Chapitre V. Il n’est point de Drame sans
Mœurs
. D ire que les personnages d’un Drame ont des
de Drame sans Mœurs. D ire que les personnages d’un Drame ont des
Mœurs
, c’est en faire l’éloge. On entend par Mœurs, les
nages d’un Drame ont des Mœurs, c’est en faire l’éloge. On entend par
Mœurs
, les passions, les caractères, la façon d’agir. C
osophe recommande aux Poètes, que les Héros de leurs Pièces ayent des
mœurs
, il ne veut point recommander qu’on ait soin de l
mer les vices ou les vertus de quelqu’un. C’est un homme de mauvaises
mœurs
, disons-nous, celle-ci a de bonnes mœurs. Mais je
C’est un homme de mauvaises mœurs, disons-nous, celle-ci a de bonnes
mœurs
. Mais je ne me sers ici de ce terme que pour marq
e caractère distinctif des personnages de nos Drames modernes. Les
Mœurs
sont très bien saisies dans l’Opéra-Bouffon.
ennoblir, ni les rendre plus bas, sans disparaitre entiérement. Leurs
mœurs
se découvrent jusques dans leurs moindres actions
, à très peu de différence près, les mêmes que dans le monde. Les
mœurs
qu’on voit au nouveau Théâtre sont différentes de
d’Aristote qui dit ; « La seconde chose qu’il y a à observer dans les
mœurs
, c’est qu’elles soient convenables7. » Les passio
alant, ambitieux, aussi bien qu’un de ses Courtisans, au lieu que les
mœurs
dépeintes dans notre Opéra ne sont applicables qu
De l’influence de la scène sur les
mœurs
en France Si nous honorons le mensonge dans no
res et des arts, demande : Quelle est l’influence de la scène sur les
mœurs
en France ? J’essaierai de résoudre une question
des faits accomplis, et en présentant, avec l’action du drame sur les
mœurs
, la réaction des mœurs sur les compositions drama
en présentant, avec l’action du drame sur les mœurs, la réaction des
mœurs
sur les compositions dramatiques. Le législateur
tiques, et l’intention manifeste d’associer les poètes à la cause des
mœurs
et des lois ; ils y furent longtemps fidèles. Dep
, l’investit d’une magistrature protectrice des lois de l’Etat et des
mœurs
publiques. Mais son immense influence le soumetta
fut enfin subjugué. Ainsi commença chez les Athéniens la réaction des
mœurs
sur la scène, et lorsqu’on compare son effet à ce
mpossible aussi de ne pas reconnaître qu’à travers tant de gloire les
mœurs
de la cour pouvaient être plus pures, et nous en
our et au public, en altéra les images en leur donnant la couleur des
mœurs
françaises, il réagit simultanément sur les génér
, et l’opprobre dont Molière les couvrit fut une bonne leçon pour les
mœurs
. Il s’oublia dans le Misanthrope, et exerça malhe
s. Il s’oublia dans le Misanthrope, et exerça malheureusement sur les
mœurs
une influence qu’il ne prévoyait pas, en rendant
reuse instruction, mérite notre reconnaissance ; son respect pour les
mœurs
, nos éloges et notre admiration ; car, il faut le
ous les originaux qu’il leur avait prêtés, et ces sales images de ses
mœurs
, ces niais propos du bas peuple gâtaient au moins
avoir prouvé l’action mutuelle et souvent inégale de la scène sur les
mœurs
, et des mœurs sur la scène. Il reste donc à voir
’action mutuelle et souvent inégale de la scène sur les mœurs, et des
mœurs
sur la scène. Il reste donc à voir quel est en Fr
e n’est certainement pas en ce moment l’expression de la société. Nos
mœurs
sont douces ; on trouve sans doute quelquefois en
on. Ainsi donc, l’objet du drame aujourd’hui n’est pas de peindre les
mœurs
, ni de les épurer, mais d’en exagérer la perversi
ductions ? Des monstres, et des actions atroces qui nous peignent les
mœurs
du bagne et l’audace des brigands, sans qu’un seu
ieux être Zopire que Mahomet, et sans le respect de Voltaire pour les
mœurs
et la vertu, il aurait fait plus de Mahomet que d
C’eût été, je l’avoue, beaucoup moins dramatique, mais plus utile aux
mœurs
. Est-il donc absolument nécessaire de sacrifier l
spectacles d’un autre genre nous trouvons plus de déférence pour les
mœurs
. Frétillon est certainement une pièce profondéme
l ne reste plus qu’à rechercher l’effet qu’elle peut produire sur les
mœurs
. J’appelle influence expansive ce qui développe l
re craindre que la licence de la scène ne se glissât un jour dans les
mœurs
et qu’on ne sifflât pas toujours sur la place pub
teurs, pour se justifier, ne peuvent pas se prévaloir de l’action des
mœurs
sur la scène ; et si toutes les horreurs qu’ils i
jaloux de la gloire nationale, je répudie une scène qui calomnie nos
mœurs
, flétrit notre littérature, repousse l’ami des ho
posa toujours le même but, qui était la critique et la correction des
mœurs
. Cette espece de Comédie approuvée et établie par
e Virginius étaient des modèles irréprochables pour la correction des
mœurs
. Quelques licencieuses que fussent, dans leur ori
des traits éclatants de lumière qui ont pour objet la correction des
mœurs
. Quoique Plaute soit celui des deux qui ait le pl
e la censure du vice, et il n’y a rien qui favorise la corruption des
mœurs
. Malgré cette décadence de la bonne Comédie Latin
it sur le libertinage des jeunes gens, comme les plus convenables aux
mœurs
des Romains. Les premiers Poètes dramatiques mode
que les Courtisanes, et surtout les Esclaves, n’étaient pas dans nos
mœurs
, et qu’ils s’imaginèrent peut-être que, sans les
en France, pouvoir conserver en partie et ajouter à notre Théâtre les
mœurs
des Latins ; les Valets de la Comédie moderne ont
sse ; et, en cela, quoique le mal soit toujours le même, du moins les
mœurs
du temps ont été plus régulièrement suivies par l
inage et de l’impiété, et depuis sa correction, l’Ecole des mauvaises
mœurs
et de la corruption ; d’où l’on peut conclure que
peut conclure que le motif des Grecs, de critiquer pour corriger les
mœurs
, adopté et suivi par les Latins, a été entièremen
fit sentir qu’ils avaient enfin connu la nécessité de la critique des
mœurs
, et qu’ils allaient réparer la faute de leurs pré
: On prétendit seulement corriger les ridicules qui influent sur les
mœurs
; et, à la vérité, on y parvint en partie et à qu
re, qui est la plus instructive et la plus propre à la correction des
mœurs
, il faut convenir qu’il est absolument nécessaire
[B] (Des Arcis lit.) Comédie : c’est l’imitation des
mœurs
mise en action : Imitation des mœurs ; en quoi el
Comédie : c’est l’imitation des mœurs mise en action : Imitation des
mœurs
; en quoi elle diffère de la Tragédie & du Po
tes modifications qu’on y observa successivement dans la peinture des
mœurs
. D’abord on osa mettre sur le Théâtre d’Athènes,
même a Denys la lecture des Comédies de ce Poète, pour connaître les
mœurs
de la République d’Athènes : & c’était sans d
te imitation personnelle, borna la Comédie à la peinture générale des
mœurs
. C’est alors que la Comédie nouvelle cessa d’êtr
Satyre politique. Dès que l’abondance & le luxe eurent adouci les
mœurs
de Rome, ou plutôt énervé les Romains, la Comédie
les Théâtres de l’Europe. Un Peuple qui affectait autrefois dans ses
mœurs
, une gravité superbe, & dans ses sentimens un
Ce qui caractérise encore plus le comique Italien, est ce mélange de
mœurs
nationales, que la communication & la jalousi
acun se fait un devoir de conformer ses sentimens & ses idées aux
mœurs
de la Société ; où les préjugés sont des principe
s, dont le Theatre Anglais s’est enrichi, autant que l’opposition des
mœurs
a pu le permettre. Le Comique Français se divise,
s mœurs a pu le permettre. Le Comique Français se divise, suivant les
mœurs
qu’il peint, en Bas-comique, Comique-Bourgeois, &
ue, Comique-Bourgeois, & Haut-comique. Le Comique-noble peint les
mœurs
des Grands, & celles-ci diffèrent des mœurs d
mique-noble peint les mœurs des Grands, & celles-ci diffèrent des
mœurs
du Peuple & de la Bourgeois, moins par le fon
le autres découvertes utiles. Indépendamment de l’étude réfléchie des
mœurs
du grand monde, sans laquelle on ne saurait faire
qui ne doit pas empêcher un Auteur de peindre les Bourgeois avec des
mœurs
bourgeoises. Que le Dramatiste laisse mettre au r
, où sont peintes avec tant de… sagesse [J’avais peine à le lire] les
mœurs
les plus licencieuses, est un chef-d’œuvre de nat
s plus délicats ! Le Comique bas ; ainsi nommé, parce qu’il imite les
mœurs
du bas-peuple, peut avoir, comme les tableaux Fla
être du Comique grossier, comme tout ce qui blesse le goût & les
mœurs
. Le Bas-comique au contraire, est susceptible de
attendrissant. De ces trois genres, le premier est le plus utile aux
mœurs
, le plus fort, le plus difficile, & par consé
plus difficile, & par conséquent le plus rare : le plus utile aux
mœurs
, en ce qu’il remonte à la source des vices, &
lus rare, en ce qu’il suppose dans son Auteur une étude consommée des
mœurs
de son siècle ; un discernement juste & promp
mp; qui plaint la crédulité de l’autre. Molière met en opposition les
mœurs
corrompues, & la probité farouche du Misanthr
ainsi du comique attendrissant ; peut-être même est-il plus utile aux
mœurs
que la Tragédie ; vu qu’il nous intéresse de plus
teté. On fait honneur à Moliere de trois sortes de réforme, l’une des
mœurs
de la Nation, l’autre de la grossiereté du Théatr
la Comédie. La plus désirable, la vraie réformation, c’est celle des
mœurs
. C’est le but, dit-on, de l’institution de la Com
it de tous les maux. Je m’en rapporte à tout homme de bonne foi : les
mœurs
de la nation sont-elles réformées depuis Moliere
at général, contre les écrits impies en 1770, ne fait pas l’éloge des
mœurs
du siecle, ni de sa religion. Cette secte dangere
les sur les dangers du spectacle. Du moins Moliere a-t-il réformé les
mœurs
du Théatre avec le secours de la Bajart, par ses
mp; y faire servir jusqu’à la morale qu’il y enchasse. La réforme des
mœurs
opérée par le Théatre est fort bien rendue dans l
t empire passager qu’il avoit sur les sens, il ne l’avoit pas sur les
mœurs
. Les femmes ne furent ni plus chastes ni plus att
comédie. Elle peint le ridicule des nations, mais ne donna jamais des
mœurs
. Ce ne sont ni les Femmes savantes, ni les Précie
produit un nouveau genre, le comique larmoyant, qui semble tenir aux
mœurs
de plus près. Plusieurs, qui traitent ce nouveau
e pleurer avec la Chaussée. Mais que l’on pleure ou que l’on rie, les
mœurs
ne se réforment pas. Mais s’en embarrasse-t-on ?
onne, & en a perverti une infinité, détruit la religion & les
mœurs
. Voici un éloge de Moliere dont on ne devineroit
n’auriez pas besoin d’aller chercher au fond des cœurs le tableau des
mœurs
: il est sur le front, le masque est levé. Qu’il
comédie de caractère d’aller chercher au fond du cœur le tableau des
mœurs
& le jeu des passions ; l’impudence, quelque
mot Comédie, étoient bien éloignés d’élever si haut un corrupteur des
mœurs
, sur lequel nommément la Sorbonne lança tous ses
es qu’elle a reçus avant & après lui. Il étoit si décrié pour les
mœurs
, ses pieces licentieuses portent des coups si fun
t de Rouen, & bien supérieur à Moliere, d’ailleurs réglé dans ses
mœurs
, & il mourut bon Chrétien. Le programme parle
eue sur notre Théatre, sur notre poësie en général, peut-être sur nos
mœurs
(si cela est, il ne les a certainement pas réform
les genres de pur agrément. Ils influent plus qu’on ne pense sur les
mœurs
de leur siecle (Moliere y a plus influé que lui,
te prépares à courrir la carriere de Corneille, si la simplicité des
mœurs
, la force d’être insensible aux ridicules que t’a
yenne n’auroient jamais admis dans leur république un tel jeu sur les
mœurs
. M. de Champfort ne trouvera pas mauvais que la b
comme un grand Philosophe celui qui donne des leçons pernicieuses aux
mœurs
, un Auteur dont les ouvrages sont pleins d’impiét
a vie civile, & ce qu’on appelle train du monde, mais non pas les
mœurs
des Chrétiens. Le Mysantrope fut sa piece la plus
’il ait travaillé pour la discipline de l’Eglise & la réforme des
mœurs
. Tous ces grands défauts, à la correction desquel
droitement ses principes & sa liberté de penser, un libertin sans
mœurs
, qui sous un ombre de décence & de probité se
amp; en fait des enthousiastes. Le privilège exclusif de réformer les
mœurs
attribué à Moliere, est une injustice dont les au
un théatre noble pour venir à des treteaux, parce que vous êtes sans
mœurs
. La même raison peupla le Théatre de Moliere. Le
œurs. La même raison peupla le Théatre de Moliere. Le danger pour les
mœurs
n’y est pas moins grand. Mali mores quasi herba i
ts du Théatre de Rome ; il le diroit de ceux de Paris. Le défaut des
mœurs
est une des sources de leur décadence. La haine d
t-il s’étonner que le Temple du faux goût soit si rempli ? Le ton des
mœurs
générales gagne jusqu’à ceux qui devroient être l
des ridicules, sur lesquels la législation ne prononce rien. Avec des
mœurs
la république aura des magistrats, des citoyens,
a république aura des magistrats, des citoyens, des hommes ; sans les
mœurs
on n’aura que des scélérats. Du moins ce grand Mo
uva l’opéra comique en train de s’épurer pour le goût, & pour les
mœurs
. Il y avoit encore bien de l’ouvrage à faire, &am
la Musique, à laquelle le fameux Polybe attribuoit d’avoir adouci les
mœurs
des Arcadiens, & d’avoir rendu ce Peuple plus
idée du Théâtre ; ils reconnoissoient sa puissante influence sur les
mœurs
. Nos Auteurs sans doute se font gloire de suivre
omposé à ce sujet. Il a fait voir comment la Scene seroit l’école des
mœurs
. Le Spectacle, dit l’Abbé d’Aubignac*, est une se
nement de l’Etat. Aussi cet Auteur prédisoit-il dès-lors la chûte des
mœurs
, en voyant la liberté qui s’introduisoit au Théât
s’introduisoit au Théâtre.**. Les Censeurs à Rome pour conserver les
mœurs
avoient demandé les Spectacles. C’est un puissant
eux Religieux soutint que le Théâtre par lui-même étoit une école de
mœurs
, & que s’il ne l’étoit point, c’étoit par not
s beaux génies les moyens de concilier le goût de la Nation & les
mœurs
. Ceux qui songeront de plus en plus à l’influence
& les mœurs. Ceux qui songeront de plus en plus à l’influence des
mœurs
sur la politique, sentiront la nécessité de rendr
ur vous, sur votre commerce, sur vos alliances, sur vos guerres ? Les
mœurs
des différents Peuples sont comme les mers, qui c
rigine, sur-tout chez les Grecs, n’avoit eu en vue que la réforme des
mœurs
. La critique y étoit présentée d’une maniere géné
peut pas non plus servir à décider cette question relativement à nos
mœurs
****. D’ailleurs le Théâtre Italien n’est pas du m
t le Spectacle peut devenir une école utile à l’État & aux bonnes
mœurs
**. Cet écrit est modélé sur le projet de l’Abbé d
que nous avons indiqués, enfin convertir le Spectacle en une École de
mœurs
, d’humanité, de sensibilité, de bienfaisance. Des
ments, se soumettront peut-être sans peine aux regles séveres que les
mœurs
imposent. (b). M. Dacier, Préface à la Poëtiqu
suite, un petit Traité sur les moyens de rendre la Comédie utile aux
mœurs
. *****. 2a. 2æ. quæst. 168. art. 3. in resp. ad
Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les
mœurs
. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introdui
as, & un titre qui ne lui est pas dû ; on prétend qu’il épure les
mœurs
, & il s’en flatte lui-même, en s’attribuant l
foiblesses & les ridicules de la vie humaine ; ils corrigent les
mœurs
& ramènent les esprits à la raison. Peut-on s
certain, en prenant les Comédiens pour le Théatre, qu’ils épurent les
mœurs
, & corrigent les hommes ? Aristote dit : Que
sc. Traduct. de M. Restaut. Tacite dit : Que les Germains avoient les
mœurs
pures, parce qu’ils fuyoient les spectacles. Nul
ant de rigueur, mais nous concluerons, que la prétendue purgation des
mœurs
, est une chimère inventée en faveur seulement des
e fond des plaisanteries. C’est plûtôt au bon goût qu’à la pureté des
mœurs
, qu’il en faut attribuer le retranchement. On app
ions convenables à la dignité des personnes, & elles tiennent aux
mœurs
; & celles, qui fondées sur la vérité du sent
ute l’importance qu’ils leur donnent eux-mêmes. Annonceront-elles des
mœurs
plus pures, dans les spectateurs, une vertu plus
éforme. « On ne voit fur le Théatre, dirois-je aux Comédiens, que des
mœurs
pures, des expressions gazées, qu’un jeu modeste.
on a remarquée entre eux & certains objets, mais qui est dans les
mœurs
d’une nation, & non dans sa langue, n’est con
ltant, qui donnoit de la repugnance pour elle. Ce changement dans les
mœurs
en produit un dans la langue ; on est aimable, on
donc plûtôt une dépravation générale, qu’une véritable réformation de
mœurs
. Nous disons plus, elles sont encore une cause de
ils pas à ce sujet aux Auteurs ? Ces prétendues bienséances, dans les
mœurs
de la nation, & non dans le zèle des personne
de Police aient soin de rendre les spectacles plus utiles aux bonnes
mœurs
, c’est-à-dire, aux mœurs désirables dans la socié
rendre les spectacles plus utiles aux bonnes mœurs, c’est-à-dire, aux
mœurs
désirables dans la société ; le Roi nommera les q
mais il faut que le Poète rende encore le spectacle utile et que les
mœurs
en deviennent plus aimables, plus désirables, et
re que le spectacle, non seulement ne soit jamais nuisible aux bonnes
mœurs
, mais au contraire qu’il soit propre à inspirer a
n même temps plus agréables aux spectateurs et plus utiles aux bonnes
mœurs
. Le feu Roi a déjà donné des Lettres de premier G
ées quelque temps après la mort des Auteurs, du moins par rapport aux
mœurs
, d’un côté la langue change et de l’autre la rais
ni ; cet excès dans les parodies est la suite de la corruption de nos
mœurs
; le Poète pour procurer du plaisir au spectateur
e compagnie des connaisseurs délicats, qui sentent combien les bonnes
mœurs
sont importantes pour augmenter le bonheur de la
èdre, je doute qu’ils lui eussent permis d’inspirer contre les bonnes
mœurs
au commun des spectateurs une sorte de compassion
t quelquefois aussi pernicieuses qu’utiles au perfectionnement de nos
mœurs
. C’était un grand Peintre ; mais comme il ne visa
onger qu’à son utilité particulière, aussi nous ne voyons pas que nos
mœurs
soient devenues beaucoup meilleures dans le fond
uteurs et les Comédiens dans les règles des bienséances et des bonnes
mœurs
, il est à propos que deux de ces Commissaires de
st pas impossible d’en faire peu à peu quelque chose d’utile pour les
mœurs
; j’avoue cependant que la chose me paraît très d
vise, c’est de faire servir la musique et la poésie non à amollir les
mœurs
par la volupté, mais à les rendre vertueuses par
lit dans un grand Etat un Bureau pour diriger les spectacles vers les
mœurs
désirables de la société, si par les prix qu’elle
laisir dans les cœurs des Citoyens, et par le perfectionnement de nos
mœurs
, la société deviendrait tous les jours plus douce
Quelle est l’essence de la Comédie. La Comédie est une satire des
mœurs
. Le but de la satire est de corriger les mœurs qu
die est une satire des mœurs. Le but de la satire est de corriger les
mœurs
quand elles sont mauvaises ; & je crois que p
z à la Comédie son plus grand agrément, qui est celui de corriger les
mœurs
en faisant rire, & de faire passer dans l’ame
i établi ci-dessus, savoir que la Comédie est le portrait naturel des
mœurs
. Or comme les mœurs sont ou bonnes ou mauvaises,
savoir que la Comédie est le portrait naturel des mœurs. Or comme les
mœurs
sont ou bonnes ou mauvaises, la Comédie peut s’ex
vaises, la Comédie peut s’exercer sur les bonnes ou sur les mauvaises
mœurs
. Elle peut représenter une action vertueuse, pour
’ensuit de ce tableau, que la Comédie dont le but est de corriger les
mœurs
, les rend plus mauvaises, puisqu’elle contribue à
raison d’établir qu’il est de l’essence de la Comédie de peindre les
Mœurs
d’après nature, & qu’elle s’éloigne de son bu
son but, lorsque ses traits tombent plutôt sur la maniere d’être des
Mœurs
, que sur le fond des Mœurs. Les portraits du ridi
s tombent plutôt sur la maniere d’être des Mœurs, que sur le fond des
Mœurs
. Les portraits du ridicule des Mœurs, envisagés c
e des Mœurs, que sur le fond des Mœurs. Les portraits du ridicule des
Mœurs
, envisagés comme constituant l’essence de la Comé
ite ; car il ne peut pas disconvenir que la Comédie doit corriger les
Mœurs
: or de quelle importance sera une correction qui
urs : or de quelle importance sera une correction qui tombera sur des
Mœurs
ou des défauts qui ne seront ni affligeans, ni ré
u que celle-ci a au-moins la gloire de travailler à la correction des
Mœurs
. Je ne compte pas parmi les avantages de la Coméd
amer contre un Spectacle qui se prétendant institué pour corriger les
Mœurs
, les a peut-être rendues plus mauvaises.
ilence aux hommes d’un rang inférieur ; il entraîne la multitude. Les
mœurs
de la Capitale reçoivent l’impression des Grands.
ême puissance malgré les efforts des méchants. Ils sont le modèle des
mœurs
, comme les hommes de Génie celui des opinions. On
s ; & peut-être cet Apostolat, sur-tout dans l’état actuel de nos
mœurs
, a-t-il plus de force que les exemples & les
mes vénérables, ces esprits corrompus qui attaquent les principes des
mœurs
, ces esprits inquiets qui censurent l’État &
Arts à leurs pieds, attendent le signal pour se consacrer aux bonnes
mœurs
ou au vice. Si les Grands se déclarent pour les p
t les suites sont d’autant plus funestes, qu’il attaque davantage les
mœurs
, en leur présentant le piége le plus dangereux :
après avoir perdu son antique splendeur. Quel étrange renversement de
mœurs
! quel scandale ! quel coup funeste porté au bien
’auriez plus besoin d’aller chercher au fond des cœurs le tableau des
mœurs
. Il est sur les fronts, & le masque est levé.
t de la Nation, & les couleurs qui doivent former le portrait des
mœurs
? Ces abus, ces maux peuvent être réparés par le
vertu soit publiée par des bouches dignes d’en être l’organe. Que les
mœurs
pures soient révérées, & le désordre flétri &
Personnages de la Scene touchés de l’estime publique, soient pour les
mœurs
des Maîtres irréprochables. Enfin si le bien de l
important. C’est à eux qu’il appartient de réformer cette partie des
mœurs
; c’étoit aux Chefs de la République qu’elle étoi
que pour l’instruction des Spectateurs, & pour la correction des
mœurs
. De la réform. du Théât. ch. 2. de la passion de
les Anciens l’avaient regardé comme une école pour la correction des
mœurs
: c’est une différence d’opinion qui dure encore.
ateurs ne pensent pas que le Théâtre doive servir à la correction des
mœurs
: on le prend sur le pied d’amusement ; on en jou
ment ; on en jouit avec avidité, et on s’embarrasse peu si les bonnes
mœurs
n’en souffrent pas. Ce Public cependant, qui pens
autre : lorsqu’il parle de bonne foi, ce n’est pas la correction des
mœurs
qu’il cherche au Théâtre, il n’y va que pour son
épuré, et qu’il n’y a pas une Pièce qui ne tende à la correction des
mœurs
. Pour le prouver, il fait un grand étalage de tou
vable, ce même Public, qui se range, par caprice, du parti des bonnes
mœurs
, a une prédilection marquée pour la passion d’amo
qui a regardé les Belles-Lettres comme une cause de la corruption des
mœurs
; celui qui, pour notre bien, eut voulu nous mene
volution dans nos usages, qui en produira nécessairement une dans nos
mœurs
. » Au lieu de spectacles, Genève a des cercles ou
Genève, ne lui déplaise, a de meilleurs garants de sa liberté que les
mœurs
de ses citoyens ; et grâce à la constitution de l
ectacle, que les maximes de nos tragédies, la peinture comique de nos
mœurs
, le silence même et la gêne qui règnent dans nos
ribue donc pas au théâtre le pouvoir de changer des sentiments ni des
mœurs
, qu’il ne peut que suivre et embellir. » La scène
ment ou le jouet, ou le martyr. Il est sensé que ce qui constitue les
mœurs
nationales d’un peuple, convient à ce peuple : nu
ique. Voilà, ce me semble, quelle est la distinction réelle entre les
mœurs
que l’on doit ménager sur la scène, et celles qu’
on y peut censurer. Si la constitution politique est mauvaise, si les
mœurs
fondamentales sont altérées ou corrompues dans le
Ils ont écrit pour leur siècle, sans doute ; ils en ont consulté les
mœurs
et le goût ; c’est-à-dire, qu’ils ont pris dans l
ien de causes peuvent y contribuer, qui n’ont rien de commun avec les
mœurs
? L’assertion est laconique, la discussion ne le
icide et l’inceste. Ce n’est donc pas le fond, mais la superficie des
mœurs
qui a changé, et c’est en quoi le poète est oblig
la première est vraie dans un sens ; le théâtre ménage, favorise des
mœurs
nationales, les fortifie, et c’est un bien. Car l
avorise des mœurs nationales, les fortifie, et c’est un bien. Car les
mœurs
nationales tiennent à la constitution politique ;
erie devrait être en honneur sur le théâtre de Tunis. Mais si par les
mœurs
nationales on entend des habitudes étrangères ou
riques ? Est-ce par des définitions idéales que la raison corrige les
mœurs
? Quant au fait que M. Rousseau avance pour la se
sache que trois instruments à l’aide desquels on puisse agir sur les
mœurs
d’un peuple ; savoir, la force des lois, l’empire
succès. Parmi les instruments à l’aide desquels on peut agir sur les
mœurs
, M. Rousseau a omis le plus puissant, qui est l’h
nclinations, et celles-ci décidées au bien ou au mal, constituent les
mœurs
bonnes ou mauvaises. Tel est l’infaillible effet
véhémente que l’on respire au théâtre, tous les hommes ont de bonnes
mœurs
; et si M. Rousseau peut me le persuader, j’aurai
ui est analogue ? Si la fréquentation du théâtre n’influe pas sur les
mœurs
, il en doit être de même du commerce des hommes ;
Néron, même après la catastrophe. Voilà tout ce qu’exige la bonté des
mœurs
Théâtrales. Je lui abandonne tous les exemples vi
ce me semble, pour déterminer dans son esprit les vrais principes des
mœurs
Théâtrales. Mais comme il n’en veut rien conclure
les Lacédémoniens le pratiquent. Voilà la Philosophie moderne, et les
Mœurs
anciennes », observe M. Rousseau. Ici je retiens
qu’il y a à Paris comme à Athènes, des étourdis sans décence et sans
mœurs
. Mais la jeunesse Athénienne rebutait un Vieillar
sa force pathétique et morale dans le combat des passions et dans les
mœurs
des personnages. « Les actions atroces présentées
le de la Tragédie. Je vais approfondir ce qui regarde la Comédie, les
Mœurs
des Comédiens, et l’Amour, ce sentiment si nature
et qu’elle nous conduit aux crimes dont elle veut nous éloigner. Les
Mœurs
de la Comédie lui semblent encore plus dangereuse
s la Comédie est agréable et parfaite, plus son effet est funeste aux
Mœurs
. » Pour se concilier avec M. Rousseau, il ne suff
question d’examiner s’il y a des Comédies répréhensibles du côté des
mœurs
; mais s’il y a des comédies dont les mœurs soien
épréhensibles du côté des mœurs ; mais s’il y a des comédies dont les
mœurs
soient bonnes et les leçons utiles. M. Rousseau c
che du ton du monde, M. Rousseau conclut qu’elle ne corrige point les
mœurs
. « Un laid visage ne paraît point laid à celui qu
re à voir répandre sur autrui le ridicule qu’ils évitent. Si donc les
mœurs
sont fidèlement peintes sur le théâtre comique, s
plein théâtre à l’insulte des spectateurs. « Si on veut corriger les
mœurs
par leurs charges, on quitte la vraisemblance et
l’admirateur que personne, ne soit une école de vices et de mauvaises
mœurs
, plus dangereuse que les livres mêmes où l’on fai
toutes les combinaisons possibles dans le mélange et le contraste des
mœurs
, Molière s’est donc attaché à la seule qui soit u
n ; c’est donc pour rendre sa pièce morale qu’il a peint de mauvaises
mœurs
, et ceux qui lui en ont fait un reproche, ont con
lui en ont fait un reproche, ont confondu la décence avec le fond des
mœurs
théâtrales. La décence est violée dans la comédie
héodore ; mais ni l’une ni l’autre pièce n’est une leçon de mauvaises
mœurs
. Si quelqu’un nous attache dans cette pièce, c’es
semble ! Les spectateurs, à son avis, adhèrent-ils dans ce moment aux
mœurs
de Cléopâtre ou d’Atrée ? C’est le génie, c’est l
rsonnages auxquels on s’intéresse. Il y a nombre de comédies dont les
mœurs
sont répréhensibles à cet égard, et quelques-unes
et du Misanthrope va rendre plus sensible encore mon opinion sur les
mœurs
du théâtre de Molière. « C’est un grand vice, dit
fils insolent qui l’a faite, en est-elle moins une école de mauvaises
mœurs
? » Supposons que dans un sermon l’Orateur dit à
mettre à cette cruelle épreuve la vertu de leurs enfants. Passons aux
mœurs
du Misanthrope que M. Rousseau a choisi par préfé
ousseau me dise où est le mal, et en quoi le goût du siècle a nui aux
mœurs
du théâtre de Molière ? Je sens bien que tous les
n moi, tout l’art de Molière, et je ne conçois rien de plus utile aux
mœurs
. « Mais, reprend M. Rousseau, voulant exposer à l
it encore au théâtre Français des comédies répréhensibles du côté des
mœurs
; et quoiqu’elles soient d’un ton si bas, et d’un
truisant beaucoup, elles ennuieraient encore davantage, la pureté des
mœurs
n’en serait pas la cause. Les mœurs du Glorieux,
t encore davantage, la pureté des mœurs n’en serait pas la cause. Les
mœurs
du Glorieux, de la Métromanie, de l’Enfant prodig
sel, ou le sérieux de pathétique. Le vice n’est donc pas inhérent aux
mœurs
de la scène comique Française, à moins que l’amou
roduit sur nos deux théâtres : est-ce un bien, est-ce un mal pour les
mœurs
? C’est ce qui reste à examiner. L’usage des Anci
âtre ; et que ce même sentiment, qui est d’un si grand poids dans nos
mœurs
, soit devenu le premier ressort de la scène tragi
scène tragique Française. Une différence non moins sensible dans les
mœurs
de la société, dont la comédie est le tableau, y
ble de devoirs officieux, pour y établir l’harmonie, pour adoucir les
mœurs
des hommes naturellement féroces, pour tempérer e
sa compagne vécût dans sa maison au milieu de ses enfants ; mais ces
mœurs
ne peuvent subsister que chez un peuple attaché a
er la garde. Ailleurs la jalousie tient les femmes captives, mais les
mœurs
en sont plus farouches sans être plus pures, et i
tonnant qu’il trouve si peu de femmes vertueuses, surtout d’après les
mœurs
des peuples qui vivaient il y a trois mille ans.
peuples qui vivaient il y a trois mille ans. « Il n’y a pas de bonnes
mœurs
pour les femmes, hors d’une vie retirée et domest
erme dans l’intérieur de son domestique ; il n’y a donc pas de bonnes
mœurs
pour elles. De là nos festins, nos promenades, no
e de la pudeur entraîne celle de l’honnêteté qui est l’âme des bonnes
mœurs
: nos femmes vivent en public, elles n’ont par co
ui observe ce que lui prescrit la pudeur, l’honnêteté, la décence des
mœurs
du pays qu’elle habite. Il n’y a d’institution na
s coutumes contraires à celles des Anciens : mais voyez aussi quelles
mœurs
elles ont fait naître. Je ne voudrais pas d’autre
pour confirmer mes maximes. » Il est facile de faire la satire de nos
mœurs
; et cent exemples vicieux pris sur un million de
le de la galanterie et de l’amour, faut-il avouer ce que je pense des
mœurs
les plus licencieuses de Paris ? Que M. Rousseau
e, rien de bien pernicieux au monde, et un peuple de pigeons avec ces
mœurs
, vaut bien un peuple de vautours. Quand même à la
ant. Mais revenons aux principes de l’honnêteté qui prescrit d’autres
mœurs
aux femmes, et en désavouant la conduite de celle
cela est-il essentiel au goût des Arts ? Tout cela est-il relatif aux
mœurs
de la société, qui est l’objet de notre dispute ?
