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1 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
crivent, et par rapport aux mœurs, et par rapport à l’éducation de la jeunesse . Ces autorités sont ici d’un grand poids, quoique
s de collège : « Tant d’hommes consacrés à Dieu, qui osent exercer la jeunesse à ces amusements ridicules, devraient bien se con
y est profanée. Néanmoins quand en un collège il sera jugé utile à la jeunesse de représenter quelque histoire, on le pourra tol
e, qui ne doivent pas être mis sur la scène. On ne le tolère qu’à une jeunesse honnête, dans un collège, sous les yeux des Régen
ant fait une tragédie du sacrifice d’Abraham pour l’instruction de la jeunesse , la Congrégation des Pasteurs de Genève empêcha q
diants, et y entremêlent des danses et des ballets. Je veux que cette jeunesse innocente y conserve ordinairement sa pureté. Mai
erait blâmer ce que fait un corps si respectable ? chargé d’élever la jeunesse , voudrait-il la corrompre ? destiné à instruire,
ui sera assez rigoureux pour condamner dans les collèges celles d’une jeunesse réglée, à qui les maîtres proposent ces exercices
ui s’est dévouée avec tant de zèle et de succès à l’instruction de la jeunesse . « Que les tragédies et les comédies, qui ne doiv
p. 234. III. part. du Compte rendu.). IV. Partie. Le Plaisir forme la Jeunesse aux vraies vertus, aux vertus propres de la Relig
elle permet. Tant de plaisirs réunis gagnent à coup sûr le cœur d’une jeunesse trop peu éclairée pour aimer la vertu pour elle-m
femmes et des jeunes gens qui aiment la parure. Ballet général. « La jeunesse , formée à l’école du plaisir, et devenue si diffé
, à la pratique des vertus chrétiennes, et à la bonne éducation de la jeunesse . Et sans doute que dans les nouveaux collèges le
ient de bonnes intentions, qu’ils voulaient faire aimer la vertu à la jeunesse , en l’unissant avec le plaisir. Si l’on n’entend
rte sur le ridicule. A-t-on pu ne pas sentir que c’est apprendre à la jeunesse à se jouer des choses saintes, la familiariser av
2 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
ns. Quels principes et quelle éducation ! Serait-ce bien connaître la jeunesse et sa fragilité, ces cœurs tous neufs et leur sen
in luxuriosa oblectamenta et insaniam cecidisse. » On peut laisser la jeunesse lire toute sorte de livres, fréquenter toute sort
ngers à la fois, c’est-à-dire qu'il faut abandonner l'éducation de la jeunesse , la livrer à elle-même, et la laisser perdre. S'i
une belle oraison contre la comédie, que le spectacle soit utile à la jeunesse , il faut au contraire l'abolir pour la sûreté de
dit Platon (L.  2. de Republic.), deux choses pour l'éducation de la jeunesse , lui inspirer la honte du mal, et lui donner le g
osé aux progrès dans les sciences que la fréquentation du théâtre. La jeunesse y perd absolument le goût de l'étude, et constamm
d'Ecrivains qui ont inondé la France de livres sur l'éducation de la jeunesse , n'aient pas songé à lui interdire le théâtre. Le
vigorem, nec in scena sedeat plausor. Histrionibus » (Sat. L.  1.) La jeunesse a d'autant plus à craindre le théâtre, que c'est
dépit de ne plus jouir des plaisirs qu'on avait autrefois goûtés. La jeunesse est l'âge le plus susceptible des impressions du
indifférente dans un âge avancé, elle est infiniment dangereuse à la jeunesse , on doit absolument la lui interdire. Qu'on ne ci
res. Voici quelques exemples frappants des effets du spectacle sur la jeunesse . « Madame de Longueville (dit l'Auteur de sa vie,
nt sur le théâtre leurs vertus apparentes et leur saine morale sur la jeunesse qui s'y trouve, s'y font aisément sentir. Celui q
ansons qui raillant la sagesse, Au tendre et fol amour instruisent la jeunesse  », Dit l'Abbé de Villiers (L.  2. Ep.  2. pag. 
antes de l'Opéra et des deux comédies de Paris font plus de tort à la jeunesse Française qu'elles ne donnent de plaisir et de lu
xes. Le P. Porée Jésuite, l'un des plus distingués instituteurs de la jeunesse par ses vertus et par ses talents, a laisse deux
ière qu'à la Comédie Française, ce serait d'ailleurs un piège pour la jeunesse , de lui faire goûter le théâtre de si bonne heure
s discours en firent exempter ce grand homme. Ces jeux insensés d'une jeunesse pétulante n'auraient pas apparemment été l'objet
é aux éclats de rire et aux acclamations réitérées de cette studieuse jeunesse , surtout aux scènes où l'on joue les Avocats et l
ns et les Philosophes ne parurent pas sur le théâtre scolastique ; la jeunesse dans les uns, la sainteté de l'état dans les autr
regarder le spectacle comme contraire à la piété, à l'éducation de la jeunesse , même des filles, qui ont moins de prétexte et pl
3 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVIII. Sentiment d’Aristote.  » pp. 66-68
e, La Politique, livre VII, chapitre XVII]., qu’il n’y admet point la jeunesse pour y voir ni les comédies ni même les tragédies
s, et d’autres grands crimes dont ce philosophe ne voulait pas que la jeunesse entendît seulement parler, bien loin de les voir
ais pourquoi il ne voulait pas étendre plus loin cette précaution. La jeunesse et même l’enfance durent longtemps parmi les homm
4 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
ucation Mariana, Jouvenci, &c. l’ont toujours cru pernicieux à la jeunesse . Quelques Auteurs modernes ont paru moins séveres
Universités ne risquoient gueres, de s’aller corrompre au théatre. La jeunesse ne le connoissoit que dans les places publiques &
ont bien changé, la scene a si bien gagné de proche en proche, que la jeunesse déserte l’école & y court en foule. L’Univers
uger de la réforme du théatre & des enseignemens qu’on donne à la jeunesse , on la mene aux spectacles. Quelques soi-disans P
uelques soi-disans Philosophes ont avancé qu’il étoit bon de mener la jeunesse à la comédie, pour favoriser la population &
interdit toutes les actions & les paroles licentieuses devant la jeunesse , à plus forte raison ne permet-elle pas de les in
te frivole défaite ! La comédie est une especé de thermometre pour la jeunesse  ; elle en fait connoître les passions, les dévelo
été des femmes. Il en est comme des alimens & des tempéramens. La jeunesse est le temps où le danger est le plus grand, &
vice, non seulement touche à sa corruption, il est déjà corrompu. La jeunesse qu’on mene à cette école empoisonnée, ne s’en pré
s prétendent que le théatre est la bonne école, que l’éducation de la jeunesse exige qu’on fasse fréquenter les spectacles &
amp; l’éleve à des mouvemens extraordinaires. On n’apprend point à la jeunesse des danses de théatre, on ne les danse point au b
. Les Sages du Paganisme ont condamné les spectacles, surtout pour la jeunesse , non à cause de l’idolatrie, puisque c’étoit pour
nature même des spectacles, il ne faut pas allumer les passions de la jeunesse , elles n’y sont que trop vives, ni représenter mê
hose. Est-ce là une leçon à donner, une expérience à faire faire à la jeunesse  ? Une passion dût-elle contribuer à en corriger u
foiblir & la créance & la pratique ? Faut il qu’on donne à la jeunesse l’idee, le goût, le modele, l’exercice de ces err
n usage utile aux bonnes mœurs, pourroit servir à l’instruction de la jeunesse  ; mais le theatre empoisonne tout. Sous une appar
es, une fête singuliere à l’honneur de la vertu, pour l’inspirer à la jeunesse . La fille du village dont la sagesse, la modestie
5 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [N] » pp. 431-435
ses Modelemens ; cet Exercice doit être par-là doublement utile à la Jeunesse , qu’il prépare à remplir réellement dans la Socié
onsieur Des Tianges à ce sujet. [Des Arcis lisant :] On sait que la Jeunesse Romaine jouait exclusivement les Atellanes. Les N
le cœur, pour l’esprit, & pour le corps : n’envisager dans cette Jeunesse que le service présent, c’est la perdre : lui fai
Il est sur-tout indispensable qu’on leur donne des mœurs. Alors cette Jeunesse , entrée dans la carrière, de l’aveu de ceux dont
on le priverait de tout ce qui ne serait pas essenciel pour former la Jeunesse  : j’opinerais même encore à ce que son Orquestre
6 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
des danses qui ne peuvent être qu’une semence de corruption pour une jeunesse capable dans cet âge tendre de toute sorte d’impr
te Compagniea, dont un des principaux emplois est l’instruction de la jeunesse . « Qu’elles ne soient faites qu’en latin ; que l’
audra faire. Qu’ils n’aient enfin en tout cela que le bien seul de la jeunesse qu’ils ont à conduire, et la plus grande gloire d
pas excessive, et qu’elle va d’ailleurs au bien de l’éducation de la Jeunesse qui est un bien solide, nous ne pouvons ne pas l’
7 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
e fut vraiment une école de vertus, de grandeur et d’héroïsme pour la jeunesse athénienne. Les mères pouvaient y conduire leurs
actions au spectacle, et sur lesquels la scène n’a plus d’action ; la jeunesse qui va y puiser de bonnes ou de mauvaises leçons.
