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1 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82
tée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “ maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres e
Châtelet de Paris, François Pouldrain, Léonard Choblet, Jean Louvetd, maîtres entrepreneurs du Jeu et mystère des Actes des Apô
défendre à la requête du procureur général du Roi pour le regard des maîtres entrepreneurs du Mystère des Actes des Apôtres, m
tère des Actes des Apôtres, mais seulement à charge pour les nouveaux maîtres entrepreneurs du Mystère de l’Ancien Testament. R
ignorants des frais que l’on pourrait faire, prennent avec eux un des maîtres entrepreneurs des Actes des Apôtres pour les inst
ntention et vouloir. Interpellé Ryant s’il voulait rien dire pour les maîtres des Actes des Apôtres, a dit qu’il y en a un ou d
t procureur général du Roi, elle a ordonné et ordonne que les anciens maîtres bailleront la somme de huit cent livres parisis p
cureur général, tendant à ce que défenses fussent faites aux nouveaux maîtres entrepreneurs du Mystère du Nouveau Testament, la
, ladite cour a fait et fait inhibitions et défenses auxdits nouveaux maîtres de procéder à l’exécution de leur entreprise, jus
onner. Après lequel prononcé, a requis Ryant délai être donné auxdits Maîtres anciens pour bailler ladite somme de VIII cents l
leur accordait quinzainecf. Ladite cour a ordonné que lesdits anciens maîtres payeront la moitié de ladite somme dedans quinzai
quences. as. [NDE] Charles Le Royer est donné, en 1548, comme ancien maître de la confrérie. at. [NDE] Le tapissier doit êtr
le mystère joué en 1541, les Actes des Apôtres. bd. [NDE] Chacun des maîtres est responsable de la totalité de la somme, sur s
e toute façon, le sens général est clair : le Prévôt va convoquer les maîtres entrepreneurs qui prétendent avoir obtenu son ava
en tant que lieutenant civil au Châtelet, a répondu à la requête des maîtres entrepreneurs et authentifié les lettres patentes
tentes. C’est un lettré qui a les faveurs du roi, qui le fera en 1544 Maître des Requêtes puis premier président du Parlement
e : ruse qui consiste à taire l’un des éléments. En l’occurrence, les maîtres entrepreneurs se sont abstenus de signaler le ref
2 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
nt École du Libertinage, et qui rend la Majesté de Dieu le jouet d’un Maître et d’un Valet de Théâtre, d’un Athée qui s’en rit
de Théâtre, d’un Athée qui s’en rit, et d’un Valet plus impie que son Maître qui en fait rire les autres. Cette pièce a fait t
e le nez à ses argumentsj » : un Valet infâme fait au badinage de son Maître , dont toute la créance aboutit au Moine Bouru : «
és que Molière a étalées dans sa Pièce, et qu’il a partagées entre le Maître et le Valet. Le Maître est Athée et Hypocrite, et
s dans sa Pièce, et qu’il a partagées entre le Maître et le Valet. Le Maître est Athée et Hypocrite, et le Valet est Libertin
ule les choses saintes : voilà ce qui compose la Pièce de Molière. Le Maître et le Valet jouent la Divinité différemment : le
e Molière. Le Maître et le Valet jouent la Divinité différemment : le Maître attaque avec audace, et le Valet défend avec faib
le Maître attaque avec audace, et le Valet défend avec faiblesse : le Maître se moque du Ciel, et le Valet se rit du foudre qu
que du Ciel, et le Valet se rit du foudre qui le rend redoutable : le Maître porte son insolence jusqu’au Trône de Dieu, et le
et donne du nez en terre, et devient camus avec son raisonnement : le Maître ne croit rien, et le Valet ne croit que le Moine
fendre sérieusement ses intérêts : il fallait réprimer l’insolence du Maître et du Valet, et réparer l’outrage qu’ils faisaien
e p. Mais le Foudre est un Foudre en peinture, qui n’offense point le Maître , et qui fait rire le Valet ; et je ne crois pas q
de crimes, ni qu’il y eût sujet à Sganarelle de railler en voyant son Maître foudroyé ; puisqu’il était complice de ses crimes
d’une jeunesse étourdie, n’est plus en usage, et ne trouve plus ni de Maîtres qui l’enseignent, ni de Disciples qui la veuillen
3 (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438
avenir : Nous avons reçu l’humble supplication de nos bien-aimés, les Maîtres , Gouverneurs et Confrères de la Confrérie de la P
ar dévotion se puisse adjoindre et mettre en leur Compagnie ; à iceux Maîtres , Gouverneurs et Confrères d’icelle Confrérie de l
pour ce commettre offense aucune envers Nous et Justice ; et lesquels Maîtres , Gouverneurs, et Confrères dessus dits, et un cha
n pleine confirmation et sûreté, Nous iceux Confrères, Gouverneurs et Maîtres , de notre plus abondante grâce, avons mis en notr
utenants, et à chacun d’eux, si comme à lui appartiendra, que lesdits Maîtres , Gouverneurs et Confrères, et à chacun d’eux fass
Monsieur le Prévôt, lequel lues icelles Lettres, octroya que lesdits Maîtres , leurs Confrères et autres, se pussent assembler
4 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
Monfleuri, etc. où le vice ne l'emporte sur les maris, les pères, les maîtres . Pour les moyens criminels, les péchés intermédia
esse, l'impureté, la fourberie, la désobéissance à ses parents, à ses maîtres , etc. qu'il faudrait rigoureusement châtier, et i
i les Auteurs songeaient autant à instruire qu'à divertir. » Ce grand maître n'est pas suspect, il n'était pas encore converti
ons, ménager toutes les intrigues, traverser tous les pères, maris et maîtres , et goûter librement tous les plaisirsj. Les vale
ttes, les confidents ne sont que des fourbes vendus aux vices de leur maître , dont il emploie l'industrie, suit les conseils,
son adresse, et par une utile distraction « prendre la bourse de son maître pour celle de Valère ». Qui voudrait être servi p
e un portrait si précieux, on l'avait fait graver par les plus grands maîtres  ; et que partout les estampes étaient enlevées. I
our les décréditer ou les dégrader. Dans le Festin de Pierre c'est le maître , homme d'esprit, riche, noble, qui vomit les blas
'économie, l'assiduité et les devoirs, la régularité des pères et des maîtres qui aiment la vie réglée et retirée ! quelle invi
n, le petit qu'on dégoûte de son métier, qu'on apprend à mépriser ses maîtres , à supporter avec peine la dépendance, le grand d
uvaises compagnies, pour les rendre vertueux. Le théâtre est un grand maître  ; il réalise ses leçons, et joint la pratique à l
5 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-10
ps à gagner, & en gagne en effet en abondance, aussi-bien que son maître  : il est cent fois rompu & laisse pour mort,
exposer à de nouveaux coups, & mener la vie la plus misérable. Le maître n’est pas moins maltraité ; on lui casse à coups
nt, des troupeaux de moutons, des lions, des chats, des autruches. Le maître & le valet ne s’épargnent pas plus, ils se di
mort à ses pieds. Il n’est ni moins vigoureux, ni moins attaché à son maître , ni moins entêté d’aventures dans tout cet ouvrag
nverse la table, brise les petites statues, & auroit poursuivi le maître joueur, s’il n’avoit pris la fuite. L’auteur auro
6 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
ique. Quintilien (Instit. L. 1. ch. 11.), d’après Cicéron et tous les maîtres de l’art, blâme l’éloquence du théâtre, même dans
ridicules. Ce n’est pas assurément à des Orateurs formés par de tels maîtres , que l’Eglise et la magistrature, la religion et
vous n’enseigniez que des sciences utiles ; je vois que vous avez des maîtres pour tous les métiers. Nous faisons, répondit-il,
c’est le danger que ces exercices ne fassent naître dans l’esprit des maîtres et des écoliers, comme cela est naturel, le désir
omme en d’autres collèges, et même des Communautés Religieuses où des maîtres viennent tous les jours en donner des leçons, et
ons qui les porteront un jour à des plaisirs criminels ? pourquoi les maîtres de la sagesse et de la piété en donnent-ils les p
s feuilles périodiques, se sont éloignés de l’esprit de leurs anciens maîtres . Le Journal des Savants, la République des Lettre
r condamner dans les collèges celles d’une jeunesse réglée, à qui les maîtres proposent ces exercices pour leur aider à former
qu’elles soient très rares. Que si sous les yeux et la discipline de maîtres pieux, on a tant de peine à régler le théâtre, qu
7 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
héâtre, distinguées par des barreaux, et on les nommait les Loges des Maîtres . Ce théâtre pendant plus de vingt ans eut le sort
eux et les déconcerta. L’Abbé Perrin qui s’était toujours conservé le maître de la société, la rompit et céda son privilège au
ire, et de deux cents livres au profit de l’Hôpital Général, dont les Maîtres demeureront responsables, et civilement tenus des
OLAS DE LA REYNIE, Conseiller du Roi en ses Conseils d’Etat et Privé, Maître des Requêtes ordinaire de son Hôtel, et Lieutenan
e deux cents livres d’amende au profit de l’Hôpital Général, dont les Maîtres demeureront responsables, et civilement tenus de
OLAS DE LA REYNIE, Conseiller du Roi en ses Conseils d’Etat et Privé, Maître des Requêtes Ordinaire de son Hôtel, et Lieutenan
OLAS DE LA REYNIE, Conseiller du Roi en ses Conseils d’Etat et Privé, Maître des Requêtes Ordinaire de son Hôtel, et Lieutenan
 : Enjoignant au Sieur d’Argenson, Conseiller du Roi en ses Conseils, Maître des Requêtes Ordinaire de son Hôtel, Lieutenant G
MY, Chevalier, Marquis d’ARGENSON, Conseiller du Roi en ses Conseils, Maître des Requêtes ordinaire de son Hôtel, et Lieutenan
MY, Chevalier, Marquis D’ARGENSON, Conseiller du Roi en ses Conseils, Maître des Requêtes ordinaire de son Hôtel, Lieutenant G
