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1 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109
tholiques & les Protestans sur l’unité & l’indissolubilité du mariage . Tous les Journaux en firent la critique, mais av
le & de S. Paul, qui expriment si clairement l’indissolubilité du mariage . Nous ne développons pas cette importante difficu
i de Prusse n’avoit garde d’attaquer ouvertement l’indissolubilité du mariage  ; il eût révolté les Luthériens même, dont il pro
sme, en contestant le nom de Sacrement que les Catholiques donnent au mariage , ou croyant que l’adultere rompt ce lien conjugal
s nouveaux Numas ne feront que ce qu’a fait Fréderic. Son Code sur le mariage n’est que l’extrait des comédies, le résultat de
euri, &c. toutes les sentences, les décisions, les maximes sur le mariage de ces grands Jurisconsultes, comme on a compilé
édies finissent par le marioge, toutes les intrigues ne tendent qu’au mariage . La plupart des plaisanteries & des ridicules
, des soubrettes intrigantes. Voilà les ressorts qui font réussir ces mariages . Toute la morale tend à excuser la foiblesse, à f
, les embarras, les dégoûts de cette sainte union. D’un autre côté le mariage est l’écueil de la galanterie, il en fait disparo
ut le sel de la plaisanterie. Jamais la scene n’a vu, sans fremir, un mariage chrétien, ni des époux chrétiens n’ont goûté les
rofanateur de ce lien sacré, un prétexte scandaleux, pour éloigner du mariage , ou le dénaturer & le profaner. Les Loix Prus
émens de la galanterie sur les débris de l’austerité du Sacrement. Le mariage n’est plus qu’un amusement & un plaisir qui c
, publication d’ailleurs nécessaire pour découvrir les empêchemens du mariage , instruire les personnes intéressées à s’y oppose
les bonnes œuvres. Tout cela est supprimé sur la scene, où jamais le mariage n’est lié a la religion, où la religion seroit ri
copulation charnelle (expression allemande) jointe aux promesses, le mariage est accompli & consommé sans annonce ni bénéd
joutée aux fiançailles est impossible ou déshonnête, les promesses du mariage sont nulles. Le droit civil & canonique, plu
. Le droit civil & canonique, plus sage & plus favorable aux mariages , annulle les conditions, non les promesses. Tout
Voilà une tolérance bien étendue. C’est déclarer qu’il n’y a point de mariage sans commerce. Le mariage de S. Joseph avec Marie
tendue. C’est déclarer qu’il n’y a point de mariage sans commerce. Le mariage de S. Joseph avec Marie est-il douteux parce qu’o
mouchoir, ou l’argent, &c. Cette description de Serrail fait du mariage une scene pantomime. §. 12. L’homme ne se lie pas
n’ont pas eu par espect le courage de refuser quand on leur a arlé de mariage , auront ils celui de faire signifier leur refus p
sonnes avec qui le pere peut avec raison vouloir ou ne pas vouloir le mariage de son fils, lui défendre d’épouser une Actrice q
 ; il ne peut pas, à la vérité, le priver de sa légitime. Le refus du mariage n’est pas une raison d’exhérédation. Parmi nous o
égitimaires. Il devient étranger à cet égard. §. 17. Il ne permet le mariage qu’à seize & à dix-huit ans, & les fiança
l’approbation de son curateur. Pourquoi ne pourra-t-il pas contracter mariage  ? L’histoire est pleine d’exemples de Princes pro
? Sans doute l’inégalité des conditions ne doit pas seule décider des mariages  ; mais il en est de si honteuse, de si mal assort
st point nécessaire, on ne le demande que par bienséance . Le premier mariage brise tous les liens de la puissance paternelle ;
omme, maître de ses droits, séduit une honnête fille sous promesse de mariage , ce sera un mariage véritable sans fiançailles ni
droits, séduit une honnête fille sous promesse de mariage, ce sera un mariage véritable sans fiançailles ni bénédiction. Les
, ce sera un mariage véritable sans fiançailles ni bénédiction. Les mariages , comme les troupes, ont un exercice à la Prussien
ien difficile, & n’est-il pas ordinaire de faire des promesses de mariage à une fille pour la séduire, & à une fille ru
intenter querelle de nullité, à moins que le pere n’eût recommandé ce mariage . Il oublie que cette liberté indéfinie d’attaque
andé ce mariage. Il oublie que cette liberté indéfinie d’attaquer le mariage quand on voudra, s’embrasse toute la vie, & q
disproportion est-elle raisonnable ? Le stellionat dans le contrat de mariage , comme dans les autres contrats, roule sur des pr
si la chose a été livrée au second, si la seconde fille a accompli le mariage , elle doit l’emporter sur sa rivale qui n’a que l
cela pour rien ; car si quelqu’un refuse mal-à-propos d’accomplir le mariage , on l’exhortera, on le menacera, on l’emprisonner
que le Prince s’arroge d’accorder seul la dispense des empêchemens du mariage , même à l’exclusion du Consistoire & des Mini
turel, comme l’erreur, la violence ; de l’objet & de la nature du mariage , comme l’impuissance ; de droit ecclésiastique, c
; il en est qui sont secrets, tels que l’adultere avec la promesse du mariage , l’homicide pour se remarier ; qu’on n’ira certai
ifférent dans la religion & les mœurs. L’unité l’indossubilité du mariage est une loi aussi ancienne que le monde ; c’est l
itive. Je veux rendre ces loix plus respectables. J. C. voulut que le mariage fût la figure de son union avec la nature humaine
à deux diverses Eglises ; il ne s’en séparera jamais. La sainteté du mariage , l’horreur de l’adultere, de la polygamie, du div
ar proscrire la licence dans le commerce des femmes, par les liens du mariage  : Concubitu prohibere vago, dare jura maritis.
ci on élude toutes ces loix pour rétablir la liberté. On distingue le mariage nul des le commencement, & le mariage dissout
la liberté. On distingue le mariage nul des le commencement, & le mariage dissout, quoique légitime. Sur le prémier, voici
, quoique légitime. Sur le prémier, voici des regles singulieres : le mariage forcé est nul, malgré Moliere qui s’en mocque. Ma
ec cinq ans, le Luthérien osera-t-il se plaindre du Catholique ? Le mariage est nul, si la femme qu’on a cru prendre vierge s
rché nul. Dieu nous préserve que cette loi vienne en France ; que de mariages rompus & d’enfans désennoblis ! que de Marqui
pas besoin de réhabilitation après l’orage. Comment rompra-t-elle un mariage  ? Elle ne rompt pas les autres contrats, elle ne
d’adultere, ces indices, ces présomptions suffisent pour dissoudre le mariage . La chaîne est bien fragile, puisque des suspici
de Maurice. Si l’un des epoux abandonne malicieusement l’autre, le mariage s’enfuit avec lui. Rien de plus commode que de f
it avec lui. Rien de plus commode que de faire courir la poste à son mariage . L’inimitié irréconciliable, les mauvais traitem
ique, dire les mêmes choses, en déclarant que l’on peut dissoudre son mariage quand on veut. L’article suivant sur la séparatio
& de biens reste de l’audienne religion qui respectoit le lien du mariage . Cet article est devenu tres inutile. Les mêmes r
s Prussiens pourront mettre en œuvre. L’article des concubines ou des mariages de la main gauche est tout théatral ; on auroit t
sur le théatre par Arlequin : la jolie annonce ! Il y a promesse de mariage de la main gauche entre Marie Concubine & M.
oin pouvoit, à l’exemple d’Abraham, joindre Agar à Sara par un second mariage de la main gauche, ce qui fut exécuté. Il fut mar
2 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
CHAPITRE III. Suite du Mariage . L’École des Maris & l’École des Femmes de
ar leur titre promettre de sages leçons & une bonne morale sur le mariage  ; mais les paroles des Comédiens, comme celles de
nt l’école la plus pernicieuse pour les mœurs, singulierement pour le mariage . Ces titres sont donnés au hasard, on enseigne au
oment, vous aurez une analyse exacte de l’école du théatre, & des mariages à la Moliere. Toûjours au plus grand nombre il
ridicule, & rend odieuse la fille qu’il couronne pourtant par le mariage qu’elle désire ? Quel mariage ! quelle voie pour
la fille qu’il couronne pourtant par le mariage qu’elle désire ? Quel mariage  ! quelle voie pour y parvenir ! quelles leçons !
