tée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “
maîtres
entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres e
Châtelet de Paris, François Pouldrain, Léonard Choblet, Jean Louvetd,
maîtres
entrepreneurs du Jeu et mystère des Actes des Apô
défendre à la requête du procureur général du Roi pour le regard des
maîtres
entrepreneurs du Mystère des Actes des Apôtres, m
tère des Actes des Apôtres, mais seulement à charge pour les nouveaux
maîtres
entrepreneurs du Mystère de l’Ancien Testament. R
ignorants des frais que l’on pourrait faire, prennent avec eux un des
maîtres
entrepreneurs des Actes des Apôtres pour les inst
ntention et vouloir. Interpellé Ryant s’il voulait rien dire pour les
maîtres
des Actes des Apôtres, a dit qu’il y en a un ou d
t procureur général du Roi, elle a ordonné et ordonne que les anciens
maîtres
bailleront la somme de huit cent livres parisis p
cureur général, tendant à ce que défenses fussent faites aux nouveaux
maîtres
entrepreneurs du Mystère du Nouveau Testament, la
, ladite cour a fait et fait inhibitions et défenses auxdits nouveaux
maîtres
de procéder à l’exécution de leur entreprise, jus
onner. Après lequel prononcé, a requis Ryant délai être donné auxdits
Maîtres
anciens pour bailler ladite somme de VIII cents l
leur accordait quinzainecf. Ladite cour a ordonné que lesdits anciens
maîtres
payeront la moitié de ladite somme dedans quinzai
quences. as. [NDE] Charles Le Royer est donné, en 1548, comme ancien
maître
de la confrérie. at. [NDE] Le tapissier doit êtr
le mystère joué en 1541, les Actes des Apôtres. bd. [NDE] Chacun des
maîtres
est responsable de la totalité de la somme, sur s
e toute façon, le sens général est clair : le Prévôt va convoquer les
maîtres
entrepreneurs qui prétendent avoir obtenu son ava
en tant que lieutenant civil au Châtelet, a répondu à la requête des
maîtres
entrepreneurs et authentifié les lettres patentes
tentes. C’est un lettré qui a les faveurs du roi, qui le fera en 1544
Maître
des Requêtes puis premier président du Parlement
e : ruse qui consiste à taire l’un des éléments. En l’occurrence, les
maîtres
entrepreneurs se sont abstenus de signaler le ref
nt École du Libertinage, et qui rend la Majesté de Dieu le jouet d’un
Maître
et d’un Valet de Théâtre, d’un Athée qui s’en rit
de Théâtre, d’un Athée qui s’en rit, et d’un Valet plus impie que son
Maître
qui en fait rire les autres. Cette pièce a fait t
e le nez à ses argumentsj » : un Valet infâme fait au badinage de son
Maître
, dont toute la créance aboutit au Moine Bouru : «
és que Molière a étalées dans sa Pièce, et qu’il a partagées entre le
Maître
et le Valet. Le Maître est Athée et Hypocrite, et
s dans sa Pièce, et qu’il a partagées entre le Maître et le Valet. Le
Maître
est Athée et Hypocrite, et le Valet est Libertin
ule les choses saintes : voilà ce qui compose la Pièce de Molière. Le
Maître
et le Valet jouent la Divinité différemment : le
e Molière. Le Maître et le Valet jouent la Divinité différemment : le
Maître
attaque avec audace, et le Valet défend avec faib
le Maître attaque avec audace, et le Valet défend avec faiblesse : le
Maître
se moque du Ciel, et le Valet se rit du foudre qu
que du Ciel, et le Valet se rit du foudre qui le rend redoutable : le
Maître
porte son insolence jusqu’au Trône de Dieu, et le
et donne du nez en terre, et devient camus avec son raisonnement : le
Maître
ne croit rien, et le Valet ne croit que le Moine
fendre sérieusement ses intérêts : il fallait réprimer l’insolence du
Maître
et du Valet, et réparer l’outrage qu’ils faisaien
e p. Mais le Foudre est un Foudre en peinture, qui n’offense point le
Maître
, et qui fait rire le Valet ; et je ne crois pas q
de crimes, ni qu’il y eût sujet à Sganarelle de railler en voyant son
Maître
foudroyé ; puisqu’il était complice de ses crimes
d’une jeunesse étourdie, n’est plus en usage, et ne trouve plus ni de
Maîtres
qui l’enseignent, ni de Disciples qui la veuillen
avenir : Nous avons reçu l’humble supplication de nos bien-aimés, les
Maîtres
, Gouverneurs et Confrères de la Confrérie de la P
ar dévotion se puisse adjoindre et mettre en leur Compagnie ; à iceux
Maîtres
, Gouverneurs et Confrères d’icelle Confrérie de l
pour ce commettre offense aucune envers Nous et Justice ; et lesquels
Maîtres
, Gouverneurs, et Confrères dessus dits, et un cha
n pleine confirmation et sûreté, Nous iceux Confrères, Gouverneurs et
Maîtres
, de notre plus abondante grâce, avons mis en notr
utenants, et à chacun d’eux, si comme à lui appartiendra, que lesdits
Maîtres
, Gouverneurs et Confrères, et à chacun d’eux fass
Monsieur le Prévôt, lequel lues icelles Lettres, octroya que lesdits
Maîtres
, leurs Confrères et autres, se pussent assembler
Monfleuri, etc. où le vice ne l'emporte sur les maris, les pères, les
maîtres
. Pour les moyens criminels, les péchés intermédia
esse, l'impureté, la fourberie, la désobéissance à ses parents, à ses
maîtres
, etc. qu'il faudrait rigoureusement châtier, et i
i les Auteurs songeaient autant à instruire qu'à divertir. » Ce grand
maître
n'est pas suspect, il n'était pas encore converti
ons, ménager toutes les intrigues, traverser tous les pères, maris et
maîtres
, et goûter librement tous les plaisirsj. Les vale
ttes, les confidents ne sont que des fourbes vendus aux vices de leur
maître
, dont il emploie l'industrie, suit les conseils,
son adresse, et par une utile distraction « prendre la bourse de son
maître
pour celle de Valère ». Qui voudrait être servi p
e un portrait si précieux, on l'avait fait graver par les plus grands
maîtres
; et que partout les estampes étaient enlevées. I
our les décréditer ou les dégrader. Dans le Festin de Pierre c'est le
maître
, homme d'esprit, riche, noble, qui vomit les blas
'économie, l'assiduité et les devoirs, la régularité des pères et des
maîtres
qui aiment la vie réglée et retirée ! quelle invi
n, le petit qu'on dégoûte de son métier, qu'on apprend à mépriser ses
maîtres
, à supporter avec peine la dépendance, le grand d
uvaises compagnies, pour les rendre vertueux. Le théâtre est un grand
maître
; il réalise ses leçons, et joint la pratique à l
ps à gagner, & en gagne en effet en abondance, aussi-bien que son
maître
: il est cent fois rompu & laisse pour mort,
exposer à de nouveaux coups, & mener la vie la plus misérable. Le
maître
n’est pas moins maltraité ; on lui casse à coups
nt, des troupeaux de moutons, des lions, des chats, des autruches. Le
maître
& le valet ne s’épargnent pas plus, ils se di
mort à ses pieds. Il n’est ni moins vigoureux, ni moins attaché à son
maître
, ni moins entêté d’aventures dans tout cet ouvrag
nverse la table, brise les petites statues, & auroit poursuivi le
maître
joueur, s’il n’avoit pris la fuite. L’auteur auro
ique. Quintilien (Instit. L. 1. ch. 11.), d’après Cicéron et tous les
maîtres
de l’art, blâme l’éloquence du théâtre, même dans
ridicules. Ce n’est pas assurément à des Orateurs formés par de tels
maîtres
, que l’Eglise et la magistrature, la religion et
vous n’enseigniez que des sciences utiles ; je vois que vous avez des
maîtres
pour tous les métiers. Nous faisons, répondit-il,
c’est le danger que ces exercices ne fassent naître dans l’esprit des
maîtres
et des écoliers, comme cela est naturel, le désir
omme en d’autres collèges, et même des Communautés Religieuses où des
maîtres
viennent tous les jours en donner des leçons, et
ons qui les porteront un jour à des plaisirs criminels ? pourquoi les
maîtres
de la sagesse et de la piété en donnent-ils les p
s feuilles périodiques, se sont éloignés de l’esprit de leurs anciens
maîtres
. Le Journal des Savants, la République des Lettre
r condamner dans les collèges celles d’une jeunesse réglée, à qui les
maîtres
proposent ces exercices pour leur aider à former
qu’elles soient très rares. Que si sous les yeux et la discipline de
maîtres
pieux, on a tant de peine à régler le théâtre, qu
héâtre, distinguées par des barreaux, et on les nommait les Loges des
Maîtres
. Ce théâtre pendant plus de vingt ans eut le sort
eux et les déconcerta. L’Abbé Perrin qui s’était toujours conservé le
maître
de la société, la rompit et céda son privilège au
ire, et de deux cents livres au profit de l’Hôpital Général, dont les
Maîtres
demeureront responsables, et civilement tenus des
OLAS DE LA REYNIE, Conseiller du Roi en ses Conseils d’Etat et Privé,
Maître
des Requêtes ordinaire de son Hôtel, et Lieutenan
e deux cents livres d’amende au profit de l’Hôpital Général, dont les
Maîtres
demeureront responsables, et civilement tenus de
OLAS DE LA REYNIE, Conseiller du Roi en ses Conseils d’Etat et Privé,
Maître
des Requêtes Ordinaire de son Hôtel, et Lieutenan
OLAS DE LA REYNIE, Conseiller du Roi en ses Conseils d’Etat et Privé,
Maître
des Requêtes Ordinaire de son Hôtel, et Lieutenan
: Enjoignant au Sieur d’Argenson, Conseiller du Roi en ses Conseils,
Maître
des Requêtes Ordinaire de son Hôtel, Lieutenant G