’art de combattre ; qu’elle endurcisse par une discipline austère les
mœurs
de ses citoyens, dont elle se fait un rempart : c
omme sauvage. Cet amour inspiré par la nature, n’est honnête dans les
mœurs
de la société, qu’autant qu’il se mêle confusémen
’aime guère, et se perd sans savoir pourquoi. Si j’ai bien étudié les
mœurs
de notre siècle, le vrai moyen de les corriger se
s deux sexes, fait le charme de leur union. Voilà ce qui manque à nos
mœurs
, ce qui serait à souhaiter que pût nous donner le
r criminel où nous conduit l’amour honnête ? Je sais quelles sont les
mœurs
d’une jeunesse dissipée, mais de tant d’extravaga
convenances, M. Rousseau, n’est pas sévère. Il reconnaît la bonté des
mœurs
de Nanine ; « où l’honneur, la vertu, les purs se
à son devoir. Pourquoi ? Parce que ce devoir n’en est pas un dans nos
mœurs
, et que le cœur doit prendre parti pour un sentim
tion mutuelle, et que le plus grand bien qu’on puisse opérer dans les
mœurs
d’un peuple inconstant et volage, c’est de l’émou
u n’emploie, et qu’il ne manie avec beaucoup d’art, pour attaquer les
mœurs
du théâtre. L’amour honnête qu’on y respire, réun
mes le germe naturel des vertus ; non pour empêcher que les mauvaises
mœurs
ne dégénèrent en brigandage, mais pour y répandre
du vice, on doit bien s’attendre que M. Rousseau n’épargnera pas les
mœurs
des Comédiens. Je n’examine point le fait ; la sa
s comme je ne vous prends pas au mot, j’avoue qu’un bon Comédien sans
mœurs
, est plus dangereux qu’un autre homme ; mais vous
plaisirs tolérés par les lois et permis par la nature ? S’ils ont des
mœurs
, ce ne peut être qu’en s’élevant au-dessus des ho
Voulez-vous juger quelle est l’influence de cette profession sur les
mœurs
? commencez par lui rendre les deux plus grands f
te attachée à l’état de Comédien, il veut tirer une preuve contre les
mœurs
de cet état, et contre celles des spectacles. A R
médiens les censures de l’Eglise, et le mépris des honnêtes gens. Les
mœurs
de la scène ont changé ; et si M. Rousseau n’a pa
eut être honnête, il est de l’équité, de l’humanité, de l’intérêt des
mœurs
de l’y encourager. Je le répète, l’honneur et la
ême dans la société la plus décente, lorsqu’ils y apportent de bonnes
mœurs
, ils savent que si nos sages Magistrats n’ont pas
; me semblent comme inévitables. On ne doit pas s’attendre à voir des
mœurs
pures au théâtre, tant que le fruit du travail et
e la vertu, il y a d’autant mieux à présumer de sa conduite et de ses
mœurs
, que les principes et les sentiments dont elle es
uteur, autant je la trouve de mauvais exemple et pernicieuse pour les
mœurs
. En effet, elle renferme mille leçons des ruses d
’un Auteur, il est juste de la modifier ; mais quand elle regarde les
mœurs
, je crois qu’on ne saurait trop tôt se taire ; j’
port au génie et à l’art qu’il y a mis ; mais pour ce qui regarde les
mœurs
, loin de l’approuver je suis au contraire persuad
nt ces deux Comédies, autant comme des modèles à fuir par rapport aux
mœurs
, qu’à imiter par rapport au talent. GEORGE DAN
e Pièce fait sentir qu’elle ne peut être admise sur un Théâtre où les
mœurs
sont respectés, d’autant plus que la représentati
s de sa condition par une alliance disproportionnée : mais les bonnes
mœurs
ont sans comparaison beaucoup plus à perdre qu’à
s la Comédie est agréable et parfaite, plus son effet est funeste aux
mœurs
. » Page 73. « Je ne ferai pas à Dancourt l’honn
stres, et n’inspire que des forfaits ; dans les grandes villes où les
mœurs
et l’honneur ne sont rien, parce que chacun dérob
es qui se commettraient. » Page 108. « Je n’ai rien retenu de leurs
mœurs
, de leurs sociétés, de leurs caractères, (des Mon
édés la laideur du vice ; pour empêcher, en un mot, que les mauvaises
mœurs
ne dégénèrent en brigandage. » Page 113. « De c
le que je tirais des premières. » Page 115. « Des Spectacles et des
mœurs
! Voilà ce qui formerait vraiment un spectacle à
e 135. « L’état des Comédiens est un état de licence et de mauvaises
mœurs
; les hommes y sont livrés au désordre ; les femm
hommes et de femmes, qui fait des nôtres autant d’Ecoles de mauvaises
mœurs
. » Page 144. « Quel est l’esprit que le Comédie
que la modestie naturelle au sexe est peu à peu disparue, et que les
mœurs
des vivandières se sont transmises aux femmes de
lois. […] Il se rend l’ennemi public par l’exemple et l’effet de ses
mœurs
corrompues […] Il vaudrait mieux qu’il n’eût poin
e âme. IX. L’opinion publique s’y soumet à la longue : Qui a poli les
mœurs
et le langage des Athéniens, si ce n’est leur Thé
rdinairement ceux qui peuvent leur rapporter une réputation de bonnes
mœurs
et de vertu, parce qu’elle est la seule qui donne
société qui subsiste, présente nécessairement l’idée d’urbanité et de
mœurs
: L’oisiveté et la fainéantise se trouvent dans l
il acquerrra du nerf ; il se perfectionnera dans la vertu et dans les
mœurs
. XIX. Ceci est une histoire détachée, dont on ne
pos, ni le but : M. Rousseau met ces Montagnons, dont il a oublié les
mœurs
, la société et le caractère, au-dessus de tous le
s Nations ! Les femmes de qualité, dit-il, sont parvenues à avoir les
mœurs
des Vivandières ! J’ai voyagé ou connu toute l’Eu
acles, considérés comme objets de curiosité, ou comme peinture de nos
mœurs
. Mais si nous les examinons quant à la forme, qu’
notre corruption antécédente, que les Spectacles inconvénientent aux
mœurs
. Pour rendre cette vérité plus sensible, recouron
est la plus abondante. La seconde manière dont le Théâtre blesse les
mœurs
, résulte des accessoires du Drame, & surtout
forme, on doit commencer par honester la condition & sur-tout les
mœurs
de nos Acteurs. En effet, qu’une femme galante, c
ière & la plus efficace des réformes sans doute, serait celle des
mœurs
: mais on sent qu’ici, leur corruption est tout à
e Théâtre réformé peut, lentement, contribuer à les épurer ; mais les
mœurs
épurées réformeraient, en un jour, le Théâtre, le
s ; ce serait celui qu’emploierait un Dieu : le moyen de corriger les
mœurs
par les Loix & par le Théâtre, est le seul qu
; la candeur répandront un vernis d’honnêteté sur un exercice que les
mœurs
des Histrions ont deshonoré, & que l’air de l
rop le répéter : Chez un Peuple vertueux, la Comédie réformatrice des
mœurs
, en deviendrait la corruptrice, avec d’indignes B
es remplacer. Une partie de la Nation est fort indifférente sur leurs
mœurs
, tandis que l’autre ne cesse d’objecter, que la c
ue nous avons un grand nombre de Drames estimables). Tant pis, si les
mœurs
de nos Acteurs ne s’accordent pas avec les maxime
que celle qui lui peint la Vertu, soit estimable par la pureté de ses
mœurs
, ou la maîtresse d’un Mondor, vil oppresseur des
eur pureté. Dans la vérité, le nôtre ne dépend-il pas de celle de nos
mœurs
, & des atteintes qu’y porteraient nos Actrice
i cachent le véritable, sont une nouvelle cause de la dépravation des
mœurs
, parmi les jeunes gens des deux sexes qui se dest
difficultés, tout le bien desirable en résultera nécessairement. Les
mœurs
des Comédiens sont dérèglées ; il est vrai : mais
rrière de nos Petits maîtres à bonnes-fortunes. Nos Comédiens ont nos
mœurs
. Beau sujet de s’étonner ! Mais nos Comédiens pou
s’étonner ! Mais nos Comédiens pourraient donner l’exemple des bonnes
mœurs
. But sage, desirable, auquel il serait bien beau
râces ! eh ! que prétendent donc ces tyrans ? Conserver la pureté des
mœurs
. Oui, c’est-là le prétexte. Mais que deviendraien
reté des mœurs. Oui, c’est-là le prétexte. Mais que deviendraient les
mœurs
, si les femmes cessaient de plaire, d’être recher
être recherchées, ardemment desirées ? Ce n’est pas la corruption des
mœurs
que craignent ces hypocrites rusés ; au contraire
on n’en sont que plus dangereuses, pour certaines gens, lorsque leurs
mœurs
ne contrastent pas. *. D’habiles Physiciens ont
hoix du Prince, celui-ci par des pieces de théatre qui corrompent les
mœurs
, celui-là par les plus beaux ouvrages qui forment
es, dont toute la vie fut consacrée au bien public, le corrupteur des
mœurs
à l’homme apostolique, en un mot, le vice & l
s. C’est mal servir le public d’animer l’émulation, en corrompant les
mœurs
. Mais, dit-on, nous ne voulons louer que le génie
une invitation qu’on devroit faire redouter. Hé quelle école pour les
mœurs
! l’un conduit si bien à l’autre, que tous ses pa
ses ouvrages, à quoi ils devoient se borner, ont encore osé louer ses
mœurs
, sa charité, sa probité, sa décence, & en fai
du Christianisme même par l’austere probité & l’intégrité de ses
mœurs
. Tout est faux, outré, indécent dans cette basse
gardoit comme un prodige) véritablement honnête homme & de bonnes
mœurs
. Moliere n’étoit rien de ce que dit le Prédicateu
i. Corneille & Racine, fort supérieurs pour la religion & les
mœurs
, l’état, la naissance, qui jamais ne s’abaisseren
lle, brouillé avec elle pour un concubinage public, un corrupteur des
mœurs
publiques, qui se joue en impie de la religion, &
si le nouvel Académicien, si zelé défenseur de la religion & des
mœurs
, l’Archevêque de Toulouse (de Lomenie de Brienne)
le infamie ajoutée à l’infamie légale qui la mérite. Un corrupteur de
mœurs
n’a point de gloire. Quelque éloge qu’en fasse le
sse le libertinage, les loix ne le déclarassent-elles pas infame, ses
mœurs
& ses scandales l’en déclareroient. Eh ! qui
a justification de son Héros, malgré la bizarrerie des loix & des
mœurs
, par l’exemple des Grecs, si respectueux pour le
attu dans l’Art poetique, il n’a garde de louer sa religion & ses
mœurs
; toute la France l’eût démenti. Il ne connoît po
n’est homme de bien, si l’on n’emploie ses talens qu’à corrompre les
mœurs
? Le Mercure de décembre 1770 n’est pas si avare
, les sentimens généreux qu’ils avoient conservés. Il n’y eut plus de
mœurs
, dit Titelive, dès qu’ils préférerent les spectac
’est donner à la frivolité une considération très-dangereuse pour les
mœurs
, même pour la littérature en les rendant très-fri
as moins prononcé la condamnation par rapport à la religion & aux
mœurs
deux objets que sans doute l’Académie respecte. C
yenne n’auroient jamais admis dans leur république un tel jeu sur les
mœurs
. Enfin je crois avec Boileau qu’il tombe trop bas
Mais M. de la Harpe qui a loué également Fenelon & Moliere, leurs
mœurs
, leur caractere & leur goût, comment figure-t
quettes ni moins dangereuses. Cette belle simplicité fait honneur aux
mœurs
pures, au cœur toujours vertueux du Prélat, qui n
re, mais chimeres aimables dans Fenelon ; le théatre corrompu par les
mœurs
des grands est fermé aux mœurs innocentes de la c
Fenelon ; le théatre corrompu par les mœurs des grands est fermé aux
mœurs
innocentes de la campagne. Le grand monde qui y d
ctacle, enseignés avec éclat, insinués avec adresse par un homme sans
mœurs
, à la tête d’une troupe de débauchés, sont propos
excepté celles de Moliere, ce grand Philosophe, cet Apôtre des bonnes
mœurs
, ce modelle d’éloquence, cet homme divin. Pouvoit
mp; sa conscience, il avoue que ce Poëte est très-pernicieux pour les
mœurs
, licentieux, sans pudeur, nec magis castus &
istrict doit concourir avec le Gouvernement pour maintenir les bonnes
mœurs
dans la nation. Au tribunal de la religion &
, les Precieuses, les Agnez, Pourceaugnac, &c. L’homme passe, ses
mœurs
, ses défauts changent encore plus vîte. La moitié
a plus parfaite du style, des termes, des pensées, des sentimens, des
mœurs
d’une personne qui n’aura fait que des actions dé
olence. L’éloge d’un Ecrivain est dans ses ouvrages. La religion, les
mœurs
ne sont comptés pour rien. Celui de Moliere est d
Moliere, dont la poésie est très-défectueuse. Plusieurs ont peint des
mœurs
, & beaucoup plus pures que Moliere, dont la m
; on jugera. L’Académie Françoise auroit mieux servi la religion, les
mœurs
, la patrie, si elle avoit donné pour sujet du pri
les plus belles qualités ne sont rien auprès de la religion & des
mœurs
, & que Baile a abusé de ses talens pour attaq
p; des mœurs, & que Baile a abusé de ses talens pour attaquer les
mœurs
& la religion, c’est avec raison qu’il a été
littérature, & dont les vertus gothiques, aussi éloignées de nos
mœurs
que son siecle l’est du nôtre, peuvent faire naît
éfendit le spectacle à ses Prêtres Payens, comme contraire aux bonnes
mœurs
& à la sainteté de leur état, à l’exemple des
ujours professant le christianisme il a eu aussi peu de religion, ses
mœurs
ont été plus corrompues, il n’a pas eu plus d’esp
prodigalités mille fois plus dangereuses des enfans. S’il a peint des
mœurs
vicieuses, c’est qu’elles existoient. Mauvaise ra
atrales. On ne voit en lui qu’un libertin licencieux, un bouffon sans
mœurs
, un rabatin sans religion. Au reste mauvais Poëte
aucun Evêque ne fit la cérémonie. Il est à souhaité que la pureté des
mœurs
enchérisse de même. Les nouveaux Administrateurs
avoit méprisé pendant sa vie ; jugement qui porte atteinte aux bonnes
mœurs
en donnant lieu d’en estimer le corrupteur &
rd & le Marquis de Pesé y ont introduit, non-seulement contre les
mœurs
, mais encore contre la vérité, la coutume & l
oix d’or sur laquelle sont gravés ces mots : A la plus sage, Fête des
mœurs
. On doit l’exemple de cet établissement à Madame
rente des Fêtes des Ballets, du théatre où la volupté, la licence des
mœurs
les défigurent & dirigent les pas, & sing
ctable en Champagne. (La Marquise de Segur,) destinée au soutient des
mœurs
& à venger ce siecle du reproche qu’on lui fa
ile, celle de faire le bonheur d’un époux, & d’etre le modele des
mœurs
. On devoit chanter la priere pour le Roi, selon
es termes : Vertueuse Rosiere ! les vieillards vous ont choisie, les
mœurs
ont applaudi à leur choix ; les filles ont orné v
vous ont comblé d’honneur, c’est à notre tour de rendre hommage à vos
mœurs
, à votre sagesse ; recevez cette guirlande à laqu
mp; de se distinguer toute leur vie par la plus exacte régularité des
mœurs
. Freron, dans son année littéraire, faisant l’his
sse Elle échauffe les cœurs, Tout, jusqu’à l’allegresse, Y révere les
mœurs
. 3. L’amour à la plus belle Ailleurs offre
e espérance, Comble les vœux d’un Roi Dont l’exemple à la France, Des
mœurs
fait une loi. Au Fondateur. Ami de la Pat
les célébres alternativement entre les garçons & les filles, les
mœurs
des uns ne sont pas moins nécessaires que les mœu
; les filles, les mœurs des uns ne sont pas moins nécessaires que les
mœurs
des autres ; il est vrai que dans plusieurs Collé
joue enfin. Mais voici la friponnerie : la piece étoit un tableau des
Mœurs
Lacédémonienne ; il falloit donc que tout respirâ
t ne sont que des plagiats, la plupart choquent la Religion & les
mœurs
; & en bonne police, pour l’intérêt même du T
s, se plaint sur un ton tragique que ces abus criant influent sur les
mœurs
& les plaisirs du public, dont le Théatre est
l ne pense : ce plaisir dangereux est une source féconde de mauvaises
mœurs
. Il croit que le seul moyen de les réformer seroi
les de l’Etat (elles ont donc bien du loisir ?) une comédie utile aux
mœurs
actuelles (les Courtisannes) : sujet que le vice
omique eût fait les fonctions de magistrat, chargé de veiller sur les
mœurs
, & de punir les crimes. La débauche, le liber
on ne plaisantoit pas du vice. Mais aujourd’hui que la corruption des
mœurs
ennoblit, accrédite, couronne, comble de biens le
ent à leurs genoux les hommes de tous les états. Quels moyens que les
mœurs
se rétablissent ? M. de Saint-Marc, dans un recue
qu’elles n’ont pas tort. De te fabula narratur. Connoissez donc nos
mœurs
, & désabusez-vous. Ne remarquez-vous pas qu’o
ein de sel & d’agrément, & même de décence, pour exprimer les
mœurs
les plus indécentes. Ceux qui veulent qu’on mette
romanesque, sa figure est charmante, voilà ce qu’il vous faut , les
mœurs
des courtisannes, leurs intrigues, leurs manœuvre
du secours de l’indécence, qui paroît avoir de la religion & des
mœurs
, a mis en sept à huit endroits des Abbés sur la s
voir avec autant de fierté que de surprise, que la peinture de leurs
mœurs
n’étoit pas trop respectueuse. Il est vrai qu’on
xister désormais que pour moi. On croit impunément pouvoir braver les
mœurs
, & que de la raison le souverain empire relev
libre au-dessus des clameurs de ce peuple insensé qui crie au nom des
mœurs
. Ma foi, le vrai bonheur est de vivre pour soi. J
la corruption qui en est le principe. Le comble de la perversité des
mœurs
seroit que les actrices eussent assez de crédit p
mp; quelques situations attendrissantes : mais elle blesse les bonnes
mœurs
, comme bien d’autres, en intéressant pour un sédu
des intrigues qui deshonorent les familles. Il est contre les bonnes
mœurs
d’autoriser ce que les loix condamnent, d’applani
nion si respectable, & que le meilleur moyen d’établir les bonnes
mœurs
& la vertu, de détruire le faste, le luxe, la
ongtemps à se plaindre ? Les critiques de leurs talens & de leurs
mœurs
sont journalieres ; on en feroit, je ne dis pas d
aut en établir d’autres qui soient utiles aux talens & aux bonnes
mœurs
; l’un & l’autre y sont en décadence. L’optiq
On se plaint de la frivolité de la nation & de la corruption des
mœurs
: le Spectacle en est la cause. Qu’on cesse d’amu
n ne débite plus sur la Scène une morale corrompue, il aura de bonnes
mœurs
; qu’on éleve l’ame, qu’on annoblisse les passion
rigide veut conserver à l’Opéra deux choses très-dangereuses pour les
mœurs
, la danse & la musique. Il les croit essentie
s les arts de luxe & de volupté ont une influence marquée sur les
mœurs
, sur-tout la danse & la musique, dans la perf
urs travaux. Dans l’espece particuliere, c’est encore préjudicier aux
mœurs
. Tous les Drames du sieur Mercier respirent la mo
médiens une piece nouvelle intitulée, les Courtisannes ou l’Ecole des
Mœurs
. Cette piece a occasionné dans cet Aréopage une e
ot croit devoir, pour l’honneur de la Littérature & l’intérêt des
mœurs
, demander justice de la témérité des Comédiens. I
tueux, tel que celui de Lysimon dans ma piece, n’y contraste avec les
mœurs
dépravées qu’il y représente. Il y néglige absolu
e encore plus sensible, puisqu’enfin c’est une femme mariée, dont les
mœurs
par conséquent sont d’un exemple plus scandaleux
chie, & qui a mérité, non-seulement d’être appellé le peintre des
mœurs
; mais le législateur des bienséances ; Moliere q
vouloir bien me dire s’il a jamais vu rouer quelques corrupteurs des
mœurs
, & s’il n’a pas rencontré souvent, même en bo
é le premier désir qu’il ait formé sur le Trône : celui de rendre aux
Mœurs
de la Nation plus de décence & de dignité. Co
; 3°. un Exemplaire de la Comédie des Courtisannes ou de l’Ecole des
Mœurs
, imprimé avec l’approbation du Censeur Royal &
se à la décision des Magistrats. Les ouvrages dramatiques ont sur les
mœurs
& sur l’opinion publique une influence sensib
oient la maladresse de devenir ses parties, & que le prétexte des
mœurs
serviroit à en trahir la cause ? Cette piece étoi
l que le Public perde les avantages qui auroient pu résulter pour les
mœurs
de la représentation d’un ouvrage devenu si néces
ait voulu laisser dans leurs mains le dépôt précieux de la pureté des
mœurs
: elle a institué un Tribunal spécialement chargé
e morale très-pure, & digne à tous égards du titre de l’Ecole des
Mœurs
. La Troupe ne se lavera jamais aux yeux du Public
bunal auguste, dépositaire de la grande Police & conservateur des
Mœurs
, de réprimer la témérité des Comédiens, & de
c’est au contraire pour les régler. Ce n’est point pour corrompre les
mœurs
, c’est pour les réformer. Mais il y a chez tous l
e ces opinions puissent quelquefois introduire certains abus dans les
mœurs
. Vous vous plaignez par exemple, de ce qu’on ména
ires de l’Autorité Royale. Ce respect habituel peut bien altérer les
mœurs
, en quelque façon, il peut porter dans l’âme une
eur des Français sur la conduite du Ministère, voulait réformer leurs
mœurs
à cet égard, s’il parvenait à les rendre des Cito
che, offrent assez de matière aux génies Dramatiques. Il est dans les
mœurs
des Anglais de mépriser les Etrangers, leur impol
n’attribue pas au théâtre le pouvoir de changer des sentiments et des
mœurs
qu’il ne peut que suivre et embellir. »q Embell
et des mœurs qu’il ne peut que suivre et embellir. »q Embellir des
mœurs
n’est-ce pas à peu de chose près les changer, ren
caractère qui devient estimable par sa réforme : c’est retrancher des
mœurs
ce qu’elles avaient de défectueux auparavant ; et
fectueux auparavant ; et Molière en se bornant à l’embellissement des
mœurs
du Peuple qu’il voulait corriger, a sans doute re
re d’autres hommes, mais seulement de leur apprendre à tirer de leurs
mœurs
et de leur génie tous les avantages que la nature
sières et aux défis d’ivrognerie qui étaient autrefois à la mode. Les
mœurs
se sont embellies sans contredit, c’est-à-dire qu
s, ses eaux resteront pures. « Tout Auteur qui veut nous peindre des
mœurs
étrangères a pourtant grand soin d’approprier sa
ux nôtres »r : pourquoi ne le ferait-il pas ? S’il est contraire aux
mœurs
des Français, ou s’il répugne de voir sur leur sc
ucher. La complaisance d’un Auteur à peindre dans ses personnages les
mœurs
et les caractères de ses compatriotes, c’est-à-di
ce, ajoutez-vous, ne tombe jamais que parce qu’elle ne choque pas les
mœurs
de son temps. »s Après vous avoir fait distingu
distinguer ce que Molière et Racine ont bien fait de ménager dans nos
mœurs
, il est question de vous prouver maintenant que M
les rendre meilleures, c’est-à-dire par une critique peu ménagée des
mœurs
du temps, qu’elle cause, s’il est vrai, moins de
hui qu’elle n’en faisait de son temps. Les ridicules, les défauts des
mœurs
qu’il a corrigés ne subsistant plus, il ne serait
Le spectacle, dites-vous, se borne à charger et non pas à changer les
mœurs
établies, et par conséquent la Comédie serait bon
ts. »aa Il faut opter : le changement que la Comédie porte dans les
mœurs
est bon ou mauvais, la charge est une addition qu
la sagesse de la personne aimée : si cette passion est telle dans les
mœurs
des Français, assurément les Auteurs auraient gra
osent aux cœurs bien faits en faveur de la Vertu, loin de changer les
mœurs
, ils veulent apprendre ce qui manque à leur perfe
est pas agir en critique de bonne foi. Prouvez encore un coup que nos
mœurs
sont mauvaises et que nos Drames entretiennent la
raient tort de ne pas respecter et profiter d’un des avantages de nos
mœurs
sur celles des autres peuples, qu’ils s’étaient s
nt pas aussi lâches que vous le dites et ne respectent pas autant les
mœurs
du siècle que vous feignez de le croire. On n’a p
auses, Qu’une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes
mœurs
l’esprit de ses Enfants, Faire aller son ménage,
ousseau de leurs filles. Les femmes d’à présent sont bien loin de ces
mœurs
, Elles veulent écrire et devenir Auteurs : Nulle
aremment cette opinion que pour faire croire que la bravoure gâte les
mœurs
de la nation ; je sais bien que si tous les homme
que les Auteurs Dramatiques d’aucune nation ne ménagent pas tant les
mœurs
de leur siècle et de leur pays que vous voulez vo
e bravoure sur la scène sans indisposer le Public et sans choquer les
mœurs
. Permettez-moi, Monsieur, de n’être ni de l’avis
banni le Vice ; puisqu’en n’y souffrant qu’une critique générale des
mœurs
, elles mettent les particuliers à couvert de la s
ment je le crois bien, c’est que jamais une bonne Pièce ne choque les
mœurs
de son temps. » Ibid., p. 20. t. [NDE] L.-F. D
il semblerait que cet effet, se bornant à charger et non changer les
mœurs
établies, la Comédie serait bonne aux bons et mau
défini la Tragédie, la divise en six Parties : L’Action ou Fable, les
Mœurs
, les Sentimens, la Diction, la Décoration & l
es qui agissent, & arrive souvent parce que ces hommes ont telles
mœurs
, telles inclinations, tels caracteres, ces Mœurs
es hommes ont telles mœurs, telles inclinations, tels caracteres, ces
Mœurs
sont la seconde Partie : les hommes agissent parc
d’esprit, dans un tel sentiment. Leurs sentimens sont ainsi que leurs
mœurs
les principes de leurs actions, & en agissant
, elle en est comme l’ame οἶον ψυχη, une Tragédie peut subsister sans
Mœurs
, & non pas sans Action. L’Action, ou Fable, e
es Tragédies Grecques, est celui qui a le mieux réussi. §. II. Des
Mœurs
. Les Mœurs des hommes sont la cause de leurs
ecques, est celui qui a le mieux réussi. §. II. Des Mœurs. Les
Mœurs
des hommes sont la cause de leurs Actions. La Tra
te Action arrive ordinairement, parce que tels Personnages ont telles
Mœurs
, telles Inclinations, tels Caracteres : il faut d
Inclinations, tels Caracteres : il faut donc qu’une Tragédie ait des
Mœurs
. Ce que je dis ici, d’après Aristote, est si simp
it pas d’abord la nécessité de le dire : & comme tout homme a des
Mœurs
, on peut demander s’il est possible qu’il y ait u
urs, on peut demander s’il est possible qu’il y ait une Tragédie sans
Mœurs
. Il y en a beaucoup parmi nous, & il y en eut
se plaint de ce que la plûpart des Tragédies de son tems étoient sans
Mœurs
. Il faut donc chercher ce qu’il a voulu dire. Il
. Il compare ces Poëtes de son tems, qui faisoient des Tragédies sans
Mœurs
, à Zeuxis dont les Ouvrages ne portoient aucune i
s sans Mœurs, à Zeuxis dont les Ouvrages ne portoient aucune idée des
Mœurs
, au lieu que tous les tableaux de Polignote faiso
s, au lieu que tous les tableaux de Polignote faisoient connoître les
Mœurs
des personnes qu’ils représentoient. Cette compar
e l’autre, si le Peintre est du nombre de ceux qui savent peindre les
Mœurs
. Voilà ce que sait faire un grand Poëte. Les Mœur
savent peindre les Mœurs. Voilà ce que sait faire un grand Poëte. Les
Mœurs
, soit bonnes soit mauvaises de ses principaux Per
choses arrivent comme on a prévu, parce qu’elles arrivent suivant les
Mœurs
des Personnages. Cette vraisemblance ne se trouve
sonnages. Cette vraisemblance ne se trouve pas dans les Piéces où les
Mœurs
ne se trouvent pas marquées. C’est ainsi, ce me s
C’est ainsi, ce me semble, qu’il faut entendre ce qu’Aristote dit des
Mœurs
, & je juge de sa pensée par ce qu’il dit dans
ge qu’Homere amene, homme ou femme, tout Personnage parle suivant ses
Mœurs
& son Caractere : car tout a son caractere ch
cesseur tout a son caractere. Le Poëte fait quelquefois connoître les
Mœurs
des Personnages avant qu’ils paroissent, par le r
va suivre ; mais le même Poëte a souvent l’art de faire connoître les
Mœurs
d’un Personnage, par les premieres paroles qu’il
gouverner. A peine Achille est entré sur la Scene, qu’on connoît ses
Mœurs
par sa réponse à Ulysse, Dans les champs Phrygien
es, parce que ce seroit leur peindre une chose très-éloignée de leurs
Mœurs
: le Poëte Dramatique se sent peu de génie pour e
Epitaphe d’un autre Poëte, faite par le même Poëte, il étoit dans ses
Mœurs
agréable & doux ; par l’esprit Homme, par la
pire qu’elle excerce aux dépens de la Poësie, de la raison, & des
mœurs
. La Tragédie peut rendre les hommes plus vertueux
ouvé rien à redire. Ce n’est pas assez pour nous, dira-t-on, dont les
mœurs
sérieusées par une Religion auguste, ne peuvent a
plus décentes : en rassemblant les hommes, ils doivent adoucir leurs
mœurs
, par le plaisir ; les corriger, au moins des vice
er dans le § III. « Si les Représentations théâtrales sont utiles aux
mœurs
» ; voila la question qu’un certain Auteur nommé
’il prétend qu’elles sont pernicieuses ; destructives pour les bonnes
mœurs
& pour notre vertu 2. Quelque grands que soie
mens honnêtes. Il en résulte de grands avantages ; outre l’aménité de
mœurs
qu’ils procurent, c’est par le Théâtre qu’une aim
t bons ou mauvais en eux-mêmes ? » 2. S’ils peuvent s’allier avec les
mœurs
? » 3. Si l’austérité républicaine les peut compo
lle-ci : les Spectacles, s’ils sont utiles, peuvent s’allier avec les
mœurs
. C’est en confondant exprés trois choses, fort di
rame ils parlent au cœur & à l’esprit. Le Drame peut corriger les
mœurs
, il peut les corrompre ; ces deux effets opposés
rope, le Menteur &c. en elle-même, elle doit corriger, épurer les
mœurs
: Si l’Acteur, si l’Actrice ont un autre but que
ans leur bouche, c’est alors l’Histrionisme qui devient contraire aux
mœurs
; c’est lui qui ne peut manquer de vicier & d
arnement contre la jalousie. Il opère une révolution funeste dans les
mœurs
: nos jeunes-hommes, parvenus à craindre ce ridic
qui ne peut, tout considéré, que produire une plus grande sévérité de
mœurs
!… Si donc, l’Actrice fait souvent éprouver au Sp
ur argument ou leur sujet, instruire les hommes, adoucir ; épurer les
mœurs
, aussi bien qu’ils pourraient les corrompre ; que
mains, avec l’austérité de la vertu. Les causes du Sybarisme dans les
mœurs
, furent aussi celles de l’indécence & du déve
aient paru dans leur plus grande gloire, que lors d’une corruption de
mœurs
presque générale, comme on ne connaît la source,
cque était plus propre à échauffer le patriotisme, qu’à corrompre les
mœurs
? Octave sentit bien que ce n’était pas les Antiq
que j’abandonne tout ce qui peut blesser en eux la Religion & les
mœurs
; comme d’un autre côté, je soutiens ce qu’ils on
arche de la bonne Comédie ; Castigat ridendo mores. elle corrige les
mœurs
, elle nous instruit en nous faisant rire. Semblab
un célebre EcrivainL’Abbé de Vertot., suit de près la dépravation des
mœurs
, quel intérêt n’ont pas ceux qui gouvernent, à ve
Monsieur, quelle autre école plus familiere au Peuple, avons-nous des
mœurs
, que le Théatre ? n’est-ce pas à cette école sédu
nécessairement sur l’ordre moral, il s’en fuit que la dépravation des
mœurs
s’opere en proportion de la chûte des lettres. Ce
s. Les choses peuvent-elles se passer autrement, entre personnes sans
mœurs
, sans principes, sans éducation, qui n’affichent
exemple de la bonne ville de Paris, a une influence immédiate sur les
mœurs
, comme sur le costume de tout le Royaume. Je ne v
onnêtes-gens. La franchise de ces bons Villageois, la pureté de leurs
mœurs
, & sur-tout, l’extérieur simple & honnête
e d’observer que son voisinage perfide a presqu’entierement perdu les
mœurs
des Paysans & des Paysannes de huit à dix Vil
pas tout encore ; la morale du fat consiste à n’en avoir aucune ; ses
mœurs
sont toujours dissolues, ses principes pernicieux
il ont, de plus, introduit des ridicules & des licences dans les
mœurs
. » Lorsque ce célebre Journaliste parlait ainsi,
s. Rien de plus constant, ils corrompent, ils perdent entiérement les
mœurs
. Or, comme le remarque judicieusement M. d’Arnaud
qu’en travaillant nuit & jour à la dépravation du goût & des
mœurs
? Encore une fois, tout établissement doit avoir
témoignage de tout homme sensé, de tout ami de l’honnêteté & des
mœurs
, de tout homme, en un mot, qui, né avec un esprit
it point par principes, & que la personne qu’il y conduit soit de
mœurs
suspectes. Je ne disconviens pas que l’on rencont
ux Boulevard. C’est le rapprochement des hommes & des femmes sans
mœurs
, qui cause le plus grand mal des Spectacles Forai
rement, de nos Salles, des écoles de probité, de goût & de bonnes
mœurs
, tandis que le lieu, les Pieces, & la société
corrupteurs, & absolument indignes d’un Peuple qui veut avoir des
mœurs
. Premierement, le petit Peuple qui n’a pour toute
pernicieux pour ce petit Peuple, qui y perd & son tems & ses
mœurs
. Secondement, quand bien même on parviendrait à d
té par des alimens équivoques, doit-il être plus permis d’exposer ses
mœurs
? que dis-je ? d’empoisonner son esprit & son
devons pas pour cela nous permettre tout ce qui est contre les bonnes
mœurs
; ceux qui sont chargés de notre instruction, (le
al. Un petit mal ! &, quel plus grand mal, que là dépravation des
mœurs
? Quel homme sensé peut, sur ce point, être d’un
p; on ne dit rien, personne n’éleve la voix pour plaider la cause des
mœurs
au Tribunal de la Raison ! Qui peut donc ignorer
poids sur tous les Spectateurs, Que la sagesse même y risquerait ses
mœurs
. Je vous demande, Monsieur, si c’est dans un Gou
e ne fut si sévere ni si prompte à Paris. Serait-ce à la férocité des
mœurs
? Les Français n’en sont pas accusés. On ne parle
gnifient rien à force d’être répétées sans cesse ; si par malheur les
mœurs
publiques sont corrompues, si les mœurs particuli
ns cesse ; si par malheur les mœurs publiques sont corrompues, si les
mœurs
particulieres sont détestables, les notions du bi
nne à la jeunesse dans les Tripots du Boulevard, en souffrant que ses
mœurs
se corrompent sous nos yeux, & en punissant l
dont l’intérêt le plus cher est également de faire revivre les bonnes
mœurs
. Il est, dit M. de Voltaire, des ames sages, honn
l’ai dit, donne le ton aux Provinces, ce serait risquer la perte des
mœurs
de la Nation entiere, que de laisser subsister pl
t, & l’amusement & l’instruction de tous les Spectateurs, les
mœurs
se trouveront au moins à l’abri. La morale du Thé
tiques, c’est que les Spectacles ont la plus grande influence sur les
mœurs
; les mœurs, sur la police des Etats ; la police
t que les Spectacles ont la plus grande influence sur les mœurs ; les
mœurs
, sur la police des Etats ; la police des Etats, s
., plût au Ciel que nous ne fussions pas les premiers corrupteurs des
mœurs
de nos Enfans ! c’est nous qui les enseignons, c’
arce qu’on ne saurait trop y insister ; encore une fois, la cause des
mœurs
est celle du salut de la Patrie. Non, Monsieur, n
non ; je ne pense pas que le Théatre puisse être nuisible aux bonnes
mœurs
, toutes les fois qu’on l’en ramenera à son vérita
e Magistrat si respectable, qui veille aujourd’hui au dépôt sacré des
mœurs
& du bon ordre de cette Capitale ? Les lumier
ile de trouver des ressources bien moins pernicieuses pour les bonnes
mœurs
qu’il honore & qu’il protege ? Pour quelques
est payer trop cher cette découverte, que de l’acheter aux dépens des
mœurs
. D’ailleurs en diminuant les asyles de la paresse
es de la Nation, des Spectacles capables de ramener le goût & les
mœurs
, des Spectacles, enfin, qui dirigent les inclinat
asses du Peuple, que des Théatres où préside la décence, & où les
mœurs
ne courent aucun danger : 4.° qu’il n’est point d
ant, en les récompensant, & même en les punissant, des donnes des
mœurs
aux Comédiens & aux Comédiennes ; alors nous
uteurs toute la justice qu’il avaient lieu d’attendre de lui. 4. Les
mœurs
ne sont pas seulement l’ornement d’un Etat, elles
le plus ferme appui de la puissance de ceux qui gouvernent. Sans les
mœurs
on peut comparer les lois à la voix d’un Enfant q
oix d’un Enfant qui commande à des animaux mal apprivoises : sans les
mœurs
toutes les Loix seraient insuffisantes. En effet,
e & le ridicule, & cette honte, ce ridicule sont l’ouvage des
mœurs
. Mémoire sur l’Educ. Publique, par M. Guyton de M
uyton dit des Colleges ; les uns & les autres sont le berceau des
mœurs
publiques. C’est là que la partie la plus considé
e rend tellement justice à leur probité, & à l’honnêteté de leurs
mœurs
, que je me persuade qu’ils seront les premiers à
onstant que depuis le funeste établissement des petits Comédiens, les
mœurs
des Habitans de tous ces endroits ont terriblemen
lus de soixante ans le mauvais goût, & avoir soutenu la cause des
Mœurs
& de la Religion. Multis ille bonis flebilis
r la Tragédie d’Euphemie. M. D*** ci-devant cité 34. La peinture des
Mœurs
, est surement la plus sublime & la plus utile
a fait naître Louis XVI, & ses sages Ministres, pour rétablir les
mœurs
& rendre à la Nation son plus beau lustre. 3
41. Dans tous les Etats, mettez, à la place de ces Citoyens dont les
mœurs
pures sont formées par une bonne éducation &
veau Cicéron, pour défendre & venger la raison, le goût & les
mœurs
! M. de la Dixmerie. Eloge de Voltaire. L’Auteur
tous ces genres de Spectacles qui rendent visiblement à corrompre les
mœurs
& à multiplier le nombre des êtres depravés.
