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1 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [Q] » pp. 444-446
[Q] Parodie : Selon Chambers, ce mot vient du Grec Parà & d’odòs (voie, carrefour)
t de conserver, autant qu’il est possible, les-mêmes rimes, les mêmes mots & les mêmes cadences. [Ceci n’est pas exact ]
s exact ]. La Parodie a d’abord été inventée par les Grecs ; & ce mot dérive de parà (contre) & d’odê (chant) : on
la Parodie narrative : elle comprend les espèces suivantes ; celle de mots , qui consiste, selon Cicéron (livre de l’Orateur)
om Tiberius-Nero, & disaient Biberius-Mero. 3. Le changement d’un mot peut de même parodier un vers : tel est celui-ci
ntent de ses essais de Poésie, parodia ce vers en y changeant un seul mot , lorsqu’il eut résolu d’en faire un sacrifice à V
, Platon implore ton secours). 4. Une quatrième espèce de Parodie de mots , consiste à faire des vers dans le goût & dan
tre un talent & un tel particulier, avoir des vues utiles ; en un mot , il faut être homme-de-bien, pour faire une bonne
eur honnête-homme doit toujours éviter de sacrifier la vertu à un bon mot . Le Burlesque & la Parodie sont deux genres b
2 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381
maginerent que Roscius ne faisoit que des gestes, interprétant mal le mot agit dans ce Passage de Cicéron, Numquam agit hun
e une statue, ou de faire seulement les gestes que demandent tous les mots de ce discours, en gardant un silence d’Harpocrat
qu’Andronicus gesticulationem tacitus peregit, dansa sans chanter. Ce mot gesticulatio voulant dire Danse pleine de gestes.
yant chanté leurs Vers, dans la suite, pour dire reciter des Vers, le mot chanter resta, & a même passé dans notre Lang
s toujours dit, chanter une Tragédie : ils se sont servis aussi de ce mot prononcer, reciter. Les Auteurs Tragiques se form
rfaite de l’attention des Anciens à l’harmonie dans l’arrangement des mots , & dans leur prononciation. Jusqu’ici en
udie, à cause du Dichorée qui la termine. Qu’on change l’ordre de ces mots , comprobavit Filii temeritas, plus d’Harmonie. On
e Gétique vaut mieux redoublé que précédé d’un Chorée, comme dans ces mots , quis non turpe duceret ? Et quand il fait remarq
tilien [L. 9.] nous dit qu’un leger changement dans l’arrangement des mots d’une phrase de Cicéron suffit pour en faire perd
ages ? C’est la plainte de Quintilien L. 12. Il envioit aux Grecs ces mots qui paroissent inutiles, & qui servoient à re
oissent inutiles, & qui servoient à rendre le nombre parfait, ces mots que dans Homere nos ignorans appellent des chevil
ivains faisoient peu d’usage. Platon étoit si attentif à arranger ses mots , qu’il changea plusieurs fois l’ordre des quatre
er ses mots, qu’il changea plusieurs fois l’ordre des quatre premiers mots de ses Livres de la République : ce qui étoit cau
s de la République : ce qui étoit cause que du tems de Quintilien ces mots ne se trouvoient pas rangés de même dans tous les
voix humaine, il faut la souffler entre ses dents. La plûpart de nos mots finissent par un M dont le son fait une espece de
par un M dont le son fait une espece de mugissement, au lieu que les mots Grecs finissent souvent par un U, lettre qui rend
nt par un U, lettre qui rend un son agréable, surtout en terminant un mot . Jucundam & in fine quasi tinnientem. Il se p
rien n’est plus doux, nullæ dulcius spirant. Il donne pour exemple ce mot zephiri. Ce même mot, dit-il, écrit avec nos lett
nullæ dulcius spirant. Il donne pour exemple ce mot zephiri. Ce même mot , dit-il, écrit avec nos lettres, rendra un son du
ent quelquefois breves des syllabes longues. Cicéron dit que dans ces mots inclytus, composuit, concrepuit, ils faisoient le
s syllabes breves : pourrions-nous les faire breves en prononçant ces mots  ? Horace fait breve la premiere syllabe de Tecmes
e a fait breve la premiere syllabe de Progné. En prononçant ces trois mots  : pouvons-nous faire breves ces trois syllabes ?
e ou ponè Adverbe (comme ponè sequens ou pone metum) je prononce deux mots qui ont les mêmes lettres & la même quantité,
s un son très-différent. Pouvons-nous prononcer différemment ces deux mots  ? Saint Augustin met une grande différence entre
ent à craindre les Orateurs & les Comédiens, & de la vient ce mot rapporté par Quintilien, de César à un Orateur :
z parler, vous chantez ; si vous voulez chanter, vous chantez mal. Ce mot suffit pour nous donner une idée de la Déclamatio
, ou quand il n’y en avoit point, dans les entre-Actes. D’où vient ce mot de Plaute aux Spectateurs : Tibicen vos interea h
es malheurs d’Andromaque. Ce Canticum étoit aussi nommé Soliloquium, ( mot que nous rendons mal par Monologue) à cause qu’un
Tragédie. Par cette raison les Anciens employoient indifféremment ces mots , qui nous embarrassent quelquefois, jouer Androma
t-il, qu’il me serve d’Interprete avec tous les Ambassadeurs. Ce seul mot prouve la fausseté de l’opinion de l’Abbé du Bos 
ces gestes. Comment pourroit-on nous expliquer sur le champ, tous les mots d’une Langue inconnue, que quelqu’un parleroit de
3 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
s, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. Le mot Français Ariette vient de l’Italien Aria. On ente
qui les portent à la tendresse. Du Récitatif. Je dois dire un mot du Récitatif : l’Opéra-Bouffon l’employe souvent,
ieux & léger. Du Vaudeville. C’est ici le lieu de dire un mot du Vaudeville, puisque l’usage est de terminer la
îner en longueur ; on nous avertit aussi de ne placer après lui aucun mot inutile ; par ce que l’Action qui se termine prom
e promptement satisfait davantage le Spectateur, & que le moindre mot lui paraît froid & ridicule, après que l’intr
e Vaudeville : des gens joyeux peuvent chanter tous ensemble quelques mots , & non un grand nombre de couplets. J’avance
tendre : c’est une collection faite au hazard du très-petit nombre de mots sonores que notre Langue peut fournir, tournés &a
i ne sait que faire d’une pensée fine ; il ne lui faut guères que des mots propres à être modulés : que lui importe le peu d
n compagnie, s’avise tout-à-coup de traîner les sillables de certains mots , ou de les répèter jusqu’à perdre haleine ? Est-i
onne ne peut ignorer, nous attestent qu’on prononce tout de suite les mots , à mesure qu’ils naissent avec la pensée, dont il
rce toujours de copier, malgré toutes les subtilités de l’Art. Peu de mots Français sont susceptibles de roulades ; c’est un
le stile en est ordinairement trop négligé ; on y place les prémiers mots qui se présentent d’abord au bout de la plume. Le
ne soit point vide de sens ; on veut y trouver des choses au-lieu de mots . Il faut qu’elle paraisse plutôt être faite pour
e le stile en fut passable, & qu’elle contint autre chose que des mots . Je sais que la musique a plutôt besoin d’images
l rend bréves des syllabes longues, place un repos sur la moitié d’un mot , & semble quelquefois diviser en deux une seu
encore à suivre avec soin la Prosodie, ou la manière de prononcer les mots . Le chant est une image de la parole ; mais il es
 ? Et d’ailleurs, il n’est point de mélodie sans l’accord parfait des mots les uns avec les autres ; de même qu’un discours
sique vocale est l’art de faire sentir les sons, la prononciation des mots fixés par l’usage : ainsi le Compositeur doit êtr
4 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
plus aisé de faire de beaux vers qu’un beau Poëme. Il ne faut que des mots pour les uns ; mais dans l’autre, on a besoin de
mplir leurs ouvrages que de vers, & à ne meubler leur tête que de mots . Ce préjugé a été trop funeste à la Poésie, &
caractères, les mœurs, les passions, appartiennent aux premieres. Les mots & les figures sont comme les membres de l’aut
u’imparfaitement le François, ne perdroit point ses peines. Le peu de mots qu’il entendroit, lui feroient saisir un grand no
pose de mettre notre Poëme dans sa Langue ; il ne rendra pas tous les mots , mais sa traduction sera bonne, parce que les pen
stinctes & élevées. Le plus pitoyable est celui qui donne plus de mots que d’idées. Le style médiocre est froid, rampant
orps. Il y a des ouvrages où l’on voit beaucoup d’idées, & peu de mots . Sans en chercher des exemples dans l’antiquité,
leur sont un grand relief de l’expression en Prose & en vers. Les mots , qui ne sont que des signes cenventionnels, ont-i
rouvent dans le dégré le plus éminent ; qu’on en sépare les idées des mots , & qu’on cherche ensuite, dans ces derniers,
 : Je mourrai dans la maison où je suis né ; il aura beau choisir les mots les plus harmonieux, leur donner dans ses vers la
en voir sortir, comme ils s’étoient réjouis de l’y voir naître. En un mot , un Chaulieu dira : Fontenay, lieux délicieux,
une erreur ; c’est donc les autoriser à se meubler plutôt la tête de mots , que de choses ; & il seroit à souhaiter que
5 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
pas faché de trouver ici une définition précise & plus étendue du mot Opéra-Bouffon ; elle le rendra familier à des gen
ur-tout à démontrer pour quel motif le nouveau Théâtre est établi. Le mot Opéra fut d’abord en usage chez les Italiens, par
s qu’on est répic & capot dans un même coup. Avouons que voila un mot qui se prend dans bien des acceptions différentes
l a bien changé sur la route. Ce quatrain ne se rapporte que trop au mot Opéra. Sa vraie signification est tellement chang
nça de lui joindre en Italie, n’a pas besoin d’explication ; c’est un mot bas qui a l’audace de marcher à côté d’un terme j
t nos Arts, nos Siences & la Langue, on aurait bien dû insérér le mot Opéra-Bouffon. Cet article ne méritait pas d’être
ctère distinctif du nouveau Théâtre. Il ne me reste plus qu’à dire un mot sur le but moral que se propose, ou que devrait a
6 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
es de faire de grandes aumônes à l’exemple des grenadiers. Ces grands mots ne sont que du verbiage, & cette charité tant
rs furent accueillis de même ; &, comme s’ils se fussent donné le mot , les soufflets de toutes parts couvrirent les sif
ur sur ces paroles de l’Evangile. Mes brebis entendent ma voix  ; ce mot de brebis lui donna une idée de bergerie, il trai
Le françois fard, que Menage fait venir de fucus, & Caseneuve du mot allemand fard, qui signifie couleur, n’a été d’ab
ulcres blanchis  : car tout fard est une véritable hypocrisie. Quatre mots françois qui se prononcent de même s’écrivent dif
. Tout le monde sait l’origine des trois premiers, Seine, riviere, du mot latin Sequana, doit s’écrire avec une S & e,
c une S & e, Seine ; sain, saine, en bon état, en bonne santé, du mot latin sanus, sana, demande un S & un a. Le mo
en bonne santé, du mot latin sanus, sana, demande un S & un a. Le mot cene, souper, on ne s’en sert que pour l’Eucharis
tilité de l’orthographe, qui est une espece de carte généalogique des mots dont elle indique l’origine, & les inconvenie
la décadence grammaticale. On en pourroit citer mille exemples de ces mots différemment ortographiés, quoique prononcé de mê
ographiés, quoique prononcé de même. La quatrieme signification de ce mot écrit avec une S, un c, une n & un e, aujourd
ons dont les ancêtres se perdent dans les siecles les plus reculés Ce mot qui dit de si grandes choses, s’enfonce dans les
l a fait chez les bas-bretons & les basques. Dans son origine, ce mot signifie en général le lieu où se passe un évenem
, ces bocages, ces fleurs, ces troupeaux, &c, une cinquantaine de mots qu’on attache l’un à l’autre, à la faveur desquel
es recherches n’en méritent pas moins la reconnoissance du public. Le mot farce n’a pas une si brillante origine : il est p
es d’un chat qui court après la souris, & qui certainement ne dit mot  ; & après avoir enfin compris ce profond myst
de toutes especes, de toutes sortes de rimes, quelquefois des petits mots d’une ou deux syllabes qu’on donne pour un vers,
cole de la cigale & de la fourmi ? Qui peut regarder comme un bon mot , une sentence utile, une regle de morale, les dis
les amours des sauterelles & des pigeons sont épuisées dans deux mots , & n’ont aucune variété. Les Tourterelles de
t été le passeport des fables, & en ont fait le crédit : voilà le mot de l’énigme. Le fabuliste doit sa fortune au cont
a mal remplis le recueil de fables, non-seulement parce que ces deux mots sont synonimes, un conte est une fable, une fable
hommes, quoique fabuleux, n’est pas une fable, mais un conte, un bon mot , aventure, anecdote. Pour se conformer au titre,
s dîssertations des admirateurs de Moliere, pour trouver l’origine du mot burlesque de Tartuffe, qui est devenu un proverbe
es ! Tartuffoli, Signor Nontia, Tartuffoli ! & Moliere adopta ce mot qui lui parut fort plaisant. Ce petit conte est f
ns d’église. Voici une autre origine plus vraisemblable : Tartuffoli, mot italien qui signifie un trompeur, un moqueur, un
es troupes d’Italie. Son langage est grossier, remplis de ces vilains mots des halles qui font rire la populace. Ils brillen
joue toutes sortes de rôles, & ne paroît jamais ce qu’il est. Ce mot est même en France plus ancien que Moliere : dans
es dans le Glossaire de du Cange, dans Nicod, dans le Calepin, sur le mot Truffe, Truffares. Moliere ne se faisoit aucun sc
approprié, ce seroit le geai de la fable. Il peut même avoir pris ce mot dans le patois de Languedoc, où il est commun. Mo
onnes de Pourceaugnac ; il y avoit acquis la facilité de composer des mots burlesques dont on lui veut faire une mérite : mé
te médiocre, commun à toute la populace. On rempliroit des livres des mots imitatifs & très-plaisans qu’inventent les ha
quartier qui avoit éminemment ce beau talent. Il faut voir de quels mots elle enrichit la langue. Ma plume ici traçant les
voir de quels mots elle enrichit la langue. Ma plume ici traçant les mots par alphabet. Pourroit d’un nouveau mot enrichir
ue. Ma plume ici traçant les mots par alphabet. Pourroit d’un nouveau mot enrichir Richelet. Racine, Moliere alloient l’en
mie Françoise & justement condamné par la Sorbonne, on trouve ces mots , p. 10 : Catherine de Médicis, investie par des
7 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368
lis. de taire. pag. 173, lig. dernière ; ajoutez cet alinéa après le mot représente. Je me crois obligé d’ajouter ici une
16. multiples que ; lis. multiplex que. pag. 183. lig. 23. après ces mots , l’ouverture de la Pièce, ajoutez, qui influe tou
génie tous les combats que va éprouver son cœur paternel, par un seul mot de ce qui se passe au camp des Grecs. La prémière
xtiait l’envie ; lis. éxcitait l’envie. pag. 128. lig. 18. après ces mots , qui se forme par dégrès, ajoutez cette note : (U
ig. 15. le brut ; lis. le bruit. pag. 142. lig. prémiére ; après ces mots , l’Esprit humain, ajoutez cette note : (il y a un
