ir et de son intérêt de maintenir et de protéger : la religion et les
lois
. Celles-ci règlent l’extérieur de l’homme, celle-
de religion. Mais si la solide vertu manque, du moins l’autorité des
lois
en conservera les dehors, et obligera ses ennemis
it emprunté d’elle la matière. Nous allons voir dans celui-ci que les
lois
civiles et canoniques ne lancent pas sur lui moin
troitement liées à cette règle primitive, source de toutes les autres
lois
, qui n’en sont que le développement, elles ont da
on, les Magistrats eux-mêmes, protecteurs par état et interprètes des
lois
, vont sans scrupule à la comédie ; ils ne les cro
donnaient des jeux au peuple : libéralité dont l’usage fit enfin une
loi
, et qui allait à des sommes immenses. Pourquoi no
ncore, ils savent parfaitement que la transgression ne détruit pas la
loi
; tous les jours pour lui obéir ils en punissent
me remarque Tertullien, blâmées par les Censeurs et par le Sénat. Les
lois
innombrables que nous allons rapporter, ne permet
les plus terribles malédictions. Le théâtre, toujours réprouvé par la
loi
, ne fut à Rome que toléré malgré le Sénat. Le tor
rent lui résister, qui souvent le grossirent, jamais n’abrogèrent ces
lois
, Néron même les respecta ; et lorsqu’ils les viol
i plus indulgents ni plus heureux. Le vice, toujours plus fort que la
loi
, a su se maintenir contre elle, et sans pouvoir j
contradiction entre la conduite du public, qui va à la comédie, et la
loi
qui déclare le métier de Comédien infâme. Avouons
la médisance, l’impureté, ne sont-elles pas condamnées par toutes les
lois
? Il y a pourtant plus de libertins, d’usuriers,
e d’amateurs du spectacle. Très injustement voudrait-on combattre les
lois
par la conduite. Au contraire, il faut juger de l
s par la conduite. Au contraire, il faut juger de la conduite par les
lois
. Est-il rien de plus condamnable que l’idolâtrie
sses de l’humanité : « Non exemplis, sed legibus judicandum », dit la
loi
. Cependant Voltaire charge beaucoup le tableau, p
, qu’on ose nommer sévérité chrétienne, peuvent-ils concevoir que nos
lois
autorisent un art déclaré infâme, ou qu’on ose co
éclaré infâme, ou qu’on ose couvrir d’infamie un art autorisé par les
lois
, récompensé par les Souverains, cultivé par les p
des de Benoît XIV, etc. On y va en Italie, comme en France, malgré la
loi
et la conscience, parce que le vice fait partout
onnes ont une idée juste de l’infamie. C’est une peine portée par les
lois
en punition de certains crimes, qui rend inhabile
opère juridiquement tous ces effets. Cette flétrissure civile, que la
loi
seule a droit d’ordonner, et le Magistrat de pron
grande des punitions pour une femme d’honneur, a paru suffisante à la
loi
: « Satis pœnarum credebant in ipsa professione f
odierit. » Les Comédiens y sont mis sur la même ligne que ceux que la
loi
appelle Lenones. Notre langue est trop chaste pou
seulement parce que l’Eglise regarde comme infâmes tous ceux que les
lois
de l’Etat déclarent tels (Caus. 6. Q. 1. C. 2. Om
ssolution, une impudence plus ou moins grande, excite la sévérité des
lois
, le zèle des Princes et des fidèles. Cependant, c
té des lois, le zèle des Princes et des fidèles. Cependant, comme les
lois
, les canons, les Saints Pères les ont employés in
t en général le métier et ceux qui le font méritent l’infamie dont la
loi
les couvre. Premier effet. Un fils qui se donne a
on des biens paternels que le Préteur leur accordait. Ce Père, dit la
loi
, n’avait que trop raison de regarder son fils com
ne serait pas reçu à se plaindre de sa prétérition. J’ai dit, avec la
loi
, à moins que le père n’exerce le même métier. Pou
n, si on avait institué une Actrice, qui n’est regardé par toutes les
lois
que comme une femme indigne et prostituée, à qui
dosianus. Ibid.) Tous les interprètes donnent la même décision sur la
loi
1. de his qui not. inf. Cependant, selon la remar
s mêmes règles. On le peut voir dans les Conférences d’Automne sur la
loi
déjà citée, Bened. in C. Rainututius, v. Dotem. N
legibus connubialibus gl. 1. rapportées aussi par Automne dans Domat,
Lois
civiles, Tom. 3. liv. 3. tit. 2. sect. 2. Despeis
les, et toutes les coutumes. On ne peut penser différemment après une
loi
si précise, si sage, et partout reconnue. Je n’ai
enir que la novelle 115. sur les quatorze causes d’exhérédation fasse
loi
partout. Je ne sais où cet Auteur, d’ailleurs hab
guère, et c’est ce qui lui a peut-être fait croire l’abolition de la
loi
. Comme les troupes de Comédiens ne sont composées
éritages. Des pères de cet état, fort peu instruits des droits que la
loi
leur donne, fort peu sensibles à un déshonneur qu
aient de l’honneur, et dont le patrimoine en valait la peine. Mais la
loi
n’en existe pas moins, les parents n’en ont pas m
aison peut rendre fort rare ce cas de l’exhérédation de Comédiens. La
loi
veut qu’il ait embrassé ce métier contre la volon
qui jamais avant lui n’avait été cité au barreau comme interprète des
lois
, et qui apparemment ne le sera pas après lui ; c’
nutiles ; aucun Auteur ne les a faites, ils reconnaissent tous que la
loi
de l’exhérédation regarde tous ceux qui par état
ésentent publiquement pour de l’argent. Qu’on consulte sur toutes les
lois
que nous citons, sur la loi 1. de postul. la loi
l’argent. Qu’on consulte sur toutes les lois que nous citons, sur la
loi
1. de postul. la loi 2. de his qui not. inf. etc.
ulte sur toutes les lois que nous citons, sur la loi 1. de postul. la
loi
2. de his qui not. inf. etc. le Commentaire du fa
nfirmait par un fait tragique arrivé de son temps, les éloges que les
lois
en font. Le fils d’un Magistrat à qui son père de
r tâcher de le ramener. N’ayant pu réussir, il le déshérita, comme la
loi
lui en donnait le droit. Dieu fit à ce père infor
n leur origine, leur conduite, leur fin, ont mérité le mépris que les
lois
en font. Les lois ont pourtant quelque indulgence
ur conduite, leur fin, ont mérité le mépris que les lois en font. Les
lois
ont pourtant quelque indulgence pour la jeunesse
ntilien (Inst. L. 7. C. 3.). Ce privilège d’impunité, le seul que les
lois
laissent au théâtre, engageait quelquefois les fe
s. Il exila toutes les femme qui, pour se soustraire à la rigueur des
lois
, se réfugiaient chez les Comédiennes, et il fit r
aux Comédiens, toutes celles qui s’y seraient agrégées en fraude des
lois
, ne seraient pas moins châtiées. C’était aussi ab
te encore de religion et de vertu dans le monde. Troisième effet. Les
lois
civiles souffrent les mariages des Comédiens et d
ne se convertissent, pour en empêcher la profanation. Mais toutes les
lois
défendent aux personnes en place, aux Magistrats,
sonnes si méprisables. Nous ne traitons pas ainsi les pauvres, dit la
loi
: la pauvreté n’est pas une infamie, les plus gra
eut prendre trop de précautions avec ces créatures : les termes de la
loi
leur font acheter chèrement cette grâce : « Mulie
fessionem inhonestam effugerunt, etc. » (L. 23. C. de Nupt.). La même
loi
étend cette grâce aux filles des Comédiens, aux m
La bassesse, l’avidité, l’ascendant que la passion donne, rendent la
loi
bien nécessaire. Les donations entre mari et femm
erpositas personas, totum reddatur. » (L. 1. C. de Natural. lib.) Les
lois
canoniques sont ici plus sévères que les lois civ
. de Natural. lib.) Les lois canoniques sont ici plus sévères que les
lois
civiles, et en un sens plus indulgentes. Elles n’
ue d’ailleurs il fût validement, et non légitimement contracté. Cette
loi
leur est commune avec tous les autres pécheurs pu
tous les autres pécheurs publics ou excommuniés ; mais il a fallu des
lois
particulières pour les Comédiens, parce qu’ils on
de mariage, ou trouver des ressources admirables pour se jouer de la
loi
. En voici des traits. La Bourguignon, dite la Bea
a maîtresse. Elle osait dire que les Comédiens ne sont pas sujets aux
lois
du mariage. Après avoir prouvé la fausseté de ce
héâtre, peut-on penser qu’une pareille extravagance l’ait exempté des
lois
du royaume, et que l’excès de son libertinage don
ne à un mariage honteux qu’il contracte, contre la disposition de ces
lois
, une validité qu’il n’aurait pas, s’il eût resté
nement du barreau, qui connaissait, respectait et savait défendre les
lois
et les bienséances. Quatrième effet. Les Comédien
ndin ou Arlequin Grapignan, ils ne sont pas faits pour le langage des
lois
; ce serait les profaner de les mettre sur des lè
s infâmes : « Peccatori dixit, quare tu enarras justitias meas ? » La
loi
, jalouse de son honneur, se refuse à leurs attent
Un Soldat qui se fait Comédien, est indigne de servir la patrie : la
loi
le juge même indigne de vivre ; les Romains conna
s, le Censeur les en fait retrancher, ils n’ont pas d’état civil ; la
loi
ne les connaît que pour les mépriser, et les retr
.), que Scipion Nasica, ce sage et fameux Censeur, fit exécuter cette
loi
, et Valère Maxime (L. 2. C. 4) rapporte que ce mê
tu, ils seraient bien dupes de se priver des plaisirs tolérés par les
lois
et permis par la nature. Cette morale assurément
elle de Sanchez et de Busembaum ; elle excuse tous les criminels. Les
lois
ont grand tort en effet de punir les voleurs, les
Apologiste. Cinquième effet. Les Préteurs et les Ediles, chargés des
lois
des théâtres, avaient droit, ainsi que les Consul
ents et des lettres pastorales qui rappellent toutes les rigueurs des
lois
ecclésiastiques et qui imposent aux fidèles des o
n catholique, apostolique et romaine, comme religion de l’Etat. Cette
loi
constitutionnelle a aussi rétabli l’ancienne nobl
roi, n’en a point dépassé les intentions et n’a point transgressé la
loi
commune. Elle a attendu pendant dix ans, dans le
neuries, ses terres, ses privilèges, ni exhumé le code renfermant les
lois
qui lui étaient propres et qui avaient trait à so
ant réhabilitée par la Charte, elle ne devait pas aller au-delà de la
loi
commune ; elle s’est soumise à l’esprit de cette
er au-delà de la loi commune ; elle s’est soumise à l’esprit de cette
loi
; elle s’y renferme parce qu’elle sait que le lég
ntra, voila sa position légale ; se porter extra, c’est enfreindre la
loi
commune. Ce que nous venons de dire est si vrai,
au-dessus des autres citoyens, elle les a rangés au contraire dans la
loi
commune, elle ne peut en conséquence leur permett
aire l’application, selon les catégories qui en sont frappées par les
lois
ecclésiastiques, il serait lui-même, ainsi que la
inant en France, c’est pour exister dans la propre conscription de la
loi
commune, et non pour la dépasser et aller au-delà
ts du prince, qui se trouve, en beaucoup de circonstances, soumis aux
lois
communes du royaume. Ainsi, le roi respecte la vo
? Pourquoi voudrait-il se mettre au-dessus du prince et des codes des
lois
qui forment la base de la constitution présente d
’est dans la ferme intention que cette religion concordera avec notre
loi
constitutive, et n’attentera en rien aux droits q
n’aurait aucune influence dans l’Etat, si le prince, qui a établi la
loi
constitutionnelle, ne lui avait assigné et confér
ue le Gouvernement a sans doute voulu ouvrir pour faire concorder les
lois
ou usages de l’Eglise avec les lois ou usages de
u ouvrir pour faire concorder les lois ou usages de l’Eglise avec les
lois
ou usages de la nation, et il me paraît tout natu
oines, des prêtres et des prélats, sollicitaient, et provoquaient des
lois
inexorables et sanguinaires, et non contents de d
s et sanguinaires, et non contents de donner le scandale de voter ces
lois
de sang, ils parvinrent à se constituer eux-mêmes
8.) Rien de plus clair, rien de plus précis, que la volonté de cette
loi
; elle est tout à fait dans l’esprit évangélique
les évêques prétendent faire valoir envers les fidèles les anciennes
lois
ecclésiastiques, il serait indigne pour me servir
ler les obligations qui lui sont imposées à lui-même, par les propres
lois
qu’il veut appliquer aux autres : ainsi le magnif
es évêques, ses vénérables collègues, donner l’exemple et observer la
loi
pour l’appliquer aux autres fidèles. Les laquais,
régularisée par la volonté et les ordonnances du prince, en vertu des
lois
du royaume et sous la protection des tribunaux. D
son exercice. Tous les employés du gouvernement qui sont l’organe des
lois
et les délégués du prince, doivent sans doute don
osition et en plein délit, contre la puissance du prince et celle des
lois
. Le délit dont nous venons de parler, considéré s
u’il n’y a pas de délit plus avéré, ni d’infraction plus complète aux
lois
du royaume, que d’exiger l’abjuration d’un état q
royaume, que d’exiger l’abjuration d’un état que le souverain et les
lois
ont établi. S’il en était autrement, MM. les proc
diens, sans se constituer en délit contre la volonté du prince et des
lois
, il s’ensuit que le refus d’admettre à l’église l
ique d’une manière plus outrageante encore pour le prince et pour les
lois
, que pour les comédiens mêmes. Il se constituerai
e, à remplir une profession voulue par le prince et consacrée par les
lois
. Le clergé serait donc en délit permanent contre
erait-il pas dans l’état, beaucoup plus puissant que le prince et les
lois
?… Si le refus de sépulture, ainsi que nous l’avo
’après cette conduite du clergé, à blâmer et mépriser le prince et la
loi
, qui, d’après les allégations du prêtre, se trouv
le prêtre par sa conduite, semble dire publiquement, le prince et les
lois
ont tort d’honorer ce qui est digne d’anathème, m
autorité dans l’état est supérieure à celle du prince et à celle des
lois
, et j’ai la puissance de punir, d’anathématiser p
e usurpation de pouvoir, qui met le clergé au-dessus du prince et des
lois
, et qui lui donne les moyens terribles de punir a
rribles de punir audacieusement et publiquement, ce que le roi et les
lois
constituent et protègent. La religion est dans l’
ans l’Etat, car c’est par la volonté et l’autorité du prince et de la
loi
, que la religion existe dans l’Etat ; si cette vo
prêtres, non seulement naissent sujets du roi, et soumis à toutes les
lois
du royaume, comme les autres citoyens, mais ils n
ien faire, rien articuler, de contraire à la volonté du prince et aux
lois
de l’Etat. Les principes qu’on vient de lire, qui
XI. Si on a raison d’alléguer les
lois
en faveur de la comédie. L’auteur pour ne rien
veur de la comédie. L’auteur pour ne rien omettre appelle enfin les
lois
à son secours ; et, dit-il, si la comédie était
39]. : sans songer que saint Thomas, dont il abuse, a décidé que les
lois
humaines ne sont pas tenues à réprimer tous les m
urs des spectacles « criaient que les renverser c’était détruire les
lois
» : mais ce Père sans s’en émouvoir disait au con
mais ce Père sans s’en émouvoir disait au contraire, que l’esprit des
lois
était contraire aux théâtres : nous avons mainten
défend toujours, et qu’on les a toujours. Mais après tout, quand les
lois
civiles autoriseraient la comédie ; quand au lieu
; saint Augustin, « Epître à Macédonius » etc.].p : pendant que les
lois
du siècle qui ne peuvent pas déraciner tous les m
de permettait ces crimes, ils n’en étaient pas moins réprouvés par la
loi
de l’Evangile : que l’usure qu’on appelait légiti
’usure qu’on appelait légitime, parce qu’elle était autorisée par les
lois
romaines, ne l’était pas selon celles de Jésus-Ch
ois romaines, ne l’était pas selon celles de Jésus-Christ, et que les
lois
de la cité sainte et celles du monde étaient diff
Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. Les
lois
envisagent les hommes dans deux point de vue diff
eine de l’infamie se fait sentir partout, et les Comédiens, en qui la
loi
en imprime la tache, la trouvent sur tous leurs p
maudit où la main de la sagesse et de la décence l’ont planté. 1.° La
loi
défend aux Comédiennes toutes les parures riches
de Scenicis.) On ne connaît pas exactement les étoffes dont parle la
loi
; la mode s’en perdit dans les siècles de barbari
luxe et de la vanité des femmes, surtout des Comédiennes ? Ces sages
lois
n’ont plus lieu parmi nous ; à la honte de la Nob
trons pas ici dans le détail des désordres du luxe, ni dans celui des
lois
somptuaires faites en divers temps sur les habits
ont on trouve un recueil dans la police de Lamarre (T. 1. L. 3.). Ces
lois
, faites pour tous les états, ont une application
’infamie n’a jamais été imposé qu’au crime. Qu’on parcoure toutes les
lois
qui établissent l’infamie, on n’y trouvera jamais
de la séduction, de la dépravation, qui en sont inséparables, que les
lois
Romaines ont constamment déclaré le théâtre infâm
aient pas plus esclaves que Floridor et Baron, ni plus infâmes, et la
loi
n’a eu aucun égard à leurs talents ni à leur nais
ne ni à l’autre. Cet habile Jurisconsulte ne parle que le langage des
lois
, qui partout confondent ces deux personnages. Il
roit de résilier le bail et de la congédier, et il se fonde sur cette
loi
4, et sur la comparaison de la femme prostituée a
rd’hui de la Comédie, où ils ont bâti leur Hôtel. Troisième effet. La
loi
5. (C. de Scenicis) condamne à une grosse amende
usage est établi dans le royaume de Golconde et dans toute l’Inde. La
loi
10. (Codex Theodosianus de Scenicis) le défend ab
oli, quasi mortifera Sirenum carmina ejice ex ædibus tuis. » Diverses
lois
avaient tâché d’apporter quelque remède à ces dés
remède à ces désordres. Paul Diacre nous apprend que Théodose par une
loi
expresse l’avait absolument défendu : « Ministeri
s defendit excessum. » Le commerce des Comédiens est regardé par les
lois
comme si dangereux, qu’il est défendu de laisser
éfendit aux Sénateurs d’entrer même dans la maison des Comédiens. Ces
lois
sont peu nécessaires pour les honnêtes gens ; les
lgré la réforme du théâtre, que les plus infamantes flétrissures, les
lois
les plus sévères, les plus grands efforts des Emp
pereurs Chrétiens, ne purent l’arracher de son fort. On peut voir ces
lois
dans les codes de Théodose et de Justinien, sous
âtre avec toute la pompe et les appas les plus séducteurs ; et si les
lois
qui ont sévi contre eux de tant de manières, ne s
on, rapporté aussi par Yves de Chartres (P. 11. C. 14), comme faisant
loi
en France, est pris de S. Augustin. Il fut suivi
nombre d’après S. Antonin et S. Thomas, le lui laissent, parce que la
loi
Romaine, qui subsiste encore en Italie, ne l’obli
rgent comme une amende que le coupable s’impose à lui-même, et que la
loi
laisse à cette malheureuse pour la faire subsiste
ites à des Comédiennes, sont absolument interdites et cassées par les
lois
, les coutumes et les arrêts. Les donations entre
s de derrière habilement pratiquées. Quelquefois aussi elle impose la
loi
de n’aimer qu’en second, et de laisser équitablem
gné, s’il était coupable (L. sacrum de Nupt.). On ne peut pas, dit la
loi
, donner caution du crime : « Maleficii fidejussor
mme se fût-elle obligée par serment, elle n’est pas moins libre ; les
lois
réprouvent le serment d’une chose illicite, la pe
ertu a fait passer par-dessus toutes ces considérations, et dicté ces
lois
singulières en faveur de ceux qui voulaient se co
quelques particuliers, comme une récompense ; enfin ils en firent une
loi
générale. S. Ambroise contribua beaucoup à faire
t une loi générale. S. Ambroise contribua beaucoup à faire porter ces
lois
. Elles sont datées de Milan, où se trouvaient alo
vie contraire un titre pour y être rappelé malgré la renonciation. La
loi
8 (Ibid.) ajoute une restriction remarquable. Si
que par force, « quæ votum castitatis infregit, minuit, elusit ». La
loi
, toujours grave et sérieuse, prend ici le ton de
etenir. Tout cela est purement personnel ; mais qu’on en ait fait une
loi
, que pour tout ce qui entre ou sort de ce tripot,
La Comédie n’en peut tirer qu’un fort petit avantage, ou plutôt cette
loi
se tourne contre elle. On y déclare que jusqu’alo
st une sentence du Juge qui déclare encourue l’infamie imposée par la
loi
. Dans la jurisprudence Française la loi ordonne l
urue l’infamie imposée par la loi. Dans la jurisprudence Française la
loi
ordonne la peine, mais elle ne doit être subie qu
laration du Roi, en la supposant vraie, ne fait donc que confirmer la
loi
générale de l’infamie des Comédiens, et ordonner
Juge de la leur déclarer juridiquement encourue, s’ils s’écartent des
lois
de la modestie. Quant aux deux mots qui semblent
nt les spectacles pour éviter un plus grand mal, aucun Prince, aucune
loi
ne s’est jamais avisé de les déclarer innocents,
rer innocents, encore moins la profession de Comédien, que toutes les
lois
civiles et canoniques sans exception ont condamné
fus de sépulture. Les ecclésiastiques commettent un délit, envers les
lois
civiles, à raison de ce refus de sépulture, atten
as permis de condamner une profession que les diplômes du prince, les
lois
de l’Etat et les règlements de la police du royau
tuée, protégée et honorée ; ils commettent un autre délit, envers les
lois
de l’Eglise, attendu que le refus de sépulture ne
idèles, ils doivent eux-mêmes donner l’exemple de leur soumission aux
lois
qui leur sont propres, et sans l’exécution desque
L’oubli qui a eu lieu, de la part des évêques et des prêtres, de ces
lois
canoniques sur la discipline qu’ils doivent prati
le droit d’y attenter, sans encourir les anathèmes prononcés par les
lois
ecclésiastiques, contre les prêtres et les laïque
n respect qui est commandé, voulu, exigé et par l’Evangile et par les
lois
de l’Eglise. Cet ouvrage, en précisant les lois c
l’Evangile et par les lois de l’Eglise. Cet ouvrage, en précisant les
lois
civiles et ecclésiastiques dont l’auteur fait l’a
cles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les
Lois
qui ont été faites pour les réformer. TousOnup
tous Poètes de nommer les personnes dans leurs pièces comiques. Cette
Loi
donna naissance à l’autre espèce de Comédie que l
s cet esprit de réduction que Valentinien, Valens, et Gratien par une
Loi
de l’an 372. « ordonnèrent que les jeux seraient
. Gratien et Valentinien firent cesser tous ces inconvénients par une
Loi
du 19. Mai de l’an 386. Elle fait défenses à tous
résenter aucuns le jour du Dimanche, pour ne pas confondre, dit cette
Loi
, une solennité toute divine avec ces spectacles p
i était rempli d’obscénités. L’Empereur Constance le défendit par une
Loi
dont Libanius et S. Chrysostome font mention, et
us importunés par le Peuple en ordonnèrent le rétablissement, par une
Loi
du vingt-quatre Avril 396. mais à « condition de
onteux, en faisait l’essentiel : il parut néanmoins en vertu de cette
Loi
, mais toujours accompagné de ces mêmes ordures ;
de ces mêmes ordures ; ce qui le fit enfin totalement abolir par une
Loi
des mêmes Princes, du mois d’Octobre 399. Par cet
par une Loi des mêmes Princes, du mois d’Octobre 399. Par cette même
Loi
, pour ne pas jeter le Peuple dans la tristesse, p
sortes de licences contraires à l’honnêteté, et aux bonnes mœurs. La
Loi
qui interdisait les spectacles le jour du Dimanch
; les Juifs et les Païens soutenaient, que du moins à leur égard ces
Lois
, qui avaient pour fondement le Christianisme,L. 5
ient point, et s’émancipaient d’y contrevenir ; cela donna lieu à une
Loi
de Théodose le Jeune, et de Valentinien de l’an 4
re Pâques et la Pentecôte, et les Fêtes des Apostres, afin, dit cette
Loi
, qu’en ces saints jours, le Peuple n’étant point
10. De Leg. 2. 7. [Platon, De la République, livres II, III, X ; Des
Lois
, livres II, VII]. ; parce qu’ils vont le recueill
ndant que les autres ne le sont que du plaisir. Il introduit donc les
lois
, qui à la vérité renvoient ces derniers avec un h
isantDe Rep. 3. De Leg. 7. [Platon, De la République, livre III ; Des
Lois
, livre VII]. : Nous ne pouvons endurer ce que vou
rsonne qui parle plus haut que nous. Que si telle est la sévérité des
lois
politiques, les lois chrétiennes souffriront-elle
haut que nous. Que si telle est la sévérité des lois politiques, les
lois
chrétiennes souffriront-elles qu’on parle plus ha
10. De Leg. 2. 7. [Platon, De la République, livres II, III, X ; Des
Lois
, livres II, VII]. De Rep. 10. fin. [Platon, De la
7b). De Rep. 3. De Leg. 7. [Platon, De la République, livre III ; Des