8 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
ctrices, Danseurs, Danseuses, Musiciens, Instruments de toute espèce, Maîtres à danser, à chanter, Peintres, Tailleurs, Brodeur
plutôt sur leur incroyable prodigalité. Il fallait les richesses des maîtres du monde pour suffire aux spectacles que donnaien
gner des chansons et des danses, filouter aux parents, aux maris, aux maîtres etc. c’est une grêle qui ravage, un gouffre qui a
ique suffisaient et devaient suffire : c’était assez de deux ou trois maîtres dans une ville. Quelle nécessité que tant de mond
is, le Marchand, le Financier, le Procureur gentilhomme, environné de maîtres , comme celui de Molière, qui bien loin de corrige
a rendu nécessaire, en a donné le goût, en fournit les modèles et les maîtres , et charge le public de frivolités aussi dispendi
lytes : les élèves ne manquent pas d’aller au spectacle admirer leurs maîtres , perfectionner leurs talents, et les faire brille
9 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
ns l’Empire beaucoup de commanderies qui sont gouvernées par un grand Maître . Recommandables par leur valeur & leur piété,
i se réserva l’hommage & le serment de fidélité, que chaque Grand Maître devoit lui prêter en personne ; que tout l’Ordre
l demeureroit unis au Roi contre tous ses ennemis, & que le Grand Maître seroit Prince & Conseiller d’Etat, assis à la
gne auroit dû se borner à celles qu’il avoit dans les siens. Un Grand Maître d’un caractere remuant profita de ce mécontenteme
es de Frederic dont il prétend exercer tous les droits, fut élu Grand Maître . Il continua la guerre ; mais tout changea quand
llemagne. Le reste de l’Ordre Teutonique indigné, élut un autre Grand Maître , déclara Albert Apostat, lui fit la guerre, &
ong-temps Païens, se firent Chrétiens pour plaire aux Empereurs leurs maîtres , Luthériens pour envahir les biens de l’Eglise, C
en le bravant qu’on va au grand ; les Anglois le méprisent ; ils sont maîtres de la mer ; il n’y a plus d’équilibre sur l’Océan
ués & poudrés. La façon noble dont un Ambassadeur fait parler son maître , vaut mieux que tous les équipages. Le rôle d’Amb
n’écrive que pour louer tout ce que vous faites ; pensez toujours en maître  ; si on vous manque, réservez votre vengeance jus
paroit avoir exercé le commerce, & il la montré, pour s’en rendre maître , la plus insigne mauvaise foi & l’avidité la
a réduisant & le simplifiant autant que j’ai pu pour en être plus maître , on n’y est plus sûr de la couronne. Lorsqu’on la
10 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109
es peres & des tuteurs vigilans, des femmes coquettes, des petits maîtres libertins, des valets fripons, des soubrettes int
arbitraire. Un étranger peut imposer ces conditions, parce qu’il est maître de son bien ; le pere n’est pas moins maître de c
ditions, parce qu’il est maître de son bien ; le pere n’est pas moins maître de ce qui excede les droits légitimaires. Il devi
Berlin ne connoît pas ces minuties bourgeoises. §. 28. Si un homme, maître de ses droits, séduit une honnête fille sous prom
texte de liberté de l’Eglise, il l’asservit davantage sons un nouveau maître . Les Protestans ont toujours fait aux Catholiques
les Apôtres, elles n’en sont pas moins réelles, répond leur adorable maître  ; la pluralité & le divorce ne sont qu’une to
r ; mais s’ils persistent un an, on l’accordera. Ne sont-ils pas les maîtres de leur société & de sa durée ? L’adultere es
11 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
le goût du frivole, le Français même en convient et en rit, le petit maître s'en fait gloire : aucune nation dans le monde, n
farces, les pièces à tiroir, que dis-je ? les œuvres des plus grands maîtres , à quatre ou cinq pièces près. Qu'est-ce que le t
les citoyens sont égaux, ou plutôt une anarchie où tout le monde est maître , Acteurs et Actrices, tous de la lie du peuple, d
où quelqu’un ne prenne la même licence contre son père, son mari, son maître . Quel sage Gouverneur laisserait tenir à ses élèv
e passion. Eussent-ils tort, convient-il de parler insolemment de ses maîtres , même lorsqu'ils ont tort ? et quels modèles à me
rait travestir en mérite, on le prendrait pour un génie supérieur, un maître consommé, à qui toutes les sciences sont familier
12 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294
s si fort révolté ; les Amants de la Coquette aiment plutôt en petits Maîtres et en étourdis, qu’en hommes véritablement amoure
lque jeune personne qui ait la faiblesse de l’épouser et qui le rende maître d’une riche dot. Il n’en est pas de même d’Angéli
her sa punition à côté de son plaisir. Enfin les jeunes gens qui sont maîtres de leur cœur, ne peuvent remporter de la représen
au Public mes réfléxions pour autoriser, par l’exemple d’un si grand maître , ce que j’ai écrit en matière de Théâtre. Aujourd
13 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85
’élever ce Violon jusqu’aux nues ? Non. J’attribuerai mes plaisirs au maître habile qui le fait si bien parler. Le Comédien fa
y a des Arts, me dira-t-on, qu’on met au rang des libéraux, dont les maîtres travaillent comme le Comédien, à représenter l’ou
mer soit exercé par d’Auteur ou par le Comédien. L’un est le pere, le maître absolu de son Poëme : s’il en laisse à un autre l
par un effet du même enthousiasme, que cet Auteur « dit encore, que, maître de son sort, il se feroit Comédien demain, si on
rd des sources où il a puisé. Comparaison spécieuse ! Le Poëte est le maître d’imaginer son sujet, & l’objection tombe d’e
14 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
nêteté publique. Que disons-nous de plus ? Mais quel homme ! ce grand maître , ce modelle parfait, ce génie supérieur, cet homm
s achevés, dont il est glorieux d’approcher ? Moliere n’est-il pas le maître par excellence ? on en a fait vingt éditions, on
autres, le fils décrie son père, la femme son mari, le domestique son maître , &c. On y décrie tous les états, tout le genr
s manier, & enfoncer le poignard en riant. Les Comédiens sont des maîtres en fait d’armes : le théatre est une salle d’arme
saisir, à inventer, à répandre le ridicule ! Il est formé de main de maître sur les débris de la charité, dont on lui a fait
ux que des ridicules qu’on lui montre avec tout l’art des plus grands maîtres . Les pieces, les représentations qui les mettent
ur de la phrase, le souris, la démarche, tout peint, tout est imité ; maîtres , amis, parens, gens graves, stupides, savans, &am
les trente provinces répandues dans l’univers n’ont pas eu autant de maîtres du théatre que la seule province de Paris. Non co
15 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
avec une insolence outrageante, malgré les défenses réitérées de ses maîtres , & les menaces de la battre : Vous êtes forte
e. Si l’on eût voulu faire une comédie de la Servante insolente ou le Maître imbécille, ce rôle eût été à sa place : ce qui ne
s leur met l’une dans l’autre : Boutez-là, Lucas & Perronelle. Un maître est interrompu à tout propos par sa servante ; il
ire & agir sans y contribuer en rien : Se habere merè passivè. Un maître , un père, sans faire semblant de rien, examine si
timens, aux désirs, aux entreprises les plus criminelles. Et ce grand maître du vice ne voit pas qu’il manque son but, en dimi
l’horreur qu’on veut inspirer pour Tartuffe, en la partageant avec le maître de la maison ? 8.° Les autres personnages ne sont
e tire aucun parti de ce domestique, qui supposé hypocrite, comme son maître , pouvoit avoir des scènes très-plaisantes & t
e, & se contredit un moment après : De vos biens désormais il est maître . Orgon porte à Marianne un contrat de mariage tou
16 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — V. La Comédie donne des leçons de l’amour impur. » pp. 9-11
t ; il prétend que le soutenir, c’est combattre les régles des grands maîtres . « Le premier principe, ajoûte-t-il ; sur lequel
s le froid, dans l’ennuyeux, dans le ridicule, suivant les régles des Maîtres de l’art. Ainsi tout le dessein d’un Poëte, tout
17 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
les théatres de province, les théatres de société, & le corps des Maîtres à danser, ne se soient aussi décorés du nom d’Aca
fleurer l’inaltérable innocence. Les ballets de ce savant & pieux Maître sont des sermons très instructifs. L’histoire &am
charmantes prédicatrices ! quelle dévotion elles doivent inspirer au Maître & aux élèves, qui par dévotion encore imitent
iminel qu’elle ne puisse & ne doive allumer ? La nature même rend maître & grand maître dans l’art de peindre par la d
uisse & ne doive allumer ? La nature même rend maître & grand maître dans l’art de peindre par la danse. Les Sauvages
peuple, ou la simplicité d’un enfant qui exprime la joie, ou dans un Maître qui apprend à danser ; ce n’est que la partie méc
: parce qu’ils ne dansent pas assez. C’est l’esprit de législation du Maître à danser, du Bourgeois Gentilhomme. Les danses nu
s désirs d’une jeune Odalisque, qui a des desseins sur le cœur de son maître . La danse étoit formée de toutes les attitudes qu
18 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXIII. Impossibilité de réformer entièrement les spectacles. » pp. 191-194
approuver quelques représentations, c’étaient surtout celles que les maîtres proposaient quelquefois dans les collèges à leurs
n abus dont les bons instituteurs désiraient la réforme. Si, sous des maîtres pieux, on avait tant de peine à contenir les théâ
19 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 3-4
