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1 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
tale concourrait parfaitement au but naturel de cette Tragédie ; elle mourrait sans qu’on eût à lui reprocher qu’elle se tue moi
: disons en autant de Phèdre, et des autres Tragédies. Si Britannicus meurt , quoi qu’innocent ; c’est pour servir au caractèr
arger le crime de Phèdre : ainsi ce n’est pas sur les personnages qui meurent que tombe ce qu’on appelle la catastrophe ; mais
st ce Prince sur qui tombe la catastrophe, quoique ce soit Phocas qui meure  ; parce que l’action et tout le mouvement des Act
licon donne le nom à la Tragédie de Thomas Corneille, non parce qu’il meurt , mais parce que c’est lui qui commence l’action,
st dans le même cas ; on peut même dire qu’Andromaque, quoiqu’elle ne meure pas, er qu’elle se mêle peu de ce qui se passe, m
e fondre en larmes de compassion pour tous les Héros qu’ils faisaient mourir innocents : ce n’était que l’ordre du Destin qui
les Furies, en punition de son crime ; Hyppolite, chaste et vertueux, meurt par la vengeance du Dieu qui le persécute, etc. c
nnes que le Destin punissait. Je conclus donc que les personnages qui meurent peuvent être innocents, et que les Spectateurs pe
l’égard de la compassion que l’on peut avoir pour les personnages qui meurent , elle ne doit point balancer l’horreur que l’Aute
e prétendent) devaient toujours être nommées du nom de l’Acteur qui y meurt , nous serions bien embarrassés comment nommer la
son ouvrage, et les massacres ne viennent qu’en conséquence. Médée ne meurt pas ; mais elle doit être regardée comme la plus
, et qui est d’une grande instruction pour les Spectateurs ; si Médée mourrait , je suis persuadé que le Spectateur n’en serait p
2 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
t plus croyable, il espéroit d’épouser Elisabeth si sa femme venoit à mourir , & de conserver ainsi la couronne, au lieu qn
& de conserver ainsi la couronne, au lieu qne si Elisabeth étoit morte , la couronne auroit passé à Marie Stuart, Reine d
Espagne en fut jaloux, & se vengea d’abord sur son fils qu’il fit mourir dans un bain ; ensuite de sa femme qu’il fit empo
du pays des romans, l’amour du vieux Prince n’a pu le porter a faire mourir son fils & sa femme, son successeur au trône
nt sur un échafaud, accusées d’adultère ; une livrée aux Chirurgiens, mourut de l’opération césarienne ; il fit un divorce écl
; démontroient ses éloges dont on la combloient encore : Laissez-moi mourir en repos, les Anglois sont las de moi, & je s
n’étoit qu’un enfant : quel garant de la vérité ! Sa sœur vécut & mourut Catholique. Le Protestantisme n’étoit pas une Rel
ement de protéger les Catholique, & deux jours après elle en fait mourir des milliers, elle fait chanter le Te Deum dans u
élat, homme du plus grand mérite, au jugement même des Protestans, en mourut de chagrin dans sa prison ; elle fit porter une l
use ; Elisabeth étoit sanguinaire, elle le tenoit de son père qui fit mourir des milliers des Catholiques, sans que Rome eut r
l pas plus dangereux pour les têtes couronnées ? Jamais Pape n’a fait mourir de Rois ; l’Angleterre a fait plus de renversemen
étestable n’ait enhardi quelques années après Olivier Cromvel à faire mourir sur un échaffaud le petit-fils de Marie, Charles
survécut plusieurs années. D’ailleurs sa mère avoit vécu & étoit morte Catholique, il étoit Protestant, Elisabeth lui av
sances pour la mort de la Reine d’Ecosse. Quoi , dit-elle, Marie est morte  ! ah qui la faite mourir cette Sœur que j’aimois 
a Reine d’Ecosse. Quoi , dit-elle, Marie est morte ! ah qui la faite mourir cette Sœur que j’aimois ! peut-on avoir si peu de
se déshonora sans retour & devint odieuse. Henri VIII en faisant mourir ses femmes ne donna point dans ce ridicule, ni da
ne donna point dans ce ridicule, ni dans la suite Cromvel en faisant mourir son Roi. Les Comédiennes ordinaires peuvent bien
en être aussi hypocrites, mais ne sont pas si cruelles, elles ne font mourir personne, elles se bornent à affecter de la doule
r, elle fut forcée de l’approuver, de dissimuler son chagrin, mais en mourut bientôt après ; c’étoit en effet la condamnation
poids de ses riches habits dont une autre seroit accablée . Elle est morte en Comédienne comme elle avoit vécu. Qui croiroit
le refusoit les Médecins, les alimens & les remèdes. Laissez-moi mourir en repos , disoit elle, les Anglois sont las de m
ctorio Siri dit qu’étant à l’extrémité elle fit venir sa musique pour mourir plus agréablement aux doux sons des instrumens, c
a ni flatteurs ni théatre. La mort de Marie fut bien différente, elle mourut en Sainte, son arrêt lui fut signifié la veille p
proteste qu’elle est innocente du crime dont on l’a accusée, qu’elle meurt dans la Religion Catholique Apostolique & Rom
3 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
ne la connaît pas. Enfin ce Frère femelle tombe subitement malade, et meurt . La Communauté, appelée au son de la cloche, s'as
demi heure disséquer son cœur et détailler sa vie à une femme qui se meurt . Commenge, bien loin d'être touché de cette conve
son lit, se jette sur elle, l'embrasse, l'arrose de ses larmes. Elle meurt entre ses bras ; il faut l'arracher avec violence
avec violence au cadavre. On l'emporte ; mais le moment avant que de mourir elle baise le crucifix, embrassée de Commenge, de
t un blasphème, en invoquant Dieu et son amant : « Dieu, Commenge, je meurs  ». Peut-on rendre les héros plus méprisables, et
vait aisément l'être. Il a si peu de zèle et de charité, qu'il laisse mourir ses Religieux, ses pénitents, sans sacrements. Co
i rien dire à ses Moines pour en empêcher le mauvais effet, et laisse mourir son Moine sans lui donner le moindre secours spir
ais quoi ! les sacrements sur le théâtre ? Sans doute quand on y fait mourir des Religieux qui ne meurent point sans sacrement
r le théâtre ? Sans doute quand on y fait mourir des Religieux qui ne meurent point sans sacrements, ce n'est point l'administr
Son devoirdans le mariage n'est pas d'être fidèle à son mari, mais de mourir pour son amant. Mais qu'il ne s'inquiète pas, on
, et après six ans d'absence et une femme mariée, et une femme qui se meurt , et un religieux de la Trappe, qui se confesse co
» Et contre qui, si elle est infidèle. « Mon époux ; il renaît, et je meurs chaque jour. » De le voir vivre. « Que la raison,
En voici un. « Ah ! c'était le ciel même, où respire, où demeure, où mourra ce que j'aime. Peu sensible à ma mort, je disais
faire faire une confession générale à une aventurière, et de la faire mourir entre les bras d'un Moine son amant. Il faut conv
Trappe par l'Abbé de Rancé, dont le tombeau figure sur la scène, qui mourut en 1700 (v. Moreri). L'aventure même est plus mod
4 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370
yer le terme qu’elle devait à l’hôte, elle était décidée à se laisser mourir de faim dans l’église. Beauchâteau, touché de ce
moyen d’un bénéfice. Elle ajouta qu’elle avait eu une sœur qui était morte dans un couvent, après y avoir vécu dans la plus
liger la tante de sa femme, et de lui avoir sauvé la vie. Ce comédien mourut en septembre 1665. Il eut un fils qui parvint à u
5 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVII. Accidents arrivés dans les spectacles. » pp. 150-153
, et plusieurs autres blessées très dangereusement, dont dix ou douze moururent . « Comme on jouait à Amsterdam en 1772, la Fill
un spectacle, et nous regarderions comme une marque de réprobation de mourir sur un théâtre : ne passons donc pas une partie d
e passons donc pas une partie de notre vie où nous aurions horreur de mourir . Si on n’y court pas toujours le danger d’y perdr
6 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
ait encore où sa fille a porté ses pas, son désespoir, & la croit morte , sans faire aucune perquisition sur sa mort qui a
minute ; il faut un an de noviciat avant la profession. Cette parente meurt . La mère ne s’en embarrasse pas davantage. Son am
ttend la mort, &c. Elle y finit son sermon, disant qu’elle y veut mourir , se jette sur cette tombe, & l’embrasse avec
au désespoir d’avoir perdu son amant, elle s’écrie, je n’ai plus qu’à mourir , & tombe évanouie, les bras étendus sur la pi
s), qui trompant ma foiblesse. Galimathias ou erreur. Dans mes larmes mourir . Ma raison impuissante ou vain la repoussoit dans
és de mes pleurs, chaque jour y maudire une horrible existence, & mourir de douleur, de désespoir, de rage. De pareils sen
mène l’idée triviale de la mort, qui revient à tout moment ? je vais mourir , je n’ai qu’à mourir, tu me donnes la mort : stér
de la mort, qui revient à tout moment ? je vais mourir, je n’ai qu’à mourir , tu me donnes la mort : stérilité de faiseur de r
p; rappelle ce trait plaisant de Boileau : Et toujours bien mangeant, mourir par métaphore. On y voit une multitude de vers en
7 (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41
muscles, afin qu’étant ainsi bien engraissé et refait, il périsse et meure plus chèrement. Pour donner du passetemps à l’hom
cides, et cause de la mort de leurs enfants, en les contemplant ainsi mourir . Détourne ta vue maintenant, pour considérer les
qui s’est fait une fois, peut être fait derechef. Jamais les vices ne meurent par vieillesse, jamais le crime ne s’efface par l
8 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
lle a donné, il est dit qu’il se retira enfin du théatre, vécut & mourut chrétiennement. Je le souhaite trop pour troubler
ranger, pour s’assurer le thrône qu’il trouva le moyen d’envahir, fit mourir Antigone, son compétiteur, Hircar, grand Pontife,
es qui étoient venus l’adorer, l’appelloient Le Roi des Juifs. Il fit mourir sa belle mere, son beau-frere, ses trois enfans,
