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1 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
onomanie, est un mot composé de deux mots, Icon, qui en Grec signifie image , & manie, c’est-à-dire, goût excessif ; passi
e fureur, pour quelque chose. Iconomanie est donc la passion pour les images , comme Bibliomanie, passion pour les livres ; Scé
Iconomanie littéraire est la passion des littérateurs, de mettre des images dans les livres. Abus sur lequel aucune Accadémie
cé sa plume, nous en avons déjà parlé. Ce n’est au reste que pour les images frivoles ou indécentes & dans les livres friv
ire, Moliere & toutes ses comédies ? Quel fruit peut-on tirer des images ridicules du traité de la folie ; par Erasme, de
 ? Incapable de s’appliquer à rien, de rien approfondir, voltigeant d’ image en image, de folie en folie ; on ne cherche qu’à
ble de s’appliquer à rien, de rien approfondir, voltigeant d’image en image , de folie en folie ; on ne cherche qu’à s’amuser,
conomanie littéraire, n’est qu’une passion d’enfant à qui il faut des images , des poupées, des hochets, tous les enfans y cour
stampes ; on le feuillette, non pour l’étudier, mais pour en voir les images . C’est toute la lecture qu’on en fait, & qu’o
, à la diablerie de Calot. Il en est de cette société muette avec des images , comme de la société, avec les brillants, les gen
ere, la plus légère étincelle de piété ? Il en est bien autrement des images de dévotion. A cet égard l’esprit du siécle est I
rotesque de toute espece, se sont emparés de tout. On ne voit pas une image de la Vierge & des Saints. C’est le renversem
ntage. c’est une pierre de touche pour en faire le discernement ; les images font une compagnie ; on ne se plaît qu’avec des a
qu’à ce qui est d’intelligence avec notre cœur. Heureux encore si ces images ne sont qu’inutiles ! Mais la plupart sont mauvai
lignité, l’indécence en font tout le prix. Ce sont là trois especes d’ images défendues contre la Réligion, les mysteres, les S
III en 1577, Louis XIII, Louis XIV, ont défendu de faire de pareilles images , de les publier, exposer en vente, les acheter, a
tel qu’il se présente à l’artiste qui l’imite, il doit vivre dans son image  : la parfaite imitation est la perfection de l’ar
ger de la décence des tableaux. Voudroit-on se mettre à la place de l’ image , dans le même état, l’un n’est pas plus permis qu
ou de la vie des Saints, l’immodestie n’est pas plus permise dans les images de dévotion, que dans les prophanes. Les nudités
c’est toujours l’aliment du vice. Pourquoi donc l’indécence dans les images des Saints est-elle si déplacée ? Parce qu’elle e
ne s’y méprend pas : les siflets épargneroient-ils une décoration en images de dévotion, dans l’opéra de Vénus, & de Mars
confessions s’accuse de la triste expérience de la foiblesse que ces images lui ont fait faire, & sur le Ps. 61. Il les c
dans ses Conciles, ne finit point sur le détail des maux que font ces images licentieuses, sur l’obligation de les bruler, sur
ium voluptatum movent incendia. L’hérésie des Iconoclastes, ou brise images , est une des plus grandes affaires qu’ait jamais
e n’est pas un mal universel, pour lequel il faille abolir toutes les images  ; il est dangéreux qu’on n’en abuse, & qu’on
ment. On peut abuser de tout, même de la Bible. Si on peut abuser des images , on peut aussi en tirer des avantages sans nombre
re, les astres, annoncent sa gloire. L’homme, le monde entier est une image de Dieu. Cœli enarrant gloriam Dei. Nous ne prét
t & l’Occident ; elle suppose de l’aveu des deux parties, que les images produisent sur l’esprit & sur le cœur, de bon
cœur, de bons & de mauvais effets, Qu’il faut donc proscrire les images indécentes, dont l’effet ne peut être bon, &
t ne peut être bon, & nécessairement mauvais, & conserver les images de piété, qui ne font aucun mal, & peuvent fa
peuvent faire beaucoup du bien. L’Iconoclaste qui détruit les saintes images , à raison du danger qu’y trouvent les simples ; c
danger qu’y trouvent les simples ; combien doit-il anathématiser les images indécentes, infiniment plus dangéreuses pour tout
ngéreuses pour tout le monde, & le Catholique qui ne conserve les images de piété, qu’à raison du bien qu’elles font ; épa
la Réligion souscrivent également à la condamnation des pernicieuses images . La conduite de part & d’autre est bien diffé
Léon l’Isaurien, le méprisable Copronime, arrachoient des Eglises les images des Saints, leurs palais, leurs jardins étoient p
es scandales, mais en particulier par la doctrine de l’Eglise sur les images . Elle ne les garde que par rapport à l’objet qu’e
raire son endurcissement criminel ? Le paralelle de ces deux sortes d’ images est frappant & facile, les uns nous apprennen
Eglise explique les mystères de la Réligon à la faveur de ces pieuses images , à la portée des simples ; la séduction dévoile l
elui de Trente qui ont si autentiquement défendu la cause des saintes images , en ont en même tems défendu l’indécence : Omnis
de Carolins qui n’entendant pas bien celui de Nicée sur le culte des images , parurent penser différamment, ne sont pas moins
ece d’appartement, où l’esprit de l’homme habite, & se repaît des images qu’elle lui trace ; les images en sont comme les
de l’homme habite, & se repaît des images qu’elle lui trace ; les images en sont comme les meubles & les ornemens, il
ion, parce que c’est le sanctuaire de Vénus, sa nature est d’être une image , tout n’y est que représentation, imitation, pein
ui regardent le crime lui paroissent d’un mauvais augure ; toutes ces images indécentes, de nudités, de libertés lui semblent
fut d’avoir répandu, & jusques dans le temple de Jérusalem ; les images des Dieux du Paganisme, ce qui étoit en même-tems
amours de Jupiter, d’Apollon, &c. La loi défendoit en général les images . Pour éviter ce double danger, la nation n’avoit
2 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
ints ; il vient de paroître de nouveaux Breviaires, où à la place des images de dévotion, dont ils étoient ornés autrefois, &a
s, qui inspirent les vices contraires. On a bien fait de suprimer les images pieuses, la modestie, la réligion, la mortificati
claste ? Dans ce nombre infini de tableaux, trouve-t-on sur cent, une image de dévotion ? Et sur ces cent en trouvera-t-on di
upent tout. Un idolâtre pieux dans sa réligion n’auroit point d’autre image , & n’éviteroit pas avec plus de soin tous les
de soin tous les monumens du christianisme. Nosez-vous donc exposer l’ image d’un Dieu que vous adorez, des mystères que vous
Peut-être n’êtes-vous pas catholique, les protestans proscrivent les images des Saints, du moins leur morale ne souffre pas d
rivent les images des Saints, du moins leur morale ne souffre pas des images obscénes, & les votres le sont. La pudeur est
st qu’une sottise des hales. C’est au reste l’idée que présentent les images de piété, chassée des appartemens, & reléguée
c’est pour lui un Pere de l’Eglise ; mais ce sont des puérilités, ces images étoient souvent ridicules. A la bonne heure, qu’o
de la peinture est plus florissant que jamais ; on n’a banni que les images dévotes, on n’est iconoclaste que de la piété, on
dévotes, on n’est iconoclaste que de la piété, on lui a substitué des images indécentes, Venus, à la Sainte Vierge, Jupiter, M
t encore des Chapelles, à la ruelle de leur lit sont étalées bien des images  ; on les contemple, on leur parle, on leur adress
le théâtre, nul vestige de Réligion ; c’est par prudence, dit-on, une image dévote occasionneroit des railleries impies, cela
e ton cinique, surtout contre la piété & les gens pieux. Mais ces images occasionneroient aussi des actes de vertu. Que ga
sionneroient aussi des actes de vertu. Que gagne-t-on au change ? Les images indécentes font-elles faire un acte de vertu, &am
s teints frais, ces ris, ces jeux, ces graces, ces yeux brillans, ces images riantes de la dévotion à la mode. Il est triste q
u vice. Quel pays & quel siécle, où la vue d’un Dieu mourant, les images de sa mere & des Saints si digne de respect,
sur une colonne dans le Temple de Diane, d’Ephese, à la vue de cette image scandaleuse, Crates le critique disoit, on voit d
e livroit à la volupté. Elle se faisoit même gloire de multiplier ses images . Rendons justice à nos actrices, elles n’ont pas
uve ordinairement à la fin, il en est une qui défend absolument toute image indécente, jusques dans les vignettes, les culs d
est, hujus generis omnia penitus, obliterentur. Le Concile traite les images comme les paroles libres, qu’il ordonne d’y effac
e les images comme les paroles libres, qu’il ordonne d’y effacer. Les images sont en effet un langage très-énergique, comme le
langage très-énergique, comme les discours & les écrits sont des images , & ne sont même dangéreux qu’à titre d’image.