; la jeunesse qui va y puiser de bonnes ou de mauvaises leçons. Cette jeunesse si brillante, si pleine d’avenir, l’espoir de son
âtres la corrompent, n’êtes-vous pas responsables de ses erreurs ? La jeunesse est impressionnable, et les premières sensations
rts des deux personnages à se tromper, s’intimider, se tuer ; d’où la jeunesse peut retirer d’épouvantables leçons de mensonge,
et aucun mérite littéraire. Je me demanderai seulement quel fruit la jeunesse peut en retirer. L’aplomb de Stella dans son apos
8 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des Sentences mélées à l’action Théatrale, chez les Anciens & les Modernes. » pp. 153-158
racas, aux grandes maximes qui se débitent sur nos Théatres, comme la jeunesse dévore celles d’Euripide, n’est qu’un enfant que
de chaleur & des plus vives impressions. Ainsi je voudrois que la jeunesse qui se destine au Théatre les rejettât absolument
9 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17
dans leur pays d’une manière trop favorable à la licence. A Rome, la jeunesse était plongée dans la débauche des Courtisanes et
s, des hommes et de vieilles femmes, qui font le métier de séduire la jeunesse  ; et, en cela, quoique le mal soit toujours le mê
vais exemple des deux enfants de l’Avare est un poison mortel pour la jeunesse , devant qui cette Pièce est représentée : les jeu
10 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
ur entrer dans l’éternité, il ait rappellé au public les écarts de sa jeunesse . La premiere piece de ce jeune homme à cheveux bl
nt toutes ces qualités au talent du théatre qu’il avoit exercé dès sa jeunesse , il eût réussi mieux qu’un autre à remplir son pr
cette mascarade de leurs enfans. C’est, disent-ils, pour donner à la jeunesse la hardiesse, le ton, la contenance, pour parler
qui président aux pieces de College ? Ciceron prit ces leçons dans sa jeunesse  ; déclamoit-il des scénes ? Roscius qui excelloit
es comédies de Térence aux offices de Cicéron, dans l’éducation de la jeunesse , afin de lui inspirer de bonne heure les bonnes m
lâmable pour la licence ; Plût-à-Dieu, dit ce grand instituteur de la jeunesse , qu’Afranius n’eût pas souillé ses drames par les
indulgente ? Que penser d’un livre qui ne les craint pas même pour la jeunesse . Térence fût-il exactement purgé de toute express
que peu à réformer dans Térence, pour en faire un aliment propre à la jeunesse  ; il faudroit le résoudre en entier ; il est impo
unies par le mépris. Voilà vraiment une belle compagnie à donner à la jeunesse , de belle conversation à leur faire traduire &
lpomene & à Thalie, sous les étendars desquelles il avoit dans sa jeunesse glorieusement combattu, & s’être enseveli dan
11 (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864
ontre la Comédie, tous la regardent comme une peste, au moins pour la jeunesse , como peste por lo menos de la juventud. D. Ramir
toutes les facultés de l’ame. De-là, elle souffle la licence parmi la jeunesse , elle réveille l’impudicité dans la vieillesse, e
dre. 2°. Qu’il est nécessaire comme un remède contre l’oisiveté de la jeunesse & ses dangers. Des principes si relâchés form
les passions pour ne pas trahir leur cause : le Spectacle est pour la jeunesse , ce qu’est un peu d’eau pour un brasier ardent, e
12 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70
ontre la Comédie, tous la regardent comme une peste, au moins pour la jeunesse , como peste por le menos de la juventud . D. Ram
toutes les facultés de l’ame. De-là, elle soufle la licence parmi la jeunesse , elle réveille l’impudicité dans la vieillesse, e
dre. 2°. Qu’il est nécessaire comme un remède contre l’oisiveté de la jeunesse & ses dangers. Des principes si relâchés form
les passions pour ne pas trahir leur cause : le Spectacle est pour la jeunesse , ce qu’est un peu d’eau pour un brâsier ardent, e
13 (1574) Livre premier. Epître dixième. Cyprien à Eucratius son frère « Epître dixième. » pp. 30-31
e Basteleriea et de jeux sur échafauds est déshonnête, et corrompt la Jeunesse . en son art déshonnête, et vilaine manière de viv
e Basteleriea et de jeux sur échafauds est déshonnête, et corrompt la Jeunesse . Deuter. 225. La loi défend que les hommes se dé
14 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre X. Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs, bien loin de les réformer. » pp. 185-190
umeur difficile des vieillards, leur avarice, leur sévérité envers la jeunesse , leur facilité à se laisser tromper. Mais l’impud
que l’on y tourne toujours en ridicules ceux qui veulent corriger la jeunesse , et arrêter le cours de ses désordres. La Tragédi
15 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIII. De l’éducation des jeunes Poëtes, de leurs talents & de leurs sociétés. » pp. 204-218
de leurs talents & de leurs sociétés. C’est au Collége où la jeunesse reçoit les premiers élemens de Littérature &
le de l’instruction. C’est par ses douceurs qu’on y dévoloppe dans la jeunesse les germes féconds des talens. On n’y voit guére
, ou qui nous inondent de brochures, sont de la seconde classe. Cette jeunesse entre dans le monde qui ne la connoît pas, &
16 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130
r tous les Bals & les lieux d’assemblée. Quelle doctrine pour la jeunesse en ce trait du malade imaginaire !           Aim
our la jeunesse en ce trait du malade imaginaire !           Aimable jeunesse ,           Profitez du tems,           De vos jeu
rtaine, usons des créatures, enyvrons-nous des vins exquis, que notre jeunesse ne se passe point sans en avoir cueilli la fleur 
17 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
roman entreprend de les détromper ; mais c’est sur-tout au bien de la jeunesse qu’il croit travailler en écrivant ces mémoires.
