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1 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
s, et qui m'obligent à reprendre cette matière de plus haut. Tous les Jeux et les Spectacles de l'Antiquité ont fait la plus
s choses que ceux qu'ils adoraient, avaient aiméesStat. Theb. 6.. Les Jeux Olympiques sont rapportés communément à Saturne,
consacrés comme une marque du respect et de la piété des peuples. Les Jeux Circenses furent dédiés par RomulusCyprian. de Sp
de provid. comme celui de Constantinople ; et d’autres à Neptune. Les Jeux Olympiques et les Néméens à Jupiter ; les Isthmiq
Pythiques à Apollon. Les Tyriens avaient de quatre en quatre ans des Jeux et des Spectacles en l’honneur d’Hercule. Et Valè
’Hercule. Et Valère MaximeL. 2. c. 4. décrivant au long l’origine des Jeux Séculaires, qui furent célébrés sous Publicola pr
ours. Aussi croyaient-ils que ces Dieux présidaient invisiblement aux Jeux qui leur étaient dédiés ; comme nous le voyons en
t comme père de la Lutte ; et Platon appelle les Dieux Présidents des Jeux selon Pollux ; mais j'estime qu'il entend seuleme
donc avec raison qu'ils avaient accoutumé de vouer à leurs Dieux les Jeux , et de les célébrer en leur honneur pour en obten
ille capitale des Etoliens, il avait pour sa victoire voué les grands Jeux à Jupiter, et reçu de la Province pour cet effet
se si extraordinaire, tant ils craignaient d'offenser la sainteté des Jeux . Mais les Pontifes répondirent qu'il n'était pas
pondirent qu'il n'était pas de leurs charges de régler la dépense des Jeux publics, et que cela n'était pas un fait de Relig
igion. Sous le Consulat de PæticusLiv. l. 7. dec. i. et de Stolon les Jeux Scéniques, que nous examinerons ailleurs, et qui
eux la cessation d'une grande peste qui infectait la Ville. Ainsi les Jeux PythiquesAuson. in Eglog. furent établis à Delphe
e le serpent Python désolait tout le Pays. Baton Gymnasiarque fit des Jeux en l'honneur de Jupiter et de Mercure pour leur d
il résolut d'en rendre grâces aux Dieux par la célébration des grands Jeux durant quatre jours, quoiqu'ils eussent accoutumé
es Béotiens instituèrent dans la LébadieDiod. l. 15. Plut. Strab. des Jeux à Jupiter Roi, pour lui rendre grâces de la victo
upiter Roi, pour lui rendre grâces de la victoire de Leuctre ; et les Jeux Éleuthériens furent faits en la Ville de Platée p
rses. Quand PosthumiusDionys. Halicar. l. 30. fit célébrer à Rome les Jeux du Cirque en l'honneur des grands Dieux, à savoir
es Prêtres faisaient des sacrifices, en suite desquels on donnait les Jeux de toutes les sortes. SyllaAppian. l. i. de bell.
après la prise d'Olynthe rendit celèbre son action de grâces par les Jeux et les Sacrifices. LesLiv. l. 33. Jeux Romains fu
e son action de grâces par les Jeux et les Sacrifices. LesLiv. l. 33. Jeux Romains furent célébrés et dans le Cirque et dans
de magnificence et de joie pour le bon succès de leurs affaires. Les Jeux Curules avaient accoutumé de se faire par les Emp
rs inconnues. Encore les Empereurs avaient-ils accoutumé de faire des Jeux au jour qu'ils avaient revu l'Empire ; quelque fo
t fit des vœux publics pour recommander son fruit aux Dieux, avec des Jeux à l'exemple de la Religion des Athéniens. Caligu
 ; et Philippe de Macédoine au mariage de sa fille Cléopâtre mêla les Jeux de Musique aux Sacrifices. Ils les donnaient souv
e la mort leur avait ravis. D'où vient que Saint Augustin parlant des Jeux funéraires sacrés aux Divinités infernales, et qu
s dont les Enfers s'étaient enrichis ; Misérables, de faire de grands Jeux et des Fêtes magnifiques agréables aux Démons par
s. Adrien célébra même dans Andrinople d'Egypte des Sacrifices et des Jeux pour apaiser les Mânes d'Antinoüs son favori. Ils
heur, il enjoignait aux Romains de vouer et célébrer tous les ans des Jeux en l'honneur d'Apollon, dont les frais seraient p
t aux Prêtres d'y garder toutes les saintes cérémonies des Grecs. Ces Jeux furent faits dans le grand « Hæc est origo ludoru
rémonies pour rendre ce jour bien célèbre. Et telle fut l'origine des Jeux Apollinaires institués pour obtenir la victoire s
t soigneusement. Le Sénat enjoignit au Dictateur Manlius de faire les Jeux qu'ils appelaient grands, que Marcus Emilius Prét
e ce Manlius fut élu Dictateur pour tenir les assemblées et faire ces Jeux seulement. Mais ils étaient si religieux en cette
t. Mais ils étaient si religieux en cette pratique, que les Juges des Jeux punissaientPausan. in Æliac. et alibi. par des am
ndes auxquelles les combattants de la Lutte, de l'escrime et d'autres Jeux qui avaient corrompu les Juges, et les Juges même
ce en leur mérite. Lorsque CethegusLiv. l. 37. et Albinus firent les Jeux Romains, une pièce de bois tomba sur la Statue de
t un présage de quelque grand malheur, ordonna que la célébration des Jeux durerait un jour [de] plus qu'à l'ordinaire, que
parce que les secrets mystères, qui se portaient dans un Chariot aux Jeux Circenses, avaient été vus par un jeune enfant qu
nda en songe à T. Attinius d'en avertir le Senat, afin de refaire les Jeux  ; ce qu'ayant négligé, son fils mourut, et il dem
tôt Attinius, auquel il fut révélé trois fois en songe de refaire les Jeux Romains. » Il n'était donc pas étrange que leurs
stade Olympique selon Pausanias. Julius Firmicus donna la charge des Jeux et des Sacrifices qui s'y faisaient, aux Prêtres
ierges Vestales, comme les Prêtresses de Cérès assistaient à tous les Jeux Olympiques. Arnobe « Sedent et in spectaculis Sac
e selon Salvien, et Apollon selon Homère et Lucien. Et comme tous ces Jeux n'étaient ordinairement que des disputes et des c
. fait mention des Hymnes et des remerciements que les Vainqueurs aux Jeux publics avaient accoutumé de faire aux Dieux à l'
consacrés. Et cette croyance des Païens touchant la sainteté de leurs Jeux fut si grande et si générale, qu'elle passa jusqu
d'Hercule par Galien. Euthymus Locrien presque toujours vainqueur aux Jeux Olympiques, reçut des Sacrifices durant sa vie et
x Dieux immortels, parce qu'il avait souvent remporté la victoire aux Jeux Olympiques. Aussi les Siciliens dressèrent-ils un
rant trois nuits avec plusieurs Sacrifices, les nomme la Religion des Jeux séculaires, aussi bien que les magnificences que
ats y ajoutèrent avec le temps. Julius Pollux appelle sacrés tous les Jeux pour lesquels il y avait des couronnes. Saint Den
nnes. Saint Denis l'Aréopagite appelle ces cérémonies, sacrées et les Jeux divins ; et Saint CyprienCypr. de Spect. ayant éc
ne dont la Ville de Rome se trouva autrefois affligée, on célébra les Jeux Scéniques en l'honneur de Bacchus et de Cérès, et
es fausses Divinités, ou à des morts. Et mêmeSuet. in Octav. tous les Jeux qui furent institués par les Provinces en l'honne
t Païen, sont des jours consacrés aux Dieux avec Sacrifices, Festins, Jeux ou Féeries, car les solennités sont sanctifiées q
ées quand le jour se passe en festins sacrés, quand on donne quelques Jeux en l'honneur des Dieux ou quand on fait cesser to
2 (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135
eté est plus autorisée qu’en autre lieu de votre Royaume. Ce sont les jeux et spectacles publics qui se font lesdits jours d
réjudice de l’honnêteté et pudicité des femmesMaux qui adviennent des jeux de l’hôtel de Bourgogne., et à la ruine des famil
alle basse est toute pleine, et lesquels plus de deux heures avant le jeu , passent leur temps en devis impudiques, en jeux
deux heures avant le jeu, passent leur temps en devis impudiques, en jeux de cartes et de dés, en gourmandise et ivrognerie
ique, pour, (par occasion,) y rencontrer un mot à plaisir qui sert au jeu  : Et au surplus il n’y a farce qui ne soit orde s
en Dieu est grandement offenséDieu et le public sont offensés par les jeux de l’hôtel de Bourgogne., tant en ladite transgre
nt en ladite transgression des fêtes, que par les susdits blasphèmes, jeux et impudicités qui s’y commettent. Davantage Dieu
intes, dont ils se servent. Et le public intéressé par la débauche et jeux des artisans. Joint que telle impiété est entrete
otre règneLe Roi a donné ses lettres de permission pour continuer les jeux de Bourgogne. : vous avez mandé à votre Cour de P
telles choses disent une seule raison d’apparence, à savoir que tels jeux et spectacles, sont bons pour le menu peuple, afi
lesdits jours de fêteRaisons de ceux qui défendent et soutiennent les jeux aux jours de fêtes., auquel il est oisif, et que
et assistance au service public, lequel est délaissé pour aller à ces jeux , et quelle Théologie est-ce, de dire que les fête
sent, que par faute de se réjouir honnêtement, le peuple s’adonne aux jeux de berlans et autres vices, et qu’ils ruinent leu
ssant le commandement de Dieu, les saints canons de l’EgliseAller aux Jeux publics le jour de la fête est contre les lois di
oi le défend expressément : d’où il apperti que aller et assister aux jeux et spectacles le jour de la fête, est transgresse
ue n’étaient anciennement les grands marchands : et voilà comment ces jeux de l’Hôtel de Bourgogne ont bien opéré pour retir
table, lesquelsm ne regardent que Dieu, son honneur, et son service. Jeux et spectacles tolérés dans Paris aux jours de fêt
n service. Jeux et spectacles tolérés dans Paris aux jours de fêtes. Jeux abominables de l’hôtel de Bourgogne. Maux qui adv
es. Jeux abominables de l’hôtel de Bourgogne. Maux qui adviennent des jeux de l’hôtel de Bourgogne. Dieu et le public sont o
jeux de l’hôtel de Bourgogne. Dieu et le public sont offensés par les jeux de l’hôtel de Bourgogne. Le Roi a donné ses lettr
ourgogne. Le Roi a donné ses lettres de permission pour continuer les jeux de Bourgogne. Les magistrats ont entériné lettres
ui sont contre Dieu. Raisons de ceux qui défendent et soutiennent les jeux aux jours de fêtes. Réfutation desdites raisons.
e Dieu. Les fêtes ne sont ordonnées pour réjouir le peuple. Aller aux Jeux publics le jour de la fête est contre les lois di
garres. d. [NDE] Se réfère à ces temps. e. [NDE] berlan - maison de jeu , de boisson. f. [NDE] cuidant = croyant. g. [ND
eux = oisif. i. [NDE] il appert = il est évident. j. [NDE] C'est le jeu de boules, celui qui est encore pratiqué aujourd'
3 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
qué, et qui va faire tout le fonds de cette seconde partie : c’est le jeu . Principe de mille malheurs, et passion que je ne
ur de profession, et que devant Dieu je le prie de me répondre si son jeu ne va pas trop loin, je dis trop loin selon la ra
 ; il en conviendra : en effet dans la plupart des jeux, sur-tout des jeux que l’usage du monde autorise le plus, il y a tro
que et ce qui se passe devant nos yeux. Un homme du monde qui fait du jeu sa plus commune et presque son unique occupation,
son unique occupation, qui n’a point d’affaire plus importante que le jeu , ou plutôt qui n’a point d’affaire si importante
lutôt qui n’a point d’affaire si importante qu’il n’abandonne pour le jeu  ; qui regarde le jeu non point comme un divertiss
’affaire si importante qu’il n’abandonne pour le jeu ; qui regarde le jeu non point comme un divertissement passager, propr
, comme un emploi, comme un état fixe et une condition ; qui donne au jeu les journées entieres, les semaines, les mois, to
quelque sorte se supporter ni souffrir personne, dès qu’une partie de jeu vient à lui manquer ; qui n’a d’autre entretien q
tie de jeu vient à lui manquer ; qui n’a d’autre entretien que de son jeu  ; qui du matin au soir n’a dans l’idée que son je
tretien que de son jeu ; qui du matin au soir n’a dans l’idée que son jeu  ; qui n’ayant pas, à l’entendre parler, assez de
ns assez de santé pour passer les nuits dès qu’il est question de son jeu  ; dites-le moi, mes chers Auditeurs, cet homme, c
moi, mes chers Auditeurs, cet homme, cette femme gardent-ils dans le jeu la modération convenable ? cela est-il chrétien ?
u’au dernier : Donec reddas novissimum quadrantem ? Matth. c. 5. Ce jeu perpétuel, ce jeu sans interruption et sans relâc
ec reddas novissimum quadrantem ? Matth. c. 5. Ce jeu perpétuel, ce jeu sans interruption et sans relâche, ce jeu de tous
c. 5. Ce jeu perpétuel, ce jeu sans interruption et sans relâche, ce jeu de tous les jours et presque de toutes les heures
a-t-il rien de plus incompatible qu’une vie de travail et une vie de jeu  ? Mais tout jeu est-il donc un crime pour nous ?
plus incompatible qu’une vie de travail et une vie de jeu ? Mais tout jeu est-il donc un crime pour nous ? Non, Chrétiens ;
on, Chrétiens ; et je m’en suis déclaré d’abord ; je blâme l’excès du jeu , et en vain me répondrez-vous que le jeu en soi n
’abord ; je blâme l’excès du jeu, et en vain me répondrez-vous que le jeu en soi n’est point blâmable, puisque ce n’est pas
puisque ce n’est pas là ce que j’avance. Quand vous prétendez que le jeu , j’entends certain jeu, est indifférent, et quand
à ce que j’avance. Quand vous prétendez que le jeu, j’entends certain jeu , est indifférent, et quand je soutiens que l’excè
nds certain jeu, est indifférent, et quand je soutiens que l’excès du jeu est criminel, votre proposition et la mienne sont
je vous avertis d’un abus que la vôtre ne corrigera pas. Réglez votre jeu , ne donnez au jeu qu’un reste de loisir que Dieu
un abus que la vôtre ne corrigera pas. Réglez votre jeu, ne donnez au jeu qu’un reste de loisir que Dieu n’a pas refusé à l
pas refusé à la nature et que la nécessité requiert ; mettez avant le jeu le service du Seigneur et les pratiques de la rel
jeu le service du Seigneur et les pratiques de la religion ; avant le jeu , la priere, le sacrifice des autels, la lecture d
fice des autels, la lecture d’un bon livre, l’office divin ; avant le jeu , le soin de votre famille, de vos enfants, de vos
mille, de vos enfants, de vos domestiques, de vos affaires ; avant le jeu les obligations de votre charge, les devoirs de v
votre profession, les œuvres de miséricorde et de charité ; avant le jeu , votre avancement dans les voies de Dieu, votre p
fait à tout cela, vous pourrez alors chercher quelque relâche dans un jeu honnête et borné, vous pourrez vous y récréer ave
sion, parce que vous jouerez dans l’ordre, et que vous réduirez votre jeu à être pour vous ce qu’il doit être, je veux dire
on, et non une continuelle occupation ; parce que vous prendrez votre jeu assez pour vous délasser, et trop peu pour vous f
eu pour vous fatiguer ; enfin parce que vous n’aurez point dans votre jeu le ver intérieur de la conscience, qui vous repro
sens vous sanctifierez, si je puis parler de la sorte, jusqu’à votre jeu  ; mais tandis que le jeu l’emportera sur toutes v
si je puis parler de la sorte, jusqu’à votre jeu ; mais tandis que le jeu l’emportera sur toutes vos fonctions, qu’il vous
n excès on tombe dans un autre ; excès dans le temps que l’on perd au jeu , et excès dans la dépense qu’on y fait. Jouer rar
risquer beaucoup en jouant. Or ne vous y trompez pas, quand je dis un jeu où vous hazardez beaucoup, un gros jeu, je ne veu
y trompez pas, quand je dis un jeu où vous hazardez beaucoup, un gros jeu , je ne veux pas seulement parler des riches et de
de chacun en particulier, conformément aux facultés et à l’état. Tel jeu n’est rien pour celui-là, mais il est tout pour c
plir ces devoirs, on ne trouveroit plus rien, ou presque rien pour le jeu . Toutefois on veut jouer, et c’est un principe qu
oins on trouve dequoi jouer. Parce qu’on ne peut accorder ensemble le jeu et l’entretien d’une maison, on abandonne la mais
ien d’une maison, on abandonne la maison, et l’on ménage tout pour le jeu  ; on voit tranquillement et de sang froid des enf
ais pourtant on a de quoi jouer. Parce qu’il faudroit diminuer de son jeu , si l’on vouloit compter exactement avec des dome
Parce que dans les nécessités publiques l’aumône coûteroit, et que le jeu en pourroit souffrir, on ne connoît point ce comm
casion se présente de jouer. Tout cela veut dire qu’on sacrifie à son jeu les droits les plus inviolables et les intérêts l
s plus inviolables et les intérêts les plus sacrés ; que l’on fait du jeu sa premiere loi ; que pour ne pas se détacher du
que l’on fait du jeu sa premiere loi ; que pour ne pas se détacher du jeu , on se détache de toute autre chose, et que dans
autre chose, et que dans la concurrence de toute autre chose avec le jeu , quelque essentielle qu’elle soit par elle-même,
le jeu, quelque essentielle qu’elle soit par elle-même, on retient le jeu et l’on renonce à tout le reste. Or comment appel
un excès, faites-m’en concevoir un autre plus condamnable ? Mais mon jeu après tout n’est qu’assez modique et que très-com
tout n’est qu’assez modique et que très-commun : je le veux ; mais ce jeu très-commun fait gémir des créanciers qui ne touc
s de la vie de ce qu’un divertissement très-superflu leur enleve ; ce jeu très-commun vous empêche de fournir à des enfants
à leur naissance, mais quelquefois la nourriture et le vêtement ; ce jeu tres-commun prive des domestiques du fruit de leu
iques du fruit de leurs peines, et ruine toutes leurs espérances ; ce jeu très-commun vous endurcit aux gémissements et aux
qui réclament votre assistance et qui ne tirent de vous nul secours. Jeu plein d’injustice, jeu également odieux et à Dieu
sistance et qui ne tirent de vous nul secours. Jeu plein d’injustice, jeu également odieux et à Dieu et aux hommes, à Dieu
vos freres et la substance des pauvres : jusques-là il n’y a point de jeu pour vous ou il ne doit point y en avoir, et pour
et de tant d’autres ! Que tout à coup on verroit tomber de tables de jeu , si le jeu par la loi des hommes étoit interdit à
d’autres ! Que tout à coup on verroit tomber de tables de jeu, si le jeu par la loi des hommes étoit interdit à ces débite
radiction : au milieu de ces lamentations et de ces plaintes, tant de jeux ont-ils cessé ? tant de mondains et tant de monda
? tant de mondains et tant de mondaines se sont-ils retranchés sur le jeu , en ont-ils plus mesuré leur jeu, se sont-ils réd
daines se sont-ils retranchés sur le jeu, en ont-ils plus mesuré leur jeu , se sont-ils réduits à un moindre jeu ? En vérité
eu, en ont-ils plus mesuré leur jeu, se sont-ils réduits à un moindre jeu  ? En vérité, mes chers Auditeurs, n’est-ce pas in
n effet ; mais par où commencez-vous ce retranchement ? est-ce par le jeu  ? non sans doute. Mais par où encore une fois ? p
r les besoins domestiques d’une maison, où tout manque afin que votre jeu ne manque pas. Par où ? par tout ce qui n’a point
e jeu ne manque pas. Par où ? par tout ce qui n’a point de rapport au jeu , ou plutôt, fût-ce le nécessaire même, par tout c
ou plutôt, fût-ce le nécessaire même, par tout ce qui peut servir au jeu , en le dérobant aux usages les plus essentiels. J
ien encore d’autres extrémités que je ne marque pas, et où l’amour du jeu emporte. Car que seroit-ce, si je parlois d’une f
eu emporte. Car que seroit-ce, si je parlois d’une femme qui, dans un jeu dont les plus fortes remontrances ne l’ont pu dép
tre ; qui se tient en embuscade pour le tromper, et détourne pour son jeu tout ce qui peut venir sous sa main : si je parlo
ir sous sa main : si je parlois d’un mari, qui tour à tour passant du jeu à la débauche, et de la débauche au jeu, expose j
i, qui tour à tour passant du jeu à la débauche, et de la débauche au jeu , expose jusqu’à ses fonds et fait dépendre d’un s
assez pour vous instruire, et pour vous faire connoître les excès du jeu  ? Peut-être même quelques-uns, par une sagesse fo
dans ces années dures et stériles apporté quelque tempérament à leur jeu  ; mais ce tempérament suffit-il ? ôte-t-il au jeu
tempérament à leur jeu ; mais ce tempérament suffit-il ? ôte-t-il au jeu tout ce qu’il doit lui ôter dans les conjonctures
épend de vous, tous vos devoirs ; et s’il ne va pas jusques-là, votre jeu n’est-il pas toujours un excès ? excès, non-seule
on s’y porte. Quel spectacle, de voir un cercle de gens occupés d’un jeu qui les possede, et qui seul est le sujet de tout
ns et à les déguiser ; qu’en cela consiste un des premiers mérites du jeu , et que c’est ce qui en fait la plus belle réputa
tains délassements ? lui qui est la raison même, peut-il approuver un jeu qui blesse toute la raison ? et lui qui est la re
ison ? et lui qui est la regle par essence, peut-il vous permettre un jeu où tout est déréglé ? Il vaut mieux jouer, dites-
ue ? Ils conviendront avec moi de tout ce que j’ai dit du théatre, du jeu , des spectacles, des assemblées, des lectures, et
t et les assemblées du monde qu’on la trouve, ce n’est point dans les jeux et les spectacles du monde, c’est dans le silence
4 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »
onnaient de l’argent aux Comédiens, 132 Alès (Alexandre) condamne les Jeux de Théâtre, 188 S. Ambroise engage l’Empereur Val
d nombre de danseurs, 349 Antioche achète le droit de représenter les Jeux Olympiques, 57. Ses habitants satirisés par Julie
tat, 102. affligés d’un tremblement de terre, 133 Aroadius permet les Jeux Majumes à certaines conditions, 111. Est obligé d
iens. Aveu remarquable de cet Auteur, 258 Auguste aimait beaucoup les Jeux de Théâtre, 53. Fait punir le Comédien Stephanion
e diminuer la passion des Spectacles, 63 Aurélien Empereur, donne des Jeux Scéniques, 70 B Saint Basile appelle le Théâtre u
passion pour les Spectacles, 56 Carin, dépense prodigieusement en des Jeux , 71. Remarque de Vopiscus à ce sujet, ibid. Cart
S. Chrysostome s’élève contre l’Impératrice Eudoxie à l’occasion des Jeux , 116. Beaux endroits de ses Homélies contre les S
nt-elles justifiées par la comparaison que les Pères en font avec les Jeux de dés ou de cartes, 288 Comédies saintes, leur c
le quitter, 109 Commode, ses débauches, 65. 94 Conciles cités sur les Jeux Comiques. De Milan, 13. D’Illibéris, 156. d’Arles
nt favorable à la Comédie, 154 D Dioclétien se moque de la dépense de jeux de Carin, 72 Domitien gêne les Histrions, 60 E Ec
s contre les Spectacles, 273 et 274. L’Eglise Grecque est opposée aux Jeux de Théâtre, 179 et suiv. S. Ephrem condamne haute
phrem condamne hautement les Spectacles, 159. 345 Espagne n’a plus de Jeux sous les Visigots, 125 Evêques, Justinien leur dé
9 F Fléchier (M.) son Mandement contre les Spectacles, 352 Flora, ses Jeux ne doivent point être confondus avec les Comédies
e, a tiré ses pièces de Sophocle, 219 Gélase I. Pape, fait cesser les Jeux à Rome, 117 S. Gélasin Comédien, sa conversion et
ignification de ce mot selon Suétone, 60. Selon S. Thomas, 189. leurs Jeux défendus aux Prêtres, 133. Empereurs loués pour n
ir pas admis à leurs festins, ibid. Honorius Empereur, retranche les Jeux du Paganisme, 115. Accorde les Spectacles aux Car
ontre les Bouffons, 184 S. Jérôme est très opposé aux Spectacles, 165 Jeux en l’honneur des Idoles proscrits, 4. différentes
Jeux en l’honneur des Idoles proscrits, 4. différentes sortes de ces Jeux , 77 Jeux Olympiques, célébrés à Antioche, 58. 66
l’honneur des Idoles proscrits, 4. différentes sortes de ces Jeux, 77 Jeux Olympiques, célébrés à Antioche, 58. 66 Jeux de T
s sortes de ces Jeux, 77 Jeux Olympiques, célébrés à Antioche, 58. 66 Jeux de Théâtre distingués des Jeux consacrés aux Idol
lympiques, célébrés à Antioche, 58. 66 Jeux de Théâtre distingués des Jeux consacrés aux Idoles, 76. défendus les jours de F
habits de Religieux, 182. Il détruit tous les Théâtres, 351 M Majume ( Jeux ) leur origine, explication de ce mot, 85 Malela,
249. 252 Mariade chassé du Conseil d’Antioche pour avoir négligé les Jeux , 70 Mariana déclame avec force contre la Comédie,
Protestants, leurs Règlements sur le Théâtre, 255. 308 Provence, les Jeux y subsistent jusqu’au sixième siècle, 126. Son ét
9. aimait passionnément la Poésie, 257 Rituels. Extraits au sujet des Jeux Comiques. De Senlis, 229. De Venise, 232. de Caho
teur d’Antioche, laisse tout son bien à cette Ville pour célébrer des Jeux , 55 Spectacles ce qu’on entend par ce mot, 37. dé
Spectacles permis aux Chrétiens, 343 Synodes Diocésains cités sur les Jeux Comiques. De Chartres, 230. De Rennes, 231. De Be
de des Sceaux, un Livré intitulé, Traité Historique et Dogmatique des Jeux de Théâtre etc. Il m’a paru très solide. Fait à P
e, d’imprimer un Livre intitulé : Traité Historique et Dogmatique des Jeux de Théâtre, etc. Composé par le feu P. Pierre le
5 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
nant comme d'un nom propre, le Théâtre ; et là se faisaient plusieurs Jeux , de musique, de danse, de Poésie, et plusieurs au
utres combats que l'on a souvent compris tous ensemble sous le nom de Jeux Scéniques ou de Théâtre. Mais rejetant ici tous l
dent point les Poèmes Dramatiques, je ne veux entendre sous ce nom de Jeux de Théâtre que les représentations qui se faisaie
fussent sérieuses ou bouffonnes, honnêtes ou licencieuses. Aussi les Jeux Scéniques ne contenaient pas dans leur propre sig
ans leur propre signification les Comédies ni les Tragédies, mais des Jeux particuliers, comme nous le ferons voir dans la s
, comme il y en avait entre eux et ceux qui s'appliquaient aux autres Jeux de Théâtre ou de scène, qui n'avaient presque rie
à l'honneur de cette fausse Divinité. Démosthène écrit que faire des Jeux de Musique ou de Théâtre est révérer le Dieu Bacc
qu'elle n'ait passé jusqu'aux autres Dieux qu'ils honoraient par les Jeux du Théâtre ; car aux Fêtes de Minerve les Athénie
à la main gauche, au nom de celui en l'honneur duquel on faisait les Jeux ce jour-là. Ainsi, comme les Prêtres en avaient u
s auteurs, ils étaient ordinairement donnés aussi bien que les autres Jeux , pour les remercier « Excogitata cultus Deorum et
s Dieux dans son triomphe de Corinthe et de l'Achaïe, en y mêlant les Jeux de Musique, dont le nom comprend la représentatio
m comprend la représentation des Poèmes Dramatiques, comme les autres Jeux du Théâtre, auxquels selon Plutarque elle futSymp
ée. Et de là vint à Rome la coutume dePlut. in inst. puer. donner des Jeux aux triomphes, comme on observa après la défaite
honorer les Dieux après la défaite d'Archélaos, fit desPlut. in Syll. Jeux à Thèbes, et entre autres ceux de la Scène, et pr
passa tous ses prédécesseurs en cette magnificence, et même donna les Jeux de la Scène avec les Mimes sur plusieurs échafaud
'AlbinusHerod. lib. 3. in Sever. donna dans la ville de Rome tous les Jeux , et nommément ceux du Théâtre. Quant à la célébra
les Jeux, et nommément ceux du Théâtre. Quant à la célébration de ces Jeux sacrés, QuintilienQuintil. l. 3 c. 8. dit qu'elle
tte Divinité chimérique : Et comme l'institution et la célébration de Jeux du Théâtre n'avait point d'autre fondement que la
et des vengeances, ni qu'ils avaient dessein d'en faire des objets de Jeux et de risée, en leur imputant des crimes que l'on
tition des autres Spectacles ; Car quand les Auteurs écrivent que les Jeux de Théâtre étaient donnés au peuple par les Magis
6 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux , et semblables divertissements. Article Premi
usique, ou entendre chanter. 6. aller à la chasse. 7. jouer à quelque jeu licite, qui montre l’habilité et l’industrie du c
tre l’habilité et l’industrie du corps et de l’esprit, comme sont les jeux de paume, du ballon, du paille-mailb, des boules,
tus, en ont mis une qu’ils appellent Eutrapélie, laquelle préside aux jeux , et aux récréations, et met le milieu, ou la médi
de purs esprits, hors du mélange d’un corps, n’ont pas besoin de tels jeux , et récréations, étant incapables d’altération, o
, les Saints les ont pratiquées. qui ont pris ces divertissements aux jeux et récréations. Saint Jean l'Evangéliste, avec un
r, par ses joyeusetés et gaillardises en conversation, et même par le jeu , a gagné beaucoup d’âmes à Dieu. Saint Ignace de
nte jours la volonté de celui qui gagnerait ; Dieu bénit tellement ce jeu , que le Saint, qui n'avait jamais manié ni bille,
ès. La pratique que l’Ame Chrétienne doit garder en ses récréations, jeux et autres divertissements, pour en iceux mériter
ver aussi bien en jouant, comme en priant ; il est convenable que vos jeux , et vos récréations soient tellement faites, qu’e
u qu’on entend pour se recréer ; les autres d’actions, comme sont les jeux , les bals, et danses, etc. je donne ici les aides
eille. Comme il se faut comporter ès récréations qui se font par des jeux . §. II. Outre l’avis général de ne commencer poin
int à jouer sans jeter une œillade à DieuComment il faut commencer le jeu . qui est là présent, et sans renouveler votre int
Il faut que vous vous gardiez de cinq défauts qui peuvent arriver au jeu , ou pour mieux dire que vous ayez grand égard à c
dire que vous ayez grand égard à cinq choses qu’on doit considérer au jeu .Pour n’offenser par Dieu au jeu, il faut prendre
cinq choses qu’on doit considérer au jeu.Pour n’offenser par Dieu au jeu , il faut prendre garde à cinq choses. 1. La pers
ue,Première, A la personne qui joue. souvenez-vous que toute sorte de jeu n’est pas convenable à un chacun : « La beauté de
qui est convenable à son sexe, et à sa condition » :77 Car quoique le jeu de soi ne soit pas une mauvaise action, mais plut
s et indécent, plutôt à une sorte de personnes, qu’à une autre. Autre jeu est pour les femmes, autre pour les hommes, autre
sputer, à savoir si celui qui joue seulement pour avoir le plaisir du jeu , ou seulement pour gagner au jeu, pèche ; je me c
e seulement pour avoir le plaisir du jeu, ou seulement pour gagner au jeu , pèche ; je me contente de dire, qu’ayant déjà so
Chrétien ait cela pour la première, la principale, et l’unique fin du jeu  ; et pour le seul motif de le commencer, et de le
âmes vraiment bonnes, jouentLes bonnes intentions qu’on peut avoir au jeu . 1. Parce que Dieu le veut, et si elles croyaient
rond de la terre »,81 dit la Sagesse divine, nous apprenant, que nos jeux récréatifs doivent être faits devant Dieu, en qua
ns seront en lui, et avec lui ; çà-bas en terre, il vous a permis les jeux récréatifs s’accommodant à notre infirmité ; et e
’homme. Vous voyez combien beau, récréatif, et profitable sera un tel jeu à une âme, laquelle y va avec une si sainte inten
du même Dieu. Procurez donc, âme Chrétienne, cette intention en votre jeu , vous y mériterez beaucoup ; ne jouez pas par le
son, car un Philosophe Païen le peut ainsi faire ; mais relevez votre jeu à un motif plus haut, qui est la volonté, et le b
 : Gardez-vous des mauvaises intentions que quelques-uns apportent au jeu , comme sontQuelles sont les mauvaises intentions
apportent au jeu, comme sontQuelles sont les mauvaises intentions an jeu . 1. de gagner en trompant, ou de tromper pour gag
rrestre et temporelle. 2. D’induire quelqu’un au mal, par le moyen du jeu  ; ainsi souvent arrive que les femmes soient exci
au mal par les hommes, et les hommes par les femmes, sous prétexte du jeu . Quant au troisième qui concerne le temps du jeu 
es, sous prétexte du jeu. Quant au troisième qui concerne le temps du jeu  ;Troisième chose à laquelle il faut prendre garde
jeu ;Troisième chose à laquelle il faut prendre garde et le temps du jeu . Le jeu est mauvais à raison de temps. j'ai à vou
oisième chose à laquelle il faut prendre garde et le temps du jeu. Le jeu est mauvais à raison de temps. j'ai à vous dire q
la prudence enseigne de faire tout en sa propre saison : on pèche au jeu quant au temps ; 1. Lors qu’on joue en un temps d
ir quand il faut faire son examen, ou autres prières : Bref, quand le jeu empêche une occupation plus nécessaire, soit pour
qui ne peut être différée ; combien plus sera on obligé de quitter le jeu . 2. Lors qu’on emploie trop de temps au jeu, vous
a on obligé de quitter le jeu. 2. Lors qu’on emploie trop de temps au jeu , vous en verrez qui ne font que jouer dès le mati
cela les meilleures heures de la journée, et ne peuvent se retirer du jeu  : c’est d’eux qu’on peut entendre ces paroles ; «
u’on peut entendre ces paroles ; « ils ont estimé la vie n’être qu’un jeu , ou bien que le jeu était leur vie »,90 tous les
es paroles ; « ils ont estimé la vie n’être qu’un jeu, ou bien que le jeu était leur vie »,90 tous les deux sont blâmables 
accablement ; ni un soulas de l’esprit, mais une ruine : il en est du jeu , et des récréations, comme des viandes, du sommei
ire sa santé et ses forces, non pas les réparer, il en est de même du jeu .Jouer longtemps nuit beaucoup. 2. Jouant si souv
e fainéantise, se rend inhabile aux affaires sérieux, ne parle que du jeu , ne pense qu’au jeu. Les Médecins oublient leurs
nd inhabile aux affaires sérieux, ne parle que du jeu, ne pense qu’au jeu . Les Médecins oublient leurs malades, et les lais
le diffèrent si tard qu’ils s’endormiront en le disant ; et par leurs jeux renverseront le bel ordre que l’Eglise a institué
milles, ni les maris aussi, etc. 3. Ces joueurs font contre la fin du jeu , qui est se divertir, et se recréer après le trav
ps, et ont besoin de repos, après avoir fait semblant de se servir du jeu par manière de repos ; être cinq ou six heures à
i faire se pouvait, vous devriez vous priver çà-bas de toute sorte de jeu , tant pour acquérir là-haut les récréations divin
s temps en l’année, èsquels pour l’amour de Dieu vous retrancherez le jeu ,Certains temps en l’année èsquels il est bienséan
u,Certains temps en l’année èsquels il est bienséant de retrancher le jeu . si peut-être la prudence Chrétienne à raison de
ûnent, ou font quelque abstinence en ce jour-là ; le retranchement du jeu sera pour vous au lieu du jeûne. Quant au quatriè
peut exposer quelque chose à gagner à celui qui jouera mieux ; car au jeu il y a quelque habilité, et industrie ou du corps
stries de si peu d’importance, et si peu utiles, comme sont celles du jeu .Jouer une somme excessive, est péché. 2. Ce qui
qui subsisterait et se conserverait en vie, si l'excès de la somme du jeu lui était appliquée. 4. L’aveuglement de ces joue
pauvres, afin qu’ils participent à quelque chose qu’on aura gagné au jeu . Quant au cinquième, qui concerne la façon de jou
s qui se font en la façon de jouer. on peut manquer : 1. Jouant à des jeux illicites par les lois ou Divines, ou humaines ;
jeux illicites par les lois ou Divines, ou humaines ; comme sont les jeux qui sont purement de hasard. 2. Jouant avec trop
ces et injures, par ainsi les gagnent ; ou faisant contre les lois du jeu  ; ou lorsque quelqu’un est fort expert au jeu pou
sant contre les lois du jeu ; ou lorsque quelqu’un est fort expert au jeu pour gagner un autre, qu’il connaît n’y entendre
ec nominetur in vobis aut scurrilitas. » Comment il faut commencer le jeu . Pour n’offenser par Dieu au jeu, il faut prendre
itas. » Comment il faut commencer le jeu. Pour n’offenser par Dieu au jeu , il faut prendre garde à cinq choses. Première, A
tion pour laquelle en joue. Les bonnes intentions qu’on peut avoir au jeu . 80. [NDA] Psalm. 67. « Exultent justi in consp
87. [NDA] Rom. 8. Ezech. 1. Quelles sont les mauvaises intentions an jeu . Troisième chose à laquelle il faut prendre garde
jeu. Troisième chose à laquelle il faut prendre garde et le temps du jeu . Le jeu est mauvais à raison de temps. 90. [NDA
oisième chose à laquelle il faut prendre garde et le temps du jeu. Le jeu est mauvais à raison de temps. 90. [NDA] Sap. 1
. Certains temps en l’année èsquels il est bienséant de retrancher le jeu . 93. [NDA] « Utamur ergo parcius verbis, cibis,
circonstances. Avant la danse. En la danse. Après la danse. b. [NDE] Jeu qui consiste à envoyer une balle en bois sous un
7 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82
is Pouldrain, Léonard Choblet, Jean Louvetd, maîtres entrepreneurs du Jeu et mystère des Actes des Apôtres naguère exécuté
néral du Roi, dit que anciennement les Romains instituèrent plusieurs jeux publics, de la plupart desquels parle Tite Liveg,
écite tous Flavius, qui a écrit de Roma triumphante h. Mais, quelques jeux que ce fussent, il n’y en avait aucuns qui fussen
re notable cause. Vrai est que Festus Pompeiusj récite une manière de jeux qui se faisaient sans occasion et dicebantur ludi
ue anno ‌ l. Et encore après que les Romains furent attediésm de tels jeux publics, et qu’ils connurent qu’il tournait en la
t y euto loi expresse que les frais et impensesp qui se faisaient des jeux publics seraient employés ès réparations et forti
s d’argent du peuple, en entremettant en la fin ou au commencement du jeu farces lascives et de moqueries, et ont fait dure
cement du jeu farces lascives et de moqueries, et ont fait durer leur jeu l’espace de six ou sept mois, dont sont advenues
ur les déclarer par le menu, en premier lieu dit que, pendant lesdits jeux et tant qu’ils ont duré, le commun peuple, dès hu
délaissait sa messe paroissiale, sermon et vêpres, pour aller auxdits jeux garder sa place, et y être jusques à cinq heures
ent eu les prédicateurs qui les eût écoutéesx. Et, retournant desdits jeux , se moquaient hautement et publiquement, par les
s jeux, se moquaient hautement et publiquement, par les rues, desdits jeux et des joueurs, contrefaisant quelque langage imp
rs, contrefaisant quelque langage impropre qu’ils avaient ouï desdits jeux ou autre chose mal faite, criant par dérision que
les prêtres des paroisses, pour avoir leur passetemps d’aller auxdits jeux , ont délaissé dire vêpres ès fêtes, ou les ont di
es ou chapelains de la sainte chapelle de ce palais, tant que lesdits jeux ont duré, ont dit vêpres les jours de fêtes à l’h
di, et encore les disaient en poste et à la légère pour aller auxdits jeux , chose indécente non accoutumée et de mauvais exe
et de savoir, que ne sont les actes ou représentations qu’on appelle jeux , que font gens ignorants et indoctes, et qu’ils n
e théâtre même, tellement que, au lieu de tourner à édification, leur jeu tourne à scandale et dérision. Quarto, ils mêlent
et dérision. Quarto, ils mêlent le plus souvent des farces et autres jeux impudiques, lascifs ou dérisoires, qu’ils jouent
t joculateur quand par deux fois il retourne causa questus ak à faire jeux ou spectacles publics, et ainsi en propres termes
xto, il advient mille inconvénients et maux car, sous couleurs de ces jeux , se font plusieurs parties et assignationsan, inf
spectaculis et scenicis et lenonibus » ao. [Septimo], se font auxdits jeux commessationsap et dépenses extraordinaires par l
tisan aura gagné toute la semaine, il ira dépenser en un jour auxdits jeux , tant pour payer à l’entrée que en commessation e
tar toute la semaine. Octavo, l’on a connu par expérience que lesdits jeux ont grandement diminué les charités et aumônes, t
charités et aumônes, tellement que, en six mois que ont duré lesdits jeux , les aumônes ont diminué de la somme de trois mil
nses leur soient faites de non passer outre à leur entreprise desdits jeux du Vieil Testament, jusques au bon plaisir, voulo
t tenus mettre et délivrer, de leur gain et deniers procédant desdits jeux des Actes des Apôtres, la somme de huit cents liv
mptibus Huguetanorum, 1699, p. 471-472. k. [NDE] Et on les appelait ‘ jeux séculaires’. l. [NDE] Ne se faisaient que tous l
niani, livre XI, « De expensis publicorum ludorum » (des dépenses des jeux publics). r. [NDE] Après le préambule historique
I, cap. XII, « De vita et honestate clericorum », qui affirme que les jeux de théâtre (ludi theatrales) même sous le prétext
on expertise (voir infra, n. 62). au. [NDE] Veulent transformer les jeux en une activité habituelle et récurrente. av. [N
té partout proclamé publiquement. bq. [NDE] Il n’est pas question de jeux qui ne visent qu’à l’ornement de la ville ou à la
8 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
antiq. l. 5. de ludis. les spectacles des Anciens étaient divisés en jeux de théâtre, θεατείκοι, et en jeux gymnastiques, γ
