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1 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
is choses. 1°. La simplicité du Stile. 2°. L’ennui de la Rime. 3°. Le Langage Amoureux. Je voudrois qu’il me fût aussi facile d
Stile enflé de ces Poëtes, qui s’écartant de la Nature, cherchent un Langage extraordinaire. Cette faute, qui fut toujours cel
peut parler majestueusement & naturellement, ils vont chercher un langage que les hommes ne parlent jamais. J’ai rapporté p
un ton encore plus simple, & son Stile est une noble imitation du Langage naturel ; voici ce qu’en dit Aristote au même end
mal. Ce tant mieux ne peut avoir lieu pour le Stile, puisque ce fade langage , dont les anciens Poëtes ornoient leurs Stances n
ne, & tout homme que la Rime gêne, n’est pas Poëte. §. III. Le Langage amoureux. Le troisiéme reproche que nos Voisi
s deux Passions, la Fureur & l’Amour. Euripide ne parle jamais le langage de la tendresse, il peint seulement les fureurs d
pas ridicules ? Parce que nous sommes depuis longtems accoutumés à ce langage . Il faut donc pour nous excuser, remonter, comme
une Dame souveraine de son esprit, & ne manquoit pas d’allier le langage de l’amour à celui de la dévotion, comme a fait P
ous aurois enfoncé ce couteau dans le cœur. Nos Romans avoient mis ce langage à la mode, aussi-bien que celui des Amans qui se
imene. N’imputons point à un Génie tel que Corneille l’amour de ce langage , ne l’imputons qu’à son siécle. Il fut à la vérit
u’on l’accuse en Italie d’avoir mis à la mode dans notre Tragédie, le langage amoureux, puisque dans le pays où il doit être mi
ays où il doit être mieux connu, tant de Personnes s’imaginent que ce langage étoit toujours le sien, qu’il ne faisoit ses Trag
il en ajouta une seconde, il fit parler à cette Passion son véritable langage . On ne vit plus les Amans diviniser leurs Maîtres
ne souhaitent que le bonheur de mourir pour elles. Il bannit même du langage noble, ce terme qui s’est introduit dans notre La
is exemples. Et pourquoi ? Parce que dans celles-ci l’Amour parle son langage véritable, ce qui, malgré les intentions de l’Aut
2 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
sens, les plaisirs du monde sont opposés à l’Évangile, & c’est le langage de tous les Chrétiens ; il distingue les plaisirs
stans, Vincent, Daneus, le Faucheur, Saurin, &c. tiennent le même langage que les Catholiques, toutes les sectes sont réuni
rné à la morale, mais il y a mêlé toutes les erreurs de sa secte, son langage gothique a de la force, & lui acquit une répu
a tendresse du chant, le feu des regards, les attitudes, la danse, le langage du geste. Voici quelques traits de cette prétendu
de colorer le mouvement de passions pour en diminuer la honte que ce langage de vertu, ce vernis de chasteté est une gaze pour
on en porteront l’esprit & les sentimens, & entretiendront le langage  ; mais pour que la conversation amuse leurs maîtr
mmages divins, pleines de cette idée & pour l’en entretenir, leur langage est toujours monté sur ce ton, elles le prêtent à
tent à tout le monde. Mais des Auteurs judicieux peuvent-ils tenir un langage si peu sensé ? Non il n’y a que des romanciers &a
roit même aujourd’hui plus indécent qu’il n’étoit alors, parce que le langage est devenu plus poli, il donna prise dans divers
victimes, on brûle l’encens ; le jargon de la galanterie n’est que le langage de la Religion appliqué à la créature, on ne peut
n appliqué à la créature, on ne peut excuser ni la prophanation si ce langage est sincère, ni l’indécence s’il ne l’est pas ; m
e, parce qu’on ne réfléchit sur rien. Frivolité d’idées, frivolité de langage , frivolité de caractère, frivolité de conduite ;
3 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
ime des représentations qui inspirent la tendresse, qui apprennent le langage séduisant de l’amour ; cette passion infâme paroî
vangile, il ne s’y seroit pas pris autrement. Quand on veut copier le langage de la Religion, il faut la connoître plus à fond
forment en naissant les belles passions. Elle tient encore un autre langage qui conviendroit mieux dans la bouche d’un Porus
e n’est point un titre dans l’idée du Poëte ; Pulcherie tient le même langage , malgré qu’on la peint vertueuse, & qu’elle e
4 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-3
quête. On y forme les intrigues, on y étale les graces, on y parle le langage de la passion ; les loges sont leur vrai théatre.
des deux piéces est la plus mauvaise ; la coquetterie ou le drame, le langage des yeux ou celui des personnages ; quel des deux
5 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
l’oreille assez Françoise, pour être frappés de toutes ces beautés de Langage & d’Harmonie, qui dépendent souvent de l’endr
l’art de les émouvoir, la beauté des expressions, & la pureté du langage  : mais il nous reproche à tous en général de fair
nfin comme il étoit plus aisé de faire parler aux Passions tout autre langage que le leur, ont prit un style outré, & voici
r donner de la grandeur à la Tragédie, il falloit lui faire parler un langage merveilleux. Les premiers Poëtes Tragiques de la
Rhétorique d’Aristote, qu’ils ne disoient que des niaiseries dans un langage très-éloigné du langage ordinaire ; qu’ils sentir
qu’ils ne disoient que des niaiseries dans un langage très-éloigné du langage ordinaire ; qu’ils sentirent enfin qu’il falloit
nt commun en Italie, & combien celui du Pastor fido est opposé au langage des habitans de la campagne. Ce stile dont les It
6 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92
CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage . Je ne crois pas qu’on exige de moi qu’en trai
us lascifs animaux savaient parler, ils n’auraient pas un plus énorme langage que celui de notre Théâtre. Suivons la chose de
elles se repaissent d’idées criminelles, qu’elles sont accoutumées au langage des mauvais lieux, et qu’elles aiment à voir des
leur vertu ! s’il ne le croit pas, quelle rusticité de leur parler un langage qu’elles abhorrent ! quel crime même ! Car sur ce
rien pour la cacher : elle est aussi retenue et aussi chaste dans son langage que la plus vertueuse Matrone de la Grèce. Il est
haleur contre le libertinage. Plaute en reléguant ainsi la licence du langage au menu peuple, pèche bien moins que nos Poètes.
