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1 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
ème sorte de violateurs et de pécheurs publics auxquels Messieurs les Juges devraient s’opposer, parce qu’il y va de la gloir
n’est qu’un prétexte de la part des Magistrats ; combien y a-t-il de Juges et autres Gens du Roi, qui ne les ont jamais voul
s âmes pendant toute une semaine. Cependant qu’en est-il arrivé à ces Juges Chrétiens, sinon la bénédiction des gens de bien 
entendre le Saint Esprit, qui leur parle et qui leur crie, « apprenez Juges , ouvrez, les oreilles, vous qui tenez sous votre
lques-uns entendent cette répréhension, de la criminelle conduite des Juges , lesquels pour asseoir leurs Jugements, n’envisag
leur accommodement, que dans la perte des autres. Si Dieu ordonne aux Juges par la bouche du même Prophète de prendre le part
uement et impunément : qui pourra, je vous prie, mettre à couvert les Juges de si grands maux, vu que c’est leur criminelle t
ue encore deux choses bien considérables, que le Prophète adresse aux Juges  : la première est quand il les appelle « des Dieu
ieu, au pouvoir duquel ils participent. Or si le Prophète appelle les Juges , « des Dieux, et les enfants de Dieu », n’est ce
our les faire les esclaves de Satan, par la liberté que Messieurs les Juges leur ont donnée ? « Vous mourrez comme des hommes
e ? « Vous mourrez comme des hommes », ajoute le Prophète parlant aux Juges , comme s’il disait, vous ne mourrez pas comme Jug
phète parlant aux Juges, comme s’il disait, vous ne mourrez pas comme Juges , comme Pasteurs et Supérieurs des autres, mais co
ceux qui président, et qui ont abusé de leur autorité, comme font les Juges qui préfèrent la satisfaction d’un Tabarin, d’un
2 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150
Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier
ces sont impérieuses. Elles appellent sans cesse au tribunal du goût, juge assez intégre, pris généralement, & si partia
r. Elle en connoît le nom, c’en est assez à son gré. La voilà établie juge du génie, d’une maniere plus honorable que par le
; des suffrages si injustement distribués, les préviennent contre les juges . Ils plaignent les Poëtes, oublient l’Acteur, son
voir. Quand on est capable de se prévenir, on n’est pas digne d’être juge . On ne l’est plus quand on a un autre intérêt que
chée à leur profession. Qui les enhardit à manquer de respect à leurs Juges  ? Ces Juges qui ne sçavent pas se modérer eux-mêm
profession. Qui les enhardit à manquer de respect à leurs Juges ? Ces Juges qui ne sçavent pas se modérer eux-mêmes. Qui fait
3 (1641) Déclaration du roi
e déclarés infâmes, et autres peines qu’il y échera. Enjoignons à nos Juges , chacun en son détroit, tenir la main à ce que no
ontreviennent à notre présente Déclaration, nous voulons que nos dits Juges leur interdisent le Théâtre, selon la qualité de
4 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
femmes est un souffle empesté qui détruit toute idée de vertu. Qu’on juge donc si l’argent qu’on leur donne, est bien emplo
blement repentantes, elles agissent dans des vues de religion, que le Juge des lieux y envoie un Commissaire ; et si elles d
ves de leur sincérité, qu’on les leur accorde, pourvu que l’Evêque le juge à propos : « Ante omnia diligenti observatione, a
déclarés infâmes, et autres peines qu’il y écherra. Enjoignons à nos Juges , chacun dans son district, de tenir la main à ce
à notre présente déclaration, nous voulons et entendons que nos-dits Juges leur interdisent le théâtre et procèdent contre e
en sont semées, et méritent qu’on les chassât. On ordonne à tous les Juges d’y veiller de près, de faire observer religieuse
ls le sont. La déclaration juridique de l’infamie est une sentence du Juge qui déclare encourue l’infamie imposée par la loi
de droit dès qu’il est commis, elle n’est exécutée que par l’ordre du Juge . C’est une règle commune à toutes les peines : le
icier coupable n’est dépouillé de son bénéfice que par la sentence du Juge . La déclaration du Roi, en la supposant vraie, ne
confirmer la loi générale de l’infamie des Comédiens, et ordonner au Juge de la leur déclarer juridiquement encourue, s’ils
5 (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148
d il se trouve dans une condition dangereuse pour luy, par exemple de juge d’avocat, de soldat, ou autre semblable, dans laq
isent aussy certaines personnes publiques, comme sont les curez ; les juges , les medecins, les apotiquaires, les chirurgiens,
uoiqu’il l’ait veritablement quittée : mais il faut que le Confesseur juge s’il n’y a pas sujet de craindre qu’il ne s’y eng
mment se doit conduire le Confesseur dans toutes les rencontres où il juge devoir differer l’absolution à son penitent ? Il
qui se presente au dernier jour de la quinzaine de Pasque, lorsqu’il juge luy devoir refuser l’absolution ? Il seroit à sou
royant qu’il n’y a point de mal en certaines choses que le Confesseur juge mauvaises, le peut-il absoudre sur la considerati
fesseur voit son penitent dans cette derniere sorte d’ignorance, s’il juge qu’il y ait danger de luy découvrir la verité à r
6 (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36
ices. J’honore les talens, mais je ne puis souffrir qu’ils soient les juges , ou plutôt les tyrans des Auteurs. Je n’ai rien e
u’il étoit ridicule, pour ne pas dire indécent, de voir les Histrions juges des Piéces que les Auteurs leur présentent. En ef
as la mienne ; mais je souffre de voir des Histrions tyrans despotes, juges souverains des productions du génie. A-t-on jamai
