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1 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
t, le commerce des pensées, on peut en conclure, sans hésiter, que la Nation , soumise à ce Gouvernement, ne connoît aucune lib
, soumise à ce Gouvernement, ne connoît aucune liberté. Lorsque cette Nation , lasse d’être avilie, veut ressaisir des droits i
s possibles. Il ne faut pas s’imaginer qu’on pense librement chez une Nation où le Théâtre est encore soumis à des loix arbitr
uvent contester l’extrême importance du Théâtre. III. Les mœurs d’une Nation forment d’abord l’esprit de ses ouvrages dramatiq
est puissante & respectable au-dehors. Tout dépend donc, pour une Nation , de la masse de ses lumières. Le Gouvernement-est
a masse de ses lumières. Le Gouvernement-est donc coupable envers une Nation , quand il gêne la publication de la pensée en tou
égence d’Anne d’Autriche, & dans la jeunesse du Roi Louis XIV, la Nation Françoise commençoit à s’instruire en écoutant, à
lut de la lui fermer. Plus nos Poëtes dramatiques avoient illustré la Nation chez l’étranger, plus on sut les avilir ; & p
it que fût le cercle des idées, en rougissant de l’avilissement où la Nation est plongée, en gémissant sur la tyrannie qui nou
a Comédie de Tartuffe, écrite soixante ans auparavant, fit marcher la Nation vers la vérité, d’une manière aussi forte & p
euple asservi, un peu de cette liberté qui caractérise le Théâtre des Nations gouvernées par elles-mêmes. Il aida Molière à tri
d’ouvrages ne seroit pas moins utile qu’il seroit intéressant pour la Nation  ; s’il se trouve, & certainement il s’en trou
uple, l’indécence est sans contredit, à penser un seul moment, qu’une Nation , victime de sa rage, lui doit encore des égards,
de sa rage, lui doit encore des égards, & qu’un Citoyen de cette Nation ne peut la venger après deux siècles écoulés, en
s choissez dans l’Histoire de France un fait qui est l’opprobre de la Nation  ; vous voulez retracer à vos Concitoyens une époq
oyez donc que le Massacre de la Saint Barthélemi est l’opprobre de la Nation  ! J’admets pour un moment cette proposition que j
ne pensez pas du moins qu’un crime exécuté en 1572 puisse flétrir la Nation Françoise en 1789. Quand les Danois assemblés par
la gloire. L’un & l’autre ne sont pas plus héréditaires chez les Nations que chez les individus ; & la honte des Danoi
supposant que le Massacre de la Saint-Barthélemi soit le crime de la Nation  ; les François de ce temps-là sont flétris, mais
Philosophe doit quelquefois dissimuler sa pensée par respect pour sa Nation , vous conviendrez du moins qu’il doit ce respect
éral ; quand les partisans effrénés du dogme auroient conservé sur la Nation cette influence qu’ils ont perdue ; seroit-ce en
n cette influence qu’ils ont perdue ; seroit-ce en effet respecter la Nation que de la tromper ? Seroit-ce lui manquer de resp
aut des vérités énergiques ? Un bon Citoyen ne doit-il pas traiter sa Nation , comme un véritable ami traite son ami ? N’est-ce
ue fait un Historien. Vous voyez bien que j’ai tout au plus accusé la Nation Françoise du seizième siècle, & non pas la Na
plus accusé la Nation Françoise du seizième siècle, & non pas la Nation Françoise actuelle, à qui seule je dois obéissanc
; respect. Vous voyez encore que si j’avois attaqué les erreurs de la Nation Françoise actuelle, bien loin de lui manquer de r
’heure. Le Massacre de la Saint-Barthélemi n’est point le crime de la Nation  ; c’est le crime d’un de vos Rois, & il ne fa
qui ont affligé, durant quatorze siècles, cette grande & superbe Nation , écrasée de règne en règne, & de Ministre en
d’énergiques leçons de tolérance & de liberté, tu aurois servi ta Nation qui avoit alors plus d’éclat que de bonheur, &
de la raison, je n’invoquerois l’autorité d’aucune époque ni d’aucune Nation . Je n’exposerois que des motifs tirés du droit lé
faveur, la pluralité des voix, il seroit impossible d’imaginer qu’une Nation qui se croit libre & qui se vante de penser,
vez protesté contre l’esprit de scission, & qui voulez être de la Nation Françoise ; & vous, Prêtres, qui ne dédaignez
es loix coercitives, des loix consenties par ceux qui représentent la Nation . Il faut que ces loix prononcent sur tous les cas
est un moyen d’instruction publique ; par conséquent, il intéresse la Nation entière. Mais les seuls Gens de Lettres feront de
déprédations du fisc, & contre tous les abus qui ont abâtardi les Nations , & dégradé l’espèce humaine ? J’aime à voir d
es qu’un grand homme vous donnoit souvent, si vous voulez devenir une Nation libre & raisonnable, rendez-en grace à vos Ge
oujours armés les uns contre les autres ; voilà ce qui a réduit votre Nation au néant politique, où elle s’est vue plongée si
n’étoit pas possible que des hommes plus éclairés que le reste de la Nation , n’eussent pas des momens d’énergie, la raison a
les Gens de Lettres François ont des droits à la reconnoissance de la Nation  ; mais cette reconnoissance doit se borner à une
oque la plus importante qui marque, jusqu’à ce jour, l’histoire de la Nation Françoise ; & la destinée de vingt-cinq milli
sur la Scène. Comment, par quel principe conforme à la liberte que la Nation revendique à si juste titre, on peut raisonnablem
édie, est une manière de publier ses pensées. D’ailleurs, pour qu’une Nation jouisse de la liberté individuelle, il faut que t
jouisse de la liberté individuelle, il faut que tout Citoyen de cette Nation puisse faire librement tout ce qui n’attaque poin
2 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus he
ans ce Chapitre, qui me fasse soupçonner d’un préjugé aveugle pour ma Nation . Je n’imiterai pas ce zéle du P. D. Feijoo pour l
est qu’à cause que Lucain étoit Espagnol, & que toutes les autres Nations sont envieuses de la gloire de l’Espagne. Je me s
crivains ont très-mal parlé des nôtres. Je n’impute point à toute une Nation , des sentimens particuliers à quelques Ecrivains.
e très-différente. Les sentimens de quelques Auteurs entêtés sur leur Nation , ne sont pas toujours ceux des Personnes éclairée
Nation, ne sont pas toujours ceux des Personnes éclairées dans cette Nation . Ne croyons pas qu’à Londres, où il y a tant de G
i a tant imité notre Moliere, étoit donc persuadé que la Poësie de sa Nation étoit fort éloignée de la perfection. Dans le tem
agne avec ce titre, Comedia famosa, è grande, les Ouvrages des autres Nations n’y étoient pas connus. Depuis que les Espagnols
gle pas, & s’ils ne veulent pas s’attribuer sur toutes les autres Nations , cette supériorité dans tous les Arts, que nous n
heur de passer la médiocrité. Riccoboni n’est pas plus favorable à sa Nation , lorsque dans son Histoire des Théâtres, il dit :
; n’admirons pas tout ce que nous possédons. Loin de ressembler à ces Nations qui vantent jusqu’à leurs Antiquailles, avouons q
d’attention jusques dans leurs amusemens. On a beau ajouter que cette Nation , qui aime la liberté en tout, est supérieure aux
e meilleure, elle est quelquefois amusante, & les Poëtes de cette Nation ont été très-féconds à inventer des intrigues ing
de rivaux que les Grecs : & pour confondre la jalousie des autres Nations , il leur suffit des Tragédies du Cardinal Delfino
Théâtre Italien il a écrit de favorable à la Poësie Dramatique de sa Nation , qu’il a voulu ménager. Il en avoit dépouillé les
’Abbé Conti place à cette Piéce l’époque du bon goût du Théâtre de sa Nation . C’est dans ce même goût qu’il a composé les sien
uteur du Spectateur ne donne pas une grande idée de la Tragédie de sa Nation , quand il dit qu’on y excite la Terreur, par des
3 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16
t des Actions de la vie privée. Les Missionnaires trouvant dans cette Nation cet amour pour les Spectacles, y firent exécuter
de son Pays, nous eût donné une Traduction d’une des Tragédies de sa Nation . Nous verrions comment le bon sens conduisoit, sa
p; la Comédie, distinction cependant long-tems ignorée chez plusieurs Nations , & même quelque tems ignorée chez les Grecs.
