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1 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98
les motifs qui ont déterminé nos Docteurs à interdire les Spectacles modernes aux Chrétiens. Le Théâtre ne fait plus, il est vr
liquée, à juste titre, à ceux de notre temps : et, parmi les Docteurs modernes , ceux qui ont paru les plus favorables aux Specta
convienne de la grande différence qui se trouve entre les Spectacles modernes et les anciens, surtout du côté de l’intention, j
é bien moins de travail et seraient devenues bien plus utiles, si les Modernes avaient consulté, avec attention, les usages et l
ils tenaient de leur première origine. De-là vient que les Spectacles modernes sont une image informe des Spectacles des Anciens
s des Anciens. La Tragédie et la Comédie sont reparues aussi chez les Modernes , ainsi que les autres Spectacles des Anciens ; ma
convaincre que la forme en est la même : on peut dire de plus que les Modernes ont surpassé leurs modèles en bien des parties ;
onomie de l’action et dans la vraisemblance de la représentation. Les Modernes nous ont présenté sur la Scène les Acteurs, tels
ersonnages, et à la distance des Spectateurs. Ajoutons que le Théâtre moderne mérite toute préférence, par la commodité qu’il p
e la force et toute la finesse de l’expression ; puisque les Théâtres modernes ne sont pas, à beaucoup près, si vastes que les T
posés au grand air, comme ils l’étaient. Enfin, suivant mon avis, les Modernes peuvent se vanter qu’en faisant revivre le Théâtr
2 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17
CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes . De tout temps l’état de perfection a fait l’o
ion des Anciens dans l’établissement du Théâtre ; et examinons si les Modernes , en suivant leurs exemples, s’y sont proposés les
aminer, et les mettre vis-à-vis de la plus modeste Comédie du Théâtre moderne  ; et l’on verra, à notre honte, combien le Poète
us convenables aux mœurs des Romains. Les premiers Poètes dramatiques modernes prirent le Théâtre de Plaute et de Térence pour m
et on établit ces amours, comme le mobile et le fondement du Théâtre moderne . Après quelques temps le Théâtre se corrigea : o
outer à notre Théâtre les mœurs des Latins ; les Valets de la Comédie moderne ont un empire absolu sur leurs jeunes maîtres, co
ais, jointes aux amours, soi-disant honnêtes, sont la base du Théâtre moderne , et en font en même temps tout le défectueux et t
urs irréprochable. Il est donc vrai que l’on peut appeller le Théâtre moderne , dans son commencement, le triomphe du libertinag
, adopté et suivi par les Latins, a été entièrement abandonné par les modernes . Si les modernes n’ont pas été les premiers à ima
par les Latins, a été entièrement abandonné par les modernes. Si les modernes n’ont pas été les premiers à imaginer des Comédie
squ’à ce qu’ils aient fait l’essai d’une leçon si pernicieuse. Si nos modernes ont introduit le mauvais exemple, et souvent même
3 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre dernier. Conclusion. » pp. 345-347
E n réfléchissant sur tout ce que j’ai dit au sujet du Spectacle moderne , on s’appercevra sans peine que la plus-part de s
agir des gens obscurs, pris dans le menu Peuple. Il faut au Spectacle moderne un genre qui lui soit propre ; eh, bien ! que ce
s d’adoucir ce qui pourrait révolter : ne confondons point le Théâtre moderne avec celui des baladins où tout est permis. Il s’
e de leur action. Ceux qui se sont apperçus des défauts du Spectacle moderne , n’auront pu s’empêcher, en le condamnant, de con
jours respectée ! Si mes vœux étaient remplis, la gloire du Spectacle moderne & de ses Auteurs en deviendrait plus éclatant
4 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35
s ont dit contre l’abus de cette passion devenue le mobile du Théâtre moderne . Il est sûr que les expressions des Amants, toujo
é d’inspirer aux Spectateurs une horreur capable de les corriger. Les Modernes , au contraire, n’ont adopté que le faible de cett
e, comme nous l’avons dit ; et il y a même cette différence entre les Modernes et les Anciens, que les Anciens n’ont mis l’amour
iens n’ont mis l’amour sur leur Théâtre que très rarement, et que les Modernes en ont fait le motif principal et le fondement de
motif principal et le fondement de toutes leurs fables. Puisque les Modernes ne savent parler que de l’amour sur la Scène, ce
n. On pourrait regarder comme une espèce de nouveauté l’amour que les Modernes ont introduit dans la Tragédie ; puisque, suivant
s, qui nous restent, nous l’ont transmise : et, depuis que le Théâtre moderne subsiste, les intrigues d’amour ont toujours fait
sans que je les nomme. Je suis surpris qu’il n’arrive pas au Théâtre moderne ce qui arriva à celui d’Athènes, où les Spectateu
ue l’on crie donc à la fin, plus d’amour, plus d’amour. Si le Théâtre moderne avait commencé par la passion d’amour, je suis pe
5 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Parallèle du Poème épique avec les Pièces du nouveau genre. » pp. 107-112
it qu’il est encore possible d’augmenter son estime pour le Spectacle moderne . Je crois donc avoir écrit avec soin tout ce qui
Lecteur d’une singulière découverte. Quelques Pièces du Spectacle moderne sont semblables au Poème épique. Qui le croîr
e, on ne peut davantage, au Poème épique. Plusieurs Pièces du Théâtre moderne me confirment dans cette bizarre idée. Je laisse
ommencement des Poèmes épiques est toujours simple ; celui des Drames modernes est d’une simplicité admirable. A l’éxemple des c
ontient beaucoup de Personnages subalternes ; les Pièces du Spectacle moderne en sont remplies. L’Epopée serait trop maigre, tr
Enfin un dernier trait achèvera de prouver la ressemblance des Drames modernes avec les chefs-d’œuvres des Homère & des Virg
6 (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)
BnF Tolbiac : YF-4218 ; YF-4219 (cf. Notice). PDF : Google. Éditions modernes • in Molière, éd. Couton, t. I, p. 1147-1180. •
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sciences physiologiques, naturelles, médicales, et de la législation moderne . Il est exclusivement destiné au clergé. Par P.-J
iderot, t. III, 1753, p. 669, ARTFL) ; • « Comédie sainte » [Histoire moderne théâtrale] (Jaucourt, t. III, 1753, p. 669-671, A
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Jean Racine, suivies d’un Traité sur la poésie dramatique ancienne et moderne , Amsterdam, Marc-Michel Rey et Paris, Desaint et
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poétique fondée sur la raison et sur les exemples des anciens et des modernes , par M. l’abbé Terrasson, …, Paris, François Four
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Archives nationales : X1A 4914 (f. 80r-82r). Corpus OBVIL.   Éditions modernes • in Ubaldo Floris, Teorici, teologici e istrion
Archives nationales : X1A 4914 (f. 80r-82r). Corpus OBVIL.   Éditions modernes • in Ubaldo Floris, Teorici, teologici e istrion
17 novembre 1548]. Archives nationales : X1A 1564 (f. 5r).   Édition moderne • Graham A. Runnalls, « La confrérie de la Passi
7 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210
ns presque tous les Théâtres de Province. Ce qu’elle est chez les Modernes . Nous avons rendu l’exposition beaucoup plus
ssi bien faite, aussi facile à retenir, dans les Drames anciens & modernes . Je la donne pour éxemple à tous ceux qui consacr
i n’est pas difficile avec un peu de génie. Ainsi le Poète du Théâtre moderne aura raison de placer toujours une Ariette, un Du
édés. Ils ne doivent point être prévus, mais préparés ; « car, dit un moderne , s’ils étaient prévus, ils ne causeraient plus de
re. Le Nœud chez les Anciens étaient toujours simple. Les Peuples modernes loin de les imiter, font entrer dans leurs Pièces
nature est l’intrigue des Drames qu’on joue actuellement au Spectacle moderne . Ce qui compose l’intrigue des Poèmes du nouv
rmer le nœud avec Art. Il est aisé de sentir que le nœud du Spectacle moderne ne ressemble en rien à celui des Drames ordinaire
. Il y a quelquefois deux intrigues dans les Pièces du Spectacle moderne . J’observe que l’intrigue est souvent double
J’observe que l’intrigue est souvent double dans quelques Drames modernes , ou plutôt, je vois qu’ils contiennent deux sujet
le faire des deux façons. J’avertis que la dernière, inventée par les modernes , éxige un art & un travail infini. Ce qui
ment. Que les Auteurs qui se destinent à travailler pour le Spectacle moderne , sçachent par cœur & répettent souvent cette
t nécessaire de mettre un morceau de Musique à l’ouverture des Drames modernes , il faut aussi en placer un après le dénouement ;
là toutes les règles que j’aie à prescrire sur le dénouement du Drame moderne . Je finirai cet article en remettant dans la mémo
