i son objet. On a commencé à se livrer aux impressions de l’amour. Le
mal
est fait, & s’est insinué d’autant plus profo
présuppose la concupiscence, qui, selon les régles de la foi, est un
mal
auquel il faut résister. De Nupt. & Concup.
. De Nupt. & Concup. L. 4. 11.21. contra Jul. 111. 21. C’est un
mal
, dit S. Augustin, dont l’impureté use mal ; dont
tra Jul. 111. 21. C’est un mal, dit S. Augustin, dont l’impureté use
mal
; dont le mariage use bien ; & dont la virgin
oissent scandaleux aux vrais Chrétiens ! Ce qu’on y veut, c’en est le
mal
. Ce qu’on appelle les belles passions, sont la ho
gereuses ? Ignorez-vous donc quelle est la pente qui nous entraîne au
mal
? Lors donc qu’à cette inclination naturelle nous
, et la curieuse recherche du plaisir en toutes choses, ne font aucun
mal
aux riches, parce que les pauvres, dont l’état es
de matière à la confession si on cherchait en soi-même les causes du
mal
. Qui saurait connaître ce que c’est en l’homme qu
pour peu qu’on les flatte par d’agréables représentations, on aide le
mal
à éclore ; et un sage confesseur qui saurait alor
fait de leur union un enchaînement qui nous entraîne dans l’abîme du
mal
. Il faut, dit Saint Augustin, distinguer dans l’
me goutte à goutte : à la fin on n’en est pas moins submergé. On a le
mal
dans le sang et dans les entrailles avant qu’il é
aiblissement est déjà un commencement de chute. Si l’on ne connaît de
maux
aux hommes que ceux qu’ils sentent et qu’ils conf
doux d’abord où vous êtes porté sans peine, et vous ne sentez bien le
mal
qu’il vous fait que tôt après quand vous vous noy
rès quand vous vous noyez. N’en croyons donc pas les hommes sur leurs
maux
ni sur leurs dangers, que leur corruption, que l’
est, pour connaître et penser à la puissance de Dieu, et à éviter le
mal
. La loi dit, Saint IrénéeSaint Irénée, chap. 19 d
sk, ôtez les méchancetés de vos cœurs devant mes yeux, cessez à faire
mal
, apprenez et accoutumez-vous à faire bien. Cherch
yennant qu’on l’entende sainement. Car il n’y faut pas rien penser de
mal
, vilain, deshonnête et dissolu, tout en doit être
être référé à honnêteté : comme celui des filles qui disent jeu sans
mal
et sans vilénie. S’il y a du mal, de la vilénie,
celui des filles qui disent jeu sans mal et sans vilénie. S’il y a du
mal
, de la vilénie, du dolt, de la tricherie et de l’
oueurs desquels le jeu ne plaît qu’à eux, pource qu’ils font toujours
mal
. De telles manières de gens Salomon entend parler
anières de gens Salomon entend parler disant : « Le fol malin fait le
mal
comme en riantEs Proverbes 10. [10, 23].. » Autan
ésiastique : « Les contes des pécheurs sont odieux et leur ris est en
mal
faire et en péchéEcclésiastique, 27. [27, 13.. »
péchéEcclésiastique, 27. [27, 13.. » Il y en a qui, après avoir fait
mal
, voulant excuser leur jeu à ceux qui ne le peuven
coutumes des Gentils, il soit aussi modéré ès autres qui en bien, ou
mal
usant, peuvent être licites ou illicites, et surt
peuvent être licites ou illicites, et surtout y fuir les occasions de
mal
qui en viennent comme d’avarice, d’immodérée et f
s, et autres : mais on peut voir aujourd’hui que ce sont les moindres
maux
qu’on y commet. J’ai voulu annoter ceci pour mont
, qu’ils n’y blament pas même les choses honnêtes, qui enveloppent le
mal
, & lui servent d’introducteur. 3°. Répondrez-
par ce genre d’ouvrage, & de n’être point à portée, de réparer le
mal
que j’ai pu causer. Le moyen de réparation, autan
amp;c. &c. &c ? N’est-ce pas un bien, que d’empêcher un grand
mal
? c’est ce que me demandoit un Philosophe il y a
elle fut ma réponse… Oui, Monsieur, c’est un bien d’empêcher un grand
mal
, quand on le peut, sans faire un autre mal ; mais
n bien d’empêcher un grand mal, quand on le peut, sans faire un autre
mal
; mais il n’est pas permis de faire même un petit
faire un autre mal ; mais il n’est pas permis de faire même un petit
mal
, pour en empêcher un beaucoup plus considérable ;
t facienda mala, ut eveniant bona. Il n’est jamais permis de faire du
mal
, pour qu’il en résulte un bien, quel qu’il puisse
c, à des choses utiles, ou au moins indifférentes ; mais que c’est un
mal
, de les amuser par des jeux illicites & crimi
r les spectacles, sans qu’il en résultât nécessairement un plus grand
mal
: en un mot, que de deux maux nécessaire, il faut
en résultât nécessairement un plus grand mal : en un mot, que de deux
maux
nécessaire, il faut choisir le moindre ; mais où
ent pas les trouver, où on ne les a attirés, que pour les empêcher de
mal
faire. Les meres ne doivent donc pas y aller réve
ilence &c. &c, pourquoi prétendroit-on, qu’il n’y avoit aucun
mal
d’y assister ? Si la fourberie, l’ingratitude &am
x humaines, ajoute St. Thomas, ne sont pas tenues à réprimer tous les
maux
. 1. 2 Quæst. XCVI. Art. II. & rien, dit Tertu
je verrai des Ecclésiastiques aux spectacles, & je croirai faire
mal
en y assistant comme eux ? Quoi, Madame, repliqua
i-je, je verrai un Apôtre trahir Jesus-Christ, & je croirai faire
mal
en le trahissant comme lui ? En voulez-vous davan
t, auroient condamné des innocens, l’injustice ne seroit-elle plus un
mal
? 3°. Parce que des militaires auroient lâché le
me se seroient révoltés contre leur Souverain, pourroit-on sans faire
mal
, imiter leur conduite ? 4° Parceque des hommes no
ient aux péchés les plus honteux, penseriez-vous que ce ne fût pas un
mal
de faire comme eux ? 5°. Enfin, si ces Ecclésiast
om, alloient se jetter à l’eau, croiriez-vous que vous ne fissiez pas
mal
d’aller vous précipiter avec eux ? Mr. de Montcha
re même, méneroient une vie scandaleuse, vous croiriez ne point faire
mal
, en faisant comme eux ? Depuis quand donc peut-on
nombre des coupables ? & où trouve-t-on, qu’on puisse, sans faire
mal
, suivre l’exemple de ces Ecclésiastiques, dont la
ourroit pas aller à la Comédie, ni comment on peut la condamner. Quel
mal
, aprés tout, y a-t-il d’assister aux spectacles ?
rt de leurs motifs, & exposé les raisons de leur conduite ? Quel
mal
enfin, dites vous, fait-on en allant aux spectacl
se Ceux de Constantinople demandoient à St. Chrysostome, en 399, quel
mal
faisons nous &c ? Or, permettez-moi de vous l
, permettez-moi de vous le demander : parce qu’ils ne voyoient pas de
mal
d’aller alors aux spectacles, ou parce qu’ils pré
t-ils plus épurés, étoient-ils moins coupables en y assistant ? Quel
mal
fait-on &c ? Mais quel bien y fait-on, même p
long-tems qu’au Théatre ? Vous soutenez toujours qu’il n’y a point de
mal
d’aller aux spectacles, dit un Prélat de ce siécl
toute la premiere lettre. Cela ne mérite-t-il pas une réponse ? Quel
mal
fait-on &c ? Daignez, Madame, interroger les
tes eux-mêmes, ils vous l’apprendront. Voyez la seconde Lettre. Quel
mal
fait-on &c ? 1°. N’est-ce pas un mal de désob
yez la seconde Lettre. Quel mal fait-on &c ? 1°. N’est-ce pas un
mal
de désobéir à l’Eglise ? Vous avez défendu à Made
mment on peut m’interdire leur aimable & amusante compagnie. Quel
mal
après tout, y a-t-il de leur parler, & d’alle
core, que j’aie l’honneur de vous faire ici une petite question. Quel
mal
fait-on en donnant un repas d’amitié, ou en y par
nt les prémiers siécles de l’Eglise, présentoient-ils même l’ombre du
mal
? l’Eglise cependant les a défendus, après plus d
cles, fussent-ils même indifférens en eux mêmes ? 2°. N’est-ce pas un
mal
de se mettre dans une occasion prochaine de péché
essée d’avoir été aux spectacles, il me demanda, si j’y avois fait du
mal
. Je lui répondis que non ; en conséquence, il me
plus. Soutiendrez-vous encore après cela, ajouta-t-elle, que c’est un
mal
d’aller à la Comédie ? Je pris d’abord la liberté
e lui avoit interdit la compagnie. Interrogée si elle y avoit fait du
mal
, elle répondit que non ; en conséquence, elle eut
lui en parle plus. Soutiendrez-vous encore après cela, que ce soit un
mal
à cette Demoiselle, d’avoir commerce &c, malg
de débauche, ce Confesseur complaisant lui demande, s’il y a fait du
mal
? il lui dit que non, & il reçoit l’absolutio
Confesseur ne lui en parle plus. Direz-vous après cela que ce soit un
mal
d’aller dans des lieux de débauche ? Enfin, un au
ccuse d’avoir trop bu au cabaret : interrogé s’il n’y a point fait de
mal
, & s’il n’a pas tapagé, il répond, qu’il n’y
Confesseur ne lui en parle plus. Direz-vous après cela que ce soit un
mal
de trop boire, quand on a le vin bon ? Que penser
s s’étant servi du nom d’un Religieux, pour dire, que ce n’est pas un
mal
d’aller aux spectacles, ajoute… Faloit-il donc pr
? Je ne m’accuse pas d’avoir été à la Comédie ; donc ce n’est pas un
mal
d’y aller. Je ne m’accuse point d’une haine invét
ne m’accuse point d’une haine invétérée ; donc la haine n’est pas un
mal
. Une jeune personne ne s’est point confessée d’un
Douzieme ocjection. MAis, Mr, reprit-il, si les Comédiens font
mal
, tant pire pour eux. Que j’aille à la Comédie, ou
ieme objection. MAis, me dit-elle, si la Comédie est un si grand
mal
, pourquoi donc y voit-on habituellement, des pers
recta, abominatio est ante Deum. Mais si la médisance est un si grand
mal
, pourquoi donc bien des personnes réguliéres, &am
l’enfant. En conclurez-vous, que l’empoisement n’est pas un si grand
mal
? Non, non, Madame, les communions fréquentes ne
même, ce que prononce le même St. Paul. Que ceux qui consentent à un
mal
, y participent. Que je crains encore une fois, qu
honnêtes, on m’avertit quand on doit les représenter, est-ce donc un
mal
aussi d’y assister ? Madame, lui répondis-je, il
ais ce fils, auparavant si obéissant & si respectueux, reçut fort
mal
la reprimande de Mr. son pere. Celui-ci offensé,
tout le monde en convient, des gens corrompus, qu’il faut empêcher de
mal
faire. Le délassement est-il bien nécessaire ? je
gent, ni autrement, à l’entretien de ces malheureux, sans partager le
mal
qu’ils causent & qu’ils font. Bossuet, de Roc
n y peut faire: On apprend l'adultère en le voyant représenter, et le
mal
qui est autorisé publiquement a tant de charmes,
eu, qui est la souveraine vérité, fut entré dans ce détail, il aurait
mal
jugé du naturel de son Peuple, car l'expérience n
lieu infâmes, à cette école d'impureté, afin de ne faire pas moins de
mal
en secret, qu'on en a appris en public, et à la v
dont on entend souvent parler: L'esprit de l'homme ayant une pente au
mal
, que fera-t-il s'il y est encore porté par les ex
on pas à se bien conduire, mais à se perdre; enseignant aux autres le
mal
qu'il a appris, s'il doit être reçu dans notre co
et non seulement les enfants-là qui on ne doit point faire gouter le
mal
, avant même qu'ils le puissent connaître ; mais a
s conduit à la mort : comme on acquiert le véritable bien par de faux
maux
, on se procure les véritables maux par de faux bi
iert le véritable bien par de faux maux, on se procure les véritables
maux
par de faux biens. Il faut donc éviter les plaisi
cience par de fausses raisons par lesquelles ils se persuadent que le
mal
, auquel ils ne veulent pas renoncer, n’est pas un
rsuadent que le mal, auquel ils ne veulent pas renoncer, n’est pas un
mal
réel. En est-on moins dans l’erreur ? Et ce que D
rer des gens qu’il ne pouvait approuver, pour empêcher de plus grands
maux
. Les souverains Pontifes à l’exemple de St. Charl
ue aussi que les lois humaines ne sont pas tenues à réprimer tous les
maux
. Ceux qui nous citent la tolérance du souverain P
me ce que prononce l’apôtre saint Paul : que ceux qui consentent à un
mal
, y participent. » 3e objection, ou 3e excuse.
ir de société. Elle ignore donc qu’il n’est jamais permis de faire le
mal
par complaisance pour des amis, que le devoir de
occasions de péché, et qu’il suffit de se joindre à ceux qui font le
mal
pour mériter la même punition, quoique le mal se
ndre à ceux qui font le mal pour mériter la même punition, quoique le
mal
se fût fait sans eux. 6e objection, ou 6e EXCU
t sans eux. 6e objection, ou 6e EXCUSE. Le théâtre ne fait aucun
mal
à certaines personnes. Des raisons invincible
aut avouer aussi qu’il en est d’autres à qui la comédie ne fait aucun
mal
. C’est précisément ce que disaient autrefois à T
en apercevez plus. Que pensez-vous d’un malade, qui ne sent plus ses
maux
? Son état est-il moins dangereux ? » Quand on di
matière à la confession, si l’on cherchait en soi-même les causes du
mal
. Comment peut-on soutenir, sans péché, des pièces
’est peut-être un mouvement assez doux d’abord ; et vous ne sentez le
mal
qu’il vous fait que quand vous vous noyez. » Boss
’a rien à craindre des impressions du théâtre et qu’on n’y fait aucun
mal
, on ne peut se défendre de celui qu’y sont les ac
et les actrices, suivant cette maxime de St. Paul : Ceux qui font le
mal
et ceux qui l’autorisent par leur consentement, s
l’homme d’être malade (J.-J. Rousseau.) N’est-ce pas encore un grand
mal
, demandent St. Chrysostôme et Bossuet, d’être aux
on par ce genre d’ouvrages, et de n’être point à portée de réparer le
mal
que j’ai pu causer. Guidé par la foi, ce flambeau
nt présentées avec une crudité plutôt repoussante que dangereuse ? Le
mal
, le danger est dans la pensée intime, qui représe
le fléau de la société et des familles. On le tolère à Rome comme un
mal
nécessaire, mais on le surveille afin d’en diminu
e comme un mal nécessaire, mais on le surveille afin d’en diminuer le
mal
. S’il y a des personnes qui fréquentent le théâtr
ge présuppose la concupiscence, qui selon les règles de la foi est un
mal
auquel il faut résister : contre lequel par consé
er : contre lequel par conséquent il faut armer le chrétien. C’est un
mal
, dit Saint Augustin, dont l’impureté use mal, don
er le chrétien. C’est un mal, dit Saint Augustin, dont l’impureté use
mal
, dont le mariage use bien, et dont la virginité e
aissent scandaleux aux vrais chrétiens ! Ce qu’on y veut, c’en est le
mal
: ce qu’on y appelle les belles passions, sontf l
qu'ils en pensent, il est certain que tout cela cause une infinité de
maux
; car le plaisir qu'on prend aux Spectacles des C
avec impudence, ils aigrissent l'ulcère de leur âme, et rendent leur
mal
plus grand; car il y a bien moins de mal à pécher
de leur âme, et rendent leur mal plus grand; car il y a bien moins de
mal
à pécher, qu'à ajouter l'impudence au crime qu'on
versé beaucoup de familles ; c'est ce qui m'afflige davantage, que ce
mal
étant si grand, on ne le regarde pas même comme u
antage, que ce mal étant si grand, on ne le regarde pas même comme un
mal
, et que lors qu'on représente un crime aussi gran
ésordres qui sont défendus par toutes les lois : Si l'adultère est un
mal
, c'est un mal aussi que de le représenter. Qui po
ont défendus par toutes les lois : Si l'adultère est un mal, c'est un
mal
aussi que de le représenter. Qui pourrait dire co
s choses si dangereuses. Ne savez-vous pas quelle pente nous avons au
mal
? Lors donc qu'à cette inclination naturelle nous
t ce qui se fait dans ces représentations malheureuses ne porte qu'au
mal
: les paroles, les habits, le marcher, la voix, l
ntrerai, me direz-vous, des personnes à qui ces Jeux n'ont fait aucun
mal
? Mais n'est-ce pas un assez grand mal que d'empl
qui ces Jeux n'ont fait aucun mal ? Mais n'est-ce pas un assez grand
mal
que d'employer si inutilement un si long temps ;
lutôt que de les tirer au jour. Ilme suffit de présenter le remède au
mal
, sans m’attacher aux personnes. Seulement donc je
e Dieu y soit offensé ; et espérons de leur faire toucher au doigt le
mal
dont ils se rendent coupables lorsqu’ils y couren
ter, à savoir de ceux où se jouent les Tragédies, et Comédies. 2. Du
mal
qu’il y a en ces Théâtres, à les considérer en eu
considérer en eux. 3. De l’exception qu’ils ont été réformés. 4. Du
mal
qui y est, à les prendre à notre égard. 5. Que l
faire reconnaître pour ce qu’ils sont véritablement. CHAP. II. Du
mal
qu’il y a ès Théâtres à les considérer en eux-mêm
les détesteront, et ne voudront en aucune façon s’en approcher. Le 2e
mal
des Théâtres c’est la perte du temps : Comme nous
e laisse pas de faire des sommes considérables ; et est au reste très
mal
colloquéo. Je sais qu’à l’égard de plusieurs qui
uperflu, Dieu ne leur avait pas donné ses biens pour les dispenser si
mal
, et n’est pas à croire qu’au compte qu’ils lui en
’argent qu’on leur donnait, serait distribué aux nécessiteux ». Le 4e
mal
qui se trouve ès Théâtres, leur a été jadis repro
eux qui aujourd’hui apologisent pour les Théâtres : mais il n’est pas
mal
aisé de les en tirer, et leur montrer leur mécomp
ssolues, tout au rebours, elles sont doublement à craindre, vu que le
mal
s’y cache avec art, et que le poison s’y avale so
plus à craindre qu’elle n’était avant ce déguisement. CHAP. IV. Du
mal
qu’il y a ès Théâtres à les prendre en notre égar
qu’il y a ès Théâtres à les prendre en notre égard. Mais outre le
mal
qu’il y a ès Théâtres, ainsi considérés en eux, i
embres, qui les défendissent. Mais nous avons vu tout au contraire le
mal
qui y est ; Et d’ailleurs, il est tout notoire qu
nt, et que leurs frères s’en scandalisent, le scandale n’est pas pris
mal
à propos, par ceux-ci, mais il est donné tout évi
t-ce que les Sages qui étaient entre eux, en ont fort bien reconnu le
mal
, l’ont improuvéao, et ont tâché d’y remédier. L’H
’il y en aurait peu entre les gens de bien qui se pussent garantir du
mal
qu’il dit être en ses fictions poétiques » : Il e
ient avoir changé si soudain. Il faut un long temps à une femme qui a
mal
vécu dès sa jeunesse pour la faire croire femme d
cette Loi, il y a celle qu’on appelait Julia, qui traitait aussi fort
mal
les Théâtres59, défendant à ceux qui étaient du c
du Diable , a dit, qu’ il soupirait du fond de son cœur, de ce qu’un
mal
si GRAND n’était pas tenu pour être mal »cb (ce q
fond de son cœur, de ce qu’un mal si GRAND n’était pas tenu pour être
mal
»cb (ce qui est le même erreur d’aujourd’hui)Le m
aussi nous nous tenons, et disons que l’Ecriture condamnant tous les
maux
que nous avons justifié se trouver ès Théâtresci,
s de Républiques bien policées, Ils ont pris à tâche de faire voir le
mal
que causent les Théâtres, lorsqu’on les y souffre
y a peu, par leur propre aveu, nous les rend très suspectes : Car un
mal
invétéré, et de tant de Siècles, n’est pas aisé à
i ne sont pas reprochables pour l’impudicité, le sont pour les autres
maux
qui s’y trouvent, selon que nous les allons expos
eur de son Amant ; Ces représentations, où sont données les leçons du
mal
, et les adresses pour le commettre, en peuvent ca
rité, et des enseignements pour bien vivre. Mais au reste, c’est bien
mal
raisonné, saint Paul a lu Ménandre à son privé, p
allégué de Platon au chap. 5. et empêcherait absolument le plus grand
mal
qui est ès autres, et qu’il ne s’y glissât rien q
tout cela sont des parallèles fort inégaux, et des conséquences très
mal
tirées ? Ainsi ils ont tort de vouloir faire parl
, et chercher remède à leur humeur mélancolique, il leur réussit très
mal
, vu qu’au lieu d’y trouver sa guérison, elle s’y
ont, et avouons bien que bonne partie de ce que nous avons observé de
mal
en ces lieux, en est alors retranché. Surtout si
même, ayant les âmes nettes, ne recevaient nulle atteinte de tout le
mal
qui pouvait être ès Théâtres ». Mais comme cet An
fermeté, dont quant à eux ils se vantent, ilses y seront atteints du
mal
. Cela étant, et les y ayant pour ainsi dire condu
urnée. Quant aux autres qui passent condamnation absolue qu’il y a du
mal
à aller aux Théâtres, mais chicanent sur le degré
x, ils ne doivent pas être crus simplement touchant la nature de leur
mal
, ni touchant la qualité et la dose du remède pour
se méprennent ici en l’un et en l’autre. Déjà pour ce qui est de leur
mal
, ils se mécomptent, en ce qu’ils le veulent faire
à Saul1. Sam. 15.23. ez . Mais comme ils se trompent à juger de leur
mal
, ils se déçoivent de même en ce qu’ils disent du
qui Dieu a donné la charge de veiller sur leurs troupeaux, de dire du
mal
qu’il est mal, d’avertir un chacun qu’il s’en don
né la charge de veiller sur leurs troupeaux, de dire du mal qu’il est
mal
, d’avertir un chacun qu’il s’en donne garde ? san
u tout déraisonnable. Si, comme à la fin ils l’ont reconnu, il y a du
mal
ès Théâtres, les Pasteurs prévariqueraient, et se
mes ou d’autres crimes tout autrement énormes, c’est que selon que le
mal
presse la raison veut qu’on y coure. En général,
rt, que s’y laissant al1er par infirmité, et manque de bien savoir le
mal
qu’ils commettent, comme leur péché est d’ignoran
que nous avions entreprise en ce Traité. Car 1. Nous avons montré le
mal
qu’il y a ès Théâtres à le considérer en eux, à s
Idolâtrie à laquelle ils doivent leur origine, perte de temps, argent
mal
employé, des feintes mensongères et des déguiseme
ue la dissolution n’y fût pas au même point qu’auparavant, les autres
maux
toujours s’y rencontrent : joint que la prohibiti
t. n. « Etude » est masculin. o. Comprendre : cet argent est très
mal
placé (employé). p. Compendre : qui ont des moy
rysostome, homilia 6, § 7, Migne, P.G. vol. 56, col. 71. L’idée qu’un
mal
si grand n’est pas reconnu, en revanche, n’y figu
abusivement au-dessus de la parole divine. ci. Comprendre : tous les
maux
dont nous avons établi qu’on les trouve dans les
». cw. Comprendre : « les représentations causent cent fois plus de
mal
qu’il ne peut découler de bien d’une fin morale m
tacher incessamment son cœur sur la scène, c’est annoncer qu’il était
mal
à son aise au-dedans de nous. L’on croit s’assemb
duit le moindre acte d’humanité. On s’attendrit plus volontiers à des
maux
feints qu’à des maux véritables. Les imitations d
d’humanité. On s’attendrit plus volontiers à des maux feints qu’à des
maux
véritables. Les imitations du théâtre n’exigent q
gne l’amour comme on voudra, il séduit, ou ce n’est pas lui. S’il est
mal
peint, la pièce est mauvaise ; s’il est bien pein
st bien peint, il offusque tout ce qui l’accompagne. Ses combats, ses
maux
, ses souffrances le rendent plus touchant encore
tion qu’elle veut moins nous instruire, elle nous fait aussi moins de
mal
. Mais il n’en est pas ainsi de la comédie, dont l
ns, qui, précisément parce qu’il aime ses semblables, hait en eux les
maux
qu’ils se font réciproquement, et les vices dont
en eux les maux qu’ils se font réciproquement, et les vices dont les
maux
sont l’ouvrage. Il dit, à la vérité, qu’il a conç
auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au
mal
, ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereu
orte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le
mal
même, en ce qu’il fait préférer l’usage et les ma
n proie à des âmes de boue ? Qu’un cordonnier, qu’un tailleur fassent
mal
une chaussure ou un habit, c’est un malheur facil
etombe à la fin sur eux-mêmes ; mais qu’un homme en place se conduise
mal
, la patrie entière s’en ressent, et souvent la pl
est la source des biens, comme l’ignorance est la source de tous les
maux
. » « On nous dira peut-être que le théâtre épur
sse inconsidérée, des fourberies capables de suggérer mille moyens de
mal
faire ? Le ridicule destiné à corriger les hommes
s si leur corruption ou leur amour propre ne leur cachoient pas leurs
maux
! Que leur sort seroit à envier ! I. Cor. 9. 27.
