onomanie, est un mot composé de deux mots, Icon, qui en Grec signifie
image
, & manie, c’est-à-dire, goût excessif ; passi
e fureur, pour quelque chose. Iconomanie est donc la passion pour les
images
, comme Bibliomanie, passion pour les livres ; Scé
Iconomanie littéraire est la passion des littérateurs, de mettre des
images
dans les livres. Abus sur lequel aucune Accadémie
cé sa plume, nous en avons déjà parlé. Ce n’est au reste que pour les
images
frivoles ou indécentes & dans les livres friv
ire, Moliere & toutes ses comédies ? Quel fruit peut-on tirer des
images
ridicules du traité de la folie ; par Erasme, de
? Incapable de s’appliquer à rien, de rien approfondir, voltigeant d’
image
en image, de folie en folie ; on ne cherche qu’à
ble de s’appliquer à rien, de rien approfondir, voltigeant d’image en
image
, de folie en folie ; on ne cherche qu’à s’amuser,
conomanie littéraire, n’est qu’une passion d’enfant à qui il faut des
images
, des poupées, des hochets, tous les enfans y cour
stampes ; on le feuillette, non pour l’étudier, mais pour en voir les
images
. C’est toute la lecture qu’on en fait, & qu’o
, à la diablerie de Calot. Il en est de cette société muette avec des
images
, comme de la société, avec les brillants, les gen
ere, la plus légère étincelle de piété ? Il en est bien autrement des
images
de dévotion. A cet égard l’esprit du siécle est I
rotesque de toute espece, se sont emparés de tout. On ne voit pas une
image
de la Vierge & des Saints. C’est le renversem
ntage. c’est une pierre de touche pour en faire le discernement ; les
images
font une compagnie ; on ne se plaît qu’avec des a
qu’à ce qui est d’intelligence avec notre cœur. Heureux encore si ces
images
ne sont qu’inutiles ! Mais la plupart sont mauvai
lignité, l’indécence en font tout le prix. Ce sont là trois especes d’
images
défendues contre la Réligion, les mysteres, les S
III en 1577, Louis XIII, Louis XIV, ont défendu de faire de pareilles
images
, de les publier, exposer en vente, les acheter, a
tel qu’il se présente à l’artiste qui l’imite, il doit vivre dans son
image
: la parfaite imitation est la perfection de l’ar
ger de la décence des tableaux. Voudroit-on se mettre à la place de l’
image
, dans le même état, l’un n’est pas plus permis qu
ou de la vie des Saints, l’immodestie n’est pas plus permise dans les
images
de dévotion, que dans les prophanes. Les nudités
c’est toujours l’aliment du vice. Pourquoi donc l’indécence dans les
images
des Saints est-elle si déplacée ? Parce qu’elle e
ne s’y méprend pas : les siflets épargneroient-ils une décoration en
images
de dévotion, dans l’opéra de Vénus, & de Mars
confessions s’accuse de la triste expérience de la foiblesse que ces
images
lui ont fait faire, & sur le Ps. 61. Il les c
dans ses Conciles, ne finit point sur le détail des maux que font ces
images
licentieuses, sur l’obligation de les bruler, sur
ium voluptatum movent incendia. L’hérésie des Iconoclastes, ou brise
images
, est une des plus grandes affaires qu’ait jamais
e n’est pas un mal universel, pour lequel il faille abolir toutes les
images
; il est dangéreux qu’on n’en abuse, & qu’on
ment. On peut abuser de tout, même de la Bible. Si on peut abuser des
images
, on peut aussi en tirer des avantages sans nombre
re, les astres, annoncent sa gloire. L’homme, le monde entier est une
image
de Dieu. Cœli enarrant gloriam Dei. Nous ne prét
t & l’Occident ; elle suppose de l’aveu des deux parties, que les
images
produisent sur l’esprit & sur le cœur, de bon
cœur, de bons & de mauvais effets, Qu’il faut donc proscrire les
images
indécentes, dont l’effet ne peut être bon, &
t ne peut être bon, & nécessairement mauvais, & conserver les
images
de piété, qui ne font aucun mal, & peuvent fa
peuvent faire beaucoup du bien. L’Iconoclaste qui détruit les saintes
images
, à raison du danger qu’y trouvent les simples ; c
danger qu’y trouvent les simples ; combien doit-il anathématiser les
images
indécentes, infiniment plus dangéreuses pour tout
ngéreuses pour tout le monde, & le Catholique qui ne conserve les
images
de piété, qu’à raison du bien qu’elles font ; épa
la Réligion souscrivent également à la condamnation des pernicieuses
images
. La conduite de part & d’autre est bien diffé
Léon l’Isaurien, le méprisable Copronime, arrachoient des Eglises les
images
des Saints, leurs palais, leurs jardins étoient p
es scandales, mais en particulier par la doctrine de l’Eglise sur les
images
. Elle ne les garde que par rapport à l’objet qu’e
raire son endurcissement criminel ? Le paralelle de ces deux sortes d’
images
est frappant & facile, les uns nous apprennen
Eglise explique les mystères de la Réligon à la faveur de ces pieuses
images
, à la portée des simples ; la séduction dévoile l
elui de Trente qui ont si autentiquement défendu la cause des saintes
images
, en ont en même tems défendu l’indécence : Omnis
de Carolins qui n’entendant pas bien celui de Nicée sur le culte des
images
, parurent penser différamment, ne sont pas moins
ece d’appartement, où l’esprit de l’homme habite, & se repaît des
images
qu’elle lui trace ; les images en sont comme les
de l’homme habite, & se repaît des images qu’elle lui trace ; les
images
en sont comme les meubles & les ornemens, il
ion, parce que c’est le sanctuaire de Vénus, sa nature est d’être une
image
, tout n’y est que représentation, imitation, pein
ui regardent le crime lui paroissent d’un mauvais augure ; toutes ces
images
indécentes, de nudités, de libertés lui semblent
fut d’avoir répandu, & jusques dans le temple de Jérusalem ; les
images
des Dieux du Paganisme, ce qui étoit en même-tems
amours de Jupiter, d’Apollon, &c. La loi défendoit en général les
images
. Pour éviter ce double danger, la nation n’avoit
ints ; il vient de paroître de nouveaux Breviaires, où à la place des
images
de dévotion, dont ils étoient ornés autrefois, &a
s, qui inspirent les vices contraires. On a bien fait de suprimer les
images
pieuses, la modestie, la réligion, la mortificati
claste ? Dans ce nombre infini de tableaux, trouve-t-on sur cent, une
image
de dévotion ? Et sur ces cent en trouvera-t-on di
upent tout. Un idolâtre pieux dans sa réligion n’auroit point d’autre
image
, & n’éviteroit pas avec plus de soin tous les
de soin tous les monumens du christianisme. Nosez-vous donc exposer l’
image
d’un Dieu que vous adorez, des mystères que vous
Peut-être n’êtes-vous pas catholique, les protestans proscrivent les
images
des Saints, du moins leur morale ne souffre pas d
rivent les images des Saints, du moins leur morale ne souffre pas des
images
obscénes, & les votres le sont. La pudeur est
st qu’une sottise des hales. C’est au reste l’idée que présentent les
images
de piété, chassée des appartemens, & reléguée
c’est pour lui un Pere de l’Eglise ; mais ce sont des puérilités, ces
images
étoient souvent ridicules. A la bonne heure, qu’o
de la peinture est plus florissant que jamais ; on n’a banni que les
images
dévotes, on n’est iconoclaste que de la piété, on
dévotes, on n’est iconoclaste que de la piété, on lui a substitué des
images
indécentes, Venus, à la Sainte Vierge, Jupiter, M
t encore des Chapelles, à la ruelle de leur lit sont étalées bien des
images
; on les contemple, on leur parle, on leur adress
le théâtre, nul vestige de Réligion ; c’est par prudence, dit-on, une
image
dévote occasionneroit des railleries impies, cela
e ton cinique, surtout contre la piété & les gens pieux. Mais ces
images
occasionneroient aussi des actes de vertu. Que ga
sionneroient aussi des actes de vertu. Que gagne-t-on au change ? Les
images
indécentes font-elles faire un acte de vertu, &am
s teints frais, ces ris, ces jeux, ces graces, ces yeux brillans, ces
images
riantes de la dévotion à la mode. Il est triste q
u vice. Quel pays & quel siécle, où la vue d’un Dieu mourant, les
images
de sa mere & des Saints si digne de respect,
sur une colonne dans le Temple de Diane, d’Ephese, à la vue de cette
image
scandaleuse, Crates le critique disoit, on voit d
e livroit à la volupté. Elle se faisoit même gloire de multiplier ses
images
. Rendons justice à nos actrices, elles n’ont pas
uve ordinairement à la fin, il en est une qui défend absolument toute
image
indécente, jusques dans les vignettes, les culs d
est, hujus generis omnia penitus, obliterentur. Le Concile traite les
images
comme les paroles libres, qu’il ordonne d’y effac
e les images comme les paroles libres, qu’il ordonne d’y effacer. Les
images
sont en effet un langage très-énergique, comme le
langage très-énergique, comme les discours & les écrits sont des
images
, & ne sont même dangéreux qu’à titre d’image.
