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1 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CONCLUSION, de l’Ouvrage. » pp. 319-328
n ni dans l’autre de ces projets, qu’en faisant sur leurs esprits une impression , qui leur rendit aimables ou ses leçons ou ses je
œur des Spectateurs, jusqu’à leur faire sentir toutes ces différentes impressions à la fois. C’est là, je pense, une des principale
u’il leur plaît : et que l’objet unique des Acteurs est de donner à l’ impression de ces passions toute la force et toute la vivaci
our, que je vais comparer dans la Tragédie du Cid à toutes les autres impressions que cette même Pièce peut inspirer. Je suppose qu
ène et Rodrigue ressentent l’un pour l’autre. La passion d’amour fait impression sur tous les hommes, et non seulement une impress
ion d’amour fait impression sur tous les hommes, et non seulement une impression vive, prompte et indélibérée, mais encore une imp
eulement une impression vive, prompte et indélibérée, mais encore une impression durable et permanente, pendant que les autres pas
durable et permanente, pendant que les autres passions ne font qu’une impression passagère, comme si la passion d’amour, plus homo
2 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
ment plus ce qui excite dans son ame des passions séduisantes, dont l’ impression le charme par un trouble passager qui se fait sen
en étudie le langage, & surtout on en retient les excuses. Quelle impression ne fait pas Phedre sur l’ame d’une jeune spectatr
ie. On n’a pas de peine à comprendre qu’il fasse par cet endroit une impression agréable sur des ames vertueuses ; mais pourquoi
eurs fureurs des couleurs favorables. A ce caractere susceptible des impressions de la Vertu comme de celles du Vice, se joint cel
i l’émeut & qui le touche. C’est par-là que la Tragédie suspend l’ impression du vice qui le domine ; elle en interrompt le cou
sentiments & des actions du commun des hommes, fait sur nous une impression aussi forte qu’agréable. Soit que nous nous flatt
éréglées que leur image fait naître, ou rappelle dans notre ame ; les impressions que le spectacle de la Vertu excite dans tous les
ent dans l’Architecture. Il résulte d’une Piece si bien ordonnée, une impression totale qui charme notre esprit par la satisfactio
amp; l’autre se réunissent & fassent par leur concours une double impression sur notre esprit. Cette réflexion est une nouvell
situation étant surprenant sans être incroyable, il fait sur nous une impression si vive par l’opposition de ces deux états, que n
uit, il rassemble & il réunit tout ce qui peut faire sur nous une impression aussi agréable qu’intéressante, & aussi intér
imitation, & j’ai tâché d’y découvrir les véritables causes de l’ impression que fait la Tragédie ; j’y ai mêlé avec la fable
’éleve au-dessus du langage vulgaire, & qu’elle fait sur nous des impressions si sensibles. Je n’ai pas besoin d’en expliquer i
même fin que tout le reste, & qui y tendent presque par les mêmes impressions . La Musique excite & attache notre attention
ce de cette espéce de Poëme, fait connoître les prémieres causes de l’ impression qu’elle produit sur les Spectateurs en réveillant
dont nous comparons le rapport avec son original ; autre chose est l’ impression agréable que fait sur nous l’action ou l’événemen
soit permis, pour en faire mieux sentir la différence, de comparer l’ impression que fait sur moi un tableau de Tesnieres qui me r
t par la grace, la naïveté que j’y observe : l’autre fait sur moi une impression plus sérieuse, plus forte, plus profonde par la g
ce la distance des objets, & qui me met en état d’en recevoir une impression si vive & si distincte, que comme c’est par c
ns & les ornements de l’Architecture, qui causent par eux-mêmes l’ impression du plaisir que je sens. Tel est à peu-près ce que
timents peuvent exciter dans mon cœur. Or ne sont-ce pas-là les mêmes impressions que la représentation de Cinna fait sur les Spect
on expressa quidem sed adumbrata signa affectuum . Mais le genre de l’ impression est le même, si le degré en est différent, &
e l’impression est le même, si le degré en est différent, & cette impression est un effet absolu que la chose même produit, &a
Poëte, où chacune se place, & où l’apparence fait presque la même impression que la vérité. On les écoute dans la résolution d
ssionné : elle se livre naturellement & presque machinalement à l’ impression que cet air fait sur elle ; elle devient elle-mêm
quel le Musicien a sçu exprimer ce qu’il imite, il y a aussi dans les impressions qu’un sujet rapproché par l’imitation du Poëte no
amp; pourquoi celle qui est l’ame de la Tragédie, fait de plus fortes impressions que toutes les autres. L’Auteur paroît avoir voul
rennent à l’Imitation, pourvu néanmoins qu’on y joigne toujours cette impression d’un ordre supérieur que les choses mêmes qui son
e la représentation. J’ai déja assez développé l’effet de la premiere impression  : je dirai donc seulement que si le plaisir de la
rpasseroit même, si la fiction pouvoit jamais faire sur nous autant d’ impression que la Vérité. Je pourrois m’étendre ici sur les
revenir à la matiere présente, par quelle raison la Tragédie fait des impressions plus profondes & plus pénétrantes que la Comé
e se regarde à l’égard de ces notions que comme la toile qui reçoit l’ impression des différentes couleurs ; mais pour les autres,
voit prise de ne plus travailler pour le Théâtre. Le Privilége pour l’ impression d’Esther fut accordé en 1689 aux Dames de Saint-C
3 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
a pente du cœur humain à la corruption. On commence par se livrer aux impressions de l’amour : le remède des réflexions ou du maria
ser point du tout. Qui étale, bien que ce soit pour le mariage, cette impression de beauté sensible qui force à aimer, et qui tâch
disposition bien prochaine à surmonter et à régler ses passions ? Les impressions vives et touchantes, dont nous prenons l’habitude
ptes de la raison ; on n’attend pas les événements pour savoir quelle impression on doit recevoir des situations qui les amènent :
eint au théâtre que des passions légitimes, s’ensuit-il de là que les impressions en soient plus faibles, que les effets en soient
ne, bientôt les circonstances s’effacent de la mémoire ; tandis que l’ impression d’une passion si douce reste gravée au fond du cœ
’ont pu en prescrire aux spectateurs, ni les empêcher de recevoir les impressions de l’amour, ni resserrer cette passion dans les b
honnête. Quand une fois le cœur est affecté, il ne s’occupe que de l’ impression qui l’a frappé ; il ne cherche plus qu’à satisfai
adé de son innocence, qu’on est tout préparé à recevoir ses premières impressions , ou plutôt à chercher l’occasion de les faire naî
ensées fausses et libertines ; on y attise, on y reçoit les premières impressions de l’amour, ou on les augmente. La force de l’int
it sans avoir la force de revenir contre de si douces et de si fortes impressions  : tout fait illusion et tout concourt à la mainte
traînés par tout ce qui leur paraît agréable, se livrent à toutes les impressions qu’ils en reçoivent, sans s’inquiéter de ce qu’el
vous regardez d’un œil attentif, et qui font sur vous une trop forte impression , vous osez dire que vous n’éprouvez aucune faible
4 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. » pp. 165-178
Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. L es Anciens ne conno
me dans ses effets comme dans ses causes, ne pouvoit produire que des impressions foibles & peu tragiques. Racine, dont les pié