point employé son talent de crainte de le perdre, fut condamné de son maître  ; son maître lui dit : Je ne vous avais pas comma
son talent de crainte de le perdre, fut condamné de son maître ; son maître lui dit : Je ne vous avais pas commandé de tirer
20 (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4
otre éloge et laissons ces grands hommes, Ces modèles parfaits et ces Maîtres de l’art Qui connaissent de tout, et qui dans tou
lle sur la Scène ; Tendre dans son langage, attrayant par son jeu, Et maître de son rôle, il le rend avec feu : A l’aller écou
21 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152
veilleuse machine. Après tout, qu’en a-t-on besoin ? On voit dans les maîtres de l’art, des Héros, qui parlent & qui agisse
s de soi-même ceux qui conviennent ; pourquoi chercheroit-on dans ces maîtres des principes sur cela ? Ne sait-on pas tout aujo
s, de caractères estropiés ? En vain on a sous les yeux l’exemple des Maîtres , à qui cette partie si essentielle à échappé dans
rer de l’effet qu’ils peuvent produire. Il n’appartient qu’aux grands maîtres d’embrasser dans leur tête tous les caracteres qu
22 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
vantes leçons que donnent au bourgeois gentilhomme, son musicien, son maître de grammaire, ou de philosophie. Un acteur serait
gué par la singularité, le ridicule, ou le vice. Tels sont les grands maîtres qui, pendant cent cinquante ans ont rempli les ch
ation figurent sur l’Olympe. Mais on n’exigera pas que je prenne pour maître un vieux radoteur, ou un jeune étourdi, quelque h
e plus souvent véreuses de ce mauvais terroir, et à peu près comme le maître de danse et de musique du bourgeois gentilhomme,
farces, les pièces à tiroir ; que dis-je ? les œuvres des plus grands maîtres nous présentent. A trois ou quatre pièces près, q
éâtre, ne peut que s’y gâter. Je ne parle que d’après les plus grands maîtres , qui d’une voix unanime condamnent dans tous les
de tout, d’un air tranchant et décisif, on le prendrait pour un grand maître à qui toutes les sciences sont familières. La lib
Point de comédie où on ne prenne la même licence contre son père, son maître , son mari. On distingue aisément à la liberté de
e passion. Eussent-ils tort, convient-il de parler insolemment de ses maîtres , lors même qu’ils ont tort ? Quel modèle à mettre
qu’il les sert mieux. Les remontrances d’un père à ses enfants, d’un maître à ses élèves, d’un pasteur à ses brebis, sont-ell
, et ne se laissera jamais persuader que des modèles si remuants, des maîtres si frivoles, une école si pétillante, donnent des
23 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
cins, Cordeliers, Jacobins, Carmes, Minimes, des pauvres mendians, le maître des cérémonies, &c. Je ne sais si cette piece
marchoient incognito. Qu’a-t-on à craindre sur les pas d’un si grand maître qui se métamorphose en lui-même ? Il va bien plus
r Roi nos généreux ancêtres Ont choisi dans ses fils la race de leurs maîtres . Quand des soldats vainqueurs portoient sur un pa
déplacés sont un ridicule. Il fit plus, il servit si bien son nouveau maître , qu’il fut comblé de bienfaits & fart Gouvern
ais ayant été cédé à l’Angleterre par un traité, elle avoit changé de maître , & la soumission des habitans devenue légitim
grand que pour ne rien connoître, Pour juger au hazard en despotique maître , Pour laisser opprimer ces généreux guerriers. Su
ur un honête homme. Que ses parens le fassent casser, ils en sont les maîtres  ; mais qu’en conclure pour ou contre la religion
un arrêt : Si cela n’est pas cela doit être. On va loin quand on est maître de sa destinée, & qu’on se livre à l’effervéc
t la religion partout, & parlent de tout, disent tout d’un ton de maître , & ne savent ce qu’ils disent. Il estime (lui
coup de part à cette révolution. Le plaisir sera toujours le meilleur maître du genre humain ; les hommes enfans à tout age ve
du mariage & des fonctions de l’État. Le plaisir est le meilleur maître , il est vrai ; mais de quoi ? du vice & des p
s ? Aussi forme-t-il de dignes éleves au Théatre, ou plutôt de grands maîtres . Les Acteurs & les Actrices sont des corrupte
s, les Régens dans les écoles, les gouverneurs, les instituteurs, les maîtres en tout genre, commencent donc par donner la comé
la réthorique, les sermons, les plaidoiries, en comédie, que tous les maîtres se fassent Arlequins, car le Théatre est la meill
24 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. » pp. 179-182
Poétique, a donné des règles pour le théâtre, sur lesquels nos grands maîtres , surtout Pierre Corneille, se sont modelés, n’a p
ire grâce à cette foule d’hommes tragiques, dont il est le chef et le maître . Voltaire, dont le témoignage ne peut être suspec
25 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
us grand risque, si elle eût vécu, il connoissoit la foiblesse de son maître . Le jour même de cette dénonciation, Claude eut p
l a joué les Marquis ridicules de son tems, que nous appellons petits maîtres , il n’a jamais prétendu ni pu prétendre ridiculis
tingué. Les comiques modernes voudroient-ils aller plus loin que leur maître  ? Ils seroient dans l’erreur : espereroient-ils p
le Bourgeois Gentilhomme, auroit du joindre un amateur du théatre, au maitre à danser, au maître à chanter, au maître en fait
omme, auroit du joindre un amateur du théatre, au maitre à danser, au maître à chanter, au maître en fait d’armes, & lui f
re un amateur du théatre, au maitre à danser, au maître à chanter, au maître en fait d’armes, & lui faire prouver que la s
t le Petronne du siécle, quarante ans dexercice l’ont rendu un habile maître . Les comédiens, à Bordeaux & à Toulouse, sont
s, qu’il éroit meilleur : Tanto pejor quantò melior ; car le meilleur maître , s’il enseigne le mal, est le pire de tous les ma
car le meilleur maître, s’il enseigne le mal, est le pire de tous les maîtres  : Optimo nequitia arbitrio nihil pejus. M. Caih
n orchestre de cent instrumens, fussent-ils touchés par les meilleurs maîtres , étourdiroit. Le plus exquis parfum, s’il est tro
26 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66
Les Troubadours, d’abord timides écoliers, surpassèrent bientôt leurs maîtres , & apprirent aux Gaulois à chanter de petits
z nos voisins des airs vifs, & les chefs-d’œuvres de leurs grands maîtres , parce que nous nous imaginions bonnement qu’il s
les Italiens ayent connus l’Opéra-Bouffon avant nous. Ils ont été nos maîtres sur bien des choses ; mais nous ne conviendrons j
, j’ai des preuves en main qui convaincraient les plus incrédules. Le maître des Marionnettes se nommait Jeannot-Bertrand, bis
27 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200
lascives et à double entente, etc. Ces devoirs seraient imposés aux maîtres de la scène, et aux auteurs des poèmes, sous des
le respect, par exemple, outre les pères et mères, leurs supérieurs, maîtres ou instituteurs, et les vieillards, devront y rec
voisin qui ne garantissait pas le serf outrageusement traité par son maître  ; les Egyptiens déclaraient coupables de mort un
n soin scrupuleux, suivant toutes les règles de la prudence, dont les maîtres et sous-maîtres sont choisis par des supérieurs q
e vois une confusion de professeurs, auteurs, acteurs et actrices, ou maîtres et maîtresses, d’une institution différente, isol
e l’argent et de l’industrie pour diriger une troupe de comédiens, ou maîtres de cette école, choisis comme eux ; qui, étranger
u droit d’instruire et de former ou réformer, en transmettant, non en maîtres , avec une autorité respectable, des préceptes ou
’à arrêter les désordres produits par une école discordante, dont les maîtres marchent en sens contraire des autres. Considérés
ctuent le mieux possible par la succession constante et régulière des maîtres et des établissements particuliers de tous les ge
28 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVII. Du gouvernement & de la Police intérieure du Théâtre. » pp. 12-18
c. Pour les colorer, on s’est appuyé d’un lieu commun ; chacun est le maître chez soi, dit-on ; ainsi nous pouvons prendre dan
our leur compte, & dans un lieu qui leur appartient, disposent en maîtres , de tout ce qui le concerne. Il paroissoit assez
29 (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8
ueurs soit lamentable, néanmoins, attendu le profit qu’y ont fait les maîtres , et que tout cela s’est tourné en risée de la par
essous était l’enfer, où se voyaient quelques diables et Lucifer leur maître , accoutrés selon le dessein des jésuites : la fin
sation de ces Drôles est de grand profit et fort agréable à plusieurs maîtres  », Les Méditations historiques, traduites du lati
30 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
x traitées. A quoi servent, dit-on, tant de collèges, d’académies, de Maîtres , de Maîtresses d’école ? Il n’y a que trop de sci
eure. Mais à quoi servent tant de comédies, d’opéras, de concerts, de Maîtres de danse, de musique, d’instruments, de peinture,
orrompu un esclave, et par conséquent on est obligé de dédommager son maître , en lui payant le double de son prix, si on lui a
iers, médisants, bouffons, licencieux, ils tournent en ridicule leurs maîtres , trahissent les secrets des familles, etc. et ce
n’est que farce. On y trouve, il est vrai, quelquefois des traits de maître ensevelis sous des tas d’ordures, et dans les mei
31 (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46
es à celle que vous avez reçue vous-même, vous avez pu leur servir de maître dans tous les genres. Leurs progrès ont bien répo
rincipale est étouffée par quatre ou cinq scènes épisodiques entre le maître et son valet, entre le maître et son perruquier.
