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1 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CONCLUSION, de l’Ouvrage. » pp. 319-328
hocle et dans Euripide, ne peuvent être des coups d’essai de l’esprit humain . En effet l’invention du Théâtre qui aujourd’hui
tâcher de le faire sentir. Le Théâtre devant réprésenter des actions humaines , soit les actions éclatantes des grands Hommes te
se et qui excite toutes les affections et toutes les passions du cœur humain  ; il y a telle représentation qui inspire la joie
sceptible. Sans examiner s’il est utile ou dangereux d’agiter le cœur humain jusqu’à ce point, ni le risque évident que couren
2 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIV. Réponse a l’objection qu’il faut trouver du relâchement à l’esprit humain : que celui qu’on lui veut donner par la représentation des passions est réprouvé même par les philosophes : beaux principes de Platon. » pp. 58-60
V. Réponse a l’objection qu’il faut trouver du relâchement à l’esprit humain  : que celui qu’on lui veut donner par la représen
de Platon. On dit qu’il faut bien trouver un relâchement à l’esprit humain , et peut-être un amusement aux cours et au peuple
tant de différents personnages lui paraissait introduire dans la vie humaine un caractère de légèreté indigne d’un homme, et d
3 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
ôt au rang des choses passées. On a trouvé l’art d’ajuster aux désirs humains , ces deux mouvements qui semblent contraires et e
lences qui ont versé tant de sang, et ce Démon exterminateur du genre humain , est considéré comme un homme miraculeux choisi d
es violences, dresser encore des Autels à Mars, et lui offrir le sang humain en sacrifice avec des chants d’allégresse ; N’est
les considèrent ces célèbres iniquités qui ont violé la foi divine et humaine pour l’accomplissement d’un dessein, les péchés d
les portent efficacement les hommes à tout ce que les lois divines et humaines leur défendent. L. vui. cod. de rap. virg.L.
4 (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135
er aux Jeux publics le jour de la fête est contre les lois divines et humaines ., et les lois humaines qui le défendent. La loi d
jour de la fête est contre les lois divines et humaines., et les lois humaines qui le défendent. La loi dit tit. de feriis au Co
t spectacles le jour de la fête, est transgresser les lois divines et humaines  : ce n’est donc pas un plaisir honnête. Au surplu
er aux Jeux publics le jour de la fête est contre les lois divines et humaines . Les spectacles corrompent les mœurs du peuple. L
5 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
héâtre. LE goût des arts, l’honneur de ma patrie, l’amour du genre humain , un respect inviolable pour la vérité, voilà les
vos maximes, nous devons être regardés comme des séducteurs du genre humain . Voyons si nous ne méritons pas un titre moins od
d’une foule d’êtres incessamment agités. Prétendre réformer le genre humain sur le sage de l’école de Zenon, ce seroit aller
a vertu descend sur la terre, & dicte ses oracles à tout le genre humain . Ce n’est pas dans la solitude que la vertu fait
ore trop bornés pour ces Citoyens illustres qui enrichissent le genre humain de nouvelles lumieres, & qui ont si bien meri
ctable, la premiere de toutes, peut-être, la plus nécessaire au genre humain , qui donne de l’activité à toutes les autres. C’e
nt balancé long-tems entre l’amour de lui-même & l’amour du genre humain , il s’est enfin donné la préférence ? Je cherche
nous persuader que Titus n’étoit pas comptable de ses vertus au genre humain . Je vous interroge vous-même ; pouvez-vous être h
par elle-même. Le plaisir du Comique est fondé sur un vice du cœur humain  ; plus la Comedie est parfaite, plus son effet es
mépris général, & de l’indignation dont on veut accabler le genre humain  ? Cette prétention monstrueuse, qui prend sa sour
er en réformateur universel, qui vous dévore. Prédicateur né du genre humain , vous vous croyez seul appellé à cette importante
les autres, dangereuse que par l’abus. C’est travailler pour le genre humain , que de l’assujettir aux regles d’une morale pure
ce momentanée vous a fait écrire contre cette aimable moitié du genre humain . Si j’ose ici réclamer ses droits, n’allez pas, j
vous, d’être vieux pour s’ériger en oracles ? Où en seroit la raison humaine , si après avoir été la plus grande partie de sa v
modération est la fin la plus sublime où puisse atteindre la sagesse humaine . On s’attache au Theatre à nous faire distinguer
, qui degénere presque toujours en fureur, & qui avilit la nature humaine . Ce sentiment délicat fortifié dans nos villes de
re de la génération, sacrifier par une précaution criminelle l’espece humaine à sa honteuse jalousie, & créer des monstres
’être exposé aux jugemens des hommes ? Il n’y a que l’ennemi du genre humain qui puisse regarder l’obscurité comme une faveur,
personne n’y contredira. Je reconnoitrai alors en vous l’ami du genre humain , qui s’occupe de la félicité de ses semblables. J
6 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
et les hommes. Les Dieux agissaient presque toujours par des passions humaines  : les hommes n’entreprenaient rien sans le consei
s des actions principales, qui soient reçues dans notre créance comme humaines , et qui nous donnent de l’admiration comme rares
s des autres. En deux mots, il ne nous faut rien que de grand, mais d’ humain  : dans l’humain, éviter le médiocre ; dans le gra
deux mots, il ne nous faut rien que de grand, mais d’humain : dans l’ humain , éviter le médiocre ; dans le grand, le fabuleux.
