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1 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
table pour y aller, où ils passent tout le jour à regarder ces femmes infâmes , auront-ils l'impudence de dire qu'ils ne les voi
stiques ? C'est pourquoi je vous prie tous de ne point assister à ces infâmes représentations des Spectacles, et d'en retirer l
e monde ce grand Sacrement : Car celui qui représente ces personnages infâmes , est moins coupable que vous qui les faites repré
L'Homélie 38. Sur le Chap. de S. Mathieu. Les Chansons et les vers infâmes causent à l'âme une odeur plus insupportable que
ien que ces bouffons qui vous font rire ? Si ce qu'ils font n'est pas infâme , que n'imitez-vous ce que vous louez ? Allez seul
ous auriez honte de faire ? Les lois des Païens rendent les Comédiens infâmes , et vous allez en foule avec toute la Ville pour
ous me répondrez peut-être que ce n'est pas vous qui dites ces choses infâmes . Si vous ne les dites pas, vous aimez au moins ce
point blasphémateur ? Conduisez-vous de même à l'égard de ces paroles infâmes , et s vous voulez que nous croyions que vous n'ai
vous relâchez jusqu'à prendre plaisir à entendre des mots et des vers infâmes  ; car si lors même qu'on est le plus éloigné de c
e scandale ? Quand vous ne seriez point blessé de ces représentations infâmes , n'est ce rien que vous y avez attiré les autres
sont que des ris dissolus, des représentations honteuses, des paroles infâmes , des médisances, des bouffonneries; tout y est co
2 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216
Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions o
réteur qui contenait le droit commun du peuple Romain, et qui déclare infâmes ceux qui paraissaient sur la Scène, pour exercer
Spectacle public de sa personne, qui sans doute eût rendu les Majeurs infâmes « Si qua in publicis porticibus, vel in his civit
nneries, de Danses et Chansons malhonnêtes, qui rendaient les Acteurs infâmes par la Loi. Aussi dans la suite, l'Auteur ajoute
nne au peuple sur la Scène, et que parmi les Romains cet exercice est infâme  ; nous voyons qu'il ne parle que de ceux qui font
médies et les Tragédies. Ainsi Tertullien appelle les Mimes des têtes infâmes et sans honneur, et ne dit rien de ceux qui repré
, Satur. l. 3.. Et Macrobe soutient que les Histrions n'étaient point infâmes , et le prouve par l'estime que Cicéron faisait du
dans les assemblées, on connut leur turpitude, et ils furent déclarés infâmes . » Où l'on ne peut pas dire que ce grand Saint pa
3 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
eté, les moyens de venger les injures, d’excuser ou louer des actions infâmes , et autres pareilles abominations. Mais les Comé
ce damnable métier, que les Saints Canons4. quest. 1. c. 1. déclarent infâme , comme il est porté par le 3. Concile de Carthage
osât aux bêtes féroces, et par tout le droit Romain ils sont déclarés infâmes , c’est-à-dire, indignes d’être reçus en témoignag
Il ni en a aucune quant à la profession, et aux personnes également infâmes , et excommuniées : car de parler en rime ou en pr
ein des Précepteurs, n’est pas de dresser la jeunesse à la profession infâme des Comédiens, ni de leur apprendre à y gagner le
ussent peut-être mieux fait de la laisser inutile, que d’y mettre des infâmes qui détruisent ce que les premiers y avaient étab
4 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
lle n’a pas absolument rejeté de son sein ceux qui exercent ce métier infâme et scandaleux, elle les prive publiquement des Sa
int aux Sorciers et aux Magiciens, et les regarde comme manifestement infâmes  : les Evêques les plus saints leur font refuser p
Blasphémateurs, les Femmes débauchées, les Excommuniés dénoncés, les Infâmes , les Simoniaques et autres personnes scandaleuses
5 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXV. Quatrième, cinquième et sixième réflexion : passage exprès de Saint Thomas, et conciliation de ses sentiments. » pp. 88-92
eurs, où il en regarde l’usage ordinaire, il le compte parmi les arts infâmes , et le gain qui en revient, parmi les gains illic
on ni tempérament à ses expressions ni à l’horreur qu’il attire à cet infâme exercice. On voit à quoi il compare ce métier qu’
a comédie : les deux passages de sa somme, dont les défenseurs de cet infâme métier se font un rempart sont renversés sur leur
6 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
mal à y assister, mais c’était quelque chose de si horrible et de si infâme que la Comédie, comme la jouait du temps de nos p
e plus beau est pour l’ordinaire ce qui est de plus vilain et de plus infâme , de ce qu’un Comédien, par exemple, y joue avec l
épouvantable. On y fait paraître jusqu’à des filles perdues, victimes infâmes de la débauche publique, d’autant plus misérables
ans un éternel oubli, puisque ce qu’il nous en dit est si impie et si infâme  ! Mais les autres Pères ne sont pas si retenus qu
trop libre, appelé Eupolis, pour avoir récité en sa présence des vers infâmes , ajoutant à ce châtiment ce beau mot qui perdrait
r : Que Dieu, par la bouche de son Prophète ne reprend que les gestes infâmes dont les danses des Juifs étaient accompagnées :
un crime de jouer la Comédie, on n’aurait pas traité les Comédiens d’ infâmes . Mais souffrez que je vous demande à mon tour, s’
même Digeste de Justinien met l’un et l’autre au nombre des personnes infâmes , et mille autres gens dont les actions ne sont po
u’elle est notée d’infamie. S’il était vrai que les Comédiens fussent infâmes pour monter sur le Théâtre et pour jouer la Coméd
andale, représentent des personnages dans des Comédies, ne sont point infâmes  ; et que les Comédiens le sont, eux qui ne font p
iateur, notés d’infamie par la Loi que vous me citez, seront toujours infâmes , quelque circonstance dont vous les accompagniez,
s, et qui ne font rien contre les bonnes mœurs, ne sont point réputés infâmes . » Vous voyez donc bien que selon ce Commentateur
e Commentateur, l’infamie ne tombe que sur les Comédiens qui jouent d’ infâmes Comédies, et non pas sur ceux qui n’en représente
les sont. Il ne faudrait pas remonter bien haut pour voir que la plus infâme de toutes les conditions était celle des Cabareti
dans l’Epée et dans la Robe, n’ont-ils pas été chassés de Rome comme infâmes  ? Et dans l’élévation où ils sont, reste-t-il le
pour ainsi dire, l’unique qui a fait autrefois déclarer les Comédiens infâmes , était l’infamie qui régnait dans les Comédies qu
nvitait les gens à quelque mauvaise action, à se trouver en des lieux infâmes , ou bien à manger de la viande les jours qui nous
’ils y étaient si attachés qu’ils demeuraient des jours entiers à ces infâmes Spectacles, sans se mettre en peine des Divins Of
omeries, et à souiller la majesté des Saints lieux par une coutume si infâme , à laquelle il ne fait point de difficulté de don
ns une pièce intitulée ʙάππαι (Les Efféminés), ayant flétri les mœurs infâmes d’Alcibiade, celui-ci, pour se venger, l’aurait,
7 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125
le des Comédiens. Tout le monde sait que le métier de Comédien est infâme  ; mais peu de personnes ont une idée juste de l’i
les lois en punition de certains crimes, qui rend inhabile à tout. Un infâme devient irrégulier, et ne peut recevoir ni ordre
il n’est reçu ni accusateur, ni témoin, ni juge, que contre un autre infâme comme lui ; il ne peut plaider au barreau, ni êtr
is que le droit civil, non seulement parce que l’Eglise regarde comme infâmes tous ceux que les lois de l’Etat déclarent tels (
e que le septième concile de Carthage déclare nommément les Comédiens infâmes  : « Histrionum turpitudinibus subjecti, infamiæ m
s premières années avaient été aussi mal employées. Il quitta enfin l’ infâme métier de Comédien, et entra au barreau. Il y por
servos libertate donatas », pourvu qu’elles renoncent sans retour à l’ infâme habitude du théâtre. Alors un honnête homme pourr
squ’à avouer et à traiter en légitimes de pareils enfants, il devient infâme lui-même : « Senatores, Præfectos, etc. placet ma
« Il abandonna donc un état honnête (Précepteur) pour en prendre un infâme (Comédien). Ce prétendu mariage en fut le fruit. 
angage des lois ; ce serait les profaner de les mettre sur des lèvres infâmes  : « Peccatori dixit, quare tu enarras justitias m
e que l’honneur et la vie des hommes fût à la discrétion d’une bouche infâme qui ne s’ouvre qu’au langage de la passion et du
que par dépit et par désespoir. En les excommuniant et les déclarant infâmes , on leur ôte la religion et les mœurs, on les liv
8 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
a vérité, mais conséquente, bien loin de regarder les Comédiens comme infâmes , les élevaient quelquefois aux honneurs, ne croya
bsister un culte qui faisait leur religion, ont déclaré les Comédiens infâmes , les ont même exclus du rang de citoyens et de to
de se suivre soi-même, et de ne pas adorer des Dieux dont on déclare infâmes les Prêtres et le culte. Concluons par ce raisonn
eux infamies sont unies. Mais, disent les Romains, les Comédiens sont infâmes et méprisables. Donc, disent les Chrétiens, ces D
nt infâmes et méprisables. Donc, disent les Chrétiens, ces Dieux sont infâmes et méprisables. Tout le reste de ce livre dévelop
e vous vouliez les honorer par les jeux du théâtre, vous avez déclaré infâmes les Acteurs qui les représentaient. Délivrez-vous
homme de reconnaître des Dieux qui se plaisent aux hommages des gens infâmes . La véritable piété, qui seule peut faire votre v
seule peut faire votre véritable gloire, ne souffre pas une engeance infâme que le Censeur a chassé de vos tribus, et dont la
le vice, non la nature ; vous donnez, non à l’homme, mais à un métier infâme  : « Non homini donas, sed arti nequissimæ ; honor
9 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
ais, parce que presque dans toutes les Villes les Théâtres, ces lieux infâmes , où l'on fait une profession publique de l'impure
monter, marquant par-là, en termes bien exprès, que le Théâtre est si infâme , que plus un homme est vertueux, plus il doit s'e
regardent d'un œil favorable le culte déshonnête que leur rendent des infâmes . Embrassez la pureté du Christianisme, et éloigne
s pièges des Spectacles ? pourquoi présente-t-il tant de vanités et d' infâmes plaisirs, qui ne sont que folie, et qu'illusion ;
devez aimer. Fuyez les Spectacles, mes bien aimés, fuyez ces Théâtres infâmes du Diable, afin de ne vous point engager dans les
acile de le faire si vous fuyez les Théâtres, et le Cirque; ces Lieux infâmes qui perdent tout le monde, ou plutôt les Villes o
les Spectacles du Théâtre, ne sera pas moins transporté pour l'amour infâme . Fuyez donc ce premier dérèglement, pour ne pas t
trageons alors qu'il nous caresse : Nous offrons donc à Dieu des Jeux infâmes pour les bienfaits qui viennent de lui, nous lui
10 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129
une ordonnance, en l’année 789, qui rangeait au nombre des personnes infâmes cette espèce de comédiens histrions auxquels il n
on les cochers de cirque, les bateleurs, les histrions et autres gens infâmes , tandis que les autres conciles plus modernes déf
les de toutes les opinions séditieuses, anarchiques et régicides de l’ infâme inquisition si abusivement appelée saint-office,
11 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
ut un peuple ardent et attentif à regarder sans pudeur des actions si infâmes  ? n’y apprennent-ils pas ce qu’ils devraient touj
ui sont nommément excommuniés ou interdits, ceux qui sont notoirement infâmes , comme les femmes de mauvaise vie, les concubinai
publique que le Droit leur inflige. S’ils se plaignent de ce terme d’ infâmes , les Confesseurs doivent répondre qu’ils ne parle
e, sur quoi la glose dit en parlant des Comédiens, « ces gens-là sont infâmes  » ; et elle ajoute, « qu’ils l’étaient déjà par l
12 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
; les meurtriers. Ils semblent au contraire servir d’éguillon à leurs infâmes desseins ; leur zèle en redouble ; on les voit co
(qui l’est sans le savoir) Catilina & tels autres, seront réputés infâmes à force de représenter ceux qui le sont. Mais je
e nos pères, ne rougira-t-il pas de citer Sodome & Gomorrhe ; les infâmes débauches des Enfans d’Israël ; celle du Roi Prop
d’une partie de l’Auditoire, qui cherche la signification de ces noms infâmes , tombe le plus souvent dans l’impureté autorisée
On y voit les tyrans dévorés de remords ou punis par les supplices, l’ infâme Athalie égorgée aux portes du Temple de l’Eternel
mie. Ces Mimes18 n’étaient que de vils esclaves, & les Actrices d’ infâmes prostituées, &c. Mais il n’en résulte pas que
s de la décence une fois franchies, il en naît les égaremens les plus infâmes . Dans chaque état ne voit-on pas la même chose ?