ordinaires des spectacles la candeur et l’intéressante naïveté de la jeunesse . Concevoir une extravagance, et la faire adopter,
quelle on s’est emparé de la creuse et fatale invention qui dévoue la jeunesse au théâtre. On a vu dans telle ville plus de cent
tour à tour. Mais dans l’ivresse de vos débauches, vous respectiez la jeunesse . C’étoit chez vous un crime odieux à la société,
légions, et repousser les ennemis de la patrie ? quand au lieu d’une jeunesse mâle et vigoureuse, on ne trouvera plus que de pe
ile ou d’honorable à la société. Mais que dans l’essor de la première jeunesse , dans la crise du développement des qualités qui
iblesse de tempérament, quel dépérissement de force et de santé ! Une jeunesse vermeille et vigoureuse est devenue une espèce de
ous des couleurs factices, provoquent l’imprudente incontinence d’une jeunesse étourdie et folâtre ; mettent publiquement à l’en
18 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
& des hymnes, que Sophocle, jeune encore, chanta à la tête de la jeunesse Athénienne ; d’abord disciple du Philosophe Anaxa
ions en même tems. De même en parlant des Spectacles des Romains, la jeunesse de Rome , dit-il représentoit publiquement à la
lle du Comédien, & point du tout sur l’exercice d’un moment de la jeunesse . Mais quand on a une fois avancé un systême, il f
l’opinion & le préjugé. Des salles somptueuses dans lesquelles la jeunesse de la Nation de l’un & de l’autre sexe, appel
r la renaissance des lettres qui ont dégénéré, pour l’éducation de la jeunesse encore imparfaite, & pour le bien & l’ava
lus beau, sans doute, que des assemblées de plusieurs familles, où la jeunesse , sous les yeux de ses parens réunis, non seulemen
formée de jeunes éleves, venant déployer les graces naturelles de la jeunesse , devant le corps entier de la nation rassemblée ;
s productions du génie. Cet exercice, dans les instans précieux de la jeunesse , servira encore à perfectionner son éducation. Le
ir représenter sur ce théâtre avec toutes les graces naturelles de la jeunesse , soutenues de la noblesse de leur naissance. Ces
avoir donné des preuves de ses talens dans les premieres années de sa jeunesse , sur ce Théâtre de la Nation. Ainsi après bien de
19 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE V. Du principal motif de la Réformation du Théâtre. » pp. 49-58
ller. S’il nous est ordonné de ne pas donner de mauvais exemples à la jeunesse , c’est parce que les enfants, n’ayant pas assez d
démontrer cette nécessisité : car, s’il est essentiel de garantir la jeunesse du risque, il ne l’est pas moins de mettre en sûr
20 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
e loi de la nature, toujours sainte, toujours sacrée, qui veut que la jeunesse s’unisse à la jeunesse, pour former un lien, où t
jours sainte, toujours sacrée, qui veut que la jeunesse s’unisse à la jeunesse , pour former un lien, où toutes les convenances d
te des exemples de vices à fuir : cette Pièce est pernicieuse pour la Jeunesse , mais elle est très-utile pour les Vieillards : m
les Spectacles sont une école d’arrogance & de persiflage pour la Jeunesse  ; Que le Sage ne peut y assister, sans abandonner
ccupés un délassement qui n’en est pas un ; d’apprendre trop tôt a la jeunesse l’usage de son cœur, &c. Il prouve tout cela,
it être respecté vieillard, savait être respectable dès la bouillante jeunesse  : il craignait de rien faire dans le cours de sa
Mon avis serait donc, que dans les Pièces a composer, on corrigeât la jeunesse par le ridicule ; & qu’on laissât aux loix se
ersonnes-sûres, que depuis dix ans, sur-tout, le Spectacle arrache la jeunesse des Tavernes & des Académies de jeu. Mais je
vinces sans Spectacles, avec celles qui jouissent de cet avantage. La jeunesse des premières, sans en être moins corrompue, est
irait jusqu’à louer l’obéissance & les belles dispositions de la Jeunesse Militaire ; les Actrices chargées de l’éloge de c
ront tous : mais, mon ami, quelle différence de ce qu’inspirera cette Jeunesse considérée, honnête, respectée au fond de tous le
s plutôt tout le contraire, & un salutaire encouragement, pour la Jeunesse , à se rendre digne de l’estime & des applaudi
 ? Ce que vous dites encore ici sur les Exercices propres à former la jeunesse , est très-bien vu. Adelaïde. Les autres arti
j’ajoute seulement, qu’il en est un, le plus flateur de tous pour la Jeunesse , duquel je n’ai pas parlé. C’est que le mérite &a
Ils répètent dans un âge plus avancé, cet amusement de leur première jeunesse , mais d’une manière plus majestueuse, qui approch
ntation même, que sur l’état où l’on en fesait un métier ; puisque la Jeunesse de Rome représentait publiquement, à la fin des g
mp; qu’à Sparte1 en particulier, Rome n’avait d’Acteurs que sa propre Jeunesse . C’était elle qui amusait les Vieillards. On conn
’est que les Atellanes jouées dans toute l’Italie, puis a Rome par la Jeunesse , forment le premier genre de Comédies connu dans
me par le Sénat, furent dans la suite imités, sans deshonneur, par la jeunesse Romaine la plus distinguée. Mais quelle impressio
médies simples & sans art, telles que les Atellanes, restent à la jeunesse Romaine ; mais elle dédaigne, elle abandonne aux
e : elles plurent. Les Actrices Romaines firent des passions parmi la Jeunesse  : les pères, qui virent souvent leurs fils s’aban
assent pas un Ordre dans l’Etat. Que le Théâtre soit l’exercice de la Jeunesse , & ne soit le métier de personne. Des Tia
21 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70
mœurs ; c’étoit un abus dont Rolin & plusieurs instituteurs de la jeunesse ont toujours desiré la réforme. On voit bien que
s, & encore même rejettent souvent leurs ouvrages. Platon dans sa jeunesse composa des pieces de théatre, il donna aux coméd
, & renonça au théatre, que l’étourderie & les passions de la jeunesse lui avoient fait d’abord trop goûter, pour s’adon
incovénients d’un vuide toujours dangereux pour le désœuvrement d’une jeunesse nombreuse, qui peut s’occuper plus mal, qu’en se
a donné des Mémoires de sa vie ; c’est un détail du libertinage de sa jeunesse , bien différent des confessions de Saint Augustin
ocrisie de ces malheureuses, trop commun instrument de la perte de la jeunesse , & même de tous les âges ; car il a trouvé ce
22 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56
s les amusemens. Cet exercice est le plus propre à développer dans la jeunesse des talens (& des vices) qu’on ne lui eût pas
le erreur plus funeste que de regarder comme sans conséquence pour la jeunesse la familiarité avec les Acteurs & Actrices !