cine, ou par lui-même, ne fera jamais sur le Théatre que de médiocres impressions . Dans toutes les piéces tendres on voit toujours
a rien de sérieux, & dont tout l’art est d’arrêter à chaque pas l’ impression que devroient faire la terreur, la pitié ou la pa
’une passion théatrale consiste à se développer par un enchaînement d’ impressions qui la menent insensiblement à son comble. Mais c
t à son comble. Mais cette chaîne se rompt à chaque instant ; aussi l’ impression primitive s’efface-t-elle par les scènes galantes
rmi nous que ce n’est presque jamais celle qui feroit les plus fortes impressions  ; ainsi on dégrade les personnages tragiques, &am
5 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -
ssé la nature ; elle est devenue un problème. Avant que de suivre ses impressions , il faut en rendre raison, les disséquer, les éva
’est leur seule réalité : ils parlent, ils s’agitent dans le mode des impressions qui les met en mouvement ; mais la cause de ces i
mode des impressions qui les met en mouvement ; mais la cause de ces impressions en est cachée à tous. La vérité n’est point pour
us dans l’Univers. Je n’ai pas besoin d’une boule pour en ressentir l’ impression  ; mes muscles, par leur propre mouvement, peuvent
s me remuent extrêmement, et me donnent une émulation inexprimable. L’ impression bien faite de la vertu ne s’efface point. La prem
hommes sont organisés comme moi, et par conséquent reçoivent une même impression . Eh ! qu’on veuille nous persuader aujourd’hui, p
6 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
, & les effets des Comedies, & ne pas les condamner ? Quelles impressions ne laissent-elles point à ceux qui les voyent rep
nt à ceux qui les voyent representer ? & peuvent-ils accorder ces impressions avec la sainteté de notre Religion ? Que voit-on
eux ? & nous les representer, sans nous faire ressentir les mêmes impressions qu’ils ressentent ? Toute leur vie ne se passe-t-
que d’assister à de pareils spectacles ? L’amour étant la plus forte impression que le premier péché a fait sur nous, rien n’est
t qu’elle éloigne tous les remedes qui peuvent empêcher les mauvaises impressions qu’elle fait sur nous : car aprés avoir amolli no
n délivrera ? Ne nous appercevant peut-être pas d’abord des mauvaises impressions que les Comedies font sur nous, nous nous flatton
d’être aimées & adorées des hommes. Peut-on recevoir de pareilles impressions , de pareilles idées, de pareilles images, & y
seulement de nous divertir. Manquent-ils jamais de faire de mauvaises impressions en nous ? Ne ressentons-nous pas plus vivement un
y a de la lâcheté à souffrir une injure. Bien loin de détester cette impression , on met son plaisir à la sentir, & son honneu
7 (1675) Lettre CII « Lettre CII. Sur une critique de son écrit contre la Comédie » pp. 317-322
r moi si j’ai jamais quelque juridiction sur ce livre par une seconde impression , je ne le traiterai pas si favorablementc ; et je
personnes intelligentes de n’en rien dire, et de laisser couler cette impression à la faveur de l’indulgence publique. On sera plu
ées, y ayant bien plus de personnes capables de sentir cette première impression qui les choque, qu’il n’y en a qui aient ou assez
e patience pour entrer dans ces raisons qui pourraient dissiper cette impression . Ainsi je n’hésite pas à prendre le parti du retr
rrections. d. [NDE] Après une rapide défense concernant les fautes d’ impression , Nicole refuse donc de répondre aux remarques que
8 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVIII.  » p. 474
ents, mais pour se divertir: car elles ne laissent pas de faire leurs impressions sans qu'on s'en aperçoive ; et un Gentilhomme res
ent plus lents: mais ce qui les aigrit et les rend plus vifs, c'est l' impression fausse qu'il y a de la lâcheté à souffrir une inj
es de ces mauvaises maximes ne contribuent beaucoup à fortifier cette impression ; parce que l'esprit y étant transporté et tout ho
9 (1675) Traité de la comédie « XVIII.  » pp. 300-301
ents, mais pour se divertir: car elles ne laissent pas de faire leurs impressions sans qu'on s'en aperçoive ; et un Gentilhomme sen
nfiniment plus lents. Mais ce qui les rend plus vifs, c'est la fausse impression qu'il y a de la lâcheté à souffrir une injure. Or
s de ces mauvaises maximes, ne contribuent beaucoup à fortifier cette impression ; parce que l'esprit y étant transporté et tout ho
10 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE V. Du principal motif de la Réformation du Théâtre. » pp. 49-58
; et c’est là que, dans un âge encore si tendre et si susceptible des impressions du vice, ils commencent à le connaître et à se fa
amuser par des allégories ; c’est qu’ils sentaient que les premières impressions , qui se font dans l’esprit des enfants, ne s’effa
tend à la corruption des mœurs, ils remporteront de ce Spectacle les impressions les plus pernicieuses. Je ne parlerai point des S
z de force pour combattre leurs désirs, se laissent entrainer par les impressions de l’exemple, et ne peuvent, pour ainsi dire, évi
11 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Privilége du Roi. » pp. 369-370
de quelque qualité & condition qu’elles soient, d’en introduire d’ impression étrangere dans aucun lieu de notre obéissance ; c
amp; Libraires de Paris, dans trois mois de la date d’icelles ; que l’ impression dudit ouvrage sera faite dans notre Royaume &
qu’avant de l’exposer en vente, l’Imprimé qui aura servi de copie à l’ impression dudit Ouvrage, sera remis dans le même état ou l’
12 (1715) La critique du théâtre anglais « privilège du roi. » pp. 502-504
es de quelque qualité et condition qu’elles soient, d’en introduire d’ impression étrangère dans aucun lieu de notre Obéissance ; e
ibraires de Paris, et ce dans trois mois de la date d’icelles ; que l’ impression dudit Livre sera faite dans notre Royaume et non
e Sa Majesté de 1686. et Arrêts de son Conseil, que les Livres dont l’ impression se permet par chacun des Privilèges, ne seront ve
13 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203
Agnitions. Les sentimens de la nature qu’elles excitent, causent les impressions les plus délicieuses. Dans l’Electre de Sophocle,
Notre ame plus fidelle que notre mémoire, & accoutumée aux mêmes impressions , s’y ouvre peut-être encore avec plaisir, mais no
s’y ouvre peut-être encore avec plaisir, mais non avec transport. Ces impressions n’exciteront ni l’yvresse ni le dégoût, ni la cha
a vue habituelle des reconnoissances, produise encore les plus fortes impressions . Sur qui, & jusqu’à quand ? Il peut y avoir s
spectateur doué des qualités que nous supposons ici. Voilà pourquoi l’ impression que cause l’agnition, est moins profonde après un
beaucoup de représentations il n’est pas possible qu’il soit grand, l’ impression ne le sera pas non plus. Dans le second cas, ces
il n’y a guére d’homme de sens sur qui cette scène fasse une certaine impression .11 L’évocation des ombres a une espéce de mervei
14 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « PRIVILEGE DU ROI. » pp. -
s, de quelque qualité et condition qu’elles soient, d’en introduire d’ impression étrangère dans aucun lieu de notre obéissance ; à
s et Libraires de Paris, dans trois mois de la date d’icelles ; que l’ impression dudit Ouvrage sera faite dans notre Royaume, et n
avant de l’exposer en vente, le manuscrit qui aura servi de copie à l’ impression dudit Ouvrage sera remis, dans le même état, où l
15 (1731) Discours sur la comédie « PRIVILEGE DU ROI. »
es de quelque qualité et condition qu’elles soient, d’en introduire d’ impression étrangère dans aucun lieu de notre obéissance com
