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1 (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100
rser le ministère actuel. Parmi les hommes les plus aigris contre les ministres , on en remarque dans les rangs des congréganistes
Il n’est pas jusqu’aux libéraux, qui demandent imprudemment d’autres ministres , sans réfléchir s’ils en obtiendraient de meilleu
s il est bien inutile de demander un changement dans le personnel des ministres , tant que nous serons opprimés sous l’empire de l
teuil ministériel, que Ferdinand VII ne l’est sur son trône. Tous les ministres sont comprimés par le jésuitisme anarchique, et o
vé qu’on ne peut rien gagner au changement. A coup sûr, aucun nouveau ministre ne parviendra au fauteuil ministériel s’il n’est
contrainte et par la terreur. Il est donc inutile d’avoir de nouveaux ministres , tant qu’il y aura des jacobinières jésuitiques e
re hypothèse, mais je serais toujours de l’avis de conserver tous nos ministres tels qu’ils sont, … même,… même,… etc., etc. Cepe
t. C’est à mon avis une calamité, dans un état, de changer souvent de ministres . De pareils changements sont des symptômes de fai
globe terrestre. Une fois délivrés du joug honteux des jésuites, les ministres d’état, libres alors de faire le bien, et en suiv
’aucun ait la préférence, s’empresseront à l’envi de leur offrir. Les ministres , livrés à eux-mêmes, seront bientôt connus par un
ons motiver le désir qu’il aurait de voir le changement de tel ou tel ministre , ou l’admission de tel ou tel personnage pour rem
on de tel ou tel personnage pour remplacer celui-là. Gardons tous nos ministres tels qu’ils sont, et jusqu’à nouvel ordre ; c’est
geant des triomphes aux jésuites, pourrait exciter l’anarchie, et les ministres doivent craindre et prévenir également, l’anarchi
ire, ainsi que l’anarchie religieuse. Qu’avons-nous à reprocher à nos ministres , sinon de se trouver dans une position des plus d
t, qu’ils parviennent ordinairement au poste élevé et si important de ministres , qui fait l’objet des désirs de tant d’ambitieux.
s écueils qui environnent perpétuellement la carrière si épineuse des ministres d’Etat. Ce poste est d’autant plus glissant qu’un
, et se soumet honteusement au joug et à l’influence de ce parti. Les ministres , ainsi que les gouvernements, font une grande fau
faction, par une secte, il cesse d’être libre, et par conséquent les ministres d’Etat en perdent également leur liberté. Dans ce
a aveuglé les pouvoirs législatifs et fait taire la surveillance des ministres . Est-il difficile maintenant de deviner comment l
nce des ministres. Est-il difficile maintenant de deviner comment les ministres d’Etat éludent, avec tant de facilité, la respons
s pères de la foi, qui intime des ordres impératifs auxquels tous les ministres d’Etat doivent déférer, sous peine d’être renvoyé
es ministres d’Etat doivent déférer, sous peine d’être renvoyés ? Les ministres peuvent donc conclure qu’il est d’une indispensab
ion actuelle du ministère en France, et les qualités personnelles des ministres , c’est bien en vain qu’on leur saurait mauvais gr
secte orgueilleuse et intolérante, ne balancerait pas à sacrifier un ministre qui oserait broncher ; et quoique fils adoptif, c
urope. Il en est de même du grand mouvement de l’Amérique, auquel nos ministres semblent craindre de prendre une part active et u
t ? nous possédons peut-être un Canning, et nous l’ignorons. Tous les ministres les plus habiles de l’Europe, s’ils pouvaient êtr
la force de son génie et par la générosité de son caractère, tous les ministres qui l’ont précédé. Je ne puis m’empêcher d’admire
eilleuse et anarchique des pères de la foi ? A la tribune, le premier ministre ne s’y montra jamais embarrassé, toujours il y co
Peut-on lui reprocher de certaines expressions irréfléchies, que des ministres , à d’autres époques, ont dû bien regretter d’avoi
 ? En politique, personne, ce me semble, n’a encore deviné le premier ministre comme étant destiné, par la force de son génie, à
2 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222
es mauvais prêtres de nos jours. Il ne veut pas qu’on examine, si les ministres du culte sont dignes de cette confiance si bien m
ement et la charité évangélique qui devraient toujours distinguer les ministres de l’autel. Ils eurent la prétention de vouloir j
leur royaume, qu’en le recevant de la part de Dieu, par les mains de ministres qui se prétendaient investis de la puissance divi
e système d’empiètement et d’usurpation d’autorité fut adopté par les ministres du culte, qui, foulant à leurs pieds les précepte
es pauvres, serait tout aussi respecté qu’en sortant de la table d’un ministre  ». Je n’ai point parlé dans mon livre de la table
d’un ministre ». Je n’ai point parlé dans mon livre de la table d’un ministre  ; mais si M. de Sénancourt sait raisonner, il doi
sa dernière phrase, qu’un évêque est plus respectable à la table d’un ministre d’Etat qu’à celle d’un pauvre, ce que je ne préte
able serait pauvre. Il le trouverait plus respectable à la table d’un ministre d’Etat, plutôt que dînant avec des personnes peu
3 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
gué, où un grand nombre se montrait et admirait pour faire la cour au Ministre . Le goût du Prince ayant changé à leur égard, ils
, Lorraine, Tournon, Ximenès, même Wolsey en Angleterre, Cardinaux et Ministres d’Etat, comme eux, ont-ils érigé des théâtres, ce
ié de leurs artistes. Cette belle trouvaille n’ayant pas satisfait le Ministre , il fit composer et composa lui-même des pièces d
n les nommait avec éloge », et tout le parterre battait des mains. Le Ministre et toute la Cour avec lui les comblait de caresse
ncore plus beaux.  » Qui ne croirait qu’une pièce pour qui un premier Ministre n’épargna ni soin, ni attention, ni les plus gran
veux (trois places fortes). Cette pièce, dit Fontenelle, sent bien le Ministre Poète ; il a bien l’air dans ces trois nœuds de s
n rival sur les productions de Corneille. La politique vindicative du Ministre , inépuisable en ressources, s’avisa donc de susci
e en partie, étaient, comme de raison, pleine d’éloges flatteurs « du Ministre , du ministère, du pouvoir absolu des Rois, même s
cain, et parlaient assez cavalièrement des Grands, des Princes et des Ministres  : quels blasphèmes ! Et dans le fond il n’avait p
Je doute fort cependant que cette raison, qui aurait dû faire agir un Ministre pieux, ait en rien influé sur les démarches du Po
nir, s’il eût agi par ces vues supérieures : « Il récompensait, comme Ministre , dit Fontenelle, ce même mérite dont il était jal
lui donne son coup de bec : jamais partie plus redoutable, un premier Ministre , et un Ministre de ce caractère ; un bienfaiteur
up de bec : jamais partie plus redoutable, un premier Ministre, et un Ministre de ce caractère ; un bienfaiteur de la Chambre to
espèce de consentement, qu’il ne donna qu’à la crainte de déplaire au Ministre , et qu’il donna pourtant avec assez de fierté. »
gue ait bien diminué, peut-être même que la haine qu’on avait pour le Ministre , et le mépris qu’on faisait de sa basse jalousie,
n persécutait avec tant d’acharnement : « En vain contre le Cid un Ministre se ligue, Tout Paris pour Chimène a les yeux de
ressorts. Mais il ne sera jamais de l’intérêt de l’Etat de rendre les Ministres des Autels vicieux et méprisables, ni d’amuser et
res des Autels vicieux et méprisables, ni d’amuser et de dissiper les Ministres du Prince par la corruption et la frivolité du th
Roi, honteux d’être moins bien logé, meublé, nourri, habillé que son Ministre , et qui après la mort du Cardinal alla occuper sa
ositions, les constructions, les représentations, le désir du premier Ministre , ont répandu cette maladie contagieuse dans les v
4 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
elles il n’y a point de salut, a aussi tracé la ligne des devoirs des ministres de ce même culte ; les législateurs ecclésiastiqu
tante, leur aïeule. Conc. de Cologne, can. 1536 ; « 4° Afin que les ministres de l’Eglise puissent être rappelés à cette contin
cé des sentences exterminatoires, n’a pas non plus ménagé ses propres ministres , en les soumettant à une discipline rigoureuse, d
t fidèle serviteur de J.-C., devait nécessairement être donné par les ministres propres de son Eglise ; et à bien plus forte rais
s rois sont les protecteurs des saints canons ; ils sont en outre les ministres de Dieu sur la terre, et ils doivent employer tou
r l’effet de la non-exécution des décrets des conciles de la part des ministres de la religion. Les procureurs du roi, les magist
ses délégués faisaient en cette matière l’usage de leurs droits, les ministres de la religion, qui s’écartent eux-mêmes des prin
5 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258
r être heureux et faire le bonheur des peuples, les souverains et les ministres d’état doivent eux-mêmes prêcher d’exemple en pra
t à Rome. Page 66 De l’influence et de la corruption exercées sur les ministres d’Etat, par la société monastico-politique des jé
ment de tous les partis contre le personnel du ministère. Page 88 Les ministres ne sont pas plus libres aujourd’hui, sur le faute
elle en France. Page 90 La France ne peut qu’y perdre en changeant de ministres , tant que durera l’influence pestilentielle des p
e 91 Réflexions sur les entraves et sur les écueils qui entourent les ministres . Page 92 Les gouvernements et les ministres comme
écueils qui entourent les ministres. Page 92 Les gouvernements et les ministres commettent une grande faute en se livrant à un se