ons & des progrès. On ne devient pas tout à coup méchant. On a le
mal
dans le sang & dans les entrailles, avant qu’
ur un moment, seront-ils pour cela innocens ? N’y a-t’il pas d’autres
maux
dont ils sont coupables ? Serm. 37. sur S. Mat
coupables ? Serm. 37. sur S. Matth. « N’est-ce pas un assez grand
mal
, leur crie S. Chrisostôme, que d’employer si inut
vertissements sont de pures niaiseries: et je ne sais quel plus grand
mal
je lui pourrais souhaiter que la durée de ces vai
car il savait bien qu'il est certain que la vue cause une infinité de
maux
; ce que le Prophète Jérémie déplore dans ses Lam
n, pourquoi leur donnent-ils, si ce n'est parce qu'ils se plaisent au
mal
que font ces personnes infâmes ? Or celui qui se
sent au mal que font ces personnes infâmes ? Or celui qui se plaît au
mal
, et qui l'entretient est-il homme de bien.
ui l’embellissent, vous vous êtes rempli de vos propres discours ; le
mal
a empiré : une constante exagération, un ton sevè
ue l’intention, que vous voyez encore clairement la vérité, et que le
mal
de tout ceci vient principalement de ce que vous
us avouez dans votre Préface que les hommes vous ont fait beaucoup de
mal
: pourquoi n’avez-vous pas voulu nous faire du bi
e d’un homme qui aima. Dans l’état où vous êtes, je vous persuaderais
mal
la possibilité de votre guérison, si je ne vous p
s, vous les haïssez, leur vrai portrait vous irrite ! Ce n’est pas le
mal
qu’elles vous ont fait, qui vous donne ces sentim
elles vous ont fait, qui vous donne ces sentiments furieux : c’est le
mal
que vous souffrez, qui, s’emparant de votre espri
amour est le règne des femmes, et de là vous concluez que nous sommes
mal
gouvernés. Oui, Monsieur, elles règnent sur nous,
plus, comme esclaves, que comme tyrans. Notre révolte a causé tout le
mal
dont vous gémissez pour nous, et nous ne leur fer
’y ont pas employé des moyens dignes d’enchaîner des hommes : mais ce
mal
, cet outrage, si vous voulez, est très peu de cho
vérités, Monsieur ; mais elles vont se perdre dans le gouffre de vos
maux
. Cependant la vérité ne vous échappe pas toute en
à ceux qui plus tourmentés que les autres, peuvent lui faire plus de
mal
, par le plus grand mal qu’ils souffrent. C’est ai
ntés que les autres, peuvent lui faire plus de mal, par le plus grand
mal
qu’ils souffrent. C’est ainsi qu’un malade se pla
otre malheur, et je m’en rapporte à vous-même. Ne sentez-vous pas vos
maux
adoucis par ma présence ? S’ils le sont et que vo
aître, à vous entendre ; si l’on parvenait à détruire la cause de vos
maux
, qui sont les siens, quand vous l’abandonnez. J’a
c mettre aux mains la religion & la politique ? L’Etat souffre le
mal
pour des raisons que je respecte. L’Eglise blâme,
ecte. L’Eglise blâme, instruit, fait ce qu’elle peut pour diminuer le
mal
que l’Etat croit ne pouvoir empêcher ; il n’est p
cette objection, répondoient de même. On ne peut remédier à tous les
maux
, ce ne sont pas moins des maux. Tout ce qui va à
e même. On ne peut remédier à tous les maux, ce ne sont pas moins des
maux
. Tout ce qui va à la comédie n’est pas également
n’en revient pas également corrompu. Les Auteurs ne font pas le même
mal
que les Acteurs ; la poësie peut être châtiée, &a
asser sa vie à inspirer la passion à tout le monde, est un plus grand
mal
que d’y aller quelquefois. On n’a donc pas dû fra
frapper les mêmes coups sur tout le monde. On est allé à la source du
mal
, en proscrivant les Comédiens, qui le répandent ;
t ont fait pénitence d’avoir composé des tragédies. En choisissant si
mal
ses armes, Fagan en fournit contre lui-même par l
is de consulter Dieu. C’est au contraire la comédie qui apprend à les
mal
assortir, puisqu’elle apprend à surprendre, à bra
enre qu’une ville où elle règne. Elle fortifie, répand, fait aimer le
mal
qu’elle trouve, & en introduit de nouveau. Je
qui soit prise de l’Ecriture. Tout cela est bien sans doute, c’est un
mal
de moins ; mais ce n’est pas une réforme, le fond
ment la morale & les censures, pour défendre l’un des plus grands
maux
du Christianisme. Le célèbre Gresset, homme d’un
, c’est de ne pouvoir réparer le scandale que j’ai pu donner & le
mal
que j’ai pu causer par ces ouvrages. Dans les dél
sous le poids des crimes, elles sont soulagées dans l’excès de leurs
maux
. Le zele dans les Grands, a la même étendue que l
qui les frappe. Leurs ames grossieres sont touchées. Guéris de leurs
maux
, ils se rappelleront sous leurs toits de chaume,
vices, ils peuvent les fermer & tarir les sources de beaucoup de
maux
. Les Arts à leurs pieds, attendent le signal pour
le fera triompher comme panégyriste. Je retrace avec douleur un autre
mal
que produit l’autorité des Grands, & dont les
les couleurs qui doivent former le portrait des mœurs ? Ces abus, ces
maux
peuvent être réparés par le zele des Grands ; qu’
ble veille sur cet objet d’administration. Vvous n’ôterez pas tout le
mal
, mais ne soyez pas insensibles aux vœux des Citoy
à jamais cette passion funeste ; & qui pourroit raconter tous ses
maux
, montrer l’horreur de ses excès, ses fureurs, ses
en, zélé pour la pureté ; toutes les intrigues amoureuses, la plupart
mal
assorties & burlesques, sont applaudies &
ignité dont on donne des leçons, des modeles, des exemples On fait un
mal
très-réel, pour acquérir, dit-on, un chimérique b
damnation évidente du théatre. Ce mêlange monstrueux de bien & de
mal
, de folie & de sagesse, d’absurdités & de
d’avoir une place dans la bibliotheque bleue, à côté de Gargantua. Le
mal
l’emporte même beaucoup sur le bien : pour une li
gne de bonne morale, il en est cent de mauvaise Mais le bien & le
mal
y fussent-ils mêlés à dose égale, quel seroit le
l y fussent-ils mêlés à dose égale, quel seroit le plus efficace ? le
mal
altéreroit-il le bien, ou le bien corrigeroit-il
efficace ? le mal altéreroit-il le bien, ou le bien corrigeroit-il le
mal
? Quel homme sage voudroit se nourrir d’un alimen
te, qui avait été depuis quelques années le prétexte des approbations
mal
fondées qu'on donnait à la Comédie, commence prés
omédie moderne, revêtue même de toute son honnêteté prétendue, est un
mal
, et que les Pères l'ont condamnée par les endroit
qu'ils n'en reçoivent aucune impression, et qu'ils n'y font point de
mal
. que quand même on assisterait à la Comédie sans
moins guéri de ses passions. Il reconnaît devant Dieu, comme un grand
mal
, le sentiment qui le portait, lorsqu'il voyait re
qu'ils n'en reçoivent aucune impression, et qu'ils n'y font point de
mal
. Chap. 25. Chap. 27. Saint Cyprien dans l'Epistol
euses, qu’elles sont plus spirituelles et plus agréables, sans que ce
mal
s’imprime dans son esprit et dans son cœur ? N’y
dont on entend souvent parler. L’esprit de l’homme ayant une pente au
mal
, que ne fera-t-il pas, s’il est encore porté par
qu’ils en pensent, il est certain que tout cela cause une infinité de
maux
; car le plaisir que l’on prend aux spectacles de
avec impudence, ils aigrissent l’ulcère de leur âme, et rendent leur
mal
plus grand ; car il y a bien moins de mal à péche
e leur âme, et rendent leur mal plus grand ; car il y a bien moins de
mal
à pécher, que d’ajouter l’impudence au crime qu’o
i se fait dans toutes ces représentations malheureuses ne porte qu’au
mal
; les paroles, les habits, le marcher, la voix, l
erai, me direz-vous, des personnes à qui ces Jeux n’ont point fait de
mal
. N’est-ce pas un assez grand mal que d’employer s
s à qui ces Jeux n’ont point fait de mal. N’est-ce pas un assez grand
mal
que d’employer si inutilement le temps, et d’être
omédie. Comme il n’y a point eu de siècle plus fécond en bien et en
mal
que celui où nous vivons, il n’y en a point eu au
des choses en elles-mêmes indifférentes, ou qui peuvent être bien ou
mal
employées, comme les herbes et le fer dont on se
alement dans tous les siècles, et que le Théologien les accorde aussi
mal
à propos qu’il les oppose les uns aux autres. Ce
end plaisir à se reprocher en diverses manières les uns aux autres un
mal
dont tous sont également accablés, ce mal ne peut
ières les uns aux autres un mal dont tous sont également accablés, ce
mal
ne peut pas être plus désespéré qu’il est. Il n’e
ar le ridicule de sa conduite, sans pénétrer jusqu’à la source de nos
maux
, ils ne débitaient que des bouffonneries, ou des
de lumière, et ne peuvent pas toujours discerner entre le bien et le
mal
, qu’il souffre que l’Ecriture le discerne pour eu
elle que nous la voyons accommodée aux sens et aux passions, comme un
mal
beaucoup moindre que ceux qu’il appréhende. Il fa
s ne rendront point légitime, ne changeront point en bien, ce qui est
mal
, et ne feront point d’un spectacle qui anime tout
us professons peut souffrir ? On peut dans l’ordre civil permettre un
mal
dont les effets sont moins tumultueux, pour évite
rmettre un mal dont les effets sont moins tumultueux, pour éviter des
maux
trop éclatants et sans remède. Mais la Religion e
toute sainte ; elle n’a jamais souffert et ne souffrira jamais aucun
mal
. Les doux mots de « remède », et de « divertissem
ertissement » ne lui imposent point ; elle déteste tout ce qui est un
mal
en soi, tout ce qui nous lie à autre chose qu’au
t sans distinguer l’Etat d’avec l’Eglise, que la Comédie n’est pas un
mal
; et ce qui ne manque jamais d’arriver entre gens
eront pas importuns. Où sont ces âmes faibles qui croient toujours du
mal
où il n’y en a pas ? Qu’elles viennent ici appren
dans notre pèlerinage. Quelle pitié qu’un Directeur des âmes entre si
mal
dans l’esprit de la Religion, et qu’il prenne tou
le savait pas bien ; tantôt il prouve que le divertissement n’est un
mal
que lorsqu’il est excessif, comme si on le lui co
nombre de ses conseils, lui qui connaissait si bien la nature de nos
maux
, et le remède qui nous convient ? N'a-t’il point
et de vivre. Ils ne savent pas que cette curiosité est déjà un grand
mal
, et que c’est être tombé aux yeux de Dieu, que de
propre expérience. Enfin, ils ont oublié que l’épreuve du bien et du
mal
n’apprend à connaître l’un que parce qu’on l’a pe
est leur effet ordinaire ; ou ils rendent présomptueux, ce qui est un
mal
sans comparaison plus grand. Souvent même ils fon
rdu, et jusqu’à la lumière, pour pouvoir marquer ce qu’on a perdu. Le
mal
serait moins grand s’il avertissait. Il a tout so
le de la misère de ne pouvoir trouver de plaisir que dans ses propres
maux
, de récompenser ceux qui savent les entretenir ?
ut donc que ce soit en devenant frénétique et en riant de ses propres
maux
. « Les spectacles sont cette frénésie réduite e
vre. Ils ne savent pas que cette sorte de curiosité est déjà un grand
mal
, et que c’est être tombé aux yeux de Dieu que de
propre expérience. Enfin, ils ont oublié que l’épreuve du bien et du
mal
n’apprend à connaître l’un que parce qu’on l’a pe
est leur effet ordinaire ; ou ils rendent présomptueux, ce qui est un
mal
sans comparaison plus grand. Souvent même ils fon
erdu et jusqu’à la lumière, pour pouvoir marquer ce qu’on a perdu. Le
mal
serait moins grand s’il avertissait. Il a tout so
le de la misère de ne pouvoir trouver de plaisir que dans ses propres
maux
; de récompenser ceux qui les savent entretenir e
t donc que ce soit en devenant frénétique, et en riant de ses propres
maux
. XIV. Les Spectacles sont cette frénésie réduite
miere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles E St-ce un
mal
d’aller aux spectacles ? C’est, Madame, le sujet
ces remords, que vous me faites l’honneur de me demander, si c’est un
mal
d’aller aux Spectacles ? Pour répondre à une ques
Que n’auront donc pas à se reprocher ces écrivains, qui interprètant
mal
quelque passage de ce Saint , dit le savant Cardi
piéces, parce que, quoique gazées, elles n’en portoient pas moins au
mal
, de leur nature : ex se. Ce sont les termes. Cela
e de J. J. Rousseau Citoyen de Généve, à Mr. Dalembert, en 1758. « Le
mal
qu’on reproche au Théatre, dit-il, n’est pas seul
pables de corrompre les mœurs &c, qui portent plus directement au
mal
, que les nudités & les peintures immodestes…
eres, & qu’ils sont eux-mêmes convaincus au fond de leur cœur, du
mal
qu’il y a d’aller à la Comédie ? Que diront à cel
a nos faiseurs d’objections ? 3°. Puisque la Comédie est un si grand
mal
dans les Acteurs & les Actrices qui la représ
ès-griévement, suivant cette maxime de St. Paul, que ceux qui font le
mal
, & ceux qui l’autorisent par leur consentemen
sont bien dans le cas exprimé par St. Paul, de ceux qui consentent au
mal
, & en portent le crime. » Que penser de ceux,
ome, que tout ce qui se fait dans ces représentations, ne porte qu’au
mal
? Que tout y est plein de poison & d’impureté
s-vous, il est des personnes, à qui ces représentations ne sont aucun
mal
. Mais, continue St. Chrysostome, n’est-ce pas un
ucun mal. Mais, continue St. Chrysostome, n’est-ce pas un assez grand
mal
, que d’employer si inutilement un si long tems, &
David & de Saül. Ne dites donc pas que vous n’y faites pas de
mal
, comme si vous n’étiez point coupable du mal, que
e vous n’y faites pas de mal, comme si vous n’étiez point coupable du
mal
, que commettent ceux, qui n’y vont qu’à votre exe
, qui n’y vont qu’à votre exemple ? Hom. 37 sur St. Math. « Mais quel
mal
faisons-nous, dit encore ce Saint Docteur, dans s
autant plus, que vous ne sentez pas votre maladie. Vous demandez quel
mal
vous faites ? êtes-vous donc de fer ou de pierre,
er ces objets dangéreux ? » Vous dites, que vous ne faites point de
mal
, dit Mr de Rochechouart, dans son Mandement… Comp
s de Toulon, on s’abuseroit assez, pour croire qu’on n’y feroit aucun
mal
, on ne peut se défendre de celui qu’y sont les au
ournaliste de l’année 1694, découvrent, avec une entiere évidence, le
mal
que sont ceux qui assistent à la Comédie, & l
attachés ; ni contribuer à l’entretien des Acteurs, sans partager le
mal
qu’ils causent & qu’ils sont. Dit Mr. le Marq
core trouvé un Confesseur, qui ait osé décider, que ce n’est point un
mal
d’aller à la Comédie, & donner sa décision pa
réponse à ce raisonnement. 8° S’il étoit vrai, qu’il n’y eût point de
mal
d’aller aux spectacles, s’ils pouvoient etre mis
plein de force, combien les Comédies, qui sont la source de tous les
maux
& de toute espéce de crime, sont conformes au
. Sec : Sec : Quastie 167. Art. 2. 2. Uni aut alteri Loco S. Thoma
male
intellecto Oct. Cardin de Aquire tom Concil. 1.
un Chat, ou une Anguille, tirée à force de mains, quelques poussades
mal
adressées & brusques, mal données & mal r
ée à force de mains, quelques poussades mal adressées & brusques,
mal
données & mal receuës. Mais il n’y a aucun S
s, quelques poussades mal adressées & brusques, mal données &
mal
receuës. Mais il n’y a aucun Spectacle, qui soit
ils peuvent usurper ? Nos inclinations ne se portent déjà que trop au
mal
, sans qu’il faille jeter de l’huile sur les flamm
re la désolation dans les familles et dans les états, pour une parole
mal
interprétée, pour une ombre, pour un soupçon de d
pour une subtilité : l’esprit se fait insensiblement des habitudes du
mal
, par ces pernicieux exemples, et la grande compag
es, on institua les jeux Circenses, d’autant qu’ils faisaient plus de
mal
aux hommes, par les lascivetés des théâtres, que
nent serait égale, si la corruption de notre siècle, n’avait rendu ce
mal
trop commun Lib. 4. Can. de malef. et Mathem. .
ies. Je reviens à l’Amphitryon. Apollon et Mercure ont des mœurs très
mal
assorties à leur rang. Celui-ci se souciant peu d
ure de Sosie, ses grossièretés et ses folies lui conviendraient moins
mal
et paraîtraient plus pardonnables ; mais tout cel
Enfin, ces prétendus jeux de Théâtre ne sauraient causer de moindres
maux
que d’exténuer les horreurs d’un enfer infiniment
n équipage ridicule d’un bout de l’enfer à l’autre, parce qu’il s’est
mal
acquitté de sa commission ». Ne semble-t-il pas à
pour le commettre qu’il en coûte à un pestiféré pour communiquer son
mal
aux autres. Après tout, le Clergé ne doit pas êt
de présomption. Je n’en dirai pas davantage, de peur de réussir aussi
mal
que lui dans le panégyrique. ARTICLE troisième
de ces quatre étaient des prévaricateurs. Celui qui pour remédier au
mal
fit des lois pour réprimer la nature eût dû trouv
« C’est que Sancho vous lâche des proverbes à toute heure, et le plus
mal
à propos du monde. » Certes les Pièces de quelque
a le vrai goût de la bonne plaisanterie. »P. 7. Le Poète remplit bien
mal
ce caractère. Mais pour un aveugle toutes les cou
près qu’ils sont d’un style encore plus bas, et d’un détail qui fait
mal
au cœur. Quel divertissement pour des personnes d
» Sur ce plan de la fable, je trouve en premier lieu que la Pièce est
mal
à propos intitulée, Le Relaps, ou la Vertu en dan
faire difficulté de dissiper leur bien et aussi promptement et aussi
mal
à propos qu’il leur plaît. Et quand ils ont mis l
n des gens de mérite. »P. 19. Autre instruction. Lorsqu’un homme est
mal
dans ses affaires, il ne s’agit plus pour lui d’é
es prenne donc dans quel sens on voudra, l’intrigue tournera toujours
mal
: la première supposition la rend impertinente, e
Cette jeune personne jure, dit des paroles sales ; et est tout aussi
mal
élevée que Marie de la Belle-humeur. Il est visib
s déjà une beauté pour Marie de la Belle-humeur sied encore bien plus
mal
à la fille d’un Chevalier. Celle-là n’est après t
u dans le dessein de vous faire tuer vous-même, pour mettre fin à vos
maux
. Mais j’empêcherai bien l’un et l’autre, etc. »
r ainsi, habiller des fous si magnifiquement ? c’est une dépense bien
mal
placée. Je ne vois pas néanmoins que l’Auteur du
Eglise et au Diable ».P. 64. L’arrangement de cette période est assez
mal
entendu, ce me semble. Si le Poète avait mis de s
ans l’idée du Poète très considérables ; puisqu’il en a tiré, quoique
mal
à propos, le nom de sa Pièce ; mais après tout, c
sa justification fait pitié. Il prétend cause d’ignorance de tout le
mal
qu’il a pu commettre, et se contente de dire qu’i
comme la Mère du vice, la corruption de la Jeunesse, et la source des
maux
du pays où elle est tolérée. Je range sous trois
ie subsiste par l’obscénité : et que le plaisir est la racine de tout
mal
.De Leg. L. 1°. Tite-Live rapporte ainsi l’origin
s ne valent quelquefois rien du tout. Le remède alors fut pire que le
mal
, et l’expiation plus pernicieuse que la peste. »
parce que ces sortes de divertissements sont capables d’entretenir le
mal
et de faire retomber le malade. « At tanti tibi
i par leur assistance à ces spectacles non seulement prennent part au
mal
qui s’y fait, mais continuent en même temps à ret
le plaisir, ainsi qu’il vous plaît de le définir ; où est en ceci le
mal
? Si quelqu’un en souffre, ce n’est que nous uniq
l est l’homme qui se puisse promettre de n’être jamais susceptible du
mal
, encore qu’il s’y expose ? Qui que ce soit ne se
ap. 22.« Les Magistrats mêmes qui protègent le Théâtre, traitent fort
mal
les Comédiens. Ils en flétrissent le métier, et l
st pas encore venu pour nous. Vous en demandez trop, et vous entendez
mal
vos intérêts d’être si empressé pour le plaisir.
