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1 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? Ce n’est assurément pas
se croit en droit d’en faire l’application. On joue jusqu’au goût des Magistrats pour le spectacle, ce qui en effet est en eux un
rve la confiance et le respect du public ; mais il faut aussi que les Magistrats se l’attirent et se respectent eux-mêmes. Comment
allures, jouer eux-mêmes des pièces ? Quoique à la vérité les poètes Magistrats sont en petit nombre, on n’en connaît qu’un de qu
ans exciter des éclats de rire, surtout le contraste de la gravité du Magistrat et de la folie du théâtre a je ne sais quoi de si
qu’affaiblir le respect, et je ne doute pas que le dégoût des jeunes Magistrats pour leur robe, leur empressement à la quitter au
ntage. Mais si l’intérêt de leur état ne suffit pas pour résoudre les Magistrats à s’en abstenir, il serait du moins à souhaiter q
i nous, elle maintiendrait le respect dans le peuple, et mettrait les Magistrats dans la nécessité de l’observer et de se respecte
qu’il y va chercher ? Mais le bon ordre y gagnerait. Caton, ce grand Magistrat , ce célèbre Censeur, modèle des vertus morales, d
Acteurs et les réformer. A ce prix on y verrait avec fruit venir des Magistrats . Un jour que Caton y parut, on vit une Actrice fo
o veneras ut abires ? » Aujourd’hui les Actrices ne redoutent pas les Magistrats amateurs, le public n’a pas à murmurer de leur sé
pour voir les bateleurs de la foire, les Tabarins du Pont Neuf ? Les Magistrats oseraient-ils y paraître ? Ils ne sont guère moin
ans les Lettres Persanes qui ne sont pas, à la vérité, l’ouvrage d’un Magistrat , l’Auteur de l’Esprit des Lois en parle avec cett
veraine. Votre morale est bien sévère, dira-t-on, voulez-vous que les Magistrats vivent aussi régulièrement que des Ecclésiastique
eur gloire, que si Caton revenait, il ne pourrait se mesurer avec ces Magistrats petits-maîtres pour la délicatesse, le goût fin,
qui n’est encore que trop. Sans doute aujourd’hui on ne voit pas les Magistrats se donner à une troupe de Comédiens, et faire le
souvent bien du désordre, et présentent au parterre le spectacle d’un Magistrat Comédien, qu’ils aient dans leurs maisons des thé
scène ? Par une conduite bien différente et bien plus chrétienne les Magistrats de la ville de Burgos firent abattre le beau théâ
ius, nisi forte insanit. » Est-ce une sévérité outrée d’éloigner les Magistrats de la comédie ? Non : c’est le bien public, c’est
les bijoux, etc., en un mot l’habit d’un Comédien fait disparaître le Magistrat . Le Marquis petit-maître qu’on joue, est moins ri
ur juger des biens, de l’honneur, de la vie des citoyens. Mais si les Magistrats ne peuvent pas aller à la comédie, peuvent-ils du
et tant de restrictions, que sa condescendance le réduit à rien. « Un Magistrat , dit-il, pèche mortellement, s’il demande la comé
e, parce que le Prince le tolérant par des raisons particulières, les Magistrats ne peuvent l’abolir. Leur devoir se borne à y mai
sse en effet dans tous les lieux où on le veut, il est du devoir d’un Magistrat d’empêcher son établissement partout où il n’est
55. n. 30.), autant et plus sévère que les Casuistes, décide que les Magistrats ne peuvent en conscience souffrir les Comédiens d
es deux propriétés semblent s’exclure ? L’amour, et par conséquent un Magistrat amoureux, étant aveugle, peut-il être Juge, etc. 
remière satire de Perse. Ce fameux satirique faisant le portrait d’un Magistrat de province livré à ses plaisirs, et qui par les
2 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
a chasteté, à la pieté, au respect qu’on doit à Dieu, à l’Eglise, aux Magistrats , aux peres & aux meres, ou qu’on est asseuré
ations, qui seront des sources perpetuelles de mauvaises actions. Les Magistrats qui tiennent lieu de peres au public, les Superie
mme luy la malheureuse victime des flâmes eternelles. La patience des Magistrats qui souffrent les Comedies pernicieuses n’est pas
te des vertus, cette corruption & cette perte des hommes. Que les Magistrats ne s’estiment pas innocens, parce qu’ils n’autori
les corps ; si ces incendiaires ne s’attachoient qu’aux édifices, les Magistrats ne le pourroient pas souffrir en bonne conscience
cœur des hommes, les theatres empoisonnent & tuent les ames. Les Magistrats ne peuvent estre innocens, s’ils sont assez insen
ué par ignorance, & qu’il ne se persuade qu’il n’a pas peché. Les Magistrats sont obligez d’empescher les desordres publics ;
la force d’en arrester le cours ; Dieu, qui en a donné le pouvoir aux Magistrats , les oblige sans doute de s’en servir pour remedi
s miracle ne le peuvent estre que par la puissance qu’il a donnée aux Magistrats principalement pour ce sujet : & s’il n’aura
s principalement pour ce sujet : & s’il n’aura point de pitié des Magistrats qui pardonnent à un homicide, à un voleur qui n’a
ligation de defendre des choses indifferentes d’elles-mesmes. Les Magistrats sont obligez de défendre des actions indifferente
euvent faire des dépenses considerables sans s’incommoder ; & les Magistrats ne sont pas moins obligez de reformer les dépense
es bleds, des vins, des autres marchandises, n’est pas un peché ; les Magistrats ne sont pas moins obligez de le défendre, quand l
, les divertissemens populaires, ne sont pas du rang des crimes ; les Magistrats ne feroient pas leur devoir, s’ils permettoient t
ntur ne obsint fratri. In 1. Cor. c. 4. La charité doit obliger les Magistrats de regarder les choses permises comme si elles ne
es loix, qui est le bien du peuple. Conclusion de ce Point. Un Magistrat souffriroit sans peché qu’on jouë des Comedies co
ary, pour débaucher une femme, pour se défaire d’un ennemy ; & un Magistrat s’estimera aussi innocent, qu’il est en effet ins
ne autorité qu’il a receuë de Dieu en partie pour y mettre ordre ? Ce Magistrat manque à une des principales parties de son devoi
raison de ce que je ne puis dire qu’avec frayeur, qu’avec horreur. Ce Magistrat est coupable de tous les crimes que ces Pieces fo
commettre. Les Acteurs en sont coupables, parce qu’ils agissent ; les Magistrats en sont coupables, parce qu’ils les souffrent ; l
ils les souffrent ; les Acteurs les commettent par leurs paroles, les Magistrats les commettent par leur silence ; les Acteurs ser
leur silence ; les Acteurs seront punis, parce qu’ils ont parlé ; les Magistrats seront punis, parce qu’ils se sont tus : les prem
e de coûtume, il n’y a point de prescription qui puisse justifier les Magistrats aux yeux de Dieu, & les exempter des justes c
ane fecit. Isa. 40 Le Prophete Isaye dit, que le Seigneur a fait les Magistrats ainsi que le neant. Ce Prophete n’a pas dessein d
istrats ainsi que le neant. Ce Prophete n’a pas dessein de rendre les Magistrats méprisables, ny de les exposer à la derision &
ns vos personnes. Le sens de ce passage du Prophete Isaye est que les Magistrats n’ont pas plus coûté à faire à Dieu, qu’ils ne so
sts de Dieu & pour l’innocence des peuples, qu’un pur neant : les Magistrats qui n’ont pas plus de consideration pour la gloir
considere en effet comme des causes. Mais n’est-ce pas assez que les Magistrats seculiers veillent & agissent pour le bien de
ut pas mesme commettre l’autorité aux Puissances seculieres. Mais les Magistrats ne peuvent pas se dispenser sans peché de luy prê
onservation, & pour le bonheur mesme temporel des Estats, que les Magistrats pechent contre l’Estat, s’ils refusent leur prote
eces de Comedies, les peres de défendre à leurs enfans d’y aller, les Magistrats d’empescher qu’on ne joüe des Pieces si dangereus
r pour ces especes de plaisirs. Des peres, & meres, & des Magistrats  : Ils sont obligez de les défendre. Les peres
r, s’il ne s’agissoit que de la fortune & de la vie. Et quand les Magistrats sçavent qu’on jouë de ces fortes de Pieces, ils n
es meres doivent en avoir de leurs enfans : Dieu établit en effet les Magistrats pour estre les curateurs & les tuteurs des pe
r servir de peres. I. Raison. Leurs autres obligations. Si les Magistrats doutoient de la pureté des monnoyes, ce doute suf
e la fortune, & de la vie. Ce ne peut pas estre le sentiment d’un Magistrat Chrestien, il a plus de déference pour un Dieu, q
e Dieu leur ordonnoit d’en avoir. Conclusion de ce point. Les Magistrats ne doivent pas moins craindre les foudres de la J
mal, & y attirent tres-souvent les plus vertueux mesmes, que les Magistrats n’esperent point de demeurer impunis, s’ils ne so
des oiseleurs, les Prestres frappoient des mains pour applaudir, les Magistrats n’ont pas remedié à ces dangers publics, comme je
