tholiques & les Protestans sur l’unité & l’indissolubilité du
mariage
. Tous les Journaux en firent la critique, mais av
le & de S. Paul, qui expriment si clairement l’indissolubilité du
mariage
. Nous ne développons pas cette importante difficu
i de Prusse n’avoit garde d’attaquer ouvertement l’indissolubilité du
mariage
; il eût révolté les Luthériens même, dont il pro
sme, en contestant le nom de Sacrement que les Catholiques donnent au
mariage
, ou croyant que l’adultere rompt ce lien conjugal
s nouveaux Numas ne feront que ce qu’a fait Fréderic. Son Code sur le
mariage
n’est que l’extrait des comédies, le résultat de
euri, &c. toutes les sentences, les décisions, les maximes sur le
mariage
de ces grands Jurisconsultes, comme on a compilé
édies finissent par le marioge, toutes les intrigues ne tendent qu’au
mariage
. La plupart des plaisanteries & des ridicules
, des soubrettes intrigantes. Voilà les ressorts qui font réussir ces
mariages
. Toute la morale tend à excuser la foiblesse, à f
, les embarras, les dégoûts de cette sainte union. D’un autre côté le
mariage
est l’écueil de la galanterie, il en fait disparo
ut le sel de la plaisanterie. Jamais la scene n’a vu, sans fremir, un
mariage
chrétien, ni des époux chrétiens n’ont goûté les
rofanateur de ce lien sacré, un prétexte scandaleux, pour éloigner du
mariage
, ou le dénaturer & le profaner. Les Loix Prus
émens de la galanterie sur les débris de l’austerité du Sacrement. Le
mariage
n’est plus qu’un amusement & un plaisir qui c
, publication d’ailleurs nécessaire pour découvrir les empêchemens du
mariage
, instruire les personnes intéressées à s’y oppose
les bonnes œuvres. Tout cela est supprimé sur la scene, où jamais le
mariage
n’est lié a la religion, où la religion seroit ri
copulation charnelle (expression allemande) jointe aux promesses, le
mariage
est accompli & consommé sans annonce ni bénéd
joutée aux fiançailles est impossible ou déshonnête, les promesses du
mariage
sont nulles. Le droit civil & canonique, plu
. Le droit civil & canonique, plus sage & plus favorable aux
mariages
, annulle les conditions, non les promesses. Tout
Voilà une tolérance bien étendue. C’est déclarer qu’il n’y a point de
mariage
sans commerce. Le mariage de S. Joseph avec Marie
tendue. C’est déclarer qu’il n’y a point de mariage sans commerce. Le
mariage
de S. Joseph avec Marie est-il douteux parce qu’o
mouchoir, ou l’argent, &c. Cette description de Serrail fait du
mariage
une scene pantomime. §. 12. L’homme ne se lie pas
n’ont pas eu par espect le courage de refuser quand on leur a arlé de
mariage
, auront ils celui de faire signifier leur refus p
sonnes avec qui le pere peut avec raison vouloir ou ne pas vouloir le
mariage
de son fils, lui défendre d’épouser une Actrice q
; il ne peut pas, à la vérité, le priver de sa légitime. Le refus du
mariage
n’est pas une raison d’exhérédation. Parmi nous o
égitimaires. Il devient étranger à cet égard. §. 17. Il ne permet le
mariage
qu’à seize & à dix-huit ans, & les fiança
l’approbation de son curateur. Pourquoi ne pourra-t-il pas contracter
mariage
? L’histoire est pleine d’exemples de Princes pro
? Sans doute l’inégalité des conditions ne doit pas seule décider des
mariages
; mais il en est de si honteuse, de si mal assort
st point nécessaire, on ne le demande que par bienséance . Le premier
mariage
brise tous les liens de la puissance paternelle ;
omme, maître de ses droits, séduit une honnête fille sous promesse de
mariage
, ce sera un mariage véritable sans fiançailles ni
droits, séduit une honnête fille sous promesse de mariage, ce sera un
mariage
véritable sans fiançailles ni bénédiction. Les
, ce sera un mariage véritable sans fiançailles ni bénédiction. Les
mariages
, comme les troupes, ont un exercice à la Prussien
ien difficile, & n’est-il pas ordinaire de faire des promesses de
mariage
à une fille pour la séduire, & à une fille ru
intenter querelle de nullité, à moins que le pere n’eût recommandé ce
mariage
. Il oublie que cette liberté indéfinie d’attaque
andé ce mariage. Il oublie que cette liberté indéfinie d’attaquer le
mariage
quand on voudra, s’embrasse toute la vie, & q
disproportion est-elle raisonnable ? Le stellionat dans le contrat de
mariage
, comme dans les autres contrats, roule sur des pr
si la chose a été livrée au second, si la seconde fille a accompli le
mariage
, elle doit l’emporter sur sa rivale qui n’a que l
cela pour rien ; car si quelqu’un refuse mal-à-propos d’accomplir le
mariage
, on l’exhortera, on le menacera, on l’emprisonner
que le Prince s’arroge d’accorder seul la dispense des empêchemens du
mariage
, même à l’exclusion du Consistoire & des Mini
turel, comme l’erreur, la violence ; de l’objet & de la nature du
mariage
, comme l’impuissance ; de droit ecclésiastique, c
; il en est qui sont secrets, tels que l’adultere avec la promesse du
mariage
, l’homicide pour se remarier ; qu’on n’ira certai
ifférent dans la religion & les mœurs. L’unité l’indossubilité du
mariage
est une loi aussi ancienne que le monde ; c’est l
itive. Je veux rendre ces loix plus respectables. J. C. voulut que le
mariage
fût la figure de son union avec la nature humaine
à deux diverses Eglises ; il ne s’en séparera jamais. La sainteté du
mariage
, l’horreur de l’adultere, de la polygamie, du div
ar proscrire la licence dans le commerce des femmes, par les liens du
mariage
: Concubitu prohibere vago, dare jura maritis.
ci on élude toutes ces loix pour rétablir la liberté. On distingue le
mariage
nul des le commencement, & le mariage dissout
la liberté. On distingue le mariage nul des le commencement, & le
mariage
dissout, quoique légitime. Sur le prémier, voici
, quoique légitime. Sur le prémier, voici des regles singulieres : le
mariage
forcé est nul, malgré Moliere qui s’en mocque. Ma
ec cinq ans, le Luthérien osera-t-il se plaindre du Catholique ? Le
mariage
est nul, si la femme qu’on a cru prendre vierge s
rché nul. Dieu nous préserve que cette loi vienne en France ; que de
mariages
rompus & d’enfans désennoblis ! que de Marqui
pas besoin de réhabilitation après l’orage. Comment rompra-t-elle un
mariage
? Elle ne rompt pas les autres contrats, elle ne
d’adultere, ces indices, ces présomptions suffisent pour dissoudre le
mariage
. La chaîne est bien fragile, puisque des suspici
de Maurice. Si l’un des epoux abandonne malicieusement l’autre, le
mariage
s’enfuit avec lui. Rien de plus commode que de f
it avec lui. Rien de plus commode que de faire courir la poste à son
mariage
. L’inimitié irréconciliable, les mauvais traitem
ique, dire les mêmes choses, en déclarant que l’on peut dissoudre son
mariage
quand on veut. L’article suivant sur la séparatio
& de biens reste de l’audienne religion qui respectoit le lien du
mariage
. Cet article est devenu tres inutile. Les mêmes r
s Prussiens pourront mettre en œuvre. L’article des concubines ou des
mariages
de la main gauche est tout théatral ; on auroit t
sur le théatre par Arlequin : la jolie annonce ! Il y a promesse de
mariage
de la main gauche entre Marie Concubine & M.
oin pouvoit, à l’exemple d’Abraham, joindre Agar à Sara par un second
mariage
de la main gauche, ce qui fut exécuté. Il fut mar
CHAPITRE III. Suite du
Mariage
. L’École des Maris & l’École des Femmes de
ar leur titre promettre de sages leçons & une bonne morale sur le
mariage
; mais les paroles des Comédiens, comme celles de
nt l’école la plus pernicieuse pour les mœurs, singulierement pour le
mariage
. Ces titres sont donnés au hasard, on enseigne au
oment, vous aurez une analyse exacte de l’école du théatre, & des
mariages
à la Moliere. Toûjours au plus grand nombre il
ridicule, & rend odieuse la fille qu’il couronne pourtant par le
mariage
qu’elle désire ? Quel mariage ! quelle voie pour
la fille qu’il couronne pourtant par le mariage qu’elle désire ? Quel
mariage
! quelle voie pour y parvenir ! quelles leçons !