cles des Anciens étaient divisés en jeux de théâtre, θεατείκοι, et en jeux gymnastiques, γυμναϛιχοι ; ou selon les Latins en
ατείκοι, et en jeux gymnastiques, γυμναϛιχοι ; ou selon les Latins en jeux qui se représentent sur la scène, ou qui s’exerce
evient à la même signification du Grec. Ils subdivisaient ensuite les jeux de théâtre en Tragédie, Comédie, Mimes et Pantomi
es jeux de théâtre en Tragédie, Comédie, Mimes et Pantomimes ; et les jeux du Cirque en combats de différentes espèces, lutt
périlleux, et plusieurs autres tours de subtilité du corps. Tous ces jeux passèrent de la Grèce en Italie, mais en différen
r les représenter plus commodément, et avec plus de magnificence. Les jeux de théâtre moins conformes à l’humeur austère et
tres et superstitieux jusqu’à l’excès, crurent qu’en représentant ces jeux en l’honneur de leurs fausses Divinités, cela les
ent. Ainsi après avoir divisé leurs spectacles selon leur matière, en jeux de théâtre et jeux du cirque : ils les divisèrent
oir divisé leurs spectacles selon leur matière, en jeux de théâtre et jeux du cirque : ils les divisèrent ensuite par rappor
eux du cirque : ils les divisèrent ensuite par rapport à leur fin, en jeux sacrés, jeux votifs, jeux funèbres et jeux de pla
 : ils les divisèrent ensuite par rapport à leur fin, en jeux sacrés, jeux votifs, jeux funèbres et jeux de plaisir. Inter l
visèrent ensuite par rapport à leur fin, en jeux sacrés, jeux votifs, jeux funèbres et jeux de plaisir. Inter ludos sacros,
par rapport à leur fin, en jeux sacrés, jeux votifs, jeux funèbres et jeux de plaisir. Inter ludos sacros, votivos, funebres
t Plutarque est du nombre, parce que celui qui inventa cette sorte de jeux se nommait Hista, et qu’il fit passer son nom à t
publique. Depuis la naissance du Christianisme, ces spectacles et ces jeux se trouvèrent encore beaucoup moins compatibles a
en, Valens, et Gratien par une Loi de l’an 372. « ordonnèrent que les jeux seraient seulement représentés dans les Villes où
ement la licence et les autres désordres du théâtre et du cirque. Les jeux étaient attachés à certains jours des mois, et ce
9. Mai de l’an 386. Elle fait défenses à tous Juges de se trouver aux jeux publics, « soit du théâtre, soit du cirque, sinon
ione tristitia generetur ; ils permirent la représentation des autres jeux , à condition d’en retrancher toutes sortes de lic
e l’an 425. « Elle porte de nouvelles défenses, de représenter aucuns jeux , soit du théâtre, soit du cirque le jour du Diman
9 (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107
Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’a
Rois, et carême prenant. Auxquels jours nous n’oublions rien de tous jeux et ébats séculiers jadis inventés par les Gentils
du Sermon et de Vêpres. Ils iront plutôt voir des bâteleurs ou autres jeux qui dépendent du diable, comme dit ici monsieur S
hap. 33 Esaïe. [Isaïe, 33, 15] l.>. » Quelque amateur immodéré des jeux , pourra pour la défense d’iceux alléguer des pass
t en doit être référé à honnêteté : comme celui des filles qui disent jeu sans mal et sans vilénie. S’il y a du mal, de la
e la vilénie, du dolt, de la tricherie et de l’avarice, ce n’est plus jeu , il perd son nom – au moins sa nature. Comme ce b
e n’est plus jeu, il perd son nom – au moins sa nature. Comme ce beau jeu dont il est parlé au second des Rois chapitre deu
-on à bon escient2e livre des Rois chap. 2u.. Tels sont les tournois, jeux d’escrime et autres semblables où cela advient bi
ouvent de propos délibéré ou autrement, pource quev la nature de tels jeux n’est point de s’entrechatouiller. Il y a aussi d
est point de s’entrechatouiller. Il y a aussi des joueurs desquels le jeu ne plaît qu’à eux, pource qu’ils font toujours ma
[27, 13.. » Il y en a qui, après avoir fait mal, voulant excuser leur jeu à ceux qui ne le peuvent trouver bon, disent (com
ême du malSapience, 15x.. » Cela même touche Saint Paul attribuant ce jeu malin, volupteux, ou avaricieux avec toute autre
a 1e épître aux Corinthiens, chap. 10 [10, 7].. » Tel pouvait être le jeu d’Israël, auquel il induisait Isaac. Ce que ne tr
].. » Quelque mignon se voulant chatouiller et mettre en excusant son jeu , dira qu’il y a différence entre lui et un prophè
nt dire qu’ils eussent renoncé, et qu’elles ne soient nécessaires. Le jeu et récréation honnête n’est pas guère moins néces
Vie de Saint Antoine.. Ce n’est pas pour excuser ceux qui jouent aux jeux de hasard, lesquels étant défendus sont encore be
s personnes religieuses, qu’autres, je ne sais si je dois référer les jeux du tablierac, èsquels il y a du hasard et de l’es
use et convainc comme de mensonge. Je dirai encore et pour fin, qu’ès jeux la qualité d’iceux et des personnes, ne les rend
e en passant au simple chrétien quelque chose des abus qui se font ès jeux , afin qu’étant averti d’en fuir aucuns, comme une
pèces dont nous venons de parler, savoir est et de divination, et des jeux mondains et séculiers, faisant mention entre autr
pas dans le texte biblique. ab. [NDE] Argument thomiste. ac. [NDE] Jeux utilisant un plateau comme support (p. ex. échecs
Au 16e siècle, ‘eschez’ est une variante de “eschec” et se réfère aux jeu d’échecs ; le mot signifierait ici met en échec,
10 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
SECOND DISCOURS Où on fait l’Histoire des Jeux de Théâtre et autres divertissements Comiques, et
iserons en différentes parties. La première comprendra l’Histoire des Jeux de Théâtre depuis Auguste, jusqu’à la conversion
uis Auguste jusqu’à Justinien. La cinquième contiendra l’Histoire des Jeux de Théâtre depuis l’extinction de l’Idolâtrie, ju
s Chevaux, les Combats des bêtes, des Gladiateurs, des Athlètes : ces Jeux n’ont nul rapport à ce que nous traitons. Les aut
8. c. 7. p. 10., Ars Theatralis, Ars Scenicæ, Ludi Scenici, l’Art des jeux , l’Art du Théâtre, l’Art de la Scène, les Jeux Sc
udi Scenici, l’Art des jeux, l’Art du Théâtre, l’Art de la Scène, les Jeux Scéniques. Les Comédies avaient différents noms ;
sont nécessaires pour entendre les Auteurs anciens qui ont parlé des jeux de Théâtre et donnent du jour pour en traiter.
onnent du jour pour en traiter. PREMIERE PARTIE. Histoire des jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques
ereur Auguste jusqu’à la conversion de Constantin. Avant Pompée les jeux de Théâtre étaient assez rares. Il n’y avait poin
t élevé des Théâtres de pierre également commodes et magnifiques, les jeux furent très fréquents. Au temps d’Auguste par leq
e, et Balbus65 éleva en même temps le troisième qui fut dédié par des jeux solennels l’an 743 de Rome, comme le marque Dion
pierre et de marbre soutenaient la Scène ; et lorsqu’on célébrait les jeux , on y voyait les plus belles peintures ; et l’or,
ectacles auprès du Palais du Prince, ainsi que furent représentés les jeux en l’honneur d’Auguste pendant lesquels Caius fut
agnificences charmaient une infinité de personnes. On vit souvent des jeux très superbes sous Auguste. Ce grand Prince les a
dit qu’il ne dissimulait pas cette faiblesse. Il inventa lui-même des jeux . Pausanias assure au L. 8e, qu’Auguste fut l’aute
ontac dans les notes sur la chronique d’Eusèbe dit que c’était là les jeux Augustaux, ludi Augustales P. 541.. Cet Empereur
les y menassent, et il empêcha que les femmes assistassent jamais aux jeux des Athlètes, parce qu’ils combattaient ordinaire
ue de cinq en cinq ans on donnerait dans cette Ville toutes sortes de jeux durant trente jours. On apprend ces particularité
e les vit rappelés que par Caius Caligula. Ce Prince vicieux aima les jeux autant que Tibère les avait méprisé77. Jamais on
acheté de la ville de Pise dans le Péloponnèse où se célébraient les Jeux Olympiques, le droit de les faire représenter. Il
es les années, fussent employés à faire l’achat et la célébration des jeux Chron. Antioch.. De la manière que Malela fait de
ius, furent obligés de se soumettre à l’Edit de l’Empereur. Ainsi les jeux Olympiques se firent désormais à Antioche durant
’Octobre après quatre ans révolus, et l’on y donna les spectacles des jeux que Sosibius avait prescrits, Scéniques, Thyméliq
une telle infamie. Galba, Othon, ni Vitellius ne diminuèrent rien des jeux du Théâtre. Le dernier aurait été plutôt porté à
s augmenter. Vespasien se contenta de témoigner de l’horreur pour les jeux des Gladiateurs. Il se plut à ceux du Théâtre ; e
pas de juger qu’il était indigne des personnes graves d’assister aux jeux de Théâtre. Il défendit aux Chevaliers Romains de
t presque entièrement. Malela qui parle avec quelque complaisance des jeux de sa superbe Ville, ne peut s’empêcher d’attribu
ce, comme nous verrons en son lieu. Cependant Adrien méprisa tous les jeux du Cirque à la réserve de ceux qui se donnaient à
imait point les amusements qui rendent les hommes oiseux. De tous les jeux qu’on devait faire à son honneur, il ne permit qu
tous les jeux qu’on devait faire à son honneur, il ne permit que les jeux du Cirque92. Il retrancha la pension qui avait ét
défendit de leur en donner jamais plus de dix96. Il diminua aussi les jeux , et ne permit aux Pantomimes de jouer que le soir
que sous un Prince toujours Philosophe il ne se passait rien dans les jeux publics qui fût indécent et déshonnête, rien qui
it entièrement employé en divertissements Malela, p. 373., et mit les jeux Olympiques au mois de Juillet et d’Août, pour êtr
Mais il est beaucoup plus utile pour l’histoire de remarquer que les jeux Olympiques furent alors représentés pour la 1e fo
ante ans100. Quoiqu’on voie dans Malela même un achat plus ancien des jeux Olympiques, ce n’est néanmoins que depuis Commode
u’on voit dans Malela que Julien l’Apostat voulut les y rétablir. Ces jeux furent continués à Antioche jusqu’à l’Empereur Ju
olit entièrement. Huit ans après la mort de Commode on vit à Rome les jeux séculaires l’an de J. C. 204. Les Comédiens étaie
reur Philippe pour célébrer l’an mille de Rome, donna une infinité de jeux qui n’ont rien de particulier pour notre histoire
mmencement du règne de Gallien le peuple d’Antioche qui assistait aux jeux du Théâtre, étant charmé de voir les gestes d’un
it jamais acheté de chevaux et s’était approprié l’argent destiné aux jeux du Cirque. Il semble qu’Aurélien ce Prince si dig
obie, il donna au peuple le plaisir de la représentation de plusieurs jeux Vopisc. page 220.. Ludorum Scenicorum, Circensium
l’Orient. Il la fit venir à Antioche ; et un jour qu’il assistait aux jeux du Cirque, elle y parut montée sur un Dromadaire.
s. » Son règne se distingua par la pompe avec laquelle il célébra les jeux Romains. Il y avait cent joueurs de flûte qui s’a
ns qu’il put dans son triomphe après la guerre des Perses et dans les jeux qu’il donna ensuite à toutes les nations de la te
ette solennité avait attirées à Rome. Il disait qu’il fallait que les jeux célébrés en présence du Censeur, se retentissent
quelquefois le titre de cette dignité. Avant la représentation de ces jeux , un de ses Officiers ayant fait l’éloge de la mag
s jeux, un de ses Officiers ayant fait l’éloge de la magnificence des jeux de Carin, en lui donnant à entendre que ces sorte
, bene risus est imperio suo Carinus. » Quoique Vopiscus attribue ces jeux à Carus, il est certain que Carin seul y assista
pris soin d’écrire toutes ces choses, afin que ceux qui donneront des jeux à l’avenir, soient retenus par la honte, et qu’il
it pour Rome ; mais avant que de quitter Antioche, il voulut voir les jeux du Cirque. Le peuple l’accabla de railleries piqu
vec plus ou moins d’infamie durant les trois premiers siècles, et les jeux de Théâtre furent plus ou moins fréquents, plus o
uels le prétendu Théologien s’appuyait. La première est, que tous les jeux du Théâtre ne se faisaient pas en l’honneur des I
rement marquée dans Tacite Ann[ales]. L. 14., qui distingue entre les jeux consacrés aux Idoles qu’il appelle sacrés, et les
’Appien De bellis Mytrid. n. 222. et 412. [in bello Mitrid], que les jeux étaient quelquefois célébrés pour régaler quelque
mme on fit à l’occasion de Lucullus ; et quelquefois on indiquait des jeux durant plusieurs jours, uniquement pour divertir
ngues fatigues, ou lorsqu’on craignait qu’il ne murmurât. Lorsque les jeux se faisaient en mémoire de la fondation de Rome,
ue plusieurs Auteurs ont cru Chrétien sans aucun fondement, alors les jeux étaient consacrés aux Dieux. Les jeux de même qu’
sans aucun fondement, alors les jeux étaient consacrés aux Dieux. Les jeux de même qu’on appelait séculaires qui se renouvel
, ou plutôt ce qui fait les solennités, n’omet pas la célébration des jeux qui se font en l’honneur des Dieux L. I. Saturn[a
stait et y faisait des sacrifices. Or il est si peu vrai que tous les jeux fussent de cette nature, que Julien veut que les
tte nature, que Julien veut que les Prêtres ne se trouvent jamais aux jeux comiques. La seconde observation est que pendant
corporibus in Floralibus mimorum fungebantur officio. ». Ce sont ces jeux de Flore, que l’Auteur de la Lettre confond avec
iquité, il saurait qu’il n’y avait que la canaille qui assistât à ces jeux de Flore ; d’où vient, comme le dit Valère-Maxime
le, s’il avait été permis d’aller dans des assemblées de plaisir. Ces jeux étaient plus utiles pour le Christianisme, que ne
mait et qu’il donnait. Cependant quels spectacles représentait-on aux jeux de ce Prince débauché ; on le voit par ce qu’en d
t par ce qu’en dit Josèphe, lorsqu’il rapporte au long l’Histoire des jeux Palatins, pendant lesquels Caius fut tué ; On rep
x Palatins, pendant lesquels Caius fut tué ; On représentait dans ces jeux , dit-il Antiq[uitates] Jud[aicae]. L. 19. c. 1.,
a plu au Théologien de nous donner en confondant si mal à propos les jeux infâmes de Flore ou de Majuma avec les Comédies e
édies. Fin de la première partie. SECONDE PARTIE Histoire des jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques
a bientôt dans une occasion importante ; le temps de la solennité des jeux séculaires étant revenu, il le laissa écouler san
zim. que les Païens furent extrêmement sensibles à l’abolition de ces jeux , qu’ils regardaient comme le soutien de l’Empire
f contre la peste, les guerres et les autres maux, dont néanmoins les jeux de Sévère ne les avaient nullement garantis. God
ans la Chronologie qu’il a mise à la tête du Code Théodosien, que les jeux Sarmatiques tiraient leur origine de la victoire
tromper, puisque Vopiscus dit que Carin fit représenter ces sortes de jeux Vopisc. pag. 254.. « Exhibuit ludùm Sarmaticum qu
e dans quelques Provinces ; car Constance fit célébrer de magnifiques jeux à Arles. Quoique les Chrétiens se trouvassent tou
ous lisons dans les Actes de S. Basile Martyr, qu’en 362 on donna des jeux à Ancyre dans la Galatie, pendant que Julien étai
t l’on voit bien qu’elle fut obtenue par S. Ambroise, afin que si les jeux ne pouvaient être abolis, ils ne servissent pas n
s plus importantes, est celle qui ordonne aux Juges de n’aller qu’aux jeux qui se représentaient pour la naissance, ou le co
onte Malela, page. 45. Chronograph, parte 2. que Théodose assista aux jeux du Cirque à Thessalonique ; mais cet Historien ne
cablèrent d’injures l’Empereur ; que Théodose qui alors assistait aux jeux du Cirque, où il y avait un grand concours de peu
ens ; ce Prince trop complaisant permet par cette Loi de célébrer les jeux Majuma, mais à condition qu’il ne s’y passerait r
ais. Fin de la seconde partie. TROISIEME PARTIE. Histoire des jeux de Théâtre et des autres divertissements comiques
es charges de l’Empire, on avait tout lieu d’attendre l’abolition des jeux et spectacles établis par les Païens, décriés si
e S. Chrysostome contre les spectacles, Arcadius abolit seulement les jeux Majuma, dont nous avons parlé ailleurs, et il lai
ratrice Eudoxie épouse d’Arcadius, à cause qu’elle avait souffert des jeux dans un lieu qu’on pouvait voir de l’Eglise, à l’
arrivaient le 20. d’avril, s’étant rencontrées le Vendredi Saint, les Jeux furent omis cette année, comme nous l’apprenons d
vinrent sous Genseric à Carthage. Le peuple comme ensorcelé dans les jeux et dans les spectacles, n’entendit point le bruit
super ventura pariat dies. » Voilà, Messieurs, de quelle manière les jeux de Théâtre furent abolis en Afrique. Ce sont des
ric, mais les Français ni Childéric, ni Clovis ne rétablirent pas les jeux de Théâtre, et ils cessèrent dans toutes les Vill
les voisines d’Espagne, dont les Visigoths étaient en possession. Les jeux y furent abolis, et de toutes les Gaules il n’y e
t-à-dire en 442, ou 443, que la Provence et Marseille où il y eut des jeux de Théâtre, parce que la Provence n’avait point é
et ipsos placuit, quandiu agunt à communione separari. » Can. 5. Les jeux n’y finirent pas encore, et S. Césaire qui était
præpedirent. » Ce grand Pape fit cesser aussi pour quelque temps les jeux et les spectacles, et il obtint que l’argent que
sus dispendia efficiuntur lucra animarum. » Quoiqu’il en soit, si les jeux cessèrent, ce ne fut que pour peu d’années, on le
es plaintes à Théodoric Roi d’Italie, du trouble qui était arrivé aux jeux Circenses. Théodoric parla en cette occasion avec
ttendre d’un sage Prince ; il dit que ce n’est pas dans ces sortes de jeux où l’on doit attendre de la modestie et la retenu
et de la pudeur et comme la source des querelles ; il ajoute que ces jeux après avoir été institués comme un acte de religi
ut possimus Populi desiderata gaudia continere. » Il laissa donc les jeux , et il nous fait entendre à la Lettre 31. du 1er
t il nous fait entendre à la Lettre 31. du 1er livre combien tous ces jeux étaient magnifiques : voici ce qu’il dit de l’acc
d’or avec leurs portraits Vers.552., et qu’ils donnèrent à Arles les jeux du Cirque. Ce sont les derniers spectacles qu’on
laquelle ne fournissait ni Poètes ni Orateurs. Ajoutons que tous ces jeux étant fondés et devant se faire aux dépens du fis
dépens du fisc, les Français n’auraient pu se résoudre à consumer en jeux , en divertissements, pour ne pas dire en folies,
ient peut-être de Barbares, ceux qui n’avaient pas du goût pour leurs jeux  ; mais les plus sensés avouaient que c’était une
ans le pays ce grand nombre de Poètes qui parurent dans la suite. Les jeux ne cessèrent pas de même dans l’Empire d’Orient ;
un tremblement de terre. L’Evêque Grégoire fut sauvé184. L’Amour des jeux de Théâtre ne diminua point à Constantinople, et
. Il représente dans cette Loi, combien il est monstrueux de voir aux jeux Scéniques et Thyméliques « Alii aut Scenicorum au
re ; et bien plus expressément, que nul Evêque n’assistera jamais aux jeux publics de dés, ni aux Spectacles du Théâtre, s’i
s défenseurs du Théâtre, à rapporter le jugement qu’ont porté sur les jeux de la Scène les Auteurs tant profanes que sacrés.
ameuse Apologie adressée à Auguste Trist[ia]. L. 2., il avoue que les jeux sont une semence de corruption, il exhorte ce Pri
entôt la honte de voir répandre le sang des Citoyens à l’occasion des jeux Ibid. cap. 6.. Aussi le même Auteur loue la rigid
cilius, des plaisirs honnêtes et légitimes. On ne vous voit point aux jeux publics ni aux pompes. » « Honestis voluptatibus
Il commence par l’Idolâtrie qui se trouve mêlée presque dans tous les jeux de Théâtre, et après cette raison qui ne regarde
L’une, que ce qui sert au Théâtre étant de soi-même indiffèrent, les jeux de Théâtre ne peuvent pas être mauvais : L’autre
e, il n’aurait pas eu la hardiesse de dire, qu’il ne condamne que les jeux qui se célébraient en l’honneur des Idoles Page.
roiraient que les Dieux se plaisaient au bruit des instruments et aux jeux de Théâtre ; Il nous apprend que les Chrétiens re
uption dans le cœur. Après ce principe, Lactance parcourant tous les jeux du Cirque pour montrer le mal qu’ils inspirent, i
s endroits dont se servait S. Ambroise pour détourner les Fidèles des jeux du Théâtre, était le 37. v. du 118. Psaume « Vani
ne videant vanitatem. » Doutez-vous, disait-il à son peuple, que ces jeux ne doivent être mis au nombre des vanités ? et co
es maux inséparables des spectacles ; Il déplore dans les Comédies ce jeu des passions L. 2. Confes[sions]. c. 3., et l’exp
ille. Alipe les aimait avec ardeur, il s’attachait principalement aux jeux du Cirque, qui certainement étaient les moins dan
t-il, sans y être et sans y rien voir, et ainsi je triompherai et des jeux et de vous » ; S. Augustin remarque qu’il tint d’
e devant agir que pour J. C. ils voudraient offrir à Jésus-Christ les jeux du Cirque et du Théâtre. « Christo ergo (ô amenti
la quatrième Partie CINQUIEME PARTIE. Contenant l’Histoire des Jeux de Théâtre, et autres Divertissements Comiques so
n qui ressentît les gens d’esprit. Cependant il y eut encore bien des jeux  ; c’est pourquoi le Concile in Trullo in 692 « Om
eut pas porter cette tolérance jusqu’à souffrir qu’ils autorisent des jeux où l’irréligion se montre sensiblement. Il faut a
de Louis le Débonnaire, ordonnent que les Laïques, qui par manière de jeu et de divertissement auraient pris des habits de
tous convenaient que l’Eglise défendait aux Chrétiens d’assister aux jeux et aux danses qui se faisaient par les Comédiens
érés, et qu’elle défend encore d’assister aux danses ou à tous autres jeux qui se font sur le Théâtre, parce que, soit qu’on
emps ni Comédie, ni Tragédie. Mais de quelque manière que fussent les jeux du Théâtre, le Concile de Chalons en 813. les int
ident, ni Poésie, ni aucune pièce d’esprit. Il est néanmoins parlé de jeux d’Histrions dans la vie de S. Poppon. L’Auteur de
gédies, et que tous les divertissements Comiques se réduisaient à des jeux qui se faisaient dans des maisons particulières «
quième Partie. DERNIERE PARTIE. Du Jugement qu’on a porté des Jeux de Théâtre, ou des divertissements qui en approch
supposition métaphysique. Il considère simplement que d’ordinaire les Jeux portent au mal, qu’ils ont toujours passé pour in
s durant les douze premiers siècles. Saint Thomas ensuite parlant des Jeux , examine si dans les mots pour rire ou dans quelq
it devant être réglé par la raison, les mots pour rire et tous autres jeux , peuvent tomber dans cet excès ; parce qu’ils peu
t excès se rencontre en deux manières : La première, lorsque dans les jeux on mêle des actions ou des paroles obscènes ou nu
aroles obscènes ou nuisibles à la réputation du prochain, et alors le jeu devient un péché mortel. La seconde, lorsque le j
hain, et alors le jeu devient un péché mortel. La seconde, lorsque le jeu étant de soi-même indiffèrent, il se trouve joint
irconstances qui le rendent mauvais : comme si on voulait jouer à des jeux que l’Eglise aurait défendu, car pour lors encore
défendue ; car S. Thomas distingue deux circonstances qui rendent le jeu criminel ; l’une lorsqu’il s’y mêle quelque chose
n ne peut assister à leurs spectacles sans offenser Dieu ; puisque le jeu devient mauvais, par cela seul qu’il est condamné
tor futurus erat sibi consors in vitâ futurâ. ». « Si l’excès dans le jeu , dit-il, est un péché, les Histrions dont toute l
dit-il, est un péché, les Histrions dont toute la vie se rapporte au jeu , seront donc toujours en état de péché. Et il fau
péché, pourvu qu’ils ne disent et ne fassent rien d’illicite, que le jeu soit modéré, qu’il n’interrompe pas les affaires,
ous faire connaître en quoi consiste le dérèglement de la plupart des Jeux , aussi bien que le péché des Histrions, et de ceu
cle de la même question, où il en distingue trois, sans lesquelles le Jeu est un péché. La première, qu’il ne s’y rencontr
l’on ne trouve des mots à double sens, et où l’on ne propose comme un jeu et un divertissement, des galanteries qui devraie
Chrétiens, par les Conciles, par les Pères, et les Scholastiques, les jeux des Comédiens sont interdits aux jours de Fêtes e
ces preuves, dit ce Saint Cardinal Cap. 14. , que les spectacles, les jeux et les danses sont illicites au moins en ces sain
incompatibles avec la sanctification des Fêtes, et que toute sorte de jeux et de spectacles sont défendus en ces mêmes jours
r les Scholastiques, et pour condamner ceux qui assisteraient à leurs jeux  ; saint Antonin le dit expressément. La troisième
héâtre, lorsque voulant faire paraître sa belle voix, il institua les jeux qu’il appela juvénaux ou privés. « Ne tamen adhuc
s accompagnée de musique. Pline le Jeune, qui blâmait entièrement les jeux publics, se plaignant à son ami Septitius Clarus
ui ne va point par dévotion à la Comédie, se dégoûtant bientôt de ces jeux dévots, déserta le Théâtre, et obligea les Auteur
bligea les Auteurs de le fermer. On a lieu du moins d’assurer que ces Jeux n’ont pas toujours continué, comme plusieurs semb
° que pour réjouir le peuple, « on mêle ordinairement à ces sortes de Jeux , des Farces ou Comédies dérisoires, qui sont chos
ur Histrions, Joculateurs, ou Bateleurs. 3° Que les assemblées de ces Jeux donnaient lieu à des parties ou des assignations
Ville. » Ces motifs montrent assez qu’il n’y avait pas alors d’autres Jeux de Théâtre à Paris Regist[re]. du Parle[ment]. mo
s offense générale ou particulière ». Ce ne fut qu’en 1545. que leurs Jeux cessèrent, le Parlement ayant converti en logemen
nnes, et défend ladite Cour de jouer ou représenter dorénavant aucuns Jeux ou Mystères, tant en la Ville et Faubourgs que Ba
au profit d’icelle. » Le Parlement ne voulant point souffrir d’autres Jeux que ceux de ces Confrères de la Passion Regist[re
upe de Comédiens, qui depuis quelque temps jouaient des Farces et des Jeux publics, et avaient à ce sujet exigé de ceux qui
Faubourgs de quelque état et qualité qu’ils fussent, d’assister à ces Jeux , sous peine de dix livres parisis, ladite amende
, que les Confrères de la Passion n’ouvriraient « les portes de leurs jeux , sinon après les Vêpres dites ». Ces Confrères re
que leur serait impossible, étant les jours courts vaquer à leursdits jeux , pour « les préparatifs desquels ils auraient fai
Ils demandèrent qu’il leur fût permis « d’ouvrir les portes de leurs Jeux pour les allants et venants en la manière accoutu
anière accoutumée, à la charge toutefois qu’ils ne commenceront leurs jeux qu’à trois heures sonnées, à laquelle heure les V
1240. défend aux Ecclésiastiques d’assister aux danses et aux autres jeux déshonnêtes. « Prohibemus Clericis ne intersint l
frir dans les Cimetières l’exercice de la Lutte, des danses ou autres jeux déshonnêtes, surtout les veilles ou les Fêtes des
on qu’il en donne ; c’est que les Ministres du Seigneur détestent les jeux de Théâtre et les autres Spectacles comiques, qui
des innocents ou des enfants, et que quelques-uns représentaient des jeux de Théâtres, faisaient des mascarades et des dans
ité de ce même Concile général, défend aux Clercs les Mascarades, les jeux de Théâtre, les danses et les autres bouffonnerie
à celui de Sens de l’an 1528. pour défendre aux Clercs d’assister aux jeux de Théâtre, et de faire le métier de Comédien, de
ou devant l’Official, ceux qui les jours des Fêtes représenteront des jeux ou y assisteront. Les Conciles avaient beau s’éle
eau s’élever contre l’usage de faire des danses et de représenter des jeux dans les Eglises, ce désordre régnait toujours. P
es, parce que les Fidèles en profanaient la sainteté en assistant aux jeux de Théâtre. On y défend aux Prêtres et surtout au
m quovis modo præstent. » Il veut qu’on ne fasse pendant les Fêtes ni jeux , ni danses, ni rien de ce qui peut offenser la Ma
l, il fit ordonner que les Ecclésiastiques n’assisteraient jamais aux Jeux de Théâtre290 ; qu’on ne les souffrirait point le
ni, ordonne qu’on ne permette pas pendant les Fêtes les folies et les jeux des Charlatans, soit devant les Eglises, soit ail
il y a eu des Conciles modernes en Italie, où sans vouloir abolir les Jeux de Théâtre, on a voulu seulement les purger de to
expressément au peuple de faire des mascarades, et de représenter des Jeux de Théâtre. « Prohibetur populus. . . . larvas et
tenu en 1585. défend sous peine d’excommunication, les Comédies, les jeux scéniques et de Théâtre, et tous les autres spect
tur. » Un Concile d’Aix tenu la même année, défend en particulier les Jeux comiques et les autres folies qui se faisaient le
fratriis, il veut qu’on ne souffre point d’Histrions, de Mimes et des Jeux  : « In istis .... Histriones, Mimis, Ludi cessent
lconques représentations par personnages masqués ou déguisés, danses, jeux , etc. » Le Rituel de l’Eglise de Metz imprimé en
d’assister aux Comédies, Tragédies, spectacles publics, Mascarades et Jeux indécents, sous peine de suspense de leurs Ordres
èles d’assister aux Comédies, Tragédies, Farces, Moralités, et autres Jeux joués en public ou en particulier, vu que de tout
Parlement de Paris donna aussi divers Arrêts pour interdire tous les jeux de Théâtre publics Regist[re]. du Parl[ement]. Oc
savait que les gens du monde ne voient le danger, où les exposent les jeux , les danses, et le Comédies, que lorsque la piété
er qu’il s’y mêle ordinairement des circonstances mauvaises ; que ces jeux sont au moins de vains amusements, qu’un Chrétien
mière et la troisième partie de l’Introduction à la vie dévote. « Les Jeux , dit-il, les Bals, les Festins, les Pompes, les C
sant, les spectacles. 3°. Que l’Eglise n’a jamais pu souffrir que les jeux se représentassent les jours destinés particulièr
Les saints Pères et les Conciles ne sont pas moins sévères contre les jeux que contre les Comédies. Cependant on ne fait pas
on ne fait pas beaucoup de difficulté de se trouver aux assemblées de jeux , soit de dés ou de cartes ; pourquoi en ferait-on
iens que les saints Pères ont parlé avec beaucoup de force contre les jeux aussi bien que contre les Comédies, et je suis co
grand est le péché de la plupart des gens du monde, qui consument au jeu bien du temps et de l’argent, et ils leur diront
maison à tous ceux qui veulent jouer, et qui en font une académie de jeux de hasard pèchent très grièvement, parce qu’il es
très grièvement, parce qu’il est très rare qu’on joue à ces sortes de jeux ou qu’on sorte de ces assemblées sans offenser Di
blasphémateurs, les femmes de mauvaise vie : contre les assemblées de jeux de dés, d’échecs, etc. Ajoutons que M. de la Chai
ns dans le sens que saint Thomas donne à ce mot, lorsqu’il traite des Jeux , puisqu’il l’étend aux joueurs de flûte, et génér
let où est la Justice du Roi. Et emmy la Ville avait plusieurs autres jeux de divers Mystères, qui seraient trop longs à rac
11 (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426
mblable en cette Epître, que le Chrétien doit fuir tous Spectacles et Jeux publics, de quelque sorte que ce soit : où de pre
, beaucoup plus amplement, car il décrit l’origine, et espèces de ces Jeux et Spectacles, les appareils, les prix et joyaux,
Contre aucuns qui détournaient la sainte écriture, pour approuver les jeux publics.toutesfois pource qu’ilb n’y a pas faute
tures, les superstitions des Gentils, mêlées avec leurs spectacles et jeux publics, et avouent leur idolatrie. Les témoignag
qu’Elias soit le chariot d’Israël, cela ne fait rien pour preuve des jeux publics, nommés Circenses étaient jeux publics de
a ne fait rien pour preuve des jeux publics, nommés Circenses étaient jeux publics de lutteurs, et de chevaux courant à qui
faire. Elle a condamné, dis-je, toutes ces espèces de spectacles, et jeux publics, quand elle a ôté l’Idolatrie mère de tou
pectacles, et jeux publics, quand elle a ôté l’Idolatrie mère de tous jeux , dont tous ces monstres de vanité et légèreté son
légèreté sont sortis. Car quel spectacle, y a-t-il, sans Idole ? quel jeu sans sacrifice ? quel combat, qui ne soit consacr
il aime en les regardant ? Au reste qu’il entende, Les spectacles et jeux publics sont invention du diable, et l’Idolatrie
ait au diable. Idolatrie, ainsi que j’ai dit, est la mère de tous les jeux , laquelle afin que les Chrétiens fidèles aillent
s à Consus, comme Dieu de conseil, pour ravir les Sabines. Les autres jeux ont été institués pour amassert le peuple, lorsqu
la famine avoit saisi la ville, comme Comédies, et Tragédies, et ces jeux furent puis après dédiés à Cérès et Bacchus, et a
s après dédiés à Cérès et Bacchus, et aux autres Idoles et morts. Ces jeux de prix Grégeoisu, ou en chants, ou en instrument
ou déchiffrer les espèces monstrueuses des Sacrifices, qui se sont ès jeux Grande cruauté des anciens, en leurs spectacles,
ut ce que l’idolatrie approuve plus largement, combien sont vains ces jeux de prix, comme les débats ès couleurs, les conten
sprit au bourdeau s’il eût pu, pour ce que se hâtant d’aller voir ces jeux publics, et suivant sa coutume, ayant encore avec
d ceux qui se jouent sur échafauds, comme farces soties et autres.ces jeux publics, j’ai honte de raconter ce qui s’y dit, j
avec la représentation des vilénies, qui se montrent ès spectacles et jeux publics.Celles qui par leur malheur se sont aband
Contre aucuns qui détournaient la sainte écriture, pour approuver les jeux publics. Les témoignages de la sainte écriture, d
uelle se peut accommoder aux nouveaux evangélistes. Circenses étaient jeux publics de lutteurs, et de chevaux courant à qui
elle défend quant et quants tout ce qui en dépend. Les spectacles et jeux publics sont invention du diable, et l’Idolatrie
avec la représentation des vilénies, qui se montrent ès spectacles et jeux publics. Des comédies, et Tragédies. Des autres m
12 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations, sous conditions (25 janvier 1542) » pp. 167-166
aît que Charles Le Royer et ses consorts, maîtres et entrepreneurs du Jeu et mystère de l’Ancien Testament, puissent et leu
s et octroyées, faire jouer et représenter en l’année prochaine ledit Jeu et mystère dudit Ancien Testament, bien et dûment
ts d’icellescm, faire jouer et représenter en l’année prochaine ledit Jeu et mystère de l’Ancien Testament, bien dûment et
e d’icelles loges, durant ledit mystère. Et pour l’exécution d’icelui jeu et mystère, leur défend ladite cour faire jouer o
jeu et mystère, leur défend ladite cour faire jouer ou procéder audit jeu à autres jours que de fêtes, en icelles toutefois
non comprises les solennellescp. Et seront, iceux entrepreneurs dudit jeu et mystère, tenus faire commencer lesdits jeu et
eux entrepreneurs dudit jeu et mystère, tenus faire commencer lesdits jeu et représentation incontinent à une heure après m
voir et entendre à ce qui sera requis pour l’ordre et exécution dudit jeu , de sorte qu’il ne s’en ensuive aucun scandale, t
ents livres au commencement et avant que entrer à l’exécutioncx dudit jeu . Et le surplus à la moitié d’icelui, suivant ce q
13 (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26
Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la s
pourquoi les chrétiens ont toujours réprouvé et rejeté les danses et jeux de récréation mondaine les jours des fêtes : comm
ables et obtenir quelque chose d’eux ils proposaient publiquement des jeux de théâtres, comme il appert ès leçons des matine
ue de la police, et même du peuple, ont eu en grande détestation tels jeux , comme il appert par des traités faits spécialeme
xement contre Roman de la Rose h, ajoute cinq conclusions, contre les jeux des sots qui se font ès jours des fêtes à Paris,
aris, où entre autres choses il dit, « que ceux qui favorisent à tels jeux pèchent mortellement, se montrant être plus infid
s’ensuit. Le texte dudit Gerson en la quatrième partie, au titre du jeu des sots, qui a accoutumé d’être fréquenté commun
maudites vanités : et si quelqu’un dit, que telles choses ne sont que jeu et récréation, écoute une brève réponse, qui est
nciens, qui ait parlé de cette matière, qui ne reprenne beaucoup tels jeux  : lesquels je suis aussi certain que les magistra
asphématrice contre Jésus Christ et sa très mémorable passion que les jeux , lesquels je désirerais que ceux de notre univers
aise en 1566 (s.l.) : Deux Traittez de S. C. Cyprian… l’un contre les jeux et joueurs de cartes et de dez, l’autre par leque
el il monstre que l’homme chrestien ne doit voir ni assister à aucuns jeux de battelage ni aux spectacles publics… le tout m
e la communion doit être refusée aux histrions. t. [NDE] Au sujet du jeu des sots (représentations farcesques à l’occasion
 »). u. [NDE] Voir tous les historiographes : vous trouverez que les jeux théâtraux ont été inventés et instaurés pour le c
14 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
es anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idol
t participer à l'Idolâtrie. Puis qu'il est indubitable que tous les Jeux du Théâtre, aussi bien que les autres Spectacles
eux-mêmes quels ont été leurs sentiments, quand ils ont condamné les Jeux du Théâtre. Tertullien le plus sévère, comme un d
Vénus et de Bacchus, c'est leur Palais. » Aussi donne-t-on à d'autres Jeux Scéniques le nom de Liberalia, consacrés à Bacchu
nt mêlées dans tous les Spectacles ? Car alors qu'ils assistent à ces Jeux que les Païens font en l'honneur des Idoles, ils
es a produits ; car quelle pompe de cette sorte est sans Idole, quels Jeux sans Sacrifices, quels Combats sans la mémoire de
in après y avoir renoncé dans le Baptême, il renonce à Dieu, dans ces Jeux publics. L'idolâtrie est la mère des Spectacles,
Enseignes du Diable ; car c'est lui qui réduit en art les ris et les Jeux , pour attirer à son service les Soldats de Jésus-
ppuyant et favorisant ces ouvrages du Diable. » Il appelle encore les Jeux de Théâtre des Pompes, des Conciles et des Sociét
r vous laisser prendre aux filets du Diable, et que vous courez à ces Jeux de Chevaux ou Cavalcade de Satan, j'en suis trist
inte si terrible et si redoutable, consument des jours entiers en ces Jeux , et pour peu que le Diable les flatte, ils couren
eurs, à ne point aller aux Spectacles, aux Courses de Chevaux, et aux Jeux de Théâtre, et à ne point mêler les Mystères Divi
Démoniaques ; nous écoutions leurs Musiques, nous assistions à leurs Jeux qu'ils faisaient en l'honneur de leurs Dieux et d
celebravit. » Lactant. de vero. cult. l. 6. , écrit Lactance, et les Jeux publics, afin que rien ne nous détourne de Dieu :
s, afin que rien ne nous détourne de Dieu : car la célébration de ces Jeux sont les Fêtes des faux Dieux ; Ils sont institué
l'Amphithéâtre que l'on nomme des présents, est dédiée à Saturne, les Jeux Scéniques à Bacchus, ceux du Cirque à Neptune, et
t ce culte superstitieux est fait selon la qualité des Auteurs de ces Jeux . Les impudences sont aux Théâtres, l'insolence à
il s'emporte contre ceux de Trèves, qui demandaient à l'Empereur les Jeux du Cirque et du Théâtre, dont voici les plus bell
rs oratoire qu'il en fait, « Et quoi, leur dit-il, Vous souhaitez les Jeux Circenses après votre défaite, après le saccageme
uple est mort, ou pleure ses calamités. Mais où pourra-t-on faire ces Jeux et ces bouffonneries, sinon sur le sang, sur les
15 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. » pp. 102-108
ci trois questions dont les deux premières appartiennent au sujet des jeux  : dans l’une il parle des jeux en général : dans
x premières appartiennent au sujet des jeux : dans l’une il parle des jeux en général : dans l’autre, il vient aux spectacle
ux en général : dans l’autre, il vient aux spectacles. En parlant des jeux  en général, et sans encore entrer dans ce qui re
uncula 1, c]. aux pénitents de s’abandonner dans leur particulier aux jeux réjouissants, parce que « la pénitence demande de
» ; et tout ce qu’il leur permet, « est d’user modérément de quelques jeux en tant qu’ils relâchent l’esprit et entretiennen
ième, où il demande s’il peut y avoir quelque péché dans le défaut du jeu  : c’est-à-dire en rejetant tout ce qui relâche ou
t ce qui relâche ou divertit l’esprit ; car c’est là ce qu’il appelle jeu , et il se fait d’abord cette objectionObject. I.
