t, le commerce des pensées, on peut en conclure, sans hésiter, que la
Nation
, soumise à ce Gouvernement, ne connoît aucune lib
, soumise à ce Gouvernement, ne connoît aucune liberté. Lorsque cette
Nation
, lasse d’être avilie, veut ressaisir des droits i
s possibles. Il ne faut pas s’imaginer qu’on pense librement chez une
Nation
où le Théâtre est encore soumis à des loix arbitr
uvent contester l’extrême importance du Théâtre. III. Les mœurs d’une
Nation
forment d’abord l’esprit de ses ouvrages dramatiq
est puissante & respectable au-dehors. Tout dépend donc, pour une
Nation
, de la masse de ses lumières. Le Gouvernement-est
a masse de ses lumières. Le Gouvernement-est donc coupable envers une
Nation
, quand il gêne la publication de la pensée en tou
égence d’Anne d’Autriche, & dans la jeunesse du Roi Louis XIV, la
Nation
Françoise commençoit à s’instruire en écoutant, à
lut de la lui fermer. Plus nos Poëtes dramatiques avoient illustré la
Nation
chez l’étranger, plus on sut les avilir ; & p
it que fût le cercle des idées, en rougissant de l’avilissement où la
Nation
est plongée, en gémissant sur la tyrannie qui nou
a Comédie de Tartuffe, écrite soixante ans auparavant, fit marcher la
Nation
vers la vérité, d’une manière aussi forte & p
euple asservi, un peu de cette liberté qui caractérise le Théâtre des
Nations
gouvernées par elles-mêmes. Il aida Molière à tri
d’ouvrages ne seroit pas moins utile qu’il seroit intéressant pour la
Nation
; s’il se trouve, & certainement il s’en trou
uple, l’indécence est sans contredit, à penser un seul moment, qu’une
Nation
, victime de sa rage, lui doit encore des égards,
de sa rage, lui doit encore des égards, & qu’un Citoyen de cette
Nation
ne peut la venger après deux siècles écoulés, en
s choissez dans l’Histoire de France un fait qui est l’opprobre de la
Nation
; vous voulez retracer à vos Concitoyens une époq
oyez donc que le Massacre de la Saint Barthélemi est l’opprobre de la
Nation
! J’admets pour un moment cette proposition que j
ne pensez pas du moins qu’un crime exécuté en 1572 puisse flétrir la
Nation
Françoise en 1789. Quand les Danois assemblés par
la gloire. L’un & l’autre ne sont pas plus héréditaires chez les
Nations
que chez les individus ; & la honte des Danoi
supposant que le Massacre de la Saint-Barthélemi soit le crime de la
Nation
; les François de ce temps-là sont flétris, mais
Philosophe doit quelquefois dissimuler sa pensée par respect pour sa
Nation
, vous conviendrez du moins qu’il doit ce respect
éral ; quand les partisans effrénés du dogme auroient conservé sur la
Nation
cette influence qu’ils ont perdue ; seroit-ce en
n cette influence qu’ils ont perdue ; seroit-ce en effet respecter la
Nation
que de la tromper ? Seroit-ce lui manquer de resp
aut des vérités énergiques ? Un bon Citoyen ne doit-il pas traiter sa
Nation
, comme un véritable ami traite son ami ? N’est-ce
ue fait un Historien. Vous voyez bien que j’ai tout au plus accusé la
Nation
Françoise du seizième siècle, & non pas la Na
plus accusé la Nation Françoise du seizième siècle, & non pas la
Nation
Françoise actuelle, à qui seule je dois obéissanc
; respect. Vous voyez encore que si j’avois attaqué les erreurs de la
Nation
Françoise actuelle, bien loin de lui manquer de r
’heure. Le Massacre de la Saint-Barthélemi n’est point le crime de la
Nation
; c’est le crime d’un de vos Rois, & il ne fa
qui ont affligé, durant quatorze siècles, cette grande & superbe
Nation
, écrasée de règne en règne, & de Ministre en
d’énergiques leçons de tolérance & de liberté, tu aurois servi ta
Nation
qui avoit alors plus d’éclat que de bonheur, &
de la raison, je n’invoquerois l’autorité d’aucune époque ni d’aucune
Nation
. Je n’exposerois que des motifs tirés du droit lé
faveur, la pluralité des voix, il seroit impossible d’imaginer qu’une
Nation
qui se croit libre & qui se vante de penser,
vez protesté contre l’esprit de scission, & qui voulez être de la
Nation
Françoise ; & vous, Prêtres, qui ne dédaignez
es loix coercitives, des loix consenties par ceux qui représentent la
Nation
. Il faut que ces loix prononcent sur tous les cas
est un moyen d’instruction publique ; par conséquent, il intéresse la
Nation
entière. Mais les seuls Gens de Lettres feront de
déprédations du fisc, & contre tous les abus qui ont abâtardi les
Nations
, & dégradé l’espèce humaine ? J’aime à voir d
es qu’un grand homme vous donnoit souvent, si vous voulez devenir une
Nation
libre & raisonnable, rendez-en grace à vos Ge
oujours armés les uns contre les autres ; voilà ce qui a réduit votre
Nation
au néant politique, où elle s’est vue plongée si
n’étoit pas possible que des hommes plus éclairés que le reste de la
Nation
, n’eussent pas des momens d’énergie, la raison a
les Gens de Lettres François ont des droits à la reconnoissance de la
Nation
; mais cette reconnoissance doit se borner à une
oque la plus importante qui marque, jusqu’à ce jour, l’histoire de la
Nation
Françoise ; & la destinée de vingt-cinq milli
sur la Scène. Comment, par quel principe conforme à la liberte que la
Nation
revendique à si juste titre, on peut raisonnablem
édie, est une manière de publier ses pensées. D’ailleurs, pour qu’une
Nation
jouisse de la liberté individuelle, il faut que t
jouisse de la liberté individuelle, il faut que tout Citoyen de cette
Nation
puisse faire librement tout ce qui n’attaque poin
CHAPITRE VIII. Dans quelle
Nation
la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus he
ans ce Chapitre, qui me fasse soupçonner d’un préjugé aveugle pour ma
Nation
. Je n’imiterai pas ce zéle du P. D. Feijoo pour l
est qu’à cause que Lucain étoit Espagnol, & que toutes les autres
Nations
sont envieuses de la gloire de l’Espagne. Je me s
crivains ont très-mal parlé des nôtres. Je n’impute point à toute une
Nation
, des sentimens particuliers à quelques Ecrivains.
e très-différente. Les sentimens de quelques Auteurs entêtés sur leur
Nation
, ne sont pas toujours ceux des Personnes éclairée
Nation, ne sont pas toujours ceux des Personnes éclairées dans cette
Nation
. Ne croyons pas qu’à Londres, où il y a tant de G
i a tant imité notre Moliere, étoit donc persuadé que la Poësie de sa
Nation
étoit fort éloignée de la perfection. Dans le tem
agne avec ce titre, Comedia famosa, è grande, les Ouvrages des autres
Nations
n’y étoient pas connus. Depuis que les Espagnols
gle pas, & s’ils ne veulent pas s’attribuer sur toutes les autres
Nations
, cette supériorité dans tous les Arts, que nous n
heur de passer la médiocrité. Riccoboni n’est pas plus favorable à sa
Nation
, lorsque dans son Histoire des Théâtres, il dit :
; n’admirons pas tout ce que nous possédons. Loin de ressembler à ces
Nations
qui vantent jusqu’à leurs Antiquailles, avouons q
d’attention jusques dans leurs amusemens. On a beau ajouter que cette
Nation
, qui aime la liberté en tout, est supérieure aux
e meilleure, elle est quelquefois amusante, & les Poëtes de cette
Nation
ont été très-féconds à inventer des intrigues ing
de rivaux que les Grecs : & pour confondre la jalousie des autres
Nations
, il leur suffit des Tragédies du Cardinal Delfino
Théâtre Italien il a écrit de favorable à la Poësie Dramatique de sa
Nation
, qu’il a voulu ménager. Il en avoit dépouillé les
’Abbé Conti place à cette Piéce l’époque du bon goût du Théâtre de sa
Nation
. C’est dans ce même goût qu’il a composé les sien
uteur du Spectateur ne donne pas une grande idée de la Tragédie de sa
Nation
, quand il dit qu’on y excite la Terreur, par des
t des Actions de la vie privée. Les Missionnaires trouvant dans cette
Nation
cet amour pour les Spectacles, y firent exécuter
de son Pays, nous eût donné une Traduction d’une des Tragédies de sa
Nation
. Nous verrions comment le bon sens conduisoit, sa
p; la Comédie, distinction cependant long-tems ignorée chez plusieurs
Nations
, & même quelque tems ignorée chez les Grecs.
