s je désigne seulement l’intolérance fanatique, qui en abandonnant la
morale
se croit en droit d’exterminer dans ce bas monde
édit, leurs richesses et leur autorité sur terre. Ils travestirent la
morale
pure de l’évangile et ils y substituèrent une mor
travestirent la morale pure de l’évangile et ils y substituèrent une
morale
mondaine, une morale relâchée, qui ne fait consis
le pure de l’évangile et ils y substituèrent une morale mondaine, une
morale
relâchée, qui ne fait consister la religion, que
dans les fausses religions, sont si fabuleuses et si ridicules. Cette
morale
factice, basée sur l’impitoyable intolérance reli
nt rien sans la foi, tandis que saint Paul, ce véritable apôtre de la
morale
chrétienne et évangélique la plus pure, a dit tou
lente des trois. » (Ep. de S. Paul aux Corinth., chap. xiii.) La même
morale
est annoncée par les quatre évangélistes. Tous s’
don des injures, et le mépris des richesses. Telle est, en abrégé, la
morale
évangélique, dont l’empreinte divine caractérise
morale évangélique, dont l’empreinte divine caractérise la véritable
morale
chrétienne. Une foule de théologiens ont, au cont
Une foule de théologiens ont, au contraire, cherché à détruire cette
morale
éternelle que Dieu a créée au fond de nos cœurs.
superstition et de fanatisme, ne respire que menace et vengeance. La
morale
chrétienne et évangélique est perpétuellement out
s théologiens corrompus. On n’aperçoit dans leurs commentaires qu’une
morale
de convenance, dictée par l’égoïsme et adaptée au
l’égoïsme et adaptée aux intérêts d’un parti ambitieux et cruel, une
morale
enfin de circonstance, qui, au moyen d’une direct
bscurcie, qu’on pourrait la ramener à sa pureté primitive. La sublime
morale
chrétienne et évangélique fut trop souvent foulée
r des prêtres hypocrites et prévaricateurs, devenus corrupteurs de la
morale
religieuse, de la morale politique et de la moral
et prévaricateurs, devenus corrupteurs de la morale religieuse, de la
morale
politique et de la morale particulière. Les gouve
corrupteurs de la morale religieuse, de la morale politique et de la
morale
particulière. Les gouvernements se sont en effet
er l’art de bien gouverner, si ce n’est en faisant triompher la saine
morale
, et en instruisant les peuples pour les rendre pl
heureux. Les souverains devenus meilleurs en pratiquant eux-mêmes la
morale
, auront les yeux ouverts sur leurs véritables int
e des subordonnés raisonnent, et leur permettant de s’abandonner à la
morale
des intérêts, ce n’est qu’à cette condition qu’il
yen de maximes pernicieuses, entièrement opposées aux préceptes de la
morale
la plus pure. Ils ne parvinrent que trop souvent
odernes, ils réussirent à faire goûter si rapidement aux mondains, la
morale
la plus corrompue. Il sera aisé de le comprendre,
mauvais traitements, n’est-elle pas criminelle en politique comme en
morale
? En méprisant le peuple, n’est-ce pas consentir
immolèrent sur les autels de Plutus, de ce dieu des richesses, et la
morale
et la justice ; c’est dans ce but qu’ils trahiren
ne autorité par eux-mêmes, ils s’appliquèrent à exercer une puissance
morale
sur les souverains, sur les gouvernements et sur
t dans les temps modernes, poussèrent à un haut degré cette puissance
morale
en s’emparant de l’éducation de la jeunesse, en d
donné en même temps une idée du caractère qui les distingue et de la
morale
corrompue qu’ils prêchent et qu’ils ont observée
ts, prêchent d’exemple par une conduite franche et loyale, et surtout
morale
en politique dans leurs transactions diplomatique
et tous les agents de l’autorité souveraine, pratiquent eux-mêmes la
morale
évangélique, cette sublime morale basée sur l’équ
souveraine, pratiquent eux-mêmes la morale évangélique, cette sublime
morale
basée sur l’équité. C’est le seul moyen de rétabl
sublime morale basée sur l’équité. C’est le seul moyen de rétablir la
morale
publique, car l’immoralité particulière ne fait d
st de ce principe que naissent tous les jours les relachemens dans la
Morale
chrétienne. Une chose est agreable, ou le paroit
oient ces saints Docteurs, & ce qu’ils vous aprennent. Voilà leur
morale
; prenez garde, je ne dis que ç’a ésté la Morale
prennent. Voilà leur morale ; prenez garde, je ne dis que ç’a ésté la
Morale
d’un de ces grands Hommes, mais de tous : telleme
s n’ont eu tous les mêmes expressions. Je ne dit pas que ç’a été leur
Morale
dans un tems, & qu’elle a changé dans un autr
êmes maximes, prononcé les mêmes arrêts. Je ne dis pas que ç’a été la
Morale
des gens foibles & peu instruits, bornez dans
deur & l’étendüé de leur érudition. Je ne dis pas que ç’a été une
Morale
de perfection seulement & de pur conseil : il
& plus donné la force du precepte ? Je ne dis pas que ç’a été une
Morale
fondé sur des raisons propres & particulieres
même droit qu’eux de vous dire. Enfin, je ne dis pas que ç’a été une
Morale
qu’ils n’ayent adressée qu’à certains états, qu’à
ai rien trouvé que de très conforme à la pureté de la Foi & de la
Morale
Chrétienne. A Paris ce 3. Avril 1716. TOURNELY.
maque, livre IV, chapitre 14]. [NDUL] Le texte visé se trouve dans la
Morale
à Nicomaque, livre IV, ch. VIII, al. XIV. Cf. Mor
e trouve dans la Morale à Nicomaque, livre IV, ch. VIII, al. XIV. Cf.
Morale
à Eudème, liv. III chap. VII, et Grande Morale, l
ch. VIII, al. XIV. Cf. Morale à Eudème, liv. III chap. VII, et Grande
Morale
, liv. I, chap. XXVIII, al XXXI. et qui appelle
maque, livre IV, chapitre 14]. [NDUL] Le texte visé se trouve dans la
Morale
à Nicomaque, livre IV, ch. VIII, al. XIV. Cf. Mor
e trouve dans la Morale à Nicomaque, livre IV, ch. VIII, al. XIV. Cf.
Morale
à Eudème, liv. III chap. VII, et Grande Morale, l
ch. VIII, al. XIV. Cf. Morale à Eudème, liv. III chap. VII, et Grande
Morale
, liv. I, chap. XXVIII, al XXXI. De Rep. 10. [Pla
estion 168, article 4, c.]. ap. [NDUL] Thomas s’appuie sur Aristote (
Morale
à Nicomaque, lib. IX, cap. x, qu’il traduit ainsi
lâchée de vos Casuistes pour ne faire enseigner à son Troupeau que la
Morale
de Jésus Christ et des Saints Pères. C’est à quoi
t des mains d’un fort homme de bien qui en est Directeur la Théologie
Morale
de Grenoble qu’il enseignait aux jeunes Séminaris
le prix et le mérite de ces deux livres. Le premier est une Théologie
Morale
très pure et très solide, dont toutes les décisio
érites. Feu M. le Cardinal Grimaldi a fait aussi tant d’état de cette
Morale
qu’il attira M. Genet qui en est l’Auteur dans so
éâtre du Diocèse d’Aix. C’est en ne voulant plus qu’on y enseigne une
Morale
si pure, et si contraire à vos maximes relâchées,
: au lieu que vos Casuistes que suit M. Abelly ont introduit dans la
morale
Chrétienne cette pernicieuse maxime : Que l’on pe
e de n’avoir condamné la comédie que par haine contre Luther & sa
morale
, n’a pas même parlé de comédie, & n’avoit pas
&c. ? Quand il se trouve dans une comédie quelque trait de bonne
morale
, il frappe d’autant plus qu’on s’attendoit moins
lic, quelle idée a-t-il lui-même de cette école des mœurs où la bonne
morale
est un prodige ? N’est-il pas cruel que Corneille
le goût des exercices de religion. Malgré les éloges qu’il fait de la
morale
de la comédie, l’Apologiste avoue qu’il y a beauc
été favorables au théatre. Tout cela, comme on voit, est assorti à la
morale
relâchée. On a accusé une Société célèbre de relâ
ifier le salut des foibles pour l’avantage des forts. Ce n’est pas la
morale
de S. Paul : Non sunt facienda mala, ut eveniant
scandalisé : Si esca scandalisat non mandacabo in æternum. Vsilà une
morale
bien payenne, on ne connoît que la probité, on n’
t-il avancer ces absurdités ? 5. excuse. Une comédie est un livre, la
morale
de l’opéra une chanson ; qui est assez simple pou
Dancour ! Si ce ne sont que des chansons, la bonne, comme la mauvaise
morale
, ne sera qu’une chanson aussi. Que devient la pré
Saints, aux Evêques, à l’Eglise, dont elle attaque audacieusement la
morale
& les censures, pour défendre l’un des plus g
esse, n’ôte rien à la solidité de ses raisons & à la vérité de sa
morale
. En voici quelques traits. Depuis plusieurs année
sans enthousiasme que les loix de l’Evangile & les maximes de la
morale
profane, le sanctuaire & la scéne, sont absol
de commentaire, & ne pensera guère à quelque trait sententieux de
morale
qu’on y débitera. Quelle injustice ! on méprise,
ment ses charmes empoisonnés. On y trouve quelques traits d’une bonne
morale
; mais tout y est plein de la morale la plus lice
ouve quelques traits d’une bonne morale ; mais tout y est plein de la
morale
la plus licentieuse. Qu’est-ce que cette Veuve à
sauroit fuir ? Que d’impiétés dans cette apologie du vice ? C’est la
morale
de tous les libertins. Dieu est-il injuste ? est-
venir ? Est-ce dans le fatalisme des Turcs que l’Auteur a puisé cette
morale
dans son séjour à Constantinople, & dans son
& tout cela pour l’intérêt des mœurs, & par goût de la saine
morale
. Aussi la Déesse de la volupté en est l’apôtre, l
hedre, de la Fontaine, qu’on commence ou termine par quelque trait de
morale
, elles forment chacune un petit drame, qu’il ne f
m’en reposer sur leur cœur ; le principal est de m’introduire. Cette
morale
est assurément très-bonne, & l’Abbé prétendu
ns sa préface accuse d’avoir dit qu’on ne pouvoit extraire la moindre
morale
de la piece des Graces, cet Abbé avoit assurément
e justifier ni l’opéra, ni l’Abbé qui le fréquente ; mais cette bonne
morale
que l’Auteur avoue ne s’être glissée que par hasa
, où il ne l’avoit pas en vue, n’est-elle absolument pas gâtée par la
morale
pratique de l’action même ? Il faut enchaîner ler
rque d’un grand penchant a l’incontinence. Voici sa religion & sa
morale
. (Essais, tom. 4. p. 120 & 121.) Adorer l’Etr
nculte, ne tuer que des animaux nuisibles ; voilà la belle & sage
morale
des Payens (& des Déistes). Après un mûr exam
montre qu’un esprit faux & superficiel. Convenons que toute cette
morale
de théatre, toute la prétendue décence de ces bab
du Roi Avertissement. L es plus beaux traits d’une sérieuse
morale
sont souvent moins puissants pour instruire et co
vérité, Que ne ferait la froideur monacale, D’une lugubre et pesante
morale
. » Ce n’est pas qu’on prétende ici justifier la
tériaux que l’on a tâché de mettre en œuvre pour en former un Tout de
morale
amusante, dépouillée de ce sérieux et de cette sé
le monde pour être sauvé ; on ne peut le soupçonner de rigorisme, la
morale
des Protestans en est si éloignée ; que dans le m
Arnaud démontra dans un gros livre qu’elle est le renversement de la
morale
chrétienne, & que Jurieu à son tour attaqua t
rale chrétienne, & que Jurieu à son tour attaqua très-vivement la
morale
sévère dans le fameux livre de l’Esprit de M. Arn
vain, a fait berucoup d’ouvrages, & donné entr’autres un corps de
morale
considérable en dialogue, où il explique les comm
mens de Dieu, l’oraison dominicale, & le symbole des Apôtres ; sa
morale
est pure, & même sévère, ce qui lui donna du
qui lui donna du crédit, ce livre seroit utile s’il se fût borné à la
morale
, mais il y a mêlé toutes les erreurs de sa secte,
déclaré contre le théatre, mais l’endroit cité est moins une censure
morale
qu’une critique littéraire indirecte du Tartuffe
aité de l’opéra, son amour pour le théatre, ses lettres galantes, une
morale
peu sévère par le ainsi de l’opéra, lett. 24 qu’i
de sa mère une Déesse, la force en est invincible (c’est de la bonne
morale
) ; on peut donc être amoureux sans être si vicieu
le femme bien élevée en fait usage ? Eile y a semé quelques traits de
morale
, d’histoire, de politique très-superficiels : il
