hocle et dans Euripide, ne peuvent être des coups d’essai de l’esprit
humain
. En effet l’invention du Théâtre qui aujourd’hui
tâcher de le faire sentir. Le Théâtre devant réprésenter des actions
humaines
, soit les actions éclatantes des grands Hommes te
se et qui excite toutes les affections et toutes les passions du cœur
humain
; il y a telle représentation qui inspire la joie
sceptible. Sans examiner s’il est utile ou dangereux d’agiter le cœur
humain
jusqu’à ce point, ni le risque évident que couren
V. Réponse a l’objection qu’il faut trouver du relâchement à l’esprit
humain
: que celui qu’on lui veut donner par la représen
de Platon. On dit qu’il faut bien trouver un relâchement à l’esprit
humain
, et peut-être un amusement aux cours et au peuple
tant de différents personnages lui paraissait introduire dans la vie
humaine
un caractère de légèreté indigne d’un homme, et d
ôt au rang des choses passées. On a trouvé l’art d’ajuster aux désirs
humains
, ces deux mouvements qui semblent contraires et e
lences qui ont versé tant de sang, et ce Démon exterminateur du genre
humain
, est considéré comme un homme miraculeux choisi d
es violences, dresser encore des Autels à Mars, et lui offrir le sang
humain
en sacrifice avec des chants d’allégresse ; N’est
les considèrent ces célèbres iniquités qui ont violé la foi divine et
humaine
pour l’accomplissement d’un dessein, les péchés d
les portent efficacement les hommes à tout ce que les lois divines et
humaines
leur défendent. L. vui. cod. de rap. virg.L.
er aux Jeux publics le jour de la fête est contre les lois divines et
humaines
., et les lois humaines qui le défendent. La loi d
jour de la fête est contre les lois divines et humaines., et les lois
humaines
qui le défendent. La loi dit tit. de feriis au Co
t spectacles le jour de la fête, est transgresser les lois divines et
humaines
: ce n’est donc pas un plaisir honnête. Au surplu
er aux Jeux publics le jour de la fête est contre les lois divines et
humaines
. Les spectacles corrompent les mœurs du peuple. L
héâtre. LE goût des arts, l’honneur de ma patrie, l’amour du genre
humain
, un respect inviolable pour la vérité, voilà les
vos maximes, nous devons être regardés comme des séducteurs du genre
humain
. Voyons si nous ne méritons pas un titre moins od
d’une foule d’êtres incessamment agités. Prétendre réformer le genre
humain
sur le sage de l’école de Zenon, ce seroit aller
a vertu descend sur la terre, & dicte ses oracles à tout le genre
humain
. Ce n’est pas dans la solitude que la vertu fait
ore trop bornés pour ces Citoyens illustres qui enrichissent le genre
humain
de nouvelles lumieres, & qui ont si bien meri
ctable, la premiere de toutes, peut-être, la plus nécessaire au genre
humain
, qui donne de l’activité à toutes les autres. C’e
nt balancé long-tems entre l’amour de lui-même & l’amour du genre
humain
, il s’est enfin donné la préférence ? Je cherche
nous persuader que Titus n’étoit pas comptable de ses vertus au genre
humain
. Je vous interroge vous-même ; pouvez-vous être h
par elle-même. Le plaisir du Comique est fondé sur un vice du cœur
humain
; plus la Comedie est parfaite, plus son effet es
mépris général, & de l’indignation dont on veut accabler le genre
humain
? Cette prétention monstrueuse, qui prend sa sour
er en réformateur universel, qui vous dévore. Prédicateur né du genre
humain
, vous vous croyez seul appellé à cette importante
les autres, dangereuse que par l’abus. C’est travailler pour le genre
humain
, que de l’assujettir aux regles d’une morale pure
ce momentanée vous a fait écrire contre cette aimable moitié du genre
humain
. Si j’ose ici réclamer ses droits, n’allez pas, j
vous, d’être vieux pour s’ériger en oracles ? Où en seroit la raison
humaine
, si après avoir été la plus grande partie de sa v
modération est la fin la plus sublime où puisse atteindre la sagesse
humaine
. On s’attache au Theatre à nous faire distinguer
, qui degénere presque toujours en fureur, & qui avilit la nature
humaine
. Ce sentiment délicat fortifié dans nos villes de
re de la génération, sacrifier par une précaution criminelle l’espece
humaine
à sa honteuse jalousie, & créer des monstres
’être exposé aux jugemens des hommes ? Il n’y a que l’ennemi du genre
humain
qui puisse regarder l’obscurité comme une faveur,
personne n’y contredira. Je reconnoitrai alors en vous l’ami du genre
humain
, qui s’occupe de la félicité de ses semblables. J
et les hommes. Les Dieux agissaient presque toujours par des passions
humaines
: les hommes n’entreprenaient rien sans le consei
s des actions principales, qui soient reçues dans notre créance comme
humaines
, et qui nous donnent de l’admiration comme rares
s des autres. En deux mots, il ne nous faut rien que de grand, mais d’
humain
: dans l’humain, éviter le médiocre ; dans le gra
deux mots, il ne nous faut rien que de grand, mais d’humain : dans l’
humain
, éviter le médiocre ; dans le grand, le fabuleux.
un esprit de superstition et de terreur, capables d’infecter le genre
humain
de mille erreurs, et de l’affliger encore de plus
e, et nous lui laissons tout ce qu’elle peut avoir de charitable et d’
humain
. J’aime à voir plaindre l’infortune d’un grand ho
ur donner récréation et du passetemps au peuple, en répandant le sang
humain
. On nourrit le corps du Gladiateur de fortes vian
ter, non moins prince de vices, que du royaume, qui brûle d’amour des
humains
, avec ses foudres : maintenant blanc comme un cyg
nir jusqu’à la conscience, et à la plus secrète et occulte pensée des
humains
! Tu verrais que les impudiques font des casi, qu
s plus dangereuses, ces passions qui sont les secrets mobiles du cœur
humain
et qui enfantent tous nos malheurs, l’orgueil, l’
mmuns, qu’on n’attend rien de pareil dans le cours naturel des choses
humaines
. Enfin, je réponds en niant le fait. Il n’est ni
de mépris et de haine tout homme qui abuse, pour le malheur du genre
humain
, des talents que lui donna la nature ! « Atrée
ant de ruelle, Titus, le bienfaiteur du monde et les délices du genre
humain
. Qu’en pense le même spectateur après la représen
eurs ; et, le plaisir même du comique étant fondé sur un vice du cœur
humain
, c’est une suite de ce principe, que, plus la com
dit, à la vérité, qu’il a conçu une haine effroyable contre le genre
humain
, mais la raison qu’il rend de cette haine en just
es. S’il n’y avait ni fripons ni flatteurs, il aimerait tout le genre
humain
. Il n’y a pas un homme de bien qui ne soit misant
ien fermée, verraient voler, piller, égorger, massacrer tout le genre
humain
sans se plaindre, attendu qu’ils sont doués d’une
opposée à la sienne, cessez de déclamer contre la corruption du genre
humain
, trouvez-la supportable, familiarisez-vous avec e
e ridicule et le danger de cette manie de faire des monstres à figure
humaine
. Si dénaturer et embellir les couleurs qui sont p