« Vous êtes admis à la Lecture, vous la faites en tremblant ; on vous juge , vous frémissez ; on recueille les voix, une seul
7 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
t sans cesse menacés, les paralyserait, et l’opinion déjà connue d’un juge inamovible, pèserait sans cesse sur leur tête, co
dance précitée du 17 mars 1822, sont à la merci de l’opinion de leurs juges . Chacun, il est vrai, peut avoir son opinion ; ma
effet, cette loi n’est autre chose qu’un jury, uniquement composé de juges inamovibles, dont on connaît de longue main l’opi
es inamovibles, dont on connaît de longue main l’opinion. Quoique ces juges soient en apparence indépendants, ils ne sont que
oique ces juges soient en apparence indépendants, ils ne sont que des juges ordinaires, dont l’indépendance ne ressemble en r
8 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
bagnas, les Fourberies de Scapin, le Sicilien, Pourceaugnac, la Femme juge et partie, Arlequin Procureur, etc. Qui ne connaî
orte de sacerdoce, et chez plusieurs nations, les Prêtres étaient les juges nés de tous les différends. Il est du bien de l’E
à la comédie ? On se ferait siffler. Il faut déposer le caractère de Juge  ; il jure avec le théâtre ; n’y en dépose-t-on pa
ereur se félicita qu’on eût cru digne de l’épiscopat quelqu’un de ses Juges  : « Electos a se Judices ad sacerdotium postulari
unissent-ils pas, s’ils sont coupables, même après les Evêques, leurs Juges naturels, dont ils réforment les sentences ? Ils
et par conséquent un Magistrat amoureux, étant aveugle, peut-il être Juge , etc. ? Voici deux traits les plus singuliers. Il
9 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
re esprit et votre façon de dire auraient entraînés et convaincus les Juges les plus sévères. Sans se donner la peine de comp
ogeait pas ; il ne m’en faut pas davantage. Une Profession que le Roi juge digne d’un Gentilhomme est sûrement honorable, je
n Citoyen recommandable. Cet homme, dit-il, que tout le Peuple Romain juge aussi digne de paraître sur la Scène pour ses tal
de paraître sur la Scène pour ses talents, que d’être assis parmi les Juges pour sa probité. Si Roscius avait exercé une Prof
10 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
jours : les peres & les meres de familles, s’assemblent devant le Juge qui reçoit leur suffrage ; celui qui pendant l’an
es à quatorze ans & les garçons à quinze peuvent y concourir. Les Juges après avoir recueilli les voix en choisissent tro
a ? Entrera-t-elle dans les vues des Aspirans & de la balance des Juges  ? C’est elle du moins elle seule qui décidera des
Huit jours avant la fête de saint Louis ; le Curé nomma au Prône onze juges , qui le 25 entendirent la Messe du Saint-Esprit a
ompagnies bourgeoises, se rendit chez la Rosiere où se trouverent les Juges & le cortege tout formé, la prit par la main
11 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
res ; & dans la suite un Magistrat, un Avocat, un Prédicateur, un Juge ne plaide, ne prêche pas mieux ; ordinairement il
la volupté à la main, où tous ses adorateurs vont s’enivrer. Qu’on en juge par le caractere de ceux qui fréquentent les mauv
Autres scenes déplacées, on fait venir le Bailli du village, un des Juges de la rose. Le Bailli est amoureux de la fille, l
s déclarations, la menace, verbalise contre elle, instruit les autres Juges , lui fait perdre la rose, la fait insulter, &
amours nocturnes. Peut-on penser qu’une fille de bon sens insulte son Juge , lui oppose un rival aimé, lui fasse des aveux dé
sa pureté ! Le rôle du Bailli est une satire des Magistrats. C’est un Juge qui n’agit que par passion, pour obtenir une fill
re, si c’est là leur portrait. C’est avec raison qu’on fait dire à ce Juge amant d’une Actrice : La rose étoit digne d’envi
tiquement de la rose, contre l’avis des sages vieillards établis pour Juges , & qui la donne à celle qui la mérite le moin
bjets moins frivoles ? S’il a peint dans le Bailli la corruption des Juges , a-t-il moins peint dans le Seigneur la hauteur,
12 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
ns : on établit des prix, que les Poëtes devoient disputer, & des Juges pour décider du mérite des Piéces. Ils prêtoient
ces. Ils prêtoient serment de juger avec équité ; cependant comme ces Juges étoient tirés au sort, qui pouvoit tomber sur des
us célebres par la dignité de ceux qui furent nommés pour en être les Juges . Ils ne furent pas, comme à l’ordinaire, tirés au
on lui-même avec les autres Généraux, qui nommeroit le vainqueur. Ces Juges , après avoir prêté serment, donnerent le prix à u
accusé comme défenseur du parjure, & il reclama la protection des Juges préposés aux Représentations. On ignore quel fut
qu’il étoit en démence : il répondit à cette accusation en lisant aux Juges son Oedipe Colonne. Le tems de la guerre du Pelop
13 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
aroître vouloir plaisanter. Lorsque dans les Plaideurs, le Portier du Juge vante sa condition, parce qu’on n’entroit pas che
ces derniers mots dits sérieusement, font rire du Portier & du Juge . Lorsque le Juge répond au Plaideur qui lui deman
ots dits sérieusement, font rire du Portier & du Juge. Lorsque le Juge répond au Plaideur qui lui demande audience,  
14 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
thletes qui combattent pour l’emporter, l’objet de la récompense, les juges qui doivent prononcer, tout est ici bien éloigné
’amitié & les jeux champêtres de l’innocence. Tous les habitans, juges des mœurs de leurs filles, rougiroient de manquer