d’où elle répond avec lui par la fenêtre. Belle façon de conclure un
mariage
! Ici la fille s’enfuit avec son amant, qui fait
tres termes & sous d’autres habits, & par-tout la sainteté du
mariage
est sacrifiée à ses bouffonneries. Ce sont cou
gne être le rival. Tout le théatre de Moliere est également ennemi du
mariage
; par-tout quelque infidélité dont on rit, des ma
, des hommes d’intrigue, qu’on récompense. Il ne s’y fait pas un seul
mariage
où l’on ne porte quelque coup mortel à la saintet
es traits répandus à pleines mains dans toutes les comédies contre le
mariage
, on n’a qu’à ouvrir les yeux & les oreilles,
on ne lira, on n’entendra que des horreurs sur cette matiere. Si les
mariages
dans le monde se faisoient tous sur ces modelles,
passions insensées : il faut mépriser leur autorité, & faire des
mariages
malgré eux ; faisons un jeu de l’adultère, ce n’e
) le sort de ce bel esprit au milieu des acclamations de la Cour. Son
mariage
lui ôtoit l’honneur & le repos ; il n’avoit p
s’en fait un mérite. Dans quel asyle se réfugiera donc la sainteté du
mariage
? Le livre de Tobie nous donne un modelle accompl
té du mariage ? Le livre de Tobie nous donne un modelle accompli d’un
mariage
, selon l’esprit de Dieu, dont les mariages du thé
ne un modelle accompli d’un mariage, selon l’esprit de Dieu, dont les
mariages
du théatre sont la parodie complette, comme tout
voyageur, & à la fin la reconnoissance, le départ, le retour, le
mariage
du jeune Tobie, l’entrevûe de Gabelus, le repas d
cessivement sept maris qui tous libertins, & ne cherchant dans le
mariage
qu’à satisfaire leur passion, avoient mérité d’êt
gne d’un Valère ou d’une Julie). Tobie de son côté se préparoit à son
mariage
, non par la société des libertins, les mauvais di
t, comme des bêtes, aux plaisirs de la chair, & n’entrent dans le
mariage
que pour en jouir : In eos qui conjugium suscipiu
ligion, parce qu’on la croit & qu’on l’aime. L’accomplissement du
mariage
est aussi peu théatral que le projet. On pense à
ononce ces belles paroles que l’Église emploie dans la célébration du
mariage
: Que le Dieu d’Abraham, d’Isaac & de Jacob s
ses quelqu’un de ces Prêtres de Vénus qui font tous les jours tant de
mariages
, se moquer de mes noces religieuses. Je le plains
pas leur faire une pareille exhortation). Les trois premiers jours du
mariage
dans la continence (helas ! ont-elles la patience
patience d’attendre le jour des noces ? s’embarrassent-elles même de
mariage
?). Quand vous aurez épousé Sara, vous vivrez en
es les créatures vous bénissent ; c’est vous qui avez fait le premier
mariage
, en formant Adam, & lui donnant Eve pour comp
vertus avoient constamment appuyé les leçons du père. Qu’un si saint
mariage
dût être agréable à Dieu & comblé de ses béné
riage dût être agréable à Dieu & comblé de ses bénédictions ! Les
mariages
du théatre s’en flatteroient-ils ? Ils sont trop
de noms ou d’habits, se placer à droit ou à gauche, sur-tout pour le
mariage
, qui est le fond de toutes les comédies. Qu’on ra
les théatres ensemble. On demandera pourquoi j’insiste si fort sur le
mariage
. Parce que c’est le fond de toutes les comédies,
vin manqua. On peut sans doute s’y sanctifier, il y eut toûjours des
mariages
agréables à Dieu, il voulut même que la plus sain
in toute la société, & conduire à la réprobation éternelle ? Deux
mariages
illustres, célébrés presque en même temps dans l’
en deuil. C’est un événement unique dans l’histoire. Dans le premier
mariage
, on venoit de la comédie, quand un courrier extra
e bien lugubre aux arlequinades dont on venoit de s’amuser. Le second
mariage
eut quelque chose de plus tragique. L’Empereur, q
son jugement, & un moyen d’attirer la bénédiction du ciel sur le
mariage
de son fils. Les nouvelles publiques, qui n’osent
ge d’un Ecclésiastique, on chercheroit inutilement quelque trait d’un
mariage
chrétien, & même afin qu’on ne s’y trompe pas
ignit un ballet, apparemment du même Auteur, dont le sujet étoit : Le
Mariage
d’Énée avec Lavinie, fait par Venus. Un mariage f
t le sujet étoit : Le Mariage d’Énée avec Lavinie, fait par Venus. Un
mariage
fait par Vénus n’est certainement pas un mariage
, fait par Venus. Un mariage fait par Vénus n’est certainement pas un
mariage
de dévotion. Je suis bien éloigné d’en faire aucu
tion. Je suis bien éloigné d’en faire aucune application aux augustes
mariages
qu’on célébroit, & où les époux, qui ne s’éto
leurs pères ; mais je dis que c’est là l’idée que le théatre donne du
mariage
, & celle qu’il en a. Le mariage chez lui n’es
là l’idée que le théatre donne du mariage, & celle qu’il en a. Le
mariage
chez lui n’est qu’une union de plaisir, un lien d
ien de passion. La seule volupté y préside, Vénus fait tout. Tous les
mariages
de théatre sont faits par Vénus. La religion &
CHAPITRE II. Du
Mariage
. L’un des plus grands désordres de la comédie,
ieu d’en gémir, c’est le mépris & le dégoût qu’il inspire pour le
mariage
& ses devoirs. Jamais il n’y a eu dans le mon
intention est louable ; mais que peut faire une comédie en faveur du
mariage
contre le torrent qui le décrie ? La scene n’est
ait singulier dans cette piece, c’est le plan d’une comédie contre le
mariage
, sous le titre, l’Époux amoureux de sa Femme, à l
dites pourtant du bien de votre épouse, (un père parle) & que le
mariage
N’est pas toûjours un triste & cruel esclav
is l’y affermir. Les comédies, dit-on, sont toûjours terminées par un
mariage
. C’est le dénouement légitime de toute l’intrigue
artifices, ces frivolités, cette récompense, ne font que dégrader le
mariage
, & en éloigner. D’abord ces libertés passionn
danger des familiarités criminelles que l’occasion & la vûe d’un
mariage
prochain rendroient si faciles. Les fiançailles n
qui ne differe que par ses divers degrés d’énormité. Les promesses du
mariage
ne font aucun changement dans l’état des personne
passion, la scene pourra-t elle les justifier par la perspective d’un
mariage
chimérique qui doit être le dénouement de la piec
le bien en sûreté sous la sauvegarde d’une fable ? Quelle folie qu’un
mariage
en peinture sanctifie tous les désordres, ou étei
inépuisable de péché. Il faut être en garde contre elle, même dans le
mariage
, & sous le masque d’un personnage comique il
pour sa moitié. 1.° La comédie efface toute idée de religion dans le
mariage
. Il se fait des milliers de mariages sur le théat
ce toute idée de religion dans le mariage. Il se fait des milliers de
mariages
sur le théatre. En est-il un seul où l’on ait rec
amp; de Térence, que les Payens invoquoient leurs Dieux dans tous les
mariages
, qu’ils avoient même des Dieux exprès pour les ma
dans tous les mariages, qu’ils avoient même des Dieux exprès pour les
mariages
. Junon, Lucine, l’Himenée, l’Amour même & sa
u’on ne peut parler de lui sans se faire siffler, même en traitant de
mariage
, l’action de la vie la plus importante, où l’on a
autre. A leur tour les Comédiens à l’Église pendant la célébration du
mariage
, exciteroient la plus juste indignation, par la p
atre, des sacremens, du sermon, de la communion, de la célébration du
mariage
, à Amphitrion, à Omphale, à Cybelle, à Vénus, &am
orrompue. Le scandale contre la pureté des mœurs & la sainteté du
mariage
ne sauroit guère aller plus loin. L’École des Fem
ece scandaleuse qui porte les coups les plus mortels à la sainteté du
mariage
. 3.° Le théatre invite au divorce, & enseigne
ns il en menace, & le fait accepter. Il ne tient pas à lui que le
mariage
ne soit pas indissoluble, par-tout il montre des
ls devinrent communs, & grace à la loi Chrétienne, qui déclare le
mariage
indissoluble, la comédie est forcée de se borner
médien, qui s’appelle le beau monde, la bonne compagnie, voit-on deux
mariages
où l’union règne. La séparation se fait le lendem
erain en est porté, & exécuté par provision. Quel respect pour le
mariage
inspirent ces sentimens & ces idées ? en est-
théatre de Moliere. 4.° On n’y est pas plus consolé sur les peines du
mariage
& animé à en remplir les devoirs. On en repré
s les halles, tout cela absolument faux dans le plus grand nombre des
mariages
, fût-il vrai dans quelques-uns, la religion, la p
trales que donnent les pieces & les Actrices, en les éloignant du
mariage
& les rendant malheureux. Pour un jeune homme
e pour le bonheur de la vie, comme pour le salut, de n’entrer dans le
mariage
que par des vûes pures & saintes, & on ne
;c. En un mot c’est toûjours la folie ou le vice qui font agir. Aucun
mariage
ne se fait sur le théatre par des motifs de relig
x de tout, le succès de la passion en couronne les folies : & ces
mariages
insensés seront heureux ! La comédie de l’Avare,
lui-même, le bravent, & se moquent de lui. Le fils parlant de son
mariage
lui dit insolemment (Act. 4. Scen. 3.) : Ce ne so
t de rien à la marche de la piece. J’y suis plus porté que jamais (le
mariage
), rien ne peut me changer. Laisse-moi faire, pend
diction. Je n’ai que faire de vos dons. Et ce fils est récompensé, le
mariage
se fait malgré le père à la faveur du vol. Il a t
pères, leur licence dans leurs passions, la liberté entiere de leurs
mariages
, sont dans la société des désordres incomparablem
honnête encore). Mais, dit-on, voilà bien du bruit sur la liberté du
mariage
des enfans de famille. Demandez si j’ai tort à to
ement de leurs parens ; elles déclarent, quant aux effets civils, ces
mariages
invalides, & les enfans illégitimes. Elles ne
constamment aux enfans à secouer dans leurs inclinations & leurs
mariages
le joug de l’autorité paternelle : L’amour ne con
e sais qu’il est quelquefois des parens bizarres qui s’opposent à des
mariages
convenables ; mais pour un père de déraisonnable,
pour un père de déraisonnable, il est cent enfans insensés ; pour un
mariage
mal à propos refusé, il en est cent follement con
tes les loix si sagement établies pour la décence & la sûreté des
mariages
, toutes à l’avantage des contractans & de leu
p; de leurs familles ; on y approuve, on y conseille, on y ménage les
mariages
clandestins, si rigoureusement punis par toutes l
ui assure, un malheur qui rend nécessaire, un enlèvement concerté, un
mariage
secret qui s’accomplit : conduite aussi honteuse
on de plus ? Toutes les nations du monde, sans exception, ont fait du
mariage
une action religieuse, depuis le premier que Dieu
inistre, avec des cérémonies & des prieres religieuses. Ainsi les
mariages
athées du théatre blessent tous les costumes. Mai
ccoûtume les esprits à la plus grande licence, à ne plus envisager le
mariage
que comme une partie de plaisir, un engagement d’
la société seroit livrée au théatre, & bien-tôt renversée. 6.° Le
mariage
a ses devoirs & ses charges, comme tous les a
utres états. Il seroit donc juste que le théatre, ce grand faiseur de
mariages
, apprît à remplir les uns & à supporter les a
VI. Ce que c’est que les
mariages
du théâtre. Mais il y a encore une autre raiso
n de la comédie, un habile homme de nos jourse ; c’est dis-je, que le
mariage
présuppose la concupiscence, qui selon les règles
n. C’est un mal, dit Saint Augustin, dont l’impureté use mal, dont le
mariage
use bien, et dont la virginité et la continence f
e Nupt. et Conc. I. 7. II. 21. cont. Jul. III. 21 [saint Augustin, Du
mariage
et de la concupiscence, livre I, chapitre 7, livr
ntre Julien, chapitre III, § 21.. Qui étale, bien que ce soit pour le
mariage
, cette impression de beauté sensible qui force à
les suites de cette doctrine font frayeur : disons seulement que ces
mariages
, qui se rompent ou qui se concluent dans les comé
et il ne nous est pas permis de nous unir comme les gentils ». Qu’un
mariage
de cette sorte, où les sens ne dominent pas, sera
s ne dominent pas, serait froid sur nos théâtres ! Mais aussi que les
mariages
des théâtres sont sensuels, et qu’ils paraissent
e Nupt. et Conc. I. 7. II. 21. cont. Jul. III. 21 [saint Augustin, Du
mariage
et de la concupiscence, livre I, chapitre 7, livr
ion, et de déposition de leurs bénéfices. Dans l’Eglise latine, où le
mariage
est défendu au Clergé, ces lois subsistent encore
présenter ; y croient ils ? en ont-ils l’idée ? 4.° On leur refuse le
mariage
. Les Conférences de Paris sur le Mariage (Tom. 1.