MY, Chevalier, Marquis d’ARGENSON, Conseiller du Roi en ses Conseils,
Maître
des Requêtes ordinaire de son Hôtel, et Lieutenan
MY, Chevalier, Marquis D’ARGENSON, Conseiller du Roi en ses Conseils,
Maître
des Requêtes ordinaire de son Hôtel, Lieutenant G
ctrices, Danseurs, Danseuses, Musiciens, Instruments de toute espèce,
Maîtres
à danser, à chanter, Peintres, Tailleurs, Brodeur
plutôt sur leur incroyable prodigalité. Il fallait les richesses des
maîtres
du monde pour suffire aux spectacles que donnaien
gner des chansons et des danses, filouter aux parents, aux maris, aux
maîtres
etc. c’est une grêle qui ravage, un gouffre qui a
ique suffisaient et devaient suffire : c’était assez de deux ou trois
maîtres
dans une ville. Quelle nécessité que tant de mond
is, le Marchand, le Financier, le Procureur gentilhomme, environné de
maîtres
, comme celui de Molière, qui bien loin de corrige
a rendu nécessaire, en a donné le goût, en fournit les modèles et les
maîtres
, et charge le public de frivolités aussi dispendi
lytes : les élèves ne manquent pas d’aller au spectacle admirer leurs
maîtres
, perfectionner leurs talents, et les faire brille
ns l’Empire beaucoup de commanderies qui sont gouvernées par un grand
Maître
. Recommandables par leur valeur & leur piété,
i se réserva l’hommage & le serment de fidélité, que chaque Grand
Maître
devoit lui prêter en personne ; que tout l’Ordre
l demeureroit unis au Roi contre tous ses ennemis, & que le Grand
Maître
seroit Prince & Conseiller d’Etat, assis à la
gne auroit dû se borner à celles qu’il avoit dans les siens. Un Grand
Maître
d’un caractere remuant profita de ce mécontenteme
es de Frederic dont il prétend exercer tous les droits, fut élu Grand
Maître
. Il continua la guerre ; mais tout changea quand
llemagne. Le reste de l’Ordre Teutonique indigné, élut un autre Grand
Maître
, déclara Albert Apostat, lui fit la guerre, &
ong-temps Païens, se firent Chrétiens pour plaire aux Empereurs leurs
maîtres
, Luthériens pour envahir les biens de l’Eglise, C
en le bravant qu’on va au grand ; les Anglois le méprisent ; ils sont
maîtres
de la mer ; il n’y a plus d’équilibre sur l’Océan
ués & poudrés. La façon noble dont un Ambassadeur fait parler son
maître
, vaut mieux que tous les équipages. Le rôle d’Amb
n’écrive que pour louer tout ce que vous faites ; pensez toujours en
maître
; si on vous manque, réservez votre vengeance jus
paroit avoir exercé le commerce, & il la montré, pour s’en rendre
maître
, la plus insigne mauvaise foi & l’avidité la
a réduisant & le simplifiant autant que j’ai pu pour en être plus
maître
, on n’y est plus sûr de la couronne. Lorsqu’on la
es peres & des tuteurs vigilans, des femmes coquettes, des petits
maîtres
libertins, des valets fripons, des soubrettes int
arbitraire. Un étranger peut imposer ces conditions, parce qu’il est
maître
de son bien ; le pere n’est pas moins maître de c
ditions, parce qu’il est maître de son bien ; le pere n’est pas moins
maître
de ce qui excede les droits légitimaires. Il devi
Berlin ne connoît pas ces minuties bourgeoises. §. 28. Si un homme,
maître
de ses droits, séduit une honnête fille sous prom
texte de liberté de l’Eglise, il l’asservit davantage sons un nouveau
maître
. Les Protestans ont toujours fait aux Catholiques
les Apôtres, elles n’en sont pas moins réelles, répond leur adorable
maître
; la pluralité & le divorce ne sont qu’une to
r ; mais s’ils persistent un an, on l’accordera. Ne sont-ils pas les
maîtres
de leur société & de sa durée ? L’adultere es
le goût du frivole, le Français même en convient et en rit, le petit
maître
s'en fait gloire : aucune nation dans le monde, n
farces, les pièces à tiroir, que dis-je ? les œuvres des plus grands
maîtres
, à quatre ou cinq pièces près. Qu'est-ce que le t
les citoyens sont égaux, ou plutôt une anarchie où tout le monde est
maître
, Acteurs et Actrices, tous de la lie du peuple, d
où quelqu’un ne prenne la même licence contre son père, son mari, son
maître
. Quel sage Gouverneur laisserait tenir à ses élèv
e passion. Eussent-ils tort, convient-il de parler insolemment de ses
maîtres
, même lorsqu'ils ont tort ? et quels modèles à me
rait travestir en mérite, on le prendrait pour un génie supérieur, un
maître
consommé, à qui toutes les sciences sont familier
s si fort révolté ; les Amants de la Coquette aiment plutôt en petits
Maîtres
et en étourdis, qu’en hommes véritablement amoure
lque jeune personne qui ait la faiblesse de l’épouser et qui le rende
maître
d’une riche dot. Il n’en est pas de même d’Angéli
her sa punition à côté de son plaisir. Enfin les jeunes gens qui sont
maîtres
de leur cœur, ne peuvent remporter de la représen
au Public mes réfléxions pour autoriser, par l’exemple d’un si grand
maître
, ce que j’ai écrit en matière de Théâtre. Aujourd
’élever ce Violon jusqu’aux nues ? Non. J’attribuerai mes plaisirs au
maître
habile qui le fait si bien parler. Le Comédien fa
y a des Arts, me dira-t-on, qu’on met au rang des libéraux, dont les
maîtres
travaillent comme le Comédien, à représenter l’ou
mer soit exercé par d’Auteur ou par le Comédien. L’un est le pere, le
maître
absolu de son Poëme : s’il en laisse à un autre l
par un effet du même enthousiasme, que cet Auteur « dit encore, que,
maître
de son sort, il se feroit Comédien demain, si on
rd des sources où il a puisé. Comparaison spécieuse ! Le Poëte est le
maître
d’imaginer son sujet, & l’objection tombe d’e
nêteté publique. Que disons-nous de plus ? Mais quel homme ! ce grand
maître
, ce modelle parfait, ce génie supérieur, cet homm
s achevés, dont il est glorieux d’approcher ? Moliere n’est-il pas le
maître
par excellence ? on en a fait vingt éditions, on
autres, le fils décrie son père, la femme son mari, le domestique son
maître
, &c. On y décrie tous les états, tout le genr
s manier, & enfoncer le poignard en riant. Les Comédiens sont des
maîtres
en fait d’armes : le théatre est une salle d’arme
saisir, à inventer, à répandre le ridicule ! Il est formé de main de
maître
sur les débris de la charité, dont on lui a fait
ux que des ridicules qu’on lui montre avec tout l’art des plus grands
maîtres
. Les pieces, les représentations qui les mettent
ur de la phrase, le souris, la démarche, tout peint, tout est imité ;
maîtres
, amis, parens, gens graves, stupides, savans, &am
les trente provinces répandues dans l’univers n’ont pas eu autant de
maîtres
du théatre que la seule province de Paris. Non co
avec une insolence outrageante, malgré les défenses réitérées de ses
maîtres
, & les menaces de la battre : Vous êtes forte
e. Si l’on eût voulu faire une comédie de la Servante insolente ou le
Maître
imbécille, ce rôle eût été à sa place : ce qui ne
s leur met l’une dans l’autre : Boutez-là, Lucas & Perronelle. Un
maître
est interrompu à tout propos par sa servante ; il
ire & agir sans y contribuer en rien : Se habere merè passivè. Un
maître
, un père, sans faire semblant de rien, examine si
timens, aux désirs, aux entreprises les plus criminelles. Et ce grand
maître
du vice ne voit pas qu’il manque son but, en dimi
l’horreur qu’on veut inspirer pour Tartuffe, en la partageant avec le
maître
de la maison ? 8.° Les autres personnages ne sont
e tire aucun parti de ce domestique, qui supposé hypocrite, comme son
maître
, pouvoit avoir des scènes très-plaisantes & t
e, & se contredit un moment après : De vos biens désormais il est
maître
. Orgon porte à Marianne un contrat de mariage tou
t ; il prétend que le soutenir, c’est combattre les régles des grands
maîtres
. « Le premier principe, ajoûte-t-il ; sur lequel
s le froid, dans l’ennuyeux, dans le ridicule, suivant les régles des
Maîtres
de l’art. Ainsi tout le dessein d’un Poëte, tout
les théatres de province, les théatres de société, & le corps des
Maîtres
à danser, ne se soient aussi décorés du nom d’Aca
fleurer l’inaltérable innocence. Les ballets de ce savant & pieux
Maître
sont des sermons très instructifs. L’histoire &am
charmantes prédicatrices ! quelle dévotion elles doivent inspirer au
Maître
& aux élèves, qui par dévotion encore imitent
iminel qu’elle ne puisse & ne doive allumer ? La nature même rend
maître
& grand maître dans l’art de peindre par la d
uisse & ne doive allumer ? La nature même rend maître & grand
maître
dans l’art de peindre par la danse. Les Sauvages
peuple, ou la simplicité d’un enfant qui exprime la joie, ou dans un
Maître
qui apprend à danser ; ce n’est que la partie méc
: parce qu’ils ne dansent pas assez. C’est l’esprit de législation du
Maître
à danser, du Bourgeois Gentilhomme. Les danses nu
s désirs d’une jeune Odalisque, qui a des desseins sur le cœur de son
maître
. La danse étoit formée de toutes les attitudes qu
approuver quelques représentations, c’étaient surtout celles que les
maîtres
proposaient quelquefois dans les collèges à leurs
n abus dont les bons instituteurs désiraient la réforme. Si, sous des
maîtres
