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1 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17
i son objet. On a commencé à se livrer aux impressions de l’amour. Le mal est fait, & s’est insinué d’autant plus profo
présuppose la concupiscence, qui, selon les régles de la foi, est un mal auquel il faut résister. De Nupt. & Concup.
. De Nupt. & Concup. L. 4. 11.21. contra Jul. 111. 21. C’est un mal , dit S. Augustin, dont l’impureté use mal ; dont
tra Jul. 111. 21. C’est un mal, dit S. Augustin, dont l’impureté use mal  ; dont le mariage use bien ; & dont la virgin
oissent scandaleux aux vrais Chrétiens ! Ce qu’on y veut, c’en est le mal . Ce qu’on appelle les belles passions, sont la ho
gereuses ? Ignorez-vous donc quelle est la pente qui nous entraîne au mal  ? Lors donc qu’à cette inclination naturelle nous
2 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
, et la curieuse recherche du plaisir en toutes choses, ne font aucun mal aux riches, parce que les pauvres, dont l’état es
de matière à la confession si on cherchait en soi-même les causes du mal . Qui saurait connaître ce que c’est en l’homme qu
pour peu qu’on les flatte par d’agréables représentations, on aide le mal à éclore ; et un sage confesseur qui saurait alor
fait de leur union un enchaînement qui nous entraîne dans l’abîme du mal .  Il faut, dit Saint Augustin, distinguer dans l’
me goutte à goutte : à la fin on n’en est pas moins submergé. On a le mal dans le sang et dans les entrailles avant qu’il é
aiblissement est déjà un commencement de chute. Si l’on ne connaît de maux aux hommes que ceux qu’ils sentent et qu’ils conf
doux d’abord où vous êtes porté sans peine, et vous ne sentez bien le mal qu’il vous fait que tôt après quand vous vous noy
rès quand vous vous noyez. N’en croyons donc pas les hommes sur leurs maux ni sur leurs dangers, que leur corruption, que l’
3 (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107
est, pour connaître et penser à la puissance de Dieu, et à éviter le mal . La loi dit, Saint IrénéeSaint Irénée, chap. 19 d
sk, ôtez les méchancetés de vos cœurs devant mes yeux, cessez à faire mal , apprenez et accoutumez-vous à faire bien. Cherch
yennant qu’on l’entende sainement. Car il n’y faut pas rien penser de mal , vilain, deshonnête et dissolu, tout en doit être
être référé à honnêteté : comme celui des filles qui disent jeu sans mal et sans vilénie. S’il y a du mal, de la vilénie,
celui des filles qui disent jeu sans mal et sans vilénie. S’il y a du mal , de la vilénie, du dolt, de la tricherie et de l’
oueurs desquels le jeu ne plaît qu’à eux, pource qu’ils font toujours mal . De telles manières de gens Salomon entend parler
anières de gens Salomon entend parler disant : « Le fol malin fait le mal comme en riantEs Proverbes 10. [10, 23].. » Autan
ésiastique : « Les contes des pécheurs sont odieux et leur ris est en mal faire et en péchéEcclésiastique, 27. [27, 13.. »
péchéEcclésiastique, 27. [27, 13.. » Il y en a qui, après avoir fait mal , voulant excuser leur jeu à ceux qui ne le peuven
coutumes des Gentils, il soit aussi modéré ès autres qui en bien, ou mal usant, peuvent être licites ou illicites, et surt
peuvent être licites ou illicites, et surtout y fuir les occasions de mal qui en viennent comme d’avarice, d’immodérée et f
s, et autres : mais on peut voir aujourd’hui que ce sont les moindres maux qu’on y commet. J’ai voulu annoter ceci pour mont
4 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
, qu’ils n’y blament pas même les choses honnêtes, qui enveloppent le mal , & lui servent d’introducteur. 3°. Répondrez-
par ce genre d’ouvrage, & de n’être point à portée, de réparer le mal que j’ai pu causer. Le moyen de réparation, autan
amp;c. &c. &c ? N’est-ce pas un bien, que d’empêcher un grand mal  ? c’est ce que me demandoit un Philosophe il y a
elle fut ma réponse… Oui, Monsieur, c’est un bien d’empêcher un grand mal , quand on le peut, sans faire un autre mal ; mais
n bien d’empêcher un grand mal, quand on le peut, sans faire un autre mal  ; mais il n’est pas permis de faire même un petit
faire un autre mal ; mais il n’est pas permis de faire même un petit mal , pour en empêcher un beaucoup plus considérable ;
t facienda mala, ut eveniant bona. Il n’est jamais permis de faire du mal , pour qu’il en résulte un bien, quel qu’il puisse
c, à des choses utiles, ou au moins indifférentes ; mais que c’est un mal , de les amuser par des jeux illicites & crimi
r les spectacles, sans qu’il en résultât nécessairement un plus grand mal  : en un mot, que de deux maux nécessaire, il faut
en résultât nécessairement un plus grand mal : en un mot, que de deux maux nécessaire, il faut choisir le moindre ; mais où
ent pas les trouver, où on ne les a attirés, que pour les empêcher de mal faire. Les meres ne doivent donc pas y aller réve
ilence &c. &c, pourquoi prétendroit-on, qu’il n’y avoit aucun mal d’y assister ? Si la fourberie, l’ingratitude &am
x humaines, ajoute St. Thomas, ne sont pas tenues à réprimer tous les maux . 1. 2 Quæst. XCVI. Art. II. & rien, dit Tertu
je verrai des Ecclésiastiques aux spectacles, & je croirai faire mal en y assistant comme eux ? Quoi, Madame, repliqua
i-je, je verrai un Apôtre trahir Jesus-Christ, & je croirai faire mal en le trahissant comme lui ? En voulez-vous davan
t, auroient condamné des innocens, l’injustice ne seroit-elle plus un mal  ? 3°. Parce que des militaires auroient lâché le
me se seroient révoltés contre leur Souverain, pourroit-on sans faire mal , imiter leur conduite ? 4° Parceque des hommes no
ient aux péchés les plus honteux, penseriez-vous que ce ne fût pas un mal de faire comme eux ? 5°. Enfin, si ces Ecclésiast
om, alloient se jetter à l’eau, croiriez-vous que vous ne fissiez pas mal d’aller vous précipiter avec eux ? Mr. de Montcha
re même, méneroient une vie scandaleuse, vous croiriez ne point faire mal , en faisant comme eux ? Depuis quand donc peut-on
nombre des coupables ? & où trouve-t-on, qu’on puisse, sans faire mal , suivre l’exemple de ces Ecclésiastiques, dont la
ourroit pas aller à la Comédie, ni comment on peut la condamner. Quel mal , aprés tout, y a-t-il d’assister aux spectacles ?
rt de leurs motifs, & exposé les raisons de leur conduite ? Quel mal enfin, dites vous, fait-on en allant aux spectacl
se Ceux de Constantinople demandoient à St. Chrysostome, en 399, quel mal faisons nous &c ? Or, permettez-moi de vous l
, permettez-moi de vous le demander : parce qu’ils ne voyoient pas de mal d’aller alors aux spectacles, ou parce qu’ils pré
t-ils plus épurés, étoient-ils moins coupables en y assistant ? Quel mal fait-on &c ? Mais quel bien y fait-on, même p
long-tems qu’au Théatre ? Vous soutenez toujours qu’il n’y a point de mal d’aller aux spectacles, dit un Prélat de ce siécl
toute la premiere lettre. Cela ne mérite-t-il pas une réponse ? Quel mal fait-on &c ? Daignez, Madame, interroger les
tes eux-mêmes, ils vous l’apprendront. Voyez la seconde Lettre. Quel mal fait-on &c ? 1°. N’est-ce pas un mal de désob
yez la seconde Lettre. Quel mal fait-on &c ? 1°. N’est-ce pas un mal de désobéir à l’Eglise ? Vous avez défendu à Made
mment on peut m’interdire leur aimable & amusante compagnie. Quel mal après tout, y a-t-il de leur parler, & d’alle
core, que j’aie l’honneur de vous faire ici une petite question. Quel mal fait-on en donnant un repas d’amitié, ou en y par
nt les prémiers siécles de l’Eglise, présentoient-ils même l’ombre du mal  ? l’Eglise cependant les a défendus, après plus d
cles, fussent-ils même indifférens en eux mêmes ? 2°. N’est-ce pas un mal de se mettre dans une occasion prochaine de péché
essée d’avoir été aux spectacles, il me demanda, si j’y avois fait du mal . Je lui répondis que non ; en conséquence, il me
plus. Soutiendrez-vous encore après cela, ajouta-t-elle, que c’est un mal d’aller à la Comédie ? Je pris d’abord la liberté
e lui avoit interdit la compagnie. Interrogée si elle y avoit fait du mal , elle répondit que non ; en conséquence, elle eut
lui en parle plus. Soutiendrez-vous encore après cela, que ce soit un mal à cette Demoiselle, d’avoir commerce &c, malg
de débauche, ce Confesseur complaisant lui demande, s’il y a fait du mal  ? il lui dit que non, & il reçoit l’absolutio
Confesseur ne lui en parle plus. Direz-vous après cela que ce soit un mal d’aller dans des lieux de débauche ? Enfin, un au
ccuse d’avoir trop bu au cabaret : interrogé s’il n’y a point fait de mal , & s’il n’a pas tapagé, il répond, qu’il n’y
Confesseur ne lui en parle plus. Direz-vous après cela que ce soit un mal de trop boire, quand on a le vin bon ? Que penser
s s’étant servi du nom d’un Religieux, pour dire, que ce n’est pas un mal d’aller aux spectacles, ajoute… Faloit-il donc pr
 ? Je ne m’accuse pas d’avoir été à la Comédie ; donc ce n’est pas un mal d’y aller. Je ne m’accuse point d’une haine invét
ne m’accuse point d’une haine invétérée ; donc la haine n’est pas un mal . Une jeune personne ne s’est point confessée d’un
Douzieme ocjection. MAis, Mr, reprit-il, si les Comédiens font mal , tant pire pour eux. Que j’aille à la Comédie, ou
ieme objection. MAis, me dit-elle, si la Comédie est un si grand mal , pourquoi donc y voit-on habituellement, des pers
recta, abominatio est ante Deum. Mais si la médisance est un si grand mal , pourquoi donc bien des personnes réguliéres, &am
l’enfant. En conclurez-vous, que l’empoisement n’est pas un si grand mal  ? Non, non, Madame, les communions fréquentes ne
même, ce que prononce le même St. Paul. Que ceux qui consentent à un mal , y participent. Que je crains encore une fois, qu
honnêtes, on m’avertit quand on doit les représenter, est-ce donc un mal aussi d’y assister ? Madame, lui répondis-je, il
ais ce fils, auparavant si obéissant & si respectueux, reçut fort mal la reprimande de Mr. son pere. Celui-ci offensé,
tout le monde en convient, des gens corrompus, qu’il faut empêcher de mal faire. Le délassement est-il bien nécessaire ? je
gent, ni autrement, à l’entretien de ces malheureux, sans partager le mal qu’ils causent & qu’ils font. Bossuet, de Roc
5 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
n y peut faire: On apprend l'adultère en le voyant représenter, et le mal qui est autorisé publiquement a tant de charmes,
eu, qui est la souveraine vérité, fut entré dans ce détail, il aurait mal jugé du naturel de son Peuple, car l'expérience n
lieu infâmes, à cette école d'impureté, afin de ne faire pas moins de mal en secret, qu'on en a appris en public, et à la v
dont on entend souvent parler: L'esprit de l'homme ayant une pente au mal , que fera-t-il s'il y est encore porté par les ex
on pas à se bien conduire, mais à se perdre; enseignant aux autres le mal qu'il a appris, s'il doit être reçu dans notre co
et non seulement les enfants-là qui on ne doit point faire gouter le mal , avant même qu'ils le puissent connaître ; mais a
s conduit à la mort : comme on acquiert le véritable bien par de faux maux , on se procure les véritables maux par de faux bi
iert le véritable bien par de faux maux, on se procure les véritables maux par de faux biens. Il faut donc éviter les plaisi
6 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
cience par de fausses raisons par lesquelles ils se persuadent que le mal , auquel ils ne veulent pas renoncer, n’est pas un
rsuadent que le mal, auquel ils ne veulent pas renoncer, n’est pas un mal réel. En est-on moins dans l’erreur ? Et ce que D
rer des gens qu’il ne pouvait approuver, pour empêcher de plus grands maux . Les souverains Pontifes à l’exemple de St. Charl
ue aussi que les lois humaines ne sont pas tenues à réprimer tous les maux . Ceux qui nous citent la tolérance du souverain P
me ce que prononce l’apôtre saint Paul : que ceux qui consentent à un mal , y participent. » 3e objection, ou 3e excuse.
ir de société. Elle ignore donc qu’il n’est jamais permis de faire le mal par complaisance pour des amis, que le devoir de
occasions de péché, et qu’il suffit de se joindre à ceux qui font le mal pour mériter la même punition, quoique le mal se
ndre à ceux qui font le mal pour mériter la même punition, quoique le mal se fût fait sans eux. 6e objection, ou 6e EXCU
t sans eux. 6e objection, ou 6e EXCUSE. Le théâtre ne fait aucun mal à certaines personnes. Des raisons invincible
aut avouer aussi qu’il en est d’autres à qui la comédie ne fait aucun mal . C’est précisément ce que disaient autrefois à T
en apercevez plus. Que pensez-vous d’un malade, qui ne sent plus ses maux  ? Son état est-il moins dangereux ? » Quand on di
matière à la confession, si l’on cherchait en soi-même les causes du mal . Comment peut-on soutenir, sans péché, des pièces
’est peut-être un mouvement assez doux d’abord ; et vous ne sentez le mal qu’il vous fait que quand vous vous noyez. » Boss
’a rien à craindre des impressions du théâtre et qu’on n’y fait aucun mal , on ne peut se défendre de celui qu’y sont les ac
et les actrices, suivant cette maxime de St. Paul : Ceux qui font le mal et ceux qui l’autorisent par leur consentement, s
l’homme d’être malade (J.-J. Rousseau.) N’est-ce pas encore un grand mal , demandent St. Chrysostôme et Bossuet, d’être aux
on par ce genre d’ouvrages, et de n’être point à portée de réparer le mal que j’ai pu causer. Guidé par la foi, ce flambeau
nt présentées avec une crudité plutôt repoussante que dangereuse ? Le mal , le danger est dans la pensée intime, qui représe
le fléau de la société et des familles. On le tolère à Rome comme un mal nécessaire, mais on le surveille afin d’en diminu
e comme un mal nécessaire, mais on le surveille afin d’en diminuer le mal . S’il y a des personnes qui fréquentent le théâtr
7 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre.  » pp. 25-27
ge présuppose la concupiscence, qui selon les règles de la foi est un mal auquel il faut résister : contre lequel par consé
er : contre lequel par conséquent il faut armer le chrétien. C’est un mal , dit Saint Augustin, dont l’impureté use mal, don
er le chrétien. C’est un mal, dit Saint Augustin, dont l’impureté use mal , dont le mariage use bien, et dont la virginité e
aissent scandaleux aux vrais chrétiens ! Ce qu’on y veut, c’en est le mal  : ce qu’on y appelle les belles passions, sontf l
8 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
qu'ils en pensent, il est certain que tout cela cause une infinité de maux  ; car le plaisir qu'on prend aux Spectacles des C
avec impudence, ils aigrissent l'ulcère de leur âme, et rendent leur mal plus grand; car il y a bien moins de mal à pécher
de leur âme, et rendent leur mal plus grand; car il y a bien moins de mal à pécher, qu'à ajouter l'impudence au crime qu'on
versé beaucoup de familles ; c'est ce qui m'afflige davantage, que ce mal étant si grand, on ne le regarde pas même comme u
antage, que ce mal étant si grand, on ne le regarde pas même comme un mal , et que lors qu'on représente un crime aussi gran
ésordres qui sont défendus par toutes les lois : Si l'adultère est un mal , c'est un mal aussi que de le représenter. Qui po
ont défendus par toutes les lois : Si l'adultère est un mal, c'est un mal aussi que de le représenter. Qui pourrait dire co
s choses si dangereuses. Ne savez-vous pas quelle pente nous avons au mal  ? Lors donc qu'à cette inclination naturelle nous
t ce qui se fait dans ces représentations malheureuses ne porte qu'au mal  : les paroles, les habits, le marcher, la voix, l
ntrerai, me direz-vous, des personnes à qui ces Jeux n'ont fait aucun mal  ? Mais n'est-ce pas un assez grand mal que d'empl
qui ces Jeux n'ont fait aucun mal ? Mais n'est-ce pas un assez grand mal que d'employer si inutilement un si long temps ;
9 (1647) Traité des théâtres pp. -
lutôt que de les tirer au jour. Ilme suffit de présenter le remède au mal , sans m’attacher aux personnes. Seulement donc je
e Dieu y soit offensé ; et espérons de leur faire toucher au doigt le mal dont ils se rendent coupables lorsqu’ils y couren
ter, à savoir de ceux où se jouent les Tragédies, et Comédies. 2. Du mal qu’il y a en ces Théâtres, à les considérer en eu
considérer en eux. 3. De l’exception qu’ils ont été réformés. 4. Du mal qui y est, à les prendre à notre égard. 5. Que l
faire reconnaître pour ce qu’ils sont véritablement. CHAP. II. Du mal qu’il y a ès Théâtres à les considérer en eux-mêm
les détesteront, et ne voudront en aucune façon s’en approcher. Le 2e mal des Théâtres c’est la perte du temps : Comme nous
e laisse pas de faire des sommes considérables ; et est au reste très mal colloquéo. Je sais qu’à l’égard de plusieurs qui
uperflu, Dieu ne leur avait pas donné ses biens pour les dispenser si mal , et n’est pas à croire qu’au compte qu’ils lui en
’argent qu’on leur donnait, serait distribué aux nécessiteux ». Le 4e mal qui se trouve ès Théâtres, leur a été jadis repro
eux qui aujourd’hui apologisent pour les Théâtres : mais il n’est pas mal aisé de les en tirer, et leur montrer leur mécomp
ssolues, tout au rebours, elles sont doublement à craindre, vu que le mal s’y cache avec art, et que le poison s’y avale so
plus à craindre qu’elle n’était avant ce déguisement. CHAP. IV. Du mal qu’il y a ès Théâtres à les prendre en notre égar
qu’il y a ès Théâtres à les prendre en notre égard. Mais outre le mal qu’il y a ès Théâtres, ainsi considérés en eux, i
embres, qui les défendissent. Mais nous avons vu tout au contraire le mal qui y est ; Et d’ailleurs, il est tout notoire qu
nt, et que leurs frères s’en scandalisent, le scandale n’est pas pris mal à propos, par ceux-ci, mais il est donné tout évi
t-ce que les Sages qui étaient entre eux, en ont fort bien reconnu le mal , l’ont improuvéao, et ont tâché d’y remédier. L’H
’il y en aurait peu entre les gens de bien qui se pussent garantir du mal qu’il dit être en ses fictions poétiques » : Il e
ient avoir changé si soudain. Il faut un long temps à une femme qui a mal vécu dès sa jeunesse pour la faire croire femme d
cette Loi, il y a celle qu’on appelait Julia, qui traitait aussi fort mal les Théâtres59, défendant à ceux qui étaient du c
du Diable , a dit, qu’ il soupirait du fond de son cœur, de ce qu’un mal si GRAND n’était pas tenu pour être mal »cb (ce q
fond de son cœur, de ce qu’un mal si GRAND n’était pas tenu pour être mal  »cb (ce qui est le même erreur d’aujourd’hui)Le m
aussi nous nous tenons, et disons que l’Ecriture condamnant tous les maux que nous avons justifié se trouver ès Théâtresci,
s de Républiques bien policées, Ils ont pris à tâche de faire voir le mal que causent les Théâtres, lorsqu’on les y souffre
y a peu, par leur propre aveu, nous les rend très suspectes : Car un mal invétéré, et de tant de Siècles, n’est pas aisé à
i ne sont pas reprochables pour l’impudicité, le sont pour les autres maux qui s’y trouvent, selon que nous les allons expos
eur de son Amant ; Ces représentations, où sont données les leçons du mal , et les adresses pour le commettre, en peuvent ca
rité, et des enseignements pour bien vivre. Mais au reste, c’est bien mal raisonné, saint Paul a lu Ménandre à son privé, p
allégué de Platon au chap. 5. et empêcherait absolument le plus grand mal qui est ès autres, et qu’il ne s’y glissât rien q
tout cela sont des parallèles fort inégaux, et des conséquences très mal tirées ? Ainsi ils ont tort de vouloir faire parl
, et chercher remède à leur humeur mélancolique, il leur réussit très mal , vu qu’au lieu d’y trouver sa guérison, elle s’y
ont, et avouons bien que bonne partie de ce que nous avons observé de mal en ces lieux, en est alors retranché. Surtout si
même, ayant les âmes nettes, ne recevaient nulle atteinte de tout le mal qui pouvait être ès Théâtres ». Mais comme cet An
fermeté, dont quant à eux ils se vantent, ilses y seront atteints du mal . Cela étant, et les y ayant pour ainsi dire condu
urnée. Quant aux autres qui passent condamnation absolue qu’il y a du mal à aller aux Théâtres, mais chicanent sur le degré
x, ils ne doivent pas être crus simplement touchant la nature de leur mal , ni touchant la qualité et la dose du remède pour
se méprennent ici en l’un et en l’autre. Déjà pour ce qui est de leur mal , ils se mécomptent, en ce qu’ils le veulent faire
à Saul1. Sam. 15.23. ez . Mais comme ils se trompent à juger de leur mal , ils se déçoivent de même en ce qu’ils disent du
qui Dieu a donné la charge de veiller sur leurs troupeaux, de dire du mal qu’il est mal, d’avertir un chacun qu’il s’en don
né la charge de veiller sur leurs troupeaux, de dire du mal qu’il est mal , d’avertir un chacun qu’il s’en donne garde ? san
u tout déraisonnable. Si, comme à la fin ils l’ont reconnu, il y a du mal ès Théâtres, les Pasteurs prévariqueraient, et se
mes ou d’autres crimes tout autrement énormes, c’est que selon que le mal presse la raison veut qu’on y coure. En général,
rt, que s’y laissant al1er par infirmité, et manque de bien savoir le mal qu’ils commettent, comme leur péché est d’ignoran
que nous avions entreprise en ce Traité. Car 1. Nous avons montré le mal qu’il y a ès Théâtres à le considérer en eux, à s
Idolâtrie à laquelle ils doivent leur origine, perte de temps, argent mal employé, des feintes mensongères et des déguiseme
ue la dissolution n’y fût pas au même point qu’auparavant, les autres maux toujours s’y rencontrent : joint que la prohibiti
t. n. « Etude » est masculin. o. Comprendre : cet argent est très mal placé (employé). p. Compendre : qui ont des moy
rysostome, homilia 6, § 7, Migne, P.G. vol. 56, col. 71. L’idée qu’un mal si grand n’est pas reconnu, en revanche, n’y figu
abusivement au-dessus de la parole divine. ci. Comprendre : tous les maux dont nous avons établi qu’on les trouve dans les
». cw. Comprendre : « les représentations causent cent fois plus de mal qu’il ne peut découler de bien d’une fin morale m
10 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
tacher incessamment son cœur sur la scène, c’est annoncer qu’il était mal à son aise au-dedans de nous. L’on croit s’assemb
duit le moindre acte d’humanité. On s’attendrit plus volontiers à des maux feints qu’à des maux véritables. Les imitations d
d’humanité. On s’attendrit plus volontiers à des maux feints qu’à des maux véritables. Les imitations du théâtre n’exigent q
gne l’amour comme on voudra, il séduit, ou ce n’est pas lui. S’il est mal peint, la pièce est mauvaise ; s’il est bien pein
st bien peint, il offusque tout ce qui l’accompagne. Ses combats, ses maux , ses souffrances le rendent plus touchant encore
tion qu’elle veut moins nous instruire, elle nous fait aussi moins de mal . Mais il n’en est pas ainsi de la comédie, dont l
ns, qui, précisément parce qu’il aime ses semblables, hait en eux les maux qu’ils se font réciproquement, et les vices dont
en eux les maux qu’ils se font réciproquement, et les vices dont les maux sont l’ouvrage. Il dit, à la vérité, qu’il a conç
auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal , ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereu
orte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal même, en ce qu’il fait préférer l’usage et les ma
n proie à des âmes de boue ? Qu’un cordonnier, qu’un tailleur fassent mal une chaussure ou un habit, c’est un malheur facil
etombe à la fin sur eux-mêmes ; mais qu’un homme en place se conduise mal , la patrie entière s’en ressent, et souvent la pl
est la source des biens, comme l’ignorance est la source de tous les maux . » « On nous dira peut-être que le théâtre épur
sse inconsidérée, des fourberies capables de suggérer mille moyens de mal faire ? Le ridicule destiné à corriger les hommes
11 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39
s si leur corruption ou leur amour propre ne leur cachoient pas leurs maux  ! Que leur sort seroit à envier ! I. Cor. 9. 27.
ons & des progrès. On ne devient pas tout à coup méchant. On a le mal dans le sang & dans les entrailles, avant qu’
ur un moment, seront-ils pour cela innocens ? N’y a-t’il pas d’autres maux dont ils sont coupables ? Serm. 37. sur S. Mat
coupables ? Serm. 37. sur S. Matth. « N’est-ce pas un assez grand mal , leur crie S. Chrisostôme, que d’employer si inut
12 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
vertissements sont de pures niaiseries: et je ne sais quel plus grand mal je lui pourrais souhaiter que la durée de ces vai
car il savait bien qu'il est certain que la vue cause une infinité de maux  ; ce que le Prophète Jérémie déplore dans ses Lam
n, pourquoi leur donnent-ils, si ce n'est parce qu'ils se plaisent au mal que font ces personnes infâmes ? Or celui qui se
sent au mal que font ces personnes infâmes ? Or celui qui se plaît au mal , et qui l'entretient est-il homme de bien.