ux dont parle Aristote. Je n’en vois aucun chez les Anciens & les Modernes à qui je puisse les comparer. Où rencontrer un dé
ui oblige d’agir ainsi. Ces paroles condamnent tous ceux du Spectacle moderne , & forcent de convenir qu’ils sont la plus-pa
8 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -
enté de prévenir toute chicane, & de parler séparément du Théâtre moderne . Mais après avoir réflèchi aux objections que je
age les règles dont il serait à souhaiter que les Poètes du Spectacle moderne se ressouvinssent toujours ? Ne leur mets-je pas
uves à proposer, ou du moins de nouvelles applications ? Le Spectacle moderne me fournit tout ce que je pouvais désirer pour re
ues. Les longueurs où je suis quelquefois tombé au sujet du Spectacle moderne , peuvent aussi être excusées. Est-il étonnant que
ectacle si en vogue de nos jours ; je l’appelle quelquefois Spectacle moderne , le nouveau Théâtre, & tantôt notre Opéra, la
. Tout ce qui s’écartera des règles, comme, par éxemple, le Spectacle moderne , ne peut causer qu’un plaisir passager, & ne
9 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
Après l’Ariette, la Romance fait beaucoup d’éffet dans les Poèmes modernes  ; elle y répand des agrémens infinis ; elle a que
telles que la douleur, l’incertitude, &c. Le Récitatif du Théâtre moderne fut aussi inventé afin de rendre l’ariette moins
itée. Je crois pourtant qu’il serait mieux de terminer les Drames modernes par un Chœur, parce qu’on suppose alors que l’on
ours été. Que le Chant est peu naturel & surtout au Spectacle moderne . Pour revenir aux Ariettes qui composent les
Air de Pont-Neuf se trouve à côté des chefs-d’œuvres d’un Compositeur moderne  ; une pareille bigarure déplaît. L’oreille qui s’
xions générales, considérons en particulier les Ariettes du Spectacle moderne . Il me semble qu’elles refroidissent l’intérêt ;
s d’agir de la sorte, que ceux qui consacrent leurs talens au Théâtre moderne  : la musique ne peut pas tant refroidir l’action
Puisqu’on veut absolument conserver les Ariettes dans le Spectacle moderne , disons qu’il peut être aisé aux Poètes & aux
en particulier. Il faut écrire avec soin les Ariettes des Poèmes modernes . On ne s’applique point assez à écrire une Ar
mp; de l’art. J’ai donc raison de conseiller aux Poètes du Spectacle moderne d’écrire de leur mieux les morceaux mêmes qu’ils
d’ariettes & de duo qu’il peut insérer dans les Drames du Théâtre Moderne , sans crainte de lasser les Spectateurs ; c’est a
es, ou qui èxpriment la douleur, font un mauvais éffet sur le Théâtre moderne . Je finirai ce qui regarde les Ariettes par a
u’un Chant triste : ce n’est pas dans les Poèmes enjoués du Spectacle moderne que de pareils morceaux sont dignes d’être applau
10 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
e la diction soit brillante & soutenue. Les Poèmes Dramatiques modernes , sont presque tous mal écrits. Mais au lieu d
ffecté ; tout cela nous tient lieu du sublime. On écrit les Tragédies modernes avec autant d’emphase & de faux brillans que
ues, ainsi que je l’ai déjà dit. Le stile des Poèmes du Spectacle moderne est presque toujours bas. Je m’étonne que l’O
urnées ; & cependant il aime, il adore quelques Poèmes du Théâtre moderne , dont le stile a tant de rapport avec les personn
sont les éffets admirables de la Musique ; elle a rendu le Spectacle moderne capable de nous charmer, & de tourner les têt
pulace, car ce qu’il dit de la Comédie est plus analogue au Spectacle moderne . « La Comédie qui n’a que des sentimens communs &
ux de Musique, parce que les Ariettes & les Romances du Spectacle moderne sont dans la bouche de tout le monde : il est sin
ses Ouvrages. De tous ceux qui courent dans la carrière du Spectacle Moderne , il est le seul qui éxcelle à peindre la Nature d
r de la négligence qu’on laisse s’introduire dans le stile des Pièces Modernes  ? plusieurs personnes qui en font leurs délices s
er un petit nombre. Quand j’ai montré les défauts de stile des Drames Modernes  ; j’ai tiré tous mes éxemples des meilleurs Poème
ues dans les plus célèbres Auteurs. On verra si les Poètes du Théâtre Moderne sont les seuls qui laissent glisser dans leurs éc
choquait quelquefois le bon Sens, ainsi qu’on en accuse le Spectacle moderne . Et tout sanglant encor de son Huitre-à-l’Ecaill
11 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. Des différens genres qu’embrasse le nouveau Théâtre. » pp. 14-20
t que dans le cours de cet ouvrage j’aie quelquefois nommé le Théâtre moderne Opéra-Bouffon, & que j’aie désigné aussi quel
rant est-il du genre de la Fée Urgèle ? Qu’on juge combien le Théâtre moderne embrasse de sujets différens : les uns sont tout-
bien des réfléxions, j’ai cru découvrir que le vrai genre du Théâtre moderne était le bas & le burlesque. C’est pourquoi j
à que presque tous les Poèmes qui paraissent chaque jour au Spectacle moderne ne sont point justement désignés. Je citerai pour
12 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
ndront pas le nouveau Théâtre. La plus-part des Auteurs Anciens & Modernes semblent avoir écrits en sa faveur. Je citerai, q
Une pareille idée tombe d’elle même. Si l’on ne trouvait au Spectacle Moderne du Sublime & de grandes beautés, irait-on qua
ophe Grec empêchera qu’on ne puisse triompher en attaquant le Théâtre moderne  ; cet axiome est même construit de manière qu’il
Corneille, le grand Corneille a prophétisé la naissance du Spectacle moderne , a prévu combien il charmerait la France. Voici s
ile est peut-être excusable. Passages tirés des Auteurs Anciens & Modernes . La perfection de notre Opéra se trouve peut-
taient autrefois, le témoignage de Boileau montrerait que les Auteurs Modernes sont du même avis. Cet illustre Critique s’exprim
ralement. Poussera-ton la malignité jusqu’à disputer au Spectacle Moderne l’avantage de plaire à tout le monde, je veux dir
essentons pour notre Spectacle favori. Concluons en, que le Spectacle moderne n’inspire point un enthousiasme qui tient de la f
génie, à quoi faut-il en attribuer la cause, si ce n’est au Spectacle moderne  ? N’est ce pas depuis son établissement qu’on s’a
13 (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500
Anglais dans le langage, page 1 Suite de cette licence de nos Poètes modernes , 3 L’obscénité ; contre le savoir vivre aussi bie
er surtout en présence du sexe, 99, et suiv. L’impiété de nos Poètes modernes consistant en second lieu ; dans l’abus qu’ils fo
Sénèque, 205 Des Poètes comiques Grecs et Latins, 206 Des Dramatiques modernes , 208 Preuves tirées de la raison qui apprend à re
se donnent à l’égard des Seigneurs d’Angleterre, 296 Il n’y a que nos Modernes qui en aient usé de la sorte, 299 CHAPITRE cinqui
14 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85
blic nous fasse connaître combien nous sommes ridicules. Les Comédies modernes n’ont pour base, et souvent pour objet, que des i
Platoniciennes de Clitophon et de Leucippé. Encore si dans la Comédie moderne les propos d’amour étaient traités avec la même m
r dans le cœur un penchant dangereux. Au reste, quand même la Comédie moderne nous exposerait la passion d’amour, telle qu’Héli
ce ; que de plaintes ne ferait-elle pas contre les Poètes dramatiques modernes  ? Je m’imagine qu’elle leur reprocherait que, d’u
ection ; et avec quelque vivacité que je me déclare contre la Comédie moderne , je ne pense pas pour cela qu’il faille abolir en
15 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
aît des Tragédies, soit Grecques, soit Latines, soit dans les langues modernes , l’Œdipe de Sophocle, du consentement unanime de
ettres, a tenu et tient encore le premier rang. La plupart des Poètes modernes qui ont écrit pour le Théâtre, n’ont pas oublié d
onnage de Philoctète et en y substituant celui de Créon, que tous les modernes ont retranché, on rendrait l’Œdipe de M. de Volta
ien fait qui mérite qu’on le punisse. Si l’on pouvait espérer que nos Modernes voulussent enfin renoncer à certains préjugés qu’
si avantageusement pour corriger le vice, et que les premiers de nos Modernes ont eu si grand soin d’imiter. Au reste, avec la
sujet. Il est aisé par là de reconnaître que plusieurs des Tragédies modernes sont mal nommées, et que d’autres le sont exactem
ont mal, telles que Britannicus, Géta, Rodogune et tant d’autres. Les Modernes pourraient critiquer l’Auteur de la Tragédie de G
lit la catastrophe. D’un autre côté, si les Tragédies (comme quelques Modernes le prétendent) devaient toujours être nommées du
, telle que les Anciens l’ont connue ; mais modifiée à la manière des modernes , avec un art qui me paraissait admirable. Peut-êt
La Tragédie d’Amasis peut être comptée parmi les meilleures Tragédies modernes que nous ayons ; et, si je la place dans la class
Théâtre de la Réformation. 12. [NDA] Dissertation sur la Tragédie moderne , 1728.