à ce que comprirent en peu de tems les Grecs, & ce que les autres
Nations
ont eu tant de peine à comprendre. Ce que la plus
aussi leurs progrès sont arrêtés par un certain goût répandu dans une
Nation
. Dans quel état est encore la Poësie Dramatique c
ion. Dans quel état est encore la Poësie Dramatique chez les Anglois,
nation
si éclairée, & où les Poëtes Grecs sont si co
s désordres infinis du clergé de France excitèrent les craintes de la
nation
et du roi Henri III, aux états de Blois, tenus en
e, devait porter le clergé à écouter la parole royale et le vœu de la
nation
, et à rentrer de lui-même dans les principes de l
rant a jamais le clerge, elle va couvrir d’une eternelle ignominie la
nation
française, qui jusqu’ici s’est toujours distingue
lergé ! D’où provenait donc l’influence que le clergé exerçait sur la
nation
? de l’oubli que le prince avait eu de ses propre
e action mémorable, par laquelle il avait procuré à sa patrie et à sa
nation
le recouvrement de sa liberté ; que le massacre d
populi tui non maledices ; vous ne maudirez point le prince de votre
nation
. Exode, chap. XXII, verset 28. 2° « Non occides :
ette célebre Compagnie faite pour imprimer le sceau de son génie à la
Nation
***. Je rapporterai son témoignage à la fin. Je n’
it peut-être à nos beaux génies les moyens de concilier le goût de la
Nation
& les mœurs. Ceux qui songeront de plus en pl
côtés ? Quels amusements ont ces étrangers, ces hommes de toutes les
Nations
qui abordent dans vos murs ? Renfermés dans un ce
Rois. Le dévouement des héros de Calais a remué tous les cœurs de la
Nation
. Je me suis plus arrêté à la Tragédie qu’à la Com
la Tragédie qu’à la Comédie, parce qu’il me semble que le goût de la
Nation
& des Auteurs est tourné presque totalement a
de la vertu veuillent annoblir la Scene, faire tourner le goût de la
Nation
du côté des objets que nous avons indiqués, enfin
s premieres tiennent au tempérament, aux usages, au goût dominant des
Nations
. Les Espagnols, les Allemands, les Anglois, les I
iquité, sans le savoir, des traits qui ne conviennent qu’à soi. Si sa
Nation
goûte les descriptions empoulées, tout prendra da
dans sa bouche l’emphase de l’affectation & du rafinement. Si la
Nation
est légere, inapliquée, magnifique, il se glisser
manieres qui leur sont propres, & tous cherchent à plaire à leur
nation
, sur-tout quand ils travaillent directement pour
le prouveroit pour nous. Il en est des talens embrassés par toute une
nation
, comme d’un esprit occupé de tous les objets à la
gérées au prix de l’art de penser & de bien savoir ; de même, une
Nation
entiere qui voudroit raisonner & parler de to
ui l’on doit solemnellement donner le glorieux titre de théâtre de la
Nation
. On a même proposé des prix accadémiques pour cel
rentes ; ce seroit le plus beau théâtre du monde, le plus digne de la
Nation
. Le Comédien d’Alinval, se croyant à la veille d’
rés. Il est tems de faire cesser ces reproches trop fondés des autres
Nations
jalouses de la gloire de la nôtre, &c. Peut-o
r la construction de la huitieme merveille du monde, le théâtre de la
Nation
Françoise, n’occasionnât quelque dispute ; il s’e
: on parloit en 1760, dit le sieur Antoine, d’éléver le théâtre de la
Nation
, dans l’Hôtel de Conti. Ce projet m’intéressa ; j
Sang. Les successeurs du grand Condé, brilleront sur le théatre de la
Nation
, qu’il a si souvent rendu victorieuse. La maison
r. Cette élection s’appelle résurrection : on invite le capitaine des
nations
voisines à la cérémonie. On lui fait des présens
on prépare un trône au futur. Quand tout est prêt, le principal de la
nation
va chercher l’Elu dans la cabane où il est renfer
ire la guerre, ou qu’au retour de la campagne, on en rend compte à la
nation
, on en imite en pleine assemblée toutes les opéra
ont pour eux de vrais spectacles : le détail en seroit infini, chaque
Nation
a les siennes qu’on peut voir dans les voyageurs.
t honneur à Moliere de trois sortes de réforme, l’une des mœurs de la
Nation
, l’autre de la grossiereté du Théatre, & cell
es maux. Je m’en rapporte à tout homme de bonne foi : les mœurs de la
nation
sont-elles réformées depuis Moliere ? Mais ne por
s un long sommeil la tragédie se réveilla dans toute l’Europe. Chaque
nation
a ses chefs-d’œuvre, & dispute de la supérior
nterie. C’est l’objet de la bonne comédie. Elle peint le ridicule des
nations
, mais ne donna jamais des mœurs. Ce ne sont ni le
son discours, lui eût fait quelque compliment de stile ; ici c’est la
nation
entiere, & même les étrangers, que l’Académie
eligion & à la vertu ; mais faire l’apothéose du corrupteur de la
nation
, de l’ennemi de la piété, d’un Histrion qui a pas
adémie veut marquer au sceau de l’immortalité par les suffrages de la
nation
& les siens. L’Académie de Rouen a fait naîtr
ssais sur Paris, Tom. 4. a bien dit. Je croirai la décadence de notre
nation
prochaine, si les hommes de quarante ans ne regar
y brilleroient inutilement. Cet épais Financier que les larmes de la
nation
n’ont jamais pu émouvoir, craint une scene qui dé
ses Entretiens, traduits du grec en 1763, Entr. 3. dit : Malheur à la
nation
insensée qui place à coté des grands hommes, de l
évr. 1700. (dit le Journaliste Anglais) jeta d’abord l’alarme chez la
nation
entière des Poètes : comme ils virent que leur pr
ai même cru qu’elle pouvait être en quelque sorte nécessaire aux deux
Nations
conjointement. Les Français verront une critique
ui cite tous les anciens Poètes avec lesquels il confronte ceux de sa
nation
, qu’on n’en croira M. de S. Evremond qui se cite
le Royaume, ils seront bien aises d’avoir un excellent Auteur de leur
nation
traduit dans une langue qu’il leur est nécessaire
rte pas l’empreinte de la frivolité. La France autant qu’aucune autre
nation
a produit des hommes célebres dans les sciences a
part de nos Poëtes comiques. Troisieme Obstacle. Préjugés de la
nation
sur certains vices qu’elle ne veut pas qu’on atta
est bien plus de conséquence. C’est celui qui naît des préjugés de la
nation
sur certains défauts qu’elle respecte, pour ainsi
ose pas l’abandonner le premier. Il en est de même des défauts qu’une
nation
tolere, & qui sont devenus si communs, que pe
is dont j’ai examiné les Ouvrages, ayant eu le bonheur de plaire à sa
Nation
, en suivant dans ses Tragédies, comme dans sa Com
& si ces mêmes Principes ont été également suivis par les autres
Nations
qui ont aimé & cultivé le même genre de Poësi
es affaires publiques doivent être traitées dans les assemblées de la
nation
, & ils établissent un conseil permanent qui l
rs de la Crimée, rétablissant l’agriculture & les arts, & les
nations
se donnant la main en signe de paix, la Pologne c
le sien. Les théatres des villes ne sont pas les seuls qui amusent la
nation
, il y en a de particuliers, entre autres le Collé
héatre va consumer le peu qui reste de vertu & de liberté dans la
nation
. La Pologne avoit autrefois plusieurs pratiques d
r les affaires délabrées de l’état (espece de comédie où on jouoit la
nation
), ce même palois est aujourd’hui livré au théatre
ar cette diversion, tout l’odieux de leur conduite, & empêcher la
nation
de faire attention à ses malheurs. Mais empêchero
nrichir sur les plaisirs du public, aux dépens des bonnes mœurs d’une
nation
déjà si portée au luxe & à la volupté ; que c
que leurs membres les hommes les plus sages, les plus éclairés de la
nation
sont au spectacle ou en fête : & quand on veu
lement, Juin 1755. Une troupe de comédiens françois (car quelle autre
nation
oseroit disputer de frivolité avec la nôtre, &
gazées, qu’un jeu modeste. Mais sondez votre cœur, sondez celui de la
nation
, les trouverez-vous plus sages ? en vous accordan
ée entre eux & certains objets, mais qui est dans les mœurs d’une
nation
, & non dans sa langue, n’est connue que la de
a puissance de son tyran. C’est presque en son nom qu’il s’empare des
nations
. Sous cette puissance plus aimable, plus indulgen
sujet aux Auteurs ? Ces prétendues bienséances, dans les mœurs de la
nation
, & non dans le zèle des personnes de Théatre,
la Nature est variée dans tous ses ouvrages ! Les mœurs de chaque
Nation
font varier les tableaux dramatiques. Si l’on
e plus frappantes dans les ouvrages dramatiques des Auteurs de chaque
Nation
. Le goût du pays qu’ils habitent en est la vraie
itié dévots, ou d’une grandeur boursouflée, ainsi qu’une partie de la
Nation
qui s’en amuse. Si les Anglais peignent les leurs
nt du Comique de chaque Peuple ; il tient tout-à-fait aux mœurs d’une
Nation
; les connaître, c’est avoir une idée de ses Pièc
r le penser, j’ai trouvé chez la plus sage & la plus délicate des
Nations
, la réalité de mes rêveries. Aussitôt j’ai pris l
t de-là que sont venus les Spectacles établis chez presque toutes les
Nations
. Il en faut aux hommes, de quelqu’espèce que ce s
e âme, il y a deux sortes de Spectacles qui peuvent l’intéresser. Les
Nations
qui ont cultivé le corps plus que l’esprit, ont d
s, en deviendrait la corruptrice, avec d’indignes Baladins : Chez une
Nation
dérèglée, la bonne Comédie peut rappeller à la ve
die peut rappeller à la vertu, jouée par des Acteurs estimables. Les
Nations
modernes n’ont pas encore joui de ce précieux ava
t ceux qui, dans la suite, pourraient les remplacer. Une partie de la
Nation
est fort indifférente sur leurs mœurs, tandis que
débauché qui deshonore sa naissance & trahit ses ayeux. Quoi ! la
Nation
aurait-elle donc abjuré la délicatesse ? N’est-el
sé les plaindra ; mais il ne desirera pas que pour eux, l’on prive la
Nation
du plus noble de ses amusemens. *** Voila, mon a
ù les Auteurs n’ont envisagé que de flatter le goût particulier de la
Nation
, n’ont pas à beaucoup près un succès aussi étendu
ction qui le rend utile à tous, au lieu que les spectacles des autres
nations
ne sont bons que pour elles-mêmes et seront toujo
crédit qu’elles méritent dans l’esprit des Dramatiques de toutes les
nations
, et que ceux-ci ne s’attacheront pas comme les Au
mphé d’une vaine critique par la solidité de sa morale que toutes les
nations
peuvent s’appliquer. Voilà Monsieur les spectacle
ectacles : ma surprise ne fut pas de l’admiration ; je rougis pour la
Nation
, de trouver, au lieu d’un Spectacle, un amusement
ir des passions desordonnées, comme la haîne contre telle & telle
Nation
: une Pièce, qui, même en temps de guerre, dirait
occupées que par les Premiers, ou du moins par les plus opulens de la
Nation
, dont la fortune est au-dessus de ce petit surcro
mp; ressembler aux dévots intolérans ; il est toujours ridicule à une
Nation
d’arborer le purisme : ira qui voudra ; liberté e
i qu’un moyen de plaisir, en deviendrait un très-efficace d’élever la
Nation
au-dessus d’elle-même ; chaque particulier aura l
ils entendent, verser des larmes de joie sur la riche espérance de la
Nation
, qui se forme à la vertu dans les mêmes lieux, où
r le Théâtre choque furieusement les préjugés : d’où vient toutes les
Nations
sont-elles d’accord là-dessus ? Des Tianges.