s la Préface de la Vie de M. de Condé : L’éducation actuelle de notre jeunesse est l’ouvrage d’un peuple de batteleurs & d’h
Visir dédaigneux ou d’un Sultan stupide, pour quatre raisons ; 1.° la jeunesse va librement à la comédie, & se lie avec les
théatre. Ajoutons que depuis la création des théatres domestiques la jeunesse apprend l’art de la comédie, & a toujours ave
ons qui raillent la sagesse, Au tendre & fol amour instruisent la jeunesse . On y suppose en vain un amour vertueux ; Il ne s
23 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
uelle dépravation jusque dans ceux qui devroient servir de guide à la jeunesse  ! comment corrigerez-vous vos enfans, vos domesti
ectacle ? Quand je parle des vieillards, ce n’est pas pour excuser la jeunesse qui y court à sa perte ; car si cette passion est
; ridicule pour les vieillards, elle est bien plus dangereuse pour la jeunesse . Le précipice est pour elle bien plus profond, ca
pain, & se prêtent à tout ce que le libertinage leur demande. Une jeunesse mal élevée est plus furieuse qu’une bête féroce :
24 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
ec tant de soin, pour la livrer au public et en faire un écueil de la jeunesse  ? Qui ne regarde pas ces malheureuses chrétiennes
nds péchés. C’est ce que sentait Saint Augustin au commencement de sa jeunesse emportée, lorsqu’il disait : « Je n’aimais pas en
25 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -
ion et de libertinage que les troupes de Comédiens répandent parmi la jeunesse . Cependant ne serait-il pas possible de remédier
sentiment, et mes raisons sont dans cet écrit. Avec quelle avidité la jeunesse de Genève, entraînée par une autorité d’un si gra
26 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [D] »
Septimanie. Ce Spectacle est utile, vraiment ! il formera bien la Jeunesse  ! Quelle fadeur ! quel genre méprisable !
27 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVI. Les pièces comiques et risibles rejetées par les principes du même Platon. » p. 64
s les pièces comiques étant occupées des folies et des passions de la jeunesse , il y avait une raison particulière de les rejete
28 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
ée l’air suffisant et vain, le ton ferme et tranchant d’une impudente jeunesse , tandis que les anciens, craintifs et modestes, o
essamment au fond de l’âme : Ah ! où sont les jeux et les fêtes de ma jeunesse  ? Où est la concorde des citoyens ? Où est la fra
29 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
rdent, et que toutes les lois tâchent de tempérer ? pourquoi mener la jeunesse à cette école d’incontinence, où elle n’apprend q
nce si Chrétienne de voir que ces méchants livres, ces corrupteurs de jeunesse s’y débitent sous l’autorité d’un privilège. Dieu
30 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
délassements innocents, nécessaires, autorisés, et utiles, même à la jeunesse , à qui on les permet sans conséquence, à qui on l
evient tous les jours plus importante, surtout pour l’éducation de la jeunesse . Amateur des Spectacles, je désirerais peut-être,
, on les verra n’offrir que des sentiments dangereux, surtout pour la jeunesse . Sans parler de l’amour, le plus funeste de tous,
l’on fait aux pères, et à ceux qui sont chargés de l’éducation de la jeunesse . Voyons en quoi consiste l’honnête liberté que ce
… … … …«  Je tiens sans cesse Qu’il nous faut en riant instruire la jeunesse , Reprendre ses défauts avec grande douceur, Et du
, Lorsqu’on a du bien, permettre aux jeunes filles. » Inspirer à la jeunesse les sentiments du monde, inviter un sexe fragile
la justifie encore ce que l’on vient de dire il y a un moment pour la jeunesse . Les Pièces de M. de la Chaussée cité par M.F. on
ci tout est dangereux, là tout est pur ; c’est un exercice utile à la jeunesse , c’est un plaisir qui contribue à son instruction
de notre Scène. Poète par goût, plus que par étude, ce fut un feu de jeunesse , non la malignité de la fortune qui le fit Comédi
dans la conduite de la Pièce, chose qui pût nuire à l’innocence de la jeunesse , ni scandaliser les spectateurs Chrétiens. Mais,
s l’action, ni dans la conduite, rien de nuisible à l’innocence de la jeunesse , ni capable de scandaliser les spectateurs Chréti
leur est même très nuisible, et que rien n’est plus dangereux pour la jeunesse , si susceptible de mauvaises impressions. Que l’a
31 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
mœurs, que le Théatre ? n’est-ce pas à cette école séduisante, que la jeunesse des deux sexes & les personnes d’un âge mûr,
rent17. Mais que produira, à la fin, cette conduite si déréglée de la jeunesse de Paris ? sont-ce les sauts périlleux 18, les ga
eois, qui sont les plus assidus à ces Spectacles Forains, & cette jeunesse forme la classe la plus nombreuse, & en même-
les objets de dissipation & de plaisirs sont multipliés, plus la jeunesse indocile & précoce trouve de raisons pour haï
Fugit irreparabile tempus Quelle perte, & comment la réparer ? La jeunesse va dans ces lieux de débauche, le sacrifier à la
vérité, le seul qui convienne à la chose. Supposons néanmoins, que la jeunesse ne puisse dans ces cercles, d’obscures Phrynés, q
disputes. Ces filles grossieres, qui sont soudoyées pour y attirer la jeunesse , marquent rarement de causer du scandale & de
des champs, soit de leurs métiers : les Dimanches & les Fêtes la jeunesse de ces cantons se rassemblait & allait dans l
 ! c’est chez un Peuple éclairé qu’il existe des repaires où toute la jeunesse le rassemble, où elle court en foule applaudir à
our : en effet, en tolérant la mauvaise éducation que l’on donne à la jeunesse dans les Tripots du Boulevard, en souffrant que s
hemins frayés vers le libertinage, & qu’en fournissant ainsi à la jeunesse des deux sexes, les moyens de s’élancer dans ses
ce qui, sans doute, est un bien, à quels dangers n’expose-t-on pas la jeunesse qui les fréquente ? Mais est-il vrai que les Trét
ction. Je conviens que si l’on supprimait tout-à-coup les Trétaux, la Jeunesse oisive, qui trouve une distraction conforme à son
. Cicéron, le plus sage des Philosophes & l’ami le plus sûr de la Jeunesse , nous dit que la nature exige de nous une conduit
32 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
ni sentir l’amour même. » Pages 206 et 207. « Le vin tente moins la jeunesse et l’abat moins aisément ; un sang ardent lui don
t, que la politesse et l’urbanité qui commencent a y paraître dans la jeunesse , le choquent terriblement.) Qu’il se satisfasse,
e prison, les premiers d’un Etat, pour une chanson d’un jour que leur jeunesse a fait éclore, qui ne satirise qu’en particulier 
33 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXI. Réflexion sur le Cantique des cantiques et sur le chant de l’Eglise. » pp. 76-78
ure d’un amour humain, on défendait la lecture de ce divin poème à la jeunesse  : aujourd’hui on ne craint point de l’inviter à v
34 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
Théâtre n’est que trop souvent une porte ouverte au dérangement de la jeunesse . De tout temps des enfants de famille et des Gent
raîtraient insipides, cet inconvenient ne durerait pas longtemps. La jeunesse qui sort des Colléges fournit, tous les trois ou
35 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XV. Devoir des parens & des maîtres. » pp. 34-35
cours ? Le feu de l’impureté qui fait des ravages si affreux dans la jeunesse leur paroît-il trop foible ? Faut-il qu’ils en au
36 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TRAITÉ. DE LA POËSIE. DRAMATIQUE. ANCIENNE ET MODERNE. Plan de ce Traité. » pp. 5-7
sa Comédie, les traces des Poëtes Grecs dont il s’étoit nourri dès sa jeunesse  ; son succès doit inspirer à ceux qui ne connoiss
37 (1697) Satire à Mgr Bossuet « SATIRE A MONSEIGNEUR JAQUES BENIGNE BOSSUET. EVEQUE DE MEAUX. » pp. 46-48
et sage Prélat dont le Ciel a fait choix, Pour instruire et former la jeunesse des Rois, Et qui par des discours vifs et pleins
38 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
ourant est leur rival. Il n’en eût pas plus fait dans le délire de la jeunesse , & dans le luxe de la Cour. Mais peut-on voir
ince, & l’appelle en duel ; ce qu’à peine la fougue d’une aveugle jeunesse pourroit faire croire. Ces absurdités défigurent
’ose violet ;) on en voit qui seduits par les conseils d’une aveugle jeunesse , ne connoissent que le théatre, d’autre morale qu
s de la scéne poëté par goût plus que par étude. Le libertinage de la jeunesse le fit comédien : Juventa licentia factus histri
tiennent aucun compte ? Education nationale, ou plan d’étude pour la jeunesse , par M. de la Chalotais, Procureur général, pag. 