à ce que comprirent en peu de tems les Grecs, & ce que les autres Nations ont eu tant de peine à comprendre. Ce que la plus
aussi leurs progrès sont arrêtés par un certain goût répandu dans une Nation . Dans quel état est encore la Poësie Dramatique c
ion. Dans quel état est encore la Poësie Dramatique chez les Anglois, nation si éclairée, & où les Poëtes Grecs sont si co
4 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
s désordres infinis du clergé de France excitèrent les craintes de la nation et du roi Henri III, aux états de Blois, tenus en
e, devait porter le clergé à écouter la parole royale et le vœu de la nation , et à rentrer de lui-même dans les principes de l
rant a jamais le clerge, elle va couvrir d’une eternelle ignominie la nation française, qui jusqu’ici s’est toujours distingue
lergé ! D’où provenait donc l’influence que le clergé exerçait sur la nation  ? de l’oubli que le prince avait eu de ses propre
e action mémorable, par laquelle il avait procuré à sa patrie et à sa nation le recouvrement de sa liberté ; que le massacre d
populi tui non maledices ; vous ne maudirez point le prince de votre nation . Exode, chap. XXII, verset 28. 2° « Non occides :
5 (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379
ette célebre Compagnie faite pour imprimer le sceau de son génie à la Nation ***. Je rapporterai son témoignage à la fin. Je n’
it peut-être à nos beaux génies les moyens de concilier le goût de la Nation & les mœurs. Ceux qui songeront de plus en pl
côtés ? Quels amusements ont ces étrangers, ces hommes de toutes les Nations qui abordent dans vos murs ? Renfermés dans un ce
Rois. Le dévouement des héros de Calais a remué tous les cœurs de la Nation . Je me suis plus arrêté à la Tragédie qu’à la Com
la Tragédie qu’à la Comédie, parce qu’il me semble que le goût de la Nation & des Auteurs est tourné presque totalement a
de la vertu veuillent annoblir la Scene, faire tourner le goût de la Nation du côté des objets que nous avons indiqués, enfin
6 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152
s premieres tiennent au tempérament, aux usages, au goût dominant des Nations . Les Espagnols, les Allemands, les Anglois, les I
iquité, sans le savoir, des traits qui ne conviennent qu’à soi. Si sa Nation goûte les descriptions empoulées, tout prendra da
dans sa bouche l’emphase de l’affectation & du rafinement. Si la Nation est légere, inapliquée, magnifique, il se glisser
manieres qui leur sont propres, & tous cherchent à plaire à leur nation , sur-tout quand ils travaillent directement pour
le prouveroit pour nous. Il en est des talens embrassés par toute une nation , comme d’un esprit occupé de tous les objets à la
gérées au prix de l’art de penser & de bien savoir ; de même, une Nation entiere qui voudroit raisonner & parler de to
7 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127
ui l’on doit solemnellement donner le glorieux titre de théâtre de la Nation . On a même proposé des prix accadémiques pour cel
rentes ; ce seroit le plus beau théâtre du monde, le plus digne de la Nation . Le Comédien d’Alinval, se croyant à la veille d’
rés. Il est tems de faire cesser ces reproches trop fondés des autres Nations jalouses de la gloire de la nôtre, &c. Peut-o
r la construction de la huitieme merveille du monde, le théâtre de la Nation Françoise, n’occasionnât quelque dispute ; il s’e
: on parloit en 1760, dit le sieur Antoine, d’éléver le théâtre de la Nation , dans l’Hôtel de Conti. Ce projet m’intéressa ; j
Sang. Les successeurs du grand Condé, brilleront sur le théatre de la Nation , qu’il a si souvent rendu victorieuse. La maison
r. Cette élection s’appelle résurrection : on invite le capitaine des nations voisines à la cérémonie. On lui fait des présens 
on prépare un trône au futur. Quand tout est prêt, le principal de la nation va chercher l’Elu dans la cabane où il est renfer
ire la guerre, ou qu’au retour de la campagne, on en rend compte à la nation , on en imite en pleine assemblée toutes les opéra
ont pour eux de vrais spectacles : le détail en seroit infini, chaque Nation a les siennes qu’on peut voir dans les voyageurs.
8 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
t honneur à Moliere de trois sortes de réforme, l’une des mœurs de la Nation , l’autre de la grossiereté du Théatre, & cell
es maux. Je m’en rapporte à tout homme de bonne foi : les mœurs de la nation sont-elles réformées depuis Moliere ? Mais ne por
s un long sommeil la tragédie se réveilla dans toute l’Europe. Chaque nation a ses chefs-d’œuvre, & dispute de la supérior
nterie. C’est l’objet de la bonne comédie. Elle peint le ridicule des nations , mais ne donna jamais des mœurs. Ce ne sont ni le
son discours, lui eût fait quelque compliment de stile ; ici c’est la nation entiere, & même les étrangers, que l’Académie
eligion & à la vertu ; mais faire l’apothéose du corrupteur de la nation , de l’ennemi de la piété, d’un Histrion qui a pas
adémie veut marquer au sceau de l’immortalité par les suffrages de la nation & les siens. L’Académie de Rouen a fait naîtr
ssais sur Paris, Tom. 4. a bien dit. Je croirai la décadence de notre nation prochaine, si les hommes de quarante ans ne regar
y brilleroient inutilement. Cet épais Financier que les larmes de la nation n’ont jamais pu émouvoir, craint une scene qui dé
ses Entretiens, traduits du grec en 1763, Entr. 3. dit : Malheur à la nation insensée qui place à coté des grands hommes, de l
9 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
évr. 1700. (dit le Journaliste Anglais) jeta d’abord l’alarme chez la nation entière des Poètes : comme ils virent que leur pr
ai même cru qu’elle pouvait être en quelque sorte nécessaire aux deux Nations conjointement. Les Français verront une critique
ui cite tous les anciens Poètes avec lesquels il confronte ceux de sa nation , qu’on n’en croira M. de S. Evremond qui se cite
le Royaume, ils seront bien aises d’avoir un excellent Auteur de leur nation traduit dans une langue qu’il leur est nécessaire
10 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
rte pas l’empreinte de la frivolité. La France autant qu’aucune autre nation a produit des hommes célebres dans les sciences a
part de nos Poëtes comiques. Troisieme Obstacle. Préjugés de la nation sur certains vices qu’elle ne veut pas qu’on atta
est bien plus de conséquence. C’est celui qui naît des préjugés de la nation sur certains défauts qu’elle respecte, pour ainsi
ose pas l’abandonner le premier. Il en est de même des défauts qu’une nation tolere, & qui sont devenus si communs, que pe
11 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TRAITÉ. DE LA POËSIE. DRAMATIQUE. ANCIENNE ET MODERNE. Plan de ce Traité. » pp. 5-7
is dont j’ai examiné les Ouvrages, ayant eu le bonheur de plaire à sa Nation , en suivant dans ses Tragédies, comme dans sa Com
& si ces mêmes Principes ont été également suivis par les autres Nations qui ont aimé & cultivé le même genre de Poësi
12 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
es affaires publiques doivent être traitées dans les assemblées de la nation , & ils établissent un conseil permanent qui l
rs de la Crimée, rétablissant l’agriculture & les arts, & les nations se donnant la main en signe de paix, la Pologne c
le sien. Les théatres des villes ne sont pas les seuls qui amusent la nation , il y en a de particuliers, entre autres le Collé
héatre va consumer le peu qui reste de vertu & de liberté dans la nation . La Pologne avoit autrefois plusieurs pratiques d
r les affaires délabrées de l’état (espece de comédie où on jouoit la nation ), ce même palois est aujourd’hui livré au théatre
ar cette diversion, tout l’odieux de leur conduite, & empêcher la nation de faire attention à ses malheurs. Mais empêchero
nrichir sur les plaisirs du public, aux dépens des bonnes mœurs d’une nation déjà si portée au luxe & à la volupté ; que c
que leurs membres les hommes les plus sages, les plus éclairés de la nation sont au spectacle ou en fête : & quand on veu
lement, Juin 1755. Une troupe de comédiens françois (car quelle autre nation oseroit disputer de frivolité avec la nôtre, &
13 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre » pp. 86-103
gazées, qu’un jeu modeste. Mais sondez votre cœur, sondez celui de la nation , les trouverez-vous plus sages ? en vous accordan
ée entre eux & certains objets, mais qui est dans les mœurs d’une nation , & non dans sa langue, n’est connue que la de
a puissance de son tyran. C’est presque en son nom qu’il s’empare des nations . Sous cette puissance plus aimable, plus indulgen
sujet aux Auteurs ? Ces prétendues bienséances, dans les mœurs de la nation , & non dans le zèle des personnes de Théatre,
14 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
la Nature est variée dans tous ses ouvrages ! Les mœurs de chaque Nation font varier les tableaux dramatiques. Si l’on
e plus frappantes dans les ouvrages dramatiques des Auteurs de chaque Nation . Le goût du pays qu’ils habitent en est la vraie
itié dévots, ou d’une grandeur boursouflée, ainsi qu’une partie de la Nation qui s’en amuse. Si les Anglais peignent les leurs
nt du Comique de chaque Peuple ; il tient tout-à-fait aux mœurs d’une Nation  ; les connaître, c’est avoir une idée de ses Pièc
15 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
r le penser, j’ai trouvé chez la plus sage & la plus délicate des Nations , la réalité de mes rêveries. Aussitôt j’ai pris l
t de-là que sont venus les Spectacles établis chez presque toutes les Nations . Il en faut aux hommes, de quelqu’espèce que ce s
e âme, il y a deux sortes de Spectacles qui peuvent l’intéresser. Les Nations qui ont cultivé le corps plus que l’esprit, ont d
s, en deviendrait la corruptrice, avec d’indignes Baladins : Chez une Nation dérèglée, la bonne Comédie peut rappeller à la ve
die peut rappeller à la vertu, jouée par des Acteurs estimables. Les Nations modernes n’ont pas encore joui de ce précieux ava
t ceux qui, dans la suite, pourraient les remplacer. Une partie de la Nation est fort indifférente sur leurs mœurs, tandis que
débauché qui deshonore sa naissance & trahit ses ayeux. Quoi ! la Nation aurait-elle donc abjuré la délicatesse ? N’est-el
sé les plaindra ; mais il ne desirera pas que pour eux, l’on prive la Nation du plus noble de ses amusemens. *** Voila, mon a
16 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12
ù les Auteurs n’ont envisagé que de flatter le goût particulier de la Nation , n’ont pas à beaucoup près un succès aussi étendu
ction qui le rend utile à tous, au lieu que les spectacles des autres nations ne sont bons que pour elles-mêmes et seront toujo
crédit qu’elles méritent dans l’esprit des Dramatiques de toutes les nations , et que ceux-ci ne s’attacheront pas comme les Au
mphé d’une vaine critique par la solidité de sa morale que toutes les nations peuvent s’appliquer. Voilà Monsieur les spectacle
17 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
ectacles : ma surprise ne fut pas de l’admiration ; je rougis pour la Nation , de trouver, au lieu d’un Spectacle, un amusement
ir des passions desordonnées, comme la haîne contre telle & telle Nation  : une Pièce, qui, même en temps de guerre, dirait
occupées que par les Premiers, ou du moins par les plus opulens de la Nation , dont la fortune est au-dessus de ce petit surcro
mp; ressembler aux dévots intolérans ; il est toujours ridicule à une Nation d’arborer le purisme : ira qui voudra ; liberté e
i qu’un moyen de plaisir, en deviendrait un très-efficace d’élever la Nation au-dessus d’elle-même ; chaque particulier aura l
ils entendent, verser des larmes de joie sur la riche espérance de la Nation , qui se forme à la vertu dans les mêmes lieux, où
r le Théâtre choque furieusement les préjugés : d’où vient toutes les Nations sont-elles d’accord là-dessus ? Des Tianges.