Nations sont-elles d’accord là-dessus ? Des Tianges. Toutes les
Nations
, Mademoiselle ? Le plus grand nombre est contre c
erait pas annobli par le motif qui le leur fait exercer ? Plaire à sa
Nation
, l’amuser en se formant soi-même, à ses momens de
els, & de l’appareil des Sacrifices, le Prêtre (au moins chez les
Nations
civilisées) n’a plus d’autre moyen de se faire co
mes, parce qu’elle montre de grands exemples, capables de frapper une
Nation
, qui est encore tout Peuple. Au lieu que la Coméd
est encore tout Peuple. Au lieu que la Comédie, pour naître, veut une
Nation
oisive, opulente, qui commence a penser finement,
ux-mêmes. Tel fut l’état des Tragédiens & des Comédiens, chez une
Nation
éclairée, la plus avide de la véritable gloire qu
nciens, l’étendue que nous avons à parcourir, n’est pas grande : deux
Nations
connues, voilà tout. Des Grecs, nous passons aux
ois, les Germains, les Scandinaves, & les Scythes. Par-tout où la
Nation
s’est assemblée, il y a eu Spectacle, & des P
in avait coulé : ils étaient abolis depuis long-temps chez toutes les
Nations
policées, & lorsqu’Homère fait immoler par Ac
s de chars en l’honneur des Dieux, se fesaient par les premiers de la
Nation
: les Drames joués d’abord par les Histers ou His
trouveront leur place plus à propos dans l’Etat des Acteurs chez les
Nations
modernes. Oui, les Comédiens, respectés des Grecs
Tragédie Grecque, des Drames consacrés à représenter les Héros de la
Nation
. « Tous les sujets des Pièces Grecques, dit monsi
bien vive, parce qu’elles n’offraient que des Fables étrangères à la
Nation
; telles étaient le Thyeste de Gracchus ; l’Alcmé
ui le louaient. C’était un Corneille qu’il fallait aux Vainqueurs des
Nations
. Quel Spectacle pour des Romains, que les Horaces
pectacles eurent la même origine & la même faveur chez toutes les
Nations
: que ceux qui les exécutaient ne furent deshonor
xigeait des Règlemens sages & sévères. Etat des Acteurs chez les
Nations
modernes. Les Comédiens ne sont parmi nous, ni c
uaires, Bourguignons, Sarrasins, Lombards, Danois, &c. toutes ces
Nations
grossières, sorties de leurs deserts, refluent su
pour l’ancien monde ce que l’Espagnol est pour le nouveau. Il est des
Nations
féroces, dont les succès semblent accuser la Prov
t à sa suite deux monstres, qui toujours dégradent, abâtardissent les
Nations
; l’Ignorance & le Despotisme. Toute Religion
er de vrais Farceurs, ou que ses Magistrats, son Roi, les Chefs de la
Nation
, célébrassent des Fêtes, indiquassent des Tournoi
Tragédie, est la Sophonisbe du Trissin : mais la plus spirituelle des
Nations
semble ne pouvoir s’élever jusqu’au vrai Tragique
mélancolique, & qu’il aime les images sombres & grandes. Une
Nation
polie au-contraire n’en veut que de riantes. C’es
ne put, dis-je, laver la tache imprimée à son état : une partie de la
Nation
fesait son apothéose à sa mort, tandis que l’autr
s Comédiens sous l’anathême ; & d’un autre côté, pour donner à la
Nation
un divertissement utile & même nécessaire, il
reste, je ne donne ceci que comme une conjecture. *. Le mépris de la
Nation
pour les Comédiens n’était pas encore bien décidé
tion ! Mais il espère que quelque beau génie conciliera le goût de la
nation
& les mœurs. Le génie de quelque Grand, sans
qui puisse faire un accommodement si difficile, puisque le goût de la
nation
& le goût des Grands est précisément le goût
s, ces ressources sont pitié. Les étrangers, les hommes de toutes les
nations
qui abordent à Paris en ont besoin. Les provinces
atre ? Quelle hyperbole ! Il vient à Paris des gens de quatre ou cinq
nations
voisines, & en assez petit nombre ; est-ce là
vie ? Le dévouement du Héros de Calais a remué tous les cœurs de la
nation
Qu’en conclure ? Parce qu’il y a une bonne piece
de bonnes mœurs, qu’est-ce qu’une école de débauche ? Le goût de la
nation
& des Auteurs est tourné presque totalement a
me qui prétend ne chercher que dans elle seule la règle du goût de la
nation
. Il est vrai que les femmes ont beaucoup d’influe
comme sous la bure ? Alors le théatre deviendroit le spectacle de la
nation
, & seroit avoué d’elle. Il l’est en effet ; l
tacle de la nation, & seroit avoué d’elle. Il l’est en effet ; la
nation
n’en a point d’autre. Peut-on l’avouer davantage
bonheur de la France, & la légereté, si souvent reprochée à notre
Nation
, vinrent troubler un si bel ordre ; les guerres s
ble multitude de Romans, qui firent trop long-temps les délices de la
Nation
, & qui gissent avec leurs Héros, tristement é
petit nombre de ceux qu’on admire, quels services ils ont rendus à la
Nation
, & quel Citoyen est devenu meilleur en les li
ez me répondre : Ne vous vantez-vous pas d’être les Précepteurs de la
Nation
? Eh bien ! dites-nous donc, depuis plus d’un sie
me direz-vous, dont nous triompherons avec le temps. Les Grecs, cette
Nation
sage & polie, n’eurent garde de se deshonorer
éclaration, ne nous sera-t-il pas permis de regretter la perte que la
Nation
a faite de tant de génies si capables de lui rend
quin, est couvert d’un habit qui n’a aucun rapport à l’habit d’aucune
Nation
, & est un mélange de morceaux de drap, de dif
çois. J’ai nommé ces premiéres Piéces, parce que les Ecrivains de ces
Nations
en tirent vanité. Nous en pourrions tirer davanta
paroissoient sur leurs Théatres, voulurent réparer l’honneur de leur
Nation
. Delfino n’y réussit pas par ses faux brillans, &
rapporté, pour faire voir que les Muses doivent être favorables à une
Nation
où elles sont si honorées. On portoit sans pompe
Dryden, Eh quoi ! s’écria-t-il, la gloire, & l’ornement de notre
Nation
sera enterré d’une maniere obscure ! Je veux que
honneur en Angleterre. Melpomene jettera des yeux favorables sur une
Nation
, dont on peut dire ce qu’Horace a dit de la sienn
ont nourris du produit de ces ouvrages, qui nous soumettent jusqu’aux
nations
qui nous haïssent : tout bien pesé, il faut être
à une grande ville, et des Arts qui contribuent à la splendeur d’une
nation
: l’abolition des Spectacles serait une idée plus
a faites, n’ont pu diminuer l’approbation publique. Il n’y a guère de
Nation
qui le dispute aux Grecs, dans tous les genres, c
cule qu’il étoit, s’étoit fait des partisans en France. Bientôt cette
Nation
, capable de tout, vit des Pélerins chanter &
Tous les Théâtres de l’Europe furent remplis de ses beaux Poémes. Les
Nations
les plus éclairées s’empresserent à l’envi, à lui
me que des pieces de théatre, imprimées ou manuscrites, de toutes les
nations
& de tous les siecles, depuis Thespis jusqu’a
tonnant que, sur un théatre qui ne fait que de naître, le génie d’une
nation
très-libre & très-indépendante ne secouât imp
médien de son siecle, que dis-je ? de tous les siecles, de toutes les
nations
, supérieur à Corneille & à Racine. Ils étalen
a confiance avec laquelle ils se croient plus éclairés que les autres
nations
dans la sublime science du théatre, à mesure qu’i
iographes comme lui, qui comme lui n’ont pas enrichi les fastes de la
nation
; à moins qu’on ne regarde le théatre comme le gr
es excès grossiers de Caprée, de Crisis, des Sibarites, qui, dans une
nation
polie, ne plairoient à personne. Mais, quoique pe
religion. Malgré toutes ces fêtes, le monarque infortuné déplut à la
nation
; &, par le dénouement le plus tragique qui f
héatrales, que d’échauffer le cœur & d’élever l’ame entiere de la
nation
, par les grands modeles qui l’ont illustrée. C’e
C’est une exagération plus qu’oratoire, de mettre l’ame entiere de la
nation
aux pieds du théatre y prenant des leçons d’héroï
ant des leçons d’héroïsme. Il n’y a pas la deux-centieme partie de la
nation
qui le fréquente, il n’y a pas la deux-centieme p
a nation qui le fréquente, il n’y a pas la deux-centieme partie de la
nation
qui le fréquente, il n’y a pas la deux-centieme p
vrai but doit être d’échauffer le cœur & d’élever l’esprit de la
nation
, par les grands exemples & les beaux modeles
bizarre, cet assemblage ridicule n’a pas fait fortune chez les autres
nations
, où l’on a assez constamment séparé ces deux genr
argné. La France est un grand théatre où tout joue la comédie. Aucune
nation
n’a si bien réussi dans l’art dramatique, aucune
espèces ; & quoique le très-grand nombre soient mauvaises, aucune
nation
n’en a composé tant de bonnes, & de si bonnes
onnes. Un amateur en tireroit vanité. Je l’avoue en gémissant, aucune
nation
n’a fourni tant de Comédiens & de si habiles,