eux ; ajoutez cet alinéa. Afin d’achever de faire connaître en peu de mots les Poèmes du grand-Opéra de nos voisins, je dois
8 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXI. Réflexions sur la vertu qu’Aristote et Saint Thomas après lui ont appelée Eutrapelia. Aristote est combattu par Saint Chrysostome sur un passage de Saint Paul. » pp. 117-123
ut avouer qu’ils ne l’ont guère connue. Les traducteurs ont tourné ce mot grec eutrapelie, urbanité, politesse, urbanitas D
de conversation accompagné de discours plaisants : pour mieux dire de mots qui font rire. Car c’est ainsi qu’il s’en expliqu
être plaisant et bouffon, si on le veut ainsi traduire : car tous ces mots ont des sens qu’il est malaisé d’expliquer par de
eau nom : car il pouvait l’appeler βωμολοχία (bomolochia), qui est le mot propre que donnent les Grecs, et qu’Aristote a do
4. [Aristote, Ethique à Nicomaque, livre IV, chapitre 14]. donne à ce mot  : mais ce philosophe le prend en bonne part, au l
« scurrilitas quae ad rem non pertinet » ; en rapportant ces derniers mots à la seule plaisanterie : le grec porte que « tou
9 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
nt aux Atheniens, peut nous paroître froid, & ce qui étoit un bon mot pour eux, peut n’en être point un pour nous. Cepe
& enjouée de railler. Les Romains attachoient la même idée à leur mot urbanitas. Ciceron prétend que leurs Ancêtres avo
garde de vouloir expliquer quel est ce sel de l’Esprit qui fait qu’un mot est un bon mot : on peut parler avec agrément, su
r expliquer quel est ce sel de l’Esprit qui fait qu’un mot est un bon mot  : on peut parler avec agrément, suivant Ciceron,
oit être plaisant, & ne l’étoit point. On peut juger par ses bons mots , dit Quintilien, que le talent de la plaisanterie
ouvent faire sa charge très-mal. Une fine plaisanterie est souvent un mot dit sans paroître vouloir plaisanter. Lorsque dan
rendois quelque chose, Nous comptions quelquefois, ces derniers mots dits sérieusement, font rire du Portier & du
mon Secretaire, Allez lui demander si je fais votre affaire ; ce mot dit par simplicité, fait sentir plusieurs traits
Moliere, parce que quand sa mémoire ne lui fournissoit pas les mêmes mots , & qu’elle vouloit dire la même chose en d’au
10 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
rs à prétention, un nombre infini de maximes, certain entortillage de mots , & un langage affecté ; tout cela nous tient
de la rime : ils terminent hardiment plusieurs de leurs Vers, par des mots qui n’ont aucun son, aucune terminaison semblable
a représentation ; des Vers faibles, traînans ou montés sur de grands mots , lui paraissent admirables au Théâtre, parce qu’i
st plus importante, mais on aurait tort de négliger l’arrangement des mots . Celui qui va souvent à la Comédie, doit apprendr
mençons. 36Denis d’Halicarnasse dans son Traité de l’arrangement des mots , dit qu’il y a trois caractères qui distinguent t
ivres de Moïse, montre jusqu’à quel point il chérit la simplicité des mots . Le profond Dacier peut bien trouver sa place apr
lus-part des Ouvrages ; il est persuadé que l’arrangement naturel des mots prête beaucoup plus de force au discours qu’un ét
omprend rien, & qu’elles ne sont remplies que de galimatias ou de mots vuide de sens : qu’on fasse attention à cette Ari
init : les quatre prémiers Vers semblent d’abord la terminer, mais le mot ramage qui vient peu après, fait penser qu’elle v
forme de tout cela, & ce qu’il conçoit d’un assemblage bisare de mots décousus, qui n’ont aucun rapport avec ce qu’on v
Poétique. Ecoutez, je vous prie, combien de formes on fait prendre au mot Bonheur, & combien de Métaphores on met pour
Tragédie ? D’ailleurs, dans quatre lignes je vois trois fois le même mot  : En épousant en vous l’Allié des Romains : Que
urra, grand Dieu, pénétrer Ce Sanctuaire impénétrable52 ? Ce jeu de mots est indigne de la majesté de l’Ode. Que signifie
oix des Epithètes ; ce n’est pas au moins dans celle qu’il met ici au mot Lion ; Il affronte avec courage La dent du Lion
l’on peut mettre ayent au pluriel dans le corps d’un Vers, puisque ce mot & d’autres pareils doivent toujours s’élider
11 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
à-dire, qu’il faut rencontrer un sens complet dans chaque partie d’un mot de plusieurs sillabes. Un éxemple me fera mieux c
le me fera mieux comprendre. On propose ainsi en forme de question un mot de plusieurs sillabes. Ma prémière partie est un
onde, ce que nous habitons & mon tout, une partie de l’Europe. Le mot de l’Énigme est Angleterre, dans lequel on voit A
st l’Immensité, ma seconde, la Lumière, & mon tout l’Eternité. Le mot qui renferme tant de diverses acceptions, c’est T
rouvé le contraire ; je vais le faire sentir encore mieux par ce même mot Théodore, que notre Philosophe soutient ne signif
12 (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8
erbe représentatione, que nous appelons comédie. Aucuns diront que le mot est trop bas, à cause de ce qui fut représentéf:
r nouvelle drôlerie ou comédie. Toutefois sans débattre d’avantage du mot , et laissant arrière les divers motifs de ces « d
nière des bons ménagersx qui font leur profit de tout. J’ajouterai ce mot , venant de quelqu’un digne de foi, pour déclarati
quelqu’un digne de foi, pour déclaration de ce que j’ay touché en un mot . Le deuxième jour (dit-il) comme l’on eût mis le
eau chargé de bois, qu’elle fait couler au fond du Rhône. Ce sont ses mots . Les jésuites, composant leur contenance contre c
» (voir Ménage, art. « drôle », 1694). D’où le jeu équivoque « sur le mot  » dont parle l’auteur. o. [NDE] L’auteur insin
13 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99
Du nom, de la forme, & de la difference du Theatre. L e mot de Theatre est Grec, & ne signifie autre chos
le divertissement ou pour le bien, du public. On a plûtost retenu le mot de Spectacle que celuy d’Auditoireἄκροατήριον., s
u divertissement. Les Anciens qui cherchoient plus les choses que les mots , & ces ames grandes & Romaines se piquant
; les Theatres. Les Romains estendoient plus loin que nous le sens du mot de Theatre. Car nous n’entendons par ce terme que
llée Scene. Nous verrons plus bas l’explication & l’origine de ce mot . Nous nous attacherons icy à tracer quelque crayo
oy qu’il en soit, la Scene & tout ce qui entre dans le sens de ce mot , faisoit voir tant de beautez & eût si grande
. Ce que les bastimens ou les voiles cachoient estoit compris sous le mot de Scene σκηνὴ., qui signifie ombre ou abry du So
oy que naturel, fit un des principaux mysteres de leur Religion. D’un mot de ces Etruriens est venu celuy qu’on a donné aux
eût trois mille Statuës d’airain, & enfin, pour achever en peu de mots une grandeur incroyable, il y avoit de la place d
deur incroyable, il y avoit de la place dans son aire (pour user d’un mot de quelques Modernes) pour quatre-vingt mille Spe
14 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
amp; fatiguent l’esprit, qui est obligé de mettre sur le champ chaque mot à sa place. L’arrangement symétrique de notre Pro
quefois la construction latine ; mais je crois avoir prouvé en peu de mots que les inversions des membres d’une phrase répan
Italiens offre toujours à l’oreille les mêmes terminaisons. Tous ses mots finissent en a e i o ou : non-seulement plusieurs
n-seulement plusieurs phrases riment ensemble, mais souvent plusieurs mots de suite. Je demande à ces gens délicats, qui ont
e art qu’employe le Musicien, il est contraint d’appuyer sur bien des mots , & par conséquent de faire arriver trop souve
diverses infléxions & consonnances qu’il lui fait entendre. En un mot , notre Langue est un mêlange gracieux de sons dif
nt les accens ou les signes qui indiquent la manière de prononcer les mots . Il suffit aussi de lire nos bons Poètes pour con
épètent vingt fois dans leur chant des phrases entières, même un seul mot . Ils donnent la torture aux paroles qu’ils employ
qu’ils employent. Ils font souvent des Roulades ou des Poses sur des mots vides de sens. Leur mélodie marche en sautillant,
amp; aucune nuance, aucune gradation n’adoucit un pareil écart. En un mot , le chant dans le goût Italien ressemble plutôt à
ues sur-tout impatientent ; ces Tenues que nous ne fesons que sur les mots de repos, ils les font indifféremment sur tous le
s que sur les mots de repos, ils les font indifféremment sur tous les mots qui finissent par des voyelles. Ils sacrifient le
De l’Harmonie de nos Voisins & de la nôtre. Je n’ai qu’un mot à dire sur la différence qu’il peut y avoir entre
15 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
fourmillent . Tout leur mérite consiste dans un petit nombre de bons mots & de traits de bonté de ce Prince, qu’on ente
i le rendoit familier avec tout le monde, le faisoit aimer ; ses bons mots plaisent, quoique fort connus. Il faut bien se ga
Et que desperat tractata nitescere posse relinquit. Pour ses bons mots , ses traits de bonté, de franchise, de familiarit
Gascogne le peuple agit & parle comme lui ; cette espece de bons mots y naît comme les oranges en Provence, les châtaig
omesse. Que le Ministre est grand ! que le Prince est petit ! Ce seul mot vaut tous ceux de Henri. Venant de passer la nuit
ez-vous pas acquis assez de gloire, sans faire ainsi le carabin ? Ce mot les peint tous les deux. Appellé par Louis XIII,
magine des faits, on fait des anachronismes, pour amener quelques bon mots  : ce sont des pompons qu’on attache avec une épin
différence. Mais ce qui fait bien voir que, content de trouver un bon mot ou une rime, les poëtes écrivent sans réflexions
nt des lignes à la place des noms, les proverbes seront un conte. Ces mots , ces airs de nouveautés ne sont que charlatanerie
oint à cette parure théatrale un recueil des aventures & des bons mots du Monarque, & de la sage économie du Surinte
;c. Il en fait autant de Colbert & de son ministere, & pas un mot d’éloge pour Saint Louis, qu’il n’appelle pas mêm
ainte ont bien aidé l’héroïsme. Schomberg est plus héros que lui : un mot auroit fait déserter ses troupes, s’il eût voulu
res paroles qu’il dit à son petit-fils, qui valent bien tous les bons mots de son grand-père. Ce titre lui fut donné solemne
ujours heureuse, quand ses Rois ressembleront à Saint Louis. Tous les mots de Henri IV, dont la plupart ne sont que des plai
tte allusion jointe à son aumône est une satyre très-ingénieuse de ce mot . On lui fait tenir un grand discours au Clergé, q
onner une édition ; ce sont deux plumes toutes différentes : quelques mots de bouffonnerie, comme jaquette grise, gris au d
nous nous rencontrons, tout sera bientôt fait. Henri disoit un bon mot , avoit une répartie agréable, une conversation am
suivi. Et qui même des auditeurs auroit pu le retenir & le rendre mot à mot. Il faut donc supposer que cette réponse a
Et qui même des auditeurs auroit pu le retenir & le rendre mot à mot . Il faut donc supposer que cette réponse a été do
’en garantis pas la vérité ; mais on ne l’a jamais donnée pour un bon mot . Henri d’ailleurs parloit mal françois : ce qui r
Henri d’ailleurs parloit mal françois : ce qui rend suspects tous ces mots , la plupart bien tournés & habillés à la fran
lent la main étrangere qui a fabriqué, du moins fort embelli ses bons mots . Henri fit faire une recherche contre les Financi
qui se respecte si peu ? Ces termes de cuisine, ce style grossier, ce mot qu’il avoit toujours à la bouche, Ventre-saint-gr
e mot qu’il avoit toujours à la bouche, Ventre-saint-gris, ces grands mots , mes belles amours, le titre de Roi & de vot
de l’esprit : on pourroit faire un recueil très-agréable de ses bons mots . Il étoit d’un naturel fort doux, d’un accès faci
écrivain, homme d’esprit, a fait ingénieusement son portrait en deux mots . Il n’a pas été Roi un quart d’heure, pendant to
16 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
, qui prouve la beauté du genre dont je parle. Ce que signifie le mot Parodie en Grec. Je trouve que le mot Parodie
rle. Ce que signifie le mot Parodie en Grec. Je trouve que le mot Parodie signifie en Grec chant ou chanson. Il est
modéré, par un Spectacle, par une action burlesque, & par de bons mots entâssés les uns sur les autres : elles ne peuven
composée de couplets sur des airs communs. On n’en perd point un seul mot , tout est saisi, tout fait son éffet. Le Vaudevil
oubliez pas encore, que les turlupinades, les indécences, les jeux de mots , sont bannis de tout ouvrage de goût. On cherche
17 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXII. On vient à saint Thomas : exposition de la doctrine de ce Saint. » pp. 79-81
est point révoqué en doute : et dans cet article il n’y a pas un seul mot de la comédie : mais il y parle en général des je
jeux ; et il démontre qu’il peut y en avoir, sans dire encore un seul mot de la comédie au corps de l’article, en sorte qu’
ouvent point dans notre langue de terme assez propre pour exprimer ce mot latin ; n’étant pas même certain qu’il faille ent
18 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216
tante occasion ; car on n'imposerait pas une peine d'infamie, par des mots équivoques, et qui ne peuvent être équivalents ;
aux postures ; et l'un et l'autre est ici clairement expliqué par les mots de prononcer et de faire des gestes ; et c'était
Langue, le dit expressément de la Bouffonne Luceïa lui attribuant le mot de prononcer ou de faire « Si fratres tui minores
comme l'impudence aux Jeux Scéniques, et sans que l'on y lise un seul mot concernant les Poèmes Dramatiques. Quand Tacite «
'il prit de défendre les intérêts du premier devant les Juges ; où le mot d'Histrions ne signifie que les Joueurs de Comédi
Jeux Scéniques, à cause de leur impudence. Et pour dire en passant un mot du mauvais traitement que les Histrions et Scéniq
artes. » Plin. in Paneg., comme Pline s'en explique, en ajoutant les mots de Pantomimes et d'arts efféminés ; car cela ne c
19 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26
la piété. Vous le faites, remonter au Ciel après avoir fait en peu de mots l’éloge de ce Héros. Ce Jupiter que l’on voit dan
che de Jupiter, n’est pas moins injurieux à Dieu que Jupiter même. Le mot d’Empire par lequel vous exprimez la conduite fut
les plus pieux, ou les mettre hors d’état de servir l’Eglise ; en un mot , c’est ruiner en deux ou trois mois, autant que l
20 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16
les autres genres du Théâtre de l’Hôtel de Bourgogne. 399 On dit un mot , dans [F], des avantages du Jeu découvert. 407 [
ue. 443 Enfin la Note [R], qui commence le dernier Entretien, dit un mot des Baladins & des curiosités spectaculeuses.