Lois
, livre VII]. I. Jo. II. 12 [1e épître de saint Je
ince. Ils sont par conséquent soumis, comme les autres citoyens, à la
loi
commune ; mais il ne faut pas oublier qu’ils tien
igeant, ne parvienne pas à persuader au gouvernement de présenter des
lois
funestes, qui indiqueraient positivement le désir
serait obligé de respecter ; 2° la proposition d’un nouveau projet de
loi
pour accorder au clergé les registres de l’état c
é de la presse, soit pour la museler de plus en plus par de nouvelles
lois
de tendance, ou par de nouvelles ordonnances qui
ie et la librairie, etc., etc. Déjà les journaux sont courbés sous la
loi
de tendance du 17 mars 1822, qui heureusement n’a
règne de Charles X, de ce roi franc et loyal, qui jamais n’aimera les
lois
inquisitoriales ; mais si une pareille loi, était
, qui jamais n’aimera les lois inquisitoriales ; mais si une pareille
loi
, était dirigée contre les auteurs, elle serait te
conséquent qui ne deviennent le sujet d’un réquisitoire. Une pareille
loi
de tendance, paralyserait entièrement tous les éc
s tours de Notre-Dame, comme le disait un célèbre jurisconsulteq. Les
lois
de tendance enfin, qui sans injustice peuvent êtr
s de tendance enfin, qui sans injustice peuvent être classées avec la
loi
des suspects, sont en jurisprudence ce que les ag
prudence ce que les agents provocateurs sont en police. Ces sortes de
lois
ainsi que les agents provocateurs, sont des pourv
des plus francs et des plus loyaux souverains, n’adoptera jamais une
loi
de tendance dont le principe est incontestablemen
dopter cette mesure. Les deux journaux qui vont être jugés d’après la
loi
de tendance précitée du 17 mars 1822, sont à la m
ou produire si facilement, une peine ou une punition. En effet, cette
loi
n’est autre chose qu’un jury, uniquement composé
si le gouvernement par le seul fait de la présentation des nouvelles
lois
dont je viens de parler plus haut, annonçait le d
mais encore par-devant tout tribunal chargé de mettre à exécution des
lois
de tendance ; heureusement je puis placer toute m
ambition, de cupidité et d’intolérance fanatique qui brave toutes les
lois
, qui plus d’une fois fit trembler les souverains
Chapitre XIII. Que les
lois
civiles défendent de danser, et d’aller à la Comé
s Fêtes ; parce que suivant la maxime des Casuistes mêmes, ce que les
lois
défendent de faire les jours des Fêtes, est contr
qui fait dans ces saints jours les choses qui sont défendues par les
lois
, viole le précepte de la sanctification des Fêtes
récepte de la sanctification des Fêtes. Je commencerai par la seconde
loi
du Code Théodosien touchant les spectacles, qui e
vous avertissons avant toutes choses, que personne ne transgresse la
loi
que nous avons donnée il y a longtemps, en détour
la confusion, et du désordre dans nos solennités ». Mais la cinquième
Loi
est plus forte : « C’est une chose entièrement né
é, pour l’adorer, et pour invoquer sa miséricorde. J'ajoute une autre
loi
des Empereurs Valentinien, Théodose, et Arcade da
in quibus parem necesse est habere reverentiam. » Finissons par la
loi
des Empereurs Léon, et Antémius. « Nous ne voulon
de l’Eglise que de danser. Mais remarquez encore avant de passer aux
lois
Ecclésiastiques, que ces Empereurs ont ajouté le
la propriéte. Le comité de constitution a rendu public son projet de
loi
pour la liberté de la presse, dont la liberté du
n petit nombre de citoyens. Tout ce qui peut nuire est défendu par la
loi
. Le théâtre ne sçauroit donc pas nuire, puisqu’il
héâtre ne sçauroit donc pas nuire, puisqu’il n’est pas défendu par la
loi
. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui
liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui n’est pas défendu par la
loi
. Il est donc permis d’élever un théâtre, puisque
rmis d’élever un théâtre, puisque le théâtre n’est pas défendu par la
loi
. La loi ne sçauroit défendre à un citoyen ce qu’e
lever un théâtre, puisque le théâtre n’est pas défendu par la loi. La
loi
ne sçauroit défendre à un citoyen ce qu’elle perm
ans ce cas, leur application est dangereuse. Aucune application d’une
loi
n’est dangereuse, ou la loi n’est pas bonne dans
est dangereuse. Aucune application d’une loi n’est dangereuse, ou la
loi
n’est pas bonne dans toutes ses parties, et il fa
relatif au cas qu’elle n’avoit pas prévu. Mais il n’y a pas encore de
loi
qui permette à tout le monde d’élever un théâtre.
riviléges ne sont pas des loix. Tout ce qui n’est pas défendu, par la
loi
, est permis par la loi. Ainsi, en s’attachant rig
es loix. Tout ce qui n’est pas défendu, par la loi, est permis par la
loi
. Ainsi, en s’attachant rigoureusement aux princip
sont incontestables, il ne s’agit donc plus que de rédiger une bonne
loi
qui punisse les abus qu’on en pourroit faire. Cet
ger une bonne loi qui punisse les abus qu’on en pourroit faire. Cette
loi
est bien difficile à poser : Sans doute, elle es
un délit, je conçois une peine contre ce délit, et par conséquent une
loi
qui détermine cette peine. Il suffit donc d’établ
pour être nuisible à la société. Mais c’est la disposition même d’une
loi
qui fait qu’elle est juste ou injuste, et non le
magistrat. Sa prudence, c’est sa volonté, et sa volonté n’est pas la
loi
. Un privilége pour un second théâtre, est un arrê
re de s’établir dans un quartier ou dans un lieu particulier ? La
loi
ne peut pas forcer un homme à faire ce qui est ut
, et cette proximité n’a jamais été l’objet d’aucune réclamation. Une
loi
qui banniroit un spectacle du voisinage d’un autr
cipalité, qui ne pourra s’y opposer que dans les cas prescrits par la
loi
. §. IV. Les genres doivent-ils être fixés aux
à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la
loi
. Le théâtre est sûrement une maniere de publier
ainsi un auteur dramatique ne doit rendre compte de sa pensée qu’à la
loi
. La censure ne peut être établie sans l’opinion d
ablie sans l’opinion d’un homme, et l’opinion d’un homme n’est pas la
loi
. Si l’on créoit un comité de censure ? Un comit
sion de la volonté de plusieurs hommes, et ce ne seroit pas encore la
loi
. Le magistrat n’est que l’organe de la loi ; ma
ne seroit pas encore la loi. Le magistrat n’est que l’organe de la
loi
; mais il n’est pas la loi ; il ne peut pas même
i. Le magistrat n’est que l’organe de la loi ; mais il n’est pas la
loi
; il ne peut pas même l’interpréter ; il ne peut
e, où finit la liberté, la commence la licence — non : là commence la
loi
. Il vaut mieux prévenir les délits que de punir.
en multiplier les éditions. Il ne s’agit donc que de faire une bonne
loi
pour le théâtre. Elle est difficile à poser ; mai
oujours l’opinion d’un homme, ou de plusieurs hommes à la place de la
loi
. Je crois avoir suffisamment établi, sur quelles
eul soumis à l’arbitraire, quand tout le reste ne sera soumis qu’à la
loi
? Les législateurs et les administrateurs n’écout
réclamations fondées sur des intérêts particuliers, pour prononcer la
loi
relative au théâtre, et la faire exécuter. 1
crit, ou de celui de ses ayans cause. Chaque infraction à la présente
loi
sera punie par des dommages et intérêts, d’une va
que des opéras Italiens, ou parodiés de l’Italien. Mais il étudoit la
loi
, en supposant que des opéras originaux étoient pa
chacun jouira des fruits de son industrie, et ne devra compte qu’à la
loi
. Ne consultez pas les directeurs de ces différens
vraient encore faire attention, que blâmer et anathématiser ce que la
loi
et le prince autorisent, récompensent et honorent
t honorent, c’est tout à la fois manquer de respect au prince et à la
loi
. Ce reproche est d’autant plus fondé, que la cond
s dans les assemblées législatives, et adoptés par le roi, deviennent
loi
de l’état. Nulle autorité, hors de notre gouverne
le droit de blâmer, d’infirmer, de condamner ce qui a été fixé par la
loi
. Il en était ainsi dans notre monarchie ancienne,
même dans notre monarchie restaurée. Or, puisque nos souverains, nos
lois
et nos règlements de police ont fondé des théâtre
et un véritable délit contre la puissance du prince, contre celle des
lois
, et contre l’autorité du pape. Ce délit est punis
u te frappera, muraille blanchie ! Tu es assis pour me juger selon la
loi
, et tu violes la loi en ordonnant qu’on me frappe
le blanchie ! Tu es assis pour me juger selon la loi, et tu violes la
loi
en ordonnant qu’on me frappe !
à l’Eglise, ce que sont nos assemblées législatives par rapport à nos
lois
et à la politique qui régit les Etats ; les lois
es par rapport à nos lois et à la politique qui régit les Etats ; les
lois
émanées des conciles se nomment décrets et les ar
icles de ces décrets s’appellent canons, c’est-à-dire, articles de la
loi
. Voici donc ce que les lois de l’Eglise imposent
llent canons, c’est-à-dire, articles de la loi. Voici donc ce que les
lois
de l’Eglise imposent le plus impérativement aux é
par d’autres. Conc. d’Arles, an 1234, can. 2. » L’inexécution de ces
lois
, qui sont fondamentales et organiques de la disci
principes de son institution, à l’égard des fidèles qui suivaient ses
lois
, et contre lesquels elle a souvent lancé des sent
manifeste, cependant, que les évêques et les prêtres ont enfreint ces
lois
et ces règles, et que le chrétien, dans l’amertum
les, qui n’auront plus à leur opposer l’inobservance de leurs propres
lois
. Car, en matière de religion, l’exemple est le mo
r publique qu’ils rentrent eux-mêmes dans la volonté de leurs propres
lois
, et qu’ils s’en montrent les fidèles et les zélés
-ci ou les ecclésiastiques inférieurs apporteraient à la pratique des
lois
de la discipline de l’Eglise, et si la puissance
efois autant d’injustice à l’égard des autres fidèles. L’équité a ses
lois
immuables, grands et petits, prêtres et paroissie
édiens du troisième âge, ayant reçu leur institution du prince et des
lois
du royaume, ne sont point comptables de leur prof
énale, imprégner un mépris public à une profession que le prince, les
lois
du royaume, les ordonnances de police ont institu
royaume ; Le refus de sépulture est encore un autre délit envers les
lois
ecclésiastiques même, puisque, pour avoir lieu d’
e ; Le clergé qui veut anéantir une profession que les princes et les
lois
ont instituée, prétexte la rigueur des anciens ca
osés par la discipline ecclésiastique, que c’est l’oubli de ces mêmes
lois
, au dire de notre roi, Henri III, qui a porté le
rématie d’action, qui est assez forte pour les faire rentrer dans les
lois
de la discipline de l’Eglise, s’ils commettaient
et ordonna qu’il fût à jamais observé. Le précepte du sabbat, dans la
loi
écrite, ne saurait être plus précis, les châtimen
le catéchisme ? Or je demande, quel est le Comédien qui observe cette
loi
, qui puisse même l’observer dans son métier ? J’a
s Théodose, Valentinien, Gratien, Justinien, etc. Le premier, par une
loi
expresse (Cod. Theod. L. 2. de Spectac. L. 15.) d
hristianorum mentes Dei cultibus occupentur. » (L. Dominico 5. Ibid.)
Loi
célèbre, sur laquelle le Président Brisson a fait
Chrétiens ne connaissaient rien de plus nécessaire que le culte et la
loi
de Dieu. Cette loi fut portée à la prière du cinq
ssaient rien de plus nécessaire que le culte et la loi de Dieu. Cette
loi
fut portée à la prière du cinquième concile de Ca
les Juifs et les Païens. « Quoique d’une religion différente, dit la
loi
, ils ne connaissent point nos fêtes, ils doivent
eligion l’emporta toujours sur celui de la politique. On peut voir la
loi
7. et la loi 11. C. de feriis, où Justinien rappe
orta toujours sur celui de la politique. On peut voir la loi 7. et la
loi
11. C. de feriis, où Justinien rappelle et renouv
. et la loi 11. C. de feriis, où Justinien rappelle et renouvelle les
lois
de ses prédécesseurs. Tous les Jurisconsultes son
s sont sur ce point unanimes : pourraient-ils penser autrement que la
loi
? Qu’on ne pense pas, ajoute l’Empereur, être dis
e la loi ? Qu’on ne pense pas, ajoute l’Empereur, être dispensé de la
loi
lorsque des réjouissances publiques, même le jour
upprimé les Congrégations. La suppression des Jésuites impose la même
loi
. Jamais leur morale ne fut plus relâchée que cell
res qui travaillent pour eux. On en est donc coupable devant Dieu. La
loi
est expresse : Vous ne ferez travailler ni vos en
ibertinage ? le commandement de la sanctification ne serait-il qu’une
loi
de paresse, qui canoniserait la source intarissab
tur. » Ajoutons, en terminant ce chapitre, que selon l’esprit et les
lois
de l’Eglise, on ne doit pas aller à la comédie le
ûne ? Sans se donner la peine, comme les Protestants, de combattre la
loi
et l’autorité de l’Eglise, ils se moquent de ceux
que leur dirais-je ? leur parlerais-je de l’esprit et de la fin d’une
loi
dont ils méprisent les dispositions les plus expr
mais qu’en particulier deux choses condamnent les spectacles dans la
loi
du jeûne. 1.° Le jeûne doit être exempt de péché
sont parvenus à augmenter leur action sur les citoyens au mépris des
lois
civiles, ils finissent par atteindre la personne
nte religion, s’il charge ses sujets d’impôts injustes, s’il fait des
lois
avantageuses pour lui et peu utiles au public, la
fulminés par les propres canons des SS. conciles, et que d’après les
lois
de l’Eglise, les souverains, loin d’être soumis à
rine, et veut que comme tels ils soient punis selon les canons et les
lois
de l’Eglise. Conc. gén. de Constance, an 1415, 15
est blâmable, parce que les théologiens doivent connaître toutes les
lois
qui concernent la discipline ecclésiastique, et l
serait criminelle, parce que, si à l’époque du règne d’Henri III, les
lois
suprêmes, dictées par les conciles, avaient été p
que l’oubli de la discipline qui lui est propre, que l’ignorance des
lois
qu’il doit le plus connaître, l’aient porté à s’é
e des prêtres, et de savoir s’ils se conforment eux-mêmes aux propres
lois
qui leur sont imposées par les canons des concile
XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les
lois
Canoniques. Voyons maintenant quelle est la co
c. Qui die. de consecr. d. 1. et des Ordonnances de l’Eglise avec les
Lois
des Empereurs. Elles ne défendent pas avec moins
du Concile de Carthage, qui fut célébré presque à même temps que ces
lois
que nous avons citées de l’Empereur Valentinien e
ujours, qui est l’obligation de sanctifier les Fêtes, établie dans la
loi
de Dieu même. Car quoique les assemblées des Chré
commandement de Dieu même. Ce qui est invinciblement confirmé par les
lois
des Empereurs que nous avons encore citées, dans
lé que des spectacles dans quelqu’unc de ces Canons, et dans quelques
lois
que nous avons rapportées ; mais cette difficulté
i ont été fréquentés, et qui sont recherchés pour le plaisir ; et les
lois
que nous avons citées dans le Chapitre précédent
ans la défense des spectacles. D’ailleurs, la raison sur laquelle ces
lois
sont appuyées, regarde la danse aussi bien que le
rte de jeux et de spectacles sont défendus en ces mêmes jours par les
lois
Ecclésiastiques et civiles. D’où il s’ensuit sur
simple. Les Rois ont le pouvoir législatif, personne n’en doute. Une
loi
nouvelle détruit toute loi antérieure qui lui ser
uvoir législatif, personne n’en doute. Une loi nouvelle détruit toute
loi
antérieure qui lui serait contraire. Sans m’embar
ui lui serait contraire. Sans m’embarrasser de savoir s’il y a eu des
lois
qui flétrissaient les Comédiens, ou si ces lois n
avoir s’il y a eu des lois qui flétrissaient les Comédiens, ou si ces
lois
ne les regardaient pas ; il me suffit d’être assu
e donner de Citoyen Romain. Cicéron, son Orateur adverse, employa les
Lois
de la République, la naissance de Roscius, et la
traits hardis, c’est-à-dire, ces maximes pernicieuses, contraires aux
Lois
des Nations, au respect que l’on doit aux Puissan
un Citoyen, quel qu’il soit, a contracté des dettes considérables, la
loi
met ses créanciers en droit de saisir tous ses bi
n de la Police, se trouve soustraite au pouvoir des Magistrats et des
Lois
, si par protection, quoique sans talents, elle pe
le rempart où se cachent ceux qui, hors de là, seraient repris par la
loi
. Une des plus grandes fautes de votre Avocat, est
des plus grandes fautes de votre Avocat, est d’avoir prétendu que les
lois
dussent tolérer le scandale d’un concubinage publ
c. Les Acteurs, de tous les genres, non seulement seraient soumis aux
Lois
générales des Citoyens ; mais il faudrait que les
ants et si libertins qu’il est impossible d’imaginer et d’établir des
lois
capables de les contenir. ez II. Les Comédiens
que libertins, quelque récalcitrants que soient les hommes contre les
lois
, en les soutenant avec vigueur on les fera respec
e des personnes à qui leur état en refuserait les moyens. Mais si les
lois
s’étendent jusqu’à régler les appointements de ch
eu d’éducation qu’une bonne partie des gens de Théâtre ont reçue. Des
lois
très simples peuvent remédier à tous ces abus : j
balancera point à prononcer en leur faveur : interprète indulgent des
lois
, il en adoucit toujours la rigueur dès que la moi
Il distingue avec sagacité l’intention du Législateur du texte de la
loi
, et ne la soutient dans toute son étendue que qua
tivité. Serons-nous donc les seuls Clients contre qui la lettre de la
loi
prévaudrait sur les lumières de cet illustre Trib
çon, peu charitable, peut être fondé au moment de l’établissement des
lois
que je propose : les Comédiens dont la conduite n
ite, ne pourront être taxés d’hypocrisie : habitués à bien vivre, les
lois
prescrites aux gens de spectacle ne leur paraîtro
ciété, honorés de la protection du Roi, appuyés et contenus par des «
lois
sévères et bien exécutées »fd , continuent d’être
n des offenses, et l’amour du prochain. Quoi de plus contraire à des
lois
qui font de tout un Peuple une Armée : il faut êt
comiquement sous la direction d’un Magistrat. Vous citez en vain les
lois
Romaines contre les Comédiens puisqu’ils ont pour
in les lois Romaines contre les Comédiens puisqu’ils ont pour eux les
lois
Grecques. Au reste, les impudences du Théâtre lat
n faut bien qu’elles soient aussi difficiles à faire exécuter, que la
loi
prescrite contre les Duels. Il est bien difficile
ugirait de ne pas la suivre, quoiqu’on en sente toute l’absurdité. La
loi
contre les Duels n’est pour ainsi dire qu’une dem
absurdité. La loi contre les Duels n’est pour ainsi dire qu’une demie
loi
, et vous le démontrez ; au lieu qu’il ne manque r
’agissait d’empêcher en même temps qu’un brave, en se soumettant à la
loi
, ne passât pas pour un lâche : or c’est ce qu’on
evrait toujours être vengé. Votre moyen ne vaut donc pas mieux que la
loi
qu’il attaque. Il ne tiendrait qu’à moi de me fai
n petit Solon, et vous le faire croire aussi. N’ai-je pas imaginé des
lois
pour le maintien de la police et des mœurs parmi
r représailles : tout agresseur est donc l’ennemi vis-à-vis duquel la
loi
doit employer ce droit ; mais comme la perte de l
, il obtint le droit de se faire justice par un Duel. Telle serait la
loi
du combat : si l’agresseur tuait l’offensé, il se
ire ou préposés de la Justice, de porter des Armes quelconques. Cette
loi
, j’en conviens, est terrible ; elle est même inju
emède violent, mais que la nature du mal obligerait d’employer. Cette
loi
terrible contiendrait les faux braves, même par l
alification, on attendrait toujours d’être insulté. Le bénéfice de la
loi
ferait toujours préférer la qualité d’offensé à c
x d’avoir à faire. Il n’est point d’abus qu’on ne détruise, quand les
lois
qui les proscrivent sont assez sévères, et qu’ell
source au délinquant. Vous avez donc eu tort de conclure de ce qu’une
loi
qui n’a pas assez prévu, pour retrancher l’abus q
sez prévu, pour retrancher l’abus qui l’a fait naître, que toutes les
lois
aient la même insuffisance, et qu’il ne soit pas
e votre avis, il fallait ne pas faire apercevoir ce qui manquait à la
loi
de Louis XIV puisque c’était fournir à ceux qui v
e qui coule de source. Ce ne sont pas les mœurs qui sont cause que la
loi
n’est pas exécutée ; c’est que cette loi est mal
mœurs qui sont cause que la loi n’est pas exécutée ; c’est que cette
loi
est mal faite, et ne conclut rien contre celles q
prise. La distinction accordée aux Atellanes, prouve toujours que les
lois
ne s’élevaient pas contre les spectacles comme ma
eurs honnêtes gens, et des Pièces où les mœurs étaient respectées. La
loi
des Romains ne fait donc rien pour vous ; si vous
ui se distingue par sa docilité, par son zèle et son respect pour les
lois
? Que penser d’un petit Docteur en politique qui
t les moyens que vous nous indiquez pour contenir les Comédiens ? Des
lois
sévères et bien exécutées. C’est au moins avouer
rise donc à en anathématiser les artistes ? Que signifient toutes vos
lois
de catégorie qui poursuivent les morts jusque dan
ombe ? Que dis-je, jusqu’au-delà même du tombeau ? Que signifient ces
lois
de haine et de vengeance qui livrent aux flammes
Eglise, dites-vous, (et l’Eglise, c’est vous) a le droit de faire des
lois
de discipline. Oui, sans doute ; mais a-t-elle le
de discipline. Oui, sans doute ; mais a-t-elle le droit de faire des
lois
absurdes ? A-t-elle le droit de faire des lois d’
le droit de faire des lois absurdes ? A-t-elle le droit de faire des
lois
d’exception ? Quand le maître a dit que « la char
ndre à quelques-uns ? D’ailleurs, il faudrait que vos pontifes et vos
lois
ecclésiastiques s’accordassent entre eux ; or, di
s et la licence des mœurs italiennes. Que prétendez-vous donc par vos
lois
prohibitives ? Maintenir l’ancienne discipline. M
-vous que les pères de l’Église primitive ne firent l’application des
lois
disciplinaires de ces conciles touchant le specta
; nous lui dirons : Ou vous êtes conséquent dans l’application de vos
lois
ecclésiastiques sur les théâtres, ou vous ne l’êt
qu’ils ne pardonneront jamais à nos théâtres. Voilà le motif de leurs
lois
de catégorie ; lois qu’ils avaient oubliées tandi
nt jamais à nos théâtres. Voilà le motif de leurs lois de catégorie ;
lois
qu’ils avaient oubliées tandis qu’ils commandaien
gion souffrirait-elle cette profanation et ce scandale ? Ceux que les
lois
ont mis au rang des criminels, en leur faisant su
unt. » (C. 91. C. 17. Infam.) Voyons-en les effets en détail. 1.° Les
lois
défendent aux Magistrats et aux personnes en plac
ni même leurs filles, non plus que des personnes publiques (dans les
lois
ces deux choses vont de pair). Les Magistrats spi
fices. Dans l’Eglise latine, où le mariage est défendu au Clergé, ces
lois
subsistent encore plus sévères, puisqu’un homme q
ne Comédienne, ou leur fille (aux yeux des canons, comme aux yeux des
lois
, c’est la même chose), fût-il devenu veuf, ou fût
. 4. C. 297.) et par Gratien (Distinct. 34. C. Si quis 15.). Outre la
loi
qui déclare irréguliers ceux qui épousent des Com
joué, ou si une ou deux fois suffisent ; et tous se décident sur les
lois
qui caractérisent les courtisanes, car par je ne
omparaison. Panorme prétend qu’une ou deux fois suffisent par la même
loi
. Je crois qu’il se trompe ; je serais moins sévèr
la même loi. Je crois qu’il se trompe ; je serais moins sévère. Cette
loi
au contraire paraît dire qu’il faut en faire méti
de l’Autel. 4.° Quoique par un usage immémorial, devenu une espèce de
loi
, dont on ne se serait pas dispensé impunément, le
). On sait à quel excès on porte tous les jours la révolte contre des
lois
si sages sur l’ordre, la sainteté, la dignité du
l’ordre, la sainteté, la dignité du mariage. Si on se relâche sur des
lois
si nécessaires, tout rentrera dans le trouble, et
le contenir des gens que n’ont que trop de disposition à mépriser les
lois
de l’Eglise et de l’Etat. » C’était plaider contr
les du théâtre. Des traits de ce caractère ne feront pas révoquer les
lois
qui déclarent les Comédiens infâmes. La Tourneuse
désordre de leur conduite, donneraient-ils un titre d’exemption d’une
loi
qu’ils rendent plus nécessaire ? Libertins et séd
rs, même aux Officialités, de suivre les règles de précaution que les
lois
ont jugé nécessaires pour prévenir les désordres.