d’où elle répond avec lui par la fenêtre. Belle façon de conclure un mariage  ! Ici la fille s’enfuit avec son amant, qui fait
tres termes & sous d’autres habits, & par-tout la sainteté du mariage est sacrifiée à ses bouffonneries. Ce sont cou
gne être le rival. Tout le théatre de Moliere est également ennemi du mariage  ; par-tout quelque infidélité dont on rit, des ma
, des hommes d’intrigue, qu’on récompense. Il ne s’y fait pas un seul mariage où l’on ne porte quelque coup mortel à la saintet
es traits répandus à pleines mains dans toutes les comédies contre le mariage , on n’a qu’à ouvrir les yeux & les oreilles,
on ne lira, on n’entendra que des horreurs sur cette matiere. Si les mariages dans le monde se faisoient tous sur ces modelles,
passions insensées : il faut mépriser leur autorité, & faire des mariages malgré eux ; faisons un jeu de l’adultère, ce n’e
) le sort de ce bel esprit au milieu des acclamations de la Cour. Son mariage lui ôtoit l’honneur & le repos ; il n’avoit p
s’en fait un mérite. Dans quel asyle se réfugiera donc la sainteté du mariage  ? Le livre de Tobie nous donne un modelle accompl
té du mariage ? Le livre de Tobie nous donne un modelle accompli d’un mariage , selon l’esprit de Dieu, dont les mariages du thé
ne un modelle accompli d’un mariage, selon l’esprit de Dieu, dont les mariages du théatre sont la parodie complette, comme tout
voyageur, & à la fin la reconnoissance, le départ, le retour, le mariage du jeune Tobie, l’entrevûe de Gabelus, le repas d
cessivement sept maris qui tous libertins, & ne cherchant dans le mariage qu’à satisfaire leur passion, avoient mérité d’êt
gne d’un Valère ou d’une Julie). Tobie de son côté se préparoit à son mariage , non par la société des libertins, les mauvais di
t, comme des bêtes, aux plaisirs de la chair, & n’entrent dans le mariage que pour en jouir : In eos qui conjugium suscipiu
ligion, parce qu’on la croit & qu’on l’aime. L’accomplissement du mariage est aussi peu théatral que le projet. On pense à
ononce ces belles paroles que l’Église emploie dans la célébration du mariage  : Que le Dieu d’Abraham, d’Isaac & de Jacob s
ses quelqu’un de ces Prêtres de Vénus qui font tous les jours tant de mariages , se moquer de mes noces religieuses. Je le plains
pas leur faire une pareille exhortation). Les trois premiers jours du mariage dans la continence (helas ! ont-elles la patience
patience d’attendre le jour des noces ? s’embarrassent-elles même de mariage  ?). Quand vous aurez épousé Sara, vous vivrez en
es les créatures vous bénissent ; c’est vous qui avez fait le premier mariage , en formant Adam, & lui donnant Eve pour comp
vertus avoient constamment appuyé les leçons du père. Qu’un si saint mariage dût être agréable à Dieu & comblé de ses béné
riage dût être agréable à Dieu & comblé de ses bénédictions ! Les mariages du théatre s’en flatteroient-ils ? Ils sont trop
de noms ou d’habits, se placer à droit ou à gauche, sur-tout pour le mariage , qui est le fond de toutes les comédies. Qu’on ra
les théatres ensemble. On demandera pourquoi j’insiste si fort sur le mariage . Parce que c’est le fond de toutes les comédies,
vin manqua. On peut sans doute s’y sanctifier, il y eut toûjours des mariages agréables à Dieu, il voulut même que la plus sain
in toute la société, & conduire à la réprobation éternelle ? Deux mariages illustres, célébrés presque en même temps dans l’
en deuil. C’est un événement unique dans l’histoire. Dans le premier mariage , on venoit de la comédie, quand un courrier extra
e bien lugubre aux arlequinades dont on venoit de s’amuser. Le second mariage eut quelque chose de plus tragique. L’Empereur, q
son jugement, & un moyen d’attirer la bénédiction du ciel sur le mariage de son fils. Les nouvelles publiques, qui n’osent
ge d’un Ecclésiastique, on chercheroit inutilement quelque trait d’un mariage chrétien, & même afin qu’on ne s’y trompe pas
ignit un ballet, apparemment du même Auteur, dont le sujet étoit : Le Mariage d’Énée avec Lavinie, fait par Venus. Un mariage f
t le sujet étoit : Le Mariage d’Énée avec Lavinie, fait par Venus. Un mariage fait par Vénus n’est certainement pas un mariage
, fait par Venus. Un mariage fait par Vénus n’est certainement pas un mariage de dévotion. Je suis bien éloigné d’en faire aucu
tion. Je suis bien éloigné d’en faire aucune application aux augustes mariages qu’on célébroit, & où les époux, qui ne s’éto
leurs pères ; mais je dis que c’est là l’idée que le théatre donne du mariage , & celle qu’il en a. Le mariage chez lui n’es
là l’idée que le théatre donne du mariage, & celle qu’il en a. Le mariage chez lui n’est qu’une union de plaisir, un lien d
ien de passion. La seule volupté y préside, Vénus fait tout. Tous les mariages de théatre sont faits par Vénus. La religion &
3 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
CHAPITRE II. Du Mariage . L’un des plus grands désordres de la comédie,
ieu d’en gémir, c’est le mépris & le dégoût qu’il inspire pour le mariage & ses devoirs. Jamais il n’y a eu dans le mon
intention est louable ; mais que peut faire une comédie en faveur du mariage contre le torrent qui le décrie ? La scene n’est
ait singulier dans cette piece, c’est le plan d’une comédie contre le mariage , sous le titre, l’Époux amoureux de sa Femme, à l
dites pourtant du bien de votre épouse, (un père parle) & que le mariage N’est pas toûjours un triste & cruel esclav
is l’y affermir. Les comédies, dit-on, sont toûjours terminées par un mariage . C’est le dénouement légitime de toute l’intrigue
artifices, ces frivolités, cette récompense, ne font que dégrader le mariage , & en éloigner. D’abord ces libertés passionn
danger des familiarités criminelles que l’occasion & la vûe d’un mariage prochain rendroient si faciles. Les fiançailles n
qui ne differe que par ses divers degrés d’énormité. Les promesses du mariage ne font aucun changement dans l’état des personne
passion, la scene pourra-t elle les justifier par la perspective d’un mariage chimérique qui doit être le dénouement de la piec
le bien en sûreté sous la sauvegarde d’une fable ? Quelle folie qu’un mariage en peinture sanctifie tous les désordres, ou étei
inépuisable de péché. Il faut être en garde contre elle, même dans le mariage , & sous le masque d’un personnage comique il
pour sa moitié. 1.° La comédie efface toute idée de religion dans le mariage . Il se fait des milliers de mariages sur le théat
ce toute idée de religion dans le mariage. Il se fait des milliers de mariages sur le théatre. En est-il un seul où l’on ait rec
amp; de Térence, que les Payens invoquoient leurs Dieux dans tous les mariages , qu’ils avoient même des Dieux exprès pour les ma
dans tous les mariages, qu’ils avoient même des Dieux exprès pour les mariages . Junon, Lucine, l’Himenée, l’Amour même & sa
u’on ne peut parler de lui sans se faire siffler, même en traitant de mariage , l’action de la vie la plus importante, où l’on a
autre. A leur tour les Comédiens à l’Église pendant la célébration du mariage , exciteroient la plus juste indignation, par la p
atre, des sacremens, du sermon, de la communion, de la célébration du mariage , à Amphitrion, à Omphale, à Cybelle, à Vénus, &am
orrompue. Le scandale contre la pureté des mœurs & la sainteté du mariage ne sauroit guère aller plus loin. L’École des Fem
ece scandaleuse qui porte les coups les plus mortels à la sainteté du mariage . 3.° Le théatre invite au divorce, & enseigne
ns il en menace, & le fait accepter. Il ne tient pas à lui que le mariage ne soit pas indissoluble, par-tout il montre des
ls devinrent communs, & grace à la loi Chrétienne, qui déclare le mariage indissoluble, la comédie est forcée de se borner
médien, qui s’appelle le beau monde, la bonne compagnie, voit-on deux mariages où l’union règne. La séparation se fait le lendem
erain en est porté, & exécuté par provision. Quel respect pour le mariage inspirent ces sentimens & ces idées ? en est-
théatre de Moliere. 4.° On n’y est pas plus consolé sur les peines du mariage & animé à en remplir les devoirs. On en repré
s les halles, tout cela absolument faux dans le plus grand nombre des mariages , fût-il vrai dans quelques-uns, la religion, la p
trales que donnent les pieces & les Actrices, en les éloignant du mariage & les rendant malheureux. Pour un jeune homme
e pour le bonheur de la vie, comme pour le salut, de n’entrer dans le mariage que par des vûes pures & saintes, & on ne
;c. En un mot c’est toûjours la folie ou le vice qui font agir. Aucun mariage ne se fait sur le théatre par des motifs de relig
x de tout, le succès de la passion en couronne les folies : & ces mariages insensés seront heureux ! La comédie de l’Avare,
lui-même, le bravent, & se moquent de lui. Le fils parlant de son mariage lui dit insolemment (Act. 4. Scen. 3.) : Ce ne so
t de rien à la marche de la piece. J’y suis plus porté que jamais (le mariage ), rien ne peut me changer. Laisse-moi faire, pend
diction. Je n’ai que faire de vos dons. Et ce fils est récompensé, le mariage se fait malgré le père à la faveur du vol. Il a t
pères, leur licence dans leurs passions, la liberté entiere de leurs mariages , sont dans la société des désordres incomparablem
honnête encore). Mais, dit-on, voilà bien du bruit sur la liberté du mariage des enfans de famille. Demandez si j’ai tort à to
ement de leurs parens ; elles déclarent, quant aux effets civils, ces mariages invalides, & les enfans illégitimes. Elles ne
constamment aux enfans à secouer dans leurs inclinations & leurs mariages le joug de l’autorité paternelle : L’amour ne con
e sais qu’il est quelquefois des parens bizarres qui s’opposent à des mariages convenables ; mais pour un père de déraisonnable,
pour un père de déraisonnable, il est cent enfans insensés ; pour un mariage mal à propos refusé, il en est cent follement con
tes les loix si sagement établies pour la décence & la sûreté des mariages , toutes à l’avantage des contractans & de leu
p; de leurs familles ; on y approuve, on y conseille, on y ménage les mariages clandestins, si rigoureusement punis par toutes l
ui assure, un malheur qui rend nécessaire, un enlèvement concerté, un mariage secret qui s’accomplit : conduite aussi honteuse
on de plus ? Toutes les nations du monde, sans exception, ont fait du mariage une action religieuse, depuis le premier que Dieu
inistre, avec des cérémonies & des prieres religieuses. Ainsi les mariages athées du théatre blessent tous les costumes. Mai
ccoûtume les esprits à la plus grande licence, à ne plus envisager le mariage que comme une partie de plaisir, un engagement d’
la société seroit livrée au théatre, & bien-tôt renversée. 6.° Le mariage a ses devoirs & ses charges, comme tous les a
utres états. Il seroit donc juste que le théatre, ce grand faiseur de mariages , apprît à remplir les uns & à supporter les a
4 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre.  » pp. 25-27
VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre. Mais il y a encore une autre raiso
n de la comédie, un habile homme de nos jourse ; c’est dis-je, que le mariage présuppose la concupiscence, qui selon les règles
n. C’est un mal, dit Saint Augustin, dont l’impureté use mal, dont le mariage use bien, et dont la virginité et la continence f
e Nupt. et Conc. I. 7. II. 21. cont. Jul. III. 21 [saint Augustin, Du mariage et de la concupiscence, livre I, chapitre 7, livr
ntre Julien, chapitre III, § 21.. Qui étale, bien que ce soit pour le mariage , cette impression de beauté sensible qui force à
les suites de cette doctrine font frayeur : disons seulement que ces mariages , qui se rompent ou qui se concluent dans les comé
et il ne nous est pas permis de nous unir comme les gentils ». Qu’un mariage de cette sorte, où les sens ne dominent pas, sera
s ne dominent pas, serait froid sur nos théâtres ! Mais aussi que les mariages des théâtres sont sensuels, et qu’ils paraissent
e Nupt. et Conc. I. 7. II. 21. cont. Jul. III. 21 [saint Augustin, Du mariage et de la concupiscence, livre I, chapitre 7, livr
5 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
ion, et de déposition de leurs bénéfices. Dans l’Eglise latine, où le mariage est défendu au Clergé, ces lois subsistent encore
présenter ; y croient ils ? en ont-ils l’idée ? 4.° On leur refuse le mariage . Les Conférences de Paris sur le Mariage (Tom. 1.