i le sait, la France possède peut-être un Canning. Page 97 Le premier ministre de France salué du nom de Canning. Page 98 Ce n’e
nom de Canning. Page 98 Ce n’est point ni le ministère ni le premier ministre , qui réclament l’esclavage de la presse, ni l’env
cclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. Page 149 Les ministres des autels, qui affichent l’indépendance envers l
t et de la vénération, qui sont dus, envers la religion et envers les ministres du culte. Page 176 De la conduite que les employé
minelles plutôt que de poursuivre des tendances idéales. Page 211 Les ministres d’état et le ministère public auraient dû s’oppos
înant avec des pauvres, serait tout aussi respecté qu’à la table d’un ministre . Page 217 Grande colère et indignation de M. de S
6 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239
n’y éprouveront point une sécurité sans interruption ; tandis que les Ministres de l’Evangile s’acquitteront de leur devoir : tan
inistres de l’Evangile s’acquitteront de leur devoir : tandis que ces Ministres seront regardés comme les Envoyés du Seigneur et
soit la face toujours hypocrite du vilain ! Voilà justement comme les Ministres de la débauche sont faits : on dit que ces infâme
et de prêcher la vérité comme tout Prêtre fait. N’es-tu point de ces Ministres -là ? » Le Vieux Bachelier C. n’oublie pas de lan
de lancer aussi son trait contre le Clergé. On prépare un équipage de Ministre à Melbourne pour suborner Letitie ; sur quoi celu
les yeux. » Ce Benducar-là est un éloquent personnage pour un premier Ministre  ! il eût été beaucoup plus propre à faire Jean de
s ! » Elle continue dans son emportement et accuse les Dieux et leurs Ministres de cabale et d’imposture. Ces fureurs sont très m
prend au Jeune La Mode, que « la nuit dernière le diable a emporté le Ministre qui ne se nourrissait que d’oies bien grasses et
ec mépris. Apollon se trouve offensé lui-même dans la personne de son Ministre , et venge l’injure par une peste. Adrastus et Am
giques de la Grèce. Eschyle n’emploie que dans deux de ses Pièces les Ministres des Dieux : l’un est les Euménides, où la Prêtres
t tué, il ne fait ni des plaintes aux Dieux, ni des reproches à leurs Ministres . Cadmus use de paroles respectueuses envers Tirés
histoire. Je veux montrer en peu de mots combien il est juste que les Ministres de la Religion soient respectés ; et cela fondé s
de ce raisonnement. Les Prêtres du Christianisme sont les principaux Ministres du Royaume de Dieu ; ils représentent ici bas ce
e d’institution divine, ne faire point de cas de ceux qu’on croit les Ministres du Seigneur, et rendre par là son autorité mépris
dégrade-t-elle les fonctions ? On ne saurait comparer sans crime les Ministres du vrai Dieu avec les Prêtres des Idoles. Ce sera
n Chrétienne, les pouvoirs, les fonctions, la fin du Sacerdoce de ses Ministres , tout cela est bien plus relevé qu’il ne l’était
Antechrist sont les règles que nous suivons. Dégrader de Noblesse les Ministres de l’Evangile à cause de leurs saintes fonctions,
obligation essentielle de ne se pas taire sur les outrages faits aux Ministres du Seigneur. Du reste, il me paraît que les mauva
7 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
es, qui le suivent quand il va à ses progrèsl, et où j’ai vu même des Ministres assister à leur représentations, entre autre un n
l y en am. Dans toutes les meilleures Villes, excepté celles où les Ministres gouvernent absolument, on y représente la Comédie
cellente Tragédie des conquêtes de Pyrrus o, où les quatre principaux Ministres , à savoir le Faucher grand Controversiste, le Sie
érol autrefois Jésuite, grand Philosophe, et le Sieur Roussel qui fut Ministre de Monseigneur de Rohan, assistaient avec quantit
’une tirée de Joseph, et l’autre de l’histoire de Perse, où plusieurs Ministres des lieux circonvoisins furent, et les deux Minis
e, où plusieurs Ministres des lieux circonvoisins furent, et les deux Ministres de la ville, qui étaient le Faucheur à présent Pa
e Marguerite, où il y avait grand nombre de Spectateurs, et plusieurs Ministres , entre lesquels je reconnus le Sieur Salbert, La
ement de Midas, devant le Duc de Rohan, où le Sieur du Mont et autres Ministres assistèrent : Je sais bien que quelqu’un me dira
ivent, cela obligerait au moins la plupart de nos Prédicateurs et les Ministres de ne quitter pas si souvent le texte de leur Eva
8 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
son souverain, possède la confiance des peuples. Tant que le premier ministre d’Angleterre méritera l’honorable confiance dont
ématicien : « Da mihi punctum, et terram movebo. » Jamais le premier ministre d’Angleterre ne trahira cette confiance populaire
nt général, il n’est aucun bureau qui en soit exempt, depuis celui du ministre jusqu’au bureau à tabac. Tous les lieux publics s
ême, lorsqu’ils sont indociles. Ils tiennent également en tutelle les ministres d’état, qu’ils surveillent, nomment et changent à
, c’est que dans tous les gouvernements où les jésuites dominent, les ministres d’état y sont réduits à la dure nécessité de mett
secrètes de l’ordre monastico-politique des disciples de Loyola ! Ces ministres enfin, auxquels il est défendu d’avoir une consci
l y injurie sans ménagement, les gouvernements, les souverains et les ministres d’état. Ce n’est pas le zèle de la morale chrétie
 ! De nos jours même, nous en voyons quelques exemples, car plus d’un ministre du culte, abusant de l’ascendant que la religion
une agonie de soixante jours. On cite en effet un rapport officiel du ministre de la police générale de Russie, en date du 17 ma
r l’aveugle acharnement de tous les partis, qui veulent renverser les ministres actuels ; on connaîtra mes motifs en lisant la No
9 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
de Dieu attirent la condamnation sur eux-mêmes… car le prince est le ministre de Dieu pour notre bien…. » (Epit. de saint Paul
ux Rom., chap. xiii.) La puissance du prince est donc la puissance du ministre de Dieu. Lorsque la sagesse du prince parle, tous
eiller à ce que chacun fasse son devoir et jouisse de ses droits. Les ministres des autels qui affichent l’indépendance, qui s’op
par toutes sortes d’intrigues criminelles, influencer et régenter les ministres d’Etat, dans les opérations politiques qui ne doi
se donner la mission de régenter les gouvernements et d’asservir les ministres d’Etat auxquels elle s’arroge insolemment le droi
e nos libertés de l’église gallicane. Ce parti si redoutable pour les ministres d’état eux-mêmes, et auxquels il intime ses ordre
orants, et de faire accroire aux imbéciles que les prêtres, étant les ministres de la Divinité, sont au-dessus des autres hommes,
10 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
a froide obstination d’un Prêtre octogénaire & de quelques autres Ministres , à peine capables de comprendre cette profonde Tr
nce, un Valet-de-chambre, une Courtisane en faveur, la Maîtresse d’un Ministre ou d’un premier Commis, persécutoit insolemment l
bon Roi Henri IV, & le grand sens du Chancelier de l’Hôpital, ce Ministre ami des loix & de la tolérance. Que le Public
la morale. On sait qu’il ne faut point accuser Dieu des fautes de ses Ministres  ; & l’on sait qu’un Ministre de Dieu peut êtr
oint accuser Dieu des fautes de ses Ministres ; & l’on sait qu’un Ministre de Dieu peut être coupable. Le Prêtre convaincu d
ette grande & superbe Nation, écrasée de règne en règne, & de Ministre en Ministre ; mais qui est fatiguée de la servitu
& superbe Nation, écrasée de règne en règne, & de Ministre en Ministre  ; mais qui est fatiguée de la servitude, & qu
ément persuadés par des exemples que convaincus par des raisonnemens. Ministres , Commis, Censeurs-Royaux, Agens ou Partisans du d
ires, & par conséquent tyranniques. Si l’on ne savoit combien les Ministres Anglois ont de moyens de corrompre les membres du
; l’ambition du Clergé, l’avarice, l’insolence & l’incapacité des Ministres , les prétentions des corps toujours armés les uns
Lettres. Ils vous ont fait presque autant de bien, que vos Rois, vos Ministres & votre Clergé vous ont fait de mal. Apprenez
lever. Et quel homme confondra jamais la considération passagère d’un Ministre toujours flatté durant son ministère, avec la con
11 (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20
eussiez suivies dans le jugement que vous avez porté de Messieurs les Ministres de Genève, & de la Religion Protestante en gé
ite nécessaire des principes de la Religion Protestante : que, si les Ministres ne jugent pas à propos de les adopter ou de les a
leurs principes des conséquences odieuses qu’ils désavouent ; Mrs les Ministres de Genève, & plus encore les Protestans en gé
ante en général, en assurant que la logique que vous connoissez à ses Ministres les conduit naturellement au Socinianisme. Il est
12 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
ot, liberum voto, & dans ces mêmes assemblées ils admettent trois ministres étrangers, leurs ennemis, qui non-seulement y ont
des Grecs, & rend indissolubles les chaînes dont on le charge. Le ministre qui y réside de la part de l’Impératrice de Russi
tie du jardin. Ensuite le Roi fit l’ouverture du bal avec la femme du ministre russe, où se trouverent 2000 masques ; on dansa j
osé : de vive voix & par écrit, il a présenté des notes comme les ministres des Puissances copartageantes, fait des oppositio
est des plus frappans à Varsovie, où le Roi & toute sa cour, les ministres étrangers, les grands du royaume, les députés des
ser le peuple qu’il opprime, fit faire à Varsovie comme à Dresde. Son ministre cependant ne s’y trouva pas : il en avoit honte.