ménagement de la part des poëtes tragiques. A peine Mariamne fut-elle morte , que son meurtrier devint fou de douleur, & t
evint sombre, farouche, de mauvaise foi, d’une humeur insupportable ; mourut enfin misérablement, & termina sa vie par un
oi de leurs peres, que tout homme de bien doit préférer à la vie. Ils moururent avec la plus grande constance au milieu des tourm
femme que la violence des tourmens força de le confesser. Il les fit mourir avec toute leur famille. Il craignit une révolte
heur infini des Chrétiens. Jesus-Christ nacquit sous son régne, & mourut sous celui de son fils, après saint Jean, son pré
i sanglant qu’il n’y en resta aucun en vie. Dans le même-temps il fit mourir S. Jacques & emprisonner saint Pierre. La per
out son corps. On l’emporta comme Moliere du théatre dans son lit. Il mourut rongé de vers & accablé de dettes, la cinquan
ode fut bien plus méchant & commit les plus grands crimes. Il fit mourir toute sa famille, les saints Innocents & une
9 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
es sont si souvent dans l’exercice du jeu, qu’elles courent risque de mourir les cartes à la main ; jusques là même que j’ai o
; et August et Marc Aurèle, tous païens qu’ils étaient, les faisaient mourir , ou les envoyaient en exil. Mais pourquoi blâmer
r les hommes en les divertissant, les perdent en les faisant rire, et meurent par cette fausse joie, comme ceux qui ont mangé d
et répandu vos cœurs : j’étendrai ma main dessus vous, et vous ferai mourir . Les Filles et les femmes Israélites irritèrent D
ui ne fût très conforme au Christianisme, puisque Jésus-Christ allant mourir pour tous les hommes, fit son testament, et comme
c les Apôtres. Vous voudriez bien abandonner le Sauveur, lorsqu’il va mourir pour vous, et voudriez-vous bien faire de cette v
s, toujours vivre sans plaisir, ce n’est pas vivre, j’aimerais autant mourir , car la vie Chrétienne n’est qu’une mort continue
y trouvera à redire. Vous n’ignorez pas que l’homme ne naît que pour mourir , que le premier pas qu’il fait dans la vie, est l
te l’œnanthe safranée, qui pousse uniquement en Sardaigne et qui fait mourir en contractant les muscles de la bouche, d’où vie
10 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
ore Jeanne de Castro, & l’abandonna avec la même facilité. Il fit mourir plusieurs Seigneurs de sa Cour, & son propre
in ; il accusoit son frere, & quelques Seigneurs qu’il avoit fait mourir , d’avoit conspiré contre lui. Leur innocence est-
’usurpateur sur le trône ? Feroit-il donc l’éloge de Cromwel, qui fit mourir Charles I ? L’auteur sans doute, a senti cette ab
e Connétable. Il ajoute que le Roi avoit chargé un courtisan de faire mourir la Reine ; mais comme Lisois dans Berwik, il n’ob
atique de dévotion, est une misantrope. Cromvel & ceux qui firent mourir Charles I., étoient des gens qui ne dansoient poi
qui vraisemblablement ses débauches procurerent la goutte qui le fit mourir , usoit beaucoup de parfums, par les mêmes raisons
Une actrice de la comédie Italienne, eut une indigestion, on la crut morte , & on s’empressa de la couvrir d’un drap mort
en revint, mais elle fut si frappée de ce lugubre spéctacle, qu’elle mourut de frayeur ; bientôt après Montagne appelle la mo
es Dictionnaires portatifs élevent jusqu’aux Cieux ce phénomêne. Elle mourut jeune, & ses livres sont morts avec elle ; el
trouve dans Clement Lett. avec les éloges qu’ils méritent. Cette Dame mourut en 1749 âgée de 42 ans. Voltaire inconsolable lui
11 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
ligieuse, fille amoureuse que son amour traversé de ses parens a fait mourir de douleur, amant furieux qui vomit des blasphême
. Dans Melanie, l’amante s’empoisonne & se poignarde dans Ericie, meurt de maladie dans Cominge, tombe en pamoison dans E
forcées par leur famille, qui n’y vivent qu’en désirant la mort, n’y meurent qu’en détestant la vie. L’état religieux n’est qu
é, leur offrent de plus flatteur. Elles y sont heureuses, y vivent, y meurent saintement. Il peut s’y glisser des vues d’intérê
sse des folies, & qu’enfin cette fille vienne s’empoisonner & mourir sans que personne se montre ? M. de la Harpe n’es
habit : On ne vit en ces lieux qu’en désirant la mort, & l’on n’y meurt jamais qu’en détestant la vie. On ne voit point d
petite antithèse de la vie & de la mort, vit en désirant la mort, meurt en détestant la vie, l’a ébloui. Il n’a pas senti
des Hôpitaux à ceux qui ont perdu leur bien, au vieillard qui s’en va mourir , & le bon Pasteur à l’Actrice qui veut se con
fléchie & soutenue de préparer du poison, de le prendre, de venir mourir au milieu de sa famille, sans se repentir de son
ur a toujours résisté, Qui triomphe cent fois peut être enfin dompté. Mourons  : quel doux moment ! le ciel me justifie, Et c’es
il me glace d’horreur. Trainez-moi vers l’Autel, traînez-moi que j’y meure . Un pére ! il m’en faut un, que n’ai-je un père,
cri élevé d’une voix, un cri sorti d’une ame, quel langage !). Je me meurs , & elle tombe évanouie de rage. Son pere n’eû
e sa maîtresse, a-t-elle pu s’en procurer, & d’assez violent pour mourir sur le champ, sans que son pere, sa mère, son Cur
e, de son Curé, de son amant, qui tous prennent son parti, aime mieux mourir que de dire un non, ad populum phaleras. C’est in
oit égorger sa fille, sa mère se bornera-t-elle à crier, à pleurer, à mourir de chagrin, à dire qu’elle ne veut point se faire
12 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 19-20
s en accuser, vous ne l’êtes pas jusqu’à ce point que vous voulussiez mourir sans vous en confesser. Dites la vérité, voudriez
lussiez mourir sans vous en confesser. Dites la vérité, voudriez-vous mourir au sortir d’un bal, sans vous en repentir ou vous
13 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
qu’elle éleve chrétiennement, qu’elle établit avantageusement ; elle meurt enfin saintement. Cette seconde partie est très-b
, qui veillent comme des dragons sur cette perle de vertu, en sont au mourir . Un beau jour qu’elle représentoit le Martyre de
rapporte quantité d’anecdotes de la dévotion des Comédiens. Chammelé mourut subitement sortant du cabatet. Campistron expira
s qui à cause de son énorme grosseur refusoient de le porter. Regnard mourut en épicurien, comme il avoit vécu, sans donner au
fut attaqué sur le théatre, représentant le Malade imaginaire, & mourut une heure après, Scarron cul de jatte, ne voyant,
vrera le premier. Il y a peu d’Auteurs, Acteurs & Actrices qui ne meurent misérablement. Quinaut, Barbourg, Racine, la Gaus
cela ne se fait pas par un esprit d’irréligion, ils aimeroient mieux mourir que de manquer au respect dû à la religion. On re
14 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre X. Des Incidens & des Episodes. » pp. 159-164
qu’elle n’ait pas été remise. Amenophis promet à ses Favoris de faire mourir Zaraès, roi d’Arabie, vaincu & fait prisonnie
lzaïde avoit été promise à ce Prince. Il dit à cette infortunée : Je mourrai devant vous, voilà votre supplice La Reine se fr
15 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
his qui auront obtenu la permission de quitter le Théâtre ; ou, s’ils meurent Acteurs, de leurs enfans. Dans le cas où les tale
é en 1693, par le Rôle d’Ariane, reçue le même jour, quitté en 1736 : morte en 1748. 4. Le Couvreur, les succès de cette admi
excellente Actrice qui ait paru au Théâtre Français. Débuté en 1717 ; morte en 1730. Tout le monde connaît les vers dont mons
me du Comédien ; retirée en 1726. 14. Gautier, 1716 ; quitté en 1726, morte Carmélite à Lyon en 1765. On a publié quelques-un
prend les Rôles de Caractères quelque temps après : quitte en 1759 ; morte en 1769. 24. Dangeville fille ; excellente dans l
doublait quelquefois Melles Gaussin & Grandval. 30. Guéant, 1754, morte en 1758. Elle paraissait dans certains Rôles de m
le Hus, l’ornement de la Scène Française. 31. Camouche, Pensionnaire, morte en 1761, âgée de 19 ans. 32. Le Kain, femme du cé
16 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les Comédiens, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’autorité du pape et avec la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. » pp. 134-140
ize ans, mort en 1702. C’est de lui qu’on a raconté, qu’étant près de mourir il dit à ceux qui étaient présents, Je m’en vas o
r du Dauphin, Huet lui fut adjoint, en qualité de sous-précepteur. Il mourut en 1721, chez les Jésuites de la maison professe
17 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
rendre la condamnation difficile, & enfin, si on vouloit la faire mourir , fournir des preuves apparentes. Ce procès bien f
séances. Ce grand Pontife, à qui il donne assez de fermeté pour faire mourir sa fille, se trouble, ne sait ce qu’il dit, pleur
garde de montrer si petit, si foible, si indécent, le Consul qui fait mourir ses deux fils. On a voulu, dit-on, faire parler l
tions, sur-tout sur une Vestale, comme si parmi nous on vouloit faire mourir un Prêtre le jour de Pâques, & que cette fête
jargon ! On s’arme du glaive : le glaive n’arme pas. Que la coupable meure , & marche à son supplice. Après sa mort ! On
r malgré lui ? encore depuis bien peu de temps, car son fils vient de mourir , ce fils pour lequel il a forcé sa fille à être V
18 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
oir le Soleil couché à l’ombre. Un Poëte Espagnol étoit si content de mourir pour sa Maîtresse, qu’il disoit à la mort, O mort
tivement, que je ne sache pas que tu viens, de peur que le plaisir de mourir ne me rende la vie. On sait combien ce stile devi
st le triomphe de l’Amour. Antoine qui s’est jetté sur son épée vient mourir entre les bras de Cléopatre, qui va le suivre. Il
s, &c. Cleopatre se fait picquer par des aspics, & prête à mourir veut qu’on approche son corps de celui d’Antoine.