les écrits sont des images, & ne sont même dangéreux qu’à titre d’ image . Le Concile fait la même défense pour les images
angéreux qu’à titre d’image. Le Concile fait la même défense pour les images de dévotion, où on ne doit souffrir rien d’indéce
’est que trop dédommagée des sons que l’oreille n’entend pas, par les images qu’on lui trace, & d’autant plus agréablement
portraits des actrices, aujourd’hui aussi multipliés qu’autrefois les images des Saints, étalés dans les carrefours & les
, qui jusqu’ici s’en étoient garantis, & ne connoissoient que les images pieuses, seroient couverts des mêmes livrées. Qui
lle triomphe dans le Sanctuaire, & en fait chasser les importunes images de la sainteté, auferte ista hinc. Saint Charles
er l’enfer ? La leçon la plus naturelle qui en résulte, c’est que les images lascives produisent les plus prompts, les plus gr
u’on ait banni des appartemens, & même des breviaires, toutes les images de dévotion, du moins comme inutiles ; qu’y feroi
; tous ceux qui avoient condamné les Iconoclastes, enseignent que les images sont utiles pour enseigner les mystères, & co
res sont un peu différents des rubriques modernes qui proscrivent les images  : Diligenter doceant Episcopi per historias pictu
rempli deux volumes de ce ridicules différentes folies d’attaquer les images fanatiques, de les défendre. Petitesse d’esprit d
roche aux Prêtres & aux femmes qui prophanoient le Temple par les images des Dieux des nations, nommément d’Adonis, le fil
rcuitum. Nos maisons sont ainsi devenues les temples des Dieux, leurs images y sont de toute part exposées. Toute la théologie
nsensé ! que lexcès d’aveuglement de désirer un phantôme, d’aimer une image morte, de se repaître d’un signe inanimé, diligit
théatres qui les font aimer, leurs adorateurs courent après une vaine image , se repaissent d’une couche de blanc & de rou
spectable, éloigné de ses sujets ; ne pouvant les voir on traça leurs images , qui sembloient les rendre présens, & console
t d’un amant, par les mains de sa maîtresse ; on abuse de tout, cette image adorée comme l’original, est devenue une idole, l
comme si c’étoit des personnes vivantes ; tant, il est vrai, que les images entretiennent la passion jusqu’à s’épencher en va
sionnés. Les catholiques, dira-t-on, adressent bien leurs prieres aux images des Saints ; on se trompe, ce n’est point aux ima
eurs prieres aux images des Saints ; on se trompe, ce n’est point aux images , c’est aux Saints qu’on adresse les prieres, parc
ouvent les entretient en les repaissant de chimeres. Voilà le mal des images obscénes, elles produisent les mêmes pensées, les
3 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
corrupteurs du peuple, ou de quiconque, se laissant amuser par leurs images , n’est pas capable de les considérer sous leur vr
roir. Vous me direz que le Peintre ne fait pas ces choses, mais leurs images  : autant en fait l’ouvrier qui les fabrique réell
est la source : en second lieu, le Palais de l’Architecte, qui est l’ image de ce modèle ; & enfin le Palais du Peintre,
st l’image de ce modèle ; & enfin le Palais du Peintre, qui est l’ image de celui de l’Architecte. Ainsi, Dieu, l’Architec
is est l’idée originale, existante par elle-même ; le second en est l’ image  ; le troisième est l’image de l’image, ou ce que
istante par elle-même ; le second en est l’image ; le troisième est l’ image de l’image, ou ce que nous appellons proprement i
elle-même ; le second en est l’image ; le troisième est l’image de l’ image , ou ce que nous appellons proprement imitation. D
cond rang, mais le troisième dans l’ordre des êtres, & que, nulle image n’étant exacte & parfaite, l’imitation est to
tions du Peintre. Non-seulement il n’imite dans ses tableaux que les images des choses ; sçavoir, les productions sensibles d
, de vains fantômes, des ombres ; & que, pour tracer de pareilles images , il n’y a rien de moins nécessaire que la connois
l’entendement & des sens qu’ils n’ont pas en eux-mêmes, mais les images de tous ces objets tirées d’objets étrangers ; &a
la séduction par l’attrait du plaisir ; en sorte qu’ils prennent les images d’objets qui ne sont connus, ni d’eux, ni des aut
& qu’il étend souvent ses idées aussi loin que le Poëte étend ses images . J’en conviens : mais le Philosophe ne se donne p
le Poëte & l’imitateur se fait juge lui-même. En nous offrant ses images , il les affirme conformes à la vérité : il est do
ut, il se donne pour tout sçavoir. Le Poëte est le Peintre qui fait l’ image  ; le Philosophe est l’Architecte qui leve le plan
pas si agréable au Vulgaire ; il s’intéresseroit difficilement à une image qui n’est pas la sienne, & dans laquelle il n
e & aux hommes vulgaires, se garde bien de leur offrir la sublime image d’un cœur maître de lui, qui n’écoute que la voix
sement nos propres maux que ceux dont nous n’appercevons qu’une vaine image  ? Quoi ! serons-nous les seuls qui n’aurons point
us procurer. Rendons cet honneur à la vérité d’en respecter jusqu’à l’ image , & de laisser la liberté de se faire entendre
4 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
que des mots pour les uns ; mais dans l’autre, on a besoin de grandes images & de hardies pensées. Il y a donc moins de mé
nt la fortune & des Auteurs & du style. Si l’expression est l’ image de nos conceptions ; celle-ci ne peut subsister s
nos regards, & ne leur offriroit que des décombres informes. Les images sont, sans contredit, le premier mérite de la Poë
e verrez mourir. N’est-ce pas l’imagination qui a formé ces riantes images  ? n’est-ce pas elle qui a créé cette apostrophe,
evenir effet dans un autre. En parlant de l’abus qu’on peut faire des images , M. l’Abbé Dubos s’adresse à l’imagination, &
s, dont le charme, pour nous séduire, consiste dans leur fécondité en images , & dans le talent de peindre vivement les obj
ns le talent de peindre vivement les objets. Ce discours est rempli d’ images & de peintures, & c’est à notre imaginati
tre l’abus de l’imagination. » C’est donc elle qui est la source des images , & non la Poësie de style : Celle-ci n’est do
, très-inférieure, comme nous venons de le prouver, à la richesse des images , peut-elle plaire seule, & dénuée de tout ce
5 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
e soin que l’on prenne de separer de la Comedie & des Romans, les images des déreglemens grossiers, on n’en ôtera jamais l
n recevoir de pareilles impressions, de pareilles idées, de pareilles images , & y être insensible ? Les Comedies n’exciten
representer : car on ne manque gueres d’aimer bien-tôt un vice dont l’ image commence à plaire. Si nous avions l’idée de l’amo
la jalousie, & de la vengeance. Plus ils colorent ces vices d’une image de grandeur d’ame & de generosité, plus ils l
ens qu’elle inspire : & pourquoi s’y abandonne-t-on ? C’est que l’ image qu’on nous donne de la vengeance, est si flattée,
les Comedies, que d’autres passions embellies de même, & dont les images nous plaisent ? S’il n’est point permis d’aimer l
s ne peuvent guéres être des matieres de théâtre. On n’y veut que les images des vices les plus violens, & des passions le
non plus ; & rien ne paroîtroit plus froid sur le théâtre, que l’ image d’un mariage Chrétien, dégagé de passions de part
ies, qui n’en sont que les ombres, puisqu’elles ne sont que de vaines images de ce qui se passe dans le monde ? Un autre effet
6 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
osée que de libertins, qui ne demandent que des èxpressions & des images indécentes ? & d’ailleurs, je ne conseille au
lle aux Poètes d’être réservés dans leurs expressions, & dans les images qu’ils mettent dans leurs Drames, qu’après avoir
s le cœur, plus on est venu délicat sur les expressions & sur les images  »(3).. Réfléxion qu’on prie les Poètes licenc
