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1 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
Sur la liberté du théatre. T ous les peuples de la terre ont
Bonzes et des Bramines. S’ils veulent peindre le sublime amour de la liberté , c’est dans les républiques anciennes, chez les G
introduit que des hommes d’une condition commune, il conserve plus de liberté que la tragédie. Mais en permettant à la comédie
astille. Cette forteresse, en tombant, a laissé échapper des idées de liberté , qu’elle sembloit tenir captives : ces idées se s
stinguer ceux de MM. de Chénier et de Cailhava. Dans son traité de la Liberté du Théâtre, ouvrage fortement écrit et profondéme
e grand intérêt de la conservation des principes qui tiennent à notre liberté , que son amour pour l’art dramatique qu’il a cult
e. Le comité de constitution a rendu public son projet de loi pour la liberté de la presse, dont la liberté du théâtre est une
rendu public son projet de loi pour la liberté de la presse, dont la liberté du théâtre est une partie très-essentielle. Ce pr
commissaires ont déjà établi quelques-uns des principes relatifs à la liberté du théâtre, en déclarant que toutes les pieces im
auteur13. Ce projet, ces ouvrages ont réveillé tous les ennemis de la liberté du théâtre, et, par conséquent, de la liberté de
tous les ennemis de la liberté du théâtre, et, par conséquent, de la liberté de la pensée la plus précieuse de toutes. Ils ont
à développer les principes que je crois les seuls admissibles, sur la liberté du théâtre. Je ne discute pas l’étendue des privi
e théâtre dans notre nouvelle constitution, et quelle est l’espece de liberté qui lui convient. Pour procéder avec plus de méth
e sçauroit donc pas nuire, puisqu’il n’est pas défendu par la loi. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui n’est pas dé
re contestés par personne ; mais ceux qui se montrent contraires à la liberté du théâtre, prétendent que, dans ce cas, leur app
te peine. Il suffit donc d’établir le principe pour démontrer, que la liberté du théâtre ne peut être genée sans porter atteint
ue la liberté du théâtre ne peut être genée sans porter atteinte à la liberté de penser. Mais je veux bien encore réfuter les o
s en sollicitent l’établissement, dans la seule vûe de s’opposer à la liberté indéfinie du théâtre. Dans quelques années, quand
définie du théâtre. Dans quelques années, quand on aura joui de cette liberté , on ne concevra pas plus qu’elle aie pu éprouver
ur un second entrepreneur, ou une seconde société ; mais rien pour la liberté , rien pour l’art dramatique : car point d’art que
liberté, rien pour l’art dramatique : car point d’art quelconque sans liberté . Créer un second théâtre, c’est partager l’empire
re dangereux. Il faut donc, pour arriver à ce but, leur laisser toute liberté  ; en bannir la licence, non par la censure et les
des inconvéniens, je pourrois encore répondre à ce raisonnement : la liberté du théâtre est précisément ce qui en empêchera la
un seul. C’est pourtant ce qui pourra arriver, si on leur laisse une liberté absolue ; ainsi les magistrats doivent avoir l’au
a établi, à ce sujet, les véritables principes dans son Traité de la liberté du théâtre, et dans quelques lettres au Journal e
e, de quelque maniere que ce soit, sauf à répondre de l’abus de cette liberté , dans les cas déterminés par la loi. Le théâtre
despotes qui veulent gouverner des esclaves. Les calomniateurs de la liberté répetent tous cet adage favori, que la liberté n’
es calomniateurs de la liberté répetent tous cet adage favori, que la liberté n’est pas la licence. Qui doute de cette vérité c
doute de cette vérité commune ? Les loix sont faites pour protéger la liberté , en punissant la licence. Relativement au théâtr
berté, en punissant la licence. Relativement au théâtre, où finit la liberté , la commence la licence — non : là commence la lo
C’est cette belle maxime qui faisoit que l’on privoit un homme de sa liberté , et de l’usage de ses facultés intellectuelles, p
ait tous les jours des progrès effrayans, et qui finira par ruiner la liberté . On sait que les Anglois éclairés mettent la libe
ra par ruiner la liberté. On sait que les Anglois éclairés mettent la liberté du théâtre au même rang que la liberté de la pres
es Anglois éclairés mettent la liberté du théâtre au même rang que la liberté de la presse28. Le lord Chesterfield prononça dan
question d’exemples et de citations, quand il faut des principes. La liberté du théâtre est une liberté, et la violation d’une
citations, quand il faut des principes. La liberté du théâtre est une liberté , et la violation d’une seule liberté, conduit néc
s. La liberté du théâtre est une liberté, et la violation d’une seule liberté , conduit nécessairement à la perte de toute liber
ation d’une seule liberté, conduit nécessairement à la perte de toute liberté . Le pouvoir arbitraire, comme ces mauvaises herbe
usse bientôt, et couvre de ses rejetons malfaisans l’autel même de la liberté . Malheur au pays où les magistrats sont législate
de la loi. Je crois avoir suffisamment établi, sur quelles bases la liberté du théâtre doit reposer. Pourquoi seroit-il seul
déploya d’abord tous ses moyens : avant lui, on jouissoit de plus de liberté au spectacle ; mais à cette époque le parterre ét
, a fait au sujet des Trois Noces les vers suivans : Par ordre de la liberté , Que le temps rendra plus polie, Chez vous Melpom
ivilégiés, il est impossible d’appeler de leurs arrêts. Mais quand la liberté du théâtre sera admise, toutes ces querelles entr
s ont imaginé, en se donnant eux-mêmes un titre exclusif, empêcher la liberté du théâtre, ils se sont trompés ; elle est nécess
e l’on veut donner au théâtre, sont des chaînes dont on chargeroit la liberté , le plus grand bien, le plus grand bonheur dont u
n’y a pas de bonheur sans mélange, et la licence est l’alliage de la liberté  ; c’est une tache sur l’œil du corps politique, i
2 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
La liberté du théâtre DE LA LIBERTÉ DU THÉATRE, EN FRANC
La liberté du théâtre DE LA LIBERTÉ DU THÉATRE, EN FRANCE. Par M.J. de Chénier. 1789.
hésiter, que la Nation, soumise à ce Gouvernement, ne connoît aucune liberté . Lorsque cette Nation, lasse d’être avilie, veut
tes. La mission des Censeurs est de faire la guerre à la raison, à la liberté  ; sans talens & sans génie, leur devoir est d
onna, pour un moment, au Théâtre d’un Peuple asservi, un peu de cette liberté qui caractérise le Théâtre des Nations gouvernées
e Scène nationale. On peut lui reprocher d’avoir médiocrement aimé la liberté . On peut lui reprocher même d’avoir souvent déifi
litiques & Nationales. Elles demandent à être traitées avec cette liberté austère & impartiale, avec cette haine des ab
à donner à tes Concitoyens d’énergiques leçons de tolérance & de liberté , tu aurois servi ta Nation qui avoit alors plus d
du Languedoc, pour des opinions théologiques. XXI. Si je réclamois la liberté du Théâtre dans l’auguste Assemblée des Représent
roduite sur la scène, & pesés, pour ainsi dire, avec un esprit de liberté que le Philosophe David Hume est loin d’avoir éga
e les Anglois fussent libres du temps de Shakespeare ? Ah ! de quelle liberté jouissoit l’Angleterre avant la fuite de Jacques 
depuis la révolution de 1688, on a tenté d’abolir, en Angleterre, la liberté dont jouissoit le Théâtre. Je sais que Walpole es
Nation qui se croit libre & qui se vante de penser, jouisse de la liberté de la Presse, sans jouir en même temps de la libe
r, jouisse de la liberté de la Presse, sans jouir en même temps de la liberté du Théâtre. Comment ne pas voir, en effet, que l’
nserez ce que je n’ai peut-être pas su dire. Vous sentirez combien la liberté du Théâtre est à desirer pour l’utilité publique.