son accusation, il cite l’exemple de notre Hippolyte, qui aime mieux mourir injustement accusé, que de révéler la vérité. Cet
19 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
es fils du Souverain » : et la seconde, lors qu’il leur dit, « qu’ils mourront comme des hommes » : car par les premières parole
atan, par la liberté que Messieurs les Juges leur ont donnée ? « Vous mourrez comme des hommes », ajoute le Prophète parlant au
s », ajoute le Prophète parlant aux Juges, comme s’il disait, vous ne mourrez pas comme Juges, comme Pasteurs et Supérieurs des
20 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
 139. Plusieurs personnes s’imaginerent que la Reine Elizabeth ne fit mourir le Comte d’Essex, que par une jalousie de femme ;
ard : c’est que Marie étoit catholique, & qu’Elisabeth qui la fit mourir étoit protestante, ou plutôt n’avoit point de Rel
elle d’Etrées sa maîtresse, que ses amours ont rendu célebre : si je meurs , ma derniere pensée sera à Dieu, l’avant derniere
& le loisir d’en faire l’arrangement ? Est-ce le préparer à bien mourir , que de s’occuper volontairement d’un adultere, a
Cette gloire dura peu : à peine Charles II, dont Cromwel avoit fait mourir le pere, fut-il monté sur le Trone, qu’il fit exh
oit d’enterrer en Roi par l’ordre du fils de celui qu’elle avoit fait mourir comme tiran, & hérétique : opération inutile.
e son impuissance rendoit, dit-on, incapable du trône. Ce nouveau Roi mourut peu de tems après, on lui substitua Isabelle sa s
e resta rien du grand Condé, les deux dernieres années de sa vie : il mourut en 1680. Ch. 11. Voilà donc la grandeur humaine !
21 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
robe courte. Mais, dit-on, Phocas était un usurpateur qui avait fait mourir son Roi : on n’agissait que pour remettre sur le
être le jouet de deux enfants, et de la haine pour le Sultan qui fait mourir les rebelles. Sont-ce là des leçons qui forment d
eins si grands, De voir couler son sang dans le sang des Tyrans ! Mourons , braves amis, pourvu que César meure. Faisons p
ng dans le sang des Tyrans ! Mourons, braves amis, pourvu que César meure . Faisons plus, mes amis, jurons d’exterminer
été un acte de justice, et un Ligueur qui sur ce prétexte aurait fait mourir son propre fils, eût-il été un héros ? Voilà tout
e Qui regrettât les Rois, qui souhaitât un maître, Que le perfide meure au milieu des tourments. Qu’aux Tyrans désormai
qu’aux Tyrans que tu dois ta colère. Mais je te verrai vaincre, et mourrai comme toi. Vengeur du nom Romain, libre encore
satisfasse au sang de ma patrie. Vengeance, arme nos mains ; qu’il meure , c’est assez. La main, la même main qui t’a ren
chargé du meurtre, et m’en laisse le fruit, Je vais jurer à Dieu de mourir pour sa loi. Laissons ces vains remords, et nou
lle Barbier ces tristes mots, perdre le jour, répandre le sang, mort, mourir , tuer, expirer, etc. sont répétés plus de mille f
Les plus fameux Héros et les Rois les plus grands, Vous me fassiez mourir de la mort des Tyrans ? Et c’est cette vertu qu
22 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
cadence s’opère quelquefois sans secousse et tout naturellement : ils meurent quand ils ont porté leur plus beau fruit. « Un
e le plus avidement, ce sont des niaiseries ou des atrocités. Il veut mourir d’effroi, ou se livrer à l’épanouissement d’un gr
jouissance des impressions douces ; il ne veut plus que Clytemnestre meure derrière la toile. Médée, doit poignarder ses fil
23 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
t malheureuse passion. Que cet art est pernicieux qui ne laisse point mourir les crimes avec le temps, et qui fait l’extrait d
tateur, mais comme un criminel à qui l’on prépare ce poison, qui fait mourir toutes les vertus. Leur face nous semble déjà bie
24 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168
un betail ; Il faut pourtant savoir qu’en l’hiver de votre âge, Elles mourront de froid sur votre faux visage. Si le tems ne les
ouvoient pas ses excès, à répudier sa femme Octavie, & à la faire mourir , pour prendre sa place : elle quitta deux fois se
habits, en meubles, en équipages, en festins, en jeux, en fêtes ; il mourut accablé de dettes ; mais quelle femme peut tenir
t. Je suis perdu , disoit-il, si je ne suis Empereur, il vaut autant mourir dans un combat que de mourir ruiné par des créanc
, si je ne suis Empereur, il vaut autant mourir dans un combat que de mourir ruiné par des créanciers. Le même désespoir qui
o sub creditoribus cadere  ; il ne réussit ni à l’un ni à l’autre, il mourut quatre mois après, débiteur insolvable & usur
25 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
sse : Operum non odorum fragrantia . Les Payens, les grands du monde meurent embaumés ; les libertins, les Actrices vivent par
ctrices vivent parfumés ; les gens de bien, sans se parfumer, vivent, meurent en odeur de sainteté. Le nom de l’impie tomberaen
Jurisconsulte Ulpien en fait si peu de cas, qu’il l’appelle une chose morte . Il est défendu, dit-il, à un mari de donner à sa
orrent entraîne tout, les ombres de la mort enveloppent tout. L’homme meurt à tout moment en détail ; les odeurs lui en donne
t sa derniere maladie, pour purifier la chambre & le lit où il se meurt . Les parfums exhalent une odeur de mort, une odeu
, il demande vainement une grace qu’il ne mérite pas d’obtenir, & meurt dans l’impénitence.
26 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
st moins le dénouement de la piece que celui du poëte. L’héroïne n’en mourut pas plus que sur le théatre ; on l’arrêta, on lui
it faire ses couches à l’insçu de ses parens. Il en eut une fille qui mourut bientôt après. C’est le seul enfant qu’on lui con
Aurore ne put soutenir ce spectacle, la fievre putride augmenta elle mourut bientôt après. Son fils lui survécut plusieurs an
orta de tous côtés la double guerre qui l’a rendu célebre, & vint mourir à Chambort d’une sueur continuelle & putride.
oles qui les portent dans une isle au milieu de l’étang où le cerf va mourir  ; elles voyent faire la curée. Au bout de l’isle
lus que le sien. Vous ne pouvez parler de lui qu’en disant, il a fait mourir tant de milliers d’hommes, il est mort lui-même.