idée ? 4.° On leur refuse le mariage. Les Conférences de Paris sur le Mariage (Tom. 1. L. 2. T. 4. N. 3.) y sont expresses. « L
s condamné. » N’y eût-il que la manière indécente dont on y traite le mariage , ils devraient en être exclus. C’est le voile de
nférant à ses plus déclarés profanateurs. Que peut-il résulter de ces mariages , qu’une perpétuité de vice dans les enfants qui e
ront élevés dans le désordre de leurs pères ? Cette difficulté sur le mariage des Comédiens a occasionné bien des affaires sing
deux c’est précisément celui qui a séduit qui demande la cassation du mariage que ses intrigues lui ont procuré. Rougit-on de q
nt elle avait fait grand usage. Et comme si dans l’un et dans l’autre mariage on avait voulu se préparer un moyen de cassation,
rvais dégoûté de sa femme, et la Duclos de son mari, et traitant leur mariage comme ceux de la comédie, ont l’impudence de dema
t des Juges, et furent terminés par deux arrêts confirmatifs des deux mariages  ; et pour punition de l’attentat, on crut qu’il s
sprit du Curé. Ils se qualifient dans le contrat et dans l’extrait de mariage , l’un Officier, l’autre Pensionnaire du Roi. Il y
eut quelque mouvement à l’Officialité de Paris sur la validité de ce mariage  ; mais il fut confirmé par l’Archevêque et par ar
olte contre des lois si sages sur l’ordre, la sainteté, la dignité du mariage . Si on se relâche sur des lois si nécessaires, to
ntinuellement agitée des remords de conscience sur la validité de son mariage  ; elle craint d’habiter avec un homme qui n’est p
marier ailleurs à soixante-cinq ans ! l’expédient de faire casser un mariage pour en contracter un autre ! Risum teneatis amic
ans, si par la fraude, et de sa connaissance, il n’y a pas eu de vrai mariage  : une femme de soixante-cinq ans, nourrie dans le
tance, après une habitation de cinq ans, entreprendre de détruire son mariage , et ne pas craindre de s’exposer à la dérision du
tres, elle a voulu épouser. Elle ne sera pas plus déshonorée quand le mariage sera déclaré nul, elle rentrera dans ses fonction
?  »  C’est tout dire. Il lui applique la déclaration de 1697 sur les mariages . « Elle a voulu empêcher ces conjonctions malheur
ces scandaleux commerces ? Cependant, comme tout le monde a droit au mariage , on le leur permet ; mais le Curé à qui se sont a
is (Tom. 3. L. 4. C. 6. §. 10.), qu’elles décident la nullité même du mariage , si elles n’ont été observées. Une autre conditio
est un renoncement sincère à leur métier de Comédien ; sans quoi leur mariage , comme fait en état de péché mortel, public et ce
ans le tribunal de la pénitence, et s’il trouve qu’il n’y a pas eu de mariage par le défaut de quelque condition essentielle à
la validité des vœux, la légitimité d’une acquisition, le défaut d’un mariage , etc., il suffit qu’un Religieux laisse passer le
le propriétaire celui de la prescription, qu’un étranger querelle un mariage , etc., sans entrer dans le mérite du fond, ils so
e conjonction illicite qu’ils cherchaient à déguiser sous le nom d’un mariage . » Ils firent mauvais ménage. Après avoir représe
elle était morte, il épousa à soixante-quinze ans la Duval. Ce second mariage ne fut pas plus heureux que le premier. Ce vieux
ait le jour au crime, mais elle prétendait avoir été légitimée par le mariage subséquent. Les collatéraux, sans convenir qu’ell
mpossible, sur ce principe certain dans l’un et l’autre droit, que le mariage subséquent ne peut légitimer des enfants, si dans
’étaient, un adultère avec la Duval. La fille combattait la vérité du mariage , les parents s’efforçaient de le prouver. Le Parl
s enfants nés ex soluto et soluta, qui puissent être légitimés par le mariage subséquent, même avec la bonne foi d’une des part
6 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
n dégoûta, épousa la Princesse de Cantecroix, & prétendit que son mariage avoit été fait par force, se dégoûta de même de c
ousa une troisieme. Les promesses, les contrats, la cérémonie même du mariage , ne lui ecûtoient rien. La Pajot, la S. Remi, la
eût pu être le bisayeul ; ni sur la naissance, il signa un contrat de mariage avec la fille d’un Apothicaire. Il en donna la pr
dont la mere sage & vigilante, méprisant toutes les promesses de mariage , ne permit jamais au Duc de lui parler seul à seu
ans & les théatres sont remplis, sont-ils plus raisonnables ? Ces mariages de théatre furent la plupart accompagnés de circo
ites bourgeoises, il en devient amoureux, & veut les épouser. Son mariage avec Madame de Cantecroix est une folie complette
n pour son état, engagea son prétendu mari à faire casser son premier mariage . Le Duc n’avoit aucun scrupule sur l’un ni sur l’
en sa faveur quelque Casuiste qui, sous divers prétextes, déclara le mariage nul. On écrivit contre ; il s’amusa de cette guer
de Madame Nicole, Madame de Cantecroix voulut lui faire ratifier son mariage qui lui paroissoit très-douteux, & au lieu de
n Prince qui ne connoissoit de regle que son libertinage. Son dernier mariage avec Madame d’Apremont fut bisarre ; il avoit soi
célébrée par des comédies, mais fut-elle même une farce. Il tint son mariage caché pendant quelques mois, & fit demeurer s
de face par sa faute. Il devint amoureux d’une fille de la Reine ; le mariage n’étoit pas sortable, on craignit qu’il ne devînt
Prince Charles, son neveu, mécontent de ce qu’il traversoit tous ses mariages les plus avantageux, & plein d’ambition &
avoit eu ses foiblesses comme les autres. Tandis qu’on négocioit son mariage avec Mademoiseile de Montpensier, parti le plus r
le de Montpensier, qui en fut si piquée, qu’elle ne voulut plus de ce mariage . Le Prince perdit tous les deux. Autre folie de l
Mémoires du Marquis de Beauvau, depuis la mort de Charles IV jusqu’au mariage du Dauphin avec la sœur de l’Electeur de Baviere,
e, & quitta tout pour se marier avec la Princesse de Gonzague. Ce mariage fut traversé par le Cardinal de Richelieu ; il pa
devint amoureux de Mademoiselle de Pons. On lui fit un procès sur ses mariages , ils furent poursuivis à Paris & à Rome. Cepe
na par contumace. Il fuit à Rome à la poursuite de son procès sur son mariage , & les Napolitains s’étant revoltés contre l’
rop célebre, en bien & en mal. Henri, comme Charles, se jouant du mariage , dominé par l’amour des femmes, se bâtit pour ell
le. Il la voit & ne peut l’enlever, mais lui fait une promesse de mariage . Les parens le surprennent, le reconnoissent, &am
e là en Flandre, ne pense plus à son Espagnole, fait des promesses de mariage à quelque Flamande, en abuse, & passe à une t
7 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VII. Le mariage dans les Comédies n’est que le voile de ce vice. » pp. 13-14
VII. Le mariage dans les Comédies n’est que le voile de ce vice.
ne fait paroître que celles qui ont une fin honnête, & qui ont le mariage pour but. Tel est le dernier retranchement des de
e que pour la forme. Examinons à présent si dans une Comédie c’est le mariage qui meut, qui ravit les spectateurs. Si cela est,
xpérience nous apprend qu’on en juge au Théâtre ? Non sans doute. Des mariages où la passion ne domine pas, en sont bannis. Quel
8 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
médie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage . Je crois qu’il est assez démontré, que la rep
de la comédie, sous prétexte qu’elle se termine ordinairement par le mariage . Car encore que vous ôtiez en apparence à l’amour
ue manière que ce puisse être soit corrigée ou ralentie par l’idée du mariage , que vous lui mettez devant les yeux dans vos hér
sensualité est seule excitée, et s’il ne fallait que le saint nom du mariage pour mettre à couvert les démonstrations de l’amo
r aux impressions de l’amour sensuel : le remède des réflexions ou du mariage vient trop tard : déjà le faible du cœur est atta
9 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
ure sur tout sur les femmes qui faisoient la provision galante. Ses mariages . Acte premier. Philippe II, Roi d’Espagne. Eli
Lorsqu’après la mort de Marie, l’Ambassadeur d’Espagne la demanda en mariage pour son maître, elle répondit avec une effusion
démonstration qui trompa un moment tout le monde : Ma personne, mon mariage ne peuvent payer les obligations que j’ai au Roi
er les obligations que j’ai au Roi Catholique. L’Ambassadeur crut le mariage certain, & l’écrivit à Madrid ; mais quelques
i l’avoit condamnée déshonorer son père & sa mère, réprouver leur mariage , & avouer sa bâtardise ; & quel mépris n’
sée sur une pareille dispense, & reconnoître la légitimité de son mariage , & par conséquent l’adultère d’Anne de Boulen
sans nécessité. Acte deuxième. La flotte d’Espagne. Ceci n’est pas un mariage , mais une épisode qui est la suite du refus, &
u refus, & fournit plusieurs scènes comiques. La proposition d’un mariage ne méritoit pas la haine d’Elisabeth ; cependant
l’Empereur Charles-Quint son père qui avoit empêché la dissolution du mariage d’Henri VIII avec Catherine d’Aragon, & mis l
ncesse ne s’étoient jamais vus, ils ne se virent qu’une fois avant le mariage qui fut célébré d’abord après. Ce n’est que dans
des démonstrations de joie, elle déclara que c’étoit le plus agréable mariage qu’on put lui proposer, que l’Infant n’avoit qu’à
fois, quoique l’Espagne lui eut sauvé la vie. Acte quatrième. Divers mariages . Elle en a refusé jusqu’à vingt-quatre ; ce seroi
La vie d’Elisabeth approvisionne le théatre, quoique ce soit dans ses mariages qu’elle a le plus joué la comédie, c’est là pourt
x ; toutes les intrigues sur la scène se terminent bien ou mal par un mariage , mais sur la scène de Londres tous les mariages s
ent bien ou mal par un mariage, mais sur la scène de Londres tous les mariages sont manqués, toutes les intrigues infructueuses 
onséquence pour la virginité. Fontenelle prétend que les malheurs des mariages de son père Henri VIII furent la cause secrète de
émoin des horreurs de la maison paternelle, née elle-même d’un de ses mariages infortunés, & d’une mère décapitée pour cause
mp; ses intrigues. Fontenelle rend ingénieusement cette raison : Les mariages de votre père vous apprirent à ne pas vous marier
 ; Philippe lui sauva encore la vie, tant de revers la dégoûtèrent du mariage , & firent enfanter ce brillant système de vir
éatre de la foire. Si l’on vouloit faire une pièce ou un prologue des mariages de son père, on feroit parler ces six femmes avec
leur exemple & leur avis, elles donneroient l’éloignement pour le mariage , & la prépareroient au refus ; il ne faut que
s ces traits est la conversation qu’elle eut avec son bouffon sur les mariages . Que dit-on de moi, Carpi ? On dit que V. M. a b
d’autres voies, ridendo dicere verum quid vetat ? Acte cinquième. Mariage désiré & manqué. Quelque Médecin, peut-être p
éritier légitime ; elle fut forcée d’y consentir & de renoncer au mariage . Un mari qui auroit gouverné une vieille Reine, a
nonça qu’en qualité de Chef de l’Église la dissolution de son premier mariage Elisabeth sacrifioit sa prétendue modestie à son
ur toutes les ruses de la coquetterie ; à l’autre elle facilitoit son mariage avec sa maîtresse. Les deux Catholiques ne furent
stante ; elle amusa encore le Comte de Leicester par l’espérance d’un mariage qui ne se fit pas, ce n’étoit qu’une comédie où l
des villes retenues en otage, un Souverain reconnu & renvoyé, un mariage arrêté & rompu, une bague donnée & redema
n ne touche de plus près une Actrice. Marie fit des fautes, & des mariages peu convenables ; on lui impute des crimes qu’on
elle a toujours nié, Elisabeth en fut la cause ayant empêché tous les mariages convenables qu’on lui proposoit pour ne pas avoir
voir un voisin à craindre dans un mari entreprenant ; elle empêcha le mariage avec l’Archiduc d’Autriche, parce qu’étant Gouver
elle vouloit en Comédienne les amuser pour faire diversion à d’autres mariages , elle savoit bien qu’ils n’en voudroient ni l’un
l’ébranlement de l’Europe, des guerres de Religion où elle entra, des mariages qu’elle refusa firent toute sa célébrité, & l
10 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17