r sa pieuse fondation ; ce n’est pas celle qu’ont pris pour regle les juges de la rose & les filles qui l’ont méritée : l
r un titre dans cette piece. Il auroit dû y voir sa condamnation. Les Juges y ont vu les risques que couroit le monument de l
art avoit des rôles à distribuer, & créoit des personnages. Qu’on juge de la sagesse d’un amateur qui étudieroit l’histo
née : mais, bien différent de S. Medard qui établit toute la Paroisse juge du mérite de la fille, ce Corps vénérable, par in
15 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
clarés infâmes, & autres peines qu’il écheoira : enjoignons à nos Juges , chacun en son district, de tenir la main à ce qu
notre présente Déclaration, nous voulons & entendons que nosdits Juges leur interdisent le théâtrea, & procédent con
tien & Valentinien, défendirent par une Loi du 19 Mai 386, à tous Juges de se trouver aux jeux publics, soit du Théâtre,
16 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
; les prééminences respectives, dont on est très-jaloux. Le quatrieme juge des querelles, des railleries, des médisances, &a
s sur un blanc distingué. Elles composent un tribunal littéraire, qui juge souverainement de toutes les piéces de théatre. A
il donne l’allarme, fait voir l’ennemi, previent l’attaque. Comme un Juge severe, & un témoin incorruptible, il reproch
ocat comédien défendroit mal sa partie, & affoibliroit auprès des Juges les meilleurs moyens de sa cause. C’est bien pis
t, & ce n’est pas par cet endroit que ce Saint Pere veut qu’on en juge  ; c’est sur la parure, les habits, la modestie ;
es assaisonne, les combine, pour flâter le goût des convives, dont il juge par le sien. Il faut bien distinguer dans la paru
; damnera tous ceux qui auront le malheur de s’y livrer. Le souverain Juge ne l’admet point à son tribunal ; la toilette y p
17 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
ce après le premier modèle ou la vérité. Mais le Poëte, qui n’a pour juge qu’un peuple ignorant auquel il cherche à plaire,
ier s’il l’est en effet. S’il peint la valeur, aura-t-il Achille pour juge  ? S’il peint la ruse, Ulysse le reprendra-t-il ?
met ses raisons à notre jugement ; le Poëte & l’imitateur se fait juge lui-même. En nous offrant ses images, il les affi
ours que l’homme a pour vérifier les rapports des sens, afin qu’il ne juge pas de ce qui est grand ou petit, rond ou quarré,
sçavoir la raison ; mais une faculté différente & inférieure, qui juge sur l’apparence, & se livre au charme de l’im
18 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
jeu des Comédiens. Mais les Poëtes ont à paroître devant deux autres. Juges souverains. 1°. le public par l’impression de leu
te l’arrêt de la Tournelle ; c’est le tribunal des Comédiens, où l’on juge souverainement de la vie poétique, de l’honneur d
es auteurs & sur les piéces. C’étoient à Athènes & à Rome des juges préposés pour décider de la bonté des drames qu’o
19 (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263
au pied du Tribunal vous declarer coupable devant Jesus-Christ vôtre Juge , dont le Confesseur tient la place. Quoi ! diriés
même situation où nous devons tous paroître un jour devant Dieu nôtre Juge , & où je vous prie de vous mettre dès mainten
ivés dès à present comme si vous êtiés prêts de paroître devant vôtre Juge  ; veillés pour vous preserver de la corruption du
20 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
x seulement. Mais ils étaient si religieux en cette pratique, que les Juges des Jeux punissaientPausan. in Æliac. et alibi. p
s de la Lutte, de l'escrime et d'autres Jeux qui avaient corrompu les Juges , et les Juges mêmes avaient été condamnés, et les
de l'escrime et d'autres Jeux qui avaient corrompu les Juges, et les Juges mêmes avaient été condamnés, et les inscriptions
21 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258
Constitutionnel et le Courrier, sont à la merci de l’opinion de leurs juges , et probablement seront condamnés. Page 167 La lo
considérée comme n’étant qu’une espèce de jury, uniquement composé de juges inamovibles, dont on connaît les opinions de long
t on connaît les opinions de longue main. Page 167 Réflexions sur les juges de la cour royale, comparés aux anciens conseille
omparés aux anciens conseillers au Parlement, et considérés comme des juges ordinaires. Page 167 De la nécessité d’annuler la
22 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VI. Elle le donne pour une foiblesse : mais on veut qu’il y régne. » p. 12
n tel aveu ; si on sent le coup qu’il porteroit à la Religion ; qu’on juge de là au moins dans quel embarras on se met, quan
23 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312
ui ne sont jamais médiocres dans ceux qui s’y laissent entraîner. Les Juges ordinairement exercent leur Charge ou avec une at
le et très ennuyeuse. Il est cependant vrai qu’il se trouve aussi des Juges qui ont la fureur de juger : tant il est constant
24 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CONCLUSION » pp. 113-114
qui exposent leur salut pour divertir leurs Spectateurs. L’Eglise les juge si criminels, qu’elle ordonne à ses ministres de
25 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVIII.  » p. 489
ent la dévotion. Et ainsi ils ne doivent point douter que Dieu ne les juge très coupables d'avoir fait si peu d'état de son
26 (1675) Traité de la comédie « XXVIII.  » pp. 321-322
ent la dévotion. Et ainsi ils ne doivent point douter que Dieu ne les juge très coupables d'avoir fait si peu d'état de son
27 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIV. » pp. 66-67
