Chapitre I. Convient-il que les
Magistrats
aillent à la Comédie ? Ce n’est assurément pas
se croit en droit d’en faire l’application. On joue jusqu’au goût des
Magistrats
pour le spectacle, ce qui en effet est en eux un
rve la confiance et le respect du public ; mais il faut aussi que les
Magistrats
se l’attirent et se respectent eux-mêmes. Comment
allures, jouer eux-mêmes des pièces ? Quoique à la vérité les poètes
Magistrats
sont en petit nombre, on n’en connaît qu’un de qu
ans exciter des éclats de rire, surtout le contraste de la gravité du
Magistrat
et de la folie du théâtre a je ne sais quoi de si
qu’affaiblir le respect, et je ne doute pas que le dégoût des jeunes
Magistrats
pour leur robe, leur empressement à la quitter au
ntage. Mais si l’intérêt de leur état ne suffit pas pour résoudre les
Magistrats
à s’en abstenir, il serait du moins à souhaiter q
i nous, elle maintiendrait le respect dans le peuple, et mettrait les
Magistrats
dans la nécessité de l’observer et de se respecte
qu’il y va chercher ? Mais le bon ordre y gagnerait. Caton, ce grand
Magistrat
, ce célèbre Censeur, modèle des vertus morales, d
Acteurs et les réformer. A ce prix on y verrait avec fruit venir des
Magistrats
. Un jour que Caton y parut, on vit une Actrice fo
o veneras ut abires ? » Aujourd’hui les Actrices ne redoutent pas les
Magistrats
amateurs, le public n’a pas à murmurer de leur sé
pour voir les bateleurs de la foire, les Tabarins du Pont Neuf ? Les
Magistrats
oseraient-ils y paraître ? Ils ne sont guère moin
ans les Lettres Persanes qui ne sont pas, à la vérité, l’ouvrage d’un
Magistrat
, l’Auteur de l’Esprit des Lois en parle avec cett
veraine. Votre morale est bien sévère, dira-t-on, voulez-vous que les
Magistrats
vivent aussi régulièrement que des Ecclésiastique
eur gloire, que si Caton revenait, il ne pourrait se mesurer avec ces
Magistrats
petits-maîtres pour la délicatesse, le goût fin,
qui n’est encore que trop. Sans doute aujourd’hui on ne voit pas les
Magistrats
se donner à une troupe de Comédiens, et faire le
souvent bien du désordre, et présentent au parterre le spectacle d’un
Magistrat
Comédien, qu’ils aient dans leurs maisons des thé
scène ? Par une conduite bien différente et bien plus chrétienne les
Magistrats
de la ville de Burgos firent abattre le beau théâ
ius, nisi forte insanit. » Est-ce une sévérité outrée d’éloigner les
Magistrats
de la comédie ? Non : c’est le bien public, c’est
les bijoux, etc., en un mot l’habit d’un Comédien fait disparaître le
Magistrat
. Le Marquis petit-maître qu’on joue, est moins ri
ur juger des biens, de l’honneur, de la vie des citoyens. Mais si les
Magistrats
ne peuvent pas aller à la comédie, peuvent-ils du
et tant de restrictions, que sa condescendance le réduit à rien. « Un
Magistrat
, dit-il, pèche mortellement, s’il demande la comé
e, parce que le Prince le tolérant par des raisons particulières, les
Magistrats
ne peuvent l’abolir. Leur devoir se borne à y mai
sse en effet dans tous les lieux où on le veut, il est du devoir d’un
Magistrat
d’empêcher son établissement partout où il n’est
55. n. 30.), autant et plus sévère que les Casuistes, décide que les
Magistrats
ne peuvent en conscience souffrir les Comédiens d
es deux propriétés semblent s’exclure ? L’amour, et par conséquent un
Magistrat
amoureux, étant aveugle, peut-il être Juge, etc.
remière satire de Perse. Ce fameux satirique faisant le portrait d’un
Magistrat
de province livré à ses plaisirs, et qui par les
a chasteté, à la pieté, au respect qu’on doit à Dieu, à l’Eglise, aux
Magistrats
, aux peres & aux meres, ou qu’on est asseuré
ations, qui seront des sources perpetuelles de mauvaises actions. Les
Magistrats
qui tiennent lieu de peres au public, les Superie
mme luy la malheureuse victime des flâmes eternelles. La patience des
Magistrats
qui souffrent les Comedies pernicieuses n’est pas
te des vertus, cette corruption & cette perte des hommes. Que les
Magistrats
ne s’estiment pas innocens, parce qu’ils n’autori
les corps ; si ces incendiaires ne s’attachoient qu’aux édifices, les
Magistrats
ne le pourroient pas souffrir en bonne conscience
cœur des hommes, les theatres empoisonnent & tuent les ames. Les
Magistrats
ne peuvent estre innocens, s’ils sont assez insen
ué par ignorance, & qu’il ne se persuade qu’il n’a pas peché. Les
Magistrats
sont obligez d’empescher les desordres publics ;
la force d’en arrester le cours ; Dieu, qui en a donné le pouvoir aux
Magistrats
, les oblige sans doute de s’en servir pour remedi
s miracle ne le peuvent estre que par la puissance qu’il a donnée aux
Magistrats
principalement pour ce sujet : & s’il n’aura
s principalement pour ce sujet : & s’il n’aura point de pitié des
Magistrats
qui pardonnent à un homicide, à un voleur qui n’a
ligation de defendre des choses indifferentes d’elles-mesmes. Les
Magistrats
sont obligez de défendre des actions indifferente
euvent faire des dépenses considerables sans s’incommoder ; & les
Magistrats
ne sont pas moins obligez de reformer les dépense
es bleds, des vins, des autres marchandises, n’est pas un peché ; les
Magistrats
ne sont pas moins obligez de le défendre, quand l
, les divertissemens populaires, ne sont pas du rang des crimes ; les
Magistrats
ne feroient pas leur devoir, s’ils permettoient t
ntur ne obsint fratri. In 1. Cor. c. 4. La charité doit obliger les
Magistrats
de regarder les choses permises comme si elles ne
es loix, qui est le bien du peuple. Conclusion de ce Point. Un
Magistrat
souffriroit sans peché qu’on jouë des Comedies co
ary, pour débaucher une femme, pour se défaire d’un ennemy ; & un
Magistrat
s’estimera aussi innocent, qu’il est en effet ins
ne autorité qu’il a receuë de Dieu en partie pour y mettre ordre ? Ce
Magistrat
manque à une des principales parties de son devoi
raison de ce que je ne puis dire qu’avec frayeur, qu’avec horreur. Ce
Magistrat
est coupable de tous les crimes que ces Pieces fo
commettre. Les Acteurs en sont coupables, parce qu’ils agissent ; les
Magistrats
en sont coupables, parce qu’ils les souffrent ; l
ils les souffrent ; les Acteurs les commettent par leurs paroles, les
Magistrats
les commettent par leur silence ; les Acteurs ser
leur silence ; les Acteurs seront punis, parce qu’ils ont parlé ; les
Magistrats
seront punis, parce qu’ils se sont tus : les prem
e de coûtume, il n’y a point de prescription qui puisse justifier les
Magistrats
aux yeux de Dieu, & les exempter des justes c
ane fecit. Isa. 40 Le Prophete Isaye dit, que le Seigneur a fait les
Magistrats
ainsi que le neant. Ce Prophete n’a pas dessein d
istrats ainsi que le neant. Ce Prophete n’a pas dessein de rendre les
Magistrats
méprisables, ny de les exposer à la derision &
ns vos personnes. Le sens de ce passage du Prophete Isaye est que les
Magistrats
n’ont pas plus coûté à faire à Dieu, qu’ils ne so
sts de Dieu & pour l’innocence des peuples, qu’un pur neant : les
Magistrats
qui n’ont pas plus de consideration pour la gloir
considere en effet comme des causes. Mais n’est-ce pas assez que les
Magistrats
seculiers veillent & agissent pour le bien de
ut pas mesme commettre l’autorité aux Puissances seculieres. Mais les
Magistrats
ne peuvent pas se dispenser sans peché de luy prê
onservation, & pour le bonheur mesme temporel des Estats, que les
Magistrats
pechent contre l’Estat, s’ils refusent leur prote
eces de Comedies, les peres de défendre à leurs enfans d’y aller, les
Magistrats
d’empescher qu’on ne joüe des Pieces si dangereus
r pour ces especes de plaisirs. Des peres, & meres, & des
Magistrats
: Ils sont obligez de les défendre. Les peres
r, s’il ne s’agissoit que de la fortune & de la vie. Et quand les
Magistrats
sçavent qu’on jouë de ces fortes de Pieces, ils n
es meres doivent en avoir de leurs enfans : Dieu établit en effet les
Magistrats
pour estre les curateurs & les tuteurs des pe
