vos paroles, et je m'en suis nourri, et elles ont rempli mon cœur de
joie
et d'allégresse. » C'est cette consolation divine
peut faire connaître à tout le monde, que rien n'éteint davantage la
joie
spirituelle que l'on ressent dans la lecture de l
tuelle que l'on ressent dans la lecture de la parole de Dieu, que les
joies
séculières et sensuelles, et principalement celle
ières et sensuelles, et principalement celles de la Comédie. Ces deux
joies
sont entièrement incompatibles. Ceux qui se plais
ux et de divertissement, et qu'il mettait toute sa gloire et toute sa
joie
à considérer les merveilles des œuvres de Dieu :
elon l'explication de S. Grégoire, que lorsqu'on se repaît des vaines
joies
du monde, les sens spirituels deviennent engourdi
ut jam spiritualia mandere et intelligere non valeant. » Or entre les
joies
du monde qui éteignent l'amour de la parole de Di
vos paroles, et je m'en suis nourri, et elles ont rempli mon cœur de
joie
et d'allégresse. » C'est cette consolation divine
peut faire connaître à tout le monde, que rien n'éteint davantage la
joie
spirituelle que l'on ressent dans la lecture de l
tuelle que l'on ressent dans la lecture de la parole de Dieu, que les
joies
séculières et sensuelles, et principalement celle
ières et sensuelles, et principalement celles de la Comédie. Ces deux
joies
sont entièrement incompatibles. Ceux qui se plais
x et de divertissements; et qu'il mettait toute sa gloire et toute sa
joie
à considérer les merveilles des ouvrages de Dieu
elon l'explication de S. Grégoire, que lorsqu'on se repaît des vaines
joies
du monde, les sens spirituels deviennent engourdi
ut jam spiritualia mandere et intelligere non valeant. » Or entre les
joies
du monde qui éteignent l'amour de la parole de Di
ent ; si ce n’est peut-être, dit-il, que ce fût dans l’occasion d’une
joie
publique, et extraordinaire, comme pour quelque v
, que les autres ; Car ils seront persuadés que les témoignages de la
joie
Chrétienne, qui est une joie toute spirituelle, e
ront persuadés que les témoignages de la joie Chrétienne, qui est une
joie
toute spirituelle, et toute en Dieu, ne sauraient
e l’Eglise, les Hymnes, et les Processions pour exprimer la véritable
joie
, que le saint Esprit inspire à nos cœurs ; et ce
aint Esprit inspire à nos cœurs ; et ce sont les seuls témoignages de
joie
que l’Eglise a reçus, et approuvés ; Au lieu qu’e
ux. En effet, si les danses d’aujourd’hui pouvaient convenir aveca la
joie
sainte de l’esprit Chrétien, pourquoi les condamn
urs qui sont destinés à la prière et à la piété, pour témoigner notre
joie
, s’il arrivait qu’on ne pût pas différer cette ré
l’on ne dise pas que cette tristesse n’était que passagère, et que la
joie
du successeur en effaçait entièrement le souvenir
ives de l’Eglise de Rome. On y parle à la vérité de consolation et de
joie
, mais on n’y perd point de vue la tristesse qui l
émissements et les pleurs de l’Eglise en des cris d’acclamation et de
joie
, et d’avoir fait succéder une abondance de consol
cesseur, et qu’on affectait de ne faire paraître devant lui que de la
joie
. Les vrais Chrétiens ont toujours été plus simple
e faisaient point de difficulté d’y témoigner que ce qui causait leur
joie
dans2 l’Election de leur Pasteur était qu’il avai
s. Comme l’âme Chrétienne doit avoir ses récréations, et vivre avec
joie
sans mélancolie. §. I. Ruse du Diable de persuad
ancolie, de se recréer, et se débander l’esprit, et vivre toujours en
joie
. Je prends la preuve de cette vérité, de la parol
é de nous défendre la tristesse, mais il a commandé, et recommandé la
joie
, et la gaieté à tous ceux qui font profession de
les justes se réjouissent en la présence de Dieu, et tressaillent de
joie
. »16 « Réjouissez-vous en notre Seigneur continue
liesse. »19 « Dans les maisons des justes il n’y a que des paroles de
joie
, mais d’une joie salutaire : »20 « ne vous donnez
s les maisons des justes il n’y a que des paroles de joie, mais d’une
joie
salutaire : »20 « ne vous donnez pas à Dieu avec
tristesse, regret, ou contrainte ; car Dieu se plaît à celui qui avec
joie
se donne à lui. »21 La raison de ceci se prend :
»21 La raison de ceci se prend : 1. Du côté de Dieu,Raisons de cette
joie
. Du côté de Dieu. la dignité et éminence duquel e
che ses vrais serviteurs de lui rendre leur devoir, et le rendre avec
joie
. 2. Du côté du prochainDu côté du prochain. qui e
, et qui excite en soi un désir de la vertu, voyant le plaisir, et la
joie
, avec laquelle vivent ceux qui l’aiment, et qui l
mpte d’amertume, de dédain, et de dégoût, vivre avec elle est être en
joie
continuelle. »25 3. Du côté de l’âme Chrétienne,
3. Du côté de l’âme Chrétienne,Du côté de l’âme. laquelle sans cette
joie
ne peut se plaire en sa vocation, ni s’avancer à
de la mélancolie, qu’on s’imagine être en cette occupation. Comme la
joie
et les récréations de l’âme Chrétienne ne sont pa
vons-nous dire, que l’âme vraiment Chrétienne, est en une continuelle
joie
. La première et la principale est l’intérieure,De
le joie. La première et la principale est l’intérieure,Deux sortes de
joies
. et de récréations. Les intérieures en l’âme car
’exercice et la pratique de la vertu, porte avec soi une grande paix,
joie
, et tranquillité de cœur, qui est comme un avant-
paix, joie, et tranquillité de cœur, qui est comme un avant-goût des
joies
, et des délices du Paradis : comme à l’opposite,
al n’a que peine et angoisse, l’homme vertueux gloire, honneur, paix,
joie
et repos en son âme» .31 La seconde est extérieu
er son personnage comme les autres. Différant à parler de la première
joie
, qui est intérieure, et qui accompagne toujours c
, et s’en riait avec ses compagnes : ne vous sera-t-il pas une grande
joie
, et une récréation toute divine, d’avoir si bien
me d’une Prédication, ou d’une Méditation ; et néanmoins avec tant de
joie
et de gaieté d’esprit, que tous ceux qui en offen
en ce sens que j’explique les paroles de David, « servez à Dieu en la
joie
» ;84 c’est-à-dire, faites que votre joie, et vot
avid, « servez à Dieu en la joie » ;84 c’est-à-dire, faites que votre
joie
, et votre récréation soit un service à Dieu, auss
, comme pour satisfaire à Dieu, pour les péchés qui vous ont privé de
joies
du Ciel, et vous ont engagé aux supplices d’un en
ex necessitate hilarem enim datorem diligit Deus. » Raisons de cette
joie
. Du côté de Dieu. 23. [NDA] Tertull. « Dii ab i
t exultationem. » Du côté de l’âme. Du côté du Diable. Deux sortes de
joies
. et de récréations. Les intérieures en l’âme 29.