13 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
ui l’embellissent, vous vous êtes rempli de vos propres discours ; le mal a empiré : une constante exagération, un ton sevè
ue l’intention, que vous voyez encore clairement la vérité, et que le mal de tout ceci vient principalement de ce que vous
us avouez dans votre Préface que les hommes vous ont fait beaucoup de mal  : pourquoi n’avez-vous pas voulu nous faire du bi
e d’un homme qui aima. Dans l’état où vous êtes, je vous persuaderais mal la possibilité de votre guérison, si je ne vous p
s, vous les haïssez, leur vrai portrait vous irrite ! Ce n’est pas le mal qu’elles vous ont fait, qui vous donne ces sentim
elles vous ont fait, qui vous donne ces sentiments furieux : c’est le mal que vous souffrez, qui, s’emparant de votre espri
amour est le règne des femmes, et de là vous concluez que nous sommes mal gouvernés. Oui, Monsieur, elles règnent sur nous,
plus, comme esclaves, que comme tyrans. Notre révolte a causé tout le mal dont vous gémissez pour nous, et nous ne leur fer
’y ont pas employé des moyens dignes d’enchaîner des hommes : mais ce mal , cet outrage, si vous voulez, est très peu de cho
vérités, Monsieur ; mais elles vont se perdre dans le gouffre de vos maux . Cependant la vérité ne vous échappe pas toute en
à ceux qui plus tourmentés que les autres, peuvent lui faire plus de mal , par le plus grand mal qu’ils souffrent. C’est ai
ntés que les autres, peuvent lui faire plus de mal, par le plus grand mal qu’ils souffrent. C’est ainsi qu’un malade se pla
otre malheur, et je m’en rapporte à vous-même. Ne sentez-vous pas vos maux adoucis par ma présence ? S’ils le sont et que vo
aître, à vous entendre ; si l’on parvenait à détruire la cause de vos maux , qui sont les siens, quand vous l’abandonnez. J’a
14 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
c mettre aux mains la religion & la politique ? L’Etat souffre le mal pour des raisons que je respecte. L’Eglise blâme,
ecte. L’Eglise blâme, instruit, fait ce qu’elle peut pour diminuer le mal que l’Etat croit ne pouvoir empêcher ; il n’est p
cette objection, répondoient de même. On ne peut remédier à tous les maux , ce ne sont pas moins des maux. Tout ce qui va à
e même. On ne peut remédier à tous les maux, ce ne sont pas moins des maux . Tout ce qui va à la comédie n’est pas également
n’en revient pas également corrompu. Les Auteurs ne font pas le même mal que les Acteurs ; la poësie peut être châtiée, &a
asser sa vie à inspirer la passion à tout le monde, est un plus grand mal que d’y aller quelquefois. On n’a donc pas dû fra
frapper les mêmes coups sur tout le monde. On est allé à la source du mal , en proscrivant les Comédiens, qui le répandent ;
t ont fait pénitence d’avoir composé des tragédies. En choisissant si mal ses armes, Fagan en fournit contre lui-même par l
is de consulter Dieu. C’est au contraire la comédie qui apprend à les mal assortir, puisqu’elle apprend à surprendre, à bra
enre qu’une ville où elle règne. Elle fortifie, répand, fait aimer le mal qu’elle trouve, & en introduit de nouveau. Je
qui soit prise de l’Ecriture. Tout cela est bien sans doute, c’est un mal de moins ; mais ce n’est pas une réforme, le fond
ment la morale & les censures, pour défendre l’un des plus grands maux du Christianisme. Le célèbre Gresset, homme d’un
, c’est de ne pouvoir réparer le scandale que j’ai pu donner & le mal que j’ai pu causer par ces ouvrages. Dans les dél
15 (1768) Des Grands dans la Capitale [Des Causes du bonheur public] « Des Grands dans la Capitale. » pp. 354-367
sous le poids des crimes, elles sont soulagées dans l’excès de leurs maux . Le zele dans les Grands, a la même étendue que l
qui les frappe. Leurs ames grossieres sont touchées. Guéris de leurs maux , ils se rappelleront sous leurs toits de chaume,
vices, ils peuvent les fermer & tarir les sources de beaucoup de maux . Les Arts à leurs pieds, attendent le signal pour
le fera triompher comme panégyriste. Je retrace avec douleur un autre mal que produit l’autorité des Grands, & dont les
les couleurs qui doivent former le portrait des mœurs ? Ces abus, ces maux peuvent être réparés par le zele des Grands ; qu’
ble veille sur cet objet d’administration. Vvous n’ôterez pas tout le mal , mais ne soyez pas insensibles aux vœux des Citoy
à jamais cette passion funeste ; & qui pourroit raconter tous ses maux , montrer l’horreur de ses excès, ses fureurs, ses
16 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-10
en, zélé pour la pureté ; toutes les intrigues amoureuses, la plupart mal assorties & burlesques, sont applaudies &
ignité dont on donne des leçons, des modeles, des exemples On fait un mal très-réel, pour acquérir, dit-on, un chimérique b
damnation évidente du théatre. Ce mêlange monstrueux de bien & de mal , de folie & de sagesse, d’absurdités & de
d’avoir une place dans la bibliotheque bleue, à côté de Gargantua. Le mal l’emporte même beaucoup sur le bien : pour une li
gne de bonne morale, il en est cent de mauvaise Mais le bien & le mal y fussent-ils mêlés à dose égale, quel seroit le
l y fussent-ils mêlés à dose égale, quel seroit le plus efficace ? le mal altéreroit-il le bien, ou le bien corrigeroit-il
efficace ? le mal altéreroit-il le bien, ou le bien corrigeroit-il le mal  ? Quel homme sage voudroit se nourrir d’un alimen
17 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
te, qui avait été depuis quelques années le prétexte des approbations mal fondées qu'on donnait à la Comédie, commence prés
omédie moderne, revêtue même de toute son honnêteté prétendue, est un mal , et que les Pères l'ont condamnée par les endroit
qu'ils n'en reçoivent aucune impression, et qu'ils n'y font point de mal . que quand même on assisterait à la Comédie sans
moins guéri de ses passions. Il reconnaît devant Dieu, comme un grand mal , le sentiment qui le portait, lorsqu'il voyait re
qu'ils n'en reçoivent aucune impression, et qu'ils n'y font point de mal . Chap. 25. Chap. 27. Saint Cyprien dans l'Epistol
18 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
euses, qu’elles sont plus spirituelles et plus agréables, sans que ce mal s’imprime dans son esprit et dans son cœur ? N’y
dont on entend souvent parler. L’esprit de l’homme ayant une pente au mal , que ne fera-t-il pas, s’il est encore porté par
qu’ils en pensent, il est certain que tout cela cause une infinité de maux  ; car le plaisir que l’on prend aux spectacles de
avec impudence, ils aigrissent l’ulcère de leur âme, et rendent leur mal plus grand ; car il y a bien moins de mal à péche
e leur âme, et rendent leur mal plus grand ; car il y a bien moins de mal à pécher, que d’ajouter l’impudence au crime qu’o
i se fait dans toutes ces représentations malheureuses ne porte qu’au mal  ; les paroles, les habits, le marcher, la voix, l
erai, me direz-vous, des personnes à qui ces Jeux n’ont point fait de mal . N’est-ce pas un assez grand mal que d’employer s
s à qui ces Jeux n’ont point fait de mal. N’est-ce pas un assez grand mal que d’employer si inutilement le temps, et d’être
19 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
omédie. Comme il n’y a point eu de siècle plus fécond en bien et en mal que celui où nous vivons, il n’y en a point eu au
des choses en elles-mêmes indifférentes, ou qui peuvent être bien ou mal employées, comme les herbes et le fer dont on se
alement dans tous les siècles, et que le Théologien les accorde aussi mal à propos qu’il les oppose les uns aux autres. Ce
end plaisir à se reprocher en diverses manières les uns aux autres un mal dont tous sont également accablés, ce mal ne peut
ières les uns aux autres un mal dont tous sont également accablés, ce mal ne peut pas être plus désespéré qu’il est. Il n’e
ar le ridicule de sa conduite, sans pénétrer jusqu’à la source de nos maux , ils ne débitaient que des bouffonneries, ou des
de lumière, et ne peuvent pas toujours discerner entre le bien et le mal , qu’il souffre que l’Ecriture le discerne pour eu
elle que nous la voyons accommodée aux sens et aux passions, comme un mal beaucoup moindre que ceux qu’il appréhende. Il fa
s ne rendront point légitime, ne changeront point en bien, ce qui est mal , et ne feront point d’un spectacle qui anime tout
us professons peut souffrir ? On peut dans l’ordre civil permettre un mal dont les effets sont moins tumultueux, pour évite
rmettre un mal dont les effets sont moins tumultueux, pour éviter des maux trop éclatants et sans remède. Mais la Religion e
toute sainte ; elle n’a jamais souffert et ne souffrira jamais aucun mal . Les doux mots de « remède », et de « divertissem
ertissement » ne lui imposent point ; elle déteste tout ce qui est un mal en soi, tout ce qui nous lie à autre chose qu’au
t sans distinguer l’Etat d’avec l’Eglise, que la Comédie n’est pas un mal  ; et ce qui ne manque jamais d’arriver entre gens
eront pas importuns. Où sont ces âmes faibles qui croient toujours du mal où il n’y en a pas ? Qu’elles viennent ici appren
dans notre pèlerinage. Quelle pitié qu’un Directeur des âmes entre si mal dans l’esprit de la Religion, et qu’il prenne tou
le savait pas bien ; tantôt il prouve que le divertissement n’est un mal que lorsqu’il est excessif, comme si on le lui co
nombre de ses conseils, lui qui connaissait si bien la nature de nos maux , et le remède qui nous convient ? N'a-t’il point
20 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
et de vivre. Ils ne savent pas que cette curiosité est déjà un grand mal , et que c’est être tombé aux yeux de Dieu, que de
propre expérience. Enfin, ils ont oublié que l’épreuve du bien et du mal n’apprend à connaître l’un que parce qu’on l’a pe
est leur effet ordinaire ; ou ils rendent présomptueux, ce qui est un mal sans comparaison plus grand. Souvent même ils fon
rdu, et jusqu’à la lumière, pour pouvoir marquer ce qu’on a perdu. Le mal serait moins grand s’il avertissait. Il a tout so
le de la misère de ne pouvoir trouver de plaisir que dans ses propres maux , de récompenser ceux qui savent les entretenir ?
ut donc que ce soit en devenant frénétique et en riant de ses propres maux . « Les spectacles sont cette frénésie réduite e
21 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
vre. Ils ne savent pas que cette sorte de curiosité est déjà un grand mal , et que c’est être tombé aux yeux de Dieu que de
propre expérience. Enfin, ils ont oublié que l’épreuve du bien et du mal n’apprend à connaître l’un que parce qu’on l’a pe
est leur effet ordinaire ; ou ils rendent présomptueux, ce qui est un mal sans comparaison plus grand. Souvent même ils fon
erdu et jusqu’à la lumière, pour pouvoir marquer ce qu’on a perdu. Le mal serait moins grand s’il avertissait. Il a tout so
le de la misère de ne pouvoir trouver de plaisir que dans ses propres maux  ; de récompenser ceux qui les savent entretenir e
t donc que ce soit en devenant frénétique, et en riant de ses propres maux . XIV. Les Spectacles sont cette frénésie réduite
22 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
miere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles E St-ce un mal d’aller aux spectacles ? C’est, Madame, le sujet
ces remords, que vous me faites l’honneur de me demander, si c’est un mal d’aller aux Spectacles ? Pour répondre à une ques
Que n’auront donc pas à se reprocher ces écrivains, qui interprètant mal quelque passage de ce Saint , dit le savant Cardi
piéces, parce que, quoique gazées, elles n’en portoient pas moins au mal , de leur nature : ex se. Ce sont les termes. Cela
e de J. J. Rousseau Citoyen de Généve, à Mr. Dalembert, en 1758. « Le mal qu’on reproche au Théatre, dit-il, n’est pas seul
pables de corrompre les mœurs &c, qui portent plus directement au mal , que les nudités & les peintures immodestes…
eres, & qu’ils sont eux-mêmes convaincus au fond de leur cœur, du mal qu’il y a d’aller à la Comédie ? Que diront à cel
a nos faiseurs d’objections ? 3°. Puisque la Comédie est un si grand mal dans les Acteurs & les Actrices qui la représ
ès-griévement, suivant cette maxime de St. Paul, que ceux qui font le mal , & ceux qui l’autorisent par leur consentemen
sont bien dans le cas exprimé par St. Paul, de ceux qui consentent au mal , & en portent le crime. » Que penser de ceux,
ome, que tout ce qui se fait dans ces représentations, ne porte qu’au mal  ? Que tout y est plein de poison & d’impureté
s-vous, il est des personnes, à qui ces représentations ne sont aucun mal . Mais, continue St. Chrysostome, n’est-ce pas un
ucun mal. Mais, continue St. Chrysostome, n’est-ce pas un assez grand mal , que d’employer si inutilement un si long tems, &
David & de Saül. Ne dites donc pas que vous n’y faites pas de mal , comme si vous n’étiez point coupable du mal, que
e vous n’y faites pas de mal, comme si vous n’étiez point coupable du mal , que commettent ceux, qui n’y vont qu’à votre exe
, qui n’y vont qu’à votre exemple ? Hom. 37 sur St. Math. « Mais quel mal faisons-nous, dit encore ce Saint Docteur, dans s
autant plus, que vous ne sentez pas votre maladie. Vous demandez quel mal vous faites ? êtes-vous donc de fer ou de pierre,
er ces objets dangéreux ? » Vous dites, que vous ne faites point de mal , dit Mr de Rochechouart, dans son Mandement… Comp
s de Toulon, on s’abuseroit assez, pour croire qu’on n’y feroit aucun mal , on ne peut se défendre de celui qu’y sont les au
ournaliste de l’année 1694, découvrent, avec une entiere évidence, le mal que sont ceux qui assistent à la Comédie, & l
attachés ; ni contribuer à l’entretien des Acteurs, sans partager le mal qu’ils causent & qu’ils sont. Dit Mr. le Marq
core trouvé un Confesseur, qui ait osé décider, que ce n’est point un mal d’aller à la Comédie, & donner sa décision pa
réponse à ce raisonnement. 8° S’il étoit vrai, qu’il n’y eût point de mal d’aller aux spectacles, s’ils pouvoient etre mis
plein de force, combien les Comédies, qui sont la source de tous les maux & de toute espéce de crime, sont conformes au
. Sec : Sec : Quastie 167. Art. 2. 2. Uni aut alteri Loco S. Thoma male intellecto Oct. Cardin de Aquire tom Concil. 1.
23 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre V. Des Ioustes. » pp. 186-187
un Chat, ou une Anguille, tirée à force de mains, quelques poussades mal adressées & brusques, mal données & mal r
ée à force de mains, quelques poussades mal adressées & brusques, mal données & mal receuës. Mais il n’y a aucun S
s, quelques poussades mal adressées & brusques, mal données & mal receuës. Mais il n’y a aucun Spectacle, qui soit
24 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
ils peuvent usurper ? Nos inclinations ne se portent déjà que trop au mal , sans qu’il faille jeter de l’huile sur les flamm
re la désolation dans les familles et dans les états, pour une parole mal interprétée, pour une ombre, pour un soupçon de d
pour une subtilité : l’esprit se fait insensiblement des habitudes du mal , par ces pernicieux exemples, et la grande compag
es, on institua les jeux Circenses, d’autant qu’ils faisaient plus de mal aux hommes, par les lascivetés des théâtres, que
nent serait égale, si la corruption de notre siècle, n’avait rendu ce mal trop commun Lib. 4. Can. de malef. et Mathem. .
25 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
ies. Je reviens à l’Amphitryon. Apollon et Mercure ont des mœurs très mal assorties à leur rang. Celui-ci se souciant peu d
ure de Sosie, ses grossièretés et ses folies lui conviendraient moins mal et paraîtraient plus pardonnables ; mais tout cel
Enfin, ces prétendus jeux de Théâtre ne sauraient causer de moindres maux que d’exténuer les horreurs d’un enfer infiniment
n équipage ridicule d’un bout de l’enfer à l’autre, parce qu’il s’est mal acquitté de sa commission ». Ne semble-t-il pas à
pour le commettre qu’il en coûte à un pestiféré pour communiquer son mal aux autres. Après tout, le Clergé ne doit pas êt
de présomption. Je n’en dirai pas davantage, de peur de réussir aussi mal que lui dans le panégyrique. ARTICLE troisième
de ces quatre étaient des prévaricateurs. Celui qui pour remédier au mal fit des lois pour réprimer la nature eût dû trouv
« C’est que Sancho vous lâche des proverbes à toute heure, et le plus mal à propos du monde. » Certes les Pièces de quelque
a le vrai goût de la bonne plaisanterie. »P. 7. Le Poète remplit bien mal ce caractère. Mais pour un aveugle toutes les cou
près qu’ils sont d’un style encore plus bas, et d’un détail qui fait mal au cœur. Quel divertissement pour des personnes d
» Sur ce plan de la fable, je trouve en premier lieu que la Pièce est mal à propos intitulée, Le Relaps, ou la Vertu en dan
faire difficulté de dissiper leur bien et aussi promptement et aussi mal à propos qu’il leur plaît. Et quand ils ont mis l
n des gens de mérite. »P. 19. Autre instruction. Lorsqu’un homme est mal dans ses affaires, il ne s’agit plus pour lui d’é
es prenne donc dans quel sens on voudra, l’intrigue tournera toujours mal  : la première supposition la rend impertinente, e
Cette jeune personne jure, dit des paroles sales ; et est tout aussi mal élevée que Marie de la Belle-humeur. Il est visib
s déjà une beauté pour Marie de la Belle-humeur sied encore bien plus mal à la fille d’un Chevalier. Celle-là n’est après t
u dans le dessein de vous faire tuer vous-même, pour mettre fin à vos maux . Mais j’empêcherai bien l’un et l’autre, etc. »
r ainsi, habiller des fous si magnifiquement ? c’est une dépense bien mal placée. Je ne vois pas néanmoins que l’Auteur du
Eglise et au Diable ».P. 64. L’arrangement de cette période est assez mal entendu, ce me semble. Si le Poète avait mis de s
ans l’idée du Poète très considérables ; puisqu’il en a tiré, quoique mal à propos, le nom de sa Pièce ; mais après tout, c
sa justification fait pitié. Il prétend cause d’ignorance de tout le mal qu’il a pu commettre, et se contente de dire qu’i
comme la Mère du vice, la corruption de la Jeunesse, et la source des maux du pays où elle est tolérée. Je range sous trois
ie subsiste par l’obscénité : et que le plaisir est la racine de tout mal .De Leg. L. 1°. Tite-Live rapporte ainsi l’origin
s ne valent quelquefois rien du tout. Le remède alors fut pire que le mal , et l’expiation plus pernicieuse que la peste. »
parce que ces sortes de divertissements sont capables d’entretenir le mal et de faire retomber le malade. « At tanti tibi
i par leur assistance à ces spectacles non seulement prennent part au mal qui s’y fait, mais continuent en même temps à ret
le plaisir, ainsi qu’il vous plaît de le définir ; où est en ceci le mal  ? Si quelqu’un en souffre, ce n’est que nous uniq
l est l’homme qui se puisse promettre de n’être jamais susceptible du mal , encore qu’il s’y expose ? Qui que ce soit ne se
ap. 22.« Les Magistrats mêmes qui protègent le Théâtre, traitent fort mal les Comédiens. Ils en flétrissent le métier, et l
st pas encore venu pour nous. Vous en demandez trop, et vous entendez mal vos intérêts d’être si empressé pour le plaisir.
