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1 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Punctum Unicum. » pp. 5-6
s allez au bal tout exprès pour voir de ces femmes, ou pour être vue. Malheur à vous qui vous levez le matin pour vous remplir
a gueule, et les hommes y tombent à la foule4 ! Et le prophète Amos : Malheur à vous qui cherchez les viandes exquises et délic
ts et les démarches étudiées et fastueuses5 ! Et le prophète Michée : Malheur à vous qui avez des pensées inutiles6 ! Et notre
endront compte au jugement de toute parole oisive qu’ils auront dite. Malheur à vous riches qui avez votre consolation en ce mo
dite. Malheur à vous riches qui avez votre consolation en ce monde ! malheur à vous qui riez ! malheur à vous qui êtes rassasi
es qui avez votre consolation en ce monde ! malheur à vous qui riez ! malheur à vous qui êtes rassasiés ! Ce n’est pas qu’il so
2 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398
ni s’y précipiter. Or c’est ce sentiment que produit dans Sophocle le malheur d’Œdipe. On y voit un homme né sous une étoile ma
poursuivi constamment par son destin, & conduit au plus grand des malheurs par des succès apparens. Ce n’est point-là, quoi
de nos beaux esprits, un coup de foudre qui fait horreur, ce sont des malheurs de l’humanité qui nous effraient. Nous sentons to
orte quelquefois, & le tableau d’Œdipe, n’est qu’un assemblage de malheurs , dont la plupart des hommes ont éprouvé au moins
e nécessairement la terreur, quand celle-ci est causée en nous par le malheur d’autrui. Nous ne sommes effrayés des malheurs d’
t causée en nous par le malheur d’autrui. Nous ne sommes effrayés des malheurs d’autrui, que parce que nous voyons une certaine
ment passager d’un frère, comme Camille ; qu’il soit précipité par un malheur qu’il n’a pu éviter, comme Andromaque ; ou par un
plus grands, plus puissants, plus parfaits que nous, écrasés par les malheurs de l’humanité. Nous avons le plaisir de l’émotion
exemples. Le Héros pour qui le Spectateur s’intéresse, tombe dans un malheur atroce, effrayant : on sent avec lui les malheurs
resse, tombe dans un malheur atroce, effrayant : on sent avec lui les malheurs de l’humanité, on est pénétré, on souffre autant
& qu’ensuite il nous les représente dans un état malheureux. Les malheurs des scélérats sont peu propres à nous toucher ; i
mour est la plus générale ; il n’est presque personne qui n’ait eu le malheur [ou le bonheur, c’est selon] de la sentir, du moi
3 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
lamenter. G. C’est sans doute ce qu’il y a de mieux à faire dans les malheurs que la Fortune nous envoye. S. Et c’est aussi à q
en doute ? S. Mais en même tems s’il nous arrive à nous-mêmes quelque malheur , n’est-il pas vrai que nous nous savons bon gré s
us négligente à tenir en bride la Partie pleureuse, supposant que ces malheurs qu’elle voit représenter ne la regardent pas, &am
ir qu’après avoir nourri cette Partie foible par la contemplation des malheurs des autres, il ne sera pas aisé de la contenir da
ndrir & à pleurer, parce que c’est elle qui les fait compatir aux malheurs de leurs semblables. C’est ce que je ferai voir e
s, & par là nous causent ce plaisir qui consiste à contempler les malheurs dans lesquels nous pourrions tomber, mais dont no
pectateurs, parce que nous trouvons un plaisir secret à contempler le malheur des autres : magnum alterius spectare laborem. No
aut pas introduire des hommes vertueux qui tombent du bonheur dans le malheur , car cela ne seroit ni terrible ni digne de compa
e faut pas non plus qu’un très méchant homme tombe du bonheur dans le malheur  : il y a bien en cela quelque chose [de juste &am
i Crainte, car on n’a pitié que d’un malheureux qui ne mérite pas son malheur , & on ne craint que pour ses semblables : ain
extrêmement juste & vertueux, & qui ne mérite point aussi son malheur par un excès de méchanceté & d’injustice ; ma
ent au contraire que la compassion la plus grande est excitée par les malheurs de l’Innocence. Un Poëte, dit l’Abbé Conti dans l
lle cause de plaisir ; pourquoi ne veut-il pas qu’elle représente les malheurs d’un Innocent ? Il a défini lui-même dans sa Rhét
i-même dans sa Rhétorique la Pitié, l’affliction que nous causent les malheurs d’une personne qui ne les mérite pas. Plus cet ho
me sera admirable par ses vertus, moins il méritera de tomber dans le malheur  : par-conséquent plus son malheur sera grand, plu
moins il méritera de tomber dans le malheur : par-conséquent plus son malheur sera grand, plus la Tragédie jettera de trouble d
s sont nos semblables ; leurs foiblesses nous instruisent & leurs malheurs nous touchent. Ainsi nous sommes touchés de la mo
touchés de la mort de Britannicus ; mais quoiqu’il ne mérite pas ses malheurs , nous nous rappellons ses imprudences : ce qui ad
n sens à peu près pareil à celui qu’a suivi M. Dacier2. La Pitié d’un malheur , où nous voyons, dit-il, tomber nos semblables, n
& même déraciner en nous la Passion qui plonge à nos yeux dans ce malheur les personnes que nous plaignons…. Cette explicat
eres Tragédies furent introduites pour faire souvenir les Hommes, des malheurs de la vie, & les avertir qu’ils doivent s’y p
Troades d’Euripide, sortit en disant qu’il avoit honte de pleurer les malheurs d’Hécube & d’Andromaque, lui qui étoit insens
t apellare virtutem, quam Stoicos inter vitia numerare non pudet. Les malheurs d’autrui nous frappent toujours par contre-coup,
des biens de la terre que la Tragédie nous fait gémir, c’est sur les malheurs de nos semblables : ce qui nous rend compatissans
e à cette Piéce l’a terminée par cette Reflexion,   Quels horribles malheurs , O trop funeste Amour, produisent tes fureurs !
