spectacles, dans lesquels elles étaie
les Tragédies, et que S. Grégoire appelle jouer sur la Scène ; et le nom de Scéniques et d'Histrions a toujours été restre
ais Histrions, ils ne doivent pas trouver étrange qu'on leur donne le nom des personnages qu'ils jouent. « Hos tamen lud
6 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
omposé de plusieurs parties, que nous appellons maintenant comme d'un nom propre, le Théâtre ; et là se faisaient plusieurs
ieurs autres combats que l'on a souvent compris tous ensemble sous le nom de Jeux Scéniques ou de Théâtre. Mais rejetant ic
e regardent point les Poèmes Dramatiques, je ne veux entendre sous ce nom de Jeux de Théâtre que les représentations qui se
en. l. 2. la Tragédie ayant été comme une même chose, avaient eu même nom au rapport d'Athénée, et se nommaient toutes deux
avons insensiblement imité cette façon de parler, comprenant sous ce nom de Comédie toute sorte de Poèmes Dramatiques ; et
iens et les Tragédiens, je ne me servirai bien souvent que du premier nom  ; ce que je dis afin que l'on ne s'imagine pas qu
passa dans sa Ville et sur les Théâtres, et fut appelée Tragédie, du nom du bouc que l'on y sacrifiait à Bacchus ; ce qui
de Corinthe et de l'Achaïe, en y mêlant les Jeux de Musique, dont le nom comprend la représentation des Poèmes Dramatiques
7 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
s l’esquisse de son ouvrage, qu’il donne sous le voile transparent du nom & de l’annonce d’un Libraire avide. La troupe
éra comique supprimé à S. Germain passa à la Foire S. Laurent sous le nom de pantomime. La belle Provençale le suivit, se f
ain n’est pas lui-même Philosophe, c’est un sacrilege qui prophane ce nom sacré ; s’il est Philosophe, & qu’il cherche
vaut pas la peine d’être contestée, de quelque farce où on a mis son nom . Elle en avoir, dit-on, indiqué le sujet, & f
t un des associés qui travaillent au Mercure. On a soin de mettre son nom aux articles qu’il a travaillés, ce qu’on ne fait
t bien des licences. Le Sieur la Harpe ne veut pas qu’on lui donne le nom de Grand, & il n’a pas tort. Ce nom, si aisém
e veut pas qu’on lui donne le nom de Grand, & il n’a pas tort. Ce nom , si aisément prodigué, & qui signifie si peu
ite pas. Ce qu’il a fait de bon est trop borné pour valoir un si beau nom , tout avili qu’il est par la multitude de ceux à
nommée. Ils n’ont pas moins ouvert plusieurs de celles qui portent le nom de Voltaire de Gibraltar à Petersbourg. Le même i
te pas plus que Rousseau la grandesse littéraire, & tant d’autres noms qu’on accumule sur sa tête, comme les noms &
raire, & tant d’autres noms qu’on accumule sur sa tête, comme les noms & les qualités des Princes d’Allemagne. Rouss
honneurs littéraires, compose, cherche à briller, & à se faire un nom . Il n’a pas réussi à Toulouse. Il en a remporté p
, & croyant illustrer leur regne par un ouvrage immortel où leurs noms sont imprimés, accepterent la dédicace, & don
dans leur delibération. Ils ont été très-flattés de voir passer leur nom à la postérité par la plume d’un Historiographe,
erent pas tous les nuages. Quelque ennemi secret fit paraître sous le nom des Ecoliers un écrit avec des notes contre le Si
de plus. Pour rendre la relation authentique, il la présente sous le nom d’un Greffier. Idée burlesque ! Un Greffier livre
e idée burlesque ou maligne pour se moquer de Durosoi. Pavanne est le nom d’un air & d’une danse, autrefois en vogue, a
délibération de l’Hôtel-de-ville qui le fait Citoyen de Toulouse. Ce nom qui ne convient qu’à ce qui émane du Roi a quelqu
lladium qu’elle avoit à l’exemple de Rome, ainsi qu’à ses Echevins le nom de Capitouls, & de Capitole à l’Hôtel-de-vill
-ville, auquel on a ajouté depuis son amour pour les sciences sous le nom de Pallas ou de Minerve. Il faut aujourd’hui l’ap
Messeigneurs les Comédiens. Journée 75. Alteum-Can, Roi de la Chine ( nom & qualités qui ne sont pas encore naturalisés
n trouve l’esquisse d’une comédie contre l’avarice des Juges, sous le nom de Cadi, nom des Juges chez les Turcs, mais incon
quisse d’une comédie contre l’avarice des Juges, sous le nom de Cadi, nom des Juges chez les Turcs, mais inconnu chez les P
8 (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436
t les Trouvères ou Troubadours ; les Conteours et les Jugleours ; ces noms nous en découvrent assez l’origine, quand l’histo
arèrent en deux différentes espèces d’Acteurs ; les uns sous l’ancien nom de Jongleurs, joignirent aux instruments le chant
ents le chant, ou le récit des vers. Les autres prirent simplement le nom de Joueurs, Joculatores, c’est ainsi qu’ils sont
nt le Péager. » TousIbid. 1. part. fol. 115. prirent dans la suite ce nom de Jongleurs comme le plus ancien, et les femmes
s : ils se retirèrent à Paris dans une seule rue qui en avait pris le nom de rue des Jongleurs, et qui est aujourd’hui cell
s, on commença de les nommer Batalores, et en Français Bateleurs : ce nom a depuis passé à tous les autres Histrions ou Jon
9 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
embours ou Charade. L’art de bien les faire est d’appliquer à un seul nom deux termes étrangers, sans compter sa définition
ssait pas du tems d’Aristote, puis qu’il dit dans sa Poétique ; « Les noms ne signifient rien, même doubles & séparés, c
même doubles & séparés, comme Théodore, si l’on désunit les deux noms qui le forment, ni l’un ni l’autre ne signifient
mot Théodore, que notre Philosophe soutient ne signifier qu’un simple nom d’homme. Je trouve d’abord Théo ou Théos qui en G
donc aisé de s’appercevoir que l’Oracle des Sçavans a mal défini les noms . Son célèbre traducteur, M. Dacier, qui fut plut
10 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
défense spéciale d’assister aux spectacles. En effet, s’il a donné le nom d’assemblée à une petite multitude de Juifs ; à c
e de Juifs ; à combien plus forte raison ne doit-on pas appeler de ce nom ces prodigieuses assemblées de païens ? A moins q
de nations rebelles : Is. 19. l’espèce renferme le genre ; et sous le nom de ces deux royaumes il comprend tout l’univers.
ut l’univers. De même quand parlant des spectacles, il les appelle du nom d’assemblée des impies : il passe du général au p
les célébrer. De sorte que dans la suite on donna à ces spectacles le nom latin [ludi] à cause des Lydiens de qui ils venai
lable motif de religion. Mais pourquoi nous arrêter à une question de nom , lorsque tout paraît idolâtrie dans la chose ? En
t paraît idolâtrie dans la chose ? En effet tous les jeux tirent leur nom de quelque Dieu du paganisme. Ainsi tantôt on a a
res en mémoire des défunts. Mais peu nous importe de savoir sous quel nom , et sous quels titres ils ont été institués : dès
de plus pompeux : car c’est proprement à ces derniers que convient le nom de Pompe. C’est ce qui paraît par la prodigieuse
on puissant père le soleil, ils prétendent aussi, qu’elle a donné son nom au Cirque. En vérité cette fameuse magicienne n’a
Termes. Ce n’est pas tout : les limites Murtiennes tirent aussi leur nom d’une idole ; car la déesse Murtia passe chez les
emple dans cet endroit. Voyez, ô fidèles disciples de J.C. combien de noms infâmes ont rempli le cirque ! Loin de vous une r
semblables courses consacrées à Neptune, que les Grecs appellent d’un nom particulier ἵππιος le cavalier. Or ces jeux qui s
publiquement tout le monde à cette dédicace, il ôta à cet édifice le nom de théâtre, et lui donna le nom de temple de Vénu
tte dédicace, il ôta à cet édifice le nom de théâtre, et lui donna le nom de temple de Vénus ; où nous avons ajouté, dit-il
les actions théâtrales, et la qualité de leurs instituteurs, dont le nom seul nous doit être en abomination. Nous savons,
dont le nom seul nous doit être en abomination. Nous savons, que les noms de ces hommes morts ne sont rien, non plus que le
orons pas, que ceux qui ont tâché de contrefaire la divinité sous des noms empruntés, et sous des simulacres nouveaux, ne so
sacrées à l’honneur de ceux qui se sont couverts, pour ainsi dire, du nom de leurs inventeurs : et par conséquent que ces e
ge, le même jour qu’elle était allée entendre un comédien ; et que le nom de ce comédien lui fut souvent répété aux oreille
Nous devons anathématiser ces assemblées païennes ; soit parce que le nom de Dieu y est blasphémé ; soit parce qu’on y dema
e ce monde comme un véritable plaisir. Les philosophes n’ont donné le nom de plaisir, ou de volupté, qu’au repos, et à la t
yant tant de gouverneurs, tant de magistrats, tant de persécuteurs du nom chrétien, brûler en des flammes plus insupportabl
plice. Ajoutez tant d’orgueilleux philosophes, qui se glorifiaient du nom de sages, maintenant tout couverts de feu en prés
11 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
le. Il est parlé du fard en plusieurs endroits de l’Ecriture, sous le nom de Stibium. Les Interprêtes pensent que c’est l’A
c’est-à-dire les plus vertueuses, meliores. Il donne à ces filles des noms qui nous paroissent fort singuliers. Il appela l’
Cassieof, Cornustibieof. Tel étoit autrefois l’usage de latiniser les noms François, & de franciser les Latins ; ce qui
ette naturalisation est sans conséquence. Personne ne s’embarrasse du nom des filles de Job. Ces noms mystérieux ne doiven
conséquence. Personne ne s’embarrasse du nom des filles de Job. Ces noms mystérieux ne doivent pas surprendre. C’est l’usa
femmes, comme par une espece d’éloge, des raresse, de galanterie, des noms agréables qui annoncent leur beauté. On prend les
alanterie, des noms agréables qui annoncent leur beauté. On prend les noms de tous les êtres qui ont quelque grace. Le jour,
ans la medécine, dont l’odeur n’est pas agréable. Ce seroit un vilain nom d’appeler une fille une prise de casse, à moins q
ille est le pôt au fard, un vase d’antimoine. A quoi fait allusion un nom si bizarre ? Les interprêtes font des efforts, je
dont on sacra Saül, David, Salomon, étoit dans une corne, cornu olei, nom qu’on conserva, quoiqu’on se servit d’autres vase
hèvre d’être placées parmi les constellations. On a cru que ces trois noms renfermoient bien des mysteres. On y a trouvé les
le baume précieux de son sang, de sa grace, de ses sacremens, de son nom même, a été selon les termes de l’épouse une huil
ue Job, selon l’usage des Orientaux, qui donnoient à leurs enfans des noms mystérieux, relatifs aux événemens arrivés de leu
r temps, comme on voit par-tout dans l’Ecriture, Job a voulu dans les noms de ses trois filles représenter le changement de
imiter Néron dans sa toilette, ils l’imitoient dans ses débauches. Le nom d’Othon, l’un des plus efféminés, & son favor
la prend guere que quand on veut faire comme elle. Montagne, dont le nom & les Essais sont si célebres dans le monde &
12 (1607) Prologue de La Porte, Comédien
erozzi (1389-1459), dominicain, archevêque de Florence, connu sous le nom de Saint Antonin de Florence, auteur d’une célèbr
llustrati, Paris, J. B. C. Ballard et N. Simart, 1719-1721, 2 vol. Le nom Antonius Artesius est une mauvaise lecture : dans
fie « Antoninus Archiepiscopus Florentinus » mais La Porte invente un nom propre (Artesius, ou Artephius, est le nom d’un p
» mais La Porte invente un nom propre (Artesius, ou Artephius, est le nom d’un philosophe hermétique du XIIe s.), preuve qu
[NDE] La Porte tire cette science d’un recueil publié sous différents noms , dont la 1e éd. paraît sous le nom de Pier Maria
un recueil publié sous différents noms, dont la 1e éd. paraît sous le nom de Pier Maria Cecchini, Trattato sopra l’arte com
il modo di ben recitare, Lyon, Roussin, 1601. Il est réédité sous le nom de Giovan Battista Andreini (Florence, V. Timan G
1604). Il sera ensuite réédité anonymement en 1611 et repris sous le nom de Nicolo Barbieri en 1627 et 1634. Dans sa dédic
13 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
3°.  Les philosophes sont ennemis de la superstition, &, sous ce nom , attaquent les cérémonies de l’église ; Julien ét
res religions, agi & parlé en cynique, affecté les mœurs & le nom de philosophe. Que de titres à la moderne apothéo