II. Voilà, Mes Pères, de quels sentiments votre
joie
devait être tempérée. Si elle en avait été d’une
otre silence si affecté ? Est-ce que c’est la nature de ces sortes de
joies
profanes, qu’elles enivrent, et qu’elles font oub
extérieure de regret les sentiments de votre cœur qui nageait dans la
joie
de se voir délivré d’un Prélat incommode, dont la
uite ; semblables à ces femmes coquettes qui ne peuvent dissimuler la
joie
qu’elles ressentent à la mort de leurs maris, don
anses ne sont que des assemblées, où l’on donne des témoignages de sa
joie
, et de sa satisfaction sensible par le chant, ou
En effet cette sorte de témoignages extérieurs de contentement, et de
joie
, peuvent être bons, aussi bien que mauvais ; Et n
es, et donnait au son des Instruments d’autres marques visibles de sa
joie
intérieure, en action de grâces, et pour bénir la
lle alla au devant de son Père, avec des semblables démonstrations de
joie
, pour montrer combien elle était touchée et satis
s : quand ils seraient innocents, on voit bien que cette marque de la
joie
publique ne conviendrait pas avec le deuil solenn
, parce qu’on ne pouvait les célébrer qu’avec une démonstration de la
joie
publique. Cet esprit se conserve encore dans l’ég
ance, où l’on chante alléluia, qui est la figure du cantique et de la
joie
du siècle futur. Si le jeûne ne convient pas au t
ie du siècle futur. Si le jeûne ne convient pas au temps d’une sainte
joie
, doit-on l’allier avec les réjouissances profanes
qu’à votre tour vous vous réjouissiez quand ils s’attristeront. Leurs
joies
sont vaines et frivoles, et les vôtres seront sol
rivoles, et les vôtres seront solides et véritables ; l’objet de leur
joie
n’est que quelque chétive créature, et l’objet de
des vôtres sera le Créateur, vrai océan et abîme de tout bien ; leurs
joies
sont détrempées de mille amertumes, d’envie, de j
sion, les vôtres seront pures et sans aucun mélange d’aigreur ; leurs
joies
ne sont que pour quelques heures, quelques jours
ons, n’est-ce pas aux affligés ? En vérité ces âmes si remplies de la
joie
du monde ne sont donc pas propres à recevoir ces
ées. Certes, cette divine manne de la grâce, ces ravissements, et ces
joies
de la dévotion, ne se communiquent pas à ceux qui
s passions, et nous avons besoin d’une âme libre. Ils font naître des
joies
et des tristesses réelles pour des aventures imag
re que le tempérament où le sang domine, qui est le tempérament de la
joie
du monde, est moins propre à la dévotion, que cel
s hommes d’erreur. Ils s’imaginent se pouvoir partager entre ces deux
joies
, celle du ciel et celle de la terre, mais cela ne
ristesses, nos douleurs et jusqu’à nos frayeurs, mais n’a pris ni nos
joies
ni nos ris, et n’a pas voulu que ses lèvres, « où
fait dire au Sage : « J'ai estimé le ris une erreur, et j’ai dit à la
joie
: pourquoi me trompes-tu ? »Ecc. II. 2 [Ecclésiat
ou comme porte l’original : « J'ai dit au ris, tu es un fol, et à la
joie
, pourquoi fais-tu ainsi ? » pourquoi me transport
peines qui sont réelles ; mais n’en a pas voulu prendre le ris et la
joie
qui ont trop d’affinité avec la déception et avec
es âmes pieuses, par la consolation du Saint-Esprit, l’effusion d’une
joie
divine ; un plaisir sublime que le monde ne peut
n là qui ressemble à votre loi » : elle seule remplit les cœurs d’une
joie
, qui fondée sur la vérité, dure toujours. Pour ce
s que pour gagner son pain, il lui en faut encore pour le manger avec
joie
. Autrement il ne le gagnera pas longtemps. Ce Die
oncorde des citoyens ? Où est la fraternité publique ? Où est la pure
joie
et la véritable allégresse ? Où sont la paix, la
is-tu ces bons Genevois, ils sont tous amis, ils sont tous frères, la
joie
et la concorde règnent au milieu d’eux. Tu es Gen
rs plaisirs, mais en allant les partager. [...] Non, il n’y a de pure
joie
que la joie publique ! » « IlPage 263. y avait, d
mais en allant les partager. [...] Non, il n’y a de pure joie que la
joie
publique ! » « IlPage 263. y avait, dit Plutarque
Ce n'est guère à un Chrétien à se déclarer si fort le partisan de la
joie
, lui à qui les risques de son salut, la crainte d
x ceux qui pleurent, malheur à ceux qui rient ; le monde sera dans la
joie
, et mes disciples dans la tristesse. » Lui à qui
erd l'idée : « J'ai regardé le ris comme une erreur, et j'ai dit à la
joie
, pourquoi me trompez-vous ? Risum reputavi errore
larmes, inondé de sang, mourant sur une croix, si éloigné d'une folle
joie
, qu'on ne trouve pas qu'il ait jamais ri : « Beat
do vobis, non quomodo mundus dat », le Chrétien est toujours dans la
joie
, modeste, retenu, attentif sur lui-même, « gaudet
que le spectacle est le séjour des passions, mais non pas celui de la
joie
. La vraie cause de l'ennui est l'amour naturel du
faire sentir la vanité, et nous bien convaincre qu'il n'est point de
joie
pure sur la terre, qu'elle se trouve encore moins
r le vide où elle a laissé. Cette chute est inévitable : la véritable
joie
est le sentiment du bien-être, le spectacle n'est
l'obscurité d'une fosse, une bataille, etc. tout cela n'est pas de la
joie
, et ne rend pas heureux. L'Homme de qualité, le C
. Le théâtre ouvre la porte à tous les vices ; il remplit d'une folle
joie
qui sans cesse et sans mesure, sans pouvoir rien
bit. » Sur quoi portent tant de maux si réels ? Sur des fables. Ni la
joie
de la comédie, ni la tristesse de la tragédie, n'
entif et modeste, il ne connaît ni emportement, ni légèreté, ni vaine
joie
, ne se dissipe, ni ne dissipe les autres : « Fæde
Comme ceux qui aiment sincèrement la parole de Dieu et trouvent leur
joie
dans la méditation de ses saintes Ecritures, ont
s dents de ceux qui en mangent, c’est-à-dire qui se repaissant de ces
joies
déplorables, leurs sens spirituels s’engourdissen
ituent ses créatures en sa place, ils y cherchent cet agrément, cette
joie
, cette paix, ce repos qui ne se trouvent qu’en lu
éjouit, qu’on passe de l’espérance à la crainte, de la tristesse à la
joie
, des plaintes aux remerciements, de la frayeur à
rs tant de différentes affections, d’estime, de crainte, de désir, de
joie
, de tendresse ? Ne sont-ce pas autant de ressorts