les écrits sont des images, & ne sont même dangéreux qu’à titre d’
image
. Le Concile fait la même défense pour les images
angéreux qu’à titre d’image. Le Concile fait la même défense pour les
images
de dévotion, où on ne doit souffrir rien d’indéce
’est que trop dédommagée des sons que l’oreille n’entend pas, par les
images
qu’on lui trace, & d’autant plus agréablement
portraits des actrices, aujourd’hui aussi multipliés qu’autrefois les
images
des Saints, étalés dans les carrefours & les
, qui jusqu’ici s’en étoient garantis, & ne connoissoient que les
images
pieuses, seroient couverts des mêmes livrées. Qui
lle triomphe dans le Sanctuaire, & en fait chasser les importunes
images
de la sainteté, auferte ista hinc. Saint Charles
er l’enfer ? La leçon la plus naturelle qui en résulte, c’est que les
images
lascives produisent les plus prompts, les plus gr
u’on ait banni des appartemens, & même des breviaires, toutes les
images
de dévotion, du moins comme inutiles ; qu’y feroi
; tous ceux qui avoient condamné les Iconoclastes, enseignent que les
images
sont utiles pour enseigner les mystères, & co
res sont un peu différents des rubriques modernes qui proscrivent les
images
: Diligenter doceant Episcopi per historias pictu
rempli deux volumes de ce ridicules différentes folies d’attaquer les
images
fanatiques, de les défendre. Petitesse d’esprit d
roche aux Prêtres & aux femmes qui prophanoient le Temple par les
images
des Dieux des nations, nommément d’Adonis, le fil
rcuitum. Nos maisons sont ainsi devenues les temples des Dieux, leurs
images
y sont de toute part exposées. Toute la théologie
nsensé ! que lexcès d’aveuglement de désirer un phantôme, d’aimer une
image
morte, de se repaître d’un signe inanimé, diligit
théatres qui les font aimer, leurs adorateurs courent après une vaine
image
, se repaissent d’une couche de blanc & de rou
spectable, éloigné de ses sujets ; ne pouvant les voir on traça leurs
images
, qui sembloient les rendre présens, & console
t d’un amant, par les mains de sa maîtresse ; on abuse de tout, cette
image
adorée comme l’original, est devenue une idole, l
comme si c’étoit des personnes vivantes ; tant, il est vrai, que les
images
entretiennent la passion jusqu’à s’épencher en va
sionnés. Les catholiques, dira-t-on, adressent bien leurs prieres aux
images
des Saints ; on se trompe, ce n’est point aux ima
eurs prieres aux images des Saints ; on se trompe, ce n’est point aux
images
, c’est aux Saints qu’on adresse les prieres, parc
ouvent les entretient en les repaissant de chimeres. Voilà le mal des
images
obscénes, elles produisent les mêmes pensées, les
corrupteurs du peuple, ou de quiconque, se laissant amuser par leurs
images
, n’est pas capable de les considérer sous leur vr
roir. Vous me direz que le Peintre ne fait pas ces choses, mais leurs
images
: autant en fait l’ouvrier qui les fabrique réell
est la source : en second lieu, le Palais de l’Architecte, qui est l’
image
de ce modèle ; & enfin le Palais du Peintre,
st l’image de ce modèle ; & enfin le Palais du Peintre, qui est l’
image
de celui de l’Architecte. Ainsi, Dieu, l’Architec
is est l’idée originale, existante par elle-même ; le second en est l’
image
; le troisième est l’image de l’image, ou ce que
istante par elle-même ; le second en est l’image ; le troisième est l’
image
de l’image, ou ce que nous appellons proprement i
elle-même ; le second en est l’image ; le troisième est l’image de l’
image
, ou ce que nous appellons proprement imitation. D
cond rang, mais le troisième dans l’ordre des êtres, & que, nulle
image
n’étant exacte & parfaite, l’imitation est to
tions du Peintre. Non-seulement il n’imite dans ses tableaux que les
images
des choses ; sçavoir, les productions sensibles d
, de vains fantômes, des ombres ; & que, pour tracer de pareilles
images
, il n’y a rien de moins nécessaire que la connois
l’entendement & des sens qu’ils n’ont pas en eux-mêmes, mais les
images
de tous ces objets tirées d’objets étrangers ; &a
la séduction par l’attrait du plaisir ; en sorte qu’ils prennent les
images
d’objets qui ne sont connus, ni d’eux, ni des aut
& qu’il étend souvent ses idées aussi loin que le Poëte étend ses
images
. J’en conviens : mais le Philosophe ne se donne p
le Poëte & l’imitateur se fait juge lui-même. En nous offrant ses
images
, il les affirme conformes à la vérité : il est do
ut, il se donne pour tout sçavoir. Le Poëte est le Peintre qui fait l’
image
; le Philosophe est l’Architecte qui leve le plan
pas si agréable au Vulgaire ; il s’intéresseroit difficilement à une
image
qui n’est pas la sienne, & dans laquelle il n
e & aux hommes vulgaires, se garde bien de leur offrir la sublime
image
d’un cœur maître de lui, qui n’écoute que la voix
sement nos propres maux que ceux dont nous n’appercevons qu’une vaine
image
? Quoi ! serons-nous les seuls qui n’aurons point
us procurer. Rendons cet honneur à la vérité d’en respecter jusqu’à l’
image
, & de laisser la liberté de se faire entendre
que des mots pour les uns ; mais dans l’autre, on a besoin de grandes
images
& de hardies pensées. Il y a donc moins de mé
nt la fortune & des Auteurs & du style. Si l’expression est l’
image
de nos conceptions ; celle-ci ne peut subsister s