idée ? 4.° On leur refuse le mariage. Les Conférences de Paris sur le
Mariage
(Tom. 1. L. 2. T. 4. N. 3.) y sont expresses. « L
s condamné. » N’y eût-il que la manière indécente dont on y traite le
mariage
, ils devraient en être exclus. C’est le voile de
nférant à ses plus déclarés profanateurs. Que peut-il résulter de ces
mariages
, qu’une perpétuité de vice dans les enfants qui e
ront élevés dans le désordre de leurs pères ? Cette difficulté sur le
mariage
des Comédiens a occasionné bien des affaires sing
deux c’est précisément celui qui a séduit qui demande la cassation du
mariage
que ses intrigues lui ont procuré. Rougit-on de q
nt elle avait fait grand usage. Et comme si dans l’un et dans l’autre
mariage
on avait voulu se préparer un moyen de cassation,
rvais dégoûté de sa femme, et la Duclos de son mari, et traitant leur
mariage
comme ceux de la comédie, ont l’impudence de dema
t des Juges, et furent terminés par deux arrêts confirmatifs des deux
mariages
; et pour punition de l’attentat, on crut qu’il s
sprit du Curé. Ils se qualifient dans le contrat et dans l’extrait de
mariage
, l’un Officier, l’autre Pensionnaire du Roi. Il y
eut quelque mouvement à l’Officialité de Paris sur la validité de ce
mariage
; mais il fut confirmé par l’Archevêque et par ar
olte contre des lois si sages sur l’ordre, la sainteté, la dignité du
mariage
. Si on se relâche sur des lois si nécessaires, to
ntinuellement agitée des remords de conscience sur la validité de son
mariage
; elle craint d’habiter avec un homme qui n’est p
marier ailleurs à soixante-cinq ans ! l’expédient de faire casser un
mariage
pour en contracter un autre ! Risum teneatis amic
ans, si par la fraude, et de sa connaissance, il n’y a pas eu de vrai
mariage
: une femme de soixante-cinq ans, nourrie dans le
tance, après une habitation de cinq ans, entreprendre de détruire son
mariage
, et ne pas craindre de s’exposer à la dérision du
tres, elle a voulu épouser. Elle ne sera pas plus déshonorée quand le
mariage
sera déclaré nul, elle rentrera dans ses fonction
? » C’est tout dire. Il lui applique la déclaration de 1697 sur les
mariages
. « Elle a voulu empêcher ces conjonctions malheur
ces scandaleux commerces ? Cependant, comme tout le monde a droit au
mariage
, on le leur permet ; mais le Curé à qui se sont a
is (Tom. 3. L. 4. C. 6. §. 10.), qu’elles décident la nullité même du
mariage
, si elles n’ont été observées. Une autre conditio
est un renoncement sincère à leur métier de Comédien ; sans quoi leur
mariage
, comme fait en état de péché mortel, public et ce
ans le tribunal de la pénitence, et s’il trouve qu’il n’y a pas eu de
mariage
par le défaut de quelque condition essentielle à
la validité des vœux, la légitimité d’une acquisition, le défaut d’un
mariage
, etc., il suffit qu’un Religieux laisse passer le
le propriétaire celui de la prescription, qu’un étranger querelle un
mariage
, etc., sans entrer dans le mérite du fond, ils so
e conjonction illicite qu’ils cherchaient à déguiser sous le nom d’un
mariage
. » Ils firent mauvais ménage. Après avoir représe
elle était morte, il épousa à soixante-quinze ans la Duval. Ce second
mariage
ne fut pas plus heureux que le premier. Ce vieux
ait le jour au crime, mais elle prétendait avoir été légitimée par le
mariage
subséquent. Les collatéraux, sans convenir qu’ell
mpossible, sur ce principe certain dans l’un et l’autre droit, que le
mariage
subséquent ne peut légitimer des enfants, si dans
’étaient, un adultère avec la Duval. La fille combattait la vérité du
mariage
, les parents s’efforçaient de le prouver. Le Parl
s enfants nés ex soluto et soluta, qui puissent être légitimés par le
mariage
subséquent, même avec la bonne foi d’une des part
n dégoûta, épousa la Princesse de Cantecroix, & prétendit que son
mariage
avoit été fait par force, se dégoûta de même de c
ousa une troisieme. Les promesses, les contrats, la cérémonie même du
mariage
, ne lui ecûtoient rien. La Pajot, la S. Remi, la
eût pu être le bisayeul ; ni sur la naissance, il signa un contrat de
mariage
avec la fille d’un Apothicaire. Il en donna la pr
dont la mere sage & vigilante, méprisant toutes les promesses de
mariage
, ne permit jamais au Duc de lui parler seul à seu
ans & les théatres sont remplis, sont-ils plus raisonnables ? Ces
mariages
de théatre furent la plupart accompagnés de circo
ites bourgeoises, il en devient amoureux, & veut les épouser. Son
mariage
avec Madame de Cantecroix est une folie complette
n pour son état, engagea son prétendu mari à faire casser son premier
mariage
. Le Duc n’avoit aucun scrupule sur l’un ni sur l’
en sa faveur quelque Casuiste qui, sous divers prétextes, déclara le
mariage
nul. On écrivit contre ; il s’amusa de cette guer
de Madame Nicole, Madame de Cantecroix voulut lui faire ratifier son
mariage
qui lui paroissoit très-douteux, & au lieu de
n Prince qui ne connoissoit de regle que son libertinage. Son dernier
mariage
avec Madame d’Apremont fut bisarre ; il avoit soi
célébrée par des comédies, mais fut-elle même une farce. Il tint son
mariage
caché pendant quelques mois, & fit demeurer s
de face par sa faute. Il devint amoureux d’une fille de la Reine ; le
mariage
n’étoit pas sortable, on craignit qu’il ne devînt
Prince Charles, son neveu, mécontent de ce qu’il traversoit tous ses
mariages
les plus avantageux, & plein d’ambition &
avoit eu ses foiblesses comme les autres. Tandis qu’on négocioit son
mariage
avec Mademoiseile de Montpensier, parti le plus r
le de Montpensier, qui en fut si piquée, qu’elle ne voulut plus de ce
mariage
. Le Prince perdit tous les deux. Autre folie de l
Mémoires du Marquis de Beauvau, depuis la mort de Charles IV jusqu’au
mariage
du Dauphin avec la sœur de l’Electeur de Baviere,
e, & quitta tout pour se marier avec la Princesse de Gonzague. Ce
mariage
fut traversé par le Cardinal de Richelieu ; il pa
devint amoureux de Mademoiselle de Pons. On lui fit un procès sur ses
mariages
, ils furent poursuivis à Paris & à Rome. Cepe
na par contumace. Il fuit à Rome à la poursuite de son procès sur son
mariage
, & les Napolitains s’étant revoltés contre l’
rop célebre, en bien & en mal. Henri, comme Charles, se jouant du
mariage
, dominé par l’amour des femmes, se bâtit pour ell
le. Il la voit & ne peut l’enlever, mais lui fait une promesse de
mariage
. Les parens le surprennent, le reconnoissent, &am
e là en Flandre, ne pense plus à son Espagnole, fait des promesses de
mariage
à quelque Flamande, en abuse, & passe à une t
VII. Le
mariage
dans les Comédies n’est que le voile de ce vice.
ne fait paroître que celles qui ont une fin honnête, & qui ont le
mariage
pour but. Tel est le dernier retranchement des de
e que pour la forme. Examinons à présent si dans une Comédie c’est le
mariage
qui meut, qui ravit les spectateurs. Si cela est,
xpérience nous apprend qu’on en juge au Théâtre ? Non sans doute. Des
mariages
où la passion ne domine pas, en sont bannis. Quel
médie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au
mariage
. Je crois qu’il est assez démontré, que la rep
de la comédie, sous prétexte qu’elle se termine ordinairement par le
mariage
. Car encore que vous ôtiez en apparence à l’amour
ue manière que ce puisse être soit corrigée ou ralentie par l’idée du
mariage
, que vous lui mettez devant les yeux dans vos hér
sensualité est seule excitée, et s’il ne fallait que le saint nom du
mariage
pour mettre à couvert les démonstrations de l’amo
r aux impressions de l’amour sensuel : le remède des réflexions ou du
mariage
vient trop tard : déjà le faible du cœur est atta
ure sur tout sur les femmes qui faisoient la provision galante. Ses
mariages
. Acte premier. Philippe II, Roi d’Espagne. Eli
Lorsqu’après la mort de Marie, l’Ambassadeur d’Espagne la demanda en
mariage
pour son maître, elle répondit avec une effusion
démonstration qui trompa un moment tout le monde : Ma personne, mon
mariage
ne peuvent payer les obligations que j’ai au Roi
er les obligations que j’ai au Roi Catholique. L’Ambassadeur crut le
mariage
certain, & l’écrivit à Madrid ; mais quelques
i l’avoit condamnée déshonorer son père & sa mère, réprouver leur
mariage
, & avouer sa bâtardise ; & quel mépris n’
sée sur une pareille dispense, & reconnoître la légitimité de son
mariage
, & par conséquent l’adultère d’Anne de Boulen
sans nécessité. Acte deuxième. La flotte d’Espagne. Ceci n’est pas un
mariage
, mais une épisode qui est la suite du refus, &
u refus, & fournit plusieurs scènes comiques. La proposition d’un
mariage
ne méritoit pas la haine d’Elisabeth ; cependant
l’Empereur Charles-Quint son père qui avoit empêché la dissolution du
mariage
d’Henri VIII avec Catherine d’Aragon, & mis l
ncesse ne s’étoient jamais vus, ils ne se virent qu’une fois avant le
mariage
qui fut célébré d’abord après. Ce n’est que dans
des démonstrations de joie, elle déclara que c’étoit le plus agréable
mariage
qu’on put lui proposer, que l’Infant n’avoit qu’à
fois, quoique l’Espagne lui eut sauvé la vie. Acte quatrième. Divers
mariages
. Elle en a refusé jusqu’à vingt-quatre ; ce seroi
La vie d’Elisabeth approvisionne le théatre, quoique ce soit dans ses
mariages
qu’elle a le plus joué la comédie, c’est là pourt
x ; toutes les intrigues sur la scène se terminent bien ou mal par un
mariage
, mais sur la scène de Londres tous les mariages s
ent bien ou mal par un mariage, mais sur la scène de Londres tous les
mariages
sont manqués, toutes les intrigues infructueuses
onséquence pour la virginité. Fontenelle prétend que les malheurs des
mariages
de son père Henri VIII furent la cause secrète de
émoin des horreurs de la maison paternelle, née elle-même d’un de ses
mariages
infortunés, & d’une mère décapitée pour cause
mp; ses intrigues. Fontenelle rend ingénieusement cette raison : Les
mariages
de votre père vous apprirent à ne pas vous marier
; Philippe lui sauva encore la vie, tant de revers la dégoûtèrent du
mariage
, & firent enfanter ce brillant système de vir
éatre de la foire. Si l’on vouloit faire une pièce ou un prologue des
mariages
de son père, on feroit parler ces six femmes avec
leur exemple & leur avis, elles donneroient l’éloignement pour le
mariage
, & la prépareroient au refus ; il ne faut que
s ces traits est la conversation qu’elle eut avec son bouffon sur les
mariages
. Que dit-on de moi, Carpi ? On dit que V. M. a b
d’autres voies, ridendo dicere verum quid vetat ? Acte cinquième.