divertissements, et avoir excité des mouvements d’amour, de haine, de
joie
, de tristesse, le cœur se ferme à ceux de la grâc
’engage de fuir les plaisirs des sens, et de faire consister toute sa
joie
dans les larmes de la pénitence, la rémission de
rysostome) car ce n’est pas à des Chrétiens à passer le temps dans la
joie
, aux Disciples d’un Dieu homme qui n’a jamais pri
Seizième Lettre. De madame D’Alzan. Lundi 30. P artagez ma
joie
! mon amie, j’ai fait un infidèle : Mademoiselle
er, se contenir : il allait, venait ; il levait les yeux au ciel ; la
joie
brillait sur son visage : il s’écriait, Quel bonh
rouble que je remarque sur son visage, cet embarras devant moi, cette
joie
qu’il ne peut cacher, que tout cela me flate ! Ma
pectateurs veulent ressentir de la douleur, et cette douleur est leur
joie
? D'où vient cela, sinon d'une étrange maladie d'
e douleur, il demeure attentif et pleure, étant en même temps dans la
joie
, et dans les larmes. Mais puisque tous les hommes
laisse pas d'être touché maintenant. Mais alors je prenais part à la
joie
de ces amants du Théâtre ; lors que par leurs art
tes et méchants à se ré jouir dans ce monde: le monde finira, et leur
joie
finira avec le monde ; Mais il faut que les juste
joie finira avec le monde ; Mais il faut que les justes mettent leur
joie
dans le Seigneur, afin qu'elle soit permanente, e
able comme lui. Il faut que nous mettions notre complaisance et notre
joie
, et que nous nous appliquions à le louer ; Il est
ies se regardent avec étonnement les unes les autres, et parlent avec
joie
dans l'Eglise de Dieu, des miséricordes qu'il leu
merveilleuses, et elles nous sont un sujet d'actions de grâce, et de
joie
: Mais si nous nous réjouissons à cause de ceux qu
ables ; ce sont des Spectacles salutaires qui remplissent l'esprit de
joie
. Dans le Sermon 18. des paroles du Seigneur.
s avez fait paraître si peu d’attachement, avec des démonstrations de
joie
qui conviennent mieux à une Courtisane qu’à l’Egl
le grand bruit des trompettes, ni par des acclamations et des cris de
joie
, mais en chantant doucement et modestement des Hy
l admirait la gravité de cette Compagnie, voyant dans une occasion de
joie
si publique et si solennelle leurs yeux baissés c
l’Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs, que pour rendre la
joie
au Spectateur attristé par la Tragédie, les Poëte
é, & que d’obscénités devoient remplir un Spectacle consacré à la
joie
, chez un Peuple qui dans sa Religion avoit des Fê
ctacle tragique. Par quelle bisarrerie l’homme qui ne souhaite que la
joie
, va-t’il chercher les objets qui l’attristent, pl
ouement d’une Comédie. Le rire n’est pas toujours le témoignage de la
joie
, & dans la véritable joie, comme celle que no
n’est pas toujours le témoignage de la joie, & dans la véritable
joie
, comme celle que nous cause une heureuse nouvelle
us serez dans ces agonies, il y aura des libertins qui seront dans la
joie
et dans le divertissement. Lorsque j’étais dans c
u m’a vu, la sainte Vierge et les Anges ont été les spectateurs de ma
joie
criminelle, et ont vu mon caractère de Chrétien p
une éternelle malédiction. « Malheur à vous, dit-il, qui cherchez la
joie
et les ris » : « Va vobis qui ridetis. » Je ne vo
u’on lui propose une partie de comédie ou de bal. Je vais chercher la
joie
, et peut-être que dès lors ma place est marquée d
euil et dans les larmes : que votre ris se change en pleurs, et votre
joie
en tristesse. SENTENCES DES PERES. Non di
prédestinés : Plorabitis et flebitis vos : mais le monde sera dans la
joie
, et rien de tous les plaisirs de la vie ne lui ma
, qu’après avoir vécu dans les pleurs, votre tristesse se changera en
joie
, mais dans une joie solide, durable, éternelle ;
u dans les pleurs, votre tristesse se changera en joie, mais dans une
joie
solide, durable, éternelle ; leur donnant à enten
rnelle ; leur donnant à entendre par une règle toute opposée, que les
joies
trompeuses du siècle n’aboutiront qu’à un souvera
tre félicité sur la terre, et qui la faites consister dans les vaines
joies
de la terre ! Mais du reste sans altérer en aucun
nts la grace de Jesus-Christ, et de rechercher maintenant les fausses
joies
qu’il vous présente dans une assemblée ou dans un
ons et les larmes : cependant votre sort sera préférable à toutes les
joies
du monde, et par où ? parce que toutes ces joies
férable à toutes les joies du monde, et par où ? parce que toutes ces
joies
du monde finiront bien-tôt, et qu’elles seront su
int Paul souhaitoit que les fideles fussent comblés de toute sorte de
joie
; et le même souhait qu’il faisoit pour ses disci
s Freres, et réjouissez-vous sans cesse : mais quelle doit être votre
joie
, cette joie intérieure et spirituelle dont Dieu r
réjouissez-vous sans cesse : mais quelle doit être votre joie, cette
joie
intérieure et spirituelle dont Dieu remplit une a
i, qui n’aspire que vers lui, qui ne veut se reposer qu’en lui, cette
joie
divine qui est au dessus de tous les sens, et que
irée. Plus vous renoncerez aux divertissements humains, et plus cette
joie
céleste se répandra avec abondance dans vos cœurs
r, que la Justice de Dieu leur reserve, nous puissions entrer dans la
joie
que notre Seigneur prépare aux prédestinés: Car s
re Seigneur prépare aux prédestinés: Car si nous voulons être dans la
joie
avec eux en ce monde, nous serons affligés avec e
e nom au repos, et à la tranquillité, ils en ont fait l'objet de leur
joie
, de leur application, et de leur gloire; et vous
y a-t-il de plus aimable, et de plus propre à nous donner une extrême
joie
; que d'être réconciliés avec Dieu ; que d'être éc
llant de gloire dans la pompe d'un magnifique triomphe ? Elle sera la
joie
des Anges ? Quelle sera la gloire des Saints qui
? Avec quelle admiration, avec quel plaisir, avec quels transports de
joie
et d'allégresse verrai-je tant de Rois, qu'on dis
Sauveur fait part à quelques âmes privilégiées, ce qui les comble de
joie
même au milieu des supplices, et les fait chanter
rcher en Dieu tes plaisirs et tes délices, il en est la source, toute
joie
qui ne vient pas de lui se termine par la douleur
