crivent, et par rapport aux mœurs, et par rapport à l’éducation de la
jeunesse
. Ces autorités sont ici d’un grand poids, quoique
s de collège : « Tant d’hommes consacrés à Dieu, qui osent exercer la
jeunesse
à ces amusements ridicules, devraient bien se con
y est profanée. Néanmoins quand en un collège il sera jugé utile à la
jeunesse
de représenter quelque histoire, on le pourra tol
e, qui ne doivent pas être mis sur la scène. On ne le tolère qu’à une
jeunesse
honnête, dans un collège, sous les yeux des Régen
ant fait une tragédie du sacrifice d’Abraham pour l’instruction de la
jeunesse
, la Congrégation des Pasteurs de Genève empêcha q
diants, et y entremêlent des danses et des ballets. Je veux que cette
jeunesse
innocente y conserve ordinairement sa pureté. Mai
erait blâmer ce que fait un corps si respectable ? chargé d’élever la
jeunesse
, voudrait-il la corrompre ? destiné à instruire,
ui sera assez rigoureux pour condamner dans les collèges celles d’une
jeunesse
réglée, à qui les maîtres proposent ces exercices
ui s’est dévouée avec tant de zèle et de succès à l’instruction de la
jeunesse
. « Que les tragédies et les comédies, qui ne doiv
p. 234. III. part. du Compte rendu.). IV. Partie. Le Plaisir forme la
Jeunesse
aux vraies vertus, aux vertus propres de la Relig
elle permet. Tant de plaisirs réunis gagnent à coup sûr le cœur d’une
jeunesse
trop peu éclairée pour aimer la vertu pour elle-m
femmes et des jeunes gens qui aiment la parure. Ballet général. « La
jeunesse
, formée à l’école du plaisir, et devenue si diffé
, à la pratique des vertus chrétiennes, et à la bonne éducation de la
jeunesse
. Et sans doute que dans les nouveaux collèges le
ient de bonnes intentions, qu’ils voulaient faire aimer la vertu à la
jeunesse
, en l’unissant avec le plaisir. Si l’on n’entend
rte sur le ridicule. A-t-on pu ne pas sentir que c’est apprendre à la
jeunesse
à se jouer des choses saintes, la familiariser av
ns. Quels principes et quelle éducation ! Serait-ce bien connaître la
jeunesse
et sa fragilité, ces cœurs tous neufs et leur sen
in luxuriosa oblectamenta et insaniam cecidisse. » On peut laisser la
jeunesse
lire toute sorte de livres, fréquenter toute sort
ngers à la fois, c’est-à-dire qu'il faut abandonner l'éducation de la
jeunesse
, la livrer à elle-même, et la laisser perdre. S'i
une belle oraison contre la comédie, que le spectacle soit utile à la
jeunesse
, il faut au contraire l'abolir pour la sûreté de
dit Platon (L. 2. de Republic.), deux choses pour l'éducation de la
jeunesse
, lui inspirer la honte du mal, et lui donner le g
osé aux progrès dans les sciences que la fréquentation du théâtre. La
jeunesse
y perd absolument le goût de l'étude, et constamm
d'Ecrivains qui ont inondé la France de livres sur l'éducation de la
jeunesse
, n'aient pas songé à lui interdire le théâtre. Le
vigorem, nec in scena sedeat plausor. Histrionibus » (Sat. L. 1.) La
jeunesse
a d'autant plus à craindre le théâtre, que c'est
dépit de ne plus jouir des plaisirs qu'on avait autrefois goûtés. La
jeunesse
est l'âge le plus susceptible des impressions du
indifférente dans un âge avancé, elle est infiniment dangereuse à la
jeunesse
, on doit absolument la lui interdire. Qu'on ne ci
res. Voici quelques exemples frappants des effets du spectacle sur la
jeunesse
. « Madame de Longueville (dit l'Auteur de sa vie,
nt sur le théâtre leurs vertus apparentes et leur saine morale sur la
jeunesse
qui s'y trouve, s'y font aisément sentir. Celui q
ansons qui raillant la sagesse, Au tendre et fol amour instruisent la
jeunesse
», Dit l'Abbé de Villiers (L. 2. Ep. 2. pag.
antes de l'Opéra et des deux comédies de Paris font plus de tort à la
jeunesse
Française qu'elles ne donnent de plaisir et de lu
xes. Le P. Porée Jésuite, l'un des plus distingués instituteurs de la
jeunesse
par ses vertus et par ses talents, a laisse deux
ière qu'à la Comédie Française, ce serait d'ailleurs un piège pour la
jeunesse
, de lui faire goûter le théâtre de si bonne heure
s discours en firent exempter ce grand homme. Ces jeux insensés d'une
jeunesse
pétulante n'auraient pas apparemment été l'objet
é aux éclats de rire et aux acclamations réitérées de cette studieuse
jeunesse
, surtout aux scènes où l'on joue les Avocats et l
ns et les Philosophes ne parurent pas sur le théâtre scolastique ; la
jeunesse
dans les uns, la sainteté de l'état dans les autr
regarder le spectacle comme contraire à la piété, à l'éducation de la
jeunesse
, même des filles, qui ont moins de prétexte et pl
e, La Politique, livre VII, chapitre XVII]., qu’il n’y admet point la
jeunesse
pour y voir ni les comédies ni même les tragédies
s, et d’autres grands crimes dont ce philosophe ne voulait pas que la
jeunesse
entendît seulement parler, bien loin de les voir
ais pourquoi il ne voulait pas étendre plus loin cette précaution. La
jeunesse
et même l’enfance durent longtemps parmi les homm
ucation Mariana, Jouvenci, &c. l’ont toujours cru pernicieux à la
jeunesse
. Quelques Auteurs modernes ont paru moins séveres
Universités ne risquoient gueres, de s’aller corrompre au théatre. La
jeunesse
ne le connoissoit que dans les places publiques &
ont bien changé, la scene a si bien gagné de proche en proche, que la
jeunesse
déserte l’école & y court en foule. L’Univers
uger de la réforme du théatre & des enseignemens qu’on donne à la
jeunesse
, on la mene aux spectacles. Quelques soi-disans P
uelques soi-disans Philosophes ont avancé qu’il étoit bon de mener la
jeunesse
à la comédie, pour favoriser la population &
interdit toutes les actions & les paroles licentieuses devant la
jeunesse
, à plus forte raison ne permet-elle pas de les in
te frivole défaite ! La comédie est une especé de thermometre pour la
jeunesse
; elle en fait connoître les passions, les dévelo
été des femmes. Il en est comme des alimens & des tempéramens. La
jeunesse
est le temps où le danger est le plus grand, &
vice, non seulement touche à sa corruption, il est déjà corrompu. La
jeunesse
qu’on mene à cette école empoisonnée, ne s’en pré
s prétendent que le théatre est la bonne école, que l’éducation de la
jeunesse
exige qu’on fasse fréquenter les spectacles &
amp; l’éleve à des mouvemens extraordinaires. On n’apprend point à la
jeunesse
des danses de théatre, on ne les danse point au b
. Les Sages du Paganisme ont condamné les spectacles, surtout pour la
jeunesse
, non à cause de l’idolatrie, puisque c’étoit pour
nature même des spectacles, il ne faut pas allumer les passions de la
jeunesse
, elles n’y sont que trop vives, ni représenter mê
hose. Est-ce là une leçon à donner, une expérience à faire faire à la
jeunesse
