Chapitre premier. De la
Musique
. L e Poète doit avoir trouvé dans les Livres
s de Poèmes chantans, qui éxigent nécessairement que l’on parle de la
musique
: aussi ce sixième Livre ne sera-t-il consacré qu
ens se réunissent. Si j’entre dans un trop long détail au sujet de la
musique
, on me le pardonnera facilement, dans un siècle o
principal ornement de plusieurs de nos Théâtres. Définition de la
Musique
. Tâchons d’abord de définir ce qu’on entend p
ion de la Musique. Tâchons d’abord de définir ce qu’on entend par
Musique
19 ; voyons quelle idée ce terme fait naître dans
lque chose d’agréable, qui charme l’oreille, & que nous appellons
Musique
en général. J’observerai que les sons ne sont aut
on sa forme, ou selon qu’il est épais ou mince. Ainsi le secret de la
musique
instrumentale consiste à éxciter un certain bruit
t & du silence qu’on voit naître ce que nous nommons Harmonie. La
musique
vocale s’attache à copier les différens cris de l
ous peint la douleur ou la tendresse. Il s’ensuit de tout ceci que la
musique
instrumentale est un composé de différens bruits,
elon le degré des passions qui les agitent. Voilà ce que c’est que la
musique
en général, ce rien agréable, dont les Anciens fu
que les Modernes ne chérissent pas avec moins d’enthousiasme. La
Musique
imite le bruit & le mouvement. Il faut po
r des bruits ; & voilà ce qui insensiblement lui fit découvrir la
musique
instrumentale. La vois devait naturellement s’éle
s’abaisser, précipiter & ralentir ses mouvements ; & voilà la
musique
vocale qui se forme par degrés : or lorsque tout
la religion. Rien n’indiquait ces deux arts sublimes ; au lieu que la
musique
devait se présenter tout de suite, puisque du bru
ouet, il les frappe en cadence, il en forme une espèce d’harmonie. La
musique
est donc très-peu de chose par elle-même. Les orn
nt tout-à-fait charmante, sans lui donner un mérite plus réel. La
Musique
instrumentale ne peint pas tout-à-fait les passio
mentale ne peint pas tout-à-fait les passions. Il est vrai que la
musique
instrumentale semble imiter aussi toutes les pass
e âme se livre à de grands transports, & qu’il est certain que la
musique
imite ; mais elle ne saurait aller plus loin.
n que la musique imite ; mais elle ne saurait aller plus loin. La
Musique
vocale est plus vraie. La musique vocale a pl
saurait aller plus loin. La Musique vocale est plus vraie. La
musique
vocale a plus de ressource pour imiter ce qui se
lon les passions qui l’agitent. C’est en copiant la nature que la
Musique
fait impression. Les partisans de la musique
ant la nature que la Musique fait impression. Les partisans de la
musique
en général s’écrient tous à la merveille, & s
ne vérité, dont ils semblent détourner les yeux. J’ai déjà dit que la
musique
n’était qu’un bruit adouci ou forcé. C’est delà q
nt majestueux. Il s’en suit donc delà que ce n’est pas directement la
musique
qui nous fait éprouver des sensations ; mais les
quelle idée peut faire naître, dans l’esprit du Philosophe, le terme
Musique
. Ce que le Philosophe conçoit par le terme Mu
ophe, le terme Musique. Ce que le Philosophe conçoit par le terme
Musique
. Le Sage conçoit par ce mot un assemblage de b
rmir l’esprit pour réveiller les sens. Enfin le Philosophe entend par
Musique
, des sons vains & passagers, qui se dissipent
ire. Le commun des hommes se forme une idée bien plus noble de la
musique
. Il la regarde comme l’occupation la plus digne d
lgaire ou le Philosophe ? Différentes causes qui firent naître la
Musique
. Le Lecteur sçait maintenant ce que c’est que
aître la Musique. Le Lecteur sçait maintenant ce que c’est que la
musique
. Afin qu’il puisse connaître tout-à-fait cet art
t une partie des causes qui purent le faire naître. Commençons par la
musique
vocale. Il faut chercher son origine dans la plus
cher son origine dans la plus haute antiquité. Il est probable que la
musique
vocale dévança toutes les autres sciences & s
pressèrent à la surpasser20. Voilà ce qui concerne la naissance de la
musique
vocale. L’origine de l’instrumentale, quoique à p
etites différences, qui méritent qu’on les décrive séparément. La
Musique
instrumentale est plus ancienne que la vocale ; s
oux, ou à plusieurs tuyaux ; & de tout ce qui sert à présent à la
musique
instrumentale. Remarquez que plusieurs de nos ins
rps à l’harmonie. Diodore, & après lui Kircker, prétendent que la
musique
instrumentale, la prémière de toutes les musiques
r, prétendent que la musique instrumentale, la prémière de toutes les
musiques
, se rétablit en Egypte après le déluge, & qu’
ssi fabuleux, ne vaut-il pas mieux chercher la prémière origine de la
musique
instrumentale dans le besoin qu’eurent les hommes
es différens sistêmes que je viens de rapporter sur l’invention de la
musique
en général, il est certain qu’elle est de l’antiq
le de l’Univers. On ne saurait marquer dans quel lieu commença la
musique
. Il serait difficile de marquer dans quelle p
ue. Il serait difficile de marquer dans quelle partie du monde la
musique
fut d’abord inventée. La Nature & l’instinct
Hèros venait de Phénicie, il s’ensuit que les Phéniciens ont connu la
musique
avant eux. Enfin les Grecs ont jetté tant d’obscu
Enfin les Grecs ont jetté tant d’obscurité sur les inventeurs de leur
musique
, qu’on voit bien qu’ils cherchent à cacher les ob
eulent aussi passer pour être les prémiers qui ayent fait usage de la
musique
. Est-il difficile de s’apperçevoir que l’Egypte,
it écrit des Livres, est regardé parmi les Juifs comme l’Auteur de la
musique
vocale ; & ils soutiennent que Jubal, fils de
ye les instrumens, environ l’an 230 du monde25. Il est certain que la
musique
était très-usitée chez les Hébreux ; ils fesaient
le pour les grandes cérémonies. Athènes perfectionna en partie la
Musique
. Les Grecs recevaient les Sciences à demi-éba
nt les Sciences à demi-ébauchées, & les polissaient bien-tôt ; la
musique
eut le même sort. Athènes, le séjour des arts &am
t, je crois, dans les jeux Isthimiques. Ai-je besoin d’avertir que la
musique
florissait en Grèce bien avant l’usage des Specta
S’il fallait croire ce Philosophe, Dieu serait donc l’inventeur de la
musique
, il l’aurait créée en même-tems que les cieux : c
planettes en se mouvant. Ce qui arrêta en Grèce les progrès de la
Musique
. La musique ne put faire chez les Grecs de gr
mouvant. Ce qui arrêta en Grèce les progrès de la Musique. La
musique
ne put faire chez les Grecs de grands progrès, pa
idicules, il s’avisa tout-à coup de se persuader que les règles de la
musique
, une fois établies, ne devaient plus être changée
te idée ridicule le conduisit à ne souffrir aucune innovation dans la
musique
. L’Article assez hardi pour l’enrichir de nouveau
at, & puni souvent comme tel. En un mot, les Grecs fesaient de la
musique
, telle qu’ils la possédaient, une affaire de reli
nt, sans doute, arrivée au dernier point de sa perfection. Que la
Musique
instrumentale des Anciens ne valait pas la nôtre.
ns ne valait pas la nôtre. Je ne puis me résoudre à penser que la
musique
instrumentale des Anciens ait eu la délicatesse,
e pour qu’un homme de bon sens se laisse surprendre. Pourquoi si leur
musique
avait opéré de tels prodiges, ne ferait-elle plus
surpassons, leur trop grand amour & leur profond respect pour la
musique
, en sont les seules causes. S’ils avaient accordé
ins, & ne furent plus qu’un Peuple d’esclaves. Histoire de la
Musique
chez les Latins. Il ne faut pas croire que le
les Latins. Il ne faut pas croire que les Romains ne connurent la
Musique
qu’après avoir conquis la Grèce. Dès l’an 1415 de
er une terrible peste qui ravageait leur Ville. Il paraît même que la
musique
était depuis long-tems en usage dans toute l’Ital
trumens de Toscane & de Naples. Rome ne fit pas tant de cas de la
musique
qu’Athènes, soit que ses habitans fussent plus ba
st qu’ils furent vaincus par un Peuple barbare qu’ils méprisaient. La
musique
presque dédaignée dans la capitale du monde, se v
it accueillie par les Peuples féroces de l’Europe. Ce qu’était la
Musique
parmi les Gaulois, & dans les prémiers tems d
Romains. Bardus, leur Roi30, établit l’an 2140. du monde une école de
musique
, dont il confia la direction à une secte de Philo
de Bardes à cause de Bardus leur Roi & leur instituteur. Voilà la
musique
répandue chez les Gaulois dans un tems où ils ign
Académie fut augmentée par Caligula de tout ce qui avait rapport à la
musique
. Mais voici des choses encore plus singulières co
que cette société de Savans ne rendit point beaucoup de services à la
musique
. Cet Art resta long-tems enseveli dans l’obscurit
ent joueur de guitare. A qui l’on est redevable des progrès de la
Musique
en France. La musique resta, pour ainsi dire,
A qui l’on est redevable des progrès de la Musique en France. La
musique
resta, pour ainsi dire, dans cet état d’anéantiss
aux concerts de Baïf qu’on a obligation du prodigieux succès de notre
musique
: que Messeurs les Musiciens osent encore dédaign
igner les Poètes. St. Ambroise & le Pape Damase qui établirent la
musique
dans les Eglises l’an 373, contribuèrent aussi à
s à nous. Multiplicité de ses caractères chez les Anciens. La
musique
n’était point jadis facile à apprendre. Les Ancie
ultipliait encore considérablement dans la pratique : de sorte que la
musique
était alors véritablement une science, & une
és & embarrassans que les Anciens donnaient aux marques dont leur
musique
était surchargée. Gui, était natif d’Arezzo dans
imer par les différentes figures qu’il leur donna. C’est ainsi que la
musique
se perfectionna par des progrès insensibles. Tout
faite. Les Peuples de l’Europe sont les seuls qui sachent écrire leur
musique
. Les Chinois & les Arabes, qui, de toutes les
r pays ou des parties du corps humain, aux quarante-huit sons de leur
musique
; de manière qu’ils indiquent tout de suite un To
conçus les Anciens. Profond respect que les Grecs avaient pour la
Musique
. Aucun Peuple n’a poussé plus loin que les Gr
ation outrée. Ils ne savaient de quelle espèce de louanges combler la
musique
; lorsqu’il fallait en parler, les èxpressions su
ens & les Pythagoriciens ont prétendu que c’était faire tort à la
musique
de lui donner le nom d’Art & de Science, &
à moins qu’on ne sût chanter. » L’amour que les Grecs avaient pour la
musique
les conduisit à enrichir ceux qui en fesaient une
yé Ambassadeur en Perse. Louanges que les Grecs prodiguaient à la
Musique
. Ecoutons ce singulier raisonnement du divin
changement dans l’Etat, & l’on ne saurait toucher aux loix de la
musique
sans toucher aux loix du Gouvernement » : ceci es
ce n’est encore rien. Lycurgue, ce fameux Législateur, croyait que la
musique
inspirait la valeur & la sagesse ; il me semb
ent la Religion & toutes les Vertus, que parce qu’ils aimaient la
musique
: il soutient encore, que les Peuples de Cynèthe
ortèrent à toutes sortes de crimes, que parce qu’ils renoncèrent à la
musique
qu’ils avaient chérie autrefois. Socrate & Py
nsuite, qu’on ne peut entendre la République de Platon sans savoir la
musique
. Timagène & Quintilien prétendent qu’elle est
ppa & de plusieurs Auteurs Anciens & Modernes, au sujet de la
Musique
. Corneille-Agrippa fait aussi l’éloge de la m
u sujet de la Musique. Corneille-Agrippa fait aussi l’éloge de la
musique
. Cet Auteur raconte d’après Homère36 ; « qu’Agame
se le mettre à côté des Pères de l’Eglise, fait souvent l’éloge de la
musique
dans ses Ouvrages ; il dit entre-autres choses, q
uvrages ; il dit entre-autres choses, que celui qui n’aimerait pas la
musique
serait capable de toutes sortes de crimes. Et l’i
n’a pas craint, dans un endroit de l’Esprit des Loix, de parler de la
musique
avec enthousiasme, & de l’élever au-dessus de
ever au-dessus de toutes les sciences. On lit dans une Histoire de la
musique
qui parait depuis 1767, que Dieu avait sûrement a
la musique qui parait depuis 1767, que Dieu avait sûrement appris la
musique
à Salomon. On a bien senti le ridicule de tant de
nges outrées ; aussi pour en éffacer une partie, les défenseurs de la
musique
veulent nous faire croire que les Anciens donnaie
musique veulent nous faire croire que les Anciens donnaient au terme
musique
une signification bien plus étendue que celle des
ont voir formellement que les Anciens entendaient le plus souvent par
musique
la science des sons & du chant : lorsque ce t
rés de l’Histoire, qui prouvent l’estime qu’on fesait autrefois de la
Musique
. Les plus Grands Rois de l’antiquité en ont f
Le Sage Socrate voulut, dans un âge avancé, s’instruire à fond de la
musique
. La plus-part des Empereurs Romains se piquaient
nt aussi piqués d’être Musiciens. Le Roi Dagobert aimait tellement la
musique
, qu’entrant dans l’Abbaye de Romilly pour assiste
d : ce dernier Prince composait sur-tout avec plaisir des morceaux de
musique
qu’on appelle Canon. Philippe-Julien, Duc de Neve
Abrégé de l’Histoire de France, qui commence à la troisième race. La
musique
est si agréable, que plusieurs personnes ont voul
it trépassée. Effets singuliers que les Anciens attribuaient à la
Musique
. Les éffets que les Anciens attribuaient à la
uaient à la Musique. Les éffets que les Anciens attribuaient à la
musique
, la leur rendaient aussi recommandable que ses be
e lorsqu’on lui eut joué un air sous-Phrigien. Sapho se servait de la
musique
pour attendrir une certaine Damophile qu’elle aim
ans la mer : sans doute que l’ingrat qu’elle adorait, n’aimait pas la
musique
. Elle ne trouble plus si violemment les Peupl
oins susceptibles de se livrer aux mouvemens qu’éxcitait autrefois la
musique
. On écoute avec plaisir telle sonnate, telle simp
e nos jours à de pareils transports. Eh, que serait-ce de nous, si la
musique
rendait véritablement digne des petites maisons ?
i la musique rendait véritablement digne des petites maisons ? La
Musique
a converti des Payens. Je trouve encore qu’on
encore besoin de son secours. Les Eglises où l’on trouve de meilleure
musique
, sont les plus fréquentées. Les Anciens la cr
Une chose singulière dont on ne se serait jamais douté, c’est que la
musique
est un remède souverain à bien des maux ; si nous
niens & de Lesbiens d’une maladie populaire, par les éffets de la
musique
. Elle guérit, selon Théophraste, la siatique, la
à èxpulser le superflu de la boisson. Divers éxemples assurent que la
musique
chasse la catalepsie, la fiévre double, tierce &a
lente fiévre, par quelques concerts qu’on fit dans sa chambre. La
Musique
était utile aux Prophètes. Elle possède un av
animaux, & les choses inanimées. Les Grecs soutenaient que la
musique
est même utile aux animaux, & qu’elle agit ju
e que nous appercevons, & dont nous sommes certains, c’est que la
musique
est un remède assuré contre la piqure d’une gross
ar la transpiration. Il serait à souhaiter que les autres cures de la
musique
fussent aussi prouvées que celle-là. Qu’on aimera
aient conçues en ces termes ; pour telle maladie, recipe une heure de
musique
! Un peu de vanité pardonnable aux Musiciens.