t sur la nullité radicale de l’acte, on lui refuse toute audience. La
loi
peut-elle souffrir qu’on aille aux pieds des aute
ecret et publiquement. Leur indignité est certaine, prononcée par les
lois
et par les canons ; le fait de leur représentatio
rofanation qui fait mépriser et le lieu saint qu’il déshonore, et les
lois
de l’Evangile qu’il brave, et les foudres de l’Eg
e fais néanmoins avec d’autant plus de confiance, que j’ai cherché la
loi
en question ; je l’ai lue, & dans les termes
peine d’infamie dont les Histrions ou Farceurs sont flétris par cette
loi
, ne tombe pas sur cette troupe, dont la professio
culi causâ admittantur. La conséquence que la Glose a tirée de cette
loi
générale, est que toute espece de Comédiens, sous
abri aux Acteurs de la Comédie Françoise, toutes les conditions de la
loi
se réunissent sur eux, comme sur les Histrions de
liere : l’alternative est une troisiéme circonstance exprimée dans la
loi
. Ainsi, Mademoiselle, de quel côté que l’on se to
ur le sommet des montagnes, tout irréguliers qu’ils étoient, selon la
loi
de Moïse, Verumtamen excelsa non abstulit , dans
dirimanta du mariage ; il était même puni de mort, conformément à la
loi
qui condamnait ces jeunes et secrètes pécheresses
à être lapidées. N’est-ce pas là déjà un point important ? Car si la
loi
subsistait encore, n’y en aurait-il point aujourd
usse accusation ; au hasard des peines portées contre eux par la même
loi
; et qui n’allaient qu’à perdre le droit de pouvo
du droit que les hommes s’étaient acquis par une condescendance de la
loi
à la dureté de leur cœur, s’étaient, dis-je, acqu
a absolument déchargées de ce sacrifice terriblement onéreux, que la
loi
appelait le sacrifice de jalousie ; et par lequel
ter que son Évangile ne soit pour elles encore plus que pour nous, la
loi
de grâce ? Que tout cela n’ait beaucoup servi à l
râce de Jésus-Christ, laquelle suppléait abondamment à la rigueur des
lois
de Moïse pour conserver dans ce Sexe l’honnêteté
ances et Censures Ecclésiastiques n’ont jamais tant de force, que les
Lois
Civiles portées sous de certaines peines : J’appr
is rétablie, le cœur se rappellerait insensiblement à l’amour, et aux
lois
exactes de la pudeur. A la vérité le point le plu
, véritables soutiens du gouvernement, qui savent faire respecter les
lois
en les respectant eux-mêmes. En attendant ce nouv
eurs droits en toute plénitude, ou ne soient soumis qu’à l’empire des
lois
générales et positives qui la régissent ; c’est p
et trop confiante de l’autre ; il lui reproche sa rigueur contre une
loi
naturelle dont elle aurait dû plutôt imiter la sa
ture, en formant les siens, a imprimé dans le fond de leurs cœurs des
lois
auxquelles ils ne peuvent résister sans remords ;
jourd’hui à cette voix plaintive, béniront à jamais leur Roi et leurs
lois
constitutionnels. 5. Je proteste ici centre to
ortant d’arrêter enfin par quelque forme garantissante, comme par une
loi
de la discussion non fictive des causes de suppre
s de l’EgliseAller aux Jeux publics le jour de la fête est contre les
lois
divines et humaines., et les lois humaines qui le
s le jour de la fête est contre les lois divines et humaines., et les
lois
humaines qui le défendent. La loi dit tit. de fer
lois divines et humaines., et les lois humaines qui le défendent. La
loi
dit tit. de feriis au Cod. qu’il n’est point perm
le jour de la fête en aucune volupté : et l’Empereur auteur de cette
Loi
le défend expressément : d’où il apperti que alle
ister aux jeux et spectacles le jour de la fête, est transgresser les
lois
divines et humaines : ce n’est donc pas un plaisi
r le peuple. Aller aux Jeux publics le jour de la fête est contre les
lois
divines et humaines. Les spectacles corrompent le
rnaux paraît à l’auteur comme très probable, par la nature même de la
loi
de tendance, du 17 mars 1822. Page 14 Le but de l
ments de mariage et de baptême. Page 163 Réflexions sur les nouvelles
lois
inquisitoriales, sollicitées par le jésuitisme. P
sollicitées par le jésuitisme. Page 164 Des journaux courbés sous la
loi
de tendance du 17 mars 1822. Page 165 Réflexions
e du 17 mars 1822. Page 165 Réflexions sur l’effet que produirait une
loi
de tendance contre les auteurs. Page 165 La loi d
et que produirait une loi de tendance contre les auteurs. Page 165 La
loi
de tendance ferait condamner celui-là même qu’on
ait accuser d’avoir voulu voler les tours de Notre-Dame. Page 166 Les
lois
de tendance, semblables à la loi des suspects, so
s tours de Notre-Dame. Page 166 Les lois de tendance, semblables à la
loi
des suspects, sont en jurisprudence ce que les ag
nt en police. Page 166 De la censure, considérée comme préférable aux
lois
de tendance et moins odieuse. Page 166 Les deux j
opinion de leurs juges, et probablement seront condamnés. Page 167 La
loi
de tendance du 17 mars 1822, considérée comme n’é
ge 168 La France sans cesse menacée du retour des institutions et des
lois
inquisitoriales. Page 168 Ce ne sont point de vai
des comédiens décédés, est plus outrageant pour le prince et pour les
lois
, que pour les comédiens eux-mêmes. Page 178 Réfle
ure fait aux comédiens, considéré comme un délit, sous le rapport des
lois
ecclésiastiques, qui veulent que l’excommunicatio
eligion. Page 201 Les vérités légales en matière de religion devenant
lois
d’Etat, condamnent à mort quiconque ose nier de p
ge 202 La France menacée de nouvelles dragonnades, justifiées par des
lois
d’Etat, afin de convertir les protestants, les ju
trompette guerrière émouvait le courage d’Alexandre. Que si quelques
lois
semblent avoir été un peu sévères à ceux qui exer
té un peu sévères à ceux qui exercent cet art, il faut croire que ces
lois
en ont voulu condamner l’abus et non pas l’usage
prendre à la rigueur le mot de Comédien n’est point exprimé dans ces
lois
. Et qui voudrait si mal penser de ces sages Romai
enser de ces sages Romains, ces grands Politiques qui bâtissaient des
lois
pour conserver leur République, que de croire qu’
le sel à la vie. Mais qui pénétrera plus avant dans l’intention de la
loi
, on verra que c’est par un intérêt public, et une
d’État qu’on a été contraint de coucher en tels et tels termes cette
loi
. Les premiers Empereurs de Rome s’étaient trouvés
nobles familles eussent embrassé cette condition, si par le frein des
lois
on n’eût su dextrement arrêter la violence de cet
vie voluptueuse. Et comme autrefois après que l’on eût fait plusieurs
lois
, pour arrêter le désespoir des Vierges Milésienne
d’une honteuse nudité après leur mortc. Aussi ceux qui ont publié la
loi
contre les Comédiens, voyant que cette loi n’étai
ssi ceux qui ont publié la loi contre les Comédiens, voyant que cette
loi
n’était pas une barrière assez forte pour diverti
ront mûrement ces raisons pourront supposer aussi que comme plusieurs
lois
dans la suite des siècles ont été abrogées et ont
terre sainte. Nous allons examiner le même délit, sous le rapport des
lois
ecclésiastiques. En effet, pour que ce refus de p
te société doit avoir, de bannir de son corps ceux qui en violent les
lois
; et on demanderait à l’autorité spirituelle si e
ication dont il est ici question, est celle qui serait portée par une
loi
canonique et qui serait encourue de plein droit d
r le seul fait de sa profession, commet un véritable délit envers les
lois
civiles et ecclésiastiques, c’est ce que nous avo
s permis par notre législation, mais encore ils contreviendraient aux
lois
de l’église, en frappant d’opprobre, un cadavre q
s saints canons, veulent déshonorer la profession de comédien que les
lois
autorisent, assurément font preuve d’ignorance, a
des Comédiens et du Clergé aux pages 344 et 347. C’est l’oubli de ces
lois
canoniques, qui a fait naître l’ambition et la so
le inquisition, sous des formes mal déguisées. Déjà elle a obtenu des
lois
qui portent l’empreinte bien caractérisée d’un pr
notre religion, devenues vérités légales, celui-là sera rebelle à la
loi
d’état et par conséquent digne de mort. Tel est l
es. On verrait alors de nouvelles dragonnades qui, justifiées par des
lois
d’Etat, iraient de nouveau convertir les protesta
C’est ainsi que les jésuites parviendraient à obtenir l’exécution des
lois
d’Etat, qui sur terre anticiperaient l’enfer et r
t punissant l’exercice d’une profession instituée et protégée par les
lois
civiles et les diplômes de nos rois, pag. 131 ; l
et les prêtres qui les leur appliqueraient devraient être, selon les
lois
ecclésiastiques, suspendus de leurs fonctions, pa
Les prêtres qui commettent des délits et des crimes sont sujets à la
loi
commune, et il n’y a aucune exception en leur fav
êtres manquent eux-mêmes à la discipline qui leur est imposée par les
lois
de l’Eglise, pag. 344 et suiv. ; ils ne doivent a
’Etat, pag. 125 ; leur profession étant instituée et protégée par les
lois
civiles et les diplômes du prince, ils n’en sont
ont signifier au clergé de rentrer dans la discipline imposée par les
lois
ecclésiastiques, pag. 332*. Evêques ou archevêqu
emandant l’abjuration de la profession de comédien, instituée par nos
lois
civiles et par les diplômes du prince et en faisa
à l’égard des comédiens du troisième âge, qui sont institués par les
lois
civiles, et les diplômes de nos rois, les procure
été, mais la régénérer : ce n’est point en aggravant le fardeau de la
loi
de Moïse qu’il a voulu faire venir les hommes à l
oux, mon fardeau est léger. » Comment se fait-il, mes frères, que la
loi
nouvelle, douce, tolérante, consolante comme son
s ont triomphé sous Constantin, le christianisme n’était déjà plus la
loi
de Jésus, mais seulement la religion de ces anach
te nouvelle résurrection du Christ parmi nous, apôtres nouveaux de sa
loi
, ses ministres nous la ramèneraient dans toute sa
et, certes, rien moins que religieuse ; et bientôt aussi la sacrilège
loi
du sacrilègef a souillé nos codes qu’avait régéné
i ne reconnaît d’autre recours que dans le prêtre qui l’a soumis à sa
loi
par la menace et la terreur de l’enfer : ce roi,
ile, aimez votre prochain comme vous-mêmes, et vous aurez accompli la
loi
de Jésus-Christ. » Et nous ajoutons : « Vous êt
une partie de vos devoirs, et vous aurez accompli encore une fois la
loi
de Jésus-Christ. » Anathème !… arme vieille, rou
qui rapprochent innocemment les sexes, et préparent les unions que la
loi
de Dieu a prescrites. Comme tous se connaissent,
ts, les disperser, renverser le tonneau du ménétrier, et imposer leur
loi
à ces vieillards, à ces pères, ignorant encore le
rmis de goûter dans l’enceinte de la ville ; ils se soustraient à une
loi
plus dure que celle de Mahomet, et ils reconnaiss
sirs en ce qu’ils pourraient avoir de condamnable et de contraire aux
lois
de la décence et de la raison. Vous ne supposez p
!…. Tu blasphèmes contre ton maître !…. Tu prétends être soumis à sa
loi
, et tu veux le soumettre à la tienne !… Ah ! mes
des hommes élevés, pour ainsi dire, au-dessus de l’humanité, que les
lois
ne peuvent atteindre, et qui, le plus souvent, se
oupirs de l’humble qu’on outrage, Juge tous les mortels avec d’égales
lois
, Et du haut de son trône interroge les rois…t. »
s la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes
lois
Maîtresses du vil peuple obéissent aux rois ; Qu
e ces menaces que votre divin Fils adresse aux faux interprètes de sa
loi
, et encore de celles qui terminent cette terrible
6 est l’occasion d’un grand mouvement clérical et ultra. f. [NDE] La
loi
sur le sacrilège est votée en janvier 1825, après
t sentiment anticlérical. g. [NDE] Allusion au code Napoléon, que la
loi
sur le sacrilège modifie. h. [NDE] Lire: Instrui
le théâtre le fait souverainement mépriser. C’est ce qu’ont pensé les
lois
humaines, aussi sévères en ce point que les canon
Justinien (L. 17. C. de Episcop. audient.) rapporte et confirme cette
loi
, et dans la Novel. 123. il renouvelle cette défen
rra-t-on sans étonnement, et voudra-t-on croire le grand sermon et la
loi
rigoureuse qu’adresse cet Empereur au Patriarche
épositaire de la science sacrée, on lui demandera l’explication de la
loi
; est-elle dépositaire des folies du théâtre ? Vo
en ajoute d’autres, et les surpasse tous. M. Hébert se conformait aux
lois
ecclésiastiques anciennes et modernes de son dioc
oya le Pape Innocent au Concile de Tolède, et qui y fut mis comme une
loi
pour toute l’Espagne (Distinct. 51. C. 1. Aliquan
qui la transgressent, je n’ai vu aucun Ecclésiastique qui doute de la
loi
. La plupart étendent la défense aux laïques, et u
pas par leurs mœurs. On s’en plaignit, et l’Empereur l’an 416 fit une
loi
qu’il confirma avec quelque changement deux ans a
ad quodlibet spectaculum accedendi licentiam permittimus. » Ces mêmes
lois
sont rapportées, L. 17. L. 18. C. de Episcop. et
e grâce ? « Nolite diligere mundum, neque ea quæ in mundo sunt. » Nos
lois
, plus indulgentes que les lois Romaines, ne parle
dum, neque ea quæ in mundo sunt. » Nos lois, plus indulgentes que les
lois
Romaines, ne parlent point du Clergé, ou plutôt e
t point du Clergé, ou plutôt elles supposent que le droit Romain fait
loi
dans le royaume, et qu’il n’est pas nécessaire d’
in trouva ce mélange indécent, et pendant son consulat fit porter une
loi
qui fixait un rang distingué aux Sénateurs. Le pe
pas, à la vérité, l’ouvrage d’un Magistrat, l’Auteur de l’Esprit des
Lois
en parle avec cette légèreté et cette vérité qui
es ? Pourquoi non ? tout y gagnerait, et eux-mêmes les premiers ; les
lois
ne les appellent-elles pas les Prêtres de la just
nsentir à son propre avilissement. Il est étrange qu’il ait fallu des
lois
pour régler son extérieur, et le contraindre ains
que. Dans la suite les personnes libres, oubliant par libertinage les
lois
de l’honneur, voulurent se mêler avec les esclave
temps eut le même intérêt ; mais affermi sur le trône, il écouta les
lois
de la décence ; il défendit aux Sénateurs de para
er du tribunal au parterre ? comment même la mériter ? La science des
lois
, des ordonnances, des arrêts, est infinie ; la vi
les oiseaux, les poissons, les bêtes à quatre pieds, relativement aux
lois
. L’autre, le Garde-manger du Droit, où l’on trouv
de la nourriture due aux hommes et aux bêtes. Un autre, la Sphère des
Lois
, en dialogues. Les interlocuteurs sont Momus, Jup
ous les crimes et toute la matière de cette passion, à l’occasion des
lois
et des canons qui peuvent y avoir quelque rapport
a musique, et de tous les aliments de la passion, toujours hérissé de
lois
et de canons, et émaillé de vers et de contes, il
s extravagances. On peut voir ses savants commentaires sur toutes les
lois
sans nombre qui condamnent le métier de Comédien
t-on regarder comme accompli ce qui est nul dans son principe ? Et la
loi
peut-elle jamais supposer accompli & ratifier
mis cette obscénité infame dans un contrat, ni le Législateur dans la
loi
. A quoi serviroit-elle ? La justice a-t-elle quel
e peine à sa désobéissance, l’enfant n’est pas obligé d’obéir. Cette
loi
n’est pas juste ; il y a des personnes avec qui l
à douze & à quatorze . L’un & l’autre est bizarre, contre la
loi
universelle, la raison & la nature. La nubili
ces promis longtemps avant cet âge, & même entre particuliers. La
loi
, par rapport à la nubilité, est commune à tous ;
nt pas des raisons suffisantes pour refuser leur consentement. Cette
loi
est singuliere en Allemagne, où toute la noblesse
r, pour obtenir du moins un dédommagement. Mais quand on saura que la
loi
ratifie ces infamies, à quels excès ne se précipi
grand Philosophe, un Salomon, qui fait du paiement des dispenses une
loi
genérale, en fixe le tarif, & se les attribue
religion & les mœurs. L’unité l’indossubilité du mariage est une
loi
aussi ancienne que le monde ; c’est la premiere q
it que remettre les choses dans leur premier état, & confirmer la
loi
primitive. Je veux rendre ces loix plus respectab
pouse une fille de qualité, marché nul. Dieu nous préserve que cette
loi
vienne en France ; que de mariages rompus & d
s riche. L’amour du théâtre est un si grand dérangement, que par les
lois
Romaines on est censé avoir corrompu un esclave,
ices. Voleur, séditieux, amateur des spectacles, c’est aux yeux de la
loi
la même chose ; un amateur des spectacles est tou
nimius, tenetur actione de servo corrupto. » Ce que Mornac sur cette
loi
applique en ces termes aux enfants de famille à q
lus effrénée licence ; cent fois les Empereurs furent obligés par des
lois
rigoureuses d’y rétablir les apparences de la ver
uelques endroits, mais en général n’est pas vraisemblable, puisque la
loi
d’Arcadius, qui les réforme, est du 25 avril. Or
cadius, qui les réforme, est du 25 avril. Or il est impossible que la
loi
du Prince ait été intimée dans cinq jours à toute
urs à toutes les provinces, et il serait ridicule qu’on n’eût fait la
loi
qu’après la fête, pour la réformer. Baronius le f
ssant pour le public, la population. La prétendue brèche qu’y fait la
loi
de la continence, que le Clergé s’impose, est un
omain et la dépopulation de l’Empire. Afin de la prévenir, il fit des
lois
très sévères pour punir l’adultère et obliger au
ce joug, que l’adultère le profana, que le divorce le rompit, que les
lois
furent inutiles. Chez les Juifs, où l’on ne vit j
Charlemagne déclara infâmes les histrions & les farceurs, par une
Loi
portée l’an 789. Capitul. Reg. Francor. tome i, c
ce, en cas que la femme aille auxdits Spectacles malgré lui. Si cette
Loi
avoit encore lieu, il y auroit plus d’un divorce
, Valens & Gratien ne leur furent pas favorables. On peut voir la
Loi
qu’ils portèrent en 372, lib. 1. Magist. Cod. The
e Spectacul. Théodose, Gratien & Valentinien, défendirent par une
Loi
du 19 Mai 386, à tous Juges de se trouver aux jeu
ante jours jusqu’à la Pentecôte ; les Fêtes des Apôtres, afin, dit la
Loi
, que le peuple n’étant point distrait dans ces sa
appliquer tout son esprit au service de Dieu : ils soumettent à cette
Loi
les Payens & les Juifs. Lib. ult. de Spectacu
ceurs, ni entre les Acteurs des Tragédies & ceux des Comédies, la
Loi
couvre indistinctement du même opprobre tous ceux
tient aux anciens Confrères de la Passion ». a. Qu’on observe cette
Loi
, il n’y aura pas peut-être un seul théâtre de Com
onscience. Le Prince n’est donc comptable à personne qu’à Dieu et aux
lois
, de ses démarches. Les sujets liés par le serment
oute sa confiance : c’est choquer en un mot le respect imposé par les
lois
à tout l’Etat pour la personne sacrée du Monarque
ur en ce cas est un juge qui ne connaît rien au-dessus de lui que les
lois
, qui peut parler aussi fortement qu’il le juge à
e croient les premiers hommes du monde, et comme le maintien de leurs
lois
exige un plus grand nombre de véritables Citoyens
utangs et les Pongos, n’ont pas à beaucoup près la connaissance de la
loi
naturelle comme Arlequin Sauvage. Arlequin est po
ignorants, parce que vous faites consister votre sagesse à savoir les
lois
, tandis que vous ne connaissez pas la raison qui