e prescrit point de péché au pénitent à qui pourtant on interdit tout jeu  » : conformément à un passage d’un livre qu’on at
aint Augustin, où il est porté « que le pénitent se doit abstenir des jeux et des spectacles du siècle, s’il veut obtenir la
ussi « que les pleurs sont ordonnés au pénitent, et c’est pourquoi le jeu lui est interdit ; parce que la raison demande qu
toute la restriction qu’il apporte ici, laquelle ne regarde point les jeux publics, puisqu’il ne retranche rien de la défens
16 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES DISCOURS. » pp. -1
éfenseur de la Comédie. Page 1. II. DISC. Où l’on fait l’Histoire des Jeux de Théâtre et autres divertissements comiques, et
des Docteurs de l’Eglise sur cette matière. 33 I. PART. Histoire des Jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques
uguste, jusqu’à la conversion de Constantin. 51 II PART. Histoire des Jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques
de Constantin jusqu’à l’Empereur Honorius. 99 III. PART. Histoire des Jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques
puis Auguste jusqu’à Justinien. 137 V. PART. Contenant l’Histoire des Jeux de Théâtre, et autres divertissements Comiques so
ance des Scholastiques. 171 DERN. PART. Du jugement qu’on a porté des Jeux de Théâtre, ou des divertissements qui en approch
17 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. La sainteté de la Religion que nous
première, qu'elle était parmi les Romains cette débauche effrénée des Jeux de la Scène, qui se trouva même par les Lois dign
igine et la célébration des Fêtes ridicules et mystérieuses, dont ces Jeux faisaient la plus sainte cérémonie, nous feront c
maladie, et les Dieux leur répondirent, « qu'il fallait instituer les Jeux Scéniques en l'honneur de la Déesse Flore ». Mais
eux que les Romains nommaient Ludions. Je ne veux pas examiner si ces Jeux Scéniques étaient les mêmes qui se nommaient Flor
l'impudence de la débauche n'inventa rien de plus détestable que ces jeux , et que l'honnêteté n'en peut souffrir le discour
ut rendre favorable aux hommes, et qui ne se peut apaiser que par les Jeux Scéniques, où l'effronterie est à un si haut poin
les ans à la célébration du jour de sa naissance, pour la dépense des Jeux qu'ils nommèrent Floraux ; et parce que les Romai
nommée Claris Epouse de Zéphire, dont parle Ovide en ses Fastes. Ces Jeux sont célébrés avec toute sorte d'impudence, digne
plus considérables de ceux que l'on employait à la célébration de ces Jeux , et qui faisaient des corps séparés dans ce Spect
rait sembler bien étrange, est qu'il y avait des femmes, qui dans ces Jeux se mêlaient de ces représentationsl. 4 Anthol. de
a main, à la façon d'un homme qui rêve ; et Auguste qui assistait aux Jeux , lui demandant pourquoi il représentait ainsi le
ent de dévotion envers leurs Dieux. Et l'Histoire nous apprend qu'aux Jeux donnés par Messius Edile où Caton assistait, le p
art de mal faire autorisé par les Lois. Ils admettaient encore à ces Jeux ceux qu'ils nommaient Planipèdes ou Pieds plats,
icules plaisanteries. C'est le nom qu'eurent les premiers Acteurs des Jeux Scéniques, parce que les Etruriens, dont les Roma
Farceurs et Bateleurs qui montaient sur le Théâtre, pour y faire ces Jeux en l'honneur de Flore, ainsi que Tite-Live nous l
e sa propre signification ne convenait qu'à ceux qui s'occupaient aux Jeux Scéniques, passa depuis à tous les autres qui rep
18 (1576) De la Censure. pp. 611-613
lib. 7. ca. 15. polit., qu'il faut bien garder les sujets d'aller aux jeux des comiques : il eût encore mieux dit, qu'il fau
culo desidere. » Si on dit que les Grecs, et Romains permettaient les jeux  : je réponds que c'était pour une superstition qu
fort mauvais : de quoi s'excusant Thespis disait, que ce n'était que jeu , Non, dit Solon, mais le jeu tourne en chose séri
usant Thespis disait, que ce n'était que jeu, Non, dit Solon, mais le jeu tourne en chose sérieuse, beaucoup plus eût-il bl
comme une poison ès viandes) la farce, ou comédie. Et quand oresa les jeux seraient tolérables aux peuples méridionaux, pour
ation du sens commun, et brutal. Mais il ne faut pas espérer, que les jeux soient défendus, ou empêchés par les magistrats :
magistrats : car ordinairement on voit, qu'ils sont les premiers aux jeux . C'est la propre charge des censeurs graves, et s
19 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
res : « Nous verrons, répliqua Solon, si nos lois jugeront de pareils jeux dignes de récompense et d’honneur. » Solon lui dé
aris, maîtres, exciter l’amour du libertinage, et le faciliter par le jeu infâme des valets, des soubrettes et des confiden
eux qui se faisaient la nuit. Il empêcha que les femmes allassent aux jeux des athlètes, parce qu’ils combattaient ordinaire
es pièces de monnaie de cuivre : il ne souffrit jamais à sa table les jeux scéniques. Cependant il aimait les spectacles ; m
les. Les troupes qui y étaient dispersées y faisaient représenter les jeux qui étaient le plus en usage à Rome. Mais les att
cinquième siècle, le détruisirent dans l’Occident, firent cesser des jeux qui ne pouvaient se concilier avec les fréquentes
la morale chrétienne. Cependant il resta toujours quelques traces des jeux scéniques et bouffons. On vit toujours des mimes
ttre en action : ces pieuses scènes préparèrent le rappel des anciens jeux scéniques, qui reparurent successivement chez les
antomimes qui s’y étaient continués plus facilement ; parce que leurs jeux ne consistaient qu’en concerts, qu’en danses et q
s à conserver ou à étendre leurs conquêtes, négligèrent longtemps les jeux et les plaisirs. Il n’y avait point alors d’autre
dide. Les amusements de l’après-dîner étaient la pêche, la chasse, le jeu et le spectacle d’animaux, comme d’ours, de chien
es. Il y avait de ces représentations privées mêlées de musique et de jeux , qu’on donnait dans les banquets royaux, et qui,
r cette raison, étaient appelées entremets. Parmi les mimes, dont les jeux consistaient en récits bouffons et en gesticulati
à payer des péages, ils étaient autorisés à payer le péager par leurs jeux ou par les tours de leurs singes. Ce qui a donné
20 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXII. On vient à saint Thomas : exposition de la doctrine de ce Saint. » pp. 79-81
qu’en paroles, dictis seu factis » : en d’autres termes, s’il y a des jeux , des divertissements, des récréations innocentes 
: et il assure qu’il y en a, et même quelque vertu à bien user de ces jeux , ce qui n’est point révoqué en doute : et dans ce
n’y a pas un seul mot de la comédie : mais il y parle en général des jeux nécessaires à la récréation de l’esprit, qu’il ra
oir s’il peut y avoir de l’excès dans les divertissements et dans les jeux  ; et il démontre qu’il peut y en avoir, sans dire
ème en ordre, où, pour montrer qu’il ne peut y avoir d’excès dans les jeux , il propose l’art « des baladins », histrionum, «
u’il soit et de quelque façon qu’on le tourne, on est dans l’excès du jeu , c’est-à-dire du divertissement, puisqu’on y pass
21 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216
qu'il faut entendre par la scène celle que l'on élève pour faire les Jeux à la vue du peuple, et où l'on fait un spectacle
ermit aux femmes qui s'étaientl. Imperialis Cod. de nupt. engagés aux Jeux Scéniques, par la faiblesse de leur sexe de recou
n plus modestes et plus estimés que tous les Mimes et Bouffons de ces Jeux , on leur eût bien plus facilement accordé cette g
Mari puisse répudier sa Femme, si contre sa défense elle assiste aux Jeux du Théâtre, ils entendent les Jeux Scéniques, qui
contre sa défense elle assiste aux Jeux du Théâtre, ils entendent les Jeux Scéniques, qui ont porté ce nom les premiers ; et
; et de ce que les uns et les autres de ces Empereurs conjoignent ces Jeux avec les Combats de l'Arène, où la cruauté régnai
c les Combats de l'Arène, où la cruauté régnait comme l'impudence aux Jeux Scéniques, et sans que l'on y lise un seul mot co
ne se pas diffamer en paraissant sur le Théâtre public, institua les Jeux Juvenaux qui se faisaient en particulier, dans le
que cet Empereur avait au commencement contraint de bouffonner en ces Jeux  ; car il dit qu'il y joua des Mimes ce qui fait v
int une représentation de Comédies ni de Tragédies, mais seulement un Jeu de postures et de danses malhonnêtes « Partim inf
es Dramatiques. Enfin je n'ai vu dans les Anciens que les Acteurs des Jeux Scéniques, les Histrions, les Mimes, et l'art de
e l'étend point au-delà de ceux qui s'occupaient à la célébration des Jeux Scéniques, et ne parle que de l'art de bouffonner
ei c. 27 et ibi Vives.De Civit. Dei l. 2. c. 13. Déesse Flore par des Jeux Scéniques, que l'on croyait célébrer d'autant plu
Saint parle d'autre chose que de l'infamie des Mimes et Farceurs des Jeux Scéniques, à cause de leur impudence. Et pour dir
22 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
que l'on ait interdit aux premiers Chrétiens avec tant de rigueur les Jeux du Théâtre, et tous les autres Spectacles du Paga
tres. ConstantinZozime. ayant embrassé le Christianisme, défendit les Jeux des Gladiateurs, comme une brutalité criminelle s
elle sans excuse, et qui ne pouvait se rectifier ; et ayant donné les Jeux Circenses avec grande pompe, il en retrancha tout
règne des Comnènes. Le grand Théodose après ses victoires, donna des jeux au Peuple dans Milan durant plusieurs jours, auxq
urno. » Id. in Paneg. Cons. Manl. et Arcadius Chrétiens donnèrent les Jeux du Cirque avec les Tragédies, et des Comédies ; c
'an de sa Magistrature. Constantius donna dansAmmian. l. 14 Arles les Jeux Circences et du Théâtre avec grande magnificence.
ce. Aussi quand Arcadius, Honorius et Theodosius voulurent régler les Jeux et les Spectacles publics, qu'ils nomment les Del
ues et de Pentecôte. Sidonius Apollinaris Évêque en France décrit les Jeux du Cirque qui furent donnés de son temps, et ne t
23 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
re de degrés. Vitruve les appelle aussi chemins itinera. Les Chap. 5. jeux luperciens. Une jeunesse folle célébrait ces jeux
inera. Les Chap. 5. jeux luperciens. Une jeunesse folle célébrait ces jeux vers la fin du mois de Février à l’honneur du die
Tertullien. CeuxIbid. qu’on appelle Mégaliens, Apollinaires, etc. Les jeux Mégaliens où l’on représentait des comédies, comm
de même que les Céreaux, consacrés à Cérès. Politien prétend que les jeux Céreaux, et les grands jeux du cirque étaient les
nsacrés à Cérès. Politien prétend que les jeux Céreaux, et les grands jeux du cirque étaient les mêmes. Rosin, Boulanger, et
amais vu. « Tertullien, dit-il, montre l’origine de chaque espèce de jeux  ; et parlant de ceux du cirque en particulier, il
et que le peuple demandait avec empressement, que l’on commençât les jeux , cet empereur fit jeter sa serviette par la fenêt
parle Tertullien, c’était à la fête de Flore, parce que, dit-il, les jeux Floreaux ne se célébraient qu’une fois l’an, savo
’Avril. Cependant Lactance nous donne une idée bien différente de ces jeux  : il assure qu’on les célébrait d’une manière tou
is motibus detinentur. » Voyez aussi comment S. Augustin foudroie ces jeux dans son Epître 202. et ce que Sénèque dans son E
24 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
qui a fait les pierres, le ciment, le marbre, les colonnes. Enfin les jeux et les spectacles ne se passent qu’à la vue du ci
oyons donc l’origine de chaque spectacle en particulier : comment ces jeux ont été introduits dans le monde. Examinons ensui
que nous avons faite dans notre baptême. Comme Chap. 5. l’origine des jeux est obscure, et inconnue à la plupart de nos frèr
quelques-uns de ces étrangers, empruntèrent et les cérémonies de ces jeux , et le temps où l’on devait les célébrer. De sort
r, c’est-à-dire, badiner, se divertir ; comme on disait autrefois les jeux Luperciens, parce que la jeunesse les célébrait d
lâtre : ce qui n’empêche pas que l’auteur n’attribue l’origine de ces jeux et de ces divertissements à la célébration de que
nom, lorsque tout paraît idolâtrie dans la chose ? En effet tous les jeux tirent leur nom de quelque Dieu du paganisme. Ain
omulus consacra à Mars. Quelques Auteurs attribuent l’institution des jeux consuales au même Romulus, qui voulut désormais f
21. du mois d’Août. Quelque temps après le même Romulus institua des jeux en l’honneur de Jupiter Férétrien sur le mont Tar
res rois de Rome. Si l’on veut savoir à quelles idoles ces différents jeux furent consacrés, il faut lire Suétone, et les au
nt écrit avant lui. Mais en voilà assez sur l’origine idolâtre de ces jeux criminels et abominables. A Chap. 19b. ce témoig
. On voit par ces titres à quelle idole, et à quelle superstition ces jeux de différente espèce ont été consacrés. Ceux qu’o
lique, ou aux fêtes superstitieuses des villes municipales. Parmi ces jeux arbitraires on peut compter encore ceux que les p
vers eux ; coutume ancienne. Car dès les premiers temps on divisa les jeux en sacrés et en funèbres. Les premiers furent ins
ous devons y renoncer également. L’origine Chap. 7. de ces différents jeux est donc la même ; leurs titres sont aussi les mê
ême idolâtrie a produit. Il faut avouer néanmoins, que l’appareil des jeux du Cirque a quelque chose de plus pompeux : car c
cérémonies, que de sacrifices précèdent, accompagnent, terminent ces jeux  : que d’augures, que de prêtres, que d’Officiers
où ils viennent. Qu’il y ait donc de la magnificence, ou non dans ces jeux , ils offensent toujours le Seigneur. Quelle que s
té consacrés. Parlons maintenant de la manière dont on représente les jeux dans le cirque. L’usage Chap. 9. des chevaux étai
endait mauvais un usage universel. Mais quand on les employa pour les jeux , ce qui était un présent de Dieu, devint un instr
e les Grecs appellent d’un nom particulier ἵππιος le cavalier. Or ces jeux qui se font avec des chevaux attelés, ne sont pas
es que ceux du cirque, comme nous l’avons déjà montré, en parlant des jeux en général. Ainsi l’appareil du théâtre ne diffèr
est aussi l’hôtel de Bacchus. En effet il y avait autrefois certains jeux du théâtre, qu’on appelait proprement libériaux :
nous en tenir à l’ordre que nous avons marqué, parlons maintenant du jeu des Athlètes. Ils ont presque la même origine que
nations, ou aux défunts. De là leurs titres remplis d’idolâtrie : les jeux Olympiques sont consacrés à Jupiter, comme les Ca
a mémoire des morts. Faut-il donc être surpris, que l’appareil de ces jeux soit souillé des taches de l’idolâtrie ? Témoin l
en l’honneur de laquelle les Athlètes célèbrent solennellement leurs jeux . Enfin on sait que Castor et Pollux, que Mercure
les démons par ces pratiques. Considérons présentement les titres du jeu des Gladiateurs, dont nous venons de montrer l’or
âtée. Nous devons dire la même chose de l’appareil qui accompagne ces jeux . La pourpre, les écharpes, les bandelettes, les c
 14. j’aie montré jusqu’ici que l’idolâtrie règne dans toute sorte de jeux (ce qui devrait suffire pour nous les faire haïr)
r ces courses insensées, ces furieux élancements, qui accompagnent le jeu du disque, et tant d’autres mouvements, plus extr
du haut du ciel la comédie, le combat des gladiateurs, et les autres jeux , sans en recevoir aucune souillure ? Cela est vra
nouvelle preuve. Les magistrats eux-mêmes, et les administrateurs des jeux , privent de toute charge honorable les cavaliers
n les déclarant infâmes, ces magistrats honorent de leur présence les jeux de ces misérables : Quelle bizarrerie ! Ils aimen
ûtent rien. Représentez-vous dans ces saints spectacles une image des jeux du cirque ; considérez-y la course rapide de tout
25 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
er le progrès de la Scène dans l'Histoire qu'en fait Tite-Live. « Les Jeux Scéniques apportèrent sur le Théâtre de Rome envi
ement que durant plus de six-vingts ans, depuis cette institution des Jeux Scéniques, on ne parle d'aucun Poète Romain. Mais
eries mêlées de Poésie, de Musique et de Danse, qui firent partie des Jeux Scéniques, étaient demeurés dans une grande rusti
tait point licencieuse comme on se l'imagine ; et sans distinguer les Jeux Scéniques des représentations du Poème Dramatique
Plutarque un jeune homme raillé par le Chorague ou l'Entrepreneur des Jeux , de ce que représentant une Princesse, il ne voul
n port servaient beaucoup. Aussi Dion Cassius exagérant l'infamie des Jeux Juvénaux inventés par Néron, et qui n'étaient que
n pas pour y jouer des Comédies, qui ne faisaient point partie de ces Jeux , comme il résulte encore des « Feminæ illustres d
ite, qui nous apprend que les femmes de condition qui parurent en ces Jeux , n'y faisaient que des choses honteuses. Luceïa d
furent si sages qu'ils bannirent de leur Ville la Comédie et tous les Jeux Scéniques. En quoi il témoigne n'avoir pas su que
t tous les Jeux Scéniques. En quoi il témoigne n'avoir pas su que les Jeux Scéniques étaient ceux qui se célébraient en l'ho
u contraire il leur était propre, et leur fut donné dès l'origine des Jeux Scéniques, comme nous l'apprenons clairement de T
26 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
ience. Il demande article 2. entre autres ce que l’on doit croire des jeux et des divertissements ; et il se répond lui-même
sérieuses a besoin d’un agréable repos, qu’il ne trouve que dans les jeux  ; et pour fortifier son sentiment, saint Thomas y
saint Thomas, il vous est aisé de juger, Monsieur, que sous le nom de jeux , il comprend aussi la Comédie, quand il dit : « Q
s crois pas en état de péché, pourvu qu’ils n’usent de cette sorte de jeu qu’avec modération, c’est-à-dire qu’ils ne disent
ciences de toute sa Doctrine. La première, que sous le nom général de jeux et de divertissements il entend aussi la Comédie,
r prouver que ce n’est que l’excès qu’il faut condamner dans tous les jeux et les plaisirs, et que les Saints Pères n’ont po
’or de la Grèce avait diti que ce n’est pas Dieu qui est l’Auteur des jeux , mais le Démon, et pour donner de la force à ce q
s S. Thomas veut que ces paroles du grand Chrysostome s’entendent des jeux excessifs peu modérés, et kil ajoute que l’excès
endent des jeux excessifs peu modérés, et kil ajoute que l’excès dans jeu tient d’une folle joie, appelée par S. Grégoire l
p. 11 Matthieu. , que « certains Barbares ayant entendu parler de ces jeux de Théâtre, et du plaisir que prenaient les Romai
éshonnête, ni d’injurieux à Dieu, ou de préjudiciable au prochain, ce jeu est un effet de la vertu d’Eutrapélie, car l’espr
ar ces sortes de paroles ou d’actions divertissantes que l’on appelle Jeux . » Se peut-il rien, Monsieur, de plus fort en fav
contre les Comédies, ne l’ont pas fait avec moins de force contre les jeux de Cartes, de Dés, etc. Ils ont crié contre les b
onnêteté ? « Pour preuve que l’Ecriture Sainte ne condamne point les Jeux , les Danses et les Spectacles, pris en eux-mêmes
er qu’il rapporte est de saint Paul, qui semble avoir réduit tous ces jeux à l’impudicité ; car l’Apôtre exhortant les homme
, qui de la part de Dieu fait de grandes menaces contre ces sortes de jeux . « Parce que, dit-il, les filles de Sion se sont
arguments, de vous dire la différence qu’ils mettent entre les autres Jeux et les Comédies, car pour les Rituels, les Canons
., il n’y en mettent aucune, défendant également toute sorte d’autres Jeux . Je ne finirais point si je voulais vous rapporte
communie les fidèles, et suspend les Ecclésiastiques qui joueront aux Jeux de hasard. Celui d’Eliberis, celui de Constantino
tin novell. Cod. Episc. et Cleric. lib. 17. In Le Pédagogue. tous les Jeux que contre la Comédie : et j’ai remarqué dans le
e contre ceux qui les regardent jouer, ou qui s’intéressent dans leur jeu . Saint Clément d’Alexandrie donnant des règles po
lexandrie donnant des règles pour les mœurs en bannit entièrement les Jeux de hasard : saint Cyprien ne peut souffrir que la
, il n’y a guères de pages où l’on ne trouve quelque chose contre les Jeux . Cependant vos Docteurs qui font sonner si haut l
onciles, n’en suivent pas si scrupuleusement les décisions contre les Jeux . Nous voyons que ce qu’il y a d’Abbés, de Prêtres
ces Censures des Pères de l’Eglise se doivent entendre de l’excès du jeu , et non pas de celui qui est modéré, sans attache
en sa faveur, puisqu’on en trouve si facilement à l’égard des autres Jeux  ? D’ailleurs, quand on demande aux Evêques et aux
st illiberale, petulans flagitiosum obscanum. »avait dit que dans les Jeux il faut prendre garde à trois choses : La premièr
réable concert. » Et la troisième condition que l’on demande dans nos Jeux aussi bien que dans toutes les actions de la vie,
usage. Passons à la seconde condition que saint Thomas exige dans les jeux , qui est de ne pas dissiper l’harmonie de l’âme p
continuel, et qu’il est nécessaire que le repos, les plaisirs et les jeux succèdent à ses soins, à ses travaux et à ses vei
s le Livre de la Sagesse, qui croyaient que la vie même n’était qu’un jeu . « La nature, dit Cicéron,« Æstimaverunt esse lu
lib. I. de Officiis. ne nous a pas fait naître uniquement pour les jeux et pour les passe-temps, mais plutôt pour une vie
t pour des occupations plus importantes : aussi ne doit-on prendre du jeu que ce qu’il en faut pour se délasser l’esprit, s
ntinuel divertissement, ils ne croient pas que toute leur vie soit un jeu , puisqu’ils ont d’autres occupations sérieuses da
Enfin la troisième condition que S. Thomas veut qu’il y ait dans nos jeux , consiste à prendre garde aux circonstances des t
as« Musica in luctu importuna narration. » : « Que dans ces sortes de jeux le pénitent doit se comporter autrement que les a
r travaillé durant la semaine. Or est-il que, selon saint Thomas, les jeux honnêtes sont permis ce jour-là même pour soulage
comme ajoute le même Père, que le plaisir qu’on prend à ces sortes de jeux  : il s’ensuit donc par une conséquence nécessaire
de la circonstance des lieux, je trouve que jadis on représentait des Jeux de Théâtre dans des Eglises mêmes, où l’on faisai
s de mal pour eux que s’ils jouaient à la paume, aux cartes, aux dés, jeux qui sont contre la bienséance de leur état, quoi
versée, précipité dans la mer, non sans accompagner ce châtiment d’un jeu de mots qu’on n’aperçoit plus dans la traduction 
27 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
nt point contraints à être, ni les acteurs, ni les spectateurs de ces Jeux défendus. Et la dernière, de lancer ses foudres s
entinien, qu'ils défendent les Spectacles des Théâtres, et des autres Jeux les Dimanches et les autres Fêtes que la Religion
ner au Peuple, se rencontre en ces saints Jours, on doit remettre ces Jeux à un autre temps. Il faut encore représenter aux
ceux qui sont du corps de ces personnes qui sont chargées du soin des Jeux publics, qu'on contraint par la terreur des peine
l faut aussi supplier les Empereurs, que si quelqu'un des Acteurs des Jeux publics veut recevoir la grâce du Christianisme,
oivent pas seulement rejeter et fuir les Comédiens, les Farces et les Jeux déshonnêtes; mais ils doivent encore représenter
malheurs. Qu'ils représentent sans cesse combien les Spectacles, les Jeux , et les autres divertissements semblables, qui so
s-Christ, et de fuir autant qu'il leur sera possible, les Danses, les Jeux publics, les Comédies, les Masques et les Jeux de
sible, les Danses, les Jeux publics, les Comédies, les Masques et les Jeux de hasard. a. [NDE] Pour une question de lisib
28 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
ité, et tout ce qui l’entretient : je me trouvais obligé à parler des jeux et spectacles publics, esquels jadis ont été repr
ntation de compagnies peu convenables à leur profession ; ou de leurs jeux de hasard ; ou de leur curiosité à courir aux spe
faire revêtir des armes de lumière.   Chap. II. De la variété des Jeux et spectacles Théâtriques, restreinte à présent a
s les arènes des cirques et Théâtres : combien qu’en plusieurs de ces jeux , ôté ce qu’ilsm étaient consacrés aux Dieux des G
ituelle ; et aspirer au prix éternel. Mais c’est tout autre chose des jeux , qui se faisaient ès mêmes Théâtres et cirques, q
nguées, la question est, si ceux qui ramènent entre les Chrétiens ces jeux , et ces imitations de déguisements d’habits, de s
ptés et plaisirs des yeux et des oreilles, procédant ou de la vue des jeux et gestes, ou de l’ouïe des voix et paroles charm
de plaisanteries. Chap. IV Application de ce qui a été dit aux jeux de Comédies et Tragédies. On ne peut révoquer
ux de Comédies et Tragédies. On ne peut révoquer en doute que ces jeux de la scène et du Théâtre, ne soient institués et
rgution ac de ceux qui emploient des matières sacrées pour sujets de jeux comiques et tragiques ; ou qui se servent des lie
comiques et tragiques ; ou qui se servent des lieux sacrés, pour les jeux des Comédiens. C’est chose assez connue, que
ue, que les Dieux des Gentils, c’est à dire les Démons, ont exigé ces jeux de leurs adorateurs, comme partie de leur service
qu’ils ont été tenus parmi eux comme exercices de Religion,23 «  Les jeux de la Scène, disait S. Augustin, sont mêlés avec
ur ». Il avait dit auparavant, que «  les Dieux avaient introduit les jeux Scéniques, parmi les mœurs Romaines, qu’ils avaie
tière ; de laquelle nous avons déjà dit, qu’elle n’est pas matière de jeux  : nous ne voudrions pas rejeter l’imitation de qu
les, d’assister aux Comédies, Tragédies, Farces, Moralités, et autres jeux joués en public ou en particulier : Vu que de tou
e résistance, qu’ès superstitions par lui inventées, on mêlât de tels jeux  ; c’est chose étrange, que parmi ceux qui font pr
ourner la parole de Dieu de son droit usage, pour la faire servir aux jeux et aux plaisirs des sens : puisqu’en l’Eglise de
laquelle voici les termes.30 «  Quelques-fois se font ès Eglises des jeux de Théâtres, où non seulement pour spectacle ridi
êtes, les Diacres, Prêtres, et sous-Diacres présument d’y exercer les jeux de leurs folies  ». Ce qu’il condamne et défend a
à la matière. Chap. VI. Ou sont proposées des raisons, contre les jeux comiques et tragiques, mêmes hors les lieux et ma
oit, qui veuillent maintenir cet abus, et qui ne confessent, que tels jeux ne se doivent mêler avec la Religion et que les c
t de cette opinion, que le passe-temps, et le plaisir qu’on prend, ès jeux publics des comédiens mercenaires, qui en ont la
ller la couche de César, ayant emprunté la robe d’une servante. Or ès jeux dont est question, il n’y a rien si ordinaire que
iter les fainéants auxquels ils voient qu’on applaudit. Tels sont les jeux publics des comédiens et farceurs. Il ne les faut
mageable aux bonnes mœurs, disait Sénèque, que de s’aller seoirbs aux jeux et spectacles publics ; car alors les vices avec
tragédie quoique nue et pure. Et comme s’excusant de l’avoir fait par jeu , Solon répliqua, Qu’il n’y avait point de jeu qua
ant de l’avoir fait par jeu, Solon répliqua, Qu’il n’y avait point de jeu quand les suites étaient sérieuses. A quoi se rap
s Dieux, et comme de sacrificateurs, puisqu’ils leur consacraient ces jeux  ; « Quiconque, disait-il, des citoyens Romains av
pourquoi telles gens sont exclus de tous honneurs et cependant leurs jeux sont mêlés avec le service des Dieux ? D’ou vient
s pour tachés et déshonorés. Ce qui est dit contre les Acteurs de ces jeux , tombe aussi en partie sur les spectateurs et aud
n cela, qu’on pourrait faire un juste volume de ses répréhensions des jeux et spectacles publics, et notamment des comiques
e dissolument et plus mollement, et s’indignent plus qu’il ne faut ès jeux du cirque : En celle-là, comme étant efféminée pa
palliations et prétendues justifications, de ceux qui se plaisent aux jeux comiques et tragiques de ce temps. Les hommes
a qui pour faire montre de leur bel esprit, veulent maintenir que ces jeux ne sont pas seulement tolérables, mais utiles et
qui lui préparaient des plaisirs, pour le gagner à eux. A présent ces jeux mercenaires épuisent le peuple de son argent : fo
le ; on lit de mauvais livres, pires que tout ce qu’on reprend en ces jeux . Mais à cela est aisé de répondre, Premièrement,
circonstance des temps où nous sommes, par laquelle la licence de ces jeux publics, est grandement aggravée. CE que le Sa
rements semblables à ceux de notre temps, même en ce qui concerne les jeux publics des Théâtres. J’ai traduit son discours s
ons-nous que nous servons Dieu en son Eglise, qui en l’ordure de tels jeux servons continuellement au Diablefl, et cela le s
onc à Christ, (O rage monstrueuse !) à Christ dis-je nous offrons les jeux du cirque et des bateleurs ; et cela principaleme
ns dit : Qu’y a-t-il de tel entre les barbares ? où sont chez eux les jeux du cirque ? Où les théâtres ? où les forfaits de
ongb soit plus grande, et notre péché plus énorme. Nous préférons les jeux au service de Dieu ; Nous méprisons la table du S
témoigne encore davantage. Si quelque solennité Ecclésiastique et les jeux publics se rencontrent en même temps, comme souve
iens, où il se trouvera plus grand nombre de Chrétiens, ès places des jeux publics, ou ès parvis de Dieu ; et si tous préfér
’aimions davantage, ce que nous préférons. Car tous les jours que ces jeux malencontreux se célèbrent, s’il y a quelque sole
, qui ne l’ont pas su, y viennent, et qu’ils entendent qu’on fait des jeux , ils laissent l’Eglise, pour y accourir. Nous mép
r un regard impur ; et puis repaître nos yeux, par la fornication des jeux malhonnêtes. Mais peut-être étant corrompus par l
oie encore les lieux et domiciles de l’ancien erreurgg, toutefois ces jeux ne s’y font plus, qu’on y faisait auparavant. Il
c’est-à-dire, d’où vient qu’encore les lieux et les logements de ces jeux demeurent, les jeux y ont toutefois cessé. Car là
vient qu’encore les lieux et les logements de ces jeux demeurent, les jeux y ont toutefois cessé. Car là se voient encore le
, pource qu’auparavant toutes impuretés y ont été commises : Mais ces jeux ne s’y font plus maintenant, pource que la misère
auches ! Je dirai bien davantage que non seulement cette tache de ces jeux infâmes, qui ont été faits jadis, dure encore à p
n n’estime rien léger en quoi Dieu sera offensé. Car nous parlons des jeux publics, qui sont les moqueries de notre espéranc
et cirques nous périssons, selon le dire du Sage90, « C’est comme un jeu au fou de faire quelque méchanceté. » Par quoi, q
tuant soi-même, ou en offensant Dieu, il fait l’un et l’autre en ces jeux publics. Et peu après gy. Combien que cela soit
I, cap. XII, « De vita et honestate clericorum ». Il affirme que les jeux de théâtre (ludi theatrales), même sous le prétex
ambert Daneau, dans Deux Traittez de S. C. Cyprian... l’un contre les jeux et joueurs de cartes et de dez, l’autre par leque
el il monstre que l’homme chrestien ne doit voir ni assister à aucuns jeux de battelage ni aux spectacles publics, s.l.s.n.,
eca, vol. 54, col. 675-708. dg. Jean Chrysostome, Homélie contre les jeux et le théâtre (Homilia contra ludos et theatra),
a. ds. Les plus commodes : les plus à l’aise. dt. Comprendre : ces jeux épuisent…, font…, accoutument…, empêchent… dv. L
29 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. » pp. 345-354
Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. IL est plus d’un Poète qui a de
a cultiver. Des Acteurs anciens. L’art de la déclamation ou du jeu théâtral, paraît s’être perfectionné de nos jours
oute enfin de l’Acteur qui ne l’étonne plus par la supériorité de son jeu , il ne se relâcherait jamais ; il ferait ensorte
haque jour de paraître un homme nouveau. On ne veut parler que du jeu du Comédien, considéré sur la Scène. Je ne ve
quer les règles de son art, je ne veux parler que de la beauté de son jeu arrivé à sa perfection, & de son éffet sur la
e. Les Poètes du nouveau Théâtre sont trop minutieux à marquer le jeu de l’Acteur. Au moins j’avertis que je n’ente
elle lie le Dialogue ; qu’elle caractérise ; qu’elle consiste dans un jeu délicat qui ne se devine pas ; qu’elle tient lieu
à tous les Auteurs dramatiques dans quels cas ils doivent désigner le jeu de l’Acteur.