pieux, on avait tant de peine à contenir les théâ
point employé son talent de crainte de le perdre, fut condamné de son
maître
; son maître lui dit : Je ne vous avais pas comma
son talent de crainte de le perdre, fut condamné de son maître ; son
maître
lui dit : Je ne vous avais pas commandé de tirer
otre éloge et laissons ces grands hommes, Ces modèles parfaits et ces
Maîtres
de l’art Qui connaissent de tout, et qui dans tou
lle sur la Scène ; Tendre dans son langage, attrayant par son jeu, Et
maître
de son rôle, il le rend avec feu : A l’aller écou
veilleuse machine. Après tout, qu’en a-t-on besoin ? On voit dans les
maîtres
de l’art, des Héros, qui parlent & qui agisse
s de soi-même ceux qui conviennent ; pourquoi chercheroit-on dans ces
maîtres
des principes sur cela ? Ne sait-on pas tout aujo
s, de caractères estropiés ? En vain on a sous les yeux l’exemple des
Maîtres
, à qui cette partie si essentielle à échappé dans
rer de l’effet qu’ils peuvent produire. Il n’appartient qu’aux grands
maîtres
d’embrasser dans leur tête tous les caracteres qu
vantes leçons que donnent au bourgeois gentilhomme, son musicien, son
maître
de grammaire, ou de philosophie. Un acteur serait
gué par la singularité, le ridicule, ou le vice. Tels sont les grands
maîtres
qui, pendant cent cinquante ans ont rempli les ch
ation figurent sur l’Olympe. Mais on n’exigera pas que je prenne pour
maître
un vieux radoteur, ou un jeune étourdi, quelque h
e plus souvent véreuses de ce mauvais terroir, et à peu près comme le
maître
de danse et de musique du bourgeois gentilhomme,
farces, les pièces à tiroir ; que dis-je ? les œuvres des plus grands
maîtres
nous présentent. A trois ou quatre pièces près, q
éâtre, ne peut que s’y gâter. Je ne parle que d’après les plus grands
maîtres
, qui d’une voix unanime condamnent dans tous les
de tout, d’un air tranchant et décisif, on le prendrait pour un grand
maître
à qui toutes les sciences sont familières. La lib
Point de comédie où on ne prenne la même licence contre son père, son
maître
, son mari. On distingue aisément à la liberté de
e passion. Eussent-ils tort, convient-il de parler insolemment de ses
maîtres
, lors même qu’ils ont tort ? Quel modèle à mettre
qu’il les sert mieux. Les remontrances d’un père à ses enfants, d’un
maître
à ses élèves, d’un pasteur à ses brebis, sont-ell
, et ne se laissera jamais persuader que des modèles si remuants, des
maîtres
si frivoles, une école si pétillante, donnent des
cins, Cordeliers, Jacobins, Carmes, Minimes, des pauvres mendians, le
maître
des cérémonies, &c. Je ne sais si cette piece
marchoient incognito. Qu’a-t-on à craindre sur les pas d’un si grand
maître
qui se métamorphose en lui-même ? Il va bien plus
r Roi nos généreux ancêtres Ont choisi dans ses fils la race de leurs
maîtres
. Quand des soldats vainqueurs portoient sur un pa
déplacés sont un ridicule. Il fit plus, il servit si bien son nouveau
maître
, qu’il fut comblé de bienfaits & fart Gouvern
ais ayant été cédé à l’Angleterre par un traité, elle avoit changé de
maître
, & la soumission des habitans devenue légitim
grand que pour ne rien connoître, Pour juger au hazard en despotique
maître
, Pour laisser opprimer ces généreux guerriers. Su
ur un honête homme. Que ses parens le fassent casser, ils en sont les
maîtres
; mais qu’en conclure pour ou contre la religion
un arrêt : Si cela n’est pas cela doit être. On va loin quand on est
maître
de sa destinée, & qu’on se livre à l’effervéc
t la religion partout, & parlent de tout, disent tout d’un ton de
maître
, & ne savent ce qu’ils disent. Il estime (lui
coup de part à cette révolution. Le plaisir sera toujours le meilleur
maître
du genre humain ; les hommes enfans à tout age ve
du mariage & des fonctions de l’État. Le plaisir est le meilleur
maître
, il est vrai ; mais de quoi ? du vice & des p
s ? Aussi forme-t-il de dignes éleves au Théatre, ou plutôt de grands
maîtres
. Les Acteurs & les Actrices sont des corrupte
s, les Régens dans les écoles, les gouverneurs, les instituteurs, les
maîtres
en tout genre, commencent donc par donner la comé
la réthorique, les sermons, les plaidoiries, en comédie, que tous les
maîtres
se fassent Arlequins, car le Théatre est la meill
Poétique, a donné des règles pour le théâtre, sur lesquels nos grands
maîtres
, surtout Pierre Corneille, se sont modelés, n’a p
ire grâce à cette foule d’hommes tragiques, dont il est le chef et le
maître
. Voltaire, dont le témoignage ne peut être suspec
us grand risque, si elle eût vécu, il connoissoit la foiblesse de son
maître
. Le jour même de cette dénonciation, Claude eut p
l a joué les Marquis ridicules de son tems, que nous appellons petits
maîtres
, il n’a jamais prétendu ni pu prétendre ridiculis
tingué. Les comiques modernes voudroient-ils aller plus loin que leur
maître
? Ils seroient dans l’erreur : espereroient-ils p
le Bourgeois Gentilhomme, auroit du joindre un amateur du théatre, au
maitre
à danser, au maître à chanter, au maître en fait
omme, auroit du joindre un amateur du théatre, au maitre à danser, au
maître
à chanter, au maître en fait d’armes, & lui f
re un amateur du théatre, au maitre à danser, au maître à chanter, au
maître
en fait d’armes, & lui faire prouver que la s
t le Petronne du siécle, quarante ans dexercice l’ont rendu un habile
maître
. Les comédiens, à Bordeaux & à Toulouse, sont
s, qu’il éroit meilleur : Tanto pejor quantò melior ; car le meilleur
maître
, s’il enseigne le mal, est le pire de tous les ma
car le meilleur maître, s’il enseigne le mal, est le pire de tous les
maîtres
: Optimo nequitia arbitrio nihil pejus. M. Caih
n orchestre de cent instrumens, fussent-ils touchés par les meilleurs
maîtres
, étourdiroit. Le plus exquis parfum, s’il est tro
Les Troubadours, d’abord timides écoliers, surpassèrent bientôt leurs
maîtres
, & apprirent aux Gaulois à chanter de petits
z nos voisins des airs vifs, & les chefs-d’œuvres de leurs grands
maîtres
, parce que nous nous imaginions bonnement qu’il s
les Italiens ayent connus l’Opéra-Bouffon avant nous. Ils ont été nos
maîtres
sur bien des choses ; mais nous ne conviendrons j
, j’ai des preuves en main qui convaincraient les plus incrédules. Le
maître
des Marionnettes se nommait Jeannot-Bertrand, bis
lascives et à double entente, etc. Ces devoirs seraient imposés aux
maîtres
de la scène, et aux auteurs des poèmes, sous des
le respect, par exemple, outre les pères et mères, leurs supérieurs,
maîtres
ou instituteurs, et les vieillards, devront y rec
voisin qui ne garantissait pas le serf outrageusement traité par son
maître
; les Egyptiens déclaraient coupables de mort un
n soin scrupuleux, suivant toutes les règles de la prudence, dont les
maîtres
et sous-maîtres sont choisis par des supérieurs q
e vois une confusion de professeurs, auteurs, acteurs et actrices, ou
maîtres
et maîtresses, d’une institution différente, isol
e l’argent et de l’industrie pour diriger une troupe de comédiens, ou
maîtres
de cette école, choisis comme eux ; qui, étranger
u droit d’instruire et de former ou réformer, en transmettant, non en
maîtres
, avec une autorité respectable, des préceptes ou
’à arrêter les désordres produits par une école discordante, dont les
maîtres
marchent en sens contraire des autres. Considérés
ctuent le mieux possible par la succession constante et régulière des
maîtres
et des établissements particuliers de tous les ge
c. Pour les colorer, on s’est appuyé d’un lieu commun ; chacun est le
maître
chez soi, dit-on ; ainsi nous pouvons prendre dan
our leur compte, & dans un lieu qui leur appartient, disposent en
maîtres
, de tout ce qui le concerne. Il paroissoit assez
ueurs soit lamentable, néanmoins, attendu le profit qu’y ont fait les
maîtres
, et que tout cela s’est tourné en risée de la par
essous était l’enfer, où se voyaient quelques diables et Lucifer leur
maître
, accoutrés selon le dessein des jésuites : la fin
sation de ces Drôles est de grand profit et fort agréable à plusieurs
maîtres
», Les Méditations historiques, traduites du lati
x traitées. A quoi servent, dit-on, tant de collèges, d’académies, de
Maîtres
, de Maîtresses d’école ? Il n’y a que trop de sci
eure. Mais à quoi servent tant de comédies, d’opéras, de concerts, de
Maîtres
de danse, de musique, d’instruments, de peinture,
orrompu un esclave, et par conséquent on est obligé de dédommager son
maître
, en lui payant le double de son prix, si on lui a
iers, médisants, bouffons, licencieux, ils tournent en ridicule leurs
maîtres
, trahissent les secrets des familles, etc. et ce
n’est que farce. On y trouve, il est vrai, quelquefois des traits de
maître
ensevelis sous des tas d’ordures, et dans les mei
es à celle que vous avez reçue vous-même, vous avez pu leur servir de
maître
dans tous les genres. Leurs progrès ont bien répo
rincipale est étouffée par quatre ou cinq scènes épisodiques entre le
maître
et son valet, entre le maître et son perruquier.