s ; combien de filles abusées par une bonne foi composée ! coquinisme infâme que les loix devraient punir rigoureusement, s’il
r se soustraire à la rigidité des parens qui ne peuvent souffrir leur infâme vie, & voulant la continuer avec plus d’aisan
de la canaille, & je le prouve. La Comédie est donc le refuge des infâmes , me dira-t-on ? mais, répondrai-je, les cloîtres,
’ont point de talent. Dans chaque état une partie est méprisable, les infâmes y tiennent & n’y tiennent pas : il n’y a que
il se trouve d’honnêtes gens, l’Etat est respectable : une Profession infâme ne peut être pratiquée que par des malheureux san
s de sa Religion, les Vertus selon lui n’étant pratiquées que par les infâmes Disciples de Farel & de Viret. Mais si nos Pi
la Treille, & n’est-ce pas citer pour édifier la débauche la plus infâme  ? Le joli Spectacle des Femmes à moitié nues dans
une Ordonnance de l’an 789, mit les Histrions au nombre des personnes infâmes , & auxquelles il n’était pas permis de former
ils furent aussi traités différemment. « Les premiers furent déclarés infâmes dans les derniers temps par les Romains, encore q
& qui ne font rien contre les bonnes mœurs, ne sont point réputés infâmes . St Thomas dit, Quod sicut dictum est &c. ibi
16 Juillet 1415, pendant la tenue du Concile. 35. Les Comédiens sont infâmes parce qu’ils jouent pour de l’argent, les gens de
nes le défendent, ainsi si la Comédie, comme elle de nos jours, était infâme & dangéreuse, il serait aussi méprisable que
te fameux qui sut cacher dans des allées tortueuses & savantes, l’ infâme fruit de l’impudique Fille de Minos. Il faut un H
ctables jouent la Comédie, qu’il n’est pas possible, si cet Art était infâme , qu’ils s’amusassent de choses deshonorantes. Tan
] le Digeste de Justinien [ff. de his qui notantur infamiâ] les nomme infâmes , je le sais. Mais le même Digeste couvre d’infâmi
lle est pourtant notée d’infâmie. Les Cabaretiers jadis étaient aussi infâmes , ils n’étaient pas reçus en témoignage, ils ne po
vins. Personne n’ignore que les Médecins furent chassés de Rome comme infâmes  : de nos jours leurs Enfans remplissent des place
13 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
rtraits, leurs mausolées ! Conviendrait-il même de voir des personnes infâmes dans un lieu honnête ? Qu’on leur abandonne, à la
dit-il, les Comédiens étaient esclaves ; la condition d’esclave était infâme , par conséquent celle de Comédien. ». Cet amateur
nséparables, que les lois Romaines ont constamment déclaré le théâtre infâme . L’Apologiste convient que l’infamie dure parmi n
et Æsopus n’étaient pas plus esclaves que Floridor et Baron, ni plus infâmes , et la loi n’a eu aucun égard à leurs talents ni
que dans un royaume chrétien on leur fasse une nécessité d’un métier infâme  ? Voici un témoignage non suspect de l’intérêt qu
i puissent blesser l’honnêteté publique, et sur peine d’être déclarés infâmes , et autres peines qu’il y écherra. Enjoignons à n
udicier à leur réputation dans le commerce, sinon ils seront déclarés infâmes . Quelqu’un a voulu conclure de ces paroles qu’ils
damne. Il est donc vrai, aux termes de l’édit, que les Comédiens sont infâmes de droit ; mais ne pouvant être traités comme tel
ne règle commune à toutes les peines : le voleur, l’assassin, quoique infâme et pendable pour son crime, n’est pendu qu’après
14 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
rave de s'avilir, et de se souiller par ces sortes de divertissements infâmes . Un homme d'honneur ne doit point regarder les Sp
s, si ce n'est parce qu'ils se plaisent au mal que font ces personnes infâmes  ? Or celui qui se plaît au mal, et qui l'entretie
15 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
t d’ardeur qu’ils passent un temps considérable à regarder des femmes infâmes , auront-ils l’impudence de dire qu’ils ne les voi
36 sur la fin, il dit que « les Acteurs des Comédies ont été déclarés infâmes par les Lois des anciens ». Saint Augustin au Liv
de l’année 419, et qui est inséré dans le Droit Canon, on défend aux infâmes tels que sont les Comédiens de pouvoir former des
Sainte Table : Que l’on chasse, dit ce Manuel55, toutes les personnes infâmes , comme sont les voleurs, les femmes débauchées, l
aints Canons, les Pères de l’Eglise, et nos Rois ont toujours réputés infâmes  ; ce sont les paroles de cet Historien. Le Parlem
cevoir pour parrains du baptême les pécheurs publics ou les personnes infâmes  : comme les Femmes de mauvaise vie, les Concubina
notoirement excommuniés, les interdits et ceux qui sont manifestement infâmes  : comme sont les Femmes débauchées, les Concubina
les Comédiens de l’usage des Sacrements ; il déclare leur profession infâme et indigne d’un Chrétien, il les prive de la sépu
que les Comédiens qui n’auraient pas voulu renoncer à leur profession infâme et indigne d’un Chrétien. » Ce Synodicon a été im
quement être indignes, comme sont les excommuniés, les interdits, les infâmes  ; par exemple, les Comédiens, les Farceurs et Bat
es, page 73, exclut aussi de la Communion ceux qui sont manifestement infâmes , comme sont les Comédiens. Celui de Senez de l’an
Ordres, les Usuriers publics, les Farceurs, Bateleurs, Comédiens, les Infâmes , etc. » Le Rituel de Bayeux de l’année 1687, page
yeux de l’année 1687, page 1687, compte parmi les pécheurs publics et infâmes , ceux qui s’appellent Comédiens et Bateleurs. Le
omédie et les Romans. La Morale de Grenoble tome 3, page 175, déclare infâmes et incapables d’être Parrains ; et page 290, elle
ci-devant les autorités. Dans le Droit Canonique98, ils sont réputés infâmes et irréguliers ; or l’infamie et l’irrégularité q
’on regarde comme pécheurs publics, et que l’on excommunie, ne soient infâmes et irréguliers ex delicto. L’on apporte ordinaire
e Déclaration de 1641, c’est pourquoi on ne les a pas considéré moins infâmes  ; ils sont exclus comme auparavant des charges pu
16 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
les représentent, qui passent dans le sentiment commun pour des gens infâmes Ibid. Cap. 21. « Quanta est Confessio malærei, cu
d’ardeur, qu’ils passent un temps considérable à regarder des femmes infâmes , auront-ils l’impudence de dire qu’ils ne les voi
ieu vers la fin, il dit que les Acteurs des Comédies ont été déclarés infâmes par les lois des Anciens. Saint Augustin au livre
de l’année 419. et qui est inséré dans le Droit Canon, on défend aux infâmes , tels que sont les Comédiens, de pouvoir former d
Dans le Manuel Ibid. « Arceantur ab hac mensa omnes vitiorum dedecore infâmes , quales sunt fures, meretrices.… histriones, circ
sainte Table. « Que l’on chasse, dit ce Manuel, toutes les personnes infâmes , comme sont les voleurs, les femmes débauchées, l
aints Canons, les Pères de l’Eglise, et nos Rois ont toujours réputés infâmes . » Ce sont les paroles de cet Historien. Le Parle
oir pour Parrains au Baptême les personnes publiques ou les personnes infâmes , comme les femmes de mauvaise vie, les Concubinai
otoirement excommuniés, les interdits, et ceux qui sont manifestement infâmes  : comme sont les femmes débauchées, les concubina
les Comédiens de l’usage des Sacrements ; il déclare leur Profession infâme et indigne d’un Chrétien, il les prive de la sépu
que les Comédiens qui n’auraient pas voulu renoncer à leur Profession infâme et indigne d’un Chrétien. » Ce Synodicon a été im
ment en être indignes, comme sont les excommuniés, les interdits, les infâmes  : par exemple, les Comédiens, les Farceurs et Bat
res page 73. exclut aussi de la Communion ceux qui sont manifestement infâmes , comme les Comédiens. Celui de Senez de l’année 1
rdres : Les usuriers publics, les Farceurs, Bateleurs, Comédiens, les infâmes , etc. Le Rituel de Bayeux de l’année 1687. page 2
ayeux de l’année 1687. page 251. compte parmi les pécheurs publics et infâmes ceux qui s’appellent Comédiens et Bateleurs. Le R
Comédie, les Romans. La Morale de Grenoble tome 3. page 175. déclare infâmes et incapables d’être Parrains, et page 290. incap
, dist. 51. cap. Pro Dilect. dist. 2. de Consecrat. ils sont réputés infâmes et irréguliers : or l’infamie et l’irrégularité q
e l’on regarde comme pécheurs publics, que l’on excommunie, ne soient infâmes et irréguliers ex delicto. L’on apporte ordinaire
Déclaration de 1641. C’est pourquoi on ne les a pas considérés moins infâmes  ; ils sont exclus, comme auparavant, des charges
æ Blanditiæ. Ibid. « Arceantur ab hac mensa omnes vitiorum dedecore infâmes , quales sunt fures, meretrices.… histriones, circ
17 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
, maîtres, exciter l’amour du libertinage, et le faciliter par le jeu infâme des valets, des soubrettes et des confidents, qui
ège : « Tant il est vrai, dit un auteur, que les professions les plus infâmes peuvent parvenir à être honorées, quand elles ser
loyé. Il voulait que l’on traitât comme des esclaves et des personnes infâmes les comédiens et tous ceux qui servaient à divert
les Pères de l’Église et nos rois de France avaient toujours réputées infâmes , et leur défendit de jouer ni de plus obtenir de
18 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. « Quiconque monte sur le
infâmes ceux qui l’exercent. « Quiconque monte sur le théâtre est infâme . » Pour peu qu’on ait de bon sens, on reconnaîtr
e, mais autorisés par des lois expresses, qui déclaraient les acteurs infâmes , leur ôtaient le titre et les droits de citoyens
nnèrent un tout contraire. Quand leurs lois déclaraient les comédiens infâmes , était-ce dans le dessein d’en déshonorer la prof
19 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -
respectueux pour vos vertus ? secondez mes efforts pour repousser cet infâme Zoïle. Enfans chéris des neuf Sœurs, il est encor
éprisables, c’est l’ordinaire, en état de leur faire payer cher leurs infâmes menées, j’en ai dédaigné les moyens, on le sait…
20 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
par les affections de tout un peuple. C’est ce qui rend les comédies infâmes par les lois, et néanmoins si célèbres, par la co