ne liaison naturelle entre eux ; c’est l’éternelle image des passions
humaines
les plus honteuses sous les traits sacrés de la v
imes ; des iniquités, des égarements inouïs, de toutes les faiblesses
humaines
existantes et possibles. Maintenant, faisons abst
e de les distinguer !.. Il faudrait n’avoir aucune idée des passions
humaines
pour ne pas sentir enfin à quel degré de fermenta
èle des mœurs, les observations les plus profondes sur les faiblesses
humaines
, les travers et les vices combattus avec l’arme d
ramatique, bien que le plus ingénieux et le plus piquant que l’esprit
humain
ait inventé, divertit mieux qu’il n’instruit, mie
e et impossible de faire l'histoire et d'épuiser le détail des folies
humaines
dans les divertissements ; nous ne parlerons que
essait le théâtre pour la jouer. Ce chef-d’œuvre régulier de la folie
humaine
pouvait-il y manquer ? Tout y était assorti, et e
e dupe, de fat, etc. mais dans tous, puisqu'on ne joue que les folies
humaines
, la fureur, l'avarice, la jalousie, la fraude, la
e scélérat. On regarde en pitié ces jouets infortunés de la faiblesse
humaine
, on rit de leurs saillies, de leurs caprices, de
est dû à tout ce qui touche à la religion, abandonner à la faiblesse
humaine
deux actions qui n'ont rien de grand, dont le Sai
prime par des mouvements cadencés. C'est un art de présenter le corps
humain
dans tous les jours et les attitudes capables de
naturellement, ou joué par quelque instrument, ou chanté par des voix
humaines
, mais sans ordre, sans liaison, sans dessein, tou
ncupiscence, pleins d'orgueil, et pleins de l'estime de la générosité
humaine
, qui n'est autre chose qu'un orgueil déguisé. Ain
remplir d'amour, de sentiments d'orgueil, et des maximes de l'honneur
humain
. C'est ce qui fait qu'il n'y a rien de plus perni
oncupiscence, pleins d'orgueil, et pleins d'estime pour la générosité
humaine
, qui n'est autre chose qu'un orgueil déguisé. Ain
ainsi d'amours, de sentiments d'orgueil, et des maximes de l'honneur
humain
. C'est ce qui fait qu'il n'y a rien de plus perni
cès, et sur-tout l’enthousiasme, dans quelque passion que donnent les
humains
, entraînent tôt ou tard dans l’égarement, et que
eté et ternir l’éclat de cette précieuse et délicate qualité de l’ame
humaine
…. » Quel est l’homme assez lâche pour céder à l’i
ations nous présente dans le tableau des folies et des prévarications
humaines
. Le génie sinistre qui semble diriger les opérati
s de satisfaction et de jouissance. Je défie toutes les intelligences
humaines
d’expliquer un genre de mystère en morale, qui se
eur ; c’est un vol réel fait à l’Etat, c’est un crime de lèse-société
humaine
, aussi odieux en lui-même, qu’effrayant pour la c
aux yeux du public…. Sans parler des tyrans et des fléaux de l’espèce
humaine
, tous les ennemis de la liberté et du droit publi
, la perte presque absolue et générale de cet essor généreux de l’ame
humaine
, de cette fierté noble, qui ne se nourrit que de
nt anéantis, il seroit aussi raisonnable de songer à purifier le sang
humain
, que de se flatter d’arrêter les ravages de la pe
vel Alcide qui abattra le mimisme ; celui de restaurateur de l’espèce
humaine
. » Tel est, s’il m’est permis de lever un moment
miques, il lui fallut des gladiateurs ; il n’y avoit plus que le sang
humain
et l’aspect des cadavres mutilés qui pût lui donn
qu’il en rend, c’est qu’il n’y a rien sur la terre ni dans les choses
humaines
, dont la perte mérite d’être déplorée avec tant d
mue pour de légers sujets. La tragédie a donc tort, et donne au genre
humain
de mauvais exemples lorsqu’elle introduit les hom
qui nous est commun avec les animaux ; en sorte que ce repos du genre
humain
est un second motif moins principal de l’institut
un jour de délices », ou comme un jour « d’ostentation et de gloire »
humaine
: il leur montre la délectation qu’il fallait che
e la dureté des cœurs, devienne permis ; ou que tout ce que la police
humaine
est obligée d’épargner, passe de même au jugement
a plus extravagante et la plus barbare qui jamais entra dans l’esprit
humain
, savoir, que tous les devoirs de la société sont
qu’un homme n’est plus fourbe, fripon, calomniateur, qu’il est civil,
humain
, poli, quand il sait se battre ; que le mensonge
& les vices, la politique & la morale, les loix divines &
humaines
, & qu’il doit avoir la science de toutes les
bécille aller admirer tous les ressorts de la politique & du cœur
humain
mis en jeu par un étourdi de vingt ans, à qui le
gemens précipités de l’esprit. C’est cette foiblesse de l’entendement
humain
, toujours pressé de juger sans connoître, qui don
r à une douleur excessive & déraisonnable ; & si la foiblesse
humaine
ne lui permet pas de surmonter tout-à-fait son af
pas le poids par des plaintes inutiles, qu’on n’estime pas les choses
humaines
au-delà de leur prix, qu’on n’épuise pas, à pleur
le il ne reconnoîtroit ni ses mœurs, ni ses passions : jamais le cœur
humain
ne s’identifie avec des objets qu’il sent lui êtr
iscipline civile, l’éducation des hommes & tout l’ordre de la vie
humaine
sont enseignés dans ses écrits ; honorez leur zèl
i dans la République intérieure de l’ame, ni dans celle de la société
humaine
. Ce n’est pas une légere alternative que de se re
eligion prend une part très active dans les révolutions de la société
humaine
. Tout à la fois sujet de concorde ou de dissensio
la plupart des institutions qui ont eu pour but d’influer sur le cœur
humain
, la religion joua un grand rôle dans l’établissem
les consolateurs des affligés et les prétendus bienfaiteurs du genre
humain
! Hélas ! que serait la société si elle ressembla
e blâme, et vous aussi, et au jugement de Dieu tous ces raisonnements
humains
, ces arguments spécieux, ces beaux plaidoyers, qu
mais qui se dissipent par un petit vent ; car tous ces raisonnements
humains
ne sont pas si solides et inébranlables que le ci
t avoir plus d’ascendant sur votre esprit, que tous les raisonnements
humains
: or je vous en ai cité plus de six. 19. Per tr
nemens dont nous ne sommes témoins qu’au Théâtre ? C’est dans le cœur
humain
que nous allons trouver l’èxplication d’une telle
qu’il ne soit pas impossible qu’on les éprouvât un jour. La malignité
humaine
est encore une des principales causes de l’intérê
s à s’affliger. Tâchons d’èxpliquer ce phénomène ; voyons si l’esprit
humain
est en contradiction avec lui-même. Plusieurs Aut
loire que nul œil n'a vue, que nulle oreille n'a ouïe, que nul esprit
humain
n'a imaginée, ces biens et ces trésors que Dieu a
ourquoi un très savant homme donne ce conseil : Que l'ennemi du genre
humain
, dit-il, vous trouve toujours occupé, afin qu'ave
ble intolérance politique et religieuse qui aime à s’abreuver de sang
humain
. De tout temps, cette double intolérance s’est pe
la liberté tempérée par les lois, corrigent nécessairement la nature
humaine
et rendent meilleures et plus heureuses toutes le
nt en conséquence tous leurs efforts pour égarer et fatiguer l’esprit