tre ou cinq scènes épisodiques entre le maître et son valet, entre le maître et son perruquier. Le valet dit entr’autres belle
étoient dans l’admiration. On nous donne pour vraisemblable, dans le Maître de déclamation, le dessein qu’à un Marquis d’embr
répond : sot cornu vous-même  ; et en montrant la petite fille à son maître , il ajoute : que vous êtes heureux ! voilà de l’
é veut absolument avoir une jambe ou un bras cassé de la façon de son maître , parce qu’on lui a dit, qu’en ce cas il auroit un
on donnoit à ces petits garçons et à ces petites filles. De prétendue Maîtres de goût leur apprenoient comment il faut prononce
. Le Chevalier de Saint-Louis s’y est trouvé à côté du Perruquier, le maître à côté du valet. Lorsqu’Antoinette d’Autriche arr
32 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
trompeur et criminel. Mais aussi, s’il m’est permis de reprendre mes maîtres , je vous ferai remarquer que vous laissâtes gliss
l’âme si tendre que vous n’aviez pu souffrir sans compassion que son maître , qu’on traînait je ne sais où, fût chargé, outre
nt quelle était son inhumanité de regretter plutôt son argent que son maître . Vous auriez bien plus meilleure grâce de blâmer
ue vous souffrez furieusement de le voir à table tête à tête avec son maître , manger si brutalement à la vue de tant de beau m
33 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
séminaire, ces prêtres ignorants et fanatiques qui parlent de tout en maîtres , et qui ne savent rien, pas même leur langue à l’
s préfèrent une théologie sophistique et barbare que ni eux, ni leurs maîtres ne comprennent ; si le spectacle, dis-je, était c
absurdes ? A-t-elle le droit de faire des lois d’exception ? Quand le maître a dit que « la charité s’étendait à tout et à tou
atégorie ; lois qu’ils avaient oubliées tandis qu’ils commandaient en maîtres à la scène française, et qu’ils ont fait revivre
34 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
téraire. Corneille, qui avait toujours fait bonne contenance, demeura maître du théâtre, y établit ses lauriers et sa doctrine
st-il perte à ce prix qui ne semble légère ? Qui méprise la vie est maître de la sienne. Plus le péril est grand, plus dou
t point en esclave obéir aux sermons. Libres dans leur victoire, et maîtres de leur foi, L’intérêt de l’Etat fut leur suprê
iolence du souverain pouvoir, dont on le dépouille, pour le rendre au maître légitime, comme si on avait assassiné Cromwell ou
la toute-puissance. Non, non, Rome n’est plus sans le secours d’un maître , Et qui donc plus que vous serait digne de l’êt
e le suis, je veux l’être : Je périrai, Romains, ou vous serez sans maître . Je vois que Rome encore a des cœurs vertueux.
il se trouvait un traître Qui regrettât les Rois, qui souhaitât un maître , Que le perfide meure au milieu des tourments.
ous avons rassemblé des mortels intrépides, Eternels ennemis de nos maîtres avides. La soif de te venger, toi, ta fille et
’imagination et le cœur de tout le poison du vice, à l’exemple de son maître et de son Mécène Voltaire. Quel conte de la Fonta
endant s’élève le génie. Tyran, vous tomberez, nous n’avons plus de maître , Abattre nos Tyrans prêts à nous opprimer, Vo
e ne puis rien souffrir qui me gêne ou me brave, Et ne connais pour maître en terre et dans les cieux Que la vertu, l’honn
utus a trahi son devoir. Non, Rome, moi vivant, tu n’auras point de maître . Déguisez votre cœur pour mieux frapper le sien
Romain sous un joug odieux N’aura vu jusqu’ici qu’un Tyran dans son maître , Et son libérateur passera pour un traître !
35 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
plus que jamais de l’espoir du bonheur d’y contempler quelquefois son Maître . L’opinion qui veut avec raison trouver un plaisi
. Thémistocle l’entreprit une fois pour Phrynicus. Sophocle fils d’un Maître de forges de Colone, bourg de l’Attique, éleve d’
s pour infames ; c’étoient des troupes d’esclaves gagés par différens maîtres , aux ordres des Ediles. Les Auteurs eux-mêmes fai
us donner que des sujets profanes licites & honnêtes : alors deux maîtres maçons, un courtiers de chevaux, un maître paveur
mp; honnêtes : alors deux maîtres maçons, un courtiers de chevaux, un maître paveur & trois Huissiers étoient les maîtres
rtiers de chevaux, un maître paveur & trois Huissiers étoient les maîtres & gouverneurs de la Confrérie de la Passion,
diens de l’hôtel de Bourgogne ne payerent plus le droit accoutumé aux maîtres & gouverneurs de la Confrérie, & prirent
les Comédiens étoient des troupes d’esclaves, aux gages de différens maîtres eux-mêmes gagés par les Ediles. La condition de c
ciens, du moins dans les grandes parties. Les tragédies de nos grands Maîtres ont des beautés qui leur sont propres, & ne r
on fils, « Vois au milieu de cette auguste assemblée, le meilleur des maîtres & le plus humain des rois. Au sein des batail
36 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
seur, un Tailleur, un Baigneur à la mode, Un faiseur d’entrechats, un Maître renommé, Jusqu’au toupet battu portant sa connois
ésir de les avoir, lui écrit avec l’humilité d’un petit écolier à son maître , & la tendresse d’un enfant pour son pere. Ne
eurs qui ne les acceptent. Moliere & Voltaire sont deux si grands maîtres dans le dramatique ! Voici comme il peint en gran
ller des vers aussi faux que mauvais.     Dis-moi, que penses-tu d’un Maître si reveur, Inégal, agité, pensif, distrait &
llement conquise mais dans la partie Luthérienne dont il fut toujours maître  ; car toutes les religions lui sont indifferentes
hons leurs traits droit les cœurs de ces belles. Nous ne sommes enfin maîtres que du présent. A Voltaire encore plus vivement
oute en Prophête de l’invasion de la Pologne. Dieu même n’est pas le maître de reformer le passé. Ce galimathias est un blas
37 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
dans la boue. Il n’épargna pas même Racine son bienfaiteur & son maître , qu’il fit passer pour un hypocrite, en disant de
en concurrence avec les autres. 2.° Par l’exemple de Racine même, son maître & son modele, qui ne dédaignoit pas de s’acco
ier les beaux morceaux comme siens, sans en faire honneur à leur vrai maître . Moliere, Regnard, Crébillon, Voltaire, &c.
de l’Etat se marie dans une Cour étrangere sans la permission de son maître . Il en fit un grand mystere, & fut au desespo
le plus tendre s’avisa de faire des comédies prit Destouches pour son maître , & se livra à sa conduite. Celui-ci, après qu
de tous les rôles, & très-monotones par-tout. Ils trahissent leur maître , ils trompent, découvrent & rapportent pour v
s sont trop familiers, ils conseillent, gourmandent, gouvernent leurs maîtres . Il est vrai que les Grands très-durs pour leurs
38 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
multitude d’invectives, de sarcasmes & de grossieretés contre les maîtres , les pères, les maris, de loup-garoux, d’Argus, d
oussant à l’excès l’ingratitude & la fourberie, ce prétendu grand maître a-t-il pensé qu’il affoiblit le ridicule, & r
e. Ce que le Soldat montre au chef qui le conduit, Le valet à son maître , un enfant à son père, N’approche point encore
la femme doit être Pour son mari, son chef, son seigneur & son maître . Son devoir aussi-tôt est de baisser les yeux,
pe pratiquoient exactement ces leçons. N’est-il pas juste qu’un grand maître appuie sa doctrine par ses exemples, & que se
osophe, un sage : en voilà la preuve. Puisqu’on fait honneur d’un tel maître à la philosophie, on peut croire que les sages ne
avoir tout vû : tout se pique de marcher sur les traces de ces grands maîtres du vice. Il n’y a pas de nation plus copiste que
39 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17
cent cinquante paradoxes qui ne partent point de la doctrine de leurs maîtres . Dans une secte, l’antipode de la morale relâchée
ge ne détruit point, comme un meuble, elle revient entre les mains du maître , qui n’en quitte pas la propriété ; on la lui ren
tient plus au créancier, & selon la loi, la chose fructifie à son maître . La malice de l’usure consiste à changer la natur
40 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
matiques ; c’est un spectacle perpétuel, sur-tout depuis que, devenus maîtres de la moitié de l’Empire Romain, ils étoient au c
lque scène dans je ne sai quel opéra-comique, où sous les yeux de son maître un valet parle à son portrait & lui demande g
son maître un valet parle à son portrait & lui demande grace : le maître en rit, & lui pardonne. Je n’en ai point vu o
e en drames, & le Sieur Gardel, premier danseur de l’Opéra, & maître des Bals de la Reine, &c. prétend faire danse
gne que d’une maîtresse ? Mais tout cela est sans consequence dans un maître a danser qui n’est pas obligé de savoir l’histoir
, philosophique est plus plaisant que le Bourgeois gentilhomme, où le maître à danser déraisonne si joliment. Nous ne connoiss
Pécour, Dupré, Vestris n’étoient point musiciens. Je crois même qu’un maître de danse devroit être géometre pour tracer ses fi
le premier effet parlant des sensations (il a dû dire le dernier). Le maître des ballets doit saisir ce moment, le seul qui pe
nte soutenue sur les bancs. Il devoit être plaisant de voir nos sages maîtres mêlés avec des acteurs & des actrices, l’Ampl
41 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