ui les enflamment, sous prétexte de les venir soulager. Ces personnes infâmes qui font métier de corrompre le chasteté, n’ont r
Roi, qui est son image, soit profanée jusques à la faire servir à cet infâme ministère. Il demande que les Magistrats s’oppose
21 (1764) Comédie pp. 252-254
tre qu’elles soient souillées par la communication de personnes aussi infâmes . Cas III. Philométor, Comédien, étant au lit de
n’est-il point coupable ? R. Puisque les Comédiens sont excommuniés, infâmes , attachés à une profession criminelle, le Curé de
22 (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -
ième Chapitre, que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n’étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions,
s Scéniques généralement, et sans aucune exception, ont aussi déclaré infâmes les Acteurs de Comédies, et de Tragédies, puisqu’
ens, comme étant notoirement excommuniés, interdits, et manifestement infâmes . Enfin l’Auteur de la Dissertation, après avoir s
t ce qui se faisait dans les Théâtres ; comme des choses honnêtes, et infâmes . Et saint Augustin soutenait au contraire contre
l’art des Jeux, et tous les Spectacles du Théâtre étaient des choses infâmes , non seulement ils ont privé ces sortes de gens q
a Loi Si quæ C. de spect. nous fait voir que le Théâtre était un lieu infâme . VII. Réfutation. La Loi Imperialis C. de
XI. Réfutation. Emilius Probus témoigne que les Comédiens étaient infâmes parmi les Romains. XII. Réfutation. Tertu
XII. Réfutation. Tertullien témoigne que les Comédiens étaient infâmes . XIII. Réfutation. Les Atellanes qui n’ex
mie : Mais ceux qui exerçaient cette profession pour le gain, étaient infâmes . L’Auteur de la Dissertation se trompe grossièrem
Comédies, et qu’ils n’ont point estimé que ces sortes de gens fussent infâmes . XVII. Réfutation. Saint Augustin condamn
Saint Augustin condamne les Comédies, et montre qu’elles étaient infâmes , et que leurs Acteurs étaient notés d’infamie par
o religionem ac pietatem in templis colere. » Ibid. « des choses très infâmes , et comme des occupations les plus honteuses de l
honteux et déshonnêtes ? N’est-ce pas pour cela qu’elles déclaraient infâmes les acteurs des SpectaclesL. Athletas ff. de his
e même qui se déclare contre les Pantomimes, et qui condamne ces Jeux infâmes , et ces divertissements honteux à notre siècle. C
e les Acteurs des Jeux, et des Spectacles n’étaient que des personnes infâmes , et que les Ministres de ces autres parties de la
 » Quintil. Ibid. ; « que pour persuader même aux méchants des choses infâmes , il faut leur donner quelque couleur ; parce qu’i
nt des actes de révérence ». Il s’ensuit de ce raisonnement que ces infâmes représentations n’étaient donc pas des actes de R
it se moquer des Dieux de croire qu’on les honorait par des peintures infâmes , et par des représentations comiques si honteuses
ture est une Poésie muette ; Aussi Aristote ne condamne pas moins les infâmes représentations de la Poésie, que celles de la Pe
euple, quelque intelligence allégorique qu’ils eussent de ces actions infâmes , ils ne laissaient pas de les condamner, et de le
plusieurs choses dans les actions civiles. » Ainsi les mêmes actions infâmes des Dieux, qui étaient représentées par les Poète
e les choses que ces mystères nous représentent. » Ainsi les actions infâmes des Dieux, qui étaient représentées sur le Théâtr
ust. lib. 6. de Civit. Dei. cap. 6., sème par ses fictions des choses infâmes touchant les Dieux ; la Théologie civile les mois
pas moins les Comédies, et les Tragédies qui contenaient les actions infâmes de leurs Dieux, et qui étaient représentées aux j
e et la Tragédie, à cause de l’impression qu’elles donnent de l’amour infâme . Voici, dit Cicéron« Ille apud Tabeam Chærea : »,
te joie est honteuse si l’on y fait attention : et comme ceux-là sont infâmes qui ne la sauraient couvrir dans la jouissance de
erbum cor contundam et comprimam. » , Pour dompter de son cœur les infâmes transports.  « Il ne faut pas pourtant oublie
dait établir entre ces deux genres de Théologie ; et entre les choses infâmes qui étaient représentées sur les Théâtres, et cel
s, les Jeux, et les Spectacles, doit être rejetée selon Varron, comme infâme , et indigne de la majesté divine à cause des fict
 : comme si ces choses-là étaient honnêtes ; et que celles-ci fussent infâmes  : comme si celles-là étaient véritables ; et que
comme des choses honnêtes et sacrées, d’avec des choses honteuses et infâmes  : Et S. Augustin soutenait au contraire que les T
ommes ? n’y voit-on pas publier les louanges des vices, avec des vers infâmes  ? n’y voit-on pas des ballets avec des postures e
nc de la Dissertation reconnaisse que l’on détruit un plaisir public, infâme et criminel, par des maximes qui n’ont encore auj
ist. 1. ad Corinth. c. 4., peuvent recevoir les Princes des personnes infâmes  ? Pourquoi leur faites-vous tant de présents ? ca
infâmes ? Pourquoi leur faites-vous tant de présents ? car s’ils sont infâmes il faudrait les chasser : pourquoi les avez-vous
sont infâmes il faudrait les chasser : pourquoi les avez-vous rendus infâmes  ? est-ce pour les louer, ou pour les condamner ?
parce que vous les condamnez, et qu’ainsi cette condamnation les rend infâmes . » Enfin l’Auteur de la Dissertation est si peu
e ces Spectacles fussent dignes des Chrétiens ? puisqu’ils étaient si infâmes que les Païens mêmes en avaient horreur ? Je ne d
voir les représentations des Mimes, et les honteuses postures de ces infâmes danseurs dont parle Zozime, puisque l’Empereur Tr
table pour y aller, où ils passent tout le jour à regarder ces femmes infâmes , auront-ils l’impudence de dire qu’ils ne les voi
... » « C’est pourquoi je vous prie tous de ne point assister à ces infâmes représentations des Spectacles, et d’en retirer l
mps ? » Il obtint une chose très importante ; savoir que le spectacle infâme de Majuma fut entièrement aboli, par la loi que l
gnant trop, un sujet de tristesse ; mais nous défendons ce honteux et infâme spectacle à qui une insolente licence a donné le
le monde ce grand Sacrement. Car celui qui représente ces personnages infâmes , est moins coupable que vous qui les faites repré
our ses bienfaits les ordures du Théâtre ; nous lui immolons des jeux infâmes comme des Victimes. Est-ce là ce que le Sauveur d
e d’ouverts, personne n’y va.… Le métier ou plutôt le dérèglement des infâmes Acteurs de ces jeux est aboli, et trois grands bi
que les Chrétiens prissent leurs plaisirs des spectacles honteux, et infâmes des Mimes, des Pantomimes, et des Histrions, car
ssi à tous les fidèles, les spectacles du Théâtre, et les autres jeux infâmes . Voyez comme dans le onzième siècle Olympiodore r
en divers temps a aboli ce qu’il a pu de ces choses pernicieuses, et infâmes . Car les Médecins n’ôtent pas tout d’un coup tout
Chapitre IX. Que les acteurs des Poèmes Dramatiques n’étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions,
clésiastiques, et les Pères mêmes de l’Eglise déclarent les Histrions infâmes , il ne croirait pas que cela regardât les Comédie
e il avoue dans le titre de ce chapitre IX. que les Histrions étaient infâmes parmi les Romains, il faut, par conséquent, qu’il
diens, et les autres Acteurs du Théâtre n’étaient pas mis au rang des infâmes parmi les Grecs ; « parce, dit-il « Non enim cons
cène étant agréables à leurs Dieux, ils missent au rang des personnes infâmes , ceux qui en étaient les Acteurs ». Mais l’Auteur
Cicéron montre évidemment par ces paroles, que les Comédiens étaient infâmes parmi les Romains : « Leur Cicéron, dit-il « Nonn
er ; faisant voir par là en termes bien exprès, que le Théâtre est si infâme , que plus un homme est vertueux, plus il doit s’e
, et tous les spectacles de la Scène étaient des choses honteuses, et infâmes , non seulement ils ont privé ces sortes de gens q
ueurs de Tragédies, et les autres Acteurs de la Scène n’étaient point infâmes  ; mais qu’au contraire parmi les Romains ils étai
rqué dans l’histoire Romaine, que le métier de Comédien n’était point infâme parmi les Grecs, s’il ne l’eût été parmi les Roma
aux Romains, qui ne pouvaient souffrir sans indignation une action si infâme et si honteuse. « Héliogabale, dit-il « Aurigis i
mia. , qui contenait le droit commun du peuple Romain, et qui déclare infâmes ceux qui paraissaient sur la Scène, pour exercer
de Comédie, et de Tragédies, allèguent l’Edit du Préteur qui déclare infâmes ceux qui montent sur le Théâtre artis ludicra cau
et tous ceux qui montent sur la Scène pour en tirer de l’argent, sont infâmes . » L’Auteur de la Dissertation peut-il nier que
s aussi les autres qui y montaient par une vaine ostentation, étaient infâmes  ; car il rapporte qu’il a lu cet endroit de la lo
termes-ci : Tous ceux qui entrent dans les combats pour le gain, sont infâmes  ; comme aussi ceux qui montent sur la Scène par u
me les Comédiens et les autres Acteurs qui montent sur le Théâtre, si infâmes , qu’il les exclut des Ordres Ecclésiastiques ; « 
spectacle public de sa personne, qui sans doute eût rendu les Majeurs infâmes . » V. Réfutation. L’Auteur de la Dissert
ode montre clairement et en termes exprès, que le Théâtre est un lieu infâme , et destiné pour des personnes infâmes ; Voici ce
rès, que le Théâtre est un lieu infâme, et destiné pour des personnes infâmes  ; Voici ce que disent ces Empereurs dans cette lo
ésormais il ne soit plus permis de mettre les portraits des personnes  infâmes , en des lieux honnêtes ; mais nous ne défendons p
is donc que cette loi défendant de mettre les portraits des personnes infâmes en des lieux honnêtes, permet en même temps de le
e conséquence nécessaire que le Théâtre, selon cette loi, est un lieu infâme . Aussi les Interprètes du Droit expliquant cette
ue les Comédiens, et tous les autres qui montent sur le Théâtre, sont infâmes  : « Lucas de Penna, dit Ménochius « Tradit Lucas
ie, mais qui montent sur le Théâtre pour y réciter des Comédies, sont infâmes . Majole et Pierre Grégoire disent la même chose. 