ous ne connaissez pas la raison qui vous apprendrait à vous passer de
lois
comme nous. »w Je puis vous protester, moi qui
ur ; et toutes les réflexions que vous faites sur l’établissement des
lois
qui le proscrivent se présenteraient à l’esprit d
ustifier le prétendu Criminel : êtes-vous bien sûr d’ailleurs que ces
lois
ne seraient pas mitigées en faveur d’un fils qui
Peuple quelconque, c’est faire un bien moral et politique. C’est aux
lois
, à la raison, c’est aux Auteurs Dramatiques à lui
e que la Noblesse est si respectable qu’il n’est jamais permis qu’aux
lois
de l’Etat de la punir de ses désordres. Si les ca
l’injustice, la tyrannie et les autres vices qui les persécutent. Les
lois
selon vous n’ont nul accès au Théâtre, et moi, je
accès au Théâtre, et moi, je dis au contraire que sans le pouvoir des
lois
nous serions encore spectateurs de ces profanatio
sordres qui accompagnaient ces représentations ont été abolis par les
lois
de l’Eglise et par l’autorité des Magistrats. Il
glise et par l’autorité des Magistrats. Il est résulté du pouvoir des
lois
que le vice a été contraint d’abandonner la scène
les mêmes moyens pour mortifier quelqu’un. Voilà Monsieur ce que les
lois
ont corrigé sur la scène : elles y peuvent donc q
les huées. Enfin de la licence on arrêta le cours. Le Magistrat, des
lois
emprunta le secours, Et rendant par édit les Poèt
age critique de Ménandre. « C’est le Public, dites-vous, qui fait la
loi
au Théâtre, et non pas le Théâtre qui la fait au
rs font bien et très bien de se soumettre à ce goût et de recevoir la
loi
du Public. Ne craignez point au reste qu’à l’exem
des Tyrans ne justifie ni votre opinion à l’égard de la faiblesse des
lois
contre les abus du spectacle ni le reproche que v
e pas un concert bien entendu entre l’esprit de la Scène et celui des
lois
, qu’on aille applaudir au Théâtre ce même Cid qu’
, op. cit., p. 26. La citation exacte est : « […] au lieu de faire la
loi
au public, le Théâtre la reçoit de lui […] ». be
astiques sont bien nés sujets du roi, et soumis comme les autres à la
loi
commune, mais il ne faut pas oublier qu’ils tienn
es, et même l’influence de l’opinion ; il faut encore ajouter que les
lois
constitutionnelles rendent au prince et à son gou
un jour, si on leur permettait de dériver de la ligne tracée par nos
lois
, chercher à ressaisir une autorité qu’ils n’ont p
leurs que nous avons décrits ; car ils les notèrent d'infamie par les
Lois
, et les déclarèrent indignes de posséder aucunes
Jeux, on leur eût bien plus facilement accordé cette grâce, et cette
loi
ne les eût pas oubliés s'ils avaient été compris
Justinienl. Quædam ff. de pœnit. « Si artem ludicram fecerit. » . Les
Lois
condamnent la fille d'un Sénateur qui s'est aband
ses et Chansons malhonnêtes, qui rendaient les Acteurs infâmes par la
Loi
. Aussi dans la suite, l'Auteur ajoute que ni la N
ivait sous Auguste à la naissance de l'Empire, qui n'ignorait pas les
Lois
de son Pays, et qui ne pouvait s'abuser en la con
dit que les Athlètes et Xystiques avaient été notés d'infamie par les
Lois
Romaines, puisque nous lisons le contraire dans l
puisque nous lisons le contraire dans les textes formels de ces mêmes
Lois
. Aussi quand les Conciles et les Pères de l'Eglis
ent des yeux jaloux ; et la passion qui échappe à tous les liens, des
lois
, de la conscience, de l’honneur, qui l’emporte su
quoi jeter de l’huile dans un feu déjà trop ardent, et que toutes les
lois
tâchent de tempérer ? pourquoi mener la jeunesse
ons de tout un peuple. C’est ce qui rend les comédies infâmes par les
lois
, et néanmoins si célèbres, par la coutume qu’elle
ner doucement le cœur d’où dépend tout ce qu’ils prétendent. Aussi la
loi
punit ces attraits comme un rapt,L. vui. cod. de
crimes, et qu’elles portent efficacement les hommes à tout ce que les
lois
divines et humaines leur défendent. L. vui. cod.
e ces deux journaux, me paraît très probable par la nature même de la
loi
de tendance qui va les juger. Tous les auteurs ég
les juger. Tous les auteurs également succomberaient, si une pareille
loi
était dirigée contre eux, ainsi que je l’indiquer
e en se déterminant à les accabler par les effets irrésistibles de la
loi
du plus fort. Ils comprimèrent les ennemis des id
eil de la terreur, et ils parvinrent enfin à s’en défaire au moyen de
lois
inquisitoriales qui leur procurèrent la jouissanc
investis d’un pouvoir discrétionnaire interprétaient à leur guise des
lois
d’exception, des lois véritablement inquisitorial
discrétionnaire interprétaient à leur guise des lois d’exception, des
lois
véritablement inquisitoriales uniquement fondées
oriales uniquement fondées sur leurs opinions, et faisaient taire les
lois
équitables dont ils ne devaient être que les inte
re, la science, la raison, le bon sens et la liberté tempérée par les
lois
, corrigent nécessairement la nature humaine et re
nseils perfides du jésuitisme, il faut donc renoncer à solliciter des
lois
inquisitoriales toujours odieuses et toujours bas
er paisiblement les droits naturels des peuples, et l’observation des
lois
de la part des agents de l’autorité publique ; qu
me avec celle du chef de l’église, auquel plus d’une fois elle fit la
loi
, et dont les éléments tendent à la dissolution de
xpliquiez aussi, à l’occasion du Cid, sur le duel, ce monstre que les
Lois
et le bon sens auraient depuis longtemps étouffé,
sions des hommes n’étaient souvent plus fortes que le bon sens et les
Lois
. Ce sont deux points, Monsieur, sur lesquels je n
is heures consécutives, quoi ? des invectives continuelles contre les
Lois
, sous la protection desquelles nous vivons tranqu
et le plus pur des dons de sa libéralité, jusques à quand de tristes
Lois
, une tyrannique Autorité t’imposeront-elles de du
ont vous êtes le plus ferme appui, ne vous occupez qu’à maintenir les
Lois
et la plus exacte Police, parlez de bonne foi ; s
vantage pour forcer les Comédiens, effrayés des conséquences de cette
loi
, à renoncer à tout établissement dans son Diocèse
ais, afin qu’elle fût plus connue. 2°. Que les exemples ne forment ni
lois
ni décisions, et qu’on ne nous en citera jamais é
une représentation de cette Pièce. C’était un crime capital selon les
lois
qui nous étaient prescrites. Elle était bien sage
éjugé odieux, un usage barbare, (vous le reconnaissez) qui choque les
Lois
, le bon sens, l’humanité et la Religion. Quoi ! l
amais parlé plus fortement et plus constamment. Tous les recueils des
lois
civiles, aussi bien que des lois canoniques, le d
s constamment. Tous les recueils des lois civiles, aussi bien que des
lois
canoniques, le digeste, le code, les nouvelles, l
ux ? On lira avec plaisir les réflexions éloquentes de Mornac sur les
lois
du digeste et du code, le style éloquent de Gonza
ages pour parler et pour penser différemment. Instruits à l’école des
lois
, c’est-à-dire de la raison, de l’ordre, des bonne
spèce de traité contre la comédie, dans son savant commentaire sur la
loi
Dominico (Codex Theodosianus de spectaculis), où
du royaume sur le théâtre et les Acteurs. Nous y verrons un corps de
lois
civiles et ecclésiastiques qui partout le poursui
Il faut croire qu’il ignorait que les conciles, les saints Pères, les
lois
Romaines, les canons, les Magistrats, les avaient
ux raison. Personne ne peut être obligé de monter sur le théâtre, les
lois
sont expresses, même pour les esclaves ; personne
esses, même pour les esclaves ; personne même ne devrait y monter, la
loi
et la conscience n’y sont pas moins positives. Ma
uriers également pernicieux aux familles, également condamnés par les
lois
de l’Evangile, caractérise parfaitement l’illégit
Tout cela n’a rien de légal, et ne forme point un état avoué par les
lois
. Tout le pompeux étalage de ses titres porte à fa
à demi nues. Cet usage s’y est si bien établi, qu’il y est devenu une
loi
: une Actrice modeste ne serait pas soufferte dan
uation pourriez-vous supposer dans le sieur de la M** ? S’il sçait la
Loi
, il ignore les Canons : depuis quand le Juriscons
êtes jusqu’à présent adressée aux Ministres de l’Eglise, parlez à la
Loi
& à ses Ministres, (pag. 32,) c’est-à-dire :
32,) c’est-à-dire : Vous devez m’interroger : je suis l’organe de la
Loi
que je veux soutenir contre une autorité étranger
ovenant d’un fonds qui n’appartient plus au créancier, & selon la
loi
, la chose fructifie à son maître. La malice de l’
roit être purement gracieux. Aussi est-elle condamnée dans l’ancienne
Loi
: vous ne prêterez pas3 votre argent à usure, &am
sainteté de l’Eglise soit souillée Deuter. 225.. Car puisqu’il estLa
loi
défend que les hommes se déguisent en femmes, et
hommes se déguisent en femmes, et les femmes en hommes. défendu en la
loi
, que les hommes ne vêtent point les habits de fem
r échafauds est déshonnête, et corrompt la Jeunesse. Deuter. 225. La
loi
défend que les hommes se déguisent en femmes, et
nt la société, et d’en arrêter les désordres par la seule force de la
loi
. Mais, en me lisant avec quelque attention, on se
entre eux. Le juste respect dû à la religion, aux bonnes mœurs et aux
lois
, en doit écarter jusqu’à la seule idée. L’unique
lle attentive ? Organe de celui qui grava dans le cœur de l’homme ces
lois
naturelles qui sont le premier fondement de toute
mission ; à arrêter le désordre des passions qui, malgré l’empire des
lois
, troublent l’harmonie sociale et altèrent les bie
nté du suprême législateur, ils ne sauraient cependant enfreindre ses
lois
sacrées ; et s’ils s’en écartent jamais, comment
des nations. Contemplez tous les maux de l’usure, qui, au mépris des
lois
naturelles et positives, dévore la fortune publiq
re et sa fureur, sera-t-il arrêté par la crainte des vengeances de la
loi
? Eh, n’a-t-il pas toujours l’espoir d’y échapper
besoins du peuple français, jouissons-nous déjà du bienfait de cette
loi
salutaire, qui autorise le rétablissement de ces
’orateur judicieux, qui, au nom même du gouvernement, a proposé cette
loi
si désirée ; “sans doute le culte est rétabli, l’
ant vers le Ciel que des mains malfaisantes, Tu fais des cruautés une
loi
de l’Etat Et l’apanage affreux de ton pontificat.
ons. Mais, ajoute le Chancelier : « Mais ce n’est pas là, Sire, La
loi
que l’évangile a daigné leur prescrire. » S’ils
vangile a daigné leur prescrire. » S’ils s’étaient écartés de cette
loi
, ce n’était donc plus comme prêtres et comme atta
Si je voulais raconter tous les maux qu’ont produit dans le monde les
lois
civiles, la monarchie, le gouvernement républicai
a vertu sa noble récompense, a-t-il pu outrager ainsi le culte et les
lois
de l’être éternel et puissant dont elle émane, ce
n déhonté, qui, sur la scène, vient afficher ainsi son infraction aux
lois
de l’église32 ? Encore, si ces tableaux indiscret
omme de la pièce, s’occupe, avec son digne cortège, des soins que les
lois
paient de la corde, et qui, au lieu de larmes que
t le règne des femmes ; ce sont elles qui nécessairement y donnent la
loi
…. Un effet naturel de ces sortes de pièces est do
esse comme doctrine incontestable, qu’au mépris de la religion et des
lois
, au préjudice même des vrais intérêts de l’état,
oue, ce que l’intérêt de la société réprouve, ce que la morale et les
lois
défendent expressément, est donc souvent toléré,
n puisse dire, elle paraît si près de la nature, et si conforme à ses
lois
, que sans effort, sans application, et, pour ains
terrasse le parti d’un nouveau Catilina, il est toujours l’appui des
lois
, le soutien, le protecteur de son pays. Le barrea
e et à l’éloquence victorieuse du ministre appelé spécialement par la
loi
à l’honorable soin d’en réclamer aux pieds des tr
ons des jurisconsultes avaient toute la force et toute l’autorité des
lois
. Comme nous l’avons déjà fait depuis nous-mêmes e
e saurait lui refuser un appui tutélaire, parce que, d’accord avec la
loi
, son cœur l’appelle spécialement à sa défense. Ma
are à force de droiture et d’humanité, il n’écoute que l’oracle de la
loi
, et n’en profane jamais le sanctuaire auguste par
ui n’en ressent pas l’influence heureuse, abandonne le sanctuaire des
lois
! Tôt ou tard il en profanerait l’enceinte august
é pour la France opprimée, n’avons-nous pas vu dans le sanctuaire des
lois
, indignement profané, des hommes flétris par elle
le plus grand et le plus intolérable ; s’il ne faut pas moins que la
loi
rigoureuse du devoir et le sentiment impérieux de
mbien de semblables abus, si contraires au texte comme à l’esprit des
lois
, ne sont-ils pas douloureux ! combien ne sont-ils
on d’empire et d’autorité qui ne saurait jamais se concilier avec les
lois
de la décence ou l’absence des passions, que devi
sociés aux travaux des orateurs, lorsque leur titre particulier ou la
loi
ne les appelleront point à l’honneur même d’en ex
ses grands talents que par ses modestes vertus, oui, c’est ce code de
lois
« qui paraissant, après la révolution, comme ce s
t avides de justice et de prospérité ». Dans l’étude de nos anciennes
lois
, que de travail et de soins ne fallait-il pas pou
acré de la volonté de nos anciens souverains, il était quelquefois la
loi
vivante de l’état tout entier. Mais, trop souvent
l ouvrît enfin ce code fameux des premiers législateurs du monde, ces
lois
sages et sublimes que l’orgueilleuse Rome, après
a défaite, impose encore à l’univers. Ainsi donc, sous l’empire d’une
loi
sage, unique, appropriée au génie d’un peuple mod
aire au joug d’une croyance commune, et montrer un esprit rebelle aux
lois
du christianisme, ont la coupable imprudence d’en
partient à celui du barreau de forcer à la respecter, en invoquant la
loi
, qui n’en est que l’organe et le soutien ; car, a
ar la force de la persuasion, les autres, aidés de la puissance de la
loi
, l’obtiennent par son autorité. Leur auguste et p
sse des courtisans : « Bientôt ils vous diront que les plus saintes
lois
, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois ; Q
ndre son origine. Ainsi que dans leurs mœurs, tout est pur dans leurs
lois
: C’est par eux qu’on apprend à respecter les roi
sion ou l’opinion du juge qui s’y montre toujours impassible comme la
loi
même dont il est l’organe. Tout y est calme, gran
sance d’un service aussi grand, que le Gouvernement, dans sa dernière
loi
sur le rétablissement des écoles de droit, a assi
selon les occasions, on n’ait sévi contre ceux qui s’écartaient d’une
loi
si sage. Ces Compagnies respectables sont trop ja
urs paru si dangereuse et si déshonorante pour les Magistrats, que la
loi
Romaine leur défend d’aller jamais dans leurs mai
it jusqu’à se rendre Comédienne ou femme publique (car aux yeux de la
loi
c’est la même chose), dérogeait si bien à la nobl
aient après dîner, à peu près comme dans les affaires criminelles les
lois
veulent que les Juges soient à jeun quand ils pro
ue, qui favorise toute sorte de dissolution. A Dieu ne plaise, dit la
loi
1. de offic. Rect. provin. Cod. Theod. L. 1. C. 6
orum mancipatus plus ludicris curæ tribuat, quam seriis actibus. » La
loi
2. de spectac. (ibid.) défend à tous les Magistra
uple, vengeur des crimes, protecteur des bonnes mœurs, interprète des
lois
, oracle d’une province, dont la sagesse, la modér
idem : Si l’Acteur et l’Auteur, dit-on, sont infâmes dans l’ordre des
lois
, il résulte de cette peine d’infamie, que la pein
dre des lois, il résulte de cette peine d’infamie, que la peine de la
loi
contre un délit détruit toute autre peine, parce
nir deux fois pour le même délit. ». Ainsi l’infamie prononcée par la
loi
contre les Comédiens les mettrait à couvert de l’
licatesse, leur attachement aux maximes saintes de la religion et aux
lois
de l’état, ne leur avaient pas permis de garder l
ertissements, elle permet les joies et les fêtes des Païens ; que ses
lois
toutes pures, toutes saintes qu’elles sont, ne la
ère leur eût-on dit ? quelle plus visible imposture, que d’accuser la
loi
chrétienne de dérèglement dans les mœurs, elle qu
des lâches Chrétiens ne saurait déroger à l’invariable sainteté de la
loi
chrétienne, qui a condamné de tout temps, comme e
à des dissolutions païennes ; et adorant le même Dieu, ayant la même
loi
, craignant les mêmes châtiments au carnaval qu’en
era honneur dans un temps, de faire tout le contraire de ce que cette
loi
ordonne ; dans un autre, un mérite d’applaudir à
vertissements, et la morale des plus saints Patriarches de l’ancienne
loi
. Mais quand les beaux jours commencèrent à s’obsc
ondamnable, selon le jugement même des anciens Romains, qui par leurs
Lois
mettaient les Comédiens au rang des personnes inf
personnes infâmes. « Prætoris verba dicunt, ce sont les termes d’une
Loi
du Digeste, Leg. prætoris. 1. ff. de his qui nota
rodierit. » Lesquelles paroles sont plus amplement expliquées dans la
Loi
suivante l. quod ait. 2. ibid. §. ait. prætor. à
innocents et modestes de la part d’une troupe de gens, que toutes les
Lois
Ecclesiastiques et civiles, déclarent infâmes : U
. § 5. lib. 3. tit. 2. « Qui in scænam prodierit, infamis est, dit la
Loi
.« Scæna est quæ ludorum faciendorum causa, quolib
consuetudinem cognominavit. » Enfin une coutume qui est contraire aux
Lois
de l’Eglise et aux Constitutions Canoniques n’est
natur : si vero laïcus 3. segregetur. » Nous pouvons ajouter, que les
Lois
Civiles mêmes sont conformes en ce point à celles
ur, an indulgeri his necessitas poscat extrema suffragia. » Voilà une
Loi
expresse, qui prouve évidemment, que ces Empereur
our condamner cette pratique, excepté dans le cas de nécessité, où la
Loi
n’oblige pas. Cela étant supposé comme une vérité
dans l’exercice de la Danse ». On lit la même chose dans la cinquième
Loi
du Code Théodosien : « Si quelques Chrétiens, dit
cinquième Loi du Code Théodosien : « Si quelques Chrétiens, dit cette
Loi
, veulent imiter la folie et l’impiété des Juifs,
des Juifs, mais des Gentils et Idolâtres, comme il est marqué dans la
Loi
que nous avons citée, et dans un passage de saint
-même et qu’il jouit de tous les droits civils sous la protection des
lois
. Tous les citoyens, en effet, qu’ils soient coméd
er les rigueurs de certains prêtres fanatiques, qui par ignorance des
lois
ecclésiastiques, et au mépris des lois séculières
atiques, qui par ignorance des lois ecclésiastiques, et au mépris des
lois
séculières, prétendraient avoir le droit d’anathé
médiennes peuvent être aussi sages que d’autres femmes ? Si de bonnes
lois
suffisent pour réprimer les abus ? Si ces lois pe
femmes ? Si de bonnes lois suffisent pour réprimer les abus ? Si ces
lois
peuvent être bien observées ? etc. Tout est probl
ais l’homme modifié par les Religions, par les Gouvernements, par les
lois
, par les coutumes, par les préjugés, par les clim
faudra taxer cet Auteur d’ignorance, pour avoir manqué à la première
loi
de son art, à celle qui sert de base à toutes les
quels on puisse agir sur les mœurs d’un peuple ; savoir, la force des
lois
, l’empire de l’opinion, et l’attrait du plaisir.