ie du soupçon. Le Philosophe même peut se laisser attendrir à des images voluptueuses. Le Spectacle moderne s’appuyrai
ens impur la liberté l’outrage, Si la pudeur des mots n’en adoucit l’ image (5). …… …… Je ne puis estimer ces dangereux Auteu
e cœur humain de penser qu’on doit plaire davantage en présentant des images licencieuses ; au contraire, c’est fermer l’entré
désordres où plusieurs Auteurs du nouveau Théâtre se sont livrés, des images licencieuses qu’ils présentent à l’esprit & a
de prendre garde aux équivoques, aux fines plaisanteries ; & aux images voluptueuses qu’on est contraint de faire passer
petits oiseaux, Leurs plaisirs sous les rameaux, De nos amours sont l’ image . Voici une belle Pointe ; on comprendra sans pei
es Contes. Isabelle & Gertrude & la Fée Urgèle offrent des images trop voluptueuses. Nous sommes enfin arrivé a
e sujet est contre la décence ; l’intrigue & l’action forment une image révoltante ; les détails respirent la passion mêm
à Dorlis, qu’elle prend, il est vrai, pour un esprit Aérien. « Votre image me suivra par-tout ; vous m’apparaîtrez dans mes
-tout ; vous m’apparaîtrez dans mes songes ». Et pour comble ; quelle image offre à l’esprit ce duo, entre Isabelle & Dor
7 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Que le Compositeur doit chercher à peindre. » pp. 340-344
mp;c. Quelle petitesse, s’écrie-t-on, d’être toujours à l’affut d’une image  ; de ne rien laisser passer sans en faire un tabl
u plaisir ; parce que le chant, & sur-tout la simphonie, sont des images détaillées de ce que contiennent les paroles.
’il a dessein de la rendre èxpressive, & s’il veut qu’elle soit l’ image de ce qui va se passer au Théâtre ! Peut-il déplo
8 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
re part qu’il est devenu plus vain que la vanité, puisqu’il préfère l’ image à la réalité, des mets en peinture à une viande s
e de la grandeur. Ces spectacles, dit saint Augustin, ne sont que des images de la vérité, ou plutôt d’une chose imaginée à pl
ite irrémissiblement dans les enfers ; plus elles sont colorées d’une image de grandeur et de générosité, plus leur représent
âtre et tout Païen, comment cela ? En formant de grandes et pompeuses images des créatures, en les relevant sans cesse, en leu
pas que le nom même soit prononcé parmi des Chrétiens, parce que son image est contagieuse, ou si l’on est obligé d’en parle
elles, qu’on se sent forcé d’estimer ceux en qui ils se trouvent. A l’ image animée de ces passions, il ne manque guère de s’e
it rien dans les comédies qui puisse blesser l’innocence, exciter des images dangereuses, et réveiller les passions, supposé q
9 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — X.  » pp. 464-465
elque soin que l'on prenne de séparer de la Comédie et des Romans ces images de dérèglements honteux, l'on n'en ôtera jamais l
qui n'est pas moins dangereux ni moins contagieux pour elles que les images des désordres visibles et criminels.
10 (1675) Traité de la comédie « XI.  » pp. 288-289
elque soin que l'on prenne de séparer de la Comédie et des Romans ces images des dérèglements honteux, l'on n'en ôtera jamais
qui n'est pas moins dangereux, ni moins contagieux pour elles que les images des désordres visibles et criminels.
11 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98
es Jeux, qu’on voit en usage parmi les Chrétiens, ne sont-ils pas une image vivante de ce que nous ont conservé les différent
comme un reste des Spectacles des Anciens ; j’y ai trouvé par tout l’ image vivante de la Lutte et des combats des Athlètes ;
ur première origine. De-là vient que les Spectacles modernes sont une image informe des Spectacles des Anciens. La Tragédie e
12 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre » pp. 86-103
s ; & celles, qui fondées sur la vérité du sentiment, offrent des images trop crues. M. de Voltaire en rapporte deux exemp
es cette belle reforme ? Quelques refléxions vont nous l’apprendre. L’ image du vice ne blesse les yeux que quand la réalité e
ie dont elle est capable. Dans ses mains, toutes les expressions font image . Les plus beaux tours sont les plus mâles. Quand
fondre. Sa muse fatiguée d’un travail inutile, ne lui inspire que des images communes, que des expressious traînantes. Il voit
13 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
oient très-insipides & très-froids ; il n’y a que sous la forme d’ image de ces mêmes vérités, qu’ils plaisent. Comme obje
ntiers du Portrait que de l’Original, du Tableau que de l’objet, de l’ image que de l’idée. On fait plus : il semble qu’on rej
génie, dans les sources fécondes d’un talent embrasé. On emprunte des images , on invente des traits, en un mot on consulte le
gie inconcevable à l’ombre substitue le corps, à l’idée seule la vive image  ; au portrait pur, l’original. On peut impunément
re, le fondre dans le sien, il faut non-seulement une idée ; mais une image  : de l’esprit ; mais du génie : de la chaleur ; m
iment éclate ; gestes & tous : tout fait rolle. Ce n’est plus une image  : c’est un portrait : c’est plus encore : c’est l
oi donc nous y tromperions nous, si le point de vue étoit exact, si l’ image étoit naturelle, si le tableau étoit vrai ? On pa
l’on peint : non de jouer le héros, mais de l’être : non d’offrir une image , mais de montrer l’objet : non de payer en figure
fé, une semence ensévelie. Plus un Orateur s’étend & se répand en images , moins il opere. Ce n’est point dans les tours in
es font place à une réalité flateuse, que les déclamations cedent à l’ image , les propos à l’action, les couleurs à la vérité 
u’un a qui il vienne seulement en pensée, que ces traits de goût, ces images enluminées soient susceptibles de pratique ? Non
on utile : car enfin que peut-elle vous offrir ? de simple idées, des images imparfaites, des tableaux muets, qui occupent san
’imagination ne s’amusent point par des sons sans jeu, des idées sans images , des propos sans intérêts ; il n’y a que la trist
sprit républicain. Mais loin qu’ils en soient & la preuve & l’ image  ; on pourroit dire avec plus de fondement, qu’ils
d’expression, que dans tout autre cas quelque médité qu’il soit ? Les images n’y sont-elles pas plus vives, les tours plus rel
voir que ce n’est pas l’amour ; mais seulement son abus. Et comme son image n’en est point susceptible aux Spectacles, il s’e
14 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre X. Les spectacles ne sont propres qu’à rendre romanesques ceux qui les fréquentent. » pp. 102-104
ouver les inquiétudes. Cela arrive toujours, quand on n’en voit que l’ image  ; mais l’image ne peut plaire sans remuer le cœur
études. Cela arrive toujours, quand on n’en voit que l’image ; mais l’ image ne peut plaire sans remuer le cœur, sans l’amolli
15 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIX.  » pp. 475-477
XIX. Ce qui rend l' image des passions que les Comédies nous proposent plus
Moi seule en être cause, et mourir de plaisir. » Si l'on dépouille l' image de cette passion de tout le fard que le Poète y p
16 (1675) Traité de la comédie « XIX.  » pp. 302-305
XIX. Ce qui rend encore plus dangereuse l' image des passions que les Comédies nous proposent, c'e
Moi seule en être cause, et mourir de plaisir. » Si l'on dépouille l' image de cette passion de tout le fard que le Poète y p
17 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Stances à Madame Isabelle, sur l’admiration où elle a tiré la France » pp. -
l dit qu’après que la matière Eut reçu sa forme première, Et rendu l’ image en effet, Dieu fit descendre ses idées Dans le se
Des vives beautés qu’il enserre, Il lui voulut donner un Corps, Vraie Image de sa figure, [mot illisible] ce que l’œuvre de n
18 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
-à-peu & par dégré monté a sa dernière perfection, devint enfin l’ image sensible & mouvante de toute la vie humaine.