humain
, par les idées théologiques les plus incohérentes
rversité, ils virent qu’il était de leur intérêt de corrompre le cœur
humain
au moyen de maximes pernicieuses, entièrement opp
ieuse ancienne et moderne, s’est toujours appliquée à étudier le cœur
humain
, à en connaître les défauts et les vices, et à fl
joua toujours le premier rôle en se rendant dépositaire des sciences
humaines
, les prêtres s’en servirent pour abuser de la stu
malgré le saint-siège, y verse de toutes parts à grands flots le sang
humain
et y excite les passions les plus haineuses ; dep
es considère ici), peuvent cependant être de quelque utilité au genre
humain
. Octave, à qui la flatterie avait décerné le nom
, comme je dois le croire, puisque j’écris à un Sage, que des efforts
humains
, je vous apprendrai, après l’avoir appris de Corn
ce que Palamède en est lui-même enflammé. Quelle connaissance du cœur
humain
ne suppose pas l’admirable scène de ce vertueux G
sez pour arracher des larmes…. Mais quel plan pour l’utilité du genre
humain
!… quels caractères !… Je vois un Hercule, un fil
effort, tous les prodiges que la Fable attribue à ses forces plus qu’
humaines
. Si de pareils spectacles corrompent les mœurs d’
Que leur apprendraient de plus les plus profonds scrutateurs de l’âme
humaine
? Quand ils pourraient convaincre l’esprit que l’
t pas vrai que le plaisir du comique soit fondé « sur un vice du cœur
humain
»ck (sa malignité). Le principe et la conséquenc
ceste n’est ni enragé ni assez discret, il hait cordialement le genre
humain
, mais sans s’armer d’un poignard contre le premie
oups, et s’établit orgueilleusement le Juge et le Précepteur du genre
humain
, qui joint l’insolence à la brusquerie, n’est pas
utal par tempérament, c’est un orgueilleux fâché contre tout le genre
humain
de ce que tout le genre humain ne s’arrête pas à
orgueilleux fâché contre tout le genre humain de ce que tout le genre
humain
ne s’arrête pas à contempler sa sagesse. Or il y
même, en pardonnant aux autres leurs défauts, « Comme vices unis à l’
humaine
Nature. » dp Sachez Monsieur reconnaître dans Ph
teurs ; et le plaisir même du comique étant fondé sur un vice du cœur
humain
, c’est une suite de ce principe que plus la Coméd
. En effet, qui est-ce qui a assez peu étudié l’histoire des passions
humaines
pour ne pas savoir qu’elles ont pris naissance av
re ; il y a donc encore aujourd’hui d’utiles leçons à donner au genre
humain
. Qu’on ne dise pas que les hommes ayant toujours
la Comédie pour être utile aux Mœurs ? Il faut qu’elle sonde le cœur
humain
jusque dans ses replis les plus ténébreux, &
des Nations entieres, Ces loix viennent des Dieux : le reste est des
humains
. Mêmes conséquences (p. 15.) se présentent ici
e fanatisme ou de révolte qui a placé cette maxime, le reste est des
humains
dans l’Encyclopédie à l’Article Fanatisme ? Je n
noms serviront à jamais pour désigner les cœurs pervers ! La justice
humaine
& ses tortures ne pourroient rien contre les
inspirer la haine & la vengeance au mépris des loix divines &
humaines
? Eh ! quoi ! comme si pour nous animer à répandr
cipes d’une science mondaine, qui n’ont pour fondemens que la sagesse
humaine
& les impressions des sens , le moindre des c
ns, qui (p. 6.) jaloux d’étendre la domination de cet ennemi du genre
humain
, veulent abrutir les Peuples pour les tyranniser
! mentita est iniquitas sibi. Qu’elle se taise donc cette raison
humaine
, (p. 4.) qui livrée à elle-même & méprisant l
t l’Eglise, & des opinions extravagantes qui deshonorent l’esprit
humain
! De quel front ose-t elle nous dire cette raiso
in citharâ ? Non, toujours les mêmes, les accens de ta voix plus qu’
humaine
, nous ravissoient toujours : mais le charme de no
hante : Fac me vere tecum flere *. O abîme incompréhensible du cœur
humain
, pour qui est une même chose & le profane &am
e mépris & de haine tout homme qui abuse pour le malheur du genre
humain
, du génie & des talens que lui donna la natur
milieu de nous, ce plus grand ennemi des Rois & de tout le genre
humain
! Pourquoi donc la pure vérité se tairoit-elle so
our envers l’Etre Suprême ; & de l’autre la connoissance du cœur
humain
, jointe à la pratique du Théatre, l’a convaincu q
plaisirs du théâtre d’aujourd’hui ? Quel est donc ce prodige à forme
humaine
, qui n’est ni homme ni démon, puisqu’il n’a le ve
: de manière qu’ils n’estimaient rien en eux qui surpassât la nature
humaine
. C’est pourquoi ils les introduisent comme gens f
les introduisent comme gens forts et vaillants, et qui secourent les
humains
en plusieurs choses : Quelquefois comme gens vila
orsqu’il pensait aux choses plus grandes, que ne sont communément les
humains
, et qu’il contemplait la nature des astres, il se
es dieux. Servius in 4. Aeneid f. lequel apporta maintes utilités aux
humains
, rédigea par ordre les mots, institua les Sacrifi
est un poème significatif contenant l’imitation des choses divines et
humaines
. Strabon li. 1. de la Géographie. Louange de la
nnable, que le plus précieux et le plus excellent ouvrage d’un esprit
humain
, soit gardé dedans le plus précieux ouvrage qui s
rs ; et les plaisirs même du Comique étant fondés sur un vice du cœur
humain
, c’est une suite de ce principe, que plus la Comé
veut étouffer de là le cri de la nature, et la voix unanime du genre
humain
. » Pages 151 et 152. « Préjugés populaires ! me
t d’autre mêmes facultés de les satisfaire ? Que deviendrait l’espèce
humaine
, si l’ordre de l’attaque et de la défense était c
fet du Comique, c’est fortifier et rendre agréables les vices du cœur
humain
. Quel faux jour est ceci ! Heureusement il est ai
les punissoient. Injustes & cruels, ils demandoient des victimes
humaines
, & cependant nulles plaintes contre ces Dieux
oit la Divinité comme ennemie, dont la haine implacable pour le Genre
Humain
, exigeoit des victimes humaines. Il est même rema
dont la haine implacable pour le Genre Humain, exigeoit des victimes
humaines
. Il est même remarquable que les Etres malfaisans
ône en faveur de la Comédie. Je reponds en général que la législation
humaine
suit la condition de l’homme : l’infaillibilité n
on a préféré à celui de l’État ; ce motif plein de force sur l’esprit
humain
, étouffe les leçons de la justice & de l’honn
vec indignation. Je me crois autorisé maintenant à mal penser du cœur
humain
. Quelle estime peut-on avoir des hommes, s’ils so
ouffle le chaud & le froid !(2) Cependant, disons en faveur des
humains
, qu’ils ne sont peut-être point si méchans que le
aut ranger avec les romans et les autres livres corrupteurs de la vie
humaine
? Si le but de la comédie n’est pas de flatter ce
ar un souvenir agréable dans ses jeunes ans, les plus beaux de la vie
humaine
à ne consulter que les sens, et qu’on en réveille
aître dans les tourments ; et qui est plutôt l’effet d’une prévoyance
humaine
, qu’une véritable soumission aux ordres du ciel.