à Rome on ne violait point impunément les lois de l’honnêteté dans le langage . En effet, le Théâtre avait alors un frein, il re
ir ensemble tous les Dramatiques Latins ; Sénèque est chaste dans son langage , et laisse ordinairement l’amour à quartier. Il n
nt par degrés et s’en vont par des roulades de frayeur. » Merveilleux langage  ! Ensuite, elle s’écrie :  «Plus bas encore, bas,
Blepyre et quelques autres de la compagnie des Jurisconsultes ont un langage également obscène et insipide : les plus viles ca
tres vulgaires ; il est absurde et ridicule de donner aux premiers le langage ou les manières des autres : Aristophane lui-même
expressions libres et efféminées. Où les mœurs sont corrompues, là le langage est dissolu…. Les excès en fêtes et en équipages
en équipages sont les symptômes d’un Etat malade ; et la mollesse du langage est la marque d’un esprit énervé…. La poésie et l
sème quelquefois la Scène pour donner un divertissement grossier : le langage y est semblable à l’onde pure d’une claire fontai
7 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
ulette, &c. Il y a des fautes dans Pascal & de style & de langage  ; mais il parle beaucoup mieux que Moliere, il ne
Moliere, il ne connoît ni bassesse, ni grossieretés, ni indécence. Le langage de Moliere est très-souvent celui des Harangeres.
n ses principes, mais ce ne sont communément qu’un jeu d’instinct, un langage muet qui se met difficilement sur le papier, dont
ouche un vers, une scene, une piece, on l’a devant les yeux ; mais le langage du corps ne subsiste pas, un coup d’œil, un ton d
ere ; il sentoit, saisisoit, & rendoit tous les divers tous de ce langage . Ce n’est pas le corps seul, l’ame a encore, pour
es passions, on rendroit parfaitement tous les caractères. C’étoit ce langage secret, ce pantomime intérieur, qui faisoit le mé
discutés, balancés, la morale des Cours, le caractère des grands, le langage des dépositaires de la fortune mis dans un beau j
choses, Fagan blâme dans toutes les pieces de ce caractere l’abus du langage sacré ou mystique, dont on y emploie les termes,
lud les pieces tirées de l’Ecriture & des Histoires Saintes où le langage nécessairement employé est profane dans la bouche
le plus d’honneur ; il est dans la piété comme dans les sciences, un langage consacré qu’il n’est pas plus permis d’employer s
un de ses mauvais principes de morale, & l’autre de ses fautes de langage & de composition. Le Panégyriste couronné de
de Bretagne, y apporterent leur mytologie avec leurs idées & leur langage . De là est venu, dit-on, le nom de Vauxhall, lieu
8 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
? Ils y apprennent la décence du maintien, l’inflexion de la voix, le langage des yeux. La comédie leur offre l’image du monde,
seigne l’élévation du style, la noblesse des sentiments, la pureté du langage , la force, l’harmonie, le pathétique de l’express
et le défenseur de la veuve, se réservent la justice et la piété : le langage comique répand partout le sel de la satire, l’ame
e répand partout le sel de la satire, l’amertume de la malignité ; le langage évangélique ne fait couler que le lait et le miel
ractérise, et le livre au mépris. Les amateurs du théâtre tiennent ce langage comme les autres, et en sentent la vérité ; mais
t en sentent la vérité ; mais sentent-ils la contradiction entre leur langage et leur conduite, leurs railleries et leur apolog
ucun rôle de femme. Que cette règle est sage ! qu’elle est expresse ! langage , sujet, habit, mélange de sexe, caractère de rôle
9 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IV. » pp. 68-81
ment accidentelle. Mais si vous avez un son de voix plus agréable, un langage plus poli, des sentimens plus délicats, cette man
la Religion des assistans, les Acteurs ont souvent sur les lévres le langage de l’impiété : il faut des traits hardis pour rév
acine n’est pas moins hardi que Corneille : il fait tenir cet étrange langage à Hemon, pour retenir Antigone qui vouloit se ren
10 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
orante. Il faut qu’on l’air senti, on lui fait baisser le voile. Quel langage  ! quelle leçon ! on ne le tiendroit pas dans le m
touché ; son amour, sa fureur, sont toujours les mêmes : il tient le langage affreux du pécheur, de l’impie le plus endurci, q
nt la toile se baisse. Ces fureurs, ces emportemens, ce désespoir, ce langage passionné, ces motifs vicieux, qu’on veut donner
rendent suspectes les véritables. La profanation des objets & du langage de la religion, qu’on a la témérité d’y mêler ave
e la religion, qu’on a la témérité d’y mêler avec les objets & le langage du vice, ne sert qu’à pallier & augmenter le
mme vertueux. Jamais Corneille, Racine, Voltaire, n’ont fait tenir ce langage à leurs amans ; Moliere même & les autres com
, c’est leur rôle. Ici tout ce qu’il y a de plus respectable tient un langage de damné, qu’il ne doit pas même connoître. Tout
11 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130
ateurs, en charmant leur esprit par la pompe & les graces de leur langage . Non-seulement on veut de l’amour en une Comédie,
   Vient à la place, Qui vous ôte le goût de ces doux passe-tems. Ce langage n’est point en la seule bouche de Moliere, c’est
ériodique du Théâtre ; l’original est dans l’Ecriture ; mais c’est le langage de ces impies que la Justice divine abîma en un d
12 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
ouveroit les mêmes écueils, où son innocence feroit naufrage. Mais le langage est plus poli, les obscénités plus voilées, les t
il en avoit pris l’habitude sur les tretaux de province, c’étoit son langage naturel. N’y eût-il que la bassesse, la monotonie
théatre. Heureusement ce siecle ne l’a pas consulté pour façonner son langage . Souvent Moliere ne parle pas françois : on diroi
urgeois, des défauts ridicules. Rien n’en est susceptible, ni dans le langage . Ce sont des conversations très-communes, souvent
ter de tous les gens de bien. Les suppôts du Thêatre tiennent le même langage . Après avoir fait un pompeux éloge de la morale d
mêmes en la faisant mépriser. Le discours est comme la personne : le langage des hales qui dit les choses par leurs noms, choq
ales qui dit les choses par leurs noms, choque les honnêtes gens ; un langage poli qui pare les idées licentieuses de termes ho
13 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16
dre, qu’elle y est plus deguisée, & plus raffinée. Il est vrai le langage en est plus pur, plus étudié, plus chatié ; mais
age en est plus pur, plus étudié, plus chatié ; mais vous savez si ce langage en ternit moins l’esprit, s’il en corrompt moins
Pasteurs des Ames, Ministres des Autels tiennent tous encore le même langage , & se trouvent apuyez de tout ce que l’Eglise
14 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [P] » pp. 441-443
amp; des quolibets ; les grâces parent toujours de quelques fleurs le langage de Thalie, & le ridicule déguisement sous leq