exiger beaucoup d’égards après s’être odieusement révoltés contre des maîtres qui ne leur demandaient que des désirs et de la c
tend un homme qui vous éclaire. Interrogez, Monsieur, nos plus grands Maîtres dans la plupart des arts ; ils vous diront combie
ils ont trouvé souvent qu’au bout de trois jours ils parlaient à des Maîtres  ; que les plus grands égards, les plus aimables a
t dû le perpétuer. Zima, né mélancolique, avait souhaité d’avoir pour maîtres , des Solitaires auxquels une certaine conformité
craint de l’entendre. L’agitation de votre sang et la férocité de vos maîtres vous ont rendu sourd à sa voix : des maximes barb
s fois que l’on fuira la beauté…. Ah ! je connais bien la sagesse des maîtres que j’ai écoutés ; je connais bien aussi le dange
42 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152
ur condamner dans les collèges celles d’une jeunesse réglée à qui ses maîtres proposent de tels exercices pour leur aider à for
qu’elles soient très rares. Que si sous les yeux et la discipline de maîtres pieux on a tant de peine à régler le théâtre, que
Apôtres lui disaient : Jo. VI. 69. [Jean, chapitre VI, verset 69].« Maître , à qui irons-nous ? vous avez des paroles de vie
43 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
mmes qui monte avec eux sur le Théâtre, ils s’en sont plaints à leurs Maîtres , et ils en ont fait des railleries publiques. Que
pour ne la plus jouer, mais jusqu’à ce qu’ils l’aient obtenu de leurs Maîtres  : mais s’ils promettaient seulement de leur en pa
qu’avant de leur donner l’absolution ils se fissent donner par leurs Maîtres une parole positive de ne les plus obliger à repr
44 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
u’il n’avoit point osé le découvrir pour ne pas exposer la vie de son maître , mais qu’il le feroit, puisqu’on le vouloit absol
nce le fit monter au poste de Secretaire d’Etat, quand ils furent les maîtres , Bolinbrock l’estimoit, & rendoit justice à s
plaire à Omphale, dépouille la peau de lion, & s’habille en petit maître  ; il fit plus, il s’habilla en femme, se mêla ave
comédie, & n’y alloit jamais. Elle avoit appris d’elle-même sans maître assez de Latin, pour traduire en vers François le
leurs lazzis ; leur conversation, des farces de tabarins, les mots de maître , de Profez, de Maçon, de frere servant ; c’est le
es nouvelles viennent picoter le palais blasé du spectateur. Un petit maître alloit se marier, il étoit poudré, frisé, fardé,
ssions, & ajoutoit de génie sans préparation aux desseins que ses maîtres lui avoient déjà tracé. On ajoute qu’elle avoit d
Ce n’étoit point un Souffleur qui aidât une mémémoire chancelante, un maître de musique qui battît la mesure à l’orchestre, ma
manger chez des particuliers. Lorsque les Espagnols se furent rendus maîtres , il crut leur faire honneur, & leur fit fort
45 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
ment méchaniques. Nous pourrions leur disputer la coëffure des petits maîtres , par l’analogie à celle des Dames ; mais nous lai
ment, toutes ces charges furent levées aux parties casuelles ; chaque maître a bien cinq ou six garçons, ce qui fait six à sep
r personne ne porte plus loin la finesse de l’art, & les coups de maître . Ce genre de folies les favorise encore, parce qu
ses suppôts ! Faut il être surpris, si l’on y trouve les plus grands Maîtres  ? Il y avoit à Rome des pleureuses à gages, appel
ux, les poudroient avec une poudre d’or. C’est dommage que nos petits maîtres , moins riches que ce Prince, soient forcés de se
arfumant avec differentes odeurs ; ce que les femmes & les petits maîtres font toujours par la violette, la bergamote, le m
du tombeau. Cette pensée de Martial appliquée, à un Vieillard petit maître , qui veut faire le jeune, & que la mort démas
46 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
ent rendre vertueux. Au contraire Anacreon, ce Poëte galant, ce grand maître du vice, demandoit qu’on lui jettât abondamment d
r un zele bien digne de lui, se déclare contre le luxe des odeurs. Le maître de la maison offre aux convives toute sorte de pa
d’une églogue appellée Theopompea, où parlant de la parure d’un petit maître , Cultum & mollitiem nescio cujus trussori ,
one criniam fœminarum. Il pouvoit ajouter les hommes, car les petits maîtres sont aussi efféminés. Il n’est rien que les baign
Jerome, peignant dans son style énergique les Ecclésiastiques petits maîtres parmi tant d’autres traits de mondanité qui les c
n accable le lâche Paris & son Helene. Il le peint comme un petit maître efféminé, énervé de délices, blasé de volupté, dé
aromatum, areolam aromatum . Les coquettes, les Actrices, les petits maîtres retrouveront-ils l’ambre, la civette, la bergamor
47 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
r les jeux et les plaisirs, le tenir en tutelle, et demeurer toujours maître , lui inspira ce goût. Heureusement il n’a passéa
teuse de la vie de Néron d’avoir paru sur la scène. Qu’a donc fait ce maître du monde pendant son règne, ou plutôt sa tyrannie
elle à prêcher la réforme ? Si quelqu’un est en droit de parler aux maîtres du monde, c’est leur Pasteur, c’est au Ministre d
altières, etc. tout cela vaudrait bien le ridicule de M. Jourdain, un maître à danser, à chanter, les bretteurs, les grammairi
tablir ses abominations, croyant même faire par là la cour au nouveau maître . Elle se trompait, la gravité philosophique de ce
48 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28
onneurs que les autres Académies Royales. Les Rois sont très-fort les maîtres de lever la Macule qui deshonore les Comédiens, &
llier avec sa piété la tolérance des Spectacles, & n’étant pas le maître de les bannir de tout le Royaume, où les Seigneur
49 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
ans le froid, dans l’ennuyeux, dans le ridicule, selon les règles des maîtres de l’art ? « Aut dormitabo, aut ridebo »Hor. de.
la beauté même. C’est donc combattre les règles et les principes des maîtres , que de dire avec la dissertation, que le théâtre
50 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE VI. » pp. 456-466
s à dessein et de propos délibéré tu retournes en effet à ton premier maître qui est le diable : car ayant en même temps renon
rs des Sacrements, de gens qui retournent vers le diable leur premier maître , qui préfèrent le démon à Dieu, qui font banquero
51 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127
gles s’en éloignent il m’en coûte peu pour les abandonner. Les grands Maîtres (ainsi que d’illustres Ecrivains ont remarqué) no
l’Art ; aussi lorsqu’il m’est arrivé de citer quelque dogme du grand Maître , j’ai toujours dit : Comme le veut Aristote ou pl
52 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
Les Hermites vivoient dans les antres, les Apôtres non plus que leur Maître n’avoient point où reposer leur tête ; mais le th
au-dessous du médiocre que par ses désordres. Il prit l’esprit de son Maître & le conserva jusqu’à la mort. Adrien de Valo
ce & d’harmonie où il a été le plus grand & le plus dangereux maître  : art funeste qui fait sa gloire dans le monde &a
me l’occasion d’une brouilleries de plusieurs années avec ses anciens maîtres qui le blâmoient. Il secoua le joug, & compos
toute la récompense que peuvent espérer dans le monde les plus grands maîtres du théatre ? Car pour celle du ciel, ils n’y prét
cru devoir dêfendre à tous ses Sujets d’accepter, dans un Abbé petit maître , dont le mérite étoit de faire des comédies, des
ivers qu’elle devoit prononcer. L’éleve ne fut pourtant pas fidele au maître à qui elle devoit tout ; il fut puni par l’endroi
nom a passé en proverbe : honneur que n’ont pas reçu les plus grands maîtres . On a fait aux Italiens, le 13 d’août, la Parodie
53 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
. La fille vole son pere, pour y fournir, la femme son mari, le petit maître son créancier, ses domestiques, ses ouvriers. Jal
ité des richesses, l’élévation de la fortune, l’étendue de l’esprit : maître de ses dons, il en a fixé la mesure, c’est à nous
ettoient de la poudre blanche, pour n’étoyer les cheveux ; les petits Maîtres envierent aux femmes cette propreté, & en fir
flatter la vanité, mit tout à contribution pour satisfaire les petits maîtres , ensuite on en rasa une partie, on n’en laissa qu
du monde, rend difforme aux yeux de Dieu. Choisissez-donc entre deux maîtres , vous ne sauriez en servir deux à la fois ; vous-
ez réunir deux sentimens si contraires. Vous haïssez l’un de ces deux maîtres , si vous aimez l’autre, & les mêmes raisons q
54 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
qui obscurcit le jour. Dans la vérité quand on poudre quelque petit maître , la poudre forme un nuage autour de lui, une atod
qualité : le jeune homme vint l’en remercier, mais il y vint en petit maître , poudré, frisé, parfumé ; l’Empereur en fut indig
, vini somni stupri plenus, madente comâ  ? Le beau Consul, un petit maître  ! unguentis duibutus, madente comâ, Consul ! Le
flairer en mangeant & buvant ; les domestiques ne servoient leurs maîtres que parfumés, il n’y eut plus de fête & de pa
vestigiis, te in hanc cognitionem adducebant . Tel ce guerrier petit maître qui étant tombé dans la poussière, y perdit le ch
éclare la guerre à tous les sens. Une Actrice, une coquette, un petit maître ne peuvent soutenir cette idée désolante, & m