aujourd’hui ce qu’elles étoient il y a mille ans ; que le tableau des
mœurs
de chaque siecle, & de chaque région de l’Uni
les maximes de la sagesse ; & quand la Comédie ne corrigeroit les
mœurs
que de quelques particuliers, elle n’auroit pas p
on ne songe gueres à s’informer si la personne qu’on recherche a des
mœurs
, de la vertu, de la conduite, ou si elle est d’un
p; qu’il étoit le plus important de déraciner. A-t-elle été utile aux
mœurs
en suivant cette méthode ? Je le laisse à décider
cteur raisonnable. Que doit donc faire la Comédie pour être utile aux
Mœurs
? Il faut qu’elle sonde le cœur humain jusque dan
e. La Comédie auroit donc la gloire de travailler à la correction des
mœurs
, au-lieu que jusqu’ici, elle n’en a changé que le
jusqu’ici, elle n’en a changé que les manieres, c’est-à-dire que les
mœurs
restant les mêmes se font seulement reconnoître à
Tels sont les moyens que je propose pour rendre la Comédie utile aux
mœurs
. Le nouveau jour sous lequel je l’ai presentée da
du Magistrat, 331. Ce qu’il pensoit des Spectacles, relativement aux
mœurs
, 335, 347 Aguesseau (Jean-Baptiste Paulin d’), f
contre M. Goëzman, a, 18. Son sentiment sur la prétendue réforme des
mœurs
de nos Théatres, a, 84. Beaumont (M. de), Archev
. Art & effets de la déclamation théatrale, a, 25. Correction des
mœurs
, faussement attribuée à la Comédie, a, 74. Sentim
mp; d’Esther, a, 346 Cazali (le Cardinal). Acte de son zele pour les
mœurs
, a, 432 Cecchino, b, 122 Cerceau (le P. du). Ci
u jeu d’un Acteur, 87. Que la Comédie n’est pas propre à corriger les
mœurs
, 88. Définition de la Philosophie appliquée à la
. Respecter leur caractere, lors même qu’ils le déshonorent par leurs
mœurs
, 399-402, 428 ; b, 180. La piété leur est aussi n
conduite ne donnent aucune autorité au vice, 236. Leur zele pour les
mœurs
leur a souvent attiré des injures de la part des
aint-). Son idée sur l’Opéra, b, 176. Critique de son opinion sur les
mœurs
du Théatre de Londres, 305. Son sentiment sur not
s Spectacles, a, 437 Floris, a, 370 Florus. Combien la mollesse des
mœurs
est pernicieuse à une nation, b, 438 Fontaine (l
Ce qu’il pensoit de l’utilité attachée au Théatre pour la réforme des
mœurs
, 94. Réflexion sur notre Théatre, b, 97 Formage,
in (le Comte de Saint-), b, 516 Germains (anciens). Sagesse de leurs
mœurs
, a, 31 Gilbert. Citation de sa Satyre intitulée
Son idée sur les Ouvrages dangereux, 69. Inutilité des loix sans les
mœurs
, 295. Son repentir d’avoir abandonné le culte de
sophe, 142 Jeunes gens. La plupart ne doivent la corruption de leurs
mœurs
qu’à la fréquentation des Spectacles, a, 43, 55 ;
la considération de la part même de ceux qui sont déréglés dans leurs
mœurs
, a, 65. Ce que la prudence exige de leur âge, ibi
x, a, 57 Juvenal D’où dérive la vraie noblesse, a, 329. Portrait des
mœurs
de son siecle, b, 474 Facilité qu’on a pour imite
s, a, 241. Idée que quelques-uns ont eu de leur état relativement aux
mœurs
, b, 105 Misantropie caractérisée, a, 7 Mœurs. L
état relativement aux mœurs, b, 105 Misantropie caractérisée, a, 7
Mœurs
. Leur utilité pour la conservation des Empires, b
es Théatres, 280. Qui sont ceux qui peuvent juger de la violation des
mœurs
, 373. Quel est le lot de chaque profession, 534
ur Boyer, Poëte dramatique, b, 185 Ondedi. Acte de son zele pour les
mœurs
relativement aux Jeux Scéniques, a, 432 Opéra. C
es sur le Théatre, 28. Son aveu sur les dangers des Théatres pour les
mœurs
, 96. Son conseil donné à Auguste contre la fréque
au goût dépravé de la multitude, 404. Combien ils sont nuisibles aux
mœurs
, 358-362 Pompée, Son caractere, a, 240 Pompigna
, 43-46. Condamnés par les Ministres Protestans, réguliers dans leurs
mœurs
, 181, b, 278-314. Condamnés par l’expérience &
justifier de bonne foi les Spectacles, 185. Les Spectacles & les
mœurs
sont choses inconciliables, 194. Citations de que
s par M. l’Abbé Brotier, a, 607. Utilité de la morale de Tacite, 608.
Mœurs
sages des anciens Germains, a, 31. Leur pureté at
Rome pour les jeux de Théatre, 491. Influences des Spectacles sur les
mœurs
, 608. Décret du Sénat pour empêcher les Sénateurs
Passage de Tacite, où il est dit que Néron porta le dernier coup aux
mœurs
, en communiquant aux jeunes gens sa passion pour
la raison & l’expérience, b, 430-438. Influences respectives des
mœurs
sur les Théatres, & des Théatres sur les mœur
es respectives des mœurs sur les Théatres, & des Théatres sur les
mœurs
, 329. Corruption des Théatres, & dangers de l
leurs dangers, 405, 465. Combien peu ils sont propres à corriger les
mœurs
, 423. La devise que Santeuil a faite pour la Comé
strions chez les Romains, 25. Sur les Acteurs Atellanes, 30. Idée des
mœurs
des Magistrats de Rome, sous le Consulat de Posth
abitans de la ville de Marseille pour les Spectacles, a, 86. Idée des
mœurs
des anciens Romains, 297 Valeur. Ne point confon
Drame que M. Falbaire de Quingey a donné sous le titre de l’Ecole des
Mœurs
, & qui fut représentée sans succès le 13 Mai
i 1776 à la Comédie Françoise, ne méritoit point le titre d’Ecole des
Mœurs
. Villiers (l’Abbé de), Auteur de la vie de Louis
art. Cet Auteur n’accorde pas à la Comédie l’honneur de corriger les
mœurs
en riant, b, 193 Young. Pensée énergique sur la
’introduire dans toutes les piéces de théatre, est dangereux pour les
mœurs
, & contraire au bon goût ; j’ajoute qu’il y e
dence, dont la scéne ne devroit pas se souiller, si elle comptoit les
mœurs
pour quelque chose ; il lui resiste en chasseur.
dangereux, indécent dans la tragédie, que l’ancien théatre a pour les
mœurs
une grande supériorité sur le nouveau, qu’il sero
l’irréligion & du vice ? Qui mérite la préférance, la pureté des
mœurs
, ou la correction du style ? Que ce même acteur p
on état, & au caractère de son esprit, qu’à la Réligion & aux
mœurs
. L’apologie est digne de lui, & par une autre
nable, il ose lui dire, les Prélats qui condamnent la comédie ont des
mœurs
déréglées, elle doit donc être soufferte, les bon
peuple, il en est infatué, (c’est une insulte à M. Bossuet, dont les
mœurs
étoient réglées,) Moliere divertit, & la che
qu’ils font. Il est ridicule d’avancer que ceux qui ont de mauvaises
mœurs
, condamnent la comédie ; & ceux qui ont de la
t le contraire ; quelle idée ! Ceux qui ont de la piété, du zèle, des
mœurs
édifrantes, qui ne vont pas à la comédie, qui n’o
ue pour lancer un trait malin contre les Evêques, en disant que leurs
mœurs
sont déréglées : trait aussi faux qu’indécent. Le
a foi disent unanimement tous les supérieurs en tout genre, que leurs
mœurs
n’affoiblissent pas votre obéissance, faites ce q
s le Pere le Brun, homme vraiment savant & irréprochable pour les
mœurs
, donnoit à Saint Magloire, à la priere de l’Arche
limats. Une autre source de la corruption du goût, aussi bien que des
mœurs
, c’est la considération qu’on donne aux comédiens
descendans gémiront de voir la plaie que fait à la Réligion & aux
mœurs
, la considération qu’on accorde aux corrupteurs d
sable de tous. Le sieur Caihava ne porte pas son admiration jusqu’aux
mœurs
de ce fameux Histrion, & à celles de ses ador
e ; aussi ingénieux que Plaute, & aussi bouffon ; connoissant les
mœurs
aussi bien que Térence, aussi rempli d’intrigues
p; les gens de bien s’en moqueroient. M. Caihava oublie l’intérêt des
mœurs
que Moliere a corrompues, & que les deux Jésu
autres. De quel prix aux yeux de la Réligion, peut être un poëte sans
mœurs
? Des ouvrages qui corrompent les mœurs ? Un élog
gion, peut être un poëte sans mœurs ? Des ouvrages qui corrompent les
mœurs
? Un éloge & un panégyriste qui n’en tiennent
du tems, c’est-à-dire, l’irréligion ; dumoins devoit-il conserver les
mœurs
, & non pas corrompre de bonne heure, l’imagin
es de théatre. Mais grace à la philosophie & à la dépravation des
mœurs
, le théatre aujourd’hui est le souverain bien, le
plaisoient à des démons, à des damnés ; mais qui ne sont pas dans nos
mœurs
. Je ne doute pas que si les Iroquois avoient un t
tant insisté sur cette partie litteraire, si elle n’interoissoit les
mœurs
, qui sont notre objet principal. Ce systeme drama
t. La barbarie revolte ; mais c’est toujours un grand danger pour les
mœurs
, & pour la société que d’affoiblir cette répu
cteurs de ces écueils, les envoie tous au théâtre comme à l’école des
mœurs
où l’on trouve des leçons continuelles de sagesse
e sait plus dire ou écrire le bien que par inconséquence. L’école des
mœurs
, des leçons de sagesse ! chez qui ? Chez des gens
nt, suivant l’expression d’un ancien, un coup d’œil sur la vie et les
mœurs
des farceurs qui l’annoncent ? Respicere exemp
e et de Plaute étoient-elles d’un plus grand effet dans le ravage des
mœurs
, que les ressorts des passions les plus secrètes
les pays catholiques ; et menace d’une révolution prochaine dans les
mœurs
, plus générale et plus subversive de toute décenc
onnent, et depuis qu’il y a parmi les hommes ce qu’on appelle idée de
mœurs
et de décence publique ; je puis assurer que rien
archand de nègres. Mais ce n’est pas là où s’arrête l’opprobre de nos
mœurs
. Que des hommes dégradés par la cupidité, aient o
inconnu jusqu’à ce jour ? Sinon que le mépris et le dégoût des bonnes
mœurs
doivent avoir pénétré bien avant dans le cœur des
isme, vous qui avez déifié le vice, qui avez introduit la licence des
mœurs
parmi vos dieux même, qui méliez le récit des plu
l’histrionisme puisse jamais former de bons guerriers. C’est dans les
mœurs
, dans une éducation dure et sévère, dans une cons
roupe errante, pour faire avec le sacrifice de sa patrie celui de ses
mœurs
et de son honneur ; c’est un vol réel fait à l’Et
s ne leur prépare pas une place dans le tombeau qu’ils ont creusé aux
mœurs
? Il peut s’élever un Suger, un Amboise, un Ximen
le Christianisme étendit sur la terre l’empire de l’innocence et des
mœurs
. Comparez dans les siècles suivans les progrès ou
er de toutes les vertus, la philosophie de tous les âges, la base des
mœurs
publiques ; le ressort le plus puissant qui soit
voque nos regrets. L’esprit pût-il se soutenir contre l’infection des
mœurs
, le corps y succombe. Voyez l’état physique et an
des deux sexes, qui avec des armes éprouvées contre la résistance des
mœurs
antiques, nous amènent une contagion composée du
nt imprimé, et qui s’affoiblit tous les jours par le rapport de leurs
mœurs
avec les mœurs générales…. Rétablissez ces jeux v
qui s’affoiblit tous les jours par le rapport de leurs mœurs avec les
mœurs
générales…. Rétablissez ces jeux virils, ces récr
es soit appuyée de l’exemple des pasteurs. On verra renaître avec les
mœurs
l’énergie de l’ame, la force et la santé du corps
nible se réduit à quelques récits d’amours ou de fureurs, et dont les
mœurs
ne se font remarquer, que lorsqu’elles tiennent e
du vice & un piege des plus dangereux pour la religion & les
mœurs
, le gouvernement devroit se débarrasser de ce soi
éparée peut-être par le théatre, n’a-t-elle pas bien vengé les bonnes
mœurs
? Il n’y a point là de peut-être. Le théatre, en
, le Prélat, le sage, qui pense aux intérêts de la Religion & des
mœurs
. Jamais ce grand homme n’accorda son suffrage au
estime du théatre, ils reconnoissoient sa puissante influence sur les
mœurs
. Dieu nous préserve encore des puissantes influen
ieu nous préserve encore des puissantes influences du théatre sur les
mœurs
des Romains, puisque son établissement à Rome fut
rs. V. L. 2. L. 3. 3. Les Romains connoissoient son influence sur les
mœurs
. Sans doute, c’est parce qu’ils la connoissoient
de libertinage. Ils y couroient en foule, parce que la corruption des
mœurs
étoit extrême, comme ils couroient en foule aux C
stimer l’un plus que l’autre. Les Censeurs à Rome, pour conserver les
mœurs
, avoient demandé les spectacles. Ils avoient bien
son d’avoir la plus grande inquiétude sur un si grand danger pour les
mœurs
, & de vouloir y veiller par eux-mêmes. Mais s
ort inutile, puisque la surintendance sur tout ce qui appartenoit aux
mœurs
, étoit l’appanage de leur charge. Voudroit-on nou
i l’en ont rendu), fait sentir comment la scène peut être l’école des
mœurs
(il faudroit pour cela bien de l’éloquence). Il e
père que quelque beau génie conciliera le goût de la nation & les
mœurs
. Le génie de quelque Grand, sans doute ; il n’y a
nation & le goût des Grands est précisément le goût des mauvaises
mœurs
, & de tout ce qui les entretient, sur-tout le
té, il faille que le public entretienne des théatres, & mette les
mœurs
dans le plus grand danger. Quelle ressource a un
-ils pas un jour sur votre commerce, vos alliances, vos guerres ? Les
mœurs
des peuples sont comme les mers qui communiquent
es guerres, le commerce, que de bien loin, en tant que corrupteur des
mœurs
, il rendroit plus injustes, plus efféminés les Pr
uroit la campagne avec des ivrognes ! Si c’est là une école de bonnes
mœurs
, qu’est-ce qu’une école de débauche ? Le goût de
autre mal que produit l’autorité des Grands, parce qu’il attaque les
mœurs
, en présentant le piège le plus dangereux, je veu
e se perdent pas moins dans le pavé du parterre. Quel renversement de
mœurs
, quel scandale, quel coup mortel porté au bien pu
a vertu y voudra-t-elle monter ? pourra-t-elle s’y soutenir ? Que les
mœurs
soient révérées, le vice puni, les Acteurs irrépr
op peu de foiblesses. Nous voulons que dans nos livres comme dans nos
mœurs
, tout respire le plaisir & la volupté. Le pet
s sortes de Représentations, s’ils les croyoient nuisibles aux bonnes
mœurs
, sur-tout si la Religion les proscrivoit ? La tol
vûe tant de Personnes très-religieuses & très-réglées dans leurs
mœurs
, qui par docilité, par complaisance, ou par d’aut
partisans les plus déclarés de la Comédie, j’entends ceux qui ont des
mœurs
& de la vertu, ne disconviendront pas que, da
contrastes peuvent jamais tourner au profit de la Religion & des
mœurs
. Il n’est pas étonnant que des Acteurs employés à
amatiques ; mais parce qu’ils en représentent de dangereuses pour les
mœurs
; ce qui avilit leur métier aux yeux des hommes,
A l’égard des Acteurs, n’en point recevoir dont la conduite & les
mœurs
ne fussent irréprochables ; les punir sévèrement,
lan indiqué, on les assujettit à une espèce d’enquête de vie & de
mœurs
, formalité bizarre en apparence pour un homme qui
r & la physionomie de François, confondent le sentiment & les
mœurs
avec l’expression. Est-il extraordinaire que conn
encore le choix heureux des expressions forme un tableau parfait des
mœurs
de la Cour, & du caractère des courtisans. C’
que celui qu’on fait à Racine, d’avoir attribué à ses personnages des
mœurs
Françoises, parce que dans ses Tragédies Mithrida
teur dramatique ne sauroit marquer avec trop de soin, c’est celle des
mœurs
. C’est pour les Poëtes le costume des Peintres. I
des mœurs. C’est pour les Poëtes le costume des Peintres. Il y a les
mœurs
de la Nation ; il y a les mœurs du personnage. Un
s le costume des Peintres. Il y a les mœurs de la Nation ; il y a les
mœurs
du personnage. Un Romain triste, en colère, ou am
mens qu’un François qui seroit agité de passions semblables. Mais les
mœurs
du François ne ressemblent pas pour cela aux mœur
mblables. Mais les mœurs du François ne ressemblent pas pour cela aux
mœurs
du Romain. Telle Nation est portée à tel vice ou
, tels préjugés. L’assemblage de ces différentes choses constitue les
mœurs
. Outre ces mœurs générales, chaque homme a ses mœ
L’assemblage de ces différentes choses constitue les mœurs. Outre ces
mœurs
générales, chaque homme a ses mœurs propres, son
es constitue les mœurs. Outre ces mœurs générales, chaque homme a ses
mœurs
propres, son caractère particulier. Les mœurs &am
les, chaque homme a ses mœurs propres, son caractère particulier. Les
mœurs
& les caractères sont sans difficulté la part
et qu’il s’est plus attaché à la peinture des passions qu’à celle des
mœurs
; & par là il est tombé dans l’inconvénient d
avec toute la vérité possible, il n’y a point mêlé assez de traits de
mœurs
nationales, je dirois qu’il a peint l’humanité en
, péchent néanmoins en ce qu’ils n’ont pas cette diversité marquée de
mœurs
, qui fait qu’un Turc n’est pas un Grec, ni celui-
is ils vont plus loin. Ils ajoutent que de pareils traits sentent nos
mœurs
; que ce sont-là des rafinemens à la Françoise, q
l pas en Epire comme en France ? Encore une fois, c’est confondre les
mœurs
& les sentimens. L’amour, la jalousie, &
man, Asiatique, Américain. Ce même art exige que dans la peinture des
mœurs
, le pinceau soit si exact à différencier les Nati
ituation, je ne saurois approuver son caractère. Je n’y trouve ni les
mœurs
Grecques ni les siennes. La fourberie & la du
ec cette emphase qui dégénère assez souvent en vaine déclamation. Les
mœurs
de Rome depuis l’extinction de la liberté, &
i est jamais rien échappé de contraire à la bienséance, ni aux bonnes
mœurs
. Il avoit trop de religion & de probité pour
; par la vertu. Des Poëtes graves & austères, si nous jugeons des
mœurs
par les écrits, n’ont pas craint d’introduire l’a
acine, d’avoir péché contre la vraisemblance des caractères & des
mœurs
. Il doit cette faute à l’intervention de l’amour
de cas, ne sera point mise au nombre des ouvrages dangereux pour les
mœurs
. On s’y amuse, & on y rit en toute sûreté. Il
e. Ainsi de piége en piége, & d’abyme en abyme, Corrompant de vos
mœurs
l’aimable pureté, Ils vous feront enfin haïr la v
qu’on donnera pour témoins irréprochables, sur-tout par leurs bonnes
mœurs
. La comédie Italienne a porté si loin dans tous l
ous les temps & la malignité & la licence, que sacrifiant les
mœurs
& les personnes à la fureur de dire un bon mo
ille, & comme ce spectacle étoit livré à toute la licence que les
mœurs
toléroient alors, il n’y épargna pas le gros sel.
épargna pas le gros sel. Et de là il alloit dire la messe, ce que les
mœurs
du théatre toléroient alors. On crioit alors comm
mp; ses confrères farceurs sont de gros réjouis qui se conforment aux
mœurs
du temps pour attirer le public. Les mœurs &
ouis qui se conforment aux mœurs du temps pour attirer le public. Les
mœurs
& la religion depuis 1719 n’ont changé qu’en
que on ne jette pas un si gros sel, ce n’est pas par respect pour les
mœurs
, c’est que le genre même l’exclud ; les Princes,
se justifier lui-même, ni excuser ses Actrices. Aussi libre dans ses
mœurs
que dans son gouvernement & sa doctrine, il n
) disent : Si l’on ôte au théatre cette modesti nécessaire aux bonnes
mœurs
, si on cherche à corrompre l’esprit & le cœur
elles. Les comiques Anglois manquent à la bienséance & aux bonnes
mœurs
; leurs beautés sont obscurties par des morceaux
tacles, où l’on prouve qu’ils sont contraires à la religion & aux
mœurs
. Il n’en fallut pas davantage. Les pieux Magistra
tianisme ne désavoueroit pas, & sont des censures très-justes des
mœurs
de leur temps, qui ne font grace à aucun vice. Te
qui s’y livroient. Le christianisme les foudroie, la politesse de nos
mœurs
les déteste. Indépendamment de la religion, rien
ne de la licence théatrale, tandis que la République avoit encore des
mœurs
& de la décence, sous les yeux de ces sages C
s doute qu’il en ait lû dans les astres l’horoscope, & prédit les
mœurs
, l’esprit, & la réforme. Le Mercure de juille
punition d’infamie légale, fruit de la pureté & de la décence des
mœurs
& de la législation Romaine, à peu près comme
l’Auteur est un théatrisme ; ce qui dans la religion & les bonnes
mœurs
est un vrai barbarisme. Il accuse les François d’
Oui sans doute : rien n’est plus contraire à la religion, aux bonnes
mœurs
& à l’État, que le théatrisme ; rien de plus
stoire véritable, ou crue telle ; qu’il conserve les bienséances, les
mœurs
et les caractères ; qu’il exprime les sentiments
cteur, qui ne doit jamais ou entrer ou sortir que nécessairement. Les
mœurs
ne sont autre chose, que les inclinations, bonnes
e Clytemnestre, et Iphigénie ; c’est précisément ce que nous appelons
mœurs
. Il faut les marquer si vivement, que le spectate
ns les places publiques. S’il ne nous est point permis de changer les
mœurs
dans les choses essentielles, au moins sommes nou
On peut hasarder sur la Scène, des choses mêmes, qui sont contre nos
mœurs
, et ces sortes de sujets réussiront, si on y appo
ment pour ses enfants. Les personnes de différents pays ont aussi des
mœurs
toutes différentes. Les sentiments d’un Asiatique
rugale. En changeant de fortune, pour l’ordinaire, on changé aussi de
mœurs
, et de sentiments : Ceux qui ont passé d’une nais
aient destiné pour être le Fondateur du Peuple Romain. La science des
mœurs
est absolument nécessaire à quiconque veut entrep
saire à quiconque veut entreprendre une pièce dramatique, puisque les
mœurs
sont le principe du bonheur ou du malheur des hom
yant dans la prospérité après tant de forfaits. Pour bien peindre les
mœurs
, il faut connaître au juste, ce qui convient à ch
nt, fourbe, infidèle, ennemi des personnes de mérite, dont les bonnes
mœurs
sont un reproche continuel de ses vices. Le carac
es hommes. Le Théâtre des Anciens doit nous faire conclure, que leurs
mœurs
étaient sauvages et barbares ; ils aimaient à voi
ils aimaient à voir sur la scène des carnages et des massacres : Nos
mœurs
sont maintenant plus douces, plus polies, plus hu
lieu que les Comédies d’aujourd’hui, bien loin de blesser les bonnes
mœurs
, contribuent à réformer les vices ; nous l’avons
eut donc retirer quelque fruit de la Comédie, pour la réformation des
mœurs
, et pour se guérir de certains défauts, à quoi l’
es peines si sévères, d’y assister : Quelque dépravées que soient nos
mœurs
, si l’on jouait maintenant les Comédies que l’on
pour faire interdire et pour faire siffler la meilleure pièce. Si nos
mœurs
ne sont pas plus chastes que celles des Anciens ;
iété ; et où après avoir dit et fait tant de choses contre les bonnes
mœurs
et contre la pudeur, on s’en prenait à Dieu par d
dans la Comédie, ni paroles, ni actions, qui soient contre les bonnes
mœurs
, ni qui choquent les règles d’une exacte bienséan
té instituée pour corriger les vices des hommes, et pour réformer les
mœurs
, servit bientôt à les corrompre par l’abus que l’
à cause qu’ils abusaient de leur profession pour corrompre les bonnes
mœurs
, par les infamies qu’ils mêlaient dans leurs pièc
ur qu’elle n’amollît les courages, et qu’elle n’altérât la pureté des
mœurs
. Solon disait à ce propos, que si l’on souffrait
Comédiens, comme gens pernicieux et capables de corrompre les bonnes
mœurs
de ses Sujets. S’il y a eu des temps, où les Doct
die, parce que c’est une école dangereuse, où la vérité et les bonnes
mœurs
se corrompent ; où tout ce que l’on voit et tout
une mauvaise école ; mais qu’elle peut même contribuer à réformer les
mœurs
, en exposant à la censure et à la risée, les vice
icules Que la Comédie présente : Portraits, Caractéres, Critique des
mœurs
, Maximes de conduite propres à la Société [...]
en condamnent absolument ce genre d’écrire comme contraire aux bonnes
mœurs
. Les autres prennent hautement sa défense dans to
uelquefois le but principal de la Comédie, savoir, la réformation des
mœurs
. Que de rôles étrangers à ceux de la piece, se jo
eau où l’on voit des caractères, des portraits, une critique fine des
mœurs
, des exemples de vertu et des sentiments d’honneu
est fameux en Angleterre sous ce titre : Examen abrégé des mauvaises
mœurs
et de la profanation du Théâtre Anglais : avec le
orme plus à celle des Anciens que l’Anglaise, pour ce qui regarde les
mœurs
. » Voilà en peu de mots un panégyrique bien glori
ur le vrai. Mais en quelque sens que M. de S. Evremond prenne ici les
Mœurs
, c’est-à-dire, ou par rapport aux règles du Théât
port aux règles du Théâtre, ou par rapport à celles de la Morale, les
mœurs
de la Comédie Anglaise sont très contraires aux m
la Morale, les mœurs de la Comédie Anglaise sont très contraires aux
mœurs
de la Comédie des Anciens. Je ne dis point cela,
des Anciens, dont l’Anglaise s’écarte si fort pour ce qui regarde les
mœurs
. Il y a apparence qu’on s’en rapportera plus sur
x une vertu et non une faiblesse, ou qui est toujours pernicieuse aux
mœurs
sous quelque forme qu’ils la représentent. C’est
iques valent mieux qu’Aristophane ; mais il étoit sans réligion, sans
mœurs
& sans décence. (Oh je me tais sur son mérite
décent, les piéces plus régulieres ; mais le vice n’y perd rien, les
mœurs
des acteurs & des spectateurs ne sont pas moi
ont fait à la France. On pourroit soupçonner que notre zèle pour les
mœurs
, a chargé le portrait de ces amateurs du théatre.
t ajouter celles du Cardinal Bibiana qui ne valent pas mieux pour les
mœurs
) Ce qui offençoit la Réligion n’étoit pas apperçu
nt dans les acteurs & les actrices des apôtres de la licence, des
mœurs
, qui ne laisseront jamais retablir la Réligion de
perdu par son luxe, son ambition, la politique, la réligion & les
mœurs
dans une grande partie de l’Europe Ch. 142. La Co
prisant. Les Protestans se piquoient de réforme, & opposoient des
mœurs
austeres à la dépravation de la Cour : les specta
que les cérémonies de l’Eglise Romaine. Ils se sont humanisés, leurs
mœurs
ne sont pas plus pures que celles des Catholiques
e Cardinal de Richelieu contribua beaucoup encore à la corruption des
mœurs
des Français. Nous avons vu ci-dessus jusqu’à que
sus jusqu’à quel excès de ridicule, il porta l’amour du théatre : ses
mœurs
s’en ressentoient. Les mauvaises mœurs & le t
porta l’amour du théatre : ses mœurs s’en ressentoient. Les mauvaises
mœurs
& le théatre sont inséparables. Ch. 144, 145.
glemens à son Diocèse, il faisoit l’amour en plumet. La satyre de ses
mœurs
conta la vie à Urbain Grandier, Curé de Loudun, q
Elle s’envoleroit dans le pays qu’habitent leur réligion & leurs
mœurs
. Ch. 140. Il ne rend pas la même justice à Marie
scours de piété, un grand zèle pour la Réligion, quoique Déïste : des
mœurs
austeres en public, quoiqu’en secret livré à la d
héatre qui leur donne cette vie morale, de danger très grand pour les
mœurs
. Ch. 105. Venise dont le gouvernement passoit po
, & ne pût se soulever. Il y avoit pourtant partout des hommes de
mœurs
très-pures, des Pasteurs dignes de l’être, des Ré
es femmes, est-elle une véritable vertu ? Est-il de vertu sans bonnes
mœurs
, & de bonnes mœurs sans pureté de corps &
véritable vertu ? Est-il de vertu sans bonnes mœurs, & de bonnes
mœurs
sans pureté de corps & d’esprit ? Un voluptue
mp; les Alexandres du monde me paroissent très-petits s’ils sont sans
mœurs
. Il n’y a de grand que ce que Dieu estime, &
production toute Ultramontaine, fait les délices des François ; leurs
mœurs
, leur réligion ont décidé du sort de l’un & d
e, que la mauvaise politique de Mazarin lui donna, la dépravation des
mœurs
qui innoda la France par le moyen du théatre, par
ruits du théatre ? Et douter de la nécessité d’une si bonne école des
mœurs
? Malgré ces devotes apologies, & les graves
ens & tous ceux qui servoient à divertir le peuple aux dépens des
mœurs
. Or, si dans le Paganisme on a des exemples de sé
p; videre. Ce passage expose tous les risques que l’on court pour les
mœurs
dans des Spectacles où, comme le disoit Ovide, le
assister aux Spectacles du Théatre, est assurément une peste pour les
mœurs
chrétiennes. Nous aurons aussi par la suite, suje
nt pour ennemis en Angleterre tous ceux qui s’intéressent au bien des
mœurs
. Mais reprenons l’attaque qui eut lieu parmi nous
l’objet est de démontrer combien l’usage de la Danse est nuisible aux
mœurs
. Nous allons en réunir ici les indications. Trai
es de Théatre ; « mais cela ne regarde que l’esprit, sans toucher aux
mœurs
& à la conscience, dont alors il n’est point
r imprimé un opprobre éternel à des Ouvrages si contraires aux bonnes
mœurs
». Mais, sans remonter à des années si éloignées,
amusans qu’il n’est pas facile d’exempter de tous reproches pour les
mœurs
. M. l’Abbé de Radonvilliers se conduisit dans cet
dans cette circonstance critique en Littérateur, persuadé que si les
mœurs
n’affermissent pas les Loix, elles les renversent
les en blâme pas moins intérieurement. On sçait que la régularité des
mœurs
est aussi essentielle à leur état, que le courage
l’Eglise, qui l’ont rejettée & condamnée comme la corruption des
mœurs
, & une école publique de libertinage ». Convi
e l’ordre, il maintiendra le respect pour la Religion, la décence des
mœurs
, la regle dans toutes les parties de l’administra
Sœurs : Malgré le plus heureux génie, L’art languit toujours sans les
mœurs
Il est des Graces effrontées Qui du Dieu des Vers
de la devise Ridendo, castigat mores ; c’est-à-dire, Elle corrige les
mœurs
, en riant. « Le vice, dit-il, ne se corrige pas s
sublato jure nocendi ; c’est-à-dire, toujours au préjudice des bonnes
mœurs
. M. Fagan s’est présenté plus ouvertement. Il don
st Villaret. L’Auteur y soutient que les Théatres sont favorables aux
mœurs
, & avantageux à la Société ; que l’exercice d
ions sur l’usage du temps, combien les Spectacles sont pernicieux aux
mœurs
. « L’un des plus justes, dit-il, & des plus r
éclarés contraires à l’esprit du Christianisme, pernicieux aux bonnes
mœurs
, & féconds en mauvais exemples ; où, sous pré
te question : Si le Théatre peut être une Ecole capable de former les
mœurs
. L’Orateur étoit par état client de Melpomene &am
e Théatre par sa nature pourroit être une école capable de former les
mœurs
; mais qu’il ne l’est point par notre faute : The
omme des Héros. « Il n’y a rien de plus dangereux quand il s’agit des
mœurs
, que de voir ce qu’on ne veut pas être. Il est vr
d au Théatre, tous les Magistrats, & tous les Citoyens jaloux des
mœurs
publics, s’uniroient pour la fermer, & pour e
oute assemblée qui pourroit donner la plus légere atteinte aux bonnes
mœurs
. Leurs textes, qu’on nous rapporte, sont si forme
chose tolérée ; qu’elle n’ôte pas aux raisons tirées de la regle des
mœurs
& de l’Evangile, la force qu’on ne peut y méc
avec une hardiesse étonnante tous les dangers des Spectacles pour les
mœurs
. On y condamne les plaisirs qui sont en usage à R
, mort en 1492, à 44 ans, Rome étoit si décriée par la corruption des
mœurs
, qu’il l’appelloit un égoût de tous les vices. Ce
écueils, auxquels le séjour qu’il alloit faire à Rome exposeroit ses
mœurs
. Est-ce donc bien justifier les Théatres, que de
mens mêmes dont on a prétendu user pour les concilier avec les bonnes
mœurs
; sont d’autres scandales. Tel est dans la plus g
nent au Clergé que par l’habit & les Bénéfices, & non par les
mœurs
& leur piété. M. Groslei a vu les mêmes scan
injustes préjugés répandus dans certains Pays contre la régularité de
mœurs
& de conduite qui honore la très grande parti
efuser de se prêter à des usages qui ne peuvent se concilier avec des
mœurs
canoniques. On a déjà observé qu’on n’ignoroit p
These qu’il y soutient, est que le Théatre moderne est pernicieux aux
mœurs
, & de plus contraire au bonheur politique des
Diocésains de la passion du Théatre, qu’on peut appeller le fléau des
mœurs
. M. Rulfo a regardé comme un ordre109 cette exhor
sentent sur les Théatres publics, portent le plus grand préjudice aux
mœurs
; qu’on ne peut les fréquenter sans s’exposer à s
terre ; quel pouvoir n’auroient-ils pas pu avoir pour la réforme des
mœurs
, s’ils avoient borné à cet objet toute la force d
fermé tout ce qui concerne le culte de la Religion, la discipline des
mœurs
, la maniere de bien vivre, & qu’on y apprend
le qu’elle a été traitée par Moliere, est suffisamment bonne pour les
mœurs
. 3°. Que les désordres que l’on pourroit reproche
politesse, cette élévation de sentimens, ces grandes leçons pour les
mœurs
, sont des fleurs agréables sous lesquelles le ser
on soutient que les Pieces sont devenues suffisamment bonnes pour les
mœurs
. C’est-là, selon cet Apologiste, la premiere époq
ette un coup-d’œil sur le Théatre de Moliere, ce grand Précepteur des
mœurs
. Depuis la premiere de ses Pieces jusqu’à la dern
s défauts superficiels, plus intéressans pour la société que pour les
mœurs
. [Le Tartuffe] ? « Un fourbe, dont l’intrigue, le
ses Comédies sont plus pernicieuses qu’utiles au perfectionnement des
mœurs
». Notre Auteur de l’Essai sur la Comédie moderne
& qui ne peuvent s’accorder avec l’intégrité & la pureté des
mœurs
. La Comédie contraire aux principes de la Morale
ois aux Citoyens leur subsistance, leur temps, leur santé & leurs
mœurs
. Les Arts voluptueux, tels que la Musique, la Com
le premier la prétendue Réforme à Strasbourg, ne devoit pas avoir des
mœurs
bien austeres. Il avoit été Dominicain ; & il
grets à cet égard sont une preuve de l’intérêt qu’il prend aux bonnes
mœurs
. Voici l’extrait qu’il en a donné : L’Ouvrage de
a Comédie & la Tragédie, qu’il croit également dangereux pour les
mœurs
. Dans le troisieme chapitre, il examine la fin de
que l’une & l’autre sont presque toutes fondées sur la ruine des
mœurs
, & de l’innocence du cœur & de l’esprit.
ie le dixieme & dernier chapitre à prouver que la dépravation des
mœurs
ne justifie que trop son Traité ». On doit sçavoi
rtes de gens qui ne servent qu’à donner plaisir & à corrompre les
mœurs
» ? Les Ecrits polémiques de Vincent & du P.
prétendue utilité qu’on attribue aux Théatres pour la correction des
mœurs
. Il y rend compte d’un Ouvrage Italien de Paul-Ma
iter à des Spectacles, dont l’effet réel est de nous faire passer des
mœurs
du Christianisme à celles du Paganisme, en nous d
s ceux où de jeunes ingénus se trouvent comme forcés à contracter des
mœurs
honnêtes, à aimer la vertu & à concevoir de l
clamations. Le Théatre y a également toujours été pernicieux pour les
mœurs
: on pourroit même citer en preuve ce qui est éch
rmât plus à celle des Anciens que l’Angloise, pour ce qui regarde les
mœurs
». Mais quand on a lu l’Ouvrage de M. Collier, on
vec son Traducteur qu’en quelque sens que Saint-Evremond ait pris les
mœurs
, c’est-à-dire, ou par rapport aux regles du Théat
port aux regles du Théatre, ou par rapport à celles de la Morale, les
mœurs
de la Comédie Angloise sont très-repréhensibles.