un esprit de superstition et de terreur, capables d’infecter le genre humain de mille erreurs, et de l’affliger encore de plus
e, et nous lui laissons tout ce qu’elle peut avoir de charitable et d’ humain . J’aime à voir plaindre l’infortune d’un grand ho
7 (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41
ur donner récréation et du passetemps au peuple, en répandant le sang humain . On nourrit le corps du Gladiateur de fortes vian
ter, non moins prince de vices, que du royaume, qui brûle d’amour des humains , avec ses foudres : maintenant blanc comme un cyg
nir jusqu’à la conscience, et à la plus secrète et occulte pensée des humains  ! Tu verrais que les impudiques font des casi, qu
8 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
s plus dangereuses, ces passions qui sont les secrets mobiles du cœur humain et qui enfantent tous nos malheurs, l’orgueil, l’
mmuns, qu’on n’attend rien de pareil dans le cours naturel des choses humaines . Enfin, je réponds en niant le fait. Il n’est ni
de mépris et de haine tout homme qui abuse, pour le malheur du genre humain , des talents que lui donna la nature ! « Atrée
ant de ruelle, Titus, le bienfaiteur du monde et les délices du genre humain . Qu’en pense le même spectateur après la représen
eurs ; et, le plaisir même du comique étant fondé sur un vice du cœur humain , c’est une suite de ce principe, que, plus la com
dit, à la vérité, qu’il a conçu une haine effroyable contre le genre humain , mais la raison qu’il rend de cette haine en just
es. S’il n’y avait ni fripons ni flatteurs, il aimerait tout le genre humain . Il n’y a pas un homme de bien qui ne soit misant
ien fermée, verraient voler, piller, égorger, massacrer tout le genre humain sans se plaindre, attendu qu’ils sont doués d’une
9 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
opposée à la sienne, cessez de déclamer contre la corruption du genre humain , trouvez-la supportable, familiarisez-vous avec e
e ridicule et le danger de cette manie de faire des monstres à figure humaine . Si dénaturer et embellir les couleurs qui sont p
ne liaison naturelle entre eux ; c’est l’éternelle image des passions humaines les plus honteuses sous les traits sacrés de la v
imes ; des iniquités, des égarements inouïs, de toutes les faiblesses humaines existantes et possibles. Maintenant, faisons abst
e de les distinguer !.. Il faudrait n’avoir aucune idée des passions humaines pour ne pas sentir enfin à quel degré de fermenta
èle des mœurs, les observations les plus profondes sur les faiblesses humaines , les travers et les vices combattus avec l’arme d
ramatique, bien que le plus ingénieux et le plus piquant que l’esprit humain ait inventé, divertit mieux qu’il n’instruit, mie
10 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
e et impossible de faire l'histoire et d'épuiser le détail des folies humaines dans les divertissements ; nous ne parlerons que
essait le théâtre pour la jouer. Ce chef-d’œuvre régulier de la folie humaine pouvait-il y manquer ? Tout y était assorti, et e
e dupe, de fat, etc. mais dans tous, puisqu'on ne joue que les folies humaines , la fureur, l'avarice, la jalousie, la fraude, la
e scélérat. On regarde en pitié ces jouets infortunés de la faiblesse humaine , on rit de leurs saillies, de leurs caprices, de
est dû à tout ce qui touche à la religion, abandonner à la faiblesse humaine deux actions qui n'ont rien de grand, dont le Sai
prime par des mouvements cadencés. C'est un art de présenter le corps humain dans tous les jours et les attitudes capables de
naturellement, ou joué par quelque instrument, ou chanté par des voix humaines , mais sans ordre, sans liaison, sans dessein, tou
11 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVII.  » pp. 471-473
ncupiscence, pleins d'orgueil, et pleins de l'estime de la générosité humaine , qui n'est autre chose qu'un orgueil déguisé. Ain
remplir d'amour, de sentiments d'orgueil, et des maximes de l'honneur humain . C'est ce qui fait qu'il n'y a rien de plus perni
12 (1675) Traité de la comédie « XVII.  » pp. 297-299
oncupiscence, pleins d'orgueil, et pleins d'estime pour la générosité humaine , qui n'est autre chose qu'un orgueil déguisé. Ain
ainsi d'amours, de sentiments d'orgueil, et des maximes de l'honneur humain . C'est ce qui fait qu'il n'y a rien de plus perni
13 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
cès, et sur-tout l’enthousiasme, dans quelque passion que donnent les humains , entraînent tôt ou tard dans l’égarement, et que
eté et ternir l’éclat de cette précieuse et délicate qualité de l’ame humaine …. » Quel est l’homme assez lâche pour céder à l’i
ations nous présente dans le tableau des folies et des prévarications humaines . Le génie sinistre qui semble diriger les opérati
s de satisfaction et de jouissance. Je défie toutes les intelligences humaines d’expliquer un genre de mystère en morale, qui se