16 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre prémier. Qu’on ne doit pas se figurer que la composition des nouveaux Drames soit aisée. » pp. 116-120
l’on doutait encore qu’il soit nécessaire d’employer dans les Drames modernes le goût & l’esprit dont on est capable, Boile
p suivre ; quoiqu’il regarde particulièrement les Poètes du Spectacle moderne , il se rapporte à tous les Auteurs en général. On
igne d’eux, & la jettèrent au feu. Les Compositeurs de nos Pièces modernes , auraient bien sujet de se rire de leur embarras.
17 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. » pp. 287-291
rte sur celle de l’Opéra-Sérieux. Au reste, la musique du Théâtre moderne est plus certaine de plaire que celle de l’Opéra-
heureux avenir. Que c’est avec raison que la mélodie du Spectacle moderne n’est pas continue. L’oreille se lasse enfin
que du chant ; il varie ses Poèmes avec Art. Les Auteurs du Spectacle moderne craindraient d’ennuier à force de charmer les ore
18 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
sont remplis de ce qu’on appelle la grosse plaisanterie. Ses Ouvrages modernes sont semés de traits piquans, de quolibets &
faut. Qu’on aurait tort de dissimuler les indécences du Spectacle moderne . Puisque j’ose parler de la sorte contre le n
, les peintures indécentes qui fourmillent dans les Pièces du Théâtre moderne lui ont attiré grand nombre d’énnemis, & gros
est bannie depuis long-tems de nos Théâtres. Faut-il que le Spectacle moderne réssuscite ces farces dissolues, où la Sagesse ne
; voluptueuses. On remporte, en sortant de quelques Pièces du Théâtre moderne , une langueur, un fond de tendresse, qui peut fai
peut se laisser attendrir à des images voluptueuses. Le Spectacle moderne s’appuyrait-il d’une maxime de Sénéque le Philoso
our contenter les mœurs. Raison pour quoi l’on court au Spectacle moderne , quoiqu’il soit quelquefois indécent. On me d
s ? Qu’il est nécessaire de rapporter quelques endroits de Pièces modernes , qui sont les plus licencieux. Il me paraît à
llait prouver qu’il s’en faut de beaucoup que les Poèmes du Spectacle moderne soient des ouvrages vertueux, faits pour corriger
ngue si difficile. Qu’il faut espérer que les Poètes du Spectacle moderne , cesseront un jour d’être licencieux. Malgré
is. Ce serait s’enflammer d’un zèle trop outré. Les Poètes du Théâtre moderne peuvent se corriger. Mais les nouvelles Pièces qu
19 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177
uvoir dans les choses de pur plaisir preferer le goust vulgaire & moderne à toutes les recherches, & à toutes les citat
emeurant d’accord de l’avantage que les Anciens peuvent avoir sur les Modernes , tâchons au moins par nos travaux de nous mettre
ans le Grec & le Latin, ne sont pas capables de juger des beautés modernes , & qui pis est, ils inspirent quelquefois ce
ns les avoir lûs ; mais qu’il faut s’attacher principalement aux bons Modernes  ; ou pour ne point laisser de prise à mes ennemis
les de l’Art, de la conformité avec les Anciens, ou de la maniere des Modernes , Sur ces chefs, ie renvoye à M. l’Abbé d’Aubignac
20 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. « LE Théâtre, dit l’Abbé d’
e mot Opéra fut d’abord en usage chez les Italiens, parmi les nations modernes  ; ils le prirent du Latin qui l’employe pour sign
amp;c. Les Romans Anglais sont directement en récit ce que nos Poèmes modernes sont en action. Nos Histoires romanesques nous am
l que se propose, ou que devrait au moins se proposer notre Spectacle moderne , à l’imitation des autres Théâtres. But moral
21 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre prémier. Déssein de cet Ouvrage. » pp. 2-7
ce sujet est aussi célébre que ses plus sublimes écrits. D’illustres Modernes , à l’imitation de ce fameux Philosophe, se sont é
oncerne les différens genres des pièces Théâtrales tant anciennes que modernes , & les diversités que le goût & les usage
eauté, je ferai rapporter une partie de mes raisonnemens au Spectacle moderne . En achevant d’éclairer les Auteurs des Pièces d’
22 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106
ir parcouru les différens genres qui ont quelque rapport au Spectacle moderne , voyons combien d’Actes il est à propos de prescr
croyant être maîtres d’allonger ou d’accourcir à leur gré les Poèmes modernes , les uns ne feraient qu’un demi-Acte, les autres
urs Drames. Il est certain que ceux qui travaillent pour le Spectacle moderne ont fait paraître tout-à-la-fois sur la Scène des
de la France. A juger par l’accueil étonnant que l’on fait au Théâtre moderne , ses Poèmes ne sauraient avoir trop d’étendue ; à
moi, la longueur la plus considérable qu’il faille donner aux Drames modernes  ; c’est le nec plus ultra du nouveau Spectacle. Q
23 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
Il est juste que je donne à Athalie le pas sur toutes les Tragédies modernes  : de quelque côté qu’on l’examine, on ne trouve d
eut même servir d’instruction. Parmi un si grand nombre de Tragédies modernes , en voulant séparer celles que l’on peut conserve
e : si l’on ne s’était point écarté de ces dignes modèles, le Théâtre moderne aurait peu besoin de correction, et ne se serait
on, je trouve que c’est une espèce d’amour que ni les Anciens, ni les Modernes n’ont jamais traité avant Corneille. On voit bien
eucte est un chef d’œuvre qui, en tout temps, fera honneur au Théâtre moderne , et qui peut être regardé comme un morceau éterne
sentait à merveille cette vérité ; mais, par malheur pour le Théâtre moderne , non seulement il n’eut pas la force de la déclar
que rarement, et, pour ainsi dire, presque jamais dans les Tragédies modernes . Je n’ai rien à dire non plus contre l’amour de P
Tauride, traité d’abord par Euripide, l’a été depuis par deux Poètes modernes  ; M. de la Grange, Français ; et M. Martelli, Ita
24 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TABLE DES CHAPITRES. » pp. 3-4
ns la Poësie Dramatique. CHAP. VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne . CHAP. VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramat
matique moderne. CHAP. VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique moderne fit-elle les plus heureux progrès ? §. I. Le dés
25 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
, ce rien agréable, dont les Anciens furent si charmés, & que les Modernes ne chérissent pas avec moins d’enthousiasme.
ont l’enrichirent les Anciens, & les bautés que lui procurent les Modernes , la rendent tout-à-fait charmante, sans lui donne
il n’a pas laissé de trouver un nombre infini de Partisans. Un Auteur moderne a fait une longue dissertation à ce sujet. On a p
ntiment de Corneille-Agrippa & de plusieurs Auteurs Anciens & Modernes , au sujet de la Musique. Corneille-Agrippa fa
nt au terme musique une signification bien plus étendue que celle des Modernes  : par ce seul mot, nous disent-ils, les Grecs dés
fin de se le fortifier, selon les préceptes de Terpus38. Des Médecins modernes recommandent aux Musiciens qui ont besoin d’avoir
it pas la musique. Elle ne trouble plus si violemment les Peuples modernes . Les Nations modernes sont moins susceptibles
e ne trouble plus si violemment les Peuples modernes. Les Nations modernes sont moins susceptibles de se livrer aux mouvemen
Les Anciens la croyaient éfficace pour diverses maladies : quelques modernes sont du même sentiment. Une chose singulière
lieu que le genre de l’autre veut parler à l’esprit. Les Peuples modernes placent partout la Musique. Le plus grand nom
des Anciens qui ont eu le courage de s’élever contre-elle. De savans Modernes de différens Pays ne l’ont pas non plus ménagée.