s Amans qui étoient obligés de se séparer, j’avois compassion de leur malheur  ; & aujourd’hui j’ai compassion de celui qui
4 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123
aits pour vivre en société ; ce n’est pas seulement aux incidens, aux malheurs réels, que nous voyons arriver sous nos yeux, que
ont aussi de son ressort. Elle nous porte à les admirer, à frémir des malheurs qui les accablent, & à désirer intérieurement
es passions dans l’âme des Princes de la terre ; il voit en grand les malheurs qu’elles occasionnent parmi le Peuple. Ne pourrai
le prend un autre chemin ; il pense qu’on pleure avec plaisir sur les malheurs d’un Hèros qui nous intéresse, par ce qu’on est p
5 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
en outre que j’en ai montré la justesse, les personnes, qui ont eu le malheur de frequenter la Comedie moderne, l’appellent aus
le n’est pas dans le chemin du salut ; & elle ne vit que pour son malheur . Une vie comme celle là, c’est à dire, une vie qu
te Demoiselle ne prendra pas ce raisonnement comme la prédiction d’un malheur , où je souhaite qu’elle tombe ; mais comme un ave
die est contraire aux maximes de l’Evangile. Le Seigneur nous dit : «  Malheur à vous, qui passez vos jours dans la joie & d
s ? Mais afin que ce Pere n’attire pas sur lui & sur sa Fille les malheurs , que Dieu répand ordinairement sur les Peres, qui
mediennes le lui apprennent comme les nouveaux maîtres de son prémier malheur , Ce métier apris à une si mechante école est seco
éfiance, sans préservatifs ? Faute de crainte, on n’a point d’idée du malheur qui peut arriver à l’ame, & par consequent po
Comedie, vous avez trop de penetration, Madame, pour ne pas sentir le malheur des personnes, qui par leur exemple ont contribué
ersonnes, qui par leurs exemples ont approuvé la funeste fource de ce malheur  ; au Pere & à la Mere des enfans, qui les y o
6 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
d’avoir part aux plus grandes affaires. La Pologne, au milieu de ses malheurs , a établi deux théatres, l’un à Cracovie, dans le
obles, ouvrage du Roi régnant, dont le regne a été marqué par tant de malheurs . Il le sera aussi par des nombreuses & brilla
des grandes Charges de la Couronne. Le théatre consolera de tous les malheurs , dédommagera de toutes les pertes, &, en déto
tes les pertes, &, en détournant l’attention des citoyens sur les malheurs publiqcs & particuliers, il y apportera un pr
e les occuper. Le premier, pour faire oublier ses manœuvres & les malheurs publics en amusant le peuple, vouloit introduire
uvée, ce qu’elle a de plus sage, de plus grave, de plus intéressé aux malheurs publics, passe son temps à voir des cabrioles &am
emie qui s’en réjouit, une ville insensée qui triomphe de ses propres malheurs , & se croit pleinement dédommagée par quelque
l & le Baron de Kurt n’y virent presque personne. Le contraste du malheur public avec des bouffonneries publiques est si fr
x de leur conduite, & empêcher la nation de faire attention à ses malheurs . Mais empêcheront-ils l’Europe & la postérité
urnir des pensions ; mais qu’on va chercher des moyens, au milieu des malheurs de la République épuisée, de fournir à leur subsi
7 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CONCLUSION » pp. 113-114
veur ayant prononce en saint Mathieu Chap. 18. v. 7. cet anathème : «  Malheur au monde à cause des scandales ; il est nécessair
se des scandales ; il est nécessaire qu’il arrive des scandales, mais malheur à l’Homme par qui le scandale arrive. » Nous devo
8 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
us des autres, produisent des effets bien plus étranges, et que leurs malheurs font une plus vive impression sur l’esprit, et ca
’humanité, afin que le spectateur craigne qu’il ne lui arrive quelque malheur  ; car si c’était un homme accompli en toutes chos
Poète ne doit pas donner à entendre, que son Héros est tombé dans le malheur , pour être sujet à quelque imperfection ; mais po
liens du sang, de l’amitié, ou de l’amour, le fassent tomber dans le malheur . C’est une chose ordinaire, qu’un ennemi mette to
ter la compassion dans l’esprit de leurs Juges, faisaient peindre les malheurs de leurs Clients, pour obtenir par ces représenta
érité de ses Héros ; un revers qui le fait tomber tout à coup dans le malheur , excite de grands sentiments par un retour de pas
t au comble de ses désirs, est tout à coup précipité dans un abîme de malheurs  : ou qui après avoir été longtemps persécuté, et
té longtemps persécuté, et accablé de disgrâces, voit cesser tous ses malheurs par un retour de bonne fortune. C’est ce qui surp
qu’il n’y a point d’homme raisonnable, qui pût refuser ses larmes aux malheurs de la Mère et de la Fille. En effet Polyxène tira
pièce dramatique, puisque les mœurs sont le principe du bonheur ou du malheur des hommes : Quoiqu’on voit souvent des personnes
ommes : Quoiqu’on voit souvent des personnes vertueuses, accablées de malheurs , et des scélérats dans la prospérité : cependant
ue médiocrement touché de voir un méchant homme tomber dans de grands malheurs , qu’il n’a que trop mérités par ses crimes ; ou s
re heureux et impuni : Il faut, au moins, le menacer de quelque grand malheur , et faire des imprécations qui témoignent qu’on l
9 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
renait à s’épouvanter de tous les périls, et à se désoler de tous les malheurs  ? On aura de la peine à me persuader qu’une âme a
; et celui de lamentation fit qu’on se contenta de pleurer les grands malheurs , quand il fallait y chercher quelque remède. Mais
it l’envie de se lamenter, qu’on exposait bien moins de vertus que de malheurs  ; de peur qu’une âme élevée à l’admiration des Hé
s je veux que ces larmes tendres et généreuses regardent ensemble ses malheurs et ses vertus, et qu’avec le triste sentiment de
). j. [NDE] : Lucrèce, De Natura Rerum, livre I, 101 : « Combien de malheurs la religion suscita ! » k. [NDE] : Horace, Epît
10 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
mes plus dures et plus féroces que celles qui s’attendrissent sur des malheurs chimériques et romanesques. N’a-t-on pas vu un fi
e son père mourant pour voler au spectacle ? N’avez-vous pas assez de malheurs réels à pleurer et à réparer, sans gémir sur des
as assez de malheurs réels à pleurer et à réparer, sans gémir sur des malheurs imaginaires ? N’est-ce pas une barbarie que de co
11 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-4
er, la tragédie de Phedre, où il réussit si bien à faire plaindre ses malheurs , qu’on a plus de pitié de la criminelle belle-mèr
criminel est connu & avéré ; le Poëte veut qu’on ait pitié de son malheur , qu’on aime sa personne. Le vice perd-il, la vert
12 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
s ces calomnies avaient nos sentiments pour objection, et jusqu’à nos malheurs pour réponse. Vous attaquez les femmes trop vivem
rs. Cet état n’eût été que triste, et il y aurait eu du remède, si un malheur plus grand que son principe, n’avait dû le perpét
les blasphêmes et les horreurs coulaient de sa plume empoisonnée, et malheur aux amants jaloux ou chimériques qui auraient lu
à ses yeux, par l’opinion qu’il a de leur imposture. Il est frappé du malheur de la terre ; il s’éveille en apostrophant ces mo
nt armée en vain de tant de charmes. Ma raison prévaudra… Dites votre malheur , et je m’en rapporte à vous-même. Ne sentez-vous