Il serait étonnant que les éloges que les Anciens prodiguaient à la
musique
, & les honneurs dont nous la comblons ; il se
s ? Il est plus de gens capables de goûter les talens d’unvirtuose en
musique
, que ceux d’un éxcellent Poète : pour entendre l’
e veut parler à l’esprit. Les Peuples modernes placent partout la
Musique
. Le plus grand nombre des Peuples de l’Europe
Le plus grand nombre des Peuples de l’Europe employe de nos jours la
musique
dans les principales circonstances de la vie ; el
ait toujours de Fouquet second, Comte d’Anjou, qui aimait beaucoup la
musique
; celui-ci eut l’audace de lui écrire de la sorte
t l’audace de lui écrire de la sorte ; « Sachez, Sire, qu’un Roi sans
musique
est un âne couronné. » Si Pythagore la mit dans l
es louanges du Très Haut ? Le Paradis est, selon eux, le séjour d’une
musique
délicieuse. Les Séraphins & les Dominations,
urs & d’éxcellens joueurs d’instrumens. Qu’on peut dire de la
Musique
autant de mal que de bien. Il ne faut pourtan
serait tout-à-fait ridicule. On a dit autant de mal que de bien de la
musique
. Il s’est trouvé des Anciens qui ont eu le courag
’ai mis sous les yeux du lecteur tout ce qui peut-être favorable à la
musique
; je vais rapporter avec la même impartialité tou
raison de cette espèce d’anthipatie que les Mahométans ont contre la
musique
. Les Sultans sont les seuls qui ayent des Musicie
très peu considérable. De Grands Hommes se sont élevés contre la
Musique
. Beaucoup d’Auteurs célèbres & de grands
t des désordres infinis. Plutarque nous apprend qu’il faut n’aimer la
musique
qu’avec circonspection, & qu’il est dangereux
ors se découvrant tout à l’ouvert, il nous fit voir clairement que la
musique
, à ceux qui en abusent impudemment à toutes heure
ent le passage de Plutarque que je viens de citer,) trouvaient qu’une
musique
trop tendre, trop éfféminée, était très-pernicieu
pêcher de détester à Athènes un nommé Phrynis, qui amolit, dit-on, la
musique
ancienne. Un Philosophe Scyte, qui s’appellait, j
prédit aux Grecs, en retournant dans sa patrie, que le luxe & la
musique
causeraient un jour la ruine de leur République.
cité plus haut, revient bien de quelques louanges dont il gratifie la
musique
. On s’apperçoit à l’ardeur avec laquelle il s’éff
rsuadé de ce qu’il écrit : voici de quelle manière il la traîte. « La
musique
est des plus propres & chéries » chambrières
la Thrace. Saint Augustin, à qui pourtant il est échappé de louer la
musique
, se plaint dans ses confessions de ce qu’elle ava
quelquefois trop enflammé ses sens. On croit si peu aux éffets de la
musique
, qu’on s’est généralement moqué de ce Martin Scri
eurs ont écrit contre ceux qui sont une profession particulière de la
musique
. On m’accuserait de vouloir insulter les Musicien
ssions. Il est des gens qui ont une antipathie invincible pour la
Musique
. Que dirons-nous en apprenant qu’il est des g
pprenant qu’il est des gens qui ont une antipathie invincible pour la
musique
? de même que Jacques prémier, Roi d’Angleterre,
l connaît une Dame de condition à Paris, qui ne peut entendre quelque
musique
que ce soit, sans être saisie d’un rire involonta
involontaire & convulsif41. Elle est utile à l’Amour. La
musique
, dont on dit tant de bien & tant de mal, a to
font perdre aussi par le même moyen. Elles apprènent les morceaux de
musique
qui sont le plus en réputation, dans lesquels res
t vrai qu’on peut avoir une très-belle voix, & aimer la vertu. La
musique
n’est pas tout-à-fait incompatible avec la sagess
frédonner une chanson. Le siècle passé n’était pas si amateur de
Musique
. L’Opéra-Sérieux doit être accusé, avec assez
t être accusé, avec assez de raison, d’avoir arrêté les progrès de la
musique
Italienne. L’Abbé d’Aubignac, qui vivait du tems
la sorte : « les récits d’une pièce ne peuvent être variés que par la
musique
; mais comme je n’ai pu jamais approuver cette pr
de Voltaire, que les Français pussent jamais soutenir trois heures de
musique
». Que les choses sont changées ! On ne croit pas
ées ! On ne croit pas maintenant que les Français puissent vivre sans
musique
. Pensée d’un Auteur moderne, au sujet du goût
que. Pensée d’un Auteur moderne, au sujet du goût qu’on a pour la
Musique
. Que dirions-nous si l’on nous appliquait cet
tte maxime de M. Burette ? « Plus les Peuples sont grossiers, plus la
musique
fait d’éffet sur eux ; car ce n’est pas en raison
pporte aucunement à nous. Raisons qui m’ont engagé à critiquer la
Musique
. Il m’est échappé de mal parler de la musique
gagé à critiquer la Musique. Il m’est échappé de mal parler de la
musique
dans ce Chapitre ; je sens qu’on a lieu d’en être
. Mes moyens de défense seront tous simples. Je ne hais point tant la
musique
qu’on pourrait se l’imaginer. J’ai voulu seulemen
ement que le Lecteur fût instruit du pour & du contre. En fait de
musique
, je prescris des bornes à mon estime. Je la regar
s’imagine que le nouveau Théâtre ne serait rien sans le secours de la
musique
. En cherchant à diminuer la trop bonne opinion qu
entiel ; j’engage peut être le Public à faire ce raisonnement : si la
musique
est quelquefois méprisable, le nouveau Théâtre no
vrai que j’ai peut-être à craindre qu’on ne dise encore ; puisque la
musique
est si peu de chose, qu’est-ce donc que notre Thé
qu’est-ce donc que notre Théâtre favori ? 19. On croit que le mot
musique
vient du Latin musa, parce que les muses, dit-on,
inventèrent cet Art. 20. Voyez le mot Bruit dans le Dictionnaire de
Musique
, par J. J. Rousseau. 20. Voyez la charmante Idyl
néraux, eussent une mélodie fort agréable. » J. J. Rousseau. Dict. de
Musique
. 30. Bardus était le cinquième Roi ou Chef des
d’Or d’Apulée ; l’Auteur est entré dans de fort grands détails sur la
musique
des Anciens, de laquelle je ne parle qu’en abrégé
s Anciens, de laquelle je ne parle qu’en abrégé. 33. Dictionnaire de
Musique
. 34. Il paraît que le Parlement de Paris pensait
; ancienne traduction. 38. Voyez un Ouvrage intitulé, Histoire de la
Musique
& de ses éffets, qui m’a beaucoup servi dans
son Histoire de France. 40. Voyage de Chardin. 41. Dictionnaire de
Musique
. 42. Histoire de la Musique & de ses éffets,
Voyage de Chardin. 41. Dictionnaire de Musique. 42. Histoire de la
Musique
& de ses éffets, par Bonnet.
Chapitre III. De la
Musique
Française & Italienne. C e que j’entrepre
blier d’èssentiel dans cet Ouvrage, je dois parler des deux genres de
musique
qui divisent toute la France. Les Auteurs qui l’o
te qu’on ne m’accuse d’écrire sur un être imaginaire en parlant de la
musique
Française, je dois démontrer que nous en avons un
es malheureux humains sont sujets à se tromper. Que nous avons une
Musique
ainsi que les Italiens. Chaque Peuple de l’Un
Musique ainsi que les Italiens. Chaque Peuple de l’Univers a une
Musique
qui lui est particulière. Le Lapon qui vit sous l
les plus policées sont celles qui doivent éxceller davantage dans la
musique
; car la connaissance des Arts, & sur-tout de
s révolutions ; il est donc clair qu’ils ont beaucoup perfectionné la
musique
. Pourquoi les Français seraient-ils les seuls éxc
op lieu de se glorifier. Il s’en suit toujours que nous possédons une
musique
perfectionnée, telle que nos mœurs l’éxigent, &am
est l’image du Français tout-à-la-fois raisonnable & frivole. La
musique
des Italiens les représente tels qu’ils sont touj
e leurs manières. Examinez d’un œil de Philosophe un Italien & la
musique
qu’on chérit dans sa Patrie ; vous serez surpris
tenir de tout tems, que la Langue Française n’était point propre à la
musique
. On a vu dans le Chapitre du grand-Opéra combien
us prouvait un jour que nous sommes capables de composer d’éxcellente
musique
, cesserait-on de même de tant chérir l’Italienne.
douce que celle des autres Peuples de l’Europe. Du moins si notre
musique
ne peut prétendre le prémier rang dans l’estime d
se flatter d’obtenir le second. Je donne le pas pour un instant à la
musique
Italienne ; faudra-t-il le céder encore à la musi
un instant à la musique Italienne ; faudra-t-il le céder encore à la
musique
de quelque autre Peuple ? Il n’est aucun préjugé,
rose est plus dans la nature ; la pensée se développe d’elle-même. La
musique
doit gagner à une construction si coulante, &
s. Nous sommes donc les seuls, après l’Italie, qui èxcellions dans la
musique
, puisqu’on la fait dépendre de la beauté d’une la
sentent pas le mauvais éffet qui en résulte, ou que le genre de leur
musique
les empêche de l’éviter ; ils pèsent souvent sur
sons trop fréquentes, sans être rebutée. Ceux qui ont prétendu que la
musique
d’Italie valait mieux que la nôtre, n’ignoraient
faire voir dans l’avenir. Je ménage par ce moyen les énnemis de notre
musique
. Mais le présent doit leur faire juger de ce que
s même ne sauraient se flatter de composer si bien que nous, ce qu’en
musique
on appelle petits-airs. Peu de Notes nous suffise
fait incapable de se prêter aux modulations & aux mouvemens de la
musique
. La France n’a-t-elle pas lieu de se glorifier de
rt de ses Motets. Observons à propos des Motets de Lalande, que notre
musique
d’Eglise est beaucoup au-dessus de celle de nos r
Observations sur Lully. Il me serait facile de faire voir que la
musique
de l’Opéra-Sérieux nous vient directement d’Itali
un Italien ait mis avec beaucoup de succès plusieurs de nos Drames en
musique
, & que des Français s’éfforcent ensuite de so
sceptible d’aucune harmonie ; ils veulent encore qu’il n’y ait que la
musique
Italienne de passable, sans considérer que c’est
Quand il serait vrai que Lully ne porta chez nous que l’enfance de la
musique
Italienne, & que cette musique n’est plus abs
orta chez nous que l’enfance de la musique Italienne, & que cette
musique
n’est plus absolument en Italie ce qu’elle était
urs tort de mépriser totalement notre Opéra-Sérieux. Je demande si la
musique
de ce brillant Spectacle est de nos jours ce qu’e
s. Tout nous prouve que notre Langue se prête aux mouvemens de la
Musique
. On ne saurait prétendre actuellement que nou
ne saurait prétendre actuellement que nous n’avons aucun goût pour la
musique
légère, & que notre langue ne saurait se prêt
quels on apperçoit autant de grâces & de légèreté qu’en réunit la
musique
des Italiens. On peut comparer notre chant gracie
e que l’Italienne, puisqu’on n’a fait aucun changement à l’éxcellente
musique
de cette Pièce, pour l’assujettir à des paroles F
e fesons que copier aujourd’hui les Italiens dans le nouveau genre de
musique
que nous adoptons. Quand ce reproche serait aussi
nt étrangers ? Il est vrai que nous avons d’abord fidèlement imité la
musique
Italienne ; y joignant ensuite des qualités parti
des qualités particulières à la nôtre, nous en avons presque fait une
musique
nouvelle. Je veux pour un instant que nous ne soy
tombés en pure perte. Il est si vrai que nous pouvons composer de la
musique
purement dans le goût Italien, sitôt que nous vou
qu’un Français, dont les talens sont très-connus, vient de mettre en
musique
un Opéra Italien, représenté à Londres avec le pl
ont dire ceux qui regardent encore les Français comme des Ecoliers en
musique
? Qu’on peut marquer en quoi notre Musique en
comme des Ecoliers en musique ? Qu’on peut marquer en quoi notre
Musique
en général diffère de celle d’Italie. J’ai fa
que je ne pensais. J’entreprends maintenant de marquer en quoi notre
musique
en général diffère de celle des Italiens ; c’est-
sera pas un des moins curieux de mon Livre. On a toujours cru que la
musique
Italienne & la nouvelle musique Française éta
n Livre. On a toujours cru que la musique Italienne & la nouvelle
musique
Française étaient tellement confondues ensemble,
s ; m’encouragent à risquer une définition claire & précise de la
musique
Française & Italienne. Caractère primitif
es baissant par des Dièses ou des Bémols. Il s’ensuit de-là que notre
musique
est toujours très-chantante, & que ses Airs s
ette aimable simplicité un avantage précieux ; tous leurs morceaux de
musique
sont d’abord retenus ; pour savoir les chanter, i
près une pénible étude. Voici encore une différence sensible de notre
musique
d’avec celle des Italiens. Les Compositeurs d’Ita
es ; ils se soucient fort peu qu’on les entende ou non, pourvu que la
musique
soit brillante, & qu’elle frappe agréablement
êlé avec le nôtre. On est parvenu de nos jours à joindre ces deux
musiques
si différentes l’une de l’autre ; on en compose u
istinguer, malgré leur union intime. Pouvons nous manquer d’avoir une
musique
éxcellente ; puisque nous avons joint le goût sav
lente ; puisque nous avons joint le goût savant & ingénieux de la
musique
Italienne au goût naturel & simple de la musi
ingénieux de la musique Italienne au goût naturel & simple de la
musique
Française ? Qu’on peut discerner les deux gen
on à mes remarques, on distinguera tout de suite les divers genres de
musique
. On connaîtra, par éxemple, que la Romance d’On n
d’Arriettes, dans la classe qui leur sont due, selon le genre de leur
musique
. On verra que le Maréchal est entièrement dans le
On peut aussi connaître les divers genres de nos Compositeurs de
musique
enjouée. On jouira encore du plaisir de disce
or sera rangé dans la classe des Compositeurs d’Italie ; parce que sa
musique
est èxtrêmement travaillée, & remplie de vari
une chose singulière, qui est qu’un Italien préfère le genre de notre
musique
à celui de sa Patrie ; je veux parler de M. Duny.
uny. Ce fameux Compositeur travaille plutôt selon les principes de la
musique
Française, que selon les règles de la musique Ita
lon les principes de la musique Française, que selon les règles de la
musique
Italienne. Cet homme estimable nous rend une just
s, cette mélodie si chantante, qui distingue tous les genres de notre
musique
. Je ne dois pas oublier de faire ici une remarque
nons de bonne foi que les raisonnemens de J. J. Rousseau contre notre
musique
, font plutôt honneur à son esprit qu’à la vérité.
eur à son esprit qu’à la vérité. Il est si certain que nous avons une
musique
, malgré ce grand homme, & malgré ses admirate
’on ne croye point que j’avance un problême difficile à démontrer. La
musique
du Devin de Village n’est aucunement dans le goût
nsi, emporté par son génie, le fameux Citoyen de Genève compose de la
musique
Française ; & soutient ensuite, par une contr
ulière, que la Langue Française n’est point absolument susceptible de
musique
. Voilà quels sont les Philosophes ; leurs actions
touchant, dit beaucoup avec peu d’éfforts : enfin, je sens que cette
musique
agite l’âme & repose la poitrine ; c’est préc
les principes de l’Art sont souvent contredits. Et d’ailleurs, notre
musique
a tellement changé depuis quelques années, &
r, qui étant tout nouveau, puisqu’il est pris dans le Dictionnaire de
Musique
, semble mériter plus d’attention ; mais on découv
fait souvent hazarder des choses fausses, ou de purs sophismes. « La
musique
Française, dit-il, dans son nouvel Ouvrage, aurai
on, l’on trouvera que c’est ici une des différences spécifiques de la
musique
Française à l’Italienne. En Italie la Mesure est
musique Française à l’Italienne. En Italie la Mesure est l’âme de la
musique
; c’est la Mesure bien sentie qui lui donne cet a
ter, & qui achèvera de faire entendre au Lecteur en quoi les deux
musiques
différent l’une de l’autre. « On ne peut s’empêch
ens ? Ne pourrait-on pas dire, sans offenser les admirateurs de cette
musique
, que les ornemens trop fréquens & déplacés en
défaut dans tous les Ouvrages ; c’en est un grand dans les Pièces de
musique
de ne pouvoir finir : les Italiens tombent dans c
uveau chant Français. J’ai dit en marquant la différence de notre
musique
nouvelle d’avec celle de nos rivaux, qu’elle est
on que je pars d’un faux principe. Il est vrai que les amateurs de la
musique
Italienne peuvent citer des morceaux qui feraient
D’ailleurs, il ne me serait pas difficile de prouver qu’un morceau de
musique
Italien dont le mode est simple & chantant, n
sure varient. Les Italiens contredisent cette règle èssentielle de la
musique
, qui veut qu’on conserve toujours le même mouveme
ie des Langues fait nécessairement varier la mélodie ; au lieu que la
musique
instrumentale de tel Pays peut avoir de grands ra
dussent naître tout-à-coup dans un lieu si respectable. Le Maître de
musique
de la Chapelle du Pape voulut faire chanter la Me
enait au chef respectable de toute l’Eglise ; & que d’ailleurs la
musique
Italienne devait l’emporter sur toutes les autres
, parce qu’elle était la source qui les avait produites. Le Maître de
musique
de l’Empereur, répondit à son tour : que par-tout
où se trouvait son Maître, il pouvait prétendre le pas ; & que la
musique
Française devait être plus considérable que sa so
, ordonna à son Musicien d’aller l’attendre au bas de la source de la
musique
Française, c’est-à-dire sur les confins de l’Ital
e victoire complette. (61). En 1767. (62). Bonnet, Histoire de la
Musique
& de ses effets.