n particulière décide. Mais ne sentez-vous pas les inconvéniens d’une liberté sans limites ? Je les sens, & je veux des lim
j’ai prouvé qu’il en faut établir, du moment que j’ai démontré que la liberté du Théâtre est juste, ainsi que la liberté de la
t que j’ai démontré que la liberté du Théâtre est juste, ainsi que la liberté de la Presse, & ne peut en être séparée légit
à un second travail. Le desir d’être utile à ma Patrie, l’amour de la liberté , de la justice, & non pas l’amour de la gloir
re ; cet homme à raison ; cet homme écrit la vérité. XXVIII. Mais la liberté du Théâtre n’intéresse que les Gens de Lettres. L
e, n’inspirera, dans ses jeux, que le respect des loix, l’amour de la liberté , la haine du fanatisme, & l’exécration des ty
; dans les Tribunaux ; si l’on néglige cette portion importante de la liberté individuelle ; la France ne pourra point se vante
reuses, que le sort a fait naître en nos climats, envieront encore la liberté Angloise que nous devions surpasser : nous perdro
re pour aller chercher une Patrie ; car il n’y a point de Patrie sans liberté . XXXII. Quant à moi, je ne respecterai point des
ce genre si important est de faire aimer la vertu, les loix & la liberté , de faire détester le fanatisme & la tyrannie
négligence sur beaucoup d’autres points. Ils se seront occupés de la liberté individuelle. Mais la liberté individuelle n’exis
res points. Ils se seront occupés de la liberté individuelle. Mais la liberté individuelle n’existe pas dans un pays où il n’es
ublier ses pensées dans un pays où le Théâtre ne participe point à la liberté de la Presse. En effet, la représentation d’une T
de publier ses pensées. D’ailleurs, pour qu’une Nation jouisse de la liberté individuelle, il faut que tout Citoyen de cette N
classe de Citoyens, mais quand un seul Citoyen ne jouit pas de cette liberté dans sa plus grande étendue. XXXIII. Je relis ce
anciennes erreurs s’étonneront de cette importance que j’attache à la liberté du Théâtre, du Théâtre qui change insensiblement
3 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Post-scriptum. » pp. 201-216
t que très-illusoirement des droits de citoyen et des bienfaits de la liberté , ils s’énervent et s’abatardissent….. ; ou souffr
Que nous importe, en effet, que nous sert ce plus précieux don de la liberté , le droit de vote et de suffrage, le droit de con
ne peut parcourir. Nous né sommes pas plus heureux aujourd’hui par la liberté de notre pays que nous ne le fûmes de la liberté
x aujourd’hui par la liberté de notre pays que nous ne le fûmes de la liberté de l’Amérique. Nous lui faisons de grands sacrifi
4 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
e bravoure, & il est peu de personnes qui ne desirassent avoir la liberté ou de se venger d’une injure, ou de la mépriser.
uteur avoit tracé de l’hypocrisie. Quatrieme Obstacle. Défaut de liberté . En fin je trouve un quatrieme & dernier
’oppose parmi nous à la perfection de la Comédie ; c’est le défaut de liberté qui l’empêche d’exposer sur la scène les vices de
t, tant ceux du peuple que ceux des grands. Qu’arriveroit-il de cette liberté  ? que chacun se gouverneroit dans le poste qui lu
ns de ceux d’autrefois. Je ne crois pas qu’on me fasse un crime de la liberté que je demande pour la Comédie ; car qu’ont a cra
5 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109
on, par cette vue affoiblir l’horreur de l’adultere, & donner une liberté entiere aux femmes, & à faire retomber, non s
écueil de la galanterie, il en fait disparoître les agrémens & la liberté  ; il est très-gênant pour le vice. L’hymen est gr
consommé sans annonce ni bénédiction . C’est donner aux libertins la liberté la plus complette, c’est introduire une clandesti
à moins que le pere n’eût recommandé ce mariage. Il oublie que cette liberté indéfinie d’attaquer le mariage quand on voudra,
mprisonnera ; & s’il s’obstine dans son refus, on lui laissera la liberté de faire ce qu’il lui plaira : Parturient montes
lit une Eglise Anglicanne, dont il se fait le Chef ; sous prétexte de liberté de l’Eglise, il l’asservit davantage sons un nouv
jura maritis. A Sans-souci on élude toutes ces loix pour rétablir la liberté . On distingue le mariage nul des le commencement,
ne point aux maris jalous. Il veut qu’on laisse aux femmes une grande liberté , il la laissoit à la sienne. Fréderic impitoyable
6 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
rer dans l’inaction au sujet d’un Livre pernicieux qui a pour titre : Libertés de la France contre le pouvoir arbitraire de l’Ex
curité, que les contestations du Clergé élevent fréquemment contre la liberté du Citoyen fidéle,, en le rendant esclave d’une d
Avocats, que j’ai l’honneur de dénoncer à la Cour le Livre intitulé : Libertés de la France contre le pouvoir arbitraire de l’Ex
t : Que l’exposé qui vient d’être fait à la Cour, du Livre intitulé : Libertés de la France contre le pouvoir arbitraire de l’Ex
7 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Mlle de Guise » pp. -1
iomphe de la gloire, Geolière qui tiens la victoire Dessus toutes les libertés  : Si dans cette prison enclose Il faut désirer qu
vivre au vrai contentement. Je n’aurai donc jamais envie De cette liberté ravie, Serait envier son plaisir : S’il est permi
8 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
d’Aristophane. Ce Peuple toujours inconcevable, l’est encore dans la liberté qu’il donne à Aristophane, de parler des Dieux &a
ens essuya en Sicile ce malheur qui couta la vie au Général, & la liberté aux soldats, dont les uns furent vendus comme esc
verent des Maîtres prêts à les nourrir, qui leur rendirent ensuite la liberté , & ces soldats en arrivant à Athenes alloient
malheureux lui venir rendre graces de ce qu’ils doivent à ses Vers la liberté & la vie ! Qu’aucun Poëte ne s’attende plus à
euse de la Musique. Lysandre, qui changea le Gouvernement, réprima la liberté des Poëtes Comiques. Il leur fut défendu de nomme
edipes, les Electres, qu’il ne dépenserent autrefois pour défendre la liberté de toute la Grece contre les Perses. Un Lacédémon
omme le Chœur dans la vieille & moyenne Comédie avoit abusé de sa liberté en chantant des Vers satiriques, il fut, dit Hora
nandre, regrette ces graces du langage Attique, & cette éloquente liberté qui regnoit dans la vieille Comédie. Sinceram ill
9 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
nt aux plus hautes considérations, puisqu’elle intéresse la vie et la liberté des rois, que les ultramontains placent sous l’au
uautés religieuses. Tel est le langage de ce détracteur furieux de la liberté de la presse, et il a soin d’assurer d’après son
osition. Si on en croit à l’auteur de cette déclaration de guerre, la liberté de la presse va être anéantie, ou tellement garro
de Nantes, il obtiendrait la révocation de la charte qui autorise la liberté des cultes. On verrait alors de nouvelles dragonn
ent tant la lumière, et se déclarent les ennemis si implacables de la liberté de la presse. L’auteur fanatique du livre des cri
sionnaires de la foi ; de cet avant-coureur de l’anéantissement de la liberté de la presse et de l’établissement d’une censure
10 (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100
réformer eux-mêmes les abus que nous leur dénoncerons au moyen de la liberté de la presse : toute autre voie serait anarchique
bre, et par conséquent les ministres d’Etat en perdent également leur liberté . Dans cet état de choses, on le demande, la respo
, ils savaient bien qu’ils ne pouvaient y parvenir qu’au prix de leur liberté . Du reste, qui oserait avec justice leur reproche
société des jésuites régicides ultramontains, ennemis implacables des libertés de l’église gallicane. Ils savent bien que cette