on, c’est un amas bisarre & impie d’irréligion & de piété, de
morale
& libertinage, parce que dans la vérité il n’
jours ennemi de la piété. M. Godeau fut aussi partisant déclaré de la
morale
sévère & opposée aux Jésuites, lié avec St. C
nt cachoit ses erreurs, se disoit un phantôme & ne parloit que de
morale
sévère, insensiblement il a gagné du terrein &
, soit de ses panégyriques, ses instructions, ses lettres, soit de la
morale
qui porte son nom, & qui n’est pas de lui, ma
eau léger. » S. Mathieu, XI, 28, 29, 30. Si, à la sublimité de la
morale
prêchée par notre maître, on reconnaît déjà sa di
es devoirs de citoyens ou même de sujets, qu’il a prétendu établir sa
morale
sainte, et faire de tous les hommes un peuple de
nt du sacrifice auquel il s’était dévoué, et que la prédication de sa
morale
n’a plus été confiée qu’à des hommes. Les discipl
ile contre la société jusque dans les déserts. Comme si, pratiquer la
morale
de Jésus, morale qui n’est que l’accomplissement
iété jusque dans les déserts. Comme si, pratiquer la morale de Jésus,
morale
qui n’est que l’accomplissement des devoirs enver
s à cet isolement volontaire auquel ils se condamnaient : comme si la
morale
de l’Evangile, qui ne peut être mise en action qu
érance, fruits de mystiques élucubrations, et qui, faisant oublier la
morale
de l’Evangile, l’ont remplacée par des jeûnes, de
femme, parricide envers son filsa ?…. Est-ce par la prédication de la
morale
de Jésus ? Non, certes ! mais par une condescenda
on, car toutes deux ont dénaturé la religion du Christ, et déserté sa
morale
pour se partager les royaumes de la terre, et ont
ses, et résumée, en un mot, dans les commandements de Dieu et dans la
morale
de Jésus-Christ. Vain espoir ! Illusion fantastiq
Dieu, adorez et glorifiez notre Père qui est aux cieux, pratiquez la
morale
de l’Évangile, aimez votre prochain comme vous-mê
a dignité de l’homme par la débauche. Ce sont des temples élevés à la
morale
, depuis que l’architecture, la peinture, la sculp
nnue, et que nous civiliserons avec les principes de notre foi, et la
morale
douce de Jésus-Christ. Hé bien ! mes frères, la s
eurs yeux à la véritable lumière, afin qu’ils reconnaissent que votre
morale
s’adresse aux hommes vivant en société, et non à
paralogismes usés, cent fois anéantis ; des axiomes de leur nouvelle
morale
philosophique. Bornés aux seuls plaisirs d’amusem
ettez une Edition de vos Œuvres, revue et examinée, le flambeau de la
Morale
chrétienne à la main. Le Public se flatte que vou
r. Il y a des traits trop excellents dans l’Epître à votre Muse (à la
morale
près de trois ou quatre vers), pour qu’ils ne pas
ce mot ceux qui enseignent et qui pratiquent les maximes de la bonne
morale
, et si nous n’avions pas vu naître dans ce siècle
utilité jusqu’à ce jour des efforts de ses défenseurs plus savants en
morale
que les Bossuet, les Nicole, les Peres et tous le
éologie, ni d’un homme tant soit peu versé dans la connaissance de la
Morale
de Jésus-Christ, et dans celle du cœur de l’homme
nt Théologien, pour dire que les Pères ont outré les matières dans la
Morale
: car c’est ce qu’il prétend dans l’ouvrage, où i
ne fait profession de croire que ce qu’on veut pour la Foi et pour la
Morale
. Parmi Messieurs de la Religion Prétendue Réformé
Parmi les personnes qui se font gloire de respecter encore la saine
Morale
, il en est beaucoup dans l’illusion, sur les dang
sainte aux Spectacles… Point de règle plus fausse que de juger de la
morale
des Confesseurs par la conduite des pénitents. Po
Eh ! quel moyen de concilier l’opinion qu’on leur supposerait avec la
Morale
de Jésus-Christ dont ils sont les interprètes, et
ormellement opposé à tous les principes de la Religion et de la saine
Morale
. 2.° S’ils peuvent, sans reproche, concourir à sa
nt qu’une même voix ; tous, dans tous les siècles, ont prêché la même
morale
, et nous savons qu’outre la sainteté qui nous les
fondeur et l’étendue de leur érudition. Et qu’on ne dise pas que leur
morale
a été de pur con[ILLISIBLE]. Il ne faut que peser
principe, le plus incontestable, le plus universellement reçu, de la
Morale
chrétienne, vous n’avez qu’à décider. Pouvez-vous
as moins de zèle à se déclarer contre ces plaisirs si contraires à la
Morale
chrétienne. S’efforcera t-on enfin de préconiser
nous avons longtemps séduit ; et, quelque forte que soit la leçon de
Morale
qui termine la pièce, le remède est trop faible e
enthousiasme, que les Lois sacrées de l’Evangile et les maximes de la
morale
profane, le Sanctuaire et le Théâtre, sont des ob
la délicatesse du sentiment, ou qu’elles puissent jamais seconder la
Morale
, quand même l’on y verrait toujours le vice puni
ect si favorable, que tout l’intérêt est pour eux ? A quoi aboutit la
morale
de pareilles pièces, si ce n’est à encourager les
avorise… Son intention étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa
morale
porte au mal ; ou le faux bien qu’elle prêche est
, que de jeunes cœurs ne soient sensibles à des paroles pleines d’une
morale
qui fait consister le bonheur dans le plaisir. Or
de mauvaise vie, des libertins obscénes, des discours licentieux. Une
morale
corrompue sur la pureté a rendu ses personnages i
es loix & la pudeur. Le temple des chimeres avance un principe de
morale
absolument faux dans la Réligion chrétienne ; mai
a mort. Cet Auteur sombre, énergique & sublime, plein d’une bonne
morale
, parle ainsi du théatre : nos théatres, nos diver
replonge dans la barbarie : ces ouvrages sont licentieux, la mauvaise
morale
en action excite les passions & familiarise a
x bonnes mœurs, qu’au moyen de quelque changement peu considérable la
morale
de Térance est pure, & montre la vertu dans t
et ouvrage, en quoi il peut avoir raison ; mais encore du principe de
morale
& d’éducation qui met ces comédies entre les
rentius potius non legantur. M. le Monnier n’est pas sans doute de la
morale
sévére, puisqu’il est plus indulgent que les Jésu
de tous les pécheurs : La passion est plus forte que moi. Si c’est la
morale
qu’on apprend dans Térence, ce n’est pas un sermo
ire expliquer aussi sur son Appologie du théâtre, d’une très-mauvaise
morale
, & sur ses Contes moraux, trop passionnés &am
oique mêlés de plusieurs bonnes vérités, & de plusieurs traits de
morale
utiles, qui semblent en être le passeport. Cet Au
es, annonçoient un esprit entiérement tourné à la Réligion & à la
Morale
; mais il est bien difficile d’oublier ce qu’on a
scènes, des sentimens passionnés, dans une galanterie séduisante, une
morale
pernicieuse, des exemples dangéreux, des appologi
ité que le Mercure. Il fait d’abord & à juste titre, honneur à la
morale
du traducteur. Je ne pense point sans étonnement,
rrupteur. Le fait est vrai, mais le fonds de la pensée est faux. Leur
morale
étoit moins pure, leur théâtre aussi peu chaste,
étexte ne peut l’excuser. Il y a là deux péchés mortels, même dans la
morale
la plus relâchée ; 1.° de paroître consentir posi
sans risque ; quelle leçon pour les femmes & les filles ! quelle
morale
! Qu’eût-on dit de Buzembaum, s’il l’eût enseigné
e par un tissu de mensonges & un acquiescement si mulé à toute la
morale
scélérate qu’on met dans la bouche de l’Imposteur
dévot ? Væ tibi, væ nigræ, dicebat cucabus ollæ. Quant à la mauvaise
morale
de Tartuffe, demandez aux déistes, aux gens sans
gion, aux mondains qui se moquent de la piété, & qui débitent une
morale
si pure, au Dictionnaire de Baile, au livre de l’
puisqu’il n’y a de péché que dans le scandale. On sair par cœur cette
morale
, & on la pratique sans scandale. 6.° Enfin co
sans scandale. 6.° Enfin comme malgré tous les adoucissemens de cette
morale
de théatre, & toutes les précautions de la di
voit par là que les besoins physiques & l’usage qu’on en fait en
morale
sont plus anciens que Marmontel & les autres
oint diablesse. Il n’y a point de galant qui n’applaudisse à cette
morale
, & avec elle ne puisse se promettre tout. 14.
& dans un alambic philosophique en extraire un résultat d’utilité
morale
qui laisse voir le Philosophe caché derriere le P
tissement. La Princesse d’Elide, l’In-promptu de Versailles, la belle
morale
que la Cour & la ville y ont puisée ! Combien
l’Amant magnifique ! Il faut avoit de bons yeux pour y trouver de la
morale
; le meilleur microscope n’y en feroit pas voir.
e peuple, & à gagner de l’argent, & y faire servir jusqu’à la
morale
qu’il y enchasse. La réforme des mœurs opérée par
st fort bien rendue dans le livre de l’Histoire de la Prédication. La
morale
en action, dit-il, frappe plus qu’en récit : lire
ui fit périr Socrate. En faisant passer dans la tragédie l’excellente
morale
de ce juste, le touchant Eurypide laissa les homm
tre tiennent le même langage. Après avoir fait un pompeux éloge de la
morale
de Moliere, Fagan, dans son Apologie du Théatre,
nqués, & on a eu l’infidélité de supprimer ce qu’on a pensé de sa
morale
, pour ne pas alarmer le lecteur & le spectate
figureroit mal dans la Phisique avec Descartes & Newton. Dans la
morale
& la metaphisique, Socrate, Platon, Loke, Mal
bien que de tous ceux de Moliere, des analyses & des résultats de
morale
à la Chamfort. Toutes les Troupes de Thalie ont é
nnui, et un crime au théâtre de le chasser, voilà des paradoxes de la
morale
sévère. Non : cette morale est très vraie. L'homm
e de le chasser, voilà des paradoxes de la morale sévère. Non : cette
morale
est très vraie. L'homme doit savoir s'ennuyer, l'
r toute la face de la terre. Mais vous n'êtes pas équitable, la bonne
morale
qu'on prêche au théâtre n'est-elle pas un admirab
t à ce qui ailleurs serait un crime ? peut-on se dissimuler que cette
morale
, fût-elle la plus saine, perd tout son prix et sa
t en empêche le fruit. Le théâtre jure si fort avec la religion et la
morale
, qu'on s'en moque, s'il en arbore les dehors. On
quin, Magistrat, amoureux, scélérat, honnête homme. Sa personne et sa
morale
ne sont pas plus respectables que son masque. Mai
ont pas plus respectables que son masque. Mais enfin quelle est cette
morale
, quelles sont ces maximes ? quelques lieux commun
mais jamais Escobar, Tambourin, Diana, Busembaum n'ont approché de la
morale
de Molière, Quinault, Racine, Dancourt, etc. et n
Dancourt, etc. et ne l'ont jamais si bien pratiquée. Le joli cours de
morale
que celui qui serait extrait des assertions du th
giens habiles et irréprochables dans les mœurs, qui établissaient une
morale
sévère, et quoique avec trop de fiel et d'excès,
s drames dont la vertu suit la représentation, en traités parfaits de
morale
. Des hommes l’ont tenté en France dans les éloges
e cet ouvrage de marqueterie, elle a dit, voilà un Evangile. Toute la
morale
, la plus sublime perfection est renfermée dans ce
mp; de Segaud, & qu’on trouve dans leurs sermons les regles de la
morale
chrétienne. On a essayé de trouver les mêmes inst
e dame angloise, qui de Shakespear a fait une professeur en théologie
morale
, a une imagination plaisante : elle prétend que
’occupation la plus dissipante & la plus opposée aux effets de la
morale
. En adoptant même son principe, comme le bien est
’il y a dans les pieces quelque chose de licencieux, quelque mauvaise
morale
, les occupations de la journée en auroient affoib
êves dont sans doute la sagesse de la dame ne feroit pas une leçon de
morale
. Ces repas, ces licences, cette solitude favorise
Miladi théologienne, qui trouve dans Shakespear un traité complet de
morale
, prétend avec raison que l’exemple fait plus d’i
y prennent un corps, le contraste du caractere prête des forces à la
morale
; nous sommes conduits à la vertu par elle-même.