Mariage
désiré & manqué. Quelque Médecin, peut-être p
éritier légitime ; elle fut forcée d’y consentir & de renoncer au
mariage
. Un mari qui auroit gouverné une vieille Reine, a
nonça qu’en qualité de Chef de l’Église la dissolution de son premier
mariage
Elisabeth sacrifioit sa prétendue modestie à son
ur toutes les ruses de la coquetterie ; à l’autre elle facilitoit son
mariage
avec sa maîtresse. Les deux Catholiques ne furent
stante ; elle amusa encore le Comte de Leicester par l’espérance d’un
mariage
qui ne se fit pas, ce n’étoit qu’une comédie où l
des villes retenues en otage, un Souverain reconnu & renvoyé, un
mariage
arrêté & rompu, une bague donnée & redema
n ne touche de plus près une Actrice. Marie fit des fautes, & des
mariages
peu convenables ; on lui impute des crimes qu’on
elle a toujours nié, Elisabeth en fut la cause ayant empêché tous les
mariages
convenables qu’on lui proposoit pour ne pas avoir
voir un voisin à craindre dans un mari entreprenant ; elle empêcha le
mariage
avec l’Archiduc d’Autriche, parce qu’étant Gouver
elle vouloit en Comédienne les amuser pour faire diversion à d’autres
mariages
, elle savoit bien qu’ils n’en voudroient ni l’un
l’ébranlement de l’Europe, des guerres de Religion où elle entra, des
mariages
qu’elle refusa firent toute sa célébrité, & l
la maniére la plus précise & la plus lumineuse. Pag. 616.« Le
Mariage
, dit-il, présuppose la concupiscence, qui, selon
21. C’est un mal, dit S. Augustin, dont l’impureté use mal ; dont le
mariage
use bien ; & dont la virginité & la conti
mieux de ne pas user du tout . « Qui étale, bien que ce soit pour le
mariage
, cette impression de beauté sensible qui force à
i font gémir les fidéles mêmes au milieu des remédes. « Aussi que les
mariages
des Théâtres sont sensuels, & qu’ils paroisse
le Pape pouvoit se marier, j’épouserois la Reine d’Angleterre ; de ce
mariage
il naîtroit des Césars ; pasquinade qu’on attribu
la jusqu’à l’épouser. Deux grands obstacles s’opposoient à ce honteux
mariage
. Henri étoit marié depuis vingt ans, & avoit
oient allés jusqu’à prophaner dans sa propre religion la sainteté des
mariages
, de toutes les manieres dont un mariage peut être
pre religion la sainteté des mariages, de toutes les manieres dont un
mariage
peut être prophané. 1.° Par des adulteres sans no
oyaume. 2.° Par le divorce avec sa femme légitime, après vingt ans de
mariage
, & en ayant eu des enfans. 3.° Par la plurali
u’il ne la trouvoit pas assez jolie, à demander la dissolution de son
mariage
. Il a commis tous ces sacrileges, non en secret,
zabeth ! Acte III. Sa Légitimité. Dans la religion Chrétienne, où le
mariage
est indissoluble, & la pluralité des femmes d
& la condamnation de son crime. Il demande la dissolution de son
mariage
à l’Eglise, à qui seule il appartient de prononce
sion insensée ; enfin il le porte, refuse la dissolution, confirme le
mariage
, & par conséquent déclare illégitime le fruit
ribunal, où il s’assit, & juge sa propre cause, casse son premier
mariage
, & en declare la fille bâtarde, confirme le s
’une simple particuliere. Rebut de tout le monde, fruit criminel d’un
mariage
odieux, reprouvé par les loix, anathématisé par l
commun en Angleterre. Le rejour de Philippe II à Londres pendant son
mariage
avec Marie y avoit rendu l’Espagnol familier. Tou
L’Espagne, qui d’abord offrit de la faire légitimer, pour obtenir son
mariage
, publia un édit solemnet qui la déclara bâtarde &
ils faire de si grands éloges d’une célibataire que tout engageoit au
mariage
? La nation l’en prioit, plusieurs grands Princes
ux Monastiques, son Eglise ne les approuvoit pas, & permettoit le
mariage
des Prêtres. La chasteté étoit regardée, non comm
re héroïquement sa chere Elizabeth à toutes les graces de la Cour, au
mariage
même de la Reine, qui lui offre sa main & son
parce qu’Elizabeth l’aima, & ne fit de toute cette négociation de
mariage
qu’une galanterie, c’est-à-dire une vraie comédie
ec plaisir, mais il fut trompé, comme l’avoit été celui d’Espagne. Le
mariage
ne s’accomplit pas, mais la Reine s’amusa pendant
onné, (c’étoit le Comte d’Essex, qui ne voyoit pas de trop bon œil ce
mariage
, mais qui comptoit bien qu’il ne s’accompliroit p
plus, comme dans la jeunesse, les loix de la bienséance. Cependant le
mariage
paroissoit s’avancer à grands pas ; la parole en
comme la mienne propre, puisque nous devons être bien-tôt unis par un
mariage
, avec toute la tendresse d’un cœur qui vous est c
oi des Pays-bas ; royauté qui s’en alla en fumée, & avec elle son
mariage
. Il trouva en Fandres le vieux Guerrier, Alexandr
e étoit en suspens, & ne savoit qu’en penser. Qui n’auroit cru ce
mariage
assuré ? qui n’auroit pensé qu’après un si grand
t ce fracas comme une comédie, il ne se trompoit pas. Ce ne fut qu’un
mariage
de théatre, comme l’avoient été tant d’autres. La
as par élection, de la France par succession, de l’Angleterre par son
mariage
, c’en étoit fait de la religion Catholique. Depui
e, & on le congédie. On accepte sa main, on signe les articles du
mariage
, & on ne veut plus de lui. Tout le monde lui
Cet aspect & ces idées sont ce qu’il y a de plus agréable dans le
mariage
. Je m’en tiens là, & vous renvoie. Si l’on ôt
ce, vous vous êtes toute votre vie préparé à la royauté, comme moi au
mariage
. Ces plaisirs ne sont pas assez solides pour être
ardonner. Elle fit grace au Comte, qui lui étoit utile. D’ailleurs le
mariage
dans l’homme n’est pas un obstacle à l’amour des
ur, se moquoit souvent de la vieille Reine, de son amour & de ses
mariages
. Aussi libre dans ses discours que dans ses mœurs
elles pas à Jésus-Christ pour les avantages qu’elles trouvent dans le
mariage
Chrétien ? voyez un peu, la chose mérite bien vot
it dans le Judaïsme, contre celles qui n’avaient pas conservé pour le
mariage
leur cœur tout entier et leur premier amour : Et
ompé en l’épousant, n’était pas seulement un empêchement dirimanta du
mariage
; il était même puni de mort, conformément à la l
ui plusieurs que la crainte de ce châtiment obligerait de renoncer au
mariage
? Outre que bien des maris soupçonneux, emportés,
erelles, et de factions. Or n’est-ce pas beaucoup, qu’ayant réduit le
mariage
à l’unité parfaite selon sa première institution,
t aboli ce droit, en assujettissant les hommes à l’indissolubilité du
mariage
, comme ils y avaient toujours tenu les femmes ass
ie en son réel, et la Comédie en sa représentation. L’on sait tant de
mariages
faits avant le Sacrement ; tant d’enfants trouvés
ue. L'empêchement dirimant est un obstacle qui engendre la nullité du
mariage
. b. Disposition d'un bien faite en faveur de qu
les condamne, disent que le bal donne souvent occasion à beaucoup de
mariages
, qui ne se contracteraient jamais autrement, d’où
sont même quelques fois utiles. O aveuglement des hommes ! O étranges
mariages
, dont le dessein n’est conçu que dans la recherch
aveuglement des hommes ! Hélas ! pourquoi ne fait-on mention que des
mariages
qui se contractent sur le fondement des affection
mpent leurs maris. Le Ch. Il est vrai que Moliere décrie un peu le
mariage
; mais cette union est relevée par d’autres poëte
. Vous auriez raison, si les démarches passionnées qui précedent les
mariages
du théâtre pouvoient être innocentes ; mais la ga
e galanterie est souvent très-licencieuse. Il se fait des milliers de
mariages
sur le théâtre ; en est-il un seul dont la religi
s, des garçons, des jaloux, semblent promettre de sages leçons sur le
mariage
. Mais toute la morale qui en résulte, c’est que l
œur, & l’emploie à tout moment, lorsqu’il s’agit de faire quelque
mariage
à la Moliere. Georges Dandin & l’Amphitrion s
on ouvre certains poëtes comiques, on les trouve par-tout ennemis des
mariages
& des mœurs. Par-tout quelqu’infidélité dont
des ministres de plaisir qu’on récompense. Il ne se fait pas un seul
mariage
sur la scene, qui ne porte quelque coup mortel à
pons, de débauchés, de mauvais fils, de mauvais maris, &c. Si les
mariages
, dans le monde, se faisoient sur ces modeles, cet
les passions qu’on y représente sont légitimes, parce qu’elles ont le
mariage
pour but : mais, quoique le mariage fasse un bon
légitimes, parce qu’elles ont le mariage pour but : mais, quoique le
mariage
fasse un bon usage de la concupiscence, la concup
n mal dangereux ne demande pas toujours un objet grossier ; l’idée du
mariage
qu’on met dans ces héros et ces héroïnes amoureus
ensualité est seule excitée ; et, s’il ne fallait que le saint nom de
mariage
pour mettre à couvert les démonstrations de l’amo
se livrer aux impressions de l’amour : le remède des réflexions ou du
mariage
vient trop tard. Déjà le faible du cœur est attaq
aler la passion de l’amour, même par rapport au licite ; c’est que le
mariage
présuppose la concupiscence, qui, selon les règle
n. C’est un mal, dit saint Augustin, dont l’impureté use mal, dont le
mariage
use bien, et dont la virginité et la continence f
nt mieux de n’user point du tout. Qui étale, bien que ce soit pour le
mariage
, cette impression de beauté sensible qui force à
renversement des maisons, la perte de la sagesse, la dissolution des
mariages
, les querelles et les disputes, les dégoûts dérai
son recueil. Il y devint amoureux d’une Angloise, & contracta un
mariage
clandestin, qu’il appela un mariage secret pour a
’une Angloise, & contracta un mariage clandestin, qu’il appela un
mariage
secret pour adoucir le terme consacré, & si s
ophe marié, qui a honte de l’être ; & cache autant qu’il peut son
mariage
. Son aventure en forme l’intrigue. Sa belle-sœur,
sa maison ; lui & sa famille en font toute la matiere. Le triple
Mariage
, autre de ses piéces, est l’assemblage de trois m
e. Le triple Mariage, autre de ses piéces, est l’assemblage de trois
mariages
clandestins, d’un pere fort vieux qui se remarie,
eciproquement le ridicule & la folie, & on confirme le triple
mariage
. Cette farce, qu’on joue quelquefois, non pour so
ient rendu personnel, qu’on voit dans ses piéces je ne sai combien de
mariages
clandestins, qu’il fait toujours approuver par le
exception & dans tous les pays du monde exigent la publicité des
mariages
& le consentement des parents ; les loix Chré
Imprimeur ? Cette grace est comme celle de faire signer un contrat de
mariage
par la Famille Royale. Ces faveurs, que la bonté
tre ni enlevée ni réclamée, fut composée sous le titre de Veillée, ou
Mariage
de Fagonde, à Sceaux, pour amuser la Duchesse du
acent, le tourmentent, l’enlevent, & le forcent à consentir à son
mariage
avec la vieille sorciere. Il n’y a aucune inventi