s les théatres de l’Europe sont pleins de François, toutes les autres
nations
ensemble n’ont ni autant ni si bien écrit sur les
s à Mezeray. Enfin, pour ne rien perdre de cette gloire brillante, la
nation
paye chèrement un Mercure & plusieurs Journal
rté Françoise en ces vers se déploie. Il n’est pas étonnant qu’une
nation
médisante par caractère, aime si fort l’art de mé
; détruit l’illusion. La loge du Roi n’en a plus que le nom, & la
Nation
se voit privée plus que jamais de l’espoir du bon
nt eux-mêmes, & ils n’étoient rien moins que les derniers de leur
nation
. Eschyle étoit à la fameufe bataille de marathon,
acles, où ceux qui représentoient étoient les personnages mêmes de la
nation
: ils ont dû y être honorés. A Rome, au contraire
le préjugé. Des salles somptueuses dans lesquelles la jeunesse de la
Nation
de l’un & de l’autre sexe, appellée par sa na
er les graces naturelles de la jeunesse, devant le corps entier de la
nation
rassemblée ; le goût le plus sûr alors éclairera
llustré les Lettres, ils connoîtront l’Histoire & la Poësie de la
nation
, & à l’exemple des Grecs, nos Piéces nouvelle
s Comédies seront prises dans les mœurs honnêtes & décentes de la
nation
, le vice y sera représenté sous les véritables co
quelques-uns de la premiere & de la seconde race de nos Rois. Une
Nation
peut être fort pauvre & plongée dans le luxe
aux jours de la France ; & l’on verra, pour la premiere fois, une
Nation
soudoyer ses armées avec le produit de ses fêtes
talens dans les premieres années de sa jeunesse, sur ce Théâtre de la
Nation
. Ainsi après bien des siecles, nous commencerons
Arles. Quel spectacle seroit plus intéressant, que celui de toute une
Nation
réunie ! Là un pere diroit à son fils, « Vois au
ion et le mépris. C’est une chose bien singulière qu’une partie de la
Nation
enchantée du mérite des Comédiens, les applaudiss
rdis, c’est-à-dire, ces maximes pernicieuses, contraires aux Lois des
Nations
, au respect que l’on doit aux Puissances, plus so
est à présent, et tel qu’il a toujours été depuis son origine. Si la
Nation
se glorifie des beaux Ouvrages de Théâtre que ses
conduisaient les Grecs à l’égard des Comédiens, et l’exemple de cette
Nation
est toujours excellent à suivre. En un mot, il fa
eurs familles, à leurs parents, à leurs voisins, à leurs amis, à leur
nation
et au reste du genre humain. Les parodies de nos
ien les bonnes mœurs sont importantes pour augmenter le bonheur de la
nation
. Je doute que de pareils connaisseurs eussent jam
guérir de la mollesse, maladie enracinée depuis longtemps dans notre
nation
par une longue habitude, il faut pour ne nous pas
s, à une diminution de peines, et même à d’autres plaisirs futurs, la
nation
se polirait de plus en plus jusques parmi le peup
ambition des cours de France, d’Espagne et d’Angleterre soulevait les
nations
; au sein des orages civils, au milieu du choc de
impossible de nier la grandeur et l’éclat d’une époque qui honore la
nation
française ; mais il est impossible aussi de ne pa
t notre admiration ; car, il faut le dire, le vice alors infectait la
nation
, et siégeait impudent au conseil de son roi. Cepe
en un seul être, forment une hideuse individualité, et calomnient la
nation
. Ainsi donc, l’objet du drame aujourd’hui n’est p
la scène ; et si toutes les horreurs qu’ils inventent pour amuser la
nation
la plus douce du monde, attirent la foule, elle n
à ceux qui dans le monde ont joué les plus grands rôles, ni même aux
nations
les plus illustres, qui paroissent sur la scéne.
un Duchesne, un Dom Bouquez qui recuilliront tous les monumens de la
nation
dramatique, un Eclony, un Fontete qui feront la b
olumes ce qui regarde les Spectacles des Grecs, des Romains & des
Nations
de l’Europe. Il serait pourtant fort utile de met
nie le porte, verra que les règles sont générales, du moins parmi une
Nation
, & qu’on ne saurait par conséquent les suivre
es de la terre ont des fêtes publiques et des spectacles ; toutes les
nations
policées ont des théâtres, qu’elles regardent à l
les. On n’y peut guere exposer les grandes vérités qui intéressent la
nation
entiere, et l’éclaireroient sur ses droits ; on n
aux héritiers des auteurs, et non pas aux comédiens20 Eh bien, si la
nation
est propriétaire, ses pieces ne doivent être joué
priétaire, ses pieces ne doivent être jouées que sur le théâtre de la
nation
. Nos chefs-d’œuvres dramatiques constituent le
nation. Nos chefs-d’œuvres dramatiques constituent le théâtre de la
nation
, dans quelque pays du monde qu’on les lise ou qu’
chose qui n’appartient pas à leurs débiteurs comme une hypotheque. La
nation
ne peut pas abandonner ses droits et sa propriété
e se l’arroger, il faudroit préalablement avoir le consentement de la
nation
, où au moins de ses représentans. Autrement l’opé
endre, les comédiens Italiens aussi : nous avons déjà le Cirque de la
Nation
, et nous aurons bientôt Les grands Danseurs de la
Cirque de la Nation, et nous aurons bientôt Les grands Danseurs de la
Nation
, les Délassemens de la Nation, les Bleuettes de l
plus-part des découvertes des arts & des sciences, faites par des
Nations
plus anciennes. Voici comme s’èxprime l’Historien
irantur…… « Les Historiens Grecs sont absorbés dans l’estime de leur
Nation
». Annale 88. Livre 2. pag. 163. lig. 9. qu’Elis
s dévoués à l’anathème de l’Eglise, marqués d’infamie chez toutes les
nations
! des gens qui traînant une existence affoiblie p
e de toute décence, que tout ce que la vicissitude des siècles et des
nations
nous présente dans le tableau des folies et des p
ine générale de l’Etat, à le donner en spectacle de commisération aux
nations
voisines, à le présenter comme une proie assurée
u tour du globe… Quelle matière de considération pour les maîtres des
nations
! Quel humiliant sujet de comparaison avec ces an
antiques, nous amènent une contagion composée du virus de toutes les
nations
; qui couvrant une lépre hideuse sous des couleur
e plaie purulente dont ils négligent le principe ; imitons plutôt ces
nations
barbares qui coupent le tronc de l’arbre pour att
réparoit à engloutir les générations, se refermera sur lui-même…. Les
nations
ont imaginé toutes sortes de titres pour illustre
marquable, que tout Poëme Dramatique ayant été fait pour plaire à une
Nation
, & non pas pour amuser les autres, pour être
& non pas pour amuser les autres, pour être représenté dans cette
Nation
, & non pas pour y être lû, doit beaucoup perd
té traité, il a ému ; par conséquent il a plu : & dans toutes les
Nations
qui ont élévé des Théâtres. Œdippe a paru. Le Suj
& des différentes manieres de penser, suivant les tems & les
Nations
, ne doivent pas, à ce qu’il semble, être toujours
es d’un sel que le tems n’affadit point, & qui plaît à toutes les
Nations
. Avant que d’examiner la nature de ce sel, je vai
Genres, celui d’Aristophane & celui de Menandre, & força les
Nations
voisines, peu favorables à notre Poësie, à le reg
ants, établit les empires sur les ruines de la liberté, le chef de la
nation
sainte, attiré des bords de l’Euphrate aux rives
ur promis ; ses enfants passent en Égypte pour s’y former en corps de
nation
: la plus dure servitude n’empêche pas leur propa
es que la religion nous inspire. Nous foulons aux pieds les dieux des
nations
, nous chassons bien loin les anges des ténèbres :
e cruauté ne doit pas surprendre chez les grecs : il ne fut jamais de
nation
plus théatrale, si l’on peut employer ce terme. L
omme dans un repas les épiceries irritent la faim. Le caractere de la
nation
, la sainteté de la Religion, la douceur du gouver
la seconde Race, & au & au moment qu’il le dit reconnu par la
nation
, il lui met dans la bouche ce vers emphatique :
es. Tout est faux dans l’application de Pepin nouvellement élu par la
nation
, à Louis XVI, montant sur le trône. Pepin, dans t
l’extrait qu’ils en donnent, Janvier 1774, comme pouvant donner à la
nation
une gaieté qu’elle semble perdre. Tout ce qui peu
ous devez savoir que le théatre est l’interprête & l’oracle de la
nation
: tels le Maréchal de Villars après la journée de
de Louis XV devant l’Académie, disoit en même-temps à la gloire de la
nation
: Nation qui se donne toutes les chaînes qu’on ne
XV devant l’Académie, disoit en même-temps à la gloire de la nation :
Nation
qui se donne toutes les chaînes qu’on ne lui mont
, toutes deux artificieuses, mais la Florentine, selon le génie de sa
nation
, étoit plus fine, plus rusée, plus hypocrite. Les