n qu’il soit véritablement une lumière du Monde, un Dépositaire et un Juge de la doctrine de l’Eglise et un parfait observat
28 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175
Varron qui nomme un Poëte qui avoit fait des Tragédies Toscanes ; on juge que les Spectacles Dramatiques furent très-ancien
isons seroit incroyable, si nous ne le lisions dans Ciceron, si grand Juge dans l’Art de la Déclamation. Quoiqu’il fût deven
, ils ont regardé les Grecs comme leurs maîtres. Quintilien, ce grand juge , que l’amour de sa Nation n’aveugle point, après
ujourd’hui, puisque du tems même d’Horace tout Romain n’étoit pas bon Juge de cette partie de la Poësie ? Non quivis vide
29 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
blic, est sujet à de fâcheuses rencontres : il peut compter autant de Juges et de Censeurs, qu’il a d’Auditeurs et de Témoins
a d’Auditeurs et de Témoins de ses actions ; et parmi cette foule de Juges , il y en a si peu d’équitables et de bien sensés,
DE] Dans le premier Placet, Molire dit effectivement que sa Majesté «  juge bien elle-même combien il m’est fâcheux de me voi
DE] Dans le premier Placet, Molire dit effectivement que sa Majesté «  juge bien elle-même combien il m’est fâcheux de me voi
30 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
idéré une maxime qui est très véritable, à savoir que le Vulgaire qui juge d’ordinaire des choses comme un aveugle des coule
ouvaient mêler une honnête raillerie pour relâcher de la sévérité des Juges . Ils ont même donné des règles pour exciter le Ri
s Orateurs, d’autant qu’ils savent prudemment récréer les esprits des Juges  ? Et qui oserait estimer les Clercs du Palais gen
31 (1694) Lettre à l’abbé Menard « Lettre LIII. De remercîment à M. l’Abbé Menard. Il y est parlé de quelques Ouvrages dont ont porte le jugement. » pp. 62-63
rver toute la modération que l’Auteur demande. Je ne m’érige point en Juge de la querelle des deux Religieux : il ne convien
32 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16
mp; tout ce qu’il a eu jusqu’à present sur ces sortes de matieres, de juges competens, de juges reconnus, & autorisez, on
eu jusqu’à present sur ces sortes de matieres, de juges competens, de juges reconnus, & autorisez, ont decidé : mais ce n
33 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VII. Le mariage dans les Comédies n’est que le voile de ce vice. » pp. 13-14
conséquences. Or est-ce ainsi que l’expérience nous apprend qu’on en juge au Théâtre ? Non sans doute. Des mariages où la p
34 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VIII. » pp. 42-43
même Mercure, dites-vous, promet aux Génies de les avertir lorsque le Juge que Jupiter a déterminé voudra décider le différe
35 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
t n’être point contre la loi de Dieu. Nôtre conscience est donc nôtre juge en cette matiere, & nous ne pouvons recuser c
st donc nôtre juge en cette matiere, & nous ne pouvons recuser ce juge incorruptible, & ce fidele témoin, lorsqu’il
36 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement du clergé de france avant et depuis la révolution.  » pp. 346-350
es ecclésiastiques sont reconnus et révérés par les peuples comme des juges suprêmes en fait de religion et d’affaires de con
37 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XII. La représentation des pièces de théâtre est plus dangereuse que la lecture. » pp. 108-110
ple lecture. Il faut qu’elle soit déclamée dans le sanhédrin, où l’on juge si elle peut être exposée au public ou non, c’est
38 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -
ur mieux faire sentir l’urgence des remèdes que je propose. Soyez mes juges , hommes de bien, observateurs sages qui, étranger
d’ennemi et d’esclave de l’art dramatique. C’est pourquoi je prie mes juges impartiaux de ne prononcer sur mon opinion nouvel
39 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149
ses vendanges : à peine rentre-t-il dans le devoir, Dieu suscite des juges qui le délivrent de l’oppression. Il est gouverné
pour être jugés par Minos ou Rhadamante, mais devant le tribunal d’un juge qu’ils ont méprisé ; ils trembleront de frayeur e
40 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
énients par une Loi du 19. Mai de l’an 386. Elle fait défenses à tous Juges de se trouver aux jeux publics, « soit du théâtre
épense en sera réglée par les Consuls, et fait défenses à tous autres Juges d’en connaître. Elle défend enfin d’en représente
41 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE III. Réflexions sur le renouvellement du Théâtre. » pp. 36-41
nion qui dure encore. Pendant cette altercation le Public s’érigea en Juge  ; et ne consultant, à son ordinaire, que son prop
42 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
es moyens d’instruction. L’élite des hommes éclairés de la Grèce, les juges d’Athènes blâmaient tellement le dernier que d’ap
nt un peuple, sans en excepter la plus vile canaille, en censeurs, en juges de religion et de moralité, en inquisiteurs et sc
aient de voir jeter parmi eux des coupables vêtus de l’habit de leurs juges . La sage précaution que prend la politique de dég
43 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28
de sa mort, qui est toujours incertaine, n’arrive bientôt, et que son Juge irrité ne le livre aux démons, qui sont les Exécu
le temps qui lui reste de sa vie à gémir, pour tâcher de fléchir son Juge par ses gémissements, et d’obtenir le pardon de s
rs langues ou leurs oreilles pour offenser un Dieu qui doit être leur Juge , et cependant l’on va sans crainte à la Comédie.