. Tel est l’abus que nos Poëtes dramatiques font de leurs talens. Les
mœurs
& la Religion n’ont pas de plus grands ennemi
ne cessent de reprocher à nos Dramatiques modernes de trop copier les
mœurs
angloises. Elles sont devenues à la mode sur notr
angloises. Elles sont devenues à la mode sur notre Théatre, comme les
mœurs
espagnoles y ont été fort long-temps. « C’est, di
comme les Dramatiques latins le firent, en représentant toujours des
mœurs
grecques ». Un Anglois nous a définis à cet égard
onnoie dont l’empreinte est usée par le frottement. Or en imitant les
mœurs
angloises, n’est-ce pas leurs vices plutôt que le
e lorsque la Nation sera dans le cas de la faire par la pureté de ses
mœurs
. Or, à cet égard, le caractere de notre siecle ne
Cette critique, dit M. Dorat, prouve singuliérement à quel point nos
mœurs
sont dépravées. On a crié à l’invraisemblance ; p
use que celle qui résiste. Telles sont les influences respectives des
mœurs
sur les Ecrits, & des Ecrits sur les mœurs. V
uences respectives des mœurs sur les Ecrits, & des Ecrits sur les
mœurs
. Voilà comme les Auteurs dramatiques, de même que
és de se conformer à ce qu’on appelle la facilité & l’aménité des
mœurs
modernes ; c’est-à-dire, au goût corrompu du plus
ege. Il ne lui faut que de la tendresse. Il a donc fallu me plier aux
mœurs
du temps, et commencer tard à parler d’amour ». Q
dussé-je encourir la rigueur de vos censures, j’aime mieux sauver vos
mœurs
» : Me vera pro gratis, & si meum ingenium no
r parmi nous, & de nous former insensiblement un esprit & des
mœurs
factices, dont il est aisé d’appercevoir les prog
s où tous les temps sont assimilés, où les plus éloignés de nous, les
mœurs
les plus étrangeres aux nôtres sont peintes de no
les torts que les Littérateurs corrompus font à la Religion & aux
mœurs
. La même Feuille, par exemple, d’où l’on a tiré l
éprisée de nos prétendus Philosophes, combien a-t-elle influé sur les
mœurs
! Combien lui doit-on d’institutions raisonnables
tre des Nerons & des Tiberes ait deviné la plaie incurable de nos
mœurs
& de l’état actuel de notre société. Tous les
impies & licencieux. Quel heureux présage pour la renaissance des
mœurs
! « La Religion donne tout, & tout manque san
dont quelques-unes méprisables, autant par leur origine que par leurs
mœurs
, ne voient jamais de superflu dans leur opulence,
actere de franchise & de loyauté qui acheve de se perdre avec nos
mœurs
. Le Courtisan respectera la vertu ; le sexe s’hon
Courtisan respectera la vertu ; le sexe s’honorera de la pudeur ; les
mœurs
présideront à l’éducation ; les Loix, recouvrant
même contre leur propre licence, il doit rétablir & soutenir les
mœurs
par l’efficacité de ses bons exemples ! En effet,
M. Dorat dans l’Ode intitulée : l’Inoculation, Les Rois forment nos
mœurs
; tout émane du trône, Le vice & la vertu.
que nécessaire, & comme la source divine de la doctrine & des
mœurs
». Si M. Irail avoit connu l’Ecriture-Sainte, il
ervé avec raison dans le second tome du Code de la Religion & des
Mœurs
, page 383, que l’Auteur de l’Ouvrage intitulé : Q
ns lesquelles ou prouve que les Spectacles sont contraires aux bonnes
mœurs
. Avignon, Paris, 1762. Ces Lettres sont une bonne
t la gloire d’avoir triomphé de la barbarie, & d’avoir adouci les
mœurs
publiques. M. Garnier est bien éloigné d’en conve
st véritablement un grand service, leur dit-il, si en adoucissant les
mœurs
, vous les avez rendues meilleures & plus pure
premier tome regarde le Théatre, considéré dans ses rapports avec les
mœurs
des Grands & avec les mœurs générales. L’Aute
considéré dans ses rapports avec les mœurs des Grands & avec les
mœurs
générales. L’Auteur y peint les suites funestes d
e terme, & qu’il est encore temps de nous rappeller les anciennes
mœurs
. Et pour opérer ce changement, il propose la réfo
ar tout ce qui en est l’accessoire, une source de corruption pour les
mœurs
; que les Drames n’ont presque toujours pour suje
u a pris l’idée de ce systême qui regle sur l’échelle des climats les
mœurs
& la religion des peuples. Il n’est pas doute
er. Car il est d’expérience qu’il n’y a rien qui gâte plus les bonnes
mœurs
& la simplicité & bonté naturelle d’un pe
esquieu [Espr. des Loix. l. 7, c. 10], pour juger de la violation des
mœurs
, il faut en avoir. Les Magistrats de Rome en avoi
njuration contre la République, les Assemblées où l’on corrompoit les
mœurs
des femmes & des jeunes gens172. C’est sans d
anité, que pour rendre les hommes plus sages & plus vertueux. Les
mœurs
de nos Tragédies opposées aux mœurs de la Tragédi
us sages & plus vertueux. Les mœurs de nos Tragédies opposées aux
mœurs
de la Tragédie Athénienne, ont un caractere mou q
nos meilleures Pieces sont remplies. C’est que le Théatre a pris les
mœurs
de la Nation, comme il contribue à son tour à les
séduire une jeune femme éperduement amoureuse de son mari. Voilà les
mœurs
de la Tragédie chez le plus grave & le plus s
e qu’elle doit diminuer les regrets de ceux qui, pour conserver leurs
mœurs
, ne se permettent pas la fréquentation des Specta
s de Pantomimes…. La corruption du goût tient plus qu’on ne pense aux
mœurs
. Et l’influence qu’on attribuoit à la Musique sur
effet à la mauvaise éducation qu’il faut attribuer la corruption des
mœurs
. « Communément jusqu’à l’âge de dix ans, dit Ricc
leur fortune ». Essai sur les moyens de rendre la Comédie utile aux
mœurs
, par M. B***. Paris, 1767. Cet Ecrit se trouve jo
éritable but de la Comédie, qui, dans son essence, est une satyre des
mœurs
capable de les corriger. Il propose des moyens de
nt connoître que l’Auteur n’ignore pas qu’il y a des risques pour les
mœurs
à fréquenter les Spectacles. Il pense que la plup
: « Il est démontré que la Tragédie & la Comédie sont l’école des
mœurs
; les hommes viennent s’y instruire en s’amusant.
& corrompt en toute lasciveté & délices, pervertit les bonnes
mœurs
, excite impétueusement les cupidités & affect
essairement avec eux le désordre, la licence & le relâchement des
mœurs
qui regne toujours au milieu de la multitude. En
ojet seroit exécutable, le Théatre n’en seroit pas moins nuisible aux
mœurs
. Il seroit toujours question d’y amuser la multit
enger, au nom du Roi, les Loix fondamentales de la Religion & des
mœurs
. Tutores sumus vetustatis, & vindices, disoit
us ces défauts, ces erreurs Qui pourroient altérer les charmes de nos
mœurs
. Quels sons harmonieux, quels tableaux ravissans
n peut long-temps plaire. Epît. IX. *** Que votre ame & vos
mœurs
peintes dans vos Ouvrages, N’offrent jamais de vo
ect pour les Loix divines & humaines, en un mot, du zele pour les
mœurs
. Toutes ces apologies ne sont établies que sur la
t le Théatre. Ils sont fondés sur la raison, sur l’intérêt des bonnes
mœurs
, & sur la Religion, trois sources d’argumens
ne attaquer un art dont ils souhaiteroient concilier l’usage avec les
mœurs
. Lorsque le P. Concina, par exemple, eut donné co
oit. Il est bien éloigné d’avoir cette décence qu’une école de bonnes
mœurs
exige. On ne va aux Spectacles que pour y recevoi
A l’égard des Acteurs, n’en point recevoir dont la conduite & les
mœurs
ne fussent irreprochables ; les punir séverement,
ve quelques-uns qui ont observé les influences des Spectacles sur les
mœurs
; & ils ont reconnu que les Théatres dans leu
stême Social, dont le but est de détruire totalement la Religion, les
mœurs
, la vertu, la saine politique, la société & l
r le goût & la décence, est devenu pour les modernes une école de
mœurs
. Ne suffit-il pas d’ouvrir les yeux, pour se détr
! « Que les femmes se rendent estimables par leur sagesse & leurs
mœurs
; que leurs regards confondent l’impudence &
les Gaulois qui, s’étant retirés chez les Asiatiques, en prirent les
mœurs
& le luxe : ils ont été fort bien caractérisé
r. La prospérité des Empires dépendra toujours de la conservation des
mœurs
: c’est une vérité que la nature, la raison, &
u mal, & produisent de bons ou de mauvais effets, par rapport aux
mœurs
, suivant le bon ou le mauvais usage qu’on en fait
chats, de bonds ; de gambades & de sauts ? O siecle ! ô temps ! ô
mœurs
, quelle indécence ! s’écrie dans la Comédie des
e dans la Semaine-Sainte quelques ressources à ces désœuvrés dont les
mœurs
sont une apostasie de la Religion chrétienne. « I
glois a fait adopter avec fureur tout ce qui sort de leur Isle, leurs
mœurs
, leur licence, leur esprit de murmure, leurs usag
du repos & de la volupté, qu’on n’appercevoit pas autrefois. Les
mœurs
du Théatre sont devenues les mœurs publiques de l
n n’appercevoit pas autrefois. Les mœurs du Théatre sont devenues les
mœurs
publiques de la nation ; ses vices ont débordé su
oute par dépit contre la corruption & la mollesse actuelle de nos
mœurs
, que M. Darnaud, dans sa Lettre sur sa Tragédie d
à chacun suivant sa qualité ». Mais il est rare de voir la force des
mœurs
publiques tourner en habitude les actions mémorab
e ne fut si prompte ni si sévere à Paris. Seroit-ce à la férocité des
mœurs
? Les François n’en sont pas accusés. On ne parle
contraire & dans les conversations & dans les Ecrits, que de
mœurs
douces, de passions douces, de cœurs honnêtes, d’
-tout, appliquées à tout ; si par malheur, & dans la réalité, les
mœurs
publiques sont corrompues, les mœurs particuliere
heur, & dans la réalité, les mœurs publiques sont corrompues, les
mœurs
particulieres détestables, les notions du bien &a
Incrédules modernes, qui attaquent ouvertement la Religion & les
mœurs
, & qui puisent dans leur impiété la fureur &a
de cette épidémie philosophique, d’où est provenu l’interversion des
mœurs
, des idées & du langage. « On eut, comme l’a
tention à ne rien écrire qui ne pût être soumis à toutes les loix des
mœurs
: mais tous ces secours ne pouvoient rien pour ma
flambeau qui doit éclairer notre agonie. J’ai cru, pour l’utilité des
mœurs
, pouvoir sauver de cette proscription les princip
elle, que s’il n’eût paru que sur la Scene, cette prétendue école des
mœurs
, où l’amour-propre ne vient reconnoître que les t
our, une pureté incorruptible au milieu de la contagion des nouvelles
mœurs
; enfin une foi & une piété inébranlables, au
n’a-t-il pas porté la délicatesse sur la décence & la pureté des
mœurs
! Guerriers François, renommés dans l’univers par
ue la gloire de vos exploits ne fût jamais flétrie par l’opprobre des
mœurs
! Quoi, la pudeur ne seroit à vos yeux qu’une ser
ritier présomptif du Trône248, il médite avec lui la restauration des
mœurs
…. Le Dauphin & le fidele confident de sa sage
p; le fidele confident de sa sagesse ne voient pas seulement dans les
mœurs
les intérêts sacrés de la Religion ; ils pensent
accomplisse les vœux de son vertueux pere, & qu’il rétablisse les
mœurs
par ses loix, comme il les honore par ses exemple
gide pour tout ce qui pouvoit intéresser l’ordre & la décence des
mœurs
; elles auront établi des Magistrats pour veiller
ts les plus licencieux ! Parce que les loix ne peuvent régner sur les
mœurs
privées, elles ne pourront régner sur les mœurs p
euvent régner sur les mœurs privées, elles ne pourront régner sur les
mœurs
publiques ! Parce que les loix ne peuvent command
; comme si l’on n’avoit à conduire que des hommes sans loi & sans
mœurs
, semblables à des troupeaux d’animaux féroces que
ux qui s’en rendront dignes par la sagesse & l’honnêteté de leurs
mœurs
, comme par leurs talens militaires & par leur
; de consommer ce grand ouvrage, & de devenir le restaurateur des
mœurs
militaires de la Nation ! Hélas ! est-il parmi n
t monstris. C’est l’anarchie des opinions, qui produit l’anarchie des
mœurs
. Dès que les principes sacrés de la foi ont été é
er la vérité de ses dogmes par leur fidélité à ses principes, par des
mœurs
séveres, par la résidence dans leurs Dioceses, pa
t dans les sciences humaines, pour débrouiller le chaos des loix, des
mœurs
, des Religions, des folies des anciens peuples, i
l’immortalité de l’ame. N’attribuons de même l’énorme corruption des
mœurs
de notre siecle, qu’à la contagion du Matérialism
s qui dans notre siecle jugent tout ; objets de goût, esprit, talens,
mœurs
, &c ? Et quoiqu’assez généralement, comme l’a
érite, combien encore moins est-il une sauve-garde pour la pureté des
mœurs
! Iroit-on en effet à nos Théatres avec une consc
it, servent autant à orner qu’à fortifier sa cause, qui est celle des
mœurs
» : … Decus & tutamen in armis. Le Théa
excepter ce qu’on appelle le monde poli, dont la frivolité & les
mœurs
ont donné lieu au Grand Rousseau 269 de dire :
ses Troupes aucun Officier affichant l’incrédulité, ou qui auroit des
mœurs
publiquement dépravées ; un homme scandaleux n’ét
à leurs enfans tout commerce avec les Acteurs & les Actrices. Nos
mœurs
n’exigent-elles point qu’on renouvelle de pareils
nu à manquer facilement aux égards qu’on doit à la Religion & aux
mœurs
. 87. Rosimond, Comédien, étant mort subitemen
publique ceux qui étoient d’une condition abjecte, ou qui avoient des
mœurs
décriées. Ils avoient leurs commis dont les fonct
au, a procuré de la gloire à Louis Racine, on peut dire aussi que ses
mœurs
ont fait honneur à la Poésie. Sincérement modeste
s, celle qui a fait le plus de ravage dans la Religion & dans les
mœurs
; le plus gâté d’esprits, le plus renversé de têt
ence de l’année 1776, cette proposition : Combien le respect pour les
mœurs
contribue au bien d’un Etat. M. l’Abbé de Moy, Vi
es aux Histrions, de peur qu’ils ne vinssent altérer la pureté de nos
mœurs
». 276. Blanditiæ pessimum veri affectûs venenu
l ne fut jamais possible d’empêcher les jeux de Théatres de nuire aux
mœurs
. C’est pourquoi, dans plusieurs Villes, les Magis
our les continuer ; & attendu que cela tend à la perte des bonnes
mœurs
, détourne les Particuliers des fonctions de leur
it clairement que dans sa fable il n’a envisagé que la correction des
mœurs
; marchant toujours vers ce but, il ne s’est pas
tre. Aujourd’hui que je me vois forcé de l’examiner sur l’article des
mœurs
je ne puis me dispenser de faire précéder une rem
es : et de là vient qu’il nous a donné plusieurs Pièces où les bonnes
mœurs
ne sont pas toujours régulièrement conservées ; a
civile, et en ne donnant que des Pièces utiles pour la correction des
mœurs
. Dans la suite de mes examens, j’aurai l'occasion
cœur humain qui n’aime que trop à entendre déchirer son prochain. Les
mœurs
des hommes en général sont l’objet naturel de la
i les critique pour les corriger ; mais il y a pourtant une espèce de
mœurs
, que la Comédie ne saurait peindre sans se dégrad
es bien rares. Enfin cette farce est admirable pour la correction des
mœurs
, et le grand Molière le savait aussi bien que moi
édés la laideur du vice ; pour empêcher, en un mot, que les mauvaises
mœurs
ne dégénèrent en brigandage. »ey Quoi Monsieur,
e je vous l’ai prouvé. Mais si le spectacle empêche que les mauvaises
mœurs
ne dégénèrent en brigandage, il est dès lors d’un
’une utilité universelle, puisqu’il y a partout des gens de mauvaises
mœurs
. Indépendamment de ceux qui naissent dans le pays
dez une si grande vertu que celle d’empêcher le progrès des mauvaises
mœurs
. Est-ce que la nature du climat changerait cet an
ncevoir à quelqu’un que ce qui peut arrêter les progrès des mauvaises
mœurs
d’un côté puisse en être le principe ailleurs ? D
e des sujets nécessaires ; on les abandonne à la dépravation de leurs
mœurs
; on la protège même en quelque sorte, pour les d
aise vie attachés au spectacle comme sur les autres citoyens dont les
mœurs
sont corrompues. Tout le monde a besoin de gagner
bstacles s’opposent à l’anoblissement du spectacle et à la pureté des
mœurs
qui le justifierait. Premièrement, le mépris inju
e précis de quelques règles par lesquelles il est infaillible que les
mœurs
se rétabliraient sur la scène et que les Comédien
sont excommuniés ». Ils se garderont bien de les attaquer du côté des
mœurs
et de la probité. En effet, un Procureur, un Marc
mmis savent bien que s’ils reprochaient aux Comédiens leurs mauvaises
mœurs
, ceux-ci seraient autorisés à leur reprocher leur
, avec distinction mais sans enthousiasme : alors on ne verra pas des
mœurs
moins pures sur le Théâtre que dans tous les autr
si. N’ai-je pas imaginé des lois pour le maintien de la police et des
mœurs
parmi les gens de spectacle ? Vous établissez une
x qui vous liront une réponse qui coule de source. Ce ne sont pas les
mœurs
qui sont cause que la loi n’est pas exécutée ; c’
onclut rien contre celles qui le seront mieux. « Un spectacle et des
mœurs
, ce serait un spectacle à voir »fi . Je vous le d
ncesses qui font profession de ne les accorder qu’à des gens dont les
mœurs
sont pures et la conduite irréprochable. Je me n
gislateurs voulaient inspirer de l’horreur pour l’image des mauvaises
mœurs
; elle était si nue cette image, qu’il n’est pas
eux-mêmes, ni contre des Acteurs honnêtes gens, et des Pièces où les
mœurs
étaient respectées. La loi des Romains ne fait do
ations aussi choquantes pour la raison que contraires à la pureté des
mœurs
. Si les spectacles ont essuyé la même révolution
n homme corrompu : prétendre qu’il influe, en bien ou en mal, sur les
mœurs
de quelqu’un, c’est une absurdité ridicule et vou
e fait chérir par ses talents, et qu’on se rend recommandable par ses
mœurs
? Qu’est-ce que l’ignominie, quels sont les affro
s-même ; et si l’emploi de chaque Comédien a tant d’influence sur ses
mœurs
, ceux qui jouent les rôles de Saints, de Héros, e
nito qu’ils ont la prudence de garder, portent la corruption dans les
mœurs
par des écrits obscènes ; d’autres enfin, politiq
rmés du Royaume de France : leur zèle patriotique, la pureté de leurs
mœurs
, leur valeur éprouvée à laquelle le Roi vient d’a
des Comédiens les rend fripons parce qu’il y a des gens de mauvaises
mœurs
entre eux, prouvez avant que tous les hommes sont
ent et qu’ils encouragent ; c’est parce que vous accusez de mauvaises
mœurs
et de friponnerie des gens que vous ne connaissez
vraiment zélé, ne répand point le fiel et l’infamie sur ceux dont les
mœurs
le choquent, il leur montre le chemin de la Vertu
voyée par Leroy. fi. [NDE] Ibid., p. 115 : « Des Spectacles et des
mœurs
! Voilà qui formerait vraiment un Spectacle à voi
M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. Saint Thomas d’Aquin, dont les
mœurs
valaient bien celles de Calvin et du Père Quesnel
des Dieux. Rien ne rend les hommes plus sociables, n’adoucit plus les
mœurs
, ne perfectionne plus leur raison, que de les ras
tila, que du siècle de Louis XIV. C’est une des contradictions de nos
mœurs
, que d’un côté on ait laissé un reste d’infamie a
sauce si appétissante que celle qui se tire de la société. Qui a ses
mœurs
établies en règlement au-dessus de son siècle : o
ut le rejetter s’il est nuisible. La conservation de la pureté de nos
mœurs
en dépend, & quoique sans ménagement, sans da
es spectacles sont bons en eux-mêmes. S’ils peuvent s’allier avec les
mœurs
. Si tout Gouvernement peut les comporter. Si la p
es les autres. Un art bon par soi-même ne sçauroit être contraire aux
mœurs
, que dans le cas où l’on en feroit un mauvais usa
s de l’artiste, ou des amateurs de cet art. Pouvant s’allier avec les
mœurs
, tout Gouvernement peut le comporter, & doit
uisqu’il seroit absurde de dire, que la profession d’un art utile aux
Mœurs
& au Gouvernement est deshonorante. On peut
humain ; plus la Comedie est parfaite, plus son effet est funeste aux
mœurs
. Pour connoître la verité ou la fausseté de cett
le but toujours constant de l’art du Théâtre, qui est la peinture des
mœurs
, & le ridicule toujours jetté sur les personn
umanité. Pour affirmer que l’art Dramatique ne peut s’allier avec les
mœurs
, il faudroit avoir prouvé que la morale du Theatr
tique est de former les hommes à la vertu, & de perfectionner les
mœurs
. Il faudroit un public composé de Souverains, pou
es mêmes ; mais la vertu ne change point, & son influence sur les
mœurs
est invariable. Vous accusez les Auteurs de conco
cieté, il seroit absurde de dire que ces modeles, en influant sur les
mœurs
, sont capables de les corrompre. Vous ne voulez p
’est étendre leur empire . Vous voudriez même, pour l’édification des
mœurs
, qu’à l’exemple des Anciens, les rôles des filles
sulter des leçons qu’on y recueille, que des clartés avantageuses aux
mœurs
. Un art qui a pour objet la perfection de la mora
ntages qu’il procure. L’administration publique régit un Etat par les
mœurs
& par les loix ; l’empire des loix pese d’aut
t-plus à ceux qui sont chargés du soin de les faire observer, que les
mœurs
de ceux qui sont soumis à leur autorité, y sont o
les contenir. Les loix deviendroient impuissantes sur un peuple sans
mœurs
: une nation dont la morale seroit parfaite, n’au
ion dont la morale seroit parfaite, n’auroit pas besoin de loix : les
mœurs
peuvent tout sans les loix ; & les loix ne pe
s n’existent point, & que telle est la nature de l’homme, que les
mœurs
soient mélangées, un art qui tend à les perfectio
ens sans cesse célebrer la sagesse & la pureté des loix & des
mœurs
de Sparte ; qu’offre donc de si admirable ce Peup
e ? Il n’y avoit point de Theatre à Sparte ; il auroit corrompu leurs
mœurs
: des personnages imaginaires représentant la dif
rs femmes & leurs filles, pour favoriser la population. Voilà les
mœurs
respectables de ce peuple : voilà le digne fruit
fois que le courage n’étoit pas un attribut exclusif de l’âpreté des
mœurs
. Un habitant de l’Attique, qu’auroit dû amollir l
ous donc puisé cette odieuse présomption que vous formez contre leurs
mœurs
, pour les transformer de votre autorité en séduct
loix, celle de Roscius étoit-elle moins noble ? Il faisoit regner les
mœurs
. J’ose même ajouter que la justice est une, &
dre sa cause. Il ne me reste plus qu’à examiner la conduite & les
mœurs
tant décriées des Comédiens. Vous prétendez qu’il
avoir persuadé que cet art loin d’être pernicieux, est favorable aux
mœurs
, avantageux à la societé, & que l’exercice, c
erte éternelle. Le danger des Spectacles pour la piété & pour les
mœurs
sera le sujet de ma première partie ; la réponse
lez applaudir à des hommes, dont vous détestez & l’état & les
mœurs
, auxquels vous seriez au désespoir de ressembler
voques, de ces paroles licentieuses qu’on y entendoit autrefois ; les
mœurs
de notre siècle devenues plus décentes, sans être
national, une pièce également contraire au bon goût & aux bonnes
mœurs
? ce Drame monstrueux n’a-t-il pas eu un succès,
is sont-elles, en effet, plus licentieuses, plus dangereuses pour les
mœurs
, que celles qu’on représente aujourd’hui sur nos
us sûr, mes Frères, de prendre pour règle de sa conduite & de ses
mœurs
les maximes qu’on débite dans cet autre spectacle
ans du théâtre attribuent particulièrement le pouvoir de corriger les
mœurs
, & c’est elle que j’accuse sur tout de les al
ne leur causent d’admiration & de plaisir, a, dit-on, corrigé les
mœurs
de son siècle ; c’est-à-dire, qu’il a détruit par
s rieurs du côté des vices & des crimes ? Etrange réformateur des
mœurs
, qui donne des leçons de la séduction la plus cri
les, & qui les rendent si redoutables à la piété & aux bonnes
mœurs
; ils nous objectent leur propre expérience, &
grands pécheurs, des pécheurs scandaleux, des pécheurs qui, par leurs
mœurs
dissolues & leurs honteuses débauches, déshon
de ce plaisir, sans donner lieu à des désordres plus honteux pour les
mœurs
, plus dangereux pour l’Etat, plus ruineux pour le
; il n’est pas nécessaire que je vous indique ici cet opprobre de nos
mœurs
. Il est donc nécessaire qu’il y ait des Spectacle
théâtre la représentation voluptueuse, & qui retrouvent dans les
mœurs
qu’on y expose la peinture de leur propre cœur. L
s-Christ ? diminue-t-elle les dangers qu’y courent la piété & les
mœurs
? Que les Grands de la terre répandent leur faveu
combien cette espèce de luxe est criminelle & dangereuse pour les
mœurs
, ils nous répondent, comme vous, qu’ils n’en reço
ne odeur, que ce soit-là l’objet de vos pensées & la règle de vos
mœurs
; & que la paix de Dieu, cette paix infinimen
contre leur Seigneur. Ils sont maintenus dans le droit d’examiner les
mœurs
de leurs filles, de juger celle qui a tenu la mei
e Mémoire de l’Avocat le détail de cette cause. Elle tient aux bonnes
mœurs
& à l’humanité ; puisqu’il s’agit de défendre
ait l’éloge. Heureux à tous ses articles étoient aussi favorables aux
mœurs
& à la vertu, que trop souvent ils allarment.
anneau d’argent, depuis que Louis XIII, Prince recommandable par ses
mœurs
, voulut faire donner la couronne à la Rosiere en
ieux dont ils jouissent depuis douze siecles, au préjudice des bonnes
mœurs
, dont il a conservé la pureté : bien auquel, ni l
eune Roi, qui, en montant sur le trône, s’est déclaré pour les bonnes
mœurs
, & qui sans doute en verra avec plaisir le tr
n bien à sa Paroisse, pour y former un établissement utile aux bonnes
mœurs
, pour lesquelles son entrée dans le Clergé, &
cherche point à perdre avec la raison le souvenir de ses peines. Les
mœurs
des Lacédémoniennes n’étoient pas plus pures que
mp; les jeux champêtres de l’innocence. Tous les habitans, juges des
mœurs
de leurs filles, rougiroient de manquer eux-mêmes
rent par le libertinage, tout est intéressé à faire régner les bonnes
mœurs
. La douce paix, la franchise & l’honneur, Un
l’Académie à Paris, quelquefois un enfant, peut-il être instruit des
mœurs
de toutes ces filles ? S’il est un libertin (ce q
esse. On ne sauroit croire combien elle excite l’émulation des bonnes
mœurs
: tous les habitans de ce village composé de cent
licencieuses avoient fait former au Seigneur, au préjudice des bonnes
mœurs
, si heureusement maintenues dans Salenci, par le
s de Fontenelle. Tout dans ces pieces est le renversement absurde des
mœurs
& des usages de Salenci qu’on veut représente
ils pourroient être utiles en les consacrant à la Religion & aux
mœurs
. La frivolité & la licence dont ils s’occupe
s risques que couroit le monument de la vertu la plus pure, & les
mœurs
des Salenciennes. Le souffle empesté du théatre s
n juge de la sagesse d’un amateur qui étudieroit l’histoire & les
mœurs
dans les pieces de théatre. Louis XIII. étant a
les autres. Le Glorieux est au milieu de divers personnages, dont les
mœurs
sont assez saillantes ; mais les traits qui les p
nt toujours dans leurs vices. Ainsi qu’on n’oserait faire changer les
mœurs
d’un personnage au milieu d’une Pièce, de même es
es mêmes : tant la Nature est variée dans tous ses ouvrages ! Les
mœurs
de chaque Nation font varier les tableaux dramati
simplicité ; parce que les Grecs ne s’attâchaient qu’à peindre leurs
mœurs
. Les personnages des Pièces Italiennes n’ont poin
ne parle point du Comique de chaque Peuple ; il tient tout-à-fait aux
mœurs
d’une Nation ; les connaître, c’est avoir une idé
-d’Ariettes, de ne point conserver à ses personnages l’état & les
mœurs
qu’ils ont d’abord. Ils sont à la fin ce qu’ils é
t d’abord. Ils sont à la fin ce qu’ils étaient au commencement. Leurs
mœurs
& leur état ne varient jamais. Le Bucheron es
moyens de s’en garantir. Une piece, pour être bonne dans l’ordre des
mœurs
, doit être une leçon de vertu & une censure d
lé de lie sur son tombereau, s’occupât beaucoup de la réformation des
mœurs
). Elle doit donc offrir des modèles de vertu, y i
e proscrire ou corriger. Les tragédies des Grecs sont bonnes pour les
mœurs
, & quoique leur comédie ait souffert bien des
de l’impiété, & depuis sa correction il est l’école des mauvaises
mœurs
. Les vues sages des anciens ont été entierement a
front les amours du maître & ceux du valet. Tout cela assorti aux
mœurs
des nations, les peint parfaitement, quoique tout
mp; du libertinage, & qu’il est aujourd’hui l’école des mauvaises
mœurs
. J’avoue qu’il corrige de quelques ridicules ; ma
ps les danseuses & les chanteuses ont été des femmes de mauvaises
mœurs
, mises au rang des Courtisanes ; que doivent être
ns ; mais c’est un des plus grands dangers pour la religion & les
mœurs
. Il est vrai que dans ce siecle le goût du specta
vec tous ces ménagemens je la crois inutile & dangereuse pour les
mœurs
. Quelque air de sagesse qu’on lui donne, elle a t
ent à bien recevoir les avis qu’on leur donne pour la réformation des
mœurs
, & des personnes qui ont assez de zèle &
étail de ce qu’il faut réformer, selon ses idées, comme contraire aux
mœurs
, de mauvais exemple, pernicieux à la société. Il
de mauvais exemples, & il donne de mortelles atteintes aux bonnes
mœurs
& à la bien-séance, Cette tragédie ne peut en
que c’est un papier de procédure. Jamais on ne justifiera du côté des
mœurs
une pareille fripponnerie, quelque adresse qu’y e
u moins pourront être corrigées, & devenir propres à corriger les
mœurs
, faire aimer la vertu, & inspirer une bonne m
oit à l’opéra, il croiroit être à Rome. La licence, la corruption des
mœurs
y sont les mêmes dans les Acteurs, les spectateur
oi si sage. Ces Compagnies respectables sont trop jalouses des bonnes
mœurs
et de la décence, pour tolérer dans leurs membres
ité des Parlements), après avoir parlé fort au long des qualités, des
mœurs
, de la religion, de la gravité, de la modestie de
acre tout le huitième livre de son Traité des Parlements à parler des
mœurs
et de la décence des Magistrats. Que ne dit-il pa
. C. ubi Senator.) Les Empereurs chrétiens, plus attentifs aux bonnes
mœurs
des Magistrats que la plupart des païens, ne leur
, fait si vivement sentir combien il est funeste à la religion et aux
mœurs
, qu’on ne peut ni blâmer le zèle qui en éloigne l
Magistrat, père du peuple, vengeur des crimes, protecteur des bonnes
mœurs
, interprète des lois, oracle d’une province, dont
il appartient d’examiner si les comédies blessent la religion ou les
mœurs
. Il croit que c’est d’abord au Juge séculier à y
n état de juger de ce qui très souvent y intéresse la religion et les
mœurs
. Il existe au milieu du Palais un corps formé de
rité publique, dit Horace, fut obligée de venir au secours des bonnes
mœurs
, et les Comédiens n’ayant plus la liberté de mal
ent son ouvrage. Le Parlement, toujours plein de zèle pour les bonnes
mœurs
et la discipline du Palais, confirma la délibérat
rder les propositions les plus contraires à la religion et aux bonnes
mœurs
, et de confondre la nature et les bornes des deux
maximes, et de propos injurieux à la religion, contraires aux bonnes
mœurs
, attentatoires aux deux puissances. On oppose ce
trois personnes. Outre ces blasphèmes, les maximes vicieuses sur les
mœurs
sont poussées jusqu’à dire que la conduite des Co
même dans les premiers siècles de l’Eglise, qu’il est toléré dans nos
mœurs
, et qu’il n’y a que celles qui mènent une vie sca
noncer l’ouvrage à la Cour, dont le zèle pour la religion, les bonnes
mœurs
et la police publique, se manifeste dans toutes l
n, la concurrence vont faire fleurir ce commerce au profit des bonnes
mœurs
. On eut d’abord cette liberté en France, on l’a e
x plaisirs du public. Ainsi les acteurs & les actrices auront des
mœurs
, la saine morale ne gémira plus de se voir proscr
ier tout-à-coup ces alliances, la société changea de composition, les
mœurs
changerent avec elle, & le goût national dépé
s gens dans les loges, & précipita la décadence du goût & des
mœurs
. On a toujours crié à Paris, à Londres, à Rome co
de les ouvrir. S’ils sont innocens, utiles même, & une école des
mœurs
, comme les sages peu chrétiens le disent en Franc
sant pour parrain ; le curé le reçut pour caution de la foi & des
mœurs
de son filleul : il ne parloient ni l’un, ni l’au
ligation de parrain, & se rendre caution de la religion & des
mœurs
de son filleul : il n’a pas voulu en répondre ; i
orné à lui donner des exemples admirables de religion & de bonnes
mœurs
. Le journal de Geneve, avril 1776, rapporte le mê
l y a divers peuples sauvages & féroces, sans religion & sans
mœurs
, toujours prêts à se battre, même avec leurs prop
rable pour elle de n’avoir pu adoucir leur férocité. Quelle école des
mœurs
dont la férocité fait les délices comme le vice p
s délices comme le vice parmi nous ! La comédie nouvelle, l’Ecole des
Mœurs
, n’a pas réussi à la cour. La Reine y a assisté.