de titres à la moderne apothéose ! On ne veut pas même lui donner le nom d’apostat que S. Basile & S. Grégoire de Nazi
sonnet à la princesse de Conti, qui dut toute sa célébrité à ce grand nom  ; parce que la princesse parut l’agréer, comme to
de quelques mauvais livres qu’il appelloit le marquisat de Quinet, du nom de Quinet son libraire. L’îndigence les rapprocha
ins, beaucoup d’esprit. Je lui assure pour douaire l’immortalité : le nom de femme devoit mourir avec elle, celui de ma fem
re de reine à la veuve Scarron, ni même souffrir qu’elle en portât le nom , qu’il ne fut plus permis de prononcer : il lui d
  Est-ce un évêque à la douzaine,         Qui, content d’en porter le nom ,         S’embarrasse peu de la peine.     C’est
mbreuse,         Il faut aborder Monseigneur,         Souvent le seul nom de Grandeur         M’interdit & me rend hont
14 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
istophane, si vantés ? Elles n’ont que le mérite de l’antiquité, d’un nom Grec, & la vénération de quelques litterateur
é ailleurs du Pape Leon X, des Médicis, par rapport à la comédie, ces noms fameux par des richesses immenses, acquises dans
es de peinture & de sculpture ; par les maux que deux Papes de ce nom ont fait à l’Eglise, & deux Reines, sur-tout
, au mépris des droits de sa propre fille. A ce prix on lui laissa le nom de Roi, & une pension pour vivre. Louis-le-D
nt perir son Roi sur un échafaut, par la main du bourreau. Ces grands noms ne doivent pas en imposer, ce sont des grands act
? Chap. 12. En 1680 l’Hotel-de-Ville de Paris déféra à Louis XIV, le nom de Grand, avec la plus grande solemnité, & or
& ce que l’Hôtel-de-Ville n’avoit pas droit de faire. Donner des noms & des titres, suppose une supériorité sur cel
e, ni sur elle même. Les peuples ont cent fois donné à leurs Rois des noms bons ou mauvais, mais par voie d’acclamation, jam
tive. Le Sénat Romain en a donné souvent à ses Empereurs, il donna le nom d’Auguste à Octave ; mais le Sénat Romain avoit u
de grandes choses, & le méritoit à bien des égards. Cependant le nom de Louis XIV a prévalu dans le public, sur celui
es actions, que par la facilité qui se trouve à le distinguer, par ce nom , des autres Princes de son nom ; si on l’avoit no
qui se trouve à le distinguer, par ce nom, des autres Princes de son nom  ; si on l’avoit nommé Condé le Grand, ce titre ne
e Grand, si vanté dans tous les siécles, n’est plus connu que sous le nom d’Alexandre. Gengiskan, Tamerlan, Mahomet aussi g
si grands conquérans que lui, César plus grand encore, n’ont point le nom de Grand. Charle-Quint dont la fortune fut plus é
ne fut pas appellé Grand ; il n’est resté à Charlemagne, que comme un nom propre, & ne forme en François qu’un mot. Les
ançois qu’un mot. Les titres ne servent de rien pour la postérité. Le nom d’un homme qui a fait des grandes choses, imprime
dressé. Cet homme si estimé, si digne de l’être, n’a jamais eu que le nom & la dignité de Censeur. Chap. 24. Anecdotes
ine, ne s’en faisoient aucun scrupule. Le Roi y étoit designé sous le nom de Titus, comme dans la tragedie d’Esther, sous c
15 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160
Chapitre III. Du Triomphe. [Section I.] De l’Origine, du nom , & de la difference de l’Ovation & du Tri
simplement appellé Ovation, le second eut seul ce grand & pompeux nom de Triomphe, qui comprend tout ce que la vanité d
corporer à leur orgüeil & à leur magnificence. L’origine des deux noms est plus embroüillée, que la connoissance n’en es
r une source Romaine, si du moins on s’en raporte à Plutarque. Car ce nom luy fut donné de ce que dans les Sacrifices qui a
onnez, comme nous dirons cy-apres. Le grand a son étimologie dans son nom qui est GrecVarr. l. 5. de Ling. Rom. θριάμβο., &
s’apelloit vulgairement Capene, ou Appie, à cause de la ruë de mesme nom . Mais à cause qu’elle fut ordinairement choisie p
irement choisie pour les solemnitez du Triomphe, elle a eû souvent le nom de Triomphale ; Les compliments de conjoüissance
a. Robe Peinte, ou autrement Tunique de Palme, & quelquefois d’un nom d’un seul mot Trabea. Trabée ; mais ces noms diff
e, & quelquefois d’un nom d’un seul mot Trabea. Trabée ; mais ces noms differens ne sont & ne signifient qu’une mesm
es noms differens ne sont & ne signifient qu’une mesme chose. Ces noms estoient fondez sur la varieté de leurs represent
e diamans, en guise de clous, ou d’estoiles, & c’est de-là que le nom de Vestis clauata, est venu. Ces cloux grands ou
toire, on y adjoustoit des Titres, où estoit écrit en Lettres d’or le nom de la Ville representée. Ces reliefs ne tiroient
dines & folâtres representations de certains Personnages, sous le nom de de Citeria, de Manducus, & de Petreia, qui
ma Spolia. Il y a donc deux choses à sçavoir. La premiere concerne le nom  : la seconde, les personnes. Les Romains appelle
richesses. Mais ces depoüilles n’estoient point estimées dignes de ce nom , si le General ne les avoit de sa propre main arr
16 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VII. De la Vraisemblance. » pp. 277-286
 ; mais il faut alors que l’une ait absolument besoin de l’autre. Les noms des Personnages peuvent aussi être vrais & su
Personnages peuvent aussi être vrais & supposés ; en mettant des noms vrais dans une Pièce, il est permis malgré cela d
est permis malgré cela d’en imaginer le Sujet ; & en mettant des noms supposés, on est maître d’y placer des choses vra
davantage le Poète, & fait naître plutôt l’illusion : lorsque les noms des personnages sont vrais, on est porté à croire
e de ne rien savoir ; les Prêtres mêmes savaient à peine écrire leurs noms  : or, comment y aurait-il eû des Ecoles dans les
17 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295
mon amie… Mais, cette amie, chère Adelaïde, elle mérite donc enfin ce nom  ? Hier, lorsque tout fut découvert par votre Lett
ur D’Alzan : Agathe, dont il ne connaît pas la main, a écrit sous mon nom de Florise ; elle-même a remis le paquet, comme v
ture, ce cher enfant m’a reconnue ; il balbutiait, en me souriant, le nom de maman. Si vous aviez vu mon époux, lorsqu’il l
la frappe ; elle se dégage, & vient à moi, en me donnant tous ces noms charmans que nous lui avons appris. Nous entendon
tout tenir de vous, ne dépendre que de vous : je vous ai plu sous un nom emprunté, par des talens que vous ne me soupçonni
18 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99
Chapitre premier. Du Theatre. Section premiere. Du nom , de la forme, & de la difference du Theatre.
se piquant de plus de splendeur que de Grammere se soucioient peu du nom qu’on donnoit aux lieux où ils se divertissoient.
Ieux les obligea de distinguer le lieu des uns & des autres : le nom demeura en son entier pour la chose entiere, &
e-forme, de perron, d’élevation ou d’échafaut, ou pour user de nostre nom , de Theatre où les Ieux sceniques se donnoient. C
faisoit voir tant de beautez & eût si grande reputation, que son nom passa aux Ieux qui s’y donnerent & qu’ils fur
ils appelloient leurs Farceurs Histres, ils ont depuis fait passer le nom d Histrions à tous leurs Boufons. Cette nouveauté
ment divertir les Spectateurs. Cette ombre ainsi recherchée donna son nom Grec à tout ce qui cacha les Acteurs, & à tou
. hic. c. 16. & 17.Il s’en faisoit de toutes les sortes, dont les noms sont amplement deduits dans un moderne. Ie ne tou
. je ne voy rien de plus net ny de plus naturel. La seconde vient des noms qu’on leur donnoit, de flutes droites ou gauchere
19 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
eurs scéniques, aux Comédiens et Tragédiens ; ils en ont confondu les noms , l'exercice, le mérite, les qualités, la réputati
pour une femme, et non pas pour un homme déguisé. Il ajoute même les noms d'Antiochos, Démétrius, Stratoclès, et HémusQuint
raisonnement, et je ne pense pas que l'on trouve chez les Anciens ces noms Latins, Comœda ou Tragœda, pour signifier une fem
nt point, mais il ajoute qu'ils n'étaient pas Histrions Scéniques, ce nom ne convenant point aux Bateleurs, et n'étant prop
ent distingués des Mimes et Pantomimes, mais il n'est pas vrai que le nom d'Histrion qu'il prend pour un Acteur de Drames,
re Romain, durant lequel temps les Bouffons et Bateleurs ont porté le nom d'Histrion Scénique. Je pourrais donner beaucoup
20 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
e chantaient dans les places publiques des Bourgs et des Villages. Le nom de Comédie qui lui fut donné, et qu’elle porte en
es vices, ils apostrophaient les personnes et les appelaient par leur nom , sans aucun déguisement. Eupolis, Cratinus et Ari
e, qui consistait à n’y représenter que des sujets feints et sous des noms inventés. Ménandre en fut l’Auteur, ou du moins c
conservèrent aussi l’usage des Mimes et des Pantomimes sous ces mêmes noms Grecs, et celui des Danseurs de corde qu’ils nomm
récits de vive voix aux postures et aux gesticulations des Mimes : ce nom fut donné à ces derniers, selon quelques-uns, par
inventa cette sorte de jeux se nommait Hista, et qu’il fit passer son nom à tous ceux de sa profession. Quoique par une sup
21 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [I] » p. 418
our l’instruction & l’amusement du Public. On donne en général le nom de Comédien aux Acteurs & Actrices qui monten
s Spectacles où l’on déclame ; car à l’Opéra, on ne leur donne que le nom d’Acteurs, ou d’Actrices, Danseurs, Filles des Ch
Nos premiers Comédiens ont été les Troubadours, connus aussi sous le nom de Trouvères & Jongleurs : ils étaient tout-à
22 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
s nature. Les personnes qu’on y jouoit, y étoient désignées par leurs noms . Telle fut ce qu’on appelle la vieille Comédie où
la loi. On continua de jouer des aventures réelles, en déguisant les noms des personnes. Et, comme la ressemblance y étoit
rtation de M. Duclos. Ces Vers fescennins ou satyres qui portoient le nom de Fescennia, Ville d’Etrurie, passerent de la ca
e Poëme dramatique. Les Romains n’en connoissoient pas même encore le nom . Livius Andronicus, Grec de naissance, esclave d
e dramatique par la composition du sujet. Les Atellanes tiroient leur nom de la Ville d’Atella dans la Campanie, d’où elles
ont les personnages étoient Romains ; elle s’appelloit prætextata, du nom de l’habit que portoient à Rome les personnes de
Il s’en faut assurément de beaucoup que les Tragédies qui portent le nom de Séneque, puissent être comparées à celles des
eces du second caractere étoient moins sérieuses, & tiroient leur nom de taberna, qui signifie un lieu où se rassembloi
s nommer cette Comédie déchaussée 15. Les Romains donnoient encore le nom de satyre à une Piece pastorale qui tenoit le mil
la licence plaisoit ; & on se contentoit de la déguiser sous des noms honnêtes ». L’événement justifia l’opposition que
s cas & les genres. On cessa de donner une terminaison Latine aux noms celtiques, teutoniques ou tudesques. Ce qui s’ét
e la Grece, que par la bibliotheque de Photius, où l’on en trouve les noms & quelques extraits. Les Fables Milésiennes,
ans après sa mort il fut continué par Jean Clopinel dit de Meung. Le nom de la Rose est le nom symbolique donné à l’héroïn
fut continué par Jean Clopinel dit de Meung. Le nom de la Rose est le nom symbolique donné à l’héroïne de la Piece qui renf
défauts. On leur reprochoit avec raison de ne nous présenter sous des noms anciens que des Héros formés sur l’urbanité galan
à se retenir, quand je pense à tant de livres infames, connus sous le nom de Contes & de Romans, dont nous sommes inond
qui inventa les grands Vers appellés Alexandrins, soit à cause de son nom , soit parce qu’il les employa dans son Roman d’Al
int bientôt florissant par les soins des Aldes, plus dignes encore du nom de Sçavans que de celui d’Imprimeurs célebres. Le
t celle de Patelin. Le principal personnage dont cette Piece porte le nom , étoit un nommé Patelin. Ses fourberies, ses impo
Tabarin, Turlupin, Gaultier-Garguille, Gros-Guillaume, &c. Leurs noms ont été admis dans la nomenclature françoise pour