? Une passion dût-elle contribuer à en corriger u
foiblir & la créance & la pratique ? Faut il qu’on donne à la
jeunesse
l’idee, le goût, le modele, l’exercice de ces err
n usage utile aux bonnes mœurs, pourroit servir à l’instruction de la
jeunesse
; mais le theatre empoisonne tout. Sous une appar
es, une fête singuliere à l’honneur de la vertu, pour l’inspirer à la
jeunesse
. La fille du village dont la sagesse, la modestie
ses Modelemens ; cet Exercice doit être par-là doublement utile à la
Jeunesse
, qu’il prépare à remplir réellement dans la Socié
onsieur Des Tianges à ce sujet. [Des Arcis lisant :] On sait que la
Jeunesse
Romaine jouait exclusivement les Atellanes. Les N
le cœur, pour l’esprit, & pour le corps : n’envisager dans cette
Jeunesse
que le service présent, c’est la perdre : lui fai
Il est sur-tout indispensable qu’on leur donne des mœurs. Alors cette
Jeunesse
, entrée dans la carrière, de l’aveu de ceux dont
on le priverait de tout ce qui ne serait pas essenciel pour former la
Jeunesse
: j’opinerais même encore à ce que son Orquestre
des danses qui ne peuvent être qu’une semence de corruption pour une
jeunesse
capable dans cet âge tendre de toute sorte d’impr
te Compagniea, dont un des principaux emplois est l’instruction de la
jeunesse
. « Qu’elles ne soient faites qu’en latin ; que l’
audra faire. Qu’ils n’aient enfin en tout cela que le bien seul de la
jeunesse
qu’ils ont à conduire, et la plus grande gloire d
pas excessive, et qu’elle va d’ailleurs au bien de l’éducation de la
Jeunesse
qui est un bien solide, nous ne pouvons ne pas l’
e fut vraiment une école de vertus, de grandeur et d’héroïsme pour la
jeunesse
athénienne. Les mères pouvaient y conduire leurs
actions au spectacle, et sur lesquels la scène n’a plus d’action ; la
jeunesse
qui va y puiser de bonnes ou de mauvaises leçons.
; la jeunesse qui va y puiser de bonnes ou de mauvaises leçons. Cette
jeunesse
si brillante, si pleine d’avenir, l’espoir de son
âtres la corrompent, n’êtes-vous pas responsables de ses erreurs ? La
jeunesse
est impressionnable, et les premières sensations
rts des deux personnages à se tromper, s’intimider, se tuer ; d’où la
jeunesse
peut retirer d’épouvantables leçons de mensonge,
et aucun mérite littéraire. Je me demanderai seulement quel fruit la
jeunesse
peut en retirer. L’aplomb de Stella dans son apos
racas, aux grandes maximes qui se débitent sur nos Théatres, comme la
jeunesse
dévore celles d’Euripide, n’est qu’un enfant que
de chaleur & des plus vives impressions. Ainsi je voudrois que la
jeunesse
qui se destine au Théatre les rejettât absolument
dans leur pays d’une manière trop favorable à la licence. A Rome, la
jeunesse
était plongée dans la débauche des Courtisanes et
s, des hommes et de vieilles femmes, qui font le métier de séduire la
jeunesse
; et, en cela, quoique le mal soit toujours le mê
vais exemple des deux enfants de l’Avare est un poison mortel pour la
jeunesse
, devant qui cette Pièce est représentée : les jeu
ur entrer dans l’éternité, il ait rappellé au public les écarts de sa
jeunesse
. La premiere piece de ce jeune homme à cheveux bl
nt toutes ces qualités au talent du théatre qu’il avoit exercé dès sa
jeunesse
, il eût réussi mieux qu’un autre à remplir son pr
cette mascarade de leurs enfans. C’est, disent-ils, pour donner à la
jeunesse
la hardiesse, le ton, la contenance, pour parler
qui président aux pieces de College ? Ciceron prit ces leçons dans sa
jeunesse
; déclamoit-il des scénes ? Roscius qui excelloit
es comédies de Térence aux offices de Cicéron, dans l’éducation de la
jeunesse
, afin de lui inspirer de bonne heure les bonnes m
lâmable pour la licence ; Plût-à-Dieu, dit ce grand instituteur de la
jeunesse
, qu’Afranius n’eût pas souillé ses drames par les
indulgente ? Que penser d’un livre qui ne les craint pas même pour la
jeunesse
. Térence fût-il exactement purgé de toute express
que peu à réformer dans Térence, pour en faire un aliment propre à la
jeunesse
; il faudroit le résoudre en entier ; il est impo
unies par le mépris. Voilà vraiment une belle compagnie à donner à la
jeunesse
, de belle conversation à leur faire traduire &
lpomene & à Thalie, sous les étendars desquelles il avoit dans sa
jeunesse
glorieusement combattu, & s’être enseveli dan
ontre la Comédie, tous la regardent comme une peste, au moins pour la
jeunesse
, como peste por lo menos de la juventud. D. Ramir
toutes les facultés de l’ame. De-là, elle souffle la licence parmi la
jeunesse
, elle réveille l’impudicité dans la vieillesse, e
dre. 2°. Qu’il est nécessaire comme un remède contre l’oisiveté de la
jeunesse
& ses dangers. Des principes si relâchés form
les passions pour ne pas trahir leur cause : le Spectacle est pour la
jeunesse
, ce qu’est un peu d’eau pour un brasier ardent, e
ontre la Comédie, tous la regardent comme une peste, au moins pour la
jeunesse
, como peste por le menos de la juventud . D. Ram
toutes les facultés de l’ame. De-là, elle soufle la licence parmi la
jeunesse
, elle réveille l’impudicité dans la vieillesse, e
dre. 2°. Qu’il est nécessaire comme un remède contre l’oisiveté de la
jeunesse
& ses dangers. Des principes si relâchés form
les passions pour ne pas trahir leur cause : le Spectacle est pour la
jeunesse
, ce qu’est un peu d’eau pour un brâsier ardent, e
e Basteleriea et de jeux sur échafauds est déshonnête, et corrompt la
Jeunesse
. en son art déshonnête, et vilaine manière de viv
e Basteleriea et de jeux sur échafauds est déshonnête, et corrompt la
Jeunesse
. Deuter. 225. La loi défend que les hommes se dé
umeur difficile des vieillards, leur avarice, leur sévérité envers la
jeunesse
, leur facilité à se laisser tromper. Mais l’impud
que l’on y tourne toujours en ridicules ceux qui veulent corriger la
jeunesse
, et arrêter le cours de ses désordres. La Tragédi
de leurs talents & de leurs sociétés. C’est au Collége où la
jeunesse
reçoit les premiers élemens de Littérature &
le de l’instruction. C’est par ses douceurs qu’on y dévoloppe dans la
jeunesse
les germes féconds des talens. On n’y voit guére
, ou qui nous inondent de brochures, sont de la seconde classe. Cette
jeunesse
entre dans le monde qui ne la connoît pas, &
r tous les Bals & les lieux d’assemblée. Quelle doctrine pour la
jeunesse
en ce trait du malade imaginaire ! Aim
our la jeunesse en ce trait du malade imaginaire ! Aimable
jeunesse
, Profitez du tems, De vos jeu
rtaine, usons des créatures, enyvrons-nous des vins exquis, que notre
jeunesse
ne se passe point sans en avoir cueilli la fleur
roman entreprend de les détromper ; mais c’est sur-tout au bien de la
jeunesse
qu’il croit travailler en écrivant ces mémoires.