’a pas réussi, parce que l’acteur & le spectateur n’ont point de
mœurs
. Pendant le siége de Boston, au milieu des horre
iennent de donner des marques éclatantes de leur zele pour les bonnes
mœurs
, par deux ordonnances des 17 & 20 Septembre 1
r-syndic : Les loix de réprimer la licence & de la corruption des
mœurs
, étant un des principaux objets de la police, l’i
ôt la mort dans toutes les sources de la ville : c’en seroit fait des
mœurs
, & les races futures seroient même perdues av
sembleroient au premier coup-d’œil n’avoir rien de dangereux pour les
mœurs
: mais si on les considere sous tous les rapports
ui les goûtent ou les fréquentent, comment ne pas s’effrayer pour les
mœurs
du concours de tant d’ames viles ou corrompues ?
rendre de suffisantes, pour maintenir l’ordre public & les bonnes
mœurs
. Tout ce qui est relatif à cette portion déshonor
pas surprenant que le théatre soit l’école de toutes les vertus. Des
mœurs
& du plaisir arbitres éclairés, vous avez en
te d’enseignement blesse toutes les loix de la bienséance, les bonnes
mœurs
& la religion : c’est une occasion, non-seule
ieux ; &, pour payer le profondes blessures qu’il fait aux bonnes
mœurs
, lui ont assuré vingt mille livres de pension. Il
anse, qui ne connoît pas plus la dignité des rangs que la décence des
mœurs
, fait jouer à ce grand prince un rôle fort indign
, s’il le dissimule Il peint de tous les temps les esprits & les
mœurs
; C’est-à-dire, il parle à tous les siecles des
rs ; C’est-à-dire, il parle à tous les siecles des esprits & des
mœurs
de sa façon, pour ramener tout à la philosophie.
7, ch. 3 & 5, par rapport à ce qui concerne la religion & les
mœurs
que cet auteur n’a point du tout respectées. Il v
re ; mais nous voudrions qu’il eût respecté la piété & les bonnes
mœurs
, & que le Journal des Savans, ouvrage sérieux
de Trévoux ne prend pas plus de précaution pour la sureté des bonnes
mœurs
: il va même plus loin. Moins timide, il prend to
seuse et de Chanteuse n’était exercée que par des filles de mauvaises
mœurs
: aussi voit-on que les Chanteuses et les Danseus
t aujourd’hui. Je conviens, sans peine, qu’il y a eu des temps où les
mœurs
étaient moins respectées sur le Théâtre qu’elles
’esprit qui peuvent exciter à rire, on en faisait une Ecole de bonnes
mœurs
et, pour ainsi-dire, une Chaire publique où l’on
esserait entièrement, ou serait considérablement diminué ; les bonnes
mœurs
, qui règneraient dans toutes les Pièces, n’instru
s sans raison, dit le Journ. des savans (juin 1768.), qu’eu égard aux
mœurs
peintes dans cet ouvrage avec trop de liberté, l’
es lecteurs. Il en a besoin. Le spectacle public fait le portrait des
mœurs
publiques, celui-ci décelle le secret du cœur des
religion & les Ministres fassent une partie de la dépravation des
mœurs
, & y répandent un sel plus piquant). Dans le
répandent un sel plus piquant). Dans le Bouquet de Thalie ce sont les
mœurs
aisées des gens du grand monde (de parfaits liber
un théatre de société, c’est-à-dire qu’il est plus permis d’être sans
mœurs
dans la société que sur le théatre public, &
pe) plus la société, ne forme plus le goût (du désordre), ne rend les
mœurs
plus honnêtes (moins honnêtes), ne resserre plus
’amour, le son de voix des Syrènes, &c. tout cela peut former des
mœurs
pures, & enseigner une morale évangélique. On
lles ont quelque temps dérangé S. Cyr, & elles ont porté coup aux
mœurs
publiques. Les théatres particuliers sont encore
tion. Qu’elle seroit funeste, si nous en venions jusqu’à regarder les
mœurs
comme sans conséquence dans les gens à talens ! l
à tous les arts, s’ils ne sont en proportion de la conduite & des
mœurs
, aussi-bien que des progrès des artistes. Mais qu
l’éternité. On ne prescrira point contre l’Evangile & les bonnes
mœurs
: la coutume, l’exemple sont des armes défensives
s accrédités, Pontas & Collet son abréviateur, bien instruits des
mœurs
& des usages du siecle, décident sans hésiter
goût décidé de tous les états, l’irréligion & la dépravation des
mœurs
sont le système dominant du siecle, tout le monde
t, quoiqu’il leur convienne peu, n’est pas aussi contraire aux bonnes
mœurs
& à la bonne police que bien d’autres qu’ils
corations & d’habits. Quelle heureuse perspective pour les bonnes
mœurs
! Les profits de cette société sont aussi considé
gé du spectacle ; on peut espérer, au profit de la religion & des
mœurs
, qu’il ne manquera jamais dans la patrie. Voilà u
un peu mitigé par l’urbanité française, mais très dangéreux pour les
mœurs
, & pour l’esprit, qu’il tourne à la frivolité
ersifflage ; mais qui suppose & qui entretient une dépravation de
mœurs
déplorable. Varieté d’un Philosophe, Chap. 4, de
pas d’avoir oublié la décence de son état, & l’intérêt des bonnes
mœurs
. Une bouche consacrée à l’Evangile doit elle s’ou
s éloges ? Ce grand homme qui de la France Cherchoit à couronner les
mœurs
Et les talens & les vertus, &c. Moliere
i une actrice parmi les honnêtes femmes. Qu’est-ce que couronner les
mœurs
de la nation ? De quelle couronne le grand Molie
uelle couronne le grand Moliere a-t-il ceint le front des vertus, des
mœurs
de la nation ? Veut-on dire qu’il en a fait l’élo
t ùn malade, le couronne-t-il ? Hélas ! plutôt Moliere a corrompu les
mœurs
, allumé les passions, nourri les vices, donné de
érence des jeunes gens : ainsi il a, en effet, couronné les mauvaises
mœurs
. Sont-ce là les couronnes dont l’Abbé Schrone s’a
ent plus convenable que tous les traits augustes, que la couronne des
mœurs
, que l’immensité, que l’éternité, que l’espace at
t je veux faire usage, c’est l’idée trop juste que l’auteur donne des
mœurs
du tems, auxquelles il attribue la chûte de sa pi
inée. Ces idées se retrouvent, & sont comme fondues, non dans nos
mœurs
, qui leur font bien contraires ; car on ne sauroi
ensurer ce désordre, dans une piece bien faite, & dans les bonnes
mœurs
: combien a-t il été frondé lui même, pour un dra
t sans bornes. Qu’on jette les yeux sur les portraits sans nombre des
mœurs
de siécle, qui remplissent les livres les plus fr
hit tous les jours des pertes que la nation fait dans l’honnêteté des
mœurs
. Il veut que la raison de cet empressement soit l
Prédicateur consurs plus vivement en leur montrant la dépravation des
mœurs
du siécle. Concluons qu’on doit dire de la Dévoti
utre, on doit condamner hautement des choses si contraires aux bonnes
mœurs
. Cette indifférence & ces ménagemens tranchen
ne, Vain avec tes égaux, hardi contre les Dieux, Comme il n’a plus de
mœurs
, qu’il soit aussi sans goût. L’auteur fait pourt
cuperont toute la vie de ce peuple , &c. Ces tableaux piquans des
mœurs
, annoncent un honnête homme, qui aime la vérité &
; grand nombre d’autres, ne sont que des images & des satyres des
mœurs
du siécle, sous des noms empruntés ; il n’en est
s sont bons ou mauvais en eux-mêmes ? S’ils peuvent s’allier avec les
mœurs
? Si l’austérité Républicaine les peut comporter
é d’espècesf ; il y a de peuple à peuple une prodigieuse diversité de
mœurs
, de tempéraments, de caractères. l’homme est un,
ribue donc pas au Théâtre le pouvoir de changer des sentiments ni des
mœurs
qu’il ne peut que suivre et embellir. Un Auteur q
qui ne nous ressemblent point. Tout Auteur qui veut nous peindre des
mœurs
étrangères a pourtant grand soin d’approprier sa
il semblerait que cet effet, se bornant à charger et non changer les
mœurs
établies, la Comédie serait bonne aux bons et mau
trois sortes d’instruments, à l’aide desquels on puisse agir sur les
mœurs
d’un peuple ; savoir, la force des lois, l’empire
éâtre de celui du monde : mais de cette manière on ne corrige pas les
mœurs
, on les peint, et un laid visage ne paraît point
; et toujours l’amour dans toutes deux14. Je demande quel profit les
mœurs
peuvent tirer de tout cela ? On me dira que dans
Mais tel est le goût qu’il faut flatter sur la Scène, telles sont les
mœurs
d’un siècle instruit. Le savoir, l’esprit, le cou
les Lacédémoniens le pratiquent. Voilà la philosophie moderne et les
mœurs
anciennes. Je reviens à mon sujet. Qu’apprend-on
ussi moins de mal. Mais il n’en est pas ainsi de la Comédie, dont les
mœurs
ont avec les nôtres un rapport plus immédiat, et
s la Comédie est agréable et parfaite, plus son effet est funeste aux
mœurs
: mais sans répéter ce que j’ai déjà dit de sa na
l’admirateur que personne, ne soit une école de vices et de mauvaises
mœurs
, plus dangereuse que les livres mêmes où l’on fai
fils insolent qui l’a faite, en est-elle moins une école de mauvaises
mœurs
? Je ne m’arrêterai point à parler des Valets. Il
donc que le Misanthrope de Molière ? Un homme de bien qui déteste les
mœurs
de son siècle et la méchanceté de ses Contemporai
s, en s’attachant à flatter une jeunesse débauchée et des femmes sans
mœurs
. Je ne ferai pas à Dancourt l’honneur de parler d
sur leurs autres vertus. Ils avaient pour maxime que le pays, où les
mœurs
étaient les plus pures, était celui où l’on parla
de son inutilité même, le Théâtre, qui ne peut rien pour corriger les
mœurs
, peut beaucoup pour les altérer. En favorisant to
, ne donne au Citoyen d’autres habitudes et ne lui forme de nouvelles
mœurs
; mais ces changements seront-ils avantageux ou n
monstres et n’inspire que des forfaits ; dans une grande ville où les
mœurs
et l’honneur ne sont rien, parce que chacun, déro
n’ai plus observé nulle part. Du reste, je n’ai rien retenu de leurs
mœurs
, de leur société, de leurs caractères. Aujourd’hu
édés la laideur du vice ; pour empêcher, en un mot, que les mauvaises
mœurs
ne dégénèrent en brigandage. En d’autres lieux, i
ablir un Théâtre en quelque Ville, il faut premièrement savoir si les
mœurs
y sont bonnes ou mauvaises ; question sur laquell
. Par ce moyen, dites-vous, on aurait à la fois des Spectacles et des
mœurs
, et l’on réunirait les avantages des uns et des a
réunirait les avantages des uns et des autres. Des Spectacles et des
mœurs
! Voilà qui formerait vraiment un Spectacle à voi
s. Une autre observation, non moins importante, est que les choses de
mœurs
et de justice universelle ne se règlent pas, comm
s édits et par des lois ; ou si quelquefois les lois influent sur les
mœurs
, c’est quand elles en tirent leur force. Alors el
ent l’esprit de l’institution de Sparte, par laquelle les lois et les
mœurs
, intimement unies dans les cœurs des citoyens, n’
rait le pied. Par où le gouvernement peut-il donc avoir prise sur les
mœurs
? Je réponds que c’est par l’opinion publique. Si
s, ce n’est pas qu’ils soient méprisés ni punis ; c’est parce que les
mœurs
ont changé28 : et la preuve que ce changement vie
éjugés et nos opinions publiques ; ce qui changera nécessairement nos
mœurs
contre d’autres, meilleures ou pires, je n’en dis
ces vous remédierez à cela ? Si le gouvernement peut beaucoup sur les
mœurs
, c’est seulement par son institution primitive :
es ; quand nous aurons ajouté une nouvelle inclinaison à la pente des
mœurs
, que fera-t-il pour arrêter ce progrès ? Il est c
s seulement ici de l’insuffisance des lois pour réprimer de mauvaises
mœurs
, en laissant subsister leur cause. On trouvera, j
ue j’ai dit jusqu’ici des effets de la Comédie, étant indépendant des
mœurs
des Comédiens, n’en aurait pas moins lieu, quand
général que l’état de Comédien est un état de licence et de mauvaises
mœurs
; que les hommes y sont livrés au désordre ; que
non moins importante, est que ce dédain est plus fort partout où les
mœurs
sont plus pures, et qu’il y a des pays d’innocenc
’hommes et de femmes qui fait des nôtres autant d’écoles de mauvaises
mœurs
. 6°. Enfin leurs Spectacles n’avaient rien de la
a, jamais la Grèce, excepté Sparte, ne fut citée en exemple de bonnes
mœurs
; et Sparte, qui ne souffrait point de Théâtre,34
e profession peu honnête, on doit voir encore une source de mauvaises
mœurs
dans le désordre des Actrices, qui force et entra
deux sexes ont entre eux une liaison si forte et si naturelle que les
mœurs
de l’un décident toujours de celles de l’autre. N
les mœurs de l’un décident toujours de celles de l’autre. Non que ces
mœurs
soient toujours les mêmes, mais elles ont toujour
ence, parce qu’ils sont, de toutes les nations du monde, celle où les
mœurs
des deux sexes paraissent d’abord le plus contrai
e en ce que la vie des femmes est un développement continuel de leurs
mœurs
, au lieu que celle des hommes s’effaçant davantag
sera d’accord avec moi. Mais si j’ajoute qu’il n’y a point de bonnes
mœurs
pour les femmes hors d’une vie retirée et domesti
cultiver en elles, et toute femme qui les dédaigne offense les bonnes
mœurs
. Y a-t-il au monde un spectacle aussi touchant, a
e en quelques pays des coutumes contraires ; mais voyez aussi quelles
mœurs
elles ont fait naître ! Je ne voudrais pas d’autr
udrais pas d’autre exemple pour confirmer mes maximes. Appliquons aux
mœurs
des femmes ce que j’ai dit ci-devant de l’honneur
que la modestie naturelle au sexe est peu à peu disparue, et que les
mœurs
des vivandières se sont transmises aux femmes de
femmes, et pourrait compatir en elles avec la modestie et les bonnes
mœurs
? A-t-on besoin même de disputer sur les différen
? Il s’ensuit, au contraire, qu’un Comédien qui a de la modestie, des
mœurs
, de l’honnêteté est, comme vous l’avez très bien
sera pas moins fort parmi nous, et nous aurons de plus les motifs de
mœurs
, de vertu, de patriotisme qui retiendront encore
; supposons enfin notre ville dans l’état où vous dites qu’ayant des
mœurs
et des Spectacles, elle réunirait les avantages d
peu compatibles, car celui des Spectacles n’étant que de suppléer aux
mœurs
est nul partout où les mœurs existent. Le premier
s Spectacles n’étant que de suppléer aux mœurs est nul partout où les
mœurs
existent. Le premier effet sensible de cet établi
volution dans nos usages, qui en produira nécessairement une dans nos
mœurs
. Cette révolution sera-t-elle bonne ou mauvaise ?
usements ont quelque chose de simple et d’innocent qui convient à des
mœurs
républicaines ; mais, dès l’instant qu’il y aura
s qu’elles de leur trop intime commerce ; elles n’y perdent que leurs
mœurs
, et nous y perdons à la fois nos mœurs et notre c
; elles n’y perdent que leurs mœurs, et nous y perdons à la fois nos
mœurs
et notre constitution : car ce sexe plus faible,
de sa vie. Nos cercles conservent encore parmi nous quelque image des
mœurs
antiques. Les hommes entre eux, dispensés de raba
ome fut corrompue et qu’il ne resta plus rien à faire pour les bonnes
mœurs
que de cacher les mauvaises, la haine des vices q
tempérance, le fourbe l’est par fausseté. Dans les pays de mauvaises
mœurs
, d’intrigues, de trahisons, d’adultères, on redou
c, par la séduction de ses complices, par l’exemple et l’effet de ses
mœurs
corrompues, surtout par la morale pernicieuse qu’
e fait jamais seul, et songez qu’il est plus aisé de garder de bonnes
mœurs
que de mettre un terme aux mauvaises. Deux ans se
ut point le dissimuler, les intentions sont droites encore ; mais les
mœurs
inclinent déjà visiblement vers la décadence, et
rudesse, conservatrice de la bonne constitution ainsi que des bonnes
mœurs
. Ceux même qu’une éducation trop délicate amollit
Mais ne nous flattons pas de conserver notre liberté en renonçant aux
mœurs
qui nous l’ont acquise. Je reviens à nos Comédien
constitution, non seulement d’une manière indirecte en attaquant nos
mœurs
, mais immédiatement, en rompant l’équilibre qui d
iblement préféré. Sur ce principe, je dis qu’il y a des pays où leurs
mœurs
sont si mauvaises qu’on serait trop heureux d’y p
ls étaient d’abord, sont devenus par degrés de vils corrupteurs, sans
mœurs
, sans respect pour la foi conjugale, sans égards
geances particulières. Notre ville est si petite que les peintures de
mœurs
les plus générales dégénéreraient bientôt en sati
t à dire. Quoiqu’il arrive, il faudra que ces gens-là réforment leurs
mœurs
parmi nous, ou qu’ils corrompent les nôtres. Quan
elle en souffre de plus mauvais qui choquent également le goût et les
mœurs
; mais il y a bien de la différence entre montrer
mœurs ; mais il y a bien de la différence entre montrer de mauvaises
mœurs
et attaquer les bonnes : car ce dernier effet dép
; et les mots sales sont plus contraires à la politesse qu’aux bonnes
mœurs
. Voilà pourquoi les expressions sont toujours plu
tée, et, dès qu’on commence à les sentir, ils sont irrémédiables. Nos
mœurs
altérées, nos goûts changés ne se rétabliront pas
fins utiles qui en feraient un objet important de police et de bonnes
mœurs
. La jeunesse, ayant des rendez-vous sûrs et honnê
qu’aux élèves de Lycurgue ; que leur vie frugale et laborieuse, leurs
mœurs
pures et sévères, la force d’âme qui leur était p
bien trouvé d’avoir violé cette loi. 9. [NDA] Je dis le goût ou les
mœurs
indifféremment : car bien que l’une de ces choses
mes révolutions. Ce qui ne signifie pas que le bon goût et les bonnes
mœurs
règnent toujours en même temps, proposition qui d
mais qu’un certain état du goût répond toujours à un certain état des
mœurs
, ce qui est incontestable. 10. [NDA] Qu'on mett
st point passionnée, elle est outrageante ; elle annonce une âme sans
mœurs
, sans délicatesse, incapable à la fois d’amour et
notre siècle. 51. [NDA] Ce principe, auquel tiennent toutes bonnes
mœurs
, est développé d’une manière plus claire et plus
s pour en sortir, et que l’ordre public soit mieux établi. Les bonnes
mœurs
tiennent plus qu’on ne pense à ce que chacun se p
intient tout le monde dans le respect qu’on doit porter aux lois, aux
mœurs
, à la décence, même au sein de la joie et du plai
a censure des erreurs sur la foi que dans celle des fautes contre les
mœurs
, et comment s’allient dans les règles de cette ce
e merveilleux du second. Leur but est (ou devrait être) la Satyre des
mœurs
, des usages ridicules ou des modes extravagantes
a fortune des Comédies-chantantes : plus un siècle est libre dans ses
mœurs
, plus il est retenu & chaste dans son express
le au Théâtre colifichet ! L’on sent bien que, quelles que soient les
mœurs
d’un Petit-maître & ceux de la Coquette qui l
rilité que de les goûter : une pareille Musique est la corruption des
mœurs
: c’est elle qui remplit la tête de nos femmes de
autre. Il serait donc possible de rendre la Comédie-Ariette utile aux
mœurs
, en lui conservant ses héros. Je n’irai pas, comm
de leurs Ouvrages, que de choses j’aurais à dire ! Oui, s’ils ont des
mœurs
, le Cordonnier, le Maréchal, le Tonnelier, sont d
genre les indécences ; en donnant aux Paysans & aux Artisans les
mœurs
du plus grand nombre d’entr’eux ; en ne les sacri
Comédies-Italiennes en cinq Actes, offrent une peinture burlesque des
mœurs
communes : le tableau qu’elles font, est souvent
par ces Comédiens et Farceurs ne sont que : Prostitutions des bonnes
mœurs
, et de toute honnêteté, Théâtres d’impudicités, f
et ajoutons une virgule. d. [NDE] On corrige morigerées. Former les
moeurs
, instruire aux bonnes moeurs (Dictionnaire de l'A
[NDE] On corrige morigerées. Former les moeurs, instruire aux bonnes
moeurs
(Dictionnaire de l'Académie).