11 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56
ens. On y supplée par un théatre domestique, on y jouit d’une entiere liberté , on y choisit la compagnie & les pieces, le t
n 1768.), qu’eu égard aux mœurs peintes dans cet ouvrage avec trop de liberté , l’Auteur demande par son épigraphe de l’indulgen
e, le cœur s’y épanche sans obstacle, & s’y livre à son goût avec liberté . La plûpart de ces pieces sont les Contes de la F
nce qui regne dans ce théatre (& on n’en rougit pas !). Quant aux libertés que l’Auteur s’y donne, son titre fait sa justifi
e génie de Bocace, autre Auteur que la Fontaine a pillé, & sur la liberté duquel il a enchéri. La fausse Décence fait sembl
s. Abraham, Jacob, nos premiers pères, vivoient à peu près dans cette liberté , mais avec moins d’élégance & de bon goût d’a
ctacle, & s’y répandent plus facilement & plus rapidement. La liberté lève toutes les barrieres du respect humain ; un
ceur de leur chant, ni dans les attitudes de leurs danses, ni dans la liberté de leurs discours, ni dans la lubricité de leurs
une tolérance théologique, qui laisse sur des opinions incertaines la liberté de penser, la saine morale fut toujours bien déci
12 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
d’esclavage bien dur, Jésus-Christ leur donne une douce et glorieuse liberté  : Qui pourra douter que son Évangile ne soit pour
selle suivante, et de l’érection de celle de Valet de chambre ; de la liberté qu’une femme a d’aller seule dans tout Paris, san
l’Évangile se taisent, en se plaignant peut-être, qu’ils n’ont pas la liberté prophétique de tout dire : La Providence a permis
s la liberté prophétique de tout dire : La Providence a permis que la liberté comédienne et satirique y ait suppléé ; et que le
13 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
mes à la main, pour chercher à travers l’armée ennemie, la mort ou la liberté  : folie qu’Eustache combattit avec raison, &
est fort difficile de les avoir. Les Anglois font payer bien cher la liberté de fouiller dans leurs archives, & plus cher
it produire une telle scene vaut bien les lauriers qu’une plus grande liberté fait cueillir. Ces ordres font l’éloge du Prince
héros de la piece, donna, dit-on dans la Préface, le célebre édit de liberté de conscience. Ce premier fait est alteré. Galien
étiens, & fit cesser la persécution. Jamais il ne-donna d’édit de liberté de conscience, dont les Payens n’avoient pas même
ation de conscience. Un Prince Chrétien même ne peut pas donner cette liberté  ; il peut tolérer la profession extérieure de la
ie soit permise en conscience, & qu’un Prince Chrétien accorde la liberté de conscience aux idolâtres ? Peut-on même dire q
France tolere la Religion Catholique, & donne aux Catholiques la liberté da conscience ? Mettre les deux religions de nive
es ; son objet, sa fin, son intrigue, son dénouement, son langage, la liberté de conscience de toutes les religions. Il est à d
mp; tout ce qu’a fait le gouvernement contre les Calvinistes, pour la liberté de conscience, expression chérie, aussi-peu corre
berté de conscience, expression chérie, aussi-peu correcte, que cette liberté est peu possible. Le Roi ne peut accorder qu’une
ser des devoirs intérieurs de l’esprit & du cœur, & donner la liberté à la conscience de croire ce qu’il lui plait. L’
mnée & réparée autant qu’il est possible ; mais est-ce un édit de liberté de conscience, une permission d’avoir des Temples
a condamné ; la créance ne lui a pas fait donner un coup de plus. La liberté de conscience va-t-elle jusqu’à laisser les plus
14 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112
l’impunité. C’est par cette raison qu’ils portent tant de haine à la liberté de la presse. Que dirait donc M. de Sénancourt, s
es de la foi aient conçu une haine si violente contre cette précieuse liberté de la presse, vrai palladium de la morale politiq
se et de la morale particulière. Ils ne savent que trop combien cette liberté de la presse est capable de dévoiler leurs menées
15 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
trats de rien donner aux Comédiens. Elle réserve aux seuls Consuls la liberté de leur faire quelque largesse modérée. Les plus
ut dans la suite communication de privilèges. Les Confrères eurent la liberté de donner des moralités, et la basoche de jouer d
e venir au secours des bonnes mœurs, et les Comédiens n’ayant plus la liberté de mal faire, furent réduits à garder honteusemen
prison au pain et à l’eau. Un autre du 15 mai 1476, leur interdit la liberté de présenter aucune pièce au Parlement, et de dem
ités, et qu’on le crût assez bon et populaire pour pouvoir prendre la liberté de les lui dire. Ces excès de licence ne sont pas
ni de demeurer dans l’inaction au sujet du livre pernicieux intitulé, Liberté de la France contre le pouvoir arbitraire de l’ex
curité, que les contestations du Clergé élèvent fréquemment contre la liberté des citoyens fidèles, en les rendant esclaves d’u
16 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
e de m’écrire, je n’ai autre chose à y répondre que ce que je pris la liberté de vous dire à Saint-Cloud. Toutes les fois que v
cène se pare : Mais quoique Bajazet justifie un tel choix Ce sont des libertés qu’on ne prend qu’une fois ; Et de quelques Talen
er à Berny, m’arrachent la plume des mains ; et ne me laissent que la liberté de vous assurer qu’on ne peut être avec plus de r
17 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Onzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 244-249
is je vous engage, dans les circonstances présentes, à lui laisser la liberté de la solitude, elle en a besoin ; à ne rien dire
aintes, mon amie, pour le mieux persuader, & te procurer toute la liberté dont tu peux avoir besoin. P. S. Nous ne serons
18 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
en soi : … ne vous faites donc pas une peine de ne pouvoir user de la liberté que vous avez de manger de tout : Mais prennez g
erté que vous avez de manger de tout : Mais prennez garde, que cette liberté , que vous avez, ne soit aux foibles une occasion
en voit un de ceux qui sont plus sçavans & mieux instruits de la liberté que lui donne l’Evangile, assis à table dans un
des immolées aux Idoles étoient pour ceux qui étoient instruits de la liberté des enfans de l’Eglise : mais on m’avouera, comme
jusqu’à la passion, qui n’est pas honteuse de permettre cent legéres libertés  ; qu’une Dame, dont les yeux, les paroles, les ha
’il ne lui est pas permis de frequenter la Comedie, qu’il me donne la liberté de demander, s’il voudroit mourir au sortir de la
19 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
écence des habits, celle des attitudes, les paroles, les regards, les libertés criminelles, les ombres de la nuit, les folles dé
ochaine de mille péchés. Les chansons dissolues qui s’y chantent, les libertés qui s’y prennent, le peu de modestie des filles,
me y est plus grand. La nuit & les masques donnent la plus grande liberté  ; la nuit cout est facile, tout est impuni sous l
ité, on y vient de tous côtés. Tout y est reçu, & en a si bien la liberté , que si quelqu’un est refusé, il seroit en droit
ea præludium Veneris. Les mains, les yeux, la voix, y ont une entiere liberté  : Liberæ ibi manus, liberi oculi, libera voces. L
aroles, ni d’oreilles pour les entendre, ni de mains pour prendre des libertés criminelles, ni desprit pour avoir de mauvaises p
rds, les discours licencieux, les désirs, les pensées d’impureté, les libertés , le scandale, l’occasion donnée du péché, ne sont
attent sous ses drapeaux ; les nudités, les parures, les regards, les libertés sont les armes qu’on emploie ; les instrumens son
20 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177