30 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164
Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. Or ces trois sortes d'Acteurs, les A
n par quelque signification abusive et générale, ou qu'en parlant des Jeux Scéniques, on voulut comprendre tous les divertis
leurs sont presque tous méchants, parce qu'ils ne conduisent pas leur jeu par raison, et que tout ce qu'ils font n'est qu'u
istrionibus pollui passa est. », qui dit qu'après l'établissement des Jeux Scéniques, les jeunes gens qui jouèrent les Fable
les Tragédies aient jamais fait partie essentielle et nécessaire des Jeux Scéniques ; car ils furent institués et joués san
acquis de l'estime, on les fit passer dans la célébration de tous les Jeux pour en augmenter la magnificence et le plaisir,
r, comme on sait que les Comédies de Térence ont été représentées aux Jeux Megaliensc, Romains et autres. D'où l'on peut con
'on peut conclure assurément que si on les a mises sur le Théâtre aux Jeux Scéniques, c'était pour en varier le divertisseme
streint à ceux qui jouaient toutes ces licencieuses plaisanteries des Jeux consacrés à la Déesse Flore. Et quand j'ai donné
31 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
ande tourmente en un petit ruisseau ; que n’étant question ici que de Jeux et de Passe-temps, il n’était pas question d’un p
savoir, S’il est permis de jouer Comédies, Tragédies, et autres tels jeux , en l’Eglise Chrétienne. Je dis donc, que, si cel
esons rien, ains reconnaissons ce que le Seigneur même y a pesé. » Es jeux Comiques ou Tragiques, faut considérer deux chose
en la forme, et en l’apparat, dont on a accoutumé de représenter tels jeux . Il est plus que notoire, qu’en toute Comédie, ou
e de Dieu en un temple d’idoles : Car ils ne peuvent ignorer, que les jeux Comiques et Tragiques, étaient partie du service
duire telles rêveries en l’Eglise. Jusques ici nous avons examiné les Jeux Comiques et Tragiques, par leur matière, et par l
ce Traité, où a été dit, que le vrai père et cause efficiente de ces Jeux , c’est le Diable ; qui a voulu, que ses fêtes fus
rez ces choses-là : Ecoutez-vous, qui feignez ne les savoir pas : Les jeux Scéniques, spectacles de toute turpitude, et la l
ur faire cesser la peste des corps, commandaient qu’on leur jouât des jeux  : Mais votre Pontife Scipion, pour empêcher la pe
devez servir ; Car pour avoir reçu cette plaisante folie, et rage des jeux Scéniques parmi le peuple, qui n’était accoutumé
rage des jeux Scéniques parmi le peuple, qui n’était accoutumé qu’aux jeux , qui se jouent en la lice ; la peste des corps n’
le pour nous, ce désir forcené, dont brûlaient les Païens, envers les jeux Scéniques ? et comment eût-il donc jamais pu croi
ns à la conscience d’un chacun. Voilà donc la cause efficiente de nos Jeux , dont il appert, que l’honneur de cette invention
ussi, et non autre, en est la première et principale fin, puisque ces jeux , avaient pour but principal, l’honneur, et le ser
r cette fausse porte ? Peut-on nier, en conscience, que la fin de ces jeux , soit autre aujourd’hui ? ou veut-on douter, si l
bonnes, sinon celles, qui visent à ce but ; De dire que la fin de ces jeux , est de former la grâce à la jeunesse, lui faire
rmation, non seulement en cette partie, mais aussi pour le regard des Jeux sanglants des gladiateurs, des factions du Cirque
air ; « Que c’étaient œuvres du Diable, que lorsque nous allons à ces jeux , nous laissons la foi de Jésus-Christ, souillant
ison, voire plus apparente, de produire leurs témoignages, contre les Jeux Comiques et Tragiques de ce temps ; auquel on jou
, d’y trouver quelque chose de bon, et qui pût retenir le nom de tels jeux , que l’on demande i.cy qui contentât la curiosité
évoyant la corruption, et la peste publique, qu’amèneraient enfin ces jeux , n’en voulurent point, lorsque la vertu, et l’int
.d. les combats des gladiateurs, et la vilénie des Scènes, c.à.d. des Jeux Comiques ou Tragiques, qui se jouaient aux Théâtr
ravité et sainteté requises en un Chrétien. Si l’introduction de tels jeux , faites par Jason à Jérusalem2 Mac. 4 dm , sous l
peut rien espérer de bon en l’Eglise Chrétienne : De fait, entre les jeux , que les Païens jouaient à l’honneur de leurs fau
. 15 ds . Sempronius Sophus répudia sa femme, pour avoir vu jouer des jeux à son désudt ; Et ajoute l’historienVa. Max. li. 
es témoignages, pris des Païens ; Puisque les Païens condamnaient ces jeux  ; les Chrétiens donc les doivent approuver : voil
s que de la raisons humaine, ont aperçu et condamné l’impureté de ces jeux  ; quelle honte aux Chrétiens, éclairés par la lum
s seulement permis de regarder les combats des gladiateurs, ni autres jeux des Païens, et qu’ils ne le pouvaient sans se pol
pæd. ca. 5 ec , qu’il n’y a rien plus indigne d’un Chrétien, que les jeux qui se jouent aux Théâtres, lesquels il appelle,
e l’histoire d’une femme, qui étant allée au Théâtre, pour y voir des jeux , s’en revient possédée d’un malin esprit, lequel
pas les premiers, qui appliquons cette Loi de Dieu, à la défense des jeux Comiques. Le même ailleurs, après avoir parlé des
la défense des jeux Comiques. Le même ailleurs, après avoir parlé des jeux sanglants des gladiateurs, ajouteLib. 2. epist. 2
hom. 31. in 4. Lo ep  : Et voyant, qu’à Constantinople, on jouait des jeux , auprès d’une statue de l ’Impératrice, et qu’à c
e Dieu es, il y d éduit tous les inconvénients, qui accompagnent tels Jeux  ; affirme, que les vices qui ailleurs sont séparé
qui se montre si affectionné serviteur du Diable, en la saleté de ces jeux , et spectacles. Que s’adonner à ces choses, c’est
, l’action ou geste qu’ils représentent.) ne parlaient jamais de tels jeux , que pour les détester, n’entraient aux Théâtres,
li les sacrifices païens et, en 314, sciemment oublié de célébrer les jeux séculaires. L’allusion à ce « grand ennemi des ch
32 (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -
oint été créé à l’image et ressemblance de Dieu, pour se plaire à des jeux qui ne servent qu’à effacer ces traits divins, pa
se, et retrancha toute sorte de superfluités ; le Bal, la Comédie, le Jeu furent interdits à tous ses domestiques. Il eut s
t les différends ; pour arrêter le cours des usures, des voleries, du jeu , et de la débauche ; pour rétablir la piété, et l
es Anciens Pères de l’Eglise défendirent aux Chrétiens d’assister aux Jeux du Théâtre, parce que c’était participer à l’Idol
Auteur de la Dissertation fait un si long discours de l’impudence des Jeux Scéniques dans le V Chapitre : Des Poèmes Dramati
Scéniques dans le V Chapitre : Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques, dans le VI. De la distinction des Acte
es Acteurs des Poèmes Dramatiques, et des Histrions, et Bateleurs des Jeux Scéniques dans le VII. Des erreurs des Modernes s
sujet dans le VIII. et de la condamnation de l’extrême impudence des Jeux Scéniques, et des Histrions dans le X. Car cette
savoir que Ars Ludicra signifie l’Art de représenter toutes sortes de Jeux , et particulièrement les Comédies, comme on le pe
t des réfutations. Chapitre I. I. Observation. Tous les Jeux , et les Spectacles de l’antiquité n’ont pas fait
onnement de l’Auteur de la Dissertation, d’où il s’ensuivrait que les Jeux , et les Spectacles, quelque déshonnêtes, déréglés
plus Saints, et plus sacrés que les Temples : et que les Acteurs des Jeux , et des Spectacles auraient été plus vénérables,
s servent au contraire pour la détruire. IV. Observation. Les Jeux et les Spectacles, principalement ceux que les Pa
de cette Observation. Chapitre III. I. Observation. Les Jeux du Théâtre, et les autres Spectacles n’appartenai
des Chrétiens sous l’Empire de Théodose. VI. Réfutation. Les Jeux et les Spectacles n’étaient point dignes des Chré
Acteurs. III. Réfutation. Les Romains estimant que l’art des Jeux , et tous les Spectacles du Théâtre étaient des ch
ceux qui montent sur le Théâtre pour le gain, en y exerçant l’art des Jeux . L’Auteur de la Dissertation falsifie le texte de
r l’art de bouffonnerie ; au lieu de traduire, pour exercer l’art des jeux . V. Réfutation. La Loi Si fratres dans le
montaient sur le Théâtre, et qui exerçaient l’art de représenter les jeux . VI. Réfutation. La Loi Si quæ C. de spec
tion. Les Atellanes qui n’exerçaient pas l’art de représenter les Jeux , étaient exempts de la note d’infamie, mais non p
s, ou Musiciens, et les Ministres du Cirque, qui étaient employés aux Jeux des sacrés solennités, n’étaient point notés d’in
apprend que les Comédies, et les Tragédies étaient comprises dans les Jeux Scéniques, ou de la Scène ; et que par conséquent
e la Scène ; et que par conséquent les Romains en condamnant tous les Jeux Scéniques ou de la Scène, et en notant d’infamie
mné les Comédies, et les Tragédies, puisqu’elles faisaient partie des Jeux de la Scène. Autres passages de Saint Augustin ma
Erreur de l’Auteur de la Dissertation touchant le rétablissement des jeux de Majuma. VII. Réfutation. L’Eglise n’a
e précédent le déclarent encore assez. » Ainsi les Spectacles et les Jeux ne signifient qu’une même chose selon divers rega
signifient qu’une même chose selon divers regards. On donne le nom de jeu à l’action, et à la représentation ; et l’on donn
e et parfaite de la rémission de leurs péchés, doivent s’abstenir des Jeux , et des Spectacles ». Sur quoi S. Thomas remarque
, les Spectacles signifient les lieux qui sont établis pour voir les Jeux . Dissertation pag. 2. « Tous les Jeux, et l
ont établis pour voir les Jeux. Dissertation pag. 2. « Tous les Jeux , et les Spectacles de l’Antiquité ont fait la plu
ant dès l’entrée de son discours, s’engageant de prouver que tous les Jeux , et les Spectacles de l’Antiquité ont fait la plu
, au lieu que les Comédiens divertissaient plutôt le peuple par leurs jeux , qu’ils ne le trompaient par leurs fictions. » C
es Théologiens, des Philosophes, et des gens d’esprit, « Que tous les Jeux et les Spectacles de Antiquité ont fait la plus g
apprend dans le 7. livre de sa première Décade, que l’institution des jeux scéniques est un effet de la superstition. Nous r
tre autres choses pour apaiser l’indignation du Ciel, on institua les jeux scéniques, chose nouvelle parmi un peuple belliqu
rmi un peuple belliqueux ; car auparavant il n’y avait point d’autres jeux que ceux du Cirque. » D’où il s’ensuit que puisq
d’autres jeux que ceux du Cirque. » D’où il s’ensuit que puisque les Jeux Scéniques faisaient partie de la superstition ; i
donc pas vrai selon les sentiments de ces grands hommes, que tous les jeux et les spectacles de l’Antiquité aient fait la pl
de, et la plus solennelle partie de la Religion païenne ; puisque les jeux scéniques n’étant qu’un effet de la superstition,
pas même partie de la religion. Valère Maxime, quoiqu’il dise que les jeux publics avaient été inventés pour honorer les Die
es monstrueux de la Scène y font répandre. » Pour ce qui regarde les jeux des Gladiateurs, et les autres combats sanglants,
entur sanguine ? » Plutarch. In lib. De superstit. . Quant aux autres jeux non sanglants, ce que Tacite en a remarqué, est f
fort considérable. Lorsque l’Empereur Néron introduisit dans Rome des jeux à l’imitation de ceux de la Grèce qui se célébrai
nt tous les cinq ans, les sentiments que les plus sages eurent de ces jeux , et de tous ceux du Théâtre, nous font voir clair
l pour la quatrième fois avec Cornelius Cossus, on établit à Rome des jeux à l’imitation de ceux de la Grèce qui se célèbren
il le témoigne dans la lettre qu’il écrit à Marius, sur le sujet des Jeux que Pompée fit célébrer à la consécration du Théâ
I., ou quelque autre indisposition vous a empêché de vous trouver aux Jeux publics ; il faut plutôt attribuer cela au hasard
us avait approuvées. Et afin de vous en dire librement ma pensée, ces jeux étaient très magnifiques ; mais ils n’eussent pas
er que Cicéron, ni Marius n’auraient point eu tant de mépris pour les Jeux , et pour les Spectacles, s’ils eussent cru qu’ils
ux Dieux que les Païens adoraient, était si éloigné de croire que les Jeux et les Spectacles des Théâtres fissent la plus gr
la coutume. Ainsi Varron, selon le témoignage de S. Augustin, met les Jeux Scéniques au rang des choses divines, non pas sel
nes et des autres séparément selon leurs différences, n’a pas mis les Jeux de la Scène au rang des choses humaines ; mais au
à Rome, où il était né, et où il avait été élevé, il avait trouvé ces Jeux reçus au rang des choses divines. » Cicéron dan
, et des choses qui appartiennent à la Religion, y comprend aussi les Jeux publics ; mais avec cette condition ; « qu’ils so
urs avaient un grand soin de faire observer cette modération dans les Jeux publics jusques là que lorsqu’on commença à dress
endit par Arrêt de dresser aucunsl sièges, ou échafauds pour voir les Jeux étant assis, soit dans la ville, soit à demi-lieu
la paresse  », comme dit Tacite. Il n’est donc pas vrai que tous les Jeux et les Spectacles absolument, et sans exception f
. 16. ? Pourquoi aurait-on défendu aux femmes d’être spectatrices des Jeux Olympiques « Exclusæque expectant præmia Matres. 
uoi l’Empereur Auguste aurait-il défendu aux femmes de se trouver aux Jeux des Athlètes « Athletarum spectaculo muliebrem se
. » Suet. in Octav. lib. 2. ? Si les Romains eussent cru que tous les Jeux et les Spectacles étaient des choses de Religion 
enne seulement à cause qu’elle avait eu la hardiesse d’aller voir les jeux sans sa permission « P. Sempronius Sophus conjuge
. cap. 3.. » Si la ville de Marseille eût été persuadée que tous les Jeux et les Spectacles faisaient la plus grande, et la
représentations, ne prennent la liberté de les imiter. » Si tous les Jeux étaient des choses de Religion, pourquoi les Pant
de Religion, pourquoi les Pantomimes n’osèrent-ils pas se trouver aux Jeux sacrés que Néron faisait célébrer. « Encore que l
r le Théâtre, il ne leur fut pas néanmoins permis de se trouver à ces Jeux qui étaient sacrés. » Le Peuple Romain croyait-i
à ces Jeux qui étaient sacrés. » Le Peuple Romain croyait-il que ces Jeux des Pantomimes fissent une partie solennelle de l
ncontre de la justice de part et d’autre. Car il fallait rétablir ces Jeux , parce qu’un méchant Prince les avait ôtés, et il
ent le même qui se déclare contre les Pantomimes, et qui condamne ces Jeux infâmes, et ces divertissements honteux à notre s
a vertu et des bonnes mœurs. » Enfin si nous considérons comment les Jeux et les Spectacles faisaient partie de la Religion
Auteur de la Dissertation n’est nullement soutenable : « Que tous les Jeux et les Spectacles de l’Antiquité ont fait la plus
la plus solennelle partie de la Religion Païenne. » Comment les Jeux et les Spectacles faisaient partie de la Religion
eux et les Spectacles faisaient partie de la Religion Païenne. Les Jeux et les Spectacles de l’Antiquité faisaient partie
16. : « Les Fêtes comprennent les sacrifices, les festins sacrés, les Jeux et les fériesm… C’est une sacrée solennité, lorsq
lorsque le jour se passe en festins sacrés, ou lorsqu’on célèbre les Jeux en l’honneur des Dieux, ou lorsqu’on observe les
ux en l’honneur des Dieux, ou lorsqu’on observe les féries. » Or les Jeux et les Spectacles ne faisaient pas la plus grande
moins au regard des sacrifices, et des féries ; et par conséquent les Jeux et les Spectacles ne faisaient pas la plus grande
victimes aux Dieux. Au lieu qu’il y avait une infinité de Fêtes sans Jeux , et sans Spectacles : et qu’ils ne rendaient poin
es jours auxquels il n’y avait point de sacrifice. Car il y avait des Jeux et des Spectacles les jours ouvriers, ainsi qu’on
Deorum festo. » Julian. in Misopog.  : « J’ai toujours autant fui les Jeux du Cirque, que ceux qui sont chargés de beaucoup
nt ; à savoir les jours de Fête. » D’où il s’ensuit qu’il y avait des Jeux et des Spectacles en d’autres jours qu’aux jours
ours de Fête. Et pour montrer que cet Empereur n’estimait pas que ces Jeux et ces Spectacles fissent la plus solennelle part
i était si passionné pour leur culte, aurait-il parlé de la sorte des Jeux et des Spectacles, s’il eût cru qu’ils faisaient
Empereur, lorsqu’il préfère les exercices de ses études aux Fêtes des Jeux . « Qui est-ce, dit-il « Quis tandem me reprehenda
étude le temps que les autres donnent à leurs affaires, aux Fêtes des Jeux publics, à leurs autres plaisirs, au repos même d
l’esprit, et que quelques-uns passent à la débauche des festins, aux jeux de hasard, ou à la paume ? » Si le Peuple Romain
e hasard, ou à la paume ? » Si le Peuple Romain eût cru que tous les Jeux et les Spectacles faisaient la plus grande et la
élèbre. Justin l’Historien n’eût pas aussi osé dire que les Fêtes des Jeux , et des Spectacles étaient la principale cause de
doyern des armées, comme autrefois ; mais à célébrer des Fêtes et des Jeux magnifiques. Ils ne firent autre chose depuis que
pour ne rien omettre sur ce sujet, il faut remarquer que la Fête des Jeux du Cirque avait deux parties, l’une de la pompe,
arties sont marquées dans l’Arrêt que le Sénat donna pour refaire les Jeux , sur ce qu’Attinius dit que Jupiter lui avait rév
le il devait être attaché ; c’est pourquoi il voulait qu’on refît les Jeux . Sur quoi « le Sénat ordonna qu’on referait la Po
les Jeux. Sur quoi « le Sénat ordonna qu’on referait la Pompe, et les Jeux « Deo pompam, ludosque instaurari suo decreto jus
de doute que ce ne fût la Pompe, puisque c’était elle qui rendait les Jeux et les Spectacles solennels ; comme Ovide nous l’
us erit celeber Pompam, numeroque Deorum. » Ovid. lib. Fast.  : « Les Jeux du Cirque , dit-il, seront solennels par la Pompe
els par la Pompe, et par le nombre des Dieux. » Et par conséquent les Jeux et les Spectacles ne faisant pas la plus solennel
fait, et n’eût pas même dû faire, si le peuple Romain eût cru que les Jeux publics et les Spectacles faisaient la plus grand
C’est avec raison qu’ils avaient accoutumé de vouer à leurs Dieux les Jeux , et de les célébrer en leur honneur, pour en obte
tères, et cérémonies des Fêtes, avec cet avantage que les Acteurs des Jeux , et des Spectacles n’étaient que des personnes in
e la Dissertation a-t-il pu conclure de ce raisonnement, que tous les Jeux et les Spectacles du Cirque, du Théâtre, et de l’
ent plus saints, plus sacrés que les Temples ; et que les Acteurs des Jeux et des Spectacles étaient plus vénérables, et plu
t soigneusement. Le Sénat enjoignit au Dictateur Manlius de faire les Jeux qu’ils appelaient grands, que Marcus Emilius Prét
ce Manlius fut élu Dictateur pour tenir les assemblées, et faire ces Jeux seulement. » III. Observation. Tous les
er chapitre de la Dissertation ne peuvent servir qu’à montrer que les Jeux et les Spectacles faisaient partie de la Religion
comme une chose notable, que Manlius fut élu Dictateur pour faire les Jeux , prétendant inférer de là, que les Jeux faisaient
élu Dictateur pour faire les Jeux, prétendant inférer de là, que les Jeux faisaient la plus solennelle partie de la Religio
èrement il paraît que Manlius ne fut pas élu Dictateur pour faire les Jeux seulement, mais principalement pour tenir les ass
ul voyant que le Préteur ne pourrait se trouver à Rome pour faire les Jeux , il élut Manlius Dictateur pour tenir les assembl
il élut Manlius Dictateur pour tenir les assemblées et pour faire les Jeux  : mais c’était principalement pour tenir les asse
ce n’était pas seulement pour tenir les assemblées, et pour faire les Jeux qu’on nommait un Dictateur, on en élisait aussi p
lir les Fêtes ; et P. Valérius Publicola fut élu. » De sorte que les Jeux n’ayant aucun avantage en cela sur les Fêtes, on
ant aucun avantage en cela sur les Fêtes, on ne peut pas dire que les Jeux fissent une plus grande, et plus solennelle parti
es Fêtes. Troisièmement lorsqu’on nommait un Dictateur pour faire les Jeux , ce n’était pas à cause que les Jeux étaient si c
mait un Dictateur pour faire les Jeux, ce n’était pas à cause que les Jeux étaient si considérables, qu’il fût nécessaire qu
t faire n’y était pas, comme Manlius fut élu Dictateur pour faire les Jeux , parce que le Préteur Q. Claudius était à l’armée
Plautius étant travaillé d’une grande maladie, il y eût quelqu’un aux Jeux Romains qui donnât le signal pour la course des c
y fait réflexion, il n’aura plus sujet d’avoir une si haute idée des Jeux , et des Spectacles de l’Antiquité. Quatrièmement
tion de l’Auteur de la Dissertation n’est pas véritable, que tous les Jeux et les Spectacles faisaient la plus grande et la
ion. Cette proposition peut avoir deux sens ; premièrement que les Jeux et les Spectacles étaient, selon leur origine, et
ion de la Dissertation est véritable ; parce qu’il n’y avait point de Jeu ni de Spectacle qui ne fût consacré à quelque fau
’est pas généralement vrai que les Acteurs, ou ceux qui donnaient ces Jeux , et les Spectateurs mêmes, y cherchassent plutôt
a Religion, que le divertissement. Car il y avait plusieurs sortes de Jeux , les uns étaient célébrés aux Fêtes des Dieux soi
les actions de Religion qui s’y faisaient devant que de commencer les Jeux . « La Pompe, dit Varron « Pompa populo ingrata fu
et des sacrifices, déplaisait au peuple, parce qu’elle retardait les Jeux  » : et Sénèque dans la Préfacé de ses Controverse
rs. , combien la Pompe est odieuse aux Acteurs et aux Spectateurs des Jeux du Cirque. » Il y avait d’autres Jeux qu’on dema
Acteurs et aux Spectateurs des Jeux du Cirque. » Il y avait d’autres Jeux qu’on demandait, et que les Magistrats donnaient
semblées, où l’on obtenait les dignités par son suffrage. Et dans ces Jeux le principal but de ceux qui les donnaient, et de
pour Muréna lorsqu’il fut élu Consul, il allègue la magnificence des Jeux qu’il avait donnés étant Préteur, pour le diverti
in orat. pro Murena. , la magnificence de la Scène, et la beauté des Jeux que Muréna a donnés au peuple, dont il a tiré un
vous dis que le peuple ignorant et grossier se plaît extrêmement aux Jeux , cela ne doit pas vous surprendre ; et cela néanm
les assemblées, a pris un grand plaisir à voir la magnificence de ces Jeux -là, il ne faut pas trouver étrange qu’il lui ait
laisirs dans nos occupations, nous ne laissons pas de nous plaire aux Jeux  ; Pourquoi trouverez-vous étrange que le petit pe
Pourquoi trouverez-vous étrange que le petit peuple s’y plaise…. Les Jeux , croyez-moi, donnent du plaisir, non seulement à
qui feignent de n’en point recevoir. » Si le peuple eût regardé les Jeux , non pas comme un simple divertissement, mais com
e, dont il eût pu tirer un grand avantage, pour relever le mérite des Jeux que Muréna avait donnés au peuple.   Il y avait e
Jeux que Muréna avait donnés au peuple.   Il y avait encore d’autres Jeux qui se faisaient aux jours ouvriers, comme il par
es dans la première Observation : car il dit qu’il ne se trouvait aux Jeux que les jours de Fêtes ; d’où il s’ensuit qu’il y
aux Jeux que les jours de Fêtes ; d’où il s’ensuit qu’il y avait des Jeux qui se faisaient aux autres jours. Et S. Chrysost
On ne peut pas douter qu’en cette rencontre le peuple ne regardât ces Jeux comme un simple divertissement. C’est de ces Jeux
ple ne regardât ces Jeux comme un simple divertissement. C’est de ces Jeux que parle Sénèque dans le chapitre 7. qu’il disti
’hui par hasard au Spectacle qu’on représente à midi, pour y voir les Jeux , pour entendre quelque bon mot, et pour y trouver
ssi n’en donnent-ils point qui ne portent. Quelques-uns préfèrent ces Jeux aux Jeux ordinaires, et à ceux qu’on demande. » E
donnent-ils point qui ne portent. Quelques-uns préfèrent ces Jeux aux Jeux ordinaires, et à ceux qu’on demande. » Et dans l’
ne chose sacrée, est tué par un autre homme par divertissement et par jeu . C’était autrefois un crime de l’instruire à port
ux invétérés. » Il est vrai qu’encore que la plupart n’allassent aux Jeux que pour un simple divertissement ; ils ne laissa
o fiebant. » Jul. Scaliger. Poëtic. lib. I. c. 28., qu’on n’allât aux Jeux que pour se divertir ; toutefois ces Jeux ne se f
. c. 28., qu’on n’allât aux Jeux que pour se divertir ; toutefois ces Jeux ne se faisaient point que sous le nom de quelque
ses tragédies, comme c’était la coutume des Anciens ; et après que le jeu fut fini, il l’appela, et lui demanda s’il n’avai
dit, qu’il n’y avait point de mal de faire, ni de dire ces choses par jeu et par divertissement. Alors Solon frappant de so
faussetés que nous louons à présent, et que nous approuvons dans nos Jeux . » Solon donc était bien éloigné de regarder les
e à la main gauche au nom de celui en l’honneur duquel on faisait les Jeux en ce jour-là. » II. Observation. Cela nou
« Ludi quoque semina prebent nequitiæ. » Ovid. lib. 2. Trist. , « ces Jeux jettent dans l’âme les semences du vice », Et que
. [NDE] L’attribution correcte serait Properce, lib. 2. Eleg. ; « Les jeux du Théâtre corrompent les bonnes mœurs. C’est pou
dre. » Dissertation. pag. 47. « Quant à la célébration de ces Jeux sacrés, Quintilien dit Quinti. lib. 3. capit. 8.
mme lorsqu’on délibère si l’on doit bâtir un Théâtre et instituer des Jeux . Mais je ne crois pas qu’il y ait des gens si aba
ui précède, savoir celui de l’honneur des Dieux en ce qui regarde les Jeux  ; et à l’égard du Théâtre, celui de l’utilité que
m illius sacri templum vocabimus. » », c’est-à-dire, où l’on fait des Jeux à l’honneur des Dieux. Voilà ce que dit Quintilie
ntilien dit que celui qui voudrait persuader qu’on doit instituer des Jeux , ne devrait pas seulement représenter qu’on le do
ire ; parce que c’est rendre un honneur aux Dieux que d’instituer des Jeux  : Et l’Auteur de la Dissertation fait dire à Quin
r de la Dissertation fait dire à Quintilien, « Que la célébration des Jeux sacrés commence toujours par l’honneur des Dieux 
disant que le Théâtre est comme une espèce de Temple où l’on fait des Jeux à l’honneur des Dieux ; et l’Auteur de la Dissert
e les raisons qui peuvent servir à persuader qu’on doit instituer des Jeux , ou bâtir un Théâtre, il fait entendre en même te
ires qui peuvent servir à persuader qu’on ne doit point instituer des Jeux , ni bâtir des Théâtres ; en disant que ce n’est p
nt que ce n’est point rendre des honneurs aux Dieux, que de faire des Jeux qui corrompent les bonnes mœurs ; et que par cons
corrompent les bonnes mœurs ; et que par conséquent le Théâtre où ces Jeux se font, n’est point comme une espèce de Temple o
st constant que ce que dit Quintilien en cet endroit sur le sujet des Jeux et du Théâtre, n’est qu’un exemple qu’il propose
ons de part et d’autre sur cette question, si l’on doit instituer des Jeux et bâtir un Théâtre. Raisons pour persuader qu’
n Théâtre. Raisons pour persuader qu’on ne doit point instituer des Jeux , ni bâtir un Théâtre. « Néron,dit Tacite « Ne
pour la quatrième fois, avec Cornelius Cossus, on établit à Rome des Jeux qui se célèbrent tous les cinq ans à l’imitation
e. » Raisons pour persuader qu’il est raisonnable d’instituer des Jeux , et bâtir un théâtre. « D’autres trouvaient «
e : Qu’étant maîtres de la Grèce et de l’Asie, ils avaient fait leurs jeux avec plus d’appareil ; et que cela avait apporté
ire tous les ans pour ce sujet. Que le peuple ne demanderait plus ces jeux aux Magistrats, et ne les ruinerait plus pour les
lien, et celui de Tacite que dans cette délibération sur le sujet des Jeux et du Théâtre, Tacite n’allègue point d’une part,
ni d’autre, le motif de la Religion parce que si l’on prouve que les Jeux et le Théâtre corrompent les bonnes mœurs, et don
ce sujet, il n’est pas difficile de reconnaître qu’il condamnait les Jeux et le Théâtre ; puisque rapportant les raisons qu
nt ceux qui voulaient persuader qu’il était raisonnable d’établir des Jeux , et de bâtir un Théâtre, il dit« Pluribus ipsa li
nesta nomina prætendebant. », « Qu’ils trouvaient même la licence des Jeux du Théâtre agréable, et qu’ils déguisaient leurs
t des vengeances : ni qu’ils avaient dessein d’en faire des objets de Jeux et de risée, en leur imputant des crimes que l’on
ivines de faux crimes : celle-ci comprend dans les choses divines les Jeux qui représentent les crimes : Celle-là fait reten
elles sont toutes deux fabuleuses : et quiconque remarquera comme les Jeux Scéniques, qui appartiennent à la Théologie fabul
qui sont institués par les lois civiles) et comme dans les villes ces jeux sont mis au rang des choses divines », il jugera
gens : à savoir les discours injurieux, et diffamatoires, et tous ces jeux des Comédies... » « N’est-il pas raisonnable Te
es anciens Pères de l’Eglise défendirent aux Chrétiens d’assister aux Jeux du Théâtre, parce que c’était participer à l’Idol
ctacles. Dissertation. « Puisqu’il est indubitable que tous les Jeux du Théâtre, aussi bien que les autres spectacles
. J’ai montré évidemment dans les Observations précédentes que les Jeux du Théâtre, et les autres Spectacles n’appartenai
pour rejeter la Théologie fabuleuse, qui comprenait les Théâtres, les Jeux et les Spectacles ; réfutant la différence que ce
dent 2. part. : La Théologie fabuleuse qui comprend les Théâtres, les Jeux , et les Spectacles, doit être rejetée selon Varro
ez dans les Temples. Les Dieux à l’honneur desquels vous célébrez des Jeux , sont les mêmes à qui vous immolez des victimes. 