des soupirs qui vous attendrissent ; et par là il vous communique le
mal
qu’il contrefait. » Saint Cyprien, ou l’Auteur qu
ujet. Le silence est quelquefois le plus efficace moyen d’empêcher un
mal
. Défendre ouvertement une chose, c’est souvent do
’oreille à de mauvais discours, c’est le moyen d’approuver bientôt le
mal
même. Et puisqu’il n’est que trop vrai que le cœu
st que trop vrai que le cœur de l’homme a une pente naturelle vers le
mal
, y a-t-il de l’apparence qu’il y résiste, lorsqu’
us y causez par votre seule présence ; ne sont-ils pas d’assez grands
maux
pour vous ? Vous êtes du moins coupable par ces d
es spectacles retombe en partie sur vous : chaque témoin participe au
mal
qui se fait alors ; puisqu’il n’y aurait point de
e tout ; ainsi force-t-elle toutes les gardes de la pudeur. Que si le
mal
ne gagne pas jusques là, les autres suites des sp
la raison, et le devoir y a sans cesse à lutter contre le penchant au
mal
: on ne s’y remplit l’esprit que de bagatelles, e
er. Mais pourquoi ne s’appliquer pas à arrêter le cours d’un si grand
mal
? J’ai toujours cru que ce n’était pas le but de
e de s’étudier comme ils font, à détruire les principes du bien et du
mal
! Regardons-les par le côté qui leur est le plus
y-a-t-il espérance de guérison lorsque le malade prend parti pour son
mal
, et se déclare ennemi de tout remède ? En effet q
us guérira ? Les vérités de la Religion, ces remèdes souverains à nos
maux
? Oui, c’est ce qui arriverait, si nous ne la mép
; il détruit tout ce que nous tâchons d’édifier. Ce n’est pas le seul
mal
qu’il cause ; combien d’autres désordres il fait
pour ses enfans, insupportable à ses domestiques. C’est un très-grand
mal
dans les villes que le théatre, & c’est parce
désordres il met la tolérance du théatre, comme l’un des plus grands
maux
de la société. On donne, dit-il, des spectacles,
puisque l’esprit est d’autant plus facile à recevoir l’impression du
mal
, qu’il l’aime & le désire ! Il faut pour la m
un certain temps ; mais la volonté fait dans un instant le bien ou le
mal
. En multipliant ainsi les choses mauvaises, &
rrache ces justes plaintes. Quel bien peut-il revenir, ou plutôt quel
mal
ne revient il pas d’aller à ce théatre d’iniquité
-ils donc trop forts pour peindre un lieu détestable, rempli de mille
maux
, la vraie fournaise de Babilone ? C’est une vrai
amp; votre salut que je cherche. La loi du Seigneur est expresse ; le
mal
est grand, le châtiment est éternel & inévita
ion n’est de vous parler ici que des désordres sans nombre, & des
maux
presque irremédiables qu’enfantent ces Trétaux 7,
femmes de bien, qui, suivant le diction populaire, se comportent fort
mal
; je n’y vois que des Laïs, qui, dans des chars m
s faire les chûtes les plus humiliantes. Mais comme il importe que le
mal
soit connu, pour y remédier, & que j’entre da
de dissipation, ils y courent ; mais l’ennui sombre, vengeur du tems
mal
employé, les poursuit jusques sur ces Trétaux, où
, il s’accoutumera pareillement à n’en faire que de petites, & le
mal
le moins dangereux qui pourra résulter de toute c
, constater les Empyriques, qui font aujourd’hui fortune à traiter le
mal
Amériquain ; c’est qu’on ne pouvait travailler pl
n, Monsieur, je ne crois pas exagérer mon calcul, en soutenant que le
mal
vénérien prêté & rendu par les sujets des deu
ouvrir les yeux sur les dangers multipliés de ces endroits. On serait
mal
fondé à m’objecter que de pareils accidens peuven
ser les bornes que Dieu posa de toute éternité entre le bien & le
mal
, & de détruire ainsi l’ordre & la justice
tous les désordres ; suites inévitables de leurs Spectacles. Et quel
mal
pourraient nous faire nos ennemis jurés, quel mal
Spectacles. Et quel mal pourraient nous faire nos ennemis jurés, quel
mal
plus grand, que celui de corrompre nos femmes &am
enfans ? Je ne puis le taire, le crime ne doit pas être mesuré par le
mal
actuel : ils péchent contre la postérité, aussi b
des individus perdus, pour l’Etat, qui composent ces troupes toujours
mal
montées. Il est une vérité certaine en politique,
ux, qui, sans produire aucun bien réel, sont la source de très-grands
maux
. Je le dis hardiment, il ne se forme aucun sujet
faites à ma Lettre ; elles sont au nombre de cinq, les voici : 1.° Le
mal
n’est pas aussi grand que je le fais. 2.° Les Thé
nd que je le fais. 2.° Les Théatres de la Nation produisent les mêmes
maux
, les mêmes abus. 3.° Il faut des Spectacles pour
rté de ces Spectacles scandaleux ; tous s’écrient, en sortant, que le
mal
est au-dessus de ce qu’on leur en a dit. Souvent
ement des hommes & des femmes sans mœurs, qui cause le plus grand
mal
des Spectacles Forains, ce rapprochement n’ayant
d’un tiers de leurs journée de perdu : s’ils n’y vont que la nuit, le
mal
est bien plus grand encore, car outre la matinée
mp; les cœurs, donc elles ne doivent pas être permises. Qui tolere le
mal
, dit M. de Voltaire Dans le Huron., en est l’aute
manieres ? mais, ajoute-t-onIbid., c’est pour prévenir un plus grand
mal
, qu’on permet un petit mal. Un petit mal ! &,
onIbid., c’est pour prévenir un plus grand mal, qu’on permet un petit
mal
. Un petit mal ! &, quel plus grand mal, que l
pour prévenir un plus grand mal, qu’on permet un petit mal. Un petit
mal
! &, quel plus grand mal, que là dépravation
mal, qu’on permet un petit mal. Un petit mal ! &, quel plus grand
mal
, que là dépravation des mœurs ? Quel homme sensé
vrir des écoles de libertinage & de paresse, pour les empêcher de
mal
faire ? Certes, on ne représenta jamais à Lacédém
es mœurs particulieres sont détestables, les notions du bien & du
mal
, changées, la Religion tournée en ridicule, la na
amp; la mollesse, qui, eux-mêmes, sont les causes secondes de tout le
mal
dont nous nous plaignons. Ce n’est que depuis la
s vanterez la sévérité de vos Loix, & votre Police admirable ; le
mal
ne fera qu’empirer de jour en jour : en effet, en
comblera, avec le tems, tous ces précipices affreux qu’une politique
mal
entendue a creusés sur ses pas. Nous vivons encor
: ainsi vous voyez, Monsieur, que de conséquence en conséquence ; un
mal
qui paraît, à peine, fait pour attirer l’attentio
aire ce qu’on voit & ce qu’on entend, & si le plaisir de voir
mal
faire se change en habitude, que cette habitude d
’habitude avant même de savoir que ces mots & ces actions sont un
mal
. La plupart de ces peres & meres qui vont aux
n jargon plat, futil & trivial, (ce qui serait déjà un très-grand
mal
, puisque la corruption du Goût influe toujours su
Foires, ne produisent aucun bien réel : 2.° qu’ils produisent tout le
mal
possible : 3.° que le but de la Comédie étant de
ut comparer les lois à la voix d’un Enfant qui commande à des animaux
mal
apprivoises : sans les mœurs toutes les Loix sera
n n’est nullement d’accuser les Entrepreneurs des Trétaux, de tout le
mal
que causent leurs Spectacles ; & je rend tell
e les avait jamais connus, peut être serait-ce un bien. S’ils sont un
mal
, comme ce mal est devenu nécessaire, il ne s’agit
mais connus, peut être serait-ce un bien. S’ils sont un mal, comme ce
mal
est devenu nécessaire, il ne s’agit plus que d’en
sont les lieux les plus ordinaires où les jeunes gens vont puiser le
mal
, c’est que le nombre des Charlatans qui le guéris
qui se sont laissé persuader, qu’en ces choses il y a peu ou point de
mal
, et ainsi s’endorment par les charmes de ceux qui
de cette sentence du Prophète,9 « Malheur sur ceux qui appellent le
mal
bien, et le bien mal : qui font les ténèbres lumi
Prophète,9 « Malheur sur ceux qui appellent le mal bien, et le bien
mal
: qui font les ténèbres lumière, et la lumière té
puissent relever. Le même appelle la volupté, l’appât et l’amorce du
mal
, pource que par elle, les hommes sont pris, comme
e cela est utile, quand on voit les sinistres événementsaa des amours
mal
entrepris, ou de quelques autres actions répréhen
ctions répréhensibles : Car les hommes sont bien plus susceptibles du
mal
qui est enseigné, qu’émus par la peine qui le sui
la liberté de plusieurs, qui en cela et autres choses, connaissent le
mal
, et ne l’osent reprendre. Mais quoi, si ces Acteu
u’un dit qu’il y va avec une résolution prise de ne consentir à aucun
mal
, et de se roidir et affermir contre toute mauvais
diques ? David, quoique Saint et Prophète, fut précipité en plusieurs
maux
au seul regard d’une femme nue : Qui est-ce qui a
pas ès hommes, mais ès choses : car ce qu’ils pensent être bien, est
mal
. » Es constitutions Apostoliques livre VIII. chap
bonnes mœurs. Entre les choses que Clément Alexandrin63 prouvait être
mal
convenables aux Chrétiens, et qui devaient être a
le monde ? » Cyprien encore64, « Tu verras ès Théâtres ce qui te fera
mal
et dont tu auras honte. C’est où s’élève le patin
uïr ce qu’on y peut faire. On apprend l’adultère en le voyant, et ces
maux
permis par l’autorité publique servant de maquere
x, j’examinerai ce qu’on a accoutumé d’objecter, ou pour maintenir ce
mal
, ou pour le diminuer autant qu’on peut, et coudre
une bonne visée : et semblables inventions. En cette occasion, où le
mal
ne semble pas si grossier, la subtilité des excus
ité des excuses trouve plus d’apparence, et quelque bien mêlé avec le
mal
, sert de prétexte, à ceux qui cherchent de quoi f
, par laquelle souvent les auditeurs et spectateurs sont détournés du
mal
, et portés au bien. A, cela, je réponds premièrem
st pourquoi ils n’ont eu jamais en l’esprit de corriger ceux qui font
mal
, et ne le peuvent quand ils le voudraient. Car le
applaudissements. On insiste, qu’on peut voir, ouïr et faire plus de
mal
sans sortir de la maison, ou ès compagnies ordina
nd en ces jeux. Mais à cela est aisé de répondre, Premièrement, qu’un
mal
n’excuse pas l’autre, qu’un plus grand, n’ensevel
grand, n’ensevelit pas le moindre ; et que où il est question de deux
maux
, desquels on doit éviter le plus grand, pour souf
pas des péchés, mais des peines : Car il faut fuir toute occasion de
mal
faire, publique et particulière. On ne laisse pas
fautes devant Dieu, ils ne sont pas en scandale publicdy, qui est un
mal
de grande étendue, au lieu que l’autre est restre
. Autres passent jusques là, qu’ils reconnaissentdz bien qu’il y a du
mal
, et que souvent en la composition des Comédies et
u ne s’amendait point, « Il n’y avait personne qui se repentît de son
mal
, disant Qu’ai-je fait er? » Ailleurs aussi Dieu l
disant Qu’ai-je fait er? » Ailleurs aussi Dieu leur reproche d’avoir
mal
pris leurs temps, et montré qu’il n’y a rien qui
s il me déplaît de parler, pource qu’il me fâche même de connaître ce
mal
) je parlerai seulement des impuretés du cirque et
ler et les châtier, son honnêteté sauvefh. Davantage, tous les autres
maux
souillent ceux qui les font, non ceux qui les voi
nde, de quel crime serait coupable ce serviteur, qui machineraitfo du
mal
contre son seigneur doux et bénin ; qui dirait de
Sans doute, celui-là est tenu coupable d’un grand crime, qui rend le
mal
pour le bien ; puisqu’il n’est pas même permis de
te devant Dieu aux peuples Chrétiens ? puisque ès villes Romaines ces
maux
ne sont plus, après qu’elles ont été réduites en
, pour le rendre propice. Nous ajoutons continuellement et sans cesse
maux
sur maux, et accumulons péchés sur péchés ; et ap
rendre propice. Nous ajoutons continuellement et sans cesse maux sur
maux
, et accumulons péchés sur péchés ; et après que l
-mêmes sommes embrasés en la plus grande partie de nos corps. Et quel
mal
est ceci (ô méchanceté !) Nous avons été brûlés ;
le Romain voudrait qu’il fût partout. Car quand l’homme s’abstient de
mal
faire par la seule nécessité, la seule convoitise
i en résultent. Car comme ainsi soit que l’homme commette deux grands
maux
, ou en se tuant soi-même, ou en offensant Dieu, i
… ea. Comprendre : et, du coup, (ceux qui reconnaissent qu’il y a du
mal
) conviennent qu’on corrige les abus… eb. Compre
ssein. fp. Comprendre : il est obligatoire de rendre le bien pour le
mal
. fq. Allusion au Christ qui, par son sacrifice,
»] nous péchons sans nous amender ne vient que de notre propension au
mal
. gr. Qui défaillent : qui manquent (à la liste d
les spectacles, pour vous préserver ou pour vous guérir d’un si grand
mal
. Commentar. in Isai. Je vous ai souvent exhortés
aller à la comédie. Mais il est certain qu’elle cause une infinité de
maux
, l’immodestie, la fornication, toute sorte d’inco
t pas grace à ceux où l’on étale des Actrices. Mais, dites-vous, quel
mal
y a-t-il à voir courir des chevaux ? Si vous exam
t. Rien de tout cela ne conduit au salut. N’est-ce pas un assez grand
mal
? Aliud animæ damnum, inutilia quæ ad nihil condu
ruine bien des familles ; & pour comble d’affliction, un si grand
mal
ne passe pas même pour un mal ; on favorise l’adu
; pour comble d’affliction, un si grand mal ne passe pas même pour un
mal
; on favorise l’adultère, on en rit, on y applaud
sons les yeux ce que toutes les loix condamnent. Si l’adultère est un
mal
, la représentation est sans doute un mal aussi :
amnent. Si l’adultère est un mal, la représentation est sans doute un
mal
aussi : Si adulterium est malum, malum est sine d
théatre, mais vous en riez, vous y applaudissez. Si cela n’est pas un
mal
, montez donc sur la scène, jouez votre rôle, liez
p; se prêtent à tout ce que le libertinage leur demande. Une jeunesse
mal
élevée est plus furieuse qu’une bête féroce : plu
; généreuse intention de dénigrer des gens qui ne vous ont fait aucun
mal
? Non sans doute : il suffit, je crois, de l’avoi
à le rectifier, puisque la premiere représentation du Misantrope fut
mal
reçue, et; que depuis ce tems-là cette piéce a to
tester le crime que d’en voir l’exemple vivant accompagné de tous les
maux
dont il est la source ? Blâmez-vous la sagesse de
éterminiez à sacrifier la vérité à la passion ? Le plaisir de dire du
mal
des Spectacles doit-il l’emporter sur la justice
our le Théatre ? Ne peut-on représenter à Londres une Tragédie sans y
mal
parler des François ? Je vous dirai en ce cas-là
mais quand notre intérêt s’y mêle… c’est alors que nous préférons le
mal
qui nous est utile au bien que nous fait aimer la
des gens assez dépravés pour se dire à eux-mêmes, je sais que je fais
mal
et; je veux le faire. Alors perditio tua Israel ;
s attache à ce qui est honnête et; nous inspire de l’aversion pour le
mal
est en nous, et; non dans les piéces. » Si la sou
pourtant quelquefois de trop funestes exemples ; on ne fait donc pas
mal
de déclamer contre ces crimes. Au surplus, le nom
uisse être, pourra-t-elle être mise en paralléle avec la réalité d’un
mal
aussi grand que celui de l’homicide ? Les gladiat
tude. Après avoir employé toute votre Rhétorique à nous convaincre du
mal
auquel la Tragédie donne nécessairement lieu, vou
valet fourbe un honnête homme, et; c’est être vicieux que de rire du
mal
, parce qu’il ne doit jamais produire que l’indign
la droiture pour être délicieusement affecté par la représentation du
mal
, sur tout quand aucun intérêt personnel n’est ass
atan avaler du plomb fondu ? Je suis persuadé qu’il ne se fera pas de
mal
; j’ai la liberté de rire de son adresse à en fai
ns ont été pour vous de nulle valeur. Vous vouliez absolument dire du
mal
de la Comédie, vous vous êtes satisfait. Continuo
ont plus à craindre. Il est certain que le bien peut être converti en
mal
, surtout par quelqu’un qui a de l’esprit. Je suis
eroit-il le lien qui doit unir des citoyens ? Les méchans feroient du
mal
à tout le monde, et; les bons ne feroient de bien
pour être tout à coup rayé du Catalogue des amis d’Alceste ? Tout le
mal
consiste pourtant à avoir porté la politesse un p
rament bilieux que tout effarouche, qui ne s’offense pas seulement du
mal
, mais de tous les petits ménagemens qu’une polite
de Moliere qui étoit de montrer qu’un excès de vertu trop austere et;
mal
entendue peut rendre blâmable. On donneroit des l
nstances qu’ils ne doivent point ignorer ; bien-loin de les induire à
mal
juger, les empêchera au contraire de prêter les m
nnes et; solides remontrances. En un mot, solliciter un Juge n’est un
mal
que quand on sent bien qu’on travaille à substitu
Auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au
mal
, ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereu
orte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le
mal
même, en ce qu’il séduit par une apparence de rai
par une suite de votre principe, que c’est un vice du cœur de rire du
mal
qu’on voit à la Comédie. Je vous ai démontré suff
fisamment, ce me semble, que le rire n’étoit point du tout relatif au
mal
même, ni un acte d’approbation, et; qu’on peut ri
s Actrices ont sçu dire aux hommes qu’ils devoient éviter tel et; tel
mal
, pour pratiquer tel et; tel bien ? On va partir d
ois par le motif de votre zèle, j’en blâmerois seulement la véhémence
mal
entenduë : mais si au contraire le Spectacle ne p
n’en pouvez être soupçonné. A l’égard de la mauvaise foi, je ne juge
mal
de mon prochain que le plus tard que je puis, et;
ar-tout aussi débordés que vous les faites, et; quand cela seroit, le
mal
pourroit être susceptible de reméde. Si Monsieur
ontre toute personne convaincue de combat assigné, n’a pas remédié au
mal
. Il a seulement obligé par-là à donner un autre n
uper la gorge, car bien des gens diront que le reméde est pire que le
mal
. Soyez d’ailleurs très-convaincu que l’humeur des
on de la nature de leur profession, mais c’est parcequ’ils l’exercent
mal
, c’est parceque, comme vous le remarquez, les pet
’on a soin de joindre à cette apostrophe : « Par tout la tentation de
mal
faire augmente avec la facilité. » Il est trop au
délicatesse de quelques-unes autorisent, pour ainsi dire, le public à
mal
juger de toutes ; mais aussi je n’ignore pas que
ntageux qu’on a conçu des Comédiennes, est donc la premiere source du
mal
. L’impossibilité où elles sont de cacher absolume
rs. J’admire la bonté de votre cœur quand vous êtes obligé de dire du
mal
de votre prochain. Vous voulez bien supposer qu’i
qualité ont des mœurs de Vivandieres, doit pouvoir dire impunément du
mal
des Comédiennes. Après avoir bien déclamé en géné
die et; les Comédiens, vous tirez d’abord des conséquences de tout le
mal
que vous en dites pour les bannir de votre patrie
nt que s’il est vrai que les coteries des hommes soient sujettes à ce
mal
funeste ; il est à souhaiter qu’un Peuple si esti
is vous trouvez « qu’il y a dans cet inconvénient plus de bien que de
mal
, et; qu’il est toujours incontestablement moindre
demandez-vous, lequel vaut mieux, qu’une femme dise avec ses amies du
mal
de son mari, ou que, tête-à-tête avec un homme, e
ne ou qu’elle l’imite ? » Est-il donc nécessaire qu’une femme dise du
mal
si elle n’en fait pas ? Ce sexe est-il si fort en
in à la malice qu’il ne trouve point de milieu entre faire ou dire du
mal
? Si cela est, croyez-moi, Monsieur, joignez-vous
; de dissentions, je ne connois rien qui soit si fort à craindre. Les
maux
qu’elle cause sont d’autant plus grands qu’ils so
ence. Vous me direz à cela que ma prévoyance est trop étendue, que le
mal
n’est pas aussi grand que je le fais, que le Gouv
? Ne craignez-vous pas la licence des rendez-vous nocturnes ? Que de
maux
prétendus n’auriez-vous pas fait envisager, si d’
e : car pour moi, je ne suis plus. Est-il étonnant que vous disiez du
mal
des femmes, la reconnoissance pourroit peut-être
qui restant en paix tandis qu’on vous outrage, n’avez du moins que le
mal
qu’on vous fait, et; non celui que vous éprouveri
de vos talens pour dire et; faire, de propos délibéré, toute sorte de
mal
à votre prochain, sans qu’il se le soit attiré, s
it. Pouvez-vous en décider ? J’écris contre vous. 6. … Qu’il parle
mal
ou bien, Il est deshonoré, ses discours ne sont r
s’y laisse aller avec moins de répugnance. La subtile contagion d’un
mal
dangereux ne demande pas toujours un objet grossi
présuppose la concupiscence, qui, selon les règles de la foi, est un
mal
auquel il faut résister, contre lequel par conséq
ter, contre lequel par conséquent il faut armer le chrétien. C’est un
mal
, dit saint Augustin, dont l’impureté use mal, don
er le chrétien. C’est un mal, dit saint Augustin, dont l’impureté use
mal
, dont le mariage use bien, et dont la virginité e
ur dévoué à tous ces sentiments n’est plus capable de se retenirv. Le
mal
qu’on reproche aux théâtres n’est pas seulement d
on secrète qui en sera un jour la trop funeste cause. Les semences du
mal
, qui y sont répandues, pénètrent jusque dans le f
une courtisane, non réellement en personne, ce qui serait un moindre
mal
, parce que votre femme l’aurait bientôt chassée,
vent, est fâcheux à l’égard de tout le monde par la seule violence du
mal
, rejette les aliments qu’on lui offre, fait des r
es, et qui rend sa maladie incurable. Eh ! comment celui qui aime son
mal
, qui ne cherche pas à s’en délivrer, pourrait-il
er : c’est tout ce qu’ils ont pu inventer pour se consoler de tant de
maux
. Mais c’est une consolation bien misérable, puisq
t une consolation bien misérable, puisqu’elle va, non pas à guérir le
mal
, mais à le cacher simplement pour un peu de temps
sement de la nature de l’homme, il se trouve que l’ennui, qui est son
mal
le plus sensible, est, en quelque sorte, son plus
qu’il regarde comme son plus grand bien, est en effet son plus grand
mal
, parce qu’il l’éloigne, plus que toutes choses, d
qu’il l’éloigne, plus que toutes choses, de chercher le remède à ses
maux
. Et l’un et l’autre est une preuve admirable de l
ande, que devons-nous penser d’un acte qui a pour but d’encourager le
mal
, soit par notre approbation, soit par notre bours
la chose en elle-même, et nous considérer comme coupables de tout le
mal
attaché à cet acte ou provenant de cet acte. « L
e Seigneur viendra vous visiter ! Abstenez-vous de toute apparence du
mal
! détachez vos affections des choses du monde."
ompue. Ce n’est qu’en évitant la tentation que nous pouvons éviter le
mal
, et, dans ce but, nous devons, chaque jour, prier
ont une triste compensation pour la corruption, l’extravagance et les
maux
sans nombre dont ils contribuent à propager les s
innocence, prenons la résolution ferme et invariable de combattre le
mal
, de quelque masque qu’il se couvre, de quelques f
a suit ; Les provinces ravagées Et les villes saccagées Doivent leurs
maux
à ses traits. » Parnasse Chrétien, tom. II. On
ès souvent à les rendre insensés et misérables. Leurs folies et leurs
maux
sont encore aggravés et multipliés par le luxe, l
tolèrent les spectacles le font par politique, les regardant comme un
mal
nécessaire, se persuadant que le peuple qui s’en
n pas dire avec justice que dans ce cas le remède devient pire que le
mal
, que loin de le guérir il lui donne un nouveau de
lupart des femmes, qui ne s’appliquant jamais sérieusement, cherchent
mal
à propos à se divertir. C’est l’oisiveté qui les
tume dépravée mettaient au nombre des bagatelles où il n’y a point de
mal
: qu’ils décrieraient avec exécration les spectac
es spectacles ; et qu’enfin ils n’oublieraient rien pour déraciner ce
mal
, et faire cesser cette source de corruption. N’av
aminé un très grand nombre de Comédies pour pouvoir juger s’il y a du
mal
, il ose déclarer qu’il n’y a « rien qu’on ne doiv
20.: « Væ qui dicitis malum bonum. » Malheur à vous qui dites que le
mal
est le bien. On aurait beau vouloir le déguiser.
emblables, on ne peut croire que le Comique leur ait fait beaucoup de
mal
. L’on peut même assurer qu’il n’y a rien de plus
es défauts purement extérieurs : ce qui n’est rien en comparaison des
maux
réels et souvent irréparables qu’elle produit dan
la discipline Ecclésiastique. Que l’Eglise pour éviter de plus grands
maux
, tolérant quelquefois diverses choses qu’elle n’a
rve du péché de ces Prélats, pour prouver qu’il ne peut y avoir aucun
mal
d’aller à la Comédie. Si des Evêques sont effecti
Louis XIV, ceux qui voulaient faire leur Cour, l’eussent faite assez
mal
en allant à la Comédie, où ce Roi n’allait plus d
ca materia oscena renda tollerabili l’Azioni c Oscene. 28 P. 8. Del
male
, che possono fare le immodeste Azioni. 30 Nota Pr
e. 51 P. 13. Se la Commedia Oscena è tollerabile, perché corregge dal
male
, e insegna il bene. 56 P. 14. Si continua l’iste
tri luoghi. 111. P. 15. Se il dire. Io non vo per far peccato, né per
mal
fine alle Commedie Oscene; e pochi vi vanno con t
Va con fine di peccato implicite all’oscena 114. Alle volte vi va per
mal
fine 114. 115. I vizioso cagiona il peccato 19. N
Ignoranza invincibile delle commedie oscene 123. Auditori imparano il
male
dalle oscene 83. Pochi vi vanno per imparare 87.
che l’altre 51. 52. nuocono 59. La modesta è lecita 183. Corregge dal
male
68. 69. 85. É lodevole 69. 236. alle volte è mode
la modesta 38. le oscene non si possono permettere 209. insegnano il
male
58. 67. sono difese 5. 6. sono giochi perniciosi
arar il bene 81. 82. La Modesta è rimedio contro l’ozio 150. Non è un
male
minore 158. 159. L’oscene sono fuggite da alcuni
e 26. Cagionano mali 32. Non sono Maestri buoni 83. Né di bene, ma di
male
64. 65. 67. 83. 84. Fanno peggio che le Meretrici
mici alle volte per necessità piglia un osceno 256. Compagno aver nel
male
non scusa dal male 101. Anzi aggrava 102. 0103. C
necessità piglia un osceno 256. Compagno aver nel male non scusa dal
male
101. Anzi aggrava 102. 0103. Concili contro i Mae
1. 2. Convertite come sono aiutate dalle Meretrici 199. Cooperator al
male
come pecchi senza obbligo di restituzione 106. 20
olte è impedito dalle Commedie oscene 233. 234. Giudice, sentenziando
male
, quando non sia obbligato alla restituzione, e qu
verla intorno alle Commedie se siano oscene, o no 110. Imitazione del
male
è male 9. L’imitar molti cattivi non scusa 99. In
ntorno alle Commedie se siano oscene, o no 110. Imitazione del male è
male
9. L’imitar molti cattivi non scusa 99. Invito al
. 174. 175. 177. 178. Ma i buoni 178. Magistrato buono quale sia 197.