tifié ? Quel est au contraire celui qu’il n’a perverti, avec sa belle
morale
mise en action par la représentation ? 3°. A jeu
es pieces, les rassembler, les combiner, & en faire un systême de
morale
! Elle eût trouvé sans peine, sous sa main &
Térence, Corneille, Racine, Moliere : mais point de Voltaire. Pour la
morale
, Confucius, St. Chrisostome, Bossuet, Nicole, Bou
e, il veut que la danse soit la perfection de la nature, un traité de
morale
, un cours complet d’éducation. Un bon dansent est
e grandeur & de bassesse, de délicatesse & de grossiereté, de
morale
& d’obsénités, qui de ses pieces fait autant
isirs et favorise presque toujours les passions, avec la pureté d’une
morale
austère qui les combat si puissamment. Il peut au
nvisagé ce qui tient à la scène, que sous le rapport de son influence
morale
dans l’état actuel des choses et du parti qu’on e
quité, sont parvenus jusqu’à nous, c’est que le développement de leur
morale
les a fait considérer comme les bienfaiteurs du g
l’homme ces lois naturelles qui sont le premier fondement de toute la
morale
et de toute la politique, vient-il dans la chaire
bien mauvaise foi, lorsque, pour arrêter les progrès de la véritable
morale
, elle semait partout les soupçons et la défiance
n. Non ! vous ne le trouverez que dans la force et la puissance de sa
morale
, dont l’orateur chrétien vous développera les max
iers devoirs9 ; qu’en un mot, indifférents aux succès de la véritable
morale
, nous n’attacherons d’importance et de prix qu’à
it de ce point important, qui, sans doute, est moins du domaine de la
morale
que de celui de la politique, dans l’éloignement
té de ses vengeances, n’aura cette douce et véritable influence de la
morale
religieuse, qui, par le seul effet de la persuasi
Philosophes du jour, âmes superbes et vaines ! ôtez donc, ôtez cette
morale
à celui qui souffre ; que lui restera-t-il ? Le d
a pratique de toutes les vertus chrétiennes et à l’enseignement de la
morale
céleste. « Sans doute, pour me servir des nobles
raison du bien ou du mal qu’elle pouvait produire en politique ou en
morale
. Ainsi, qu’en Angleterre la cendre d’une actrice
me prêtres et comme attachés à l’Evangile, dont ils auraient violé la
morale
, qu’il fallait les signaler et les dénoncer à l’o
ou papiste ? Ce n’est pas dans les mots que la vertu consiste Pour la
morale
au fond, votre culte est le mien ; Cette morale e
ertu consiste Pour la morale au fond, votre culte est le mien ; Cette
morale
est tout, et le dogme n’est rien 28. » Ainsi, p
te aux dogmes de Zoroastre ou à ceux de Confucius, tout est égal ; la
morale
seule est ce qui doit l’intéresser. Mais quelle s
st ce qui doit l’intéresser. Mais quelle sera donc la nature de cette
morale
? si égaré par l’imposture ou l’ignorance, il ne
e et le blasphème, était cité en justice réglée comme un ennemi de la
morale
publique, combien serait petit le nombre de nos é
s nous avons longtemps séduit ; et quelque forte que soit la leçon de
morale
que puisse présenter la catastrophe qui termine l
a raison désavoue, ce que l’intérêt de la société réprouve, ce que la
morale
et les lois défendent expressément, est donc souv
r et de plaire à la multitude, fait si souvent sacrifier la véritable
morale
au mauvais goût ou à la dépravation du siècle. P
vrages inspirés, affecteront de ne voir de sublime et de grand que la
morale
du théâtre ; l’opinion, les aveux, la conduite de
érudits si rares et si précieux, dont le goût sûr et délicat, dont la
morale
sage autant qu’épurée veillent, pour l’intérêt co
se, presque toute la jeunesse ne connaît et ne veut connaître d’autre
morale
que celle du théâtre et des romans37. Arrêtez-en
ais je veux que chaque poète soit son propre censeur ; je veux que la
morale
la plus pure soit la première muse qui l’enflamme
partient non moins évidemment celui de s’opposer à ce qu’on altère la
morale
publique ? Et quand, pour l’intérêt commun, chaq
i dangereuse de prêcher impunément et publiquement sur le théâtre une
morale
propre à corrompre la masse générale des citoyens
au spectateur, s’il est circonscrit et renfermé dans les bornes d’une
morale
austère, et qu’autant vaudra désormais chercher n
de Joigny, le Vieillard et les Jeunes gens, toutes pièces d’une bonne
morale
, d’un comique excellent, que n’aurait point désav
e en assez grand nombre de vraiment intéressantes et d’une excellente
morale
, pour alimenter la curiosité du public et varier
ticulier de l’orateur chrétien qui enseigne et développe la véritable
morale
, il appartient à celui du barreau de forcer à la
bre Cochin : « Les contestations du barreau ne roulent que sur cette
morale
. Ce sont toutes actions de la société civile qu’o
nt donc d’abjurer tout ce qui peut arrêter le progrès de la véritable
morale
, ou que plutôt, devenus eux-mêmes ses zélés panég
d’espriti et dont la plupart des productions respirent la plus saine
morale
et la plus aimable gaîté, s’est très récemment am
ces, peut nuire à la société toute entière, en accréditant une fausse
morale
qui en impose à l’ignorance du peuple, ou en alté
une des premières paroisses du monde chrétien, une école publique de
morale
où les hommes les plus savants peuvent encore rec
me le plus redoutable, ou de celui qui se conforme en tout point à la
morale
de la religion ou de celui qui en méconnaît l’heu
as un grand intérêt à réprimer tout ce qui tend à avilir la véritable
morale
de l’évangile ? 54. NDA Préface de Cochin. 1
pouvoir exprimer mon vœu personnel pour l’entier rétablissement de la
Morale
et des Lois, sous un Gouvernement paternel, égale
t de l’éloquence de la Chaire et du Barreau. Mais comme la véritable
morale
en doit toujours être la compagne inséparable, et
oit en présence des autels, soit au pied des tribunaux. Mais comme la
morale
évangélique a dû me servir de base et d’objet de
le traîne à sa suite, déguisés, palliés par les tours ingénieux d’une
morale
aussi fausse que séduisante, justifiés, autorisés
n brigand le coloris des exploits d’un héros ? A quoi donc aboutit la
morale
d’une pareille pièce, si ce n’est à encourager de
« Cependant c’est la pièce qui contient la meilleure et la plus saine
morale
. Sur celle-là jugeons des autres, et convenons qu
’intention de l’auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa
morale
porte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est
tuer un jargon de théâtre à la pratique des vertus, à mettre toute la
morale
en métaphysique, à travestir les citoyens en beau
s nous avons longtemps séduit, et, quelque forte que soit la leçon de
morale
que puisse présenter la catastrophe qui termine l
ure sainte, on ne peut pas les voir sans danger ; parce que la sainte
morale
, transportée sur un théâtre, ne peut produire dan
vient de Baron d’Holbach, Systême social, ou Principes naturels de la
morale
et de la politique, vol. 3, De l’influence du gou
llin, recteur de l’université de Paris, zélé défenseur de l’éducation
morale
et religieuse de la jeunesse, cite avec éloge le
ribuent autant à éteindre en eux les lumières de la religion et de la
morale
que peuvent le faire l’ignorance et la grossièret
son état et à ses goûts ; ces lieux qu’on a osé appeler des écoles de
morale
, et du voisinage desquels s’empressent de se reti
les de morale, et du voisinage desquels s’empressent de se retirer la
morale
, la modestie, la décence, tandis que la débauche
tout autrement larges de la décence théâtrale ; ces lieux enfin où la
morale
qu’on débite n’est pas celle que doit chérir et r
t en affaiblissant peu à peu notre éloignement pour les choses que la
morale
réprouve. Ces plaisirs dangereux amollissent notr
nnel, c’est la grande affaire de la religion, c’est une vie pieuse et
morale
, vouée tout entière à l’amour et au service de Di
ter à l’école du théâtre, et y puiser des principes de religion et de
morale
; on leur parlera encore du mérite littéraire et
d’offensif, envers le souverain pontife, qui aujourd’hui professe la
morale
chrétienne et évangélique la plus pure, et qui, p
société anti-chrétienne se moque également de la religion comme de la
morale
, et qu’elle se livre avec impudence à toutes sort
ence anarchique du fanatisme, qui tend continuellement à corrompre la
morale
politique, la morale particulière et la morale ch
natisme, qui tend continuellement à corrompre la morale politique, la
morale
particulière et la morale chrétienne, en y substi
llement à corrompre la morale politique, la morale particulière et la
morale
chrétienne, en y substituant la morale pernicieus
, la morale particulière et la morale chrétienne, en y substituant la
morale
pernicieuse des intérêts que les jésuites sont pa
cernement des comparaisons qui font rougir. C’est un faux principe de
morale
& de religion, qui regarde le vice & la v
commencer de faire le mal par des imaginations obscènes, pour quelque
morale
qu’on dit vouloir enseigner ? L’Abbé disculpe Ven
stament du 15 décembre 1776, dit : « Je fonde à perpétuité un prix de
Morale
pratique, qui sera appellé Prix de Vertu : ce ser
es bien faites sont utiles au public, elles présentent des vérités de
morale
d’une maniere agréable ; Esope, Phedre, Lafontain
ir cette idée, par de petits contes dont chacun porte agréablement sa
morale
. Il a beau faire, c’est la mode, l’habitude est p
ant les épaules, à quoi servent ces folies ? Bien loin d’y étudier la
morale
, & puiser des prétendus germes de vertus, on
s récompenses, des éloges de sa mémoire & de son esprit : pour la
morale
il n’y pense pas, ce ne sont que des fables. Le b
d les fables pour ce qu’elle sont, en rit d’abord, mais s’arrête à la
morale
qu’on en tire. Il y a fort peu de fable dans l’hi
es on fait apprendre celles de Phedre, ce n’est point comme leçons de
morale
, mais comme des morceaux bien écrits, d’une latin
Qui peut regarder comme un bon mot, une sentence utile, une regle de
morale
, les discours d’une poule, l’entretien d’une taup
ées, des mille & un jour, du château de cristal, quoique plein de
morale
aussi bonne que les fables. En a-t-on jamais fait
de l’énigme. Le fabuliste doit sa fortune au conteur, & la bonne
morale
à l’obscénité. Jamais, s’il n’eut fait que des fa
, de l’Oraison de Saint Julien ? La licence l’emporte toujours sur la
morale
; la morale n’est même que le sauf-conduit de la
on de Saint Julien ? La licence l’emporte toujours sur la morale ; la
morale
n’est même que le sauf-conduit de la licence, pou
t zéle pour la religion & pour les mœurs, & que même sa bonne
morale
sur le théatre perce quelquefois à travers les él
e libertinage des rôles, la licence des décorations, la très-mauvaise
morale
qui y domine, & qui, comme I’ivraie que l’hom
insultant des hordes des histrions ne sont pas d’un homme suspect de
morale
sévere, ni en faveur d’un héros trop zélé catholi
d’attaquer les spectacles pris en eux-mêmes ; de montrer que quand la
morale
pourrait les tolérer, la constitution de Genève n
de Théâtre me paraissent réunir ces deux derniers avantages. C’est la
morale
mise en action, ce sont les préceptes réduits en
és à leurs défauts ; l’une et l’autre mettent sous les yeux ce que la
morale
ne montre que d’une manière abstraite et dans une
traires ; j’entends ici par passion, avec la plupart des Ecrivains de
morale
, toute affection vive et profonde, qui nous attac
lles sont au moins propres à empêcher les autres de se perdre. Car la
morale
est comme la médecine ; beaucoup plus sûre dans c
ir les maux, que dans ce qu’elle tente pour les guérir. L’effet de la
morale
du Théâtre est donc moins d’opérer un changement
l’empêcher de s’éteindre. Voilà, Monsieur, les fruits naturels de la
morale
mise en action sur le Théâtre ; voilà les seuls q
isse attendre. Si elle n’en a pas de plus marqués, croyez-vous que la
morale
réduite aux préceptes en produise beaucoup davant
ise beaucoup davantage ? Il est bien rare que les meilleurs Livres de
morale
rendent vertueux ceux qui n’y sont pas disposés d
de Théâtre nous ennuient moins, qu’ils nous nuisent davantage. Quelle
morale
, que celle qui présente si souvent aux yeux des s
s notre âme après la représentation, quelque grande et utile leçon de
morale
plus ou moins développée. Je vois dans Œdipe un P
urs quand ces pièces ne nous enseigneraient directement aucune vérité
morale
, seraient-elles pour cela blâmables ou pernicieus
u Théâtre Français ; et rien ne vous paraît plus contraire à la saine
morale
que de réveiller par des peintures et des situati
fait pour le remplir, que l’impression du sentiment reste, et que la
morale
est bientôt oubliée. Je prendrai, Monsieur, pour
raordinaire que les dévots ont fait à votre ouvrage. La rigueur de la
morale
que vous prêchez les a rendus indulgents sur la t
Colleges, parce qu’ils sont & d’une latinité élégante & d’une
morale
pure, Erasme, de Institut. Matrim., dit avec auta
pourra-t-il pas se tout permettre dans la vue de son futur mariage ?