es Poètes chantent dans leurs vers, et qui sont représentées dans les Jeux de la Scène, qui soient ridicules, détestables, e
si celles-là étaient sérieuses ; et que celles-ci ne fussent que des jeux et des passe-temps : et comme si celles-là devaie
efforcé en vain de prouver par le témoignage des Païens que tous les Jeux et les Spectacles de l’Antiquité faisaient la plu
u’il entend par ces appareils la pompe des cérémonies sacrées : « Les Jeux , dit-il « Communis origo ludorum utriusque generi
de Spectacul. cap. 7., de l’un et de l’autre genre, c’est-à-dire, les Jeux sacrés, et les Jeux funèbres, ont une origine com
., de l’un et de l’autre genre, c’est-à-dire, les Jeux sacrés, et les Jeux funèbres, ont une origine commune : Ils ont des t
a tache générale de l’Idolâtrie qui les a formés. Mais l’appareil des Jeux du Cirque est un peu plus pompeux, à qui propreme
Pontifes, d’avec les vers des Poètes ? » Troisièmement, parce que les Jeux et les Spectacles, les sacrifices, les festins sa
rvantur. » Idem., comprennent les sacrifices, les festins sacrés, les Jeux , et les féries…. C’est une solennité sacrée, lors
ou lorsque le jour se passe en festins sacrés ; ou lorsqu’on fait des Jeux à l’honneur des Dieux, ou lorsqu’on observe les f
à l’honneur des Dieux, ou lorsqu’on observe les féries. » Ainsi les Jeux et les Spectacles ne faisaient pas la plus grande
dit dans la 1. Observation du 1. Chapitre, où j’ai montré comment les Jeux et les Spectacles faisaient partie de la Religion
x autres cérémonies de la Pompe des Dieux qui précède l’ouverture des Jeux  ; et qu’ainsi c’est se souiller d’Idolâtrie, c’es
que l’on ait interdit aux premiers Chrétiens avec tant de rigueur les Jeux du Théâtre, et tous les autres Spectacles du paga
à qui ils avaient dressé une Idole, devant laquelle ils faisaient ces Jeux , comme par une manière de sacrifice. C’est pourqu
oup de maux, et qu’il faut couper et brûler tout à fait : Ce sont les Jeux de la Scène, ou les représentations des comédies
u les représentations des comédies dont nous parlerons ci-après ; les Jeux des Taureaux, qui ont assez de rapport à l’ancien
actorum parte 2., représentent sans cesse combien les Spectacles, les Jeux , et les autres divertissements semblables, qui so
Pères n’ont interdit aux premiers Chrétiens avec tant de rigueur les Jeux du Théâtre, et tous les autres Spectacles du Paga
c’est-à-dire, elles ne servent donc plus aujourd’hui à condamner les Jeux et les Spectacles, puisqu’ils sont exempts d’Idol
us Chrysologus Archiepiscopus Ravenn. serm. 155. : « Peut-on faire un jeu de l’impiété ? Peut-on faire un divertissement d’
’un me dira : ce ne sont point des exercices sacrilèges ; ce sont des jeux et des divertissements ; c’est une nouvelle maniè
s Païens. Vous vous trompez qui que vous soyez : ce ne sont point des jeux , ce sont des crimes… Celui qui se déguise en Idol
’en renversant les Théâtres on détruit les vices. « En détruisant les Jeux du Théâtre vous détruirez l’iniquité, et vous éto
s le Cirque que les Grecs appellent Hippodrome, où l’on célébrait les Jeux et les Spectacles, pour en faire des objets d’opp
s curavit immittere. » S. Augustin. l. 1. de Civit. Dei cap. 32., des Jeux de la scène s’introduisit par la délicatesse, et
s Idolâtres. Constantin ayant embrassé le Christianisme, défendit les Jeux des Gladiateurs, comme une brutalité criminelle s
elle sans excuse, et qui ne pouvait se rectifier : et ayant donné les jeux Circenses avec grande pompe, il en retrancha tout
nifeste : car il dit ici, que « l’Empereur Constantin ayant donné les Jeux Circenses avec grande pompe, il en retrancha tout
lvienDissert. pag. 56. etc., défendaient aux Chrétiens d’assister aux jeux du Théâtre, parce que c’était participer à l’Idol
i ? Dissertation. pag. 98. « Constantius donna dans Arles les jeux Circenses, et du Théâtre, avec grande magnificenc
t point ruinés, ni gâtés : car puisqu’il y en a quelques-uns d’où les jeux du Théâtre, ou du Cirque, et des combats tirent l
tation pag. 97. « Le grand Théodose après ses victoires donna des jeux au peuple dans Milan durant plusieurs jours, auxq
isque Paulin, qui était en ce temps-là à Milan, ne parle point de ces jeux . « L’Empereur Théodose d’heureuse mémoire, dit Pa
irer des Spectacles du Cirque, et du Théâtre ceux qui y courent : Ces jeux que vous regardez ne sont que vanité ; Elevez vos
t. Valentiniani junioris., que l’Empereur Valentinien se plaisait aux jeux du Cirque dans les premières années de sa vie ; m
lui de telle sorte qu’il estimait qu’on ne devait point célébrer les jeux du Cirque, non pas même aux jours de la naissance
98. « Les Empereurs Honorius, et Arcadius Chrétiens donnèrent les jeux du Cirque avec les Tragédies et les Comédies Clau
ture. Aussi quand Arcadius, Honorius, Théodosius voulurent régler les Jeux et les Spectacles publics, qu’ils nommèrent les d
us montrerons dans la Réfutation suivante. Et pour savoir combien les Jeux et les Spectacles du Cirque et du Théâtre, étaien
. de Majuma. Cod. Thedos.: « Nous permettons les arts qui servent aux jeux et aux divertissements, pour ne pas donner, en le
Consul l’Empereur Honorius, et Aristenet, et en cette même année les jeux séculaires introduits par la superstition des Paï
e la ville de Rome, et de la félicité de l’Etat, était attachée à ces jeux , se laissa séduire par leur conseil, et par leur
rdait. Les Païens donc s’imaginaient que par la représentation de ces jeux , l’éternité de la ville était consacrée sous d’he
Zozime, qu’à cause que dans le siècle précédent on avait négligé ces jeux , il était arrivé par un grand malheur, que l’Empi
t inutiles ; puisque sous l’Empereur Constantin, qui avait rejeté ces Jeux , l’Empire Romain ne laissa pas d’être florissant,
rétexte qu’encore qu’il eût permis aux Païens de Rome de célébrer les Jeux Séculaires, il n’avait pas voulu néanmoins qu’ils
es cérémonies Païennes ; leur permettant seulement de représenter les Jeux du Théâtre, et du Cirque. Mais y a-t-il des Spect
s de la Sybille qui avaient accoutumé d’être chantés à la fête de ces jeux . Certes le Poète Prudence témoigne qu’en ce temps
us-Christ, il conjure sur la fin Honorius d’interdire entièrement les Jeux des Gladiateurs : « Ne permettez point, dit-il, l
se dût plaindre, s’il était permis aux Romains d’être spectateurs des jeux du Cirque. » Et ce qui est encore plus étrange,
dre non dans les corps, mais dans les mœurs  des hommes, la peste des jeux de la Scène, qui est beaucoup plus dangereuse que
ion que les peuples, et particulièrement les Païens, avaient pour les Jeux et pour les Spectacles ; de sorte que les Empereu
ble d’empêcher que les Païens ne crussent honorer leurs Dieux par ces Jeux et ces Spectacles qu’ils faisaient aux jours de l
re celui qui a délivré les hommes de tels maîtres, pensez-y bien. Les jeux de la Scène, ces spectacles où l’on ne voit que d
lu consacrer, lorsqu’ils ont introduit dans les mœurs des Romains les jeux de la Scène, où l’on célèbre, où l’on prononce, o
nce, où l’on représente ces impuretés, et qu’ils ont commandé que ces jeux leur fussent dédiés, et fussent représentés en le
e les Païens croyaient rendre un culte à leurs Dieux en célébrant les Jeux , et les Spectacles ; il n’y avait point de Jeux,
ieux en célébrant les Jeux, et les Spectacles ; il n’y avait point de Jeux , ni de Spectacles sans superstition ; D’où il s’e
uperstition ; D’où il s’ensuit que lorsque les Païens célébraient les Jeux et les Spectacles, sous le règne d’Arcadius et d’
ation eût considéré toutes ces choses, il n’aurait jamais dit que les Jeux et les Spectacles étaient dignes des Chrétiens so
l a avancée ci-dessusDissertation pag. 97. : Constantin retrancha des Jeux  publics et des Spectacles « toute la superstition
s, c’est le démon qui a fait un art de ces divertissements, et de ces jeux , pour attirer à lui les soldats de Jésus-Christ,
ent qui êtes la source de tous ces dérèglements, en assistant à leurs Jeux , et y passant les journées entières. C’est vous q
ts que je vous donnais chaque jour, et qu’il vous a fait courir à ces jeux diaboliques de la course des chevaux ; je ne sais
Valentinien, qu’ils défendent les Spectacles du Théâtre et des autres Jeux , les Dimanches, et les autres Fêtes que la Religi
de donner au peuple, se rencontre en ces saints jours, on remette ces Jeux à un autre temps. Il faut encore représenter aux
eux qui sont du corps de ces personnes, qui sont chargées du soin des Jeux publics, que l’on contraint par la terreur des pe
fussent point contraints d’être ni les Acteurs ni les Spectateurs des Jeux publics, ni de les faire représenter, parce que c
le eût retranché les Sacrifices, et quelques superstitions impies des Jeux , et des Spectacles ; néanmoins elle permettait à
anmoins elle permettait à tous les sujets de l’Empire de célébrer ces Jeux et ces Spectacles, et de faire des festins solenn
saient une très grande partie des sujets de l’Empire, célébraient des Jeux et des Spectacles, et faisaient des festins solen
solennelles qu’elles fussent, ils ne laissaient pas de célébrer leurs Jeux , et leurs Spectacles et ils avaient même la hardi
mis, si Jésus-Christ nous comble de ses faveurs, nous lui offrons les jeux du Cirque, et du Théâtre ; et ce sont nos actions
nous caresse. Nous offrons donc à Jésus-Christ, O étrange folie, les jeux du Cirque et de la Scène ; Nous lui offrons pour
ons pour ses bienfaits les ordures du Théâtre ; nous lui immolons des jeux infâmes comme des Victimes. Est-ce là ce que le S
bles Chrétiens. « Au contraire, dit ce grand Prélat,en détruisant les jeux du Théâtre, vous ne détruirez pas les Lois ; mais
’y va.… Le métier ou plutôt le dérèglement des infâmes Acteurs de ces jeux est aboli, et trois grands biens en sont arrivés,
g. 99. et 100. « Sidonius Apollinaris Evêque en France décrit les jeux du Cirque qui furent donnés de son temps, et ne t
lorsqu’il dit « que Sidonius Apollinaris Evêque en France décrit les jeux du Cirque qui furent donnés de son temps » ; il s
econnaître que tout ce que dit Sidonius dans cette pièce, n’est qu’un jeu de Poète qu’il fit dans sa jeunesse longtemps dev
m’approche de la fin de mes jours ; plus je rougis de me souvenir des jeux et des légèretés de ma jeunesse : l’horreur que j
is, si Jésus-Christ nous comble de ses faveurs ; nous lui offrons les jeux du Cirque et du Théâtre. » Si l’on veut dire que
ruine de leur Ville demandaient aux Empereurs la liberté de faire des jeux publics « Quis æstimare hoc amentia genus possit 
s-uns de la Noblesse qui sont échappés, ont demandé aux Empereurs les jeux du Cirque, comme un extrême soulagement de leur v
des folies de sens rassis. Vous désirez, donc, peuple de Trêves, les jeux du Cirque ; vous les demandez venant d’être vainc
té de la vie. C’est pourquoi faisons par libéralité la dépense de ces jeux , quoique nous ne la fassions pas toujours par rai
l’Amphithéâtre, avec la barbarie des Gladiateurs, avec l’infamie des jeux de Flore. C’est renoncer à Dieu, que de s’amuser
is aussi à tous les fidèles, les spectacles du Théâtre, et les autres jeux infâmes. Voyez comme dans le onzième siècle Olymp
pour aller au Temple de Dieu, ne soient point employés pour aller aux jeux du Théâtre, et aux Spectacles qui déplaisent à Di
sur ce sujet. » Dissertation Chapitre V. De l’impudence des Jeux Scéniques. Chapitre VI. Des Poèmes dramatiq
Scéniques. Chapitre VI. Des Poèmes dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. Chapitre VII. Que les Acteurs de
Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. Chapitre VIII. Erreurs des Moder
teur de la Dissertation ayant parlé dans les précédents chapitres des jeux et des spectacles en ce qui regarde l’idolâtrie ;
ujours exempte de la peine portée par les lois contre les Acteurs des Jeux de la Scène, comme elle n’était pas coupable de p
., que les Athéniens ne jugèrent pas convenable, que ces arts, et ces Jeux de la Scène étant agréables à leurs Dieux, ils mi
ices et qui les augmentent ? » Diogène avait raison de dire que les jeux de ces artisans des Bacchanales n’étaient que les
ses tragédies, comme c’était la coutume des Anciens, et après que le jeu fut fini, il l’appela et lui demanda, s’il n’avai
, qu’il n’y avait point de mal, de faire ni de dire ces choses-là par jeu , et par divertissement. Alors Solon frappant de s
faussetés que nous louons à présent, et que nous approuvons dans nos jeux  » ». Diogène Laërce raconte que « Euripide ita d
de de la sagesse. Enfin les plus sages de la Grèce estimaient que les Jeux et les Spectacles étaient pernicieux à la discipl
tribuer au peuple des deniers du fonds de la République pour voir les jeux  ; il ajoute que cette politique de Périclès fut c
ême Périclès un excellent principe, qui sert pour montrer combien les Jeux et les Spectacles qui n’ont d’autre fin que le pl
si que Scipion parle dans ce livre de Cicéron, estimant que l’art des jeux , et tous les spectacles de la Scène étaient des c
qu’il faut entendre par la Scène celle que l’on élève pour faire les Jeux à la vue du peuple, et où l’on fait un spectacle
l’art de bouffonnerie ; ils signifient encore généralement l’art des Jeux , sous lesquels les Comédies et les Tragédies sont
équivalents. » Car ne devait-il pas savoir que ars ludicra, l’art des Jeux est un genre ; et que l’art de représenter les Co
s ceux généralement qui montent sur le Théâtre pour exercer l’art des Jeux , artem ludicram, note aussi d’infamie par conséqu
Comédien, puisque cet art est une espèce de l’art de représenter les jeux , et qu’il n’est point excepté par la loi. Mais il
art de bouffonner ; mais généralement l’art de jouer toutes sortes de jeux . Quant à ce qu’il ajoute, que par ces mots de pro
r une fois pour toutes, représenter ici en peu de mots les genres des Jeux , qui ont été en usage parmi les Anciens Grecs, et
des Conducteurs de chariots. Les Scéniques sont ceux qui exercent les jeux de la Scène, qu’on appelle aussi jeux de Musique,
ques sont ceux qui exercent les jeux de la Scène, qu’on appelle aussi jeux de Musique, et Dionysiaques, comme étant consacré
, comme étant consacrés à Bacchus ; c’est pourquoi les Acteurs de ces jeux sont appelés Scéniques, et parmi les Grecs, sont
ement l’art de jouer des Comédies, des Tragédies, et toutes sortes de Jeux . Nous avons montré par le témoignage exprès de Ci
omédies, et des Tragédies, est une espèce de l’art de représenter des Jeux , artis ludicræ ; la loi parlant de ceux qui ont e
rmet aux femmes L. Imperial. Cod. de nupt. qui s’étaient engagées aux Jeux scéniques par la faiblesse de leur sexe, de recou
lus modestes, et plus estimés, que tous les Mimes, et Bouffons de ces jeux , on leur eût bien plus facilement accordé cette g
lles de ceux qui exercent, ou qui ont exercé l’art de représenter les jeux  ? « Qu’aucun homme de qualité, dit cette loi « Le
pouse une femme qui exerce ou qui ait exercé l’art de représenter les jeux  ; ni celle de qui le père, ou la mère exerce, ou
s seulement l’art de bouffonner, mais l’art de jouer toutes sortes de jeux , comme nous l’avons prouvé si clairement dans la
Ce que les Comédies, et les Tragédies font, aussi bien que les autres jeux . D’ailleurs l’Auteur de la Dissertation pouvait a
me L. consensu Cod. de Repud. , si contre sa défense elle assiste aux jeux du Théâtre, ils entendent les jeux scéniques, qui
contre sa défense elle assiste aux jeux du Théâtre, ils entendent les jeux scéniques, qui ont porté ce nom les premiers, et
; et de ce que les uns et les autres de ces Empereurs conjoignent ces jeux avec les combats de l’Arène, où la cruauté régnai
c les combats de l’Arène, où la cruauté régnait comme l’impudence aux jeux scéniques ; et sans que l’on y lise un seul mot c
si ce n’est… qu’elle soit allée contre sa défense se divertir ou aux jeux du Cirque, ou à ceux du Théâtre, ou aux spectacle
« La loi permet au mari de répudier sa femme… qui va se divertir aux jeux du Cirque, contre sa volonté, et qui est attachée
âtre, c’est-à-dire au lieu où est la Scène, et où l’on représente les jeux , ou bien encore où les bêtes combattent contre le
mmes. » L’Auteur de la Dissertation prétend que ludi Theatrales, les jeux du Théâtre signifient les jeux Scéniques, en tant
ation prétend que ludi Theatrales, les jeux du Théâtre signifient les jeux Scéniques, en tant qu’ils font une espèce séparée
les jeux Scéniques, en tant qu’ils font une espèce séparée des autres jeux du Théâtre ; mais s’il avait consulté le Dictionn
is s’il avait consulté le Dictionnaire, il eût trouvé que prenant les Jeux Scéniques en ce sens, ils ne s’appellent que Scén
iques en ce sens, ils ne s’appellent que Scéniques, et que les autres Jeux , comme les Comédies, et les Tragédies, etc., s’ap
me les Comédies, et les Tragédies, etc., s’appellent ludi Theatrales, jeux du Théâtre. « Les jeux publics, dit Schardius dan
Tragédies, etc., s’appellent ludi Theatrales, jeux du Théâtre. « Les jeux publics, dit Schardius dans son Dictionnaire du D
Romains, par le Cirque, et par le Théâtre : le Cirque comprenait les jeux Circenses, les combats des Athlètes et des Lutteu
les combats des Athlètes et des Lutteurs ; le Théâtre comprenait les jeux du Théâtre, et les jeux Scéniques. » Les jeux do
s et des Lutteurs ; le Théâtre comprenait les jeux du Théâtre, et les jeux Scéniques. » Les jeux donc du Théâtre, ludi Thea
Théâtre comprenait les jeux du Théâtre, et les jeux Scéniques. » Les jeux donc du Théâtre, ludi Theatrales, ou ludicra Thea
héâtre, ludi Theatrales, ou ludicra Theatralia, ne signifient pas les jeux Scéniques selon leur différence spécifique, puisq
la Dissertation prétend sans aucune preuve, que ludi Theatrales, les jeux du Théâtre, ne signifient dans la loi du Code que
ne signifient dans la loi du Code que nous venons d’alléguer que les jeux Scéniques. Or les jeux du Théâtre ainsi distingué
loi du Code que nous venons d’alléguer que les jeux Scéniques. Or les jeux du Théâtre ainsi distingués des Scéniques, compre
comprennent les Comédies, et les Tragédies, aussi bien que les autres jeux . Que si nous prenons le nom de jeux du Théâtre, e
gédies, aussi bien que les autres jeux. Que si nous prenons le nom de jeux du Théâtre, et de la Scène généralement, comme la
âtre, c’est-à-dire au lieu où est la Scène, et où l’on représente les jeux  » ; il est constant que ludi Theatrales, les jeux
l’on représente les jeux » ; il est constant que ludi Theatrales, les jeux du Théâtre pris ainsi généralement, signifient to
x du Théâtre pris ainsi généralement, signifient toutes les sortes de jeux qu’on représentait sur le Théâtre, les Comédies,
x qu’on représentait sur le Théâtre, les Comédies, les Tragédies, les jeux Scéniques, et tous les autres, comme Budé, et Pie
Infam. Petrus Greg. in Syntagm. jur. lib. 39. c. 5. n. 4., divise les jeux du Théâtre, en Scéniques, et Gymniques : les jeux
. n. 4., divise les jeux du Théâtre, en Scéniques, et Gymniques : les jeux Scéniques sont encore appelés Dionysiaques, et je
t Gymniques : les jeux Scéniques sont encore appelés Dionysiaques, et jeux de Musique : les Acteurs des fables, et ceux qui
matiques », puisqu’il est constant qu’ils sont compris sous le nom de Jeux du Théâtre, et de la Scène. Le raisonnement que f
ue les Comédies et les Tragédies ne sont pas comprises sous le nom de jeux du Théâtre ; et de la Scène ; et voici comme il l
et voici comme il le prouve. « Les Empereurs, dit-il, conjoignent ces jeux du Théâtre avec les combats de l’Arène, où la cru
plus mal raisonner ? Car les Empereurs ne joignent pas seulement les jeux du Théâtre avec les combats de l’Arène, ou de l’A
pectacles du Cirque, pour montrer qu’ils comprennent toutes sortes de jeux , puisqu’il n’y avait point d’autres jeux publics
comprennent toutes sortes de jeux, puisqu’il n’y avait point d’autres jeux publics que ceux du Cirque, du Théâtre, et de l’A
ne se pas diffamer en paraissant sur le Théâtre public, institua les jeux Juvénaux, qui se faisaient en particulier, dans l
que cet Empereur avait au commencement contraint de bouffonner en ces jeux  ; car il dit qu’il y joua des Mimes « Ludicro Ju
t une représentation de Comédies, ni de Tragédies ; mais seulement un jeu de postures, et de danses malhonnêtes. » X
uoiqu’on n’eût pas accoutumé de représenter des pièces de Théâtre aux jeux Isthmiques, ni de disputer le prix des Comédies,
, un grand honneur parmi tous les Grecs, de remporter la victoire aux jeux Olympiques. Quant à ceux qui montent sur la scène
de leur vie.… Mais les Romains estimant que l’art de représenter les jeux , et tous les spectacles de la Scène étaient des c
es Dramatiques. Enfin je n’ai vu dans les Anciens que les Acteurs des jeux scéniques, les Histrions, les Mimes, et l’art de
urs acteurs. Car ayant divisé, dans ce livre des Spectacles, tous les Jeux , en ceux du Cirque, du Théâtre, de l’Amphithéâtre
il suit la division, qu’il a faite dans les chapitres précédents, des Jeux et des Spectacles en général : « Les Auteurs, dit
t ce qui est très facile de montrer. Tertullien après avoir parlé des Jeux du Cirque, passe aux Jeux Scéniques « Nunc ad sce
e montrer. Tertullien après avoir parlé des Jeux du Cirque, passe aux Jeux Scéniques « Nunc ad scenicos ludos dirigimus. » T
la volupté et l’impudicité. Il fait voit en détail les ordures de ces Jeux Scéniques, exposant en premier lieu les représent
que donc Tertullien comprend les Comédies, et les Tragédies parmi les Jeux Scéniques, il comprend aussi, par conséquent, les
xemptés de cette peine, comme n’exerçant pas l’art de représenter les Jeux , « tanquam expertes artis ludicræ », dit Tite-Liv
Comédies, et de Tragédies, n’exerçaient pas l’art de représenter les Jeux  ; puisque Valère Maxime témoigne en termes exprès
urs de Comédies, et de Tragédies, exerçaient l’art de représenter les Jeux , et que par conséquent ils étaient notés d’infami
dire : les Atellanes qui n’exerçaient point l’art de représenter les Jeux , n’étaient pas notés d’infamie ; les Comédiens do
e d’autres personnes que de leur condition fussent les Acteurs de ces Jeux , comme Tite-Live nous l’apprend en ces termes « Q
t. » Tit. Liv. l. 7. : « La jeunesse apprit des Osciens ces sortes de jeux Atellanes, et ne souffrit pas qu’ils fussent désh
is d’aller à la guerre, comme n’exerçant pas l’art de représenter les Jeux . » Ainsi de conclure que les Comédiens et les Tra
t point pour Histrions, comme n’exerçant pas l’art de représenter les Jeux , et qui ne souffraient pas même que leurs Jeux fu
art de représenter les Jeux, et qui ne souffraient pas même que leurs Jeux fussent déshonorés par les Histrions. De sorte qu
passaient pour Histrions, et qui exerçaient l’art de représenter les Jeux , montant sur la Scène pour gagner de l’argent ; i
scena erubescant. » Tertull. lib. de spect. cap. 10., maintenant aux jeux Scéniques.… Il nous est commandé de n’aimer aucun
par conséquent n’étaient pas moins infâmes que les autres Acteurs des Jeux Scéniques. En effet la loi qui déclaré généraleme
uparavant étudié dans sa maison : de sorte que ce n’est pas l’art des Jeux qui a rendu recommandable Roscius : mais c’est Ro
s ludicra signifie généralement l’art de représenter toutes sortes de Jeux , qu’il n’y a pas lieu d’en douter. Mais je passe
e cette peine, à cause qu’ils n’exercent pas l’art de représenter les jeux , leur but principal n’étant que d’exercer, et d’é
teurs de Comédies et de Tragédies exerçaient l’art de représenter les Jeux  ; l’induction donc de l’Auteur de la Dissertation
de Musiciens et de ministres du Cirque : les uns étaient employés aux jeux des sacrées solennités, et les autres exerçaient
fession pour le gain ou pour le profit. Ceux qui étaient employés aux jeux des solennités sacrées, n’étaient point notés d’i
nt répondu que les Athlètes n’exerçaient pas l’art de représenter les jeux  ; parce qu’ils font leurs exercices pour éprouver
« Celui qui monte sur la Scène pour exercer l’art de représenter les jeux , ou pour réciter des vers, est noté d’infamie. »
ui descendaient en l’Arène pour le gain ; car quant aux Ministres des jeux sacrés, à qui on donnait aussi en général le nom
ues ou Scéniques, les Scéniques étaient ceux qui représentaient leurs jeux sur la Scène, et de ce nombre étaient les Comédie
insi appelés, à cause que les Athlètes combattaient tout nus dans ces jeux . » Que si le témoignage de Budé ne suffit pas à
aux filles et aux femmes le spectacle des Athlètes ; de sorte qu’aux jeux Pontificaux, le peuple lui ayant demandé le comba
tateurs des Comédies, des fables, des danses, ni d’aucun autre de ces jeux que les Comédiens et les Farceurs ont accoutumé d
t cette infamie au-delà de ceux qui s’occupaient à la célébration des Jeux scéniques « Artem ludicram, artes theatricas, si
e s’écriait au peuple, “qu’il fallait apaiser la Déesse Flore par les Jeux scéniques, que l’on croyait célébrer d’autant plu
Saint parle d’autre chose que de l’infamie des Mimes, et Farceurs des jeux scéniques, à cause de leur impudence. » XVII.
la Dissertation, ne parle que de l’infamie des Mimes, et Farceurs des Jeux scéniques, à cause de leur impudence ; S. Augusti
de S. Augustin ; où ce grand Saint parle de l’infamie des Acteurs des Jeux publics, il est indubitable que les Acteurs de Co
rle des sentiments des Romains qui notaient d’infamie les Acteurs des Jeux publics, qu’il oppose aux sentiments des Grecs qu
les livres de la République, ce que les Anciens Romains jugeaient des jeux de la Scène ; car il y introduit Scipion l’Africa
paix, et de la guerre, ne jugeant pas convenable que ces arts et ces jeux de la scène, étant si agréables à leurs Dieux, il
Comédies, et les Tragédies, artes et ludos scenicos, des arts et des Jeux de la Scène. Ensuite ce grand S. rapporte dans le
si que Scipion parle dans ce livre de Cicéron, estimant que l’art des Jeux , et tous les Spectacles de la Scène, étaient des
rs de la Scène de tous les honneurs, on n’ait pas laissé de mêler les jeux de la Scène dans les honneurs des Dieux ? Ces art
Acteurs de la scène ; puisqu’ils adorent des Dieux qui demandent les jeux de la Scène : Mais les Romains ne souffrent pas m
artes Theatricas, l’art de bouffonner, au lieu de traduire l’art des jeux et les arts du Théâtre, qui comprennent les Coméd
Auteur de la Dissertation dit, que ludi scenici ne signifient pas les jeux de Comédies, il témoigne n’avoir pas lu S. August
b. 2. de civit. Dei cap. 8. : « Les Comédies et les Tragédie sont les jeux de la Scène les plus supportables » ; Et ainsi le
Et ainsi les Comédies et les Tragédies sont comprises sous le nom de jeux scéniques. Quant à ce qu’il allègue du chapitre 2
la Cité de Dieu, ne parle que de l’infamie des Mimes et farceurs des jeux scéniques qui se représentaient pour apaiser la D
urs de la Scène au-delà de ceux qui s’occupaient à la célébration des jeux scéniques et n’y comprend point les Acteurs de Co
ge s’écriait au peuple, qu’il fallait apaiser la Déesse Flore par les jeux scéniques, que l’on croyait célébrer d’autant plu
ation visible, en ce qu’il supprime ce que dit S. Augustin des autres jeux , comme il paraît par la lecture du texte entier q
strature il était obligé d’apaiser la mère Flore par la solennité des jeux  : jeux qui se célèbrent avec d’autant plus de dév
e il était obligé d’apaiser la mère Flore par la solennité des jeux : jeux qui se célèbrent avec d’autant plus de dévotion,
publique se trouvant réduite à un extrême péril, qu’on avait fait des jeux durant dix jours, et qu’il n’avait été rien omis
est donc constant que S. Augustin parle non seulement des Acteurs des jeux de Flore, mais aussi des Acteurs des autres jeux 
ment des Acteurs des jeux de Flore, mais aussi des Acteurs des autres jeux  ; à savoir de ceux dont Cicéron, étant Consul, a
stins qui nous menaçaient. On célébra donc, selon leurs réponses, les Jeux durant dix jours, et l’on n’omit rien de tout ce
à apaiser la colère des Dieux. » Or il est indubitable que dans ces jeux qui durèrent dix jours, et où il ne fut rien omis
omédies, ni les Tragédies que l’on avait accoutumé de représenter aux jeux qu’on célébrait à l’honneur des Dieux, comme nous
ienne, l’Eunuque, le Vengeur de soi-même de Térence furent jouées aux jeux Mégaliens, les Adelphes aux jeux funèbres, le Pho
oi-même de Térence furent jouées aux jeux Mégaliens, les Adelphes aux jeux funèbres, le Phormion et l’Hocyre, ou la belle-mè
hes aux jeux funèbres, le Phormion et l’Hocyre, ou la belle-mère, aux jeux Romains« Acta ludis Megalensibus. Acta ludis fune
ludis funebribus, Acta ludis Romanis. ». Et lorsque Cicéron parle des Jeux en général et sans les spécifier, il y comprend l
ou quelque autre indisposition, vous ont empêché de vous trouver aux Jeux , etc. ». Ensuite par la description qu’il fait de
rouver aux Jeux, etc. ». Ensuite par la description qu’il fait de ces Jeux , il montre assez que les Comédies et les Tragédie
lerait en ce passage que l’Auteur de la Dissertation allègue, que des Jeux de Flore ; il est certain qu’en ces Jeux-là on jo
issertation allègue, que des Jeux de Flore ; il est certain qu’en ces Jeux -là on jouait aussi des Comédies et des Tragédies,
e cinquième spectacle public sera celui du Théâtre, qu’on appelle les Jeux de Flore, où sont reçus ceux qui bouffonnent sur
eurs Thyméliques. En un mot, le Théâtre est ouvert à toutes sortes de jeux qui  donnent du plaisir aux yeux et aux oreilles.
une peste publique. » Chapitre X. QUE L’EXTREME IMPUDENCE des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. D
lle ; dans les Gladiateurs le cruel art de tuer les hommes ; dans les  jeux Scéniques une prodigieuse turpitude ; car les Mim
éfuter ; car nous demeurons tous d’accord que l’extrême impudence des jeux Scéniques, et des Histrions fut condamnée. Mais c
es de spectacles, que les lettres profanes comprennent sous l’art des jeux ou des combats. Que si les Tragédies et les Coméd
s inutiles. S’ils disent que les Spectacles leur servent seulement de jeu et de divertissement pour relâcher leur esprit, n
us leur répondrons que les villes ne sont pas sages, où l’on fait des Jeux des choses sérieuses ; car ces désirs cruels de l
ine gloire, qui font mourir des hommes pour leur plaisir, sont-ce des Jeux  ? Les soins qu’on emploie pour la vanité ; ces am
ité ; ces ambitions déréglées ; ces excès de prodigalité, sont-ce des Jeux  ? Les séditions qu’excitent les divers partis qui
ers partis qui se forment sur le sujet de ces Spectacles, sont-ce des Jeux  ? Certes il ne faut jamais acheter l’oisiveté, pa
les impudences horribles de la Scène, il dit qu’il entend parler des jeux du Cirque, et du Théâtre ; et dans la suite il ex
profanes comprennent sous l’art lusoria, c’est-à-dire, sous l’art des Jeux de divertissement, et sous l’art des combats. Car
ar ce passage de Tertullien, que le mot de lusoria signifie l’art des Jeux de divertissement, qui comprend les Tragédies, et
s Spectacles, savoir de ceux de l’Amphithéâtre, et des Musiciens, des Jeux de divertissement, des pompes des Jeux, des comba
théâtre, et des Musiciens, des Jeux de divertissement, des pompes des Jeux , des combats des Athlètes, des Spectacles de ceux
tion. « C’est donc ainsi que les Chrétiens ont fulminé contre les Jeux scéniques, et contre tous les Mimes et Bateleurs
s aucunes paroles impudentes et dissolues, comme en beaucoup d’autres jeux du Théâtre : elles sont même comptées entre les d
es Comédies aucunesaf paroles déshonnêtes, comme en beaucoup d’autres jeux du Théâtre ; cela ne se peut entendre qu’en compa
ux du Théâtre ; cela ne se peut entendre qu’en comparaison des autres jeux de la Scène ; car d’ailleurs il est constant que
de Dieu. « Cependant c’est ce qu’il y a de plus supportable dans les jeux scéniques, ou de la Scène, savoir les Comédies, e
qu’il devait traduire ainsi : Ce qu’il y a de plus tolérable dans les Jeux scéniques, ou de la Scène, sont les Comédies et l
les Tragédies. » Il a tronqué ces mots Scenicorum ludorum, dans les Jeux scéniques, parce qu’ils détruisent presque tout c
ont voir que les Comédies et les Tragédies étaient comprises dans les Jeux Scéniques, ou de la Scène, dont elles faisaient p
e livre de Cicéron, estimant que l’art de divertissement, et tous les jeux de la Scène étaient des choses honteuses, et infâ
and Saint fait voir clairement que les Romains en condamnant tous les Jeux de la Scène, et en notant d’infamie leurs Acteurs
condamné les Comédies, et les Tragédies, puisqu’elles font partie des Jeux de la Scène, dont ils ont aussi note d’infamie le
ont condamné les Comédies et les Tragédies aussi bien que les autres Jeux de la Scène, comme étant des choses vicieuses : c
8.et 9.. « Cependant c’est ce qu’il y a de plus supportable dans les Jeux Scéniques, ou de la Scène, savoir les Comédies, e
étier de gens qui n’ont d’autre but que de gagner de l’argent par des jeux et des divertissements, ce qui est bien éloigné d
m jocum esse. » Aristot. lib. 10. Ethic cap. 6., de s’imaginer que le Jeu et le divertissement soit la fin pour laquelle le
e officijs. , ne nous a pas fait naître pour passer notre vie dans le jeu et dans le divertissement : mais nous sommes nés
cquirere. » Sap. 15. v. 12., « qui estiment que notre vie n’est qu’un jeu , et que le gain étant la fin de nos actions ; il
point d’autre fin que de gagner de l’argent par la représentation des jeux quels qu’ils soient indifféremment honnêtes ou dé
és de la République estimant que l’art de divertissement, et tous les jeux de la Scène étaient des choses honteuses et infâm
sente point des Tragédies ni des Comédies, ni des fables, ni d’autres jeux , soit en Latin, soit en Français où il y ait rien
c’est une maladie d’esprit, de vouloir être un spectateur assidu des jeux publics « Is quoque deteriorem facit, qui servo p
n’y va, le métier ou plutôt le dérèglement des infâmes Acteurs de ces jeux est aboli, et trois grands biens en sont arrivés,
remédier. Que si nous ne pouvons pas obtenir l’entière abolition des Jeux de la Scène ; et si nonobstant ce que nous avons
tre : Qu’il n’y ait nul Théâtre public. Qu’on ne représente point les Jeux de la Scène, les jours de fêtes, selon qu’il est
ude. » Dissertation pag. 240. « S. Chrysostome fit abolir les jeux Majuma, comme un spectacle de superstition, et d’
e foi : car il suppose que S. Chrysostome fit premièrement abolir les Jeux de Majuma, et qu’après les Empereurs Arcadius, et
de Théodose. Mais ce n’est pas agir de bonne foi ; car encore que les Jeux de Majuma eussent été abolis, et puis après rétab
l’apprend. La 1. loi touchant le rétablissement, et la réforme de ces jeux , fut faite sous le 4. Consulat d’Arcadius, et sou
, c’est-à-dire l’an 396. Et la 2. touchant l’entière abolition de ces jeux , fut faite sous le Consulat du très illustre Théo
Il nous a semblé bon de rendre aux Provinciaux le divertissement des Jeux de Majuma ; en sorte néanmoins qu’on y garde l’ho
Théodose en ces termes : « Nous permettons les arts qui servent aux jeux , et aux divertissements, pour ne pas donner, en l
ce désordre, sans condamner ces représentations, ni même chasser ces jeux des Théâtres hors des Eglises. Et Boniface VIII.