27 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
t relâché, mais destitué de ses emplois & chassé de sa patrie, il mourut dans la misere. Outre ses comédies & son hist
é, l’avoit fait dépouiller de ses emplois, chasser de sa patrie & mourir dans l’indigence. Ces Papes avoient menagé l’alli
ses imitateurs sont si communs ! Plusieurs historiens assurent qu’il mourut athée : un homme de théatre est capable de tout.
de Petrone est la satyre de Néron. Voici ce passage : Il faut faire mourir les plus puissans & les plus riches, parce qu
28 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Sonnet à la Seignore Isabelle, sur son voyage à Monceaux »
ieux Avivent le saint feu qui sans cesse m’enflamme. Je n’eusse sans mourir quitté leur douce flamme, Si le Ciel n’eût permis
29 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
combattre nos passions ; depuis que l’Eglise nous a fait promettre de mourir au monde et à ses pompes, à la chair et à ses dés
Un chrétien, qui a promis d’embrasser la croix de Jésus-Christ et de mourir au monde, de faire vivre son Sauveur en lui, et d
er assassin entre les mains de son fils, et lui ordonne de tuer ou de mourir . « Voilà les leçons qu’on reçoit souvent aux sp
30 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Madamoiselle de Beaulieu » p. 
M’adorna il dito, e’l core soavemente Lega, cui non sciorràmTempo, né Morte . Ma dimmi o bella mia del Ciel Sirena, Ond’èn,
31 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63
des incidens possibles, que le Poëte ne peut employer. Un homme peut mourir d’apoplexie, ou d’un coup de foudre, ou dans les
semblance est essentielle à l’action tragique. On fait paroître & mourir Luzignan, dès qu’il a vu ses enfans. Loin que cet
à. Il étoit inutile dans la suite de la Pièce : il falloit bien qu’il mourût . Dans l’Œdipe du même Auteur, Philoctète, parent
32 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
ver ton courage, Ce n’est que dans le sang qu’on lave un tel outrage, Meurs , ou tue. » Ils sont certainement trop conformes
sera-t-il pas touché en les entendant réciter par un bon Acteur ? «  Mourir , sans tirer ma raison ? Rechercher un trépas si f
ù nous avons vu les pauvres, pâles et décharnés comme des squelettes, mourir de faim dans les rues : A-t-on pu voir sans gémir
l après avoir tant aimé le Théâtre durant sa vie, a eu le malheur d’y mourir misérablement. C’est de lui qu’on parle ainsi à l
’on ne vive que pour eux. Je me moque bien de cela, et je ne veux pas mourir si jeune. Son mari lui représente que c’est en us
33 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Naumachies. » pp. 100-111
at. Seigneur, (s’ecrierent-ils) recevez le salut des Troupes qui vont mourir pour vostre divertissementAve Imperator, morituri
une grande partie de ceux qui s’étoient trouvez à ce divertissement, mourut des maladies qui le suivirent, & qui firent u
34 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
’est ainsi que le péché est entré dans le monde, et que les hommes ne meurent que parce que la première femme aima mieux éprouv
e meurent que parce que la première femme aima mieux éprouver si elle mourrait en désobéissant que d’obéir et de vivre. Ils ne s
35 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
’est ainsi que le péché est entré dans le monde, et que les hommes ne meurent que parce que la première femme aima mieux éprouv
e meurent que parce que la première femme aima mieux éprouver si elle mourrait en désobéissant, que d’obéir et de vivre. Ils ne
36 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
nde pendant la vie de la premiere. 4.° Par le tyrannicide, ayant fait mourir trois de ses femmes, pour en épouser d’autres, qu
le plus barbare, lui faisant faire l’opération Césarienne, dont elle mourut trois jours après. Ces femmes achetées par tant d
ilée, emprisonnée, accusée des plus grands crimes, & au moment de mourir sur un échaffaud comme sa mere. Elle ne fut sauvé
autre épitaphe que celle-ci : Ci git Elizabeth, qui a vécu & est morte Vierge & Reine  ; ce qui fut exécuté sans rir
accabla de reproches la perfide qui l’avoit trahie, & qu’elle en mourut bien-tôt de chagrin. Ce n’étoit pas une douleur f
le Duc d’Anjou, qui fut depuis Henri III, & le Duc d’Alençon, qui mourut jeune. Le premier n’étoit pas son fait. Il étoit
onde, au désespoir d’avoir perdu son ingrate & perfide maîtresse, mourut d’amour, de douleur & de honte. Pasquin deman
l’autre : mais Henri se convertit sincerement ; Elizabeth vécut & mourut sans religion. Aucun des deux n’est grand par ses
eth aux Irlandois ; mais il ne les persécuta point, il n’en fit point mourir dans les suplices ; il en périt des milliers par
37 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
un arrêt bien humiliant pour l’Académie. L’Abbé Clément, qui vient de mourir , homme de mérite, plein de religion & de vert
pteur des mœurs publiques, qui se joue en impie de la religion, & meurt sur le Théatre en contrefaisant le mort, est-il l
Malade Imaginaire, reçut la derniere atteinte de la maladie, dont il mourut trois heures après, & passa des plaisanteries
romans, on n’y parle que de feux, de chaînes, de tourmens ; on y veut mourir en se portant bien. Une femme est un soleil, une
, parce qu’on récitoit ses vers après sa mort, & qu’on l’a laissé mourir de faim pendant sa vie. Qu’est-ce que mourir pend
, & qu’on l’a laissé mourir de faim pendant sa vie. Qu’est-ce que mourir pendant sa vie ? Cette froide & triviale anti
oit-ce pas une plainte de l’auteur contre un siecle ingrat qui laisse mourir de faim les admirateurs de Moliere ? En fait de v
. Il persécuta ouvertement le christianisme, démolit les Eglises, fit mourir les Chrétiens, &c. Il défendit le spectacle à
s égaremens de l’esprit humain, veut y entraîner tout le monde, & meurt enfin dans l’idolâtrie & le blasphême, que la
38 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVIII.  » p. 474
qui est ordinaire en France, lorsqu'il aura ouï réciter ces vers. «  Mourir sans tirer ma raison, Rechercher un trépas si mor
39 (1675) Traité de la comédie « XVIII.  » pp. 300-301
ui était ordinaire en France, lorsqu'il aura ouï réciter ces Vers: «  Mourir sans tirer ma raison : Rechercher un trépas si mo
40 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
disons, Phedre atteinte d’un mal qu’elle s’obstine à taire… Elle meurt dans mes bras d’un mal qu’elle me cache… Et no
de la femme de son voisin, obligé de partir pour la Guerre sainte, y mourut , après avoir ordonné par son Testament que son cœ
la mode, aussi-bien que celui des Amans qui se disent trop heureux de mourir pour celle qu’ils aiment. Le monologue de Rodrigu
qu’elles sont adorables, & qu’ils ne souhaitent que le bonheur de mourir pour elles. Il bannit même du langage noble, ce t
41 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
ver ton courage, Ce n’est que dans le sang qu’on lave un tel outrage, Meurs ou tue… On n’est pas moins choqué d’entendre dir
ous le fait entendre. Qu’un Héros se tue dans le désespoir, il paroît mourir noblement : toutes les piéces tragiques sont remp
42 (1731) Discours sur la comédie « a tres-haut et tres-puissant seigneur, monseigneur louis-auguste d'albert d'ally, duc de chaulnes, pair de france. » pp. -
la Franche-Comté, où Votre illustre Père se fit une réputation qui ne mourra jamais. Mais votre modestie encore plus rare que
43 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
rs la vérité, qui n’ont que des paroles artificieuses, & qui font mourir d’une mort funeste ceux qui n’ont pas eu l’adress
que jour deux heures dans l’Eglise à méditer les vérités du salut. Il mourut à quarante ans, après avoir demandé & reçu to
e moment, les cloches sonnent pour la vingt-deuxieme personne qui est morte aujourd’hui ; ce sera pour moi quand il plaira à
est morte aujourd’hui ; ce sera pour moi quand il plaira à Dieu. Il mourut , en effet, quelques jours après de la peste. Il n
t Santeuil en regard avec le P. Gourdan son confrere, qui vêcut & mourut en saint, avec ces deux vers latins & deux fr
rt, comme le bon larron. Du reste Santeuil changea de conduite, & mourut chrétiennement.