ssent qu’à la vue du ciel, qui est aussi l’ouvrage de Dieu. Ignorance
humaine
, combien fais-tu valoir tes vaines raisons ; surt
être nullement surpris du changement qu’a fait le démon dans le genre
humain
; sachant que ce mauvais ange a eu le pouvoir de
it, que les âmes des défunts étaient soulagées par l’effusion du sang
humain
, on immolait sur leur tombeau, de malheureux capt
mes tels, qu’on nous suppose, prenons plaisir à nous repaître du sang
humain
. Il est bon, direz-vous, que les scélérats soient
vie ; en cela d’autant plus cruel, qu’il devait être auparavant plus
humain
. Faut-il Chap. 22. être surpris de l’inconstance
issants qu’ils deviennent en la faisant. Puisque Chap. 23. la justice
humaine
condamne donc ces malheureux, malgré le plaisir q
et. 3. ce jour où tant de superbes et antiques monuments de l’orgueil
humain
seront anéantis, et toute la terre avec ses habit
l n’a point vus, et que l’oreille n’a point entendus, et que l’esprit
humain
n’a jamais pu comprendre ?1. Cor. 2. Ne doutons p
trouve flattée par la représentation des égarements coupables du cœur
humain
, les plaisirs de la scène nous seraient aussi ins
la jeunesse surtout, une peinture attrayante du bonheur et de la vie
humaine
, peinture qui ne se réalise que rarement, ou même
bre dont ils contribuent à propager les semences et à infecter la vie
humaine
. Il convient donc à des êtres raisonnables, à des
s, dans les travaux utiles des arts, dans le tableau fidèle de la vie
humaine
, dans la peinture des objets intéressants, dans l
eur parlera encore du mérite littéraire et de la connaissance du cœur
humain
qu’on trouve dans plusieurs de ces œuvres dramati
ature plus de talens que Mr. Moliere pour pouvoir jouer tout le genre
humain
, pour trouver le ridicule des choses les plus sér
tes bons mots A reconnu son faux mérite. L’Homme ennemi du Genre
Humain
, Le Campagnard qui tout admire N’ont pas lû t
e d’un trait de ses fatales mains La Parque l’eût rayé du nombre des
Humains
, On reconnut le prix de sa Muse éclipsée. Toute l
divines soient les Spectacles des fidèles Chrétiens. Il n’y a théâtre
humain
tant beau et somptueux soit-il, qui puisse être é
nnaîtra enfant de Dieu, jamais ne se donnera de merveilles des œuvres
humaines
: Et à la vérité, celui qui peut admirer autre ch
il contemplera les moissons venant du ciel, et non point des greniers
humains
: Josué 3. 16.il regardera comme les fleuves ont
casion. Quels spectacles sont propres aux Chrétiens. Il n’y a théâtre
humain
tant beau et somptueux soit-il, qui puisse être é
elles pas disposer les cœurs à son adoption, et préparer la faiblesse
humaine
à en accepter, je ne dirai pas le fardeau, mais l
sont revenus à lui, l’enthousiasme avait remplacé toutes les passions
humaines
, et leur foi, portée jusqu’au fanatisme, leur a f
es prêtres auraient suivi, au moins de loin, les progrès que l’esprit
humain
a faits par les discussions philosophiques de tou
s de nouvelles richesses ; les productions profanes de l’intelligence
humaine
, de nouvelles jouissances ; mais aussi, tout ce q
rchant dans le vin, ce présent du ciel, un moment d’oubli des misères
humaines
, n’a point su s’arrêter à cette douce ivresse, ou
es, les commandements de ces prêtres sont subversifs de toute société
humaine
et contraires aux intentions de Jésus-Christ, sou
mme, Que je m’en soucierais tout comme de cela …z. » Les sentiments
humains
, mes frères que voilà ! Et cependant, c’est le la
archeveque de reims, etc. TOME PREMIER comprenant le traite des actes
humains
, de la conscience, des loisdes peches, des vertus
est un discours qui n’a aucun sens, ni rien qui soit digne d’un cœur
humain
; mais que la plaisanterie, scurrilitas, se fait
une doctrine qui paraît cruelle de n’avoir aucun égard à la fragilité
humaine
, et de damner les hommes pour des choses qu’on di
t dans la peinture des événements, ou agréables, ou fâcheux de la vie
humaine
; c’est au ministère à unir toujours ces deux poi
en sorte que les spectacles se perfectionnent à mesure que la raison
humaine
se perfectionne, et la meilleure manière d’avance
ts, à leurs voisins, à leurs amis, à leur nation et au reste du genre
humain
. Les parodies de nos Opéra, lorsqu’elles sont bie
sont des chimères. Rien n’est plus commun que l’inconstance. Le cœur
humain
est incapable d’un attachement éternel, infructue
enchanteur. Aimable, vertueux, digne d’être adoré, & de tous les
humains
le plus parfait peut-être. Il n’y a là ni vrai-se
es. C’est un déiste qui ne connoît que la loi naturelle. Laissons ces
humains
dégradés par leurs loix. De l’homme naturel repre
suprême, le premier vœu de la nature, le seul qui soit vainqueur de l’
humaine
imposture. Il n’y faut que la volonté des parties
à la férocité, Au gré de leur caprice indulgent ou sevère ; Tous ces
humains
grossiers lui prêtent leurs fureurs, Consacrent d
e les différentes nuances de l’hypocrisie et de la corruption du cœur
humain
. Du reste, je n’attache aucune importance à de pa
servir de mot de ralliement aux bourreaux théocrates, altérés de sang
humain
. On voit encore un abbé5 j qui prostitue son tale
aînes de ceux-là mêmes qu’il avait offensés. Il ignorait donc le cœur
humain
? A quoi donc lui servit son génie et son esprit
e les rend toujours altérés de la soif de l’or et insatiables de sang
humain
. Qu’on ne nous vante donc plus ces souverains, ce
il n’aima jamais la liberté et versa inutilement des torrents de sang
humain
pour assouvir son ambition déréglée. L’illustre é
fection, devint enfin l’image sensible & mouvante de toute la vie
humaine
. Or comme il y a trois sortes de vie ; celle des
sont sujets aux mêmes travers, aux mêmes vices que le reste du genre
humain
. On fait donc bien de nous rendre chaque jour les
Livre seconda. L’ordre et le bonheur de la société
humaine
roulent sur deux pivots que la bonne politique a
, c’est une inconséquence frappante. Elle est commune dans la société
humaine
: l’usure, la médisance, l’impureté, ne sont-elle
’il avait à vaincre lui-même la fortune ; néanmoins comme la prudence
humaine
n’est pas assez éclairée, pour voir bien nettemen
ices on fait des divinités à qui l’on présente des sacrifices de sang
humain
, quand l’on introduit toutes les fausses déités d
e prête à éclater contre les méchans, tantôt l’instabilité des choses
humaines
, qui ne permet point à de foibles mortels de s’en
La raison en est claire. La sage Nature n’a point destiné tous les
humains
à être des Poëtes, des Orateurs, des Géometres, n
inés à vivre en société, & à s’acquitter des devoirs attachés à l’
humaine
condition. Elle leur a donc fait part à tous des
plus certain qu’aucun Traité que nous ayons sur la guérison du corps
humain
? Il est démontré que l’ame a ses maladies propre
s qui les iraient voir représenter, dans le dessein d’étudier le cœur
humain
, quoiqu’elles ne voulussent pas y conduire leurs
ssé ; & nous commençons, quant à l’autre, à mieux penser du genre
humain
: nous avons permis, nous avons fait une loi du c
ractérise l’assentiment ou l’improbation ; mais encore sonder le cœur
humain
, pour y découvrir la source de nos défauts, &
écriant, Quel divin genie ! eh cet homme a des ennemis ! ô Dieu ! les
humains
sont-ils des monstres, qui de loin encensent l’im
ce. Honorine. La Scène, en général, est un tableau des passions
humaines
, dont l’original est dans tous les cœurs : mais s
re n’aura plus que les inconvéniens inséparables de toute institution
humaine
. Honorine. Monsieur Rousseau dit plus bas, q
raits feront toujours frissonner le Peuple le plus doux & le plus
humain
qui soit sur la terre : mais les Drames qui les l
rs ; & le plaisir même du Comique étant fondé sur un vice du cœur
humain
, c’est une suite de ce principe, que plus la Comé
s Comédies, où le plaisir du Spectateur est fondé sur un vice du cœur
humain
; parce que ce n’est que dans celles-là, où l’on
rruption : au bout d’une heure on ne respire plus que des exhalaisons