des tombéreau les effigies du gouvernement de la province & d’un ministre d’Etat, en la personne d’un receveur de la Douane
urant dans les allées, le financier gaudronné, le gouverneur & le ministre de paille troînés dans des tombereaux, c’eût été
Petersbourg à Varsovie, aulieu d’aller rendre compte au Roi & aux ministres du succès de son ambassade, courut dès son arrivé
13 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
comprendre, dans la juridiction de son théâtre, les droits qu’ont les Ministres de l’Eglise de reprendre les hypocrites et la fau
aisonnements, ces imprécations, ces blasphèmes, ces sarcasmes sur les Ministres , ce mépris des choses saintes, quels coups mortel
Etats généraux, des maximes de l’Etat, comme l’on parle de Dieu, des Ministres , de son Eglise, de la morale évangélique, sur nos
, ses lois moins observées, sa morale moins révérée, sa religion, ses Ministres , son culte moins protégé : le Créateur et tout ce
lèbre et habile Protestant (Ethic. Christian. L. 2.) ; Perkins, autre Ministre très distingué, (Anathom. Conscientia. C. 3.), se
tionem in die judicii. » Pierre Martyr (Loci communes), Rivet, fameux Ministre (de l’Exode, C. 10. sur le sixième commandement) 
(de excess. mundi, 6. command.) en fait un fort long traité. Vincent, Ministre de la Rochelle, a fait approuver son livre contre
e la Rochelle, a fait approuver son livre contre la comédie par douze Ministres de diverses Eglises. Le plus singulier est Guilla
ntent ces vénérables Vestales ? le croit-il lui-même ? Bayle, quoique Ministre , n’était Protestant que de nom, puisque selon lui
14 (1823) Instruction sur les spectacles « Préface. » pp. -
ui veulent détruire la religion, faire fermer ses temples, avilir ses ministres , et qui, s’ils en avaient le pouvoir, les congédi
avoir inutilement pris en main les foudres dont Jésus-Christ arme ses ministres , et nous nous croirions trop bien récompensés de
15 (1643) La discipline des Eglises prétenduement réformées « Chapitre XIV. Des règlements ou avertissements particuliers » pp. 381-625
oulez le moucheron, et engloutissez le chameau », Math. 23. v. 24. Un Ministre , Moine Apostat, Concubinaire, excommunie quelque
et son Curé, très pieux et très docte contrepointentf : Mais que les Ministres corrigent plutôt leur libertinage en tant de suje
16 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17
(Avis de l’Editeur.) Si vous vous êtes jusqu’à présent adressée aux Ministres de l’Eglise, parlez à la Loi & à ses Ministre
ésent adressée aux Ministres de l’Eglise, parlez à la Loi & à ses Ministres , (pag. 32,) c’est-à-dire : Vous devez m’interroge
oi dans sa morale & dans ses dogmes, sont du ressort exclusif des Ministres de l’Eglise ; vous avez votre objet, les Prélats
17 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
le satisfaisoit son goût, & faisoit sa cour à la Régente & au Ministre . Benserade & Voiture donnerent peu après une
le empêcha par hauteur le mariage du Duc de Mercœur avec une niece du Cardinal Ministre . C’étoit le fils d’un bâtard de Henri IV. Cependa
nt la matiere de plusieurs volumes au Theatre de la Foire. Un premier Ministre obligé de prendre la fuite, dont on met la tête à
plus ameres du gouvernement, lance les traits les plus vifs contre le Ministre , & en donne les idées les plus noires. Elle a
état de rémédier à tant de maux, que la Reine étoit aveuglée par son Ministre  ; que le Duc d’Orléans, trop facile, négligeoit t
enoit des correspondance avec les rebelles, avec l’Archiduc & les Ministres d’Espagne, pour continuer la guerre, faisoit des
qu’elle veut bien traiter de la paix avec la Reine, mais non avec le Ministre , & qu’elle ne posera point les armes que les
partent en même-temps, l’un pour Paris, l’autre pour l’Allemagne. Le Ministre du fond de son exil continue à gouverner, les Pri
. Le Roi vainqueur des rebelles ne ménagea plus rien, il rappella son Ministre , à la plusieurs lieues au-devant de lui, & le
on lui permit de venir demander pardon au Roi, & faire la cour au Ministre qui l’avoit fait emprisonner. Le temps n’est pas
éatre. Ces trois mariages terminerent la piece avec sa vie ; & le Ministre le plus accrédité qui fût jamais, cet homme plus
18 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
xion et la faiblesse de leur entendement, de tout temps donnèrent aux ministres des cultes religieux, l’espoir, flatteur pour leu
nt meilleures et plus heureuses toutes les classes de la société. Les ministres des anciens cultes religieux, savaient bien aussi
la plus haute antiquité, le principal mobile des actions de tous les ministres des cultes religieux ; il fut le motif et la base
qu’on pouvait cependant très facilement fléchir par la soumission aux ministres du culte et surtout par des présents et des victi
s l’intérieur vis-à-vis de leurs propres sujets. Il est temps que les ministres d’état et tous les agents de l’autorité souverain
intention de nuire à la religion, ni de provoquer la haine contre les ministres du culte, que de faire connaître l’immoralité et
19 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
n : mais il combla de faveurs les hérétiques, & fit faire par ses ministres le fameux Edit de Nantes, dont l’abolition a immo
-maussadement dans le drame en quatre actes en prose, le Roi & le Ministre , ou Henri & Sulli. Ce Ministre efface le Roi,
re actes en prose, le Roi & le Ministre, ou Henri & Sulli. Ce Ministre efface le Roi, il est plus grand que lui, & l
fou de votre royaume. Henri court écrire une autre promesse. Que le Ministre est grand ! que le Prince est petit ! Ce seul mot
e Henri. Venant de passer la nuit avec sa maîtresse, il ordonne à son Ministre de lui compter cent mille écus. Voilà , dit-il,
e intriguante, avare & impérieuse, il veut la raccommoder avec le Ministre , les fait embrasser, s’invite à souper chez lui a
Roi, & lui applanit la route du trône. Henri suivit celle que son Ministre , plus fin que lui, lui traçoit : l’abjuration &am
it-il auprès de Coligni son maître, d’Alexandre Farnese, de Sulli son ministre  ? Il eut des échecs terribles, & se vit souve
sa sage économie. A quoi pense-t-on de faire paroître sur la Scène un ministre qui efface son Prince, à qui le Prince doit presq
d’acteurs. Henri IV, Philippe II, Roi d’Espagne, le Duc de Lerme, son ministre , Lavarenne, officier de confiance de Henri, &
ent n’a-t-il pas été arrêté ? Au lieu de s’assurer de sa personne, le ministre de Philippe va lui faire confidence de ce secret
ur Henri IV, intitulée comme la fable de Lafontaine, Le Roi & son Ministre . Ce n’est ni comédie, ni farce, ni proverbes ; ce
20 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
e l’Eglise, un schisme absolu qui le sépare du centre de l’unité, des ministres disgraciés, des évêques, des papes martyrisés, gu
la mort, les mariages des princes, le nom, l’élévation, la chûte des ministres , ambassadeurs, conseillers d’état, généraux d’arm
de théatre, de comparer à Anacréon l’illustre M. de Maurepas ce sage ministre plein de religion, de vertus, consommé dans les a
eune Prince qu’on a la témérité de comparer à Hyparque, & le sage Ministre à ce frivole poëte, doivent-ils savoir gré à l’au
omme de théatre. Voici un éloge sur un autre ton, que fait de ce sage Ministre une actrice célebre (la Marquise de Pompadour) qu
vos torts, Monsieur, je reconnoîtrai sans peine que vous êtes un bon ministre qui avez bien servi le Roi : mais vous ne devez p
à l’excès, la Marquise, qui en fut instruite, manœuvra si bien que le Ministre fut disgracié, Après la mort de Louis XV il a été
