is choses. 1°. La simplicité du Stile. 2°. L’ennui de la Rime. 3°. Le
Langage
Amoureux. Je voudrois qu’il me fût aussi facile d
Stile enflé de ces Poëtes, qui s’écartant de la Nature, cherchent un
Langage
extraordinaire. Cette faute, qui fut toujours cel
peut parler majestueusement & naturellement, ils vont chercher un
langage
que les hommes ne parlent jamais. J’ai rapporté p
un ton encore plus simple, & son Stile est une noble imitation du
Langage
naturel ; voici ce qu’en dit Aristote au même end
mal. Ce tant mieux ne peut avoir lieu pour le Stile, puisque ce fade
langage
, dont les anciens Poëtes ornoient leurs Stances n
ne, & tout homme que la Rime gêne, n’est pas Poëte. §. III. Le
Langage
amoureux. Le troisiéme reproche que nos Voisi
s deux Passions, la Fureur & l’Amour. Euripide ne parle jamais le
langage
de la tendresse, il peint seulement les fureurs d
pas ridicules ? Parce que nous sommes depuis longtems accoutumés à ce
langage
. Il faut donc pour nous excuser, remonter, comme
une Dame souveraine de son esprit, & ne manquoit pas d’allier le
langage
de l’amour à celui de la dévotion, comme a fait P
ous aurois enfoncé ce couteau dans le cœur. Nos Romans avoient mis ce
langage
à la mode, aussi-bien que celui des Amans qui se
imene. N’imputons point à un Génie tel que Corneille l’amour de ce
langage
, ne l’imputons qu’à son siécle. Il fut à la vérit
u’on l’accuse en Italie d’avoir mis à la mode dans notre Tragédie, le
langage
amoureux, puisque dans le pays où il doit être mi
ays où il doit être mieux connu, tant de Personnes s’imaginent que ce
langage
étoit toujours le sien, qu’il ne faisoit ses Trag
il en ajouta une seconde, il fit parler à cette Passion son véritable
langage
. On ne vit plus les Amans diviniser leurs Maîtres
ne souhaitent que le bonheur de mourir pour elles. Il bannit même du
langage
noble, ce terme qui s’est introduit dans notre La
is exemples. Et pourquoi ? Parce que dans celles-ci l’Amour parle son
langage
véritable, ce qui, malgré les intentions de l’Aut
sens, les plaisirs du monde sont opposés à l’Évangile, & c’est le
langage
de tous les Chrétiens ; il distingue les plaisirs
stans, Vincent, Daneus, le Faucheur, Saurin, &c. tiennent le même
langage
que les Catholiques, toutes les sectes sont réuni
rné à la morale, mais il y a mêlé toutes les erreurs de sa secte, son
langage
gothique a de la force, & lui acquit une répu
a tendresse du chant, le feu des regards, les attitudes, la danse, le
langage
du geste. Voici quelques traits de cette prétendu
de colorer le mouvement de passions pour en diminuer la honte que ce
langage
de vertu, ce vernis de chasteté est une gaze pour
on en porteront l’esprit & les sentimens, & entretiendront le
langage
; mais pour que la conversation amuse leurs maîtr
mmages divins, pleines de cette idée & pour l’en entretenir, leur
langage
est toujours monté sur ce ton, elles le prêtent à
tent à tout le monde. Mais des Auteurs judicieux peuvent-ils tenir un
langage
si peu sensé ? Non il n’y a que des romanciers &a
roit même aujourd’hui plus indécent qu’il n’étoit alors, parce que le
langage
est devenu plus poli, il donna prise dans divers
victimes, on brûle l’encens ; le jargon de la galanterie n’est que le
langage
de la Religion appliqué à la créature, on ne peut
n appliqué à la créature, on ne peut excuser ni la prophanation si ce
langage
est sincère, ni l’indécence s’il ne l’est pas ; m
e, parce qu’on ne réfléchit sur rien. Frivolité d’idées, frivolité de
langage
, frivolité de caractère, frivolité de conduite ;
ime des représentations qui inspirent la tendresse, qui apprennent le
langage
séduisant de l’amour ; cette passion infâme paroî
vangile, il ne s’y seroit pas pris autrement. Quand on veut copier le
langage
de la Religion, il faut la connoître plus à fond
forment en naissant les belles passions. Elle tient encore un autre
langage
qui conviendroit mieux dans la bouche d’un Porus
e n’est point un titre dans l’idée du Poëte ; Pulcherie tient le même
langage
, malgré qu’on la peint vertueuse, & qu’elle e
quête. On y forme les intrigues, on y étale les graces, on y parle le
langage
de la passion ; les loges sont leur vrai théatre.
des deux piéces est la plus mauvaise ; la coquetterie ou le drame, le
langage
des yeux ou celui des personnages ; quel des deux
l’oreille assez Françoise, pour être frappés de toutes ces beautés de
Langage
& d’Harmonie, qui dépendent souvent de l’endr
l’art de les émouvoir, la beauté des expressions, & la pureté du
langage
: mais il nous reproche à tous en général de fair
nfin comme il étoit plus aisé de faire parler aux Passions tout autre
langage
que le leur, ont prit un style outré, & voici
r donner de la grandeur à la Tragédie, il falloit lui faire parler un
langage
merveilleux. Les premiers Poëtes Tragiques de la
Rhétorique d’Aristote, qu’ils ne disoient que des niaiseries dans un
langage
très-éloigné du langage ordinaire ; qu’ils sentir
qu’ils ne disoient que des niaiseries dans un langage très-éloigné du
langage
ordinaire ; qu’ils sentirent enfin qu’il falloit
nt commun en Italie, & combien celui du Pastor fido est opposé au
langage
des habitans de la campagne. Ce stile dont les It
CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le
langage
. Je ne crois pas qu’on exige de moi qu’en trai
us lascifs animaux savaient parler, ils n’auraient pas un plus énorme
langage
que celui de notre Théâtre. Suivons la chose de
elles se repaissent d’idées criminelles, qu’elles sont accoutumées au
langage
des mauvais lieux, et qu’elles aiment à voir des
leur vertu ! s’il ne le croit pas, quelle rusticité de leur parler un
langage
qu’elles abhorrent ! quel crime même ! Car sur ce
rien pour la cacher : elle est aussi retenue et aussi chaste dans son
langage
que la plus vertueuse Matrone de la Grèce. Il est
haleur contre le libertinage. Plaute en reléguant ainsi la licence du
langage
au menu peuple, pèche bien moins que nos Poètes.