toit une Piece badine, souvent même lascive, à laquelle on donnoit le nom de Satyre, parce qu’on y introduisoit cette espec
rmés en Orphées,  Chanter jusqu’à leur désespoir ! *** Là, sous les noms flattés d’erreurs & de foiblesse,  Notre devo
rs de la guerre ;  Elle attendrit l’ambitieux ; S’il veut se faire un nom & conquérir la terre,  C’est pour l’offrir à
mprudentes fables,  Nous cacher un nouvel écueil, Et donnant de beaux noms à des penchans coupables,  Changer le remords en
23 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
oient, & pour ne pas déshonorer leur famille, ils changerent leur nom . Ils s’appelloient Jacob, & ils se nommerent
a cause est jugée par trois salles magnifiques, bâties par l’Etat, au nom & par ordre du Roi, une à Versailles & de
nstance des modes, elles ne sont que des répétitions, en changeant le nom & quelque légere nuance : Multa renascentur
s les plus grands éloges : tout le monde sait les apprécier, & le nom de Franc-Maçon est devenu une expression proverbi
s, éditions nouvelles, estampes, papiers publics, tout retentit de ce nom . Mais on n’effacera jamais l’idée de bouffonnerie
en ont traduit quelqu’une à leur maniere. Le peuple sait à peine son nom . Il n’y a pas cent personnes dans l’Univers entho
fût condamné au feu, l’Auteur chassé du corps des Avocats, & son nom biffé du tableau. Ce fut à la priere même des Avo
omme le Pourceaugnac de Moliere ; c’étoit un homme très-connu sous le nom du Poëte May. Il avoit composé trente comédies ou
voit réussi. Il étoit toujours poudré à blanc, c’est ce qu’exprime le nom de la Fariniere. La peinture étoit si ressemblant
oit de la fête, & la Dangeville s’appellent Marie. Amis, sous le nom de Marie, A Melpomene offrons nos vœux ; Que Dume
agent ici notre encens. N’est-ce pas là un dévot emploi de l’auguste nom de la Mere de Dieu ? Marie doit-elle être associé
 ? Marie doit-elle être associée à Melpomene ? Si Arlequin portoit le nom du Roi, diroit-on décemment ? Amis, sous le nom d
i Arlequin portoit le nom du Roi, diroit-on décemment ? Amis, sous le nom de Louis à Arlequin offrons nos vœux. N’est-ce pa
rs galans à l’honneur d’une Marie ; mais par respect pour un si saint nom , elle l’a changé en Miraé, comme elle a changé le
our un si saint nom, elle l’a changé en Miraé, comme elle a changé le nom de Nogaret, qui alla insulter & emprisonner l
ent. Que la volupté rend foibles ! En vain le monde lui donn-t-il des noms spécieux, en vain tâche-t-il de l’ennoblir par la
24 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112
, Mezerai, à peine ont-ils daigné conserver, dans leurs Histoires, le nom d’un Poëte de Théatre. On a dit que Scipion &
qui croyoit bien valoir Corneille, se préparoit des lauriers sous le nom d’un autre, & avoit encore le mérite de la mo
orte hors d’eux mêmes. La fumée de l’encens fait tourner la tête. Les noms des Dieux de la Fable qu’on y mêle, les grands mo
e. Le Poëte y répandit des louanges délicates pour ce Prince, sous le nom de Persée, dont on le faisoit descendre, à peu pr
pres comme dans la généalogie de nos Gentils-hommes, qui prennent le nom d’une terre, ou lui donnent le leur. Perse &
des livres qui vaudroient les Chevilles de Me. Adam, en y mettant les noms de quelques outils de leur métier. La poësie étoi
s Poëtes de son temps, dont il remplit 92 pages de son Livre, sous le nom pompeux d’Approbation du Parnasse. Cette fanfaron
es éloges, & pour ne pas risquer d’être démenti, leur a donné des noms supposés. Il y a pourtant cinq ou six noms célebr
démenti, leur a donné des noms supposés. Il y a pourtant cinq ou six noms célebres, Corneille, Rotrou, Tristan, Benserade,
de vilains propos des hâles, entremêlés de quelques mots latins, des noms des Dieux de la Fable, & de quelque ancien Em
re sur son compte, avec si peu de ménagement, que c’étoient les mêmes noms , & du maître de la fille, & des cuistres,
p; des cuistres, Granger, Manon, Pagelin, comme Moliere a conservé le nom propre de Pourceaugnac & de George Dandin. Ai
vrai qu’il l’a élaguée du fatras de Cyranno, & qu’il a changé les nom des Acteurs. On a beau dire, Moliere n’est point
nt dans cette Cour, & chacun de ceux qui la composoient avoit des noms burlesques, jusqu’à la Princesse, qu’on appeloit
s sont aussi déguisés. Des lettres, des chansons sont données sous le nom du Prince, de la Princesse, d’une Dame, on lui en
e, à la Mouche au miel, &c. c’est-à-dire, à la Princesse, dont le nom change avec l’habit. La monotonie est si grande,
s sacrifices aux Dieux, & bâtit dans cet endroit une ville de son nom , Herculea ou Herculanum. Cette ville, après avoir
25 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
tout ce qu’il trouvoit, & outre les œuvres des Auteurs de quelque nom , il avoit plus de vingt volumes in. 4.° de pieces
uc d’Orléans, alors Regent du Royaume. Ce sont plusieurs Odes sous le nom de Philippiques, à l’imitation des Oraisons de De
’imitation des Oraisons de Demosthene & de Ciceron qui portent ce nom , & qu’il déclare en commençant avoir prises p
imée plusieurs fois. L’Académie Françoise voulut embellir sa liste du nom de Destouches. Elle le fit succéder à Campistron,
us les biens de son pere les plus médiocres, a fait imprimer sous son nom toutes ses largesses, comme si un Régent recueill
les mêmes bons mots, un thême en deux façons ; il n’y a pas jusqu’aux noms qui ne soient repetés, Lisette, Pasquin, Geronte,
ques à force d’argent, se déguisent, changent de sexe, se donnent des noms supposés, font venir des Indes, de l’Amérique, d’
eu de chose près, tous ses drames ne sont qu’un drame. L’on change de nom & d’habit, tout est Comte, Marquis ou Baron,
a voit, la religion Naturelle ou Revelée, Catholique ou Anglicane. Ce nom , quoique commun, est bien vague dans ce siécle. D
oient honneur, mais qui ne suffisent pas pour entrer dans le Ciel. Le nom de Philosophe qu’il se donne, le portrait qu’il e
à l’opéra. On l’a changé, & on a donné ce divertissement sous le nom d’Amour de Fagonde, qui pique plus agréablement l
26 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Amphitheatres. » pp. 44-72
des deux, que l’on a depuis appellé Amphitheatre. Section I. Du nom de la forme, de la grandeur, & du nombre des
s Amphitheatres. L es Autheurs confondent assez souvent ces deux noms de Theatre, & d’Amphitheatre. Pline appelle l
lat dans ces nouveaux & pompeux bastimens. Theod. Marcil. hic.Ce nom a son fondement assez connu : & le tout ne si
emblez. Le lieu estoit plein, égal, & sablé, dont il eut aussi le nom d’Arene, qui en Latin signifie sable. La seconde
u plus exact sur celuy de Nismes, dont il n’a presque remarqué que le nom de ses illustres ruïnes ; & je le fais d’auta
t introduit dans leurs Ieux ou dans leurs chasses, leur ont acquis le nom d’Inventeurs & les ont ainsi fait passer pour
, qui à la verité n’estoit que de bois, qui en eut toutefois & le nom & la forme. Car Suetone Ecrivain exact, remar
i luy plaisoit d’avantage. Ce degast donna à ces sortes de Chasses le nom de Direption ou de Visceration, où toutes les pro
27 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
ontrera bientôt combien toutes ces fêtes de carnaval sont indignes du nom de Chrétien ; travaillons à mériter ces reproches
rand Serviteur de Dieu, n’est-il donc qu’un fantôme, une chimère ? Le nom de Jésus-Christ que nous portons, et qui lui a co
s-Christ que nous portons, et qui lui a coûté tant de sang, est-ce un nom si vil et si méprisable qu’il ne puisse être désh
et un Chrétien se persuade qu’il n’y a rien de messéant à un si grand nom , il n’a point de honte de se divertir en Païen. Q
e distinguer par d’austères singularités, et qui aiment à se faire un nom aux dépens des âmes simples et trop crédules. Que
A] M. le Comte de Bussy Rabutin. a. [NDE]devant = avant. b. [NDE] Nom historique et biblique d'une région montagneuse d
28 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
dépens. Le succès a passé leurs espérances, & a immortalisé leur nom . Cependant Pascal est fort supérieur à Moliere, n
es convives d’aller se jeter dans la riviere, pour immortaliser leurs noms par ce grand exploit. Moliere, qui n’avoit pas ta
es y ont été reçus, & on n’a jamais inscrit dans la liste le beau nom de Moliere. Des pieces de Théatre bien inférieure
exemples. Il eut une querelle avec un Limousin, appelé Pourceaugnac, nom comique, personnage qui donnoit prise par des man
p; à l’Abbé Cotin. Il les y introduisit, & les ridiculisa sous le nom de Vadius & de Trissotin. Les licences qu’il
leur honneur. Il fut généralement blamé. Il fit son apologie sous le nom de critique, où il encherit, & tâcha de ridic
nettes, les culs de lampe, les titres des actes & des scenes, les noms des acteurs répetés dix fois dans chaque page, do
ortez, allez, dont chacune tient fierement sa ligne, & honorée du nom d’un acteur, (cette réduction est équitable) il n
timologie de Vauxhall est celle-ci. Hall veut dire salle, Vaux est le nom d’un particulier de Londres qui fit bâtir cette s
une publique, plus vaste, mieux fournie, & de lui avoir donné un nom Anglois. Le grand Moliere a bien d’autres titres
ire sa cour au Roi de Danemarc aux dépens de Moliere. Vauxhall est un nom corrompu de Vahal, mot Danois qui signifie le pal
logie avec leurs idées & leur langage. De là est venu, dit-on, le nom de Vauxhall, lieu agréable, palais de délices, un
bort, &c. sont autant de Vauxhalls. L’Anglomanie a fait donner ce nom Anglo-Danois à un lieu de divertissement public,
ent ces Vauxhall bourgeois. Il en est peu en France où sous différens noms , la plupart bisarres, marais, moulins, fenetra, b
ité Confond tous les états, rend la scene commune, Sans égard pour le nom , le rang ni la fortune ; Les éloges flatteurs y s
29 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
ns, ces apparitions de génies que le Théatre a joué cent fois sous le nom de Sylphes, de Génies, d’Enchanteurs, de Fées. Le
rent que long-temps après. Elles ne se montrerent d’abord que sous le nom de mysteres, sous le voile de la piété. Ces myste
a Vie & la Passion de Jesus-Christ, d’où les comédiens prirent le nom de Confreres de la Passion ; d’où sont venues tan
a Foire, le Théatre Italien, qui en un sens en mérite encore mieux le nom . Les anciennes diableries donnoient horreur du vi
30 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
& il a si bien réussi qu’on ne connoît plus ces estampes sous le nom du peintre ou du graveur, mais uniquement sous le
stampes sous le nom du peintre ou du graveur, mais uniquement sous le nom d’ Arétin. Il écrivit une lettre qu’on trouve dan
fans naturels, & bien loin d’en rougir, il leur donnoit de grands noms  : il appella une de ses filles Austria, comme si
omme si elle eût été de la maison d’Autriche ; une autre Adrienne, du nom de l’Empereur Adrien. Il fit frapper pour celle-c
porte de ma cuisine. Oyez dire métonimie, métaphore & tels autres noms , ne semble-t-il pas qu’on signifie quelqu’autre l
artie les lettres & les écrits qu’il se fait adresser sous divers noms où elles sont renfermées ; car on ne sait la plup
eur dramatique n’ignore pas cet art de se louer, quelquefois sous des noms supposés, souvent par des critiques qui font des
fleurs est le prix de tes agréables comédies, le cyprès est pour les noms que tu dévoues à la mort, l’olive pour tes utiles
nté de toute part, errant, inconnu, couvert de haillons, changeant de nom , d’habit & de gîte, par des chemins détournés
érieur. Il y avoit à cette cour plusieurs Dames qui portoient le même nom d’Eléonor ; &, pour cacher son jeu, le poëte
it le comble à l’infortune. Il s’avisa de faire un drame où, sous des noms empruntés, il chantoit ses amours, louoit la prin
même ne voulut-il pas les déguiser. Tout le monde le reconnut sous le nom de Tircis, la princesse sous celui de Silvie, &am
recherchassent. Il ne se rendit qu’à celle de Padoue, d’où il prit le nom de Berger extravagant : car c’est la mode que tou
t : car c’est la mode que toutes les Académies italiennes prennent un nom bisarre, Humoristes, Enfarinés, Insensés, &c.
