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1 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
Chapitre III. De la Musique Française & Italienne . C e que j’entreprends est rempli de difficul
sont sujets à se tromper. Que nous avons une Musique ainsi que les Italiens . Chaque Peuple de l’Univers a une Musique qui
du Français tout-à-la-fois raisonnable & frivole. La musique des Italiens les représente tels qu’ils sont toujours ; elle e
millante ainsi que leurs manières. Examinez d’un œil de Philosophe un Italien & la musique qu’on chérit dans sa Patrie ; vo
composer d’éxcellente musique, cesserait-on de même de tant chérir l’ Italienne . Qu’a donc notre Langue de si dur, de si barbare 
ter d’obtenir le second. Je donne le pas pour un instant à la musique Italienne  ; faudra-t-il le céder encore à la musique de que
ntenant s’il nous serait possible de nous élever un peu au-dessus des Italiens , ou de marcher au moins de pair avec eux. Que
s de pair avec eux. Que notre Langue l’emporte même sur la Langue Italienne . Je ne sais pourquoi l’on a prétendu que leur
e ordre, & avec autant de clarté qu’on les conçoit. La langue des Italiens offre toujours à l’oreille les mêmes terminaisons
quent de faire arriver trop souvent les mêmes sons. On dirait que les Italiens ne sentent pas le mauvais éffet qui en résulte, o
systême hazardé. Notre Langue n’est point si rimée que la Langue Italienne . Balancera-t-on encore à croire notre Langue
ni, & forment une harmonie délicieuse. Il est clair que la langue Italienne ne saurait nous en offrir autant. Je n’éxamine pa
éable, que nous pouvons porter pour le moins aussi loin que celle des Italiens . Je n’ôse affirmer que nous jouissions déjà de no
un peuple de l’Europe ; nous avons encore une autre supériorité ; les Italiens même ne sauraient se flatter de composer si bien
tés dont on ne l’aurait jamais cru susceptible ? Il me paraît que les Italiens mêmes rendent plus de justice aux talens de Ramea
nt elle est susceptible ; ses Drames sont aussi lyriques que ceux des Italiens . Observations sur Lully. Il me serait fac
’ait travaillé que sur des paroles Françaises. Il est singulier qu’un Italien ait mis avec beaucoup de succès plusieurs de nos
e d’aucune harmonie ; ils veulent encore qu’il n’y ait que la musique Italienne de passable, sans considérer que c’est directemen
ique Italienne de passable, sans considérer que c’est directement des Italiens qu’ils tirent la leur. Quand il serait vrai que L
serait vrai que Lully ne porta chez nous que l’enfance de la musique Italienne , & que cette musique n’est plus absolument en
erçoit autant de grâces & de légèreté qu’en réunit la musique des Italiens . On peut comparer notre chant gracieux, enjoué, a
ong-tems que notre Langue est aussi mélodieuse, aussi chantante que l’ Italienne , puisqu’on n’a fait aucun changement à l’éxcellen
der à l’évidence. Que nous ne sommes pas les humbles Copistes des Italiens . On m’objectera, sans doute, que j’ai grand t
ier à la merveille, puisque nous ne fesons que copier aujourd’hui les Italiens dans le nouveau genre de musique que nous adopton
gers ? Il est vrai que nous avons d’abord fidèlement imité la musique Italienne  ; y joignant ensuite des qualités particulières à
si vrai que nous pouvons composer de la musique purement dans le goût Italien , sitôt que nous voulons nous y appliquer, qu’un F
dont les talens sont très-connus, vient de mettre en musique un Opéra Italien , représenté à Londres avec le plus grand succès.
nant de marquer en quoi notre musique en général diffère de celle des Italiens  ; c’est-à-dire que je veux éssayer de les faire c
s un des moins curieux de mon Livre. On a toujours cru que la musique Italienne & la nouvelle musique Française étaient telle
uer une définition claire & précise de la musique Française & Italienne . Caractère primitif du chant Français. Il
e beaucoup de la Nature : elle adopte le genre Diatonique ; celle des Italiens suit le Chromatique. Le prémier de ces deux genre
t d’avoir pu les entendre un instant. Ce qui caractérise le chant Italien . Les Compositeurs d’Italie répètent vingt foi
gradation n’adoucit un pareil écart. En un mot, le chant dans le goût Italien ressemble plutôt à des cris qu’aux accens naturel
oici encore une différence sensible de notre musique d’avec celle des Italiens . Les Compositeurs d’Italie ne s’attachent jamais
s d’un chant que les paroles qui l’accompagnent. Le goût du chant Italien est presque mêlé avec le nôtre. On est parven
péra-Bouffon actuel est dans ce dernier genre ; on y découvre le goût Italien & le goût Français ; il n’est pas difficile d
puisque nous avons joint le goût savant & ingénieux de la musique Italienne au goût naturel & simple de la musique França
concert, ou bien au nouveau Spectacle, telle Ariette est dans le goût Italien  ; celle-ci est dans le genre Français. Afin de se
le est très-chantante, on la retient sans s’en appercevoir. Celle des Italiens est remplie de variations pénibles ; elle sautill
riette, Je suis un pauvre misérable, est composée selon les principes Italiens  : le fond de l’air du premier morceau ne se perd
e leur musique. On verra que le Maréchal est entièrement dans le goût Italien  ; on verra qu’Isabelle & Gertrude, est presqu
& chantans. On s’appercevra d’une chose singulière, qui est qu’un Italien préfère le genre de notre musique à celui de sa P
principes de la musique Française, que selon les règles de la musique Italienne . Cet homme estimable nous rend une justice que no
montrer. La musique du Devin de Village n’est aucunement dans le goût Italien  : sans y faire une trop longue attention, l’on s’
actions démentent quelquefois leurs discours. Différence du chant Italien d’avec le chant Français, selon J. J. Rousseau ;
uteur. Voici comme le fameux Citoyen de Genève définit la mélodie Italienne & la nôtre. « Dans le Mode Italien, dit-il, l
de Genève définit la mélodie Italienne & la nôtre. « Dans le Mode Italien , dit-il, la justesse & la fléxibilité de la v
e, dit-il, dans son nouvel Ouvrage, aurait beaucoup plus besoin que l’ Italienne d’une Mesure bien marquée, car elle ne porte poin
c’est ici une des différences spécifiques de la musique Française à l’ Italienne . En Italie la Mesure est l’âme de la musique ; c’
trop fréquens & déplacés en étouffent l’èxpression, & que les Italiens ne caractérisent point assez leurs Ouvrages ? Ils
’en est un grand dans les Pièces de musique de ne pouvoir finir : les Italiens tombent dans ce défaut plus que les Français. On
i démontre si bien la vérité de mon sistême. Preuves que le chant Italien n’est point si naturel que le nouveau chant Franç
e pars d’un faux principe. Il est vrai que les amateurs de la musique Italienne peuvent citer des morceaux qui feraient croire ma
amp; qu’elle change de modulations au bout de quelques mesures. L’air Italien est souvent coupé dans sa marche ; il quitte tout
rs, il ne me serait pas difficile de prouver qu’un morceau de musique Italien dont le mode est simple & chantant, n’est qu’
chère Annette n’arrive pas , & qui est parodiée de la Jardinière Italienne . Il est aisé de s’appercevoir que le fond de l’ai
n autre morceau de chant, tant la marche & la mesure varient. Les Italiens contredisent cette règle èssentielle de la musiqu
la différence qu’il peut y avoir entre notre Harmonie & celle des Italiens . J’avouerai qu’elle n’est point aussi sensible qu
êle quelques nuances qui nous éloignent un peu de la manière dont les Italiens font accorder ensemble plusieurs instrumens. On p
uant toutefois il ne s’agit que de Symphonie. Disons à la louange des Italiens , que leurs accompagnemens ne couvrent pas les voi
tre du nouveau Spectacle, d’un Théâtre où l’on s’éfforce d’imiter les Italiens , nous donne lieu de lui reprocher aussi ses Accom
chef respectable de toute l’Eglise ; & que d’ailleurs la musique Italienne devait l’emporter sur toutes les autres, parce qu
2 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42
squ’en 1600, avec tout le luxe typographique, un catalogue des pieces italiennes qui ont paru dans ce siécle, & un poëme de sa
a façon ; ce théatre n’est pas ce qu’on entend à Paris par le théatre Italien , dont on vient de donner l’histoire en 7 vol. ave
i y ont été répresentées depuis son rétablissement en 1716. La Troupe italienne appellée en divers tems par Catherine de Medicis,
it, à quelque piece reguliere près, la partie essentielle de la scéne italienne . Elle n’a que des farces, des avantures de guingu
olombine, &c. jouent tous les roles, en sorte que tout le théatre Italien n’est proprement qu’une farce sasiée, ressasiée,
s’en convaincre par le Théatre de Gherardi, & le nouveau théatre italien . En Italie on joüe des pieces sérieuses & des
valet balourd, qui fait rire par ses bêtises. La fécondité du théatre Italien seroit étonnante si les drames étoient des piéces
pour faire rire le parterre. Tel a été dans tous les tems le théatre Italien , en Italie & en France : qui peut entendre sa
ce : qui peut entendre sans rougir, les cinq théatres de Venise ? Les Italiens furent chassés par Louis XIV à cause de leur lice
ices, de la musique, de la danse ? Que sont en particulier ces farces Italiennes  ? Qu’est-ce qu’Arlequin dans la Lune ; Arlequin R
ient, & même en jouoient impromptu, qui valoient bien les canevas Italiens . Il y a sans doute dans ce metier, comme dans tou
suffrages. Le Mercure, Août 1770, fait fort peu de cas de la comédie Italienne , de la Bague enchantée du fameux Goldoni, que les
a comédie Italienne, de la Bague enchantée du fameux Goldoni, que les Italiens estiment beaucoup ; il paroit par le détail qu’on
ise qui a écrit ce programme. Quoiqu’on donne l’ancienneté au théatre Italien , on donne la supériorité au théatre François. On
; on ne reçoit d’autorité légitime, que celle de Boileau, comme si un Italien n’avoit pas l’usage de la poëtique de Vida, Itali
leau, comme si un Italien n’avoit pas l’usage de la poëtique de Vida, Italien , qui vaut, en son genre, celle de Boileau ; &
n’en convient pas, & dans le détail de ce nombre infini de pieces italiennes , qu’il a fait dans son histoire du théatre Italie
nfini de pieces italiennes, qu’il a fait dans son histoire du théatre Italien , il est bien éloigné de n’en pas trouver beaucoup
de l’opéra, ni du doucereux Quinault. Le Génie tutélaire de la scéne italienne dédaigne-t il donc le théatre lirique, qu’on ne p
au dela des monts, dont il est venu en France sous les auspices d’un Cardinal Italien  ? Le sévere Sénat juge des pieces, croit-il ce po
Maître, à qui il devoit toute sa fortune. Le Cardinal Mazarini, autre Italien , à qui pour avoir donné quelqu’opera à Louis XIV.