l’Eglise, etc. Et plus bas : On fait quelquefois dans les Eglises des jeux de Théâtre, et non seulement on introduit dans ce
s Eglises des jeux de Théâtre, et non seulement on introduit dans ces jeux et dans ces Spectacles des monstres de masques ;
de vos Eglises la coutume, ou plutôt l’abus, et le dérèglement de ces jeux honteux, afin que cette impureté ne souille pas l
ce désordre, sans condamner ces représentations, ni même chasser ces jeux de Théâtre hors des Eglises ». Peut-on rien avanc
coutume, ou plutôt un abus qui s’était introduit, de représenter des jeux de Théâtre qui blessaient l’honnêteté de l’Eglise
’est-ce pas lui enjoindre en termes exprès de chasser des Eglises ces jeux de Théâtre ? Le seul titre de ce Canon fait voir
anon fait voir combien l’Auteur de la Dissertation s’est égaré. « Les jeux de Théâtre, dit ce titre « Ludi Theatrales etiam
h. quæst. 2. « qu’il est aussi défendu aux Laïques de représenter des Jeux de Théâtre dans les Eglises ». Mesnard célèbre Av
t au Parlement de Paris, expliquant sommairement ce Canon : « Que les jeux de Théâtre, dit-il « In Ecclesiis theatrales ludi
innocents, ou des enfants : D’autres se masquent et représentent des jeux de Théâtre, et d’autres par des danses d’hommes,
ues durant trois mois, de ne plus permettre désormais qu’on fasse ces jeux , et ces badineries, ni dans l’Eglise qui doit êtr
e provincial de Reims tenu l’an 1456. défend aussi de représenter les Jeux de Théâtre dans les Eglises « Mandat, et præcipit
s qui s’y était introduit. Défendant d’y faire des mascarades, et des jeux de Théâtre, des danses, des trafics, et d’autres
la Dissertation veut dire qu’il n’entend pas parler de ces sortes de Jeux de Théâtre ; mais seulement de ceux qui sont honn
tain que l’Eglise n’approuve point qu’on représente aucune Comédie ou Jeu de Théâtre, ni aucun autre Jeu dans l’Eglise. « Q
int qu’on représente aucune Comédie ou Jeu de Théâtre, ni aucun autre Jeu dans l’Eglise. « Qu’on ne représente point, dit l
s. an. 1557., dans les Cimetières, non plus que dans les Eglises, des Jeux de Théâtre, ni quelque autre sorte de jeu que ce
que dans les Eglises, des Jeux de Théâtre, ni quelque autre sorte de jeu que ce soit. » « Qu’on ne fasse , dit le Synode
clesiis, et Cæmeteriis ludi quicumque. » Synod. Senon. 1524., quelque jeu que ce soit, dans les Eglises ni dans les Cimetiè
s vaines ; et qu’on ne doit pas même représenter dans les Eglises des Jeux , qui d’ailleurs ne sont pas défendus. « On demand
uum conscientiæ part. 2. cap. 61., s’il est permis de représenter des jeux dans un lieu sacré ? On répond qu’il n’est point
acré ? On répond qu’il n’est point permis, principalement si c’est un jeu défendu, comme est de réciter des choses vaines,
l s’est imaginé, que la Glose comprenait dans ces représentations les Jeux de Théâtre, et les Comédies. Mais s’il avait lu l
rence qu’il y a entre ces représentations dont parle la Glose, et les Jeux de Théâtre, et les Comédies ; car ces représentat
la Glose, ne portent les spectateurs qu’à la piété ; au lieu que les Jeux de Théâtre, et les Comédies ne les portent qu’à l
ifférence qu’il y a entre ces représentations, et les Comédies et les Jeux de Théâtre, lors même qu’ils représentent les mêm
nt que des narrations poétiques, et non pas historiques ; ce sont des jeux qui servent plutôt à divertir les spectateurs,Voy
rouvé les représentations historiques, qui ne sont pas proprement des Jeux . C’est ce qui est bien traité dans la Somme Angél
ayant distingué les représentations des choses honnêtes qui sont des jeux que les hommes ont inventés pour le divertissemen
pour le divertissement, d’avec celles qui ne sont pas proprement des jeux  ; mais qui sont des choses sérieuses, qui n’ont p
t que la gloire de Dieu ; il dit que ces représentations qui sont des jeux , ne sont point permises, en aucune manière ni dan
celui de Sens que nous avons rapportés ci-dessus. « Il y a un autre Jeu , dit l’Auteur de cette Somme « Est alius ludus qu
, qu’on fait pour son divertissement, ou pour celui des autres. Et ce jeu est quelquefois appelé jeu de Théâtre à cause du
tissement, ou pour celui des autres. Et ce jeu est quelquefois appelé jeu de Théâtre à cause du lieu où il est représenté q
ectacles. Quelquefois il est appelé une bouffonnerie, où l’on fait un jeu de sa personne : il y en a un autre qu’on appelle
l’on fait un jeu de sa personne : il y en a un autre qu’on appelle un jeu de Bagatelle, où l’on représente des choses honnê
un jeu de Bagatelle, où l’on représente des choses honnêtes. Tous ces jeux ne peuvent être représentés en aucune manière ni
erais point de péché mortel celui qui représenterait quelqu’un de ces jeux dans l’Eglise (si ce n’est que ce fût peu de chos
ue Saint ; parce que ces représentations ne sont point proprement des jeux  ; comme la Glose du Canon Decorem et l’Abbé de Pa
rouva rien à redire, et que le Pape Innocent III. ne chassa point les jeux de Théâtre hors des Eglises ». J’ajouterai seulem
Cajetanus in summa 11. ludere n. 4. : « Les circonstances rendent le jeu mauvais… comme la circonstance du lieu ; par exem
comme la circonstance du lieu ; par exemple, si l’on représentait des jeux dans l’Eglise, ce qui serait un péché mortel à l’
t des jeux dans l’Eglise, ce qui serait un péché mortel à l’égard des jeux de Théâtre, et d’autres semblables. » « Il n’es
. » Azor. instit. moral. part. 2. lib. 9. cap. 9., de représenter des jeux publics dans l’Eglise, selon le Canon Cum decorem
énéral du Roi, dit qu’anciennement les Romains instituèrent plusieurs jeux publics, de la plupart desquels parle Tite-Live,
es récite tous Flavius qui a écrit de Roma triumphante. Mais quelques jeux que ce fussent, il n’y en avait aucuns qui fussen
tre notable cause. Vrai est que Festus Pompeïus récite une manière de jeux qui se faisaient sans occasions, et dicebantur lu
uoque anno. Et encore après que les Romains furent attédiésal de tels jeux publics et qu’ils connurent qu’ils tournaient en
et y eut loi expresse que les frais et impensesam qui se faisaient de jeux publics, seraient employés ès réparations de la v
s Apôtres, en iceux commis plusieurs fautes, tant aux feintesan qu’au jeu , et pour allonger le temps ont fait composer, dic
us d’argent du peuple, en entremettant à la fin ou au commencement du jeu , farces lascives et de moqueries, en ont fait dur
ement du jeu, farces lascives et de moqueries, en ont fait durer leur jeu l’espace de six ou sept mois, d’où sont advenus,
our les déclarer en premier lieu par le menu, dit que pendant lesdits jeux , et tant qu’ils ont duré, le commun peuple dès hu
délaissait sa Messe Paroissiale, Sermon et Vêpres pour aller èsditsap jeux garder sa place, et y être jusqu’à cinq heures du
ussent eu les Prédicateurs qui les eût écoutés. Et retournant desdits jeux , se moquaient hautement et publiquement par les r
its jeux, se moquaient hautement et publiquement par les rues desdits jeux et des joueurs, contrefaisant quelque langage imp
rs, contrefaisant quelque langage impropre qu’ils avaient ouï desdits jeux ou autre chose mal faite, criant par dérision que
t les Prêtres des Paroisses pour avoir leur passetemps d’aller èsdits jeux , ont délaissé dire Vêpres les jours de Fêtes, ou
res ou Chapelains de la Sainte Chapelle de ce Palais tant que lesdits jeux ont duré, ont dit Vêpres les jours de Fêtes à l’h
i, et encore les disaient en posteaq et à la légère pour aller èsdits jeux , chose indécente, non accoutumée et de mauvais ex
et de savoir, que ne sont les Actes ou représentations qu’on appelle jeux que font gens ignorants et indoctes qui n’entende
le Théâtre même, tellement qu’au lieu de tourner à édification, leur jeu tourne à scandale et dérision. Quarto, ils mêlen
t dérision. Quarto, ils mêlent le plus souvent des farces, et autres jeux impudiques, lascifs ou dérisoires qu’ils jouent à
r et Joculateur quand par deux fois il retourne causa quæstus à faire jeux ou spectacles publics… et ainsi en propres termes
xto, il advient mille inconvénients et maux ; car sous couleur de ces jeux , se font plusieurs parties et assignations, infin
de Spectaculis, et Scenicis, et Lenonibus. Septimo, si sont èsdits jeux commessationsaw et dépenses extraordinaires par l
an aura gagné toute la semaine, il l’ira dépendreax en un jour èsdits jeux tant pour payer à l’entrée, qu’en commessation et
nt toute la semaine. Octavo, l’on a connu par expérience que lesdits jeux ont grandement diminué les charités et aumônes, t
les charités et aumônes, tellement qu’en six mois qu’ont duré lesdits jeux , les aumônes ont diminué de la somme de trois mil
e le vieil Testament, et veulent faire désormais un ordinaire desdits jeux pour exiger argent du peuple. Dont averti le Proc
nses leur soient faites de non passer outre à leur entreprise desdits Jeux du vieil Testament, jusqu’au bon plaisir, vouloir
t tenus mettre, et délivrer de leur gain et deniers procédant desdits jeux des Actes des Apôtres, la somme de huit cents liv
u mieux : Loin de passer son temps, chacun le perd chez elles ; Et le jeu , comme on dit, n’en vaut pas les chandelles. Mais
La façon de donner vaut mieux que ce qu’on donne. L’un perd exprès au jeu son présent déguisé. L’autre oublie un bijou qu’o
question qui est agitée dans cet article, est : « Si dans l’excès du jeu et du divertissement, il peut y avoir quelque péc
c modération ; c’est-à-dire, pourvu qu’ils ne mêlent point dans leurs jeux aucunes paroles, ni aucunes actions illicites ; e
fusions qu’ils leur font, ou qui assistent ces Histrions qui font des Jeux illicites ; Ils pêchent, comme les entretenant da
t pas dans un état de péché, pourvu qu’ils ne mêlent point dans leurs jeux aucunes paroles, n’y aucunes actions illicites ;
sont pas dans un état de péché, parce qu’ils ne mêlent pas dans leurs jeux aucunes paroles, ni aucunes actions illicites, de
dans la question 168. de la 2. 2. art. 3. demande “si dans l’excès du jeu , et du divertissement il y peut avoir de péché”.
ent toute leur vie dans le divertissement, de sorte que si l’excès du jeu , et du divertissement était un péché, il s’ensuiv
. » « Ces pleurs, dit la Glose, seront éternels. » Or dans l’excès du jeu , il y a un dérèglement de ris, et de joie ; on y
ns qu’on allègue de part et d’autre sur cette question, si l’excès du jeu et du divertissement est un péché. Après cela sai
expose son sentiment dans le corps de l’article, et dit qu’il y a des jeux licites qui se peuvent régler selon les lois de l
nt à l’argument qu’il a proposé au commencement, il dit qu’il y a des jeux , qui s’éloignent des règles de la raison selon le
qu’ils nuisent au prochain : C’est une malice intrinsèque qu’ont ces jeux par eux-mêmes ; c’est pourquoi ils ne se peuvent
péché. Il y peut avoir encore de l’excès, et du dérèglement dans les jeux d’une autre manière ; non pas qu’ils soient mauva
es du temps du lieu, ou à cause des personnes qui les font, à qui ces jeux ne conviennent point ; car il est constant que si
péché. Le scandale aussi, et la passion désordonnée qu’on a pour ces jeux , les peut rendre mauvais. Ensuite saint Thomas ve
uvais. Ensuite saint Thomas venant à traiter après en particulier des jeux du Théâtre, ou des représentations, et des Comédi
es paroles, ni des actions illicites ; et qu’ils ne fassent point ces Jeux dans les occasions, et dans les temps qu’il n’est
ces, In 4. dist. 16. q. 4. art. 2. « Il y a , dit-il, trois sortes de jeux et de divertissement : les uns sont déshonnêtes d
ations de Théâtre, qui portaient à l’impureté. » Il fait allusion aux jeux de Flore. Quant aux autres jeux il y peut avoir d
à l’impureté. » Il fait allusion aux jeux de Flore. Quant aux autres jeux il y peut avoir du dérèglement, soit à l’égard de
4. lib. sentent. distinct. 16. que « l’Apôtre S. Barnabé a maudit les jeux que les hommes font avec les femmes ». C’est un c
des personnes ; car il est indécent à un Ecclésiastique d’exercer les jeux , selon le Canon Non oportet, de consecr. dist. 5.
mes : « Les Romains estimant que l’art de divertissement, et tous les jeux de la Scène, étaient des choses honteuses, et inf
cultu.. « défend de représenter aux jours de Fêtes des Comédies, des jeux de la Scène ou du Théâtre, des joutes, et quelque
malheurs. Qu’ils représentent sans cesse combien les spectacles, les jeux , et les autres divertissements semblables, qui so
et parfaite grâce de la rémission de ses péchés, doit s’abstenir des jeux , et des spectacles mondains : tels que sont les s
ions de l’Eglise ne permettraient pas néanmoins, qu’on l’employât aux jeux , et à la danse ; parce que la raison principale,
Puis donc que les Empereurs ont si absolument défendu toute sorte de jeux , de divertissements séculiers, et de plaisirs sen
nt lorsque nous voyons qu’ils ne parlent jamais dans leurs écrits des jeux , et des spectacles, qu’avec horreur, et avec exéc
avec exécration... Il paraît donc clairement que les spectacles, les jeux , et les danses sont illicites, au moins en ces sa
ompatibles avec la sanctification des Fêtes : et que toutes sortes de jeux , et spectacles sont défendus en ces mêmes jours p
et les Dimanches, surtout depuis la Septuagésime, jusqu’à Carême, au jeu , au Bal, à la Danse, et à la Comédie, ou à voir o
et non pas afin de passer ces saints jours dans l’oisiveté, dans les jeux , et dans les divertissements... » « Que les Rec
u Sermon, et aux Vêpres : et qu’en ces jours personne ne s’occupe aux jeux , aux divertissements, ni aux danses ; principalem
e représenter les jours des Fêtes de Jésus-Christ, et des Saints, les jeux de Théâtre, sous prétexte de quelque coutume que
ésenter les Dimanches, et les autres jours de Fête, des Comédies, des jeux de la Scène, ou de Théâtre, et quelque autre Spec
ateurs des Comédies, des fables, des danses ; ni d’aucun autre de ces jeux que les Comédiens, et les Farceurs ont accoutumé
-Christ ; et de fuir autant qu’il leur sera possible, les danses, les jeux publics, les Comédies, les farces, les masques, e
nses, les jeux publics, les Comédies, les farces, les masques, et les jeux de hasard. » Le Père Ribera dans ses Commentaire
ote 7. Polit. cap. 15., qu’il faut bien garder les sujets d’aller aux Jeux Comiques. Il eût encore mieux dit, qu’il faut ras
us les Bateleurs. Si on dit que les Grecs et Romains permettaient les jeux , je réponds que c’était pour une superstition qu’
fort mauvais : de quoi s’excusant Thespis, disait que ce n’était que jeu . « Non, dit Solon, mais le jeu tourne en chose sé
ant Thespis, disait que ce n’était que jeu. « Non, dit Solon, mais le jeu tourne en chose sérieuse. » Beaucoup plus eût-il
s comme un poison ès viandes, la Farce, ou Comédie. Et quand ores les jeux seraient tolérables aux peuples Méridionaux pour
ation du sens commun, et brutal ; mais il ne faut pas espérer que les jeux soient défendus, ou empêchés par les Magistrats ;
s Magistrats ; car ordinairement on voit qu’ils sont les premiers aux jeux . » PREUVES DU XVII. SIECLE CONTRE la Comédie.
s dans leurs maisons, ou hors de chez eux ? N’y a-t-il point d’autres jeux licites, ni d’autres exercices utiles pour l’âme,
utons ces paroles de l’Empereur Justinien. « Peut-on donner le nom de jeu et de divertissement à ce qui cause des crimes ? 
mes :· « Je vous montrerais, me direz-vous, des personnes à qui ces jeux n’ont fait aucun mal ? Mais n’est-ce pas un assez
nt, c’est le démon qui a fait un art de ces divertissements et de ces jeux , pour attirer à lui les soldats de Jésus-Christ,
de divertissements. Elles la passent toute dans des visites, dans le jeu , dans les bals, dans les promenades, dans les fes
émoigne incontinent après qu’il ne pouvait souffrir les assemblées de jeux et de divertissement, et qu’il mettait toute sa g
Car si la dissipation des biens du monde et de l’or terrestre par le jeu , et par le luxe n’est pas un petit péché, que doi
APITRE XXIIII. DE LA I. PARTIE de l’Introduction à la Vie dévote. Les Jeux , les Bals, les Festins, les Pompes, les Comédies
e, 1586, p. 166] bz , et faisant de nos plus redoutables mystères des jeux d’enfant, des délires d’un furieux, et des extrav
son poison dans l’esprit, et de le surprendre en le détournant de ces jeux , où l’on donne l’honneur et la gloire à ceux qui
ie et de la fausse pénitence, cap. 15. cj  : Que celui-là renonce aux jeux et aux spectacles du siècle, qui désire obtenir d
atigués. am. [NDE] impenses = dépenses, charges. an. [NDE] feinte = jeu de mime. ao. [NDE] Le texte donne soit. ap. [ND
33 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233
sez à ces têtes étroites la triste ressource de quelques scènes où le jeu de l’Acteur masque leurs fautes ou leur incapacit
rler, une Pièce sur un seul Acteur, ou tous les rôles sont ajustés au jeu de plusieurs. Dans la premiere supposition, on s’
deviennent insurmontables. D’ailleurs chaque Comedien a une espèce de jeu qui lui est propre : que ce jeu soit plus ou moin
leurs chaque Comedien a une espèce de jeu qui lui est propre : que ce jeu soit plus ou moins brillant, cela est indifférent
ue celui qui en est pourvu. Si vous avez en vûe quatre ou cinq de ces jeux , pour les employer dans la représentation de votr
devoient se rapprocher ; ou enfin que pensant sans cesse à ces divers jeux , vous ferez mal parler un personnage qui refroidi
d’un beau Poëme, les difficultés plus grandes encore d’y encadrer le jeu des Comediens, de faire une si juste combinaison
absolue d’avoir toujours le Comédien sous les yeux pour juger par son jeu des effets de chaque partie de son ouvrage. Je co
34 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
l, add. 3, il faut éviter de voir ou d’entendre les insolences de ces jeux sales & honteux. Histrionum turpium & ob
défendirent par une Loi du 19 Mai 386, à tous Juges de se trouver aux jeux publics, soit du Théâtre, soit du Cirque, à l’exc
. Théodose le jeune & Valentinien défendent de représenter aucuns jeux , soit du Théâtre, soit du Cirque, les Dimanches,
ette défense regarde des représentations honnêtes, mais seulement des jeux de théâtre obscènes & indécens. La suite du t
élaissoit la Messe Paroissiale, Sermon & Vêpres pour aller esdits jeux garder sa place, & y être jusqu’à cinq heures
nt eu les Prédicateurs qui les eust écouté : & retournant desdits jeux , se mocquoient hautement & publiquement par l
jeux, se mocquoient hautement & publiquement par les rues desdits jeux & des joueurs, contrefaisans quelques langage
contrefaisans quelques langages impropres qu’ils avoient ouis desdits jeux , ou autres choses malfaites, criant par dérision
es Prêtres des Paroisses, pour avoir leurs passe-temps d’aller esdits jeux , ont délaissé dire Vespres les jours de Festes, &
es ou Chapelains de la Sainte-Chapelle de ce Palais, tant que lesdits jeux ont duré (six ou sept mois) ont dit Vespres les j
à heure de midi, & encore les disoient en poste pour aller esdits jeux  ». Voyez les Œuvres de Saint-Evremond, tome 3, p.
35 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175
naissance à des Représentations publiques. Elles commencerent par des Jeux bouffons sur un Théâtre, Spectacle très-nouveau p
est multo perniciosius moribus, intulerunt. Ils s’imaginerent que des Jeux sur un Théâtre appaiseroient la colere des Dieux 
ere des Dieux ; ils firent venir des Baladins de Toscane, & leurs Jeux n’ayant point calmé la peste, on chercha un autre
rs la stupidité des Romains. Il n’y avoit ni Action, ni Vers dans les Jeux que représenterent les Baladins de Toscane ; ce n
Vers qui n’étoient d’abord que railleurs, devinrent très-mordans ; le jeu dégénéra en rage. In rabiem verti cæpit jocus. Ho
rtes ludicræ artis ; on ne pouvoit, lorsqu’on étoit mécontent de leur jeu , les obliger d’ôter leurs masques, affront que le
e & numeri Innumeri simul collachrymarunt. Ces Ris & ces Jeux ne furent point ramenés sur le Théâtre par Térenc
ans l’Italie sous le nom d’Arlequin. Les Ediles chargés de donner les Jeux , & qui achetoient les Piéces, devoient bien p
Déesse, voulut que la dedicace de cet Edifice fût solemnisée par des Jeux de toute espece. Nous connoissons la magnificence
qui dura plusieurs jours, on représenta aussi des Comédies & des jeux Toscans : Oscos ludos, c’est-à-dire Piéces bouffo
on qui exécutoit sous le masque, des rôles de Tragédies, institua les jeux Neroniens : & Domitien, qui se disoit Fils de
roniens : & Domitien, qui se disoit Fils de Minerve, institua les jeux Capitolins. Malgré cette protection des Princes,
ures, si peu honorable à sa Divinité. La Passion des Romains pour les Jeux devint si grande, que dans une famine qui afflige
issent, disoit-il, au Peuple l’impureté de ses Spectacles. De pareils jeux établis dans l’Empire Romain excitoient la colere
e, & faisoient dire à S. Augustin, que les plus tolérables de ces jeux , étoient les Tragédies & les Comédies. Tolera
, un Leopard. Un Philosophe eût regardé avec plus d’attention que les Jeux , un Peuple attentif à ces sottises, Spectaret
36 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. » pp. 135-144
Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. Mais ces Jeux Scéniques des Romains
VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. Mais ces Jeux Scéniques des Romains ne furent pas tellement aba
u siècle de Plaute et de Névius, environ cent cinquante ans après les Jeux Scéniques, quand la Comédie et la Tragédie y fut
s représentations honnêtes, qui furent depuis ajoutées à la pompe des Jeux publics. La Comédie fut considérée comme une pein
Mime ne la pourrait représenter, qu'un Bouffon n'en pourrait faire un Jeu , et qu'un Atellan ne la pourrait prononcer » : ca
37 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE VI. » pp. 456-466
rtissements à cinq principaux, à savoir, les théâtres et comédies, le jeu , les régals, la chasse, et les visites : ce sont-
de semblable chez les Infidèles et chez les Barbares ? y voit-on des jeux de cirques ? où sont leurs théâtres ? où est cet
quand nous vivions encore dans le Paganisme : car nous préférons les jeux publics, aux Eglises, nous méprisons les Autels,
rand abord de Chrétiens, ou bien aux amphithéâtres où on reprenne les jeux publics, ou bien aux lieux destinés au culte et à
icence à recevoir un tas de sales objets que l’on représente dans ces jeux . Après ce saint Evêque, je vous prie, mon cher Le
lement les Eglises et les Autels, comme parle Salvian, pour aller aux jeux publics, et autoriser les théâtres. Lib. de spe
38 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
s de son temps, comme nous verrons bien-tôt, n’étoient que de simples jeux , bien différens de cet assemblage étudié des pieg
nstruit. 2.° S. Thomas, 4. Distinct. 16. Q. 4. art. 12. distingue les jeux de théatre, tels qu’ils se faisoient autrefois po
comédie, ludi qui in theatris agebantur ad excitandam luxuriam), des jeux de son temps, qui n’étoient que des discours facé
, qui n’étoient que des discours facétieux, des contes, des vers, des jeux accompagnés de gestes plaisans (de lazzis), ce qu
ut ce qu’on trouve dans les Auteurs contemporains, qui en parlant des jeux ne nomment jamais le théatre, dont ils n’avoient
e maniere vague & générale des gens qui amusent le public par des jeux indifférens, que la simplicité des temps & le
Tout cela étoit renfermé sous le nom d’eutrapelie, gaieté, amusement, jeux , divertissement : Risus eutrapeliæ, quam possumus
’offensent, quoiqu’ils le méritent. C’est assez de sentir combien les jeux plaisans, les propos facétieux, sont éloignés de
S. Thomas dans les deux endroits cités. Il en est des divertissemens, jeux , spectacles, comme de toutes les autres actions h
par eux-mêmes, exercices du corps, chasse ou péche, tours d’adresse, jeux d’esprit, promenades, conversations gaies, tout c
les accompagnent. Ceux-ci appartiennent à la vertu d’eutrapelie, ces jeux innocens eux-mêmes, S. Thomas prétend que ceux qu
Prélat parle au long, 2. P. Tom. 1. ff. 1. de différentes espèces de jeux . Il décide que les jeux de hasard sont un péché m
. P. Tom. 1. ff. 1. de différentes espèces de jeux. Il décide que les jeux de hasard sont un péché mortel pour tout le monde
Ecclésiastiques ne doivent pas même les voir jouer. Il y comprend les jeux de cartes où il entre de l’adresse, parce que c’e
incipaliter est fortuna. Il ne permet que les exercices du corps, les jeux des échecs, du billard, du palet, de la paume : e
ndi, &c. Medina, Instruct. confess. 61. C. 28. distingue dans les jeux deux extrémités vicieuses. L’un, sauvage & fa
39 (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -
fin. Elle eut bien plus de sujet d’exercer sa patience à l’égard des jeux périlleux, qui ne cessèrent qu’au siècle passé ap
u Seigneur Geoffroy de Preuilly. Tout le monde sait que c’étaient des jeux en forme de combats militaires, où on n’avait pas
ites ; et quoique partout7 on n’eût d’abord dessein que d’en faire un jeu  ; très souvent le feu de l’action, et la jalousie
ent le feu de l’action, et la jalousie des combattants changeaient le jeu en un vrai combat, d’où plusieurs sortaient bless
, d’où plusieurs sortaient blessés. Quelquefois même8 pour rendre les jeux plus vifs, on convenait de prendre « des armes à
était plus grand, plus digne des Chrétiens, et plus méritoire que ces jeux , parce qu’on se rendait ainsi capable d’aller ext
xcommunier pendant près de cinq cents ans ceux qui s’exerçaient à ces jeux meurtriers, ils ne cessèrent, que lorsqu’en 1568.
ait vainement exhorté un grand nombre de ses enfants, à renoncer aux Jeux de Théâtre, les Prédicateurs et les Théologiens,
, lorsqu’il prêcha avec véhémence à Césarée en Mauritanie, contre ces jeux cruels et extravagants, où les personnes d’une mê
40 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
le temps employé à s’y préparer, à lier la partie, les conversations, jeux , repas, promenades, qui suivent et que le spectac
tie que plusieurs du peuple et gens de métier s’appliquent plutôt aux jeux des bateleurs et jongleurs qu’à leur travail, et
onie des vers, la vérité des portraits, l’enchaînement des scènes, le jeu du dénouement, la noblesse des sentiments, en un
it que le spectacle contre lequel ils ont exercé leur zèle, était des jeux fort indécents, appelés Majuma, qui ne subsistant
t leurs traits sans application. Cette défaite pèche en tout. 1.° Ces jeux étaient eux-mêmes un des fruits du théâtre, qui e
t inspiré le goût et donné l’idée : tout retomberait sur lui. 2.° Ces jeux ne furent jamais des pièces de théâtre, mais c’es
aux premiers jours duquel il dit qu’on les célébrait, à la place des jeux de Flore (ludi Florales) que le christianisme a f
ir d’un bourg de la Palestine, dépendant de Gaze, où il croit que ces jeux ont été institués, du mot Syriaque Majamas, qui s
spectacle, c’était un composé de toutes sortes de divertissements, de jeux , de promenades, de bouffonneries, qui duraient pl
e désordre, quoique moins bruyant, est inséparable. La fortune de ces jeux a éprouvé bien des révolutions. Godefroy, sur ce
fête ? Enfin, à la prière des Evêques, surtout de S. Chrysostome, ces jeux furent abolis sans retour. On peut voir tout ce d
de Dancourt, de Vadé, etc. auraient très bien figuré à Antioche, aux jeux de Flore, aux Saturnales ; et même les comédies l
41 (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436
outer, qu’après leurs conquêtes des Gaules, ils y établirent tous les jeux , et tous les spectacles qui étaient en usage à Ro
mpire, au commencement du cinquième siècle, attira celle de ces mêmes jeux , et les ensevelit, pour ainsi dire, sous les ruin
tête de leurs Armées que dans leurs Palais, négligèrent longtemps les jeux et les plaisirs, qui ne sont ordinairement que le
vices, il fallait éviter de voir ou d’entendre les insolences de ces jeux sales et honteux des Histrions. Histrionum turpiu
est ainsi qu’ils sont nommés dans les anciennes Ordonnances. Tous les jeux de ceux-ci consistaient en gesticulations, tours
’il était à un joueur, il en jouerait devant le Péager, et que par ce jeu , il serait quitte du péage, tant du singe, que de
42 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
pproche des choses ne nous a pas plûtôt désabusé, que cela devient un jeu piquant pour nous, auquel nous courons avec empre
s délicats, & d’autant plus sensibles. Dans la Peinture, c’est le jeu d’un jour adroitement combiné avec des ombres par
is où la vérité trouve ses graces, le sentiment son ton, l’esprit son jeu , la nature ses accens. Disons plus : où les objet
e. Enfin tout ce que nous offre le Théâtre est à portée : l’objet, le jeu , l’intérêt, la marche, le dénouement. Le premier
ier sera selon la nature de la Piéce, une action ou un caractére : le jeu , un contraste ingénieux : l’intérêt, une curiosit
ns la nature : l’objet est à portée, comme nous venons de le dire. Le jeu dans nos usages, l’expression dans nos mœurs. Si
es situations, son intrigue & ses rolles. Les caractéres & le jeu doivent conséquemment varier suivant l’ordonnance
remue, chaque personnage qui figure garder la même précision dans son jeu , que les couleurs dans leur nuances. Le relief du
ue la machine : c’est à l’Acteur que l’on doit le méchanisme & le jeu  : sous ses mouvemens on voit les idées s’animer c
ue le rolle de Copiste est mercenaire & machinal, captif dans son jeu , & nécessairement froid dans son caractére. M
représentation naturelle & naïve enséveliroit telle Piéce, qu’un jeu délicat, entendu, reléve & met même dans le j
fin on peut dire que le ressort le plus précieux des Piéces, c’est le jeu des Acteurs. Mais une derniere preuve que l’Acteu
qui les compose peut en avoir l’idée du monde la plus vraie, que son jeu n’en sera pas plus exact : ce qu’on a dans la têt
ient naturellement à ses maximes ; par conséquent tout ce qui dans le jeu d’un Acteur nous les rappelle & les flate, es
trer dans son rolle ; 2°. Une intelligence souveraine pour animer son jeu . 3°. Une attention sans égale à l’œconomie de son
ns d’abord quels sont les plaisirs que l’on peut proposer : est ce le Jeu , la Lecture, le Commerce, la Promenade, le Vin, &
là réellement des amusemens formels, des plaisirs caractérisés ? Le Jeu loin de distraire & d’amuser a plus l’air, au
ns se divertir, que de changer d’occupation. D’ailleurs à examiner le Jeu en soi, c’est un combat assidu d’attention, que l
combat, d’être un ouvrage ? Non : la preuve en est, qu’on se lasse au Jeu comme au Cabinet ; & il n’est pas rare de voi
on, non-seulement ennuye ; mais fatigue absolument. Ne jugeons pas du Jeu par son attrait particulier pour l’esprit de désœ
ment, le goût décide, l’intérêt, ou la passion. Un oisif recherche le Jeu , par exemple : mais c’est moins dans le dessein d
elle est uniforme, devient insipide. Le goût particulier vous fait du jeu un besoin, l’intérêt une loi, la passion une néce
ser des désirs. La Lecture sans être aussi stérile & séche que le Jeu , n’a pas plus le caractére d’une vraie récréation
Le Commerce quoique plus naturel & au fonds plus légitime que le jeu & la lecture, n’en a pas plus le caractère ex
r ? L’esprit & l’imagination ne s’amusent point par des sons sans jeu , des idées sans images, des propos sans intérêts 
niens. Quel cas un homme sensé doit-il donc en faire ? On voit que le Jeu est un exercice frivole ; la Lecture une étude so
ar-tout où les sens n’ont point de rolle, les passions n’ont point de jeu , & conséquemment les mœurs sont sans danger.