la maniére la plus précise & la plus lumineuse. Pag. 616.« Le Mariage , dit-il, présuppose la concupiscence, qui, selon
21. C’est un mal, dit S. Augustin, dont l’impureté use mal ; dont le mariage use bien ; & dont la virginité & la conti
mieux de ne pas user du tout . « Qui étale, bien que ce soit pour le mariage , cette impression de beauté sensible qui force à
i font gémir les fidéles mêmes au milieu des remédes. « Aussi que les mariages des Théâtres sont sensuels, & qu’ils paroisse
11 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
le Pape pouvoit se marier, j’épouserois la Reine d’Angleterre ; de ce mariage il naîtroit des Césars ; pasquinade qu’on attribu
la jusqu’à l’épouser. Deux grands obstacles s’opposoient à ce honteux mariage . Henri étoit marié depuis vingt ans, & avoit
oient allés jusqu’à prophaner dans sa propre religion la sainteté des mariages , de toutes les manieres dont un mariage peut être
pre religion la sainteté des mariages, de toutes les manieres dont un mariage peut être prophané. 1.° Par des adulteres sans no
oyaume. 2.° Par le divorce avec sa femme légitime, après vingt ans de mariage , & en ayant eu des enfans. 3.° Par la plurali
u’il ne la trouvoit pas assez jolie, à demander la dissolution de son mariage . Il a commis tous ces sacrileges, non en secret,
zabeth ! Acte III. Sa Légitimité. Dans la religion Chrétienne, où le mariage est indissoluble, & la pluralité des femmes d
& la condamnation de son crime. Il demande la dissolution de son mariage à l’Eglise, à qui seule il appartient de prononce
sion insensée ; enfin il le porte, refuse la dissolution, confirme le mariage , & par conséquent déclare illégitime le fruit
ribunal, où il s’assit, & juge sa propre cause, casse son premier mariage , & en declare la fille bâtarde, confirme le s
’une simple particuliere. Rebut de tout le monde, fruit criminel d’un mariage odieux, reprouvé par les loix, anathématisé par l
commun en Angleterre. Le rejour de Philippe II à Londres pendant son mariage avec Marie y avoit rendu l’Espagnol familier. Tou
L’Espagne, qui d’abord offrit de la faire légitimer, pour obtenir son mariage , publia un édit solemnet qui la déclara bâtarde &
ils faire de si grands éloges d’une célibataire que tout engageoit au mariage  ? La nation l’en prioit, plusieurs grands Princes
ux Monastiques, son Eglise ne les approuvoit pas, & permettoit le mariage des Prêtres. La chasteté étoit regardée, non comm
re héroïquement sa chere Elizabeth à toutes les graces de la Cour, au mariage même de la Reine, qui lui offre sa main & son
parce qu’Elizabeth l’aima, & ne fit de toute cette négociation de mariage qu’une galanterie, c’est-à-dire une vraie comédie
ec plaisir, mais il fut trompé, comme l’avoit été celui d’Espagne. Le mariage ne s’accomplit pas, mais la Reine s’amusa pendant
onné, (c’étoit le Comte d’Essex, qui ne voyoit pas de trop bon œil ce mariage , mais qui comptoit bien qu’il ne s’accompliroit p
plus, comme dans la jeunesse, les loix de la bienséance. Cependant le mariage paroissoit s’avancer à grands pas ; la parole en
comme la mienne propre, puisque nous devons être bien-tôt unis par un mariage , avec toute la tendresse d’un cœur qui vous est c
oi des Pays-bas ; royauté qui s’en alla en fumée, & avec elle son mariage . Il trouva en Fandres le vieux Guerrier, Alexandr
e étoit en suspens, & ne savoit qu’en penser. Qui n’auroit cru ce mariage assuré ? qui n’auroit pensé qu’après un si grand
t ce fracas comme une comédie, il ne se trompoit pas. Ce ne fut qu’un mariage de théatre, comme l’avoient été tant d’autres. La
as par élection, de la France par succession, de l’Angleterre par son mariage , c’en étoit fait de la religion Catholique. Depui
e, & on le congédie. On accepte sa main, on signe les articles du mariage , & on ne veut plus de lui. Tout le monde lui
Cet aspect & ces idées sont ce qu’il y a de plus agréable dans le mariage . Je m’en tiens là, & vous renvoie. Si l’on ôt
ce, vous vous êtes toute votre vie préparé à la royauté, comme moi au mariage . Ces plaisirs ne sont pas assez solides pour être
ardonner. Elle fit grace au Comte, qui lui étoit utile. D’ailleurs le mariage dans l’homme n’est pas un obstacle à l’amour des
ur, se moquoit souvent de la vieille Reine, de son amour & de ses mariages . Aussi libre dans ses discours que dans ses mœurs
12 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
elles pas à Jésus-Christ pour les avantages qu’elles trouvent dans le mariage Chrétien ? voyez un peu, la chose mérite bien vot
it dans le Judaïsme, contre celles qui n’avaient pas conservé pour le mariage leur cœur tout entier et leur premier amour : Et
ompé en l’épousant, n’était pas seulement un empêchement dirimanta du mariage  ; il était même puni de mort, conformément à la l
ui plusieurs que la crainte de ce châtiment obligerait de renoncer au mariage  ? Outre que bien des maris soupçonneux, emportés,
erelles, et de factions. Or n’est-ce pas beaucoup, qu’ayant réduit le mariage à l’unité parfaite selon sa première institution,
t aboli ce droit, en assujettissant les hommes à l’indissolubilité du mariage , comme ils y avaient toujours tenu les femmes ass
ie en son réel, et la Comédie en sa représentation. L’on sait tant de mariages faits avant le Sacrement ; tant d’enfants trouvés
ue. L'empêchement dirimant est un obstacle qui engendre la nullité du mariage . b. Disposition d'un bien faite en faveur de qu
13 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVIII. D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. » pp. 142-145
les condamne, disent que le bal donne souvent occasion à beaucoup de mariages , qui ne se contracteraient jamais autrement, d’où
sont même quelques fois utiles. O aveuglement des hommes ! O étranges mariages , dont le dessein n’est conçu que dans la recherch
aveuglement des hommes ! Hélas ! pourquoi ne fait-on mention que des mariages qui se contractent sur le fondement des affection
14 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
mpent leurs maris. Le Ch. Il est vrai que Moliere décrie un peu le mariage  ; mais cette union est relevée par d’autres poëte
. Vous auriez raison, si les démarches passionnées qui précedent les mariages du théâtre pouvoient être innocentes ; mais la ga
e galanterie est souvent très-licencieuse. Il se fait des milliers de mariages sur le théâtre ; en est-il un seul dont la religi
s, des garçons, des jaloux, semblent promettre de sages leçons sur le mariage . Mais toute la morale qui en résulte, c’est que l
œur, & l’emploie à tout moment, lorsqu’il s’agit de faire quelque mariage à la Moliere. Georges Dandin & l’Amphitrion s
on ouvre certains poëtes comiques, on les trouve par-tout ennemis des mariages & des mœurs. Par-tout quelqu’infidélité dont
des ministres de plaisir qu’on récompense. Il ne se fait pas un seul mariage sur la scene, qui ne porte quelque coup mortel à
pons, de débauchés, de mauvais fils, de mauvais maris, &c. Si les mariages , dans le monde, se faisoient sur ces modeles, cet
15 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
les passions qu’on y représente sont légitimes, parce qu’elles ont le mariage pour but : mais, quoique le mariage fasse un bon
légitimes, parce qu’elles ont le mariage pour but : mais, quoique le mariage fasse un bon usage de la concupiscence, la concup
n mal dangereux ne demande pas toujours un objet grossier ; l’idée du mariage qu’on met dans ces héros et ces héroïnes amoureus
ensualité est seule excitée ; et, s’il ne fallait que le saint nom de mariage pour mettre à couvert les démonstrations de l’amo
se livrer aux impressions de l’amour : le remède des réflexions ou du mariage vient trop tard. Déjà le faible du cœur est attaq
aler la passion de l’amour, même par rapport au licite ; c’est que le mariage présuppose la concupiscence, qui, selon les règle
n. C’est un mal, dit saint Augustin, dont l’impureté use mal, dont le mariage use bien, et dont la virginité et la continence f
nt mieux de n’user point du tout. Qui étale, bien que ce soit pour le mariage , cette impression de beauté sensible qui force à
renversement des maisons, la perte de la sagesse, la dissolution des mariages , les querelles et les disputes, les dégoûts dérai
16 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
son recueil. Il y devint amoureux d’une Angloise, & contracta un mariage clandestin, qu’il appela un mariage secret pour a
’une Angloise, & contracta un mariage clandestin, qu’il appela un mariage secret pour adoucir le terme consacré, & si s
ophe marié, qui a honte de l’être ; & cache autant qu’il peut son mariage . Son aventure en forme l’intrigue. Sa belle-sœur,
sa maison ; lui & sa famille en font toute la matiere. Le triple Mariage , autre de ses piéces, est l’assemblage de trois m
e. Le triple Mariage, autre de ses piéces, est l’assemblage de trois mariages clandestins, d’un pere fort vieux qui se remarie,
eciproquement le ridicule & la folie, & on confirme le triple mariage . Cette farce, qu’on joue quelquefois, non pour so
ient rendu personnel, qu’on voit dans ses piéces je ne sai combien de mariages clandestins, qu’il fait toujours approuver par le
exception & dans tous les pays du monde exigent la publicité des mariages & le consentement des parents ; les loix Chré
Imprimeur ? Cette grace est comme celle de faire signer un contrat de mariage par la Famille Royale. Ces faveurs, que la bonté
tre ni enlevée ni réclamée, fut composée sous le titre de Veillée, ou Mariage de Fagonde, à Sceaux, pour amuser la Duchesse du
acent, le tourmentent, l’enlevent, & le forcent à consentir à son mariage avec la vieille sorciere. Il n’y a aucune inventi
ort du goût des François, qu’on se l’arrache. Le mot de vieille ou de mariage est trop sérieux pour plaire à l’opéra. On l’a ch
17 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294
r de sacrifier son bien et son repos à cette passion en concluant son mariage avec le Chevalier : j’en ai tremblé pour elle en
i conseille d’exiger de son Amant, comme une condition de leur future mariage , qu’elle demeurera maîtresse de son bien : il ne
Henriette dans toutes les règles de la bienséance ; il la demande en mariage à son père qui la lui accorde, et la mère seule y
ande qui, parce qu’elle est savante regarde avec horreur les liens du mariage , n’en est pas mieux traitée voyant son Amant deve
te, le héros de la Pièce, soit amoureux d’Orphise, et la recherche en mariage , il ne voit pourtant sa maîtresse que pendant un
18 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
rivolité, la dissipation le leur fait oublier ; les railleries sur le mariage les dégoûtent ; le luxe, la dépense les ruinent ;
s du Clergé Romain, non seulement dans les pays Catholiques, où leurs mariages , disent-ils, sont difficiles, quoique les Ministr
cent fois, on a pris des mesures pour favoriser, pour multiplier les mariages  ; tout a été inutile, ces pays ne sont pas plus p
mœurs sont plus pures, parce qu’on n’y souffre point le théâtre, les mariages sont plus nombreux, plus heureux, plus féconds, q
e, qui même après quelques années de service pouvaient se marier ; le mariage y était honoré, favorisé, encouragé ; le divorce
nir, il fit des lois très sévères pour punir l’adultère et obliger au mariage , et promit de grandes récompenses à ceux qui s’y
ien n’est plus contraire à ce saint état que la licence des mœurs. Le mariage a trop de charges pour être au goût des libertins
furent inutiles. Chez les Juifs, où l’on ne vit jamais de comédie, le mariage fut respecté, la fécondité désirée, la population
19 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — TABLE. DES CHAPITRES. »
apitre I. Préjugés légitimes contre le Théatre, page. 3 Chap. II. Du Mariage , 29 Chap. III. Suite du Mariage, 55 Chap. IV. D
re le Théatre, page. 3 Chap. II. Du Mariage, 29 Chap. III. Suite du Mariage , 55 Chap. IV. De la Médisance, 79 Chap. V. Du M
20 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
sont plus généralement rebelles que soumis. Témoins ces innombrables mariages que la passion fait faire malgré les familles. L’