et Imprimeurs de Paris, dans trois mois de la date d’icelles ; que l’ impression de ces Livres sera faite dans notre Royaume, et n
er en vente, les manuscrits ou imprimés qui auront servi de copie à l’ impression desd. Livres, seront remis dans le même état où l
16 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
réussissent ; ils font sur l’esprit des jeunes gens les plus funestes impressions  ; ils doivent la faire proscrire ou corriger. Les
ont sur le cœur, avec lequel il est naturellement d’intelligence, une impression vive que rend trop durable & l’image de l’obj
ment, dont même on n’entend pas les discours, peut faire la plus vive impression . Quel désordre ne causera pas dans l’imagination
pper le germe de leurs passions, & dans un âge si susceptible des impressions du vice on commence à le connoître & à se fam
n ont retenu que le mauvais ; ils en rapportent les plus pernicieuses impressions , ils y apprennent toujours trop tôt à connoître &
vice s’y montre toujours à découvert, & on n’en rapporte que des impressions funestes. Encore même avec tous ces ménagemens je
sexe en général y est offensé ; de pareils exemples peuvent faire des impressions dangereuses. Le Cid a de grandes beautés, mais c
l’ame de la piece, & ne peuvent faire sur les spectateurs que des impressions de mollesse & de corruption. Elle n’est point
alheureusement il y a de l’amour traité de façon à faire de mauvaises impressions . Pour y réussir, on trompe le père de la fille, o
r la comparaison des anciens & des nouveaux théatres, & sur l’ impression des passions que font nécessairement tous les spe
e, si homogene, si intimement unie à l’humanité, fait sur le cœur une impression rapide, & sur-tout permanente, qui va toujour
17 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — X. Ses impressions sont réelles, quoique non apperçues. » p. 22
X. Ses impressions sont réelles, quoique non apperçues. Il est don
es. Il est donc vrai que les leçons qu’on prend au Théâtre font des impressions réelles, quoiqu’elles ne soient pas toujours appe
18 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XII. Du temps que l’on perd à la Comedie, et aux autres spectacles de même nature. » pp. 269-279
dessus de ces facultés grossieres, et à nous conduire, non par leurs impressions , mais par la plus pure lumiere de la verité, qui
e que nous avons pour ces facultés, et pour leurs objets, augmenter l’ impression qu’ils font sur nôtre ame, c’est aller directemen
ement les sens, et que d’ailleurs on s’abandonne avec plaisir à cette impression , il n’y a point de doute que ce ne soit ici l’une
e que cette lecture n’emporte pas autant de temps, et ne fait pas une impression aussi vive et aussi profonde que la representatio
19 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
e talent de l’agiter ni de troubler son repos. « On veut donc que l’ impression de l’ambition, de la fierté, de la vengeance et d
étaient éloignés, et leur souvenir faisait déjà sur elle de si fortes impressions  : que sera-ce donc, quand elle sera livrée aux pa
ons des autres, et qu’elle sera assez imprudente pour recevoir tant d’ impressions étrangères, et assez aveugle pour savoir gré à to
s possible de fréquenter les spectacles sans en recevoir de mauvaises impressions , et qu’il n’est pas permis d’y aller pour éprouve
20 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
e à se procurer de plus en plus, que ces pensées d’élévation, que ces impressions de tendresse, ce trouble & cette agitation de
es à l’innocence. On y vient avec un cœur fort disposé à recevoir les impressions les plus fâcheuses. Tout ce qu’on y voit & to
u’on y voit & tout ce qu’on y entend, excite & entretient ces impressions . Parmi tant de dangers & tant d’écueils, comm
es de l’enfer : examinez ce que c’est que tout cela pour vous, quelle impression votre cœur en reçoit, en quelle disposition se tr
oyant, où l’image des choses que l’on représente fait de malheureuses impressions qui ne s’effacent presque jamais ; où une intrigu
ont opposés à l’esprit du Christianisme dans leurs effets.Envisagez l’ impression que font sur les cœurs les représentations profan
s qu’on joue une passion feinte, en éprouve lui-même une véritable ? Impressions funestes que font les spectacles.Pour le comprend
les spectacles.Pour le comprendre, il ne faut que considérer quelles impressions font sur l’ame les images les moins animées par e
s entrer dans la pensée de l’Auteur ou dans l’idée du Peintre, quelle impression ne font pas les spectacles, où ce ne sont pas des
nsidérer comme subsistant & réel que ce qui les frappe & fait impression sur eux, c’est dans ces sens aussi que l’ame s’ac
sent que tout dangereux qu’il puisse être, il ne fait aucune mauvaise impression sur leur esprit ; qu’ils n’y ont jamais rien sent
la fausseté de votre prétexte ; il ne s’agit pas encore d’examiner l’ impression qu’elles font ou ne font point sur votre cœur, ce
veut s’attendrir & qu’on fasse couler ses larmes ; il veut que l’ impression de tout ce qui est représenté se fasse dans son c
es effets des passions, seront-elles capables d’effacer les mauvaises impressions qu’elles auront faites ? n’est-ce pas plutôt l’im
mauvaises impressions qu’elles auront faites ? n’est-ce pas plutôt l’ impression des passions que le spectateur reçoit, que les ré
-elle pas également excitée ? ne commencent-ils pas par se livrer à l’ impression de l’amour charnel ; & quand les idées d’honn
présentant qu’un attachement légitime : légitime ou non, n’importe. L’ impression en sera toujours mauvaise, parce que le grossier,
lui. Tout ce qu’on voit dans le monde peut faire d’aussi dangereuses impressions que le théâtre.Cependant, dit-on, si le théâtre e
ésentations à l’égard de plusieurs, elles ne font, disent-ils, aucune impression sur nous, & nous en revenons toujours avec un
ire à son ame, que de ruiner le rempart qui la mettoit à couvert de l’ impression d’objets dangereux par eux-mêmes ? L’aversion qu’
fois de remplir la mémoire de paroles qui paroissent n’y faire aucune impression , mais qu’il saura bien réveiller dans la suite po
nous rend coupables.Rassurez-vous tant qu’il vous plaira sur le peu d’ impression que les spectacles font sur vous : on n’en conclu
rs du Paganisme & les Martyrs de la Religion ! En vérité, quelles impressions peuvent se faire dans les cœurs, quand ils verron
uyer de toutes parts ? Il est bien difficile de ne pas se rendre à l’ impression d’une passion bien représentée.En effet, n’est-ce
us les yeux, celui de tous les sens qui fait toujours les plus fortes impressions dans l’ame : assailli de tant de côtés, tantôt pa
antôt par force, je défie le cœur le plus dur de ne pas se rendre à l’ impression de la passion qui est représentée. C’est bien aus
i peu réglées que les nôtres, quel doit être l’effet des spectacles ? Impressions funestes que font les spectacles. On essaye dans
ment. Tout ce qu’on voit dans le monde peut faire d’aussi dangereuses impressions que le théâtre. Dans le monde tout est plein de p
amation, danse, &c. Il est bien difficile de ne pas se rendre à l’ impression d’une passion bien représentée. Les peres & m
21 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
ridicule de la vengeance divine; même pour mieux accompagner la forte impression d'horreur qu'un foudroiement si fidèlement représ
é des Spectacles ;Contre ceux qui disent qu'ils n'en reçoivent aucune impression , et qu'ils n'y font point de mal. que quand même
ap. 14. Chap. 15. Contre ceux qui disent qu'ils n'en reçoivent aucune impression , et qu'ils n'y font point de mal. Chap. 25. Chap.