humaines
; on admet dans ses poumons un air infecté sorti
lture, des affaires domestiques, & des divers évènemens de la vie
humaine
. On n’y remarquait rien d’obscène ni de rampant ;
passer pour l’avoir inventé : le Mimisme, l’art d’imiter les actions
humaines
, de peindre l’homme dans les circonstances les pl
s de simplicité, commencèrent à former lentement les chaînes du genre
humain
. L’admiration qu’on eut pour les Prêtres, seuls A
n, les hommes doivent avoir négligé les véritables rapports. Le genre
humain
est donc presqu’idolâtre : l’hommage au lieu d’al
ne tirèrent pas des Latins leur Dramatique : les progrès de l’esprit
humain
parallélaient chez les deux Peuples : dans la sui
lui donna la hardiesse de composer un Drame, chef-d’œuvre de l’esprit
humain
plus difficile, je ne dis pas à imaginer, mais à
rs. Le Gladiatorat était une suite des sacrifices anciens, où le sang
humain
avait coulé : ils étaient abolis depuis long-temp
s Heliogabale ; comparés à vous, ces tygres déchaînés contre le genre
humain
n’étaient que des méchans ordinaires. Vos pères f
es moyens d’être utile à ses semblables : le second, compose le genre
humain
; il est le corps dont la Noblesse doit être l’âm
hef-d’œuvre de la Sagesse divine, comme une imperfection de la nature
humaine
; qui voudraient que l’Epoux aimât sa Femme comme
ons les moyens de la tarir : ce sera, je crois, bien mériter du genre
humain
. Si les Censures étaient levées ; que les Loix mi
actions irrépréhensibles par les lois divines le peuvent être par les
humaines
, si elles sapent les fondements de la monarchie o
tout cela de tous attentats, de tous crimes de lèse-majesté divine et
humaine
, qui ne nous banniront jamais, aidant Dieu, de l’
e est différent), « Le jeu est nécessaire à la conservation de la vie
humaine
et au commerce des hommes ; mais on peut choisir,
aller que par foiblesse, ou par vanité, ou par un malheureux respect
humain
: Mais qu’on leur mette devant les yeux l’ensembl
ont commencé à produire au grand jour les infortunes & les folies
humaines
, elles ont toujours trouvé des partisans nombreux
rire-t-elle ses leçons ? De trois sources ; & d’abord des sotises
humaines
; c’est sans contredit la plus feconde. Vous êtes
era pas uniquement à cette source ; il ira puiser aux eaux pures de l’
humaine
Sagesse. Il aimera à s’en abreuver autant qu’à la
re le feu des passions, ou à laver les taches & les vices du cœur
humain
? Il en trouveroit sans difficulté de plus effi
nous dise beaucoup en peu de mots. Vous philosophez sur les passions
humaines
avec beaucoup de subtilité ; le dirai-je aussi ?
ctures. L’Histoire, dit Ciceron, est appellée la Maîtresse de la vie
humaine
, parce que la voix des exemples, dont elle se se
its : une indignation chrétienne, un noble mépris, une fierté plus qu’
humaine
vous foulent aux pieds. Tourmens cruels, morts ef
Comiques, qui firent bientôt voir combien il est aisé à la malignité
humaine
de passer les bornes. Ecrivains François, Tragiq
ute l’étenduë de ses forces, & tenter jusqu’à quel point l’esprit
humain
peut s’élever au-dessus de l’humanité ? Est-ce vo
nt de la paix & de la guerre ; viole tous les droits divins &
humains
, passe enfin pour l’unique Divinite ? Une Ecole o
ile ; de quelle mâle & severe dignité vous orna Sophocle ; quelle
humaine
& tendre compassion vous inspira Euripide, Qu
s riez encore ? Allez, peste exécrable des mœurs, corruptrice du cœur
humain
. Furie des familles, Démon perturbateur de la dis
rs, connus par votre barbarie, voilà le prix que vous mettiez au sang
humain
! Hé quoi, Messieurs, mettons-nous les ames à plu
S PRELIMINAIRE. Aimable et précieuse ignorance, véritable mère des
humains
! Pourquoi vous êtes-vous défigurée à nos regards
e au Roi de Prusse. a. [NDE] Dans son Effets de l'air sur le corps
humain
considéré dans le son, ou Discours sur le chant,
nous cause ce spectacle ; & c’est dans cette disposition du cœur
humain
(comme je l’ai dit plus haut) que le plaisir de l
excité la Pitié par cette Tragédie qui offre le Spectacle des miseres
humaines
, accablant un Personnage ordinaire, dont les qual
Aristote, en disant que l’habitude de voir sur le Théâtre les miseres
humaines
, nous acquiert une médiocrité de Passions qui pro
ux Médecins & aux Chirurgiens l’insensibilité pour les infirmités
humaines
. La Tragédie en nous familiarisant avec nos miser
eux sur certaines Familles. On ne voit point sur le Théâtre de la vie
humaine
, un Fils involontairement meurtrier de son Pere,
à supporter les maux de la vie. Il est certain que la vue des vanités
humaines
, des revers de la fortune & de toutes nos mis
de nous qui vont tous les jours à la Comédie, soient plus doux, plus
humains
, plus charitables, que ceux qui n’y vont jamais.
sse. Par ce raisonnement si peu conforme à la morale chrétienne &
humaine
, il prétend prouver la nécessité des Spectacles,
t plus de crimes secrets. Je n’examine point ces raisons de la Morale
humaine
. Il ne seroit peut être pas difficile de prouver
mages qu’ils mettent dans leurs Drames, qu’après avoir étudié le cœur
humain
. Tel vicieux qu’il soit, il veut qu’on le ménage,
dans l’esprit : pour quoi donc flatter les vices & les faiblesses
humaines
? Je crains bien que les sévères censeurs du Théâ
Volupté. La Volupté fut de tout tems regardée comme nuisible aux
humains
; ceux qui ont sçu se défendre de ses charmes se
r ; ou plutôt que les Auteurs ayent quelques égards pour la faiblesse
humaine
, en ne mettant rien dans leurs Ouvrages qui puiss
de tant de Tragédies célèbres : « Ce n’est pas même connaître le cœur
humain
de penser qu’on doit plaire davantage en présenta
et le grand Constantin ne les avaient abolies. Rome n'était ni moins
humaine
, ni moins polie que Paris, elle avait moins de fr
our aguerrir le soldat, bientôt les gladiateurs firent couler le sang
humain
à grands flots. Les Dames Romaines, aussi tendres
uleur. Pourrait-on croire qu'un peuple entier dont les dehors sont si
humains
, se plaise à la représentation des malheurs et de
vrai sage. Au lieu de la nourriture de la vérité, et de la vertu même
humaine
, on ne se repaît que de chimères, de frivolité, d
périence de six mille années, dans le monde entier, a appris au genre
humain
qu'il n'est rien de si pernicieux que le mauvais
s, comme dans un miroir ; qui nous découvre les illusions de l’esprit
humain
; qui nous met sous les yeux nos vices et nos pas
tion personnelle. Une telle Comédie pourrait être le miroir de la vie
humaine
, en présentant aux vicieux, dans le Jeu des Coméd
convenir. « La scène en général est, dit-il, un tableau des passions
humaines
, dont l’original est dans tous les cœurs ; mais s
al de la vertu, et cette aversion pour le vice, qui préparent le cœur
humain
à recevoir les impressions de l’une, et à repouss
sement qu’on éprouve au spectacle ? Il sait que le peuple y est doux,
humain
, secourable, autant qu’en aucun lieu du monde ; i
» Encore un coup, où a-t-il vu cela ? Se croirait-on ridicule d’être
humain
comme Alvarès, et vertueux comme Burrhus ? M. Rou
ctions passagères, stériles et sans effet, tous les devoirs de la vie
humaine
». « On me dira, poursuit M. Rousseau, que dans c
M. Rousseau reconnaît le Peuple François pour le plus doux et le plus
humain
qui soit sur la terre. Il y a cependant bien des
teurs ; et le plaisir même du comique étant fondé sur un vice du cœur
humain
, c’est une suite de ce principe, que plus la Comé
Il faudrait, s’il est permis de le dire, prendre la fleur de l’espèce
humaine
pour en former une République qui serait peu nomb
médise sur le théâtre ou dans un cercle, c’est toujours la malignité
humaine
qui sert d’épouvantail au vice, avec cette différ
ans la société, comme un poison qui circule dans le sein de la nature
humaine
. S’il y applique quelque remède, ce n’est ni le f
donne. Ecoutez ce dialogue : « Vous voulez un grand mal à la nature
humaine
! Oui, j’ai conçu pour elle une effroyable haine.