e trouve peut être dans le goût qu’ont tous les hommes à contempler l’ image des moindres actions de la vie. Les Anglais se co
s passagères que du sublime & du vrai beau ; & plus curieux d’ images basses & populaires que d’un Tableau noble &a
19 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — IX. La Comédie donne des leçons de toutes les passions. » pp. 18-21
urieux amour de soi-même. Plus leurs Auteurs colorent ces vices d’une image de grandeur & de générosité, plus ils les ren
fausse bravoure qui ne les sait point pardonner. Il sort plein de ces images si conformes à ses penchans, & de l’yvresse q
20 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
Discours dont il s’agit, & rendues sensibles au Lecteur, par ces images , ces graces, & cette douceur de style qui son
ent des passions, elle nous plaît aussi, parce qu’elle y présente des images de vertu ; & je découvrirai dans cette réflex
insi soit par son éclat naturel, soit par tout ce qui l’accompagne, l’ image de la Vertu affecte toujours l’ame du spectateur.
énement singulier & merveilleux ; les passions déréglées que leur image fait naître, ou rappelle dans notre ame ; les imp
ce que la beauté & la régularité de l’ordonnance nous offrent une image plus claire & plus distincte qui frappe aussi
p; qui l’attache bien plus constamment ; c’est encore parce que cette image étant plus lumineuse, elle est aussi plus facile
ur l’effet de l’admiration, en parlant de celle qui est excitée par l’ image des Vertus. Quoi qu’il en soit, le Poëte dont tou
se des pensées, par la hardiesse de l’expression, par la vivacité des images , par la variété des figures, & par la liberté
t du Poëte, comme dans le Poëme Epique ; ce sont, pour suivre la même image , des paroles sensibles, animées, des paroles viva
s malheurs seints excitent une compassion presque réelle, & que l’ image de la douleur y fait couler des larmes passageres
nt l’Art est la seule chose que l’on puisse admirer dans ces sortes d’ images , parce qu’elles ne nous plaisent que par le seul
me Ouvrage. Nous sommes à peu près comme un Juge, pour suivre la même image , qui se remercieroit sur son tribunal de n’avoir
a plusieurs raisons. Je ne ferai que les indiquer ici pour tracer une image légere de ce que je voudrois voir exécuté par l’A
21 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
on voit, qu’on sent dans la passion réprésenté Conf. L. 3. ch. 2. l’ image , l’attrait, la pâture de la sienne propre . On se
fut enyvré du plaisir de la Comédie, où il trouvoit Ibid. ch. 26 l’ image de ses miséres, l’amorce & la nourriture de s
22 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE V. » pp. 82-97
sens, ce qui favorise leur rébellion, les objets qui font naître des images voluptueuses, qui rendent la convoitise aimable,
qui souillent la pureté de l’ame. On y voit, dit Saint Augustin3, les images de nos miseres & de nos désordres4 ; c’est un
Augustin3, êtes-vous touché du Spectacle ? C’est que vous y trouvez l’ image , l’attrait, l’aliment de vos convoitises. Aussi-t
23 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
le : car elle n’aime ces choses au dehors que parce qu’elles sont les images de ses maladies. Elle est flattée par tout ce qui
s inquiétudes. C’est ce qui arrive toujours, quand on n’en voit que l’ image  ; mais l’image ne peut plaire sans remuer le cœur
C’est ce qui arrive toujours, quand on n’en voit que l’image ; mais l’ image ne peut plaire sans remuer le cœur, et ce mouveme
24 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
XI. Car elle n’aime ces choses au dehors, que parce qu’elles sont les images de ses maladies. Elle est flattée par tout ce qui
er les inquiétudes ; et cela arrive toujours quand on n’en voit que l’ image  ; mais l’image ne peut plaire sans remuer le cœur
des ; et cela arrive toujours quand on n’en voit que l’image ; mais l’ image ne peut plaire sans remuer le cœur, et ce mouveme
25 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
ui-même, qui commet tous les crimes, n'est-il pas l'ouvrage et même l' image de Dieu ? a-t-il reçu les yeux pour satisfaire la
cirque est comparé au soleil ; on y voit son temple au milieu, et son image au sommet du temple. Circé sa fille a inventé ces
t point, ils prennent le signal pour une serviette, mappo, et c'est l' image du démon. De là les fureurs et les querelles, les
faits ; la comédie, lascive et prodigue, n'offre que des impuretés. L' image ne vaut guère mieux que la réalité. Ne parlons pa
e pied, ces coups de poing, ces soufflets qui défigurent le visage, l' image de Dieu, ces extravagances indignes de vos regard
eindre les créatures, permettrait-il de défigurer l'homme qui est son image  ? L'auteur de la vérité n'aime pas le mensonge ;
sont saints, perpétuels, accordés gratuitement. Vous y trouverez une image du cirque : voyez les révolutions du temps, compt
26 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
nt-elles bien propres à modérer nos sentiments au besoin ? Pourquoi l’ image des peines qui naissent des passions effacerait-e
aibles, que les effets en soient moins dangereux ? Comme si les vives images d’une tendresse innocente étaient moins douces, m
mémoire. Pourquoi est-on touché du spectacle ? C’est qu’on y trouve l’ image , l’attrait et l’aliment de ses convoitises. Dès q
cœur. Le spectacle agit encore sur vous-même après qu’il est fini : l’ image de la courtisane, ses paroles, ses regards, ses g
es dégoûts déraisonnables ? Lorsque vous revenez chez vous plein de l’ image et épris des charmes d’une femme étrangère, votre
27 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
r naturellement dans l’intrigue d’un genre de Pièce qui était la vive image de ce qui se passait loin des villes. Horace s’es
llemagne. Son genre n’a parmi nous qu’un petit nombre de Partisans. L’ image de la simple Nature ne sçaurait arrêter des espri
ivoles que les nôtres ; on est contraint de chercher à embellir cette image qui doit être si naïve, afin de la faire paraître
peut-être pas un bel éffet sur la Scène ; mais ce qui est la sensible image de la Nature. Eh pourquoi nos Paysanes seraient-e
