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1 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVII.  » pp. 486-488
vos paroles, et je m'en suis nourri, et elles ont rempli mon cœur de joie et d'allégresse. » C'est cette consolation divine
peut faire connaître à tout le monde, que rien n'éteint davantage la joie spirituelle que l'on ressent dans la lecture de l
tuelle que l'on ressent dans la lecture de la parole de Dieu, que les joies séculières et sensuelles, et principalement celle
ières et sensuelles, et principalement celles de la Comédie. Ces deux joies sont entièrement incompatibles. Ceux qui se plais
ux et de divertissement, et qu'il mettait toute sa gloire et toute sa joie à considérer les merveilles des œuvres de Dieu :
elon l'explication de S. Grégoire, que lorsqu'on se repaît des vaines joies du monde, les sens spirituels deviennent engourdi
ut jam spiritualia mandere et intelligere non valeant. » Or entre les joies du monde qui éteignent l'amour de la parole de Di
2 (1675) Traité de la comédie « XXVII.  » pp. 318-320
vos paroles, et je m'en suis nourri, et elles ont rempli mon cœur de joie et d'allégresse. » C'est cette consolation divine
peut faire connaître à tout le monde, que rien n'éteint davantage la joie spirituelle que l'on ressent dans la lecture de l
tuelle que l'on ressent dans la lecture de la parole de Dieu, que les joies séculières et sensuelles, et principalement celle
ières et sensuelles, et principalement celles de la Comédie. Ces deux joies sont entièrement incompatibles. Ceux qui se plais
x et de divertissements; et qu'il mettait toute sa gloire et toute sa joie à considérer les merveilles des ouvrages de Dieu 
elon l'explication de S. Grégoire, que lorsqu'on se repaît des vaines joies du monde, les sens spirituels deviennent engourdi
ut jam spiritualia mandere et intelligere non valeant. » Or entre les joies du monde qui éteignent l'amour de la parole de Di
3 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
ent ; si ce n’est peut-être, dit-il, que ce fût dans l’occasion d’une joie publique, et extraordinaire, comme pour quelque v
, que les autres ; Car ils seront persuadés que les témoignages de la joie Chrétienne, qui est une joie toute spirituelle, e
ront persuadés que les témoignages de la joie Chrétienne, qui est une joie toute spirituelle, et toute en Dieu, ne sauraient
e l’Eglise, les Hymnes, et les Processions pour exprimer la véritable joie , que le saint Esprit inspire à nos cœurs ; et ce
aint Esprit inspire à nos cœurs ; et ce sont les seuls témoignages de joie que l’Eglise a reçus, et approuvés ; Au lieu qu’e
ux. En effet, si les danses d’aujourd’hui pouvaient convenir aveca la joie sainte de l’esprit Chrétien, pourquoi les condamn
urs qui sont destinés à la prière et à la piété, pour témoigner notre joie , s’il arrivait qu’on ne pût pas différer cette ré
4 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « I. » pp. 6-8
l’on ne dise pas que cette tristesse n’était que passagère, et que la joie du successeur en effaçait entièrement le souvenir
ives de l’Eglise de Rome. On y parle à la vérité de consolation et de joie , mais on n’y perd point de vue la tristesse qui l
émissements et les pleurs de l’Eglise en des cris d’acclamation et de joie , et d’avoir fait succéder une abondance de consol
cesseur, et qu’on affectait de ne faire paraître devant lui que de la joie . Les vrais Chrétiens ont toujours été plus simple
e faisaient point de difficulté d’y témoigner que ce qui causait leur joie dans2 l’Election de leur Pasteur était qu’il avai
5 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
s. Comme l’âme Chrétienne doit avoir ses récréations, et vivre avec joie sans mélancolie. §. I. Ruse du Diable de persuad
ancolie, de se recréer, et se débander l’esprit, et vivre toujours en joie . Je prends la preuve de cette vérité, de la parol
é de nous défendre la tristesse, mais il a commandé, et recommandé la joie , et la gaieté à tous ceux qui font profession de
les justes se réjouissent en la présence de Dieu, et tressaillent de joie . »16 « Réjouissez-vous en notre Seigneur continue
liesse. »19 « Dans les maisons des justes il n’y a que des paroles de joie , mais d’une joie salutaire : »20 « ne vous donnez
s les maisons des justes il n’y a que des paroles de joie, mais d’une joie salutaire : »20 « ne vous donnez pas à Dieu avec
tristesse, regret, ou contrainte ; car Dieu se plaît à celui qui avec joie se donne à lui. »21 La raison de ceci se prend :
»21 La raison de ceci se prend : 1. Du côté de Dieu,Raisons de cette joie . Du côté de Dieu. la dignité et éminence duquel e
che ses vrais serviteurs de lui rendre leur devoir, et le rendre avec joie . 2. Du côté du prochainDu côté du prochain. qui e
, et qui excite en soi un désir de la vertu, voyant le plaisir, et la joie , avec laquelle vivent ceux qui l’aiment, et qui l
mpte d’amertume, de dédain, et de dégoût, vivre avec elle est être en joie continuelle. »25 3. Du côté de l’âme Chrétienne,
3. Du côté de l’âme Chrétienne,Du côté de l’âme. laquelle sans cette joie ne peut se plaire en sa vocation, ni s’avancer à
de la mélancolie, qu’on s’imagine être en cette occupation. Comme la joie et les récréations de l’âme Chrétienne ne sont pa
vons-nous dire, que l’âme vraiment Chrétienne, est en une continuelle joie . La première et la principale est l’intérieure,De
le joie. La première et la principale est l’intérieure,Deux sortes de joies . et de récréations. Les intérieures en l’âme car
’exercice et la pratique de la vertu, porte avec soi une grande paix, joie , et tranquillité de cœur, qui est comme un avant-
paix, joie, et tranquillité de cœur, qui est comme un avant-goût des joies , et des délices du Paradis : comme à l’opposite,
al n’a que peine et angoisse, l’homme vertueux gloire, honneur, paix, joie et repos en son âme» .31 La seconde est extérieu
er son personnage comme les autres. Différant à parler de la première joie , qui est intérieure, et qui accompagne toujours c
, et s’en riait avec ses compagnes : ne vous sera-t-il pas une grande joie , et une récréation toute divine, d’avoir si bien
me d’une Prédication, ou d’une Méditation ; et néanmoins avec tant de joie et de gaieté d’esprit, que tous ceux qui en offen
en ce sens que j’explique les paroles de David, « servez à Dieu en la joie  » ;84 c’est-à-dire, faites que votre joie, et vot
avid, « servez à Dieu en la joie » ;84 c’est-à-dire, faites que votre joie , et votre récréation soit un service à Dieu, auss
, comme pour satisfaire à Dieu, pour les péchés qui vous ont privé de joies du Ciel, et vous ont engagé aux supplices d’un en
ex necessitate hilarem enim datorem diligit Deus. » Raisons de cette joie . Du côté de Dieu. 23. [NDA] Tertull. « Dii ab i
t exultationem. » Du côté de l’âme. Du côté du Diable. Deux sortes de joies . et de récréations. Les intérieures en l’âme 29.