qui l’écoutoient avec tout l’enthousiasme du vice, lui fit donner le nom de Gentil Bernard : ce qui n’annonce rien de bien
y étoient loués à l’excès. Pouvoit-il n’en être pas flatté ? Mais le nom de Divin a été donné à tant d’autres, à Platon, à
couronne. L’idolatrie pour les femmes ne leur prodigue-t-elle pas les noms d’adorables, de Déesses, de sacrifices, &c. C
31 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228
s d’église. On ne doit donc pas s’étonner, si de nos jours encore, le nom seul de Molière, est si odieux aux hypocrites de
premier mérite dans tous les genres. Je voudrais en inscrire ici les noms  ; pour en décorer mon écrit. De les nommer seulem
les Duchesnois, les Bourgouin, etc., etc., en regrettant de taire le nom de tant d’autres non moins illustres. Ils mériten
32 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
e de l’Académie de Peinture, dont nous avons parlé, a cru se faire un nom à Paris, en faisant paroître Henri IV sur le Théa
ens que des poëtes dramatiques ! Tout est mode & enthousiasme. Le nom de Henri est cher, on l’a mis par-tout, & on
ri est cher, on l’a mis par-tout, & on a cru tout annoblir par ce nom , comme la chanson qu’on fit au Duc de Vendôme, V
historiques, & de tout qu’on comprend en fait de comédie sous le nom de mœurs, soit de la bouillante vivacité de Henri
ur modele à ses successeurs, dont ils se font un honneur de porter le nom , pour lui substituer Henri IV, Prince qui, à quel
es par des petites lignes, fait la moitié de l’ouvrage. En mettant un nom à la place de ces lignes, on aura des scènes ; en
ces lignes, on aura des scènes ; en mettant des lignes à la place des noms , les proverbes seront un conte. Ces mots, ces air
détaille l’administration de Sulli, sous les ordres ou plutôt sous le nom de Henri. On a joint à cette parure théatrale un
une Epître en vers à Henri IV. Ouvrage très-médiocre d’un poëte sans nom , qui n’est qu’un tissu vague de déclamations &
Ah ! c’est sur-tout, c’est au Théatre qu’on voit tout l’effet que ton nom produit sur un peuple idolâtre ; quand on chante,
a France. Henri IV, à qui ce poëme doit sa fortune, dont il porte le nom & dont il est le panégyrique, non-seulement n
on héros : il a voulu étayer sa morale & sa religion par un grand nom , sans s’apercevoir qu’il affoiblit, qu’il renvers
t. La ville de Pau, capitale du Béarn, est la patrie de Henri IV : le nom de ce Prince est cher à ses concitoyens ; son ber
nné à Henri IV, même en Béarn sa patrie & son premier royaume. Ce nom fut attribué à Louis XV. d’une voix unanime, lors
Chaire, le Barreau, le Théatre, les Académies, tout a été plein de ce nom . Ce Prince étoit naturellement bon, bon ami, bon
plus nécessaire à un Prince : Louis. XIII. portoit & méritoit le nom de Juste, comme son fils celui de Grand & son
s comme François I ? Porta-t-il plus justement que Louis XII. le beau nom de Pere du Peuple ? Philippe-Auguste, Charles V,
à craindre le parallele ? Sur-tout Saint Louis, dont le Roi porte le nom , peut-il être oublié en France ? Henri ne sera ja
peut soutenir la lecture, le langage, l’ortographe, la monotonie. Le nom du Prince, le fond de libertinage qui y regne, le
33 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
l fallut par accommodement donner aux pièces des Clercs un tour et un nom différent ; on les appela des Moralités. Il y eut
e de jouer des mystères. Il s’éleva même une troisième troupe sous le nom d’Enfants sans souci, de Prince des sots, qui rep
pour les représentations, ils en répondraient en leur propre et privé nom , et seraient punis exemplairement. Ces vicissitud
ent beau jeu au Poète. Chaque journée faisait sa pièce, et portait le nom de quelqu’un de ses maris ; l’Andriane, la femme
rent une pièce intitulée Sottise, et qui à tous égards en méritait le nom . Le Roi daigna s’y trouver, on y tourne en ridicu
pe, les Cardinaux, les Evêques, les Religieux, grossièrement par leur nom , la noblesse, la robe, tous les états, et on port
t amant de la Clairon, se fit adresser un Mémoire à consulter sous le nom de cette Actrice, où avec un air de religion et d
Palais, confirma la délibération des Avocats, fit rayer du tableau le nom du sieur la Mothe, condamna le livre au feu, et f
ns, n’aurait pas dû pour son honneur souffrir dans le même tableau le nom d’Huerne de la Mothe à côté des Patrus et des Coc
amour rend donc enthousiaste aussi ! En attendant que nous voyions ce nom vénérable dans le martyrologe, voici des fleurett
34 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
, privilégiésb, obligés d’avoir spectacle aux enclos, connus sous les noms d’Abbaye Saint-Germain, des Foires Saint-Laurent
comique, pathétique ou cruel, quelquefois même féroce ; mélodrame de nom , tragédie en prose avec toutes licences. Dès lors
passant par la bouche de ces cuistres, qui s’arrogent effrontément le nom d’artistes. Je me trouvai encore arrêté à la barr
je vis bien que le Montparnasse, de nos jours, ne ressemblait que de nom aux routes fleuries du Permesse, et je ne m’étonn
instruisit du motif du curieux empressement de la petite bonne, et le nom d’un certain acteur que je nommai et qui la fit r
re un théâtre à chaque pas ; devant un bâtiment neuf, désigné sous le nom de Panorama dramatique, situé à l’entrée du cours
lois ont périclité après la retraite des sujets, dont ils portent les noms , et il est résulté de cette réforme, que, de deux
8. [NDA] Auteur du temps. 19. [NDA] Auteur du temps. Son véritable nom se trouve dans l’anagramme qu’on livre au public.
table de Louis XV dans un pâté, dont il sortit en gambadant. Il avait nom , Moreau. 30. [NDA] Mime fameuse. 31. [NDA] Mi
DA] Ouvrage de l’Ambigu. C’est ce genre de pièce qui depuis a pris le nom de mélodrame. 41. [NDA] Mélodrame de la Gaîté.
danseuse de corde. 55. [NDA] Directeur du spectacle désigné sous le nom des Associés, depuis théâtre Sans Prétention, caf
35 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
urs, exprimaient des passions, des caractères & des évènemens. Le nom de Pantomime, qui signifie, Imitateur de toutes c
toire, & je ne sais combien d’autres choses, capables de faire le nom d’hommes de Lettres à celui qui les aurait appris
Pylade & Bathylle, sous l’empire d’Auguste ; ils ont rendu leurs noms aussi célèbres dans l’Histoire Romaine, que le pe
dans l’Histoire Romaine, que le peut être dans l’Histoire Moderne, le nom du Fondateur de quelqu’établissement que ce soit.
36 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
s m’ont paru semblables à eux-mêmes dans la traduction. Au reste, les noms des Comédies et des Personnages que j’ai cru devo
n y a gardé l’ordre alphabétique : la lettre C. marquera que c’est un nom de Comédie, et la lettre P. que c’est un nom de P
C. marquera que c’est un nom de Comédie, et la lettre P. que c’est un nom de Personnage habillé en Français. On ne présume
ins d’avoir toujours heureusement rencontré dans la traduction de ces noms , qui sont composés de plusieurs mots et faits à p
37 (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438
es V. en vit pour ainsi dire naître les faibles commencements sous le nom de Chant Royal. Ce ne fut d’abord qu’un long réci
re de Roi ; d’où vient, selon quelques-uns, que ces pièces prirent le nom de Chant Royal. L’une de ces Sociétés commença à
on toutes les apparences, quelque scène ridicule qui eut rapport à ce nom , qui leur en fournit la matière. Ce mélange de mo
, tant dans la Ville, Faubourgs, que Banlieue de Paris, sinon sous le nom et au profit de la Confrérie. » Ce sont les terme
38 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Madame de Nemours  » pp. -
é. Faites ainsi en la mienne, Madame, qui m’empêche de mettre ici mon nom , jugeant que vous me remarquerez comme ces Cités
ce ne soit pas de votre faveur. Et comme vos effets ont appuyé votre nom d’une louange éternelle, qu’elle me fasse l’honne
39 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXI. Réflexions sur la vertu qu’Aristote et Saint Thomas après lui ont appelée Eutrapelia. Aristote est combattu par Saint Chrysostome sur un passage de Saint Paul. » pp. 117-123
parle de cette vertu dans ses morales. Elle est si mince que le même nom que lui donne ce philosophe, Saint Paul le donne
s. Et remarquez que Saint Paul nomme un tel discours de son plus beau nom  : car il pouvait l’appeler βωμολοχία (bomolochia)
erie sous la plus belle apparence, et l’avoir nommée de son plus beau nom , la range parmi les vices : non qu’il soit peut-ê
40 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
ut l'injustice, l'impudence, la violence. « 6.° Plusieurs portent les noms des Dieux Neptunaux, Floriveaux, Apollinaires, et
rque a quelque chose de plus pompeux qui lui mérite singulièrement le nom de pompe du Démon. Quel nombre infini d'idoles, d
sa fille a inventé ces jeux en l'honneur de son père, et a donné son nom au cirque, elle a ouvert un beau champ aux démons
ur la lune, d'autres pour Neptune, Junon, pour Romulus, adoré sous le nom de Quirinus, etc. On les a distingués par des cou
nseurs, s'avisa d'y bâtir un temple à Vénus, et le fit dédier sous ce nom , pour éluder les règlements de la police, sous pr
: « Duo dæmonia conjurata ». Le théâtre a même des fêtes bachiques du nom de leur auteur. La mollesse, la dissolution, la l
mons qui ont inventé tous ces désordres, et se sont couverts de leurs noms  ; c'est moins l'idolâtrie qui a formé le théâtre,
 » Une autre femme vit en songe un suaire, et s'entendit reprocher le nom de l'Acteur qu'elle était allé voir jouer la nuit
piter lui-même et ses adorateurs, ces Magistrats, ces persécuteurs du nom de Dieu, consumés dans des flammes plus ardentes
41 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
compare le respect qu’imprimoient encore aux Romains de son tems, les noms d’Ennius & de Pacuvius, à ce respect religieu
i ont par leur antiquité quelque chose de vénérable. Quand à tout les noms de Troubadours, nous ajouterions ceux de Maître E
de Jodelle & de Garnier, nos premiers Poëtes de Théâtre, tous ces noms ne nous imprimeroient aucun respect. Notre Langue
si grave, qu’on croit découvrir l’origine d’un Acteur, qui portant le nom bizarre d’Arlequin, est couvert d’un habit qui n’
ence de pareils Spectacles. Les Troubadours donnoient quelquefois les noms de Tragédie & de Comédie, aux Fabliaux qu’ils
. Il brilla par plusieurs autres Ouvrages, & s’acquit un si grand nom , que l’honneur singulier qu’il reçut après sa mor
orps de Dryden à Westminster, lorsqu’un Milord passa & demanda le nom du Mort. Sitôt qu’il eut entendu nommer Dryden, E
42 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
 ? Il faudrait bien avoir perdu le jugement pour ne lui pas donner ce nom , puisque c’est là justement ce qui fait un athée.
eût fait paraître sur le théâtre un homme à qui on n’eût donné que le nom de dévot et que l’on lui eût fait en même temps e
véritable dévot, c’est un hypocrite qui tâche à nous tromper sous ce nom . » Puisqu’il est ainsi, comme on n’en peut douter
on connaît l’hypocrite par ses méchantes actions, lorsqu’il prend le nom et l’extérieur d’un dévot, pourquoi veut-on, pour
uoi veut-on, pour nuire à Molière, qu’un homme qui a non seulement le nom d’hypocrite, mais encore qui en fait les actions,
43 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
ions. Ce ne sont pas de vrais Drames, pourquoi donc leur en donner le nom  ? parce que dans ce siecle tout est théâtre. Rien
ue dans ce siecle tout est théâtre. Rien ne plaît, s’il n’à l’air, le nom , le goût dramatique. Cet Auteur respectable n’a p
it ans après on la fit reparoître avec un habit neuf. On a changé les noms des Acteurs, quelques vers où les anciens noms fa
neuf. On a changé les noms des Acteurs, quelques vers où les anciens noms faisoient la rime, le temps & le lieu de la s
us agréable qu’Amélie flamande, quoique ce soit le même ouvrage : des noms connus intéressent plus que des noms inventés. Le
ue ce soit le même ouvrage : des noms connus intéressent plus que des noms inventés. Le Siege de Calais, qu’il vaut bien dan
chose. Ces travestissements de pieces, qu’avec un léger changement de noms , on naturalise avec tous les climats & tous l
341. Le sieur Thomas Carte, Ecrivain Anglois, connu en France sous le nom de Philips, donna en deux volumes in fol. le cata
ile d’y rien déchiffrer ; l’écriture est gothique & mauvaise, les noms sont la plûpart inconnus, estropiés, tous latinis
il y a des étiquettes qui donnent une notice du titre, des dates, du nom des parties, faite dans le temps, chaque année. I
réger ; il a rangé ces différentes tables par ordre alphabétique, des noms des lieux & des personnes, & a mis les no
alphabétique, des noms des lieux & des personnes, & a mis les noms modernes à côté des anciens noms, avec les dates,
& des personnes, & a mis les noms modernes à côté des anciens noms , avec les dates, & l’indication du rôle où l’
dans l’histoire, pour n’en faire qu’une fiction de fantaisie sous les noms les plus célèbres, & avec une si constante mo
ar tout même objet, même plan, même marche, même dénouement, sous des noms différens, avec quelque incident & quelque di
e insensée le honteux aveu de son crime, à son beaupère même, sous un nom supposé, aveu inutile, scandaleux, contre ses int
les Visions de S. Jean, &c. feroient voir le Théatre, quoique son nom fût inconnu aux Juifs, condamné dans son objet, d
44 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
u’on peint avec les couleurs les plus odieuses : « Si l’on doit le nom d’homme à qui n’a rien d’humain, A ce tigre alt
e quel zèle Cette troupe entreprend une action si belle ! Au seul nom de César, d’Auguste, d’Empereur, Vous eussiez v
Rouen.). « Demain j’attends la haine ou la faveur des hommes, Le nom de parricide ou de libérateur. Et sur celui de
. Regarde le malheur de Brute et de Cassie : La splendeur de leur nom en est-elle obscurcie ? Ne les compte-t-on pas
le vice paré des mêmes couleurs que la vertu ? Est-ce donc mériter le nom de grand, que de se jouer du vrai et du faux, de
e, Et qui verse en nos cœurs avec l’âme et le sang Et la haine du nom et le mépris du rang. Vous (le Roi) qui devez re
onjoncture Me fait aimer l’auteur d’une belle imposture Malgré le nom de père et le titre de fils, Je deviens le plus
cultivez déjà leur haine et leur fureur, Vous ne leur prononcez mon nom qu’avec horreur », disait Athalie avec raison.