44 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVII.  » pp. 471-473
er ton courage, Ce n ‘est que dans le sang qu'on lave un tel outrage. Meurs ou tue. » Et cependant en les considérant selon
45 (1675) Traité de la comédie « XVII.  » pp. 297-299
ver ton courage. Ce n'est que dans le sang qu'on lave un tel outrage. Meurs ou tue. » Et cependant en les considérant ces se
46 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Mlle de Guise » pp. -1
mpire, Chérit l’honneur de son tourment, Retenu en tes douces gênesc, Mourir enlacé de tes chaines C’est vivre au vrai content
47 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 13
rmine faute d’un peu de linge, qu’ils sont transis de froid et qu’ils meurent de faim faute d’assistance ; et l’argent dont vou
48 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
e est proche de l’enfer. Une Fille qui vit dans les delices, est déjà morte  : elle est vivante en apparence, & morte en e
ns les delices, est déjà morte : elle est vivante en apparence, & morte en effet : vivante aux yeux des hommes, morte dev
nte en apparence, & morte en effet : vivante aux yeux des hommes, morte devant Dieu : elle a la vie des sens, mais elle n
nter la Comedie, qu’il me donne la liberté de demander, s’il voudroit mourir au sortir de la Comedie. Non me repondront les am
49 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
pé ton cœur pour ce sujet, i’étendrai ma main dessus toi, et te ferai mourir . » cap. 25. Dans le Livre de l’Ecclésiastique,
punition de Dieu, dansèrent sans cesse nuit et jour un an entier, et moururent presque tous incontinent après. 3. Aux noces d’Al
50 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VII. Les spectacles favorisent les suicides. » pp. 90-92
ertu pour briller. S’il se tue dans un moment de désespoir, il paraît mourir noblement. « De même que la lecture des romans re
51 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VIII. Les spectacles favorisent les duels. » pp. 93-95
, et que, pour le réparer, il est indispensable de tuer un agresseur. Meurs ou tue, tel est le conseil barbare qu’un père chr
52 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIX.  » pp. 475-477
le dernier Romain en son dernier soupir, Moi seule en être cause, et mourir de plaisir. » Si l'on dépouille l'image de cette
53 (1675) Traité de la comédie « XIX.  » pp. 302-305
le dernier Romain en son dernier soupir, Moi seule en être cause, et mourir de plaisir. » Si l'on dépouille l'image de cette
54 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
vivant chrétiennement avec son épouse veuve du Roi de Pologne, & mourut dans des grands sentimens de piété. Il demeura to
n devint passionnément amoureux. Quelque temps après M. de Cantecroix mourut de la peste. Quoique sa femme, ses domestiques, t
x, & au lieu de le faire, il épousa une troisieme femme ; elle en mourut de chagrin, & par compassion, quand il la sut
ois de ses États par la France, & emprisonner par l’Espagne & mourir en fugitif. Si on est grand homme à ce prix, il f
55 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
Moliere qui nous avoit accoutumés à une censure enjouée du Ridicule, mourut , Boileau regarda la Comédie comme morte avec lui.
censure enjouée du Ridicule, mourut, Boileau regarda la Comédie comme morte avec lui. Ses successeurs ont pris une route diff
56 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
rta long-temps le deuil. Il commençoit à l’aimer sincérement quand il mourut , quoiqu’il ne la laissât se mêler de rien, ce qui
t, Reine d’Ecosse, & conduit par les Princes Lorrains. Charles IX mourut jeune, & cependant laissa des enfans naturels
e pas employée. La Reine n’eut rien à répondre. Cette fille d’honneur mourut bientôt après, & fit une fin digne des leçons
votre violon ; & jouez moi toujours jusqu’à ce que vous me voyez morte la defaite des Suisses le mieux que vous pourrez,
ce conte de deux de ses compagnes qui virent jouer le violon. Ainsi mourut en se faisant lire des vers Petrone, Favori de Ne
ur allant au siege de Rouen. Il y fut mortellement blessé, & vînt mourir quelques jours après à S. Jean d’Angeli. Ces brav
t à la Reine les secrets de la Cour de Navarre, qui lui servirent à y meure la division & le trouble, & à débaucher p
57 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
te ou cinquante louis d’or à la Comédie, dans un temps où les pauvres meurent de faim et de misère. L’Écriture nous dit : Emplo
ons de sang ? D’abord pour accoutumer les hommes à voir de sang froid mourir leurs semblables sans leur donner l’assistance, i
serons-nous cet homme sans Spectacles ? si nous ne lui en donnons, il mourra , et ne pourra nous suivre. Que ferons-nous, encor
e Mer creusée à cet effet ; en disant, que jamais la mer rouge ne fit mourir tant d’Égyptiens que cette Mer faisait mourir de
ais la mer rouge ne fit mourir tant d’Égyptiens que cette Mer faisait mourir de Spectateurs. Je ne fais point fort sur cet end
s’épouvanter de leur indisposition : Et dans le dessein de les faire mourir à elles-mêmes, il les attire par une sagesse et u
us les hommes : O mortels ! qui n’êtes rien, et qui ne vivez que pour mourir  ; jusques-à quand vous amuserez-vous comme des en
ersion que Dieu ne manque pas de leur envoyer de temps en temps, et à mourir en paix dans un état où ils ne peuvent attendre q
ience du sang, je ne dis pas des corps, mais des âmes qu’ils ont fait mourir , et dont Dieu leur demandera un compte sévère. Il
58 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42
de la même maison de Médicis ; encore moins Léon XI, qui vécut & mourut en saint. Le Cardinal Bibiana donne encore moins
elque conjuration contre les Medicis, il fut disgracie, chassé, & mourut dans la misére. Riccoboni dans son catalogue de c
on. Il retourne chez lui, & en prend ; mais c’étoit trop tard, il mourut trois heures après. Ces scénes si déplacées, que
1524, elle est écrite en Prose, on beau langage. Le Cardinal Bibiana mourut en 1528, c’est un ouvrage de sa premiere jeunesse
sa Patrie ; lorsqu’étant arrivée à Lyon, elle y tomba malade & y mourut , d’une fausse couche en 1609. âgée de 42 ans. Ell
connoissoit pas la profession de cette étrangere, qui passoit, & mourut assez subitement dans sa Paroisse ; mais voici un
59 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
nt restés, une visite dont ils se seroient bien passés. La mere étoit morte de chagrin, après avoir eu le courage de réfuser
t arrêté & mis en prison, le lendemain, par grace on l’y a laissé mourir . Le Roi vouloit le faire arrêter dans sa maison m
60 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
ut l’estime de ce Prince galant qui voulait la combler de biens. Elle mourut sans avoir profité de ses dons, préférant la Vert
; presque réduite en cendres. Cyriaque, Patriarche de Constantinople, meurt de chagrin de voir donner le nom d’Œcuménique aux
ne put résister long-temps à la violence du poison. « C’est ainsi que mourut le Pape Alexandre VI, dont les débordemens public
ntinople avec les trésors de l’Eglise, il revient ensuite, & fait mourir Jean XIV ; mais le Ciel las de ses crimes, le fra
ait, & fait à cette occasion un Traité, prouvant qu’on peut faire mourir les Hérétiques, tandis qu’il était lui-même dans
rendre compte de sa doctrine ? où se voyant accablé par la brigue, il mourut de désespoir. Ses Défenseurs furent condamnés au
la méchanceté, il la décèle. Celui qui tua Clitus dans l’yvresse, fit mourir Philotas de sang froid. Si l’yvresse a ses fureur
bras ou d’une jambe fracassée. Ce fut dans un excès de vin qu’il fit mourir son Fils dans les tourmens les plus affreux ; s’i
, il était sobre, modeste, bon ami, & d’une société agréable : il mourut dans un âge avancé regretté de tout le monde. 2
ldébert, défit ses troupes, ravagea la Champagne, reprit Paris ; elle mourut triomphante, mais couverte de crimes. Childébert
nt avec tant de succès à l’établissement de leur Ville, que lorsqu’il mourut , ils se virent en état de causer de la jalousie à
61 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
ui l’ont gagnée, suivie de la famine & d’une foule de pauvres qui meurent de faim, & de squelettes de gens qu’il a fait
e Roi d’Angleterre demande six des principaux habitans pour les faire mourir  : cruauté peu vraisemblable & inutile, puisqu
service, & se liant à lui par les nœuds de la reconnoissance. Il mourut cinq ans après, toujours fidele à l’Angleterre. S
dans l’Empire Romain, & jamais avant le Christianisme on n’a fait mourir personne pour fait de religion. Ni le Sénat, ni l
utôt obéir à Dieu qu’aux hommes, & comme des millions de Martyrs, mourir plutôt que d’abandonner sa foi. Mon cœur est à me
du meurtre. Calas est-il un autre Clitemnestre que les Juges ont fait mourir pour venger l’assassinat de son fils Oreste ? Aya
fils Oreste ? Ayant été condamné à mort, Pilade son ami s’offre pour mourir à sa place. Pilade étoit-il Protestant ? Ce trait
62 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
euve de noblesse, & être riche, pour faire vœu de pauvreté, & mourir au monde. Adorons ces mysteres sans les fonder, i
on rajeunit en vieillissant. Mais à la fin tout se retrouve, & on meurt . Ainsi les femmes qui se fardent ont l’art de per
vous ; vous touchez au tombeau. (Charmantes un jour voit naître & mourir , votre éclat si doux) : Je mourrai bien-tôt après
harmantes un jour voit naître & mourir, votre éclat si doux) : Je mourrai bien-tôt après vous, plutô que vous peut-être.