Scenes des éloges indiscrets ; qu’il ait présenté des caracteres, des
mœurs
, des sentimens qui pouvoient servir de leçons ; e
, dans ses livres de Politique, que la Peinture peut être funeste aux
mœurs
, & la Musique beaucoup plus encore. La Peintu
e fut plus permis que de faire la satyre générale de la vie & des
mœurs
; & ce fut ce qu’on appella la Comédie nouvel
furent célebres. Le Théatre comique ne devint pas moins nuisible aux
mœurs
que le tragique. On en fit un recueil de stratagê
ls lui ont attiré des ennemis qui, dans l’excès de leur zele pour les
mœurs
, vouloient la proscrire. Telle étoit chez les Anc
malheurs sont réels ; & la fin de la Comédie est de corriger les
mœurs
. Ce n’étoit point là le sentiment de Houdart de l
née à l’agrément, qu’on n’en pouvoit attendre aucune utilité pour les
mœurs
; que tous ces Poëmes, qui sont des chefs-d’œuvre
ondoit à celle du Peuple qui y étoit vain, léger, inconstant dans ses
mœurs
; sans respect pour les Dieux ; insolent, & p
arce qu’il étoit satyrique par méchanceté, ordurier par corruption de
mœurs
, impie par principe & par goût. Ce mauvais na
i, dans tous les temps, les Pieces comiques ont elles été l’image des
mœurs
de la Nation pour qui elles ont été faites. Les J
hyle 11. Il y avoit à Rome deux especes de Tragédies ; l’une dont les
mœurs
, les personnages & les habits étoient Grecs ;
r les personnes sensées qui faisoient dépendre de la conservation des
mœurs
le bonheur des Empires. Nous n’en citerons qu’une
les jours entiers dans la fainéantise, si on l’y faisoit asseoir. Les
mœurs
de la Patrie se dégraderent. On évoqua la molless
vrant à des goûts qui ne peuvent provenir que de l’oisiveté & des
mœurs
infames. Eh ! que n’auroit-on pas à craindre, si
ertissemens, dont les suites sont démontrées devoir être funestes aux
mœurs
. Mais la licence plaisoit ; & on se contentoi
omédiens20. On sçait quelles furent les suites de cette corruption de
mœurs
que le luxe Asiatique avoit introduit dans l’Empi
arseille a encore des Citoyens qui se font honneur de cette pureté de
mœurs
de leurs ancêtres. M. Gresson, de l’Académie des
amp; de l’émotion qu’elles excitent. Et, comme par leur effet sur les
mœurs
, elles peuvent être rangées dans la classe des Pi
rs historiettes ; mais elles en sont encore plus dangereuses pour les
mœurs
. Elles se sont approchées des Romans Grecs du moy
n, Fielding, &c. qui ont essayé de rendre ces fictions utiles aux
mœurs
, en n’y employant que des tableaux simples, natur
urs font dédaigner les belles actions, & la simplicité des bonnes
mœurs
passe pour grossiereté…. Les Contes, les Romans,
de Théatre, tout dans ce siecle tourne en dérision la simplicité des
mœurs
, tout prêche les manieres & les plaisirs de l
s des noms anciens que des Héros formés sur l’urbanité galante de nos
mœurs
. Les Rois & les plus fameux Capitaines de l’a
randeur. Il fut réservé à l’Italie de répandre de nouveau le goût des
mœurs
& des arts dans toutes les autres parties de
été défendu entre les Chrétiens, comme apportant corruption de bonnes
mœurs
, mais sur-tout quand l’Ecriture sainte y est prof
ux progrès de l’art dramatique, il n’y avoit rien à craindre pour les
mœurs
. Quelques Littérateurs épris des chefs-d’œuvres d
s paroissent-ils ridicules ? C’est que leurs Auteurs appliquoient les
mœurs
de leur temps à des siecles entiérement différens
ons pas assez ; & comme nous ne connoissons gueres les véritables
mœurs
des Peuples, nous ne trouvons point étrange qu’on
es sens des Spectateurs, qu’à amollir l’ame, & qu’à corrompre les
mœurs
. C’est pourquoi les succès des Corneille, des Rac
usement développé quelle est l’influence des lois d’un peuple sur ses
mœurs
: vous avez aperçu avec finesse, et démêlé avec s
e cette inutilité même, le théâtre qui ne peut rien pour corriger les
mœurs
, peut beaucoup pour les altérer. » Vous établiss
ître enfin tous les arts. Vous savez encore quelle influence ont les
mœurs
des Rois sur les mœurs des Sujets ; que l’esprit,
s. Vous savez encore quelle influence ont les mœurs des Rois sur les
mœurs
des Sujets ; que l’esprit, que les goûts des Prin
défiguré un si bel ouvrage par un dénouement postiche, contraire aux
mœurs
établies dans les quatre premiers actes de la piè
parle à l’homme au sonnet, que ne réprouviez-vous, sans balancer, les
mœurs
de cette sublime tragédie ? Car si, malgré le gén
, etc. etc. sont intéressantes, mais dangereuses ou indifférentes aux
mœurs
; si elles nous accoutument à des forfaits qu’on
ses forces plus qu’humaines. Si de pareils spectacles corrompent les
mœurs
d’un peuple, j’ai tort ; et il faut fermer tous l
refuserez pas du moins l’avantage de présenter un beau contraste des
mœurs
des chrétiens, et des mœurs d’un peuple nouveau ;
antage de présenter un beau contraste des mœurs des chrétiens, et des
mœurs
d’un peuple nouveau ; et d’avoir fait triompher g
ument propre à réussir, et si leur théâtre est une école de mauvaises
mœurs
. » Vous y voyez, avec plaisir, des Constance et
es larmes des spectateurs ne vous semblent-elles pas l’éloge de leurs
mœurs
et de celles du Poète ? J’ajouterai que cette piè
Septimanie. N’avez-vous pas défini la Comédie, une Peinture des
mœurs
? or, s’il est prouvé, que nos Drames ne peignent
Tianges, & ce n’est pas le mien. Molière a fait des Pièces où les
mœurs
sont blessées ; Regnard l’a imité dans ce défaut,
saillir. Ainsi les peintures de l’amour sont peu dangereuses pour les
mœurs
; elles usent ce sentiment ; c’est de la paille d
de tous les siècles, travailla néanmoins toujours a la correction des
mœurs
, que Dion-Chrisostome demandait aux Alexandrins,
auté. Mais songez donc que ce serait demander l’impossible : dans nos
mœurs
, les femmes & les hommes se trouvent ensemble
objets charmans peut faire naître des passions, préférerons-nous les
mœurs
Asiatiques aux usages honorables & sages de l
reux. Je me dis en moi-même, qu’on ne venait pas-là pour se faire des
mœurs
: un peu plus d’usage, & la lecture de nos me
our, dans les Drames Tragiques ou Comiques, n’est point contraire aux
mœurs
parmi nous. Peu nous importe la manière dont les
trer, qu’il ne pouvait pas, autant qu’ils le pensent, l’innocence des
mœurs
, & de consoler par-là le siècle où nous vivon
x sexes ; l’expérience, venue à notre appui, nous a convaincu que les
mœurs
ne pouvaient qu’y gagner. C’est un fait, heureuse
; les femmes sont déplacés sur nos Théâtres : nous n’avons plus leurs
mœurs
; il est absurde de vouloir que nous nous amusion
dogune, l’amour, la jalousie, la vengeance : ici l’Auteur confond les
mœurs
mauvaises, avec les défauts du Drame : il est per
ses, avec les défauts du Drame : il est permis de mettre de mauvaises
mœurs
sur le Théâtre, si elles y sont présentées de man
par ses effets. La Tragédie, fût-elle vicieuse, influera peu sur les
mœurs
: un particulier ne prend guères les vertus, ou l
nement des voluptés, a bien une autre tâche à remplir. Elle peint les
mœurs
actuelles : elle répand sur les usages & les
pas, pour saisir le point précis, où la mode dégénère en abus, où les
mœurs
exorbitent l’aisance, & deviennent licencieus
doit marcher dans un juste milieu, & par un choix intelligent des
mœurs
, distinguer ce qu’aprouve la raison, de ce qu’aut
t à l’appui du premier, & le fortifie pour légitimer de mauvaises
mœurs
. Cette dangereuse Pièce, ainsi que beaucoup d’aut
e attentifs, avant de combattre un usage, un défaut apparent dans les
mœurs
, à considérer s’il ne tient pas à des vertus qu’o
ur d’arracher avec elles les plantes salutaires. Dans la critique des
mœurs
, séparons la cause de la vertu de celle du vice :
. Il ne devrait pas y avoir un tableau, dans les Drames imitatifs des
mœurs
actuelles, qui ne présentât une instruction solid
deur, de bassesse ou de turpitude, qu’il éclairera son siècle sur les
mœurs
: la peinture du bien ou du mal, quoi qu’en dise
sse. Des Tianges. Je desaprouve autant que lui les Comédies sans
mœurs
, & ces intrigues où les Barbons sont toujours
ands biens dans l’Etat, dont l’appui le plus ferme, est la pureté des
mœurs
. Comparons nos Villes de Provinces sans Spectacle
le plaisir : & s’il faut qu’une Comédie, pour réussir, peigne les
mœurs
& les abus, qui oserait dire qu’elle doit app
iste du Méchant. Honorine. Jamais une bonne Pièce ne choque les
mœurs
de son temps. Qu’on n’attribue donc pas au Théâtr
ribue donc pas au Théâtre, le pouvoir de changer des sentimens ni des
mœurs
, qu’il ne peut que suivre & embellir. Un Aute
âtre de celui du monde : mais de cette manière, on ne corrige pas les
mœurs
, on les peint : un laid visage ne paraît point la
mme elles le doivent être ? Honorine. Dans la Comédie, dont les
mœurs
ont avec les nôtres un rapport plus immédiat, &am
a Comédie est agréable & parfaite, plus son effet est funeste aux
mœurs
… Molière est le plus parfait Auteur comique… mais
qui peut disconvenir que ses Pièces ne soient une école de mauvaises
mœurs
?… Son plus grand soin est de tourner la bonté &a
; le Peuple n’a guères à choisir : les Spectacles qui adoucissent les
mœurs
, lui sont donc plus nécessaires qu’aux Grands : i
Drames comiques, dont le choix est le plus important par rapport aux
mœurs
: pour le faciliter, j’ai rangé nos Comédies sous
dû plutôt être nommés Comédies familières, parcequ’elles peignent les
mœurs
les plus ordinaires de la société ; des actions c
e les Spectacles puissent être utiles : un moyen d’épurement pour les
mœurs
, qui procure un plaisir de plus à l’humanité, ne
t ; tout au contraire y était grâve, sentencieux, conforme aux bonnes
mœurs
& à la vertu : les Acteurs étaient des Person
ant, parce que les Spectacles sont le plus souvent dangereux pour les
mœurs
, ne les ont pas jugés à la légère ; l’expérience
s avantages des cercles Genevois, sans en avoir les inconvéniens. Les
mœurs
de nos Acteurs seront pures : quel est le Jeune-h
s je à mon tour à M. Rousseau, que les Comédiens ne corrompissent les
mœurs
de votre Ville ? vous aviez raison : quoique femm
nséances, ne le fut & ne saurait jamais l’être : sur-tout que les
mœurs
soient exprimées telles qu’elles sont. Vous conce
eux-ci. Voila donc la Poésie, la Musique, les Chœurs, la critique des
mœurs
: l’origine, je le répète, la véritable origine d
ux pénibles & les fonctions basses. En Italie comme en Grèce, les
mœurs
étaient les mêmes pour la simplicité. Et la preuv
tes : les richesses s’introduisent dans la Ville & corrompent les
mœurs
. Le Citoyen, qui n’avait auparavant des Esclaves
de Cicéron & de Pline-le-Jeune, étaient irreprochables, quant aux
mœurs
. Mais tous ces Auteurs appartiennent à la nouvell
e de Jodelle : le même Auteur fit une Didon, & deux Comédies. Les
mœurs
de ces pièces étaient très-licencieuses : aussi l
plices éternels ; & cette idée consola toujours les opprimés. Les
mœurs
de ces temps se retrouvent encore dans les Villag
ses de cette maniére d’envisager les Spectacles : ni la raison ni les
mœurs
les plus sévères ne peuvent improuver les Pièces
lumières de la raison, que la Comédie était contraire à la pureté des
mœurs
, ou tout au moins une perte de temps, & dèslo
ent ce que sont nos Acteurs & nos Actrices, & voyons si leurs
mœurs
peuvent être celles des Citoyens ordinaires honnê
s de cette classe ne sont pas propres à honorer le Comédisme par leur
mœurs
. Des Enfans échappés, desobéissans, dont souvent
ssent naturellement destinées au Théâtre : elles pourraient avoir des
mœurs
; mais en ont-elles ? Pour les Jeunes-filles qui,
’elle est nécessaire. Le premier, c’est que des Citoyens honnêtes, de
mœurs
irreprochables, pourraient se destiner au Théâtre
ctacles sont bons ; mais que les effets peuvent en être dangereux les
mœurs
des Acteurs, leur état, leur condition de Comédie
de Verna, Esclave. *. On reproche à Térence de n’avoir pas peint les
mœurs
Romaines, & d’avoir choisi tous ses sujets ch
ui l’ont si souvent foudroyée ? Ajoutez que Faydit, qui attaquait les
mœurs
des Prêtres, avait enlevé d’un Monastère une Fill
en inférieurs en sévérité, & la plûpart plus corrompus dans leurs
mœurs
, que ne le fut jamais Augustin ! Ad populum phale
J’ajoûte un mot à cette belle morale : Si c’est là respecter les
mœurs
& la décence, Qu’est-ce donc que les outra
si courue, en preuve de la réforme du théatre, & de la pureté des
mœurs
qui y règne ? Cette idée, prise de la fable de Pr
i de l’Abbé Prades, mens ignea terrenæ fæcis exuta, la même pureté de
mœurs
: C’est à l’amour, c’est aux tendres désirs,
rfaitement l’état actuel de la scene Françoise & de la pureté des
mœurs
qui y règne. Il y règne encore, comme ailleurs, u
dictons ? doit-il être fort agréable de les entendre, quand on a des
mœurs
? Ceux qui ont la dégoûtante habitude de s’en ser
s qui n’est que le sauf-conduit & la gaze légère de ses mauvaises
mœurs
, parce que les grossieretés étant passées de mode
es. Le Saint Esprit, qui dit que les paroles mauvaises corrompent les
mœurs
, ne parle-t-il que des discours grossiers, que le
les femmes n’étoient point admises aux spectacles. La corruption des
mœurs
leur en ouvrit les portes, & les y fit venir
Rome le mélange des Comédiens fut inconnu, jusqu’à la dépravation des
mœurs
; il augmenta cette dépravation. Nos théatres, pa
deur fait la gloire, dont l’immodestie est un poison violent pour les
mœurs
, étalé aux yeux du public, mêlé avec des hommes,
leurs sage & pieuse, qu’une éducation théatrale formera de bonnes
mœurs
, qu’en dégradant l’Écriture on donnera de la reli
sacrifice entier de toute pudeur & de toute honnêteté, voilà les
mœurs
de notre siecle ; & on ose vanter notre philo
vase qui l’estuie. Si dans son fameux paradoxe sur la corruption des
mœurs
, causée par les sciences, Rousseau se fût borné à
oit y régner, & qui contribue si fort aux bonnes ou aux mauvaises
mœurs
. Ce n’est pas qu’Horace ne soit quelquefois très-
regnent sur la scène ? Cette alternative sera-t-elle utile aux bonnes
mœurs
? De laquelle des deux écoles retiendra-t-on mieu
e que je n’examine point : mais il est certain qu’on perd du côté des
mœurs
, si, comme le veut Horace, il étoit le défenseur,
lgré sa dignité, pour amuser le peuple grossier, sans loix & sans
mœurs
, s’abaissoit jusqu’à la bouffonnerie, & faiso
es des villes, les vrais fondemens de la soclété humaines, les bonnes
mœurs
: voilà les nouveaux poëtes, les interprêtes des
oustraire aux loix de la vertu ? Je ne m’érige point en juge de leurs
mœurs
; mais l’expérience ne fait pas leur apologie : i
des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des
mœurs
. L’utilité de l’art théâtral dans l’ordre socia
les dangers attachés à la profession de comédien, sous le rapport des
mœurs
, offriraient la matière d’une discussion importan
u sujet des dangers de la profession de comédien, sous le rapport des
mœurs
; mais je dirai que, d’un côté, le souverain, par
ens polis, et l’amusement du peuple ; elle est propre à rectifier les
mœurs
, en employant le plaisant et le ridicule ; elle a
charitable, miséricordieux, qui fait le caractère et l’excellence des
mœurs
du Christianisme, a plus de convenance avec le gé
. Agathon, soit donc que nous considérions la convenance des saintes
mœurs
du Christianisme, avec les dispositions naturelle
qui l’on donne la louange de peindre si fidèlement d’après nature les
mœurs
de nos temps : Et pour faire ces portraits plus r
jour en jour, des pertes que notre nation faisait en l’honnêteté des
mœurs
: Et l’on voulait que la raison de cet empresseme
ue notre siècle serait en quelque manière heureux, si l’honnêteté des
mœurs
en était quite pour les atteintes qu’elle reçoit
rigueur des lois de Moïse pour conserver dans ce Sexe l’honnêteté des
mœurs
, est maintenant si violemment contredite, et comb
iétés, qu’en peu de temps on y vit refleurir l’ancienne honnêteté des
mœurs
, sans perdre la douceur de la joie. Or je vous av
t croient la comédie aussi opposée à la bonne politique qu’aux bonnes
mœurs
, deux choses essentiellement liées, dont l’une ne
ublique des plus pernicieuses. Il n’y a rien qui gâte plus les bonnes
mœurs
, la simplicité et la bonté naturelle du peuple, e
s concitoyens, rienr de contraire à notre religion, à nos lois, à nos
mœurs
, et détruire tout ce que nous nous efforçons d’ét
ulosque gravissimorum virorum formidant. » La réflexion et les bonnes
mœurs
les ont fait bannir de l’Italie : « Ex Italia exp
ur depuis ce temps-là et leur vogue sont-ils l’éloge de la pureté des
mœurs
Italiennes ? Le même poison a gagné la France. Cr
, qui change comme la lune, etc. » Et ailleurs ce Mémoire attaque les
mœurs
de la troupe, qu’il fait voir « n’être composée q
corde de la politesse, de la civilité aux Acteurs de Paris ; mais les
mœurs
des troupes sont toujours les mêmes, et les Etats
ours le même, c’est toujours une troupe de gens sans religion et sans
mœurs
, qui ne vit que des passions, des faiblesses, de
et où l’on n’entend que des maximes absolument contraires aux bonnes
mœurs
, serait bien convenable à retoucher ou à proscrir
and tu en seras revenu, n’en parle pas. Il ne va point à réformer tes
mœurs
, et à te rendre plus honnête homme. Simplicius aj
en sont remarquables. Quoique l’art du théâtre soit opposé aux bonnes
mœurs
, et que la vie licencieuse des Comédiens soit inc
e grande description du spectacle, qu’il dit être l’ennemi des bonnes
mœurs
, le destructeur de toute honnêteté, une source in
ndre de ce qui se passe au théâtre ? peut-on y espérer la décence des
mœurs
? « Mores graves in spectaculis quis requirat ¿ »
in a jamais inventé de plus noble & de plus utile pour former les
mœurs
, & pour les polir. Le C. Dites donc pour l
endront plus infidelle encore. Ces œuvres sont une école de mauvaises
mœurs
. Qu’y voit-on ? des enfants qui volent leurs pere
oëtes comiques, on les trouve par-tout ennemis des mariages & des
mœurs
. Par-tout quelqu’infidélité dont on rit ; des mar
is ; les censeurs, ces hommes graves, faits pour conserver les bonnes
mœurs
; Caton lui-même, ce censeur si rigoureux, alloie
ent faire un crime au théâtre, mais, sur tout, par rapport aux bonnes
mœurs
, qui y étoient constamment blessées. Les excès de
n’attaque point les vivants ; je veux croire qu’ils n’imitent pas les
mœurs
de ceux dont ils e font un mérite d’imiter les ou
vita probra ; c’est une chimere, les mauvais discours corrompent les
mœurs
, & sont une preuve de la corruption. Quatr
s’y rassemble que des libertins, des coquettes, des gens oisifs, sans
mœurs
, sans piété. Je sais qu’un honnête homme peut, un
e rester attaché de cœur aux principes, à la sagesse, à la piété, aux
mœurs
; qu’il suffisait, pour éviter la persécution, de
le tartufe dont il s’agit est en même temps tartufe de religion et de
mœurs
, que compromettre en le mettant en spectacle les
e, nous en a donné plusieurs subsidiaires, et nommément un tartufe de
mœurs
; personnage presque tout imaginaire, composé de
vait aussi donner à un homme de bien qui respectait véritablement les
mœurs
la teinte de cet autre monstrueux tartufe qui a l
u cette infidélité des tableaux vivants qui sont censés être ceux des
mœurs
ou de la vie commune de tel rang, de telle corpor
as servir d’argument contre la mienne ; car, d’autres temps, d’autres
mœurs
; d’autres mœurs, d’autres moyens de diriger les
ent contre la mienne ; car, d’autres temps, d’autres mœurs ; d’autres
mœurs
, d’autres moyens de diriger les hommes. Au bout d
s tableaux touchants des plus sublimes vertus, la peinture fidèle des
mœurs
, les observations les plus profondes sur les faib
s dénaturant les faits et les caractères ; des sentiments outrés, des
mœurs
postiches et des maximes bonnes pour amollir les
, si l’on veut ; que l’amusement qu’il procure a coûté infiniment aux
mœurs
; qu’il est un obstacle à leur restauration, et q
iens ; ils ne se piquèrent jamais de noblesse, moins encore de bonnes
mœurs
, de religion, de sagesse et de charité. Contents
rce empoisonnée des spectacles. Quand on considère la dépravation des
mœurs
, qui fut toujours l’âme du théâtre, on regarde co
actions, ou plutôt les vices de ses Dieux infâmes. La corruption des
mœurs
en était une partie ; présenter le tableau de leu
nom de temple de la Déesse de Paphos. Ce qui pour la perte des bonnes
mœurs
ne revient que trop au même. Aussi voit-on Ovide,
pectacle ayant pris une forme régulière, fut assez châtié du côté des
mœurs
, et n’alarma les Magistrats que par la licence de
torisé dans l’Etat. C’était la théologie du temps : la corruption des
mœurs
, qui en était, comme aujourd’hui, le fruit nécess
Censeurs s’étaient constamment opposés à ces constructions ; mais les
mœurs
commençaient déjà si fort à se corrompre, que ces
ation de Pompée paraît à Tacite l’époque de l’entière dépravation des
mœurs
, par le goût et l’habitude du théâtre qu’elle ins
es sages Païens eux-mêmes les regardaient comme contraires aux bonnes
mœurs
, quoique fondés d’abord par religion, et ne repré
es guerriers invincibles, et les rendirent le jouet des barbares. Les
mœurs
si pures des Lucrèce, des Virginie, des Scipion,
par les attraits de la molesse. O la belle école pour la réforme des
mœurs
! Les Comédiens, dit Tite-Live, liv. 39, ayant ét
ayant été appellés dans les premieres sociétés de Rome, perdirent les
mœurs
. Plutarque avoue que le théatre avoit fait tomber
sur le théatre, parce qu’il est le seul qui par ses talens & ses
mœurs
, mérite d’être admis au nombre des honnêtes gens.
e, ce que dit Séneque : qu’il n’y a rien de plus contraire aux bonnes
mœurs
que d’assister aux spectacles2. Tel est le sentim
ns les plus éloignées du vice ; ses vertus disparoissent bientôt, ses
mœurs
se corrompent, ses manieres décentes & nature
au spectacle à mettre dans ses vertus une certaine noblesse, dans ses
mœurs
une certaine régularité, dans ses manieres une po
de l’impiété, & il est depuis sa correction l’école des mauvaises
mœurs
& de la corruption. Il déclame contre l’Opéra
tres pestes publiques, comme gens perdus & corrupteurs des bonnes
mœurs
, & punir ceux qui les logent dans les hôtelle
bassesse de leurs sentimens, & souvent par la corruption de leurs
mœurs
, qu’on peut regarder avec autant de mépris que le
foudroiera toujours contre un amusement dont l’effet est de nuire aux
mœurs
, en donnant des idées de crimes, opposées à celle
’est-il pas le cri de la patrie, qui venge l’honneur & les bonnes
mœurs
sacrifiées aux licences de telles scenes, qui acc
le goût & la décence, est devenu pour les modernes, une école de
mœurs
. Ne suffit-il pas d’ouvrir les yeux pour se détro
ur une vaste plaine couverte d’herbes & de fleurs. Dépeint-il les
mœurs
d’un Teinturier, d’un Boulanger, on est transport
de ce que nous y trouvons presque toujours la peinture frappante des
mœurs
du Peuple. S’il se permettait d’outrer ou d’adouc
les accueillir. Je demande si la Comédie du Moment est l’image de nos
mœurs
? Ses Poètes la font paraître chargée d’ornemens
’Opéra-Sérieux paraît d’abord encore plus ridicule, & hors de nos
mœurs
. Son langage est un galimatias cadencé, fatiguant
Thomas d’Aquin1 et de S. Antonin2 qui permettent la Comédie de bonnes
mœurs
, et qui décident qu’elle peut s’exercer sans péch
du gain de leur Profession : mais, à dire vrai, une Comédie de bonnes
mœurs
, telle que ces deux Saints la demandent, se trouv
autre pied, et pour le rendre, s’il est possible, tel que les bonnes
mœurs
et les égards de la société me paraissent l’exige
e se piquent pas de beaucoup de délicatesse sur les règles des bonnes
mœurs
; étant persuadé au surplus que les gens de bien
en a de faux depuis ce temps-là ! en un mot, on a joué le Tartufe de
mœurs
; regardez comme nous sommes devenus plus sages,
e de mœurs ; regardez comme nous sommes devenus plus sages, comme nos
mœurs
se sont améliorées ! Comparez les temps et jugez
. Aujourd’hui, dit un écrivain célèbre, en parlant du relàchement des
mœurs
et de l’esprit de société qu’a produit le théâtre
t il reste plus de lambeaux, en ajoutant aux tartufes de religion, de
mœurs
, de bienfaisance, etc., les tartufes de justice,
du contraire qui les accable, à regarder comme propre à corriger les
mœurs
le moyen le plus puissant de tourner toutes les v
d se invicem castigandum ridendo ; et ce peuple érigé en tribunal de
mœurs
, je développe l’observation que j’en ai faite, es
, ce qui rend extrême l’inconvénient de cette manière de corriger les
mœurs
, c’est la mauvaise foi sans frein, c’est l’action
respect dûs aux décrets de l’Eglise, et nuit par là généralement aux
mœurs
. Il est si raisonnable, si juste et si facile (mo
Ainsi les hommes et les femmes mariés, ou d’un certain âge, dont les
mœurs
sont plus en sûreté, seraient seuls admis aux rep
, par l’expérience et le sentiment de la nécessité d’un changement de
mœurs
, pour leur intérêt particulier autant que pour l’
ommettre des injustices, et qu’il serait plus propre à la réforme des
mœurs
de désigner exclusivement les coupables sur le th
lièrement à tel ou tel état, qu’elle appartient aux personnes, ou aux
mœurs
, au siècle, en un mot, et que tous les états recè
licencieux, effrénés, etc., qui ont la plus grande influence sur les
mœurs
qu’ils font métier de corriger, sans être obligés
essentiel, dont la dépendance immédiate est nulle dans l’intérêt des
mœurs
, qui n’ont que des chefs d’entreprise, ou spécula
stes dramatiques, que ces hommes distingués, recommandables par leurs
mœurs
autant que par leurs talents, et par leur influen
auraient été mal dirigés, on trouverait peut-être dans ce tribunal de
mœurs
une voie d’appel ou de réparation, qui n’existe p
gens de s'y trouver, comme la chose la plus capable de corrompre les
mœurs
dans un âge si facile. Toutes les histoires de Ma
les jeunes gens qui en sont l'espérance, aient de la religion et des
mœurs
, et étudient les sciences propres à leur professi
uité, qui attribue aux spectacles la dissolution et la corruption des
mœurs
. Le titre de ce chapitre est ainsi conçu : Scenic
de cartes, etc. » La comédie, si dangereuse à tout le monde pour les
mœurs
, l'est infiniment plus aux jeunes gens. Quels pri
le à la jeunesse, il faut au contraire l'abolir pour la sûreté de ses
mœurs
: « Tantum abest ut juventutis erudienda gratia c
es du théâtre aux jeunes gens, jusqu'à ce que l'âge mûr ait mis leurs
mœurs
en sûreté : « Donec mores fuerint in tuto. » J'ai
u'elles sont très différentes du théâtre public, différentes dans les
mœurs
des Acteurs et des Actrices, dans le goût et les
en Hollande, y ont gâté depuis vingt ans et continuent à dépraver les
mœurs
des deux sexes. Le P. Porée Jésuite, l'un des plu
hénomène. La seconde partie, où il prouve que le théâtre corrompt les
mœurs
, détruit la première, où il prétend qu'il peut lu
par S. Grégoire de Nazianze, son ami : il y dit que la gravité de ses
mœurs
et la sagesse de ses discours en firent exempter
si indécente, le théâtre si peu fait pour des Jurisconsultes, et les
mœurs
des Comédiens si opposées à la sainteté d'un inte
thèses bien soutenues, les grades bien mérités ; si la religion, les
mœurs
, le public y gagnèrent. Les Théologiens et les Ph
Le célèbre S. Evremont, dont l'esprit brillant, le style étudié, les
mœurs
épicuriennes, la religion commode, n'ont rien de
être affecté, mais la pensée est vraie, et d'un grand usage pour les
mœurs
. L'éducation des filles mérite une attention part
on. Votre grand objet est de porter vos élèves à une grande pureté de
mœurs
: n'est-ce pas détruire cette pureté, que de les
Je le répète, quoiqu'il y ait certainement de la différence pour les
mœurs
entre les pièces de collège et celles de la coméd
r les propositions les plus contraires à la Religion & aux bonnes
mœurs
, & de confondre la nature & les bornes de
aximes & de propos injurieux à la Religion, contraires aux bonnes
mœurs
, attentatoires aux deux Puissances. On oppose ce
tée à trois voix. Outre ces blasphémes, les maximes vicieuses sur les
mœurs
sont poussées jusqu’au point de dire que la condu
dans les premiers siécles de l’Eglise ; qu’elle est tolérée dans nos
mœurs
, & qu’il n’y a que celles qui menent une vie
son Ouvrage à la Cour, dont le zéle en matiere de Religion, de bonnes
mœurs
& de Police publique, se manifeste en toute o
e fait plusieurs mariages sans vraisemblance, & contre les bonnes
mœurs
, dans un pays où la religion est respectée, &
ifs de la noce, & la conduit à l’autel pour l’épouser. Les bonnes
mœurs
dans le chrétien & l’honnête homme ne regarde
celle de l’honnêteté. Un assassin, un calomniateur ont-ils de bonnes
mœurs
? Ce roman en est tout rempli ; la malignité y re
it être un tableau de la vie humaine, un exemple pour la conduite des
mœurs
, un image de la vérité ; je vois cependant qu’ell
ar toutes les personnes sages qui ont eu quelque zele pour les bonnes
mœurs
. Tels sont la fuite des occasions du péché, la co
ner ces égaremens, & assurer à la scène le beau titre d’école des
mœurs
, lors même qu’elle donne des leçons du vice. Les
voir cette nouveauté, & la jugea tout-à-fait contraire aux bonnes
mœurs
. Il en fut alarmé, & sentit que toute la sage
lice la conservation de la franchise, de la fermeté, de la pureté des
mœurs
qui les faisoient admirer, tandis que les Athénie
ns & des autres portent des coups mortels à la religion & aux
mœurs
, l’hérétique ouvertement par un parti formé, &
dit un Acteur, d’autant plus aisément qu’il sera plus approprié à nos
mœurs
, & plus vrai-semblable, & renfermera des
la comédie, faite pour plaire, n’a pas ce mélange d’utilité pour les
mœurs
; elle viole la maxime touchant la récompense des
son qui devoit assurer son succès, parce qu’elle a moins de mauvaises
mœurs
: Si je croyois que la poësie a pour but de profi
sie n’a pour but que le divertissement (sans s’embarrasser des bonnes
mœurs
), j’avoue qu’il est ici bien moins à estimer que
l’Église, viennent nous dire d’après Arlequin, la comédie corrige les
mœurs
, castigat ridendo mores, le vice y est toûjours p
personne ; on amuse, mais en amusant on nuit à la religion & aux
mœurs
par les plus mauvais exemples & la plus perni
éteur1, qu’on pourrait faire du Théâtre une très bonne école pour les
mœurs
. Il n’en est pas lui-même bien convaincu ; en tou
politesse, cette élévation de sentiments, ces grandes leçons pour les
mœurs
, sont des fleurs agréables sous lesquelles le ser
n seulement moins criminel, mais qu’il est devenu même utile pour les
mœurs
; et dès là, qu’il n’y a point de difficulté de l
de Molière, dont il soutient les Pièces suffisamment bonnes pour les
mœurs
, qu’il fixe la première époque de la pureté et de
age que la Comédie nous procure ? De quelle utilité est-elle pour les
mœurs
? Est-ce parce qu’elle jette un ridicule sur cert
sont que des vices décriés dans le monde, et indépendants des bonnes
mœurs
; car il ne faut pas s’aveugler sur ce mot, ni l’
l ne faut pas s’aveugler sur ce mot, ni l’interpréter futilement. Les
mœurs
regardent l’âme, et consistent moins dans une cer
ette un coup d’œil sur le Théâtre de Molière, ce grand Précepteur des
mœurs
, ce grand Moraliste. Depuis la première de ses Pi
défauts superficiels, plus intéressants pour la société que pour les
mœurs
. UnLe Tartuffe. fourbe dont l’intrigue, les maxim
à un certain égard ; et ils ne le sont pas assez pour influer sur les
mœurs
. Ce sont, comme dit un Auteur1, « certaines quali
, paraissent plus réels et plus essentiellement contraires aux bonnes
mœurs
, comme le libertinage qu’on a prétendu attaquer d
opre, malgré toutes les réformes qu’on pourrait faire, à corriger les
mœurs
. Le penchant que nous avons à juger de nous favor
santhrope, qui est la Pièce qui passe pour avoir le mieux corrigé les
mœurs
, pour avoir donné plus de leçons et de meilleures
ère n’attaque que des défauts superficiels, peu intéressants pour les
mœurs
, et qui sont même la plupart des défauts imaginai
u’il ferait sur lui à cet égard, ne rejaillirait pas beaucoup sur ses
mœurs
. Or comme cette réforme ne pourrait concerner qu’
e qu’elle est à son usage, n’annonce rien de bien conséquent pour les
mœurs
; et où, dit-il, « l’époux qui devient le tyran d
Voyons, dis-je, quelle éducation il lui donne, comment il forme ses
mœurs
, quelle route il conseille de suivre … … … … …
sitôt une colère extrême. » Comment pourra-t-on tourner du côté des
mœurs
, ou seulement excuser la cinquième scène du même
s cela, nous vanter l’utilité de la Comédie, et l’appeler l’Ecole des
mœurs
? Peut-on mettre ces Pièces en parallèle avec les
t-on nous persuader que s’il est des jeunes gens estimables par leurs
mœurs
, ils en sont plus redevables au Théâtre qu’à la C
très assidus aux spectacles ne conserveraient aucune idée des bonnes
mœurs
, s’ils n’étaient soutenus, ou par des prédication
. Si nos Comédies contiennent quelques maximes que la raison, que les
mœurs
puissent adopter, qu’ils sont rares ! Et que le p
on ne peut nier qu’en cela même elles ne soient contraires aux bonnes
mœurs
, puisqu’elles impriment une idée agréable d’une p
a toujours très difficile de la rendre vraiment profitable aux bonnes
mœurs
; tout son mérite serait de leur être moins nuisi
e très difficile, de faire du Théâtre une école capable de former les
mœurs
. On a d’autant plus de raisons pour le croire, qu
lière est achevé ; et par là même il en fait un maître dans l’art des
mœurs
d’autant plus mauvais, qu’il le fait meilleur dan
la soutient dans l’état même qu’elle est aujourd’hui très inutile aux
mœurs
; il va jusqu’à déclarer qu’elle leur est dangere
e la capitale d’une Province de France du côté du nord, où les bonnes
mœurs
se font remarquer, où l’on remplit avec la plus g
ure qui nous est faite de la piété extraordinaire de cette ville, des
mœurs
estimables de ses citoyens, et surtout de la fidé
nner de bien mauvais garants de l’exactitude et de la sévérité de ses
mœurs
, que sa passion excessive pour les spectacles ; c
leurs talents ; on ne doute point qu’ils ne le soient tous par leurs
mœurs
; il faudrait encore qu’ils le fussent par leur é
a Comédie a été jusques à présent et est encore infructueuse pour les
mœurs
; qu’elle leur est même très nuisible, et que rie
ais tel est le goût qu’il faut flatter sur la scène ; telles sont les
mœurs
d’un siècle instruit. Le savoir, l’esprit, le cou
ussi moins de mal. Mais il n’en est pas ainsi de la comédie, dont les
mœurs
ont avec les nôtres un rapport plus immédiat, et
s la comédie est agréable et parfaite, plus son effet est funeste aux
mœurs
. Prenons le théâtre comique dans sa perfection, c
théâtre de ce même Molière ne soit une école de vices et de mauvaises
mœurs
, plus dangereuse que les livres mêmes où l’on fai
fils insolent qui l’a faite, en est-elle moins une école de mauvaises
mœurs
? Passons à la pièce qu’on reconnaît unanimement
droit, sincère, estimable, un véritable homme de bien qui déteste les
mœurs
de son siècle et la méchanceté de ses contemporai
s, en s’attachant à flatter une jeunesse débauchée et des femmes sans
mœurs
. Régnard, plus modeste, n’en est pas moins danger
art la gloire d’avoir triomphé de la barbarie, et d’avoir adouci les
mœurs
publiques : Garnier, dans son ouvrage intitulé De
nt un grand service, leur dit cet académicien, si, en adoucissant les
mœurs
, vous les avez rendues meilleures et plus pures ;
é par le goût et la décence est devenu pour les modernes une école de
mœurs
. Ne suffit-il pas d’ouvrir les yeux pour se détro
le et de la politique, vol. 3, De l’influence du gouvernement sur les
mœurs
, chapitre 10. ag. [NDE] Charles Joachim Colbert,
qui nous enchantent maintenant, ne sont guères consacrées aux bonnes
mœurs
, à l’amour de la vertu. Il semble se plaire à cou
modestie outragée, qui détestent tout ce qui est contraire aux bonnes
mœurs
. Songez en écrivant un drame, n’importe pour quel