eur ; c’est un vol réel fait à l’Etat, c’est un crime de lèse-société humaine , aussi odieux en lui-même, qu’effrayant pour la c
aux yeux du public…. Sans parler des tyrans et des fléaux de l’espèce humaine , tous les ennemis de la liberté et du droit publi
, la perte presque absolue et générale de cet essor généreux de l’ame humaine , de cette fierté noble, qui ne se nourrit que de
nt anéantis, il seroit aussi raisonnable de songer à purifier le sang humain , que de se flatter d’arrêter les ravages de la pe
vel Alcide qui abattra le mimisme ; celui de restaurateur de l’espèce humaine . » Tel est, s’il m’est permis de lever un moment
miques, il lui fallut des gladiateurs ; il n’y avoit plus que le sang humain et l’aspect des cadavres mutilés qui pût lui donn
14 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XV. La tragédie ancienne, quoique plus grave que la nôtre, condamnée par les principes de ce philosophe.  » pp. 61-63
qu’il en rend, c’est qu’il n’y a rien sur la terre ni dans les choses humaines , dont la perte mérite d’être déplorée avec tant d
mue pour de légers sujets. La tragédie a donc tort, et donne au genre humain de mauvais exemples lorsqu’elle introduit les hom
15 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116
qui nous est commun avec les animaux ; en sorte que ce repos du genre humain est un second motif moins principal de l’institut
un jour de délices », ou comme un jour « d’ostentation et de gloire » humaine  : il leur montre la délectation qu’il fallait che
e la dureté des cœurs, devienne permis ; ou que tout ce que la police humaine est obligée d’épargner, passe de même au jugement
16 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VIII. Les spectacles favorisent les duels. » pp. 93-95
a plus extravagante et la plus barbare qui jamais entra dans l’esprit humain , savoir, que tous les devoirs de la société sont
qu’un homme n’est plus fourbe, fripon, calomniateur, qu’il est civil, humain , poli, quand il sait se battre ; que le mensonge
17 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
& les vices, la politique & la morale, les loix divines & humaines , & qu’il doit avoir la science de toutes les
bécille aller admirer tous les ressorts de la politique & du cœur humain mis en jeu par un étourdi de vingt ans, à qui le
gemens précipités de l’esprit. C’est cette foiblesse de l’entendement humain , toujours pressé de juger sans connoître, qui don
r à une douleur excessive & déraisonnable ; & si la foiblesse humaine ne lui permet pas de surmonter tout-à-fait son af
pas le poids par des plaintes inutiles, qu’on n’estime pas les choses humaines au-delà de leur prix, qu’on n’épuise pas, à pleur
le il ne reconnoîtroit ni ses mœurs, ni ses passions : jamais le cœur humain ne s’identifie avec des objets qu’il sent lui êtr
iscipline civile, l’éducation des hommes & tout l’ordre de la vie humaine sont enseignés dans ses écrits ; honorez leur zèl
i dans la République intérieure de l’ame, ni dans celle de la société humaine . Ce n’est pas une légere alternative que de se re
18 (1846) Histoire pittoresque des passions « RELIGION » pp. 158-163
eligion prend une part très active dans les révolutions de la société humaine . Tout à la fois sujet de concorde ou de dissensio
la plupart des institutions qui ont eu pour but d’influer sur le cœur humain , la religion joua un grand rôle dans l’établissem
les consolateurs des affligés et les prétendus bienfaiteurs du genre humain  ! Hélas ! que serait la société si elle ressembla
19 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
e blâme, et vous aussi, et au jugement de Dieu tous ces raisonnements humains , ces arguments spécieux, ces beaux plaidoyers, qu
mais qui se dissipent par un petit vent ; car tous ces raisonnements humains ne sont pas si solides et inébranlables que le ci
t avoir plus d’ascendant sur votre esprit, que tous les raisonnements humains  : or je vous en ai cité plus de six. 19. Per tr
20 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123
nemens dont nous ne sommes témoins qu’au Théâtre ? C’est dans le cœur humain que nous allons trouver l’èxplication d’une telle
qu’il ne soit pas impossible qu’on les éprouvât un jour. La malignité humaine est encore une des principales causes de l’intérê
s à s’affliger. Tâchons d’èxpliquer ce phénomène ; voyons si l’esprit humain est en contradiction avec lui-même. Plusieurs Aut
21 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
loire que nul œil n'a vue, que nulle oreille n'a ouïe, que nul esprit humain n'a imaginée, ces biens et ces trésors que Dieu a
ourquoi un très savant homme donne ce conseil : Que l'ennemi du genre humain , dit-il, vous trouve toujours occupé, afin qu'ave
22 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
ble intolérance politique et religieuse qui aime à s’abreuver de sang humain . De tout temps, cette double intolérance s’est pe