Chapitre IV. Si la
Musique
Française est plus agréable que la Musique Italie
Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la
Musique
Italienne. C e Chapitre est presque la conclu
ue le Lecteur m’a prévenu, & qu’il a senti quel était le genre de
musique
qui méritait la préférence. Mais comme il n’est q
e de mon silence ; il est bon de m’éxpliquer clairement. Que notre
Musique
doit être préférée à la Musique Italienne. La
m’éxpliquer clairement. Que notre Musique doit être préférée à la
Musique
Italienne. La meilleure musique, celle qui do
e Musique doit être préférée à la Musique Italienne. La meilleure
musique
, celle qui doit nous charmer davantage, est, selo
re musique, celle qui doit nous charmer davantage, est, selon moi, la
musique
Française ; c’est-à-dire, celle qui ne contient q
i sur le Pour & le Contre, avant de donner librement mon avis. La
musique
Française vaut beaucoup mieux que l’Italienne, pa
& sur toutes les affectations de sa rivale. On m’objectera que la
musique
d’Italie est très-savante, & que la nôtre n’e
n’est, au prix d’elle, que des jeux d’enfans. Ne suffit-il pas que la
musique
Italienne bannisse le naturel & ce beau simpl
, la chérissent avec transport, tandis qu’ils regardent à peine cette
musique
dont vous prétendez faire l’idole de l’Univers. I
ai que la plus-part des Musiciens font particulièrement l’éloge de la
musique
d’Italie ; je crois trouver dans leur conduite un
usiciens Français, sans qu’elles soient dirigées par les règles de la
musique
. Il nous échappe, tout au plus, quelque finesse d
us, quelque finesse d’un Art dont nous ignorons les principes. La
Musique
du nouveau Théâtre l’emporte sur celle de l’Opéra
veau Théâtre l’emporte sur celle de l’Opéra-Sérieux. Au reste, la
musique
du Théâtre moderne est plus certaine de plaire qu
enne. Je crois découvrir une nouvelle raison des succès actuels de la
musique
du nouveau genre, & de ceux que lui promet un
s ombres qu’un Peinte habile répand sur un tableau. Enfin tant que la
musique
du Spectacle que nous chérissons, sera simple, en
Chapitre V. De la
Musique
ancienne & moderne, & des chœurs. De la M
V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la
Musique
récitative & à plusieurs parties. U ne bo
s. De la Musique récitative & à plusieurs parties. U ne bonne
musique
réveille l’imagination, échauffe les sens, &
& de nouvelles forces. Elles trouvent l’un & l’autre dans la
musique
, qui donnant un cours moins vif aux esprits, répa
tuation. Les Grecs, plus attentifs que les modernes aux effets que la
musique
devoit produire sur le Théâtre, n’usoient point d
d’instrumens, auroient empêché qu’on entendît les paroles ; & la
musique
n’étoit chez eux qu’un moyen de leur donner plus
on Théâtrale. Il est singulier qu’en France, quand on voulut mêler la
musique
à la Poé- dramatique ; la récitative fut justemen
se croyoit obligé de se servir. On s’y obstina, & la Tragédie en
musique
resta dans l’enfance. Mais enfin les vers de mesu
it le P. Menestrier, que ces petits vers étoient plus propres pour la
musique
que les autres ; parce qu’ils sont plus coupés, &
t à ces actions ». Les Anciens rafinoient tellement sur l’usage de la
musique
& des instrumens, dans les pièces Théâtre, qu
des dents des animaux. » Quelle force, quel merveilleux, une pareille
musique
ne répandoit-elle pas sur toutes les parties de l
s morceaux de grands Musiciens, qui approchent de la perfection de la
musique
ancienne. On a exécuté il y a quelques années, à
n en conserve quelque idée, N’est-elle pas combattue par celle que la
musique
a fait naître ? Il faut néanmoins reprendre le fi
on, quand l’Acteur reparoît. Le peut-on, sans écarter les idées de la
musique
? Le peut-on, sans se faire d’effort ? Aussi le m
du jeu Théâtral, qu’à l’Acteur lui-même pour la produire. Pour que la
musique
causât un véritable délassement, il faudroit qu’e
, des fanfares, des contredances ? On voudra nous persuader que cette
musique
est plus dans l’ordre Théatral, on s’applaudira d
s parasites inutiles ; ayez de bons musiciens ; faites composer de la
musique
exprès pour les Piéces qui en demandent ; joignez
s lieux communs de morale lubrique Que Lully réchauffa des sons de sa
musique
? Mais de quels mouvements, dans son cœur excités
la poésie ne rime presque jamais que l’amour et ses douceurs ; que la
musique
fait entendre les accents des passions les plus v
gereux qu’il mériterait plutôt d’être supprimé que d’être réformé. La
musique
et la danse, qui en sont l’âme, lui paraissent êt
x et par les oreilles jusque dans le fond de l’âme ; l’harmonie d’une
musique
voluptueuse achève de porter l’ivresse dans les s
es, en les rendant plus agréables et plus vives par les charmes d’une
musique
, qui ne demeure si facilement imprimée dans la mé
. Mais il n’est pas nécessaire de donner le secours du chant et de la
musique
à des inclinations déjà trop puissantes par elles
e que tout le public regarde avec justice comme un chef-d’œuvre de la
musique
instrumentale. Le premier essai suffit pour l’ébr
n effet, on n’y entend retentir que des airs efféminés de ce genre de
musique
, auquel Quintilien reproche de contribuer à étein
. » Quint. lib. I, cap. x. « Il ne faut cependant pas attribuer à la
musique
les abus qu’on en fait. C’est un art agréable, et
s, les usages des Israélites. On doit donc regarder l’invention de la
musique
comme un présent que Dieu nous a fait pour l’empl
cents proportionnés, à se faire un langage digne d’elles. « Mais la
musique
est aujourd’hui déchue de ce degré de puissance e
lle n’agit plus utilement que dans le physique sur les corpsay. » La
musique
qui est usitée dans les églises n’a pas même cons
trop sur le mot. On n’y doit pas rechercher l’imitation comme dans la
musique
théâtrale. Les chants sacrés ne doivent point rep
cune piété, mais je dis aucun goût, pour préférer dans les églises la
musique
au plain-chant. Les hymnes sacrées doivent toujou
rez de Boissy, op. cit., vol. 1, pp. 585-586. Il cite Rousseau sur la
musique
.
éfforts peuvent réussir, parce qu’il se fait toujours seconder de la
musique
: il est aisé de comprendre que je désigne l’Opér
ement placé dans ce sixième Livre, ce qui concerne un Théâtre dont la
musique
est la principale partie. Il est peu de traité pa
ble & languissant. Rien ne doit moins nous étonner que de voir la
musique
perfectionnée plutôt que les autres arts ; elle n
sentir ce qui fait remonter si haut l’origine de l’Opéra-Sérieux. La
musique
dès son institution fut consacrée à servir dans l
ux d’imiter les Tragédies d’Egypte, qui consistaient en des chœurs de
musique
très nombreux, & en plusieurs troupes de Dans
leur marche rapide servent à nous en assurer : le genre principal de
musique
devait en être grave & pompeux. L’Opéra n
vent toujours passer pour les prémiers Auteurs des représentations en
musique
parmi les Peuples modernes. Il y a toute apparenc
des de chants. Je trouve que dans l’onzième & douzième siècle, la
musique
était toujours mêlée à la déclamation. On prétend
l que nous en sommes redevables. On fait remonter le prémier Drame en
musique
qui fut joué en France par son ordre à l’année 16
our être susceptible des mouvemens & de l’harmonie que demande la
musique
. L’Abbé Perrin, dit-on, montra le prémier combien
en accordèrent le privilège, sous le titre, d’Académie des Opéras de
musique
, établie par le roi. Ce ne fut qu’au mois de Mars
t obligé de céder en 1672, son privilège à Lully, Sur-Intendant de la
musique
de la Chambre du Roi. Ce célèbre Musicien, dont l
Roi. Ce célèbre Musicien, dont les talens étaient déjà connus par la
musique
de plusieurs balets, ne trompa point les espéranc
Poèsie douce, noble, élégante & vive, se prêtait à tout ce que la
musique
éxige. Ses Opéras se font lire avec plaisir ; on
louer, si sa modestie ne leur imposait silence. L’Académie Royale de
musique
, toujours redevable aux Princes d’Orléans, trouve
n des Spectacles. MM. Rébel & Francœur dont les chefs-d’œuvres de
musique
sont si connus, l’ont conduit plusieurs années av
naient de les former. La protection qu’accorde à l’Académie Royale de
musique
, le Ministre respectable46 qui tient d’une main l
enir les désirs d’un Roi surnommé avec raison le Bien-Aimé. Notre
Musique
héroïque pourrait bien devenir moins lente qu’aut
bientôt changer de face. On ne se plaindra plus de la monotonie de sa
musique
; les gens délicats seront satisfaits. MM. Trial
un chant moins grave ; ils conserveront une partie du genre de notre
musique
héroïque, estimable par sa noblesse & par son
rlesque. Pomone a plutôt l’air d’une farce que d’un Opéra-Sérieux. La
musique
devait certainement être analogue au genre des pa
vent tant d’éffet, & qui sont ordinairement des chefs-d’œuvres de
musique
. Le peu de Balets qu’on voit dans les Opéras des
doit encore remarquer à propos des Balets de l’Opéra d’Italie, que la
musique
en est ordinairement fort mauvaise ; les Italiens
inairement fort mauvaise ; les Italiens sont loin de réussir dans une
musique
de ce genre : c’est sans doute pourquoi leurs Poè
ans leurs Drames, ils sont quelquefois contraints de récourir à notre
musique
. Disons encore, qu’ils ne sont agir dans leurs Dr
es chantantes sont-elles toujours froides, malgré les beautés de leur
musique
. Ils ont tort aussi de n’employer jamais le secou
fixer. Les prémiers Danseurs de l’Europe remplissent les Balets. Une
musique
délicieuse, les accords les plus parfaits, &
ue, (je veux parler de M. Rousseau) se soit éfforcé de prouver que la
musique
devient un langage naturel dans un Drame où tout
s du grand-Opéra doivent être susceptibles du merveilleux, puisque la
musique
est une partie èssentielle de ses Drames. Les
soir : c’est ainsi que chez les Grecs la déclamation l’emporta sur la
musique
. Observons au sujet des Opéras-Balets, qu’ils son
du grand Corneille : mais ils sont bien dans l’erreur. Quel parti la
musique
tirerait-elle du sublime ? Comment ferait-elle va
ur parler plus juste, le sublime du stile, ne seront jamais sentis en
musique
. Il faut au Musicien des paroles douces & ten
ec tant d’art, qu’on peut soutenir sans crainte de se tromper, que la
musique
& la danse sont toujours au dessus des parole
sa ruine. La dispute qui s’est élevée de nos jours au sujet de la
musique
, lui fait perdre beaucoup de Spectateurs, ou du m
èce de guerre civile. Ceux qui tiennent pour Rameau, s’écrient que la
musique
de Lully est pitoyable ; leurs clameurs se font q
ent que leurs adversaires n’ont ni bon sens ni oreille ; & que la
musique
de Rameau ne réunit aucune des beautés de celle q
Après avoir raisonné de la sorte, qu’on se garde de rien changer à la
musique
de Lully ; qu’on la laisse paraître telle qu’elle
araître telle qu’elle est ; & qu’on ne mêle jamais sur-tout de la
musique
nouvelle avec l’ancienne : un pareil assemblage n
e des comparaisons, quelquefois au désavantage de l’une & l’autre
musique
. Le Théâtre lyrique ne donne point assez de n
eurs fois tel morceau de son Poème. Et puis d’ailleurs, l’Académie de
musique
a établi un usage qu’elle devrait bien abandonner
mpression. Pourquoi le Compositeur a-t-il le droit de faire graver sa
musique
, & les paroles du Poème, tandis que le prémie
travailler pour le grand-Opéra ? Non sans doute ; & l’Académie de
Musique
ne laisse pas de s’en ressentir. Les causes que j
on ; car je ne sais s’il suffirait de retoucher un peu au genre de sa
musique
. Il faudrait donc réunir, ainsi qu’on l’avait sag
dans le séjour de la Comédie récitée. Il est tout simple de mettre la
musique
avec la musique ; on formerait par cet heureux èx
e la Comédie récitée. Il est tout simple de mettre la musique avec la
musique
; on formerait par cet heureux èxpédient un Spect
inaire. D’ailleurs tous ceux qui s’avisent de critiquer l’usage de la
musique
dans ce Spectacle superbe, devraient bien s’apper
, & afin qu’il lui fût possible de répandre de la variété dans sa
musique
? Si cela était, on aurait tort de lui faire son
e : « On ne saurait, (dit-il) jamais faire un bon Opéra, parce que la
musique
ne saurait narrer, que les passions n’y sauraient
e l’Opéra-Sérieux, puisqu’ils employent tous les deux le secour de la
musique
. Afin de mieux faire sentir le mérite de l’un &am
rougir la vertu. Le nouveau Théâtre l’emporte par le genre de sa
Musique
. Je me serais bien gardé de tracer un parallè
e Spectacle moderne perd du côté des paroles ; si son Drame, dénué de
musique
, ne peut être comparé à ceux de Quinault & de
orsqu’il est accompagné du chant, & des charmes de l’harmonie. Sa
musique
enjouée & bouffonne le récompense avantageuse
e la Nation ne changera pas. 42. On trouve dans le Dictionnaire de
Musique
, par J. J. Rousseau, qui paraît depuis quelques m
e n’est point tout en chantant, au lieu que Pomone est entièrement en
musique
. 44. La Toison d’Or était aussi mêlée de déclama
ar Quinault, représenté dans la même année. 50. Paroles de Quinault,
Musique
de Lully. 51. M. Dorat ; dans son Poème de la dé
n 1681. 59. On écrivait ceci en 1766. (60). Dans le Dictionnaire de
Musique
, par J. J. Rousseau, on lit au mot Opéra des chos
Opéra des choses fort curieuses & fort sensées sur l’union de la
musique
à la Poèsie, qui prouvent que cette union n’est p
tent, & dont la mélodie est èxtrêmement travaillée. Le morceau de
musique
qu’en France on appelle air tout simplement est d
rente du récitatif. Voici ses paroles(63) « Ces grands morceaux de la
musique
Italienne qui ravissent ; ces chefs-d’œuvres de g
couplets sur des airs communs, sont mal placés parmi des morceaux de
musique
. Le mêlange de l’Ariette & du Vaudeville, est
t du Vaudeville que de l’Ariette ? Laissons à part tout amour pour la
musique
; il ne s’agit point ici du Chant, mais de la per
is il me semble qu’il ne se soutiendrait point à côté d’un morceau de
musique
; il paraîtrait bientôt d’une froideur èxtrême ;
ientôt privé d’une partie de ses charmes. Que deviendrait sur-tout la
musique
Italienne, si elle était dénuée de ces agrémens,
ces roulades si fréquentes, qui en font le principal mérite ? Mais la
musique
vocale serait alors plus supportable aux yeux du
, qu’il agit de la sorte afin de mieux faire sortir les beautés de sa
musique
, afin de faire admirer l’Art avec lequel il mêle
a sorte, que ceux qui consacrent leurs talens au Théâtre moderne : la
musique
ne peut pas tant refroidir l’action dans un Spect
sable, & qu’elle contint autre chose que des mots. Je sais que la
musique
a plutôt besoin d’images que de pensées fines &am
aut craindre de tomber dans l’affectation : & puis, quel parti la
musique
peut-elle tirer de pensées si délicates ? « On ne
On ne saurait croire combien l’esprit & la subtilité nuisent à la
musique
, s’écrie un illustre Amateur de cet art, dont on
teur de cet art, dont on connaît le goût & les lumieres(69). « La
musique
, dit M. de Voltaire, èxprime les passions, les se
la cadence, la rondeur de ses périodes. On pourrait donc dire que la
musique
vocale est l’art de faire sentir les sons, la pro
antans qu’on introduit dans un Poème. Quelque amour qu’on ait pour la
musique
, elle fatigue à la fin. Je ne fixerai point au Po
e qu’il doit faire à ce sujet. Je le prie seulement d’observer que la
musique
nous plaît, nous enchante davantage lorsqu’elle v
e paraît fort sensé : « le Théâtre peut bien, sans doute, souffrir la
musique
, mais il faut que ce soit pour réveiller l’appéti
; si c’est la situation, les passions des personnages qui amènent la
musique
. Les paroles de l’homme estimable que je vais cit
0). « Les Poètes doivent savoir que le passage de la déclamation à la
musique
ne peut être sauvé que par un accroissement dans
soit suffisamment échauffée. Enfin, qu’ils se défient de l’abus de la
musique
, & de la quantité d’airs dont ils chargent le
du nouveau Théâtre de bien choisir l’instant où ils font entendre la
musique
. Je crois qu’ils ne doivent absolument placer auc
que la ligne de Prose qui précède l’ariette, ou tout autre morceau de
musique
, renferme en substance ce qu’on va dire & èxp
pareils morceaux sont dignes d’être applaudis. (63). Lettre sur la
Musique
. (64). Tome I, page 204. (65). Voyez On ne s’av
p; la Laitière, & sur-tout Rose & Colas. (66). Lettre sur la
Musique
. (67). M Rousseau prouve-t-il beaucoup le mérite
p le mérite des roulades, lorsqu’il nous dit dans son Dictionnaire de
Musique
; » les roulades qui, dans les airs pathétiques,
e la douleur ou de la joye ne ressembleront jamais aux roulades de la
Musique
. (68). M. Poinsinet, Epitre à M. Sédaine. (69).