à Rome on ne violait point impunément les lois de l’honnêteté dans le
langage
. En effet, le Théâtre avait alors un frein, il re
ir ensemble tous les Dramatiques Latins ; Sénèque est chaste dans son
langage
, et laisse ordinairement l’amour à quartier. Il n
nt par degrés et s’en vont par des roulades de frayeur. » Merveilleux
langage
! Ensuite, elle s’écrie : «Plus bas encore, bas,
Blepyre et quelques autres de la compagnie des Jurisconsultes ont un
langage
également obscène et insipide : les plus viles ca
tres vulgaires ; il est absurde et ridicule de donner aux premiers le
langage
ou les manières des autres : Aristophane lui-même
expressions libres et efféminées. Où les mœurs sont corrompues, là le
langage
est dissolu…. Les excès en fêtes et en équipages
en équipages sont les symptômes d’un Etat malade ; et la mollesse du
langage
est la marque d’un esprit énervé…. La poésie et l
sème quelquefois la Scène pour donner un divertissement grossier : le
langage
y est semblable à l’onde pure d’une claire fontai
ulette, &c. Il y a des fautes dans Pascal & de style & de
langage
; mais il parle beaucoup mieux que Moliere, il ne
Moliere, il ne connoît ni bassesse, ni grossieretés, ni indécence. Le
langage
de Moliere est très-souvent celui des Harangeres.
n ses principes, mais ce ne sont communément qu’un jeu d’instinct, un
langage
muet qui se met difficilement sur le papier, dont
ouche un vers, une scene, une piece, on l’a devant les yeux ; mais le
langage
du corps ne subsiste pas, un coup d’œil, un ton d
ere ; il sentoit, saisisoit, & rendoit tous les divers tous de ce
langage
. Ce n’est pas le corps seul, l’ame a encore, pour
es passions, on rendroit parfaitement tous les caractères. C’étoit ce
langage
secret, ce pantomime intérieur, qui faisoit le mé
discutés, balancés, la morale des Cours, le caractère des grands, le
langage
des dépositaires de la fortune mis dans un beau j
choses, Fagan blâme dans toutes les pieces de ce caractere l’abus du
langage
sacré ou mystique, dont on y emploie les termes,
lud les pieces tirées de l’Ecriture & des Histoires Saintes où le
langage
nécessairement employé est profane dans la bouche
le plus d’honneur ; il est dans la piété comme dans les sciences, un
langage
consacré qu’il n’est pas plus permis d’employer s
un de ses mauvais principes de morale, & l’autre de ses fautes de
langage
& de composition. Le Panégyriste couronné de
de Bretagne, y apporterent leur mytologie avec leurs idées & leur
langage
. De là est venu, dit-on, le nom de Vauxhall, lieu
? Ils y apprennent la décence du maintien, l’inflexion de la voix, le
langage
des yeux. La comédie leur offre l’image du monde,
seigne l’élévation du style, la noblesse des sentiments, la pureté du
langage
, la force, l’harmonie, le pathétique de l’express
et le défenseur de la veuve, se réservent la justice et la piété : le
langage
comique répand partout le sel de la satire, l’ame
e répand partout le sel de la satire, l’amertume de la malignité ; le
langage
évangélique ne fait couler que le lait et le miel
ractérise, et le livre au mépris. Les amateurs du théâtre tiennent ce
langage
comme les autres, et en sentent la vérité ; mais
t en sentent la vérité ; mais sentent-ils la contradiction entre leur
langage
et leur conduite, leurs railleries et leur apolog
ucun rôle de femme. Que cette règle est sage ! qu’elle est expresse !
langage
, sujet, habit, mélange de sexe, caractère de rôle
ment accidentelle. Mais si vous avez un son de voix plus agréable, un
langage
plus poli, des sentimens plus délicats, cette man
la Religion des assistans, les Acteurs ont souvent sur les lévres le
langage
de l’impiété : il faut des traits hardis pour rév
acine n’est pas moins hardi que Corneille : il fait tenir cet étrange
langage
à Hemon, pour retenir Antigone qui vouloit se ren
orante. Il faut qu’on l’air senti, on lui fait baisser le voile. Quel
langage
! quelle leçon ! on ne le tiendroit pas dans le m
touché ; son amour, sa fureur, sont toujours les mêmes : il tient le
langage
affreux du pécheur, de l’impie le plus endurci, q
nt la toile se baisse. Ces fureurs, ces emportemens, ce désespoir, ce
langage
passionné, ces motifs vicieux, qu’on veut donner
rendent suspectes les véritables. La profanation des objets & du
langage
de la religion, qu’on a la témérité d’y mêler ave
e la religion, qu’on a la témérité d’y mêler avec les objets & le
langage
du vice, ne sert qu’à pallier & augmenter le
mme vertueux. Jamais Corneille, Racine, Voltaire, n’ont fait tenir ce
langage
à leurs amans ; Moliere même & les autres com
, c’est leur rôle. Ici tout ce qu’il y a de plus respectable tient un
langage
de damné, qu’il ne doit pas même connoître. Tout
ateurs, en charmant leur esprit par la pompe & les graces de leur
langage
. Non-seulement on veut de l’amour en une Comédie,
Vient à la place, Qui vous ôte le goût de ces doux passe-tems. Ce
langage
n’est point en la seule bouche de Moliere, c’est
ériodique du Théâtre ; l’original est dans l’Ecriture ; mais c’est le
langage
de ces impies que la Justice divine abîma en un d
ouveroit les mêmes écueils, où son innocence feroit naufrage. Mais le
langage
est plus poli, les obscénités plus voilées, les t
il en avoit pris l’habitude sur les tretaux de province, c’étoit son
langage
naturel. N’y eût-il que la bassesse, la monotonie
théatre. Heureusement ce siecle ne l’a pas consulté pour façonner son
langage
. Souvent Moliere ne parle pas françois : on diroi
urgeois, des défauts ridicules. Rien n’en est susceptible, ni dans le
langage
. Ce sont des conversations très-communes, souvent
ter de tous les gens de bien. Les suppôts du Thêatre tiennent le même
langage
. Après avoir fait un pompeux éloge de la morale d
mêmes en la faisant mépriser. Le discours est comme la personne : le
langage
des hales qui dit les choses par leurs noms, choq
ales qui dit les choses par leurs noms, choque les honnêtes gens ; un
langage
poli qui pare les idées licentieuses de termes ho
dre, qu’elle y est plus deguisée, & plus raffinée. Il est vrai le
langage
en est plus pur, plus étudié, plus chatié ; mais
age en est plus pur, plus étudié, plus chatié ; mais vous savez si ce
