les motifs qui ont déterminé nos Docteurs à interdire les Spectacles
modernes
aux Chrétiens. Le Théâtre ne fait plus, il est vr
liquée, à juste titre, à ceux de notre temps : et, parmi les Docteurs
modernes
, ceux qui ont paru les plus favorables aux Specta
convienne de la grande différence qui se trouve entre les Spectacles
modernes
et les anciens, surtout du côté de l’intention, j
é bien moins de travail et seraient devenues bien plus utiles, si les
Modernes
avaient consulté, avec attention, les usages et l
ils tenaient de leur première origine. De-là vient que les Spectacles
modernes
sont une image informe des Spectacles des Anciens
s des Anciens. La Tragédie et la Comédie sont reparues aussi chez les
Modernes
, ainsi que les autres Spectacles des Anciens ; ma
convaincre que la forme en est la même : on peut dire de plus que les
Modernes
ont surpassé leurs modèles en bien des parties ;
onomie de l’action et dans la vraisemblance de la représentation. Les
Modernes
nous ont présenté sur la Scène les Acteurs, tels
ersonnages, et à la distance des Spectateurs. Ajoutons que le Théâtre
moderne
mérite toute préférence, par la commodité qu’il p
e la force et toute la finesse de l’expression ; puisque les Théâtres
modernes
ne sont pas, à beaucoup près, si vastes que les T
posés au grand air, comme ils l’étaient. Enfin, suivant mon avis, les
Modernes
peuvent se vanter qu’en faisant revivre le Théâtr
CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les
modernes
. De tout temps l’état de perfection a fait l’o
ion des Anciens dans l’établissement du Théâtre ; et examinons si les
Modernes
, en suivant leurs exemples, s’y sont proposés les
aminer, et les mettre vis-à-vis de la plus modeste Comédie du Théâtre
moderne
; et l’on verra, à notre honte, combien le Poète
us convenables aux mœurs des Romains. Les premiers Poètes dramatiques
modernes
prirent le Théâtre de Plaute et de Térence pour m
et on établit ces amours, comme le mobile et le fondement du Théâtre
moderne
. Après quelques temps le Théâtre se corrigea : o
outer à notre Théâtre les mœurs des Latins ; les Valets de la Comédie
moderne
ont un empire absolu sur leurs jeunes maîtres, co
ais, jointes aux amours, soi-disant honnêtes, sont la base du Théâtre
moderne
, et en font en même temps tout le défectueux et t
urs irréprochable. Il est donc vrai que l’on peut appeller le Théâtre
moderne
, dans son commencement, le triomphe du libertinag
, adopté et suivi par les Latins, a été entièrement abandonné par les
modernes
. Si les modernes n’ont pas été les premiers à ima
par les Latins, a été entièrement abandonné par les modernes. Si les
modernes
n’ont pas été les premiers à imaginer des Comédie
squ’à ce qu’ils aient fait l’essai d’une leçon si pernicieuse. Si nos
modernes
ont introduit le mauvais exemple, et souvent même
E n réfléchissant sur tout ce que j’ai dit au sujet du Spectacle
moderne
, on s’appercevra sans peine que la plus-part de s
agir des gens obscurs, pris dans le menu Peuple. Il faut au Spectacle
moderne
un genre qui lui soit propre ; eh, bien ! que ce
s d’adoucir ce qui pourrait révolter : ne confondons point le Théâtre
moderne
avec celui des baladins où tout est permis. Il s’
e de leur action. Ceux qui se sont apperçus des défauts du Spectacle
moderne
, n’auront pu s’empêcher, en le condamnant, de con
jours respectée ! Si mes vœux étaient remplis, la gloire du Spectacle
moderne
& de ses Auteurs en deviendrait plus éclatant
s ont dit contre l’abus de cette passion devenue le mobile du Théâtre
moderne
. Il est sûr que les expressions des Amants, toujo
é d’inspirer aux Spectateurs une horreur capable de les corriger. Les
Modernes
, au contraire, n’ont adopté que le faible de cett
e, comme nous l’avons dit ; et il y a même cette différence entre les
Modernes
et les Anciens, que les Anciens n’ont mis l’amour
iens n’ont mis l’amour sur leur Théâtre que très rarement, et que les
Modernes
en ont fait le motif principal et le fondement de
motif principal et le fondement de toutes leurs fables. Puisque les
Modernes
ne savent parler que de l’amour sur la Scène, ce
n. On pourrait regarder comme une espèce de nouveauté l’amour que les
Modernes
ont introduit dans la Tragédie ; puisque, suivant
s, qui nous restent, nous l’ont transmise : et, depuis que le Théâtre
moderne
subsiste, les intrigues d’amour ont toujours fait
sans que je les nomme. Je suis surpris qu’il n’arrive pas au Théâtre
moderne
ce qui arriva à celui d’Athènes, où les Spectateu
ue l’on crie donc à la fin, plus d’amour, plus d’amour. Si le Théâtre
moderne
avait commencé par la passion d’amour, je suis pe
it qu’il est encore possible d’augmenter son estime pour le Spectacle
moderne
. Je crois donc avoir écrit avec soin tout ce qui
Lecteur d’une singulière découverte. Quelques Pièces du Spectacle
moderne
sont semblables au Poème épique. Qui le croîr
e, on ne peut davantage, au Poème épique. Plusieurs Pièces du Théâtre
moderne
me confirment dans cette bizarre idée. Je laisse
ommencement des Poèmes épiques est toujours simple ; celui des Drames
modernes
est d’une simplicité admirable. A l’éxemple des c
ontient beaucoup de Personnages subalternes ; les Pièces du Spectacle
moderne
en sont remplies. L’Epopée serait trop maigre, tr
Enfin un dernier trait achèvera de prouver la ressemblance des Drames
modernes
avec les chefs-d’œuvres des Homère & des Virg
BnF Tolbiac : YF-4218 ; YF-4219 (cf. Notice). PDF : Google. Éditions
modernes
• in Molière, éd. Couton, t. I, p. 1147-1180. •
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• « Sermon V pour le jeudi de la première semain
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• Présentation et édition par Clotilde Thouret s
1697, in-12, (17 ff.) +539 p. PDF : Gallica. Corpus OBVIL. Édition
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• in Urbain et Levesque , p. 157-165. N.-B. V
, Paris, Jean Guignard, 1694. PDF : Gallica. Corpus OBVIL. Éditions
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• in Desprez de Boissy , éd. 1771, 1re partie, p. 583-591. Édition
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• « Le P. Caffaro à l’archevêque de Paris, le 11
. : BnF, département des Manuscrits, fonds français 12847. Éditions
modernes
• « Sommaire d’une poétique dramatique » et « Va
ert Pépie, 1684, in-12, [6]-50-140-108-[52] p. PDF : Google. Édition
moderne
• in L. Thirouin, éd., p. 194-215 [réédition par
ction, de jour, et de lieu », 2e partie, p. I-XV (Gallica). Éditions
modernes
• in Pierre Corneille, Œuvres complètes ; textes
aris, Guillaume de Luyne, 1668, n. p. (3 p.) PDF : Gallica. Édition
moderne
• Présentation et édition par Clotilde Thouret s
46 p. (1 f.). PDF : Google. → Texte : « À Donat », p. 1-62. Édition
moderne
• À Donat, introduction, traduction et notes de
ogle. → Texte : « Des spectacles des gentils », p. 147-193. Édition
moderne
• « De spectaculis », in Tertullien, De spectacu
sciences physiologiques, naturelles, médicales, et de la législation
moderne
. Il est exclusivement destiné au clergé. Par P.-J
iderot, t. III, 1753, p. 669, ARTFL) ; • « Comédie sainte » [Histoire
moderne
théâtrale] (Jaucourt, t. III, 1753, p. 669-671, A
. 754-755, ARTFL) ; • « Spectacles » [Invention ancienne et Invention
moderne
] (Jaucourt, t. XV, 1765, p. 446-447, ARTFL) ; • «
polin, Paris, Jean Ribou, 1662, in-12, 40 p. PDF : Gallica. Édition
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• in Victor Fournel, éd., Petites comédies rares
réfutation par Meslé le Jeune (M. L. J. D. B.), Essai sur la comédie
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, 1752. Feller, « Les dangers des spectacles
évêque de Meaux sur son livre touchant la Comédie, p. 46-48. Édition
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• in Urbain et Levesque , p. 277-279. N.-B. P
loquemin, 1607, 29 p. PDF : Gallica, Google. Corpus OBVIL. Éditions
modernes
• (avec Anonyme , Récit touchant la Comedie, 16
(51 p.) ff. 508 p. → Texte : sonnet, p. 464. PDF : Gallica. Édition
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• in L. Thirouin, éd., p. 124. Goibaud (att
sionnaires, s. l., s. n., 1666, in-4º, 12 p. Corpus OBVIL. Éditions
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esprits, Paris, Blageart, 1634, in-12, 27 p. Corpus OBVIL. Édition
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, où l’on réfute les Nouvelles observations. Suivi
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• Discours sur les spectacles ; avec la traducti
deux Visionnaires, s. l., 1666, in-4º, 7 p. Corpus OBVIL. Éditions
modernes
• « Lettre de M. Racine à l’auteur des Hérésies
« De Paris, ce 10 mai 1666 ». PDF : Google. Corpus OBVIL. Éditions
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aris : H. Agasse, 1807, t. VI. PDF : Google. Corpus OBVIL. Éditions
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, in Remarques sur les tragédies de Jean Racine, s
Jean Racine, suivies d’un Traité sur la poésie dramatique ancienne et
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, Amsterdam, Marc-Michel Rey et Paris, Desaint et
Rés. 1207 C. N.-B. Le titre est tiré de Proverbes, 26, 3. Édition
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l’édition de 1782 retranscrite sur le site espace-rousseau. Édition
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ond, Charles de Marguetel de (1610-1703) : De la tragédie ancienne et
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uvelle édition…, t. III, Paris, s. n., 1753. PDF : Gallica. Éditions
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dont 1564 (PDF : Google), 1594 (PDF : Google), 1627, 1735. • Édition
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: Salviani presbyteri Massiliensis libri qui supe
on • 3e éd. : Id., 1664, [XXXVII]-459-[2] p. PDF : Gallica. Édition
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• Discours 7, in L. Thirouin, éd., p. 142-144.