44 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des Sentences mélées à l’action Théatrale, chez les Anciens & les Modernes. » pp. 153-158
tent qu’à raison de leur nouveauté ? Si l’application est juste, quel juge que ce Parterre ? Des maximes continuées pendant
45 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
ngé, sans nous mettre en colère ? Cette vicieuse apreté tient plus au juge qu’à la faute…. La moyenne région loge les tempêt
46 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118
ituations dans lesquelles les personnages se trouvent. Demandez à nos Juges criminels s’ils ne condamnent pas souvent au supp
us comique ; quoique ceux-ci aient pu déconcerter la gravité de leurs Juges dans leur interrogatoire, par ce qui s’est trouvé
qui d’ailleurs mérite tous les chagrins qu’il éprouve. En qualité de Juge , il reprend très fort son sérieux, quand il est q
sonne, qui prend le Dé à tous coups, et s’établit orgueilleusement le Juge et le Précepteur du genre humain, qui joint l’ins
47 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
peu près comme dans les affaires criminelles les lois veulent que les Juges soient à jeun quand ils prononcent : « Nullus omn
incestos, exegerit. » Menochius (ibid. art. 49.) demande si c’est au Juge ecclésiastique ou au Juge laïque de réprimer et d
ochius (ibid. art. 49.) demande si c’est au Juge ecclésiastique ou au Juge laïque de réprimer et de punir les Comédiens, et
dies blessent la religion ou les mœurs. Il croit que c’est d’abord au Juge séculier à y mettre ordre, mais qu’à son défaut c
48 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
uvés si beaux que le Roi n’était pas assez riche pour les payer » (on juge bien que toutes ces largesses étaient de l’argent
fondateur, l’Académie naissante lui devait l’être et la vie : jamais Juges ne furent plus récusables. D’un autre côté, un ho
ous les défauts du Cid. Scudéry crut sa cause gagnée, et remercia les Juges . Corneille en fut piqué et consterné, s’en plaign
un faste, une magnificence, qui effaçait la majesté royale. Qu’on en juge par le Palais Royal, qu’il s’était fait bâtir pou
49 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
trouverait, par ce fait, supérieur à la Charte, supérieur aux autres juges du royaume, qui ne peuvent, qui ne doivent qu’app
e de voter ces lois de sang, ils parvinrent à se constituer eux-mêmes juges de tous les délits en matière de foi, et à faire
50 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-4
qu’après avoir examiné les preuves, & entendu les Parties, que le Juge prononce. Il est juste que le prévenu se défende,
51 (1576) De la Censure. pp. 611-613
e viande. Or tout cela depend du devoir des Censeurs, attendu que les juges et autres officiers n'y prendront jamais garde.
52 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
haut de son trône la flétri de la maniere la moins flateuse pour les Juges qui l’ont prononcé. L’Académie est à plaindre ; q
qué un traître, insulté un Magistrat, flétri un délateur, calomnié un Juge . Il pouvoit ajouter, & livré, comme dit Boile
Enfin ils ont des titres de noblesse du Parnasse, des provisions des Juges du mérite littéraire. Aucun de ces titres ne donn
ie respecte. C’est une contradiction : peut-on louer en même temps le Juge qui condamne, & le prévenu condamné ? Le crim
mnation par la bouche de leur Héros, avoient d’ailleurs à ménager des Juges qui n’en sont pas moins partisans, & qui n’au
Moliere, à qui sont-ils plus injurieux ? à l’orateur, au héros, ou au juge qui y met le sceau de son approbation ? Ce modèle
& honorés d’une couronne par le premier Corps littéraire, établi Juge du mérite, & composé de tout ce qu’il y a de
53 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — IX. La Comédie donne des leçons de toutes les passions. » pp. 18-21
humilié, d’un Dieu anéanti se formeroient-ils de l’orgueil ? Si on en juge par les portraits qu’il en trace, rien de plus no
54 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre prémier. Qu’on ne doit pas se figurer que la composition des nouveaux Drames soit aisée. » pp. 116-120
riser ; au contraire, ils mériteraient d’avantage notre estime. Qu’on juge de l’éffort que doivent faire des gens d’esprit p
55 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209
vous ai jamais vû, Mademoiselle, ni aucunes de vos compagnes, je n’en juge que par le bruit public ; toute la France rétenti
e ses vendanges. A peine rentre-t-il dans le devoir, Dieu suscite des Juges qui le délivrent de l’oppression. Il est gouverné
pour être jugés par Minos ou Radamante, mais devant le Tribunal d’un Juge qu’ils ont méconnu, qu’ils ont méprisé ; ils trem
56 (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204
ts à M. le Maistre, il ne faut point pour cela que vous souleviez les Juges , et le Palais contre moim, je reconnais de bonne
oyez-vous qu’on fasse de votre conduite, quand vous offensez tous les juges en comparant le Palais avec le théâtre, la jurisp
57 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Que le Compositeur doit chercher à peindre. » pp. 340-344
ention sévère qu’on fait aux Ouvertures des Pièces, par lesquelles on juge souvent des talens d’un Compositeur : toutes les
58 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. » pp. 280-284
ce qu’il y a de plus essentiel à la veritable regeneration. Qu’on en juge par les reproches que le Prophete Amos faisoit à
59 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
tif qui doive conduire des Chrétiens ? Des Chrétiens qui savent qu’un Juge exact & rigoureux doit un jour leur demander
tendre dire ? J’en appelle à vous, ô mon Dieu, je vous en prends pour Juge  ! Quoi ? dans les sentiments, dans les pensées d’
un fil, un simple fil prêt à se rompre, un Chrétien qui sait que son Juge l’épie comme un voleur pour le surprendre, ce Chr
enflammé, réduit en poudre ; l’étonnement, l’effroi des nations ; un Juge rayonnant de gloire, porté sur les nues, les Ange
60 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