nullement de là que les Comédiens, et les Tragédiens ne soient point infâmes  ; puisqu’ils sont notés d’infamie par d’autres lo
résente un jeune homme vicieux, et débauché, qui racontant une action infâme qu’il avait commise, dit qu’il avait été enflammé
neries, de danses, et chansons malhonnêtes, qui rendaient les Acteurs infâmes par la loi. Aussi dans la suite, l’Auteur ajoute,
ne au peuple sur la Scène ; et que parmi les Romains cet exercice est infâme  ; nous voyons qu’il ne parle que de ceux qui font
euples-là ; mais parmi nous toutes ces choses sont estimées en partie infâmes , en partie viles et déshonnêtes. » Il se voit par
et qui n’étaient point notés d’infamie parmi les Grecs, étaient jugés infâmes parmi les Romains. Or les Acteurs des Tragédies,
partant, puisque Probus dit que toutes ces choses-là étaient estimées infâmes ou viles, et déshonnêtes parmi les Romains, il fa
, et tous les spectacles de la Scène étaient des choses honteuses, et infâmes , non seulement ils ont privé ces sortes de gens d
ertation pag. 203. « Ainsi Tertullien appelle les Mimes des têtes infâmes , et sans honneur, et ne dit rien de ceux qui repr
amie et de crimes ; parce qu’elles sont des représentations de choses infâmes , et criminelles ; et qu’ainsi elles ne peuvent êt
ées. Car la représentation d’un crime énorme, ou d’une chose vile, et infâme , n’est point meilleure que ce qu’elle représente.
e par les lois, et que par conséquent les Spectacles sont mauvais, et infâmes . « Ν’est-ce pas, dit-il « Quanta confessio est re
ceux qui sont chargés de les faire représenter, déclarent ouvertement infâmes les Conducteurs des chariots, les Scéniques, les
ne pour gagner de l’argent, et qui par conséquent n’étaient pas moins infâmes que les autres Acteurs des Jeux Scéniques. En eff
Acteurs des Jeux Scéniques. En effet la loi qui déclaré généralement infâmes tous ceux qui montent sur la Scène pour gagner de
 » Macrob. lib. 3. Saturn. cap. 14. que les Histrions n’étaient point infâmes , et le prouve par l’estime que Cicéron faisait du
p. 14. que Cicéron témoigne que « les Histrions n’étaient pas estimés infâmes  » : Et il a vu que ce passage recevait de grandes
visiblement faux que tous les Histrions généralement fussent estimés infâmes  ; il a vu encore que ce que Macrobe dit touchant
triones non inter turpes habitos », que les Histrions n’étaient point infâmes  ; au lieu de traduire, les Histrions n’étaient pa
nt infâmes ; au lieu de traduire, les Histrions n’étaient pas estimés infâmes  ; Ce qui est très différent : car il y a deux sor
nfamie ; l’une de droit, et l’autre de fait : ceux-là sont proprement infâmes , qui sont notés d’infamie par les lois ; ceux-là
infâmes, qui sont notés d’infamie par les lois ; ceux-là sont estimés infâmes , lesquels quoiqu’ils ne soient pas notés d’infami
ient pas notés d’infamie par les lois, ne laissent pas de passer pour infâmes , à cause de leur mauvaise vie, ou de leur conditi
les lois à cause de leur profession, n’étaient pas néanmoins estimées infâmes par les sages, à cause des vertus et des bonnes q
estime dans l’opinion des personnes graves, et vertueuses, est réputé infâme quoiqu’il ne soit point noté d’infamie par le dro
r et Spectat. fabularum non notandis., n’ont pas toujours été estimés infâmes de cette infamie de fait ; car Roscius fut fort c
it) il ajoute : « mais quant aux Histrions, ils n’étaient pas estimés infâmes , comme il paraît par l’estime que Cicéron faisait
ue les Acteurs de Comédies et de Tragédies en général étaient estimés infâmes par les sages ; comme je l’ai montré ci-dessus da
la vertu, et des belles qualités de Roscius, qu’il ne l’estimait pas infâme à l’égard de sa personne ; quoique à l’égard de s
fession de Comédien il fût noté d’infamie par les lois, qui déclarent infâmes tous ceux qui montent sur le Théâtre pour le gain
es ministres, qui servent aux combats sacrés, ne soient point estimés  infâmes . » Ainsi comme c’était un privilège particulier a
ésormais il ne soit plus permis de mettre les portraits des personnes infâmes en des lieux honnêtes. » Les Jurisconsultes tâch
et que celle du Code qui met les Conducteurs de chariots au rang des infâmes , doit être expliquée de l’infamie de fait : « Il
ie de Droit avec les Conducteurs de chariots ne laissaient pas d’être infâmes de l’infamie de fait. » Ce qui est confirmé par l
et d’autres instruments ; Macrobe nous apprend qu’ils étaient estimés infâmes  : « C’est, dit-il « Testis est Scipio Africanus Æ
s, ils apprennent à chanter ; et c’est ce que nos Ancêtres ont estimé infâme , et honteux à la Noblesse. » Ceux qui descendaie
Ceux qui descendaient tout nus en l’Arène n’étaient pas moins estimés infâmes selon Tacite, qui nous représente les sentiments
ains de descendre en l’Arène, montre clairement que cela était estimé infâme et indigne de la noblesse de cet ordre. « Vitelli
es Conducteurs de chariots, aussi bien que les Mimes, étaient estimés infâmes et indignes des charges et des dignités de l’Empi
aux Romains, qui ne pouvaient souffrir sans indignation une action si infâme et si honteuse. « Héliogabale, dit-il « Aurigis i
res ministres qui servent aux combats sacrés, ne soient point estimés infâmes . » Mais ceux qui exerçaient cette profession pou
 » Mais ceux qui exerçaient cette profession pour le profit, étaient infâmes selon la loi « Eos qui quæstus causa in certamina
trent dans les combats et qui montent sur la Scène pour le gain, sont infâmes . » Il faut donc entendre que ce que dit Tertullie
. que Sabinus et Cassius ont répondu, qu’ils n’étaient point estimés infâmes . » Si l’Auteur de la Dissertation n’avait pas ig
omédies ; et qu’ils n’ont point estimé que ces sortes de gens fussent infâmes . Il devait donc au moins alléguer quelque Concile
s Conducteurs de chariots au Cirque, et qu’il ne les estime pas moins infâmes que les Pantomimes, qui l’étaient sans contredit 
n’avaient interdit aux Chrétiens les combats des Athlètes comme étant infâmes et indignes du Christianisme. Pourquoi depuis tan
ragédiens, qu’il prétend n’avoir jamais été excommuniés, ni traités d’ infâmes par les Conciles. Car il est visible que les Conc
ncil. Eliber. can. 67., estimait-il que les Comédiens n’étaient point infâmes , non plus que les Scéniques ? Et le Concile in Tr
s exprès les Comédies aux Ecclésiastiques, comme étant des spectacles infâmes  ? « Que les Ecclésiastiques, dit ce Concile « Cle
s aux saints mystères ne soient point infectés de la contagion de ces infâmes spectacles. » Enfin, si l’Auteur de la Dissertat
que l’Eglise met les Comédiens au rang des personnes excommuniées, et infâmes . « Tous les Fidèles, dit le Rituel de l’Eglise de
nt ceux qui sont notoirement excommuniés, interdits, et manifestement infâmes  ; savoir les femmes de mauvaise vie, les Concubin
ans les assemblées ; on connut leur turpitude, et ils furent déclarés infâmes .” Où l’on ne peut pas dire que ce grand Saint par
’ils en avaient. » Et après avoir montré combien les Comédies étaient infâmes , et impies dans la représentation des crimes vrai
, étant si agréables à leurs Dieux, ils missent au rang des personnes infâmes ceux qui en étaient les Acteurs. » D’où il paraît
, et tous les Spectacles de la Scène, étaient des choses honteuses et infâmes , non seulement ils ont privé ces sortes de gens d
en général, que tous ceux qui montent sur la Scène pour le gain, sont infâmes selon la décision de Pégasus et de Nerva le fils,
présente un jeune homme vicieux et débauché, qui racontant une action infâme qu’il avait commise, dit qu’il avait été enflammé
dépense ; puisque la représentation d’un crime énorme ou d’une chose infâme n’est point meilleure que ce qu’elle représente.
ns, et montre assez clairement qu’il n’entend par là que ces bouffons infâmes , que les paroles et les postures rendaient odieux
t horreur à la nature ; des danseurs et des Mimes, qu’il appelle tous infâmes . Il fait même trois sortes de censures contre le
les Spectacles doivent être défendus, où l’on ne voit que des choses infâmes , où l’on n’entend que des paroles bouffonnes et i
objets honteux qui se présentent à eux. Toutes ces choses-là sont si infâmes que l’on n’en saurait parler sans renoncer à la p
es en termes exprès, lorsqu’il dit que le Théâtre des Comédies est si infâme que plus un homme est vertueux, plus il doit s’en
ésentations de crimes, et de choses impudiques, dont les Acteurs sont infâmes . Dans la 16. Réfutation du même chapitre16. Réfut
interdit les Comédies aux Ecclésiastiques, comme étant des Spectacles infâmes  ; et que le Rituel de Paris met les Comédiens au
met les Comédiens au rang des personnes excommuniées, et notoirement infâmes . Dans la 18. Réfutation du même chapitre 9.18. Ré
fait voir, que selon le Droit Civil et Canonique, les Comédiens sont infâmes  ; que le Roi Philippe Auguste les bannit de Franc
ue le 1. Concile de Milan, condamne les Comédies comme des spectacles infâmes , en défendant aux Ecclésiastiques d’en être ni le
nse ; car la représentation d’un crime énorme, ou d’une chose vile et infâme , n’est point meilleure que ce qu’elle représente.