langage
en ternit moins l’esprit, s’il en corrompt moins
Pasteurs des Ames, Ministres des Autels tiennent tous encore le même
langage
, & se trouvent apuyez de tout ce que l’Eglise
amp; des quolibets ; les grâces parent toujours de quelques fleurs le
langage
de Thalie, & le ridicule déguisement sous leq
r. L’Auteur de la Pièce, pour achever de l’avilir, osa lui prêter son
langage
. C’est ainsi que la populace de Londres traîne qu
eux paraît d’abord encore plus ridicule, & hors de nos mœurs. Son
langage
est un galimatias cadencé, fatiguant par les poin
ique à fait grand tort aux Lettres, ainsi qu’à la noble simplicité du
langage
. Quel cas ne devons nous pas faire de notre Opéra
erait la leçon au Français. Il n’est donc rien de plus sublime que le
langage
des damnés, assurément les malédictions qu’ils vo
sublime dans les blasphèmes de Satan . Sublimité des forfaits ! quel
langage
! quelle doctrine ! A ce prix Cartouche faisait d
se pas le rang des rois, il ne serait pas grand, il serait fou. Si ce
langage
insolent et brutal est du sublime, les halles et
et, dans ses Remarques, prétende y avoir trouvé plus de 200 fautes de
langage
. On trouve dans tous les autres des tours vicieux
e la pompe du spectacle, donnent un goût faux, des idées d’enfant, un
langage
frivole. C’est un corps nonchalamment bercé dans
la peine de leur faire connaître mes volontés par des truchements. Le
langage
de ceux-ci se fait entendre partout. Roscius avai
e orator. l. 1, 2 ; Adherem. l. III, n. 34.) Quintilien tient le même
langage
(l. I, c. 11) : Nec gestus nec motus a comœdiis
pureté peuvent s’émanciper sur tout le reste. Ce n’est pas un vice de
langage
. On peut être respectueux sans savoir sa langue e
e jargon des halles. Le théâtre, pendant un siècle, n’eut pas d’autre
langage
et n’en est pas encore bien purgé, toutes les far
; privés du secours des bons exemples, ils n’osent hazarder un autre
langage
. C’est une route nouvelle presque inconnue à nos
er sa vertu à la brutalité d’un vainqueur barbare, l’attendrir par le
langage
le plus engageant, et le plus flatteur. Où peut-o
s. Il n’est point de temps ni de spectacles qui puissent autoriser un
langage
séculier, voluptueux et mondain. C’est l’approuve
fois un grand Saint, ni ce qu’une mauvaise coutume, ou pour parler le
langage
d’un Saint Pape, une malheureuse corruption a ins
n'excitent pas seulement les passions, mais elles enseignent aussi le
langage
des passions, c'est-à-dire l'art de les exprimer
sprit, &c. s’ils sont aussi des dévots. 10.° La conduite & le
langage
qu’on fait tenir à Tartuffe, sont de la plus scan
de la foi, &c. Peut-on plus indignement abuser & se moquer du
langage
de la piété, & la rendre plus méprisable, que
ut. N’y a-t-il que les dévots qui tiennent cette conduite & ce
langage
? Demandez-le aux Actrices : elles sont si dévote
s réflexions littéraires sur le style. Vous le traitez d’un semblable
langage
: traiter d’un langage ! Qui brûlant & priant
s sur le style. Vous le traitez d’un semblable langage : traiter d’un
langage
! Qui brûlant & priant demandent chaque jour
notre siècle se moque ? les Comédiens, le parterre, entendent-ils ce
langage
dévot ? avez-vous du goût pour le ridicule, et vo
’assemblée du Clergé à Melun, en 1579. titre des Fêtes, tient le même
langage
. Un arrêt du Parlement de Paris du même temps (1.
nt du dommage. Tous les Pères, tous les conciles tiennent ici le même
langage
. Celui qui forme le péché s’en rend esclave : Ser
plus servile, de plus proscrit les jours de fête que le théâtre. Quel
langage
! C’est celui de la vérité. Il passera pour une f
ement de la volupté vous rend criminel ? Est-ce donc moi qui tiens ce
langage
? Non : c’est celui de tous les Pères, de tous le
n'excitent pas seulement les passions, mais elles enseignent aussi le
langage
des passions; c'est-à-dire l'art de s'en exprimer
be de Magistrat qu’à celle de Jésuite ; que ce n’est après tout qu’un
langage
de théâtre, et un rôle d’Acteur, qui est sans con
l’excellence de mon être ; il élève mon âme. Je lui en sais gré. » Ce
langage
Cornélien qui flatte si fort l’amour propre Volte
ntage les Romains qu’en leur prêtant une conduite, des sentiments, un
langage
, si indignes d’eux ? C’est bien à ces traits la p
à la faire respecter en sa personne, était trop prudent pour tenir le
langage
que lui prête l’envie de dire de grands mots, aux
t à jamais indigne de vos flammes. » La Cour peut-elle entendre ce
langage
, le Ministère le souffrir, la Magistrature le tol
u se tuer eux-mêmes. Ce barbare tragique n’a pas sans doute oublié le
langage
affreux et facile de la rage et du désespoir, que
est l’imitation des beautés de la nature, et non de ses horreurs. Le
langage
des Dieux est fait pour chanter les vertus, et no
cteurs, chacun à sa manière, plein des mêmes principes, tient le même
langage
, tout ne parle que de meurtres, de trahisons, de
es suffisent pour dénaturer le crime et la vertu : au premier tome le
langage
des Ligueurs est sacrilège, au second tome il est
ns le bouquin Flamand de Martin del Rioac), Campistron a tenu le même
langage
. Pouvait-il ne pas le tenir ? Tout Auteur tragiqu
se les mêmes vœux, on leur offre le même culte, on leur tient le même
langage
; mêmes idées, mêmes sentiments, mêmes tableaux,
ffre le culte le plus religieux, qu’on suit ses lois, qu’on parle son
langage
. On lui immole les cœurs, on chante ses exploits,
s sentiments, le sacrifice du cœur et de la conscience, et à faire du
langage
sacré de la religion le jargon aussi ridicule qu’
i vivants, je les encense encore. » Est-ce un Chrétien qui tient ce
langage
? Non : c’est un amateur du théâtre. Est-ce à un
un théatre ; Pilate, Hérode, Caïphe des acteurs. Cette décoration, ce
langage
, tous tragiques qu’ils sont, n’exciterent ni terr
ne vaut pas mieux : c’est l’ordinaire en France, les goûts forment le
langage
, les conversations ne sont tissues que d’anecdote
bien facile, c’est l’histoire de l’irréligion & du théatre, leur
langage
est devenu familier, vrai persifflage ; mais qui
; l’Evangile ne peut nous persuader cette vérité : voilà l’esprit, le
langage
, la conduite du théatre. C’est-là qu’on apprend l