ordinaires des spectacles la candeur et l’intéressante naïveté de la
jeunesse
. Concevoir une extravagance, et la faire adopter,
quelle on s’est emparé de la creuse et fatale invention qui dévoue la
jeunesse
au théâtre. On a vu dans telle ville plus de cent
tour à tour. Mais dans l’ivresse de vos débauches, vous respectiez la
jeunesse
. C’étoit chez vous un crime odieux à la société,
légions, et repousser les ennemis de la patrie ? quand au lieu d’une
jeunesse
mâle et vigoureuse, on ne trouvera plus que de pe
ile ou d’honorable à la société. Mais que dans l’essor de la première
jeunesse
, dans la crise du développement des qualités qui
iblesse de tempérament, quel dépérissement de force et de santé ! Une
jeunesse
vermeille et vigoureuse est devenue une espèce de
ous des couleurs factices, provoquent l’imprudente incontinence d’une
jeunesse
étourdie et folâtre ; mettent publiquement à l’en
& des hymnes, que Sophocle, jeune encore, chanta à la tête de la
jeunesse
Athénienne ; d’abord disciple du Philosophe Anaxa
ions en même tems. De même en parlant des Spectacles des Romains, la
jeunesse
de Rome , dit-il représentoit publiquement à la
lle du Comédien, & point du tout sur l’exercice d’un moment de la
jeunesse
. Mais quand on a une fois avancé un systême, il f
l’opinion & le préjugé. Des salles somptueuses dans lesquelles la
jeunesse
de la Nation de l’un & de l’autre sexe, appel
r la renaissance des lettres qui ont dégénéré, pour l’éducation de la
jeunesse
encore imparfaite, & pour le bien & l’ava
lus beau, sans doute, que des assemblées de plusieurs familles, où la
jeunesse
, sous les yeux de ses parens réunis, non seulemen
formée de jeunes éleves, venant déployer les graces naturelles de la
jeunesse
, devant le corps entier de la nation rassemblée ;
s productions du génie. Cet exercice, dans les instans précieux de la
jeunesse
, servira encore à perfectionner son éducation. Le
ir représenter sur ce théâtre avec toutes les graces naturelles de la
jeunesse
, soutenues de la noblesse de leur naissance. Ces
avoir donné des preuves de ses talens dans les premieres années de sa
jeunesse
, sur ce Théâtre de la Nation. Ainsi après bien de
ller. S’il nous est ordonné de ne pas donner de mauvais exemples à la
jeunesse
, c’est parce que les enfants, n’ayant pas assez d
démontrer cette nécessisité : car, s’il est essentiel de garantir la
jeunesse
du risque, il ne l’est pas moins de mettre en sûr
e loi de la nature, toujours sainte, toujours sacrée, qui veut que la
jeunesse
s’unisse à la jeunesse, pour former un lien, où t
jours sainte, toujours sacrée, qui veut que la jeunesse s’unisse à la
jeunesse
, pour former un lien, où toutes les convenances d
te des exemples de vices à fuir : cette Pièce est pernicieuse pour la
Jeunesse
, mais elle est très-utile pour les Vieillards : m
les Spectacles sont une école d’arrogance & de persiflage pour la
Jeunesse
; Que le Sage ne peut y assister, sans abandonner
ccupés un délassement qui n’en est pas un ; d’apprendre trop tôt a la
jeunesse
l’usage de son cœur, &c. Il prouve tout cela,
it être respecté vieillard, savait être respectable dès la bouillante
jeunesse
: il craignait de rien faire dans le cours de sa
Mon avis serait donc, que dans les Pièces a composer, on corrigeât la
jeunesse
par le ridicule ; & qu’on laissât aux loix se
ersonnes-sûres, que depuis dix ans, sur-tout, le Spectacle arrache la
jeunesse
des Tavernes & des Académies de jeu. Mais je
vinces sans Spectacles, avec celles qui jouissent de cet avantage. La
jeunesse
des premières, sans en être moins corrompue, est
irait jusqu’à louer l’obéissance & les belles dispositions de la
Jeunesse
Militaire ; les Actrices chargées de l’éloge de c
ront tous : mais, mon ami, quelle différence de ce qu’inspirera cette
Jeunesse
considérée, honnête, respectée au fond de tous le
s plutôt tout le contraire, & un salutaire encouragement, pour la
Jeunesse
, à se rendre digne de l’estime & des applaudi
? Ce que vous dites encore ici sur les Exercices propres à former la
jeunesse
, est très-bien vu. Adelaïde. Les autres arti
j’ajoute seulement, qu’il en est un, le plus flateur de tous pour la
Jeunesse
, duquel je n’ai pas parlé. C’est que le mérite &a
Ils répètent dans un âge plus avancé, cet amusement de leur première
jeunesse
, mais d’une manière plus majestueuse, qui approch
ntation même, que sur l’état où l’on en fesait un métier ; puisque la
Jeunesse
de Rome représentait publiquement, à la fin des g
mp; qu’à Sparte1 en particulier, Rome n’avait d’Acteurs que sa propre
Jeunesse
. C’était elle qui amusait les Vieillards. On conn
’est que les Atellanes jouées dans toute l’Italie, puis a Rome par la
Jeunesse
, forment le premier genre de Comédies connu dans
me par le Sénat, furent dans la suite imités, sans deshonneur, par la
jeunesse
Romaine la plus distinguée. Mais quelle impressio
médies simples & sans art, telles que les Atellanes, restent à la
jeunesse
Romaine ; mais elle dédaigne, elle abandonne aux
e : elles plurent. Les Actrices Romaines firent des passions parmi la
Jeunesse
: les pères, qui virent souvent leurs fils s’aban
assent pas un Ordre dans l’Etat. Que le Théâtre soit l’exercice de la
Jeunesse
, & ne soit le métier de personne. Des Tia
mœurs ; c’étoit un abus dont Rolin & plusieurs instituteurs de la
jeunesse
ont toujours desiré la réforme. On voit bien que
s, & encore même rejettent souvent leurs ouvrages. Platon dans sa
jeunesse
composa des pieces de théatre, il donna aux coméd
, & renonça au théatre, que l’étourderie & les passions de la
jeunesse
lui avoient fait d’abord trop goûter, pour s’adon
incovénients d’un vuide toujours dangereux pour le désœuvrement d’une
jeunesse
nombreuse, qui peut s’occuper plus mal, qu’en se
a donné des Mémoires de sa vie ; c’est un détail du libertinage de sa
jeunesse
, bien différent des confessions de Saint Augustin
ocrisie de ces malheureuses, trop commun instrument de la perte de la
jeunesse
, & même de tous les âges ; car il a trouvé ce
s les amusemens. Cet exercice est le plus propre à développer dans la
jeunesse
des talens (& des vices) qu’on ne lui eût pas
le erreur plus funeste que de regarder comme sans conséquence pour la
jeunesse
la familiarité avec les Acteurs & Actrices !