la liberté tempérée par les lois, corrigent nécessairement la nature humaine et rendent meilleures et plus heureuses toutes le
nt en conséquence tous leurs efforts pour égarer et fatiguer l’esprit humain , par les idées théologiques les plus incohérentes
rversité, ils virent qu’il était de leur intérêt de corrompre le cœur humain au moyen de maximes pernicieuses, entièrement opp
ieuse ancienne et moderne, s’est toujours appliquée à étudier le cœur humain , à en connaître les défauts et les vices, et à fl
joua toujours le premier rôle en se rendant dépositaire des sciences humaines , les prêtres s’en servirent pour abuser de la stu
malgré le saint-siège, y verse de toutes parts à grands flots le sang humain et y excite les passions les plus haineuses ; dep
23 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
es considère ici), peuvent cependant être de quelque utilité au genre humain . Octave, à qui la flatterie avait décerné le nom
, comme je dois le croire, puisque j’écris à un Sage, que des efforts humains , je vous apprendrai, après l’avoir appris de Corn
ce que Palamède en est lui-même enflammé. Quelle connaissance du cœur humain ne suppose pas l’admirable scène de ce vertueux G
sez pour arracher des larmes…. Mais quel plan pour l’utilité du genre humain  !… quels caractères !… Je vois un Hercule, un fil
effort, tous les prodiges que la Fable attribue à ses forces plus qu’ humaines . Si de pareils spectacles corrompent les mœurs d’
Que leur apprendraient de plus les plus profonds scrutateurs de l’âme humaine  ? Quand ils pourraient convaincre l’esprit que l’
24 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118
t pas vrai que le plaisir du comique soit fondé « sur un vice du cœur humain  »ck (sa malignité). Le principe et la conséquenc
ceste n’est ni enragé ni assez discret, il hait cordialement le genre humain , mais sans s’armer d’un poignard contre le premie
oups, et s’établit orgueilleusement le Juge et le Précepteur du genre humain , qui joint l’insolence à la brusquerie, n’est pas
utal par tempérament, c’est un orgueilleux fâché contre tout le genre humain de ce que tout le genre humain ne s’arrête pas à
orgueilleux fâché contre tout le genre humain de ce que tout le genre humain ne s’arrête pas à contempler sa sagesse. Or il y
même, en pardonnant aux autres leurs défauts, « Comme vices unis à l’ humaine Nature. » dp Sachez Monsieur reconnaître dans Ph
teurs ; et le plaisir même du comique étant fondé sur un vice du cœur humain , c’est une suite de ce principe que plus la Coméd
25 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
. En effet, qui est-ce qui a assez peu étudié l’histoire des passions humaines pour ne pas savoir qu’elles ont pris naissance av
re ; il y a donc encore aujourd’hui d’utiles leçons à donner au genre humain . Qu’on ne dise pas que les hommes ayant toujours
la Comédie pour être utile aux Mœurs ? Il faut qu’elle sonde le cœur humain jusque dans ses replis les plus ténébreux, &
26 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
des Nations entieres, Ces loix viennent des Dieux : le reste est des humains . Mêmes conséquences (p. 15.) se présentent ici
e fanatisme ou de révolte qui a placé cette maxime, le reste est des humains dans l’Encyclopédie à l’Article Fanatisme ? Je n
noms serviront à jamais pour désigner les cœurs pervers ! La justice humaine & ses tortures ne pourroient rien contre les
inspirer la haine & la vengeance au mépris des loix divines & humaines  ? Eh ! quoi ! comme si pour nous animer à répandr
cipes d’une science mondaine, qui n’ont pour fondemens que la sagesse humaine & les impressions des sens , le moindre des c
ns, qui (p. 6.) jaloux d’étendre la domination de cet ennemi du genre humain , veulent abrutir les Peuples pour les tyranniser
 ! mentita est iniquitas sibi. Qu’elle se taise donc cette raison humaine , (p. 4.) qui livrée à elle-même & méprisant l
t l’Eglise, & des opinions extravagantes qui deshonorent l’esprit humain  ! De quel front ose-t elle nous dire cette raiso
in citharâ ? Non, toujours les mêmes, les accens de ta voix plus qu’ humaine , nous ravissoient toujours : mais le charme de no
hante : Fac me vere tecum flere *. O abîme incompréhensible du cœur humain , pour qui est une même chose & le profane &am
e mépris & de haine tout homme qui abuse pour le malheur du genre humain , du génie & des talens que lui donna la natur
milieu de nous, ce plus grand ennemi des Rois & de tout le genre humain  ! Pourquoi donc la pure vérité se tairoit-elle so
our envers l’Etre Suprême  ; & de l’autre la connoissance du cœur humain , jointe à la pratique du Théatre, l’a convaincu q
plaisirs du théâtre d’aujourd’hui ? Quel est donc ce prodige à forme humaine , qui n’est ni homme ni démon, puisqu’il n’a le ve
27 (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127