tre ou cinq scènes épisodiques entre le maître et son valet, entre le
maître
et son perruquier. Le valet dit entr’autres belle
étoient dans l’admiration. On nous donne pour vraisemblable, dans le
Maître
de déclamation, le dessein qu’à un Marquis d’embr
répond : sot cornu vous-même ; et en montrant la petite fille à son
maître
, il ajoute : que vous êtes heureux ! voilà de l’
é veut absolument avoir une jambe ou un bras cassé de la façon de son
maître
, parce qu’on lui a dit, qu’en ce cas il auroit un
on donnoit à ces petits garçons et à ces petites filles. De prétendue
Maîtres
de goût leur apprenoient comment il faut prononce
. Le Chevalier de Saint-Louis s’y est trouvé à côté du Perruquier, le
maître
à côté du valet. Lorsqu’Antoinette d’Autriche arr
trompeur et criminel. Mais aussi, s’il m’est permis de reprendre mes
maîtres
, je vous ferai remarquer que vous laissâtes gliss
l’âme si tendre que vous n’aviez pu souffrir sans compassion que son
maître
, qu’on traînait je ne sais où, fût chargé, outre
nt quelle était son inhumanité de regretter plutôt son argent que son
maître
. Vous auriez bien plus meilleure grâce de blâmer
ue vous souffrez furieusement de le voir à table tête à tête avec son
maître
, manger si brutalement à la vue de tant de beau m
séminaire, ces prêtres ignorants et fanatiques qui parlent de tout en
maîtres
, et qui ne savent rien, pas même leur langue à l’
s préfèrent une théologie sophistique et barbare que ni eux, ni leurs
maîtres
ne comprennent ; si le spectacle, dis-je, était c
absurdes ? A-t-elle le droit de faire des lois d’exception ? Quand le
maître
a dit que « la charité s’étendait à tout et à tou
atégorie ; lois qu’ils avaient oubliées tandis qu’ils commandaient en
maîtres
à la scène française, et qu’ils ont fait revivre
téraire. Corneille, qui avait toujours fait bonne contenance, demeura
maître
du théâtre, y établit ses lauriers et sa doctrine
st-il perte à ce prix qui ne semble légère ? Qui méprise la vie est
maître
de la sienne. Plus le péril est grand, plus dou
t point en esclave obéir aux sermons. Libres dans leur victoire, et
maîtres
de leur foi, L’intérêt de l’Etat fut leur suprê
iolence du souverain pouvoir, dont on le dépouille, pour le rendre au
maître
légitime, comme si on avait assassiné Cromwell ou
la toute-puissance. Non, non, Rome n’est plus sans le secours d’un
maître
, Et qui donc plus que vous serait digne de l’êt
e le suis, je veux l’être : Je périrai, Romains, ou vous serez sans
maître
. Je vois que Rome encore a des cœurs vertueux.
il se trouvait un traître Qui regrettât les Rois, qui souhaitât un
maître
, Que le perfide meure au milieu des tourments.
ous avons rassemblé des mortels intrépides, Eternels ennemis de nos
maîtres
avides. La soif de te venger, toi, ta fille et
’imagination et le cœur de tout le poison du vice, à l’exemple de son
maître
et de son Mécène Voltaire. Quel conte de la Fonta
endant s’élève le génie. Tyran, vous tomberez, nous n’avons plus de
maître
, Abattre nos Tyrans prêts à nous opprimer, Vo
e ne puis rien souffrir qui me gêne ou me brave, Et ne connais pour
maître
en terre et dans les cieux Que la vertu, l’honn
utus a trahi son devoir. Non, Rome, moi vivant, tu n’auras point de
maître
. Déguisez votre cœur pour mieux frapper le sien
Romain sous un joug odieux N’aura vu jusqu’ici qu’un Tyran dans son
maître
, Et son libérateur passera pour un traître !
plus que jamais de l’espoir du bonheur d’y contempler quelquefois son
Maître
. L’opinion qui veut avec raison trouver un plaisi
. Thémistocle l’entreprit une fois pour Phrynicus. Sophocle fils d’un
Maître
de forges de Colone, bourg de l’Attique, éleve d’
s pour infames ; c’étoient des troupes d’esclaves gagés par différens
maîtres
, aux ordres des Ediles. Les Auteurs eux-mêmes fai
us donner que des sujets profanes licites & honnêtes : alors deux
maîtres
maçons, un courtiers de chevaux, un maître paveur
mp; honnêtes : alors deux maîtres maçons, un courtiers de chevaux, un
maître
paveur & trois Huissiers étoient les maîtres
rtiers de chevaux, un maître paveur & trois Huissiers étoient les
maîtres
& gouverneurs de la Confrérie de la Passion,
diens de l’hôtel de Bourgogne ne payerent plus le droit accoutumé aux
maîtres
& gouverneurs de la Confrérie, & prirent
les Comédiens étoient des troupes d’esclaves, aux gages de différens
maîtres
eux-mêmes gagés par les Ediles. La condition de c
ciens, du moins dans les grandes parties. Les tragédies de nos grands
Maîtres
ont des beautés qui leur sont propres, & ne r
on fils, « Vois au milieu de cette auguste assemblée, le meilleur des
maîtres
& le plus humain des rois. Au sein des batail
seur, un Tailleur, un Baigneur à la mode, Un faiseur d’entrechats, un
Maître
renommé, Jusqu’au toupet battu portant sa connois
ésir de les avoir, lui écrit avec l’humilité d’un petit écolier à son
maître
, & la tendresse d’un enfant pour son pere. Ne
eurs qui ne les acceptent. Moliere & Voltaire sont deux si grands
maîtres
dans le dramatique ! Voici comme il peint en gran
ller des vers aussi faux que mauvais. Dis-moi, que penses-tu d’un
Maître
si reveur, Inégal, agité, pensif, distrait &
llement conquise mais dans la partie Luthérienne dont il fut toujours
maître
; car toutes les religions lui sont indifferentes
hons leurs traits droit les cœurs de ces belles. Nous ne sommes enfin
maîtres
que du présent. A Voltaire encore plus vivement
oute en Prophête de l’invasion de la Pologne. Dieu même n’est pas le
maître
de reformer le passé. Ce galimathias est un blas
dans la boue. Il n’épargna pas même Racine son bienfaiteur & son
maître
, qu’il fit passer pour un hypocrite, en disant de
en concurrence avec les autres. 2.° Par l’exemple de Racine même, son
maître
& son modele, qui ne dédaignoit pas de s’acco
ier les beaux morceaux comme siens, sans en faire honneur à leur vrai
maître
. Moliere, Regnard, Crébillon, Voltaire, &c.
de l’Etat se marie dans une Cour étrangere sans la permission de son
maître
. Il en fit un grand mystere, & fut au desespo
le plus tendre s’avisa de faire des comédies prit Destouches pour son
maître
, & se livra à sa conduite. Celui-ci, après qu
de tous les rôles, & très-monotones par-tout. Ils trahissent leur
maître
, ils trompent, découvrent & rapportent pour v
s sont trop familiers, ils conseillent, gourmandent, gouvernent leurs
maîtres
. Il est vrai que les Grands très-durs pour leurs
multitude d’invectives, de sarcasmes & de grossieretés contre les
maîtres
, les pères, les maris, de loup-garoux, d’Argus, d
oussant à l’excès l’ingratitude & la fourberie, ce prétendu grand
maître
a-t-il pensé qu’il affoiblit le ridicule, & r
e. Ce que le Soldat montre au chef qui le conduit, Le valet à son
maître
, un enfant à son père, N’approche point encore
la femme doit être Pour son mari, son chef, son seigneur & son
maître
. Son devoir aussi-tôt est de baisser les yeux,
pe pratiquoient exactement ces leçons. N’est-il pas juste qu’un grand
maître
appuie sa doctrine par ses exemples, & que se
osophe, un sage : en voilà la preuve. Puisqu’on fait honneur d’un tel
maître
à la philosophie, on peut croire que les sages ne
avoir tout vû : tout se pique de marcher sur les traces de ces grands
maîtres
du vice. Il n’y a pas de nation plus copiste que
cent cinquante paradoxes qui ne partent point de la doctrine de leurs
maîtres
. Dans une secte, l’antipode de la morale relâchée
ge ne détruit point, comme un meuble, elle revient entre les mains du
maître
, qui n’en quitte pas la propriété ; on la lui ren
tient plus au créancier, & selon la loi, la chose fructifie à son
maître
. La malice de l’usure consiste à changer la natur
matiques ; c’est un spectacle perpétuel, sur-tout depuis que, devenus
maîtres
de la moitié de l’Empire Romain, ils étoient au c
lque scène dans je ne sai quel opéra-comique, où sous les yeux de son
maître
un valet parle à son portrait & lui demande g
son maître un valet parle à son portrait & lui demande grace : le
maître
en rit, & lui pardonne. Je n’en ai point vu o
e en drames, & le Sieur Gardel, premier danseur de l’Opéra, &
maître
des Bals de la Reine, &c. prétend faire danse
gne que d’une maîtresse ? Mais tout cela est sans consequence dans un
maître
a danser qui n’est pas obligé de savoir l’histoir
, philosophique est plus plaisant que le Bourgeois gentilhomme, où le
maître
à danser déraisonne si joliment. Nous ne connoiss
Pécour, Dupré, Vestris n’étoient point musiciens. Je crois même qu’un
maître
de danse devroit être géometre pour tracer ses fi
le premier effet parlant des sensations (il a dû dire le dernier). Le
maître
des ballets doit saisir ce moment, le seul qui pe
nte soutenue sur les bancs. Il devoit être plaisant de voir nos sages