(69). M. le Marquis de Chatlus, Auteur de l’Essai sur l’union de la
Musique
& de la Poèsie. (70). M. le Marquis de Chatl
règles particulières. Je viens de jetter un coup d’œil général sur la
musique
des nouveaux Drames chantans, développons mainten
si elles ont la douceur ou la force nécessaire. Mettant eux-mêmes en
musique
leurs Pièces chantantes, ils en rendraient davant
i avec plus d’adresse. Je suis tenté de comparer le Compositeur de la
musique
d’un Drame qui lui est étranger, à ces nourrices
il pas mieux placé entre les mains de celles qui le confient ? La
Musique
fesait chez les Anciens partie de l’éducation.
Les Poètes chez les Anciens étaient presque aussi versés dans la
musique
que dans la connaissance des bons Livres. Il est
i qu’il leur eût été difficile d’ignorer cet Art agréable, puisque la
musique
était une partie de l’Education. Mais ils ne méri
vant de les mettre sur la Scène. Peu de Poètes modernes savent la
Musique
. M. J. J. Rousseau est peut-être le seul Poèt
. S’il est presque impossible actuellement que la Poèsie & la
Musique
se trouvent réunies dans une même personne ; il f
Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la
Musique
, et l’Astrologie. Quoique ce Discours soit plu
our se délasser des affaires il se peut exercer à la Peinture et à la
Musique
; J'ai cru néanmoins que je devais traiter ce suj
e pas qu’il y eût personne qui le voulût conseiller à un Monarque. La
Musique
prétend être plus spirituelle que la Peinture, et
a charmé des Rois et chassé des Démons. Les Grecs se servaient de la
Musique
dans le combat, et ils jugeaient que ses accords
ndus. »Tertull. de Baptismo. a cru que Dieu avait fait le Monde à la
musique
des eaux, et que ce doux murmure qu’elles rendent
pactam bene ordinatæ civitatis insinuabat unitatem. » Partisans de la
Musique
ne manqueront pas de me dire que le Roi David l’a
imitera donc David ; s’il chante ce sera pour louer Dieu, et dans la
Musique
où les autres se divertissent, il s’instruira de
vira dans l’occasion. Ce sage Grec se trouvant en quelque ville où la
Musique
était en estime, et où les Princes faisaient gloi
ns, Elle ne s’élèvera pas seulement au-dessus de la Peinture et de la
Musique
: mais Elle essaiera de nous persuader qu’elle es
pierre est dirigée par la main qui la lance. Mais, insistera-t-on, la
musique
instrumentale copie les passions, c’est pour cela
e, la distingue. Je répliquerai à mon tour, que puisqu’on permet à la
musique
instrumentale d’imiter des choses beaucoup plus d
ier, Sancho-Pança, le Sorcier, le Bucheron, dont quelques morceaux de
musique
nous causent toujours un nouveau plaisir ; parce
de ce que contiennent les paroles. Observations sur le morceau de
Musique
qu’on appelle Ouverture. Il est si vrai que l
ussi-bien que dans les paroles du chant, qu’on veut que le morceau de
musique
par lequel il est d’usage de précéder les Pièces
vains bruits. J’ai souvent vu telle Ouverture faire mal augurer de la
musique
de toute une Pièce. Il me semble qu’on pourrait s
e d'un nom propre, le Théâtre ; et là se faisaient plusieurs Jeux, de
musique
, de danse, de Poésie, et plusieurs autres combats
cles, jusqu'à tant que Thepsis, pour donner quelque repos au Chœur de
Musique
, y inséra un Acteur qui récitait quelques Vers, e
ré en l'honneur de Bacchus, chantée et dansée par de grands Chœurs de
Musique
dans les Temples. Or comme la Comédie et la Tragé
neur de cette fausse Divinité. Démosthène écrit que faire des Jeux de
Musique
ou de Théâtre est révérer le Dieu Bacchus. Ce fut
s Comiques et les Musiciens disputaient le prix de la Poésie et de la
Musique
; et cette noble dispute d'esprit et d'art se fit
Minerve les Athéniens introduisirent la même dispute de Poésie et de
Musique
; et chez les Romains il y avait toujours sur le
dans son triomphe de Corinthe et de l'Achaïe, en y mêlant les Jeux de
Musique
, dont le nom comprend la représentation des Poème
représenté leurs personnes, et les miracles qu'ils avaient faits. La
musique
y chantait d'ordinaire les belles actions des Dem
ercices de la gymnastique pour maintenir la santé du corps : et de la
musique
pour ranger les appétits sous l'obéissance de la
pour ranger les appétits sous l'obéissance de la raison. j'entends la
musique
« duabus potissimum rebus civitates conservantur »
es libérales, et honnêtes : et prendront garde principalement, que la
musique
naturelle ne soit altérée, et corrompue comme ell
Platon, et Aristote disaient qu'il est nécessaire, pour moinsc que la
musique
Diatonique, qui est la plus naturelle, que la chr
deviennent folse, et insensés : parce qu'ils ne sauraient goûter une
musique
naturelle, non plus qu'un estomac debiféf, et cor
re d’émouvoir & de corriger les hommes. pag. 178. lig. 6. mis en
Musique
; lis. remis en Musique. pag. 181. lig. 3 de la
orriger les hommes. pag. 178. lig. 6. mis en Musique ; lis. remis en
Musique
. pag. 181. lig. 3 de la note 16. multiples que ;
ig. 20. la déclectation ; lis. la délectation. pag. 31. lig. 20. une
Musique
étrangère ; lis. une Musique légère. pag. 39. li
. la délectation. pag. 31. lig. 20. une Musique étrangère ; lis. une
Musique
légère. pag. 39. lig. 15. grand dommage que ; li
ns, dit-il, du commun, & qui avait rarement entendu des Pièces de
Musique
, se mit à chanter avec justesse la bâsse fondamen
mots les Poèmes du grand-Opéra de nos voisins, je dois ajouter que la
Musique
n’en est pas toujours si admirable, puisque des R
ion. Voilà le Poëme : les deux autres Parties, la Décoration & la
Musique
, sont nécessaires à la Représentation du Poëme. M
pour elle, malgré ce qu’on nomme la contrainte des Vers. §. VI. La
Musique
. Les Chœurs. La Musique est admirablement uni
omme la contrainte des Vers. §. VI. La Musique. Les Chœurs. La
Musique
est admirablement unie à une Tragédie quand elle
l’Action lui paroisse suspendue. Il a été si naturel d’unir ainsi la
Musique
aux Tragédies, que celles des Yncas, comme je l’a
Si elles chantoient ces paroles, je frissonne, courons, fuyons, la
Musique
seroit mal placée. Ce n’est que dans nos Opéra qu
mal placée. Ce n’est que dans nos Opéra que nous mettons un combat en
Musique
, Courage, courage, courage … A moi, compagno
ristesse d’un Spectacle qui finit par des danses & des chants. La
Musique
y peut être associée lorsque pendant la durée de
ens n’étoit pas un chant. Digression sur les Poëmes Dramatiques en
Musique
. Après ce que je viens de dire sur la Musique aj
Poëmes Dramatiques en Musique. Après ce que je viens de dire sur la
Musique
ajoutée à la Tragédie ; & après avoir établi
faire rire, dans quelle espece mettrai-je une Poësie qui aidée de la
Musique
, ne produit aucun de ces effets ? Le lieu destiné
Scene admirable d’Esther, que le Poëte a été obligé de sacrifier à la
Musique
. Elle est toute de douleur, & il faut observe
versera-t-il, quand il l’entendra chanter, quelque excellente que la
Musique
puisse être ? Et comment celui qui chante, me fer
trouble des plus grandes Passions, pouvoit être mise toute entiere en
Musique
? La Musique, dira-t-on, étant une imitation de l
lus grandes Passions, pouvoit être mise toute entiere en Musique ? La
Musique
, dira-t-on, étant une imitation de la Nature, com
ation est la premiere imitation des tons de la Nature, au lieu que la
Musique
est l’imitation des tons de la Déclamation. L’hab
e prendroit un habile Déclamateur, & y ajoute ses Modulations. La
Musique
est donc une imitation plus éloignée de la Nature
ue ce que j’avance est l’insensibilité de plusieurs personnes pour la
Musique
. Les Peuples du Nord en comparaison de ceux de l’
si délicate pour l’harmonie des Vers, n’avoit aucune oreille pour la
Musique
. Boileau étoit de même, mais personne n’est insen
p; les attendrira jusqu’à les faire pleurer. On me dira encore que la
Musique
inspire la joye, la tristesse & le courage, &
sons nous frappent plus agréablement que tous ceux des instrumens de
Musique
. C’est le son de la voix que nous entendons qui n
e que je viens dire sur la différente impression que font sur nous la
Musique
& la Déclamation, je puis me tromper ; mais s
ennuie à la fin. Je ne sais, dit la Bruyere, comment l’Opera avec une
Musique
si parfaite & une dépense toute Royale a pu r
n croire encore un homme qui n’étoit ennemi ni de la Poësie, ni de la
Musique
, ni de la Volupté. S. Evremond qui voyoit représe
héâtre d’Athenes ; mais comme dit S. Evremond, une Sottise chargée de
Musique
, de Danses, de Machines, de Décorations, sottise
out. Enfin il définit un Opera, un travail bizarre de Poësie & de
Musique
, où le Poëte & le Musicien, également gênés l
tiques ne sont pas faites pour un Spectacle entiérement consacré à la
Musique
, ni pour un Poëme où le Poëte ne peut donner aux
dans l’Italie, & répandu ensuite par tout, prouve l’empire de la
Musique
sur les hommes, empire qu’elle excerce aux dépens
ût de ce nouveau genre Dramatique & surtout le goût des Piéces en
Musique
, fit tomber en Italie la Tragédie & la Comédi
contre le coup que lui pouvoient porter ces Spectacles entiérement en
Musique
, dont les Italiens nous communiquerent la passion
agédie qu’il fit représenter devant Innocent VIII, il n’y avoit de la
Musique
que dans les intermédes, ce qui fut cause qu’il s
Musicien de Modene, mort en 1605, qui après avoir le premier joint la
Musique
aux Piéces de Théâtre, mourut pour aller, comme i
fit disparoître de l’Italie, Tragédie & Comédie, fit perdre à la
Musique
Italienne son ancienne gravité. Par ces Ouvrages
rdre à la Musique Italienne son ancienne gravité. Par ces Ouvrages la
Musique
devenue la maîtresse de la Poësie, dont elle devr
ter : & comme on pourroit dire qu’un Savant n’a pas le goût de la
Musique
, je joins à sa plainte, celle de Gravina, qui com
e la Musique, je joins à sa plainte, celle de Gravina, qui compare la
Musique
de son Pays à ces Peintures de la Chine, où l’on
ie, dit-il, qui trop chargée d’ornemens, a communiqué sa maladie à la
Musique
, est devenue si figurée qu’elle a perdu toute exp
encore ce qu’en dit Riccoboni dans son Histoire des Théâtres : Notre
Musique
n’est plus que bizarre ; on a mis le Forcé à la p
eux qui admiroient l’expression & la vérité dans notre précédente
Musique
, ne trouvent dans celle-ci que des singularités &
es difficultés. Voilà ce que des Italiens éclairés ont pensé de cette
Musique
qui a corrompu la nôtre : mais nous voulons toujo
ndonné les Divinités fabuleuses, & toute la Magie, pour mettre en
Musique
la mort de Caton, & les plus grands Sujets de
font devenir la Poësie la Complaisante & presque l’esclave de la
Musique
. O désordre du Parnasse ! Proh Curia, inversique
eau qui va parler encore. « Les règles du Duo, & en général de la
Musique
à deux parties, sont les plus rigoureuses pour l’
sports où les Acteurs semblent s’oublier eux-mêmes ; il faut, par une
musique
douce & affectueuse, avoir déjà disposé l’ore
le cœur à l’émotion ». La plus-part des Compositeurs, de la nouvelle
musique
sur-tout, observent-ils toujours ces règles judic
aut(72), de jouer aux Français, dans les entre-Actes, des morceaux de
musique
dont le genre est à peu près semblable à celui de
dogune quittent la Scène, on entende tout-à-coup divers instrumens de
musique
? On me dira que les Symphonies des entre-Actes o
ortante, & si elle mène à la perfection. (71). Dictionnaire de
Musique
. (72). Livre V. Chap. VI. (73). Lettre sur la M
ctionnaire de Musique. (72). Livre V. Chap. VI. (73). Lettre sur la
Musique
; & M. Rousseau répète les mêmes paroles dans
vec élégance, d’y joindre l’esprit à la malignité. Il unit ensuite la
musique
aux simples chansons. L’accueil que lui fit le Pu
mp; qu’il restera selon les apparences. Ce qui lui fit adopter la
Musique
. La raison qui lui fit se servir de la Musiqu
lui fit adopter la Musique. La raison qui lui fit se servir de la
Musique
, est assez facile à trouver. Il s’était réservé l
ieux, pouvait-il se dispenser de récourir à quelques morceaux de leur
musique
? On parodie le chant comme les paroles déclamées
est-à-dire en fesant plier des paroles Françaises aux mouvemens d’une
musique
qui nous était étrangère. Nous allions chercher c
ont beaucoup contribué à l’amour éxcessif que nous ressentons pour la
Musique
Italienne. les Intermèdes qu’ils représentèrent,
eurs, pièce de Vadé, est le prémier Drâme-Bouffon que l’on ait mîs en
musique
en France. Les Aveux indiscrets le suivit bientôt
est guères qu’en 1754. que l’Opéra de la Foire sentit l’utilité de la
musique
, & les agrémens des Ariettes. Il ne faut pour
tir le Public, traitèrent avec les Directeurs de l’Académie Royale de
Musique
, & obtinrent la permission de le remettre sur
les paroles dramatiques, on passe naturellement à ce qui concerne la
Musique
dans un Poème chantant. On fait d’abord l’Histoir
e brillant de Spectacle. L’on éxamine ensuite se les Français ont une
Musique
passable, & si l’Italienne doit lui être préf
ons répandues dans ce dernier Livre tendent à lier plus intimement la
Musique
à la Poèsie, ces deux Arts considérés au Théâtre.
out y est d’une simplicité charmante, l’action, les discours & la
musique
. Celle d’Annette & Lubin de M. Marmontel, est
d’émouvoir fortement les Spectateurs, pendant trois Actes. Que la
Musique
des Pastorales doit être tout-à-fait champêtre.