tre 22. il montre que les Acteurs de Tragédies et de Comédies étaient infâmes , en faisant voir que tous les Acteurs des Spectac
ristianis fidelibus, non licet omnino. » Idem. ibid., aux galanteries infâmes  de la Scène, j’ai honte de rapporter ce qui s’y d
r y reconnaître ses vices, ou pour les apprendre ; on court à ce lieu infâme , à cette école d’impureté, afin de ne pas faire m
, et elles deviennent des exemples. » Ces exemples publics de crimes infâmes que donnent les Tragédies et les Comédies dans le
r, et l’honneur de l’Eglise soient souillés par une si honteuse et si infâme contagion. » Il faut remarquer que le mot d’Histr
s de la Communion, parce qu’ils sont des pécheurs publics notoirement infâmes  : « Tous les fidèles, dit le Rituel, de l’Eglise
ont ceux qui sont notoirement excommuniés, interdits et manifestement infâmes , savoir les femmes débauchées, les Concubinaires,
re que l’Eglise de Paris a déclaré que les Comédiens sont notoirement infâmes et excommuniés. C’est une affaire jugée, il ne fa
oit pas dire, encore moins apprendre. Il n’y a point de ces Marchands infâmes qui corrompent la jeunesse, point de femmes débau
i ne doit pas ignorer que Dieu ne se plaît point à être servi par des infâmes pécheurs « Peccatori dixit Deus : quare tu enarra
sement, et tous les jeux de la Scène étaient des choses honteuses, et infâmes , non seulement ils ont privé ces sortes de gens q
n’est pas que la puissance divine peut jamais être jointe avec une si infâme corruption. Mais ils ont faussement armé de foudr
sentait un jeune homme vicieux, et débauché, qui racontant une action infâme qu’il avait commise, dit qu’il avait été enflammé
emmes de mauvaise vie. Et plus les Auteurs des fictions de ces crimes infâmes ont d’éloquence, plus ils persuadent ceux qui les
Nerva filius responderunt. » l 2. ff. de iis qui notant. infam., sont infâmes selon la décision de Pégasus et de Nerva le fils.
ssement, et tous les jeux de la Scène étaient des choses honteuses et infâmes , non seulement ils ont privé ces sortes de gens q
ont ceux qui sont notoirement excommuniés, interdits et manifestement infâmes , savoir les femmes débauchées, les Concubinaires,
emmes de mauvaise vie. Et plus les Auteurs des fictions de ces crimes infâmes  ont d’éloquence, plus ils persuadent ceux qui les
le Théâtre les histoires des saints, ne laissent pas pour cela d’être infâmes . « Celui, dit un célèbre Jurisconsulte « Qui de
l’honneur de la République. Car il ne convient point à des personnes infâmes de représenter les actions des Saints, de faire l
ique représente la Vierge Marie, ou sainte Catherine ; et qu’un homme infâme représente S. Augustin ou S. Antoine ? C’est ce q
ient aux Païens de leur temps, de permettre que des hommes vicieux et infâmes représentassent les plus saints de leurs Dieux su
e leurs Dieux sur le Théâtre. N’est-ce pas , dit Tertullien, quelque infâme qui se masque du visage de votre Dieu ? n’est-ce
des harangues montaient déjà sur le Théâtre, ce qui était honteux et infâme . » Nous voyons dans Quintilien et dans Plutarque
loq. cap. 16., que ceux qui s’habillent en femmes publiquement, sont infâmes selon le Droit et incapables de faire testament e
ue nous les pouvons appeler des Comédiens et des Farceurs et de vrais infâmes . » « C’est une chose vicieuse d’elle-même, dit
ient cette Poésie ; car j’ai montré qu’ils en ont déclaré les Acteurs infâmes , et que quelque réforme qu’ils aient tâché d’y ap
généralement que tous ceux qui montent sur la Scène pour le gain sont infâmes « Omnes propter præmium in Scenam prodeuntes, fam
e d’ouverts ; personne n’y va, le métier ou plutôt le dérèglement des infâmes Acteurs de ces jeux est aboli, et trois grands bi
nt insensiblement l’argent qu’ils consument en des choses encore plus infâmes  ; ils corrompent les mœurs des citoyens, les entr
etemps ? Il obtint une chose très importante, savoir que le spectacle infâme de Majuma fut entièrement abolie ; lequel ayant é
gnant trop, un sujet de tristesse. Mais nous défendons cet honteux et infâme Spectacle, à qui une licence a donné le nom de Ma
es jeux des Théâtres hors des Eglises. Et Boniface VIII. défend l’art infâme des Bouffons, Jongleurs, et Gueulards « Ludibria
uris remedia punire non negligant. » Concil. Basil. can. 23., un abus infâme qui se pratique dans quelques Eglises, où en cert
les Monastères de Religieux et de Religieuses de cette Province, cet infâme abus qui s’y était introduit. Défendant d’y faire
ue l’Auteur de la Dissertation dit, « Que Boniface VIII. défend l’art infâme des Bouffons, Jongleurs, et GueulardsJoculatores.
nt la sainteté des Eglises, et des lieux sacrés par la représentation infâme des pièces de Théâtre ; puisque les Parlements mê
ens non lettrés, ni entendus en telles affaires, et gens de condition infâme , comme un Menuiser, un Sergent à Verge, et un Tap
issent blesser l’honnêteté publique : Et ce sur peine d’être déclarés infâmes , et autres peines qu’il y écherra. Enjoignons à n
é cette condition ; il est indubitable qu’ils sont encore aujourd’hui infâmes , comme ils l’ont toujours été. C’est ce que je va
’accomplis mon desseinActe 1. Scene 5.. » Mais y a-t-il rien de plus infâme que ce qui est représenté dans la Comédie de la S
les Comédies criminelles ; il y a tant d’autres vices qui les rendent infâmes et indignes des Chrétiens, comme sont les passion
un poignard dans le sein de mon maître, Joindre au titre d’ingrat, l’ infâme nom de traître. MARCIA. Je sais qu’à ton destin i
ncouru les peines. En effet on ne les a point considérés depuis moins infâmes qu’auparavant ; comme il est aisé de le montrer.
le à ceux-là même que les Grecs méprisaient, que les Romains tenaient infâmes , et que jamais on ne leur doit comparer. C’est pa
lon la vérité, qu’il était un grand pécheur, qu’il avait fait une vie infâme , et que de voleur qu’il était auparavant, il étai
rtable pour y aller ; et y passent tout le jour à regarder ces femmes infâmes  ; auront-ils l’impudence de dire, qu’ils ne les v
ons et montre assez clairement qu’il n’entend par là que ces bouffons infâmes , que les paroles, et les postures rendaient odieu
ement, et tous les jeux de la Scène, étaient des choses honteuses, et infâmes , non seulement ils ont privé ces sortes de gens q
oles publiques de lubricité, et des assemblés, où se font des trafics infâmes , et où se concluent les desseins des impuretés le
aux mystères sacrés, ne soient point infectés de la contagion de ces infâmes spectacles. » « Que les Ecclésiastiques , dit l
es ? On y voit violer l’alliance, et le droit de la naissance par des infâmes incestes qu’on y représente. On fait changer de s
ouvait pas tant les spectateurs. Une belle Comédienne, mais d’une vie infâme paraît bien parée devant des spectateurs pour aug
eurs des mœurs des Chrétiens ; de supprimer les Romans, de bannir les infâmes auteurs des Comédies, et les Comédiens, et les Co
on pag. 187. « Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n’étaient point infâmes parmi les Romains. » Comme aussi ce qui est dit
ande la vie civile ; commettent un grand péché. C’est ce que font ces infâmes Acteurs de Comédies déshonnêtes. Ils commettent d
nnir non seulement de la Ville, mais de toute la terre habitable, ces infâmes sectateurs d’Epicure, ces débauchés, ces impudiqu
l’impiété, et la prodigalité. D’autres enfin disent que c’est un art infâme de bouffonnerie, et de fourberie, et d’effronteri
z l’esprit assez fort pour n’être point blessé de ces représentations infâmes , n’est-ce rien que vous y ayez attiré des esprits
teté de notre Religion, parce qu’il ne convient point à des personnes infâmes de représenter les actions des Saints. J’ai rappo
s, et ordonnances civiles les avaient défendus, déclaré les Comédiens infâmes , excommuniés, etc. Et on peut dire qu’il s’acquit
engage l’homme à se sacrifier lui-même à la volupté, qui est la plus infâme de toutes les idoles. Je sais que S. Augustin a d
rsonnages, et d’être le modèle d’une glorieuse mort. Enfin ces pièces infâmes font revivre les serpents que l’Evangile a écrasé
t autant qu’elles le peuvent faire. Des hommes et des femmes déclarés infâmes par le Concile 7. de Carthage, et excommuniés, se
fissent les mêmes impiétés si elles attiraient plus de monde à leurs infâmes spectacles, et s’ils en tiraient plus de profit.
nt à Dieu cette convoitise des yeux, qui se nourrit de ces spectacles infâmes et lubriques, on peut lui imprimer le mérite des
minée par la bouche du plus illustre de ses Prophètes, sur toutes ces infâmes nudités, et sur les ornements des femmes, inventé
ne donnaient rien aux Comédiens, ils n’exerceraient pas un métier si infâme , et si pernicieux à l’État. » Il y a une infinit
nt ceux qui sont notoirement excommuniés, interdits, et manifestement infâmes , savoir les femmes débauchées, les Concubinaires,
23 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
présentement excommuniés par l’Eglise, qui ont toujours été déclarés infâmes par les lois civiles, et qui le sont encore à pré
t en être indignes, tels que sont les Excommuniés, les Interdits, les Infâmes . Par exemple, ceux qui sont reconnus pour Concubi
qu’ils y sont. §. IV. Les Comédiens ont toujours passé pour des gens infâmes  ; et ils sont encore traités présentement de la m
ur qu’on puisse recevoir dans l’Eglise ? Mais si cette profession est infâme , et infâmante pour des hommes ; combien l’est-ell
ent ils doivent toujours être considérés dans le monde comme des gens infâmes . ARTICLE II. La fin de la Comédie et des Coméd
sité, et pour ne pas mourir de faim, qu’ils persistent dans ce métier infâme , ils n’ont pas dû néanmoins s’y engager, et il le
rapport aux Comédiens qui sont excommuniés par l’Eglise, et déclarés infâmes par les Lois civiles, soit par rapport à la fin q
24 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
ectacles représentaient les actions, ou plutôt les vices de ses Dieux infâmes . La corruption des mœurs en était une partie ; pr
ices et les désordres de leurs fêtes les firent mépriser et traiter d’ infâmes , quoiqu’on conservât par religion, par amusement
ous ne voyez que des exemples de tous les vices. Eloignez-vous de ces infâmes prostituées, qui ne sont que trop au dedans ce qu
peuples, saisis d’étonnement, s’écrieront : Malheur, malheur à vous, infâme prostituée, si fière de vos attraits, de vos tale
trant en elle-même elle déteste ses voies perverses, et abandonne son infâme métier, et nous édifie autant par son repentir, q
25 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
re ils étaient marqués par les Censeurs, d’une marque qui les rendait infâmes  : c’était aussi pourquoi Saint Cyprien ne voulait
de l’argent de ses sujets, et pour cela se servir des moyens les plus infâmes  ; il ne leur accorderait jamais cette permission.