 : de manière qu’ils n’estimaient rien en eux qui surpassât la nature humaine . C’est pourquoi ils les introduisent comme gens f
les introduisent comme gens forts et vaillants, et qui secourent les humains en plusieurs choses : Quelquefois comme gens vila
orsqu’il pensait aux choses plus grandes, que ne sont communément les humains , et qu’il contemplait la nature des astres, il se
es dieux. Servius in 4. Aeneid f. lequel apporta maintes utilités aux humains , rédigea par ordre les mots, institua les Sacrifi
est un poème significatif contenant l’imitation des choses divines et humaines . Strabon li. 1. de la Géographie. Louange de la
nnable, que le plus précieux et le plus excellent ouvrage d’un esprit humain , soit gardé dedans le plus précieux ouvrage qui s
28 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
rs ; et les plaisirs même du Comique étant fondés sur un vice du cœur humain , c’est une suite de ce principe, que plus la Comé
veut étouffer de là le cri de la nature, et la voix unanime du genre humain . » Pages 151 et 152. « Préjugés populaires ! me
t d’autre mêmes facultés de les satisfaire ? Que deviendrait l’espèce humaine , si l’ordre de l’attaque et de la défense était c
fet du Comique, c’est fortifier et rendre agréables les vices du cœur humain . Quel faux jour est ceci ! Heureusement il est ai
29 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62
les punissoient. Injustes & cruels, ils demandoient des victimes humaines , & cependant nulles plaintes contre ces Dieux
oit la Divinité comme ennemie, dont la haine implacable pour le Genre Humain , exigeoit des victimes humaines. Il est même rema
dont la haine implacable pour le Genre Humain, exigeoit des victimes humaines . Il est même remarquable que les Etres malfaisans
30 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28
ône en faveur de la Comédie. Je reponds en général que la législation humaine suit la condition de l’homme : l’infaillibilité n
on a préféré à celui de l’État ; ce motif plein de force sur l’esprit humain , étouffe les leçons de la justice & de l’honn
31 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre prémier. De la Comédie-Bourgeoise, ou Comique-Larmoyant. » pp. 6-13
vec indignation. Je me crois autorisé maintenant à mal penser du cœur humain . Quelle estime peut-on avoir des hommes, s’ils so
ouffle le chaud & le froid !(2) Cependant, disons en faveur des humains , qu’ils ne sont peut-être point si méchans que le
32 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
aut ranger avec les romans et les autres livres corrupteurs de la vie humaine  ? Si le but de la comédie n’est pas de flatter ce
ar un souvenir agréable dans ses jeunes ans, les plus beaux de la vie humaine à ne consulter que les sens, et qu’on en réveille
33 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
aître dans les tourments ; et qui est plutôt l’effet d’une prévoyance humaine , qu’une véritable soumission aux ordres du ciel.
ssent qu’à la vue du ciel, qui est aussi l’ouvrage de Dieu. Ignorance humaine , combien fais-tu valoir tes vaines raisons ; surt
être nullement surpris du changement qu’a fait le démon dans le genre humain  ; sachant que ce mauvais ange a eu le pouvoir de
it, que les âmes des défunts étaient soulagées par l’effusion du sang humain , on immolait sur leur tombeau, de malheureux capt
mes tels, qu’on nous suppose, prenons plaisir à nous repaître du sang humain . Il est bon, direz-vous, que les scélérats soient
vie ; en cela d’autant plus cruel, qu’il devait être auparavant plus humain . Faut-il Chap. 22. être surpris de l’inconstance
issants qu’ils deviennent en la faisant. Puisque Chap. 23. la justice humaine condamne donc ces malheureux, malgré le plaisir q
et. 3. ce jour où tant de superbes et antiques monuments de l’orgueil humain seront anéantis, et toute la terre avec ses habit
l n’a point vus, et que l’oreille n’a point entendus, et que l’esprit humain n’a jamais pu comprendre ?1. Cor. 2. Ne doutons p
34 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
trouve flattée par la représentation des égarements coupables du cœur humain , les plaisirs de la scène nous seraient aussi ins
la jeunesse surtout, une peinture attrayante du bonheur et de la vie humaine , peinture qui ne se réalise que rarement, ou même
bre dont ils contribuent à propager les semences et à infecter la vie humaine . Il convient donc à des êtres raisonnables, à des
s, dans les travaux utiles des arts, dans le tableau fidèle de la vie humaine , dans la peinture des objets intéressants, dans l
eur parlera encore du mérite littéraire et de la connaissance du cœur humain qu’on trouve dans plusieurs de ces œuvres dramati
35 (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352
ature plus de talens que Mr. Moliere pour pouvoir jouer tout le genre humain , pour trouver le ridicule des choses les plus sér