Male
minore si elegga, come s’intende 117. Quando si p
edia oscena 116. Pericolo di peccato è per tutto 112. Permissione del
male
quando è lecita 186. 188. 208. Pesci detti Ruffia
tacoli vana consolazione 129. Cosa del Demonio 88. Gli osceni sono un
male
difficile a curarsi 194. Ma si può curare 195. So
Non può permettere la Commedia oscena 118. Quando possa permettere il
male
minore 118. Come diin licenza di recitare 193. No
atorio 219. Thalleleo Abate pianse per 60. Anni 148. Teatro scuola di
male
66. 84. Luogo del Demonio 97. Casa di lui 242. Nu
n sempre dice il consenso del tollerante 184. Quando sia lecita di un
male
200. 201. Trattamenti vari si raccontano pericolo
tanto indebolito il vigore della disciplina, che ogni dì si andava di
male
in peggio; e che non si cercava più, come si dove
on vale per scusa l’opporre, che sono giochi; perché l’imitazione del
male
è parimenti male. Così dico io: se un invito alla
l’opporre, che sono giochi; perché l’imitazione del male è parimenti
male
. Così dico io: se un invito alla fornicazione è m
male è parimenti male. Così dico io: se un invito alla fornicazione è
male
, male sarà ancora l’imitazione di lui, e la Rappr
parimenti male. Così dico io: se un invito alla fornicazione è male,
male
sarà ancora l’imitazione di lui, e la Rappresenta
diay, screditava affatto le sozzure del vizio, che uscivano da quelle
mal
nate bocche, che altro per appunto non sono, se n
con moltissimi. « In Teatro scrive S. Crisostomo, fastus Diabolicus,
male
cupiditatis inductio adulterii meditatio fornicat
a delle Commedie; perché non si permette a fine di schivare più grave
male
; poiché o tal male non si schiva, ovvero si può s
erché non si permette a fine di schivare più grave male; poiché o tal
male
non si schiva, ovvero si può schivare con altro m
ratia de spurcitia plurimum concinnata est. c. 7. Punto ottavo. Del
male
, che possono fare le immodeste Azioni. Piccolo s
ntrare smisurati Elefanti, ove saltano solo debolissimi grilletti. Il
male
, che cagionar si può dalle teatrali oscenità nel
nostro tempo, non è un Monte Pelio, non è un altro Olimpo, né meno è
male
smisurato, e molto grande a modo di orribile, e s
con ogni rilassazioneat, anzi con ogni libertà e vediamo un poco, che
male
può mai fare un Comico, recitando in questi nostr
ale, e temporale; e che si recita ai Cristiani, e non ai Gentili, che
male
può egli mai fare? Forse, che ti porrà Massime in
è rete da pescar solamente quattro pesciolini da poter vivere. Quanto
male
possa fare un mal Comico recitando, farà col suo
lamente quattro pesciolini da poter vivere. Quanto male possa fare un
mal
Comico recitando, farà col suo dire osceno, o con
un inesperto Giovane a libidinosi, e impudichi pensieri; cosa in vero
mal
fatta, e da noi in comune detestata. Ma ti lascia
a, che il resto, che non è di maggior forza, non prova essere poco il
male
, che, a guisa di velenosa erbaccia, germoglia nel
succeda il contrario nella pratica giornaleav. Io dico, che il primo
male
si è, porre in capo Massime di nocumento grave; e
irmate in capo, se non dal Comico nelle Commedie rimirate? Il secondo
male
è questo. Porre sossopraaw i Regni, e le Province
Province, e i Regni per cagione delle teatrali rilassazioni. Il terzo
male
è questo. Levare le facoltà; e ricordo, che Criso
i mali dice bene, ma poco il medesimo Barbieri, dicendo che sono cosa
mal
fatta, e in comune detestata. Egli poteva aggiung
che il Comico direbbe in Commedia le oscenità per far ridere qualche
mal
costumato. Ma egli stesso non approva per buono t
lo riprova aggiungendo, che un inconveniente non rimedia l’altro; il
male
è male in ogni luogo. Io aggiungo, che l’osceno p
rova aggiungendo, che un inconveniente non rimedia l’altro; il male è
male
in ogni luogo. Io aggiungo, che l’osceno parlare
fondamento. Concludo adunque, e rispondo al dubbio , dicendo così. Il
male
, che possono fare, e che fanno le oscene Azioni,
na i buoni costumi: dove sono tanti Demoni, che stanno instigando con
male
suggestioni, quante sono lo persone, che ivi dimo
mamente in risguardo degli Spettatori deboli di virtù, e inclinati al
male
? Credo, che dir dobbiamo: sono Commedie Spagnole
nerazione umana; perché serpeggino per un largo, e spazioso campo: il
male
della radice non si leva con l’ampiezza del nativ
cimo terzo Se la Commedia oscena è tollerabile, perché corregge dal
male
, e insegna il bene Bel fregio di gran lode convi
cettore soddisfa tanto felicemente al suo debito, che correggendo dal
male
, e insegnando il bene, non deturpa la sua correzi
scena Commedia fosse un ammaestramento fincero di pura correzione dal
male
, e di pura instruzione al bene; certo che sarebbe
ono insegnare il bene; perché non trattano spesso del bene, e non dei
male
? Perché non lasciano le materie lascive, e la lor
ndo. Insomma a me pare, che la Commedia sia più tosto spada contro il
male
, che scudo contro il bene. Di più egli nel c. 16.
ano i buoni costumi. E nel c. 40. spiega, che levano le persone dalle
male
pratiche; e fanno, che si correggano da vizi. Ma
la bruttezza de’ Vizi, acciocché siano fuggiti: così correggiamo dal
male
, e insegnando il bene. E io rispondo, che così pr
o almeno abbondante, di parole turpi, e di gesti osceni, insegnano il
male
in vece del bene; e non correggono dal Vizio i se
to si è il detto di chi dice. La Commedia Moderna oscena corregge dal
male
, e insegna il bene, perché si deve dire, che ella
dal male, e insegna il bene, perché si deve dire, che ella insegna il
male
, e divertisce dal bene: poiché cosi dicono concor
diletto; e poi dicono per l’utile, che così la Commedia corregge dal
male
: ma io dico, che riesce una vana correzione, e un
chiarar quell’utile essere una cosa perniciosa, e degna detta nota di
mal
fine, e molto nocivo: perché la Commedia oscena è
ropongo una domanda popolare, etc. I Comici dicono. Si rappresenta il
male
, per insegnar il modo di fuggirlo. I Dottori conc
fuggirlo. I Dottori concordemente dicono. Con la Rappresentazione del
male
, usata da’ Comici, non s’insegna il modo di fuggi
zione del male, usata da’ Comici, non s’insegna il modo di fuggire il
male
, ma, la maniera di commetterlo. Noi a chi dobbiam
campetto del lor malvagio cuore. Adunque non riesce la correzione del
male
, né l’insegnamento del bene col mezzo della Comme
elle Croniche le tirannie de’ Principi, i buoni, e tristi governi, il
male
, e il bene. E così si rappresentano i casi in Com
l bene, se la sua viva Rappresentazione è più efficace ad insegnar il
male
, che non è l’imprudente parola di un Dicitore, e
Comiche loro faranno le Commedie; e così correggeranno i viziosi dal
male
, e insegneranno a gl’ignoranti il bene; onde la C
e ordinarie, cioè le oscene, siano tollerabili; perché correggono dal
male
, e insegnano il bene: ma io dico con l’autorità d
i Comici sovente soggiornano. Adunque le Commedie non correggono dal
male
, né rendono perfetti nel bene gli Auditori. Beltr
scono tal bene; che del resto la moltitudine ignorante conosce; molto
male
, che hanno, e a quello attende, e impara molte br
Commedia meritamente si può nomar canora tromba all’abbattimento del
male
, e generoso invito al godimento del bene: o pure
e de’ gesti osceni. Bisogna confessar alla fine, che l’Opera è molto
male
operata per l’immodestia; onde ella rende gli Att
dalle canne, e non dalle colonne. Così per mio sentire, se non sento
male
, procedono coloro, che non potendo giustificare l
i atti umani prendono la loro qualità, specie, e natura in bene, o in
male
dal fine: e discorrono, a proposito della permiss
tori? Temo, che con l’insegnar un poco di bene insegnino ancora molto
male
e però non sono da tollerarsi. Platone non restò
ò di cacciare i Poeti; forse perché da loro si poteva imparar qualche
male
: e pure si poteva ancora imparar molto bene: or c
tù ha egli finalmente sentito, e imparato: e all’incontro che cosa di
male
, e di Vizio ha udito, e appreso: questa piccola e
tanta fatica per la piccola mercede ricevuta da un solo. Ma poi dice
male
; perché l’aver compagno nell’andare a commettere
arrossito si partirebbe ove con l’esempio di altri si fa animoso nel
male
, e non si vergogna di fare lo sfacciato, e l’impu
re mortalmente, andando alla Commedia, oscena, con la cooperazione al
male
; e però dice. Non voglio andar tra i primi, che a
itores. » Cioè. Lo Spettatore delle Commedie disoneste coopera a quel
male
: sì perché paga la mercede; sì anche, perché sta
endam turpitudinem », li rendono più pronti, e più lievi ad operar il
male
: adunque gli ultimi ancora peccano mortalmente.
rarsi sotto il sembiante della goffaggine: e fingendo di non saper il
male
, vuol fare il male. Certo la malizia volpina non
iante della goffaggine: e fingendo di non saper il male, vuol fare il
male
. Certo la malizia volpina non si nasconde sotto l
Punto decimo quinto. Se il dire, lo non vò per far peccato, né per
mal
fine alle Commedie oscene, e pochi vi vanno con t
si va alla Commedia, non troverà, chi vi vada per far peccato, e per
mal
fine. Se io non erro, dice egli, il fine di color
nno. Insomma cercate, e ricercate, che non troverete, chi vi vada per
mal
fine. L’opinione di questo Comico non resta giust
egli Spettatori niuno va alla Commedia oscena per far peccato, ne per
mal
fine. Rispondo, che forse è vero « in actu signat
vvero indirettamente; perché questo è sufficiente al volontario: e il
male
nasce da qualsivoglia difetto. Ora io dico, che c
e ejus ». Senza che non mancano di quelli che vanno alla Commedia per
mal
fine direttamente. Onde Beltrame fece l’obiezione
; e come recitano bene ? Quanti peccano col pensiero ? E questo è il
male
; e qui sta il pericolo. Or che dirai a questo cap
oro. Né il dire. Io farei cosa peggiore. Giustifica, mentre uno fa il
male
avvertentemente, volontariamente, e liberamente:
trumque vitare. »lib. 2. de adult. coniug. c. 15. Sapendo, che, « qui
male
operatur, male vexabitur », chi opera malamente,
»lib. 2. de adult. coniug. c. 15. Sapendo, che, « qui male operatur,
male
vexabitur », chi opera malamente, malamente sarà
ne; perché fa due mali: il primo l’andar alla Commedia: il secondo il
male
, che lasciò di fare a tempo della Commedia: il pr
edia: il primo è presente: il secondo è futuro, ma l’uno, e l’altro è
male
, e poi unici fanno un mal peggiore: come se uno d
il secondo è futuro, ma l’uno, e l’altro è male, e poi unici fanno un
mal
peggiore: come se uno dicesse. Io do delle ferite
cuni farebbero peggio: e così può dar loro occasione di commettere un
mal
minore, acciocché si astengano da un maggiore. Di
re un peccato maggiore, con altra maniera, che con la permissione del
mal
minore, potrebbe in caso tale offerirgli la mater
re, potrebbe in caso tale offerirgli la materia, e occasione di detto
mal
minore; non già con persuaderlo, ma solo con perm
o, e giovevole, a chi l’usa bene: ma cattivo, e nocevole, a chi l’usa
male
. Infine il bellissimo lampo del Sole nomarsi può
conforme all’uso, con che la potenza visiva s’impiega ben disposta, o
mal
disposta nel vagheggiare. Vale questa Regola per
possa gravente peccare per Ignoranza; non solo quando non conosce il
male
; ma ancora, il che è più, quando stima di fare un
avessero sentito mormorare gli Auditori, e temere per verità. Se sia
male
, o no, l’andare agli Spettacoli osceni, e Teatral
vano studio emendum est otium» : e io dico, che non ben si compra un
male
con un altro male; e è buona regola di prudenza l
m est otium» : e io dico, che non ben si compra un male con un altro
male
; e è buona regola di prudenza l’applicar i rimedi
. 2. E nelle cose morali il diletto, che discorda dalla Ragione, è un
mal
diletto. « In moralibus, dice il medesimo Santo,
cidente, o di altra condizione. Dunque chi cerca diletto, fondato nel
male
delle Oscenità, cerca diletto cattivo, diletto, d
no, e virtuoso Cristiano; ma da uomo malo, chi si diletta delle opere
male
, e per consolare il corpo, affligge l’anima. « Es
. 8. E di più tema di acquistarsi il titolo, non di Galantuomo, ma di
mal
costumato, secondo il parere del Comico Beltrame,
7., dice, che il Comico scostumato la direbbe, per far ridere qualche
mal
costumato: poiché i Galantuomini non ridono per l
bi erit fletus, et stridor dentium ». E della quale dice Crisologo. «
Male
stridet ibi, qui hic male ridet. » E Anselmo. « M
dentium ». E della quale dice Crisologo. « Male stridet ibi, qui hic
male
ridet. » E Anselmo. « Multi dolebunt, qui modo mi
dotto, e non poco stimato: e quindi mi nasce opinione, che egli fosse
male
informato, e assicurato, che quelle Commedie non
» ho. 9. ad Mon.. E se lo stare alla Commedia oscena non avesse altro
male
, che il passare vanamente il tempo; questo baster
negligentiam sit: et si volueris attendere, magna vita pars elabitur
male
agentibus, maxima nihil agentibus, tota aliud age
mmedie, e altri passatempi da cavalieri, e da sfaccendati. Non scrive
male
questo Comico; perché i Trattenimenti dei Teatro,
istintamente, Santa Chiesa permette le Commedie, e i Comici per manco
male
acciocché il popolo si divertisca da mali maggior
iocché il popolo si divertisca da mali maggiori con la presenza di un
male
minore: come a punto si per mettono le Cortigiane
elli, che così dicono, così risponde. Non concedo che la Commedia sia
male
, né grande, né piccolo: anzi direi se non fossi i
pubbliche, e vengono invitati, e salariati, e non tollerati per manco
male
. E quando la Commedia divertisce il male, non è a
i, e non tollerati per manco male. E quando la Commedia divertisce il
male
, non è argomento, che ella sia di meno errore: an
argomento, che ella sia di meno errore: ancora il bene divertisce il
male
, e pur è bene. Sin qui Beltrame: e tutto prova qu
erità; che la modesta, Commedia è cosa buona; è lecita; ne è un manco
male
simile al Meretricio: né i Comici Modesti sono di
», la Chiesa tollera il peccato d’andar alle Meretrici per evitar un
mal
maggiore, « ad evitandum maius malum » : nondimen
l. c. 33. alcuni, e vi è, chi aggiunge, che il Comico in Scena non fa
male
ad alcun; perché egli non dispone le persone alle
di nostra vita; che, quando sia per essere, non sappiamo. E chi vive
mal
preparato, corre manifesto pericolo di dannazione
i e non molto efficaci. Non crediamo dunque al Comico, che dice. Poco
male
Beltr. p. 146. possono far le Donne delle Scene c
Donne delle Scene con i loro discorsi: e rispondiamoli, che non poco
male
, ma molto male, e molto grande possono fare; e mo
ene con i loro discorsi: e rispondiamoli, che non poco male, ma molto
male
, e molto grande possono fare; e molte di loro lo
’ogni malizia, e di diabolici incitamenti, e nelle Scuole de’ Maestri
mal
avvezzi, e nelle mani de’ Giovani, e delle stesse
il fuoco, e la peste. » Surio scrive con gran lode di S. Ermanno, che
mal
volentieri leggeva le Favole de’ Poeti, quando, e
ti, e per non parer tanto austeri. Ma io dico, che la permissione del
male
non è lecita secondo S. Tommaso, « nisi vitetur m
Tommaso, « nisi vitetur maius malum », se non per evitare un maggior
male
: e questo non sortisce con la permissione delle C
ncedono tali licenze:ma vengono persuasi sotto fini lecitissimi: e il
mal
poi è che le persone trascorrono fuori de’ permes
, non prezza l’applicazione, de’ buoni medicamenti, e s’abbandona nel
male
; egli è simile ad un peccatore, che temendo del r
ritorna all’uso o abuso di prima. Dunque si può lasciar correre, come
male
moralmente disperato, e irrimediabile. Prima di r
asseritur, et excusatione blanditur. » Gli Spettacoli osceni sono un
male
di difficile curazione; ma nondimeno si può curar
essaria, scrive. « Augustinus dicit, Lex humana non potest omnia, qua
male
fiunt, punire, vel prohibere; quia dum anferre ve
e Legem Divinam, per quam omnia peccata prohibentur. » Acciocché niun
male
resti senza la proibizione, fu necessaria la Divi
tali Leggi. Non vuole il diritto di Ragione, che si lasci correre il
male
senza qualche buono e ben fondato rispetto. E que
non appare nel caso delle Commedie oscene; l’abuso delle quali non è
male
disperato né irrimediabile: anzi è facile di esse
Adamo Contzen Pol. L. 3. c. 13. §. 4. Cioè. Il Principe può levar un
male
tanto pernicioso con una sola parola, o con un fo
dire la peggiore malvagità di quelli pochi, non si deve permettere il
male
di questi molti. Aggiungo. Il Superiore con perme
ne a que’ medesimi pochi, più sfrenati, e più tristi, di duplicare il
male
de’loro peccati; perché peccano udendo le Commedi
mmedie: onde la permissione delle oscene Azioni non toglie affatto il
mal
peggiore, ma lo fa differire in altro tempo. E ch
in questo, e in altri Libri, e per la quale non si può permettere un
male
senza buona, e ben fondata ragione; e questa non
di molti Dottori: e secondo la dottrina comune della permissione del
male
; della quale basti il detto di Caietano. « Si ex
per la parte del bene, che non s’impedisca; sì anche per la parte del
male
, che non segua. « Ad has causas; examinanda est p
econdo una parte del guadagno cavato dalle Commedie oscene, è qualche
male
: ma la rovina spirituale cagionata alle anime con
cendo cap. 27., che è bene levare la Commedia scandalosa recitata col
mal
costume delle persone poco timorate di Dio. E io
e fu questa. S’introdusse nelle Scene una varietà di Personaggi tutti
mal
contenti del Re: al quale facevano molte, gagliar
lauso di tutti gli Spettatori. Allora i Comici, che rappresentavano i
mal
contenti del Re, cominciarono a dire tra di loro,
tribus Virt. Theol. Disp. 173. sect. 28. subsec. 11., un grandissimo
male
, il quale dal Superiore si deve impedire, e per c
eologi, e d’altri, che potrei portare, intorno alla permissione di un
mal
minore, per evitarne un altro maggiore, intende,
d vitetur aliud, quod sine illo vitari non potest ». Aggiungo, che il
male
delle oscene Commedie non è mal minore, ma è magg
itari non potest ». Aggiungo, che il male delle oscene Commedie non è
mal
minore, ma è maggiore, anzi si può dire grandissi
si potrebbe rigirare l’argomento, e dire. Si permette lecitamente il
mal
minore per schivare il maggiore: dunque si può pe
nari, per schivare le Commedie disoneste; poiché queste contengono il
mal
maggiore, e sono l’altissimo precipizio tra i mol
ponderato, che una volta il Sommo Iddio, giustissimo vendicatore del
male
, si compiacque di palesarci il servissimo giudizi
eniet »v. 32. 21., dice l’Ecclesiastico. E la ragione di tutto questo
male
si è; perché la malvagità del peccato si trova in
elici con ostinata, e diabolica persuasiva continuarono il tenore del
male
, e fecero peggio, La onde quel sacro Ammonitore e
, in suis statiionibus tripudiare videbantur. Multi enim cretalis, ac
male
ferruminatis argumentis illecti trahebantur sed n
« discit facere, dum consuevit videre »de Spect., si fa discepolo di
mal
fare con l’uso di veder il male. I Semplici poi r
videre »de Spect., si fa discepolo di mal fare con l’uso di veder il
male
. I Semplici poi restano più ammaestrati al peccat
ino odono nelle familiari Conversazioni con le stesse Donne. L’uso al
male
alle volte fa, che un tristo non moltiplica, né p
’uso al male alle volte fa, che un tristo non moltiplica, né pensa il
male
. Rispondo con S. Tommaso. « Consuetudo peccandi d
io di questa dottrina servendomi a proporzione, dico, che un secolare
male
abituato a trattar impuramente con Donne, non acq
ommedia: come è la ragione, o dello scandalo, o della cooperazione al
male
, o di altro rispetto, che può il saggio o Lettore
non è postribolo, non è ridotto di Vizi, non è Casino, dove il manco
male
, che si commetta, è il Giuocare; non è Scuola d’E
rano gli animi travagliati; e d’onde e si può apprendere a fuggire il
male
. Così discorre questo Comico. E se vuole difender
iamar il Teatro loro Casa del Demonio; ove non s’apprende a fuggir il
male
ma s’impara a schivare il bene, e operare il male
pprende a fuggir il male ma s’impara a schivare il bene, e operare il
male
. E così il Caso narrato da Tertulliano contro l’a
gandolo con affetto gli disse. « Quid mali tibi feci? » O Gaiano, che
male
ho io mai fatto alla tua persona; perché tu ti pr
n: né occorre, che vi sia, chi si quereli con il Superiore; perché il
male
non si può approvare. Finita la Predica fu detto.
sarebbero tutti contro di chi sconciamente avesse parlato, dicendo al
mal
fattore, che per sua cagione si fosse fatto quel
endo i Galantuomini aver pubbliche mortificazioni. Ma scrivere, e dir
male
in pubblico con parole tal volta ignominiose; cos
o scelto, quasi fiori, le seguente considerazioni. Egli stima, che il
male
delle impure Poesie, e de’ Poeti poco modesti, si
in quella parte si era mostrato, non solo non buon Cittadino ma anche
mal
Poeta, e difettoso nell’arte sua: che dovremmo no
i basta a torre alla meta de Demoni la fatica di tentare ; poiché un
mal
Libro vale per cento Demoni. E quei veri Misantro
i, non altrimenti che col vino, la mente vien eccitata, a provocar al
male
. Tolgono la nozione, inaridiscono lo spirito, ins
oscena, Idola obscena, libros osceno », i quali veramente son un gran
male
un misto di dolce amaro, e non dimeno sono tenuti
, che micidiali allettatrici Sirene? Che altro i Poemi Epici, i quali
male
accompagnano i licenziosi amori con la ferocità d
studio, e di vostra spontanea volontà, vi siete tirato addosso questo
male
, mentre non solamente tenete questa peste appress
fuoco, nello stesso tempo si partì la febbre; e l’amico non ebbe più
male
. Dove vedi quanto siano perniciosi somiglianti Li
on buona intenzione, ma quell’intenzione non fu buon preservativo dal
male
: perché dal quel cibo velenoso restò avvelenata;
e, tam multa, suspecta certe pleraque nihil non anceps; intuta omnia.