ité pour s’ériger en censeurs publics, et faire le procès à la nature
humaine
; qui, sans être complices ni partisans des vices
qu’elles nous rendent moins passionnés, plus doux, plus sensés, plus
humains
. Elles ne nous inspirent pas cette éloquence brûl
ces, le plus doux de tous les sentiments eût à peine effleuré le cœur
humain
, et son objet eût été mal rempli. L’obstacle appa
a se changer en vice ? Je me perds dans cette analyse étrange du cœur
humain
. « Il faudrait apprendre aux jeunes gens à se déf
uiconque aime tendrement ses parents, ses amis, sa patrie et le genre
humain
, se dégrade par un attachement désordonné qui nui
eins du vice, les mobiles de la vertu, et le contrepoids des passions
humaines
: priver l’homme de ces secours, c’est l’abandonn
t pas davantage pour tromper les simples et pour flatter la faiblesse
humaine
trop penchée par elle-même au relâchement. Des pe
; s’il s’arrête trop à des chimères, faut-il s’en étonner ? Tous les
humains
lui ressemblent. Vous laissez donc, Monsieur, pen
r, Se fasse une vertu de fronder le plaisir, Moi, je sai compatir à l’
humaine
foiblesse, Et Ninon à mon gré l’emporte sur Lucre
isse point à ces scrupules vains, Dont se laisse bercer le commun des
humains
, Et je laisse aux pédans ces austeres maximes Qui
le pardonner. Mais c’est la plus complette extravagance que la folie
humaine
puisse imaginer. Même Journal, art. 16, dans la
t croire impossible, est la plus complette extravagance que la folie
humaine
puisse imaginer , quoique le divin Platon & l
pour les malheurs des héros ; si ce n’est de rendre à la fin le cœur
humain
plus sensible aux objets de ces passions ? Mais l
, et cependant parce qu’il y est représenté sous la figure d’un amour
humain
, on défendait la lecture de ce divin poème à la j
lui rendre ; je suis d’accord avec vous sur ce point. Mais pour être
humains
et philosophese, il ne s’ensuit pas que ses membr
ui les modérassent. La Scène, en général, est un tableau des passions
humaines
, dont l’original est dans tous les cœurs : mais s
n prévaloir. L’amour du beau12 est un sentiment aussi naturel au cœur
humain
que l’amour de soi-même ; il n’y naît point d’un
ctions passagères, stériles et sans effet, tous les devoirs de la vie
humaine
; à peu près comme ces gens polis qui croient avo
aires, qu’on n’attend rien de pareil dans le cours naturel des choses
humaines
. Enfin je réponds en niant le fait. Il n’est, ni
vorable que tout l’intérêt est pour eux ? Où Caton, le plus grand des
humains
, fait le rôle d’un pédant ? où Cicéron, le sauveu
de mépris et de haine tout homme qui abuse, pour le malheur du genre
humain
, du génie et des talents que lui donna la Nature
a Scène Française, pour l’amusement du Peuple le plus doux et le plus
humain
qui soit sur la terre ! Non… je le soutiens, et j
teurs ; et le plaisir même du comique étant fondé sur un vice du cœur
humain
, c’est une suite de ce principe que plus la Coméd
anthrope en impose, comme si celui qui le porte était ennemi du genre
humain
. Une pareille haine ne serait pas un défaut, mais
de l’humanité, moins indigné des iniquités qu’il voit, serait-il plus
humain
lui-même ? Autant vaudrait soutenir qu’un tendre
l dit, je l’avoue, qu’il a conçu une haine effroyable contre le genre
humain
; mais en quelle occasion le dit-il ?18 Quand, ou
ien fermée, verraient voler, piller, égorger, massacrer tout le genre
humain
sans se plaindre : attendu que Dieu les a doués d
é, le détache de lui-même pour fixer toute son attention sur le genre
humain
. Cette habitude élève, agrandit ses idées, détrui
soupirant de ruelle le bienfaiteur du monde, et les délices du genre
humain
. Qu’en pense le même Spectateur après la représen
ur se délivrer du plus cruel sentiment qui puisse entrer dans un cœur
humain
, le remords d’avoir poignardé sa maîtresse. Voilà
ême, et met plus du sien dans tout ce qu’il fait : parce que l’esprit
humain
, moins étendu, moins noyé parmi les opinions vulg
a plus extravagante et la plus barbare qui jamais entra dans l’esprit
humain
, savoir, que tous les devoirs de la Société sont
qu’un homme n’est plus fourbe, fripon, calomniateur, qu’il est civil,
humain
, poli, quand il sait se battre ; que le mensonge
ènent pas plus aisément le point qu’on désire. Tout ce que la sagesse
humaine
peut faire, est de prévenir les changements, d’ar
t veut étouffer de là le cri de la Nature et la voix unanime du genre
humain
. Préjugés populaires ! me crie-t-on. Petites erre
t d’autre mêmes facultés de les satisfaire ? Que deviendrait l’espèce
humaine
, si l’ordre de l’attaque et de la défense était c
tés, le plus doux de tous les sentiments eût à peine effleuré le cœur
humain
, et son objet eût été mal rempli. L’obstacle appa
s cercles d’hommes ont aussi leurs inconvénients, sans doute ; quoi d’
humain
n’a pas les siens ? On joue, on boit, on s’enivre
iconque aime tendrement ses parents, ses amis, sa patrie, et le genre
humain
, se dégrade par un attachement désordonné qui nui
Je ne doute pas que cette agréable réunion des deux termes de la vie
humaine
ne donnât à cette assemblée un certain coup d’œil
des prosélytes qui semble animer les incrédules. C'est que la raison
humaine
n’a pas de mesure commune bien déterminée, et qu’
iatement des notions primitives qui servent de base à toute certitude
humaine
. Autrement la raison, déposant contre elle-même,
la colère, et toutes les autres passions qui s’associent dans le cœur
humain
à la passion dominante, ne feraient-elles pas par
e regarde qu’avec indifférence, ou avec mépris les faiblesses du cœur
humain
; mais il n’y en aura pas un seul qui ne soit ou
e attaché à Célimène par prédilection, lui qui haissait tout le genre
humain
. Voilà, à ce que je crois, la correction et l’ins
atyre y et applaudie et y fait rire, à cause de la méchanceté du cœur
humain
qui n’aime que trop à entendre déchirer son proch
et d’éloigner du vice ; c’est de montrer l’inconstance des grandeurs
humaines
, les revers imprévus de la fortune, les suites ma
as vu Louis Charles d’Albert votre aïeul, se dépouiller des Grandeurs
humaines
, pour se consacrer à la pratique des vertus Chrét
Bateux, qu’autant qu’il imite la belle nature, le tableau des saletés
humaines
, fût-il parfait, est dégoutant pour un bon cœur c
qui joue la comédie par ressort, ce sont des marionnettes de grandeur
humaine
. Pourquoi dans toutes les comédies des Comtes, de
ourceaugnac & George Dandin sont les colonnes d’Hercule. L’esprit
humain
ne va pas plus loin ; chaque scéne est un écrain
oit, plaira difficillement en France, où le caractère gai, doux &
humain
ne voit qu’avec répugnance des horreurs, qui plai
ens doux ou amers ; odeurs bonnes ou mauvaises ; spectacles cruels ou