22 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
comme dit Juvénal, qu'on doit la respecter et lui épargner la moindre impression du vice, peut-on lui permettre de s'engloutir dan
lui donner le goût du bien. La comédie fait tout le contraire, et ses impressions ne se corrigent plus, les jeunes gens sont gâtés
avait autrefois goûtés. La jeunesse est l'âge le plus susceptible des impressions du vice, le plus critique, puisque le reste de la
. C.  6.) : « Je n'avais eu jusques là (à quatorze ans) que de vagues impressions de cette passion qui attache un sexe à l'autre. C
sans ménagement, il parle selon son cœur. On démêle dans l'autre une impression étrangèren. Il y fait une sortie des plus vives c
.  100) qu'il y a une différence entre l'affection du vice, qui est l' impression que fait et que laisse dans l'âme la vue du vice,
ous nous sommes mis volontairement dans l'occasion prochaine de cette impression vicieuse ; à plus forte raison le second, qui en
et du moins est-il impossible qu'ils n'en ressentent machinalement l' impression en le voyant, ce qui produira tôt ou tard l'affec
ns, dont le cœur facile et ardent prend plus facilement toute sorte d' impression , et s'y livre plus aveuglément. Cette double sign
a vanité et la tendresse les rendent infiniment plus susceptibles des impressions théâtrales, et les exposent davantage à la poursu
e, les idées de leur noblesse, tout peut et doit faire les plus vives impressions sur de jeunes cœurs susceptibles de tout. Mais ce
23 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — ESSAI SUR LES MOYENS. De rendre la Comédie utile aux Mœurs. » pp. 7-10
une vérité utile, étant représentée d’après nature, fera bien plus d’ impression dans l’ame des spectateurs, que n’en feroit la mê
ins, n’étoit pas plus propre à laisser dans l’ame des Spectateurs des impressions de vertu dégagées de tout mêlange de volupté qu’o
24 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17
iérement. La passion a saisi son objet. On a commencé à se livrer aux impressions de l’amour. Le mal est fait, & s’est insinué
s user du tout . « Qui étale, bien que ce soit pour le mariage, cette impression de beauté sensible qui force à aimer & qui tâ
25 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VIII. Les spectacles favorisent les duels. » pp. 93-95
son fils. Ces maximes font sur l’esprit des spectateurs de mauvaises impressions , sans même qu’ils s’en aperçoivent, affaiblissent
qui ne cessent de le répéter, contribuent beaucoup à fortifier cette impression  ; l’esprit s’y abandonne sans réserve, et sent av
26 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre III. L’amour profane est la plus dangereuse de toutes les passions. » pp. 29-31
rêter aux objets sensibles qu’avec une extrême réserve, parce que les impressions qu’ils font sur les organes agissent assez souven
e notre être, que la sagesse ne consiste pas à n’en point ressentir l’ impression , mais à l’assujettir à la retenue qu’exige le dev
27 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150
rts qui lui en imposent. Le Public au contraire ne décide que sur les impressions qu’il éprouve. Celles-ci n’agissent sur l’ame que
itique de nos piéces nouvelles, dans le Parterre, ou par la voie de l’ impression  ? Des Ecoliers, des Enfans qui ont à peine une te
nce amène naturellement, il se dédommage, en pensant, d’avoir moins d’ impressions qu’il n’en espéroit. La jeunesse au contraire cri
iguer avec entousiasme. 5. Ce Chapitre, égaré pendant le cours de l’ impression de cet Ouvrage, ne s’est retrouvé que quand il n’
28 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
ne considérer comme subsistant et réel que ce qui les frappe et fait impression sur eux, c’est dans ces sens aussi que l’âme s’ac
nt de chrétiens, s’ils n’allaient recevoir aux spectacles de funestes impressions qui, en éteignant dans leur cœur le goût de la pi
29 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
t il puisse se flatter, en reportant dans ces lieux son cœur exempt d’ impression , il en sort souillé, puisque, par sa présence, il
réquentation des spectacles avec la sainteté de son état, examinons l’ impression que ces divertissements font sur son cœur. Remarq
endre ce que nous venons d’avancer, il ne faut que considérer quelles impressions font sur l’âme les images les moins animées par e
s entrer dans la pensée de l’auteur ou dans l’idée du peintre, quelle impression ne font pas les spectacles, où ce ne sont pas des
30 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
our et les charmes d’une jeune épouse chèrement aimée, ne font aucune impression sur l’esprit de Polyeucte. La considération de la
erreurs, et de l’affliger encore de plus de maux. Et à considérer les impressions ordinaires que faisait la Tragédie dans Athènes s
’est peut-être par là que les Athéniens devinrent si susceptibles des impressions de la peur ; et que cet esprit d’épouvante inspir
ur Jesus-Christ. Nouvellement reveu et corrigé oultre les précédentes impressions . Avec les additions faictes par très-éloquent et
31 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
re ces vices sous une image de grandeur & de générosité, plus les impressions qu’ils font dans l’esprit sont dangereuses. Ecout
s ont cela de leur haute naissance, Leur ame dans leur sang prend des impressions Qui dessous leur vertu rangent leurs passions : L
Si mon ame à mes sens étoit abandonnée Et se laissoit conduire à ces impressions Que forment en naissant les belles passions. Ell
32 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
iriques, lâchés en passant sur la vertu ; tout cela ne fait-il aucune impression sur les cœurs ? Si on a peine à résister à ces im
t-il aucune impression sur les cœurs ? Si on a peine à résister à ces impressions étant seul, y résistera-t-on dans la dissipation
33 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
à paroître devant deux autres. Juges souverains. 1°. le public par l’ impression de leurs ouvrages. 2°. La troupe des Acteurs, &am
aires. La réprésentation n’a qu’un instant, il n’en reste plus qu’une impression qui bientôt s’efface ; ce coup d’œil rapide est t
ou mauvais contribue autant que l’Auteur au succès ou à la chute ; l’ impression qui met la piéce sous les yeux de tout le monde,
cès. J’avoue même que l’illusion de la représentation y contribue ; l’ impression , il est vrai, dissipe le prestige, & les repr
34 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265
mement correctes pour les mœurs, et ne peuvent causer aucune mauvaise impression dans le cœur des Spectateurs. Si donc l’amour de
la constance avec laquelle le Comte y est fidèle, elle ne fait pas d’ impression . Un Héros, tel que lui, devrait-il uniquement se
amour, traité avec cette espèce d’inaction, ne fera jamais une grande impression sur les Spectateurs, soit pour l’instruction, soi
conséquent, ne peut jamais faire dans l’âme des Spectateurs d’autres impressions , que celles de la molesse et de la corruption ; j
35 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
amp; c’est là que dans un âge encore tendre, & si susceptible des impressions du vice, ils commencent à le connoître & à se