aux dépens de la Compagnie, 1736, p. 257-261. PDF : Google. Édition
moderne
• in L. Thirouin, éd., p. 127-130 (d’après le ma
; RES G-YC-601 (44) ; 8-BL-37253 ; 8-NF-6643 (cf. Notice). Édition
moderne
• in Urbain et Levesque , p. 285-289. N.-B. P
poétique fondée sur la raison et sur les exemples des anciens et des
modernes
, par M. l’abbé Terrasson, …, Paris, François Four
les comedies », p. 203-229. • nouvelle édition : Id., 1678. Édition
moderne
• « Avis touchant les comédies », in L. Thirouin
t, 1740, 2 vol, t. I, p. 1-46. PDF : Google. [1re éd. 1739.] Édition
moderne
• in Racine, Œuvres complètes, t. I : Théâtre —
ition de Kehl rétablira le nom de l’abbé Grizel (ou Grisel). Édition
moderne
• « Conversation de M. l’intendant des Menus ave
de 1742-1745 (I), Oxford, Voltaire Foundation, 2006, p. 69. Éditions
modernes
• « Police des spectacles », in Dictionnaire phi
Archives nationales : X1A 4914 (f. 80r-82r). Corpus OBVIL. Éditions
modernes
• in Ubaldo Floris, Teorici, teologici e istrion
Archives nationales : X1A 4914 (f. 80r-82r). Corpus OBVIL. Éditions
modernes
• in Ubaldo Floris, Teorici, teologici e istrion
17 novembre 1548]. Archives nationales : X1A 1564 (f. 5r). Édition
moderne
• Graham A. Runnalls, « La confrérie de la Passi
ns presque tous les Théâtres de Province. Ce qu’elle est chez les
Modernes
. Nous avons rendu l’exposition beaucoup plus
ssi bien faite, aussi facile à retenir, dans les Drames anciens &
modernes
. Je la donne pour éxemple à tous ceux qui consacr
i n’est pas difficile avec un peu de génie. Ainsi le Poète du Théâtre
moderne
aura raison de placer toujours une Ariette, un Du
édés. Ils ne doivent point être prévus, mais préparés ; « car, dit un
moderne
, s’ils étaient prévus, ils ne causeraient plus de
re. Le Nœud chez les Anciens étaient toujours simple. Les Peuples
modernes
loin de les imiter, font entrer dans leurs Pièces
nature est l’intrigue des Drames qu’on joue actuellement au Spectacle
moderne
. Ce qui compose l’intrigue des Poèmes du nouv
rmer le nœud avec Art. Il est aisé de sentir que le nœud du Spectacle
moderne
ne ressemble en rien à celui des Drames ordinaire
. Il y a quelquefois deux intrigues dans les Pièces du Spectacle
moderne
. J’observe que l’intrigue est souvent double
J’observe que l’intrigue est souvent double dans quelques Drames
modernes
, ou plutôt, je vois qu’ils contiennent deux sujet
le faire des deux façons. J’avertis que la dernière, inventée par les
modernes
, éxige un art & un travail infini. Ce qui
ment. Que les Auteurs qui se destinent à travailler pour le Spectacle
moderne
, sçachent par cœur & répettent souvent cette
t nécessaire de mettre un morceau de Musique à l’ouverture des Drames
modernes
, il faut aussi en placer un après le dénouement ;
là toutes les règles que j’aie à prescrire sur le dénouement du Drame
moderne
. Je finirai cet article en remettant dans la mémo
ux dont parle Aristote. Je n’en vois aucun chez les Anciens & les
Modernes
à qui je puisse les comparer. Où rencontrer un dé
ui oblige d’agir ainsi. Ces paroles condamnent tous ceux du Spectacle
moderne
, & forcent de convenir qu’ils sont la plus-pa
enté de prévenir toute chicane, & de parler séparément du Théâtre
moderne
. Mais après avoir réflèchi aux objections que je
age les règles dont il serait à souhaiter que les Poètes du Spectacle
moderne
se ressouvinssent toujours ? Ne leur mets-je pas
uves à proposer, ou du moins de nouvelles applications ? Le Spectacle
moderne
me fournit tout ce que je pouvais désirer pour re
ues. Les longueurs où je suis quelquefois tombé au sujet du Spectacle
moderne
, peuvent aussi être excusées. Est-il étonnant que
ectacle si en vogue de nos jours ; je l’appelle quelquefois Spectacle
moderne
, le nouveau Théâtre, & tantôt notre Opéra, la
. Tout ce qui s’écartera des règles, comme, par éxemple, le Spectacle
moderne
, ne peut causer qu’un plaisir passager, & ne
Après l’Ariette, la Romance fait beaucoup d’éffet dans les Poèmes
modernes
; elle y répand des agrémens infinis ; elle a que
telles que la douleur, l’incertitude, &c. Le Récitatif du Théâtre
moderne
fut aussi inventé afin de rendre l’ariette moins
itée. Je crois pourtant qu’il serait mieux de terminer les Drames
modernes
par un Chœur, parce qu’on suppose alors que l’on
ours été. Que le Chant est peu naturel & surtout au Spectacle
moderne
. Pour revenir aux Ariettes qui composent les
Air de Pont-Neuf se trouve à côté des chefs-d’œuvres d’un Compositeur
moderne
; une pareille bigarure déplaît. L’oreille qui s’
xions générales, considérons en particulier les Ariettes du Spectacle
moderne
. Il me semble qu’elles refroidissent l’intérêt ;
s d’agir de la sorte, que ceux qui consacrent leurs talens au Théâtre
moderne
: la musique ne peut pas tant refroidir l’action
Puisqu’on veut absolument conserver les Ariettes dans le Spectacle
moderne
, disons qu’il peut être aisé aux Poètes & aux
en particulier. Il faut écrire avec soin les Ariettes des Poèmes
modernes
. On ne s’applique point assez à écrire une Ar
mp; de l’art. J’ai donc raison de conseiller aux Poètes du Spectacle
moderne
d’écrire de leur mieux les morceaux mêmes qu’ils
d’ariettes & de duo qu’il peut insérer dans les Drames du Théâtre
Moderne
, sans crainte de lasser les Spectateurs ; c’est a
es, ou qui èxpriment la douleur, font un mauvais éffet sur le Théâtre
moderne
. Je finirai ce qui regarde les Ariettes par a
u’un Chant triste : ce n’est pas dans les Poèmes enjoués du Spectacle
moderne
que de pareils morceaux sont dignes d’être applau
e la diction soit brillante & soutenue. Les Poèmes Dramatiques
modernes
, sont presque tous mal écrits. Mais au lieu d
ffecté ; tout cela nous tient lieu du sublime. On écrit les Tragédies
modernes
avec autant d’emphase & de faux brillans que
ues, ainsi que je l’ai déjà dit. Le stile des Poèmes du Spectacle
moderne
est presque toujours bas. Je m’étonne que l’O
urnées ; & cependant il aime, il adore quelques Poèmes du Théâtre
moderne
, dont le stile a tant de rapport avec les personn
sont les éffets admirables de la Musique ; elle a rendu le Spectacle
moderne
capable de nous charmer, & de tourner les têt
pulace, car ce qu’il dit de la Comédie est plus analogue au Spectacle
moderne
. « La Comédie qui n’a que des sentimens communs &
ux de Musique, parce que les Ariettes & les Romances du Spectacle
moderne
sont dans la bouche de tout le monde : il est sin
ses Ouvrages. De tous ceux qui courent dans la carrière du Spectacle
Moderne
, il est le seul qui éxcelle à peindre la Nature d
r de la négligence qu’on laisse s’introduire dans le stile des Pièces
Modernes
? plusieurs personnes qui en font leurs délices s
er un petit nombre. Quand j’ai montré les défauts de stile des Drames
Modernes
; j’ai tiré tous mes éxemples des meilleurs Poème
ues dans les plus célèbres Auteurs. On verra si les Poètes du Théâtre
Moderne
sont les seuls qui laissent glisser dans leurs éc
choquait quelquefois le bon Sens, ainsi qu’on en accuse le Spectacle
moderne
. Et tout sanglant encor de son Huitre-à-l’Ecaill
t que dans le cours de cet ouvrage j’aie quelquefois nommé le Théâtre
moderne
Opéra-Bouffon, & que j’aie désigné aussi quel
rant est-il du genre de la Fée Urgèle ? Qu’on juge combien le Théâtre
moderne
embrasse de sujets différens : les uns sont tout-
bien des réfléxions, j’ai cru découvrir que le vrai genre du Théâtre
moderne
était le bas & le burlesque. C’est pourquoi j
à que presque tous les Poèmes qui paraissent chaque jour au Spectacle
moderne
ne sont point justement désignés. Je citerai pour
ndront pas le nouveau Théâtre. La plus-part des Auteurs Anciens &
Modernes
semblent avoir écrits en sa faveur. Je citerai, q
Une pareille idée tombe d’elle même. Si l’on ne trouvait au Spectacle
Moderne
du Sublime & de grandes beautés, irait-on qua
ophe Grec empêchera qu’on ne puisse triompher en attaquant le Théâtre
moderne
; cet axiome est même construit de manière qu’il
Corneille, le grand Corneille a prophétisé la naissance du Spectacle
moderne
, a prévu combien il charmerait la France. Voici s
ile est peut-être excusable. Passages tirés des Auteurs Anciens &
Modernes
. La perfection de notre Opéra se trouve peut-
taient autrefois, le témoignage de Boileau montrerait que les Auteurs
Modernes
sont du même avis. Cet illustre Critique s’exprim
ralement. Poussera-ton la malignité jusqu’à disputer au Spectacle
Moderne
l’avantage de plaire à tout le monde, je veux dir