ue par leurs yeux, ils n’ont que leur esprit, ils ne parlent que leur
langage
, ne suivent que leur mode, ne pensent qu’à leurs
ateur, l’idolâtre des femmes ; ses sujets, ses plans, ses scénes, son
langage
, tout chez lui leur est subordonné, tout leur ren
mis de les adorer en effet ; mais on continuera de le leur dire ; ce
langage
est établi , & la folie de l’amour est un vr
n’est pas le maître. Chaque passion a de même ses préludes & son
langage
; chaque vice a ses couleurs & son cortege. L
s mains parlent, le front, les joues parlent, le ton de la voix a son
langage
, la demarche, les habits, le fard ou les couleurs
vice, sur-tout en matiere d’impureté, qui de toutes les passions a le
langage
le plus énergique, le plus constant, le plus géné
lus général. La scene, la poësie, les romans rappellent sans cesse ce
langage
muer, & lisent dans les cœurs par les couleur
abusa sans resistance. La parure, dit S. Gregoire de Naziance, est un
langage
très-énergique, qui découvre la perte de la pudeu
haute voix, & chaque jour ces graces renouvelées tiennent le même
langage
; graces meurtrieres qui nous trahissent. On vous
as, il est vrai, la philosophie du théatre, où par un renversement de
langage
& d’idées, dont on se fait gloire, le crime e
La femme galante dont le Sage fait le portrait, tient ouvertement ce
langage
: inebriamur uberibus . L’épouse du Cantique le
ameçon : Venite, inebriemur uberibus Tout parle dans une Actrice le
langage
le plus intelligible ; toute sa personne, de la t
a personne, de la tête aux pieds, rient très-intelligiblement le même
langage
, & crie à haute voix : Venite, inebriemur ub
lement le crime : Oculos incessabilis delicti. Eh où se tient-il ce
langage
du vice plus énergiquement, plus élégamment, plus
sement que sur le théatre ? C’est une Académie où on travaille sur le
langage
des passions mieux que l’Académie sur la langue f
uille prophane sa maison, & mérite les plus grands chatimens ! Ce
langage
de S. Paul né frapperoit point des oreilles drama
s suos ; filia populi mei crudelis sicut strutio in deserto. Dans le
langage
populaire les lamies sont des sorcieres ou des sp
it Judith, elle étoit bien éloignée des scrupules d’une Carmelite. Le
langage
même étoit fort different ; aucune nation Chrétie
pendre. Il institua mesme les Consuels à l’honneur de Neptune, qui en
langage
de ce temps-là estoit apellé Consus, & passoi
Romains) le théatre, alors très-licencieux, ne faisoit que parler le
langage
des sociétés (& les sociétés le sien). La lic
ndains, dans leurs condamnations ou leurs apologies, tiennent le même
langage
, & partent du même principe. D’où il résulte
rale. Un tempérament doux, tendre, délicat, sensible, est enchanté du
langage
lyrique, où jusqu’à je vous hais, tout se dit ten
ous les Pères qu’il doit être proscrit sans réserve. Qu’on compare le
langage
des premiers Pères avec celui des derniers, par-t
noient & punissoient si sévèrement le désordre, on tenoit le même
langage
. Les loix se déclarèrent le plus fortement, l’édi
e son zèle à saper le christianisme. 1.° Il en écarte avec soin et le
langage
et les idées. A quelque pièce pieuse près, en trè
cueillement ? Je suis persuadé que le lecteur rit de ma réflexion. Ce
langage
serait barbare au théâtre. J’en conviens. Voilà p
que ce dénicheur des Saints, qui n’était pas superstitieux, a tenu le
langage
de la piété. M. Bossuet sur la comédie ne ménage
ien peut-il voir lancer la foudre à un Acteur, entendre prostituer le
langage
de la religion, entendre appeler le Démon éternel
. De là on passe aux objets des passions, on tient aux femmes le même
langage
, on a pour son plaisir, son trésor, les mêmes sen
sed diabolus. S. Ephrem, S. Chrysostome, S. Clément, tiennent le même
langage
: Non intelligitis serpentis hæc esse consilia, u
lui servir d’interprète chez tous les peuples. Un muet peut parler ce
langage
, un sourd l’entendre. Tout cela peut avoir son st
elé danse. En ce sens l’art de la danse est sans bornes. Mais dans le
langage
ordinaire, c’est abuser des termes. La danse n’es
les mœurs, ces attitudes, ces gestes, ces attributs, cette énergie de
langage
passionné, indécent, tout ce pantomime peut n’êtr
ime peut n’être & n’est ordinairement que la peinture du vice, le
langage
des passions les plus séduisantes, qui font du sp
concupiscentia, & castitatis opugnatrix. S. Chrysostome tenoit ce
langage
à Antioche & à Constantinople, où l’on dansoi
au de Cypris au-tour des myrthes & des roses ; il fit retentir le
langage
de l’amour, blessa les cœurs de ses traits, &
qui sous les drapeaux de la galanterie courent apprendre le rôle, le
langage
& les maximes de l’amour, & s’enfoncer de
, à la tendre plus vive ; on leur apprend les mystères de l’amour, le
langage
des yeux, l’expression du geste, le hasard des re
parfums, fêtes, prieres, hommages, rien ne leur est refusé, jusqu’au
langage
de la religion qu’on a la foiblesse sacrilège de
u théatre avec une conscience plus délicate, des idées plus pures, un
langage
, des manieres plus chrétiennes, plus de goût pour
210. Suarès, L. 9. Disp. 47. Toute l’école de S. Ignace tient le même
langage
. Amædeus Guimenius, que les Curés de Paris n’acc
enne & la nouvelle comédie, à raison de l’ancienne grossiéreté du
langage
, n’en ont jamais mis, ni pu mettre sur la peintur
oient aisément nos théatres ; il n’en est pas de la Peinture comme du
langage
& du style ; celui-ci se diversifie, & pr
ses acteurs, ne signifie rien dans la phrase ; ces vilains termes, ce
langage
aussi plat qu’irréligieux ne sont que déceler un
lle ne font-elles pas naître dans le cœur de leurs adorateurs ? Quels
langages
leur font-elles tenir ? Quels germes de vertus el
aroles libres, qu’il ordonne d’y effacer. Les images sont en effet un
langage
très-énergique, comme les discours & les écri
es sous le crayon. Suffit-il d’épargner à l’oreille les obscénités du
langage
, si une autre sorte de langage les met sous les y
épargner à l’oreille les obscénités du langage, si une autre sorte de
langage
les met sous les yeux ? L’imagination n’est que t
s à des Auteurs Catholiques de n’être ni tout à fait obscènes dans le