maîtres
mêlés avec des acteurs & des actrices, l’Ampl
exiger beaucoup d’égards après s’être odieusement révoltés contre des
maîtres
qui ne leur demandaient que des désirs et de la c
tend un homme qui vous éclaire. Interrogez, Monsieur, nos plus grands
Maîtres
dans la plupart des arts ; ils vous diront combie
ils ont trouvé souvent qu’au bout de trois jours ils parlaient à des
Maîtres
; que les plus grands égards, les plus aimables a
t dû le perpétuer. Zima, né mélancolique, avait souhaité d’avoir pour
maîtres
, des Solitaires auxquels une certaine conformité
craint de l’entendre. L’agitation de votre sang et la férocité de vos
maîtres
vous ont rendu sourd à sa voix : des maximes barb
s fois que l’on fuira la beauté…. Ah ! je connais bien la sagesse des
maîtres
que j’ai écoutés ; je connais bien aussi le dange
ur condamner dans les collèges celles d’une jeunesse réglée à qui ses
maîtres
proposent de tels exercices pour leur aider à for
qu’elles soient très rares. Que si sous les yeux et la discipline de
maîtres
pieux on a tant de peine à régler le théâtre, que
Apôtres lui disaient : Jo. VI. 69. [Jean, chapitre VI, verset 69].«
Maître
, à qui irons-nous ? vous avez des paroles de vie
mmes qui monte avec eux sur le Théâtre, ils s’en sont plaints à leurs
Maîtres
, et ils en ont fait des railleries publiques. Que
pour ne la plus jouer, mais jusqu’à ce qu’ils l’aient obtenu de leurs
Maîtres
: mais s’ils promettaient seulement de leur en pa
qu’avant de leur donner l’absolution ils se fissent donner par leurs
Maîtres
une parole positive de ne les plus obliger à repr
u’il n’avoit point osé le découvrir pour ne pas exposer la vie de son
maître
, mais qu’il le feroit, puisqu’on le vouloit absol
nce le fit monter au poste de Secretaire d’Etat, quand ils furent les
maîtres
, Bolinbrock l’estimoit, & rendoit justice à s
plaire à Omphale, dépouille la peau de lion, & s’habille en petit
maître
; il fit plus, il s’habilla en femme, se mêla ave
comédie, & n’y alloit jamais. Elle avoit appris d’elle-même sans
maître
assez de Latin, pour traduire en vers François le
leurs lazzis ; leur conversation, des farces de tabarins, les mots de
maître
, de Profez, de Maçon, de frere servant ; c’est le
es nouvelles viennent picoter le palais blasé du spectateur. Un petit
maître
alloit se marier, il étoit poudré, frisé, fardé,
ssions, & ajoutoit de génie sans préparation aux desseins que ses
maîtres
lui avoient déjà tracé. On ajoute qu’elle avoit d
Ce n’étoit point un Souffleur qui aidât une mémémoire chancelante, un
maître
de musique qui battît la mesure à l’orchestre, ma
manger chez des particuliers. Lorsque les Espagnols se furent rendus
maîtres
, il crut leur faire honneur, & leur fit fort
ment méchaniques. Nous pourrions leur disputer la coëffure des petits
maîtres
, par l’analogie à celle des Dames ; mais nous lai
ment, toutes ces charges furent levées aux parties casuelles ; chaque
maître
a bien cinq ou six garçons, ce qui fait six à sep
r personne ne porte plus loin la finesse de l’art, & les coups de
maître
. Ce genre de folies les favorise encore, parce qu
ses suppôts ! Faut il être surpris, si l’on y trouve les plus grands
Maîtres
? Il y avoit à Rome des pleureuses à gages, appel
ux, les poudroient avec une poudre d’or. C’est dommage que nos petits
maîtres
, moins riches que ce Prince, soient forcés de se
arfumant avec differentes odeurs ; ce que les femmes & les petits
maîtres
font toujours par la violette, la bergamote, le m
du tombeau. Cette pensée de Martial appliquée, à un Vieillard petit
maître
, qui veut faire le jeune, & que la mort démas
ent rendre vertueux. Au contraire Anacreon, ce Poëte galant, ce grand
maître
du vice, demandoit qu’on lui jettât abondamment d
r un zele bien digne de lui, se déclare contre le luxe des odeurs. Le
maître
de la maison offre aux convives toute sorte de pa
d’une églogue appellée Theopompea, où parlant de la parure d’un petit
maître
, Cultum & mollitiem nescio cujus trussori ,
one criniam fœminarum. Il pouvoit ajouter les hommes, car les petits
maîtres
sont aussi efféminés. Il n’est rien que les baign
Jerome, peignant dans son style énergique les Ecclésiastiques petits
maîtres
parmi tant d’autres traits de mondanité qui les c
n accable le lâche Paris & son Helene. Il le peint comme un petit
maître
efféminé, énervé de délices, blasé de volupté, dé
aromatum, areolam aromatum . Les coquettes, les Actrices, les petits
maîtres
retrouveront-ils l’ambre, la civette, la bergamor
r les jeux et les plaisirs, le tenir en tutelle, et demeurer toujours
maître
, lui inspira ce goût. Heureusement il n’a passéa
teuse de la vie de Néron d’avoir paru sur la scène. Qu’a donc fait ce
maître
du monde pendant son règne, ou plutôt sa tyrannie
elle à prêcher la réforme ? Si quelqu’un est en droit de parler aux
maîtres
du monde, c’est leur Pasteur, c’est au Ministre d
altières, etc. tout cela vaudrait bien le ridicule de M. Jourdain, un
maître
à danser, à chanter, les bretteurs, les grammairi
tablir ses abominations, croyant même faire par là la cour au nouveau
maître
. Elle se trompait, la gravité philosophique de ce
onneurs que les autres Académies Royales. Les Rois sont très-fort les
maîtres
de lever la Macule qui deshonore les Comédiens, &
llier avec sa piété la tolérance des Spectacles, & n’étant pas le
maître
de les bannir de tout le Royaume, où les Seigneur
ans le froid, dans l’ennuyeux, dans le ridicule, selon les règles des
maîtres
de l’art ? « Aut dormitabo, aut ridebo »Hor. de.
la beauté même. C’est donc combattre les règles et les principes des
maîtres
, que de dire avec la dissertation, que le théâtre
s à dessein et de propos délibéré tu retournes en effet à ton premier
maître
qui est le diable : car ayant en même temps renon
rs des Sacrements, de gens qui retournent vers le diable leur premier
maître
, qui préfèrent le démon à Dieu, qui font banquero
gles s’en éloignent il m’en coûte peu pour les abandonner. Les grands
Maîtres
(ainsi que d’illustres Ecrivains ont remarqué) no
l’Art ; aussi lorsqu’il m’est arrivé de citer quelque dogme du grand
Maître
, j’ai toujours dit : Comme le veut Aristote ou pl
Les Hermites vivoient dans les antres, les Apôtres non plus que leur
Maître
n’avoient point où reposer leur tête ; mais le th
au-dessous du médiocre que par ses désordres. Il prit l’esprit de son
Maître
& le conserva jusqu’à la mort. Adrien de Valo
ce & d’harmonie où il a été le plus grand & le plus dangereux
maître
: art funeste qui fait sa gloire dans le monde &a
me l’occasion d’une brouilleries de plusieurs années avec ses anciens
maîtres
qui le blâmoient. Il secoua le joug, & compos
toute la récompense que peuvent espérer dans le monde les plus grands
maîtres
du théatre ? Car pour celle du ciel, ils n’y prét
cru devoir dêfendre à tous ses Sujets d’accepter, dans un Abbé petit
maître
, dont le mérite étoit de faire des comédies, des
ivers qu’elle devoit prononcer. L’éleve ne fut pourtant pas fidele au
maître
à qui elle devoit tout ; il fut puni par l’endroi
nom a passé en proverbe : honneur que n’ont pas reçu les plus grands
maîtres
. On a fait aux Italiens, le 13 d’août, la Parodie
. La fille vole son pere, pour y fournir, la femme son mari, le petit
maître
son créancier, ses domestiques, ses ouvriers. Jal
ité des richesses, l’élévation de la fortune, l’étendue de l’esprit :
maître
de ses dons, il en a fixé la mesure, c’est à nous
ettoient de la poudre blanche, pour n’étoyer les cheveux ; les petits
Maîtres
envierent aux femmes cette propreté, & en fir
flatter la vanité, mit tout à contribution pour satisfaire les petits
maîtres
, ensuite on en rasa une partie, on n’en laissa qu
du monde, rend difforme aux yeux de Dieu. Choisissez-donc entre deux
maîtres
, vous ne sauriez en servir deux à la fois ; vous-
ez réunir deux sentimens si contraires. Vous haïssez l’un de ces deux
maîtres
, si vous aimez l’autre, & les mêmes raisons q
qui obscurcit le jour. Dans la vérité quand on poudre quelque petit
maître
, la poudre forme un nuage autour de lui, une atod
qualité : le jeune homme vint l’en remercier, mais il y vint en petit
maître
, poudré, frisé, parfumé ; l’Empereur en fut indig
, vini somni stupri plenus, madente comâ ? Le beau Consul, un petit
maître
! unguentis duibutus, madente comâ, Consul ! Le
flairer en mangeant & buvant ; les domestiques ne servoient leurs
maîtres
que parfumés, il n’y eut plus de fête & de pa
vestigiis, te in hanc cognitionem adducebant . Tel ce guerrier petit
maître
qui étant tombé dans la poussière, y perdit le ch
éclare la guerre à tous les sens. Une Actrice, une coquette, un petit
maître
ne peuvent soutenir cette idée désolante, & m