essentons pour notre Spectacle favori. Concluons en, que le Spectacle
moderne
n’inspire point un enthousiasme qui tient de la f
génie, à quoi faut-il en attribuer la cause, si ce n’est au Spectacle
moderne
? N’est ce pas depuis son établissement qu’on s’a
Anglais dans le langage, page 1 Suite de cette licence de nos Poètes
modernes
, 3 L’obscénité ; contre le savoir vivre aussi bie
er surtout en présence du sexe, 99, et suiv. L’impiété de nos Poètes
modernes
consistant en second lieu ; dans l’abus qu’ils fo
Sénèque, 205 Des Poètes comiques Grecs et Latins, 206 Des Dramatiques
modernes
, 208 Preuves tirées de la raison qui apprend à re
se donnent à l’égard des Seigneurs d’Angleterre, 296 Il n’y a que nos
Modernes
qui en aient usé de la sorte, 299 CHAPITRE cinqui
blic nous fasse connaître combien nous sommes ridicules. Les Comédies
modernes
n’ont pour base, et souvent pour objet, que des i
Platoniciennes de Clitophon et de Leucippé. Encore si dans la Comédie
moderne
les propos d’amour étaient traités avec la même m
r dans le cœur un penchant dangereux. Au reste, quand même la Comédie
moderne
nous exposerait la passion d’amour, telle qu’Héli
ce ; que de plaintes ne ferait-elle pas contre les Poètes dramatiques
modernes
? Je m’imagine qu’elle leur reprocherait que, d’u
ection ; et avec quelque vivacité que je me déclare contre la Comédie
moderne
, je ne pense pas pour cela qu’il faille abolir en
aît des Tragédies, soit Grecques, soit Latines, soit dans les langues
modernes
, l’Œdipe de Sophocle, du consentement unanime de
ettres, a tenu et tient encore le premier rang. La plupart des Poètes
modernes
qui ont écrit pour le Théâtre, n’ont pas oublié d
onnage de Philoctète et en y substituant celui de Créon, que tous les
modernes
ont retranché, on rendrait l’Œdipe de M. de Volta
ien fait qui mérite qu’on le punisse. Si l’on pouvait espérer que nos
Modernes
voulussent enfin renoncer à certains préjugés qu’
si avantageusement pour corriger le vice, et que les premiers de nos
Modernes
ont eu si grand soin d’imiter. Au reste, avec la
sujet. Il est aisé par là de reconnaître que plusieurs des Tragédies
modernes
sont mal nommées, et que d’autres le sont exactem
ont mal, telles que Britannicus, Géta, Rodogune et tant d’autres. Les
Modernes
pourraient critiquer l’Auteur de la Tragédie de G
lit la catastrophe. D’un autre côté, si les Tragédies (comme quelques
Modernes
le prétendent) devaient toujours être nommées du
, telle que les Anciens l’ont connue ; mais modifiée à la manière des
modernes
, avec un art qui me paraissait admirable. Peut-êt
La Tragédie d’Amasis peut être comptée parmi les meilleures Tragédies
modernes
que nous ayons ; et, si je la place dans la class
Théâtre de la Réformation. 12. [NDA] Dissertation sur la Tragédie
moderne
, 1728.
l’on doutait encore qu’il soit nécessaire d’employer dans les Drames
modernes
le goût & l’esprit dont on est capable, Boile
p suivre ; quoiqu’il regarde particulièrement les Poètes du Spectacle
moderne
, il se rapporte à tous les Auteurs en général. On
igne d’eux, & la jettèrent au feu. Les Compositeurs de nos Pièces
modernes
, auraient bien sujet de se rire de leur embarras.
rte sur celle de l’Opéra-Sérieux. Au reste, la musique du Théâtre
moderne
est plus certaine de plaire que celle de l’Opéra-
heureux avenir. Que c’est avec raison que la mélodie du Spectacle
moderne
n’est pas continue. L’oreille se lasse enfin
que du chant ; il varie ses Poèmes avec Art. Les Auteurs du Spectacle
moderne
craindraient d’ennuier à force de charmer les ore
sont remplis de ce qu’on appelle la grosse plaisanterie. Ses Ouvrages
modernes
sont semés de traits piquans, de quolibets &
faut. Qu’on aurait tort de dissimuler les indécences du Spectacle
moderne
. Puisque j’ose parler de la sorte contre le n
, les peintures indécentes qui fourmillent dans les Pièces du Théâtre
moderne
lui ont attiré grand nombre d’énnemis, & gros
est bannie depuis long-tems de nos Théâtres. Faut-il que le Spectacle
moderne
réssuscite ces farces dissolues, où la Sagesse ne
; voluptueuses. On remporte, en sortant de quelques Pièces du Théâtre
moderne
, une langueur, un fond de tendresse, qui peut fai
peut se laisser attendrir à des images voluptueuses. Le Spectacle
moderne
s’appuyrait-il d’une maxime de Sénéque le Philoso
our contenter les mœurs. Raison pour quoi l’on court au Spectacle
moderne
, quoiqu’il soit quelquefois indécent. On me d
s ? Qu’il est nécessaire de rapporter quelques endroits de Pièces
modernes
, qui sont les plus licencieux. Il me paraît à
llait prouver qu’il s’en faut de beaucoup que les Poèmes du Spectacle
moderne
soient des ouvrages vertueux, faits pour corriger
ngue si difficile. Qu’il faut espérer que les Poètes du Spectacle
moderne
, cesseront un jour d’être licencieux. Malgré
is. Ce serait s’enflammer d’un zèle trop outré. Les Poètes du Théâtre
moderne
peuvent se corriger. Mais les nouvelles Pièces qu
uvoir dans les choses de pur plaisir preferer le goust vulgaire &
moderne
à toutes les recherches, & à toutes les citat
emeurant d’accord de l’avantage que les Anciens peuvent avoir sur les
Modernes
, tâchons au moins par nos travaux de nous mettre
ans le Grec & le Latin, ne sont pas capables de juger des beautés
modernes
, & qui pis est, ils inspirent quelquefois ce
ns les avoir lûs ; mais qu’il faut s’attacher principalement aux bons
Modernes
; ou pour ne point laisser de prise à mes ennemis
les de l’Art, de la conformité avec les Anciens, ou de la maniere des
Modernes
, Sur ces chefs, ie renvoye à M. l’Abbé d’Aubignac
Chapitre III. But que le Spectacle
moderne
doit se proposer. « LE Théâtre, dit l’Abbé d’
e mot Opéra fut d’abord en usage chez les Italiens, parmi les nations
modernes
; ils le prirent du Latin qui l’employe pour sign
amp;c. Les Romans Anglais sont directement en récit ce que nos Poèmes
modernes
sont en action. Nos Histoires romanesques nous am
l que se propose, ou que devrait au moins se proposer notre Spectacle
moderne
, à l’imitation des autres Théâtres. But moral
ce sujet est aussi célébre que ses plus sublimes écrits. D’illustres
Modernes
, à l’imitation de ce fameux Philosophe, se sont é
oncerne les différens genres des pièces Théâtrales tant anciennes que
modernes
, & les diversités que le goût & les usage
eauté, je ferai rapporter une partie de mes raisonnemens au Spectacle
moderne
. En achevant d’éclairer les Auteurs des Pièces d’
ir parcouru les différens genres qui ont quelque rapport au Spectacle
moderne
, voyons combien d’Actes il est à propos de prescr
croyant être maîtres d’allonger ou d’accourcir à leur gré les Poèmes
modernes
, les uns ne feraient qu’un demi-Acte, les autres
urs Drames. Il est certain que ceux qui travaillent pour le Spectacle
moderne
ont fait paraître tout-à-la-fois sur la Scène des
de la France. A juger par l’accueil étonnant que l’on fait au Théâtre
moderne
, ses Poèmes ne sauraient avoir trop d’étendue ; à
moi, la longueur la plus considérable qu’il faille donner aux Drames
modernes
; c’est le nec plus ultra du nouveau Spectacle. Q
Il est juste que je donne à Athalie le pas sur toutes les Tragédies
modernes
: de quelque côté qu’on l’examine, on ne trouve d
eut même servir d’instruction. Parmi un si grand nombre de Tragédies
modernes
, en voulant séparer celles que l’on peut conserve
e : si l’on ne s’était point écarté de ces dignes modèles, le Théâtre
moderne
aurait peu besoin de correction, et ne se serait
on, je trouve que c’est une espèce d’amour que ni les Anciens, ni les
Modernes
n’ont jamais traité avant Corneille. On voit bien
eucte est un chef d’œuvre qui, en tout temps, fera honneur au Théâtre
moderne
, et qui peut être regardé comme un morceau éterne
sentait à merveille cette vérité ; mais, par malheur pour le Théâtre
moderne
, non seulement il n’eut pas la force de la déclar
que rarement, et, pour ainsi dire, presque jamais dans les Tragédies
modernes
. Je n’ai rien à dire non plus contre l’amour de P
Tauride, traité d’abord par Euripide, l’a été depuis par deux Poètes
modernes
; M. de la Grange, Français ; et M. Martelli, Ita
ns la Poësie Dramatique. CHAP. VII. Histoire de la Poësie Dramatique
moderne
. CHAP. VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramat
matique moderne. CHAP. VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique
moderne
fit-elle les plus heureux progrès ? §. I. Le dés
, ce rien agréable, dont les Anciens furent si charmés, & que les
Modernes
ne chérissent pas avec moins d’enthousiasme.