s en étaient capables. C’était donc par ces témoignages extérieurs de
joie
, et par la Danse, qu’ils exprimaient autour d’une
la symphonie, pour regarder avec une attention toute ramassée, et une
joie
toute pure ce cruel spectacle. Les grands Seigneu
; mais des assemblées de divertissement où chacun ne cherchait que la
joie
. Ce qui a trompé l’Auteur de la Lettre ; c’est qu
lorsqu’ils commenceront à tomber dans la douleur, nous soyons dans la
joie
; de peur que si nous voulons à présent nous réjo
rop délicat, ô Chrétien ! si vous voulez dès ce monde ressentir de la
joie
: que dis-je, vous êtes dans le comble de la foli
rque, et la place des Combattants. Ne pouvez-vous donc vivre sans les
joie
du monde ; vous pour qui la mort doit avoir ses d
pectateurs veulent ressentir de la douleur, et cette douleur est leur
joie
? D’où vient cela, sinon d’une étrange maladie d’
ouleur, il demeure attentif et pleure, et étant en même temps dans la
joie
et dans les larmes. Mais puisque les hommes natur
t dire autre chose dans l’esprit de saint Thomas, qu’un mélange de la
joie
et de la modestie dans des paroles et des actions
l’Article suivant, saint Thomas condamne de péché mortel le ris et la
joie
immodérée. Je pourrais encore soutenir cela par
ce que dans la Comédie, il y a du côté des Spectateurs des ris et une
joie
immodérée, le Spectacle n’étant jamais bien reçu
crement réjoui. Or saint Thomas condamne de péché mortel le ris et la
joie
immodérée ; car aprés s’être fait cette question,
ci comme il répond : Il est écrit, le ris sera mêlé de douleur, et la
joie
se terminera par des pleurs : Ce que la Glose exp
leurs éternels. Mais dans la superfluité du jeu, il y a un ris et une
joie
immodérée : Donc il y a du péché mortel, parce qu
saint Gregoire de Nazianze faisait à la Campagne, pour autoriser les
joies
folles et pernicieuses que s’accordent les gens d
artificie. Faites-en faire de même aux Comédiens, et je m’écrierai de
joie
, en prononçant ces paroles de Jésus-Christ, Les p
t le péril : J’ai condamné, dit-il, le ris de folie, et j’ai dit à la
joie
; Pourquoi me trompez-vous si vainement ? Eccli.
e, se changent enfin dans une consolation éternelle ; au lieu que les
joies
dégénèrent en des pleurs qui ne finiront jamais.
sclaves du démon, dont il est dit, qu’ils passent leurs jours dans la
joie
, et qu’en un moment auquel ils pensent le moins,
e songent qu’à passer la vie dans le divertissement, et à donner à la
joie
tout le temps dont ils peuvent disposer ; ils acc
e toutes les folies du monde, et à les porter à ne rechercher que les
joies
véritables du Ciel, et ces biens si excellents, q
bornes si étroites aux plus honnêtes divertissements, elle permet les
joies
et les fêtes des Païens ; que ses lois toutes pur
ents du carnaval ? Quel homme de bon sens oserait les autoriser, ces
joies
licencieuses, par la proximité des jours de pénit
re de fortune flatte et éblouit, et qui n’a plus de goût que pour les
joies
et les fêtes mondaines ; dites-leur que selon sai
étaient contraires à la véritable sagesse et au bon sens ; et que ces
joies
n’étaient pas plus permises en carnaval qu’en Car
profanes du carnaval, et ne pas regarder comme criminelles toutes ces
joies
licencieuses. *. [NDA] M. le Comte de Bussy R
s passés pour la Religion Chrétienne. Elle voit avec surprise, que la
joie
succéde, dans l’ame de son élève, à la douleur &a
caractères ne sont pas mieux soutenus. Fatime marque à Zaïre que la
joie
& les nouveaux sentimens que le Sérail lui in
rir d’apoplexie, ou d’un coup de foudre, ou dans les transports d’une
joie
immodérée. Un autre peut ignorer des évenemens au
ne le verra plus. Il touche (dit Nérestan) à son heure derniere. La
joie
en nous voyant par de trop grands efforts, De ses
eu ; & tout-à-coup ce Héros oublie son intrépidité, succombe à sa
joie
, & expire. Assurément cette mort est trop mal
ns, interrompre un peu le cours de nos ennuis, et fixer un instant la
joie
fugitive ; mais ce n’est que pour rendre nos chag
eurs que tous ceux que peuvent donner les amusements du monde. Quelle
joie
pure et douce naît surtout de l’attachement invio
violable à son devoir et du renoncement aux plaisirs défendus ! Cette
joie
est inaltérable comme la vertu qui la produit, et
le que Tertullien n’a point oublié : il nous remet devant les yeux la
joie
des esprits célestes, la gloire des saints, la ra
ou quelque parole déshonnête, on voit que les plus fous sont ravis de
joie
, et s'emportent dans les éclats de rire. Ils leur
ui de l'adultère, on n'entend que des applaudissements et des cris de
joie
. Ce n'est qu'une feinte, dites-vous, c'est pour c
cette prostituée. C'est ainsi que nous jouirons dans l'esprit, d'une
joie
céleste e ineffable, qui ne sera point troublée p
, Sur le premier Verset du Psaume 32. Les uns mettent toute leur
joie
dans les choses de ce monde, les autres dans les
e ; Mais vous, dit le Roi Prophète à chaque juste, Mettez toute votre
joie
dans le Seigneur, et non pas dans les plaisirs de
a tristesse, et à la crainte salutaire qui nous mène au salut, et aux
joies
éternelles par la privation des fausses joies de
s mène au salut, et aux joies éternelles par la privation des fausses
joies
de ce siècle, les Conciles, et les Pères ont touj
bien de l’apparence qu’après le déluge les enfans de Noé danserent de
joie
d’être sortis de la prison de l’arche, car pendan
abolus insidians & assessor. Au reste, si S. Basile a parlé de la
joie
des Saints & des Anges sous la figure d’une d
ses de campagne aux fêtes locales, comme dans toutes les occasions de
joie
publique, & autrefois jusque dans les Eglises
oit dans ses chants, ses mouvemens, ses attitudes, que la liberté, la
joie
, le plaisir, les transports de Bacchus. On les at
e sur une figure réguliere, dans la vue de s’amuser, ou de marquer sa
joie
; le public ne va pas plus loin : Ces mouvemens n
eance confirment sa honte, la confusion de Vénus, la rage de Mars, la
joie
maligne des Dieux qui accourent en foule à ce spe
les plus libertines, dont la gaieté & la complaisance faisoit la
joie
, & à négocier tous les commerces galans des S
c’est le Dieu de la bonne chère, du divertissement & des fêtes de