28 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406
fût souillée, ne pouvait envisager un autre homme, sans se former une image obscène. J’avance donc que, plus le style sera sc
ique ; mais cette Pièce n’était pas encore décente : elle offrait des images adroitement voîlées, qui ne fesaient qu’iriter l’
ait pas, mais on le laissait sentir) qu’un même lit : De voluptueuses images à chaque scène, émouvaient autant les sens que le
ses admirées, & les badauds attendris, s’imaginer qu’ils ont vu l’ image de la vie champêtre. Un Paysan, assez dans la nat
29 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
n un chant vif qui sort un peu du naturel. Elle est pour le Poète une image détaillée de ce qui se passe de violent dans l’âm
ute espèce de chant est peu naturel ; car on peut le regarder comme l’ image outrée de la manière dont parlent les hommes lors
te les mots, à mesure qu’ils naissent avec la pensée, dont ils sont l’ image . Il est vrai que si le chant approchait trop de l
nt autre chose que des mots. Je sais que la musique a plutôt besoin d’ images que de pensées fines & spirituelles. C’est po
musique, dit M. de Voltaire, èxprime les passions, les sentimens, les images  ; mais où sont les accords qui peuvent rendre une
in la Prosodie, ou la manière de prononcer les mots. Le chant est une image de la parole ; mais il est plus vif, plus passion
30 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
er au théatre, y en supporter la vue ? Si tout à coup on y montroit l’ image d’un Dieu mourant, percé de clous, déchiré de fou
l’esprit & le cœur à des objets pernicieux, remplit la mémoire d’ images impures, poison d’autant plus dangereux qu’il est
ntre par tous les sens ; où l’on apprend le crime en le voyant ; où l’ image des choses qu’on représente, fait de malheureuses
possede à jamais. Ce n’est point dans le royaume du ciel qu’on voir l’ image du théatre. La route qui y conduit est étroite ;
31 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
daigné seule les accueillir. Je demande si la Comédie du Moment est l’ image de nos mœurs ? Ses Poètes la font paraître chargé
aminerai sérieusement. Mais ce n’est pas seulement des Théâtres que l’ image de la Vérité est bannie ; le reste de la Littérat
32 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-10
nnus pour tels, & qu’elle soit défigurée par des vers galans, des images & des aventures licentieuses. Le fond de la r
tableau de la vie humaine, un exemple pour la conduite des mœurs, un image de la vérité ; je vois cependant qu’elle ne repré
; autorise de mauvaises actions, & qu’elle est presque toujours l’ image d’une sale volupté. Voilà l’exacte vérité pronon
33 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
n vous présentait tout à coup sur ces Théâtres que vous aimez tant, l’ image de l’Homme-Dieu cloué sur une croix, percé d’une
amment confondu, en opposant tout simplement aux maximes du Théâtre l’ image de Jésus-Christ dont toute votre vie doit être l’
et votre cœur à des récits pernicieux ; qu’il remplit votre mémoire d’ images impures ; qu’il vous fait avaler un poison d’auta
hercher, et que le Dieu terrible et vivant vous convainquît par cette image de sa justice, combien il sera redoutable envers
d’impureté s’élever dans votre âme, et la remplir de toutes sortes d’ images , lorsqu’on exprimait le langage de ces passions a
mes Frères, Jérôme a toute la peine possible à oublier, au milieu des images de la mort et de la solitude la plus profonde, le
qui, toujours ancien et toujours nouveau, vous offre journellement l’ image des plus brillantes couleurs et des plus superbes
34 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
t ainsi que tes doctes ouvrages N’offrirent de ton cœur que de nobles images . L’amour, dans tes écrits, honnête, généreux, Dè
cente attend le coup mortel. Dieu qui verra nos cœurs touchés par ces images , Jusque dans nos plaisirs recevra nos hommages. M
35 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
tions toutes critiques ne présentent aux yeux & aux cœurs que des images voluptueuses ; une nymphe dans un bois écartés, d
ntel appelle cette piece une école de vertu, & ces situations des images décentes, il faut nécessairement changer la signi
; alla à la comédie incognito. On joua Beverlai ou le Joueur anglois, image parfaite d’un libertin qui en jouoit le rôle d’ap
upler des rimes en actes, & d’en revêtir des idées triviales, des images parasites de l’ancienne mythologie, agréables par
e peut arriver plus surement à l’ame. On peut dire la même chose des images triviales de la pastorale, troupeaux, ruisseaux,
ienfaisance, tolérance, sensibilité, superstition, &c. Toutes ces images parasites sont devenus insipides par un emploi tr
est moins, c’est ce vers adressé à Dieu, Toi, qui m’offres dans toi l’ image de moi-même , & rappelle le fameux sonnet du
. C’est un galimatias absurde & une impiété. L’homme est fait à l’ image de Dieu, mais Dieu n’est pas fait à l’image de l’
été. L’homme est fait à l’image de Dieu, mais Dieu n’est pas fait à l’ image de l’homme. Il parcourt les différentes especes d
36 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
uple et aux hommes vulgaires, se garde bien de leur offrir la sublime image d’un cœur maître de lui, qui n’écoute que la voix
oins frappé d’un grand crime qu’une âme neuve qui n’a jamais vu que l’ image touchante de la vertuab.. » « On dit que, sur le
algré soi, qu’un sentiment si délicieux console de tout. Une si douce image amollit insensiblement le cœur : on prend de la p
nête, on se livre à l’amour criminel. « Ce qui achève de rendre ces images dangereuses, c’est précisément ce qu’on fait pour
airement se pâmer au doux chant des sirènes. Ils passent bientôt de l’ image à la réalité, et finissent par s’énerver l’âme et
37 (1638) L’Image du Vray Chrestien. Chapitre IV « [frontispice] »
[frontispice] L' Image du Vray Chrestien sur le pourtrait de la regle d
38 (1694) Lettre d’un théologien « [FRONTISPICE] »
PARIS, AU PALAISChez Jean Guignard à l'entrée de la grand' Salle, à l' Image S. JeanM DC XCIV avec privilege du roy.