és à des auxiliaires, trop multipliés dans notre langue ; 3. dans les mots formés soit du Grec, soit du Latin. L’Auteur, qui
termes que nous en avons empruntés. Quant aux expressions dérivées de mots français, elles deviennent légitimes, dès qu’elle
ployé que de pareilles. Avant de terminer, il est à propos de dire un mot des Projets donnés pour la construction d’un nouv
rs quon élève un Théâtre somptueux comme le Palais des Rois*. *. Ce mot a deux aceptions différentes dans les Auteurs : i
21 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
rage singulier, qui quoique d'une femme, et répétant à chaque page le mot d’honnête, est aussi licencieux que frivole, et n
otion), le baisant, l'arrosant de ses larmes, sans jamais lui dire un mot , lui faire un signe, se laisser connaître ; et po
ui la voit, qui l'entend toujours à ses côtés, qui connaît au premier mot d'Orvigni le beau-frère de sa maîtresse, qu'il n'
l'enterre avec son amant, et termine sa détestable vie par ces trois mots dont l'union est un blasphème, en invoquant Dieu
mieux réussi et touché les cœurs, en tranchant tout d'un coup en deux mots cette affreuse reconnaissance, pour laisser la pl
sans lui donner le moindre secours spirituel, ni lui dire le moindre mot de consolation, ni faire aucune prière pour les m
er, la traiter ; mais approfondir dans le propre pour creuser, est un mot hors d'usage. « Pour la mort d'un époux j'ai pu f
tances Françaises, à chacune desquelles on répète en chœur le dernier mot au lieu d’amen ; ce que la Dame Journaliste, qui
pluriel a une squi se fait sentir. J'approfondissais mes blessures : mot suranné. Son œil expirant : on dit des yeux moura
ssion, les avis de sa maîtresse, ne font faire aucun acte, dire aucun mot de religion, et ne laisse voir que la folie, le d
our faire sentir le mérite de ce phénomène d'indécence. a. [NDE] Ce mot n'est pas attesté dans les dictionnaires de l'épo
s les dictionnaires de l'époque. Dans la Néologie ou Dictionnaire des mot nouveaux de Louis-Sébastien Mercier, Paris, 1801,
ionnaire des mot nouveaux de Louis-Sébastien Mercier, Paris, 1801, le mot n'est pas défini mais est utilisé pour décrire un
i minimise la grâce en insistant sur le libre arbître. d. [NDE] Des mots et des paroles, rien de plus, proverbe, citation
22 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre V. Du nombre des Acteurs. » pp. 252-256
e dans le Drame ; il est aisé de perdre le fil du dialogue ; & un mot mal entendu, mal-compris, fait souvent un mauvais
Spectateur, trop long-tems arrêtés sur le principal personnage. En un mot , ce n’est qu’au dénouement qu’on voit avec plaisi
is, il est presque impossible de démêler dans cette confusion un seul mot de ce qu’ils disent. Après le quinqué ou le septu
23 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [K] » pp. 421-424
s, les Faunes, les Cyclopes, & autres monstres de la Fable. En un mot , chaque genre de Poésie Dramatique avait des masq
*. Aussi leur premier inventeur nommé Sannyrion, donna naissance au mot Grec Sônnas, & au mot Latin Sannio, moqueur.
venteur nommé Sannyrion, donna naissance au mot Grec Sônnas, & au mot Latin Sannio, moqueur. *. Amphitrion, les Ménech
r absolument l’Acteur, de le rendre absolument méconnaissable ; en un mot de ne montrer que le Personnage. 2. Heureux cert
24 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. » pp. 122-128
rérogative que les Comédiens s’arrogent. Les idées qu’on attache aux mots d’une langue, étant fondées sur une convention gé
elles-ci plus abondamment, que des différens sens attribués à un même mot  ? L’équivoque est une des premiéres preuves, nous
ons, à la recherche d’un stile de ruelle. C’est lui qui a employé les mots les plus chastes à peindre les déréglemens d’une
25 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
ient sur ce qu’Aristote, l’Oracle des Scavans, n’en a pas dit un seul mot dans les Ouvrages qui sont parvenus jusqu’à nous.
conseille pas nettement de s’en écarter tout-à-fait, il le dit à demi mot  : & d’ailleurs quelques uns de ses Ouvrages p
le Fermier, L’Ecole de la jeunesse, la Fée Urgèle, Tom-Jones ; en un mot toutes ses Pièces d’une certaine durée sont défec
dans leurs Drames, il n’ont qu’à presser la durée de l’action. En un mot , le nouveau mérite qu’on ajouterait aux Pièces de
au de la de douze heures, & qu’il leur faut enfin du repos. En un mot , la raison, le bon sens, & l’éxpérience nous
tôt se terminer. De l’Unité de personne. Disons maintenant un mot au sujet de l’unité de personne. Faites rouler l’
rapport, qu’on ait pour ainsi dire pu le prévoir. Ce n’est pas par un mot ou par un seul Vers, qu’on amène les événements &
e qu’on a vû & de ce qu’on a entendu dans le prémier Acte ? En un mot , les événemens d’un Poème bien fait, & les pa
26 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
e mérite de Scarron, chez qui la création ou l'assemblage de quelques mots , ou l'union de quelques idées qui ne sont pas fai
Poètes comiques, qu'ils appellent talent de peindre par les sons, par mots pittoresques, et qu'ils empruntent le plus souven
a été le plagiaire de l'autre. Pour le langage, les pensées, les bons mots , les quolibets, les sottises, les obscénités, jus
les obscénités, jusqu'aux jurements, aux imprécations et aux vilains mots que la populace enchâsse à tout propos dans ses d
ent rationem in die judicii. » S. Paul (Ephes.  5. 36.) fait en trois mots une sorte d'analyse du théâtre. Qu'il ne soit, di
l défend de jamais parler des choses impures, et de jamais dire aucun mot de badinage et de plaisanterie. Tous les jours le
nités voilées de la gaze de l'équivoque, assaisonnées du sel d'un bon mot , déguisées sous des noms empruntés ou des allégor
t, l'objet qui y occupe, que selon Varron (de lingua Latina lib.), le mot obscène vient de scène, obscenum à scena, parce q
27 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
florissantes Universités que sous ceux d’écoles de pédanterie. En un mot l’irréligion, le luxe, la mollesse, la dissolutio
s Aristote qui vivait après cette révolution du Théâtre ne dit pas un mot de la suppression du Chœur : il en suppose au con
e des privilèges sans mesure sur notre Théâtre, il est bon de dire un mot du sentiment d’Aristote à ce sujet. Ce grand géni
que : il veut « de l’honnêteté dans la pensée aussi bien que dans les mots qui l’expriment : il veut qu’un homme de probité
ir ! je devrais dire la débauche : c’est la vraie signification de ce mot , et le fruit en effet de nos spectacles modernes.
erbe édifice : sera-ce une raison qui empêche qu’on ne le lie ? En un mot , si le plaisir sans restriction est nécessairemen
t de jugement ? Don Gomez joue avec noblesse sur le double sens d’un mot  : Dans le Moine Espagnol.« Je pense que c’est mon
ullement honorable, lui répond : « Hé, oui PèreLa pointe roule sur le mot Angel qui signifie en Anglais et un Ange et une m
ifie ainsi le caractère d’un Officier de guerre à un misérable jeu de mots . Après tout, Sancho qui ne sait pas ce que c’est
bid. P. 129. P. P. 52. Dans le Moine Espagnol. La pointe roule sur le mot Angel qui signifie en Anglais et un Ange et une m
swald at. [NDE] C'est-à-dire, parler par pointes, faire des jeux de mot . au. [NDE] M. Congreve. av. [NDE] M. Wycherle
t et prononcé Charte (car il vient de Charta qui est pris de khartês, mot Grec) est mot gënéral à tout document mis par écr
Charte (car il vient de Charta qui est pris de khartês, mot Grec) est mot gënéral à tout document mis par écrit en papier.
28 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
Chapitre VI. Des Sçènes. LE mot Scènes, auquel on donne tant de diverses signific
ites parce qu’ils vivent toujours sous des berceaux de feuillages. Le mot Sçène consacré au Théâtre par les Modernes, signi
us l’avons adopté parce qu’il nous a paru propre à éxprimer en peu de mots un instant de dialogue entre plusieurs Acteurs, o
e, Auteur d’une Poètique fort estimée de son tems, est l’Inventeur du mot à-parté, qui fait en France une si grande fortune
sée ; on ne peut la représenter autrement, qu’en fesant dire quelques mots à celui qui en conçoit une, qu’il est important q
it observer ; « qu’un Acteur, dit-il, ne puisse entendre que quelques mots d’un Monologue, & que celui qui parle tout se
29 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118
t pour en convaincre le Spectateur, il la lui expose dès les premiers mots de la pièce ; les voici : c’est George Dandin qui
ce Vilain a même regret à cette dépense ; n’est-il pas certain en un mot que s’il n’était pas un monstre dans la société s
grande partie du Public ; en tout cas, ce n’est là qu’une dispute de mot , qui ne fait rien au fond de la question. Il s’ag
nt de gens qui préfèrent les expressions éblouissantes et les jeux de mots aux pensées les plus solides et aux expressions c
’Alceste n’en est pas une ou du moins c’en est une qui devient un bon mot par la circonstance ; telle que ces pointes qu’on
es qu’on lâche dans la conversation et qui font tout l’effet des bons mots , eu égard à l’impromptu, au geste, au ton, à la c
ient lire un Sonnet, tissu de pointes réfléchies qu’il croit des bons mots , son Sonnet doit déplaire comme la pointe du Card
Sonnet doit déplaire comme la pointe du Cardinal Janson : des jeux de mots pensés et médités ne peuvent pas produire d’autre
circonstance, son geste et l’impromptu font de sa pointe un très bon mot . C’est d’ailleurs unir l’exemple au précepte, de
e circonstance et avec quels accompagnements elle peut devenir un bon mot . C’est une chose que les seuls gens de goût sont
30 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
és du Théatre. SELON l’Abbé Prevot, Manuel lexique, suplement ; le mot persister, d’où sont venus persiffleur & pers
credités tout d’un coup à Paris, & delà dans tout le Royaume : ce mot est énergique & commode. Persifler est l’art
e ; ce sont les défauts & les foiblesses qui rendent Ridicule. Ce mot vient du théatre, ou la maniere de se moquer des
fatiguante ; on a ajouté à sifler la syllabe per : ce qui allonge le mot , & lui donne plus d’énergie, il en ôte même l
tatif, ou les deux ff, forment un petit sifflement ; delà est venu le mot François sifflet & siffler, par corruption on
amp; peut s’appliquer plus aisément aux différentes significations du mot siffler, au lieu que siffilare ne convient qu’à l
eau, la chose est très-ancienne : le nouveau Richelet qui rapporte ce mot , lui donne beaucoup d’étendue, parce qu’il y fait
Corneille ou un Racine, & on croit l’avoir bien loué, &c. ces mots sont devenus des termes Techniques, tous les Etat
elles y président du haut de leur loge, un coup d’œil, un souris, un mot , un pompon, font pencher la balance. Plusieurs d’
exemple de Moliere, Regnard, Dufreni, Destouches, & de tous en un mot  ; ils ont ; sans exception, respecté (flatté, ido
eu de bon) tranche trop avec le caractère de certains journaux , (le mot de trancher est bien adouci ;) pour pouvoir desap
fictions & de portraits, la plupart ingénieux, donnent en peu de mots , le caractère des habitans des Provinces de Franc
parcourrir l’opéra, le caffé, la comédie, le jeu, la promenade, en un mot , tout Paris, à un Voyageur Siamois, pour qui tout
31 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
l lut quelques comédies Espagnoles, il y prit des intrigues, des bons mots , des situations théatrales, qu’il enchassoit dans
s les deux, ne réussit ni dans l’un, ni dans l’autre ; on sait le bon mot du Prince de Condé après avoir vu jouer une piece
oût de Mathanasius ou Chef-d’œuvre d’un Inconnu, ou à l’occasion d’un mot on fait venir tout ce qu’on veut. Si Moliere reve
disoit-il, vivre à la porte de l’Eglise, & mourir à la sacristie. Mot impie & sans esprit, car qu’est-ce que mourir
ômes. Moliere qui vouloit jouer tout le monde, a dû apprendre quelque mot , avoir quelque teinture de tout, pour faire parle
des cordages, des voiles, où l’on lance les vaisseaux à l’eau, en un mot , un cours complet des plus étendus. Parmi les bea
arle pas de ses innombrables bouffoneries, qui ne valent pas les bons mots de Dominique, & en font un tabarin. Il en con
hilosophie. Ce n’est pas du moins la philosophie des graces. Ce grand mot , qui n’étoit alors connu que dans les colleges, a
es vers pleins de fautes, tout est semé de juremens, de quolibets, de mots grotesques de sa façon, de dictons, de proverbes
é de Mercure & de la Déesse de la nuit. Il est aisé de trouver le mot de l’énigme & de deviner qui est l’Alcmene &a
l’idée du jugement & de l’enfer pour un conte de revenant. En un mot c’est une espece d’école de morale mondaine &
 ; il se sert des phrases les moins naturelles. Terence dit en quatre mots avec la plus élégante simplicité ce que Moliere n
anemarc aux dépens de Moliere. Vauxhall est un nom corrompu de Vahal, mot Danois qui signifie le palais où se tenoit le pri
n projet que chacun voudroit avoir fait. Tous, chacun, sont de grands mots qui ont bien de l’étendue. Voici à quoi ils se ré
32 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
s vinrent à bout de donner à entendre par le geste, non-seulement les mots pris dans le sens propre, mais même les mots pris
geste, non-seulement les mots pris dans le sens propre, mais même les mots pris dans le sens figuré ; leur jeu muet rendait
vait formés, afin de montrer qu’il n’était pas besoin d’articuler des mots , pour faire entendre sa pensée. Ces sortes de Com
on des Pantomimes. *. Ceci ne s’accorde pas avec ce qu’on a dit au mot Danse. *. Illis fœminæ, simulque viri, animas &
33 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
s endroits traduits par lui. Je mettrai entre deux crochets, quelques mots qu’il a ajoutés au texte. Le premier morceau cont
t. « La Fable est proprement l’imitation de l’Action. J’entens par le mot de Fable le tissu [ou le contexte] des affaires.