ulu réparer les torts de l’actrice, par les honneurs qu’il a rendu au Ministre , & qui sans doute en sont un grand dédommagem
21 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
régner, ménager tout le monde, se contenir, se consulter, choisir ses Ministres , & les faire agir ; elle fut accréditée dans
craindre. Le règne de la Suédoise d’abord heureux par la sagesse des Ministres de son père, pendant sa minorité n’étoit plus rie
i avoit prédit en particulier le fameux Chancelier Oxenstiern, habile Ministre qui lui étoit fort attaché, & l’avoit utileme
nt heureuses, son père dans son testament lui donna pour tuteurs cinq Ministres habiles qui gouvernèrent sagement & glorieuse
amp; glorieusement. Sortie de Tutele, mais consultant encore ses cinq Ministres , elle gouverna aussi bien elle-même, elle avoit d
naires à la guerre, pouvoient aisément flétrir ses lauriers, dont les Ministres & la Reine avoient ceint plusieurs fois son f
Ministres & la Reine avoient ceint plusieurs fois son front. Ces Ministres formés de la main de son père, étoient morts ou v
gitte, qu’elle taxoit de folie ; car elle tenoit sur la Religion, les Ministres , les Saints, les pratiques, les cérémonies, les d
es exercices Luthériens, & communia plusieurs fois de la main des Ministres , & à leur manière, peu de jours avant son dép
22 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
les tons, les airs, les gestes, le style du théâtre soient utiles aux Ministres de l’Eglise ou à ceux de Thémis, ils lui sont abs
t qu’ils ne traitent que des matières profanes : qu’aurait-il dit des Ministres des Autels ? « Et gestus quidem ac motus a comœdi
ice littéraire ; ce qui est bien différent des spectacles publics. Le Ministre Vincent, qui a fait un traité contre la comédie,
e Vincent, qui a fait un traité contre la comédie, approuvé par douze Ministres , cite un trait remarquable de l’observation de ce
Compagnie ont eu des raisons pour n’être pas aussi scrupuleux que les Ministres . Nous verrons ailleurs que tous les Casuistes Pro
23 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
les Poètes célébrèrent ces nouveautés, et s’épuisèrent à l’honneur du Ministre . Elles furent admirées ; les voix, les habits, le
u’à y aller incognito pendant le grand deuil du Roi son mari, et à un Ministre aussi puissant que Mazarin, qui l’aimait jusqu’à
ardinal de Richelieu, et aussi de celui de la Sorbonne. Il fait de ce Ministre un grand Théologien et un grand Evêque. Je ne lui
as, Elle ne parle jamais de la conduite de personne, encore moins des Ministres d’Etat. Elle ne s’est jamais érigée en réformatri
l plut à un autre Italien (Mazarin) de faire ce bel établissement. Ce Ministre , comme l’on voit, a fait plus d’une espèce de mau
24 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
à son autorité que cette religion est redevable de son existence. Les ministres de ce culte doivent donc s’attacher à ne jamais c
e Rouen, avant de lancer son acte fulminatoire, de prendre conseil du ministre qui est chargé de ce département, et je ne fais a
ce établie par Dieu même, pour protéger et gouverner les peuples. Les ministres sont aujourd’hui trop éclairés pour se laisser su
25 (1846) Histoire pittoresque des passions « RELIGION » pp. 158-163
union. Dégénérée plus tard par les dérèglements et la cupidité de ses ministres , elle soutint, sous le pontificat surtout des pré
des efforts pour la mériter. Mais jetons un coup d’œil rapide sur les ministres d’une religion austère, sur ceux mêmes qui en sui
26 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109
e Catholique, ordonne la publication des bans & la bénédiction du Ministre devant des témoins, deux conditions nécessaires p
s empêchemens du mariage, même à l’exclusion du Consistoire & des Ministres . Un Roi Pape, une Reine Papesse en Angleterre, po
s n’ont jamais été jaloux de ce détail, ils l’ont toujours laissé aux Ministres Ecclésiastiques. La nécessité de recourir au Prin
mmage qu’elle demeurât secrette ; elle sera publiée à l’Eglise par le Ministre , elle devroit l’être sur le théatre par Arlequin 
27 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
Elle nous fait voir , dit-on, que c’est depuis peu seulement que les Ministres de l’Eglise usent envers elle & sa société, d
n lui fait espérer que l’Eglise elle-même, bien loin d’autoriser ses Ministres à user d’une autorité arbitraire, s’élevera au co
28 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
ngile et dans les dogmes apostoliques, qui indiquent et ordonnent aux ministres du culte une soumission entière à la volonté du p
, en sa qualité de protecteur des saints canons, doit exercer sur les ministres du culte, afin de faire rentrer dans la disciplin
29 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
nt une pareille fête le jour de la naissance de Clément XIV. Tous les Ministres qui sont à Dantzic, l’Abbé d’Oliva & quantité
ent clairement tous les Seigneurs qui composent cette assemblée ; les Ministres des Puissances co-partageantes la grande affaire
rin, & enfin consommé par les Colberts & Louvois & autres Ministres de Louis XIV pendant un long règne qui y a accout
mieux acquittée de ses fonctions. Un jour Henri ayant appris par les Ministres de ses amours, que les deux Princesses alloient d
c d’Epernon, Chef du parti contraire, avoit la sienne, & l’Auteur Ministre de la Princesse, le sieur Lenet avoue qu’il en av
ue le délire du vice. Le Cardinal Mazarin disoit à Dom Louis de Haro, Ministre d’Espagne : vous êtes heureux, vous avez en Espag
e seroient capables de renverser dix États ; il est vrai, répondit le Ministre Espagnol, que je suis fort heureux que les femmes
e vouloit. Rien de plus comique que la Reine régente & le premier Ministre faire la Cour à cette créature, & le Gouverne
30 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
n sur le théâtre et les bals, vous parlez de l’influence qu’exerce un ministre du culte à raison de son caractère et du talent p
ur le théâtre de Sa Majesté ; au reste je renvoie votre compliment au ministre de la maison du Roi : il ne m’appartient pas de l
nnance et elle est contresignée par Mgr. le comte de Corbière, un des ministres qui protègent le plus notre sainte religion. Je v
31 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
tunent, il se lasse des soins de la royauté, et s’en décharge sur ses Ministres . On s’étonne de ce changement. Peu de personnes r
en droit de parler aux maîtres du monde, c’est leur Pasteur, c’est au Ministre du Dieu vivant, qui de sa part et en son nom inst
timents de la scène ? Il n’y en paraît point à qui son confident, son ministre , sa cour, tout ce qui l’environne, ne tienne les
des Néron et des Tibère. Quelquefois, il est vrai, un homme sage, un ministre vertueux, un Burrus, par exemple, dans Britannicu
32 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
re Secretaire de M. le Marquis de Puisieux, Ambassadeur en Suisse. Ce Ministre l’aima, l’instruisit des affaires, en fit un bon
éatres, & à tous les discours de reception dans les Académies. Un Ministre du Roi dans les Cours étrangeres auroit il peine
ité de repandre la joie dans leurs Etats, & les Auteurs comiques, Ministres en ce point des intentions d’un bon Prince, tâche
Prince, tâchent de nourrir cette joie. Le voilà donc qui s’érige en Ministre & en Secrétaire d’Etat au département du théa
mp; fort déplacés, j’ose le dire, dans la bouche d’un sage & d’un Ministre , & dans les oreilles d’une grande Princesse.