facile de se refuser à des vœux, que ces malheurs n’arrivent pas. Les mariages forcés, l’entrée dans tous les états, contre l’in
i-même nous l’apprend. Toutes les comédies ne roulent que sur quelque mariage traversé par les parens contre les passions des e
mportent par une sole passion, à eux-mêmes funeste. C’est bien sur le mariage que l’autorité paternelle est redoutable & au
urt le monde, & son frere se trouvant mort, la famille consent au mariage . Elle réclame de ses vœux, le Patriarche de Lisbo
; elle observe les regles de l’Eglise dans les réclamations & les mariages . Les romans & les comédies seroient bien lugu
de baptême, l’union indissoluble de l’homme & de la femme dans le mariage , le serment de fidélité au Prince, celui de rempl
n’avoit imaginé, pour avoir occasion de blâmer la loi qui défend ces mariages , & de donner du ridicule aux dispenses que l’
rables, & il est bien-importans à la société de la maintenir. Les mariages rejetés ou arrêtés, les charges données ou refusé
ours l’étendue. L’Eglise a défendu la profession religieuse & les mariages forcés, la violence y est un empêchement dirimant
ille fois plus à craindre que les enfans s’oublient & fassent des mariages qui les rendent malheureux toute leur vie, qu’il
’on a contractées, qu’on ne pourroit compter sur rien. La plupart des mariages seroient rompus, la plûpart des soldats auroient
e une année de noviciat pour se consulter, ce qu’elle n’accorde ni au mariage ni à aucun autre contrat, quoique le mariage n’en
qu’elle n’accorde ni au mariage ni à aucun autre contrat, quoique le mariage n’en ait pas moins besoin. L’entrée en religion n
peut être cassé. On ne peut, comme Moliere, mettre sur la scene qu’un mariage forcé, l’épée à la main. Les mariages, faits par
liere, mettre sur la scene qu’un mariage forcé, l’épée à la main. Les mariages , faits par soumission aux parens, qui sont en gra
rement engagés ? Il n’y a donc plus d’état religieux. Y a-til plus de mariages indissolubles ? Que de gens qui quelquefois se re
une fois, elle en devient folle, & le matin de la bénédiction du mariage , tout étant prêt, elle fait dire à son pére, je n
mon amant, je m’empoisonne, si vous me le donnez. Le père qui veut le mariage , est-il blamable ? N’est-ce pas cette folle qu’il
ui se passe, avoir même agi en faveur de sa sœur ; on n’a songé à son mariage que par le choix qu’elle a fait librement de l’ét
21 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125
vertu dans le monde. Troisième effet. Les lois civiles souffrent les mariages des Comédiens et des Comédiennes entre eux. C’est
ra les épouser, à condition qu’écartant tout air de clandestinité, le mariage soit public et constaté par un contrat et une dot
de la noblesse ou de la roture, et quoique l’Eglise souhaite que les mariages soient assortis avec décence, elle n’a jamais fai
it sa fortune. Cette femme, qui avait des sentiments, ne consentit au mariage , qu’à condition qu’il ne travaillerait plus pour
se de se marier embarrasse peu les Comédiens. Ils savent se passer de mariage , ou trouver des ressources admirables pour se jou
d’aucune affaire du ménage. Il promit tout, et tint parole ; mais le mariage ne fut pas sans difficulté. Monchindre Paphetin,
l prend la Bourguignon pour son épouse légitime. On n’accusera pas ce mariage d’être clandestin. Pour réparer le scandale que d
e où il s’arrêta avec la troupe, il l’épousa, et en eut un enfant. Ce mariage fut absolument inconnu à sa famille, jusqu’à ce q
ue les collatéraux s’étaient partagée. Appel comme d’abus du prétendu mariage fait par autre que par le propre Curé des parties
nnête (Précepteur) pour en prendre un infâme (Comédien). Ce prétendu mariage en fut le fruit. » Faut-il d’autre preuve de son
sse. Elle osait dire que les Comédiens ne sont pas sujets aux lois du mariage . Après avoir prouvé la fausseté de ce principe, l
pté des lois du royaume, et que l’excès de son libertinage donne à un mariage honteux qu’il contracte, contre la disposition de
22 (1675) Traité de la comédie « IV.  » p. 278
u'on n'y représente que des passions légitimes et qui ont pour fin le mariage ; car encore que le mariage fasse un bon usage de
passions légitimes et qui ont pour fin le mariage; car encore que le mariage fasse un bon usage de la concupiscence, elle est
23 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
nfans, & employer la séduction & le crime pour favoriser leur mariage . J’ose dire que dans cette scène abominable Elmir
s qui en diminuent la noirceur. On lui donne la fille de la maison en mariage , mais ce n’est point lui qui l’a demandée, au con
de gens refuseroient, mais extorquent, par toute sorte de voies, des mariages , des donations, des successions, volent même ceux
s biens désormais il est maître. Orgon porte à Marianne un contrat de mariage tout passé sans elle, comme si on pouvoit la mari
e (le contrat). Apparemment Orgon se marie pour elle. Le contrat de mariage & la donation doivent être le même acte. Peut
on marie sa fille, & on donne son bien à son gendre, qu’en vûe du mariage  ! Or une donation contractuelle n’a lieu qu’autan
du mariage ! Or une donation contractuelle n’a lieu qu’autant que le mariage est exécuté ; comment l’Huissier peut-il venir sa
uté ; comment l’Huissier peut-il venir saisir le bien donné, avant le mariage  ? Moliere, dit-on, avoit étudié en droit & su
u’Orgon aille chez un Notaire passer une donation & un contrat de mariage  ; qu’après le quatrieme Tartuffe aille parler au
24 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312
est de la querelle entre le père et le fils à propos de l’usure et du mariage du Vieillard avec Marianne, il faut en supprimer
elle, fille de Chicaneau, et ne se flattant pas qu’en la demandant en mariage les deux pères puissent y consentir, puisque Dand
recours à un déguisement pour faire signer à Chicaneau le Contrat de mariage , lui faisant à croire que c’est un papier de proc
ne de la Pièce ; l’une contient le détail que la Servante fait sur le mariage , et on y trouve des pensées trop libres : dans l’
25 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
attre le célibat, de décrier la continence, de tourner en ridicule le mariage  ; il va par-tout ramasser toutes les aventures ga
tinence. Pag. 123. Il entasse une foule de lieux communs en faveur du mariage que personne ne conteste : La Cour de Rome, ajout
e de Médicis. On auroit peine à comprendre son déchaînement contre le mariage , si on ne savoir que c’est là l’esprit & le s
. 92. Pendant l’interdit (d’un pays) on ne marie point, les œuvres du mariage sont illicites. Tout cela est faux, il n’y a que
tion nuptiale de supprimée, comme aux veuves qui se remarient, non le mariage . Jamais le devoir du mariage n’a été illicite, ja
omme aux veuves qui se remarient, non le mariage. Jamais le devoir du mariage n’a été illicite, jamais aucune censure ni person
e ou par dévotion, de s’abstenir pendant quelques jours de l’usage du mariage , pourvu que les deux parties y consentent, comme
is tout cède au plaisir de s’égayer. P. 134. p. 177. On défendoit le mariage entre parens jusqu’au septieme degré, & dans
pelle œuvre de miséricorde d’épouser une fille déréglée. Un Prêtre au mariage de son frère, fut interdit par son Evêque, pour a
it mourir les sept premiers maris de Sara, qui ne cherchoient dans le mariage que la satisfaction de leurs passions brutales. M
du Paganisme, & lui fait dire, pour se moquer de l’enfer & du mariage  : Vous qui ne vous mariez pas, vous êtes des impi
amp; va même le chercher au loin sans nécessité. P. 53. En parlant du mariage incestueux & de l’excommunication du Roi Robe
ù il avoit bu. Cela est vrai. Il veut très-mal-à-propos justifier son mariage , & rapporte des anecdotes ridicules. Par le p
26 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
i lui étoit naturelle, elle eût été la meilleure actrice du monde. Le mariage de Julie d’Angenne avec le Marquis depuis Duc de
i les aborde les flatte, & tout ce qui les flatte les perd. Son mariage avec le Duc de Longueville fut célébré plus magni
on goût pour le Spectacle, elle y trouve une diversion consolante. Le mariage avec un homme de cinquante ans ne lui convenoit p
ns sont des scènes à ajouter à la piece. La Princesse se mêla de deux mariages qui y trouvoient place. E le maria clandestinemen
i refusa de la recevoir. D’un autre côté, elle empêcha par hauteur le mariage du Duc de Mercœur avec une niece du Cardinal Mini
te niece, héroïne de roman, est une continuation de la comédie de son mariage . Sa sœur, amante & aimée du Roi, ne peut l’ob
ermine ses voyages dans une prison. Les comédies se terminent par des mariages  ; les mariages des grands ne sont souvent que des
ges dans une prison. Les comédies se terminent par des mariages ; les mariages des grands ne sont souvent que des comédies. La c
oué aux femmes, travailloient pour la beauté fugitive, & comme le mariage est toujours le dénouement de la piece, on propos
sage fut la Demoiselle, qui, apprenant la déconfiture de son brillant mariage , se met à rire de toutes ses forces, & se moq
rage d’aller voir souvent cette Abbesse, si peu digne d’elle, que son mariage , son rang, ses sentimens lui avoit fait mépriser
al, lui donna sa niece. C’est l’ordinaire dénouement des comédies, un mariage . Quel coup de foudre pour la fiere Duchesse ! Ell
omblés de faveurs. Jamais la Cour ne fut si brillante ni si fêtée. Ce mariage , celui du Roi, les réjouissances pour l’arrivée d
ie, dont les aventures ne remplissent pas moins le Théatre. Ces trois mariages terminerent la piece avec sa vie ; & le Minis
27 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
l qui attroit causé du trouble pour la succession, ou peut-être qu’un mariage bisarre formé par la passion ne fit monter sur le
atin, Charles, son proche parent, héritier présomptif de la couronne, mariage à tous égards très-convenable, qui assuroit le re
tement assorti ; on le lui proposa, on l’en pria, on l’en pressa ; un mariage formé par la sagesse n’est pas du goût de Thalie,
nce du célibat, & quoique toutes les comédies se terminent par un mariage , la plupart des Auteurs, Acteurs, Actrices, Amate
exemple récent d’Elisabeth d’Angleterre qui avoit refusé vingt-quatre mariages & joué la virginité pendant quarante ans. Chr
gleterre l’union des maisons rivales d’York & de Lancastre par un mariage , termina une guerre qui avoit bouleversé l’État p
ontens de sa conduite & de sa résolution pensoient à la forcer au mariage  ; ou à se donner un maître ; le Prince Palatin lu
t rien . Elle parla fort & d’une manière fort libertine contre le mariage & les dévotions de Rome, elle avoit entendu p
erois. Imprudence qui déplut à toute la Cour où on ne vouloit pas un mariage si mal assorti ; ensuite elle alloit dire à Madam
tus, n’est comme celui de Christine qu’un libertinage condemnable. Le mariage d’un Souverain est nécessaire pour conserver la s
le Comte Palatin son héritier présomptif qui lui succéda en effet, ce mariage fort convenablement au bien de l’État, fut plusie
sieurs fois proposé à la Reine avec les plus vives instances. Mais le mariage est un joug, & Christine n’en vouloit pas ; l
28 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
r au clergé la tenue des registres de l’état civil, pour les actes de mariage , de naissance et de mort. On sait combien le part
ent à refuser arbitrairement la sépulture, à entraver ou empêcher les mariages , et à tracasser les citoyens pour l’enregistremen
iger des citoyens, que l’acte religieux précède l’acte civil, pour le mariage , et que les actes de naissance et de mort soient
espèce de magistrature séculière, chargée d’enregistrer les actes de mariage , de naissance et de mort, et dans le mariage, d’e
enregistrer les actes de mariage, de naissance et de mort, et dans le mariage , d’exiger que l’acte religieux ou sacrement précè
29 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre X. Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs, bien loin de les réformer. » pp. 185-190