r servir de peres. I. Raison. Leurs autres obligations. Si les
Magistrats
doutoient de la pureté des monnoyes, ce doute suf
e la fortune, & de la vie. Ce ne peut pas estre le sentiment d’un
Magistrat
Chrestien, il a plus de déference pour un Dieu, q
e Dieu leur ordonnoit d’en avoir. Conclusion de ce point. Les
Magistrats
ne doivent pas moins craindre les foudres de la J
mal, & y attirent tres-souvent les plus vertueux mesmes, que les
Magistrats
n’esperent point de demeurer impunis, s’ils ne so
des oiseleurs, les Prestres frappoient des mains pour applaudir, les
Magistrats
n’ont pas remedié à ces dangers publics, comme je
u peuple corrompu ? Aux Acteurs impies ? Aux Pasteurs complices ? aux
Magistrats
rebelles ? C’est Dieu mesme qui parle. Et remarqu
pas & du peuple, & des Acteurs, & des Pasteurs, & des
Magistrats
, & de tous ceux qui approuvent, qui fomentent
& les Constitutions du Diocese de Milans ordonnent d’exhorter les
Magistrats
à faire démolir ces sorteresses du Demon, & à
p; de quelques heretiques. Un Caton, un Scipion, plusieurs autres
Magistrats
Romains, ne vouloient pas souffrir qu’on bâtist d
corruption du peuple l’ayant emporté sur la resistance des plus sages
Magistrats
, Pompée se trouvant engagé par une complaisance a
formée de ces desordres ; ce soin ne causeroit pas plus de peines aux
Magistrats
, que celuy que les loix leur donnent de l’impress
4. où il traite de l’edition & de l’usage des Livres sacrez. Les
Magistrats
y tiennent la main, ils sont observer cette Ordon
ensure, qui ne soit autorisé par une legitime approbation ; & les
Magistrats
font observer ces Decrets de l’Eglise leur Mere ;
urs dans l’original. Il n’y a point de raison qui doive détourner les
Magistrats
d’ordonner que ces Pieces seront examinées, point
facilité, que la probité & la bien-seance n’ont pas permises aux
Magistrats
heretiques ou payens. III. Raison. Zele des Ma
ermises aux Magistrats heretiques ou payens. III. Raison. Zele des
Magistrats
pour des choses de moindre consequence. Les M
. Zele des Magistrats pour des choses de moindre consequence. Les
Magistrats
défendent de joüer la Comedie dans le temps des O
ereurs Payens s’éleveront au jour épouvantable du Jugement contre les
Magistrats
qui n’agissent pas en cecy avec ce qu’ils doivent
divinũ minuunt, & tollunt. Lib. 39. c. 5. Synt. juris. Que les
Magistrats
sçachent, ce sont les termes de ce fameux écrivai
t pas de douter, et de citer l’un des plus grands et des plus habiles
Magistrats
de France, dans un ouvrage célèbre, où il expliqu
ualités, des mœurs, de la religion, de la gravité, de la modestie des
Magistrats
, s’élève fortement (L. 8. C. 74. pag. 541.) contr
ns dissolues, lascives et scandaleuses, qu’on y voit, et afin que les
Magistrats
souverains ne s’aillent avilir et profaner parmi
ir dans l’oisiveté. Cet Auteur avance qu’il est également défendu aux
Magistrats
d’aller au bal et aux danses, si ce n’est tout au
de son Traité des Parlements à parler des mœurs et de la décence des
Magistrats
. Que ne dit-il pas (C. 13.) contre l’affectation
s Comédiens a toujours paru si dangereuse et si déshonorante pour les
Magistrats
, que la loi Romaine leur défend d’aller jamais da
enator.) Les Empereurs chrétiens, plus attentifs aux bonnes mœurs des
Magistrats
que la plupart des païens, ne leur ont permis de
, dit la loi 1. de offic. Rect. provin. Cod. Theod. L. 1. C. 6. qu’un
Magistrat
devenu l’esclave de l’amour du spectacle, donne p
uam seriis actibus. » La loi 2. de spectac. (ibid.) défend à tous les
Magistrats
de rien donner aux Comédiens. Elle réserve aux se
re par son amour pour le spectacle. L’application est toute faite. Un
Magistrat
, père du peuple, vengeur des crimes, protecteur d
et les bienséances de l’état, il s’est trouvé dans tous les temps des
Magistrats
qui en oublient la dignité. Le fameux Libanius, q
es prisonniers, Libanius se plaint avec vivacité de la négligence des
Magistrats
, qui au lieu de visiter les prisons et de pourvoi
u code Théodosien, et comment en parle cet homme célèbre, aussi grand
Magistrat
qu’habile Jurisconsulte. Libanius répond ensuite
ues de s’y trouver en cérémonie, comme parmi nous c’est un devoir aux
Magistrats
de se trouver aux entrées des Princes, au sacre d
audire ! » Ammian Marcellin, autre Païen (L. 8. p. 395.), parle d’un
Magistrat
nommé Olibrius, Préfet de Rome, si enivré de la p
ouffrirait pas que les Officiaux qui en jugeaient communément avec le
Magistrat
dans le seizième siècle, s’en mêlassent aujourd’h
été composées par Lucas Grimaud, Poète Provençal. Il est vrai que les
Magistrats
l’avaient obligé de les jeter au feu, par respect
un tel abus contre Dieu et la défense des Pasteurs EcclésiastiquesLes
magistrats
ont entériné lettres de permission contre la défe
lles, de courte-boullej, de cartes et de dés, sans aucun châtiment du
Magistrat
. Les considérations susdites sont donc frivoles p
u, tant par ces mêmes spectacles, que par l’impunité et négligence du
Magistrat
. Aussi jamais ne fut un si arrogant et méchant pe
rofession de piété qui se fait à Paris sous votre autorité, et de vos
Magistrats
: voilà la désobéissance générale par tout votre
é ses lettres de permission pour continuer les jeux de Bourgogne. Les
magistrats
ont entériné lettres de permission contre la défe
s de passe-passe, tours de gobelets, souplesses, marionnettes. Et les
Magistrats
Chrétiens exhortés de ne les souffrir, d’autant q
euvent être approuvées, soit qu’elles se fassent par la permission du
Magistrat
, ou autrement : Et les Magistrats fidèles sont ex
lles se fassent par la permission du Magistrat, ou autrement : Et les
Magistrats
fidèles sont exhortés d’y tenir la main. Du S.N
Art. 28. des Obs. sur la Disc. « La Blanque qui sera autorisée par le
Magistrat
pour le soulagement des mineurs débiteurs et marc
rdre de la législation que nous allons l’envisager. Mais, dit-on, les
Magistrats
eux-mêmes, protecteurs par état et interprètes de
lui-même, ce Censeur si rigoureux, allaient au spectacle. Les grands
Magistrats
donnaient des jeux au peuple : libéralité dont l’
, et le bandeau sur les yeux pour ne faire acception de personne. Les
Magistrats
païens ne seraient pas un exemple bien décisif po
ccompagnement de cet édifice sacré. Par là, il désarma l’autorité des
Magistrats
, qui ne pouvaient toucher aux temples : objet dan
t été acteurs, qu’on déclare œuvre du démon des pièces reçues par des
Magistrats
et représentées devant une Reine vertueuse, quand
abarins, Bateleurs et Vagabonds, lesquels autorisés par Messieurs les
Magistrats
, perdent une infinité d’âmes par leurs sales repr
s’en retourne chez elle toute impudique. » C'est donc l’autorité des
Magistrats
qui concourt à ces grands maux, et à la perte des
sion. Mais pour faire voir que ce n’est qu’un prétexte de la part des
Magistrats
; combien y a-t-il de Juges et autres Gens du Roi
bannir ces ennemis de la vertu et de l’honnêteté : que Messieurs les
Magistrats
se donnent la peine d’entendre le Saint Esprit, q
ison de ceux des autres ? N’est ce pas aussi pour cela, Messieurs les
Magistrats
, que le Saint Esprit vous dit par la bouche du Pr
Cette flétrissure civile, que la loi seule a droit d’ordonner, et le
Magistrat
de prononcer, est quelquefois imposée par sentenc
avons vu ci-dessus, L. 1. C. 9. en prennent occasion de se moquer des
Magistrats
païens. Quelle ridicule contradiction, leur dit-i
ue arrivé de son temps, les éloges que les lois en font. Le fils d’un
Magistrat
à qui son père destinait sa charge et avait donné
matière sérieuse d’un procès, quel Tribunal pourrait y suffire, quel
Magistrat
voudrait s’en charger, et quelles scandaleuses au
ofanation. Mais toutes les lois défendent aux personnes en place, aux
Magistrats
, par exemple, d’épouser des personnes si méprisab
redouter : « Et sequitur leviter filia matris iter. » Que si quelque