s la Préface de la Vie de M. de Condé : L’éducation actuelle de notre
jeunesse
est l’ouvrage d’un peuple de batteleurs & d’h
Visir dédaigneux ou d’un Sultan stupide, pour quatre raisons ; 1.° la
jeunesse
va librement à la comédie, & se lie avec les
théatre. Ajoutons que depuis la création des théatres domestiques la
jeunesse
apprend l’art de la comédie, & a toujours ave
ons qui raillent la sagesse, Au tendre & fol amour instruisent la
jeunesse
. On y suppose en vain un amour vertueux ; Il ne s
uelle dépravation jusque dans ceux qui devroient servir de guide à la
jeunesse
! comment corrigerez-vous vos enfans, vos domesti
ectacle ? Quand je parle des vieillards, ce n’est pas pour excuser la
jeunesse
qui y court à sa perte ; car si cette passion est
; ridicule pour les vieillards, elle est bien plus dangereuse pour la
jeunesse
. Le précipice est pour elle bien plus profond, ca
pain, & se prêtent à tout ce que le libertinage leur demande. Une
jeunesse
mal élevée est plus furieuse qu’une bête féroce :
ec tant de soin, pour la livrer au public et en faire un écueil de la
jeunesse
? Qui ne regarde pas ces malheureuses chrétiennes
nds péchés. C’est ce que sentait Saint Augustin au commencement de sa
jeunesse
emportée, lorsqu’il disait : « Je n’aimais pas en
ion et de libertinage que les troupes de Comédiens répandent parmi la
jeunesse
. Cependant ne serait-il pas possible de remédier
sentiment, et mes raisons sont dans cet écrit. Avec quelle avidité la
jeunesse
de Genève, entraînée par une autorité d’un si gra
Septimanie. Ce Spectacle est utile, vraiment ! il formera bien la
Jeunesse
! Quelle fadeur ! quel genre méprisable !
s les pièces comiques étant occupées des folies et des passions de la
jeunesse
, il y avait une raison particulière de les rejete
ée l’air suffisant et vain, le ton ferme et tranchant d’une impudente
jeunesse
, tandis que les anciens, craintifs et modestes, o
essamment au fond de l’âme : Ah ! où sont les jeux et les fêtes de ma
jeunesse
? Où est la concorde des citoyens ? Où est la fra
rdent, et que toutes les lois tâchent de tempérer ? pourquoi mener la
jeunesse
à cette école d’incontinence, où elle n’apprend q
nce si Chrétienne de voir que ces méchants livres, ces corrupteurs de
jeunesse
s’y débitent sous l’autorité d’un privilège. Dieu
délassements innocents, nécessaires, autorisés, et utiles, même à la
jeunesse
, à qui on les permet sans conséquence, à qui on l
evient tous les jours plus importante, surtout pour l’éducation de la
jeunesse
. Amateur des Spectacles, je désirerais peut-être,
, on les verra n’offrir que des sentiments dangereux, surtout pour la
jeunesse
. Sans parler de l’amour, le plus funeste de tous,
l’on fait aux pères, et à ceux qui sont chargés de l’éducation de la
jeunesse
. Voyons en quoi consiste l’honnête liberté que ce
… … … …« Je tiens sans cesse Qu’il nous faut en riant instruire la
jeunesse
, Reprendre ses défauts avec grande douceur, Et du
, Lorsqu’on a du bien, permettre aux jeunes filles. » Inspirer à la
jeunesse
les sentiments du monde, inviter un sexe fragile
la justifie encore ce que l’on vient de dire il y a un moment pour la
jeunesse
. Les Pièces de M. de la Chaussée cité par M.F. on
ci tout est dangereux, là tout est pur ; c’est un exercice utile à la
jeunesse
, c’est un plaisir qui contribue à son instruction
de notre Scène. Poète par goût, plus que par étude, ce fut un feu de
jeunesse
, non la malignité de la fortune qui le fit Comédi
dans la conduite de la Pièce, chose qui pût nuire à l’innocence de la
jeunesse
, ni scandaliser les spectateurs Chrétiens. Mais,
s l’action, ni dans la conduite, rien de nuisible à l’innocence de la
jeunesse
, ni capable de scandaliser les spectateurs Chréti
leur est même très nuisible, et que rien n’est plus dangereux pour la
jeunesse
, si susceptible de mauvaises impressions. Que l’a
mœurs, que le Théatre ? n’est-ce pas à cette école séduisante, que la
jeunesse
des deux sexes & les personnes d’un âge mûr,
rent17. Mais que produira, à la fin, cette conduite si déréglée de la
jeunesse
de Paris ? sont-ce les sauts périlleux 18, les ga
eois, qui sont les plus assidus à ces Spectacles Forains, & cette
jeunesse
forme la classe la plus nombreuse, & en même-
les objets de dissipation & de plaisirs sont multipliés, plus la
jeunesse
indocile & précoce trouve de raisons pour haï
Fugit irreparabile tempus Quelle perte, & comment la réparer ? La
jeunesse
va dans ces lieux de débauche, le sacrifier à la
vérité, le seul qui convienne à la chose. Supposons néanmoins, que la
jeunesse
ne puisse dans ces cercles, d’obscures Phrynés, q
disputes. Ces filles grossieres, qui sont soudoyées pour y attirer la
jeunesse
, marquent rarement de causer du scandale & de
des champs, soit de leurs métiers : les Dimanches & les Fêtes la
jeunesse
de ces cantons se rassemblait & allait dans l
! c’est chez un Peuple éclairé qu’il existe des repaires où toute la
jeunesse
le rassemble, où elle court en foule applaudir à
our : en effet, en tolérant la mauvaise éducation que l’on donne à la
jeunesse
dans les Tripots du Boulevard, en souffrant que s
hemins frayés vers le libertinage, & qu’en fournissant ainsi à la
jeunesse
des deux sexes, les moyens de s’élancer dans ses
ce qui, sans doute, est un bien, à quels dangers n’expose-t-on pas la
jeunesse
qui les fréquente ? Mais est-il vrai que les Trét
ction. Je conviens que si l’on supprimait tout-à-coup les Trétaux, la
Jeunesse
oisive, qui trouve une distraction conforme à son
. Cicéron, le plus sage des Philosophes & l’ami le plus sûr de la
Jeunesse
, nous dit que la nature exige de nous une conduit
ni sentir l’amour même. » Pages 206 et 207. « Le vin tente moins la
jeunesse
et l’abat moins aisément ; un sang ardent lui don
t, que la politesse et l’urbanité qui commencent a y paraître dans la
jeunesse
, le choquent terriblement.) Qu’il se satisfasse,
e prison, les premiers d’un Etat, pour une chanson d’un jour que leur
jeunesse
a fait éclore, qui ne satirise qu’en particulier
ure d’un amour humain, on défendait la lecture de ce divin poème à la
jeunesse
: aujourd’hui on ne craint point de l’inviter à v
Théâtre n’est que trop souvent une porte ouverte au dérangement de la
jeunesse
. De tout temps des enfants de famille et des Gent
raîtraient insipides, cet inconvenient ne durerait pas longtemps. La
jeunesse
qui sort des Colléges fournit, tous les trois ou
cours ? Le feu de l’impureté qui fait des ravages si affreux dans la
jeunesse
leur paroît-il trop foible ? Faut-il qu’ils en au
sa Comédie, les traces des Poëtes Grecs dont il s’étoit nourri dès sa
jeunesse
; son succès doit inspirer à ceux qui ne connoiss
et sage Prélat dont le Ciel a fait choix, Pour instruire et former la
jeunesse
des Rois, Et qui par des discours vifs et pleins
ourant est leur rival. Il n’en eût pas plus fait dans le délire de la
jeunesse
, & dans le luxe de la Cour. Mais peut-on voir
ince, & l’appelle en duel ; ce qu’à peine la fougue d’une aveugle
jeunesse
pourroit faire croire. Ces absurdités défigurent
’ose violet ;) on en voit qui seduits par les conseils d’une aveugle
jeunesse
, ne connoissent que le théatre, d’autre morale qu
s de la scéne poëté par goût plus que par étude. Le libertinage de la
jeunesse
le fit comédien : Juventa licentia factus histri
tiennent aucun compte ? Education nationale, ou plan d’étude pour la
jeunesse
, par M. de la Chalotais, Procureur général, pag.