r pour se conserver en étaignannt la guerre civile, & occupant la
nation
à des guerres étrangères. Toutes deux fourbes ber
’en avoit souvent pressée, s’y opposa, il vouloit un successeur de la
nation
& de la famille, & non pas un Roi étrange
’univers pendant quarante-quatre ans elle a été reconnue par toute le
nation
Chef de l’Église Anglicane, elle a gouverné absol
t de chagrin dans sa prison ; elle fit porter une loi injurieuse à la
nation
& contraire à l’humanité ; cette loi défendoi
oir fait des tentatives pour sécouer le joug selon le caractère d’une
nation
si remuante, il est faux que le Pape en soit la c
des Catholiques, sans que Rome eut rien fait contre lui, & de sa
nation
dont toute l’histoire est un tissu de guerres civ
; encore si l’Angleterre eut en guerre avec l’Espagne, mais les deux
nations
étoient en paix, Philippe avoit épousé la Reine M
it faire par ses vaisseaux toutes sortes de pirateries sur toutes les
nations
, on lui en fait des plaintes de toutes parts ; el
un Royaume héréditaire, le choix du successeur n’est pas libre, ni la
nation
ni le Prince régnant ne peuvent priver de la succ
es vir fuit dux facti regnante fœmina ; elle procura un avantage à la
nation
, la création d’une marine, l’étendue de son comme
Acteurs de quelque âge, de quelque rang, de quelque sexe, de quelque
nation
qu’ils soient, parlent toujours le François le pl
t beau varier à l’infini, suivant le génie ou le caprice des diverses
Nations
, ils ne changent rien aux pensées, aux sensations
C’est pour les Poëtes le costume des Peintres. Il y a les mœurs de la
Nation
; il y a les mœurs du personnage. Un Romain trist
s du François ne ressemblent pas pour cela aux mœurs du Romain. Telle
Nation
est portée à tel vice ou à telle vertu ; elle a t
ssions dont ils se servent, ne conviennent point au caractère de leur
Nation
, & n’appartiennent qu’à des François, c’est,
ns la peinture des mœurs, le pinceau soit si exact à différencier les
Nations
, qu’on ne puisse jamais prendre l’une pour l’autr
même bouche qui dit à une Princesse galante, & perfide envers sa
Nation
: Fidèle confident du beau feu de mon maître, S
alors avec tant de bassesse. Ce contraste étoit réservé pour d’autres
Nations
. Et c’est ici qu’on accuseroit justement Racine,
nterêt de religion, interêt d’amour, interêt de politique, interêt de
Nation
. Cette Tragédie montre encore mieux que Mithridat
’il ait tâché d’en rétablir l’honneur, & de convaincre les autres
Nations
de l’excellence des Tragédies Italiennes, il n’y
qu’elle vive ma femme. Quand on veut prononcer sur le mérite d’une
Nation
dans quelque Art que ce soit, je pense qu’il est
um ut cancer serpit. En corrompant les différentes parties, toute une
nation
se trouve enfin corrompue. A l’occasion du théatr
genre poissard (découverte admirable, glorieuse au siecle & à la
nation
). Dancourt ne vaut guère mieux, il est plein de g
affaire du Magistrat. Le théatre Espagnol se sent de la gravité de la
nation
. Madame Motteville (Tom. 5. an. 1659.) en parle a
spectacles François, que ses ancêtres avoient aussi peu goûté que la
nation
. Ce goût s’est répandu dans les autres Cours Alle
ussi peu galant que respectueux ? peut-il citer avec tant d’éloge une
nation
qui n’a jamais admis de femme sur le théatre pour
omphe. Voilà le vrai ténébreux & le plus honteux barbarisme d’une
nation
. Moins timide que le Mercure, j’ose dire & cr
an, tant pour la construction que pour l’emplacement du Théâtre de la
Nation
. Le premier propose de le placer dans l’enceinte
ces sortes d’Edifices, & se suppléeraient plus facilement. Si la
Nation
Française, dans les siècles de sa gloire, ne lais
autres la majesté, la sagesse & la décence dignes de la première
Nation
de l’Univers, alors quon élève un Théâtre somptue
viennent réveiller l’attention du public et exciter ses craintes. La
nation
qui trouvait dans son roi, et dans les princes de
e. Elle a attendu pendant dix ans, dans le silence du respect, que la
nation
se prononçât sur ses pertes, et lui accordât quel
oncorder les lois ou usages de l’Eglise avec les lois ou usages de la
nation
, et il me paraît tout naturel qu’il eût été du de
lais qui de deux Pièces Françaises, en compose une dans le goût de sa
Nation
, ne peut être, sans injustice, privé du mérite de
e est rigoureusement observée, aux dépens même de la pudeur. Mais une
Nation
douce & polie, où chacun se fait un devoir de
est condanné à vivre seul, dès qu’on veut vivre pour soi-même ; cette
Nation
ne doit présenter que des caractères adoucis par
onçoit pas même que cette erreur ait pu subsister un instant chez une
Nation
accoutumée à voir jouer l’Andrienne de Terence, o
hommes les Rôles de femmes ; à représenter au naturel les différentes
Nations
, & quelquefois, comme dans les Pièces d’Arist
asqués : singularité bizarre, & bien digne du mauvais goût qu’une
Nation
si spirituelle n’a pas encore su corriger ! Quelq
être érigés, ou plutôt projettés & proposés aux libéralités de la
nation
, par le conseil d’état de Thalie, & ses grave
à ériger la statue de Moliere, & qu’ils esperent le secours de la
nation
pour consommer ce grand ouvrage ; démarche &
tribut à un auteur du premier ordre, qui illustre le théatre & la
nation
? Comment justifieront-ils la politesse qu’ils ve
ses déguisemens, a trompé les hommes, & corrompu les mœurs de la
nation
. Paroît un Médecin qui a répandu des avis de tous
is du monument ; il y a lieu de croire qu’ils seront sécondés par une
nation
sensible & généreuse, qui ne permettra pas qu
railles de son pere ? D’inviter les grands & les petits, & la
nation
entiere à y fournir. Les mendians qui courent les
peut entendre sans indignation que la statue d’un comédien honore la
nation
? Les loix civiles & ecclésiastiques, le décl
e passe à leur théatre, & se charger au défaut des Journaux de la
nation
, d’en instruire toute l’Europe, comme s’il import
u’aussi essentiels, que ceux de la gloire & de la puissance de la
Nation
. L’un est la preuve de l’autre. Chez les Romains,
Ce motif n’a rien inspiré de grand ; d’ailleurs, les suffrages de la
Nation
, ces grands ressorts du génie, n’ont accueilli ce
, a négligé celui qui a élevé la Grèce au-dessus de toutes les autres
Nations
. Je veux dire, l’usage de lire & de couronner
uffons. On vit toujours des mimes errants de province en province, de
nation
en nation, porter la semence de cette mauvaise pl
vit toujours des mimes errants de province en province, de nation en
nation
, porter la semence de cette mauvaise plante que l
s à l’occasion d’événements intéressants, auxquelles les grands de la
nation
étaient invités. Telles étaient ces fêtes qui ava
ter des Tableaux d’une indécence révoltante. Le gouvernement sage des
Nations
modernes n’a jamais souffert sur nos Théâtres des
e cœur, nous apprenant à nous tenir sur nos gardes ; le Théâtre de la
Nation
comme une Ecole du monde, où les jeunes-gens achè
bunal redoutable. Que les Grecs ont de ce côté-là surpassé toutes les
Nations
& qu’il serait glorieux pour nous de les imit
ns un Pays tel que le nôtre, où elles sont réellement la moitié de la
Nation
, puisqu’elles y sont admises au gouvernement publ
ant à l’égard des Athéniens ; & quoique, chez l’une & l’autre
Nation
, les Drames n’aient paru dans leur plus grande gl
nos Tragédies deviendraient plus utiles, en célébrant les Héros de la
Nation
, en retraçant leurs glorieuses actions, en nous f
ndeur d’âme, d’humanité, de fidélité, que nous voudrons inspirer à la
Nation
. Voici mon Plan : je le divise en trois Titres, &
rsque cet ensemble serait aidé de la majesté d’un Théâtre digne de la
Nation
! Ce que je propose pour cette Pièce, pourrait s’
ent y former différens cercles. Ceci montre toute la finesse de cette
Nation
spirituelle, dans ce qui est du ressort du goût :
doit être toléré qu’en tant qu’il est propre à montrer le goût de la
Nation
, dans les Arts capables d’exciter l’admiration de
e celles qu’on indique ici, on est bien éloigné de les combattre. Une
Nation
doit quelque chose à sa gloire ; elle peut &
pe ; & sur-tout, l’on voudrait leur voir célébrer les Héros de la
Nation
. On n’ignore pas combien cette carrière est diffi
le moyen de rendre la Tragédie d’une utilité aussi générale pour une
Nation
, que la bonne Comédie. Laissons à l’Opéra tout ce
sujet dans l’histoire des Grecs & des Romains, ou dans celles des
Nations
modernes, telles que les Turcs, les Persans, les