que nous autres petits Auteurs, en voulant censurer les écrits de nos
maîtres
, nous y relevons, par étourderie, mille fautes, q
les Acteurs les plus conformes. Encouragés par les suffrages d’un tel
Maître
, nous ne craignîmes point de tenter d’acquérir ce
célèbre des Oncles, suppléait à la privation des leçons de notre cher
maître
. Un jour que la reconnaissance et le devoir m’ava
es ouvrages de M. de Voltaire, je le regarderai toute ma vie comme un
maître
éclairé à qui je dois le peu de talents qu’on a l
u faire cette impression sur des auditeurs consommés au Spectacle, et
maîtres
eux-mêmes du Théâtre, si la pièce n’était une de
e à nous autres petits Auteurs. En voulant censurer les écrits de nos
maîtres
, notre étourderie nous y fait relever mille faute
es, & communément copient très-bien, & très-plaisamment leurs
maîtres
& leurs condisciples, connoissent leurs défau
upe de comédiens & de comédiennes, grands Seigneurs & petits
maîtres
, dit Voltaire, qui s’assemblent pour juger les p
é de la bonne, ni de la mauvaise, que pour servir les plaisirs de son
Maître
, à qui il devoit toute sa fortune. Le Cardinal Ma
apologie ; c’est un poëte comique, un courtisan qui veut plaire à des
maîtres
entousiasmés du théatre, Richelieu, Mazarin, du B
soit toujours ; mais le service le plus important qu’il rendoit à son
maître
, c’est qu’il avoit le secret d’engager les gens à
dans le Conclave son talent pour l’intrigue, & son zéle pour son
Maître
. Il y gagna les Cardinaux, & entr’autres Lode
p; ses plaisanteries ; il en profita pour ménager les intérêts de son
Maître
; mais malheureusement il voulut aussi ménager se
e, un stile, une élégance, qui ont rendu l’éléve fort supérieur à son
maître
. Il a ramassé à grands frais toute les pieces qui
re de Partisans, & une réputation plus éclatante que celle de son
Maître
. La poësie de Metastasio est comme celle de Quina
te entre dans un cercle, il dit de très-bonnes choses ; mais un petit
maître
trouve qu’il les dit d’une maniere ridicule, voil
être jamais ; il sera toujours vrai que ses portraits sont de main de
maître
, & que les dialogues de ses personnages sont
femme à tromper son mari avec adresse, des domestiques à voler leurs
maîtres
: on y verroit la vertu, la probité, la franchise
recevoir des situations qui les amènent : car, si les poètes sont les
maîtres
des passions qu’ils traitent, ils ne le sont pas
egarde la pièce comme un corps sans âme : car, selon Horace, ce grand
maître
de l’art, « la fin est d’intéresser : si vous n’e
les lieux où le démon lutte en esclave qui redoute la présence de son
maître
, qui peut se promettre de demeurer ferme dans un
peut se promettre de demeurer ferme dans un lieu où le démon tente en
maître
qui sent le pouvoir qu’il a sur ses esclaves ? Si
, XI, 28, 29, 30. Si, à la sublimité de la morale prêchée par notre
maître
, on reconnaît déjà sa divine origine, combien, me
au fanatisme, leur a fait forcer les conséquences des instructions du
maître
. Les successeurs des apôtres plus éloignés de la
s doute de leur dépit. Ils oublient que celui qu’ils disent être leur
maître
a consacré ces réunions par sa présence, et que l
t pas ce qu’il a fait de mieux !…. Impie !…. Tu blasphèmes contre ton
maître
!…. Tu prétends être soumis à sa loi, et tu veux
rtout, s’y presse pour admirer sur la scène les œuvres classiques des
maîtres
après les avoir étudiées dans le cabinet ; elle l
ierre Corneille. A quel titre ? « Comme au premier de nos poètes, au
maître
de notre langue poétique, au créateur de nos troi
t place dans le champ du repos si les prêtres en étaient toujours les
maîtres
. Mais le peuple reconnaissant envers eux intervie
levée ; que peut-on attendre de là, sinon que le plaisir devienne le
maître
absolu, et que tout cède à la cupidité ? C’est à
qu’il pratique ; que cela se voit dans le Chimiste, où FaceP. ni son
Maître
ne sont point corrigés pour leurs fautes. » Mais
que pour lui. En effet, Face ne conseille point à Cherche-esprit son
Maître
de suborner la veuve ; et il n’est pas clair non
n des principaux imposteurs du Chimiste, est épargné : mais aussi son
Maître
confesse qu’il est trop bon, que son indulgence e
il soin de prévenir les mauvais effets de sa Pièce : il fait faire au
Maître
et au valet une espèce d’amende honorable de leur
ais souvent des misérables, des rivaux, des esclaves, des valets, des
Maîtres
mêmes châtiés : et tout cela dans les règles de l
sus pretium est, si probitatis impendio constat. C’est ainsi que ces
Maîtres
de l’art qualifient le plaisir de la poésie et qu
nter dans la suite et d'en trouver l'apologie dans la conduite de ses
maîtres
. Dans les idées du monde il est aisé d'y applique
diants avaient fini leur cours d'étude et devaient passer au rang des
maîtres
, ce que nous appelons passer Docteur, on les mena
, on les menait en cérémonie au bain, où se trouvaient, d'un côté les
maîtres
pour les prendre et les agréger à leur corps, et
e qui formait une espèce de combat qu'ils appelaient eglistræ, où les
maîtres
devenaient enfin vainqueurs, emmenaient le candid
tres, et faire leurs fêtes aussi, pour célébrer leur doctorat, et les
maîtres
ou professeurs se prêtèrent à ces extravagances.
rt peu de profit pour les études. Ce fut là un bon titre pour agir en
maîtres
; ils s'avisèrent de demander certaines pièces qu
doute que nos Communautés religieuses voulussent employer de pareils
maîtres
. Cet assemblage singulier de sacré et de profane
nous rend jamais plus d’honneur que quand on l’honore davantage. Les
maîtres
du monde ne croyaient pas que d’avoir de la relig
er, à réciter, à jouer des instruments. Qui doute que les leçons d’un
maître
à danser, d’un maître de musique, du violon, du c
des instruments. Qui doute que les leçons d’un maître à danser, d’un
maître
de musique, du violon, du clavecin, etc., ne soie
n plus forte raison seraient-ils inexcusables, s’ils insultaient leur
maître
, leur Roi, si au lieu de ménager ses intérêts, il
qu’après une messe basse entendue, on est quitte de tout, et si fort
maître
de son temps, qu’on peut impunément le perdre. To
voir faites contre la langue, dont vous êtes un de nos plus excellens
Maîtres
. Si vous y trouvez quelques fautes d’une autre na
comme je ne veux plaire qu’à celui que ta prévoyance m’a destiné pour
maître
. Ecoutes ma priere, ô Ho-am-si ! & fais que l
jamais. Je ne négligerai rien pour que la table de mon seigneur &
maître
soit bien servie, & tout autant que mes facul
eusement qu’on a joué à Rome un opera sur les airs de l’abbé Antossi,
maître
de chapelle du Vatican en survivance. Elle ajoute
pour le théatre, ni de le faire par interim, en attendant qu’il soit
maître
de chapelle. On a voulu, par cette plaisanterie,
édie & l’opéra il y a un vauxhal, aux danseurs de la comédie, aux
maîtres
de danses, aux femmes & filles du monde (c’es
r instituteur, le fait travailler à la terre, comme les valets de son
maître
. Les querelles, les mensonges, la paresse, l’oisi
stitue sans pudeur (selon l’expression de Tertullien) aux regards des
maîtres
& des éleves, & de tous les spectateurs q
ui rendit à son amant une esclave d’une rare beauté, dont il étoit le
maître
. Scipion, tout jeune, tout vainqueur, tout céliba
t de l’érudition, les Saturnales de Rome, où les esclaves étoient les
maîtres
, & les pantomimes qu’on n’osoit pas jouer dev
ou mal rendus. Le Perruvien fera le parallele de la tyrannie de ses
maîtres
modernes, & du gouvernement sublime des incas
ngues françoise, italienne & allemande, la Vie de Charles Giacon,
maître
de chapelle du roi de Prusse, chanteur & comp
Milan, & fit de même une ample récolte des ouvrages des meilleurs
maîtres
. Cette folle dépense étoit énorme. Cet homme, dan
aminé, détruit la tolérance même sur la distribution des rôles. « Les
maîtres
, dit-il, ne cherchent pas le bien des jeunes gens
ces dangers, supprimer ces exercices. Le bien public, la sagesse des
maîtres
permettent-ils de faire un tort irréparable à leu
rs personne ne voudra donner des spectacles dans les colléges, ni les
maîtres
, ni les jeunes gens : ils auroient trop peu d’hon
t les conséquences qu’on veut leur faire tirer d’une chimere. Le beau
maître
qu’un moineau ! les belles leçons que celles d’un
té l’impudence jusqu’à faire étudier les contes aux enfans ; mais les
maîtres
& les maitresses en font leur étude, & le
, & les savent mieux que les fables. Le théatre, qui est le grand
maître
des mœurs, y puise ses plus beaux drames. On voit
obriquet des Bergamasques. Il est plaisant qu’au jugement de ce grand
maître
, comédien signifie imposteur. On adopte cette idé
ses titres & ses grades. Le plus grand mérite auprès de ces sages
maîtres
de la langue, est le talent de l’art dramatique.