lusieurs feüilles une Medecine qu’une debauche. Cependant laissons la liberté à tout le monde de s’entester de celuy qu’il ayme
; la vanité qui ne nous quite point, ne nous laisse pas souvent cette liberté de reconnoistre, & encor moins d’avoüer nos d
les Bourgeois & les femmes : il faudroit empescher absolument la liberté d’entrer avec des armes & sans argent. Aujour
21 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
pour les spectacles les leur rendit nécessaires, leur gloire et leur liberté s’évanouirent bientôt. Aristophane, Eschyle, Soph
e des grands, et la fin des troubles de la république fut celle de la liberté . Alors les empereurs enchérirent encore sur les c
22 (1677) L’Octavius « Paragraphes XXXVI-XXXVIII du texte latin » pp. 159-171
aux, se jeter hardiment au milieu des apprêts de la mort, défendre sa liberté contre les Rois et les Princes, résister à tout h
ce n’est pas une preuve de notre crainte, mais un témoignage de notre liberté . Car quoique rien ne puisse corrompre ce que la N
23 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
efforts de la croissance, les principes d’une bonne constitution, la liberté et la gaieté du cœur, sont étouffés dans la fange
par goût dans la profession de l’histrionisme y persévèrent en toute liberté  : mais que l’enfance reste intègre ; que les plan
lisses, qui ne craignoient que pour le poli de leur physionomie15, la liberté de Rome eût subsisté. Quel expédient employa Néro
des tyrans et des fléaux de l’espèce humaine, tous les ennemis de la liberté et du droit public ont saisi ce moyen comme le pl
flatter d’arrêter les ravages de la peste eu lui laissant une pleine liberté de répandre et de renforcer son poison. « Dans de
ctives et laborieuses, qui ont conservé si long-temps la valeur et la liberté dans Sparte et dans Athènes, qui ont formé les va
tacle fait naître. Quel contraste de situation avec celle qu’exige la liberté et la régularité des mouvemens vitaux ! Faut-il s
24 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
es mains de la jeunesse ; les obscénités, l’irréligion, l’égoïsme, la liberté des pensées & des expressions sur les choses
s nations entieres depuis des siecles ne se font aucun scrupule de la liberté que vous condamnez. Mais pense-t-on que l’Evangil
minels, leurs impudiques attentats, quel est le coup d’essai de leurs libertés indécentes, & le premier anneau de la chaîne
a ainsi voulu peindre sous les traits d’un amour profane les chastes libertés de l’amour conjugal, & les saintes délices de
pudeur, faire gémir sous le joug de la clôture & de la règle. La liberté de sa propre maison ne dispense pas plus de la mo
oit déjà perdue, en lui faisant courir ces risques. Mais on laisse la liberté de montrer le visage ; les objets qu’on veut fair
teté de Dieu qui le condamne, sa justice qui le punit, se préparer la liberté de pécher sans remords, applanir aux autres la to
25 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
dangereux, qu’il est défendu de laisser aux enfants et aux femmes la liberté de les fréquenter ; ce serait exposer au plus gra
u à aucune garantie ; l’acheteur n’a pu ignorer ni désapprouver cette liberté dictée par les bonnes mœurs. Si quelqu’un est ass
rtir. Les Empereurs Chrétiens commencèrent d’abord par accorder cette liberté à quelques particuliers, comme une récompense ; e
ction remarquable. Si quelqu’une de ces femmes, après avoir obtenu la liberté sous prétexte de religion, profane cette religion
usqu’au Trône, et que le Monarque se montre difficile pour laisser la liberté de se retirer, il faut en vérité que la Clairon a
e l’année, un seul bal de l’Opéra détruit toutes ses précautions. Les libertés du bal, les commodités et la facilité du masque t
s dans leurs nobles fonctions, de n’obtenir que très difficilement la liberté de priver le public de leurs importants services 
26 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
donc libres pour le plus tard à quarante ans. Elles avoient aussi la liberté de demeurer dans le Temple avec la même considéra
onction près, à l’Office divin qu’elles récitent, vivent avec la même liberté , le même éclat, la même mollesse, que les femmes
ublicain. Si le serment fait à Dieu ne tient pas contre l’amour de la liberté , le serment de fidélité fait au Prince tiendra-t-
e son autorité ; mais est ce une raison de secouer l’autorité ? Cette liberté indépendante de tout seroit un abus incomparablem
ui abusera de ses droits, cent & mille enfans abuseroient de leur liberté . Ce ne sont pas seulement des portraits méprisans
fausses de l’état dans ceux-mêmes qui l’ont embrassé avec le plus de liberté & de vocation : Ces sermens odieux doivent-il
27 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
gué avec la faction jésuitique ultramontaine, ennemie déclarée de nos libertés de l’église gallicane. Ce parti si redoutable pou
acte civil ; 3° d’adopter de nouvelles mesures, soit pour détruire la liberté de la presse, soit pour la museler de plus en plu
incipe est incontestablement inquisitorial. Mieux vaudrait retirer la liberté de la presse : c’est au prince à juger dans sa sa
t donc aux magistrats intègres, c’est aux défenseurs courageux de nos libertés gallicanes, à apprécier l’action du sentiment rel
28 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
chus étoit fustigé sur leur Théâtre, ce Dieu en rioit lui-même. Cette liberté de la Comédie cessa lorsqu’Athenes eut perdu la s
e, & plus admirable qu’Aristophane, puisqu’il n’avoit pas la même liberté , sut réunir les deux Genres, celui d’Aristophane
ent dangereuse, que pourrois-je dire de la Comédie, Poëme où regne la liberté , l’enjouement, & la satyre ? Il n’est pas imp
29 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
roduit les regles, parlé des vertus ; c’étoit précipiter la chûte. La liberté , la licence le peuplent & le perpétuent. Ce p
pe de Nicolet effaceroit bien-tôt la leur, si on lui faissoit quelque liberté . Les planches du Théatre françois ne sont pas dan
vobis qui ridetis quæ plorabitis, beati qui lugent. 3°. Malgré la liberté qui regne dans les Opéra-comiques, ils sont moins
t à craindre la sévérité du Magistrat, & vint jouir à Paris de la liberté sans borne qui regne au théatre, & dont l’abu
de-Grace, dont personne ne peut soutenir la lecture, quoiqu’il eût la liberté toute entiere, n’étant point gêné par les idées d
30 (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7
sévères que toujours quelque passion vous inspire, il ose prendre la liberté de considérer toutes les personnes en qui l’on vo
ens. Je ne suis pas un Théologien comme Vous. Je prendrai pourtant la liberté de vous dire, que l’Eglise ne nous défend point d
avez prise. Vous direz peut-être que vous en avez retranché quelques libertés . Mais vous dites aussi que le soin qu’on prend de
31 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129
ur des comédiens français, ne sont point contraires au principe de la liberté des cultes. Cette liberté reconnaît sans doute un
ne sont point contraires au principe de la liberté des cultes. Cette liberté reconnaît sans doute une espèce d’intolérance, ma
32 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
et ce plaisir était comme réservé aux débauchées qui se donnaient la liberté de les regarder à visage découvert. Mais aujourd'
i les femmes d'honneur et de qualité s'y trouvent en foule avec toute liberté  ; au lieu que celles dont le désordre a signalé l
33 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
itaire, & qui n’en souffroient aucune dans le pays conquis que la liberté & l’esclavage. Medard n’eut d’autre distincti
Mortfontaine y établit une rente de cent ving livres, a-t-il gêné la liberté du choix ? l’a-t-il attribué à ses héritiers ou à