Pastorales doit être tout-à-fait champêtre. Pour ce qui est de la
musique
, car c’est un article nécessaire actuellement, il
leurs discours, la décoration, tout annonce la campagne : pourquoi la
musique
ne la peindrait-elle pas aussi ? mais pourquoi vo
ppante, ce charme du Théâtre. Les Anciens avaient plusieurs genres de
musique
, chacun trouvait sa place dans les différentes es
apprissions à l’Italie, qui se flatte d’être au-dessus de nous par sa
musique
, que l’art qu’elle chérit tant, pouvait être embe
’un Prince s’èxprime autrement que de simples Bergers, tâchons que la
musique
usitée dans les Drames sérieux du grand Opéra, n’
ue les paroles soient de lui. N’oublions pas, encore une fois, que la
musique
, lorsqu’elle est adaptée à un Drame, fait partie
tera des vers à la louange du Héros. Les Muses formeront un chœurb de
musique
qui lui répondra. Ensuite il descendra sur la ter
la, ni des vers chantés à sa louange, ni des Muses qui y répondent en
musique
, ni Apollon dansant au milieu d’elles . Il faudr
que la profonde science de votre Héros, se réduisit à bien savoir la
musique
, à faire des vers, et à bien danser. Mais ce n’es
perdifficile. Opéra chez les Italiens est ordinairement une pièce en
Musique
; c’est aussi une Comédie composée avec soin, &am
ce. On n’y voit que des paysans grossiers, ou de pauvres Artisans. Sa
Musique
est vive brillante, enjouée. Le stile en est bas,
se montre guères, où l’oreille seule est enchantée par les sons de la
Musique
; & enfin un lieu dans lequel s’assemblent en
et de l’Opéra Sérieux. « L’Opéra, dit-il, est un assemblage bisare de
Musique
, où le Poète & le Musicien se gênent l’un &am
ux que l’esprit… les Opéras sont des sotises magnifiques, chargées de
Musique
, de machines, de décorations, mais toujours une s
ine à notre malin Critique, à cet homme insensible aux attraits de la
Musique
& du beau simple. Les provinces ont le même a
es. « Le retranchement que nous avons fait des Chœurs, a retranché la
Musique
de nos Poèmes ; une chanson y a quelquefois bonne
rlant des moyens qui le feraient plaire. Considérez qu’il soutient la
Musique
légére & bouffonne, plutôt que celle de l’Opé
à persister dans ses fantaisies ? Doit-on craindre que la mode de la
Musique
enjouée, dure aussi peu que celle de la parure, &
des Ariettes même hors de la Scène. On dirait que le goût pour la
Musique
Italienne est devenu en France une maladie épidém
-la fois de louange & de blâme, est un des grands partisans de la
Musique
; il est vrai qu’il donne la préférence à celle d
taire, tant applaudi & tant critiqué, fut toujours partisan de la
Musique
; malgré tous ses lauriers, il brigua l’honneur d
un amas de paroles sans grace, sans esprit, & vuide de sens ? La
Musique
seule l’anime, dès qu’il en est dénué, il languit
r, puisque ceux qu’on met sur la Scène en sont les fidèles copies. La
Musique
attire une si grande foule de curieux, dira-t-on,
oucie peu, & qui ne servent que de carcasse pour monter une belle
Musique
: c’est le chant seul qui attire le Spectateur ;
d’entre nous qui ne sont pas énervés, abâtardis par le sybarisme. La
Musique
est une belle chose, j’en conviens ; mais nous so
euple faible & voluptueux. Autre chose sera si vous accomodez une
Musique
mâle sur de belles paroles : peut être alors un h
es ! c’est un crime de lèze-virilité que de les goûter : une pareille
Musique
est la corruption des mœurs : c’est elle qui remp
ien. Si je veux entendre de beaux sons vides de sens, supérieurs à la
Musique
Italienne & Française, plus expressifs que le
conde fourmille d’invraisemblances, l’honnêteté qui y règne, la belle
Musique
, le Jeu d’un excellent Acteur, & le chant des
, & moins encore la variété. [On trouve dans l’ Etat actuel de la
Musique
du Roi et des trois Spectacles de Paris (chez Ven
mémoire du labyrinthe. L’ignorance où nous sommes de ces termes d’une
Musique
très-inconnue, termes dont les Romains n’ont pas
intermedes d’Athenes occupoient agréablement un Peuple amoureux de la
musique
: les Acteurs restoient quelquefois sur la Scene
guerre se termina à l’avantage des Lacédémoniens, peuple ennemi de la
Musique
& des Spectacles. Les vainqueurs déliberant s
ses. Ainsi tomberent les murailles de cette Ville, si amoureuse de la
Musique
. Lysandre, qui changea le Gouvernement, réprima l
n en croit les Philosophes de cette Ville, fut causée par celle de la
Musique
, à laquelle le Théâtre avoit fait perdre son anci
licité. Il est aisé de concevoir que le Théâtre avoit pû corrompre la
Musique
, qui ensuite avoit corrompu la Poësie, j’entens c
siciens, leur premiere simplicité. Dans le traité de Plutarque sur la
Musique
, on trouve le fragment d’une Comédie, où la Musiq
Plutarque sur la Musique, on trouve le fragment d’une Comédie, où la
Musique
toute déchirée de coups, répondant à celui qui lu
uite dans le chant, pour changer tout l’Etat ! Toucher aux loix de la
Musique
, selon lui, c’est toucher à celles du Gouvernemen
am, tùm fecundissima libertatis. Tout dégéneroit, Poësie, Eloquence,
Musique
, & même Déclamation. On voit par un passage d
n une solitude, conserva toujours l’amour des Vers, des Danses, de la
Musique
, & des Disputes philosophiques. Elle se conso
semblans à l’Opéra-Bouffon. Le Spectacle-Satyrique, rempli d’une
Musique
vive, enjouée, achéve de nous assurer que notre O
action peu importante marchait très rapidement ; ils étaient mêlés de
Musique
, comme les Drames ordinaires. Platon le Philosoph
mettait la nuit sous son chevet. Nous avons lieu de soupçonner que la
Musique
& l’Opéra-Bouffon eurent en Grece un brillant
pouvait fort bien avoir été notés par un célébre Musicien. Or, cette
Musique
avait quelque chose de burlesque, donc elle est u
prétendre la bien expliquer. Sur cette Question aussi bien que sur la
Musique
des Anciens, on peut r’assembler un grand nombre
uader, parce que rempli de ce qu’il avoit lû sur les merveilles de la
Musique
& de la Danse des Anciens, & ignorant les
ent ennuye ? J’ai dit plus haut que l’impression que fait sur nous la
Musique
est causée, non par les paroles que nous entendon
érité des Passions qu’ils imitoient, n’étoient pas occupés de tons de
Musique
: ce n’étoit pas en chantant que celui qui représ
ectibus, hujus spectandi risus detergeret. Après un Spectacle tout en
Musique
, quelque Tragique qu’en ait été le Sujet, après u
que le plaisir des oreilles. Les Romains qui n’eurent jamais pour la
Musique
la même Passion que les Grecs, eurent enfin comme
Cicéron qui n’avoit pas d’oreille pour les Vers, ni peut-être pour la
Musique
, étoit pour ainsi dire, Musicien en Prose, par ce
Augustin nous a prévenus qu’on ne pouvoit entendre ses Livres sur la
Musique
, si l’on n’avoit quelqu’un qui sût prononcer, nis
ris erat utilis, dit Horace. Une Comédie étoit appellée un Ouvrage de
Musique
, comme dans Térence, qui hanc artem tractant Musi
de deux hommes, du Poëte, & du maître de l’Art qui avoit fait la
Musique
, Cantica temperabantur modis non à Poeta, sed à p
Acteurs : le reste étoit l’Ouvrage du Musicien. Le Choricum étoit la
Musique
du Chœur, qui commençoit avant la Piéce, par une
rage de Symphonie de Lulli, est intitulé, Armide, Phaéton, &c. La
Musique
faite pour une Piéce, portoit le nom de la Piéce,
ce, portoit le nom de la Piéce, ainsi que la Danse de cette Piéce, la
Musique
& la Danse étant faites pour cette Piéce. Le
les Opéra. Chacun sait à présent que ce sont des Pièces de théâtre en
musique
, accompagnées de danses et de machines. L’Abbé Pe
Mars 1672. Pomone, dont la composition était de l’Abbé Perrin, et la
musique
de Lambert Organiste de S. Honoré. Ces représenta
inuées avec un fort grand succès sous le titre d’Opéra ou Académie de
musique
. L’union de ces Associés ne subsista qu’un an, le
lui a plu d’établir depuis peu à Paris une Académie et des Ecoles de
Musique
, et de pourvoir aussi en même temps par l’expédit
l lui plaît de donner en faveur des Arts et du Public à l’Académie de
Musique
, ceux qui se trouveront à ces représentations n’y
e à tous Soldats, de se trouver aux environs du lieu où l’Académie de
Musique
est établie, les jours des représentations qui y
vait apporter un préjudice considérable à l’exécution des ouvrages de
Musique
pour le théâtre du Sieur Baptiste Lully Surintend
i, Que Sa Majesté n’ayant pas voulu favoriser seulement l’Académie de
Musique
, et lui donner les moyens d’augmenter par de nouv
e à tous Soldats, de se trouver aux environs du lieu où l’Académie de
Musique
est établie, les jours des représentations qui y
ils sont à leurs gages, et empêchent par ce moyen que les ouvrages de
Musique
pour le théâtre du sieur Lully, Surintendant de l
uvrages de Musique pour le théâtre du sieur Lully, Surintendant de la
Musique
de la Chambre de Sa Majesté, ne puisse avoir tout
conds en mauvais exemples, où, sous prétexte de représentations et de
musiques
innocentes par elles-mêmes, on excite les passion
de tribulation ? Ne sait-on pas que (selon le Sage Eccles. ch. 9.) la
musique
dans le deuil est une musique à contretempsl ; et
s que (selon le Sage Eccles. ch. 9.) la musique dans le deuil est une
musique
à contretempsl ; et que Jésus-Christ fit sortir d
pour sa Patrie k. Ajout de 1712 : des malheurs l. [NDE] De « la
musique
» à « contretemps » en italiques dans la version
s : Théâtres dont nous n’avons qu’une idée aussi imparfaite que de la
musique
que les chœurs y exécutoient. Nous savons seuleme
l’annoncent. Les intermedes étoient remplis par des flûtes, & la
Musique
étoit vive ou sérieuse, légere ou grave, & re
s à pied & à cheval ; les paroles composées par Ronsard, & la
Musique
de Baïf. On donna dans le Louvre le ballet de Cir
Musique de Baïf. On donna dans le Louvre le ballet de Circé, dont la
Musique
est de Beaulieu musicien de la Reine, & les p
es sont de Benserade : en 1659, la Pastorale de l’Abbé Perrin mise en
musique
par Lambert, Surintendant de la musique de la Rei
rale de l’Abbé Perrin mise en musique par Lambert, Surintendant de la
musique
de la Reine mere ; premier Opéra françois, d’abor
imités que des comédies anciennes, & encore très-mal, puisque la
musique
y étoit toujours analogue au sujet. Dans Œdipe de
p; des confidens ridicules, qui viennent tous froidement converser en
musique
, dans un lieu où l’on ne devroit voir que des hér
on finit par attribuer au genre tous les défauts du poëme & de la
musique
. Ce spectacle cependant considéré en lui-même, pe
amp; court à la victoire ou à la mort au son des instrumens, tout est
musique
& harmonie dans la nature. La belle musique e
instrumens, tout est musique & harmonie dans la nature. La belle
musique
est celle qui est de tous les pays, & peut s’
& les sentimens, & les différens mouvemens de la passion. La
musique
fait plus ; sa nature est d’exprimer jusqu’aux tr
die du chant, l’harmonie des accords, & tout l’enchantement de la
Musique
, soutenu par l’éclat brillant & le prestige d
econnues depuis tant de siecles. On ne fait plus que des dialogues en
Musique
, & l’on renvoie les changemens de décorations
ée 1026, qu’un Moine d’Arezzo, nommé Gui, inventa l’harmonie & la
Musique
à plusieurs parties : avant lui on ne connoissoit
es sensés. Notre Parodie est meilleure quand elle est jointe à la
musique
. Nous ne rendrons, je pense, la Parodie suppo
pense, la Parodie supportable qu’en l’assujettissant tout à-fait à la
musique
. Je remarque, en éffet, que toutes celles qui ren
un meilleur éffet que l’Ariette. Quand je dis qu’il y faut de la
musique
, je ne prétens pas tout-à-fait que ce soient des
tens pas tout-à-fait que ce soient des Ariettes, des Duo. Ce genre de
musique
la gâterait peut-être, au lieu de l’embellir. Il
. L’Editeur supprime le reste de cet Article, tiré du Dictionnaire de
Musique
, de l’ Encyclopédie, mot Opéra, & de l’excell
s Spectacles, en particulier l’année 1754 ; & l’Etat actuel de la
Musique
du Roi. Voyez aussi les Notes [K] Masques, &
p; rendit ainsi les Fables régulières. Au bruit d’un Chœur composé de
Musique
vocale & instrumentale, il exprimait avec vér
oux & majestueux. Il veut ensuite qu’on enseigne à cet Acteur, la
Musique
, l’Histoire, & je ne sais combien d’autres ch
aurait apprises. [Adelaïde. Lucien ne demandait rien de trop. La
Musique
était indispensable, puisque le Pantomime était a
perfections* : sous l’Empereur Néron, il y en eut un qui dansa, sans
Musique
instrumentale ni vocale, les Amours de Mars &
arti qu’on a pris depuis, quoique bien tard, d’introduire les grandes
musiques
dans les églises pour ranimer les fidèles tombés
délicatesses des Pères, et que l’on pousse si loin les délices de la
musique
, que loin de les craindre dans les cantiques de S
éconds en mauvais exemples, où sous prétexte de représentations et de
musiques
innocentes par elles-mêmes, on excite les passion
tribulation ? Ne sait-on pas que (selon le Sage Ecclesiaste 22.6.) la
musique
dans le deuil, est une musique à contretemps ; et
e (selon le Sage Ecclesiaste 22.6.) la musique dans le deuil, est une
musique
à contretemps ; et que Jésus-Christ Matthieu 9.