des soupirs qui vous attendrissent ; et par là il vous communique le mal qu’il contrefait. » Saint Cyprien, ou l’Auteur qu
ujet. Le silence est quelquefois le plus efficace moyen d’empêcher un mal . Défendre ouvertement une chose, c’est souvent do
’oreille à de mauvais discours, c’est le moyen d’approuver bientôt le mal même. Et puisqu’il n’est que trop vrai que le cœu
st que trop vrai que le cœur de l’homme a une pente naturelle vers le mal , y a-t-il de l’apparence qu’il y résiste, lorsqu’
us y causez par votre seule présence ; ne sont-ils pas d’assez grands maux pour vous ? Vous êtes du moins coupable par ces d
es spectacles retombe en partie sur vous : chaque témoin participe au mal qui se fait alors ; puisqu’il n’y aurait point de
e tout ; ainsi force-t-elle toutes les gardes de la pudeur. Que si le mal ne gagne pas jusques là, les autres suites des sp
la raison, et le devoir y a sans cesse à lutter contre le penchant au mal  : on ne s’y remplit l’esprit que de bagatelles, e
er. Mais pourquoi ne s’appliquer pas à arrêter le cours d’un si grand mal  ? J’ai toujours cru que ce n’était pas le but de
e de s’étudier comme ils font, à détruire les principes du bien et du mal  ! Regardons-les par le côté qui leur est le plus
y-a-t-il espérance de guérison lorsque le malade prend parti pour son mal , et se déclare ennemi de tout remède ? En effet q
us guérira ? Les vérités de la Religion, ces remèdes souverains à nos maux  ? Oui, c’est ce qui arriverait, si nous ne la mép
26 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
; il détruit tout ce que nous tâchons d’édifier. Ce n’est pas le seul mal qu’il cause ; combien d’autres désordres il fait
pour ses enfans, insupportable à ses domestiques. C’est un très-grand mal dans les villes que le théatre, & c’est parce
désordres il met la tolérance du théatre, comme l’un des plus grands maux de la société. On donne, dit-il, des spectacles,
puisque l’esprit est d’autant plus facile à recevoir l’impression du mal , qu’il l’aime & le désire ! Il faut pour la m
un certain temps ; mais la volonté fait dans un instant le bien ou le mal . En multipliant ainsi les choses mauvaises, &
rrache ces justes plaintes. Quel bien peut-il revenir, ou plutôt quel mal ne revient il pas d’aller à ce théatre d’iniquité
-ils donc trop forts pour peindre un lieu détestable, rempli de mille maux , la vraie fournaise de Babilone ? C’est une vrai
amp; votre salut que je cherche. La loi du Seigneur est expresse ; le mal est grand, le châtiment est éternel & inévita
27 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
ion n’est de vous parler ici que des désordres sans nombre, & des maux presque irremédiables qu’enfantent ces Trétaux 7,
femmes de bien, qui, suivant le diction populaire, se comportent fort mal  ; je n’y vois que des Laïs, qui, dans des chars m
s faire les chûtes les plus humiliantes. Mais comme il importe que le mal soit connu, pour y remédier, & que j’entre da
de dissipation, ils y courent ; mais l’ennui sombre, vengeur du tems mal employé, les poursuit jusques sur ces Trétaux, où
, il s’accoutumera pareillement à n’en faire que de petites, & le mal le moins dangereux qui pourra résulter de toute c
, constater les Empyriques, qui font aujourd’hui fortune à traiter le mal Amériquain ; c’est qu’on ne pouvait travailler pl
n, Monsieur, je ne crois pas exagérer mon calcul, en soutenant que le mal vénérien prêté & rendu par les sujets des deu
ouvrir les yeux sur les dangers multipliés de ces endroits. On serait mal fondé à m’objecter que de pareils accidens peuven
ser les bornes que Dieu posa de toute éternité entre le bien & le mal , & de détruire ainsi l’ordre & la justice
tous les désordres ; suites inévitables de leurs Spectacles. Et quel mal pourraient nous faire nos ennemis jurés, quel mal
Spectacles. Et quel mal pourraient nous faire nos ennemis jurés, quel mal plus grand, que celui de corrompre nos femmes &am
enfans ? Je ne puis le taire, le crime ne doit pas être mesuré par le mal actuel : ils péchent contre la postérité, aussi b
des individus perdus, pour l’Etat, qui composent ces troupes toujours mal montées. Il est une vérité certaine en politique,
ux, qui, sans produire aucun bien réel, sont la source de très-grands maux . Je le dis hardiment, il ne se forme aucun sujet
faites à ma Lettre ; elles sont au nombre de cinq, les voici : 1.° Le mal n’est pas aussi grand que je le fais. 2.° Les Thé
nd que je le fais. 2.° Les Théatres de la Nation produisent les mêmes maux , les mêmes abus. 3.° Il faut des Spectacles pour
rté de ces Spectacles scandaleux ; tous s’écrient, en sortant, que le mal est au-dessus de ce qu’on leur en a dit. Souvent
ement des hommes & des femmes sans mœurs, qui cause le plus grand mal des Spectacles Forains, ce rapprochement n’ayant
d’un tiers de leurs journée de perdu : s’ils n’y vont que la nuit, le mal est bien plus grand encore, car outre la matinée
mp; les cœurs, donc elles ne doivent pas être permises. Qui tolere le mal , dit M. de Voltaire Dans le Huron., en est l’aute
manieres ? mais, ajoute-t-onIbid., c’est pour prévenir un plus grand mal , qu’on permet un petit mal. Un petit mal ! &,
onIbid., c’est pour prévenir un plus grand mal, qu’on permet un petit mal . Un petit mal ! &, quel plus grand mal, que l
pour prévenir un plus grand mal, qu’on permet un petit mal. Un petit mal  ! &, quel plus grand mal, que là dépravation
mal, qu’on permet un petit mal. Un petit mal ! &, quel plus grand mal , que là dépravation des mœurs ? Quel homme sensé
vrir des écoles de libertinage & de paresse, pour les empêcher de mal faire ? Certes, on ne représenta jamais à Lacédém
es mœurs particulieres sont détestables, les notions du bien & du mal , changées, la Religion tournée en ridicule, la na
amp; la mollesse, qui, eux-mêmes, sont les causes secondes de tout le mal dont nous nous plaignons. Ce n’est que depuis la
s vanterez la sévérité de vos Loix, & votre Police admirable ; le mal ne fera qu’empirer de jour en jour : en effet, en
comblera, avec le tems, tous ces précipices affreux qu’une politique mal entendue a creusés sur ses pas. Nous vivons encor
 : ainsi vous voyez, Monsieur, que de conséquence en conséquence ; un mal qui paraît, à peine, fait pour attirer l’attentio
aire ce qu’on voit & ce qu’on entend, & si le plaisir de voir mal faire se change en habitude, que cette habitude d
’habitude avant même de savoir que ces mots & ces actions sont un mal . La plupart de ces peres & meres qui vont aux
n jargon plat, futil & trivial, (ce qui serait déjà un très-grand mal , puisque la corruption du Goût influe toujours su
Foires, ne produisent aucun bien réel : 2.° qu’ils produisent tout le mal possible : 3.° que le but de la Comédie étant de
ut comparer les lois à la voix d’un Enfant qui commande à des animaux mal apprivoises : sans les mœurs toutes les Loix sera
n n’est nullement d’accuser les Entrepreneurs des Trétaux, de tout le mal que causent leurs Spectacles ; & je rend tell
e les avait jamais connus, peut être serait-ce un bien. S’ils sont un mal , comme ce mal est devenu nécessaire, il ne s’agit
mais connus, peut être serait-ce un bien. S’ils sont un mal, comme ce mal est devenu nécessaire, il ne s’agit plus que d’en
sont les lieux les plus ordinaires où les jeunes gens vont puiser le mal , c’est que le nombre des Charlatans qui le guéris
28 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
qui se sont laissé persuader, qu’en ces choses il y a peu ou point de mal , et ainsi s’endorment par les charmes de ceux qui
de cette sentence du Prophète,9 «  Malheur sur ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal : qui font les ténèbres lumi
Prophète,9 «  Malheur sur ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal  : qui font les ténèbres lumière, et la lumière té
puissent relever. Le même appelle la volupté, l’appât et l’amorce du mal , pource que par elle, les hommes sont pris, comme
e cela est utile, quand on voit les sinistres événementsaa des amours mal entrepris, ou de quelques autres actions répréhen
ctions répréhensibles : Car les hommes sont bien plus susceptibles du mal qui est enseigné, qu’émus par la peine qui le sui
la liberté de plusieurs, qui en cela et autres choses, connaissent le mal , et ne l’osent reprendre. Mais quoi, si ces Acteu
u’un dit qu’il y va avec une résolution prise de ne consentir à aucun mal , et de se roidir et affermir contre toute mauvais
diques ? David, quoique Saint et Prophète, fut précipité en plusieurs maux au seul regard d’une femme nue : Qui est-ce qui a
pas ès hommes, mais ès choses : car ce qu’ils pensent être bien, est mal . » Es constitutions Apostoliques livre VIII. chap
bonnes mœurs. Entre les choses que Clément Alexandrin63 prouvait être mal convenables aux Chrétiens, et qui devaient être a
le monde ? » Cyprien encore64, « Tu verras ès Théâtres ce qui te fera mal et dont tu auras honte. C’est où s’élève le patin
uïr ce qu’on y peut faire. On apprend l’adultère en le voyant, et ces maux permis par l’autorité publique servant de maquere
x, j’examinerai ce qu’on a accoutumé d’objecter, ou pour maintenir ce mal , ou pour le diminuer autant qu’on peut, et coudre
une bonne visée : et semblables inventions. En cette occasion, où le mal ne semble pas si grossier, la subtilité des excus
ité des excuses trouve plus d’apparence, et quelque bien mêlé avec le mal , sert de prétexte, à ceux qui cherchent de quoi f
, par laquelle souvent les auditeurs et spectateurs sont détournés du mal , et portés au bien. A, cela, je réponds premièrem
st pourquoi ils n’ont eu jamais en l’esprit de corriger ceux qui font mal , et ne le peuvent quand ils le voudraient. Car le
applaudissements. On insiste, qu’on peut voir, ouïr et faire plus de mal sans sortir de la maison, ou ès compagnies ordina
nd en ces jeux. Mais à cela est aisé de répondre, Premièrement, qu’un mal n’excuse pas l’autre, qu’un plus grand, n’ensevel
grand, n’ensevelit pas le moindre ; et que où il est question de deux maux , desquels on doit éviter le plus grand, pour souf
pas des péchés, mais des peines : Car il faut fuir toute occasion de mal faire, publique et particulière. On ne laisse pas
fautes devant Dieu, ils ne sont pas en scandale publicdy, qui est un mal de grande étendue, au lieu que l’autre est restre
. Autres passent jusques là, qu’ils reconnaissentdz bien qu’il y a du mal , et que souvent en la composition des Comédies et
u ne s’amendait point, « Il n’y avait personne qui se repentît de son mal , disant Qu’ai-je fait er? » Ailleurs aussi Dieu l
disant Qu’ai-je fait er? » Ailleurs aussi Dieu leur reproche d’avoir mal pris leurs temps, et montré qu’il n’y a rien qui
s il me déplaît de parler, pource qu’il me fâche même de connaître ce mal ) je parlerai seulement des impuretés du cirque et
ler et les châtier, son honnêteté sauvefh. Davantage, tous les autres maux souillent ceux qui les font, non ceux qui les voi
nde, de quel crime serait coupable ce serviteur, qui machineraitfo du mal contre son seigneur doux et bénin ; qui dirait de
Sans doute, celui-là est tenu coupable d’un grand crime, qui rend le mal pour le bien ; puisqu’il n’est pas même permis de
te devant Dieu aux peuples Chrétiens ? puisque ès villes Romaines ces maux ne sont plus, après qu’elles ont été réduites en
, pour le rendre propice. Nous ajoutons continuellement et sans cesse maux sur maux, et accumulons péchés sur péchés ; et ap
rendre propice. Nous ajoutons continuellement et sans cesse maux sur maux , et accumulons péchés sur péchés ; et après que l
-mêmes sommes embrasés en la plus grande partie de nos corps. Et quel mal est ceci (ô méchanceté !) Nous avons été brûlés ;
le Romain voudrait qu’il fût partout. Car quand l’homme s’abstient de mal faire par la seule nécessité, la seule convoitise
i en résultent. Car comme ainsi soit que l’homme commette deux grands maux , ou en se tuant soi-même, ou en offensant Dieu, i
… ea. Comprendre : et, du coup, (ceux qui reconnaissent qu’il y a du mal ) conviennent qu’on corrige les abus… eb. Compre
ssein. fp. Comprendre : il est obligatoire de rendre le bien pour le mal . fq. Allusion au Christ qui, par son sacrifice,
»] nous péchons sans nous amender ne vient que de notre propension au mal . gr. Qui défaillent : qui manquent (à la liste d
29 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
les spectacles, pour vous préserver ou pour vous guérir d’un si grand mal . Commentar. in Isai. Je vous ai souvent exhortés
aller à la comédie. Mais il est certain qu’elle cause une infinité de maux , l’immodestie, la fornication, toute sorte d’inco
t pas grace à ceux où l’on étale des Actrices. Mais, dites-vous, quel mal y a-t-il à voir courir des chevaux ? Si vous exam
t. Rien de tout cela ne conduit au salut. N’est-ce pas un assez grand mal  ? Aliud animæ damnum, inutilia quæ ad nihil condu
ruine bien des familles ; & pour comble d’affliction, un si grand mal ne passe pas même pour un mal ; on favorise l’adu
; pour comble d’affliction, un si grand mal ne passe pas même pour un mal  ; on favorise l’adultère, on en rit, on y applaud
sons les yeux ce que toutes les loix condamnent. Si l’adultère est un mal , la représentation est sans doute un mal aussi :
amnent. Si l’adultère est un mal, la représentation est sans doute un mal aussi : Si adulterium est malum, malum est sine d
théatre, mais vous en riez, vous y applaudissez. Si cela n’est pas un mal , montez donc sur la scène, jouez votre rôle, liez
p; se prêtent à tout ce que le libertinage leur demande. Une jeunesse mal élevée est plus furieuse qu’une bête féroce : plu
30 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
; généreuse intention de dénigrer des gens qui ne vous ont fait aucun mal  ? Non sans doute : il suffit, je crois, de l’avoi
à le rectifier, puisque la premiere représentation du Misantrope fut mal reçue, et; que depuis ce tems-là cette piéce a to
tester le crime que d’en voir l’exemple vivant accompagné de tous les maux dont il est la source ? Blâmez-vous la sagesse de
éterminiez à sacrifier la vérité à la passion ? Le plaisir de dire du mal des Spectacles doit-il l’emporter sur la justice
our le Théatre ? Ne peut-on représenter à Londres une Tragédie sans y mal parler des François ? Je vous dirai en ce cas-là
mais quand notre intérêt s’y mêle… c’est alors que nous préférons le mal qui nous est utile au bien que nous fait aimer la
des gens assez dépravés pour se dire à eux-mêmes, je sais que je fais mal et; je veux le faire. Alors perditio tua Israel ;
s attache à ce qui est honnête et; nous inspire de l’aversion pour le mal est en nous, et; non dans les piéces. » Si la sou
pourtant quelquefois de trop funestes exemples ; on ne fait donc pas mal de déclamer contre ces crimes. Au surplus, le nom
uisse être, pourra-t-elle être mise en paralléle avec la réalité d’un mal aussi grand que celui de l’homicide ? Les gladiat
tude. Après avoir employé toute votre Rhétorique à nous convaincre du mal auquel la Tragédie donne nécessairement lieu, vou
valet fourbe un honnête homme, et; c’est être vicieux que de rire du mal , parce qu’il ne doit jamais produire que l’indign
la droiture pour être délicieusement affecté par la représentation du mal , sur tout quand aucun intérêt personnel n’est ass
atan avaler du plomb fondu ? Je suis persuadé qu’il ne se fera pas de mal  ; j’ai la liberté de rire de son adresse à en fai
ns ont été pour vous de nulle valeur. Vous vouliez absolument dire du mal de la Comédie, vous vous êtes satisfait. Continuo
ont plus à craindre. Il est certain que le bien peut être converti en mal , surtout par quelqu’un qui a de l’esprit. Je suis
eroit-il le lien qui doit unir des citoyens ? Les méchans feroient du mal à tout le monde, et; les bons ne feroient de bien
pour être tout à coup rayé du Catalogue des amis d’Alceste ? Tout le mal consiste pourtant à avoir porté la politesse un p
rament bilieux que tout effarouche, qui ne s’offense pas seulement du mal , mais de tous les petits ménagemens qu’une polite
de Moliere qui étoit de montrer qu’un excès de vertu trop austere et; mal entendue peut rendre blâmable. On donneroit des l
nstances qu’ils ne doivent point ignorer ; bien-loin de les induire à mal juger, les empêchera au contraire de prêter les m
nnes et; solides remontrances. En un mot, solliciter un Juge n’est un mal que quand on sent bien qu’on travaille à substitu
Auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal , ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereu
orte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal même, en ce qu’il séduit par une apparence de rai
par une suite de votre principe, que c’est un vice du cœur de rire du mal qu’on voit à la Comédie. Je vous ai démontré suff
fisamment, ce me semble, que le rire n’étoit point du tout relatif au mal même, ni un acte d’approbation, et; qu’on peut ri
s Actrices ont sçu dire aux hommes qu’ils devoient éviter tel et; tel mal , pour pratiquer tel et; tel bien ? On va partir d
ois par le motif de votre zèle, j’en blâmerois seulement la véhémence mal entenduë : mais si au contraire le Spectacle ne p
n’en pouvez être soupçonné. A l’égard de la mauvaise foi, je ne juge mal de mon prochain que le plus tard que je puis, et;
ar-tout aussi débordés que vous les faites, et; quand cela seroit, le mal pourroit être susceptible de reméde. Si Monsieur
ontre toute personne convaincue de combat assigné, n’a pas remédié au mal . Il a seulement obligé par-là à donner un autre n
uper la gorge, car bien des gens diront que le reméde est pire que le mal . Soyez d’ailleurs très-convaincu que l’humeur des
on de la nature de leur profession, mais c’est parcequ’ils l’exercent mal , c’est parceque, comme vous le remarquez, les pet
’on a soin de joindre à cette apostrophe : « Par tout la tentation de mal faire augmente avec la facilité. » Il est trop au
délicatesse de quelques-unes autorisent, pour ainsi dire, le public à mal juger de toutes ; mais aussi je n’ignore pas que
ntageux qu’on a conçu des Comédiennes, est donc la premiere source du mal . L’impossibilité où elles sont de cacher absolume
rs. J’admire la bonté de votre cœur quand vous êtes obligé de dire du mal de votre prochain. Vous voulez bien supposer qu’i
qualité ont des mœurs de Vivandieres, doit pouvoir dire impunément du mal des Comédiennes. Après avoir bien déclamé en géné
die et; les Comédiens, vous tirez d’abord des conséquences de tout le mal que vous en dites pour les bannir de votre patrie
nt que s’il est vrai que les coteries des hommes soient sujettes à ce mal funeste ; il est à souhaiter qu’un Peuple si esti
is vous trouvez « qu’il y a dans cet inconvénient plus de bien que de mal , et; qu’il est toujours incontestablement moindre
demandez-vous, lequel vaut mieux, qu’une femme dise avec ses amies du mal de son mari, ou que, tête-à-tête avec un homme, e
ne ou qu’elle l’imite ? » Est-il donc nécessaire qu’une femme dise du mal si elle n’en fait pas ? Ce sexe est-il si fort en
in à la malice qu’il ne trouve point de milieu entre faire ou dire du mal  ? Si cela est, croyez-moi, Monsieur, joignez-vous
; de dissentions, je ne connois rien qui soit si fort à craindre. Les maux qu’elle cause sont d’autant plus grands qu’ils so
ence. Vous me direz à cela que ma prévoyance est trop étendue, que le mal n’est pas aussi grand que je le fais, que le Gouv
 ? Ne craignez-vous pas la licence des rendez-vous nocturnes ? Que de maux prétendus n’auriez-vous pas fait envisager, si d’
e : car pour moi, je ne suis plus. Est-il étonnant que vous disiez du mal des femmes, la reconnoissance pourroit peut-être
qui restant en paix tandis qu’on vous outrage, n’avez du moins que le mal qu’on vous fait, et; non celui que vous éprouveri
de vos talens pour dire et; faire, de propos délibéré, toute sorte de mal à votre prochain, sans qu’il se le soit attiré, s
it. Pouvez-vous en décider ? J’écris contre vous. 6. … Qu’il parle mal ou bien, Il est deshonoré, ses discours ne sont r
31 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
s’y laisse aller avec moins de répugnance. La subtile contagion d’un mal dangereux ne demande pas toujours un objet grossi
présuppose la concupiscence, qui, selon les règles de la foi, est un mal auquel il faut résister, contre lequel par conséq
ter, contre lequel par conséquent il faut armer le chrétien. C’est un mal , dit saint Augustin, dont l’impureté use mal, don
er le chrétien. C’est un mal, dit saint Augustin, dont l’impureté use mal , dont le mariage use bien, et dont la virginité e
ur dévoué à tous ces sentiments n’est plus capable de se retenirv. Le mal qu’on reproche aux théâtres n’est pas seulement d
on secrète qui en sera un jour la trop funeste cause. Les semences du mal , qui y sont répandues, pénètrent jusque dans le f
une courtisane, non réellement en personne, ce qui serait un moindre mal , parce que votre femme l’aurait bientôt chassée,
vent, est fâcheux à l’égard de tout le monde par la seule violence du mal , rejette les aliments qu’on lui offre, fait des r
es, et qui rend sa maladie incurable. Eh ! comment celui qui aime son mal , qui ne cherche pas à s’en délivrer, pourrait-il
32 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
er : c’est tout ce qu’ils ont pu inventer pour se consoler de tant de maux . Mais c’est une consolation bien misérable, puisq
t une consolation bien misérable, puisqu’elle va, non pas à guérir le mal , mais à le cacher simplement pour un peu de temps
sement de la nature de l’homme, il se trouve que l’ennui, qui est son mal le plus sensible, est, en quelque sorte, son plus
qu’il regarde comme son plus grand bien, est en effet son plus grand mal , parce qu’il l’éloigne, plus que toutes choses, d
qu’il l’éloigne, plus que toutes choses, de chercher le remède à ses maux . Et l’un et l’autre est une preuve admirable de l
ande, que devons-nous penser d’un acte qui a pour but d’encourager le mal , soit par notre approbation, soit par notre bours
la chose en elle-même, et nous considérer comme coupables de tout le mal attaché à cet acte ou provenant de cet acte. « L
e Seigneur viendra vous visiter ! Abstenez-vous de toute apparence du mal  ! détachez vos affections des choses du monde."
ompue. Ce n’est qu’en évitant la tentation que nous pouvons éviter le mal , et, dans ce but, nous devons, chaque jour, prier
ont une triste compensation pour la corruption, l’extravagance et les maux sans nombre dont ils contribuent à propager les s
innocence, prenons la résolution ferme et invariable de combattre le mal , de quelque masque qu’il se couvre, de quelques f
33 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
a suit ; Les provinces ravagées Et les villes saccagées Doivent leurs maux à ses traits. » Parnasse Chrétien, tom. II. On
ès souvent à les rendre insensés et misérables. Leurs folies et leurs maux sont encore aggravés et multipliés par le luxe, l
tolèrent les spectacles le font par politique, les regardant comme un mal nécessaire, se persuadant que le peuple qui s’en
n pas dire avec justice que dans ce cas le remède devient pire que le mal , que loin de le guérir il lui donne un nouveau de
34 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
lupart des femmes, qui ne s’appliquant jamais sérieusement, cherchent mal à propos à se divertir. C’est l’oisiveté qui les
tume dépravée mettaient au nombre des bagatelles où il n’y a point de mal  : qu’ils décrieraient avec exécration les spectac
es spectacles ; et qu’enfin ils n’oublieraient rien pour déraciner ce mal , et faire cesser cette source de corruption. N’av
aminé un très grand nombre de Comédies pour pouvoir juger s’il y a du mal , il ose déclarer qu’il n’y a « rien qu’on ne doiv
20.: « Væ qui dicitis malum bonum. » Malheur à vous qui dites que le mal est le bien. On aurait beau vouloir le déguiser.
emblables, on ne peut croire que le Comique leur ait fait beaucoup de mal . L’on peut même assurer qu’il n’y a rien de plus
es défauts purement extérieurs : ce qui n’est rien en comparaison des maux réels et souvent irréparables qu’elle produit dan
la discipline Ecclésiastique. Que l’Eglise pour éviter de plus grands maux , tolérant quelquefois diverses choses qu’elle n’a
rve du péché de ces Prélats, pour prouver qu’il ne peut y avoir aucun mal d’aller à la Comédie. Si des Evêques sont effecti
Louis XIV, ceux qui voulaient faire leur Cour, l’eussent faite assez mal en allant à la Comédie, où ce Roi n’allait plus d
35 (1649) Della Cristiana Moderazione del Teatro. La soluzione dei nodi pp. -
ca materia oscena renda tollerabili l’Azioni c Oscene. 28 P. 8. Del male , che possono fare le immodeste Azioni. 30 Nota Pr
e. 51 P. 13. Se la Commedia Oscena è tollerabile, perché corregge dal male , e insegna il bene. 56 P. 14. Si continua l’iste
tri luoghi. 111. P. 15. Se il dire. Io non vo per far peccato, né per mal fine alle Commedie Oscene; e pochi vi vanno con t
Va con fine di peccato implicite all’oscena 114. Alle volte vi va per mal fine 114. 115. I vizioso cagiona il peccato 19. N
Ignoranza invincibile delle commedie oscene 123. Auditori imparano il male dalle oscene 83. Pochi vi vanno per imparare 87.