nt ; celui-ci établit une rente de cent vingt livres, & laisse la liberté du choix ; l’autre se trouve grévé par l’énorme d
ntes à la Rose, leur tient des mauvais discours, prend avec elles des libertés auxquelles elles se prêtent : il ne réussit pas,
blir la morale de Moliere, qu’ il faut laisser aux filles une entiere liberté . &c que les galanteries qui ne sont pas le de
ens & des maîtres, la suite du danger, l’éloignement des moindres libertés , si on veut conserver le trésor de l’innocence. O
34 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
ense, ne font que dégrader le mariage, & en éloigner. D’abord ces libertés passionnées qui le précèdent, n’allassent elles p
rie dans le mari, vengeance, dédommagement dans la femme, amour de la liberté , goût naturel, besoin physique dans tous les deux
es des exploits du Héros. Si nous accordions à nos femmes en Perse la liberté d’assister à de pareilles représentations, de quo
e des enfans envers leurs pères, leur licence dans leurs passions, la liberté entiere de leurs mariages, sont dans la société d
st donc mal honnête encore). Mais, dit-on, voilà bien du bruit sur la liberté du mariage des enfans de famille. Demandez si j’a
age que comme une partie de plaisir, un engagement d’inclination, une liberté de satisfaire son amour. Quels fruits vont naître
35 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
n’y entre que masqué, afin que tout le monde y jouisse d’une entiere liberté . On aborde qui l’on veut, on s’entretient aussi l
de tous les numéros, Sel de Naple en détail & en gros, Et la liberté pour les masques, &c. Cette liberté du car
ail & en gros, Et la liberté pour les masques, &c. Cette liberté du carnaval de Venise servit, dit-on, à former un
sse de la Reine, qui ne le haïssoit pas, il prit avec elle de grandes libertés . Le Roi fut instruit de tout, & lui fit tirer
ans le même lit avec ses camarades, sans que jamais aucun ait pris la liberté d’examiner, ni se soit apperçu de son sexe, ni el
on occasionne les rencontres les plus ridicules, on fait prendre les libertés , on se fait les grossieretés, les plaisanteries l
36 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
CHAPITRE IV. Suite des Masques. Quelque grande que soit la liberté qu’on se donne de se masquer, quelque grande que
n a voulu faire vivement sentir les dangers & les désordres de la liberté des masques, par le portrait naïf qu’on en fait.
torité d’amours, plusieurs beaux & grands privilèges, franchises, libertés & immunités avoient été accordés, à ce que le
des Masques. Pour le bien & utilité publique, franchise & liberté commune, il est permis à toutes gens d’aller en m
s de Carême-prenant & à la mi-Carême. A tous Masqués est donné la liberté d’entrer ès maisons, & jouir de leurs privilè
eindre en aucune maniere. Permis à tous Masqués de prendre toutes les libertés qu’ils pourront, sauf aux Damoiselles leur défens
37 (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38
art un feu contagieux, et exagérer tous les prétendus avantages d’une liberté sans bornes et sans mesure. On y chanterait sans
, sans cesse on y répéterait à son honneur ces hymnes séditieux : « O liberté , aimable liberté, mère des plaisirs, unique sourc
répéterait à son honneur ces hymnes séditieux : « O liberté, aimable liberté , mère des plaisirs, unique source du parfait bonh
e concert la Tyrannie, ce monstre implacable qui t’obsède. O Liberté, Liberté , l’apanage le plus précieux de l’humanité, et qu’
38 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44
à son gré. Le Peintre laisse une composition pour une autre, & la liberté qu’il donne à son génie, met souvent le sceau à l
homme intéressé, qu’il se lie lui-même, & préfére la fortune à la liberté de son art. Dans le second cas, les Charges dont
et maltraité par son Maître, s’écrioit : O Romains ! nous perdons la liberté  ! Et un peu plus bas : Il est nécessaire que ce
39 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
on vient d’être délivré, tout est aisé, tout est doux ; le prix de la liberté est au-dessus de tout. La prison l’a corrigé de s
encore. Eh ! n’est-ce pas un plaisir supérieur à la jouissance que la liberté du cœur, n’être pas exposé aux reproches, aux ins
vec les Anges, de l’honneur même qu’elles se font sur la terre, de la liberté qui les fait par-tout marcher avec assurance, &am
40 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
mmes ; & ces Salomons du Nord, ces amis de l’humanité & de la liberté , qui veulent si bien conserver à chacun son champ
nt toute leur législation. Les grands de leur côté, si jaloux de leur liberté , vont au-devant du joug, se le mettent sur les ép
guerre n’avoit été entreprise que pour conserver la Religion & la liberté , conformément à la garantie que la Porte avoit pr
& dont le théatre va consumer le peu qui reste de vertu & de liberté dans la nation. La Pologne avoit autrefois plusie
tes les bienséances ; & qui, après avoir perdu l’honneur & la liberté , ne conservent que les richesses qu’ils y ont acq
41 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
ne, sur le théatre & dans le livre, & prennent toute sorte de libertés criminelles. Dans une autre scène le Seigneur &am
re aux deux Bergers ingénument tout le détail, & à chacune de ces libertés ils répettent, & le chœur après eux, cet honn
ar-tout les femmes, jusques dans les endroits où elles ont le plus de liberté , & souvent le plus d’intrigues. Voyez cette s
lleurs que nos pères moins philosophes ? Ce ton de hardiesse & de liberté sans bornes, cet oubli de toutes les formes ancie
es brigands qui voudront s’en emparer, & exposer sa propriété, sa liberté , sa sûreté. Ce sont les réflexions judicieuses d’
42 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
r excommunication. On ne peut donc rien conclure en leur faveur de la liberté qu’on leur laisse d’entrer dans l’Eglise, d’enten
l’Eglise, comme nous l’avons vu ci-dessus, qui a demandé au Prince la liberté d’administrer à ceux qui voulaient sincèrement se
ervint dans l’instance pour soutenir les franchises de la Foire et la liberté de ses Tabarins. Cette Troupe, aussi flattée que
scènes détachées ; que la foire avait joui de temps immémorial de la liberté des spectacles, comme d’une branche de commerce ;
un second procès, se laisser rançonner, et acheter bien chèrement la liberté de chanter des chansons. Je compte que quelque jo
43 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
ion plus étendue de l’aisance et de la richesse, et la conquête de la liberté qui a fait recouvrer à l’homme sa dignité. Ils pe
 ; et la forcer à renier, pour ainsi dire, trente ans de gloire et de liberté . Un jubilé insultant pour nos pères, injurieux po
cœur ces nobles sentiments que nos yeux ont vu éclater lorsque notre liberté a été menacée. Les rois y trouveraient aussi d’ut
e l’Italie…. Italie ! que nous appelons par nos vœux au partage de la liberté , et que nous voudrions voir affranchie du joug d’
rencontré du moins les débris de ces légions qui ont combattu pour la liberté , soumis le Vatican, et planté notre drapeau aux t
les nations, et que les peuples y trouvent proclamés nos principes de liberté , d’égalité, et surtout le néant de la prétendue s
44 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
s à la fois, Est mollis flamma medullas. Ils ne laissent point la liberté de réfléchir ; l’âme, frappée par la force du tab
es et décents, et qu’il ne se familiarise pas. La familiarité est une liberté d’agir et de parler, qui, sans égard à la subordi
les choses ou les personnes. La familiarité avec les choses est cette liberté de parler et d’écrire, sans se mettre en peine si
it pour un grand maître à qui toutes les sciences sont familières. La liberté d’agir avec les gens sans se gêner sur ce qu’on l