la bienséance y doit être observée avec un soin infini. « Non que les
mœurs
de la plus-part des Spectateurs soient épurées ;
ossièreté ? tandis que les autres Spectacles sont devenus l’école des
mœurs
, l’amusement le plus honnête & le plus utile
de prétexte qui puisse autoriser un Poète à peu respecter les bonnes
mœurs
. Les Pièces de Théâtre sur-tout doivent-être remp
e plus que galant. Le Théâtre des Anciens respectait toujours les
mœurs
. Les Anciens étaient scrupuleux dans la Tragé
us grands ménagemens : c’est qu’ils y peignaient l’innocence de leurs
mœurs
, & que la tendresse ne fut jamais l’unique oc
ut-à-fait à l’esprit, il fera du moins ses éfforts pour contenter les
mœurs
. Raison pour quoi l’on court au Spectacle mod
éservé. Je passe tout de suite au Peintre amoureux de son modèle. Les
mœurs
des Personnages de cette Pièce sont on ne peut pl
areils tableaux. Enfin, cette Pièce si vertueuse, si utile aux bonnes
mœurs
, se termine d’une manière digne d’elle. Mazet emb
ces qui, après Mazet, choquent le plus la bienséance & les bonnes
mœurs
. Je parle d’Isabelle & Gertrude & de la F
ectacle moderne soient des ouvrages vertueux, faits pour corriger les
mœurs
. J’ai montré aux Poètes les éxemples que je leur
ns pas de nous en étonner, & de mal augurer de l’esprit & des
mœurs
de la Nation qui adopte de pareilles Pièces. Tâch
qui du moins en a l’air & les traits, est une satire violente des
mœurs
, de la Réligion, de la probité, des opinions, des
je réduis à leurs légitimes. Cet établissement ridicule est dans les
mœurs
du siecle, où les systêmes d’éducation, & les
eur de la ressemblance, ce qui est non seulement contraire aux bonnes
mœurs
, mais au but de la tragédie, qui est de corriger
p; de décence que n’en permet l’esprit du siécle ; le libertinage des
mœurs
& des créances n’avoit pas si fort gagné en 1
er. Les petites maisons ou le réveil d’Epiménide, sont une satyre des
mœurs
de son tems qui ne différent des nôtres que parce
t à 25 ans ; il est moins sage, il ne respecte ni la réligion, ni les
mœurs
; les erreurs sont ses lisieres ; qu’il est à pla
éducation des Colleges, est une principale cause de la corruption des
mœurs
. Nos moralistes trop indulgens sur l’intention de
, pour leur former l’esprit & le cœur à la vertu & aux bonnes
mœurs
, qu’au moyen de quelque changement peu considérab
cation de la jeunesse, afin de lui inspirer de bonne heure les bonnes
mœurs
& la vertu, comme si on préféroit les Comédie
défendra les Romans & les mauvais livres ? Est-ce là le germe des
mœurs
& des vertus qu’on doit leur inspirer ? N’y e
nastiques, &c. ; tout cela donne-t-il une idée bien favorable des
mœurs
& de la Réligion de l’Auteur ; & la feuil
isse dire, on ne purgera jamais assez le théatre, pour que les bonnes
mœurs
n’y courent point de risque, mais on a beau le co
nus ; par la galanterie dont on remplit la tragédie ; ce qui rend nos
mœurs
molles & efféminées, défaut inexcusable &
c donne à Melpomene la tête de Méduse. Sont-ce là des leçons pour les
mœurs
? Est-ce là purger les passions par la terreur &a
bien compensé, ils sont dans la littérature, & sur-tout dans les
mœurs
, plutôt des modeles à éviter, que des modeles à s
llure efféminée qu’on n’a point à reprocher aux tragiques Grecs : les
mœurs
de nos tragédies sont efféminées, donnant à Melpo
es, du pathétique, si ceux qui ne connoissent les tragédies & les
mœurs
étrangeres que par des traductions, & sur des
rouver que la Comédie ne peut absolument pas être une École de bonnes
mœurs
. Il a fallu envelopper la calomnie, et; pour lui
te, utile, nécessaire même, et; que ce ne peut être que les mauvaises
mœurs
du Comédien qui la deshonorent. Ce deshonneur lui
as, dites-vous, au Théatre le pouvoir de changer des sentimens ni des
mœurs
qu’il ne peut que suivre et; embellir. » Permett
que le Théatre suit et; embellit les nobles sentimens et; les bonnes
mœurs
. Or, c’est ce que vous n’entendez sûrement pas. E
t ce que vous n’entendez sûrement pas. Est-ce suivre et; embellir les
mœurs
d’un Conquérant qui se croit tout permis, que de
tre, si certains Ouvrages, quoique fort bons et; fort utiles pour les
mœurs
, n’y sont pas bien reçus, c’est la faute des Aute
omme vous le prétendez, qu’il faut absolument suivre et; embellir les
mœurs
ou le goût présent, rend le témoignage le plus co
ment les beautés. De-là je conclus que si le Théatre s’assujettit aux
mœurs
et; au goût du spectateur, c’est moins pour le fl
héatre de celui du monde, mais de cette maniere on ne corrige pas les
mœurs
, on les peint, et; un laid visage ne paroît point
point laid à celui qui le porte. » C’est au contraire en peignant les
mœurs
qu’on les corrige, la charge qu’on ajoute dans la
convaincre du peu de profit qu’on peut tirer des Spectacles pour les
mœurs
, parce que, dites-vous, « la plûpart des actions
la Comédie est agréable et; parfaite, plus son effet est funeste aux
mœurs
. » Vous nous apporterez sans doute sur la Comédie
e exemple) qu’il soit vrai que l’effet de la Comédie soit funeste aux
mœurs
, parceque le plaisir du comique est fondé sur un
; l’autre qui n’égaye que l’esprit. Le premier peut être nuisible aux
mœurs
, s’il est possible qu’une mauvaise action le fass
, j’ai nié tout net qu’il fut vrai que la Comédie fut pernicieuse aux
mœurs
. Je ne veux pas vous laisser la liberté d’appuyer
en elle-même m’est donc très-indifférente. J’y vais voir l’image des
mœurs
, il faut qu’on me la représente fidellement. Tous
tre de Moliere, à votre avis, est une école de vices et; de mauvaises
mœurs
…. Les sots y sont les victimes des méchans… Cet h
urs que les Comédies de Moliere sont une véritable école de mauvaises
mœurs
, et; en avez-vous regardé comme une preuve les ap
Monsieur, ne vous imaginez pas que je veuille autoriser les mauvaises
mœurs
, quand je semble excuser les écarts du sexe. Ce s
qui en composent d’ordinaire le cercle ne sont pas d’assez mauvaises
mœurs
pour croire que leur oisiveté produiroit des forf
osant même qu’elles puissent se rencontrer dans quelques hameaux, les
mœurs
du Village ne peuvent être celles d’une grande Vi
me une chose impossible d’avoir tout à la fois des Spectacles et; des
mœurs
. Ce seroit, dites-vous, une chose à voir, car ce
e des vices qu’on voudroit reprimer, et; que d’ailleurs les choses de
mœurs
ne se réglent pas comme celles de droit rigoureux
aire attention ? Tout le monde sait que ce qui concerne la pureté des
mœurs
ne peut être réglé par des Édits, comme ce qui re
; mais au défaut des Édits qui seroient inutiles pour la réforme des
mœurs
, n’est-il pas d’autres expédiens ? Que les Comédi
fanatisme, il vous sera difficile d’y introduire une troupe dont les
mœurs
seront irrépréhensibles. Il n’est pas difficile d
ssement qui donne lieu à leur peu de délicatesse en matiere de bonnes
mœurs
. Pour prouver que les Loix ne changent point l’o
trefois, ce n’est pas parcequ’ils sont punis, mais c’est parceque les
mœurs
ont changé. Pourquoi ce changement de mœurs ne pe
, mais c’est parceque les mœurs ont changé. Pourquoi ce changement de
mœurs
ne peut-il s’attribuer aux impressions que l’Edit
s subir, chacun a apporté du sien dans la societé pour en adoucir les
mœurs
. Les querelles ont par conséquent été moins fréqu
egardés avec mépris à Genève, et; qu’ainsi n’étant plus avilis, leurs
mœurs
se ressentiront du dégré d’estime qu’on leur acco
ent honnêtes gens, parceque c’est un état de licence et; de mauvaises
mœurs
. Cette licence et; ces mauvaises mœurs sont-ils a
at de licence et; de mauvaises mœurs. Cette licence et; ces mauvaises
mœurs
sont-ils absolument et; indispensablement attaché
ient attiré les applaudissemens autant par leurs talens que par leurs
mœurs
. La Comédie deviendroit alors un établissement so
s les Actrices qui joignent des talens supérieurs à la régularité des
mœurs
, on verroit que si, malgré tous les piéges qu’on
pas outrer la matiere, que de soutenir « qu’il n’y a point de bonnes
mœurs
pour les femmes hors d’une vie retirée et; domest
toute femme qui se montre se déshonore ». C’est refuser la pureté des
mœurs
à toutes celles qui ne vivent point dans la solit
dites plus que ces usages si doux et; si innocens sont cause que les
mœurs
des Vivandieres se sont transmises aux femmes de
iconque est assez hardi pour écrire que les femmes de qualité ont des
mœurs
de Vivandieres, doit pouvoir dire impunément du m
ncre vos Citoyens que le Spectacle seroit aussi scandaleux pour leurs
mœurs
, que préjudiciable à leurs intérêts. En calculant
volution dans vos usages, qui en produira nécessairement une dans vos
mœurs
. Il est vrai que vous ne décidez pas sur le champ
il est absolument faux qu’il doive s’ensuivre une révolution dans vos
mœurs
. Elle est déja toute faite, puisque, quoique la C
années passées et; celle-ci dans vos Fauxbourgs. Son effet, quant aux
mœurs
, sera-t-il différent parce qu’on n’aura pas la pe
ux sexes séparément. Les hommes, par ce moyen, ne contractent pas des
mœurs
efféminées. Je vais avec votre permission transcr
font habitude journaliere de se fréquenter, il est à présumer que les
mœurs
de l’une pervertiront celles de l’autre. Combien
ce d’une année ? Observez encore que ces divertissemens exposent les
mœurs
à une partie du déréglement que vous attribuez au
ne compagnie auroit pu se perdre. C’est assurément pour perpétuer des
mœurs
dures, pour éloigner une fréquentation trop sensu
quis dans les lieux qu’ils ont adopté, ils ont conservé la pureté des
mœurs
et; la bonté de cœur qui fait l’appanage des Gene
Sénat fit quelquefois des décrets contr’eux, la dépravation de leurs
mœurs
les occasionna, et; non le vice de leur professio
e regrets et; d’éloges publics. « Regardons un bon Comédien qui a des
mœurs
, comme un personnage estimable, aussi agréable qu
ne pouvoient lui faire un crime, mais sur-tout par rapport aux bonnes
mœurs
, qui y étoient constamment blessées, ce qui l’a t
’en soit impossible ? Ce seroit un miracle d’y voir régner les bonnes
mœurs
: c’est un pécheur qui a vieilli dans le crime, i
la contagion qu’un Hôtel de comédie est infecté de la dépravation des
mœurs
, on la bloqueroit, on tireroit des lignes de circ
Étalent aux yeux de Paris Les trésors qu’elles ont acquis, Et les
mœurs
qu’elles ont perdues ; Où l’art de vendre &
e n’attaque point les vivans, je veux croire qu’ils n’imitent pas les
mœurs
de ceux dont ils se font un mérite d’imiter les o
a vita probra, c’est une chimère, les mauvais discours corrompent les
mœurs
, & sont une preuve & un effet de la corru
rt & un métier où les maîtres & les élèves sont des gens sans
mœurs
? Quatrieme préjugé. Le caractère des défenseurs
s’y rassemble que des libertins, des coquettes, des gens oisifs, sans
mœurs
, sans piété. Je sais qu’un honnête homme peut une
), déclarés infames & bannis du royaume comme des corrupteurs des
mœurs
& de la piété. Mais, dit-on, le théatre est t
e plaisir. Dans le portrait affreux que le caustique Juvenal fait des
mœurs
de son temps, il regarde le théatre, non comme le
que l’Académie Françoise, indifférente à la religion & aux bonnes
mœurs
, puisse couronner les Contes de la Fontaine, les
cene par des Auteurs aussi méprisables par leurs talens que par leurs
mœurs
; la Fontaine qui avoit protesté de son repentir
n ami. Voilà un chef-d’œuvre inimitable de poësie, de religion, de
mœurs
, de patriotisme. Depuis la mort de Panard il est
il est arrivé au théatre une aventure réjouissante, qui en peint les
mœurs
& l’idée qu’en a le public. C’est une espèce
de l’illusion ; outre que c’est avec plaisir que chacun reconnoît ses
mœurs
, ses usages, ses ridicules au Théâtre, & qu’i
perce ; c’est qu’on prend tout dans nos usages, nos maximes & nos
mœurs
: le fonds & l’ordonnance d’une Piéce ; le go
nous venons de le dire. Le jeu dans nos usages, l’expression dans nos
mœurs
. Si le rolle est furieux, colere & véhément,
nt officieux d’un caractére décidé, d’un goût qui nous est propre, de
mœurs
qui nous sont personnelles. Un cœur éclairé est s
s régles soient scrupuleusement observées. Le caractére, le goût, les
mœurs
particulieres ; tout cela ne laisse pas d’influer
e est manquée : car enfin que joue-t-on ? C’est l’homme ; ce sont ses
mœurs
, ses sentimens qu’on peint ; les traits sous lesq
, les organes inconnus ? Non : on peint l’homme par l’homme même, les
mœurs
par leur caractére, les sentimens par leur ton, l
n de si rapide & de si puissant sur son ame que le tableau de ses
mœurs
? Tout cela pour peu qu’il soit rendu, n’est-il p
compte a s’en éloigner ; c’est qu’il est toujours à craindre que nos
mœurs
n’en souffrent. Le Commerce quoique plus naturel
nt-il plus léger, la raison plus active, le caractére plus liant, les
mœurs
plus douces ? En un mot quelle est la faculté qui
nne heure. Quand il avance de même que ces amusemens conviennent aux
mœurs
républicaines ; je ne sçais pas par quel endroit
eut y mettre du choix, de préférer du moins le plus innocent pour ses
mœurs
, & le moins infructueux pour son esprit &
nt de rolle, les passions n’ont point de jeu, & conséquemment les
mœurs
sont sans danger. Maintenant est-il quelque chose
-t-elle pas non-seulement des hommages, mais encore des preuves ? Les
mœurs
y sont toujours couronnés, la vertu toujours appl
ent. Il n’y a pas jusqu’au genre lyrique, quoique moins occupé de nos
mœurs
que les autres, qui conserve le même esprit, le m
n tout concourre, on peut le dire, dans les Spectacles à cultiver nos
mœurs
. Dans le Commerce elles se gâtent & viennent
is, les petits airs sans dédain : qui a-t-il de plus puissant sur nos
mœurs
, sur notre génie, sur notre caractére ? Est-ce la
ue de quelque chose de mauvais on se sent intérieurement offensé. Nos
mœurs
, nos préjugés même, sont sur ce point d’une délic
graces, sa noblesse & sa pureté ; loin sans doute de nuire à nos
mœurs
, il n’est capable au contraire que de les embelli
’il n’est point dangéreux. Il n’y a au contraire qu’à gagner pour nos
mœurs
à voir l’amour sur le Théâtre. La férocité ne tie
nsidérés dans la représentation, ne sont pas plus à craindre pour nos
mœurs
. Je conviens qu’un Acteur, une Actrice par un ges
il n’en est pas de même de tout ce qui interresse essentiellement nos
mœurs
; les traits, les régles & les modéles repren
; en égayant l’imagination il a le secret de l’embellir ; il poli nos
mœurs
par l’art du divertissement, les cultive par la v
, et soyons arrivés sitôt au degré de cette effrayante dissolution de
mœurs
dont un parti accuse aujourd’hui avec si peu de d
tissantes, doivent amener la noblesse des sentiments et la pureté des
mœurs
. Mes recherches ou remarques nouvelles, tracées,
des cercles et coteries, en un mot, le mouvement de l’opinion et des
mœurs
. C’est d’après ces documents certains, dont le pr
mparer les temps, d’apprécier moi-même les causes qui ont agi sur les
mœurs
aux différentes époques, par le rapprochement des
attaquer aujourd’hui cet ouvrage par rapport à ses résultats sur nos
mœurs
, et à montrer combien étaient justes les pressent
sation, par les moyens combattus qui l’ont opérée, a moins adouci les
mœurs
qu’elle n’a rafiné, subtilisé les vices de la bar
Il est demontré que la Comédie & la Tragédie sont l’école des
mœurs
. Les hommes viennent s’y instruire en s’amusant.
l’élégance de Racine, le vrai comique de Molière, & la pureté des
mœurs
qui l’accompagne depuis long-tems. Leurs Enne
On devrait, selon moi, trouver que le Théâtre fait un grand bien aux
mœurs
& à la société, en nous reprenant, même pour
oit. La Coquetterie, par éxemple, n’est elle pas contraire aux bonnes
mœurs
? Elle trouble le repos des familles ; elle rend
es Comédiens doivent être estimés lorsqu’ils ont des talens & des
mœurs
; je ne vois rien de bas ni de honteux dans leur
n imiter. Lorsqu’on exprimera, par éxemple, à l’aide des paroles, les
mœurs
& les actions d’un Savetier, d’un Bucheron, &
es Lacédémoniens le pratiquent." Voilà la Philosophie moderne, et les
mœurs
anciennes. » « LesPage 79. Anciens avaient pour m
nnes. » « LesPage 79. Anciens avaient pour maxime que le pays, où les
mœurs
étaient les plus pures, était celui où l’on parla
« LaPage 150. vie des femmes est un développement continuel de leurs
mœurs
, au lieu que celle des hommes, s’effaçant davanta
; et les mots sales sont plus contraires à la politesse qu’aux bonnes
mœurs
: voilà pourquoi les expressions sont toujours pl
pour en sortir, et que l’ordre public soit mieux établi : les bonnes
mœurs
tiennent plus qu’on ne pense, à ce que chacun se
je ne croirais pas encore qu’elle pût être d’aucune utilité pour les
mœurs
, comme quelques uns le prétendent. En effet, quel
unition que Platon prononce contre les Poètes, corrupteurs des bonnes
mœurs
, en les chassant de sa République, comme gens cap
i fût plus utile à la société, et plus propre à y soutenir les bonnes
mœurs
que la Comédie, lorsqu’elle aura pour unique obje
Anciens qui ont diversifié la Comédie, en l’accommodant au temps, aux
mœurs
et au goût des Spectateurs. Je crois que, pour y
es caractères soient traités d’une manière propre à la correction des
mœurs
, il sera toujours vrai de dire, par les raisons q
le qu’elle a été traitée par Moliere, est suffisamment bonne pour les
mœurs
; à plus forte raison depuis les sages réglemens
bjet, que tout ce qui pourroit contribuer à l’austere Réformation des
Mœurs
, & à la plus réguliere Observation de la Disc
que deux choses : du Pain, & les Jeux du Cirque. Eh ! comment les
mœurs
monstrueuses, qui régnoient alors, & qui s’ac
avec quelques exceptions, qu’elles sont suffisamment bonnes pour les
mœurs
; à plus forte raison notre Comédie, depuis que l
nt au fond de deux de ses Piéces, qui sont le plus attaquées pour les
mœurs
. Au sujet du Festin de Pierre, il fut imprimé une
uel, dès qu’on lui eût fait entendre qu’ils étoient contre les bonnes
mœurs
. Personne n’ignore que la vraie gloire ne peut s’
s & les plus éloquentes, ne conserveroient aucune idée des bonnes
mœurs
, s’ils n’étoient attirés aux Spectacles par l’app
BSERVATION. Plus les désordres pourroient paroître grands dans les
mœurs
des Comédiens, & plus un cœur, vraiment pénét
la Capitale d’une Province de France, du côté du Nord, où les bonnes
mœurs
se font remarquer ; où l’on remplit avec la plus
, & les Piéces dans lesquelles il joue, soient suivant les bonnes
mœurs
. 2°. Que l’Eglise veuille bien le purger d’une in
eprochable ; mais il conclut, qu’il pourroit être propre à former les
mœurs
, & c’est, sans doute, la décision la plus fav
étin & du Portier des Chartreux ? croit-on que la piété & les
mœurs
gagnent beaucoup dans la licence de la peinture ?
que du style comique fait pour délecter & corriger les mauvaises
mœurs
par la moquerie, elle passe dans celui de la bouf
istrats, parce que les mauvais propos que l’on y tient corrompent les
mœurs
, apprennent au peuple des mots de gueule, des tra
toutes les Actrices), née dans une famille chrétienne & de bonnes
mœurs
(dans un grand nombre le vice est héréditaire). C
ons, &c. Mais le fonds en est fort bon pour la religion & les
mœurs
. Le style en est coulant, naturel & pur ; tou
its sont vrais, qu’il n’en fait le récit que pour faire connoître les
mœurs
, les intrigues, les bassesses, la coquetterie de
e foule de jeunes gens par les attraits de la volupté, corrompu leurs
mœurs
& consumé leur fortune, je méditai de conquér
urlesque, Lulli perdu de débauche. Voici un trait qui caractérise les
mœurs
& la religion de ce dernier. Lorsqu’il étoit
andé une des plus libres. Quelle idée donnent les Administrateurs des
mœurs
du public & des leurs ! ils pensent que c’est
dépens de la mesure & de la rime, mais au grand profit des bonnes
mœurs
. On se sauve le mieux qu’on peut à la faveur d’un
; de profane ; mais leur théatre est-il une meilleure école de bonnes
mœurs
? En Espagne pareil ridicule. Les Autos, dit M. d
Collège et celles de l'Hôtel ; les Ecoliers ont de la religion et des
mœurs
, et qu'est-ce qu'une troupe de Comédiens et de Co
t-il assez glissé dans une Compagnie où régnèrent toujours les bonnes
mœurs
, pour vouloir goûter des plaisirs auxquels on a r
les pièces qui renferment une morale licencieuse ? La dépravation des
mœurs
fait la fortune du théâtre. Qu'il cesse de parer
la confiance qu'ils méritaient, s'est affaiblie ; la religion et les
mœurs
ont perdu à vue d'œil par le théâtre, et ne se ré
qu'il subsistera. Les Jésuites, qui s'étaient partout établis par les
mœurs
et la religion, ne devaient se maintenir que par
autres vices, est très peu capable de nourrir le cœur, de former les
mœurs
, et de produire de vrais citoyens. « Tragiques F
des Savants, ouvrage si judicieux, si décidé pour la religion et les
mœurs
, et jusqu'ici contre les dangers du théâtre, au l
e le théâtre soit aussi épuré qu'il devrait l'être pour l'intérêt des
mœurs
et le bien réel de la société. » Eh que faut-il d
ent punies ? Et parce que les Comédiens furent toujours des gens sans
mœurs
, faut-il faire l'apologie de la scène ? et parce
et modérées. Quoique ces deux pièces soient les plus épurées pour les
mœurs
, et les plus remplies de sentiments de religion q
ury en a orné son histoire (L. 15. n. 17.). « La feinte gravité des
mœurs
, dit-il, a le plus accru l'athéisme des Galiléens
le que ce goût même portera tôt ou tard à leur religion & à leurs
mœurs
? C’est de bonne heure détruire par le fondement
eût-elle quelque utilité, ne d-dommageroit pas de la perte des bonnes
mœurs
, qui est inévitable au théatre. Tout cet ouvrage
plaignirent : Nous n’avons que trop de spectacles qui corrompent les
mœurs
, disoient-ils, on augmente le mal, en faisant fa
p; 14. M. de Tourreil dans la Préface des Philippiques, décrivant les
mœurs
des Lacédémoniens, dit : Les plaisirs du theatre
t il veut, avec toutes les personnes qui ont de la religion & des
mœurs
, qu’on éloigne les jeunes-gens, même les jeunes S
i fréquentent les mauvais lieux ; on n’y voit aller que des gens sans
mœurs
; ou si une premiere fois on y vient innocent, on
itique de l’antiquité, loue beaucoup les Germains, dont il décrit les
mœurs
, & en particulier la chasteté des femmes Alle
fendu la comédie aux Chevaliers Romains, comme pernicieuse aux bonnes
mœurs
: Severe cautum ne Equites scenâ polluerentur .
ment le Roi de Prusse, qui veut tant, dit-il, conserver la pureté des
mœurs
, a-t-il pu introduire, protéger la comédie dans c
ire, protéger la comédie dans cette même Allemagne d’où la pureté des
mœurs
l’avoit fait bannir, & lui-même la fréquenter
ans la copie que dans l’original ? Les pieces du théatre ont pour les
mœurs
les mêmes dangers que les Romans, & les Roman
prestiges de la chair & du monde, c’est-à-dire la corruption des
mœurs
, soit un art estimé, goûté, récompensé par des Ch
Rosiere de Salenci, piece nouvelle, prise d’un usage utile aux bonnes
mœurs
, pourroit servir à l’instruction de la jeunesse ;
du Curé & des principaux habitans, reçoit pour prix de ses bonnes
mœurs
une rose, de la main du Seigneur, au milieu des a
ils pas plus utilement employés pour sa gloire (& pour les bonnes
mœurs
), s’il se fût attaché à des objets moins frivoles
de & de plus pernicieux. C’est pourtant l’esprit, le langage, les
mœurs
du théatre.
tres Prélats l’ont honoré de Lettres qui respirent leur zele pour les
mœurs
. Et dans ce nombre, nous pouvons citer feu M. de
vrage sur les Spectacles : je gémis devant Dieu sur la corruption des
mœurs
, dont les Théatres sont la cause parmi la jeuness
es d’encouragerun Auteur qui n’a réellement eu en vue que le bien des
mœurs
. C’est pourquoi, lorsque nous vîmes la cinquieme
quemment des digressions, afin d’avoir lieu de jeter des principes de
mœurs
, & de proposer des modeles pour tous les état
ueilli du Public, qu’à cause du bien qui pouvoit en résulter pour les
mœurs
, il convenoit d’y rendre un hommage à la Religion
gens en état de soutenir l’intégrité de leur foi, & la pureté des
mœurs
. Et il s’est attaché à rendre agréable l’instruct
iance, qu’ils ont paru être des témoignages en faveur de la cause des
mœurs
. Extrait des Feuilles Hebdomadaires des Provinc
le, & aux regles de l’exacte Logique…. Le seul intérêt des bonnes
mœurs
, considérées principalement dans leurs rapports a
ngile que l’Auteur part, pour faire voir le danger où l’on expose ses
mœurs
, lorsqu’on se livre aux plaisirs des Spectacles :
ans du Théatre…. C’est la sagesse humaine qui parle ici en faveur des
mœurs
…. On doit faire lire ce livre aux jeunes gens qui
rage, en l’annonçant comme un arsenal où l’on trouve des principes de
mœurs
pour tous les états, & de quoi dissiper les s
ons lumineuses, combien l’air qu’on y respire est contagieux pour les
mœurs
…. L’Auteur y a fait beaucoup d’augmentations, don
rage annonce que M. Desprez de Boissy n’a eu en vue que l’intérêt des
mœurs
publiques & particulieres ; il s’est ménagé l
n est l’objet. Cette production ne doit sa naissance qu’à l’amour des
mœurs
; & elle a paru si capable de l’inspirer, que
sont convenus que ce livre faisoit autant d’honneur à l’esprit qu’aux
mœurs
& aux sentimens de l’Auteur. L’objet de cet O
Boissy, d’avoir profité de tout incident pour jeter des principes de
mœurs
pour les professions qu’il importe le plus à la s
s gens de mérite ont pensé, que pour l’honneur de la vérité & des
mœurs
, il étoit nécessaire qu’il y eût au moins dans le
je vais y suppléer ici par cette réflexion : Est-ce relativement aux
Mœurs
que ces deux Regnes doivent passer pour l’époque
est-il dit, ne cherche dans son Ouvrage, qu’à rétablir la pureté des
mœurs
, le vrai fondement de la prospérité des Empires.
oûter de la modeste simplicité, cette compagne inséparable des bonnes
mœurs
. Aussi Caton, le plus sage des Romains, crut devo
e prédiction étoit pleine de sagesse ». C’est toujours aux dépens des
Mœurs
, que les Comédiens ont été tolérés chez toutes le
monde : on ente des usages défectueux, des habitudes dangereuses, des
mœurs
corrompues sur d’excellens naturels ». L’expérien
s bien fidelles d’un Pays qu’on n’a jamais habité ; on peut juger des
mœurs
par les Naturels avec qui l’on vit ailleurs ; de
les, la bonne Politique, toujours d’accord avec la Religion & les
Mœurs
, ne leur est pas plus favorable ; & il prouve
é des Parlemens par la Rocheflavin, dont le Livre huitieme traite des
Mœurs
& de la Décence des Magistrats. Par nos Mercu
tile à la jeunesse. Il faut au contraire l’abolir, pour la sûreté des
Mœurs
8. Aristote 9 & Platon 10 étoient du même avi
e ridicule étoit continuellement contredite par la conduite & les
mœurs
de la plupart des Amateurs des Spectacles ; que l
faire connoître un Livre aussi solide & aussi nécessaire pour les
mœurs
. Recevez, je vous prie, mes remercîmens avec ceux
uvrage sur les Spectacles. Il doit être d’une grande utilité pour les
mœurs
. Bien des gens attribuent à des principes trop au
ble lui être la plus chere ; mais qui est la plus dangereuse pour les
mœurs
, &c. Enfin, cette sixieme Edition a aussi at
le, que les motifs qui la lui ont procurée, tournent à l’avantage des
mœurs
. M. Saignette, second Secrétaire perpétuel de l’A
plein de recherches, élégamment écrit, & dont la Conservation des
Mœurs
est le but : Voilà votre titre, & ce qui a dé
qu’il en résulteroit un motif d’encouragement pour les défenseurs des
mœurs
. Les succès de cet Ouvrage sont une ratification
ns de son style, enfin ses vues & son zele pour la régularité des
mœurs
, dans un siecle fécond en Ouvrages où l’on paroît
ile à traiter : les conséquences qui en résultent, pour l’intérêt des
mœurs
, pour la tranquillité même de l’Etat & le bie
Ecole où l’on instruit les cœurs A flatter la licence, à mépriser les
mœurs
, A tolérer le vice, & non le ridicule, A cour
nités éminentes, ont le plus d’influence sur le sort des hommes ! Les
mœurs
du peuple sont bientôt ravagées par le torrent de
trop multipliées & comme détachées du tissu de la Piece ; si les
mœurs
des Personnages se trouvent bien exprimées, &
ne hazardât d’en permettre la lecture aux jeunes gens que quand leurs
mœurs
seroient en sûreté33. Il seroit à souhaiter que c
danger : mais en attendant la solution du problême, je crois que les
mœurs
ne peuvent jamais être en sûreté aux Spectacles ;
s étoit à l’abri de toute occasion. J’aime ces sociétés où ces bonnes
mœurs
de nos anciens Germains sont encore de mode. On n
ille désordres. Je trouve qu’il n’y a rien de plus dangereux pour les
mœurs
que d’aller voir ce qu’on ne veut pas être ; car
oici, dit cette dame à son fils, quelques préceptes qui regardent les
mœurs
: lisez-les sans peine. Ce ne sont point des leço
ées du vice. J’ai vu pour l’ordinaire leurs vertus disparoître, leurs
mœurs
se corrompre, leurs manieres décentes & natur
ut apprendre à mettre dans ses vertus une certaine noblesse, dans ses
mœurs
une certaine régularité, dans ses manieres une po
lles abandonnent à la Bourgeoisie ces connoissances de détail que les
mœurs
anciennes réservoient aux meres de famille ; elle
roit, on les verroit bientôt contredire les Loix, & corrompre les
mœurs
; conjecture qui n’eut que trop son effet par la
la licence. En effet Tacite attribue une des causes de la pureté des
mœurs
des Germains à leur opposition pour les Spectacle
ujours été, tant par rapport à la science, que par rapport aux bonnes
mœurs
. Pourquoi ne pas convenir que le goût des Spectac
rand Corneille croyoit que le genre comique étoit plus utile pour les
mœurs
que la Tragédie. Mais, que cette opinion, soit vr
onformer au goût de la Nation Or, quelles leçons peuvent recevoir les
mœurs
sur un Théatre où ce qu’il y a de plus licencieux
Ce n’est donc pas en fréquentant nos Spectacles, qu’on réformera ses
mœurs
. On n’y va pas pour se réformer. Aussi, pour l’or
cours. Si le Théatre s’est encore épuré depuis Moliere, c’est que nos
mœurs
sont devenues plus polies. Je conviens que sur no
e l’impiété ; & il est depuis sa correction l’école des mauvaises
mœurs
& de la corruption. C’est relativement à ce s
Tragédie & de la Comédie, est trop peu favorable à la licence des
mœurs
, pour faire espérer qu’on en fasse jamais usage69
de notre siecle est poussée presque aussi loin que le relâchement des
mœurs
. Il a raison d’appeller hypocrisie cette décence
ue dans la décence, & une délicatesse outrée dans la modestie des
mœurs
, qui congele les bons mots & les traits les p
contrastes peuvent jamais tourner au profit de la Religion & des
mœurs
». On est donc exposé à acheter trop cher le plai
ssent où commencent les excès. M. de Montesquieu nous dit que si nos
mœurs
ne sont pas pures, c’est que chez nous l’honneur
effet pourroit-on attribuer aux Spectacles la gloire de corriger les
mœurs
? « Je n’ai jamais entendu, dit M. de Fontenelle
vez qu’il déclare qu’il n’y a rien de plus funeste pour la pureté des
mœurs
que les Spectacles ; & c’est en quoi je trouv
qui occupent les hautes places de la Judicature, & qui en ont les
mœurs
? Pourquoi ces sages Magistrats ne vont-ils pas à
ur linguam, pectus non ita, dit que, « pour corrompre ou réformer les
mœurs
de toute une Ville, il ne faut que-très-peu de pe
rande influence sur le Gouvernement pour le bien public, tant que les
mœurs
de leurs Chefs & de leurs Membres les mettron
s parentés, ni la faveur, quelle qu’elle fût, n’y pouvoient rien. Les
mœurs
innocentes de ces Magistrats, & leur extérieu
re compagnie. Le Parlement les rebuta, comme personnes que les bonnes
mœurs
, les SS. Canons & les Peres de l’Eglise avoie
ns des libelles insultans le déshonneur d’une famille, l’opprobre des
mœurs
: ces détails scandaleux qui avilissent une cause
it représenté à Auguste, que le moyen le plus capable de réformer les
mœurs
de Rome, étoit d’y détruire tous les Théatres108.
entation des Spectacles étoit incompatible avec la gravité des bonnes
mœurs
; que les propos licencieux s’y trouvoient toujou
uroit tenue sur cet objet. On connoît les changemens arrivés dans nos
mœurs
depuis que les grands Seigneurs, devenus oisifs d
me semble que la Religion, qui fixe notre foi, doit aussi régler nos
mœurs
. C’est pourquoi, dût-on me compter parmi ces gens
; Physique, Métaphysique, Théologie même, qui le croiroit ! Etude des
mœurs
, du commerce, de la politique, de la législation
oscrites par l’Église, mais qui trop souvent forment ou supposent les
mœurs
publiques d’une Nation, les Théatres ont retenti
plus rien. Rac. Poëm. de la Relig. Qu’en est-il résulté pour les
mœurs
? Je vous invite à lire la peinture énergique qui
C’est en vain que, fidele à sa vertu premiere, Louis instruit aux
mœurs
la Monarchie entiere ; La Monarchie entiere est e
… … … Voilà donc, cher ami, cet âge si vanté, Ce siecle heureux des
mœurs
& de l’humanité : A peine des vertus l’appare
arence nous reste. … … … … … Et la chûte des Arts suit la perte des
mœurs
. … … … … … De nos Peres fameux les ombres ins
objet est de prouver l’évidence du danger de nos Spectacles pour les
mœurs
, & sur-tout pour les jeunes gens. Et il m’a s
ux Spectacles, la licence de quelques Ecclésiastiques, qui, par leurs
mœurs
, appartiennent plus au siecle corrompu qu’à la Re
ût offenser le goût de l’ordre, l’amour de la vertu, ni l’intérêt des
mœurs
publiques & particulieres. Les femmes ne mont
là ce qu’on prétend faire appeller par S. Antonin, Comédie de bonnes
mœurs
? Je profite, Monsieur, de l’aveu que vous faites
’est manquer aux égards qu’on doit à la bonne idée que l’on avoit des
mœurs
canoniques de ce Prélat. Quant à S. Charles Borro
n du P. Concina, que les Hérétiques ne se prévalent pas des mauvaises
mœurs
de ceux qui ne professent que de bouche notre Rel
otester contre cette sorte d’amusement, dont l’effet est de nuire aux
mœurs
, en donnant sur plusieurs crimes des idées opposé
58, des créatures dont la profession est incompatible avec les bonnes
mœurs
. S’il en étoit de la question des Spectacles, com
, ou d’un ambitieux Sectaire ? Quelle douceur, quelle pureté dans ses
mœurs
! quelle grace touchante dans ses instructions !
nce, & en observateur sensé des influences des Spectacles sur les
mœurs
. Ainsi vous ne pouvez point dire qu’il est l’écho
ont vous paroissez avoir adopté l’Ecole, que des Spectacles & des
mœurs
puissent jamais être choses compatibles. Il nie q
catesse de sentiment 161, ou qu’elles puissent jamais être utiles aux
mœurs
, quand même l’on y verroit toujours le vice puni,
ais tel est le goût qu’il faut flatter sur la Scene ; telles sont les
mœurs
d’un siecle instruit. Le sçavoir, l’esprit, le co
ton du Théatre de celui du monde ; on ne corrige point pour cela les
mœurs
: on les peint ; & un laid visage ne paroît p
moins contagieux. Mais il n’en est pas ainsi de la Comédie, dont les
mœurs
ont avec les nôtres un rapport plus immédiat, &am
a Comédie est agréable & parfaite, plus son effet est funeste aux
mœurs
. « Prenons le Théatre comique dans sa perfection.
dmirateur que personne, ne soit une école de vices & de mauvaises
mœurs
, plus dangereuse que les livres même où l’on fait
fils insolent qui l’a faite, en est-elle moins une école de mauvaises
mœurs
? Le Misantrope est la Piece où l’on joue le plus
en s’attachant à flatter une jeunesse débauchée & des femmes sans
mœurs
…. Regnard plus modeste, n’en est pas moins danger
tous les traits de l’Eloquence ; c’est la Patrie qui venge les bonnes
mœurs
sacrifiées aux licences de la Scene ; c’est la Ph
mais qui l’emportoit sur la plupart d’entr’eux par l’innocence de ses
mœurs
, par sa modération, par sa droiture & par son
ile dans la guerre, il releve son mérite, en assurant qu’il avoit des
mœurs
très-pures, une probité irreprochable ; qu’il éto
dont on peut dire, comme de Scipion l’Emilien 176, qui réunissoit les
mœurs
de Caton d’Utique 177 avec les vertus militaires.