che l’altre 51. 52. nuocono 59. La modesta è lecita 183. Corregge dal male 68. 69. 85. É lodevole 69. 236. alle volte è mode
la modesta 38. le oscene non si possono permettere 209. insegnano il male 58. 67. sono difese 5. 6. sono giochi perniciosi
arar il bene 81. 82. La Modesta è rimedio contro l’ozio 150. Non è un male minore 158. 159. L’oscene sono fuggite da alcuni
e 26. Cagionano mali 32. Non sono Maestri buoni 83. Né di bene, ma di male 64. 65. 67. 83. 84. Fanno peggio che le Meretrici
mici alle volte per necessità piglia un osceno 256. Compagno aver nel male non scusa dal male 101. Anzi aggrava 102. 0103. C
necessità piglia un osceno 256. Compagno aver nel male non scusa dal male 101. Anzi aggrava 102. 0103. Concili contro i Mae
1. 2. Convertite come sono aiutate dalle Meretrici 199. Cooperator al male come pecchi senza obbligo di restituzione 106. 20
olte è impedito dalle Commedie oscene 233. 234. Giudice, sentenziando male , quando non sia obbligato alla restituzione, e qu
verla intorno alle Commedie se siano oscene, o no 110. Imitazione del male è male 9. L’imitar molti cattivi non scusa 99. In
ntorno alle Commedie se siano oscene, o no 110. Imitazione del male è male 9. L’imitar molti cattivi non scusa 99. Invito al
. 174. 175. 177. 178. Ma i buoni 178. Magistrato buono quale sia 197. Male minore si elegga, come s’intende 117. Quando si p
edia oscena 116. Pericolo di peccato è per tutto 112. Permissione del male quando è lecita 186. 188. 208. Pesci detti Ruffia
tacoli vana consolazione 129. Cosa del Demonio 88. Gli osceni sono un male difficile a curarsi 194. Ma si può curare 195. So
Non può permettere la Commedia oscena 118. Quando possa permettere il male minore 118. Come diin licenza di recitare 193. No
atorio 219. Thalleleo Abate pianse per 60. Anni 148. Teatro scuola di male 66. 84. Luogo del Demonio 97. Casa di lui 242. Nu
n sempre dice il consenso del tollerante 184. Quando sia lecita di un male 200. 201. Trattamenti vari si raccontano pericolo
tanto indebolito il vigore della disciplina, che ogni dì si andava di male in peggio; e che non si cercava più, come si dove
on vale per scusa l’opporre, che sono giochi; perché l’imitazione del male è parimenti male. Così dico io: se un invito alla
l’opporre, che sono giochi; perché l’imitazione del male è parimenti male . Così dico io: se un invito alla fornicazione è m
male è parimenti male. Così dico io: se un invito alla fornicazione è male , male sarà ancora l’imitazione di lui, e la Rappr
parimenti male. Così dico io: se un invito alla fornicazione è male, male sarà ancora l’imitazione di lui, e la Rappresenta
diay, screditava affatto le sozzure del vizio, che uscivano da quelle mal nate bocche, che altro per appunto non sono, se n
con moltissimi. « In Teatro scrive S. Crisostomo, fastus Diabolicus, male cupiditatis inductio adulterii meditatio fornicat
a delle Commedie; perché non si permette a fine di schivare più grave male ; poiché o tal male non si schiva, ovvero si può s
erché non si permette a fine di schivare più grave male; poiché o tal male non si schiva, ovvero si può schivare con altro m
ratia de spurcitia plurimum concinnata est. c. 7.  Punto ottavo. Del male , che possono fare le immodeste Azioni. Piccolo s
ntrare smisurati Elefanti, ove saltano solo debolissimi grilletti. Il male , che cagionar si può dalle teatrali oscenità nel
nostro tempo, non è un Monte Pelio, non è un altro Olimpo, né meno è male smisurato, e molto grande a modo di orribile, e s
con ogni rilassazioneat, anzi con ogni libertà e vediamo un poco, che male può mai fare un Comico, recitando in questi nostr
ale, e temporale; e che si recita ai Cristiani, e non ai Gentili, che male può egli mai fare? Forse, che ti porrà Massime in
è rete da pescar solamente quattro pesciolini da poter vivere. Quanto male possa fare un mal Comico recitando, farà col suo
lamente quattro pesciolini da poter vivere. Quanto male possa fare un mal Comico recitando, farà col suo dire osceno, o con
un inesperto Giovane a libidinosi, e impudichi pensieri; cosa in vero mal fatta, e da noi in comune detestata. Ma ti lascia
a, che il resto, che non è di maggior forza, non prova essere poco il male , che, a guisa di velenosa erbaccia, germoglia nel
succeda il contrario nella pratica giornaleav. Io dico, che il primo male si è, porre in capo Massime di nocumento grave; e
irmate in capo, se non dal Comico nelle Commedie rimirate? Il secondo male è questo. Porre sossopraaw i Regni, e le Province
Province, e i Regni per cagione delle teatrali rilassazioni. Il terzo male è questo. Levare le facoltà; e ricordo, che Criso
i mali dice bene, ma poco il medesimo Barbieri, dicendo che sono cosa mal fatta, e in comune detestata. Egli poteva aggiung
che il Comico direbbe in Commedia le oscenità per far ridere qualche mal costumato. Ma egli stesso non approva per buono t
lo riprova aggiungendo, che un inconveniente non rimedia l’altro; il male è male in ogni luogo. Io aggiungo, che l’osceno p
rova aggiungendo, che un inconveniente non rimedia l’altro; il male è male in ogni luogo. Io aggiungo, che l’osceno parlare
fondamento. Concludo adunque, e rispondo al dubbio , dicendo così. Il male , che possono fare, e che fanno le oscene Azioni,
na i buoni costumi: dove sono tanti Demoni, che stanno instigando con male suggestioni, quante sono lo persone, che ivi dimo
mamente in risguardo degli Spettatori deboli di virtù, e inclinati al male ? Credo, che dir dobbiamo: sono Commedie Spagnole
nerazione umana; perché serpeggino per un largo, e spazioso campo: il male della radice non si leva con l’ampiezza del nativ
cimo terzo Se la Commedia oscena è tollerabile, perché corregge dal male , e insegna il bene Bel fregio di gran lode convi
cettore soddisfa tanto felicemente al suo debito, che correggendo dal male , e insegnando il bene, non deturpa la sua correzi
scena Commedia fosse un ammaestramento fincero di pura correzione dal male , e di pura instruzione al bene; certo che sarebbe
ono insegnare il bene; perché non trattano spesso del bene, e non dei male ? Perché non lasciano le materie lascive, e la lor
ndo. Insomma a me pare, che la Commedia sia più tosto spada contro il male , che scudo contro il bene. Di più egli nel c. 16.
ano i buoni costumi. E nel c. 40. spiega, che levano le persone dalle male pratiche; e fanno, che si correggano da vizi. Ma
la bruttezza de’ Vizi, acciocché siano fuggiti: così correggiamo dal male , e insegnando il bene. E io rispondo, che così pr
o almeno abbondante, di parole turpi, e di gesti osceni, insegnano il male in vece del bene; e non correggono dal Vizio i se
to si è il detto di chi dice. La Commedia Moderna oscena corregge dal male , e insegna il bene, perché si deve dire, che ella
dal male, e insegna il bene, perché si deve dire, che ella insegna il male , e divertisce dal bene: poiché cosi dicono concor
diletto; e poi dicono per l’utile, che così la Commedia corregge dal male : ma io dico, che riesce una vana correzione, e un
chiarar quell’utile essere una cosa perniciosa, e degna detta nota di mal fine, e molto nocivo: perché la Commedia oscena è
ropongo una domanda popolare, etc. I Comici dicono. Si rappresenta il male , per insegnar il modo di fuggirlo. I Dottori conc
fuggirlo. I Dottori concordemente dicono. Con la Rappresentazione del male , usata da’ Comici, non s’insegna il modo di fuggi
zione del male, usata da’ Comici, non s’insegna il modo di fuggire il male , ma, la maniera di commetterlo. Noi a chi dobbiam
campetto del lor malvagio cuore. Adunque non riesce la correzione del male , né l’insegnamento del bene col mezzo della Comme
elle Croniche le tirannie de’ Principi, i buoni, e tristi governi, il male , e il bene. E così si rappresentano i casi in Com
l bene, se la sua viva Rappresentazione è più efficace ad insegnar il male , che non è l’imprudente parola di un Dicitore, e
Comiche loro faranno le Commedie; e così correggeranno i viziosi dal male , e insegneranno a gl’ignoranti il bene; onde la C
e ordinarie, cioè le oscene, siano tollerabili; perché correggono dal male , e insegnano il bene: ma io dico con l’autorità d
i Comici sovente soggiornano. Adunque le Commedie non correggono dal male , né rendono perfetti nel bene gli Auditori. Beltr
scono tal bene; che del resto la moltitudine ignorante conosce; molto male , che hanno, e a quello attende, e impara molte br
Commedia meritamente si può nomar canora tromba all’abbattimento del male , e generoso invito al godimento del bene: o pure
e de’ gesti osceni. Bisogna confessar alla fine, che l’Opera è molto male operata per l’immodestia; onde ella rende gli Att
dalle canne, e non dalle colonne. Così per mio sentire, se non sento male , procedono coloro, che non potendo giustificare l
i atti umani prendono la loro qualità, specie, e natura in bene, o in male dal fine: e discorrono, a proposito della permiss
tori? Temo, che con l’insegnar un poco di bene insegnino ancora molto male e però non sono da tollerarsi. Platone non restò
ò di cacciare i Poeti; forse perché da loro si poteva imparar qualche male : e pure si poteva ancora imparar molto bene: or c
tù ha egli finalmente sentito, e imparato: e all’incontro che cosa di male , e di Vizio ha udito, e appreso: questa piccola e
tanta fatica per la piccola mercede ricevuta da un solo. Ma poi dice male ; perché l’aver compagno nell’andare a commettere
arrossito si partirebbe ove con l’esempio di altri si fa animoso nel male , e non si vergogna di fare lo sfacciato, e l’impu
re mortalmente, andando alla Commedia, oscena, con la cooperazione al male ; e però dice. Non voglio andar tra i primi, che a
itores. » Cioè. Lo Spettatore delle Commedie disoneste coopera a quel male : sì perché paga la mercede; sì anche, perché sta
endam turpitudinem », li rendono più pronti, e più lievi ad operar il male : adunque gli ultimi ancora peccano mortalmente.
rarsi sotto il sembiante della goffaggine: e fingendo di non saper il male , vuol fare il male. Certo la malizia volpina non
iante della goffaggine: e fingendo di non saper il male, vuol fare il male . Certo la malizia volpina non si nasconde sotto l
Punto decimo quinto. Se il dire, lo non vò per far peccato, né per mal fine alle Commedie oscene, e pochi vi vanno con t
si va alla Commedia, non troverà, chi vi vada per far peccato, e per mal fine. Se io non erro, dice egli, il fine di color
nno. Insomma cercate, e ricercate, che non troverete, chi vi vada per mal fine. L’opinione di questo Comico non resta giust
egli Spettatori niuno va alla Commedia oscena per far peccato, ne per mal fine. Rispondo, che forse è vero « in actu signat
vvero indirettamente; perché questo è sufficiente al volontario: e il male nasce da qualsivoglia difetto. Ora io dico, che c
e ejus ». Senza che non mancano di quelli che vanno alla Commedia per mal fine direttamente. Onde Beltrame fece l’obiezione
; e come recitano bene  ? Quanti peccano col pensiero ? E questo è il male ; e qui sta il pericolo. Or che dirai a questo cap
oro. Né il dire. Io farei cosa peggiore. Giustifica, mentre uno fa il male avvertentemente, volontariamente, e liberamente:
trumque vitare. »lib. 2. de adult. coniug. c. 15. Sapendo, che, « qui male operatur, male vexabitur », chi opera malamente,
 »lib. 2. de adult. coniug. c. 15. Sapendo, che, « qui male operatur, male vexabitur », chi opera malamente, malamente sarà
ne; perché fa due mali: il primo l’andar alla Commedia: il secondo il male , che lasciò di fare a tempo della Commedia: il pr
edia: il primo è presente: il secondo è futuro, ma l’uno, e l’altro è male , e poi unici fanno un mal peggiore: come se uno d
il secondo è futuro, ma l’uno, e l’altro è male, e poi unici fanno un mal peggiore: come se uno dicesse. Io do delle ferite
cuni farebbero peggio: e così può dar loro occasione di commettere un mal minore, acciocché si astengano da un maggiore. Di
re un peccato maggiore, con altra maniera, che con la permissione del mal minore, potrebbe in caso tale offerirgli la mater
re, potrebbe in caso tale offerirgli la materia, e occasione di detto mal minore; non già con persuaderlo, ma solo con perm
o, e giovevole, a chi l’usa bene: ma cattivo, e nocevole, a chi l’usa male . Infine il bellissimo lampo del Sole nomarsi può
conforme all’uso, con che la potenza visiva s’impiega ben disposta, o mal disposta nel vagheggiare. Vale questa Regola per
possa gravente peccare per Ignoranza; non solo quando non conosce il male ; ma ancora, il che è più, quando stima di fare un
avessero sentito mormorare gli Auditori, e temere per verità. Se sia male , o no, l’andare agli Spettacoli osceni, e Teatral
vano studio emendum est otium»  : e io dico, che non ben si compra un male con un altro male; e è buona regola di prudenza l
m est otium»  : e io dico, che non ben si compra un male con un altro male ; e è buona regola di prudenza l’applicar i rimedi
. 2. E nelle cose morali il diletto, che discorda dalla Ragione, è un mal diletto. « In moralibus, dice il medesimo Santo,
cidente, o di altra condizione. Dunque chi cerca diletto, fondato nel male delle Oscenità, cerca diletto cattivo, diletto, d
no, e virtuoso Cristiano; ma da uomo malo, chi si diletta delle opere male , e per consolare il corpo, affligge l’anima. « Es
. 8. E di più tema di acquistarsi il titolo, non di Galantuomo, ma di mal costumato, secondo il parere del Comico Beltrame,
7., dice, che il Comico scostumato la direbbe, per far ridere qualche mal costumato: poiché i Galantuomini non ridono per l
bi erit fletus, et stridor dentium ». E della quale dice Crisologo. «  Male stridet ibi, qui hic male ridet. » E Anselmo. « M
dentium ». E della quale dice Crisologo. « Male stridet ibi, qui hic male ridet. » E Anselmo. « Multi dolebunt, qui modo mi
dotto, e non poco stimato: e quindi mi nasce opinione, che egli fosse male informato, e assicurato, che quelle Commedie non
» ho. 9. ad Mon.. E se lo stare alla Commedia oscena non avesse altro male , che il passare vanamente il tempo; questo baster
negligentiam sit: et si volueris attendere, magna vita pars elabitur male agentibus, maxima nihil agentibus, tota aliud age
mmedie, e altri passatempi da cavalieri, e da sfaccendati. Non scrive male questo Comico; perché i Trattenimenti dei Teatro,
istintamente, Santa Chiesa permette le Commedie, e i Comici per manco male acciocché il popolo si divertisca da mali maggior
iocché il popolo si divertisca da mali maggiori con la presenza di un male minore: come a punto si per mettono le Cortigiane
elli, che così dicono, così risponde. Non concedo che la Commedia sia male , né grande, né piccolo: anzi direi se non fossi i
pubbliche, e vengono invitati, e salariati, e non tollerati per manco male . E quando la Commedia divertisce il male, non è a
i, e non tollerati per manco male. E quando la Commedia divertisce il male , non è argomento, che ella sia di meno errore: an
argomento, che ella sia di meno errore: ancora il bene divertisce il male , e pur è bene. Sin qui Beltrame: e tutto prova qu
erità; che la modesta, Commedia è cosa buona; è lecita; ne è un manco male simile al Meretricio: né i Comici Modesti sono di
 », la Chiesa tollera il peccato d’andar alle Meretrici per evitar un mal maggiore, « ad evitandum maius malum » : nondimen
l. c. 33. alcuni, e vi è, chi aggiunge, che il Comico in Scena non fa male ad alcun; perché egli non dispone le persone alle
di nostra vita; che, quando sia per essere, non sappiamo. E chi vive mal preparato, corre manifesto pericolo di dannazione
i e non molto efficaci. Non crediamo dunque al Comico, che dice. Poco male Beltr. p. 146. possono far le Donne delle Scene c
Donne delle Scene con i loro discorsi: e rispondiamoli, che non poco male , ma molto male, e molto grande possono fare; e mo
ene con i loro discorsi: e rispondiamoli, che non poco male, ma molto male , e molto grande possono fare; e molte di loro lo
’ogni malizia, e di diabolici incitamenti, e nelle Scuole de’ Maestri mal avvezzi, e nelle mani de’ Giovani, e delle stesse
il fuoco, e la peste. » Surio scrive con gran lode di S. Ermanno, che mal volentieri leggeva le Favole de’ Poeti, quando, e
ti, e per non parer tanto austeri. Ma io dico, che la permissione del male non è lecita secondo S. Tommaso, « nisi vitetur m
Tommaso, « nisi vitetur maius malum », se non per evitare un maggior male : e questo non sortisce con la permissione delle C
ncedono tali licenze:ma vengono persuasi sotto fini lecitissimi: e il mal poi è che le persone trascorrono fuori de’ permes
, non prezza l’applicazione, de’ buoni medicamenti, e s’abbandona nel male ; egli è simile ad un peccatore, che temendo del r
ritorna all’uso o abuso di prima. Dunque si può lasciar correre, come male moralmente disperato, e irrimediabile. Prima di r
asseritur, et excusatione blanditur. » Gli Spettacoli osceni sono un male di difficile curazione; ma nondimeno si può curar
essaria, scrive. « Augustinus dicit, Lex humana non potest omnia, qua male fiunt, punire, vel prohibere; quia dum anferre ve
e Legem Divinam, per quam omnia peccata prohibentur. » Acciocché niun male resti senza la proibizione, fu necessaria la Divi
tali Leggi. Non vuole il diritto di Ragione, che si lasci correre il male senza qualche buono e ben fondato rispetto. E que
non appare nel caso delle Commedie oscene; l’abuso delle quali non è male disperato né irrimediabile: anzi è facile di esse
Adamo Contzen Pol. L. 3. c. 13. §. 4. Cioè. Il Principe può levar un male tanto pernicioso con una sola parola, o con un fo
dire la peggiore malvagità di quelli pochi, non si deve permettere il male di questi molti. Aggiungo. Il Superiore con perme
ne a que’ medesimi pochi, più sfrenati, e più tristi, di duplicare il male de’loro peccati; perché peccano udendo le Commedi
mmedie: onde la permissione delle oscene Azioni non toglie affatto il mal peggiore, ma lo fa differire in altro tempo. E ch
in questo, e in altri Libri, e per la quale non si può permettere un male senza buona, e ben fondata ragione; e questa non
di molti Dottori: e secondo la dottrina comune della permissione del male ; della quale basti il detto di Caietano. « Si ex
per la parte del bene, che non s’impedisca; sì anche per la parte del male , che non segua. « Ad has causas; examinanda est p
econdo una parte del guadagno cavato dalle Commedie oscene, è qualche male : ma la rovina spirituale cagionata alle anime con
cendo cap. 27., che è bene levare la Commedia scandalosa recitata col mal costume delle persone poco timorate di Dio. E io
e fu questa. S’introdusse nelle Scene una varietà di Personaggi tutti mal contenti del Re: al quale facevano molte, gagliar
lauso di tutti gli Spettatori. Allora i Comici, che rappresentavano i mal contenti del Re, cominciarono a dire tra di loro,
tribus Virt. Theol. Disp. 173. sect. 28. subsec. 11., un grandissimo male , il quale dal Superiore si deve impedire, e per c
eologi, e d’altri, che potrei portare, intorno alla permissione di un mal minore, per evitarne un altro maggiore, intende,
d vitetur aliud, quod sine illo vitari non potest ». Aggiungo, che il male delle oscene Commedie non è mal minore, ma è magg
itari non potest ». Aggiungo, che il male delle oscene Commedie non è mal minore, ma è maggiore, anzi si può dire grandissi
si potrebbe rigirare l’argomento, e dire. Si permette lecitamente il mal minore per schivare il maggiore: dunque si può pe
nari, per schivare le Commedie disoneste; poiché queste contengono il mal maggiore, e sono l’altissimo precipizio tra i mol
ponderato, che una volta il Sommo Iddio, giustissimo vendicatore del male , si compiacque di palesarci il servissimo giudizi
eniet »v. 32. 21., dice l’Ecclesiastico. E la ragione di tutto questo male si è; perché la malvagità del peccato si trova in
elici con ostinata, e diabolica persuasiva continuarono il tenore del male , e fecero peggio, La onde quel sacro Ammonitore e
, in suis statiionibus tripudiare videbantur. Multi enim cretalis, ac male ferruminatis argumentis illecti trahebantur sed n
« discit facere, dum consuevit videre »de Spect., si fa discepolo di mal fare con l’uso di veder il male. I Semplici poi r
videre »de Spect., si fa discepolo di mal fare con l’uso di veder il male . I Semplici poi restano più ammaestrati al peccat
ino odono nelle familiari Conversazioni con le stesse Donne. L’uso al male alle volte fa, che un tristo non moltiplica, né p
’uso al male alle volte fa, che un tristo non moltiplica, né pensa il male . Rispondo con S. Tommaso. « Consuetudo peccandi d
io di questa dottrina servendomi a proporzione, dico, che un secolare male abituato a trattar impuramente con Donne, non acq
ommedia: come è la ragione, o dello scandalo, o della cooperazione al male , o di altro rispetto, che può il saggio o Lettore
non è postribolo, non è ridotto di Vizi, non è Casino, dove il manco male , che si commetta, è il Giuocare; non è Scuola d’E
rano gli animi travagliati; e d’onde e si può apprendere a fuggire il male . Così discorre questo Comico. E se vuole difender
iamar il Teatro loro Casa del Demonio; ove non s’apprende a fuggir il male ma s’impara a schivare il bene, e operare il male
pprende a fuggir il male ma s’impara a schivare il bene, e operare il male . E così il Caso narrato da Tertulliano contro l’a
gandolo con affetto gli disse. « Quid mali tibi feci? » O Gaiano, che male ho io mai fatto alla tua persona; perché tu ti pr
n: né occorre, che vi sia, chi si quereli con il Superiore; perché il male non si può approvare. Finita la Predica fu detto.
sarebbero tutti contro di chi sconciamente avesse parlato, dicendo al mal fattore, che per sua cagione si fosse fatto quel
endo i Galantuomini aver pubbliche mortificazioni. Ma scrivere, e dir male in pubblico con parole tal volta ignominiose; cos
o scelto, quasi fiori, le seguente considerazioni. Egli stima, che il male delle impure Poesie, e de’ Poeti poco modesti, si
in quella parte si era mostrato, non solo non buon Cittadino ma anche mal Poeta, e difettoso nell’arte sua: che dovremmo no
i basta a torre alla meta de Demoni la fatica di tentare  ; poiché un mal Libro vale per cento Demoni. E quei veri Misantro
i, non altrimenti che col vino, la mente vien eccitata, a provocar al male . Tolgono la nozione, inaridiscono lo spirito, ins
oscena, Idola obscena, libros osceno », i quali veramente son un gran male un misto di dolce amaro, e non dimeno sono tenuti
, che micidiali allettatrici Sirene? Che altro i Poemi Epici, i quali male accompagnano i licenziosi amori con la ferocità d
studio, e di vostra spontanea volontà, vi siete tirato addosso questo male , mentre non solamente tenete questa peste appress
fuoco, nello stesso tempo si partì la febbre; e l’amico non ebbe più male . Dove vedi quanto siano perniciosi somiglianti Li
on buona intenzione, ma quell’intenzione non fu buon preservativo dal male : perché dal quel cibo velenoso restò avvelenata;
e, tam multa, suspecta certe pleraque nihil non anceps; intuta omnia. Male quis inter exempla peccantium deprehensus Virtuti
Male quis inter exempla peccantium deprehensus Virtuti operam dabit: male in Regno voluptatis peregrinabundus onestatem qua
ato cibo. L’albero vietato ad Adamo era della scienza del bene, e del male ; e non dimeno Iddio intimò quel gran divieto. « N
falsità, con le quali molti si sarebbero ingannati. Quel miscuglio di male e di bene deroga all’integrità del bene secondo i
e all’astuto Inimico, per allacciar le anime di molti nel diletto del male con la Lezione del bene. Piacesse a Dio, che chiu
zelo di bandire ad ogni modo, e affatto estinguere semenza di si gran male nel Mondo. Il Possevino dice. « Summi Pontifices,
10. p. 402. Cioè. I Santissimi Governatori della Chiesa videro questo male , e però giudicando di dover proibire i vani Poeti
di Trento, il quale per provvedere a tanto abuso, e rimediar al gran male , che partoriscono Libri tanto pestilenti, ordina
n questa vita; e nell’altra quanto all’eterna dannazione. Ma se altro male non facesse, almeno si fa simile a que’ perversi
lethali morsu. Satius profecto foret veloculis carere, quam illis tam male uti. » O che abuso, impiegar gli occhi, dati per
deve provvedere alla salute sua più tosto, che acconsentire a quella mal usanza di Lettura, per cui si corre il gran perig
i di Scizia e i ghiacci di Ponto. E è in questo ormai si ordinario il male , che dall’antecedente d’esser Poeta par, che ne v
te, di non sentire stimoli, né movimenti della carne, né veruno altro male . Rispondo, per avventura ciò sarà vero, quando eg
to, stimolatrici della mente alla lascivia: e ingrandì cotanto questo male , che l’assomigliò all’Idolatria; perciò che, non
zione di Libri osceni. Risponde. « Nimirum discere vis bene loqui, et male vivere. Ex abundantia enim cordiso os loquitur. E
editos aboleret, vel saparatim melioris Autoris titulo, qua ab is non male sunt prolata, nobis propeneret. »Plut. in Apoph.