palpables, le monde en appelle à son expérience ; & alors témoin, juge & partie, peut-il ne pas se donner gain de ca
! Quid miseriùs misero non miserante se ipsum ! Que c’est un mauvais juge de la prétendue expérience de sa force, qu’un hom
he la vie du prévenu, la matiere fut trouvée abondante, la vie de ses Juges n’en eût pas moins fourni, & aucun d’eux n’au
vous faire oublier notre saute, &c. Belcour étoit pourtant un des Juges qui avoient opiné à l’exclusion de Dubois, pour n
61 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
s et les façons de faire des Gentils et des Idolâtres : mais ce qu’il juge encore plus intolérable, c’est qu’ils veulent jus
le son de leurs instruments ; car ils rendront compte devant le juste Juge de tous les péchés auxquels ils ont donné occasio
62 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
s trop qu’il est facile de le disculper au moins en partie : qu’on en juge par ce que j’ai déjà dit, & par ce que je vai
ne s’est peut-être que trop ennuyé. Fesons lui grace du reste : s’il juge à-propos d’en voir d’avantage, il n’a qu’à se don
de distinguer de ses yeux mortels des esprits, ou des âmes ; qu’on en juge par ses termes ; C’est-là, ce qui fait peur aux
63 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
est sûr qu’il y aura quelqu’un de condamné. Le monde s’y connaît ; il juge  ; il fait justice ; mais il veut des preuves et d
ée : ils les regardent dans un ordre dont ils ne sont pas, et où l’on juge autrement des choses. Voilà donc les bons Poètes
dans Jansénius demeurent sans preuve sur une chose dont les yeux sont juges , ceux qui nient qu’elles y soient, quoiqu’ils fus
64 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Parallèle du Poème épique avec les Pièces du nouveau genre. » pp. 107-112
érogatives : on les divise en autant de parties, ou d’Actes, que l’on juge à propos. Enfin un dernier trait achèvera de prou
65 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Avis » pp. -
remarquer que dans tout ce petit Ouvrage il ne se trouvera pas qu’il juge en aucune manière de ce qui est en question, sur
66 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224
édiens, plus séveres que la Police, trouver indécent ce que la Police juge ne l’être pas. Mais ce n’est qu’un jeu & un p
approuvée. Je doute pourtant que l’auteur gagne son procès, qu’aucun Juge puisse ni veuille forcer les comédiens à se jouer
. L’humiliation des gens de lettres, la corruption, la partialité des juges , la manière d’opiner, le jugement des pieces, la
ment respectables. Ajoutons que c’est attenter à ceux du Public, seul juge des Auteurs, comme il est le seul objet de leurs
re d’injustice, qui n’est pas le moindre de tous : cette délibération juge qu’un Livre intitulé, l’Art Dramatique, est un li
eur, quoique cet ouvrage ne porte pas son nom ; &, tout à la fois juges & parties, les Comédiens lui imposent la néce
ece où il étoit question de jouer les Courtisannes, la plupart de ses juges auroient la maladresse de devenir ses parties, &a
67 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
trouvez-vous trop forts ; comment soutiendrez-vous ceux du souverain Juge , qui vous demandera compte de toutes vos actions
lus sages dans les choses les plus graves, des Législateurs & des Juges dans la punition des crimes. Tandis qu’on punit u
68 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
dre de vuider. Une sommation n’est pas un ordre ; la partie somme, le Juge ordonne. Et quelle ordonnance y a-t-il à porter a
donne. Et quelle ordonnance y a-t-il à porter avant la sommation ? Le Juge n’agit qu’en cas de résistance. Il s’est trahi lu
Orgon ; qu’il ait une expédition de la donation, pour la présenter au Juge , & en obtenir une ordonnance ; qu’il ait un H
69 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
on dîne le plus souvent, qui donne le plus impérieusement le ton, qui juge , tranche, décide, prononce, assigne aux talents,
la nature vous trompe. Vous seriez demain plus équitable, et meilleur juge , si vous vous portiez mieux….2 Je suis persuadé q
ns les siennes, vos songes dans les siens ; il faut que je vous fasse juge de cette ressemblance. Cet homme, qui était Indie
70 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
ouvernementales, une infâme morale astucieuse et machiavélique. Qu’on juge maintenant de l’asservissement pénible dans leque
s, en offrent les preuves les plus convaincantes. Chez les Juifs, des juges théocrates et absolus gouvernaient despotiquement
ent encore des atrocités du saint office où des prêtres sanguinaires, juges et parties, condamnaient des hérétiques à être br
71 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. Des différens genres qu’embrasse le nouveau Théâtre. » pp. 14-20
ertrude. Le Maréchal-Ferrant est-il du genre de la Fée Urgèle ? Qu’on juge combien le Théâtre moderne embrasse de sujets dif
72 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
up plus recueilli & plus attentif aux objets de l’autre, & en juge bien mieux. Un sourd a la vue plus perçante, un a
é. Dubois, for mauvais Acteur, vouloit du moins passer pour excellent Juge des pieces de théatre ; il avoit en effet cette r
agnies, pour dire par-tout avec enthousiasme : Dubois est le meilleur Juge des pieces de théatre. Personne n’ayant intérêt à
onduité indécente devrois la priver de cet honneur. Tout le public le juge de même, à l’exception de Voltaire, à qui l’Auteu
73 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
nnent de si vrais plaisirs, Ces Sirenes enchanteresses Trouveront des juges plus doux, Heureux si leurs tendres foiblesses Po
s Dieux des Jardins, & dont il blâmé la grossiere obscénité. Quel juge  ! Si les ouvrages les plus obscenes sont precieux
e. Les Grecs, excessifs, ou detracteurs cruels, persécutoient leurs juges , & deifioient les bouffons ; c’etoit un peupl
mille, les rendant prodigues, dissipateurs, libertins, corrompus, les Juges dictant leurs arrêts ; jamais on n’en a dit tant
74 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