humains
; lectures frivoles ou férieuses ; vie solitaire
au spectacle, qui sont aussi peu dans la nature ? Toutes les actions
humaines
se passent-elles sur un théatre, au flambeau, à q
ges, en ce qu’elle expose sous les yeux un tableau animé des passions
humaines
, & qu’elle ébranle fortement les sens, pour p
re Comme un glorieux vainqueur. Or dites-moi ma Princesse, Non, mais
humaine
Déesse, Qui se pourra désormais Garantir, bien
mer la persécution de cet inexorable ennui qui fait le fond de la vie
humaine
, depuis que l’homme a perdu le goût de Dieu ? Co
divertissemens, jeux, spectacles, comme de toutes les autres actions
humaines
. Il y en a de bons, de mauvais, & d’indiffére
ne se le permette que comme un besoin, un soulagement à la foiblesse
humaine
; qu’on se traite comme les enfans, à qui on perm
e abstraction métaphysique, n’étant que la représentation des actions
humaines
, est par elle-même indifférente, comme la peintur
émon & le monde seront toujours vaincus, est-ce connoître le cœur
humain
, & se connoître soi-même ? n’est-on pas duppe
Enfin, en nous peignant les foiblesses & les ridicules de la vie
humaine
; ils corrigent les mœurs & ramènent les espr
ours assez forte pour faire comprendre la honte qui les suit. Le cœur
humain
est le même dans les grands crimes comme dans les
t-on aux deux héros, il y de l’inhumanité de se moquer de l’infirmité
humaine
, au lieu de plaindre l’infortuné qui en est affli
r les livres de chevalerie. La comédie doit être un tableau de la vie
humaine
, un exemple pour la conduite des mœurs, un image
commun, toute pure ; ains qu’il y faut mêler quelque peu de prudence
humaine
, pour la rendre propre à la pratique du monde, au
mais personne n’en mange. Au contraire l’autre Maxime de la prudence
humaine
, quoique blâmée de bouche, est embrassée étroitem
logée au cœur, conservée et observée comme loi fondamentale de la vie
humaine
, adorée comme le soleil du petit monde, c’est-à-d
Maxime Divine ; cette puante vapeur, qui gâte et infecte les cerveaux
humains
. Dieu leur envoyant efficace d’erreur, pour croir
nguer entre ce qui est louable en soi, et ce qui tient de l’infirmité
humaine
; Comme les Anciens distinguent entre l’œuvre de
râces à Dieu, et ne sentons que trop, ce que demande l’état de la vie
humaine
en ce monde : Nous ne faisons la guerre, ni à la
nclurait ainsi : Puisque les Païens, n’étant guidés que de la raisons
humaine
, ont aperçu et condamné l’impureté de ces jeux ;
les Païens calomniaient les Chrétiens, qu’ils mangeaient de la chair
humaine
, répondcont. Autol. li. 3 ea , qu’il ne leur étai
s grave que celle de ce grand homme ? Qui connut jamais mieux le cœur
humain
et qui porta plus loin l’art de tourner en ridicu
tes, joyeuses : ludicra, jocosa » : qu’on puisse admettre dans la vie
humaine
; « tant en actions qu’en paroles, dictis seu fac
bite déjà dans le Ciel par l’ardeur de ses désirs ; toute la grandeur
humaine
n’est pour lui que bassesse, qu’un atome éclatant
our réussir, or n’est-ce pas là une idolâtrie dont se souille le cœur
humain
? N’est-ce pas en quelque sorte le plus grand péc
i est en nous, tel est l’empire d’une représentation vive sur le cœur
humain
, lorsqu’elle est accompagnée de discours passionn
urs les objets tels qu’ils sont, ce fut toujours une Venus : le corps
humain
ne change pas, le peintre ne peut représenter que
de cette grande & profonde politique qui veut perpétuer le genre
humain
, en proscrivant une pudeur meurtriere. C’est ce q
l’habileté de l’artiste dans les carnations & les formes du corps
humain
, comme dans la licence des paroles, ce n’est, dit
rmes, la fraîcheur des carnations, la régularité des parties du corps
humain
, dont la parfaite imitation fait plaisir aux yeux
nd prix, une Venus de Médicis, & un Mercure de Samos, de grandeur
humaine
, & dans l’état de pure nature ; & une Flo
: Elaboravit arte suâ similitudinem. Telle a été l’illusion de la vie
humaine
, hæc suit humanæ vita deceptio ; ainsi les créatu
as à voir la scène ensanglantée, et nous sommes en cela beaucoup plus
humains
, que les Anciens, qui faisaient massacrer leurs H
lle est allé plus loin ; il a fouillé jusques dans les replis du cœur
humain
, pour développer les principes des actions des ho
massacres : Nos mœurs sont maintenant plus douces, plus polies, plus
humaines
; nous ne pouvons voir qu’avec horreur la scène e
apprête d’une autre manière. Ce n’est donc que la corruption du cœur
humain
, qui peut rendre la Comédie mauvaise : En effet à
dans l’Amphitryon, où Jupiter et Mercure se cachent sous des figures
humaines
, pour commettre un adultère. Il n’est pas nécessa
civiles ne punissent que les crimes qui sont contraires à la société
humaine
; les faux témoignages, les vols, les assassinats
du tableau vivant des ridicules ; à s’attendrir à la vue des misères
humaines
; à se livrer à l’admiration, à l’enthousiasme qu
le qu’avec le tems, les Spectacles n’eussent pas lieu dans la société
humaine
: mais de quelle espèce devaient-ils être, pour f
ets si grands & si avantageux, est au-dessus de toutes les forces
humaines
; ce serait celui qu’emploierait un Dieu : le moy
us corriger, mais d’embellir tous les genres d’expression de l’espèce
humaine
; puisqu’aussi bien l’Actricisme est au-dessus de
on d’un Dieu crucifié. « Admirons encore la réconciliation du genre
humain
avec Dieu le Père, par la médiation de son Fils ;
trine, le spectacle qu’elle nous offre est bien au-dessus des lettres
humaines
: combien de sentences profondes, de cantiques su
e découverte, la plus importante de toutes, on ne verra plus l’esprit
humain
rétrograder, & des siècles de barbarie succéd
’elle est indispensable. L’amour-propre, mobile de toutes les actions
humaines
, principe des bonnes & mauvaises qualités che
pirer sans cesse une nouvelle horreur, pour armer sans cesse le genre
humain
contre des fléaux dont le germe est toujours subs
re tous les abus qui ont abâtardi les Nations, & dégradé l’espèce
humaine
? J’aime à voir des importans de Versailles, des
leur tour, sous les efforts de la Philosophie. Ainsi marche l’esprit
humain
. Ainsi l’art de penser & d’écrire, rendra cha
On l’a exécuté d’une manière permanente avec des statues de grandeur
humaine
, dans les stations du mont Valérien près de Paris
, on eût réformé les airs gothiques. Mais tout dégénère, la faiblesse
humaine
se glisse dans les choses les plus saintes, et le
; car qu’est-ce que l’histoire du théâtre, que l’histoire des folies
humaines
mise en action par des fous et des libertins ? Le
applaudie ; mais je crois que le fond d’orgueil et de mépris du genre
humain
, dans le caractère et dans le système qui rend le
S. Paul, aux artifices de l’éloquence, aux insinuation de la sagesse