dramatiques. Sa Majesté dédaignait les frivolités, et dans le fond le nom du Roi pouvait-il être placé décemment à la tête
croit que le sieur Belloy ayant enchâsse avec éloge dans sa pièce les noms de plusieurs familles distinguées, s’est acquis à
le plus estimable et le plus aimable : « Je déteste César avec le nom de Roi ; Mais César citoyen serait un Dieu pour
utus, vous mettez dans mon sein Tout l’honneur qu’un Tyran ravit au nom Romain. Non, tu n’es plus Brutus. Ah ! reproche
cette noble audace : Ennemi des Tyrans, et digne de ta race, Ton nom seul est l’arrêt de la mort des Tyrans. Lavons,
lère. Mais je te verrai vaincre, et mourrai comme toi. Vengeur du nom Romain, libre encore et sans Roi. Le devoir de
ires.  (Phocion) J’appelle un Roi Tyran quand il aime le crime : Ce nom dans un Tyran n’est plus sacré pour moi. Que ce
pour moi. Que ces timides cœurs dont la prudente adresse Sous le nom de vertu déguise la faiblesse, Dans le fond de
is, Et détruire l’orgueil et l’empire des Rois ! Renoncez au vain nom d’une vertu stérile, Pour jouir avec moi d’un c
45 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
de saint Eustache », vous croiriez qu’on irait à la Comédie ; le seul nom de saint Eustache serait capable de rebuter tout
apable de rebuter tout le monde. TIMANTE. Ce n’est donc plus que le nom qui vous fait de la peine, j’approuve votre délic
rouve votre délicatesse, et je veux bien avouer qu’il y a de certains noms trop connus que je ne voudrais pas donner pour ti
ne Pièce de Théâtre ; mais y a-t-il rien de plus aisé à changer qu’un nom  ? Cela est permis aux Poètes, et quand même on ne
l pas une infinité d’Histoires Chrétiennes qui n’offrent que de beaux noms  ? Ne nous laissons point gouverner par une imagin
par une imagination déréglée, mais avouons de bonne foi que pour les noms et pour les choses l’histoire profane n’a nul ava
à ceux que vous venez de me raconter. TIMANTE. Si je vous disais le nom du Prince dont j’ai parlé, vous verriez aussitôt
e fabuleuse, néanmoins on se plaît bien plus à voir sur le Théâtre un nom illustre, et des aventures dont on a déjà quelque
e, et des aventures dont on a déjà quelque légère connaissance, qu’un nom barbare, et des incidents Romanesques. C’est, s’i
Je ne doute pas que cette Pièce n’eût eu un succès plus grand, si le nom d’Argélie eût été un peu connu. C’est un défaut d
era paraître. TIMANTE. Nous avons vu réussir des Tragédies, dont le nom était inconnu auparavant. On ne connaissait point
a point encore travaillé pour le Théâtre commençât par un sujet et un nom caché. CLEARQUE. Je lui conseillerais encore mo
s de commencer par un sujet où il n’y aurait point d’amour, ou par le nom d’un Martyr ; ce ne serait pas le moyen de faire
46 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
le par ses mœurs, voulut faire donner la couronne à la Rosiere en son nom , & chargea le Marquis de Gordes, son premier
ui-même, par des distinctions chimériques dont il se repaît. Le grand nom de Seigneur justicier, que le regne féodal ne fit
re Les nœuds d’Hymen resserrés par l’Amour Nous font chérir le tendre nom de mere, L’enfant se plaît à nourrir son vieux pe
ense de leur sagesse & de leur vertu. Ce poëte, qui s’est fait un nom , s’est chargé de porter au pieds du trône les pla
ieds du trône les plaintes des Salenciennes, & d’adresser en leur nom une Requête en vers à la Reine. On y voit de fort
rveur, D’un commun choix sa sœur fut la premiere Qui mérita l’heureux nom de Rosiere. ………………………………………………………………………………… Pour
intes sont si étrangeres au théatre, qu’on n’ose même en prononcer le nom  : on ne donne à S. Medard que le nom d’ homme res
qu’on n’ose même en prononcer le nom : on ne donne à S. Medard que le nom d’ homme respectable. Est-ce le titre qu’on donne
ne ; près de Salenci, fut prié par le Seigneur de faire donner en son nom le prix à la Rosiere, il y consentit, & envoy
la charrue, avec cette exergue, Colligis amor . Dans chacune sera le nom & surnom de la personne qui l’aura obtenue. O
47 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
Vendange, Comédie, c’est-à-dire, Chanson de Village ou de Comus. Ces noms rappellent l’origine de ces Poëmes. Les Fêtes du
changemens dont la Tragédie avoit besoin : on sait, dit Aristote, les noms de ceux qui les ont faits. On n’est pas instruit
voit passé des Autels au Théâtre. La danse de la Tragédie fut par son nom & son caractere distinguée de celle de la Com
souvent les premiers de la ville, que les Comédiens en prenant leurs noms & leur ressemblances, par le moyen des masque
s. Euripide ayant commencé une Tragédie par ce Vers, Iupiter, dont le nom m’est seulement connu, le tumulte qui s’éleva fut
s que les autres, ce qui avoit fait soupçonner qu’il donnoit sous son nom les Ouvrages de son Pere. La Tragédie alla toujou
e nouveau genre : mais la gloire de Menandre couvrit de ténebres leur nom , dit Quintilien, qui malgré les éloges qu’il donn
it des Piéces sérieuses & plaisantes, qui furent appellées de son nom Rhintoniques. On pouvoit les appeller aussi Tragi
48 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. » pp. 101-108
it alors ? Il doit m’être permis pourtant de désigner l’Ancien par le nom que nous donnons au Moderne, parce que j’ignore d
tes des nôtres ; ainsi je puis lui donner sans commettre une faute le nom d’Opéra-Bouffon, quoiqu’il n’ait eu peut-être guè
ader mon Lecteur. Les ronflemens des Euménides dans la Tragédie de ce nom , devaient être imités par le bruit des instrumens
49 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
cette sorte de poème qui a premièrement, et plus proprement porté ce nom par l'institution des hommes; mais comme ce nom d
s proprement porté ce nom par l'institution des hommes; mais comme ce nom d'une espèce particulière est devenu en France un
; mais comme ce nom d'une espèce particulière est devenu en France un nom général qui convient à toutes les pièces de théât
ssi que ce soient des Tragédies, ou des Tragi-comédies; c'est sous ce nom que j'ai prétendu examiner toutes sortes de Poème
si elle est entre des personnes communes, elle retient simplement le nom de Comédie ; et si elle a pour sujet une aventure
Bergères, elle s'appelle Pastorale: je laisse la dérivation de leurs noms à ceux qui ont traité de la Poétique, on la peut
désarmant Don Sanche: et si l'histoire le considère davantage par le nom de Cid, et par ses exploits contre les Mores; la
50 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
, le Christianisme n’est-il donc qu’un fantôme & une chimere ? Le nom de Jesus-Christ, que nous portons, & qui lui
rist, que nous portons, & qui lui à coûté tant de sang, est-ce un nom si vil & si méprisable, qu’il ne puisse être
mp; un Chrêtien se persuade qu’il n’y a rien de meseant à un si grand Nom , il n’a point de honte de se divertir en Païen. Q
e entre ces premiers Chrêtiens & ceux, qui portent aujourd’hui ce nom qu’il y en avoit alors entre ces mêmes Chrêtiens
51 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
t & pensionna, ont par intérêt & par reconnoissance porté son nom jusques aux nues. N’en soyons pas les duppes, tou
des premieres maisons du royaume dont elle faisoit ses Pages, sous le nom de Filles d’honneur. Elle n’en vouloit que de jeu
esse, & portoient à son temple de riches offrandes, & sous le nom de filles d’honneur rendoient à leur Reine des se
enne, pere de celui qui sous Louis XIV s’est fait à si juste titre un nom immortel, en devint amoureux. L’amour est une cle
ommes misantropes qui se plaignent, & vont grossierement mêler le nom lugubre de la vertu à tous ces divertissemens ; m
s signes des sept planettes, des lettres initiales, de je ne sai quel nom , des mots barbares inintelligibles, entr’autres l
e ne sai quel nom, des mots barbares inintelligibles, entr’autres les noms que les livres de magie donnent aux Démons : Hagi
ent aux Démons : Hagiel, Haniel, Aganiel ; & on y trouve aussi le nom de Fernel ou Frenail, habile Medecin & bon Ec
s sont dans l’état le plus indécent, & on lit sous leurs pieds le nom d’Asmodée, Démon de l’impureté. Qu’on ait cru pla
le avoit fort goutée dans sa jeunesse. On les appelloit Il gelosi, du nom de leur chef, qu’on prétendoit avoir eu part aux
Comédie Françoise. Ce systeme, ce goût de vice, qu’on honnore du beau nom de perfection de l’art, est devenu dominant. On n
e de l’Ordre de S. Benoit, Diocese de Perigueux, dont on lui donne le nom , sous lequel seul il est connu, n’a point écrit u
ens, il en donne une liste de cent quatre-vingts, dont il rapporte le nom . Il ajoute : & une infinité d’autres dont je
être fort désœuvré & par trop galant de retenir & d’écrire le nom de cent quatre vingts femmes. Aucun Historien du
verie. Il me semble voir l’Almanac des théatres, où l’on rapporte les noms des Actrices, Danseuses, Chanteuses, Figurantes,
52 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -
; nous réjouit ? Afin de varier les termes, je désigne sous plusieurs noms le genre de Spectacle si en vogue de nos jours ;
t notre Opéra, la Comédie-mêlée-d’Ariettes ; Mais il me semble que le nom qui lui convienne le mieux ; est celui d’Opéra-Bo
qu’ils sont dans l’erreur. Je demande d’abord, si l’on peut donner le nom de Poème dramatique à l’Ouvrage informe qui ne co
53 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  RACINE. A Mlle. Le Couvreur. » pp. 77-80
voyé Melpomène,  Et que pour habiter la Scène La Déesse avoit pris le nom de Le Couvreur. Cet éloge à coup sûr devoit m’
pas Qu’aux antres de la mort il ait porté ses pas ; Il perce à votre nom , les plus sombres retraites. Grace à vos yeux vai
54 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XII. La représentation des pièces de théâtre est plus dangereuse que la lecture. » pp. 108-110
e, Que dans l’heureux spectacle à nos yeux étalé N’en a fait sous son nom verser la Chammeslé. » Boileau à Racine. Ce qui
n où il avait porté son art. Elle était telle, que Cicéron dit que le nom de Roscius était attribué à tous ceux qui excella
55 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239
stien porte des coups aux Evêques à l’aide du Musti, et badine sur le nom de Chrétien à l’abri du nom de Turc. Il sait que
êques à l’aide du Musti, et badine sur le nom de Chrétien à l’abri du nom de Turc. Il sait que l’esprit va naturellement d’
é beaucoup plus propre à faire Jean de Leyden.Fanatique connu sous le nom de Roi de Munster. Au quatrième Acte ; le Musti
s rendre aux autres respectables. Dira-t-on que ces exemples sont des noms feints et des hommes qui n’existent que dans l’im
caractère respectable, et qu’il l’appelle, pour lui faire honneur, du nom glorieux d’Interprète des Destins. Passons aux Po
d’Argos une telle considération que l’on datait les Epoques, de leur nom et de leur temps ; et que dans la Chronologie ell
uelqu’un dans l’Eglise. En un mot, le Sacerdoce est un état noble. Le nom de Prêtre, malgré l’ignorance orgueilleuse de que
e, malgré l’ignorance orgueilleuse de quelques petits esprits, est un nom honorable, eu égard à la Religion et au monde mêm
re : lors même que l’on quitte celui-ci pour embrasser le premier, le nom de Clerc et non celui de Gentilhomme devient la s
i ? l’autorité que l’on reçoit de Jésus-Christ pour la défense de son nom , est-elle inférieure à celle que prêtent les Rois
Orphelin. P. 26. C. P. C. P. 17. P. 24. Ibid. Fanatique connu sous le nom de Roi de Munster. P. 96. Poème de M. Dryden. P. 