istractions insipides, de sterils délassemens ; c’est au contraire un jeu piquant, agréable & varié. Tout s’y empresse
Acteur, une Actrice par un geste ingénieux, des mouvemens adroits, un jeu intelligent, seront sortir avec plus d’expression
passe-t-on ainsi à la réalité ? Quel rapport y a-t-il entre tous ces jeux différens que le Théâtre fournit, & les impre
ement, les cultive par la voie du plaisir, annoblit notre ame par des jeux , enrichit notre cœur par des délassemens ; il éch
43 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VII. Des Carozels. » pp. 191-195
p; Espagnol que François. Il signifie toutefois par tout également un Jeu , & un Spectacle representé sur Chariots. Pari
res & ses rochers. Par de-là la representation il y doit avoir un Jeu particulier, à quoy tout cet appareil appartienne
ou superfluës ; qui n’aident qu’à la representation, & non pas au Jeu  ; qui ne servent que de nombre ; qui ne facent qu
hars, & eslever ses Machines, avec une continuelle relation à son Jeu & à son dessein. Par exemple, le ravissement
44 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79
propres à en imposer, & que l’on ne s’y rend guère que comme à un jeu auquel on sait qu’on ne prendra nulle part. A des
i précipitent la Décadence. Le Théâtre est un lieu de prestige, où le jeu du meilleur Acteur, dénué des accessoires, ne pou
se mettre dans la situation qu’il exige. Ces efforts donneront à son jeu un air contraint & emphatique, qui, dans le m
cet ensemble, qui naît d’une correspondance, d’une liaison exactes du jeu & de l’action de tous ceux qui sont sur la Sc
que la vérité des Scènes & des discours, soutenue de la vérité du jeu des Acteurs, subjugue quelquefois tellement notre
lles, sur le Théâtre, un étalage intéressé de leurs charmes ; mais un jeu vrai, & un air qui convienne de tout point au
l vaudroit mieux, pour les connoisseurs délicats, qu’il continuât son jeu , ils ne perdroient que quelques mots, & ces m
45 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
à l’Article Chocquet (Louis). Les désordres causés par ces sortes de Jeux , furent représentés au Parlement de Paris d’une m
vive et très forte en 1541 par le Procureur du Roi.« Pendant lesdits jeux , dit-il, parlant du Mystere de la Passion, et des
s délaissait sa Messe Paroissiale, Sermon et Vêpres pour aller èsdits jeux garder sa place, et y être jusqu’à cinq heures du
ussent eu les Prédicateurs qui les eût écoutés. Et retournant desdits jeux , se moquaient hautement et publiquement par les r
its jeux, se moquaient hautement et publiquement par les rues desdits jeux et des joueurs, contrefaisant quelque langage imp
s, contrefaisant quelque langage impropre qu’ils avaient ouïs desdits jeux ou autre chose mal faite, criant par dérision que
les Prêtres des Paroisses pour avoir leur passe-temps d’aller èsdits jeux , ont délaissé dire Vêpres les jours de Fête, ou l
res ou Chapelains de la Sainte-Chapelle de ce Palais tant que lesdits jeux ont duré (il avait dit auparavant qu’on les avait
di, et encore les disaient en poste et à la légère pour aller ès dits jeux , etc. » Je donnerai cette Pièce toute entière dan
46 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
it le Docteur en parlant de saint Thomas, ce que l’on doit croire des jeux et des divertissements ; et il se répond lui-même
sérieuses, a besoin d’un agréable repos qu’il ne trouve que dans les jeux ...» Et un peu après, il ajoute encore,« ce saint
Il conclut enfin, en appliquant tout ce qu’il vient de rapporter des Jeux à la Comédie, et en apostrophant son Ami : « De c
, lui dit-il, il vous est aisé de juger, Monsieur, que sous le nom de Jeux il comprend aussi la Comédie, quand il dit que ce
ire en faveur de la Comédie, de ce que saint Thomas dit en faveur des Jeux en général, si saint Thomas lui-même n’avait fait
ue saint Thomas néanmoins n’aurait eu garde de faire passer parmi les Jeux innocents. Mais il faut avouer de bonne foi que s
d’abord que saint Thomas dans sa Somme, n’a pas traité la matière des jeux et des farces en Théologien ; c’est-à-dire, en ne
ion ou de l’Ecriture, dont il ne dit pas un mot : mais il a parlé des jeux et des farces en Philosophe, en raisonnant sur le
elques Philosophes anciens qu’il allègue, et qui ont reconnu dans les Jeux une espèce de vertu, peu recommandée néanmoins da
jours en garde. Ce n’est pas qu’on veuille condamner toutes sortes de Jeux  ; il y a d’honnêtes amusements qui n’ont rien de
e Père dit, « Que ce n’est pas Dieu, mais le Démon qui est auteur des jeux  » ; ce qu’il confirme par cet endroit de l’Ecritu
hrysostome, qu’il doit s’entendre des personnes qui s’abandonnent aux jeux avec excès, et qui n’ont point d’autre fin que le
aux jeux avec excès, et qui n’ont point d’autre fin que le plaisir du jeu , comme ceux dont parle le Sage, qui croient que c
comme ceux dont parle le Sage, qui croient que cette vie n’est qu’un jeu  : « De his qui inordinate ludis utuntur, et præci
aint Thomas explique saint Chrysostome, « des personnes qui usent des jeux avec excès, et qui ne se proposent point d’autre
vec excès, et qui ne se proposent point d’autre fin que le plaisir du jeu  » : et lui veut qu’on l’entende de l’excès des je
que le plaisir du jeu » : et lui veut qu’on l’entende de l’excès des jeux mêmes, et de l’horreur qui accompagnait autrefois
vie, et dont Tertullien nous fait une agréable énumération ? « Si les jeux et les courses du Cirque vous plaisent, dit-il au
l’homme qui est nécessaire à la vie. » Et en un autre endroit : « Le Jeu scénique ou la Comédie, ludus scenicus, est un mé
éshonnête, ni d’injurieux à Dieu, ni de préjudiciable au prochain, ce Jeu est un effet de la vertu d’eutrapelle, dont l’esp
Albert le Grand : car enfin tous ces trois Auteurs ne permettent les Jeux , que supposé qu’ils n’aient rien de contraire à l
au chapitre 23, de la première Partie, dont voici les paroles : « Les jeux , les bals, les festins, les pompes, les Comédies
aux Peuples « combien ils doivent détester et avoir en exécration les jeux , les Spectacles et autres semblables badineries,
contre la Comédie, ne l’ont point fait avec moins de force contre les jeux de cartes et de dés, contre les festins et les ba
l suppose qu’on a raison de ne point faire de scrupule de jouer à des jeux de hasard, de passer le temps en banquets et en f
en dirai un mot un peu plus bas, où notre Docteur les remet encore en jeu . Suivons-le cependant dans sa bonne humeur, car i
arguments, de vous dire la différence qu’ils mettent entre les autres jeux et les Comédies ; car pour les Rituels, les Canon
les Conciles, ils n’y en mettent aucune, défendant également tous les jeux . » Et après avoir fait montre de son érudition, e
dition, en citant quelques endroits des Conciles et des Pères, où les jeux de hasard sont étroitement défendus, comme si que
onciles, n’en suivent pas si scrupuleusement les décisions contre les jeux  : nous voyons que ce qu’il y a d’Abbés, de Prêtre
nsures des Pères de l’Eglise, ne doivent s’entendre que de l’excès du jeu . Pourquoi donc ne pas dire la même chose de la Co
en sa faveur, puisqu’on en trouve si facilement à l’égard des autres jeux . » Je dis que cette conclusion est tout à fait d
qu’il y a quelques Abbés et quelques Ecclésiastiques qui jouent à des jeux de hasard : car les Canons pour cela n’en sont pa
saint Bonaventure, saint Antonin et Albert le Grand, il faut dans les jeux prendre garde à trois choses : la première, qu’on
de point la gravité et l’harmonie de l’âme ; et la troisième, que les jeux conviennent aux personnes, aux lieux et aux temps
nmoins la seconde condition que saint Thomas demande dans l’usage des jeux , et que notre Docteur s’efforce d’ajuster au Théâ
. Ce temps effectivement est assez raisonnable pour se divertir à des jeux innocents. Il y a même bien des honnêtes gens qui
cela avec les propres paroles de saint Thomas, que dans ces sortes de jeux le Pénitent doit se comporter autrement que les a
r travaillé durant la semaine. Or est-il que, selon saint Thomas, les jeux honnêtes sont permis ce jour-là même pour soulage
comme ajoute le même Père, que le plaisir qu’on prend à ces sortes de jeux  : il s’ensuit donc par une conséquence nécessaire
que « puisque les Empereurs ont si absolument défendu toute sorte de jeux et de divertissements séculiers les jours de Fête
aint Thomas et Albert le Grand veulent être observée dans l’usage des jeux  ; quand d’ailleurs la Comédie ne porterait pas le
trois que saint Thomas et Albert le Grand demandent dans l’usage des jeux , le Docteur prétend qu’elle est admirablement bie
udrais que notre Docteur ne mît, pas encore une fois la Confession en jeu , et qu’il ne fît pas ici un lieu commun d’une cho
47 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques «  Analyse et sommaire du présent Traité  » p. 63
x Païens, ne doit être toléré en l’Eglise Chrétienne : La matière des Jeux Comiques et Tragiques est telle : Ils ne doivent
oires, tant Ecclésiastiques que profanes, que le Diable a ordonné les Jeux Comiques et Tragiques comme partie de son service
t faire entre les Chrétiens sans déshonorer et offenser Dieu : Or les Jeux Comiques et Tragiques se jouaient anciennement po
48 (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8
fs de ces « drôles » comédiensn, représentons quelques traits de leur jeu et de ce qui s’en ensuivit. La comédie en questio
ifer leur maître, accoutrés selon le dessein des jésuites : la fin du jeu était de contrefaire un jugement dernier, puis le
s pères et mères dont leurs enfants jouaient lors. Le premier jour du jeu , qui fut le septième d’août, fut employé principa
era, si l’on croit ces drôles, un passetemps, un vain épouvantail, un jeu de trois jours, un spectacle remplissant les espr
levé en forme d’amphithéâtre pour y placer des spectateurs et pour le jeu des acteurs (voir Furetière 1690). j. [NDE] Fati
Danois trole, un démon » (voir Ménage, art. « drôle », 1694). D’où le jeu équivoque « sur le mot » dont parle l’auteur. o
49 (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438
nt Maur et des autres Villes de sa Juridiction, de représenter aucuns jeux de personnages, soit de vies de Saints, ou autrem
avons mis en notre protection et sauvegarde, durant le recors d’iceux jeux , et tant comme ils joueront seulement, sans pour
es, se pussent assembler pour le fait de la Confrérie, et le fait des jeux , selon ce que le Roi notre Sire le veut par icell
it vacante, y firent construire un théâtre, et y représentèrent leurs jeux ou spectacles ; ils ne les nommèrent encore ni Tr
nation que d’esprit ; ils les nommèrent par un quolibet vulgaire, les jeux des pois pilés : ce fut selon toutes les apparenc
autres qu’aux Confrères de la Passion, de jouer ni représenter aucuns jeux , tant dans la Ville, Faubourgs, que Banlieue de P
50 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
res nous a paru devoir être précédée par un Précis historique sur les Jeux scéniques. C’est l’objet de ces Notices prélimina
es. Solon lui repliqua : Nous verrons si nos Loix jugeront de pareils jeux dignes de récompense & d’honneur. En effet Di
s, maîtres, exciter l’amour du libertinage, & le faciliter par le jeu infame des valets, des soubrettes & des confi
été l’image des mœurs de la Nation pour qui elles ont été faites. Les Jeux scéniques eurent à Rome la même origine que chez
inius Stolo, qu’on vit venir à Rome d’Etrurie, des Farceurs, dont les jeux parurent, propres à appaiser les Dieux, & à d
adence ni mesures réglées. Les esclaves qu’on employa à ces sortes de jeux , furent appellés Histrions, parce qu’un Joueur de
de l’usage où l’on étoit de les jouer à la suite d’autres Pieces. Les Jeux scéniques qui comprenoient la Tragédie & la C
es, quand elles servent à l’amusement des Grands. L’établissement des Jeux scéniques & autres Spectacles avoit toujours
posoient à l’instant, & chaque Théatre ne duroit pas plus que les Jeux . A remonter plus haut, le Peuple se tenoit debout
nes. Les troupes qui y étoient dispersées y faisoient représenter les jeux qui étoient le plus en usage à Rome, c’est-à-dire
noient. Les Carthaginois étoient occupés aux représentations de leurs Jeux , lorsqu’en 439 Genseric, Roi des Vandales s’empar
e cinquieme siecle le détruisirent dans l’Occident, firent cesser des jeux qui ne pouvoient se concilier avec les fréquentes
les avec la morale chrétienne. Néanmoins il resta quelques traces des Jeux mimiques & bouffons. On vit toujours des Mime
ettre en action. Ces pieuses Scenes préparerent le rappel des anciens Jeux scéniques, qui reparurent successivement chez les
Rhin, qui s’emparerent des Gaules, n’avoient pas la moindre idée des Jeux de Théatre que la domination Romaine y avoit étab
Pantomimes qui s’y étoient continués plus facilement, parce que leurs Jeux ne consistoient qu’en concerts, qu’en danses &
à conserver ou à étendre leurs conquêtes, négligerent long-temps les jeux & les plaisirs. Il n’y avoit point alors d’au
euple. Les amusemens de l’après-dînée étoient la pêche, la chasse, le jeu & le spectacle d’animaux, comme d’ours, de ch
Il y avoit de ces représentations privées, mêlées de musique & de jeux , qu’on donnoit dans les banquets royaux, & qu
les Spectacles. Il y eut toujours en même temps les Mimes, dont les jeux consistoient en récits bouffons & en gesticul
toient autorisés par les Ordonnances à satisfaire le Péager par leurs jeux ou par les tours de leurs singes ; ce qui a donné
toit tout de bon, ce n’étoit pas assez, & que si ce n’étoit qu’un jeu , c’en étoit trop 43. La Cour abandonna ces divert
où il arrivoit toujours malheur ; & on les vit remplacés par les jeux de Théatre & les Ballets, où le Roi, les Prin
es-le-Bel. Enfin si l’on vouloit avoir une trace plus ancienne de ces jeux de Théatre, on la trouveroit en 1179. Un Moine no
rs ou Ménestriers parvinrent dans ce temps d’ignorance à donner leurs jeux ou représentations pour des objets d’édification.
: « Ne sera loisible aux Fideles d’assister aux Comédies & autres Jeux joués en public ou en particulier, vu que de tout
Les Turlupins resterent Insipides plaisans, bouffons infortunés, D’un jeu de mots grossiers partisans surannés. … … … … … A
parfaitement toutes les finesses, toutes les allusions & tout le jeu des Pieces dramatiques des Anciens. Pour peu qu’o
s Romani cingerent. Tac. annal. lib. 1. 18. Dans son Mémoire sur les Jeux scéniques des Romains, tome XVII des Mémoires de
r M. le Président Hénault. 44. Ibid. 45. Dans son Mémoire sur les Jeux scéniques, tome XVII des Mémoires de l’Académie d
51 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98
’ils ne cessent pas de se ressembler beaucoup, tant par la qualité du jeu , que par les motifs de l’action. Je crois qu’il n
hrétiens, n’ont fait que changer de nom. Car enfin, la plupart de ces Jeux , qu’on voit en usage parmi les Chrétiens, ne sont
comparerons nous les combats de Taureaux en Espagne et tant d’autres Jeux de la même espèce, que toutes les Nations de l’Eu
ous les peuples qui habitent aujourd’hui l’Europe ne font, dans leurs Jeux et dans leurs Spectacles, qu’imiter imparfaitemen
Pères avaient exécuté avec plus de régularité et de magnificence. Ces Jeux et ces Spectacles, que l’autorité publique avait
52 (1643) La discipline des Eglises prétenduement réformées « Chapitre XIV. Des règlements ou avertissements particuliers » pp. 381-625
èles d’assister aux Comédies, Tragédies, Farces, Moralités, et autres jeux joués en public ou en particulier, vu que de tout
es Maisd, et y commettent des débauches et insolences. » XXIX. Tous jeux défendus par les Edits du Roi, comme cartes, dés,
Tous jeux défendus par les Edits du Roi, comme cartes, dés, et autres jeux de hasard, et ceux où il y aura avarice, impudici
re en mai et se réjouir du retour de la frondaison. e. [NDE] Ancien jeu de loterie. Ceux qui tirent des billets blancs pe
53 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
ays. » Le Fils de Dieu s’est toujours ouvertement déclaré contre les jeux , les danses, et les spectacles publics : témoin c
fit chasser avant que d’y entrer. Dicebat, recedite. C’est contre ces jeux et ces spectacles profanes que je veux parler auj
i est de plus ordinaire, je ne parle que de la comédie, du bal, et du jeu . Voici à peu près la manière dont les gens du mon
s dire que ce soit un péché en soi-même. Il en est ainsi du bal et du jeu , où l’on suppose qu’il ne se trouve que des gens
les Saints. Le saint homme Tobie ne voulait point entendre parler de jeux ni de danses : « Nunquam cum ludentibus miscui me
2. et 33. chapitre de son Introduction à la Vie dévote. Il dit que le jeu , le bal et la comédie sont des choses indifférent
et cause de terribles desolations dans l’Eglise. Il en est ainsi du jeu , qui est visiblement une occasion de damnation. 1
54 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
leur intention ne fut jamais de représenter aux fêtes des Saints les jeux des Païens pour faire revivre leurs abominations.
enu sous le Pape Dieudonné, canon premier, commande qu’on ne fasse ni jeux , ni charmes, ni actes diaboliques. Canon 742e au
mande, disant « Ils désirent deux choses avec passion, le pain et les jeux  ». On remarque aux traités des spectacles, l’honn
n sa Francogalie g dit du Roi Louis onzième, qu’il allait souvent aux jeux et disait qu’il y apprenait les mœurs et façon de
latteurs. Dion, nous apprend que Auguste César voyant du désordre aux Jeux d’un Pilade, s’en courrouça, il lui fit response,
Crésus esclave et captif de Cyrus de lui donner avis de permettre les jeux publics, et Comédies aux Lydiens, qui par plusieu
nation fût à ne respirer que le sang et la guerre : ils nommaient les jeux humanité. Les Romains ont plus assujetti d’hommes
ues, chap. huitième, Qu’il lui semble qu’en notre vie le repos et les jeux soient nécessaires. Si nous en croyons les ancien
e, et vont encore mieux que lui. d. [NDE] Il s’agit du Traité des Jeux Comiques et Tragiques, publié à Sedan par Jacob S
55 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
CHAPITRE XIII. Des jeux , des spectacles, et des bals, qui sont défendus a
ne les force d’abandonner ce qu’ils aiment. Ainsi ceux qui aiment les jeux , le bal, la comédie, et qui suivent le luxe et le
dans les viandes les plus douces. On a beau leur dire, qu’il y a des jeux défendus, des spectacles et des assemblées danger
choses, qui leur déplaisent. Je sais avec S. Grégoire, qu’il y a des jeux et des divertissements permis, et que l’on en peu
ble et plus propre au travail : mais nous entendons parler ici de ces jeux défendus, qui ruinent les familles, qui remuent e
x. On voit des femmes et des Filles si entêtées, et si passionnées du jeu , qu’elles n’ont que cela dans l’esprit, elles en
ù l’on s’assemblera ; enfin, elles sont si souvent dans l’exercice du jeu , qu’elles courent risque de mourir les cartes à l
de mille vies, s’il les avait ; les Chrétiens n’ont pour but dans le jeu , et dans les divertissements qu’ils prennent, que
Saint Cyprien, qui est celui de tous les Pères, qui a mieux traité du jeu , dit que c’est un crime et une honte à un Chrétie
n Espagne, en apporte la raison, lorsqu’il dit qu’on idolâtre dans le jeu , parce qu’on n’y reconnaît plus la Providence de
lus beaux joueurs. Ce qui a fait dire à S. François de Borgia, que le jeu était toujours très dangereux : et que quand on s
us agréable, quoiqu’elle soit la plus piquante, la raillerie y est le jeu le plus innocent, cependant elle cause de si vifs
dre avec trop d’affection, trop d’attache, et d’y mettre son cœur. Le jeu , qui n’est pas une récréation, est une occupation
Il est vrai qu’il ajoute, que les justes occasions de la danse et du jeu indifféremment peuvent être, lorsque par une sage
56 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96
is seulement celle ou d’une agréable conversation, ou en tout cas des jeux innocents : « tels que sont, ajoute-t-il, la toup
ocents : « tels que sont, ajoute-t-il, la toupie pour les enfants, le jeu de paume, le jeu de palet, la course pour les jeu
ue sont, ajoute-t-il, la toupie pour les enfants, le jeu de paume, le jeu de palet, la course pour les jeunes gens, les éch
conde partie, après un fort long discours où il condamne amplement le jeu de dés, il vient à d’autres matières, par exemple
57 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
mal plaisant, voulant s’exempter de ce reproche, donnèrent entrée aux jeux et aux divertissements ; cela leur réussit d’abor
ce nous devrait être assez que la sagesse de Dieu y prend plaisir. Le jeu dont elle dit qu’elle fait son divertissement en
Danseurs qui savaient bien que cet horrible spectre n’était point du jeu , s’arrêtèrent tout court, et ne doutèrent point q
ien, que d’avoir achevé de perdre la Ville de Rome : Il y eut tant de jeux et tant de danses : Les représentations en furent
occasion au vice en permettant les Comédies, faisait tous les ans des jeux solennels et magnifiques, dont les histoires étai
fait pour aller au péché, c’est de savoir qu’il se peut faire. Du Jeu . §. 10. Le Jeu est-il le père de la joie, ou
péché, c’est de savoir qu’il se peut faire. Du Jeu. §. 10. Le Jeu est-il le père de la joie, ou la joie est-elle la
e origine ; mais qui est venu le premier ? est-ce la joie ? est-ce le Jeu  ? C’est trop relever le Jeu de le mettre en paral
u le premier ? est-ce la joie ? est-ce le Jeu ? C’est trop relever le Jeu de le mettre en parallèle avec la joie, dont il n
n voit-on de Joueurs à qui les larmes tombent de douleur au milieu du Jeu , qui crurent de regret de s’être engagés dans leu
és dans leur perte, et qui voudraient qu’il n’eût jamais été parlé de Jeu pour eux ? Au plus, le Jeu n’a été inventé que po
voudraient qu’il n’eût jamais été parlé de Jeu pour eux ? Au plus, le Jeu n’a été inventé que pour servir à la joie : c’est
pour la secourir. Encore doit-elle bien prendre garde quelle sorte de Jeux , elle appelle : car quoique tous soient d’un natu
e nature nous ôte le goût des bonnes choses, la plupart préfèrent les Jeux où le sort peut tout, à ceux où nous pouvons donn
u plaisir. LeIn l. fin. de religio. et sumptibus funer. bon choix des Jeux a semblé si important à l’Empereur Justinien, qu’
mportant à l’Empereur Justinien, qu’ayant défendu très sévèrement les Jeux de hasard, il a eu assez de condescendance pour d
titutions particulières, qu’il a marquées du Sceau de son Empire, les Jeux dont l’usage est licite : Entre autres il nomme l
du temps, du lieu, ou des personnes : car quelque honnête que soit le Jeu , il ne doit être pris que comme un petit rafraîch
 15. Les Officiers de guerre ne devraient quasi point avoir d’autres Jeux , que la bague, les joutes, les tournois, l’exerci
e, que tous les efforts d’un petit Pygmée. Mais s’ils croient que les jeux peuvent trouver place chez eux avec quelque biens
e ce qui fait à notre propos : ne regardons que ce qui peut servir au Jeu , et ne dédaignons point de tirer un diamant du mi
divertissait une heure ou deux avec ses amis : A le voir attentif au Jeu , vous eussiez dit qu’il y allait de son Royaume,
au Jeu, vous eussiez dit qu’il y allait de son Royaume, il prenait le Jeu d’une si belle main et d’un si bon biais, qu’à ch
lque illustre victoire ; ses délibérations étaient si promptes sur le Jeu qu’il n’ennuyait personne, d’un clin d’œil il jug
, d’un clin d’œil il jugeait ce qu’il devait faire. Ses compagnons du Jeu n’en étaient pas pourtant plus maltraités quelque
liberté sans les presser. Bien qu’il n’eût pas toujours du bon en son Jeu , il n’en changeait point, ni d’humeur, ni de visa
ontraire il se tenait dans le silence. Quelque bon ou quelque mauvais Jeu qu’il eut il ne s’emportait point : Il demeurait
issant perdre par respect. C’est pourquoi d’abord qu’il commençait le Jeu , il mettait bas la majesté et la parole de Roi ;
es, qui viennent à la foule dans la Cour des plus grands Princes : Le Jeu finissait du même air qu’il avait commencé : on n
perdu ou qui avait gagné. Je refuisal tant que je peux de parler des Jeux de hasard ; ils sont sujets à des désordres si fu
de servilité contre les gens d’Eglise ; qui se laisseraient aller aux jeux de hasard ; il ne leur est pas même permis de se
pas concouru plus universellement à la ruine et à la destruction des jeux de hasard. Quoiqu’ils ne soient venus que les uns
us été d’un même avis : Ce qui fait une preuve irréprochable, que les jeux de hasard doivent être bannis de la société des h
bonnes mœurs. Qu’on n’apporte point pour les justifier, que le mot de jeu n’est point défendu, car il en est de licites ; q
fussent pas mauvaises, le tout n’en valait rien. Tout le désordre du jeu vient originairement du désir de gagner : C’est l
ppréhendait si fort les mauvaises suites du gain, qu’il l'éloigna des jeux mêmes qui ne sont que d’industrie ; il ne voulut
ux mêmes qui ne sont que d’industrie ; il ne voulut point qu’en aucun jeu de ceux qui étaient permis par les lois, on pût p
raisons les Turcs ne souffrent point qu’on joue à l’argent en quelque jeu que ce soit, si quelqu’un le fait, on le rend inf
nit au corps. Mais quoique le gain soit toujours dangereux en quelque jeu que ce soit, il ne fait néanmoins jamais tant de
ue ce soit, il ne fait néanmoins jamais tant de troubles que dans les jeux de hasard. C’est là où il se produit avec toute s
petits démons. Quand il n’y aurait rien à craindre en cette sorte de jeux que la passion violente qui y attache les hommes,
s enlèvent tout ; s’il y a cinq sols de reste, il les faut porter aux Jeux  : Et ce qui est de plus déplorable en cette malad
il y a danger d’une mauvaise habitude ? L’ardeur qu’on prend pour le Jeu est une peau qui ne se quitte point que dans le c
ne se quitte point que dans le cercueil. Comment se retirerait-on du Jeu  ? Si on gagne, on se figure qu’on est en chance,
d, et on se trouve aussitôt au dernier moment de la vie qu’au bout du Jeu . Grand Dieu, quelle vie ? Est ce là-dessus qu’un
t guère : comme ils n’ont point connu de plaisir plus charmant que le Jeu , ils ne veulent point de Paradis si on n’y joue.
en faire des Dés, et de lui lever la peau pour en couvrir la table du Jeu  ; comme si étant dans les Enfers, il devait quitt
opprobre de son nom et de sa parenté pour avoir tout consommé dans le Jeu  : Ce sont de ces gueux volontaires, à qui personn
r la nuit, s’ils ne l’avaient jouée : A toute heure ils maudissent le Jeu , et à toute heure ils le recherchent. Quelle mani
ande différence entre un joueur et un larron : Pour continuer dans le Jeu , il faut de quoi ; si on ne le trouve point chez
chez soi, on est en danger de le chercher ailleurs : Si l’appétit du jeu cessait aussitôt que la bourse est vide, il ne se
rrive tout le contraire ; plus on perd, et plus on a d’ardeur pour le jeu . Quand l’argent manque, on a recours au crédit, a
moins puni parmi eux que de la corde, n’ont point voulu approuver les jeux de hasard :Orlandinus lib. 9. histor. Soc. Jesu.
ommun, elle passe quelquefois jusqu’aux Princes et aux Empereurs ; le jeu les rend avares, et bien qu’ils possèdent tout, i
monde en biens et en pouvoir, n’en avait pas assez pour contenter son jeu . Il arriva un jour qu’après avoir joué quelques h
ce désir insatiable, qui tourmente les Officiers de Guerre, à qui le jeu dérobe tout : elles se présenteraient toutes nues
elles sont dégarnies d’hommes, d’armes, de munitions pour fournir au jeu de ceux qui les doivent garder, et n’en font rien
ence ; il avait reçu l’argent pour la payer :Jovius l. 19. histor. Le Jeu l’emporta, et la joua si malheureusement qu’il pe
aut pas mieux que de prendre la bourse de son voisin. Entrons dans le Jeu , voyons ce qui s’y passe ; la dissimulation et le
: En toutes ces supercheries on se couvre du proverbe, qui dit que le Jeu n’est point fait pour les aveugles, et sous cette
. Mais l’extrémité de tous les désordres, ce sont les blasphèmes : le Jeu en a plus inventés lui seul, que le vin et la col
osez-vous deux joueurs qui nouent une partie : Il est de la nature du Jeu que l’un gagne et que l’autre perd. Tous deux pou
lui. Quand il ne serait jamais arrivé qu’un blasphème à l’occasion du Jeu de hasard, le respect que nous devons à Dieu, nou
aité que les autres, du moins il n’aura pas meilleure composition. Le jeu , le bal, et le déguisement sont les trois ennemis
e tous, car outre qu’il a toute la mollesse du bal, et l’insolence du jeu qu’il joint souvent ensemble, et de qui il se fai
particulière, qu’on peut nommer dissimulation. L’affaire du bal et du jeu étant déjà expédiée, et l’un et l’autre étant déj
lu dire qu’elle lui ôtait les plus pressantes occasions du péché, des jeux , des blasphèmes, de l'ivrognerie, et surtout de l
voulant se dérober à l’importunité des compagnies ; et se défendre du jeu et de l’entretien des Dames, qui sont les deux gr
s par la diversité des livrées et des habits, se livrent à différents jeux et exercices. On y ajoutait souvent des courses d
ire de l'Académie). al. NDE refuis = fuis, évite. am. NDE Brelan = jeu de cartes et par extension maison de jeu (Littré)
is, évite. am. NDE Brelan = jeu de cartes et par extension maison de jeu (Littré)> an. NDE Selon Cotgreave, le verbe s
58 (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41
Il passe outre à declarer la vanité des jeux des Gladiateurs, lesquels s’entretuaient, pour do
t chose plus triste, que si elles étaient désertes. On y aindresse un jeu de Gladiateurs et escrimeurs, pour donner récréat
à ses plaisirs et désirs, que par aventure telle dame était allée aux jeux publics et spectacles chaste, et pudique, laquell
ce qui sort de leur bouche. Il passe outre à declarer la vanité des jeux des Gladiateurs, lesquels s’entretuaient, pour do
59 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
s, le trouva fort mauvais. Thespis s’excusant, disait que c’était par jeu . Le jeu, repartit Solon, se tourne en chose série
ouva fort mauvais. Thespis s’excusant, disait que c’était par jeu. Le jeu , repartit Solon, se tourne en chose sérieuse. Il
d’une tragédie le poison d’une comédie. Mais peut-on empêcher que ces jeux soient permis par les Magistrats, qui sont les pr
iper par des frivolités, et se rendre frivole soi-même. Il permet des jeux , mais des jeux de gymnastique qui forment le corp
ivolités, et se rendre frivole soi-même. Il permet des jeux, mais des jeux de gymnastique qui forment le corps, des conversa
ent pas, pour calmer la fermentation des divers partis, de donner des jeux magnifiques. Ce sont des enfants, dont on termine
ses contre l’honnêteté des femmes, et la ruine des familles. Avant le jeu se passe le temps en devis impudiques, jeux de dé
ine des familles. Avant le jeu se passe le temps en devis impudiques, jeux de dés, gourmandises, ivrogneries, querelles, etc
i entre les verres et les pots, les écots se passent sans blasphèmes, jeux , ivrogneries ; ils ont la vanité de se qualifier
roles d’un Païen : les Païens pouvaient avoir des raisons d’aller aux jeux publics, c’étaient des Magistrats qui les donnaie
ire que les Princes véritablement grands ont fait fort peu de cas des jeux du théâtre. Il serait infini de suivre dans toute
ses dépêches : ils regardaient les spectacles, comme les académies de jeux , des lieux de prostitution, qu’on est quelquefois
60 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
rompeur, quand il s'agit de se sauver : Le Théâtre et tous les autres Jeux ne sont que vanité. Sur le 37. Verset du Psaum
tirer des Spectacles du Cirque et du Théâtre, ceux qui y courent: Ces Jeux que vous regardez ne sont que vanité, élevez vos
voir reconnaître publiquement, afin de leur interdire l'entrée de ces Jeux sacrés, non pas pour les laisser toujours dehors,
es, c'est le Démon qui a fait un art de ces divertissements et de ces Jeux pour attirer à lui les soldats de Jésus-Christ et
ement qui êtes la source de tous ces dérèglements en assistant à leur Jeux , et y passant les journées entières. C'est vous q
Villes. Imitez au moins les Barbares qui se passent bien de tous ces Jeux . Quelle excuse nous restera-t-il, s'étant Chrétie
fants. Mais je vous montrerai, me direz-vous, des personnes à qui ces Jeux n'ont fait aucun mal ? Mais n'est-ce pas un assez
tent toute leur joie dans les choses de ce monde, les autres dans les Jeux du Cirque, les autres dans les divertissements de
61 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Des Spectacles des Grecs. » pp. 3-6
es Grecs. O n peut reduire ce grand & presque infiny nombre de jeux ou de spectacles des Grecs, à deux especes princi
regle & de conduite pour la supputation des temps. Car comme ces jeux ne se celebroient que de cinq en cinq ans, on com
lez à SiSyphe par les Nereides en l’honneur de ce mal-heureux : leurs jeux & leurs ceremonies n’eurent rien de recommand
62 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
rer : « Quod Divos decuit, cur mihi turpe putem ? » Les chansons, les jeux , les récits, les représentations de leurs combats
dissolue du peuple, et pour y mieux réussir, qu’on consacrât tous ces jeux à la religion : « Ludis publicis popularem lætiti
cutées ; mais tout se perfectionne quand la passion se satisfait. Ces jeux superstitieux et ridicules devinrent des fêtes br
qu’on dressait à l’occasion de quelque fête publique, pour donner des jeux à l’honneur des Dieux. Mais depuis que par des th
e Lipse dans ses Comment.) le peuple était debout, soit parce que les jeux n’étaient qu’une chose passagère, où on ne cherch
que pièce. Depuis ce temps-là on voit distinguer dans les Auteurs les jeux sacrés qui se donnaient en l’honneur des Dieux, e
teurs les jeux sacrés qui se donnaient en l’honneur des Dieux, et les jeux ordinaires du théâtre ; les jeux sacerdotaux, où
aient en l’honneur des Dieux, et les jeux ordinaires du théâtre ; les jeux sacerdotaux, où devait toujours se trouver quelqu
t où il était défendu aux bouffons et aux mimes de se trouver, et les jeux profanes, auxquels Julien l’Apostat défendait aux
63 (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4
l’on voit de l’Auteur l’art, l’érudition ; De la part de l’Acteur, le jeu , son action ; On veut les imiter : au port on fai
qui brille sur la Scène ; Tendre dans son langage, attrayant par son jeu , Et maître de son rôle, il le rend avec feu : A l
te inexprimable Se fait sentir encor ; en nous les rappelant, Dans le jeu des nouveaux nous les voyons présents ; Tous, à l
64 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
J’en conclus que nous mûrissons, & que nous ne donnons plus à des jeux d’enfant, l’attention que méritent les choses sér
ttention que méritent les choses sérieuses. IV. Outre les Théâtres de Jeux , la Capitale offre encore un autre aliment à la c
rière la toile) ensuite aux Baladins. 3. Pour les négligences dans le Jeu  ; le coupable demandera pardon au Public, qui pou
pléa ce qui manquait à sa taille ; & joignant à ces avantages, un jeu rempli d’intelligence & de naturel, elle acqu
& vous vous ménagerez pour nous enchanter dans la Comédie : Votre jeu est à vous ; ne l’outrez pas, & bégayez moins
. 61. D’AUBERVAL, 1761 : les seconds rôles dans les deux genres : son Jeu quelquefois est senti : mais sa démarche semble g
beaucoup de finesse ; mademoiselle Grandval en mettait moins dans son jeu , & lui donnait peut-être plus de vérité. 38.
minois séduisant, air fin, taille finie, voix délicieuse, débit aisé, jeu délicat, ensemble charmant… Encore quelques pas,
tre Italien. Acteurs : Messieurs, Carlin, arlequin, a su se créer un Jeu particulier, qui fait dédaigner tous ceux qui pré
étendent à le remplacer. Caillot : Sa présence inspire la joie ; son Jeu ravit ; sa voix gracieuse & sonore remue les
 ; sa voix gracieuse & sonore remue les cœurs. Laruette : Peu de jeu , point de gestes, & possèdant l’art nouveau d
to. C’est-à-dire, que la liste en est courte. Messieurs, Gélin, (un jeu senti, de la chaleur, mais une voix cessante). L
65 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157
s payennes dont il étoit pour lors infecté. Il attribue l’origine des jeux , ludi 1 aux Lydiens qui passerent d’Asie en Tosca
! Quel est donc le sujet de ce grand concours de monde ! Pourquoi ces jeux insensés, ces intrigues fastueuses ou ridicules ?
dire aux Chrétiens. Il ordonne d’abord aux Pénitens de s’abstenir des jeux & des Spectacles du siécle. Cohibeat se à lu
Constantinople, trouva dans cette capitale de l’Empire d’Orient, des jeux dont la licence étoit affreuse ; on les nommoit M
es Princes pieux à les supprimer tout-à-fait. Nous avions accorde ces jeux , dit l’Ordonnance Impériale1, comme une récréatio
e avertissoit les Fidèles de ne point consumer5 un temps précieux aux jeux du théâtre, se souvenant de la ménace portée dans
es de la Grece & de l’Asie, ayant introduit les délices & les jeux orientaux, dès que le peuple eût fréquenté le Cir
66 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
Curez ne se trouveront, non plus que les autres Ecclesiastiques, aux Jeux & Comédies publiques, avec des Laïques. » « 
es personnes Ecclesiastiques d’assister aux danses, à la comédie, aux jeux publics & aux representations des Bâteleurs. 
des, boufonneries. » Les Statuts du Diocese de Seeze en 1674. « Tout jeux publics, danses, comédies, & autres spectacle
seulement rejetter & fuir les comédiens, les farceurs, & les jeux deshonnêtes, mais ils doivent encore representer
s d’assister aux comedies, tragedies, farces, moralitez, & autres jeux joüez en public ou en particulier, vû que de tout
e plus particulierement aux Ecclesiastiques. 1. Parce que ce sont des jeux & des divertissemens publics, ausquels nous a
Du Synode de Sens en 1524e. « Nous défendons aux Ecclesiastiques les jeux de theatre, & generalement tous les autres je
clesiastiques les jeux de theatre, & generalement tous les autres jeux qui sont contre la bienseance de leur profession.