Magistrat
s’oublie jusqu’à avouer et à traiter en légitimes
des théâtres, avaient droit, ainsi que les Consuls et tous les autres
Magistrats
chargés de la police, de faire fustiger les Coméd
e du fouet qu’il supprima, il substitua la prison et l’exil. Tous les
Magistrats
purent donc chasser ou emprisonner les coupables,
donc chasser ou emprisonner les coupables, comme font parmi nous les
Magistrats
municipaux chargés de la police. Auguste ne tarda
e condamnation en justice ; mais dans toutes les villes du royaume le
Magistrat
chargé de la police fait sans façon emprisonner l
n devroit arrêter toutes les plumes. Ce n’est qu’un embarras pour les
magistrats
& les censeurs : toute leur vigilance ne suff
étoit de juger des convenances théatrale, mais qu’il appartenoit aux
magistrats
de prononcer sur les convenances morales d’un ouv
enances morales d’un ouvrage. (Comme si, sans attendre la censure des
magistrats
, les comédiens pouvoit recevoir & jouer des p
les convenances théatrales y sont observées.) Palissot eut recours au
magistrat
qui, moins délicat que les comédiens ( credat jud
uger. On a bien vu des pieces agréées par la troupe rejettées par les
magistrats
, pour leur indécence. Qui vit jamais les comédien
ens : ceux qui s’y reconnoissent ne manquent pas de s’en plaindre. Le
magistrat
au contraire a trouvé la piece très-décente, &
On eût trouvé mauvais qu’un acteur comique eût fait les fonctions de
magistrat
, chargé de veiller sur les mœurs, & de punir
ts de la débauche : effets ridicules dont la Scène s’empare. C’est au
magistrat
à poursuivre & à punir la corruption qui en e
n de la peine de la lire jusqu’au bout, & je suis étonnée que les
Magistrats
aient permis la représentation d’une satyre perso
robation : les comédiens s’embarrassent aussi peu des Avocats que des
Magistrats
. Ce Mémoire & cette Consultation sont imprimé
portrait du Sénat Romain, que l’on a eu la malignité d’appliquer aux
Magistrats
amateurs du Théatre que les comédiens ont voulu m
ecette. Ces considérations n’échapperont pas aux vues supérieures des
Magistrats
. Habitués à saisir les grands rapports de la Soci
au sieur Mercier le plan qu’il devoit suivre pour traduire devant les
Magistrats
le auteurs de cet absurde anathême. La cause du s
ion importante, & l’avoient confiée spécialement à leurs premiers
Magistrats
. Quoiqu’il n’en soit pas tout-à-fait de même parm
de juger des convenances théatrales ; mais qu’il n’appartenoit qu’au
Magistrat
de prononcer sur les convenances morales d’un Ouv
difficultés que l’on m’ait opposées étant levées par l’approbation du
Magistrat
, elle soit censée acceptée du jour de sa lecture
s, imprimé avec l’approbation du Censeur Royal & la permission du
Magistrat
; 4°. un Exemplaire aussi imprimé du Règlement po
ment la grande Police : elle doit donc être soumise à la décision des
Magistrats
. Les ouvrages dramatiques ont sur les mœurs &
uités, les hommes les plus utiles et les plus chers à la société, des
magistrats
intègres, des administrateurs et chefs vertueux,
rage, le droit de contribuer à l’élection de nos législateurs, de nos
magistrats
communs dont les rapports avec nos personnes, ave
pacte social, nous ne pouvons que les entrevoir de loin, derrière nos
magistrats
arbitraires, comme un prisonnier aperçoit, à trav
ntages, mérite unique de ses amateurs, qui ne forment à l’Etat, ni le
Magistrat
, ni le militaire, ni le commerçant, ni l’artisan,
une comédie. Mais peut-on empêcher que ces jeux soient permis par les
Magistrats
, qui sont les premiers à y venir, etc. » Bodin po
laisse représenter aucune pièce qui n’ait été vue et approuvée par le
Magistrat
: « Nous serions des insensés, dit-il, de faire e
s pouvaient avoir des raisons d’aller aux jeux publics, c’étaient des
Magistrats
qui les donnaient ; mais elles sont aujourd’hui t
u des emplois distingués. Voici comme il s’exprime (Lett. 47. sur les
Magistrats
). « La qualité de Magistrat est sacrosainte, ceux
ci comme il s’exprime (Lett. 47. sur les Magistrats). « La qualité de
Magistrat
est sacrosainte, ceux qui la portent sont des Die
pli de mérite, et un autre qui porte les habits d’un saltimbanque, un
Magistrat
enfariné à la mode (poudré) ! La loi permet de tu
, un Magistrat enfariné à la mode (poudré) ! La loi permet de tuer un
Magistrat
ivre, Vespasien approuvait qu’on répondît injurie
glés que ceux qui se font en présence d’un chacun et à la vue même du
magistrat
. Et trouverais raisonnable que le magistrat, et l
hacun et à la vue même du magistrat. Et trouverais raisonnable que le
magistrat
, et le prince, à ses dépens, en gratifiât quelque
nde doit les éviter avec soin. On peut croire après cela que ce grave
Magistrat
était bien éloigné de les fréquenter et d’y souff
mmissaire Lamarre (Tom. 1. L. 3.), où il parle fort au long et en bon
Magistrat
de tous les spectacles ; on y verra divers ordres
ue les conciles, les saints Pères, les lois Romaines, les canons, les
Magistrats
, les avaient condamnées. Sans doute il n’eût pas
s réglés que ceux qui se font en présence d’un chacun et à la vue des
Magistrats
. Il serait à propos et raisonnable que le Prince
les vices. Il est vrai que des jeux publics, donnés sous les yeux des
Magistrats
, doivent être moins licencieux que des parties de
e carrière à la débauche. Mais dans le fait les yeux du public et des
Magistrats
n’obtiennent et n’obtiendront jamais que d’arrête
ront toujours les coudées franches. Peut-on même bien compter que les
Magistrats
soient toujours si rigides, et le public si délic
e une approbation, suffit pour lui accorder la sûreté, et obliger les
Magistrats
municipaux à y empêcher les abus et le désordre,
equin qu’ils représentent sur la scène. « Les Comédiens, dit ce grand
Magistrat
, n’ont point d’état légal en France. Ils ne peuve
un brevet qu’aucun Parlement n’a daigné enregistrer ? Serait-ce à des
Magistrats
à leur donner par l’assiduité à les entendre, une
monde sait avoir été philosophe et homme d’état, aussi bien que grand
Magistrat
et grand Orateur, faisait beaucoup de cas de ce f
am ex urbe ejiciendos, sed è finibus humanæ natura extirpandos. » Les
Magistrats
n’ont pas besoin qu’on traduise ce latin. Il est
canique et la plus vile. Je croirais faire un crime de penser que des
Magistrats
qui connaissent la dignité de leur état, et n’en
Maltaises. On irait prendre dans cette illustre pépinière les grands
Magistrats
, les Généraux, les Ministres. Ce serait un établi
é de Comédien, comme l’Arlequin de Berlin, et n’aurait pas invité les
Magistrats
à la comédie. L’Abbé de Boisrobert est une sorte
qu’un particulier ayant bâti un théâtre à Vienne dans les Gaules, les
Magistrats
le firent abattre ; on en porta plainte à Trajan,
t même une sorte de notoriété de droit : un état public toléré par le
Magistrat
, objet de l’inspection de la police, exercé journ
ut à des sentences et des dénonciations juridiques : l’acceptation du
Magistrat
le dénonce pour Comédien, la note d’infamie impri
les courtisanes d’Italie ; en se faisant inscrire sur le registre du
Magistrat
, se mettant dans le corps des courtisanes, s’étab
e pour remédier paternellement au péché, c’est un acte juridique d’un
Magistrat
, une vraie sentence dans l’ordre judiciaire, à qu
ui fait sortir la brebis d’un pâturage, ou qui l’y mène, n’est pas un
Magistrat
qui prononce, qui fait exécuter juridiquement une
ccorder même à la mort, l’approbation de l’Evêque et la permission du
Magistrat
: « Si Antistites probant ad Judices perferatur,
unication bien plus loin ; il veut qu’on avertisse les Princes et les
Magistrats
qui se sont obligés de chasser de leurs terres to
du aux Chrétiens, comme apportant corruption des bonnes mœurs, et les
Magistrats
Chrétiens sont exhortés de ne pas le souffrir. »
où il joignit à une exhortation convenable, l’éloge le plus vrai, du