56 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175
ux Personnages. On donna aux Acteurs de la Piéce, qui conserverent le nom d’Histrions, des Chanteurs, qui pendant que ces H
celebrare domestica facta. La différence des Sujets fit donner des noms différens aux Piéces de Théâtre. Celles dont les
n croit que c’est cet Acteur qui s’est conservé dans l’Italie sous le nom d’Arlequin. Les Ediles chargés de donner les Jeux
ui seul plus de cinquante mille livres par an. Ce Roscius a laissé un nom si célebre qu’il mérite dans l’Histoire du Théâtr
it que Vitruve en fut l’Architecte ; la Dédicace en fut faite sous le nom de Marcellus. On ne négligeoit ni les Décorations
es Romains avec la même ardeur que chez les Grecs. En rassemblant les noms de tous les Poëtes anciens qu’on sait avoir compo
sérables Déclamations Tragiques qui sont venues jusqu’à nous, sous le nom de Seneque : & après avoir si peu vanté la Tr
57 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
st fort douteux ; car on aime à justifier les passions par des grands noms . Pierre-le-Cruel, Roi de Castille, épousa Blanch
s qui alloient conquérir l’Espagne. Il faut croire qu’on insera leurs noms dans les registres de l’Hôtel-de-Ville de Toulous
ces avanturiers de gentil hommes, & insere une multitude de leur noms , vrais ou faux, selon qu’il peut les ajuster à la
e a plus d’une fois occupé les Daciers du pays, pour deviner tous ces noms , la plupart barbares, comme les noms des peuples
s du pays, pour deviner tous ces noms, la plupart barbares, comme les noms des peuples qui allerent au siége de Troyes, dont
ëme ne peut manquer d’être goûté. Quelques familles voyant dans leurs noms quelque ressemblance avec plusieurs de ces noms,
les voyant dans leurs noms quelque ressemblance avec plusieurs de ces noms , ont placé honorablement las Obros de Goudouli, d
. Si M. de Belloy avoit eu l’avisement de faire mention de ces grands noms , & de fournir un nouveau titre poëtique à la
, & digne d’elle. La sublime Emilie & le grand Voltaire, deux noms qu’il ne faut pas séparer, puisqu’ils ont fait la
e pour Emilie, qui venoit de jouer le rôle d’Issé, dans l’opera de ce nom . On les trouve dans Clement Lett. avec les éloges
58 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
it-on, en passant des Payens aux Chrétiens, n’ont fait que changer de nom . Est-ce sur le nom, ou sur la chose, que roule l
s Payens aux Chrétiens, n’ont fait que changer de nom. Est-ce sur le nom , ou sur la chose, que roule la question de l’util
n de l’utilité ou de l’inconvénient des Spectacles ? Qu’importent les noms  ? mais & le nom & la chose ont également
l’inconvénient des Spectacles ? Qu’importent les noms ? mais & le nom & la chose ont également changé : le Théâtre
grand homme, le premier Philosophe de bonne-foi, le plus digne de ce nom , depuis Socrate, dit, si je m’en souviens bien, q
imes pernicieuses ; à moins d’être des Enfans, ne sent-on pas, que le nom du personnage, & sa qualité de bon ou de méch
is parcourant les Villages barbouillé de lie, peuvent avoir fourni le nom , le premier à quelques Vaudevilles, appelés Tragé
s ; dans des Fêtes publiques, avant ou après les Spectacles, & le nom peut en être resté au genre Dramatique ; mais ni
s remplace, qui ne soit à Dieu ! Que peut-il donc lui donner en votre nom , si ce n’est ce qu’il doit pour lui-même ?… Ce fu
ces Héros dans les Temples. Une autre source d’erreur, c’est que les noms qui dans les langues primitives designaient le Pr
Puissance, la Justice, la Force, la Vengeance, la Punition, tous ces noms , dis-je, furent appliqués aux premiers Rois qui r
gaire grossier ; qui donna d’abord, en vertu de certains rapports, le nom des Elémens aux hommes & aux femmes ; & q
i, dans la fuite, plus déraisonnablement encore, donna aux Elémens le nom de ces hommes & de ces femmes. On voit combie
es outres, ou peaux de Bouc, pour le conserver ; que c’était aussi le nom d’une Fête, célébrée par des Chants (odê), par de
ot Tragédie, n’ont avec la chose qu’un faux rapport. Ce mot devint le nom générique des Odes chantées par des Chœurs, longt
hœurs, longtemps avant que le Drame héroïque qui porte aujourd’hui ce nom , eût été perfectionné par Eschyle : mais je ne cr
disait, L’homme demi-cheval. Peut-être se donnèrent-ils eux-mêmes ces noms , dans des Chansons satyriques. Mais c’est une ris
, aurait bien dû éclairer son ami]. Tel fut donc vraisemblablement le nom des Odes de Thespis, qui n’avaient rien de plus D
*. Thespis fut un Farceur, un Satyrique, mais non pas un Comédien. Ce nom & celui de Dramatiste, n’est dû qu’a Eschyle 
est dû qu’a Eschyle : ce dernier fit une Pièce, & ne sachant quel nom lui donner, il examina ceux qui étaient en usage 
ame satyrique sur des tréteaux, ils prirent pour le nouveau genre, le nom qu’Eschyle avait dédaigné. Voila donc la Comédie
gieuse ; des Musiciens, des Danseurs, quant à la partie profane. Quel nom portaient ces derniers ? Ce ne pouvait être que l
Andronicus, un étranger protégé par Livius Salinator, dont il prit le nom , donna les premières Comédies dans le goût des Gr
ces de cet excellent Comique, était un Calliopius, un Grec, comme son nom le démontre assez. L’esprit, les sciences, les ta
, qui tous furent étrangers ou esclaves. C’est ce qu’on verra par les noms de quelques-uns des principaux Acteurs, que j’ai
ssent méprisés, est flétrie enfin par le Christianisme, en son propre nom , comme une des filles du Paganisme. Les Pères de
pour les rendre esclaves du plus odieux de tous les Peuples, dont le nom sans doute, sera une injure chez nos descendans.
ciples ; on choisissait au sort entre les Serfs, un Roux qui, sous le nom de Judas, donnait à son Maître le baiser de trahi
is pour son estomac. Le premier sujet traité par les Italiens sous le nom de Tragédie, est la Sophonisbe du Trissin : mais
stions : « Si les Comédiens sont hommes-a-talent ; S’ils prendront le nom de Troupe ou de Compagnie » &c. mais voyons l
u Ministre suffirait. L’honneur, si puissant sur tout ce qui porte le nom Français, l’est au-dessus de ce qu’on peut imagin
mp; que son mérite personnel le fesait bien recevoir par-tout. *. Ce nom convient-il ? l’Enfer & le Purgatoire ne sont
59 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
où il n'y ait quelque rôle d'insensé, d'imbécile, etc. La plupart des noms des Acteurs sont forgés exprès pour faire rire pa
, comme Rabelais dans son Pantagruel, que faire rire de tout, par les noms même ridicules qu'on donne. C'est à peu près tout
ns le sanctuaire l'abomination de la désolation, sous une infinité de noms bizarres, la Fête des Fous, la Fête de l'Ane, les
S. Paul lui-même, et plusieurs livres de l'Ecriture, nomment par leur nom et peignent par leurs vrais traits les actions le
de l'équivoque, assaisonnées du sel d'un bon mot, déguisées sous des noms empruntés ou des allégories délicates, délayées d
e, délayée, aiguisée, assaisonnée, etc. que l'on veut décorer du beau nom de décence, de théâtre épuré, réformé, etc. On n'
60 (1715) La critique du théâtre anglais « PREFACE DE L’AUTEUR » pp. -
r. Il est certain que les choses dans la vie dépendent beaucoup des noms qu’on leur attribue : par exemple on ne pare poin
des noms qu’on leur attribue : par exemple on ne pare point d’un beau nom un indigne caractère, sans en déguiser l’idée nat
61 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
ans le temple de mémoire ; le sculpteur fera vivre le poëte, & le nom de Voltaire fera passer celui de Pigalle à la pos
peusement à la tête de ses livres, ne manque jamais d’insérer dans le nom de quelque Prince Allemand, Suédois, Moscovite, E
p; qu’il fait voler ses productions & celles des autres, sous son nom , au-dela des mets, dans les terres australes. Apo
amie de Voltaire, l’héroïne de toutes les pieces, qui a rempli de son nom tous les théatres, depuis Rouen jusqu’à Vienne, à
ler ces feuilles malignes, qui avoient osé blasphémer tant de fois ie nom sacré d’Arouet ; que ne peut-elle lui immoler de
combler d’éloges tous les poëtes tragiques & comiques de quelque nom  ; ce corps plein de sagesse & de réligion, es
cun grand Prêtre à la cérémonie, à qui donc Voltaire écrit-il sous ce nom  ; il doit être bien engourdi puisqu’il faut le se
e. Sa vénération dure encore depuis quatre mille ans. Je ne sai si le nom d’Arouet percera les épaisses ténébres de tant de
62 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
osophique, je n’ose pas dire chrétien, on n’ose pas même prononcer ce nom en parlant de Moliere. Quelle moralité exprimera-
chées à leur devoir. Les déclamations de Seneque, qu’on a honorées du nom de tragédies, ne sont pas faites pour changer les
ces près qu’on joue quelque fois, les Comédiens même ne savent pas le nom de ses ouvrages. Moliere & Racine le seroient
ine, les yeux fixés au ciel, & cherchant le temple de mémoire, le nom de Corneille au dessus de celui des Homeres &
is ta postérité, digne rejetton d’une si noble tige, je laisserai mon nom comme le tien, la gloire de mes descendans, &
un franc novice dans la dévotion, dont il ne connoît peut-être que le nom . Il avoit entrepris au-dessus de ses forces. Eût-
’on veut nous faire admirer. C’est là son empire, tout l’y adore, son nom y retentit jusqu’aux nues, il n’y a de bon comiqu
comme la personne : le langage des hales qui dit les choses par leurs noms , choque les honnêtes gens ; un langage poli qui p
63 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
ses séparément et doctement, il poursuit. « Regarde donc Chrétien les noms des esprits immondes qui se sont emparés du Cirqu
s, c'est leur Palais. » Aussi donne-t-on à d'autres Jeux Scéniques le nom de Liberalia, consacrés à Bacchus que l'on appell
arce qu'ils ne doivent point se trouver où sont les blasphémateurs du nom de Dieu. » Et Saint ChrysostomeD. Chryst. hom. 15
« Il ne faut pas que les Fidèles les fréquentent, c'est blasphémer le Nom de Dieu qui les défend, c'est honorer ces Dieux a
tu favorises leurs damnables voluptés ? Tu les entends blasphémer le Nom de Dieu, et tu le souffres patiemment, tu les voi
64 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
double sens que ce mot présente. On a beau masquer les gens sous des noms de Sganarelle, de Crispin, de Lucille, comme on c
mmes savantes, de Cotin, Ménage ; George Dandin, d’un bourgeois de ce nom  ; le Tartuffe, de M. de Lamoignon ; le Misanthrop
thrope, de M. le Duc de Montauzier ; Pourceaugnac, d’un Limosin de ce nom  ; le Philosophe, du Bourgeois Gentilhomme, Rosaut
t que grossierement insulté dans l’Écossoise, & ailleurs, sous le nom de Vasp, qui en Anglois signifie frêlon, guêpe, p
aisonnemens & des embellissemens des passions, qu’on a honorés du nom de beaux arts, & qui n’en sont que l’abus, qu
petits, Magistrats & peuple, sages & foux, tout fut noté par nom & surnom, & cruellement déchiré. Il en co
rêter la licence en défendant de nommer personne ; mais à la place du nom , les Acteurs portoient les habits de ceux qu’ils
65 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
dont abusent les défenseurs du spectacle, pour s’étayer d’un si grand nom . Il y a en effet un mot dans sa Somme 2. 2. quest
ets, &c. tous genres faits pour amuser le peuple, compris sous le nom général d’Histrion. 1.° S. Thomas cite en preuve
int à dire ou faire rien d’indécent. Tout cela étoit renfermé sous le nom d’eutrapelie, gaieté, amusement, jeux, divertisse
dins est très-ancienne, quoiqu’on leur donne indifféremment les mêmes noms . Quand la comédie réguliere fut établie à Rome, i
populace, ayant à leur tête un nommé Ister, ce qui leur fit donner le nom d’Histrions. Ils furent employés sur le théatre d
défigurer par un si profane mélange, on l’a appelé la fête des foux : nom très-convenable, qui en donne l’idée qu’on doit e
ord Provençaux, dont M. Parfait, Hist. du Théat. Tom. 1. rapporte les noms & les ouvrages, qui s’associoient pour gagner
66 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
C’est ainsi que ces clubs du fanatisme jésuitique, exercent sous les noms de Congrégations, de Pères de la foi, de Missionn
i-même ce parti fanatique et rebelle, qui a l’audace d’oser porter le nom de Carliste. Veut-on jeter un coup d’œil sur le P
ectueux, accompagnés des accents de la plus tendre reconnaissance. Le nom de La Fayette passera plein de gloire jusqu’aux g
a plein de gloire jusqu’aux générations les plus reculées, à côté des noms immortels des Washington et des Bolivar. Je préfè
libérateur, à Napoléon conquérant, et je repousse avec indignation le nom d’Iturbide, de cet empereur éphémère, qui parut e
ses concitoyens qu’il entassait déjà dans des prisons d’état. Le beau nom de libérateur fera désormais pâlir celui d’empere
eligieux. Son essai est paru entre 1817 et 1823. k. [NDE] Solipses : nom allégorique donné aux jésuites, accusés de ne pen
67 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
lampe, les titres des actes et des scènes, les espaces inutiles, les noms des acteurs répétés dix fois dans une page, dont
, on frappe, dont chacune tient fièrement sa ligne, et est honorée du nom d’un acteur, cette réduction est équitable ; il n
uple, qu’elle n’oserait nommer sans se rendre dégoûtante. Changez les noms  ; ajoutez quelque circonstance, distribuez différ
alisées en France ; c’est le même sujet, tourné et, retourné sous des noms différents. Au théâtre, plus qu’ailleurs, tout es
Corneille, à qui les premiers accès de l’enthousiasme prodiguèrent le nom de grand. Les autres tragiques qui se font un dev
ations, des plaidoyers, des fadeurs sans nombre. Sait-on seulement le nom de ses autres pièces ? sur cinquante mille vers q
ntor de tous les deux. Rien n’est plus plaisant que les idées, sur le nom de Corneille, d’un écrivain qui l’a étudié et tâc
eur balance d’or, Dussent-ils opposer l’empire et la victoire, Ce nom chargé de gloire Entraînerait les dieux et l’av
es cendres au-dessus de la majesté suprême du Dieu qu’on adore ! quel nom donner à ces folies ? Ce poëte n’a pas même l’hon
, Et qui verse en nos cœurs avec l’âme et le sang, Et la haine du nom et le mépris du rang. Qui entend ce galimatias,
us noble et plus raisonnable. Jamais ces babioles ne feront passer un nom à la postérité. C’est là le goût du théâtre : tou
68 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIII. Première et seconde réflexion sur la doctrine de Saint Thomas. » pp. 82-84
time, il faudrait en premier lieu qu’il fût bien certain, que sous le nom d’« histrions », Saint Thomas eût entendu les com
es histrions au sens des derniers siècles, et qu’il comprenne sous ce nom les acteurs des poèmes dramatiques ; Car, si l’on
69 (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44
e 27. de Mai 1541. L’Ouvrage est in folio. Louïs Chocquet n’a mis son nom qu’au commencement de la troisieme Partie. Il l’y
y fissent. On voit dans une Balade aux commencement du II. Volume les noms de ces quatre Entrepreneurs & qualitez. Voici
ommains anciens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Françoys de nom les deux, n’en faut debatre Lung Hamelin, l’autre
Martyre, & certaines Fables à qui la créance du peuple donnoit le nom de Visions, & d’Apparitions. Ces Pelerins qui
70 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIII. La Comédie considérée dans les Acteurs. » pp. 26-29
ns ? Le tître de mere qu’ils donnent à l’Eglise n’est donc qu’un vain nom  ? Ne le diroit-on pas, à voir l’empressement avec
us de ces malheureuses chrétiennes, si elles peuvent porter encore ce nom , que le Théatre arme de Prov. 7. 25. ces fléches
71 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Naumachies. » pp. 100-111
e lieu où il s’est donné de ces sortes de Ieux, n’ait pû en porter le nom  ; comme nous avons veu, la place du dernier Carro
s avons veu, la place du dernier Carrosel appellée par le vulgaire du nom de la Magnificence qu’il y avoit veüe. Mais le li
e du nom de la Magnificence qu’il y avoit veüe. Mais le lieu & le nom ont esté bien-tost changez ; & il n’en reste
72 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
mte de Comminges, quoique inférieure. L’un attaque les Moines sous le nom de l’Abbaye de la Trape, l’autre décrie les Relig
est elle qu’on lui livre sans la lui nommer, sans qu’il en demande le nom  ; ce n’est que par hasard qu’étant seule avec lui
que cette conduite blesse la vrai-semblance. L’histoire a conservé le nom de toutes les Vestales qui ont été punies pour av
e sang Bourbon, le sang Autriche ? Le mot Publicola n’est pas même un nom de famille, c’est un sobriquet qui signifie amate
t, il y auroit bien des oiseaux de pris. Elmire & Olvide sont des noms François, & non Romains : il étoit si aisé d’
ses emplois, J’ignore où l’a conduit sa misère profonde. Cachant son nom , son rang, évitant tous les yeux, Le barbare est,
J’allai chercher la fin de mes troubles cruels. … … … Renonçant A mon nom , à mon rang, aux droits de ma naissance, Inconnu,
73 (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191
ien traitait d’idolâtres les Chrétiens qui prononçaient seulement les noms des fausses divinités des Païens, et il ne pouvai
inés qu’on ne saurait faire de bons vers, si on ne les relève par les noms de ces divinités ? Il dirait sans doute que nous
74 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
et : la sensualité est seule excitée, et s’il ne fallait que le saint nom du mariage pour mettre à couvert les démonstratio
ommencé par une demande régulière de sa Pamphile, ou quel que soit le nom de son idole, le spectateur serait-il transporté,
75 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
r choisit entre les trois, alors, devant tout le monde, on publie les noms de ceux qui ont eu plus de suffrages, & on ex
& ses Compagnes n’entendirent pas.) Cette utile institution qu’un nom fameux & cher aux Comtois a rendu si respecta
satyre contre le siecle & semble dire la vertu, n’est plus qu’un nom dans les villes. C’est ici son tombeau ; elle s’e
al, les ballets de Novere, les petites pieces n’en connoissent pas le nom . Le début fut un concert champêtre qu’allerent do
qu’ils doivent fournir pour l’année suivante, & où l’on trouve le nom des filles à qui le prix a été accordé. Ce prix t
76 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
jet, homme très-instruit dans la bibliographie, d’avoir recueilli les noms , & donné une idée des ouvrages oubliés des an
ns le tragique, les chef-d’œuvres de Corneille & de Racine (beaux noms que l’usage met par-tout) sont tous en vers : voi
ortrait qui est très-juste ; mais je vois avec peine qu’on profane le nom du Prince, pour le faire servir de cadre. Est-il
il se déguise en sylphe. Sa femme donne dans le piége, &, sous le nom du prétendu sylphe, aime & caresse son mari.