orce des lois, l’empire de l’opinion, et l’attrait du plaisir. Or les
lois
n’ont nul accès au Théâtre, dont la moindre contr
un amusement. L’opinion n’en dépend point, puisqu’au lieu de faire la
loi
au public, le Théâtre la reçoit de lui ; et quant
connaître l’affaire et non les parties, et ne voir que l’ordre et la
loi
. Or je dis qu’engager un Juge à faire une mauvais
homme de la Pièce, s’occupe avec son digne cortège, de soins que les
lois
paient de la corde ; et qu’au lieu des larmes que
st le règne des femmes. Ce sont elles qui nécessairement y donnent la
loi
: parce que, selon l’ordre de la Nature, la résis
e, par murmurer en secret du sacrifice qu’il est forcé d’en faire aux
lois
de la patrie. Voilà ce que chacun de nous éprouva
rès avoir mieux consulté son cœur, Titus ne voulant ni enfreindre les
lois
de Rome, ni vendre le bonheur à l’ambition, vienn
t-être, et qui trouvera sans cesse mille nouveaux moyens d’éluder les
lois
somptuaires. Introduction du luxe : cinquième pré
t les moyens que vous nous indiquez pour contenir les Comédiens ? Des
lois
sévères et bien exécutées. C’est au moins avouer
besoin d’être contenus, et que les moyens n’en sont pas faciles. Des
lois
sévères ? La première est de n’en point souffrir.
nous enfreignons celle-là, que deviendra la sévérité des autres ? Des
lois
bien exécutées ? Il s’agit de savoir si cela se p
en exécutées ? Il s’agit de savoir si cela se peut : car la force des
lois
a sa mesure, celle des vices qu’elles répriment a
la première surpasse l’autre, qu’on peut s’assurer de l’exécution des
lois
. La connaissance de ces rapports fait la véritabl
lutôt que de moyens pour l’exécuter. Dans, le fond, l’institution des
lois
n’est pas une chose si merveilleuse, qu’avec du s
oit qui ne dressera pas un code d’une morale aussi pure que celle des
lois
de Platon ? Mais ce n’est pas de cela seul qu’il
c’est d’imposer au Peuple à l’exemple de Solon, moins les meilleures
lois
en elles-mêmes, que les meilleures qu’il puisse c
subsister les désordres, que de les prévenir, ou d’y pourvoir par des
lois
qui ne seront point observées : car sans remédier
t point observées : car sans remédier au mal, c’est encore avilir les
lois
. Une autre observation, non moins importante, est
justice particulière et de droit rigoureux, par des édits et par des
lois
; ou si quelquefois les lois influent sur les mœu
roit rigoureux, par des édits et par des lois ; ou si quelquefois les
lois
influent sur les mœurs, c’est quand elles en tire
ue par laquelle ils enjoignaient aux citoyens, non pas d’observer les
lois
, mais de les aimer, afin que l’observation ne leu
re parfaitement l’esprit de l’institution de Sparte, par laquelle les
lois
et les mœurs, intimement unies dans les cœurs des
ai de montrer par exemple sensible que ces instruments ne sont ni des
lois
ni des peines, ni nulle espèce de moyens coactifs
était mettre d’emblée une opposition choquante entre l’honneur et la
loi
: car la loi même ne peut obliger personne à se d
d’emblée une opposition choquante entre l’honneur et la loi : car la
loi
même ne peut obliger personne à se déshonorer. Si
nser Dieu de se battre, c’est un avis fort pieux sans doute ; mais la
loi
civile n’est point juge des péchés, et, toutes le
e pas un concert bien entendu entre l’esprit de la Scène et celui des
lois
, qu’on aille applaudir au Théâtre ce même Cid qu’
a Grève ? Ainsi l’on a beau faire ; ni la raison, ni la vertu, ni les
lois
ne vaincront l’opinion publique, tant qu’on ne tr
ût jugés définitivement autant qu’ils pouvaient l’être par les seules
lois
de l’honneur ; que ces jugements eussent été sévè
que pour les avoir négligées, pour avoir voulu mêler la force et les
lois
dans des matières de préjugés et changer le point
a violence, on a compromis l’autorité royale et rendu méprisables des
lois
qui passaient leur pouvoir. Cependant en quoi co
s convenables à notre constitution. Je demande, Monsieur, par quelles
lois
efficaces vous remédierez à cela ? Si le gouverne
Comédiens. Mais il ne s’agit pas seulement ici de l’insuffisance des
lois
pour réprimer de mauvaises mœurs, en laissant sub
nt courants vaguement dans l’esprit du peuple, mais autorisés par des
lois
expresses qui déclaraient les Acteurs infâmes, le
Farceurs, ni entre les Acteurs des Tragédies et ceux des Comédies, la
loi
couvre indistinctement du même opprobre tous ceux
gard l’exemple des Grecs, en donnèrent un tout contraire. Quand leurs
lois
déclaraient les Comédiens infâmes, était-ce dans
hentique le déshonneur qui en est inséparable : car jamais les bonnes
lois
ne changent la nature des choses, elles ne font q
respect pour les choses honnêtes ; tous deux aiment la patrie et les
lois
; tous deux honorent la foi conjugale, et, s’ils
pulaires ! me crie-t-on. Petites erreurs de l’enfance ! Tromperie des
lois
et de l’éducation ! La pudeur n’est rien. Elle n’
e l’éducation ! La pudeur n’est rien. Elle n’est qu’une invention des
lois
sociales pour mettre à couvert les droits des pèr
leur sont communs ? Pourquoi l’homme aurait-il sur ce point d’autres
lois
que les animaux ? Tes pourquoi, dit le Dieu, ne
l’éducation est plus soignée, et où l’on raffine incessamment sur les
lois
sociales ; il devrait être plus faible partout où
u’autant qu’il se refuse tout superflu : c’est une des raisons de nos
lois
somptuaires. Il me semble que ce qui doit d’abord
fait à meilleur marché. Vous direz encore qu’on les assujettira à nos
lois
somptuaires. Mais c’est en vain qu’on voudrait po
pposons les Comédiens bien établis dans Genève, bien contenus par nos
lois
, la Comédie florissante et fréquentée ; supposons
t ce qu’on a raison de blâmer en chaire ne doit pas être puni par les
lois
. Jamais peuple n’a péri par l’excès du vin, tous
indompté devient indisciplinable avant que d’avoir porté le joug des
lois
. Mais qu’un sang à demi glacé cherche un secours
; mais dans une République elle peut aisément le mettre au-dessus des
lois
. Alors le gouvernement n’a plus de force, et le r
fin cet exemple aura son effet encore, et si généralement partout les
lois
sont insuffisantes pour réprimer des vices qui na
se, les riches, les gens oisifs, tout sera pour eux, tout éludera des
lois
qui les gênent, tout favorisera leur licence : ch
s sur la Scène. Jamais Poète ne s’est bien trouvé d’avoir violé cette
loi
. 9. [NDA] Je dis le goût ou les mœurs indiffére
d au peuple Français ; j’aurai tort, si l’on réussit. 11. [NDA] Les
lois
peuvent déterminer les sujets, la forme des Pièce
e telle bassesse. Je laisse ce passage, parce que je me suis fait une
loi
de ne rien ôter ; mais je le désavoue hautement c
plus contraires. Je suppose l’amour innocent et libre, ne recevant de
lois
que de lui-même ; c’est à lui seul qu’il appartie
et Rome subsista cinq cents ans avant que personne s’y prévalût de la
loi
qui le permettait. 41. [NDA] Que sera-ce en leu
tions, couve à jeun de méchants desseins. 54. [NDA] Platon dans ses
Lois
permet aux seuls vieillards l’usage du vin, et mê
is elle maintient tout le monde dans le respect qu’on doit porter aux
lois
, aux mœurs, à la décence, même au sein de la joie
is qu’en partie sur l’influence des religions, des gouvernements, des
lois
, des coutumes, des préjugés et des climats sur le
offert des spectacles de même espèce à des peuples différents par les
lois
, les mœurs, le gouvernement et la Religion. L’And
isqu’il est universellement utile indépendamment du gouvernement, des
lois
et de la Religion. L’énergie, la vérité, le subli
éâtre est comme cette mine ; le plomb s’est présenté le premier : les
lois
, la police, et le génie des Auteurs sont enfin pa
bres du préjugé que vous voulez épaissir. Je ne me suis pas imposé la
loi
de vous ménager beaucoup, vous m’en avez donné l’
et ouvert leurs églises pour ces sortes de représentations ; que les
lois
civiles, que l’autorité du prince, infiniment plu
s par la force de sa volonté et de ses ordonnances, à l’exécution des
lois
canoniques. Mais cet ordre interposé de la part d
ui n’offrent encore que du scandale, et une infraction criminelle aux
lois
ecclésiastiques, et qui compromettent la dignité
représentent des Juifs et en particulier Moïse, tenant le livre de la
loi
avec le grand-prêtre des Israélites, revêtu du pe
tits polissons de la ville ; le patriarche Moïse, avec le livre de la
loi
, se trouve encore introduit dans cette mascarade.
partie inhérente. Le clergé dans une telle circonstance enfreint les
lois
ecclésiastiques et les lois civiles, il se met en
dans une telle circonstance enfreint les lois ecclésiastiques et les
lois
civiles, il se met en opposition avec les canons
teur des Israélites, le prophète qui nous a transmis les livres de la
loi
, l’Ancien Testament, Moïse que nous caractérisons
il est utile, indispensable qu’il exécute lui-même et la volonté des
lois
de l’Eglise, manifestée dans les canons des saint
se, manifestée dans les canons des saints conciles, et la volonté des
lois
et ordonnances civiles qui suppriment ces sortes
celle que je viens de décrire, est en opposition directe et avec les
lois
de l’Etat et avec les lois de l’Eglise. L’institu
ire, est en opposition directe et avec les lois de l’Etat et avec les
lois
de l’Eglise. L’institution de cette fête avait eu
de notre culte, ne pouvait plus avoir lieu ; la voix du prince et des
lois
s’est fait entendre à cette occasion, et le clerg
doit s’y soumettre avec d’autant plus d’empressement, que ses propres
lois
canoniques le lui prescrivent aussi. Les habitant
leur vie aux attaques de l’esprit malin. A la suite des saintes de la
loi
nouvelle, on voit paraître celles de l’Ancien Tes
deur dans lequel vivent les morts ; Toi cime et sommet, roi des rois,
loi
et vengeur des lois, toi lumière angélique ; Qu’a
vent les morts ; Toi cime et sommet, roi des rois, loi et vengeur des
lois
, toi lumière angélique ; Qu’appellent, qu’adorent
du moment où ils s’oublient au point de l’avilir, ils tombent sous la
loi
commune, et reçoivent, comme les autres citoyens,
rs crimes ou à leurs délits. La puissance du prince, la puissance des
lois
, ne créent pas pour eux une exception. L’autorité
ment d’autorité, qui est réprouvé et par la religion même, et par les
lois
de l’Etat. MM. les procureurs du roi, MM. les mai
MM. les maires des diverses communes du royaume sont les organes des
lois
, les délégués du prince ; ils doivent eux-mêmes d
des citoyens qui exercent une profession voulue et consacrée par les
lois
du royaume, n’ont pas besoin pour eux-mêmes de l’
ence des peuples, à l’égard de l’oubli qu’ils manifestent des propres
lois
ecclésiastiques, qui leur imposent, dans leur con
re »De Rep. 10. De Legib. 7. [Platon, De la République, livre X ; Des
Lois
, livre VII]. , que la comédie remue. Ainsi la com
. De Rep. 10. De Legib. 7. [Platon, De la République, livre X ; Des
Lois
, livre VII]. De Rep. 10. [Platon, De la Républiqu
troupe », et le renvoya. Tels sont les principes du Parlement et les
lois
de l’Etat, de ne reconnaître pour légitime, sans
tendre, une autre sorte d’existence qui fait aussi peu d’honneur à la
loi
et à la magistrature, qu’à la religion et aux mœu
qui ne permet pas d’avilir la science et la magistrature, a porté une
loi
qui défend aux bourreaux, bouchers, Comédiens et
du mandarinat, c’est-à-dire de toute charge publique. Rome avait des
lois
pareilles. Parmi nous, aucun corps de Magistratur
t presque tout employé à régler la discipline des théâtres, et chaque
loi
par les termes les plus méprisants semble n’être
istrées par ordre exprès du Roi, dix ans après, ne prouvent rien. Les
lois
Romaines les plus sévères n’ont jamais puni d’une
alais au parterre, avoir une charge et une Actrice. Voilà l’homme. La
loi
que l’on viole, les sentiments qu’on combat par l
s grand nombre. Mais cette distinction est inutile ici, parce que les
lois
donnent également et généralement ces deux titres
x et avec dégoût, ont supprimé les pensions des Acteurs, ont fait des
lois
sévères, sinon pour l’abolir, ce que la corruptio
nal de Givry, où il rassemble contre le théâtre quantité de faits, de
lois
, de raisonnements, dont nous pourrons ailleurs fa
[Introduction] Avoir prouvé que la religion et les
lois
, les deux puissances ecclésiastique et séculière,
ien de plus important au bonheur de la société que la religion et les
lois
? le Prince n’est-il pas le législateur ? renvers
s laissé de punir très sévèrement ce qui n’était point défendu par la
Loi
en termes formels et précis : car, par exemple, l
défendu par la Loi en termes formels et précis : car, par exemple, la
Loi
ne défendait pas de ramasser de petits brins de b
el soin il devait éviter les choses qu’il lui avait interdites par sa
Loi
; puisqu’il était même offencé, quand on y contre
ume & par celles de la plupart des peuples, & sur-tout par la
loi
de Dieu, qui les traite d’abominables. Bien des c
fait à un autre Acteur à qui ils seroient utiles, son à d’autres). La
loi
répond que tout dépend de la volonté du testateur
e que pour les femmes, mais dont les hommes se servent parmi nous. La
loi
110 ff. 1. de verb. oblig. paroît opposée. Mais G
ue muliebris est, ce qui comprend tout. Hotoman. L. 3. observ. 13. La
loi
Vestit, ibid, de aur. & arg. distingue plusie
Prêtre, qui dans son style familier disoit de très-bonnes vérités. La
loi
de Dieu est expresse & terrible : Que la femm
egarder comme purement cérémoniaire, & sujette au changement, une
loi
conçue en ces termes ; on ne parle pas autrement
le soldat reconnoît son cheval. Les êtres insensibles suivens la même
loi
; il n’y a pas deux plantes dans une campagne, de
eut signifier des armes, & des habits : mais c’est trop borner la
loi
, & en faire une loi inutile. Il n’a jamais fa
& des habits : mais c’est trop borner la loi, & en faire une
loi
inutile. Il n’a jamais fallu interdire la guerre
st un phénomène. L’Abbé Rupert, & quelques autres, prennent cette
loi
dans un sens moral. Ne pas porter les habits d’ho
, vix caput lassà service sustentant. Je ne crois pourtant pas qu’une
loi
expresse y fût nécessaire ; le ridicule de la déc
la morale chrétienne, une blasphème contre la vérité dont toutes les
Lois
Divines demandent justice, comme d’un crime énorm
es Spectacles. Ce n’est pas à nous qu’il faut vous en prendre, si ces
lois
vous paraissent austères et difficiles, mais à l’
gémit, s’agite, et se tourmente, jusqu’à ce qu’il ait tout soumis aux
lois
de son empire. Alors les pompes de Satan se déplo
x Spectacles ? N’est-ce pas là qu’il domine, en foulant aux pieds les
lois
de l’Evangile, et les règles de la pénitence ; qu
j’ai maudit ; parce que vous y avez enivré vos sens de tout ce que ma
loi
condamne ; parce que vous y avez cherché tout ce
suivre les folies du siècle, et de nous y livrer ? Comment, sous les
lois
d’un Evangile qui nous ordonne d’arracher notre œ
la bouche de ces acteurs justement flétris par la Religion et par les
lois
, deviennent des occasions de se perdre ? N’est-ce
s que vous auriez vu, avec toute l’Eglise dont vous devez écouter les
lois
, que les Spectacles sont la ruine des bonnes mœur
ci ? Mais qui est-ce qui ne sait pas que les hommes changent ; que la
loi
de Dieu demeure éternellement, et que par conséqu
foi qu’on trouve le moyen d’allier avec la pratique extérieure de la
loi
. Ainsi l’on fait l’éloge du Christianisme, et l’o
qu’ils ne soient dangereux. Il y a des choses même autorisées par les
lois
, que la conscience ne permet pas d’adopter. La pr
, les Grecs, tous empruntèrent cet usage des Français ou du moins les
lois
et les règles que les Français en avaient prescri
xibus separavit », dit Spartien pag. 174. mais il fallut de nouvelles
Lois
, puisque Capitolin rapporte une défense de Marc-A
: « Lavacra mixta sustulit. » L’impie Héliogabale supprima cette sage
loi
, qui fut ensuite rétablie par Alexandre Sévère. C
nce de cet usage, il fallut le défendre durant trois siècles, par les
lois
de l’Eglise et des Princes, avant que de l’abolir
ise et des Princes, avant que de l’abolir entièrement. Quand même les
Lois
Civiles permettraient des abus, et que plusieurs
ne ; mais où l’on s’avance par les pas de la raison purifiée, vers la
loi
souveraine, et immuable. C’est ici que ce Prince
glise a frappé les Histrions, et les Scéniques, et l’infamie dont les
Lois
Civiles les ont notées, ne tombent point sur les
aussi excommunié les Comédiens, et les Acteurs de Tragédies : et les
Lois
Civiles en notant d’infamie les Histrions, et les
sodie ne sert de rien, et ne mérite pas qu’on s’y arrête, puisque les
Lois
Ecclésiastiques et Civiles ne distinguent tous le
signifie autre chose que l’Art de bouffonner. D’où il infère que les
Lois
Civiles en notant d’infamie ceux qui montent sut
ontent sur le Théâtre pour le gain, ne soient notés d’infamie par les
Lois
. Mais il est difficile de comprendre comment l’Au
ent défendu les Spectacles qu’aux jours des Fêtes marquées dans leurs
Lois
; II ne s’ensuivrait pas néanmoins qu’ils fussent
ister : soit parce qu’étant défendus absolument aux Chrétiens par les
Lois
de l’Eglise, ils ne leur sont licites en aucun te
u de traduire, pour exercer l’art des jeux. V. Réfutation. La
Loi
Si fratres dans le Code nous apprend que les Comé
exerçaient l’art de représenter les jeux. VI. Réfutation. La
Loi
Si quæ C. de spect. nous fait voir que le Théâtre
voir que le Théâtre était un lieu infâme. VII. Réfutation. La
Loi
Imperialis C. de nupt. et la Loi Julia ff. de rit
infâme. VII. Réfutation. La Loi Imperialis C. de nupt. et la
Loi
Julia ff. de ritu nupt. marquent que les Comédien
e les Comédiens étaient notés d’infamie. VIII. Réfutation. La
Loi
Senatoris ff. de ritu nupt. et la Loi quædam ff.
e. VIII. Réfutation. La Loi Senatoris ff. de ritu nupt. et la
Loi
quædam ff. de pœnis, condamnent la Comédie. I
uædam ff. de pœnis, condamnent la Comédie. IX. Réfutation. La
Loi
consensu C. de Repud. et la Novelle 22. de iis qu
ins. XVIII. Réfutation. Nos Rois, et les Rois d’Espagne : les
Lois
Romaines, et le Parlement de Paris ont condamné l
constances, selon leur fin, et selon leurs effets. C’est pourquoi les
Lois
Civiles, et Canoniques les condamnent. II. Ré
i ont été fréquentés, et qui sont recherchés pour le plaisir : et les
lois
que nous avons citées dans le chapitre précédent
il les adorait en toutes les manières qui étaient autorisées par les
lois
, et par la coutume, quelques superstitieuses qu’e
tout ce qu’on y observe, comme des choses qui sont ordonnées par les
lois
, mais non pas comme des choses qui soient agréabl
ne fallait pas être superstitieux dans le monde ; mais qu’à cause des
lois
des citoyens, et de la coutume des hommes, ils po
trouver, ni à monter sur le Théâtre ; Mais que foulant aux pieds les
lois
de nos Ancêtres, nous donnions entrée chez nous a
es superstitieux qu’ils fussent, lorsqu’ils étaient autorisés par les
lois
, ou par la coutume. Ainsi Varron, selon le témoig
eçus au rang des choses divines. » Cicéron dans le second livre des
lois
traitant de la Religion, et des choses qui appart
cette condition ; « qu’ils soient dans la modération prescrite par la
loi
« Dummodo ea moderata sint, ut lege prescribitur.