ort du goût des François, qu’on se l’arrache. Le mot de vieille ou de
mariage
est trop sérieux pour plaire à l’opéra. On l’a ch
r de sacrifier son bien et son repos à cette passion en concluant son
mariage
avec le Chevalier : j’en ai tremblé pour elle en
i conseille d’exiger de son Amant, comme une condition de leur future
mariage
, qu’elle demeurera maîtresse de son bien : il ne
Henriette dans toutes les règles de la bienséance ; il la demande en
mariage
à son père qui la lui accorde, et la mère seule y
ande qui, parce qu’elle est savante regarde avec horreur les liens du
mariage
, n’en est pas mieux traitée voyant son Amant deve
te, le héros de la Pièce, soit amoureux d’Orphise, et la recherche en
mariage
, il ne voit pourtant sa maîtresse que pendant un
rivolité, la dissipation le leur fait oublier ; les railleries sur le
mariage
les dégoûtent ; le luxe, la dépense les ruinent ;
s du Clergé Romain, non seulement dans les pays Catholiques, où leurs
mariages
, disent-ils, sont difficiles, quoique les Ministr
cent fois, on a pris des mesures pour favoriser, pour multiplier les
mariages
; tout a été inutile, ces pays ne sont pas plus p
mœurs sont plus pures, parce qu’on n’y souffre point le théâtre, les
mariages
sont plus nombreux, plus heureux, plus féconds, q
e, qui même après quelques années de service pouvaient se marier ; le
mariage
y était honoré, favorisé, encouragé ; le divorce
nir, il fit des lois très sévères pour punir l’adultère et obliger au
mariage
, et promit de grandes récompenses à ceux qui s’y
ien n’est plus contraire à ce saint état que la licence des mœurs. Le
mariage
a trop de charges pour être au goût des libertins
furent inutiles. Chez les Juifs, où l’on ne vit jamais de comédie, le
mariage
fut respecté, la fécondité désirée, la population
apitre I. Préjugés légitimes contre le Théatre, page. 3 Chap. II. Du
Mariage
, 29 Chap. III. Suite du Mariage, 55 Chap. IV. D
re le Théatre, page. 3 Chap. II. Du Mariage, 29 Chap. III. Suite du
Mariage
, 55 Chap. IV. De la Médisance, 79 Chap. V. Du M
sont plus généralement rebelles que soumis. Témoins ces innombrables
mariages
que la passion fait faire malgré les familles. L’
facile de se refuser à des vœux, que ces malheurs n’arrivent pas. Les
mariages
forcés, l’entrée dans tous les états, contre l’in
i-même nous l’apprend. Toutes les comédies ne roulent que sur quelque
mariage
traversé par les parens contre les passions des e
mportent par une sole passion, à eux-mêmes funeste. C’est bien sur le
mariage
que l’autorité paternelle est redoutable & au
urt le monde, & son frere se trouvant mort, la famille consent au
mariage
. Elle réclame de ses vœux, le Patriarche de Lisbo
; elle observe les regles de l’Eglise dans les réclamations & les
mariages
. Les romans & les comédies seroient bien lugu
de baptême, l’union indissoluble de l’homme & de la femme dans le
mariage
, le serment de fidélité au Prince, celui de rempl
n’avoit imaginé, pour avoir occasion de blâmer la loi qui défend ces
mariages
, & de donner du ridicule aux dispenses que l’
rables, & il est bien-importans à la société de la maintenir. Les
mariages
rejetés ou arrêtés, les charges données ou refusé
ours l’étendue. L’Eglise a défendu la profession religieuse & les
mariages
forcés, la violence y est un empêchement dirimant
ille fois plus à craindre que les enfans s’oublient & fassent des
mariages
qui les rendent malheureux toute leur vie, qu’il
’on a contractées, qu’on ne pourroit compter sur rien. La plupart des
mariages
seroient rompus, la plûpart des soldats auroient
e une année de noviciat pour se consulter, ce qu’elle n’accorde ni au
mariage
ni à aucun autre contrat, quoique le mariage n’en
qu’elle n’accorde ni au mariage ni à aucun autre contrat, quoique le
mariage
n’en ait pas moins besoin. L’entrée en religion n
peut être cassé. On ne peut, comme Moliere, mettre sur la scene qu’un
mariage
forcé, l’épée à la main. Les mariages, faits par
liere, mettre sur la scene qu’un mariage forcé, l’épée à la main. Les
mariages
, faits par soumission aux parens, qui sont en gra
rement engagés ? Il n’y a donc plus d’état religieux. Y a-til plus de
mariages
indissolubles ? Que de gens qui quelquefois se re
une fois, elle en devient folle, & le matin de la bénédiction du
mariage
, tout étant prêt, elle fait dire à son pére, je n
mon amant, je m’empoisonne, si vous me le donnez. Le père qui veut le
mariage
, est-il blamable ? N’est-ce pas cette folle qu’il
ui se passe, avoir même agi en faveur de sa sœur ; on n’a songé à son
mariage
que par le choix qu’elle a fait librement de l’ét
vertu dans le monde. Troisième effet. Les lois civiles souffrent les
mariages
des Comédiens et des Comédiennes entre eux. C’est
ra les épouser, à condition qu’écartant tout air de clandestinité, le
mariage
soit public et constaté par un contrat et une dot
de la noblesse ou de la roture, et quoique l’Eglise souhaite que les
mariages
soient assortis avec décence, elle n’a jamais fai
it sa fortune. Cette femme, qui avait des sentiments, ne consentit au
mariage
, qu’à condition qu’il ne travaillerait plus pour
se de se marier embarrasse peu les Comédiens. Ils savent se passer de
mariage
, ou trouver des ressources admirables pour se jou
d’aucune affaire du ménage. Il promit tout, et tint parole ; mais le
mariage
ne fut pas sans difficulté. Monchindre Paphetin,
l prend la Bourguignon pour son épouse légitime. On n’accusera pas ce
mariage
d’être clandestin. Pour réparer le scandale que d
e où il s’arrêta avec la troupe, il l’épousa, et en eut un enfant. Ce
mariage
fut absolument inconnu à sa famille, jusqu’à ce q
ue les collatéraux s’étaient partagée. Appel comme d’abus du prétendu
mariage
fait par autre que par le propre Curé des parties
nnête (Précepteur) pour en prendre un infâme (Comédien). Ce prétendu
mariage
en fut le fruit. » Faut-il d’autre preuve de son
sse. Elle osait dire que les Comédiens ne sont pas sujets aux lois du
mariage
. Après avoir prouvé la fausseté de ce principe, l
pté des lois du royaume, et que l’excès de son libertinage donne à un
mariage
honteux qu’il contracte, contre la disposition de
u'on n'y représente que des passions légitimes et qui ont pour fin le
mariage
; car encore que le mariage fasse un bon usage de
passions légitimes et qui ont pour fin le mariage; car encore que le
mariage
fasse un bon usage de la concupiscence, elle est
nfans, & employer la séduction & le crime pour favoriser leur
mariage
. J’ose dire que dans cette scène abominable Elmir
s qui en diminuent la noirceur. On lui donne la fille de la maison en
mariage
, mais ce n’est point lui qui l’a demandée, au con
de gens refuseroient, mais extorquent, par toute sorte de voies, des
mariages
, des donations, des successions, volent même ceux
s biens désormais il est maître. Orgon porte à Marianne un contrat de
mariage
tout passé sans elle, comme si on pouvoit la mari
e (le contrat). Apparemment Orgon se marie pour elle. Le contrat de
mariage
& la donation doivent être le même acte. Peut
on marie sa fille, & on donne son bien à son gendre, qu’en vûe du
mariage
! Or une donation contractuelle n’a lieu qu’autan
du mariage ! Or une donation contractuelle n’a lieu qu’autant que le
mariage
est exécuté ; comment l’Huissier peut-il venir sa
uté ; comment l’Huissier peut-il venir saisir le bien donné, avant le
mariage
? Moliere, dit-on, avoit étudié en droit & su
u’Orgon aille chez un Notaire passer une donation & un contrat de
mariage
; qu’après le quatrieme Tartuffe aille parler au
est de la querelle entre le père et le fils à propos de l’usure et du
mariage
du Vieillard avec Marianne, il faut en supprimer
elle, fille de Chicaneau, et ne se flattant pas qu’en la demandant en
mariage
les deux pères puissent y consentir, puisque Dand
recours à un déguisement pour faire signer à Chicaneau le Contrat de
mariage
, lui faisant à croire que c’est un papier de proc
ne de la Pièce ; l’une contient le détail que la Servante fait sur le
mariage
, et on y trouve des pensées trop libres : dans l’
attre le célibat, de décrier la continence, de tourner en ridicule le
mariage
; il va par-tout ramasser toutes les aventures ga
tinence. Pag. 123. Il entasse une foule de lieux communs en faveur du
mariage
que personne ne conteste : La Cour de Rome, ajout
e de Médicis. On auroit peine à comprendre son déchaînement contre le
mariage
, si on ne savoir que c’est là l’esprit & le s
. 92. Pendant l’interdit (d’un pays) on ne marie point, les œuvres du
mariage
sont illicites. Tout cela est faux, il n’y a que
tion nuptiale de supprimée, comme aux veuves qui se remarient, non le
mariage
. Jamais le devoir du mariage n’a été illicite, ja
omme aux veuves qui se remarient, non le mariage. Jamais le devoir du
mariage
n’a été illicite, jamais aucune censure ni person
e ou par dévotion, de s’abstenir pendant quelques jours de l’usage du
mariage
, pourvu que les deux parties y consentent, comme
is tout cède au plaisir de s’égayer. P. 134. p. 177. On défendoit le
mariage
entre parens jusqu’au septieme degré, & dans
pelle œuvre de miséricorde d’épouser une fille déréglée. Un Prêtre au
mariage
de son frère, fut interdit par son Evêque, pour a
it mourir les sept premiers maris de Sara, qui ne cherchoient dans le
mariage
que la satisfaction de leurs passions brutales. M
du Paganisme, & lui fait dire, pour se moquer de l’enfer & du
mariage
: Vous qui ne vous mariez pas, vous êtes des impi
amp; va même le chercher au loin sans nécessité. P. 53. En parlant du
mariage
incestueux & de l’excommunication du Roi Robe
ù il avoit bu. Cela est vrai. Il veut très-mal-à-propos justifier son
mariage
, & rapporte des anecdotes ridicules. Par le p
i lui étoit naturelle, elle eût été la meilleure actrice du monde. Le
mariage
de Julie d’Angenne avec le Marquis depuis Duc de
i les aborde les flatte, & tout ce qui les flatte les perd. Son
mariage
avec le Duc de Longueville fut célébré plus magni
on goût pour le Spectacle, elle y trouve une diversion consolante. Le
mariage
avec un homme de cinquante ans ne lui convenoit p
ns sont des scènes à ajouter à la piece. La Princesse se mêla de deux
mariages
qui y trouvoient place. E le maria clandestinemen
i refusa de la recevoir. D’un autre côté, elle empêcha par hauteur le
mariage
du Duc de Mercœur avec une niece du Cardinal Mini
te niece, héroïne de roman, est une continuation de la comédie de son
mariage
. Sa sœur, amante & aimée du Roi, ne peut l’ob
ermine ses voyages dans une prison. Les comédies se terminent par des
mariages