né quelqu’opera à Louis XIV. & fait venir en France des Comédiens Italiens , on ne prodiguera jamais ce titre que le théatre
& mourut dans la misére. Riccoboni dans son catalogue de comédies Italiennes dit, que la Ditia est prise du Casina de Plaute ;
est toute de l’invention de Machiavel. C’est une des bonnes comédies Italiennes  ; mais non la meilleure. Roccoboni en cite bien d
nous apprend, qu’avant lui il y en avoit eu plusieurs écrites en vers Italiens , & même en vers latins. Le catalogue de Lalla
e 14. & 15. siécles, sont traitées de farces par quelque Ecrivain Italien . Je ne sçai pourquoi. Il en parle encore p. 142.
t inutile, & ne sauve pas l’indécence. Ne quittons pas le théatre Italien , sans parler d’un phénomene qui y parut à la fin
Reine, & à la Cour. Rien là de surprenant, Marie de Medicis étoit Italienne , Henri IV. étoit galant, & les Seigneurs sont
. Isabelle savoit plusieurs langues, & faisoit sort bien des vers Italiens & Français. Elle en fit pour leurs Majestés,
en pleuvoir sur le Parnasse, on y trouve encore une pastorale en vers Italiens intitulée Mirtilla, que son éditeur assure très-b
lie de Barreti. Ces voyages étoient écrits d’abord en Anglois, par un Italien qui possédait parfaitement cette langue, & a
ois, sont une justification de la Réligion, des usages, des mœurs des Italiens , contre les calomnier des Auteurs Anglois, dont i
u par humeur, ou par ignorance. Il traite en particulier des théatres Italiens , le seul objet qui nous occupe. Il en fait l’hist
, danse, musique. Cet ouvrage doit être joint à l’histoire du théatre Italien de France, donné depuis peu, & à celle de Ric
& à celle de Riccoboni, bien plus ancienne : on verra le théatre Italien très-Francisé, en s’établissant à Paris, il ne di
différe guere du théatre François. Les noms des acteurs presque tous Italiens  ; plus de liberté dans la composition, plus de ta
ie, pour les Médicis. C’est delà qu’elle vint en France ; deux Reines Italiennes , & un Ministre Italien ont fait passer les al
là qu’elle vint en France ; deux Reines Italiennes, & un Ministre Italien ont fait passer les alpes aux troupes Italiennes.
nnes, & un Ministre Italien ont fait passer les alpes aux troupes Italiennes . Catherine & Marie de Médicis & Mazarin o
ons hors du Royaume, & s’y est enfin établi à demeure : aussi les Italiens sont les meilleurs pantomimes, les meilleurs dans
i bien réussi : tâlent au reste d’un fort petit prix. Les personnages Italiens qui reviennent à toutes les comédies, représenten
es faites, & une source intarissable de farces ; c’est à quoi les Italiens ont réussi à merveille, & je m’étonne qu’on n
e signifient rien, & ne présentent aucun caractère. Les comédiens Italiens jouent ordinairement masqués, ils rendent mieux p
c’étoient des vraies farces, dont le goût s’est conservé. Les farces Italiennes ne sont que des Attellanes, cette origine est trè
ne indécence & une profanation. Pour réussir constamment chez les Italiens , il faut un esprit supérieur, outre les tâlents n
ue voulant conserver l’air de licencé & de tabarinage, propre aux Italiens , ils se licentient ; il y a très peu de bonnes pi
qui se souvient des noms de deux cents auteurs qui ont écrit pour les Italiens , il n’y a guere qu’Apostolo-Zeno & l’Abbé Met
mœurs. Pour les opéras comiques, le théatre de la foire, branche des Italiens , c’est un amas d’obscénités, en France comme en I
u receveur est bien remplie. Apostole Zeno rendit service au théatre Italien , non du côté des mœurs, il le laissa comme il l’a
l’avoit trouvé ; mais dans la partie litteraire, il reforma la scéne Italienne , comme Corneille avoit réformé le théatre Françoi
a selon l’usage. Tels sont en France les deux théatres François & Italien dont chacun a son domaine à part, ou plûtôt sur l
ui la suit : depuis que les tragédies Françaises ont été traduites en Italien , le goût s’est répandu, leurs poëtes ont admiré s
vrai que son langage n’est point pur, il mêle aisement les dialectes Italiens , le Venitien, le Toscan, le Napolitan. Le langage
pe, & dont il a conservé le jargon avec sa maîtresse gascone. Les Italiens , comme les Suedois, qui dans les Etats du Royaume
admettent encore l’ordre des paysans, aussi-bien que le Clergé ; les Italiens , dis-je, reçoivent dans les Etats dramatiques les
litterateur, qui a fondé des Accadémies, établi un Journal litteraire Italien , comme l’Abbé de Fontaines, & la poussé jusqu
sions de Metastasio. C’est à cette poësie si chantante que la musique Italienne est rédevable de sa beauté & de sa prééminanc
3 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
ect. Notre Langue ne s’étant formée que fort tard, nous accordons aux Italiens qu’ils ont eu une Poësie noble & digne de viv
s’il est vrai, comme le soutiennent quelques personnes, que la Farce Italienne , Spectacle très-ancien & très-constant en Ita
e appellée Comédie. Par la même raison un homme qui traduisit en Vers Italiens , les Epîtres d’Ovide, intitula sa Traduction, Com
ssion, & n’étoit homme qui le vît, à qui le cœur ne apiteast. Les Italiens eurent de pareils Représentations. Une de leurs a
de ces Piéces, Espérance, Contrition, Chasteté, Regnabo, Regnavi. Les Italiens avoient quitté avant nous les représentations pie
Empereur, & des Cardinaux : ces deux Piéces sont comptées par les Italiens , comme leurs deux premieres Piéces réguliéres. Ce
rec & Romain, Græcanis & Romuleis lusibus. Il le croyoit. Les Italiens mettent en 1520 leur premiere Tragédie, la Sophon
tre, qui épouse la Grace justifiante. L’Œdippe de Sophocle traduit en Italien , fut représenté en 1585 sur le Théâtre Olympique,
eprésentation, depuis celle de l’Œdippe. Les Espagnols disputent aux Italiens la gloire d’avoir fait connoître les premiers la
l’ordre, le stile, & les sentimens. Les Espagnols, ainsi que les Italiens , vantent beaucoup leurs premieres Piéces. Celles
que les Italiens, vantent beaucoup leurs premieres Piéces. Celles des Italiens sont toutes merveilleuses au jugement de Crescemb
x soutenue de deux Anges. On voit même aujourd’hui près de la Comédie Italienne cette Pierre, qui quoique grossiérement travaillé
lui pouvoient porter ces Spectacles entiérement en Musique, dont les Italiens nous communiquerent la passion. Ils communiqueren
paroître de l’Italie, Tragédie & Comédie, fit perdre à la Musique Italienne son ancienne gravité. Par ces Ouvrages la Musique
celle-ci que des singularités & des difficultés. Voilà ce que des Italiens éclairés ont pensé de cette Musique qui a corromp
Piéces furent mieux reçues par d’autres Peuples : traduites chez les Italiens , elles parurent sur leurs Théâtres, & y firen
4 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
no de l’Académie Royale de Madrid, auteur de la Virginie. Ce sont les Italiens qui ont le plus fait éclatter leur mépris pour no
’en apperçoive pas toujours. C’est ainsi qu’a parlé de nos Poëtes un Italien habile, qui les connoissoit, parce qu’il avoit fa
ation. Les Etrangers en parlent souvent sans les connoître, & les Italiens sont communément plus disposés que les autres, à
everons sans fierté. Ne croyons pas non plus que toutes les Tragédies Italiennes ayent paru à tout Italien, comme à Crescembeni, a
ns pas non plus que toutes les Tragédies Italiennes ayent paru à tout Italien , comme à Crescembeni, autant de merveilles, puisq
ion, lorsque dans son Histoire des Théâtres, il dit : Tout ce que les Italiens ont fait de mieux en 250 ans en fait d’Ouvrages D
& parmi le grand nombre de Tragédies Françoises, qui traduites en Italien ont été si bien reçues en Italie, il y en a beauc
herent le merveilleux du style dans le brillant des pensées. Un Poëte Italien disoit en voyant sa Maîtresse couchée sous un arb
est opposé au langage des habitans de la campagne. Ce stile dont les Italiens ont prétendu s’être corrigés, se retrouve dans to
celle de la Tragédie. Si l’on en croit Gravina & Crescembeni, les Italiens ne connoissent dans ce Genre de rivaux que les Gr
nd a pensé bien différemment quand il écrivoit sur les Spectacles des Italiens , à l’égard de leurs Tragédies elles ne valent pas
nnes anciennes & modernes. Riccoboni dans son Histoire du Théâtre Italien , nous raconte qu’ayant voulu représenter à Venise