joie
, comme Bacchus l’est du vin, & Vénus de l’imp
xhal) ; Comus au milieu, couronné de roses, comme tous les autres, la
joie
dans les yeux, le souris sur les lèvres, enivré d
subsister dans un cœur qui ne se nourrit que du mensonge ? Livré aux
joies
charnelles d’un monde corrompu, quel attrait peut
ersonnes qui, avant de connaître ce funeste plaisir, ne trouvaient de
joie
et de consolation que dans la pratique des œuvres
d’eux-mêmes ils excitent en eux des mouvements de haine, d’amour, de
joie
, de tristesse, qui sont d’autant plus déréglés, q
est de fuir toutes sortes de plaisirs, et de faire consister toute sa
joie
dans les larmes de la pénitence, dans le pardon d
l’approbation qu’ils donnent d’une commune voix aux Comédiens ; et la
joie
qu’ils ont de se rencontrer dans les mêmes sentim
ou quelque parole déshonnête, on voit que les plus fous sont ravis de
joie
, et s’emportent dans des éclats de rire. Ils leur
Augustin, Dans le liv. 3. de ses Conf. chap. 2.« de prendre part à la
joie
de ces amants de théâtre, lors que par leurs arti
selon les dispositions des Spectateurs : un Feu d’artifice excite la
joie
: une Pompe funèbre la tristesse, et ainsi des au
passions du cœur humain ; il y a telle représentation qui inspire la
joie
, la tristesse, la colère, l’amour, les larmes et
pleurent car ils seront consolés, Malheur à ceux qui vivent dans des
joies
, car ils seront accablés de tristesses. » Le mauv
line de l’Eglise, est une école de larmes et de pleurs, et non pas de
joies
et de délices : ce qui a fait dire autrefois à S.
érité louange, ayant été faites par un sentiment extraordinaire d’une
joie
sainte, et par un mouvement particulier du S. Esp
uronne et attife de certaine manière de ornement de tête, en signe de
joie
. à verbo Redimio.rachète cela en ces spectacles t
uronne et attife de certaine manière de ornement de tête, en signe de
joie
. à verbo Redimio. a. [NDE] quant et quant = aus
e que leur inspirait la gaieté. N’a-t-on pas lieu de penser que cette
joie
tumultueuse qu’ils ressentaient, dans quelque gra
hus. Le particulier à qui appartenait les vignes ravagées, célébra sa
joie
avec toute sa famille, par des danses & par d
s du monde, tels qu’on doit se les représenter, sont les enfans de la
joie
; ils ont donc existé dès que l’on a eu des sensa
es, en est une preuve certaine. En effet, on est convenu que c’est la
joie
& les délires du vin qui ont inspirés aux hom
dont il jouit, pour le plonger dans la douleur. La progression de la
joie
à la tristesse, nous est plus naturelle que du ch
rs que la Justice de Dieu leur réserve, nous puissions entrer dans la
joie
que notre Seigneur prépare à ses Elus. Car si nou
e notre Seigneur prépare à ses Elus. Car si nous voulons être dans la
joie
avec eux dans ce monde, nous serons affligés avec
à nos hôpitaux, vous le donnez là avec complaisance. Vous alliez avec
joie
vous divertir des passions d’autrui, et nourrir p
Dieux de l’Opéra que nous irons porter notre reconnaissance et notre
joie
? C’est au Dieu vivant que nous offrirons nos sol
les Jeux et les Spectacles publics, qu'ils nomment les Delicos, et la
Joie
du Peuple, ils n'en défendirent pas absolument la
li les cérémonies profanes, nous ne voulons pas néanmoins détruire la
joie
de vos Sujets dans les assemblées qu'ils font aux
plus indigne d'une si haute qualité, que de prendre part à ces folles
joies
des enfants du siècle.
plus indigne d'une si haute qualité que de prendre part à ces folles
joies
des enfants du siècle.
nos hôpitaux, vous le donnezb là avec complaisance. Vous alliez avec
joie
vous divertir des passions d’autrui, et nourrir p
Dieux de l’Opéra que nous ironsp porter votre reconnaissance et vôtre
joie
? c’est au Dieu vivant que nous offrirons nos sol
ir renoncé au diable, qui est notre ennemi mortel, nous redevenons sa
joie
et son trophée ; et lorsque nous sommes cause que
ait ainsi parler un Prophète de la part de Dieu. Ne soyez pas dans la
joie
, ô Israël, et ne faites pas retentir des cris d’a
sa vie. Un Chrétien se distingue de l’Infidèle, en ce qu’il ne met sa
joie
qu’en Dieu ; et le pécheur converti doit se disti
e prive des plaisirs même légitimes et permis, pour venger en lui ses
joies
déréglées, et ses plaisirs criminels. IV. RAIS
e, quoique fort rarement, se permirent des railleries innocentes. Une
joie
honnête qui ne blesse ni les mœurs ni les personn
s de la sagesse et de la modestie. Qui oserait faire l'apologie d'une
joie
indécente qui blesse la délicatesse de la pureté,
e faisait que de naître, se soit laissé emporter aux transports de la
joie
, jusqu'à danser familièrement avec le peuple, com
a danse n'est pas parmi nous une simple effusion vive et naturelle de
joie
, qui s'exprime par des mouvements cadencés. C'est
us sommes complices de ce parricide, et nous nous répandrons dans des
joies
vaines et mondaines ! il n’y a rien de si contrai
ner aux douceurs tranquilles de l’espérance, & ne produire qu’une
joie
mutuelle. Dans Voltaire, la joie de Luzignan est
’espérance, & ne produire qu’une joie mutuelle. Dans Voltaire, la
joie
de Luzignan est suspendue par la crainte de retro
reconnoissances Théatrales sont sans effet. Pour eux ces sentimens de
joie
, de tendresse, d’inquiétude inexplicables qui y b
ites, avec le Sage, « j’ai estimé le ris une erreur, et j’ai dit à la
joie
pourquoi me trompes-tu »Eccli. 2. , n’allons pas
céleste, l’ennui de cet exil. Dieu ne manquera pas de répandre cette
joie
toute spirituelle en vos cœurs, si vous lui faite
Phil. 4.. C’est ainsi que nous jouirons au-dedans de nous-mêmes d’une
joie
ineffable qui ne sera pas troublée par les remord
ouvert et toujours expliqué, ne prêche partout que le renoncement aux
joies
et aux vanités du siècle, il semble que des chrét
ut entier ; qui adopte la croix pour son partage, qui goûte une vraie
joie
et une vraie consolation dans les larmes de la pé
ntiments qu’un acteur exprime, passe tour à tour de la tristesse à la
joie
, de l’espérance à la crainte, de la pitié à l’ind
hoses ne le disent-elles pas assez clairement ? On ne voit point avec
joie
l’image d’un vice qu’on haït sincérement. Serm.