le poëte le plus galant, & leur donner ses piéces pour thêmes. La jeunesse n’est-elle pas assez portée au vice, faut-il lui
39 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Avertissement. » pp. -
troisième par plusieurs pièces charmantes, sur-tout par l’Ecole de la jeunesse , où l’on voit des Scènes dignes de la bonne Coméd
40 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — ESSAI SUR LES MOYENS. De rendre la Comédie utile aux Mœurs. » pp. 7-10
t anciennes que modernes. En effet, est-il rien de plus utile pour la jeunesse , que de lui proposer des exemples frappans à suiv
41 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -
erre le Grand ; puisque par là elle ferait goûter de bonne heure à la jeunesse une morale sensée, propre à former de sages Polit
42 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
par des gestes & des mouvemens qui n’avoient rien d’indécent9. La jeunesse Romaine imita ces danses, & y joignit quelque
perfectionner l’impromptu & l’ébauche de la nature. Néanmoins la jeunesse de Rome ne voulut pas abandonner les satyres ; el
r aux deux premieres especes de Comédies, n’étoient jouées que par la jeunesse Romaine qui, en se réservant cette espece de plai
de se corrompre, & de communiquer la corruption. C’est inviter la jeunesse à dégénérer de ses ancêtres, en se livrant à des
s indécens sur cet objet, il nous a paru convenable d’en détourner la jeunesse , en plaçant ici une partie des réflexions de Clém
n rôle comme Dame Oiseuse, Dame Liesse, Dame Courtoisie, Dame Beauté, Dame Jeunesse , &c. Cette production n’est qu’une grossiere
M. Jean-Jacques Rousseau 31, rendre la lecture des Romans utile à la jeunesse . Je ne connois point de projet plus insensé. C’es
sainte y est profanée. Et si en un College il étoit trouvé utile à la jeunesse de représenter quelque histoire, on ne pourra le
 Notre devoir est combattu : Les Dieux, par leur exemple, y sont à la jeunesse  Un scrupule de la vertu. *** Mais, dit-on, Me
43 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152
ui sera assez rigoureux pour condamner dans les collèges celles d’une jeunesse réglée à qui ses maîtres proposent de tels exerci
ui s’est dévouée avec tant de zèle et de succès à l’instruction de la jeunesse  : Rat. Stud. tit. reg. Rect. art.13. [Ratio stud
44 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  RACINE. A Mlle. Le Couvreur. » pp. 77-80
s sombres, Eut hier avec moi l’ingrate Chanmêlé.  Mon amour forma sa jeunesse . Pour elle vous savez jusqu’où fut ma tendresse,
45 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
u Théâtre, fort embarrassé de sa personne et toujours hué de la belle jeunesse . Les Ambassadeurs de Sparte s’en aperçurent, et s
, ni des irrégularités qui peuvent se trouver dans les ouvrages de sa jeunesse , ni de ce qu’il y a de moins bien dans ses autres
nt que mieux suivi ses vues intéressées, en s’attachant à flatter une jeunesse débauchée et des femmes sans mœurs. Je ne ferai p
t-ce autre chose que se mettre à sa place ? Belle instruction pour la jeunesse que celle où les hommes faits ont bien de la pein
e, l’air suffisant et vain, le ton ferme et tranchant d’une impudente jeunesse , tandis que les Anciens, craintifs et modestes, o
ur convient, pour prendre indécemment la parure et les manières de la jeunesse , et que faisant les galants à son exemple, il est
sir d’étendre et digérer ses idées. Je me souviens d’avoir vu dans ma jeunesse aux environs de Neufchâtel un spectacle assez agr
sentation même, que sur l’état où l’on en faisait métier : puisque la Jeunesse de Rome représentait publiquement, à la fin des g
ureux, dans une parure très peu modeste41, sans cesse entourées d’une jeunesse ardente et téméraire, au milieu des douces voix d
peut imputer est de l’avoir embrassée ; mais trop souvent un écart de jeunesse décide du sort de la vie, et quand on se sent un
ndre tous. La diversité des âges y fait encore. Le vin tente moins la jeunesse et l’abat moins aisément ; un sang ardent lui don
d’une boutique, en attendant les acheteurs ; l’affluence de la belle jeunesse qui viendra de son côté s’offrir en montre, et tr
s de craindre le fort. Par exemple, on m’assure que l’éducation de la jeunesse est généralement beaucoup meilleure qu’elle n’éta
pte le goût de parure et de dissipation que doit produire parmi notre jeunesse l’exemple des Comédiens ; mais enfin cet exemple
désordre, mais on ne voit plus où il pourra s’arrêter. Les femmes, la jeunesse , les riches, les gens oisifs, tout sera pour eux,
int, et dont le sens et la gravité passeront pour pédanterie chez une jeunesse inconsidérée ? Enfin pour peu qu’ils joignent d’a
. S’aperçoit-on que les entretiens de la halle échauffent beaucoup la jeunesse qui les écoute ? Ainsi font bien les discrets pro
Nature et la Raison désavouent. Aux plaisirs permis dont on prive une jeunesse enjouée et folâtre, elle en substitue de plus dan
en bals solennels et périodiques, ouverts indistinctement à toute la jeunesse à marier. Je voudrais qu’un Magistrat63, nommé pa
s qui en feraient un objet important de police et de bonnes mœurs. La jeunesse , ayant des rendez-vous sûrs et honnêtes, serait m
ans leurs cœurs ; il faut que les douces impressions faites durant la jeunesse demeurent et se renforcent dans un âge avancé, ta
essamment au fond de l’âme : ah ! où sont les jeux et les fêtes de ma jeunesse  ? Où est la concorde des citoyens ? Où est la fra
lus sages que moi. Il me suffit d’en avoir dit assez pour consoler la jeunesse de mon pays d’être privée d’un amusement qui coût
amusement qui coûterait si cher à la patrie. J’exhorte cette heureuse jeunesse à profiter de l’avis qui termine votre article. P
ion, portaient une cuiller pendue au cou. 60. [NDA] J’ai lu dans ma jeunesse une Tragédie de l’Escalade, où le Diable était en
46 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Des Spectacles des Grecs. » pp. 3-6
ticuliere : on y courut sur des Chariots attelez de deux Iuments : la jeunesse se piqua de courre aussi vîte qu’elles : & en
47 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre X. Des entrées faites aux Rois & aux Reines. » pp. 205-208
rdinaire n’ont que le merite de leur naissance, de leur sexe, de leur jeunesse & de leur beauté, demandent des supplémens d’
48 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XI. Les pères et mères perdent leurs enfants en les conduisant ou en leur permettant d’aller aux spectacles. » pp. 105-107
s à s’interdire la fréquentation des spectacles si pernicieux pour la jeunesse , ne se rendent-ils pas coupables devant Dieu de t
49 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « LIVRE QUATRIEME. » pp. 1-3
exposer à être blessé tôt ou tard par ces mortels ennemis, surtout la jeunesse , dont le cœur neuf et facile est susceptible de t
50 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à rejeter. » pp. 313-318
aginées tout exprès pour gâter le cœur et pervertir l’innocence de la jeunesse la mieux élevée ; les filles d’esprit et les inno
51 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