Magistrat
, auteur de la fête, leur donna la bénédiction nup
fit solemnellement l’ouverture & la dédicace, le Gouverneur, les
Magistrats
en robes de cérémonie, la Noblesse, la Bourgeoisi
pérance, & enfin à la Réligion, qui doivent faire le caractère du
Magistrat
. On se trompe : le premier, il est vrai, placé au
t pas dédiés à des vertus, mais apparamment ce sont les Divinités des
Magistrats
de Nîmes. Sur la droite de Temple de l’Amour, à l
e le jouet des vents, sont-elles bien dans la décence, dont de graves
Magistrats
font profession ? Cette Vénus nonchalament couché
pas, & y tenoient je ne sai comment. Vous voyez que nos nouveaux
Magistrats
ont l’esprit guerrier, au lieu que l’ancienne Jus
graces & le plaisirs : qui sait mieux les réunir que les élégants
Magistrats
du dix-huitieme siécle. Mais pourquoi ne pas donn
peine a-t-on trouvé dans Paris une seule maison pour l’y donner. Les
Magistrats
municipaux d’alors, ne penserent pas que le spect
lus à la Capitale. Les besoins du Citoyen exigent le premier soin des
Magistrats
municipaux ; son bonheur est le triomphe de leur
amp; confond les états. Il fait un Poëte du plus mince rimailleur, un
Magistrat
du moindre Officier de Police, enfin une Compagni
un souffle est replongée dans le néant. Tels on verroit auprès de nos
Magistrats
, les Comédiens accablés sous le poids de leur org
pris, de n’y pas trouver un seul vers qui pût alarmer la prudence des
magistrats
. Ces pieces ont même été jugées plus foibles, par
n cinquieme n’ont pas un droit égal à la concurrence ? La prudence du
magistrat
. Sa prudence, c’est sa volonté, et sa volonté n’e
plaire au public ; c’est son suffrage seul, et non pas le caprice des
magistrats
qui doit fixer les places. Ces efforts impuissans
ire deviendroit la plus accablante des tyrannies, si elle rendoit les
magistrats
juges des spéculations particulieres. Défendre à
ui empêcheroient ces associations, ces compagnies, jusqu’à ce que les
magistrats
s’en fussent rendu les juges, frapperoient d’iner
qui pourra arriver, si on leur laisse une liberté absolue ; ainsi les
magistrats
doivent avoir l’autorité de leur fixer les quarti
articulier, si, dans ce lieu, il pouvoit nuira à d’autres hommes. Les
magistrats
peuvent donc leur interdire les rues trop étroite
volonté de plusieurs hommes, et ce ne seroit pas encore la loi. Le
magistrat
n’est que l’organe de la loi ; mais il n’est pas
ejetons malfaisans l’autel même de la liberté. Malheur au pays où les
magistrats
sont législateurs ; et ils le sont partout où leu
donner à la nation le glorieux avantage de les compter au nombre des
Magistrats
& des Chanoines : le Parlement auroit fait de
e l’aveuglement du peuple, du préjugé du Clergé, de l’opiniâtreté des
magistrats
, pour qui ces respectables pédagogues sont toujou
é courronner. La simphonie fut interrompuë par le bruit du canon. Les
Magistrats
se rendirent à l’Hôtel-de-Ville, où ils trouveren
mots, pris de tous les théatres ; car on a soin de choisir celui des
Magistrats
qui est le plus naturalisé avec la scéne, chacun
prennent peu d’intérêt à ces fêtes comiques, qui sont pour les jeunes
Magistrats
des évennemens très-importans. La derniere chambr
r à chacun d’eux leur nom & leurs qualités. Quelqu’un des anciens
Magistrats
du Tribunal fit des reproches à cet acteur univer
eurir les études, & de concert avec lui, forme à l’Etat de graves
Magistrats
, de pieux Ecclésiastiques, d’excellens peres de f
e, & se dise convertie. Jeu puérile qui ne fait que deshonorer le
Magistrat
dont les sentimens sont assez bas pour se mésalli
erre. Faute legere, que ce Prince cependant punit de l’éxil. Tous les
Magistrats
, en tout tems, en tou lieu, pouvoient sans formal
rent un Tribun qui vouloit reprimer les insultes qu’ils faisoient aux
Magistrats
. Tibere, qui ne les aimoit pas , proposa au Sénat
t pas , proposa au Sénat de révoquer cette grace, & de rendre aux
Magistrats
une liberté entiere de les chatier. Le Sénat y fi
nt libéralement présent des actions d’autrui ; quoiqu’il en soit, les
Magistrats
choqués firent mettre les comédiens en prison. Le
ettre les comédiens en prison. Le Roi les fit relacher, & dit aux
Magistrats
, vous êtes des sots, je suis plus offensé que vo
fuse, on l’ouvre par force, il en fort deux diables qui emportent les
Magistrats
. Il faut toute la bonté du Prince de Bearn pour r
és de l’opera, pendant le carnaval. Que dans un tems de disgrace, les
Magistrats
ne s’occupent que du bal masqué qu’ils devroient
ion & damusement, servoit depuis long tems aux fêtes joviales des
Magistrats
, elle s’appelle la Salle du Capricorne, parce que
de la mort des citoyens, ils étaient chargés de les enregistrer comme
magistrats
? C’est alors que sous prétexte de faire observer
notre illustre magistrature. Depuis longtemps comme aujourd’hui, les
magistrats
français, ont toujours su remplir avec autant de
cette autorité pour accomplir les plus odieux projets. C’est donc aux
magistrats
intègres, c’est aux défenseurs courageux de nos l
Notre-Dame, je commencerais par m’enfuir » est attribuée à plusieurs
magistrats
du xvii e siècle, dont M. de Lamoignon
lessât que d’obscurs citoyens ou les ennemis des chefs de l’Etat, les
magistrats
ne la réprimèrent point, et ne le firent que lors
dit les personnalités ; et par un troisième, toute offense envers les
magistrats
fut défendue. Issu d’un sentiment religieux, l’ar
tieuses, à la poursuite d’une autorité élective contre lesquelles les
magistrats
d’abord ne le défendirent pas, il fut enfin subju
Le titre exact est Lettre à d’Alembert sur les spectacles. a. [NDE]
Magistrat
chargé des plus hautes fonctions dans certaines c
a juste aversion des spectacles, rapporte la catastrophe du fils d'un
Magistrat
, à qui son père, qui lui destinait sa charge, ava
des bonnes fortunes qu'ils y ont eues. Est-ce ainsi que se forment le
Magistrat
, l'Orateur, le Médecin, le Militaire, l'Artiste ?
t avait à cœur la discipline des écoles de droit, où se formaient les
Magistrats
qui devaient un jour s'asseoir sur les tribunaux.
versité de Toulouse (L. 3. C. 1. Observat. Juris.et sur le titre de
Magistrat
. L. 5. T. 5. des Décrétal.). Ce savant homme ap
s hautes sciences. Aussi quels saints Ecclésiastiques, quels éclairés
Magistrats
, quels profonds Médecins, le public y doit un jou
exercer, à représenter dans la salle publique des spectacles, que les
Magistrats
municipaux leur livrèrent. L'Université garda le
ni barreau, ni tribunal à remplir, elles n'ont pas besoin, comme les
Magistrats
, les Avocats, les Prédicateurs, de s'accoutumer à
stoire de son établissement, les fonctions et les prérogatives de ses
magistrats
, toutes les loix et tous les reglemens qui la co
quelque temps à faire subsister dans sa première vivacité, le goût du
Magistrat
; c’est que sa jeune épouse était obligée de rest
ur d’une épouse vertueuse, en inspirant une passion violente au jeune
Magistrat
. Il était impossible que l’aventure restât secret
outes les autres femmes ! Ces paroles furent un trait de lumière : le
Magistrat
reconnut dans sa femme l’Actrice qui venait de le
aucoup d’ordre pour les Places ; & les Romains les imitèrent. Les
Magistrats
étaient séparés du Peuple, & le lieu qu’ils o
soleil. Le Conistra était le parterre : le Bouleuticon, la place des
Magistrats
: les Diazoma, des corridors ; les Gradins, de pe
fique d’un Roi fastueux ? Ce qui était autrefois l’objet des premiers
Magistrats
; ce qui fesait la gloire d’un Archonte Grec, &am
fenseur peu mesuré ; qui en s’attirant personnellement la Censure des
Magistrats
, a fait plus de mal que de bien à la cause qu’il
uelque répréhension de la Police, se trouve soustraite au pouvoir des
Magistrats
et des Lois, si par protection, quoique sans tale
ent soumis aux Lois générales des Citoyens ; mais il faudrait que les
Magistrats