che plus que le plaisir du vice. Un intérêt commun assure une entière liberté . La modestie de la vertu est trop gênante pour ne
nce contre son père, son maître, son mari. On distingue aisément à la liberté de leurs discours, ceux qui fréquentent les spect
tinue, un état de démence. Le délire enseigne-t-il des règles ? Cette liberté de répandre sur tout le vernis du ridicule, s’all
45 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
plaisirs, que lui seul pouvait faire perdre aux Romains cette idée de liberté si chère à leurs ancêtres. On fesait ordinaireme
, & qui avait méprisé les Arts & les Sciences, perdit avec la liberté , toute son ancienne vertu. Les Romains ayant long
46 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406
avais l’honneur d’être mieux connu de Votre Grandeur, je prendrais la liberté de l’aller voir au lieu de celle que je prends de
it la Lettre qui fait tant de bruit, et dans quel esprit j’ai pris la liberté , à son insu, de la mettre au jour. Votre Grandeur
47 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
n invitera, on représentera, on dansera, on chantera, on cabriolera : liberté entiere. Si on joue mal, on sera puni pas les sif
affichée par tous les carrefours, donnée pour établir cette précieuse liberté dramatique, il est dit, que le privilège exclusif
t accordé, nuisoit au plaisir du public & au progrès de l’art. La liberté , l’émulation, la concurrence vont faire fleurir c
fleurir ce commerce au profit des bonnes mœurs. On eut d’abord cette liberté en France, on l’a encore dans les provinces, il y
a cour, & les meilleurs pieces ont été composées dans ce temps de liberté  : elles doivent leur réputation aux acteurs dont
nt plus de vogue. Le Grand-Duc à Florence s’est aussi déclaré pour la liberté dramatique. Considérant, dit-il dans son diplôme,
t en possession. De quel droit aller chasser sur leurs terres ? Cette liberté occasionneroit des rivalités & des troubles q
iété, & toute leur postérité après eux. Entraînés, vaincus, sans liberté , cédant à la nature, à la nécessité. Quelle mora
urs presque nuds, dans un climat brûlant, toujours ensemble, dans une liberté entiere & les plus grandes familiarités, qui
48 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dixième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 242-243
erre, me gênent quelquefois ; pour ce que je médite, il me faut de la liberté  : je ne sais comment faire pour me la procurer. P
49 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
es et décents. C'est un vice dans la société : la familiarité est une liberté d'agir et de parler, qui sans égard à la subordin
'empoisonnerait ; un intérêt commun fait secouer ce joug et assure la liberté . Le théâtre, qui réunit tous les plaisirs vicieux
de démence ; le délire enseigne-t-il, observe-t-il des règles ? Cette liberté de répandre sur tout le vernis du ridicule, détru
50 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66
ondaines les jours des Fêtes, afin que l’on soit dans une plus grande liberté d’aller aux Eglises, de chanter des Psaumes, des
les occupations extérieures et mondaines ; afin qu’on pût dans cette liberté , et dans ce repos fréquenter les Eglises, et prie
51 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
donc assurer au contraire qu’ils seront charmés de voir leur génie en liberté , et que leurs premiers efforts feront connaître c
ur se conduire ; mais dans les pays même où les femmes ont le plus de liberté , la décence exige qu’elles ne laissent voir préci
52 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « [Lettre] » pp. 1-4
bles, & dont je vous invite à faire usage, que je vais prendre la liberté d’examiner, avec vous, votre Lettre datée de Mont
53 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
encieux ; mais par-là même analogue à son caractere, à son goût, à sa liberté , à son irréligion, à son cinisme. Voici une anecd
ême d’un sectateur si distingué, & que les graces, la naïveté, la liberté , l’énergie de son style le sont lire avec plaisir
s. Il parle de la religion & des mœurs avec une énergie & une liberté cinique : ce qui n’est pas un petit mérite. Plein
p; l’Epoux des vierges. Il y en a beaucoup d’hommes où, sans avoir la liberté de se marier, on vit en Chanoinesse : ce sont de
hométanes d’Afrique. Il aime dans tous les climats, aux risques de sa liberté & de sa vie : l’adultere, la pluralité des fe
éros, il fondit en larmes, l’embrassa tendrement, & lui rendit la liberté . Qu’on juge par ce trait qu’elle est la force du
i quelques traits remarquables : 1.° On laisse en Flandre une entiere liberté au parterre de parler, de siffler, de faire du br
54 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
; il y a pourtant des caractères tournés de ce mauvais côté, avec une liberté & une aisance qui leur est propre : cet espri
Manlius du Sénat parce qu’en présence de sa fille, il avoit pris des libertés avec sa femme. Il semble qu’aujourd’hui on ne pui
on voile des propos honnêtes, des sentimens qui le sont le moins, la liberté de la société est portée au plus haut degré. La l
mais ils ont toujours loué, exagéré, adoré, leur beauté, prêché leur liberté , leur indépendance, dévoué au ridicule les peres,
es d’une bienséance très gênante. Le Christianisme leur donne la même liberté qu’aux hommes, les traite aussi favorablement, qu
taisent, s’ils sont forcés de se taire, la Providence a permis que la liberté Satirique du théatre, y supplée. Le Théatre deven
55 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Avertissement. » pp. -
ui voudront écrire désormais dans son genre, à ne se permettre aucune liberté . S’il m’était échappé des traits peu ménagés, ce
56 (1824) Du danger des spectacles « INTRODUCTION. » pp. 1-3
ène. De même qu’il est beau quelquefois d’attaquer avec une vertueuse liberté , des opinions et des préjugés qui ont pour eux l’
57 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
pudeur de leurs femmes & de leurs filles, ils leur laissoient la liberté de venir à ces pernicieuses écoles prendre des le
très-achalandée ; mais selon le goût du pays il y a plus ou moins de liberté . En France elle est entiere. En Espagne, dit M. D
atiquent tant de mortifications, ces coulisses où se prennent tant de libertés , ces parloirs où l’on ne reçoit que des visites d
mêmes prérogatives ; il est vrai que comme à Paris le sexe a plus de liberté , on y a moins besoin de leurs services. L’opéra e
en sont convaincus ? L’esclavage du serrail est moins honteux que la liberté des Actrices. L’Ami des femmes, ouvrage ingénieux
58 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XI. Son opposition à l’Evangile. » pp. 23-24
celle-ci est de l’affranchir de tout joug, & de lui donner toute liberté . Au jugement de l’un, l’orgueil est en abominatio
59 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XV. La tragédie ancienne, quoique plus grave que la nôtre, condamnée par les principes de ce philosophe.  » pp. 61-63
isir, c’est-à-dire, le jeu des passions. On rejette en partie sur les libertés et les indécences de l’ancien théâtre les invecti
60 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des Comédiens et du Clergé. » pp. 49-51
8, cet ouvrage a valu à Sénancour, une condamnation pour outrage à la liberté des cultes, voir Recueil général des lois et des
61 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 13
evoir, et nous reprend de ce que nous y manquons ? nous sommes ici en liberté dans le luxe et la bonne chère, pendant que le pr
62 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — V. La Comédie donne des leçons de l’amour impur. » pp. 9-11
plus transparents. Son ennemi s’y montre avec une confiance & une liberté qui ne sied qu’à elle. On lui ôte toute deffense.