nos regards, & ne leur offriroit que des décombres informes. Les
images
sont, sans contredit, le premier mérite de la Poë
e verrez mourir. N’est-ce pas l’imagination qui a formé ces riantes
images
? n’est-ce pas elle qui a créé cette apostrophe,
evenir effet dans un autre. En parlant de l’abus qu’on peut faire des
images
, M. l’Abbé Dubos s’adresse à l’imagination, &
s, dont le charme, pour nous séduire, consiste dans leur fécondité en
images
, & dans le talent de peindre vivement les obj
ns le talent de peindre vivement les objets. Ce discours est rempli d’
images
& de peintures, & c’est à notre imaginati
tre l’abus de l’imagination. » C’est donc elle qui est la source des
images
, & non la Poësie de style : Celle-ci n’est do
, très-inférieure, comme nous venons de le prouver, à la richesse des
images
, peut-elle plaire seule, & dénuée de tout ce
e soin que l’on prenne de separer de la Comedie & des Romans, les
images
des déreglemens grossiers, on n’en ôtera jamais l
n recevoir de pareilles impressions, de pareilles idées, de pareilles
images
, & y être insensible ? Les Comedies n’exciten
representer : car on ne manque gueres d’aimer bien-tôt un vice dont l’
image
commence à plaire. Si nous avions l’idée de l’amo
la jalousie, & de la vengeance. Plus ils colorent ces vices d’une
image
de grandeur d’ame & de generosité, plus ils l
ens qu’elle inspire : & pourquoi s’y abandonne-t-on ? C’est que l’
image
qu’on nous donne de la vengeance, est si flattée,
les Comedies, que d’autres passions embellies de même, & dont les
images
nous plaisent ? S’il n’est point permis d’aimer l
s ne peuvent guéres être des matieres de théâtre. On n’y veut que les
images
des vices les plus violens, & des passions le
non plus ; & rien ne paroîtroit plus froid sur le théâtre, que l’
image
d’un mariage Chrétien, dégagé de passions de part
ies, qui n’en sont que les ombres, puisqu’elles ne sont que de vaines
images
de ce qui se passe dans le monde ? Un autre effet
osée que de libertins, qui ne demandent que des èxpressions & des
images
indécentes ? & d’ailleurs, je ne conseille au
lle aux Poètes d’être réservés dans leurs expressions, & dans les
images
qu’ils mettent dans leurs Drames, qu’après avoir
s le cœur, plus on est venu délicat sur les expressions & sur les
images
»(3).. Réfléxion qu’on prie les Poètes licenc
ie du soupçon. Le Philosophe même peut se laisser attendrir à des
images
voluptueuses. Le Spectacle moderne s’appuyrai
ens impur la liberté l’outrage, Si la pudeur des mots n’en adoucit l’
image
(5). …… …… Je ne puis estimer ces dangereux Auteu
e cœur humain de penser qu’on doit plaire davantage en présentant des
images
licencieuses ; au contraire, c’est fermer l’entré
désordres où plusieurs Auteurs du nouveau Théâtre se sont livrés, des
images
licencieuses qu’ils présentent à l’esprit & a
de prendre garde aux équivoques, aux fines plaisanteries ; & aux
images
voluptueuses qu’on est contraint de faire passer
petits oiseaux, Leurs plaisirs sous les rameaux, De nos amours sont l’
image
. Voici une belle Pointe ; on comprendra sans pei
es Contes. Isabelle & Gertrude & la Fée Urgèle offrent des
images
trop voluptueuses. Nous sommes enfin arrivé a
e sujet est contre la décence ; l’intrigue & l’action forment une
image
révoltante ; les détails respirent la passion mêm
à Dorlis, qu’elle prend, il est vrai, pour un esprit Aérien. « Votre
image
me suivra par-tout ; vous m’apparaîtrez dans mes
-tout ; vous m’apparaîtrez dans mes songes ». Et pour comble ; quelle
image
offre à l’esprit ce duo, entre Isabelle & Dor
mp;c. Quelle petitesse, s’écrie-t-on, d’être toujours à l’affut d’une
image
; de ne rien laisser passer sans en faire un tabl
u plaisir ; parce que le chant, & sur-tout la simphonie, sont des
images
détaillées de ce que contiennent les paroles.
’il a dessein de la rendre èxpressive, & s’il veut qu’elle soit l’
image
de ce qui va se passer au Théâtre ! Peut-il déplo
re part qu’il est devenu plus vain que la vanité, puisqu’il préfère l’
image
à la réalité, des mets en peinture à une viande s
e de la grandeur. Ces spectacles, dit saint Augustin, ne sont que des
images
de la vérité, ou plutôt d’une chose imaginée à pl
ite irrémissiblement dans les enfers ; plus elles sont colorées d’une
image
de grandeur et de générosité, plus leur représent
âtre et tout Païen, comment cela ? En formant de grandes et pompeuses
images
des créatures, en les relevant sans cesse, en leu
pas que le nom même soit prononcé parmi des Chrétiens, parce que son
image
est contagieuse, ou si l’on est obligé d’en parle
elles, qu’on se sent forcé d’estimer ceux en qui ils se trouvent. A l’
image
animée de ces passions, il ne manque guère de s’e
it rien dans les comédies qui puisse blesser l’innocence, exciter des
images
dangereuses, et réveiller les passions, supposé q
elque soin que l'on prenne de séparer de la Comédie et des Romans ces
images
de dérèglements honteux, l'on n'en ôtera jamais l
qui n'est pas moins dangereux ni moins contagieux pour elles que les
images
des désordres visibles et criminels.
elque soin que l'on prenne de séparer de la Comédie et des Romans ces
images
des dérèglements honteux, l'on n'en ôtera jamais
qui n'est pas moins dangereux, ni moins contagieux pour elles que les
images
des désordres visibles et criminels.