Nations sont-elles d’accord là-dessus ? Des Tianges. Toutes les Nations , Mademoiselle ? Le plus grand nombre est contre c
erait pas annobli par le motif qui le leur fait exercer ? Plaire à sa Nation , l’amuser en se formant soi-même, à ses momens de
els, & de l’appareil des Sacrifices, le Prêtre (au moins chez les Nations civilisées) n’a plus d’autre moyen de se faire co
mes, parce qu’elle montre de grands exemples, capables de frapper une Nation , qui est encore tout Peuple. Au lieu que la Coméd
est encore tout Peuple. Au lieu que la Comédie, pour naître, veut une Nation oisive, opulente, qui commence a penser finement,
ux-mêmes. Tel fut l’état des Tragédiens & des Comédiens, chez une Nation éclairée, la plus avide de la véritable gloire qu
nciens, l’étendue que nous avons à parcourir, n’est pas grande : deux Nations connues, voilà tout. Des Grecs, nous passons aux
ois, les Germains, les Scandinaves, & les Scythes. Par-tout où la Nation s’est assemblée, il y a eu Spectacle, & des P
in avait coulé : ils étaient abolis depuis long-temps chez toutes les Nations policées, & lorsqu’Homère fait immoler par Ac
s de chars en l’honneur des Dieux, se fesaient par les premiers de la Nation  : les Drames joués d’abord par les Histers ou His
trouveront leur place plus à propos dans l’Etat des Acteurs chez les Nations modernes. Oui, les Comédiens, respectés des Grecs
Tragédie Grecque, des Drames consacrés à représenter les Héros de la Nation . « Tous les sujets des Pièces Grecques, dit monsi
bien vive, parce qu’elles n’offraient que des Fables étrangères à la Nation  ; telles étaient le Thyeste de Gracchus ; l’Alcmé
ui le louaient. C’était un Corneille qu’il fallait aux Vainqueurs des Nations . Quel Spectacle pour des Romains, que les Horaces
pectacles eurent la même origine & la même faveur chez toutes les Nations  : que ceux qui les exécutaient ne furent deshonor
xigeait des Règlemens sages & sévères. Etat des Acteurs chez les Nations modernes. Les Comédiens ne sont parmi nous, ni c
uaires, Bourguignons, Sarrasins, Lombards, Danois, &c. toutes ces Nations grossières, sorties de leurs deserts, refluent su
pour l’ancien monde ce que l’Espagnol est pour le nouveau. Il est des Nations féroces, dont les succès semblent accuser la Prov
t à sa suite deux monstres, qui toujours dégradent, abâtardissent les Nations  ; l’Ignorance & le Despotisme. Toute Religion
er de vrais Farceurs, ou que ses Magistrats, son Roi, les Chefs de la Nation , célébrassent des Fêtes, indiquassent des Tournoi
Tragédie, est la Sophonisbe du Trissin : mais la plus spirituelle des Nations semble ne pouvoir s’élever jusqu’au vrai Tragique
mélancolique, & qu’il aime les images sombres & grandes. Une Nation polie au-contraire n’en veut que de riantes. C’es
ne put, dis-je, laver la tache imprimée à son état : une partie de la Nation fesait son apothéose à sa mort, tandis que l’autr
s Comédiens sous l’anathême ; & d’un autre côté, pour donner à la Nation un divertissement utile & même nécessaire, il
reste, je ne donne ceci que comme une conjecture. *. Le mépris de la Nation pour les Comédiens n’était pas encore bien décidé
18 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
tion ! Mais il espère que quelque beau génie conciliera le goût de la nation & les mœurs. Le génie de quelque Grand, sans
qui puisse faire un accommodement si difficile, puisque le goût de la nation & le goût des Grands est précisément le goût
s, ces ressources sont pitié. Les étrangers, les hommes de toutes les nations qui abordent à Paris en ont besoin. Les provinces
atre ? Quelle hyperbole ! Il vient à Paris des gens de quatre ou cinq nations voisines, & en assez petit nombre ; est-ce là
vie ? Le dévouement du Héros de Calais a remué tous les cœurs de la nation Qu’en conclure ? Parce qu’il y a une bonne piece
de bonnes mœurs, qu’est-ce qu’une école de débauche ? Le goût de la nation & des Auteurs est tourné presque totalement a
me qui prétend ne chercher que dans elle seule la règle du goût de la nation . Il est vrai que les femmes ont beaucoup d’influe
comme sous la bure ? Alors le théatre deviendroit le spectacle de la nation , & seroit avoué d’elle. Il l’est en effet ; l
tacle de la nation, & seroit avoué d’elle. Il l’est en effet ; la nation n’en a point d’autre. Peut-on l’avouer davantage
19 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
bonheur de la France, & la légereté, si souvent reprochée à notre Nation , vinrent troubler un si bel ordre ; les guerres s
ble multitude de Romans, qui firent trop long-temps les délices de la Nation , & qui gissent avec leurs Héros, tristement é
petit nombre de ceux qu’on admire, quels services ils ont rendus à la Nation , & quel Citoyen est devenu meilleur en les li
ez me répondre : Ne vous vantez-vous pas d’être les Précepteurs de la Nation  ? Eh bien ! dites-nous donc, depuis plus d’un sie
me direz-vous, dont nous triompherons avec le temps. Les Grecs, cette Nation sage & polie, n’eurent garde de se deshonorer
éclaration, ne nous sera-t-il pas permis de regretter la perte que la Nation a faite de tant de génies si capables de lui rend
20 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
quin, est couvert d’un habit qui n’a aucun rapport à l’habit d’aucune Nation , & est un mélange de morceaux de drap, de dif
çois. J’ai nommé ces premiéres Piéces, parce que les Ecrivains de ces Nations en tirent vanité. Nous en pourrions tirer davanta
paroissoient sur leurs Théatres, voulurent réparer l’honneur de leur Nation . Delfino n’y réussit pas par ses faux brillans, &
rapporté, pour faire voir que les Muses doivent être favorables à une Nation où elles sont si honorées. On portoit sans pompe
Dryden, Eh quoi ! s’écria-t-il, la gloire, & l’ornement de notre Nation sera enterré d’une maniere obscure ! Je veux que
honneur en Angleterre. Melpomene jettera des yeux favorables sur une Nation , dont on peut dire ce qu’Horace a dit de la sienn
21 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
ont nourris du produit de ces ouvrages, qui nous soumettent jusqu’aux nations qui nous haïssent : tout bien pesé, il faut être
à une grande ville, et des Arts qui contribuent à la splendeur d’une nation  : l’abolition des Spectacles serait une idée plus
22 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
a faites, n’ont pu diminuer l’approbation publique. Il n’y a guère de Nation qui le dispute aux Grecs, dans tous les genres, c
cule qu’il étoit, s’étoit fait des partisans en France. Bientôt cette Nation , capable de tout, vit des Pélerins chanter &
Tous les Théâtres de l’Europe furent remplis de ses beaux Poémes. Les Nations les plus éclairées s’empresserent à l’envi, à lui
23 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
me que des pieces de théatre, imprimées ou manuscrites, de toutes les nations & de tous les siecles, depuis Thespis jusqu’a
tonnant que, sur un théatre qui ne fait que de naître, le génie d’une nation très-libre & très-indépendante ne secouât imp
médien de son siecle, que dis-je ? de tous les siecles, de toutes les nations , supérieur à Corneille & à Racine. Ils étalen
a confiance avec laquelle ils se croient plus éclairés que les autres nations dans la sublime science du théatre, à mesure qu’i
iographes comme lui, qui comme lui n’ont pas enrichi les fastes de la nation  ; à moins qu’on ne regarde le théatre comme le gr
es excès grossiers de Caprée, de Crisis, des Sibarites, qui, dans une nation polie, ne plairoient à personne. Mais, quoique pe
religion. Malgré toutes ces fêtes, le monarque infortuné déplut à la nation  ; &, par le dénouement le plus tragique qui f
héatrales, que d’échauffer le cœur & d’élever l’ame entiere de la nation , par les grands modeles qui l’ont illustrée. C’e
C’est une exagération plus qu’oratoire, de mettre l’ame entiere de la nation aux pieds du théatre y prenant des leçons d’héroï
ant des leçons d’héroïsme. Il n’y a pas la deux-centieme partie de la nation qui le fréquente, il n’y a pas la deux-centieme p
a nation qui le fréquente, il n’y a pas la deux-centieme partie de la nation qui le fréquente, il n’y a pas la deux-centieme p
vrai but doit être d’échauffer le cœur & d’élever l’esprit de la nation , par les grands exemples & les beaux modeles
24 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
bizarre, cet assemblage ridicule n’a pas fait fortune chez les autres nations , où l’on a assez constamment séparé ces deux genr
argné. La France est un grand théatre où tout joue la comédie. Aucune nation n’a si bien réussi dans l’art dramatique, aucune
espèces ; & quoique le très-grand nombre soient mauvaises, aucune nation n’en a composé tant de bonnes, & de si bonnes
onnes. Un amateur en tireroit vanité. Je l’avoue en gémissant, aucune nation n’a fourni tant de Comédiens & de si habiles,
s les théatres de l’Europe sont pleins de François, toutes les autres nations ensemble n’ont ni autant ni si bien écrit sur les
s à Mezeray. Enfin, pour ne rien perdre de cette gloire brillante, la nation paye chèrement un Mercure & plusieurs Journal
rté Françoise en ces vers se déploie. Il n’est pas étonnant qu’une nation médisante par caractère, aime si fort l’art de mé
25 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
; détruit l’illusion. La loge du Roi n’en a plus que le nom, & la Nation se voit privée plus que jamais de l’espoir du bon