63 (1751) Avertissement (Les Leçons de Thalie) pp. -
yer encore ce sentiment, Rousseau nous dira : « Des fictions la vive liberté , Peint souvent mieux l’austère vérité, Que ne fer
64 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
t aucun sujet de les en reprendre, puisqu’en cela ils usaient de leur liberté , sans offenser ni le public, ni le particulier :
t à celui qui renonce à la lumière pour se porter au mal avec plus de liberté « Noluit intelligere ut bene agat », Ps. 35. [Psa
le état entre les mains de l’ennemi. Pour nous, jouissons de la vraie liberté des enfants de Dieu, élevant notre esprit à la co
65 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
ueil qu’il devait éviter, et justifiait les restrictions imposées aux libertés du théâtre dans le lieu même où il avait pris nai
XV, et sont une preuve de ce qu’un esprit supérieur peut conserver de liberté , lors même que ses succès dépendent du public. A
ontre au public non seulement souillée de ses crimes ; mais usant des libertés poétiques, l’auteur la charge d’atrocités dont au
66 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « II. » pp. 9-11
ort de leurs maris, dont le joug ne s’accorde pas avec la malheureuse liberté qu’elles recherchent.
67 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149
cle fait naître. Quel contraste de situation avec celle qu’exigent la liberté , la régularité des mouvements vitaux ? Faut-il s’
lle enfante les conquérants, établit les empires sur les ruines de la liberté , le chef de la nation sainte, attiré des bords de
68 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
int de bien enlaidir son héros, par des basses familiarités & des libertés indécentes prises avec la fille de son hôte, deva
st surprenant qu’il rentre si tard dans sa patrie. Il est vrai que la liberté d’avoir des serrails le rendroit inutile. Il vien
à suivre cet ordre. Ce n’est qu’un jeu : ils ne s’interdisent pas la liberté d’insérer des pieces anciennes, ni même les nouve
e quitta, & s’en fut en Hollande, où elle jouissoit d’une entiere liberté . Elle y composa les cinq volumes de lettres, pour
de ce prince ne se portoient sur nos feuilles, nous n’aurions plus la liberté d’être les échos de la reconnoissance publique.
69 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
rompez ce double frein, et que l’intérêt propre se trouve joint à la liberté de commettre le mal tête levée ; que peut-on atte
premier lieu, que la Religion de ces Poètes leur laissait une grande liberté sur bien des choses que la nôtre nous interdit ab
de probité conserve je ne sais quelle pudeur jusques dans les petites libertés qui lui échappent, et qu’il parle toujours avec r
e M.W.av ne balancerait pas à traiter un Duc de faquin. Cependant ces libertés paraîtraient fort étranges dans le commerce ordin
chartreax ? et est-il dit qu’ils seront désormais sur le même pied de liberté que les esclaves pendant les Fêtes de Saturne ? T
70 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XI. Les pères et mères perdent leurs enfants en les conduisant ou en leur permettant d’aller aux spectacles. » pp. 105-107
à retenir : ils agissent en conséquence, lorsqu’ils jouissent de leur liberté , et les voilà corrompus dans le cœur et l’esprit
71 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE III. Réflexions sur le renouvellement du Théâtre. » pp. 36-41
lent, son langage n’est plus le même ; il craint qu’on ne resserre la liberté des Poètes, et qu’on ne les réduise à devenir ins
72 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
n tirer vingt tragédies. Les florentins, naturellement amateurs de la liberté regardoient l’usurpation des Médicis comme les ro
ugnac & Georges Dandin. Il en coûta cher à Machiavel, à qui cette liberté fit des ennemis redoutables qui le firent chasser
que, dans son Traité du Gouvernement, il est bien plus favorable à la liberté qu’à la tyrannie & au Machiavélisme. Ce passa
73 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XII. Des Spectateurs. » pp. 355-358
Maréchal-Ferrant dans une boutique, qui donnant sur la rue laisse la liberté aux passans de voir les événemens qui y survienne
74 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 16-18
isir de vous annoncer, que vôtre Lettre à eu bon effét : j’ai pris la liberté , de la faire voir à mes amies Mesdames *** elles
75 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26
vec lequel il voudrait gouverner les âmes que Jésus Christ a mises en liberté .4 « Paissez le troupeau qui vous est commis, dit
76 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
t d’abord, et hautement. Car, « Ce que dans la jeunesse on prend de liberté , Ne se retranche pas avec facilité. » Voici don
. Et courir tous les bals, et les lieux d’assemblées…  Leur donner liberté de voir les Damoiseaux, Et se faire par eux appor
le coure par tout, aime l’oisiveté, Et soit des Damoiseaux flairée en liberté . » Sganarelle passe dans l’esprit de ces femmes
e nombre de beaux jours que lui offre sa jeunesse, prendre les douces libertés que l’âge lui permet ; voir un peu le monde ; et
77 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
t de sa mauvaise inclination par des remèdes efficaces, lui laisse la liberté d’agir selon ses désirs. Il ne m’est donc point p
ire, s’appuient sur cet exemple ; et ils ont pris même, dis-je, cette liberté de déclarer qu’ils auront recours à votre Saintet
78 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
uveraine, elle redouta celle d’un mari qui auroit pu la gêner dans sa liberté & ses intrigues. Fontenelle rend ingénieuseme
V. M. & moi ferions sur le théatre. Voilà sans doute bien de la liberté  ; c’est traiter la Reine bien ouvertement de Comé
r un époux, mais c’étoit une franche coquette qui vouloit jouir de sa liberté , & vivre dans le libertinage d’un célibat vol
fils de faire voir l’innocence de son père, & de travailler à sa liberté  ; jamais l’inquisition contre laquelle on crie ta
sont pas delivrés, Mathieu, Marc, Luc, & Jean, ils attendent leur liberté avec impatience. La Reine sourit à cette bouffon
sur les évangiles. Ce tabarinage fut le signal de la persécution ; la liberté des Evangélistes ouvrit la prison des Catholiques
mer Roi, en la privant de son Royaume ? De quel droit attenter sur la liberté d’une Souveraine ? De quel droit la privoit-elle
79 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
ré les familles. L’Eglise prend tant de précautions pour conserver la liberté , & il est si facile de se refuser à des vœux,
ossible de fixer le degré d’influence de l’ascendant supérieur sur la liberté du consentement. Tout seroit incertain dans la so
re encore, on n’a qu’un mot à dire pour conserver l’amour, la vie, la liberté  ? Ces deux choses se détruisent mutuellement, une
e procès, il sauroit qu’elle n’a rien plus à cœur que de conserver la liberté des vocations, que dans le gouvernement des Commu
re ; on est plusieurs fois examiné en particulier avec la plus grande liberté par l’Evêque ou son grand Vicaire, à qui on peut
, il voit par tout des Actrices. Un Chrétien lui demandera, où est la liberté , si l’amour n’est qu’un besoin physique contre le
idée de la religion & de la vertu ? Est-ce-là la spiritualité, la liberté de l’ame ? Et sans affliction je répandois des la
80 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre X. Des Incidens & des Episodes. » pp. 159-164
mp; de se perdre lui-même. Amœnophis rend l’Arabie à Alzaïde & la liberté à Iphis, qui doit l’y reconduire. Alors celui-ci