33 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
s de ce rang & de ce caractere font, avec leurs Cours & leurs Ministres , peu d’honneur à la Philosophie ? C’est à ces ver
s bien abregées. Les Tribunaux ne sont que de Conseils de guerre, ses Ministres des Aumôniers de régimens. Tous les Officiers civ
titres. Consultez les Mémoires de la Marquise de Pompadour, écho des Ministres d’une Cour dont tous les secrets lui étoient conn
t que pour maintenir mon autorité, contenir les Gouverneurs & les Ministres , comme les richesses & les besoins. J’ai fait
orte d’ecrit le mépris pour tout ce qui tient à la religion, Prêtres, Ministres , sur-tout la Cour de Rome, peu à peu mes sujets s
le où je présiderai, en attendant le Saint-Esprit ; il n’y aura qu’un ministre de chaque secte & deux députés de chaque prov
34 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112
de porter atteinte aux choses saintes, d’exciter la haine contre les ministres de l’autel, et nuire à la religion. Il lui répugn
nti-chrétienne, que les disciples de Loyola exercent aujourd’hui. Les ministres des autels qui se rendent recommandables par une
35 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE X. De la protection due aux Comédiens par le ministère public, contre les entreprises du fanatisme. » pp. 174-185
fond respect pour la religion, et témoigner de la vénération pour les ministres du culte, lorsque ceux-ci sont pénétrés de la maj
l’obligation de surveiller et de réprimer en ce qui les concerne les ministres du culte qui, par un faux zèle de religion, manqu
36 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CONCLUSION » pp. 113-114
rs Spectateurs. L’Eglise les juge si criminels, qu’elle ordonne à ses ministres de leur refuser les Sacrements, même à l’article
37 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XVI. » pp. 69-70
qu’il s’agissait de rendre des honneurs à un Pontife qui n’est que le Ministre de Dieu, et non pas le Dieu même qu’on adore : Et
38 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — V.  » p. 459
uteas consumentur velut a tinea ? » Ces esprits qui servent à Dieu de ministres ne sont pas stables, et il trouve des défauts dan
39 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16
urs des ames, si c’étoient les Maîtres de la Morale, si c’étoient les Ministres des Autels, les Directeurs, les Predicateurs de l
ribunal de la penitence, Docteurs dans les Ecoles, Pasteurs des Ames, Ministres des Autels tiennent tous encore le même langage,
40 (1675) Traité de la comédie « VI.  » pp. 280-282
as consumentur velut a tinea ? » Si ces esprits qui servent à Dieu de ministres ne sont pas fermes, et s'il trouve des défauts da
41 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
mon qui danse dans leurs personnes, & qu’il se sert de ces lâches ministres pour séduire & tromper les hommes : His trip
es ; les Comédiens, les Baladins, les Danseurs, & tous les autres ministres de la volupté. Ce qui est une preuve invincible q
e n’ose en venir à des extrêmités, & se contente d’ordonner à ses Ministres de travailler à désabuser les peuples, & à le
me est un titre dont il s’autorise. Je sais même que l’indulgence des Ministres qui passent légérement sur ce point est pour la p
d la vertu en gémit, quand les gens de bien s’en plaignent, quand les Ministres tonnent contre ces abus, tout l’effet de leur dis
s dont le nombre n’est pas grand ; elle se contente d’excommunier les ministres du théâtre, & elle croit par-là défendre asse
de vôtre cœur : Ecoutez une supposition. S’il venoit en ce moment un ministre relâché vous débiter dans cet auditoire que les s
nd on vit dans le monde, on peut les fréquenter avec le monde ; si un ministre vous tenoit ce langage dans la Chaire de Vérité,
nsez pas que le théâtre soit permis, puisque vous auriez horreur d’un ministre qui vous prêcheroit cette morale que vous sentez
st-on pas forcé de tolérer aujourd’hui ? Mais c’est à l’Eglise, à ses Ministres , d’imiter dans ces circonstances, les Augustins,
ur. Si les idolâtres blâmoient les spectacles, que doivent faire les Ministres de l’Evangile ?Ainsi pensoient des Idolâtres ; &a
es Ministres de l’Evangile ?Ainsi pensoient des Idolâtres ; & les Ministres de l’Evangile, que diront-ils ? Car après tout, f
. Renversons à présent, détruisons nos Chaires, fermons nos Eglises ; Ministres du Seigneur taisons-nous : on trouve aux spectacl
jet. Si les idolâtres blâmoient les spectacles, que doivent faire les Ministres de l’Evangile ? Le théâtre ne peut être une école
42 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 2 : Livre VI, chap. 7] » p. 590
bus et magnis atque insolitis fragoribus. I vol. in-16. Genêve. 1570. Ministre de l'Église de Zurich : Trois livres des appariti
43 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
n criminelle pour Madame de Montespan. C’est l’outrager de décrier un Ministre à qui il donnoit sa confiance, & une action é
ti, n’a pas épargné les personnes de la Cour les plus distinguées, un Ministre puissant, le Roi lui-même & le Pape, quelles
se repaît du mal des autres, l’impiété blasphême la religion dans ses Ministres , la vertu dans ses disciples, la foi dans ses déf
, tout aime à rire, on se moque des Saints & de leurs vertus, des Ministres & de leurs fonctions, des cérémonies & de
44 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335
e de Delphes, où il fut élevé par la Prêtresse, & mis au rang des Ministres du Temple. Cependant Creuse épousa Xutus, descend
n sortant du Temple était son fils. Xutus enchanté rencontra le jeune Ministre d’Apollon, le nomma Ion par allégorie à son avant
45 (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16
usages, principalement dans le Temple de Thémis, où la plupart de ses Ministres assoupis sur leurs redoutables Tribunaux, laissen
ur de plusieurs Poésies dramatiques qu’il abjure entre les mains d’un Ministre Anglican, savant Docteur, et également habile méd
46 (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68
nsi offrir a la multitude un motif d’accusations haineuses contre les ministres du culte ; il perpétue d’opiniâtres préventions q
priori, comme on dit dans l’école, le principe sur lequel se fonde le ministre , on s’attachait simplement à lui démontrer qu’il
47 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
. Son Apologie des Danses & des Spectacles combattue par Vincent, Ministre Protestant, b, 287 Estrées (l’Abbé d’), b, 160
ue la Poésie a traité presque tous les genres, 99. Caractere des bons Ministres d’Etat, 244. Ressemblance de la mauvaise éducatio
esse, a, 496 Malesherbes (Lamoignon de). Citation d’une pensée de ce Ministre sur le Public, b, 461 Mallet. Son opinion sur l’
badours, a, 166 Mimographe (le). Idée de ce mauvais Ouvrage, b, 407 Ministres d’Etat. Caractere de leur dignité ; qualités qu’o
ses influences médicinales, a, 586 Muy (le Maréchal du). Eloge de ce Ministre , b, 510-516 N Nadal. Objet du plaisir qu’on re
). Blâmé sur son goût pour les Jeux Scéniques, b, 165 Rivet (André), Ministre Protestant, b, 281 Rochechouart (Guy de Seve de)
ns, 42. Leurs effets sur les Spectateurs, a, 43-46. Condamnés par les Ministres Protestans, réguliers dans leurs mœurs, 181, b, 2
dangers, 45. Défauts de nos Tragédies, 49. Ils sont condamnés par les Ministres Luthériens & Calvinistes, 59. Combien ils son
48 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
ait de la béatitude éternelle, son corps profané sur la terre, par le ministre du Dieu même qui lui aurait pardonné ! …. Ce corp
ités criminelles, plutôt que de poursuivre des tendances idéales. Les ministres d’Etat, et le ministère public, n’auraient-ils pa
accompagner le corps de l’illustre souverain jusqu’à Saint-Denis. Ces ministres du culte, manquèrent de présence d’esprit. Que ne
49 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
sur nous que les sentiments naturels ; la douleur fait plus périr de ministres déplacés que d’amants malheureux. Voilà, Monsieur
de ces amusements, quoi qu’en simple projet, alarment déjà vos graves ministres  ; qu’ils se récrient surtout contre les danses qu
e aussi qu’on ne pût remédier par des lois sévères aux alarmes de vos ministres sur la conduite des Comédiens, dans un Etat aussi
m’arrêterai moins encore. Ce sont les sentiments que j’attribue à vos Ministres en matière de Religion. Vous savez, et ils le sav
suite nécessaire des principes de la Religion Protestante ; et si vos Ministres ne jugent pas à propos de les adopter ou de les a
. Ne prenez point cette invitation pour un trait de satire contre vos ministres  ; eux-mêmes ne doivent pas s’en offenser ; en mat
spectes ; tout leur a été bon dans ce dessein ; et ce n’était pas aux Ministres de Genève qu’ils voulaient nuire. Quoi qu’il en s
50 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
ur réussir dans les Cours, il faut être bien avec les maîtresses. Les Ministres même, pour se soutenir, doivent se prêter à ces f
llier), frere du Marquis de Louvois, alors Favori de Louis XIV, & Ministre de la guerre, dont on peignoit la vie & la pe
t des gens apostés, qui l’enleverent, & le menerent en France. Le Ministre le fit enfermer à la Bastille, d’où il n’est plus
de passer les bornes que la charité & l’humilité prescrivent à un Ministre de l’Evangile ; mais un prodigue, qui par ostenta
qui doit lancer la foudre ; à ce zele qui le dévore, je reconnois le Ministre du Tout-Puissant.