t pas une Tragédie. Nous sommes depuis longtems en usage de rendre ce mot , Φόβος, par celui de Terreur ; cependant la Terre
cours de Cassandre excite la Terreur & la Pitié, employe ces deux mots ἕκπληξιν καί οἶκτον. Metus est le mot dont les In
mp; la Pitié, employe ces deux mots ἕκπληξιν καί οἶκτον. Metus est le mot dont les Interprétes Latins d’Aristote se servent
’ispavento, & non de terrore. Un Commentateur Espagnol se fert du mot miedo, qui veut dire Crainte : enfin Corneille da
gréable, & n’excite ni Crainte, ni Pitié ; & j’observe que le mot a été ici rendu par Crainte, le Traducteur n’ayan
ot a été ici rendu par Crainte, le Traducteur n’ayant pu se servir du mot Terreur pour rendre ces termes Φόβος περιτων ὅμοι
lle à la Tragédie, nous a accoutumés à rendre toujours par Terreur le mot ϕόβος dont il s’est servi. Boileau peut aussi nou
omparaison n’est pas juste, & l’on a plus d’une fois abusé de ces mots d’Horace, ut Pictura Poësis erit. Nous ne demando
p; par ἠϑικον la peinture des mœurs. Longin en se servant de ces deux mots , prétend qu’Homere a fait son Odyssée dans la vie
ique, s’amusent ordinairement à peindre les mœurs. C’est ainsi que le mot ἠϑικον est traduit par Boileau, n’ayant aucun rap
rale instructive. On ne trouve dans le fragment d’Aristote qu’un seul mot qu’on puisse rapporter à cette Morale, & ce m
istote qu’un seul mot qu’on puisse rapporter à cette Morale, & ce mot est inintelligible. Il dit que la Tragédie excita
s semblables. τὴν τῶν τοιοὐτων παϑημάτων κάϑαρσῖν. Pour éclaircir ces mots , le Traducteur a ajouté ceux-ci que j’ai déja rap
τοιοῦτων de sa définition. Il est vrai que la suppression de ce seul mot rend la lumiere. La Tragédie excite la crainte &a
d’utiles aux enfans, & un Poëte est le Précepteur des hommes. Le mot est beau : mais quel Précepteur étoit ce même Ari
34 (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36
s les vexations des Comédiens envers les Gens de Lettres, je n’ai dit mot . Au tyrannique empire, au despote injurieux que l
cent contre les successeurs des Corneille ou des Moliere, je n’ai dit mot . Au tort réel que ces Messieurs & ces Dames o
os Sophocles, Euripides, Plautes & Térences Français, je n’ai dit mot . Mais pour ne rien dire, je n’en pensois pas moin
ordinaires, les aventures passées, les changemens de modes, les bons mots , les vaudevilles, & pour dernier trait enfin,
e représentée, (tel qu’on l’a vu ci-devant,) total dix ans. Je ne dis mot des tracasseries, des pas & démarches qu’il f
35 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106
ion : c’est un instant où le lieu de l’action cesse d’être occupé. Ce mot èxprime encore, que tous les Personnages, entraîn
Des Actes chez les Latins. Les Latins se sont d’abord servis du mot Acte pour signifier tout un Drame. Ce ne fut qu’a
us en croyons le grand Corneille, qui paraît lui-même la conseiller à mots couverts. Voici comme il s’èxprime : « Les Grecs
and Poète dramatique que nous ayons ; c’est le grand Corneille, en un mot . On sentira aisément pourquoi il insinue tout dou
a réfléxion qui suit. Qu’il échappe dans le monde une saillie, un bon mot , on les èxprime avec brièveté ; trop de paroles l
36 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75
, & pour ses propres Ouvrages qu’il avoit presque oubliés ; en un mot , du spectacle édifiant de sa philosophie chrétien
uant. Voilà comme un Homme de génie fait quelquefois un Livre en deux mots . Les partisans les plus déclarés de la Comédie, j
uleuse jusqu’aux plus petits détails. Une plaisanterie trop libre, un mot indécent le choque. Il voudroit qu’on établît des
expressions libres, grossières ou indécentes ; n’y rien laisser en un mot qui sente le libertinage du cœur, encore moins ce
’avoir mis de l’amour dans toutes ses Pieces. Observons ici en peu de mots , pour y revenir ensuite plus en détail, que le te
génie, & Corneille en homme d’esprit. Qu’on ne s’étonne pas de ce mot , & discutons clairement nos idées. Quoique je
s autres parties. Il n’y a point de génie universel. C’est abuser des mots que d’employer cette expression pour caractériser
force ni de vivacité. Mais l’énergie & la chaleur y sont dans les mots plus que dans les choses. C’est un choc continuel
aut-il que le cœur d’un Athénien diffère de celui d’un François ? Les mots , ces signes représentatifs de nos pensées, &
ngue universelle ; la différence que nous cherchons disparoîtra ; les mots s’évanouiront, il ne restera que la nature ; &
ar sa beauté, mais gêné par la présence de son Ministre, les premiers mots qui sortent de sa bouche sont ceux-ci, va m’atten
uteur d’Athalie. Ce qui suit n’est pas un correctif assez fort. En un mot , continue Racine, je suis persuadé que les tendre
t. ReprenonsLes plaideurs. les Pièces de Racine. Je ne dirai qu’un mot des Plaideurs, & ce mot sera relatif à l’obje
. les Pièces de Racine. Je ne dirai qu’un mot des Plaideurs, & ce mot sera relatif à l’objet de mes réflexions. Cette C
Serrail, l’arrivée de l’esclave d’Amurat, l’évanouisse-d’Atalide. Le mot sortez prononcé pour dernière réponse, par la Sul
ts armés du fatal cordon, sans que ce Prince en soit averti ; ce seul mot , dis-je, fait frissonner les spectateurs, instrui
ui devons ce moment théatral, si heureusement dépeint dans ces quatre mots  : Seigneur, vous changez de visage ! Monime est l
aginé pour amener un dénouement aussi heureux qu’inattendu. UnPhedre. mot suffira pour Phedre. C’est le triomphe du vrai tr
37 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Fautes à corriger. »
ssemens. — 122, ligne 20 : § IV ; lisez § V. — 145, ligne 2, après le mot Comédie, mettez un (*), & au bas de page, ajo
-choix ; lisez les Engagemens-indiscrets. — 168, ligne dern. après le mot  Pantomime, & à la marge, mettez le renvoi [O]
38 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
es, chansons, épigrammes, lettres, ana, conversations, mélanges, bons mots , etc. où sans ordre, sans choix, sans liaison, pa
re de Molière ? une boutique de bijoutier : on voit une scène, un bon mot , un portrait, une sentence ; que de paille couvre
aduction des Métamorphoses en rondeaux, il eût vingt fois employé ces mots , comme il ne savait guère que des mots, ainsi que
il eût vingt fois employé ces mots, comme il ne savait guère que des mots , ainsi que la plupart de ses confrères Poètes, Be
vinités la même différence qu'entre les Evêques et les Archevêques. » Mot qui fit rire toute la Cour aux dépens des Prélats
la chercher le Saint Esprit au théâtre. C'est un Comédien, dit-on. Ce mot dit tout, il réunit tant de folies et de désordre
39 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164
les derniers et les plus méprisables Joueurs de Fableaux, où même ce mot de méchant dans Cicéron ne veut pas dire un mauva
chumena aut Comicos aut Scenicos viros habeat. applique proprement le mot d'Histrion aux Mimes, qui par leur danses représe
ent leurs dansesαὕτη δὲ ἔστιν ὁ τόπος, ὁ ἐκ σανίδων τὸ ἔδαφος. Sur le mot σκηνή. et leurs plaisanteries ; et c'était un sec
er. pro Flacco. αὕτη δὲ ἔστιν ὁ τόπος, ὁ ἐκ σανίδων τὸ ἔδαφος. Sur le mot σκηνή. « Ampliorem habent Orchestram Græci et Sc
40 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
es ; il accompagnoit ses discours de grimaces qui faisoient rire. Ses mots qui auroient été fort communs dans la bouche d’un
a bouche d’un autre, devenoient piquans & passoient pour des bons mots par le tour qu’il leur donnoit & l’air dont i
s, qu’on a beaucoup exagéré les torts de ce Religieux ; mais voici un mot qui n’est pas douteux, qui vaut mieux lui seul pl
neries vraies ou fausses qu’on lui attribue, & qu’on appelle bons mots , parce qu’elles sont indécentes ; il fit une mort
, leva les mains & les yeux au ciel, dit avec beaucoup de feu ces mots Du Gloria : Tu solus Dominus, tu solus altissimu
hommes à la foi, mais c’est la foi qui a conduit Racine à la raison. Mot vrai & profond. La raison & la foi toujou
i plus utiles. V. Dict. Hist. d’une société de gens de lettres sur le mot Tubies. Malgré le pompeux éloge que l’Académie de
que nous avons entrepris du Clergé Comédien, nous en dirons encore un mot . C’est son portrait fait par lui-même, où l’on vo
tous nos autres Oracles du Parnasse ont puisé à pleine main sans dire mot , ainsi que dans Calderon, opulence bien supérieur
s, n’a pu manquer d’y prendre le ton du jour, & en particulier le mot de ralliement, l’entousiasme pour Voltaire ; il a
. Eh bien , lui répondit Voltaire, les Comédiens l’ont refusé. A ces mots , l’Abbé s’enflamma, court au Théatre, fait sentir
de faire enlever. Les fadeurs puériles sont semées de quelque jeu de mots qui sont rire, de quelques bons airs qui plaisent
41 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
rir de rougeur le front naïf de l’innocence. Quelques-uns de ses bons mots sont remplis de ce qu’on appelle la grosse plaisa
es se couvrir de leur éventail, en feignant une extrême pudeur. En un mot , il paraît s’être fait un genre de l’indécence ;
e soit très-facile à prouver. Je n’aurais eu garde de dire le moindre mot de ses licences, si elles n’étaient connues de to
que pour être tournée en ridicule ; & dans lesquelles chaque bon mot était une grossièreté ? tandis que les autres Spe
dans leur mémoire ces sages préceptes de Boileau : Le Latin dans les mots brave l’honnêteté ; Mais le Lecteur Français veut
ecté ; Du moindre sens impur la liberté l’outrage, Si la pudeur des mots n’en adoucit l’image (5). …… …… Je ne puis estime
it encore de ne point s’y méprendre, en fesant adresser à Alberti ces mots pleins de délicatesse ; Ne vous retenez pas, Et
une image révoltante ; les détails respirent la passion même : en un mot , tout peint & célèbre la volupté ; on la fait
r après lui ; il n’est seulement ici que pour faire un méchant jeu de mots  : c’est comme si l’on disait à la vieille ; la Co
42 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des Comédiens et du Clergé. » pp. 49-51
ancourt se permet de crier au scandale, à cause de la réunion de deux mots , au rapprochement desquels, on n’est pas, dit-il,
desquels, on n’est pas, dit-il, très habitué. Il ignore que ces deux mots qu’il me fait un crime d’avoir accolés, se sont e
43 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
corrompt les cœurs. On en revient cynique dans le double sens que ce mot présente. On a beau masquer les gens sous des nom
i en Anglois signifie frêlon, guêpe, par une allusion & un jeu de mots que le siecle passé, quoique moins poli, n’eût pa
e digne prix : Carmine qui tragico vilem certavit ob hircum. De là le mot tragédie, qui malgré l’élévation de tant de Rois
plus nobles, pour être habillés de pourpre & montés sur de grands mots , sont le fruit ordinaire. Athènes adopta ces bouf
acchus & Vénus furent toûjours d’intelligence. Ils ont leurs bons mots , leurs graces vives, animées & amusantes. L’h
hent qu’à faire rire. Plus une piece est remplie de sel & de bons mots , plus elle plaît. On charge même les caractères,
, épigrammes, libelles, &c. on se venge, on se console par un bon mot . Tout François est Poëte satyrique : La colère
Moyse, les histoires, le style, les expressions des Écritures, en un mot toute la religion. Voilà la tournure qu’a pris l’
44 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. » pp. 101-108
lle part aucune trace, & que l’Histoire n’en dit point le moindre mot  ; je ne serais pas long-tems à chercher ma répliq
incipal mérite des choses dans leur antiquité. Rapportons les propres mots de l’Oracle des Sçavans : « La Comédie doit son o
C’est une allusion à un article trop minutieux de l’Encyclopédie, au mot Perruquier, dans lequel on explique la manière de
45 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
quelque réputation parmi les Grands, à raison de ses bouffonneries et mots facétieux, il voulut pour augmenter le plaisir de
de l’Académie, 1694). Si l’on m’objecte que dans la farce il y a des mots un peu libres, et de mauvaise édification qui fai
s sont aussi le plus riche ornement de son esprit, et pour dire en un mot de tous les vices d’un Calomniateur, ce Religieux
e Richelieu. a. [NDE] On écrirait "soit", au singulier. b. [NDE] Ce mot manque dans le texte. c. [NDE] Nous écririons "e
e à l’époque. d. [NDE] De arte poetica. e. [NDE] Ceux qui font des mots pour rire. Le dictionnaire de Nicot lie ce mot à
DE] Ceux qui font des mots pour rire. Le dictionnaire de Nicot lie ce mot à scurra, scurrilitas. f. Fille ou femme débauch
comédie jouit. l. [NDE] Quand la cour se déplace. A remarquer que ce mot se dit particulierement d’une suite de conquêtes,
46 (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68
grement. Diverses considérations qui peuvent toutes se résumer par ce mot  : la faim, donnent encore chaque jour à la vérité