u peuple corrompu ? Aux Acteurs impies ? Aux Pasteurs complices ? aux Magistrats rebelles ? C’est Dieu mesme qui parle. Et remarqu
pas & du peuple, & des Acteurs, & des Pasteurs, & des Magistrats , & de tous ceux qui approuvent, qui fomentent
& les Constitutions du Diocese de Milans ordonnent d’exhorter les Magistrats à faire démolir ces sorteresses du Demon, & à
p; de quelques heretiques. Un Caton, un Scipion, plusieurs autres Magistrats Romains, ne vouloient pas souffrir qu’on bâtist d
corruption du peuple l’ayant emporté sur la resistance des plus sages Magistrats , Pompée se trouvant engagé par une complaisance a
formée de ces desordres ; ce soin ne causeroit pas plus de peines aux Magistrats , que celuy que les loix leur donnent de l’impress
4. où il traite de l’edition & de l’usage des Livres sacrez. Les Magistrats y tiennent la main, ils sont observer cette Ordon
ensure, qui ne soit autorisé par une legitime approbation ; & les Magistrats font observer ces Decrets de l’Eglise leur Mere ;
urs dans l’original. Il n’y a point de raison qui doive détourner les Magistrats d’ordonner que ces Pieces seront examinées, point
facilité, que la probité & la bien-seance n’ont pas permises aux Magistrats heretiques ou payens. III. Raison. Zele des Ma
ermises aux Magistrats heretiques ou payens. III. Raison. Zele des Magistrats pour des choses de moindre consequence. Les M
. Zele des Magistrats pour des choses de moindre consequence. Les Magistrats défendent de joüer la Comedie dans le temps des O
ereurs Payens s’éleveront au jour épouvantable du Jugement contre les Magistrats qui n’agissent pas en cecy avec ce qu’ils doivent
divinũ minuunt, & tollunt. Lib. 39. c. 5. Synt. juris. Que les Magistrats sçachent, ce sont les termes de ce fameux écrivai
3 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
t pas de douter, et de citer l’un des plus grands et des plus habiles Magistrats de France, dans un ouvrage célèbre, où il expliqu
ualités, des mœurs, de la religion, de la gravité, de la modestie des Magistrats , s’élève fortement (L. 8. C. 74. pag. 541.) contr
ns dissolues, lascives et scandaleuses, qu’on y voit, et afin que les Magistrats souverains ne s’aillent avilir et profaner parmi
ir dans l’oisiveté. Cet Auteur avance qu’il est également défendu aux Magistrats d’aller au bal et aux danses, si ce n’est tout au
de son Traité des Parlements à parler des mœurs et de la décence des Magistrats . Que ne dit-il pas (C. 13.) contre l’affectation
s Comédiens a toujours paru si dangereuse et si déshonorante pour les Magistrats , que la loi Romaine leur défend d’aller jamais da
enator.) Les Empereurs chrétiens, plus attentifs aux bonnes mœurs des Magistrats que la plupart des païens, ne leur ont permis de
, dit la loi 1. de offic. Rect. provin. Cod. Theod. L. 1. C. 6. qu’un Magistrat devenu l’esclave de l’amour du spectacle, donne p
uam seriis actibus. » La loi 2. de spectac. (ibid.) défend à tous les Magistrats de rien donner aux Comédiens. Elle réserve aux se
re par son amour pour le spectacle. L’application est toute faite. Un Magistrat , père du peuple, vengeur des crimes, protecteur d
et les bienséances de l’état, il s’est trouvé dans tous les temps des Magistrats qui en oublient la dignité. Le fameux Libanius, q
es prisonniers, Libanius se plaint avec vivacité de la négligence des Magistrats , qui au lieu de visiter les prisons et de pourvoi
u code Théodosien, et comment en parle cet homme célèbre, aussi grand Magistrat qu’habile Jurisconsulte. Libanius répond ensuite
ues de s’y trouver en cérémonie, comme parmi nous c’est un devoir aux Magistrats de se trouver aux entrées des Princes, au sacre d
audire ! » Ammian Marcellin, autre Païen (L. 8. p. 395.), parle d’un Magistrat nommé Olibrius, Préfet de Rome, si enivré de la p
ouffrirait pas que les Officiaux qui en jugeaient communément avec le Magistrat dans le seizième siècle, s’en mêlassent aujourd’h
été composées par Lucas Grimaud, Poète Provençal. Il est vrai que les Magistrats l’avaient obligé de les jeter au feu, par respect
4 (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135
un tel abus contre Dieu et la défense des Pasteurs EcclésiastiquesLes magistrats ont entériné lettres de permission contre la défe
lles, de courte-boullej, de cartes et de dés, sans aucun châtiment du Magistrat . Les considérations susdites sont donc frivoles p
u, tant par ces mêmes spectacles, que par l’impunité et négligence du Magistrat . Aussi jamais ne fut un si arrogant et méchant pe
rofession de piété qui se fait à Paris sous votre autorité, et de vos Magistrats  : voilà la désobéissance générale par tout votre
é ses lettres de permission pour continuer les jeux de Bourgogne. Les magistrats ont entériné lettres de permission contre la défe
5 (1643) La discipline des Eglises prétenduement réformées « Chapitre XIV. Des règlements ou avertissements particuliers » pp. 381-625
s de passe-passe, tours de gobelets, souplesses, marionnettes. Et les Magistrats Chrétiens exhortés de ne les souffrir, d’autant q
euvent être approuvées, soit qu’elles se fassent par la permission du Magistrat , ou autrement : Et les Magistrats fidèles sont ex
lles se fassent par la permission du Magistrat, ou autrement : Et les Magistrats fidèles sont exhortés d’y tenir la main. Du S.N
Art. 28. des Obs. sur la Disc. « La Blanque qui sera autorisée par le Magistrat pour le soulagement des mineurs débiteurs et marc
6 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
rdre de la législation que nous allons l’envisager. Mais, dit-on, les Magistrats eux-mêmes, protecteurs par état et interprètes de
lui-même, ce Censeur si rigoureux, allaient au spectacle. Les grands Magistrats donnaient des jeux au peuple : libéralité dont l’
, et le bandeau sur les yeux pour ne faire acception de personne. Les Magistrats païens ne seraient pas un exemple bien décisif po
ccompagnement de cet édifice sacré. Par là, il désarma l’autorité des Magistrats , qui ne pouvaient toucher aux temples : objet dan
t été acteurs, qu’on déclare œuvre du démon des pièces reçues par des Magistrats et représentées devant une Reine vertueuse, quand
7 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
abarins, Bateleurs et Vagabonds, lesquels autorisés par Messieurs les Magistrats , perdent une infinité d’âmes par leurs sales repr
s’en retourne chez elle toute impudique. » C'est donc l’autorité des Magistrats qui concourt à ces grands maux, et à la perte des
sion. Mais pour faire voir que ce n’est qu’un prétexte de la part des Magistrats  ; combien y a-t-il de Juges et autres Gens du Roi
bannir ces ennemis de la vertu et de l’honnêteté : que Messieurs les Magistrats se donnent la peine d’entendre le Saint Esprit, q
ison de ceux des autres ? N’est ce pas aussi pour cela, Messieurs les Magistrats , que le Saint Esprit vous dit par la bouche du Pr
8 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125
Cette flétrissure civile, que la loi seule a droit d’ordonner, et le Magistrat de prononcer, est quelquefois imposée par sentenc
avons vu ci-dessus, L. 1. C. 9. en prennent occasion de se moquer des Magistrats païens. Quelle ridicule contradiction, leur dit-i
ue arrivé de son temps, les éloges que les lois en font. Le fils d’un Magistrat à qui son père destinait sa charge et avait donné
matière sérieuse d’un procès, quel Tribunal pourrait y suffire, quel Magistrat voudrait s’en charger, et quelles scandaleuses au
ofanation. Mais toutes les lois défendent aux personnes en place, aux Magistrats , par exemple, d’épouser des personnes si méprisab
redouter : « Et sequitur leviter filia matris iter. » Que si quelque Magistrat s’oublie jusqu’à avouer et à traiter en légitimes
des théâtres, avaient droit, ainsi que les Consuls et tous les autres Magistrats chargés de la police, de faire fustiger les Coméd
e du fouet qu’il supprima, il substitua la prison et l’exil. Tous les Magistrats purent donc chasser ou emprisonner les coupables,
donc chasser ou emprisonner les coupables, comme font parmi nous les Magistrats municipaux chargés de la police. Auguste ne tarda
e condamnation en justice ; mais dans toutes les villes du royaume le Magistrat chargé de la police fait sans façon emprisonner l
9 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224
n devroit arrêter toutes les plumes. Ce n’est qu’un embarras pour les magistrats & les censeurs : toute leur vigilance ne suff
étoit de juger des convenances théatrale, mais qu’il appartenoit aux magistrats de prononcer sur les convenances morales d’un ouv