Tornata sino alle 2. ore di notte corrono pericolo di sviarsi con le male Compagnie, e con le cattive radunanze delle vegli
attive radunanze delle veglie: e però è buono rimedi il prevenir quel male , e quel pericolo, procurando, che i Giovani si ri
i farsi rei di molti, e gravi peccati. Non impedisce assolutamente il male chi, preservando uno, infetta un altro con lo ste
utamente il male chi, preservando uno, infetta un altro con lo stesso male . Il freddissimo ghiaccio, o sia nel piano, o nel
36 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVIII. Autorité des loix. » pp. 45-47
a décidé que les loix humaines ne sont pas tenues à réprimer tous les maux , mais seulement ceux qui attaquent directement la
en pourra conclurre, c’est que la Comédie doit être rangée parmi les maux dont un célébre Historien a dit, qu’on les deffen
Pendant que les loix du siécle qui ne peuvent pas déraciner tous les maux , permettoient l’usure & le divorce, ces grand
37 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
s attache à ce qui est honnête, et nous inspire de l’aversion pour le mal , est en nous, et non dans les Pièces ; il n’y a p
apprêtées ; mais ils savaient mieux l’exercer. » « "EhPage 46. que de maux , s’écriait un bon vieillard d’Athènes ! les Athén
sprit d’intrigue viennent d’inquiétude et de mécontentement : tout va mal quand l’un aspire à l’emploi d’un autre. Il faut
lieu de s’user l’une contre l’autre ; comme elles font dans tout État mal constitué. » « Cela posé, que doit-on penser de c
[NDA] M. Rousseau a dit à la page 14. « Tout amusement inutile est un mal pour un être dont la vie est si courte et le temp
38 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
c’est que le Socinianisme, ainsi je n’en puis parler ni en bien ni en mal  ; mais, en général, je suis l’ami de toute Religi
la mienne en m’accusant de manquer de Religion, qui sûrement ont fort mal lu dans mon cœur ? Je ne les taxerai point d’en m
’autant qu’ils sont nécessaires, et que tout amusement inutile est un mal , pour un Etre dont la vie est si courte et le tem
esoin d’attacher incessamment son cœur sur la Scène, comme s’il était mal à son aise au-dedans de nous. La nature même a di
core que si les Auteurs abusent du pouvoir d’émouvoir les cœurs, pour mal placer l’intérêt, cette faute doit être attribuée
us attache à ce qui est honnête et nous inspire de l’aversion pour le mal , est en nous et non dans les Pièces. Il n’y a poi
ments se [corrompent ; et c’est alors seulement que nous préférons le mal qui nous est utile, au bien que nous fait aimer l
dre acte d’humanité. Ainsi pleurait le sanguinaire Sylla au récit des maux qu’il n’avait pas faits lui-même. Ainsi se cachai
remarque de Diogène Laërce, le cœur s’attendrit plus volontiers à des maux feints qu’à des maux véritables ; si les imitatio
aërce, le cœur s’attendrit plus volontiers à des maux feints qu’à des maux véritables ; si les imitations du Théâtre nous ar
n n’y cherche point d’autre utilité. Or si le bien est nul : reste le mal , et comme celui-ci n’est pas douteux, la question
Spectacle et applaudie d’un battement de mains universel. Eh, que de maux  ! s’écria le bon Vieillard, d’un ton de douleur,
tion qu’elle veut moins nous instruire, elle nous fait aussi moins de mal . Mais il n’en est pas ainsi de la Comédie, dont l
s ; qui, précisément parce qu’il aime ses semblables, hait en eux les maux qu’ils se font réciproquement et les vices dont c
t en eux les maux qu’ils se font réciproquement et les vices dont ces maux sont l’ouvrage. S’il était moins touché des erreu
un secret plaisir d’y voir la corruption de leurs cœurs ; qu’un petit mal ne lui donne souvent une grande colère, et qu’en
tend bien qu’ils la lui feront à leur tour. S’il n’avait pas prévu le mal que lui fera sa franchise, elle serait une étourd
er. Il connaît les hommes. Si ces distinctions sont justes, Molière a mal saisi le Misanthrope. Pense-t-on que ce soit par
la Société avec un flegme Stoïque, et se mettre en fureur au moindre mal qui s’adressait directement à lui. En effet, j’ob
faisait que le devoir d’un homme de bien ; et que son caractère était mal rempli d’avance, si son ami supposait qu’il pût y
de lui, il la méprise et la hait dans les autres ; et quand il dit du mal de quelqu’un, il commence par le lui dire en face
Auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal , ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereu
orte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal même : en ce qu’il séduit par une apparence de ra
lle impression l’on doit recevoir des situations qui les amènent ? Le mal qu’on reproche au Théâtre n’est pas précisément d
l’exemple de l’héroïne à n’imiter pas un sacrifice qui lui réussit si mal  ; mais c’est parce que, de toutes les Tragédies q
ne l’amour comme on voudra ; il séduit, ou ce n’est pas lui. S’il est mal peint, la Pièce est mauvaise ; s’il est bien pein
st bien peint, il offusque tout ce qui l’accompagne. Ses combats, ses maux , ses souffrances le rendent plus touchant encore
es de rendre un amant estimable où haïssable, selon qu’il est bien ou mal accueilli dans ses amours ; de faire toujours app
s ! Encore une fois, je n’entreprends point de juger si c’est bien ou mal fait de fonder sur l’amour le principal intérêt d
plus dangereux. Comme les empêcher de s’occuper c’est les empêcher de mal faire, deux heures par jour dérobées à l’activité
mais il y a cette différence que, l’effet qui renforce le bien et le mal , étant tiré de l’esprit des Pièces, est sujet com
le réduisent presque à rien ; au lieu que celui qui change le bien en mal et le mal en bien, résultant de l’existence même
nt presque à rien ; au lieu que celui qui change le bien en mal et le mal en bien, résultant de l’existence même du Spectac
là-dessus, c’est qu’il est vrai que la Comédie ne nous fera point de mal , si plus rien ne nous en peut faire. Pour préven
oir par des lois qui ne seront point observées : car sans remédier au mal , c’est encore avilir les lois. Une autre observat
bunal établi pour opérer ce changement. Ce mot même de Tribunal était mal imaginé : j’aimerais mieux celui de Cour d’honneu
lique n’a nullement changé sur ce point, c’est qu’après tant de soins mal entendus, tout Gentilhomme qui ne tire pas raison
méprisés s’ils n’eussent été méprisables ? Pourquoi penserait-on plus mal de leur état que des autres, s’il n’avait rien qu
uvant être innocentes qu’au Théâtre, ne servent partout ailleurs qu’à mal faire. Ces hommes si bien parés, si bien exercés
re avare pour celle de Léandre ou d’Arganr 35 Partout la tentation de mal faire augmente avec la facilité ; et il faut que
ages auxquels ils seraient bien fâchés de ressembler ? C’est un grand mal , sans doute, de voir tant de scélérats dans le mo
sentiments eût à peine effleuré le cœur humain, et son objet eût été mal rempli. L’obstacle apparent qui semble éloigner c
r moi, je ne vois qu’un seul moyen ; c’est d’ôter la cause. Quand les maux de l’homme lui viennent de sa nature ou d’une man
r. Tel était, par exemple, autrefois à Londres celui des coteries, si mal à propos tournées en dérision par les Auteurs du
lus de ces sociétés, s’y mêlent assez rarement ; et je penserais plus mal encore de ceux qu’on y voit toujours que de ceux
grand objet qui absorbera tout. Si vous me demandez ensuite où est le mal que les cercles soient abolis… Non, Monsieur, cet
ne. Mais peut-être y a-t-il dans cet inconvénient plus de bien que de mal , et toujours est-il incontestablement moindre que
place : car lequel vaut le mieux qu’une femme dise avec ses amies du mal de son mari, ou que, tête-à-tête avec un homme, e
eur silence et par leurs discours, cachent de peur de représailles le mal qu’elles savent et publient par vengeance celui q
ai, tout cela peut être exagéré. Il y a partout mélange de bien et de mal , mais à diverses mesures. On abuse de tout : axio
admettre. La règle pour choisir est simple. Quand le bien surpasse le mal , la chose doit être admise malgré ses inconvénien
le mal, la chose doit être admise malgré ses inconvénients ; quand le mal surpasse le bien, il la faut rejeter même avec se
i, non seulement pour soi, même pour la Société : car tout ce qui est mal en morale est mal encore en politique. Mais le pr
our soi, même pour la Société : car tout ce qui est mal en morale est mal encore en politique. Mais le prédicateur s’arrête
n morale est mal encore en politique. Mais le prédicateur s’arrête au mal personnel, le magistrat ne voit que les conséquen
t qui ne sera qu’un faux goût, sans tact, sans délicatesse, substitué mal à propos parmi nous à la solidité de la raison. L
ns de Thespis. Ce qu’il y a de bien sûr pour nous, c’est qu’il faudra mal augurer de la République, quand on verra les cito
de nous effrayer, les Comédiens pourront venir ; ils n’auront plus de mal à nous faire. Voilà, Monsieur, les considérations
 ; il nous forcera bientôt à les rappeler ou à faire pis. Nous aurons mal fait d’établir la Comédie, nous ferons mal de la
u à faire pis. Nous aurons mal fait d’établir la Comédie, nous ferons mal de la laisser subsister, nous ferons mal de la dé
blir la Comédie, nous ferons mal de la laisser subsister, nous ferons mal de la détruire : après la première faute, nous n’
ire : après la première faute, nous n’aurons plus que le choix de nos maux . Quoi ! ne faut-il donc aucun Spectacle dans une
nse et des assemblées qu’elle occasionne : comme s’il y avait plus de mal à danser qu’à chanter ; que l’un et l’autre de ce
N’est-elle pas un don de la Nature, ainsi que les talents ? Où est le mal qu’elle obtienne quelques honneurs qui l’excitent
s ; on donnerait moins à celles d’état et de biens qui font des nœuds mal assortis, quand on les suit aux dépens des autres
, que jamais étranger n’entra dans Genève, qu’il n’y ait fait plus de mal que de bien. Mais savez-vous, Monsieur, qui l’on
che une partie de l’objet que pour parer celle qu’on expose, « Heu ! male tum mites defendit pampinus uvas. » Terminons c
qu’on donne dans le pays aux habitants de cette montagne. 27. [NDA] Mal , c’est-à-dire, non seulement en lâche et avec fra
sprit d’intrigue viennent d’inquiétude et de mécontentement : tout va mal quand l’un aspire à l’emploi d’un autre. Il faut
lieu de s’user l’une contre l’autre, comme elles font dans tout état mal constitué. Cela posé, que doit-on penser de ceux
moi qui, restant en paix tandis qu’on m’outrage, n’ai du moins que le mal qu’on me fait et non celui que j’éprouverais enco
39 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
& soutenue. Les Poèmes Dramatiques modernes, sont presque tous mal écrits. Mais au lieu d’écrire avec élégance,
ment la plus-part des Tragédies nouvelles qu’on joue aujourd’hui sont mal écrites, mais ceux qui en sont les Auteurs prenne
s d’Aristote, court souvent risque de tomber sans retour, si elle est mal écrite ; au lieu que celle dont le stile est élég
e nouveaux prodiges ; elle nous force à chérir des Drames tout-à-fait mal écrits, malgré notre amour pour les beautés du st
En convenant que les Drames du nouveau Théâtre, sont en général assez mal écrits, je ne prétends pas lui faire perdre l’est
le plus dans les Poèmes du nouveau genre, parce qu’ils sont en éffet mal tournés, trivials ou obscurs ; peut-être, dis-je,
roportionner ses Ouvrages à ceux qui les entendent ou les lisent. Mal qui peut résulter des Pièces dont le stile est re
es s’accoutument à parler insensiblement comme elles sont écrites. Le mal fait des progrès ; &, dans cent ans, la langu
audit, malgré l’imperfection de leur stile. Pourquoi des Ariettes mal écrites nous plaisent ? Il se présente ici un
pas fort difficile : il cesse donc d’être surprenant que des Ariettes mal écrites fassent le principal ornement des Tables,
40 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
que ces Pères et Docteurs aient des remèdes fort spécifiques, pour un mal si dangereux et contagieux ? Cela est ainsi : ca
illes abominations. Mais les Comédiens ne sont pas cause de tous ces maux , et leur intention ne peut pas être telle ? L’on
ue l’effet s’en trouve mauvais ; puisque c’est toujours contribuer au mal tout ce qu’on peut de sa part. Que trouvez-vous
octrine de l’Eglise, comme nous avons déjà dit. S’il y avait tant de mal , les Papes dans l’Eglise et les Princes dans leur
s, et des gens sans honneur. Les Princes séculiers les ont-ils ainsi mal traités ? Il y paraît par ce que l’Empereur Théo
ente, mais non pas meilleure : car tous les assistants font un pareil mal , comme étant pareillement défendu, et le nombre d
41 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
des Dieux accordé aux hommes pour écarter le triste souvenir de leurs maux , en leur inspirant & la tendresse & la ga
té qu’ils n’ont pas : quand, à l’ombre de ces arbres de la science du mal , une Précieuse, un Petit-Maître n’apprendront plu
enfin ce malade qu’il faudroit étouffer par pitié pour lui-même, son mal étant comme incurable ! Mais dès-là qu’il est épi
x bassins d’une balance ou d’un trebuchet, pour plus d’exactitude, le mal que les uns & les autres ont fait , disons ha
tres ont fait , disons hardiment sans crainte de nous tromper, que le mal  de ceux-ci l’emporteroit de vingt-trois carats.
nce à leur égard peut-elle être chrétiennement & politiquement un mal  ? Oui, dit-on, il est également du bien de la R
lement du bien de la Religion & de l’Etat de souffrir de moindres maux pour en empêcher de plus grands. Que veut-on dire
avoit pas de Spectacles, disent-ils, il se commettroit de plus grands maux . D’où le sçavent-ils ? puis-je demander sans cr
consulter leur intérêt . D’ailleurs, quels sont donc ces plus grands maux qu’empêchent nos Spectacles ? J’entends une voix
ez pas notre ame à devenir  coupable….. que la vertu n’est pas un don mal assuré….. Mais la notre est-elle la vertu de Ly
s que l’on passe dans une Loge ou au Parterre, on ne fait pas tant de mal que si on étoit ailleurs à faire pis ? Eh bien, s
rmé dans mon cabinet ou couché sur la fougere, je ne fais pas tant de mal que si j’étois ailleurs à faire pis. O profondeur
res & le soir au coin des rues ; que pour empêcher de plus grands maux , il doit les laisser en paisible possession d’arr
, c’est l’aveu implicite que l’on y fait, que les Spectacles sont des maux . Partons de là pour le battre en ruine par lui-mê
ous enseigne encore au ch. 3. v. 8. que nous ne devons pas faire des maux , quelque petits qu’ils soient, pour qu’il en arr
citant avec tant de confiance, ils rendent comptables de ces moindres maux & l’Etat & la Religion ? Il est clair que
s permettre pas même une parole à double entente. Eh ! quels moindres maux que ceux qui sont les sources de tous les maux !
e. Eh ! quels moindres maux que ceux qui sont les sources de tous les maux  ! Qu’on peut bien dire ici que l’iniquité se trah
r un droit acquis sur la plus belle portion de votre appanage. Heu ! male tum mites defendit pampinus uvas. Aussi combien
us forte, que (d’après le plan & le fond de cette Lettre, bien ou mal exécutée, n’importe.) ne peuvent s’empêcher de dé
is ô misere extrême ! Je ne fais pas le bien que j’aime Et je fais le mal que je hais. » J’en appelle encore à témoin ce h
.) ensemble t’avoir fait naître ce reproche ; combien plus la vue des maux réels qui dévastent la mienne, a-t-elle pu me le
il suffiroit d’être homme & Citoyen pour être sensible à tous les maux (p. 2.) que nous cause ton théâtre d’aujourd’hui
s le genou devant Baal. N’est-ce pas pour vous dérober à ce déluge de maux , habitans des Cloîtres, que vous vous tenez caché
42 (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26
ent. Conclusion V. « Empêcher convenante provision et remède en tels maux , serait pécher mortellement, et se rendre suspect
mmée. Grâce et bénédiction à tous ceux qui tâcheront à remédier à tel mal , chacun selon son pouvoir1 ». Voilà la résolution
s et bordeauxv publics être permis, en intention d’éviter plus grands maux  : mais toutefois s’il fallait permettre le mal, i
d’éviter plus grands maux : mais toutefois s’il fallait permettre le mal , il me semble du tout intolérable que ce soit sou
tre que la danse pratiquée sur les théâtres est l’origine de tous les maux . m. [NDE] Il y montre que dans les théâtres, tou
43 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210
sachant pas s’occuper à bien faire, ont toujours le temps de faire du mal et sont toujours prêts à le faire, pour peu qu’un
ient sans doute. Ce n’est point quand on rit à son aise qu’on pense à mal faire : c’est quand on s’ennuie et qu’on n’a pas
plaisir à faire bien, il est certain qu’on sera toujours prêt à faire mal . De la façon dont sont les choses, on ne peut éle
ment un sage ; ces trois heures, ce me semble, ne seront pas les plus mal employées des dix-huit de loisir qui lui restent.
onsieur, vous avouez que le Théâtre peut faire tant de bien contre le mal , et vous pouvez hasarder d’écrire qu’il ferait ta
contre le mal, et vous pouvez hasarder d’écrire qu’il ferait tant de mal contre le bien ! Attirer les étrangers, c’est pou
joug trop rigoureux, trouvait dans le spectacle un soulagement à ses maux , ne serait-ce pas le plus grand des biens pour ce
t d’un vernis de procédés la laideur du Vice, ce serait un très grand mal , et vous avez grand tort de mettre cet Article au
usivement, semblent être redevenus le refuge du libertinage. On paie mal une partie des sujets nécessaires ; on les abando
. C’est de là qu’il arrive que bien des Comédiens se conduisent assez mal pour autoriser le préjugé établi contre leur prof
la mortification qu’on leur a donnée. Le Directeur se prévient ainsi mal à propos contre un bon sujet qui plairait s’il ét
mps qu’on doit donner à l’étude, pour qu’on n’ait pas lieu d’alléguer mal à propos la longueur du rôle. Tous les prétextes
erait son efficacité ; c’est un remède violent, mais que la nature du mal obligerait d’employer. Cette loi terrible contien
ui sont cause que la loi n’est pas exécutée ; c’est que cette loi est mal faite, et ne conclut rien contre celles qui le se
int de profession qu’il ne soit honteux, ridicule et préjudiciable de mal exercer ; mais quand on l’embrasse avec le talent
ller dans leur conduite particulière de quoi vous autoriser à dire du mal de leur état. Il se peut fort bien que dans le le
u, s’il est un homme corrompu : prétendre qu’il influe, en bien ou en mal , sur les mœurs de quelqu’un, c’est une absurdité
e est la profession qui ne doit pas nourrir celui qui l’exerce ? Quel mal y a-t-il à gagner sa vie aux yeux du Public, plut
achète le droit de faire à un Comédien ? On le siffle, quand il joue mal  : mais ne siffle-t-on pas les mauvais Auteurs ? E
que vous voulez rendre odieux des gens qui ne vous ont jamais fait de mal  ; c’est parce que vous dénigrez une profession qu
44 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
peut laisser oisif sans danger : car comme il a plus de pente pour le mal que pour le bien, si on le laisse dans une pleine
ncivils de tous leurs voisins, à cause que leur naturel était rude et mal plaisant, voulant s’exempter de ce reproche, donn
âme de fer et d’acier, et n’être fait que pour la guerre, se voulait mal de n’être pas bien affable aux occasions, et reco
t du noir, et après tout quelque beau qu’en soit le crayon, une ombre mal appliquée, un jour mal pris, une ligne hors d’œuv
t quelque beau qu’en soit le crayon, une ombre mal appliquée, un jour mal pris, une ligne hors d’œuvre fera une image que l
ophe, ou homme d’école pour y porter des spéculations toutes crues et mal digérées : Même si cela lui arrivait par mégarde,
bienséance dans la raillerie, ou dans le libertinage, il fait plus de mal que de bien : Otez-moi ces personnes qui ne peuve
e se lie ni à la promenade, ni au repos : comme il ne se trouve point mal de l’un, il n’a point d’aversion de l’autre : All
une vie sans action ; si la mort n’a point de bien, elle n’a point de mal  ; et une vie estropiée a du mal, et n’a point de
n’a point de bien, elle n’a point de mal ; et une vie estropiée a du mal , et n’a point de bien : C’est une exercicej fort
nt de dose certaine qu’on n’en puisse prendre davantage sans se faire mal  : Il ne faut ni balance, ni trébuchet, pour dire
iement d’un âne, le grognement d’un porc, et le bruit d’une charrette mal graissée est musical ; et c’est pour cela même qu
et lui fit porter le coup dans la muraille. Dans le plus fort de son mal , un Page prenait le luth, le premier fredon qui f
es pour chasser nos maladies : Un petit fredon bien délicat, ou si le mal était opiniâtre, un mélodieux concert l’apaiserai
ut bien faire, dit-il, car je suis assuré qu’il est guéri de tous ses maux . Quoiqu’on lui dît, il ne put être persuadé, et s
ne diverse malignité ; si ce ton qui a une directe antipathie avec le mal , ne se rencontre pas, le malade dort jusqu’à ce q
t que lire ce qu’il en a écrit sur le Psaume 91. Que c’est un moindre mal d’aller à la charrue un jour de Dimanche, que de
ont bien du rapport ; Nous ne sommes pas seulement obligés de fuir le mal , il en faut encore fuir le péril, et plus le mal
t obligés de fuir le mal, il en faut encore fuir le péril, et plus le mal est à craindre, plus le danger est à éviter : Le
craindre, plus le danger est à éviter : Le péril c’est l’approche du mal , qui craint la mort non seulement il ne l’approch
st qu’imaginaire : Ce n’est point en si bonne compagnie où on fait le mal .« Qui male agit odit lucem. » Joan. 3. 20. Ceux
inaire : Ce n’est point en si bonne compagnie où on fait le mal.« Qui male agit odit lucem. » Joan. 3. 20. Ceux qui aiment
, et les collations somptueuses qu’on y donne quelquefois ne sont pas mal acquittées, quand on n’en doit plus rien au bout
imée sur le fond de notre âme crie assez hautement qu’il faut fuir le mal , et que c’est une imprudence d’en approcher ; ell
et des ivrognes, dont les gestes étaient si indécents, et les pas si mal réglés, que c’était assez de les voir pour en fai
u’elle la défende quelquefois : il faut bien dire qu’elle y craint du mal , puisqu’elle en veut exempter le quart de notre v
lons tous en l’autre monde pour y rendre compte si nous avons bien ou mal fait. Notre Juge n’a pas tant d’égard au personna
e nous sont représentées que pour nous empêcher de les faire. Tout le mal vient de la Comédie, laquelle étant d’une humeur
bien ; on ne put obtenir que deux articles qui amoindrirent un peu le mal  ; mais qui ne le guérirent pas. Le premier fut qu
nir la mémoire. Quelques-uns qui ne connaissaient pas assez, comme le mal , s’il n’est exterminé, retourne avec plus de viol
Lib. 6. c. 7. Qu’est-ce qui pouvait retenir un jeune homme de faire mal devant qui la divinité était à mépris, et le vice
armi les hommes, leur vie débordée ne peut servir d’excuse à qui fait mal  ; mais la Comédie n’est pas pourtant sans danger,
larés infâmes, et des hommes sans honneur. Ce n’est point remédier au mal , si on ne leur ferme la bouche autant de fois qu’
au mal, si on ne leur ferme la bouche autant de fois qu’ils sont pour mal parler : La honte de leur condition n’empêche pas
cs d’Anathème, et chacun les charge de fleurs ; on se persuade que le mal qu’on fait à leur prêter l’oreille, retombe sur e
oin que chacun sût le vice pour avoir plus d’insolence à pratiquer le mal  : Tant s’en faut qu’on exerce maintenant plus de
Le moindre changement nous soulage : Une personne à qui les yeux font mal pour avoir cousu en linge, trouvera la décharge d
e : Se peut-il trouver un plus doux divertissement que de ne voir les maux qu’en peintures, et de profiter des biens, comme
, et sans faire beaucoup de chemin nous rencontrons les remèdes à nos maux , ou qui ont été pratiqués en pareilles occasions,
erpent qui promettait à nos premiers parents la science du bien et du mal  :« Fraudulentissima artium. » Plin. l. 30. c. 1.