rien, lequel parlant des exercices des bateleurs, les nomme « un lieu infâme , publici pudoris lupanarium  », où l’on perd la p
26 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE VI. » pp. 456-466
s circonstances ne dussent pas s’y opposer. C’est donc des spectacles infâmes où l’on ne voit, et on n’entend que postures méfi
’a ainsi permis, pour rendre témoignage de l’abomination de ces lieux infâmes , et quand j’en ai ainsi usé, ça a été avec justic
27 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
ces Jeux de Théâtres hors des Eglises. Et Boniface VIII défend l'art infâme des Bouffons, Jongleurs et Gueulards, c'est-à-dir
le à ceux-là même que les Grecs méprisaient, que les Romains tenaient infâmes , et que jamais on ne leur doit comparer. C'est pa
28 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
lic, qui va à la comédie, et la loi qui déclare le métier de Comédien infâme . Avouons la dette, c’est une inconséquence frappa
étienne, peuvent-ils concevoir que nos lois autorisent un art déclaré infâme , ou qu’on ose couvrir d’infamie un art autorisé p
29 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
lère Maxime rapporte que des femmes nues jouèrent dans une pièce où l’ infâme Héliogabale représentoit Vénus, & dans laquel
flétris. Mais, si du moment qu’on joue la comédie on doit être réputé infâme , tant de rois, tant de princes, tant de magistrat
emps l’ont-ils été ? Dans celui où ils jouoient réellement des pièces infâmes , dans celui où il falloit si peu de chose pour êt
r remplir les devoirs de son état. La médecine en corps a été réputée infâme , & chassée de Rome. Qu’on sçache donc disting
30 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 11. SIECLE. » p. 186
ient point employés pour aller aux Jeux du Théâtre, et aux Spectacles infâmes . Apprenez par-là que vous en devez user du même à
31 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
ècle, qui font gémir la Religion & la pudeur. Charlemagne déclara infâmes les histrions & les farceurs, par une Loi por
issent blesser l’honnêteté publique, & sur peines d’être déclarés infâmes , & autres peines qu’il écheoira : enjoignons
e, mais autorisés par des Loix expresses, qui déclaroient les Acteurs infâmes , leur ôtoient le titre & le droit de Citoyen
32 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 6. SIECLE. » pp. 180-181
s nos affaires importantes, pour nous occuper à ces vanités, et à ces infâmes divertissements; et nous ne voulons pas demeurer
33 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
shonore la dignité de son état, jusqu’à se faire Comédien, il devient infâme et perd tout privilège clérical : « Cleri qui cle
) Faut-il être surpris si un Comédien, quoiqu’il ait quitté ce métier infâme , traité comme un énergumène qui serait délivré du
caractère ne feront pas révoquer les lois qui déclarent les Comédiens infâmes . La Tourneuse n’était pas si décriée, quoique du
leurs familles, qui n’auraient pu ni prévenir ni connaître ces unions infâmes et ces scandaleux commerces ? Cependant, comme to
es. C’en est une des plus importantes de ne pas admettre une personne infâme à alléguer sa propre turpitude, et à se faire ell
34 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
ule infamie ; l’infamie n’emporte pas l’excommunication, on peut être infâme sans être excommunié ; ni l’excommunication l’inf
é ; ni l’excommunication l’infamie, on peut être excommunié sans être infâme . Les lois qui impriment cette tache au métier, fl
int d’infamie ! Les Comédiens peuvent donc être, et sont certainement infâmes , indépendamment de toute censure. L’irrégularité
à la discipline, ni à l’honneur de l’Eglise, de se souiller par un si infâme commerce » : « Nec Majestati divinæ, nec Evangeli
er la morale évangélique, et déshonorer l’Eglise par un si honteux et infâme commerce. Que ces traits sont dignes d’une bouche
35 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200
nne foi, et à tous les gens de mauvaise humeur, le droit de traiter d’ infâmes la profession ou les personnes de Molière, de Cor
osition telle qu’on ne voit presque plus que des envieux ou du métier infâme , ou des talents et de la vue des infâmes qui l’ex
que des envieux ou du métier infâme, ou des talents et de la vue des infâmes qui l’exerçent, le fait de les laisser sous l’ana
iant publié en 1641, que l’état de comédien ne soit pas regardé comme infâme , et que son exercice ne puisse leur être imputé à
roduits ou simplement nommés en scène comme faisant la société de ces infâmes , et partager publiquement leur infamie, sans avoi
s, sont seuls responsables, coupables, punissables, et au moins aussi infâmes que leurs agents, quand infàmie il y a. On sait q
36 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
'Afrique, l'an 381 pour la publier. Si les filles qui sont de la race infâme des Comédiens refusent de monter sur le Théâtre,
N CXXI Du Code des Canons de l'Eglise d'Afrique. Que les personnes infâmes , tels que sont les Comédiens, ne soient point reç
37 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
ur y reconnaître ses vices, ou pour les apprendre; on court à ce lieu infâmes , à cette école d'impureté, afin de ne faire pas m
es, et les amours des femmes de mauvaise vie. Plus les Auteurs de ces infâmes représentations ont d'éloquence, mieux ils persua
38 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 8. SIECLE » pp. 183-184
commune et publique de l'impureté pour ceux qui s'assemblent ce lieu infâme . Ceux qui ont la crainte du Seigneur, attendent l
39 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
mal à y assister. Mais c’était quelque chose de si horrible et de si infâme , que la Comédie du temps de nos Pères, qu’il n’y
euvage, ne pèchent point ; et cependant l’un et l’autre sont déclarés infâmes dans le même Digeste. Il ne s’ensuit donc pas que
t donc pas que la Comédie soit mauvaise, quoique les Comédiens soient infâmes .» Voilà notre Docteur déjà tout consolé de son in
trop ingénument. « Pourquoi, dit-il, les Comédiens seront-ils plutôt infâmes , que les jeunes gens dans les Collèges, que les p
erce dans les Collèges, et qu’il prétend que les uns ne sont pas plus infâmes que les autres. Qu’il lise les Lois, et il verra
l, qui change, fait tout changer avec lui ; ainsi tel était autrefois infâme , qui ne l’est plus aujourd’hui. Un Cabaretier, pa
able homme : les Médecins autrefois furent chassés de Rome comme gens infâmes  ; et dans l’élévation où ils sont aujourd’hui, re
eut être réduite aux termes de la nécessité, et en ce cas loin d’être infâme , elle devient louable, et on doit même quelque ho
lite les Comédiens, qui avaient toujours jusques alors été tenus pour infâmes  : mais c’est à condition néanmoins qu’ils s’absti
Comédie, et les Comédiens toujours Comédiens, c’est-à-dire, toujours infâmes . Car quant à l’exemple de Floridor, à qui la Nobl
es Dimanches aux Prônes des Paroisses, « excommuniés et manifestement infâmes », tout ainsi que les « sorciers, les magiciens et
glise, et d’un aveuglement pitoyable qui leur fait préférer un métier infâme , et l’intérêt d’un gain sordide, à une bonne reno
, se trouvera en partie dans l’exercice du métier des Comédiens, tout infâme qu’il est. Tous les Artisans et les Boulangers mê
ent comme s’il disait, que ceux qui jouent la Comédie sont d’honnêtes infâmes  ; puisque l’infamie est attachée au métier de Com
40 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
ins, qui par leurs Lois mettaient les Comédiens au rang des personnes infâmes . « Prætoris verba dicunt, ce sont les termes d’un
pe de gens, que toutes les Lois Ecclesiastiques et civiles, déclarent infâmes  : Ulpianus in leg. Quod ait. 2. ff. de his qui no
t est-il croyable, qu’il ait voulu approuver une Profession, qui rend infâmes et excommuniés ceux qui l’exercent ? Il est donc
soient souillées par la communication de personnes si indignes et si infâmes . « Puto nec Majestati Divinæ, nec Evangelicæ disc
41 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
inces. Si on veut lire leurs brochures modernes, on y verra que cette infâme et audacieuse société, s’annonce très ouvertement
une nouvelle religion de son invention, une religion jésuitique, mais infâme , car leurs maximes favorites sont, que la religio
pourrait un jour servir à condamner tout écrivain, qui déplairait à l’ infâme société de Loyola. En effet, il n’est pas une pag
42 (1823) Instruction sur les spectacles « Table des chapitres. » pp. 187-188
1 Chap. II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. 15 Chap. III. L’amour profa
43 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
Comédiens étaient alors fort communs, et cependant toujours déclarés infâmes , jusqu’au règne du dernier des Antonins l’impie H
ages. Durant tout cet espace de temps l’art des Comédiens a été censé infâme  : car ce que firent Néron et Héliogabale ne pouva
nisme, les Comédies et les Tragédies n’étaient ni si horribles, ni si infâmes , que quelques-uns se l’imaginent, qu’il s’en fais
Augustin fait voir au contraire que tout était incomparablement plus infâme dans les Temples que sur les Théâtres, et qu’ils
u au Théologien de nous donner en confondant si mal à propos les jeux infâmes de Flore ou de Majuma avec les Comédies et les Tr
écent de voir dans des endroits honnêtes, les portraits des personnes infâmes et sans honneur Ibid.. « Si qua in publicis Porti
le Rituel de Paris en les déclarant excommuniés, suppose qu’ils sont infâmes . Mais achevons l’Analyse du Traité de Tertullien.