langage
, ni absolument impies, comme le sont les Poètes m
e s’en formalisera point, lui qui connaît toute la délicatesse, et du
langage
et du génie Français. Il me pardonnera aussi d’av
toujours suivi, un Catholique n’a pas un avis différent du sien. Quel
langage
dans la bouche d’un Curé ! Le vœu le plus libre &
iques. Je ne sais si l’Auteur est Protestant, du moins il en rient le
langage
. Cependant il s’adoucit, il ouvre les cloîtres, p
anie & connoît bien son cœur. Il a de son état les mœurs & le
langage
, Et ne le blâmez point pour avoir l’air d’un Sage
que des exemples & reçu des leçons de crimes, on puisse tenir ce
langage
; mais que dans la religion Catholique, au milieu
lesse, Est le sensible protecteur, Et prend pour défendre l’erreur Le
langage
de la sagesse. Et il gourmande le père, Conseille
gourmande le père, Conseiller au Parlement, d’une manière indécente :
langage
surprenant dans la bouche d’un Prêtre. Il ne parl
a modestie, dira, Contre l’amour il n’y a point de défense ? C’est le
langage
de l’opéra. L’Auteur en est plein, il voit par to
e soit exaucée (un cri élevé d’une voix, un cri sorti d’une ame, quel
langage
!). Je me meurs, & elle tombe évanouie de rag
ire la fille qu’on rend méprisable par une conduite insensée & un
langage
forcené, & le père qu’on fait estimer & p
e ou assez endurci pour pouvoir souffrir sans horreur l'impiété de ce
langage
? Et ceux mêmes qui travaillent le plus à justifi
ocher à notre Tragédie. §. I. Le Stile. §. II. La Rime. §. III. Le
langage
amoureux. CHAP. X. Les six parties dans lesquell
vant. J’ai lu aussi la lettre du Père Caffaro. Je ne regarde point le
langage
, qui est assez bon et meilleur qu’il n’appartient
de chœur qui est fort peu soumis aux loix d’Horace. Il tient le même
langage
de galanterie ; &, loin de former à la sagess
out prit le goût & le ton de la débauche : des chants rendres, un
langage
efféminé, des gestes lascifs, des habits traînans
ison sévère les ennuient et les rebutent. Ils ne peuvent souffrir son
langage
qu’autant qu’il est tempéré par un langage plus d
ls ne peuvent souffrir son langage qu’autant qu’il est tempéré par un
langage
plus doux, et racheté par des maximes qui s’accor
thropie, ou à un intérêt de robe et de parti qui fait tenir ce sombre
langage
. Essayons, pour les faire mieux goûter, de dépoui
n faire un crime ; la satire est son aliment, la plaisanterie est son
langage
; et plût à Dieu qu’il respectât toujours assez l
rueux que je réduis à quatre choses : à leur obscénité outrée dans le
langage
: à leur impiété sans exemple : à leur insolence
ndresse ; et elles souffrent sans peine qu'on le leur témoigne par ce
langage
profane que l'on appelle cajolerie, qui est l'int
ndresse ; et elles souffrent sans peine qu'on la leur témoigne par ce
langage
profane que l'on appelle cajolerie. C'est pourquo
prêtant des opinions perverses, il semble qualifier d’hypocrisie, le
langage
respectueux dont j’ai usé, en parlant de la moral
un instinct de la providence de Dieu, s’écria d’une voix plaintive en
langage
du pays : αἴ αἴ, κυριος Λεων : Hélas ! hélas ! mo
n état. Les Ecrivains Jésuites en sont si remplis, que le style et le
langage
de la plupart de leurs ouvrages de littérature es
une infinité de corrections pour la rendre plus supportable. C'est le
langage
le plus théâtral substitué à la majesté des divin
les talents dramatiques comme un mérite distingué, s'en est rendu le
langage
familier, et le parle naturellement à tout propos
Crébillon, Voltaire, ont sans scrupule dans leurs poèmes tenu le même
langage
. C'est un style reçu, ce sont des beautés de genr
ne s’agit pas de modifier le jour, d’animer des ombres ; de donner du
langage
à des sons, de l’expression à une marche apprêtée
sicien à l’oreille, le Poëte à l’imagination ; encore n’ont-ils qu’un
langage
sourd, une expression obscure : le Spectateur est
, y porter les charmes du vrai, les délices de la réalité ; & son
langage
n’est point obscur, son idiôme emprunté : loin d’
amais l’éloquence & la précision des mouvemens ? Chacun entend ce
langage
, parce que naturellement il imprime. Enfin tout c
en quelque sorte & le sentiment en soi ; tout le monde sçait leur
langage
, & l’expression qui leur convient. Sur-tout c
par leur caractére, les sentimens par leur ton, les passions par leur
langage
. En un mot, dans une représentation tout nous est
t avec cela que les touches acquierent de la fermeté, les couleurs du
langage
, & le tableau du coloris. Mais il est aisé de
aussi vives ? le Commerce des traits aussi puissants ? les Livres un
langage
aussi mâle ? La Chaire un ton aussi énergique ? Q
instruit de l’art criminel d’aimer & d’être aimé ; il apprend le
langage
de l’amour profane ; il enseigne les moyens de se
ice s’embellit sur la scène, les maximes qui feraient horreur dans le
langage
ordinaire, s’y produisent impunément, y prennent
aractere, ait eu un génie très-rare : ce qui devroit faire changer de
langage
ceux qui ne savent que dire, le sublime Corneille
la Comédie, parce qu’elle imite des Actions ordinaires, de parler le
langage
ordinaire : mais la Tragédie, si elle parloit ce
de parler le langage ordinaire : mais la Tragédie, si elle parloit ce
langage
, n’auroit plus de Grandeur. Comment, dira-t-on, l
& des rimes : cependant quand un bon Poëte les fait parler, leur
langage
est si naturel, qu’on n’y sent ni contrainte, ni
même plaisir quand on l’entend rabaisser devant lui la majesté de son
langage
, que quand on le voit se prosterner à ses pieds.
oit attentive, & peut-être très-émue, sans songer à l’harmonie du
langage
, qui n’auroit rien que de très-intelligible pour
ctateur est exposé à tous les charmes d’une déclamation animée, de ce
langage
muet, si éloquent, si persuasif, si séduisant, qu
dans Rome il n’invite point au crime, comme il fait à Londres, par un
langage
scandaleux ; il n’affecte point des descriptions
s mal assorties à leur rang. Celui-ci se souciant peu de la pureté du
langage
s’exprime bien moins comme un Dieu, que comme un
a Théologie du Parnasse ait établi parmi ces fonctions l’obscénité du
langage
pour caractériser quelqu’un des Dieux : aussi M.