retient un très méchant commerce avec Glycérie, qui accouche avant le mariage . Cependant le Poète qui veut intéresser ses audit
nd dans les Comédies mille mauvaises intrigues pour faire réussir ces mariages qui sont contre les Lois, soit pour gagner, ou po
30 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
comédie, pour favoriser la population & engager de bonne heure au mariage , puisque c’est le dénouement de toutes les pieces
. Il est faux d’ailleurs que la comédie produise cet effet. L’idée du mariage qui la termine ne dure qu’un instant à la fin de
du spectateur ne sont pas moins de péchés commis, parce qu’il voit un mariage qui même n’étant pas le sien ne sauroient légitim
d’émotion & de crime où il s’est mis, subsiste toujours après ce mariage étranger, dont l’idée momentanée & future, n’
il pas, parce que demain on doit l’éteindre ? Mais c’est se jouer. Le mariage n’est que pour la forme, il ne fait aucune sensat
i aime, ne pourra-t-il pas se tout permettre dans la vue de son futur mariage  ? Morale pernicieuse, qu’on ne réalise que trop d
éalise que trop dans la pratique, qui autorise tout, sous prétexte de mariage . Il est pourtant certain dans le christianisme qu
atre renverse cette morale ; il excuse, il permet tout dans la vue du mariage , & il prétend légitimer dans le jeune-homme,
ssole qui a dirigé tous ceux qui ont marché sur ses pas. Un vernis de mariage , souvent criminel, toujours ménagé par de mauvais
31 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
il pas encore tous les désordres de la société, l’infidélité dans les mariages , les troubles, les querelles des familles ? Lorsq
s désir, vous avez commis adultère dans le cœur. Je n’interdis pas le mariage , ni les plaisirs honnêtes ; mais je veux qu’on y
eas Diaboli officinas, sur-tout dans la profanation de la sainteté du mariage , qu’on y méprise & qu’on y décrie. De quel œi
té enivré de la coupe du Démon. Que de crimes s’y commettent ! que de mariages y sont profanés ! que de jeunes gens y font corro
’est le théatre qui a tout renversé. D’où viennent les corrupteurs du mariage , que de la scène ? c’est elle qui dégoûte les hom
32 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-10
ace, velut ægri somnia vanæ finguntur species . Il se fait plusieurs mariages sans vraisemblance, & contre les bonnes mœurs
ies & protégées, & se terminent, comme sur le théâtre, par un mariage de libertinage ; des filles séduites, enlevées, d
ns au-dessous d’elles : ce qu’on ne peut reprocher à Didon. Témoin ce mariage de Basile, qu’un curé imbécile ou prévaricateur b
33 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
aussi habiles qu’Hypocrate & Galien. La Marquise se trompe sur le mariage de Maurice, & il la confirme dans son erreur
nse peu galante. Maurice fut marié, mais peu de temps : il rompit son mariage par l’adultere & le divorce. Il voulut se rem
a fait faire aux protestans des difficultés sur l’indissolubilité du mariage , contraires au bien public & à leurs propres
en public s’oppose à cette liberté. Non-seulement un nombre infini de mariages seroient rompus tous les jours, mais il n’en est
aisons de dissolution, nommément pour celle de l’adultere, a rendu le mariage de tous les contrats le plus incertain & le p
cès-verbal, que vous présenterez au juge ; demandez la dissolution du mariage , j’y consentirai : nous voilà libres. Le rendez-v
réchale, toujours sage, de la plus grande réputation, engagée dans un mariage légitime, fut chargée de mener la princesse de Go
34 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
où il a trouvé ce fait : il contredit l’histoire, qui nous montre les mariages chez les Romains comme des actes de religion très
ascif emporte une chaleur & un emportement physique, & que le mariage est ordinairement tiede & indifférent. L’un &
rès-lascive, quoique très-froide. Un tableau, un détail de l’usage du mariage seroit très-lascif, quoique tiede, selon l’Auteur
indifférens ; mais le fussent-ils, la vue de ce qui se passe dans le mariage seroit très-lascive & très-dangereuse. Les da
épithètes désavantageuses, qu’on doit le tenir quitte de celle-ci. Le mariage , ce sacrement respectable, cette union sainte, ét
dit : Vous dansez trop bien pour ma fille, votre danse a rompu votre mariage  : De saltasti matrimonium. La danse, disoit Cicér
35 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
le plus singulier peut-être qui soit dans l’histoire, c’est le double mariage de Mlle. d’Aubigné (Mad. de Maintenon), d’abord a
our gravir au haut des Alpes. Quoi de plus mal assorti que ce premier mariage  ? Il faut toute l’effronterie d’un trivelin pour
endu perclus de tous ses membres, incapable de remplir les devoirs du mariage , & réduit à vivre de quelques pensions viager
digence les rapprocha. Je reconnois à ma femme , porte le contrat de mariage , deux grands yeux fort malins, un très-beau corsa
36 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
carme déchaussé d’Orléans, faisait signer aux femmes des contrats de mariage avec Jésus-Christ, pag. 327. Autun, fête des fou
e la passion, comédiens du troisième âge, voyez pèlerins. Contrat de mariage , bizarre et singulier, qu’un carme déchaussé d’Or
pag. 92 et 106. O.   Orleans (procession d’), pag. 266. Contrats de mariage qu’un carme déchaussé faisait signer aux femmes,
37 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
rlent d’affaire, et exposent qu’ils sont en peine de faire achever un mariage , qui est arrêté depuis longtemps, d’un fort brave
Dame pressera son mari pour avoir de lui une dernière réponse sur le mariage . La Suivante demeure avec ce Frère, dont le pers
se de la méchante disposition d’esprit où est le bonhomme touchant le mariage dont il s’agit, comme je l’ai déjà dit. Le bon Se
l des opiniâtres : l’autre le retient pour lui parler de l’affaire du mariage , sur laquelle il ne lui répond qu’obliquement san
lui demande d’abord « si la nouvelle qu’il a apprise » de ce prétendu mariage « est véritable ». À quoi, dans la terreur où les
e Frère de sa Maîtresse avec Damis : tous ensemble parlant de ce beau mariage , et ne sachant quelle autre voie prendre pour le
t laissé le Spectateur en suspens et en doute de la cause pourquoi le mariage de Valère et de Mariane était rompu, qui est expl
it au Cagot de ne rien dire, pourvu qu’il la servît dans l’affaire du mariage de Mariane, dit qu’« il faut que la chose éclate 
ions pour les autres, et enfin lui dire qu’« il lui donne sa fille en mariage  », et avec cela qu’« il veut lui faire une donati
onde ». Là-dessus, ils s’en vont chez le Notaire passer le contrat de mariage , et la donation.   Au quatrième, le Frère de la D
ient de quoi les faire tous enrager ». C’est, je pense, le contrat de mariage , ou la donation. D’abord Mariane se jette à ses g
pièce ; et que si quelque chose est capable de mettre la fidélité des mariages à l’abri des artifices de ses corrupteurs, c’est
38 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
lle sont parfaites, c’est qu’elle est ordinairement la profanation du mariage , & avant qu’on le contracte, & après qu’i
pour se divertir, non pour se marier. Il est plus rare encore que les mariages qui s’y font, soient jamais heureux ; ce n’est pa
nis servus. Le Sage nous apprend, aussi-bien que l’expérience, que le mariage n’est heureux qu’autant qu’il est béni du ciel, &
les voies, doivent-ils bien attirer les bénédictions du ciel après le mariage  ? C’est au bal, c’est au théatre que se tendent d
 ? Ce n’est pas l’exemple que nous offre l’Ecriture dans une foule de mariages qu’elle rapporte de tous les anciens Patriarches.
, & où il fit son premier miracle, on se soit avisé de danser. Ce mariage a été donné pour modéle aux Chrétiens. Il fut hon
e, s’immolent les victimes de la pudeur. Et où respecte-t-on moins le mariage qu’au spectacle & au bal ? On y viole ses loi
39 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre »
éant aux chrétiens de danser, pas même aux noces et aux solennités du mariage .
40 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XV.  » p. 470
echerche dans les Comédies, et il n'y aurait rien de plus froid qu'un mariage chrétien dégagé de passion de part et d'autre. Il
41 (1675) Traité de la comédie « XV.  » p. 296
echerche dans les Comédies; et il n'y aurait rien de plus froid qu'un mariage chrétien dégagé de passion de part et d'autre. Il
42 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
l’amour réciproque des deux sexes, a, 5. Caractere & effets d’un mariage chrétien, 6. Il est quelquefois nécessaire de tol
, b, 133 Corneille. Dangers de l’indiscrétion, a, 10, Caractere d’un mariage honnête, 13. Caractere d’un mariage dérivant d’un
discrétion, a, 10, Caractere d’un mariage honnête, 13. Caractere d’un mariage dérivant d’un fol amour, 41. Que le péril augment
(le Chevalier du), b, 461 Coulange (de). Son bon mot à l’occasion du mariage du Chancelier d’Aguesseau avec Demoiselle Le Fevr
(l’Abbé de), b, 550 Grange (de la), b, 145 Gresset. Caractere d’un mariage honnête, a, 6. Son renoncement aux Poëmes dramati
Louis XVI. Justes motifs de la joie des François à l’occasion de son mariage , b, 168. Hommage rendu aux belles qualités de ce
supprimer les Théatres, a, 125 Marcillac (la Princesse de), b, 449 Mariages . Bonheur d’un mariage honnête, a, 6. Quel est le
, a, 125 Marcillac (la Princesse de), b, 449 Mariages. Bonheur d’un mariage honnête, a, 6. Quel est le sort de ceux contracté
étorique au College d’Auxerre. Trait de son Discours, à l’occasion du mariage de Louis XVI, b, 169 Riccoboni (Louis). Ce qu’il
en (le Baron de). Citation d’un Ouvrage qu’il a donné à l’occasion du mariage de Louis XVI, b, 168 285. La Lettre a indique l
43 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
e du château royaliste & son amant ligueur, qui se termine par un mariage . Le Roi oublie le combat qui va se livrer, pour é
comiques & très-bourgeoises, dont aucune n’a été terminée par le mariage , & très-peu pouvoient l’être, son divorce ave
e Beaufort jusqu’à vouloir l’épouser, & lui faire une promesse de mariage . Sulli s’y oppose, & déchire ce billet honteu
oie, le Pape, des traités très-avantageux, & ménagé à Florence le mariage du Roi avec Marie de Médicis. Ambassadeur en Angl
ses ambassadeurs. 2°. Saint Louis fut un exemple de chasteté avant le mariage , & de fidélité conjugale dans le mariage ; He
ple de chasteté avant le mariage, & de fidélité conjugale dans le mariage  ; Henri a passé sa vie dans la débauche la plus s
fait la guerre à son Roi, quitté sa premiere femme après vingt ans de mariage , & a toujours été brouillé avec la seconde ;
orer les Princes, en faisant d’eux des tabarins. Henri fit casser son mariage avec la Reine Marguerite, fille du Roi de France,
ononcer. Henri choisit ses juges ; il en obtint la dissolution de son mariage , & il épousa Marie de Médicis, qui lui porta
-ce pas une bien grande d’y avoir été livré toute la vie, malgré deux mariages . Les Chrétiens en gémissent. Ce sont de grands pé
44 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — III.  » p. 457
, qu'on n'y représente que des passions légitimes ; car encore que le mariage fasse un bon usage de la concupiscence, elle est
45 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
ir les dérèglements et former les mœurs. Le dénouement se fait par un mariage qui n’a rien que d’honnête et de légitime. Quoi d
t lorsqu’ils sont forcés de se séparer. Si la pièce se conclut par le mariage , elle n’en est pas pour cela moins dangereuse, ca
lui donner la liberté ? Reconnaît-elle l’Empire de la raison ? Si le mariage en sait bien user, s’ensuit-il qu’il la faille ex
46 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
veux ; des différentes coëffures, coëffure de l’entrevue, coëffure du mariage , coëffure du lendemain des noces, coëffure de la
s. On n’est guere plus content de soi-même ; il faudra perdre dans le mariage cette habitude & ce goût de dissipation, ou s
enoit dans le célibat ne présage que trop celle qu’on tiendra dans le mariage . Se gênera-t-on quand on sera maîtresse, s’étant