tes bons mots   A reconnu son faux mérite.   L’Homme ennemi du Genre Humain ,   Le Campagnard qui tout admire   N’ont pas lû t
e d’un trait de ses fatales mains La Parque l’eût rayé du nombre des Humains , On reconnut le prix de sa Muse éclipsée. Toute l
36 (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426
divines soient les Spectacles des fidèles Chrétiens. Il n’y a théâtre humain tant beau et somptueux soit-il, qui puisse être é
nnaîtra enfant de Dieu, jamais ne se donnera de merveilles des œuvres humaines  : Et à la vérité, celui qui peut admirer autre ch
il contemplera les moissons venant du ciel, et non point des greniers humains  : Josué 3. 16.il regardera comme les fleuves ont
casion. Quels spectacles sont propres aux Chrétiens. Il n’y a théâtre humain tant beau et somptueux soit-il, qui puisse être é
37 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
elles pas disposer les cœurs à son adoption, et préparer la faiblesse humaine à en accepter, je ne dirai pas le fardeau, mais l
sont revenus à lui, l’enthousiasme avait remplacé toutes les passions humaines , et leur foi, portée jusqu’au fanatisme, leur a f
es prêtres auraient suivi, au moins de loin, les progrès que l’esprit humain a faits par les discussions philosophiques de tou
s de nouvelles richesses ; les productions profanes de l’intelligence humaine , de nouvelles jouissances ; mais aussi, tout ce q
rchant dans le vin, ce présent du ciel, un moment d’oubli des misères humaines , n’a point su s’arrêter à cette douce ivresse, ou
es, les commandements de ces prêtres sont subversifs de toute société humaine et contraires aux intentions de Jésus-Christ, sou
mme, Que je m’en soucierais tout comme de cela …z. » Les sentiments humains , mes frères que voilà ! Et cependant, c’est le la
38 (1844) Théologie morale « [FRONTISPICE] »
archeveque de reims, etc. TOME PREMIER comprenant le traite des actes humains , de la conscience, des loisdes peches, des vertus
39 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXII. Passages de Saint Ambroise et de Saint Jérôme sur les discours qui font rire. » pp. 124-131
est un discours qui n’a aucun sens, ni rien qui soit digne d’un cœur humain  ; mais que la plaisanterie, scurrilitas, se fait
une doctrine qui paraît cruelle de n’avoir aucun égard à la fragilité humaine , et de damner les hommes pour des choses qu’on di
40 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
t dans la peinture des événements, ou agréables, ou fâcheux de la vie humaine  ; c’est au ministère à unir toujours ces deux poi
en sorte que les spectacles se perfectionnent à mesure que la raison humaine se perfectionne, et la meilleure manière d’avance
ts, à leurs voisins, à leurs amis, à leur nation et au reste du genre humain . Les parodies de nos Opéra, lorsqu’elles sont bie
41 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
sont des chimères. Rien n’est plus commun que l’inconstance. Le cœur humain est incapable d’un attachement éternel, infructue
enchanteur. Aimable, vertueux, digne d’être adoré, & de tous les humains le plus parfait peut-être. Il n’y a là ni vrai-se
es. C’est un déiste qui ne connoît que la loi naturelle. Laissons ces humains dégradés par leurs loix. De l’homme naturel repre
suprême, le premier vœu de la nature, le seul qui soit vainqueur de l’ humaine imposture. Il n’y faut que la volonté des parties
à la férocité, Au gré de leur caprice indulgent ou sevère ; Tous ces humains grossiers lui prêtent leurs fureurs, Consacrent d
42 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
e les différentes nuances de l’hypocrisie et de la corruption du cœur humain . Du reste, je n’attache aucune importance à de pa
servir de mot de ralliement aux bourreaux théocrates, altérés de sang humain . On voit encore un abbé5 j qui prostitue son tale
aînes de ceux-là mêmes qu’il avait offensés. Il ignorait donc le cœur humain  ? A quoi donc lui servit son génie et son esprit 
e les rend toujours altérés de la soif de l’or et insatiables de sang humain . Qu’on ne nous vante donc plus ces souverains, ce
il n’aima jamais la liberté et versa inutilement des torrents de sang humain pour assouvir son ambition déréglée. L’illustre é
43 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
fection, devint enfin l’image sensible & mouvante de toute la vie humaine . Or comme il y a trois sortes de vie ; celle des
sont sujets aux mêmes travers, aux mêmes vices que le reste du genre humain . On fait donc bien de nous rendre chaque jour les
44 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
Livre seconda. L’ordre et le bonheur de la société humaine roulent sur deux pivots que la bonne politique a
, c’est une inconséquence frappante. Elle est commune dans la société humaine  : l’usure, la médisance, l’impureté, ne sont-elle
45 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