utades de sa jeunesse, cherchait les moyens par après d’en arrêter le mal , et ne les pouvait trouver : Il révoquait ce qu’i
toucheront le cœur de Dieu ; puisque mes écrits continuent à faire du mal  ? je les déteste, et j’en suis la cause ; j'écris
que chose sort hors de la ligne, elle a aussitôt sa correction, et le mal y trouve son remède, avant qu’il ait pu nuire. Qu
on y lit du bien, il n’entre dans l’esprit que comme une fable, et le mal qu’on y remarque est considéré comme une vérité :
d’une innocence bien défendue ; car outre que nous croyons plutôt le mal que le bien, à cause de la corruption générale où
es sont gentils, ils les engagent à continuer jusqu’au bout. Un autre mal , c’est que ces personnes faibles, qui ont quelque
la honte qui les empêche de se dédire, ne les empêche pas toujours de mal faire. Quand elles n’en viendraient pas là, il es
aura vu sur le papier. O que c’est un excellent moyen pour éviter le mal , que de l’ignorer ! Aussi a-t-on toujours dit que
Ainsi les empêchements qui ont été apposés pour nous faire éviter le mal , sont les motifs qui nous le font rechercher, com
t que le Jeu n’est point fait pour les aveugles, et sous cette maxime mal entendue, on y fait couler toutes les finesses et
le pistolet par manière de caresse et sans aucune pensée de lui faire mal  ; il le lâcha sans faire aucune réflexion qu’il é
’est point, pourquoi le condamne-t-on. C’est montrer qu’on connaît le mal  ; mais qu’on manque de courage pour le corriger :
emiers coupables : Mon cher Lecteur à qui c’est assez de connaître le mal pour l’éviter ; jugez-en comme les Sages, et ne f
: C’est pour lors que les hommes sont capables de juger du bien et du mal , mais l’insolence agit dans la passion, et pour m
assion enragée qui n’est jamais bien, que quand elle a mis les autres mal . D’autres disent que Momon a été tiré de κῶμον av
se en avoir assez dit en général pour donner la méthode de n’en point mal user. Etant sur le sujet de la Chasse, je me suis
éologiens, à qui Dieu a donné la lumière pour discerner le bien et le mal , ne l’ont encore point marquée du sceau de la rép
ien ; tantôt ils étaient trop maigres, tantôt trop gras ; ils étaient mal peignés, crasseux, galeux, ils baissaient la tête
m corporis conformationem. » Cælius Rhodig. l. 5. c. 5. A.L. « Qui male agit odit lucem. » Joan. 3. 20. « Videtis quid
45 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
foible cœur, il quitte tout pour lui conter des fadeurs. Peut-on plus mal prendre son tems ? Un amour si mal conçu, dont il
i conter des fadeurs. Peut-on plus mal prendre son tems ? Un amour si mal conçu, dont il n’y a pas dans l’histoire le plus
une si grande dépravation, & d’un si mauvais goût. Lætantur cum male fecerint, & exultant in rebus pessimis. Voil
utôt embelli, aimé, recherché, favorisé, excité, applaudit à tous les maux de l’humanité rassemblés. La perte des ames est a
ues amoureuses ; quel chrétien peut se faire un jeu du plus grand des maux , qui doit faire couler les larmes les plus ameres
ur le détester. Dieu est trop grand pour être joué, le plus grand des maux peut-il servir d’amusement ? Peut-on sans folie &
de, ou qu’on veut le rendre ridicule par une qualité empruntée, & mal soutenue. Moliere ne les introduit que dans ces o
gnent une morale relâchée, approuvent la comédie ! Et ceux qui vivent mal , qui aiment les spectacles ; les condamnent contr
s pas ce qu’ils font. Les mauvais condamnent la comédie, & vivent mal  ; vivez donc bien, & n’allez pas à la comédie
édie ; les bons l’approuvent, & vivent, bien, allez-y & vivez mal . Cette contradiction avec l’Evangile, & de l’
e l’Evangile avec lui-même, est-elle tolérable ? Peut-on raisonner si mal , quelle cause désespérée, qui n’est défendue que
urgeois, d’un valet, d’un marquis chimérique, &c. qu’importe ? Le mal que ces chimeres produisent n’est que trop réel.
foible pour tenir contre le vice qui domine ; bien loin d’arrêter le mal , souvent ils l’augmentent. Qui ne sait apprétier,
Tanto pejor quantò melior ; car le meilleur maître, s’il enseigne le mal , est le pire de tous les maîtres : Optimo nequit
rdiroit. Le plus exquis parfum, s’il est trop fort, entête & fait mal . L’homme ne peut supporter qu’une certaine mesure
46 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XI. Si on a raison d’alléguer les lois en faveur de la comédie. » pp. 46-48
a décidé que les lois humaines ne sont pas tenues à réprimer tous les maux , mais seulement ceux qui attaquent directement la
onclure, c’est tout au plus que la comédie doit être rangée parmi les maux dont un célèbre historieno a dit qu’on les défend
pendant que les lois du siècle qui ne peuvent pas déraciner tous les maux permettaient l’usure et le divorce, ces grands ho
47 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
parce que quand l’esprit de l’homme est flottant entre le bien et le mal , ou quand son cœur est déja penché sur le bord du
a justifier comme bonne, ou la condamner comme mauvaise. Ainsi, c’est mal raisonner pour un homme qui se dit Théologien, de
aibles, sentent réveiller leurs passions, deviennent savantes dans le mal , et souvent s’y laissent emporter ? Qu’est-il don
tous ceux qui entraînent leur prochain ; parce qu’ils contribuent au mal , et qu’ils mettent leur frère en danger. C’est un
qu’à Dieu, ou en des Satyres indiscrètes, qui apprenaient à faire le mal qu’elles voulaient reprendre. Les Danses étaient
répondit, comme le prétend notre Apologiste, qu’il n’y avait point de mal à dire et à faire des choses fausses, quand ce n’
moins guéri de ses passions ; quoique d’ailleurs on appelle misère le mal qu’on souffre en sa personne, et miséricorde la c
age étaient tres rares, parce que c’est ce qu’ils représentaient plus mal . J’ai vu une Bible entière réduite ainsi en Vers
nombre. Mais aprés tout, leur surprise n’a pas duré longtemps ; et le mal s’étant déclaré tout d’un coup, ce que l’on avait
ent un plaisir sensuel, et n’ont point d’autre effet que de porter au mal . C’est pourquoi ces exemples sacrés ne doivent po
Chrétienne ; combien ils sont exécrables et détestables ; combien de maux et d’afflictions publiques ils attirent sur le Pe
mbien les Comédies, qui sont la source et la base presque de tous les maux et de tous les crimes, sont opposés aux devoirs d
qui la lui présente l’avertissait qu’elle est capable de lui faire un mal considérable. Ce n’est pas toujours d’une proposi
elle cet exercice se fait, il est fort penchant et incliné du côté du mal , et par conséquent plein de danger et de péril. »
mediatement les reproches ci-dessus : Lavez-vous, soyez purs, ôtez le mal de vos pensées de devant mes yeux, cessez de mal
soyez purs, ôtez le mal de vos pensées de devant mes yeux, cessez de mal faire, et apprenez à bien faire. Isa. 1. Mais de
 ? Un moment funeste ne peut-il pas rallumer en vous ce feu peut-être mal éteint…. Mais y a-il péché ? Oui, Chrétiens, de v
sard, c’est qu’il ne paraît pas à présent aux yeux de l’Église que le mal soit ni si général ni si contagieux, et qu’il est
du Prince des ténèbres, dont il se sert pour faire insulte à Dieu. Le mal du jeu de hasard est moins contagieux : on n’y vo
e ces sortes de jeux, que contre la Comédie, qui est du nombre de ces maux qui ont d’abord une difformité suffisante pour êt
jeu par prudence, ceux qui s’apperçoivent qu’ils sont prêts d’y faire mal leurs affaires ; on ne voit point sortir de la Co
ndre quand on les traite selon les règles de la justice. Peut-on plus mal raisonner que fait l’Auteur de l’Écrit, quand pou
tion. Il devrait bien plutôt faire réflexion, que ceux qui passent si mal les dernières heures de la journée, ont perdu tou
mme les Juifs qui abusent du repos de ce saint jour pour commettre le mal  : Il vaudrait bien mieux pour eux qu’ils passasse
les impiétés et les impuretés qui font horreur. Il y a même plusieurs maux extérieurs, dans le détail desquels elle ne juge
48 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
emblables, on ne peut croire que le Comique leur ait fait beaucoup de mal . » Il y a dans ce grand nombre de Pièces qu’on vi
bleaux de façon que ses préceptes sont un badinage qui attire plus au mal qu’il n’en éloigne, et qu’elle répand sur les déf
fâchés qu’un autre eût été plus loin qu’eux. Mais je tiens qu’il est mal , sur quoi que l’on se fonde, De fuir obstinément
vieille Emilie à qui on reproche … … … … …. « Qu’à son âge il sied mal de faire la jolie, Et que le blanc qu’elle a scan
e d’un dépôt confié, qui veut séduire en sa faveur une enfant qu’il a mal instruite, et qui compte lui enlever et les douce
e science D’étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l’action Avec la pureté de notre intention. »
a pureté de notre intention. » ACTE IV. Scène 5. « … … … … … Le mal n’est jamais que dans l’éclat qu’on fait, Le scan
nt ; on voit, et le peu d’avantage qu’elle procure, et la quantité de maux qu’elle peut produire. L’on peut même assurer, di
aître d’une manière agréable et ingénieuse, ce qui n’est pas un petit mal . Il y a bien des gens qui étouffent de mauvais de
les seront dangereuses et nuisibles. Elles causeront d’autant plus de mal , qu’on se persuadera qu’elles en ont moins, et qu
impunément à côté d’elles d’autres qui méritent la proscription ? Le mal serait toujours aussi grand. On n’a examiné ici q
édie. Il les trouve tous très reprochables. Il remonte à la source du mal  ; elle est, selon lui, dans les Auteurs et les Ac
r les guérir ; elle les met en œuvre aujourd’hui pour augmenter leurs maux . La scène antique éteignait dans les Athéniens la
il nuisit autant qu’il excella. Le meilleur Maître, s’il enseigne le mal , est le pire de tous les Maîtres. A de tels senti
er la comparaison fatale. Il a répondu que quand on fait attention au mal que l’Eglise aperçoit dans les spectacles, aux so
rience nous apprennent qu’on ne peut se dispenser de tolérer certains maux  ; que l’Eglise craint d’arracher l’ivraie, craint
e ces sortes de personnes, (les Comédiens) pour éviter de plus grands maux , comme on a toléré autrefois des choses qui parai
moins qu’on fasse entendre qu’elles sont mauvaises. Que le comble des maux , est que le mal ose se revêtir de tous les caract
entendre qu’elles sont mauvaises. Que le comble des maux, est que le mal ose se revêtir de tous les caractères du bien. En
te dépravée, mettaient au nombre des bagatelles, où il n’y a point de mal  ; qu’ils décrieraient avec exécration les spectac
es spectacles ; et qu’enfin ils n’oublieraient rien pour déraciner ce mal , et faire cesser cette source de corruption. Il e
s principes de notre Religion, la Comédie étant la source de bien des maux , les Comédiens ne soient responsables devant Dieu
oup d’autres, les éloges outrés qu’en fait M.F. qui à cet égard a été mal instruit, ou n’a pas voulu l’être mieux, ou a peu
rendre moins respectables ; et si l’on se plaît volontiers à dire du mal , ce n’est que de ceux dont l’emploi ne fait pas j
igner, de les empêcher, dis-je, de se flatter qu’ils ne font point de mal en le fréquentant, et de leur ôter cette sécurité
t leur erreur. La généreuse hardiesse de celui qui nous montre que le mal est où il est en effet, doit être sans doute plus
mot dans le théâtre de Molière. e. [NDE] draper = dire beaucoup de mal de quelqu'un (Littré). f. [NDE] pattu=qui a des
49 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
N. — (7. Responsione ad argumenta, etc.) Il y a donc du mal à se divertir ? Non, il n’est pas défendu de se r
ution ? d’où vient qu’un tel casuiste m’a dit que je ne fais point de mal , et que le bal et la comédie sont des actions ind
imprudence et une horrible témérité, vous dire que vous ne ferez pas mal d’aller à ce jeu, au bal ou à la danse, s’il ne c
vote et qui communie souvent, va bien au bal ; il n’y a donc point de mal  : votre exemple lui donne la hardiesse d’y aller,
50 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
treries et en danses impudiques, dit qu’elles ne feraient pas tant de mal si elles filaient leurs quenouilles ; ni l’un ni
es ; ni l’un ni l’autre ne vaut rien, mais la danse est un plus grand mal . Et ailleurs il dit expressément, qu’il vaudrait
rte l’objection que vous avez coutume de faire : On n’y fait point de mal , on n’y dit rien qui ne soit honnête, et il répon
51 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
outien de la vertu. Mais ne m’avouera-t-on point qu’il s’y prend bien mal pour nous persuader que la véritable dévotion le
, dit-il, tout à fait scandaleuse et diabolique ; on y voit un enfant mal élevé qui réplique à son père, une religieuse qui
ontrarierait-il point en nous laissant une pente si naturelle pour le mal , s’il ne nous réservait une miséricorde plus gran
vertu, mais je veux vous montrer clairement que les esprits les plus mal tournés ne sauraient trouver la moindre apparence
lle-même, je ne puis que je ne blâme une insulte si condamnable et si mal fondée. Il prétend que Monsieur de Molière est un
s sommes dans un siècle où les hommes se portent assez d’eux-mêmes au mal , sans avoir besoin qu’on leur explique nettement
52 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
qu’on cesse de raisonner et de vivre en Chrétien. II. Mais quel mal y a-t-il, dit-on, de se divertir en carnaval ? Et
our autoriser ce qu’on condamne en tout autre temps ? On demande quel mal il y a de se divertir en carnaval ; c’est-à-dire,
toutes sortes de plaisirs mondains, et d’en faire même trophée. Quel mal il y a de se déguiser pour n’avoir plus honte de
onte de rien, et pour s’exposer à tous les dangers sans crainte. Quel mal il y a de passer une partie du jour au jeu, presq
ctère sont les gens qui s’y trouvent. Et l’on demande après cela quel mal il y a dans tous ces plaisirs du carnaval ! Et qu
rès cela quel mal il y a dans tous ces plaisirs du carnaval ! Et quel mal n’y a-t-il pas ? Quelle innocence à l’épreuve de
53 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
passions, les vices, les désordres passés. Il est si aisé que le feu mal éteint se rallume, que Dieu abandonne le témérair
ultare, quia fornicatus es à Deo tuo. Il y a plus que le danger ; le mal augmente sans cesse, péché sur péché, passion sur
toute la piece ; elle est aussi amusante que l’autre est sérieuse. Le mal est fait quand le remede arrive, on en sort tout
stie des Actrices, entendant les discours libres, en fuit-il moins un mal actuel, parce que Valere va se marier ? Le feu ne
& l’instruire ? L’épreuve est trop dangereuse, il augmenteroit le mal & le rendroit incurable. Quel Médecin qui vou
bien éloigné, si incertain & si rare pourroit-il le dédommager du mal infini qui l’auroit précédé, & qui le rendroi
eût mieux fait encore de conseiller au Prince d’arracher la racine du mal en détruisant le théatre. Il n’est pas moins dang
’enseigne point ces choses là ; les enseignât-il, il les enseigneroit mal  ; & quand il les enseigneroit bien, ce seroit
n Juge ne plaide, ne prêche pas mieux ; ordinairement il le fait plus mal , il a moins l’espris de son état, l’amour du plai
tat, l’amour du plaisir enfouir les talens. Tout cela même s’enseigne mal  ; le théatre ne peut enseigner que ce qu’il sait
de spectacles qui corrompent les mœurs , disoient-ils, on augmente le mal , en faisant faire à des enfans de qualité ce qui
par l’idée du bonheur donnent des idées fausses, des biens & des maux , entretiennent fortifient, augmentent des sentime
! Enmontrant les hommes heureux ou malheureux par les biens & les maux sensibles, on les trompe ; le vrai malheur, le vr
e leurs familiarités criminelles, disent à chacune, qu’y a pas grand mal à ça . Ensuite les deux concurrentes se disent le
54 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
us augmenterez vos lumiéres, & vous éviterez avec plus de zele le mal que vous connoîtrez mieux. Vous, en qui l’ensorce
rouverez pas que le mot d’indecence est trop foible, pour exprimer le mal que je combats. L’idolâtrie, Art. 1. Indecence po
la Religion roulent sur deux maximes capitales, qui sont d’éviter le mal & de faire le bien. Il ne doit point y avoir
yque ce soient là les grands biens que vous devez faire. Mais à quels maux ne vous y exposez-vous pas ? Et en quels dangers
Religion, que vous professez, vous engage indispensablement à fuir le mal & à faire le bien : vous fuyez le bien, &
mal & à faire le bien : vous fuyez le bien, & vous courez au mal , vous renversez donc toutes ses maximes. Ajoûtons
eigneur, disoit un Prophete, vos yeux sont trop purs pour souffrir le mal , & vous ne pouvez regarder l’iniquité, mundi
présomptueuse est une marque infaillible, que vous estes déja dans le mal , que vous ne voulez pas craindre ; & si vous
e celuy qui le donne, & que le remede n’est pas plus grand que le mal . La modestie est le rempart de la chasteté, &
rquer les égarements de ceux qui pensoient à se réjouir au milieu des maux innombrables dont ils estoient environnez, &
attribuent un si noble effet à une si chétive cause, se servent bien mal de leur raison, & ont une idée bien basse de
Joan. 1. 14. Me6. presserez-vous encore de vous dire précisément le mal qu’il y a dans les spectacles ? Vous deviez vous
icy qu’a lieu cette maxime de saint Paul, que ceux qui consentent au mal , sont aussi coupables que ceux qui le font. Rom. 
rain Pere de famille demandera un compte terrible à ceux qui l’auront mal employé. Matth. 25. Les Dames péchent, en faisan
éponse, que vous en sortez sans y avoir reçû la moindre impression de mal . Les plus grands Saints n’y seroient pas sans pér
55 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
dément leurs fausses lumières, et qu'ils sont eux-mêmes convaincus du mal qu'il y a dans la comédie. » Essais de mor[ale].