6 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « II. » pp. 9-11
II. Voilà, Mes Pères, de quels sentiments votre joie devait être tempérée. Si elle en avait été d’une
otre silence si affecté ? Est-ce que c’est la nature de ces sortes de joies profanes, qu’elles enivrent, et qu’elles font oub
extérieure de regret les sentiments de votre cœur qui nageait dans la joie de se voir délivré d’un Prélat incommode, dont la
uite ; semblables à ces femmes coquettes qui ne peuvent dissimuler la joie qu’elles ressentent à la mort de leurs maris, don
7 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. » pp. 1-5
anses ne sont que des assemblées, où l’on donne des témoignages de sa joie , et de sa satisfaction sensible par le chant, ou
En effet cette sorte de témoignages extérieurs de contentement, et de joie , peuvent être bons, aussi bien que mauvais ; Et n
es, et donnait au son des Instruments d’autres marques visibles de sa joie intérieure, en action de grâces, et pour bénir la
lle alla au devant de son Père, avec des semblables démonstrations de joie , pour montrer combien elle était touchée et satis
8 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVIII. Doctrine de l’écriture et de l’église sur le jeûne. » pp. 98-101
s : quand ils seraient innocents, on voit bien que cette marque de la joie publique ne conviendrait pas avec le deuil solenn
, parce qu’on ne pouvait les célébrer qu’avec une démonstration de la joie publique. Cet esprit se conserve encore dans l’ég
ance, où l’on chante alléluia, qui est la figure du cantique et de la joie du siècle futur. Si le jeûne ne convient pas au t
ie du siècle futur. Si le jeûne ne convient pas au temps d’une sainte joie , doit-on l’allier avec les réjouissances profanes
9 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 19-20
qu’à votre tour vous vous réjouissiez quand ils s’attristeront. Leurs joies sont vaines et frivoles, et les vôtres seront sol
rivoles, et les vôtres seront solides et véritables ; l’objet de leur joie n’est que quelque chétive créature, et l’objet de
des vôtres sera le Créateur, vrai océan et abîme de tout bien ; leurs joies sont détrempées de mille amertumes, d’envie, de j
sion, les vôtres seront pures et sans aucun mélange d’aigreur ; leurs joies ne sont que pour quelques heures, quelques jours
10 (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65
ons, n’est-ce pas aux affligés ? En vérité ces âmes si remplies de la joie du monde ne sont donc pas propres à recevoir ces
ées. Certes, cette divine manne de la grâce, ces ravissements, et ces joies de la dévotion, ne se communiquent pas à ceux qui
s passions, et nous avons besoin d’une âme libre. Ils font naître des joies et des tristesses réelles pour des aventures imag
re que le tempérament où le sang domine, qui est le tempérament de la joie du monde, est moins propre à la dévotion, que cel
s hommes d’erreur. Ils s’imaginent se pouvoir partager entre ces deux joies , celle du ciel et celle de la terre, mais cela ne
11 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152
ristesses, nos douleurs et jusqu’à nos frayeurs, mais n’a pris ni nos joies ni nos ris, et n’a pas voulu que ses lèvres, « où
fait dire au Sage : « J'ai estimé le ris une erreur, et j’ai dit à la joie  : pourquoi me trompes-tu ? »Ecc. II. 2 [Ecclésiat
ou comme porte l’original : « J'ai dit au ris, tu es un fol, et à la joie , pourquoi fais-tu ainsi ? » pourquoi me transport
peines qui sont réelles ; mais n’en a pas voulu prendre le ris et la joie qui ont trop d’affinité avec la déception et avec
es âmes pieuses, par la consolation du Saint-Esprit, l’effusion d’une joie divine ; un plaisir sublime que le monde ne peut
n là qui ressemble à votre loi » : elle seule remplit les cœurs d’une joie , qui fondée sur la vérité, dure toujours. Pour ce
12 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
s que pour gagner son pain, il lui en faut encore pour le manger avec joie . Autrement il ne le gagnera pas longtemps. Ce Die
oncorde des citoyens ? Où est la fraternité publique ? Où est la pure joie et la véritable allégresse ? Où sont la paix, la
is-tu ces bons Genevois, ils sont tous amis, ils sont tous frères, la joie et la concorde règnent au milieu d’eux. Tu es Gen
rs plaisirs, mais en allant les partager. [...] Non, il n’y a de pure joie que la joie publique ! » « IlPage 263. y avait, d
mais en allant les partager. [...] Non, il n’y a de pure joie que la joie publique ! » « IlPage 263. y avait, dit Plutarque
13 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149
Ce n'est guère à un Chrétien à se déclarer si fort le partisan de la joie , lui à qui les risques de son salut, la crainte d
x ceux qui pleurent, malheur à ceux qui rient ; le monde sera dans la joie , et mes disciples dans la tristesse. » Lui à qui
erd l'idée : « J'ai regardé le ris comme une erreur, et j'ai dit à la joie , pourquoi me trompez-vous ? Risum reputavi errore
larmes, inondé de sang, mourant sur une croix, si éloigné d'une folle joie , qu'on ne trouve pas qu'il ait jamais ri : « Beat
do vobis, non quomodo mundus dat », le Chrétien est toujours dans la joie , modeste, retenu, attentif sur lui-même, « gaudet
que le spectacle est le séjour des passions, mais non pas celui de la joie . La vraie cause de l'ennui est l'amour naturel du
faire sentir la vanité, et nous bien convaincre qu'il n'est point de joie pure sur la terre, qu'elle se trouve encore moins
r le vide où elle a laissé. Cette chute est inévitable : la véritable joie est le sentiment du bien-être, le spectacle n'est
l'obscurité d'une fosse, une bataille, etc. tout cela n'est pas de la joie , et ne rend pas heureux. L'Homme de qualité, le C
. Le théâtre ouvre la porte à tous les vices ; il remplit d'une folle joie qui sans cesse et sans mesure, sans pouvoir rien
bit. » Sur quoi portent tant de maux si réels ? Sur des fables. Ni la joie de la comédie, ni la tristesse de la tragédie, n'
entif et modeste, il ne connaît ni emportement, ni légèreté, ni vaine joie , ne se dissipe, ni ne dissipe les autres : « Fæde
14 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
Comme ceux qui aiment sincèrement la parole de Dieu et trouvent leur joie dans la méditation de ses saintes Ecritures, ont
s dents de ceux qui en mangent, c’est-à-dire qui se repaissant de ces joies déplorables, leurs sens spirituels s’engourdissen
ituent ses créatures en sa place, ils y cherchent cet agrément, cette joie , cette paix, ce repos qui ne se trouvent qu’en lu
éjouit, qu’on passe de l’espérance à la crainte, de la tristesse à la joie , des plaintes aux remerciements, de la frayeur à
rs tant de différentes affections, d’estime, de crainte, de désir, de joie , de tendresse ? Ne sont-ce pas autant de ressorts
divertissements, et avoir excité des mouvements d’amour, de haine, de joie , de tristesse, le cœur se ferme à ceux de la grâc
’engage de fuir les plaisirs des sens, et de faire consister toute sa joie dans les larmes de la pénitence, la rémission de
rysostome) car ce n’est pas à des Chrétiens à passer le temps dans la joie , aux Disciples d’un Dieu homme qui n’a jamais pri
15 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seizième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 278-281
Seizième Lettre. De madame D’Alzan. Lundi 30. P artagez ma joie  ! mon amie, j’ai fait un infidèle : Mademoiselle