’il avait à vaincre lui-même la fortune ; néanmoins comme la prudence humaine n’est pas assez éclairée, pour voir bien nettemen
ices on fait des divinités à qui l’on présente des sacrifices de sang humain , quand l’on introduit toutes les fausses déités d
46 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
e prête à éclater contre les méchans, tantôt l’instabilité des choses humaines , qui ne permet point à de foibles mortels de s’en
La raison en est claire. La sage Nature n’a point destiné tous les humains à être des Poëtes, des Orateurs, des Géometres, n
inés à vivre en société, & à s’acquitter des devoirs attachés à l’ humaine condition. Elle leur a donc fait part à tous des
plus certain qu’aucun Traité que nous ayons sur la guérison du corps humain  ? Il est démontré que l’ame a ses maladies propre
47 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
s qui les iraient voir représenter, dans le dessein d’étudier le cœur humain , quoiqu’elles ne voulussent pas y conduire leurs
ssé ; & nous commençons, quant à l’autre, à mieux penser du genre humain  : nous avons permis, nous avons fait une loi du c
ractérise l’assentiment ou l’improbation ; mais encore sonder le cœur humain , pour y découvrir la source de nos défauts, &
écriant, Quel divin genie ! eh cet homme a des ennemis ! ô Dieu ! les humains sont-ils des monstres, qui de loin encensent l’im
ce. Honorine. La Scène, en général, est un tableau des passions humaines , dont l’original est dans tous les cœurs : mais s
re n’aura plus que les inconvéniens inséparables de toute institution humaine . Honorine. Monsieur Rousseau dit plus bas, q
raits feront toujours frissonner le Peuple le plus doux & le plus humain qui soit sur la terre : mais les Drames qui les l
rs ; & le plaisir même du Comique étant fondé sur un vice du cœur humain , c’est une suite de ce principe, que plus la Comé
s Comédies, où le plaisir du Spectateur est fondé sur un vice du cœur humain  ; parce que ce n’est que dans celles-là, où l’on
rruption : au bout d’une heure on ne respire plus que des exhalaisons humaines  ; on admet dans ses poumons un air infecté sorti
lture, des affaires domestiques, & des divers évènemens de la vie humaine . On n’y remarquait rien d’obscène ni de rampant ;
passer pour l’avoir inventé : le Mimisme, l’art d’imiter les actions humaines , de peindre l’homme dans les circonstances les pl
s de simplicité, commencèrent à former lentement les chaînes du genre humain . L’admiration qu’on eut pour les Prêtres, seuls A
n, les hommes doivent avoir négligé les véritables rapports. Le genre humain est donc presqu’idolâtre : l’hommage au lieu d’al
ne tirèrent pas des Latins leur Dramatique : les progrès de l’esprit humain parallélaient chez les deux Peuples : dans la sui
lui donna la hardiesse de composer un Drame, chef-d’œuvre de l’esprit humain plus difficile, je ne dis pas à imaginer, mais à
rs. Le Gladiatorat était une suite des sacrifices anciens, où le sang humain avait coulé : ils étaient abolis depuis long-temp
s Heliogabale ; comparés à vous, ces tygres déchaînés contre le genre humain n’étaient que des méchans ordinaires. Vos pères f
es moyens d’être utile à ses semblables : le second, compose le genre humain  ; il est le corps dont la Noblesse doit être l’âm
hef-d’œuvre de la Sagesse divine, comme une imperfection de la nature humaine  ; qui voudraient que l’Epoux aimât sa Femme comme
ons les moyens de la tarir : ce sera, je crois, bien mériter du genre humain . Si les Censures étaient levées ; que les Loix mi
48 (1607) Prologue de La Porte, Comédien
actions irrépréhensibles par les lois divines le peuvent être par les humaines , si elles sapent les fondements de la monarchie o
tout cela de tous attentats, de tous crimes de lèse-majesté divine et humaine , qui ne nous banniront jamais, aidant Dieu, de l’
e est différent), « Le jeu est nécessaire à la conservation de la vie humaine et au commerce des hommes ; mais on peut choisir,
49 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Avis au lecteur. » p. 
aller que par foiblesse, ou par vanité, ou par un malheureux respect humain  : Mais qu’on leur mette devant les yeux l’ensembl
50 (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211
ont commencé à produire au grand jour les infortunes & les folies humaines , elles ont toujours trouvé des partisans nombreux
rire-t-elle ses leçons ? De trois sources ; & d’abord des sotises humaines  ; c’est sans contredit la plus feconde. Vous êtes
era pas uniquement à cette source ; il ira puiser aux eaux pures de l’ humaine Sagesse. Il aimera à s’en abreuver autant qu’à la
re le feu des passions, ou à laver les taches & les vices du cœur humain  ?   Il en trouveroit sans difficulté de plus effi
nous dise beaucoup en peu de mots. Vous philosophez sur les passions humaines avec beaucoup de subtilité ; le dirai-je aussi ?