ent de vous guérir, ne concevez-vous pas que votre opiniâtreté est un malheur pour vous ?… Non, Madame, vous êtes belle, vous a
Mais l’imposture a pris cent fois ce langage enchanteur : j’ai vu le malheur des hommes ; dois-je me fier à des serments !… Vo
13 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
plaisir, avec quelle complaisance ne rappellent-ils pas ces temps de malheurs si agréables pour eux, qui leur rappellent que le
ux impuissants à former pour le bonheur de son peuple. Pour comble de malheur , on y voit des fanatiques soutenus par des moines
lus la dupe de l’ultramontanisme, est cependant parvenu à écarter les malheurs qui menaçaient les Portugais catholiques. Il s’es
aires qui se multiplient progressivement toutes les années. Ah ! quel malheur , si on rendait aux prêtres et aux moines, les bie
é, abusèrent tous de leur autorité absolue, et toujours ils firent le malheur également du peuple oppresseur et du peuple oppri
s nations vers la barbarie ; presque toujours ils furent un organe de malheurs pour leurs sujets et pour eux-mêmes. Les plus gra
t, offre également d’un seul coup de pinceau le tableau effrayant des malheurs de la campagne de Napoléon à Moscou. Celui auquel
14 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
ie, d’acteurs que nous y sommes, pour nous en adoucir le poids et les malheurs . Cette réflexion triste vient quelquefois trouble
e sont les préceptes réduits en exemples ; la Tragédie nous offre les malheurs produits par les vices des hommes, la Comédie les
que les forfaits causés par le zèle d’une fausse religion, et non les malheurs encore plus déplorables, où le zèle aveugle pour
ui l’occupe, qu’y aperçoit-il, Monsieur ? Un retour affligeant sur le malheur de la condition humaine, qui nous oblige presque
nfinité d’autres sujets capables de remplir dignement le Théâtre, les malheurs de l’ambition, le spectacle d’un héros dans l’inf
lesquels la nature rapproche les Princes des autres hommes. Mais les malheurs de la vie privée n’ont point cette ressource à no
ent si séduisant qu’elles inspirent ? Qui peut avoir le bonheur ou le malheur de parler d’elles sans intérêt ? Essayons néanmoi
nos hommages était en effet aussi rare que vous le dites. Mais si par malheur vous aviez raison, quelle en serait la triste cau
intention de la nature, devait nous rendre heureux, et que pour notre malheur nous avons su altérer et corrompre. Enfin ne nous
plus aimable moitié du genre humain, destinée à partager avec nous le malheur d’être, le soulagement le plus propre à le lui fa
quement comme un préservatif contre l’oisiveté, un rempart contre les malheurs , et non comme l’aliment d’une curiosité vaine, et
affaiblissement d’Etat » aa, je serais d’avis qu’on se consolât de ce malheur . Il ne fallait pas moins qu’un Philosophe exercé
15 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
oisins, ses proches, pour s’intéresser à des fables, pour pleurer les malheurs des morts, ou rire aux dépens des vivants ; de ma
qui sont les secrets mobiles du cœur humain et qui enfantent tous nos malheurs , l’orgueil, l’esprit de domination, le ressentime
is combien mérite de mépris et de haine tout homme qui abuse, pour le malheur du genre humain, des talents que lui donna la nat
tristes effets rebutent, il n’en devient que plus intéressant par ses malheurs mêmes. On se dit, malgré soi, qu’un sentiment si
ttendu qu’ils sont doués d’une douceur très méritoire à supporter les malheurs d’autrui. « Cependant c’est la pièce qui contie
nnier, qu’un tailleur fassent mal une chaussure ou un habit, c’est un malheur facile à réparer, et qui retombe à la fin sur eux
16 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
onner si j’aimais tant à verser des larmes à la représentation de ces malheurs étrangers et imaginaires ? « Quid mirum si in aru
aïens contre la religion chrétienne, qu’ils disaient avoir attiré les malheurs de l’empire, en particulier par la cessation ou l
sanirent. » O insensés, l’univers entier est étonné et affligé de vos malheurs , et vous, quelle fureur ! vous chercher le théâtr
le même sujet que ce Père dans la Cité de Dieu, et fait voir que les malheurs des temps viennent de la corruption du théâtre :
e qu’on avait fait de ses biens, en les construisant. Est-ce un grand malheur d’être dépouillé des biens dont votre impudicité
pplicate pro eis. » (Ps. 147.) Vous vous plaisez à voir les Acteurs : malheur à vous, si vous ne vous corrigez. Qui voit les Ac
17 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
Joas.] » Aristote donne le premier rang à une Action qui finit par le malheur d’un homme qui n’est ni bon ni méchant, & qui
ur d’un homme qui n’est ni bon ni méchant, & qui s’est attiré son malheur par quelque faute : il ne met qu’au second rang c
ue dans le petit nombre de ces anciennes Familles, fameuses par leurs malheurs . Il est vrai que les Familles des Atrées, des Œdi
t ce qu’il dira à ces deux Fils & à Monime, & la cause de ses malheurs . Dans Athalie le Poëte oppose deux tableaux l’un
tits. La Nature n’invite ni les oiseaux ni les hommes à chanter leurs malheurs  ; elle leur fait seulement pousser ces exclamatio
s contre la vraisemblance, parce que ces jeunes Filles déplorant leur malheur présent, par des passages des Pseaumes, faits sur
si souvent se mêlant à mes pleurs, De la triste Sion celebrent les malheurs . A la nouvelle que tout le Peuple Juif sera ég
,    Hélas ! si jeune encore, Par quel crime ai-je pu mériter mon malheur  !   Ma vie à peine a commencé d’éclore,   Je to
ts célébrent son courage, Que d’autres par leurs cris déplorent ses malheurs . Ce sont ces cris, ces αῖ, αῖ des Anciens qui
à élever l’ame & la plus capable de former l’esprit. C’est de ce malheur dont se sont plaint les Italiens : ils ont dit qu
18 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
excellerent sur les autres Nations, pour leur gloire & pour leur malheur , puisque leur Passion pour les amusemens frivoles
paroissent lui devoir être favorables, n’arrivent que pour hâter son malheur . La réponse d’un Devin qu’il interroge l’inquiett
s enfans, pour lui-même : & parce que ce Prince ne mérite pas ses malheurs , & cependant s’y est précipité par son emport
lle n’en eut point d’enfans. Les Poëtes Tragiques, pour augmenter les malheurs d’Œdippe, lui en donnent quatre, assez éloignés d
19 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
furent renouvelés après une longue intermission, comme un remède aux malheurs publics, et à cette grande défaite qui les afflig
les employaient encore pour éviter par le secours de leurs Dieux les malheurs dont ils étaient menacés. Aussi les vers du Poète
ait prédite fort clairement, on trouva que pour éviter un autre grand malheur , il enjoignait aux Romains de vouer et célébrer t
erre, et le Sénat craignant que ce ne fût un présage de quelque grand malheur , ordonna que la célébration des Jeux durerait un
20 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
evient dans votre-mémoire ; vous en êtes affligé, vous en rougissez : Malheur à moi, dites-vous, de quel front oserai je entrer
ette comparaison suffiroit pour connoître l’avantage de l’un & le malheur de l’autre. Revenez donc à Dieu, priez avec confi
apprennent avec grand soin ce qu’ils y entendent dire ; & pour le malheur de leur ame leur mémoire trop fidele ne le leur r
ler une mer de délices ! C’est bien plutôt une mer de crimes & de malheurs . Il seroit mille fois moins dangereux de traverse