es Jeux, qu’on voit en usage parmi les Chrétiens, ne sont-ils pas une
image
vivante de ce que nous ont conservé les différent
comme un reste des Spectacles des Anciens ; j’y ai trouvé par tout l’
image
vivante de la Lutte et des combats des Athlètes ;
ur première origine. De-là vient que les Spectacles modernes sont une
image
informe des Spectacles des Anciens. La Tragédie e
s ; & celles, qui fondées sur la vérité du sentiment, offrent des
images
trop crues. M. de Voltaire en rapporte deux exemp
es cette belle reforme ? Quelques refléxions vont nous l’apprendre. L’
image
du vice ne blesse les yeux que quand la réalité e
ie dont elle est capable. Dans ses mains, toutes les expressions font
image
. Les plus beaux tours sont les plus mâles. Quand
fondre. Sa muse fatiguée d’un travail inutile, ne lui inspire que des
images
communes, que des expressious traînantes. Il voit
oient très-insipides & très-froids ; il n’y a que sous la forme d’
image
de ces mêmes vérités, qu’ils plaisent. Comme obje
ntiers du Portrait que de l’Original, du Tableau que de l’objet, de l’
image
que de l’idée. On fait plus : il semble qu’on rej
génie, dans les sources fécondes d’un talent embrasé. On emprunte des
images
, on invente des traits, en un mot on consulte le
gie inconcevable à l’ombre substitue le corps, à l’idée seule la vive
image
; au portrait pur, l’original. On peut impunément
re, le fondre dans le sien, il faut non-seulement une idée ; mais une
image
: de l’esprit ; mais du génie : de la chaleur ; m
iment éclate ; gestes & tous : tout fait rolle. Ce n’est plus une
image
: c’est un portrait : c’est plus encore : c’est l
oi donc nous y tromperions nous, si le point de vue étoit exact, si l’
image
étoit naturelle, si le tableau étoit vrai ? On pa
l’on peint : non de jouer le héros, mais de l’être : non d’offrir une
image
, mais de montrer l’objet : non de payer en figure
fé, une semence ensévelie. Plus un Orateur s’étend & se répand en
images
, moins il opere. Ce n’est point dans les tours in
es font place à une réalité flateuse, que les déclamations cedent à l’
image
, les propos à l’action, les couleurs à la vérité
u’un a qui il vienne seulement en pensée, que ces traits de goût, ces
images
enluminées soient susceptibles de pratique ? Non
on utile : car enfin que peut-elle vous offrir ? de simple idées, des
images
imparfaites, des tableaux muets, qui occupent san
’imagination ne s’amusent point par des sons sans jeu, des idées sans
images
, des propos sans intérêts ; il n’y a que la trist
sprit républicain. Mais loin qu’ils en soient & la preuve & l’
image
; on pourroit dire avec plus de fondement, qu’ils
d’expression, que dans tout autre cas quelque médité qu’il soit ? Les
images
n’y sont-elles pas plus vives, les tours plus rel
voir que ce n’est pas l’amour ; mais seulement son abus. Et comme son
image
n’en est point susceptible aux Spectacles, il s’e
ouver les inquiétudes. Cela arrive toujours, quand on n’en voit que l’
image
; mais l’image ne peut plaire sans remuer le cœur
études. Cela arrive toujours, quand on n’en voit que l’image ; mais l’
image
ne peut plaire sans remuer le cœur, sans l’amolli
XIX. Ce qui rend l'
image
des passions que les Comédies nous proposent plus
Moi seule en être cause, et mourir de plaisir. » Si l'on dépouille l'
image
de cette passion de tout le fard que le Poète y p
XIX. Ce qui rend encore plus dangereuse l'
image
des passions que les Comédies nous proposent, c'e
Moi seule en être cause, et mourir de plaisir. » Si l'on dépouille l'
image
de cette passion de tout le fard que le Poète y p
l dit qu’après que la matière Eut reçu sa forme première, Et rendu l’
image
en effet, Dieu fit descendre ses idées Dans le se
Des vives beautés qu’il enserre, Il lui voulut donner un Corps, Vraie
Image
de sa figure, [mot illisible] ce que l’œuvre de n
-à-peu & par dégré monté a sa dernière perfection, devint enfin l’
image
sensible & mouvante de toute la vie humaine.
e trouve peut être dans le goût qu’ont tous les hommes à contempler l’
image
des moindres actions de la vie. Les Anglais se co
s passagères que du sublime & du vrai beau ; & plus curieux d’
images
basses & populaires que d’un Tableau noble &a
urieux amour de soi-même. Plus leurs Auteurs colorent ces vices d’une
image
de grandeur & de générosité, plus ils les ren
fausse bravoure qui ne les sait point pardonner. Il sort plein de ces
images
si conformes à ses penchans, & de l’yvresse q
Discours dont il s’agit, & rendues sensibles au Lecteur, par ces
images
, ces graces, & cette douceur de style qui son
ent des passions, elle nous plaît aussi, parce qu’elle y présente des
images
de vertu ; & je découvrirai dans cette réflex
insi soit par son éclat naturel, soit par tout ce qui l’accompagne, l’
image
de la Vertu affecte toujours l’ame du spectateur.
énement singulier & merveilleux ; les passions déréglées que leur
image
fait naître, ou rappelle dans notre ame ; les imp
ce que la beauté & la régularité de l’ordonnance nous offrent une
image
plus claire & plus distincte qui frappe aussi
p; qui l’attache bien plus constamment ; c’est encore parce que cette
image
étant plus lumineuse, elle est aussi plus facile
ur l’effet de l’admiration, en parlant de celle qui est excitée par l’
image
des Vertus. Quoi qu’il en soit, le Poëte dont tou
se des pensées, par la hardiesse de l’expression, par la vivacité des
images
, par la variété des figures, & par la liberté
t du Poëte, comme dans le Poëme Epique ; ce sont, pour suivre la même
image
, des paroles sensibles, animées, des paroles viva
s malheurs seints excitent une compassion presque réelle, & que l’
image
de la douleur y fait couler des larmes passageres
nt l’Art est la seule chose que l’on puisse admirer dans ces sortes d’
images
, parce qu’elles ne nous plaisent que par le seul
me Ouvrage. Nous sommes à peu près comme un Juge, pour suivre la même
image
, qui se remercieroit sur son tribunal de n’avoir
a plusieurs raisons. Je ne ferai que les indiquer ici pour tracer une
image
légere de ce que je voudrois voir exécuté par l’A
on voit, qu’on sent dans la passion réprésenté Conf. L. 3. ch. 2. l’
image
, l’attrait, la pâture de la sienne propre . On se
fut enyvré du plaisir de la Comédie, où il trouvoit Ibid. ch. 26 l’
image
de ses miséres, l’amorce & la nourriture de s
sens, ce qui favorise leur rébellion, les objets qui font naître des
images
voluptueuses, qui rendent la convoitise aimable,
qui souillent la pureté de l’ame. On y voit, dit Saint Augustin3, les
images
de nos miseres & de nos désordres4 ; c’est un
Augustin3, êtes-vous touché du Spectacle ? C’est que vous y trouvez l’
image
, l’attrait, l’aliment de vos convoitises. Aussi-t
le : car elle n’aime ces choses au dehors que parce qu’elles sont les
images
de ses maladies. Elle est flattée par tout ce qui
s inquiétudes. C’est ce qui arrive toujours, quand on n’en voit que l’
image
; mais l’image ne peut plaire sans remuer le cœur
C’est ce qui arrive toujours, quand on n’en voit que l’image ; mais l’
image
ne peut plaire sans remuer le cœur, et ce mouveme
XI. Car elle n’aime ces choses au dehors, que parce qu’elles sont les
images
de ses maladies. Elle est flattée par tout ce qui
er les inquiétudes ; et cela arrive toujours quand on n’en voit que l’
image
; mais l’image ne peut plaire sans remuer le cœur
des ; et cela arrive toujours quand on n’en voit que l’image ; mais l’
image
ne peut plaire sans remuer le cœur, et ce mouveme