que les Français puissent vivre sans musique. Pensée d’un Auteur moderne , au sujet du goût qu’on a pour la Musique. Qu
onne opinion que nous avons de cet art célèbre, je rends au Spectacle moderne un service èssentiel ; j’engage peut être le Publ
26 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
règles pour les pièces de Théâtre ; j’ai feuilleté les Anciens et les Modernes , j’ai examiné les critiques que l’on a faites de
ique ; car voilà précisément, Madame, ce que vous demandez. Parmi les Modernes j’estime infiniment Vida, de Crémone, Poète, et E
l’illustre M. Despreaux ; il a travaillé selon le goût d’Horace ; le Moderne a égalé, s’il n’a surpassé l’Ancien. Ceux qui ne
se soucient de rendre justice à l’Ancien ; c’est que la réputation du Moderne les éblouit et les importune. Voilà, Madame, les
gle générale est que la vertu soit récompensée, et le crime puni. Les Modernes sont beaucoup plus circonspects en cela, que les
ssement honnête et permis. C’est sur ce principe, que les Théologiens modernes excusent l’état des Comédiens, et soutiennent qu’
lamations sont véhémentes, moins ont-elles de force contre la Comédie moderne  ; non seulement ce n’est pas un Théâtre, ni une é
isé de voir, que les Comédies anciennes n’ont rien de commun avec les modernes , et que si les Pères les ont décriées en termes s
cause du peu de rapport qu’il y a entre les Comédies anciennes et les modernes  ; puisqu’alors de la liberté des paroles on passa
crois que l’on ne peut, avec justice, se servir contre les Comédiens modernes de l’autorité de ce Concile, pour prouver que ce
ne peut rien reprocher de semblable ni à la Comédie, ni aux Comédiens modernes , on ne doit pas regarder leur état, des mêmes yeu
qu’il y avait de trop libre dans les anciennes Comédies ; et que les Modernes soient plus délicates et plus fines, elles n’en s
rétendent que l’on n’en peut rien conclure au préjudice de la Comédie moderne , où l’on observe toutes les bienséances dans la d
27 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
ui a été l'objet de leur colère et de leur indignation, et la Comédie moderne . Que la première était pleine d'idolâtrie, de sup
principalement étendus. Or il faut avouer de bonne foi que la Comédie moderne est exempte d'idolâtrie et de superstition: mais
dessein de cet ouvrage a été principalement de montrer que la Comédie moderne , revêtue même de toute son honnêteté prétendue, e
28 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — ESSAI SUR LES MOYENS. De rendre la Comédie utile aux Mœurs. » pp. 7-10
opter ce spectacle chez presque toutes les nations tant anciennes que modernes . En effet, est-il rien de plus utile pour la jeun
sans entrer dans toutes ces discussions sur la Comédie ancienne & moderne , discussions qui n’aboutiroient vraisemblablement
29 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
sa Pièce les Adelphes, c’est-à-dire les Frères. Les meilleurs Auteurs modernes s’attâchent à mettre dans leurs ouvrages de Théât
èros soit éxposé à changer de fortune. Les Personnages du Théâtre moderne ne sçauraient être trop vils. Les Poètes du n
ai ici une observation importante que je tiens d’un Acteur du Théâtre moderne , estimable par son caractère & par ses talens
p; la Pièce sera plus animée. On veut encore que les Amans des Drames modernes ne se parlent qu’en se tutoyant ; il est vrai que
30 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre V. Il n’est point de Drame sans Mœurs. » pp. 139-141
ue pour marquer le caractère distinctif des personnages de nos Drames modernes . Les Mœurs sont très bien saisies dans l’Opéra
s ce détail plus loin. Le Poète qui veut travailler pour le Spectacle moderne doit être en état de sentir ces nuances, & de
31 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
des berceaux de feuillages. Le mot Sçène consacré au Théâtre par les Modernes , signifie proprement le lieu de l’action, & l
ls assemblent les Scènes de leurs Drames. Les Scènes du Spectacle moderne n’ont point l’ensemble qu’elles devraient avoir.
lles devraient avoir. Dire que la plus-part des Poèmes du Théâtre moderne , n’ont aucune liaison dans leurs Scènes, & qu
’être arrangés par une main habile. Le nombre des Poèmes du Spectacle moderne , dont les Scènes sont défectueuses, est si consid
rquoi seraient-ils plus gènés à cet égard que le Théâtre ancien & moderne  ? Si l’on présume qu’on est en droit de faire leu
32 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
omme les Auteurs d’à-présent. On a beau dire que le mérite des Drames modernes dépend plutôt du Décorateur que du Poète, plutôt
cette variété que résultera un Poème lyrique accompli. Le Théâtre moderne a besoin du secours des décorations. La plus-
e grottes, de montagnes, & d’ornemens champêtres « . Le Spectacle moderne se plaît à rassembler tous ces attributs des diff
33 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. Cette différence entre les Histri
et les représentateurs des Poèmes Dramatiques a été si peu connue des Modernes , que depuis plusieurs siècles les plus doctes Ecr
mper des erreurs où la négligence nous arrête sur la foi d'autrui. Un Moderne en a fait une autre aussi grossière, et qui ne pe
ner beaucoup d'autres semblables observations que j'ai faites sur les Modernes  ; mais il me suffit de m'arrêter à celles qui con
34 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE III. Réflexions sur le renouvellement du Théâtre. » pp. 36-41
de séduction. L’amour de Théâtre des Anciens était scandaleux, et les Modernes ont bien fait de le proscrire ; mais le prétendu
t bien fait de le proscrire ; mais le prétendu amour honnête, que les Modernes ont introduit, ne mérite pas plus de grace ; parc
35 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
ntenant qu’elle fait une des principales beautés de nos Drames. Aucun Moderne n’oserait s’en dispenser. L’Opéra-Sérieux est
ujet de la durée de l’action, n’est pas généralement suivi. D’habiles modernes commencent à croire que cette importante partie d
oi, cette règle adoptée répandrait de grandes beautés dans les Pièces modernes . Le Roi & le Fermier mérite d’être cité pour
commode, pour l’abandonner de sitôt. Les nouveaux Poèmes du Spectacle moderne contredisent autant la règle dont je parle que le
Je le répette, les amours dont sont remplis la pluspart des Drames modernes , les gâtent & ternissent souvent leurs beauté
ue cette Pièce est d’un genre tout-à-fait nouveau. Les Anciens ni les Modernes n’en ont jamais eu l’idée. Tom-Jones n’est pas au
36 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
Chapitre II. Du Théâtre Moderne , & de celui des François. Celui-ci comparé au
adiateurs, & des bêtes féroces, a en vain proscrit les Spectacles modernes , comme une école d’indécence, & un aliment tr
à ses Tragédies. La France lui déféra le titre de grand que l’Auguste moderne partagea dans la suite avec lui. Tous les Théâtre
37 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VII. De la Vraisemblance. » pp. 277-286
du Possible & des choses conformes à nos idées. Le Spectacle moderne s’écarte souvent de la Vraisemblance. Tout ce
de n’entendre parler que de Jupiter, tandis que l’action parait être moderne , & que les habits, les discours même des Acte
Ecoles dans les Villages ? Il est clair que l’action est tout-à-fait modernes  ; ainsi l’on fait agir Mercure, Jupiter, dans un
38 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
dernière, de beaucoup plus ancienne, appartient de droit au Spectacle moderne par sa nature & par son genre. Je suppose que
s de l’Europe doivent le céder aux Grecs. En général, les Peuples modernes de l’Europe se sont trompés dans la façon dont il
lui préfère les Ariettes, je dois conseiller d’en orner les Parodies modernes , si l’on a dèssein qu’elles attirent des Spectate
39 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
u Poète, & de l’attention de la part du Spectateur ; le Spectacle moderne n’en est point susceptible ; on l’avouera sans pe
stérile, Et ne vous chargez pas d’un détail inutile. Les Drames modernes ne sont pas aisés à inventer. On conçoit que
er un grand parti. Les jeunes Poètes qui se consacrent au Théâtre moderne ont peut-être certaine peine à rencontrer des Suj
eurs meurent insensiblement, il ne restera plus que ceux du Spectacle moderne , & sa ruine totale s’ensuivra. Revenons d’une
n appareil de grand éclat. » Scaliger encourage les Poètes du Théâtre moderne à être simples : « En un mot, dit-il, les petits
40 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. » pp. 179-182
tre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes . Ciceron, ce grand orateur, qui connaissait s
cœur était comme dissous dans la corruption, croyait que nos comédies modernes n’ont pas fait beaucoup de mal aux désordres réel
41 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158
t se décider. Il se sent pénétrer d’une nouvelle ardeur. Le Spectacle moderne redevient admirable à ses yeux. La petitesse du g
re d’en écrire de sublimes. Le Poète qui se destine pour le Spectacle moderne doit être persuadé que ces deux Vers de Boileau o
out-à-fait novices. Mais si l’on a dessein d’éxceller dans les Drames modernes , il faut écouter attentivement le reste de mes in
e très grands avantages : une Ouvrage qui traite en partie du Théâtre moderne , doit renfermer des règles Bisares & singuliè
42 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [G] » pp. 408-415
avec plus de vraisemblance, à l’unité du lieu, que ne le peuvent les modernes . La Scène, qui parmi ces derniers ne représente q
que les Acteurs y répètent ; la Scène, dis-je, si resserrée parmi les Modernes , fut immense chez les Grecs & les Romains. El
sur-tout le lieu de l’action. Le peu d’étendue de la Scène Théâtrale moderne , a mis des entraves aux productions Dramatiques.