Male
quis inter exempla peccantium deprehensus Virtuti
Male quis inter exempla peccantium deprehensus Virtuti operam dabit:
male
in Regno voluptatis peregrinabundus onestatem qua
ato cibo. L’albero vietato ad Adamo era della scienza del bene, e del
male
; e non dimeno Iddio intimò quel gran divieto. « N
falsità, con le quali molti si sarebbero ingannati. Quel miscuglio di
male
e di bene deroga all’integrità del bene secondo i
e all’astuto Inimico, per allacciar le anime di molti nel diletto del
male
con la Lezione del bene. Piacesse a Dio, che chiu
zelo di bandire ad ogni modo, e affatto estinguere semenza di si gran
male
nel Mondo. Il Possevino dice. « Summi Pontifices,
10. p. 402. Cioè. I Santissimi Governatori della Chiesa videro questo
male
, e però giudicando di dover proibire i vani Poeti
di Trento, il quale per provvedere a tanto abuso, e rimediar al gran
male
, che partoriscono Libri tanto pestilenti, ordina
n questa vita; e nell’altra quanto all’eterna dannazione. Ma se altro
male
non facesse, almeno si fa simile a que’ perversi
lethali morsu. Satius profecto foret veloculis carere, quam illis tam
male
uti. » O che abuso, impiegar gli occhi, dati per
deve provvedere alla salute sua più tosto, che acconsentire a quella
mal
usanza di Lettura, per cui si corre il gran perig
i di Scizia e i ghiacci di Ponto. E è in questo ormai si ordinario il
male
, che dall’antecedente d’esser Poeta par, che ne v
te, di non sentire stimoli, né movimenti della carne, né veruno altro
male
. Rispondo, per avventura ciò sarà vero, quando eg
to, stimolatrici della mente alla lascivia: e ingrandì cotanto questo
male
, che l’assomigliò all’Idolatria; perciò che, non
zione di Libri osceni. Risponde. « Nimirum discere vis bene loqui, et
male
vivere. Ex abundantia enim cordiso os loquitur. E
editos aboleret, vel saparatim melioris Autoris titulo, qua ab is non
male
sunt prolata, nobis propeneret. »Plut. in Apoph.
Tornata sino alle 2. ore di notte corrono pericolo di sviarsi con le
male
Compagnie, e con le cattive radunanze delle vegli
attive radunanze delle veglie: e però è buono rimedi il prevenir quel
male
, e quel pericolo, procurando, che i Giovani si ri
i farsi rei di molti, e gravi peccati. Non impedisce assolutamente il
male
chi, preservando uno, infetta un altro con lo ste
utamente il male chi, preservando uno, infetta un altro con lo stesso
male
. Il freddissimo ghiaccio, o sia nel piano, o nel
a décidé que les loix humaines ne sont pas tenues à réprimer tous les
maux
, mais seulement ceux qui attaquent directement la
en pourra conclurre, c’est que la Comédie doit être rangée parmi les
maux
dont un célébre Historien a dit, qu’on les deffen
Pendant que les loix du siécle qui ne peuvent pas déraciner tous les
maux
, permettoient l’usure & le divorce, ces grand
s attache à ce qui est honnête, et nous inspire de l’aversion pour le
mal
, est en nous, et non dans les Pièces ; il n’y a p
apprêtées ; mais ils savaient mieux l’exercer. » « "EhPage 46. que de
maux
, s’écriait un bon vieillard d’Athènes ! les Athén
sprit d’intrigue viennent d’inquiétude et de mécontentement : tout va
mal
quand l’un aspire à l’emploi d’un autre. Il faut
lieu de s’user l’une contre l’autre ; comme elles font dans tout État
mal
constitué. » « Cela posé, que doit-on penser de c
[NDA] M. Rousseau a dit à la page 14. « Tout amusement inutile est un
mal
pour un être dont la vie est si courte et le temp
c’est que le Socinianisme, ainsi je n’en puis parler ni en bien ni en
mal
; mais, en général, je suis l’ami de toute Religi
la mienne en m’accusant de manquer de Religion, qui sûrement ont fort
mal
lu dans mon cœur ? Je ne les taxerai point d’en m
’autant qu’ils sont nécessaires, et que tout amusement inutile est un
mal
, pour un Etre dont la vie est si courte et le tem
esoin d’attacher incessamment son cœur sur la Scène, comme s’il était
mal
à son aise au-dedans de nous. La nature même a di
core que si les Auteurs abusent du pouvoir d’émouvoir les cœurs, pour
mal
placer l’intérêt, cette faute doit être attribuée
us attache à ce qui est honnête et nous inspire de l’aversion pour le
mal
, est en nous et non dans les Pièces. Il n’y a poi
ments se [corrompent ; et c’est alors seulement que nous préférons le
mal
qui nous est utile, au bien que nous fait aimer l
dre acte d’humanité. Ainsi pleurait le sanguinaire Sylla au récit des
maux
qu’il n’avait pas faits lui-même. Ainsi se cachai
remarque de Diogène Laërce, le cœur s’attendrit plus volontiers à des
maux
feints qu’à des maux véritables ; si les imitatio
aërce, le cœur s’attendrit plus volontiers à des maux feints qu’à des
maux
véritables ; si les imitations du Théâtre nous ar
n n’y cherche point d’autre utilité. Or si le bien est nul : reste le
mal
, et comme celui-ci n’est pas douteux, la question
Spectacle et applaudie d’un battement de mains universel. Eh, que de
maux
! s’écria le bon Vieillard, d’un ton de douleur,
tion qu’elle veut moins nous instruire, elle nous fait aussi moins de
mal
. Mais il n’en est pas ainsi de la Comédie, dont l
s ; qui, précisément parce qu’il aime ses semblables, hait en eux les
maux
qu’ils se font réciproquement et les vices dont c
t en eux les maux qu’ils se font réciproquement et les vices dont ces
maux
sont l’ouvrage. S’il était moins touché des erreu
un secret plaisir d’y voir la corruption de leurs cœurs ; qu’un petit
mal
ne lui donne souvent une grande colère, et qu’en
tend bien qu’ils la lui feront à leur tour. S’il n’avait pas prévu le
mal
que lui fera sa franchise, elle serait une étourd
er. Il connaît les hommes. Si ces distinctions sont justes, Molière a
mal
saisi le Misanthrope. Pense-t-on que ce soit par
la Société avec un flegme Stoïque, et se mettre en fureur au moindre
mal
qui s’adressait directement à lui. En effet, j’ob
faisait que le devoir d’un homme de bien ; et que son caractère était
mal
rempli d’avance, si son ami supposait qu’il pût y
de lui, il la méprise et la hait dans les autres ; et quand il dit du
mal
de quelqu’un, il commence par le lui dire en face
Auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au
mal
, ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereu
orte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le
mal
même : en ce qu’il séduit par une apparence de ra
lle impression l’on doit recevoir des situations qui les amènent ? Le
mal
qu’on reproche au Théâtre n’est pas précisément d
l’exemple de l’héroïne à n’imiter pas un sacrifice qui lui réussit si
mal
; mais c’est parce que, de toutes les Tragédies q
ne l’amour comme on voudra ; il séduit, ou ce n’est pas lui. S’il est
mal
peint, la Pièce est mauvaise ; s’il est bien pein
st bien peint, il offusque tout ce qui l’accompagne. Ses combats, ses
maux
, ses souffrances le rendent plus touchant encore
es de rendre un amant estimable où haïssable, selon qu’il est bien ou
mal
accueilli dans ses amours ; de faire toujours app
s ! Encore une fois, je n’entreprends point de juger si c’est bien ou
mal
fait de fonder sur l’amour le principal intérêt d
plus dangereux. Comme les empêcher de s’occuper c’est les empêcher de
mal
faire, deux heures par jour dérobées à l’activité
mais il y a cette différence que, l’effet qui renforce le bien et le
mal
, étant tiré de l’esprit des Pièces, est sujet com
le réduisent presque à rien ; au lieu que celui qui change le bien en
mal
et le mal en bien, résultant de l’existence même
nt presque à rien ; au lieu que celui qui change le bien en mal et le
mal
en bien, résultant de l’existence même du Spectac
là-dessus, c’est qu’il est vrai que la Comédie ne nous fera point de
mal
, si plus rien ne nous en peut faire. Pour préven
oir par des lois qui ne seront point observées : car sans remédier au
mal
, c’est encore avilir les lois. Une autre observat
bunal établi pour opérer ce changement. Ce mot même de Tribunal était
mal
imaginé : j’aimerais mieux celui de Cour d’honneu
lique n’a nullement changé sur ce point, c’est qu’après tant de soins
mal
entendus, tout Gentilhomme qui ne tire pas raison
méprisés s’ils n’eussent été méprisables ? Pourquoi penserait-on plus
mal
de leur état que des autres, s’il n’avait rien qu
uvant être innocentes qu’au Théâtre, ne servent partout ailleurs qu’à
mal
faire. Ces hommes si bien parés, si bien exercés
re avare pour celle de Léandre ou d’Arganr 35 Partout la tentation de
mal
faire augmente avec la facilité ; et il faut que
ages auxquels ils seraient bien fâchés de ressembler ? C’est un grand
mal
, sans doute, de voir tant de scélérats dans le mo
sentiments eût à peine effleuré le cœur humain, et son objet eût été
mal
rempli. L’obstacle apparent qui semble éloigner c
r moi, je ne vois qu’un seul moyen ; c’est d’ôter la cause. Quand les
maux
de l’homme lui viennent de sa nature ou d’une man
r. Tel était, par exemple, autrefois à Londres celui des coteries, si
mal
à propos tournées en dérision par les Auteurs du
lus de ces sociétés, s’y mêlent assez rarement ; et je penserais plus
mal
encore de ceux qu’on y voit toujours que de ceux
grand objet qui absorbera tout. Si vous me demandez ensuite où est le
mal
que les cercles soient abolis… Non, Monsieur, cet
ne. Mais peut-être y a-t-il dans cet inconvénient plus de bien que de
mal
, et toujours est-il incontestablement moindre que
place : car lequel vaut le mieux qu’une femme dise avec ses amies du
mal
de son mari, ou que, tête-à-tête avec un homme, e
eur silence et par leurs discours, cachent de peur de représailles le
mal
qu’elles savent et publient par vengeance celui q
ai, tout cela peut être exagéré. Il y a partout mélange de bien et de
mal
, mais à diverses mesures. On abuse de tout : axio
admettre. La règle pour choisir est simple. Quand le bien surpasse le
mal
, la chose doit être admise malgré ses inconvénien
le mal, la chose doit être admise malgré ses inconvénients ; quand le
mal
surpasse le bien, il la faut rejeter même avec se
i, non seulement pour soi, même pour la Société : car tout ce qui est
mal
en morale est mal encore en politique. Mais le pr
our soi, même pour la Société : car tout ce qui est mal en morale est
mal
encore en politique. Mais le prédicateur s’arrête
n morale est mal encore en politique. Mais le prédicateur s’arrête au
mal
personnel, le magistrat ne voit que les conséquen
t qui ne sera qu’un faux goût, sans tact, sans délicatesse, substitué
mal
à propos parmi nous à la solidité de la raison. L
ns de Thespis. Ce qu’il y a de bien sûr pour nous, c’est qu’il faudra
mal
augurer de la République, quand on verra les cito
de nous effrayer, les Comédiens pourront venir ; ils n’auront plus de
mal
à nous faire. Voilà, Monsieur, les considérations
; il nous forcera bientôt à les rappeler ou à faire pis. Nous aurons
mal
fait d’établir la Comédie, nous ferons mal de la
u à faire pis. Nous aurons mal fait d’établir la Comédie, nous ferons
mal
de la laisser subsister, nous ferons mal de la dé
blir la Comédie, nous ferons mal de la laisser subsister, nous ferons
mal
de la détruire : après la première faute, nous n’
ire : après la première faute, nous n’aurons plus que le choix de nos
maux
. Quoi ! ne faut-il donc aucun Spectacle dans une
nse et des assemblées qu’elle occasionne : comme s’il y avait plus de
mal
à danser qu’à chanter ; que l’un et l’autre de ce
N’est-elle pas un don de la Nature, ainsi que les talents ? Où est le
mal
qu’elle obtienne quelques honneurs qui l’excitent
s ; on donnerait moins à celles d’état et de biens qui font des nœuds
mal
assortis, quand on les suit aux dépens des autres
, que jamais étranger n’entra dans Genève, qu’il n’y ait fait plus de
mal
que de bien. Mais savez-vous, Monsieur, qui l’on
che une partie de l’objet que pour parer celle qu’on expose, « Heu !
male
tum mites defendit pampinus uvas. » Terminons c
qu’on donne dans le pays aux habitants de cette montagne. 27. [NDA]
Mal
, c’est-à-dire, non seulement en lâche et avec fra
sprit d’intrigue viennent d’inquiétude et de mécontentement : tout va
mal
quand l’un aspire à l’emploi d’un autre. Il faut
lieu de s’user l’une contre l’autre, comme elles font dans tout état
mal
constitué. Cela posé, que doit-on penser de ceux
moi qui, restant en paix tandis qu’on m’outrage, n’ai du moins que le
mal
qu’on me fait et non celui que j’éprouverais enco
& soutenue. Les Poèmes Dramatiques modernes, sont presque tous
mal
écrits. Mais au lieu d’écrire avec élégance,
ment la plus-part des Tragédies nouvelles qu’on joue aujourd’hui sont
mal
écrites, mais ceux qui en sont les Auteurs prenne
s d’Aristote, court souvent risque de tomber sans retour, si elle est
mal
écrite ; au lieu que celle dont le stile est élég
e nouveaux prodiges ; elle nous force à chérir des Drames tout-à-fait
mal
écrits, malgré notre amour pour les beautés du st
En convenant que les Drames du nouveau Théâtre, sont en général assez
mal
écrits, je ne prétends pas lui faire perdre l’est
le plus dans les Poèmes du nouveau genre, parce qu’ils sont en éffet
mal
tournés, trivials ou obscurs ; peut-être, dis-je,
roportionner ses Ouvrages à ceux qui les entendent ou les lisent.
Mal
qui peut résulter des Pièces dont le stile est re
es s’accoutument à parler insensiblement comme elles sont écrites. Le
mal
fait des progrès ; &, dans cent ans, la langu
audit, malgré l’imperfection de leur stile. Pourquoi des Ariettes
mal
écrites nous plaisent ? Il se présente ici un
pas fort difficile : il cesse donc d’être surprenant que des Ariettes
mal
écrites fassent le principal ornement des Tables,
que ces Pères et Docteurs aient des remèdes fort spécifiques, pour un
mal
si dangereux et contagieux ? Cela est ainsi : ca
illes abominations. Mais les Comédiens ne sont pas cause de tous ces
maux
, et leur intention ne peut pas être telle ? L’on
ue l’effet s’en trouve mauvais ; puisque c’est toujours contribuer au
mal
tout ce qu’on peut de sa part. Que trouvez-vous
octrine de l’Eglise, comme nous avons déjà dit. S’il y avait tant de
mal
, les Papes dans l’Eglise et les Princes dans leur
s, et des gens sans honneur. Les Princes séculiers les ont-ils ainsi
mal
traités ? Il y paraît par ce que l’Empereur Théo
ente, mais non pas meilleure : car tous les assistants font un pareil
mal
, comme étant pareillement défendu, et le nombre d
des Dieux accordé aux hommes pour écarter le triste souvenir de leurs
maux
, en leur inspirant & la tendresse & la ga
té qu’ils n’ont pas : quand, à l’ombre de ces arbres de la science du
mal
, une Précieuse, un Petit-Maître n’apprendront plu
enfin ce malade qu’il faudroit étouffer par pitié pour lui-même, son
mal
étant comme incurable ! Mais dès-là qu’il est épi
x bassins d’une balance ou d’un trebuchet, pour plus d’exactitude, le
mal
que les uns & les autres ont fait , disons ha
tres ont fait , disons hardiment sans crainte de nous tromper, que le
mal
de ceux-ci l’emporteroit de vingt-trois carats.
nce à leur égard peut-elle être chrétiennement & politiquement un
mal
? Oui, dit-on, il est également du bien de la R
lement du bien de la Religion & de l’Etat de souffrir de moindres
maux
pour en empêcher de plus grands. Que veut-on dire
avoit pas de Spectacles, disent-ils, il se commettroit de plus grands
maux
. D’où le sçavent-ils ? puis-je demander sans cr
consulter leur intérêt . D’ailleurs, quels sont donc ces plus grands
maux
qu’empêchent nos Spectacles ? J’entends une voix
ez pas notre ame à devenir coupable….. que la vertu n’est pas un don
mal
assuré….. Mais la notre est-elle la vertu de Ly
s que l’on passe dans une Loge ou au Parterre, on ne fait pas tant de
mal
que si on étoit ailleurs à faire pis ? Eh bien, s
rmé dans mon cabinet ou couché sur la fougere, je ne fais pas tant de
mal
que si j’étois ailleurs à faire pis. O profondeur
res & le soir au coin des rues ; que pour empêcher de plus grands
maux
, il doit les laisser en paisible possession d’arr
, c’est l’aveu implicite que l’on y fait, que les Spectacles sont des
maux
. Partons de là pour le battre en ruine par lui-mê
ous enseigne encore au ch. 3. v. 8. que nous ne devons pas faire des
maux
, quelque petits qu’ils soient, pour qu’il en arr
citant avec tant de confiance, ils rendent comptables de ces moindres
maux
& l’Etat & la Religion ? Il est clair que
s permettre pas même une parole à double entente. Eh ! quels moindres
maux
que ceux qui sont les sources de tous les maux !
e. Eh ! quels moindres maux que ceux qui sont les sources de tous les
maux
! Qu’on peut bien dire ici que l’iniquité se trah
r un droit acquis sur la plus belle portion de votre appanage. Heu !
male
tum mites defendit pampinus uvas. Aussi combien
us forte, que (d’après le plan & le fond de cette Lettre, bien ou
mal
exécutée, n’importe.) ne peuvent s’empêcher de dé
is ô misere extrême ! Je ne fais pas le bien que j’aime Et je fais le
mal
que je hais. » J’en appelle encore à témoin ce h
.) ensemble t’avoir fait naître ce reproche ; combien plus la vue des
maux
réels qui dévastent la mienne, a-t-elle pu me le
il suffiroit d’être homme & Citoyen pour être sensible à tous les
maux
(p. 2.) que nous cause ton théâtre d’aujourd’hui
s le genou devant Baal. N’est-ce pas pour vous dérober à ce déluge de
maux
, habitans des Cloîtres, que vous vous tenez caché
ent. Conclusion V. « Empêcher convenante provision et remède en tels
maux
, serait pécher mortellement, et se rendre suspect
mmée. Grâce et bénédiction à tous ceux qui tâcheront à remédier à tel
mal
, chacun selon son pouvoir1 ». Voilà la résolution
s et bordeauxv publics être permis, en intention d’éviter plus grands
maux
: mais toutefois s’il fallait permettre le mal, i
d’éviter plus grands maux : mais toutefois s’il fallait permettre le
mal
, il me semble du tout intolérable que ce soit sou
tre que la danse pratiquée sur les théâtres est l’origine de tous les
maux
. m. [NDE] Il y montre que dans les théâtres, tou
sachant pas s’occuper à bien faire, ont toujours le temps de faire du
mal
et sont toujours prêts à le faire, pour peu qu’un
ient sans doute. Ce n’est point quand on rit à son aise qu’on pense à
mal
faire : c’est quand on s’ennuie et qu’on n’a pas
plaisir à faire bien, il est certain qu’on sera toujours prêt à faire
mal
. De la façon dont sont les choses, on ne peut éle
ment un sage ; ces trois heures, ce me semble, ne seront pas les plus
mal
employées des dix-huit de loisir qui lui restent.
onsieur, vous avouez que le Théâtre peut faire tant de bien contre le
mal
, et vous pouvez hasarder d’écrire qu’il ferait ta
contre le mal, et vous pouvez hasarder d’écrire qu’il ferait tant de
mal
contre le bien ! Attirer les étrangers, c’est pou
joug trop rigoureux, trouvait dans le spectacle un soulagement à ses
maux
, ne serait-ce pas le plus grand des biens pour ce
t d’un vernis de procédés la laideur du Vice, ce serait un très grand
mal
, et vous avez grand tort de mettre cet Article au
usivement, semblent être redevenus le refuge du libertinage. On paie
mal
une partie des sujets nécessaires ; on les abando
. C’est de là qu’il arrive que bien des Comédiens se conduisent assez
mal
pour autoriser le préjugé établi contre leur prof
la mortification qu’on leur a donnée. Le Directeur se prévient ainsi
mal
à propos contre un bon sujet qui plairait s’il ét
mps qu’on doit donner à l’étude, pour qu’on n’ait pas lieu d’alléguer
mal
à propos la longueur du rôle. Tous les prétextes
erait son efficacité ; c’est un remède violent, mais que la nature du
mal
obligerait d’employer. Cette loi terrible contien
ui sont cause que la loi n’est pas exécutée ; c’est que cette loi est
mal
faite, et ne conclut rien contre celles qui le se
int de profession qu’il ne soit honteux, ridicule et préjudiciable de
mal
exercer ; mais quand on l’embrasse avec le talent
ller dans leur conduite particulière de quoi vous autoriser à dire du
mal
de leur état. Il se peut fort bien que dans le le
u, s’il est un homme corrompu : prétendre qu’il influe, en bien ou en
mal
, sur les mœurs de quelqu’un, c’est une absurdité
e est la profession qui ne doit pas nourrir celui qui l’exerce ? Quel
mal
y a-t-il à gagner sa vie aux yeux du Public, plut
achète le droit de faire à un Comédien ? On le siffle, quand il joue
mal
: mais ne siffle-t-on pas les mauvais Auteurs ? E
que vous voulez rendre odieux des gens qui ne vous ont jamais fait de
mal
; c’est parce que vous dénigrez une profession qu
peut laisser oisif sans danger : car comme il a plus de pente pour le
mal
que pour le bien, si on le laisse dans une pleine
ncivils de tous leurs voisins, à cause que leur naturel était rude et
mal
plaisant, voulant s’exempter de ce reproche, donn
âme de fer et d’acier, et n’être fait que pour la guerre, se voulait
mal
de n’être pas bien affable aux occasions, et reco
t du noir, et après tout quelque beau qu’en soit le crayon, une ombre
mal
appliquée, un jour mal pris, une ligne hors d’œuv
t quelque beau qu’en soit le crayon, une ombre mal appliquée, un jour
mal
pris, une ligne hors d’œuvre fera une image que l
ophe, ou homme d’école pour y porter des spéculations toutes crues et
mal
digérées : Même si cela lui arrivait par mégarde,
bienséance dans la raillerie, ou dans le libertinage, il fait plus de
mal
que de bien : Otez-moi ces personnes qui ne peuve
e se lie ni à la promenade, ni au repos : comme il ne se trouve point
mal
de l’un, il n’a point d’aversion de l’autre : All
une vie sans action ; si la mort n’a point de bien, elle n’a point de
mal
; et une vie estropiée a du mal, et n’a point de
n’a point de bien, elle n’a point de mal ; et une vie estropiée a du
mal
, et n’a point de bien : C’est une exercicej fort
nt de dose certaine qu’on n’en puisse prendre davantage sans se faire
mal
: Il ne faut ni balance, ni trébuchet, pour dire
iement d’un âne, le grognement d’un porc, et le bruit d’une charrette
mal
graissée est musical ; et c’est pour cela même qu
et lui fit porter le coup dans la muraille. Dans le plus fort de son
mal
, un Page prenait le luth, le premier fredon qui f
es pour chasser nos maladies : Un petit fredon bien délicat, ou si le
mal
était opiniâtre, un mélodieux concert l’apaiserai
ut bien faire, dit-il, car je suis assuré qu’il est guéri de tous ses
maux
. Quoiqu’on lui dît, il ne put être persuadé, et s
ne diverse malignité ; si ce ton qui a une directe antipathie avec le
mal
, ne se rencontre pas, le malade dort jusqu’à ce q
t que lire ce qu’il en a écrit sur le Psaume 91. Que c’est un moindre
mal
d’aller à la charrue un jour de Dimanche, que de
ont bien du rapport ; Nous ne sommes pas seulement obligés de fuir le
mal
, il en faut encore fuir le péril, et plus le mal
t obligés de fuir le mal, il en faut encore fuir le péril, et plus le
mal
est à craindre, plus le danger est à éviter : Le
craindre, plus le danger est à éviter : Le péril c’est l’approche du
mal
, qui craint la mort non seulement il ne l’approch
st qu’imaginaire : Ce n’est point en si bonne compagnie où on fait le
mal
.« Qui male agit odit lucem. » Joan. 3. 20. Ceux
inaire : Ce n’est point en si bonne compagnie où on fait le mal.« Qui
male
agit odit lucem. » Joan. 3. 20. Ceux qui aiment
, et les collations somptueuses qu’on y donne quelquefois ne sont pas
mal
acquittées, quand on n’en doit plus rien au bout
imée sur le fond de notre âme crie assez hautement qu’il faut fuir le
mal
, et que c’est une imprudence d’en approcher ; ell
et des ivrognes, dont les gestes étaient si indécents, et les pas si
mal
réglés, que c’était assez de les voir pour en fai
u’elle la défende quelquefois : il faut bien dire qu’elle y craint du
mal
, puisqu’elle en veut exempter le quart de notre v
lons tous en l’autre monde pour y rendre compte si nous avons bien ou
mal
fait. Notre Juge n’a pas tant d’égard au personna
e nous sont représentées que pour nous empêcher de les faire. Tout le
mal
vient de la Comédie, laquelle étant d’une humeur
bien ; on ne put obtenir que deux articles qui amoindrirent un peu le
mal
; mais qui ne le guérirent pas. Le premier fut qu
nir la mémoire. Quelques-uns qui ne connaissaient pas assez, comme le
mal
, s’il n’est exterminé, retourne avec plus de viol
Lib. 6. c. 7. Qu’est-ce qui pouvait retenir un jeune homme de faire
mal
devant qui la divinité était à mépris, et le vice
armi les hommes, leur vie débordée ne peut servir d’excuse à qui fait
mal
; mais la Comédie n’est pas pourtant sans danger,
larés infâmes, et des hommes sans honneur. Ce n’est point remédier au
mal
, si on ne leur ferme la bouche autant de fois qu’
au mal, si on ne leur ferme la bouche autant de fois qu’ils sont pour
mal
parler : La honte de leur condition n’empêche pas
cs d’Anathème, et chacun les charge de fleurs ; on se persuade que le
mal
qu’on fait à leur prêter l’oreille, retombe sur e
oin que chacun sût le vice pour avoir plus d’insolence à pratiquer le
mal
: Tant s’en faut qu’on exerce maintenant plus de
Le moindre changement nous soulage : Une personne à qui les yeux font
mal
pour avoir cousu en linge, trouvera la décharge d
e : Se peut-il trouver un plus doux divertissement que de ne voir les
maux
qu’en peintures, et de profiter des biens, comme
, et sans faire beaucoup de chemin nous rencontrons les remèdes à nos
maux
, ou qui ont été pratiqués en pareilles occasions,
erpent qui promettait à nos premiers parents la science du bien et du
mal
:« Fraudulentissima artium. » Plin. l. 30. c. 1.