adé de son innocence, qu’on est tout préparé à recevoir ses premieres impressions , ou plutôt à chercher l’occasion de les faire naî
ntés sur le théatre. Les meilleures Pieces laissent toujours de vives impressions de quelque vice. Rien n’est plus dangereux que to
elles pas les martyres d’un cœur de Messaline ? Ne sont-ce pas là les impressions que font les spectacles ? On n’y parle que de pla
rs de son état & des sentimens qu’elle doit à son époux ? Quelles impressions peuvent faire sur le cœur novice & tendre d’u
mp ces suppôts d’Apollon : & par ce prélude il jugea des funestes impressions que cause le dangereux Théatre de l’Opéra. 5. Ma
36 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368
ions et additions. Plusieurs embarras survenus à l’Auteur pendant l’ impression de cet Ouvrage, ne lui ayant pas permis d’en voir
pandant sur tous les objets un air de plaisanterie, afin de faire une impression plus facile, plus douce, ou qui soit différente d
37 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
lité de l’ame humaine…. » Quel est l’homme assez lâche pour céder à l’ impression de la vertu, lorsqu’elle se montre sous de tels d
e à ces enfans dociles qu’une éducation chrétienne avoit garantis des impressions précoces du vice, et que l’imprudence des parens
nt. Leurs sens sont tellement occupés des objets qui y ont laissé une impression neuve et profonde ; leur imagination y est tellem
d’aspect de ruines et de mort qui puisse affoiblir votre victorieuse impression  ! « Mais ces observations, quelque graves qu’ell
nce dans sa source, et laisse dans l’ame des observateurs éclairés, l’ impression des plus funestes présages sur la destinée de not
es dans des drames sérieux, de quel effet peuvent-elles être ? quelle impression peuvent-elles faire ? N’est-il pas d’une impossib
rrisson ingrat. 12. Rien ne rend l’homme dur et insensible comme les impressions de luxure ; mettant sa félicité dans cette jouiss
38 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
ils exemples doivent être bannis du Théâtre, où ils peuvent faire des impressions dangereuses dans le cœur de la jeunesse. En retra
ime qui seul doit attacher les Spectateurs, et faire sur eux une vive impression . A l’égard de la compassion que l’on peut avoir p
es, décernés aux grands criminels, font sur les hommes les plus vives impressions d’horreur et de compassion ; pendant qu’ils ne vo
e puis juger de la Tragédie de Médée, de M. de Longepierre, que par l’ impression qu’elle m’a faite à la lecture, ne l’ayant jamais
n dans le cœur des Spectateurs ; mais je suis extrêmement touché de l’ impression que le mauvais exemple fera dans leurs esprits. L
e : cependant, si on y fait attention, on trouvera que cette première impression n’est pas conforme à la vérité. L’amour d’Artemi
39 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
ments qu’on sait être de l’invention du poète, ne font pas une grande impression sur les spectateurs. Je réponds encore que ces pu
ce. Tant il est vrai que les tableaux de l’amour font toujours plus d’ impression que les maximes de la sagesse, et que l’effet d’u
e mieux ceux qui vont vous entendre, que d’armer leur cœur contre des impressions funestes à leur repos, et d’oublier si parfaiteme
oirs de son état et des sentiments qu’elle doit à son époux ? Quelles impressions peuvent faire sur le cœur novice et tendre d’une
s, à la vérité, mais des fables qui font sur le cœur de plusieurs des impressions plus durables que les vérités les plus sublimesag
40 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
n, le beau par excellence3. Accoutumé à avoir la fibre ébranlée par l’ impression de tableaux épouvantables, le peuple renonce à la
sion de tableaux épouvantables, le peuple renonce à la jouissance des impressions douces ; il ne veut plus que Clytemnestre meure d
z nous comme un mal endémique ! Ne dégoûtez plus le peuple des utiles impressions du vrai ou du vraisemblable. Ne sifflez plus surt
41 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Permission. »
Permission. RIen n’empêche l’ Impression du Livre ayant pour titre Le Pour & Contre le
42 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « APPROBATION. » p. 
a Comédie moderne : et je n’y ai rien trouvé qui puisse en empêcher l’ impression . A Paris, ce 15 Juin 1752. COQUELEI DE CHAUSSE-PI
43 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Approbation. »
al, &c. je n’y ai rien trouvé qui m’ait paru devoir en empêcher l’ impression  ; à Paris, le 29 Avril 1767. DE LA GARDE.
44 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
Le Tartuffe, etc. nous intéressent et nous enchantent ? Quand même l’ impression en serait affaiblie, combien de causes peuvent y
me, Ariane, Inès et Zaïre ; je demande à M. Rousseau s’il croit que l’ impression qui en reste, soit une disposition à ce que l’amo
te aversion pour le vice, qui préparent le cœur humain à recevoir les impressions de l’une, et à repousser les atteintes de l’autre
re. 2°. Que si cet amour et cette haine sont assoupis dans l’âme, les impressions du théâtre font un bien en les réveillant. 3°. Qu
aucun acte de valeur. N’est-ce pas dans l’un et dans l’autre cas, une impression habituelle qui modifie l’âme, et nous fait contra
nt les faits d’après lesquels vous décidez, « que la plus avantageuse impression des meilleures Tragédies est de réduire à quelque
ntion pourrait être bonne, et la pièce mauvaise. Je m’en rapporte à l’ impression qu’elle fait. De quoi s’agit-il dans George Dandi
d’un sot. Ce qui a fait, je crois, que M. Rousseau s’est mépris sur l’ impression de ces comédies, ce sont les applaudissements. Ma
ssible pour lui ; et cette trempe de caractère qui reçoit de si vives impressions des plaies faites à l’humanité, n’est pas impénét
jusqu’au cœur ; ce qui le rend sensible, intéressant, s’efface…. Les impressions vertueuses en déguisent le danger, et donnent à c
eint au Théâtre que des passions légitimes, s’ensuit-il de là que les impressions en sont plus faibles, que les effets en sont moin
confiance, vif intérêt, tendre penchant, voilà ce qui lui reste de l’ impression qu’il a reçue ; et le besoin d’aimer n’est ici qu
gne, bientôt les circonstances s’effacent de la mémoire, tandis que l’ impression d’une passion si douce reste au fond du cœur. » U
objets qui émeuvent les sens. Le théâtre peut faire l’une et l’autre impression  ; mais ces deux effets n’ont pas la même cause. Q
âme y est émue, moins les sens doivent l’être. Quelle est de ces deux impressions celle qui domine et qui reste. C’est là ce qui dé
e peut l’être : mais on y dit ce que l’on n’ose y peindre ; et si les impressions n’en sont pas assez vives, si elles frappent l’or
du que l’amour reste, et que l’objet s’efface ? Ferait-il consister l’ impression de l’amour au spectacle, dans l’émotion physique
irconstances que vous prétendez qu’il oublie, pour ne conserver que l’ impression  : de quoi ? D’un amour sans objet, sans motif, sa
, la pitié les frappe, deviennent donc tout à coup bien sensibles aux impressions de l’amour ! Que dis-je ? l’amour lui-même ne les
r les bonnes, par la communication progressive des saines idées, et l’ impression habituelle des sentiments vertueux ; en un mot, p
45 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Approbation. » p. 