enfin que ce n’est pas moi qu’on aime, puisqu’on ne saurait cacher la
joie
qu’on a de retourner à Paris, de me quitter… Si c
, je me figure avec quel plaisir tu le reverras ! N’empoisonne pas ta
joie
; qu’elle soit pure comme ton âme sensible… Il te
dégoût pour la piété. Les devoirs que vous remplissez maintenant avec
joie
et facilité vous paraîtraient gênants et onéreux,
aires ? N’est-ce pas une barbarie que de couvrir, par les cris que la
joie
vous fait pousser au théâtre, les cris que la dou
toutes les passions, l’amour, la tendresse, la colère, la fureur, la
joie
, la tristesse, le désespoir ; pour toutes les nat
la grossiereté du peuple, ou la simplicité d’un enfant qui exprime la
joie
, ou dans un Maître qui apprend à danser ; ce n’es
e sont une dérision de Moyse & de l’Ecriture ; le peuple dansa de
joie
après sa délivrance, Moyse composa un cantique su
pas. La danse peint tout, le désespoir, la colère, les transports, la
joie
des amans. Cela est vrai encore ; mais ces tablea
e maintien décent, la froide retenue, N’imposent point de gêne à la
joie
ingénue ; Là le luxe, les rangs, les âges confo
uce que le miel, et que les rayons de miel ; et que la méditation des
joies
que tu me prépares dans ton ciel me ravisse de te
préjugés qui semblaient assez forts ; mais je ressentis une véritable
joie
de ce désaveu Iorsqu’il parut, et je doutais même
re ? Réponse. Par le mot danser, on entend ordinairement, sauter de
joie
, marcher, se tourner, se plier & se relever e
on & de piété, dansa devant l’arche du Seigneur pour témoigner la
joie
qu’il avoit de la voir entrer dans la ville de Jé
ericus vel Religionsus. 2. Que ce soit seulement dans le temps d’une
joie
convenable, comme d’une réjouissance publique :
appellent innocents, et que S. Augustin nomme lugendas lætitias, des
joies
déplorables, parce qu’elles sont des allumettes d
leur occupation de leurs divertissements ; il faut donc se faire une
joie
et un plaisir de s’occuper toujours ; et de faire
tissant, les perdent en les faisant rire, et meurent par cette fausse
joie
, comme ceux qui ont mangé de l’herbe Sardoniquec,
sur aucune Fille. Mais, répondrez-vous, il faut donc dire adieu à la
joie
, et au plaisir ; quand cela serait, il ne faut po
it son testament, et comme un bon et sage Père, il laissa au monde la
joie
et les plaisirs en partage ; mais pour les vérita
ndre sans crime ; et il y a, dit l’Apôtre aux Philippiens, une sainte
joie
, qui est selon Dieu. Réjouissez-vous, mais réjoui
a fermeté, de la dignité, des graces. C’est un amusement, un signe de
joie
, quelquefois un remède. Tout le monde danse natur
les, plus dignes de pitié que d’envie, font plutôt le supplice que la
joie
de ceux qui s’y livrent, les fatiguent plus qu’il
qui s’y livrent, les fatiguent plus qu’ils ne divertissent ; c’est la
joie
d’un frénétique qui attriste le Sage, ou l’amusem
d, qui dansa devant l’Arche. C’est une action unique, une effusion de
joie
, pardonnable à un transport de zèle, mais que jam
respirent que la pénitence, doivent-ils être employés aux excès d’une
joie
insensée ? 4.° Les danses publiques dans les paro
théatre, dans cette danse, reconnoîtrez-vous un pénitent ? à la folle
joie
, à ses courses insensées, à ses transports, à ses
quelle ardeur !… quel chaos !… quelle fatigue !… Que dis-je ? Quelle
joie
! quelle satisfaction ! La fatigue qui résulte de
rel de Rome, les favorisent ; ils consultent même les effets de cette
joie
périodique, et plus ces saturnales sont bruyantes
ses devoirs le soin d’aider et de provoquer ces manifestations de la
joie
et du contentement populaire. Que fait l’Eglise r
eux jeunes cœurs, l’union de deux familles, et dans lequel règnent la
joie
et peut-être aussi un peu plus que de la gaîté, e
, et d’autres par lesquels nous manifestons notre satisfaction, notre
joie
et nos plaisirs ? La triste condition de l’humani
ui prêtent à notre physionomie l’expression de la satisfaction, de la
joie
, des plaisirs, ne sont-ils pas, au contraire, ass
e : mais on ne veut point guérir, et l’on veut néanmoins sentir de la
joie
. Il faut donc que ce soit en devenant frénétique
œur, et qu’il est impossible qu’il n’approuve pas ce qu’il goûte avec
joie
. « Il est vrai que peu de personnes connaissent
e ; mais on ne veut point guérir, et l’on veut néanmoins sentir de la
joie
. Il faut donc que ce soit en devenant frénétique,
ur ; et qu’il est impossible qu’il n’approuve pas ce qu’il goûte avec
joie
, et qu’il soit autrement disposé que ce qu’il aim
s du peuple et des consciences, de faire un spectacle d’honneur et de
joie
des crimes publics ? La Religion Chrétienne a bea
surmontez, vous jouissez avec eux : les craintes, les espérances, les
joies
vous sont communes ; vous êtes d’esprit et d’affe
es Prophètes ; l'Hymne dont les Anges glorifient Dieu, et ce chant de
joie
qui nous excite à louer sa divine Majesté. Tout y
otion aucune ». Enfin elle fait son message, et il le reçoit avec une
joie
qui le décontenance, et le jette un peu hors de s
soit faite en toutes choses ». Cela étant arrêté de la sorte avec une
joie
extrême de la part du bonhomme, Panulphe le prie
de dehors reconnaissable. Cette forme est en général quelque motif de
joie
, et quelque matière de plaisir que notre âme trou
ons quelque chose ridicule. Or comme la Raison produit dans l’âme une
joie
mêlée d’estime, le Ridicule y produit une joie mê
produit dans l’âme une joie mêlée d’estime, le Ridicule y produit une
joie
mêlée de mépris ; parce que toute connaissance qu
ujet que dans Panulphe : mais c’est que l’âme, naturellement avide de
joie
, se laisse ravir nécessairement à la première vue
rte dans la dernière tout ce qui nous a charmés et nous a donné de la
joie
dans la première ; ce qui n’est autre que le Ridi
sion ; donc il n’y a rien de plus opposé au sentiment passionné d’une
joie
amoureuse, que le plaisir spirituel que donne le