enances morales d’un ouvrage. (Comme si, sans attendre la censure des magistrats , les comédiens pouvoit recevoir & jouer des p
les convenances théatrales y sont observées.) Palissot eut recours au magistrat qui, moins délicat que les comédiens ( credat jud
uger. On a bien vu des pieces agréées par la troupe rejettées par les magistrats , pour leur indécence. Qui vit jamais les comédien
ens : ceux qui s’y reconnoissent ne manquent pas de s’en plaindre. Le magistrat au contraire a trouvé la piece très-décente, &
On eût trouvé mauvais qu’un acteur comique eût fait les fonctions de magistrat , chargé de veiller sur les mœurs, & de punir
ts de la débauche : effets ridicules dont la Scène s’empare. C’est au magistrat à poursuivre & à punir la corruption qui en e
n de la peine de la lire jusqu’au bout, & je suis étonnée que les Magistrats aient permis la représentation d’une satyre perso
robation : les comédiens s’embarrassent aussi peu des Avocats que des Magistrats . Ce Mémoire & cette Consultation sont imprimé
portrait du Sénat Romain, que l’on a eu la malignité d’appliquer aux Magistrats amateurs du Théatre que les comédiens ont voulu m
ecette. Ces considérations n’échapperont pas aux vues supérieures des Magistrats . Habitués à saisir les grands rapports de la Soci
au sieur Mercier le plan qu’il devoit suivre pour traduire devant les Magistrats le auteurs de cet absurde anathême. La cause du s
ion importante, & l’avoient confiée spécialement à leurs premiers Magistrats . Quoiqu’il n’en soit pas tout-à-fait de même parm
de juger des convenances théatrales ; mais qu’il n’appartenoit qu’au Magistrat de prononcer sur les convenances morales d’un Ouv
difficultés que l’on m’ait opposées étant levées par l’approbation du Magistrat , elle soit censée acceptée du jour de sa lecture 
s, imprimé avec l’approbation du Censeur Royal & la permission du Magistrat  ; 4°. un Exemplaire aussi imprimé du Règlement po
ment la grande Police : elle doit donc être soumise à la décision des Magistrats . Les ouvrages dramatiques ont sur les mœurs &
10 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Post-scriptum. » pp. 201-216
uités, les hommes les plus utiles et les plus chers à la société, des magistrats intègres, des administrateurs et chefs vertueux,
rage, le droit de contribuer à l’élection de nos législateurs, de nos magistrats communs dont les rapports avec nos personnes, ave
pacte social, nous ne pouvons que les entrevoir de loin, derrière nos magistrats arbitraires, comme un prisonnier aperçoit, à trav
11 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
ntages, mérite unique de ses amateurs, qui ne forment à l’Etat, ni le Magistrat , ni le militaire, ni le commerçant, ni l’artisan,
une comédie. Mais peut-on empêcher que ces jeux soient permis par les Magistrats , qui sont les premiers à y venir, etc. » Bodin po
laisse représenter aucune pièce qui n’ait été vue et approuvée par le Magistrat  : « Nous serions des insensés, dit-il, de faire e
s pouvaient avoir des raisons d’aller aux jeux publics, c’étaient des Magistrats qui les donnaient ; mais elles sont aujourd’hui t
u des emplois distingués. Voici comme il s’exprime (Lett. 47. sur les Magistrats ). « La qualité de Magistrat est sacrosainte, ceux
ci comme il s’exprime (Lett. 47. sur les Magistrats). « La qualité de Magistrat est sacrosainte, ceux qui la portent sont des Die
pli de mérite, et un autre qui porte les habits d’un saltimbanque, un Magistrat enfariné à la mode (poudré) ! La loi permet de tu
, un Magistrat enfariné à la mode (poudré) ! La loi permet de tuer un Magistrat ivre, Vespasien approuvait qu’on répondît injurie
12 (1580) De l’institution des enfants « De l’institution des enfants. Essais, I, 26 [fin] »
glés que ceux qui se font en présence d’un chacun et à la vue même du magistrat . Et trouverais raisonnable que le magistrat, et l
hacun et à la vue même du magistrat. Et trouverais raisonnable que le magistrat , et le prince, à ses dépens, en gratifiât quelque
13 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
nde doit les éviter avec soin. On peut croire après cela que ce grave Magistrat était bien éloigné de les fréquenter et d’y souff
mmissaire Lamarre (Tom. 1. L. 3.), où il parle fort au long et en bon Magistrat de tous les spectacles ; on y verra divers ordres
ue les conciles, les saints Pères, les lois Romaines, les canons, les Magistrats , les avaient condamnées. Sans doute il n’eût pas
s réglés que ceux qui se font en présence d’un chacun et à la vue des Magistrats . Il serait à propos et raisonnable que le Prince
les vices. Il est vrai que des jeux publics, donnés sous les yeux des Magistrats , doivent être moins licencieux que des parties de
e carrière à la débauche. Mais dans le fait les yeux du public et des Magistrats n’obtiennent et n’obtiendront jamais que d’arrête
ront toujours les coudées franches. Peut-on même bien compter que les Magistrats soient toujours si rigides, et le public si délic
e une approbation, suffit pour lui accorder la sûreté, et obliger les Magistrats municipaux à y empêcher les abus et le désordre,
14 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
equin qu’ils représentent sur la scène. « Les Comédiens, dit ce grand Magistrat , n’ont point d’état légal en France. Ils ne peuve
un brevet qu’aucun Parlement n’a daigné enregistrer ? Serait-ce à des Magistrats à leur donner par l’assiduité à les entendre, une
monde sait avoir été philosophe et homme d’état, aussi bien que grand Magistrat et grand Orateur, faisait beaucoup de cas de ce f
am ex urbe ejiciendos, sed è finibus humanæ natura extirpandos. » Les Magistrats n’ont pas besoin qu’on traduise ce latin. Il est
canique et la plus vile. Je croirais faire un crime de penser que des Magistrats qui connaissent la dignité de leur état, et n’en
Maltaises. On irait prendre dans cette illustre pépinière les grands Magistrats , les Généraux, les Ministres. Ce serait un établi
é de Comédien, comme l’Arlequin de Berlin, et n’aurait pas invité les Magistrats à la comédie. L’Abbé de Boisrobert est une sorte
qu’un particulier ayant bâti un théâtre à Vienne dans les Gaules, les Magistrats le firent abattre ; on en porta plainte à Trajan,
15 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
t même une sorte de notoriété de droit : un état public toléré par le Magistrat , objet de l’inspection de la police, exercé journ
ut à des sentences et des dénonciations juridiques : l’acceptation du Magistrat le dénonce pour Comédien, la note d’infamie impri
les courtisanes d’Italie ; en se faisant inscrire sur le registre du Magistrat , se mettant dans le corps des courtisanes, s’étab
e pour remédier paternellement au péché, c’est un acte juridique d’un Magistrat , une vraie sentence dans l’ordre judiciaire, à qu
ui fait sortir la brebis d’un pâturage, ou qui l’y mène, n’est pas un Magistrat qui prononce, qui fait exécuter juridiquement une
ccorder même à la mort, l’approbation de l’Evêque et la permission du Magistrat  : « Si Antistites probant ad Judices perferatur,
unication bien plus loin ; il veut qu’on avertisse les Princes et les Magistrats qui se sont obligés de chasser de leurs terres to
du aux Chrétiens, comme apportant corruption des bonnes mœurs, et les Magistrats Chrétiens sont exhortés de ne pas le souffrir. »
16 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114
où il joignit à une exhortation convenable, l’éloge le plus vrai, du Magistrat , auteur de la fête, leur donna la bénédiction nup
fit solemnellement l’ouverture & la dédicace, le Gouverneur, les Magistrats en robes de cérémonie, la Noblesse, la Bourgeoisi
pérance, & enfin à la Réligion, qui doivent faire le caractère du Magistrat . On se trompe : le premier, il est vrai, placé au
t pas dédiés à des vertus, mais apparamment ce sont les Divinités des Magistrats de Nîmes. Sur la droite de Temple de l’Amour, à l
e le jouet des vents, sont-elles bien dans la décence, dont de graves Magistrats font profession ? Cette Vénus nonchalament couché
pas, & y tenoient je ne sai comment. Vous voyez que nos nouveaux Magistrats ont l’esprit guerrier, au lieu que l’ancienne Jus
graces & le plaisirs : qui sait mieux les réunir que les élégants Magistrats du dix-huitieme siécle. Mais pourquoi ne pas donn
17 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVII. Du gouvernement & de la Police intérieure du Théâtre. » pp. 12-18
peine a-t-on trouvé dans Paris une seule maison pour l’y donner. Les Magistrats municipaux d’alors, ne penserent pas que le spect