aut recevoir un mari ou une femme selon son cœur, si l’on veut que le mariage soit heureux. L’immodestie le mettra-t-il dans no
cours à la priere, soyez modeste & pieuse ; celui qui institua le mariage pour le secours & la consolation mutuelle, vo
voudra-t-elle se reconnoître ? Quelque goût qu’une fille ait pour le mariage , aucune n’avoue qu’elle cherche un mari. Elle pré
ertinage, allumer leur soif, les exposer ou à abuser de la liberté du mariage , ou à chercher ailleurs à éteindre un feu qu’on a
47 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — IV.  » p. 458
IV. Le mariage règle la concupiscence, mais il ne la rend pas ré
48 (1675) Traité de la comédie « V.  » p. 279
V. Le mariage règle la concupiscence, mais il ne la rend pas ré
49 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
es danses qui se font modestement & honnêtement, à l’occasion des mariages , néanmoins il faut avouer que ces assemblées de g
il est dit de Sara que voulant attirer la miséricorde de Dieu sur son mariage avec le jeune Tobie, elle déclare qu’elle a toujo
lusieurs fois. Si vous vous conduisiez de la sorte, Dieu béniroit vos mariages  ; au lieu que vous attirez souvent son indignatio
50 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
comédiens. Il ne se maria point : le célibat est plus commode que le mariage . Il eut plusieurs enfans naturels, & bien loi
t de coudre des rimes. Arétin y ajouta l’impiété des sentimens sur le mariage & la bâtardise. Le ciel à ma naissance , dit
ma naissance , dit-il, me donna la vertu pour compagne : c’est de ce mariage que sont venus mes enfans que tout le monde admir
ole, & qu’il y ait appris ses railleries, son indifférence sur le mariage , l’adultere, les galanteries, les enfans naturels
lanterie des théatres, en disant qu’elle est toujours terminée par un mariage , & qu’elle y conduit. Nous avons fait voir qu
’aimer, on n’a plus ce prétexte ; ni Ovide, ni Bernard n’ont pensé au mariage , le vice y regne seul, sans détour : ce n’est que
dont il la laissa tutrice. La maison d’Est doit sa légitimation a ce mariage tardif, qui courut de grands risques. Cette femme
e peut que corrompre ses lecteurs. Il ne voulut s’engager, ni dans le mariage , quoiqu’il trouvât des partis fort avantageux, ni
51 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
paroles les plus expressives, pour célébrer leur amour terminé par un mariage . Jamais aucun Théatre où Didon a tant de fois par
n’en dit qu’un mot : dans son quatrieme livre, il ne parle même de ce mariage prétendu obscur & clandestin qu’avec une sort
malgré leur célébrité, puniroit éternellement le scandale. Après son mariage , il revint à Dijon où le sieur Juvigni a ramassé
plaisir physique, d’y penser même volontairement, hors d’un légitime mariage  ; par conséquent que le Théatre, où tout le fait
52 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
ù il jouait le Malade imaginaire, n’y est pas oubliée. Le prétexte du mariage est bien développé par la remarque solide ; que l
développé par la remarque solide ; que le remède des réflexions ou du Mariage vient trop tard, que déjà le faible du cœur est a
pour passionner un Spectateur qui ne cherche que le plaisir ; que le Mariage n’est la fin des Comédies que par façon et pour l
art des Scènes, et quoique Judith ne consente pas à la proposition de mariage qu’il lui fait, cette Veuve serait coupable même
53 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
crainte de commettre un inceste, s’ils donnaient leur consentement au mariage que le Tyran leur propose ; et cette réflexion dé
rrive dans l’intention d’épouser Pauline, n’étant pas instruit de son mariage  ; et la vertu dont tous les deux donnent de si gr
violence, avant leur union, que leur passion les a portés à faire un mariage clandestin, qui devait par mille raisons leur êtr
se fait un devoir de rester fidèle à un époux qui, aussitôt après son mariage , étant forcé de fuir précipitamment, oblige sa fe
54 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
pas de là que naissent les dérèglements de la vie, les désordres des mariages , les guerres, les troubles, et les querelles dome
ous qui dans ces représentations malheureuses profanez la sainteté du mariage , qui déshonorez devant tout le monde ce grand Sac
vice a de plus honteux, la fornication, l'adultère, le déshonneur du mariage , la corruption des femmes, des hommes et des jeun
55 (1694) Lettre à l’abbé Menard « Lettre LIII. De remercîment à M. l’Abbé Menard. Il y est parlé de quelques Ouvrages dont ont porte le jugement. » pp. 62-63
ée comme vous me l’aviez écrit. M. Perault m’a envoyé son Apologie du Mariage , et je sais qu’il y a beaucoup d’autres antisatyr
56 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
de celles que l’allégresse publique, les Fêtes des particuliers, les Mariages des Rois, les Victoires, &c. firent inventer
ilhomme de Lombardie nommé Bergonce de Botta, donna à Tortone pour le mariage de Galéas Duc de Milan. Tout ce que la Poésie, la
57 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35
lement reçus parmi toutes les nations policées pour ce qui regarde le mariage , il ne suffit pas que deux personnes trouvent, da
se trouve rarement dans une action, où il ne s’agit que d’amour et de mariage ) nous voyons que l’agréable même y manque. Commen
58 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104
moment où on lui rappelle le respect qu’elle doit aux nœuds sacrés du mariage  ; et tout cela se faisant de manière à divertir,
’en voyant applaudir une femme noble de mépriser ainsi les devoirs du mariage , de fouler aux pieds le précepte de la foi conjug
aitement à l’abri d’inquiétude avec des femmes plus âgées, ont fui le mariage , n’ont plus voulu prendre que des engagements cla
s étaient parvenus à régner avec un pouvoir absolu sur celles dont le mariage les rendait les esclaves et les jouets ! Ayant de
spoir. Oui, depuis que des comédies les ont rendues si redoutables en mariage , elles sont devenues, pour la plupart, des passe-
e ou de la défaveur sur tous les chefs de famille, sur les devoirs du mariage , sur les idées religieuses qui les sanctifient ;
59 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
vertueux ; c’est là enfin que se préparent tant d’infidélités dans le mariage . Lorsqu’on blâme les comédies comme très-dangereu
ment le héros ou l’héroïne. L’on sape ainsi la base de la famille, du mariage , de la société et de la Religion. Il n’est point
. C’est la différence de religion qui ne doit pas être un obstacle au mariage  : «  l’amour ne connaît ni les dieux, ni les rang
l’amour ne connaît ni les dieux, ni les rangs.  » C’est un cortége de mariage , qui se rend à l’église et devant lequel les cath
ls se promettaient ; sous prétexte de les établir, de les préparer au mariage , vous les avez précipités au milieu du tourbillon
60 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
paternelle, & tout cela parce que le pere n’a pas consenti à son mariage avec son amant, ce qui est très-pernicieux, puisq
jeunesse, désarmer les parens, leur ôter le pouvoir de s’opposer aux mariages quelquefois les plus mal assortis, à la séduction
ui ont donné singulierement aux parens la plus grande autorité sur le mariage de leurs enfans. Un père peut en abuser sans dout
x & le plus brillant de Rome. Quelle idée cependant donne-t-on du mariage , pour en dégoûter ? Il faut prendre un époux pa
61 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
d, dans les premières Scènes de sa Pièce, qu’il s’était déjà parlé de mariage entre Lavinie et Agrippa, comme entre Albine et T
d’Agrippa et du Roi, que comme de leurs époux ; puisqu’en effet leur mariage était arrêté, et devait se conclure au retour des
aissent très raisonnable et très permis ; car Artemise est promise en mariage à Adherbal, et elle l’aime par devoir autant que
: et dans la Scène VIIe. du troisième Acte, la Reine lui dit que leur mariage était déjà résolu : sur ce principe, on peut sauv
62 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
acun une paire de gans, que les deux derniers Conseillers aspirans au mariage , distribuent à la compagnie. On doit aussi-tôt le
uguste, au profit sans doute des bonnes mœurs & de la sainteté du mariage , nos Seigneurs n’en sont-ils pas les protecteurs
proprement acteur, Scenicus ; ce qui est vrai à la rigueur, mais ces mariages ne sont pas moins deshonorans pour un Sénateur. Q
n Greque, en prophanant dans la Cathédrale de Moscou, le Sacrement de mariage que les Grecs reconnoissent, & le ministere d
acer si facilement l’infamie de leur intrigue, & quelque fois des mariages aussi honteusement contractés avec de pareilles f
63 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
la contradiction sont-elles de la dignité & de la bienséance ? Au Mariage du Roi de Navarre avec la Reine Marguerite, le jo
igion Protestante, soutenue par le Roi de Navarre, étoit en enfer. Le Mariage du Prince Protestant avec une Princesse Catholiqu
devoit faire rentrer les Protestans dans l’Eglise, par le moyen de ce Mariage , désigné par Cupidon & les Nymphes, mêlange a
Lisois dans Berwik, il n’obeit pas, & la cache ; il veut que son mariage avec Blanche soit nul, comme étant marié à Pudill
ion de quitter le pays. Dans la tragédie qu’on joua à la Cour pour le mariage de Mr. la Clairon célébre actrice qui avoit quitt
64 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
andise a son prix. Les filles s’y débitent par des rendez-vous ou des mariages , & les meres y viennent les étaler, & leu
elle ne vouloit pas être Religieuse, mais épouser le Duc N…, & le mariage étant convenable, la famille y donna les mains. Q
ien déplacée & peu décente. Quelle application peut-elle avoir au mariage pour lequel se faisoit la fête ? peut-on comparer
elque Guerrier téméraire vient-il troubler la félicité de cet auguste mariage  ? C’est insulter ces deux époux, de représenter à
age ? C’est insulter ces deux époux, de représenter à la fête de leur mariage , pour les divertir, des désordres qui y seront à
65 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
es. Pourceaugnac & George Dandin ne déguisent pas même le nom. Le Mariage forcé est contre Milord Hamilton ; Le Tartuff con
s’il est criminel ; il donne la mort ; s’il ne l’est pas, il fait un mariage . Mais replique Bossuet, sans songer à ce prétendu
oppe séduisante qui la rend plus dangereuse Le dénouement tardif d’un mariage est un remede insuffisant au poison subtil qui s’
La flamme secrette qui s’est allumée ne s’éteint pas par l’idée d’un mariage . La passion a déjà saisi son objct & commis l
ois les mascarades représentent un combat, un tournois, une foire, un mariage  ; d’autres fois un trait d’histoire, les Jeux Oli
66 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre X. Des entrées faites aux Rois & aux Reines. » pp. 205-208
gnes d’admiratiõ par exẽple, celuy dont parle Belleforest : Ce fut au Mariage d’Isabelle de Baviere, qui passant sur le Pont No
67 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre III. L’amour profane est la plus dangereuse de toutes les passions. » pp. 29-31
, il est plus propre à former un engagement indécent qu’à produire un mariage heureux q » ; il jette le trouble dans l’âme et d
68 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
prend-il pas Adam & Eve dans l’état d’innocence ; l’idée de leur mariage & de leur sainteté, la présence de Dieu dans
u le crime puni. Dieu crée la femme, la mène à l’homme, l’unit par le mariage . Y voit-on ces préliminaires romanesques, qui sem
mme quelque chose de fort important ? C’est une déclamation contre le mariage légitime, & un éloge du célibat voluptueux, o
înant & si triste ! Quoiqu’il se fasse au théatre une infinité de mariages , c’est là qu’on goûte le moins l’hymen & la f
69 (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352
isiéme aussi quatre, le Sicilien ou l’Amour Peintre, l’Amphitryon, le Mariage forcé, l’Avare. Le quatriéme quatre, George Dandi
terie, qui ne laisse pas d’avoir son sel & ses agrémens, comme le Mariage forcé, ou les Medecins. A dire le vrai, ces Piéce