e le mépris qui enferme cette connaissance est toujours accompagné de
joie
: or cette joie et ce mépris composent le mouveme
enferme cette connaissance est toujours accompagné de joie : or cette
joie
et ce mépris composent le mouvement qu’excite le
age. Et parce qu’une grande tristesse abat les sens, comme l’excès de
joie
les élève trop, il se doit recueillir en soi-même
nuel, son être est en son action, et ne peut avoir autre repos que la
joie
qu’elle reçoit par les deux plus nobles et excell
Les nations plus farouches se sont accoutumées en la douceur de cette
joie
, aux biens de la paix, encore que leur inclinatio
ommée, dites-vous, partira pour aller annoncer par toute la terre, la
joie
de la Ville, le mérite du Héros, et les honneurs
ent dans les plaisirs, et qui ont le cœur rempli de toutes les folles
joies
du monde ? « Quanto magis super omnem domum gaudi
rin ni de tristesse, ains de toute et incompréhensible consolation et
joie
, nous aimant plus que jamais n’a aimé sa femme, n
nt plus que jamais n’a aimé sa femme, nous veut plus remplir de toute
joie
et délectation, ayant bien montré combien il aime
it derrière elle au Spectacle ; je les vis se parler à l’oreille ; la
joie
brillait dans leurs regards… Voilà donc ce qu’il
ent dans les plaisirs, et qui ont le cœur rempli de toutes les folles
joies
du monde ? « Quanto magis super omnem domum gaudi
théatre. Pour se mettre à la portée du peuple, ce Saint représente la
joie
, le plaisir, les fêtes des bien-heureux dans le c
; de l’harmonie, une tranquillité inaltérable, une paix parfaite, une
joie
, un transport, qui va jusqu’à l’ivresse : Inebri
danse des damnés, le salle de l’enfer, plutôt que l’image des chastes
joies
du paradis. Jamais un chrétien, un homme sage, ne
absurde. Mais il est vrai que les Saints sont dans des transports de
joie
. Exultabunt, c’est-à-dire, se donnent des marques
ports de joie. Exultabunt, c’est-à-dire, se donnent des marques de la
joie
, dont ils sont comblés. Nous ne connoissons pas l
mp; nous nous gardons bien de les avilir par la ressemblance avec les
joies
basses, indécentes & criminelles du monde. Le
veu, un coup de pinceau, qui n’y soit destiné ? Quel triomphe, quelle
joie
, quand il produit cet effet ! quelle tristesse, q
e c'est un amour de passion et d'attache, qui nous fait trouver notre
joie
et notre plaisir dans cette créature. Un Chrétien
e c'est un amour de passion et d'attache, qui nous fait trouver notre
joie
et notre plaisir dans cette créature. Un Chrétien
l’amour de lui et pour lui plaire ? qui ne craint pas dans ces folles
joies
et dans ces folles douleurs, d’étouffer en soi l’
c’est-là que l’ame se livre toute entiere aux divers mouvemens de la
joie
& de la tristesse, de l’espérance & de la
de la modération des plaisirs, de la perversité des maximes & des
joies
mondaines, de sorte que tout l’Evangile lui-même
rt & toujours expliqué, ne prêche par-tout que le renoncement aux
joies
& aux vanités du siécle : instruits par tant
out entier, qui adopte la Croix pour son partage, qui goûte une vraie
joie
& une vraie consolation dans les larmes de la
entimens qu’un acteur exprime, passe tour à tour de la tristesse à la
joie
, de l’espérance à la crainte, de la pitié à l’ind
subsister dans un cœur qui ne se nourrit que du mensonge ? Livré aux
joies
charnelles d’un monde corrompu, quel attrait peut
, vous, qui avant que de connoître ce funeste plaisir, ne trouviez de
joie
& de consolation que dans la pratique des œuv
pectacles, parce que le nombre en est trop grand, s’ensuit-il que ces
joies
publiques soient autorisées ? Ce qu’on peut en co
logien rigide, mais à un homme du monde qui n’étoit pas ennemi de ses
joies
, à un courtisan aussi illustre par les sentimens
nt qu’à rendre coupable & mettre le trouble dans l’ame : mais les
joies
qu’inspire la Réligion sainte sont d’autant plus
prit, à la bonne heure : mais quoi ! le divertissement innocent d’une
joie
pure & simple ne peut-il vous suffire ? Quell
plus grands ressorts de l’ame ? tantôt ces terreurs qui préparent aux
joies
inopinées, tantôt ces suspensions dans l’attente
en aussi ce qu’on prétend, & on n’y réussit que trop bien. Ici la
joie
éclate, ailleurs les larmes coulent ; & dans
ons aussi agréablement qu’il les compose. Ce sont de vraies filles de
joie
, mais bien nées, avec qui l’on peut souper sans i
oleurs en est le héros. Il est pris par la trahison de deux filles de
joie
, & condamné au dernier supplice. Il a sa grac
les : M. de Harlay en avoit un peu moins) le mène loin. Les filles de
joie
l’en ont remercié par une jolie requête qu’elles
goût, cette petite bienséance, plus précieuse que modeste, qui tue la
joie
, & laisse vivre le libertinage que Moliere au
es sentiments humbles et chrétiens dont elle est pleine, je vois avec
joie
que quelques mots un peu trop forts qui m’avaient
iculier de ceux qu’on commet au théatre ; plein de confiance & de
joie
, il parle avec plaisir & avec fruit de ce qu’
s nuit à votre ame. Tout cela vous afflige ? Cette affliction fait ma
joie
parce qu’elle est le commencement de votre conver
ptienne, fallût-il lui laisser votre manreau. Ainsi goûterez-vous une
joie
ineffable qui ne sera point troublée par les remo
acles des exercices religieux. Cette loi ordonnait qu’on y modérât la
joie
dissolue du peuple, et pour y mieux réussir, qu’o
ts répondent à ses délices, sa misère à son opulence, ses larmes à sa
joie
profane, son désespoir à sa présomption : « Quant
oute encore en bien des endroits, des chants, des danses, des feux de
joie
, des illuminations, des représentations muettes,
s, de la modération des plaisirs, de la perversité des maximes et des
joies
mondainesbq ? » Comment ose-t-on avancer que l’Ev
r honneur, et des jours fixés pour faire régulièrement le service. La
joie
la plus vive s'y déploie par toute sorte de ris,
et, et nous le cherchons, nous l'embellissons, nous le savourons avec