lus à la Capitale. Les besoins du Citoyen exigent le premier soin des Magistrats municipaux ; son bonheur est le triomphe de leur
18 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. » pp. 122-128
amp; confond les états. Il fait un Poëte du plus mince rimailleur, un Magistrat du moindre Officier de Police, enfin une Compagni
un souffle est replongée dans le néant. Tels on verroit auprès de nos Magistrats , les Comédiens accablés sous le poids de leur org
19 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
pris, de n’y pas trouver un seul vers qui pût alarmer la prudence des magistrats . Ces pieces ont même été jugées plus foibles, par
n cinquieme n’ont pas un droit égal à la concurrence ? La prudence du magistrat . Sa prudence, c’est sa volonté, et sa volonté n’e
plaire au public ; c’est son suffrage seul, et non pas le caprice des magistrats qui doit fixer les places. Ces efforts impuissans
ire deviendroit la plus accablante des tyrannies, si elle rendoit les magistrats juges des spéculations particulieres. Défendre à
ui empêcheroient ces associations, ces compagnies, jusqu’à ce que les magistrats s’en fussent rendu les juges, frapperoient d’iner
qui pourra arriver, si on leur laisse une liberté absolue ; ainsi les magistrats doivent avoir l’autorité de leur fixer les quarti
articulier, si, dans ce lieu, il pouvoit nuira à d’autres hommes. Les magistrats peuvent donc leur interdire les rues trop étroite
volonté de plusieurs hommes, et ce ne seroit pas encore la loi.   Le magistrat n’est que l’organe de la loi ; mais il n’est pas
ejetons malfaisans l’autel même de la liberté. Malheur au pays où les magistrats sont législateurs ; et ils le sont partout où leu
20 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
donner à la nation le glorieux avantage de les compter au nombre des Magistrats & des Chanoines : le Parlement auroit fait de
e l’aveuglement du peuple, du préjugé du Clergé, de l’opiniâtreté des magistrats , pour qui ces respectables pédagogues sont toujou
é courronner. La simphonie fut interrompuë par le bruit du canon. Les Magistrats se rendirent à l’Hôtel-de-Ville, où ils trouveren
mots, pris de tous les théatres ; car on a soin de choisir celui des Magistrats qui est le plus naturalisé avec la scéne, chacun
prennent peu d’intérêt à ces fêtes comiques, qui sont pour les jeunes Magistrats des évennemens très-importans. La derniere chambr
r à chacun d’eux leur nom & leurs qualités. Quelqu’un des anciens Magistrats du Tribunal fit des reproches à cet acteur univer
eurir les études, & de concert avec lui, forme à l’Etat de graves Magistrats , de pieux Ecclésiastiques, d’excellens peres de f
e, & se dise convertie. Jeu puérile qui ne fait que deshonorer le Magistrat dont les sentimens sont assez bas pour se mésalli
21 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
erre. Faute legere, que ce Prince cependant punit de l’éxil. Tous les Magistrats , en tout tems, en tou lieu, pouvoient sans formal
rent un Tribun qui vouloit reprimer les insultes qu’ils faisoient aux Magistrats . Tibere, qui ne les aimoit pas , proposa au Sénat
t pas , proposa au Sénat de révoquer cette grace, & de rendre aux Magistrats une liberté entiere de les chatier. Le Sénat y fi
nt libéralement présent des actions d’autrui ; quoiqu’il en soit, les Magistrats choqués firent mettre les comédiens en prison. Le
ettre les comédiens en prison. Le Roi les fit relacher, & dit aux Magistrats , vous êtes des sots, je suis plus offensé que vo
fuse, on l’ouvre par force, il en fort deux diables qui emportent les Magistrats . Il faut toute la bonté du Prince de Bearn pour r
és de l’opera, pendant le carnaval. Que dans un tems de disgrace, les Magistrats ne s’occupent que du bal masqué qu’ils devroient
ion & damusement, servoit depuis long tems aux fêtes joviales des Magistrats , elle s’appelle la Salle du Capricorne, parce que
22 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
de la mort des citoyens, ils étaient chargés de les enregistrer comme magistrats  ? C’est alors que sous prétexte de faire observer
notre illustre magistrature. Depuis longtemps comme aujourd’hui, les magistrats français, ont toujours su remplir avec autant de
cette autorité pour accomplir les plus odieux projets. C’est donc aux magistrats intègres, c’est aux défenseurs courageux de nos l
Notre-Dame, je commencerais par m’enfuir » est attribuée à plusieurs magistrats du xvii e siècle, dont M. de Lamoignon
23 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
lessât que d’obscurs citoyens ou les ennemis des chefs de l’Etat, les magistrats ne la réprimèrent point, et ne le firent que lors
dit les personnalités ; et par un troisième, toute offense envers les magistrats fut défendue. Issu d’un sentiment religieux, l’ar
tieuses, à la poursuite d’une autorité élective contre lesquelles les magistrats d’abord ne le défendirent pas, il fut enfin subju
Le titre exact est Lettre à d’Alembert sur les spectacles. a. [NDE] Magistrat chargé des plus hautes fonctions dans certaines c
24 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
a juste aversion des spectacles, rapporte la catastrophe du fils d'un Magistrat , à qui son père, qui lui destinait sa charge, ava
des bonnes fortunes qu'ils y ont eues. Est-ce ainsi que se forment le Magistrat , l'Orateur, le Médecin, le Militaire, l'Artiste ?
t avait à cœur la discipline des écoles de droit, où se formaient les Magistrats qui devaient un jour s'asseoir sur les tribunaux.
versité de Toulouse (L.  3. C.  1. Observat. Juris.et sur le titre de Magistrat . L.  5. T.  5. des Décrétal.). Ce savant homme ap
s hautes sciences. Aussi quels saints Ecclésiastiques, quels éclairés Magistrats , quels profonds Médecins, le public y doit un jou
exercer, à représenter dans la salle publique des spectacles, que les Magistrats municipaux leur livrèrent. L'Université garda le
ni barreau, ni tribunal à remplir, elles n'ont pas besoin, comme les Magistrats , les Avocats, les Prédicateurs, de s'accoutumer à
25 (1705) Traité de la police « [FRONTISPICE] »
stoire de son établissement, les fonctions et les prérogatives de ses magistrats , toutes les loix et tous les reglemens qui la co
26 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274
quelque temps à faire subsister dans sa première vivacité, le goût du Magistrat  ; c’est que sa jeune épouse était obligée de rest
ur d’une épouse vertueuse, en inspirant une passion violente au jeune Magistrat . Il était impossible que l’aventure restât secret
outes les autres femmes ! Ces paroles furent un trait de lumière : le Magistrat reconnut dans sa femme l’Actrice qui venait de le
27 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [G] » pp. 408-415
aucoup d’ordre pour les Places ; & les Romains les imitèrent. Les Magistrats étaient séparés du Peuple, & le lieu qu’ils o
soleil. Le Conistra était le parterre : le Bouleuticon, la place des Magistrats  : les Diazoma, des corridors ; les Gradins, de pe
fique d’un Roi fastueux ? Ce qui était autrefois l’objet des premiers Magistrats  ; ce qui fesait la gloire d’un Archonte Grec, &am
28 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
fenseur peu mesuré ; qui en s’attirant personnellement la Censure des Magistrats , a fait plus de mal que de bien à la cause qu’il
uelque répréhension de la Police, se trouve soustraite au pouvoir des Magistrats et des Lois, si par protection, quoique sans tale
ent soumis aux Lois générales des Citoyens ; mais il faudrait que les Magistrats eussent sans cesse les yeux ouverts sur leur cond
29 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Table des chapitres. »
Table des chapitres. Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie, page 7 Chap. II. Disciplin
30 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
ise, dont nous allons rapporter les sentiments, est décisive pour les Magistrats , qui font l’objet de ce second livre. Ce saint Do
donné, aussi bien que son père. Il était d’usage que tous les grands Magistrats donnassent des jeux au peuple. Ce n’est donc pas
robation des Evêques. Plusieurs de ces lois regardaient nommément les Magistrats , comme celles qui leur défendaient d’aller à la c
31 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67
n’a jamais été livré aux caprices des puissances temporelles, que les Magistrats ne doivent point empêcher l’excommunication des p
soufferte ; & si vous permettez à l’Eglise, sans le concours des Magistrats , d’excommunier publiquement le fidéle, les effets