ui-même, qui commet tous les crimes, n'est-il pas l'ouvrage et même l'
image
de Dieu ? a-t-il reçu les yeux pour satisfaire la
cirque est comparé au soleil ; on y voit son temple au milieu, et son
image
au sommet du temple. Circé sa fille a inventé ces
t point, ils prennent le signal pour une serviette, mappo, et c'est l'
image
du démon. De là les fureurs et les querelles, les
faits ; la comédie, lascive et prodigue, n'offre que des impuretés. L'
image
ne vaut guère mieux que la réalité. Ne parlons pa
e pied, ces coups de poing, ces soufflets qui défigurent le visage, l'
image
de Dieu, ces extravagances indignes de vos regard
eindre les créatures, permettrait-il de défigurer l'homme qui est son
image
? L'auteur de la vérité n'aime pas le mensonge ;
sont saints, perpétuels, accordés gratuitement. Vous y trouverez une
image
du cirque : voyez les révolutions du temps, compt
nt-elles bien propres à modérer nos sentiments au besoin ? Pourquoi l’
image
des peines qui naissent des passions effacerait-e
aibles, que les effets en soient moins dangereux ? Comme si les vives
images
d’une tendresse innocente étaient moins douces, m
mémoire. Pourquoi est-on touché du spectacle ? C’est qu’on y trouve l’
image
, l’attrait et l’aliment de ses convoitises. Dès q
cœur. Le spectacle agit encore sur vous-même après qu’il est fini : l’
image
de la courtisane, ses paroles, ses regards, ses g
es dégoûts déraisonnables ? Lorsque vous revenez chez vous plein de l’
image
et épris des charmes d’une femme étrangère, votre
r naturellement dans l’intrigue d’un genre de Pièce qui était la vive
image
de ce qui se passait loin des villes. Horace s’es
llemagne. Son genre n’a parmi nous qu’un petit nombre de Partisans. L’
image
de la simple Nature ne sçaurait arrêter des espri
ivoles que les nôtres ; on est contraint de chercher à embellir cette
image
qui doit être si naïve, afin de la faire paraître
peut-être pas un bel éffet sur la Scène ; mais ce qui est la sensible
image
de la Nature. Eh pourquoi nos Paysanes seraient-e
fût souillée, ne pouvait envisager un autre homme, sans se former une
image
obscène. J’avance donc que, plus le style sera sc
ique ; mais cette Pièce n’était pas encore décente : elle offrait des
images
adroitement voîlées, qui ne fesaient qu’iriter l’
ait pas, mais on le laissait sentir) qu’un même lit : De voluptueuses
images
à chaque scène, émouvaient autant les sens que le
ses admirées, & les badauds attendris, s’imaginer qu’ils ont vu l’
image
de la vie champêtre. Un Paysan, assez dans la nat
n un chant vif qui sort un peu du naturel. Elle est pour le Poète une
image
détaillée de ce qui se passe de violent dans l’âm
ute espèce de chant est peu naturel ; car on peut le regarder comme l’
image
outrée de la manière dont parlent les hommes lors
te les mots, à mesure qu’ils naissent avec la pensée, dont ils sont l’
image
. Il est vrai que si le chant approchait trop de l
nt autre chose que des mots. Je sais que la musique a plutôt besoin d’
images
que de pensées fines & spirituelles. C’est po
musique, dit M. de Voltaire, èxprime les passions, les sentimens, les
images
; mais où sont les accords qui peuvent rendre une
in la Prosodie, ou la manière de prononcer les mots. Le chant est une
image
de la parole ; mais il est plus vif, plus passion
er au théatre, y en supporter la vue ? Si tout à coup on y montroit l’
image
d’un Dieu mourant, percé de clous, déchiré de fou
l’esprit & le cœur à des objets pernicieux, remplit la mémoire d’
images
impures, poison d’autant plus dangereux qu’il est
ntre par tous les sens ; où l’on apprend le crime en le voyant ; où l’
image
des choses qu’on représente, fait de malheureuses
possede à jamais. Ce n’est point dans le royaume du ciel qu’on voir l’
image
du théatre. La route qui y conduit est étroite ;
daigné seule les accueillir. Je demande si la Comédie du Moment est l’
image
de nos mœurs ? Ses Poètes la font paraître chargé
aminerai sérieusement. Mais ce n’est pas seulement des Théâtres que l’
image
de la Vérité est bannie ; le reste de la Littérat
nnus pour tels, & qu’elle soit défigurée par des vers galans, des
images
& des aventures licentieuses. Le fond de la r
tableau de la vie humaine, un exemple pour la conduite des mœurs, un
image
de la vérité ; je vois cependant qu’elle ne repré
; autorise de mauvaises actions, & qu’elle est presque toujours l’
image
d’une sale volupté. Voilà l’exacte vérité pronon
n vous présentait tout à coup sur ces Théâtres que vous aimez tant, l’
image
de l’Homme-Dieu cloué sur une croix, percé d’une
amment confondu, en opposant tout simplement aux maximes du Théâtre l’
image
de Jésus-Christ dont toute votre vie doit être l’
et votre cœur à des récits pernicieux ; qu’il remplit votre mémoire d’
images
impures ; qu’il vous fait avaler un poison d’auta
hercher, et que le Dieu terrible et vivant vous convainquît par cette
image
de sa justice, combien il sera redoutable envers
d’impureté s’élever dans votre âme, et la remplir de toutes sortes d’
images
, lorsqu’on exprimait le langage de ces passions a
mes Frères, Jérôme a toute la peine possible à oublier, au milieu des
images
de la mort et de la solitude la plus profonde, le
qui, toujours ancien et toujours nouveau, vous offre journellement l’
image
des plus brillantes couleurs et des plus superbes
t ainsi que tes doctes ouvrages N’offrirent de ton cœur que de nobles
images
. L’amour, dans tes écrits, honnête, généreux, Dè
cente attend le coup mortel. Dieu qui verra nos cœurs touchés par ces
images
, Jusque dans nos plaisirs recevra nos hommages. M
tions toutes critiques ne présentent aux yeux & aux cœurs que des
images
voluptueuses ; une nymphe dans un bois écartés, d
ntel appelle cette piece une école de vertu, & ces situations des
images
décentes, il faut nécessairement changer la signi
; alla à la comédie incognito. On joua Beverlai ou le Joueur anglois,
image
parfaite d’un libertin qui en jouoit le rôle d’ap
upler des rimes en actes, & d’en revêtir des idées triviales, des
images
parasites de l’ancienne mythologie, agréables par
e peut arriver plus surement à l’ame. On peut dire la même chose des
images
triviales de la pastorale, troupeaux, ruisseaux,
ienfaisance, tolérance, sensibilité, superstition, &c. Toutes ces
images
parasites sont devenus insipides par un emploi tr
est moins, c’est ce vers adressé à Dieu, Toi, qui m’offres dans toi l’
image
de moi-même , & rappelle le fameux sonnet du
. C’est un galimatias absurde & une impiété. L’homme est fait à l’
image
de Dieu, mais Dieu n’est pas fait à l’image de l’
été. L’homme est fait à l’image de Dieu, mais Dieu n’est pas fait à l’
image
de l’homme. Il parcourt les différentes especes d
uple et aux hommes vulgaires, se garde bien de leur offrir la sublime
image
d’un cœur maître de lui, qui n’écoute que la voix
oins frappé d’un grand crime qu’une âme neuve qui n’a jamais vu que l’
image
touchante de la vertuab.. » « On dit que, sur le
algré soi, qu’un sentiment si délicieux console de tout. Une si douce
image
amollit insensiblement le cœur : on prend de la p
nête, on se livre à l’amour criminel. « Ce qui achève de rendre ces
images
dangereuses, c’est précisément ce qu’on fait pour
airement se pâmer au doux chant des sirènes. Ils passent bientôt de l’
image
à la réalité, et finissent par s’énerver l’âme et
[frontispice] L'
Image
du Vray Chrestien sur le pourtrait de la regle d
PARIS, AU PALAISChez Jean Guignard à l'entrée de la grand' Salle, à l'