uns même y prenaient part. Mais comme notre nation a toujours aimé le mot pour rire, on ne tarda pas à trouver que les myst
onsentie par les autorités suprêmes du royaume. » Il n’y a plus qu’un mot à dire maintenant, car les comédiens, qui se succ
la lecture, et des marges plus importantes. b. [NDE] A l’époque, le mot signifiait les vieux livres, dont on fait peu de
47 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Douzième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 250-253
e l’exige de votre tendresse : sur-tout n’en supprimez pas le moindre mot . Je sais tout : mais les circonstances peuvent se
fils ont fait bien des caresses à monsieur D’Alzan. Il n’a pas dit un mot  : mais il paraissait si touché ! si touché… Agath
48 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. » pp. 102-108
il est certain qu’il ne s’y agit point du carême dont il n’y a pas un mot dans tout cet endroit : mais quand on voudrait, c
droit, qu’on peut entendre la comédie « tout le carême » (ce sont ses mots )Pag. 54. [« Lettre d’un théologien », page 54].,
re, qu’on la peut jouer dans le carême, quoiqu’il n’y ait pas un seul mot dans tous ses ouvrages qui tende à cela de près o
49 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Stances à Madame Isabelle, sur l’admiration où elle a tiré la France » pp. -
il enserre, Il lui voulut donner un Corps, Vraie Image de sa figure, [ mot illisible] ce que l’œuvre de nature Se perd en d
les Dieux font par Isabelle, Reluire leurs divinités. l. [NDE] Un mot est barré (espritz ?), une main anonyme a remplac
50 (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127
f. lequel apporta maintes utilités aux humains, rédigea par ordre les mots , institua les Sacrifices et cérémonies, inventa p
venta plusieurs harmonies, enseigna aux Grecs les interprétations des mots , dont il est appelé Hermès, c’est-à-dire, interpr
égant, la propriété du langage, les douces Métaphores, la licence des mots et des sentences lesquelles embellissent les orai
remêlant de graves sentences, non sans un certain poids et mesure des mots , et gravité des personnages y introduits. Deux Po
’ils la lisent particulièrement en leurs études, en pesant plutôt les mots et dictions, que les sentences. Car elle est fort
uits. Les autres se nommaient Attellanes.Atellanes, ainsi dites de ce mot Atella, ville de la Campagne, où elles furent pre
ayant égard à leur dénomination. Car l’une prend son étymologie de ce mot GrecDonatus sur Terence. τράγις, qui signifie en
aisse une puanteur merveilleuse : l’autre prend son appellation de ce mot GrecHoratius in arte. Festus Pompeius de verb. si
51 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104
u mariage, de fouler aux pieds le précepte de la foi conjugale, en un mot de se jouer de son mari, sous prétexte qu’il est
use de fournir toutes les choses nécessaires à la coquetterie ; en un mot , lorsque, par tant d’autres raisons, par sa propr
x des beaux jours de sa jeunesse, s’entendre dire des douceurs, en un mot voir le monde ; tel est le langage de la maîtress
e miroir céleste, que le ciel est gros de lumière, etc., bien que ces mots , comme ceux de ma chère, soient abominables ; il
récieuses du monde un de plus insoutenable que l’emploi qu’il fait du mot traire dans l’Avare, ou de celui de bouillie dans
ointes ou d’ironie, de la gaîté, du comique, même de la poésie, en un mot un peu de comédie, faites-le à la manière d’Horac
malgré lui ; mais on les voit s’attaquer mutuellement, se prendre au mot et s’exécuter les uns les autres. C’est par eux q
les, déjà en trop petit nombre, et rendre ridicule peut-être jusqu’au mot sacré de Bienfaisance ! en temps de guerre, penda
quelconque, d’un voisin hypocrite, d’un tartufe de bienfaisance en un mot , qui fasse connaître leur situation, qui soit du
urs travers et les goûts, les habitudes, les écrits, des paroles, des mots , des frivolités ; à frapper sans mesure, sans éga
tous les ordres ?…. Le refus net qu’il fit à Madame, de sacrifier les mots grand flandrin de vicomte qui crachait dans un pu
52 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »
ppa embellit le Théâtre d’Antioche, 54 Histrions, signification de ce mot selon Suétone, 60. Selon S. Thomas, 189. leurs Je
ous les Théâtres, 351 M Majume (Jeux) leur origine, explication de ce mot , 85 Malela, erreur de cet Historien au sujet de
s Spectacles, 168 et suiv. Satires, signification particulière de ce mot , 90 Sénèque, caractère de ses Tragédies, 86 Sénèq
te Ville pour célébrer des Jeux, 55 Spectacles ce qu’on entend par ce mot , 37. défendus les jours solennels, 118. 178. 295.
53 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175
ant des mouvemens qu’ils accordoient avec leurs Chants : parce que ce mot Toscan Hister, signifioit Acteur, ces Acteurs fur
, & de Vers de toute sorte de mesures, furent nommées Satyres, du mot Latin Satura qui veut dire un mélange de plusieur
mot Latin Satura qui veut dire un mélange de plusieurs choses. Notre mot Farce a eu une pareille origine ; ces petites Pié
. Ces nouvelles Satyres, furent nommées par cette raison Exodia, d’un mot Grec qui signifie fin, & furent associées aux
les suivirent, & plus que ceux de son tems, sans daigner dire un mot de ces misérables Déclamations Tragiques qui sont
s’être si étendu dans l’éloge des Poëtes Grecs, ne fait qu’en peu de mots celui des Poëtes Latins, & ne compare pas, co
tentement des Romains. Horace reproche à Plaute deux choses, ses bons mots , & ses modes. At nostri proavi Plautinos &
54 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
l imite ; le Poëte pour cacher son artifice, ne doit employer que les mots qui sont le plus en usage. Euripide a trouvé le p
ripide. J’ai fait remarquer plus d’une fois qu’il employe souvent des mots d’une conversation familiere ; mais qu’il les pla
e une barriere entre mon Fils & moi ? quelle image présente ce mot  ! Cet homme que de si bas, elle a élevé si haut,
la transposition, ni la métaphore n’annobliront jamais parmi nous un mot , que ne recevroit pas notre Vers Tragique. Sans n
atre fois, à cause des quatre hémistiches : le sens & l’ordre des mots s’y opposent souvent, surtout dans les Vers de pa
erme qui s’est introduit dans notre Langue, à la honte des hommes, ce mot Maîtresse : s’il se trouve deux fois dans ses Pié
amp; non d’une Maîtresse. Au lieu que Cinna ne se sert point de ce mot par mépris, quand pour faire comprendre l’ardeur
55 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VII. Des Carozels. » pp. 191-195
Chapitre VII. Des Carozels. C E mot est plus Italien & Espagnol que François. Il
ns de celuy qui fut fait aux Nopces du defunt Roy, & l’energie du mot fit donner le nom de Carozel à cette Cavalcade. R
56 (1731) Discours sur la comédie « Lettre à Monsieur *** » pp. -
ent que les questions les plus difficiles fussent terminées en quatre mots . Enfin pour déterminer quel tour il serait à prop
les et chrétiens dont elle est pleine, je vois avec joie que quelques mots un peu trop forts qui m’avaient échappé dans les
57 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
monter sur le tribunal. Qu’on croie, si l’on veut, les prétendus bons mots de Sixtequint : Il n’y a en Europe que trois gran
ain Pontife, ni du génie austere de celui-ci. Il n’y a d’avéré que ce mot , un grand cervella de Principessa , c’est-à-dire
nt, élévation du génie, fermeté d’ame, étendue de connoissance, en un mot à toutes les perfections que lui prodigue la flat
r flatterie, les Anglois les ont laissé perdre. Elle répondit quelque mot Latin à des Ambassadeurs Polonois, qui l’avoient
s Dames : Je viens de décrasser mon vieux Latin. Elle lâchoit quelque mot Latin à Cargli son bouffon, pour se divertir, quo
de Latin me parle-tu là ? dit-elle ; car elle avoit toujours quelque mot grossier à la bouche, preuve d’une éducation négl
ontre elle. Le Pape éclara par ses bulles, & Pasquin par ses bons mots . Le Roi de France refusa ses Ambassadeurs, &
halamis Regina tuis hac nocte jacerem. Elle entendit l’énergie de ce mot , & comme elle en sentoit la vérité, elle prit
comme un chien de chasse pour dépister le gibier. Ces trois ou quatre mots lui tenoient plus à cœur que toute la harangue de
& obligeant, se laissant aisément voir & approcher, disant le mot pour rire, faisant à propos un éloge, mais nulle
entoient dans la chambre voisine, & se désennuyoient par des bons mots sur l’importance des affaires qui leur faisoient
l’avoit prévenu & appliqué sur sa porte un billet avec ces trois mots , Ne vous y fiez pas. Enfin, ayant voulu la presse
rriere  : c’est-à-dire la comédie. On trouve par-tout un prétendu bon mot , attribué à Sixte V : Il n’y a en Europe que troi
is Princes, Sixte, Henri & Elizabeth. Je doute de la vérité de ce mot , qui n’est que l’éloge de la Reine d’Angleterre.
aste, prodiguoit des millions sur sa personne. Ses saillies, ses bons mots , ses pensées ingénieuses sont sans nombre ; la Re
58 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
atre. Les protestations, les sermens, les doléances, la beauté, en un mot le jargon de Cythere est par-tout le même. Je ne
raison volontaire) à Dieu qui prévoit tout peut sembler téméraire. Le mot sembler est injurieux à Dieu, & contraire à s
oint aux remords ; c’est un crime, & vous en repondrez. Pesez ces mots , dit-il d’un air menaçant, craignez le jugement d
craignez le jugement de Dieu. Faublas n’en est que plus irrité : Ces mots sont un outrage : Si d’un zèle offensant le sarca
politesse sa tante au parloir, & dans un instant, sans se dire un mot de leur passion subite, les deux amans tout-à cou
e la folie de se tuer soi-même, tandis que libre encore, on n’a qu’un mot à dire pour conserver l’amour, la vie, la liberté
ion n’avance, on ne fait que dialoguer sans aller au but. Aux jeux de mots on s’abandonne, Quand la passion devroit agir, Et
’Evêque ou son grand Vicaire, à qui on peut tout dire, & qui d’un mot arrête tout. On a cinq ans après la profession po
p; se livre aux plus grands excès de sa passion. Eh ! pourquoi ? deux mots d’une Religieuse dont les passions, l’endurcissem
& des yeux caressans. Cet esprit foible est aussi-tôt changé, un mot la porte plus au mal que dix ans de la société la
e mystère de son cœur. Il en juge bien mieux que sa propre mère : Des mots perdus pour elle il sentoit la valeur, Et tout ce
ouceur, & le son de sa voix encore plus enchanteur, &c. En un mot on épuise toutes les fadeurs, le jargon & les
ne connoît pas, elle le cache à son amant : Et jamais à sa bouche un mot n’est échappé. Elle fait avec lui la modeste : Ma
elle passe sans ordre & sans suite d’une chose à l’autre, par des mots entrecoupés, sans finir la phrase commencée, soit
Communauté doit s’appercevoir de ce mouvement, & personne ne dit mot  ; quelque Converse vient aux cris, aucune Dame du
59 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
ue leur glose porte en croupe. La glose commune sur ce texte, dit ces mots  : « Ad literam quoque omnia hæc et similia servan
que le terme Hébreu, dont use Moïse est plus général, que ne porte ce mot de vêtement ; dont appert, que la défense est enc
 : pour achever cette anatomie, ou analyse, il y faut ajouter quelque mot de leur cause efficiente, et de leur cause finale
sages semblent trop généraux ; ils nous représentent ceux auxquels le mot de Comos, d’où vient celui de Comédie, est nommém
rements et le Symbole de notre confession, etc. » Ce sont les propres mots de Salvien Evêque de Marseillelib. 6 cu , qui imp
uripide, Sophocle, Eschyle, Sénèque, etc., et n’y change-t-on un seul mot  ; au lieu que les Papistes, changent au moins les
voir une farce, qu’à ouïr une moralité, s’ils ne béent plus après un mot de gueulecz, qu’après un grand nombre de belles s
s, et des farces étant si grande ; qu’en latin on exprime par un même mot , l’un et l’autredj : On accordait au commencement
bhorrait généralement tous hypocrites, et toute hypocrisie ; (car ces mots , pris en leur propre et naïve signification, sign
le gouvernement de la cité. e. [NDE] cette raison. f. [NDE] le mot est féminin au XVIe s. i. [NDE] Tilenus invoque
q. (voir en particulier col. 135-136). cb. [NDE] « art » est ici un mot féminin, comme ars en latin – à moins qu’il ne s’
soigné par un habitant d’Anticyre. ch. [NDE] « erreur » est ici un mot masculin, comme en latin. cj. [NDE] belle, hono
h d’Angleterre. cp. [NDE] Tilenus énumère des passages où figure le mot comessatio, au sens négatif d’orgie. « Sic in die
ver quelque chose qui pût (…) qui contentât et rassasiât… cz. [NDE] mot de gueule : obscénité. dh. [NDE] le mot, orthog
t et rassasiât… cz. [NDE] mot de gueule : obscénité. dh. [NDE] le mot , orthographié « après soupée » est féminin. di.