51 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
ants pour l’humanité. Ceux qui roulent sur les choses saintes, ou les Ministres de l’Eglise, produisent un mauvais effet, en insp
donnant en spectacle ? Dieu, ses mystères, sa parole, ses Saints, ses Ministres , méritent-ils moins des égards respectueux ? les
es mœurs des Comédiens défigurent encore plus les choses saintes ; un Ministre des autels, et un Comédien ; le caractère d’un Sa
é ce mélange peu édifiant de la chaire et du théâtre, du caractère de Ministre et des œuvres d’un Comédien. C’est bâtir d’une ma
nc des troupes de Comédiens, au lieu de Missionnaires ; qu’au lieu de Ministres , les Séminaires forment des Acteurs. On en forme
52 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
e le pape Jules II, & voulut faire pape le cardinal d’Amboise son ministre . Ayant pris prisonnier Louis Sforce, duc de Milan
taire, l’Evêque de Cour, le magistrat, le militaire, le négociant, le ministre  ; c’est-à-dire, ramasser tout ce qu’on pourra des
ce ; la tragédie le fait en grand par des princes, des seigneurs, des ministres , des troupes, par l’effusion de sang. Corneille,
53 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
s les fonctions ecclesiastiques, au milieu de la troupe vénérable des Ministres  ? figureroit-il bien avec les chapes, les surplis
comme l’Arlequin de la piéce. A quelle cérémonie sur la queue. Chaque Ministre a son habit propre. Il ne descend qu’à fleur de t
neur, c’est dans la verité une humiliation qu’une queue traînante. Un Ministre des autels pourroit-il oublier le respect qu’il d
t de la divine Eucharistie ; à plus forte raison ceux qui en sont les Ministres . A quoi se rapporte l’ordre du Seigneur d’avoir u
54 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
falloit faire un voyage aux anges pour venir à lui. A ses pieds ses Ministres , la Nature, le Destin, l’Etendue, l’Espace, le Mo
qui ôte & qui donne à son gré , &c. Quels personnages ! quels ministres pour un Dieu ! quel galimatias ! Il fait, liv. II
idant à Paris, comme ceux que se donnent plusieurs Evêques de France. Ministres dont toutes les fonctions se bornent à leur envoy
ésentans des passions, qui devroient leur être plus étrangers que les Ministres de l’Empereur de la Chine ne le sont à Versailles
55 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
les atteintes qu’elle reçoit de ces autres dérèglements. Mais si les Ministres de l’Évangile se taisent, en se plaignant peut-êt
it opérer indubitablement son salut. Elles donnent un grand éclat aux Ministres de la parole de Dieu dans leurs Sermons : Là, et
56 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
ssi puissant que celui qui naturellement doit naître du discours d’un ministre qui parle au nom même du maître de la nature ? Qu
és à la gloire de l’Eternel, ils trouveront des hommes courageux, des ministres sincères, des orateurs désintéressés, qui, forts
le morale, elle semait partout les soupçons et la défiance contre les ministres les plus dignes de vénération, et mêlait astucieu
tons à la source du mal, et nous serons bientôt convaincus qu’avec un ministre éloquent de plus, et un juge criminel de moins, l
avec sécurité dans le sein de la divinité même ? Ah ! bientôt avec le ministre éloquent qui le soutient et le console, au milieu
avec les mêmes droits, peut-être, aux dignités de l’église, tous ses ministres ne sauraient y aspirer également. Quel sera donc
que par l’organe odieux de l’hypocrisie27 ; qu’on ne lui présente les ministres de son culte que sous les livrées du fanatisme le
voir que par l’organe de l’acteur, le poète ne s’adresse ici qu’à un ministre de Brahama, que le zèle aveugle d’une fausse reli
tre digne de ce nom, du misérable fanatique qui le déshonore. « Les ministres des cieux sont des anges de paix ; Il ne doit de
des idoles, n’était pas assez fort pour décréditer la religion et ses ministres  : un auteur plus moderne et plus hardi l’a mis da
je conduirai vos coups. Guerriers que va guider sa sainte Providence, Ministres de rigueur, choisis par la Prudence, Il est temps
ur de son âme noble et généreuse, lorsqu’il lui fait dire : « Quels ministres placés auprès d’un potentat, L’aideront à porter
saurait échapper au zèle infatigable et à l’éloquence victorieuse du ministre appelé spécialement par la loi à l’honorable soin
si belle profession, mettaient ceux qui l’exerçaient au rang même des ministres de l’autel, avec lesquels, en récompense de leurs
s, autrefois l’un des plus illustres orateurs du barreau, aujourd’hui Ministre des cultes et conseiller d’Etat. 53. NDA Quel e
57 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
t passer en revue toute sa famille, le Roi, la Cour, les Princes, les Ministres , le Roi, la Reine d’Angleterre, Madame de Mainten
morphoses d’Ovide, & de cet Ingénieur de Moliere qui proposoit au Ministre de mettre toutes les côtes de la France en ports
 ! Des brigands de la Cour quels effets déplorables ! Quelle idée des Ministres  ! quelles expressions ! Lorsqu’en nommant leur Ro
’attacher un Sujet si accrédité. Il y réussit, & s’en sit un zélé Ministre . Eustache ternît sa gloire en se livrant à l’enne
e Théatre. Ce n’est pas, il est vrai, la gloire que Dieu promet à ses Ministres  ; mais il faut avouer qu’il se montre plus sage q
r laisser opprimer ces généreux guerriers. Sur quoi, sur un arrêt des Ministres du Tenple, Que fait votre César invisible aux hum
les prédications, les assemblées & les fonctions qu’exercent les Ministres contre les ordres exprès du Roi, qu’on fait regar
58 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE V. Que la circonstance d'aller aux Spectacles un jour de Fête, et de jeûne est une circonstance aggravante. Que ceux qui les fréquentent ne sont pas disposés à approcher des Sacrements. » pp. 83-87
urent-ils ? à l'Eglise, ou au Théâtre ? qui vont-ils entendre ? ou un Ministre de l'Evangile, ou un Comédien qui raconte quelque
59 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
qui s’y fait, mais contribuent en même temps à retenir ces malheureux ministres de Satan dans une profession, qui les séparant de
60 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
lérance qui feroit soupçonner que l’Eglise voit avec indifférence ses Ministres comédiens ; son honneur & la Sainteté demande
même il ne sollicita, des Abbayes & la qualité d’Envoyé & de Ministre d’un Prince étranger, (l’Evêque de Liege,) à la C
licentieux ? Louer ce désintéressement, ce n’est pas faire l’éloge du Ministre de la feuille des bénéfices, quoiqu’Evêque. Offri
ont que trop répandues. On ne voit sur les Théatres protestans ni les Ministres ni leurs ouvrages ; le Consistoire ne le souffrir
 ; l’Eglise gémit des profanations du Sanctuaire par les mains de ses Ministres . Percez la muraille, dit-elle, aux bons Prêtres,
61 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
à l’érection d’un autre grand théâtre. Certes sous le déspotisme des ministres de Paris, et des gentilshommes de la chambre, l’é
ntre une piece ou contre une actrice comme un véritable attentat. Les ministres portoient même l’arbitraire de leur autorité jusq
âtres particuliers ; mais il étoit défendu de l’offrir au peuple. Les ministres redoutoient la comparaison qu’il pourroit faire d
ficile à acquérir, et l’on ne sauroit trop admirer le génie fécond du ministre de Paris, pour trouver le moyen d’accorder de nou
ar l’opéra, de jouer des pieces en musique. Ils viennent d’obtenir du ministre de Paris la levée de cette défense. Et certes, il
62 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27
omnes sunt arcendi. » C’est avilir la religion que d’en dégrader les Ministres . L’esprit du christianisme est un esprit de docil
leur cour en y allant, il la refusa et lui dit : « La réputation des Ministres de Jésus-Christ est trop précieuse et trop délica
es ouvrages, les Abbés de Paris se moquent de ses scrupules, etc. Les Ministres des autels sont-ils faits pour de pareils travaux
63 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
pas dans tous les Parlements des offices de Conseillers-clercs ? les Ministres de la Justice ne font-ils pas sur leur tribunal l
Justice ne font-ils pas sur leur tribunal les mêmes fonctions que les Ministres des Autels dans celui de la pénitence ? ne jugent
s traçons sont tout à fait étrangers. Nous parlons de quelques autres Ministres de Thémis bien différents, de qui l’assiduité au
64 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Conclusions générales. » pp. 371-378
ustre et des dogmes de son institution, parce qu’il est utile que les ministres du culte donnent eux-mêmes l’exemple de cette con
65 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
res de Mr. le duc de Champigny, dédiés à Mgr. le prince de Montbarey, ministre d’état et de la guerre, etc. Par Mr. le chevalier
lus de conserver dans toute sa gloire. « Si j’envisageois la chose en ministre de l’Eglise, en prêtre et interprête du Dieu de n
avenir le tableau le plus effrayant, n’appartiennent pas en propre au ministre d’un grand Etat. Elles sont du ressort naturel de
alutaires. « Qu’avec cela l’antique religion reprenne ses droits, ses ministres leur première considération, que le zèle se rallu
66 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
ge, se parfumant, elle-même pour la servir. Il est incroyable que des Ministres du Seigneur viennent à l’autel dans un état si in
bergamote, la civette, &c. Tout le sanctuaire en est infecté, les Ministres qui les servent en sont incommodés. Les odeurs ré
J. C. à l’exemple de S. Paul : Christi bonus odor sumus . Les vrais Ministres , disoit S. Paulin, n’en reconnoissent point d’aut
ps, au lys le long des eaux, à l’encens qui brûle dans le feu. Tel le Ministre , brûlant de la charité, brillant par la pureté, t
67 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
les choses les plus saintes étaient jouées comme des farces ; où les ministres de la religion même venaient donner l’exemple de
femme pour la séduire : « il est avec le ciel des accommodements ? g Ministres de la religion, qui défendez le spectacle, sous q
68 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
tées à maintenir le respect dû à la religion et au caractère sacré de ministre des autels, que les ecclésiastiques eux-mêmes, av
îtres, de même dans la fête des fous, les jeunes clercs et les autres ministres inférieurs de l’Eglise officiaient publiquement e
e ; les autres en habit de femmes ou de pantomimes, tels que sont les ministres du théâtre. Ils dansaient dans le chœur en entran
t leur ignorance, cette même religion serait anéantie par ses propres ministres , dont les fautes, les égarements et même les crim
i a établi toutes celles qui sont sur la terre  ; « Le prince est le ministre de dieu pour votre bien » ; (Epître aux Romains).