un Théâtre immense, & des Cirques ouverts ; mais comme parmi les Modernes , la foule des Spectateurs est médiocre, leur Théâ
43 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. Que le Musicien doit seconder le Poète, & que le Poète doit s’entendre avec le Musicien. » pp. 292-296
occupa long-tems avant de les mettre sur la Scène. Peu de Poètes modernes savent la Musique. M. J. J. Rousseau est peut
seau est peut-être le seul Poète-Musicien dont puissent se vanter les modernes . Ce grand homme ne dédaigna pas d’associer à la P
44 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. » pp. 42-48
Quoiqu’il en soit, nous savons, à n’en pouvoir douter, que, parmi les Modernes , les femmes ne commencèrent à monter sur le Théât
ers l’an 1560, comme nous l’avons dit autre part ;5 ainsi ce sont les Modernes qui ont corrompu le Théâtre dans toutes ses parti
45 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
onnus le vrai genre de la Pastorale, aussi-bien que plusieurs peuples modernes de l’Europe. La raison en est, je crois, qu’on lu
e aurions-nous Virgile ; & Cicéron sans Démosthène ? L’Italie moderne commença à lui donner un air convenable. Les
Théâtre. Je crois pourtant qu’elle deviendra propre au Spectacle moderne . Tandis que l’Opéra-sérieux l’environne d’un écla
s de donner des règles précises de la Pastorale telle que les Nations modernes la conçoivent, & telle qu’il faut qu’elle soi
46 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
naturel est rare de nos jours. Démontrer que le genre du Théâtre moderne est de réunir la Vérité & la Nature, c’est pr
ient pas les Tragiques Grecs, & que n’éprouvent point les Auteurs modernes des grands Poèmes Dramatiques ; leurs Héros étant
47 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -
depuis quelques siècles et presque depuis l’établissement du Théâtre moderne , tout ce qui a été écrit, soit pour blâmer les Sp
uis sûr que dans toute l’Europe, parmi les Pièces soit anciennes soit modernes , on en trouverait peu qui méritassent l’approbati
48 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
es esprits prévenus, qui ne peuvent souffrir le moindre établissement moderne , & qui traitent d’innovations dangereuses les
losophes du siécle, qui n’ont d’autre interêt à déprimer le Spectacle moderne , que pour soutenir leurs idées. Combien le Sp
acle moderne, que pour soutenir leurs idées. Combien le Spectacle moderne diffère des autres Théâtres. Lorsqu’on invent
49 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
sur les belles sentences échappées à des Payens & aux Incrédules modernes , 501. Ressource de l’homme dans la souffrance, b,
00 Comédie. Son origine & ses progrès chez les Anciens & les Modernes , b, 10 & suiv. Comédie (la) contraire aux p
Protestant, b, 287 Estrées (l’Abbé d’), b, 160 Essai sur la Comédie moderne , b, 259. Citation de cet Ouvrage, où est réfutée
n de ses véritables sentimens sur les Spectacles, a, 430 Philosophie moderne . Son portrait par M. Gilbert, a, 143. Caractere d
rès & la décadence de l’Art dramatique chez les Anciens & les Modernes , b, 1-100 Poëtes dramatiques. Combien il leur en
son Instruction Pastorale sur la prétendue Philosophie des Incrédules modernes , a, 132. Citation de ses Ouvrages sur la Religion
ar les Comédiens, 492. Son témoignage sur les Ouvrages des Incrédules modernes qu’il déclare avoir presque tous lus, 530. Combie
à irriter la folle passion de l’amour, 83. Désordres de l’incrédulité moderne , 143. Peinture des égaremens de l’homme, 301. Car
(Paul). Notice d’un bon Ouvrage Latin qu’il a donné sur les Théatres modernes b, 242 S Sabatier de Castres (l’Abbé). Citation
beaux temps d’Athenes, a, 168. Faux préjugés sur les Théatres de Rome moderne , 120, 432 ; b, 229-259. Le goût des Théatres a co
les anciens Empires, a, 297. Motifs qui dans les Etats anciens & modernes ont porté le Gouvernement civil à les tolérer, 28
50 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
urs qu’on peut mettre vis-à-vis de la plus modeste comédie du théatre moderne , & l’on verra, à notre honte, combien le Poët
re plus dangereuses, parce qu’elles sont plus séduisantes. Le théatre moderne fut dans son commencement le triomphe du libertin
uses, jointes aux amours soi-disant honnêtes, sont la basé du théatre moderne , & en font l’indécence & le défaut. Il es
; le défaut. Il est donc vrai, malgré le préjugé qui croit le théatre moderne irréprochable, qu’il fut d’abord le triomphe de l
ens qui l’employoient l’offroient toujours sous ce point de vue ; les modernes , qui l’emploient toujours, ne l’y mettent jamais 
oient épargné bien des travaux, s’ils avoient bien examiné les usages modernes . Tout se ressemble, les hommes, les objets, les m
51 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. » pp. 101-108
s sûrement l’ouvrage d’un Siècle. Quoi ! l’on pourrait penser que les modernes ont seuls imaginés ce nouveau genre de Drame ! Ce
e permis pourtant de désigner l’Ancien par le nom que nous donnons au Moderne , parce que j’ignore de quels termes on se servait
52 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
, même en petit nombre, des équivoques grossières. Si dans la comédie moderne il ne se trouve ni paroles ni actions qui soient
peu à peu d’abord au relâchement, ensuite au libertinage. La comédie moderne , tout épurée qu’elle est, étant une occasion proc
53 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « APPROBATION. » p. 