le poëte le plus galant, & leur donner ses piéces pour thêmes. La
jeunesse
n’est-elle pas assez portée au vice, faut-il lui
troisième par plusieurs pièces charmantes, sur-tout par l’Ecole de la
jeunesse
, où l’on voit des Scènes dignes de la bonne Coméd
t anciennes que modernes. En effet, est-il rien de plus utile pour la
jeunesse
, que de lui proposer des exemples frappans à suiv
erre le Grand ; puisque par là elle ferait goûter de bonne heure à la
jeunesse
une morale sensée, propre à former de sages Polit
par des gestes & des mouvemens qui n’avoient rien d’indécent9. La
jeunesse
Romaine imita ces danses, & y joignit quelque
perfectionner l’impromptu & l’ébauche de la nature. Néanmoins la
jeunesse
de Rome ne voulut pas abandonner les satyres ; el
r aux deux premieres especes de Comédies, n’étoient jouées que par la
jeunesse
Romaine qui, en se réservant cette espece de plai
de se corrompre, & de communiquer la corruption. C’est inviter la
jeunesse
à dégénérer de ses ancêtres, en se livrant à des
s indécens sur cet objet, il nous a paru convenable d’en détourner la
jeunesse
, en plaçant ici une partie des réflexions de Clém
n rôle comme Dame Oiseuse, Dame Liesse, Dame Courtoisie, Dame Beauté,
Dame Jeunesse
, &c. Cette production n’est qu’une grossiere
M. Jean-Jacques Rousseau 31, rendre la lecture des Romans utile à la
jeunesse
. Je ne connois point de projet plus insensé. C’es
sainte y est profanée. Et si en un College il étoit trouvé utile à la
jeunesse
de représenter quelque histoire, on ne pourra le
Notre devoir est combattu : Les Dieux, par leur exemple, y sont à la
jeunesse
Un scrupule de la vertu. *** Mais, dit-on, Me
ui sera assez rigoureux pour condamner dans les collèges celles d’une
jeunesse
réglée à qui ses maîtres proposent de tels exerci
ui s’est dévouée avec tant de zèle et de succès à l’instruction de la
jeunesse
: Rat. Stud. tit. reg. Rect. art.13. [Ratio stud
s sombres, Eut hier avec moi l’ingrate Chanmêlé. Mon amour forma sa
jeunesse
. Pour elle vous savez jusqu’où fut ma tendresse,
u Théâtre, fort embarrassé de sa personne et toujours hué de la belle
jeunesse
. Les Ambassadeurs de Sparte s’en aperçurent, et s
, ni des irrégularités qui peuvent se trouver dans les ouvrages de sa
jeunesse
, ni de ce qu’il y a de moins bien dans ses autres
nt que mieux suivi ses vues intéressées, en s’attachant à flatter une
jeunesse
débauchée et des femmes sans mœurs. Je ne ferai p
t-ce autre chose que se mettre à sa place ? Belle instruction pour la
jeunesse
que celle où les hommes faits ont bien de la pein
e, l’air suffisant et vain, le ton ferme et tranchant d’une impudente
jeunesse
, tandis que les Anciens, craintifs et modestes, o
ur convient, pour prendre indécemment la parure et les manières de la
jeunesse
, et que faisant les galants à son exemple, il est
sir d’étendre et digérer ses idées. Je me souviens d’avoir vu dans ma
jeunesse
aux environs de Neufchâtel un spectacle assez agr
sentation même, que sur l’état où l’on en faisait métier : puisque la
Jeunesse
de Rome représentait publiquement, à la fin des g
ureux, dans une parure très peu modeste41, sans cesse entourées d’une
jeunesse
ardente et téméraire, au milieu des douces voix d
peut imputer est de l’avoir embrassée ; mais trop souvent un écart de
jeunesse
décide du sort de la vie, et quand on se sent un
ndre tous. La diversité des âges y fait encore. Le vin tente moins la
jeunesse
et l’abat moins aisément ; un sang ardent lui don
d’une boutique, en attendant les acheteurs ; l’affluence de la belle
jeunesse
qui viendra de son côté s’offrir en montre, et tr
s de craindre le fort. Par exemple, on m’assure que l’éducation de la
jeunesse
est généralement beaucoup meilleure qu’elle n’éta
pte le goût de parure et de dissipation que doit produire parmi notre
jeunesse
l’exemple des Comédiens ; mais enfin cet exemple
désordre, mais on ne voit plus où il pourra s’arrêter. Les femmes, la
jeunesse
, les riches, les gens oisifs, tout sera pour eux,
int, et dont le sens et la gravité passeront pour pédanterie chez une
jeunesse
inconsidérée ? Enfin pour peu qu’ils joignent d’a
. S’aperçoit-on que les entretiens de la halle échauffent beaucoup la
jeunesse
qui les écoute ? Ainsi font bien les discrets pro
Nature et la Raison désavouent. Aux plaisirs permis dont on prive une
jeunesse
enjouée et folâtre, elle en substitue de plus dan
en bals solennels et périodiques, ouverts indistinctement à toute la
jeunesse
à marier. Je voudrais qu’un Magistrat63, nommé pa
s qui en feraient un objet important de police et de bonnes mœurs. La
jeunesse
, ayant des rendez-vous sûrs et honnêtes, serait m
ans leurs cœurs ; il faut que les douces impressions faites durant la
jeunesse
demeurent et se renforcent dans un âge avancé, ta
essamment au fond de l’âme : ah ! où sont les jeux et les fêtes de ma
jeunesse
? Où est la concorde des citoyens ? Où est la fra
lus sages que moi. Il me suffit d’en avoir dit assez pour consoler la
jeunesse
de mon pays d’être privée d’un amusement qui coût
amusement qui coûterait si cher à la patrie. J’exhorte cette heureuse
jeunesse
à profiter de l’avis qui termine votre article. P
ion, portaient une cuiller pendue au cou. 60. [NDA] J’ai lu dans ma
jeunesse
une Tragédie de l’Escalade, où le Diable était en
ticuliere : on y courut sur des Chariots attelez de deux Iuments : la
jeunesse
se piqua de courre aussi vîte qu’elles : & en
rdinaire n’ont que le merite de leur naissance, de leur sexe, de leur
jeunesse
& de leur beauté, demandent des supplémens d’
s à s’interdire la fréquentation des spectacles si pernicieux pour la
jeunesse
, ne se rendent-ils pas coupables devant Dieu de t
exposer à être blessé tôt ou tard par ces mortels ennemis, surtout la
jeunesse
, dont le cœur neuf et facile est susceptible de t
aginées tout exprès pour gâter le cœur et pervertir l’innocence de la
jeunesse
la mieux élevée ; les filles d’esprit et les inno