r nous faire entendre qu’il représenta avec succès quelques Tragédies Italiennes , & que la Mérope de M. Maffei fut reçue avec
re François, n’a point pensé tout ce que dans son Histoire du Théâtre Italien il a écrit de favorable à la Poësie Dramatique de
n de sa durée à des Piéces transportées de la France, ou à des Chants Italiens  ; osez vous-mêmes penser : & pour affermir vo
5 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66
-il pas fallu ? Il a presque eu besoin d’un miracle. Les Comédies Italiennes nous en ont donné l’idée. Nous sommes redevab
s Italiennes nous en ont donné l’idée. Nous sommes redevables aux Italiens d’un genre d’amusement aussi précieux : ils ont,
à chanter de petits Vers galans. Il est donc naturel de regarder les Italiens comme les inventeurs de l’Opéra-Bouffon, puisqu’i
e l’assemblage de plusieurs couplets ou vaudevilles. L’ancien Théâtre Italien est soupçonné, avec assez de vraisemblance, de no
tournure bouffonne. Il s’enhardit peu-à-peu en parodiant les Ariettes Italiennes les plus célèbres, c’est-à-dire en fesant plier d
Français prirent du goût pour l’Ariette Italienne. Les Chanteurs Italiens qui charmèrent tout Paris en 1748. ont beaucoup c
coup contribué à l’amour éxcessif que nous ressentons pour la Musique Italienne . les Intermèdes qu’ils représentèrent, tout mauva
voulut tâcher de se consoler de leur départ. La mémoire de ces trois Italiens sera toujours fameuse en France. L’Opéra-Sérieux
pourtant pas conclure, malgré l’expérience & le bon sens que les Italiens ayent connus l’Opéra-Bouffon avant nous. Ils ont
ois Gentil-homme & du Malade imaginaire. Enfin, loin de céder aux Italiens la découverte de l’Opéra-Bouffon, nous soutenons
6 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. » pp. 287-291
pitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne . C e Chapitre est presque la conclusion de ce
quer clairement. Que notre Musique doit être préférée à la Musique Italienne . La meilleure musique, celle qui doit nous ch
er librement mon avis. La musique Française vaut beaucoup mieux que l’ Italienne , parce qu’elle est plus simple & plus chantan
u prix d’elle, que des jeux d’enfans. Ne suffit-il pas que la musique Italienne bannisse le naturel & ce beau simple qui fait
ms les plus grands succès, autant que sa ressemblance avec la mélodie Italienne . Je crois découvrir une nouvelle raison des succè
7 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
oux au chevet de son lit, lui fait les plus grands éloges de ses vers Italiens , qu’il n’avait jamais vus, et qu’il n’aurait pas
ements que la plus héroïque vertu ne saurait étouffer. » Dès 1581 un Italien , nommé Balthazarini, qui prit le nom de Beaujoyeu
er, Torrelli pour les machines, et une troupe d’Acteurs et d’Actrices Italiens pour représenter. Les décorations seules coûtèren
1. pag. 78). Le premier opéra représenté devant le Roi, fut une pièce Italienne intitulée, la Forta dela finta parla ; deux ans a
mascarades, dont on ne cessait d’amuser le Roi et la Cour, et où les Italiens jouaient un grand rôle. Enfin pour célébrer le ma
amours, sous le grand nom d’Hercule, il fit donner un troisième opéra Italien intitulé, Hercole amante. Mais comme il n’avait p
ue, et qu’on avait déjà donné des opérasl Français, à l’imitation des Italiens , qui avaient tourné le goût de la nation, cette p
rivit qu’elle ne pouvait en conscience souffrir la comédie, surtout l’ Italienne , comme plus libre et moins modeste. Cette lettre
Ainsi la comédie fut approuvée, et l’« enjouement, (la licence) de l’ Italienne se sauva sous la protection des pièces sérieuses 
usqu’à le donner dans sa maison et à faire venir en France la comédie Italienne , toute indécente qu’elle est, de trouver quelque
Cour qui se dise de son sentiment, et de faire passer la licence des Italiens sous la protection du sérieux Français ? Encore m
vait projeté d’établir, lorsque quarante ans après il plut à un autre Italien (Mazarin) de faire ce bel établissement. Ce Minis
8 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
ra son salut à un plaisir si dangereux. SECTION SECONDE. Ouvrages Italiens du Père Ottonelli Jésuite. Il y a aussi dans
Bibliothèque du Roi trois Volumes in 4°. contre la Comédie, écrits en Italien par le R. P. Jean Dominique Ottonelliv Jésuite de
en 1645w. Le Père Ottonelli y répond à l’Ouvrage d’un fameux Comédien Italien , appelé Nicolo Barbieri surnommé Beltramex, et à
arbieri surnommé Beltramex, et à deux autres écrits de deux Comédiens Italiens , nommés Cecchinoy et Andreinoz, surnommé Lelio. L
un métier injuste pour gagner de l’argent. Il faut remarquer que les Italiens ont deux sortes de Comédiens, savoir des mercenai
inal Cajétan (1469-1534), dominicain, est un philosophe et théologien italien . g. [NDE] Antonino Pierozzi (1389-1459, dominica
r Prierias, de l’ordre des Prêcheurs, est un théologien et philosophe italien . k. [NDE] Tomás Sánchez (1550-1610), jésuite et
nni Stephano Menochio (1575-1655) est un prêtre et théologien jésuite italien , auteur de nombreux ouvrages. v. [NDE] Giovanni
5. x. [NDE] Nicolo Barbieri (1576-1641), acteur et auteur dramatique italien , créateur de personnages de la Commedia dell’arte
9 (1775) Voyage en Italie pp. 206-208
existence. Si cela est vrai en général, il l’est encore plus pour les Italiens . Ce qui le prouve, c’est la multitude des théâtre
les spectacles peuvent s’accorder avec les mœurs et la Religion. Les Italiens ne font point cette question ; ils n’excommunient
épulture Chrétienne. Les Spectacles inquiètent si peu les consciences Italiennes , que ceux qui sont chargés par état d’édifier le
10 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
rent presque dans le même état qu’ils l’avaient trouvé. C’est aux Italiens que nous devons ce qu’il est actuellement. La
oux, honnêtes, bons dévots & grands Musiciens. Il est sûr que les Italiens peuvent se regarder comme les inventeurs de l’Opé
chie des chœurs de leurs Poèmes, aura fait naître à un homme de génie Italien le dèssein de les imiter ; & l’Opéra-Sérieux
les imiter ; & l’Opéra-Sérieux se sera formé insensiblement. Les Italiens n’en sont pas moins estimables ; ils peuvent touj
d’Hercule, qu’ils prétendent le plus ancien, dont les paroles étaient Italiennes , & qui fut joué devant la Cour dans la sale d
igine du Théâtre lyrique en France, on ne représentait que des Opéras Italiens , parce qu’on doutait que la Langue Française eût
ut représenté que pour la cour. Comme tout le monde n’entendait pas l’ Italien , l’Opéra-Serieux inspirait à sa naissance un ennu
ïque, estimable par sa noblesse & par son contraste avec le chant Italien . Les prémiers Opéras-Sérieux étaient mêlés de
font actuellement tant de plaisir. Je suis persuadé que si le Théâtre Italien jouait cette Pomone autrefois si célèbre, elle se
se servit de cet èxpédient jusqu’à l’année 1681. Nous le tenions des Italiens qui se fesaient, surtout alors, un scrupule de me
-d’œuvres de musique. Le peu de Balets qu’on voit dans les Opéras des Italiens , ne se rapporte jamais au sujet. Après qu’une Pri
ls viennent former un divertissement. Enfin les danses de l’Opéra des Italiens n’ont aucune liaison avec ce qui les précède ou l
l’Allemagne & de l’Angleterre ; puisqu’ils sont tous fais par des Italiens , les danses n’y sont pas mieux amenées qu’à Venis
éra d’Italie, que la musique en est ordinairement fort mauvaise ; les Italiens sont loin de réussir dans une musique de ce genre
ut est merveilleux. D’après cet èxposé sincère de l’Opéra-Sérieux des Italiens , on peut s’en former une juste idée ; on n’y voit
une sérieuse attention à la plus-part de ses Drames, tant Français qu’ Italiens , ils auraient bientôt changé de langage. Il est v
aignait, sans doute, de donner trop de prise à la critique contre les Italiens , qu’il semble avoir fait vœu de défendre en tout.
ans l’Histoire n’offre pas toujours un champ assez vaste. Le goût des Italiens ne doit pas décider du nôtre. Il me semble donc q
nt les divertissemens. Ils se laissent trop séduire par l’éxemple des Italiens . L’usage a décidé qu’on terminerait chaque Actes
11 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406
e. Ce sont les Observations qu’un Paysan fit un jour, en sortant des Italiens , & que j’ai seulement rendues moins prolixes.