eussent sans cesse les yeux ouverts sur leur cond
Table des chapitres. Chapitre I. Convient-il que les
Magistrats
aillent à la Comédie, page 7 Chap. II. Disciplin
ise, dont nous allons rapporter les sentiments, est décisive pour les
Magistrats
, qui font l’objet de ce second livre. Ce saint Do
donné, aussi bien que son père. Il était d’usage que tous les grands
Magistrats
donnassent des jeux au peuple. Ce n’est donc pas
robation des Evêques. Plusieurs de ces lois regardaient nommément les
Magistrats
, comme celles qui leur défendaient d’aller à la c
n’a jamais été livré aux caprices des puissances temporelles, que les
Magistrats
ne doivent point empêcher l’excommunication des p
soufferte ; & si vous permettez à l’Eglise, sans le concours des
Magistrats
, d’excommunier publiquement le fidéle, les effets
’est un Brûlot que l’Auteur voudroit lancer entre le Clergé & les
Magistrats
. Je crois, (& toute personne amie sincére de
l’ambition mettoit pour lors en usage. On sçait pareillement que les
Magistrats
dans les premiers siécles n’entroient pour rien d
excommunier, à exhorter, à faire prêcher ; le reste est l’affaire du
Magistrat
. Le théatre Espagnol se sent de la gravité de la
la religion & aux mœurs. Il n’en fallut pas davantage. Les pieux
Magistrats
de Burgos, touchés de cette lecture, firent démol
e ducats. Breuve frappante de la rareté des théatres, de la piété des
Magistrats
, de l’idée qu’en ont les peuples. On peut voir (J
las comedias, que son escuelas publicas de peccados. Il veut que les
Magistrats
ne souffrent pas non plus les mascarades, chariva
rés contre les spectacles ? Il le dira à l’oreille de quelques jeunes
Magistrats
qui fréquentent la comédie, & qui véritableme
que vous admettez une seule partie de l’Ordre public où l’opinion du
Magistrat
fait la loi, vous violez le droit naturel, &
vous violez le droit naturel, & le despotisme est en vigueur. Les
Magistrats
sont les instrumens de la puissance législative,
de Vaucanson obéissoit à des loix mécaniques. Malheur au pays où les
Magistrats
sont législateurs ! Ce pays est un pays d’esclave
strats sont législateurs ! Ce pays est un pays d’esclaves ; & les
Magistrats
sont législateurs par-tout où leur opinion partic
p; je veux des limites, puisque je veux des loix. Quand l’opinion des
Magistrats
décide, il n’y a point de limites. Il n’y en a ni
érante morale. Comment la représentation d’un Roi tyrannique, où d’un
Magistrat
injuste, peut détruire la puissance des Loix. Je
; le dégoût qu’elle inspire des bonnes choses. Qu’au sortir du bal ce
Magistrat
examine les proces, que ce Jurisconsulte travaill
digne de la Déesse qu’on y adore & des anathêmes de la vertu. Un
Magistrat
, un grand Officier, un père une mère de famille,
es mercuriales du Parlement de Toulouse défendent la danse à tous les
Magistrats
, si ce n’est le jour de leurs noces, comme une ch
he, & les Parlemens accordent leur protection aux Curés & aux
Magistrats
municipaux pour faire exécuter ces sages loix, &a
ssionnal, ils intéressent les Seigneurs, ils imploront le secours des
Magistrats
, quelquefois en viennent à des moyens indiscrets
s pères, les maîtres qui le permettent à leurs inférieurs ; & les
Magistrats
& gens en place qui les tolèrent, & les P
coles, et celle des Poètes sur les Théâtres. Aussi les Prêtres et les
Magistrats
prenaient grand soin que toutes les choses y fuss
urs écrivent que les Jeux de Théâtre étaient donnés au peuple par les
Magistrats
, et qu'ils n'en désignent point quelque espèce pa
rdans ; le jeu dégénéra en rage. In rabiem verti cæpit jocus. Hor. Le
Magistrat
y mit ordre ; les Jeunes Gens reciterent des Vers
tionis Italicâ severitate temperatum. Cette sagesse qu’exigeoient les
Magistrats
ne dura pas toujours : mais les Acteurs des Attel
oge, nommées Togatæ. Quand l’Action de celles-ci se passoit entre des
Magistrats
, la Piéce étoit nommée Prætextata, à cause de leu
ransportés de Corinthe, de Syracuse, & d’Athenes. La sévérité des
Magistrats
contre les Spectacles étant encore à craindre, de
ts sur cette matière à l'un des plus illustres et des plus vénérables
Magistrats
du Royaume. Si le premier est d'un style partout
u pour le Sénat ; un Substitut du Lieutenant Général de Police, ou du
Magistrat
qui a l’inspection du Gouvernement intérieur de l
doit pas faire les choses à demi, je n’en parlerai point ; ce sera au
Magistrat
préposé pour la Police des Spectacles à examiner
e ; c’est là qu’étaient assis les sénateurs, et les autres principaux
magistrats
. Au-dessus de l’orchestre régnaient également tou
D’autres prétendent que cette coutume est plus ancienne ; et que les
magistrats
eux-mêmes, qui étaient à l’orchestre, faisaient p
ssante ferait l’objet d’une discussion trop longue iciNos plus grands
Magistrats
ont tonné contre ces abus.. Je pourrais peut-être
Stoïque, le triomphe du mauvais Goût & de la Débauche ; ce grand
Magistrat
, dont toute la vie, digne d’une meilleure fin, fu
creusés sur ses pas. Nous vivons encore sous des Ministres & des
Magistrats
, dont toutes les vues sont dirigées vers le bien
nistres, dépositaires de l’autorité du plus aimé des Rois, ces grands
Magistrats
, dont nous chérissons & admirons les vertus p
e rendent-ils pas réellement coupables d’une insulte grieve envers le
Magistrat
si respectable, qui veille aujourd’hui au dépôt s
te Capitale ? Les lumieres, la prudence & la vigilance de ce sage
Magistrat
, ne nous sont-elles pas de sûrs garans qu’il lui
Officiers de Police voudront seconder les travaux & les soins du
Magistrat
, qui est à leur tête, il leur sera fort aisé d’en
mais nous le répétons, il faut que le zèle & la prudence du sage
Magistrat
, qui y préside, soient secondés. On me demande en
er, à respecter dans le silence les grands Ministres & les grands
Magistrats
, dont elle-même place les noms immortels au rang
d’Etre dignes du grand Roi qui nous gouverne, des Ministres & des
Magistrats
laborieux, qui secondent si bien ses vues. Nous v
e sentiment du célebre Montesquieu. Dictionn. Encycl. Nos plus grands
Magistrats
ont tonné contre ces abus. Dans Jeannot & Jea
l portrait plus frappant peut-on offrir de nos Ministres & de nos
Magistrats
actuels, que celui qu’un habile Orateur* fait d’u
Magistrats actuels, que celui qu’un habile Orateur* fait d’un celebre
Magistrat
du dernier siecle. Tous les traits sont de la plu
ni Phiné qui décidoient du mérite d’Œdipe ou d’Aluste ; les premiers
Magistrats
de la République prenoient eux-mêmes la peine d’e
t demande plus de gravité, ne sont pas plus sages que les autres : le
Magistrat
, l’Ecclésiastique, l’homme de guerre se disputent
souffre qu’un Avocat compose & joue sur un théatre, & que des
Magistrats
courent aux spectacles. Les papiers publics de Pa
honorable, qu’ils pourroient cultiver sans renoncer à leurs emplois,
Magistrat
, Avocat, Officier, Marchand, &c. C’est une ch
le théatre causoit le délire ; il en a trouvé de tous les états, des
Magistrats
qui alloient y oublier le peu qu’ils savoient dé
nces divines ; Conc. III. pag. 316. exhorter les Princes & les
Magistrats
à chasser les Comédiens, les Baladins, les Joueur
rmer de sages Politiques, d’intrépides Soldats, de bons Citoyens, des
Magistrats
intègres et zélés pour l’Etat. La Russie en tir
qu’elle ne fut pas d’abord recherchée comme la Tragédie, & que le
Magistrat
ne commença que fort tard à donner le Chœur aux P
res Piéces qu’on choisissoit toujours pour être jouées, parce que les
Magistrats
chargés des frais du spectacle, achettoient les P
uefois une Piéce médiocre, que le Poëte donnoit à meilleur marché. Le
Magistrat
qui regloit tout le détail de ces Jeux s’appelloi
rs fautes. Plus exemplo quàm peccato nocent. Quels devoient être les
Magistrats
d’une Ville dont la plus sérieuse attention étoit
imprimer, et de les communiquer au public, il faudrait qu’il y eût un
Magistrat