nt eux-mêmes, & ils n’étoient rien moins que les derniers de leur nation . Eschyle étoit à la fameufe bataille de marathon,
acles, où ceux qui représentoient étoient les personnages mêmes de la nation  : ils ont dû y être honorés. A Rome, au contraire
le préjugé. Des salles somptueuses dans lesquelles la jeunesse de la Nation de l’un & de l’autre sexe, appellée par sa na
er les graces naturelles de la jeunesse, devant le corps entier de la nation rassemblée ; le goût le plus sûr alors éclairera
llustré les Lettres, ils connoîtront l’Histoire & la Poësie de la nation , & à l’exemple des Grecs, nos Piéces nouvelle
s Comédies seront prises dans les mœurs honnêtes & décentes de la nation , le vice y sera représenté sous les véritables co
quelques-uns de la premiere & de la seconde race de nos Rois. Une Nation peut être fort pauvre & plongée dans le luxe 
aux jours de la France ; & l’on verra, pour la premiere fois, une Nation soudoyer ses armées avec le produit de ses fêtes
talens dans les premieres années de sa jeunesse, sur ce Théâtre de la Nation . Ainsi après bien des siecles, nous commencerons
Arles. Quel spectacle seroit plus intéressant, que celui de toute une Nation réunie ! Là un pere diroit à son fils, « Vois au
26 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
ion et le mépris. C’est une chose bien singulière qu’une partie de la Nation enchantée du mérite des Comédiens, les applaudiss
rdis, c’est-à-dire, ces maximes pernicieuses, contraires aux Lois des Nations , au respect que l’on doit aux Puissances, plus so
est à présent, et tel qu’il a toujours été depuis son origine. Si la Nation se glorifie des beaux Ouvrages de Théâtre que ses
conduisaient les Grecs à l’égard des Comédiens, et l’exemple de cette Nation est toujours excellent à suivre. En un mot, il fa
27 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
eurs familles, à leurs parents, à leurs voisins, à leurs amis, à leur nation et au reste du genre humain. Les parodies de nos
ien les bonnes mœurs sont importantes pour augmenter le bonheur de la nation . Je doute que de pareils connaisseurs eussent jam
guérir de la mollesse, maladie enracinée depuis longtemps dans notre nation par une longue habitude, il faut pour ne nous pas
s, à une diminution de peines, et même à d’autres plaisirs futurs, la nation se polirait de plus en plus jusques parmi le peup
28 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
ambition des cours de France, d’Espagne et d’Angleterre soulevait les nations  ; au sein des orages civils, au milieu du choc de
impossible de nier la grandeur et l’éclat d’une époque qui honore la nation française ; mais il est impossible aussi de ne pa
t notre admiration ; car, il faut le dire, le vice alors infectait la nation , et siégeait impudent au conseil de son roi. Cepe
en un seul être, forment une hideuse individualité, et calomnient la nation . Ainsi donc, l’objet du drame aujourd’hui n’est p
la scène ; et si toutes les horreurs qu’ils inventent pour amuser la nation la plus douce du monde, attirent la foule, elle n
29 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — [Introduction] » pp. -1
à ceux qui dans le monde ont joué les plus grands rôles, ni même aux nations les plus illustres, qui paroissent sur la scéne.
un Duchesne, un Dom Bouquez qui recuilliront tous les monumens de la nation dramatique, un Eclony, un Fontete qui feront la b
30 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre prémier. Déssein de cet Ouvrage. » pp. 2-7
olumes ce qui regarde les Spectacles des Grecs, des Romains & des Nations de l’Europe. Il serait pourtant fort utile de met
nie le porte, verra que les règles sont générales, du moins parmi une Nation , & qu’on ne saurait par conséquent les suivre
31 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
es de la terre ont des fêtes publiques et des spectacles ; toutes les nations policées ont des théâtres, qu’elles regardent à l
les. On n’y peut guere exposer les grandes vérités qui intéressent la nation entiere, et l’éclaireroient sur ses droits ; on n
aux héritiers des auteurs, et non pas aux comédiens20 Eh bien, si la nation est propriétaire, ses pieces ne doivent être joué
priétaire, ses pieces ne doivent être jouées que sur le théâtre de la nation .   Nos chefs-d’œuvres dramatiques constituent le
nation.   Nos chefs-d’œuvres dramatiques constituent le théâtre de la nation , dans quelque pays du monde qu’on les lise ou qu’
chose qui n’appartient pas à leurs débiteurs comme une hypotheque. La nation ne peut pas abandonner ses droits et sa propriété
e se l’arroger, il faudroit préalablement avoir le consentement de la nation , où au moins de ses représentans. Autrement l’opé
endre, les comédiens Italiens aussi : nous avons déjà le Cirque de la Nation , et nous aurons bientôt Les grands Danseurs de la
Cirque de la Nation, et nous aurons bientôt Les grands Danseurs de la Nation , les Délassemens de la Nation, les Bleuettes de l
32 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368
plus-part des découvertes des arts & des sciences, faites par des Nations plus anciennes. Voici comme s’èxprime l’Historien
irantur…… « Les Historiens Grecs sont absorbés dans l’estime de leur Nation  ». Annale 88. Livre 2. pag. 163. lig. 9. qu’Elis
33 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
s dévoués à l’anathème de l’Eglise, marqués d’infamie chez toutes les nations  ! des gens qui traînant une existence affoiblie p
e de toute décence, que tout ce que la vicissitude des siècles et des nations nous présente dans le tableau des folies et des p
ine générale de l’Etat, à le donner en spectacle de commisération aux nations voisines, à le présenter comme une proie assurée
u tour du globe… Quelle matière de considération pour les maîtres des nations  ! Quel humiliant sujet de comparaison avec ces an
antiques, nous amènent une contagion composée du virus de toutes les nations  ; qui couvrant une lépre hideuse sous des couleur
e plaie purulente dont ils négligent le principe ; imitons plutôt ces nations barbares qui coupent le tronc de l’arbre pour att
réparoit à engloutir les générations, se refermera sur lui-même…. Les nations ont imaginé toutes sortes de titres pour illustre
34 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62
marquable, que tout Poëme Dramatique ayant été fait pour plaire à une Nation , & non pas pour amuser les autres, pour être
& non pas pour amuser les autres, pour être représenté dans cette Nation , & non pas pour y être lû, doit beaucoup perd
té traité, il a ému ; par conséquent il a plu : & dans toutes les Nations qui ont élévé des Théâtres. Œdippe a paru. Le Suj
35 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
& des différentes manieres de penser, suivant les tems & les Nations , ne doivent pas, à ce qu’il semble, être toujours
es d’un sel que le tems n’affadit point, & qui plaît à toutes les Nations . Avant que d’examiner la nature de ce sel, je vai
Genres, celui d’Aristophane & celui de Menandre, & força les Nations voisines, peu favorables à notre Poësie, à le reg
36 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149
ants, établit les empires sur les ruines de la liberté, le chef de la nation sainte, attiré des bords de l’Euphrate aux rives
ur promis ; ses enfants passent en Égypte pour s’y former en corps de nation  : la plus dure servitude n’empêche pas leur propa
es que la religion nous inspire. Nous foulons aux pieds les dieux des nations , nous chassons bien loin les anges des ténèbres :
37 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
e cruauté ne doit pas surprendre chez les grecs : il ne fut jamais de nation plus théatrale, si l’on peut employer ce terme. L
omme dans un repas les épiceries irritent la faim. Le caractere de la nation , la sainteté de la Religion, la douceur du gouver
la seconde Race, & au & au moment qu’il le dit reconnu par la nation , il lui met dans la bouche ce vers emphatique :
es. Tout est faux dans l’application de Pepin nouvellement élu par la nation , à Louis XVI, montant sur le trône. Pepin, dans t
l’extrait qu’ils en donnent, Janvier 1774, comme pouvant donner à la nation une gaieté qu’elle semble perdre. Tout ce qui peu
ous devez savoir que le théatre est l’interprête & l’oracle de la nation  : tels le Maréchal de Villars après la journée de
de Louis XV devant l’Académie, disoit en même-temps à la gloire de la nation  : Nation qui se donne toutes les chaînes qu’on ne
XV devant l’Académie, disoit en même-temps à la gloire de la nation : Nation qui se donne toutes les chaînes qu’on ne lui mont
38 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
, toutes deux artificieuses, mais la Florentine, selon le génie de sa nation , étoit plus fine, plus rusée, plus hypocrite. Les
r pour se conserver en étaignannt la guerre civile, & occupant la nation à des guerres étrangères. Toutes deux fourbes ber
’en avoit souvent pressée, s’y opposa, il vouloit un successeur de la nation & de la famille, & non pas un Roi étrange
’univers pendant quarante-quatre ans elle a été reconnue par toute le nation Chef de l’Église Anglicane, elle a gouverné absol
t de chagrin dans sa prison ; elle fit porter une loi injurieuse à la nation & contraire à l’humanité ; cette loi défendoi
oir fait des tentatives pour sécouer le joug selon le caractère d’une nation si remuante, il est faux que le Pape en soit la c