utades de sa jeunesse, cherchait les moyens par après d’en arrêter le
mal
, et ne les pouvait trouver : Il révoquait ce qu’i
toucheront le cœur de Dieu ; puisque mes écrits continuent à faire du
mal
? je les déteste, et j’en suis la cause ; j'écris
que chose sort hors de la ligne, elle a aussitôt sa correction, et le
mal
y trouve son remède, avant qu’il ait pu nuire. Qu
on y lit du bien, il n’entre dans l’esprit que comme une fable, et le
mal
qu’on y remarque est considéré comme une vérité :
d’une innocence bien défendue ; car outre que nous croyons plutôt le
mal
que le bien, à cause de la corruption générale où
es sont gentils, ils les engagent à continuer jusqu’au bout. Un autre
mal
, c’est que ces personnes faibles, qui ont quelque
la honte qui les empêche de se dédire, ne les empêche pas toujours de
mal
faire. Quand elles n’en viendraient pas là, il es
aura vu sur le papier. O que c’est un excellent moyen pour éviter le
mal
, que de l’ignorer ! Aussi a-t-on toujours dit que
Ainsi les empêchements qui ont été apposés pour nous faire éviter le
mal
, sont les motifs qui nous le font rechercher, com
t que le Jeu n’est point fait pour les aveugles, et sous cette maxime
mal
entendue, on y fait couler toutes les finesses et
le pistolet par manière de caresse et sans aucune pensée de lui faire
mal
; il le lâcha sans faire aucune réflexion qu’il é
’est point, pourquoi le condamne-t-on. C’est montrer qu’on connaît le
mal
; mais qu’on manque de courage pour le corriger :
emiers coupables : Mon cher Lecteur à qui c’est assez de connaître le
mal
pour l’éviter ; jugez-en comme les Sages, et ne f
: C’est pour lors que les hommes sont capables de juger du bien et du
mal
, mais l’insolence agit dans la passion, et pour m
assion enragée qui n’est jamais bien, que quand elle a mis les autres
mal
. D’autres disent que Momon a été tiré de κῶμον av
se en avoir assez dit en général pour donner la méthode de n’en point
mal
user. Etant sur le sujet de la Chasse, je me suis
éologiens, à qui Dieu a donné la lumière pour discerner le bien et le
mal
, ne l’ont encore point marquée du sceau de la rép
ien ; tantôt ils étaient trop maigres, tantôt trop gras ; ils étaient
mal
peignés, crasseux, galeux, ils baissaient la tête
m corporis conformationem. » Cælius Rhodig. l. 5. c. 5. A.L. « Qui
male
agit odit lucem. » Joan. 3. 20. « Videtis quid
foible cœur, il quitte tout pour lui conter des fadeurs. Peut-on plus
mal
prendre son tems ? Un amour si mal conçu, dont il
i conter des fadeurs. Peut-on plus mal prendre son tems ? Un amour si
mal
conçu, dont il n’y a pas dans l’histoire le plus
une si grande dépravation, & d’un si mauvais goût. Lætantur cum
male
fecerint, & exultant in rebus pessimis. Voil
utôt embelli, aimé, recherché, favorisé, excité, applaudit à tous les
maux
de l’humanité rassemblés. La perte des ames est a
ues amoureuses ; quel chrétien peut se faire un jeu du plus grand des
maux
, qui doit faire couler les larmes les plus ameres
ur le détester. Dieu est trop grand pour être joué, le plus grand des
maux
peut-il servir d’amusement ? Peut-on sans folie &
de, ou qu’on veut le rendre ridicule par une qualité empruntée, &
mal
soutenue. Moliere ne les introduit que dans ces o
gnent une morale relâchée, approuvent la comédie ! Et ceux qui vivent
mal
, qui aiment les spectacles ; les condamnent contr
s pas ce qu’ils font. Les mauvais condamnent la comédie, & vivent
mal
; vivez donc bien, & n’allez pas à la comédie
édie ; les bons l’approuvent, & vivent, bien, allez-y & vivez
mal
. Cette contradiction avec l’Evangile, & de l’
e l’Evangile avec lui-même, est-elle tolérable ? Peut-on raisonner si
mal
, quelle cause désespérée, qui n’est défendue que
urgeois, d’un valet, d’un marquis chimérique, &c. qu’importe ? Le
mal
que ces chimeres produisent n’est que trop réel.
foible pour tenir contre le vice qui domine ; bien loin d’arrêter le
mal
, souvent ils l’augmentent. Qui ne sait apprétier,
Tanto pejor quantò melior ; car le meilleur maître, s’il enseigne le
mal
, est le pire de tous les maîtres : Optimo nequit
rdiroit. Le plus exquis parfum, s’il est trop fort, entête & fait
mal
. L’homme ne peut supporter qu’une certaine mesure
a décidé que les lois humaines ne sont pas tenues à réprimer tous les
maux
, mais seulement ceux qui attaquent directement la
onclure, c’est tout au plus que la comédie doit être rangée parmi les
maux
dont un célèbre historieno a dit qu’on les défend
pendant que les lois du siècle qui ne peuvent pas déraciner tous les
maux
permettaient l’usure et le divorce, ces grands ho
parce que quand l’esprit de l’homme est flottant entre le bien et le
mal
, ou quand son cœur est déja penché sur le bord du
a justifier comme bonne, ou la condamner comme mauvaise. Ainsi, c’est
mal
raisonner pour un homme qui se dit Théologien, de
aibles, sentent réveiller leurs passions, deviennent savantes dans le
mal
, et souvent s’y laissent emporter ? Qu’est-il don
tous ceux qui entraînent leur prochain ; parce qu’ils contribuent au
mal
, et qu’ils mettent leur frère en danger. C’est un
qu’à Dieu, ou en des Satyres indiscrètes, qui apprenaient à faire le
mal
qu’elles voulaient reprendre. Les Danses étaient
répondit, comme le prétend notre Apologiste, qu’il n’y avait point de
mal
à dire et à faire des choses fausses, quand ce n’
moins guéri de ses passions ; quoique d’ailleurs on appelle misère le
mal
qu’on souffre en sa personne, et miséricorde la c
age étaient tres rares, parce que c’est ce qu’ils représentaient plus
mal
. J’ai vu une Bible entière réduite ainsi en Vers
nombre. Mais aprés tout, leur surprise n’a pas duré longtemps ; et le
mal
s’étant déclaré tout d’un coup, ce que l’on avait
ent un plaisir sensuel, et n’ont point d’autre effet que de porter au
mal
. C’est pourquoi ces exemples sacrés ne doivent po
Chrétienne ; combien ils sont exécrables et détestables ; combien de
maux
et d’afflictions publiques ils attirent sur le Pe
mbien les Comédies, qui sont la source et la base presque de tous les
maux
et de tous les crimes, sont opposés aux devoirs d
qui la lui présente l’avertissait qu’elle est capable de lui faire un
mal
considérable. Ce n’est pas toujours d’une proposi
elle cet exercice se fait, il est fort penchant et incliné du côté du
mal
, et par conséquent plein de danger et de péril. »
mediatement les reproches ci-dessus : Lavez-vous, soyez purs, ôtez le
mal
de vos pensées de devant mes yeux, cessez de mal
soyez purs, ôtez le mal de vos pensées de devant mes yeux, cessez de
mal
faire, et apprenez à bien faire. Isa. 1. Mais de
? Un moment funeste ne peut-il pas rallumer en vous ce feu peut-être
mal
éteint…. Mais y a-il péché ? Oui, Chrétiens, de v
sard, c’est qu’il ne paraît pas à présent aux yeux de l’Église que le
mal
soit ni si général ni si contagieux, et qu’il est
du Prince des ténèbres, dont il se sert pour faire insulte à Dieu. Le
mal
du jeu de hasard est moins contagieux : on n’y vo
e ces sortes de jeux, que contre la Comédie, qui est du nombre de ces
maux
qui ont d’abord une difformité suffisante pour êt
jeu par prudence, ceux qui s’apperçoivent qu’ils sont prêts d’y faire
mal
leurs affaires ; on ne voit point sortir de la Co
ndre quand on les traite selon les règles de la justice. Peut-on plus
mal
raisonner que fait l’Auteur de l’Écrit, quand pou
tion. Il devrait bien plutôt faire réflexion, que ceux qui passent si
mal
les dernières heures de la journée, ont perdu tou
mme les Juifs qui abusent du repos de ce saint jour pour commettre le
mal
: Il vaudrait bien mieux pour eux qu’ils passasse
les impiétés et les impuretés qui font horreur. Il y a même plusieurs
maux
extérieurs, dans le détail desquels elle ne juge
emblables, on ne peut croire que le Comique leur ait fait beaucoup de
mal
. » Il y a dans ce grand nombre de Pièces qu’on vi
bleaux de façon que ses préceptes sont un badinage qui attire plus au
mal
qu’il n’en éloigne, et qu’elle répand sur les déf
fâchés qu’un autre eût été plus loin qu’eux. Mais je tiens qu’il est
mal
, sur quoi que l’on se fonde, De fuir obstinément
vieille Emilie à qui on reproche … … … … …. « Qu’à son âge il sied
mal
de faire la jolie, Et que le blanc qu’elle a scan
e d’un dépôt confié, qui veut séduire en sa faveur une enfant qu’il a
mal
instruite, et qui compte lui enlever et les douce
e science D’étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le
mal
de l’action Avec la pureté de notre intention. »
a pureté de notre intention. » ACTE IV. Scène 5. « … … … … … Le
mal
n’est jamais que dans l’éclat qu’on fait, Le scan
nt ; on voit, et le peu d’avantage qu’elle procure, et la quantité de
maux
qu’elle peut produire. L’on peut même assurer, di
aître d’une manière agréable et ingénieuse, ce qui n’est pas un petit
mal
. Il y a bien des gens qui étouffent de mauvais de
les seront dangereuses et nuisibles. Elles causeront d’autant plus de
mal
, qu’on se persuadera qu’elles en ont moins, et qu
impunément à côté d’elles d’autres qui méritent la proscription ? Le
mal
serait toujours aussi grand. On n’a examiné ici q
édie. Il les trouve tous très reprochables. Il remonte à la source du
mal
; elle est, selon lui, dans les Auteurs et les Ac
r les guérir ; elle les met en œuvre aujourd’hui pour augmenter leurs
maux
. La scène antique éteignait dans les Athéniens la
il nuisit autant qu’il excella. Le meilleur Maître, s’il enseigne le
mal
, est le pire de tous les Maîtres. A de tels senti
er la comparaison fatale. Il a répondu que quand on fait attention au
mal
que l’Eglise aperçoit dans les spectacles, aux so
rience nous apprennent qu’on ne peut se dispenser de tolérer certains
maux
; que l’Eglise craint d’arracher l’ivraie, craint
e ces sortes de personnes, (les Comédiens) pour éviter de plus grands
maux
, comme on a toléré autrefois des choses qui parai
moins qu’on fasse entendre qu’elles sont mauvaises. Que le comble des
maux
, est que le mal ose se revêtir de tous les caract
entendre qu’elles sont mauvaises. Que le comble des maux, est que le
mal
ose se revêtir de tous les caractères du bien. En
te dépravée, mettaient au nombre des bagatelles, où il n’y a point de
mal
; qu’ils décrieraient avec exécration les spectac
es spectacles ; et qu’enfin ils n’oublieraient rien pour déraciner ce
mal
, et faire cesser cette source de corruption. Il e
s principes de notre Religion, la Comédie étant la source de bien des
maux
, les Comédiens ne soient responsables devant Dieu
oup d’autres, les éloges outrés qu’en fait M.F. qui à cet égard a été
mal
instruit, ou n’a pas voulu l’être mieux, ou a peu
rendre moins respectables ; et si l’on se plaît volontiers à dire du
mal
, ce n’est que de ceux dont l’emploi ne fait pas j
igner, de les empêcher, dis-je, de se flatter qu’ils ne font point de
mal
en le fréquentant, et de leur ôter cette sécurité
t leur erreur. La généreuse hardiesse de celui qui nous montre que le
mal
est où il est en effet, doit être sans doute plus
mot dans le théâtre de Molière. e. [NDE] draper = dire beaucoup de
mal
de quelqu'un (Littré). f. [NDE] pattu=qui a des
N. — (7. Responsione ad argumenta, etc.) Il y a donc du
mal
à se divertir ? Non, il n’est pas défendu de se r
ution ? d’où vient qu’un tel casuiste m’a dit que je ne fais point de
mal
, et que le bal et la comédie sont des actions ind
imprudence et une horrible témérité, vous dire que vous ne ferez pas
mal
d’aller à ce jeu, au bal ou à la danse, s’il ne c
vote et qui communie souvent, va bien au bal ; il n’y a donc point de
mal
: votre exemple lui donne la hardiesse d’y aller,
treries et en danses impudiques, dit qu’elles ne feraient pas tant de
mal
si elles filaient leurs quenouilles ; ni l’un ni
es ; ni l’un ni l’autre ne vaut rien, mais la danse est un plus grand
mal
. Et ailleurs il dit expressément, qu’il vaudrait
rte l’objection que vous avez coutume de faire : On n’y fait point de
mal
, on n’y dit rien qui ne soit honnête, et il répon
outien de la vertu. Mais ne m’avouera-t-on point qu’il s’y prend bien
mal
pour nous persuader que la véritable dévotion le
, dit-il, tout à fait scandaleuse et diabolique ; on y voit un enfant
mal
élevé qui réplique à son père, une religieuse qui
ontrarierait-il point en nous laissant une pente si naturelle pour le
mal
, s’il ne nous réservait une miséricorde plus gran
vertu, mais je veux vous montrer clairement que les esprits les plus
mal
tournés ne sauraient trouver la moindre apparence
lle-même, je ne puis que je ne blâme une insulte si condamnable et si
mal
fondée. Il prétend que Monsieur de Molière est un
s sommes dans un siècle où les hommes se portent assez d’eux-mêmes au
mal
, sans avoir besoin qu’on leur explique nettement
qu’on cesse de raisonner et de vivre en Chrétien. II. Mais quel
mal
y a-t-il, dit-on, de se divertir en carnaval ? Et
our autoriser ce qu’on condamne en tout autre temps ? On demande quel
mal
il y a de se divertir en carnaval ; c’est-à-dire,
toutes sortes de plaisirs mondains, et d’en faire même trophée. Quel
mal
il y a de se déguiser pour n’avoir plus honte de
onte de rien, et pour s’exposer à tous les dangers sans crainte. Quel
mal
il y a de passer une partie du jour au jeu, presq
ctère sont les gens qui s’y trouvent. Et l’on demande après cela quel
mal
il y a dans tous ces plaisirs du carnaval ! Et qu
rès cela quel mal il y a dans tous ces plaisirs du carnaval ! Et quel
mal
n’y a-t-il pas ? Quelle innocence à l’épreuve de
passions, les vices, les désordres passés. Il est si aisé que le feu
mal
éteint se rallume, que Dieu abandonne le témérair
ultare, quia fornicatus es à Deo tuo. Il y a plus que le danger ; le
mal
augmente sans cesse, péché sur péché, passion sur
toute la piece ; elle est aussi amusante que l’autre est sérieuse. Le
mal
est fait quand le remede arrive, on en sort tout
stie des Actrices, entendant les discours libres, en fuit-il moins un
mal
actuel, parce que Valere va se marier ? Le feu ne
& l’instruire ? L’épreuve est trop dangereuse, il augmenteroit le
mal
& le rendroit incurable. Quel Médecin qui vou
bien éloigné, si incertain & si rare pourroit-il le dédommager du
mal
infini qui l’auroit précédé, & qui le rendroi
eût mieux fait encore de conseiller au Prince d’arracher la racine du
mal
en détruisant le théatre. Il n’est pas moins dang
’enseigne point ces choses là ; les enseignât-il, il les enseigneroit
mal
; & quand il les enseigneroit bien, ce seroit
n Juge ne plaide, ne prêche pas mieux ; ordinairement il le fait plus
mal
, il a moins l’espris de son état, l’amour du plai
tat, l’amour du plaisir enfouir les talens. Tout cela même s’enseigne
mal
; le théatre ne peut enseigner que ce qu’il sait
de spectacles qui corrompent les mœurs , disoient-ils, on augmente le
mal
, en faisant faire à des enfans de qualité ce qui
par l’idée du bonheur donnent des idées fausses, des biens & des
maux
, entretiennent fortifient, augmentent des sentime
! Enmontrant les hommes heureux ou malheureux par les biens & les
maux
sensibles, on les trompe ; le vrai malheur, le vr
e leurs familiarités criminelles, disent à chacune, qu’y a pas grand
mal
à ça . Ensuite les deux concurrentes se disent le
us augmenterez vos lumiéres, & vous éviterez avec plus de zele le
mal
que vous connoîtrez mieux. Vous, en qui l’ensorce
rouverez pas que le mot d’indecence est trop foible, pour exprimer le
mal
que je combats. L’idolâtrie, Art. 1. Indecence po
la Religion roulent sur deux maximes capitales, qui sont d’éviter le
mal
& de faire le bien. Il ne doit point y avoir
yque ce soient là les grands biens que vous devez faire. Mais à quels
maux
ne vous y exposez-vous pas ? Et en quels dangers
Religion, que vous professez, vous engage indispensablement à fuir le
mal
& à faire le bien : vous fuyez le bien, &
mal & à faire le bien : vous fuyez le bien, & vous courez au
mal
, vous renversez donc toutes ses maximes. Ajoûtons
eigneur, disoit un Prophete, vos yeux sont trop purs pour souffrir le
mal
, & vous ne pouvez regarder l’iniquité, mundi
présomptueuse est une marque infaillible, que vous estes déja dans le
mal
, que vous ne voulez pas craindre ; & si vous
e celuy qui le donne, & que le remede n’est pas plus grand que le
mal
. La modestie est le rempart de la chasteté, &
rquer les égarements de ceux qui pensoient à se réjouir au milieu des
maux
innombrables dont ils estoient environnez, &
attribuent un si noble effet à une si chétive cause, se servent bien
mal
de leur raison, & ont une idée bien basse de
Joan. 1. 14. Me6. presserez-vous encore de vous dire précisément le
mal
qu’il y a dans les spectacles ? Vous deviez vous
icy qu’a lieu cette maxime de saint Paul, que ceux qui consentent au
mal
, sont aussi coupables que ceux qui le font. Rom.
rain Pere de famille demandera un compte terrible à ceux qui l’auront
mal
employé. Matth. 25. Les Dames péchent, en faisan
éponse, que vous en sortez sans y avoir reçû la moindre impression de
mal
. Les plus grands Saints n’y seroient pas sans pér
dément leurs fausses lumières, et qu'ils sont eux-mêmes convaincus du
mal
qu'il y a dans la comédie. » Essais de mor[ale].