; les mariages des grands ne sont souvent que des
ges dans une prison. Les comédies se terminent par des mariages ; les
mariages
des grands ne sont souvent que des comédies. La c
oué aux femmes, travailloient pour la beauté fugitive, & comme le
mariage
est toujours le dénouement de la piece, on propos
sage fut la Demoiselle, qui, apprenant la déconfiture de son brillant
mariage
, se met à rire de toutes ses forces, & se moq
rage d’aller voir souvent cette Abbesse, si peu digne d’elle, que son
mariage
, son rang, ses sentimens lui avoit fait mépriser
al, lui donna sa niece. C’est l’ordinaire dénouement des comédies, un
mariage
. Quel coup de foudre pour la fiere Duchesse ! Ell
omblés de faveurs. Jamais la Cour ne fut si brillante ni si fêtée. Ce
mariage
, celui du Roi, les réjouissances pour l’arrivée d
ie, dont les aventures ne remplissent pas moins le Théatre. Ces trois
mariages
terminerent la piece avec sa vie ; & le Minis
l qui attroit causé du trouble pour la succession, ou peut-être qu’un
mariage
bisarre formé par la passion ne fit monter sur le
atin, Charles, son proche parent, héritier présomptif de la couronne,
mariage
à tous égards très-convenable, qui assuroit le re
tement assorti ; on le lui proposa, on l’en pria, on l’en pressa ; un
mariage
formé par la sagesse n’est pas du goût de Thalie,
nce du célibat, & quoique toutes les comédies se terminent par un
mariage
, la plupart des Auteurs, Acteurs, Actrices, Amate
exemple récent d’Elisabeth d’Angleterre qui avoit refusé vingt-quatre
mariages
& joué la virginité pendant quarante ans. Chr
gleterre l’union des maisons rivales d’York & de Lancastre par un
mariage
, termina une guerre qui avoit bouleversé l’État p
ontens de sa conduite & de sa résolution pensoient à la forcer au
mariage
; ou à se donner un maître ; le Prince Palatin lu
t rien . Elle parla fort & d’une manière fort libertine contre le
mariage
& les dévotions de Rome, elle avoit entendu p
erois. Imprudence qui déplut à toute la Cour où on ne vouloit pas un
mariage
si mal assorti ; ensuite elle alloit dire à Madam
tus, n’est comme celui de Christine qu’un libertinage condemnable. Le
mariage
d’un Souverain est nécessaire pour conserver la s
le Comte Palatin son héritier présomptif qui lui succéda en effet, ce
mariage
fort convenablement au bien de l’État, fut plusie
sieurs fois proposé à la Reine avec les plus vives instances. Mais le
mariage
est un joug, & Christine n’en vouloit pas ; l
r au clergé la tenue des registres de l’état civil, pour les actes de
mariage
, de naissance et de mort. On sait combien le part
ent à refuser arbitrairement la sépulture, à entraver ou empêcher les
mariages
, et à tracasser les citoyens pour l’enregistremen
iger des citoyens, que l’acte religieux précède l’acte civil, pour le
mariage
, et que les actes de naissance et de mort soient
espèce de magistrature séculière, chargée d’enregistrer les actes de
mariage
, de naissance et de mort, et dans le mariage, d’e
enregistrer les actes de mariage, de naissance et de mort, et dans le
mariage
, d’exiger que l’acte religieux ou sacrement précè
retient un très méchant commerce avec Glycérie, qui accouche avant le
mariage
. Cependant le Poète qui veut intéresser ses audit
nd dans les Comédies mille mauvaises intrigues pour faire réussir ces
mariages
qui sont contre les Lois, soit pour gagner, ou po
comédie, pour favoriser la population & engager de bonne heure au
mariage
, puisque c’est le dénouement de toutes les pieces
. Il est faux d’ailleurs que la comédie produise cet effet. L’idée du
mariage
qui la termine ne dure qu’un instant à la fin de
du spectateur ne sont pas moins de péchés commis, parce qu’il voit un
mariage
qui même n’étant pas le sien ne sauroient légitim
d’émotion & de crime où il s’est mis, subsiste toujours après ce
mariage
étranger, dont l’idée momentanée & future, n’
il pas, parce que demain on doit l’éteindre ? Mais c’est se jouer. Le
mariage
n’est que pour la forme, il ne fait aucune sensat
i aime, ne pourra-t-il pas se tout permettre dans la vue de son futur
mariage
? Morale pernicieuse, qu’on ne réalise que trop d
éalise que trop dans la pratique, qui autorise tout, sous prétexte de
mariage
. Il est pourtant certain dans le christianisme qu
atre renverse cette morale ; il excuse, il permet tout dans la vue du
mariage
, & il prétend légitimer dans le jeune-homme,
ssole qui a dirigé tous ceux qui ont marché sur ses pas. Un vernis de
mariage
, souvent criminel, toujours ménagé par de mauvais
il pas encore tous les désordres de la société, l’infidélité dans les
mariages
, les troubles, les querelles des familles ? Lorsq
s désir, vous avez commis adultère dans le cœur. Je n’interdis pas le
mariage
, ni les plaisirs honnêtes ; mais je veux qu’on y
eas Diaboli officinas, sur-tout dans la profanation de la sainteté du
mariage
, qu’on y méprise & qu’on y décrie. De quel œi
té enivré de la coupe du Démon. Que de crimes s’y commettent ! que de
mariages
y sont profanés ! que de jeunes gens y font corro
’est le théatre qui a tout renversé. D’où viennent les corrupteurs du
mariage
, que de la scène ? c’est elle qui dégoûte les hom
ace, velut ægri somnia vanæ finguntur species . Il se fait plusieurs
mariages
sans vraisemblance, & contre les bonnes mœurs
ies & protégées, & se terminent, comme sur le théâtre, par un
mariage
de libertinage ; des filles séduites, enlevées, d
ns au-dessous d’elles : ce qu’on ne peut reprocher à Didon. Témoin ce
mariage
de Basile, qu’un curé imbécile ou prévaricateur b
aussi habiles qu’Hypocrate & Galien. La Marquise se trompe sur le
mariage
de Maurice, & il la confirme dans son erreur
nse peu galante. Maurice fut marié, mais peu de temps : il rompit son
mariage
par l’adultere & le divorce. Il voulut se rem
a fait faire aux protestans des difficultés sur l’indissolubilité du
mariage
, contraires au bien public & à leurs propres
en public s’oppose à cette liberté. Non-seulement un nombre infini de
mariages
seroient rompus tous les jours, mais il n’en est
aisons de dissolution, nommément pour celle de l’adultere, a rendu le
mariage
de tous les contrats le plus incertain & le p
cès-verbal, que vous présenterez au juge ; demandez la dissolution du
mariage
, j’y consentirai : nous voilà libres. Le rendez-v
réchale, toujours sage, de la plus grande réputation, engagée dans un
mariage
légitime, fut chargée de mener la princesse de Go
où il a trouvé ce fait : il contredit l’histoire, qui nous montre les
mariages
chez les Romains comme des actes de religion très
ascif emporte une chaleur & un emportement physique, & que le
mariage
est ordinairement tiede & indifférent. L’un &
rès-lascive, quoique très-froide. Un tableau, un détail de l’usage du
mariage
seroit très-lascif, quoique tiede, selon l’Auteur
indifférens ; mais le fussent-ils, la vue de ce qui se passe dans le
mariage
seroit très-lascive & très-dangereuse. Les da
épithètes désavantageuses, qu’on doit le tenir quitte de celle-ci. Le
mariage
, ce sacrement respectable, cette union sainte, ét
dit : Vous dansez trop bien pour ma fille, votre danse a rompu votre
mariage
: De saltasti matrimonium. La danse, disoit Cicér
le plus singulier peut-être qui soit dans l’histoire, c’est le double
mariage
de Mlle. d’Aubigné (Mad. de Maintenon), d’abord a
our gravir au haut des Alpes. Quoi de plus mal assorti que ce premier
mariage
? Il faut toute l’effronterie d’un trivelin pour
endu perclus de tous ses membres, incapable de remplir les devoirs du
mariage
, & réduit à vivre de quelques pensions viager
digence les rapprocha. Je reconnois à ma femme , porte le contrat de
mariage
, deux grands yeux fort malins, un très-beau corsa
carme déchaussé d’Orléans, faisait signer aux femmes des contrats de
mariage
avec Jésus-Christ, pag. 327. Autun, fête des fou
e la passion, comédiens du troisième âge, voyez pèlerins. Contrat de
mariage
, bizarre et singulier, qu’un carme déchaussé d’Or
pag. 92 et 106. O. Orleans (procession d’), pag. 266. Contrats de
mariage
qu’un carme déchaussé faisait signer aux femmes,
rlent d’affaire, et exposent qu’ils sont en peine de faire achever un
mariage
, qui est arrêté depuis longtemps, d’un fort brave
Dame pressera son mari pour avoir de lui une dernière réponse sur le
mariage
. La Suivante demeure avec ce Frère, dont le pers
se de la méchante disposition d’esprit où est le bonhomme touchant le
mariage
dont il s’agit, comme je l’ai déjà dit. Le bon Se
l des opiniâtres : l’autre le retient pour lui parler de l’affaire du
mariage
, sur laquelle il ne lui répond qu’obliquement san
lui demande d’abord « si la nouvelle qu’il a apprise » de ce prétendu
mariage
« est véritable ». À quoi, dans la terreur où les
e Frère de sa Maîtresse avec Damis : tous ensemble parlant de ce beau
mariage
, et ne sachant quelle autre voie prendre pour le
t laissé le Spectateur en suspens et en doute de la cause pourquoi le
mariage
de Valère et de Mariane était rompu, qui est expl
it au Cagot de ne rien dire, pourvu qu’il la servît dans l’affaire du
mariage
de Mariane, dit qu’« il faut que la chose éclate
ions pour les autres, et enfin lui dire qu’« il lui donne sa fille en
mariage
», et avec cela qu’« il veut lui faire une donati
onde ». Là-dessus, ils s’en vont chez le Notaire passer le contrat de
mariage
, et la donation. Au quatrième, le Frère de la D
ient de quoi les faire tous enrager ». C’est, je pense, le contrat de
mariage
, ou la donation. D’abord Mariane se jette à ses g
pièce ; et que si quelque chose est capable de mettre la fidélité des
mariages
à l’abri des artifices de ses corrupteurs, c’est
lle sont parfaites, c’est qu’elle est ordinairement la profanation du
mariage
, & avant qu’on le contracte, & après qu’i
pour se divertir, non pour se marier. Il est plus rare encore que les
mariages
qui s’y font, soient jamais heureux ; ce n’est pa
nis servus. Le Sage nous apprend, aussi-bien que l’expérience, que le
mariage
n’est heureux qu’autant qu’il est béni du ciel, &
les voies, doivent-ils bien attirer les bénédictions du ciel après le
mariage
? C’est au bal, c’est au théatre que se tendent d
? Ce n’est pas l’exemple que nous offre l’Ecriture dans une foule de
mariages
qu’elle rapporte de tous les anciens Patriarches.
, & où il fit son premier miracle, on se soit avisé de danser. Ce
mariage
a été donné pour modéle aux Chrétiens. Il fut hon
e, s’immolent les victimes de la pudeur. Et où respecte-t-on moins le
mariage
qu’au spectacle & au bal ? On y viole ses loi
éant aux chrétiens de danser, pas même aux noces et aux solennités du
mariage
.