’est un Brûlot que l’Auteur voudroit lancer entre le Clergé & les Magistrats . Je crois, (& toute personne amie sincére de
l’ambition mettoit pour lors en usage. On sçait pareillement que les Magistrats dans les premiers siécles n’entroient pour rien d
32 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
excommunier, à exhorter, à faire prêcher ; le reste est l’affaire du Magistrat . Le théatre Espagnol se sent de la gravité de la
la religion & aux mœurs. Il n’en fallut pas davantage. Les pieux Magistrats de Burgos, touchés de cette lecture, firent démol
e ducats. Breuve frappante de la rareté des théatres, de la piété des Magistrats , de l’idée qu’en ont les peuples. On peut voir (J
las comedias, que son escuelas publicas de peccados. Il veut que les Magistrats ne souffrent pas non plus les mascarades, chariva
rés contre les spectacles ? Il le dira à l’oreille de quelques jeunes Magistrats qui fréquentent la comédie, & qui véritableme
33 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
que vous admettez une seule partie de l’Ordre public où l’opinion du Magistrat fait la loi, vous violez le droit naturel, &
vous violez le droit naturel, & le despotisme est en vigueur. Les Magistrats sont les instrumens de la puissance législative,
de Vaucanson obéissoit à des loix mécaniques. Malheur au pays où les Magistrats sont législateurs ! Ce pays est un pays d’esclave
strats sont législateurs ! Ce pays est un pays d’esclaves ; & les Magistrats sont législateurs par-tout où leur opinion partic
p; je veux des limites, puisque je veux des loix. Quand l’opinion des Magistrats décide, il n’y a point de limites. Il n’y en a ni
érante morale. Comment la représentation d’un Roi tyrannique, où d’un Magistrat injuste, peut détruire la puissance des Loix. Je
34 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
; le dégoût qu’elle inspire des bonnes choses. Qu’au sortir du bal ce Magistrat examine les proces, que ce Jurisconsulte travaill
digne de la Déesse qu’on y adore & des anathêmes de la vertu. Un Magistrat , un grand Officier, un père une mère de famille,
es mercuriales du Parlement de Toulouse défendent la danse à tous les Magistrats , si ce n’est le jour de leurs noces, comme une ch
he, & les Parlemens accordent leur protection aux Curés & aux Magistrats municipaux pour faire exécuter ces sages loix, &a
ssionnal, ils intéressent les Seigneurs, ils imploront le secours des Magistrats , quelquefois en viennent à des moyens indiscrets
s pères, les maîtres qui le permettent à leurs inférieurs ; & les Magistrats & gens en place qui les tolèrent, & les P
35 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
coles, et celle des Poètes sur les Théâtres. Aussi les Prêtres et les Magistrats prenaient grand soin que toutes les choses y fuss
urs écrivent que les Jeux de Théâtre étaient donnés au peuple par les Magistrats , et qu'ils n'en désignent point quelque espèce pa
36 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175
rdans ; le jeu dégénéra en rage. In rabiem verti cæpit jocus. Hor. Le Magistrat y mit ordre ; les Jeunes Gens reciterent des Vers
tionis Italicâ severitate temperatum. Cette sagesse qu’exigeoient les Magistrats ne dura pas toujours : mais les Acteurs des Attel
oge, nommées Togatæ. Quand l’Action de celles-ci se passoit entre des Magistrats , la Piéce étoit nommée Prætextata, à cause de leu
ransportés de Corinthe, de Syracuse, & d’Athenes. La sévérité des Magistrats contre les Spectacles étant encore à craindre, de
37 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Avis au lecteur. » pp. -
ts sur cette matière à l'un des plus illustres et des plus vénérables Magistrats du Royaume. Si le premier est d'un style partout
38 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
u pour le Sénat ; un Substitut du Lieutenant Général de Police, ou du Magistrat qui a l’inspection du Gouvernement intérieur de l
doit pas faire les choses à demi, je n’en parlerai point ; ce sera au Magistrat préposé pour la Police des Spectacles à examiner
39 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
e ; c’est là qu’étaient assis les sénateurs, et les autres principaux magistrats . Au-dessus de l’orchestre régnaient également tou
D’autres prétendent que cette coutume est plus ancienne ; et que les magistrats eux-mêmes, qui étaient à l’orchestre, faisaient p
40 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
ssante ferait l’objet d’une discussion trop longue iciNos plus grands Magistrats ont tonné contre ces abus.. Je pourrais peut-être
Stoïque, le triomphe du mauvais Goût & de la Débauche ; ce grand Magistrat , dont toute la vie, digne d’une meilleure fin, fu
creusés sur ses pas. Nous vivons encore sous des Ministres & des Magistrats , dont toutes les vues sont dirigées vers le bien
nistres, dépositaires de l’autorité du plus aimé des Rois, ces grands Magistrats , dont nous chérissons & admirons les vertus p
e rendent-ils pas réellement coupables d’une insulte grieve envers le Magistrat si respectable, qui veille aujourd’hui au dépôt s
te Capitale ? Les lumieres, la prudence & la vigilance de ce sage Magistrat , ne nous sont-elles pas de sûrs garans qu’il lui
Officiers de Police voudront seconder les travaux & les soins du Magistrat , qui est à leur tête, il leur sera fort aisé d’en
mais nous le répétons, il faut que le zèle & la prudence du sage Magistrat , qui y préside, soient secondés. On me demande en
er, à respecter dans le silence les grands Ministres & les grands Magistrats , dont elle-même place les noms immortels au rang
d’Etre dignes du grand Roi qui nous gouverne, des Ministres & des Magistrats laborieux, qui secondent si bien ses vues. Nous v
e sentiment du célebre Montesquieu. Dictionn. Encycl. Nos plus grands Magistrats ont tonné contre ces abus. Dans Jeannot & Jea
l portrait plus frappant peut-on offrir de nos Ministres & de nos Magistrats actuels, que celui qu’un habile Orateur* fait d’u
Magistrats actuels, que celui qu’un habile Orateur* fait d’un celebre Magistrat du dernier siecle. Tous les traits sont de la plu
41 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70
ni Phiné qui décidoient du mérite d’Œdipe ou d’Aluste ; les premiers Magistrats de la République prenoient eux-mêmes la peine d’e
t demande plus de gravité, ne sont pas plus sages que les autres : le Magistrat , l’Ecclésiastique, l’homme de guerre se disputent
souffre qu’un Avocat compose & joue sur un théatre, & que des Magistrats courent aux spectacles. Les papiers publics de Pa
honorable, qu’ils pourroient cultiver sans renoncer à leurs emplois, Magistrat , Avocat, Officier, Marchand, &c. C’est une ch
le théatre causoit le délire ; il en a trouvé de tous les états, des Magistrats qui alloient y oublier le peu qu’ils savoient dé
42 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XI. Son opposition à l’Evangile. » pp. 23-24
nces divines  ; Conc. III. pag. 316. exhorter les Princes & les Magistrats à chasser les Comédiens, les Baladins, les Joueur
43 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -
rmer de sages Politiques, d’intrépides Soldats, de bons Citoyens, des Magistrats intègres et zélés pour l’Etat. La Russie en tir
44 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
qu’elle ne fut pas d’abord recherchée comme la Tragédie, & que le Magistrat ne commença que fort tard à donner le Chœur aux P
res Piéces qu’on choisissoit toujours pour être jouées, parce que les Magistrats chargés des frais du spectacle, achettoient les P
uefois une Piéce médiocre, que le Poëte donnoit à meilleur marché. Le Magistrat qui regloit tout le détail de ces Jeux s’appelloi
rs fautes. Plus exemplo quàm peccato nocent. Quels devoient être les Magistrats d’une Ville dont la plus sérieuse attention étoit
45 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
imprimer, et de les communiquer au public, il faudrait qu’il y eût un Magistrat qui examinât, ou qui fît examiner par Gens expert
lic ; Et pour ce qui est du reste, qu’au lieu de donner la peine à un Magistrat d’examiner les Comédies dignes d’être représentée
46 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99
es Comediens. Elle recevoit tous les ornemens que la magnificence des Magistrats vouloient faire ; & tantost elle faisoit paro
Danseurs. Cette place fut occupée par les personnes de qualité, comme Magistrats , Senateurs, & ensuite par les Chevaliers, les
t soigneusement reparez à chaque occasion ;Tac. an. 14. & ny les Magistrats ny le Peuple ne manquoient pas de faire dãs certa
47 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