55 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91
que nous autres petits Auteurs, en voulant censurer les écrits de nos maîtres , nous y relevons, par étourderie, mille fautes, q
les Acteurs les plus conformes. Encouragés par les suffrages d’un tel Maître , nous ne craignîmes point de tenter d’acquérir ce
célèbre des Oncles, suppléait à la privation des leçons de notre cher maître . Un jour que la reconnaissance et le devoir m’ava
es ouvrages de M. de Voltaire, je le regarderai toute ma vie comme un maître éclairé à qui je dois le peu de talents qu’on a l
u faire cette impression sur des auditeurs consommés au Spectacle, et maîtres eux-mêmes du Théâtre, si la pièce n’était une de
e à nous autres petits Auteurs. En voulant censurer les écrits de nos maîtres , notre étourderie nous y fait relever mille faute
56 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42
es, & communément copient très-bien, & très-plaisamment leurs maîtres & leurs condisciples, connoissent leurs défau
upe de comédiens & de comédiennes, grands Seigneurs & petits maîtres , dit Voltaire, qui s’assemblent pour juger les p
é de la bonne, ni de la mauvaise, que pour servir les plaisirs de son Maître , à qui il devoit toute sa fortune. Le Cardinal Ma
apologie ; c’est un poëte comique, un courtisan qui veut plaire à des maîtres entousiasmés du théatre, Richelieu, Mazarin, du B
soit toujours ; mais le service le plus important qu’il rendoit à son maître , c’est qu’il avoit le secret d’engager les gens à
dans le Conclave son talent pour l’intrigue, & son zéle pour son Maître . Il y gagna les Cardinaux, & entr’autres Lode
p; ses plaisanteries ; il en profita pour ménager les intérêts de son Maître  ; mais malheureusement il voulut aussi ménager se
e, un stile, une élégance, qui ont rendu l’éléve fort supérieur à son maître . Il a ramassé à grands frais toute les pieces qui
re de Partisans, & une réputation plus éclatante que celle de son Maître . La poësie de Metastasio est comme celle de Quina
57 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56
te entre dans un cercle, il dit de très-bonnes choses ; mais un petit maître trouve qu’il les dit d’une maniere ridicule, voil
être jamais ; il sera toujours vrai que ses portraits sont de main de maître , & que les dialogues de ses personnages sont
femme à tromper son mari avec adresse, des domestiques à voler leurs maîtres  : on y verroit la vertu, la probité, la franchise
58 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
recevoir des situations qui les amènent : car, si les poètes sont les maîtres des passions qu’ils traitent, ils ne le sont pas
egarde la pièce comme un corps sans âme : car, selon Horace, ce grand maître de l’art, « la fin est d’intéresser : si vous n’e
les lieux où le démon lutte en esclave qui redoute la présence de son maître , qui peut se promettre de demeurer ferme dans un
peut se promettre de demeurer ferme dans un lieu où le démon tente en maître qui sent le pouvoir qu’il a sur ses esclaves ? Si
59 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
, XI, 28, 29, 30. Si, à la sublimité de la morale prêchée par notre maître , on reconnaît déjà sa divine origine, combien, me
au fanatisme, leur a fait forcer les conséquences des instructions du maître . Les successeurs des apôtres plus éloignés de la
s doute de leur dépit. Ils oublient que celui qu’ils disent être leur maître a consacré ces réunions par sa présence, et que l
t pas ce qu’il a fait de mieux !…. Impie !…. Tu blasphèmes contre ton maître  !…. Tu prétends être soumis à sa loi, et tu veux
rtout, s’y presse pour admirer sur la scène les œuvres classiques des maîtres après les avoir étudiées dans le cabinet ; elle l
ierre Corneille. A quel titre ? « Comme au premier de nos poètes, au maître de notre langue poétique, au créateur de nos troi
t place dans le champ du repos si les prêtres en étaient toujours les maîtres . Mais le peuple reconnaissant envers eux intervie
60 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
levée ; que peut-on attendre de là, sinon que le plaisir devienne le maître absolu, et que tout cède à la cupidité ? C’est à
qu’il pratique ; que cela se voit dans le Chimiste, où FaceP. ni son Maître ne sont point corrigés pour leurs fautes. » Mais
que pour lui. En effet, Face ne conseille point à Cherche-esprit son Maître de suborner la veuve ; et il n’est pas clair non
n des principaux imposteurs du Chimiste, est épargné : mais aussi son Maître confesse qu’il est trop bon, que son indulgence e
il soin de prévenir les mauvais effets de sa Pièce : il fait faire au Maître et au valet une espèce d’amende honorable de leur
ais souvent des misérables, des rivaux, des esclaves, des valets, des Maîtres mêmes châtiés : et tout cela dans les règles de l
sus pretium est, si probitatis impendio constat. C’est ainsi que ces Maîtres de l’art qualifient le plaisir de la poésie et qu
61 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
nter dans la suite et d'en trouver l'apologie dans la conduite de ses maîtres . Dans les idées du monde il est aisé d'y applique
diants avaient fini leur cours d'étude et devaient passer au rang des maîtres , ce que nous appelons passer Docteur, on les mena
, on les menait en cérémonie au bain, où se trouvaient, d'un côté les maîtres pour les prendre et les agréger à leur corps, et
e qui formait une espèce de combat qu'ils appelaient eglistræ, où les maîtres devenaient enfin vainqueurs, emmenaient le candid
tres, et faire leurs fêtes aussi, pour célébrer leur doctorat, et les maîtres ou professeurs se prêtèrent à ces extravagances.
rt peu de profit pour les études. Ce fut là un bon titre pour agir en maîtres  ; ils s'avisèrent de demander certaines pièces qu
doute que nos Communautés religieuses voulussent employer de pareils maîtres . Cet assemblage singulier de sacré et de profane
62 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
nous rend jamais plus d’honneur que quand on l’honore davantage. Les maîtres du monde ne croyaient pas que d’avoir de la relig
er, à réciter, à jouer des instruments. Qui doute que les leçons d’un maître à danser, d’un maître de musique, du violon, du c
des instruments. Qui doute que les leçons d’un maître à danser, d’un maître de musique, du violon, du clavecin, etc., ne soie
n plus forte raison seraient-ils inexcusables, s’ils insultaient leur maître , leur Roi, si au lieu de ménager ses intérêts, il
qu’après une messe basse entendue, on est quitte de tout, et si fort maître de son temps, qu’on peut impunément le perdre. To
63 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE. Du Même au Même » p. 82
voir faites contre la langue, dont vous êtes un de nos plus excellens Maîtres . Si vous y trouvez quelques fautes d’une autre na
64 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
comme je ne veux plaire qu’à celui que ta prévoyance m’a destiné pour maître . Ecoutes ma priere, ô Ho-am-si ! & fais que l
jamais. Je ne négligerai rien pour que la table de mon seigneur & maître soit bien servie, & tout autant que mes facul
eusement qu’on a joué à Rome un opera sur les airs de l’abbé Antossi, maître de chapelle du Vatican en survivance. Elle ajoute
pour le théatre, ni de le faire par interim, en attendant qu’il soit maître de chapelle. On a voulu, par cette plaisanterie,
édie & l’opéra il y a un vauxhal, aux danseurs de la comédie, aux maîtres de danses, aux femmes & filles du monde (c’es
r instituteur, le fait travailler à la terre, comme les valets de son maître . Les querelles, les mensonges, la paresse, l’oisi
stitue sans pudeur (selon l’expression de Tertullien) aux regards des maîtres & des éleves, & de tous les spectateurs q
ui rendit à son amant une esclave d’une rare beauté, dont il étoit le maître . Scipion, tout jeune, tout vainqueur, tout céliba
t de l’érudition, les Saturnales de Rome, où les esclaves étoient les maîtres , & les pantomimes qu’on n’osoit pas jouer dev
ou mal rendus. Le Perruvien fera le parallele de la tyrannie de ses maîtres modernes, & du gouvernement sublime des incas
65 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
ngues françoise, italienne & allemande, la Vie de Charles Giacon, maître de chapelle du roi de Prusse, chanteur & comp
Milan, & fit de même une ample récolte des ouvrages des meilleurs maîtres . Cette folle dépense étoit énorme. Cet homme, dan
aminé, détruit la tolérance même sur la distribution des rôles. « Les maîtres , dit-il, ne cherchent pas le bien des jeunes gens
ces dangers, supprimer ces exercices. Le bien public, la sagesse des maîtres permettent-ils de faire un tort irréparable à leu
rs personne ne voudra donner des spectacles dans les colléges, ni les maîtres , ni les jeunes gens : ils auroient trop peu d’hon
t les conséquences qu’on veut leur faire tirer d’une chimere. Le beau maître qu’un moineau ! les belles leçons que celles d’un
té l’impudence jusqu’à faire étudier les contes aux enfans ; mais les maîtres & les maitresses en font leur étude, & le
, & les savent mieux que les fables. Le théatre, qui est le grand maître des mœurs, y puise ses plus beaux drames. On voit
obriquet des Bergamasques. Il est plaisant qu’au jugement de ce grand maître , comédien signifie imposteur. On adopte cette idé
ses titres & ses grades. Le plus grand mérite auprès de ces sages maîtres de la langue, est le talent de l’art dramatique.