Monseigneur le Chancelier un Manuscrit intitulé, Essai sur la Comédie moderne  : et je n’y ai rien trouvé qui puisse en empêcher
54 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66
d’amusement aussi précieux : ils ont, je crois, inventés les Chansons modernes . Les Troubadours, d’abord timides écoliers, surpa
des Rats. M. Le Sage le soumet à quelques règles. Le Théâtre moderne resta long-tems enseveli dans l’obscurité ; il ét
ne, Opéra qui fut représenté en 1671, qui sont très-dignes du Théâtre moderne . Il est du moins certain que Molière lui-même tra
55 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
aine implacable de quelques prêtres contre les philosophes anciens et modernes  ? Les prétendus défenseurs de la Divinité voulant
asuistes relâchés que la société de Jésus a vomis dans des temps plus modernes , ils réussirent à faire goûter si rapidement aux
comprendre, si on réfléchit que cette faction religieuse ancienne et moderne , s’est toujours appliquée à étudier le cœur humai
peuples. Les disciples de Loyola particulièrement, et dans les temps modernes , poussèrent à un haut degré cette puissance moral
ppuyée de faits innombrables qui abondent dans l’histoire ancienne et moderne des peuples et dont aujourd’hui la malheureuse Es
56 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Sommaire. »
ie-Bourgeoise. Ensuite on parle des différens genres que le Spectacle moderne a embrasse jusqu’à présent ; ses Poèmes sont trop
57 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne , & des chœurs. De la Musique récitative &
On ne changeoit point de situation. Les Grecs, plus attentifs que les modernes aux effets que la musique devoit produire sur le
58 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339
ersonnes qu’on fait parler à la fois dans les Chœurs, qui engagea les modernes à les bannir entièrement de la Comédie & de l
eux ou trois tout au plus s’écrient à la fois. Cependant le Spectacle moderne est èxcusable d’adopter une telle absurdité. Le q
59 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222
sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne , suivies de réponses aux reproches de M. de Sénan
prêtres et les évêques de la primitive église, et sur ceux des temps modernes . M. de Sénancourt blâme la surveillance, qu’on vo
60 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XII. Du temps que l’on perd à la Comedie, et aux autres spectacles de même nature. » pp. 269-279
r ? Je sais ce que l’on répond. On dit en premier lieu que le theatre moderne n’est pas, à beaucoup prés, aussi impur que l’anc
à repliquer. La premiere, que ce qu’on dit de la chasteté du theatre moderne n’est vrai qu’à certains égards. J’avoue qu’on n’
61 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
mour, qui est regardée comme la plus parfaite de toutes les Tragédies modernes . Je viens de montrer qu’elle étoit conforme à tou
e ne sais point mieux accorder les Regles anciennes avec les agrémens modernes . Le succès d’Athalie où les Regles anciennes sont
sévérité, prouve que ces Regles n’ont rien qui s’oppose aux agrémens modernes . Quand Corneille contredit Aristote sur l’Unité d
62 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
, je l’ai assez fait connoître par l’Histoire de la Poësie Dramatique moderne . Nous nous égarâmes tous, & notre égarement f
toit pour une Populace qu’ils avoient cette complaisance : les Poëtes modernes traiterent leurs Spectateurs comme Peuple, quand
à l’esprit, plutôt que de ne parler qu’aux oreilles. Quand les Poëtes modernes , après s’être rendus inintelligibles par un pompe
ces Françoises traduites, & des Piéces Italiennes anciennes & modernes . Riccoboni dans son Histoire du Théâtre Italien,
63 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
Français du siècle passé, auront peut-être ces deux bons effets. Nos Modernes qui marchent sur les pas des Anciens et du célèbr
cènes dans le langage, ni absolument impies, comme le sont les Poètes modernes en Angleterre : M. Collier nous apprendra que ce
64 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
ale dont vous faites profession, que dans plusieurs drames anciens et modernes , il y a d’excellentes leçons de vertu ; leçons su
régler mes passions, qu’après avoir lu tous les Moralistes anciens et modernes  : j’avoue aussi ingénument que je ne conçois pas
s direz au moins de cette pièce, ce que vous avez dit de nos comédies modernes , qu’elle vaut bien un sermon ; et je n’en veux pa
en appeler à vous-même. Je ne puis finir sans citer encore un ouvrage moderne , plus louable que loué ; je veux parler du faux G
65 (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153
mp; aux impuretés grossieres qui y régnoient de leur tems. Le théâtre moderne est pur & modeste. Il est même une école de v
ctacles mêmes où il n’y avoit ni idolâtrie, ni obscénité. Le théâtre moderne est pur & modeste. Ceux qui ont comparé le th
re à corrompre le cœur. La pureté prétendue qu’on attribue au théâtre moderne , n’est donc tout au plus qu’une pureté, apparente
66 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES CHAPITRES ET ARTICLES CONTENUS DANS LE PRESENT VOLUME. » pp. 7-9
sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne , suivies de réponses aux reproches injustes de M.
67 (1823) Instruction sur les spectacles « Table des chapitres. » pp. 187-188
ap. XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes . 179 Chap. XXII. Le repentir de quelques auteurs
68 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9
. Video meliora proboque deteriora sequor. La perversité du Théatre moderne va jusqu’à se faire un mérite du libertinage, un
auteurs ont voulu en faire un saint ; ce sage si différent des sages modernes , que par sa sagesse il s’attira l’indignation du
69 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
dies grecques était beaucoup moins dangereuse que celle des tragédies modernes . Tout ce qui pouvait avilir l’âme en était banni 
les hommes plus sages et plus vertueux. Mais les meilleures tragédies modernes ont un caractère mou, qui se fait jour à travers
70 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TRAITÉ. DE LA POËSIE. DRAMATIQUE. ANCIENNE ET MODERNE. Plan de ce Traité. » pp. 5-7
une voix presque unanime, est appellée la plus parfaite des Tragédies modernes , nous met-elle en état de disputer aux Grecs la s
71 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TABLE » pp. 338-343
PARTIE. Chapitre premier. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes . pag. 1 Chapitre second. De la passion d’amour s
72 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Avertissement. » pp. -
pathétique. J’ôse me flatter que ces principaux Auteurs du Spectacle moderne , daigneront me pardonner les critiques que j’ai h
73 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
ure, qui dépeint en traits vigoureux les pernicieux effets du théâtre moderne sur les mœurs, la Religion et le bien-être des fa
té serait respectée, resterait désert de nos jours. Le drame français moderne n’est qu’un tissu de crimes, de blasphèmes et d’h
renfermé dans certaines limites : en est-il de même de notre théâtre moderne , où tous les crimes et toutes les immoralités son
théâtre, et nous voudrions bien savoir quelles sont ces bonnes pièces modernes . Est-ce peut-être Robert-le-Diable ? où il est pa
aurait ici un livre à faire pour montrer en détail combien le théâtre moderne est propre à détruire dans les cœurs des fidèles
74 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335
ette faute insoutenable, qui se glisse même jusques dans nos Comédies modernes . Tenons-nous en garde contre tous ce que nous app
ut les Tragédies grecques. Je vais comparer une des Scènes du Théâtre moderne , prises au hazard, avec la prémière du Théâtre Gr
75 (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16
aucun modèle dans les Poètes Latins, ni dans les Français anciens et modernes . Je ne puis passer ici sous silence la beauté de
é l’air important et l’épaisseur du génie de la plupart de nos Crésus modernes  ? Je dis la plupart ; et il y aurait de l’injusti
76 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — V. La Comédie donne des leçons de l’amour impur. » pp. 9-11
même. Qu’on vante sur ce point tant qu’on voudra la pureté du Théâtre moderne . » Il ne nous convient pas & il est inutile d
77 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre II. Que les nouveaux Drames sont susceptibles de règles, ainsi que les autres Poèmes. » pp. 121-122
prévention les aveugle mal-à-propos. S’il est démontré que les Drames modernes sont remplis de difficultés, il est clair qu’ils
78 (1751) Avertissement (Les Leçons de Thalie) pp. -
vices les plus accredités de son siècle ? Si nous cherchons parmi les Modernes de quoi appuyer encore ce sentiment, Rousseau nou
79 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99
il y avoit de la place dans son aire (pour user d’un mot de quelques Modernes ) pour quatre-vingt mille Spectateurs. Mais helas 
it de toutes les sortes, dont les noms sont amplement deduits dans un moderne . Ie ne toucheray jcy que la plus commune Pegma.,
z, & enfin on n’ignoroit rien de ces pratiques du Theatre que nos Modernes Machinistes ont fait reussir si glorieusementVitr
80 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
s, l’art protégé par la législation fit de rapides progrès ; chez les modernes , arrêté sans cesse dans sa marche par la politiqu
mpératifs du devoir dont Corneille avait rempli la scène, le Sophocle moderne fit succéder la voix touchante du sentiment ; int
vie de volupté. L’accueil fait à ce vaudeville, et à tous nos drames modernes , constatant l’influence expansive de la scène sur
81 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
l me ferait aisé de pousser plus loin entre les Poètes anciens et les modernes . C’en est assez pour moi, qu’on sache à la honte
ment observée dans la Comédie, soit par les anciens Poètes ou par les modernes  ». Et que s’ensuit-il de là ? que les Poètes ne s
s punitions. M. Dryden recule ici, et se retranche sur l’autorité des Modernes de sa patrie. Il nous apprend, que Ibid.« Ben Jon
vraie signification de ce mot, et le fruit en effet de nos spectacles modernes . Mais je suppose, ce qui n’est point, que le plai
personne de pire apparence que moi pût être un homme de qualité à la moderne . » J’ai de la peine à voir dégrader de la sorte d
82 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « PRIVILEGE DU ROI. » pp. -
et donner au Public un Ouvrage qui a pour titre, Essai sur la Comédie moderne , où l’on réfute les nouvelles Observations de M.