e a d’honnête, de fin, de délicat, nous le mettrions au Théâtre de la
Nation
: il ne porterait aucun préjudice au jeu des Acte
e de l’avilissement attaché au nom de Comédien. Ajoutez, que chez une
Nation
sanguinaire, où le Drame n’était qu’une petite pa
ner du Théâtre ; il y réussirait difficilement. Quel avantage pour la
Nation
, si des Citoyens éclairés, en même-tems qu’ils ch
éâtre public : Rôles. On ne permettra de monter sur le Théâtre de la
Nation
, qu’aux jeunes-gens dont l’éducation sera achevée
Art. III [VIII]. Condition des Acteurs. Comme les Théâtres de la
Nation
n’auront plus de Comédiens & de Comédiennes ;
ou d’une fille descendus de quelqu’une de ces familles chéries de la
Nation
*. D’ailleurs, les jeunes-gens de condition, desti
elle, & le talent de la Danse sera proposé sur les Théâtres de la
Nation
, comme un modèle pour toute la jeunesse. Il ne fa
c la plus grande exactitude. Ainsi l’on suivra sur les Théâtres de la
Nation
, les mêmes loix de décence, prescrites pour les T
Rôle. Mais, cette médiocrité de talent existât-elle, le Théâtre de la
Nation
n’en serait pas moins fréquenté. Tous les jours d
ous les genres (p. 20.) des génies du premier ordre, la gloire de la
Nation
, les restaurateurs de la vraie science, & les
e & l’hymen, voilà les loix premieres, Les devoirs, les liens des
Nations
entieres, Ces loix viennent des Dieux : le reste
ous démontrer qu’elle n’est point incompatible avec le bonheur d’une
Nation
, eux qui ne se contentent pas de nous fournir u
r . O (p. 10.) que de tous les dons que le Ciel peut verser sur une
nation
, le don de tous, le plus céleste seroit bien la p
t nous les ferons jouir, serviront de modèle aux Comédiens des autres
nations
. Quelle gloire pour toi , ô France ma Patrie d’
Théâtres, les uns si propres (p. 13.) à faire honneur au génie de la
nation
par l’étendue de leurs connoissances, & si c
je m’empêcher de désavouer un trait d’autant plus deshonorant pour la
Nation
, qu’il part d’une main qui d’ailleurs l’honore da
alloit-il nous faire le plus sanglant outrage à la face de toutes les
nations
? Quoi donc ! faisons-nous profession de croire (
on de croire (p. 8.) que les conquêtes injustes deshonorent plus une
nation
, que les vols n’avilissent un particulier ? Non,
ier ? Non, non, toute injustice nous est également odieuse. Ecoutez,
Nations
entières, puissiez-vous m’entendre & m’en cro
deux pieds des pavés. Regnard. Je n’ai plus qu’un mot à vous dire,
Nations
entieres : Quand vous lisez en tête du cinquiéme
par le roi, dévoués à l’amusement, à l’instruction, à la gloire de la
nation
, & devenus même, par le luxe des riches, une
crivain Anglois, pour remédier à l’extrême licence des comiques de sa
nation
, est d’avis qu’on y établisse des censeurs éclair
Térence fut celui de Locuste. Après tous ces ridicules, jettés sur la
nation
, M. de Voltaire ajoute qu’elle s’en fût sauvée ;
forment un contraste singulier & caractérisent le génie des deux
nations
. Mais celui qui connoit les Anglois, dit M. Rouss
erriers était de conquérir des Royaumes, & de copier les arts des
Nations
qu’ils subjugaient : sans Homère aurions-nous Vir
ien fait de comparable à l’Aminte ni au Berger fidèle. Le génie d’une
Nation
se connaît rarement par les Ouvrages d’un ou de d
Essayons de donner des règles précises de la Pastorale telle que les
Nations
modernes la conçoivent, & telle qu’il faut qu
s paroles vides, dut & devra toujours plaire à la plus légère des
Nations
: telles sont les Comédies-Ariettes. Je ne parle
mais du plus vrai, pour un siècle-bagatelle, où la partie aisée de la
Nation
est en enfance, & la partie peuple… je me tai
ièces de Déclamation, ils ne connaissent guères le cœur humain, notre
Nation
& leurs intérêts. Comme je l’ai dit plus haut
e ont tous deux pour objet d’attaquer les défauts particuliers à leur
nation
, ils ne manqueront pas s’ils sont sages, de ménag
leur Gouvernement, et si utile à la conservation des privilèges de la
Nation
: néanmoins si le penchant d’un Peuple est absolu
ble en ce que c’est un moyen d’entretenir ces bonnes qualités dans la
Nation
, de les faire aimer davantage et de captiver l’at
e ? La politesse des Français a-t-elle exclu l’héroïsme de chez cette
nation
, et le galant César en a-t-il moins fait la conqu
nécessaires à les admirer. Au surplus ce qu’Arlequin Sauvage dit des
nations
civilisées n’est ni singulier ni nouveau, mais il
agédies, on pourra regarder la passion de l’amour comme une vertu, la
nation
qui la première joindra tant de délicatesse à ses
te opinion que pour faire croire que la bravoure gâte les mœurs de la
nation
; je sais bien que si tous les hommes étaient bon
us désabuser sur le compte des Dramatiques. Vous n’ignorez pas que la
Nation
Espagnole est celle qui a le plus abusé du point
n est pas moins propre à prouver que les Auteurs Dramatiques d’aucune
nation
ne ménagent pas tant les mœurs de leur siècle et
ines. Une multitude d’actions odieuses qui couvrent de honte toute la
nation
font les délices des Spectacles. Puis donc l’orig
ns la voie des pécheurs ! Le Prophete entend par-là les princes de la
nation
juive qui consentirent à la mort de Jesus-Christ
121) nos Peres les Germains, ajoute ce grand appréciateur des choses,
nation
aussi féroce, n’avoient pour Spectacles que la da
s hommes de la campagne, aura passé dans le sein des villes, chez les
Nations
les plutôt civilisées. Elle prit dans peu une for
on joue la Comédie dans les faux-bourgs. Si j’ai rencontré juste, ces
Nations
si curieuses d’édifices superbes3 n’avaient pas b
e en doute que les Spectacles sont toujours analogues aux mœurs de la
Nation
qui les adopte. Comme la folie de se croiser circ
te d’être traité comme les autres Théâtres. Il est trop précieux à la
Nation
, pour que l’on ne soit pas charmé de savoir ce qu
fit ouvrir l’Eglise & le Palais aux comédiens, & donner à la
nation
le glorieux avantage de les compter au nombre des
rs les mêmes, & l’on veut que ce soit l’école de la vertu pour la
nation
, le dépot où elle puise les grands sentimens &
eurs, qui consacrent leurs talens à l’instruction publique ; & la
nation
doit gémir de l’aveuglement du peuple, du préjugé
deux partis contraires, je voudrois les juger sur les progrès que la
nation
a fait dans la vertu depuis 25 ans que Voltaire,
posoit ou donnoit toutes les vertus, ou en tenoit lieu. Le gros de la
nation
au contraire refuse de voir autre chose que le ta
mémoire de ce grand-homme, est sans doute inouï, il fait honneur à la
nation
, qui en a donné l’exemple ; un pays où l’on honor
t Art aurait eu sans doute beaucoup plus de peine à réussir parmi les
Nations
Septentrionales de l’Europe, que chez les Romains
insensiblement, & bientôt il fut presqu’absolument oublié. Cette
Nation
guerrière, qui s’était vouée au Dieu Mars, &
ur toujours : & ce qui est encore plus incroyable, adopté par une
nation
éclairée, il se cree lui-même chef de l’Eglise, s
es, qui ne ressemblent guere à ceux qui annoncerent l’Evangile à leur
nation
. Convenons que sous la main de Thalie & de Me
appris le François à la Cour de Louis XII, & le commerce des deux
nations
si voisines rendoit le François commun en Anglete
une maniere indécente. Ces excès, qui ne sont pas dans le génie d’une
nation
grave & sérieuse, furent vrai-semblablement i
severe. Les Papes ne se sont jamais demenois ; mais le Parlement, la
Nation
, l’Europe entiere l’a reconnue. C’étoit un théatr
si grands éloges d’une célibataire que tout engageoit au mariage ? La
nation
l’en prioit, plusieurs grands Princes la demandoi
différents pays. Elle se vanta aussi d’avoir des habits de toutes les
nations
. Elle disoit que sa garderobe en étoit pleine, co
ienne Angloise, où se réunissent les deux extremes, la férocité de la
nation
, & la fourberie du théatre. La probité ne fut
ce, l’Angleterre & la Flandre lui en firent compliment. Les trois
nations
le redoutoient également, & n’estimoient poin
les temps, les Pieces comiques ont elles été l’image des mœurs de la
Nation
pour qui elles ont été faites. Les Jeux scéniques
résulter, eurent lieu. L’amour du plaisir corrompit totalement cette
Nation
, & parvint à la rendre insensible à tout ce q
t & avancerent la ruine de ce vaste Empire qui embrassoit tant de
Nations
& tant de Royaumes ». S’il est vrai que dans
ns. On vit toujours des Mimes errant de Province en Province & de
Nation
en Nation, « porter, comme le dit Riccoboni 23, l