Morale
pernicieuse, qu’on ne réalise que trop dans la pr
ue le sacrement ait béni l’union conjugale. Le théatre renverse cette
morale
; il excuse, il permet tout dans la vue du mariag
tes, que leurs passions en font à leur cœur ; leur logique & leur
morale
sons aussi peu raisonnables. Ce raisonnement s’ap
e théatre ont quelquefois de belles maximes, & débitent une bonne
morale
; elles font connoître le monde, peignent le vice
e dans le détail qu’il en a donné, mais non de sa logique & de la
morale
dans la distinction qu’il a faire pour les lectur
t mieux juger des pieces qu’en les voyant représenter. Aucun livte de
morale
ne traite si au long de l’origine, des avantages,
oient ni la felicité des Chrétiens, ni les trésors de la grace, ni la
morale
de l’Evangile, ni le merite des bonnes œuvres ; l
dre, qui seule séduiroit les cœurs, de ces voix luxurieuses, de cette
morale
lubrique, que Lulli réchauffa des sons de sa mus
fet, selon toutes les loix civiles & canoniques, les regles de la
morale
, les idées même des Romans & des Poëtes, cett
teres admet ces libertés au nombre des preuves. Il est décidé dans la
morale
que ce sont des péchés mortels qui conduisent aux
it pour la décréditer, elle ne fait honneur ni à son jugement ni à sa
morale
. Qu’on nons donne le théatre pour une école de ve
t de ce principe que naissent tous les jours les relâchements dans la
morale
chrétienne. Une chose est agréable, ou le paraît
us apprennent : voilà leur tradition, voilà leurs pensées, voilà leur
morale
. Prenez garde, je ne dis pas que ç’a été la moral
ensées, voilà leur morale. Prenez garde, je ne dis pas que ç’a été la
morale
d’un de ces grands hommes, mais de tous : telleme
et souvent que les mêmes expressions. Je ne dis pas que ç’a été leur
morale
dans un temps, et qu’elle a changé dans un autre
êmes maximes, prononcé les mêmes arrêts. Je ne dis pas que ç’a été la
morale
de gens foibles et instruits, bornés dans leurs v
fondeur et l’étendue de leur érudition. Je ne dis pas que ç’a été une
morale
de perfection seulement et de pur conseil : il n’
es et plus donné la force du précepte ? Je ne dis pas que ç’a été une
morale
fondée sur des raisons propres et particulieres :
e même droit qu’eux de vous dire. Enfin je ne dis pas que ç’a été une
morale
qu’ils n’aient adressée qu’à certains états, qu’à
ns si c’étoient les pasteurs des ames, si c’étoient les maîtres de la
morale
, si c’étoient les ministres des autels, les direc
mais de les conduire vous-mêmes, (car ceci regarde tous les points de
morale
que je viens de toucher) de les conduire vous-mêm
premieres vues, on se persuadera que j’exagere et que je pousse cette
morale
au delà du terme. Mais examinez-la dans la pratiq
ordre, m’accusent peut-être de porter ici trop loin la sévérité de la
morale
évangélique ? Ils conviendront avec moi de tout c
ses chefs, elle en suit la licence en plusieurs points ; qu’avec une
morale
austère qui donne des bornes si étroites aux plus
es assemblées profanes ; mais on s’étourdit à plaisir sur ce point de
morale
comme sur bien d’autres. Le nombre, la qualité, l
ades plaisanteries sur le prétendu réformateur ! Que de gloses sur la
morale
outrée ! Ainsi méprisait-on autrefois les salutai
e ! Ainsi méprisait-on autrefois les salutaires avertissements, et la
morale
des plus saints Patriarches de l’ancienne loi. Ma
es sur le sommet des plus hautes montagnesd : alors pensait-on que la
morale
avait été outrée, et qu’elle portait à faux ? Cru
es proverbes. Ce livre est amusant, les aventures en sont variées, la
morale
en est bonne, quoiqu’elle perde beaucoup dans la
s & de plus grands qu’à celui de Madrid, l’auteur se jette sur la
morale
, & dit : L’aversion que j’ai pour les comédi
& de mal, de folie & de sagesse, d’absurdités & de bonne
morale
, est commun dans les pieces de théatre, où il est
Le mal l’emporte même beaucoup sur le bien : pour une ligne de bonne
morale
, il en est cent de mauvaise Mais le bien & le
uader la frequentation, vous ne me sçauriez voir de bon œil, & ma
morale
ne flattera pas vos oreilles, puisqu’elle devra t
lise, Non potestis , il ne vous est pas permis. Par quel principe de
morale
vôtre Confesseur oseroit-il vous permettre, que v
re à la Majesté de Dieu quand ils oserent frequenter la Comedie. Leur
morale
s’addressa à tous états, à tous esprits, & à
’eux-mêmes, & Idolatres de leurs plaisirs, qui ne suivront pas la
morale
, que les Saints nous enseignent : mais je vous do
ne, & la comparaison est juste du côté de la religion & de la
morale
. Voici le portrait de tous les deux : Censure ing
e apologie est mal adroite ! Où sont donc les vertus, où est la bonne
morale
de Moliere ? Voilà précisément ce que nous disons
loux. Il a fait voir à notre siecle le fruit qu’on peut espérer de la
morale
du Théatre, qui n’attaque que le ridicule du mond
ti. Il ne connoît point cet esprit philosophique, ce système de saine
morale
qu’on veut trouver jusques dans ses farces. Il ét
rné à faire des souhaits, au lieu de prononcer des anathemes. Mais la
morale
des deux Prélats est la même, quoique moins durem
, Moliere surtout de sa licence, de ses bouffonneries, de sa mauvaise
morale
, & cependant il propose à l’Académie le proje
l l’est si bien, que ses farces sont un traité complet de philosophie
morale
, & de la plus saine. Peu s’en faut qu’on ne l
s ont peint des mœurs, & beaucoup plus pures que Moliere, dont la
morale
est très-mauvaise. Mais la peinture du cœur humai
oin on fait valoir, on exagère beaucoup deux ou trois traits de vertu
morale
, qu’on trouveroit aisément chez les Payens, &
ont elle propose le sujet, ne donnoit ordinairement que des sujets de
morale
. A l’exemple de celle de Paris, elle donne aujour
ristes inconséquens dit-on, reprochent à Moliere d’avoir enseigné une
morale
perverse, & de s’être égayé aux dépens de la
? Comme si l’austérité, qui ne doit pas même être le fondement de la
morale
. (c’est donc le libertinage ; l’Auteur connoît pe
de parler, les Magistrats de punir, les Supérieurs de veiller. Cette
morale
est elle nuisible ? Très-pernicieuse. Elle est fo
même prononcer le nom de l’impureté. Ne quidem nominetur in vobis. La
morale
de Moliere n’est pas celle du Christianisme, ce n
sprit, & une grande habitude de réflexion. N’est-ce pas une belle
morale
, une doctrine bien Catholique de dire la tentatio
overim me. Tout ce fatras de déclamation, de philosophie, de mauvaise
morale
, de puérilité, d’erreurs & d’antitheses mérit
sez l’histoire profane pour occuper vos loisirs, lisez des traités de
Morale
, des Pièces de poésie dictées par le goût, la rai
e Ciel n’a accordé que du Génie et de l’esprit, ne prêchez que que la
morale
et la sagesse et vous ferez bien ; mais lorsque v
z aux hommes leurs vices et leurs ridicules ; soyez les organes de la
Morale
et de la Raison, vous ferez bien. Lorsque vos tal
son éducation leur ont laissé prendre, ne sera pas plus touché de la
Morale
de nos pièces de Théâtre, que des principes sacré
t justifier par leur conduite l’utilité d’un amusement si louable. La
morale
ayant fait dans leur cœur de si grands progrès ;
moyen qui pourrait les rendre honnêtes gens ; un moyen par lequel la
morale
la plus pure est exposée d’une façon à germer dan
ntré avec tant de succès ? veut-il renoncer à hâter les progrès de la
Morale
, s’il n’est pas sûr de faire aussi bien en faveur
enthousiasme que les Lois sacrées de l’Evangile et les maximes de la
Morale
prophane, le Sanctuaire et le Théâtre sont des ob
un homme sera honnête homme, plus il sera persuadé des vérités de la
Morale
, plus il sera facile d’en faire un bon chrétien ;
-t-il pas fourni le sujet de l’Enfant prodigue, y a-t-il donc dans la
morale
de cette pièce quelque chose de contraire à la mo
il donc dans la morale de cette pièce quelque chose de contraire à la
morale
du Christianisme, les Espagnols n’ont-ils pas leu
me prouve clairement qu’on se damne en mettant en action un traité de
morale
et j’imiterai sa conduite. Qu’il avoue charitable
ends pas en faire conclure qu’il manque quelque chose à sa perfection
morale
; quelque nouvelle forme que l’on donne au specta
era trouvée aussi bonne que l’autre. C’est par de pareilles leçons de
morale
que des distinctions, imaginaires ou de conventio
cette comédie ne se borne pas à engager les femmes à se moquer de la
morale
pour punir leurs vieux maris et autres ; elle enc
observance des règles du respect et de la décence, et surtout par une
morale
très-sévère, que les hommes savaient unir à la ga
importe infiniment qu’on laisse à la vertu sa considération, et à la
morale
ses abris. Le bon goût aurait pu attendre l’influ
et le Dépit amoureux, qui contiennent des fautes grossières contre la
morale
, contre la bienséance et contre la grammaire ; et
’ensuit qu’il n’a pas été plus heureux précepteur de grammaire que de
morale
. Mais revenons à notre sujet. Une seule observati
On voit que ces assemblées postérieures se sont fait remarquer par la
morale
la plus relâchée, par le mépris de tous les princ
lus d’un siècle, de ces comédies, ne doit pas les justifier devant la
morale
plus puissamment que ne les accuse notre dégénéra
d. Ce concours avait opéré le renversement de l’ancienne constitution
morale
, que les philosophes à qui on l’impute jouaient e
regardant et jugeant alors les causes et les effets de la révolution
morale
aussi sainement que nous-mêmes, lorsque nous fûme
mitez le, adoptez ici sa méthode si persuasive d’instruction purement
morale
. Au lieu de scènes qu’il faut mêler de tant de sc
mas d’absurdités, & de folies, où il entremêle quelque fois de la
morale
& de la philosophie ; car il étoit Platonicie
x de Jupiter, de Mars, d’Appollon, de ce qu’il y a quelques traits de
morale
répandus, qui peuvent être utiles ; & enfin d
& qu’on donne pour le remede & le correctif, le beau côté de
morale
du libertinage, venu après coup, quand tout le ma
rt loués, ils n’en sont pas plus riches. Il enseigne par tout la même
morale
, dans l’art d’aimer, il exhorte à se tenir dans u
i bien écrits dans leur langue, & utiles quelquefois par la bonne
morale
qu’ils renferment ; je veux le croire, tachons do
ent de la bonté pour eux. Qui ne riroit des éloges qu’on a fait de la
morale
d’Homere ? Et qui ne gémiroit que l’entousiasme d
fut toujours une vertu, le libertinage un désordre. Ce principe de la
morale
naturelle a été connu de tous les âges, de tous l
re & une mere légitimes. Madame d’Acier a-t elle pu enseigner une
morale
différente, & traduire en François un poëte q
un opéra, elle a défiguré l’avanture, & en a fait disparoître la
morale
, & l’a rendue plus scandaleuse, en introduisa
é que les libertins sont changés en bêtes, ce qui seroit une leçon de
morale
; c’est par la vengeance de Circé, leur rétabliss
nt Théophile, par exemple, qui prouvoit aux Payens la pureté de notre
morale
par l’horreur que les Chrétiens avoient pour les
voient ce que nous affectons aujourd’hui de paroître ignorer : que la
morale
du Christianisme est si austere qu’elle proscrit
C’est, dit-on, le motif qui décide toujours de la nature d’une action
morale
. Premiérement, Messieurs, il est certain, c’est u
ronte unde discederent, si haberent in corde. Mais quelle rigidité de
morale
, me direz-vous sans doute ! Il faudra donc sur le
uosité pour ne pas dire la débauche de vos tables. Quelle rigidité de
morale
! J’en conviens, elle est rigide cette morale. Au
les. Quelle rigidité de morale ! J’en conviens, elle est rigide cette
morale
. Aussi Tertullien supposoit-il, comme un principe
l, il faut se faire une grande violence. Toute austere que soit cette
morale
, elle ne peut donc paroître outrée qu’à ceux qui
ntendrez les saintes Loix de l’Evangile, la pureté, l’austérité de sa
morale
combattues par tout ce que les maximes du monde o
désordre des sens & l’yvresse d’une ame qui s’y livre ; ce que la
morale
appelle crime, l’ériger en bonheur ! Or ne sont-c
les ennemis du théâtre. C’était leur rôle, ils font profession de la
morale
sévère. Les Jésuites font représenter des pièces
tendent jamais parler de Dieu, peuvent admirer quelques rhapsodies de
morale
. Molière s’en prend à M. de Lamoignon, premier Pr
médie, fit grâce à ce mélange monstrueux de religion et d’impiété, de
morale
et de bouffonnerie » (Histoire du Théâtre, tome 9
ce mélange affreux de blasphème, et de quelques mots de dévotion, de
morale
et de crimes, de pruderie et d’obscénité, où le m
, les maximes du gouvernement, à la place de Dieu, de l’Eglise, de la
morale
évangélique. Le Roi souffrirait-il qu’on traitât
l’Etat, comme l’on parle de Dieu, des Ministres, de son Eglise, de la
morale
évangélique, sur nos théâtres, sous prétexte de q
ment que Dieu ne fût pas moins respecté, ses lois moins observées, sa
morale
moins révérée, sa religion, ses Ministres, son cu
x Ministre (de l’Exode, C. 10. sur le sixième commandement) ; Pictet (
Morale
), et quantité d’autres décident la même chose. Vo
es, rien du moins n'est plus propre à inspirer le pyrrhonisme dans la
morale
que leur conduite à l'égard du théâtre. Tous leur
n appelle des sermons aux pièces, des missions aux décorations, de la
morale
à la pratique, et l'on court à la comédie comme à
a plus grande notoriété. Comment le rédacteur des assertions sur leur
morale
relâchée a-t-il pu négliger d'embellir sa collect
n d'une foule de vers tragiques et comiques sur tous les points de la
morale
, et notamment sur l'homicide et le tyrannicide ?