ont l’enrichirent les Anciens, & les bautés que lui procurent les
Modernes
, la rendent tout-à-fait charmante, sans lui donne
il n’a pas laissé de trouver un nombre infini de Partisans. Un Auteur
moderne
a fait une longue dissertation à ce sujet. On a p
ntiment de Corneille-Agrippa & de plusieurs Auteurs Anciens &
Modernes
, au sujet de la Musique. Corneille-Agrippa fa
nt au terme musique une signification bien plus étendue que celle des
Modernes
: par ce seul mot, nous disent-ils, les Grecs dés
fin de se le fortifier, selon les préceptes de Terpus38. Des Médecins
modernes
recommandent aux Musiciens qui ont besoin d’avoir
it pas la musique. Elle ne trouble plus si violemment les Peuples
modernes
. Les Nations modernes sont moins susceptibles
e ne trouble plus si violemment les Peuples modernes. Les Nations
modernes
sont moins susceptibles de se livrer aux mouvemen
Les Anciens la croyaient éfficace pour diverses maladies : quelques
modernes
sont du même sentiment. Une chose singulière
lieu que le genre de l’autre veut parler à l’esprit. Les Peuples
modernes
placent partout la Musique. Le plus grand nom
des Anciens qui ont eu le courage de s’élever contre-elle. De savans
Modernes
de différens Pays ne l’ont pas non plus ménagée.
que les Français puissent vivre sans musique. Pensée d’un Auteur
moderne
, au sujet du goût qu’on a pour la Musique. Qu
onne opinion que nous avons de cet art célèbre, je rends au Spectacle
moderne
un service èssentiel ; j’engage peut être le Publ
règles pour les pièces de Théâtre ; j’ai feuilleté les Anciens et les
Modernes
, j’ai examiné les critiques que l’on a faites de
ique ; car voilà précisément, Madame, ce que vous demandez. Parmi les
Modernes
j’estime infiniment Vida, de Crémone, Poète, et E
l’illustre M. Despreaux ; il a travaillé selon le goût d’Horace ; le
Moderne
a égalé, s’il n’a surpassé l’Ancien. Ceux qui ne
se soucient de rendre justice à l’Ancien ; c’est que la réputation du
Moderne
les éblouit et les importune. Voilà, Madame, les
gle générale est que la vertu soit récompensée, et le crime puni. Les
Modernes
sont beaucoup plus circonspects en cela, que les
ssement honnête et permis. C’est sur ce principe, que les Théologiens
modernes
excusent l’état des Comédiens, et soutiennent qu’
lamations sont véhémentes, moins ont-elles de force contre la Comédie
moderne
; non seulement ce n’est pas un Théâtre, ni une é
isé de voir, que les Comédies anciennes n’ont rien de commun avec les
modernes
, et que si les Pères les ont décriées en termes s
cause du peu de rapport qu’il y a entre les Comédies anciennes et les
modernes
; puisqu’alors de la liberté des paroles on passa
crois que l’on ne peut, avec justice, se servir contre les Comédiens
modernes
de l’autorité de ce Concile, pour prouver que ce
ne peut rien reprocher de semblable ni à la Comédie, ni aux Comédiens
modernes
, on ne doit pas regarder leur état, des mêmes yeu
qu’il y avait de trop libre dans les anciennes Comédies ; et que les
Modernes
soient plus délicates et plus fines, elles n’en s
rétendent que l’on n’en peut rien conclure au préjudice de la Comédie
moderne
, où l’on observe toutes les bienséances dans la d
ui a été l'objet de leur colère et de leur indignation, et la Comédie
moderne
. Que la première était pleine d'idolâtrie, de sup
principalement étendus. Or il faut avouer de bonne foi que la Comédie
moderne
est exempte d'idolâtrie et de superstition: mais
dessein de cet ouvrage a été principalement de montrer que la Comédie
moderne
, revêtue même de toute son honnêteté prétendue, e
opter ce spectacle chez presque toutes les nations tant anciennes que
modernes
. En effet, est-il rien de plus utile pour la jeun
sans entrer dans toutes ces discussions sur la Comédie ancienne &
moderne
, discussions qui n’aboutiroient vraisemblablement
sa Pièce les Adelphes, c’est-à-dire les Frères. Les meilleurs Auteurs
modernes
s’attâchent à mettre dans leurs ouvrages de Théât
èros soit éxposé à changer de fortune. Les Personnages du Théâtre
moderne
ne sçauraient être trop vils. Les Poètes du n
ai ici une observation importante que je tiens d’un Acteur du Théâtre
moderne
, estimable par son caractère & par ses talens
p; la Pièce sera plus animée. On veut encore que les Amans des Drames
modernes
ne se parlent qu’en se tutoyant ; il est vrai que
ue pour marquer le caractère distinctif des personnages de nos Drames
modernes
. Les Mœurs sont très bien saisies dans l’Opéra
s ce détail plus loin. Le Poète qui veut travailler pour le Spectacle
moderne
doit être en état de sentir ces nuances, & de
des berceaux de feuillages. Le mot Sçène consacré au Théâtre par les
Modernes
, signifie proprement le lieu de l’action, & l
ls assemblent les Scènes de leurs Drames. Les Scènes du Spectacle
moderne
n’ont point l’ensemble qu’elles devraient avoir.