on ; puisqu’ils ne faisaient pas même tous partie de la Religion, les
lois
en exceptant ceux qui n’étaient pas dans la modér
ceux qui n’étaient pas dans la modération qu’elles prescrivaient. Les
lois
qui ordonnaient au Pontife de ne pas souffrir qu’
int écouter, non pas même en se jouant, ceux qui parlaient contre les
Lois
« Comedias et Tragedias non admittebant Lacones,
trouver, ni à monter sur le Théâtre ; mais que foulant aux pieds les
lois
de nos ancêtres, nous donnions entrée chez nous a
udiques et déshonnêtes, excepte par moquerie celles des Dieux que les
lois
autorisent ; Si toutefois, ajoute-t-il, il y a de
n’est pour le culte de quelques Dieux, s’il y en a de tels, dont les
lois
autorisent l’impudicité. » Sur quoi un savant In
n : En un mot, feignant de faire ce que le peuple faisait à cause des
lois
et de la coutume ; ils ne l’observaient néanmoins
ervaient néanmoins que comme des choses qui étaient ordonnées par les
lois
; mais non pas comme des choses qui fussent agréa
osassent condamner les autres publiquement, craignant la sévérité des
lois
. « Ces hommes subtils et très savants, dit S. Au
des Fêtes des Dieux civils (c’est-à-dire, qui sont institués par les
lois
civiles) et comme dans les villes ces jeux sont m
e la raison, pour établir des maximes pernicieuses qui blessaient les
lois
, et corrompaient les mœurs, apprenant à faire le
just. Lacon. , non pas même en se jouant, ceux qui contrevenaient aux
lois
. Ce même Auteur nous apprend que les Athéniens es
t les Comédies si indécentes, et si insupportables, qu’il y avait une
loi
parmi eux qui défendait aux Aréopagites de faire
avec laquelle elles déchiraient la réputation des hommes. « Parmi les
lois
des Grecs, dit Scipion, dans les livres que Cicér
nisi ea lege ut respondere liceat, et judicio defendere... » : « Nos
lois
des douze tables, ont établi une discipline toute
à tout le monde de donner des instructions, non plus que de faire des
lois
, et dogmatiser parmi le peuple : et comme l’on di
e en se jouant, ceux qui représentaient des choses contraires à leurs
lois
». A combien plus forte raison les Chrétiens dev
nteuse aux Chrétiens, que des Païens aient plus de respect pour leurs
lois
, que les Chrétiens n’en ont eux-mêmes pour la sai
t-ce parler en Chrétien ? Un habile homme n’ignore pas que toutes ces
lois
que les Empereurs ont publiées sur le sujet des S
en ce qui concerne la Religion et les bonnes mœurs. Le seul titre des
lois
fait connaître cette vérité : car les lois les pl
s mœurs. Le seul titre des lois fait connaître cette vérité : car les
lois
les plus favorables aux Spectacles sont dans le C
Lib. 16. Cod. Theodos. tit. 10. ; ce qui fait voir clairement que ces
lois
regardaient les Païens. Et un Chrétien doit-il ig
es mêmes exemples que rapporte cet Auteur. Car il ne faut que lire la
loi
que l’Empereur Constantius publia l’an 10. de son
règne, pour être convaincu du contraire ; puisqu’il ordonna par cette
loi
, que les Temples des Idoles, lesquels étaient hor
le 1. de Septembre, que l’Empereur Honorius étant à Padoue publia la
loi
qui est rapportée dans la Dissertation, et dont l
ent aux Empereurs la révocation, ou du moins la modification de cette
loi
, comme nous montrerons dans la Réfutation suivant
re les Spectacles, que l’Empereur Arcadius en étant touché publia une
loi
le second d’Octobre de la même année, sous le con
avoir que le spectacle infâme de Majuma fut entièrement aboli, par la
loi
que l’Empereur Arcade publia le second d’Octobre
m impulsore Chrysostomo. » Baron. ad ann. 399. ; « Arcadius fit cette
loi
sans doute à la poursuite de saint Chrysostome. »
teurs furent rétablis, lesquels avaient été auparavant abolis par les
lois
de tant d’Empereurs Chrétiens. Car après avoir dé
é de permettre que ces cruels Spectacles des Gladiateurs, que tant de
lois
des Empereurs Chrétiens avaient défendus, et pour
VII. Réfutation. L’Auteur de la Dissertation allègue ici trois
lois
; la première des Empereurs Gratien, Valentinien,
ièrement qu’il ne rapporte pas fidèlement ce qui est contenu dans ces
lois
, lorsqu’il dit « que ces Empereurs défendirent de
es, et dignes des Chrétiens aux autres jours ; car il ne rapporte ces
lois
que pour prouver la proposition qu’il a avancée c
étend tirer de là, « qu’aux jours qui ne sont point exceptés dans ces
lois
, les Spectacles étaient donc permis, comme étant
de leurs circonstances, et de leurs effets ; et même à cause que les
lois
de l’Eglise les défendent. « Nous avons, dit ce C
eurs n’eussent défendu les Spectacles qu’aux jours marqués dans leurs
lois
, il ne s’ensuit pas néanmoins qu’ils fussent lici
ister ; soit parce qu’étant défendus absolument aux Chrétiens par les
lois
de l’Eglise, ils ne leur sont licites en aucun te
. C’est ce que nous allons faire voir plus au long sur chacune de ces
lois
. La première fut faite l’an 386. en ces termes «
itate confundat. » L. 2. cod. Theodos. : « Que nul ne transgresse la
loi
que nous avons faite il y a longtemps : Que nul n
ervice divin. » Les Empereurs Valentinien et Théodose renouvellent la
loi
qu’ils avaient faite auparavant avec l’Empereur G
est très fausse. Car en même temps que ces Empereurs publièrent cette
loi
, saint Chrysostome représentait au peuple d’Antio
yeux de tout le monde des désordres qui sont défendus par toutes les
lois
. Si l’adultère est un mal, c’est un mal aussi de
pendant le temps du Carême, quoique cela ne fût point défendu par la
loi
de ces Empereurs. « Quand je considère, dit-il
? » Dans le 3. Concile de Carthage tenu l’an 397. onze ans après la
loi
de Gratien, de Valentinien, et de Théodose, que n
les autres jours ; puisque l’Eglise les leur défend absolument. La 2.
loi
des Empereurs Théodose, et Valentinien, de l’an 4
sa grandeur. » L’Auteur de la Dissertation prétend inférer de cette
loi
, que les Spectacles étaient donc licites, et dign
es des Chrétiens aux autres jours, qui ne sont pas exceptés par cette
loi
. Mais pour faire voir que cette conséquence qu’il
, firent à ces Empereurs Théodose, et Valentinien, pour obtenir cette
loi
. « Il faut demander, disent les Pères du Concile
sujet à ce Concile de faire cette demande et quelques autres, fut la
loi
que l’Empereur Honorius avait envoyée au Proconsu
s la VI. Réfutation précédente ; voici quels sont les termes de cette
loi
« Ut profanos ritus jam salubri lege submovimus ;
quer aucune superstition impie. » L’Eglise d’Afrique jugea que cette
loi
était préjudiciable à la Religion Chrétienne : ca
aux jours de leurs fêtes, selon leurs anciennes coutumes, comme cette
loi
leur permettait. Et lorsque leurs fêtes se rencon
ats d’Afrique s’étant assemblés bientôt après la publication de cette
loi
, dans un Concile tenu depuis le Consulat de Stili
solennels, qui n’étaient qu’un dérèglement du Paganisme, opposé à la
loi
de Dieu. « Comme par un mépris des Commandements
rtation ne pouvait pas se méprendre davantage, que de se servir d’une
loi
que l’Eglise a improuvée comme étant opposée à la
se servir d’une loi que l’Eglise a improuvée comme étant opposée à la
loi
de Dieu : et il ne s’est pas moins trompé en allé
ée à la loi de Dieu : et il ne s’est pas moins trompé en alléguant la
loi
des Empereurs Léon, et Anthémius, de l’an 469. «
s, qu’elle soit remise à un autre jour, etc. » Pour inférer de cette
loi
qu’aux autres jours les spectacles étaient licite
oir qu’au même temps que les Empereurs Léon et Anthémius firent cette
loi
, Salvien remontrait aux Chrétiens, qu’aller aux s
stome, disaient, comme fait l’Auteur de la Dissertation : Puisque les
Lois
ne défendent les Spectacles qu’aux jours des Fête
es Spectacles qu’aux jours des Fêtes solennelles ; c’est détruire les
Lois
, que de les vouloir défendre aux autres jours. «
Chrysostom. Homil. 32. in cap. 11. Matth., détruirons-nous toutes les
Lois
, qui ont approuvé le spectacles ? » Voilà l’objec
d Prélat,en détruisant les jeux du Théâtre, vous ne détruirez pas les
Lois
; mais vous détruirez l’iniquité, et vous étouffe
ignorer la raison pour laquelle les Empereurs Chrétiens ont fait ces
Lois
que nous avons rapportées ci-dessus, et combien s
fausse conséquence que l’Auteur de la Dissertation prétend tirer des
Lois
qu’il a alléguées ci-dessus ; disant que les Prin
mœurs ; mais qu’elle fut toujours exempte de la peine portée par les
lois
contre les Acteurs des Jeux de la Scène, comme el
effet, si nonobstant toutes ces différences, il est constant que les
Lois
tant civiles qu’Ecclésiastiques ont condamné les
enir au point dont il s’agit ; il faut examiner s’il est vrai que les
Lois
civiles et Ecclésiastiques, n’aient point condamn
cuperait tellement l’esprit du lecteur, que lorsqu’il verrait que les
lois
civiles, et Ecclésiastiques, et les Pères mêmes d
; ce qui est très faux : car Plutarque nous apprend qu’il y avait une
loi
dans Athènes, par laquelle il était défendu aux A
ent des choses si indécentes, et si insupportables, qu’il y avait une
loi
parmi eux, qui défendait aux Aréopagites de faire
ésentent sur la Scène les Comédies : puisqu’elle a prononcé par cette
Loi
dont parle Plutarque, que les Comédies étaient de
e en se jouant, ceux qui représentaient des choses contraires à leurs
Lois
. » Dissertation. pag. 191. et 192. « Mais
leurs que nous avons décrits ; car ils les notèrent d’infamie par les
Lois
, et les déclarèrent indignes de posséder aucunes
ertullien montre que toutes ces sortes de gens qui sont punis par les
lois
civiles, qui les notent d’infamie, doivent encore
a peut combattre que par des faussetés ? Ceux qui soutiennent que les
lois
notent d’infamie les Joueurs de Comédie, et de Tr
« pour exercer l’art de bouffonnerie » ; Et de là il infère que cette
loi
ne comprend que les Bouffons, et non pas les Comé
teur, et le Jurisconsulte n’ont jamais prétendu comprendre dans cette
loi
les Comédiens, et les Tragédiens qui n’y sont poi
de l’art de représenter les jeux, et qu’il n’est point excepté par la
loi
. Mais il n’est fait mention, dit l’Auteur de la D
st, pronuntiaturus Comœdiam, vel Satyram. » Glossa., qui sont dans la
loi
ci-dessus alléguée, dit que cela se doit entendre
és, pour convaincre l’Auteur de la Dissertation, s’il eût rapporté la
loi
toute entière ; car voici la conclusion de cette
eût rapporté la loi toute entière ; car voici la conclusion de cette
loi
qu’il a tronquée « Eos enim qui quæstus causa in
s in l. athletas, ff. de iis qui notantur infamia., le texte de cette
loi
, et quelques autres lieux du droit, j’ai cru devo
ation, étaient infâmes ; car il rapporte qu’il a lu cet endroit de la
loi
seconde du Digeste, au titre, de ceux qui sont no
uteur de la Dissertation dit sans preuve, et sans raison, que dans la
loi
si fratres, il n’est parlé ni de Comédie, ni de T
, est une espèce de l’art de représenter des Jeux, artis ludicræ ; la
loi
parlant de ceux qui ont exercé artem ludicram en
» VI. Réfutation L’Auteur de la Dissertation a tronqué cette
loi
pour se faire une objection imaginaire. Car la lo
on a tronqué cette loi pour se faire une objection imaginaire. Car la
loi
toute entière telle qu’elle est dans le Code mont
des personnes infâmes ; Voici ce que disent ces Empereurs dans cette
loi
« Si qua in publicis porticibus vel in his civita
e du Cirque, ou dans l’avant-scène du Théâtre. » Puis donc que cette
loi
défendant de mettre les portraits des personnes i
l s’ensuit par une conséquence nécessaire que le Théâtre, selon cette
loi
, est un lieu infâme. Aussi les Interprètes du Dro
, est un lieu infâme. Aussi les Interprètes du Droit expliquant cette
loi
, déclarent que les Comédiens, et tous les autres
. n. 2. » Menochius lib. 2. de arbitr. jud. cap. 69., enseigne sur la
loi
, si qua de C. spect. et scenic. que les Histrions
jeux, on leur eût bien plus facilement accordé cette grâce ; et cette
loi
ne les eût pas oubliés, s’ils avaient été compris
e raisonnement ; le premier, parce que quand il serait vrai que cette
loi
fût particulière pour les femmes scéniques, prena
e soient point infâmes ; puisqu’ils sont notés d’infamie par d’autres
lois
comme nous l’avons montré ci-dessus dans la IV. R
éfutation. L’autre défaut de ce raisonnement est, qu’encore que cette
loi
ne parlât pas formellement des Comédiens, ni des
ue les Scéniques et les Comédiens sont d’une même condition selon les
lois
civiles, et canoniques, comme nous l’avons prouvé
pitre. Ce que nous prouvons encore par les paroles suivantes de cette
loi
que l’Auteur de la Dissertation a omises ; Car la
vantes de cette loi que l’Auteur de la Dissertation a omises ; Car la
loi
dit « His qui eis conjungendi sunt, nullo timore
er un légitime mariage, sans craindre qu’il soit nul, à cause que les
lois
précédentes défendent le mariage avec les femmes
es » ; Et par conséquent on ne peut nier qu’à plus forte raison cette
loi
ne témoigne qu’il était défendu aux femmes d’épou
ques ; et que ces mariages étaient nuls. D’où il s’ensuit que la même
loi
ne regarde pas seulement les Scéniques, prenant c
spécifique ; mais qu’elle s’entend aussi des Comédiens ; puisque les
lois
Ecclésiastiques, que l’Empereur Justinien n’a poi
rs filles, quand même elles n’eussent point monté sur le Théâtre ? La
loi
Julia ne le déclare-t-elle pas en termes exprès,
’art de représenter les jeux ? « Qu’aucun homme de qualité, dit cette
loi
« Lege Julia ita cavetur…Ne quis eorum sponsam, u
si bien reconnu eux-mêmes, que l’infamie dont ils sont notés par les
lois
, s’étendait aussi sur leurs femmes, et sur leurs
les relever de cette infamie. Dissertation pag. 198. « Les
lois
condamnent la fille d’un Sénateur qui s’est aband
les Mimes Dramatiques. » VII. Réfutation. La traduction de ces
lois
est falsifiée dans la Dissertation : car ars ludi
an, célèbre Jurisconsulte, et des Dictionnaires même du Droit, que la
loi
quædam ff. de pœnis qu’il a alléguée, et qui est
œnis, Hotoman. » Simon Schardius in lexico Iuris., appelle dans cette
loi
, artem ludicram, l’art non seulement des bouffons
en cet endroit ; Mais il faut auparavant rapporter les termes de ces
lois
. « Que le mari, dit la loi du Code « Vir nec ullo
ut auparavant rapporter les termes de ces lois. « Que le mari, dit la
loi
du Code « Vir nec ullo modo propriam expellat uxo
versus homines pugna est. » Novell. 22. de iis qui nupt. iter. : « La
loi
permet au mari de répudier sa femme… qui va se di
euve, que ludi Theatrales, les jeux du Théâtre, ne signifient dans la
loi
du Code que nous venons d’alléguer que les jeux S
t partant l’Auteur de la Dissertation prétend mal à propos, que « ces
lois
ne disent pas un seul mot concernant les poèmes D
les circonstances du lieu où l’on représente les Comédies (ce que les
lois
n’ont pas oublié) nous verrons qu’il n’y a rien d
es, et chansons malhonnêtes, qui rendaient les Acteurs infâmes par la
loi
. Aussi dans la suite, l’Auteur ajoute, que ni la
celle-ci, que les Acteurs des Spectacles sont notés d’infamie par les
lois
, et que par conséquent les Spectacles sont mauvai
ces Acteurs des Spectacles, qui sont punis et notés d’infamie par les
lois
civiles, doivent attendre un jugement plus sévère
ivait sous Auguste à la naissance de l’Empire, qui n’ignorait pas les
lois
de son pays, et qui ne pouvait s’abuser en la con
vait sous Auguste, à la naissance de l’Empire, qui n’ignorait pas les
lois
de son pays, et qui ne pouvait s’abuser en la con
r les Jeux, et que par conséquent ils étaient notés d’infamie par les
lois
qui ne les exceptent point « Infamia notatur qui
moins infâmes que les autres Acteurs des Jeux Scéniques. En effet la
loi
qui déclaré généralement infâmes tous ceux qui mo
t : ceux-là sont proprement infâmes, qui sont notés d’infamie par les
lois
; ceux-là sont estimés infâmes, lesquels quoiqu’i
és infâmes, lesquels quoiqu’ils ne soient pas notés d’infamie par les
lois
, ne laissent pas de passer pour infâmes, à cause
sont marquées dans le droit civil : « Les portes des dignités, dit la
loi
« Neque famosis et notatis, et quos scelus, aut v
it des personnes qui encore qu’elles fussent notées d’infamie par les
lois
à cause de leur profession, n’étaient pas néanmoi
nfâme quoiqu’il ne soit point noté d’infamie par le droit, ni par les
lois
.… L’autre genre d’infamie est celle dont le droit
à l’égard de sa profession de Comédien il fût noté d’infamie par les
lois
, qui déclarent infâmes tous ceux qui montent sur
dit que les Athlètes et Xystiques avaient été notés d’infamie par les
lois
Romaines, puisque nous lisons le contraire dans l
puisque nous lisons le contraire dans les textes formels de ces mêmes
lois
. » XV. Réfutation. Je ne m’arrête point su
’en douter. Mais je passe à l’examen de son faux raisonnement : « Les
lois
Romaines, dit-il, n’ont jamais noté d’infamie les
uction est visiblement fausse : parce que la raison pour laquelle les
lois
ont exempté les Athlètes de la note d’infamie « A
ne convient point aux Acteurs de Comédies, et de Tragédies ; car les
lois
déclarent en termes exprès qu’elles exemptent les
ertation, est visiblement fausse. Quant à la raison pour laquelle les
lois
ont exempté d’infamie les Thyméliques, ou Musicie
r gagner de l’argent, comme il paraît par les paroles suivantes de la
loi
Athletas, lesquelles nous font entendre que la lo
es suivantes de la loi Athletas, lesquelles nous font entendre que la
loi
n’exempte d’infamie ces sortes de gens, qu’à caus
e du service qu’ils rendaient aux combats sacrés. « Il semble, dit la
loi
« Et utile videtur, ut neque Thymelici, neque Xys
e ce soit, en faveur des Acteurs de Comédies et de Tragédies, dont la
loi
ne parle point. Cela suffit pour détruire le faux
t, que les Athlètes, et Xystiques avaient été notés d’infamie par les
lois
Romaines, puisque nous lisons le contraire dans l
puisque nous lisons le contraire dans les textes formels de ces mêmes
lois
. » Et moi je dis en passant, que l’Auteur de la
ensuite que Tertullien ne s’est point trompé dans l’intelligence des
lois
Romaines de son temps, mais que c’est l’Auteur de
ar exemple les Conducteurs de chariots sont exemptés d’infamie par la
loi
Athletas du Digeste ; et ils sont notés d’infamie
e par la loi Athletas du Digeste ; et ils sont notés d’infamie par la
loi
si qua du Code : « Si dans les portiques publics,
ode : « Si dans les portiques publics, disent les Empereurs, en cette
loi
du Code « Si qua in publicis porticibus vel in hi
des lieux honnêtes. » Les Jurisconsultes tâchent d’accorder ces deux
lois
en trois manières. Premièrement ils disent que la
order ces deux lois en trois manières. Premièrement ils disent que la
loi
du Digeste, qui exempte d’infamie les Athlètes ou
siciens, les Conducteurs de chariots, et les autres, dont parle cette
loi
, doit être entendue de l’infamie de Droit ; et qu
ient aussi souillés de cette infamie de fait, comme il paraît dans la
loi
du Code, qui est contraire à celle du Digeste. D’
cap. 14., ce que témoigne Scipion l’Africain dans l’oraison contre la
loi
judiciaire de Tiberius Gracchus : on enseigne aux
tur. » Tacit. lib. 14. Annal. . « On disait que foulant aux pieds les
lois
de nos Ancêtres, nous donnions entrée chez nous a
ieu de la cuirasse et de l’épée. » La seconde manière d’accorder ces
lois
, est, que la loi du Digeste n’exempte d’infamie l
et de l’épée. » La seconde manière d’accorder ces lois, est, que la
loi
du Digeste n’exempte d’infamie les Conducteurs de
vaient que du mépris pour lui. » La troisième manière d’accorder ces
lois
, est qu’il y avait deux sortes d’Athlètes, de Con
eux des solennités sacrées, n’étaient point notés d’infamie, comme la
loi
Athletas le marque en termes exprès : « Sabinus e
oi Athletas le marque en termes exprès : « Sabinus et Cassius, dit la
loi
« Athletas autem Sabinus et Cassius responderunt
exerçaient cette profession pour le profit, étaient infâmes selon la
loi
« Eos qui quæstus causa in certamina descendunt,
réciter des vers, est noté d’infamie. » Ulpien au même livre, dans la
loi
2. au §. dernier, parle ainsi sur cet Edit : « Pé
t que les « Athlètes et Xystiques avaient été notés d’infamie par les
lois
Romaines, puisque nous lisons le contraire dans l
puisque nous lisons le contraire dans les textes formels de ces mêmes
lois
». Le sens commun lui devait faire connaître qu’i
qu’un Jurisconsulte aussi savant qu’était Tertullien, eût ignoré les
lois
Romaines ; et qu’il se fût trompé sur une matière
ersonnages furent renversées ; les tables d’airain sur lesquelles les
lois
étaient gravées, se fondirent ; la statue même du
point de voir des meurtres et des embrasements ; l’anéantissement des
lois
, une guerre civile, et domestique, et la ruine de
selon la décision de Pégasus et de Nerva le fils, dont on a fait une
loi
dans le droit civil, que les Empereurs n’ont jama
bitr. Judic. lib. 2. cap. 69., dont les Histrions sont punis par les
lois
des Empereurs, est la note d’infamie, par laquell
avaient encouru l’indignation de tous les gens de bien, l’infamie des
lois
et l’anathème du Christianisme, il ne faut qu’exa
. et Majolus de irregularit. », dont les Histrions sont punis par les
lois
des Empereurs, est la note d’infamie, par laquell
choses de ce monde, pourvu qu’on y garde l’honnêteté prescrite par la
loi
de Dieu. » Je demande à l’Auteur de la Dissertat
n., le cinquième jour de la lune de Décembre ; parce qu’en ce jour la
loi
fut écrite en Grec du temps du Roi Ptolémée : et
es sacrilèges que Dieu ne laissait pas impunis. « La traduction de la
loi
, dit Josèphe « Versione legis intra 72. dies abso
désiré pour l’utilité publique ; mais la lecture qu’on lui fit de la
loi
, lui donna encore beaucoup plus de contentement,
a, d’où venait qu’aucun Historien ni aucun Poète n’avait parlé de ces
lois
admirables. Démétrius lui répondit, qu’étant cert
s lois admirables. Démétrius lui répondit, qu’étant certain que cette
loi
était divine et digne de toute vénération, person
. Donare, et seq. dist. 86. » , dont les Histrions sont punis par les
lois
des Empereurs, est la note d’infamie, par laquell
par des actions et des paroles dignes de la plus grande sévérité des
lois
; et qu’ils ont empêché que la sainteté des Chrét
oint écouter non pas même en se jouant, ceux qui parlaient contre les
lois
. Dans la 3. partie de la 5. observation sur ce mê
de la raison, pour établir des maximes pernicieuses qui blessent les
lois
, et corrompent les mœurs, apprenant à faire le ma
que de retourner en arrière après l’avoir connue, et d’abandonner la
loi
sainte qui leur avait été prescrite » ; On ne peu
icabit, qui etiam muliebribus curatur ? » Ibid., puisque Dieu dans sa
loi
déclare que celui qui s’habille en femme, est mau
cret, qu’on en a appris en public : Et à la vue, pour ainsi dire, des
lois
, on commet tous les crimes qui sont défendus par
i dire, des lois, on commet tous les crimes qui sont défendus par les
lois
. Que fait là un fidèle Chrétien ? Il ne lui est p
ne méritent-ils pas la censure de l’Eglise, aussi bien que celle des
lois
? Aussi l’Eglise dès les premiers siècles en a ex
bitr. Iudic. lib. 2. cap. 69. , dont les Histrions sont punis par les
lois
des Empereurs, est la note d’infamie, par laquell
eigne Lucas de Penna et Majolus. » Mais peut-on douter que selon les
lois
Ecclésiastiques, les Comédiens soient excommuniés
selon l’usage perpétuel de l’Eglise, qui est le fidèle interprète des
lois
« Consuetudo approbata optima est legum interpres
le prudence, et avec quelle adresse ce saint Evêque rendit inutile la
loi
par laquelle ce Tyran avait interdit aux Chrétien
la doctrine aux Chrétiens, bien loin de retirer quelque profit de sa
loi
détestable, n’en reçut que de la confusion et de
s partageait en certaines heures. » Je ne dois pas aussi omettre les
lois
qu’Aristote veut qu’un sage Législateur établisse
en peut-il nier cette vérité, puis qu’un Philosophe Païen en fait une
loi
? Or lire la description d’une chose sale et hont
die n’ont rien de leur nature qui puisse les exposer à la censure des
lois
, et des gens de bien. » I. Réfutation. Les
: « Celui qui fait cela est maudit. » Et par un mépris public de la
loi
de Dieu, on voit sur le Théâtre des hommes déguis
u contraire, s’il en revient un plus grand profit. C’est pourquoi les
lois
Civiles et Ecclésiastiques ont condamné ce métier
ci-dessus. « Tous ceux qui montent sur la Scène pour le gain, dit la
loi
« Omnes propter præmium in Scenam prodeuntes, fam
ant ingénieuses et agréables, ne sont point exposées à la censure des
lois
et des gens de bien ; Et c’est pour cela au contr
arrivé, que les Comédiens pussent être contraints par la sévérité des
lois
, de se contenir dans les bornes de la modestie, d
nnêtes ou malhonnêtes ; et qui pour cela sont notés d’infamie par les
lois
Civiles, et excommuniés par les lois de l’Eglise
ela sont notés d’infamie par les lois Civiles, et excommuniés par les
lois
de l’Eglise ? Cette comparaison, dis-je est injus
vent selon l’esprit du monde ? N’est-ce pas un mépris manifeste de la
loi
de Dieu et des ordonnances de l’Eglise ? « Que le
loi de Dieu et des ordonnances de l’Eglise ? « Que les femmes, dit la
loi
de Dieu « Non induetur mulier veste virili, nec v
a peut donner lieu à l’impureté, et parce que cela est défendu par la
loi
en termes exprès, à cause que les Païens se serva
nts qui leur sont propres. » Enfin ce déguisement est défendu par la
loi
de Dieu et par l’ordonnance de l’Eglise sous pein
mer les Comédies, ont chassé les Comédiens de leurs Etats. Il y a une
loi
dans le Droit Civil des Empereurs qui déclare gén
encore qu’ils ne fassent point de farces. » Nous trouvons une autre
loi
qui déclare que c’est corrompre un esclave et le
de lui persuader de s’occuper trop aux spectacles. Il y a encore une
loi
qui dit que c’est une maladie d’esprit, de vouloi
iberté de faire tout ce qui leur plaît, mais qu’on leur prescrive des
lois
, et des bornes, qu’ils ne puissent passer impuném
asser impunément. Quoique j’aie toujours cru qu’il n’y avait point de
loi
qui fût assez capable de tenir en bride cette fur
Jeux de la Scène, les jours de fêtes, selon qu’il est ordonné par les
lois
anciennes ; non pas même les jours de jeûne ; car
ns la lutte ; nous allons maintenant faire voir, comme il allègue les
lois
, et l’histoire de mauvaise foi : car il suppose q
t qu’après les Empereurs Arcadius, et Honorius les rétablirent par la
loi
Clementiæ nostræ placuit qui est la première du t
is après rétablis par Arcadius et Honorius, comme il paraît par cette
loi
; il ne devait pas ignorer qu’ils furent encore a
t pas ignorer qu’ils furent encore après tout à fait abolis, comme la
loi
2. du même titre, et du même livre du Code de Thé
ême titre, et du même livre du Code de Théodose nous l’apprend. La 1.