r. L’Auteur de la Pièce, pour achever de l’avilir, osa lui prêter son langage . C’est ainsi que la populace de Londres traîne qu
15 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
eux paraît d’abord encore plus ridicule, & hors de nos mœurs. Son langage est un galimatias cadencé, fatiguant par les poin
ique à fait grand tort aux Lettres, ainsi qu’à la noble simplicité du langage . Quel cas ne devons nous pas faire de notre Opéra
16 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
erait la leçon au Français. Il n’est donc rien de plus sublime que le langage des damnés, assurément les malédictions qu’ils vo
sublime dans les blasphèmes de Satan . Sublimité des forfaits ! quel langage  ! quelle doctrine ! A ce prix Cartouche faisait d
se pas le rang des rois, il ne serait pas grand, il serait fou. Si ce langage insolent et brutal est du sublime, les halles et
et, dans ses Remarques, prétende y avoir trouvé plus de 200 fautes de langage . On trouve dans tous les autres des tours vicieux
e la pompe du spectacle, donnent un goût faux, des idées d’enfant, un langage frivole. C’est un corps nonchalamment bercé dans
la peine de leur faire connaître mes volontés par des truchements. Le langage de ceux-ci se fait entendre partout. Roscius avai
e orator. l. 1, 2 ; Adherem. l. III, n. 34.) Quintilien tient le même langage (l. I, c. 11) : Nec gestus nec motus a comœdiis
pureté peuvent s’émanciper sur tout le reste. Ce n’est pas un vice de langage . On peut être respectueux sans savoir sa langue e
e jargon des halles. Le théâtre, pendant un siècle, n’eut pas d’autre langage et n’en est pas encore bien purgé, toutes les far
17 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
 ; privés du secours des bons exemples, ils n’osent hazarder un autre langage . C’est une route nouvelle presque inconnue à nos
er sa vertu à la brutalité d’un vainqueur barbare, l’attendrir par le langage le plus engageant, et le plus flatteur. Où peut-o
18 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
s. Il n’est point de temps ni de spectacles qui puissent autoriser un langage séculier, voluptueux et mondain. C’est l’approuve
fois un grand Saint, ni ce qu’une mauvaise coutume, ou pour parler le langage d’un Saint Pape, une malheureuse corruption a ins
19 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XI.  » p. 466
n'excitent pas seulement les passions, mais elles enseignent aussi le langage des passions, c'est-à-dire l'art de les exprimer
20 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
sprit, &c. s’ils sont aussi des dévots. 10.° La conduite & le langage qu’on fait tenir à Tartuffe, sont de la plus scan
de la foi, &c. Peut-on plus indignement abuser & se moquer du langage de la piété, & la rendre plus méprisable, que
ut. N’y a-t-il que les dévots qui tiennent cette conduite & ce langage  ? Demandez-le aux Actrices : elles sont si dévote
s réflexions littéraires sur le style. Vous le traitez d’un semblable langage  : traiter d’un langage ! Qui brûlant & priant
s sur le style. Vous le traitez d’un semblable langage : traiter d’un langage  ! Qui brûlant & priant demandent chaque jour 
21 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
notre siècle se moque ? les Comédiens, le parterre, entendent-ils ce langage dévot ? avez-vous du goût pour le ridicule, et vo
’assemblée du Clergé à Melun, en 1579. titre des Fêtes, tient le même langage . Un arrêt du Parlement de Paris du même temps (1.
nt du dommage. Tous les Pères, tous les conciles tiennent ici le même langage . Celui qui forme le péché s’en rend esclave : Ser
plus servile, de plus proscrit les jours de fête que le théâtre. Quel langage  ! C’est celui de la vérité. Il passera pour une f
ement de la volupté vous rend criminel ? Est-ce donc moi qui tiens ce langage  ? Non : c’est celui de tous les Pères, de tous le
22 (1675) Traité de la comédie « XI.  » p. 290
n'excitent pas seulement les passions, mais elles enseignent aussi le langage des passions; c'est-à-dire l'art de s'en exprimer
23 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
be de Magistrat qu’à celle de Jésuite ; que ce n’est après tout qu’un langage de théâtre, et un rôle d’Acteur, qui est sans con
l’excellence de mon être ; il élève mon âme. Je lui en sais gré. » Ce langage Cornélien qui flatte si fort l’amour propre Volte
ntage les Romains qu’en leur prêtant une conduite, des sentiments, un langage , si indignes d’eux ? C’est bien à ces traits la p
à la faire respecter en sa personne, était trop prudent pour tenir le langage que lui prête l’envie de dire de grands mots, aux
t à jamais indigne de vos flammes. » La Cour peut-elle entendre ce langage , le Ministère le souffrir, la Magistrature le tol
u se tuer eux-mêmes. Ce barbare tragique n’a pas sans doute oublié le langage affreux et facile de la rage et du désespoir, que
est l’imitation des beautés de la nature, et non de ses horreurs. Le langage des Dieux est fait pour chanter les vertus, et no
cteurs, chacun à sa manière, plein des mêmes principes, tient le même langage , tout ne parle que de meurtres, de trahisons, de
es suffisent pour dénaturer le crime et la vertu : au premier tome le langage des Ligueurs est sacrilège, au second tome il est
ns le bouquin Flamand de Martin del Rioac), Campistron a tenu le même langage . Pouvait-il ne pas le tenir ? Tout Auteur tragiqu
24 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
se les mêmes vœux, on leur offre le même culte, on leur tient le même langage  ; mêmes idées, mêmes sentiments, mêmes tableaux,
ffre le culte le plus religieux, qu’on suit ses lois, qu’on parle son langage . On lui immole les cœurs, on chante ses exploits,
s sentiments, le sacrifice du cœur et de la conscience, et à faire du langage sacré de la religion le jargon aussi ridicule qu’
i vivants, je les encense encore. » Est-ce un Chrétien qui tient ce langage  ? Non : c’est un amateur du théâtre. Est-ce à un
25 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
un théatre ; Pilate, Hérode, Caïphe des acteurs. Cette décoration, ce langage , tous tragiques qu’ils sont, n’exciterent ni terr
ne vaut pas mieux : c’est l’ordinaire en France, les goûts forment le langage , les conversations ne sont tissues que d’anecdote
bien facile, c’est l’histoire de l’irréligion & du théatre, leur langage est devenu familier, vrai persifflage ; mais qui
; l’Evangile ne peut nous persuader cette vérité : voilà l’esprit, le langage , la conduite du théatre. C’est-là qu’on apprend l
ue par leurs yeux, ils n’ont que leur esprit, ils ne parlent que leur langage , ne suivent que leur mode, ne pensent qu’à leurs
ateur, l’idolâtre des femmes ; ses sujets, ses plans, ses scénes, son langage , tout chez lui leur est subordonné, tout leur ren
mis de les adorer en effet ; mais on continuera de le leur dire ; ce langage est établi , & la folie de l’amour est un vr
26 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