qui examinât, ou qui fît examiner par Gens expert
lic ; Et pour ce qui est du reste, qu’au lieu de donner la peine à un
Magistrat
d’examiner les Comédies dignes d’être représentée
es Comediens. Elle recevoit tous les ornemens que la magnificence des
Magistrats
vouloient faire ; & tantost elle faisoit paro
Danseurs. Cette place fut occupée par les personnes de qualité, comme
Magistrats
, Senateurs, & ensuite par les Chevaliers, les
t soigneusement reparez à chaque occasion ;Tac. an. 14. & ny les
Magistrats
ny le Peuple ne manquoient pas de faire dãs certa
ment les Poètes Satyriques furent d’abord tolérés, mais gagés par les
Magistrats
, comme censeurs de la République. Platon lui-même
ux Athéniens, qu’il était impossible qu’il rougît de lui-même]. Les
Magistrats
s’aperçurent, mais trop tard, que dans la Comédie
rticuliers, mais l’intérieur du Gouvernement ; les prévarications des
Magistrats
, les fautes des Généraux, & sa propre facilit
es des maîtres du monde pour suffire aux spectacles que donnaient les
Magistrats
quand ils entraient en charge. Les plus opulentes
ait d’un livre Espagnol contre la comédie, et il nous apprend que les
Magistrats
ayant lu cet ouvrage, en avaient été si frappés,
par ceux qui devraient les empêcher, et aux dépens du public par des
Magistrats
municipaux prétendus pères du peuple dont ils pro
s la révolution. La puissance séculière, l’autorité civile, et les
magistrats
surtout, doivent apporter une telle surveillance
uperstitieux et barbares pour les morts sont une vraie idolâtrie. Les
Magistrats
, les Pontifes s'en font honneur aujourd’hui ; mai
l'amphithéâtre des membres rongés, déchirés, nageant dans le sang. Ce
Magistrat
punit l'homicide, et il oblige à coups de fouet u
e preuve de la bizarrerie et de l'inconséquence des hommes. Ces mêmes
Magistrats
qui donnent des spectacles au peuple, dégradent u
gémissant dans les enfers, un Jupiter lui-même et ses adorateurs, ces
Magistrats
, ces persécuteurs du nom de Dieu, consumés dans d
ès, de Cybèle, de Flore et de leurs autres principales Divinités. Les
Magistrats
en faisaient représenter avant que d’entreprendre
» et défendirent de les transférer en d’autres lieux. La présence des
Magistrats
autorisait ordinairement la licence et les autres
Théâtre qu’elle avoit fait construire. Montrons-leur de nos jours les
Magistrats
de BurgosVille d’Espagne, touchés par un excellen
ie on doit être réputé infâme, tant de rois, tant de princes, tant de
magistrats
, tant de prêtres, tant de religieux qui l’ont jou
approuvent & autorisent, par leur exemple, la comédie ; princes,
magistrats
, évêques. Si ces derniers n’y vont pas à la ville
elle Clai…, a été réprimé avec la plus grande rigueur. Cet accord des
magistrats
, avec tant de casuistes, peut donner lieu à des r
amour pour vos Chefs et pour vos Conducteurs ; vous sages et prudents
Magistrats
, qui par zèle pour le bien public dont vous êtes
mplices effrénées de tel homme opulent, de tel grand Seigneur, de tel
Magistrat
même, qu’on nomme et qui peut-être se trouve flat
e sa propre autorité ? La vengeance, totalement réservée à Dieu et au
Magistrat
, souffre donc ce correctif et ce motif de dispens
les, soit dans le Gouvernement, soit dans les Généraux, soit dans les
Magistrats
. C’étoit alors une censure délicate des vices, de
er les peuples sous prétexte de les éclairer. Les alarmes de ce grand
Magistrat
ne sont que trop justes, & le Parlement, en s
dégré d’activité ? L’Assemblée du Clergé qui excitée par le zèle des
Magistrats
donna peu de temps après son grand avertissement
a législation ne prononce rien. Avec des mœurs la république aura des
magistrats
, des citoyens, des hommes ; sans les mœurs on n’a
, tandis que personne ne sait être citoyen dans la place publique, ni
magistrat
dans l’aréopage ? Je désespere de la République,
i il faut vivre ! combien de devoirs ennuyeux qu'il faut remplir ! Le
Magistrat
s'ennuie sur le tribunal, l'Avocat au barreau, le
L'Officier qui donne les ordres, le Soldat qui monte la tranchée, le
Magistrat
qui juge un procès, le Médecin qui visite un mala
sérieux de la sagesse a quelque chose de grand. Voyez ce respectable
Magistrat
, supérieur à tous les intérêts et à toutes les pa
njures. Il joue tous les rôles : Prince, valet, Théologien, Arlequin,
Magistrat
, amoureux, scélérat, honnête homme. Sa personne e
s son cinquième Concile, qu’on prierait humblement les Princes et les
Magistrats
de chasser de la Ville et de la Province les Comé
e la méditation des saintes Ecritures. » OBJECTION III. « Lesp. 39.
Magistrats
ne défendent point la Comédie ; donc ils l’approu
int la Comédie ; donc ils l’approuvent. » Il est indubitable que les
Magistrats
qui sont revêtus de l’autorité du Prince, ne doiv
, que la prudence et les maximes de la politique obligent souvent les
Magistrats
à tolérer malgré eux des choses, qu’ils n’approuv
uritiam cordis vestri scripsit vobis præceptum istud. Mat. 5. 5. Les
Magistrats
savent donc bien ce qu’ils doivent à Dieu et à la
pars servitutis esset. »Tac. in vita Agric. c. 4. Mais quoique les
Magistrats
tolèrent malgré eux la Comédie, comme j’ai déja d
ui y président : témoin les ministres qui y sont députés du corps des
magistrats
: témoin enfin le sang des taureaux qui y sont im
rts à l’honneur des vivants, je veux dire, à celui des questeurs, des
magistrats
, des pontifes et des prêtres, il faut avouer, que
que le jour même n’en fût pas souillé. Cependant vous sénateurs, vous
magistrats
, vous citoyens Romains, rougissez de honte, et de
ue selon leur bizarre imagination ? En voici une nouvelle preuve. Les
magistrats
eux-mêmes, et les administrateurs des jeux, prive
n de toute sorte de dignités. Cependant en les déclarant infâmes, ces
magistrats
honorent de leur présence les jeux de ces misérab
favoris ? Quel transport subit en voyant tant de gouverneurs, tant de
magistrats
, tant de persécuteurs du nom chrétien, brûler en
e faut pas espérer, que les jeux soient défendus, ou empêchés par les
magistrats
: car ordinairement on voit, qu'ils sont les prem
nt Préteur reprit Sophocle son collègue, en ces termes: Il faut qu'un
Magistrat
n'ait pas seulement les mains pures, mais les yeu
au spectacle sont des hypocrites, que les Religieux, les Prêtres, les
Magistrats
, les gens de bien, que leur âge, leur état, leur
n voyage dans cette ville pour présenter son livre aux Capitouls. Ces
Magistrats
municipaux, qui changent tous les ans, communémen
isciplinées ? Leur sera-t-on fort redevables d’avoir formé de pareils
Magistrats
, & de les avoir fait monter sur les fleurs de
connue ; danse grave, où l’on dansoit avec l’habit de cérémonie : un
Magistrat
avec sa robe du Palais, un Militaire en cape &
; la liberté du comerce, non seulement par leurs faveurs, au-près des
Magistrats
, du Sécrétaire, du Commis, de l’Intendant, par le
nnonçât les leçons qu’on donne & qu’on prend au théâtre, tous les
Magistrats
, & tous les Citoyens jaloux des mœurs publiqu
t d’un zèle & d’une science Apostolique, a suffi pour engager les
Magistrats
de Burgos à abattre le beau Théâtre de leur Ville
nnonçât les leçons qu’on donne & qu’on prend au théâtre, tous les
Magistrats
, & tous les Citoyens jaloux des moeurs publiq
t d’un zèle & d’une science Apostolique, a suffi pour engager les
Magistrats
de Burgos à abatre le beau Théâtre de leur Ville,
re, dans la maison d’un prince chrétien et à la vue de tous nos sages
magistrats
, si zélés pour les intérêts de Dieu, et sous le r
vraient après cela trembler pour lui, s’il n’était pas innocent ; ces
magistrats
si zélés pour les intérêts de Dieu et ce religieu
eurs noms. On y jouait les philosophes vivants et même les dieux. Les
magistrats
s’en amusaient beaucoup ; mais, lorsqu’on eût osé
d. [NDE] La toga prætexta, bordée de pourpre, était portée par les
magistrats
et par d’autres citoyens romains. e. [NDE] E.J.