ger de sexe : un pere ne peut pas le permettre à ses enfans, & un
maître
à ses domestiques. 3.° C’est toujours un grand pé
Quelques Clercs avec des Bucherons alloient couper des arbres que le
Maître
des Eaux & Forêts leur indiquoit. Jamais on n
émue au récit de vos grandes actions ! Vous fûtes grands, mais votre
Maître
le fut bien davantage. Il voulut vous rendre cher
s, en sorte que la force est devers eux, & les maris ne sont plus
maîtres
on leur maison, leur disent des paroles outragean
is, si ce n’est aux noces ou festins solemnels, pour faire honneur au
maître
de la fête, & n’iront point masqués le jour,
, seront tenus de se retirer ou se démasquer ; & seront tenus les
maîtres
& Maris, & autres assistans, de les remer
de la servir je serais un ingrat. Ce n’est point au plus généreux des
Maîtres
, non plus qu’au Monarque dont je viens d’éprouver
nne ? c’est le chapitre de S. Sauveur, qui, en cette occasion, est le
maître
des cérémonies et qui règle de point en point tou
à six heures du matin. On étendait à cette heure, devant la porte du
maître
de la confrérie de l’Assomption, une grande tapis
et formaient quelques vers exprimant les qualités distinctives de ce
maître
, et de son amour pour Marie. Ces vers s’appelaien
Saint-Jacques portant chacun un cierge, et se rendaient à la porte du
maître
en exercice, en chantant des hymnes, et faisant a
propres à exprimer les saints qu’ils voulaient représenter. Après les
maîtres
de la confrérie, des jeunes gens portaient les pr
rillon des sonnettes dont étaient couverts les trois petits anges. Le
maître
en exercice de la confrérie régalait chez lui la
ats de la ville. Les apôtres dînaient dans la rue, devant la porte du
maître
: vraisemblablement pour désigner que Saint Pierr
te de Caïphe ; et que les autres Apôtres avaient abandonné leur divin
maître
, et ne l’avaient point suivi dans la maison du po
es clefs pendant les quatre jours de la cérémonie, se rendirent enfin
maîtres
de tout, sonnèrent eux-mêmes à toute outrance, et
. Les clercs de chœur, revenus dans l’église cathédrale, se rendaient
maîtres
des hautes chaires, et en chassaient pour ainsi d
rt en Espagne, aussi raffiné que celui de l’escrime, et qu’il y a des
maîtres
particuliers qui l’enseignent. Elle ajoute que, p
ue dans les saturnales où les valets faisaient les fonctions de leurs
maîtres
, de même dans la fête des fous, les jeunes clercs
oître ; Je parle, on m’écoute, il suffit. Pour n’être qu’un sot petit
maître
, On a toujours assez d’esprit ; Pésant dans la mê
’un Ange : Turbata est in sermone ejus. La pudeur est une espece de
maître
, qui fait connoître le danger, & ordonne de l
ité se rejouit, mouvement naturel, involontaire, dont on n’est pas le
maître
. Chaque passion a de même ses préludes & son
ébutant c’est de ne rien craindre, de ne rougir de rien, de se rendre
maître
du théatre, & d’y agir avec une entiere liber
opre du vice, dit S. Clément d’Alexandrie, comme la marque que chaque
maître
mettoit sur ses esclaves : Sicut nota inusta ser
ts pour être l’objet des poursuites, & l’aliment du vice de leurs
maîtres
. Et les maîtres ont ils le droit d’abuser de leur
bjet des poursuites, & l’aliment du vice de leurs maîtres. Et les
maîtres
ont ils le droit d’abuser de leur autorité pour f
iche qu’il le pense, et ne le dédomagera pas de ses frais. Chacun est
maître
de disposer à son gré de sa fortune. De la sienne
uvernement Anglois, s’écrie : Mais que voyois-je en France ? un roi,
maître
suprême, En qui vous révérez la Divinité même :
t remplis, les jours d’opéra, par les domestiques qui attendent leurs
maîtres
. Ceux qui préferent ces plaisirs, sont ordinairem
duit souvent à des actions basses pour eux, et dangereuses pour leurs
maîtres
. 16. Pendant plusieurs années on a joué aux Asso
s gens de lettres se plaingent de ce que les comédiens sont seuls les
maîtres
d’admettre ou de refuser les pieces qu’on leur pr
s comédiens, cesseront, les comédiens seront alors, avec justice, les
maîtres
de recevoir une piece comme on sera maître de la
alors, avec justice, les maîtres de recevoir une piece comme on sera
maître
de la leur donner. S’ils abandonnent une piece, s
donc à son ami ? ces verves sans règle sont d’un Ecolier et non d’un
Maître
. Pour revenir à mon sujet. Le Chevalier Jean Bru
une peste. Adrastus et AmphiusIbid. fils de Merops Prophète étaient
Maîtres
d’une vaste étendue de pays dans la Troade, et en
t ce grand sens et ce beau feu qui font les génies supérieurs. Or, ce
maître
de l’art, cet homme si judicieux et si sensé ne p
un Prêtre a spécialement l’honneur de n’appartenir point à un moindre
Maître
que le Très-haut. Or la gloire du serviteur croît
s-haut. Or la gloire du serviteur croît à proportion de la qualité du
Maître
qu’il sert : il est plus honorable, par exemple,
même. Les injures faites à un Ambassadeur sont réputées faites à son
Maître
et sont vengées comme telles. Outrager les Envoyé
ité de fantôme ; et que ses peuples sont prêts de se choisir un autre
Maître
, ou de se gouverner à leur fantaisie. La conserva
e pas décider pour toujours contre les Spectacles, les disciples d’un
Maître
qui ne couronne que la piété, & ne prononce q
agne, à vos franches allures. Sécouez le joug de l’autorité & des
Maîtres
.2 Les siécles qui servent d’époque à la décadenc
elques essais, attiré les yeux du public sur eux, qu’ils s’érigent en
Maîtres
. Il est, nous disent-ils d’un certain ton, dans l
me conserve toujours la crainte, et le respect qu’il doit à son divin
maître
? Illusion, mes frères ; erreur dangereuse, très
r conséquent les serviteurs de Dieu ne doivent point fuir ce que leur
maître
ne hait pas. On ne peut donc soutenir que les amp
conseil des Juifs, qui délibéraient de se soulever contre leur divin
maître
; on peut néanmoins donner plusieurs significatio
re des gentils, ou couvert d’un vêtement aussi bigarré que celui d’un
maître
d’impudicité, il paraît élevé sur un char ? Ne di
épand de fausses larmes, et pousse de faux soupirs. Enfin si ce divin
maître
s’explique ainsi dans la loi : Deut. 22. maudit c
ui appartient aux spectacles ; puisque tout cela déplaît à leur divin
maître
? S’il est vrai, comme je l’ai fait voir, que les
iqué avec le démon dans les spectacles. Car « nul ne peut servir deux
maîtres
». Math. 6. Quel rapport peut-il y avoir entre la
couverts de feu en présence de leurs infortunés disciples, à qui ces
maîtres
insensés tâchaient de persuader, qu’il n’y avait
nouvelle dépendance, qui confirme la premiere. De ce qu’ils ont deux
Maîtres
, conclura-t-on qu’ils n’en ont point ? C’est comm
du Théatre, on l’oublieroit. C’est, cette habitude, si basse dans les
Maîtres
du monde, que les Romains, & toute la Terre d
quelques traits picquans contre ce Prince. Un Valet maltraité par son
Maître
, s’écrioit : O Romains ! nous perdons la liberté
représentent toujours vicieux, avec un empire absolu sur leurs jeunes
maîtres
, ne sachant que conseiller le mal, & s’employ
ils ont leur intrigue aussi ; on voit marcher de front les amours du
maître
& ceux du valet. Tout cela assorti aux mœurs
nt qu’inspirer des idées, & aprendre des moyens de corruption aux
maîtres
& aux domestiques. Ces méthodes si scandaleus
ffoiblit ; les parens même commencent à les gâter. De quinze à vingt,
maîtres
de leurs actions, ils se perdent eux-mêmes. On s’
r. Les amateurs du théatre n’ont guère d’autre école. Formons-leur un
maître
qui leur apprenne des vérités que tout leur laiss
e par son fils, qu’il fait désirer à un valet l’occasion de voler son
Maître
, c’est pour apprendre aux avares de combien de ma
bité contraste souvent assez bien avec la folie ou les vices de leurs
Maîtres
. Dans Le Festin de Pierre, Le Joueur, Le Menteur,
p de pinceau que la force du caractère exigeait, et décèlent le grand
maître
. Comme un homme qui marche sur le verglas trébuch
re jamais des écoliers dangereux. Tout coquin qui n’aura pas d’autres
maîtres
n’échappera pas sûrement à la corde dès ses premi
e à nous autres petits Auteurs. En voulant censurer les écrits de nos
maîtres
, notre étourderie nous y fait relever mille faute
images, on y en répand les estampes, faites de la main des meilleurs
maîtres
, où tout est exposé sans voile. Dans cette religi
phigénie, Bérénice, ne firent jamais un bon mari, un bon père, un bon
maître
; trop heureux, s'ils ne le rendent infidèle, dur
ent, et excité sans conséquence. Trois erreurs capitales. On se croit
maître
de contenir les passions quand elles sont enflamm
voir, ni le vouloir ? « Qui amat periculum, peribit in illo. » Fût-on
maître
d'arrêter un ressort débandé, de ramener un cheva
l'Anglais ne vient-elle pas du penchant à l'irréligion ? du moins ces
maîtres
du théâtre ne le détruiront pas. Nous sommes si f
équences, nous sommes bien éloignés de vouloir faire des leçons à nos
maîtres
, nous recevons au contraire avec le plus grand re
en danser sans avoir jamais appris. Il n’y avoit pas dans la Judée de
maître
à danser, & il n’est pas apparent qu’avant de
fouet à la main, & frappoient les passans. Les Saturnales, où les
maîtres
étoient obligés de souffrir les insolences de leu
es choses, on croit être de la scène du Bourgeois Gentilhomme, où son
Maître
à danser fait dépendre de la danse, & son Maî
tilhomme, où son Maître à danser fait dépendre de la danse, & son
Maître
à chanter, de la musique, le gouvernement de l’Et
e grande disette, on y conserva trois mille danseuses & autant de
maîtres
à danser, à qui rien ne manqua : Tria millia salt
atre a fait de la danse un art véritable & fort étendu, de grands
maîtres
, d’habiles élèves, des plans réguliers, un systèm
gieux, une Religieuse, sont présens aux leçons, & veillent sur le
Maître
à danser, qui très-souvent entremetteur d’une int
tteur d’une intrigue, porte les lettres, les paroles, les présens. Un
Maître
de musique, quoique aussi peu scrupuleux, est moi
laisser attendrir par toutes les graces que la danse déploie dans le
maître
& dans les élèves ! 3.° La sainteté du temps.