n’est pas le maître. Chaque passion a de même ses préludes & son langage  ; chaque vice a ses couleurs & son cortege. L
s mains parlent, le front, les joues parlent, le ton de la voix a son langage , la demarche, les habits, le fard ou les couleurs
vice, sur-tout en matiere d’impureté, qui de toutes les passions a le langage le plus énergique, le plus constant, le plus géné
lus général. La scene, la poësie, les romans rappellent sans cesse ce langage muer, & lisent dans les cœurs par les couleur
abusa sans resistance. La parure, dit S. Gregoire de Naziance, est un langage très-énergique, qui découvre la perte de la pudeu
haute voix, & chaque jour ces graces renouvelées tiennent le même langage  ; graces meurtrieres qui nous trahissent. On vous
as, il est vrai, la philosophie du théatre, où par un renversement de langage & d’idées, dont on se fait gloire, le crime e
27 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
La femme galante dont le Sage fait le portrait, tient ouvertement ce langage  : inebriamur uberibus . L’épouse du Cantique le
ameçon : Venite, inebriemur uberibus Tout parle dans une Actrice le langage le plus intelligible ; toute sa personne, de la t
a personne, de la tête aux pieds, rient très-intelligiblement le même langage , & crie à haute voix : Venite, inebriemur ub
lement le crime : Oculos incessabilis delicti. Eh où se tient-il ce langage du vice plus énergiquement, plus élégamment, plus
sement que sur le théatre ? C’est une Académie où on travaille sur le langage des passions mieux que l’Académie sur la langue f
uille prophane sa maison, & mérite les plus grands chatimens ! Ce langage de S. Paul né frapperoit point des oreilles drama
s suos ; filia populi mei crudelis sicut strutio in deserto. Dans le langage populaire les lamies sont des sorcieres ou des sp
it Judith, elle étoit bien éloignée des scrupules d’une Carmelite. Le langage même étoit fort different ; aucune nation Chrétie
28 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Spectacles des Romains en general. » pp. 7-8
pendre. Il institua mesme les Consuels à l’honneur de Neptune, qui en langage de ce temps-là estoit apellé Consus, & passoi
29 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
Romains) le théatre, alors très-licencieux, ne faisoit que parler le langage des sociétés (& les sociétés le sien). La lic
ndains, dans leurs condamnations ou leurs apologies, tiennent le même langage , & partent du même principe. D’où il résulte
rale. Un tempérament doux, tendre, délicat, sensible, est enchanté du langage lyrique, où jusqu’à je vous hais, tout se dit ten
ous les Pères qu’il doit être proscrit sans réserve. Qu’on compare le langage des premiers Pères avec celui des derniers, par-t
noient & punissoient si sévèrement le désordre, on tenoit le même langage . Les loix se déclarèrent le plus fortement, l’édi
30 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
e son zèle à saper le christianisme. 1.° Il en écarte avec soin et le langage et les idées. A quelque pièce pieuse près, en trè
cueillement ? Je suis persuadé que le lecteur rit de ma réflexion. Ce langage serait barbare au théâtre. J’en conviens. Voilà p
que ce dénicheur des Saints, qui n’était pas superstitieux, a tenu le langage de la piété. M. Bossuet sur la comédie ne ménage
ien peut-il voir lancer la foudre à un Acteur, entendre prostituer le langage de la religion, entendre appeler le Démon éternel
. De là on passe aux objets des passions, on tient aux femmes le même langage , on a pour son plaisir, son trésor, les mêmes sen
31 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
sed diabolus. S. Ephrem, S. Chrysostome, S. Clément, tiennent le même langage  : Non intelligitis serpentis hæc esse consilia, u
lui servir d’interprète chez tous les peuples. Un muet peut parler ce langage , un sourd l’entendre. Tout cela peut avoir son st
elé danse. En ce sens l’art de la danse est sans bornes. Mais dans le langage ordinaire, c’est abuser des termes. La danse n’es
les mœurs, ces attitudes, ces gestes, ces attributs, cette énergie de langage passionné, indécent, tout ce pantomime peut n’êtr
ime peut n’être & n’est ordinairement que la peinture du vice, le langage des passions les plus séduisantes, qui font du sp
concupiscentia, & castitatis opugnatrix. S. Chrysostome tenoit ce langage à Antioche & à Constantinople, où l’on dansoi
32 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
au de Cypris au-tour des myrthes & des roses ; il fit retentir le langage de l’amour, blessa les cœurs de ses traits, &
qui sous les drapeaux de la galanterie courent apprendre le rôle, le langage & les maximes de l’amour, & s’enfoncer de
, à la tendre plus vive ; on leur apprend les mystères de l’amour, le langage des yeux, l’expression du geste, le hasard des re
parfums, fêtes, prieres, hommages, rien ne leur est refusé, jusqu’au langage de la religion qu’on a la foiblesse sacrilège de
u théatre avec une conscience plus délicate, des idées plus pures, un langage , des manieres plus chrétiennes, plus de goût pour
210. Suarès, L. 9. Disp. 47. Toute l’école de S. Ignace tient le même langage . Amædeus Guimenius, que les Curés de Paris n’acc
33 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
enne & la nouvelle comédie, à raison de l’ancienne grossiéreté du langage , n’en ont jamais mis, ni pu mettre sur la peintur
oient aisément nos théatres ; il n’en est pas de la Peinture comme du langage & du style ; celui-ci se diversifie, & pr
ses acteurs, ne signifie rien dans la phrase ; ces vilains termes, ce langage aussi plat qu’irréligieux ne sont que déceler un
lle ne font-elles pas naître dans le cœur de leurs adorateurs ? Quels langages leur font-elles tenir ? Quels germes de vertus el
aroles libres, qu’il ordonne d’y effacer. Les images sont en effet un langage très-énergique, comme les discours & les écri
es sous le crayon. Suffit-il d’épargner à l’oreille les obscénités du langage , si une autre sorte de langage les met sous les y
épargner à l’oreille les obscénités du langage, si une autre sorte de langage les met sous les yeux ? L’imagination n’est que t
34 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
s à des Auteurs Catholiques de n’être ni tout à fait obscènes dans le langage , ni absolument impies, comme le sont les Poètes m
e s’en formalisera point, lui qui connaît toute la délicatesse, et du langage et du génie Français. Il me pardonnera aussi d’av
35 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
toujours suivi, un Catholique n’a pas un avis différent du sien. Quel langage dans la bouche d’un Curé ! Le vœu le plus libre &
iques. Je ne sais si l’Auteur est Protestant, du moins il en rient le langage . Cependant il s’adoucit, il ouvre les cloîtres, p
anie & connoît bien son cœur. Il a de son état les mœurs & le langage , Et ne le blâmez point pour avoir l’air d’un Sage
que des exemples & reçu des leçons de crimes, on puisse tenir ce langage  ; mais que dans la religion Catholique, au milieu