Serane, ancien Doctrinaire, Professeur d’Histoire, Instituteur de la
Jeunesse
, vendeur d’engrais de terre ; dans son Traité de
ntes & même de licencieuses, qu’il ne convient pas de donner à la
jeunesse
. On en a fait des recueils où on a retranché ces
secuteurs, qui font leur grande sainteté, & les égaremens de leur
jeunesse
, dont ils ont fait penitence. Dans l’Histoire, qu
t, qui trouve les fables du lion, du renard, du loup pernicieuse à la
jeunesse
, ne trouve-t-il pas scandaleux les exemples des p
gens & font les délices des libertins, on ne sauroit donner à la
jeunesse
de plus mauvaises leçons & de plus mauvais ex
jargon dont on déclare gravement qu’il ne faut que rire, que toute la
jeunesse
apprend par cœur & emploie à tout moment, vou
bien met obstacle à la vanité, à la prodigalité, au libertinage de la
jeunesse
; décrions-la sous les dehors-de l’avarice, voilà
e dont il devint amoureux, la Bejard, qui faisoit bonne fortune de la
jeunesse
de Languedoc. Dans la suite il en épousa la fille
nt pas rares chez eux, & qui rendent le même mauvais service à la
jeunesse
. Les François, qui en ont peu, ont mis tout natur
ent l’esprit le plus assoupi, & ne donnent entrée au vice dans la
jeunesse
la plus innocente. Cette passion, vue de loin dan
ommes seroient vertueux, s’ils étoient bien élevés. L’éducation de la
jeunesse
est donc pour l’état un objet de la derniere impo
mp; un devoir & un mérite. La modestie du sexe, l’éducation de la
jeunesse
, deux objets si importans à la société, rendent d
s ne détruisoient pas les sentimens ; ces Actrices corruptrices de la
jeunesse
, ces mères étrangères à leur famille, ces marâtre
e ne dis pas au Collège, où personne ne s’est avisé de le donner à la
jeunesse
; mais même au Théatre, à cinq ou six pieces près
aux, est indigné qu’on ait eu la hardiesse de l’offrir à ses yeux. La
jeunesse
, effrayante par ses excès & la bassesse des s
ns les Héroïnes sont toutes parfaites, & pour l’instruction de la
jeunesse
c’est le refrain de toutes ses chansons.
qui par ce stratagème ont rhabillé adroitement les désordres de leur
jeunesse
, et qui sous un dehors respecté, ont eu la permis
t dire, pour s’encourager à mener une vie toute mondaine. « Aimable
jeunesse
,Dans le Malade Imaginaire. Profitez du printemp
soient maîtresses, et d’abord, et hautement. Car, « Ce que dans la
jeunesse
on prend de liberté, Ne se retranche pas avec fac
Qu’elle veut jouir de quelque nombre de beaux jours que lui offre sa
jeunesse
, prendre les douces libertés que l’âge lui permet
es à ténèbres. Comme l’amour du spectacle fait partie des goûts de la
jeunesse
, elle va aujourd’hui porter ailleurs ce qu’elle p
ltant du surhaussement du prix des places) n’attaque pas seulement la
jeunesse
: on en voit atteints tous les citoyens dont la f
ent le naufrage Assuré dans une grand’Mer. Qui dira qu’aux fleurs de
jeunesse
Tu produis les fruits de vieillesse Mûris au Sole
inq et septième ton, soient bannis de la République, et défendus à la
jeunesse
, comme Platon, et Aristote disaient qu'il est néc
ses, et toutes ces trompeuses invitations à jouir du beau temps de la
jeunesse
, qui retentissent partout dans ses Poésies. Pour
e d’éviter leurs pieges & de pénétrer leurs mysteres, sur-tout la
jeunesse
qui passe les jours dans les plaisirs & les j
ge-toi des peines d’une longue captivité, profite des avantages de la
jeunesse
; c’est maintenant le temps de la joie, avant que
anger est extrême, parce qu’un penchant naturel & violent dans la
jeunesse
se joint à la facilité de se satisfaire par la dé
re, & chasse Arlequin, & appele les Jésuites, le phare de la
jeunesse
, le cornemuse de la République, la tapisserie &am
ment ces deux vers de Nicomede : Le maître qui prit soin d’élever ma
jeunesse
Ne m’a jamais appris à faire de bassesse. Aujour
ait l’exercice des Mimes, qui infectaient dans Rome, la plupart de la
jeunesse
, par l’excès de leurs mauvaises vies. Saint Marti
servations des jours de Dimanche, se plaint contre ces Corrupteurs de
jeunesse
, d’avoir pris des habits Sacerdotaux en dérision
s’est fait depuis peu le plus magnifique Théâtre de l’Europe, pour la
Jeunesse
de la Ville. A La Haye où son Altesse le Prince d
moins dangereux que l’autre. Car n’est-ce pas là, que trop souvent la
jeunesse
fait les premiers naufrages de son innocence ? El
i la Comedie a donné les commencemens. Elle n’est pas seulement à la
jeunesse
l’occasion de la perte de son ame ; mais il se pe
rôles amoureux, dans une parure immodeste, sans cesse entourées d’une
jeunesse
ardente et téméraire, au milieu des douces voix d
ec tant de soin pour la livrer au public, et en faire un écueil de la
jeunesse
? Qui ne regarde ces malheureuses chrétiennes, si
ruine, quand Quintilien en expliquoit les causes, & exhortoit la
jeunesse
Romaine à goûter les leçons du beau. Il fallut cé
, ce que sentoit Conf. L. 3. ch. 2.S. Augustin au commencement de sa
jeunesse
emportée, lorsqu’il disoit Je n’aimois pas encor
, est-il possible que vous n’ayez pas vu le tort que vous faites à la
jeunesse
à qui vous devez une éducation Chrétienne, en leu
lecture et considération des choses louables égale la prudence d’une
jeunesse
bouillante à celle d’une vieillesse expérimentée,
lus scandaleuse à l’honneur du Christianisme, plus préjudiciable à la
jeunesse
chaste, et plus dangereuse pour pécher mortelleme
est profanée. Néanmoins quand en un Collège il sera trouvé utile à la
jeunesse
de représenter quelque Histoire, on le pourra tol
Le goût du spectacle, que je suis loin de condamner, fait faire à la
jeunesse
le trajet de la maturité avec les bottes de l’Ogr
Paris 8 sera toujours un vilain tableau à mettre sous les yeux de la
jeunesse
. D’ailleurs, ces sortes d’épreuves réussissent-el
is des armes d’un fils de France, où je jugeai plus d’un coup dans ma
jeunesse
, je vis un nouveau bâtiment, pour moi du moins, q
théâtre de la Porte Saint-Martin. Il y avait affluence, comme dans ma
jeunesse