use de l'idolâtrie qui y régnait ? R. L'idolâtrie n'était pas le seul
mal
que les Pères condamnaient dans les spectacles. U
olèrent, c'est qu'elles ne sont pas établies pour remédier à tous les
maux
, mais seulement à ceux qui attaquent directement
la Société. Cette tolérance n'empêche pas qu'on ne doive dire que les
maux
que le monde permet, ne laissent pas d'être conda
deris impio, prohibe panes illi dari » ; car vous trouverez un double
mal
dans tout le bien que vous lui ferez, parce que l
irs criminels de son âme, et donner des bénédictions à celui qui fait
mal
. « Donare res suas histrionibus, vitium est immam
s Curial. c. 8. p. 27. Les cœurs des hommes sont si pervertis et si
mal
tournés, dit encore excellemment saint Augustin,S
utres, qu’on les porte à offenser Dieu, et qu’on se rende complice du
mal
qu’ils font ? Le péché des Comédiens est énorme,
, et qu’on reçoit tout sans distinction, en sorte que les semences du
mal
, qui y sont répanduës, penetrent jusques dans le
asse quelque chose d’assés approchant, et l’on sait d’ailleurs que le
mal
est toûjours mal, et merite toûjours d’être évité
e d’assés approchant, et l’on sait d’ailleurs que le mal est toûjours
mal
, et merite toûjours d’être évité, en quelque quan
tre évité, en quelque quantité qu’il paroisse. Je croi donc que c’est
mal
employer le temps que de le consumer dans cette l
et presque au genre humain ? Voilà le sujet de mes alarmes, voilà le
mal
que je voudrais prévenir. Je rends justice aux in
es qui nous irritent, on en parle avec moins d’indignation ; loin des
maux
qui nous touchent, le cœur en est moins ému. Depu
s les hommes, j’ai presque cessé de haïr les méchants. D’ailleurs, le
mal
qu’ils m’ont fait à moi-même m’ôte le droit d’en
stances que la mienne : c’est que je suis au-dessous de moi-même. Les
maux
du corps épuisent l’âme : à force de souffrir, el
lles qui peuvent estre criminelles ; ce sont les moyens d’arrester le
mal
qu’elles sont ou par elles-mesmes, ou par quelqu’
u par quelqu’une de leurs parties ; ce sont les moyens de prévenir le
mal
que les Pieces nouvelles pourroient faire. Pre
de Dieu, que de nourrir & de soûtenir les causes des plus grands
maux
que les hommes ayent à craindre. Ceux qui appuyer
Magistrats, les oblige sans doute de s’en servir pour remedier à des
maux
qui luy déplaisent d’autant plus, qu’ils sont plu
plus, qu’ils sont plus pernicieux que les pechez particuliers, à des
maux
qu’il veut étouffer, & qui sans miracle ne le
it ; malheur à leurs ames, parce que Dieu leur a rendu une partie des
maux
qu’ils ont merité par leurs pechez, que par les m
ances naturelles, & des lumieres de l’Evangile pour s’abstenir du
mal
, & pour pratiquer le bien, que la raison &
le mépris des méchans par cette apparence de malice : l’apparence du
mal
couvre l’apparence de l’innocence, celle de l’inn
uvre l’apparence de l’innocence, celle de l’innocence couvre celle du
mal
, ce mélange continuel ne laisse pas le temps de r
laisse pas le temps de reconnoistre lequel l’emporte ou du bien ou du
mal
; & ce venin, comme celuy de Pelage, ne s’app
es à ce qu’elles sont : ces Pieces sont des composez de bien & de
mal
, un mélange de ce qui peut maintenir la vertu, &a
toûjours la mesme apprehension pour des Pieces déguisées, & où le
mal
ne paroist pas assez pour les diffamer. Les mécha
er aux Comedies criminelles. Les bons prennent quelquefois le goût du
mal
en voyant representer ces Pieces ambiguës, le mal
lquefois le goût du mal en voyant representer ces Pieces ambiguës, le
mal
s’insinuë jusques dans leur cœur, à la faveur de
; & puisque ces Pieces ambiguës entretiennent les méchans dans le
mal
, & y attirent tres-souvent les plus vertueux
de demeurer impunis, s’ils ne sont reformer des Pieces qui rendent le
mal
ou incurable, ou plus difficile à guerir, & q
peché qu’ils ne remarquent pas ; il ne peut pardonner, parce que les
maux
qui procedent de ces déguisemens, les maux multip
t pardonner, parce que les maux qui procedent de ces déguisemens, les
maux
multipliez par cette mollesse, & par cette co
e derniere Partie de ce Discours. Troisiéme point. Prévenir le
mal
qui peut arriver des Comedies. L es Comedies
e materiam vestris qui scribitis æquam viribus , ne peut causer aucun
mal
, et pourrait encore, au contraire, donner quelque
me accusé de cynisme et de morosité ; vu que je ne dissimule point le
mal
, ce que je fais, pour mieux faire sentir l’urgenc
peut faire mieux sentir que cette expérience habituelle, l’étendre du
mal
, et la difficulté du retour au bien. Cette diffic
ensuite étouffé ou paralysé presque entièrement en le suppléant fort
mal
, en le remplaçant comme un étourdi spirituel et m
répétitions d’ailleurs sont dûment autorisées par la continuation du
mal
qui va toujours en augmentant, et ne peut diminue
ur les idées, les manieres angloises : Malicomanie, fureur de dire du
mal
, idée juste d’un calomniateur, définition juste q
t. Saint Charles, dans ses Conciles, ne finit point sur le détail des
maux
que font ces images licentieuses, sur l’obligatio
e. Cette secte, pendant près de deux siécles, a causé les plus grands
maux
. Guerres, incendies, martyrs sans nombre, destruc
’erreur, mépris des Conciles Œcuméniques ; il n’est point d’espece de
mal
qu’ils n’ayent faits. Elle n’est pas même encore
’il faut guérir, ou un insensé qu’on abandonne ; mais ce n’est pas un
mal
universel, pour lequel il faille abolir toutes le
ement mauvais, & conserver les images de piété, qui ne font aucun
mal
, & peuvent faire beaucoup du bien. L’Iconocla
en qu’elles font ; épargneroit-il les licencieuses qui ne sont que du
mal
? L’Orient & l’Occident, l’erreur & la vé
u’ils ont fait goûter en dormant, les songes font alors un très-grand
mal
; les rêves sont des peintres qui copient les ori
ent le sein decouvert, lorsqu’elles ont esté suffisamment averties du
mal
qu’il y a dans cette immodeste façon de se vestir
bon cœur de cette frequentation ; mais si je le fais on en croira du
mal
, j’en seray deshonoré, ou je seray cause que cett
? Le Confesseur leur pourroit dire : Ou l’on croit qu’il y a déja du
mal
, ou l’on ne le croit pas : si on le croid, il y a
fasse aucun tort : mais quand elle pourroit faire soupçonner quelque
mal
, il faut preferer vostre salut à la crainte de ce
cuse pas de quelque peché par ignorance, croyant qu’il n’y a point de
mal
en certaines choses que le Confesseur juge mauvai
nt de peché ? L’ignorance qui n’excuse pas de peché celuy qui fait le
mal
ne croyant pas qu’il soit mal, est celle de la lo
n’excuse pas de peché celuy qui fait le mal ne croyant pas qu’il soit
mal
, est celle de la loy naturelle qui regle les devo
ion ; puisque demeurant dans la bonne foy, ils ne commettent point de
mal
de vivre ensemble, comme S. Augustin le declare p
Mars, &c. & que les Dieux, sur notre Théâtre, figurent assez
mal
, un nouveau Chrétien, qui assistoit à ces Spectac
a vérité. La généreuse hardiesse d’un Casuiste qui nous montre que le
mal
n’est pas où en effet il ne se trouve point, est
d’un dépôt confié, qui veut séduire, en sa faveur, une Enfant qu’il a
mal
instruite, & qui compte lui enlever & les
de Dom Juan n’est autre chose que le Sancho de D. Quichotte, qui rend
mal
de fort bonnes pensées ; mais les Auteurs n’ont e
unition Théâtrale que Dom Juan éprouve à la fin, qu’elle soit bien ou
mal
représentée, il n’en résulte pas moins l’aveu des
fers des Chaudieres bouillantes, Où l’on plonge, à jamais, les Femmes
mal
vivantes, Et ce que je vous dis ne sont pas des C
tuffe ; mais ces peintures, quoique naïves, sont trop sujettes à être
mal
interprétées. Il en est de même de cette maxime d
s contradictoire. Il est par-conséquent visible, que le bien & le
mal
de cette profession consistent dans les bonnes ou
’esprit a toujours été reconnu absolument nécessaire. Et dire, que le
mal
des Spectacles réside dans la réunion de tant de
mpli sa Cour & ses provinces ; & ce n’est pas un des moindres
maux
que fait le théatre de Paris, de répandre ce goût
u’il en soit, c’est l’esprit du théatre. C’est là qu’on parle le plus
mal
des Rois & des Ministres, des Grands, qu’on l
ce sont les Saints Peres, c’est toute l’antiquité, qu’il traite aussi
mal
. Il est vrai que tous les siécles de l’Eglise ont
Julien passa pour un monstre odieux. Aucun Protestant n’a traité si
mal
S. Basile, S. Gregoire de Nazianze, S. Chrysostom
enfance, Offusquent sa raison, font toute sa science. Mais c’est un
mal
universel ; le monde ne pense pas comme lui. Auss
e, Maudit soit qui prétend corriger sa sottise ; Que l’on s’adonne au
mal
, que l’on s’adonne au bien, Voyage qui voudra, je
ie. Quoi, vous, Prélat, qui ne connoissez rien, Vous décidez & du
mal
& du bien ? Allez ouïr déclamer sur la scene
ité qui précéda mon être. Ah ! voyons dans la mort la fin de tous nos
maux
. Grand Dieu, votre courroux devient même impuissa
it le péché. Agir contre ses lumieres, & faire ce qu’on fait être
mal
. Les impies sont tous d’aussi mauvaise foi. Malgr
le hasard seul. Pourquoi craindre le bras céleste ? Le bien & le
mal
sont un songe. Pleins de ce sonze séduisant, nous
laisir, quelquefois avec dégoût, selon qu’elles me semblaient bien ou
mal
écrites. » C’est-à-dire selon que vous étiez de b
pas confondu deux choses qui sont aussi différentes que le bien et le
mal
. Mais enfin, puisqu’on a seulement parlé des Poèt
otre muse est une innocente, qu’elle n’est pas capable de faire aucun
mal
, qu’elle ne donne pas la moindre tentation, qu’el
ttres, et peut-être voudriez-vous à présent ne vous être pas piqué si
mal
à propos de ce qu’il a dit que les Poètes de Théâ
que vous ne voulez pas qu’il soit permis à qui que ce soit de parler
mal
de la Comédie ? entreprendrez-vous tous ceux qui
ècle depuis qu’il se fut jeté dans le parti d’Origène. » Vous devinez
mal
, ils ne vous diront point cela, ce n’est point le
blait qu’ils n’y étaient venus que pour voir les marques funestes des
maux
qu’ils y ont faits, et pour insulter à l’afflicti
and il ne réussit pas dans ce malheureux dessein, et il s’attriste du
mal
qu’il n’a pas fait. Quelquefois ses vers peuvent
cette histoire soit fausse, vous ne dites point qu’ils la rapportent
mal
, et vous les accusez seulement de l’avoir souvent
chacun suive sa vocation. » Vous pensez donc que la vocation porte au
mal
et aux injures. La Sorbonne dirait assurément que
Sentiments qui flattent leurs passions et qui les autorisent dans le
mal
. C'est ce méchant effet que je veux tâcher de pré
s faire passer pour un homme de naissance ; la qualité ne sied pas si
mal
à un fauteur de la Comédie. On aurait pris patien
, qui émeuvent les passions, surtout quand elles sont flattées par le
mal
même dont ils parlent. Peut-être insisterez-vous
beaucoup plus surpris que lui, quand j’ai vu que vous la prouviez si
mal
. Vous rapportez pour cela le Chapitre 2 du Livre
i horrible pensée à Tertullien. Mais voyons si vous vous servez moins
mal
de Saint Cyprien, que de Tertullien. Saint Cyprie
ils sont, leur deviennent défendus par le scandale qu’ils en prennent
mal
à propos. « Diabolo artifice ex sanctis in illici
s, des tambours, et des autres instruments, avoue que ce n’est pas un
mal
de danser, et de chanter. » Je pourrais le nier :
ie en elle-même par Tertullien et Saint Cyprien, ou moi de la voir si
mal
prouvée, avec si peu de réflexion et si peu de ju
e parle pas de votre manière de le citer, je veux croire que s’il est
mal
cité, c’est la faute de l’Imprimeur ; vous lui av
lir de pieux sentiments et de courir après Dieu, et qu’enfin c’est un
mal
de s’y affectionner. Je ne vois rien dans tout ce
nnaître à une âme pieuse qu’il y a du danger dans une pratique, et du
mal
à s’y affectionner, il n’est pas nécessaire de la
nt peut-être bien assister à la Comédie avec moins danger et moins de
mal
que les autres, s’il était vrai qu’ils y cherchai
encore à la Comédie qu’il fallait consulter, pour savoir s’il y a du
mal
ou non ; vous deviez bien croire que si ces perso
d’y retourner, elles n’auraient garde de vous avouer qu’elles fissent
mal
en y allant, ou qu’elles en vissent en y assistan
fession même ne veulent pas demeurer d’accord qu’ils ont cru faire du
mal
, quand ils en ont fait effectivement ; ils cherch
z consultés étaient apparemment de ce caractère, ainsi vous vous êtes
mal
adressé pour être éclairci dans votre doute. Il f
t mieux éclairci que vous ne l’avez été. Pour savoir donc s’il y a du
mal
pour les Auteurs de travailler pour le Théâtre, c
qu’il s’était acquis à une plus solide vertu. Pour savoir si c’est un
mal
pour les Acteurs de monter sur le Théâtre, il fal
n Monastère, et y réparer par la pénitence et par la retraite tout le
mal
qu’elle avait fait, ou auquel elle avait donné oc
ui aura échappé à la pénitence du père. Enfin pour savoir s’il y a du
mal
d’assister à la Comédie, il fallait vous adresser
rdât cette conséquence ? Une Dame mondaine ne s’accuse pas de tout le
mal
qu’elle a pu faire par les airs affectés et par l
es que vous avez confessées, ne pouvaient pas vous faire connaître le
mal
qu’il y a d’assister à la Comédie : c’étaient des
à la Comédie : c’étaient des malades ou qui ne connaissaient pas leur
mal
, ou qui n’en voulaient pas guérir, et vous un Méd
de ce moyen, c’est-à-dire, de la Confession, surtout l’ayant fait si
mal
à propos, et pour autoriser le vide. Mais il me s
Théâtre n’a pas été un moyen suffisant ni sûr pour vous éclaircir du
mal
qu’il y a d’y assister, soit que la trop grande p
e si on en conserve quelqu’un, c’est plutôt celui d’instruire dans le
mal
. L’on peut encore, avec raison, dire des Comédien
raison pour laquelle la Comédie ne leur a point fait, disent-ils, de
mal
, ni de méchante impression, c’est parce que leur
u de connaissance sur cette matière, vont à la Comédie sans savoir le
mal
ou le danger qu’il y a. Au reste, je ne veux pas
tre temps ; elle forme peut-être quelque léger désir de remédier à ce
mal
, mais il n’est déjà plus temps. Le venin a entièr
eut qu’un Officier d’une Province même éloignée de Paris, sans doute
mal
dans les affaires, qui songea à les accommoder en
’on vit parmi les Chrétiens d’une manière toute païenne ; et c’est un
mal
qui ne vient pas tout d’un coup, mais peu à peu,
ie soit défendue dans l’Ecriture, que nous y trouvions la défense des
maux
dont elle peut être la source, et ceux dont elle
ombien les Comédies qui sont la source et la base presque de tous les
maux
et de tous les crimes, sont opposés aux devoirs d
s en prévaloir, ni de vous servir de sa conduite pour autoriser aucun
mal
. Je suis convaincu de la droiture des intentions
t de la tranquillité de l’Etat, est cause que l’on tolère de certains
maux
pour en éviter de plus grands ; et que l’on fait
ifier tout ce qu’elle permet. En cela, la Police évite de plus grands
maux
par un moindre qu’elle tolère ; et comme dit Sain
lises sont fermées : tout cela est vrai et faux en partie. Vous savez
mal
l’heure de la Comédie, les portes en sont ouverte
e les Offices autant qu’on le peut, pour gémir devant Dieu de tout le
mal
qui se fait dans le même temps, surtout à la Comé
et quand on ne les prendrait pas, il n y aurait ni plus, ni moins de
mal
. Puisque dans une autre occasion vous vous étiez
ersuader, qu’on les a voulu allarmer pour peu de chose, en faisant le
mal
, ou le danger plus grand qu’il n’est ; de sorte q
; c’est ce qu’on appelle s’exposer à l’occasion du peché. Ensuite le
mal
que ceux qui y assistent, causent aux autres, en
ulté qu’il faut consulter la situation de vôtre cœur, & que c’est
mal
raisonner de la grandeur du peril où l’on s’expos
asion de scandale, c’est à dire, s’ils sont capables de les porter au
mal
, c’est une occasion de peché, qu’ils sont obligez
e que les spectacles de ce temps sont d’autant plus dangereux, que le
mal
y est plus caché, & plus subtilement déguisé.
e scrupule de s’y trouver ? de maniere, que si l’on n’y fait point de
mal
, par soy-même, l’on contribuë au mal que les autr
e, que si l’on n’y fait point de mal, par soy-même, l’on contribuë au
mal
que les autres y font. Les personnes mondaines, s
viole les premiers devoirs de la justice ; que cet argent, dis-je, si
mal
employé, est un peché ? De tout cela, Messieurs,
nt mises en la bouche de ces Chrétiens de Theâtre, qui soutiennent si
mal
le personnage qu’ils representent ? Or, s’il y a
nt necessaire. Quand donc ces spectacles ne causeroient point d’autre
mal
, que de dissiper l’esprit, ne seroient-ils pas to
rés le crime même, doit être regardée comme le plus grand de tous les
maux
; car je veux que cette occasion qui est prochain
ersuader, qu’on les a voulu allarmer pour peu de chose, en faisant le
mal
, ou le danger plus grand qu’il n’est, de sorte qu
; c’est ce qu’on appelle s’exposer à l’occasion du peché. Ensuite le
mal
que ceux qui y assistent, causent aux autres, en
ulté qu’il faut consulter la situation de vôtre cœur, & que c’est
mal
raisonner de la grandeur du peril où l’on s’expos
asion de scandale, c’est à dire, s’ils sont capables de les porter au
mal
, c’est une occasion de peche, qu’ils sont obligez
re que les spectacles de ce tems sont d’autant plus dangereux, que le
mal
y est plus caché, & plus subtilement déguisé.
e scrupule de s’y trouver ? de maniere, que si l’on n’y fait point de
mal
, par soy-même, l’on contribuë au mal que les autr
e, que si l’on n’y fait point de mal, par soy-même, l’on contribuë au
mal
que les autres y font. Les personnes mondaines, s
viole les premiers devoirs de la justice ; que cet argent, dis-je, si
mal
employé, est un peché ? De tout cela, Messieurs,
nt mises en la bouche de ces Chrétiens de Theâtre, qui soutiennent si
mal
le personnage qu’ils representent ? Or, s’il y a
nt necessaire. Quand donc ces spectacles ne causeroient point d’autre
mal
, que de dissiper l’esprit, ne seroient-ils pas to
rés le crime même, doit être regardée comme le plus grand de tous les
maux
; car je veux que cette occasion qui est prochain
e ? Je réponds qu’il vaudrait mieux ne savoir pas lire que de lire si
mal
, comme si l’on avait voulu nous inviter au specta
Que sait là un Chrétien, à qui il n’est pas même permis de penser au
mal
? « Quid inter hæc Christianus facit, cui vitia n
s il est si funeste de donner la connaissance et le goût prématuré du
mal
, mais même les vieillards, dont les vices, sont d
7.) : Gardez vos pieds et votre corps ; n’abusez point, pour faire le
mal
, des membres que Dieu vous a donnés pour pratique
e de Parallèles, où il compare les vertus et les vices, le bien et le
mal
, et s’appuie d’une multitude de passages choisis
parle (L. 3. C. 47.) de deux villes, dont l’une est bien, et l’autre
mal
réglée. Il dit de celle-ci, d’après S. Basile, S.
ujourd’hui Nice, suffragant d’Embrun, nous assure (Hom. 6.) qu’il est
mal
aisé d’expliquer combien sont dangereux les piège
grand traité de gubernat. Mundi, pour justifier la providence sur les
maux
innombrables qu’elle permet, qui sont pour les pé
nsulter celui qui nous honore de ses caresses, rendre le bien pour le
mal
, que d’offrir à Dieu des pièces de théâtre en rec
es plus violents remèdes sont inutiles, et semblent même augmenter le
mal
, quelle espérance nous reste-t-il de notre salut,
ne qui corrompt et qui mène à tous les vices : ne fissent-ils d’autre
mal
, ne l’entretiennent-ils pas ? « Desidiam prorogan
gnez des 3 reproches d’impiété dont souvent on charge les Philosophes
mal
à propos, en leur attribuant des sentimens qu’ils
on a écrit qu’on doit être jugé, & non sur ce qu’on est soupçonné
mal
à propos de penser ou d’avoir voulu dire : cepend
és, & qui résultent du dogme de la divinité du Verbe incarné. Si,
mal
informé de nos sentimens, vous nous avez fait tor
sentimens, vous nous avez fait tort dans l’esprit d’un public souvent
mal
instruit ; tâchez, je vous en conjure, de le répa
sions, se battra en duel, peut-être excitera des : révoltes, traitera
mal
sa femme, ses enfans, ses domestiques, ses confre
est le plaisir qu’on goûte dans les Tragédies, le plaisir barbare des
maux
d’autrui. Quelle satisfaction peut trouver un bon
dans une vie de quatre-vingts ans a fait trois ou quatre pieces assez
mal
écrites, dont même on a douté qu’il fût l’Auteur,
mine le Théatre, qu’on dit si nécessaire pour empêcher de plus grands
maux
, & qui entretient précisément les mêmes maux
êcher de plus grands maux, & qui entretient précisément les mêmes
maux
dont on le dit le préservatif. Entre les hommes,
es, & poussent la créature plus directement au malheur. Voilà le
maux
extrêmes. Il est inutile de faire au Théatre l’ap
ience journaliere ne laisse ignorer à personne que c’est la source du
mal
, qu’on y respire l’air le plus contagieux, que se
ros : il ne pouvoit lui rendre un plus mauvais office, & il s’est
mal
servi lui-même ; c’est bien la piece la plus plat
copie. Il crie au voleur & s’inscrit en faux. Il prétend qu’on a
mal
traduit, qu’on a altéré, ajouté, retranché, que c
lein de soi-même, on aime mieux en dire des petitesses, & même du
mal
, que de n’en rien dire : on ne voit pas que, quan
, il conduira le feu du tonnerre jusqu’à terre, sans leur faire aucun
mal
. Les actrices s’armeront ainsi contre la foudre,
& d’actrices, par politique, dit-on, pour empêcher de plus grands
maux
. On ne veut pas connoître l’erreur de cette prete
veut pas connoître l’erreur de cette pretendue politique, puisque les
maux
qu’ils font sont encore plus grands que ceux qu’o
s poëtiques ont ennobli, s’est rendu célebre par le bien & par le
mal
. Son esprit caustique lui fit beaucoup d’admirate
’épargne ni acteur ni actrice. Cette satyre quoique amere n’a pas été
mal
reçue, au contraire on a profité de ses sages avi
endre injures pour injures. Si j’étois capable de lui vouloir quelque
mal
, & de me réjouir de la forte réprimande que l
que Dieu me fait la grace d’être assez peu sensible au bien & au
mal
qu’on en peut dire, & de ne me mettre en pein
’en forme une idée métaphysique ; on en sépare dans la spéculation le
mal
qui en est inséparable dans la pratique ; et on s
rable dans la pratique ; et on s’imagine ensuite qu’il n’y a point de
mal
à les fréquenter. Mais ce n’est point dans une sp
ence et la fatuité. On n'a jamais tant et si peu écrit, si bien et si
mal
; tant, à compter les feuilles d'impression ; si
olidité des raisons ; si bien, si l'on ne cherche qu'à cabrioler ; si
mal
, si l'on désire de s'instruire. Le théâtre en est
Mais ces rôles sont nécessaires à la pièce. Il est vrai, et voilà le
mal
du genre dramatique ; il met dans la nécessité de
condamner la scène, doive lui servir d'excuse. La nécessité de faire
mal
que s'impose celui qui fréquente de mauvaises com
es compagnies et se met dans l'occasion prochaine, justifiera donc le
mal
qu'il fait ? Mais le vice est puni à la fin de la
trouvé d'assez peu sages pour choisir de si mauvais modèles ; ils ont
mal
connu l'esprit et les devoirs de leur état, et c'
imaginaire, qui traîne presque toujours après soi une longue suite de
maux
de toute espèce, les desseins abominables de tant
? Comment peut-on donc excuser une pratique si remplie de véritables
maux
, sous prétexte d’un bien apparent ? Mais il est t
eraient-elles innocentes au théâtre, ne servent partout ailleurs qu’à
mal
faire. Ces hommes si bien parés, si bien exercés
père avare pour celle de Léandre ou d’Argan ? Partout la tentation de
mal
faire augmente avec la facilité ; et il faudrait
ages auxquels ils seraient bien fâchés de ressembler ? C’est un grand
mal
sans doute de voir tant de scélérats faire des rô
ropos délibéré pour me divertirn. » Quand même on ne prendrait aucun
mal
à la représentation des pièces théâtrales, ne se
n de pécher pour plusieurs. S’il est quelquefois permis de tolérer un
mal
pour en empêcher un plus grand, il ne l’est jamai
mes, que ce leur est presque un crime d’apercevoir trop qu’elles sont
mal
observées : elles ne peuvent quelquefois témoigne
art au mauvais discours qui se tient, ou comme si elles dissimulaient
mal
qu’elles y entendent finesse. En un mot quiconque
n panégyrique complet de leur vie. Mais après tout, c’est représenter
mal
le sexe et faire violence à sa modestie naturelle
expérience ? La modestie les instruit par une soudaine répugnance au
mal
: c’est une sorte de leçon toujours prête et touj