lesse, Est le sensible protecteur, Et prend pour défendre l’erreur Le langage de la sagesse. Et il gourmande le père, Conseille
gourmande le père, Conseiller au Parlement, d’une manière indécente : langage surprenant dans la bouche d’un Prêtre. Il ne parl
a modestie, dira, Contre l’amour il n’y a point de défense ? C’est le langage de l’opéra. L’Auteur en est plein, il voit par to
e soit exaucée (un cri élevé d’une voix, un cri sorti d’une ame, quel langage  !). Je me meurs, & elle tombe évanouie de rag
ire la fille qu’on rend méprisable par une conduite insensée & un langage forcené, & le père qu’on fait estimer & p
36 (1675) Traité de la comédie « XXXI.  » pp. 325-326
e ou assez endurci pour pouvoir souffrir sans horreur l'impiété de ce langage  ? Et ceux mêmes qui travaillent le plus à justifi
37 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TABLE DES CHAPITRES. » pp. 3-4
ocher à notre Tragédie. §. I. Le Stile. §. II. La Rime. §. III. Le langage amoureux. CHAP. X. Les six parties dans lesquell
38 (1694) Lettre à l’abbé Menard « Lettre LIII. De remercîment à M. l’Abbé Menard. Il y est parlé de quelques Ouvrages dont ont porte le jugement. » pp. 62-63
vant. J’ai lu aussi la lettre du Père Caffaro. Je ne regarde point le langage , qui est assez bon et meilleur qu’il n’appartient
39 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9
de chœur qui est fort peu soumis aux loix d’Horace. Il tient le même langage de galanterie ; &, loin de former à la sagess
out prit le goût & le ton de la débauche : des chants rendres, un langage efféminé, des gestes lascifs, des habits traînans
40 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
ison sévère les ennuient et les rebutent. Ils ne peuvent souffrir son langage qu’autant qu’il est tempéré par un langage plus d
ls ne peuvent souffrir son langage qu’autant qu’il est tempéré par un langage plus doux, et racheté par des maximes qui s’accor
41 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9
thropie, ou à un intérêt de robe et de parti qui fait tenir ce sombre langage . Essayons, pour les faire mieux goûter, de dépoui
n faire un crime ; la satire est son aliment, la plaisanterie est son langage  ; et plût à Dieu qu’il respectât toujours assez l
42 (1715) La critique du théâtre anglais « DESSEIN DE L’OUVRAGE. » pp. -
rueux que je réduis à quatre choses : à leur obscénité outrée dans le langage  : à leur impiété sans exemple : à leur insolence
43 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — X.  » pp. 464-465
ndresse ; et elles souffrent sans peine qu'on le leur témoigne par ce langage profane que l'on appelle cajolerie, qui est l'int
44 (1675) Traité de la comédie « XI.  » pp. 288-289
ndresse ; et elles souffrent sans peine qu'on la leur témoigne par ce langage profane que l'on appelle cajolerie. C'est pourquo
45 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des Comédiens et du Clergé. » pp. 49-51
prêtant des opinions perverses, il semble qualifier d’hypocrisie, le langage respectueux dont j’ai usé, en parlant de la moral
46 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 13
un instinct de la providence de Dieu, s’écria d’une voix plaintive en langage du pays : αἴ αἴ, κυριος Λεων : Hélas ! hélas ! mo
47 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
n état. Les Ecrivains Jésuites en sont si remplis, que le style et le langage de la plupart de leurs ouvrages de littérature es
une infinité de corrections pour la rendre plus supportable. C'est le langage le plus théâtral substitué à la majesté des divin
les talents dramatiques comme un mérite distingué, s'en est rendu le langage familier, et le parle naturellement à tout propos
Crébillon, Voltaire, ont sans scrupule dans leurs poèmes tenu le même langage . C'est un style reçu, ce sont des beautés de genr
48 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
ne s’agit pas de modifier le jour, d’animer des ombres ; de donner du langage à des sons, de l’expression à une marche apprêtée
sicien à l’oreille, le Poëte à l’imagination ; encore n’ont-ils qu’un langage sourd, une expression obscure : le Spectateur est
, y porter les charmes du vrai, les délices de la réalité ; & son langage n’est point obscur, son idiôme emprunté : loin d’
amais l’éloquence & la précision des mouvemens ? Chacun entend ce langage , parce que naturellement il imprime. Enfin tout c
en quelque sorte & le sentiment en soi ; tout le monde sçait leur langage , & l’expression qui leur convient. Sur-tout c
par leur caractére, les sentimens par leur ton, les passions par leur langage . En un mot, dans une représentation tout nous est
t avec cela que les touches acquierent de la fermeté, les couleurs du langage , & le tableau du coloris. Mais il est aisé de
aussi vives ? le Commerce des traits aussi puissants ? les Livres un langage aussi mâle ? La Chaire un ton aussi énergique ? Q
49 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — V. La Comédie donne des leçons de l’amour impur. » pp. 9-11
instruit de l’art criminel d’aimer & d’être aimé ; il apprend le langage de l’amour profane ; il enseigne les moyens de se
50 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VII. Les spectacles favorisent les suicides. » pp. 90-92
ice s’embellit sur la scène, les maximes qui feraient horreur dans le langage ordinaire, s’y produisent impunément, y prennent
51 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
aractere, ait eu un génie très-rare : ce qui devroit faire changer de langage ceux qui ne savent que dire, le sublime Corneille
la Comédie, parce qu’elle imite des Actions ordinaires, de parler le langage ordinaire : mais la Tragédie, si elle parloit ce
de parler le langage ordinaire : mais la Tragédie, si elle parloit ce langage , n’auroit plus de Grandeur. Comment, dira-t-on, l
& des rimes : cependant quand un bon Poëte les fait parler, leur langage est si naturel, qu’on n’y sent ni contrainte, ni
même plaisir quand on l’entend rabaisser devant lui la majesté de son langage , que quand on le voit se prosterner à ses pieds.
oit attentive, & peut-être très-émue, sans songer à l’harmonie du langage , qui n’auroit rien que de très-intelligible pour
52 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XII. La représentation des pièces de théâtre est plus dangereuse que la lecture. » pp. 108-110
ctateur est exposé à tous les charmes d’une déclamation animée, de ce langage muet, si éloquent, si persuasif, si séduisant, qu
53 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
dans Rome il n’invite point au crime, comme il fait à Londres, par un langage scandaleux ; il n’affecte point des descriptions
s mal assorties à leur rang. Celui-ci se souciant peu de la pureté du langage s’exprime bien moins comme un Dieu, que comme un
a Théologie du Parnasse ait établi parmi ces fonctions l’obscénité du langage pour caractériser quelqu’un des Dieux : aussi M.