en » ; (Epître aux Romains). La puissance du prince est donc celle du ministre de Dieu, et lorsque sa sagesse parle, tout le mon
eiller à ce que chacun fasse son devoir et jouisse de ses droits. Les ministres des autels, qui, par un faux zèle pour la religio
nd respect pour la religion, et de la plus grande vénération pour les ministres du culte, lorsque ceux-ci, pénétrés de la majesté
69 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
iments, et mette la Clairon ou Dominique à la place du Pénitent et du Ministre . 2.° Que selon S. Thomas et tout le monde, d’aprè
les souffrances du grand maître dont ils avaient l’honneur d’être les Ministres . Plusieurs villes d’Espagne et d’Italie offrent d
refusa de choisir, disant qu’« il ne convenait ni à sa profession de Ministre du vrai Dieu, ni à la sainteté de la religion qu’
70 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — [Introduction] » pp. -1
c’est le malheur de l’humanité. Tous les Pontifes, les Monarques, les Ministres , les Généraux d’armée sont-ils des Saints ? Le gr
71 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IV. » pp. 17-22
ent, et que le devait être aussi la réception d’un Archevêque et d’un Ministre de Jésus Christ ? Et les Auteurs de ces deux pièc
72 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIII. Si l’on peut excuser les laïques qui assistent à la comédie, sous le prétexte des canons qui la défendent spécialement aux ecclésiastiques. » pp. 52-57
de musique et autres choses semblables, doivent être évitées par les ministres de Dieu : parce que par tous ces attraits des ore
73 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
de la révélation  : qu’elle ne puisse plus nous dépeindre (P. 6.) les Ministres de la Religion, comme des Pedans épris d’une faus
encore pour traiter par celle d’Hypermnestre (édition 1759) ces mêmes Ministres de fourbes dont la langue au mensonge vendue, ve
ces fléches aiguës, de ces dagues tranchantes, c’est là sans doute un ministre de Satan vomi par l’enfer, pour nous faire arbore
p; le réalise à nos yeux, échapperoit-il au glaive de la Justice ? le Ministre trouveroit-il encore un sujet de triomphe dans ce
oue. Quand vers le milieu du dernier siécle, à la sollicitation d’un Ministre que la Pourpre Romaine n’empêchoit pas d’aimer le
humanité frémit, le Citoyen est allarmé ; on entend de tous côtés les Ministres de l’Eglise gémir à la vûe de tant d’excès qu’on
dans nos cœurs par la main du Créateur, d’abolir son culte & ses Ministres , d’établir enfin le Déisme & le Matérialisme
74 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
dre à leur folle passion ; des domestiques frippons, des fourbes, des ministres de plaisir qu’on récompense. Il ne se fait pas un
; l’autorité, l’Église & le sceptre, & à fermer la bouche aux ministres , par la crainte & le respect. C’est l’artific
75 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
e à l’anathème. La vérité seule peut faire penser unanimement tant de Ministres dans des siecles & des temps si différens. Ce
, ils y faisoient les mêmes réponses, &c. Ajoutez à cela tous les Ministres de l’Eglise, Pasteurs, Confesseurs, Prédicateurs,
76 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les Comédiens, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’autorité du pape et avec la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. » pp. 134-140
ui parurent en ce royaume. C’est le cardinal de Richelieu, ce célèbre ministre d’état, prince de l’église apostolique et romaine
77 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
qu’aiment les femmes. Elle avoit toujours pour Valet de chambre, pour Ministre , pour favoris, les hommes les plus jeunes &
personne. J’espere que vous agréerez que mon Ambassadeur, mon premier Ministre , & le plus affectionné, (c’étoit le Comte d’E
des Anges, comme les Devonshire. Elle en accordoit bien à son premier Ministre  ; & quand il étoit malade, elle lui servoit d
mine de ce jeune homme, gagnerent si bien son cœur, qu’elle en fit un Ministre , d’abord Vice-Chancelier, & bien-tôt après Ch
à la décence, est très-inutile. On pouvoit mettre dans la bouche d’un Ministre toute l’histoire de la Ligue. On n’auroit perdu q
nri IV. On auroit gagné un éloge plus étendu & plus libre, que le Ministre en auroit fait, & il est des traits particuli
78 (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500
modernes, 208 Preuves tirées de la raison qui apprend à respecter les Ministres de la Religion, 216 Première preuve : leur devoue
79 (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266
des pauvres serait tout aussi respecté qu’en sortant de la table d’un ministre . Dans un livre semblable, les faits mêmes ne sero
80 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28
Philippe Auguste suivit son exemple, regardant ces gens-là2 comme les ministres du diable. Cette réforme rendit les Histrions plu
81 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
médie si pleine de blasphèmes, à la faveur d'une fusée, qu'il fait le ministre ridicule de la vengeance divine; même pour mieux
82 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148
nce, cette même religion serait anéantie par les excès de ses propres ministres . Il est prouvé, en effet, d’une manière incontest
83 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
euil les solennités de son culte, les parures de ses autels et de ses Ministres , la douceur même et la gaieté de ses chants ; et
84 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
n Astrologue est plus utile à un Roi que tous ses Soldats et tous ses Ministres . Car ceux-ci ne peuvent juger de l’avenir que par
85 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
sprit du théatre. C’est là qu’on parle le plus mal des Rois & des Ministres , des Grands, qu’on loue leurs conquêtes, leur amb
imats ; C’est en deux mots l’histoire de Midas. Il faut bien que les Ministres Protestans en aient leur part en tout genre. Pui
protéger, enrichit le théatre, mépriser & traiter de Tartuffe les Ministres de Dieu qui le condamnent. On est à l’unisson ave
86 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
plaisir ; (C. 16.) sur le bon exemple que doivent partout donner les Ministres de la justice ; (C. 15. 34. 35. 37. 45.) sur la r
us fait voir, dit-on, que c’est depuis peu de temps seulement que les Ministres de l’Eglise usent envers la société d’une autorit
On lui fait espérer que l’Eglise elle-même, bien loin d’autoriser ses Ministres à user d’une autorité arbitraire, s’élèvera au co
87 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
après lui Maimbourg (Histoire du Calvinisme L. 1.), rapportent que le Ministre Rousset, qu’elle fit Evêque d’Oleron, s’insinua d
ans cette illustre pépinière les grands Magistrats, les Généraux, les Ministres . Ce serait un établissement fort honorable pour l
et qu’il se piquait de posséder éminemment. On disait que ce puissant Ministre avait voulu faire montre de sa puissance, à l’exe
88 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
cette indulgence, que l’Eglise regarde de plus près aux qualités des Ministres qu’elle admet, que des Ministres déjà reçus, qu’u
egarde de plus près aux qualités des Ministres qu’elle admet, que des Ministres déjà reçus, qu’un refus ne fait pas autant de tor
c et certain, serait une profanation dans les contractants et dans le Ministre . 2.° Question plus délicate. Lorsque le demandeur
89 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
contes ridicules des Fées. On n'y reconnaît plus ces Anciens Prêtres, Ministres de l'Idolâtrie, comme Souverains Pontifes, ce n'e
90 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566
son Discours apologétique, en faisant connoître la piété de ce grand Ministre . « Il avoit, dit-il, un respect infini pour la Re
e que nous avons rapporté ci-devant Tome I, page 323. Ces deux grands Ministres & plusieurs de leurs contemporains que nous a