Image
S. JeanM DC XCIV avec privilege du roy.
plus vives ; que la danse retrace aux yeux ou rappelle à l’esprit les
images
qu’un cœur chaste redoute le plus ; que la peintu
contre la décence, ensuite par l’intrigue et l’action qui forment des
images
séduisantes, par des détails qui respirent la pas
ris Chez Pierre de Breche Père et Fils, ruë S. Etienne des Grecs, à l’
Image
S. Joseph. etMathurin et Jean Henault, ruë Sainc
de la Reyne Mere, ruë S. Jacques, devant les charniers S. Benoist,à l’
Image
S. Joseph et S. Ignace.M DC LXII Avec Approb. des
i ne sont que les ombres des ombres, puisque ce ne sont que de vaines
images
des choses temporelles, et souvent de choses faus
ombres, et les figures des figures, puisque ce ne sont que de vaines
images
des choses temporelles, et souvent de choses faus
rure Que la nature t’interdit, Que ta beauté Naïve & pure, Soit l’
image
de ton esprit. L’esprit qu’on aprête est sans gra
es faire passer par l’alambic ; une bergere n’est pas chimiste, cette
image
combat son art. Le Mercure d’avril 1772 nous app
ertin y fait tracer le portrait de sa maîtresse, une femme dévote les
images
des Saints ; c’étoit alors la fureur de l’affaire
r, lui donnent de grandes leçons ; leur fragilité, leur peu de durée,
image
naturelle de la beauté des femmes, lui en fera se
nt Jerôme ; senocinii commentum , ses couleurs empruntées effacent l’
image
de Dieu, & les vraies couleurs de la vertu :
ote adoratrice, & prêtresse ; son autel est son miroir, & son
image
l’objet de ses transports réligieux, elle en atte
nteté des lieux n’en reçoit aucune profanation. Si bien que comme les
Images
des Temples sont comme les livres des simples, au
n même temps elle est aimée de tous les spectateurs comme une vivante
image
de vertu. Certes quelque beauté que les yeux rema
par les entrailles de la miséricorde de ce bon Dieu dont vous êtes l’
image
de me mettre au rang de celles qui destinées au C
e le disent-elles pas assez clairement ? On ne voit point avec joie l’
image
d’un vice qu’on haït sincérement. Serm. 37. sur
qu’à la vérité ; mais il suffit qu’il en voye l’apparence ; sa seule
image
le touche & l’affecte. Disons encore plus à l
on rang, & la médiocrité de sa fortune. Enfin, la Comédie étant l’
image
simple & peu ornée de ce qui se passe dans la
Poème en souffre. Comme le quinqué, par éxemple, n’est pas toujours l’
image
de gens qui crient ensemble, le Musicien devrait
ut ce qu’ils voyaient, tout ce qu’ils entendaient, leur retraçait une
image
qu’on n’éloignait qu’en partie de leurs regards ;
subtil, plus il est dangereux. Mieux le Poète réussit à imprimer une
image
de grandeur, et de générosité aux passions de ses
scipulis. » Il en trouva enfin dans la comédie qui lui représentait l'
image
de sa misère, et lui fournissait la nourriture de
al des démons, la danse des damnés, le salle de l’enfer, plutôt que l’
image
des chastes joies du paradis. Jamais un chrétien,
vrai que quelque infinie qu’en soit la disproportion, on se sert de l’
image
des plaisirs de la terre pour peindre les délices
a maniere de célebrer cette fête éternelle ; nous la peignons par des
images
communes, auxquelles, selon les lumieres de la fo
en portoit en sa main un tableau, ainsi qu’on le représente dans ses
images
. Dieu attachoit d’abondantes bénédictions à cette
Iconolatres. Ils chassent Dieu & les Saints, & brisent leurs
images
; ils appellent les amours & les graces, &
les Protestans qui ont dépouillé les temples, n’ont point touché aux
images
du théatre. Le démon n’en veut qu’aux tableaux de
es acteurs, les spectateurs forment sa cour. Dans la proscription des
images
, ce n’est plus le vain prétexte, que Dieu défend
a piété. S. ce prétexte faisoit agir, on devroit bien plus bannir les
images
des Dieux de la fable. Mais on les garde parce qu
auteur de toute sorte de crimes, n’est-il pas l’ouvrage, et de plus l’
image
de Dieu ? Cependant il a abusé de son âme et de s
ouvoir de faire tomber d’abord de l’état d’innocence l’homme créé à l’
image
de Dieu, nous ne devons point douter qu’il n’ait
ement consacré au soleil. On y voit son temple bâti au milieu, et son
image
toute rayonnante sur le sommet du temple. Admirez
s n’approchons point des autels de ceux-là ; nous n’adorons point les
images
de ceux-ci : nous ne faisons ni des sacrifices au
bien apercevoir : ils s’imaginent que c’est une serviette, et c’est l’
image
du Diable précipité du ciel dans l’enfer. De là o
s les autres insolences qui défigurent le visage de l’homme qui est l’
image
de Dieu. Vous ne sauriez avec quelque religion ap
e sorte de simulacres, combien plus défendra-t-il, qu’on défigure son
image
? Non, non : l’auteur de la vérité ne saurait app
ne leur coûtent rien. Représentez-vous dans ces saints spectacles une
image
des jeux du cirque ; considérez-y la course rapid
es adorations qu'on y rend à celles de leur sexe, dont elles voient l'
image
et la pratique dans les compagnies de divertissem
se qu'un furieux amour de soi-même. Plus ils colorent ces vices d'une
image
de grandeur et de générosité, plus ils les renden
ux adorations qu'on y rend à celles de leur sexe, dont elles voient l'
image
et la pratique dans les compagnies de divertissem
chose qu'un furieux amour de soi-même. Plus il colore ces vices d'une
image
de grandeur et de générosité, plus il les rend da
luptueuse. Selon les divers mystères qu'on célèbre, on y en étale les
images
, on y en répand les estampes, faites de la main d
trice les fait disparaître. On savoure la volupté sans inquiétude : l'
image
affecte aussi agréablement que la réalité, et n'e
bhorrant la réalité des grandes passions, veulent se repaître de leur
image
, et en courir le risque dans leurs préludes ; car
s et lui perce cruellement le sein. D'où vient le plaisir que donne l'
image
du vice ? on en aime la réalité, ou la trouve à d
quenterait-on le séjour, en aimerait-on le souvenir, en parerait-on l'
image
, en diminuerait-on la difformité, en émousserait-
t de la magnificence & de là delicatesse Romaine : & dont les
Images
puissent fournir quelque Idée d’un divertissement
le Parnasse de ses fleurs, et fait une Iris en terre pour recevoir l’
image
de votre Soleil, qui se tire lui-même ; parce qu’
e diable de même se contente quelquefois de remplir la mémoire de ces
images
sans passer plus avant, et sans en former encore
le Diable se contente aussi quelquefois de remplir la mémoire de ces
images
, sans passer plus avant, et sans en former encore
es d’admiration, l’univers de gloire, et cette grande Princesse (vive
image
de la vertu de nos antiques Rois) de contentement
ce selon sa naturelle difformité, nous ne pourrions pas en souffrir l'
image
. C'est pourquoi un des plus grands poètes de ce t
ice dans sa naturelle difformité, nous ne pourrions pas en souffrir l'
image
. C'est pourquoi un des plus grands poètes de ce t
e une chimère et une folie ; si l'on avait soin de ne former jamais d'
image