’ennemi ; elles combattent avec une sainte fureur. Leur valeur, comme morte dans la paix, s’arme dans la guerre, & dans l
63 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
e fut toujours mediocre, mais supérieure à celle d’Allainval qui alla mourir à l’Hôtel-Dieu, où des personnes charitables le f
lens naturels auroient pu le rendre utile ; il aima mieux vivre & mourir dans son Epicurisme & sa philosophie antichre
ut infidele & fit d’autres amans, continua à sêduire, vécut & mourut actrice, admirée dans son art, méprisée par la ve
elé se convertit aussi, mais ce ne fut qu’à la fin de ses jours. Elle mourut à Auteuil où elle étoit allée se réjouir. Dans sa
amp; auteur de plusieurs pieces de Théatre, ne fut pas si heureux, il mourut subitement trois ans après sortant du cabaret. No
64 (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148
ames, n’ont pas cru que cette consideration, qu’un penitent pourroit mourir avant que d’estre absous, fust un fondement raiso
les penitens, nonobstant la crainte qu’ils pouvoient avoir qu’ils ne mourussent sans absolution ? C’est parcequ’ils estoient pers
pœnitentiam, oblatio illius recipiatur. Pour ce qui regarde ceux qui meurent dans le cours de la penitence qui leur a esté imp
65 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398
ce n’était pas toujours la justice qui distribuait les couronnes. Il mourut avant Sophocle ; des chiens furieux le déchirèren
es Poètes Grecs ont mis sur leur Scène des Souverains qui venaient de mourir , & quelquefois même des Princes vivans : ils
66 (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204
i je crois la Comédie une chose sainte, si je la crois propre à faire mourir le vieil homme, je dirai que non, mais je vous di
que vous ne vous refusez pas à vous-mêmes, sont fort propres à faire mourir le vieil homme, s’il faut renoncer à tout ce qui
67 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
ne ville ? Dans quel siécle vivons-nous ? Les membres de Jesus-Christ mourront de faim ; des hommes réprouvés par son épouse viv
68 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566
tre par George de Scudery. Paris 1639, in-4°. George de Scudery, qui mourut à Paris vers 1666, est le Versificateur infatigab
fait faire à l’Abbé d’Aubignac une si méchante Tragédie. Cet Ecrivain mourut à Nemours en 1676. Lettre d’un Théologien illust
en France. Les Lettres-Patentes de cet établissement sont de 1647. Il mourut le 11 Janvier 1651, non à Paris, comme le dit Sil
ois, n’est pas à vous ; Par un sinistre emploi la valeur est flétrie. Mourez  ; mais en mourant servez votre Patrie ; Et d’un
ns rapporté [pag. 53 & 266 de nos Lettres] que cette Actrice, qui mourut le 30 Mars 1730, n’ayant voulu donner aucun signe
t ainsi que le péché est entré dans le monde, & que les hommes ne meurent que parce que la premiere Femme aima mieux éprouv
peuple. Ces Tyrans haïssoient la vertu de Socrate, & ne le firent mourir que parce qu’il n’approuvoit pas leur conduite, s
plaire à la multitude. Il eut un grand adversaire dans M. Collier. Il mourut en 1701 ; mais dès l’année 1688, il reconnut ses
nt que Jérémie Collier. Il étoit de la Secte des non-Conformistes. Il mourut en 1726. Cet Ecrivain, comme l’a dit depuis peu u
din en pensoit. On connoît le caractere de ce dangereux Ecrivain, qui mourut de la peste, en 1596, à Laon, où il étoit Procure
ns. On n’y parle que de feux, de chaînes & de tourmens. On y veut mourir en se portant bien. Une personne très-imparfaite
tranger, & elles en abusent au point qu’elles se défigurent. Tout meurt sous les efforts d’un art corrupteur. Nos Pieces
non aux hommes, mais à Dieu, se diront l’un à l’autre : Il vaut mieux mourir à la guerre que de voir périr notre pays. A Dieu
ys. A Dieu ne plaise que nous fuïons devant l’ennemi : notre heure de mourir est arrivée, mourons en gens de cœur pour nos fre
que nous fuïons devant l’ennemi : notre heure de mourir est arrivée, mourons en gens de cœur pour nos freres, & ne mettons
isse un Soldat qui lâcha contre lui un coup de fusil, dont ce Citoyen mourut le lendemain. En même temps le fusil d’un Grenadi
ginale. Pour que l’homme, dit-il, fût éternellement heureux, un Dieu mourut . La dévotion sera-t-elle encore un mérite ? N’est
euves composées par le Ciel, furent publiées sur la Croix. Si un Dieu meurt , ce n’est pas pour un ver, pour un vil insecte qu
& la tige : la foi n’est que la fleur. La fleur se flétrira pour mourir  ; mais la raison vivra immortelle, ainsi que son
ontre sur la tombe un œil tranquille & triomphant. La foi ne peut mourir que des blessures de ta raison. Mais la raison qu
foi ne peut mourir que des blessures de ta raison. Mais la raison qui meurt & qui s’éteint, redouble toutes les horreurs
voient au lit de la mort. Ils se déshonorent ; ils se démentent ; ils meurent tous comme les autres, confessés & communiés.
roître plus de belles qualités qu’elle n’attendoit de Couronnes. Elle mourut le 30 Juillet 1683. Le Roi, qui honoroit sa vertu
de 1739. 86. L’homme le plus extraordinaire de son temps [Moliere] meurt . Ses amis sont forcés de cabaler pour lui obtenir
ison, de Claude Duguet, Avocat du Roi au Présidial de cette Ville. Il mourut à Paris, âgé de quatre-vingt-quatre ans, le 25 Oc
’ intieramente snudato. Ganganelli fut élu Pape le 19 Mai 1769 ; il mourut le 22 Septembre 1774. Il a eu pour successeur Pie
anches de l’année. 127. Page 87 de nos Lettres. 128. J.J. Rousseau mourut à Ermenonville le 2 Juillet 1778, & fut inhum
; nommé en 1721 à une Chaire de Philosophie Grecque au College Royal, mourut en 1750. Il étoit frere de Gaspard Terrasson, qui
llege Royal, mourut en 1750. Il étoit frere de Gaspard Terrasson, qui mourut à Paris en 1752, après s’être acquis une grande r
mie Françoise & à celle des Inscriptions & Belles-Lettres. Il mourut à Paris en 1722. Il étoit admirateur de l’ancienn
1705. Il étoit neveu du célebre Nicolas Pavillon, Evêque d’Alet, qui mourut en 1677, & qui a été bien caractérisé par l’é
Intendant de Bordeaux, fut nommé Contrôleur-Général des Finances. Il mourut le 18 Octobre suivant. Il fut remplacé par M. Tab
schyle. 233. Dans le Tome VIII de l’Année Littéraire 1774. M. Fréron mourut au mois de Mars 1776. Il avoit été disciple du fa
ntageusement à ce Journal par feu M. Fréron. 234. Ce Poëte ingénieux mourut à Amiens, le 16 Juin 1777. 235. Parnasse Chréti
spere que Dieu les protégera, ne vous éloigne jamais d’eux. 250. Il mourut le 14 Janvier 1778. Il s’étoit démis le 27 Septem
’apoplexie ; & dès-lors il ne songea plus qu’à se préparer à bien mourir . Il parloit de sa mort prochaine, comme d’un voya
sa discipline & de sa morale. Il ignoroit que c’est une tige qui meurt dès qu’elle est transplantée, & qu’elle ne pe
69 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
on médecin par force reçut la dernière atteinte de la maladie dont il mourut peu d’heures après et passa des plaisanteries du
70 (1764) Comédie pp. 252-254
rps la sépulture Ecclésiastique ; puisqu’elle n’est due qu’à ceux qui meurent dans la Communion de l’Eglise, et que le Rituel R
71 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
, qui font rétentir les échos de leurs amoureuses plaintes, & qui meurent , par métaphore, pour les beaux yeux d’une ingrate
er. Vadé, qui en fut l’inventeur, le perfectionna tout d’un coup ; il mourut à la fleur de son âge en 1757, & son génie la
72 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
ncé les foudres de l’Église Gallicane contre ce souverain pontife qui mourut à Valence ? Il était sur le territoire de votre É
z, en 1437, joue le Christ dans le Mystère de la Passion et manque de mourir sur la croix (vol. 2, 1736, p. 254), est secouru
73 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
le mort, et ne regarderait-on pas comme une marque de réprobation, de mourir sur un théâtre ? Eh mon Dieu ! pourquoi passer un
Dieu ! pourquoi passer une partie de la vie où l’on aurait horreur de mourir , et un sentiment si naturel n’est-il pas un puiss
74 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
oses. La première, si le Curé a pu les lui refuser, le voyant prêt de mourir . La seconde, si étant mort en cet état, le Curé p
rps la sépulture Ecclésiastique ; puisqu’elle n’est due qu’à ceux qui meurent dans la Communion de l’Eglise : il est inutile de
utres. D’où il s’ensuit qu’on doit donc la refuser aux Comédiens, qui meurent sans donner des marques d’une sincère pénitence,
75 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
ement brillant de leur vie : car leur mort n’est pas brillante. S’ils meurent en bons chrétiens, ils se sont convertis, & s
e ; est-il de l’honneur du théatre de solemniser ces repentis ? S’ils meurent en comédiens endurcis dans leurs crimes, leur mor
brée. La mort de Moliere n’est pas certainement son plus bel endroit, mourir subitement sur le théatre, sans aucun signe de ré
à la plume. Veut-on dire qu’il a tout épuisé ? Il a donc bien fait de mourir , il n’auroit plus eu de comédie à faire. Veut-on