lles devraient avoir. Dire que la plus-part des Poèmes du Théâtre
moderne
, n’ont aucune liaison dans leurs Scènes, & qu
’être arrangés par une main habile. Le nombre des Poèmes du Spectacle
moderne
, dont les Scènes sont défectueuses, est si consid
rquoi seraient-ils plus gènés à cet égard que le Théâtre ancien &
moderne
? Si l’on présume qu’on est en droit de faire leu
omme les Auteurs d’à-présent. On a beau dire que le mérite des Drames
modernes
dépend plutôt du Décorateur que du Poète, plutôt
cette variété que résultera un Poème lyrique accompli. Le Théâtre
moderne
a besoin du secours des décorations. La plus-
e grottes, de montagnes, & d’ornemens champêtres « . Le Spectacle
moderne
se plaît à rassembler tous ces attributs des diff
Chapitre VIII. Erreurs des
Modernes
sur ce sujet. Cette différence entre les Histri
et les représentateurs des Poèmes Dramatiques a été si peu connue des
Modernes
, que depuis plusieurs siècles les plus doctes Ecr
mper des erreurs où la négligence nous arrête sur la foi d'autrui. Un
Moderne
en a fait une autre aussi grossière, et qui ne pe
ner beaucoup d'autres semblables observations que j'ai faites sur les
Modernes
; mais il me suffit de m'arrêter à celles qui con
de séduction. L’amour de Théâtre des Anciens était scandaleux, et les
Modernes
ont bien fait de le proscrire ; mais le prétendu
t bien fait de le proscrire ; mais le prétendu amour honnête, que les
Modernes
ont introduit, ne mérite pas plus de grace ; parc
ntenant qu’elle fait une des principales beautés de nos Drames. Aucun
Moderne
n’oserait s’en dispenser. L’Opéra-Sérieux est
ujet de la durée de l’action, n’est pas généralement suivi. D’habiles
modernes
commencent à croire que cette importante partie d
oi, cette règle adoptée répandrait de grandes beautés dans les Pièces
modernes
. Le Roi & le Fermier mérite d’être cité pour
commode, pour l’abandonner de sitôt. Les nouveaux Poèmes du Spectacle
moderne
contredisent autant la règle dont je parle que le
Je le répette, les amours dont sont remplis la pluspart des Drames
modernes
, les gâtent & ternissent souvent leurs beauté
ue cette Pièce est d’un genre tout-à-fait nouveau. Les Anciens ni les
Modernes
n’en ont jamais eu l’idée. Tom-Jones n’est pas au
Chapitre II. Du Théâtre
Moderne
, & de celui des François. Celui-ci comparé au
adiateurs, & des bêtes féroces, a en vain proscrit les Spectacles
modernes
, comme une école d’indécence, & un aliment tr
à ses Tragédies. La France lui déféra le titre de grand que l’Auguste
moderne
partagea dans la suite avec lui. Tous les Théâtre
du Possible & des choses conformes à nos idées. Le Spectacle
moderne
s’écarte souvent de la Vraisemblance. Tout ce
de n’entendre parler que de Jupiter, tandis que l’action parait être
moderne
, & que les habits, les discours même des Acte
Ecoles dans les Villages ? Il est clair que l’action est tout-à-fait
modernes
; ainsi l’on fait agir Mercure, Jupiter, dans un
dernière, de beaucoup plus ancienne, appartient de droit au Spectacle
moderne
par sa nature & par son genre. Je suppose que
s de l’Europe doivent le céder aux Grecs. En général, les Peuples
modernes
de l’Europe se sont trompés dans la façon dont il
lui préfère les Ariettes, je dois conseiller d’en orner les Parodies
modernes
, si l’on a dèssein qu’elles attirent des Spectate
u Poète, & de l’attention de la part du Spectateur ; le Spectacle
moderne
n’en est point susceptible ; on l’avouera sans pe
stérile, Et ne vous chargez pas d’un détail inutile. Les Drames
modernes
ne sont pas aisés à inventer. On conçoit que
er un grand parti. Les jeunes Poètes qui se consacrent au Théâtre
moderne
ont peut-être certaine peine à rencontrer des Suj
eurs meurent insensiblement, il ne restera plus que ceux du Spectacle
moderne
, & sa ruine totale s’ensuivra. Revenons d’une
n appareil de grand éclat. » Scaliger encourage les Poètes du Théâtre
moderne
à être simples : « En un mot, dit-il, les petits
tre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et
modernes
. Ciceron, ce grand orateur, qui connaissait s
cœur était comme dissous dans la corruption, croyait que nos comédies
modernes
n’ont pas fait beaucoup de mal aux désordres réel
t se décider. Il se sent pénétrer d’une nouvelle ardeur. Le Spectacle
moderne
redevient admirable à ses yeux. La petitesse du g
re d’en écrire de sublimes. Le Poète qui se destine pour le Spectacle
moderne
doit être persuadé que ces deux Vers de Boileau o
out-à-fait novices. Mais si l’on a dessein d’éxceller dans les Drames
modernes
, il faut écouter attentivement le reste de mes in
e très grands avantages : une Ouvrage qui traite en partie du Théâtre
moderne
, doit renfermer des règles Bisares & singuliè
avec plus de vraisemblance, à l’unité du lieu, que ne le peuvent les
modernes
. La Scène, qui parmi ces derniers ne représente q
que les Acteurs y répètent ; la Scène, dis-je, si resserrée parmi les
Modernes
, fut immense chez les Grecs & les Romains. El
sur-tout le lieu de l’action. Le peu d’étendue de la Scène Théâtrale
moderne
, a mis des entraves aux productions Dramatiques.
un Théâtre immense, & des Cirques ouverts ; mais comme parmi les
Modernes
, la foule des Spectateurs est médiocre, leur Théâ
occupa long-tems avant de les mettre sur la Scène. Peu de Poètes
modernes
savent la Musique. M. J. J. Rousseau est peut
seau est peut-être le seul Poète-Musicien dont puissent se vanter les
modernes
. Ce grand homme ne dédaigna pas d’associer à la P
Quoiqu’il en soit, nous savons, à n’en pouvoir douter, que, parmi les
Modernes
, les femmes ne commencèrent à monter sur le Théât
ers l’an 1560, comme nous l’avons dit autre part ;5 ainsi ce sont les
Modernes
qui ont corrompu le Théâtre dans toutes ses parti
onnus le vrai genre de la Pastorale, aussi-bien que plusieurs peuples
modernes
de l’Europe. La raison en est, je crois, qu’on lu
e aurions-nous Virgile ; & Cicéron sans Démosthène ? L’Italie
moderne
commença à lui donner un air convenable. Les
Théâtre. Je crois pourtant qu’elle deviendra propre au Spectacle
moderne
. Tandis que l’Opéra-sérieux l’environne d’un écla
s de donner des règles précises de la Pastorale telle que les Nations
modernes
la conçoivent, & telle qu’il faut qu’elle soi
naturel est rare de nos jours. Démontrer que le genre du Théâtre
moderne
est de réunir la Vérité & la Nature, c’est pr
ient pas les Tragiques Grecs, & que n’éprouvent point les Auteurs
modernes
des grands Poèmes Dramatiques ; leurs Héros étant
depuis quelques siècles et presque depuis l’établissement du Théâtre
moderne
, tout ce qui a été écrit, soit pour blâmer les Sp
uis sûr que dans toute l’Europe, parmi les Pièces soit anciennes soit
modernes
, on en trouverait peu qui méritassent l’approbati
es esprits prévenus, qui ne peuvent souffrir le moindre établissement
moderne
, & qui traitent d’innovations dangereuses les
losophes du siécle, qui n’ont d’autre interêt à déprimer le Spectacle
moderne
, que pour soutenir leurs idées. Combien le Sp
acle moderne, que pour soutenir leurs idées. Combien le Spectacle
moderne
diffère des autres Théâtres. Lorsqu’on invent
sur les belles sentences échappées à des Payens & aux Incrédules
modernes
, 501. Ressource de l’homme dans la souffrance, b,
00 Comédie. Son origine & ses progrès chez les Anciens & les
Modernes
, b, 10 & suiv. Comédie (la) contraire aux p
Protestant, b, 287 Estrées (l’Abbé d’), b, 160 Essai sur la Comédie
moderne
, b, 259. Citation de cet Ouvrage, où est réfutée
n de ses véritables sentimens sur les Spectacles, a, 430 Philosophie
moderne
. Son portrait par M. Gilbert, a, 143. Caractere d
rès & la décadence de l’Art dramatique chez les Anciens & les
Modernes
, b, 1-100 Poëtes dramatiques. Combien il leur en
son Instruction Pastorale sur la prétendue Philosophie des Incrédules
modernes
, a, 132. Citation de ses Ouvrages sur la Religion
ar les Comédiens, 492. Son témoignage sur les Ouvrages des Incrédules
modernes
qu’il déclare avoir presque tous lus, 530. Combie
à irriter la folle passion de l’amour, 83. Désordres de l’incrédulité
moderne
, 143. Peinture des égaremens de l’homme, 301. Car
(Paul). Notice d’un bon Ouvrage Latin qu’il a donné sur les Théatres
modernes
b, 242 S Sabatier de Castres (l’Abbé). Citation
beaux temps d’Athenes, a, 168. Faux préjugés sur les Théatres de Rome
moderne
, 120, 432 ; b, 229-259. Le goût des Théatres a co
les anciens Empires, a, 297. Motifs qui dans les Etats anciens &
modernes
ont porté le Gouvernement civil à les tolérer, 28
urs qu’on peut mettre vis-à-vis de la plus modeste comédie du théatre
moderne
, & l’on verra, à notre honte, combien le Poët
re plus dangereuses, parce qu’elles sont plus séduisantes. Le théatre
moderne
fut dans son commencement le triomphe du libertin
uses, jointes aux amours soi-disant honnêtes, sont la basé du théatre
moderne
, & en font l’indécence & le défaut. Il es
; le défaut. Il est donc vrai, malgré le préjugé qui croit le théatre
moderne
irréprochable, qu’il fut d’abord le triomphe de l
ens qui l’employoient l’offroient toujours sous ce point de vue ; les
modernes
, qui l’emploient toujours, ne l’y mettent jamais
oient épargné bien des travaux, s’ils avoient bien examiné les usages