81 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre V. Du nombre des Acteurs. » pp. 252-256
ma voix était comptée pour quelque chose. Le Poète Dramatique aura la liberté de faire agir tout ensemble jusques à quatre Acte
82 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67
iller à l’observance des jours de Fêtes, & pour y vaquer en toute liberté , de faire cesser le commerce ces jours-là, &
s le sein de l’Eglise1. La discipline s’est relâchée aussi-tôt que la liberté a été rendue au Christianisme ; on a fait depuis
tre religion dans le Royaume, il est toujours le maître d’accorder la liberté de conscience, sans que l’Eglise ait aucun droit
83 (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148
uvé en un lieu, ou avec des personnes qui ne luy en laissoient pas la liberté  ; ou s’il estoit tombé dans quelque maladie ; ou
ser, ou differer l’absolution, & faisant entendre avec une sainte liberté au penitent, que s’il veut se perdre & se dam
en avertir ; & c’est en ces occasions qu’il doit prattiquer cette liberté d’esprit dont il a esté parlé cy-dessus. Ainsy si
84 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258
é comme usurpateur du directoire. Page 74 Bonaparte oppresseur de la liberté et partisan du pouvoir absolu. Page 75 Bonaparte
77 Du pouvoir absolu, considéré comme l’ennemi irréconciliable de la liberté et des droits imprescriptibles et inaliénables de
e la presse considéré comme l’avant-coureur de l’anéantissement de la liberté de la presse. Page 210 Le ministère public doit d
85 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
e, intitulé (le Théâtre du Monde) par lequel il prétend assujettir la liberté de notre Vie ; J’ai trouvé qu’il était de la natu
iens qui n’ont point de Compétiteurs ni de personnes pour corriger la liberté de leurs pièces, ils représentent sans considérat
sévérité se rengrègentu d’autant plus que l’on croit les châtier ; la liberté qui nous est aussi naturelle que la vie ne peut s
86 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
ttre en état de plaider vous-même votre cause, que je vais prendre la liberté de vous détailler des vérités constantes, sur les
l’emprisonnement pour dettes ? Pourquoi leurs créanciers n’ont-ils la liberté de saisir qu’une très petite portion de leurs émo
87 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
si que vous, le droit de choisir ; mais je ne profiterai pas de cette liberté . Je me renferme dans les mêmes que vous avez expo
r sur la terre un endroit écarté, où d’être homme d’honneur on ait la liberté  ; c’est-à-dire, homme d’honneur à sa maniere, en
ontraint d’adopter des maximes odieuses ; il dicte ses loix en pleine liberté , rien ne l’empêche de consulter la vertu. Voyons
aux leurs, avoient tant de fois contribué à la défense commune de la liberté de la Grece ; ces Spartiates si jaloux de la libe
se commune de la liberté de la Grece ; ces Spartiates si jaloux de la liberté , qui pensoient qu’on c’essoit d’être homme en ces
excellence des arts. Plus un homme connoît les passions, plus il a de liberté & de vigueur pour les faire agir, plus il est
88 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre III. Du Bal. » pp. 178-183
e ce qu’il sçait faire. Ie haïs encore la mode de Paris, qui donne la liberté à tous ceux qui veulent, d’aller prendre les Dame
89 (1764) Comédie pp. 252-254
criminelles ; que doit-on penser de ceux qui se font avec une pleine liberté dans ces lieux, où l’immodestie triomphe impunéme
90 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
ne sera pas certainement ce grand Législateur, qui regardoit la seule liberté de fiction autorisée sur le théâtre comme une sou
ur leur donner, plus d’appareil, un éclat plus frappant ; de-là cette liberté de fiction, pour en dégager la représentation de
gé de mieux entrer pour les représenter soi-même ; en donnant plus de liberté & de hardiesse à parler le langage de la volu
us les plus concertés comme un délassement d’esprit ; vous traitez la liberté , la licence des conversations de gaiété, de sel &
91 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
r ? Et de remettre à l’attache cette bête féroce que de lui donner la liberté  ? Reconnaît-elle l’Empire de la raison ? Si le ma
ples infidèles d’alors, et d’aujourd’hui. Quant aux indécences et aux libertés de l’ancien théâtre contre lesquelles on ne trouv
92 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
immodestie, et corrompre autant par leur mise et leur jeu, que par la liberté révoltante de leurs paroles, les peuples qu’ils d
risie mise à nu, succombe sous le poids des anathèmes publics ; où la liberté trouve toujours des applaudissements, et la tyran
93 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
é des jours de pénitence qui les suivent. Dira-t-on qu’on donne toute liberté à ses sens, parce qu’on doit se répentir au premi
liberté à ses sens, parce qu’on doit se répentir au premier jour des libertés qu’on leur aura données ? Qu’on livre son cœur à
94 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175
s le Spectacle. On fut même longtems sans accorder aux Spectateurs la liberté de s’asseoir : on ne croyoit pas qu’il fût de la
amusemens qui ne convenoient qu’à des Grecs, & on craignit que la liberté de s’asseoir ne leur fît passer des journées enti
la récompense que le Peuple demandoit quelquefois pour eux, étoit la liberté  : ce qui ne les empêchoit pas de continuer à repr
95 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
est le consistoire privé de l’impudicité, où l’on n’approuve que les libertés qu’on n’oserait prendre ailleurs, « Est privatum
criminelles ; que doit-on penser de ceux qui se font avec une pleine liberté dans ces lieux, où l’immodestie, et l’impudence t
le serait celle, où il s’agirait de sauver sa vie, son honneur, ou sa liberté . « Potest tamen hoc fieri sine peccato propter al
96 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
eut-être le ferais-je avec plus de succès ; ou si vous me laissiez la liberté de faire mon plan moi-même, et de choisir des suj
alors, fit longtemps les délices de la Grèce ; ce peuple jaloux de sa liberté , écoutait avec de grands applaudissements les san
tements qu’il lui fait, ne surprennent point. Quoique le Poète ait la liberté de changer quelques circonstances de son Histoire
y a entre les Comédies anciennes et les modernes ; puisqu’alors de la liberté des paroles on passait à celle des actions, et qu
dans la dernière rigueur, et d’où l’on a banni absolument toutes les libertés , et toutes les obscénités de l’ancien Théâtre : I
97 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — [Introduction] » pp. -1
on jette à son gré des aumônes. Chacun est endroit de faire passer en liberté , par cette fente, tous les mémoires qu’il veut, s
98 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre prémier. Déssein de cet Ouvrage. » pp. 2-7
iment, je croirai que le goût de mon siècle éxige que je prenne cette liberté  ; ou bien ce sera pour rapporter plus au long tou
99 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de l’année que ce soit. » pp. 146-153
virait qu’à fomenter le péché, et à donner aux personnes vicieuses la liberté qu’elles désirent, suivant la dépravation de leur
100 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
elle le consistoire privé de l’impudicité, où l’on n’approuve que les libertés qu’on n’oseroit prendre ailleurs : Tertul. l. de
relles, les desirs de convoitise, les chansons malhonnêtes, & les libertés criminelles qu’on y prend, rendent presque toujou
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