de la vengeance que comme d'une action basse et p
e une chimère et une folie ; si l'on avait soin de ne former jamais d'
image
de la vengeance que comme d'une action basse et p
er, ou à répéter entre eux, ou à représenter devant des spectateurs l'
image
de quelque vice ; qu'ils n'ont presque autre chos
r, ou à répéter entre eux, ou à représenter devant des spectateurs, l'
image
de quelque vice ; qu'ils n'ont presque autre chos
s mœurs, pouvoir sauver de cette proscription les principes & les
images
d’une pièce que je finissois, & je les donner
fixement la mort ; qu’il regarde au-delà, & qu’il me juge. Cette
image
de notre fin, la lumière, la leçon de notre exist
e esprit pour une passion honnête ? Plus on tolére ces vices sous une
image
de grandeur & de générosité, plus les impress
ivole amusement, une recréation vaine & stérile qui resulte d’une
image
d’un célébre malheureux ou d’une amante délaissée
des Spectacles. II. Le Christianisme tend à nous rendre conformes à l’
image
du Fils de Dieu 26, et à nous faire acquérir les
Toute leur vie est occupée à apprendre, à répéter ou à représenter l’
image
de quelque vice. Il leur est donc impossible d’al
able se contente aussi quelquefois de remplir la mémoire de certaines
images
, sans en former encore aucune tentation sensible
débitent dans les Tragédies, dans les Opéras, et les expressions, les
images
licencieuses que présentent les Comédies ? Ils ne
nt-elles bien propres à modérer nos sentiments au besoin ? Pourquoi l’
image
des peines qui naissent des passions, effacerait-
faibles, que les effets en sont moins dangereux ? Comme si les vives
images
d’une tendresse innocente étaient moins douces, m
toute sorte d’impressions ; il faut écarter les mauvaises idées, les
images
licencieuses plus dangereuses pour une ame innoce
ue de sagesse : Il n’est pas plus permis d’avoir dans les maisons des
images
lascives, que d’y tenir des discours licencieux.
e dure qu’un instant à la fin de la piece, & on n’y pense plus. L’
image
licencieuse de l’intrigue qui y conduit dure tout
agédie, afin de n’accoutumer jamais les yeux ni les oreilles à voir l’
image
, à entendre les noms de ce que la loi condamne, n
les mêmes sujets, les mêmes passions, les mêmes intrigues, les mêmes
images
. Peut-on donc s’y livrer sans crime ? Ceux qui le
e l’Auteur de Zélis au Bian, poëme lascif, dont le seul titre est une
image
obscene, & qui n’est lui-même qu’un tissu d’o
isant qu’il paroîtra plus épuré. On y cherche ces larmes qu’arrache l’
image
de ses passions si vivement réveillées ; toute ce
ἢ μεθίεναι. » Et Euripide In Alcest. qui fournit ses actes de vaines
Images
d’Ames pour étonner les Auditeurs, n’a point crai
t moins redouté par le crédit de l’autorité publique, qui en tolère l’
image
. Telle femme qui était allé chaste à la comédie e
ntre eux des lois sévères, et dans le portrait desquels nous voyons l’
image
des nôtres (L. 6. C. 20. Distinct. Divinat.) ? Ap
disciplinam ». Ils donnent des leçons du crime en le jouant, et par l’
image
conduisent à la réalité : « Docent adulteria dum
ux qui s’y plaisent en reviennent l’imagination pleine des plus vives
images
de ces folies : « Evidentes domi imagines imprima
çons à nos vices, nous en fuyons les occasions, nous en redoutons les
images
, nous en abhorrons les objets, nous détestons le
traits du vieil homme, l’attacher à la croix, & lui substituer l’
image
du nouveau : là tout est employé pour défigurer l
ression contagieuse de nos maladies, et ces larmes que nous arrache l’
image
de nos passions si vivement réveillées, et toute
édiens d’Italie, dit-on, sont dévots, leurs chambres sont tapissées d’
images
, ils ont tous chez eux un tableau de la Madona de
des Acteurs & des Actrices, qui les valent bien, sont les seules
images
auxquelles on a dévotion. Les Dames Italiennes so
es Saints en le commettant. Il n’est pas à craindre aujourd’hui ; les
images
de dévotion sont proscrites, & on n’en souffr
fait mépriser les mysteres, les cérémonies, les exercices pieux, les
images
, les habits, les lieux, les livres saints, tout c
ous les actes d’une âme qu’il a créée pour sa gloire, et formée à son
image
. Quoi de plus juste ! Il demande que nous préféri
du Curé de la Seigneurie, peint avec une naïveté ravissante ! Quelles
images
plus fortes, plus intéressantes, souvent même sub
, quand Michol le dévala par la fenêtre, mettant au lit une certaine
image
, accoutrée de poil de chèvre, pour tromper les so
prévalent de cet exemple, et de ce déguisement, que fit Michol, d’une
image
, pour représenter David ; concluent, ou l’approba
r prouvé ces propositions : Qu’il n’y a point de différence entre une
image
de bois ; et l’homme, qui est l’image de Dieu : Q
a point de différence entre une image de bois ; et l’homme, qui est l’
image
de Dieu : Que l’on peut faire de l’un, tout ce qu
e diffère en rien, d’une chose muette et insensible, telle qu’était l’
image
de Michol. Il faudrait être insensé, ou insensibl
l’image de Michol. Il faudrait être insensé, ou insensible comme une
image
, pour se laisser persuader par telles raisons, où
our se laisser persuader par telles raisons, où il n’y a ni ombre, ni
image
de raison. Nous nous moquons des Papistes, quand
quand ils allèguent cette même histoire de Michol, pour maintenir les
images
en l’Eglise de Dieu, puisqu’il y en avait, ce dis
donner de la haîne, ni assez dangereux pour inspirer de l’effroi. Ces
images
nous font sourire, si elles sont peintes avec fin
l présente le miroir aux hommes, & les fait rougir de leur propre
image
; le plus difficile & le plus rare, en ce qu’
ne a s’affranchir. Les hommes, dit-on, ne se reconnaissent pas à leur
image
: c’est ce qu’on peut nier hardiment : on croit t
r, et ne font qu’agiter le cœur sans le remplir. Ils n’offrent qu’une
image
trompeuse du bonheur lui-même, qu’on ne trouvera
fin, le chef-d’œuvre des mains de Dieu, la seule créature faite à son
image
et pour sa gloire ! ces différents objets font un
ux libertins : c’est toujours le même fonds, le même conte, les mêmes
images
. Il fait semblant de les condamner en autrui, il
du mariage & des vœux solemnels. Avec recueillement j’adore ton
image
. De qui ? D’une adultere, d’une folle, qui se d
amp; du Dieu des Jardins. Quelles varietés dans les details , (que d’
images
lascives !) Quelles verités dans la narration ,
oit ses succès & plus d’une heureuse nuitée. (Quel torme, quelle
image
!) L’amour respire en tes portraits, & tu ri
ses propres ouvrages, tels que Psiche, n’a pas osé en transcrire les
images
. Le ton de la galanterie qui y regne, quelque mo
er in via mordens ungulas equi, ut cadat ascensor ejus retrò. Voila l’
image
de la danse & des danseurs, qui comme des ser
moins malade que le corps. De quoi est-il rempli au retour ? quelles
images
roulent dans l’imagination ? quel sentiment dans
u’un corps de péché, un cœur paîtri de corruption, un esprit rempli d’
images
impures. Les Chrétiens sont des Prêtres qui avec