-même ses délices, en supprimant toutes les pièces qui renferment une
morale
licencieuse ? La dépravation des mœurs fait la fo
st difficile de rendre la tragédie innocente, et si les maîtres de la
morale
évangélique ont prononcé avec raison, que le théâ
éel de la société. » Eh que faut-il de plus pour le proscrire dans la
morale
la plus relâchée ? Escobar et Busembaun le condam
. edit. de 1775. On peut même dire qu’il n’y a peut-être rien dans la
morale
, où elle soit si précise, si étendue, si développ
ice intrinséque des piéces qu’on y représente, de leurs sujets, de la
morale
qu’on y enseigne, de l’émotion des passions, des
outenue de tant de preuves, l’importance qu’ils donnent à ce point de
morale
… Ne permettent pas d’hésiter… La morale des Pere
qu’ils donnent à ce point de morale… Ne permettent pas d’hésiter… La
morale
des Peres, dit Benoit XIV, est la morale de l’Egl
ermettent pas d’hésiter… La morale des Peres, dit Benoit XIV, est la
morale
de l’Eglise, & la seule qu’elle avoue. Voyez
Auteur, ajoute ce qui suit. C’est pourquoi les partisans mêmes de la
morale
la plus relachée, condamnent les Comédies, &
upables amusemens. Les Conférences d’Angers, dont on peut dire que la
morale
est celle de tous les Diocèses, & de tous les
ontre les spectacles. « Il est de fait, y est-il dit pag. 550, que la
morale
du Théatre sur les passions, sur les plaisirs, es
amp; le faire pour sa gloîre. Or, sur ce principe incontestable de la
morale
Chrétienne, vous n’avez qu’à décider. Pouvez-vous
t pas un certain nombre le Théatre seroit bientôt abandonné. Voilà la
morale
de St. Chrysostome, des Peres, nous n’en connoiss
soi-même au danger de leur chants &c ? » Un Auteur élevé dans la
morale
Chrétienne, ne sauroit, sous quelque prétexte que
nt tous leurs décisions par écrit. Elles sont dans tous les livres de
morale
. Il n’est personne qui ne puisse les lire. On n’a
r à la pratique des Vertus Chrétiennes, & leur faire respecter la
morale
de Jesus-Christ. Voilà un fait incontestable, le
appellée par lui ἠϑικη, par Castelvetro costumata, & mal-à-propos
morale
, par M. Dacier, puisqu’elle n’étoit pas plus inst
nd pas, comme l’explique M. Dacier, qu’Homere donne plus de leçons de
Morale
dans l’Odyssée que dans l’Iliade : il entend par
que le mot ἠϑικον est traduit par Boileau, n’ayant aucun rapport à la
Morale
instructive. On ne trouve dans le fragment d’Aris
le fragment d’Aristote qu’un seul mot qu’on puisse rapporter à cette
Morale
, & ce mot est inintelligible. Il dit que la T
qui conduit à la tristesse. Par ce raisonnement si peu conforme à la
morale
chrétienne & humaine, il prétend prouver la n
cette utilité particuliere, & au Gouvernement d’Athenes, qu’à la
Morale
en général. Le crime n’y est pas toujours puni co
estare nullos esse quâ veheris Deos. Longepierre pour chercher une
Morale
à cette Piéce l’a terminée par cette Reflexion,
gereux qu’il soit, peut donner lieu à des Réflexions vagues ; mais la
Morale
d’une Piéce est celle qui est particuliere à la P
, & arrive au point de n’en plus avoir. Voilà ce que j’appelle la
Morale
d’une Piéce, & j’avoue que peu de Tragédies o
qui s’éleverent contre le Cid, on n’attaqua point cette Piéce sur la
Morale
. Quelle Tragédie cependant offre de plus pernicie
n & de l’autre. Il ajoute que dans la Catastrophe on a égard à la
morale
: mais, dit-il, cet hommage passager que nous ren
y auroit plus de crimes secrets. Je n’examine point ces raisons de la
Morale
humaine. Il ne seroit peut être pas difficile de
le humaine. Il ne seroit peut être pas difficile de prouver que cette
Morale
doit elle-même condamner les Spectacles. Sans par
oge de la vertu. Que penser des faiseurs d’opéra ? défendra-t-on leur
morale
? Non : ils ne prétendent pas faire une école de
leçons : Jouissons de la vie, l’amour en fait seul le bonheur. Cette
morale
est exprimée en petits vers tendres, chantés par
œurs ? que ne s’élève-t-on contre l’impiété, l’obscénité, la mauvaise
morale
qu’on y débite ? Ces leçons seroient efficaces :
. L’opéra même (& c’est tout dire) est susceptible de cette bonté
morale
; qui le conteste ? On représente des pieces dans
ndre. C’est à quoi conduisent les principes par-tout établis de cette
morale
lubrique, qu’il faut obéir à l’amour, que c’est l
y voit pas de vrais Chrétiens, ils cesseroient bien-tôt de l’être. La
morale
de l’Evangile est aussi invariable que ses dogmes
t-on que c’est le plus relâché Casuiste, & ce à quoi se réduit la
morale
la plus relâchée ? Quoi qu’il en soit de ces spec
eût aisément prouvé que sur la comédie, comme sur tout le reste de la
morale
, les fontaines du relâchement ne couloient pas to
be, parce qu’il a traité d’une maniere problématique les questions de
morale
, rapportant les raisons & les autorités pour
e et l’opéra). Anonyme, La Comédie contraire aux principes de la
morale
, 1754 • Anonyme : La Comédie contraire aux pri
morale, 1754 • Anonyme : La Comédie contraire aux principes de la
morale
chrétienne, Auxerre, F. Fournier, 1754, 72 p. Voi
e édition datée 1701. Anonyme, Instructions sur divers sujets de
morale
, 1710 • Anonyme : Instructions sur divers suje
jets de morale, 1710 • Anonyme : Instructions sur divers sujets de
morale
pour l’education chrestienne des Filles, Lyon, An
onyme, Lettre à M. l’abbé Desmares . Anonyme, Nouveaux essais de
morale
sur le luxe et les modes, 1691 • Anonyme [attr
[attribué à Jean Frain Du Tremblay (1641-1724)] : Nouveaux essais de
morale
sur le luxe et les modes, l’usage de l’esprit et
s observations, 1665. Anonyme, Sermons sur tous les sujets de la
morale
chrétienne, 1700 • Anonyme [attribué au père V
ribué au père Vincent Houdry, SJ] : Sermons sur tous les sujets de la
morale
chrétienne. Cinquième partie. Contenant les sujet
Morvan (1648-1734 ; abbé de) : Lettres curieuses de littérature et de
morale
, Paris, Jean et Michel Guignard, 1702, in-12, (10
gien, 1694. Croiset, Réflexions chrétiennes sur divers sujets de
morale
, 1777 • Croiset, Jean (1656-1738 ; père, SJ) :
(1656-1738 ; père, SJ) : Réflexions chrétiennes sur divers sujets de
morale
, utiles à toutes sortes de personnes et particuli
au catalogue de la BnF : Réflexions chrétiennes sur divers sujets de
morale
, utiles à toutes sortes de personnes et particuli
« XIV. Traité. Pensées sur les Spectacles », p. 345-356, in Essais de
morale
contenant divers traités sur differens sujets, ci
s propres sur les Spectacles », p. 1-15, Lettres sur divers sujets de
morale
et de piété, tome quatrième, Paris, Veuve d'Houry
avec la date : « De Paris, ce 10 mai 1666 ». Gousset, Théologie
morale
, 1844 • Gousset, Thomas-Marie Joseph (1792-186
Périgueux 1836, archevêque de Reims 1840, cardinal 1850) : Théologie
morale
à l’usage des curés et des confesseurs, Lyon, Pér
631-1729 ; père, SJ) [attribué à] : Sermons sur tous les sujets de la
morale
chrétienne. Cinquième partie. Contenant les sujet
ictionnaire des cas de conscience décidés suivant les principes de la
morale
, les usages de la discipline ecclesiastique, l’au
oileau-Despréaux . Mahy, La Comédie contraire aux principes de la
morale
, 1754 • Mahy (....-.... ; abbé) : La Comédie c
• Mahy (....-.... ; abbé) : La Comédie contraire aux principes de la
morale
chrétienne. Ouvrage extrait des saints Pères et d
ine , Lettre à l’auteur des Hérésies imaginaires, 1666. 2) Essais de
morale
, contenus en divers traitez sur plusieurs devoirs
n vis-à-vis des éditions de 1667 (Visionnaires) et de 1675 (Essais de
morale
, t. III). Traduction anglaise • Moral essays co
tre 102 à Mme de La F[ayette] » [1667-1675], p. 348-353, in Essais de
Morale
, ou Lettres écrites par feu M. Nicole, Tome VIII,
Gallica. Corpus OBVIL. Philip, Nouveau dictionnaire de théologie
morale
, 1857 • Philip, B. (18..-18.. ; abbé) : Nouvea
• Philip, B. (18..-18.. ; abbé) : Nouveau dictionnaire de théologie
morale
, Paris, J. Lecoffre, 1857, in-8°, xii-544 p. Ré
« Bals et danse », p. 47-49. Pierrot, Dictionnaire de théologie
morale
, 1849 • Pierrot, abbé Jean-Étienne (1805-1860)
• Pierrot, abbé Jean-Étienne (1805-1860) : Dictionnaire de théologie
morale
, par M. l’abbé Pierrot, curé de Sampigny, diocèse
nscience, ou décisions des plus considérables difficultez touchant la
Morale
et la Discipline Ecclesiastique : tirées de l’Ecr
nscience, ou Décisions des plus considérables difficultez touchant la
morale
et la discipline ecclésiastique tirées de l’Écrit
nte contre cette précieuse liberté de la presse, vrai palladium de la
morale
politique, de la morale religieuse et de la moral
se liberté de la presse, vrai palladium de la morale politique, de la
morale
religieuse et de la morale particulière. Ils ne s
ai palladium de la morale politique, de la morale religieuse et de la
morale
particulière. Ils ne savent que trop combien cett
ns ! On conçoit sans peine après cela que, dans cet état d’exaltation
morale
, les accidents réels et ordinaires de la vie, le
eunes gens, d’assister à des représentations indécentes. » (Théologie
morale
, t. 1, 6e partie, du sixième précepte du décalogu
indigne des sacrements et des bénédictions de l’Église. » (Théologie
morale
, t. i, du sixième précepte du décalogue.) Enfin,
l aurait subie ? Nous ne le pensons pas : d’ailleurs, une réformation
morale
est ici impossible, et, dans l’état actuel des mœ
e pratique plus dès qu’on ne croit plus. Le frein religieux brisé, la
morale
publique et privée est bientôt emportée dans le t
me de la différence de conduite des confesseurs, que les principes de
morale
et la doctrine de l’Église changent aussi ? Nulle
e et des spectacles, selon la tradition des Pères ; Nicole, Essais de
morale
, tome 3 et tome 5, pensées sur les spectacles ; B
? S’il est des confesseurs qui, connaissant les vrais principes de la
morale
chrétienne sur la comédie, refusent de s’y confor
Elle paraît capricieuse au premier abord, mais elle est conforme à la
morale
de l’Évangile et à la doctrine de l’Église. Telle
s forts, je vois sans nuages que les lois sacrées de l’Evangile et la
morale
profane, le sanctuaire et le théâtre, sont des ob
s que l’Église ait eus ; « bien loin, dit-il, que les partisans de la
morale
même la plus relâchée exemptent de péché mortel l
st une prière à la Sainte Vierge, suivie d’une romance ! Et la partie
morale
! C’est une foule de descriptions voluptueuses et
uerite de Valois, qui ne respire que la volupté et qui se moque de la
morale
austère des ministres de la religion. Telles sont
aisir. Et ce serait, d’après le témoignage, d’après la doctrine et la
morale
de ces gens, qu’on pourrait régler sa conduite ?