mbreux, nous ferons dans peu de très-jolis personnages. Parce que les Italiens ont la tête vide, il faut leur ressembler ! parce
je veux entendre de beaux sons vides de sens, supérieurs à la Musique Italienne & Française, plus expressifs que les modes Ph
la première fois, la pudeur timide put lever les yeux sur le Théâtre Italien . On dit que les Arietteurs craignent que des Pièc
eurs : & malgré la fureur du Public pour les Ariettes, le Théâtre Italien cessera bientôt d’avoir la foule, si (comme on a
e est donc à renvoyer par-delà les monts. Mais en rejetant les Farces Italiennes , j’aimerais que l’on en conservât les personnages
ier Des Spectacles, les Eclaircissemens nécessaires sur notre Théâtre Italien  ; le nom de ses Acteurs, depuis son établissement
12 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
lles tentatives de s’y établir ; l’une était de Français et l’autre d’ Italiens  : ceux-ci introduisirent des Pantomimes dans leur
0. Décembre 1588. par lequel il fit défenses à tous Comédiens, « tant Italiens que Français, de jouer des Comédies, ou de faire
avec lui. Il y avait déja quelques années, qu’une Troupe de Comédiens Italiens était venue s’établir à Paris, et qu’elle y repré
is Royal ; et l’Hôtel de Bourgogne, où les Comédiens du Marais et les Italiens représentaient leurs Pièces alternativement en di
e théâtre que l’Opéra avait occupé au Faubourg saint-Germain ; et les Italiens demeurèrent seuls à l’Hôtel de Bourgogne. Les Fra
maison qu’ils ont acquise rue des Fossés, où ils sont à présent. Les Italiens au contraire par leur imprudence et les obscénité
qui ont été ci-devant faites aux Troupes de ses Comédiens Français et Italiens , d’avoir dans la représentation de toutes sortes
très expresses inhibitions et défenses auxdits Comédiens Français et Italiens , de se servir d’aucunes voix externes, pour chant
t faites à toutes personnes d’entrer aux Comédies, tant Françaises qu’ Italiennes , sans payer, ne sont pas exactement observées ; e
t faites à toutes personnes d’entrer aux Comédies, tant Françaises qu’ Italiennes , sans payer, ne sont pas exactement observées, et
13 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
ment à rechercher une vaine parure de Stile, a fait croire à quelques Italiens que nous n’avions pas une Langue Poëtique comme e
ras d’un mal qu’elle me cache… Et nous pouvons soutenir à tous les Italiens qui croyent que nous n’avons qu’une Prose rimée,
aucune Poësie dans le style de quelques Piéces Italiennes : mais les Italiens sont toujours prêts à nous répondre, que nous n’e
mp; plus utiles que les talens d’un Poëte. §. II. La Rime. Les Italiens pour justifier leur infidélité à la Rime, dont l’
; puisque suivant Castelvetro & Martelli, il n’y a point chez les Italiens comme parmi nous de Poësie sans Rime. Il est cert
ssi parle-lui de sa Mere. Quand je lis ces Vers dans la traduction Italienne , très-exacte, Digli, per quali imprese Porto
re celui de la Poësie Lyrique & Epique ? Il a été très-facile aux Italiens de traduire avec ce Vers, tous les Poëtes de l’An
ire sans nous tromper, comme Crescembeni quand il parle des Tragédies Italiennes , nous marchons de pair avec les Grecs ? Avant que
14 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
de la dépense. Malgré leurs priviléges, MM. les comédiens François et Italiens ont des dettes si énormes, qu’ils sont aujourd’hu
s spectacles devoient encore éprouver celle des comédiens François et Italiens . Si les acteurs, chargés de cette censure, trouvo
on ne parle ni hébreu, ni grec, ni latin, ni allemand, ni anglois, ni italien , etc. Ils ont fait plus, en présentant à l’assemb
et de danses, qui réunit les deux genres de l’opéra et de la comédie italienne . Il faut convenir qu’ils exécutent cet opéra comi
et il levoit sur eux, même sur le théâtre François et sur le théâtre Italien , un impôt assez considérable pour leur permettre
ns François ne pouvoient pas jouer des opéras comiques. Les Comédiens Italiens ne pouvoient pas jouer des pieces sans musique. I
ours le personnage d’arlequin. Quand ils eurent chassé les véritables Italiens , qui étoient leurs peres, ils purent jouer des pi
u de se tuer ou de mourir. Ces pieces devoient remplacer les cannevas Italiens , les mardis et les vendredis, et ces jours-là il
les autres théâtres. Le Théatre de Monsieur ne jouoit que des opéras Italiens , ou parodiés de l’Italien. Mais il étudoit la loi
éatre de Monsieur ne jouoit que des opéras Italiens, ou parodiés de l’ Italien . Mais il étudoit la loi, en supposant que des opé
sa Phedre, s’il u’y avoit pas eu deux troupes. 19. MM. les comédiens Italiens ne sont donc pas fondés à empêcher le théâtre de
attire les étrangers, se croira en droit de le prendre, les comédiens Italiens aussi : nous avons déjà le Cirque de la Nation, e
15 (1607) Prologue de La Porte, Comédien
gers qui ont réduit la comédie à un « cloaque d’impudicité » sont les Italiens , qui jouent aussi à Bourges en 1607 : sur le conf
le jésuite se greffe la rivalité entre troupes et répertoires. Et les Italiens , avec leur commedia dell’arte, font déjà de l’omb
t. [NDE] Rainerius de Pisis (Raniero Giordani da Pisa ?), dominicain italien mort en 1381, Pantheologia, sive Summa universae
E] Bartolomeo Fumi (Bartholomaeus Fumus, fin XVe-ca 1555), dominicain italien , Summa, sive Aurea armilla, Venise, O. Scoti, 155
x. [NDE] Giovanni Cagnazzo (Tabiena, Joannes Tagnatius), dominicain italien (14 ? ?-15 ? ?), Summa Tabiena quae Summa Summaru
16 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
une comédie perpétuelle, & elle a introduit en France la comédie Italienne , qui a changé la face de la scene Françoise, &
’ils étoient fort licentieux ; c’étoit le goût du temps, & le ton Italien . Ceux de la Reine Marguerite, qu’on ne lit plus,
lité qu’elle les avoit faites. On se forme communément cette idée des Italiens , quoique peut être injustement. En Italie les Flo
nt. Elle avoit inventé mille divers impôts par le conseil de quelques Italiens de la lie du peuple, qu’elle accueilloit, & c
amp; de l’autre, avec une dissimulation , dit le P. Daniel, dont une Italienne est seuie capable . Tous ces intérêts cesserent,
troduit l’Opéra en France, comme Cathérine avoit introduit la Comédie Italienne . Rien en effet n’est plus propre à séduire un jeu
it bien. On n’avoit que les mascarades des Freres de la Passion ; les Italiens ne faisoient que de naître, & n’étoient pas d
a. Les Charlatans s’établirent en France en même temps que la Comédie Italienne . On donna un théatre aux uns, on bâtit un observa
uption, Cathérine de Medecis introduisit en France en 1577 la Comédie Italienne , qui après plusieurs bannisfemens & retours,
ment fit de les enregistrer. Nous ajoutons ici que quoique la Comédie Italienne ait toujours eu son théatre separé, & ne se s
s du goût de Cathérine, non plus que les Confreres de la Passion. Les Italiens entrerent mieux dans ses vues en suivant leurs pr
ec le plus déplorable succès. L’Opéra que le Cardinal Mazatin, autre Italien , fit aussi venir d’au-de-là des monts pour endorm
ntaines elle empêchoit la reception du Concile de Trente. Ainsi cette Italienne Francisée, qui n’étoit ni Françoise ni Italienne
Trente. Ainsi cette Italienne Francisée, qui n’étoit ni Françoise ni Italienne de cœur, bâtissoit d’une main, & détruisoit d
qu’il entretint une troupe de femmes pour en avoir provision. Quoiqu’ Italienne d’origine & Espagnole devenue par le mariage
17 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
les Isabelle, les Mezzetin, les Marinette, les Arlequin, &c. des Italiens , ne paroîtront qu’un tas de scélérats, de fourbes
eté des regles à la corruption de leurs transgresseurs. Le Ch. Les italiens & les anglois sont plus indulgents que vous.
tacles soient plus permis qu’en France. Mal-à-propos associe-t-on les italiens aux anglois, dans la façon de penser, qui est tou
du spectacle, qui font tant valoir les exemples que nous donnent les italiens , voudroient-ils encore suivre celui-ci ? *** Le C
dans le fond, que peuvent être, pour la vertu, les auteurs du théâtre italien , de la foire, des parades, &c ? S’occuperoien
18 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
hant théâtral à une seule voix. Le mot Français Ariette vient de l’ Italien Aria. On entend par ce terme un certain nombre de
récitatif. Voici ses paroles(63) « Ces grands morceaux de la musique Italienne qui ravissent ; ces chefs-d’œuvres de génie qui a
t ; mais comme nous n’avons point encore d’autre terme, & que les Italiens l’employent eux-mêmes dans le grand genre, il pou
rivé d’une partie de ses charmes. Que deviendrait sur-tout la musique Italienne , si elle était dénuée de ces agrémens, de ces rou
nouvelle preuve que notre chant est plus naturel, plus agréable que l’ Italien (67). Le Musicien doit éviter les Répétitions
ommencement de l’Ariette soit répèté deux ou trois fois. Laissons aux Italiens la manie de vouloir l’entendre une demi-heure de
; à la fin de la plus-part des Ariettes, nous est venu, je crois, des Italiens , qui les font durer une demi-heure. On peut encor
19 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
ouveau Théâtre est établi. Le mot Opéra fut d’abord en usage chez les Italiens , parmi les nations modernes ; ils le prirent du L
veut dire encore chose difficile ; opus perdifficile. Opéra chez les Italiens est ordinairement une pièce en Musique ; c’est au
ra n’ont jamais été faits pour aller ensemble ; & que ce sont les Italiens qui s’avisèrent de faire une association aussi bi
20 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
, amateur. Il étoit naturellement poëte, talent facile dans la langue italienne qui se prête à toute sorte de poësie. Il fut impi
cencieuses qui ne forment point d’intrigue suivie. Cent autres pieces italiennes plus régulieres ont fait oublier les siennes, qu’
insi à l’Opéra l’un compose les vers, l’autre la musique ; au Théatre italien , Favart, Panard, Fuselier, Collet, Vadé, &c.
consentement universel qu’aucun n’a essayé de lui envier ; & les italiens , qui se vantent & avec raison d’avoir l’espri
. Cette rapidité de composition est moins surprenante dans la langue italienne naturellement poëtique, où on trouve, où on fabri
p trop, n’est qu’un recueil ingénieusement tissu, où pétille l’esprit italien , de toutes les fadeurs des romans, & de toute
s il n’est que trop vrai que la douceur de l’amour est un poison. Les italiens ont beaucoup exagéré le mérite de leur compatriot
om de Berger extravagant : car c’est la mode que toutes les Académies italiennes prennent un nom bisarre, Humoristes, Enfarinés, I
s. Le Dictionnaire de la Crusca, qui donne une liste de cent auteurs italiens dont on s’est servi pour le composer, affecte de
honorables au poëte : mais les princes de la maison de Ferrare ni les italiens de ce siecle, ne faisoient profession de la plus
Il n’y a pas un mot françois d’un style honnête qui réponde au terme italien , & en rende toute l’énergie : folie, sottise,
: c’est une foible excuse. Qu’un Cordélier ait pris soin de l’édition italienne , où rien n’est voilé, il n’en a pas mieux fait.