orrigeois ceux de mon Régent. Ainsi voit-on des enfans qui aiment la
musique
, qui chantent, qui composent des vers, des Berger
as en très-grand nombre qu’il a faits depuis, & que l’Académie de
musique
joue tous les jours. Il est vrai que la Grange a
uches a un procès avec l’opéra. Il se plaint que l’Académie Royale de
Musique
lui a enlevé sa Fagonde. Cette farce, qui ne méri
n’y a aucune invention, & dans l’exécution aussi peu d’esprit. La
musique
, qu’on dit bonne, fait tout son mérite. L’Opéra s
période de la science des sons. Il fut Surintendant de l’Académie de
Musique
& de la musique du Roi, avec quatre mille liv
ce des sons. Il fut Surintendant de l’Académie de Musique & de la
musique
du Roi, avec quatre mille livres de pension, outr
oit recours à des Musiciens pour composer les basses, & écrire sa
musique
. Il mourut entre les bras d’Euterpe & de Melp
n poids dans la balance. Il passa & gagna sa vie à composer de la
musique
, il n’eut à la Cour aucune dignité musicale ; mai
p; dans l’autre, il inspire tout-à-tout l’amour & la devotion. Sa
musique
tendre & touchante va au cœur par la douceur
ue de bonnes Pièces n’a besoin ni de Décorations, ni de Danses, ni de
Musique
, c’est ne pas se connaître à ses propres plaisirs
e : ainsi Peinture, Architecture, Sculpture, Machinisme, Danse, Voix,
Musique
, Actricisme, Poésie, tout cela doit y briller, pr
cre, serait la Poésie, si d’ailleurs la Pièce était spectaculeuse, la
Musique
belle, les Décorations bien entendues, le Machini
s vers aient de la douceur, cela suffit pour constituer un corps à la
Musique
, lui servir de texte, lui tracer les passions qu’
jourd’hui que l’Opéra, c’est celle des Danses, & même celle de la
Musique
, qu’on nommera mieux inconvenance, &c. je doi
’un recueil de beaux airs ; une carcasse sur laquelle on applique une
Musique
forte, terrible, ou voluptueuse : la Salle où l’o
çais, au contraire, veulent que le Drame marche d’un pas égal avec la
Musique
dans leur Opéra : leur génie peu musical1, sent q
t pas réduit à la nécessité de briller tour-à-tour avec le Poète : la
Musique
chez nous donnera seule le pathétique, & même
clamation fût modulée : un Drame historique & sérieux, dans notre
Musique
, qui diffère beaucoup plus de la prononciation co
seulement ; mais qui peut opérer des merveilles par le secours de la
Musique
, par la Danse qui lui paraît naturellement annexé
parée se pénétrerait davantage d’attendrissement & de plaisir. La
Musique
commencerait à l’ordinaire : des accords enchante
e lyrique doive absolument éviter, sont celles des Danses & de la
Musique
: mais une Tragédie, une Comédie, doivent, ou nou
ne précession de scène, qui peindrait en mimes expressives, ce que la
Musique
& la Poésie doivent ensuite rendre à l’oreill
ste de la Représentation. En France, les hommes énervent tout. 1. La
Musique
fait de deux fortes de peintures, de physiques, l
de la xiv scène du III Acte, & celui de la scène ix du IV. *. La
Musique
est l’art auquel tout se rapporte dans l’Opéra :
aire entendre de beaux airs. Or le Monologue est très-avantageux à la
Musique
; au-lieu que le Dialogue chantant, à moins qu’il
’aurait-elle pas, si la Représentation l’animait ? 1. Nous avons une
Musique
si savante & si mystérieuse, qu’il faut des o
pour en saisir seulement l’harmonie. En Italie, c’est autre chose, la
Musique
charme les oreilles grossières ; c’est la Musique
est autre chose, la Musique charme les oreilles grossières ; c’est la
Musique
charme les oreilles grossières ; c’est la Musique
ossières ; c’est la Musique charme les oreilles grossières ; c’est la
Musique
de la nature : ici, ce ne sont que des modulation
, en Latin, en Français, ou en Italien : mais il est essenciel que la
Musique
soit expressive. [Dans l’Opéra de Dardanus, madem
ans que j’entendisse un mot de ce qu’elle disait. Nous avons donc une
Musique
? Je ne décide pas la question : mais ce qu’il y
la Comédie-Ariette passerait-elle ? Un peuple voluptueux veut de la
Musique
& des Danses ; un peuple galant veut de l’amo
l’expression du geste, ni le feu de l’action ; toujours guidés par la
Musique
, ils ne sentent que par elle ; dès qu’elle cesse
tes les situations du Drame qu’on va représenter ? Je voudrais qu’une
Musique
, gaie, pathetique, ou terrible, selon la Pièce, é
es ne peuvent s’en douter. Si l’on me demandait ce qui manque à notre
Musique
d’Opéra ; je dirais que c’est le naturel & l’
éras Italiens, affectent à peine chez nous. Je ne trouve donc à notre
Musique
que ce défaut-ci : elle ne me donne point de plai
e ne me donne point de plaisir. Mon jugement n’est pas le même sur la
Musique
instrumentale : j’en ai senti la force ; souvent
ieurs Opéras, pourrait nous fournir des modèles pour la convenance de
Musique
à suivre dans les entr’actes de nos Tragédies.
ue Théâtre on voit avec plaisir la peinture disputer à la danse, à la
musique
& à la Poèsie, la gloire de charmer, de surpr
des Pièces du nouveau Théâtre sont remplies d’un grand Spectacle. La
musique
lui suffirait pour attirer un grand nombre de Spe
ible du Public, il joint le secours des décorations aux charmes de la
musique
. C’est ainsi qu’il sait parer le coup qu’on lui p
ant de la décoration & des habits, des graces des actrices, de la
musique
, de la danse ? Que sont en particulier ces farces
t de prix académiques de tant d’especes : Science, Eloquence, Poésie,
Musique
, Peinture, Sculpture, Chirurgie, Agriculture, Des
e, pour la représentation ; on y joindra bien tôt aussi l’académie de
musique
, de la danse, de poésie, on en fera une Universit
la prétendue supériorité de notre scéne, ainsi que sur celle de notre
musique
, de notre danse, de nos opéras, de nos pantomimes
qui par leur natures ont remplis d’une morale lubrique, & que la
musique
& la danse échauffent à l’excès : motifs qui
sse, & la crédulité des créanciers. Sa passion dominante étoit la
musique
, il réussissoit admirablement à chanter & à c
Ainsi fit-il perdre la tête à son sécretaire Tarassoni insatué de la
musique
, où il n’entendoit rien ; jusqu’à l’établir Surin
usique, où il n’entendoit rien ; jusqu’à l’établir Surintendant de la
musique
, & chef de tous les Musiciens de Rome ; &
acteurs, des actrices, das bâtimens, des décorations, habits, danse,
musique
. Cet ouvrage doit être joint à l’histoire du théa
’on ne connoissoit guere avant lui ; il y fit usage des chœurs, de la
musique
& de la danse, mais il les amenoit à propos,
portance, chez les deux Nations ? Ils différent en bien de choses, la
musique
, les machines, les avantures, le stile se ressent
s expressions de Metastasio. C’est à cette poësie si chantante que la
musique
Italienne est rédevable de sa beauté & de sa
t les vices, Et au Paradis des esprits, Une lumière de merveille, Une
Musique
nonpareille, Qui environnait ce pourpris. L’un d
e et en vers. Puis laissant la Mathématique, Pour repos tu prends la
Musique
, Et redonnant la vie aux Airs, Aussitôt que tu t’
t les plus agréables et les plus vives qu’on peut par le charme d’une
musique
, qui ne demeure si facilement imprimée dans la mé
. Mais il n’est pas nécessaire de donner le secours du chant et de la
musique
à des inclinations déjà trop puissantes par elles
ui ne connoît pas en général la magie de la Peinture, le charme de la
Musique
, le prestige de la Poësie, l’enchantement, en un
jeu d’un jour adroitement combiné avec des ombres parlantes : dans la
Musique
, c’est l’effet merveilleux d’un son habilement ca
le Théâtre employe. La Peinture n’a pour organes que ses touches ; la
Musique
que sa mesure ; la Poësie que ses traits : tout c
& la forme de la représentation. Au lieu que dans la Peinture, la
Musique
& la Poësie tout s’y offre au contraire sous
éve la Peinture : à l’oüie le mérite & le prix qui sont valoir la
Musique
: à son esprit la marche pompeuse & délicate
la gloire de la Poësie ; c’est que dans les morceaux de Peinture, de
Musique
, de Poësie, quelques accomplis qu’ils soient, il
ile de représenter une Piéce, que de faire un morceau de Peinture, de
Musique
, ou de Poësie : la preuve en est, que tout étant
pas en fait de Peinture, des connoissances bien étendues ; en fait de
Musique
des lumieres bien solides ; en fait de Poësie un
’ame, & le plus de fécondité dans le talent. Tous les autres : la
Musique
c’est-à-dire la Peinture & la Poësie, sont ch
ux Arts. Tout le monde sçait la nature de ceux qui sont attachés à la
Musique
& qui sont propres à la Peinture. Les faculté
ve épuisé ; Décorations sages où l’art & le talent se déployent ;
Musiques
entendues, où toute la force & l’expression c
ttre, sous des auspices pareils, que la carrière la plus heureuse. La
Musique
devient pitoresque, la Peinture éloquente, la Poë
re de la vertu & à la honte du vice. Les paroles y sont sages, la
Musique
scrupuleuse, le coup d’œil plein de décence &
viennent au Théâtre se réformer. Les Paroles, le Geste, le Chant, la
Musique
, la Déclamation : il n’est rien qui ne conspire à
p; même sept Acteurs à la fois. Mais ils donnent lieu à un morceau de
Musique
délicieux pour les oreilles des Amateurs. Il est
rouiller les images en les rendant confuses. Il sait qu’un morceau de
Musique
fait oublier bien des fautes. Un seul éxemple me
de dresser les chevaux, &c. On en a établi pour tout, jusqu’à la
musique
& à la danse. Du moins ces Académies ont un o
nt une plaisanterie, c’est un fait connu de tout Paris. L’Académie de
musique
n’est autre chose que l’opéra, qui s’est donné ce
ût, excitât les passions violente qu’elle excitoit, aussi-bien que la
musique
, chez les Grecs & les Romains, où en voyant l
s, comme on marque les tons, les demi-tons, jusqu’aux soupirs dans la
musique
. On a disputé sur l’inventeur de ces caractères.
r aux yeux, donner du mouvement & du corps aux figures (ou sur la
musique
), d’écrire tous les tons & de chanter aux yeu
se montre dans le jour le plus favorable. Si à tout cela on joint la
musique
, les décorations, les paroles, autre sorte de tab
cœur en mouvement, comme la peinture représente par les couleurs, la
musique
par les sons. C’est ce qui causa le crime & l
ommes, m’avait toujours paru mériter d’aller au moins de pair avec la
Musique
& la Peinture. Comme le premier de ces deux A
es consiste dans le genre du Drame, le jeu des Acteurs, & dans la
Musique
& les Danses qui peuvent les accompagner. Si
les passions, & qui ne puisse en rendre l’émotion dangereuse : la
Musique
, par ses accens efféminés ; la Danse, par ses vol
sagé le Théâtre comme dangereux, non-seulement par ses Pièces, par la
Musique
, par les Danses, par le temps que les Spectacles
ce que le Théâtre peut être utile ou dangereux par ses Drames, par la
Musique
, par les Danses ; mais qu’il est toujours avantag
soient, absolument, que dans le Drame, dans la pompe du Spectacle, la
Musique
& les Danses, la dissipation, la volupté qui
la Pièce & l’Auteur d’après les lumières d’une saine raison. Une
Musique
& des Danses voluptueuses peuvent enflamer le
a été occasionné par l’Opera d’Alceste. Ce Drame, parole de Quinaut,
musique
de Lulli, fut regardé comme un chef-d’œuvre, il e
’on lui avoit préparé devant la Table de la Communion, au bruit de la
musique
du Régiment & des boëtes qu’on tiroit dans la
us parées, des danses mieux combinées, des voix plus mélodieuses, une
musique
plus réguliere. Mais il ne fait jamais goûter une
. Au dernier coup de la Messe, le cortége s’y rendit en cet ordre, la
musique
précédoit, ensuite paroissoit la Rosière conduite
, après laquelle les filles chanterent des couplets accompagnés de la
musique
. La fête finit par un soupé que les garçons donne
donc avec soin, dit-il ; chansons, danses, décorations, instrumens de
musique
, tout y est rassemblé pour allumer ses feux, par-
les plus brillantes voix, les meilleurs instrumens, la plus parfaite
musique
; le rendre Lulli le profond Rameau, la brillante
lieux communs de morale lubrique Que Lully réchauffa des sons de sa
musique
. Mais de quels mouvemens dans son cœur excités
on humeur guerriere, qui lui avoit acquis beaucoup de gloire, dans la
musique
, la danse, la comédie. Ces amusemens étoient deve
ieuse, peu conforme aux maximes austères d’Orangzeb. Il proscrivit la
musique
par un édit. Ses Officiers avoient ordre d’entrer
passion que les Mahométans & les Chrétiens ont également pour la
musique
, avoit multiplié à l’infini les Musiciens. Les Da
ur en savoir la cause : On célèbre, lui dit-on, les funerailles de la
musique
, que vos ordres ont mise à mort ; & les cris
e pour le chant & pour la danse. La pension de ces Intendantes de
musique
est égale à celle des Dames du Palais. Leur emplo
passions ; la vue, par des décorations superbes ; l’oreille, par une
musique
harmonieuse ; le cœur, par les vers et les chants
où il espérait qu’une plus grande liberté qu’en Italie, ses vers, sa
musique
, ses ballets couronneraient son amour. Il donna e
e scènes qu’il donnait à la France, l’établissement de la tragédie en
musique
et en machines. Il en fit toute la dépense, il fi
errin fit Pomone Pastorale, très mauvaise pour les vers, mais dont la
musique
et les décorations plurent beaucoup. Elle fut d’a
le et gouverner seul. Il y réussit. Le Roi, tout occupé de danses, de
musique
, de jeu, de spectacles, le laissa maître absolu j
Connétable de Bourbon et les troupes de Charles Quint. Une comédie en
musique
, avec quelque machine et quelque décoration, légè
amateurs du Théâtre, je n’aurai garde d’oublier ce qui a rapport à la
Musique
. Il doit être question de cet art agréable dans u
êlée d’Ariettes, lui sont redevables de prèsque tous leurs succès. La
Musique
est devenue de nos jours une partie éssentielle d
. Je ne dois pas non plus oublier ceux qui se dévouent au culte de la
musique
et de la danse, et qui sur le théâtre, nous délas
auparavant, le roi David ne dédaigna pas de danser devant l’arche, la
musique
aussi a droit à nos hommages : cette science subl
ats. On devoit ce tribut à sa sainte mémoire ; elle étoit née dans la
musique
, son pere & sa mere étoient musiciens du Roi
du Roi de Pologne, Stanislas. Ce Prince leur fit quelque charité. La
musique
étoit tout leur bien ; ils donnerent une éducatio