Serane, ancien Doctrinaire, Professeur d’Histoire, Instituteur de la Jeunesse , vendeur d’engrais de terre ; dans son Traité de
ntes & même de licencieuses, qu’il ne convient pas de donner à la jeunesse . On en a fait des recueils où on a retranché ces
secuteurs, qui font leur grande sainteté, & les égaremens de leur jeunesse , dont ils ont fait penitence. Dans l’Histoire, qu
t, qui trouve les fables du lion, du renard, du loup pernicieuse à la jeunesse , ne trouve-t-il pas scandaleux les exemples des p
52 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
gens & font les délices des libertins, on ne sauroit donner à la jeunesse de plus mauvaises leçons & de plus mauvais ex
jargon dont on déclare gravement qu’il ne faut que rire, que toute la jeunesse apprend par cœur & emploie à tout moment, vou
bien met obstacle à la vanité, à la prodigalité, au libertinage de la jeunesse  ; décrions-la sous les dehors-de l’avarice, voilà
e dont il devint amoureux, la Bejard, qui faisoit bonne fortune de la jeunesse de Languedoc. Dans la suite il en épousa la fille
53 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
nt pas rares chez eux, & qui rendent le même mauvais service à la jeunesse . Les François, qui en ont peu, ont mis tout natur
ent l’esprit le plus assoupi, & ne donnent entrée au vice dans la jeunesse la plus innocente. Cette passion, vue de loin dan
ommes seroient vertueux, s’ils étoient bien élevés. L’éducation de la jeunesse est donc pour l’état un objet de la derniere impo
mp; un devoir & un mérite. La modestie du sexe, l’éducation de la jeunesse , deux objets si importans à la société, rendent d
54 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
s ne détruisoient pas les sentimens ; ces Actrices corruptrices de la jeunesse , ces mères étrangères à leur famille, ces marâtre
e ne dis pas au Collège, où personne ne s’est avisé de le donner à la jeunesse  ; mais même au Théatre, à cinq ou six pieces près
aux, est indigné qu’on ait eu la hardiesse de l’offrir à ses yeux. La jeunesse , effrayante par ses excès & la bassesse des s
ns les Héroïnes sont toutes parfaites, & pour l’instruction de la jeunesse c’est le refrain de toutes ses chansons.
55 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
qui par ce stratagème ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse , et qui sous un dehors respecté, ont eu la permis
t dire, pour s’encourager à mener une vie toute mondaine. « Aimable jeunesse ,Dans le Malade Imaginaire.  Profitez du printemp
soient maîtresses, et d’abord, et hautement. Car, « Ce que dans la jeunesse on prend de liberté, Ne se retranche pas avec fac
Qu’elle veut jouir de quelque nombre de beaux jours que lui offre sa jeunesse , prendre les douces libertés que l’âge lui permet
56 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
es à ténèbres. Comme l’amour du spectacle fait partie des goûts de la jeunesse , elle va aujourd’hui porter ailleurs ce qu’elle p
ltant du surhaussement du prix des places) n’attaque pas seulement la jeunesse  : on en voit atteints tous les citoyens dont la f
57 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur de Nemours » pp. -
ent le naufrage Assuré dans une grand’Mer. Qui dira qu’aux fleurs de jeunesse Tu produis les fruits de vieillesse Mûris au Sole
58 (1576) De la Censure. pp. 611-613
inq et septième ton, soient bannis de la République, et défendus à la jeunesse , comme Platon, et Aristote disaient qu'il est néc
59 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. » pp. 5-9
ses, et toutes ces trompeuses invitations à jouir du beau temps de la jeunesse , qui retentissent partout dans ses Poésies. Pour
60 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
e d’éviter leurs pieges & de pénétrer leurs mysteres, sur-tout la jeunesse qui passe les jours dans les plaisirs & les j
ge-toi des peines d’une longue captivité, profite des avantages de la jeunesse  ; c’est maintenant le temps de la joie, avant que
anger est extrême, parce qu’un penchant naturel & violent dans la jeunesse se joint à la facilité de se satisfaire par la dé
re, & chasse Arlequin, & appele les Jésuites, le phare de la jeunesse , le cornemuse de la République, la tapisserie &am
ment ces deux vers de Nicomede : Le maître qui prit soin d’élever ma jeunesse Ne m’a jamais appris à faire de bassesse. Aujour
61 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
ait l’exercice des Mimes, qui infectaient dans Rome, la plupart de la jeunesse , par l’excès de leurs mauvaises vies. Saint Marti
servations des jours de Dimanche, se plaint contre ces Corrupteurs de jeunesse , d’avoir pris des habits Sacerdotaux en dérision
s’est fait depuis peu le plus magnifique Théâtre de l’Europe, pour la Jeunesse de la Ville. A La Haye où son Altesse le Prince d
62 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
moins dangereux que l’autre. Car n’est-ce pas là, que trop souvent la jeunesse fait les premiers naufrages de son innocence ? El
i la Comedie a donné les commencemens. Elle n’est pas seulement à la jeunesse l’occasion de la perte de son ame ; mais il se pe
63 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
rôles amoureux, dans une parure immodeste, sans cesse entourées d’une jeunesse ardente et téméraire, au milieu des douces voix d
ec tant de soin pour la livrer au public, et en faire un écueil de la jeunesse  ? Qui ne regarde ces malheureuses chrétiennes, si
64 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. » pp. 122-128
ruine, quand Quintilien en expliquoit les causes, & exhortoit la jeunesse Romaine à goûter les leçons du beau. Il fallut cé
65 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
, ce que sentoit Conf. L. 3. ch. 2.S. Augustin au commencement de sa jeunesse emportée, lorsqu’il disoit Je n’aimois pas encor
66 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « III. » pp. 12-16
, est-il possible que vous n’ayez pas vu le tort que vous faites à la jeunesse à qui vous devez une éducation Chrétienne, en leu
67 (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42
lecture et considération des choses louables égale la prudence d’une jeunesse bouillante à celle d’une vieillesse expérimentée,
68 (1646) Science du chrétien « Des comédies. » pp. 638-643
lus scandaleuse à l’honneur du Christianisme, plus préjudiciable à la jeunesse chaste, et plus dangereuse pour pécher mortelleme
69 (1643) La discipline des Eglises prétenduement réformées « Chapitre XIV. Des règlements ou avertissements particuliers » pp. 381-625
est profanée. Néanmoins quand en un Collège il sera trouvé utile à la jeunesse de représenter quelque Histoire, on le pourra tol
70 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
Le goût du spectacle, que je suis loin de condamner, fait faire à la jeunesse le trajet de la maturité avec les bottes de l’Ogr
Paris 8 sera toujours un vilain tableau à mettre sous les yeux de la jeunesse . D’ailleurs, ces sortes d’épreuves réussissent-el
is des armes d’un fils de France, où je jugeai plus d’un coup dans ma jeunesse , je vis un nouveau bâtiment, pour moi du moins, q