loi
touchant le rétablissement, et la réforme de ces
Consulat du très illustre Théodore l’an 399. » Arcadius fit cette
loi
, sans doute à la poursuite de S. Chrysostome. Ma
oyons donc que l’Auteur de la Dissertation ne peut pas inférer de ces
lois
des Empereurs Arcadius et Honorius, ce qu’il prét
pas abolir la Comédie, mais qu’il la faut réformer. Au contraire ces
lois
nous apprennent que de quelque manière qu’on tâch
veté, et in perniciem de la République, ils les laissèrent : et y eut
loi
expresse que les frais et impensesam qui se faisa
ès réparations de la ville de Rome : Et encore est aujourd’hui cette
loi
écrite, l. unica c. de Expensis ludorum lib. II.
t exposées à l’indignation des personnes d’honneur, et à la peine des
lois
. » IX. Réfutation. L’Auteur de la Disser
père, On doutera des deux qui fut le plus sévère, Lui pour garder les
lois
, moi pour sauver ma foi. Ce qu’il fera sur vous,
convertir la colère en amitié : que la colère et la haine violent la
loi
de la nature, et que la vengeance est un aveu de
justement à l’indignation des personnes d’honneur, et à la peine des
lois
» : Car les exemples des Comédies, et des Tragédi
yeux de tout le monde des désordres qui sont défendus par toutes les
lois
. » « Si les Tragédies, dit Tertullien « Quod
ennes qui ne peuvent servir qu’à corrompre les mœurs, et à violer les
lois
. Car il arrive souvent que le peuple qui apprend
s sont obligés de le quitter, s’ils ont soin de leur salut. Aussi les
lois
civiles les notent d’infamie, et les lois de l’Eg
in de leur salut. Aussi les lois civiles les notent d’infamie, et les
lois
de l’Eglise les déclarent excommuniés tant qu’ils
le, et dit qu’il y a des jeux licites qui se peuvent régler selon les
lois
de la raison, pour une bonne et louable fin, savo
de la Scène, étaient si odieux aux anciens Romains, qu’il y avait une
loi
parmi eux, qui défendait à ces sortes de gens de
étant tous compris sous le nom d’Histrions ; et de Scéniques que les
lois
civiles, et Ecclésiastiques condamnent sans excep
, Extra de Fest. Concil. Foro Iul. c. 19.. Après cela il rapporte les
lois
des Empereurs qui défendent toutes sortes de spec
onformité des constitutions, et des ordonnances de l’Eglise, avec les
lois
des Empereurs : « Elles, dit-ilS. Charles chap. 1
du Concile de Carthage, qui fut célébré presque en même temps que ces
lois
que nous avons citées de l’Empereur Valentinien,
jours, qui est l’obligation de sanctifier les Fêtes, établies dans la
Loi
de Dieu même. Car quoique les assemblées des Chré
Commandement de Dieu même. Ce qui est invinciblement confirmé par les
lois
des Empereurs que nous avons citées, dans lesquel
ortes de jeux, et spectacles sont défendus en ces mêmes jours par les
lois
Ecclésiastiques, et civiles. D’où il s’ensuit sur
lérable des Canons de l’Eglise, des Ordonnances des Princes, et de la
loi
de Dieu même, qui nous oblige de passer les Fêtes
n péché mortel La première preuve est tirée des sacrés Canons, et des
lois
civiles. Quant à ce qui regarde les sacrés Canons
issertation pag. 220. et 225. est faux. « Quant à ce qui regarde les
lois
civiles , dit Comitolus « Leges Romanæ eosdem no
» : vide legem 2. §. Ait Prætor. ff. de his qui notant infamia., les
lois
Romaines notent d’infamie ces mêmes acteurs de Co
ois Romaines notent d’infamie ces mêmes acteurs de Comédies. Voyez la
Loi
2. du Digeste de his qui notantur infamia §. Ait
fâmes parmi les Romains. » Comme aussi ce qui est dit touchant cette
Loi
du Digeste pag. 194. « En quoi le Préteur, et le
squ’on le commet les jours de Fêtes, contre la défense de la dernière
loi
du titre des Fêtes dans le Code en ces termes : «
êtes, qu’elle soit remise à un autre jour. » « Et parce que cette
loi
est juste, pour un sujet aussi important qu’est c
Commentaires sur le 4. livre du Maître des Sentences, infère de cette
loi
que selon les Docteurs, c’est un péché mortel, de
, le vice, l’oisiveté, et l’impureté. Car la fin de toutes les justes
Lois
, de tous les sages Législateurs, et de tous les E
s de Comédies déshonnêtes, méprisent grandement Dieu, et ses augustes
lois
: ils nuisent extrêmement aux spectateurs, et à e
lement avec tant de profusion. » Ensuite le Père Guzman rapporte les
Lois
civiles, et Ecclésiastiques qui ont condamné les
onte d’entreprendre la défense d’un dérèglement qui est si opposé aux
lois
de l’Evangile, et aux règles de l’Eglise. J’ai ra
leurs écrits, et prédications ; les Empereurs, et les Rois par leurs
lois
, et ordonnances civiles les avaient défendus, déc
ullienChap. 22., cette corruption qui fait que l’on aime ceux que les
lois
publiques condamnent ; qu’on approuve ceux qu’ell
nir de ce que l’on en croit... Telle est de mon honneur l’impitoyable
loi
, Lorsqu’un ami l’arrête il n’a d’yeux que pour so
Qu’un véritable amour brave la main des Parques, Et ne prend point de
loi
de ces cruels tyrans Qu’un sort injurieux nous do
cette fille insensée, à qui une folle passion fait violer toutes les
lois
de la nature. Cependant cette même disposition d’
s tuæ. » Et le saint Roi David qui avait aussi goûté la douceur de la
Loi
divine, témoigne de même le mépris qu’elle lui fa
a fait à tous les Chrétiens en la personne des Prêtres de l’ancienne
loi
, auxquels il ordonne d’entretenir toujours le feu
i n’est point réglé sur les sentiments de la conscience, et contre la
Loi
de Dieu. Il est vrai que plusieurs de ceux qui as
ujours pour le plus mauvais parti. Qu’y a-t-il de plus contraire à la
Loi
qui nous fait adorer un Jésus-Christ crucifié, et
e cruelle et pernicieuse à celui dont les fidèles qui vivent selon la
Loi
de l’Evangile, sont les membres, et Jésus-Christ
vec affection, qu’en se détournant de Dieu, et transgressant toute sa
Loi
. On tombe dans le même crime que les Enfants d’Is
inclinations libertines, et de se porter à ce qui est contraire à la
loi
de Dieu, sous le prétexte que probablement ils ju
rs de ces Poèmes Dramatiques ont toujours été notés d’infamie par les
lois
civiles, et déclarés excommuniés par les lois Ecc
notés d’infamie par les lois civiles, et déclarés excommuniés par les
lois
Ecclésiastiques. Ceux qui liront dans ce Traité c
p. 41. XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. p. 53. XIII. Que les
lois
civiles défendent de danser, et d’aller à la Comé
XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les
lois
Canoniques. p. 76. XV. Application de la doctrine
Etat et ses intérêts, la politique et ses maximes, la religion et ses
lois
, dont on ne peut ni suspecter les vues, ni soupço
apercevons, et dont nous faisons des vertus. Dans le Dialogue sur les
lois
, obligé par l’empire de l’usage de tolérer malgré
nfants, à nos concitoyens, rienr de contraire à notre religion, à nos
lois
, à nos mœurs, et détruire tout ce que nous nous e
s adultères et des incestes, et ne se soucient pas de voir violer les
lois
de la nature, pourvu qu’ils se divertissent ; les
bits d’un saltimbanque, un Magistrat enfariné à la mode (poudré) ! La
loi
permet de tuer un Magistrat ivre, Vespasien appro
Vayer), sont rapportés dans le Journal des Savants, février 1764. Les
lois
ont eu plus d’une fois à se plaindre des attentat
. Bornons-nous aux Empereurs Romains. Nous avons vu dans une foule de
lois
, rapportées au livre précédent, le mépris qu’en o
tion naissante avait à craindre les cabales. Il fit pourtant bien des
lois
et des traits de justice pour contenir les Acteur
s sans honneur : « Honestas imperet inhonestis. » Qu’il y ait quelque
loi
pour ceux qui n’ont aucune connaissance de la bon
.), Macrob. (Saturnal. L. 1. C. 20.), et tous les anciens Auteurs. La
loi
des douze tables, par piété ou par politique, ren
que, rendit à Rome tous les spectacles des exercices religieux. Cette
loi
ordonnait qu’on y modérât la joie dissolue du peu
e, qui en fut toujours et un effet et un principe, ne connut plus les
lois
de la pudeur, jusqu’à ce que les Empereurs Chréti
. C’est là qu’on lui offre le culte le plus religieux, qu’on suit ses
lois
, qu’on parle son langage. On lui immole les cœurs
s, apprennent à secouer le joug d’une incommode décence, à braver les
lois
gênantes de l’Evangile et de l’honneur, à se déba
montée, est le théâtre, sur lequel pompeusement étalée elle donne ses
lois
, lance le feu de ses regards et les traits perçan
dont l’autorité disposait des couronnes, dont la prudence donnait des
lois
à l’univers. On aurait vainement cherché Rome dan
du livre de l’Exode, auquel sont contenus les dix Commandements de la
loi
Moralea ; et remarquant sur un chacun d’eux, tant
tte licence a commencé et avancé, il a fallu souvent remédier par les
lois
aux désordres qu’elle apportait. Jusques là, que
ative pouri les crimes énormes, qui sont expressément spécifiés en la
loi
de Dieu ; ils s’accommodent toutefois volontiers
terprétations Pharisaïques, par lesquelles les choses défendues en la
loi
étaient restreintes aux plus grossières, pour exc
plutôt à ce qu’avait fait Jupiter, qu’à ce qu’avait dit Platon en ses
lois
; ou Caton en ses sentences : témoin ce jeune gar
, et que puisqu’il n’est pas permis d’offrir ès sacrifices, ce que la
loi
défend, il a aussi jugé que les Dieux ne peuvent
vétérée, pource qu’encore que le Pape Innocent III l’eût défendue par
loi
expresse, toutefois on ne pouvait empêcher le cou
fois on ne pouvait empêcher le cours de cette coutume, qui éludait la
loi
, de laquelle voici les termes.30 « Quelques-fois
e jouent ès Temples des comédies de matières sacrées ; combien que la
loi
n’excepte rien, et qu’il n’y ait raison de faire
Comédiennes sur le Théâtre ? Au livre du Deuter44. « La femme, dit la
loi
, ne portera pointl’habillement d’un homme, et l’h
que ce déguisement, et cette confusion de sexe quant aux habits,47 La
loi
de Dieu qui condamne cela comme une abomination,
chose notoire à ceux qui ont lu tant soit peu, et qui connaissent les
lois
Anciennes, que les comédiens, bateleurs, farceurs
passe-passe, jongleurs et semblables, ont été notés d’infamie par les
lois
Romaines, et par les constitutions Ecclésiastique
enseur, il n’avait plus de rang en sa tribu. » Après avoir loué cette
loi
, il ajoute, « Mais qu’on me réponde, pourquoi te
ller ouïr, leur faire des présents, et les salarier : combien que les
lois
continuent qui les rendent infâmes. Les paroles d
en que les lois continuent qui les rendent infâmes. Les paroles de la
loi
sont ; « Celui-làbz est noté d’infamie, qui se pr
mprudents en ruine. » C’est ce qui les a fait noter d’infamie par les
lois
; et celui-là est dit infâme, duquel les mœurs et
et tous ceux qui exerçaient ces arts de jouer sur le Théâtre ; et par
lois
expresses, ont défendu qu’aucun de telles gens s’
un même rang ». Entre les choses justes pour lesquelles jadis par les
lois
un homme pouvait répudier sa femme, celle-ci en é
s en secret, que ce qu’on apprend en public, et on enseigne entre les
lois
, ce qui est défendu par les lois. Que fait au mil
en public, et on enseigne entre les lois, ce qui est défendu par les
lois
. Que fait au milieu de ces choses le fidèle Chrét
et si celui qui le déshonore est tiré en causegs, et condamné par les
lois
comme auteur d’injures : Combien se rend coupable
faute de celui qui le fait. Et de là, est venu, que nous lisons en la
loi
, que ceux mêmes qui semblent avoir fait quelque f
qui tombait ? Car il n’y avait rien de commandé touchant cela, par la
loi
; et cependant sitôt qu’il la voulut soutenir, il
Mais, comme je pense, Dieu voulut aider par là, à l’observation de la
loi
, pour réprimer la convoitise rebelle, afin que to
on commettait celles, qui n’avaient point encore été défendues par la
loi
. Ce même peuple gémissait pour le travail qu’il s
m act. lib. 1, Parag. Quod autem. D. de aleatoribus. [NDE] « Là où la
loi
ne fait pas de distinction, nous ne devons pas en
e : « Nulla potest tergiversatione celari », selon l’expression de la
loi
. C’est même une sorte de notoriété de droit : un
Magistrat le dénonce pour Comédien, la note d’infamie imprimée par la
loi
sur la profession et sur ceux qui l’exercent, est
ue, après une procédure régulière. Il en est a jure, ordonnées par la
loi
. Il ne peut être question que de celles-ci : je n
ommunication l’infamie, on peut être excommunié sans être infâme. Les
lois
qui impriment cette tache au métier, flétrissent
nonciation. Le refus des sacrements aux Comédiens est autorisé par la
loi
civile, sans aucune mention d’excommunication, do
t dépendre (L. 1. tit. de Scenicis. Codex Theodosianus L. 15.). Cette
loi
supposait une double défense aux Comédiens d’appr
ui a passé dans toutes les compilations du droit canonique, comme une
loi
générale et constante de l’Eglise. Ce Père porte
s, qui dans tous les temps a conservé et fréquenté le théâtre, peu de
lois
dans la discipline qui soient plus connues, contr
contraire le punir, en le tolérant : ce qui bien loin de blesser les
lois
de la décence, est au contraire très convenable e
is que Païens. Y considère-t-on jamais les crimes par opposition à la
loi
éternelle et à la sainteté de Dieu qui rend ceux
n nous le veut faire croire, la police ne la défendrait-elle pas ? La
loi
du Prince la permettrait-elle jamais ainsi qu’ell
r l’usure et le divorce. Dieu était-il obligé pour cela de changer sa
loi
immuable, et de s’accommoder à l’avarice, ou à la
moder à l’avarice, ou à la bizarrerie des hommes. Elle subsiste cette
loi
sainte, et subsistera toujours pour briser tout c
s m’ont raconté leurs fables, mais qu’ont-elles de comparable à votre
Loi
? Vos ordonnances pleines de justice, seront mes
a réputation d’un bon Prince ; il donna des fêtes plus longues que la
loi
ne le permettait, il représenta des comédies qui
s rôles, y disputer des prix, craignit d’y être enveloppé. Il fit une
loi
, au rapport de Tacite (Ann[ales]. L. 14.), qui lu
ales]. L. 14.), qui lui ménageait une exception. N’osant toucher à la
loi
qui établissait l’infamie, ce qui aurait révolté
que ceux-ci sont couverts d’infamie, et les autres en sont exempts :
loi
fort inutile, et au public à qui cette distinctio
ette distinction ne fut jamais inconnue, et à lui-même que toutes les
lois
du monde ne pouvaient jamais garantir du souverai
a de la lyre, fléchit un genou, salua l’assemblée, obéit à toutes les
lois
du théâtre, voulut être jugé à la rigueur, et fut
ndécentes ne corrigent personne, et ne font qu’aigrir les esprits. La
loi
fut obligée d’employer toute sa sévérité pour arr
e pas un concert bien entendu entre l’esprit de la scène et celui des
lois
, qu’on aille applaudir au théâtre ce même Cid qu’
éâtre ce même Cid qu’on irait voir pendre à la Grève, si la force des
lois
ne se trouvait pas inférieure à celle des vices q
Qu'un véritable amour brave la main des Parques, Et ne prend point de
loi
de ces cruels tyrans Qu'un sort injurieux nous do
cette fille insensée, à qui une folle passion fait violer toutes les
lois
de la nature. Cependant cette même disposition d'
Qu'un véritable amour brave la main des Parques, Et ne prend point de
loi
de ces cruels tyrans, Qu'un sort injurieux nous d
cette fille insensée, à qui une folle passion fait violer toutes les
lois
de la nature. Cependant cette même disposition d'
ines maximes qui l’excitaient aux vertus, au respect des dieux et des
lois
. C’était encore l’archonte qui était chargé du ch
intention manifeste d’associer les poètes à la cause des mœurs et des
lois
; ils y furent longtemps fidèles. Depuis Épicharm
lui ouvrit ses portes, l’investit d’une magistrature protectrice des
lois
de l’Etat et des mœurs publiques. Mais son immens
e d’Euripide : « La nature donne ses ordres, et s’inquiète peu de nos
lois
», substituant au mot de nature celui de ville. C
pour un refus de soumission à la censure du premier archonte et à la
loi
protectrice de ceux qui tenaient les rênes du gou
s scélérats, menacés sans cesse de la foudre du ciel ou du glaive des
lois
. Ce sont sans doute les motifs qui font préférer
e comédie, qui était de l’institution du prince, et autorisée par les
lois
civiles. En effet, les gens de théâtre appartienn
a été institué, soutenu, encouragé et honoré par le prince et par nos
lois
. S’il en était autrement, il y aurait de la barba
n a été découragé à la vue de la contagion du mauvais exemple, et des
lois
d’un despote bataillard qui ne respectait rien, q
du ciel et des nations ; autant l’on doit espérer de l’influence des
lois
sages qui vont nous régir, de cette Charte, si lo
n donnant l’exemple contagieux et funeste du mépris des vertus et des
lois
qui en sont la garantie ; biens empoisonnés dont
es, elle doit nécessairement les porter à se respecter eux-mêmes. Les
lois
d’un peuple libre, dit un savant distingué, ses i
x, ont soutenu avec raison, contre l’avis de quelques autres, que les
lois
sévères indispensables à cet effet pouvaient être
uvaient être exécutées au théâtre comme à la ville. Eh ! pourquoi des
lois
importantes, si évidemment justes, ne pourraient-
tes, ne pourraient-elles pas recevoir leur exécution, lorsque tant de
lois
iniques, beaucoup plus sévères, ont été si bien e
lus délicats. On s’y prend ainsi pour les punir, sous prétexte que la
loi
ne peut les atteindre ; mais en réfléchissant sur
chissant sur son résultat, on trouve la un étrange supplément à cette
loi
qui n’est arrêté que par la crainte de se tromper
par la crainte de se tromper, de punir les bons pour les méchants. La
loi
ne peut pas vouloir qu’on atteigne de cette maniè
s ou autres peuvent-ils faire de leur temps et de leurs talents ? Les
lois
romaines punissaient un voisin qui ne garantissai
t de dépravation générale où tant d’hypocrites de toute espèce que la
loi
ne peut atteindre, serpentent long-temps dans la
tervalle que tant de mauvais exemples impunis et impunissables par la
loi
en montrent les voies détournées à la jeunesse, l
ici avec les acteurs, à se rappeler les discussions et les dernières
lois
sur la liberté de la presse. Ils verront que les
ustraction de toute vérité nécessaire anéantit la Religion, et par la
loi
du plus fort qu’il prétend établir, ébranle les f
est ainsi, et il n’est pas possible que cela soit autrement. C’est la
loi
de l’union de l’âme avec le corps, que les impres
ure de ces impressions. Nulle puissance créée ne peut suspendre cette
loi
. C’est la nature de l’homme. Pourquoi donc un Thé
rs victoires, qui devaient être les récompenses de leur fidélité à la
loi
, leur fourniraient continuellement la matière de
croire le Théologien, jouent aux cartes et aux dés malgré toutes les
lois
Ecclésiastiques, faut- il abandonner tout un Peup
que la Comédie est semblable à un bon repas où tout se fait selon les
lois
de la Charité, et où l’on ne se réjouit que « dan
’Eglise dans son gouvernement ; il suffit qu’ils fassent observer les
lois
divines et ecclésiastiques autant qu’il est en le
l appréhende. Il fait d’ailleurs ce qu’il peut pour faire observer la
loi
de Dieu : il nous laisse instruire par l’Eglise,
fend pas. Ne suffit-il pas pour en connaître le crime de consulter la
loi
qui nous parle au fond du cœur ? Cherchons ce que
sulter la loi qui nous parle au fond du cœur ? Cherchons ce que cette
Loi
nous dit touchant la Comédie. Si nous n’entendons
es courages contre les reproches de la conscience, et les menaces des
lois
: on met l’honneur à nourrir des haines irréconci
ions de l’air. D. August li. 1. de civit. Dei cap. 32. Après que les
lois
Romaines ont mis au nombre des infâmes, ceux qui
sentent des comédies pour donner du plaisir au Peuple ; après que les
lois
Ecclésiastiques les ont chassés des divins mystèr
Ce chemin à l’Empire a conduit de tout temps. La plus sainte des
lois
; ah ! c’est de vous sauver. Ah ! si nous péris
toire, et maîtres de leur foi, L’intérêt de l’Etat fut leur suprême
loi
. Et d’un trône si saint l’amitié n’est fondée
Juifs le honteux esclavage, Venger vos Princes morts, relever votre
loi
. J’attaque sur son trône une Reine orgueilleuse
irréformable, et imaginer de la réformerw. C’est ici Melpomène et les
Lois
, Didon et les Psaumes de David, le Chrétien et l’
lez ramper sans moi sous la main qui nous brave. Et toi vengeur des
lois
, toi mon sang, toi Brutus ! César nous a ravi j
vous qui n’avez pour Rois Que les Dieux de Numa, vos vertus et vos
lois
… Que Tarquin satisfasse aux ordres du Sénat :
lois… Que Tarquin satisfasse aux ordres du Sénat : Exilé par nos
lois
, qu’il sorte de l’Etat. Tombe ou punis les Rois
Il nous rend nos serments lorsqu’il trahit le sien. Et dès qu’aux
lois
de Rome il ose être infidelle, Rome n’est plus
re, et m’en laisse le fruit, Je vais jurer à Dieu de mourir pour sa
loi
. Laissons ces vains remords, et nous abandonnon
ment la religion, la décence, le costume, c’est-à-dire l’usage et les
lois
de la daterieaa. Le théâtre n’a pas manqué de s’e
Quand pour juger le crime il reste un Tribunal, Le punir, c’est des
lois
devenir le rival. C’est usurper leurs droits ;
pouvaient périr seuls, j’y souscrirais sans peine. Le temple de nos
lois
et de la liberté, Erigé par nos mains et de san
onheur de le voir expirer ! Que n’ai-je pu ranger la Grèce sous ses
lois
, Et détruire l’orgueil et l’empire des Rois !