& ceux qui prêtent leurs maisons ou leurs habits ; les pères, les
maîtres
qui le permettent à leurs inférieurs ; & les
, sont-ils des délassemens ? Faire un art d’un jeu frivole, payer des
maîtres
pour l’apprendre, y consacrer une partie de sa vi
homme en place, un homme avancé en âge, quel comble de ridicule ! Un
Maître
à danser peut s’en faire un métier pour gagner sa
omédiens de donner gratis, ce spectacle singulier à l’honneur de leur
maître
; cette noble troupe l’a fait quelquefois, à la p
s antérieurs & postérieurs, pour lui rendre hommage, comme à leur
maître
. Hardi, Boisrobert, Trivelin, Regnard, Dancour, V
rissent dans le grand Moliere, leur fondateur, leur bienfaiteur, leur
maître
. La France doit cherir en lui l’homme de génie, q
se couronne lui-même ; est ce à l’acteur à récompenser ou à punir son
maître
? Le poëte a t-il d’autorité sur les graces, dont
tiens de votre main. On ne met la couronne sur la tête qu’à titre de
maître
qui la donne, ou de valet de chambre qui l’attach
nien, ni dans les Aphorismes d’Hypocrate, ni dans les distinctions du
maître
des Sentences ; mais aux principaux écoliers des
plaintes, intéresserent le grave Aréopage. Les Dames & les petits
maîtres
des loges, ont voulu juger ce grand procès, dans
es de mots, des querelles puériles sur des systêmes frivoles ; où les
maîtres
bornoient tous leurs soins à l’étude du latin, &a
alents ? Ne sont-ils pas les protecteurs nés des Comédiens, les seuls
maîtres
de ces enfans du luxe ? N’est-ce pas trop les rav
se, fait de son mieux pour donner des preuves de la mort de son vieux
Maître
, et ne travaille pas moins vivement, à la sollici
personnage même de Laurette on apprendrait combien sont blâmables les
Maîtres
qui par autorité, et souvent par violence, exigen
oint de penchant au vice, ni une ame facile à émouvoir ; qu’il y soit
maître
de son cœur, de ses pensées, de ses regards ; que
les sentimens de Religion & de piété qu’il tenoit de ses premiers
maîtres
, a dû sans doute, quand ces mêmes sentimens euren
Corneille. La seule différence qu’il y ait à cet égard entre ces deux
maîtres
de la scène, c’est que Racine traitoit l’amour en
n génie, ou il a un peu négligé cet objet ; faute inexcusable dans un
maître
de l’art. On sent en effet qu’il s’est plus attac
amp; perfide envers sa Nation : Fidèle confident du beau feu de mon
maître
, Souffrez que je l’explique aux yeux qui l’ont fa
la splendeur, jusqu’à ce vers, le monde en le voyant eût reconnu son
maître
, est véritablement sublime. Quelle magnificence d
l’hymen en triomphe à jamais l’étreindra, Et soit de Rome esclave ou
maître
qui voudra.8 Là je vois dans toute leur étendu
de ce héros, sans le voir sur le Théatre. Ce sont là de ces coups de
maître
que l’art exécute, mais que le génie seul produit
rer…. L’autre dans la bouche d’Esther, au dernier Acte : Ce Dieu,
maître
absolu de la terre & des cieux, N’est point t
e frapés de toutes parts, & tout couverts de blessures, demeurant
maîtres
du champ de bataille n’eurent garde d’avoüer leur
-t’elle pas les obligations mutuelles des Peres & des Enfans, des
Maîtres
& des Serviteurs, des Patrons & des Clien
nguées, pour la perpetuer. Quelles pieces en effet tira-t-il du grand
Maître
qu’il employa ! O Athalie ! O Esther, Oeuvres div
efuser le tribut de leur estime & de leurs éloges à l’adresse des
Maîtres
qui s’efforcent d’enseigner en amusant, & de
oduisit une foule d’imitateurs. Les soupirs avoient couronné ce grand
Maître
; vainement les désavoua-t’il ; vainement la piet
ublée, ou partagée par des Episodes amoureux ? Ils eurent, comme leur
Maître
, leurs Eriphiles & leurs Aricies qu’il fallut
s reformez dans nos mœurs. Ce que je reforme ? N’ai-je pas mes petits
Maîtres
avec leurs façons & leurs modes burlesques ?
de jeunes cœurs en des piéges trop cheris ; à voler, à railler leurs
maîtres
vieillis, ou peu attentifs ? Vous riez ? Que sero
ux par ces deux endroits, il nuisit autant qu’il excella. Le meilleur
maître
, s’il enseigne le mal, est le pire de tous les Ma
la. Le meilleur maître, s’il enseigne le mal, est le pire de tous les
Maîtres
. A qui nous en prendre après lui ? A ces rivaux
ux ont fait l’humble aveu de leur faute. Nous sçavons du moins que le
maître
ou plûtôt le pere de la Poësie Lyrique * s’est re
re, & il ne m’appartient pas de donner des Loix. Du moins que ces
maîtres
absolus de la Scéne, arbitres des Poëmes qu’ils e
lus despotique & sur les principes les plus pernicieux. Les sages
maîtres
des tréteaux forains sentent bien que la troupe d
crimes. Peu fait pour consulter l’opinion commune, Exempt d’ambition,
maître
de ma fortune, Je ne veux exister désormais que p
Peuple, écoutez ses décrets. Il fut des citoyens avant qu’il fut des
maîtres
; Nous rentrons dans les droits qu’ont perdu nos
nt ce que c’étoit, l’avoit déchiré pour en foire des papillotes à son
maître
, & eu allumer le feu. On répete par-tout ce p
ches qui s’y font. Ce n’est là ni l’objet du loyer, ni l’intention du
maître
. Les Lazaristes ne sont pas plus blâmables que le
u Saint répondait, comme nous venons de le dire, qu’il n’était pas le
maître
de les abolir, puisque l’autorité royale avait ét
la Croix, se faisaient gloire de représenter les souffrances du grand
maître
dont ils avaient l’honneur d’être les Ministres.
ut : ils ont une liste des pièces qu’ils savent, qu’ils présentent au
maître
de la maison ; celui-ci choisit, et sans autre pr
mépriser au peuple, c’est l’accoutumer à ne pas respecter son propre
maître
. Je ne voudrais pas qu’un Magistrat laissât déchi
amais laissé jouer l’Empereur et le Roi d’Espagne, s’il eût été assez
maître
pour arrêter Richelieu. Il est même étonnant que
, tout occupé de danses, de musique, de jeu, de spectacles, le laissa
maître
absolu jusqu’à sa mort ; il en profita pour amass
était un homme élégant et agréable, vir elegans et jocundus (un petit
maître
), un homme exercé par le cothurne Français, Galli
distinct du droit divin. Où en serions-nous, si les prêtres devenant
maîtres
absolus, de l’expédition des actes importants de
douceur, l’humilité et la charité. Les prêtres, une fois devenus les
maîtres
, se croiraient autorisés légalement à refuser arb
estis Deo servire et mammonæ. » « Nul serviteur ne peut servir deux
maîtres
; car, ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il
arrachent le secret des familles, & en abusent pour tromper leurs
maîtres
! Moliere en est plein. Est-ce-là garder fidellem
am rem non invita sequentur . Quintilien, Aristote, Ciceron, tous les
maîtres
de l’éloquence exigent la vertu, comme une condit
onseil du Saint Esprit, j’interrogerois ceux que Dieu m’a donnez pour
Maîtres
, ce sont les Peres de l’Eglise Interroga Patrem
p; que l’on n’écoute en effet que trop ; voila les Docteurs & les
Maîtres
, dont les lumieres effacent toutes les autres, &a
XV. Devoir des parens & des
maîtres
. Que les Peres & les Meres sont donc coupab
que. Sans parler des secours du spectacle et de la Musique ; ils sont
maîtres
des sources d’où naissent les pensées et les mouv
aïeul, que ses vertus politiques et son zèle pour les intérêts de son
Maître
, portèrent au plus haut degré d’élévation, et où
ts ? Les Romains sans l’assistance de votre Dieu, ne sont-ils pas les
maîtres
du monde et de vous-mêmes ? Cependant vous êtes d
de premiere nécessité : on en a l’équivalent dans cette multitude de
maîtres
de danse, de musique, d’instruments ; de déclamat
e & retenir l’histoire en s’amusant : c’étoit le goût des anciens
maîtres
. Les histoires sacrées, habillées en scénes, pass
trangers à leur état, & les dresser à des attitudes forcées : les
maîtres
de danses eux-mêmes, distinguent l’art qu’ils ens
rruption des mœurs. Nos moralistes trop indulgens sur l’intention des
maîtres
ont fermé les yeux sur les suites, en s’approchan
e croît fille de conséquence, L’Acteur se perd par sa fatuité, Le
maître
de musique est un homme fêté, Et jusques en car
tirades sublimes. Dans Moliere des coups de pinceaux des plus grands
maîtres
. Malherbe est élégant & correct, &c. ; ma
urs. Les amateurs du théatre le sont souverainement, on devient grand
maître
à cette école ; c’en est l’esprit, le goût &
ames dans les loges, & leurs amans sont des sibarites. Les petits
maîtres
qui embarrassent sur le théatre sont des Sardonie
le volatil est un être réel ; un caractère volage, frivole, un petit
maître
, un comédien, sont très-réels ;) c’est peindre un
haire, j’entendis, le Vendredi Saint, la Passion d’un Abbé plus petit
maître
qu’Apôtre, qui prêchoit le couronnement d’épines
nce & de Moliere sont les mêmes, (il est vrai que ces deux grands
maîtres
sont très-monotones, il n’y a que l’aveuglement d
ulier de monter sur le théatre, ou d’aller au parterre ? N’est-il pas
maître
de ses actions ? N’en rendra-t-il pas compte au j
ête : 3.° les Espagnols, la plupart nés dans le pays, qui en sont les
maîtres
. Les mœurs, les usages, l’esprit de ces trois peu
re pour en arracher les métaux, les autres cultivant le fonds de leur
maître
, n’ayant qu’une chaumiere pour habitation, des ha
’il n’en mérire pas le nom, & ne peut donner aucun ombrage à leur
maître
. Les anciens Péruviens faisoient plus d’honneur à
ejouissent pas moins, ne font pas paroître moins de génie. Nos grands
maîtres
devroient bien aller donner des leçons, & exp
e facilité à faire des vers. Corneille l’appelloit son pere & son
maître
. Rotrou ne lui auroit pas été inférieur, s’il se
rdant avec mépris, leur dit fiérement ces deux vers de Nicomede : Le
maître
qui prit soin d’élever ma jeunesse Ne m’a jamais
appellons ici un principe déja établi & avoué par les plus grands
maîtres
de l’art, que la passion qui charme, qui transpor
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