théâtre de la Porte Saint-Martin. Il y avait affluence, comme dans ma jeunesse , aux représentations du Premier navigateur et de
71 (1680) Entretien X. Sur la Comédie « Entretien X. sur la Comedie » pp. 363-380
oins dangereux, que l’autre. Car n’est-ce pas là, que tres-souvent la jeunesse fait les prémiers naufrages de son innocence ? El
a donné les commencemens. §. VI. Elle n’est pas seulement à la jeunesse l’occasion de la perte de son ame ; mais il se pe
72 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
e la mort on examine, au flambeau de la religion, les égaremens de sa jeunesse  ! Le grand usage du spectacle doit être blâmé, mê
faut donc aller ? Les Actrices ne sont pas les seules qui perdent la jeunesse , ni les Courtisannes non plus ; il faut donc les
p; le mal que j’ai pu causer par ces ouvrages. Dans les délires de la jeunesse on se laisse entraîner à établir des principes qu
73 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
soit de leur façon ? On prétendait par ce moyen amuser innocemment la jeunesse , l’enhardir et la former à parler en public, et p
Vega (L. 2. ch. 28.) rapporte que les Jésuites ayant remarqué dans la jeunesse Indienne une adresse singulière à imiter et à con
sable ; mais ceux qui en Europe donnent si facilement la comédie à la jeunesse , sont-ils pardonnables de ne pas voir ce qui se p
74 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
pectacle, outre qu’ils ont une influence pernicieuse et corrompent la jeunesse , il faudrait encore les éviter, n’eussent-ils d’a
té de Paris, zélé défenseur de l’éducation morale et religieuse de la jeunesse , cite avec éloge le passage suivant, extrait des
nt au monde des tableaux flatteurs et mensongers, et présentent, à la jeunesse surtout, une peinture attrayante du bonheur et de
75 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
ie, s’y réunit. Car, sans parler du concours et des rendez-vous de la jeunesse de tout sexe, à qui la comédie est une occasion d
76 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44
r tout autre état, l’inconduite, & la fausse prévention où est la jeunesse , sur la Profession de Comédien. On ne peut discon
nt un besoin, comme une preuve de la grandeur & de l’opulence. La jeunesse Romaine sécoua le joug de l’autorité paternelle p
77 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
encieux, &c. Homil. 6. 1. Thess. 4. Vous vous défendez sur votre jeunesse , & vous vous flattez d’y trouver l’excuse de
repousser une seule fois les atteintes ! Mais non, ce n’est pas à la jeunesse qu’il faut imputer vos chutes ; autrement il faud
78 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
, j’en mène la bande, « Dux criminum », avec toute la fraîcheur de la jeunesse , les cheveux épars, frisés en mille boucles, « cr
 ». A quoi bon tous ces vains scrupules ? profitons du temps, aimable jeunesse , la vie s’envole comme un léger nuage, hâtons nou
79 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
l’imitation, qu’il veut tout créer, si l’on en découvrait un parmi la jeunesse , il faudrait l’éloigner du Théâtre ; il y réussir
des Couvens, les Enfans des deux sexes, donneront, à l’exemple de la jeunesse de Sparte*, des preuves de leurs progrès dans tou
pas, pour être admis à briller dans ces Exercices ; il faudra que la jeunesse y joigne l’accomplissement de tous ses devoirs. L
Pièces à Ariettes.] ‌ Art. XI. Danseurs. Parmi les Exercices de la Jeunesse , un des plus utiles, est sans contredit la Danse
nt que ce qui n’est plus. Il arrive de-là que l’attention à former la jeunesse , à l’assouplir par les Exercices agréables, n’est
proposé sur les Théâtres de la Nation, comme un modèle pour toute la jeunesse . Il ne faut pas croire que le travail du corps, a
s brillantes, des éclairs de génie que laisse échapper une bouillante Jeunesse . Je concluerais donc : Qu’au Théâtre, le Paysan s
répétition de Pièce par ces jeunes gens. 1. Revoyez la Note [A]. La jeunesse Romaine jouait dans les Atellanes. Les Empereurs
ère, assemblée autour d’une Place, d’un Cirque, d’une Carrière, où la Jeunesse s’efforçait de mériter les applaudissemens des Vi
si l’on ne prend cette route. Que dans nos Acteurs, nous voyions une jeunesse chérie, vertueuse, pure : alors, nos cœurs, pénét
 ; on aura du plaisir à comparer les manières à voir notre plus belle jeunesse , passer en revue, & déployer, pour nous plair
80 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
spectacles, en les regardant comme une école intéressée à flatter une jeunesse débauchée & des femmes prostituées ? L’indépe
tement leur protection à des amusemens qui sont ordinairement pour la jeunesse les écoles du vice, des lieux privilégiés destiné
’on s’efforce de rendre aimables, des désordres faits pour séduire la jeunesse inconsidérée, des fourberies capables de suggérer
81 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
ment de médire à son aise, & le plaisir, un peu plus réel pour la jeunesse des deux sexes, de danser quelquefois ensemble. M
ugé, Cénie, Nanine, la Gouvernante, la Pupille, &c. le cœur de la jeunesse est attendri, ou plutôt, amolli comme la cire ; i
ue sera-ce, si cet objet n’est pas le seul ? si le Spectacle forme la Jeunesse , & réjouit le Vieillard ? si les plaisirs qu’
82 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
haient d'un pas égal. Il eût manqué quelque chose à l'éducation de la jeunesse , si on ne l'eût rendue Comédienne. Dans tous les
onnaissaient le goût, ou dans l'idée que c'est un exercice utile à la jeunesse , ont continué de composer et de faire jouer des p
ndit aux premiers Chrétiens d'enseigner les lettres humaines, et à la jeunesse de les étudier ailleurs que dans les écoles payen
83 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. Des différens genres qu’embrasse le nouveau Théâtre. » pp. 14-20
titre de Comédie-mêlée-d’Ariettes. On a très-bien nommé l’Ecole de la jeunesse , la Fée Urgèle, Isabelle & Gertrude. Mais ce
84 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Cinquième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 33-39
résentation de la Mérope, qui ne laissait rien à desirer, que plus de jeunesse à l’inimitable Actrice, dont le Théâtre ne répare
85 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68
. De nos jours, Côme III. Grand Duc de Toscane, qui avait été dans sa jeunesse Partisan déclaré des Spectacles, ne cessa pas de
86 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275
assions et des vices qu’il serait pernicieux d’exposer aux yeux de la jeunesse , et dont il serait à souhaiter qu’elle ignorât mê
87 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
eçut de M. Hébert, Evêque d’Agen, sur les exercices dramatiques de la jeunesse , a, 496 Malesherbes (Lamoignon de). Citation d’u
ectacles, b, 395 Néron. Sal passion pour les Spectacles corrompit la jeunesse de Rome, a, 491 Neufchâteau (François de). Son o
César, a, 240 Pavillon (Etienne). Nécessité d’être vertueux dans la jeunesse , b, 442 Pavillon (Nicolas), Evêque d’Aleth. Idée
a réforme de notre Théatre, 425. sur le danger des Spectacles pour la jeunesse , 443. Portrait de notre siecle, 472 Pontac (de).