ns, les reptiles, sont plus chastes que vous. Fuyez donc cette mer de malheurs , ce fleuve de feu, cet air empesté du théatre, qu
21 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
uites que n’ont pas celles des Particuliers, causent le bonheur ou le malheur des Peuples, & les révolutions des Etats ; ma
sa vieillesse, il se vit la couronne enlevée par un jeune homme ? Son malheur nous apprend quelle est l’inconstance de la Fortu
animoient le Peuple contre ses Piéces. Il pouvoit se consoler de ses malheurs , & des railleries d’Aristophane, par l’estime
toire de la Tragédie. Quand l’Armée des Athéniens essuya en Sicile ce malheur qui couta la vie au Général, & la liberté aux
alla toujours en déclinant. Mais ni la disette de bons Poëtes, ni les malheurs publics ne purent modérer la fureur des Atheniens
oureux des Livres, leurs Armes ne seroient point à craindre. Tous les malheurs qui depuis la guerre du Peloponese arriverent à c
22 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62
es, nous trouvons un secret plaisir à voir où à entendre raconter les malheurs de nos pareils. Suave, mari magno turbantibus
sentons du plaisir, comme le dit Lucrece, à voir nos pareils dans un malheur dont nous sommes exemts ; & nous trouvons un
Agamemnon reconnoît combien son emportement contre Achille, cause de malheurs  ; mais les Peuples ont tort de l’en accuser ; Jup
23 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
on, où la misere la plus extrême, cause du contentement, & où les malheurs & les larmes sont agreables. Nous ne devons p
s ; & c’est consentir à ces conspirations, à ces desordres, à ces malheurs publics, que de ne les pas empecher quand on en e
; les pechez de cette Ville ingrate sont les premiers autheurs de ses malheurs , le Prophete Isaye ne nous permet pas d’en douter
ala. Isaya 3. Jerusalem est tombée, le Royaume de Juda est détruit ; malheur à leurs ames, parce que Dieu leur a rendu une par
des plus belles Parties du Septentrion ne sont tombées dans le mesme malheur , que pour avoir suivy la mesme route. Et qui peut
avec la mesme perfidie ? Dieu condamne Jerusalem à souffrir tous ces malheurs , parce que Jerusalem a commis tous ces crimes. I
iner une santé foible & chancelante. Mais ce qui est le comble du malheur , c’est que les bons sont souvent perdus pour avoi
vous ne doutez point de sa sincerité. Prevenez ces dangers, & ces malheurs , avec les précautions que j’explique dans cette d
e, parce que ce n’est qu’erreur, que peché, que corruption, & que malheur . Les partisans de ces fortes de divertissemens ré
été passagere de plaisir ne soit suivie d’une communauté eternelle de malheur . C’est du saint Esprit, que Tertullien & tous
outrages, du deshonneur & de la corruption de l’Estat, & des malheurs qu’on a sujet d’en craindre. Que je serois heureu
24 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
sertations sur la manière dont il opère, par la terreur, la pitié, le malheur des personnages, ou tel autre ingrédient, qu'on n
er profondément. Mais l'homme veut être ému. J'en conviens, c'est son malheur , et la source de ses fautes. Faut-il donc entrete
l'horreur du crime par de grands motifs qui les élèvent, ou de grands malheurs qui les excusent. Tout cela ne va que fort indire
er dont les dehors sont si humains, se plaise à la représentation des malheurs et des crimes qui l'ont avili ou accablé dans ses
ver la vertu dans le tableau animé des péchés qu'elle déteste, et des malheurs dont elle gémit, dont elle voudrait anéantir jusq
e perdre les idées justes des vrais devoirs, du vrai bonheur, du vrai malheur de l'âme, et d'y substituer un système tout diffé
25 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
es où les a portés notre siécle, lui parroissoient un des plus grands malheurs du monde, & l’un des plus grands objets de so
de l’espérance, de la charité, de toute la réligion. Le bonheur ou le malheur éternel de l’homme. A ce coup d’œil, à ce coup de
parure, puis-je paroître dans les compagnies avec des haillons ? Quel malheur d’avoir épousé un mari avare, & d’être entrée
chercher les modeles ! Nous écoutera-t-on, si nous traitons de grand malheur la dureté que cette passion inspire pour les pauv
a toilette, au bal, au spectacle, au jeu, qu’on s’attendrira sur leur malheur , & après des dépenses qui épuisent tout, que
s ne permettent pas d’en meconnoître la source. Dans la prédiction du malheur de Tyr, de Babilonne, de Jerusalem, on commence p
ain qui écrit la condamnation sur la muraille. Daniel lui annonce son malheur , & la même nuit la ville de Babilonne est pri
détail de grands mystere. Mais ce qui n’est pas un mystere, c’est le malheur de l’homme, qui se laisse vaincre à ces frivoles
ace les délices de Capoue, elle y transporta les foiblesses & les malheurs d’Annibal. Le palais de Constantinople, du temps
26 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
et autres Pièces du même genre, où les Amants éprouvent les derniers malheurs , et sont punis de leur passion par la perte même
ique. » Racine savait et sentait à merveille cette vérité ; mais, par malheur pour le Théâtre moderne, non seulement il n’eut p
e raisons leur être funeste, en les précipitant dans toutes sortes de malheurs . Ces deux points de vue, si diamétralement oppos
amour, sa désobéissance et sa fureur le plongent dans les plus grands malheurs  ? De son côté Inès, qui partage les crimes de son
une passion capable d’entraîner après elle tant de crimes et tant de malheurs . Dans Titus et dans Tiberinus, l’amour de la Patr
27 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
es on se partage pour la garde et le bon ordre de la maison : Mais le malheur est que Monsieur la garde toute la nuit avec beau
tout temps l’art trop naturel des femmes, qui ont même quelquefois ce malheur contre leurs propres intentions ; mais qu’elles e
re. Si ces réflexions et les autres qui ont précedé celles-ci, ont le malheur d’être inutiles ; je ne sache plus qu’une ressour
28 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
comme si toutes ces choses étaient égales pour le bonheur et pour le malheur de la société, et comme si le but de la raison n’
imables au spectateur au point de lui inspirer de la pitié pour leurs malheurs , tel est le pouvoir des bons Poètes et tel est la
udre à entreprendre Phèdre où il réussit si bien à faire plaindre ses malheurs , que le spectateur a plus de pitié de la criminel
29 (1709) Mandement de M. L’Evêque de Nîmes contre les Spectacles pp. 3-8
cher les consolations des tristesses publiques ou particulières ? Les malheurs réels que nous ressentons, ou dont nous sommes me
Ajout de 1712 : et craindre pour sa Patrie k. Ajout de 1712 : des malheurs l. [NDE] De « la musique » à « contretemps » en
30 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
sa gloire, en ne donnant pas cette comédie. Le Duc s’étoit attiré ces malheurs , non-seulement par des guerres faites à la France
d. Il en fit à son retour en France, sans que l’expérience de tant de malheurs ait pu le rendre sage, ce qui le perdit par-tout.
leçons sur les mœurs, confirmées par l’expérience ; il la doit à ses malheurs qui le font rentrer en lui-même, & arracher l
avoue que le théatre a été la source de son libertinage & de ses malheurs . En entrant dans le monde, n’ayant encore aucune
dinaire de la grace, marquoient tous ses pas par des péchés & des malheurs . Le feu du théatre causa ce funeste embrasement.