joie
, nous en faisons un art, un métier, un bonheur. P
sir de secourir les malheureux, l'admiration des ouvrages de Dieu, la
joie
de sa présence, l'espérance des biens célestes. L
surprise d'un coup de théâtre, la pitié pour un amant malheureux, la
joie
du succès de quelque fourberie ; tels sont les or
acrée de sa Majesté, tout le monde s’efforçant d’en faire paraître sa
joie
, le Te Deum fut chanté dans toutes les Eglises de
ndre sur vous ; que vos ris se convertissent en gémissements et votre
joie
en tristesse. » Il y a encore plusieurs autres pa
trouvent les livres saints, et les lectures sacrées ; là se trouve la
joie
des Justes ; et le salut de ceux qui les écoutent
oute Divine, et tout plein de gloire. Considérez quelle sera alors la
joie
des Anges et la consolation des saints qui auront
és, avec leur Jupiter, et ceux qui ont été leurs panégyristes. Quelle
joie
aurez-vous de voir aussi ces cruels persécuteurs
eureront, de peur que si nous nous abandonnons comme eux à de fausses
joies
; nous ne soyons un jour condamnés à pleurer amèr
i suis cette fille inconnue ! C’est moi qui suis votre nièce ! Quelle
joie
pour cette malheureuse de trouver dans la femme d
a fait naître ; enfin tout Paris en est occupé. Si la piéce prend, la
joie
, les jugemens, les critiques, tout redouble. Si e
; et c’est une honte au peuple spirituel, de flatter les sens par des
joies
que le peuple charnel ne connaissait pas. Page 3
ns elles nous aurions toujours été privés de cet aimable enfant de la
joie
. C’est dans le sein des différens plaisirs qu’ell
es, c’est-à-dire au Théâtre-Italien9. Il s’en consola bientôt, par la
joie
qu’il eut d’être honnoré du titre de second Théât
M. Bossuet, Pag. 619.« ce que c’est en l’homme qu’un certain fond de
joie
sensuelle, & on ne sait quelle disposition in
u scandale qu’elles ont donné. Imagine avec quelle surprise, mêlée de
joie
, j’ai vu, en achevant de lire, que monsieur D’Alz
y revint quand ils parurent calmés. La ville ne put mieux marquer sa
joie
que par la comedie & le bal : la Reine l’acce
e de monde jusques dessus les toîts, les hommes jettoient des cris de
joie
, les femmes pleuroient de tendresse. Telle fut,
mp; signer la paix ; un Peuple aveugle qui fait également des foux de
joie
pour l’emprisonnement des Princes & pour leur
des chemins détournés, pour éviter la prison ; &, après une folle
joie
pour des biens imaginaires ou plutôt des vrais ma
coupables du crime de leze-majesté. Tout Paris avoit fait des feux de
joie
à la prison des Princes, il en fait autant à leur
re le Gouvernement de Bordeaux qui l’avoit mieux servi, & dont la
joie
éclata sur les ondes. Tous les navires furent gar
e l’auteur de la comédie le voulait ? On prendrait moins de part à la
joie
de ce hardi jeune homme, si elle n’était imprévue
ue l’Eglise est dans la souffrance. En effet, s’abandonner alors à la
joie
, et se plonger sans reserve dans les plaisirs des
on, prestiges de Vénus, Plaisirs touchans des pleurs, sentimens de la
joie
, Tout ce qui plaît, qui charme, à ses yeux se dép
ereté de ce siecle. Ayant reçu, dit-il, la supplication des filles de
joie
de la grande Abbaye de Toulouse, qui se plaignent
x, & peuvent faire part de leurs privilèges. Jamais les filles de
joie
ne furent ni si nombreuses, ni si libres, ni si h
plus édifiante, parmi des douleurs effroyables qu’elle souffroit avec
joie
; elle n’eût désiré de vivre que pour prolonger s
ontrastées. On voit souvent un fonds de tristesse à travers un air de
joie
& un ris forcé, ou un fonds de joie à travers
tristesse à travers un air de joie & un ris forcé, ou un fonds de
joie
à travers des pleurs affectés & une tristesse
à gauche, paroîtroit à l’un accablé de tristesse, à l’autre plein de
joie
. Le portrait le rend parfaitement, de quelque côt
nnes, vieillards, jeunes gens, &c & toute sorte de sentimens,
joie
, tristesse, fureur, &c. l’Acteur entrant sur
assions humaines et les impriment dans les spectateurs émouvante à la
joie
, à la tristesse, à la colère, au regret, à l’amou
entrer dedans un Monastère. Tant y a que comme au ciel il y a grande
joie
entre les Anges sur un pécheur qui vient à la pén
ise. Aime-t-on donc la douleur ? tout le monde ne cherche-t-il pas la
joie
? On aime à être attendri, c’est l’effet de l’amo
un bon objet, et en éviter l’impureté. Tels étaient les sentiments de
joie
que me donnaient les amants sur le théâtre, lorsq
: malheur à vous, si vous ne vous corrigez. Qui voit les Acteurs avec
joie
, ne verra le Sauveur qu’avec douleur : « Videbunt
x choses extérieures, à perdre le souvenir de son état véritable : sa
joie
consiste dans cet oubli, et il suffit, pour la re
éparent, l’expression désordonnée de l’amoureux délire des héros, les
joies
et les tourments de l’amour, les descriptions enf
funestes. Voulons-nous trouver les sources abondantes d’une innocente
joie
et du véritable contentement, aussi bien que les
ême que ces Serpents, dont les piqûres mortelles répandent une fausse
joie
sur le visage de ceux qui en sont atteints. La na
insensiblement dans l’âme la pudeur et la Foi, avec le plaisir et la
joie
. Mais Molière a ruiné tout ce que ce sage Politiq
nne qui eût mine d’honnête homme, sortir satisfait de sa Comédie ; La
joie
s’était changée en horreur et en confusion, à la
ls remplissent des vues bien opposées ; ils servent à faire naître la
joie
, & procurent de solides avantages. Ce qui nou
laindre, et les gens de bien, mes Pères, au lieu de prendre part à la
joie
profane de votre ridicule Ballet, gémiront de voi
Tambour, et des autres Instruments, et qu’après cette vaine et courte
joie
ils se précipitent dans les enfers en un moment »
més ne le sentent pas. S’ils le sentoient, se livreroient-ils à cette
joie
insensée ? Quel contraste ! vous privez votre cor
e courage sait la combattre & la vaincre, en ressent la plus pure
joie
. & trouve dans la pureté de sa conscience le
▲