elle même son épitaphe (elle se mêloit de versifier), & la mit en
musique
. Elle avoit appris à solfier en begayant. Cette é
egayant. Cette épitaphe a sans doute été gravée sur sa tombe, avec la
musique
, afin que ceux qui la liront puissent aussi la ch
i la liront puissent aussi la chanter. Une épitaphe composée, mise en
musique
par une mourante, qui vient de recevoir l’Extrême
é des couplets & des airs, composé des vaudevilles, & même la
musique
. S. modestie l’empêchoit d’en tirer avantage ; el
Joueurs d’instrument, qui formerent un concert au-dessus de toute la
musique
du monde. Le concert fini, ils se retirerent pour
s Bouffons Italiens représenterent diverses farces, des lazzis, de la
musique
, des ballets à leur façon. Cette Troupe est aux g
es les sciences & arts convenables à leur profession, sur-tout la
musique
, la danse, l’art dramatique ; car il est de l’ess
tres de toutes parts distribuées sont entendre tous les instrumens de
musique
, depuis la timbale militaire jusqu’au chalumeau p
on trouve la théorie & les regles de l’art sublime du ballet. La
musique
en est l’ame, la danse, dit-on modestement, lui e
nt, lui est subordonnée ; un bon danseur doit être pénétré, paitri de
musique
: il ne sera jamais parfait ballétiste, s’est n’e
eux & le pantomime parlant. Il avance que la danse, la poësie, la
musique
sont intimement unies, ont la même origine, même
le dessus & toutes les parties, un bon ballétiste doit régler la
musique
& la poësie, & pour ainsi lire battre la
larmes sur sa perte. Le second est le Sieur Rebel, surintendant de la
musique
du Roi. Il avoit régné plus de vingt-cinq ans sur
ille livres, & le titre éminent d’administrateur de l’Académie de
Musique
. Quel officier est aussi bien récompensé de ses s
é de ses services ? Il a composé Pirame & Thisbé, & refait la
musique
de plusieurs autres opéras. Ô vanité des grandeur
ute, on a repris à l’opéra Adelle de Ponthieu, paroles de Saint-Marc,
musique
de la Borde. Ce drame national réussit dans sa no
grandeur & le magnifique. On en voit dont une idée burlesque, une
musique
légère & brillante, font le principal mérite
u’à présent aux Poèmes de notre Spectacle favori. Un petit Drame sans
musique
, rempli de couplets sur des airs connus, s’appell
amollir, choreas ad enervem mollitiem compositas ; ces instrumens de
musique
, ces bouffons qui font éclater de-rire, citharæ m
cru devoir omettre. Terpsichore, cinquieme Muse, étoit la Muse de la
musique
& de la danse, dont on la dit l’inventrice, c
e qui est absolument faux, puisque les danses & les instrumens de
musique
des Juifs au passage de la mer Rouge, au-tour du
neurs du Parnasse. Toutes ces folies renferment de grandes leçons. La
musique
& la danse sont des attraits si puissans de l
à danser fait dépendre de la danse, & son Maître à chanter, de la
musique
, le gouvernement de l’Etat & le succès de tou
loquence, sa grammaire, ses synonimes, aussi-bien que la peinture, la
musique
, l’écriture, & tout cela peut être appelé dan
autre des gens à table, d’autres enfin qui écoutent des instrumens de
musique
(un Wauxhal) ; Comus au milieu, couronné de roses
sent moins de l’indécence des mouvemens. Je pense au contraire que la
musique
est naturellement liée à la danse, qu’elle excite
la main, écrivant comme nous, des livres reliés comme les nôtres, une
musique
notée comme la nôtre, cinq ou six cens ans avant
m teneatis amicis. Voici l’Opéra. De toutes les Académies, celle de
Musique
se distingue le plus celle des Sciences, des Insc
; caracterisé &c. &c. &c. L’établissement qu’il fit de la
musique
en Perse (France) tint de la perfection de son go
un Musicien de dire qu’il en approchoit. Ses successeurs rendirent la
Musique
plus difficile, ne pouvant la rendre plus belle (
e titre du livre ne le laissent point en repos ; car l’amour & la
musique
se prêtent un secours mutuel. Les cœurs tendres s
ours mutuel. Les cœurs tendres sont plus touchés que les autres de la
musique
. La musique à son tour augmente leur sensibilité,
Les cœurs tendres sont plus touchés que les autres de la musique. La
musique
à son tour augmente leur sensibilité, & devie
n vrai plaisir pour eux (le libertinage du siecle & le goût de la
musique
ont le même principe). De tous les arts c’est cel
oit la cadence des vers, comme bien des gens, sans savoir ni danse ni
musique
, battent naturellement la mesure, & sautent e
rands hommes dépendent beaucoup du méchanisme. C’est un instrument de
musique
monte sur des tons plus ou moins doux ou forts. C
Pièce prouverait que des Riens nous plaisent & nous occupent. Une
musique
sur des Riens ne serait point étonnante : dira-t-
elle aussi le secouer à son tour ? Ridicule de n’oser remettre en
musique
les meilleurs Opéra-Sérieux. Nous étendons ju
musique les meilleurs Opéra-Sérieux. Nous étendons jusques sur la
Musique
ce préjugé si ridicule. Tandis que les Italiens v
les Italiens voyent chaque année leurs meilleurs Opéra-sérieux mis en
musique
par de sçavans Compositeurs, nous allons gravemen
enre nouveau de Spectacle qui ait rapport à la Littérature & à la
Musique
, sans se servir de la parole ni du chant. Il suff
it que des Rois, ou pour le moins de bons Bourgeois ? En donnant à la
Musique
un mouvement plus vif & une gaieté qui la car
pourra parler & chanter, pourvu toutefois que la parole & la
musique
soient employées différemment qu’ailleurs. L’Opér
rt, et dans le même moment ils jouent Les Trois Noces, piece ornée de
musique
et de danses, qui réunit les deux genres de l’opé
théâtres. Art. XIX. Les articles 14, 15, 16 et 17 regardent aussi la
musique
imprimée, et l’article 18 est commun à la musique
regardent aussi la musique imprimée, et l’article 18 est commun à la
musique
de théâtre, imprimée ou manuscrite. Art. XX. Les
. Les comédiens, qui sont déjà en possession de jouer des ouvrages de
musique
et des pieces de théâtre, composés par des auteur
miques. Les Comédiens Italiens ne pouvoient pas jouer des pieces sans
musique
. Ils en obtinrent ensuite la permission, pourvu q
s Italiens, qui étoient leurs peres, ils purent jouer des pieces sans
musique
, même en cinq actes, mais point de tragédie. Il é
jours-là il leur étoit interdit, par l’opéra, de jouer des pieces en
musique
. Ils viennent d’obtenir du ministre de Paris la l
l n’est ni helléniste, ni musicien, ni publiciste. Rousseau, Dict. de
musique
, édition in-8°, tome 2, page 11, lui auroit appri
& Procris, dont le fonds est pris des métamorphose d’Ovide, où la
musique
ajoute ses dangers à ceux du sujet, de la poësie
plus bizarre à l’opera, où l’on veut absolument des vers, & où la
musique
anéantit encore plus la mesuré & la rime, qui
heures du soir elle arriva : l’opéra étoit commencé. A son arrivée la
musique
s’arrêta, la maitresse de la maison courut au-dev
de l’harmonie & la constante fidélité des amitiés du théatre ; la
musique
recommence, les larmes s’essuient, on est charmé
posoit les drames, Jones étoit chargé des décorations, un autre de la
musique
. La Reine y dansoit avec les dames & les jeun
1774. Les italiens trouverent moyen de s’introduire à l’opéra ; leur
musique
y causa un désordre qui ne finit que par leur exp
e les réformer, & les a quittés. L’opéra d’Azelan de M. Lemonier,
musique
de Roques. Cet opéra pris d’un conte de Voltaire,
p; l’oblige de consentir à leur union, & tout est en fête. Danse,
musique
, orchestre, pas de trois & tout le charivari
? par l’opéra d’Emelinde, composé par Poinsinet, corrigé par Sedaine,
musique
de Philidor. On n’en peut, dit-on, trop louer la
nt patienter quæ vindicare deberant. » Dans le livre 7. (C. 6. de la
Musique
) après avoir montré que dans la plupart des Coméd
aisent le plus par leur chant, il y a très peu de science, même de la
musique
, parce que ce n’est ordinairement que la beauté n
ierre, qu’ainsi quelque honneur qu’on veuille faire à la poésie, à la
musique
, les exécuteurs, c’est-à-dire les Comédiens, ne s
que. » Cette proposition est fausse, dans l’idée que nous avons de la
musique
: un Comédien peut l’aimer et la savoir parfaitem
anisme, et ne suppose aucune science. Mais au temps de S. Augustin la
musique
était une science très profonde et très étendue,
prétendait les augmenter. Qu’on ne pense pas se sauver à l’aîde de la
musique
; elle a son terme aussi-bien que tout ce qui est
ux remplissent d’ennui leurs Spectateurs, malgré l’éxcellence de leur
musique
: retranchez-en deux Actes, vous en ferez des Ouv
ènes comiques, représentée aux Italiens en 1757. 18. Dictionnaire de
Musique
.
intures. Aux Tapisseries, Rideaux ou Voiles. Aux Machines, & à la
Musique
. Le corps du Theatre ou de l’Echafaut, sur lequel
es Machinistes ont fait reussir si glorieusementVitr. l. 5. c. 5.. La
Musique
a fait aussi sans doute une des principales beaut
mens ou à chordes ou à vent ; C’est à dire, que toutes les sortes de
Musiques
leur estoient connuës & pratiquées dans leurs
un pareil merite furent recitées sans ces extraordinaires ornemens de
Musique
& de Symphonie, & où l’on se contenta d’u
’imiter ; la décoration ou l’appareil extérieur du Spectacle & la
Musique
, lorsqu’elle y est jointe, sont les instruments o
ertaines regles, forme ce qu’on appelle des vers. C’est une espéce de
Musique
qui plaît naturellement à notre ame par les sons
a troisiéme partie de sa division générale ; je veux parler ici de la
Musique
& de la Décoration qui tendent à la même fin
t le reste, & qui y tendent presque par les mêmes impressions. La
Musique
excite & attache notre attention comme la Poë
fait son bonheur actuel, soit capable de la rendre moins parfaite. La
Musique
exprime même la majesté de la Vertu, & semble
p; d’Athalie* qui ont fait sentir combien ce mêlange de Vers & de
Musique
donnoit d’avantage aux Tragédies Grecques & L
ne action véritable. Il en est de même à proportion du plaisir que la
Musique
nous fait ; une ame délicate & sensible à l’h
frappé plûtôt ; mais le commun des hommes jouit des sentiments que la
Musique
fait naître dans son ame, sans en rechercher la c
ils y goûtent, vient de la fidélité de l’Imitation qui se fait par la
Musique
? ou si leur esprit a quelques lueurs de cette vé
rt des gens d’esprit ont pour la Peinture, pour la Sculpture, pour la
Musique
, pour les Fables, comme une des preuves du plaisi
on Ambassade de Rome, b, 232 Agrippa (Corneille) Sa réflexion sur la
Musique
, b, 401 Arles (Concile d’). Citation d’un de ses
instructive, b, 415 Burette. Son observation sur la corruption de la
Musique
& de la Danse, 89. Son opinion sur les mots B
faire du Colisée un établissement national, b, 459 Etat actuel de la
Musique
de Paris & des trois Spectacles, b, 131 Etie
ux jeunes Poëtes sur les Poésies licencieuses, 191 Muratori, b, 421
Musique
. Eloge de cet Art exercé sagement, a, 81. Inconvé
cet art, b, 401. Son éloignement de son usage primitif, même dans la
musique
d’Eglise, a, 587 ; b, 401. Exemples de ses influe
naturel, b, 548 Platon. Son opinion contre la Poésie, b, 12. Sur la
Musique
& la Danse, 19 Pline. Distinction entre les
me de la lecture des Pieces de Théatre, a, 27. Ce qu’il pensoit de la
Musique
lascive, 80. Utilité de la Musique, 81. Ce qu’il
tre, a, 27. Ce qu’il pensoit de la Musique lascive, 80. Utilité de la
Musique
, 81. Ce qu’il reprochoit aux Comédies d’Aristopha
es représentations de Tragédies dans les Colleges, a, 486. Abus de la
Musique
, b, 402 Romans. Notice historique de ce genre d’
phes, 508. Mauvais goût du Théatre Italien, 397. Son sentiment sur la
Musique
, & sur celle de nos Eglises, a, 585-587 Rous
4e excuse. On va aux spectacles pour trouver compagnie, ou pour la
musique
. Mais que répondre à une personne qui vous dit
y trouver compagnie, et me procurer un délassement. J’y vais pour la
musique
. On va au théâtre pour trouver compagnie ! Mais
ler se délasser dans des lieux moins empestés ? On n’y va que pour la
musique
! Mais d’où vient donc que quand on en sort on es
édiens, de scandaliser le prochain, pour trouver compagnie ou pour la
musique
? 5e objection ou 5e excuse. On va au théatr
n s’excuse en disant qu’on n’y va que pour trouver compagnie, pour la
musique
, et encore bien rarement, ou même par complaisanc
paraît excessivement dangereux dans toutes ses parties. Il regarde la
musique
et la danse, qui en sont l’âme, comme des écueils
i, le 28 décembre 1772 ; on chanta à ce sujet une Messe solemnelle en
musique
, à laquelle M. le Coadjuteur officia Pontificalem
s plus vives, au milieu des cris de joie, & d’applaudissemens, la
musique
exécutant divers morceaux choisis, ne put se fair
’Office Divin, qui n’entre jamais dans les opérations du théatre. Une
musique
brillante forme dans un endroit, des concerts mél
s, des fusils ; des acteurs & des grenadiers ; des instruments de
musique
, & des danses brillantes, des décharges à bâl
Dédicace A MM. de l’Académie royale de
musique
; MM. les Comédiens ordinaires du Roi ; Et MM. de
ré de Gaule n’est pas connue. Pierre Guillot, dans Les Jésuites et la
musique
, le collègue de la Trinité à Lyon, 1565-1762 (Liè
chrétiens ; un temps, où, pour me servir des termes de l’écriture, la
musique
doit être importune, et auquel le spectacle et la
il ne devait ses succès qu’à un semblable moyen : heureusement que la
musique
le met à couvert d’une partie du soupçon. Le
connus ; & de tirer avantage du goût qu’ont les Français pour une
musique
étrangère. Voit-on dans cette juste définition qu
ems où l’Opéra-Bouffon s’éleva au comble de la gloire, à l’aide de la
musique
. Sans doute qu’il sera plus sage & plus modér
se, Arrose tant que tu voudras. Le jeu de l’Actrice, le charme de la
musique
, le souffle de la volupté qu’on respire aux Spect
r les oreilles jusques dans le fond de l’ame. La douce harmonie d’une
musique
délicieuse achève de porter l’ivresse dans les se
Thomas Corneille un mauvais opéra, que Lulli réchauffa des sons de sa
musique
, & que l’Abbé Basnier dans sa mythologie, tra
ation. L’Opera qui ne vaut pas mieux a du quelque representation à la
musique
de Lulli, qui est bonne. La Fontaine eut mieux fa
amp;c. Opera, comédie, farce, Italiens, foire : tout y est rassemblé.