entir sur les sophismes qu’il avoit employés dans les égaremens de sa jeunesse en faveur des Spectacles, 309. Ses derniers &
la belle Poésie, b, 485. Foiblesse de l’humanité, 489. Portrait de la jeunesse effrénée, 490. Sur l’infirmité humaine, 503. Son
88 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
si on réplique ; que ces choses se représentent, pour en détourner la jeunesse  : Je réponds avec tous les anciens, dont je produ
ce but ; De dire que la fin de ces jeux, est de former la grâce à la jeunesse , lui faire acquérir dextérité, et assurance, etc.
es Scolastiques sont moyens honnêtes, pour dextériser, et enhardir la jeunesse  ; que l’on s’en serve donc, pour parvenir à cette
t-il à louer ? Ainsi en se proposant cette fin, de la dextérité de la jeunesse  ; faut considérer, si les moyens qui l’y conduise
et conformes à la parole de Dieu ; c.à.d. dignes, et convenables à la jeunesse Chrétienne : l’Esprit de Dieu nous avertissantRom
Un Empereur, pour montrer la bonne nourrituredv qu’il avait eue en sa jeunesse , ditJul. in Misop. dw  ; « que son précepteur ne
89 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
est la nature ; mais embellie, mais séduisante, parée de fleurs de la jeunesse & de la beauté : son ton est celui de la douc
90 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
pour les grands ; grossieres, pour le peuple ; vives, légères pour la jeunesse . Danses pour les cieux, des Dieux, des Héros, des
savantageuses, bizarres, ridicules, si propres à en dégoûter toute la jeunesse , que celles que le théatre lui donne, parce qu’on
éducation, de climat. Tout danse dans le Béarn, où ce Prince passa sa jeunesse , c’est le goût général du pays. Henri IV lui-même
91 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
illesse la plus rebutante & tous les charmes de la plus brillante jeunesse , dans la personne d’un libertin scandaleux, que s
anges. Il tient toujours auprès de lui des femmes dans la fleur de la jeunesse jusque dans sa voiture, quand il va quelque part.
92 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
s, leurs autels renversés. Quelle école, en ces lieux, pour la faible jeunesse , Que celle, où l’on enseigne à sentir la tendress
93 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
qui tendent directement à allumer de telles flammes, qui excitent la jeunesse à aimer comme si elle n’était pas assez insensée,
94 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
. C’est son portrait fait par lui-même, où l’on voit qu’il a passé sa jeunesse dans des désordres de toute espece ; qu’il se men
rée,     Mais sage & sans emportemens,     Fais aux fureurs de la jeunesse     Succéder la délicatesse,     D’un voluptueux
vertir, de quitter le monde & de faire pénitence de ses folies de jeunesse dans un couvent où il est mort. Heureux ceux qui,
le changeroit bien ses petits plaisirs avec les grands chagrins de la jeunesse . Cet ouvrage saupoudré & cette epicerie ont
95 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
en 1779, il dit, que ce Prélat avoit été lui-même au Théatre dans sa jeunesse , uniquement pour se former à la déclamation ; mai
’avez-vous pas cent fois entendu répéter, que rien ne forme mieux une jeunesse , que la Comédie ? Mais, Madame, lui dis-je, n’ave
& un très grand nombre de livres écrits pour l’instruction de la jeunesse , ainsi que beaucoup d’autres de piété ; & je
hardiment, qu’on m’en montre un, où il soit dit, que, pour former la jeunesse , il faille l’envoyer aux spectacles. L’université
par la question suivante… Depuis quand a-t-on le talent de former la jeunesse à l’école de l’impureté, & où tout conspire à
ples ; parce qu’ils sont la cause de la corruption des mœurs parmi la jeunesse  ; parce qu’on y renforce les maximes les plus per
ans l’Usurier &c. 34°. Illicites &c ; parce qu’on y invite la jeunesse , à se laisser entrainer au malheureux penchant de
ur sort : comme dans les piéces de Quinault, où il est dit ; Aimable jeunesse , Suivez la tendresse. Laissez-vous apprendre, Que
96 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
olupté des odeurs. Tout passe, disent-ils, jouissons des biens que la jeunesse nous offre, remplissons-nous des parfums, faisons
e, on n’employe pas moins de temps à se parfumer qu’à se peindre ; la jeunesse , la santé, la vertu n’ont pas besoin de bergamote
en œuvre pour étaler la fraîcheur, les grâces, la douce haleine de la jeunesse  : vains efforts ! Les flacons ne sont pas remplis
97 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
suites fait éclore, on voit une Demoiselle Brohon, Institutrice de la jeunesse , qui a jugé à propos de chausser le cothurne en f
toit cet Abbé. Quoi qu’il en soit, ces conversations sont utiles à la jeunesse . Sans sortir des bornes de la paisible modestie d
tes, qui ont préparé leur chûte & contribué à la corruption de la jeunesse . On fait ici d’un théatre un livre classique, &am
98 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
détourner en portant ailleurs leurs menus différends, qui dans cette jeunesse devaient être en grand nombre, et décharger le Pa
mencèrent d’abord par se jouer entre eux, et représenter des tours de jeunesse , dont ils fournissaient un grand nombre. Bientôt
de Brunswick, Prince Allemand ; enfin la Johannella, c’est-à-dire, sa jeunesse , sa mort, et les aventures de sa vie, qui n’avaie
99 (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135
us il n’y a farce qui ne soit orde sale et vilaine, au scandale de la jeunesse qui y assiste, laquelle avale à longs traits ce v
100 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
n écarter ; & ayant porté le joug du Seigneur, dès la plus tendre jeunesse , vous ne voudriez pas pour tous les plaisirs du m
ensé & de plus Chrétien ; car enfin.             Heureux dans sa Jeunesse , Qui prévoit les remords de la sage vieillesse, M
sur la corruption des mœurs, dont les Théatres sont la cause parmi la jeunesse , sans pouvoir l’en garantir, dans un siécle, où o
amp; en particulier à éclairer l’esprit, & à former le cœur de la jeunesse  ; en un mot, dans tous les monumens, que l’Eglise
e, je finirai cette lettre par où je l’ai commencée. Heureux dans sa Jeunesse , Qui prévoit les remords de la sage vieillesse ;
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