’un me dira ; Ce ne sont point des exercices sacrileges ; ce sont des jeux & des divertissemens ; c’est une nouvelle man
s Païens. Vous vous trompez qui que vous soïez : ce ne sont point des jeux , ce sont des crimes. Peut-on faire un divertissem
1404. « Que les Ecclesiastiques n’assistent & ne joüent point au jeu appellé Charevari, où l’on porte des masques qui
i ont des figures de demons. Car non seulement nous leur défendons ce jeu , mais nous le défendons aussi à tous les Fidéles
êtres d’aller en mascarades, representer aucun personnage aux farces, jeux ou spectacles publics. » Les Statuts du Diocese
rcesterb en 1240. « Nous défendons aux Ecclesiastiques d’assister aux jeux deshonnêtes, ni aux danses. » Des Statuts Synoda
 Nous défendons aux Ecclesiastiques, les danses & tous les autres jeux qui deshonnorent l’Eglise. » Des Statuts Synodau
s & défendons absolument aux Ecclesiastiques les danses & les jeux publics. » Du Concile Provincial d’Avignonb en 1
7. « Défendons aux Ecclesiastiques de nôtre Diocese de se trouver aux jeux & danses publiques, ou autres assemblées de d
una en 1669. « Défendons à tous les Ecclesiastiques de se trouver aux jeux & danses publiques, & autres divertisseme
67 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
te il rapporte les six conditions que ce Saint demande pour rendre le Jeu permis, et sous ce nom la Comédie ; car il confon
le Jeu permis, et sous ce nom la Comédie ; car il confond souvent le Jeu et la Comédie. J’en ai choisi trois principales.
incipales. La première est qu’on ne se procure pas de plaisir dans le Jeu ni dans la Comédie, par des paroles ou des action
us, on trouve Ludus secundus. Saint Antonin distingue trois sortes de Jeux en cet endroit qui est mal cité ; car c’est dans
ions agréables dans les récréations, qu’on peut tolérer. Le troisième Jeu est celui des représentations des Comédies, qu’on
héâtre, Tit. 3. Chap. 21. Et l’autre défend aux Clercs d’assister aux Jeux du Théâtre, sous peine d’être interdits de toute
elon Tacite même, ni si infâmes qu’on veut les dire à l’exception des Jeux annuels de Flore, plaisir de la canaille, non des
aint Chrysostome obtint de l’Empereur Arcadius l’abolition de pareils Jeux . Les Pièces de Sénèque y sont préférées à cause d
n répond que le Cardinal Tolet et Navarre condamnent les Académies de Jeu aussi bien que les Comédies, comme des sources fu
u’il n’y a rien de moins sérieux, puisque l’homme y fait à la fois un jeu des vices, et un amusement de la Vertu. » SECT
68 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
s un Sempronius Philosophe, qui répudia sa femme pour avoir été à ces jeux et spectacles publics, dont la Comédie a toujours
ep. 7. dit qu’il n’y a rien de si contraire aux bonnes mœurs que ces jeux , qui insinuent le vice dans le cœur des assistant
sistants. Mais pourquoi appelle-t-on ces gens -à Comédiens, et leurs Jeux Comédie ? L’Origine de ce nom vient d’un Comus,
car l’on voit que tout ce qui se représente pour l’ordinaire en tels Jeux , sont des pièces d’amour déshonnête qui paraît av
bsolument les farceurs, bouffons et Comédiens,in Trul. c. 5. avec les Jeux , Spectacles, et les Danses qui s’y font, ainsi qu
ete de bonne grâce. 4. C’est que ces jeunes gens ne seront mis en ces Jeux , qu’une fois ou deux pendant le cours de leurs ét
69 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116
if moins principal de l’institution du Sabbat. Conclure de là que les jeux  : et encore les jeux publics aient été permis à l
l’institution du Sabbat. Conclure de là que les jeux : et encore les jeux publics aient été permis à l’ancien peuple ; c’es
pas ses vingt-quatre heures comme les autres ? J’avoue qu’il y a des jeux que l’église même ne défend absolument que durant
sséai, au titre des fêtes, après avoir nommé au chapitre III certains jeux qu’on ne doit permettre tout au plus qu’après l’o
70 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93
utions de l’Eglise ne permettraient pas néanmoins qu’on l’employât au jeu et à la danse, parce que la raison principale et
Puisque donc les Empereurs ont si absolument défendu toute sorte de jeux , de divertissements séculiers, et de plaisirs sen
nt puisque nous voyons qu’ils ne parlent jamais dans leurs écrits des jeux et des spectacles, qu’avec horreur et avec exécra
paraît donc clairement de toutes ces preuves, que les spectacles, les jeux et les danses sont illicites, au moins en ces sai
incompatibles avec la sanctification des Fêtes, et que toute sorte de jeux et de spectacles sont défendus en ces mêmes jours
71 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178
s la primitive Eglise, que l’on condamnait pour lors toutes sortes de jeux et d’exercices publics sans exception, regardant
re aux chrétiens ; il ordonne d’abord aux pénitents de s’abstenir des jeux et des spectacles : Cohibeat se a ludis et specta
cle, avertissait les fidèles de ne pas consumer un temps précieux aux jeux du théâtre, se souvenant de la menace portée dans
porté, et nous l’avons dans la bibliothèque d’Origène : il défend les jeux de théâtre, ainsi que les excès contre la tempéra
l est de l’an 1583, défend sous peine d’excommunication les comédies, jeux de théâtre et toutes sortes de spectacles irrélig
72 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIII. Première et seconde réflexion sur la doctrine de Saint Thomas. » pp. 82-84
nt docteur. Dans son livre sur les sentences, il parle lui-même des « jeux du théâtre comme de jeux qui furent autrefois : l
e sur les sentences, il parle lui-même des « jeux du théâtre comme de jeux qui furent autrefois : ludi qui in theatris ageba
t dans cet endroit non plus que dans tous les autres où il traite des jeux de son temps, les théâtres ne sont pas seulement
73 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
des Spectacles dont nous allons parler. Il a fallu que ces espèces de jeux eussent été précédés d’un amas suffisans d’événem
le Dieu des raisins. Ayant passé de la Campagne dans les Villes, ces jeux changerent d’objet & de forme & devinrent
eilli ces essais, qu’en raison de leur durée, dans la célébration des jeux . L’esprit abhorre ce partage, & n’entre qu’av
eux appareil, les prix du goût & du génie, étoient distribués aux jeux Olympiques, Neméens, Histmiques, &c. C’étoit
soient lever ces fameux interdits, qui excluoient tout un Peuple, des jeux solemnels & des assemblées générales. D’aille
amp; un peu sombre qu’inspire l’horreur des combats. Nous voulons des jeux assortis à notre état & à nos devoirs. On ne
74 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
pag. 49.). Sur la fin de 1633 il se forma un nouveau théâtre dans un jeu de paume. Les habitants des rues voisines présent
ines, contenant que depuis quelque temps Jacques Avenet, locataire du jeu de paume de la Fontaine, aurait introduit des Com
du Lieutenant civil, si aucune y a d’exercer et jouer comédies audit jeu de paume de la Fontaine, en ladite rue Michel-le-
ependant défenses audit Avenet de plus permettre ledit exercice audit jeu de paume, et auxdits Comédiens d’y faire aucun ex
s et défenses aux Comédiens de faire aucun exercice de comédien audit jeu de paume de la Fontaine jusqu’à ce qu’il en soit
ier, comme aux offices sérieux de la dévotion, aussi aux exercices et jeux  ; la société et amitié s’en augmentent, et puis o
nt leur vertu, et y apprendraient tous les vices. Il est vrai que des jeux publics, donnés sous les yeux des Magistrats, doi
urs mœurs ? Dans la septième Epître (C. 7.) il décrit les magnifiques jeux que donna Pompée, où quatre cents lions et grand
 La Cour, avertie que le peuple et les gens de métier s’appliquent au jeu des Bateleurs, défend à tous Comédiens de jouer q
éfendent sous les plus grièves peines. Dictionnaire des Arrêts, verb. Jeux profanes. Arrêt du Parlement de Rouen, du 15 mai
éâtre. Charlemagne, par un capitulaire de l’an 789, supprima tous les jeux des Histrions, restes de la comédie Romaine, qui
75 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
contre les Comédies, ne l’ont pas fait avec moins de force contre les jeux de cartes, de dés : ils ont crié contre les banqu
l y joindra même si l’on veut de quoi rassurer les consciences sur le jeu , le luxe, et la bonne chair. Car il est accommoda
sœur de Moïse en faisaient ; et que notre Théologien a pour objet des jeux , où l’esprit du Monde et les passions triomphent 
du Monde et les passions triomphent : mais Albert le Grand a parlé de jeux , de danses, de Spectacles, c’est assez pour appuy
ent ». Ils ont grand tort : mais certains ne condamnent-ils point les jeux de hasard ? Ou parce que des Abbés, des Prêtres,
, ou qui passent la plus grande partie de leur vie dans ces sortes de jeux , ne sont pas moins coupables que les Comédiens, e
meubles et des habits proportionnés au rang et à la dignité, avec les jeux de dés et de cartes, qui à la vérité sont un peu
ombien allègue-t-il de Pères qui n’ont point trouvé à redire dans des jeux modérés, comme s’il avait quelqu’un à combattre q
contre les actions et les paroles déshonnêtes qui régnaient dans les jeux , comme si c’était de nouvelles découvertes qu’il
Pères demeurent d’accord qu’il a besoin d’amusements, ou de quelques jeux propres à délasser l’esprit. Qu’on appelle ces je
s, ou de quelques jeux propres à délasser l’esprit. Qu’on appelle ces jeux « Comédies » ou « Opéras » : le nom n’y fait rien
dans toutes ces circonstances, il n’y ait point de scandale. Mais ces jeux supposent un travail utile à l’âme, au bien publi
se toujours être la supérieure. Avec ces conditions il n’y a point de jeux et de spectacles qui ne soient licites. Mais sont
76 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
e modeste et de bien réglé. 7. On ne s’élève point si fort contre les jeux de hazard, qui ont été aussi défendus. Examinons
oivent pas seulement rejetter et fuir les Comédies, les Farces et les Jeux déshonnêtes : Mais ils doivent encore représenter
es, c’est le démon qui a fait un Art de ces Divertissements et de ces Jeux , pour attirer à lui les Soldats de Jésus-Christ,
il s’agit de se sauver.Ps. 32. v. 27. Le Théâtre, et tous les autres Jeux ne sont que vanité. SAINT AUGUSTIN, Chapitre 2.
délasser son esprit, et que la vertu d’Eutrapélie qu’il met dans les jeux , en est une approbation. Il triomphe merveilleuse
servir quelquefois : Aussi voyons-nous que le Philosophe applique aux jeux la vertu d’Eutrapélie,Ponit virtutem Eutrapeliæ c
seulement ceux qui ne s’écartent pas de l’honnêteté ; ainsi dans nos jeux même on doit toujours appercevoir quelque rayon d
t cette question, « S’il peut y avoir du péché dans la superfluité du jeu , voici comme il répond : Il est écrit, le ris ser
ue la Glose explique des pleurs éternels. Mais dans la superfluité du jeu , il y a un ris et une joie immodérée : Donc il y
au péché : Qu’ils représentent sans cesse combien les Spectacles, les Jeux et les autres Divertissements semblables, qui son
’attention à policer les plaisirs. Les parties de divertissement, les jeux et les Spectacles en ce temps-là étaient bien peu
uve mauvais qu’on ne traite pas la Comédie aussi favorablement que le jeu de hasard, contre lequel on ne voit point à prese
x qui ouvrent leur maison pour en faire des Académies scandaleuses de jeu , sans distinguer les personnes qui y vont : qui s
xcès ; qui sont cause qu’il y en a qui se ruinent en jouant plus gros jeu que leur bien ne peut souffrir ; que ces personne
ent, que si on ne parle si ordinairement contre ceux qui jouent à des jeux de hasard, c’est qu’il ne paraît pas à présent au
e de personnes qui s’expose à perdre tous leurs biens à ces sortes de jeux , comme il y en a qui exposent leur salut à la Com
constant. Il n’y a point de lieu destiné pour toujours à recevoir le jeu comme la Comédie, qui semble dresser Autel contre
ce des ténèbres, dont il se sert pour faire insulte à Dieu. Le mal du jeu de hasard est moins contagieux : on n’y voit poin
charmant, ni qui fasse envie de prendre part à leur plaisir. Enfin ce jeu n’a qu’une malice successive ; c’est-à-dire, qu’i
t pas toujours l’accuser de crime. On peut jouer si peu de chose à un jeu de hasard, et durant un temps si court, qu’il ser
excommunications lancées par les Canons contre ceux qui jouent à des jeux de hasard. Voila pourquoi il est à présent moins
présent moins d’usage dans l’Église de s’élever contre ces sortes de jeux , que contre la Comédie, qui est du nombre de ces
il y abandonne son âme : et au lieu qu’on voit souvent se retirer du jeu par prudence, ceux qui s’apperçoivent qu’ils sont
mmencent à en goûter le plaisir fatal. Ce n’est pas pour autoriser le jeu de hasard, que je parle de la sorte : À Dieu ne p
77 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
dales ; dans ces temps, où les Magistrats Chrétiens qui donnaient ces jeux ou y présidaient, et par vertu, et par intérêt, p
Ce n’était pas pour étudier de meilleures choses ; mais par amour du jeu , et pour entendre des fables, qui augmentant de p
e in spectacula. » Comme ce sont les grands Seigneurs qui donnent ces jeux au peuple, presque tous les parents souhaitent qu
mpassion. Mais quelle compassion peut-on avoir pour des fables et des jeux de théâtre ? L’Acteur invite à s’affliger, non pa
e concilie plus d’attention, à mesure qu’il afflige davantage. Si son jeu laisse le spectateur tranquille, on l’abandonne,
lheurs de l’empire, en particulier par la cessation ou la réforme des jeux du théâtre, dont les Dieux étaient fort irrités.
erat, prohiberet apponi. » Avec quel zèle eût-il totalement aboli ces jeux , si éclairé des lumières de la foi, il eût connu
rez ou le dissimulez, et qui murmurez contre votre libérateur que ces jeux scéniques, ces spectacles d’impureté, cette licen
la vérité lorsque dans le temps que vous vouliez les honorer par les jeux du théâtre, vous avez déclaré infâmes les Acteurs
78 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
moient alors que les fêtes où ils célébroient leurs triomphes par des jeux où le sang des hommes & des animaux étoit rép
die des Adelphes de Térence traduite de Ménandre, fut représentée aux Jeux funébres de L. Emilius Paulus, avec les flûtes Ly
l’Hécire furent jouées aux Fêtes Romaines, l’Andrienne fut donnée aux Jeux de la grande Déesse, la Déesse Cybele, l’an de la
Fulvie & Gabion chargés du soin des villes, des vivres & des jeux solemnels, par la troupe de L. Ambivius Turpio &a
rs avide d’amusemens, mais qui n’avoit plus qu’un foible souvenir des jeux du Cirque, & couroit avec empressement aux fa
de Mademoiselle, rue des quatre vents. Il y avoit encore la salle du jeu de paulme du bel air, rue de Vaugirard près le Lu
es de Comédiens François, ceux de l’hôtel de Bourgogne, & ceux du jeu de paulme de la Bouteille, rue Guénégaud. La sall
les déchargea de leurs divers engagemens, ils s’établirent en 1689 au jeu de paulme de l’étoile, rue des fossés S. Germain-
a postérité entendra parler d’une ville dans laquelle il n’y avoit ni jeux , ni cirques, ni places publiques ; où les hommes
hants, & dont toutes les parties accessoires sont supplées par le jeu de la pantomime. Les personnages ne doivent entre
s de la Cour & de la ville ; souvent il se faisoit une affaire du jeu de ses pieces. Au milieu de ses brillantes campag
Nation soudoyer ses armées avec le produit de ses fêtes & de ses jeux . L’établissement de ce spectacle national seroit
sons, d’accepter le droit de venir présider, comme les Empereurs, aux jeux qui se célébroient dans l’Amphithéâtre de la vill
tribution. » Les divertissemens de l’après-dîner étoient la pêche, le jeu , la chasse, les danseurs de corde, les plaisantai
les étoient extrêmement à charge à l’Etat. La Noblesse s’y ruinoit au jeu  ; le Monarque y épuisoit ses trésors. Chaque fois
79 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
penser à l’ennemi, qui était aux portes), et extrêmement attentifs au jeu d’une Actrice célèbre dont on était enchanté « al
e Philoctète, qui avait tué Pâris, ne fit que leur donner le goût des jeux , de la mollesse et de la volupté : « Vulnera sic
ez eux des brelansg, des tavernes, les amusa par la galanterie et les jeux de théâtre, et n’en eut plus rien à craindre : « 
e, etc. Le mot ludicras artes de Justin, constamment employé pour les jeux du théâtre, ne permet pas d’en douter. Au reste,
éâtre, ne permet pas d’en douter. Au reste, c’est la même chose ; les jeux voluptueux qui efféminent les hommes, ne sont que
des Comédiennes) ; que par leur chant, leur danse, leurs fêtes, leurs jeux , (les spectacles), elles excitent les passions et
ublicè oscularetur. » (Suet. in Calig.) g. [NDE] brelan = maison de jeu . h. [NDE] Peut-être un écho d’un usage vieilli :
80 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
ciers. Ils avaient fait saisir la portion qu’avait ce Comédien sur le Jeu de paume de l’Etoile, acheté par sa troupe, sur l
mmes, on crierait à la sévérité, on le refuserait. Il en est comme du jeu , les petites sommes qu’on y expose causent à la f
re et dans leurs maisons, leurs fêtes continuelles, leurs repas, leur jeu , leur débauche, pour juger de leurs immenses prof
s de Rome s’y ruinaient pour gagner la faveur du peuple, avide de ces jeux . Ils enchérissaient les uns sur les autres, et tâ
uelle ces injustes impositions sont défendues. Ce Prince rétablit les jeux gymniques du pugilat, de la course, des athlètes,
que les Acteurs entretiennent dans la débauche, ce qu’ils gagnent au jeu , ce qu’ils font consumer en parties de plaisir, d
 ? On va rarement seul à la comédie, rarement on en revient seul ; le jeu , les repas, les parties de plaisir la suivent, on
81 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
ateurs déjà condamnés par les Peres, n’a cessé de fulminer contre ces Jeux , pendant le tems immense qu’ils ont duré. J’ose r
r ce que l’on appelloit les Combats à outrage & à fer émoulu, ces Jeux , sans doute, n’auroient pas eu des effets ni des
énéral. Le terrible accident, arrivé à Henri II, qui mettoit tous les Jeux en horreur, & la révolte naissante de Luther,
e Romain, qu’il ne désiroit plus que deux choses : du Pain, & les Jeux du Cirque. Eh ! comment les mœurs monstrueuses, q
héâtres fussent bâtis plus superbement que les Temples, & que les Jeux du Cirque fussent plus brillans que les Cérémonie
que le rapport continuel des actions les plus indifférentes, comme le jeu de cartes, de dez, conduit à une spéculation que
ations des derniers tems de l’Empire de Rome. Au septieme Siecle, des jeux sacriléges des Iconoclastes. Quelques tems après,
s Iconoclastes. Quelques tems après, de l’établissement en France des jeux homicides des Tournois, qui ont duré jusqu’au sei
ne d’Or d’Apulée. 2. Briseurs d’images. 3. Le titre est, Traité des Jeux de Théâtre. La derniere Édition est de 1731. 4.
82 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
re mieux instruit, dit qu’on ignore celui qui en fut l’inventeur. Ces jeux ayant commencé dans les fêtes de Bacchus, leur af
oit à meilleur marché. Le Magistrat qui regloit tout le détail de ces Jeux s’appelloit Chorege, & tout paroissoit sacré
de ces Jeux s’appelloit Chorege, & tout paroissoit sacré dans ces Jeux , parce qu’ils se représentoient dans les Fêtes, &
en jouoit quatre, & souvent davantage. Un Poëte couronné dans ces Jeux , étoit au comble de la grandeur humaine : quel fu
e fête, on avoit admis une dispute entre les Poëtes Tragiques. Jamais Jeux ne furent plus célebres par la dignité de ceux qu
étonné des frais qu’on faisoit pour ces Représentations, dit que des Jeux n’étoient que des Jeux, & ne méritoient pas d
faisoit pour ces Représentations, dit que des Jeux n’étoient que des Jeux , & ne méritoient pas de pareilles dépenses. I
stérité Lacédémonienne : cependant il n’épargnoit rien pour orner les Jeux qu’on donnoit au Peuple, & il disoit que de c
s : on en élevoit à des Poëtes très-médiocres, aux Vainqueurs dans le Jeux Olimpiques, & à leurs chevaux. Alexandre qui
83 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
distrait les hommes d’objets desagréables ; au sein des Ris & des Jeux , ils se trouvent forcés d’oublier jusqu’à leurs c
u comiques, un plus grand degré d’utilité ; & que la présence, le jeu des femmes sera précisément, lors de la Réforme p
e que renferment ses Pièces, par les occupations dangereuses & le jeu ruineux qu’il fait éviter à tant de gens ; par ce
l est question) satisfont la vue par les décorations d’un Théâtre, le jeu des Acteurs, en même-tems que par le Drame ils pa
t attirés aux représentations dramatiques par le plaisir que donne le jeu de tel Acteur ou de telle Actrice ; cet attrait n
’y réveillent à chaque mot les mines provoquantes de l’Actrice, ou le jeu libre & sémillant de l’Acteur. 3. Je conviend
r qu’on va chercher au Spectacle, il peut légitimement compter sur le jeu des Acteurs & les grâces des Actrices ; suppo
de d’être un Citoyen utile, estimable, à ne fournir au Comédien qu’un jeu décent ; à ne rien mettre dans la bouche des Actr
nter de manière à nous corriger : au contraire, l’on peut dire que le jeu de l’Acteur n’est propre qu’à rendre charmant un
84 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
rler dès les premiers siécles du Christianisme. Tous ont condamné les jeux de théatre comme très-pernicieux & capables d
dit ce saint Docteur, quand vous donnez tant d’applaudissemens à ces jeux profanes, où le vice est dépeint avec tant de viv
irque où se représentoient tant d’obscénités. Voici ses paroles : Les jeux du théatre & tous les spectacles de turpitude
l’endroit où vous prétendez que ce saint Docteur est si favorable aux jeux & aux gens de théatre. C’est dans sa seconde
ils ne sont pas en état de péché par le seul endroit de ces sortes de jeux , pourvû qu’ils en usent avec modération, c’est-à-
ts Docteurs. Saint Thomas en ces endroits parle seulement de certains jeux de théatre, qui sont en quelque façon utiles &
. qu. 4. art. 2. quæst. 2. in corpore. pour éxemple des ces sortes de jeux les représentations de chasses, où l’on fait voir
rche de l’Eglise Grecque ne laissa pas que de crier encore contre ces jeux de théâtre, comme contre un scandale public, qu’i
raie conversion ; & cette conversion consistoit à renoncer à leur jeux comiques pour toujours. Le sixiéme Concile généra
aussi impie. Et que personne ne s’excuse, en disant : J’ai cessé les jeux du théatre. Dès qu’il les enseigne à d’autres, il
85 (1640) L'année chrétienne « Des Recreations, Jeux, et autres di- vertissemens, desquels l’ame Chre- stienne se peut servir durant la journée. Chapitre IX. » p. 851
Des Recreations, Jeux , et autres di-vertissemens, desquels l’ame Chre-s
c’est pourquoi, d’ordinaire, on prend alors quelque divertissement en Jeux , conversation, ou autres semblables récréations ;
86 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
. 7, Ep. 4, félicite son ami de n’être pas allé au théatre, & aux jeux de Pompée ; il se felicite lui même de n’avoir po
Aliquam capio voluptatem quia hìc voluptate non capior . Il y a là un jeu de mots difficile à rendre en François, mais un s
ient inutilement essayé bien des remedes, s’aviserent d’instituer des Jeux scéniques, jusqu’alors inconnus, pour appaiser le
e sages ? Peut-on voir sans indignation qu’on fasse l’apologie de ces jeux , de ces Actrices, de ces compagnies, qui font tou
mariage de passion, de la friponnerie d’un valet. Ce ne sont que des jeux dont on se mocque. Ces maux, il est vrai, ne sont
imé en deux volumes les ouvrages de Madame de Montegut, Maîtresse des Jeux Floraux à Toulouse, où elle avoit remporté plusie
Sombres vapeurs du Comité, Qu’un bon vent bien loin vous emporte. Des jeux quelle aimable affluence ! L’un rit ou chante, l’
lement réservée & sérieuse, elle évitoit le scandale, cachoit son jeu , savoit se taire, & n’arboroit pas avec éclat
le peignoit en cadence, & dansoit en peignant, ce qui rendoit son jeu très-brillant & si pittoresque, & fit sa
nos villages au lieu des danses tumultueuses, des exercices & des jeux fatigans des fêtes locales, on faisoit jouer des
oup à la dépravation de leurs mœurs. Les Mexiquains avoient les mêmes jeux que nous, variés à leur maniere comme tous les Sa
ant qu’amusant. Ce n’étoit à Mexico qu’une recréation & un simple jeu pour se divertir. Le Price regardoit comme au-des
ere, sentoit parfaitement la frivolité, l’indécence, le danger de ces jeux , dont il laissoit la liberté. Il n’ignoroit pas l
rince est bien aveugle, qui suit de tels guides. 2.° J’amuse par ces jeux un peuple inquiet, dont la fidélité m’est suspect
87 (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14
ple les plaisirs. J’irai sortant de table applaudir au Théâtre, A ces jeux défendus que Grandmont idolâtre, Juger à son débu
i représentant Les vertus des héros, leurs crimes, leur faiblesse, Au jeu le plus brillant joins l’âme et la noblesse, Lek
iens en manteau court prendre place au Mercure.  Et toi, qui dans ton jeu , des plus vives couleurs, Nuance, en t’amusant, l
’est réservé le frère ; Je connais la coquette ; elle aura craint tes jeux  ; Mais, crois moi, cet enfant le plus malin des D
t de gazon qui touche à la fougère, Tu suis un Prince aimable, et les jeux , et les ris, Tandis que chaque mois, pour cinq fo
88 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
nels qui, non contens des dangers qu’ils croyent appercevoir dans les Jeux les plus innocens, se créent exprès des monstres
res de famille, qui au milieu de leurs enfans, se mêlent à tous leurs jeux , les excitent & les instruisent avec autant d
s perdues, par des femmes soudoyées9 tout exprès, pour assister à ces Jeux Libertins, & y donner le ton, à cette foule d
nnot. Oui, Monsieur, & les Piéces de nos grands Maîtres, & le jeu de nos meilleurs Acteurs n’excitent à présent, po
les Spectateurs bénévoles, à celui de la nuit ; mais l’un n’est qu’un jeu en comparaison de l’autre. Aurai-je jamais assez
ir à leurs plaisirs, de payer le tribut que les Entrepreneurs, de ces Jeux on droit de prélever, & enfin, pour donner au
es deux jeunes gens que je viens de citer, assisté une seule fois aux jeux scéniques des Remparts ! Cette idée, aussi vraie
l’Etat, se sont coupé la gorge depuis l’établissement de ces maudits Jeux  ! Je conviens qu’il y a, aujourd’hui, quelque pol
mblait & allait dans le Bois se divertir par des danses & des jeux auxquels présidaient l’ordre, la décence & la
es supérieures, que je n’en cite ici ; doit-on pour cela souffrir les Jeux du Rempart ? non, sans doute, puisqu’il est avoué
Les intérêts des Pauvres souffriraient de la suppression de ces mêmes Jeux . On dit, en premier lieu, que j’outre les choses.
est portée à son comble dans ces lieux de prostitution, sur-tout aux Jeux nocturnes, que l’on y rencontre rarement un galan
farces, aux pantomimes plus ou moins indécentes de tel ou tel mauvais Jeu des Boulevards ? Comment-ose-t-on comparer, encor
t qu’on rencontre peu & rarement de gens titrés & décorés aux Jeux Scéniques des Remparts & des Foires : ils y s
ndement, quand bien même on parviendrait à démontrer la nécessité des Jeux Forains, pour ce même Peuple, il est faux de dire
ur deviner l’indécence que renferme telle allusion, telle pensée, tel jeu de mots orduriers ? Nous devons tenir pour certai
aient point. J’assure qu’il serait beaucoup moins dépravé : quand ces Jeux ciniques ne corrompraient que vingt Sujets par an
dont nous nous plaignons. Ce n’est que depuis la multiplicité de ces Jeux Forains, que nous voyons pulluler, à Paris, l’eng
équentés que dans le nôtre ? C’est encore Morus qui parle. Les cruels Jeux de hazard, les Farces ridicules & impertinent
Pantomimes obscénes se sont multipliés à un point effrayant. Mais ces Jeux ne fournissent-ils pas des expédiens aussi prompt
urs de la Nation entiere, que de laisser subsister plus long-tems ces Jeux si contraires aux sages mesures que le Roi prend
dans l’ombre. Si l’on découvre quelques escrocs, quelques filoux aux Jeux Scéniques du Boulevard, c’est payer trop cher cet
c’est bien là sa place ! & sifflerent, non pas l’Acteur, dont le jeu était convenable à son rôle, mais le mot Vertu, q
18. Récréations fort ennuyeuses, & de fait fort périlleuses d’un Jeu du Rempart. 19. Nom d’un Voltigeur, Personnage a
rieuse, & nous appelle à des occupations plus importantes que les Jeux & les Divertissemens. Ce n’est pas qu’on ne p
ès avoir satisfait à ses devoirs : il faut même prendre garde que nos jeux n’ayent rien d’emporté ni d’excessif, non plus qu
omme. Car si nous ne permettons pas aux Enfans mêmes toutes sortes de jeux , mais seulement ceux qui peuvent s’accorder avec
89 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [F] »
[F] Jeu découvert. Sur les Théâtres de Rome & d’Athèn
cteurs parurent sur la Scène dans leurs proportions naturelles ; leur jeu fut simple ; faute d’art & de moyens, ils nou
90 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
s plus spécialement que les autres Théologiens, l’a regardée comme un jeu permis, supposé néanmoins certaines conditions qu
s prétendez justifier, et que quand Saint Thomas l’a mise au rang des jeux permis, il l’a fait non seulement sous les condit
xion, vous verrez que ce qui est dit de Caton, s’était passé dans les jeux dédiés à la Déesse Flore, ou comme d’autres veule
es jeux dédiés à la Déesse Flore, ou comme d’autres veulent, dans les jeux que le peuple Romain faisait pour célébrer la mém
sur la terre pour en connaître la vanité ; après lui avoir parlé des jeux de Luttes, des Combats de Gladiateurs, dans lesqu
d détail de ce qui s’y passait. Or après avoir parlé des Fêtes et des jeux consacrés à l’idolâtrie, et avoir rapporté ce qu’
J’avoue que Saint Thomas dans sa 2.2. q. 168. a. 2. et 3, traite des Jeux , et qu’à cette occasion il dit tout ce que vous e
sous lesquelles il permet le relâchement de l’esprit par le moyen du Jeu , et les précautions qu’il veut que l’on prenne en
donnant. La première condition que Saint Thomas exige pour rendre le Jeu permis, et sous le nom du Jeu la Comédie, est que
n que Saint Thomas exige pour rendre le Jeu permis, et sous le nom du Jeu la Comédie, est que la fin du Jeu ou de la Comédi
re le Jeu permis, et sous le nom du Jeu la Comédie, est que la fin du Jeu ou de la Comédie soit le divertissement ou le rel
nde condition que Saint Thomas exige pour rendre le divertissement du Jeu et de la Comédie permis, est qu’on ne donne point
tis. 15 » Voilà les conditions sous lesquelles Saint Thomas permet le Jeu et la Comédie ; vous en avez examiné quelques-une
e ce que vous dites, j’ajoute même que la Comédie considérée comme un Jeu , revêtue de toutes les conditions que Saint Thoma
aragraphe, vous auriez vu que Saint Antonin distingue trois sortes de Jeux . Le premier que l’on doit aimer, est, dit-il, cel
is solatiosis ob recreationem sui et aliorum. 20 » Enfin le troisième Jeu que l’on doit éviter, est celui que le Démon sugg
est ludus ubi fiunt turpes repraesentationes, ut mimorum. » C’est ce Jeu dont il fallait parler et dont vous n’avez rien d
e ce que ce Saint ne dit que de la conversation, en parlant du second Jeu que l’on doit tolérer ? Comment avez-vous pu prét
tion que Saint Thomas exige, est que l’on prenne le divertissement du Jeu ou de la Comédie, pour le soulagement et délassem
la seconde condition que Saint Thomas exige pour rendre la Comédie un Jeu et un plaisir permis ; mais je ne suis attaché à
e. La quatrième précaution est, que dans le plaisir que l’on prend au Jeu ou à la Comédie, on ne dissipe pas entièrement l’
la souhaiter. Cependant sans cela, quoique le Pape assiste à Rome aux Jeux de Collège, comme vous dites page 28, quoique tou
e 26, et lui faites dire, que « l’Ecriture sainte ne condamne pas les Jeux , les Danses, et les Spectacles ; mais au contrair
s le 6e Livre de la Providence de Dieu, vous verrez qu’il y parle des Jeux publics que les Chrétiens faisaient eux-mêmes pou
oires qu’ils avaient remportées sur leurs ennemis ; qu’il y parle des Jeux qui n’étaient faits que pour exciter la joie. Cep
n’étaient faits que pour exciter la joie. Cependant c’est contre ces Jeux et ces Spectacles qu’il déclame, et non point con
’est pas plus forte et plus expresse que celle qui regarde les autres Jeux  ; je ne m’arrête qu’à celui dont on se sert actue
ontrent donc la différence qu’ils mettent entre la défense des autres Jeux et des Comédies : Car pour les Rituels et les Can
Pères, vous trouverez vous-même de la différence entre la défense des Jeux de la Comédie, soit à cause de l’excommunication
différence, et que le péché et le scandale serait égal [sic] dans les Jeux immodérés et excessifs, et dans les Comédies désh
la défense en sera égale. C'est ce que l’on peut dire en général des Jeux défendus, dans lesquels on doit toujours considér
sixième précaution dont Saint Thomas veut que l’on se serve dans les Jeux , consiste à prendre garde aux circonstances du te
e s’est pas même avisé d’y penser, quoiqu’on y ait fait autrefois des Jeux saints qui ont été dans la suite défendus pour de
l vous fait voir qu’on a toujours mis une grande différence entre ces Jeux et vos Comédies ; et que vous devez en mettre enc
vos Comédies ; et que vous devez en mettre encore entre elles, et les Jeux des Collèges qui se font pour exercer les Ecolier
indifféremment en France. On pourra sans doute assister de même à vos Jeux Comiques, si vous pouvez une fois bien persuader
91 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
s à dessein dans les pieces les plus sérieuses, par-tout académies de jeux de hasard, sous le nom de Ridotti, où l’on trouve
ous le nom de Ridotti, où l’on trouve cinquante ou soixante tables de jeu dispersés dans dix ou douze chambres, & plusi
ortoient pour devise, mii amors son reales, mes amours sont royales : jeu de mots qui peut signifier, j’aime l’argent, comm
oute, ce qu’on contrefait avec plaisir ? On ne prononce pas, même par jeu , les vilains discours, les mots sales du peuple ;
re avec une conduite honteuse, scellérate, méprisable. Mais c’est par jeu , dit-on. Quel jeu ! le crime peut-il amuser ? Die
te honteuse, scellérate, méprisable. Mais c’est par jeu, dit-on. Quel jeu  ! le crime peut-il amuser ? Dieu le voit-il impun
jeu ! le crime peut-il amuser ? Dieu le voit-il impunément, même par jeu  ? oseroit-on mettre sur la scène un Ravaillac, un
e, qu’il rioit & pleuroit par moitié. Il faut être bien maître du jeu des muscles pour donner à ses traits, à ses yeux,
e lui, en face & près du théatre, qui pussent appercevoir tout ce jeu . Les gestes, les mouvemens des pantomimes sont pl
jeu. Les gestes, les mouvemens des pantomimes sont plus grossiers. Ce jeu même eût été inutile ; les grands masques qui cou
92 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
es femmes, ni sur les filles ; qu’il faut s’y attendre, s’en faire un jeu , & n’avoir pas l’inutile foiblesse de s’en em
L’autre, pour se purger de sa magnificence, Dit qu’elle gagne au jeu l’argent qu’elle dépense, Et le mari bénêt, san
jeu l’argent qu’elle dépense, Et le mari bénêt, sans songer à quel jeu , Pour les gains qu’elle fait rend ses graces à
toient les apologies de l’adultère, & le faisoient passer pour un jeu dont il ne faut pas s’embarrasser, dont on doit m
riser leur autorité, & faire des mariages malgré eux ; faisons un jeu de l’adultère, ce n’est pas un crime, c’est un pa
mpu (& toutes en sont remplies) ; je ne me suis jamais livrée aux jeux & aux divertissemens (elles ne font autre cho
mauvais discours des domestiques, des parties de plaisir, le bal, le jeu , la comédie ; mais par la religion, l’aumône, la
aisir, le jour au lit ou à la toilette, faire grand’chère, jouer gros jeu , toûjours belle compagnie & quelque amant, po
on plus copiste que celle des dramatiques. Les mêmes bons mots, mêmes jeux de théatre, mêmes idées, sentences, morale, intri
93 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XII. De l’autorité des Pères.  » pp. 49-51
sentir pas, que leurs raisons portent plus loin. Ils blâment dans les jeux et dans les théâtres l’inutilité, la prodigieuse
essions, livre III, chapitre 2]. n’a pas déploré dans les comédies ce jeu des passions et l’expression contagieuse de nos m
94 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XV. La tragédie ancienne, quoique plus grave que la nôtre, condamnée par les principes de ce philosophe.  » pp. 61-63
t ôtait à la comédie tout ce qui en fait le plaisir, c’est-à-dire, le jeu des passions. On rejette en partie sur les libert
en théâtre les invectives des Pères contre les représentations et les jeux scéniques. On se trompe si on veut parler de la t
95 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229
Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. Après
elle ; dans les Gladiateurs le cruel art de tuer les hommes, dans les Jeux Scéniques une prodigieuse turpitude ? car les Mim
les impudences horribles de la Scène, il dit qu'il entend parler des Jeux du Cirque et du Théâtre, et dans la suite il expl
96 (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65
’un mot de Cicéron, qui dit, qu’il n’est pas honnête d’exercer par un jeu d’esprit sa Philosophie et sa Rhétorique contre l
ons que nous voulons établir dans une âme dévote. J’en dis de même du jeu , fureur qui agite les hommes comme une espèce de
te soient ce que sont aux gens du monde, leurs vaines courses, leurs jeux , et leurs conversations emportées, et si tu prend
97 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62
t, le transporte dans toutes les situations, lui indique le plus beau jeu qui ait pu naître de tous ses refforts. La préfér
; que l’autre joue en public, les finesses dont l’un assaisonnera son jeu , ne seront point à l’autre, qui les a senties &am
oit en état de suivre de plan que l’Auteur a tracé ; qu’il mesure son jeu au dégré de chaleur qui anime les personnages ; q
ubliant entièrement soi-même ; qu’en ne mettant rien du sien dans son jeu  ; qu’en ne montrant dans tous ses mouvemens qu’un
98 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
la danse ? Le Fils de Dieu s’est assez ouvertement declaré contre les jeux , & les danses dans le Miracle, dont il est pa
e fidele témoin, lorsqu’il y va de nôtre salut : … ceux qui aiment le jeux , le bal, la comedie, les spectacles, & qui su
librement, & sans inquietude. On a beau leur dire, qu’il y a des jeux defendus, des spectacles, & des assemblées ;
des spectacles, & des assemblées ; ils s’en moquent, ferment les jeux , & se bouchent les oreilles pour ne point voi
99 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
n a promulgué une loi qui défend aux Entrepreneurs du spectacle, bal, jeu , &c. de s’établir ailleurs que dans le palais
on l’établit dans le temps le plus misérable de la République où les jeux du théatre sont les plus indécens & les plus
onde ? La scène est partout ; elle est à l’Église, à la promenade, au jeu , dans les compagnies, dans les loges où l’on va v
illes, se faisoit suivre des Dames de la Cour, avoit dans son camp le jeu , le bal, la comédie, comme les Princes Asiatiques
verra toute l’Europe venir rendre hommage à la mémoire de Condé, aux jeux de Thalie, aux gràces des Actrices ; & tous l
ncesses leurs femmes n’en passoient pas moins leur temps en comédies, jeux , bals, ballets, chansons & conversations gala
it deux excellentes troupes de Comédiens François & Italiens ; le jeu , la bonne chère, les bals, les ballets, &c lu
abrication & la vente exclusive des cartes à jouer, soit dans les jeux publics, soit dans les maisons particulières . En
is les cartes sont timbrées, & il y a un droit à payer sur chaque jeu avant de pouvoir s’en servir ; ce qui donne le mê
craint point de suppression. 3.° Dans le droit de donner à jouer aux jeux de hasard. Ces jeux sont défendus en France, l’É
ession. 3.° Dans le droit de donner à jouer aux jeux de hasard. Ces jeux sont défendus en France, l’État n’en tire aucun p
s modernes les afferment, & en tirent un profit considérable. Les jeux de hasard par-tout défendus & si pernicieux à
propre à corrompre les mœurs qu’à donner un moment de plaisir par les jeux . Ce désordre mérité au comble dans les deux Royau
100 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
ateurs, qui jugent à même tems de la composition de la piéce & du jeu des Comédiens. Mais les Poëtes ont à paroître dev
ide est très-équivoque ; tout impose sur le théatre. L’Acteur par son jeu bon ou mauvais contribue autant que l’Auteur au s
ui sort de sa bouche ; un écrivain médiocre espére de trouver dans le jeu des acteurs, de quoi couvrir ses défauts, & r
te, ils en ont beaucoup, & continuellement à table, ou au lit, au jeu , à la toilette, à l’intrigue. Quel loisir leur re
sité. L’acteur fait la fortune de la piéce. Il donne aux vers par son jeu , la plus grande énergie. Tout cela peut être quel
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