er, se contenir : il allait, venait ; il levait les yeux au ciel ; la joie brillait sur son visage : il s’écriait, Quel bonh
rouble que je remarque sur son visage, cet embarras devant moi, cette joie qu’il ne peut cacher, que tout cela me flate ! Ma
16 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
pectateurs veulent ressentir de la douleur, et cette douleur est leur joie  ? D'où vient cela, sinon d'une étrange maladie d'
e douleur, il demeure attentif et pleure, étant en même temps dans la joie , et dans les larmes. Mais puisque tous les hommes
laisse pas d'être touché maintenant. Mais alors je prenais part à la joie de ces amants du Théâtre ; lors que par leurs art
tes et méchants à se ré jouir dans ce monde: le monde finira, et leur joie finira avec le monde ; Mais il faut que les juste
joie finira avec le monde ; Mais il faut que les justes mettent leur joie dans le Seigneur, afin qu'elle soit permanente, e
able comme lui. Il faut que nous mettions notre complaisance et notre joie , et que nous nous appliquions à le louer ; Il est
ies se regardent avec étonnement les unes les autres, et parlent avec joie dans l'Eglise de Dieu, des miséricordes qu'il leu
merveilleuses, et elles nous sont un sujet d'actions de grâce, et de joie : Mais si nous nous réjouissons à cause de ceux qu
ables ; ce sont des Spectacles salutaires qui remplissent l'esprit de joie . Dans le Sermon 18. des paroles du Seigneur.
17 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « III. » pp. 12-16
s avez fait paraître si peu d’attachement, avec des démonstrations de joie qui conviennent mieux à une Courtisane qu’à l’Egl
le grand bruit des trompettes, ni par des acclamations et des cris de joie , mais en chantant doucement et modestement des Hy
l admirait la gravité de cette Compagnie, voyant dans une occasion de joie si publique et si solennelle leurs yeux baissés c
18 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
l’Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs, que pour rendre la joie au Spectateur attristé par la Tragédie, les Poëte
é, & que d’obscénités devoient remplir un Spectacle consacré à la joie , chez un Peuple qui dans sa Religion avoit des Fê
ctacle tragique. Par quelle bisarrerie l’homme qui ne souhaite que la joie , va-t’il chercher les objets qui l’attristent, pl
ouement d’une Comédie. Le rire n’est pas toujours le témoignage de la joie , & dans la véritable joie, comme celle que no
n’est pas toujours le témoignage de la joie, & dans la véritable joie , comme celle que nous cause une heureuse nouvelle
19 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
us serez dans ces agonies, il y aura des libertins qui seront dans la joie et dans le divertissement. Lorsque j’étais dans c
u m’a vu, la sainte Vierge et les Anges ont été les spectateurs de ma joie criminelle, et ont vu mon caractère de Chrétien p
une éternelle malédiction. « Malheur à vous, dit-il, qui cherchez la joie et les ris » : « Va vobis qui ridetis. » Je ne vo
u’on lui propose une partie de comédie ou de bal. Je vais chercher la joie , et peut-être que dès lors ma place est marquée d
euil et dans les larmes : que votre ris se change en pleurs, et votre joie en tristesse. SENTENCES DES PERES. Non di
20 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
prédestinés : Plorabitis et flebitis vos : mais le monde sera dans la joie , et rien de tous les plaisirs de la vie ne lui ma
, qu’après avoir vécu dans les pleurs, votre tristesse se changera en joie , mais dans une joie solide, durable, éternelle ;
u dans les pleurs, votre tristesse se changera en joie, mais dans une joie solide, durable, éternelle ; leur donnant à enten
rnelle ; leur donnant à entendre par une règle toute opposée, que les joies trompeuses du siècle n’aboutiront qu’à un souvera
tre félicité sur la terre, et qui la faites consister dans les vaines joies de la terre ! Mais du reste sans altérer en aucun
nts la grace de Jesus-Christ, et de rechercher maintenant les fausses joies qu’il vous présente dans une assemblée ou dans un
ons et les larmes : cependant votre sort sera préférable à toutes les joies du monde, et par où ? parce que toutes ces joies
férable à toutes les joies du monde, et par où ? parce que toutes ces joies du monde finiront bien-tôt, et qu’elles seront su
int Paul souhaitoit que les fideles fussent comblés de toute sorte de joie  ; et le même souhait qu’il faisoit pour ses disci
s Freres, et réjouissez-vous sans cesse : mais quelle doit être votre joie , cette joie intérieure et spirituelle dont Dieu r
réjouissez-vous sans cesse : mais quelle doit être votre joie, cette joie intérieure et spirituelle dont Dieu remplit une a
i, qui n’aspire que vers lui, qui ne veut se reposer qu’en lui, cette joie divine qui est au dessus de tous les sens, et que
irée. Plus vous renoncerez aux divertissements humains, et plus cette joie céleste se répandra avec abondance dans vos cœurs
21 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
r, que la Justice de Dieu leur reserve, nous puissions entrer dans la joie que notre Seigneur prépare aux prédestinés: Car s
re Seigneur prépare aux prédestinés: Car si nous voulons être dans la joie avec eux en ce monde, nous serons affligés avec e
e nom au repos, et à la tranquillité, ils en ont fait l'objet de leur joie , de leur application, et de leur gloire; et vous
y a-t-il de plus aimable, et de plus propre à nous donner une extrême joie ; que d'être réconciliés avec Dieu ; que d'être éc
llant de gloire dans la pompe d'un magnifique triomphe ? Elle sera la joie des Anges ? Quelle sera la gloire des Saints qui
? Avec quelle admiration, avec quel plaisir, avec quels transports de joie et d'allégresse verrai-je tant de Rois, qu'on dis
22 (1675) Traité de la dévotion «  Méditation. » pp. 66-67
Sauveur fait part à quelques âmes privilégiées, ce qui les comble de joie même au milieu des supplices, et les fait chanter
rcher en Dieu tes plaisirs et tes délices, il en est la source, toute joie qui ne vient pas de lui se termine par la douleur
23 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
s en étaient capables. C’était donc par ces témoignages extérieurs de joie , et par la Danse, qu’ils exprimaient autour d’une
la symphonie, pour regarder avec une attention toute ramassée, et une joie toute pure ce cruel spectacle. Les grands Seigneu
; mais des assemblées de divertissement où chacun ne cherchait que la joie . Ce qui a trompé l’Auteur de la Lettre ; c’est qu
lorsqu’ils commenceront à tomber dans la douleur, nous soyons dans la joie  ; de peur que si nous voulons à présent nous réjo
rop délicat, ô Chrétien ! si vous voulez dès ce monde ressentir de la joie  : que dis-je, vous êtes dans le comble de la foli
rque, et la place des Combattants. Ne pouvez-vous donc vivre sans les joie du monde ; vous pour qui la mort doit avoir ses d
pectateurs veulent ressentir de la douleur, et cette douleur est leur joie  ? D’où vient cela, sinon d’une étrange maladie d’
ouleur, il demeure attentif et pleure, et étant en même temps dans la joie et dans les larmes. Mais puisque les hommes natur
t dire autre chose dans l’esprit de saint Thomas, qu’un mélange de la joie et de la modestie dans des paroles et des actions
l’Article suivant, saint Thomas condamne de péché mortel le ris et la joie immodérée. Je pourrais encore soutenir cela par