des Catholiques, sans que Rome eut rien fait contre lui, & de sa nation dont toute l’histoire est un tissu de guerres civ
 ; encore si l’Angleterre eut en guerre avec l’Espagne, mais les deux nations étoient en paix, Philippe avoit épousé la Reine M
it faire par ses vaisseaux toutes sortes de pirateries sur toutes les nations , on lui en fait des plaintes de toutes parts ; el
un Royaume héréditaire, le choix du successeur n’est pas libre, ni la nation ni le Prince régnant ne peuvent priver de la succ
es vir fuit dux facti regnante fœmina ; elle procura un avantage à la nation , la création d’une marine, l’étendue de son comme
39 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75
Acteurs de quelque âge, de quelque rang, de quelque sexe, de quelque nation qu’ils soient, parlent toujours le François le pl
t beau varier à l’infini, suivant le génie ou le caprice des diverses Nations , ils ne changent rien aux pensées, aux sensations
C’est pour les Poëtes le costume des Peintres. Il y a les mœurs de la Nation  ; il y a les mœurs du personnage. Un Romain trist
s du François ne ressemblent pas pour cela aux mœurs du Romain. Telle Nation est portée à tel vice ou à telle vertu ; elle a t
ssions dont ils se servent, ne conviennent point au caractère de leur Nation , & n’appartiennent qu’à des François, c’est,
ns la peinture des mœurs, le pinceau soit si exact à différencier les Nations , qu’on ne puisse jamais prendre l’une pour l’autr
même bouche qui dit à une Princesse galante, & perfide envers sa Nation  : Fidèle confident du beau feu de mon maître, S
alors avec tant de bassesse. Ce contraste étoit réservé pour d’autres Nations . Et c’est ici qu’on accuseroit justement Racine,
nterêt de religion, interêt d’amour, interêt de politique, interêt de Nation . Cette Tragédie montre encore mieux que Mithridat
’il ait tâché d’en rétablir l’honneur, & de convaincre les autres Nations de l’excellence des Tragédies Italiennes, il n’y
qu’elle vive ma femme. Quand on veut prononcer sur le mérite d’une Nation dans quelque Art que ce soit, je pense qu’il est
40 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
um ut cancer serpit. En corrompant les différentes parties, toute une nation se trouve enfin corrompue. A l’occasion du théatr
genre poissard (découverte admirable, glorieuse au siecle & à la nation ). Dancourt ne vaut guère mieux, il est plein de g
affaire du Magistrat. Le théatre Espagnol se sent de la gravité de la nation . Madame Motteville (Tom. 5. an. 1659.) en parle a
spectacles François, que ses ancêtres avoient aussi peu goûté que la nation . Ce goût s’est répandu dans les autres Cours Alle
ussi peu galant que respectueux ? peut-il citer avec tant d’éloge une nation qui n’a jamais admis de femme sur le théatre pour
omphe. Voilà le vrai ténébreux & le plus honteux barbarisme d’une nation . Moins timide que le Mercure, j’ose dire & cr
41 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16
an, tant pour la construction que pour l’emplacement du Théâtre de la Nation . Le premier propose de le placer dans l’enceinte
ces sortes d’Edifices, & se suppléeraient plus facilement. Si la Nation Française, dans les siècles de sa gloire, ne lais
autres la majesté, la sagesse & la décence dignes de la première Nation de l’Univers, alors quon élève un Théâtre somptue
42 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
viennent réveiller l’attention du public et exciter ses craintes. La nation qui trouvait dans son roi, et dans les princes de
e. Elle a attendu pendant dix ans, dans le silence du respect, que la nation se prononçât sur ses pertes, et lui accordât quel
oncorder les lois ou usages de l’Eglise avec les lois ou usages de la nation , et il me paraît tout naturel qu’il eût été du de
43 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
lais qui de deux Pièces Françaises, en compose une dans le goût de sa Nation , ne peut être, sans injustice, privé du mérite de
e est rigoureusement observée, aux dépens même de la pudeur. Mais une Nation douce & polie, où chacun se fait un devoir de
est condanné à vivre seul, dès qu’on veut vivre pour soi-même ; cette Nation ne doit présenter que des caractères adoucis par
onçoit pas même que cette erreur ait pu subsister un instant chez une Nation accoutumée à voir jouer l’Andrienne de Terence, o
44 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [K] » pp. 421-424
hommes les Rôles de femmes ; à représenter au naturel les différentes Nations , & quelquefois, comme dans les Pièces d’Arist
asqués : singularité bizarre, & bien digne du mauvais goût qu’une Nation si spirituelle n’a pas encore su corriger ! Quelq
45 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
être érigés, ou plutôt projettés & proposés aux libéralités de la nation , par le conseil d’état de Thalie, & ses grave
à ériger la statue de Moliere, & qu’ils esperent le secours de la nation pour consommer ce grand ouvrage ; démarche &
tribut à un auteur du premier ordre, qui illustre le théatre & la nation  ? Comment justifieront-ils la politesse qu’ils ve
ses déguisemens, a trompé les hommes, & corrompu les mœurs de la nation . Paroît un Médecin qui a répandu des avis de tous
is du monument ; il y a lieu de croire qu’ils seront sécondés par une nation sensible & généreuse, qui ne permettra pas qu
railles de son pere ? D’inviter les grands & les petits, & la nation entiere à y fournir. Les mendians qui courent les
peut entendre sans indignation que la statue d’un comédien honore la nation  ? Les loix civiles & ecclésiastiques, le décl
e passe à leur théatre, & se charger au défaut des Journaux de la nation , d’en instruire toute l’Europe, comme s’il import
46 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
u’aussi essentiels, que ceux de la gloire & de la puissance de la Nation . L’un est la preuve de l’autre. Chez les Romains,
Ce motif n’a rien inspiré de grand ; d’ailleurs, les suffrages de la Nation , ces grands ressorts du génie, n’ont accueilli ce
, a négligé celui qui a élevé la Grèce au-dessus de toutes les autres Nations . Je veux dire, l’usage de lire & de couronner
47 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
uffons. On vit toujours des mimes errants de province en province, de nation en nation, porter la semence de cette mauvaise pl
vit toujours des mimes errants de province en province, de nation en nation , porter la semence de cette mauvaise plante que l
s à l’occasion d’événements intéressants, auxquelles les grands de la nation étaient invités. Telles étaient ces fêtes qui ava
48 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
ter des Tableaux d’une indécence révoltante. Le gouvernement sage des Nations modernes n’a jamais souffert sur nos Théâtres des
e cœur, nous apprenant à nous tenir sur nos gardes ; le Théâtre de la Nation comme une Ecole du monde, où les jeunes-gens achè
bunal redoutable. Que les Grecs ont de ce côté-là surpassé toutes les Nations & qu’il serait glorieux pour nous de les imit
ns un Pays tel que le nôtre, où elles sont réellement la moitié de la Nation , puisqu’elles y sont admises au gouvernement publ
ant à l’égard des Athéniens ; & quoique, chez l’une & l’autre Nation , les Drames n’aient paru dans leur plus grande gl
49 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
nos Tragédies deviendraient plus utiles, en célébrant les Héros de la Nation , en retraçant leurs glorieuses actions, en nous f
ndeur d’âme, d’humanité, de fidélité, que nous voudrons inspirer à la Nation . Voici mon Plan : je le divise en trois Titres, &
rsque cet ensemble serait aidé de la majesté d’un Théâtre digne de la Nation  ! Ce que je propose pour cette Pièce, pourrait s’
ent y former différens cercles. Ceci montre toute la finesse de cette Nation spirituelle, dans ce qui est du ressort du goût :
doit être toléré qu’en tant qu’il est propre à montrer le goût de la Nation , dans les Arts capables d’exciter l’admiration de
e celles qu’on indique ici, on est bien éloigné de les combattre. Une Nation doit quelque chose à sa gloire ; elle peut &
pe ; & sur-tout, l’on voudrait leur voir célébrer les Héros de la Nation . On n’ignore pas combien cette carrière est diffi
le moyen de rendre la Tragédie d’une utilité aussi générale pour une Nation , que la bonne Comédie. Laissons à l’Opéra tout ce
sujet dans l’histoire des Grecs & des Romains, ou dans celles des Nations modernes, telles que les Turcs, les Persans, les
e a d’honnête, de fin, de délicat, nous le mettrions au Théâtre de la Nation  : il ne porterait aucun préjudice au jeu des Acte
e de l’avilissement attaché au nom de Comédien. Ajoutez, que chez une Nation sanguinaire, où le Drame n’était qu’une petite pa
ner du Théâtre ; il y réussirait difficilement. Quel avantage pour la Nation , si des Citoyens éclairés, en même-tems qu’ils ch
éâtre public : Rôles. On ne permettra de monter sur le Théâtre de la Nation , qu’aux jeunes-gens dont l’éducation sera achevée
‌ Art. III [VIII]. Condition des Acteurs. Comme les Théâtres de la Nation n’auront plus de Comédiens & de Comédiennes ;
ou d’une fille descendus de quelqu’une de ces familles chéries de la Nation *. D’ailleurs, les jeunes-gens de condition, desti
elle, & le talent de la Danse sera proposé sur les Théâtres de la Nation , comme un modèle pour toute la jeunesse. Il ne fa