s cœurs. Nos Théatres sont la source, non seulement de la licence des
mœurs
, mais encore de ce prétendu bel esprit, dont la c
ue ceux qui réprouvent les Jeux Sceniques, comme nuisibles aux bonnes
mœurs
, cessent d’être de vrais François, & d’être a
Sciences & des Arts a contribué à corrompre plus qu’à épurer les
mœurs
. Mais il ne faut pas imputer aux Sciences ce qu’o
t du dépôt des connoissances humaines, mais encore du dépôt sacré des
mœurs
. Il en résulte qu’il faut qu’elles aient l’attent
ne peut mériter d’y être admis que par des Ouvrages utiles & des
mœurs
irreprochables. Celles de ces Compagnies, qui, po
éral que l’état de Comédien est un état de licence & de mauvaises
mœurs
; que les hommes y sont livrés au désordre ; que
par-tout ailleurs. Au reste, ce mépris-est plus fort par-tout où les
mœurs
sont plus pures ; c’est pourquoi il y a des pays
mes & de femmes, qui fait des nôtres autant d’écoles de mauvaises
mœurs
: 6°. enfin, leurs Théatres n’étoient point élevé
a, jamais la Grece, excepté Sparte, ne fut citée en exemple de bonnes
mœurs
; & Sparte, qui ne souffroit point de Théatre
pas donnés195. Je reviens aux Comédiens : quelle source de mauvaises
mœurs
n’ont-ils pas dans le désordre des Actrices, qui
s, & pourroit compatir en elles avec la modestie & les bonnes
mœurs
? A-t-on besoin même de disputer sur les différen
la servir, une préférence décidée de l’honneur sur les richesses, des
mœurs
pures & innocentes, une concorde inaltérable
conquérans. L’ancienne frugalité, dit Tite-Live 196, l’intégrité des
mœurs
disparurent à mesure que la soif de l’or, la somp
moins malfaisans dans leur oisiveté, & empêcher que les mauvaises
mœurs
ne dégénerent en brigandage ; que sçais-je ! pour
çoise, il est dit que ce Théatre contribue autant à la correction des
mœurs
& à la conservation des Lettres, qu’à l’amuse
que les Poëtes dramatiques contribuent réellement à la correction des
mœurs
? Rien n’y est moins propre que leurs Poésies. Et
ar ce moyen, dites-vous, on auroit à la fois des Spectacles & des
mœurs
; & l’on réuniroit les avantages des uns &
oit les avantages des uns & des autres. Des spectacles, & des
mœurs
! Voilà ce qui formeroit un vrai spectacle, d’aut
si cela se peut ». Rien, Monsieur, ne prouvera plus la corruption des
mœurs
d’une Nation, que la nécessité où l’on croit être
Porée, qu’on pourroit faire du Théatre une très-bonne école pour les
mœurs
». Ne doit-on pas en effet, Monsieur, sçavoir par
Théatre ; & il observe que c’étoit le seul moyen de conserver les
mœurs
des anciens Romains dont Valere-Maxime fait un si
’inspiroient un respect réciproque, & vivoient dans une pureté de
mœurs
inaltérable. Le Gouvernement fut alors très-heure
lié avec des personnes de toutes Religions, de de tout état & de
mœurs
bien différentes. Ce ne sont pour lors que des li
être fondées que sur la conformité de Religion, de sentimens & de
mœurs
: Ad connectendas amicitias, vel tenacissimum vin
hancelier que je viens de nommer. La pureté & l’uniformité de ses
mœurs
, la gravité de sa conduite, son zele pour le bien
; Aussi de piege en piege, & d’abyme en abyme, Corrompant de vos
mœurs
l’aimable pureté, Ils vous feront enfin haïr la v
Ce ne sont que des enfans ; on n’y trouve point de vieillards par les
mœurs
, il n’y a que des fables & des frivolités qui
es nous ont appris à ne plus rougir. Que si la Comédie nous peint les
mœurs
vicieuses de notre siecle, le Spectateur ne se re
t voir. Hoc se quisque modo semper fugit…. « C’est pourquoi les
mœurs
, dit M. le Chancelier Daguesseau, le caractere de
de nous rendre meilleurs, Séduisent l’innocence, & corrompent les
mœurs
. Sa morale suspecte est un foible antidote : C’es
ne doivent exclure toutes celles qui sont opposées à l’honnêteté des
mœurs
; c’est à ce point qu’il faut s’attacher, & c
médie telle qu’elle est aujourd’hui, n’a rien de contraire aux bonnes
mœurs
, & qu’elle est même si épurée à l’heure qu’il
se, & qu’il n’y a rien qui répugne à l’honnêteté & aux bonnes
mœurs
dans le soin de l’entretenir ; ou que le feu n’éc
ra trompé, en disant que les mauvais entretiens corrompent les bonnes
mœurs
. Ibid. XV, 33. Voilà, mon cher Pere, votre conséq
t pas être mises parmi ces mauvais entretiens par lesquels les bonnes
mœurs
sont corrompues. Dites plutôt, mon cher Pere : il
éclarés contraires à l’esprit du Christianisme, pernicieux aux bonnes
mœurs
, & féconds en mauvais exemples ; où, sous pré
Théatre, & d’autres productions inalliables avec l’innocence des
mœurs
. M. l’Archevêque d’Aix & M. de Roquelaure, Ev
son. Elle peut réformer un esprit idolâtre ; Mais, pour changer leurs
mœurs
& régler leur raison, Les Chrétiens ont l’Egl
chez Humblot en 1770, sous ce titre : Code de la Religion & des
Mœurs
, ou Recueil des principales Ordonnances depuis l’
lissement de la Monarchie Françoise, concernant la Religion & les
Mœurs
, par M. l’Abbé Meusy, Prêtre du Diocese de Besanç
jours trouvé dans nos Rois des protecteurs, des défenseurs, & les
mœurs
des Censeurs & des Juges. La législation semb
u Théatre ne font pas d’honneur à leur esprit, peut-être même à leurs
mœurs
, quand ils en prennent la défense. Ils conviennen
le, tant qu’il sera dans l’état actuel. Code de la Religion & des
Mœurs
, tom. 2. Il n’est pas douteux que M. l’Abbé Meus
e nous, pour inspirer l’indépendance, & nourrir la corruption des
mœurs
. Eh ! quel mal leur a fait cette Religion sainte
t des Ecrivains profanes qui refuseront de subordonner la science des
mœurs
à celle de la Religion. Le caractere de la vraie
les chaumieres : bientôt plus de foi, plus de religion & plus de
mœurs
: l’innocence primitive s’est altérée ; le souffl
poison des nouveautés profanes ne peut corrompre la sainte gravité de
mœurs
qui caractérise les vrais Magistrats. Tout peut c
connoît le caractere des Magistrats publics chargés de la censure des
mœurs
, obligés conséquemment par état d’avoir sans cess
r les propositions les plus contraires à la Religion & aux bonnes
mœurs
, & de confondre la nature & les bornes de
aximes & de propos injurieux à la Religion, contraires aux bonnes
mœurs
, attentatoires aux deux Puissances. On oppose ce
tée à trois voix. Outre ces blasphêmes, les maximes vicieuses sur les
mœurs
sont poussées jusqu’au point de dire que la condu
ême dans les premiers siecles de l’Eglise ; qu’il est toléré dans nos
mœurs
, & qu’il n’y a que celles qui menent une vie
on Ouvrage à la Cour, dont le zele, en matiere de Religion, de bonnes
mœurs
& de police publique, se manifeste en toutes
t de celui de nos voisins, comme des Italiens, Espagnols, &c. les
mœurs
n’en ont pas été plus en sûreté. C’est contre ce
in, soit en François, ces sortes d’Exercices étant dangereux pour les
mœurs
. Ut omnis occasio tollatur Scholasticos à studii
ies & des Comédies. On sçait que Néron porta le dernier coup aux
mœurs
, en communiquant aux jeunes gens sa passion pour
soit-il, est de porter vos Eleves de Saint-Cyr à une grande pureté de
mœurs
. N’est-ce pas détruire cette pureté, que de les e
uer leurs enfans dès leurs tendres années, à ne pas avoir horreur des
mœurs
déréglées & de ces exercices lascifs, plus pr
renoit le danger ; & la censure qu’il en a faite est celle de nos
mœurs
. Le plus grand plaisir de nos filles à marier, d
mbre des célibataires : mais est-il étonnant que dans une nation sans
mœurs
, les hommes craignent de s’engager dans des nœuds
ont la vertu doit être si fragile dans un temps où le déréglement des
mœurs
& le libertinage ne sont traités que de galan
ictete, d’un Ciceron, d’un Séneque, &c. prouvent que la pureté de
mœurs
que la Religion Chrétienne exige, est conforme à
ous ceux qui, par état, sont chargés de veiller à la conservation des
mœurs
, ne s’acquittent pas de ce devoir avec le zele ac
oit important de ne pas tolérer une profession qui avoit corrompu les
mœurs
dans toutes les Villes où elle avoit été admise.
tres, & ont fait voir qu’ils étoient contraires à l’honnêteté des
mœurs
. Enfin la septieme classe est un récit d’événemen
assister aux Spectacles du Théatre, est assurément une peste pour les
mœurs
des Chrétiens. Comitolus, aussi Jésuite, lib. 5.
es sont défendues. La quatrieme raison est une idée de correction des
mœurs
que les Comédiens ont voulu donner, pour justifie
réunie. Un pere de son fils peut y guider les pas, Sûr que des bonnes
mœurs
il ne l’éloigne pas, Et qu’il y recevra des leçon
utilité des Jeux scéniques], ne sert trop souvent qu’à détériorer les
mœurs
, & à rendre la société moins sociale, non seu
». Est-il un Pays où l’Art dramatique n’est point devenu nuisible aux
mœurs
? En quelque contrée qu’on transporte cette plant
ns cité, page 599, ne sçauroit être étouffé que par la corruption des
mœurs
qui nous porte à crapuler nos amusemens, en allan
appelle honnêtes gens, mais encore à l’ordre public, au maintien des
mœurs
, & au maintien de tous les Ordres de la socié
es Loix : « La Religion chrétienne, dit-il, à adouci généralement les
mœurs
, a rendu les Gouvernemens plus tempérés, a inspir
pareils témoignages, si peu suspects, rendus à la Religion & aux
mœurs
. « Hélas ! le Paganisme même ne nous fourniroit-i
ur reprochoit non-seulement d’avoir été la cause de la corruption des
mœurs
, mais encore de l’avoir portée aux derniers excès
reste le christianisme, en interdisant tout ce qui peut corrompre les
mœurs
, assure le bien politique des Etats. Tacite, j’y
s gens de mérite ont pensé, que pour l’honneur de la vérité & des
mœurs
, il étoit nécessaire qu’il y eût au moins dans le
’ont-ils pas fait dans toute l’Europe, par rapport à la Foi & aux
Mœurs
! Mais l’empire qu’il exerçoit dans la Littératur
r y décrire avec une force majestueuse & une vérité énergique les
mœurs
, le gouvernement, l’accroissement & la chûte
uel de cette Académie. La douceur de son caractere, la décence de ses
mœurs
, la politesse de ses manieres, & son enjoueme
des recherches. On y trouve un tableau très-exact du génie & des
mœurs
, ou de l’esprit général des douzieme & treizi
t rechercher les causes de la décadence du goût des Lettres & des
Mœurs
chez les Romains, c’est dans l’espace de ce demi-
t étoit, si le rétablissement des Sciences & des Arts a épuré les
mœurs
. On sçait que M. Jean-Jacques Rousseau soutint la
onsolation pour un Poëte qui va mourir, de n’avoir jamais offensé les
mœurs
. 355. Il n’avoit alors que trente-huit ans.
ent contre le théâtre, qui est le poison le plus dangereux des bonnes
mœurs
; tout doit s'armer contre lui pour l'intérêt de
rigoureusement condamnés dans l'Evangile, et si contraires aux bonnes
mœurs
, que le théâtre ne loue, n'enseigne, n'inspire. I
nt propres à en dévoiler le dangereux crime. Il n'en est point où les
mœurs
ne reçoivent quelque atteinte. Leurs secousses mu
le celle d’un vénérable Prélat, aussi distingué par la douceur de ses
mœurs
, que par la sainteté de sa vie ; Mr. de la Motte
urs du Théatre. Mr. de Campigneulles assure, que la Comédie de bonnes
mœurs
, avoit lieu au quinzieme siécle, il est démenti p
de Moliere, que les piéces sont devenues suffisamment bonnes pour les
mœurs
… Que la Comédie, telle qu’elle a été traitée par
édie, telle qu’elle est aujourd’hui, n’a rien de contraire aux bonnes
mœurs
, & qu’elle est même si épurée, à l’heure qu’i
ion des filles. Qu’y dit-il au chap. 13 ? Les Comédies corrompent les
mœurs
. Et dans sa lettre à l’Academie Françoise, il dit
de Moliere sont plus pernicieuses, qu’utiles au perfectionnement des
mœurs
, dit Mr. de Saint Pierre, en 1730. Telles sont to
u que cela, (les Comédies & Tragédies) tend à la perte des bonnes
mœurs
, … & entraine avec soi, beaucoup de mauvaises
es ; Mr. Nougaret, un des plus zélés, prétend qu’ils sont l’école des
mœurs
, dans son livre intitulé l’art du Theatre en 1769
que les spectacles exaltent les passions, & par là corrompent les
mœurs
. Cela prouve-t-il qu’ils soient bien épurés &
e est de 1699, Réfléxions sur la Comédie ancienne & moderne. Les
mœurs
, dit-il, & la Réligion n’ont point de plus
sacré, qu’il n’ait blasphêmé. Il a bouleversé tous les principes des
mœurs
, & a rompu tous les liens, qui attachent les
it se faire un devoir de conformer ses sentimens & ses idées, aux
mœurs
de la société, de regarder les préjugés comme des
ussai-je encourir la rigueur de vos censures, j’aime mieux sauver vos
mœurs
. Voltaire au contraire fait l’humiliant aveu de f
de flatter le goût du Corrége. Il a donc fallu, dit-il, me plier aux
mœurs
du tems, & commencer tard à parler d’amour. A
Le poison le plus fin n’est-il pas le plus mortel ? Voyez le Poëte de
mœurs
en 1779. Voilà, Madame, lui dis-je en finissant,
e Mezeray, ni des autres Auteurs Contemporains. 4°. Y a-t-il moins de
mœurs
, moins de Réligion, moins de fidélité dans les fe
& consacrés aux plus honteux libertinages, sont si pernicieux aux
mœurs
, & si opposés à l’esprit du Christianisme, po
m in spectaculis quis requirat ? Il les regardoit comme la ruine des
mœurs
& de la pudeur : spectaculum expellens gravi
us les Peres de l’Eglise, qui l’ont condamnée comme la corruption des
mœurs
, & une école publique de libertinage. » Quoi
de nous rendre meileurs, Séduisent l’innocence, & corrompent les
mœurs
. Pourquoi donc ne voulons-nous jamais devenir sa
t pas indifférentes ?.… Un jeune homme, qui a des principes & des
mœurs
, a une maniere de voir bien différente, de celui
une maniere de voir bien différente, de celui qui n’a ni réligion, ni
mœurs
… S’ensuit-il, qu’on puisse imiter celui-ci, &
é. Ce qu’il y a de plus pur , dit-il, se trouve en contraste avec le
mœurs
de ceux qui les représentent, s’altére en quelque
n’est-elle pas ordinairement infame ? C’est la réflexion du Poëte de
mœurs
, tom. 3. pag. 212. C’est celle du Comte de Valmon
contrastes peuvent jamais tourner au profit de la Réligion & des
mœurs
? » Non, dit l’Auteur du Mimographe, ou idée d’u
tes de piéces. Voyez le Célébre d’Aguesseau. Voyez aussi le Poëte des
mœurs
, tom. 3. pag. 216. Je ne puis passer ici sous sil
que les Sts Peres les ont toujours regardés comme ennemis des bonnes
mœurs
, & qu’ils ont sévérement condamné l’esprit qu
en mauvais exemples ; parce qu’ils sont la cause de la corruption des
mœurs
parmi la jeunesse ; parce qu’on y renforce les ma
ompues, de l’aveu même des plus zélés partisans du Théatre. Poëte des
mœurs
, tom. 3. pag. 212. J. J. Rousseau, Fénélon &c
ne peut assister sans scandale. Bossuet, Fléchier, Gresset. Plus les
mœurs
d’une personne sont pures, dit le Comte de Valmon
les spectacles, qu’il n’a jamais été possible d’empêcher de nuire aux
mœurs
. 1 Tels sont enfin ces jeux, qu’on affecte de ren
2 pag. 106… Ordonnances synodales de Toulon &c. 1. Le Poëte des
mœurs
. Tom 3, pag. 214 & 215.
Chapitre VIII. Des caractères & des
Mœurs
Tragiques. O n appelle caractère au Théâtre,
tient de l’adulation, que par une sotte vanité qui fait préférer les
mœurs
de son siécle à ces grands moyens, qui produisent
nt. Cela suffit pour en faire agir & parler. Les caracteres ! les
mœurs
! ne prend-en pas de soi-même ceux qui conviennen
and on n’en a qu’imparfaitement l’ensemble dans son imagination. Les
mœurs
d’une Tragédie sont proprement les ingrédiens qui
nutile de répéter ce que les Anciens & les Modernes ont écrit des
mœurs
dans la Tragédie. Les fautes qu’on fait contr’ell
ndiqueront assez aux Auteurs la maniere la plus propre de traiter les
mœurs
, pour faire sortir les caractères, & leur don
licatesse ; elle a passé à la Comédie Françoise, où elle trouvera des
mœurs
& cet air de dignité convenable à des Princes
on zèle un Ecclésiastique qui fait des comédies ! Ce Prélat avoit des
mœurs
& une science qui lui donnoient droit de tout
ours & faisant des noirceurs à tout venant. Elle pèche contre les
mœurs
, elle est pleine d’indécences & d’allusions s
ce n’est pas par là ; on lui eût tout pardonné : qui s’embarrasse des
mœurs
& de la décence ? Lett. 95. L’Auteur, sans d
de plus bas : voleurs en prison, leurs enfans mendiant à la taverne,
mœurs
& conversations analogues, &c. A la corde
’est une des meilleures pieces qui aient jamais paru (pour former les
mœurs
des femmes), & où regne l’horreur du bas &
s Comédiennes de la troupe Françoise disent que ce spectacle gâte les
mœurs
(elles les réforment). Qu’est-ce que cela me fait
les réforment). Qu’est-ce que cela me fait à moi, dit Mad. de … ? mes
mœurs
sont incorruptibles. Lett. 86. Je condamne dans
s les pieces les portraits de la débauche. Mais c’est la faute de nos
mœurs
& de notre goût. Soit dit pour la justificati
de cent plaisirs font un plaisir unique. Quel elixir pour les bonnes
mœurs
! Lett. 12. La Péruvienne de Boissi est une aven
vestales ; il faut en illustrer le siecle, au grand profit des bonnes
mœurs
. Le Mercure de janvier 1767 annonce comme une nou
humaine, ne peut pas être tourné au bien, & devenir une école de
mœurs
, comme l’histoire qui rapporte ces actions, la pe
en François, ces exercices dramatiques étant très-dangereux pour les
mœurs
. Le célèbre Garde des Sceaux M. du Vair avoit pré
ne espèce de Magistrats, de Censeurs, chargés de conserver les bonnes
mœurs
par la représentation théatrale, de calmer les pa
nterie, que l’amour tienne le sceptre, donne des leçons, corrompe les
mœurs
, renverse l’ordre, assure l’empire aux femmes, l’
anterie les choses les plus importantes. Vous riez ? fuyez, peste des
mœurs
, corruption des cœurs, furie des familles, fuyez.
ssierement licencieuse, mais efféminée, qui ne soit dans la règle des
mœurs
; qu’on ne se charge pas d’un rôle vicieux, que l
us de leurs lumieres & de leurs droits lorsqu’on pèche contre les
mœurs
? que ne s’élève-t-on contre l’impiété, l’obscéni
cours sur les romans & le théatre. Sur-tout quelle perte pour les
mœurs
que les les romans & les spectacles ! Tout ce
qui nuit aux lettres nuit à la république ; mais ce qui corrompt les
mœurs
, partie la plus essentielle, lui porte un coup mo
, des libertins, des séducteurs, qui détruisent la religion & les
mœurs
. Les romans détruisent les vertus des femmes, la
olue de ce qui porte une atteinte si mortelle à la religion & aux
mœurs
? Les Jésuites avoient alors un habile Ecrivain d
us de goût pour la dévotion ? La licence du siecle, la corruption des
mœurs
, l’indifférence pour la religion, réduite presqu’
nt ? Une salle, le rendez-vous de tous les gens de plaisir & sans
mœurs
, où brille un luxe étudié, & tout ce que l’ar
pense que la licence du théatre est la perte très-certaine des bonnes
mœurs
parmi les Chrétiens. Quelques partisans de la lic
vertissement le plus propre à émouvoir les passions et à dépraver les
mœurs
. Ovide lui-même, que l’on ne prendra pas pour un
? L’Eglise de Jésus-Christ, interprète infaillible de la doctrine des
mœurs
, a fait, de la représentation et de la fréquentat
he la tentation et qu’on va s’amuser aux dépens de la Religion ou des
Mœurs
devenues les jouets du Théâtre ? Consultons l’exp
du vice : j’ai vu, pour l’ordinaire, leurs vertus disparaître, leurs
mœurs
se corrompre, leurs manières décentes et naturell
nt Paul nous assure que les mauvais entretiens corromprent les bonnes
mœurs
.29. Or, quels entretiens plus pernicieux, que ces
e, concourir à salarier une troupe de gens justement notés pour leurs
mœurs
, condamnés par l’Eglise, privés même des Sacremen
ges contrastes peut-il jamais tourner au profit de la Religion et des
Mœurs
? Pour ne rien laisser à désirer sur la question
nd ce qu’il doit être.34 Boileau-Despreaux, dont la conduite et les
mœurs
manifestèrent toujours son attachement aux princi
de l’impiété ; et il est, depuis sa correction, l’école des mauvaises
mœurs
et de la corruption. L’Opéra lui paraît excessive
pas, comme bien des penseurs de nos jours, que des Spectacles et des
Mœurs
puissent jamais être choses compatibles. Il nie q
ais tel est le goût qu’il faut flatter sur la scène ; telles sont les
mœurs
d’un siècle instruit. Le savoir, l’esprit, le cou
e ton de Théâtre à celui du monde, on ne corrige point, pour cela les
mœurs
; le plaisir même du comique étant fondé sur un v
s la Comédie est agréable et parfaite, plus son effet est funeste aux
mœurs
. Prenons le plus parfait auteur comique, dont les
que le Théâtre de Molière ne soit une école de vices et de mauvaises
mœurs
, plus dangereuse que les livres même où l’on fait
dans leurs pièces à flatter une jeunesse débauchée et des femmes sans
mœurs
. » « La belle école que le Théâtre ! La belle i
édies dirigées contre les vieux maris sont également pernicieuses aux
mœurs
, parce que les femmes qui ont vu applaudir toutes
es jouets, des objets du plus honteux commerce. Cette dissolution des
mœurs
publiques, qui avait déjà dans des rangs supérieu
santrope au nombre des ouvrages de Molière qui ont porté atteinte aux
mœurs
. Je sais que cela a été démontré aussi par d’autr
evait parfaitement concourir avec celle du Tartufe à la décadence des
mœurs
, par la raison encore que dans celle-ci on soulèv
comique, de ne pas soupçonner au moins que son désir d’améliorer les
mœurs
était aveuglé et dirigé par une verve impérieuse
vant ; on verra clairement la cause de la différence extrême de leurs
mœurs
. Les premières, malgré des ridicules qui doivent
ertus, dont un sage, dont Fléchier a fait le plus bel éloge, dont les
mœurs
en effet étaient les plus édifiantes. Cette brill
ient faire au bon goût, avec le service qu’elles rendaient aux bonnes
mœurs
, avant d’avoir été ridiculisées et déconsidérées
lles exerçaient la plus grande et la plus salutaire influence sur les
mœurs
de la capitale, et même de la nation entière. San
i ont succédé à celles-là, qui ont été la réforme de ces tribunaux de
mœurs
et de délicatesse, montre dans ce changement éton
ée, par le mépris de tous les principes qui font les bases des bonnes
mœurs
: on voit qu’elles ont fini par tirer vanité de l
il s’est trompé ; que non-seulement il n’a rien fait d’utile pour les
mœurs
, mais qu’ayant frappé leurs ennemis inconsidéréme
et des maris, et autres pièces, n’ont été que des écoles de mauvaises
mœurs
; qu’en voulant corriger les vices de quelques pa
l’effrayante augmentation du mal : Et les vices d’autrefois sont les
mœurs
d’aujourd’hui !… On pourrait alors, sans craindr
rté à composer cet écrit, à reprendre la défense des indigents et des
mœurs
, que les progrès d’une cataracte dont j’ai le mal
mposa & joua d’après nature une partie de ses drames. Peintre des
Mœurs
, moins sage que le Peintre des Visages, qui fut t
s épouse en secret. Ce n’est ni la preuve la plus décisive des bonnes
mœurs
, ni les traits les plus glorieux de la vie des hé
hologie, l’Histoire sacrée & profâne, ancienne & moderne, les
mœurs
, les usages, les modes de tous les peuples &
st une Encyclopédie théatrale. Quel trésor pour les lettres & les
mœurs
! La salle de Spectacle de Versailles, à moins
plus grossierement licencieuses ; leur religion, leur langage, leurs
mœurs
ne connoissoient pas les bornes que la politesse
ou transitions arbitraires. Ce pot-pourri seroit un petit mal, si les
mœurs
n’en souffroient ; mais le goût dépravé du peuple
pose avec éloge pour modele, sur une Scène qu’on dit être l’Ecole des
mœurs
? Que doivent être les auteurs qui les font agir
part remplit d’admiration & de recconnoissance, pour réformer les
mœurs
& inspirer la piété. Le premier objet du zele
p; que chacun par conséquent ne se met point en peine de réformer ses
mœurs
sur des impostures. Le théatre étant lui-même le
e rendez-vous de la société. Dire que les spectacles influent sur les
mœurs
& les corrigent, c’est un paradoxe ridicule :
, par conséquent un vrai concubinage. Il faut n’avoir ni religion, ni
mœurs
, ni décence pour le contracter. Est-ce-là un bel
Moliere, comme d’une piece très-dangereuse pour la Religion & les
mœurs
. La défense dura deux ans. A force d’intrigues &a
rouleroit que sur des critiques purement littéraires, aucune sur les
mœurs
& la décence que tout y blesse, & sur le
n aveugle enthousiasme voudroit canoniser, quoique l’intérêt même des
mœurs
ne permette pas qu’on accrédite un homme qui les
lus, parce qu’il est l’essentiel ils ne respectent la Religion ni les
mœurs
: les farces de l’un, les contes de l’autre.
s. Je demande si le Theatre peut être une Ecole capable de former les
mœurs
: & je repond simplement, Par sa nature il pe
Foi & la Morale, qu’il merite de l’être par la simplicité de ses
mœurs
, & par la droiture de son cœur. Peut-on ne pa
. Premiere partie. Qu’est-ce qu’une Ecole propre à former les
mœurs
? C’est (si je ne me trompe) celle dont les préce
, il paroît que le Theatre peut devenir une Ecole propre à former les
mœurs
, & j’ose avancer (avec réserve toutefois, &am
e vanité, tout est repris ; rien n’est épargné. Est il enfin dans les
mœurs
quelque travers qu’elle ne redresse ? Elle peint
difference même, elle n’en paroît ni moins puissante pour régler les
mœurs
, ni moins proportionnée au caractere de ceux qu’e
et de son art. Vous demandez des exemples, qui soient dans les bonnes
mœurs
, des évenemens où la vertu triomphe, où le vice s
e vous lit que trop dans les Fastes de toutes les Nations. Les bonnes
mœurs
voudroient que cela pût ne pas être : mais la fid
crime, elle lui reservera une fin imprevuë & funeste. Les bonnes
mœurs
seront satisfaites, & la liberté de la Scéne
de la Théorie, si le Theatre peut être une Ecole propre à former les
mœurs
? Ne vous ai-je pas fait voir dans la Scéne, l’un
bornes, pouvoient contribuer en quelque maniere à la réformation des
mœurs
? D’où vient que l’immortel Richelieu, aussi supe
l faudroit demander alors, non plus si le Theàtre peut être utile aux
mœurs
, mais s’il seroit possible qu’il leur devînt pern
atre tragique ou comique peut devenir une Ecole capable de former les
mœurs
. Mais je sens aussi qu’il peut rester dans les es
je viens de le peindre & que vous l’admettez, formeroit donc les
mœurs
? Donnez-moi un Poëme Lyrique & notablement
st-il flétri par ceux qui se chargent de peser & de rectifier les
mœurs
? Je réponds simplement qu’aucun d’eux n’a fait p
nt, & de l’Ecole utile ou pernicieuse qu’il nous offrent pour les
mœurs
. Seconde partie. Avouons-les sans détour
e qu’elles avoient été. Ils chargerent donc la premiere d’adoucir les
mœurs
, & de calmer les passions par l’usage de la t
es naturalisa François, & les forma sur l’urbanité galante de nos
mœurs
. L’un métamorphosant les femmes mêmes en autant d
cole où l’amour tient le Sceptre, dicte ses loix, renverse les bonnes
mœurs
, attribuë l’empire aux femmes, & la complaisa
e grace, Muse prude & reformatrice, ce que vous reformez dans nos
mœurs
. Ce que je reforme ? N’ai-je pas mes petits Maîtr
autres Etats. Beaux établissemens certes, s’ils se font au profit des
mœurs
. Mais que diriez-vous, (j’en parle sur le rapport
cule, insipide, bourru… Vous riez encore ? Allez, peste exécrable des
mœurs
, corruptrice du cœur humain. Furie des familles,
te, de tems en tems aussi bouffon ; aussi fin dans l’intelligence des
mœurs
que Terence, souvent aussi libre dans ses tableau
pareille Ecole où présideroit la Volupté ? Que deviendroit les bonnes
mœurs
entre ses mains ? Mais est-ce un tableau chimeriq
ai-semblable qu’il y ait beaucoup d’Acteurs qui sacrifient aux bonnes
mœurs
les talens de la nature, les réflexions de l’art,
sur la Scéne. Que faire enfin ? Rien, plûtôt que d’entamer les bonnes
mœurs
, que de perdre autrui, & se perdre soi-même.
ez bientôt dans la Scéne une Académie pure, & propre à épurer les
mœurs
. Mais quel est, je vous prie, le grand nombre des
la noble audace d’user de vos véritables droits en faveur des bonnes
mœurs
, qui sont plus de votre ressort, & que vous c
pigraphe] « Quel renversement de principes, quel scandale pour les
mœurs
de voir des gens qui contribuent, uniquement par
érable. Ce travers a existé chez tous les peuples, quand une fois les
mœurs
avaient subi une dépravation générale ; quand le
l ne fut plus permis que de faire la satire générale de la vie et des
mœurs
. La comédie n’en devint pas moins nuisible aux bo
ie et des mœurs. La comédie n’en devint pas moins nuisible aux bonnes
mœurs
que la tragédie. On fit un recueil de stratagèmes
A Rome, la comédie fut d’abord un spectacle très grossier, digne des
mœurs
de ceux qui l’y introduisirent. On la regardait a
aussi favorable aux comédiens que pernicieuse à la foi et aux bonnes
mœurs
, la comédie a cessé d’être interdite dans le roya
re compagnie. Le parlement les rebuta, comme personnes que les bonnes
mœurs
, les canons, les Pères de l’Église et nos rois de
ux progrès de l’art dramatique, il n’y avait rien à craindre pour les
mœurs
. Mais leurs succès n’en imposèrent point aux sava
général que l’état de comédien est un état de licence et de mauvaises
mœurs
; que les hommes y sont livrés au désordre ; que
t de les fréquenter. Au reste, ce mépris est plus fort partout où les
mœurs
sont plus pures : c’est pourquoi il y a des pays
hommes et de femmes, qui fait des nôtres autant d’écoles de mauvaises
mœurs
. 6°. Enfin, leurs théâtres n’étaient point élevés
a, jamais la Grèce, excepté Sparte, ne fut citée en exemple de bonnes
mœurs
, et Sparte, qui ne souffrait point de théâtre, n’
oir pas donnés. Je reviens aux comédiens : quelle source de mauvaises
mœurs
n’ont-ils pas dans le désordre des actrices, qui
femmes, et pourrait compatirl en elles avec la modestie et les bonnes
mœurs
. A-t-on besoin même de disputer sur les différenc
t l’ame du théatre, puisque ce n’est qu’une perpétuelle raillerie des
mœurs
& du ridicule des hommes. Elle prend différen
Au reste c’est une nécessité, tous travaillant sur le même fonds des
mœurs
& du ridicule. Tous les hommes dans tous les
sieurs autres du même Auteur, qu’on ne joue pas. Mais elle blesse les
mœurs
, elle encourage les vieux & les jeunes à sati
p; des Poëtes sans caractere fussent partisans de cette corruption de
mœurs
; mais qui s’attendroit qu’un homme que le maniem
vrai, des négociations, des ambassades, des poëmes épiques, mais des
mœurs
, une religion, une piété, qui valent devant Dieu,
e tres-grand nombre est tout-à-fait peuple par les discours & les
mœurs
, il leur prête des bassesses, des satires, des ju
entions : Je n’ai jamais étudié & pratiqué que pour corriger les
mœurs
. Cela peut être ; ce n’est pas à moi à juger les
ement attachés. J’avoue , dit-il, que la comédie peut corrompre les
mœurs
quand la gayeté degenere en licence ; ce qui n’a
mpagnie, les objets, les exemples, font un très-grand danger pour les
mœurs
dans les pieces même les plus châtiées ; à plus f
st donc point faite pour corriger la partie essentielle des mauvaises
mœurs
, les vices haïssables, mais seulement les ridicul
brique, d’images lascives, de sentimens très-peu conformes aux bonnes
mœurs
, & fort déplacés, j’ose le dire, dans la bouc
t les Danses-de-corde sont une peinture, quelquefois assez vraie, des
mœurs
communes des gens de la plus basse condition. Je
communes des gens de la plus basse condition. Je dis une peinture des
mœurs
communes ; parce que la Comédie-Ariette, qui pein
oit quelques-uns revenir, dans la maturité de l’âge, à l’honnêteté de
mœurs
. Loin de prétendre les règler, il faudrait au con
s, elles seront inabordables : les hommes & les femmes auront des
mœurs
pures, & vivront sous la discipline la plus s
laïde. Deux choses peu compatibles à réunir, mon ami, l’innocence de
mœurs
, & le commerce du monde ! Des Tianges. L
du vulgaire, par leur mérite, leurs grâces, leurs talens ; que leurs
mœurs
soient les plus honnêtes ; qu’ils soient réelleme
n ne puisse sans rougir descendre jusqu’à eux ; qu’avec une pureté de
mœurs
volontaire ou forcée, les Actrices soient pourtan
e n’est pas à beaucoup près l’école de la vertu. Eh ! qui sait si les
mœurs
efféminées de notre siècle n’ont pas leur source
ont la délicatesse de la Nation &c. il ne convient donc pas à nos
mœurs
, & ne serait admissible qu’en Pologne, chez l
d’où vient ne pas les traiter comme nos Acteurs d’aujourd’hui ? leurs
mœurs
étant pures, ne sera-ce pas assez ?… Non : une Ac
te-corrigée, 1756. Il est un de ceux dont on peut citer la pureté des
mœurs
sur le Théâtre. 49. Rosely, 1742. Tragédien. 50.
à l’école des lois, c’est-à-dire de la raison, de l’ordre, des bonnes
mœurs
, pouvaient-ils ne pas proscrire ce qui en est le
d’une ville, je ne dis pas de la lie du peuple, mais la lie pour les
mœurs
et la religion. Il est vrai qu’en ce point le bea
t-il le public décidé pour la modestie, le protecteur zélé des bonnes
mœurs
? Mais Montaigne jugeait du goût et des idées du
s questions de nom, personne ne se déclare pour la licence contre les
mœurs
; mais qu’est-ce que licence ? qu’est-ce que bonn
contre les mœurs ; mais qu’est-ce que licence ? qu’est-ce que bonnes
mœurs
? Chacun s’en forme des idées à sa mode, où le go
sculanes quæst. 4. n. 55. 69. 2. n. 27.). O la belle réformatrice des
mœurs
! « o præclaram emendatricem vitæ », qui fait une
pas du moins dans les habits des Actrices : était-ce bien dans leurs
mœurs
? Dans la septième Epître (C. 7.) il décrit les m
et que le zèle avec lequel il veut travailler à conserver ses bonnes
mœurs
, l’oblige de renoncer pour jamais au théâtre ». G
yaume, et qu’il n’est pas moins notoire que la religion et les bonnes
mœurs
les interdisent. Il y a bien des arrêts opposés q
eurs et Comédiens, comme une peste publique, capable de corrompre les
mœurs
de tous ses sujets. » Dupleix et Mézeray, qui le
re compagnie. Le Parlement les rebuta, comme personnes que les bonnes
mœurs
, les saints canons, les Pères de l’Eglise, et nos
▲