ce que dans la Comédie, il y a du côté des Spectateurs des ris et une joie immodérée, le Spectacle n’étant jamais bien reçu
crement réjoui. Or saint Thomas condamne de péché mortel le ris et la joie immodérée ; car aprés s’être fait cette question,
ci comme il répond : Il est écrit, le ris sera mêlé de douleur, et la joie se terminera par des pleurs : Ce que la Glose exp
leurs éternels. Mais dans la superfluité du jeu, il y a un ris et une joie immodérée : Donc il y a du péché mortel, parce qu
saint Gregoire de Nazianze faisait à la Campagne, pour autoriser les joies folles et pernicieuses que s’accordent les gens d
artificie. Faites-en faire de même aux Comédiens, et je m’écrierai de joie , en prononçant ces paroles de Jésus-Christ, Les p
t le péril : J’ai condamné, dit-il, le ris de folie, et j’ai dit à la joie  ; Pourquoi me trompez-vous si vainement ? Eccli. 
e, se changent enfin dans une consolation éternelle ; au lieu que les joies dégénèrent en des pleurs qui ne finiront jamais.
sclaves du démon, dont il est dit, qu’ils passent leurs jours dans la joie , et qu’en un moment auquel ils pensent le moins,
e songent qu’à passer la vie dans le divertissement, et à donner à la joie tout le temps dont ils peuvent disposer ; ils acc
e toutes les folies du monde, et à les porter à ne rechercher que les joies véritables du Ciel, et ces biens si excellents, q
24 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
bornes si étroites aux plus honnêtes divertissements, elle permet les joies et les fêtes des Païens ; que ses lois toutes pur
ents du carnaval ? Quel homme de bon sens oserait les autoriser, ces joies licencieuses, par la proximité des jours de pénit
re de fortune flatte et éblouit, et qui n’a plus de goût que pour les joies et les fêtes mondaines ; dites-leur que selon sai
étaient contraires à la véritable sagesse et au bon sens ; et que ces joies n’étaient pas plus permises en carnaval qu’en Car
profanes du carnaval, et ne pas regarder comme criminelles toutes ces joies licencieuses. *. [NDA] M. le Comte de Bussy R
25 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63
s passés pour la Religion Chrétienne. Elle voit avec surprise, que la joie succéde, dans l’ame de son élève, à la douleur &a
caractères ne sont pas mieux soutenus. Fatime marque à Zaïre que la joie & les nouveaux sentimens que le Sérail lui in
rir d’apoplexie, ou d’un coup de foudre, ou dans les transports d’une joie immodérée. Un autre peut ignorer des évenemens au
ne le verra plus. Il touche (dit Nérestan) à son heure derniere. La joie en nous voyant par de trop grands efforts, De ses
eu ; & tout-à-coup ce Héros oublie son intrépidité, succombe à sa joie , & expire. Assurément cette mort est trop mal
26 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149
ns, interrompre un peu le cours de nos ennuis, et fixer un instant la joie fugitive ; mais ce n’est que pour rendre nos chag
eurs que tous ceux que peuvent donner les amusements du monde. Quelle joie pure et douce naît surtout de l’attachement invio
violable à son devoir et du renoncement aux plaisirs défendus ! Cette joie est inaltérable comme la vertu qui la produit, et
le que Tertullien n’a point oublié : il nous remet devant les yeux la joie des esprits célestes, la gloire des saints, la ra
27 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
ou quelque parole déshonnête, on voit que les plus fous sont ravis de joie , et s'emportent dans les éclats de rire. Ils leur
ui de l'adultère, on n'entend que des applaudissements et des cris de joie . Ce n'est qu'une feinte, dites-vous, c'est pour c
cette prostituée. C'est ainsi que nous jouirons dans l'esprit, d'une joie céleste e ineffable, qui ne sera point troublée p
, Sur le premier Verset du Psaume 32. Les uns mettent toute leur joie dans les choses de ce monde, les autres dans les
e ; Mais vous, dit le Roi Prophète à chaque juste, Mettez toute votre joie dans le Seigneur, et non pas dans les plaisirs de
28 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE V. Que la circonstance d'aller aux Spectacles un jour de Fête, et de jeûne est une circonstance aggravante. Que ceux qui les fréquentent ne sont pas disposés à approcher des Sacrements. » pp. 83-87
a tristesse, et à la crainte salutaire qui nous mène au salut, et aux joies éternelles par la privation des fausses joies de
s mène au salut, et aux joies éternelles par la privation des fausses joies de ce siècle, les Conciles, et les Pères ont touj
29 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
bien de l’apparence qu’après le déluge les enfans de Noé danserent de joie d’être sortis de la prison de l’arche, car pendan
abolus insidians & assessor. Au reste, si S. Basile a parlé de la joie des Saints & des Anges sous la figure d’une d
ses de campagne aux fêtes locales, comme dans toutes les occasions de joie publique, & autrefois jusque dans les Eglises
oit dans ses chants, ses mouvemens, ses attitudes, que la liberté, la joie , le plaisir, les transports de Bacchus. On les at
e sur une figure réguliere, dans la vue de s’amuser, ou de marquer sa joie  ; le public ne va pas plus loin : Ces mouvemens n
eance confirment sa honte, la confusion de Vénus, la rage de Mars, la joie maligne des Dieux qui accourent en foule à ce spe
les plus libertines, dont la gaieté & la complaisance faisoit la joie , & à négocier tous les commerces galans des S
c’est le Dieu de la bonne chère, du divertissement & des fêtes de joie , comme Bacchus l’est du vin, & Vénus de l’imp
xhal) ; Comus au milieu, couronné de roses, comme tous les autres, la joie dans les yeux, le souris sur les lèvres, enivré d
30 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
subsister dans un cœur qui ne se nourrit que du mensonge ? Livré aux joies charnelles d’un monde corrompu, quel attrait peut
ersonnes qui, avant de connaître ce funeste plaisir, ne trouvaient de joie et de consolation que dans la pratique des œuvres
31 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
d’eux-mêmes ils excitent en eux des mouvements de haine, d’amour, de joie , de tristesse, qui sont d’autant plus déréglés, q
est de fuir toutes sortes de plaisirs, et de faire consister toute sa joie dans les larmes de la pénitence, dans le pardon d
l’approbation qu’ils donnent d’une commune voix aux Comédiens ; et la joie qu’ils ont de se rencontrer dans les mêmes sentim
ou quelque parole déshonnête, on voit que les plus fous sont ravis de joie , et s’emportent dans des éclats de rire. Ils leur
Augustin, Dans le liv. 3. de ses Conf. chap. 2.« de prendre part à la joie de ces amants de théâtre, lors que par leurs arti
32 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CONCLUSION, de l’Ouvrage. » pp. 319-328
selon les dispositions des Spectateurs : un Feu d’artifice excite la joie  : une Pompe funèbre la tristesse, et ainsi des au
passions du cœur humain ; il y a telle représentation qui inspire la joie , la tristesse, la colère, l’amour, les larmes et
33 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
pleurent car ils seront consolés, Malheur à ceux qui vivent dans des joies , car ils seront accablés de tristesses. » Le mauv
line de l’Eglise, est une école de larmes et de pleurs, et non pas de joies et de délices : ce qui a fait dire autrefois à S.