, aux représentations du Premier navigateur et de
oins dangereux, que l’autre. Car n’est-ce pas là, que tres-souvent la
jeunesse
fait les prémiers naufrages de son innocence ? El
a donné les commencemens. §. VI. Elle n’est pas seulement à la
jeunesse
l’occasion de la perte de son ame ; mais il se pe
e la mort on examine, au flambeau de la religion, les égaremens de sa
jeunesse
! Le grand usage du spectacle doit être blâmé, mê
faut donc aller ? Les Actrices ne sont pas les seules qui perdent la
jeunesse
, ni les Courtisannes non plus ; il faut donc les
p; le mal que j’ai pu causer par ces ouvrages. Dans les délires de la
jeunesse
on se laisse entraîner à établir des principes qu
soit de leur façon ? On prétendait par ce moyen amuser innocemment la
jeunesse
, l’enhardir et la former à parler en public, et p
Vega (L. 2. ch. 28.) rapporte que les Jésuites ayant remarqué dans la
jeunesse
Indienne une adresse singulière à imiter et à con
sable ; mais ceux qui en Europe donnent si facilement la comédie à la
jeunesse
, sont-ils pardonnables de ne pas voir ce qui se p
pectacle, outre qu’ils ont une influence pernicieuse et corrompent la
jeunesse
, il faudrait encore les éviter, n’eussent-ils d’a
té de Paris, zélé défenseur de l’éducation morale et religieuse de la
jeunesse
, cite avec éloge le passage suivant, extrait des
nt au monde des tableaux flatteurs et mensongers, et présentent, à la
jeunesse
surtout, une peinture attrayante du bonheur et de
ie, s’y réunit. Car, sans parler du concours et des rendez-vous de la
jeunesse
de tout sexe, à qui la comédie est une occasion d
r tout autre état, l’inconduite, & la fausse prévention où est la
jeunesse
, sur la Profession de Comédien. On ne peut discon
nt un besoin, comme une preuve de la grandeur & de l’opulence. La
jeunesse
Romaine sécoua le joug de l’autorité paternelle p
encieux, &c. Homil. 6. 1. Thess. 4. Vous vous défendez sur votre
jeunesse
, & vous vous flattez d’y trouver l’excuse de
repousser une seule fois les atteintes ! Mais non, ce n’est pas à la
jeunesse
qu’il faut imputer vos chutes ; autrement il faud
, j’en mène la bande, « Dux criminum », avec toute la fraîcheur de la
jeunesse
, les cheveux épars, frisés en mille boucles, « cr
». A quoi bon tous ces vains scrupules ? profitons du temps, aimable
jeunesse
, la vie s’envole comme un léger nuage, hâtons nou
l’imitation, qu’il veut tout créer, si l’on en découvrait un parmi la
jeunesse
, il faudrait l’éloigner du Théâtre ; il y réussir
des Couvens, les Enfans des deux sexes, donneront, à l’exemple de la
jeunesse
de Sparte*, des preuves de leurs progrès dans tou
pas, pour être admis à briller dans ces Exercices ; il faudra que la
jeunesse
y joigne l’accomplissement de tous ses devoirs. L
Pièces à Ariettes.] Art. XI. Danseurs. Parmi les Exercices de la
Jeunesse
, un des plus utiles, est sans contredit la Danse
nt que ce qui n’est plus. Il arrive de-là que l’attention à former la
jeunesse
, à l’assouplir par les Exercices agréables, n’est
proposé sur les Théâtres de la Nation, comme un modèle pour toute la
jeunesse
. Il ne faut pas croire que le travail du corps, a
s brillantes, des éclairs de génie que laisse échapper une bouillante
Jeunesse
. Je concluerais donc : Qu’au Théâtre, le Paysan s
répétition de Pièce par ces jeunes gens. 1. Revoyez la Note [A]. La
jeunesse
Romaine jouait dans les Atellanes. Les Empereurs
ère, assemblée autour d’une Place, d’un Cirque, d’une Carrière, où la
Jeunesse
s’efforçait de mériter les applaudissemens des Vi
si l’on ne prend cette route. Que dans nos Acteurs, nous voyions une
jeunesse
chérie, vertueuse, pure : alors, nos cœurs, pénét
; on aura du plaisir à comparer les manières à voir notre plus belle
jeunesse
, passer en revue, & déployer, pour nous plair
spectacles, en les regardant comme une école intéressée à flatter une
jeunesse
débauchée & des femmes prostituées ? L’indépe
tement leur protection à des amusemens qui sont ordinairement pour la
jeunesse
les écoles du vice, des lieux privilégiés destiné
’on s’efforce de rendre aimables, des désordres faits pour séduire la
jeunesse
inconsidérée, des fourberies capables de suggérer
ment de médire à son aise, & le plaisir, un peu plus réel pour la
jeunesse
des deux sexes, de danser quelquefois ensemble. M
ugé, Cénie, Nanine, la Gouvernante, la Pupille, &c. le cœur de la
jeunesse
est attendri, ou plutôt, amolli comme la cire ; i
ue sera-ce, si cet objet n’est pas le seul ? si le Spectacle forme la
Jeunesse
, & réjouit le Vieillard ? si les plaisirs qu’
haient d'un pas égal. Il eût manqué quelque chose à l'éducation de la
jeunesse
, si on ne l'eût rendue Comédienne. Dans tous les
onnaissaient le goût, ou dans l'idée que c'est un exercice utile à la
jeunesse
, ont continué de composer et de faire jouer des p
ndit aux premiers Chrétiens d'enseigner les lettres humaines, et à la
jeunesse
de les étudier ailleurs que dans les écoles payen
titre de Comédie-mêlée-d’Ariettes. On a très-bien nommé l’Ecole de la
jeunesse
, la Fée Urgèle, Isabelle & Gertrude. Mais ce
résentation de la Mérope, qui ne laissait rien à desirer, que plus de
jeunesse
à l’inimitable Actrice, dont le Théâtre ne répare
. De nos jours, Côme III. Grand Duc de Toscane, qui avait été dans sa
jeunesse
Partisan déclaré des Spectacles, ne cessa pas de
assions et des vices qu’il serait pernicieux d’exposer aux yeux de la
jeunesse
, et dont il serait à souhaiter qu’elle ignorât mê
eçut de M. Hébert, Evêque d’Agen, sur les exercices dramatiques de la
jeunesse
, a, 496 Malesherbes (Lamoignon de). Citation d’u
ectacles, b, 395 Néron. Sal passion pour les Spectacles corrompit la
jeunesse
de Rome, a, 491 Neufchâteau (François de). Son o
César, a, 240 Pavillon (Etienne). Nécessité d’être vertueux dans la
jeunesse
, b, 442 Pavillon (Nicolas), Evêque d’Aleth. Idée
a réforme de notre Théatre, 425. sur le danger des Spectacles pour la
jeunesse
, 443. Portrait de notre siecle, 472 Pontac (de).