echerche dans les Comédies, et il n'y aurait rien de plus froid qu'un
mariage
chrétien dégagé de passion de part et d'autre. Il
echerche dans les Comédies; et il n'y aurait rien de plus froid qu'un
mariage
chrétien dégagé de passion de part et d'autre. Il
l’amour réciproque des deux sexes, a, 5. Caractere & effets d’un
mariage
chrétien, 6. Il est quelquefois nécessaire de tol
, b, 133 Corneille. Dangers de l’indiscrétion, a, 10, Caractere d’un
mariage
honnête, 13. Caractere d’un mariage dérivant d’un
discrétion, a, 10, Caractere d’un mariage honnête, 13. Caractere d’un
mariage
dérivant d’un fol amour, 41. Que le péril augment
(le Chevalier du), b, 461 Coulange (de). Son bon mot à l’occasion du
mariage
du Chancelier d’Aguesseau avec Demoiselle Le Fevr
(l’Abbé de), b, 550 Grange (de la), b, 145 Gresset. Caractere d’un
mariage
honnête, a, 6. Son renoncement aux Poëmes dramati
Louis XVI. Justes motifs de la joie des François à l’occasion de son
mariage
, b, 168. Hommage rendu aux belles qualités de ce
supprimer les Théatres, a, 125 Marcillac (la Princesse de), b, 449
Mariages
. Bonheur d’un mariage honnête, a, 6. Quel est le
, a, 125 Marcillac (la Princesse de), b, 449 Mariages. Bonheur d’un
mariage
honnête, a, 6. Quel est le sort de ceux contracté
étorique au College d’Auxerre. Trait de son Discours, à l’occasion du
mariage
de Louis XVI, b, 169 Riccoboni (Louis). Ce qu’il
en (le Baron de). Citation d’un Ouvrage qu’il a donné à l’occasion du
mariage
de Louis XVI, b, 168 285. La Lettre a indique l
e du château royaliste & son amant ligueur, qui se termine par un
mariage
. Le Roi oublie le combat qui va se livrer, pour é
comiques & très-bourgeoises, dont aucune n’a été terminée par le
mariage
, & très-peu pouvoient l’être, son divorce ave
e Beaufort jusqu’à vouloir l’épouser, & lui faire une promesse de
mariage
. Sulli s’y oppose, & déchire ce billet honteu
oie, le Pape, des traités très-avantageux, & ménagé à Florence le
mariage
du Roi avec Marie de Médicis. Ambassadeur en Angl
ses ambassadeurs. 2°. Saint Louis fut un exemple de chasteté avant le
mariage
, & de fidélité conjugale dans le mariage ; He
ple de chasteté avant le mariage, & de fidélité conjugale dans le
mariage
; Henri a passé sa vie dans la débauche la plus s
fait la guerre à son Roi, quitté sa premiere femme après vingt ans de
mariage
, & a toujours été brouillé avec la seconde ;
orer les Princes, en faisant d’eux des tabarins. Henri fit casser son
mariage
avec la Reine Marguerite, fille du Roi de France,
ononcer. Henri choisit ses juges ; il en obtint la dissolution de son
mariage
, & il épousa Marie de Médicis, qui lui porta
-ce pas une bien grande d’y avoir été livré toute la vie, malgré deux
mariages
. Les Chrétiens en gémissent. Ce sont de grands pé
, qu'on n'y représente que des passions légitimes ; car encore que le
mariage
fasse un bon usage de la concupiscence, elle est
ir les dérèglements et former les mœurs. Le dénouement se fait par un
mariage
qui n’a rien que d’honnête et de légitime. Quoi d
t lorsqu’ils sont forcés de se séparer. Si la pièce se conclut par le
mariage
, elle n’en est pas pour cela moins dangereuse, ca
lui donner la liberté ? Reconnaît-elle l’Empire de la raison ? Si le
mariage
en sait bien user, s’ensuit-il qu’il la faille ex
veux ; des différentes coëffures, coëffure de l’entrevue, coëffure du
mariage
, coëffure du lendemain des noces, coëffure de la
s. On n’est guere plus content de soi-même ; il faudra perdre dans le
mariage
cette habitude & ce goût de dissipation, ou s
enoit dans le célibat ne présage que trop celle qu’on tiendra dans le
mariage
. Se gênera-t-on quand on sera maîtresse, s’étant
aut recevoir un mari ou une femme selon son cœur, si l’on veut que le
mariage
soit heureux. L’immodestie le mettra-t-il dans no
cours à la priere, soyez modeste & pieuse ; celui qui institua le
mariage
pour le secours & la consolation mutuelle, vo
voudra-t-elle se reconnoître ? Quelque goût qu’une fille ait pour le
mariage
, aucune n’avoue qu’elle cherche un mari. Elle pré
ertinage, allumer leur soif, les exposer ou à abuser de la liberté du
mariage
, ou à chercher ailleurs à éteindre un feu qu’on a
IV. Le
mariage
règle la concupiscence, mais il ne la rend pas ré
V. Le
mariage
règle la concupiscence, mais il ne la rend pas ré
es danses qui se font modestement & honnêtement, à l’occasion des
mariages
, néanmoins il faut avouer que ces assemblées de g
il est dit de Sara que voulant attirer la miséricorde de Dieu sur son
mariage
avec le jeune Tobie, elle déclare qu’elle a toujo
lusieurs fois. Si vous vous conduisiez de la sorte, Dieu béniroit vos
mariages
; au lieu que vous attirez souvent son indignatio
comédiens. Il ne se maria point : le célibat est plus commode que le
mariage
. Il eut plusieurs enfans naturels, & bien loi
t de coudre des rimes. Arétin y ajouta l’impiété des sentimens sur le
mariage
& la bâtardise. Le ciel à ma naissance , dit
ma naissance , dit-il, me donna la vertu pour compagne : c’est de ce
mariage
que sont venus mes enfans que tout le monde admir
ole, & qu’il y ait appris ses railleries, son indifférence sur le
mariage
, l’adultere, les galanteries, les enfans naturels
lanterie des théatres, en disant qu’elle est toujours terminée par un
mariage
, & qu’elle y conduit. Nous avons fait voir qu
’aimer, on n’a plus ce prétexte ; ni Ovide, ni Bernard n’ont pensé au
mariage
, le vice y regne seul, sans détour : ce n’est que
dont il la laissa tutrice. La maison d’Est doit sa légitimation a ce
mariage
tardif, qui courut de grands risques. Cette femme
e peut que corrompre ses lecteurs. Il ne voulut s’engager, ni dans le
mariage
, quoiqu’il trouvât des partis fort avantageux, ni
paroles les plus expressives, pour célébrer leur amour terminé par un
mariage
. Jamais aucun Théatre où Didon a tant de fois par
n’en dit qu’un mot : dans son quatrieme livre, il ne parle même de ce
mariage
prétendu obscur & clandestin qu’avec une sort
malgré leur célébrité, puniroit éternellement le scandale. Après son
mariage
, il revint à Dijon où le sieur Juvigni a ramassé
plaisir physique, d’y penser même volontairement, hors d’un légitime
mariage
; par conséquent que le Théatre, où tout le fait
ù il jouait le Malade imaginaire, n’y est pas oubliée. Le prétexte du
mariage
est bien développé par la remarque solide ; que l
développé par la remarque solide ; que le remède des réflexions ou du
Mariage
vient trop tard, que déjà le faible du cœur est a
pour passionner un Spectateur qui ne cherche que le plaisir ; que le
Mariage
n’est la fin des Comédies que par façon et pour l
art des Scènes, et quoique Judith ne consente pas à la proposition de
mariage
qu’il lui fait, cette Veuve serait coupable même
crainte de commettre un inceste, s’ils donnaient leur consentement au
mariage
que le Tyran leur propose ; et cette réflexion dé
rrive dans l’intention d’épouser Pauline, n’étant pas instruit de son
mariage
; et la vertu dont tous les deux donnent de si gr
violence, avant leur union, que leur passion les a portés à faire un
mariage
clandestin, qui devait par mille raisons leur êtr
se fait un devoir de rester fidèle à un époux qui, aussitôt après son
mariage
, étant forcé de fuir précipitamment, oblige sa fe
pas de là que naissent les dérèglements de la vie, les désordres des
mariages
, les guerres, les troubles, et les querelles dome
ous qui dans ces représentations malheureuses profanez la sainteté du
mariage
, qui déshonorez devant tout le monde ce grand Sac
vice a de plus honteux, la fornication, l'adultère, le déshonneur du
mariage
, la corruption des femmes, des hommes et des jeun
ée comme vous me l’aviez écrit. M. Perault m’a envoyé son Apologie du
Mariage
, et je sais qu’il y a beaucoup d’autres antisatyr
de celles que l’allégresse publique, les Fêtes des particuliers, les
Mariages
des Rois, les Victoires, &c. firent inventer
ilhomme de Lombardie nommé Bergonce de Botta, donna à Tortone pour le
mariage
de Galéas Duc de Milan. Tout ce que la Poésie, la
lement reçus parmi toutes les nations policées pour ce qui regarde le
mariage
, il ne suffit pas que deux personnes trouvent, da
se trouve rarement dans une action, où il ne s’agit que d’amour et de
mariage
) nous voyons que l’agréable même y manque. Commen
moment où on lui rappelle le respect qu’elle doit aux nœuds sacrés du
mariage
; et tout cela se faisant de manière à divertir,
’en voyant applaudir une femme noble de mépriser ainsi les devoirs du
mariage
, de fouler aux pieds le précepte de la foi conjug
aitement à l’abri d’inquiétude avec des femmes plus âgées, ont fui le
mariage
, n’ont plus voulu prendre que des engagements cla
s étaient parvenus à régner avec un pouvoir absolu sur celles dont le
mariage
les rendait les esclaves et les jouets ! Ayant de
spoir. Oui, depuis que des comédies les ont rendues si redoutables en
mariage
, elles sont devenues, pour la plupart, des passe-
e ou de la défaveur sur tous les chefs de famille, sur les devoirs du
mariage
, sur les idées religieuses qui les sanctifient ;
vertueux ; c’est là enfin que se préparent tant d’infidélités dans le
mariage
. Lorsqu’on blâme les comédies comme très-dangereu
ment le héros ou l’héroïne. L’on sape ainsi la base de la famille, du
mariage
, de la société et de la Religion. Il n’est point
. C’est la différence de religion qui ne doit pas être un obstacle au
mariage
: « l’amour ne connaît ni les dieux, ni les rang
l’amour ne connaît ni les dieux, ni les rangs. » C’est un cortége de
mariage
, qui se rend à l’église et devant lequel les cath
ls se promettaient ; sous prétexte de les établir, de les préparer au
mariage
, vous les avez précipités au milieu du tourbillon
paternelle, & tout cela parce que le pere n’a pas consenti à son
mariage
avec son amant, ce qui est très-pernicieux, puisq
jeunesse, désarmer les parens, leur ôter le pouvoir de s’opposer aux
mariages
quelquefois les plus mal assortis, à la séduction
ui ont donné singulierement aux parens la plus grande autorité sur le
mariage
de leurs enfans. Un père peut en abuser sans dout
x & le plus brillant de Rome. Quelle idée cependant donne-t-on du
mariage
, pour en dégoûter ? Il faut prendre un époux pa
d, dans les premières Scènes de sa Pièce, qu’il s’était déjà parlé de
mariage
entre Lavinie et Agrippa, comme entre Albine et T
d’Agrippa et du Roi, que comme de leurs époux ; puisqu’en effet leur
mariage
était arrêté, et devait se conclure au retour des
aissent très raisonnable et très permis ; car Artemise est promise en
mariage
à Adherbal, et elle l’aime par devoir autant que
: et dans la Scène VIIe. du troisième Acte, la Reine lui dit que leur
mariage
était déjà résolu : sur ce principe, on peut sauv
acun une paire de gans, que les deux derniers Conseillers aspirans au
mariage
, distribuent à la compagnie. On doit aussi-tôt le
uguste, au profit sans doute des bonnes mœurs & de la sainteté du
mariage
, nos Seigneurs n’en sont-ils pas les protecteurs
proprement acteur, Scenicus ; ce qui est vrai à la rigueur, mais ces
mariages
ne sont pas moins deshonorans pour un Sénateur. Q
n Greque, en prophanant dans la Cathédrale de Moscou, le Sacrement de
mariage
que les Grecs reconnoissent, & le ministere d
acer si facilement l’infamie de leur intrigue, & quelque fois des
mariages
aussi honteusement contractés avec de pareilles f
la contradiction sont-elles de la dignité & de la bienséance ? Au
Mariage
du Roi de Navarre avec la Reine Marguerite, le jo
igion Protestante, soutenue par le Roi de Navarre, étoit en enfer. Le
Mariage
du Prince Protestant avec une Princesse Catholiqu
devoit faire rentrer les Protestans dans l’Eglise, par le moyen de ce
Mariage
, désigné par Cupidon & les Nymphes, mêlange a
Lisois dans Berwik, il n’obeit pas, & la cache ; il veut que son
mariage
avec Blanche soit nul, comme étant marié à Pudill
ion de quitter le pays. Dans la tragédie qu’on joua à la Cour pour le
mariage
de Mr. la Clairon célébre actrice qui avoit quitt
andise a son prix. Les filles s’y débitent par des rendez-vous ou des
mariages
, & les meres y viennent les étaler, & leu