e de huit ou dix bons Citoyens connaisseurs, qui sous la direction du
Magistrat
de Police aient soin de rendre les spectacles plu
sée de gens habiles, et surtout de bons politiques sous les ordres du
Magistrat
de Police, et qu’ils tendent toujours à rendre da
t ou dans une Loterie, ou dans telle autre sorte d’imposition que les
Magistrats
jugeraient moins à charge au Peuple, ou plus aisé
porter ; des cheveux poudres d’or n’ont pas l’air militaire, ni l’air
Magistrat
, de pareilles têtes au Sénat, à la tribune, à l’a
uroient fait pitié. La farine qui couvre les têtes des Officiers, des
Magistrats
, des Jurisconsultes françois, n’est pas moins rid
ué, David, les Prophêtes, les Apôtres, les Saints, les grands Hommes,
Magistrats
, Guerriers, Littérateurs, on n’en trouvera point
sans embarras, le vieillard rajeunit, la laide s’embellit, l’abbé, le
magistrat
se déguisent, la femme se travestit en homme, &am
ragiques et sérieuses, mériteraient sans doute une sévère punition du
Magistrat
parce que les mauvais propos et abominables que l
mé de tous les esprits Espagnols a données au public. Et davantage le
Magistrat
a tellement l’œil à ces ébats que ceux qui disent
consentent ; les Gouverneurs de ses provinces les favorisent, et les
magistrats
les permettent, en temps et lieu toutefois, et sa
ération, on ne peut les dénier, puisque… ak. [NDE] Comprendre : les
magistrats
permettent les représentations, mais dans les mom
que les Apôtres, les Pères de l’Eglise, les saints Missionnaires, les
Magistrats
, les Avocats de tous les siècles, n’aient pas con
Procureur général le 23 janvier précédent. Voici ce qu’en rapporte ce
Magistrat
(p. 234. III. part. du Compte rendu.). IV. Partie
suites ; nous ne rapportons ce morceau que pour faire voir ce que les
Magistrats
pensent de la comédie, même des collèges, combien
s en avait réformé les abus et les scandales ; dans ces temps, où les
Magistrats
Chrétiens qui donnaient ces jeux ou y présidaient
t les faire servir à notre faste ; que le peuple applaudisse, non aux
Magistrats
qui cherchent ses intérêts, mais à ceux qui font
isent à voir représenter ce qu’ils devraient punir ! (Ajoutons, quels
Magistrats
qui le souffrent !) « Deorum probra in theatris s
utumer à ne pas respecter son propre maître. Je ne voudrais pas qu’un
Magistrat
laissât déchirer d’autres Magistrats, qu’un Génér
maître. Je ne voudrais pas qu’un Magistrat laissât déchirer d’autres
Magistrats
, qu’un Général d’armée permît de se moquer des au
it délicat sur les bienséances. La Mothe le Vayer (Lettre 47. sur les
Magistrats
) rapporte d’après Fevret, C. 3, que Louis XII aya
toujours l’exemple du respect qu’on doit au Trône, aux Ministres, aux
Magistrats
et autres Dépositaires de l’Autorité Royale. Ce
cochées contre les Procureurs qu’on doit l’attention que nos intègres
Magistrats
font maintenant à leur conduite, on n’a pas sûrem
eur friponneries, au moins par les avis qu’on a donnés au Public, aux
Magistrats
et aux Ministres, a-t-on suggéré à ceux-ci l’atte
tations ont été abolis par les lois de l’Eglise et par l’autorité des
Magistrats
. Il est résulté du pouvoir des lois que le vice a
peuple attirer les huées. Enfin de la licence on arrêta le cours. Le
Magistrat
, des lois emprunta le secours, Et rendant par édi
Public. Ne craignez point au reste qu’à l’exemple de Néron nos sages
Magistrats
fassent égorger ceux des spectateurs qui ne se pl
e source de maux et de péchés. Ajoutons à cela, que la négligence des
Magistrats
séculiers qui voient le mal et n’y remédient pas,
danser aux solemnités des Saints, & ordonne aux Prêtres & aux
Magistrats
, de s’appliquer à abolir, dans toute l’Espagne, u
par les ordonnances de nos Rois & les Parlements du Royaume ; les
Magistrats
& autres supérieurs doivent s’y opposer &
. L’Aréopage du théâtre, ou les courbettes de l’Auteur, la morgue des
Magistrats
, la bizarrerie des décisions, les travers des jug
membres distingués par leurs fonctions, ou leur mérite : Compagnie de
Magistrats
, Compagnie d’Académiciens, &c. c’est en vérit
été publique de ces Spectacles, ayant écrit, que « tous les corps des
Magistrats
et des Prêtres s'y trouvent présents, les grands
eligion des Jeux séculaires, aussi bien que les magnificences que les
Magistrats
y ajoutèrent avec le temps. Julius Pollux appelle
uite les Canons des Conciles, les Statuts des Evêques, les Arrêts des
Magistrats
qui les ont condamnés en France. Enfin, dans une
ochure intitulée, Essais sur divers sujets. Mais on a vu Théologiens,
Magistrats
, Jurisconsultes, Académiciens, Philosophés, Rhéte
nnonçât les leçons qu’on donne & qu’on prend au Théatre, tous les
Magistrats
, & tous les Citoyens jaloux des mœurs publics
on nous assure que cet Ouvrage de Dom Ramire a suffi pour engager les
Magistrats
de Burgos à abattre le beau Théatre de leur Ville
pourquoi quel compte n’auront pas à rendre les Gouverneurs & les
Magistrats
qui auront introduit, soutenu & excité de par
agédies, où est décidée la question, s’ils doivent être permis par le
Magistrat
, & si l’on peut y assister en bonne conscienc
? vanæ proficiunt. [Od. 24, lib. 3]. C’est donc aux Princes & aux
Magistrats
de faire en sorte qu’elles soient constamment obs
es, de les souffrir plus long-temps, en ont averti quelques religieux
Magistrats
, les suppliant de prendre les moyens de supprimer
& dans la Ville de Londres & dans ses dépendances ; lesquels
Magistrats
ont sur cela présenté une humble Requête à la Rei
ne Espagnol [Spanish Fryard], scélérat infame, accuse son pere, grave
Magistrat
, d’être un pilier de mauvais lieux, Franc homme,
même instant, Infectant ses voisins de l’ambre qu’il exhale. Le grave
Magistrat
se rengorge & s’étale ; Et l’épais Financier,
es les Loix, morales, divines & humaines. Ce n’est de même qu’aux
Magistrats
, déserteurs des obligations de leur état, que M.
é de se repaître d’un vain spectacle d’une foule de cliens. Les vrais
Magistrats
que nous avons aussi eu lieu de caractériser142,
leur reprocher de la lenteur dans l’exercice de leurs fonctions. Les
Magistrats
qui se rengorgent & qui s’étalent dans les fo
qu’on y faisoit pour les Jeux, & l’air de gravité avec lequel le
Magistrat
même entroit dans ce soin, s’écria : « Qu’il rest
ujours réprouvé la profession des Comédiens, & que cet accord des
Magistrats
& des Casuistes pourroit donner lieu à de sér
ne faut pas espérer que ces jeux soient défendus ou empêchés par les
Magistrats
; car ordinairement on en voit qui sont les premi
On a ci-devant vu page 112 de nos Lettres, que sous Charles VIII les
Magistrats
ne méritoient pas le reproche que Bodin faisoit à
, c. 10], pour juger de la violation des mœurs, il faut en avoir. Les
Magistrats
de Rome en avoient encore, lorsque sous le Consul
e on l’a ci-devant dit page 97. C’est par cette considération que les
Magistrats
de l’Aréopage pouvoient composer des Tragédies ;
i la sévérité des Loix a-t-elle souvent été réclamée par les premiers
Magistrats
chargés d’acquitter le Roi de ses devoirs d’Evêqu
rlement de Paris. Ce sont des témoignages qui manifestent le zele des
Magistrats
à protéger & à venger, au nom du Roi, les Loi
e : il faudroit des réglemens faits par des Théologiens & par des
Magistrats
unis ensemble, pour les concerter. Ces réglemens,
téresser l’ordre & la décence des mœurs ; elles auront établi des
Magistrats
pour veiller particulierement sur cette partie de
égir vos Etats, Grand Roi, nous sommes plus utiles Que Généraux &
Magistrats
; Pourquoi faudra-t-il qu’immobiles Et plus droit
nir de tous Spectacles où assistent les femmes. Théodose défendit aux
Magistrats
de fréquenter les Théatres ; il imposa une amende
ussi des Contrôleurs, qu’on appelloit Tabularii. Il étoit défendu aux
Magistrats
& à ceux qui leur étoient subordonnés, d’entr
servit dans les batailles de Marathon & de Salamine. Sophocle fut
Magistrat
& Militaire ; il fut associé à Periclès dans
ie Françoise. C’est de ce Public sage qu’il y est dit, qu’il juge les
Magistrats
, qu’il juge les Ministres, & qu’il n’est aucu
ge souverain de tous les Juges de la terre. (*) M. de Malesherbes. Ce
Magistrat
fut nommé le 12 Juillet 1775, Secrétaire d’Etat a
. Le respect & la considération sont pour ces Ministres & ces
Magistrats
qui ne trouvant que le travail après le travail,
Patentes du 13 Nov. suivant, une Chambre Royale, composée de tous les
Magistrats
qui entrent au Conseil du Roi. Enfin le Parlement
éatres de nuire aux mœurs. C’est pourquoi, dans plusieurs Villes, les
Magistrats
se sont opposés à tout ce qui pouvoit en introdui
insi avec soi beaucoup de mauvaises suites : Messieurs les vénérables
Magistrats
susdits renouvellant le Placard publié le 5 Avril