entir sur les sophismes qu’il avoit employés dans les égaremens de sa
jeunesse
en faveur des Spectacles, 309. Ses derniers &
la belle Poésie, b, 485. Foiblesse de l’humanité, 489. Portrait de la
jeunesse
effrénée, 490. Sur l’infirmité humaine, 503. Son
si on réplique ; que ces choses se représentent, pour en détourner la
jeunesse
: Je réponds avec tous les anciens, dont je produ
ce but ; De dire que la fin de ces jeux, est de former la grâce à la
jeunesse
, lui faire acquérir dextérité, et assurance, etc.
es Scolastiques sont moyens honnêtes, pour dextériser, et enhardir la
jeunesse
; que l’on s’en serve donc, pour parvenir à cette
t-il à louer ? Ainsi en se proposant cette fin, de la dextérité de la
jeunesse
; faut considérer, si les moyens qui l’y conduise
et conformes à la parole de Dieu ; c.à.d. dignes, et convenables à la
jeunesse
Chrétienne : l’Esprit de Dieu nous avertissantRom
Un Empereur, pour montrer la bonne nourrituredv qu’il avait eue en sa
jeunesse
, ditJul. in Misop. dw ; « que son précepteur ne
est la nature ; mais embellie, mais séduisante, parée de fleurs de la
jeunesse
& de la beauté : son ton est celui de la douc
pour les grands ; grossieres, pour le peuple ; vives, légères pour la
jeunesse
. Danses pour les cieux, des Dieux, des Héros, des
savantageuses, bizarres, ridicules, si propres à en dégoûter toute la
jeunesse
, que celles que le théatre lui donne, parce qu’on
éducation, de climat. Tout danse dans le Béarn, où ce Prince passa sa
jeunesse
, c’est le goût général du pays. Henri IV lui-même
illesse la plus rebutante & tous les charmes de la plus brillante
jeunesse
, dans la personne d’un libertin scandaleux, que s
anges. Il tient toujours auprès de lui des femmes dans la fleur de la
jeunesse
jusque dans sa voiture, quand il va quelque part.
s, leurs autels renversés. Quelle école, en ces lieux, pour la faible
jeunesse
, Que celle, où l’on enseigne à sentir la tendress
qui tendent directement à allumer de telles flammes, qui excitent la
jeunesse
à aimer comme si elle n’était pas assez insensée,
. C’est son portrait fait par lui-même, où l’on voit qu’il a passé sa
jeunesse
dans des désordres de toute espece ; qu’il se men
rée, Mais sage & sans emportemens, Fais aux fureurs de la
jeunesse
Succéder la délicatesse, D’un voluptueux
vertir, de quitter le monde & de faire pénitence de ses folies de
jeunesse
dans un couvent où il est mort. Heureux ceux qui,
le changeroit bien ses petits plaisirs avec les grands chagrins de la
jeunesse
. Cet ouvrage saupoudré & cette epicerie ont
en 1779, il dit, que ce Prélat avoit été lui-même au Théatre dans sa
jeunesse
, uniquement pour se former à la déclamation ; mai
’avez-vous pas cent fois entendu répéter, que rien ne forme mieux une
jeunesse
, que la Comédie ? Mais, Madame, lui dis-je, n’ave
& un très grand nombre de livres écrits pour l’instruction de la
jeunesse
, ainsi que beaucoup d’autres de piété ; & je
hardiment, qu’on m’en montre un, où il soit dit, que, pour former la
jeunesse
, il faille l’envoyer aux spectacles. L’université
par la question suivante… Depuis quand a-t-on le talent de former la
jeunesse
à l’école de l’impureté, & où tout conspire à
ples ; parce qu’ils sont la cause de la corruption des mœurs parmi la
jeunesse
; parce qu’on y renforce les maximes les plus per
ans l’Usurier &c. 34°. Illicites &c ; parce qu’on y invite la
jeunesse
, à se laisser entrainer au malheureux penchant de
ur sort : comme dans les piéces de Quinault, où il est dit ; Aimable
jeunesse
, Suivez la tendresse. Laissez-vous apprendre, Que
olupté des odeurs. Tout passe, disent-ils, jouissons des biens que la
jeunesse
nous offre, remplissons-nous des parfums, faisons
e, on n’employe pas moins de temps à se parfumer qu’à se peindre ; la
jeunesse
, la santé, la vertu n’ont pas besoin de bergamote
en œuvre pour étaler la fraîcheur, les grâces, la douce haleine de la
jeunesse
: vains efforts ! Les flacons ne sont pas remplis
suites fait éclore, on voit une Demoiselle Brohon, Institutrice de la
jeunesse
, qui a jugé à propos de chausser le cothurne en f
toit cet Abbé. Quoi qu’il en soit, ces conversations sont utiles à la
jeunesse
. Sans sortir des bornes de la paisible modestie d
tes, qui ont préparé leur chûte & contribué à la corruption de la
jeunesse
. On fait ici d’un théatre un livre classique, &am
détourner en portant ailleurs leurs menus différends, qui dans cette
jeunesse
devaient être en grand nombre, et décharger le Pa
mencèrent d’abord par se jouer entre eux, et représenter des tours de
jeunesse
, dont ils fournissaient un grand nombre. Bientôt
de Brunswick, Prince Allemand ; enfin la Johannella, c’est-à-dire, sa
jeunesse
, sa mort, et les aventures de sa vie, qui n’avaie
us il n’y a farce qui ne soit orde sale et vilaine, au scandale de la
jeunesse
qui y assiste, laquelle avale à longs traits ce v
n écarter ; & ayant porté le joug du Seigneur, dès la plus tendre
jeunesse
, vous ne voudriez pas pour tous les plaisirs du m
ensé & de plus Chrétien ; car enfin. Heureux dans sa
Jeunesse
, Qui prévoit les remords de la sage vieillesse, M
sur la corruption des mœurs, dont les Théatres sont la cause parmi la
jeunesse
, sans pouvoir l’en garantir, dans un siécle, où o
amp; en particulier à éclairer l’esprit, & à former le cœur de la
jeunesse
; en un mot, dans tous les monumens, que l’Eglise
e, je finirai cette lettre par où je l’ai commencée. Heureux dans sa
Jeunesse
, Qui prévoit les remords de la sage vieillesse ;
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