c la plus grande exactitude. Ainsi l’on suivra sur les Théâtres de la Nation , les mêmes loix de décence, prescrites pour les T
Rôle. Mais, cette médiocrité de talent existât-elle, le Théâtre de la Nation n’en serait pas moins fréquenté. Tous les jours d
50 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
ous les genres (p. 20.) des génies du premier ordre, la gloire de la Nation , les restaurateurs de la vraie science, & les
e & l’hymen, voilà les loix premieres, Les devoirs, les liens des Nations entieres, Ces loix viennent des Dieux : le reste
ous démontrer qu’elle n’est point incompatible avec le bonheur d’une Nation , eux qui ne se contentent pas de nous fournir u
r . O (p. 10.) que de tous les dons que le Ciel peut verser sur une nation , le don de tous, le plus céleste seroit bien la p
t nous les ferons jouir, serviront de modèle aux Comédiens des autres nations . Quelle gloire pour toi , ô France ma Patrie d’
Théâtres, les uns si propres (p. 13.) à faire honneur au génie de la nation par l’étendue de leurs connoissances, & si c
je m’empêcher de désavouer un trait d’autant plus deshonorant pour la Nation , qu’il part d’une main qui d’ailleurs l’honore da
alloit-il nous faire le plus sanglant outrage à la face de toutes les nations  ? Quoi donc ! faisons-nous profession de croire (
on de croire (p. 8.) que les conquêtes injustes deshonorent plus une nation , que les vols n’avilissent un particulier  ? Non,
ier  ? Non, non, toute injustice nous est également odieuse. Ecoutez, Nations entières, puissiez-vous m’entendre & m’en cro
deux pieds des pavés. Regnard. Je n’ai plus qu’un mot à vous dire, Nations entieres : Quand vous lisez en tête du cinquiéme
51 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
par le roi, dévoués à l’amusement, à l’instruction, à la gloire de la nation , & devenus même, par le luxe des riches, une
crivain Anglois, pour remédier à l’extrême licence des comiques de sa nation , est d’avis qu’on y établisse des censeurs éclair
Térence fut celui de Locuste. Après tous ces ridicules, jettés sur la nation , M. de Voltaire ajoute qu’elle s’en fût sauvée ;
forment un contraste singulier & caractérisent le génie des deux nations . Mais celui qui connoit les Anglois, dit M. Rouss
52 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
erriers était de conquérir des Royaumes, & de copier les arts des Nations qu’ils subjugaient : sans Homère aurions-nous Vir
ien fait de comparable à l’Aminte ni au Berger fidèle. Le génie d’une Nation se connaît rarement par les Ouvrages d’un ou de d
Essayons de donner des règles précises de la Pastorale telle que les Nations modernes la conçoivent, & telle qu’il faut qu
53 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406
s paroles vides, dut & devra toujours plaire à la plus légère des Nations  : telles sont les Comédies-Ariettes. Je ne parle
mais du plus vrai, pour un siècle-bagatelle, où la partie aisée de la Nation est en enfance, & la partie peuple… je me tai
ièces de Déclamation, ils ne connaissent guères le cœur humain, notre Nation & leurs intérêts. Comme je l’ai dit plus haut
54 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
e ont tous deux pour objet d’attaquer les défauts particuliers à leur nation , ils ne manqueront pas s’ils sont sages, de ménag
leur Gouvernement, et si utile à la conservation des privilèges de la Nation  : néanmoins si le penchant d’un Peuple est absolu
ble en ce que c’est un moyen d’entretenir ces bonnes qualités dans la Nation , de les faire aimer davantage et de captiver l’at
e ? La politesse des Français a-t-elle exclu l’héroïsme de chez cette nation , et le galant César en a-t-il moins fait la conqu
nécessaires à les admirer. Au surplus ce qu’Arlequin Sauvage dit des nations civilisées n’est ni singulier ni nouveau, mais il
agédies, on pourra regarder la passion de l’amour comme une vertu, la nation qui la première joindra tant de délicatesse à ses
te opinion que pour faire croire que la bravoure gâte les mœurs de la nation  ; je sais bien que si tous les hommes étaient bon
us désabuser sur le compte des Dramatiques. Vous n’ignorez pas que la Nation Espagnole est celle qui a le plus abusé du point
n est pas moins propre à prouver que les Auteurs Dramatiques d’aucune nation ne ménagent pas tant les mœurs de leur siècle et
55 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157
ines. Une multitude d’actions odieuses qui couvrent de honte toute la nation font les délices des Spectacles. Puis donc l’orig
ns la voie des pécheurs ! Le Prophete entend par-là les princes de la nation juive qui consentirent à la mort de Jesus-Christ 
121) nos Peres les Germains, ajoute ce grand appréciateur des choses, nation aussi féroce, n’avoient pour Spectacles que la da
56 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
s hommes de la campagne, aura passé dans le sein des villes, chez les Nations les plutôt civilisées. Elle prit dans peu une for
on joue la Comédie dans les faux-bourgs. Si j’ai rencontré juste, ces Nations si curieuses d’édifices superbes3 n’avaient pas b
e en doute que les Spectacles sont toujours analogues aux mœurs de la Nation qui les adopte. Comme la folie de se croiser circ
te d’être traité comme les autres Théâtres. Il est trop précieux à la Nation , pour que l’on ne soit pas charmé de savoir ce qu
57 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
fit ouvrir l’Eglise & le Palais aux comédiens, & donner à la nation le glorieux avantage de les compter au nombre des
rs les mêmes, & l’on veut que ce soit l’école de la vertu pour la nation , le dépot où elle puise les grands sentimens &
eurs, qui consacrent leurs talens à l’instruction publique ; & la nation doit gémir de l’aveuglement du peuple, du préjugé
deux partis contraires, je voudrois les juger sur les progrès que la nation a fait dans la vertu depuis 25 ans que Voltaire,
posoit ou donnoit toutes les vertus, ou en tenoit lieu. Le gros de la nation au contraire refuse de voir autre chose que le ta
mémoire de ce grand-homme, est sans doute inouï, il fait honneur à la nation , qui en a donné l’exemple ; un pays où l’on honor
58 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
t Art aurait eu sans doute beaucoup plus de peine à réussir parmi les Nations Septentrionales de l’Europe, que chez les Romains
insensiblement, & bientôt il fut presqu’absolument oublié. Cette Nation guerrière, qui s’était vouée au Dieu Mars, &
59 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
ur toujours : & ce qui est encore plus incroyable, adopté par une nation éclairée, il se cree lui-même chef de l’Eglise, s
es, qui ne ressemblent guere à ceux qui annoncerent l’Evangile à leur nation . Convenons que sous la main de Thalie & de Me
appris le François à la Cour de Louis XII, & le commerce des deux nations si voisines rendoit le François commun en Anglete
une maniere indécente. Ces excès, qui ne sont pas dans le génie d’une nation grave & sérieuse, furent vrai-semblablement i
severe. Les Papes ne se sont jamais demenois ; mais le Parlement, la Nation , l’Europe entiere l’a reconnue. C’étoit un théatr
si grands éloges d’une célibataire que tout engageoit au mariage ? La nation l’en prioit, plusieurs grands Princes la demandoi
différents pays. Elle se vanta aussi d’avoir des habits de toutes les nations . Elle disoit que sa garderobe en étoit pleine, co
ienne Angloise, où se réunissent les deux extremes, la férocité de la nation , & la fourberie du théatre. La probité ne fut
ce, l’Angleterre & la Flandre lui en firent compliment. Les trois nations le redoutoient également, & n’estimoient poin
60 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
les temps, les Pieces comiques ont elles été l’image des mœurs de la Nation pour qui elles ont été faites. Les Jeux scéniques
résulter, eurent lieu. L’amour du plaisir corrompit totalement cette Nation , & parvint à la rendre insensible à tout ce q
t & avancerent la ruine de ce vaste Empire qui embrassoit tant de Nations & tant de Royaumes ». S’il est vrai que dans
ns. On vit toujours des Mimes errant de Province en Province & de Nation en Nation, « porter, comme le dit Riccoboni 23, l
toujours des Mimes errant de Province en Province & de Nation en Nation , « porter, comme le dit Riccoboni 23, la semence
ssans, & qu’on y invitoit Majores, c’est-à-dire, les Grands de la Nation  : telles étoient celles qui avoient lieu lorsque
igine l’altération que la langue Latine souffrit par le mélange de la Nation Germanique avec la Nation Gauloise, où l’usage de
langue Latine souffrit par le mélange de la Nation Germanique avec la Nation Gauloise, où l’usage de la langue Latine s’étoit
que pour jetter un ridicule sur les productions de ce genre, dont sa Nation ne pouvoit se rassasier. L’Angleterre s’y livra a
« Mais, comme l’a observé M. le Chevalier de Jaucourt, il faut qu’une Nation soit bien corrompue, quand on est réduit à ne pou
61 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
morale du Théatre. Il n’y a point en cela, de distinction à faire de nation , ni d’Auteur ; François, Italiens, Anglois, Espag
e ses Lettres pag. 110 & 115 ; en acceptant le College des quatre Nations , ont demandé, pour prémiere condition, qu’on éloi
nt à suivre l’exemple des Anglois, qu’ils nous représentent comme une nation sage & éclairée. Voyons donc de quelle nature