à ces danses, à ces ballets impudiques si opposés à la sainteté de sa
morale
? Ah ! vous ne le croyez pas, la seule idée vous
itaire qu’on n’accusera certainement pas de vains scrupules, ou d’une
morale
exclusivement rigoureuse ; sont encore des problè
mour, quelque vertueux qu’il soit représenté, intéresse, émeut, et la
morale
devient sans effet. Il paroît doux d’aimer et d’ê
nt décrits dans les quatre gros volumes de son livre… En vérité notre
morale
a subi une étrange révolution : lors même qu’elle
es ; qui avant de se laisser toucher par des propos emphatiques d’une
morale
romanesque, ne reconnoîtra point l’illusion de ce
toutes les intelligences humaines d’expliquer un genre de mystère en
morale
, qui se présente ici d’une manière trop frappante
s sur vous ; nous vous reprochions votre défectueuse et inconséquente
morale
. Que ne pouvons-nous la reproduire, et la mettre
entrevoir ? A-t-on seulement soupçonné que, toute vue de religion, de
morale
, de décence étant mise à part, le bien de la soci
folâtre ; mettent publiquement à l’enchère la corruption physique et
morale
, et préludent à ce funeste triomphe par tous les
;c. semblent par leur titre promettre de sages leçons & une bonne
morale
sur le mariage ; mais les paroles des Comédiens,
pour se tirer d’intrigue. Il n’est pas moins semblable à lui-même en
morale
qu’en dénouement ; il ne fait que se répeter en d
u Marinette qui eût contrasté avec Tobie & Sara, & débiter sa
morale
théatrale, comme dans le Mysanthrope & toutes
p; sa belle-mère, en vivre séparé, &c. voilà le bon ton, la belle
morale
, la noble conduite du théatre. Faut-il dire de qu
ire, au moins les trois quarts & demi de ses nourrissons, dont la
morale
vaut aussi peu que le style. Avoir vû Moliere, Re
. Les mêmes bons mots, mêmes jeux de théatre, mêmes idées, sentences,
morale
, intrigue, ressassés de mille manieres, se retrou
désordres, y être traitée de la maniere la plus licentieuse, avec la
morale
& les sentimens les plus opposés à la religio
t du plaisir y tient lieu de raison. J’ajoûte un mot à cette belle
morale
: Si c’est là respecter les mœurs & la déc
e l’Abbé Girard, personne n’ignore quel est dans la religion & la
morale
le synonime de volupté, de voluptueuse ; & sa
siastiques n’ont pas puisé dans les canons cette doctrine & cette
morale
. Le nouvel opéra l’embellit, en l’alongeant par u
on y donnera le degré de Docteur, la licence y est déjà établie ; la
morale
y est toûjours aussi corrompue, les choses sainte
é ni pû être révoquées en doute. Ce sont les premiers principes de la
morale
, on ne fait point grace en y sousscrivant. Les li
elle avoit composé des conversations familieres sur divers sujets de
morale
, qu’on fait apprendre aux Demoiselles de S. Cyr,
onner dans les bruyans mouvemens du spectacle, on y apprend une bonne
morale
& l’art de converser avec grace & avec fr
s Mandarins sur la scène. Jamais le prétexte de faire goûter la saine
morale
ne leur a fait imaginer un rôle de Confucius par
es. Ces travestissements font courir un grand risque à la foi et à la
morale
. La plupart des gens qui n’ont aucune connaissanc
, un vernis de décence, un hérétique enseigne quelque bon principe de
morale
, un médisant lâche quelque louange, pourquoi ? Po
la pratique encore moins, berce le peuple de quelque bon principe de
morale
, de quelque vérité de religion, et tâche d’endorm
déplacées dans la bouche d’un insensé. Le Comédien qui déclame de la
morale
, est un boiteux qui n’en marche pas mieux pour av
ui lui devait la mitre et la pourpre, et qui faisait profession d’une
morale
sévère, ne s’opposait pas à une représentation qu
pas la majesté de la religion, ils ne ménagent guère la pureté de la
morale
, et que la véritable piété supprimerait tout. Mai
igues, artifices pour le commettre, audace pour le soutenir, mauvaise
morale
pour l'excuser, discours licencieux, téméraires,
s'en peuple-t-il moins ? A la faveur du sauf-conduit de ce vernis de
morale
, tout passe, s'accrédite, se naturalise. Toutes l
l'esprit des simples ; elles ont arboré un air de réforme, débité une
morale
sévère, voilé les erreurs de quelques vérités, en
e des obscénités et des impiétés, serait-il écouté ? Quelque trait de
morale
lui sert de passeport : c'est l'hypocrisie du thé
octrine évangélique, qui va au cœur et sanctifie, on se remplit d'une
morale
toute naturelle, on se paie de grands mots, d'hum
tous les jours toute sorte de sottises. Ce principe renverse toute la
morale
et chrétienne et païenne. Une expérience de six m
quelques désordres, ce n'est qu'en les condamnant. Dans l'école et la
morale
du théâtre au contraire, il faut étaler et embell
s on cite peu & on écrit encore moins celles qu’il a donne sur la
morale
qui doit y régner, & qui contribue si fort au
edeat miseris abeat fortuna superbis. On chercheroit vainement cette
morale
dans nos théatres. Corneille & Crebillon, qui
temps. Ce sage célebre, le plus sage des Grecs, dont la vie & la
morale
étoient si pures, que quelques auteurs ont voulu
ions nuisibles et dangereuses que d’impressions bonnes et utiles, une
morale
exacte, une raison sévère les ennuient et les reb
éréglées et l’esprit rempli de mauvaises doctrines. Voilà pourquoi la
morale
du théâtre n’est qu’un amas de fausses opinions q
r. C’est sans doute, dit Voltaire, ce qu’elles entendent le mieux. La
morale
des anciennes tragédies grecques était beaucoup m
se soumettraient aux pratiques religieuses et aux commandements de la
morale
divine. Je ne m’étendrai donc pas sur les deux su
abbé Nicole (Pierre), né en 1625, mort en 1675, auteur des Essais de
morale
, qui jouissent d’une haute réputation, rapporte q
n qu’il ne pouvait pas être partisan du théâtre, où l’on enseigne une
morale
toute opposée, où le célibat est un ridicule, le
ou des devoirs, qu’il a composé, à l’exemple de Cicéron, mais dont la
morale
est bien plus pure, ce Saint fait l’éloge de la l
e loin d’ici les tristes remords, les sombres réflexions, l’importune
morale
; tout doit ici penser comme moi, le plus scéléra
marcescant. » Si l’on ne voit pas dans ce portrait le théâtre et sa
morale
, le parterre et sa folie, les Actrices et leurs m
orriger. Si ces Pièces ne nous enseignaient que la vertu et une bonne
morale
, la Comédie pourrait être généralement goûtée et
e la Scène n’a plus rien de contraire aux bonnes mœurs, ni à la saine
morale
, depuis qu’on en a retranché et qu’on n’y souffre
été et de la philosophie, qui est cause que la jeunesse a perdu toute
morale
à quinze ans, et toute sensibilité à vingt ; qui
rands excès. Il n’y a que ce concert renouvelé de tous les amis de la
morale
qui puisse arrêter ces désordres et opérer à la l
école, comme ils l’ont été en descendant à la dernière. Ce serait en
morale
la contre-révolution la plus complète et la plus
t les voies détournées à la jeunesse, lui apprennent à se jouer de la
morale
et des principes, ôtent peu à peu à la justice et
ours être le centre, former l’unité de toutes les écoles publiques de
morale
. Afin de parvenir au but éloigné, aussi difficile
comiques ou pathétique seraient rejetées, et, par conséquent, que la
morale
pourra être mise en sûreté ; sans que les sociéta
ns plus doux, à cause de leur adhérence à des parties délicates de la
morale
, à des vertus que l’action trop violente ou trop
ble à toutes les conditions et à tous les âges ; celui dans lequel la
morale
est véritablement respectée et défendue, dans leq
uée par leurs yeux, par leurs oreilles, séduite par les maximes d’une
morale
lubrique et par des danses lascives, s’expose à d
ces de théâtre, en établissant le règne des sens sur les débris de la
morale
, minent et corrodent les fondements de l’édifice
tainement pas S. Medard qui a composé ce cantique, ce n’est pas cette
morale
lubrique qu’il a prêchée à Salenci, & qu’il a
savent que la vertu regne. Le vrai but de l’Auteur a été d’établir la
morale
de Moliere, qu’ il faut laisser aux filles une en
ujours libre est sage, dit-il, & celle qui fut gênée ne l’est pas
Morale
fausse & pernicieuse dans sa généralité. Il e
l se perd sans retour dans un cœur dont l’amour est le maître. Cette
morale
est répétée en vingt endroits, jusqu’au refrain d
e mal-adroit de modestie & de licence, de bonne & de mauvaise
morale
, de passion & de pruderie, il se fait le proc
réussir ce que tout devroit faire échouer, & par les regles de la
morale
, & par la nature des faits, & même par le
e, c’est dans l’une le déesse Cérès, dans les autres la Bien-faisance
morale
. Il est à souhaiter que dans les réglemens qu’on
iculière, s’ils les eussent méditées en s’éclairant au flambeau de la
morale
évangélique, et en se réchauffant au foyer divin
, dans sa grande majorité, foule continuellement à ses pieds la vraie
morale
chrétienne et évangélique, et que ses fautes, ses
de Nicole, qui constitue alors les volumes VII et VIII des Essais de
Morale
. Deux éditions ont été utilisées pour l’établisse
isées pour l’établissement de ce texte : l’édition Desprez (Essais de
Morale
ou lettres écrites par feu M. de Nicole, t. VIII,
, & que dans le cours de la piéce on conseille, on justifie cette
morale
. Ces exemples sont scandaleux ; & Destouches
iécle. Dans aucune de ses piéces pas un mot qui mette sur la voie. Sa
morale
, qu’on dit si pure, & qui souvent ne l’est gu
mal secondé la droiture de ses vues : Je ne puis croire qu’une saine
morale
, modérément assaisonnée de quelques bonnes plaisa
ns doute ; on voit dans les comédies des traits honnêtes, de la bonne
morale
, assaisonnés des traits innocents de plaisanterie
faite. Malgré tous ces retranchemens, il n’y reste que trop encore de
morale
lubrique, d’images lascives, de sentimens très-pe
èbre, plus fécond, plus habile, est un homme sans conséquence pour la
morale
, dont les aveux & la conduite ne mettent aucu
s les maisons particulieres ; ainsi les gens de bien se composent une
morale
, & négocient avec le Ciel. On accuse les Jésu
ur le Jansenisme, & la Cour, & qui alors se rapprochoit de la
morale
relachée, que Port-Royal condamnoit, & l’appr
& fut un législateur des bienséances du monde ; mais cette saine
morale
, cette école de vertu, cette réforme des mœurs qu
d nombre ; & dès-lors quand (p. 8) nous n’aurions encore que la
morale
de l’enfance du monde , si on avoit à la perfect
, cela ne peut s’appeller que l’abomination de la désolation…. Quelle
morale
! Révérend Pere ; ces misérables créatures ne fer
re, à peine trouve-t-on qu’ils aient exactement établi quelque vérité
morale
… loin d’avoir pu (p. 21.) remédier à la corrupt
ger tous ces vrais fous qui, loin de vouloir établir une seule vérité
morale
, ont formé une sorte de ligue pour déprimer, (p.
çons de débauche, qui prononcent hardiment en mille manieres que la
morale
n’est qu’une science frivole…. que la pudeur est
exige de l’attachement de tous les Magistrats à ses dogmes & à sa
morale
. Un dernier coup ne peut être qu’un coup de grac
p. 21.) ; disons mieux, c’est foiblesse, puisqu’encore enfans dans la
morale
, nous n’avons pas la prudence de les fuïr . O
our toutes les vérités (p. 23.) qui appartenant à la politique, à la
morale
& à la Religion Catholique, ont toujours été,
ent & la fidélité aux principes de la Religion, aux maximes de sa
morale
& au bien de l’Etat, sont à l’abri de tout so
es & bien exécutées sur la conduite des Comédiens comme sur leur
morale
, sur leurs actions comme sur leurs paroles, aux t
us surpris de voir que dans un Royaume où l’on fait profession de la
morale
évangelique, & où l’on se pique de finesse d
ersonnel, & le desir de jetter dans eux tous, les fondemens d’une
morale
utile, servent de base aux vœux sincères qu’il m
? J’essaierai de résoudre une question aussi grave, aussi éminemment
morale
et politique, en invoquant l’autorité des faits a
en réglait toutes les parties, il rejetait ce qui pouvait nuire à la
morale
publique ; le peuple n’entendait au théâtre que d
us utile aux mœurs. Est-il donc absolument nécessaire de sacrifier la
morale
à des effets de théâtre ? s’il en était ainsi, mi
énée des Arts agréer mes faibles efforts à remplir ses hautes vues de
morale
. Ainsi que cette réunion distinguée d’hommes célè
[FRONTISPICE] INSTRUCTIONS sur divers sujets DE
MORALE
pourl'education chrestienne des Filles[...] A LYO
t délabré, étourdissant par des discours sans suite, balbutiant de la
morale
: ne voilà-t-il pas un modele bien fin & bien
Honneur à la philosophie ; Applaudit-toi, mon cher mondain ; Notre
morale
radoucie N’effraira plus le genre humain. Le jour
dé comme un scandale public la faculté d’orner, la raison dégager la
morale
, d’intimider les méchans . Ce n’est pas entendre
haulieu, Grecour, Lafontaine, &c n’est rien moins qu’un livre de
morale
; c’est même un sublimé corrosif ; Voltaire , di
lui fait est singulier à l’égard d’un Poëte qui ne doit présenter la
morale
que sous le voile leger des graces, (la gaze de l
travail, n’auroient pas parlé d’une maniere si radoucie ; malgré leur
morale
relachée, voici comme parle le plus relaché : Bus
nt mortaliter. (Ces trois lignes sont précisément tout Dorat.) Cette
morale
n’est pas douteuse dans le christianisme. L’impud
’a reçu du ciel un cœur que pour aimer ; Et tous ces lieux communs de
morale
lubrique Que Lully réchauffa des sons de sa musiq
lus efficace pour graver dans l’esprit des hommes les principes de la
morale
et de l’amour de la vertu. Et tout cela n’était p
[frontispice] Réflexions chrétiennes sur divers sujets de
morale
, utiles à toutes sortes de personnes, et partic
[frontispice] Réflexions chrétiennes sur divers sujets de
morale
, utiles à toutes sortes de personnes, et partic
ctionnaire des cas de conscience décidés suivant les principes de la
morale
, les usages de la discipline ecclesiastique, l'au
en trouvé que de conforme à la foi de l’Eglise & aux régles de la
Morale
Chrétienne. Nous le jugeons propre à édifier les
intement. Cette seconde partie est très-bien rendue, d’une très-bonne
morale
, touchante & édifiante, sur le modele du Livr
& c’est une honnête femme, comme il y en a peu, qui débite cette
morale
. Mais une passion plus odieuse, l’honnêteté (qui
e mérite, il y a des sentimens nobles, de grands principes, une bonne
morale
, une politesse convenable ; il y a regne un ton d
; du christianisme, on n’y en parle pas ; ce n’est que de l’honnêteté
morale
de cet esprit Pélagien & philosophique, qui c
expérience de tous les siecles démontre cette vérité. Les héros de la
morale
naturelle n’ont jamais eu qu’une vertu apparente,
ce seroit même assez conforme à la douceur de son caractère. Toute sa
morale
, quoique très-solide, penche plutôt vers la bonté
s Déjeûners du Cardinal Cajetan, le Miroir de Vincent de Beauvais, la
Morale
de Javellus, le Catéchisme de Grenade. Ce n’est q
cette musique molle, efféminée, vive, légère, dont Lulli réchauffa la
morale
lubrique de Quinaut ; il ne veut pas même qu’on l
on l’a éprouvé, qui peut douter de la nécessité de les fuir, dans la
morale
la plus relâchée ? Et si l’on veut de bonne foi s
unanimement condamnée, & que les plus grands adoucissemens de la
morale
relâchée n’ont jamais excusée. Le dernier Thomist
ceux enfin, qu’une fatale nécessité condamne au joug avilissant de la
morale
des intérêts. Il semble aujourd’hui qu’on ne fass
s l’art de gouverner, et principalement sous les rapports de la saine
morale
politique. On voit le gouvernement britannique di
ploie de plus en plus les principes d’une politique sage, éclairée et
morale
, qu’était réservée la noble mission d’enchaîner à
duire trop souvent dans leurs opérations gouvernementales, une infâme
morale
astucieuse et machiavélique. Qu’on juge maintenan
s, les souverains et les ministres d’état. Ce n’est pas le zèle de la
morale
chrétienne ni de la charité évangélique, qui insp
ndre bons et bienfaisants. Dès qu’on s’écarte des bornes de la sainte
morale
pour suivre des exercices qui n’en sont ordinaire
éclamation. Voila les hommes qui trouvent la religion en dehors de la
morale
, ou qui soumettent celle-ci aux caprices de la pr
théâtre la doctrine du tyrannicide, si le livre des Assertions de la
morale
des Jésuites, et d’après lui tous les comptes ren
vaut-il mieux que la doctrine de Buzembaun ? Voici encore de la bonne
morale
, bien propre à faire respecter les Rois. C’est le
u’un spectacle dont les plus belles pièces débitent une si détestable
morale
, est infiniment dangereux pour la religion, les m
is, le tyrannicide ? un élève de Port-Royal débiterait-il la mauvaise
morale
que le grand Arnaud, le grand Pascal, le grand Ni
les Provinciales, si Escobar et Tambourin avaient si bien exprimé une
morale
si meurtrière ? Mais ces Espagnols ne sont pas ga
on a comblé une tragédie nouvelle qui combat le plus fortement cette
morale
meurtrière ? Jamais la fortune du théâtre ne fut
our, l’ivresse du public, les éloges sans nombre, ne sont dus qu’à la
morale
qu’on y débite. On n’y parle que de fidélité et d
plus de droit d’avoir une chaire de Professeur dans l’Académie de la
morale
relâchée et du tyrannicide. Il fait, il est vrai,
xe de l’autre, aux lois d’une bonne politique, qu’à celle d’une saine
morale
. Croirait-on que jusque dans la préface, où il n’
rits et autres choses qu’on expédie (Littré). ab. [NDE] La Théologie
morale
du premier, augmentée par Lacroix, défend la tyra
eur du public ; rien n’est plus naturel ni plus juste. L’Apôtre d’une
morale
opposée au génie, au caractère, au gouvernement d
sont altérés, affaiblis, effacés par des habitudes vicieuses, quelle
morale
plus vive, plus sensible, plus pénétrante que cel
rante que celle du théâtre, peut en renouveler l’empreinte ? Si cette
morale
est saine et pure, elle n’est donc pas infructueu
me il en résulte plus d’horreur que de crainte des Dieux, je crois la
morale
de ces Tragédies pernicieuse à cet égard. Heureus
miers genres, il y a substitué celui qui prend sa force pathétique et
morale
dans le combat des passions et dans les mœurs des
e attention au point de sacrifier souvent la ressemblance à l’utilité
morale
. M. Rousseau, qui a vu assidument six ans de suit
méconnaît au Théâtre, il se méconnaît encore plus dans un discours de
morale
, et dès lors toute instruction générale devient i
ers en sont les méprisables jouets, la comédie peut avoir son utilité
morale
, comme la censure des femmes de Genève. Que l’on
e les gens de bien, la scène comique n’aurait eu ni vérité ni utilité
morale
: qu’enfin Molière eût fait tromper par des fripo
lui-même, il eût oublié son dessein ; c’est donc pour rendre sa pièce
morale
qu’il a peint de mauvaises mœurs, et ceux qui lui
que le peindre, et la comédie de Molière n’est autre chose que cette
morale
en action. Ni l’Orateur ni le Poète ne veulent en
importance du mal qui en fait la gravité. Je ne sais même si, dans la
morale
la plus austère, il ne vaut pas mieux flatter un
fond des forêts. Il est inutile de donner au théâtre des leçons d’une
morale
outrée, qu’il ne serait ni possible ni honnête de
titre : il est plus inutile encore de réfuter sa conclusion contre la
morale
du Misanthrope et de tout le théâtre de Molière.