ment les Poètes Satyriques furent d’abord tolérés, mais gagés par les Magistrats , comme censeurs de la République. Platon lui-même
ux Athéniens, qu’il était impossible qu’il rougît de lui-même]. Les Magistrats s’aperçurent, mais trop tard, que dans la Comédie
rticuliers, mais l’intérieur du Gouvernement ; les prévarications des Magistrats , les fautes des Généraux, & sa propre facilit
48 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
es des maîtres du monde pour suffire aux spectacles que donnaient les Magistrats quand ils entraient en charge. Les plus opulentes
ait d’un livre Espagnol contre la comédie, et il nous apprend que les Magistrats ayant lu cet ouvrage, en avaient été si frappés,
par ceux qui devraient les empêcher, et aux dépens du public par des Magistrats municipaux prétendus pères du peuple dont ils pro
49 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement du clergé de france avant et depuis la révolution.  » pp. 346-350
s la révolution. La puissance séculière, l’autorité civile, et les magistrats surtout, doivent apporter une telle surveillance
50 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
uperstitieux et barbares pour les morts sont une vraie idolâtrie. Les Magistrats , les Pontifes s'en font honneur aujourd’hui ; mai
l'amphithéâtre des membres rongés, déchirés, nageant dans le sang. Ce Magistrat punit l'homicide, et il oblige à coups de fouet u
e preuve de la bizarrerie et de l'inconséquence des hommes. Ces mêmes Magistrats qui donnent des spectacles au peuple, dégradent u
gémissant dans les enfers, un Jupiter lui-même et ses adorateurs, ces Magistrats , ces persécuteurs du nom de Dieu, consumés dans d
51 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
ès, de Cybèle, de Flore et de leurs autres principales Divinités. Les Magistrats en faisaient représenter avant que d’entreprendre
» et défendirent de les transférer en d’autres lieux. La présence des Magistrats autorisait ordinairement la licence et les autres
52 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XX. Exemples de pratique. » pp. 48-50
Théâtre qu’elle avoit fait construire. Montrons-leur de nos jours les Magistrats de BurgosVille d’Espagne, touchés par un excellen
53 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
ie on doit être réputé infâme, tant de rois, tant de princes, tant de magistrats , tant de prêtres, tant de religieux qui l’ont jou
approuvent & autorisent, par leur exemple, la comédie ; princes, magistrats , évêques. Si ces derniers n’y vont pas à la ville
elle Clai…, a été réprimé avec la plus grande rigueur. Cet accord des magistrats , avec tant de casuistes, peut donner lieu à des r
54 (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38
amour pour vos Chefs et pour vos Conducteurs ; vous sages et prudents Magistrats , qui par zèle pour le bien public dont vous êtes
mplices effrénées de tel homme opulent, de tel grand Seigneur, de tel Magistrat même, qu’on nomme et qui peut-être se trouve flat
e sa propre autorité ? La vengeance, totalement réservée à Dieu et au Magistrat , souffre donc ce correctif et ce motif de dispens
55 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des Sentences mélées à l’action Théatrale, chez les Anciens & les Modernes. » pp. 153-158
les, soit dans le Gouvernement, soit dans les Généraux, soit dans les Magistrats . C’étoit alors une censure délicate des vices, de
56 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
er les peuples sous prétexte de les éclairer. Les alarmes de ce grand Magistrat ne sont que trop justes, & le Parlement, en s
dégré d’activité ? L’Assemblée du Clergé qui excitée par le zèle des Magistrats donna peu de temps après son grand avertissement
a législation ne prononce rien. Avec des mœurs la république aura des magistrats , des citoyens, des hommes ; sans les mœurs on n’a
, tandis que personne ne sait être citoyen dans la place publique, ni magistrat dans l’aréopage ? Je désespere de la République,
57 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149
i il faut vivre ! combien de devoirs ennuyeux qu'il faut remplir ! Le Magistrat s'ennuie sur le tribunal, l'Avocat au barreau, le
L'Officier qui donne les ordres, le Soldat qui monte la tranchée, le Magistrat qui juge un procès, le Médecin qui visite un mala
sérieux de la sagesse a quelque chose de grand. Voyez ce respectable Magistrat , supérieur à tous les intérêts et à toutes les pa
njures. Il joue tous les rôles : Prince, valet, Théologien, Arlequin, Magistrat , amoureux, scélérat, honnête homme. Sa personne e
58 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
s son cinquième Concile, qu’on prierait humblement les Princes et les Magistrats de chasser de la Ville et de la Province les Comé
e la méditation des saintes Ecritures. » OBJECTION III. « Lesp. 39. Magistrats ne défendent point la Comédie ; donc ils l’approu
int la Comédie ; donc ils l’approuvent. » Il est indubitable que les Magistrats qui sont revêtus de l’autorité du Prince, ne doiv
, que la prudence et les maximes de la politique obligent souvent les Magistrats à tolérer malgré eux des choses, qu’ils n’approuv
uritiam cordis vestri scripsit vobis præceptum istud. Mat. 5. 5. Les Magistrats savent donc bien ce qu’ils doivent à Dieu et à la
pars servitutis esset. »Tac. in vita Agric. c. 4. Mais quoique les Magistrats tolèrent malgré eux la Comédie, comme j’ai déja d
59 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
ui y président : témoin les ministres qui y sont députés du corps des magistrats  : témoin enfin le sang des taureaux qui y sont im
rts à l’honneur des vivants, je veux dire, à celui des questeurs, des magistrats , des pontifes et des prêtres, il faut avouer, que
que le jour même n’en fût pas souillé. Cependant vous sénateurs, vous magistrats , vous citoyens Romains, rougissez de honte, et de
ue selon leur bizarre imagination ? En voici une nouvelle preuve. Les magistrats eux-mêmes, et les administrateurs des jeux, prive
n de toute sorte de dignités. Cependant en les déclarant infâmes, ces magistrats honorent de leur présence les jeux de ces misérab
favoris ? Quel transport subit en voyant tant de gouverneurs, tant de magistrats , tant de persécuteurs du nom chrétien, brûler en
60 (1576) De la Censure. pp. 611-613
e faut pas espérer, que les jeux soient défendus, ou empêchés par les magistrats  : car ordinairement on voit, qu'ils sont les prem
61 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
nt Préteur reprit Sophocle son collègue, en ces termes: Il faut qu'un Magistrat n'ait pas seulement les mains pures, mais les yeu
62 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
au spectacle sont des hypocrites, que les Religieux, les Prêtres, les Magistrats , les gens de bien, que leur âge, leur état, leur
n voyage dans cette ville pour présenter son livre aux Capitouls. Ces Magistrats municipaux, qui changent tous les ans, communémen
isciplinées ? Leur sera-t-on fort redevables d’avoir formé de pareils Magistrats , & de les avoir fait monter sur les fleurs de
connue ; danse grave, où l’on dansoit avec l’habit de cérémonie : un Magistrat avec sa robe du Palais, un Militaire en cape &
; la liberté du comerce, non seulement par leurs faveurs, au-près des Magistrats , du Sécrétaire, du Commis, de l’Intendant, par le
63 (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864
nnonçât les leçons qu’on donne & qu’on prend au théâtre, tous les Magistrats , & tous les Citoyens jaloux des mœurs publiqu
t d’un zèle & d’une science Apostolique, a suffi pour engager les Magistrats de Burgos à abattre le beau Théâtre de leur Ville
64 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70
nnonçât les leçons qu’on donne & qu’on prend au théâtre, tous les Magistrats , & tous les Citoyens jaloux des moeurs publiq
t d’un zèle & d’une science Apostolique, a suffi pour engager les Magistrats de Burgos à abatre le beau Théâtre de leur Ville,
65 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
re, dans la maison d’un prince chrétien et à la vue de tous nos sages magistrats , si zélés pour les intérêts de Dieu, et sous le r
vraient après cela trembler pour lui, s’il n’était pas innocent ; ces magistrats si zélés pour les intérêts de Dieu et ce religieu
66 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
eurs noms. On y jouait les philosophes vivants et même les dieux. Les magistrats s’en amusaient beaucoup ; mais, lorsqu’on eût osé
d. [NDE] La toga prætexta, bordée de pourpre, était portée par les magistrats et par d’autres citoyens romains. e. [NDE] E.J.