t à aller au-devant de la surprise. Ainsi la différence du bien et du
mal
se retrace-t-elle dans l’âme en un moment, ainsi
noncés contre le crime. On nous interdit les plus légères attaches au
mal
; on nous défend tout entretien trop enjoué ; on
mour Triomphant etc. Or répandre le charme du vers et du chant sur le
mal
, n’est-ce pas pour en redoubler la force, pour le
aise conduite ? la vie enfin que l’on mène à Londres, inconnue ? Quel
mal
y a-t-il que tout cela soit dévoilé ? Je demande
ivent-ils tout savoir ? Ne vaut-il pas mieux, par exemple, ignorer un
mal
que d’en acheter la connaissance aux dépens de sa
s’il n’en reçoit pas satisfaction, d’informer contre lui comme étant
mal
affectionné à la Grèce, et un traître qui en aban
us prescrites par sa sage providence ? des distinctions du bien et du
mal
? Un Sceptique ne connaît ni principes de conscie
a vertu. He ! quel honneur y a-t-il donc à être Maîtres dans l’art de
mal
faire sans scrupule, sans retours, sans honte ? Q
t point propres, ou n’y sont point uniformes ; que d’abord il y entre
mal
, ou qu’il ne les soutient pas. Dans ses Nuées il
naturelle : il tourne ses propres raisonnements en railleries le plus
mal
à propos du monde ; dans le moment qu’il dispute
pure perte. Ainsi ôte-t-on le plaisir, lorsqu’on fait lever le lièvre
mal
à propos. Troisièmement. Aristophane se fait lui-
tion. Les autres siècles étaient plus simples dans le bien et dans le
mal
: ceux qui y faisaient profession de piété témoig
est une représentation d'actions et de paroles comme présentes ; quel
mal
y a-t-il en cela ? Et après avoir ainsi justifié
été dans celles de l’ancien, qui ne regardaient que les biens ou les
maux
de ce monde et qu’on verra accomplir à la lettre
t pas ; mais qu’il est à craindre que les hommes charnels ne prennent
mal
ces sortes d’Histoires. C’est pourquoi ce Saint r
, et tout ce qu’on peut attendre des Auteurs, c’est qu’ils cachent le
mal
sous des enveloppes ; mais ils font ces enveloppe
les plus honnêtes soit préparé avec toute la délicatesse possible, le
mal
n’en est pas moins dangereux, et les Auteurs n’év
les hommes, et sait-il leur faire prendre pour un bien, ce qui est un
mal
véritable ? On voit des Chrétiens chanter aujourd
s d’adultère et de fornication, et que cela fait dépenser de l’argent
mal
à propos aux Bourgeois et aux Artisans de la Vill
in si l’on souffre ces sortes de personnes pour éviter de plus grands
maux
, comme on a toléré autrefois des choses qui parai
moins qu’on fasse entendre qu’elles sont mauvaises ; et le comble des
maux
, est que le mal veuille se revêtir de tous les ca
entendre qu’elles sont mauvaises ; et le comble des maux, est que le
mal
veuille se revêtir de tous les caractères du bien
n temps réduite à de pareilles extrémités. Ne pouvant faire cesser le
mal
, elle fait publier par ses Ministres, que ce qu’o
mal, elle fait publier par ses Ministres, que ce qu’on souffre est un
mal
. Comme elle enferme beaucoup de paille et d’ivrai
la dévotion. Les autres étaient plus simples dans le bien et dans le
mal
. Ceux qui y faisaient profession de piété témoign
est une représentation d'actions et de paroles comme présentes. Quel
mal
y a-t-il en cela ? Et après avoir ainsi justifié
ir de pendant à sa Rosiere. C’est dommage que cet Ecrivain emploie si
mal
ses talens : ils pourroient être utiles en les co
jeunes compagnes, Aimez, aimez, rien n’est plus doux. Il n’est qu’un
mal
, il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’aime
’avois de l’humeur, Je n’en ai plus depuis que j’aime. Il n’est qu’un
mal
, il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’aime
rois par vanité, Aujourd’hui c’est pour ce que j’aime. Il n’est qu’un
mal
, il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’aime
isir que l’on dit frivole, Il nous faudroit chérir l’amour ; Pour les
maux
dont il nous console. Il n’est qu’un mal, il n’es
t chérir l’amour ; Pour les maux dont il nous console. Il n’est qu’un
mal
, il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’aime
pas L’espoir de plaire à sa Maîtresse ? Tous ensemble. Il n’est qu’un
mal
, il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’aime
pour l’obtenir. Favart ne prévoyoit pas le procès du Seigneur, il eut
mal
plaidé sa cause. Sept ou huit scènes de ce caract
ns les cœurs innocens & dans les coupables, en faisant dominer le
mal
sur le bien, & réussir ce que tout devroit fa
doive mieux connoître le mérite des sujets. Cette assemblée doit être
mal
composée & tumultueuse. Toutes les filles, sa
bien que les théatre des provinces, moins rafinés, moins polis, plus
mal
composés, doivent être plus grossiers ; il est in
e par goût. On s’en embarrasse si peu que les Acteurs y sont mauvais,
mal
payés & en petit nombre. On ne les connoît pr
conquérir des royaumes, en invoquant leur Dame, ne font pas autant de
mal
qu’un seul de nos romans à la mode. Ainsi nos pre
son état, en ont fait jusqu’ici les frais, & le tout rendu assez
mal
par des détachemens des troupes Françoises, car c
out comme là : Arlequin dans la lune peut par-tout jouer son rôle. Le
mal
gagne du côté du Nord. Des Comédiens François ont
ivres classiques de Moliere, Monfleuri, Renard, &c. Le plus grand
mal
du théatre ne fut jamais précisément l’indécence
ûjours le même, le cœur humain est toûjours foible, toûjours porté au
mal
, les plaisirs également séduisans, les occasions
a dialectique, ne l’étoient pas davantage. Si la comédie n’est pas un
mal
, pourquoi en exclurre les femmes ? Si elle est un
ie n’est pas un mal, pourquoi en exclurre les femmes ? Si elle est un
mal
, pourquoi y souffrir les hommes ? Quelle fatalité
s qu’ils n’y blâment pas même les choses honnêtes, qui enveloppent le
mal
et lui servent d’introducteur ; dites que saint A
qui mène aux spectacles, où pour ne pas raconter ici tous les autres
maux
qui les accompagnent, l’on ne cherche qu’à s’étou
mes et même les héros ou affligés ou en colère, pour des biens ou des
maux
aussi vains que sont ceux de cette vie ; n’y ayan
paraître les hommes « ou heureux ou malheureux » par des biens ou des
maux
sensibles : « Tout cela, dit-il, n’est que corrup
stultiloquium : c’est-à-dire, continue-t-il, celles qui provoquent au
mal
, verba provocantia ad malum : et enfin les bouffo
es » et les faire rire, distincte de celle des paroles qui portent au
mal
; ce qui bannit manifestement la bouffonnerie, ou
s. Nous avons montré dans les Chapitres précédents, quels sont les
maux
qui accompagnent la danse, suivant le sentiment d
étiens dans leurs conversations, de peur qu’en détractant, et parlant
mal
de leur prochain, et dansant les jours des Fêtes
elquefois la peste des villes, et quelquefois la fontaine de tous les
maux
. Enfin il dit que ce sont des chaires de pestilen
pporté auparavant ; et ajoute, « Malheur à ceux qui contribuent à ces
maux
par le son de leurs instruments ; car ils rendron
antie ; leur désir est bien raisonnable et bien juste ; car outre les
maux
fréquents et ordinaires, desquels nous avons aupa
es sages de l’antiquité sur les spectacles. Examinons sans préjugé le
mal
qu’ils ont causé, & qu’ils peuvent causer dan
qui entre dans un monde où les bons principes qu’il a reçus sont déjà
mal
accueillis ; ne croit-il pas devoir se procurer u
stituées ; & que ce qu’ils ont gagné par leurs farces est un bien
mal
acquis. Saint Thomas n’a donc jamais approuvé les
les germes. Attacher son cœur sur la scene, c’est annoncer qu’il est
mal
à son aise. On croit s’assembler au spectacle, &a
e que des forfaits ? Ne sont-ce pas des hommes qu’il faut empêcher de
mal
faire ? D’où l’on ose conclure que deux heures pa
nesse inconsidérée, des fourberies capables de suggérer les moyens de
mal
faire ? Le ridicule destiné à corriger les hommes
diction avec les principes, & de se trouver faux à soi-même &
mal
avec soi. Je cherchois à étouffer cette voix des
par ce genre d’ouvrage, & de n’être point à portée de réparer le
mal
que j’ai pu causer sans le vouloir … … les gens d
se trop borner aux sentimens de la nature, que d’exagéres si fort le
mal
, pour inspirer des terreurs paniques & éloign
ise prenne de plus grandes précautions. La décoration n’est pas moins
mal
entendue que les circonstances mal choisies. 1.°
ons. La décoration n’est pas moins mal entendue que les circonstances
mal
choisies. 1.° Il n’y a point de Communauté où cha
h ! jamais la vertu ne fut plus près du crime. Connois, sens tous les
maux
que l’homme peut souffrir. Vois l’abyme effroyabl
elphinum silvis appingit fluctibus agnum. Ce Moine apostat parle fort
mal
de la mère de sa maîtresse : Auteur, dit-il, de t
rle fort mal de la mère de sa maîtresse : Auteur, dit-il, de tous nos
maux
, tu parle de parens à moi, qui n’adorai jamais, n
n enfer des chaudieres bouillantes où l’on plonge à jamais les femmes
mal
vivantes ; & ce que je vous dis ne sont pas d
imposteurs, ces peintures, quoique naïves, sont trop sujettes à être
mal
interprêtées, & dans l’esprit des jeunes gens
oit payer la dixme de tous les biens, & en particulier des choses
mal
acquises. Il répond que les choses dont l’acquisi
amp; quoiqu’on les tolère en quelques endroits, c’est de sa nature un
mal
absolu, sans modification. Si donc l’histrionat e
it tout cela fort indifféremment, & sans croire qu’il y eût aucun
mal
, pourvu qu’on n’y mêlât point de choses déshonnêt
nnêtes, turpiloquium, mais encore les folies qui peuvent provoquer au
mal
, Stulti loquium ad malum provocans, & enfin l
n général, regarder la représentation de quelque chose n’est point un
mal
, mais que la vue des spectacles devient vicieuse,
ssaisonné de mille manieres, augmenter ou diminuer le danger & le
mal
; mais dans la totalité du spectacle public, dans
lui-même, mais devenu mauvais par les circonstances. Pour prévenir le
mal
que ces écrits pourroient faire, le Pape chargea
ment du public, nuit au contraire à tout ; & fait les plus grands
maux
; que si quelques Casuistes ont été plus indulgen
ensibilité qui est la plus vaine illusion, & en quoi consiste son
mal
: car la vanité, cette dangereuse passion, qui s’
r au danger de commettre le peché, sont aussi responsables de tout le
mal
, que les foibles y feront. Or ce sont les personn
e si souvent à la Table du celeste Epoux, si elles ne feront point de
mal
à la Comedie par elles-mêmes ; elles contribueron
nt point de mal à la Comedie par elles-mêmes ; elles contribueront au
mal
, que les autres y commettront. Qu’une Dame, dont
r à l’ame, & par consequent point de mouvement d’aversion pour le
mal
: faute de défiance, loin de se ténir sur ses gar
aisons. Mais qu’est-ce qu’une tolerance ? C’est conniver à un moindre
mal
, afin qu’il n’arrive pas de plus grand. Une toler
il n’arrive pas de plus grand. Une tolerance donc suppose toujours un
mal
: c’est ainsi qu’on souffre dans quelques Roiaume
uffre dans quelques Roiaumes, aussi bien qu’à Rome & ailleurs des
maux
, dont les personnes, qui nous objectent ceci, ne
ensablement obligé de fuir toutes les occasions qui peuvent porter au
mal
. C’est la doctrine de l’Evangile, et la parole du
vu la beauté de Dina en devint passionné, et attira par ce crime des
maux
inconcevables sur sa ville et sur son peuple f. C
y tomber pas, ou même pour les remarquer lorsqu’ils y sont tombés. Le
mal
va si avant par une négligence criminelle, qu’il
cet exercice, pèchent aussi grièvement, parce qu’elles contribuent au
mal
que les autres font ; et leur métier est illicite
e des vérités chrétiennes qui les produit, et que la crainte de faire
mal
allant à la Comédie, est un effet, non d’une cons
s n’arrivent pas toujours, et que les Comédiennes sont quelquefois si
mal
faites, et ceux qui les voient si peu disposés au
der que le secours de la Grâce (sans lequel nous ne pouvons éviter le
mal
, ou faire le bien, et qui ne nous manque jamais,
urait que les enfants les plus faibles de cette divine Mère, qui s’en
mal
édifieraient, les autres qui sont plus forts, sui
ai fait toujours profession de m’éloigner de ceux qui se portaient au
mal
: J’ai haï l’assemblée des méchants, et je n’ay p
et qui ressemblent à celui qui renonce à la lumière pour se porter au
mal
avec plus de liberté « Noluit intelligere ut bene
embarrasseront peu du tour qu’elles prendront, sûrs qu’allant bien ou
mal
, il n’en résultera pour eux ni gloire, ni reproch
t meilleurs Citoyens dans l’âme, mais l’Etat en serait peut-être plus
mal
gouverné, surtout si le Monarque trop complaisant
portable dans la Comédie, et ferait rire tout au plus. »j On a très
mal
remarqué ; Glaucias dans Pyrrhus, Brutus, Alphons
est un monstre qu’il faudrait étouffer puisqu’incapable de bien et de
mal
, il serait également insensible à l’un comme à l’
e : « Les Français sont naturellement portés aux plaisirs : est-ce un
mal
que d’aimer le plaisir ? Je ne le crois pas, mais
-ce un mal que d’aimer le plaisir ? Je ne le crois pas, mais c’est un
mal
de prendre la débauche pour le plaisir ; l’extrav
’était entretenir les défauts, les ridicules et les vices que ce goût
mal
dirigé pouvait produire. Or il est aisé de prouve
sent dans le parterre à des maximes admirables qu’ils sont disposés à
mal
faire, c’est lorsque rendus à eux-mêmes au sein d
êmes arguments en style plus grave contre les abus du point d’honneur
mal
entendu. Personne, je vous jure, ne serait choqué
ent pour quelque Tragédie ou Comédie dans laquelle le point d’honneur
mal
entendu serait l’objet de la critique. Le personn
fendu d’être meilleur que les autres ; et si je rends le bien pour le
mal
, je serai donc un homme sans honneur ? Par la mar
rd son rivalaw, n’est-elle pas une excellente critique de la bravoure
mal
employée ? Le Public trouve-t-il mauvais que ces
ui de l’Abbé Dubos. Ce n’est pas comme le pense le premier, « Que des
maux
feints soient plus capables d’émouvoir, que des m
emier, « Que des maux feints soient plus capables d’émouvoir, que des
maux
véritables. » Ce n’est pas comme le pense le sec
s faites aux Acteurs de l’Opéra de Paris, de vous avoir voulu quelque
mal
. N’est-il pas bien naturel, de ne pas aimer quelq
tant. La règle, ce me semble, est vraie, mais elle a le défaut d’être
mal
énoncée ; et c’est sans doute par cette raison qu
médecine ; beaucoup plus sûre dans ce qu’elle fait pour prévenir les
maux
, que dans ce qu’elle tente pour les guérir. L’eff
tes n’aient pas des succès brillants ; au moins ne font-ils pas grand
mal
, si ce n’est peut-être celui d’ennuyer quelquefoi
n Prince vertueux dont elle n’a pu se faire aimer ; dans Catilina, le
mal
que l’abus des grands talents peut faire au genre
la société ? Ce serait, je crois, pour elle un grand bien et un grand
mal
. Mais vous chercheriez en vain à détruire cette p
n ? que le dérèglement des femmes est la suite ordinaire des mariages
mal
assortis où la vanité a présidé ; dans Le Bourgeo
ument comme vous le prétendez, un caractère odieux, mais un caractère
mal
décidé, plein de sagesse dans ses maximes et de f
res à être représentées sur le Théâtre, et si le sentiment trouble et
mal
décidé qui résulte de cet alliage des riresq avec
out à coup au milieu d’une musique touchante. Après avoir dit tant de
mal
des Spectacles, il ne vous restait plus, Monsieur
des sages qu’elles ont su quelquefois rendre malheureux, et si par le
mal
que vous en dites, vous avez voulu leur restituer
assionnées, sauront bientôt aimer aussi peu que nous et le dire aussi
mal
; mais sera-ce la faute de la nature ? A l’égard
esprit et l’exercice des talents sont propres à nous distraire de nos
maux
, et à nous consoler dans nos peines : pourquoi re
xercé comme vous aux paradoxes, pour nous soutenir qu’il y a moins de
mal
à s’enivrer et à médire, qu’à voir représenter Ci
les. ». d. [NDE] Ibid., p. 14 : « […] tout amusement inutile est un
mal
, pour un Etre dont la vie est si courte et le tem
tacle comme un amusement. « Or, dit-il, tout amusement inutile est un
mal
pour un être dont la vie est si courte, et le tem
la vie est si courte, et le temps si précieux. » 1. Il avouera que ce
mal
existe à Genève sans le spectacle, à moins que bo
t qui délasse et console la vie laborieuse, qui occupe et détourne du
mal
la vie oisive et dissipée, n’est pas sans quelque
t qu’on ait besoin d’attacher son cœur sur la scène, comme s’il était
mal
au-dedans de nous. » Une bonne conscience fait qu
; mais il y a des hommes vaguement ambitieux et irrésolus encore, ou
mal
affermis dans la route qu’ils doivent suivre ; c’
pinions, des ridicules nationaux, qui ne sont en eux-mêmes ni bien ni
mal
, comme des passions nationales dont je viens de p
Les sentiments qui de leur nature peuvent être dirigés au bien et au
mal
, comme l’ambition et l’amour y sont peints avec d
pétées naissent les inclinations, et celles-ci décidées au bien ou au
mal
, constituent les mœurs bonnes ou mauvaises. Tel e
s attache à ce qui est honnête, et nous inspire de l’aversion pour le
mal
, est en nous, et non dans les pièces. » Oui, sans
ment à lui… c’est quand notre intérêt s’y mêle, que nous préférons le
mal
qui nous est utile, au bien que nous fait aimer l
pectacle, et applaudie d’un battement de mains universel. Hé ! que de
maux
, s’écria le bon Vieillard, d’un ton de douleur !
nous console intérieurement. Quant à l’imagination souillée, c’est un
mal
, si le crime y est peint avec des couleurs qui no
tuteurs les choix des deux amants. Que M. Rousseau me dise où est le
mal
, et en quoi le goût du siècle a nui aux mœurs du
l’excès où elle donne. Ecoutez ce dialogue : « Vous voulez un grand
mal
à la nature humaine ! Oui, j’ai conçu pour elle u
le mieux » ; mais un de ces gens qui aimant le bien, et condamnant le
mal
, se contentent de pratiquer l’un, et d’éviter l’a
rien ; mais tout mensonge n’est pas un crime ; c’est l’importance du
mal
qui en fait la gravité. Je ne sais même si, dans
combat tous les vices, hormis ceux qui lui nuisent ; auquel un petit
mal
qui lui est étranger, peut donner une très grande
onner une très grande colère , et qui n’est point ému d’un très grand
mal
qui lui est personnel. Mais Molière n’a pas voulu
faible, les sentiments fades, l’intrigue languissante, les caractères
mal
dessinés ; celles, en deux mots, dont le comique
our a été introduit sur nos deux théâtres : est-ce un bien, est-ce un
mal
pour les mœurs ? C’est ce qui reste à examiner. L
s exercent sur la scène le même empire que dans la société. Est-ce un
mal
? Nous le verrons. A l’égard des leçons qu’elles
t aucun art, ne se connaissent à aucun. » Ce serait là un bien petit
mal
; cependant si les femmes étaient naturellement p
s faibles. La force de Genève n’est pas dans son sein. C’est un grand
mal
pour un peuple belliqueux de n’être pas aussi rob
rt les armes à la main, est-ce à un Philosophe à le regarder comme un
mal
? Je pardonnerais tout au plus ce langage au flat
i l’amour tel qu’il est peint sur le théâtre, contribue ou remédie au
mal
que leur commerce peut causer. La plupart des dis
sentiments eût à peine effleuré le cœur humain, et son objet eût été
mal
rempli. L’obstacle apparent qui semble éloigner c
lus séduisant que ne fait ici la pudeur. Si l’amour physique était un
mal
, la pudeur serait donc la plus redoutable de tout
assionné, c’est-à-dire, aveugle et sans frein, est un des plus grands
maux
dont le cœur de l’homme soit menacé ; aussi dans
prises pour la vérité, n’en étaient que de vains fantômes, et que le
mal
auquel il croit avoir contribué par ses écrits et
cette pièce, mais il répondit toujours: "je n’ai garde de vouloir du
mal
à Molière, il faut que l’Original soit bon, puisq
enta Corneille, Racine, Despreaux : Moliere n’en fut pas ; il eût été
mal
accueilli. Désœuvré, ne sachant que faire, il les
é & de fougueux, il déchira le feuillet, indigne qu’on traitât si
mal
un prince auquel il faisoit gloire de ressembler.
, il permet à son Ambassadrice de n’être pas trop difficile : c’étoit
mal
connoître son ennemi. La Comtesse met envain tout
losophie, en lui donnant trois Hommes célebres : mais son arrangement
mal
conçu lui est d’ailleurs inutile. Le Czar, quoiqu
une anecdote singuliere. Lorsque ce Prince si fameux en bien & en
mal
alla voir Madame de Maintenon à Saint-Cyr, il la
on principe, comme le bien est plus efficace le soir que le matin, le
mal
doit l’être. S’il y a dans les pieces quelque cho
es, l’amour comme les voleurs s’enveloppe des ombres : celui qui fait
mal
, dit l’Ecriture, ne peut souffrir la lumiere. Qu
celui qui fait mal, dit l’Ecriture, ne peut souffrir la lumiere. Qui
male
agit odit lucem. J’ai vu, par une mode bisarre &
profit ce que l’on vient d’entendre. La comédie fait beaucoup plus de
mal
jouée la nuit que jouée le jour : de-là vient que
s’éveille, on se leve, on donne audience fort tard, les affaires sont
mal
instruites, & lentement expédiées, le bureau
n poëte, on pourroit lui en apposer cent de vice. Il y a donc plus de
mal
que de bien, plus à risquer qu’à espérer, plus à
vice l’emporte toujours sur la vertu, un mauvais exemple fait plus de
mal
que vingt bons exemples ne sont de bien, un mauva
pratiquer de bonnes œuvres, sur-tout au théatre où les cœurs sont si
mal
disposés, & les prétendus prédicateurs appuie
ent si peu le bien par leur exemple, & au contraire favorisent le
mal
, & travaillent à le répandre. Quel est l’homm
scours distingue deux sortes de modesties, l’une bonne, qui rougit du
mal
, qui a honte de l’indécence, selon le mot de ce p
conduite qui, sous le manteau de la Religion, avoit fait de si grand
maux
: on donna dans l’extrémité opposé, la moindre ap
mp; s’approprie tout ; vraie pharmacopée,, c’est un remede à tous les
maux
; vraie pierre philosophale, c’est un trésor, une
IX. Qu’il faut craindre en assistant aux comédies, non seulement le
mal
qu’on y fait, mais encore le scandale qu’on y don
re aux Romains, chapitre I, verset 32].« Que ceux qui consentent à un
mal
y participent. » Des âmes « si délicates et si sc
is jours avant que monter sur ce théâtre. Et si pour être morts de ce
mal
ils sont morts effrayés du foudre, ou du tonnerre
Dis que ce foudre qu’ils ne virent, ni ne sentirent jamais, leur a de
male
peur fait rendre les derniers abois. Mais où avai
s, au moins de cent et quinze pasax. L’on n’a point remarqué qu’autre
mal
y soit arrivé, que d’effrayer une femme qui était
re, accompagnée d’un mauvais naturel, formé pour médire, et disposé à
mal
faire : ou bien je l’attribuerai à son éducation,
u de transformer les livres de la Bible en tragédiebv, et il lui fait
mal
que dans Lyon telles ordonnances ne sont point ga
sé en action théâtrale plusieurs parties de la sainte Bible. Si c’est
mal
fait de représenter les choses saintes, ces réfor
n de faire connaître les mauvais artifices dont usent d’ordinaire les
mal
affectés à la vérité » (ibid., p. 27). Les « mal
sent d’ordinaire les mal affectés à la vérité » (ibid., p. 27). Les «
mal
affectés à la vérité » représentent les calvinist
abitation, des haillons pour vêtement, du mahis pour nourriture, plus
mal
traités que les Negres qu’on transporte de la Gui
femme d’une beauté extraordinaire & pleine d’attraits ; il étoit
mal
aisé de s’en défendre ; l’amour, la joie, les pla
s gens contre lesquels on fulmine ? J’avoue que les Comédiens font du
mal
, même sans y prendre part ; si tout le monde avoi
e donnoient du scrupule, mais je ne pouvois me dégager, on connoît le
mal
plus aisément qu’on ne l’évite. Il est plus facil
ont les recevoir, les Capucins & les Cordeliers qu’on traite fort
mal
, vont leur faire la cour. Arlequin leur dit : vo
tus des tourbillons, Des grands vents & des orages ; Il vomit son
mal
présent, Sentant au vif qui le blesse, Puis en ap
paru depuis. Il n’y a point de genre de littérature où l’on ait plus
mal
écrit, & plus mal jugé qu’au théatre. Pour un
point de genre de littérature où l’on ait plus mal écrit, & plus
mal
jugé qu’au théatre. Pour une bonne piece il y en
e une foule de nuages, d’erreurs, des préjugés, de penchans, qui font
mal
écrire & mal juger. Comment dans un siecle au
ages, d’erreurs, des préjugés, de penchans, qui font mal écrire &
mal
juger. Comment dans un siecle aussi dépravé se tr
chaire sont très-differentes. Les meilleurs acteurs prêcheroient for
mal
, s’ils débitoient un sermon comme une scene ; &am
▲