onnête, de vertueux, d’héroïque, ce tableau de l’amour sera une leçon
morale
, sans en excepter Zaïre, qui meurt non pas victim
la tragédie était une leçon politique : chez nous, elle est une leçon
morale
, et ne peut ni ne doit avoir rapport à l’administ
ne disaient pas mieux, et le Théâtre n’eut jamais de plus indulgente
morale
. D’après ces principes, j’ose assurer M. Rousseau
râce à vos soins, son âme endurcie ne sera capable d’aucune affection
morale
; mais les animaux les plus stupides ont des sens
ppose. Il s’ensuit que la scène Française n’est pas à cet égard aussi
morale
qu’elle peut l’être : mais on y dit ce que l’on n
us puissions partir ; & avant de les instruire sur ce point de la
morale
Chrétienne, il faudroit les ramener aux premiers
y reçoivent des applaudissemens insensés ? quelle opposition entre la
morale
de l’Evangile & celle du théâtre ! Jésus-Chri
Jusqu’ici, mes Frères, je n’ai considéré le théâtre que du côté de sa
morale
& de ses maximes, & je crois avoir suffis
rop d’être privés, la religion a été jusqu’ici mieux connue, & la
morale
de Jésus-Christ enseignée avec plus de pureté par
acles, cette condescendance en change-t-elle la nature ? rend-elle la
morale
du théâtre plus pure & plus conforme à celle
nnête que nécessaire ; & mon cœur n’y voit point le poison qu’une
morale
trop sévère croit y appercevoir. Voilà, mes Frère
r. Le Mercure va plus loin, il fait l’éloge de sa sagesse & de sa
morale
. Il n’y a que lui qui en soit capable. Les person
ste), germe de toutes les vertus (de tous les vices). Les idées de la
morale
la plus pure (la plus licencieuse) font sur elles
s, &c. tout cela peut former des mœurs pures, & enseigner une
morale
évangélique. On a toujours blâmé les pieces de Co
ui laisse sur des opinions incertaines la liberté de penser, la saine
morale
fut toujours bien décidée sur la grieveté de ce p
qui y iroit feroit plus de mal. Collet tient la même doctrine dans sa
Morale
(tom. 6. chap. 3. n. 7.). Il y ajoute qu’on doit
é, Collet, &c. encore n’avoit-on pas le spectacle, la musique, la
morale
lubrique de l’opéra, peut-être plus dangereuse qu
de sa bonne fortune. Si les Dames ne veulent pas s’en rapporter à la
morale
& à l’exemple d’une Muse qui fait honneur à l
de Cythère. Combien d’autres dangers pour la pureté, que la saine
morale
oblige de fuir avec le plus grand soin, sont ici
s sentimens débite-t-on ? quelles idées donne-t-on ? Pour un trait de
morale
froidement débité par quelque Acteur subalterne,
a reçu du ciel un cœur que pour aimer, Et tous ces lieux communs de
morale
lubrique Que Lully réchauffa des sons de sa mus
blesse desquels il faut se prêter sans raisonner. Que penser de cette
morale
& de cette raison de tolérance ! quelle idée
e fut les faire pardonner par la constance de son attachement (quelle
morale
! la constance rend pardonnable, la prostitution
s se trouvent implicitement condamnés56 par ce premier précepte de la
Morale
sacrée : « Régnez sur vos sens & sur vos pass
Chaire corrige & convertit les pécheurs ; & que la Théologie
Morale
conduit à la piété. C’est enfin le trésor & l
us d’une fois qu’il y avoit souvent puisé non seulement des leçons de
morale
, mais encore des motifs de décision dans les affa
mbre d’indications, tant pour la partie littéraire que pour la partie
morale
. Enfin dans le nombre des Ouvrages qui ont été f
l’Auteur. Ce Traité se trouve dans le troisieme Tome de ses Essais de
Morale
. Il fut fait vers 1658, pour réfuter les Ecrits d
cole, & elles se trouvent dans le cinquieme Tome de ses Essais de
Morale
. On sçait que tous ses Traités de Morale ont prod
quieme Tome de ses Essais de Morale. On sçait que tous ses Traités de
Morale
ont produit des biens innombrables. On y trouve u
tes : on n’en citera que celles-ci du cinquieme Tome de ses Essais de
Morale
. « C’est un effet du premier péché, & la sour
t dans l’esprit de ceux qui ne se conduisent pas par les regles de la
Morale
chrétienne que pour de nobles maladies de l’ame,
, il devoit conserver à l’enseignement de M. Bossuet, sur ce point de
morale
, toute son autorité, il devoit enfin ne pas contr
Récipiendaire les sentimens de ce célebre Poëte sur les dangers de la
morale
des Théatres ; &, pour le faire avec plus d’é
Paris, par M. de Chevrier. Paris, 1755, in-12. Ce n’est pas l’utilité
morale
de nos Théatres qui est examinée avec impartialit
ment, auront assisté aux Spectacles. Réflexions sur divers sujets de
Morale
, par Jean la Placette. Amsterdam, 1707. On sçait
sterdam, 1707. On sçait que cet Auteur est célebre par ses Traités de
Morale
; & qu’à cet égard on le regarde comme le Nic
i l’avoient écouté, c’est qu’il la fit naître des grands principes de
morale
qui doivent fixer notre conduite dans les conjonc
4. Lo Specchio del disinganno, autore Zucchino Stefani. Ce Traité de
morale
, dit M. l’Abbé Richard 96, dévoile avec une hardi
Novarre ayant été consultés en 1769 sur cette importante question de
Morale
, ils furent d’un sentiment unanime sur le danger
& la pureté des mœurs. La Comédie contraire aux principes de la
Morale
chrétienne, 1754, par M. Mahy, Chanoine d’Auxerre
ur & de l’esprit. Il ajoute, que si le Spectacle n’offroit qu’une
morale
saine & sérieuse, le Théatre seroit bientôt a
en personnifiant des êtres métaphysiques, on mettoit des principes de
morale
en action. Il termine ce chapitre par la défense
cs. Il en résulte que ce Protestant étoit persuadé que l’universalité
morale
de nos Docteurs les condamne. Il sçavoit sans dou
i réclameront toujours efficacement contre les déserteurs de la saine
morale
. Seroient-ils revêtus du caractere des dignités
, ou par rapport aux regles du Théatre, ou par rapport à celles de la
Morale
, les mœurs de la Comédie Angloise sont très-repré
r leur oisiveté, ne connoissent d’autre école que le Théatre, d’autre
morale
que les maximes frivoles d’un Drame, d’autre étud
y semer des traits les plus marqués contre l’intolérance politique ou
morale
. Ces tableaux tragiques remplissent l’imagination
n autre Roman intitulé : Les Malheurs de l’inconstance, dont la leçon
morale
est qu’une femme qui cede à une passion criminell
aits piquans pour la curiosité seulement, & en pure perte pour la
morale
; au lieu que le Roman est pris dans le systême a
pour cette Religion si bienfaisante, à proportion qu’on se livre à la
morale
des Théatres & des Romans. C’est à toutes leu
mp; par haine pour Quinault, que Despréaux a traité de lubrique cette
morale
. Un sçavant Académicien, M. Dacier 165, meilleur
& les Sirenes, qui en sont les organes, sont les seuls maîtres de
morale
que les Princes doivent avoir, M. Dacier soutient
rages, qui a pour titre : Conférences sur les principaux sujets de la
Morale
Chrétienne. Paris, 1768. Le Dictionnaire Univers
e contient les réflexions les plus justes contre la prétendue utilité
morale
de nos Spectacles. On sçait que les Poëtes Dramat
uement dans une des notes de son chapitre des Spectacles. « La sainte
Morale
transportée sur le Théatre, ne peut dans ce sol e
; des jeunes gens172. C’est sans doute relativement à l’impossibilité
morale
de supprimer les Théatres, que M. de Besplas en d
digieux avantage que les Payens ont sur les Chrétiens à l’égard de la
morale
du Théatre…. Tout ce qui pouvoit avilir l’ame, ét
jeux de Théatre ne sont pas seulement vicieux dans leur constitution
morale
; ils ont aussi de grands défauts dans leur const
propre & particuliere ». C’est sans doute conséquemment à cette
morale
, que M. Darnaud déclare179 n’avoir pas voulu se t
’a reçu du Ciel un cœur que pour aimer ; Et tous ces lieux communs de
morale
lubrique, Que Lulli réchauffa des fons de sa musi
; liée avec beaucoup d’art sur les objets les plus importans de notre
Morale
. M. l’Abbé Gerard y ramene tout à la Religion, co
mp; que l’on n’admirât que leurs trois points, leurs lieux communs de
morale
, leurs fréquentes exclamations & leur éloquen
tion qu’il propose ne rend pas les Théatres plus conciliables avec la
Morale
chrétienne. Il trouve impraticable la sévérité de
ésumer que M. de S.-L. n’a fait que prêter son génie poétique à cette
morale
sensuelle, & que de cœur il tient à la philos
é à Londres par le Docteur Swift 203, qu’on ne doit pas accuser d’une
morale
trop sévere ? « Il auroit voulu qu’il y eût des c
u avec zele dans un Écrit intitulé : La Défense de la Religion, de la
Morale
, de la Vertu, de la Politique & de la Société
le Chapitre 3, que la Religion, loin d’éclairer & de faciliter la
morale
, ne fait que l’affoiblir & l’obscurcir ; que
taquée par les yeux & les oreilles, séduite par les maximes d’une
morale
lubrique réchauffée par la musique & par des
toujours dans les liens de l’excommunication, un Auteur élevé dans la
Morale
chrétienne, ne sçauroit, sous quelque prétexte qu
a reconnoît dans ses effets ». On ne doit l’attribuer qu’à l’anarchie
morale
introduite par la licence des Incrédules modernes
housiasme que les Loix sacrées de l’Evangile, & les maximes de la
morale
profane, le Sanctuaire & le Théatre sont des
rd toute l’étendue de l’erreur qui fait mon supplice. Cette honnêteté
morale
dont j’ai fait mon idole, n’étoit que l’ombre des
éclamant contre l’Evangile de Jesus-Christ, de fouler aux pieds toute
morale
, pour y substituer la boue de la plus impérieuse
nteries, ou sous un style négligé, sans liaison, aussi décousu que la
morale
des Incrédules, vous ne retrouvez que les pensées
eurs. Dieu, notre ame, la Révélation, le Rédempteur, les Mysteres, la
Morale
Chrétienne, de quel vol le Poëte s’éleve à la hau
ne peuvent se faire valoir que par-là, puisent leurs principes, leur
morale
, tout leur sçavoir & tout leur esprit. On sça
ber à la Religion Chrétienne la sainteté de sa discipline & de sa
morale
. Il ignoroit que c’est une tige qui meurt dès qu’
science, ou decisions des plus considerables difficultez touchant la
Morale
et la Discipline Eclesiastique. tirees de l'ecrit
ifeste que la Tragédie n’a jamais eu pour objet essentiel une utilité
morale
. M. Batteux l’a démontré dans trois sçavantes Dis
ieux ? La haine ne pleure point. D’un autre côté, que sert à la saine
morale
un Prométhée enchaîné sur le Caucase, pour avoir
sultat moral à tirer de cette Tragédie, il seroit destructif de toute
morale
. Il enseigneroit que quand on est né sous une éto
s atroces, des parricides, des horreurs. Que devenoit la pureté de la
morale
au milieu de cette confusion de passions ? « Qu’
tes des passions, flabellum perturbationum. Or, est-il utile en bonne
morale
d’allumer ainsi les passions par amusement, &
scours sur la Poésie4. Il y soutient qu’en général dans la Poésie, la
morale
étoit tellement subordonnée à l’agrément, qu’on n
if de plus pour faire oublier des Spectacles si incompatibles avec la
morale
chrétienne. Néanmoins il resta quelques traces de
les, les maximes scandaleuses de la Cour, l’appareil du luxe & la
morale
épicurienne. Le coloris de leurs fausses vertus t
vagant, ridicule. Et voilà comment la folie du monde est sagesse…. La
morale
de nos productions amusantes sera toujours vaine,
ire jouer les ressorts qui mettent les passions en mouvement. Mais la
morale
de ce Roman est-elle hors d’atteinte, & peut-
nt de M. le Batteux, que nous avons ci-dessus exposé51. L’instruction