modernes
. Tout se ressemble, les hommes, les objets, les m
s sûrement l’ouvrage d’un Siècle. Quoi ! l’on pourrait penser que les
modernes
ont seuls imaginés ce nouveau genre de Drame ! Ce
e permis pourtant de désigner l’Ancien par le nom que nous donnons au
Moderne
, parce que j’ignore de quels termes on se servait
, même en petit nombre, des équivoques grossières. Si dans la comédie
moderne
il ne se trouve ni paroles ni actions qui soient
peu à peu d’abord au relâchement, ensuite au libertinage. La comédie
moderne
, tout épurée qu’elle est, étant une occasion proc
Monseigneur le Chancelier un Manuscrit intitulé, Essai sur la Comédie
moderne
: et je n’y ai rien trouvé qui puisse en empêcher
d’amusement aussi précieux : ils ont, je crois, inventés les Chansons
modernes
. Les Troubadours, d’abord timides écoliers, surpa
des Rats. M. Le Sage le soumet à quelques règles. Le Théâtre
moderne
resta long-tems enseveli dans l’obscurité ; il ét
ne, Opéra qui fut représenté en 1671, qui sont très-dignes du Théâtre
moderne
. Il est du moins certain que Molière lui-même tra
aine implacable de quelques prêtres contre les philosophes anciens et
modernes
? Les prétendus défenseurs de la Divinité voulant
asuistes relâchés que la société de Jésus a vomis dans des temps plus
modernes
, ils réussirent à faire goûter si rapidement aux
comprendre, si on réfléchit que cette faction religieuse ancienne et
moderne
, s’est toujours appliquée à étudier le cœur humai
peuples. Les disciples de Loyola particulièrement, et dans les temps
modernes
, poussèrent à un haut degré cette puissance moral
ppuyée de faits innombrables qui abondent dans l’histoire ancienne et
moderne
des peuples et dont aujourd’hui la malheureuse Es
ie-Bourgeoise. Ensuite on parle des différens genres que le Spectacle
moderne
a embrasse jusqu’à présent ; ses Poèmes sont trop
Chapitre V. De la Musique ancienne &
moderne
, & des chœurs. De la Musique récitative &
On ne changeoit point de situation. Les Grecs, plus attentifs que les
modernes
aux effets que la musique devoit produire sur le
ersonnes qu’on fait parler à la fois dans les Chœurs, qui engagea les
modernes
à les bannir entièrement de la Comédie & de l
eux ou trois tout au plus s’écrient à la fois. Cependant le Spectacle
moderne
est èxcusable d’adopter une telle absurdité. Le q
sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise
moderne
, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénan
prêtres et les évêques de la primitive église, et sur ceux des temps
modernes
. M. de Sénancourt blâme la surveillance, qu’on vo
r ? Je sais ce que l’on répond. On dit en premier lieu que le theatre
moderne
n’est pas, à beaucoup prés, aussi impur que l’anc
à repliquer. La premiere, que ce qu’on dit de la chasteté du theatre
moderne
n’est vrai qu’à certains égards. J’avoue qu’on n’
mour, qui est regardée comme la plus parfaite de toutes les Tragédies
modernes
. Je viens de montrer qu’elle étoit conforme à tou
e ne sais point mieux accorder les Regles anciennes avec les agrémens
modernes
. Le succès d’Athalie où les Regles anciennes sont
sévérité, prouve que ces Regles n’ont rien qui s’oppose aux agrémens
modernes
. Quand Corneille contredit Aristote sur l’Unité d
, je l’ai assez fait connoître par l’Histoire de la Poësie Dramatique
moderne
. Nous nous égarâmes tous, & notre égarement f
toit pour une Populace qu’ils avoient cette complaisance : les Poëtes
modernes
traiterent leurs Spectateurs comme Peuple, quand
à l’esprit, plutôt que de ne parler qu’aux oreilles. Quand les Poëtes
modernes
, après s’être rendus inintelligibles par un pompe
ces Françoises traduites, & des Piéces Italiennes anciennes &
modernes
. Riccoboni dans son Histoire du Théâtre Italien,
Français du siècle passé, auront peut-être ces deux bons effets. Nos
Modernes
qui marchent sur les pas des Anciens et du célèbr
cènes dans le langage, ni absolument impies, comme le sont les Poètes
modernes
en Angleterre : M. Collier nous apprendra que ce
ale dont vous faites profession, que dans plusieurs drames anciens et
modernes
, il y a d’excellentes leçons de vertu ; leçons su
régler mes passions, qu’après avoir lu tous les Moralistes anciens et
modernes
: j’avoue aussi ingénument que je ne conçois pas
s direz au moins de cette pièce, ce que vous avez dit de nos comédies
modernes
, qu’elle vaut bien un sermon ; et je n’en veux pa
en appeler à vous-même. Je ne puis finir sans citer encore un ouvrage
moderne
, plus louable que loué ; je veux parler du faux G
mp; aux impuretés grossieres qui y régnoient de leur tems. Le théâtre
moderne
est pur & modeste. Il est même une école de v
ctacles mêmes où il n’y avoit ni idolâtrie, ni obscénité. Le théâtre
moderne
est pur & modeste. Ceux qui ont comparé le th
re à corrompre le cœur. La pureté prétendue qu’on attribue au théâtre
moderne
, n’est donc tout au plus qu’une pureté, apparente
sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise
moderne
, suivies de réponses aux reproches injustes de M.
ap. XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et
modernes
. 179 Chap. XXII. Le repentir de quelques auteurs
. Video meliora proboque deteriora sequor. La perversité du Théatre
moderne
va jusqu’à se faire un mérite du libertinage, un
auteurs ont voulu en faire un saint ; ce sage si différent des sages
modernes
, que par sa sagesse il s’attira l’indignation du
dies grecques était beaucoup moins dangereuse que celle des tragédies
modernes
. Tout ce qui pouvait avilir l’âme en était banni
les hommes plus sages et plus vertueux. Mais les meilleures tragédies
modernes
ont un caractère mou, qui se fait jour à travers
une voix presque unanime, est appellée la plus parfaite des Tragédies
modernes
, nous met-elle en état de disputer aux Grecs la s
PARTIE. Chapitre premier. Comparaison des Théâtres anciens avec les
modernes
. pag. 1 Chapitre second. De la passion d’amour s
pathétique. J’ôse me flatter que ces principaux Auteurs du Spectacle
moderne
, daigneront me pardonner les critiques que j’ai h
ure, qui dépeint en traits vigoureux les pernicieux effets du théâtre
moderne
sur les mœurs, la Religion et le bien-être des fa
té serait respectée, resterait désert de nos jours. Le drame français
moderne
n’est qu’un tissu de crimes, de blasphèmes et d’h
renfermé dans certaines limites : en est-il de même de notre théâtre
moderne
, où tous les crimes et toutes les immoralités son
théâtre, et nous voudrions bien savoir quelles sont ces bonnes pièces
modernes
. Est-ce peut-être Robert-le-Diable ? où il est pa
aurait ici un livre à faire pour montrer en détail combien le théâtre
moderne
est propre à détruire dans les cœurs des fidèles
ette faute insoutenable, qui se glisse même jusques dans nos Comédies
modernes
. Tenons-nous en garde contre tous ce que nous app
ut les Tragédies grecques. Je vais comparer une des Scènes du Théâtre
moderne
, prises au hazard, avec la prémière du Théâtre Gr
aucun modèle dans les Poètes Latins, ni dans les Français anciens et
modernes
. Je ne puis passer ici sous silence la beauté de
é l’air important et l’épaisseur du génie de la plupart de nos Crésus
modernes
? Je dis la plupart ; et il y aurait de l’injusti
même. Qu’on vante sur ce point tant qu’on voudra la pureté du Théâtre
moderne
. » Il ne nous convient pas & il est inutile d
prévention les aveugle mal-à-propos. S’il est démontré que les Drames
modernes
sont remplis de difficultés, il est clair qu’ils
vices les plus accredités de son siècle ? Si nous cherchons parmi les
Modernes
de quoi appuyer encore ce sentiment, Rousseau nou
il y avoit de la place dans son aire (pour user d’un mot de quelques
Modernes
) pour quatre-vingt mille Spectateurs. Mais helas
it de toutes les sortes, dont les noms sont amplement deduits dans un
moderne
. Ie ne toucheray jcy que la plus commune Pegma.,
z, & enfin on n’ignoroit rien de ces pratiques du Theatre que nos
Modernes
Machinistes ont fait reussir si glorieusementVitr
s, l’art protégé par la législation fit de rapides progrès ; chez les
modernes
, arrêté sans cesse dans sa marche par la politiqu
mpératifs du devoir dont Corneille avait rempli la scène, le Sophocle
moderne
fit succéder la voix touchante du sentiment ; int
vie de volupté. L’accueil fait à ce vaudeville, et à tous nos drames
modernes
, constatant l’influence expansive de la scène sur
l me ferait aisé de pousser plus loin entre les Poètes anciens et les
modernes
. C’en est assez pour moi, qu’on sache à la honte
ment observée dans la Comédie, soit par les anciens Poètes ou par les
modernes
». Et que s’ensuit-il de là ? que les Poètes ne s
s punitions. M. Dryden recule ici, et se retranche sur l’autorité des
Modernes
de sa patrie. Il nous apprend, que Ibid.« Ben Jon
vraie signification de ce mot, et le fruit en effet de nos spectacles
modernes
. Mais je suppose, ce qui n’est point, que le plai
personne de pire apparence que moi pût être un homme de qualité à la
moderne
. » J’ai de la peine à voir dégrader de la sorte d
et donner au Public un Ouvrage qui a pour titre, Essai sur la Comédie
moderne
, où l’on réfute les nouvelles Observations de M.
CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique
moderne
. Quintilien compare le respect qu’imprimoient
ea à abandonner la Rime sans laquelle il n’y a point dans nos Langues
modernes
de véritable Poësie. Ce fut apparemment pour nous
ire. Je n’ai parlé de l’Opera dans l’Histoire de la Poësie Dramatique
moderne
, qu’à cause de l’usage où l’on est d’appeller Tra
Des Sentences mélées à l’action Théatrale, chez les Anciens & les
Modernes
. L es Auteurs de nos jours, peu capables de r
Préface. Les anciens Pères et les Docteurs
modernes
se sont tous élevés contre les spectacles, et ont
les prémiers Auteurs des représentations en musique parmi les Peuples
modernes
. Il y a toute apparence qu’ils suivirent d’abord
ne manqueraient pas de faire un bel éffet de nos jours sur le Théâtre
moderne
. Encore une fois, je ne saurai jetter les yeux su
: Eh ! que deviendrait sans leurs secours la plus-part de nos Opéras
modernes
? J’ai rapporté en général les principales choses
drait donc réunir, ainsi qu’on l’avait sagement proposé, le Spectacle
moderne
au Théâtre fondé par Quinault pour la gloire des
le galimatias & les pointes dont le remplissent quelques Auteurs
modernes
: l’autre ne s’èxprime que bassement, & met e
irer la violence que j’ai faite à mes sentimens. Mais si le Spectacle
moderne
perd du côté des paroles ; si son Drame, dénué de
mps de Pocquelin ; mais comme on est refréné par les bienséances, les
modernes
forgerons, dépourvus de mignardise et de grâces n
euse4. Voilà cependant, (qui le croirait) ? voilà ces grands jugeurs,
modernes
Cyclopes, queis collo fistula pendet ; qui vont,
ans la crainte qu’elle ne soit trop contredite. Les Poètes du Théâtre
moderne
ne se pressent pas à débarrasser la Scène, après
no alle Azioni, e Commedie illecite, e oscene. Pag.n 4 Q.o I. Le
moderne
Azioni si recitano secondo la debita, e cristiana
o. Pag. 18 Q. 7. Quando sono illecite le Azioni, e le Commedie
moderne
secondo S. Tom. Pag. 22 Q. 8. Le parole bru
ti fatti turpi rendono l’azione illecita. Pag. 34 Q. 11. Nelle
moderne
azioni, e Commedie mercenarie sono parole, e fatt
la buona intenzione, e corona la buona volontà. Quesito Primo Le
moderne
Azioni si recitano da mercenari Comici secondo la
la risposta moltiplicata a molti Quesiti da noi si concluderà, che le
moderne
Azioni non si recitano da molti secondo la debita
ose inquietantes. » Ma non posso già, né devo concedere, che queste
moderne
azioni si recitino secondo i termini sufficienti
vero nihil est lucidum. »Tr. de lapsu Religionis c. 11. Cioè, che le
moderne
azioni non si recitino secondo la debita, e crist
Quesito Settimo Quando sono illecite le Azioni, e le Commedie
moderne
secondo S. Tommaso ? Dolce ristoro porta all’u
mo un poco il Teatro del nostro tempo. Nelle Azioni, e nelle Commedie
moderne
i Comici invitano mai con parole alla fornicazion
senza forse, diranno indubitatamente, e sentiranno così. Poche Azioni
moderne
, e mercenarie si recitano senza mortali bruttezze
delle parole mortali di lor natura, le quali corrono purtroppo nelle
moderne
Commedie con grave offesa del Sig. Iddio. E quant
sso, ive corre la stessa proporzione. Quesito Undicesimo Nelle
moderne
Azioni, e Commedie mercenarie sono parole, e fatt
edie. Cellotio diceNell’Orat. Gra. Contra Histriones. . Sono tali le
moderne
Commedie, che a pena una si recita senza lascivie
che diremo delle persone poco virtuose ? In oltre, diremo noi, che le
moderne
Commedie sono riformate, quanto conviene ? Dico,
arole secondo la comune relazione oggidì non mancano per lo più nelle
moderne
, e mercenarie Azioni. Dunque sono peccaminose per
isonesti si ritrova comunemente per voce universale de’ pratici nelle
moderne
, e mercenarie Azioni. Dunque sono illecite per se
te da S. Tommaso, e con le quali si mostra l’illecita indegnità delle
moderne
, e ordinarie Rappresentazioni. Giovanni Medina no
onvince, che la moderazione bastevoleeg non si trova per lo più nelle
moderne
Azioni. Dunque sono illecite ai Comici, e ai Ciar
parimenteei a giudicare col giudizio di questi. Se illecite siano le
moderne
Azioni de’ Comici, e de’ Ciarlatani del nostro te
quella Questione, fatta, non contro le Commedie antiche ma contro le
moderne
del suo tempo. E infine conclude, che i Comici mo
confini dell’umana generazione. Or posto questo, diremmo noi, che le
moderne
, e ordinarie azioni de’ Commedianti e de’ Ciarlat
no ammesso alla santa, e pubblica Comunione. Io dico, che le Commedie
moderne
per ordinario sono turpi per le lascivie degli am
lecite; come suppone lecitissime le oneste. Considero inoltre, che le
moderne
de’ Comici mercenari sono ordinariamente turpi pe
intamente con il solito fine; cioè accicché possiamo giudicare, se le
moderne
Azioni, e Commedie siano lecite, o no secondo le
simili, o peggiori oscenità; e per conseguenza tali rappresentazioni
moderne
sono illecite per sentenza di Azor. Potrei lasci
cco il primo personaggio di questo Coro. Piero de Gusman tratta delle
moderne
, e Comiche RappresentazioniL. dell’onesto travagl
ati per comandamento di Onorio, e di Arcadio Imperatori: dunque molte
moderne
Comiche Rappresentazioni sono illecite per senten
no quelle bruttezze non veggano, e non si odano ordinariamente nelle
moderne
Azioni de’ Comici, e de’ Ciarlatani ? dunque sono
, fiamme ardentissime di libidine, e d’altri infiniti vizi, dunque le
moderne
Commedie sono illecite per sentenza del Casano. G
sercizio spirituale dedicato alla Regina di Spagna chiama le Commedie
moderne
una profanità, le quali mandano in rovina i buoni
mici fanno più presto l’officio di Ruffiani, che d’Istrioni.Dunque le
moderne
Commedie furono ordinariamente illecite per sente
ccitano, né dispongono alla disonestà da vicino, ma da lontano. Nelle
moderne
Commedie sono spesse volkte mostri di bruttissima
Discorsi intorno alle Comedie. al Comico Cecchino scrive delle Donne
moderne
d’alcune Compagnie di Commedianti così. « Non ave
Auditore suo. (e io dichiaro all’Auditore, e Spettatore delle Comiche
moderne
) « Dic ergo, quando a tanta fonicationis immunda
inaudo, Teologo del nostro tempo ha raccolti, come efficaci contro le
moderne
oscenità. « Ita adversus Theatra urgent, ut æque
.; quale di sopra ho portata. E dice così. I movimenti, e gesti delle
moderne
Comiche tutti spirano disonestà; e però che effet
ta si è la loro condizione; poiché i moderni Dottori, trattando delle
moderne
Comiche, trattano per ordinario con dottrine, mas
e molta Francesi, e non poche Spagnole, e tutte le latine antiche, e
moderne
, che poté ritrovare; e da ciascuna ne prese ciò,
qua uscita dalla fonte ritorna con grosso tributo alla sua vena; e le
moderne
Comiche con i giochetti ritraggono buon guadagno
tasse l’esemplare determinazione di quella gran Donna; e che tutte le
moderne
Comiche fuggissero lo scandaloso eccesso di quell
e un giocondo balletto per il nemico della Anime Satanasso. O Comiche
moderne
intendete il pericolo dei vostri lascivi balli, e
ad Vir. Io mi copro di confusione chiamando le inique oscenità delle
moderne
, e mercenarie Rappresentazioni. Dico 5. Se la Don
i uomini virtuosi, dotti, e pratici nella quotidiana esperienza delle
moderne
Azioni Teatrali. Dico 6. Non è probabile, che in
i Scrittori galantuomini hanno aggiunto alle persone antiche ridicole
moderne
, e peccaminose. « Nostri , dice Galluzzi, qui ver
formassero, e formate si offrissero contro le teatrali oscenità delle
moderne
Rappresentazioni. O gran disavventura di alcuni P
84. Azioni. Le drammatiche Azioni antiche erano più immodeste, che le
moderne
. Pag. 6. Ma le moderne ancora hanno bisogno di mo
che Azioni antiche erano più immodeste, che le moderne. Pag. 6. Ma le
moderne
ancora hanno bisogno di moderazione. Pag. 5, 6. L
rché furono licenziati da Milano. Pag. 11. Condannano alcune Commedie
moderne
. Pag. 64. Sono osceni per ordinario. Pag. 264. Ha
Tirées de Menestrier, des Représentations en Musique anciennes &
modernes
, pag. 153. 154.. « Il est certain que les Pelerin
Tirées de Menestrier, des Représentations en Musique anciennes &
modernes
, pag. 153. 154.