& éclairée. Voyons donc de quelle nature sont les piéces de cette nation si sage. Elle-même nous l’apprendra. Sous Charle
dition à Londres 1726. Jean Dryden, l’un des plus fameux Poëtes de la nation Angloise, se livra, du tems de Moliere, à toute l
en, avec la politesse du gentil-homme. Cet homme profond a enrichi sa nation de plusieurs ouvrages estimables, dont deux criti
eurs de l’Angleterre, en parlant des irrégularités des Théatres de sa nation , on y voit, dit-il, la gravité méprisée, la vertu
ison dangéreux. Dans cette même réponse, il nous représente comme une nation , dans laquelle les Citoyens sont rares, les amis
les enfans durs, les femmes fourbes & infidéles, c’est-à-dire une nation corrompue, & c’est pour ces raisons, qu’il pr
mour ; & il dit au même endroit, qu’il est persuadé, que chez une nation corrompue, le Théatre est un nouveau moyen de cor
t les organes des prémiers génies, des hommes les plus célébres de la nation , Corneille, Racine, Moliere, la Chaussée, Voltair
ter des piéces, que leurs Auteurs, les hommes les plus célébres de la nation , ont detestées, comme diametralement opposées aux
licites & criminels, parce que les hommes les plus célébres de la nation , les génies les plus rares &c. &c., les o
62 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre IV. Des Feux de-Ioye. » pp. 184-185
sellement pratiqué dans les prosperitez publiques. Presque toutes les Nations en usent, pour, exprimer une joye causée par un g
63 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
s, qu’autres Fêtes, où aux Théâtres, et en divers lieux par plusieurs nations , on commettait des vices que notre pensée rejette
bien universel admiré de toute l’Italie, ce Roi reconnu de toutes les nations pour le plus grand de la terre, appelé et conduit
sirs, et sont bien aises d’être attirés celui-ci par leur Prince. Les nations plus farouches se sont accoutumées en la douceur
64 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
ns ses lettres, dit aussi justement que plaisamment, pour peindre les nations de l'Europe : « On parlait de guerre dans l'ancie
même en convient et en rit, le petit maître s'en fait gloire : aucune nation dans le monde, ni toutes les nations du monde ens
maître s'en fait gloire : aucune nation dans le monde, ni toutes les nations du monde ensemble n'ont autant composé de romans,
65 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TABLE DES CHAPITRES. » pp. 3-4
I. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. CHAP. VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique moderne fit-elle les plus he
66 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
l d’Angleterre ne leur étoit pas plus favorable, que celui des autres nations . Un statut du chapitre 4. de la trenteneuvieme an
abréger, je ne citerai que deux des plus fameux Théologiens de cette nation , Gonzales, & le Cardinal d’Aguirre. Gonzales
er à leurs représentations, & cite les plus habiles Auteurs de sa nation , qui ont écrit sur cette matiere. Plura etiam co
mp;c. Le savant Cardinal d’Aguirre renvoie à tous ces Docteurs de sa nation , dans la grande collection des Conciles d’Espagne
allumer  ; qu’elle devroit donc être , ajoute-t-il, la sévérité des nations Chrétiennes contre les spectacles ? on n’y parle
injuste préjugé ; nous y sommes du moins invités par l’exemple d’une nation sage & éclairée, qui n’a pas dédaigné d’inhum
iant les Comédiens. C’est-à-dire en second lieu, qu’à l’exemple de la nation Angloise, au lieu de leur refuser la sépulture ec
storales des plus savans & des plu-Célébres Prélats de toutes les nations Catholiques, 7°. Dans le concours unanime de tous
67 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Avertissement. » pp. -
loir décrier absolument le Théâtre applaudi d’une grande partie de la Nation . Je proteste avec sincérité, que ce n’est point l
68 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
nt ne souffroient pas que les femmes montassent sur le théatre. Cette nation ennemie déclarée des bonnes mœurs, les Actrices l
Paris & la France ont des milliers d’Actrices, en fournissent aux nations voisines ; il est peu de théatres en Europe qui n
mp; dans les intervales à qui les paye. C’est d’un pôle à l’autre une nation commerçante très-achalandée ; mais selon le goût
s qui courent en troupes comme ailleurs, ce n’est ni le préjugé de la nation ni le genre des pieces qu’ils représentent qui je
ses conquêtes ? Ainsi les triomphateurs étaloient les dépouilles des nations vaincues. N’y a-t-il pas de l’indiscrétion d’appr
69 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — ESSAI SUR LES MOYENS. De rendre la Comédie utile aux Mœurs. » pp. 7-10
& modérée, ont fait adopter ce spectacle chez presque toutes les nations tant anciennes que modernes. En effet, est-il rie
70 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -
s défauts de leurs Spectacles, peut facilement être embrassée par une Nation , qui n’a connu les Spectacles qu’en passant, et d
71 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114
e prodige a été opéré par le caractère (frivole & libertin) d’une nation qui répand par-tout l’amour du plaisir : Incidit
, une tragédie en cinq actes, composée par M. Peisonnel, Consul de la nation , intitulée Selim ou la foi du sujet ; elle a eu l
u Levant, & qui ont un Comptoir à Smirne, & un Consul de leur Nation , avec leurs commis, facteurs, courtiers, matelots
les commercants libertins & frivoles ? Moyen de faire estimer la nation chez des peuples chez qui le metier de comédien,
72 (1768) Des Grands dans la Capitale [Des Causes du bonheur public] « Des Grands dans la Capitale. » pp. 354-367
, qui prétend ne chercher que dans elle seule, la regle du goût de la Nation , & les couleurs qui doivent former le portrai
mable. Alors le Théâtre deviendroit véritablement le spectacle de la Nation , & seroit avoué par elle. La vertu la plus au
73 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177
, & qu’ils s’en rebutent plûtost que d’en profiter. Il est peu de Nations , & de Siecles où ce plaisir ait esté plus en
n’a rien que cela à représenter, & conclut au prejudice de nostre Nation , la sterilité de ses beaux Esprits & la miser
74 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
orale se trouvant bouleversés et anéantis, il était salutaire pour la nation qu’un corps respectable dans la société se vouât
ertus qu’elle consacre et qu’elle commande, ne peut que fortifier les nations qui vivent dans sa foi. Le livre de l’Evangile es
75 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — I. Fin principale de l’Incarnation du Verbe. » pp. 5-6
on, le fait frémir. Il ne craint rien tant que d’être chassé de cette nation sainte qui est la conquête de Jesus-Christ, &
76 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre dernier. Conclusion. » pp. 345-347
teurs en deviendrait plus éclatante, plus réelle, & le goût de la Nation serait justifié. On doit conclure encore, après a
77 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quinzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 275-277
t un trésor, Monsieur, pour vous, pour votre neveu, pour moi, pour la Nation , dont elle est l’honneur. Quelque chose que l’on
78 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
Jesus-Christ n’a point demandé l’aumône ; que c’est un vol fait à la nation & aux autres pauvres ; qu’un seul Ordre mendi
pense de sa conversion très-sincère, qui occasionna celle de toute la nation . C’est un Ecrivain hardi sur l’autorité des Rois,
son sein, placé de sa main ? Est-ce bien ménager l’honneur même de la nation & du Roi, & donner du poids à tout ce qu’
d’œuvres, notre langue est devenue la langue universelle, & notre nation le modelle des autres nations. Tout cela réduit à
venue la langue universelle, & notre nation le modelle des autres nations . Tout cela réduit à sa juste valeur signifie qu’o
ne diroit-on pas que ces Auteurs sont les seuls qui font honneur à la nation  ? Bossuet, Fenelon, Pascal, Cochin, Bourdaloue, M
79 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
ploit sera plus éclatant & plus admiré. Moliere, corrupteur de la nation , fut lui-même très dépravé. Il ne retira de ses c
res, les mysteres d’Etat exposés aux yeux du public, les intérêts des nations pesés, discutés, balancés, la morale des Cours, l
es richesses, se para de tous ses atours, & fut une plaie pour la nation . Le luxe & le faste n’avoient passé que lente
le commun des hommes. Voilà l’homme proposé aux éloges publics de la nation par une Académie célebre. A le bien prendre, les
risé par libertinage. Louis XIV, qui pendant 70 ans donna le ton à la nation , la monta sur le ton de l’enthousiasme pour l’hom
chasse, les exercices militaires, selon les idées & le goût de la nation . Le Paradis de Mahomet est le Vauxhall des Musulm
80 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement du clergé de france avant et depuis la révolution.  » pp. 346-350
s, pour bouleverser des trônes et jeter le fer et la flamme parmi les nations  ; la tiare voulait une autorité absolue sur le di
81 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
Muses & courir en foule au Théâtre. Qu’on parcoure l’Histoire des Nations  ; dans leur prémière grossièreté, elles méconnais
n’est qu’en déclinant, qu’en retombant au sein de la barbarie, qu’une Nation laisse éteindre son goût pour les Spectacles. Lor