ue le péril est passé, qu’elle s’en souvient, & les renvoie à son Juge , amant & beau-pere, quand ils ne servent plus
. Deux hommes furent impliqués dans la procédure comme complices. Les Juges crurent le crime assez prouvé pour condamner le p
public, saisi d’horreur d’un parricide dont personne ne doutoit. Les Juges également décidés sur la condamnation des complic
fit tout remuer dans l’intervalle, & dans la nouvelle séance les Juges furent partagés. En matiere criminelle le partage
du Roi qui fit faire une information & publier un monitoire. Les Juges au nombre de dix examinerent l’affaire avec le pl
mere, complice du meurtre. Calas est-il un autre Clitemnestre que les Juges ont fait mourir pour venger l’assassinat de son f
75 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. » pp. 14-21
le véritable sens du Canon les Danses de ce temps, quoique on ne les juge pas déshonnêtes ; sont néanmoins opposées à l’hon
76 (1677) L’Octavius « Paragraphes XXXVI-XXXVIII du texte latin » pp. 159-171
ister à tout hormis à son Dieu, à qui il est ; Enfin triompher de son juge , car celui-là est victorieux, qui a obtenu ce qu’
77 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
upérieur, ni devant les Evêques. On est encore moins voilé devant son Juge  : un accusé y paroît toujours découvert. Les mouv
en dégradant l’homme & le Pontife ? Il oublie même son devoir de Juge , il laisse impuni le complice, ou plutôt l’auteur
Quelle morale ! que deviendra l’autorité d’un père, d’un maître, d’un Juge , d’un Roi, si l’injustice, qu’on ne manque jamais
78 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
le de modestie et gentillesse, que lieu de honte : C’est pourquoi nos Juges nous les permettent ; nos Pasteurs ne nous le com
cellents messagers, qui sont les yeux et les oreilles; par l’œil elle juge les couleurs, par l’oreille les paroles. La parol
79 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
visigoths tous les vers de Corneille. L'Artisan à côté du Seigneur juge tout comme lui, souvent aussi bien et mieux que l
ance méprisante ; on n'y connaît ni la prudente circonspection qui ne juge qu'avec connaissance, ni la sage timidité qui arr
80 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
nt jouer successivement, y sont exposés au grand jour : le spectateur juge . Les hommes ont des passions ; cela est certain.
e de séparer la cause primitive, des forces qu’elle fait mouvoir ; on juge non les moyens employés, mais l’intention. Qu’un
ui peut être assez présomptueux, pour ne pas craindre un tribunal qui juge tout en dernier ressort, & qui ne varie jamai
ns publics couronnent ses efforts ? La condamnation prononcée par ses juges fait son ignominie ; mais est-ce sur sa professio
e lui, des passions qui n’étoient pas les siennes, pour persuader ses juges , & les déterminer à favoriser une prétention
81 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
L’amour propre cherche à pallier ses défauts, mais un miroir sert de juge . Je ne puis mieux vous comparer les charges qu’on
nnuyer le Lecteur. Je lui en ferois l’exposition pour l’en laisser le juge  ! Est-ce tourner en dérision les respectables dro
e. Vous ne voulez pas que Philinte conseille à Alceste de visiter les Juges , parce que c’est dire, en termes honnêtes, qu’on
, que de lui représenter combien il est de son intérêt de visiter les Juges , non pour les corrompre, mais pour faire valoir s
maniere dont on exposera la justice de ses prétentions, empêchera les Juges d’être abusés ; car enfin ce sont des hommes, suj
ité par des bonnes et; solides remontrances. En un mot, solliciter un Juge n’est un mal que quand on sent bien qu’on travail
e n’est donc pas vouloir faire une méchante action que de visiter les Juges , pour qu’ils ne soient ni aveuglés par la chicane
vous n’en pouvez être soupçonné. A l’égard de la mauvaise foi, je ne juge mal de mon prochain que le plus tard que je puis,
Voilà des gens bien pernicieux. Mais, Monsieur, qui vous a constitué Juge en Israël ? Qui vous a découvert les secrets les
s sera-t-il bien commun. Que si par un barbare et; stupide préjugé on juge chez vous les Comédiens comme l’ignorance et; le
ire, Monsieur, par un esprit d’humanité, de justice et; de raison, on juge les Comédiens d’après eux-mêmes, et; non d’après
i connu particulierement ne peut qu’honorer un honnête homme. » Si je juge de vous par vos écrits celui-ci m’apprendra qui v
82 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127
a dans mes idées, si on les approuve ; ou me les fera rejetter, si on juge que je me sois trompé. 10. [NDA] Della Poëtica
83 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
Roi. C’est bien assez qu’il l’écoute sans qu’il l’exerce, et qu’il en juge sans qu’il s’expose comme Néron au jugement que l
84 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
âmes, ignorassent sur ce point leurs obligations essentielles ? Comme juges , où serait leur prudence ? comme docteurs, où ser
ce et du salut ; tout ce qu’il y a eu, sur ces sortes de matières, de Juges compétents, et reconnus, ont décidé : n’importe ;
qu’il contemple fixément la Mort ; qu’il regarde au-delà, et qu’il me juge … Le temps vole, la nuit s’avance, le rêve va fini
» « Enfin, quelle idée peut-on se former des Spectacles, si l’on en juge par le caractère des personnes qu’on se propose p
85 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
nnaissant parfaitement le théâtre, lié avec le plus célèbre Comédien, Juge éclairé et équitable du mérite des pièces et du p
e peut regarder la convention comme illicite, et qu’en conséquence le Juge doit accorder un dédommagement. Il compare cette
ute pas en corps dans leurs procès, ils n’en font pas un aux yeux des Juges  ; on ne leur doit aucune audience, et ce n’est qu
86 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Post-scriptum. » pp. 201-216
trop souvent soumis à cette espèce d’élus devenus leurs chefs, leurs juges , les arbitres de leur sort !5 …………… …………… ……………
87 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