érité louange, ayant été faites par un sentiment extraordinaire d’une joie sainte, et par un mouvement particulier du S. Esp
34 (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41
uronne et attife de certaine manière de ornement de tête, en signe de joie . à verbo Redimio.rachète cela en ces spectacles t
uronne et attife de certaine manière de ornement de tête, en signe de joie . à verbo Redimio. a. [NDE] quant et quant = aus
35 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
e que leur inspirait la gaieté. N’a-t-on pas lieu de penser que cette joie tumultueuse qu’ils ressentaient, dans quelque gra
hus. Le particulier à qui appartenait les vignes ravagées, célébra sa joie avec toute sa famille, par des danses & par d
s du monde, tels qu’on doit se les représenter, sont les enfans de la joie  ; ils ont donc existé dès que l’on a eu des sensa
es, en est une preuve certaine. En effet, on est convenu que c’est la joie & les délires du vin qui ont inspirés aux hom
dont il jouit, pour le plonger dans la douleur. La progression de la joie à la tristesse, nous est plus naturelle que du ch
36 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre XI. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux spectacles sans péril. » pp. 191-200
rs que la Justice de Dieu leur réserve, nous puissions entrer dans la joie que notre Seigneur prépare à ses Elus. Car si nou
e notre Seigneur prépare à ses Elus. Car si nous voulons être dans la joie avec eux dans ce monde, nous serons affligés avec
37 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
à nos hôpitaux, vous le donnez là avec complaisance. Vous alliez avec joie vous divertir des passions d’autrui, et nourrir p
Dieux de l’Opéra que nous irons porter notre reconnaissance et notre joie  ? C’est au Dieu vivant que nous offrirons nos sol
38 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
les Jeux et les Spectacles publics, qu'ils nomment les Delicos, et la Joie du Peuple, ils n'en défendirent pas absolument la
li les cérémonies profanes, nous ne voulons pas néanmoins détruire la joie de vos Sujets dans les assemblées qu'ils font aux
39 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXII.  » p. 492
plus indigne d'une si haute qualité, que de prendre part à ces folles joies des enfants du siècle.
40 (1675) Traité de la comédie « XXXII.  » p. 327
plus indigne d'une si haute qualité que de prendre part à ces folles joies des enfants du siècle.
41 (1709) Mandement de M. L’Evêque de Nîmes contre les Spectacles pp. 3-8
nos hôpitaux, vous le donnezb là avec complaisance. Vous alliez avec joie vous divertir des passions d’autrui, et nourrir p
Dieux de l’Opéra que nous ironsp porter votre reconnaissance et vôtre joie  ? c’est au Dieu vivant que nous offrirons nos sol
42 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28
ir renoncé au diable, qui est notre ennemi mortel, nous redevenons sa joie et son trophée ; et lorsque nous sommes cause que
ait ainsi parler un Prophète de la part de Dieu. Ne soyez pas dans la joie , ô Israël, et ne faites pas retentir des cris d’a
sa vie. Un Chrétien se distingue de l’Infidèle, en ce qu’il ne met sa joie qu’en Dieu ; et le pécheur converti doit se disti
e prive des plaisirs même légitimes et permis, pour venger en lui ses joies déréglées, et ses plaisirs criminels. IV. RAIS
43 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
e, quoique fort rarement, se permirent des railleries innocentes. Une joie honnête qui ne blesse ni les mœurs ni les personn
s de la sagesse et de la modestie. Qui oserait faire l'apologie d'une joie indécente qui blesse la délicatesse de la pureté,
e faisait que de naître, se soit laissé emporter aux transports de la joie , jusqu'à danser familièrement avec le peuple, com
a danse n'est pas parmi nous une simple effusion vive et naturelle de joie , qui s'exprime par des mouvements cadencés. C'est
44 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 14
us sommes complices de ce parricide, et nous nous répandrons dans des joies vaines et mondaines ! il n’y a rien de si contrai
45 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203
ner aux douceurs tranquilles de l’espérance, & ne produire qu’une joie mutuelle. Dans Voltaire, la joie de Luzignan est
’espérance, & ne produire qu’une joie mutuelle. Dans Voltaire, la joie de Luzignan est suspendue par la crainte de retro
reconnoissances Théatrales sont sans effet. Pour eux ces sentimens de joie , de tendresse, d’inquiétude inexplicables qui y b
46 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
ites, avec le Sage, « j’ai estimé le ris une erreur, et j’ai dit à la joie pourquoi me trompes-tu »Eccli. 2. , n’allons pas
céleste, l’ennui de cet exil. Dieu ne manquera pas de répandre cette joie toute spirituelle en vos cœurs, si vous lui faite
Phil. 4.. C’est ainsi que nous jouirons au-dedans de nous-mêmes d’une joie ineffable qui ne sera pas troublée par les remord
47 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
ouvert et toujours expliqué, ne prêche partout que le renoncement aux joies et aux vanités du siècle, il semble que des chrét
ut entier ; qui adopte la croix pour son partage, qui goûte une vraie joie et une vraie consolation dans les larmes de la pé
ntiments qu’un acteur exprime, passe tour à tour de la tristesse à la joie , de l’espérance à la crainte, de la pitié à l’ind
48 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — X. Ses impressions sont réelles, quoique non apperçues. » p. 22
hoses ne le disent-elles pas assez clairement ? On ne voit point avec joie l’image d’un vice qu’on haït sincérement. Serm.