ons soient figurées, majestueuses et sublimes. » Apparemment que leur langage en ce cas sera proportionné à leur élévation ? Et
’oreille ce que sont à l’œil les couleurs et la surface des corps. Un langage obscène est comme un récit d’ulcères dégoûtants :
le bel équipage qu’on attendait : il n’a rien du Lord-Fat, ni pour le langage ni pour l’air, ni pour les manières. Ventre-de-To
Disons maintenant un mot des mœurs de cette Pièce. Les mœurs dans le langage du Théâtre ont une signification particulière. Ar
r, comme un jeune homme. Un homme de condition ne doit point avoir le langage de la roture, ni une Demoiselle de campagne celui
rler sans affectation, c’est le tirer de son Elément. Il faut que son langage pour être naturel, soit toujours étudié, fardé, e
ue des Poètes mercenaires les surfont en y mêlant tous les charmes du langage . A Dieu ne plaise que nous Chrétiens, qui devons
nt pernicieux à l’Etat. La finesse de la composition et l’harmonie du langage ne servent qu’à donner plus de lustre au sujet, q
ibertins, après les avoir entendues, expriment leur fol amour dans un langage consacré au Dieu suprême, au Dieu seul digne de n
et dans la nécessité extrême, tous les moyens sont permis. Tel est le langage des Filous et des voleurs de grand chemin. Ceux-c
54 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -
a vérité semble pour jamais exilée de la terre, la fourberie prend le langage de la bonne foi, la cupidité le masque du désinté
servé les hommes et le cours de leurs vertus, de leurs vices, de leur langage , de leurs actions, les variations des principes e
55 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
gré la bassesse apparente de sa condition, & la simplicité de son langage , elle parvient à se faire admirer. J’ai rapporté
ique, par Atticisme, nous n’entendons pas seulement la délicatesse du langage des Atheniens, mais leur maniere délicate de pens
56 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
& ses esclaves. La pompe de ses décorations de ses habits, de son langage annoncent sa gloire, & exercent sa puissance 
mmes, elles se traitent comme des Divinités, de Déesses, d’adorables. Langage insensé ! Leur conduite n’est pas moins insensée,
leurs excès & de leurs excuses. Telle est la conduite, tel est le langage du théatre d’après lequel agit & pense ce qui
le corps ; le démon tend les mêmes piéges, & tient encore le même langage à une femme éprise de sa beauté, vous êtes belle,
tis sicut Dii . Cette pensée n’est pas étrangère à la coquetterie, le langage ordinaire du théatre, des romans, des Poëtes, des
57 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE III. Réflexions sur le renouvellement du Théâtre. » pp. 36-41
laisir ; mais, si les plaintes contre le Théâtre se renouvellent, son langage n’est plus le même ; il craint qu’on ne resserre
58 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
n sera embarrassé de dire quel a été le plagiaire de l'autre. Pour le langage , les pensées, les bons mots, les quolibets, les s
C'est si fort l'aliment naturel du théâtre, l'air qu'on y respire, le langage qu'on y tient, l'objet qui y occupe, que selon Va
journalière a fait passer tous les termes de l'art dramatique dans le langage ordinaire, pour exprimer de la manière la plus én
59 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26
re de votre Archevêque, fait voir que vous n’êtes guère accoutumés au langage ni de l’Ecriture ni de l’Eglise, n’y ayant rien d
60 (1715) La critique du théâtre anglais « PREFACE DE L’AUTEUR » pp. -
erait le moyen de les confondre en effet que de les confondre dans le langage  : toutes les mauvaises qualités doivent être dési
61 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
la Terre et pour bénir le Ciel, et qui par cette raison fut appelé le langage des Dieux. Rien ne rend les hommes plus sociables
62 (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4
***  Ici c’est un Acteur qui brille sur la Scène ; Tendre dans son langage , attrayant par son jeu, Et maître de son rôle, il
63 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-4
x scélérats hypocrites qui ont la même morale, & tiennent le même langage , l’un à la femme, l’autre au garçon qu’ils veulen
64 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 1 : Livre II, chap. 3] » pp. 104-105
apij Lucianus in Alex. ψευδομάντες. Mais qu’est-il besoin de tant de langage , puisque c’est la vérité que ce Dragon, figure d’
65 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VI. Les spectacles produisent et favorisent l’incrédulité. » pp. 86-89
te. » Il n’arrive que trop souvent qu’ils emploient, sans détour, le langage de l’impiété ; il faut des traits hardis pour rév
66 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
. La scéne est plus mesurée aujourd’hui, les acteurs mieux élevés, le langage plus décent, les piéces plus régulieres ; mais le
quels nouveaux traits à son Panégyrique ! Un Chrétien ne tient pas ce langage . L’institution d’un Ordre de Chevalerie, pour cél
énager quelque excuse, à se donner quelque relief, peut seul tenir ce langage indécent ; la vertu ne se trouva jamais dans le v
nouveauté, ni de haine contre Leon X & Mazarin, ont tenu le même langage , & dans tous les tems l’expérience en a prouv
fit son étude & sa gloire. Cette flatterie outrée ne peut être le langage que d’une maîtresse, & d’un comédien. Louis X
67 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
pu l’exprimer. Il en est de même au théatre, on le dit épuré dans son langage , & tout ce qu’on y voit tient le langage le p
on le dit épuré dans son langage, & tout ce qu’on y voit tient le langage le plus licentieux. On n’a qu’à appeler des disco
les, à Vienne, à Madrid, à Lisbonne, à Paris, un Evêque osât tenir ce langage  ? Ce zele ne contribua pas peu à rendre S. Chriso
une comdie en récit ; même matiere, même objet, mêmes sentimens, même langage  ; la plupart des Romans ont été mis en comédie. L
de plus absurde & de plus pernicieux. C’est pourtant l’esprit, le langage , les mœurs du théatre.