mortalité avant sa mort ? C’est-à-dire, voir dans le même tems, qu’on meurt , & qu’on vivra toujours. Si l’Apollon Voltair
76 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
ux ; on est fort touché au contraire du malheur de Sophonisbe, qui ne meurt que parce qu’elle aime la gloire, et qu’elle ne v
z de passions et d’intrigues pour une belle Tragédie. Un Roi qui fait mourir son propre fils. Un Général d’armée qui sacrifie
pire qu’on lui avait offert. Vous le verriez prendre, sur le point de mourir , le parti de son Persécuteur, contre ses propres
nt dans le Martyrologe ? TIMANTE. Non, je ne voudrais pas qu’on fît mourir pour la foi un homme dont l’histoire n’aurait jam
onnage Episodique, et quand la persécution ne va pas jusqu’à le faire mourir . Si l’histoire en parle, et s’il est vrai que ce
77 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Parallèle du Poème épique avec les Pièces du nouveau genre. » pp. 107-112
oit condamné à rester toute sa vie dans une misérable cabane, & à mourir l’époux d’une vieille assez dégoûtante, il est tr
78 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Treizième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 254-259
mp; mon fils que je serais au desespoir qui me ressemblât un jour, je meurs de confusion. Insensé, vil… Mon ami, il faut m’ai
79 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
esprit froid & rétréci, ait à vérifier cette pensée commune : Je mourrai dans la maison où je suis né ; il aura beau chois
s nourrir ; Beaux arbres qui m’avez vu naître, Bientôt vous me verrez mourir . N’est-ce pas l’imagination qui a formé ces ria
80 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
Théâtre d’Athenes, déchiré & respirant encore, pour qu’on le vît mourir . Œdippe paroissoit sur le même Théâtre, couvert d
e qu’on y est prêt à l’y nommer Roi à la place de Polybe qui vient de mourir . Cet Etranger qui est venu dans l’intention de lu
81 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43
té le combat des animaux estrangers, ils ont obligé les plus braves à mourir pour les divertir, & se sont preparé des homm
ouriciers : & ensuite des Leçons regulieres pour vaincre, ou pour mourir de meilleure grace, ce qui leur attira un autre n
isseurs des gens, chacun selon son talent s’efforçoient de tuer ou de mourir de bonne grace & avec quelque sorte d’intelli
82 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
eur. Eschyle, dégoûté du séjour d’Athenes, se retira en Sicile, où il mourut . Triste fin d’un homme vaincu dans un Art dont il
Euripide eut le sort d’Eschyle. Dégoûté du séjour d’Athenes, il alla mourir loin de sa Patrie, qui prit le deuil, quand elle
Denys avoit fait élever un Théâtre ; cependant la véritable Tragédie morte avec ces trois Poëtes, ne ressuscita point. Elle
83 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
Votre ressentiment choisit la main d’un autre, Je ne méritais pas de mourir de la vôtre, On ne me verra point en repousser le
n’ayant point de part à cette action criminelle par leur volonté, ne mourussent pas réellement dans l’âme, néanmoins leurs pères
urs homicides, parce que en tant qu’il dépendait d’eux, ils faisaient mourir spirituellement leurs âmes. Combien les mères qui
84 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Cinquième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 33-39
ureuse, sans associer à mes peines une victime, dont la vue me ferait mourir de honte. D’Alzan, tout-à-l’heure, on m’entretena
85 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
ir reçu tous les Sacremens ; Henri, fils d’une Reine furieuse qui fit mourir des milliers de Catholiques, néglige dans son édu
voit disgraciés. Les courtisans, loin d’imiter un Dieu qui pria & mourut pour ses ennemis, se déchaînoient contre ces info
par une cruelle guerre, où il périt plus de monde que Julien n’en fit mourir . Ce Prince n’imita pas Julien : il pardonna sans
ta pas Julien : il pardonna sans doute aux Ligueurs. Pouvoit-il faire mourir tant de monde ? Et fût-il jamais monté sur le trô
brouillée avec son fils, en butte au Cardinal de Richelieu, elle alla mourir dans la misere, manquant de tout, à Cologne. Elle
s avoir fait toute sa vie la guerre de religion. On croit que Charles mourut Catholique. Charles eut des maîtresses, mais beau
86 (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266
Si, disait-elle, vêtue d’habits sacerdotaux, « Si, dussé-je de mort mourir , Je ferai chacun accourir Après moi, et me requér
87 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106
s se rend ensuite : Que j’insulte le Roi jusqu’en son écurie ! Il meurt enfin ce cheval si chéri, Qui suspend le destin
chéri, Qui suspend le destin du Conquerant du monde. Alexandre en meurt de désespoir : O ciel ! de quels combats mon cœ
oiseaux, &c. voilà toute la pastorale : les chaînes, les fureurs, mourir , adorer, &c. c’est toute la romancie, tout l’
88 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
ire leur cour qu’en faisant couler le sang galiléen ; lui-même en fit mourir un grand nombre, & jura de les exterminer tou
it. Je lui assure pour douaire l’immortalité : le nom de femme devoit mourir avec elle, celui de ma femme vivra éternellement.
89 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
r le choix d’un sujet. Si quelques Auteurs du Théâtre Français voyent mourir leurs pièces à l’instant qu’elles viennent de naî
é est cause que notre Opéra-sérieux décline chaque jour. Ses amateurs meurent insensiblement, il ne restera plus que ceux du Sp
90 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
Le massacre des innocents ; on y voit le roi Hérode ordonner de faire mourir les enfants de la Judée, qui sont tous masqués av
sainte vierge qui alors paraissait expirer. Dès qu’elle était censée morte , le saint Pierre lui fermait les yeux ; à l’insta
ui l’amena sans résistance jusque dans la ville, où publiquement elle mourut , et fut consumée par le feu. En mémoire et consid
tine, traversa la mer à pied sec, et vint se réfugier à Vérone, où il mourut . On en conserva religieusement les restes, qu’on
ères, et a été composé par Pierre de Corbeil, archevêque de Sens, qui mourut l’an 1222. Il commence par ces quatre vers : «
rie : quand cette fleur paraîtra, le diable sera confondu, et la mort mourra  ; nous te louons, Seigneur. Beaucoup de passages
nt employées sur nos théâtres. En 1534, la femme du prévôt d’Orléans mourut , et ordonna par son testament qu’on l’enterrât sa
91 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
a mere, bonne par caractere, respectable par ses vertus, n’avoit fait mourir personne, avoit fait du bien à tout le monde, mêm
ine une lettre très-respectueuse, pour l’assurer de sa fidélité. Elle mourut dans son exil, la Reine lui fit rendre tous les h
s. Je ne trouve plus de force dans mon ame, je ne puis y songer sans mourir , & je ne puis penser à autre chose. Comment
je ne puis penser à autre chose. Comment y pense-t-elle si elle est morte  ? Je sens mes autres malheurs avec plus d’aigreu
cette communauté, qui disoit à son fils, j’aimerois mieux vous voir mourir que de vous voir coupable d’un seul péché  ; de q
92 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
s. L’écriture avoit dit il y a bien des siécles un enfant de cent ans mourra . Voltaire n’est pas plus sage, il ne donne pas mo
& in pulverem reverteris : par-tout on pense à la mort : on veut mourir , on attend la mort, le dénouement est quelque mor
retira en Sicile, où il composa des Elégies sur ses malheurs, & y mourut . C’est peut être par chagrin que dans son épitaph
la représentation de ses Euménides. Les femmes avorterent, les enfans moururent de peur : on l’accusa d’Athéisme dans son Prométh
93 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
instituteur des sages. Quoiqu’elle fût malade de la maladie dont elle mourut , & qu’elle connût que son état étoit désesper
ne se ralentit pas. Elle continua de jouer. Un empereur Romain doit mourir debout , disoit Vespasien. Il est nécessaire que
’un vrai Déiste : Dans Horace j’apprend à vivre, Seneque m’apprend à mourir . Voilà un Evangile d’un nouveau goût, & des
ux idolâtres, ou plutôt sans religion. Avec de tels guides on vit, on meurt en Philosophe, mais non pas en Chrétien ; on espe
94 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
gile, il en a substitué une autre plus dangereuse, non pas pour faire mourir les corps, mais pour perdre les ames en corrompan
quittent pas une profession si indigne, & s’ils ont le malheur de mourir dans la résolution de continuer toujours un métie
mort la sépulture ecclésiastique, puisqu’elle n’est due qu’à ceux qui meurent dans la communion de l’Eglise. Cette loi des Empe
95 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
à la moindre paysanne ; à chacun desquels la mort annonce qu’il faut mourir . Chaque estampe est accompagnée de quelques vers
ort inexorable qui l’entraîne. Il y a un autre livre intitulé le faut mourir , en vers & en dialogue, comme le premier, don
. Tout nous conduit à cette grande vérité, qu’il faut se tenir pret à mourir , le moins qu’on y pense.