p; les raisonnemens très-solides qui forment cet Ouvrage en rendent l’ impression très-utile ; on desire ardemment qu’il soit lu av
46 (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864
tacles disoient à ce Père : nous y assistons, sans en recevoir aucune impression  : spectamus quidem sed nil movemur. Ah ! reprenoi
à une Scène dont le jeu réunit tant d’objets si capables de faire des impressions contraires à l’honnêteté, quelle violence ne faut
êtes que paroissent ces chants, ces accords, ces jeux de Théâtre, les impressions agréables qui en dérivent ne sont que les gouttes
47 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70
tacles disoient à ce Père : nous y assistons, sans en recevoir aucune impression  : Spectamus quidem sed nil movemur , Ah ! repren
à une Scène dont le jeu réunit tant d’objets si capables de faire des impressions contraires à l’honnêteté, quelle violence ne faut
quelque honnêtes que paroissent ces accords, ces jeux de Théâtre, les impressions agréables qui en dérivent ne sont que les goutes
48 (1715) La critique du théâtre anglais « AVIS. »
AVIS. J’apprends dans le cours de l’ impression de cet ouvrage que feu M. Dryden si souvent et si
49 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Fautes. »
llement prise par la France ; quelques fautes se sont glissées dans l’ impression  : dont voici les plus grossiéres. Pag. 6. ligne 6
50 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
fer ou de pierre, leur demandait le dernier, pour ne recevoir aucune impression de la vue, de la parole, du chant, des gestes des
cteurs et des actrices ? » Les spectacles ne vous font pas la moindre impression , « mais n’est-ce pas, demande Bossuet, parce qu’i
ait ? N’est-ce pas pour vous être trop familiarisé avec les mortelles impressions que vous ne vous en apercevez plus. Que pensez-vo
Quand on s’abuserait assez pour croire qu’on n’a rien à craindre des impressions du théâtre et qu’on n’y fait aucun mal, on ne peu
s leçons de vertu, dit M. Simonet, on n’en rapporte cependant que les impressions du vice. On ne peut faire réussir une pièce, ajou
salut. Hélas ! leurs exemples de vertu n’ont produit sur vous aucune impression , que dis-je ! vous les avez censurés. Ils avaient
51 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
urd’hui, ils sont plus capables que jamais de faire sur les cœurs les impressions les plus dangereuses, & les plus incompatible
les dangers du Spectacle, & qu’il ne fait sur vous aucune de ces impressions fâcheuses que nous lui attribuons. Si cela est ai
s mœurs, ils nous répondent, comme vous, qu’ils n’en reçoivent aucune impression fâcheuse ; qu’ils ne voient dans ces tableaux que
, mes Frères, cette réflexion : le Spectacle ne fait point sur vous d’ impression dangereuse ; mais il en feroit sur un cœur pur &a
ng-temps supposer que le Spectacle ne fait point sur vous de funestes impressions . Vous vous trompez, mes Frères, & je n’en veu
trouvez. Oui ; ce plaisir prouve que vous avez reçu dans votre cœur l’ impression de toutes les passions qu’on y représente. Car, m
52 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
tent, lorsque par leur foiblesse, ils sont susceptibles de toutes les impressions , que ces spectacles sont capables de faire sur le
voient de plus scandaleux autrefois, ne laissent pas de faire la même impression sur un esprit déja disposé, & d’y causer les
point, qu’il se connoît assez pour ne point apprehender les mauvaises impressions que cela peut faire, qu’il luy reste encore assez
; sans qu’on se précautionne des remedes qui pourroient en empêcher l’ impression  : d’où il s’ensuit que ces spectacles sont toûjou
es objets qui peuvent frapper si vivement nos sens, & faire telle impression sur nôtre esprit, qu’on a besoin des plus puissan
mort ? Que sçavez-vous si ces objets, qui ne font point maintenant d’ impression sur vôtre esprit, n’y laisseront point des traces
53 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
tent, lorsque par leur foiblesse, ils sont susceptibles de toutes les impressions , que ces spectacles sont capables de faire sur le
voient de plus scandaleux autrefois, ne laissent pas de faire la même impression sur un esprit déja disposé, & d’y causer les
point, qu’il se connoît assez pour ne point apprehender les mauvaises impressions que cela peut faire, qu’il luy reste encore assez
; sans qu’on se précautionne des remedes qui pourroient en empêcher l’ impression  : d’où il s’ensuit que ces spectacles sont toûjou
es objets qui peuvent frapper si vivement nos sens, & faire telle impression sur nôtre esprit, qu’on a besoin des plus puissan
mort ? Que sçavez-vous si ces objets, qui ne font point maintenant d’ impression sur vôtre esprit, n’y laisseront point des traces
54 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — II.  »
II. Comme la passion de l'amour est la plus forte impression que le péché ait faite dans nos âmes, ainsi qu'il
55 (1675) Traité de la comédie « III.  » p. 277
III. Comme la passion de l'amour est la plus forte impression que le péché ait faite sur nos âmes, ce qui paraî
56 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
ificiels, qui en font un des principaux agréments, et qui font tant d’ impression sur l’âme ; on ne peut dissimuler que tout ce qui
e ? On ne s’aperçoit pas, dit-on, que les spectacles aient fait nulle impression sur le cœur ; on en sort innocent ; peu s’en faut
pose librement, et de sang froid au danger. On ne sent, dit-on, nulle impression dans l’âme : les âmes les plus pures et les plus
57 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
que j’entends, me divertit, et rien de plus ; je n’en ressens aucune impression funeste. » Vaine excuse qu’ils traitaient ou de m
qu’il puisse se flatter, en reportant de ces lieux son cœur exempt d’ impression , il en sort souillé, puisque, par sa seule présen
es gens sur ce point, est qu’ils ne s’aperçoivent point des mauvaises impressions que la Comédie fait sur eux ; ce qui leur fait co
jamais donné quelques leçons de vertus, sans laisser en même temps l’ impression de quelque vice ? Et quel sera même l’effet de ce
disposition bien prochaine à surmonter et à régler nos passions ? Les impressions vives et touchantes dont nous prenons l’habitude,
nt au Théâtre que des passions légitimes,37 s’ensuit-il de là que les impressions en sont plus faibles, que les effets en sont moin
gne, bientôt les circonstances s’effacent de la mémoire, tandis que l’ impression d’une passion si douce reste gravée au fond du cœ
58 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — IV.  » p. 458
même temps l'amour de ce qui la règle: les spectateurs ne reçoivent l' impression que de la passion, et peu ou point de la règle de
59 (1675) Traité de la comédie « VIII.  » p. 283
On se trompe fort en croyant que la Comédie ne fait aucune mauvaise impression sur soi parce que nous ne sentons point qu'elle e
60 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
moient une unité de représentation, capables de faire les plus fortes impressions . Si on veut y réfléchir, cette unité, n’est pas m
perdue, & qui ne lui est pas moins nécessaire pour ressentir les impressions du jeu Théâtral, qu’à l’Acteur lui-même pour la p
61 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123