use de l'idolâtrie qui y régnait ? R. L'idolâtrie n'était pas le seul mal que les Pères condamnaient dans les spectacles. U
olèrent, c'est qu'elles ne sont pas établies pour remédier à tous les maux , mais seulement à ceux qui attaquent directement
la Société. Cette tolérance n'empêche pas qu'on ne doive dire que les maux que le monde permet, ne laissent pas d'être conda
56 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88
deris impio, prohibe panes illi dari » ; car vous trouverez un double mal dans tout le bien que vous lui ferez, parce que l
irs criminels de son âme, et donner des bénédictions à celui qui fait mal . « Donare res suas histrionibus, vitium est immam
s Curial. c. 8. p. 27. Les cœurs des hommes sont si pervertis et si mal tournés, dit encore excellemment saint Augustin,S
utres, qu’on les porte à offenser Dieu, et qu’on se rende complice du mal qu’ils font ? Le péché des Comédiens est énorme,
57 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XII. Du temps que l’on perd à la Comedie, et aux autres spectacles de même nature. » pp. 269-279
, et qu’on reçoit tout sans distinction, en sorte que les semences du mal , qui y sont répanduës, penetrent jusques dans le
asse quelque chose d’assés approchant, et l’on sait d’ailleurs que le mal est toûjours mal, et merite toûjours d’être évité
e d’assés approchant, et l’on sait d’ailleurs que le mal est toûjours mal , et merite toûjours d’être évité, en quelque quan
tre évité, en quelque quantité qu’il paroisse. Je croi donc que c’est mal employer le temps que de le consumer dans cette l
58 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -
et presque au genre humain ? Voilà le sujet de mes alarmes, voilà le mal que je voudrais prévenir. Je rends justice aux in
es qui nous irritent, on en parle avec moins d’indignation ; loin des maux qui nous touchent, le cœur en est moins ému. Depu
s les hommes, j’ai presque cessé de haïr les méchants. D’ailleurs, le mal qu’ils m’ont fait à moi-même m’ôte le droit d’en
stances que la mienne : c’est que je suis au-dessous de moi-même. Les maux du corps épuisent l’âme : à force de souffrir, el
59 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
lles qui peuvent estre criminelles ; ce sont les moyens d’arrester le mal qu’elles sont ou par elles-mesmes, ou par quelqu’
u par quelqu’une de leurs parties ; ce sont les moyens de prévenir le mal que les Pieces nouvelles pourroient faire. Pre
de Dieu, que de nourrir & de soûtenir les causes des plus grands maux que les hommes ayent à craindre. Ceux qui appuyer
Magistrats, les oblige sans doute de s’en servir pour remedier à des maux qui luy déplaisent d’autant plus, qu’ils sont plu
plus, qu’ils sont plus pernicieux que les pechez particuliers, à des maux qu’il veut étouffer, & qui sans miracle ne le
it ; malheur à leurs ames, parce que Dieu leur a rendu une partie des maux qu’ils ont merité par leurs pechez, que par les m
ances naturelles, & des lumieres de l’Evangile pour s’abstenir du mal , & pour pratiquer le bien, que la raison &
le mépris des méchans par cette apparence de malice : l’apparence du mal couvre l’apparence de l’innocence, celle de l’inn
uvre l’apparence de l’innocence, celle de l’innocence couvre celle du mal , ce mélange continuel ne laisse pas le temps de r
laisse pas le temps de reconnoistre lequel l’emporte ou du bien ou du mal  ; & ce venin, comme celuy de Pelage, ne s’app
es à ce qu’elles sont : ces Pieces sont des composez de bien & de mal , un mélange de ce qui peut maintenir la vertu, &a
toûjours la mesme apprehension pour des Pieces déguisées, & où le mal ne paroist pas assez pour les diffamer. Les mécha
er aux Comedies criminelles. Les bons prennent quelquefois le goût du mal en voyant representer ces Pieces ambiguës, le mal
lquefois le goût du mal en voyant representer ces Pieces ambiguës, le mal s’insinuë jusques dans leur cœur, à la faveur de
; & puisque ces Pieces ambiguës entretiennent les méchans dans le mal , & y attirent tres-souvent les plus vertueux
de demeurer impunis, s’ils ne sont reformer des Pieces qui rendent le mal ou incurable, ou plus difficile à guerir, & q
peché qu’ils ne remarquent pas ; il ne peut pardonner, parce que les maux qui procedent de ces déguisemens, les maux multip
t pardonner, parce que les maux qui procedent de ces déguisemens, les maux multipliez par cette mollesse, & par cette co
e derniere Partie de ce Discours. Troisiéme point. Prévenir le mal qui peut arriver des Comedies. L es Comedies
60 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -
e materiam vestris qui scribitis æquam viribus , ne peut causer aucun mal , et pourrait encore, au contraire, donner quelque
me accusé de cynisme et de morosité ; vu que je ne dissimule point le mal , ce que je fais, pour mieux faire sentir l’urgenc
peut faire mieux sentir que cette expérience habituelle, l’étendre du mal , et la difficulté du retour au bien. Cette diffic
ensuite étouffé ou paralysé presque entièrement en le suppléant fort mal , en le remplaçant comme un étourdi spirituel et m
répétitions d’ailleurs sont dûment autorisées par la continuation du mal qui va toujours en augmentant, et ne peut diminue
61 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
ur les idées, les manieres angloises : Malicomanie, fureur de dire du mal , idée juste d’un calomniateur, définition juste q
t. Saint Charles, dans ses Conciles, ne finit point sur le détail des maux que font ces images licentieuses, sur l’obligatio
e. Cette secte, pendant près de deux siécles, a causé les plus grands maux . Guerres, incendies, martyrs sans nombre, destruc
’erreur, mépris des Conciles Œcuméniques ; il n’est point d’espece de mal qu’ils n’ayent faits. Elle n’est pas même encore
’il faut guérir, ou un insensé qu’on abandonne ; mais ce n’est pas un mal universel, pour lequel il faille abolir toutes le
ement mauvais, & conserver les images de piété, qui ne font aucun mal , & peuvent faire beaucoup du bien. L’Iconocla
en qu’elles font ; épargneroit-il les licencieuses qui ne sont que du mal  ? L’Orient & l’Occident, l’erreur & la vé
u’ils ont fait goûter en dormant, les songes font alors un très-grand mal  ; les rêves sont des peintres qui copient les ori
62 (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148
ent le sein decouvert, lorsqu’elles ont esté suffisamment averties du mal qu’il y a dans cette immodeste façon de se vestir
bon cœur de cette frequentation ; mais si je le fais on en croira du mal , j’en seray deshonoré, ou je seray cause que cett
 ? Le Confesseur leur pourroit dire : Ou l’on croit qu’il y a déja du mal , ou l’on ne le croit pas : si on le croid, il y a
fasse aucun tort : mais quand elle pourroit faire soupçonner quelque mal , il faut preferer vostre salut à la crainte de ce
cuse pas de quelque peché par ignorance, croyant qu’il n’y a point de mal en certaines choses que le Confesseur juge mauvai
nt de peché ? L’ignorance qui n’excuse pas de peché celuy qui fait le mal ne croyant pas qu’il soit mal, est celle de la lo
n’excuse pas de peché celuy qui fait le mal ne croyant pas qu’il soit mal , est celle de la loy naturelle qui regle les devo
ion ; puisque demeurant dans la bonne foy, ils ne commettent point de mal de vivre ensemble, comme S. Augustin le declare p
63 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
Mars, &c. & que les Dieux, sur notre Théâtre, figurent assez mal , un nouveau Chrétien, qui assistoit à ces Spectac
a vérité. La généreuse hardiesse d’un Casuiste qui nous montre que le mal n’est pas où en effet il ne se trouve point, est
d’un dépôt confié, qui veut séduire, en sa faveur, une Enfant qu’il a mal instruite, & qui compte lui enlever & les
de Dom Juan n’est autre chose que le Sancho de D. Quichotte, qui rend mal de fort bonnes pensées ; mais les Auteurs n’ont e
unition Théâtrale que Dom Juan éprouve à la fin, qu’elle soit bien ou mal représentée, il n’en résulte pas moins l’aveu des
fers des Chaudieres bouillantes, Où l’on plonge, à jamais, les Femmes mal vivantes, Et ce que je vous dis ne sont pas des C
tuffe ; mais ces peintures, quoique naïves, sont trop sujettes à être mal interprétées. Il en est de même de cette maxime d
s contradictoire. Il est par-conséquent visible, que le bien & le mal de cette profession consistent dans les bonnes ou
’esprit a toujours été reconnu absolument nécessaire. Et dire, que le mal des Spectacles réside dans la réunion de tant de
64 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
mpli sa Cour & ses provinces ; & ce n’est pas un des moindres maux que fait le théatre de Paris, de répandre ce goût
u’il en soit, c’est l’esprit du théatre. C’est là qu’on parle le plus mal des Rois & des Ministres, des Grands, qu’on l
ce sont les Saints Peres, c’est toute l’antiquité, qu’il traite aussi mal . Il est vrai que tous les siécles de l’Eglise ont
Julien passa pour un monstre odieux. Aucun Protestant n’a traité si mal S. Basile, S. Gregoire de Nazianze, S. Chrysostom
enfance, Offusquent sa raison, font toute sa science. Mais c’est un mal universel ; le monde ne pense pas comme lui. Auss
e, Maudit soit qui prétend corriger sa sottise ; Que l’on s’adonne au mal , que l’on s’adonne au bien, Voyage qui voudra, je
ie. Quoi, vous, Prélat, qui ne connoissez rien, Vous décidez & du mal & du bien ? Allez ouïr déclamer sur la scene
ité qui précéda mon être. Ah ! voyons dans la mort la fin de tous nos maux . Grand Dieu, votre courroux devient même impuissa
it le péché. Agir contre ses lumieres, & faire ce qu’on fait être mal . Les impies sont tous d’aussi mauvaise foi. Malgr
le hasard seul. Pourquoi craindre le bras céleste ? Le bien & le mal sont un songe. Pleins de ce sonze séduisant, nous
65 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
laisir, quelquefois avec dégoût, selon qu’elles me semblaient bien ou mal écrites. » C’est-à-dire selon que vous étiez de b
pas confondu deux choses qui sont aussi différentes que le bien et le mal . Mais enfin, puisqu’on a seulement parlé des Poèt
otre muse est une innocente, qu’elle n’est pas capable de faire aucun mal , qu’elle ne donne pas la moindre tentation, qu’el
ttres, et peut-être voudriez-vous à présent ne vous être pas piqué si mal à propos de ce qu’il a dit que les Poètes de Théâ
que vous ne voulez pas qu’il soit permis à qui que ce soit de parler mal de la Comédie ? entreprendrez-vous tous ceux qui
ècle depuis qu’il se fut jeté dans le parti d’Origène. » Vous devinez mal , ils ne vous diront point cela, ce n’est point le
blait qu’ils n’y étaient venus que pour voir les marques funestes des maux qu’ils y ont faits, et pour insulter à l’afflicti
and il ne réussit pas dans ce malheureux dessein, et il s’attriste du mal qu’il n’a pas fait. Quelquefois ses vers peuvent
cette histoire soit fausse, vous ne dites point qu’ils la rapportent mal , et vous les accusez seulement de l’avoir souvent
chacun suive sa vocation. » Vous pensez donc que la vocation porte au mal et aux injures. La Sorbonne dirait assurément que
66 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
Sentiments qui flattent leurs passions et qui les autorisent dans le mal . C'est ce méchant effet que je veux tâcher de pré
s faire passer pour un homme de naissance ; la qualité ne sied pas si mal à un fauteur de la Comédie. On aurait pris patien
, qui émeuvent les passions, surtout quand elles sont flattées par le mal même dont ils parlent. Peut-être insisterez-vous
beaucoup plus surpris que lui, quand j’ai vu que vous la prouviez si mal . Vous rapportez pour cela le Chapitre 2 du Livre
i horrible pensée à Tertullien. Mais voyons si vous vous servez moins mal de Saint Cyprien, que de Tertullien. Saint Cyprie
ils sont, leur deviennent défendus par le scandale qu’ils en prennent mal à propos. « Diabolo artifice ex sanctis in illici
s, des tambours, et des autres instruments, avoue que ce n’est pas un mal de danser, et de chanter. » Je pourrais le nier :
ie en elle-même par Tertullien et Saint Cyprien, ou moi de la voir si mal prouvée, avec si peu de réflexion et si peu de ju
e parle pas de votre manière de le citer, je veux croire que s’il est mal cité, c’est la faute de l’Imprimeur ; vous lui av
lir de pieux sentiments et de courir après Dieu, et qu’enfin c’est un mal de s’y affectionner. Je ne vois rien dans tout ce
nnaître à une âme pieuse qu’il y a du danger dans une pratique, et du mal à s’y affectionner, il n’est pas nécessaire de la
nt peut-être bien assister à la Comédie avec moins danger et moins de mal que les autres, s’il était vrai qu’ils y cherchai
encore à la Comédie qu’il fallait consulter, pour savoir s’il y a du mal ou non ; vous deviez bien croire que si ces perso
d’y retourner, elles n’auraient garde de vous avouer qu’elles fissent mal en y allant, ou qu’elles en vissent en y assistan
fession même ne veulent pas demeurer d’accord qu’ils ont cru faire du mal , quand ils en ont fait effectivement ; ils cherch
z consultés étaient apparemment de ce caractère, ainsi vous vous êtes mal adressé pour être éclairci dans votre doute. Il f
t mieux éclairci que vous ne l’avez été. Pour savoir donc s’il y a du mal pour les Auteurs de travailler pour le Théâtre, c
qu’il s’était acquis à une plus solide vertu. Pour savoir si c’est un mal pour les Acteurs de monter sur le Théâtre, il fal
n Monastère, et y réparer par la pénitence et par la retraite tout le mal qu’elle avait fait, ou auquel elle avait donné oc
ui aura échappé à la pénitence du père. Enfin pour savoir s’il y a du mal d’assister à la Comédie, il fallait vous adresser
rdât cette conséquence ? Une Dame mondaine ne s’accuse pas de tout le mal qu’elle a pu faire par les airs affectés et par l
es que vous avez confessées, ne pouvaient pas vous faire connaître le mal qu’il y a d’assister à la Comédie : c’étaient des
à la Comédie : c’étaient des malades ou qui ne connaissaient pas leur mal , ou qui n’en voulaient pas guérir, et vous un Méd
de ce moyen, c’est-à-dire, de la Confession, surtout l’ayant fait si mal à propos, et pour autoriser le vide. Mais il me s
Théâtre n’a pas été un moyen suffisant ni sûr pour vous éclaircir du mal qu’il y a d’y assister, soit que la trop grande p
e si on en conserve quelqu’un, c’est plutôt celui d’instruire dans le mal . L’on peut encore, avec raison, dire des Comédien
raison pour laquelle la Comédie ne leur a point fait, disent-ils, de mal , ni de méchante impression, c’est parce que leur
u de connaissance sur cette matière, vont à la Comédie sans savoir le mal ou le danger qu’il y a. Au reste, je ne veux pas
tre temps ; elle forme peut-être quelque léger désir de remédier à ce mal , mais il n’est déjà plus temps. Le venin a entièr
eut qu’un Officier d’une Province même éloignée de Paris, sans doute mal dans les affaires, qui songea à les accommoder en
’on vit parmi les Chrétiens d’une manière toute païenne ; et c’est un mal qui ne vient pas tout d’un coup, mais peu à peu,
ie soit défendue dans l’Ecriture, que nous y trouvions la défense des maux dont elle peut être la source, et ceux dont elle
ombien les Comédies qui sont la source et la base presque de tous les maux et de tous les crimes, sont opposés aux devoirs d
s en prévaloir, ni de vous servir de sa conduite pour autoriser aucun mal . Je suis convaincu de la droiture des intentions
t de la tranquillité de l’Etat, est cause que l’on tolère de certains maux pour en éviter de plus grands ; et que l’on fait
ifier tout ce qu’elle permet. En cela, la Police évite de plus grands maux par un moindre qu’elle tolère ; et comme dit Sain
lises sont fermées : tout cela est vrai et faux en partie. Vous savez mal l’heure de la Comédie, les portes en sont ouverte
e les Offices autant qu’on le peut, pour gémir devant Dieu de tout le mal qui se fait dans le même temps, surtout à la Comé
et quand on ne les prendrait pas, il n y aurait ni plus, ni moins de mal . Puisque dans une autre occasion vous vous étiez
67 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
ersuader, qu’on les a voulu allarmer pour peu de chose, en faisant le mal , ou le danger plus grand qu’il n’est ; de sorte q
 ; c’est ce qu’on appelle s’exposer à l’occasion du peché. Ensuite le mal que ceux qui y assistent, causent aux autres, en
ulté qu’il faut consulter la situation de vôtre cœur, & que c’est mal raisonner de la grandeur du peril où l’on s’expos
asion de scandale, c’est à dire, s’ils sont capables de les porter au mal , c’est une occasion de peché, qu’ils sont obligez
e que les spectacles de ce temps sont d’autant plus dangereux, que le mal y est plus caché, & plus subtilement déguisé.
e scrupule de s’y trouver ? de maniere, que si l’on n’y fait point de mal , par soy-même, l’on contribuë au mal que les autr
e, que si l’on n’y fait point de mal, par soy-même, l’on contribuë au mal que les autres y font. Les personnes mondaines, s
viole les premiers devoirs de la justice ; que cet argent, dis-je, si mal employé, est un peché ? De tout cela, Messieurs,
nt mises en la bouche de ces Chrétiens de Theâtre, qui soutiennent si mal le personnage qu’ils representent ? Or, s’il y a
nt necessaire. Quand donc ces spectacles ne causeroient point d’autre mal , que de dissiper l’esprit, ne seroient-ils pas to
rés le crime même, doit être regardée comme le plus grand de tous les maux  ; car je veux que cette occasion qui est prochain
68 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
ersuader, qu’on les a voulu allarmer pour peu de chose, en faisant le mal , ou le danger plus grand qu’il n’est, de sorte qu
 ; c’est ce qu’on appelle s’exposer à l’occasion du peché. Ensuite le mal que ceux qui y assistent, causent aux autres, en
ulté qu’il faut consulter la situation de vôtre cœur, & que c’est mal raisonner de la grandeur du peril où l’on s’expos
asion de scandale, c’est à dire, s’ils sont capables de les porter au mal , c’est une occasion de peche, qu’ils sont obligez
re que les spectacles de ce tems sont d’autant plus dangereux, que le mal y est plus caché, & plus subtilement déguisé.
e scrupule de s’y trouver ? de maniere, que si l’on n’y fait point de mal , par soy-même, l’on contribuë au mal que les autr
e, que si l’on n’y fait point de mal, par soy-même, l’on contribuë au mal que les autres y font. Les personnes mondaines, s
viole les premiers devoirs de la justice ; que cet argent, dis-je, si mal employé, est un peché ? De tout cela, Messieurs,
nt mises en la bouche de ces Chrétiens de Theâtre, qui soutiennent si mal le personnage qu’ils representent ? Or, s’il y a
nt necessaire. Quand donc ces spectacles ne causeroient point d’autre mal , que de dissiper l’esprit, ne seroient-ils pas to
rés le crime même, doit être regardée comme le plus grand de tous les maux  ; car je veux que cette occasion qui est prochain
69 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
e ? Je réponds qu’il vaudrait mieux ne savoir pas lire que de lire si mal , comme si l’on avait voulu nous inviter au specta
Que sait là un Chrétien, à qui il n’est pas même permis de penser au mal  ? « Quid inter hæc Christianus facit, cui vitia n
s il est si funeste de donner la connaissance et le goût prématuré du mal , mais même les vieillards, dont les vices, sont d
7.) : Gardez vos pieds et votre corps ; n’abusez point, pour faire le mal , des membres que Dieu vous a donnés pour pratique
e de Parallèles, où il compare les vertus et les vices, le bien et le mal , et s’appuie d’une multitude de passages choisis
parle (L. 3. C. 47.) de deux villes, dont l’une est bien, et l’autre mal réglée. Il dit de celle-ci, d’après S. Basile, S.
ujourd’hui Nice, suffragant d’Embrun, nous assure (Hom. 6.) qu’il est mal aisé d’expliquer combien sont dangereux les piège
grand traité de gubernat. Mundi, pour justifier la providence sur les maux innombrables qu’elle permet, qui sont pour les pé
nsulter celui qui nous honore de ses caresses, rendre le bien pour le mal , que d’offrir à Dieu des pièces de théâtre en rec
es plus violents remèdes sont inutiles, et semblent même augmenter le mal , quelle espérance nous reste-t-il de notre salut,
ne qui corrompt et qui mène à tous les vices : ne fissent-ils d’autre mal , ne l’entretiennent-ils pas ? « Desidiam prorogan
70 (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20
gnez des 3 reproches d’impiété dont souvent on charge les Philosophes mal à propos, en leur attribuant des sentimens qu’ils
on a écrit qu’on doit être jugé, & non sur ce qu’on est soupçonné mal à propos de penser ou d’avoir voulu dire : cepend
és, & qui résultent du dogme de la divinité du Verbe incarné. Si, mal informé de nos sentimens, vous nous avez fait tor
sentimens, vous nous avez fait tort dans l’esprit d’un public souvent mal instruit ; tâchez, je vous en conjure, de le répa
71 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
sions, se battra en duel, peut-être excitera des : révoltes, traitera mal sa femme, ses enfans, ses domestiques, ses confre
est le plaisir qu’on goûte dans les Tragédies, le plaisir barbare des maux d’autrui. Quelle satisfaction peut trouver un bon
dans une vie de quatre-vingts ans a fait trois ou quatre pieces assez mal écrites, dont même on a douté qu’il fût l’Auteur,
mine le Théatre, qu’on dit si nécessaire pour empêcher de plus grands maux , & qui entretient précisément les mêmes maux
êcher de plus grands maux, & qui entretient précisément les mêmes maux dont on le dit le préservatif. Entre les hommes,
es, & poussent la créature plus directement au malheur. Voilà le maux extrêmes. Il est inutile de faire au Théatre l’ap
ience journaliere ne laisse ignorer à personne que c’est la source du mal , qu’on y respire l’air le plus contagieux, que se
ros : il ne pouvoit lui rendre un plus mauvais office, & il s’est mal servi lui-même ; c’est bien la piece la plus plat
copie. Il crie au voleur & s’inscrit en faux. Il prétend qu’on a mal traduit, qu’on a altéré, ajouté, retranché, que c
lein de soi-même, on aime mieux en dire des petitesses, & même du mal , que de n’en rien dire : on ne voit pas que, quan
, il conduira le feu du tonnerre jusqu’à terre, sans leur faire aucun mal . Les actrices s’armeront ainsi contre la foudre,
& d’actrices, par politique, dit-on, pour empêcher de plus grands maux . On ne veut pas connoître l’erreur de cette prete
veut pas connoître l’erreur de cette pretendue politique, puisque les maux qu’ils font sont encore plus grands que ceux qu’o
s poëtiques ont ennobli, s’est rendu célebre par le bien & par le mal . Son esprit caustique lui fit beaucoup d’admirate
’épargne ni acteur ni actrice. Cette satyre quoique amere n’a pas été mal reçue, au contraire on a profité de ses sages avi
72 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE. De Racine à Despréaux, » pp. 83-84
endre injures pour injures. Si j’étois capable de lui vouloir quelque mal , & de me réjouir de la forte réprimande que l
que Dieu me fait la grace d’être assez peu sensible au bien & au mal qu’on en peut dire, & de ne me mettre en pein
73 (1823) Instruction sur les spectacles « Introduction. » pp. -
’en forme une idée métaphysique ; on en sépare dans la spéculation le mal qui en est inséparable dans la pratique ; et on s
rable dans la pratique ; et on s’imagine ensuite qu’il n’y a point de mal à les fréquenter. Mais ce n’est point dans une sp
74 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
ence et la fatuité. On n'a jamais tant et si peu écrit, si bien et si mal  ; tant, à compter les feuilles d'impression ; si
olidité des raisons ; si bien, si l'on ne cherche qu'à cabrioler ; si mal , si l'on désire de s'instruire. Le théâtre en est
Mais ces rôles sont nécessaires à la pièce. Il est vrai, et voilà le mal du genre dramatique ; il met dans la nécessité de
condamner la scène, doive lui servir d'excuse. La nécessité de faire mal que s'impose celui qui fréquente de mauvaises com
es compagnies et se met dans l'occasion prochaine, justifiera donc le mal qu'il fait ? Mais le vice est puni à la fin de la
trouvé d'assez peu sages pour choisir de si mauvais modèles ; ils ont mal connu l'esprit et les devoirs de leur état, et c'
75 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVIII. D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. » pp. 142-145
imaginaire, qui traîne presque toujours après soi une longue suite de maux de toute espèce, les desseins abominables de tant
 ? Comment peut-on donc excuser une pratique si remplie de véritables maux , sous prétexte d’un bien apparent ? Mais il est t
76 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
eraient-elles innocentes au théâtre, ne servent partout ailleurs qu’à mal faire. Ces hommes si bien parés, si bien exercés
père avare pour celle de Léandre ou d’Argan ? Partout la tentation de mal faire augmente avec la facilité ; et il faudrait
ages auxquels ils seraient bien fâchés de ressembler ? C’est un grand mal sans doute de voir tant de scélérats faire des rô
ropos délibéré pour me divertirn. » Quand même on ne prendrait aucun mal à la représentation des pièces théâtrales, ne se
n de pécher pour plusieurs. S’il est quelquefois permis de tolérer un mal pour en empêcher un plus grand, il ne l’est jamai
77 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92
mes, que ce leur est presque un crime d’apercevoir trop qu’elles sont mal observées : elles ne peuvent quelquefois témoigne
art au mauvais discours qui se tient, ou comme si elles dissimulaient mal qu’elles y entendent finesse. En un mot quiconque
n panégyrique complet de leur vie. Mais après tout, c’est représenter mal le sexe et faire violence à sa modestie naturelle
expérience ? La modestie les instruit par une soudaine répugnance au mal  : c’est une sorte de leçon toujours prête et touj
t à aller au-devant de la surprise. Ainsi la différence du bien et du mal se retrace-t-elle dans l’âme en un moment, ainsi