60 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
rs que parut l’ouvrage raisonnable & chrétien sur la dévotion. Ce mot qui chez les Catholiques marque un degré de ferve
il fit changer le nom de Tartuffe en celui d’Imposteur, parce que ce mot qui est de son invention est un de ces mots imita
d’Imposteur, parce que ce mot qui est de son invention est un de ces mots imitatifs qui peuvent s’appliquer au bien & a
ces mots imitatifs qui peuvent s’appliquer au bien & au mal ; ce mot peint un homme doucereux & affecté, qui peut
à se promener, à boire & manger, à dire des choses tendres, en un mot des journées amusantes, c’est-à-dire, au milieu d
-t-elle en femme, & ne sait ce qu’elle dit. En ramassant quelques mots qu’elle a lu ou entendu dire, & c’est déjà ne
la galanterie & repaître l’imagination d’objets dangereux, ou un mot à corrompre le cœur. Il règne dans cet ouvrage un
ne idolatrie, parce qu’ils se servoient en latin & en françois du mot adorer les Saints qu’ils se mettoient à genoux, b
it pour lâcher quelque saillie, quelque compliment qu’on croit un bon mot , qu’on juge élégant, qui amuse un instant. Rien n
61 (1647) Traité des théâtres pp. -
s de ténèbres, entre lesquelles ils la mettent ». Ce sont les propres mots de ces excellents Serviteurs de Dieu ; dont j’ai
euses »Augustin, De Symbolo ad catechumenos, lib. 2. v , qui sont les mots de saint Augustin. De vrai la matière qui s’y tra
etenir ; et peu à peu, par leurs approches, et en leur disant de bons mots sur ce qui se représente, les accoutument à ouïr
jour, et qu’on met entre les repurgées, encore qu’il n’y ait pas des mots sales, ni des expressions qui fassent rougir, la
avale sous la malvoisie. Au fond, n’y ayant rien de changé, sinon les mots , et quelque chose en la forme, et la matière y ét
on qu’il tenait en sa main, en témoignage de courroux et prononça ces mots , « Mais en louant et approuvant de tels jeux, et
ugé de ce que vous avez à dire à notre peuple »at.Ce sont les propres mots de cet excellent Auteur, d’où on peut recueillir
t si c’est un Laïc, qu’il soit retranché de la Communion. Ce sont les mots propres de leur Canon. Et pour montrer qu’ils ten
as tenu pour être mal »cb (ce qui est le même erreur d’aujourd’hui)Le mot est masculin. sommecc ceux qui s’y prostituaientI
nt dépendre, ne condamne point les Théâtres, et n’en dit un tout seul mot  ; Ainsi que nul des hommes n’a pu s’ingérer par-d
andon de dissolution, et à mêmes insolences. Il y a au Grec le propre mot de κωμοις, Comois, dont plusieurs des doctes ne f
ent que la Discipline dit seulement que cela se pourra tolérer. Or le mot de Tolérance imprime une tache à la chose tolérée
ifié que l’Ecriture ne leur est pas plus favorable, et combien que le mot de Théâtre n’y soit pas, en divers endroits elle
en corriger une importante de la page 38, ligne 31, et au lieu de ces mots « nul ne doute ? » mettre ceux-ci « plusieurs des
. 4. by Augustin, in ps. 39. bz Chrysostome, in Matt. 2. hom. 6. Le mot est masculin. Id. in Ps. 119. cd Tertullien, De
ont été sautées par le pdf. b. Comme par la suite, Vincent prend le mot au sens religieux de « ce qui est occasion de tom
dicace (voir supra) et dans la suite de ce chapitre, Vincent prend le mot au sens religieux d’occasion d'erreur et de péché
ant scandale « pris » et « donné », Vincent joue sur les deux sens du mot , le sens religieux (scandale donné) et le sens mo
es). be. Avait pour implication que. bi. Le registre, la liste (le mot est féminin). bj. Alessandro Alessandri, Genial
leur occupation professionnelle). dh. Vincent prend peut-être ici le mot à la fois au sens religieux (occasion d'erreur et
peuvent l’interdire. dx. Comprendre : de façon à ce qu’elle… dy. Le mot est féminin. ec. Comprendre : qui les incite à
btienront pas le royaume de Dieu), Gal. 5.21). fg. En rapprochant le mot « scandale » du mot « éclat », Vincent prend sans
aume de Dieu), Gal. 5.21). fg. En rapprochant le mot « scandale » du mot « éclat », Vincent prend sans doute le premier en
62 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318
lent s’en estre servy seulement dans vn sens particulier : Car par ce mot de Balismus, ils entendoient seulement une manier
appellent Balare, est la mesme chose que ce que nous entendons par le mot de dancer. Toutefois nous n’appliquons celuy de B
de deux sortes : Les vns en ont un passager & si i’osois user du mot de Montagne, prinsautier, qui frape d’abord qui s
& ceux-cy se sont contentez d’en faire de Specieux, preferant un mot qui pouvoit leur estre utile, & attirer des S
etes condamnations de ceux qu’on oublie, & dont on ne daigne dire mot . Section V. De la division du Balet ou de
oncerne son Sujet, & tout ce qui peut en éclaircir le sens, qu’un mot , qu’un demy vers, ou qu’enfin un trait serve à fa
mens, ou enfin pour suivre la mesure, ils ne prononcent qu’à demy les mots , & ne font point entendre les paroles. De sor
n fredonnoit à perte d’haleine, & le gosier soufroit plus pour un mot , qu’aujourd’huy pour un motet. Profitons de cette
paroles, & de ne se point permettre de fredon dans le milieu d’un mot qui coupe, & le rende ainsi mal-entendu, ou d
qui compose la belle Dance. Ie n’entends pas toutefois par ce dernier mot de belle Dance, ce rampant mol & paresseux, q
x sexes ont droit d’agir & de paroistre. Ie n’en diray qu’un seul mot en passant, Que la Dance qu’on nomme la belle, qu
icile à expliquer, est l’éclatante, ou de peur d’estre infidele à son mot , & à la chose, la demonstrative. Ie ne sçay s
nse que ce n’est rien autre que celle du Balet. Parce que soit que le mot de l’original soit expliqué ou litteralement ou f
jour & aux sens. Ainsi le Balet est necessairement entendu par ce mot de demonstration, puisque non-seulement il consis
abord quelque soupçon de modernité, s’il m’est permis de fabriquer ce mot  ; & si elles sont fort antiques, elles sont e
Nous parlerons tout à l’heure de la propreté, nous n’avons icy que ce mot à adjoûter, qu’il est plus important & plus a
tissement qu’on y prenne, tient lieu d’un raisonnable succez. Sous ce mot toutefois de Boutade, il n’est pas permis de fair
ont veu & ont servy de Scene à des Combats Ludicres, pour user du mot Latin. Ainsi il est besoin de donner des regles p
63 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
bouffon Excuse nos défauts, sans devenir profond. On y cherche un bon mot qu’aiguise la satyre. Ce n’est point un sermon, e
uste ; il n’annonce rien de grand : il n’est pas même noble. C’est un mot d’un style bas & familier parmi le peuple. Un
urcir ou allonger ses vers selon le besoin ; des phrases louches, des mots sales & bas de cabaret & de lieu de débau
t le monde, & presque toujours durement. Ce ne sont point de bons mots , des traits fins, des idées plaisantes ; ce sont
vaux, Chez nous, ailleurs & dans tous les climats ; C’est en deux mots l’histoire de Midas. Il faut bien que les Minist
d’habiles imposteurs, Du stupide public cimenter les erreurs, Sur des mots captieux profèrer des oracles, Par des prestiges
teux de la fatalité, S’il fut de tous les temps, ou si Dieu par trois mots Tira l’ordre du sein de l’antique cahos ; Dira co
atérielle, tout finit à la mort par la dissolution du corps. De là le mot favori repeté en vingt endroits, qui dans le fond
64 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
ar malheur son théatre s’y glisse. Gresset l’a vivement peint dans un mot , dans le dérangement d’une jeune Religieuse qui f
nnie, Le penchant du plaisir y tient lieu de raison. J’ajoûte un mot à cette belle morale : Si c’est là respecter l
nt moraux de Marmontel, où le Poëte, apparemment peu fécond, rapporte mot pour mot le conte Annete & Lubin, deux paysan
de Marmontel, où le Poëte, apparemment peu fécond, rapporte mot pour mot le conte Annete & Lubin, deux paysans cousins
canons : le libertin le plus déclaré ne s’accommoderoit pas des gros mots de la Place Maubert. Mais avec tous ces différens
ut peut donc sans risque se livrer au monde. Le changement de quelque mot rend inutile le zèle de la religion. Raisonnement
Roi & toute la Cour la méprisa, elle ne se releva que par quelque mot obligeant que Louis XIV dit pour consoler Moliere
ine, elle édifieroit les Caraïbes & les Nègres. On s’abuse sur le mot d’obscénité, ou plûtôt on s’en joue. N’y a-t-il d
65 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123
icules, & s’écrie, que le Marquis un tel est peint à ravir. En un mot , la joye qu’inspire un Drame plaisant, n’est poin
gés de ridicules, & plus ils réjouiront les Spectateurs. Les bons mots , les plaisanteries d’un Poème enjoué, dissipent l
discuter les diverses opinions de ces trois Auteurs, disons en peu de mots quel est notre sentiment. J’ai déjà observé en pa
66 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339
a-t-il plusieurs choses à observer, que je vais lui tracer en peu de mots , d’après M. J. J. Rousseau(71). « Il faut ne plac
longue durée ; & d’ailleurs, le Musicien fait plus valoir un seul mot dans pareille circonstance, qu’un grand nombre de
n que d’un bruit si confus, qui ne nous permet de saisir que quelques mots à la dérobée, il ne résulte qu’une espèce de char
67 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VI. » pp. 27-35
’or tombe du ciel. L’on entend une voix qui prononce distinctement ce mot au plus digne.  Dans la fable, c’est à la plus be
sans qu’il ait été nommé, ni recommandé par aucune Puissance ; En un mot par son seul mérite, et par la bonne odeur de sa
’emporter, il entre en querelle avec ceux qui la lui disputent. En un mot pour honorer sa réception, non seulement vous dés
68 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112
lus grand des Rois a vu fleurir le plus grand des Poëtes. Ces grands mots d’étonnement, de prodigieuse, d’admiration des si
rner la tête. Les noms des Dieux de la Fable qu’on y mêle, les grands mots adorables, divinités, génie, leur paroît une apot
Menuisier avoir de la facilité à trouver les rimes, c’est-à-dire des mots qui ont une semblable terminaison, qu’il consoit
ble terminaison, qu’il consoit bien ou mal au bout de quelques autres mots , tel que cet homme d’Horace qui faisoit deux cent
rficiel, & il vouloit étaler de l’érudition. Il enfiloit tous les mots qui avoient quelque rapport à un objet ; c’est la
criture & des choses saintes ! Il donne ces sotrises pour de bons mots . Des tirades perpétuelles, de vilains propos des
des perpétuelles, de vilains propos des hâles, entremêlés de quelques mots latins, des noms des Dieux de la Fable, & de
rappons, voilà l’Hostie, l’occasion presse. Le Parterre entendant ce mot d’hostie, s’écria, Ha le méchant ! ha l’Athée !
arle du S. Sacrement ! Il peut se faire, il est même apparent que ce mot qui signifie une victime, lui échappa sans aucune
s des personnages peu intéressants, la versification prosaïque. En un mot , ce Poëme tomba de façon qu’il n’a pas été répris
faire honneur, & par la difficulté de fournir des vers à tous ces mots , souvent bizarres, montrer de la facilité & d
; mettre des entraves à l’esprit pour faire venir & ajouter à des mots des idées burlesques, c’est le meme goût très-got
69 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
uissans, & leur doit souvent sa célébrité & sa fortune. En un mot , les Seigneurs généreux dont je parle, sont les M
rte, que les Acteurs & les Spectateurs soient instruits en peu de mots . Le Poète aura soin ensuite que les Scènes &
à des cœurs dont il est vraisemblable qu’elles soient chéries : en un mot , je défie qu’on me montre le moindre sentiment ma
ssaire ; mais rien n’annonce les libertés qu’ils se permettent. Aucun mot , aucun signe, n’avertissent les Spectateurs que l
rs, ou de plaisirs personnifiés, qui se livrent à l’allégresse. En un mot , ils négligent trop de considérer ce qu’éxige la
on prétend que le nom d’Opéras-Balets, qui tire son origine du vieux mot François Baller, qui signifiait sauter, danser, s
Tragédie au Théâtre de l’Opéra. On conçoit assez qu’on désigne par ce mot une action grave, qui renferme de grands intérêts
lodieux, & que rien ne l’arrête dans sa marche tranquille : en un mot , qu’on soit nourri de la lecture des ouvrages de
de la manière dont elle est èxprimée ? Soyons certain que les grands mots , ou pour parler plus juste, le sublime du stile,
uche des complimens entortillés, d’une fadeur èxtrême, ou des jeux de mots ridicules : est-ce donc là l’image de la nature ?