66 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
ger de sexe : un pere ne peut pas le permettre à ses enfans, & un maître à ses domestiques. 3.° C’est toujours un grand pé
Quelques Clercs avec des Bucherons alloient couper des arbres que le Maître des Eaux & Forêts leur indiquoit. Jamais on n
émue au récit de vos grandes actions ! Vous fûtes grands, mais votre Maître le fut bien davantage. Il voulut vous rendre cher
s, en sorte que la force est devers eux, & les maris ne sont plus maîtres on leur maison, leur disent des paroles outragean
is, si ce n’est aux noces ou festins solemnels, pour faire honneur au maître de la fête, & n’iront point masqués le jour,
, seront tenus de se retirer ou se démasquer ; & seront tenus les maîtres & Maris, & autres assistans, de les remer
67 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « Au Roi » pp. -
de la servir je serais un ingrat. Ce n’est point au plus généreux des Maîtres , non plus qu’au Monarque dont je viens d’éprouver
68 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
nne ? c’est le chapitre de S. Sauveur, qui, en cette occasion, est le maître des cérémonies et qui règle de point en point tou
à six heures du matin. On étendait à cette heure, devant la porte du maître de la confrérie de l’Assomption, une grande tapis
et formaient quelques vers exprimant les qualités distinctives de ce maître , et de son amour pour Marie. Ces vers s’appelaien
Saint-Jacques portant chacun un cierge, et se rendaient à la porte du maître en exercice, en chantant des hymnes, et faisant a
propres à exprimer les saints qu’ils voulaient représenter. Après les maîtres de la confrérie, des jeunes gens portaient les pr
rillon des sonnettes dont étaient couverts les trois petits anges. Le maître en exercice de la confrérie régalait chez lui la
ats de la ville. Les apôtres dînaient dans la rue, devant la porte du maître  : vraisemblablement pour désigner que Saint Pierr
te de Caïphe ; et que les autres Apôtres avaient abandonné leur divin maître , et ne l’avaient point suivi dans la maison du po
es clefs pendant les quatre jours de la cérémonie, se rendirent enfin maîtres de tout, sonnèrent eux-mêmes à toute outrance, et
. Les clercs de chœur, revenus dans l’église cathédrale, se rendaient maîtres des hautes chaires, et en chassaient pour ainsi d
rt en Espagne, aussi raffiné que celui de l’escrime, et qu’il y a des maîtres particuliers qui l’enseignent. Elle ajoute que, p
ue dans les saturnales où les valets faisaient les fonctions de leurs maîtres , de même dans la fête des fous, les jeunes clercs
69 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
oître ; Je parle, on m’écoute, il suffit. Pour n’être qu’un sot petit maître , On a toujours assez d’esprit ; Pésant dans la mê
’un Ange : Turbata est in sermone ejus. La pudeur est une espece de maître , qui fait connoître le danger, & ordonne de l
ité se rejouit, mouvement naturel, involontaire, dont on n’est pas le maître . Chaque passion a de même ses préludes & son
ébutant c’est de ne rien craindre, de ne rougir de rien, de se rendre maître du théatre, & d’y agir avec une entiere liber
opre du vice, dit S. Clément d’Alexandrie, comme la marque que chaque maître mettoit sur ses esclaves : Sicut nota inusta ser
ts pour être l’objet des poursuites, & l’aliment du vice de leurs maîtres . Et les maîtres ont ils le droit d’abuser de leur
bjet des poursuites, & l’aliment du vice de leurs maîtres. Et les maîtres ont ils le droit d’abuser de leur autorité pour f
70 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
iche qu’il le pense, et ne le dédomagera pas de ses frais. Chacun est maître de disposer à son gré de sa fortune. De la sienne
uvernement Anglois, s’écrie : Mais que voyois-je en France ? un roi, maître suprême,   En qui vous révérez la Divinité même :
t remplis, les jours d’opéra, par les domestiques qui attendent leurs maîtres . Ceux qui préferent ces plaisirs, sont ordinairem
duit souvent à des actions basses pour eux, et dangereuses pour leurs maîtres . 16. Pendant plusieurs années on a joué aux Asso
s gens de lettres se plaingent de ce que les comédiens sont seuls les maîtres d’admettre ou de refuser les pieces qu’on leur pr
s comédiens, cesseront, les comédiens seront alors, avec justice, les maîtres de recevoir une piece comme on sera maître de la
alors, avec justice, les maîtres de recevoir une piece comme on sera maître de la leur donner. S’ils abandonnent une piece, s
71 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239
donc à son ami ? ces verves sans règle sont d’un Ecolier et non d’un Maître . Pour revenir à mon sujet. Le Chevalier Jean Bru
une peste. Adrastus et AmphiusIbid. fils de Merops Prophète étaient Maîtres d’une vaste étendue de pays dans la Troade, et en
t ce grand sens et ce beau feu qui font les génies supérieurs. Or, ce maître de l’art, cet homme si judicieux et si sensé ne p
un Prêtre a spécialement l’honneur de n’appartenir point à un moindre Maître que le Très-haut. Or la gloire du serviteur croît
s-haut. Or la gloire du serviteur croît à proportion de la qualité du Maître qu’il sert : il est plus honorable, par exemple,
même. Les injures faites à un Ambassadeur sont réputées faites à son Maître et sont vengées comme telles. Outrager les Envoyé
ité de fantôme ; et que ses peuples sont prêts de se choisir un autre Maître , ou de se gouverner à leur fantaisie. La conserva
72 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — IV. La Comédie considérée en elle-mesme. » p. 8
e pas décider pour toujours contre les Spectacles, les disciples d’un Maître qui ne couronne que la piété, & ne prononce q
73 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Avertissement. » pp. -
agne, à vos franches allures. Sécouez le joug de l’autorité & des Maîtres .2 Les siécles qui servent d’époque à la décadenc
elques essais, attiré les yeux du public sur eux, qu’ils s’érigent en Maîtres . Il est, nous disent-ils d’un certain ton, dans l
74 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
me conserve toujours la crainte, et le respect qu’il doit à son divin maître  ? Illusion, mes frères ; erreur dangereuse, très
r conséquent les serviteurs de Dieu ne doivent point fuir ce que leur maître ne hait pas. On ne peut donc soutenir que les amp
conseil des Juifs, qui délibéraient de se soulever contre leur divin maître  ; on peut néanmoins donner plusieurs significatio
re des gentils, ou couvert d’un vêtement aussi bigarré que celui d’un maître d’impudicité, il paraît élevé sur un char ? Ne di
épand de fausses larmes, et pousse de faux soupirs. Enfin si ce divin maître s’explique ainsi dans la loi : Deut. 22. maudit c
ui appartient aux spectacles ; puisque tout cela déplaît à leur divin maître  ? S’il est vrai, comme je l’ai fait voir, que les
iqué avec le démon dans les spectacles. Car « nul ne peut servir deux maîtres  ». Math. 6. Quel rapport peut-il y avoir entre la
couverts de feu en présence de leurs infortunés disciples, à qui ces maîtres insensés tâchaient de persuader, qu’il n’y avait
75 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44
nouvelle dépendance, qui confirme la premiere. De ce qu’ils ont deux Maîtres , conclura-t-on qu’ils n’en ont point ? C’est comm
du Théatre, on l’oublieroit. C’est, cette habitude, si basse dans les Maîtres du monde, que les Romains, & toute la Terre d
quelques traits picquans contre ce Prince. Un Valet maltraité par son Maître , s’écrioit : O Romains ! nous perdons la liberté
76 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
représentent toujours vicieux, avec un empire absolu sur leurs jeunes maîtres , ne sachant que conseiller le mal, & s’employ
ils ont leur intrigue aussi ; on voit marcher de front les amours du maître & ceux du valet. Tout cela assorti aux mœurs
nt qu’inspirer des idées, & aprendre des moyens de corruption aux maîtres & aux domestiques. Ces méthodes si scandaleus
ffoiblit ; les parens même commencent à les gâter. De quinze à vingt, maîtres de leurs actions, ils se perdent eux-mêmes. On s’
r. Les amateurs du théatre n’ont guère d’autre école. Formons-leur un maître qui leur apprenne des vérités que tout leur laiss
77 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118
e par son fils, qu’il fait désirer à un valet l’occasion de voler son Maître , c’est pour apprendre aux avares de combien de ma
bité contraste souvent assez bien avec la folie ou les vices de leurs Maîtres . Dans Le Festin de Pierre, Le Joueur, Le Menteur,
p de pinceau que la force du caractère exigeait, et décèlent le grand maître . Comme un homme qui marche sur le verglas trébuch
re jamais des écoliers dangereux. Tout coquin qui n’aura pas d’autres maîtres n’échappera pas sûrement à la corde dès ses premi
e à nous autres petits Auteurs. En voulant censurer les écrits de nos maîtres , notre étourderie nous y fait relever mille faute
78 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
images, on y en répand les estampes, faites de la main des meilleurs maîtres , où tout est exposé sans voile. Dans cette religi
phigénie, Bérénice, ne firent jamais un bon mari, un bon père, un bon maître  ; trop heureux, s'ils ne le rendent infidèle, dur
ent, et excité sans conséquence. Trois erreurs capitales. On se croit maître de contenir les passions quand elles sont enflamm
voir, ni le vouloir ? « Qui amat periculum, peribit in illo. » Fût-on maître d'arrêter un ressort débandé, de ramener un cheva
l'Anglais ne vient-elle pas du penchant à l'irréligion ? du moins ces maîtres du théâtre ne le détruiront pas. Nous sommes si f
79 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « [Introduction]  » p. 2
équences, nous sommes bien éloignés de vouloir faire des leçons à nos maîtres , nous recevons au contraire avec le plus grand re
80 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
en danser sans avoir jamais appris. Il n’y avoit pas dans la Judée de maître à danser, & il n’est pas apparent qu’avant de
fouet à la main, & frappoient les passans. Les Saturnales, où les maîtres étoient obligés de souffrir les insolences de leu
es choses, on croit être de la scène du Bourgeois Gentilhomme, où son Maître à danser fait dépendre de la danse, & son Maî
tilhomme, où son Maître à danser fait dépendre de la danse, & son Maître à chanter, de la musique, le gouvernement de l’Et
e grande disette, on y conserva trois mille danseuses & autant de maîtres à danser, à qui rien ne manqua : Tria millia salt
atre a fait de la danse un art véritable & fort étendu, de grands maîtres , d’habiles élèves, des plans réguliers, un systèm
81 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
gieux, une Religieuse, sont présens aux leçons, & veillent sur le Maître à danser, qui très-souvent entremetteur d’une int
tteur d’une intrigue, porte les lettres, les paroles, les présens. Un Maître de musique, quoique aussi peu scrupuleux, est moi
laisser attendrir par toutes les graces que la danse déploie dans le maître & dans les élèves ! 3.° La sainteté du temps.