68 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
aindre, qu’elle y est plus déguisée et plus raffinée. Il est vrai, le langage en est plus pur, plus étudié, plus châtié ; mais
ge en est plus pur, plus étudié, plus châtié ; mais vous sçavez si ce langage en ternit moins l’esprit, s’il en corrompt moins
pasteurs des ames, ministres des autels, tiennent tous encore le même langage , et se trouvent appuyés de tout ce que l’Eglise a
et qu’ils ne vous communiquassent leur contagion. Car, pour parler le langage du monde, et pour user du terme propre, qu’est-ce
e tous ses fléaux sur la terre pour la désoler ; chacun tient le même langage , et ce ne sont par-tout que plaintes et que lamen
69 (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864
s vives, & ses traits les plus pathétiques : il emprunte jusqu’au langage des Payens, pour faire sentir le danger aux Chrét
st qu’en plaidant pour les Spectacles ils en montrent le danger, leur langage favorise trop les passions pour ne pas trahir leu
70 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70
s vives, & ses traits les plus pathétiques : il emprunte jusqu’au langage des Payens, pour faire sentir le danger aux Chrét
st qu’en plaidant pour les Spectacles ils en montrent le danger, leur langage favorise trop les passions pour ne pas trahir leu
71 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
e, l’ériger en bonheur ! Or ne sont-ce pas là les sentiments & le langage de tout théâtre ? Sur-tout, quand on vous fera re
, pour exciter plus sûrement à l’imitation ; de-là cette politesse de langage , ces vers nombreux composés avec art, pour aider
soi-même ; en donnant plus de liberté & de hardiesse à parler le langage de la volupté ; en mettant dans l’occasion la plu
changerez un jour, au Tribunal de Jesus-Christ, de sentiment & de langage  ! Et quand il seroit vrai, ce que vous dites à pr
72 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
& d’impudence qu’on étale sur le théâtre ; si vous adopteriez le langage qu’on y parle ; & si enfin vous n’avez jamais
ce du ridicule quelques restes de mauvais goût, d’affectation dans le langage & dans les manières : mais de quel vice réel
n’est pas attachée au ministère criminel de ces suppôts de satan. Le langage de la vertu leur est toujours étranger ; & lo
à voir la représentation d’une intrigue amoureuse & à entendre le langage de la passion, c’est une preuve que cette passion
73 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125
er George Dandin ou Arlequin Grapignan, ils ne sont pas faits pour le langage des lois ; ce serait les profaner de les mettre s
s hommes fût à la discrétion d’une bouche infâme qui ne s’ouvre qu’au langage de la passion et du vice ? Le concile septième d’
les personnes et l’emploi sont si opposés l’un à l’autre, que ce seul langage révolte : la seule proposition serait une insulte
ne fournit ni plus de contrastes à l’esprit, ni plus d’antithèses au langage , et toutes justes, que les charges publiques et l
74 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
ncien et du Nouveau Testament étaient représentées, ou pour parler le langage de ce temps-là, étaient jouées par personnages, s
ement par les rues desdits jeux et des joueurs, contrefaisant quelque langage impropre qu’ils avaient ouïs desdits jeux ou autr
75 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
, un nombre infini de maximes, certain entortillage de mots, & un langage affecté ; tout cela nous tient lieu du sublime. O
it apprendre là façon de parler des gens du monde, & se former un langage honnête & poli. Or, comment le pourrait-il, s
éxprès, que c’est avec raison que notre nouveau Spectacle employe le langage de la populace, car ce qu’il dit de la Comédie es
76 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168
étrange qu’on mendie de la protection pour un mauvais Livre, dans le langage des saintes Lettres. N’est-ce pas là véritablemen
sentons pour le boire et pour le manger, des enfants de fornication. Langage énorme ! Les Manichéens qui regardaient la créati
estie, il sied très mal à une femme de parler d’elle de la sorte : ce langage d’Angélique était des plus insipides, sans l’allu
ses Comédies : ses blasphèmes n’ont fait que croître à mesure que son langage s’est enrichi ; et l’on s’imaginerait aujourd’hui
le bien. En un mot, l’impiété ne sert qu’à nous apprendre d’avance le langage des réprouvés. Matth. 22 21. P. P. 31. P. 37. P.
77 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
meurent là. Frequentent-ils les Comedies ? ils ont bien-tôt appris un langage que tous les Chrétiens devroient ignorer. D’autre
ers de l’offenser ? & souffriroit-on sans horreur l’impieté de ce langage  ? Oseroit-il lui offrir cette action, & lui d
78 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
nt plus à craindre qu’elle y est plus rafinée & plus déguisée. Le langage y est plus châtié, mais il n’en ternit pas moins
n mot tous les Prédicateurs, anciens & modernes, ont tenu le même langage . Il seroit inutile d’en citer davantage, personne
79 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
péchent seulement pour n’avoir pas la force de se défendre. C’est le langage de tous les théatres : On ne peut résister à l’am
ler le voile, il est toujours transparent pour des yeux corrompus. Le langage de l’Ecriture, indifférent pour les Patriarches &
L’anéantissement de la Divinité est plus qu’un abus de la raison. Ce langage est sur-tout dangereux dans un siécle où d’un côt
core qu’une faute legere ? est-elle de décence & d’étiquette ? Ce langage , l’écho de celui du siécle, ces idées, qui en ren
80 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
que jour menaçantes de la chaire de l’Église romaine ? Combien notre langage sera différent ! Le Dieu des Juifs est bien notre
le cabinet ; elle les fréquente pour y former son goût, purifier son langage , modifier ses usages et ses habitudes ; elle y ch
raient peut-être permis et souffert, soit dans l’action, soit dans le langage . Dans la tragédie, les peuples apprennent à conna
Les sentiments humains, mes frères que voilà ! Et cependant, c’est le langage que nous avons entendu tenir à nos missionnaires,
81 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
rs bien usé à son égard. P. Dans l’Homme sans façon. Franc-homme a le langage d’un brutal ; il trompe une veuve, il en débauche
ogue Joué ne connaît point cette maxime de Pinacium : jugeons par son langage de ses sentiments de respect pour son père. Le Po
politesse serviront de conclusion à ce Chapitre. Les mœurs suivant le langage de la poésie consistent dans une juste convenance
ra pas aisément son pareil en brutalités à l’égard du sexe : mais son langage l’exempte d’être cité. Le Relaps raffine sur la
82 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
de porter plus loin l’indécence. On pardonne aux héros de a fable ce langage d’opéra, on est accoutumé à les entendre parler e
ysans béarnois, dans son enfance & dans sa jeunesse, le style, le langage , la vie du pays, voilà la Poule-au-pot, & ces
sté royale : il se dégrade encore au-dessous de l’Ambassadeur, par le langage même qu’il lui fait tenir. Il s’en est bien apper
Bourgogne son éleve : toute la nation, depuis cinq siecles, tient ce langage à ses Rois ; l’Académie Françoise renouvelle tous
été fabriqué dans le dix-huitieme siecle ; il en a le style & le langage , & non celui de son temps : il y a même des t
és, des sentimens de bonté, mais on n’en peut soutenir la lecture, le langage , l’ortographe, la monotonie. Le nom du Prince, le
83 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
e, qui croyoit ne pouvoir mieux plaire aux sénateurs qu’en parlant le langage de Thalie. Cette fête couronna tout le reste. En
les papiers publics ont prodigué à cette étrange composition, sont le langage de la passion dont elle a excité les mouvemens cr
r fait connoissance avec les apôtres & leurs disciples. Est-ce un langage chrétien ? Non. C’est un langage déiste qui mépri
res & leurs disciples. Est-ce un langage chrétien ? Non. C’est un langage déiste qui méprise toutes les religions & n’e
l a échappé un vers singulier à ce philosophe, qui affecte souvent le langage , la précision, la subtilité métaphysique au milie
u’il donnoit audience aux ambassadeurs, pour les rendre ridicules, un langage qui n’est pas même dans les idées ultramontaines.