ïens, et des Princes Chrétiens et de l’Eglise déclarent les Comédiens infâmes , il faut bien que tout le monde soit convaincu qu
geste les lois de ses prédécesseurs qui avaient déclaré les Comédiens infâmes , montra assez ce que tous les Chrétiens devaient
e d’ordinaire les Jeux portent au mal, qu’ils ont toujours passé pour infâmes , et sur cela il les condamne généralement, comme
du Roi au son de la lyre. Ces personnes ne pouvaient pas être censées infâmes par les lois, comme les Comédiens publics. On a t
paraissaient que dans des maisons particulières. Les premiers étaient infâmes , incapables d’exercer des Charges, et les autres
représenté que dans des maisons particulières, ne seront pas déclarés infâmes . Les Philosophes Païens ont reconnu cette différe
ns, les Pères de l’Eglise, et nos Rois mêmes avaient toujours réputés infâmes , et leur défendit de jouer, ni de plus obtenir de
ns l’enceinte du Monastère, et d’introduire sous ce prétexte des gens infâmes , des Histrions et des Jongleurs. « Personas turpe
les Clercs consacrés aux saints Mystères, ne soient souillés par ces infâmes discours, et par ces Spectacles. Ces mêmes Ordonn
tels que sont les excommuniés, les interdits et les gens visiblement infâmes , comme les femmes publiques, les concubinaires et
e Profession : comme les Farceurs, et ceux qui servent à des plaisirs infâmes  ». Le même Prélat veut qu’on refuse « d’enterrer
qu’elle prive publiquement des Sacrements ceux qui exercent ce métier infâme et scandaleux, qu’elle n’oublie rien pour marquer
1654. déclara Ritual. Paris. pag. 108. « qu’ils étaient manifestement infâmes et qu’ils ne pouvaient être admis à la Communion.
nion. » Ce n’est pas seulement l’Eglise qui les a de nouveau déclarés infâmes , ils sont encore déclarés tels par les Ordonnance
ue jusqu’en 1657. qui est la date de son Livre, les Comédiens étaient infâmes . Et comment lever cette note d’infamie, puisqu’il
cite les lois Civiles et Ecclésiastiques qui déclarent les Comédiens infâmes , et défendent la fréquentation des Théâtres, et p
ces difficultés. Première difficulté Si l’emploi des Comédiens était infâme et par conséquent mauvais, les Magistrats n’inter
t personne n’en doutera, si connaissant l’horreur qu’elle a des lieux infâmes , on fait réflexion qu’elle a cru devoir les tolér
rédication, et qu’il ordonna que celles qui mourraient dans leur état infâme seraient jetées à la voirie. En user de la sorte,
sainte table, on les en repoussera comme des personnes manifestement infâmes Page 108.. A l’heure même de la mort où l’Eglis
nt que c’est une chose indigne de l’Eglise de souffrir un exercice si infâme  : car si la Loi maudit les hommes qui osent prend
44 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
resse, qui apprennent le langage séduisant de l’amour ; cette passion infâme paroît avec honneur sur la scéne, on fait gloire
e déguisement, qu’à l’édification des fidéles. Convient-il à des gens infâmes de représenter les saints Personnages ? C’est mêl
45 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178
d’Elvire, qui se tint en 305, il est ordonné qu’ils quitteront cette infâme et dangereuse profession, s’ils ont dessein d’emb
es de vos superstitions sur le théâtre ? Vous les tenez pour des gens infâmes . ». « Là, dit saint Jérôme24, s’accomplit l’orac
46 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
t que sa présence empêchait le peuple de demander le spectacle de ces infâmes nudités, se retira pour ne point troubler la fête
il se trouvait encore des hommes assez impudents pour faire le métier infâme d’exposer en vente, si j’ose parler ainsi, la pud
47 (1715) La critique du théâtre anglais « DESSEIN DE L’OUVRAGE. » pp. -
olence extrême à l’égard du Clergé : à leur iniquité opiniâtre dans l’ infâme choix de leurs premiers rôles toujours scélérats
48 (1641) Déclaration du roi
issent blesser l’honnêteté publique : Et ce fut peine d’être déclarés infâmes , et autres peines qu’il y échera. Enjoignons à no
49 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
même aux noces. Le Concile d’Aix-la-Chapelle, les appelle des actions infâmes . Un Concile d’Afrique les nomme des actions très
quelle on ne peut rapporter que de la honte, c’est un spectacle aussi infâme comme inutile, c’est une assemblée d’intempérance
50 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
ns Esprits de ce sièclec a voulu montrer qu’il n’y a que les Comédies infâmes qui doivent être condamnées. Peut-être n’a-t-il p
ise, que la Comédie et les Comédiens ont été depuis longtemps réputés infâmes , et qu’il a toujours été défendu aux Chrétiens d’
51 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
rsonnages, et d’être le modèle d’une glorieuse mort. Enfin ces pièces infâmes font revivre les serpents que l’Evangile a écrasé
t autant qu’elles le peuvent faire. Des hommes et des femmes déclarés infâmes par le Concile 7. de Carthage, et excommuniés, se
fissent les mêmes impiétés si elles attiraient plus de monde à leurs infâmes spectacles, et s’ils en tiraient plus de profit.
52 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
t des assemblées d’impudicité, où l’on voir tout ce qu’il y a de plus infâme , où les Comédiens représentent tout ce qu’il y a
ne école d’impudicité ; non seulement les Comédiens n’y jouent rien d’ infâme , ni avec des postures indécentes : mais même des
sanglants, c’est qu’elles étaient en effet très criminelles, et très infâmes  : Ainsi les conséquences que l’on tire des raison
e les Comédiens, dans le Digeste de Justinien, sont traités comme des infâmes , à cause qu’ils abusaient de leur profession pour
nsurent que les Comédiens scandaleux, qui représentaient des Comédies infâmes avec des postures indécentes. Voilà, Madame, à pe
re et de la société des Fidèles. On regardait les Comédiens comme des infâmes  ; et ils n’étaient pas même reçus à former des ac
53 (1825) Des comédiens et du clergé « Sommaire des matières » pp. -
s prêtres et les laïques qui se rendraient coupables d’un crime aussi infâme . MM. les procureurs du roi, les préfets, sous-pré
54 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VI. Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. » pp. 130-133
re les histrions, les cochers de cirque, les bateleurs et autres gens infâmes . On a vu ensuite que les puissances séculières po
55 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
sion et y consacrer l’Eternité toute entière. Il fait de son commerce infâme un portrait en grand, où tout l’art imaginable es
en libertés à l’Amphitryon Anglais. Jupiter à Rome a le même dessein infâme qu’à Londres ; mais dans Rome il n’invite point a
e sur ses intrigues, plaisante sur sa Grandeur, et tient des discours infâmes . Si Mercure ne s’oubliait à ce point que sous la
qu’il n’est pas permis de les redire, pour en faire même la honte à l’ infâme Auteur. Cependant, M. D'Urfey en caractérisant Ma
hie est conduite dans un lieu que tous les Spectateurs savent être un infâme rendez-vous. Où est la pudeur ? Le Père RapinRéfl
eunesse de Londres. Il la loue à sa manière sur le mérite d’une aussi infâme profession, et lui demande le vivre et le couvert
lle n’a pas absolument rejeté de son sein ceux qui exercent ce métier infâme et scandaleux ; elle les prive publiquement des S
propres armes. En effet lorsque Pompée le Grand fit élever l’édifice infâme de la Comédie, il fit aussi construire au-dessus
on conduise où la révélation ne se montre pas. Il est des choses trop infâmes pour être écrites, et elles sont d’autant plus dé
int, me répondez-vous ; parce que vous ne chantez ni récitez ces vers infâmes . Mais quand j’en conviendrais avec vous ; de quoi
e Théâtre commence à tomber presque partout : le Théâtre, cette Ecole infâme où se donnent des leçons publiques du libertinage
mment le Théâtre répand la contagion : on y rappelle dans les cœurs d’ infâmes amours, ou même on les y excite en ceux où elles
ur seraient-elles un amusement agréable ? D’affreux détails des lieux infâmes seraient-ils de leur goût ? on doit croire que ce
56 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
n ce faisant, ôter de devant les yeux de la jeunesse les lascives, et infâmes comédies, et les25 «  sanglantes, prodigues, et i
dit-il, que les gestes des Saints soient représentés par des hommes infâmes  ». Et sur cela il raconte et déteste, ce qu’il d
as répondre au principal, à savoir si les personnes qui ne sont point infâmes et de mœurs corrompues, mais qui sont honnêtes, e
s de vengeance et qui se concluent par plaisanteries et bouffonneries infâmes  ? « Si, dit le même Tertullien,34 nous devons av
s publics et mercenaires, de Comédies et Tragédies ont été tenus pour infâmes , qui est un argument que leur métier ne vaut rien
ts, et les salarier : combien que les lois continuent qui les rendent infâmes . Les paroles de la loi sont ; « Celui-làbz est no
ce qui les a fait noter d’infamie par les lois ; et celui-là est dit infâme , duquel les mœurs et la vie sont réprouvées : d’o
e ardemment les Théâtres (ô homme de bien) en est aussi rendu amateur infâme . Fuis-les donc, de peur que cet amour ne naisse e
ognes et gourmands de faire des leçons de la sobriété ; et les hommes infâmes et fripons ne sont pas des précepteurs propres po
pudeur honnête, pourra exprimer de paroles, ces imitations de choses infâmes , ces ordures de voix et de mots, ces sales mouvem
nt de mal faire par la seule nécessité, la seule convoitise d’un acte infâme est condamnée pour l’action. Car, comme j’ai dit,
s ! Je dirai bien davantage que non seulement cette tache de ces jeux infâmes , qui ont été faits jadis, dure encore à présent :
57 (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100
d’un chacun ; c’est de là qu’est née la corruption, l’hypocrisie et l’ infâme morale des intérêts, dont les jésuites de tout te
bientôt ils se lasseront de jouer le rôle de créatures serviles de l’ infâme société des jésuites régicides ultramontains, enn
58 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »
omédie défendue avant et après l’extinction de l’Idolâtrie, 34. Moins infâme durant le Paganisme, qu’elle n’est à présent, 78.