67 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
e de huit ou dix bons Citoyens connaisseurs, qui sous la direction du Magistrat de Police aient soin de rendre les spectacles plu
sée de gens habiles, et surtout de bons politiques sous les ordres du Magistrat de Police, et qu’ils tendent toujours à rendre da
68 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PLAN. DU THEATRE. et autres Règlements, Qui sont la suite de ce qu’on a déjà vu, page 106 de l’Ouvrage. » pp. 329-337
t ou dans une Loterie, ou dans telle autre sorte d’imposition que les Magistrats jugeraient moins à charge au Peuple, ou plus aisé
69 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
porter ; des cheveux poudres d’or n’ont pas l’air militaire, ni l’air Magistrat , de pareilles têtes au Sénat, à la tribune, à l’a
uroient fait pitié. La farine qui couvre les têtes des Officiers, des Magistrats , des Jurisconsultes françois, n’est pas moins rid
ué, David, les Prophêtes, les Apôtres, les Saints, les grands Hommes, Magistrats , Guerriers, Littérateurs, on n’en trouvera point
sans embarras, le vieillard rajeunit, la laide s’embellit, l’abbé, le magistrat se déguisent, la femme se travestit en homme, &am
70 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
ragiques et sérieuses, mériteraient sans doute une sévère punition du Magistrat parce que les mauvais propos et abominables que l
mé de tous les esprits Espagnols a données au public. Et davantage le Magistrat a tellement l’œil à ces ébats que ceux qui disent
71 (1607) Prologue de La Porte, Comédien
consentent ; les Gouverneurs de ses provinces les favorisent, et les magistrats les permettent, en temps et lieu toutefois, et sa
ération, on ne peut les dénier, puisque… ak. [NDE] Comprendre : les magistrats permettent les représentations, mais dans les mom
72 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
que les Apôtres, les Pères de l’Eglise, les saints Missionnaires, les Magistrats , les Avocats de tous les siècles, n’aient pas con
Procureur général le 23 janvier précédent. Voici ce qu’en rapporte ce Magistrat (p. 234. III. part. du Compte rendu.). IV. Partie
suites ; nous ne rapportons ce morceau que pour faire voir ce que les Magistrats pensent de la comédie, même des collèges, combien
73 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
s en avait réformé les abus et les scandales ; dans ces temps, où les Magistrats Chrétiens qui donnaient ces jeux ou y présidaient
t les faire servir à notre faste ; que le peuple applaudisse, non aux Magistrats qui cherchent ses intérêts, mais à ceux qui font
isent à voir représenter ce qu’ils devraient punir ! (Ajoutons, quels Magistrats qui le souffrent !) « Deorum probra in theatris s
74 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
utumer à ne pas respecter son propre maître. Je ne voudrais pas qu’un Magistrat laissât déchirer d’autres Magistrats, qu’un Génér
maître. Je ne voudrais pas qu’un Magistrat laissât déchirer d’autres Magistrats , qu’un Général d’armée permît de se moquer des au
it délicat sur les bienséances. La Mothe le Vayer (Lettre 47. sur les Magistrats ) rapporte d’après Fevret, C. 3, que Louis XII aya
75 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
toujours l’exemple du respect qu’on doit au Trône, aux Ministres, aux Magistrats et autres Dépositaires de l’Autorité Royale. Ce
cochées contre les Procureurs qu’on doit l’attention que nos intègres Magistrats font maintenant à leur conduite, on n’a pas sûrem
eur friponneries, au moins par les avis qu’on a donnés au Public, aux Magistrats et aux Ministres, a-t-on suggéré à ceux-ci l’atte
tations ont été abolis par les lois de l’Eglise et par l’autorité des Magistrats . Il est résulté du pouvoir des lois que le vice a
peuple attirer les huées. Enfin de la licence on arrêta le cours. Le Magistrat , des lois emprunta le secours, Et rendant par édi
Public. Ne craignez point au reste qu’à l’exemple de Néron nos sages Magistrats fassent égorger ceux des spectateurs qui ne se pl
76 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de l’année que ce soit. » pp. 146-153
e source de maux et de péchés. Ajoutons à cela, que la négligence des Magistrats séculiers qui voient le mal et n’y remédient pas,
77 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
danser aux solemnités des Saints, & ordonne aux Prêtres & aux Magistrats , de s’appliquer à abolir, dans toute l’Espagne, u
par les ordonnances de nos Rois & les Parlements du Royaume ; les Magistrats & autres supérieurs doivent s’y opposer &
78 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
. L’Aréopage du théâtre, ou les courbettes de l’Auteur, la morgue des Magistrats , la bizarrerie des décisions, les travers des jug
membres distingués par leurs fonctions, ou leur mérite : Compagnie de Magistrats , Compagnie d’Académiciens, &c. c’est en vérit
79 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
été publique de ces Spectacles, ayant écrit, que « tous les corps des Magistrats et des Prêtres s'y trouvent présents, les grands
eligion des Jeux séculaires, aussi bien que les magnificences que les Magistrats y ajoutèrent avec le temps. Julius Pollux appelle
80 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566
uite les Canons des Conciles, les Statuts des Evêques, les Arrêts des Magistrats qui les ont condamnés en France. Enfin, dans une
ochure intitulée, Essais sur divers sujets. Mais on a vu Théologiens, Magistrats , Jurisconsultes, Académiciens, Philosophés, Rhéte
nnonçât les leçons qu’on donne & qu’on prend au Théatre, tous les Magistrats , & tous les Citoyens jaloux des mœurs publics
on nous assure que cet Ouvrage de Dom Ramire a suffi pour engager les Magistrats de Burgos à abattre le beau Théatre de leur Ville
pourquoi quel compte n’auront pas à rendre les Gouverneurs & les Magistrats qui auront introduit, soutenu & excité de par
agédies, où est décidée la question, s’ils doivent être permis par le Magistrat , & si l’on peut y assister en bonne conscienc
? vanæ proficiunt. [Od. 24, lib. 3]. C’est donc aux Princes & aux Magistrats de faire en sorte qu’elles soient constamment obs
es, de les souffrir plus long-temps, en ont averti quelques religieux Magistrats , les suppliant de prendre les moyens de supprimer
& dans la Ville de Londres & dans ses dépendances ; lesquels Magistrats ont sur cela présenté une humble Requête à la Rei
ne Espagnol [Spanish Fryard], scélérat infame, accuse son pere, grave Magistrat , d’être un pilier de mauvais lieux, Franc homme,
même instant, Infectant ses voisins de l’ambre qu’il exhale. Le grave Magistrat se rengorge & s’étale ; Et l’épais Financier,
es les Loix, morales, divines & humaines. Ce n’est de même qu’aux Magistrats , déserteurs des obligations de leur état, que M.
é de se repaître d’un vain spectacle d’une foule de cliens. Les vrais Magistrats que nous avons aussi eu lieu de caractériser142,
leur reprocher de la lenteur dans l’exercice de leurs fonctions. Les Magistrats qui se rengorgent & qui s’étalent dans les fo
qu’on y faisoit pour les Jeux, & l’air de gravité avec lequel le Magistrat même entroit dans ce soin, s’écria : « Qu’il rest
ujours réprouvé la profession des Comédiens, & que cet accord des Magistrats & des Casuistes pourroit donner lieu à de sér
ne faut pas espérer que ces jeux soient défendus ou empêchés par les Magistrats  ; car ordinairement on en voit qui sont les premi
On a ci-devant vu page 112 de nos Lettres, que sous Charles VIII les Magistrats ne méritoient pas le reproche que Bodin faisoit à
, c. 10], pour juger de la violation des mœurs, il faut en avoir. Les Magistrats de Rome en avoient encore, lorsque sous le Consul
e on l’a ci-devant dit page 97. C’est par cette considération que les Magistrats de l’Aréopage pouvoient composer des Tragédies ;
i la sévérité des Loix a-t-elle souvent été réclamée par les premiers Magistrats chargés d’acquitter le Roi de ses devoirs d’Evêqu
rlement de Paris. Ce sont des témoignages qui manifestent le zele des Magistrats à protéger & à venger, au nom du Roi, les Loi
e : il faudroit des réglemens faits par des Théologiens & par des Magistrats unis ensemble, pour les concerter. Ces réglemens,
téresser l’ordre & la décence des mœurs ; elles auront établi des Magistrats pour veiller particulierement sur cette partie de
égir vos Etats, Grand Roi, nous sommes plus utiles Que Généraux & Magistrats  ; Pourquoi faudra-t-il qu’immobiles Et plus droit
nir de tous Spectacles où assistent les femmes. Théodose défendit aux Magistrats de fréquenter les Théatres ; il imposa une amende
ussi des Contrôleurs, qu’on appelloit Tabularii. Il étoit défendu aux Magistrats & à ceux qui leur étoient subordonnés, d’entr
servit dans les batailles de Marathon & de Salamine. Sophocle fut Magistrat & Militaire ; il fut associé à Periclès dans
ie Françoise. C’est de ce Public sage qu’il y est dit, qu’il juge les Magistrats , qu’il juge les Ministres, & qu’il n’est aucu
ge souverain de tous les Juges de la terre. (*) M. de Malesherbes. Ce Magistrat fut nommé le 12 Juillet 1775, Secrétaire d’Etat a
. Le respect & la considération sont pour ces Ministres & ces Magistrats qui ne trouvant que le travail après le travail,
Patentes du 13 Nov. suivant, une Chambre Royale, composée de tous les Magistrats qui entrent au Conseil du Roi. Enfin le Parlement
éatres de nuire aux mœurs. C’est pourquoi, dans plusieurs Villes, les Magistrats se sont opposés à tout ce qui pouvoit en introdui
insi avec soi beaucoup de mauvaises suites : Messieurs les vénérables Magistrats susdits renouvellant le Placard publié le 5 Avril
81 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
e cigue après la piece sérieuse, mériteroient une sévere punition des Magistrats , parce que les mauvais propos que l’on y tient co