noncés contre le crime. On nous interdit les plus légères attaches au mal  ; on nous défend tout entretien trop enjoué ; on
mour Triomphant etc. Or répandre le charme du vers et du chant sur le mal , n’est-ce pas pour en redoubler la force, pour le
aise conduite ? la vie enfin que l’on mène à Londres, inconnue ? Quel mal y a-t-il que tout cela soit dévoilé ? Je demande
ivent-ils tout savoir ? Ne vaut-il pas mieux, par exemple, ignorer un mal que d’en acheter la connaissance aux dépens de sa
s’il n’en reçoit pas satisfaction, d’informer contre lui comme étant mal affectionné à la Grèce, et un traître qui en aban
us prescrites par sa sage providence ? des distinctions du bien et du mal  ? Un Sceptique ne connaît ni principes de conscie
a vertu. He ! quel honneur y a-t-il donc à être Maîtres dans l’art de mal faire sans scrupule, sans retours, sans honte ? Q
t point propres, ou n’y sont point uniformes ; que d’abord il y entre mal , ou qu’il ne les soutient pas. Dans ses Nuées il
naturelle : il tourne ses propres raisonnements en railleries le plus mal à propos du monde ; dans le moment qu’il dispute
pure perte. Ainsi ôte-t-on le plaisir, lorsqu’on fait lever le lièvre mal à propos. Troisièmement. Aristophane se fait lui-
78 (1667) Traité de la comédie « Préface » pp. 452-454
tion. Les autres siècles étaient plus simples dans le bien et dans le mal  : ceux qui y faisaient profession de piété témoig
est une représentation d'actions et de paroles comme présentes ; quel mal y a-t-il en cela ? Et après avoir ainsi justifié
79 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
été dans celles de l’ancien, qui ne regardaient que les biens ou les maux de ce monde et qu’on verra accomplir à la lettre
t pas ; mais qu’il est à craindre que les hommes charnels ne prennent mal ces sortes d’Histoires. C’est pourquoi ce Saint r
, et tout ce qu’on peut attendre des Auteurs, c’est qu’ils cachent le mal sous des enveloppes ; mais ils font ces enveloppe
les plus honnêtes soit préparé avec toute la délicatesse possible, le mal n’en est pas moins dangereux, et les Auteurs n’év
les hommes, et sait-il leur faire prendre pour un bien, ce qui est un mal véritable ? On voit des Chrétiens chanter aujourd
s d’adultère et de fornication, et que cela fait dépenser de l’argent mal à propos aux Bourgeois et aux Artisans de la Vill
in si l’on souffre ces sortes de personnes pour éviter de plus grands maux , comme on a toléré autrefois des choses qui parai
moins qu’on fasse entendre qu’elles sont mauvaises ; et le comble des maux , est que le mal veuille se revêtir de tous les ca
entendre qu’elles sont mauvaises ; et le comble des maux, est que le mal veuille se revêtir de tous les caractères du bien
n temps réduite à de pareilles extrémités. Ne pouvant faire cesser le mal , elle fait publier par ses Ministres, que ce qu’o
mal, elle fait publier par ses Ministres, que ce qu’on souffre est un mal . Comme elle enferme beaucoup de paille et d’ivrai
80 (1675) Traité de la comédie « I. » pp. 272-274
la dévotion. Les autres étaient plus simples dans le bien et dans le mal . Ceux qui y faisaient profession de piété témoign
est une représentation d'actions et de paroles comme présentes. Quel mal y a-t-il en cela ? Et après avoir ainsi justifié
81 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
ir de pendant à sa Rosiere. C’est dommage que cet Ecrivain emploie si mal ses talens : ils pourroient être utiles en les co
jeunes compagnes, Aimez, aimez, rien n’est plus doux. Il n’est qu’un mal , il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’aime
’avois de l’humeur, Je n’en ai plus depuis que j’aime. Il n’est qu’un mal , il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’aime
rois par vanité, Aujourd’hui c’est pour ce que j’aime. Il n’est qu’un mal , il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’aime
isir que l’on dit frivole, Il nous faudroit chérir l’amour ; Pour les maux dont il nous console. Il n’est qu’un mal, il n’es
t chérir l’amour ; Pour les maux dont il nous console. Il n’est qu’un mal , il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’aime
pas L’espoir de plaire à sa Maîtresse ? Tous ensemble. Il n’est qu’un mal , il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’aime
pour l’obtenir. Favart ne prévoyoit pas le procès du Seigneur, il eut mal plaidé sa cause. Sept ou huit scènes de ce caract
ns les cœurs innocens & dans les coupables, en faisant dominer le mal sur le bien, & réussir ce que tout devroit fa
doive mieux connoître le mérite des sujets. Cette assemblée doit être mal composée & tumultueuse. Toutes les filles, sa
82 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
bien que les théatre des provinces, moins rafinés, moins polis, plus mal composés, doivent être plus grossiers ; il est in
e par goût. On s’en embarrasse si peu que les Acteurs y sont mauvais, mal payés & en petit nombre. On ne les connoît pr
conquérir des royaumes, en invoquant leur Dame, ne font pas autant de mal qu’un seul de nos romans à la mode. Ainsi nos pre
son état, en ont fait jusqu’ici les frais, & le tout rendu assez mal par des détachemens des troupes Françoises, car c
out comme là : Arlequin dans la lune peut par-tout jouer son rôle. Le mal gagne du côté du Nord. Des Comédiens François ont
ivres classiques de Moliere, Monfleuri, Renard, &c. Le plus grand mal du théatre ne fut jamais précisément l’indécence
ûjours le même, le cœur humain est toûjours foible, toûjours porté au mal , les plaisirs également séduisans, les occasions
a dialectique, ne l’étoient pas davantage. Si la comédie n’est pas un mal , pourquoi en exclurre les femmes ? Si elle est un
ie n’est pas un mal, pourquoi en exclurre les femmes ? Si elle est un mal , pourquoi y souffrir les hommes ? Quelle fatalité
83 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XII. De l’autorité des Pères.  » pp. 49-51
s qu’ils n’y blâment pas même les choses honnêtes, qui enveloppent le mal et lui servent d’introducteur ; dites que saint A
qui mène aux spectacles, où pour ne pas raconter ici tous les autres maux qui les accompagnent, l’on ne cherche qu’à s’étou
84 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XV. La tragédie ancienne, quoique plus grave que la nôtre, condamnée par les principes de ce philosophe.  » pp. 61-63
mes et même les héros ou affligés ou en colère, pour des biens ou des maux aussi vains que sont ceux de cette vie ; n’y ayan
paraître les hommes « ou heureux ou malheureux » par des biens ou des maux sensibles : « Tout cela, dit-il, n’est que corrup
85 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIV. Troisième réflexion sur la doctrine de Saint Thomas : passage de ce saint docteur contre les bouffonneries. » pp. 85-87
stultiloquium : c’est-à-dire, continue-t-il, celles qui provoquent au mal , verba provocantia ad malum : et enfin les bouffo
es » et les faire rire, distincte de celle des paroles qui portent au mal  ; ce qui bannit manifestement la bouffonnerie, ou
86 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
s. Nous avons montré dans les Chapitres précédents, quels sont les maux qui accompagnent la danse, suivant le sentiment d
étiens dans leurs conversations, de peur qu’en détractant, et parlant mal de leur prochain, et dansant les jours des Fêtes
elquefois la peste des villes, et quelquefois la fontaine de tous les maux . Enfin il dit que ce sont des chaires de pestilen
pporté auparavant ; et ajoute, « Malheur à ceux qui contribuent à ces maux par le son de leurs instruments ; car ils rendron
antie ; leur désir est bien raisonnable et bien juste ; car outre les maux fréquents et ordinaires, desquels nous avons aupa
87 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
es sages de l’antiquité sur les spectacles. Examinons sans préjugé le mal qu’ils ont causé, & qu’ils peuvent causer dan
qui entre dans un monde où les bons principes qu’il a reçus sont déjà mal accueillis ; ne croit-il pas devoir se procurer u
stituées ; & que ce qu’ils ont gagné par leurs farces est un bien mal acquis. Saint Thomas n’a donc jamais approuvé les
les germes. Attacher son cœur sur la scene, c’est annoncer qu’il est mal à son aise. On croit s’assembler au spectacle, &a
e que des forfaits ? Ne sont-ce pas des hommes qu’il faut empêcher de mal faire ? D’où l’on ose conclure que deux heures pa
nesse inconsidérée, des fourberies capables de suggérer les moyens de mal faire ? Le ridicule destiné à corriger les hommes
diction avec les principes, & de se trouver faux à soi-même & mal avec soi. Je cherchois à étouffer cette voix des
par ce genre d’ouvrage, & de n’être point à portée de réparer le mal que j’ai pu causer sans le vouloir … … les gens d
88 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
se trop borner aux sentimens de la nature, que d’exagéres si fort le mal , pour inspirer des terreurs paniques & éloign
ise prenne de plus grandes précautions. La décoration n’est pas moins mal entendue que les circonstances mal choisies. 1.° 
ons. La décoration n’est pas moins mal entendue que les circonstances mal choisies. 1.° Il n’y a point de Communauté où cha
h ! jamais la vertu ne fut plus près du crime. Connois, sens tous les maux que l’homme peut souffrir. Vois l’abyme effroyabl
elphinum silvis appingit fluctibus agnum. Ce Moine apostat parle fort mal de la mère de sa maîtresse : Auteur, dit-il, de t
rle fort mal de la mère de sa maîtresse : Auteur, dit-il, de tous nos maux , tu parle de parens à moi, qui n’adorai jamais, n
n enfer des chaudieres bouillantes où l’on plonge à jamais les femmes mal vivantes ; & ce que je vous dis ne sont pas d
imposteurs, ces peintures, quoique naïves, sont trop sujettes à être mal interprêtées, & dans l’esprit des jeunes gens
89 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
oit payer la dixme de tous les biens, & en particulier des choses mal acquises. Il répond que les choses dont l’acquisi
amp; quoiqu’on les tolère en quelques endroits, c’est de sa nature un mal absolu, sans modification. Si donc l’histrionat e
it tout cela fort indifféremment, & sans croire qu’il y eût aucun mal , pourvu qu’on n’y mêlât point de choses déshonnêt
nnêtes, turpiloquium, mais encore les folies qui peuvent provoquer au mal , Stulti loquium ad malum provocans, & enfin l
n général, regarder la représentation de quelque chose n’est point un mal , mais que la vue des spectacles devient vicieuse,
ssaisonné de mille manieres, augmenter ou diminuer le danger & le mal  ; mais dans la totalité du spectacle public, dans
lui-même, mais devenu mauvais par les circonstances. Pour prévenir le mal que ces écrits pourroient faire, le Pape chargea
ment du public, nuit au contraire à tout ; & fait les plus grands maux  ; que si quelques Casuistes ont été plus indulgen
90 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
ensibilité qui est la plus vaine illusion, & en quoi consiste son mal  : car la vanité, cette dangereuse passion, qui s’
r au danger de commettre le peché, sont aussi responsables de tout le mal , que les foibles y feront. Or ce sont les personn
e si souvent à la Table du celeste Epoux, si elles ne feront point de mal à la Comedie par elles-mêmes ; elles contribueron
nt point de mal à la Comedie par elles-mêmes ; elles contribueront au mal , que les autres y commettront. Qu’une Dame, dont
r à l’ame, & par consequent point de mouvement d’aversion pour le mal  : faute de défiance, loin de se ténir sur ses gar
aisons. Mais qu’est-ce qu’une tolerance ? C’est conniver à un moindre mal , afin qu’il n’arrive pas de plus grand. Une toler
il n’arrive pas de plus grand. Une tolerance donc suppose toujours un mal  : c’est ainsi qu’on souffre dans quelques Roiaume
uffre dans quelques Roiaumes, aussi bien qu’à Rome & ailleurs des maux , dont les personnes, qui nous objectent ceci, ne
91 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
ensablement obligé de fuir toutes les occasions qui peuvent porter au mal . C’est la doctrine de l’Evangile, et la parole du
vu la beauté de Dina en devint passionné, et attira par ce crime des maux inconcevables sur sa ville et sur son peuple f. C
y tomber pas, ou même pour les remarquer lorsqu’ils y sont tombés. Le mal va si avant par une négligence criminelle, qu’il
cet exercice, pèchent aussi grièvement, parce qu’elles contribuent au mal que les autres font ; et leur métier est illicite
92 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
e des vérités chrétiennes qui les produit, et que la crainte de faire mal allant à la Comédie, est un effet, non d’une cons
s n’arrivent pas toujours, et que les Comédiennes sont quelquefois si mal faites, et ceux qui les voient si peu disposés au
der que le secours de la Grâce (sans lequel nous ne pouvons éviter le mal , ou faire le bien, et qui ne nous manque jamais,
urait que les enfants les plus faibles de cette divine Mère, qui s’en mal édifieraient, les autres qui sont plus forts, sui
ai fait toujours profession de m’éloigner de ceux qui se portaient au mal  : J’ai haï l’assemblée des méchants, et je n’ay p
et qui ressemblent à celui qui renonce à la lumière pour se porter au mal avec plus de liberté « Noluit intelligere ut bene
93 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
embarrasseront peu du tour qu’elles prendront, sûrs qu’allant bien ou mal , il n’en résultera pour eux ni gloire, ni reproch
t meilleurs Citoyens dans l’âme, mais l’Etat en serait peut-être plus mal gouverné, surtout si le Monarque trop complaisant
portable dans la Comédie, et ferait rire tout au plus. »j On a très mal remarqué ; Glaucias dans Pyrrhus, Brutus, Alphons
est un monstre qu’il faudrait étouffer puisqu’incapable de bien et de mal , il serait également insensible à l’un comme à l’
e : « Les Français sont naturellement portés aux plaisirs : est-ce un mal que d’aimer le plaisir ? Je ne le crois pas, mais
-ce un mal que d’aimer le plaisir ? Je ne le crois pas, mais c’est un mal de prendre la débauche pour le plaisir ; l’extrav
’était entretenir les défauts, les ridicules et les vices que ce goût mal dirigé pouvait produire. Or il est aisé de prouve
sent dans le parterre à des maximes admirables qu’ils sont disposés à mal faire, c’est lorsque rendus à eux-mêmes au sein d
êmes arguments en style plus grave contre les abus du point d’honneur mal entendu. Personne, je vous jure, ne serait choqué
ent pour quelque Tragédie ou Comédie dans laquelle le point d’honneur mal entendu serait l’objet de la critique. Le personn
fendu d’être meilleur que les autres ; et si je rends le bien pour le mal , je serai donc un homme sans honneur ? Par la mar
rd son rivalaw, n’est-elle pas une excellente critique de la bravoure mal employée ? Le Public trouve-t-il mauvais que ces
ui de l’Abbé Dubos. Ce n’est pas comme le pense le premier, « Que des maux feints soient plus capables d’émouvoir, que des m
emier, « Que des maux feints soient plus capables d’émouvoir, que des maux véritables. » Ce n’est pas comme le pense le sec
s faites aux Acteurs de l’Opéra de Paris, de vous avoir voulu quelque mal . N’est-il pas bien naturel, de ne pas aimer quelq
94 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
tant. La règle, ce me semble, est vraie, mais elle a le défaut d’être mal énoncée ; et c’est sans doute par cette raison qu
médecine ; beaucoup plus sûre dans ce qu’elle fait pour prévenir les maux , que dans ce qu’elle tente pour les guérir. L’eff
tes n’aient pas des succès brillants ; au moins ne font-ils pas grand mal , si ce n’est peut-être celui d’ennuyer quelquefoi
n Prince vertueux dont elle n’a pu se faire aimer ; dans Catilina, le mal que l’abus des grands talents peut faire au genre
la société ? Ce serait, je crois, pour elle un grand bien et un grand mal . Mais vous chercheriez en vain à détruire cette p
n ? que le dérèglement des femmes est la suite ordinaire des mariages mal assortis où la vanité a présidé ; dans Le Bourgeo
ument comme vous le prétendez, un caractère odieux, mais un caractère mal décidé, plein de sagesse dans ses maximes et de f
res à être représentées sur le Théâtre, et si le sentiment trouble et mal décidé qui résulte de cet alliage des riresq avec
out à coup au milieu d’une musique touchante. Après avoir dit tant de mal des Spectacles, il ne vous restait plus, Monsieur
des sages qu’elles ont su quelquefois rendre malheureux, et si par le mal que vous en dites, vous avez voulu leur restituer
assionnées, sauront bientôt aimer aussi peu que nous et le dire aussi mal  ; mais sera-ce la faute de la nature ? A l’égard
esprit et l’exercice des talents sont propres à nous distraire de nos maux , et à nous consoler dans nos peines : pourquoi re
xercé comme vous aux paradoxes, pour nous soutenir qu’il y a moins de mal à s’enivrer et à médire, qu’à voir représenter Ci
les. ». d. [NDE] Ibid., p. 14 : « […] tout amusement inutile est un mal , pour un Etre dont la vie est si courte et le tem
95 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
tacle comme un amusement. « Or, dit-il, tout amusement inutile est un mal pour un être dont la vie est si courte, et le tem
la vie est si courte, et le temps si précieux. » 1. Il avouera que ce mal existe à Genève sans le spectacle, à moins que bo
t qui délasse et console la vie laborieuse, qui occupe et détourne du mal la vie oisive et dissipée, n’est pas sans quelque
t qu’on ait besoin d’attacher son cœur sur la scène, comme s’il était mal au-dedans de nous. » Une bonne conscience fait qu
 ; mais il y a des hommes vaguement ambitieux et irrésolus encore, ou mal affermis dans la route qu’ils doivent suivre ; c’
pinions, des ridicules nationaux, qui ne sont en eux-mêmes ni bien ni mal , comme des passions nationales dont je viens de p
Les sentiments qui de leur nature peuvent être dirigés au bien et au mal , comme l’ambition et l’amour y sont peints avec d
pétées naissent les inclinations, et celles-ci décidées au bien ou au mal , constituent les mœurs bonnes ou mauvaises. Tel e
s attache à ce qui est honnête, et nous inspire de l’aversion pour le mal , est en nous, et non dans les pièces. » Oui, sans
ment à lui… c’est quand notre intérêt s’y mêle, que nous préférons le mal qui nous est utile, au bien que nous fait aimer l
pectacle, et applaudie d’un battement de mains universel. Hé ! que de maux , s’écria le bon Vieillard, d’un ton de douleur !
nous console intérieurement. Quant à l’imagination souillée, c’est un mal , si le crime y est peint avec des couleurs qui no
tuteurs les choix des deux amants. Que M. Rousseau me dise où est le mal , et en quoi le goût du siècle a nui aux mœurs du
l’excès où elle donne. Ecoutez ce dialogue : « Vous voulez un grand mal à la nature humaine ! Oui, j’ai conçu pour elle u
le mieux » ; mais un de ces gens qui aimant le bien, et condamnant le mal , se contentent de pratiquer l’un, et d’éviter l’a
rien ; mais tout mensonge n’est pas un crime ; c’est l’importance du mal qui en fait la gravité. Je ne sais même si, dans
combat tous les vices, hormis ceux qui lui nuisent ; auquel un petit mal qui lui est étranger, peut donner une très grande
onner une très grande colère , et qui n’est point ému d’un très grand mal qui lui est personnel. Mais Molière n’a pas voulu
faible, les sentiments fades, l’intrigue languissante, les caractères mal dessinés ; celles, en deux mots, dont le comique
our a été introduit sur nos deux théâtres : est-ce un bien, est-ce un mal pour les mœurs ? C’est ce qui reste à examiner. L
s exercent sur la scène le même empire que dans la société. Est-ce un mal  ? Nous le verrons. A l’égard des leçons qu’elles
t aucun art, ne se connaissent à aucun. » Ce serait là un bien petit mal  ; cependant si les femmes étaient naturellement p
s faibles. La force de Genève n’est pas dans son sein. C’est un grand mal pour un peuple belliqueux de n’être pas aussi rob
rt les armes à la main, est-ce à un Philosophe à le regarder comme un mal  ? Je pardonnerais tout au plus ce langage au flat
i l’amour tel qu’il est peint sur le théâtre, contribue ou remédie au mal que leur commerce peut causer. La plupart des dis
sentiments eût à peine effleuré le cœur humain, et son objet eût été mal rempli. L’obstacle apparent qui semble éloigner c
lus séduisant que ne fait ici la pudeur. Si l’amour physique était un mal , la pudeur serait donc la plus redoutable de tout
assionné, c’est-à-dire, aveugle et sans frein, est un des plus grands maux dont le cœur de l’homme soit menacé ; aussi dans
prises pour la vérité, n’en étaient que de vains fantômes, et que le mal auquel il croit avoir contribué par ses écrits et
cette pièce, mais il répondit toujours: "je n’ai garde de vouloir du mal à Molière, il faut que l’Original soit bon, puisq
96 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44
enta Corneille, Racine, Despreaux : Moliere n’en fut pas ; il eût été mal accueilli. Désœuvré, ne sachant que faire, il les
é & de fougueux, il déchira le feuillet, indigne qu’on traitât si mal un prince auquel il faisoit gloire de ressembler.
, il permet à son Ambassadrice de n’être pas trop difficile : c’étoit mal connoître son ennemi. La Comtesse met envain tout
losophie, en lui donnant trois Hommes célebres : mais son arrangement mal conçu lui est d’ailleurs inutile. Le Czar, quoiqu
une anecdote singuliere. Lorsque ce Prince si fameux en bien & en mal alla voir Madame de Maintenon à Saint-Cyr, il la
97 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
on principe, comme le bien est plus efficace le soir que le matin, le mal doit l’être. S’il y a dans les pieces quelque cho
es, l’amour comme les voleurs s’enveloppe des ombres : celui qui fait mal , dit l’Ecriture, ne peut souffrir la lumiere. Qu
celui qui fait mal, dit l’Ecriture, ne peut souffrir la lumiere. Qui male agit odit lucem. J’ai vu, par une mode bisarre &
profit ce que l’on vient d’entendre. La comédie fait beaucoup plus de mal jouée la nuit que jouée le jour : de-là vient que
s’éveille, on se leve, on donne audience fort tard, les affaires sont mal instruites, & lentement expédiées, le bureau
n poëte, on pourroit lui en apposer cent de vice. Il y a donc plus de mal que de bien, plus à risquer qu’à espérer, plus à
vice l’emporte toujours sur la vertu, un mauvais exemple fait plus de mal que vingt bons exemples ne sont de bien, un mauva
pratiquer de bonnes œuvres, sur-tout au théatre où les cœurs sont si mal disposés, & les prétendus prédicateurs appuie
ent si peu le bien par leur exemple, & au contraire favorisent le mal , & travaillent à le répandre. Quel est l’homm
scours distingue deux sortes de modesties, l’une bonne, qui rougit du mal , qui a honte de l’indécence, selon le mot de ce p
conduite qui, sous le manteau de la Religion, avoit fait de si grand maux  : on donna dans l’extrémité opposé, la moindre ap
mp; s’approprie tout ; vraie pharmacopée,, c’est un remede à tous les maux  ; vraie pierre philosophale, c’est un trésor, une
98 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IX. Qu’il faut craindre en assistant aux comédies, non seulement le mal qu’on y fait, mais encore le scandale qu’on y donne. » pp. 41-43
IX. Qu’il faut craindre en assistant aux comédies, non seulement le mal qu’on y fait, mais encore le scandale qu’on y don
re aux Romains, chapitre I, verset 32].« Que ceux qui consentent à un mal y participent. » Des âmes « si délicates et si sc
99 (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26
is jours avant que monter sur ce théâtre. Et si pour être morts de ce mal ils sont morts effrayés du foudre, ou du tonnerre
Dis que ce foudre qu’ils ne virent, ni ne sentirent jamais, leur a de male peur fait rendre les derniers abois. Mais où avai
s, au moins de cent et quinze pasax. L’on n’a point remarqué qu’autre mal y soit arrivé, que d’effrayer une femme qui était
re, accompagnée d’un mauvais naturel, formé pour médire, et disposé à mal faire : ou bien je l’attribuerai à son éducation,
u de transformer les livres de la Bible en tragédiebv, et il lui fait mal que dans Lyon telles ordonnances ne sont point ga
sé en action théâtrale plusieurs parties de la sainte Bible. Si c’est mal fait de représenter les choses saintes, ces réfor
n de faire connaître les mauvais artifices dont usent d’ordinaire les mal affectés à la vérité » (ibid., p. 27). Les « mal
sent d’ordinaire les mal affectés à la vérité » (ibid., p. 27). Les «  mal affectés à la vérité » représentent les calvinist
100 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
abitation, des haillons pour vêtement, du mahis pour nourriture, plus mal traités que les Negres qu’on transporte de la Gui
femme d’une beauté extraordinaire & pleine d’attraits ; il étoit mal aisé de s’en défendre ; l’amour, la joie, les pla
s gens contre lesquels on fulmine ? J’avoue que les Comédiens font du mal , même sans y prendre part ; si tout le monde avoi
e donnoient du scrupule, mais je ne pouvois me dégager, on connoît le mal plus aisément qu’on ne l’évite. Il est plus facil
ont les recevoir, les Capucins & les Cordeliers qu’on traite fort mal , vont leur faire la cour. Arlequin leur dit : vo
tus des tourbillons, Des grands vents & des orages ; Il vomit son mal présent, Sentant au vif qui le blesse, Puis en ap
paru depuis. Il n’y a point de genre de littérature où l’on ait plus mal écrit, & plus mal jugé qu’au théatre. Pour un
point de genre de littérature où l’on ait plus mal écrit, & plus mal jugé qu’au théatre. Pour une bonne piece il y en
e une foule de nuages, d’erreurs, des préjugés, de penchans, qui font mal écrire & mal juger. Comment dans un siecle au
ages, d’erreurs, des préjugés, de penchans, qui font mal écrire & mal juger. Comment dans un siecle aussi dépravé se tr
chaire sont très-differentes. Les meilleurs acteurs prêcheroient for mal , s’ils débitoient un sermon comme une scene ; &am
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