ne leur mérite particulier. Par des moyens divers, elles font la même impression & arrivent au même but, qui est de corriger &
pitié. Loin d’être rebuté par les larmes qu’elle fait répandre, par l’ impression de douleur dont elle nous pénètre, nous n’en feso
62 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248
n’y faire aucun mal. Tout ce que j’y vois, ou entends, ne fait aucune impression sur moi : ce n’est donc pas une occasion de péché
u, sans crainte de vous brûler, sans que le feu fasse sur vous aucune impression  ! Mais il n’en est pas moins vrai, poursuit ce Pè
63 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92
voulons agir comme lui ; la réflexion n’y a point de part. C’est une impression subite et naturelle qui nous entraîne délicieusem
e de nos mœurs. En sortant d’avec Zaïre, lorsque l’on s’examine sur l’ impression qu’elle nous a faite, on ne se trouve que de la t
64 (1678) Maxime LXXXI « LXXXI » pp. 39-41
adé de son innocence, qu’on est tout préparé à recevoir ses premieres impressions , ou plûtost à chercher l’occasion de les faire na
65 (1675) Traité de la comédie « V.  » p. 279
temps l'amour de ce qui la règle. Les spectateurs ne reçoivent que l' impression de la passion, et peu ou point de la règle de la
66 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « AVERTISSEMENT »
AVERTISSEMENT Par la date du Privilège que j’ai obtenu pour l’ impression de cette Réfutation, il est aisé de voir qu’elle
67 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
exprimés ouvertement ; en blessant les oreilles, ils seroient moins d’ impression . Que c’est se jouer de Dieu d’avoir dit anatheme
antemens diaboliques, inventions funestes de l’enfer, examinez quelle impression tout cela fait sur votre cœur, en quelle disposit
voyant ; où l’image des choses qu’on représente, fait de malheureuses impressions qui ne s’effacent presque jamais ; où une intrigu
68 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VII.  » p. 461
On se trompe fort en croyant que la Comédie ne fait aucune mauvaise impression sur soi, parce qu'on ne sent point qu'elle excite
69 (1675) Traité de la comédie « XIV.  » pp. 294-295
Si mon âme à mes sens était abandonnée, Et se laissait conduire à ces impressions , Que forment en naissant les belles passions. »
70 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406
a supplier très humblement de me regarder comme le seul coupable de l’ impression d’une Lettre que j’ai mise au devant de quelques
n aux hommes : et les instructions qui effrayent font souvent moins d’ impression sur les cœurs que celles qui divertissent. « Il
71 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85
re presque toujours à découvert ; et on n’en remporte souvent que des impressions capables d’allumer ou de nourrir dans le cœur un
toujours trop d’empire sur le cœur des hommes, pour ne pas faire une impression dangereuse sur les Spectateurs. Si, par le secour
72 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIV.  » p. 469
Si mon âme à mes sens était abandonnée, Et se laissait conduire à ces impressions Que forment en naissant les belles passions. » E
73 (1823) Instruction sur les spectacles « Introduction. » pp. -
tations produisent dans les acteurs et dans les spectateurs ; quelles impressions elles leur laissent. Il faut considérer ensuite s
74 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
t qui s’imaginent que les ouvrages de ce genre ne font sur eux aucune impression funeste, parce qu’ils n’y réveillent aucun désir
ndent ne peuvent être funestes ; ces maximes ne manquent pas de faire impression , bien que nous ne nous en apercevions pas. Par ex
lammée par les fumées du vin, guidée par la licence, vient puiser des impressions conformes à son état et à ses goûts ; ces lieux q
spectacles ne vont pas y chercher, et n’y trouvent pas en effet, des impressions graves et sérieuses ; tout au contraire, leurs âm
75 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
isérable sort devient une excellente leçon pour nous corriger par les impressions de la terreur. Il arrive presque toujours, dans l
s. De plus, cette passion excite différents sentiments et différentes impressions dans les Spectateurs mêmes ; tantôt elle corrige
que comme les Spectateurs, et à la considérer uniquement du côté de l’ impression que ce mélange d’irrégularité et de bon exemple p
empêcher de savoir bon gré au Poète, qui, pour détruire par une forte impression le sentiment et le désir de la vengeance, a chois
76 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVIII. Sentiment d’Aristote.  » pp. 66-68
n le vient de voir ; parce qu’il faut craindre, dit-il, les premières impressions d’un âge tendre que les sujets tragiques auraient
77 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — I.  » pp. 455-456
il ne faut pas s'imaginer que l'on puisse effacer de son esprit cette impression qu'on y a excitée volontairement, et qu'elle ne l
78 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — V.  » p. 459
est qu'elle éloigne tous les remèdes qui peuvent empêcher la mauvaise impression qu'elle fait. Le cœur y est amolli par le plaisir
79 (1675) Traité de la comédie « II.  » pp. 275-276
il ne faut pas s'imaginer que l'on puisse effacer de son esprit cette impression qu'on y a excitée volontairement, et qu'elle ne l
80 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16
uvertement & sans reserve, blessant les oreilles feroient moins d’ impression sur l’ame. Ils m’aprendroient que dans l’estime c
nd, me divertit & rien de plus ; du reste, je n’en ressens aucune impression , & je n’en suis nullement touché. Vaine excus
81 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
donné au corps des mouvemens qui peignaient au dehors ces différentes impressions  : c’est ce qu’on a nommé geste. Le chant si natur
ables d’exciter nos passions, quoique ces objets fassent sur nous des impressions fâcheuses. Cette émotion, qui s’excite machinalem
82 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
et des images trop ressemblantes : comme ils sont plus susceptibles d’ impressions nuisibles et dangereuses que d’impressions bonnes
s sont plus susceptibles d’impressions nuisibles et dangereuses que d’ impressions bonnes et utiles, une morale exacte, une raison s
83 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35
n’entend pas même les discours, est souvent capable de faire de vives impressions sur celui qui les observe ; qu’arrivera-t-il, lor
mblée, il peut bien se trouver quelqu’un qui ne soit pas sensible aux impressions de l’amour, tel qu’on le voit communément sur le
84 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
eigne, de l’émotion des passions, des illusions de l’imagination, des impressions mauvaises. &c. surtout lorsque cela est soute
ortel, pourvû qu’il fût bien assuré 1°. qu’ils ne lui feroient aucune impression 2°. qu’il n’y auroit aucun scandale. Ce célebre P
te une, qui, quoique moins frappante, n’en fera peut-être pas moins d’ impression sur votre esprit. Voici le fait. En 1779, je fus
que jamais ? Etes-vous de fer, ou de pierre, pour ne recevoir aucune impression de la vue, de la parure, des paroles, du chant &a
’est-là, où l’image des choses qu’on rèprésente, fait de malheureuses impressions , qui ne s’effacent presque jamais &c &c.