ons soient figurées, majestueuses et sublimes. » Apparemment que leur
langage
en ce cas sera proportionné à leur élévation ? Et
’oreille ce que sont à l’œil les couleurs et la surface des corps. Un
langage
obscène est comme un récit d’ulcères dégoûtants :
le bel équipage qu’on attendait : il n’a rien du Lord-Fat, ni pour le
langage
ni pour l’air, ni pour les manières. Ventre-de-To
Disons maintenant un mot des mœurs de cette Pièce. Les mœurs dans le
langage
du Théâtre ont une signification particulière. Ar
r, comme un jeune homme. Un homme de condition ne doit point avoir le
langage
de la roture, ni une Demoiselle de campagne celui
rler sans affectation, c’est le tirer de son Elément. Il faut que son
langage
pour être naturel, soit toujours étudié, fardé, e
ue des Poètes mercenaires les surfont en y mêlant tous les charmes du
langage
. A Dieu ne plaise que nous Chrétiens, qui devons
nt pernicieux à l’Etat. La finesse de la composition et l’harmonie du
langage
ne servent qu’à donner plus de lustre au sujet, q
ibertins, après les avoir entendues, expriment leur fol amour dans un
langage
consacré au Dieu suprême, au Dieu seul digne de n
et dans la nécessité extrême, tous les moyens sont permis. Tel est le
langage
des Filous et des voleurs de grand chemin. Ceux-c
a vérité semble pour jamais exilée de la terre, la fourberie prend le
langage
de la bonne foi, la cupidité le masque du désinté
servé les hommes et le cours de leurs vertus, de leurs vices, de leur
langage
, de leurs actions, les variations des principes e
gré la bassesse apparente de sa condition, & la simplicité de son
langage
, elle parvient à se faire admirer. J’ai rapporté
ique, par Atticisme, nous n’entendons pas seulement la délicatesse du
langage
des Atheniens, mais leur maniere délicate de pens
& ses esclaves. La pompe de ses décorations de ses habits, de son
langage
annoncent sa gloire, & exercent sa puissance
mmes, elles se traitent comme des Divinités, de Déesses, d’adorables.
Langage
insensé ! Leur conduite n’est pas moins insensée,
leurs excès & de leurs excuses. Telle est la conduite, tel est le
langage
du théatre d’après lequel agit & pense ce qui
le corps ; le démon tend les mêmes piéges, & tient encore le même
langage
à une femme éprise de sa beauté, vous êtes belle,
tis sicut Dii . Cette pensée n’est pas étrangère à la coquetterie, le
langage
ordinaire du théatre, des romans, des Poëtes, des
laisir ; mais, si les plaintes contre le Théâtre se renouvellent, son
langage
n’est plus le même ; il craint qu’on ne resserre
n sera embarrassé de dire quel a été le plagiaire de l'autre. Pour le
langage
, les pensées, les bons mots, les quolibets, les s
C'est si fort l'aliment naturel du théâtre, l'air qu'on y respire, le
langage
qu'on y tient, l'objet qui y occupe, que selon Va
journalière a fait passer tous les termes de l'art dramatique dans le
langage
ordinaire, pour exprimer de la manière la plus én
re de votre Archevêque, fait voir que vous n’êtes guère accoutumés au
langage
ni de l’Ecriture ni de l’Eglise, n’y ayant rien d
erait le moyen de les confondre en effet que de les confondre dans le
langage
: toutes les mauvaises qualités doivent être dési
la Terre et pour bénir le Ciel, et qui par cette raison fut appelé le
langage
des Dieux. Rien ne rend les hommes plus sociables
*** Ici c’est un Acteur qui brille sur la Scène ; Tendre dans son
langage
, attrayant par son jeu, Et maître de son rôle, il
x scélérats hypocrites qui ont la même morale, & tiennent le même
langage
, l’un à la femme, l’autre au garçon qu’ils veulen
apij Lucianus in Alex. ψευδομάντες. Mais qu’est-il besoin de tant de
langage
, puisque c’est la vérité que ce Dragon, figure d’
te. » Il n’arrive que trop souvent qu’ils emploient, sans détour, le
langage
de l’impiété ; il faut des traits hardis pour rév
. La scéne est plus mesurée aujourd’hui, les acteurs mieux élevés, le
langage
plus décent, les piéces plus régulieres ; mais le
quels nouveaux traits à son Panégyrique ! Un Chrétien ne tient pas ce
langage
. L’institution d’un Ordre de Chevalerie, pour cél
énager quelque excuse, à se donner quelque relief, peut seul tenir ce
langage
indécent ; la vertu ne se trouva jamais dans le v
nouveauté, ni de haine contre Leon X & Mazarin, ont tenu le même
langage
, & dans tous les tems l’expérience en a prouv
fit son étude & sa gloire. Cette flatterie outrée ne peut être le
langage
que d’une maîtresse, & d’un comédien. Louis X
pu l’exprimer. Il en est de même au théatre, on le dit épuré dans son
langage
, & tout ce qu’on y voit tient le langage le p
on le dit épuré dans son langage, & tout ce qu’on y voit tient le
langage
le plus licentieux. On n’a qu’à appeler des disco
les, à Vienne, à Madrid, à Lisbonne, à Paris, un Evêque osât tenir ce
langage
? Ce zele ne contribua pas peu à rendre S. Chriso
une comdie en récit ; même matiere, même objet, mêmes sentimens, même
langage
; la plupart des Romans ont été mis en comédie. L
de plus absurde & de plus pernicieux. C’est pourtant l’esprit, le
langage
, les mœurs du théatre.