ts propres à caractériser cet homme de théatre. L’Histoire du Théatre italien rapporte, qu’un jour son pere fort en colere cont
21 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
te de délivrer une portion fixée à l’Hôtel-Dieu. Aussi à l’Opéra, aux Italiens , et dans toutes les comédies de province où il n’
s Basochiens, 2.° pour les Confrères de la Passion. 3.° Aux Comédiens Italiens . Mais la Comédie Française n’en peut tirer aucun
it et aux vues religieuses qui les firent accorder. 3.° Les Comédiens Italiens ont des lettres patentes fort anciennes, cela est
à se nuire. Quoi qu’il en soit, il est vrai qu’en 1588 les Comédiens Italiens , attirés par la Reine Catherine de Médicis, obtin
lusions de M. Séguier, Avocat général, « il fut défendu aux Comédiens Italiens ou Français de jouer aucune comédie, soit aux jou
mille livres d’amende ». On est étonné de voir dès lors des Comédiens Italiens , et leurs lettres patentes rejetées. Mézeray nous
uvrissent leur théâtre. » Le Journal dit que ce fut le 19 mai que ces Italiens nommés li Gelosi, apparemment du nom de leur chef
rès pour la payer. Il est donc certain que jamais la comédie profane, Italienne ou Française, n’a été légalement autorisée dans a
22 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17
er le mal, et s’employer pour l’éxécuter. Pour aller au même but, les Italiens n’ont pas fait comme les Français : ils ne se son
u moins les mœurs du temps ont été plus régulièrement suivies par les Italiens , que par les Français : D’ailleurs, s’il se trouv
lles qui ne la connaissent pas. Ces méthodes si scandaleuses dans les Italiens , aussi bien que dans les Français, jointes aux am
23 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
? quel phénomene ! Voici mes preuves, la nouvelle histoire du théatre Italien m’en fournira. Les Comédiens d’Italie, dit-on, so
lent bien, sont les seules images auxquelles on a dévotion. Les Dames Italiennes sont aussi dévotes en peinture dans leurs apparte
lutôt découverts pour instruire & animer les Acteurs. Lorsque les Italiens vinrent en France, appelés par M. le Duc d’Orléan
e en impose-t-elle plus qu’une prude modeste ? Voici un trait sur les Italiens qui a échappé à leur Historien. M. l’Evêque du Be
sans, dans le style de son temps, sa Comédienne convertie. La Comédie Italienne , dit-il (L. 34. C. 20.), est remplie de tant de l
e un jeune François qui la conduit à Paris, & la donne au théatre Italien où elle est fort applaudie. Comme elle a reçu une
ses pâques). Il y a mandé les Acteurs de l’opéra & de la comédie Italienne alors désœuvrés à Paris, & y a fait exécuter
24 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
te loi s’observe à la Cour & à la Comédie Françoise, fort peu aux Italiens & aux théatres de société, à l’Opera ; le car
im, alla chercher du pain au théatre, & composa pour l’Opera, les Italiens , les François, & ne réussit nulle part. Il s’
s mœurs & son caractere d’Ecclesiastique auroient dispensé l’Abbé italien , il a joint à ce Poëme tout ce qu’il a pu déterre
ncieuse. Nous avons parlé ailleurs de l’Arioste & de son Poëme. L’ Abbé Italien en respirant l’air philosophique de Paris, n’a pu
és de l’original. Le Libraire appelle le Poëte François, l’Emule de l’ Italien qui lui rend l’hommage le plus généreux. Je ne sa
aire qui veut paroître savoir toutes les langues, & ne sait pas l’ Italien , est embarrassé à répondre à la Lettre italienne
s, & ne sait pas l’Italien, est embarrassé à répondre à la Lettre italienne de l’Abbé Pezzana, & s’en tire comme il peut
angue ; pourquoi non, s’il la sait, parlant à un Auteur qui lui parle italien  ? Et je n’ai point d’expression dans la mienne po
étienne. Elle paroissoit bien convertie ; elle étoit de bonne maison, Italienne d’origine, & s’appelloit Cupi ; elle prit le
e : honneur que n’ont pas reçu les plus grands maîtres. On a fait aux Italiens , le 13 d’août, la Parodie des éloges que deux Eve
25 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
dépourvue d’art, de sens, d’esprit & de goût. Tel est le comique Italien  ; aussi chargé d’incidens, mais moins bien intrig
ué que le comique Espagnol. Ce qui caractérise encore plus le comique Italien , est ce mélange de mœurs nationales, que la commu
mélange bizarre ne pouvait manquer de réussir dans sa nouveauté. Les Italiens en firent une règle essencielle de leur Théâtre,
ve-t-on pas une seule dont un homme de goût soutienne la lecture. Les Italiens ont eux-mêmes reconnu la supériorité du comique F
stitué à leurs Farces les meilleures Comédies de Molière traduites en Italien . A l’exemple de Florence, Rome & Naples admir
26 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
ort qui s’approche. On voit dans cet Ouvrage des peintures du Théâtre Italien , où l’on débite tant de mauvaises et dangereuses
issent depuis le treizième jusqu’au quinzième siècle, dans lequel les Italiens qui avaient passé d’Avignon en France, les surpas
Italiens qui avaient passé d’Avignon en France, les surpassèrent. Les Italiens choisirent d’abord des sujets de piété que Mr. De
Paroisse de S. Germain de l’Auxerrois en 1657 au sujet des Comédiens Italiens , que M. le Curé voulait faire sortir de sa Parois
consultés pour savoir si les Comédies que représentent les Comédiens Italiens à Paris, peuvent être permises, ayant vu une part
assez. ag. [NDE] Ambroise Calepin (Calepino) (1435-1511), augustin italien , avait donné son nom à un vocabulaire polyglotte
27 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
pologie de la décence du théatre, ce n’est pas apparemment le théatre Italien , celui de la foire, l’opéra comique, les spectacl
r témoins irréprochables, sur-tout par leurs bonnes mœurs. La comédie Italienne a porté si loin dans tous les temps & la mali
é, on ne se permettra la lecture ni de l’ancien ni du nouveau théatre Italien , fatras énorme de sottises aussi plattes que lice
présentation qui doit être sans bornes, puisque la plûpart des scènes Italiennes , comme on peut voir dans Ghérardi, ne sont ni app
rite pas plus de grace. Sans être grossierement licentieux, comme les Italiens , les deux Foires, les Boulevards & les Farces
é de France n’approuve certainement ni l’Opéra, ni la Comédie, ni les Italiens , ni les innombrables Courtisannes qui infestent P
elles le sont cependant plus que la moitié du théatre de Moliere, des Italiens , &c. Le Payen dans le centre de la corruption
28 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
disent, le deuil du feu Roi étant fini, les comédiens françois & italiens vont recommencer leurs voyages à la cour, pour jo
liere, est si dépravé qu’on ne le joue presque pas. Je ne dis pas les italiens , l’opéra, les boulevards, qui ne l’ont jamais con
pieces de Moliere, de Dancour, de Favart, de Boissi, tout le théatre italien sont écrites en prose. Dans celles qui font versi
amp; l’autre dans la préface de son théatre, le dit encore du théatre italien . On est forcé pour plaire de se conformer au goût
n dans l’assemblée, & fit défendre la piece. Merc. août 1774. Les italiens trouverent moyen de s’introduire à l’opéra ; leur
le mort enleva le parodieur : on ne l’a pas remplace. Audinot, acteur italien , ayant eu quelque bruit, fut renvoyé. Il s’est ve
nnettes qu’il appelle comédiens de bois. Il les a habillées comme les italiens , & leur a fait jouer des pieces italiennes Ce
es a habillées comme les italiens, & leur a fait jouer des pieces italiennes Cette plaisanterie a attiré beaucoup de monde. Au
un peu déroger à la noblesse, à la philosophie du théatre. La comédie italienne ne fit d’abord que voyager en France. Les premier
, que le démon s’efforce d’élever, & fait rouler des françois aux italiens , à l’opéra, aux boulevards & aux marionnettes
29 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70
à son imitation ; il prit le Florentin pour désigner Lulli qui étoit Italien , tout cela est-il bien noble ? La passion pour le
é : l’expérience des acteurs de l’Hôtel de la comédie Françoise & Italienne , livrés à leur propre direction, a fait tout crai
des Petrarque, de l’Arioste, du Tasse, & notre théatre du théatre Italien M Linguet croit que l’on se trompe ; c’est l’Espa
agnol, & la vivacité Françoise, elles se ressemblent plus que les Italiennes . Catherine de Médicis & le Cardinal Mazarin o
erine de Médicis & le Cardinal Mazarin ont fait venir des troupes Italiennes à Paris ; personne n’y a fait venir des troupes E
ris ; personne n’y a fait venir des troupes Espagnoles, cependant les Italiens ne se sont jamais francisés, ils n’ont jamais pri
incorporer, ni se fondre l’un dans l’autre. On n’a point puisé chez l’ Italien , qu’y a-t-il à prendre ? Leurs pieces sont si sim
30 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre prémier. De la Comédie-Bourgeoise, ou Comique-Larmoyant. » pp. 6-13
ont aussi leurs Drames à la fois plaisans & sérieux. Les Comédies Italiennes sont assez dans le genre du Comique-Larmoyant ; p
sez dans le genre du Comique-Larmoyant ; plusieurs des Pièces que les Italiens nous représentent chaque jour à Paris peuvent fai
31 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
ailleurs. On a imprimé à Berlin en 1773, en trois langues françoise, italienne & allemande, la Vie de Charles Giacon, maître
n théatre de Dresde, d’y faire venir une seconde troupes de musiciens italiens , dans les fêtes qu’il donnoit, il envoya encore e
, Scene en latin. Toutes les langues de l’Europe dérivant du latin, l’ italien , le françois, l’espagnol, en ont tiré leur Scène
usqu’ici il a bien perdu sur la route . Les origines françoises & italiennes de cet auteur, & le grand Dictionnaire en deu
ur satura quia variis rebus refertur & quasi saturatur . Chez les italiens on l’appelle favola. Tels sont les operas bousson
sons, les pieces de la Foire, des boulevards, presque tout le théatre italien & la moitié du théatre françois, les deux tie
’église. Voici une autre origine plus vraisemblable : Tartuffoli, mot italien qui signifie un trompeur, un moqueur, un charlata
e pierrots & de scaramouches. Moliere, qui connoissoit le théatre italien , & en prit des scènes entieres, crut bien pei
de s’accommoder de ce qui lui plaisoit ; & si les espagnols, les italiens , les gaulois revendiquoient tout ce qu’il s’est a
oit qu’une horde, il y en a trois à Paris, l’opéra, les françois, les italiens , quelqu’une dans chaque grande ville, sans compte
nderent & détruisirent l’Empire romain. La Dixneuf, de la comédie italienne (nom grotesque qui figure avec celui d’Arlequin)
32 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
’objet le plus frivole et le plus dangereux ; sans compter le théâtre Italien et de la Foire, qui vont aussi loin, et l’Opéra q
éâtres. Les Français ont fait tout ce qu’ils ont pu pour détruire les Italiens , et ceux-ci se sont vengés en parodiant leurs plu
essuyé bien de différentes fortunes. Enfin ils se sont réunis, et les Italiens demeurent chargés des deux théâtres. On avait vou
meurent chargés des deux théâtres. On avait voulu d’abord obliger les Italiens de ne parler jamais en Français. Baron plaida dev
s Français. Arlequin, qui était présent, avant que de parler pour les Italiens , demanda au Roi : « En quelle langue voulez-vous
parler comme je voudrai. » Le Roi rit de cette saillie, et permit aux Italiens de parler Français. S’il n’est permis de rien don
33 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
nous avons raison de ne point rougir de notre amour pour les Ariettes Italiennes , & elles doivent faire taire en même tems ceu
ttes même hors de la Scène. On dirait que le goût pour la Musique Italienne est devenu en France une maladie épidémique, de l
plus d’honneur à la France, sont aussi de zélés partisans du Théâtre Italien . S’il était méprisable, ainsi que le soutiennent
ans de la Musique ; il est vrai qu’il donne la préférence à celle des Italiens , mais c’est en cela qu’il fait paraître combien i
34 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
dicatoire & un avertissement, il prouve que ce n’est pas chez les Italiens , comme on l’a dit cent fois, que nos poëtes &