31 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
l ne connoît que la nature & les vertus morales, un bonheur ou un malheur temporel du vice & de la vertu. Il change jus
e table delicate à des jeux amusans, que j’intéromps pour pleurer les malheurs d’Andromaque, en-rire des boutades du Misantrope 
e chose d’incroyable, qui répugne à l’humanité. Se complaire dans les malheurs d’un ennemi, c’est vengeance ; mais s’amuser des
re dans les malheurs d’un ennemi, c’est vengeance ; mais s’amuser des malheurs d’une personne indifférente, étrangere, inconnue,
atisfaction peut trouver un bon cœur à voir les fureurs d’Oreste, les malheurs d’Œdipe, le désespoir de Phedre, l’assassinat de
cruelle, sans douceur, sans charité, sans compassion, insensible aux malheurs du prochain, à la misere des pauvres, querelleuse
xcitent tant d’orages, & poussent la créature plus directement au malheur . Voilà le maux extrêmes. Il est inutile de faire
toujours se mettre à la discrétion du démon, s’exposer à des nouveaux malheurs . C’est pour eux une fête, ce sont leurs delices,
32 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
souffre en sa personne ; et miséricorde, la compassion qu'on on a des malheurs des autres: Mais quelle compassion peut-on-avoir
hé de regret et d'affliction ; et que si ces sujets tragiques, et ces malheurs véritables ou supposés, sont représentés avec si
ils me tiraient des larmes des yeux par la représentation de quelques malheurs étrangers et fabuleux qu'ils représentaient sur l
ines se corrompent ; Aussi a-t-il dit par la bouche de l'Evangéliste, Malheur sur vous qui riez, pource que vous pleurerez: Et
33 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
idées des biens et des maux éternels, pour ne mettre le bonheur ou le malheur que dans le succès ou les obstacles de la passion
t de tout contraires. Jugeons de l'arbre par le fruit : on pleure les malheurs d'un Héros imaginaire, et on ne jettera pas un re
éros imaginaire, et on ne jettera pas un regard de compassion sur les malheurs réels d'une foule de pauvres et de malades qui pé
'objet de votre repentir. C'est bien pis que la représentation de vos malheurs . Cet époux, cet ami qui vous mène à la comédie, c
plaisir est le mobile du cœur, la source de ses égarements et de ses malheurs  ; le devoir de l'homme est de réformer ce goût dé
34 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112
songe. Son accusateur prétend prouver que ce prêtre a spéculé sur les malheurs d’une auguste victime de la révolution7, et qu’au
825, chez Pichard et Pélicier. 3°. Mémoires secrets et universels des malheurs et de la mort de la reine de France, par M. Lafon
35 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
relle, des amis de plaisirs, d’argent, d’intrigues d’esprit & de malheurs , qu’à nous inspirer la haine & la vengeance
es vomi par cent bouches impures, comme les flammes de l’Etna pour le malheur de ceux qui l’environnent ; une jeunesse novice p
d’allumer deux mille torches ardentes de la passion aveugle pour le malheur de tous ses Spectateurs : Qui pourra donc calcul
un objet digne de notre adoration & capable de nous consoler du malheur d’être , subit la peine de sa témérité ; le panta
20.) sur nos théâtres à enflammer nos desirs  ! Qui nous consolera du malheur d’être dans ces jours malheureux, où un délire c
de sapper la révélation ? L’avenir est-il à eux ? Ces prophetes de malheurs créeront-ils l’évenement pour la prédiction  ? D
don, Génie heureux & bienfaisant, si la crainte (pag. 264.) d’un malheur imaginaire qui menaçoit ta patrie…… a pu causer t
combien mérite de mépris & de haine tout homme qui abuse pour le malheur du genre humain, du génie & des talens que lu
ir ramassé ces miettes tombées de la table de mes maîtres, j’avois le malheur de paroître coupable à leurs yeux ! Quelle seroit
ux l’Evangile d’une main, leur présenter de l’autre ce tableau de nos malheurs , s’ils pouvoient leur être inconnus, & si la
36 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
élevé par son courage aux premiers emplois de l’Etat, instruit par le malheur à chérir l’humanité, exercé dans son obscurité au
 Et si un Roi, pour 5 trop s’abandonner à la vengeance, tombe dans un malheur si grand, qu’il excite la pitié, à plus forte rai
de à de telles passions, de peur qu’elles ne l’abîment dans un pareil malheur . » Et c’est parce que les hommes rabattront asse
tte probité commune, ni cette faute sans crime qui le plonge dans son malheur . Si nous le regardons avant la pièce, c’est un in
37 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
ocle & d’Euripide. Les Grecs croyaient sans doute, que les divers malheurs qu’éprouvèrent Œdipe & la maison d’Agamemnon,
er d’avantage. Nous serions plus séduits, plus frappés du tableau des malheurs de nos Pères, que de la peinture d’un Grec ou d’u
l’autre ne sçaurait le perfectionner. Ainsi quand un beau sujet a le malheur de tomber dans des mains mal-habiles, il est perd
38 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVIII. Sentiment d’Aristote.  » pp. 66-68
t-on se promettre de la pitié ou de la crainte qu’on inspire pour les malheurs des héros ; si ce n’est de rendre à la fin le cœu
39 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
i fût : mais quelque déférence que j’aie pour vos sentiments, j’ai le malheur de ne pouvoir déguiser les miens ; et supposé ent
ands Hommes ; Et l’aimable Thalie a longtemps à pleurer Avant que son malheur se puisse réparer, etc. » Voilà, Madame, tout c
40 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
r la réalité ; où on les intéresse par le spectacle de passions et de malheurs qui ne soient ni trop loin d’eux ni trop près, et
pour exciter la terreur et la pitié, on n’exposait sur le théâtre les malheurs et les crimes de l’humanité que pour rendre les h
41 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
ns de cette espèce les Polonois qui voudroient jeter les yeux sur les malheurs incroyables de leur patrie. La délégation établie
bsister encore malgré la Bulle d’abolition. Pour se consoler de leurs malheurs & pour consoler les Dantzicois qui ne sont pa
que la débauche a avili, qui après avoir acquis des richesses dans le malheur général, veulent les employer à se plonger dans l
, soit pour satisfaire leur goût, soit pour se cacher à eux-mêmes les malheurs qui les accablent. Quelques jours après le même M
ecteur qu’il venoit de prendre prisonnière ; il y a trois ans que les malheurs de la Pologne y firent cesser tous les spectacles
e les malheurs de la Pologne y firent cesser tous les spectacles, les malheurs n’ont fait que croître, & l’on veut y jeter l
e punir. Journal du 30 juillet 1774, art. de Varsovie. Au milieu des malheurs qui s’accumulent sur nos têtes, cette capitale of
42 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
ée, que les joies trompeuses du siècle n’aboutiront qu’à un souverain malheur  : Sed tristitia vestra vertetur in gaudium. Grand
e, lorsqu’il a dit en général : Væ vobis qui ridetis ! Luc, chap. 6. malheur à vous qui cherchez les plaisirs de ce monde ! Væ
s de ce monde ! Væ vobis quia habetis consolationem vestram ! Ibid. malheur à vous qui trouvez votre félicité sur la terre, e
ut le fonds de cette seconde partie : c’est le jeu. Principe de mille malheurs , et passion que je ne puis trop fortement combatt
du peu qu’on a : je ne contesterai point avec vous, Chrétiens, sur le malheur des temps ; sans en être aussi instruit que vous,
ces joies du monde finiront bien-tôt, et qu’elles seront suivies d’un malheur éternel, au lieu que vos peines passageres se cha
43 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Avertissement. » pp. -
Avertissement. M’accuserait-on d’avoir eu le malheur de méconnaître les talens des hommes de mérite qu
44 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