uvelle : il y a nombre de contes & de pieces comiques où, sous un nom , un masque, une figure empruntée, un mari se fait
a composé, fait jouer, donné au public, & débiter sous son propre nom cette absurde folie ; un autre magistrat chargé d
 : il se dédie sa piece à lui-même, & se parle à lui-même sous le nom de ma chere personne. Il donne pour raison, avec
n a célébré la fête de S. Charles, dont le Prince gouverneur porte le nom  ; & comment ? par l’opéra d’Emelinde, composé
ste de l’entrée d’un saint dans le ciel avec un opéra ? On a pris son nom au baptême, on le porte par piété, on l’invoque,
pour eux la trompette, & font connoître dans tous les royaume des noms obscurs faits pour rire, Clairon, la Hus, le Kain
comme Milton, &c. soit dans les fables de la mythologie, sous les noms de Promethée, de Pandore, de Deucalion, de Pyrrha
77 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
ntitulée l’Assemblée, en un acte & en vers, est du sieur Schrone, nom inconnu & barbare, qui pour la premiere fois
penser différemment, a fait l’annonce de la piéce, & témoigné au nom des comédiens : leurs sentimens d’admiration, de
uteuil, où tant d’hommes illustres ont passé avant que de se faire un nom immortel. Le modeste Abbé Schrone répond que ce n
n a tâché de le faire en personifiant les principales piéces, sous le nom des acteurs. Un Etourdi, un Misantrope, un Avare,
scénes legeres, dont chacun est un portrait ; ces cadres, ou sous le nom de comédie, on enchasse tout ce qu’on veut, ne so
donc le Dieu véritable qu’il outrage. Les Dieux dont on lui donne le nom , & qu’il mérite de porter, sont régardés bien
tue ne seront de long-tems rentrés, quoique le produit les excede, le nom & la statue de ce grand homme produira à son
malheurs lui sont communs avec plusieurs autres, même d’un plus grand nom que lui. Mais voici quelques particularités amusa
a tête les droits des deux familles, & regna paisiblement sous le nom d’Henri VII. Les deux Roses dont il a été souvent
sque tant d’exemples l’invitent à se satisfaire, & qu’au lieu des noms odieux qu’on donne à l’amour, on ne le présente q
78 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
prestige & détruit l’illusion. La loge du Roi n’en a plus que le nom , & la Nation se voit privée plus que jamais d
émonie & spectacle. Les peuples de cette contrée qui donnerent le nom d’Icarie à la montagne & à la ville qu’ils ha
d’Auvergne, en 1223 ; Usez & ses freres Seigneurs du lieu de leur nom , aux gages de Reynauld Vicomte d’Albuson, l’an 12
oupe de Comédiens, qui se forma sous le titre des Enfans sans souci ; nom qu’ils prirent d’une autre Société, qui, sous Cha
ns sans souci donnerent, à l’exemple de ceux dont ils avoient pris le nom , des pièces & moralités, la plupart tirées du
eur de la troupe de M. le Duc d’Orléans Régent, qui porta d’abord son nom , & qui est celle qui subsiste aujourd’hui. En
i. Les premiers Marchands ont dû être ceux connus aujourd’hui sous le nom de Charlatans, Joueurs de Gobelets & de Mario
de l’ironie, ce qui résulteroit d’un impôt qui seroit établi sous le nom de menus plaisirs du Roi, & qui serviroit à p
ée telle, mais pour expliquer la scène, le lieu où elle se passe, les noms des personnages & le sujet qui les amene. Un
de l’Histoire d’Alexandre & de César, n’ignoreront plus jusqu’aux noms des Rois de leur patrie, après Pindare & Hora
79 (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36
omel. 10.. Pour ceste raison S. Maxime Euesque de Turin leur donne le nom de simulacres & vanitez diaboliques , Epist
en l’Homelie de S. Pierre Euesque de Rauenne, qui ne dement point son nom de parole doree. Lors que nostre Seigneur est ne
niure à Dieu mesmes. Tom. 1. Epist. decret. S. Gelase permier de ce nom en l’epistre contre Andromache Senateur qui voulo
e le faict il est abomination au Seigneur Dieu , Can. 13. Photius in nom . Can. tit. 13. can. 62. 30. dist. c. si qua mulie
 : Ce que luy fit ordonner ce ieusne de 40. iours & luy donner le nom de ieusne legitime : ceste coustume viẽt de bien
r de ceste Eglise Cathedrale de Clairmont, nostre vulgaire retient le nom de Chalanda pour Noel c’est à dire kalendes, &
.s. in arch. matris Eccles. Les origines de ClairmõtEstienne 2. de ce nom Euesque constructeur de la vieille Eglise enserra
i causent de si grands rauissemens hors de nous que rien plus,le seul nom mesme en est iniurieux Supra. 10., que les femmes
ra s’attacher à quelques obseruances payẽnes il est à craindre que le nom de Chrestien luy soit infructueux, außi celuy qui
rus Chrisologus sermon. 155. Deuteron. cap. 22. Can. 13. Photius in nom . Can. tit. 13. can. 62. 30. dist. c. si qua mulie
80 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
ns ; Combats De Bétes ; Curiosités ; Waux-halls. On comprend sous ces noms , les Spectacles des Boulevards ou des Foires, &am
ncliné profondément, il se mettra à genoux pour aprendre au Public le nom des Pièces que l’on doit donner, & il ne se l
ls de M. Le Noir de la Thorillière, & fils du fameux Acteur de ce nom  ; jouait lui-même supérieurement les Financiers &
ares, Tragédienne, 1689-1731. 11. Du Boccage, fille du Comédien de ce nom , les Rôles de Soubrette ; 1723-1743. 12. Dubreuil
7. 18. Morancourt, 1712-1715. 19. Poisson, mère du dern. Coméd. de ce nom , retirée en 1680. 20. Poisson, femme du même, 173
propre à remuer les cœurs, avec une beauté qui se les attachait ; son nom signifie encore, tout ce que l’on peut imaginer d
vania, pesant 3 108 livres, & un Monstre marin. *. Je donne ces noms avec les apostilles que j’ai trouvées, sans y cha
81 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
mais « dont le plus grand mérite, dit Fontenelle, consistait dans le nom de l’inventeur et la singularité de l’exécution »
nfanta Corneille, Rotrou, Tristan, Scudery, et trente autres dont les noms sont si enfoncés dans l’oubli, que quand  je les
r cent mille écus la Polyglotte de M. le Gay, pour la mettre sous son nom . En fait de gloire il embrassait tout ce qui para
te d’abord de s’avouer Poète, les premières pièces parurent « sous le nom de Desmarets (ce fameux visionnaire), son confide
lui fut suscitée. Chapelain ne fut pas si délicat ; il lui prêta son nom pour le Prologue des Tuileries, mauvais morceau d
res paraissaient aujourd’hui, ils seraient froidement accueillis ; le nom du grand Corneille, que la surprise, la nouveauté
nt bâtis la ville et le château de Richelieu, auxquels il a donné son nom  ; aux dépens du Roi que fut bâti le Palais Royal,
82 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
ique, comme lorsque David fit transporter l’Arche. On donne encore ce nom à toutes les danses que les Egyptiens, les Grecs
ples était formée en espèce de Théâtre, auquel les Juifs donnaient le nom de Chœur : cette partie était occupée par le Chan
toutes les Eglises, on pratiqua un terrein élevé, auquel on donna le nom de Chœur ; c’était un espèce de Théâtre séparé de
83 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — [Introduction] » pp. -1
te, &c. tout n’est pas digne d’Alexandre, de César, d’Auguste, du nom Romain. Tout dans les annales du théatre n’est pa
m Romain. Tout dans les annales du théatre n’est pas digne des grands noms de Corneille, de Moliere, de Voltaire, de Baron,
84 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre prémier. Déssein de cet Ouvrage. » pp. 2-7
genre qui distingue l’homme de Lettres, & qui lui mérite seul ce nom respectable. L’Histoire, le Théâtre, la Poésie, u
ccupations dignes de tous les Littérateurs qui veulent illustrer leur nom . Quel honneur peuvent nous acquérir ces productio
85 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [Q] » pp. 444-446
fesant quelque léger changement. 2. Une seule lettre changée dans un nom devient une Parodie : ainsi Caton parlant de Marc
Soldats de Tibère, pour marquer son penchant au vin, changeaient son nom Tiberius-Nero, & disaient Biberius-Mero. 3. L
86 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IV. » pp. 17-22
e pas fâché que je le venge de l’injure qu’on lui fait d’employer son nom et ses vers pour autoriser une chose qu’il a expr
a été de voir que l’Avocat d’une cause si favorisée n’ose ni dire son nom , ni marquer le lieu où il a fait imprimer son liv
87 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. Des différens genres qu’embrasse le nouveau Théâtre. » pp. 14-20
n montrer plusieurs qui ne la méritent pas ; mais en général c’est le nom qui convient le mieux à ce Spectacle frivole &
ailler pour le Spectacle de la Nation, auront soin de s’instruire des noms qui conviennent à ses différens Drames. Je ne leu
88 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
tieres ; il a seulement eu la précaution de changer le titre & le nom des actrices : pour Inès, Béatrix, &c. on tro
e Armande, Henriette, Catau. Ce grand prince voyage incognito sous le nom de Marquis. Scaron, plus original, plus fécond, p
agmes & dans son Roman comique ; il a conservé avec franchise les noms espagnols, comme la Mothe Oudard dans son Inès de
lesser les loix de la pudeur. Le succès n’autorise point le péché. Le nom de Henri a été le passe-port de la licence : on l
p; l’autre, & plus habile que plusieurs de ceux qui en portent le nom . Il a fait des décorations innombrables pour tout
ertinage du théatre, a composé à Modene une Phedre italienne, sous le nom de Biblis & de Caunus son frere, dont elle es
ujourd’hui il n’y a rien d’intéressant, & on ne la lit gueres. Le nom de Scuderi, aujourd’hui oublié, fut fameux dans s
es préalables & éclatantes de repentir & de correction ? Quel nom donner à cette conduite ? On assure que c’est cel
89 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
sur le Promontoire de Sirenusse en Lucanie, d’où elles ont pris leur nom , dans un endroit où les vaisseaux venoient aborde
. Les Sirenes n’ont jamais été plus fameuses que les Actrices ; leurs noms sont passés en proverbe, Sirene & Actrice son
la danse ; toute l’idolâtrie n’est que le culte des passions sous le nom bizarre des Dieux & Déesses de la fable, qui
ong-temps sans les confondre avec la licence. On les appela lascives, nom qui désigne assez leur emploi, leurs airs, leurs
lein de son objet, y ramène tout. Dans le fonds c’est une question de nom . La plupart des mouvemens du corps, des gestes, d
ent, dit-il, l’objet de la danse théatrale ; on donna aux danseurs le nom de Mimes, ils ne varioient leur danse que par que
éunit tous les divertissemens, qu’on appelle Wauxhal, ne sachant quel nom lui donner ; il a commencé à Londres dans un jard
nom lui donner ; il a commencé à Londres dans un jardin qui porte ce nom . Au milieu d’un carré formé par quatre allées, on
90 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
e deux grands au sujet des spectacles publics, il s’agit de savoir au nom duquel des deux ils doivent être donnés ou plutôt
antalons, &c de la grande troupe & les valent bien : sous ces noms ils désignent parfaitement & caractérisent cl
mes Savantes : la seconde contre lui-même ; le Misanthrope où sous le nom d’Arnolphe il l’attaque comme un esprit bourru, b
qui tâche de jeter du ridicule sur la vertu & la probité sous le nom d’excès & d’hypocrisie, ce qui fait évidemmen
ce qui a fourni la matière d’un recueil de bagatelles, connu sous le nom de divertissement de Sceaux dont nous parlons ail