les bonnes mœurs. La barriere vient enfin d’être levée : un seigneur italien , le Comte Campi, croyant apparemment trouver un t
oblesse dans le libertinage du théatre, a composé à Modene une Phedre italienne , sous le nom de Biblis & de Caunus son frere,
monts, où Racine n’est connu que de quelques amateurs. Dans ce drame italien il n’y a que le rôle de Biblis qui soit bien rend
e, pour se venger. On dit en France que c’est la seule bonne tragédie italienne . Il est vrai que le génie du pays, tourné à la bo
fonnerie & aux concetti, est moins propre au tragique : aussi les italiens ne donnent point de tragédies. Mais l’envie de fa
isme le trahit, il prodigue des éloges au grand nombre de dramatiques italiens qui le méritent peu. La fable de Biblis est prise
35 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
ce je ne sais quels mauvais livres contre les spectacles. Lorsque les Italiens et les Anglais apprennent que nous flétrissons de
tacles soient plus permis qu’en France. Mal à propos associe-t-on les Italiens aux Anglais dans la façon de penser, qui est tout
36 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Sommaire »
éxamine ensuite se les Français ont une Musique passable, & si l’ Italienne doit lui être préférée. On finit par donner des r
37 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
r opérer des tels prodiges ? Cet article regarde particuliérement les Italiens , qui, non seulement font changer la Scène à la fi
on s’écarte trop de la vraisemblance. Il est étonnant que les Auteurs Italiens ne veulent pas se corriger, & rendre leurs Dr
craint, ainsi que les Allemans, les Anglais, les Espagnols & les Italiens , de s’asservir à des règles trop génantes, aussi
s de Poètique ont pris même la liberté de le combattre. Rossi, Auteur Italien , veut qu’elle n’ait que huit ou dix heures au plu
38 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
Eglises des pièces de théâtre, à peine de destitution. Les Comédiens Italiens jouissoient autrefois du privilége exclusif de jo
amp; sur-tout dans ce saint temps, en interdisant, même aux Comédiens Italiens , toute représentation pendant ladite semaine. Cet
p;c. « On voit encore aujourd’hui au lieu même où subsiste la Comédie Italienne , au-dessus de la porte qui donne dans la rue Fran
39 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
L’Italie moderne commença à lui donner un air convenable. Les Italiens dans le quinzième siècle donnèrent à la Pastorale
out à l’Europe charmée ce que c’était que la Pastorale. Cependant les Italiens sont peu propres à travailler dans ce genre : ils
être naturelles, comme il arriva dans la Bergère des Alpes du Théâtre Italien ,(12) lorsque l’on vit deux Bergers boire du laid,
40 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « Approbation des Docteurs »
du Livre qui porte pour titre, Histoire et Abrégé des Ouvrages Latin, Italien et Français, qui ont paru dans ce Siècle, pour et
41 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
dont l’esprit humain se servit pour exécuter ses projets. Le Théâtre Italien , tout foible, tout ridicule qu’il étoit, s’étoit
riomphes ; Moliere enrichi des dépouilles des Grecs, des Romains, des Italiens , & sur-tout des ridicules de son tems, &
42 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127
me profusion un théatre à la Comédie françoise, un autre à la Comédie italienne , & un diminutif pour les marionnettes : no es
t un si bel ornement, il est bien juste de l’y incorporer. Le théatre italien est réservé pour la maison de Conti, qui n’est qu
Conti, qui n’est que la branche cadette ; elle n’y perdra rien ; les Italiens sont aussi lucratifs que les autres. Ainsi les tr
La maison de Conti jouira dans ses domaines, du théatre étranger des Italiens . Les Muses de la scéne ne sauroient se montrer so
alquées l’une sur l’autre, à quelque baragouin près du prétendu Turc, Italien , Latin, où l’on affecte d’estropier les mots, d’e
43 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106
oisenon vient de donner (juillet 1750) le Réveil de Thalie au théatre Italien , où on l’a jouée avec succès. La scène du tragico
rence qu’aucun Evêque soit allé chercher un Ecclésiastique au théatre Italien pour en faire son Grand Vicaire ou lui donner des
seuse de l’opéra. Tant on est dans le goût des filles de théatre. Les Italiens se sont ressentis de la mauvaise humeur de Madame
ett. 5. Extrait de Lettres trouvées. Lett. 83. Un fameux Antiquaire Italien , M. Zanetti, parmi les bustes & médailles qu’
aux perdrix. Lett. 113. Lisez, épluchez les pieces de Racine avec un Italien . Quelle différence d’impression ! combien de fois
44 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
ne excuse plaisante, il dit qu’ayant vu dans le magasin de la comédie Italienne des décorations qui lui parurent singulieres, on
it tout le dénouement de sa piece tant vantée des Graces, traduite en Italien par une Dame, car c’est une piece de femme, un jo
u’à les lier à un petit plan, comme il lia les décorations du magasin Italien , ce sera une de ses pieces ; que sa coterie monte
onné trente volumes de pieces. C’est l’in-promptu de l’ancien théatre Italien , infiniment diversifié, & où Dominique &
danse, une fête, un spectacle, c’est un habit d’Arlequin. Le théatre Italien , celui de la Foire, de Poisson, de Dancourt, de V
45 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [L] » p. 425
u Théâtre Français ; & ceux de Ninette, Rose, Annette, au Théâtre Italien , ne ressemblent à rien, & nuisent à l’illusio
46 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « TABLE DES CHAPITRES ET DES SECTIONS. »
Latin de François del Monacho Sicilien. page 18. Section ii. Ouvrages Italiens du Père Ottonelli Jésuite Italien. page 31. Secti
47 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
son genre : il parle passablement Français ; il traduit assez bien l’ Italien , et ne copie pas mal les Auteurs : car il ne se p
mauvaise raison de dire, qu’il n’a fait que traduire cette Pièce de l’ Italien , et la mettre en Français : car je lui pourrais r
épartir que ce n’est point là notre coutume, ni celle de l’Église : l’ Italien a des vices et des libertés que la France ignore,
ous, si Molière voulait faire des Versions de tous les mauvais Livres Italiens , et s’il introduisait dans Paris toutes les perni
48 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
a balance, l’Odissée d’Homere & Le Roland furieux de l’Arioste. L’ Italien l’emporte, à tous égards, (où êtes vous Monsieur
amp; avoit une voix de basse très-agréable : c’est une preuve que les Italiens avoient déjà l’empire de la musique (preuve bien
u’une basse au fonds de l’Ecosse ?) Toute la musique de la Cour étoit Italienne . (C’est une idée risible, qu’une musique en forme
il n’y en eut même en France que long tems après ; & une musique Italienne chez un peuple barbare ?) Mais Voltaire étoit à l
euple barbare ?) Mais Voltaire étoit à l’Opera du parti de la musique Italienne . Il la trouva exerçant son empire chez les Toupin
mie Françoise, un autre pour les Evêques, Mazarin y ajouta des opéras Italiens qu’il fit exécuter à ses dépens, disoit-il, par d
49 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
savoit le François, le Gascon, & quelques mots de Flaman & d’ Italien . Chacun la croyoit sa compatriote ; un Chinois l’
peint la testatrice. On le donnera quelque jour dans quelques scenes Italiennes . Après avoir disposé de ses biens, elle se souvin
s jouent sur le champ tout ce qu’on leur demande, comme les Comédiens Italiens . Tout cela est aussi réel que les maisons d’or.
i réel que les maisons d’or. Il n’y a point de troupe ni Chinoise, ni Italienne , ni Françoise, qui fasse, ni qui soit capable de
r sur le champ une piece quelconque sur un sujet donné. Les Comédiens Italiens font entr’eux un canevas, ou le reçoivent tout fa
s dans 500 lustres. Ce n’est pas trop. Les jours suivans les Bouffons Italiens représenterent diverses farces, des lazzis, de la
50 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Avertissement. » pp. -
aient. Loin d’avoir eu dèssein de rendre un mauvais office au Théâtre Italien , il me semble que j’ai travaillé à lui acquérir p
51 (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379
er cette question relativement à nos mœurs****. D’ailleurs le Théâtre Italien n’est pas du même caractere que le nôtre. Cette m
y. Bossuet ibid. *****. Voy. hist. & abr. des Ouvrages Latins, Italiens & François pour & contre la Comédie &
52 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
Que de Livres ennuieux, intitulés Faceties ! Que d’anciennes Comédies Italiennes très-ennuieuses, quoiqu’ornées de ce titre Comedi
u’un pareil respect. De quel genre étoient les anciennes Comédies des Italiens , & dans quel Ville celle qui est regardée com
53 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VII. Des Carozels. » pp. 191-195
Chapitre VII. Des Carozels. C E mot est plus Italien & Espagnol que François. Il signifie toutefoi
54 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
e. Tirée du concours de tous les Théologiens. LEs François, les Italiens , les Espagnols &c. les Catholiques, les Hérét
ommission qu’il donna au célèbre Concinna en 1752. Six autres Auteurs Italiens se joignirent à celui-ci, en trois ans de tems, p
en trois ans de tems, pour la même cause. En 1770 M. Casotti, Evêque Italien , Mr. Bertonne Evêque de Novarre, Rulfo Docteur &a
aco, dans son ouvrage contre la Comèdie, en 1630. Cet écrivain, aussi Italien , nous parlera au nom de tous les autres. Souteni
Trône, il infecta le Royaume de farceurs, il fit venir les Comédiens Italiens , surnommés Gilosi, lesquels, au rapport de Mr. de
n, que quelques personnes font entre les Comédiens François & les Italiens , est regardée avec dérision, parmi les gens sensé
Dans le concours unanime de tous les Théologiens François, Espagnols, Italiens &c, 8°. Enfin dans tous les livres de piété,
55 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
ne école de friponnerie. Ne faisons point tant le procès au politique italien  : qu’on recueille tout ce que le théatre fait ou
r préférence au pillage ; l’opéra fourrage la mythologie païenne, les italiens , les françois, outre les théatres anglois & i
païenne, les italiens, les françois, outre les théatres anglois & italiens , vont se pourvoir dans les Contes de Lafontaine,
56 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à rejeter. » pp. 313-318
blâmé, Molière n’en est pas plus excusable d’avoir tiré de cet Auteur Italien le sujet d’une Comédie si scandaleuse. 15. [ND
57 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
hargé par le Duc d’Orléans, Régent, de former une troupe de Comédiens Italiens qu’il mena en France, & a composé grand nombr
ts à servir leurs passions, souvent les premiers à les corrompre. Les Italiens leur ont substitué des hommes & des femmes d’
Cosme III les bannit de la Toscane. On a cinq ou six fois renvoyé les Italiens , deux ou trois fois supprimé le théatre de la Foi
s vingt-deux volumes d’opéra & les farces innombrables du théatre Italien , de celui de la Foire, des Boulevards, & autr
58 (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352
Mr. Nicole, &c. Mais encore le Pere Dominique Othonelli, Jésuite Italien , Frédéric Cerutus, François Marie del Monacho, &a
r qu’il parloit assés bien François ; qu’il traduisoit passablement l’ Italien  : qu’il ne copioit point mal ses Auteurs, mais on
59 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
ermées, il donna un repas à tous les Ministres, il fit jouer un opéra Italien . La ville de Dresde ne fut signalée que par les f
blame la musique dans le deuil ; pense-t-on qu’il y approuve l’opéra Italien  : Musica in luctu importuna narratio , Eccl. 22,
60 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106
araît guères d’accord sur le nombre d’Actes nécessaires au Drame. Les Italiens réduisent la plus-part de leurs Poèmes en trois A
Mailhol ; Ramire, Tragédie, mêlée de Scènes comiques, représentée aux Italiens en 1757. 18. Dictionnaire de Musique.