83 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne . Quintilien compare le respect qu’imprimoient
ea à abandonner la Rime sans laquelle il n’y a point dans nos Langues modernes de véritable Poësie. Ce fut apparemment pour nous
ire. Je n’ai parlé de l’Opera dans l’Histoire de la Poësie Dramatique moderne , qu’à cause de l’usage où l’on est d’appeller Tra
84 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des Sentences mélées à l’action Théatrale, chez les Anciens & les Modernes. » pp. 153-158
Des Sentences mélées à l’action Théatrale, chez les Anciens & les Modernes . L es Auteurs de nos jours, peu capables de r
85 (1823) Instruction sur les spectacles « Préface. » pp. -
Préface. Les anciens Pères et les Docteurs modernes se sont tous élevés contre les spectacles, et ont
86 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
les prémiers Auteurs des représentations en musique parmi les Peuples modernes . Il y a toute apparence qu’ils suivirent d’abord
ne manqueraient pas de faire un bel éffet de nos jours sur le Théâtre moderne . Encore une fois, je ne saurai jetter les yeux su
 : Eh ! que deviendrait sans leurs secours la plus-part de nos Opéras modernes  ? J’ai rapporté en général les principales choses
drait donc réunir, ainsi qu’on l’avait sagement proposé, le Spectacle moderne au Théâtre fondé par Quinault pour la gloire des
le galimatias & les pointes dont le remplissent quelques Auteurs modernes  : l’autre ne s’èxprime que bassement, & met e
irer la violence que j’ai faite à mes sentimens. Mais si le Spectacle moderne perd du côté des paroles ; si son Drame, dénué de
87 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
mps de Pocquelin ; mais comme on est refréné par les bienséances, les modernes forgerons, dépourvus de mignardise et de grâces n
euse4. Voilà cependant, (qui le croirait) ? voilà ces grands jugeurs, modernes Cyclopes, queis collo fistula pendet ; qui vont,
88 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre V. Du nombre des Acteurs. » pp. 252-256
ans la crainte qu’elle ne soit trop contredite. Les Poètes du Théâtre moderne ne se pressent pas à débarrasser la Scène, après
89 (1648) Della cristiana moderazione del teatro. Detto la qualità delle Commedie pp. -272
no alle Azioni, e Commedie illecite, e oscene. Pag.n 4 Q.o I. Le moderne Azioni si recitano secondo la debita, e cristiana
o. Pag. 18 Q. 7. Quando sono illecite le Azioni, e le Commedie moderne secondo S. Tom. Pag. 22 Q. 8. Le parole bru
ti fatti turpi rendono l’azione illecita. Pag. 34 Q. 11. Nelle moderne azioni, e Commedie mercenarie sono parole, e fatt
la buona intenzione, e corona la buona volontà. Quesito Primo Le moderne Azioni si recitano da mercenari Comici secondo la
la risposta moltiplicata a molti Quesiti da noi si concluderà, che le moderne Azioni non si recitano da molti secondo la debita
ose inquietantes. »  Ma non posso già, né devo concedere, che queste moderne azioni si recitino secondo i termini sufficienti
vero nihil est lucidum. »Tr. de lapsu Religionis c. 11. Cioè, che le moderne azioni non si recitino secondo la debita, e crist
Quesito Settimo Quando sono illecite le Azioni, e le Commedie moderne secondo S. Tommaso ? Dolce ristoro porta all’u
mo un poco il Teatro del nostro tempo. Nelle Azioni, e nelle Commedie moderne i Comici invitano mai con parole alla fornicazion
senza forse, diranno indubitatamente, e sentiranno così. Poche Azioni moderne , e mercenarie si recitano senza mortali bruttezze
delle parole mortali di lor natura, le quali corrono purtroppo nelle moderne Commedie con grave offesa del Sig. Iddio. E quant
sso, ive corre la stessa proporzione. Quesito Undicesimo Nelle moderne Azioni, e Commedie mercenarie sono parole, e fatt
edie. Cellotio diceNell’Orat. Gra. Contra Histriones. . Sono tali le moderne Commedie, che a pena una si recita senza lascivie
che diremo delle persone poco virtuose ? In oltre, diremo noi, che le moderne Commedie sono riformate, quanto conviene ? Dico,
arole secondo la comune relazione oggidì non mancano per lo più nelle moderne , e mercenarie Azioni. Dunque sono peccaminose per
isonesti si ritrova comunemente per voce universale de’ pratici nelle moderne , e mercenarie Azioni. Dunque sono illecite per se
te da S. Tommaso, e con le quali si mostra l’illecita indegnità delle moderne , e ordinarie Rappresentazioni. Giovanni Medina no
onvince, che la moderazione bastevoleeg non si trova per lo più nelle moderne Azioni. Dunque sono illecite ai Comici, e ai Ciar
parimenteei a giudicare col giudizio di questi. Se illecite siano le moderne Azioni de’ Comici, e de’ Ciarlatani del nostro te
quella Questione, fatta, non contro le Commedie antiche  ma contro le moderne del suo tempo. E infine conclude, che i Comici mo
confini dell’umana generazione. Or posto questo, diremmo noi, che le moderne , e ordinarie azioni de’ Commedianti e de’ Ciarlat
no ammesso alla santa, e pubblica Comunione. Io dico, che le Commedie moderne per ordinario sono turpi per le lascivie degli am
lecite; come suppone lecitissime le oneste. Considero inoltre, che le moderne de’ Comici mercenari sono ordinariamente turpi pe
intamente con il solito fine; cioè accicché possiamo giudicare, se le moderne Azioni, e Commedie siano lecite, o no secondo le
simili, o peggiori oscenità; e per conseguenza tali rappresentazioni moderne sono illecite per sentenza di Azor. Potrei lasci
cco il primo personaggio di questo Coro. Piero de Gusman tratta delle moderne , e Comiche RappresentazioniL. dell’onesto travagl
ati per comandamento di Onorio, e di Arcadio Imperatori: dunque molte moderne Comiche Rappresentazioni sono illecite per senten
no quelle bruttezze non veggano, e non si odano  ordinariamente nelle moderne Azioni de’ Comici, e de’ Ciarlatani ? dunque sono
, fiamme ardentissime di libidine, e d’altri infiniti vizi, dunque le moderne Commedie sono illecite per sentenza del Casano. G
sercizio spirituale dedicato alla Regina di Spagna chiama le Commedie moderne una profanità, le quali mandano in rovina i buoni
mici fanno più presto l’officio di Ruffiani, che d’Istrioni.Dunque le moderne Commedie furono ordinariamente illecite per sente
ccitano, né dispongono alla disonestà da vicino, ma da lontano. Nelle moderne Commedie sono spesse volkte mostri di bruttissima
Discorsi intorno alle Comedie. al Comico Cecchino scrive delle Donne moderne d’alcune Compagnie di Commedianti così. « Non ave
Auditore suo. (e io dichiaro all’Auditore, e Spettatore delle Comiche moderne ) « Dic ergo, quando a tanta fonicationis immunda
inaudo, Teologo del nostro tempo ha raccolti, come efficaci contro le moderne oscenità. « Ita adversus Theatra urgent, ut æque
.; quale di sopra ho portata. E dice così. I movimenti, e gesti delle moderne Comiche tutti spirano disonestà; e però che effet
ta si è la loro condizione; poiché i moderni Dottori, trattando delle moderne Comiche, trattano per ordinario con dottrine, mas
e molta Francesi, e non poche Spagnole, e tutte le latine antiche, e moderne , che poté ritrovare; e da ciascuna ne prese ciò,
qua uscita dalla fonte ritorna con grosso tributo alla sua vena; e le moderne Comiche con i giochetti ritraggono buon guadagno
tasse l’esemplare determinazione di quella gran Donna; e che tutte le moderne Comiche fuggissero lo scandaloso eccesso di quell
e un giocondo balletto per il nemico della Anime Satanasso. O Comiche moderne intendete il pericolo dei vostri lascivi balli, e
ad Vir. Io mi copro di confusione chiamando le inique oscenità delle moderne , e mercenarie Rappresentazioni. Dico 5. Se la Don
i uomini virtuosi, dotti, e pratici nella quotidiana esperienza delle moderne Azioni Teatrali. Dico 6. Non è probabile, che in
i Scrittori galantuomini hanno aggiunto alle persone antiche ridicole moderne , e peccaminose. « Nostri , dice Galluzzi, qui ver
formassero, e formate si offrissero contro le teatrali oscenità delle moderne Rappresentazioni. O gran disavventura di alcuni P
84. Azioni. Le drammatiche Azioni antiche erano più immodeste, che le moderne . Pag. 6. Ma le moderne ancora hanno bisogno di mo
che Azioni antiche erano più immodeste, che le moderne. Pag. 6. Ma le moderne ancora hanno bisogno di moderazione. Pag. 5, 6. L
rché furono licenziati da Milano. Pag. 11. Condannano alcune Commedie moderne . Pag. 64. Sono osceni per ordinario. Pag. 264. Ha
90 (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44
Tirées de Menestrier, des Représentations en Musique anciennes & modernes , pag. 153. 154.. « Il est certain que les Pelerin
Tirées de Menestrier, des Représentations en Musique anciennes & modernes , pag. 153. 154.