ours, appelés aussi Ménétriers, leur occupation, 206. n’étaient point infâmes , 207. Il n’y en eut presque plus dans le quinzièm
59 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVIII. Autorité des loix. » pp. 45-47
pécheurs publics : on les exclud des ordres sacrés comme des persones infâmes  : par une suite infaillible la sépulture Ecclésia
60 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XX. Exemples de pratique. » pp. 48-50
s ? De là il est aisé de juger quelles sont les sommes que ces hommes infâmes gagnent dans les grandes Villes du Royaume, &
61 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [I] » p. 418
ve point parmi nous. Les Comédiens étaient autrefois considérés comme infâmes , & par cette raison, on les a regardés comme
62 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26
personnage réel qui ne peut ramener à l’esprit que des idées les plus infâmes et les plus honteuses. On sait qu’il est permis d
63 (1715) La critique du théâtre anglais « PREFACE DE L’AUTEUR » pp. -
de pair avec le vice, que de revêtir des mêmes expressions ce qui est infâme et ce qui est honnête ? Pour moi, je déclare que
64 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
fréquentée, les Actrices plus accréditées, elles n’en sont pas moins infâmes . La Bruyère dit (C. des jugements) : « La conditi
a Bruyère dit (C. des jugements) : « La condition des Comédiens était infâme chez les Romains et honorable chez les Grecs : qu
). Il défendit aux Sénateurs d’entrer dans la maison de ces personnes infâmes (Tacit. L. 1. in fine. Dion. Cassius. L. 57.). Qu
ent Rome, il fallait souvent forcer ou engager pour de l’argent à cet infâme métier, qu’il n’y avait que des gens corrompus qu
65 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
dans cet endroit. Voyez, ô fidèles disciples de J.C. combien de noms infâmes ont rempli le cirque ! Loin de vous une religion
marche parmi le bruit des fifres et des trompettes ; pendant que deux infâmes personnages, directeurs des funérailles, et des s
ce qui le distingue du cirque : voyons d’abord combien le lieu en est infâme . Le théâtre est proprement le temple de Vénus. C’
s ; mais par les choses qui s’y passent : parce que ces actions étant infâmes de leur nature, font rejaillir leur infamie sur l
valiers, enfin de toute sorte de dignités. Cependant en les déclarant infâmes , ces magistrats honorent de leur présence les jeu
re les règles de la pudeur, pendant qu’on tient les yeux attachés aux infâmes postures d’un comédien ? Ce n’est pas tout : peut
66 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39
de scandale ? quand vous ne seriez pas blessé de ces représentations infâmes , n’est-ce rien que d’y attirer les autres par vot
67 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIII. Première et seconde réflexion sur la doctrine de Saint Thomas. » pp. 82-84
le à ceux-là même que les Grecs méprisaient, que les Romains tenaient infâmes , et que jamais on ne leur doit comparer. »
68 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
es à continuer une profession que les loix même payennes ont déclarée infâme , S. Aug de Civit. Dei, c. 13.& de les enhard
69 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XI. Si on a raison d’alléguer les lois en faveur de la comédie. » pp. 46-48
écheurs publics : on les exclut des ordres sacrés comme des personnes infâmes  : par une suite infaillible la sépulture ecclésia
70 (1574) Livre premier. Epître dixième. Cyprien à Eucratius son frère « Epître dixième. » pp. 30-31
e la forme de la discipline Ecclésiastique, que par une si vilaine et infâme contagion, l’honnêteté et la sainteté de l’Eglise
71 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
os précieuses, étale cependant au plus grand jour les avantages d’une infâme tolérance dans les maris, et sollicite les femmes
72 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
fête que d’y danser, et il appelle la salle où l’on danse, la caverne infâme du diable12, et que si ces danseurs sont chrétien
73 (1607) Prologue de La Porte, Comédien
rrence, sans en expliquer le sens. e. [NDE] Frappés de l’accusation infâme de… f. [NDE] Raccourcir. g. [NDE] Compter, c’
d’histrion, qui a pour but la distraction de l’homme, n’est en soi ni infâme , ni illicite, et ceux qui en usent ne se mettent
74 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
’eux-mêmes : c’est la juste peine de les avoir menées dans ces Ecoles infâmes , où l’on va admirer toutes ces intrigues, et les
e l’Occident. On y trouve trouve aussi deux Titres, dont l’un déclare infâmes les Comédiens qui font métier de monter sur le th
qui n’étaient pas tous consacrés aux Idoles selon Tacite même, ni si infâmes qu’on veut les dire à l’exception des Jeux annuel
75 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
les Comédiens en Saints, de mettre la parole de Dieu dans des bouches infâmes , et les mystères de l’Evangile sur les autels éle
re des autels, et un Comédien ; le caractère d’un Saint, et un métier infâme  ; les fonctions des Anges, et l’emploi du démon ;
ères ? quel Prêtre aurait osé dire la messe pour des gens notoirement infâmes  ? quel Prédicateur aurait pu prêcher ce Saint san
expressions de l’amour divin cherchait de quoi faire des déclarations infâmes  ; tel ce Peintre scandaleux qui choisit les histo
76 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
ntiquité pour savoir que les gens de Théâtre ont toujours été réputés infâmes  : et si les Rois, les Prêtres et les Religieux Ib
ntilhomme et Comédien, il est noble après sa mort : il a été noble et infâme . Car encore un coup, l’infamie est nécessairement
re elle leur en interdit l’usage : elle exige qu’ils renoncent à leur infâme profession. Jusque-là elle ne les regardera ni co
mmes », de bons Bourgeois, des Echevins, ont été autrefois déclarés «  infâmes  » ; que les Médecins mêmes, dont les enfants sont
77 (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26
eur, imposteur et calomniateur, sans aucune réserve de vergogne. Son infâme récit contient en tout sept pages, et icelles non
oulu, par ce qui a été dit, maculer leur renommée, sans qu’encore cet infâme anonyme parsemât son écrit de calomnies toutes ba
is que nous les pouvons et devons imiter. Mais le théâtre est un lieu infâme . Qu’il le soit à Genève, chez les jésuites chez u
78 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
dont vous vous moquez, ou les Acteurs qui les représentent, et leurs infâmes aventures : « Utrum Deos an Mimos in jocis et str
duite d'un Intendant et des Haruspices. Mais le théâtre est bien plus infâme que le cirque par le vice : « Nunc transimus ad s
s au peuple, dégradent un métier dont ils font tant de cas, déclarent infâme , chassent du Sénat, du barreau, de la tribune, de
79 (1647) Traité des théâtres pp. -
t honteux, et la licence énorme à représenter les lascivetés les plus infâmes . Si ceux-là y étaient Maîtres passés, ceux-ci ne
e nous ne voudrions pas envoyer nos filles à des Vilaines, en un lieu infâme , pour les instruire à la chasteté, sous ombre qu’
oulu pourvoir à ce qu’aucun ne suivît une profession, qui les rendait infâmes et déshonorés. Outre cette Loi, il y a celle qu’o
leur art. Sous les Empereurs Chrétiens, cette même Loi, qui déclarait infâmes ceux qui montaient sur le Théâtre ayant retenu sa
ir pour honnêtes, puis que ceux qui y montent sont marqués comme gens infâmes , et indignes de tenir rang entre les Citoyens.
er, à l’aveu d’une profession laquelle ceux qui suivent sont déclarés infâmes  ? 3. d’une grâce accordée à des Ecoliers par extr
ubliquement au Théâtre, il y avait même abordfh pour aller en un lieu infâme , ou à commettre d’autres tels péchés, et si les P
préjudiciables. 5. Nous avons produit des Lois civiles qui déclarent infâmes tous ceux qui s’en mêlent. 6. Nous avons prouvé,
« abord », pensant qu’il faut comprendre : si on allait dans un lieu infâme de la même façon (« même abord ») publique que l’
80 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
s au culte des Idoles, qu'elles reconnussent un Bacchus et une Vénus, infâmes protecteurs des Ivrognes et des Débauchés, pour d
ui leur fût propre. Qui peut ignorer quels sont les esprits à qui ces infâmes donnent du plaisir, s'il ignore qu'il y a de ces
81 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
ifférent de Junon, de Minerve, et de Venus. Mais n'est-ce pas quelque infâme qui se masque du visage de votre Dieu ? N'est-ce
t autant les Comédiens, qu'ils relèvent la Comédie; ils les déclarent infâmes par leurs Edits, ils leur font changer d'état pou
82 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
à bout : Les Magistrats s’avisèrent de publier un Edit, qui déclarait infâmes ces filles et les exposait à la peine d’une honte
ur rien : au contraire, il faudrait avouer que les Comédiens seraient infâmes , s’ils prenaient votre argent sans vous donner du
83 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
d, si ce n’était celui de son métier ? Et si ce métier eût été réputé infâme , comment aurait-on pu honorer et récompenser l’ar
sse vomir, imprimer, et distribuer au Citoyen de Genève, des libelles infâmes , contre ce qu’il y a de plus respectable dans les
84 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
e célebre, profana son pinceau en peignant seize attitudes de la plus infâme lubricité ; & Marc Raimondi les grava pour en
tâ minervâ, pour de l’argent ou par hypocrisie, pour s’excuser de ses infâmes ragiona menti, étoient si mal écrits qu’ils déplu
re les attraits tout-puissans de la bourse. Il s’applaudissoit de ses infâmes succès, comme une actrice de ses conquêtes. J’ai
bien différente. Son buste est d’un côté, & de l’autre une figure infâme , avec ces paroles : totus in toto, & totus i
raper quelque récompense ; & dans le même temps il en composoit d’ infâmes , qu’il dédioit à des courtisannes. Il faut même c
85 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
ue les loix ecclésiastiques & civiles ont toujours regardés comme infâmes . Exhortons les ames pieuses de faire à Dieu, conj
86 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
e aisément Qu’un héros courageux devienne un lâche amant. D’une Vénus infâme adorateurs fidèles, Leurs flammes n’étaient point
87 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre XI. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux spectacles sans péril. » pp. 191-200
point à la participation des Sacrements, et les autres les déclarent infâmes . On ne peut donc point sans pécher les entendre,
88 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
x voluptueux par où passe l’amour, et comme les ambassadeurs de cette infâme passion, qui ont des entretiens pleins de tendres
nnocent un exercice, qui ne respire qu’orgueil et qu’impudicité ? Les infâmes privautés, auxquelles la danse donne occasion par
Le Concile d’Aix-la-ChapelleAn 856. Cap. 12. les appelle des actions infâmes . Un des Conciles d’AfriqueCap. 27. les nomme des
89 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
de l’Auteur. « C’étaitp. 13. quelque chose de si horrible et de si infâme que la Comédie, comme on la jouait du temps de no
e les Pièces qu’on joue présentement ne soient pas à beaucoup près si infâmes , que l’étaient celles du temps passé ; supposé qu
ris, et ipse dominabitur tui. » Gen. 3. 16. « Ainsi c’est une chose infâme , Femmes Savantes. Acte II. Scen. IX. Qu’un mari
90 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
ler jamais dans leurs maisons, non plus que dans celles des personnes infâmes (Tacit. L. 1. Annal.). Quels exemples ne verraien
t donner de l’audace aux Comédiens, dont on entretient et accrédite l’ infâme profession par la même autorité qui l’a couverte
criminelle « non bis in idem : Si l’Acteur et l’Auteur, dit-on, sont infâmes dans l’ordre des lois, il résulte de cette peine
91 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229
ns, et montre assez clairement qu'il n'entend par là que ces Bouffons infâmes que les paroles et les postures rendaient odieux
92 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
y garder les bienséances, la pudeur y était offensée par des postures infâmes et par des représentations que les gens les plus
93 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
au jésuitisme, et pour imposer silence aux courageux adversaires, des infâmes casuistes de la société ignacienne, qui n’ont ces
bale ou écrite, seraient interdites aux accusés. Les sentences de cet infâme tribunal, ne seraient soumises ni à une cour d’ap
94 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
x qui les représentent, et qui passent dans leur esprit pour des gens infâmes Chap. 23. ; 2. par celui que Dieu même en porte,
engage l’homme à se sacrifier lui-même à la volupté, qui est la plus infâme de toutes les idoles. Je Liv. 1. de ses Conf. cha
95 (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436
. 44. par une Ordonnance de l’an 789. les mit au nombre des personnes infâmes , et auxquelles il n’était pas permis de former au
96 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
ivit. Dei cap. 32. Après que les lois Romaines ont mis au nombre des infâmes , ceux qui représentent des comédies pour donner d
97 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
tiere criminelle, non bis in idem, « Si l’Acteur & l’Auteur sont infâmes , dit-on , dans l’ordre des Loix, il resulte de ce
98 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
té, ne permettent pas d’en douter : mais les circonstances ridicules, infâmes , extravagantes qu’on y ajoute, ne portent sur auc
99 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
pécheurs publics. On les exclut des Ordres Sacrés comme des personnes infâmes , et on leur refuse la sépulture Ecclésiastique. D
100 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88
Hom. 12 1. prim. Ep. ad Cor. c. 4 p. 123. Ces gens-là étant, déclarés infâmes , comme ils sont, dit-il, il les faut chasser. C’e
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