39 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
plus vives ; que la danse retrace aux yeux ou rappelle à l’esprit les images qu’un cœur chaste redoute le plus ; que la peintu
contre la décence, ensuite par l’intrigue et l’action qui forment des images séduisantes, par des détails qui respirent la pas
40 (1646) Science du chrétien « [FRONTISPICE] »
ris Chez Pierre de Breche Père et Fils, ruë S. Etienne des Grecs, à l’ Image S. Joseph. etMathurin et Jean Henault, ruë Sainc
41 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « [FRONTISPICE] »
de la Reyne Mere, ruë S. Jacques, devant les charniers S. Benoist,à l’ Image S. Joseph et S. Ignace.M DC LXII Avec Approb. des
42 (1675) Traité de la comédie « XXXIV.  » p. 330
i ne sont que les ombres des ombres, puisque ce ne sont que de vaines images des choses temporelles, et souvent de choses faus
43 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXIV.  » p. 494
ombres, et les figures des figures, puisque ce ne sont que de vaines images des choses temporelles, et souvent de choses faus
44 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168
rure Que la nature t’interdit, Que ta beauté Naïve & pure, Soit l’ image de ton esprit. L’esprit qu’on aprête est sans gra
es faire passer par l’alambic ; une bergere n’est pas chimiste, cette image combat son art. Le Mercure d’avril 1772 nous app
ertin y fait tracer le portrait de sa maîtresse, une femme dévote les images des Saints ; c’étoit alors la fureur de l’affaire
r, lui donnent de grandes leçons ; leur fragilité, leur peu de durée, image naturelle de la beauté des femmes, lui en fera se
nt Jerôme ; senocinii commentum , ses couleurs empruntées effacent l’ image de Dieu, & les vraies couleurs de la vertu :
ote adoratrice, & prêtresse ; son autel est son miroir, & son image l’objet de ses transports réligieux, elle en atte
45 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
nteté des lieux n’en reçoit aucune profanation. Si bien que comme les Images des Temples sont comme les livres des simples, au
n même temps elle est aimée de tous les spectateurs comme une vivante image de vertu. Certes quelque beauté que les yeux rema
par les entrailles de la miséricorde de ce bon Dieu dont vous êtes l’ image de me mettre au rang de celles qui destinées au C
46 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — X. Ses impressions sont réelles, quoique non apperçues. » p. 22
e le disent-elles pas assez clairement ? On ne voit point avec joie l’ image d’un vice qu’on haït sincérement. Serm. 37. sur
47 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123
qu’à la vérité ; mais il suffit qu’il en voye l’apparence ; sa seule image le touche & l’affecte. Disons encore plus à l
on rang, & la médiocrité de sa fortune. Enfin, la Comédie étant l’ image simple & peu ornée de ce qui se passe dans la
48 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339
Poème en souffre. Comme le quinqué, par éxemple, n’est pas toujours l’ image de gens qui crient ensemble, le Musicien devrait
ut ce qu’ils voyaient, tout ce qu’ils entendaient, leur retraçait une image qu’on n’éloignait qu’en partie de leurs regards ;
49 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE III. Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. Que c'est une erreur de croire que la Comédie soit destinée à corriger les mauvaises mœurs. Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. » pp. 65-75
subtil, plus il est dangereux. Mieux le Poète réussit à imprimer une image de grandeur, et de générosité aux passions de ses
scipulis. » Il en trouva enfin dans la comédie qui lui représentait l' image de sa misère, et lui fournissait la nourriture de
50 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
al des démons, la danse des damnés, le salle de l’enfer, plutôt que l’ image des chastes joies du paradis. Jamais un chrétien,
vrai que quelque infinie qu’en soit la disproportion, on se sert de l’ image des plaisirs de la terre pour peindre les délices
a maniere de célebrer cette fête éternelle ; nous la peignons par des images communes, auxquelles, selon les lumieres de la fo
en portoit en sa main un tableau, ainsi qu’on le représente dans ses images . Dieu attachoit d’abondantes bénédictions à cette
Iconolatres. Ils chassent Dieu & les Saints, & brisent leurs images  ; ils appellent les amours & les graces, &
les Protestans qui ont dépouillé les temples, n’ont point touché aux images du théatre. Le démon n’en veut qu’aux tableaux de
es acteurs, les spectateurs forment sa cour. Dans la proscription des images , ce n’est plus le vain prétexte, que Dieu défend
a piété. S. ce prétexte faisoit agir, on devroit bien plus bannir les images des Dieux de la fable. Mais on les garde parce qu
51 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
auteur de toute sorte de crimes, n’est-il pas l’ouvrage, et de plus l’ image de Dieu ? Cependant il a abusé de son âme et de s
ouvoir de faire tomber d’abord de l’état d’innocence l’homme créé à l’ image de Dieu, nous ne devons point douter qu’il n’ait
ement consacré au soleil. On y voit son temple bâti au milieu, et son image toute rayonnante sur le sommet du temple. Admirez
s n’approchons point des autels de ceux-là ; nous n’adorons point les images de ceux-ci : nous ne faisons ni des sacrifices au
bien apercevoir : ils s’imaginent que c’est une serviette, et c’est l’ image du Diable précipité du ciel dans l’enfer. De là o
s les autres insolences qui défigurent le visage de l’homme qui est l’ image de Dieu. Vous ne sauriez avec quelque religion ap
e sorte de simulacres, combien plus défendra-t-il, qu’on défigure son image  ? Non, non : l’auteur de la vérité ne saurait app
ne leur coûtent rien. Représentez-vous dans ces saints spectacles une image des jeux du cirque ; considérez-y la course rapid
52 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXII.  » p. 481
es adorations qu'on y rend à celles de leur sexe, dont elles voient l' image et la pratique dans les compagnies de divertissem
53 (1675) Traité de la comédie « XIII.  » p. 293
se qu'un furieux amour de soi-même. Plus ils colorent ces vices d'une image de grandeur et de générosité, plus ils les renden
54 (1675) Traité de la comédie « XXII.  » p. 310
ux adorations qu'on y rend à celles de leur sexe, dont elles voient l' image et la pratique dans les compagnies de divertissem
55 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIII.  » p. 468
chose qu'un furieux amour de soi-même. Plus il colore ces vices d'une image de grandeur et de générosité, plus il les rend da
56 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
luptueuse. Selon les divers mystères qu'on célèbre, on y en étale les images , on y en répand les estampes, faites de la main d
trice les fait disparaître. On savoure la volupté sans inquiétude : l' image affecte aussi agréablement que la réalité, et n'e
bhorrant la réalité des grandes passions, veulent se repaître de leur image , et en courir le risque dans leurs préludes ; car
s et lui perce cruellement le sein. D'où vient le plaisir que donne l' image du vice ? on en aime la réalité, ou la trouve à d
quenterait-on le séjour, en aimerait-on le souvenir, en parerait-on l' image , en diminuerait-on la difformité, en émousserait-
57 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Av Roy. » pp. -
t de la magnificence & de là delicatesse Romaine : & dont les Images puissent fournir quelque Idée d’un divertissement
58 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A la signore Isabelle » pp. 25-
le Parnasse de ses fleurs, et fait une Iris en terre pour recevoir l’ image de votre Soleil, qui se tire lui-même ; parce qu’
59 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VIII.  » p. 462
e diable de même se contente quelquefois de remplir la mémoire de ces images sans passer plus avant, et sans en former encore
60 (1675) Traité de la comédie « IX.  » pp. 284-285
le Diable se contente aussi quelquefois de remplir la mémoire de ces images , sans passer plus avant, et sans en former encore
61 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur le duc de Nemours » pp. -
es d’admiration, l’univers de gloire, et cette grande Princesse (vive image de la vertu de nos antiques Rois) de contentement