ctacles, où il faut être de fer ou de pierre, pour ne recevoir aucune impression de la vue, de la parure… Que des Acteurs & de
nt il puisse se flatter, en rapportant de ces lieux son cœur exempt d’ impression , il en sort souillé ; puisque par sa seule présen
faites ? êtes-vous donc de fer ou de pierre, pour ne recevoir aucune impression de la vue, de la parure, des paroles, du chant &a
85 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « [Lettre] » pp. 1-4
’intention & le désintéressement ? si vous n’en décidez que sur l’ impression que vous font leurs ouvrages, votre condamnation
86 (1715) La critique du théâtre anglais « DESSEIN DE L’OUVRAGE. » pp. -
e, l’expression, avantages merveilleux et propres à faire d’heureuses impressions , s’ils étaient bien employés : car la force d’enl
87 (1667) Traité de la comédie « Préface » pp. 452-454
de ceux qui les représentent, ou qui les voient représenter ; quelles impressions elles leur laissent ; et examiner ensuite, si tou
88 (1675) Traité de la comédie « VI.  » pp. 280-282
est qu'elle éloigne tous les remèdes qui peuvent empêcher la mauvaise impression qu'elle fait. Le cœur y est amolli par le plaisir
89 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « introduction » pp. 175-177
s vertus Chrétiennes, car elles ne sont toutes que diverses formes et impressions du saint amour, ainsi la tempérance que je vous p
90 (1641) Déclaration du roi
compagnées de représentations peu honnêtes, qui laissent de mauvaises impressions dans les esprits, fait que nous nous sommes résol
91 (1675) Traité de la comédie « I. » pp. 272-274
de ceux qui les représentent, ou qui les voient représenter ; quelles impressions elles leur laissent ; et examiner ensuite si tout
92 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des Comédiens et du Clergé. » pp. 49-51
Sénancourt, je me détermine à la soumettre au public par la voie de l’ impression , et à lui donner plus d’étendue. Dès son exorde M
93 (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142
ême ; car, quand même je vous accorderois qu’il pourroit faire plus d’ impression sur vos sens, ce ne seroit tout au plus qu’une im
aire plus d’impression sur vos sens, ce ne seroit tout au plus qu’une impression momentanée qui finit avec l’objet qui l’a fait na
94 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre » pp. 86-103
dé de son innocence ; qu’on est tout préparé à recevoir ses premieres impressions , ou plûtôt à chercher l’occasion de les faire naî
, quand vous serez tout à moi, je vous punirai de vos cruautés, par l’ impression de mes ardents baisers. » Cléopatre, en parlant a
95 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXII. De l’usage du Théatre relativement au Comédien. » pp. 104-121
regarde la scène. Ils sont dans une habitude continuelle de juger des impressions que nos Poëmes dramatiques produisent sur les spe
rreur, plus il s’éloigne de son but, qui est de combiner de profondes impressions , dont le germe est dans l’ame. Il n’y a nulle rél
96 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
cours ordinaire & naturel des choses, n’ont aucun relief, aucune impression  : la vertu ne jouit point de son lustre ; le crim
lité & qu’il sçait lui en épargner l’inconvénient on sçait qu’à l’ impression naturelle se joint toujours chez nous l’intérêt p
ins d’un Acteur intelligent, une cire molle susceptible de toutes les impressions  : parce que c’est des mouvemens qui l’excite dans
s habilement contrastés : moyen heureux sans doute pour aiguiser leur impression . Parce que le vrai secret, de prêter à deux chose
iers, quel est-il ? Des idées passageres, des mouvemens fugitifs, des impressions volages, qui tournent plus à la gloire de l’Orate
if & passager, qui ne peut avoir dans aucun esprit le caractére d’ impression . Si le goût par hazard s’en mêle ; on doit être
-t-il entre tous ces jeux différens que le Théâtre fournit, & les impressions subites & brusques dont on croit un cœur inno
ennent alors leur crédit. La vertu ne passe jamais sous nos yeux sans impression pour nous. Ce qui est élevé nous porte naturellem
97 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre.  » pp. 25-27
apitre III, § 21.. Qui étale, bien que ce soit pour le mariage, cette impression de beauté sensible qui force à aimer, et qui tâch
98 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
elquefois troubler le plaisir que je goûte au Théâtre ; à travers les impressions agréables de la scène, j’aperçois de temps en tem
moins il les goûte ; et plus il y met de soins et d’étude, moins leur impression est sensible. Pour nous en convaincre par un exem
hommes, par l’image qu’il nous présente de la vie humaine, et par les impressions qu’il nous donne et qu’il nous laisse. Un Poète d
plus sensibles ; quelquefois même, comme dans Médée et dans Atrée, l’ impression est trop violente pour elles. Mais bien loin d’êt
est manqué par les efforts même que l’on fait pour le remplir, que l’ impression du sentiment reste, et que la morale est bientôt
re de pièces n’y est plus propre ; et s’il m’est permis de juger de l’ impression des autres par la mienne, j’avoue que je suis enc
e nous ; cette fermeté suppose en elles, ou une âme peu susceptible d’ impressions profondes, ou un courage dont nous n’avons pas l’
99 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
s effets bien plus étranges, et que leurs malheurs font une plus vive impression sur l’esprit, et causent un plus grand étonnement
es disgrâces des personnes moins coupables que malheureuses, font une impression plus douce ; c’est ce qui attire ces larmes de co
nt des sentiments dépravés, de peur que leur mauvais exemple ne fasse impression sur des esprits faibles ; car le penchant naturel
re des passions que l’on tâche d’inspirer à tous les spectateurs, les impressions que ces objets laissent dans l’esprit et dans le
vantent d’aller à la Comédie et d’en sortir, sans sentir de mauvaises impressions , ne la justifient pas pour cela ; c’est qu’ils on
les faibles des hommes ; ces peintures satiriques font souvent plus d’ impression sur leur esprit, que ne feraient des exhortations
100 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — article » pp. 419-420
cette Scène admirable n’a fait sur les Spectateurs une plus violente impression . Mais dans cette Actrice, tout ce que la beauté a
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