toujours des Mimes errant de Province en Province & de Nation en
Nation
, « porter, comme le dit Riccoboni 23, la semence
ssans, & qu’on y invitoit Majores, c’est-à-dire, les Grands de la
Nation
: telles étoient celles qui avoient lieu lorsque
igine l’altération que la langue Latine souffrit par le mélange de la
Nation
Germanique avec la Nation Gauloise, où l’usage de
langue Latine souffrit par le mélange de la Nation Germanique avec la
Nation
Gauloise, où l’usage de la langue Latine s’étoit
que pour jetter un ridicule sur les productions de ce genre, dont sa
Nation
ne pouvoit se rassasier. L’Angleterre s’y livra a
« Mais, comme l’a observé M. le Chevalier de Jaucourt, il faut qu’une
Nation
soit bien corrompue, quand on est réduit à ne pou
morale du Théatre. Il n’y a point en cela, de distinction à faire de
nation
, ni d’Auteur ; François, Italiens, Anglois, Espag
e ses Lettres pag. 110 & 115 ; en acceptant le College des quatre
Nations
, ont demandé, pour prémiere condition, qu’on éloi
nt à suivre l’exemple des Anglois, qu’ils nous représentent comme une
nation
sage & éclairée. Voyons donc de quelle nature
& éclairée. Voyons donc de quelle nature sont les piéces de cette
nation
si sage. Elle-même nous l’apprendra. Sous Charle
dition à Londres 1726. Jean Dryden, l’un des plus fameux Poëtes de la
nation
Angloise, se livra, du tems de Moliere, à toute l
en, avec la politesse du gentil-homme. Cet homme profond a enrichi sa
nation
de plusieurs ouvrages estimables, dont deux criti
eurs de l’Angleterre, en parlant des irrégularités des Théatres de sa
nation
, on y voit, dit-il, la gravité méprisée, la vertu
ison dangéreux. Dans cette même réponse, il nous représente comme une
nation
, dans laquelle les Citoyens sont rares, les amis
les enfans durs, les femmes fourbes & infidéles, c’est-à-dire une
nation
corrompue, & c’est pour ces raisons, qu’il pr
mour ; & il dit au même endroit, qu’il est persuadé, que chez une
nation
corrompue, le Théatre est un nouveau moyen de cor
t les organes des prémiers génies, des hommes les plus célébres de la
nation
, Corneille, Racine, Moliere, la Chaussée, Voltair
ter des piéces, que leurs Auteurs, les hommes les plus célébres de la
nation
, ont detestées, comme diametralement opposées aux
licites & criminels, parce que les hommes les plus célébres de la
nation
, les génies les plus rares &c. &c., les o
sellement pratiqué dans les prosperitez publiques. Presque toutes les
Nations
en usent, pour, exprimer une joye causée par un g
s, qu’autres Fêtes, où aux Théâtres, et en divers lieux par plusieurs
nations
, on commettait des vices que notre pensée rejette
bien universel admiré de toute l’Italie, ce Roi reconnu de toutes les
nations
pour le plus grand de la terre, appelé et conduit
sirs, et sont bien aises d’être attirés celui-ci par leur Prince. Les
nations
plus farouches se sont accoutumées en la douceur
ns ses lettres, dit aussi justement que plaisamment, pour peindre les
nations
de l'Europe : « On parlait de guerre dans l'ancie
même en convient et en rit, le petit maître s'en fait gloire : aucune
nation
dans le monde, ni toutes les nations du monde ens
maître s'en fait gloire : aucune nation dans le monde, ni toutes les
nations
du monde ensemble n'ont autant composé de romans,
I. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. CHAP. VIII. Dans quelle
Nation
la Poësie Dramatique moderne fit-elle les plus he
l d’Angleterre ne leur étoit pas plus favorable, que celui des autres
nations
. Un statut du chapitre 4. de la trenteneuvieme an
abréger, je ne citerai que deux des plus fameux Théologiens de cette
nation
, Gonzales, & le Cardinal d’Aguirre. Gonzales
er à leurs représentations, & cite les plus habiles Auteurs de sa
nation
, qui ont écrit sur cette matiere. Plura etiam co
mp;c. Le savant Cardinal d’Aguirre renvoie à tous ces Docteurs de sa
nation
, dans la grande collection des Conciles d’Espagne
allumer ; qu’elle devroit donc être , ajoute-t-il, la sévérité des
nations
Chrétiennes contre les spectacles ? on n’y parle
injuste préjugé ; nous y sommes du moins invités par l’exemple d’une
nation
sage & éclairée, qui n’a pas dédaigné d’inhum
iant les Comédiens. C’est-à-dire en second lieu, qu’à l’exemple de la
nation
Angloise, au lieu de leur refuser la sépulture ec
storales des plus savans & des plu-Célébres Prélats de toutes les
nations
Catholiques, 7°. Dans le concours unanime de tous
loir décrier absolument le Théâtre applaudi d’une grande partie de la
Nation
. Je proteste avec sincérité, que ce n’est point l
nt ne souffroient pas que les femmes montassent sur le théatre. Cette
nation
ennemie déclarée des bonnes mœurs, les Actrices l
Paris & la France ont des milliers d’Actrices, en fournissent aux
nations
voisines ; il est peu de théatres en Europe qui n
mp; dans les intervales à qui les paye. C’est d’un pôle à l’autre une
nation
commerçante très-achalandée ; mais selon le goût
s qui courent en troupes comme ailleurs, ce n’est ni le préjugé de la
nation
ni le genre des pieces qu’ils représentent qui je
ses conquêtes ? Ainsi les triomphateurs étaloient les dépouilles des
nations
vaincues. N’y a-t-il pas de l’indiscrétion d’appr
& modérée, ont fait adopter ce spectacle chez presque toutes les
nations
tant anciennes que modernes. En effet, est-il rie
s défauts de leurs Spectacles, peut facilement être embrassée par une
Nation
, qui n’a connu les Spectacles qu’en passant, et d
e prodige a été opéré par le caractère (frivole & libertin) d’une
nation
qui répand par-tout l’amour du plaisir : Incidit
, une tragédie en cinq actes, composée par M. Peisonnel, Consul de la
nation
, intitulée Selim ou la foi du sujet ; elle a eu l
u Levant, & qui ont un Comptoir à Smirne, & un Consul de leur
Nation
, avec leurs commis, facteurs, courtiers, matelots
les commercants libertins & frivoles ? Moyen de faire estimer la
nation
chez des peuples chez qui le metier de comédien,
, qui prétend ne chercher que dans elle seule, la regle du goût de la
Nation
, & les couleurs qui doivent former le portrai
mable. Alors le Théâtre deviendroit véritablement le spectacle de la
Nation
, & seroit avoué par elle. La vertu la plus au
, & qu’ils s’en rebutent plûtost que d’en profiter. Il est peu de
Nations
, & de Siecles où ce plaisir ait esté plus en
n’a rien que cela à représenter, & conclut au prejudice de nostre
Nation
, la sterilité de ses beaux Esprits & la miser
orale se trouvant bouleversés et anéantis, il était salutaire pour la
nation
qu’un corps respectable dans la société se vouât
ertus qu’elle consacre et qu’elle commande, ne peut que fortifier les
nations
qui vivent dans sa foi. Le livre de l’Evangile es
on, le fait frémir. Il ne craint rien tant que d’être chassé de cette
nation
sainte qui est la conquête de Jesus-Christ, &
teurs en deviendrait plus éclatante, plus réelle, & le goût de la
Nation
serait justifié. On doit conclure encore, après a
t un trésor, Monsieur, pour vous, pour votre neveu, pour moi, pour la
Nation
, dont elle est l’honneur. Quelque chose que l’on
Jesus-Christ n’a point demandé l’aumône ; que c’est un vol fait à la
nation
& aux autres pauvres ; qu’un seul Ordre mendi
pense de sa conversion très-sincère, qui occasionna celle de toute la
nation
. C’est un Ecrivain hardi sur l’autorité des Rois,
son sein, placé de sa main ? Est-ce bien ménager l’honneur même de la
nation
& du Roi, & donner du poids à tout ce qu’
d’œuvres, notre langue est devenue la langue universelle, & notre
nation
le modelle des autres nations. Tout cela réduit à
venue la langue universelle, & notre nation le modelle des autres
nations
. Tout cela réduit à sa juste valeur signifie qu’o
ne diroit-on pas que ces Auteurs sont les seuls qui font honneur à la
nation
? Bossuet, Fenelon, Pascal, Cochin, Bourdaloue, M
ploit sera plus éclatant & plus admiré. Moliere, corrupteur de la
nation
, fut lui-même très dépravé. Il ne retira de ses c
res, les mysteres d’Etat exposés aux yeux du public, les intérêts des
nations
pesés, discutés, balancés, la morale des Cours, l
es richesses, se para de tous ses atours, & fut une plaie pour la
nation
. Le luxe & le faste n’avoient passé que lente
le commun des hommes. Voilà l’homme proposé aux éloges publics de la
nation
par une Académie célebre. A le bien prendre, les
risé par libertinage. Louis XIV, qui pendant 70 ans donna le ton à la
nation
, la monta sur le ton de l’enthousiasme pour l’hom
chasse, les exercices militaires, selon les idées & le goût de la