62 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XII.  » p. 467
ce selon sa naturelle difformité, nous ne pourrions pas en souffrir l' image . C'est pourquoi un des plus grands poètes de ce t
63 (1675) Traité de la comédie « XII.  » pp. 291-292
ice dans sa naturelle difformité, nous ne pourrions pas en souffrir l' image . C'est pourquoi un des plus grands poètes de ce t
64 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVIII.  » p. 474
e une chimère et une folie ; si l'on avait soin de ne former jamais d' image de la vengeance que comme d'une action basse et p
65 (1675) Traité de la comédie « XVIII.  » pp. 300-301
e une chimère et une folie ; si l'on avait soin de ne former jamais d' image de la vengeance que comme d'une action basse et p
66 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — I.  » pp. 455-456
er, ou à répéter entre eux, ou à représenter devant des spectateurs l' image de quelque vice ; qu'ils n'ont presque autre chos
67 (1675) Traité de la comédie « II.  » pp. 275-276
r, ou à répéter entre eux, ou à représenter devant des spectateurs, l' image de quelque vice ; qu'ils n'ont presque autre chos
68 (1759) Lettre sur la comédie pp. 1-20
s mœurs, pouvoir sauver de cette proscription les principes & les images d’une pièce que je finissois, & je les donner
fixement la mort ; qu’il regarde au-delà, & qu’il me juge. Cette image de notre fin, la lumière, la leçon de notre exist
69 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
e esprit pour une passion honnête ? Plus on tolére ces vices sous une image de grandeur & de générosité, plus les impress
ivole amusement, une recréation vaine & stérile qui resulte d’une image d’un célébre malheureux ou d’une amante délaissée
70 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
des Spectacles. II. Le Christianisme tend à nous rendre conformes à l’ image du Fils de Dieu 26, et à nous faire acquérir les
Toute leur vie est occupée à apprendre, à répéter ou à représenter l’ image de quelque vice. Il leur est donc impossible d’al
able se contente aussi quelquefois de remplir la mémoire de certaines images , sans en former encore aucune tentation sensible 
débitent dans les Tragédies, dans les Opéras, et les expressions, les images licencieuses que présentent les Comédies ? Ils ne
nt-elles bien propres à modérer nos sentiments au besoin ? Pourquoi l’ image des peines qui naissent des passions, effacerait-
faibles, que les effets en sont moins dangereux ? Comme si les vives images d’une tendresse innocente étaient moins douces, m
71 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
toute sorte d’impressions ; il faut écarter les mauvaises idées, les images licencieuses plus dangereuses pour une ame innoce
ue de sagesse : Il n’est pas plus permis d’avoir dans les maisons des images lascives, que d’y tenir des discours licencieux.
e dure qu’un instant à la fin de la piece, & on n’y pense plus. L’ image licencieuse de l’intrigue qui y conduit dure tout
agédie, afin de n’accoutumer jamais les yeux ni les oreilles à voir l’ image , à entendre les noms de ce que la loi condamne, n
les mêmes sujets, les mêmes passions, les mêmes intrigues, les mêmes images . Peut-on donc s’y livrer sans crime ? Ceux qui le
e l’Auteur de Zélis au Bian, poëme lascif, dont le seul titre est une image obscene, & qui n’est lui-même qu’un tissu d’o
72 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VII. Le mariage dans les Comédies n’est que le voile de ce vice. » pp. 13-14
isant qu’il paroîtra plus épuré. On y cherche ces larmes qu’arrache l’ image de ses passions si vivement réveillées ; toute ce
73 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 3 : Livre VI, chap. 15] » pp. 663-664
ἢ μεθίεναι. » Et Euripide In Alcest. qui fournit ses actes de vaines Images d’Ames pour étonner les Auditeurs, n’a point crai
74 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
t moins redouté par le crédit de l’autorité publique, qui en tolère l’ image . Telle femme qui était allé chaste à la comédie e
ntre eux des lois sévères, et dans le portrait desquels nous voyons l’ image des nôtres (L. 6. C. 20. Distinct. Divinat.) ? Ap
disciplinam ». Ils donnent des leçons du crime en le jouant, et par l’ image conduisent à la réalité : « Docent adulteria dum
ux qui s’y plaisent en reviennent l’imagination pleine des plus vives images de ces folies : « Evidentes domi imagines imprima
çons à nos vices, nous en fuyons les occasions, nous en redoutons les images , nous en abhorrons les objets, nous détestons le
75 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XI. Son opposition à l’Evangile. » pp. 23-24
traits du vieil homme, l’attacher à la croix, & lui substituer l’ image du nouveau : là tout est employé pour défigurer l
76 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XII. De l’autorité des Pères.  » pp. 49-51
ression contagieuse de nos maladies, et ces larmes que nous arrache l’ image de nos passions si vivement réveillées, et toute
77 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
édiens d’Italie, dit-on, sont dévots, leurs chambres sont tapissées d’ images , ils ont tous chez eux un tableau de la Madona de
des Acteurs & des Actrices, qui les valent bien, sont les seules images auxquelles on a dévotion. Les Dames Italiennes so
es Saints en le commettant. Il n’est pas à craindre aujourd’hui ; les images de dévotion sont proscrites, & on n’en souffr
fait mépriser les mysteres, les cérémonies, les exercices pieux, les images , les habits, les lieux, les livres saints, tout c
78 (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16
ous les actes d’une âme qu’il a créée pour sa gloire, et formée à son image . Quoi de plus juste ! Il demande que nous préféri
du Curé de la Seigneurie, peint avec une naïveté ravissante ! Quelles images plus fortes, plus intéressantes, souvent même sub
79 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
, quand Michol le dévala par la fenêtre, mettant au lit une certaine image , accoutrée de poil de chèvre, pour tromper les so
prévalent de cet exemple, et de ce déguisement, que fit Michol, d’une image , pour représenter David ; concluent, ou l’approba
r prouvé ces propositions : Qu’il n’y a point de différence entre une image de bois ; et l’homme, qui est l’image de Dieu : Q
a point de différence entre une image de bois ; et l’homme, qui est l’ image de Dieu : Que l’on peut faire de l’un, tout ce qu
e diffère en rien, d’une chose muette et insensible, telle qu’était l’ image de Michol. Il faudrait être insensé, ou insensibl
l’image de Michol. Il faudrait être insensé, ou insensible comme une image , pour se laisser persuader par telles raisons, où
our se laisser persuader par telles raisons, où il n’y a ni ombre, ni image de raison. Nous nous moquons des Papistes, quand
quand ils allèguent cette même histoire de Michol, pour maintenir les images en l’Eglise de Dieu, puisqu’il y en avait, ce dis
80 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
donner de la haîne, ni assez dangereux pour inspirer de l’effroi. Ces images nous font sourire, si elles sont peintes avec fin
l présente le miroir aux hommes, & les fait rougir de leur propre image  ; le plus difficile & le plus rare, en ce qu’
ne a s’affranchir. Les hommes, dit-on, ne se reconnaissent pas à leur image  : c’est ce qu’on peut nier hardiment : on croit t
81 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149
r, et ne font qu’agiter le cœur sans le remplir. Ils n’offrent qu’une image trompeuse du bonheur lui-même, qu’on ne trouvera
fin, le chef-d’œuvre des mains de Dieu, la seule créature faite à son image et pour sa gloire ! ces différents objets font un
82 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
ux libertins : c’est toujours le même fonds, le même conte, les mêmes images . Il fait semblant de les condamner en autrui, il
du mariage & des vœux solemnels. Avec recueillement j’adore ton image . De qui ? D’une adultere, d’une folle, qui se d
amp; du Dieu des Jardins. Quelles varietés dans les details , (que d’ images lascives !) Quelles verités dans la narration ,