nimaux qui dansent au milieu des ruines d’une ville superbe, font une
image
affreuse. Elle l’est de plus d’une façon, non-seu
& Syrenes indelubris voluptatis. Les Saints font de la danse une
image
plus affreuse, ils disent qu’elle tourne en déris
de la vie. » Dans ces paroles, et le monde et le théâtre qui en est l’
image
, sont également réprouvés : c’est le monde avec t
empestées qui se débitent dans les tragédies, dans les opéras, et les
images
licencieuses que présentent les comédies ? Ils ne
faisant supposer une liaison naturelle entre eux ; c’est l’éternelle
image
des passions humaines les plus honteuses sous les
chimères jusques sur la vertu la plus pure : « Là de nos voluptés l’
image
la plus vive ; Frappe, enlève les sens, tient une
ciples de la dernière école de mettre en spectacle, de cette sorte, l’
image
des vertus qui les inquiètent et les condamnent ;
es, accordés gratuitement. Voyez dans les révolutions des siecles une
image
du cirque, attendez le terme de la consommation,
Quelle décoration, que les visions des Prophètes ! quelle rapidité d’
images
, quelle variété d’objets, quelle sublimité de sig
s sont celles où la nature est la mieux rendue. Mais, hélas ! quelles
images
puériles ! se peut-il qu’on s’en fasse & un p
umer de ses parfums les pieds du Sauveur ; matière, occasion, danger,
image
, souvenir du péché, il voudrait tout immoler. Com
es, d’honneurs funèbres, de sépulture, cet abandon à Satan, voilà une
image
, hélas ! trop vraie de la séparation de Dieu, de
ue célèbre par son génie ? « Muses, grâces, amours, dont elle fut l’
image
, O mes Dieux et les siens !… Ces bords ne seront
r de l’amour les esprits bien faits, pourvu qu’on n’y répande point d’
images
ni de sentiments voluptueux. Que s’il y a quelqu’
es paroles ne frappent pas moins le théâtre que le monde qui en est l’
image
: c’est le monde avec tous ses charmes et toutes
mettent ensuite leurs têtières ou masques, et font leur jeu devant l’
image
de la Vierge, qui est au milieu de la grande port
ite puisée dans le grand bénitier, puis se masquer et danser devant l’
image
de la Vierge, qui tient au grand portail de l’égl
cession aussi scandaleuse insulter à leurs adversaires, et profaner l’
image
de S. Augustin, on peut le concevoir ; mais que l
y firent un mélange profane et scandaleux du saint-sacrement, et de l’
image
de la Vierge, avec toutes les divinités du pagani
espectables de notre culte, tels que le saint-sacrement de l’autel, l’
image
de Jésus-Christ, de la Vierge, et des autres sain
éau un dôme, et au-dedans une masse de pierre taillée en rond, et des
images
aussi de pierre à l’entour. La procession y étant
a ville, couper des rameaux et de petites branches, pour en parer les
images
des saints qui sont dans les chapelles de la cath
ie, à laquelle cependant depuis plusieurs années on ne portait plus l’
image
hideuse du monstre Gargouille. A Orléans et à Bea
tère et à la cérémonie ; de jeunes filles viennent ensuite, portant l’
image
de la sainte Vierge. Le reste de la procession n’
yle de cet Ecrivain est doux & coulant, simple & naturel, ses
images
agréables, ses sentimens tendres. Dans sa préface
réduite à sa juste valeur seroit à peine une vingtaine de pages. Ces
images
plaisent un moment ; mais à force de les sasser &
ait sentir la nécessité de la circonspection modeste qui interdit ces
images
. Dans l’usage du monde, ces licences sont interdi
intrigues des personnages, la galanterie perpétuelle qui y regne, les
images
voluptueuses & souvent licencieuses, qui alla
presque chez tous les hommes, tout ce qui se présente à eux sous une
image
de volupté, même la plus innocente, peut causer d
mour, contribue à guérir de l’amour, pourvu qu’on n’y répande point d’
images
ni de sentiments voluptueux, et que si quelqu’un
sensible… Le diable se contente quelquefois de remplir la mémoire des
images
(du spectacle) sans passer plus avant, & sans
le contentement d’y considerer les tableaux de ses inclinations, les
images
des desirs, de l’amour, de la joye, de la haine,
; quelques-unes tiennent le milieu de ces extremitez, & sont des
images
éloquentes des vertus, & des vices. Dans les
lle a trop de discretion & de pieté pour frapper de ses foudres l’
image
de Jesus-Christ. Plusieurs autres Pieces nous rep
nt des Histoires saintes de l’ancien & du nouveau Testament ; ces
images
parlantes de la sainteté ne sont pas plus dignes
la sainteté ne sont pas plus dignes des foudres de l’Eglise, que les
images
muëtes, qui n’entretiennent que les yeux : &
bizarre, & opposée au respect qu’elle nous ordonne de rendre aux
images
de Jesus-Christ, & des Saints. Quand nous rem
p; elles ne sont non plus contraires au respect que nous devons à ces
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parlantes, que les bourreaux qui dans un tableau
à multiplier les objets sur la Scène. Il craint peu de brouiller les
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en les rendant confuses. Il sait qu’un morceau de
des exercices Militaires, chercherent dans leurs amusemens même, des
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qui entretinssent leur ame dans la chaleur, dans
nt donc plus d’intérêt à se voir rappeller dans leurs Spectacles, les
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de la guerre ; ils ne songerent plus qu’à jouir d
n leur amolissant la volonté ; en leur gravant dans l’imagination des
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, & des representations moins honnétes ; &
est vive & forte, pour conserver la molesse, & l’impureté des
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; la volonté en est naturellement foible, & f
es passions, en représentant leurs effets. Une action théâtrale est l’
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plus ou moins forte de ce que nous voyons tous le
Nos plus foibles drames ne doivent leur réussite, qu’à ces touchantes
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qui rapellent à nos cœurs le sentiment de l’human
humain. Je vous interroge vous-même ; pouvez-vous être heureux par l’
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du plaisir d’un autre, lorsque ce plaisir vous es
e est sur le Theatre, & les enfans sont dans le Parterre. Voilà l’
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de ce qui se passe aux pieces nouvelles. Vous av
mp; d’honnêteté. Ces assemblées nombreuses, qui nous présenteroient l’
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d’une Nation réunie sous les auspices du plaisir
expression qui nous entraîne & nous subjugue. La multiplicité des
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qu’elles nous présentent, éleve notre ame & l
s choses les plus saintes, de la confession, de la prédication ou des
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, des cérémonies de l’Eglise et des personnes sacr
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