Musique
, danse, beaux habits, belles décorations, orchest
s chantantes, Lulli en composa les paroles Italiennes, & toute la
musique
. Cette piéce très-mediocre, oubliée depuis plusie
t de grandes dépenses pour la décoration, les ballets, les danses, la
musique
ce qui fit doubler les entrées, & valut beauc
sur ces anciens modeles, des magiciennes du théatre : la peinture, la
musique
, la danse n’ont eu garde de négliger un si riche
cteurs laissant le masque antique, Le violon tint lieu de chœur et de
musique
. Bientôt l’Amour fertile en tendres sentiments, S
tion qu’il en fait pourrait être la matière d’une dissertation sur la
musique
du quatorzième siècle, que nos historiens et aute
la musique du quatorzième siècle, que nos historiens et auteurs de la
musique
ont négligée. Il y parle de la mesure, des soupir
la manière respectueuse dont on doit l’exécuter, et les dangers d’une
musique
molle, efféminée, trop vive et légère, ordinaire
s d’une musique molle, efféminée, trop vive et légère, ordinaire à la
musique
profane, qu’il traite de nouvelle, c’est-à-dire p
parlent, sentent, agissent ; c’est à la fois la poésie, la danse, la
musique
, la peinture, la sculpture, mille fois plus vives
la meilleure grace trois petits vers qu’on lui avoit composé avec la
musique
: Je ne saurois, je suis encore trop jeunette, j
, parodie & ridiculise presque toutes leurs pieces, & même la
musique
qu’il a burlesquement contrefaite. Il a souvent r
oit le grand art de la Sallé. Tout Opéra est dans ce goût, puisque la
musique
est adaptée aux paroles, ainsi que les gestes &am
élicate, ses organes si flexibles, ses mouvemens si bien ajustés à la
musique
& si expressifs, que tout cela faisoit un cor
on de plus du Chamscaka à Gibraltar ? Ils avoient leurs instrumens de
musique
, leurs chansons galantes, leurs danses lascives,
point un Souffleur qui aidât une mémémoire chancelante, un maître de
musique
qui battît la mesure à l’orchestre, mais un habil
ne connoissoit que très imparfaitement les différentes parties de la
musique
, pour former des consonnances & une harmonie
ncement de son Homélie quatrième sur l’Hexaméron, parle des chants de
Musique
, dont on se servait dans les Spectacles qu’il dit
le plaisir des sens, qu’il faut fuir à cette fin les Spectacles et la
musique
que l’on y chante qui n’est propre qu’à corrompre
à ces airs qui ne tendent qu’à corrompre l’âme : car cette espèce de
musique
ne porte point ordinairement d’autre fruit que l’
irrite les passions ; et il conclut en disant : nous avons une autre
musique
bien meilleure que celle-là, et qui nous porte à
vigueur de l’âme, ce que l’on peut ressentir dans de certains airs de
musique
et dans quelques autres choses; ils doivent s’en
loigner de la Comédie, et de celle particulièrement où l’on chante la
musique
: « Comment, dit ce Père92 , pourrez-vous support
répond que l’Opéra est d’autant plus dangereux, qu’à la faveur de la
Musique
dont les tons sont recherchés et disposés exprès
evant de saint Basile, de saint Chrysostome et des autres touchant la
Musique
des Théâtres, pour être convaincu qu’il n’y a rie
pre pour corrompre le cœur que ces airs languissants et tendres d’une
Musique
accommodée à des paroles capables par elles-mêmes
liquer ici ce que saint Basile a dit de la différence qu’il y a d’une
Musique
honnête, qui n’est capable que d’exciter dans l’â
éâtres. « Il y a, dit ce Père107 , une si grande différence entre une
Musique
honnête et celle qui ne l’est pas, que cela vous
voir découvert la cause. L’amour éxcessif que nous ressentons pour la
Musique
Italienne, est la raison qui nous rend enthousias
mêlée-d’Ariettes, quoiqu’elle soit souvent trop faiblement écrite. La
Musique
qui jadis, si nous ajoutons foi aux discours des
ur les beautés du stile. Voilà quels sont les éffets admirables de la
Musique
; elle a rendu le Spectacle moderne capable de no
; en voici d’autres éxemples. Je cite plus volontiers des morceaux de
Musique
, parce que les Ariettes & les Romances du Spe
répond que l’Opéra est d’autant plus dangereux, qu’à la faveur de la
Musique
dont les tons sont recherchés, et disposés exprès
naire de cette sorte de Comédie. On cite saint Basile, qui dit que la
Musique
dont on se sert en ces rencontres, doit être évit
es lieux communs de morale lubrique, Que Lully réchauffa du son de sa
Musique
. » Voilà les effets des Opéra et des Comédies de
ndant plus agréables et plus vives, plus capables par le charme de la
Musique
de s’imprimer dans la mémoire, parce qu’elle pren
es désordres de l'exemple de David, qui fit des Chœurs de Danse et de
Musique
en des Processions solennelles ; car il ne dansai
ar le plaisir des yeux et des oreilles. Toutes ces belles disputes de
Musique
dans la Grèce, n'ont pour présidents que les Démo
us y regardions avec plaisir leurs Démoniaques ; nous écoutions leurs
Musiques
, nous assistions à leurs Jeux qu'ils faisaient en
s objets qui te raviront ; il te fera entendre une douce et charmante
musique
dans le concert des Anges et des Saints, qui chan
t qu’un discours continu est toujours ennuyeux : Je ne dis rien de la
musique
: on sait que tout y parle jusqu’à l’air. Cela me
utes ; elle n’a qu’une seule ennemie, c’est l’indiscrétion. De la
Musique
. §. 5. Pour nous faire aimer la Musique ce no
l’indiscrétion. De la Musique. §. 5. Pour nous faire aimer la
Musique
ce nous devrait être assez que la sagesse de Dieu
lles y doivent être encore pesées ; car si toutes étaient légères, la
Musique
ne serait pas solide, et si toutes étaient pesant
est peu d’hommes qui aient l’oreille assez délicate pour entendre la
Musique
de Dieu, qui est le plus doux divertissement qui
pouvoir qu’elle a sur l’esprit des hommes, nous font entendre que la
Musique
, soit des voix, soit des instruments, n’est qu’un
ne s’est point fait de cérémonies tant soit peu considérables, où la
Musique
n’ait été appelée, quand elle s’y est trouvée, el
par art et par une direction de sagesse : Tout air battu ne fait pas
musique
, autrement on pourrait conclure que le braiement
te mal graissée est musical ; et c’est pour cela même que je prise la
musique
, que l’invention des hommes ait été assez subtile
où elle porte son ciseau, elle sait jusqu’où elle le doit piquer : La
musique
n’a pas la même facilité en ses ouvrages : L’air
un nouveau feu qui entre dans les veines de tous les soldats : cette
musique
fait autant de lions qu’il y a d’hommes qui l’ent
re en hommes. Quand on demandait au Philosophe Philolaus, pourquoi la
Musique
nous était agréable, il répondait, que telle est
a pensée bien plus avant, il s’imaginait que partout il y avait de la
Musique
; mais qu’elle n’était entendue que des oreilles
inion, il ajoutait, que chaque chose en particulier faisait sa petite
Musique
, laquelle était subordonnée à la Musique générale
articulier faisait sa petite Musique, laquelle était subordonnée à la
Musique
générale de tout l’Univers. Il reconnaissait l’ho
laus et de Platon pour des vérités ; mais on ne peut désavouer que la
Musique
ne cause des mouvements très doux et très sensibl
eances, qu’elles n’étaient excusables qu’en un possédé : Mais la même
Musique
qui modérait sa mélancolie, le délivrait encore d
n souffre. Quelques-uns croient que si les Médecins avaient étudié la
Musique
, et qu’ils en eussent connu tous les secrets, il
rpents et des basilics. Et néanmoins il faut donner cette gloire à la
Musique
, qu’elle a délivré du venin des couleurvres et de
ndrait lieu de miracle s’il n’était commun. Personne ne conteste à la
Musique
, qu’elle n’ait pouvoir de guérir ceux que ce peti
et cause un assoupissement mortel, dont on ne peut revenir que par la
Musique
: Toute sorte de Musique n’a pas cet effet, il fa
t mortel, dont on ne peut revenir que par la Musique : Toute sorte de
Musique
n’a pas cet effet, il faut un ton particulier ; c
donnée de Dieu pour de si admirables effets ? Dieu nous a accordé la
Musique
pour nous faire prendre goût à ses louanges, et n
nsant que la piqûre, normalement mortelle, pouvait être guérie par la
musique
. D'où l'expression "danser la tarentelle". s. N
ue rien ne leur manque. Sans parler des secours du spectacle et de la
Musique
; ils sont maîtres des sources d’où naissent les
ue de l’amusement,) il est vrai qu’il veut le faire accompagner d’une
musique
de génie représentative, & très expressive ;
seulement, & même rarement le sentiment. Il est impossible que la
musique
la plus parfaite forme des conversations même ave
rente mille personnes, je ne sache pas qu’ils aient jamais employé la
musique
pour aider les pantomimes, ni qu’ils aient connu
ployé la musique pour aider les pantomimes, ni qu’ils aient connu ces
musiques
pittoresques, telles qu’on les entend, encore moi
s qu’on les voudroit, qui même sont impossibles. Le pittoresque de la
musique
ne forme qu’un tableau des mouvements de l’ame, j
plus susceptible des passions qu’on y veut exciter à la faveur de la
musique
. IV. On n’y doit pas aller par une simple compla
u commencement de son Homélie 4. sur l’Hexaméron, parle des chants de
musique
dont on se servait dans les spectacles, qu’il dit
le plaisir des sens, qu’il faut fuir à cette fin les spectacles et la
musique
que l’on y chante, qui n’est propre qu’à corrompr
à ces airs qui ne tendent qu’à corrompre l’âme : car cette espèce de
musique
ne porte point ordinairement d’autre fruit que l’
e irrite les passions. Et il conclut en disant : Nous avons une autre
musique
bien meilleure que celle-là, et qui nous porte à
igueur de l’âme ; ce que l’on peut ressentir dans de certains airs de
musique
, et dans quelques autres choses ; et ils doivent
e la Comédie, et de celle particulièrement où l’on chante des airs de
musique
: « Comment, dit ce Père S. Chrysost. Homil. 38.
répond, que l’Opéra est d’autant plus dangereux, qu’à la faveur de la
Musique
dont les tons sont fort recherchés et disposés ex
-devant de Saint Basile, de S. Chrysostome, et des autres touchant la
musique
des Théâtres, pour être convaincu qu’il n’y a rie
re pour corrompre le cœur, que ces airs languissants et tendres d’une
musique
à des paroles capables par elles-mêmes d’émouvoir
liquer ici ce que Saint Basile a dit de la différence qu’il y a d’une
musique
honnête qui n’est capable que d’exciter dans l’âm
quam rem turpissimam. » ce Père, une si grande différence entre une
musique
honnête et celle qui ne l’est pas, que cela vous
ce, & l’on se bat en dansant, au bruit de quelques instruments de
musique
; la bataille est terminée par une musique brilla
de quelques instruments de musique ; la bataille est terminée par une
musique
brillante, & des chansons à la gloire des vai
e du confisseur) ayant à ses pieds des instrumens de Mathématique, de
Musique
&c. autre ridicule. Minerve ne s’est jamais m
autre ridicule. Minerve ne s’est jamais mêlée de Mathématique, ni de
Musique
. Apollon étoit le Dieu de la Musique, Uranie de l
rs & spectatrices, elle s’est chargée d’enseigner gratuitement la
musique
; & pour marquer au Roi sa reconnoissance d’u
nitens blancs entrepreneurs de l’opéra, ouvrant une école gratuite de
musique
pour former des Acteurs & des Actrices, faisa
ra & en faire un spectacle dévot. Le Prélat, amateur habile de la
musique
, & protecteur déclaré du Concert, y assiste r
s Grands Vicaires & toute sa cour. Son Aumônier, ancien Maître de
musique
, y bat la mesure ; les Enfans de chœur & tous
r avancé, « que le Théâtre pouvait être utile, par ses Drames, par la
Musique
, par les Danses, par le plaisir qu’il procure ».
stence, il aime à les voir se multiplier. Les agréables accords de la
Musique
transportent son âme ; ils lui peignent la divine
tout lui-même : la Danse ajoute à l’agréable sensation que produit la
Musique
; ce dernier art est une émanation du premier : i
mettons le plaisir comme délassement nécessaire ; les danses & la
Musique
comme procurant ce délassement : les Drames Franç
morceau d’Architecture. Les dissonnances que l’on fait entrer dans la
Musique
rendent les sons agréables plus délicieux. Malgré
ar des détails trop bas ; il suffit de placer beaucoup de morceaux de
Musique
. Sur-tout ne tombez pas dans la bassesse, en cour
une infinité de branches. L’action, la déclamation, le pantomime, la
musique
, la danse, l’architecture de la salle, la peintur
s les plaisirs dans cette fête célèbre, tragédie, comédie, pastorale,
musique
, danse, masque, amour, chasse, promenade, bouffon
où il rassembloit plusieurs sortes de plaisirs, le jeu, la danse, la
musique
. Vauxhall n’est donc autre chose que la Salle de
n rassemble tous les plaisirs, pour satisfaire tous les goûts, danse,
musique
, jeu, masque, repas, spectacle, conversation, &am
es créanciers, gens peu sensibles aux beautés de la danse & de la
musique
, ont dressé contre lui des batteries qui y ont fa
lantes dans la salle du concert. Décoration, rafraîchissemens, danse,
musique
, tout y est rassemblé avec un goût exquis. La viv
action sensible par le chant, ou par l’usage de quelque instrument de
Musique
, et par le mouvement du corps ; il n’y a rien qui
cle de l’Italie ; presque toute l’Europe en a adopté la langue, et la
Musique
. L’Opéra Bouffa, que nous avons accueilli et déna
délicieusement et si dangereusement flattée, et qui sont animés d’une
musique
enchanteresse qui ne respire que la mollesse et l
; mais il n’est pas nécessaire de donner le secours du chant et de la
musique
à des inclinations déjà trop puissantes par elles
e démesurée, excessive des arts d’agrément, et particulièrement de la
musique
quelle qu’elle soit, de la danse et de tout ce qu
énervée, flasque, flétrie, fanée, saturée de plaisirs, de volupté, de
musique
, de spectacles, de danses, de bals et d’autre cho
on, qui par la variété de la versification, devoit être une espece de
Musique
, & de leur véritable Musique, qui étoit celle
ification, devoit être une espece de Musique, & de leur véritable
Musique
, qui étoit celle de leurs Chœurs ? Ces Chœurs que
ement nécessaire, que l’Architecte ayant égard tant à la raison de la
Musique
, qu’à la dimension de Géométrie, il choisît un li
e leur sévérité et leur rigueur. Là, une Symphonie enchanteresse, une
Musique
molle et insinuante, une Poésie forte et harmonie
Spectateurs, et principalement de ces derniers. Un Médecin4 compte la
Musique
parmi les précautions nécessaires à un bon régime
alance pas à le croire. On lit dans cet Auteur Italien que quoique la
Musique
soit un amusement dangereux, mais qui peut être i
uinault fut l'auteur des livrets de ces opéras, dont Lully composa la
musique
.
rynicus fut couronné Roy, aprés avoir emporté le prix de la Dance. La
Musique
, l’Ecriture, la Peinture, les Letres mesmes, &
s pointes sur la profonde intelligence que le deffunt Roy avoit de la
Musique
, de la Peinture & de plusieurs autres Arts Li
ainsi une double faute. C’est une maxime commune au Balet & à la
Musique
. Il faut que chacun tienne sa Partie sans avoir a
norance du Siecle a osté aux Poëtes, presque toute connoissance de la
Musique
: & la vanité de ceux-cy encor plus insuporta
e leur faire sçavoir, que la Poësie est fille, ou du moins sœur de la
Musique
; Que la mesure des vers n’est prise que de la ju
our les composer, il doit au moins estre suffisamment éclairé dans la
Musique
, pour en discerner la beauté, la justesse & l
it faire. Il est a propos de sçavoir ce que c’est que Recit. Dans les
Musiques
d’Eglise ou de Chapelle, il a un sens singulier,
taines de l’ancienne GreceEpaminondas., ne crut pas ny la Dance ny la
Musique
indignes de ses soins, & incompatibles avec l
s Compagnons. Ainsi en faudroit-il faire des autres Arts, comme de la
Musique
, de la Peinture, & mesme des Exercices, dont
, qu’il y a sept saveurs primitives qui répondent aux sept tons de la
Musique
, sur lesquelles il a formé sa gamme & son cla
des tierces, des quartes, des quintes & de très-beaux accords de
Musique
savoureuse : l’acide & le doux qui font l’ut
t une bonne consonnance. Les Cuisiniers feront bien d’apprendre cette
musique
pour bien proportionner l’assaisonnement des rago
s a transformé en galanterie : ce sont des danses voluptueuses, de la
musique
luxurieuse, des décorations licencieuses, des Act
mener d’un enterrement, d’une prison à l’opéra. Le vrai sage blame la
musique
dans le deuil ; pense-t-on qu’il y approuve l’opé
héatre, il n’étudia point l’art de la déclamation, ni la danse, ni la
musique
, il ne parut point sur la scéne, comme sur les ch
ain, je vole à ce Palais Magique,3 Qu’anime encor Lulli de sa tendre
Musique
, Un sceptre de cristal en ses débiles mains, L’Am
euse à l'Opéra de 1741 à 1751. aa. [NDE] Armide est une tragédie en
musique
de Jean-Baptiste Lully sur un livret de Philippe
cée, & ériger cet art en systême ? En voit-on beaucoup maîtres de
musique
& d’instrumens ? Quelquefois des musiciens de
de Saint-Marc caractérise ce ridicule assemblage. Nicolet, nouvelle
musique
, tragédie bourgeoise, politique, romans, sermons
vers l’Opéra, n’a pas craint d’allumer la foudre : mais l’Académie de
Musique
, plus indulgente que la Comédie Françoise, n’a ni
n’ont point de successeurs, il a même perdu beaucoup en tout, poësie,
musique
, danse, chant, déclamation, machines, tout y est
’Opéra deux choses très-dangereuses pour les mœurs, la danse & la
musique
. Il les croit essentielles au plaisir du Spectacl
selon ses idées. Il distingue deux sortes de danses [& de même de
musiques
] l’une imitative. C’est une espece de pantomime q
, les yeux, les mains, les pieds, l’attitude ne parlent pas moins. La
musique
a son expression aussi. La langueur, la colere, l
é ont une influence marquée sur les mœurs, sur-tout la danse & la
musique
, dans la perfection où elle sont parvenues en Fra
prose, si on ne les avait encouragés au métier par des vers et de la
musique
. Un manant donc remplira désormais ses greniers d
r humain autant que personne, observe de plus : Ibid. Lib. 8.« Que la
Musique
et l’Action font de très fortes impressions, qu’e
bles, ses sages conseils, son style éloquent, ses vers majestueux, sa
musique
harmonieuse, comme autant de gouttes de miel expr
d’excuser nos spectacles autant qu’il est possible : peut-être que la
Musique
n’en est pas aussi condamnable que l’était celle
sont. C’est dommage que l’on prostitue un aussi bel art que l’est la
Musique
: l’athéisme et le libertinage des spectacles ne
aient être accompagnés d’aucun charme étranger. Supposons donc que la
Musique
du Théâtre n’est point un crime en soi. Le but né
ateurs tout objet sérieux ; pour enchanter et endormir la raison. Une
musique
dans ce goût, échauffe étrangement les passions :
ciliter le chemin du crime. Une Pièce obscène secondée d’une agréable
musique
est comme une pierre d’aimant armée ; elle attire
er les cœurs par la souplesse et l’agilité de leurs doigts ? Oui, une
musique
enlevante est presque aussi dangereuse qu’une min
p. Ce sage Philosophe est du sentiment, que l’on doit retenir dans la
Musique
les tons graves et majestueux des Anciens. Il app
aments, que la République s’en trouverait mieux de réformer un peu la
Musique
. Cicéron subtilise moins sur cette matière :Lib.
chant ce faible avantage que nous avons sur eux. Les paroles de notre
Musique
sont communément sales au dernier degré, et impie
amp; lui faire prouver que la scéne, tout aussi-bien que la danse, la
musique
& les armes, fait le bonheur du monde. Que l’
e que les frivoles maximes du parterre, d’autre étude que celle d’une
Musique
effeminée, d’autre occupation que le jeu, d’autre
e : le plaisir en tout genre est relatif au goût & au caractere ;
musique
gaie ou triste ; alimens doux ou amers ; odeurs b
estre fassent entendre les mêmes sons, sous peine de n’avoir point de
musique
. Il pretend que ces différents caractères de somb
tions sont elles entrecoupées de danse ; accompagnées d’instrumens de
musique
? Se tient-on de bout, parle-t-on en vers, fait-o
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