84 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
s, ses Contes ne sont pas plus mauvais que les farces de Moliere, son langage est plus pur, plus noble. Moliere avoit puisé, co
édie. Ce sont des Évêques, dira-t-on, que leur état oblige à tenir ce langage . Et pourquoi les y oblige-t-il ! parce que c’est
tenir ce langage. Et pourquoi les y oblige-t-il ! parce que c’est le langage de la vérité, de la religion & de la vertu, d
se moquer de son héros. Parle-t-il en Payen, en voilà le ton & le langage , c’est un autre délire ; élever un homme jusqu’à
elques-uns méritent des éloges ; mais les trois quarts ne font que le langage des halles, rimé, & assez mal. Regnard, du Fr
ouissances. Cet indécent galimathias, qui habille le libertinage d’un langage de religion, ne dévoile que trop un cœur corrompu
85 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
roit assez endurci pour souffrir, sans horreur, toute l’impiété de ce langage  ? Si vous ne pouvez pas dire que la fréquentation
orte de ne rien laisser à desirer sur ce sujet, écoutons un moment le langage des mondains pour essayer de les confondre. Soud
eux par elles-mêmes. Mais êtes-vous de bonne foi, quand vous tenez ce langage  ? & appellerez-vous honnêtes, ces intrigues o
roître : quelle raison pourroit nous empêcher d’y assister ? Voilà le langage de la plûpart des mondains. Toujours ingénieux à
on peut les fréquenter avec le monde ; si un ministre vous tenoit ce langage dans la Chaire de Vérité, qu’elle idée auriez-vou
l’ériger en bonheur : & ne sont-ce pas là les sentimens & le langage de tout théâtre ? Suite du même sujet.Sur-tout e
e pour exciter plus sûrement à l’imitation ; de-là cette politesse de langage , ces vers nombreux composés avec art pour aider à
& j’en sors toujours innocent : quelle erreur ! qui peut tenir ce langage  ?Car n’est-il pas étonnant que pour nous prouver
ngerez bien un jour au Tribunal de Jesus-Christ de sentimens & de langage  ! & quand il seroit vrai ce que vous dites à
& j’en sors toujours innocent : quelle erreur ! qui peut tenir ce langage  ? Suite du même sujet. Suite du même sujet. Repro
86 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130
n vers. Parce que les Héros qu’elles représentent ne parloient pas ce langage  ; & qu’il diminue la vraisemblance & l’il
87 (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500
Volume. Chapitre Premier. L’Obscénité du Théâtre Anglais dans le langage , page 1 Suite de cette licence de nos Poètes mode
88 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
es spectateurs. La politesse Française, en épurant les manières et le langage , a rendu aussi la scène plus polie et plus délica
les gens de théâtre. Les attraits de la passion, le goût du vice, le langage du péché, les mouvements du cœur, les nudités, le
ques ; aujourd’hui qu’elle en foisonne, je doute qu’elle tînt le même langage . Il est vrai qu’elle n’a jamais reçu Molière, Reg
89 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
pureté peuvent s'émanciper sur tout le reste. Ce n'est pas un vice de langage  : on peut être respectueux sans savoir la langue,
le burlesque, le mensonge, qui pendant un siècle en ont fait le seul langage , et dont il n'est pas encore bien purgé, ce n'est
90 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
’appareil pour les convaincre ; et on ne peut douter que la pureté du langage , la sublimité du style, la beauté des expressions
de leur goût comme un esprit singulier. Theodore. C’est pourtant le langage du sens commun de dire, que c’est une espèce de f
91 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
morts, ou rire aux dépens des vivants. Mais j’aurais dû sentir que ce langage n’est plus de saison dans notre siècle. Tâchons d
’opinion publique s’y soumet à la longue : Qui a poli les mœurs et le langage des Athéniens, si ce n’est leur Théâtre ? X. Le m
92 (1675) Lettre CII « Lettre CII. Sur une critique de son écrit contre la Comédie » pp. 317-322
re »Sap. 2. 12.. Ce n’est pas qu’il y ait des méchants qui parlent ce langage aux autres, mais c’est qu’ils parleraient de la s
93 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
es, dont on ne peut faire les actions, avouer les sentimens, tenir le langage , par conséquent qu’on ne peut ni représenter, ni
te en vieux gaulois, en mauvais jargon, dans une langue barbare. Quel langage est plus barbare que celui de l’irréligion &
n ; ils n’en ont ni n’en savent donner les allures, & en tenir le langage , ils y sont tout neufs, & on voit bien qu’ils
des couleurs, les traits de la phisionomie, l’accent, les allures, le langage mettent entr’eux quelque différence. La férocité
94 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
ve. La danse est le geste qui peint le sens des paroles, l’air est le langage du cœu qui ordonne les mouvemens du corps. On Voi
quefois étoient plus grossierement licencieuses ; leur religion, leur langage , leurs mœurs ne connoissoient pas les bornes que
le fonds de leurs scènes, le cours de leurs drames, leur esprit, leur langage , à travers ses saillies de vice, étoient moins pê
ns les lieux même consacrés à la vertu. Qu’on ne s’imagine pas que ce langage soit emprunté des Peres de l’Eglise ; Bussi-Rabut
95 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
amp; les figures entrelassées sont les chiffres de quelques Themires, langage trop vrai, qui dit très-énergiquement que le théa
int, qui pour le bien de l’homme daigne s’abaisser jusqu’à parler son langage , & entrer dans le détail de ses mœurs, nous a
pulchri sunt gressus tui in calceamentis  ! Le Prophête tient le même langage aux Apotres ; qu’ils sont beaux les pieds de ceux
96 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
ime, les termes équivoques qui la laissent entrevoir, &c. sont un langage très chaste ! Il n’y a donc plus d’obscénité dans
odestie, & lâcher la bride au libertinage, de ne proscrire que le langage des crocheteurs. Il seroit aisé par un recueil de
qu’il joue ? Son état seul rend la corruption nécessaire. Aussi quel langage se tiennent les Comédiens après la piece ! le mêm
97 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
forfaits, pour en prendre les apparences, le ton, les sentiments, le langage . Que ce métier doit coûter à un homme vertueux !
son mérite et de ses forces, une insultante fierté de sentiment et de langage . Le théâtre le plus épuré ne formera tout au plus
endu sage, qui dédaigne les sentiments, les promesses, les vertus, le langage , les lois de Jésus-Christ ; encore est-il trop vo
98 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
pour rendre mauvais les autres ? Quel tissu de scandales ! parler le langage du vice, en prendre les allures, en peindre les h
in, la raison et la vertu, pour se repaître de chimères ; détruire le langage et les sentiments de la religion, pour ne parler
héâtre est précisément le contraire de la contrition, son esprit, son langage l'opposé de celui de la pénitence ; l'adultère, l
99 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
académiciens qui, le trouvant en compagnie, l’avaient raillé sur son langage . Il parlait un jargon mêlé de sicilien et de fran
100 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82
ent, par les rues, desdits jeux et des joueurs, contrefaisant quelque langage impropre qu’ils avaient ouï desdits jeux ou autre
eux publics à faire tels actes, et davantage n’ont langue diserte, ni langage propre, ni les accents de prononciation décente,
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