49 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Neuvième Lettre. De la même. » pp. 233-241
enfin que ce n’est pas moi qu’on aime, puisqu’on ne saurait cacher la joie qu’on a de retourner à Paris, de me quitter… Si c
, je me figure avec quel plaisir tu le reverras ! N’empoisonne pas ta joie  ; qu’elle soit pure comme ton âme sensible… Il te
50 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
dégoût pour la piété. Les devoirs que vous remplissez maintenant avec joie et facilité vous paraîtraient gênants et onéreux,
aires ? N’est-ce pas une barbarie que de couvrir, par les cris que la joie vous fait pousser au théâtre, les cris que la dou
51 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
toutes les passions, l’amour, la tendresse, la colère, la fureur, la joie , la tristesse, le désespoir ; pour toutes les nat
la grossiereté du peuple, ou la simplicité d’un enfant qui exprime la joie , ou dans un Maître qui apprend à danser ; ce n’es
e sont une dérision de Moyse & de l’Ecriture ; le peuple dansa de joie après sa délivrance, Moyse composa un cantique su
pas. La danse peint tout, le désespoir, la colère, les transports, la joie des amans. Cela est vrai encore ; mais ces tablea
e maintien décent, la froide retenue, N’imposent point de gêne à la joie ingénue ; Là le luxe, les rangs, les âges confo
52 (1675) Traité de la dévotion « Prière. » p. 68
uce que le miel, et que les rayons de miel ; et que la méditation des joies que tu me prépares dans ton ciel me ravisse de te
53 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « AVERTISSEMENT »
préjugés qui semblaient assez forts ; mais je ressentis une véritable joie de ce désaveu Iorsqu’il parut, et je doutais même
54 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
re ? Réponse. Par le mot danser, on entend ordinairement, sauter de joie , marcher, se tourner, se plier & se relever e
on & de piété, dansa devant l’arche du Seigneur pour témoigner la joie qu’il avoit de la voir entrer dans la ville de Jé
ericus vel Religionsus. 2. Que ce soit seulement dans le temps d’une joie convenable, comme d’une réjouissance publique :
55 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — introduction » p. 2
appellent innocents, et que S. Augustin nomme lugendas lætitias, des joies déplorables, parce qu’elles sont des allumettes d
56 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
leur occupation de leurs divertissements ; il faut donc se faire une joie et un plaisir de s’occuper toujours ; et de faire
tissant, les perdent en les faisant rire, et meurent par cette fausse joie , comme ceux qui ont mangé de l’herbe Sardoniquec,
sur aucune Fille. Mais, répondrez-vous, il faut donc dire adieu à la joie , et au plaisir ; quand cela serait, il ne faut po
it son testament, et comme un bon et sage Père, il laissa au monde la joie et les plaisirs en partage ; mais pour les vérita
ndre sans crime ; et il y a, dit l’Apôtre aux Philippiens, une sainte joie , qui est selon Dieu. Réjouissez-vous, mais réjoui
57 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
a fermeté, de la dignité, des graces. C’est un amusement, un signe de joie , quelquefois un remède. Tout le monde danse natur
les, plus dignes de pitié que d’envie, font plutôt le supplice que la joie de ceux qui s’y livrent, les fatiguent plus qu’il
qui s’y livrent, les fatiguent plus qu’ils ne divertissent ; c’est la joie d’un frénétique qui attriste le Sage, ou l’amusem
d, qui dansa devant l’Arche. C’est une action unique, une effusion de joie , pardonnable à un transport de zèle, mais que jam
respirent que la pénitence, doivent-ils être employés aux excès d’une joie insensée ? 4.° Les danses publiques dans les paro
théatre, dans cette danse, reconnoîtrez-vous un pénitent ? à la folle joie , à ses courses insensées, à ses transports, à ses
58 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
quelle ardeur !… quel chaos !… quelle fatigue !… Que dis-je ? Quelle joie  ! quelle satisfaction ! La fatigue qui résulte de
rel de Rome, les favorisent ; ils consultent même les effets de cette joie périodique, et plus ces saturnales sont bruyantes
ses devoirs le soin d’aider et de provoquer ces manifestations de la joie et du contentement populaire. Que fait l’Eglise r
eux jeunes cœurs, l’union de deux familles, et dans lequel règnent la joie et peut-être aussi un peu plus que de la gaîté, e
, et d’autres par lesquels nous manifestons notre satisfaction, notre joie et nos plaisirs ? La triste condition de l’humani
ui prêtent à notre physionomie l’expression de la satisfaction, de la joie , des plaisirs, ne sont-ils pas, au contraire, ass
59 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
e : mais on ne veut point guérir, et l’on veut néanmoins sentir de la joie . Il faut donc que ce soit en devenant frénétique
œur, et qu’il est impossible qu’il n’approuve pas ce qu’il goûte avec joie . « Il est vrai que peu de personnes connaissent
60 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
e ; mais on ne veut point guérir, et l’on veut néanmoins sentir de la joie . Il faut donc que ce soit en devenant frénétique,
ur ; et qu’il est impossible qu’il n’approuve pas ce qu’il goûte avec joie , et qu’il soit autrement disposé que ce qu’il aim
61 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
s du peuple et des consciences, de faire un spectacle d’honneur et de joie des crimes publics ? La Religion Chrétienne a bea
surmontez, vous jouissez avec eux : les craintes, les espérances, les joies vous sont communes ; vous êtes d’esprit et d’affe
62 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 8. SIECLE » pp. 183-184
es Prophètes ; l'Hymne dont les Anges glorifient Dieu, et ce chant de joie qui nous excite à louer sa divine Majesté. Tout y
63 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
otion aucune ». Enfin elle fait son message, et il le reçoit avec une joie qui le décontenance, et le jette un peu hors de s
soit faite en toutes choses ». Cela étant arrêté de la sorte avec une joie extrême de la part du bonhomme, Panulphe le prie
de dehors reconnaissable. Cette forme est en général quelque motif de joie , et quelque matière de plaisir que notre âme trou
ons quelque chose ridicule. Or comme la Raison produit dans l’âme une joie mêlée d’estime, le Ridicule y produit une joie mê
produit dans l’âme une joie mêlée d’estime, le Ridicule y produit une joie mêlée de mépris ; parce que toute connaissance qu
ujet que dans Panulphe : mais c’est que l’âme, naturellement avide de joie , se laisse ravir nécessairement à la première vue
rte dans la dernière tout ce qui nous a charmés et nous a donné de la joie dans la première ; ce qui n’est autre que le Ridi
sion ; donc il n’y a rien de plus opposé au sentiment passionné d’une joie amoureuse, que le plaisir spirituel que donne le
e le mépris qui enferme cette connaissance est toujours accompagné de joie  : or cette joie et ce mépris composent le mouveme
enferme cette connaissance est toujours accompagné de joie : or cette joie et ce mépris composent le mouvement qu’excite le
64 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