oit ses succès & plus d’une heureuse nuitée. (Quel torme, quelle image  !) L’amour respire en tes portraits, & tu ri
ses propres ouvrages, tels que Psiche, n’a pas osé en transcrire les images . Le ton de la galanterie qui y regne, quelque mo
83 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
er in via mordens ungulas equi, ut cadat ascensor ejus retrò. Voila l’ image de la danse & des danseurs, qui comme des ser
moins malade que le corps. De quoi est-il rempli au retour ? quelles images roulent dans l’imagination ? quel sentiment dans
u’un corps de péché, un cœur paîtri de corruption, un esprit rempli d’ images impures. Les Chrétiens sont des Prêtres qui avec
nimaux qui dansent au milieu des ruines d’une ville superbe, font une image affreuse. Elle l’est de plus d’une façon, non-seu
& Syrenes indelubris voluptatis. Les Saints font de la danse une image plus affreuse, ils disent qu’elle tourne en déris
84 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIX. Autre principe de Platon sur cette matière. » pp. 69-71
de la vie. » Dans ces paroles, et le monde et le théâtre qui en est l’ image , sont également réprouvés : c’est le monde avec t
85 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XI. Les pères et mères perdent leurs enfants en les conduisant ou en leur permettant d’aller aux spectacles. » pp. 105-107
empestées qui se débitent dans les tragédies, dans les opéras, et les images licencieuses que présentent les comédies ? Ils ne
86 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
faisant supposer une liaison naturelle entre eux ; c’est l’éternelle image des passions humaines les plus honteuses sous les
chimères jusques sur la vertu la plus pure : « Là de nos voluptés l’ image la plus vive ; Frappe, enlève les sens, tient une
ciples de la dernière école de mettre en spectacle, de cette sorte, l’ image des vertus qui les inquiètent et les condamnent ;
87 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
es, accordés gratuitement. Voyez dans les révolutions des siecles une image du cirque, attendez le terme de la consommation,
Quelle décoration, que les visions des Prophètes ! quelle rapidité d’ images , quelle variété d’objets, quelle sublimité de sig
s sont celles où la nature est la mieux rendue. Mais, hélas ! quelles images puériles ! se peut-il qu’on s’en fasse & un p
88 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
umer de ses parfums les pieds du Sauveur ; matière, occasion, danger, image , souvenir du péché, il voudrait tout immoler. Com
es, d’honneurs funèbres, de sépulture, cet abandon à Satan, voilà une image , hélas ! trop vraie de la séparation de Dieu, de
ue célèbre par son génie ? « Muses, grâces, amours, dont elle fut l’ image , O mes Dieux et les siens !…  Ces bords ne seront
89 (1707) Lettres sur la comédie « LETTRE, de Monsieur Despreaux. sur la Comédie. » pp. 272-275
r de l’amour les esprits bien faits, pourvu qu’on n’y répande point d’ images ni de sentiments voluptueux. Que s’il y a quelqu’
90 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. » pp. 164-167
es paroles ne frappent pas moins le théâtre que le monde qui en est l’ image  : c’est le monde avec tous ses charmes et toutes
91 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
mettent ensuite leurs têtières ou masques, et font leur jeu devant l’ image de la Vierge, qui est au milieu de la grande port
ite puisée dans le grand bénitier, puis se masquer et danser devant l’ image de la Vierge, qui tient au grand portail de l’égl
cession aussi scandaleuse insulter à leurs adversaires, et profaner l’ image de S. Augustin, on peut le concevoir ; mais que l
y firent un mélange profane et scandaleux du saint-sacrement, et de l’ image de la Vierge, avec toutes les divinités du pagani
espectables de notre culte, tels que le saint-sacrement de l’autel, l’ image de Jésus-Christ, de la Vierge, et des autres sain
éau un dôme, et au-dedans une masse de pierre taillée en rond, et des images aussi de pierre à l’entour. La procession y étant
a ville, couper des rameaux et de petites branches, pour en parer les images des saints qui sont dans les chapelles de la cath
ie, à laquelle cependant depuis plusieurs années on ne portait plus l’ image hideuse du monstre Gargouille. A Orléans et à Bea
tère et à la cérémonie ; de jeunes filles viennent ensuite, portant l’ image de la sainte Vierge. Le reste de la procession n’
92 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
yle de cet Ecrivain est doux & coulant, simple & naturel, ses images agréables, ses sentimens tendres. Dans sa préface
réduite à sa juste valeur seroit à peine une vingtaine de pages. Ces images plaisent un moment ; mais à force de les sasser &
ait sentir la nécessité de la circonspection modeste qui interdit ces images . Dans l’usage du monde, ces licences sont interdi
intrigues des personnages, la galanterie perpétuelle qui y regne, les images voluptueuses & souvent licencieuses, qui alla
93 (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292
presque chez tous les hommes, tout ce qui se présente à eux sous une image de volupté, même la plus innocente, peut causer d
mour, contribue à guérir de l’amour, pourvu qu’on n’y répande point d’ images ni de sentiments voluptueux, et que si quelqu’un
94 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39
sensible… Le diable se contente quelquefois de remplir la mémoire des images (du spectacle) sans passer plus avant, & sans
95 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
le contentement d’y considerer les tableaux de ses inclinations, les images des desirs, de l’amour, de la joye, de la haine,
 ; quelques-unes tiennent le milieu de ces extremitez, & sont des images éloquentes des vertus, & des vices. Dans les
lle a trop de discretion & de pieté pour frapper de ses foudres l’ image de Jesus-Christ. Plusieurs autres Pieces nous rep
nt des Histoires saintes de l’ancien & du nouveau Testament ; ces images parlantes de la sainteté ne sont pas plus dignes
la sainteté ne sont pas plus dignes des foudres de l’Eglise, que les images muëtes, qui n’entretiennent que les yeux : &
bizarre, & opposée au respect qu’elle nous ordonne de rendre aux images de Jesus-Christ, & des Saints. Quand nous rem
p; elles ne sont non plus contraires au respect que nous devons à ces images parlantes, que les bourreaux qui dans un tableau
96 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre V. Du nombre des Acteurs. » pp. 252-256
à multiplier les objets sur la Scène. Il craint peu de brouiller les images en les rendant confuses. Il sait qu’un morceau de
97 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
des exercices Militaires, chercherent dans leurs amusemens même, des images qui entretinssent leur ame dans la chaleur, dans
nt donc plus d’intérêt à se voir rappeller dans leurs Spectacles, les images de la guerre ; ils ne songerent plus qu’à jouir d
98 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
n leur amolissant la volonté ; en leur gravant dans l’imagination des images , & des representations moins honnétes ; &
est vive & forte, pour conserver la molesse, & l’impureté des images  ; la volonté en est naturellement foible, & f
99 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
es passions, en représentant leurs effets. Une action théâtrale est l’ image plus ou moins forte de ce que nous voyons tous le
Nos plus foibles drames ne doivent leur réussite, qu’à ces touchantes images qui rapellent à nos cœurs le sentiment de l’human
humain. Je vous interroge vous-même ; pouvez-vous être heureux par l’ image du plaisir d’un autre, lorsque ce plaisir vous es
e est sur le Theatre, & les enfans sont dans le Parterre. Voilà l’ image de ce qui se passe aux pieces nouvelles. Vous av
mp; d’honnêteté. Ces assemblées nombreuses, qui nous présenteroient l’ image d’une Nation réunie sous les auspices du plaisir
expression qui nous entraîne & nous subjugue. La multiplicité des images qu’elles nous présentent, éleve notre ame & l
100 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
s choses les plus saintes, de la confession, de la prédication ou des images , des cérémonies de l’Eglise et des personnes sacr
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