70 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
remiers Evêques de France ne vouloir pas par cette raison recevoir au mariage un homme de cet état ; un autre ne vouloir pas le
71 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatrième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 28-32
théâtre ?… Marque-le moi, ma bonne amie. Ursule, voila les peines du mariage , dans les conditions où les richesses laissent du
72 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres doit nous engager à éviter ces divertissements. » pp. 183-186
s objets de séduction qui se succèdent les uns aux autres. Malgré son mariage , dont tout le monde sait les circonstances, on n’
73 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
ion de danses ni de semblables folies ; aussi Dieu bénissait-il leurs mariages , au lieu que vous encourez souvent les anathèmes
74 (1643) La discipline des Eglises prétenduement réformées « Chapitre XIV. Des règlements ou avertissements particuliers » pp. 381-625
à ne vouloir jeûner, se confesser, etc., à concubinages sous voile de Mariage de Moines Apostats, etc. a. [NDE] Nous reprodu
75 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
moi pour victime. 3°. La préférance qu’elle donne au célibat, sur le mariage , non par un principe de réligion, comme l’Evangil
ue la decence assaisonne, & que la liberté & la légitimité du mariage rend insipides, principe des Philosophes ennemis
plainte pleine de blasphêmes contre la Providence, sur ce qu’après un mariage secret, que son honneur, & la volonté de sa f
ut-il que Dieu qui a toléré avec indifférence, nos plaisirs, avant le mariage , les empêche après que le Sacrement les a permis,
76 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
e reprendre & d’épouser avec une bonne dot que l’Abbé lui fit. Ce mariage feroit une jolie farce, où la Comtesse des Barres
s apperçut dans la loge. La passion se réveille, il va la demander en mariage . Grand débat entre les deux amans ; des ruisseaux
d’une voix unanime reçue à demi-part, bien-tôt à la part entiere. Le mariage fut conclu, la Comtesse sit chez elle la noce, co
fait servir de moyens pour réussir dans les intrigues. La plupart des mariages qui en sont l’heureux dénouement sont l’ouvrage d
77 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
que de faire curée de mon honneur, les autres sous le spécieux nom de mariage persécutent mon intégrité, et les uns et les autr
s aumônes extraordinaires et qu’elle a ordonné certaine somme pour le mariage ou temporel ou spirituel de quelques pauvres fill
78 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
ur, et où les Italiens jouaient un grand rôle. Enfin pour célébrer le mariage du Roi et les amours, sous le grand nom d’Hercule
ique, Ausonie, il insultait tous les Souverains. Mazarin fit jouer le mariage du Roi avec l’Infante sous les noms de Lysis (la
e à l’honneur des deux augustes époux et un éloge de la paix que leur mariage procurait à l’Europe, ce qui a été cent et cent f
79 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
elques termes de physique dont il a formé des scenes bizarres dans le Mariage forcé & le Medecin malgré lui. Bernier est le
dit le Noir, Empereur, fut plus heureux & plus sage. Lors de son mariage une multitude innombrable d’Histrions, Menetriers
s fêtes, y fut le plus malheureux, il y perdit la tranquillité de son mariage . Sa femme, qu’on disoit être sa fille, qu’il avoi
it le mystère de la paternité, la lui refusa absolument. Il rendit le mariage nécessaire à l’honneur de la fille, & l’épous
ire à l’honneur de la fille, & l’épousa clandestinement. Voilà le Mariage forcé. Il fut suivi des plus injurieux traitemens
80 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
 ; tous deux dansés par Madame, sœur du Roi. En 1599, à l’occasion du mariage de cette Princesse avec le Duc de Lorraine, fut e
ins, un concert de flûtes : en 1663, le ballet des arts : en 1664, le mariage forcé, comédie, ballet dansé par le Roi au Louvre
alors avec les traits du plus pur sentiment, remettroit en honneur le mariage un peu déchu de son ancienne considération : &
ulés avec les bénéfices ordinaires du commerce, fait que d’un côté le mariage aujourd’hui confond plus souvent les rangs par le
ois l’an, à Noël & à Pâques. Le sujet étoit, pour l’ordinaire, un mariage ou quelques grandes réjouissances ; la durée, une
81 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Onzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 244-249
ux avoir besoin. P. S. Nous ne serons pas encore longtemps ici : ce mariage va se conclure ; la Tante de mademoiselle De Lian
82 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VII. » pp. 36-41
n’est encore à présent qu’Evêque de Lavaur. En effet qui a dissout ce mariage spirituel que M. de la Berchère avait contracté a
83 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44
oit moins connu ; dans une Hôtellerie, dis-je, tenue pour célébrer le Mariage d’une Princesse de Danemarck avec un Duc de Holst
que César avoit créés. La Loi Pappienne interdisoit aux Sénateurs le mariage avec les femmes qui avoient monté sur le Théatre,
84 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
urs filles quand il prêchait, ne doutant pas qu’il ne les dégoûtât du mariage . Sa réputation se répandit de tous côtés, et l’on
teté il couvrait de confusion ceux qui sont engagés dans les liens du mariage  : « Et hæc fecit cum adhuc non haberet uxorem. »
85 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265
basse extraction, dont les uns quittent leur Maîtresse, pour un autre mariage plus avantageux à leur fortune, et les autres sac
On ne saurait excuser la Duchesse d’avoir donné son consentement à ce mariage clandestin ; ainsi je ne vois pas de quelle façon
86 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
évot). Ils ont leurs fêtes, & dans les fêtes les plus saintes, un mariage , un Te Deum. Aller à la comédie est une partie de
a protection & ses graces ; que la profession religieuse étoit un mariage avec Dieu, l’Epoux des Vierges ; que ses libérali
’ai rallumé tous ses désirs, je l’ai amené au point de me proposer un mariage secret ; il n’y a plus qu’un pas à faire. Ce proj
87 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
naturel reprenons tous les droits. Il ne connoît rien de sacré que le mariage . L’hymen est une loi suprême, le premier vœu de l
n crime qui n’annulle point les vœux, comme il n’annulleroit point le mariage . Si les protestations des amans & une folle t
, s’il falloit en croire leurs insensées déclarations, quel vœu, quel mariage , quel contrat subsisteroit ? sur quoi pourroit-on
88 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275
les amours les plus irréguliers sont toujours heureux à la fin par le mariage . Quelle méthode ! C’est précisément comme si dans
89 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96
s il y manquoit une chose essentielle à la conclusion des pieces ; un mariage  : à qui marter Psiché ? L’amour qui n’avoit pas a
un mariage : à qui marter Psiché ? L’amour qui n’avoit pas attendu ce mariage ne vouloit pas être connu. On ne pouvoit lui en f
eux & les ris. Ce denouement ingénieux est la véritable image des mariages qui se font sur la scene, & qu’on donne pour
différentes, le commerce des deux sexes ne fut jamais permis hors du mariage  ; la continence fut toujours une vertu, le libert
90 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
les suffisent au besoin de l’homme. Cette nouriture est saine dans le mariage  ; elle ne produit point d’exces. Le fard, l’indéc
terminabitur semen , dit-il avec l’Ecriture. Ce luxe empêche bien des mariages , & rend stériles plusieurs de ceux qui se fon
e garçon ne veut point de femme, la fille ne trouve point de mari. Le mariage s’accomplit-il, la fête des nôces, la toilette, l
ssité que le luxe même ? Il y auroit moins de Religieux & plus de mariages , on savoit se contenir dans les bornes de la medi
prend le triste parti de n’avoir point d’enfans. Célibataire dans le mariage , on se dédommage par le crime du plaisir légitime
91 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368
ans. De-là aussi cette sécheresse, cette disette de sujets, & ces mariages qui terminent toujours nos Pièces enjouées. Ne po
92 (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266
de deux cents ans se sont écoulés depuis la rédaction d’un contrat de mariage , trouvé en original chez le curé de saint Donatie
93 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
voilà totalement convaincu… la peste !… vous avez raison. A propos du mariage de justinien avec Théodora, je suis bien aise de
abrogea entièrement le chapitre de la loi Papia Poppæa, au sujet des mariages des Sénateurs, & cela parce que Justinien que
a donc pas la loi Papia Poppæa [c’est à dire le chapitre au sujet des mariages des Comédiennes] en faveur de son adopté. C’est m
dispensé d’anéantir le chapitre de la loi Papia Poppæa, au sujet des mariages des Comédiennes, s’il n’en avait connu toute l’ex
laquelle il permit aux Citoyens les plus qualifiés de contracter des mariages avec toutes sortes de personnes, pourvu qu’elles
le attentat, ils joignirent leurs fortunes & leurs fureurs par un mariage , auquel Servius n’osa s’opposer. Ce fut pour lors
s Femmes aux Prêtres, mais ensuite on ôte le Calice aux Séculiers. Le Mariage , à l’égard des Prêtres, était-il plus criminel ap
’infâmie sans égard, s’il est moins fragile que nous. On abolit leurs mariages , non par principe de Religion, mais par la craint
dit de lui, qu’il fallait qu’il eut assisté à tous les Baptêmes & Mariages de l’univers, &c. Mascaron, le Chevalier d’Hé
94 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
s, très-gênantes. Une fille qui trompoit son mari, en entrant dans le mariage sans être Vierge, devoit être lapidée, si son mar
ne même chair. La loi qui permettoit le divorse ne subsiste plus ; le mariage n’est pas moins indissoluble pour l’homme que pou
s criminel. Les Apôtres en furent surpris, & en conclurent que le mariage étoit un joug bien pesant, quoiqu’adouci par la g
’on aura du sexe français des idées plus justes, qu’avantageuses : le mariage , dit-on, est le terme de tous les désirs. Comment
95 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
mment & même en le condamnant, l’amour de Didon, même en vûe d’un mariage , que S. Augustin s’accuse dans ses confessions, d
es amoureuses, mais avec dignité, & qui n’avoient que des vûes de mariage , encore même leurs projets étoient traversés par
mp; qui n’est mise que pour fronder la loi de l’Église, qui défend le mariage entre parens, & sa bonté, qui accorde quelque
96 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
’est la même chose), dérogeait si bien à la noblesse, que les honteux mariages avec des affranchis ne lui étaient plus interdits
Jeanne, Reine de Naples et Comtesse de Provence, dont les amours, les mariages , les guerres, les crimes, la mort tragique, donna
c mépris, et même calomnieusement offensée, son refus du sacrement de mariage aux Comédiens est traité de scandale, ainsi que l
97 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
de Baudouin Empereur d'OrientDe bel. Const. sub Comnen., et depuis an mariage de son frère Henri, avec Agnès de Montferrat, on
98 (1807) Préface pour une édition des deux lettres à l'auteur des Imaginaires « [Chapitre 2] » pp. 78-82
l parut une tragi-comédie d’Urbain Chevreau, intitulée La suite et le mariage du Cid. La même année, Des Fontaines fit jouer la
99 (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135
es Prêtres revêtus de surplis, même aux farces impudiques, pour faire mariages de risées : L’on y lit le texte de l’Evangile en
100 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
i, au petit maître sur l’homme sage, au libertin sur le vertueux. Ces mariages peuvent-ils être heureux ? la passion, la vanité,
uer des pieces, ou s’y enrôle, toute sa vie n’est qu’une comédie, son mariage avec le Comédien qui lui a plû en est le dénoueme
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