elle ne vouloit pas être Religieuse, mais épouser le Duc N…, & le
mariage
étant convenable, la famille y donna les mains. Q
ien déplacée & peu décente. Quelle application peut-elle avoir au
mariage
pour lequel se faisoit la fête ? peut-on comparer
elque Guerrier téméraire vient-il troubler la félicité de cet auguste
mariage
? C’est insulter ces deux époux, de représenter à
age ? C’est insulter ces deux époux, de représenter à la fête de leur
mariage
, pour les divertir, des désordres qui y seront à
es. Pourceaugnac & George Dandin ne déguisent pas même le nom. Le
Mariage
forcé est contre Milord Hamilton ; Le Tartuff con
s’il est criminel ; il donne la mort ; s’il ne l’est pas, il fait un
mariage
. Mais replique Bossuet, sans songer à ce prétendu
oppe séduisante qui la rend plus dangereuse Le dénouement tardif d’un
mariage
est un remede insuffisant au poison subtil qui s’
La flamme secrette qui s’est allumée ne s’éteint pas par l’idée d’un
mariage
. La passion a déjà saisi son objct & commis l
ois les mascarades représentent un combat, un tournois, une foire, un
mariage
; d’autres fois un trait d’histoire, les Jeux Oli
gnes d’admiratiõ par exẽple, celuy dont parle Belleforest : Ce fut au
Mariage
d’Isabelle de Baviere, qui passant sur le Pont No
, il est plus propre à former un engagement indécent qu’à produire un
mariage
heureux q » ; il jette le trouble dans l’âme et d
prend-il pas Adam & Eve dans l’état d’innocence ; l’idée de leur
mariage
& de leur sainteté, la présence de Dieu dans
u le crime puni. Dieu crée la femme, la mène à l’homme, l’unit par le
mariage
. Y voit-on ces préliminaires romanesques, qui sem
mme quelque chose de fort important ? C’est une déclamation contre le
mariage
légitime, & un éloge du célibat voluptueux, o
înant & si triste ! Quoiqu’il se fasse au théatre une infinité de
mariages
, c’est là qu’on goûte le moins l’hymen & la f
isiéme aussi quatre, le Sicilien ou l’Amour Peintre, l’Amphitryon, le
Mariage
forcé, l’Avare. Le quatriéme quatre, George Dandi
terie, qui ne laisse pas d’avoir son sel & ses agrémens, comme le
Mariage
forcé, ou les Medecins. A dire le vrai, ces Piéce
remiers Evêques de France ne vouloir pas par cette raison recevoir au
mariage
un homme de cet état ; un autre ne vouloir pas le
théâtre ?… Marque-le moi, ma bonne amie. Ursule, voila les peines du
mariage
, dans les conditions où les richesses laissent du
s objets de séduction qui se succèdent les uns aux autres. Malgré son
mariage
, dont tout le monde sait les circonstances, on n’
ion de danses ni de semblables folies ; aussi Dieu bénissait-il leurs
mariages
, au lieu que vous encourez souvent les anathèmes
à ne vouloir jeûner, se confesser, etc., à concubinages sous voile de
Mariage
de Moines Apostats, etc. a. [NDE] Nous reprodu
moi pour victime. 3°. La préférance qu’elle donne au célibat, sur le
mariage
, non par un principe de réligion, comme l’Evangil
ue la decence assaisonne, & que la liberté & la légitimité du
mariage
rend insipides, principe des Philosophes ennemis
plainte pleine de blasphêmes contre la Providence, sur ce qu’après un
mariage
secret, que son honneur, & la volonté de sa f
ut-il que Dieu qui a toléré avec indifférence, nos plaisirs, avant le
mariage
, les empêche après que le Sacrement les a permis,
e reprendre & d’épouser avec une bonne dot que l’Abbé lui fit. Ce
mariage
feroit une jolie farce, où la Comtesse des Barres
s apperçut dans la loge. La passion se réveille, il va la demander en
mariage
. Grand débat entre les deux amans ; des ruisseaux
d’une voix unanime reçue à demi-part, bien-tôt à la part entiere. Le
mariage
fut conclu, la Comtesse sit chez elle la noce, co
fait servir de moyens pour réussir dans les intrigues. La plupart des
mariages
qui en sont l’heureux dénouement sont l’ouvrage d
que de faire curée de mon honneur, les autres sous le spécieux nom de
mariage
persécutent mon intégrité, et les uns et les autr
s aumônes extraordinaires et qu’elle a ordonné certaine somme pour le
mariage
ou temporel ou spirituel de quelques pauvres fill
ur, et où les Italiens jouaient un grand rôle. Enfin pour célébrer le
mariage
du Roi et les amours, sous le grand nom d’Hercule
ique, Ausonie, il insultait tous les Souverains. Mazarin fit jouer le
mariage
du Roi avec l’Infante sous les noms de Lysis (la
e à l’honneur des deux augustes époux et un éloge de la paix que leur
mariage
procurait à l’Europe, ce qui a été cent et cent f
elques termes de physique dont il a formé des scenes bizarres dans le
Mariage
forcé & le Medecin malgré lui. Bernier est le
dit le Noir, Empereur, fut plus heureux & plus sage. Lors de son
mariage
une multitude innombrable d’Histrions, Menetriers
s fêtes, y fut le plus malheureux, il y perdit la tranquillité de son
mariage
. Sa femme, qu’on disoit être sa fille, qu’il avoi
it le mystère de la paternité, la lui refusa absolument. Il rendit le
mariage
nécessaire à l’honneur de la fille, & l’épous
ire à l’honneur de la fille, & l’épousa clandestinement. Voilà le
Mariage
forcé. Il fut suivi des plus injurieux traitemens
; tous deux dansés par Madame, sœur du Roi. En 1599, à l’occasion du
mariage
de cette Princesse avec le Duc de Lorraine, fut e
ins, un concert de flûtes : en 1663, le ballet des arts : en 1664, le
mariage
forcé, comédie, ballet dansé par le Roi au Louvre
alors avec les traits du plus pur sentiment, remettroit en honneur le
mariage
un peu déchu de son ancienne considération : &
ulés avec les bénéfices ordinaires du commerce, fait que d’un côté le
mariage
aujourd’hui confond plus souvent les rangs par le
ois l’an, à Noël & à Pâques. Le sujet étoit, pour l’ordinaire, un
mariage
ou quelques grandes réjouissances ; la durée, une
ux avoir besoin. P. S. Nous ne serons pas encore longtemps ici : ce
mariage
va se conclure ; la Tante de mademoiselle De Lian
n’est encore à présent qu’Evêque de Lavaur. En effet qui a dissout ce
mariage
spirituel que M. de la Berchère avait contracté a
oit moins connu ; dans une Hôtellerie, dis-je, tenue pour célébrer le
Mariage
d’une Princesse de Danemarck avec un Duc de Holst
que César avoit créés. La Loi Pappienne interdisoit aux Sénateurs le
mariage
avec les femmes qui avoient monté sur le Théatre,
urs filles quand il prêchait, ne doutant pas qu’il ne les dégoûtât du
mariage
. Sa réputation se répandit de tous côtés, et l’on
teté il couvrait de confusion ceux qui sont engagés dans les liens du
mariage
: « Et hæc fecit cum adhuc non haberet uxorem. »
basse extraction, dont les uns quittent leur Maîtresse, pour un autre
mariage
plus avantageux à leur fortune, et les autres sac
On ne saurait excuser la Duchesse d’avoir donné son consentement à ce
mariage
clandestin ; ainsi je ne vois pas de quelle façon
évot). Ils ont leurs fêtes, & dans les fêtes les plus saintes, un
mariage
, un Te Deum. Aller à la comédie est une partie de
a protection & ses graces ; que la profession religieuse étoit un
mariage
avec Dieu, l’Epoux des Vierges ; que ses libérali
’ai rallumé tous ses désirs, je l’ai amené au point de me proposer un
mariage
secret ; il n’y a plus qu’un pas à faire. Ce proj
naturel reprenons tous les droits. Il ne connoît rien de sacré que le
mariage
. L’hymen est une loi suprême, le premier vœu de l
n crime qui n’annulle point les vœux, comme il n’annulleroit point le
mariage
. Si les protestations des amans & une folle t
, s’il falloit en croire leurs insensées déclarations, quel vœu, quel
mariage
, quel contrat subsisteroit ? sur quoi pourroit-on
les amours les plus irréguliers sont toujours heureux à la fin par le
mariage
. Quelle méthode ! C’est précisément comme si dans
s il y manquoit une chose essentielle à la conclusion des pieces ; un
mariage
: à qui marter Psiché ? L’amour qui n’avoit pas a
un mariage : à qui marter Psiché ? L’amour qui n’avoit pas attendu ce
mariage
ne vouloit pas être connu. On ne pouvoit lui en f
eux & les ris. Ce denouement ingénieux est la véritable image des
mariages
qui se font sur la scene, & qu’on donne pour
différentes, le commerce des deux sexes ne fut jamais permis hors du
mariage
; la continence fut toujours une vertu, le libert
les suffisent au besoin de l’homme. Cette nouriture est saine dans le
mariage
; elle ne produit point d’exces. Le fard, l’indéc
terminabitur semen , dit-il avec l’Ecriture. Ce luxe empêche bien des
mariages
, & rend stériles plusieurs de ceux qui se fon
e garçon ne veut point de femme, la fille ne trouve point de mari. Le
mariage
s’accomplit-il, la fête des nôces, la toilette, l
ssité que le luxe même ? Il y auroit moins de Religieux & plus de
mariages
, on savoit se contenir dans les bornes de la medi
prend le triste parti de n’avoir point d’enfans. Célibataire dans le
mariage
, on se dédommage par le crime du plaisir légitime
ans. De-là aussi cette sécheresse, cette disette de sujets, & ces
mariages
qui terminent toujours nos Pièces enjouées. Ne po
de deux cents ans se sont écoulés depuis la rédaction d’un contrat de
mariage
, trouvé en original chez le curé de saint Donatie
voilà totalement convaincu… la peste !… vous avez raison. A propos du
mariage
de justinien avec Théodora, je suis bien aise de
abrogea entièrement le chapitre de la loi Papia Poppæa, au sujet des
mariages
des Sénateurs, & cela parce que Justinien que
a donc pas la loi Papia Poppæa [c’est à dire le chapitre au sujet des
mariages
des Comédiennes] en faveur de son adopté. C’est m
dispensé d’anéantir le chapitre de la loi Papia Poppæa, au sujet des
mariages
des Comédiennes, s’il n’en avait connu toute l’ex
laquelle il permit aux Citoyens les plus qualifiés de contracter des
mariages
avec toutes sortes de personnes, pourvu qu’elles
le attentat, ils joignirent leurs fortunes & leurs fureurs par un
mariage
, auquel Servius n’osa s’opposer. Ce fut pour lors
s Femmes aux Prêtres, mais ensuite on ôte le Calice aux Séculiers. Le
Mariage
, à l’égard des Prêtres, était-il plus criminel ap
’infâmie sans égard, s’il est moins fragile que nous. On abolit leurs
mariages
, non par principe de Religion, mais par la craint
dit de lui, qu’il fallait qu’il eut assisté à tous les Baptêmes &
Mariages
de l’univers, &c. Mascaron, le Chevalier d’Hé
s, très-gênantes. Une fille qui trompoit son mari, en entrant dans le
mariage
sans être Vierge, devoit être lapidée, si son mar
ne même chair. La loi qui permettoit le divorse ne subsiste plus ; le
mariage
n’est pas moins indissoluble pour l’homme que pou
s criminel. Les Apôtres en furent surpris, & en conclurent que le
mariage
étoit un joug bien pesant, quoiqu’adouci par la g
’on aura du sexe français des idées plus justes, qu’avantageuses : le
mariage
, dit-on, est le terme de tous les désirs. Comment
mment & même en le condamnant, l’amour de Didon, même en vûe d’un
mariage
, que S. Augustin s’accuse dans ses confessions, d
es amoureuses, mais avec dignité, & qui n’avoient que des vûes de
mariage
, encore même leurs projets étoient traversés par
mp; qui n’est mise que pour fronder la loi de l’Église, qui défend le
mariage
entre parens, & sa bonté, qui accorde quelque
’est la même chose), dérogeait si bien à la noblesse, que les honteux
mariages
avec des affranchis ne lui étaient plus interdits
Jeanne, Reine de Naples et Comtesse de Provence, dont les amours, les
mariages
, les guerres, les crimes, la mort tragique, donna
c mépris, et même calomnieusement offensée, son refus du sacrement de
mariage
aux Comédiens est traité de scandale, ainsi que l
de Baudouin Empereur d'OrientDe bel. Const. sub Comnen., et depuis an
mariage
de son frère Henri, avec Agnès de Montferrat, on
l parut une tragi-comédie d’Urbain Chevreau, intitulée La suite et le
mariage
du Cid. La même année, Des Fontaines fit jouer la
es Prêtres revêtus de surplis, même aux farces impudiques, pour faire
mariages
de risées : L’on y lit le texte de l’Evangile en
i, au petit maître sur l’homme sage, au libertin sur le vertueux. Ces
mariages
peuvent-ils être heureux ? la passion, la vanité,
uer des pieces, ou s’y enrôle, toute sa vie n’est qu’une comédie, son
mariage
avec le Comédien qui lui a plû en est le dénoueme
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