age. Et parce qu’une grande tristesse abat les sens, comme l’excès de joie les élève trop, il se doit recueillir en soi-même
nuel, son être est en son action, et ne peut avoir autre repos que la joie qu’elle reçoit par les deux plus nobles et excell
Les nations plus farouches se sont accoutumées en la douceur de cette joie , aux biens de la paix, encore que leur inclinatio
65 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XVI. » pp. 69-70
ommée, dites-vous, partira pour aller annoncer par toute la terre, la joie de la Ville, le mérite du Héros, et les honneurs
66 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — V.  » p. 459
ent dans les plaisirs, et qui ont le cœur rempli de toutes les folles joies du monde ? « Quanto magis super omnem domum gaudi
67 (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26
rin ni de tristesse, ains de toute et incompréhensible consolation et joie , nous aimant plus que jamais n’a aimé sa femme, n
nt plus que jamais n’a aimé sa femme, nous veut plus remplir de toute joie et délectation, ayant bien montré combien il aime
68 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Troisième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 25-27
it derrière elle au Spectacle ; je les vis se parler à l’oreille ; la joie brillait dans leurs regards… Voilà donc ce qu’il
69 (1675) Traité de la comédie « VI.  » pp. 280-282
ent dans les plaisirs, et qui ont le cœur rempli de toutes les folles joies du monde ? « Quanto magis super omnem domum gaudi
70 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
théatre. Pour se mettre à la portée du peuple, ce Saint représente la joie , le plaisir, les fêtes des bien-heureux dans le c
; de l’harmonie, une tranquillité inaltérable, une paix parfaite, une joie , un transport, qui va jusqu’à l’ivresse : Inebri
danse des damnés, le salle de l’enfer, plutôt que l’image des chastes joies du paradis. Jamais un chrétien, un homme sage, ne
absurde. Mais il est vrai que les Saints sont dans des transports de joie . Exultabunt, c’est-à-dire, se donnent des marques
ports de joie. Exultabunt, c’est-à-dire, se donnent des marques de la joie , dont ils sont comblés. Nous ne connoissons pas l
mp; nous nous gardons bien de les avilir par la ressemblance avec les joies basses, indécentes & criminelles du monde. Le
veu, un coup de pinceau, qui n’y soit destiné ? Quel triomphe, quelle joie , quand il produit cet effet ! quelle tristesse, q
71 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — X.  » pp. 464-465
e c'est un amour de passion et d'attache, qui nous fait trouver notre joie et notre plaisir dans cette créature. Un Chrétien
72 (1675) Traité de la comédie « XI.  » pp. 288-289
e c'est un amour de passion et d'attache, qui nous fait trouver notre joie et notre plaisir dans cette créature. Un Chrétien
73 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XII. De l’autorité des Pères.  » pp. 49-51
l’amour de lui et pour lui plaire ? qui ne craint pas dans ces folles joies et dans ces folles douleurs, d’étouffer en soi l’
74 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
c’est-là que l’ame se livre toute entiere aux divers mouvemens de la joie & de la tristesse, de l’espérance & de la
de la modération des plaisirs, de la perversité des maximes & des joies mondaines, de sorte que tout l’Evangile lui-même
rt & toujours expliqué, ne prêche par-tout que le renoncement aux joies & aux vanités du siécle : instruits par tant
out entier, qui adopte la Croix pour son partage, qui goûte une vraie joie & une vraie consolation dans les larmes de la
entimens qu’un acteur exprime, passe tour à tour de la tristesse à la joie , de l’espérance à la crainte, de la pitié à l’ind
subsister dans un cœur qui ne se nourrit que du mensonge ? Livré aux joies charnelles d’un monde corrompu, quel attrait peut
, vous, qui avant que de connoître ce funeste plaisir, ne trouviez de joie & de consolation que dans la pratique des œuv
pectacles, parce que le nombre en est trop grand, s’ensuit-il que ces joies publiques soient autorisées ? Ce qu’on peut en co
logien rigide, mais à un homme du monde qui n’étoit pas ennemi de ses joies , à un courtisan aussi illustre par les sentimens
nt qu’à rendre coupable & mettre le trouble dans l’ame : mais les joies qu’inspire la Réligion sainte sont d’autant plus
prit, à la bonne heure : mais quoi ! le divertissement innocent d’une joie pure & simple ne peut-il vous suffire ? Quell
plus grands ressorts de l’ame ? tantôt ces terreurs qui préparent aux joies inopinées, tantôt ces suspensions dans l’attente
en aussi ce qu’on prétend, & on n’y réussit que trop bien. Ici la joie éclate, ailleurs les larmes coulent ; & dans
75 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106
ons aussi agréablement qu’il les compose. Ce sont de vraies filles de joie , mais bien nées, avec qui l’on peut souper sans i
oleurs en est le héros. Il est pris par la trahison de deux filles de joie , & condamné au dernier supplice. Il a sa grac
les : M. de Harlay en avoit un peu moins) le mène loin. Les filles de joie l’en ont remercié par une jolie requête qu’elles
goût, cette petite bienséance, plus précieuse que modeste, qui tue la joie , & laisse vivre le libertinage que Moliere au
76 (1731) Discours sur la comédie « Lettre à Monsieur *** » pp. -
es sentiments humbles et chrétiens dont elle est pleine, je vois avec joie que quelques mots un peu trop forts qui m’avaient
77 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
iculier de ceux qu’on commet au théatre ; plein de confiance & de joie , il parle avec plaisir & avec fruit de ce qu’
s nuit à votre ame. Tout cela vous afflige ? Cette affliction fait ma joie parce qu’elle est le commencement de votre conver
ptienne, fallût-il lui laisser votre manreau. Ainsi goûterez-vous une joie ineffable qui ne sera point troublée par les remo
78 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
acles des exercices religieux. Cette loi ordonnait qu’on y modérât la joie dissolue du peuple, et pour y mieux réussir, qu’o
ts répondent à ses délices, sa misère à son opulence, ses larmes à sa joie profane, son désespoir à sa présomption : « Quant
oute encore en bien des endroits, des chants, des danses, des feux de joie , des illuminations, des représentations muettes,
79 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. » pp. 164-167
s, de la modération des plaisirs, de la perversité des maximes et des joies mondainesbq ? » Comment ose-t-on avancer que l’Ev
80 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
r honneur, et des jours fixés pour faire régulièrement le service. La joie la plus vive s'y déploie par toute sorte de ris,
et, et nous le cherchons, nous l'embellissons, nous le savourons avec joie , nous en faisons un art, un métier, un bonheur. P
sir de secourir les malheureux, l'admiration des ouvrages de Dieu, la joie de sa présence, l'espérance des biens célestes. L
surprise d'un coup de théâtre, la pitié pour un amant malheureux, la joie du succès de quelque fourberie ; tels sont les or