aindre, qu’elle y est plus déguisée et plus raffinée. Il est vrai, le
langage
en est plus pur, plus étudié, plus châtié ; mais
ge en est plus pur, plus étudié, plus châtié ; mais vous sçavez si ce
langage
en ternit moins l’esprit, s’il en corrompt moins
pasteurs des ames, ministres des autels, tiennent tous encore le même
langage
, et se trouvent appuyés de tout ce que l’Eglise a
et qu’ils ne vous communiquassent leur contagion. Car, pour parler le
langage
du monde, et pour user du terme propre, qu’est-ce
e tous ses fléaux sur la terre pour la désoler ; chacun tient le même
langage
, et ce ne sont par-tout que plaintes et que lamen
s vives, & ses traits les plus pathétiques : il emprunte jusqu’au
langage
des Payens, pour faire sentir le danger aux Chrét
st qu’en plaidant pour les Spectacles ils en montrent le danger, leur
langage
favorise trop les passions pour ne pas trahir leu
s vives, & ses traits les plus pathétiques : il emprunte jusqu’au
langage
des Payens, pour faire sentir le danger aux Chrét
st qu’en plaidant pour les Spectacles ils en montrent le danger, leur
langage
favorise trop les passions pour ne pas trahir leu
e, l’ériger en bonheur ! Or ne sont-ce pas là les sentiments & le
langage
de tout théâtre ? Sur-tout, quand on vous fera re
, pour exciter plus sûrement à l’imitation ; de-là cette politesse de
langage
, ces vers nombreux composés avec art, pour aider
soi-même ; en donnant plus de liberté & de hardiesse à parler le
langage
de la volupté ; en mettant dans l’occasion la plu
changerez un jour, au Tribunal de Jesus-Christ, de sentiment & de
langage
! Et quand il seroit vrai, ce que vous dites à pr
& d’impudence qu’on étale sur le théâtre ; si vous adopteriez le
langage
qu’on y parle ; & si enfin vous n’avez jamais
ce du ridicule quelques restes de mauvais goût, d’affectation dans le
langage
& dans les manières : mais de quel vice réel
n’est pas attachée au ministère criminel de ces suppôts de satan. Le
langage
de la vertu leur est toujours étranger ; & lo
à voir la représentation d’une intrigue amoureuse & à entendre le
langage
de la passion, c’est une preuve que cette passion
er George Dandin ou Arlequin Grapignan, ils ne sont pas faits pour le
langage
des lois ; ce serait les profaner de les mettre s
s hommes fût à la discrétion d’une bouche infâme qui ne s’ouvre qu’au
langage
de la passion et du vice ? Le concile septième d’
les personnes et l’emploi sont si opposés l’un à l’autre, que ce seul
langage
révolte : la seule proposition serait une insulte
ne fournit ni plus de contrastes à l’esprit, ni plus d’antithèses au
langage
, et toutes justes, que les charges publiques et l
ncien et du Nouveau Testament étaient représentées, ou pour parler le
langage
de ce temps-là, étaient jouées par personnages, s
ement par les rues desdits jeux et des joueurs, contrefaisant quelque
langage
impropre qu’ils avaient ouïs desdits jeux ou autr
, un nombre infini de maximes, certain entortillage de mots, & un
langage
affecté ; tout cela nous tient lieu du sublime. O
it apprendre là façon de parler des gens du monde, & se former un
langage
honnête & poli. Or, comment le pourrait-il, s
éxprès, que c’est avec raison que notre nouveau Spectacle employe le
langage
de la populace, car ce qu’il dit de la Comédie es
étrange qu’on mendie de la protection pour un mauvais Livre, dans le
langage
des saintes Lettres. N’est-ce pas là véritablemen
sentons pour le boire et pour le manger, des enfants de fornication.
Langage
énorme ! Les Manichéens qui regardaient la créati
estie, il sied très mal à une femme de parler d’elle de la sorte : ce
langage
d’Angélique était des plus insipides, sans l’allu
ses Comédies : ses blasphèmes n’ont fait que croître à mesure que son
langage
s’est enrichi ; et l’on s’imaginerait aujourd’hui
le bien. En un mot, l’impiété ne sert qu’à nous apprendre d’avance le
langage
des réprouvés. Matth. 22 21. P. P. 31. P. 37. P.
meurent là. Frequentent-ils les Comedies ? ils ont bien-tôt appris un
langage
que tous les Chrétiens devroient ignorer. D’autre
ers de l’offenser ? & souffriroit-on sans horreur l’impieté de ce
langage
? Oseroit-il lui offrir cette action, & lui d
nt plus à craindre qu’elle y est plus rafinée & plus déguisée. Le
langage
y est plus châtié, mais il n’en ternit pas moins
n mot tous les Prédicateurs, anciens & modernes, ont tenu le même
langage
. Il seroit inutile d’en citer davantage, personne
péchent seulement pour n’avoir pas la force de se défendre. C’est le
langage
de tous les théatres : On ne peut résister à l’am
ler le voile, il est toujours transparent pour des yeux corrompus. Le
langage
de l’Ecriture, indifférent pour les Patriarches &
L’anéantissement de la Divinité est plus qu’un abus de la raison. Ce
langage
est sur-tout dangereux dans un siécle où d’un côt
core qu’une faute legere ? est-elle de décence & d’étiquette ? Ce
langage
, l’écho de celui du siécle, ces idées, qui en ren
que jour menaçantes de la chaire de l’Église romaine ? Combien notre
langage
sera différent ! Le Dieu des Juifs est bien notre
le cabinet ; elle les fréquente pour y former son goût, purifier son
langage
, modifier ses usages et ses habitudes ; elle y ch
raient peut-être permis et souffert, soit dans l’action, soit dans le
langage
. Dans la tragédie, les peuples apprennent à conna
Les sentiments humains, mes frères que voilà ! Et cependant, c’est le
langage
que nous avons entendu tenir à nos missionnaires,
rs bien usé à son égard. P. Dans l’Homme sans façon. Franc-homme a le
langage
d’un brutal ; il trompe une veuve, il en débauche
ogue Joué ne connaît point cette maxime de Pinacium : jugeons par son
langage
de ses sentiments de respect pour son père. Le Po
politesse serviront de conclusion à ce Chapitre. Les mœurs suivant le
langage
de la poésie consistent dans une juste convenance
ra pas aisément son pareil en brutalités à l’égard du sexe : mais son
langage
l’exempte d’être cité. Le Relaps raffine sur la
de porter plus loin l’indécence. On pardonne aux héros de a fable ce
langage
d’opéra, on est accoutumé à les entendre parler e
ysans béarnois, dans son enfance & dans sa jeunesse, le style, le
langage
, la vie du pays, voilà la Poule-au-pot, & ces
sté royale : il se dégrade encore au-dessous de l’Ambassadeur, par le
langage
même qu’il lui fait tenir. Il s’en est bien apper
Bourgogne son éleve : toute la nation, depuis cinq siecles, tient ce
langage
à ses Rois ; l’Académie Françoise renouvelle tous
été fabriqué dans le dix-huitieme siecle ; il en a le style & le
langage
, & non celui de son temps : il y a même des t
és, des sentimens de bonté, mais on n’en peut soutenir la lecture, le
langage
, l’ortographe, la monotonie. Le nom du Prince, le
e, qui croyoit ne pouvoir mieux plaire aux sénateurs qu’en parlant le
langage
de Thalie. Cette fête couronna tout le reste. En
les papiers publics ont prodigué à cette étrange composition, sont le
langage
de la passion dont elle a excité les mouvemens cr
r fait connoissance avec les apôtres & leurs disciples. Est-ce un
langage
chrétien ? Non. C’est un langage déiste qui mépri
res & leurs disciples. Est-ce un langage chrétien ? Non. C’est un
langage
déiste qui méprise toutes les religions & n’e
l a échappé un vers singulier à ce philosophe, qui affecte souvent le
langage
, la précision, la subtilité métaphysique au milie
u’il donnoit audience aux ambassadeurs, pour les rendre ridicules, un
langage
qui n’est pas même dans les idées ultramontaines.