91 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
en procurer l’amusement à sa Fille ? Vos Tragédies mêmes, surtout les modernes , qui semblent être seules en droit d’attirer la f
t à une exacte censure tous les Ouvrages de Théâtre, tant anciens que modernes . On défendrait de représenter ceux dont le fond s
92 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres doit nous engager à éviter ces divertissements. » pp. 183-186
ges diamétralement opposées aux maximes du christianisme. Aucun poète moderne ne s’était moins écarté que Gresset des règles de
93 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92
tant de personnes à s’en mêler. Car il semble en effet que les Poètes modernes recourent à la saleté, comme quelques-uns des anc
core, ces femmes ne tombent-elles jamais dans les grossièretés de nos Modernes . Par exemple, Cleærete donne presque dans l’ordur
veut en faire un indigne usage. Cependant, il ne s’étend jamais à la moderne sur les succès ni sur les disgrâces de l’amour :
cieux Critiques, les Orateurs tant Grecs que Latins, tant anciens que modernes me donnent gain de cause sur lui. Je ne veux néan
tion de sa Muse. » J’ai donc encore ces Poètes de mon côté contre nos modernes . J’avoue néanmoins que l’intérêt de la vertu n’a
saute aux yeux, après tout ce que j’ai mis en jour, que notre Théâtre moderne est d’un scandale au-dessus de toute comparaison 
94 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
souvent déshonorent les productions d’une foule d’auteurs anciens et modernes . Si dans une même discussion, j’ai cru devoir ren
ssez un moment sur l’indiscrétion et l’imprudence de tant d’écrivains modernes , dont la licence contre les mœurs ou l’autorité s
re publique ; sondez les replis de son cœur, et bientôt avec un poète moderne , vous serez forcé de dire : S’il a l’éclat du m
 « Ainsi va refleurir “l’éloquence sacrée, cette richesse des temps modernes , et qui, en particulier, fait la gloire de la Fra
ntre eux, ce qu’en ont pensé les anciens, ce qu’en pensent encore les modernes . Mais il ne s’agit point ici d’examiner lequel d
pinion qu’ont eue de la profession de comédien les peuples anciens ou modernes , a donc dû nécessairement être toujours la même ;
uter, à la seule lecture d’un grand nombre de nos pièces anciennes ou modernes . Quel respect et quelle vénération peut inspirer
ez fort pour décréditer la religion et ses ministres : un auteur plus moderne et plus hardi l’a mis dans celle même d’un pontif
ausses maximes, que professe trop souvent encore le théâtre ancien et moderne , tant de jeunes gens confondent si souvent la vér
t ne travaillant jamais pour l’immortalité, la plupart de nos auteurs modernes , si féconds, ont toujours peur qu’on ne leur déro
t pas tout ce fracas à prétention de quelques-uns de nos compositeurs modernes  ; si, aux yeux de ceux qui se piquent de talent e
sous l’empire d’une loi sage, unique, appropriée au génie d’un peuple moderne , nous n’aurons d’autre lumière que celle qui doit
du théâtre français, ont bien raison de dire, que « dans nos comédies modernes l’absence de logique se fait encore plus sentir q
ieuse à recueillir, devait-elle être sitôt perdue pour nos statuaires modernes , qui abjurant tout respect pour la plus tendre je
95 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
on de cette sage Ordonnance étoit observée à l’égard de nos Comédiens modernes , il y en auroit beaucoup parmi eux qui observeroi
avec décence. b. « Quoi de plus odieux à la société, dit un Auteur moderne , que de voir tous les jours des citoyens consacre
96 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
obscurités qui les enveloppent, et qui les ont dérobées aux yeux des Modernes . Sous le Consulat deT. Liv. lib. 7. Peticus et de
s. Paris. 1611. Ex Epist. a. [NDE] Mot qui n'existe plus en français moderne qui désigne celui qui représente. b. [NDE] « Pre
97 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
e. a. [NDE] : La première édition de ce texte, d’après son éditeur moderne René Ternois, daterait de 1692 (Œuvres en prose.
rose. Tome IV, éd. René Ternois, Paris : Société Française des Textes modernes , 1969, p. 166-184). Il a été publié chez Claude B
98 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — [Introduction] » pp. -1
C’est un inconvénient inévitable à toutes les histoires, anciennes ou modernes , un peu véridiques, & toute histoire doit l’ê
99 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228
fait un chef-d’œuvre qui offense si vivement les tartufes anciens et modernes . En effet, leur ressemblance est parfaite avec le
100 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566
du monde. Mais, comme l’a observé l’Auteur de l’Essai sur la Comédie moderne , où l’on réfute les nouvelles Observations de M.
es Canons des Conciles, & des Auteurs respectables, anciens & modernes , tant ecclésiastiques que laïques, on y a rappell
es Loix faites subitement & pour des cas particuliers, à ces Loix modernes , ouvrages de Législateurs qui n’ont pas toujours
té du Peuple & des Grands de Rome détruit cette comparaison. Rome moderne , Rome Chrétienne a conservé tous les goûts de Rom
u Séminaire de Novarre. La These qu’il y soutient, est que le Théatre moderne est pernicieux aux mœurs, & de plus contraire
liens ; l’un du Marquis Scipion Maffei sur les Théatres anciens & modernes , & l’autre de M. Laurisio, de l’Académie des
M. Laurisio, de l’Académie des Arcades, sur les défauts des Théatres modernes , & sur le moyen de les réformer. Mais de plus
tres, & elles s’y trouvent appuyées des autorités anciennes & modernes qui doivent le plus en imposer. Le second Livre c
acles prétendent pouvoir s’autoriser, il est évident que les Théatres modernes ne peuvent dans leur état actuel être justifiés,
divertissemens ! & que n’auront pas à se reprocher ces Ecrivains modernes , qui, en interprétant mal quelques passages de S.
onc les bons Casuistes de l’Italie bien déclarés ennemis des théatres modernes . Peut-être auroit-on pu desirer plus de fermeté d
l en parut un très-bon en 1752, sous ce titre : Essai sur la Comédie moderne , où l’on réfute les Nouvelles Observations de M.
me cause ? C’est ce qui lui a été contesté par l’Essai sur la Comédie moderne , dont nous donnons l’extrait. Il paroît que l’Aut
de dextérité & de succès, que l’Auteur de l’Essai sur la Comédie moderne . 1°. Quoi qu’en dise M. Fagan, qu’il n’y a jamais
s leurs Etats. Mais revenons à notre Auteur de l’Essai sur la Comédie moderne . Il appréhendoit que sa critique ne fût traitée d
perfectionnement des mœurs ». Notre Auteur de l’Essai sur la Comédie moderne , trouve que c’est le défaut, non seulement des Co
ere. On voit dans le cinquieme Tome de la Bibliotheque ancienne & moderne , que le Clerc, aussi Protestant, étoit du sentime
en politique, en admet la tolérance ; mais il observe que les drames modernes devoient être réformés ; parce que, dit-il, on y
eyed, &c. c’est-à-dire : Réflexions sur la Comédie ancienne & moderne , &c. 1699 ; in-8°. de 367 pages. Le P. de Co
t que les bons Littérateurs ne cessent de reprocher à nos Dramatiques modernes de trop copier les mœurs angloises. Elles sont de
e Piece, avoient répondu par écrit « que les propos de nos Incrédules modernes y étoient semés ; qu’on y attaquoit sur-tout les
s auront toujours contre eux la tradition des sages, tant anciens que modernes . On sçait que Cyrus demandant à son Conseil quell
se conformer à ce qu’on appelle la facilité & l’aménité des mœurs modernes  ; c’est-à-dire, au goût corrompu du plus grand no
au genre qui auroit dû être le moins dangereux, combien chez tous les Modernes la Tragédie a-t-elle toujours été éloignée de ce
& la Tragédie mettent toujours l’amour en jeu ; mais le Spectacle moderne , c’est-à-dire, le Théatre Italien, met dans ses O
c moral. Elles démontrent avec la plus grande évidence que les Celses modernes ont beau faire ; ils auront beau déployer toutes
ue le Théatre épuré par le goût & la décence, est devenu pour les modernes une école de mœurs. Ne suffit-il pas d’ouvrir les
ibuer qu’à l’anarchie morale introduite par la licence des Incrédules modernes , qui attaquent ouvertement la Religion & les
continence fut élevée par les Romains au rang de ses victoires. Héros modernes , comparez-vous à ces hommes fameux, & osez en
lumieres vive & pures qui dissipent les nuages de la Philosophie moderne , & les ténebres de la corruption. Or les Ecri
uits, seront-ils moins capables de couvrir de confusion les Sophistes modernes , Ces vains Mortels d’illusions nourris, Qui, su
me doit préparer à lire utilement les solides Ouvrages des défenseurs modernes de notre Religion, tels que le Traité de la Vérit
 Février 1773, une Dissertation intéressante sur l’usage ancien & moderne des applaudissemens du Théatre ; & comme elle
que les Spectacles ont contre eux l’expérience des anciens & des modernes . Nous en avons donné des preuves de tous genres.
aude le matin contre un Edit du Roi ; Le soir s’en va siffler quelque moderne , ou moi, Et regrette à souper, dans ses turlupina
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