81 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
acrée de sa Majesté, tout le monde s’efforçant d’en faire paraître sa joie , le Te Deum fut chanté dans toutes les Eglises de
ndre sur vous ; que vos ris se convertissent en gémissements et votre joie en tristesse. » Il y a encore plusieurs autres pa
trouvent les livres saints, et les lectures sacrées ; là se trouve la joie des Justes ; et le salut de ceux qui les écoutent
oute Divine, et tout plein de gloire. Considérez quelle sera alors la joie des Anges et la consolation des saints qui auront
és, avec leur Jupiter, et ceux qui ont été leurs panégyristes. Quelle joie aurez-vous de voir aussi ces cruels persécuteurs
eureront, de peur que si nous nous abandonnons comme eux à de fausses joies  ; nous ne soyons un jour condamnés à pleurer amèr
82 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370
i suis cette fille inconnue ! C’est moi qui suis votre nièce ! Quelle joie pour cette malheureuse de trouver dans la femme d
83 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XV. Des nouveautés & de leur nombre. » pp. 2-7
a fait naître ; enfin tout Paris en est occupé. Si la piéce prend, la joie , les jugemens, les critiques, tout redouble. Si e
84 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XX. Silence de l’Ecriture sur les spectacles : il n’y en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures : passages de saint Jean et de saint Paul. » pp. 72-75
; et c’est une honte au peuple spirituel, de flatter les sens par des joies que le peuple charnel ne connaissait pas. Page 3
85 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66
ns elles nous aurions toujours été privés de cet aimable enfant de la joie . C’est dans le sein des différens plaisirs qu’ell
es, c’est-à-dire au Théâtre-Italien9. Il s’en consola bientôt, par la joie qu’il eut d’être honnoré du titre de second Théât
86 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
M. Bossuet, Pag. 619.« ce que c’est en l’homme qu’un certain fond de joie sensuelle, & on ne sait quelle disposition in
87 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatrième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 28-32
u scandale qu’elles ont donné. Imagine avec quelle surprise, mêlée de joie , j’ai vu, en achevant de lire, que monsieur D’Alz
88 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
y revint quand ils parurent calmés. La ville ne put mieux marquer sa joie que par la comedie & le bal : la Reine l’acce
e de monde jusques dessus les toîts, les hommes jettoient des cris de joie , les femmes pleuroient de tendresse. Telle fut,
mp; signer la paix ; un Peuple aveugle qui fait également des foux de joie pour l’emprisonnement des Princes & pour leur
des chemins détournés, pour éviter la prison ; &, après une folle joie pour des biens imaginaires ou plutôt des vrais ma
coupables du crime de leze-majesté. Tout Paris avoit fait des feux de joie à la prison des Princes, il en fait autant à leur
re le Gouvernement de Bordeaux qui l’avoit mieux servi, & dont la joie éclata sur les ondes. Tous les navires furent gar
89 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
e l’auteur de la comédie le voulait ? On prendrait moins de part à la joie de ce hardi jeune homme, si elle n’était imprévue
90 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. » pp. 280-284
ue l’Eglise est dans la souffrance. En effet, s’abandonner alors à la joie , et se plonger sans reserve dans les plaisirs des
91 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
on, prestiges de Vénus, Plaisirs touchans des pleurs, sentimens de la joie , Tout ce qui plaît, qui charme, à ses yeux se dép
ereté de ce siecle. Ayant reçu, dit-il, la supplication des filles de joie de la grande Abbaye de Toulouse, qui se plaignent
x, & peuvent faire part de leurs privilèges. Jamais les filles de joie ne furent ni si nombreuses, ni si libres, ni si h
plus édifiante, parmi des douleurs effroyables qu’elle souffroit avec joie  ; elle n’eût désiré de vivre que pour prolonger s
92 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
ontrastées. On voit souvent un fonds de tristesse à travers un air de joie & un ris forcé, ou un fonds de joie à travers
tristesse à travers un air de joie & un ris forcé, ou un fonds de joie à travers des pleurs affectés & une tristesse
à gauche, paroîtroit à l’un accablé de tristesse, à l’autre plein de joie . Le portrait le rend parfaitement, de quelque côt
nnes, vieillards, jeunes gens, &c & toute sorte de sentimens, joie , tristesse, fureur, &c. l’Acteur entrant sur
93 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
assions humaines et les impriment dans les spectateurs émouvante à la joie , à la tristesse, à la colère, au regret, à l’amou
entrer dedans un Monastère. Tant y a que comme au ciel il y a grande joie entre les Anges sur un pécheur qui vient à la pén
94 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
ise. Aime-t-on donc la douleur ? tout le monde ne cherche-t-il pas la joie  ? On aime à être attendri, c’est l’effet de l’amo
un bon objet, et en éviter l’impureté. Tels étaient les sentiments de joie que me donnaient les amants sur le théâtre, lorsq
: malheur à vous, si vous ne vous corrigez. Qui voit les Acteurs avec joie , ne verra le Sauveur qu’avec douleur : « Videbunt
95 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
x choses extérieures, à perdre le souvenir de son état véritable : sa joie consiste dans cet oubli, et il suffit, pour la re
éparent, l’expression désordonnée de l’amoureux délire des héros, les joies et les tourments de l’amour, les descriptions enf
funestes. Voulons-nous trouver les sources abondantes d’une innocente joie et du véritable contentement, aussi bien que les
96 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
ême que ces Serpents, dont les piqûres mortelles répandent une fausse joie sur le visage de ceux qui en sont atteints. La na
insensiblement dans l’âme la pudeur et la Foi, avec le plaisir et la joie . Mais Molière a ruiné tout ce que ce sage Politiq
nne qui eût mine d’honnête homme, sortir satisfait de sa Comédie ; La joie s’était changée en horreur et en confusion, à la
97 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — CHAPITRE IV.  » pp. 109-114
ls remplissent des vues bien opposées ; ils servent à faire naître la joie , & procurent de solides avantages. Ce qui nou
98 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VII. » pp. 36-41
laindre, et les gens de bien, mes Pères, au lieu de prendre part à la joie profane de votre ridicule Ballet, gémiront de voi
99 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. » pp. 6-13
Tambour, et des autres Instruments, et qu’après cette vaine et courte joie ils se précipitent dans les enfers en un moment »
100 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
més ne le sentent pas. S’ils le sentoient, se livreroient-ils à cette joie insensée ? Quel contraste ! vous privez votre cor
e courage sait la combattre & la vaincre, en ressent la plus pure joie . & trouve dans la pureté de sa conscience le
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