61 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
yés en faveur des Spectacles, a, 309. Barbieri, dit Beltrame, Auteur Italien . Ce qu’il pensoit des Comédiens, b, 122. Baral (
es, 293. a, 607, Note d’infamie attachée à leur état, b, 490 Comédie Italienne . Son caractere, a, 85. Faux préjugés à l’égard de
talienne. Son caractere, a, 85. Faux préjugés à l’égard des Comédiens Italiens , 121 & 432, b, 229-259 Comédie (Traités sur
e l’opinion sur la distinction entre les Comédiens François & les Italiens , relativement à leur profession, a, 123 Dialogue
ue de Meaux, sur les Spectacles, a, 61. Défenses faites aux Comédiens Italiens de faire chanter un Te Deum pour le rétablissemen
d’), oncle du précédent, a, 327 Ottonelli (Jean-Dominique), Jésuite Italien . Notice sur son Ouvrage contre les Théatres, b, 1
s pauvres sur les Spectacles, 131. Son refus d’admettre des Comédiens Italiens , nommés Li Gelosi, b, 89 Pascal. Sa piété louée
62 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
ailleur, & dire simplement les Costumiers, les Routiniers. Le mot italien costume, dont on fait costumier, nouvellement ven
Rome, qui s’y étoient accoutumés pendant leur séjour. Il donne un air italien d’érudition pittoresque, dont tous les peintres s
jourd’hui le nom de quelque femme, de quelque Opera, des Ariettes des Italiens . Ces idées sans doute inspirent le courage, la va
tout s’en va cahin, caha, & de vingt autres que Panard & les Italiens ont fait en divers temps, on trouve ce couplet :
n’auroit pas dit ce judicieux écrivain, s’il eut vu le fanatisme des Italiens pour les spectacles ? Il eut sans doute plaint ce
63 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
le premier. Parterre. Les deux Hôtels des Comédiens Français & Italiens seront occupés par des Acteurs formés de la maniè
ollesse & son sybarisme, sort entièrement de la nature. Aussi les Italiens , qui ont des Opéras dont le sujet est puisé dans
ceux que la Salle trop étroite n’a pu contenir. ‌ Art. IV. Comédie Italienne . La plupart des Farces Italiennes qu’on nous don
a pu contenir. ‌ Art. IV. Comédie Italienne. La plupart des Farces Italiennes qu’on nous donne à Paris, seraient aujourd’hui mé
es en Italie ; il ne sera pas ici question d’elles : la vraie Comédie Italienne , telle qu’elle existe & telle qu’on en représ
ces de rebut des deux Théâtres. Les Pièces tant des Français que des Italiens , qui ne seront pas jugées admissibles sur le nouv
nt oublier le fond par les accessoires ; qu’ils sacrifient, comme les Italiens , la vérité à la beauté du chant ; qu’ils s’amusen
nt nos Acteurs & nos Actrices actuels des Théâtres Français & Italien , qui feront, en attendant, les Rôles de Vieillard
de la vie. 1. Depuis quelque temps, les deux Théâtres français & italien , semblent suivre une route opposée : le premier a
isir, qu’on chante au Concert-spirituel, en Latin, en Français, ou en Italien  : mais il est essenciel que la Musique soit expre
endu dans une jolie bouche quelques Ariettes, courut sur le champ aux Italiens , & d’aigre censeur, devint admirateur fou. Au
evraient avoir l’effet de ces aria si puissans en mélodie, des Opéras Italiens , affectent à peine chez nous. Je ne trouve donc à
64 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
ra bannir du milieu des chrétiens les prostitutions dont les comédies italiennes ont été remplies, même de nos jours, et qu’on voi
65 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. » pp. 42-48
e je donnerai à la suite de ce Traité. 5. [NDA] Histoire du Théâtre Italien . Paris 1728.
66 (1674) Le Theâtre François pp. -284
r de leurs defaux. XXI. Difference de la Comedie Françoise d’auec l’ Italienne , l’Espagnole, l’Angloise & la Flamande. XXI
hines de la Toison d’or. XXIII. Les François de quoy redeuables aux Italiens & aux Espagnols. XXIV. Le goust d’vn partic
de nation dans l’Europe qui n’en face estat ; Que l’Espagnole & l’ Italienne en font vn des ornemens de la solennité des jours
si cela se peut dire également de tous les Comediens de l’Europe, des Italiens , des Espagnols, des Anglois & des Flamans. En
int de sa gloire. XXI. Difference de la Comedie Françoise d’auec l’ Italienne , l’Espagnole, l’Angloise & la Flamande. Le
d’auec l’Italienne, l’Espagnole, l’Angloise & la Flamande. Les Italiens qui pretendent marcher les premiers de tous pour
ion du Poëme Dramatique. XXIII. Les Frãçois de quoy redeuables aux Italiens & aux Espagnols. Les Espagnols prennent le
iens & aux Espagnols. Les Espagnols prennent le contrepied des Italiens , & selon le genie de la nation demeurent fort
n’ont pas esté goûtez en France, & ne diuertissent pas comme les Italiens . Les François ont sceu tenir le milieu entre les
eux excez. Mais au fond nous sommes plus obligez aux Espagnols qu’aux Italiens , & n’estant redeuables aux derniers que de le
é quelque temps la Salle du petit Bourbon, où elle s’acommoda auec le Italiens , qui en estoient les premiers en possession, Le T
ns François, i’aurois pû aussi parler de l’établissement de la Troupe Italienne Et de l’Academie Royale de Musique, dite autremen
dont les trois Troupes de Comediens François en fournissoient neuf, l’ Italienne quatre & l’Opera trois, ce nombre s’augmentan
Troupe Royale luy presta son Theâtre, comme elle auoit fait auant eux Italiens , qui occuperent depuis le petit Bourbon auec Moli
67 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
stance entre la sévérité des mœurs françaises et la licence des mœurs italiennes . Que prétendez-vous donc par vos lois prohibitive
Cœur. j. [NDE] Saint Louis de Gonzague (1568-1591), étudiant jésuite italien mort au service des pestiférés à Rome en 1591 et
68 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
ur, & Auteur médiocre de quelques pieces jouées aux François, aux Italiens , & à la Foire, de se mettre sur les rangs, &a
cencieux que Moliere, Poisson, Dancour, Monfleuri, &c. le théatre Italien , la Foire, les Parades. C’est cependant sur le th
mp; les Actrices sont irréformables, même sur les idées d’un Comédien Italien , dont la troupe ne fut jamais accusée de sévérité
69 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
de belles Tragédies où ils chantoient quelque chose, au lieu que les Italiens & les François en font de méchantes où ils ch
mond écrivoit ainsi contre l’Opera, Spectacle que nous avons reçu des Italiens , dans le tems que nous en étions le plus enchanté
pable de former l’esprit. C’est de ce malheur dont se sont plaint les Italiens  : ils ont dit que les Opera avoient fait tomber l
amp; que les yeux sont charmés, si l’esprit n’est pas satisfait. Les Italiens avouent que leur Poësie Dramatique Musicale, aprè
os Tragédies, & mettant en piéces nos plus belles Scenes, que les Italiens ont embelli leurs Ouvrages de nos dépouilles. Sup
70 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — [Introduction] » pp. -1
es de Rome n’ont pas mérité l’apothéose. Les Vestales de l’opéra, des Italiens , des François n’ont pas plus de droit à se faire
71 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [P] » pp. 441-443
elles s’amusent à l’envelopper. On pourrait reprocher avec raison aux Italiens , & beaucoup plus encore aux Anglais, d’avoir
72 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
depuis plus de deux siécles ; l’union de l’opéra comique à la comédie Italienne nous privant d’un théatre, nous enrichissoit d’un
dans tous les villages aux environs de la capitale ; des artificiers Italiens donnent des spectacles Pyriques, (des feux d’arti
73 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
spagne, que depuis plusieurs années on le joue à Paris sur le théâtre italien et français, et même dans toutes les provinces, s
remarques g, si Molière voulait faire des versions de tous les livres italiens et s’il introduisait dans Paris toutes les pernic
74 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
ong-tems après, n’en étoit pas plus digne, à commencer par les Bandes Italiennes , amenées sous Henri III, qui ne jouoient que des
oses, croyoient sans doute le pouvoir faire. Thomassin, de la Comédie Italienne , suivant l’usage Ultramontain, ne montoit jamais
que ce Saint Archevêque n’a pas dédaigné d’approuver quelques Canevas Italiens , de sa propre main. Doit-on, d’ailleurs, parmi le
75 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -
lus que le Public n’aura pas oublié que, dans mon Histoire du Théâtre Italien imprimée l’an 1727, je fis les plus grands effort
76 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
u théatre. Elle donna une medaille d’or à Cardin acteur de la comédie Italienne , qui eut le bonheur de lui plaire. Il est Pantomi
res passe-tems ; il n’y avoit point encore de corps de comédiens. Les Italiens ne vinrent que sous le regne suivant, d’Henri III
re. C’étoit une espece d’impromptu sur un canevas, comme à la comédie Italienne . Le ballet intitulé les Félicités de l’âge d’or,
ui est une secrette & ironique censure. Une actrice de la comédie Italienne , eut une indigestion, on la crut morte, & on
77 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
analogue à l’état présent de la république, mais par un opéra bouffon Italien , suivi d’un ballet, il y eut un grand concours ;
re la dernière main à l’empire de Thalie, il ne manque que devoir les Italiens à l’Hôtel de Conti ; mais il n’y a point d’appare
il y entretenoit deux excellentes troupes de Comédiens François & Italiens  ; le jeu, la bonne chère, les bals, les ballets,
re Abbé de St. Germain), à qui tout bonheur je désire, vint aussi aux Italiens bien aimés de nos citoyens ; c’étoit le beau Fest