n indispensable, la cessation du crime ! Pour tous ceux qui ont eu le malheur de mourir dans cet état, leurs noms ont beau être
y être attiré par curiosité, engagé par complaisance, entraîné par un malheur  ; mais à ce très-petit nombre près, qui n’y revie
ature ? L’art dramatique n’est que l’art de se faire un amusement des malheurs & des désordres de l’humanité. La scène n’est
s le corps, sans qu’on s’en apperçoive, & on ne connoît enfin son malheur que quand il n’est plus temps d’y remédier. On ne
us ordinaire & la plus redoutable : Ut videntes non videant. Quel malheur , si on se croit innocent & fort ! quel remord
45 (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46
fession est grave courir à ces jeux avec empressement. Pour comble de malheur vous rencontrez tous les jours dans le monde des
Homme ruiné ; fou, vrai fou, qui, en contant dans un grand détail des malheurs affreux qui lui sont arrivés, rit à gorge déployé
és, tout est perdu, lorsque le danseur et la danseuse restent froids. Malheur à eux si, au troisième tour ils ne sont pas hors
rs d’haleine, les yeux étincelans, les joues colorées d’un rouge vif. Malheur à eux si tous leurs mouvemens ne sont point passi
le goût, à perdre leurs mœurs, à subir toutes les peines et tous les malheurs attachés à une vie déréglée, ce seroit de votre p
46 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XI. Son opposition à l’Evangile. » pp. 23-24
nom, la pierre même du Téâtre, le bois même qui le compose, crieroit malheur à Habac. 2. 11. 12.celui qui bâtit une ville de
47 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 2 : Livre VI, chap. 7] » p. 590
ers retournent comptere ce qui se fait en ces lieux, afin d’obvier au malheur qui en pourrait sourdre : Les damnés qui retourne
48 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 13
les retirer de misère. C’est le prophète Amos qui pèse cette raison : Malheur à vous qui cherchez les viandes exquises et les v
49 (1768) Des Grands dans la Capitale [Des Causes du bonheur public] « Des Grands dans la Capitale. » pp. 354-367
eurs. Un Auteur recommendable vouloit qu’on ne le montrât qu’avec les malheurs qui l’accompagnenta. La vertu au contraire seroit
n ce genre. L’amour, dit M. Riccoboni, devroit toujours être suivi de malheurs , comme il est précédé de traverses, si on ne le m
50 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
ls la font rougir, & la deshonorent. Hé, Madame, si vous aviez le malheur qu’un de vos chers enfans par des saillies indign
s spectacles : mais ce sont des personnes de vôtre rang qui ont eu le malheur de s’y trouver : ce sont des personnes de vertu &
51 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Première Lettre. De madame d’Alzan, À madame Des Tianges, sa sœur. » pp. 18-20
mp; ne vous justifiez pas. Ah ma chère Adelaïde ! je n’accuse que mon malheur …Il ne me reste qu’un moyen de me dédommager ; ard
52 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
u desespoir de Philoctète, à qui on enlève les flèches d’Hercule. Des malheurs , des périls, des sentimens extraordinaires caract
unes avec des traits qui les font aimer, & dans des périls ou des malheurs qui les rendent intéressantes ; de-là le comique
utres les découvre sans peine. Personne ne se corrige, dit-on encore. Malheur à ceux pour qui ce principe est une vérité de sen
53 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
une Actrice, il étudiait un rôle, il lisait Molière. On attribue les malheurs d’une guerre à la faiblesse des troupes, au défau
e exigeret ut periret. » Théodoret (Epist. 29.) fait le détail de ces malheurs à son ami Apullion, qu’il prie de recevoir chez l
s agitations qui font frémir à la vue d’un grand danger ou d’un grand malheur . Par là, disent les maîtres de l’art, on purge le
54 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
se l’attacher : mais Arétin ne voulut pas quitter l’Italie, & les malheurs de François I. lui firent oublier un libertin qui
mutuellement, furent l’origine de celles du Tasse, & de tous ses malheurs . Pêté à la cour de Ferrare, & favori du Duc,
, & qu’il n’a été fait depuis rien de mieux en ce genre. Mais par malheur les passions y étoient mal déguisées : peut-être
génie, qui avoit de très-belles qualités. & de grands talens. Ses malheurs ne le rendirent pas sage, même à l’égard du théat
s. Ce qui ne fit que prêter des armes à son ennemi, par l’aveu de son malheur & de son crime. Excuse frivole, mais ordinair
s, par la galanterie & la politesse de ses ouvrages, a eu le même malheur que le Tasse. Il est réellement tombé dans l’enfa
races, de la fortune un si mauvais usage ! Le Sieur Bernard avant son malheur avoit de l’esprit, de la douceur, de l’urbanité,
55 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
ù il suit que le Spectateur s’irrite plutôt qu’il ne s’afflige de son malheur . Les Auteurs sont donc convaincus d’avoir abandon
ui, non moins innocent que Justine, succombe comme elle à leur commun malheur , et dont on dit communément que la mort est la ca
te à tous les mouvements de la nature, de gémir et de pleurer sur les malheurs des personnes que le Destin punissait. Je conclus
 ; mais j’ai toujours vu que l’on souhaitait aux grands scélérats des malheurs encore plus grands que ceux qu’on leur fait souff
56 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
lle des autres, en les excitant nous fait jouir d’un Bien. La vue des malheurs des autres nous fait faire réflexion que nous en
n’aurois pas aimé ce qui les auroit trop enfoncées ; mais ce que des malheurs en peinture avoient de piquant, ne faisant qu’eff
57 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
laider généreusement aux pieds du trône la cause de l’innocence et du malheur .1. Mais que fatigués de la pompe et des honneurs
ent et la corruption et le danger. A de si grands désordres, dont les malheurs du temps ont trop laissé développer le germe dang
qu’attentif aux besoins de l’indigence qui dévore tant de victimes du malheur , le gouvernement depuis longtemps cherche à la ve
nt, et laissons-leur l’honorable soin d’attirer sur l’indigence et le malheur , les regards chastes et purs de la véritable bien
mbrasés du feu sacré de la charité chrétienne, oubliaient leur propre malheur , pour contribuer au soulagement des autres. Quel
-Christ, et qui de loin t’embrasse et te salue. As-tu donc appris ses malheurs  ? et t’a-t-on raconté tout ce qu’elle a souffert 
ouchant et de l’aurore, des hommes vieillis par un long âge ou par le malheur  ; il est temps de leur donner des coopérateurs, d
la religion. Mais, ne nous le dissimulons pas, les obstacles que les malheurs de la révolution ont élevés, s’opposeront encore
bé dans ce défaut important, de rejeter sur la religion en général le malheur des guerres civiles, et de montrer au peuple la p
nds le poète satirique élever la voix, et s’écrier avec Boileau : «  Malheur  ! malheur au nom qui propre à la censure Peut ent
te satirique élever la voix, et s’écrier avec Boileau : « Malheur ! malheur au nom qui propre à la censure Peut entrer dans u
e les ravaler eux-mêmes, et affliger jusqu’à ceux qui sont réduits au malheur de les applaudir. Mais de nos jours la scène est
e à cette famille infortunée, dont la chute épouvantable et les longs malheurs ont appris aux grands de la terre qu’il n’est poi
té. Ah ! faut-il s’étonner si, appelé au secours de l’infortune et du malheur , le jurisconsulte honnête et délicat a peine enco
vérités qu’on professe dans l’église ; il me semble que si j’avais le malheur de préférer au témoignage et des siècles et des h
u zèle du grand Bossuet, quand plaidant la cause de l’indigence et du malheur , il s’écriait avec cette touchante et noble simpl
58 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
s blessures ; bien des familles sont plongées dans la désolation. Ces malheurs ne sont pas rares, en voilà plusieurs depuis peu