& ceux qui prêtent leurs maisons ou leurs habits ; les pères, les maîtres qui le permettent à leurs inférieurs ; & les
, sont-ils des délassemens ? Faire un art d’un jeu frivole, payer des maîtres pour l’apprendre, y consacrer une partie de sa vi
homme en place, un homme avancé en âge, quel comble de ridicule ! Un Maître à danser peut s’en faire un métier pour gagner sa
82 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
omédiens de donner gratis, ce spectacle singulier à l’honneur de leur maître  ; cette noble troupe l’a fait quelquefois, à la p
s antérieurs & postérieurs, pour lui rendre hommage, comme à leur maître . Hardi, Boisrobert, Trivelin, Regnard, Dancour, V
rissent dans le grand Moliere, leur fondateur, leur bienfaiteur, leur maître . La France doit cherir en lui l’homme de génie, q
se couronne lui-même ; est ce à l’acteur à récompenser ou à punir son maître  ? Le poëte a t-il d’autorité sur les graces, dont
tiens de votre main. On ne met la couronne sur la tête qu’à titre de maître qui la donne, ou de valet de chambre qui l’attach
nien, ni dans les Aphorismes d’Hypocrate, ni dans les distinctions du maître des Sentences ; mais aux principaux écoliers des
plaintes, intéresserent le grave Aréopage. Les Dames & les petits maîtres des loges, ont voulu juger ce grand procès, dans
83 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIII. De l’éducation des jeunes Poëtes, de leurs talents & de leurs sociétés. » pp. 204-218
es de mots, des querelles puériles sur des systêmes frivoles ; où les maîtres bornoient tous leurs soins à l’étude du latin, &a
alents ? Ne sont-ils pas les protecteurs nés des Comédiens, les seuls maîtres de ces enfans du luxe ? N’est-ce pas trop les rav
84 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312
se, fait de son mieux pour donner des preuves de la mort de son vieux Maître , et ne travaille pas moins vivement, à la sollici
personnage même de Laurette on apprendrait combien sont blâmables les Maîtres qui par autorité, et souvent par violence, exigen
85 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75
oint de penchant au vice, ni une ame facile à émouvoir ; qu’il y soit maître de son cœur, de ses pensées, de ses regards ; que
les sentimens de Religion & de piété qu’il tenoit de ses premiers maîtres , a dû sans doute, quand ces mêmes sentimens euren
Corneille. La seule différence qu’il y ait à cet égard entre ces deux maîtres de la scène, c’est que Racine traitoit l’amour en
n génie, ou il a un peu négligé cet objet ; faute inexcusable dans un maître de l’art. On sent en effet qu’il s’est plus attac
amp; perfide envers sa Nation : Fidèle confident du beau feu de mon maître , Souffrez que je l’explique aux yeux qui l’ont fa
la splendeur, jusqu’à ce vers, le monde en le voyant eût reconnu son maître , est véritablement sublime. Quelle magnificence d
l’hymen en triomphe à jamais l’étreindra, Et soit de Rome esclave ou maître qui voudra.8 Là je vois dans toute leur étendu
de ce héros, sans le voir sur le Théatre. Ce sont là de ces coups de maître que l’art exécute, mais que le génie seul produit
rer…. L’autre dans la bouche d’Esther, au dernier Acte : Ce Dieu, maître absolu de la terre & des cieux, N’est point t
86 (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211
e frapés de toutes parts, & tout couverts de blessures, demeurant maîtres du champ de bataille n’eurent garde d’avoüer leur
-t’elle pas les obligations mutuelles des Peres & des Enfans, des Maîtres & des Serviteurs, des Patrons & des Clien
nguées, pour la perpetuer. Quelles pieces en effet tira-t-il du grand Maître qu’il employa ! O Athalie ! O Esther, Oeuvres div
efuser le tribut de leur estime & de leurs éloges à l’adresse des Maîtres qui s’efforcent d’enseigner en amusant, & de
oduisit une foule d’imitateurs. Les soupirs avoient couronné ce grand Maître  ; vainement les désavoua-t’il ; vainement la piet
ublée, ou partagée par des Episodes amoureux ? Ils eurent, comme leur Maître , leurs Eriphiles & leurs Aricies qu’il fallut
s reformez dans nos mœurs. Ce que je reforme ? N’ai-je pas mes petits Maîtres avec leurs façons & leurs modes burlesques ?
de jeunes cœurs en des piéges trop cheris ; à voler, à railler leurs maîtres vieillis, ou peu attentifs ? Vous riez ? Que sero
ux par ces deux endroits, il nuisit autant qu’il excella. Le meilleur maître , s’il enseigne le mal, est le pire de tous les Ma
la. Le meilleur maître, s’il enseigne le mal, est le pire de tous les Maîtres .   A qui nous en prendre après lui ? A ces rivaux
ux ont fait l’humble aveu de leur faute. Nous sçavons du moins que le maître ou plûtôt le pere de la Poësie Lyrique * s’est re
re, & il ne m’appartient pas de donner des Loix. Du moins que ces maîtres absolus de la Scéne, arbitres des Poëmes qu’ils e
87 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
lus despotique & sur les principes les plus pernicieux. Les sages maîtres des tréteaux forains sentent bien que la troupe d
crimes. Peu fait pour consulter l’opinion commune, Exempt d’ambition, maître de ma fortune, Je ne veux exister désormais que p
Peuple, écoutez ses décrets. Il fut des citoyens avant qu’il fut des maîtres  ; Nous rentrons dans les droits qu’ont perdu nos
nt ce que c’étoit, l’avoit déchiré pour en foire des papillotes à son maître , & eu allumer le feu. On répete par-tout ce p
88 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
ches qui s’y font. Ce n’est là ni l’objet du loyer, ni l’intention du maître . Les Lazaristes ne sont pas plus blâmables que le
u Saint répondait, comme nous venons de le dire, qu’il n’était pas le maître de les abolir, puisque l’autorité royale avait ét
la Croix, se faisaient gloire de représenter les souffrances du grand maître dont ils avaient l’honneur d’être les Ministres.
ut : ils ont une liste des pièces qu’ils savent, qu’ils présentent au maître de la maison ; celui-ci choisit, et sans autre pr
89 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
mépriser au peuple, c’est l’accoutumer à ne pas respecter son propre maître . Je ne voudrais pas qu’un Magistrat laissât déchi
amais laissé jouer l’Empereur et le Roi d’Espagne, s’il eût été assez maître pour arrêter Richelieu. Il est même étonnant que
, tout occupé de danses, de musique, de jeu, de spectacles, le laissa maître absolu jusqu’à sa mort ; il en profita pour amass
était un homme élégant et agréable, vir elegans et jocundus (un petit maître ), un homme exercé par le cothurne Français, Galli
90 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
distinct du droit divin. Où en serions-nous, si les prêtres devenant maîtres absolus, de l’expédition des actes importants de
douceur, l’humilité et la charité. Les prêtres, une fois devenus les maîtres , se croiraient autorisés légalement à refuser arb
estis Deo servire et mammonæ. » « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres  ; car, ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il
91 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9
arrachent le secret des familles, & en abusent pour tromper leurs maîtres  ! Moliere en est plein. Est-ce-là garder fidellem
am rem non invita sequentur . Quintilien, Aristote, Ciceron, tous les maîtres de l’éloquence exigent la vertu, comme une condit
92 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16
onseil du Saint Esprit, j’interrogerois ceux que Dieu m’a donnez pour Maîtres , ce sont les Peres de l’Eglise Interroga Patrem
p; que l’on n’écoute en effet que trop ; voila les Docteurs & les Maîtres , dont les lumieres effacent toutes les autres, &a
93 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XV. Devoir des parens & des maîtres. » pp. 34-35
XV. Devoir des parens & des maîtres . Que les Peres & les Meres sont donc coupab
94 (1715) La critique du théâtre anglais « DESSEIN DE L’OUVRAGE. » pp. -
que. Sans parler des secours du spectacle et de la Musique ; ils sont maîtres des sources d’où naissent les pensées et les mouv
95 (1731) Discours sur la comédie « a tres-haut et tres-puissant seigneur, monseigneur louis-auguste d'albert d'ally, duc de chaulnes, pair de france. » pp. -
aïeul, que ses vertus politiques et son zèle pour les intérêts de son Maître , portèrent au plus haut degré d’élévation, et où
96 (1677) L’Octavius « Paragraphe XII du texte latin » pp. 42-46
ts ? Les Romains sans l’assistance de votre Dieu, ne sont-ils pas les maîtres du monde et de vous-mêmes ? Cependant vous êtes d
97 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
de premiere nécessité : on en a l’équivalent dans cette multitude de maîtres de danse, de musique, d’instruments ; de déclamat
e & retenir l’histoire en s’amusant : c’étoit le goût des anciens maîtres . Les histoires sacrées, habillées en scénes, pass
trangers à leur état, & les dresser à des attitudes forcées : les maîtres de danses eux-mêmes, distinguent l’art qu’ils ens
rruption des mœurs. Nos moralistes trop indulgens sur l’intention des maîtres ont fermé les yeux sur les suites, en s’approchan
e croît fille de conséquence, L’Acteur se perd par sa fatuité, Le maître de musique est un homme fêté, Et jusques en car
tirades sublimes. Dans Moliere des coups de pinceaux des plus grands maîtres . Malherbe est élégant & correct, &c. ; ma
98 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
urs. Les amateurs du théatre le sont souverainement, on devient grand maître à cette école ; c’en est l’esprit, le goût &
ames dans les loges, & leurs amans sont des sibarites. Les petits maîtres qui embarrassent sur le théatre sont des Sardonie
le volatil est un être réel ; un caractère volage, frivole, un petit maître , un comédien, sont très-réels ;) c’est peindre un
haire, j’entendis, le Vendredi Saint, la Passion d’un Abbé plus petit maître qu’Apôtre, qui prêchoit le couronnement d’épines
nce & de Moliere sont les mêmes, (il est vrai que ces deux grands maîtres sont très-monotones, il n’y a que l’aveuglement d
ulier de monter sur le théatre, ou d’aller au parterre ? N’est-il pas maître de ses actions ? N’en rendra-t-il pas compte au j
99 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
ête : 3.° les Espagnols, la plupart nés dans le pays, qui en sont les maîtres . Les mœurs, les usages, l’esprit de ces trois peu
re pour en arracher les métaux, les autres cultivant le fonds de leur maître , n’ayant qu’une chaumiere pour habitation, des ha
’il n’en mérire pas le nom, & ne peut donner aucun ombrage à leur maître . Les anciens Péruviens faisoient plus d’honneur à
ejouissent pas moins, ne font pas paroître moins de génie. Nos grands maîtres devroient bien aller donner des leçons, & exp
e facilité à faire des vers. Corneille l’appelloit son pere & son maître . Rotrou ne lui auroit pas été inférieur, s’il se
rdant avec mépris, leur dit fiérement ces deux vers de Nicomede : Le maître qui prit soin d’élever ma jeunesse Ne m’a jamais
100 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VII. Le mariage dans les Comédies n’est que le voile de ce vice. » pp. 13-14
appellons ici un principe déja établi & avoué par les plus grands maîtres de l’art, que la passion qui charme, qui transpor
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