ssadeur Turc étant à Vienne fut mené à la comédie, on représentoit en Italien un opéra bouffon où il n’entendoit rien, mais il
78 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
tendons jusques sur la Musique ce préjugé si ridicule. Tandis que les Italiens voyent chaque année leurs meilleurs Opéra-sérieux
us frapper les yeux, soit par sa bisarerie, soit par son horreur. Les Italiens & les Espagnols sont naturelment dévots, auss
79 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
re un pareil recueil dans tous les tragiques & comiques françois, italiens , espagnols, &c. Voudroit-il en conclure que c
l est entremêlé de prose & de vers latins & françois, de mots italiens & espagnols. C’est un amas de toutes les gros
n, de Pantalon, & Docteur, & autres personnages de la comédie italienne , alors nouvelle en France. C’est une espece de lo
de Thalie, de l’Abbé de Voisenon qui s’en joue avec succès au théatre italien . St. Charles n’y seroit pas allé chercher un Eccl
80 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
Prussiens, les François, qui se trouvoient alors à Varsovie, avec les Italiens de la suite du Nonce, y travaillerent. C’est la r
e, une drame sérieux, une comédie de caractère, mais un opéra-bouffon italien , l’Amour artisan, qui fut suivi d’un ballet. Ains
enir des troupes de danseurs, d’acteurs & de musiciens allemands, italiens & françois, pour jouer tour à tour, & amu
81 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
es. Cœur tendres, amant malheureux, courtisan pauvre, érudit crédule, italien superstitieux, plume facile ; des malheurs, ses a
r & donner l’absolution plus cavalierement. Apostolo Zeno, autre italien dont nous avons parlé liv. XI, chap. I, plus heur
partie la plus facile, les Operas saints & profânes, dans le goût italien . Il y réussit, & l’emporta sur ses contempora
82 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
’on peut analiser ; les pieces de la Foire ont les leurs. Les canevas Italiens étoient souvent aussi bien conçus que ceux de Mol
us épargnés à l’Opera comique que sur la scène de Moliere. Les farces Italiennes plus nombreuses, plus fréquemment représentées, v
rni la matiere. Les Actrices Françoises sont aussi traitables que les Italiennes . Pourquoi donc refuser à Gherardi, & à cent a
83 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129
les admettre aux honneurs de la sépulture en terre sainte. Le clergé italien n’admet donc point le rigorisme injuste et non fo
84 (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135
i se font lesdits jours de fêtes et Dimanches, tant par des étrangers Italiens que par des Français, et par-dessus tous, ceux qu
85 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
du Pont-neuf, il lui faut un Scaramouche à la Foire, un Arlequin aux Italiens , des parades aux Boulevards, des farces à la Comé
s. Nos théâtres ne valent guère mieux. Le théâtre Anglais, le théâtre Italien , celui de la Foire, les théâtres de Molière, de P
86 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
dié les Musiciens et les Danseurs de l’Opéra, ainsi que les Comédiens Italiens , et même les Comédiens Français, quoique ceux-ci
er de l’argent, surtout par la création de nouveaux offices, dont les Italiens fournissaient les titres, et persuadaient au Roi
87 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16
celles qui parurent autrefois dans l’Europe, chez les Espagnols, les Italiens , les Anglois, & parmi nous. Nous voyons que c
88 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
traductions sont imprimées, & passeront à la postérité), assez d’ Italien & d’Espagnol pour en faire aussi des traducti
’il trouve dans son cours. Gherardi succéda à Dominique à la comédie Italienne , dans le rôle d’Arlequin, & le remplaça parfa
amp; le remplaça parfaitement. Il a donné plusieurs volumes de pieces Italiennes , où les loix de la décence sont peu écoutées, ain
teurs ou d’Auteurs de la comédie Françoise, qui crient ; l’Opéra, les Italiens ne pensent ni n’ont jamais pensé à lui, ni joué a
89 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
Amans sur des décorations de Calot, trouvées au magazin de la comédie Italienne . Cette piece est un tissu de pareils monstres d’u
ans, à peine saura-t-on le nom des autres peuples d’Europe, Anglois, Italiens , Espagnols, Allemands, & on admirera les Fran
giment à Strasbourg, dans son voyage à Constantinople, sur le théatre Italien , ou à l’opéra ? Apologie du Théatre. Ce gr
és, & mis à leur goût ; que quelques Acteurs, danseurs, chanteurs Italiens se sont donnés au théatre de Paris ; que des étra
90 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
divers tons. L’on présume que le chant à deux parties nous vient des Italiens . Il y a pourtant toute apparence que les Grecs l’
t par elle que l’amour triomphe souvent des rigueurs d’une belle. Les Italiens & les Espagnols n’ont pas tout-à-fait tort de
ccusé, avec assez de raison, d’avoir arrêté les progrès de la musique Italienne . L’Abbé d’Aubignac, qui vivait du tems de Louis X
a musique ; mais comme je n’ai pu jamais approuver cette pratique des Italiens , dans la créance que j’ai toujours eue que cela s
91 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
, elle parut chaque jour avec un habit différent, à la Françoise, à l’ Italienne , à la Turque, à la Chinoise ; & c. & me d
justement lui convenoit le mieux. Je lui répondis que c’étoit la mode Italienne . Je savois que cette répartie lui feroit plaisir,
Officiers, sans avoir jamais voulu rien rendre. Espagnols, François, Italiens , Hollandois, tout lui étoit bon, En recevant les
art d’aimer comme il faut. C’étoit un Ange en amour , elle les fit en Italien . C’est la langue de l’amour. Il Devonshiri nelle
l Devonshiri nelle amore humano habeba talenti Angelici. Ces paroles Italiennes peuvent avoir deux sens. Le premier, c’étoit un a
92 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
ins banir du milieu des Chrétiens les prostitutions dont les comédies Italiennes sont pleines, même de nos jours, & qu’on voit
Cirano Bergerac, dans le Mysantrope tu as imité Lucrece ; les canevas Italiens , les romans Espagnols t’ont servi de guide. (il n
ntrope (malgré Lucrece) le Tartuffe, les Femmes savantes, (malgré les Italiens & les Espagnols) même l’Avare malgré les trai
Boileau qu’il tombe trop bas quand il imite le badinage de la comédie Italienne  : Dans ce sac ridicule, &c. Cette lettre figu
ait la revue de tous les Théatres du monde, Grecs, Latins, Espagnols, Italiens , Anglais, Peruviens, Mexicains, Indiens, Chinois,
93 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
ire une utile diversion à la comédie. Vie de Saint Charles écrite en Italien , traduite en François, imprimée à Bordeaux en 161
a chez lui un concert où l’on chante les airs d’opéra, les arriettes Italiennes , où les Dames sont très-bien reçues, & plusie
des leçons aux enfans & aux jeunes chantres. L’opéra, la comédie Italienne ont succédé aux chants tristes, ennuyeux, monoton
94 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
ls noms brillans & tendres n’auroit pas obtenu du Mogol l’Actrice Italienne Camille, si on s’en rapporte à l’éloge qu’en fait
ransmit ses graces a la postérité ; elle attira tout Paris au théatre Italien par son jeu vif & spirituel. Un volume suffir
tin. C’est moins amour que débauche. En ce sens les farces du théatre Italien , plusieurs de celles de Moliere, les parades, &am
95 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
te ; témoin la préférence que tant de personnes donnent aux comédiens Italiens , ou même aux acteurs de l’opéra comique, sur les
s ces loix, ils auroient éprouvé le même traitement que les comediens Italiens , chassés de Paris en 1694, pour avoir joué des pi
96 (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38
ques. M. Bandiera8 ne balance pas à le croire. On lit dans cet Auteur Italien que quoique la Musique soit un amusement dangereu
Monsieur, sur le même Molière dans votre Dissertation. Voici un autre Italien , Comédien lui-même, qui après trente-cinq ans d’e
97 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
nt plus coupés, & qu’ils ont plus de rapport aux vers Sciolti des Italiens , qui servent à ces actions ». Les Anciens rafinoi
98 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -
e en trois actes, représentée pour la première fois par les Comédiens italiens en 1722. c. [NDE] Ouvrage de Bernard Mandeville
99 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
sez mauvais service. Ménage l’a louée en Latin, en François & en Italien  ; il fut un de ses plus grands admirateurs, s’il
s les œuvres de Ménage, en particulier dans son Histoire Latine & Italienne des femmes philosophes. Elle a joué la Religion.
ai jamais vu faire qu’à Trivelin & à Jodelet, deux bouffons, l’un Italien & l’autre François. Les femmes du théatre ne
i son Écuyer, qui parmi tant de comédies fait une vraie tragédie. Cet Italien qui lui plaisoit, étranger sans conséquence, la s
100 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
es d’Italie et l’épouse de mon illustre ami M. de Tagliazucchi, Poète Italien de sa Majesté le Roi de Prusse, prouve à Berlin c
leurs fils, de se faire rapporter sur leurs boucliers. On accuse les Italiens et les Espagnols d’être cagots, jaloux et vindica
armes ou celui de leur naissance. D’où vient cette multitude de Dames Italiennes qui se rendent illustres de nos jours ? C’est que
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