Evremond n’écrivit contre lui que de belles phrases, que des jeux de mots . J. J. Rousseau n’a pu nous faire croire qu’un Th
(60). Dans le Dictionnaire de Musique, par J. J. Rousseau, on lit au mot Opéra des choses fort curieuses & fort sensée
70 (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352
t l’Hypocrite   A redressé les faux Dévots.   La Précieuse à tes bons mots   A reconnu son faux mérite.   L’Homme ennemi du
cte. L’un défenseur zélé des Bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnoit au feu. L’autre, fougueux Marquis,
en particulier contre Moliere. Ainsi il ne me reste plus qu’à dire un mot de sa maniére d’écrire, & de représenter ses
gére addition Tartuffe. C’est uniquement ce qu’en son Dictionnaire au mot Tartuffe auroit du dire Furetiére, & non pas
71 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56
piece dramatique étoit excellente ; un plaisant du parterre trouve un mot susceptible d’être tourné en ridicule, il le rele
d’avoir lu dans quelqu’endroit, qu’une Actrice célebre prononçant ces mots d’une Tragédie, il m’en souvient, & s’étant a
haut : ma foi, s’il m’en souvient, il ne m’en souvient gueres. Ce bon mot excita de grands éclats de rire dans l’assemblée,
veut qu’on soit sincere & qu’en homme d’honneur on ne lâche aucun mot quine parte du cœur. Je crois que tout le monde c
72 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
ge intitulé des Comédiens et du Clergé, s’exprime ainsi : « Voilà des mots comme disait Fontenelle, qui hurlent d’effroi de
e pareilles expressions, chacun peut les considérer comme des jeux de mots d’assez mauvais goût. Pourquoi donc, le titre du
le présenter comme l’ami des jésuites ! Il faut avouer que de pareils mots , jésuites et Henri IV, hurlent d’effroi de se tro
ne politique. La solution en est facile. Elle consiste dans ce peu de mots  : Canning, en obéissant à son souverain, possède
t honoré par la théocratie jésuitique, a osé hurler effrontément, les mots atroces rigueurs salutaires, pour justifier l’ass
dis que ces deux dernières expressions hurlent d’effroi, de servir de mot de ralliement aux bourreaux théocrates, altérés d
ignée, que je sache, dans aucun écrit ; cette expression ou ce jeu de mots si on veut, offre également d’un seul coup de pin
73 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
’est aussi des Fêtes ; les Fêtes ont enfantés la Danse & les bons mots  ; de la Danse est venue la Musique ; & des bo
mp; les bons mots ; de la Danse est venue la Musique ; & des bons mots sont nés les Spectacles comiques. » Voila, selon
éxcités par les vapeurs bacchiques, devaient donner carrière aux bons mots  ; ils folâtraient en sautant sur les traces du Di
long-tems dans une charette les Bourgades & les Villes ; ses bons mots amusaient grossiérement les passans. Je le compar
e à Homère l’envie d’écrire son Poème. Il me suffit de dire en peu de mots que la Comédie chez les Grecs se perfectionnait e
ent & les graces qu’elle doit avoir. Les ouvrages d’esprit, en un mot , parviennent tout-à-coup dans chaque pays à leur
74 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158
Corneille, le tendre Racine, Molière le peintre de la Nature ; en un mot tous les grands Hommes qui l’ont rendu fameux, de
ans qui nous appellent aux grandes choses ? êtes-vous né Poète, en un mot  ? Daignez me répondre, & me dépeindre ce qui
Peu s’en faut qu’il ne me traite de visionnaire. Je l’arrête par ces mots , lorsqu’il est pret à me quitter en levant les ép
Philosophe qui fut si long-tems le Prince de l’Ecole, Aristote en un mot , va beaucoup plus loin. Il éxige des compositeurs
75 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274
lians. Un applaudissement subit éclate avec véhémence : on entend ces mots étouffés, qu’elle est belle ! Ma sœur, je fus sen
e, pardonnez… Epouse vertueuse, autant qu’infortunée ! &c. A ces mots , émue, attendrie, je ne me suis plus crue sur la
e… Votre son de voix, votre démarche, vos yeux, tous vos traits en un mot . Quel trouble involontaire elle me cause ! — Ce q
une gorge appétissante, des mains faites pour caresser l’amour, en un mot , elle était en tout point un objet séduisant. Ce
76 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [G] » pp. 408-415
nière à en faire le couronnement. Je ne dois pas oublier d’ajouter un mot des portiques qui étaient derrière les Théâtres,
es assemblés, & de verdures appropriées (c’est ce que signifie le mot Scène). En suite on la construisit de bois, puis
, aux portes d’une prison, devant laquelle on a mis des Gardes. En un mot , nos Théâtres sont si mal bâtis, si mal placés, s
la curiosité, mais trop mutilés pour la satisfaire. Amphithéatre. Ce mot est composé d’Amphi (autour), & de Théatron (
77 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92
comme si elles dissimulaient mal qu’elles y entendent finesse. En un mot quiconque dit des infamies devant le sexe, ou s’i
et les femmes du commun et les femmes de qualité, tout le sexe en un mot sous les mêmes traits de libertinage. Voilà ce qu
on achevé, est encore de mise, supposé le système du Paganisme. En un mot , par tout où Plaute est plus Poète il est communé
ès artificieuse et très engageante ; mais elle ne hasarde pas un seul mot obscène. Que l’on admire ici la discrétion de ce
de loin ; et quelquefois son élévation est plutôt dans l’enflure des mots que dans la hauteur des pensées. Après tout, on
s sont hardies sans être outrées. On n’y voit point un entassement de mots ampoulés : on n’y voit rien de guindé, rien de co
e que le froid s’est communiqué jusqu’à la tête. Il y a ici un jeu de mots dans l’Anglais qui n’a pu se rendre en Français.«
ngénieux dont il l’accable, sans qu’on voie trop à quel propos. En un mot , le bon sens succombe souvent en lui à la passion
. Helen. 277 La nouvelle Mariée en deuil. p. 36. Il y a ici un jeu de mots dans l’Anglais qui n’a pu se rendre en Français.
Wycherley et Cleomenes, the Spartan Heroe, de John Dryden. q. [NDE] Mot qui signifie figurément, Perte de réputation et d
The Mourning Bride, tragédie de Congreve. v. [NDE] On ne trouve ce mot qu'avec le sens de terrain planté de vignes. Ici,
e mot qu'avec le sens de terrain planté de vignes. Ici, il traduit le mot anglais "drubbing", dont le sens est "une belle r
78 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
Gens de Lettres, plus ferme pour les Comédiens ; ces Théatres, en un mot , exigent, & promptement, une très grande réfo
mes ne peuvent les révoquer en doute, que penser de ces lieux, où les mots d’honneur & de vertu 8, sont devenus si étran
eloppés, ces traits si bien prononcés, si finement exprimés, ces bons mots , ces plaisanteries si délicates, si heureusement
nt les habits13 ! Qu’y entend-je ? des niaiseries, des pauvretés, des mots fort impertinens, des propos, enfin, qu’on rougir
avant dans le désordre et dans la crapule ; oui, dans la crapule ; ce mot est révoltant, je le sais, Monsieur, mais c’est,
imens23, de petites images, de petits bustes, de petits talens, en un mot , de petits hommes, qui se mordent & se déchir
s est dans le cœur, elle ne tarit point. Dictionnaire Encyclopedi. au mot Femme. L’amour fondé sur l’estime, est inaltérabl
t le judicieux Auteur de l’article du Dictionnaire Encyclopédique, au mot Femme. Ces hommes confians & dangereux, sont
nulle sensibilité, nulle finesse, nul tact, nulle intelligence, en un mot , nul talent : voilà en général les défauts les pl
nsé, de tout ami de l’honnêteté & des mœurs, de tout homme, en un mot , qui, né avec un esprit observateur & une sai
es ont renoncé à celui d’honnête femme ? de toutes ces Phrynés, en un mot , qui, au sortir d’une orgie, vont chercher aux Bo
vancent qu’il faut de tels amusemens pour le Peuple, entendent par ce mot Peuple, la Populace ou la lie du Peuple. C’est po
ner l’indécence que renferme telle allusion, telle pensée, tel jeu de mots orduriers ? Nous devons tenir pour certain, que l
ire, & ils en contractent l’habitude avant même de savoir que ces mots & ces actions sont un mal. La plupart de ces
, peut, si on ne lui donne que des idées saines, mâles, dignes, en un mot , de l’excellence de son être, faire un jour un gr
onnages de la Piece voulut mettre une certaine dignité à prononcer le mot Vertu : plusieurs Spectateurs s’écrierent aussi-t
t, non pas l’Acteur, dont le jeu était convenable à son rôle, mais le mot Vertu, qui les avait tous scandalisés. Certes, ce
n rôle, mais le mot Vertu, qui les avait tous scandalisés. Certes, ce mot est aussi déplacé sur les Trétaux, que l’est le n
eu hazardés, des conséquences peu réfléchies & peu justes ; en un mot , un rigorisme pousse trop avant contre les Théatr
iblissent necessairement les penchants vicieux. Diction. Encyclop. au mot Etude. 23. Je n’entens point parler ici des supe
ession. Drame d’Eugenie, par M. de B.*** Dictionnaire Encyclopedi. au mot Femme. 26. Ces parties, que les jeunes gens appe
79 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
ire, que le licite loin d’empêcher son contraire, le provoque : en un mot , ce qui vient par réflexion, n’éteint pas ce que
he. Le licite et le régulier le ferait languir s’il était pur : en un mot , toute comédie, selon l’idée de nos jours, veut i
80 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
sublime, &c. enchassés à chaque ligne, comme dans nos opéras ces mots , amant, chaînes, fers, feux, flammes ; charmes, a
n sont les fruits les plus ordinaires. Mais que signifient ces grands mots  ? veut-on dire que le bien public exige qu’on le
y suppléroient pas moins parmi nous. M. Besplas en finissant, dit un mot , sans les approuver, de trois fameux Auteurs qui
ouverain du choix des spectacles, & d’en écarter les dangers ? Un mot lui suffit. Se croit-il assez foible pour ne pas
. Ce fut le peuple qui poussa ce cri ; les Grands d’Athènes ne dirent mot . S’élèvent-ils contre les maximes de l’opéra, don
imité des leçons ; une voix casse peut en donner de très-sublimes. Le mot jusqu’aux oreilles est faux ; ce sont les vibrati
eux. Vous n’ôteriez pas tout le mal. Il vient pourtant de dire qu’un mot des Grands purgera la scène de tous les vices. Le
bjet. Malgré l’emphase, les exclamations, les apostrophes, les grands mots , l’aventure de Laberius est très-peu de chose. Le
81 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
talent embrasé. On emprunte des images, on invente des traits, en un mot on consulte le goût ; le dessein le plus riche es
charme de la Musique, le prestige de la Poësie, l’enchantement, en un mot attaché universellement aux beaux Arts ? Comparés
nt animés ; ils n’ont jamais l’expression du geste : l’ensemble en un mot , dans tous ces arts différens peut-être achevé ;
ce seulement d’une nuance négligée, d’une teinte mal entendue. En un mot la représentation en genéral est un tableau : tou
ent éclater, comme les traits sous les touches : sous son geste en un mot , le point de vue se former, comme le tableau sous
ére, les sentimens par leur ton, les passions par leur langage. En un mot , dans une représentation tout nous est connu, tou
st pour celui-ci, pourquoi la honte fera-t-elle pour l’autre. En deux mots il faut proscrire l’Art Dramatique, ou maintenir
de se perdre dans le détours artificieux de l’autre. Tout prend en un mot le grand jour ; & le vice & la vertu ne s
ir des joueurs sortir de la Scène, excédés. Tout ce qui demande en un mot de l’application, non-seulement ennuye ; mais fat
n plus active, le caractére plus liant, les mœurs plus douces ? En un mot quelle est la faculté qui y gagne ? Je n’en conno
rouve sa leçon, & le tact sa régle : c’est-là qu’on apprend en un mot à connoître la nature, à distinguer ses traits qu
que, la Peinture éloquente, la Poësie parlante. Tous les autres en un mot acquierent de l’ame, de l’expression. A l’égard d
re est manqué : c’est au Théâtre à fournir un modéle ; c’est-là en un mot qu’on voit tout comme il doit être. On dira sans
82 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
n’a porté si loin la licence. Virgile, quoique païen, n’en dit qu’un mot  : dans son quatrieme livre, il ne parle même de c
urquoi chercher ailleurs un pouvoir chimérique ? Le moral n’est qu’un mot , tenons nous au physique. Vous n’êtes pas venue à
ls n’ont fait qu’un méchant ouvrage . Antithese triviale & jeu de mots , comme ceux-ci, grand homme, homme grand, galant
atre, si tous ceux qui fréquente le Théatre sont libertins ? Voilà le mot de l’énigme, la jouissance ou l’espoir du plus g
’est lassé du sceptre, & le sceptre est brisé. Effacez ces grands mots qui vous gênoient sans doute, Ces mots de plein
st brisé. Effacez ces grands mots qui vous gênoient sans doute, Ces mots de plein pouvoir qu’on hait & qu’on redoute.