Acteurs sont plus modestes, on n’y connoît point les farces, & le Magistrat a tellement l’œil à ces débats, que ceux qui y di
Il étoit élu tous les ans par les Officiers du Duc de Bourgogne, les Magistrats & la Bourgeoisie. On l’investissoit de sa cha
82 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
nferment tous mes devoirs, être fidele à mon mari & respecter les magistrats protecteurs des nœuds du mariage. Xoun-Toung, reg
ouvrages, les comédiens jouent des pieces de théatre. Mais des graves magistrats se réjouissent-ils comme des comédiens ? C’est un
toit se moquer d’eux, & jouer ce qu’on célébroit. Le concours des magistrats , qui, en sortant de l’audience, alloient en foule
. Plus les hommes cherchent à abuser de tout, plus les loix & les magistrats doivent les retenir sur les abus où ils tomberoie
uption avec plus de facilité & d’impudence ? Il est du devoir des magistrats d’aller au-delà des précautions, que de n’en pas
nt également applaudi ; si le public a trouvé quelques obscénités, le magistrat n’a trouvé que de la décence. Il a pourtant retir
83 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
t bons ; les grands furent sans foi, les militaires sans honneur, les magistrats sans équité ; la porte du juge inaccessible à la
llusion complette, l’appareil de la chambre criminelle, les robes des magistrats , le greffier, la sellette, les témoins, tout le c
cent folies pour leur plaire ou tromper leurs parens, en officier, en magistrat , en marchand, &c. Je l’ai vu déguisé en fripi
stinés aux lettres & aux sciences, l’ecclésiastique, l’avocat, le magistrat n’avoient pas autant & plus de besoin de bien
n si grand mérite à Lafontaine, formeroit-il des brillans éleves, des magistrats , des peres de familles, des négocians, des milita
ses amans lui payent une pension viagere de cent louis par mois. Quel magistrat , quel militaire, quel ecclésiastique est si bien
84 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
igeste & le Code en épigrammes, pour mieux apprendre les loix aux Magistrats , à l’exemple de Benserade, qui mit en rondeaux le
ortait dans la salle d’assemblée de l’Hôtel-de-ville au milieu de ses Magistrats municipaux les plus distingués, car la magistratu
aussi peu importantes. Mandés, menacés, maltraités, réprimandés, les Magistrats furent le jouet du Théatre. Enfin par un dénoueme
pas cessé de les estimer & de les respecter. Ce sont en effet des Magistrats très-éclairés, très-intègres. Il n’y a ni opprobr
urs, on a demandé divers changemens. La piece a été répetée devant le Magistrat pour la juger. La singularité du spectacle, le ge
r ce genre tout neuf, quoique proscrit par nos loix. On avoue que les Magistrats ont défendu cette piece, qu’elle a été arrêtée à
85 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106
igion, ils étoient représentés sous l’autorité, & en présence des Magistrats dont la vertu ne peut être suspecte1. Tout y étoi
fait recevoir la comédie le Fat à l’Aréopage (c’est le portrait d’un Magistrat Comédien), & Marmontel, qui avoit donné la tr
sang de personne : Cedant arma togæ. Après bien des contestations le Magistrat a eu l’honneur sur le nouveau Gentilhomme : il a
86 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
ien représenter, de se plaire à lui voir faire ces outrages ? Mais le Magistrat qui souffre qu’on les expose sur la scene, qu’on
cet affreux langage laisse enfin dans leur esprit & leur cœur, ce Magistrat est-il plus sage ? Est-il rien de moins sage que
s ? n’ont-elles pas des Confesseurs, des Supérieurs, des Evêques, des Magistrats , des amis, des parloirs ? De ne quitter jamais ce
87 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
donna que les Acteurs qui joueraient dans les Spectacles que certains Magistrats étaient tenus de donner au Peuple, ne pourraient
mœurs, ou la maîtresse d’un Mondor, vil oppresseur des Peuples ; d’un Magistrat inique qui vend la justice ; d’un Seigneur débauc
os Actrices ? Ne peuvent-elles pas amollit nos Guerriers, séduire nos Magistrats , corrompre tous les Spectateurs ? Elles sont bien
88 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
x ; ils cessèrent aussitôt leurs représentations, en attendant que ce Magistrat eût levé cet obstacle. Mais pendant l’instance, l
e en peu de jours fut enfin jugée par Sentence du 5. Février 1596. Ce Magistrat n’estima pas que le privilège exclusif accordé au
théâtre Français. Cette licence était parvenue à un tel point, que le Magistrat de Police fut obligé d’y mettre la main pour en a
89 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
précipitaient à la mort, voyant qu’on n’en pouvait venir à bout : Les Magistrats s’avisèrent de publier un Edit, qui déclarait inf
blique ; laquelle opinion a été condamnée universellement de tous les Magistrats comme pernicieuse et contraire au bien public. Qu
90 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28
ur admirer la grandeur de votre sacrifice. On oppose la tolérance des Magistrats qui n’empêchent pas les Comédiens d’ouvrir leur T
91 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
t : on se trompe, qui sait mieux le droit, qui est plus véritablement magistrat , que l’actrice qui forme les magistrats, dicte le
it, qui est plus véritablement magistrat, que l’actrice qui forme les magistrats , dicte leurs Arrêts : On se louoit autrefois de l
ont été bien foibles, & n’en ont pas arrêté le rapide cours. Les Magistrats même n’ont pas respecté ces digues qu’ils avoient
moins est-il évident qu’elles ne peuvent tout au plus excuser que le Magistrat qui tolére un mal qu’il ne peut, ou qu’il croit n
92 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
est honteux de nommer. Quelle négligence dans les loix & dans les Magistrats  ! Le texte d’Erasme mérite d’être rapporté : Sic
ni plus habiles ni plus sages que les autres ; & dans la suite un Magistrat , un Avocat, un Prédicateur, un Juge ne plaide, ne
me, sa décence & sa pureté ! Le rôle du Bailli est une satire des Magistrats . C’est un Juge qui n’agit que par passion, pour o
du libertinage, en leur apprenant comment se gagnent les procès ? Les Magistrats qui fréquentent la comédie sont à plaindre, si c’
93 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
comédiens dans les affaires sont aussi ridiculement déplacés que les magistrats au théatre, en changeant leurs robes ils se rende
la robe : ils méritent seuls le ridicule dont on les couvre. Les bons magistrats , les vrais nobles qui soutiennent leur dignités p
main, chantant & dansant par les rues & chez tous les graves magistrats de l’ancien Parlement, leur firent un compliment
aisant de ses écoliers une troupe d’acteurs, qui donna la comédie aux magistrats . Celle de Paris s’adoucira, & bientôt ses doc
94 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
oit ni des Edits de la part des Princes, ni des Arrêts de la part des Magistrats qui la défendent, le prétendu usage en ce cas ser
e au lit de la mort ; à moins qu’ils ne jurassent entre les mains des magistrats , de ne plus éxercer leur profession en cas qu’ils
euple ; les sujets & les vassaux, pour leur obéir : il a fait les magistrats & les juges, pour contenir un chacun dans les
95 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
plus éloignés du luxe, de la frivolité, des folles du monde. Pour les Magistrats , ils croiroient qu’un Arrêt seroit cassable, si o
3 & 4, ff. de off. pref. Vigil. il paroît qu’il y avoit à Rome un Magistrat , & de compagnies de Guet à ses ordres, chargé
desquels le feu pouvoit prendre, sans aucune mauvaise volonté, que ce Magistrat devoit sur le champ punir sévérement, de son auto
96 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
noît point de bornes : c’est le goût de la populace. Le caractère des Magistrats l’arrête, ou lui laisse le champ libre. Tous les
, les Auteurs en les composant, les spectateurs en les regardant, les Magistrats en les tolérant, les parens & les maîtres en
décente. On y voit, dit-il, les divers collèges des Prêtres & des Magistrats , les Souverains Pontifes, les Quindécemvirs couro
97 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
7. Infam.) Voyons-en les effets en détail. 1.° Les lois défendent aux Magistrats et aux personnes en place d’épouser des Comédienn
personnes publiques (dans les lois ces deux choses vont de pair). Les Magistrats spirituels se doivent-ils moins respecter ? Dans
pèce de loi, dont on ne se serait pas dispensé impunément, les grands Magistrats de l’Empire Romain, pour signaler leur entrée dan
98 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98
donc toujours être soutenu et protégé par les Souverains, et par les Magistrats . Je ne m’y oppose pas ; mais cette protection et
99 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
ment de la divin Eucharistie, est-il bien placé hors de la Messe ? Le Magistrat prit la Rosiere par la main & la conduisit da
putas, inveniet fidem , quels Citoyens, quels Peres de famille, quels Magistrats préparent à l’Etat cette irreligion succée avec l
100 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
iere, arrachoit les dents gratis dans les grands événemens. Ainsi les Magistrats Romains, & ensuite les Empéreurs donnoient de
mal observé dans les provinces par la foiblesse ou l’inattention des Magistrats , on n’ose pas les soupçonner d’irréligion. Richa
, sous de grieves peines. On siffla l’arrêt & la piéce, plusieurs Magistrats présens, qui siffloient aussi, quoique du nouveau
érale ; on gardoit un profond silence, l’auguste gravité de ces sages magistrats saisisoit d’étonnement & de respect. Comme il
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