jugement de Dieu, de l’opéra à l’éternité, peut-il être de plus grand malheur  ? Je n’entre point dans le secret des Jugemens de
is & des exemples terribles que sa miséricorde nous donne dans le malheur de nos semblables. Marseille fut autrefois céleb
59 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
us l’Evangile. C’en serait assez pour les bannir à jamais, puisque ce malheur y fut toujours inévitable ; mais il s’en faut bie
illi tormenta. » Tous les peuples, saisis d’étonnement, s’écrieront : Malheur , malheur à vous, infâme prostituée, si fière de v
enta. » Tous les peuples, saisis d’étonnement, s’écrieront : Malheur, malheur à vous, infâme prostituée, si fière de vos attrai
60 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [H] » pp. 416-417
ule, que dans les tableaux les plus vrais & les plus touchans des malheurs des hommes, on voye un captif ou un coupable avec
61 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 19-20
rûlaient dans des flammes effroyables, et qui étaient tombées dans ce malheur infiniment déplorable, pour avoir mal usé des réc
62 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
œur sans le corriger : qu’importe au genre humain les passions et les malheurs d’un Héros de l’Antiquité, s’ils ne servent pas à
63 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à rejeter. » pp. 313-318
s. Les gens de talent et de goût diront sans doute que c’est un grand malheur de ne pas trouver des expédients pour corriger ce
64 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
, du geste, des lys & des roses, de la Hus de la Rangour, &c. Malheur à vous, dit le Prophête, qui traînez l’iniquité c
s, de mauvais desirs, de paroles, de libertés dans ceux à qui on a le malheur de plaire, ou pour ceux qui nous ont plu. Assorti
ist ; qui se déclare ami du monde, se déclare ennemi de Jesus-Christ. Malheur à qui aime le monde, & ce qui est dans le mon
e on perd tout pour l’éternité ; même les hommes à qui on avoit eu le malheur de plaire. Une femme à sa toilette est un Jugè su
65 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
r par Chimène celui qu’elle appellait auparavant « L’autheur de ses malheurs , et l’assassin de son père. » Car ne pourra-t-e
combien j’étais blessée ; Nous soupirions ensemble, et pleurions nos malheurs  : Mais au lieu d’espérance, il n’avait que des pl
ice, que de la vertu. » O Ecole ! ô Maîtres ! ô Doctrine !Is. c. 10. malheur à ceux qui entreprennent d’y faire passer le mal,
lière, lequel après avoir tant aimé le Théâtre durant sa vie, a eu le malheur d’y mourir misérablement. C’est de lui qu’on parl
66 (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36
, c’est-à-dire dans quelques triples d’années. Alors si nous avons le malheur encore de perdre un de ces Poëtes, son ombre en d
e à M. Palissot. Quoique M. le Chevalier du Coudray semble traiter ce malheur légerement, on aura soin de lui dire avec la plus
67 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
eprésentées dans ce malheureux tems. On voyoit cet affreux mélange de malheurs & de crimes dans la Provence. La dépravation
ue eût bien de la peine à interrompre les spectacles dans un si grand malheur . Chap. 17. Dans la guerre de la succession d’Aut
68 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
cette vanité heureuse, ou plutôt cette vaine félicité produit-elle de malheurs  ? C'est de là que vient l'aveuglement du cœur, se
69 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
ntre les amateurs des joies profanes du monde, cet arrêt formidable : Malheur au monde, à cause des scandales qui y règnent 8  
rmidable : Malheur au monde, à cause des scandales qui y règnent 8  ! Malheur à vous qui riez maintenant, parce que vous serez
au cou une meule de moulin, et qu’on le jetât dans le fond de la mer… Malheur à l’homme par qui le scandale arrive !32 Témo
ut, dit Madame de Sévigné, des personnes innocentes, pour chanter les malheurs de Sion, et des âmes vertueuses, pour en voir ave
rendrons-nous jamais combien mérite de mépris tout homme qui, pour le malheur du genre humain, abuse du génie et des talents qu
70 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104
s ne seront pas plus forcés à voler leur père que leurs compagnons de malheur ne le sont à voler leurs concitoyens. Donc une co
cette critique le rend encore le jouet et la risée, pour combler son malheur et le scandale. Et dans la seconde supposition, o
es et redoublés qui ont été portés aux femmes les plus innocentes des malheurs du monde ; si vous réfléchissez à l’extrême rigue
indigents et des mœurs, que les progrès d’une cataracte dont j’ai le malheur d’être affecté m’avaient fait abandonner. On sent
morale aussi sainement que nous-mêmes, lorsque nous fûmes accablés de malheurs et forcés aussi d’un autre côté à retourner sur n
71 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
’avoue mariée, n’aimant point son mari, regardant comme le plus grand malheur d’en être aimée, entretenant des amours passagere
un tempéramment triste, dont l’ame est enveloppée de nuages. Un autre malheur attaché à ses ours, il a de la Réligion, & la
préféroit, il est vrai les tragédies, où l’amour conduit à de grands malheurs . Elles sont moins dangéreuses. La noblesse du suj
et affront, il se retira en Sicile, où il composa des Elégies sur ses malheurs , & y mourut. C’est peut être par chagrin que
nt corriger ses poésies. Il excelle à peindre les désastres & les malheurs . C’est un Crébillon, à la représentation de ses E
72 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
use d'une action funeste, et considérable, par l'imitation réelle des malheurs de quelques personnes de grande qualité, ou de gr
s laquelle les principales personnes sont menacées de quelques grands malheurs , qui sont effacés à la fin par un événement heure
Pharsale armer un autre monde, Et c'est là que j'irai pour hâter tes malheurs , Porter de rang en rang ces cendres et mes pleurs
73 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274
de l’indulgence : j’espère être encouragée… Adieu : si j’avais eu le malheur de perdre la tendresse de ma sœur, & qu’il fa
roches, cette jeune personne sans expérience, supporta patiemment son malheur  ; elle eut même le courage de cacher à son père l
74 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
par nature, se rappelait avec un vif sentiment de plaisir ses anciens malheurs et les crimes de ses maîtres. Ces grands tableaux
comédien n’est point en effet déshonorante en elle-même : car, si par malheur elle l’est, nous aurons beau statuer qu’elle ne l
75 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre X. Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs, bien loin de les réformer. » pp. 185-190
cès imaginaires qui n’arrivent jamais ; mais rapporter simplement les malheurs où s’engage infailliblement un jeune homme, qui s
76 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
voit sa vengeance. Telle fut la source de ses foiblesses & de ses malheurs  : elle fut la premiere, & rendit tout ce qui
de-chambre, & son petit-fils en paysan ; elle déplore ses propres malheurs , dont le plus sensible c’est , dit-elle, d’être
qu’elle avoit mis tout en œuvre pour les soulever ; elle déplore les malheurs de sa maison & les siens (dont elle étoit la
es ne soient libres, &c. Ses égaremens font plus de pitié que ses malheurs . Elle alluma la guerre de Bordeaux, y fit réfugie
hose. Comment y pense-t-elle si elle est morte ? Je sens mes autres malheurs avec plus d’aigreur. Qu’est-ce que sentir avec p
ince de Conti, qu’elle avoit engagé dans ses intrigues & dans ses malheurs , donna comme elle dans une grande dévotion, &
77 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
il rendit presque le dernier soupir, au tribunal de celui qui dit : « Malheur à vous qui riez, car vous pleurerez »Luc, VI, 25.