en procurer l’amusement à sa Fille ? Vos Tragédies mêmes, surtout les
modernes
, qui semblent être seules en droit d’attirer la f
t à une exacte censure tous les Ouvrages de Théâtre, tant anciens que
modernes
. On défendrait de représenter ceux dont le fond s
ges diamétralement opposées aux maximes du christianisme. Aucun poète
moderne
ne s’était moins écarté que Gresset des règles de
tant de personnes à s’en mêler. Car il semble en effet que les Poètes
modernes
recourent à la saleté, comme quelques-uns des anc
core, ces femmes ne tombent-elles jamais dans les grossièretés de nos
Modernes
. Par exemple, Cleærete donne presque dans l’ordur
veut en faire un indigne usage. Cependant, il ne s’étend jamais à la
moderne
sur les succès ni sur les disgrâces de l’amour :
cieux Critiques, les Orateurs tant Grecs que Latins, tant anciens que
modernes
me donnent gain de cause sur lui. Je ne veux néan
tion de sa Muse. » J’ai donc encore ces Poètes de mon côté contre nos
modernes
. J’avoue néanmoins que l’intérêt de la vertu n’a
saute aux yeux, après tout ce que j’ai mis en jour, que notre Théâtre
moderne
est d’un scandale au-dessus de toute comparaison
souvent déshonorent les productions d’une foule d’auteurs anciens et
modernes
. Si dans une même discussion, j’ai cru devoir ren
ssez un moment sur l’indiscrétion et l’imprudence de tant d’écrivains
modernes
, dont la licence contre les mœurs ou l’autorité s
re publique ; sondez les replis de son cœur, et bientôt avec un poète
moderne
, vous serez forcé de dire : S’il a l’éclat du m
« Ainsi va refleurir “l’éloquence sacrée, cette richesse des temps
modernes
, et qui, en particulier, fait la gloire de la Fra
ntre eux, ce qu’en ont pensé les anciens, ce qu’en pensent encore les
modernes
. Mais il ne s’agit point ici d’examiner lequel d
pinion qu’ont eue de la profession de comédien les peuples anciens ou
modernes
, a donc dû nécessairement être toujours la même ;
uter, à la seule lecture d’un grand nombre de nos pièces anciennes ou
modernes
. Quel respect et quelle vénération peut inspirer
ez fort pour décréditer la religion et ses ministres : un auteur plus
moderne
et plus hardi l’a mis dans celle même d’un pontif
ausses maximes, que professe trop souvent encore le théâtre ancien et
moderne
, tant de jeunes gens confondent si souvent la vér
t ne travaillant jamais pour l’immortalité, la plupart de nos auteurs
modernes
, si féconds, ont toujours peur qu’on ne leur déro
t pas tout ce fracas à prétention de quelques-uns de nos compositeurs
modernes
; si, aux yeux de ceux qui se piquent de talent e
sous l’empire d’une loi sage, unique, appropriée au génie d’un peuple
moderne
, nous n’aurons d’autre lumière que celle qui doit
du théâtre français, ont bien raison de dire, que « dans nos comédies
modernes
l’absence de logique se fait encore plus sentir q
ieuse à recueillir, devait-elle être sitôt perdue pour nos statuaires
modernes
, qui abjurant tout respect pour la plus tendre je
on de cette sage Ordonnance étoit observée à l’égard de nos Comédiens
modernes
, il y en auroit beaucoup parmi eux qui observeroi
avec décence. b. « Quoi de plus odieux à la société, dit un Auteur
moderne
, que de voir tous les jours des citoyens consacre
obscurités qui les enveloppent, et qui les ont dérobées aux yeux des
Modernes
. Sous le Consulat deT. Liv. lib. 7. Peticus et de
s. Paris. 1611. Ex Epist. a. [NDE] Mot qui n'existe plus en français
moderne
qui désigne celui qui représente. b. [NDE] « Pre
e. a. [NDE] : La première édition de ce texte, d’après son éditeur
moderne
René Ternois, daterait de 1692 (Œuvres en prose.
rose. Tome IV, éd. René Ternois, Paris : Société Française des Textes
modernes
, 1969, p. 166-184). Il a été publié chez Claude B
C’est un inconvénient inévitable à toutes les histoires, anciennes ou
modernes
, un peu véridiques, & toute histoire doit l’ê
fait un chef-d’œuvre qui offense si vivement les tartufes anciens et
modernes
. En effet, leur ressemblance est parfaite avec le
du monde. Mais, comme l’a observé l’Auteur de l’Essai sur la Comédie
moderne
, où l’on réfute les nouvelles Observations de M.
es Canons des Conciles, & des Auteurs respectables, anciens &
modernes
, tant ecclésiastiques que laïques, on y a rappell
es Loix faites subitement & pour des cas particuliers, à ces Loix
modernes
, ouvrages de Législateurs qui n’ont pas toujours
té du Peuple & des Grands de Rome détruit cette comparaison. Rome
moderne
, Rome Chrétienne a conservé tous les goûts de Rom
u Séminaire de Novarre. La These qu’il y soutient, est que le Théatre
moderne
est pernicieux aux mœurs, & de plus contraire
liens ; l’un du Marquis Scipion Maffei sur les Théatres anciens &
modernes
, & l’autre de M. Laurisio, de l’Académie des
M. Laurisio, de l’Académie des Arcades, sur les défauts des Théatres
modernes
, & sur le moyen de les réformer. Mais de plus
tres, & elles s’y trouvent appuyées des autorités anciennes &
modernes
qui doivent le plus en imposer. Le second Livre c
acles prétendent pouvoir s’autoriser, il est évident que les Théatres
modernes
ne peuvent dans leur état actuel être justifiés,
divertissemens ! & que n’auront pas à se reprocher ces Ecrivains
modernes
, qui, en interprétant mal quelques passages de S.
onc les bons Casuistes de l’Italie bien déclarés ennemis des théatres
modernes
. Peut-être auroit-on pu desirer plus de fermeté d
l en parut un très-bon en 1752, sous ce titre : Essai sur la Comédie
moderne
, où l’on réfute les Nouvelles Observations de M.
me cause ? C’est ce qui lui a été contesté par l’Essai sur la Comédie
moderne
, dont nous donnons l’extrait. Il paroît que l’Aut
de dextérité & de succès, que l’Auteur de l’Essai sur la Comédie
moderne
. 1°. Quoi qu’en dise M. Fagan, qu’il n’y a jamais
s leurs Etats. Mais revenons à notre Auteur de l’Essai sur la Comédie
moderne
. Il appréhendoit que sa critique ne fût traitée d
perfectionnement des mœurs ». Notre Auteur de l’Essai sur la Comédie
moderne
, trouve que c’est le défaut, non seulement des Co
ere. On voit dans le cinquieme Tome de la Bibliotheque ancienne &
moderne
, que le Clerc, aussi Protestant, étoit du sentime
en politique, en admet la tolérance ; mais il observe que les drames
modernes
devoient être réformés ; parce que, dit-il, on y
eyed, &c. c’est-à-dire : Réflexions sur la Comédie ancienne &
moderne
, &c. 1699 ; in-8°. de 367 pages. Le P. de Co
t que les bons Littérateurs ne cessent de reprocher à nos Dramatiques
modernes
de trop copier les mœurs angloises. Elles sont de
e Piece, avoient répondu par écrit « que les propos de nos Incrédules
modernes
y étoient semés ; qu’on y attaquoit sur-tout les
s auront toujours contre eux la tradition des sages, tant anciens que
modernes
. On sçait que Cyrus demandant à son Conseil quell
se conformer à ce qu’on appelle la facilité & l’aménité des mœurs
modernes
; c’est-à-dire, au goût corrompu du plus grand no
au genre qui auroit dû être le moins dangereux, combien chez tous les
Modernes
la Tragédie a-t-elle toujours été éloignée de ce
& la Tragédie mettent toujours l’amour en jeu ; mais le Spectacle
moderne
, c’est-à-dire, le Théatre Italien, met dans ses O
c moral. Elles démontrent avec la plus grande évidence que les Celses
modernes
ont beau faire ; ils auront beau déployer toutes
ue le Théatre épuré par le goût & la décence, est devenu pour les
modernes
une école de mœurs. Ne suffit-il pas d’ouvrir les
ibuer qu’à l’anarchie morale introduite par la licence des Incrédules
modernes
, qui attaquent ouvertement la Religion & les
continence fut élevée par les Romains au rang de ses victoires. Héros
modernes
, comparez-vous à ces hommes fameux, & osez en
lumieres vive & pures qui dissipent les nuages de la Philosophie
moderne
, & les ténebres de la corruption. Or les Ecri
uits, seront-ils moins capables de couvrir de confusion les Sophistes
modernes
, Ces vains Mortels d’illusions nourris, Qui, su
me doit préparer à lire utilement les solides Ouvrages des défenseurs
modernes
de notre Religion, tels que le Traité de la Vérit
Février 1773, une Dissertation intéressante sur l’usage ancien &
moderne
des applaudissemens du Théatre ; & comme elle
que les Spectacles ont contre eux l’expérience des anciens & des
modernes
. Nous en avons donné des preuves de tous genres.
aude le matin contre un Edit du Roi ; Le soir s’en va siffler quelque
moderne
, ou moi, Et regrette à souper, dans ses turlupina
▲