s, ses Contes ne sont pas plus mauvais que les farces de Moliere, son
langage
est plus pur, plus noble. Moliere avoit puisé, co
édie. Ce sont des Évêques, dira-t-on, que leur état oblige à tenir ce
langage
. Et pourquoi les y oblige-t-il ! parce que c’est
tenir ce langage. Et pourquoi les y oblige-t-il ! parce que c’est le
langage
de la vérité, de la religion & de la vertu, d
se moquer de son héros. Parle-t-il en Payen, en voilà le ton & le
langage
, c’est un autre délire ; élever un homme jusqu’à
elques-uns méritent des éloges ; mais les trois quarts ne font que le
langage
des halles, rimé, & assez mal. Regnard, du Fr
ouissances. Cet indécent galimathias, qui habille le libertinage d’un
langage
de religion, ne dévoile que trop un cœur corrompu
roit assez endurci pour souffrir, sans horreur, toute l’impiété de ce
langage
? Si vous ne pouvez pas dire que la fréquentation
orte de ne rien laisser à desirer sur ce sujet, écoutons un moment le
langage
des mondains pour essayer de les confondre. Soud
eux par elles-mêmes. Mais êtes-vous de bonne foi, quand vous tenez ce
langage
? & appellerez-vous honnêtes, ces intrigues o
roître : quelle raison pourroit nous empêcher d’y assister ? Voilà le
langage
de la plûpart des mondains. Toujours ingénieux à
on peut les fréquenter avec le monde ; si un ministre vous tenoit ce
langage
dans la Chaire de Vérité, qu’elle idée auriez-vou
l’ériger en bonheur : & ne sont-ce pas là les sentimens & le
langage
de tout théâtre ? Suite du même sujet.Sur-tout e
e pour exciter plus sûrement à l’imitation ; de-là cette politesse de
langage
, ces vers nombreux composés avec art pour aider à
& j’en sors toujours innocent : quelle erreur ! qui peut tenir ce
langage
?Car n’est-il pas étonnant que pour nous prouver
ngerez bien un jour au Tribunal de Jesus-Christ de sentimens & de
langage
! & quand il seroit vrai ce que vous dites à
& j’en sors toujours innocent : quelle erreur ! qui peut tenir ce
langage
? Suite du même sujet. Suite du même sujet. Repro
n vers. Parce que les Héros qu’elles représentent ne parloient pas ce
langage
; & qu’il diminue la vraisemblance & l’il
Volume. Chapitre Premier. L’Obscénité du Théâtre Anglais dans le
langage
, page 1 Suite de cette licence de nos Poètes mode
es spectateurs. La politesse Française, en épurant les manières et le
langage
, a rendu aussi la scène plus polie et plus délica
les gens de théâtre. Les attraits de la passion, le goût du vice, le
langage
du péché, les mouvements du cœur, les nudités, le
ques ; aujourd’hui qu’elle en foisonne, je doute qu’elle tînt le même
langage
. Il est vrai qu’elle n’a jamais reçu Molière, Reg
pureté peuvent s'émanciper sur tout le reste. Ce n'est pas un vice de
langage
: on peut être respectueux sans savoir la langue,
le burlesque, le mensonge, qui pendant un siècle en ont fait le seul
langage
, et dont il n'est pas encore bien purgé, ce n'est
’appareil pour les convaincre ; et on ne peut douter que la pureté du
langage
, la sublimité du style, la beauté des expressions
de leur goût comme un esprit singulier. Theodore. C’est pourtant le
langage
du sens commun de dire, que c’est une espèce de f
morts, ou rire aux dépens des vivants. Mais j’aurais dû sentir que ce
langage
n’est plus de saison dans notre siècle. Tâchons d
’opinion publique s’y soumet à la longue : Qui a poli les mœurs et le
langage
des Athéniens, si ce n’est leur Théâtre ? X. Le m
re »Sap. 2. 12.. Ce n’est pas qu’il y ait des méchants qui parlent ce
langage
aux autres, mais c’est qu’ils parleraient de la s
es, dont on ne peut faire les actions, avouer les sentimens, tenir le
langage
, par conséquent qu’on ne peut ni représenter, ni
te en vieux gaulois, en mauvais jargon, dans une langue barbare. Quel
langage
est plus barbare que celui de l’irréligion &
n ; ils n’en ont ni n’en savent donner les allures, & en tenir le
langage
, ils y sont tout neufs, & on voit bien qu’ils
des couleurs, les traits de la phisionomie, l’accent, les allures, le
langage
mettent entr’eux quelque différence. La férocité
ve. La danse est le geste qui peint le sens des paroles, l’air est le
langage
du cœu qui ordonne les mouvemens du corps. On Voi
quefois étoient plus grossierement licencieuses ; leur religion, leur
langage
, leurs mœurs ne connoissoient pas les bornes que
le fonds de leurs scènes, le cours de leurs drames, leur esprit, leur
langage
, à travers ses saillies de vice, étoient moins pê
ns les lieux même consacrés à la vertu. Qu’on ne s’imagine pas que ce
langage
soit emprunté des Peres de l’Eglise ; Bussi-Rabut
amp; les figures entrelassées sont les chiffres de quelques Themires,
langage
trop vrai, qui dit très-énergiquement que le théa
int, qui pour le bien de l’homme daigne s’abaisser jusqu’à parler son
langage
, & entrer dans le détail de ses mœurs, nous a
pulchri sunt gressus tui in calceamentis ! Le Prophête tient le même
langage
aux Apotres ; qu’ils sont beaux les pieds de ceux
ime, les termes équivoques qui la laissent entrevoir, &c. sont un
langage
très chaste ! Il n’y a donc plus d’obscénité dans
odestie, & lâcher la bride au libertinage, de ne proscrire que le
langage
des crocheteurs. Il seroit aisé par un recueil de
qu’il joue ? Son état seul rend la corruption nécessaire. Aussi quel
langage
se tiennent les Comédiens après la piece ! le mêm
forfaits, pour en prendre les apparences, le ton, les sentiments, le
langage
. Que ce métier doit coûter à un homme vertueux !
son mérite et de ses forces, une insultante fierté de sentiment et de
langage
. Le théâtre le plus épuré ne formera tout au plus
endu sage, qui dédaigne les sentiments, les promesses, les vertus, le
langage
, les lois de Jésus-Christ ; encore est-il trop vo
pour rendre mauvais les autres ? Quel tissu de scandales ! parler le
langage
du vice, en prendre les allures, en peindre les h
in, la raison et la vertu, pour se repaître de chimères ; détruire le
langage
et les sentiments de la religion, pour ne parler
héâtre est précisément le contraire de la contrition, son esprit, son
langage
l'opposé de celui de la pénitence ; l'adultère, l
académiciens qui, le trouvant en compagnie, l’avaient raillé sur son
langage
. Il parlait un jargon mêlé de sicilien et de fran
ent, par les rues, desdits jeux et des joueurs, contrefaisant quelque
langage
impropre qu’ils avaient ouï desdits jeux ou autre
eux publics à faire tels actes, et davantage n’ont langue diserte, ni
langage
propre, ni les accents de prononciation décente,
▲