78 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
sort inévitable de tous les maris, où est la femme fidèle ? c’est le malheur de toutes les femmes, & peut-on compter sur q
e théatre invite au divorce, & enseigne à n’en point craindre les malheurs . Seroit-il plus délicat sur la perpétuité du lien
les célibataires de religion, croient trouver leur apologie dans les malheurs prétendus des gens mariés. Voilà ce qui forme les
st un commerce de galanterie qui prépare, une promesse qui assure, un malheur qui rend nécessaire, un enlèvement concerté, un m
79 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
plaît pas, ou dont elle s’applaudit par un nouveau péché, si on a le malheur de lui plaire, elle ne les voit pas se tourner su
fait passer en coutume. Vous l’avez trouvée établie : c’est un grand malheur , pourquoi la perpétuez-vous ? vous rougissez de l
rtés de l’amour conjugal, & les saintes délices de l’amour divin. Malheur à l’impie qui les profane par ses scandaleuses ap
e du crime est-elle plus excusable que la victime qu’elle a immolée ! Malheur à vous qui étalez, qui employez vos membres pour
80 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
étien est aussi déplacé au Théâtre, que le Moine le plus pénitent. Le malheur vient de ce qu’on s’est accoutumé à fréquenter le
nité, mes Frères, qu’on pleure la mort de César ; qu’on s’afflige des malheurs d’Iphigénie ; qu’on plaigne le sort d’Andromaque 
l’éloge d’un blasphème. Que résulte-t-il de ces maux, si ce n’est des malheurs plus grands encore ? En effet le temps de la Conf
eu ni grâce ni miséricorde. Mais, ne permettez pas, Seigneur, que ces malheurs se réalisent. Rétablissez plutôt, ô mon Dieu, la
81 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203
s Electre. Le déplorable état de Luzignan est plus attendrissant. Ses malheurs partent d’une source si respectable ! Ceux d’Elec
celui qui en devoit être frappé. Cet artifice a des beautés ; mais le malheur est que ces poignards sont donnés à contretems, c
82 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
ire une foule de Canons qui la défendent. Si l’abus prévaut, c’est un malheur dont il faut gémir. Les loix de la conscience doi
prix. Il peut prétendre à inspirer la politesse & l’honneur. Par malheur la plupart des pieces n’inspirent que la fourberi
qui par des dévotions fréquentes ont tâché de racheter devant Dieu le malheur de leur profession. Il faut le croire sur sa paro
83 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
i presque toujours qu’ils sont malheureux et qu’on se réjouit de leur malheur . CLEARQUE. Mais ces caractères me semblent bien
Sophocle qu’Egisthe : on est touché de voir le premier tomber dans un malheur effroyable, parce qu’il semble n’avoir point méri
ans un malheur effroyable, parce qu’il semble n’avoir point mérité ce malheur  ; au contraire la mort d’Egisthe ne fait nulle pi
ière Sophonisbe w qui a paru sur le Théâtre, on n’est point touché du malheur de Syphax, parce que ce Prince hasarde sa réputat
à sa femme, dont il est amoureux ; on est fort touché au contraire du malheur de Sophonisbe, qui ne meurt que parce qu’elle aim
84 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — [Introduction] » pp. -1
e Corneille, de Moliere, de Voltaire, de Baron, de Clairon ; c’est le malheur de l’humanité. Tous les Pontifes, les Monarques,
85 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Parallèle du Poème épique avec les Pièces du nouveau genre. » pp. 107-112
d’Achille, fils de Pélée ; cette colère pernicieuse qui causa tant de malheurs aux Grecs. » Virgile n’est aussi nullement pompeu
86 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE IV. Détail des péchés qu'on commet en allant aux Spectacles. Réponse à ceux qui demandent s'il y a péché mortel, et si tous ceux qui y vont, sont également coupables. » pp. 76-81
s mondains ne les aperçoivent pas, les Prêtres les doivent instruire. Malheur à ceux qui les flatteraient. Le Père Cheminais J
87 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIII. Passages de Saint Basile sur le sérieux de la vie chrétienne. » pp. 132-135
aire aux pères de prendre à la lettre la parole de Notre-Seigneur : « Malheur à vous qui riez, car vous pleurerez ». Saint Basi
88 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
« Un petit bout d’oreille échappé par malheur …. » (Lafontaine.) Un mot a Monsieur l’abbé Girar
. Mais quelle que soit votre décision, Monsieur, et quand j’aurais le malheur d’être condamné par vous, je n’en réclamerais pas
89 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44
puissent être entendus & goutés de toutes les Nations. Car si par malheur le Marivaudagerime (je ne sai ce que c’est) faiso
de des beaux Arts ne peuvent atteindre. Ce qui seroit pour l’état un malheur irréparable.
90 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
lui qui détruit l’innocence & la vertu de nos ames ; & par le malheur le plus déplorable, ceux qui en sont consumés ne
es créatures, les chagrins, les remords, les alarmes, les pertes, les malheurs de ceux qui leur sont livrés, & qu’on ne peut
91 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Cinquième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 33-39
le hâter, elles donnent quelquefois dans le desordre. C’est un grand malheur pour un État lorsqu’il se trouve beaucoup de gens
92 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275
tre le scandale que cette peinture causa parmi les plus sages, si par malheur il y avait eu quelque hypocrite de bien avéré dan
93 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CONCLUSION, de l’Ouvrage. » pp. 319-328
aussi parfaite qu’elle était avant qu’ils allassent au Théâtre ; par malheur la même chose n’arrivera pas à ceux qui auront ét
94 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
ire sentir le caractere des amours du théatre, l’aveuglement & le malheur de ceux qui s’y livrent, même des plus grands Pri
mp; d’ensorceler les autres. Le détail de tant de foiblesses & de malheurs , suite ordinaire du vice, qui ne peut qu’affliger
e du goût de ce siecle : peut-on ne pas gêmir que ce siecle ait eu le malheur de perdre ce goût ? Le Roi commence par invoquer
cela est-il bien propre à le faire détester, comme le plus grand des malheurs  ? Ce n’étoit pas le style des Apôtres, ce ne fut
95 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
ile, mais qui par événement n’a fait aucun bien solide. Mais tous ces malheurs ont été glorieusement séparés par la brillante as
scene qu’avec ses préservatifs. Dans la tragédie il est la source des malheurs des grands. Dans la comédie il conduit à une unio
un si grand désordre, quand on a la témérité de s’y exposer & le malheur de le goûter. On croit aujourd’hui l’amour une pa
ui a répondu en vers fort médiocres : J’ai lu votre aimable Rosiere, malheur au dur attrabilaire qui lui reproche un doux bais
96 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
s. Pourquoi n’en verserions-nous pas d’attendrissement, même pour des malheurs imaginaires ? Les muscles qui prêtent à notre phy
iques, et que les hommes les appellent rabbin ou docteurs. » « Mais malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce q
mes, et vous vous opposez encore à ceux qui désirent d’y entrer. » «  Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites parce qu
 : c’est pour cela que vous recevrez un jugement plus rigoureux1. » «  Malheur enfin à vous, scribes et pharisiens hypocrites, p
97 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
norants, et porte les autres à trahir leur propre conscience : double malheur , qui n’arrive que trop souvent. En effet il se tr
ement dans l’orchestre. S’il est donc vrai de dire avec le Prophète : malheur à celui qui entre dans quelque assemblée que ce s
mes des spectateurs qui ne sont pas à eux-mêmes ? Ils s’attristent du malheur d’autrui ; ils se réjouissent du bonheur d’autrui
il doit plutôt s’attrister de ce qu’un homme semblable à lui, a eu le malheur de devenir assez coupable, pour mériter d’être si
alors que les acteurs de la tragédie pousseront dans l’excès de leur malheur , des cris plus lamentables et plus éclatants que
98 (1804) De l’influence du théâtre « PREFACE. » pp. -
Etat des Citoyens utiles. Jetant ensuite un coup-d’œil rapide sur les malheurs déplorables dont l’Etat un jour serait la victime
99 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
ements, le nombre et l'importance de ses ouvrages, s'il n'avait eu le malheur de tomber dans l'hérésie sur la fin de ses jours.
. Le poison de la volupté est si grand, qu'il cause souvent ce double malheur . Mais quoi, disent ceux qui goûtent les sentiment
s dans le peuple Juif, et menace tous les peuples dans les Egyptiens. Malheur donc à qui se mêle avec les impies, qui marche da
100 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
pûrent franchir. Il semble aujourd’hui qu’ils veulent profiter de nos malheurs . Ils saisissent le tems où notre Eglise dans le d
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