83 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168
ne s’y produit pas toujours sous la même forme : tantôt on exténue le mot affreux, auquel on change quelque lettre sans alt
l’on viole la loi : tantôt on ne fait que bégayer, on ne prononce le mot qu’à demi ; mais on laisse toujours assez entendr
spectacle que le sexe timide et sans défense redoute le plus ! En un mot , une femme frémit aux jurements d’un esprit empor
ce lieu sacré, la Scène s’ouvre par des coquetteries, et par de bons mots sur la piété.P. Iacynte y est une des principales
ndigne que je suis, j’ai de grandes obligations à la Providence. » Le mot de Providence revient encore trois autres fois tr
gera la première impression et y substituera une idée nouvelle. En un mot , suivant ces principes, l’amitié dépendra des sai
us de l’Écriture dont on ne peut en conscience rapporter que ces deux mots . Sams. « Le nom de Samson est un très beau nom….
ne seule chair, il les laisse deux fous ensemble. » Ce mauvais jeu de mots tombe sur un passage de la GenèseGenes. c. 2 appl
l’air qui l’environne en un tourbillon effroyable ; il emploie en un mot tous les sujets de terreur pour faire de Prométhé
ris du Souverain Etre qui défend le mal et qui ordonne le bien. En un mot , l’impiété ne sert qu’à nous apprendre d’avance l
84 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
ai maître. Moliere, Regnard, Crébillon, Voltaire, &c. tous en un mot sont aussi peu scrupuleux. Ils pillent où ils peu
ridicules fanfaronades des éloges qu’ils se donnent, & ces grands mots de génie, de nouveauté, &c. qui ne signifient
, mais des traits roturiers très-dégoûtans. Dans le Mari confident le mot de morbleu est répeté plus de cinquante fois. Il
uvrent & rapportent pour venir à leur fin. Ce sont les mêmes bons mots , un thême en deux façons ; il n’y a pas jusqu’aux
mmun, est bien vague dans ce siécle. Dans aucune de ses piéces pas un mot qui mette sur la voie. Sa morale, qu’on dit si pu
a galanterie est si fort du goût des François, qu’on se l’arrache. Le mot de vieille ou de mariage est trop sérieux pour pl
exprime le sens avec justesse. Il est pour ainsi dire à l’unisson des mots & des pensées. Moins profond que Rameau qui l
85 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
t d’autant plus admirable, que ses pieces sont farcies de ces vilains mots de la populace, qu’il met à tout moment dans la b
us grande partie de ce qu’ils appellent plaisanterie ? Retranchez ces mots des halles, ces quolibets, ces proverbes, ces arl
t d’être naturelles, vives, naïves, semées de saillies plaisantes, de mots bouffons, qui font rire ; ce sont les fourberies
eur de Sorbonne. Lamet & Fromageau, dans leur Dictionnaire sur le mot Comédie, étoient bien éloignés d’élever si haut u
on aura quelque zèle pour l’innocence & pour la vertu. Ces grands mots , goûté des étrangers, bien appréciés, veulent dir
i concourut pour le prix, composé par l’Abbé de Langeac on trouve ces mots , que je prie d’entendre sans tire. Il est un de c
cyniques que nous le placeront. Mais ce n’est rien de tout cela ; le mot de Philosophe signifie aujourd’hui toute autre ch
86 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
it abominable. L’expression latine m’a paru trop forte pour la rendre mot à mot en français : elle aurait certainement choq
minable. L’expression latine m’a paru trop forte pour la rendre mot à mot en français : elle aurait certainement choqué les
ors des portiques. C’est ainsi que j’ai cru pouvoir traduire les deux mots latins, cameras, apulias. Les interprètes ne sont
87 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96
paroles ou des actions divertissantes et récréatives » : ce sont les mots de ce saint qui n’emportent nullement l’idée de l
pour les hommes faits », et ainsi du reste, sans encore dire un seul mot de la comédie . Il est vrai qu’en cet endroit de
88 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
« Un petit bout d’oreille échappé par malheur…. » (Lafontaine.) Un mot a Monsieur l’abbé Girardon. Monsieur le Grand-Vi
retorque raisonnable devienne impossible. » Sans vous chicaner sur le mot retorque qui n’est pas français (vous avez cru ap
, « ces deux points d’examen sont de natures fort différentes. » Deux mots suffiront pour expliquer mon intention, et si je
férez les loges fermées au bal ordinaire. Il est vrai ; et c’est à ce mot que je borne ma réponse, que tout le monde peut a
89 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
une comédie n’a eu autant de célébrité que le Tartuffe de Moliere. Ce mot lui-même est devenu un proverbe. Dès qu’elle paru
répette dans l’Avare, comme si c’eût été dommage de perdre un si bon mot & de si bons exemples donnés à la jeunesse :
nt cette piece est misérablement semée ! Deux amans accordés, pour un mot dit ironiquement se querellent, se dédaignent, se
conseil. Laurent, valet de Tartuffe, n’est qu’un figurant, qui ne dit mot , & ne sert à rien, si ce n’est à faire tomber
n le péché, pour en venir au foible & tardif correctif de quelque mot de vertu, qui ne réparera jamais le coup mortel q
s, de termes grossiers, d’idées triviales, de répétitions, de mauvais mots , de rimes fausses, de tours vicieux, de fautes de
90 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
iers. Elle dit des riens d’un air à prétention, joue finement sur les mots , rit & pleure tout à la fois. La Tragédie du
la copie à l’original, nous en sentirions bientôt les défauts. En un mot , de fortes raisons nous convaincraient, s’il le f
91 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
se moque de mon économie, que si on pleuroit de ma prodigalité. Deux mots vraiment sublimes, qui présentent le plus beau ca
arrassoit guere de l’honneur des femmes, & rioit de tous les bons mots qu’on disoit d’elles, & de lui ; tout est cha
p; tous les Ana, Peroniana, Scaligeriana n’est qu’un recueil des bons mots attribués à ce Prince, objet de l’amour des Franç
, & plein de feu, a disans doute mille choses agréables, des bons mots de railleries fines, de saillies de gascon ; mais
non plus que dans tous les éloges qu’on en a fait, n’y a-t-il pas un mot de réligion ; est ce oubli dans le calculateur, a
ire, ses éloges ont tous la même phisionomie : c’est une vingtaine de mots , différement combinés, qu’on trouve en cent endro
Sceaux, une vingtaine de beaux esprits : voilà l’univers. Ces grands mots , ce jargon, bien loin de donner de la grandeur au
peu de savans assez savans pour la lire . Il a voulu faire un jeu de mots On a vu , dit-il, deux prodiges, l’un que Newton
92 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
ienfaictrice, qu’elle gouvernoit toujours encore plus que lui ; en un mot fit toutes les grimaces de la modestie, accepta p
rce qu’ils sont hommes, mais parce qu’ils ne sont pas femmes. Jeu de mots qui ne signifie rien en lui-même, comme s’il y av
ur des bonnes, sa conversation étoit fort licencieuse, pleine de gros mots & de juremens ; car quoiqu’elle entendit &
iocre, comme elle avoit entendu parler de tout, elle avoit retenu des mots & des idées superficielles de chaque science,
mots & des idées superficielles de chaque science, elle disoit un mot à chaque Savant qui la visitoit sur l’objet de so
s arehichistianissimam. Il trouvoit beaucoup d’esprit dans un jeu de mots , dans ces trois dégrés de comparaison Christina,
lain que c’est un pauvre homme, il voudroit que tout fut pucelle. Ce mot qui est une satyre de Chapellain est aussi une gr
la donnent aux loges. Il ne reste de cette Savante que quelques bons mots qu’on a retenu, & des lettres dont on a fait
, sans faire même en secret aucun acte de Catholicité ni dire un seul mot qui laisse entrevoir sa pensée ; elle déclare aux
n’en avoit pas la modestie ; on rapporte d’elle une vingtaine de bons mots qui ne sont la plûpart que des méchancetés : il n
93 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62
aire promettre un effet tout contraire à ses vûes. Elle déploye en un mot des traits qui n’ont point paru, & qui surpas
ages, l’ordre de ses opérations, les objets de ses recherches ; en un mot , si l’on peut le dire, l’esprit de son rôle. C’es
ambarrasseront le gosier. Il vous sera impossible de proférer un seul mot sans des hocquets ridicules. SI vous devez alors
94 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
capio voluptatem quia hìc voluptate non capior . Il y a là un jeu de mots difficile à rendre en François, mais un sens très
oûtes les vertus qu’étale la scene sous l’appareil pompeux des grands mots , ne sont que des passions déguisées en vertus. To
s pratiques de piété, des Sacremens, l’étude, la parole divine, en un mot tout l’Evangile. Il inspire tous les mauvais prin
leur variété est infinie ; le détail en seroit inépuisable. Disons un mot de celle des Francs-Maçons, qui a fait tant de br
es sont leurs lazzis ; leur conversation, des farces de tabarins, les mots de maître, de Profez, de Maçon, de frere servant 
u chant, qu’elles fassent en dansant une scene pittoresque, sans dire mot , qui soit aussi vive, & peut-être même plus v
fixement, & qu’on eût un air de confiance, ce qui fit dire ce bon mot à un Officier qui parut déconcerté, en lui demand
, mais à tout moment, toutes les fois qu’on leur parle & à chaque mot qu’on leur dit : amis, parens, étrangers, domesti
mis, parens, étrangers, domestiques, comme un écho qui répete le même mot , comme une cloche, comme un tambour, qui à chaque
95 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
le Philosophe conçoit par le terme Musique. Le Sage conçoit par ce mot un assemblage de bruits plus ou moins modifiés ;
des cris ; peut-être qu’un guerrier aura tiré de ces cris, ou de ces mots entrecoupés par lesqueles on témoignait sa fureur
vrant à mille réfléxions, ils répétèrent par hazard tout bas quelques mots plus lentement ou avec plus de vivacité que de co
aité d’impie, de criminel d’Etat, & puni souvent comme tel. En un mot , les Grecs fesaient de la musique, telle qu’ils l
le à celle-là, ou, allez du doigt au coude 33. J’ai raconté en peu de mots les diverses révolutions qu’essuya un Art qui nou
signification bien plus étendue que celle des Modernes : par ce seul mot , nous disent-ils, les Grecs désignaient toutes le
lus propres & chéries » chambrières du vice. (Je substitue ici un mot moins énergique, mais plus honnête.) « Avec la do
ose, qu’est-ce donc que notre Théâtre favori ? 19. On croit que le mot musique vient du Latin musa, parce que les muses,
musa, parce que les muses, dit-on, inventèrent cet Art. 20. Voyez le mot Bruit dans le Dictionnaire de Musique, par J. J. 
96 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
le où étoit le théatre & des Comédiens tout prêts, qui avoient le mot . A peine fut-il assis, que la toile se lève, &
t pour devise, mii amors son reales, mes amours sont royales : jeu de mots qui peut signifier, j’aime l’argent, comme qui di
; occultat vultum suum (le masque), dicens, non videbit me oculus. Ce mot Gascon fenetra est corrompu du Latin feretra. Il
Gascon fenetra est corrompu du Latin feretra. Il vient, non des deux mots ferre extra, comme le veut le sieur Rainal, Histo
e extra, comme le veut le sieur Rainal, Histoire de Toulouse, mais du mot feretrum, au pluriel feretra, qui signifie biere,
plaisir ? On ne prononce pas, même par jeu, les vilains discours, les mots sales du peuple ; & on prononce des blasphème
prendre sur le champ les plus légères nuances des sentimens où chaque mot , chaque action, chaque situation, chaque événemen
97 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
condamner l’abus et non pas l’usage : et à le prendre à la rigueur le mot de Comédien n’est point exprimé dans ces lois. Et
l’Hôtel de Bourgogne, et le Gros-Guillaume de la Comédie même. En un mot , ce serait faire un affront à la nature qui nous
qui ont été inventées, pour assaisonner les actions de la vie. En un mot il faut détruire la Nature dans tous les ouvrages
adversaires de GUILLOT-GORJU ne peuvent parer, il triomphe ici en un mot du reste de leurs faibles raisons, alléguant que
98 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
cours se repaît de vaines idées, et prend un esprit tout Païen. En un mot , les Poètes les plus sérieux qui n’écrivent pas d
qu’ils ont commises dans l’art où ils se sont tant exercés. Car en un mot les Livres ne nous éclairent point par eux-mêmes 
ppelez des traces accessoires. Ils se remplissent la tête de certains mots et de certaines figures, ils cousent diverses pen
e. Ah ! Théodore, ce qu’on appelle raison et justice, ne sont que des mots pour ces gens-là : ils prétendent qu’il n’y a rie
99 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -
incipes et de l’esprit des sociétés ou des cercles et coteries, en un mot , le mouvement de l’opinion et des mœurs. C’est d’
s licencieux, l’éclat, la coquetterie, si je puis parler ainsi, en un mot , l’art séduisant des critiques du théâtre dont la
plus longues observations, des faits, ou de raisons positives, en un mot , de l’expérience. C’est cette seule considération
100 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
nt nommés Tragodie, et depuis par adoucissement Tragédie, de ces deux mots , τράγος, bouc, et ὠδὴ chanson. Les Athéniens y aj
ourd’hui, nous marque assez cette origine. Il fut composé de ces deux mots , κώμη, Village ; ὠδὴ, chanson. L’on y ajouta bien
cellaient dans cette Profession furent nommés Pantomimes, de ces deux mots παντὸ, tout, μϊμος, imitateur. Ils paraissaient q
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