96 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
condamnoit, & les brûla tous ; quel malheur ! quels regrets ! il mourut bien-tôt après cette horrible exécution, & ne
rléans il obtînt son rappel en France, & on le laissa vivre & mourir tranquillement dans le sein de sa famille. La cau
à des Musiciens pour composer les basses, & écrire sa musique. Il mourut entre les bras d’Euterpe & de Melpomene. On n
97 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
éché & délivre de la mort (non pas corporelle, l’homme charitable meurt comme un autre), & préserve l’ame des ténèbre
re), & préserve l’ame des ténèbres : Eleæmosina à peccato & à morte liberat, nec patitur animam ire in tenebras (enco
arriver à son appartement, une attaque foudroyante d’apoplexie le fit mourir subitement dans la chambre & sur le lit d’un
98 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
doctrine. Les mêmes ajoutent qu’elle se convertit douze ans après et mourut catholique. On voit par là que l’esprit de parti
adie ; mais fidèle à sa parole, il ne remonta plus sur le théâtre, et mourut quelque année après chrétiennement. On voit ainsi
on camarade pensez à Dieu, dites votre Bénédicite », et s’en alla. Il mourut , dit-on, dans de grands sentiments de repentir. J
99 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
al, sa femme légitime. Sept ans après, ayant appris qu’Izabelle était morte , il épousa à soixante-quinze ans la Duval. Ce sec
d’adultère contre sa femme, et la fit enfermer à Sainte Pélagie. Elle mourut peu de temps après. Ses parents s’assemblent pour
eprend la qualité de tuteur. Cependant les plus proches parents de la morte demandent la restitution de la dot. La scène chan
100 (1649) Della Cristiana Moderazione del Teatro. La soluzione dei nodi pp. -
et paratos ad expectandum novissima. » L’aspettazione h di una buona morte è buon Maestro di virtuosa vita nel Teatro e in o
’ Giovani, e che cosa fece 176. 177. S. Bonifacio Vescovo predisse la morte di un Giocolatore 248. Buffone arricchito prima,
cciò i Poeti 83. Ponte della Carraia caduto con danno di molti, e con morte di altri 250. Pompeo con che preservò il suo Teat
itissimo, fu uomo più severo, che beffatore: nondimeno nel caso della morte di Claudio Imperatore non si poté ritenere di non
successo una vera miseria, e un verissimo avvenimento di moltiplicata morte spirituale a molte anime: imperochév da quelle, c
perché egli prudentissimamente si ritrattò, tuttoche prevenuto dalla morte non pubblicasse con la stampa la sua Retrattazion
lli con queste parole. « Imo, et Sanchiez in quodam manuscripto, quem morte præventus non potuit edere dicitur retractasse pr
ar, che esali lo spirito vitale, e divenga prigioniero infelice della morte . Chi legge, molto bene intende il mio senso, né v
gata con molti volumi stampati; e con altri, che egli prevenuto dalla morte non ha mandato in luce: e tra quali vi è un Tratt
ntiluomo. Io non posto stare senza le Commedie, volendo dire. La sola morte mi leverà d’andare a godere il gusto delle corren
i; ma l’avvelenato uccide, chi non usa per tempo il contravveleno. La morte si maschera tal volta col velo del diletto, e dil
aco in Parenesi pag. 47.. « Che maniera di medicare è questa: bere la morte , acciò che tu ti vomiti il veleno? Volere, che al
galità di vita il bere il veleno; ma l’invitar altri a tal bevanda di morte , è crudeltà. Punto ottavo. Se l'accompagnare al
ta; ma molto più si farà sentire nell’estremo, e doloroso punto della morte . Chi non provvede, quando può, tema di non poter
sua integrità totale è grave peccato. E secondo S. Paolo « Digni sunt morte , non solum qui ea faciunt, sed etiam qui consenti
così vinceremo anche nell’ultimo, vicino, e inevitabile certame della Morte . Veggo, che qui tal’uno mi può rispondere, dicend
quali necessariamente intravengono, o per la maggior parte, ferite, e morte d’uomini, nella guisa, che erano quelli de’ Gladi
noso, e un infermo, dagli stenti della povertà, e dalle miserie della morte corporale; ma molto più gran bene, e incomparabil
più disoneste; e gli Spettacoli gladiatori; e le cacce pericolose di morte e i Giochi istituiti, in onore de’ falsi Dei: che
o in burla da Aristofane , fu agevolmente dopo accusato, e condotto a morte . E il medesimo Aristofane avendo alla presenza d’
rge l’Idra del Vizio, ivi bisogna usar il fuoco, e’l ferro, per darle morte . Insomma «ubi peccatum, ibi remedium», supplicand
irtù, non cagioninove. 1. ho. 4. de Pat. Iob. ferite a’ loro cuori, e morte a se stesso. « Ne sanitatis verba», avviso con Cr
o, e saltato con l’adultero, miseramente restò oppressa con subitanea morte . Racconta il medesimo Autore, che un Gentiluomo v
i si partirono compunti; pensando ciascun a’ casi suoi; e servendo la morte di uno per efficace Predicator di penitenza a mol
i può saviamente immaginare, e persuadere. Voglio raccontare un’altra morte subitanea di un gran Protettore delle Commedie di
, come si crede, fra lo spazio breve di soli 15 giorni fu oppresso da morte repentina, spirando l’anima, e finendo l’infelici
sima vita senza l’aiuto solito, e efficace de’ Santi Sacramenti. E la morte di quel Personaggio fu la sepoltura delle oscene
pestiferi, e mortali veleni condita; tossico, che soavemente ti dà la morte ; reliquie dell’incendio di Sodoma¸ mercanzia dell
late, con le quali in Demonio lega l’anima e dolcemente la tira nella morte del peccato. Tizzoni dell’Inferno, con i quali lo
ito di Satanasso, al centro che non posso contener altro, che veleno, morte , e dannazione. Di questi Librip.1.dello stimolo.c
senza paura dentro della dolcezza, e soavità dell’amorosa poesia, la morte coperta, e palliata. Il Religioso Teologo Brescia
di bolbarde: queste, anzi rovinano gli eserciti interi, che diano la morte a un soldato solo. E Martino Lutero volendo intro
corne il miele; ma col miele raccoglievano il veleno, e col veleno la morte . Fiori di questa fatta sono i fiori dell’impudica
al nostro invidioso nimico Satanasso; fiori, che, recano all’Anime la morte spirituale della colpa, e la rovina della purità,
l Paradiso. Chi pratica dunque tal Lezione, che aiuto può aspettar in morte da Gesù, da Maria, e da’ Santi  ? 5. Motivo è per
etto, e i peccati della pestilente Lezione. « Quid Cacodemon faces in morte , scrive Dresselio per acconcio di questo motivo,
le, temereque neglecta. »In Niceta l. 1. c. 5. n. 2. In quel punto di morte il Diavolo dirà a gli Spiriti maligni. Ecco ecco
ll’Esercito del Re de’ Parti, riportò vittoria contro i Romani con la morte di Crasso, e con la rotta delle sue schiere; e do
no in vita dolore di tali oscenità, credo bene, che lo mostreranno in morte ; se vorranno morire da buoni Cristiani. Io aveva
Sanseverino. Credo, che gli Scrittori impudichi nel passo della loro morte avranno questo sentimento del Marino, se prima co
azione all’Autore, se non prima, almeno al tempo della sua pericolosa morte . Io so d’un famoso Poeta, che mirando questa veri
mma difficoltà di gloria segnalata a Dio, di notabile consolazione in morte e di onorata imitazione di que’ molti, che, al ti
, ch’era un Uomo ammassato della pasta comune, pianse per la Favolosa morte di Didone: e Girolamo a Leta vieta la lettura di
uale sia immerso un velenoso Ragno; onde chi lo beve, beva insieme la morte . « Cogita, soggiunge, quam pinguis hic innatet Ar
er riconosciuto per Figliuolo, o Figliuola, adesso, e nel tempo della morte da Cristo Gesù, né dalla Beatissima Vergine, se t
Satanasso dalla sua casa; e fa, che gli manchi il luogo d’apportar la morte spirituale all’anima sua . Il Demonio oppresse i
està. Quegli ingegni, che tante volte hanno preparati i veleni per la morte alle anime, ora preparano gli antidoti per la sal
uoni Libri. Se ne morì il Religioso Compositore; e venti anni dopo la morte fu trovato il suo corpo incenerito tutto, eccetto
l’Autore deve far gran penitenza in vita: altrimenti o si dannerà in morte , o andando al Purgatorio vi starà sin ai giorni d
esercito de’ peccati, crudelissimi omicidi delle anime comprate dalla morte col sangue del Redentore, Principe, e Re della no
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