82 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
élassement du citoyen, l’encouragement du génie & l’honneur de la nation  ; mais en l’interdisant pour la conscience, on au
nné d’inscriptions à la louange de l’Empereur, & des trophées des nations qu’il avoit vaincues. Ce n’étoit qu’or & arge
uelconque, & le mot de Juda, pour la tribu de Juda, & pour la nation entiere, qu’Hérode & son pere fissent ou non
i petits princes n’auroient osé braver le goût, l’usage, la loi de la nation , comme avoit fait leur pere. Ils n’y avoient plus
étoient dans le paganisme. Un scandale public. C’étoit enseigner à la nation , la débauche, la prostitution, & lui en fourn
83 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Des Spectacles des Grecs. » pp. 3-6
ont la magnificence ou la solemnité attiroit vne foule de curieux des Nations les plus éloignées. La seconde ne concerne que le
84 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [I] » p. 418
organes des premiers génies, & des hommes les plus célèbres de la Nation  ; Corneille, Racine, Molière, Renard, monsieur de
85 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
ts pittoresques, et qu'ils empruntent le plus souvent des harangères, nation féconde en sobriquets, la plupart aussib as que c
arent rari nantes in gurgite vasto. » Mais tel est le caractère de la nation , la folie l'amuse, on la veut partout : triste ef
rerait même un homme du commun. La simplicité et la grossièreté de la nation méritent cependant quelque indulgence, et les pie
86 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26
e du fond du cœur ». Et Jésus Christ dans l’Evangile : « Les Rois des Nations dominent sur eux, et ceux qui ont puissance sur l
87 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXIII. Impossibilité de réformer entièrement les spectacles. » pp. 191-194
oyant d’un côté tout ce qu’on avait à redouter du goût excessif de la nation pour le théâtre, et voyant d’un autre que ces rep
88 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
e que non seulement quelques particuliers en ont par hasard, mais des nations entieres aux Moluques, en Affrique, en ont nature
s Grands ; aux Princesses, souvent contre le costume ; car toutes les nations n’en portoient pas : les Juifs par exemple. On en
dicule de son habit sont très-anciens, & en usage dans toutes les nations , comme le montre Riccoboni, Hist. du Th. Ital. Le
des zephirs. La queue est un grand objet de traité de paix entre les nations belligérantes Hausser, amener, baisser le pavillo
89 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
actricisme. A quinze, les Filles pourront monter sur le Théâtre de la Nation , & les jeunes-hommes à dix-huit ; & les u
utions infamantes & les punitions choqueront la délicatesse de la Nation &c. il ne convient donc pas à nos mœurs, &
le qu’en Pologne, chez les Russes, en Turquie, & parmi toutes ces Nations barbares & demi-civilisées, qui aiment à fair
Adelaïde. Vous avez raison, belle Honorine, & vous jugez la Nation d’après la bonté de votre cœur. Septimanie.
90 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
, la noblesse des expressions, etc. C’était une vraie farce, et si la nation des Comédiens n’eût craint la vengeance que venai
ntre les duels. Le Cid le combattait de front, et entretenait dans la nation , qui le goûtait, cette fureur barbare qu’on s’eff
eils mouvements, c’était de faire une révolution dans les mœurs de la nation , en l’amollissant par le plaisir, et la dissipant
uses. Aussi quels changements dans les mœurs et dans la religion ! la nation est elle connaissable ? Dieu nous préserve d’une
91 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42
mptuosité & de licence. Ce goût frivole a si bien pris dans cette nation livrée au plaisir, qu’il s’y est soutenu à traver
mp; jouer des impromptus sur des simples canevas, à quoi aucune autre nation n’a si bien réussi : tâlent au reste d’un fort pe
Gascon ; Soriniere, Angevin, &c. D’une autre troupe de plusieurs nations , un Casatinski, Polonois ; un Trosmardot, Moscovi
es prodiges, est une affaire de la derniere importance, chez les deux Nations  ? Ils différent en bien de choses, la musique, le
Jiornati di litterati ; il est utile pour connoître les Livres de sa Nation , dont la plupart sont inconnus en France, il est
t rédevable de sa beauté & de sa prééminance sur celle des autres Nations , s’il en faut croire Rousseau & Barreti, &
92 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
lle Christine fit à Thalie une réparation authentique du mépris de sa nation & de sa maison, elle bâtit un théatre, fit ve
res, sa conduite indiscrette qui en furent les fruits, aliénèrent une nation peu galante, à qui les folies dramatiques étoient
le mérite qu’on exige pour les accorder, pouvoit-on penser que cette nation iroit chercher pour la gouverner une aventurière,
mit à sa place son successeur présomptif aux acclamations de toute la nation , celui-ci fit semblant de refuser, recula de quel
condité dans les décorations : Princes & Princesses de toutes les nations y ont fait faire des profusions excessives, on a
erma les yeux sur cet attentat contre l’autorité du Roi, le droit des nations & de l’humanité . On se contenta de lui faire
93 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150
ce soit. Un des éloges le mieux fondé de notre siécle, c’est que les Nations de l’Europe sont gouvernées par des Souverains qu
nouvelles consolantes ? Nos descendans seront forcés d’avouer que la Nation s’opposoit elle-même à ses plaisirs, méconnoissoi
94 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106
rice. Je dirai au sujet de la coutume la plus usitée par ces diverses Nations , qu’un homme d’esprit m’a soutenu qu’il était plu
-ils pas de peine à prendre, lorsqu’ils contiennent trois Actes ? Une Nation peut aimer de jolis riens ; mais elle veut que ce
95 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
âtre Italien qui s’enrichissait de jour en jour, des pertes que notre nation faisait en l’honnêteté des mœurs : Et l’on voulai
par un instinct naturel, mais encore par un usage particulier à notre nation , me répondrait du succès, au moins à l’égard de t
96 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XX. Silence de l’Ecriture sur les spectacles : il n’y en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures : passages de saint Jean et de saint Paul. » pp. 72-75
ans leurs écrits, des pratiques qu’ils ne connaissaient pas dans leur nation  : il leur suffisait d’établir les principes qui e
97 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
teurs, aux spectateurs, aux amateurs, & de proche en proche, à la nation . On intrigue pour eux, on les comble sans reserv
de la famille Royale.) Nos descendans seront forcés d’avouer que la nation s’opposoit elle-même à ses plaisirs, meconnoissoi
 ; la fierté Romaine gasconnade ; le goût du siécle, le caractère des Nations , le style des auteurs donnent à Melpomene & à
Sur les choses les plus libres, les plus respectables de toutes les nations , les plaisirs du public, les talens, le génie , (
principal. Ce systeme dramatique, s’il étoit reçu, & goûté par la nation , ne serviroit qu’à exciter les passions les plus
98 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
qu’en punition de leurs crimes Dieu livre les impies, les villes, les nations aux opprobres, aux sifflemens du monde : In oppr
parmi les honnêtes femmes. Qu’est-ce que couronner les mœurs de la nation  ? De quelle couronne le grand Moliere a-t-il cein
ne le grand Moliere a-t-il ceint le front des vertus, des mœurs de la nation  ? Veut-on dire qu’il en a fait l’éloge ? au contr
ëtes comiques ont eu pour elles le respect, (le foible, le vice de la Nation  ;) on le prouve par l’exemple de Moliere, Regnard
théatre Italien, dit-il, s’enrichit tous les jours des pertes que la nation fait dans l’honnêteté des mœurs. Il veut que la r
99 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
promenant voir la représentation d’une piece à son choix ; toutes les nations sans entendre le François pourroient être à la Co
es pays voyageoit souvent pour faire part de ses faveurs à toutes les nations . Un jour revenant à Paris, & portant des marc
c’est la premiere Actrice qui ait observé sur la scene le costume des nations & des états. On lui en fait un grand merite,
habillée en Sultane ou en Chinoise ; mais pour mieux représenter ces nations , elle eut la folie, peut-être unique, de faire fa
ite comme le plus meprisable & le plus dangereux corrupteur de la nation . Regnard est plus éloquent, plus correct plus élé
100 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
Bonheur public, conseille au Prince d’empêcher qu’on n’accoutume la nation aux spectacles atroces qui offensent encore plus
dû ajouter : Le Prince doit empêcher qu’au théatre on n’accoutume la nation aux spectacles galants ; ils sont plus dangereux
imam ingredi solet . Les passions théatrales suivent le caractere des nations  ; l’amour est romanesque en Espagne, coquet en Fr
prêts d’éclater. Le besoin d’un tel remede feroit peu d’honneur à la Nation Françoise. Mais ces réflexions y sont sans applic
es derniers temps la scene a réuni tous les deux). Le caractere de la nation plus sensible, la rend plus susceptible de passio
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