humaine
, que les Prédicateurs même doivent avoir recours
. Pag. 622. « S. Thomas, répond ce grand homme, a décidé que les loix
humaines
ne sont pas tenues à réprimer tous les maux, mais
lise, pour ne plus suivre que les vaines subtilités d’un raisonnement
humain
et philosophique ; il s’est fait peu à peu un si
t de l’Imitation, ou ce que le Poëte imite, est en général une action
humaine
, grave, illustre, intéressante ; la mesure &
pour l’amour, pour la vengeance, qui sont les mobiles secrets du cœur
humain
; & plût à Dieu qu’ils ne le fussent que dans
nous présente : elles allarment si peu les passions favorites du cœur
humain
, qu’il croit pouvoir les concilier aisément avec
Vertu. C’est ainsi que le Poëte, maître de tous les ressorts du cœur
humain
, ne réussit dans son art que parce qu’il sçait, c
es inspirés : leur enthousiasme a paru avoir quelque chose de plus qu’
humain
, & leur langue a été appellée la langue des D
avantageusement par les nouvelles découvertes qu’il fera dans le cœur
humain
, & par l’Art avec lequel il développera les r
aire ainsi la curiosité naturelle à notre esprit, à y étudier le cœur
humain
, à former son jugement & ses mœurs par de gra
rêves ne roulaient que sur les moyens de procurer le bonheur du Genre
humain
, qui dans cette vue a laissé de très bons Mémoire
as mal de cette espèce,) un sentiment plus naturel, plus tendre, plus
humain
, plus analogue à notre cœur, quand un Spectacle o
plus sensé, que de tenter de ramener à des mœurs plus douces et plus
humaines
tout ce qui se ressent de la barbarie ? Bien loin
t. Il n'est donc pas étonnant que ces trois grands mobiles des choses
humaines
se réunissent contre le théâtre, qui est le poiso
spectacle, qui touche le cœur sans le corriger : qu’importe au genre
humain
les passions et les malheurs d’un Héros de l’Anti
fait le Tout-puissant, le Créateur du monde, et l’arbitre du sort des
humains
; il le charge des soins infinis d’une Providence
i son père l’a mis au monde inspiré par une convoitise plus divine qu’
humaine
. »P. 1. N’est-ce pas là braver tête levée le Die
sprits apostats sous le titre d’ennemis les plus redoutables du genre
humain
; afin que nous soyons sans cesse attentifs à leu
et Eve, et y reprend le Seigneur, de n’avoir pas fait un autre genre
humain
: « Au commencement de la création du monde, la p
au Miracle ou aux Machines, les choses ne doivent point passer la foi
humaine
. Nous montrer des effets sans une proportion vrai
e contre la corruption. » Ce Philosophe qui avait creusé dans le cœur
humain
autant que personne, observe de plus : Ibid. Lib.
ns nous prévaloir contre les Païens, de l’autorité de la seule raison
humaine
, et les combattre par leurs propres armes. En eff
xcellent ? » Ibid. Cap. 23.« Puis donc que le Tribunal de la sagesse
humaine
juge à propos d’avilir le Théâtre, malgré le dive
uve ; des hommes qui foulaient aux pieds tout intérêt et tout respect
humain
, qui agissaient avec fermeté, qui écrivaient avec
du Christianisme, l’admiration de leur siècle, et la gloire du genre
humain
. De quel poids ne doit point être l’autorité de t
à l’Hôpital. Et l’expédient est merveilleux de prendre ainsi le genre
humain
par son faible, et de vivre aux dépens de sa foli
déshonoré, le libertinage développé sans ménagement, et tout le genre
humain
diffamé. Je mets ici à part les intérêts de la co
’humilité une bassesse, la stérile chasteté l’anéantissement du genre
humain
. Les vertus du Prélat sont des vertus philosophiq
amp; créer en elle un monde, tout ce qu’il a conçu en faveur du genre
humain
, & pour cela il y imprimera les traits de sa
n, il finiroit tout. Il est de l’humanité de ne pas anéantir le genre
humain
. Le célibat volontaire, qui par une stérilité cri
e Moliere, dont la morale est très-mauvaise. Mais la peinture du cœur
humain
étoit l’art de Moliere. Il a réussi dans cette pe
Rochefoucaut, Fenelon, Massillon, &c. n’ont-ils pas peint le cœur
humain
avec autant de vérité que Moliere ? quoique leurs
liberté qu’il se jette dans les plus pitoyables égaremens de l’esprit
humain
, veut y entraîner tout le monde, & meurt enfi
t l’esprit de réflexion, soit que l’observateur trop attentif du cœur
humain
soit puni par le malheur de le connoître. C’est d
Ciceron, ce grand orateur, qui connaissait si parfaitement le cœur
humain
et la nature des choses, s’exprime contre les thé
attacheront fidèlement et constamment à le suivre ? et selon nos vues
humaines
, ne devait-il pas, ce semble, renverser la propos
ns la douleur ? Oui, mes chers Auditeurs, il le devait selon nos vues
humaines
, c’est-à-dire, selon les vues faibles et bornées
e soit immolé à l’amour, fût-ce l’intérêt le plus cher selon les vues
humaines
, qui est celui de la gloire ; où la gloire même,
qui sert de scene à la vanité et à la mondanité ; s’il y a une beauté
humaine
à produire et à faire connoître, s’il y a un orne
d’une vie sainte et retirée. Plus vous renoncerez aux divertissements
humains
, et plus cette joie céleste se répandra avec abon
uatre honneur royal desire Donner faveur abollir les erreurs Qui font
humains
a vertu contredire. Je raporte toutes ces petite
i tu ne fais ung faulx traict desuoyable » Nous perdons tout le genre
humain
saluable » Et demourons seuls enchaynez en fers.
ne à goûter les leçons du beau. Il fallut céder au torrent des choses
humaines
. La France a dans son sein plus d’un Quintilien ;
e tant de merveilles, dont le séjour impénétrable n’est ouvert qu’aux
humains
vertueux, lance du haut de l’Olimpe tes carreaux
ie : combien elle sert à entretenir ces secretes dispositions du cœur
humain
, soit qu’il ait déjà enfanté l’amour sensuel, soi
plausibles. Une Pièce de Théâtre, disent-ils, est un trait de la vie
humaine
mis en action ; or dès l’instant que cette action
: sans songer que saint Thomas, dont il abuse, a décidé que les lois
humaines
ne sont pas tenues à réprimer tous les maux, mais
le plus aux autres hommes, par l’image qu’il nous présente de la vie
humaine
, et par les impressions qu’il nous donne et qu’il
ns Catilina, le mal que l’abus des grands talents peut faire au genre
humain
; dans Médée et dans Atrée les effets abominables
it-il, Monsieur ? Un retour affligeant sur le malheur de la condition
humaine
, qui nous oblige presque toujours de faire céder
s’écriait autrefois, « où trouvera-t-on une femme forte ? » Le genre
humain
serait bien à plaindre, si l’objet le plus digne
ls connaîtront mieux les véritables sources de leur bonheur, le genre
humain
doit gagner à s’instruire. Si les siècles éclairé
dans nos peines : pourquoi refuser à la plus aimable moitié du genre
humain
, destinée à partager avec nous le malheur d’être,
▲