e cigue après la piece sérieuse, mériteroient une sévere punition des
Magistrats
, parce que les mauvais propos que l’on y tient co
Acteurs sont plus modestes, on n’y connoît point les farces, & le
Magistrat
a tellement l’œil à ces débats, que ceux qui y di
Il étoit élu tous les ans par les Officiers du Duc de Bourgogne, les
Magistrats
& la Bourgeoisie. On l’investissoit de sa cha
nferment tous mes devoirs, être fidele à mon mari & respecter les
magistrats
protecteurs des nœuds du mariage. Xoun-Toung, reg
ouvrages, les comédiens jouent des pieces de théatre. Mais des graves
magistrats
se réjouissent-ils comme des comédiens ? C’est un
toit se moquer d’eux, & jouer ce qu’on célébroit. Le concours des
magistrats
, qui, en sortant de l’audience, alloient en foule
. Plus les hommes cherchent à abuser de tout, plus les loix & les
magistrats
doivent les retenir sur les abus où ils tomberoie
uption avec plus de facilité & d’impudence ? Il est du devoir des
magistrats
d’aller au-delà des précautions, que de n’en pas
nt également applaudi ; si le public a trouvé quelques obscénités, le
magistrat
n’a trouvé que de la décence. Il a pourtant retir
t bons ; les grands furent sans foi, les militaires sans honneur, les
magistrats
sans équité ; la porte du juge inaccessible à la
llusion complette, l’appareil de la chambre criminelle, les robes des
magistrats
, le greffier, la sellette, les témoins, tout le c
cent folies pour leur plaire ou tromper leurs parens, en officier, en
magistrat
, en marchand, &c. Je l’ai vu déguisé en fripi
stinés aux lettres & aux sciences, l’ecclésiastique, l’avocat, le
magistrat
n’avoient pas autant & plus de besoin de bien
n si grand mérite à Lafontaine, formeroit-il des brillans éleves, des
magistrats
, des peres de familles, des négocians, des milita
ses amans lui payent une pension viagere de cent louis par mois. Quel
magistrat
, quel militaire, quel ecclésiastique est si bien
igeste & le Code en épigrammes, pour mieux apprendre les loix aux
Magistrats
, à l’exemple de Benserade, qui mit en rondeaux le
ortait dans la salle d’assemblée de l’Hôtel-de-ville au milieu de ses
Magistrats
municipaux les plus distingués, car la magistratu
aussi peu importantes. Mandés, menacés, maltraités, réprimandés, les
Magistrats
furent le jouet du Théatre. Enfin par un dénoueme
pas cessé de les estimer & de les respecter. Ce sont en effet des
Magistrats
très-éclairés, très-intègres. Il n’y a ni opprobr
urs, on a demandé divers changemens. La piece a été répetée devant le
Magistrat
pour la juger. La singularité du spectacle, le ge
r ce genre tout neuf, quoique proscrit par nos loix. On avoue que les
Magistrats
ont défendu cette piece, qu’elle a été arrêtée à
igion, ils étoient représentés sous l’autorité, & en présence des
Magistrats
dont la vertu ne peut être suspecte1. Tout y étoi
fait recevoir la comédie le Fat à l’Aréopage (c’est le portrait d’un
Magistrat
Comédien), & Marmontel, qui avoit donné la tr
sang de personne : Cedant arma togæ. Après bien des contestations le
Magistrat
a eu l’honneur sur le nouveau Gentilhomme : il a
ien représenter, de se plaire à lui voir faire ces outrages ? Mais le
Magistrat
qui souffre qu’on les expose sur la scene, qu’on
cet affreux langage laisse enfin dans leur esprit & leur cœur, ce
Magistrat
est-il plus sage ? Est-il rien de moins sage que
s ? n’ont-elles pas des Confesseurs, des Supérieurs, des Evêques, des
Magistrats
, des amis, des parloirs ? De ne quitter jamais ce
donna que les Acteurs qui joueraient dans les Spectacles que certains
Magistrats
étaient tenus de donner au Peuple, ne pourraient
mœurs, ou la maîtresse d’un Mondor, vil oppresseur des Peuples ; d’un
Magistrat
inique qui vend la justice ; d’un Seigneur débauc
os Actrices ? Ne peuvent-elles pas amollit nos Guerriers, séduire nos
Magistrats
, corrompre tous les Spectateurs ? Elles sont bien
x ; ils cessèrent aussitôt leurs représentations, en attendant que ce
Magistrat
eût levé cet obstacle. Mais pendant l’instance, l
e en peu de jours fut enfin jugée par Sentence du 5. Février 1596. Ce
Magistrat
n’estima pas que le privilège exclusif accordé au
théâtre Français. Cette licence était parvenue à un tel point, que le
Magistrat
de Police fut obligé d’y mettre la main pour en a
précipitaient à la mort, voyant qu’on n’en pouvait venir à bout : Les
Magistrats
s’avisèrent de publier un Edit, qui déclarait inf
blique ; laquelle opinion a été condamnée universellement de tous les
Magistrats
comme pernicieuse et contraire au bien public. Qu
ur admirer la grandeur de votre sacrifice. On oppose la tolérance des
Magistrats
qui n’empêchent pas les Comédiens d’ouvrir leur T
t : on se trompe, qui sait mieux le droit, qui est plus véritablement
magistrat
, que l’actrice qui forme les magistrats, dicte le
it, qui est plus véritablement magistrat, que l’actrice qui forme les
magistrats
, dicte leurs Arrêts : On se louoit autrefois de l
ont été bien foibles, & n’en ont pas arrêté le rapide cours. Les
Magistrats
même n’ont pas respecté ces digues qu’ils avoient
moins est-il évident qu’elles ne peuvent tout au plus excuser que le
Magistrat
qui tolére un mal qu’il ne peut, ou qu’il croit n
est honteux de nommer. Quelle négligence dans les loix & dans les
Magistrats
! Le texte d’Erasme mérite d’être rapporté : Sic
ni plus habiles ni plus sages que les autres ; & dans la suite un
Magistrat
, un Avocat, un Prédicateur, un Juge ne plaide, ne
me, sa décence & sa pureté ! Le rôle du Bailli est une satire des
Magistrats
. C’est un Juge qui n’agit que par passion, pour o
du libertinage, en leur apprenant comment se gagnent les procès ? Les
Magistrats
qui fréquentent la comédie sont à plaindre, si c’
comédiens dans les affaires sont aussi ridiculement déplacés que les
magistrats
au théatre, en changeant leurs robes ils se rende
la robe : ils méritent seuls le ridicule dont on les couvre. Les bons
magistrats
, les vrais nobles qui soutiennent leur dignités p
main, chantant & dansant par les rues & chez tous les graves
magistrats
de l’ancien Parlement, leur firent un compliment
aisant de ses écoliers une troupe d’acteurs, qui donna la comédie aux
magistrats
. Celle de Paris s’adoucira, & bientôt ses doc
oit ni des Edits de la part des Princes, ni des Arrêts de la part des
Magistrats
qui la défendent, le prétendu usage en ce cas ser
e au lit de la mort ; à moins qu’ils ne jurassent entre les mains des
magistrats
, de ne plus éxercer leur profession en cas qu’ils
euple ; les sujets & les vassaux, pour leur obéir : il a fait les
magistrats
& les juges, pour contenir un chacun dans les
plus éloignés du luxe, de la frivolité, des folles du monde. Pour les
Magistrats
, ils croiroient qu’un Arrêt seroit cassable, si o
3 & 4, ff. de off. pref. Vigil. il paroît qu’il y avoit à Rome un
Magistrat
, & de compagnies de Guet à ses ordres, chargé
desquels le feu pouvoit prendre, sans aucune mauvaise volonté, que ce
Magistrat
devoit sur le champ punir sévérement, de son auto
noît point de bornes : c’est le goût de la populace. Le caractère des
Magistrats
l’arrête, ou lui laisse le champ libre. Tous les
, les Auteurs en les composant, les spectateurs en les regardant, les
Magistrats
en les tolérant, les parens & les maîtres en
décente. On y voit, dit-il, les divers collèges des Prêtres & des
Magistrats
, les Souverains Pontifes, les Quindécemvirs couro
7. Infam.) Voyons-en les effets en détail. 1.° Les lois défendent aux
Magistrats
et aux personnes en place d’épouser des Comédienn
personnes publiques (dans les lois ces deux choses vont de pair). Les
Magistrats
spirituels se doivent-ils moins respecter ? Dans
pèce de loi, dont on ne se serait pas dispensé impunément, les grands
Magistrats
de l’Empire Romain, pour signaler leur entrée dan
donc toujours être soutenu et protégé par les Souverains, et par les
Magistrats
. Je ne m’y oppose pas ; mais cette protection et
ment de la divin Eucharistie, est-il bien placé hors de la Messe ? Le
Magistrat
prit la Rosiere par la main & la conduisit da
putas, inveniet fidem , quels Citoyens, quels Peres de famille, quels
Magistrats
préparent à l’Etat cette irreligion succée avec l
iere, arrachoit les dents gratis dans les grands événemens. Ainsi les
Magistrats
Romains, & ensuite les Empéreurs donnoient de
mal observé dans les provinces par la foiblesse ou l’inattention des
Magistrats
, on n’ose pas les soupçonner d’irréligion. Richa
, sous de grieves peines. On siffla l’arrêt & la piéce, plusieurs
Magistrats
présens, qui siffloient aussi, quoique du nouveau
érale ; on gardoit un profond silence, l’auguste gravité de ces sages
magistrats
saisisoit d’étonnement & de respect. Comme il
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