Fideles dans les devoirs communs & extérieurs de la foi. Mais ces Ministres d’Etat, dont la mémoire est si précieuse, ne comp
de Théologiens moraux, de Casuistes, de Jurisconsultes, de plusieurs Ministres Protestans, & enfin des Payens mêmes. Ce Livr
er que si, pour l’intérêt des passions, on paroît accueillir dans les Ministres de l’Eglise ces sortes de foiblesses favorables à
eurs foiblesses. Le ministere ecclésiastique est angélique ; mais les Ministres sont des hommes : Mysteriorum Dei habent thesauru
niques. On a déjà observé qu’on n’ignoroit pas qu’il y a eu quelques Ministres Ecclésiastiques du premier Ordre, qui ont eu la f
mme nous avons eu occasion [page 59 de nos Lettres] d’avancer que les Ministres Protestans condamnoient aussi les Théatres public
de l’art ils étoient devenus plus intéressans. Martin Bucer, célebre Ministre Luthérien, mort en Angleterre vers 1551, avoit at
ectacles de son temps, dans son Traité de Regno Christi. Cependant ce Ministre , qui établit le premier la prétendue Réforme à St
tre les Spectacles, en doit avoir encore plus de force. André Rivet, Ministre Calviniste de France, mort à Breda en 1651, donna
ve contre les Théatres. Il y eut à la Rochelle, vers l’année 1666, un Ministre Protestant nommé Philippe Vincent, qui prononça u
Le Procès des Danses & Théatres, débattu entre Philippe Vincent, Ministre du saint Evangile en l’Eglise réformée de la Roch
ippe Vincent ne put s’empêcher de témoigner son étonnement de voir un Ministre de la Communion Romaine prendre la défense des Th
canæ ; 1581, in-8°. M. J.J. Rousseau a aussi eu pour contradicteur un Ministre de l’Eglise Romaine, M. l’Abbé Irail, dont nous a
Femme mariée. Antonio, dans Don Sebastian, est un fameux athée, & ministre encore plus fameux de la prostitution ; il épouse
rit de Dieu, il sera judicieux & intelligent dans le choix de ses Ministres  ; il saura préférer le mérite à la faveur, &
s publics. Il y a très-bien traité ce dernier objet, non seulement en Ministre de l’Eglise, mais encore en bon spéculateur polit
s sens & l’ame des Spectateurs. Mariana soutient que si parmi les Ministres de l’Eglise il y en a qui osent sur cette matiere
ù l’on avoit soin de bannir la pudeur ». Le Mimographe confondant les Ministres de notre Religion avec les Prêtres des Idoles, le
t une participation de l’autorité de Dieu, de même que celle de leurs Ministres politiques & judiciaires est un écoulement de
toutes les maximes de la Religion. Je vous ai vu docile à la voix des Ministres de l’Eglise ; & j’ai ri, je vous l’avoue, plu
vec quelle modération usa-t-il du pouvoir qui lui étoit confié ! Quel Ministre plus réservé, & pour ces coups d’autorité, né
e.  Or, comme la félicité N’est que le plaisir répété ; Graces à vos Ministres habiles ; Si le Théatre est toujours plein, Vos S
chose comme impraticable, il se contenta d’en interdire l’entrée aux Ministres de sa Religion, de même qu’il leur ordonna de s’a
Finances, dont il se démit le 12 Mai 1776] : Philosophe indulgent, Ministre Citoyen, Ainsi que Lamoignon(*), délivré des orag
ndre bruit, & qui tourne à tout vent ; Il juge les Guerriers, les Ministres , les Princes ; Rit des calamités dont pleurent le
ublic sage qu’il y est dit, qu’il juge les Magistrats, qu’il juge les Ministres , & qu’il n’est aucune Puissance sur la terre
neur & la gloire. Le respect & la considération sont pour ces Ministres & ces Magistrats qui ne trouvant que le trava
91 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54
nistration du Sacrement de Pénitence, en ordonnant et formant de bons Ministres pour seconder son zèle et son travail, et en bann
92 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXII. Passages de Saint Ambroise et de Saint Jérôme sur les discours qui font rire. » pp. 124-131
i que de temps en temps, et deux ou trois fois, il fait remarquer aux ministres de l’autel, que ce qu’il propose à tous les fidèl
93 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
l a trouvé. Henri S. Jean, Vicomte de Bolinbrock, Pair d’Angleterre, Ministre de la Reine Anne, a joué bien des rôles, & a
, autre partisan du Prétendant, quoique Anglican aussi, & même le Ministre Anglican Lesbi, lui disoient qu’il en demandoit t
Amboise & Tours, acquise depuis, & fort embellie par un autre Ministre retiré de la Cour comme lui. (M. de Choiseuil). T
nt de redoubler les applaudissemens en ces endroits. Bolinbrock alors Ministre , qui s’y trouvoit caractérisé, affecta d’y applau
94 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
surdités que pour rendre odieuse la religion romaine, en peignant ses ministres comme des scélérats qui abusent des choses les pl
roi, de gueux, de militaire, de magistrat, de femme, de cardinal, de ministre , de paysan, monte son visage, en prend les attitu
des desseins, comme le cardinal de Richelieu, en cela plus femme que ministre , faisoit travailler les cinq auteurs. Le poëte s’
eut à combattre des ennemis, des rivaux, l’Académie, la Cour & le Ministre . 2°. Il prenoit ses sujets dans l’histoire du pay
95 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
tique mal entendue a creusés sur ses pas. Nous vivons encore sous des Ministres & des Magistrats, dont toutes les vues sont d
pas 38, des Amelot, des Miromesnil & des d’Aligre : ces illustres Ministres , dépositaires de l’autorité du plus aimé des Rois
ons, & l’Auguste Souverain, qui aura promulgué cet Edit, & le Ministre , vraiment patriote, qui l’aura conseillé, & c
& les mécontens à admirer, à respecter dans le silence les grands Ministres & les grands Magistrats, dont elle-même place
nouvelle génération d’Etre dignes du grand Roi qui nous gouverne, des Ministres & des Magistrats laborieux, qui secondent si
3. J’apprens dans l’instant, avec la plus vive satisfaction, qu’un Ministre aussi distingué par ses qualités personnelles, qu
cartent point. 38. Quel portrait plus frappant peut-on offrir de nos Ministres & de nos Magistrats actuels, que celui qu’un
’Ange tutélaire de la France a fait naître Louis XVI, & ses sages Ministres , pour rétablir les mœurs & rendre à la Nation
96 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IX. » pp. 158-170
s été d’aucun poids dans l’Eglise, dès que la majeure part des saints Ministres se trouve en un parti contraire. Quel cas fit-on
97 (1709) Mandement de M. L’Evêque de Nîmes contre les Spectacles pp. 3-8
uil, les solemnités de son culte, les parures de ses Autels et de ses Ministres , la douceur même et la gaieté de ses chants ; et
98 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
s mystères, comme des profanes, comme des maîtres d’impudicité et des ministres d’enfer, je ne sais quel jugement on doit faire d
99 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
oit pas. Toutes deux corrompoient les courtisans, les Magistrats, les Ministres  ; mais d’un côté par la débauche, de l’autre par
culte, suppriment les cérémonies, dépouillent les Temples, & les Ministres connoissent mal le cœur humain, & ne ménagent
s-susceptibie, s’il eut été vrai ; mais eux-mêmes d’après leur fameux Ministre Blondel, reconoissent aujourd’hui avec tout le mo
e par elle-même & par toutes les communions Protestantes pour les Ministres inférieurs y auroit-il plus d’inconvénient qu’une
enots plus qu’on ne leur avoit jamais accordé, il fut dressé part les Ministres Huguenots qu’Henri en chargea ; il n’en auroit pa
100 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
st-on pas forcé de tolérer aujourd’hui ? Mais c’est à l’Eglise, à ses Ministres d’imiter dans ces circonstances les Augustins, le
us les désordres du cœur. Ainsi pensoient des Philosophes ; & les Ministres de l’Evangile que diront-ils ? Car après tout, fo
s. Renversons à présent, détruisons nos chaires, fermons nos Eglises, Ministres du Seigneur, taisons-nous ! Dans un spectacle on
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