nation
. Le Paradis de Mahomet est le Vauxhall des Musulm
s, pour bouleverser des trônes et jeter le fer et la flamme parmi les
nations
; la tiare voulait une autorité absolue sur le di
Muses & courir en foule au Théâtre. Qu’on parcoure l’Histoire des
Nations
; dans leur prémière grossièreté, elles méconnais
n’est qu’en déclinant, qu’en retombant au sein de la barbarie, qu’une
Nation
laisse éteindre son goût pour les Spectacles. Lor
élassement du citoyen, l’encouragement du génie & l’honneur de la
nation
; mais en l’interdisant pour la conscience, on au
nné d’inscriptions à la louange de l’Empereur, & des trophées des
nations
qu’il avoit vaincues. Ce n’étoit qu’or & arge
uelconque, & le mot de Juda, pour la tribu de Juda, & pour la
nation
entiere, qu’Hérode & son pere fissent ou non
i petits princes n’auroient osé braver le goût, l’usage, la loi de la
nation
, comme avoit fait leur pere. Ils n’y avoient plus
étoient dans le paganisme. Un scandale public. C’étoit enseigner à la
nation
, la débauche, la prostitution, & lui en fourn
ont la magnificence ou la solemnité attiroit vne foule de curieux des
Nations
les plus éloignées. La seconde ne concerne que le
organes des premiers génies, & des hommes les plus célèbres de la
Nation
; Corneille, Racine, Molière, Renard, monsieur de
ts pittoresques, et qu'ils empruntent le plus souvent des harangères,
nation
féconde en sobriquets, la plupart aussib as que c
arent rari nantes in gurgite vasto. » Mais tel est le caractère de la
nation
, la folie l'amuse, on la veut partout : triste ef
rerait même un homme du commun. La simplicité et la grossièreté de la
nation
méritent cependant quelque indulgence, et les pie
e du fond du cœur ». Et Jésus Christ dans l’Evangile : « Les Rois des
Nations
dominent sur eux, et ceux qui ont puissance sur l
oyant d’un côté tout ce qu’on avait à redouter du goût excessif de la
nation
pour le théâtre, et voyant d’un autre que ces rep
e que non seulement quelques particuliers en ont par hasard, mais des
nations
entieres aux Moluques, en Affrique, en ont nature
s Grands ; aux Princesses, souvent contre le costume ; car toutes les
nations
n’en portoient pas : les Juifs par exemple. On en
dicule de son habit sont très-anciens, & en usage dans toutes les
nations
, comme le montre Riccoboni, Hist. du Th. Ital. Le
des zephirs. La queue est un grand objet de traité de paix entre les
nations
belligérantes Hausser, amener, baisser le pavillo
actricisme. A quinze, les Filles pourront monter sur le Théâtre de la
Nation
, & les jeunes-hommes à dix-huit ; & les u
utions infamantes & les punitions choqueront la délicatesse de la
Nation
&c. il ne convient donc pas à nos mœurs, &
le qu’en Pologne, chez les Russes, en Turquie, & parmi toutes ces
Nations
barbares & demi-civilisées, qui aiment à fair
Adelaïde. Vous avez raison, belle Honorine, & vous jugez la
Nation
d’après la bonté de votre cœur. Septimanie.
, la noblesse des expressions, etc. C’était une vraie farce, et si la
nation
des Comédiens n’eût craint la vengeance que venai
ntre les duels. Le Cid le combattait de front, et entretenait dans la
nation
, qui le goûtait, cette fureur barbare qu’on s’eff
eils mouvements, c’était de faire une révolution dans les mœurs de la
nation
, en l’amollissant par le plaisir, et la dissipant
uses. Aussi quels changements dans les mœurs et dans la religion ! la
nation
est elle connaissable ? Dieu nous préserve d’une
mptuosité & de licence. Ce goût frivole a si bien pris dans cette
nation
livrée au plaisir, qu’il s’y est soutenu à traver
mp; jouer des impromptus sur des simples canevas, à quoi aucune autre
nation
n’a si bien réussi : tâlent au reste d’un fort pe
Gascon ; Soriniere, Angevin, &c. D’une autre troupe de plusieurs
nations
, un Casatinski, Polonois ; un Trosmardot, Moscovi
es prodiges, est une affaire de la derniere importance, chez les deux
Nations
? Ils différent en bien de choses, la musique, le
Jiornati di litterati ; il est utile pour connoître les Livres de sa
Nation
, dont la plupart sont inconnus en France, il est
t rédevable de sa beauté & de sa prééminance sur celle des autres
Nations
, s’il en faut croire Rousseau & Barreti, &
lle Christine fit à Thalie une réparation authentique du mépris de sa
nation
& de sa maison, elle bâtit un théatre, fit ve
res, sa conduite indiscrette qui en furent les fruits, aliénèrent une
nation
peu galante, à qui les folies dramatiques étoient
le mérite qu’on exige pour les accorder, pouvoit-on penser que cette
nation
iroit chercher pour la gouverner une aventurière,
mit à sa place son successeur présomptif aux acclamations de toute la
nation
, celui-ci fit semblant de refuser, recula de quel
condité dans les décorations : Princes & Princesses de toutes les
nations
y ont fait faire des profusions excessives, on a
erma les yeux sur cet attentat contre l’autorité du Roi, le droit des
nations
& de l’humanité . On se contenta de lui faire
ce soit. Un des éloges le mieux fondé de notre siécle, c’est que les
Nations
de l’Europe sont gouvernées par des Souverains qu
nouvelles consolantes ? Nos descendans seront forcés d’avouer que la
Nation
s’opposoit elle-même à ses plaisirs, méconnoissoi
rice. Je dirai au sujet de la coutume la plus usitée par ces diverses
Nations
, qu’un homme d’esprit m’a soutenu qu’il était plu
-ils pas de peine à prendre, lorsqu’ils contiennent trois Actes ? Une
Nation
peut aimer de jolis riens ; mais elle veut que ce
âtre Italien qui s’enrichissait de jour en jour, des pertes que notre
nation
faisait en l’honnêteté des mœurs : Et l’on voulai
par un instinct naturel, mais encore par un usage particulier à notre
nation
, me répondrait du succès, au moins à l’égard de t
ans leurs écrits, des pratiques qu’ils ne connaissaient pas dans leur
nation
: il leur suffisait d’établir les principes qui e
teurs, aux spectateurs, aux amateurs, & de proche en proche, à la
nation
. On intrigue pour eux, on les comble sans reserv
de la famille Royale.) Nos descendans seront forcés d’avouer que la
nation
s’opposoit elle-même à ses plaisirs, meconnoissoi
; la fierté Romaine gasconnade ; le goût du siécle, le caractère des
Nations
, le style des auteurs donnent à Melpomene & à
Sur les choses les plus libres, les plus respectables de toutes les
nations
, les plaisirs du public, les talens, le génie , (
principal. Ce systeme dramatique, s’il étoit reçu, & goûté par la
nation
, ne serviroit qu’à exciter les passions les plus
qu’en punition de leurs crimes Dieu livre les impies, les villes, les
nations
aux opprobres, aux sifflemens du monde : In oppr
parmi les honnêtes femmes. Qu’est-ce que couronner les mœurs de la
nation
? De quelle couronne le grand Moliere a-t-il cein
ne le grand Moliere a-t-il ceint le front des vertus, des mœurs de la
nation
? Veut-on dire qu’il en a fait l’éloge ? au contr
ëtes comiques ont eu pour elles le respect, (le foible, le vice de la
Nation
;) on le prouve par l’exemple de Moliere, Regnard
théatre Italien, dit-il, s’enrichit tous les jours des pertes que la
nation
fait dans l’honnêteté des mœurs. Il veut que la r
promenant voir la représentation d’une piece à son choix ; toutes les
nations
sans entendre le François pourroient être à la Co
es pays voyageoit souvent pour faire part de ses faveurs à toutes les
nations
. Un jour revenant à Paris, & portant des marc
c’est la premiere Actrice qui ait observé sur la scene le costume des
nations
& des états. On lui en fait un grand merite,
habillée en Sultane ou en Chinoise ; mais pour mieux représenter ces
nations
, elle eut la folie, peut-être unique, de faire fa
ite comme le plus meprisable & le plus dangereux corrupteur de la
nation
. Regnard est plus éloquent, plus correct plus élé
Bonheur public, conseille au Prince d’empêcher qu’on n’accoutume la
nation
aux spectacles atroces qui offensent encore plus
dû ajouter : Le Prince doit empêcher qu’au théatre on n’accoutume la
nation
aux spectacles galants ; ils sont plus dangereux
imam ingredi solet . Les passions théatrales suivent le caractere des
nations
; l’amour est romanesque en Espagne, coquet en Fr
prêts d’éclater. Le besoin d’un tel remede feroit peu d’honneur à la
Nation
Françoise. Mais ces réflexions y sont sans applic
es derniers temps la scene a réuni tous les deux). Le caractere de la
nation
plus sensible, la rend plus susceptible de passio
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