mie ; mais c’est un grand mérite, il a fait dire par un Poëte sous le nom d’Apollon : je chantois, la Fare écrivoit . Volt
soin d’indulgence, mécontent sans doute de la fortune, a fait sous le nom de Mémoires, une satyre pleine d’aigreur de la Co
donner des fêtes ? Mais le goût du théatre aveugle, ces hommes ont un nom dans la littérature, mais ils n’en ont point dans
lusieurs suivant le plan agréé par sa Majesté, seront acquises en son nom par des Commissaires nommés à cet effet aux prix
voir s’en servir ; ce qui donne le même profit à l’État sous un autre nom . 2.° Dans l’entreprise du théatre qui est donné
91 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
est tout le but de ce Livre), il y seme des traits de morale, sous le nom d’affections sociales, à quoi tout est ramené. Il
e, qu’on nourrit dans les enfans, au lieu de les en corriger, sous le nom d’espiégleries.   Hæ nuga in seria ducent. Sur-t
vieux coffre. O mores hominum ! ô quantum est in rebus inane ! Le nom de Montagne pique la curiosité du public ; cette
rit, bien antérieur à ses essais ? S’il l’eût cru digne de porter son nom & ses armes ? Mais Mr. de Prunis est un homme
ent, celle Notre-Dame, sa femme, ses filles & la sienne avec leur nom  ; cent autres choses de ce caractere. Il en rit p
e cahos désagréable aux étrangers est en Pologne un grand plaisir. Le nom de de la ville de Dantzick vient de l’allemand da
t de l’allemand dant zen, qui signifie danse, & d’où peut-être le nom de danse nous est venu ; parce que quand on l’a b
vie, qu’on emploie & qu’on protége pour amuser le peuple, sous le nom d’acteurs & d’actrices, par politique, dit-on
qui pendant vingt ans y a joué le rôle de Me. Savetier, & sous ce nom a débité des termes poissards, des sottises gross
iption ou plutôt une satyre très-vive du théatre de Bruxelles sous le nom de complainte & d’observations, où l’on n’épa
92 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
outeuses, On écrit ce que dit le pere, le parain, les parens, de leur nom , surnom, noblesse & état : c’est un curé qui
en trop zélé, pour donner de la vogue à son ouvrage, à la saveur d’un nom respectable. Il y a un trait contre les spectacle
Jacob, qui seul prouveroit qu’il n’est pas de celui dont il porte le nom . On ne connoissoit pas le théatre du temps de Jac
xemple, Auguste, ce prince qu’on cite à tout moment, dont on donne le nom à tout propos, ne fut qu’un scélérat, un débauché
es, qui, ne sachant que dire & voulant flatter, vont chercher des noms célebres, & font sans discernement des compar
place, quoiqu’on ait payé pour eux, & qu’on ait fait valoir leurs noms pour attirer du monde : ils meritoient des puniti
eux mille ans, qu’il n’eût fait que changer de face, de rang & de nom . Tout ne fait que changer sur terre De face, de
de nom. Tout ne fait que changer sur terre De face, de rang & de nom . Le dieu que nous nommons Voltaire Les grecs l’ap
n air de variété, un artifice pour ne pas effaroucher la vertu par un nom décrié, & engager à lire par un titre innocen
faux Dévot, enfin Tartuffe, & tout le monde aujourd’hui donne ce nom aux gens dévots Les uns le sont trouver chez le N
moqueur, un charlatan. Le Dictionnaire de la Crusca, dit que c’est le nom qu’on donne aux Bergamasques, peuple naturellemen
p; détruisirent l’Empire romain. La Dixneuf, de la comédie italienne ( nom grotesque qui figure avec celui d’Arlequin) a été
93 (1674) Le Theâtre François pp. -284
deuoüer cet ouurage, & de le donner au public soûs vn si Illustre Nom . Ce n’est qu’apres auoir exposé mon manuscrit à l
itez, est le seul qui peut soûtenir Vôtre Famille, & eternizer vn Nom , que V. E. rend si fameux. C’est, MONSEIGNEVR, à
eternizer vn Nom, que V. E. rend si fameux. C’est, MONSEIGNEVR, à ce Nom fameux, & que d’ailleurs l’Histoire aura soin
ur établissement dans la Capitale du Royaume, & produis enfin les noms des Acteurs & des Actrices des deux Hostels j
 Sentimens de quelques particuliers sur le Poëme Comique. XVIII. Le nom de Dieu dans vn sens parfait ne doit pas estre me
pour tous les ouurages de Theatre qu’embrasse le Poëme Dramatique. ce nom d’vne espece particuliere estant deuenu vn nom ge
e Poëme Dramatique. ce nom d’vne espece particuliere estant deuenu vn nom general, & l’vsage voulant que la Tragedie, L
edie, La Tragi-comedie & la Bastorale passent aujourd’huy soûs le nom de Comedie. V. La Comedie estimée de toutes l
issons de bonne foy. N’est il pas injuste de blâmer la Comedie par le nom seul, sans examiner la chose, & en confondant
, & les affiches donnant aux Festes de l’Amour & de Bachus le nom de Pastorale, & a Cadmus & Hermione celuy
stes entre personnes libres le diuertiroient bien mieux. XVIII. Le nom de Dieu dans vn sens parfait ne doit pas étre mes
e à souhaiter, disent ces gens là, que dans ces sortes d’ouurages, le nom de Dieu, ne fust jamais prononcé. Il ne se doit t
utre vn valet ridicule, & vne seruante qui ne l’est pas moins, le nom de Dieu ne doit pas estre meslé. Ils ont de la pe
la reputation est bien établie, qui ont leur jeu seur, & dont le nom seul suffit pour persuader & aux Comediens &a
x qui ne font que commencer, & qui n’ont pas encore bien áquis le nom d’Autheurs, ne peuuent se dispenser en aucune sor
es, comme l’ont esté generalement toutes les Comedies qui portent son nom . Ie reuiens aux conditions que les Comediens font
son ouurage. Mais pour vne premiere Piece, & a vn Autheur dont le nom n’est pas connu, ils ne donnent point d’argent ;
. Alceste, Tragedie. Le méme Autheur a fait encore vn ouurage soûs le nom des Amours de Lysis & d’Hesperie, Pastorale A
in leur plaist fort entre eux, ils n’admettent point de Superieur, le nom seul les blesle, ils veulent tous estre égaux, &a
cteurs & Actrices qui composent presentement la Troupe Royale. NOMS Des Acteurs & Actrices, Qui composent present
sées entre ces deux Troupes, qui aujourd’huy n’en font qu’vne soûs le nom de la Troupe du Roy, ce qui se void graué en lett
irs qu’elle luy prepare. 42. Estat present de la Troupe du Roy. NOMS Des Acteurs & Actrices De la Troupe du Roy, s
de Pierre. Plusieurs autres petites Comedies. Ie dois ájoûter icy les noms des Acteurs & Actrices les plus Illustres qui
áporte l’argent à l’issue de la Comedie. Il a soin aussi d’écrire les noms des personnes qui entrent dans la Troupe, & d
tirent des gages. LEs Bas Officiers portent entre les Comediens le nom de Gagistes, parce qu’ils tirent des gages, qui l
94 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
’en dispenser. Adieu mon sage ami, le seul homme au monde digne de ce nom envers moi. P.S. Je sens une peine, dont je ne d
é ! Une épouse jeune, vertueuse & belle ; une Mère-de-famille, (ô nom respectable !) une femme.… qui me fait rougir de
95 (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266
Pardon et merci, à ma guise. Le temporel veux acquérir, Et faire mon nom florir. ... « Je maudis, j’anathématise ; Mais
s deviennent rares depuis que les croyances se perdent. « Je J... (le nom est en toutes lettres), fils du Dieu vivant, et é
96 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168
aux coëffeuses, filles de chambre, &c. Il n’y a de nouveau que le nom de Flore, car ce n’est qu’un recueil de recettes
elaprot, femme d’intrigue, art. 1, scen. 7, se moque du fard, sous le nom d’un Compositeur qui a obtenu, dit-il, un privilé
enteurs, ils ne débitent que ce qu’ils ont trouvé, ils lui donnent un nom singulier, le débitent avec assurance, comme si c
, enjoué, triste, majestueux, effronté, ce qui leur a fait donner des noms différents, qui formeroient un Dictionnaire de To
à-dire, Regio picta. Les Poitevins faisoient de même, delà vient leur nom Latin, Pictavi id est picti. Properce trouve ridi
ore, une affaire sérieuse. On est encore redevable à Madame Poppée du nom d’un fard célebre, que Juvenal appelle Pinguia Po
rosâ scutislatâ aut galbanâ. Ils auroient beau s’autoriser du grand nom d’un Empereur, l’effeminé Othon ne fait que les r
97 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
sir de faire un roman licencieux, & de décrier le Clergé, sous le nom d’un homme célebre, ne l’avoit scandaleusement re
sophe raconte, sans pudeur, & avec complaisance, ses infamies. Ce nom est risible, Philinte, Araminte, Ergaste, Valere,
om est risible, Philinte, Araminte, Ergaste, Valere, &c. sont des noms de personnages de comédie, imaginés par des poëte
it ; plusieurs de ses piéces sont des comédies personnelles, sous des noms emprantés, & celle de Pourceaugnac en est une
de Pourceaugnac en est une sans déguisement, puisque c’étoit le vrai nom du héros. La Réligion ne peut que condamner cette
l touche à sa maturité. Ce fut d’abord un théatre de société, sous le nom très modeste & très-juste, de comédie bourgeo
des de Jansénistes, & mêlant Saint Augustin, dont ils savoient le nom , avec le roi de cœur, qu’ils connoissoient parfai
98 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
es attentats du théatre. Rome fut toujours pleine de pasquinades : ce nom même en est venu, & a passé en proverbe. Le c
ux hommes, avez recours à ces parures dont à peine on peut savoir les noms , tant elles sont bisarres, inconstantes, multipli
t pas ce langage. C’est une satyre cruelle qu’on fait passer sous son nom  : mais qui, à la bien prendre, donne de Ninon la
tiées : mais, n’osant s’en avouer l’auteur, il les fit passer sous le nom de Baron son ami, & en déguisa les titres sou
aux pauvres, se revétit d’un cilice, &, déguisée en homme sous le nom de Pélage, alla s’enfermer dans une cellule, d’où
ont on a donné un fort bon ouvrage, biblioth. mystiq. tom. V. sous le nom d’Aphorismes, compare les religieux à des comédie
de la Compagnie des Indes, répandre sur les bords du Gange les grands noms de Moliere, Corneille, Racine, Crebillon, où ils
99 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
ranquillité. L’usageHedelin. prat. du Theat. a établi, que sous le nom de Comédie, nous comprenions aujourd’hui, quant à
discours comiques : ce n’est point en ce sens que nous avons pris ce nom . La Tragicomédie, selon nous, est une Pièce très
plaudissement sous Henry II. C’était une satyre contre un homme de ce nom , dont les fourberies étaient si publiques, que l’
e Baïf fit la Comédie de Taillebras ; la Péruse, une Tragédie sous le nom de Médée ; et Robert Garnier donna peu de temps a
la Dame son Epouse, le vingt-sixième jour de Janvier dernier, sous le nom de Maître Denis Bechet, Notaire au Châtelet de Pa
quième Décembre dernier, pour la somme de seize mille livres, sous le nom du sieur du Boisguerin, lesquels Bechet et Dubois
100 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
u terme de Catastrophe un sens tout différent. Je n’appelle pas de ce nom la mort ou la punition d’un homme : le personnage
endant on dit abusivement que la catastrophe tombe. Stilicon donne le nom à la Tragédie de Thomas Corneille, non parce qu’i
pas, er qu’elle se mêle peu de ce qui se passe, mérite de donner son nom à la Tragédie : je dirais plus, je trouve la Trag
me quelques Modernes le prétendent) devaient toujours être nommées du nom de l’Acteur qui y meurt, nous serions bien embarr
use, Créon, les Enfants, Jason même ? non, elle ne peut porter que le nom seul de Médée ; le crime est son ouvrage, et les
me la plus méchante des femmes, et la plus cruelle des mères ; et son nom sera toujours en abomination dans la mémoire des
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