morale
n’étoit pas plus alors qu’aujourd’hui le principa
se. Eh bien, l’une est Marquise & l’autre Vicomtesse. Voici leur
morale
, sur le mariage honteux, auquel souvent elles par
’espoir qu’on peut fonder sur un pareil minois, &c. Ma foi, cette
morale
est du moins très-commode, &c. On ne se lais
uvoir allier la science du Théatre & le génie dramatique, avec la
morale
sévere dont il faisoit profession & arboroit
beauté théatrale, encore moins par quelques traits de religion ou de
morale
. Un trait plaisant de M. de Saint-Marc caractéris
crédules qui s’y fient. Cette piece est décente & pleine de bonne
morale
: en cela bien différente du Tartuffe de Moliere,
és, il cessera d’être frivole ; qu’on ne débite plus sur la Scène une
morale
corrompue, il aura de bonnes mœurs ; qu’on éleve
préjudicier aux mœurs. Tous les Drames du sieur Mercier respirent la
morale
la plus honnête & la plus pure. La délibérati
même s’être occupé de corriger ou d’adoucir, par la moindre intention
morale
, l’indécence de ses comédies. Aucun personnage ve
s qui parmi vous auroient plus de droits de s’exagérer la délicatesse
morale
, ne s’étoient-elles pas pour la plupart* déclarée
r qu’en général on la regardoit, non-seulement comme un ouvrage d’une
morale
très-pure, mais je vous l’ai déjà dit, comme un o
re que la comédie des Courtisannes est véritablement un ouvrage d’une
morale
très-pure, & digne à tous égards du titre de
n trouve, dit-il, c’est une marque qu’ils ne sont plus Chrétiensa. La
morale
de notre Religion est aussi invariable que ses do
qui il plaît de n’approuver que ce qui flatte, prévaudront-elles à la
morale
de l’Evangile, et à la doctrine des Saints ? On s
la doctrine des Saints ? On se récrie fort dans le monde contre cette
morale
: et l’on attribue à de faux préjugés le zèle cha
r corruption. Tout au plus elle corrige une passion par une autre. La
morale
du Théâtre est une morale licencieuse qui ne tien
elle corrige une passion par une autre. La morale du Théâtre est une
morale
licencieuse qui ne tient par aucun endroit à cell
de n’est pas toujours contraire. Enfin il conclut par une instruction
morale
, en remontrant aux chrétiens, qu’ils ne doivent c
s sans de grands défauts. Nous verrions avec plaisir un sujet dont la
morale
seroit telle que celle de ces deux piéces ;3 mais
it donc inutile qu’ils prêchassent la plus sainte et; la plus savante
morale
, parceque le bien est gravé dans tous les cœurs.
vous voulez l’empêcher d’aller à la Comédie, en lui persuadant que la
morale
qu’il y rencontrera est dans son cœur, mais il es
rerai le doigt de Dieu, dans les autres je tirerai mon profit de leur
morale
, quoique je sache que ce soit l’ouvrage des homme
rités sacrées, je n’en ferai pas une mauvaise, en cherchant une bonne
morale
dans la Fable. J’imiterai l’abeille, qui après av
rages soit d’inspirer l’amour de la vertu et; la haine du vice par la
morale
de leurs Piéces, ainsi vous n’hésitez point de pa
e je viens de dire il n’en résulte pas, comme vous l’assurez « que la
morale
de cette Piéce n’aboutit qu’à encourager des Cati
robe-t-il pas toute l’atrocité de l’action ! il nous enseigne la même
morale
que l’Ecrivain grec, mais il le fait d’une manier
e Orgon tous les biens dont ce traître le vouloit dépouiller ? Quelle
morale
plus saine que celle d’Ariste ? Ne l’applaudit-on
tes ses piéces, dans lesquelles on rencontre toujours une très-grande
morale
. Je sais bien qu’on le blâme de n’avoir pas assez
ere et; mal entendue peut rendre blâmable. On donneroit des leçons de
morale
aux hommes. Votre censeur pourroit même faire rir
Comédies de Moliere celle qui contient la meilleure et; la plus saine
morale
, sur celle-là jugeons des autres, et; convenons q
’intention de l’Auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa
morale
porte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est
; vous la devez enfin à la vérité, puisqu’il est certain que toute la
morale
du Misantrope se réduit à faire d’un citoyen un h
des traits de satyre très-propres à égayer l’esprit fatigué de votre
morale
Anti-comédienne. J’ignore si vous avez à vous pla
cuser les écarts du sexe. Ce seroit, diriez-vous, indubitablement une
morale
de Comédien. Je cherche seulement à prouver, que
nt pas les seuls avantages qui le feront cherir. L’austérité de votre
Morale
Philosophique vous persuade que tout le monde doi
roit prendre pour se procurer un Spectacle aussi peu dangereux par la
morale
des piéces que par l’exemple des Acteurs. J’admir
y a d’avoir une troupe d’honnêtes gens, sur le danger de la mauvaise
morale
des Piéces, sur le goût de parure qui se communiq
écrire vrai, sans choquer personne. Vous aimez à donner des leçons de
morale
, faites-le, c’est un service que vous rendez aux
traits. En vain s’efforce-t-on de les excuser, c’est un attentat à la
morale
, un blaspheme contre la vérité, un crime énorme,
ace ; péché d’autoriser par votre présence des assemblées où toute la
morale
de l’Evangile est renversée ; péché dans la compl
e poison. Pour le Saint des Saints, dont la vie est notre modelle, la
morale
notre règle, les mérites notre espérance, trouver
Opéra. Je trouve dans un seul Air de l’Alceste, un précis de toute la
morale
de ces Poèmes : Straton. A quoi bon Tant de rai
e. Page 16 L’apôtre saint Paul place la charité avant la foi. Page 17
Morale
chrétienne d’après les quatre évangélistes. Page
es quatre évangélistes. Page 18 Une foule de théologiens étouffent la
morale
chrétienne et évangélique dans leurs énormes trai
ministres d’état doivent eux-mêmes prêcher d’exemple en pratiquant la
morale
. Page 43 Conseils aux tribunaux qui s’opposeraien
ésuites anti-chrétienne se moque également de la religion comme de la
morale
. Page 156 Caractère odieux de la religion jésuiti
mp; devient criminel quand il est animé par l’exécution théatrale. La
morale
des spectacles est précisément contraire à ce qu’
es mener. Quelle atteinte mortelle ne donnent pas à leur innocence la
morale
de l’opéra & la licence de la comédie ! Ces i
ont pas en état d’en suivre l’intrigue, & de faire réflexion à la
morale
; s’ils avouoient la vérité, nous verrions avec d
a comédie). Dans la comédie il y a quelquefois des traits d’une bonne
morale
, noyés dans une infinité de choses mauvaises. Ell
à corriger les mœurs, faire aimer la vertu, & inspirer une bonne
morale
. 4.° Il n’y aura point de femme dans la troupe qu
t s’opposer à ma fortune, tais-toi, le conseil en est pris » … quelle
morale
! « O démon plein d’appas ! ô tigresse adorable !
de théâtre. Ce n’est pas qu’on n’y eût trouvé bien des erreurs sur la
morale
; mais ce n’est pas ce que l’Eminence prétendait,
biens, ses dignités, sa maîtresse, sa vie ; ce qui est un monstre en
morale
, quelque effort qu’ait fait Marmontel pour le jus
punir ce scandale, était un faible contrepoison à une si pernicieuse
morale
, contre laquelle l’autorité royale ne pouvait tro
issant dans sa maison un théâtre. Tel Racine faisait profession de la
morale
sévère de Port-Royal, et composait Phèdre, Béréni
le, des Prédicateurs pleins d'esprit et de talents qui en débitent la
morale
et lui gagnent une foule de prosélytes, des Dévot
matière d'impureté, le libertinage seul peut trouver rigoureuse cette
morale
incontestable ; les autres passions, moins fréque
e dans la nécessité de pécher, c'est déjà commettre le péché. Dans la
morale
chrétienne, toute délectation, tout sentiment de
l goût volontaire du plaisir mérite l'enfer. Que le flambeau de cette
morale
à la main, on parcoure le théâtre, en sonde son c
les appelle la pointe de l'esprit, on n'en était pas moins pur. Cette
morale
serait commode, elle délivrerait de la peine de c
faire régner en nous l’homme nouveau. Mais le Théâtre fait revivre la
morale
des Payens : il décredite celle de l’Evangile, le
nous avons long-tems séduit, & quelque forte que soit la leçon de
morale
, que puisse présenter la catastrophe qui termine
subsisté en ce lieu, à n’y représenter que des pièces de piété ou de
morale
, sous ce titre commun de Moralités, pendant près
i eut rapport à ce nom, qui leur en fournit la matière. Ce mélange de
morale
et de bouffonnerie déplut dans la suite aux gens
, puisque tout Gouvernement a un intérêt sensible de perfectionner la
morale
, qui forme un des plus solides fondemens de toute
e Prédicateur, ou votre disposition naturelle à vous ennuyer de toute
morale
qui n’a pas été sublimée dans votre laboratoire ?
ique ne peut s’allier avec les mœurs, il faudroit avoir prouvé que la
morale
du Theatre est différente de celle du monde, ce q
travailler pour le genre humain, que de l’assujettir aux regles d’une
morale
pure, & d’indiquer l’usage de ce sentiment dé
s avantageuses aux mœurs. Un art qui a pour objet la perfection de la
morale
, dont la fin est d’engager tous les particuliers
iendroient impuissantes sur un peuple sans mœurs : une nation dont la
morale
seroit parfaite, n’auroit pas besoin de loix : le
es monstres, qu’ils avoient puisé ces principes d’inhumanité ? Quelle
morale
de Tragédie avoit pû leur apprendre à souiller le
remarque, si je n’étois encore rempli de vos maximes, dont l’austere
morale
semble contredire une présomption si injurieuse à
s des Colleges, a, 494. Sur ceux qui attribuent à la Tragédie une fin
morale
, comme son objet essentiel, b, 4. Son sentiment s
ernes, b, 10 & suiv. Comédie (la) contraire aux principes de la
morale
, b, 276 Comédiens. Honte justement attachée à le
Poésie, b, 12 Dacier (André). Sa réflexion sur la prétendue utilité
morale
des Théatres, b, 352 Dalembert. Notice sur ses R
Bibliotheque du Roi, a, 524 Desfontaines (l’Abbé). Sa critique de la
morale
de nos Théatres, a, 186 Deshoulieres (Mademoisel
ntré au Théatre, 64. Suicide attribué à une lâcheté d’ame, 92. Pensée
morale
, b, 72 Martin (l’Abbé), b, 278 Martinique. Quan
ieu, 137. Effets de la Déclamation, 265. Son opinion contre l’utilité
morale
de la Poésie, b, 15. Idée qu’il avoit de nos Théa
enades de Long-Champ dans la Semaine-Sainte, b, 453 Protestans. Leur
morale
sur la fréquentation des Spectacles est aussi exa
e cet Historien, données par M. l’Abbé Brotier, a, 607. Utilité de la
morale
de Tacite, 608. Mœurs sages des anciens Germains,
nvenimé de Paris, 338. Défauts de nos Pieces de Théatre, tant pour la
morale
que pour leur constitution littéraire, 374-387. I
u s’en faut que je ne le remercie & d’avoir enseigné une si bonne
morale
dans leur Collége, & d’avoir donné lieu à sa
jusqu’à ériger les comédiens en docteurs et les comédies en leçons de
morale
propres à réformer le vice. Comme il n’y a point
té contre la Comédie, qui se trouve dans le 3eme Volume des Essais de
Morale
. page 38. CHAPITRE III. Section i. Traité de Mo
r qu’on lui sert. La licence y est ordonnée & autorisée, la bonne
morale
est proscrite, on détruit même le goût, en exclua
tout les graces & la bonne volonté des actrices aux maximes de la
morale
& aux vertus des héros. 3°. Pour s’en mieux a
ine foiblesse, Et Ninon à mon gré l’emporte sur Lucrece. Ma foi cette
morale
est du moins très-commode ; L’instinct de la natu
maîtresse. Il n’y a gueres que l’envie d’accréditer Lucrece & sa
morale
, sous les auspices du pere du Théatre, qui ait pu
▲