bas. Je rapporte quelques-unes des paroles de M. D'Urfey, pour qu’on juge si j’exagère et si je lui en impose :«  Paraissez
celle-ci c’est un grand fou. Il y a donc des gens qui sont aussi bons juges que bons modèles du bel esprit, et qui n’en ont p
e Chevalier Ventre-de-Tonne s’accorde avec lui-même. Le Poète le fait Juge de paix et Député Lieutenant ;Charges en Angleter
Hoyden, pour se donner le loisir de faire un plus ample informé ? Un Juge n’a-t-il jamais entendu parler de friponnerie ? e
ore quelques-uns de ses caractères d’homme d’esprit. Le jeune La Mode juge à l’humeur vive de la Demoiselle Hoyden, qu’elle
hui. A ces témoignages, je joins ceux de quelques Poètes qui sont des Juges compétents pour l’affaire dont il s’agit. Le prem
 ? » Ibid. Cap. 23.« Puis donc que le Tribunal de la sagesse humaine juge à propos d’avilir le Théâtre, malgré le divertiss
as que cette partie du Théâtre porte directement au crime : car je ne juge jamais de ce que je ne sais point : ceux qui ont
nt : ceux qui ont coutume d’aller à ces assemblées sont là-dessus des Juges compétents. Mais ce que je puis dire, c’est que l
88 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
te, que comme c’est par cette distinction & cette vivacité que je juge de leur proximité, je crois voir la Lune au bout
us avions eu à faire le même Ouvrage. Nous sommes à peu près comme un Juge , pour suivre la même image, qui se remercieroit s
nous paroît d’autant plus intéressante que c’est le sentiment qui en juge au dedans de nous, beaucoup plus que la raison, &
mitation du Poëte : notre esprit plus serein & plus tranquille en juge mieux alors, parce qu’il est bien moins offusqué
la raison qui n’étant pas sujette aux mêmes changements parce qu’elle juge avec plus de maturité, assure à l’Auteur la durée
89 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
é nécessaire pour la conduite des affaires, et ne lui a donné d’autre juge que sa conscience. Le Prince n’est donc comptable
ouve de vicieux dans cette administration. L’Orateur en ce cas est un juge qui ne connaît rien au-dessus de lui que les lois
-dessus de lui que les lois, qui peut parler aussi fortement qu’il le juge à propos pour le bien public, parce qu’il a le dr
doute, qui remontre, qui supplie, ici c’est un client qui parle à son Juge , là c’est un Rapporteur qui l’instruit. Si les Au
Cette pièce ne paraît pas avoir eu un succès bien complet, si l’on en juge par la négligence des Comédiens de Paris à la rep
90 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16
ne doit pas durer plus de tems que ne dure le tour d’un Soleil. Deux Juges président à ces Représentations, pour décider du
91 (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436
de prison, et de punition corporelle : il fait aussi défenses à tous Juges de leur donner permission de jouer que sous ces c
92 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
me semble, qu’il faut entendre ce qu’Aristote dit des Mœurs, & je juge de sa pensée par ce qu’il dit dans un autre endro
, Dans les champs Phrygiens les effets feront foi, &c. & l’on juge qu’un Heros de ce caractere ne se laissera pas ai
ontente de répondre, Tout vous a réussi, que Dieu voye, & nous juge . Cette même tranquillité étonne dans Joas : il
e d’une Action touchante, ne s’en apperçoit pas ; mais le Lecteur qui juge avec tranquillité, & que des Vers médiocres r
93 (1846) Histoire pittoresque des passions « RELIGION » pp. 158-163
s concurrents à la direction de l’enseignement et de l’éducation, les juges de nos secrètes iniquités, les conseillers de nos
94 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
l’Epître à Uranie, des Cadenas, de la Pucelle, etc.c, est un mauvais juge de la sévérité chrétienne. L’Evangile, si opposé
95 (1731) Discours sur la comédie « Lettre Française et Latine du Révérend Père François Caffaro, Théatin ; à Monseigneur L’Archevêque de Paris. Imprimée à Paris en 1694. in-quarto. » pp. -
endre la liberté d’écrire à VOTRE GRANDEUR vous reconnassant pour mon Juge né et d’institution divine en matière de Doctrine
96 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
amne dans le monde que les péchés extérieurs et grossiers ; mais Dieu juge plus rigoureusement, il condamne plus sévèrement
97 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
causes, que la police et que les passions lui cachent ; de se rendre juge des Princes, qui se font la guerre, pour lui donn
98 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
s de la justice, les faisant accuser, juger, condamner à mort par des juges , & des faux témoins intimidés ou corrompus ;
de prononcer sur ce lien sacré. La cause est plaidée devant le Pape, juge reconnu de toutes les parties, & par lui-même
lui-même chef de l’Eglise, s’erige un tribunal, où il s’assit, & juge sa propre cause, casse son premier mariage, &
Ils ne furent pourtant pas respectés, même à Cithere, par le nouveau Juge qui les avoit accordés. L’amour les effaça bien-t
es étant rapportées à Elizabeth, elle lui fit grace, & traita ses Juges de coquins. Alton dansoit trop bien pour être mal
99 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
l le premier Roi des Juifs, n’userent de pareilles toilettes ; ni les Juges , ni Moyse dans le désert, ni les anciens Patriarc
cherche à leur plaire. Ils sont donc les premiers & les meilleurs Juges des impressions que sont leurs ouvrages, & d’
’être rajeunis que votre tête. Philippe, son pere, appercevant un des Juges de l’aréopage, qui se fardoit les cheveux & l
100 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
disent quelques uns une plante qui croît dans l’Arabie. Le P. Catrou juge que c’est du romarin, & l’Abbe de Maroles que
a cinnamome, le gingembre. Dans la verité on ne sait ce que c’est. On juge seulement que c’est une aromate estimée du temps
éche point. Déguiser son visage pour ne pas donner des soupçons à ses Juges en changeant de couleur n’est pas un plus grand m
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