urs conviennent aussi peu à l’état de l’un qu’au sexe de l’autre, aux
lois
d’une bonne politique, qu’à celle d’une saine mor
pas moins de ce cœur magnanime. Je brûle de répondre à leur suprême
loi
Par des coups dignes d’elle, et de vous et de m
donner dans de plus grands écarts. » S. Thomas remarque aussi que les
lois
humaines ne sont pas tenues à réprimer tous les m
répondrons que ce n’est point d’après ces exemples, mais d’après les
lois
que nous devons nous conduire ; « or, ni le temps
personnes, ni les priviléges des pays, ne peuvent prescrire contre la
loi
de Dieu. Tertull. La mauvaise coutume ne peut pas
t profondes de nos faibles esprits forts, je vois sans nuages que les
lois
sacrées de l’Evangile et la morale profane, le sa
cation du théâtre, dit d’Aubignac, on a contre soi l’infamie dont les
lois
ont noté les comédiens. Après ces témoignages os
s six drames créés dans un espace de trois ans ! » A l’occasion de la
loi
sur la police des théâtres, nos chambres législat
stent au théâtre. Donc le théâtre est mauvais. Quatrième fait. — Les
lois
ecclésiastiques et civiles ont de tout temps noté
profanes, auteurs dramatiques, écrivains illustres, hommes du monde,
lois
ecclésiastiques et civiles, autorité sacrée et pr
envers vous, et que votre bonheur futur dépend de leur fidélité à la
loi
de Dieu et de l’Église. Vous ne comprenez pas qu’
re perte contre les spectacles, nous les combattrons. L’exécution des
lois
de la morale chrétienne n’autorise point le silen
ue tous ceux qui l’ont précédé, comme une nouvelle promulgation de la
loi
qui les condamne, comme un nouvel anathème et une
de ne s’y prêter que selon les règles établies par la religion et les
lois
, en ne se permettant qu’une alliance légitime. Si
l’on s’expose à se satisfaire jusqu’au point de ne respecter aucunes
lois
. Les mésalliances indécentes d’où il résulte quel
qu’il formait, s’il avait jugé nécessaire de leur interdire, par une
loi
expresse, des plaisirs païens ? Quels sentiments
eus des fidèles, les païens eux-mêmes, s’ils avaient vu qu’avec cette
loi
si pure, si sainte et si parfaite, qui condamne j
LIVRE QUATRIEME. La religion, les
lois
, la politique, seraient peu utiles à l'homme, si
ertueux. Une religion serait fausse, si elle enseignait le vice ; les
lois
méprisables, si elles ne le défendaient ; la poli
ture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des
Lois
civiles. D.a A juger d'un Chrétien par les pri
ez les Acteurs. » In Epist[ola]. ad Eph[ésii]. hom[ilie]. 17. D. Les
Lois
civiles ne tolèrent-elles pas les Comédiens ? R.
es Lois civiles ne tolèrent-elles pas les Comédiens ? R. L'esprit des
Lois
a toujours été contraire au Théâtre. Elles ont to
e sont arrogés le droit de donner des préceptes sur un Art qui n’a de
loi
que la nature : ils ont jeté les Auteurs dans un
me un Poème vraiment digne de notre Opéra, où l’on n’observe d’autres
lois
que celle d’amollir notre cœur : mais je la trouv
pas la clémence. 38. [NDA] Qu’on ne dise point que l’amour est une
loi
du Théâtre Français. Le second Brutus, dans la Mo
encore permis de participer à la sainte Table, car ceux qui selon les
Lois
divines ont été chassés de l'Eglise, et demeurent
yeux de tout le monde, des désordres qui sont défendus par toutes les
lois
: Si l'adultère est un mal, c'est un mal aussi qu
urquoi donc estimez-vous tant ce que vous auriez honte de faire ? Les
lois
des Païens rendent les Comédiens infâmes, et vous
rire, mais à pleurer. Quoi donc, me direz-vous, renverserons-nous les
Lois
en détruisant le Théâtre, qu'elles autorisent ? Q
? Quand vous aurez détruit le Théâtre, vous n'aurez pas renversé les
Lois
, mais le règne de l'iniquité et du vice. Car le T
ux Augustaux, ludi Augustales P. 541.. Cet Empereur établit quelques
lois
touchant les spectacles. Il défendit aux jeunes g
il récita un poème, après quoi il joua de la Lyre, obéit à toutes les
lois
du Théâtre, comme de ne se reposer, de ne cracher
stica]. L. 1. c.2.. Constantin embrasse le Christianisme, il fait des
lois
pour défendre de sacrifier aux Idoles, et pour pe
pour connaître ce qu’on pensait de la profession du Théâtre. Par une
Loi
donnée à Mayence en 371, les Empereurs Valentinie
probant) beneficii consequantur. » On défendit la même année par une
Loi
donnée à Trèves de faire aucune insulte aux fille
illes de Comédiens, qui vivent d’une manière irréprochable. Entre les
Lois
de l’année 380, on peut remarquer celle du 24 avr
usus vinculo naturalis conditionis evolvit, retrahi vetamus. » Cette
Loi
est donnée à Milan, et l’on voit bien qu’elle fut
à nourrir dans le cœur des passions qu’il faudrait étouffer. La même
Loi
fut renouvelée à Aquilée en 381, avec cette restr
m absolutione potiatur, cum aliud quam casta esse non possit. » Cette
Loi
fut encore confirmée par une autre donnée cette m
horreur à tous les fidèles. Enfin Théodose défendit cet usage par une
Loi
. L’Année suivante ce religieux Prince fit encore
par une Loi. L’Année suivante ce religieux Prince fit encore quelques
Lois
sur les spectacles ; une des plus importantes, es
r ainsi les Dames de qualité : mais l’Eglise ne demandait point cette
Loi
; elle voulait que les Dames Chrétiennes se disti
ient laisser aux Comédiennes toutes les pompes du siècle. Après cette
Loi
, les Comédiennes ne pouvant plus être confondues
habitu etiam Virginum quæ Deo dicatæ sunt, non utantur. » Cette même
Loi
, si digne de la piété de Théodose, contient quelq
eindre le goût du Théâtre Tit. VI. L. 1. pag. 357. ; il paraît par la
Loi
que l’Empereur Arcadius donna en 396 combien l’am
s de quelques Chrétiens ; ce Prince trop complaisant permet par cette
Loi
de célébrer les jeux Majuma, mais à condition qu’
titionis materia consumetur. » C’est au 16e du Code Théodos. titre X.
Loi
16e donné à Constantinople en 399. En 416, le Pag
es, les Païens, dis-je, furent privés de toutes les charges par cette
Loi
de Théodose le jeune ; c’est la 21e du titre Xe.
ons parlé ailleurs, et il laissa les autres, de peur, dit-il, dans sa
Loi
donnée 399e. à Constantinople, d’attrister le peu
a de même en Occident en faveur principalement des Africains, dans la
Loi
adressée à Apollodore Proconsul d’Afrique au 16e
Loi adressée à Apollodore Proconsul d’Afrique au 16e Livre titre Xe.
Loi
17e Dat. XIII. Kal. sept. Patavio, Theodoro V.C.
nter des spectacles les jours solennels. Théodose le jeune en fit une
Loi
plus ample en 425, où il marque les principales F
son temps Pag. 353., que vous serez bien aise de voir. C’est dans la
Loi
5e. du Liv. XV. Tit. Das. Cal. Febr. Constantinop
aliud esse supplicationum noverint tempus, aliud voluptatum. » Cette
Loi
qui fut donnée à Constantinople, était également
à la Comédie. Justinien en étant informé, se crut obligé de faire une
Loi
, qu’il adressa au très saint Archevêque de Consta
t convaincus d’avoir assisté aux spectacles. Il représente dans cette
Loi
, combien il est monstrueux de voir aux jeux Scéni
us a fait de leur conduite, nous obligent présentement à en faire une
Loi
expresse. Nous ordonnons donc que nul Diacre, nul
tous leurs organes exempts de toute souillure. On voit bien par cette
loi
que les grands Empereurs qui ont toléré les spect
neurs des Provinces ne font pas leur devoir pour l’exécution de cette
loi
, il suffira de recourir aux Evêques, lesquels en
st cette corruption, poursuit-il, qui fait que l’on aime ceux que les
lois
publiques condamnent, qu’on approuve ceux qu’elle
ur le Théâtre : Tantôt il leur fait considérer que puisque toutes les
lois
et des Païens, et des Princes Chrétiens et de l’E
bolie en Orient par Justinien, lequel renouvelant dans le Digeste les
lois
de ses prédécesseurs qui avaient déclaré les Comé
fferatur. » Photius au neuvième siècle ramassa dans son Nomocanon les
Lois
Ecclésiastiques et Civiles qui condamnent les spe
qués : et c’est ici où les Comédiens seront encore confondus. Par les
lois
des Empereurs Chrétiens, par les Conciles, par le
rte de jeux et de spectacles sont défendus en ces mêmes jours par les
lois
Ecclésiastiques et Civiles, d’où il s’ensuit sur
la lyre. Ces personnes ne pouvaient pas être censées infâmes par les
lois
, comme les Comédiens publics. On a toujours mis u
edimento quominus Græci Latinive Histrionis artem exercerent. » Et la
loi
déclare, que ceux qui n’avaient représenté que da
Fêtes. Enfin, dit l’Auteur de sa vie dans Surius, il imposa de telles
lois
aux Comédiens, qu’ils aimaient encore mieux s’en
ure que les Comédiens aimèrent mieux quitter Milan que d’observer les
lois
prescrites par le Saint Cardinal. Quoiqu’il en so
est pécher contre les règles du Christianisme. 2°. l’infamie dont les
lois
ont noté ceux qui font la profession de Comédiens
s qu’il avait données auparavant sur le Concile d’Elvire, il cite les
lois
Civiles et Ecclésiastiques qui déclarent les Comé
a d’estimer et de rechercher ceux que l’Eglise excommunie, et que les
lois
du Royaume notent d’infamie, la perte du temps, l
lée générale c. 22. v.5., et fondé sur saint Thomas, ou plutôt sur la
loi
du Deutéronome, qui défend si expressément de pre
éfend si expressément de prendre les habits d’un autre sexe. Si cette
loi
peut souffrir quelque explication en certaines re
ose indigne de l’Eglise de souffrir un exercice si infâme : car si la
Loi
maudit les hommes qui osent prendre des habits de
Thymelicorum spectatores sunt ludorum. » 187. [NDA] Justin fit une
loi
par laquelle il permettait aux gens de famille d’
est honnête et innocent, quoiqu’au fond il soit criminel et contre la
loi
de Dieu. Mirum quippe quàm sapiens argumentatrix
ontraire aux regles de la vraie piété et aux maximes éternelles de la
loi
de Dieu. Ne condamnons point les choses dans la s
r continuellement, ce sont deux excès défendus l’un et l’autre par la
loi
de Dieu ; mais au dessus de l’un et de l’autre, u
es et les intérêts les plus sacrés ; que l’on fait du jeu sa premiere
loi
; que pour ne pas se détacher du jeu, on se détac
Que tout à coup on verroit tomber de tables de jeu, si le jeu par la
loi
des hommes étoit interdit à ces débiteurs, qui bi
dettes pour l’entretenir et se rendent enfin insolvables ! Mais si la
loi
des hommes n’a rien ordonné là-dessus, faut-il un
is si la loi des hommes n’a rien ordonné là-dessus, faut-il une autre
loi
que la loi de l’Evangile, que la loi de conscienc
i des hommes n’a rien ordonné là-dessus, faut-il une autre loi que la
loi
de l’Evangile, que la loi de conscience, que la l
nné là-dessus, faut-il une autre loi que la loi de l’Evangile, que la
loi
de conscience, que la loi de nature ? Qu’on dise
autre loi que la loi de l’Evangile, que la loi de conscience, que la
loi
de nature ? Qu’on dise après cela que les temps s
le divertissement des autres : « Nous verrons, répliqua Solon, si nos
lois
jugeront de pareils jeux dignes de récompense et
comédie. Comme la malignité a trop de charmes, on chercha à éluder la
loi
. On continua à jouer des aventures, en déguisant
t aisément y reconnaître ceux que l’on jouait, il fallut une nouvelle
loi
pour défendre de faire la satire personnelle des
bli les premiers, et qui les favorisait tous, fut obligé de faire des
lois
pour prévenir et pour réprimer la licence des thé
ent courant vaguement dans l’esprit du peuple, mais autorisés par des
lois
expresses, qui déclaraient les acteurs infâmes, l
s et farceurs, ni entre les acteurs des tragédies et des comédies, la
loi
couvre indistinctement du même opprobre tous ceux
gard l’exemple des Grecs, en donnèrent un tout contraire. Quand leurs
lois
déclaraient les comédiens infâmes, était-ce dans
hentique le déshonneur qui en est inséparable : car jamais les bonnes
lois
ne changent la nature des choses ; elles ne font
théâtre des rôles ecclésiastiques ou religieux : le respect pour les
lois
et la religion est inconnu au théâtre. Je dis que
e ses crimes à l'impuissance de se convertir, à l'impossibilité de la
loi
: « Les larmes, la prière, un éternel supplice,
ure !Les Pélagiensc en ont-ils tant dit ? ne connaissaient-ils que la
loi
et les vertus naturelles ? « Mais ce souffle im
iracles sont des opérations passagères, contraires ou supérieures aux
lois
de la nature, forment-elles un sein, même dans un
t des êtres créés ? Y a-t-il même des miracles dans le ciel ? quelles
lois
de la nature y renverse-t-on ? C'est en toi que r
ter dans une Communauté qu'elle scandalise sans nécessité, contre les
lois
de la décence, en découvrant un secret dont elle
u grand hasard d'en être à tout moment connue ? Pour ne pas violer la
loi
du silence. N'est-il pas plaisant qu'elle soit sc
qu'un jeu, un fanatisme, un rôle de théâtre. Il n'y a de vrai que la
loi
naturelle et le théisme. Si on désavoue ces consé
le et le théisme. Si on désavoue ces conséquences, on connaît peu les
lois
de la logique. Se peut-il que le Mercure et les J
uvaises intrigues pour faire réussir ces mariages qui sont contre les
Lois
, soit pour gagner, ou pour tromper un père ; et q
se sa mère. La seule crainte des supplices rigoureux ordonnés par les
Lois
retient assez de ce côté-là. Mais tous les autres
yant égard aux remontrances des Pères de ce Concile, publièrent cette
Loi
, qui est rapportée dans le Code de Théodose l'ann
n premier métier. Les Pères de ce Concile demandent l'exécution d'une
Loi
que les Empereurs Valens, Gratien et Valentinien
outefois elles n'ont point encore fait profession de la Foi, et de la
Loi
de la très sainte et vénérable Religion des Chrét
il ne fera jamais rien d'indécent; car il gardera plus exactement la
loi
qu'il se sera prescrit soi-même. Mais qu'est-ce d
secret, qu'on en a appris en public, et à la vue pour ainsi dire des
Lois
, on commet tous les crimes qui sont défendus par
si dire des Lois, on commet tous les crimes qui sont défendus par les
Lois
. Que fait la un fidèle Chrétien ? Il ne lui a pas
faut, Messieurs, en premier lieu, qu’elle ne soit défendue par aucune
loi
; secondement qu’on puisse, en lui donnant un mot
écider sur les spectacles, il s’agit donc, d’examiner ; 1°. Si aucune
loi
ne les défend ; 2°. S’ils peuvent être rapportés
itablement honnête. Aussi est-ce bien là ce que prétend le monde. Une
loi
qui défende les spectacles ! Où est-elle, nous di
Une loi qui défende les spectacles ! Où est-elle, nous dit-on, cette
loi
? Est-ce dans l’Ecriture ancienne ou dans la nouv
ndez aux Auteurs de Rome ce qu’on y pensoit d’eux. Vous trouverez une
loi
expresse de ce sage Sénat qui note d’infamie tous
te d’infamie tous ceux qui entretiendroient avec eux aucun commerce :
Loi
qui fut véritablement abolie dans la suite par l’
’usage ; mais remarquez que ce fut au temps de la décadence de Rome :
Loi
que Charlemagne depuis renouvella le plus sévérem
! sans qu’aucune considération ait pu faire excepter de cette sévere
loi
ce prodige du siecle dernier, dont pour faire en
st la fin des Comédies que par façon et pour la forme. Sa réponse aux
Lois
par lesquelles on a voulu autoriser ces Comédies,
s par lesquelles on a voulu autoriser ces Comédies, est que quand les
Lois
au lieu de flétrir comme elles ont toujours fait,
r l’exemple des Chrysostome et des Augustins, qui disaient que si les
Lois
Romaines permettaient l’usure et les divorces, ce
es crimes n’étaient pas moins reprouvés par l’Evangile, parce que les
lois
de la Cité sainte et celles du monde sont différe
s n’apprendront jamais rien au Théâtre : et que Dieu les renvoie à sa
Loi
pour y apprendre leurs devoirs : Qu’ils la lisent
ques anciens sur la vie ecclésiastique et religieuse qui regroupe des
lois
seculières et religieuses. ai. [NDE] Josias de S
cette religion on ne fut jamais iconoclaste. Les livres sacrés où les
lois
et les dogmes sont également expliqués, y sont mu
rité, de la vertu, de l'offense de Dieu et de la transgression de ses
lois
? L'exécution du crime serait sans doute un plus
la réalité des choses, ne servent qu'à égarer celui qui les suit. La
loi
, la raison, l'intérêt de la conscience, ne font p
aisir qu'on y goûte ? On doit non seulement accomplir, mais chérir la
loi
, « quomodo dilexi legem tuam » ; non seulement év
ement blessé : « Qui amat periculum, peribit in illo. » Donnât-on des
lois
à la fougue des passions, ce qu'assurément ne per
dre péché : ce n'est plus modération quand Dieu est offensé, quand la
loi
parle, quand le désordre commence. Tous les actes
a faveur des talents le vice ait le droit de parler plus haut que les
lois
, et de faire taire l'Evangile ? Il répand de tout
le Peuple Juif pratiquait dans les Fêtes solennelles établies par la
Loi
, ou dans des occasions de réjouissance publique,
. C’est-là qu’à l’exemple des Prêtres & des Lévites de l’ancienne
Loi
, le Sacerdoce de la Loi nouvelle formait des Dans
e des Prêtres & des Lévites de l’ancienne Loi, le Sacerdoce de la
Loi
nouvelle formait des Danses sacrées… Chaque Fête
consacré à la mortification et à l’Oraison, par les Canons et par les
Lois
. Et ainsi comme l’autorité et la puissance spirit
our ce qui regarde les mœurs, qu’elle ne puisse s’étendre au-delà des
lois
Canoniques, et ajouter des nouvelles Ordonnances
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