ctures. L’Histoire, dit Ciceron, est appellée la Maîtresse de la vie humaine , parce que la voix des exemples, dont elle se se
its : une indignation chrétienne, un noble mépris, une fierté plus qu’ humaine vous foulent aux pieds. Tourmens cruels, morts ef
Comiques, qui firent bientôt voir combien il est aisé à la malignité humaine de passer les bornes. Ecrivains François, Tragiq
ute l’étenduë de ses forces, & tenter jusqu’à quel point l’esprit humain peut s’élever au-dessus de l’humanité ? Est-ce vo
nt de la paix & de la guerre ; viole tous les droits divins & humains , passe enfin pour l’unique Divinite ? Une Ecole o
ile ; de quelle mâle & severe dignité vous orna Sophocle ; quelle humaine & tendre compassion vous inspira Euripide, Qu
s riez encore ? Allez, peste exécrable des mœurs, corruptrice du cœur humain . Furie des familles, Démon perturbateur de la dis
rs, connus par votre barbarie, voilà le prix que vous mettiez au sang humain  ! Hé quoi, Messieurs, mettons-nous les ames à plu
51 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -
S PRELIMINAIRE. Aimable et précieuse ignorance, véritable mère des humains  ! Pourquoi vous êtes-vous défigurée à nos regards
e au Roi de Prusse. a. [NDE] Dans son Effets de l'air sur le corps humain considéré dans le son, ou Discours sur le chant,
52 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
nous cause ce spectacle ; & c’est dans cette disposition du cœur humain (comme je l’ai dit plus haut) que le plaisir de l
excité la Pitié par cette Tragédie qui offre le Spectacle des miseres humaines , accablant un Personnage ordinaire, dont les qual
Aristote, en disant que l’habitude de voir sur le Théâtre les miseres humaines , nous acquiert une médiocrité de Passions qui pro
ux Médecins & aux Chirurgiens l’insensibilité pour les infirmités humaines . La Tragédie en nous familiarisant avec nos miser
eux sur certaines Familles. On ne voit point sur le Théâtre de la vie humaine , un Fils involontairement meurtrier de son Pere,
à supporter les maux de la vie. Il est certain que la vue des vanités humaines , des revers de la fortune & de toutes nos mis
de nous qui vont tous les jours à la Comédie, soient plus doux, plus humains , plus charitables, que ceux qui n’y vont jamais.
sse. Par ce raisonnement si peu conforme à la morale chrétienne & humaine , il prétend prouver la nécessité des Spectacles,
t plus de crimes secrets. Je n’examine point ces raisons de la Morale humaine . Il ne seroit peut être pas difficile de prouver
53 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
mages qu’ils mettent dans leurs Drames, qu’après avoir étudié le cœur humain . Tel vicieux qu’il soit, il veut qu’on le ménage,
dans l’esprit : pour quoi donc flatter les vices & les faiblesses humaines  ? Je crains bien que les sévères censeurs du Théâ
Volupté. La Volupté fut de tout tems regardée comme nuisible aux humains  ; ceux qui ont sçu se défendre de ses charmes se
r ; ou plutôt que les Auteurs ayent quelques égards pour la faiblesse humaine , en ne mettant rien dans leurs Ouvrages qui puiss
de tant de Tragédies célèbres : « Ce n’est pas même connaître le cœur humain de penser qu’on doit plaire davantage en présenta
54 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
et le grand Constantin ne les avaient abolies. Rome n'était ni moins humaine , ni moins polie que Paris, elle avait moins de fr
our aguerrir le soldat, bientôt les gladiateurs firent couler le sang humain à grands flots. Les Dames Romaines, aussi tendres
uleur. Pourrait-on croire qu'un peuple entier dont les dehors sont si humains , se plaise à la représentation des malheurs et de
vrai sage. Au lieu de la nourriture de la vérité, et de la vertu même humaine , on ne se repaît que de chimères, de frivolité, d
périence de six mille années, dans le monde entier, a appris au genre humain qu'il n'est rien de si pernicieux que le mauvais
55 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85
s, comme dans un miroir ; qui nous découvre les illusions de l’esprit humain  ; qui nous met sous les yeux nos vices et nos pas
tion personnelle. Une telle Comédie pourrait être le miroir de la vie humaine , en présentant aux vicieux, dans le Jeu des Coméd
56 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
convenir. « La scène en général est, dit-il, un tableau des passions humaines , dont l’original est dans tous les cœurs ; mais s
al de la vertu, et cette aversion pour le vice, qui préparent le cœur humain à recevoir les impressions de l’une, et à repouss
sement qu’on éprouve au spectacle ? Il sait que le peuple y est doux, humain , secourable, autant qu’en aucun lieu du monde ; i
 » Encore un coup, où a-t-il vu cela ? Se croirait-on ridicule d’être humain comme Alvarès, et vertueux comme Burrhus ? M. Rou
ctions passagères, stériles et sans effet, tous les devoirs de la vie humaine  ». « On me dira, poursuit M. Rousseau, que dans c
M. Rousseau reconnaît le Peuple François pour le plus doux et le plus humain qui soit sur la terre. Il y a cependant bien des
teurs ; et le plaisir même du comique étant fondé sur un vice du cœur humain , c’est une suite de ce principe, que plus la Comé
Il faudrait, s’il est permis de le dire, prendre la fleur de l’espèce humaine pour en former une République qui serait peu nomb
médise sur le théâtre ou dans un cercle, c’est toujours la malignité humaine qui sert d’épouvantail au vice, avec cette différ
ans la société, comme un poison qui circule dans le sein de la nature humaine . S’il y applique quelque remède, ce n’est ni le f
donne. Ecoutez ce dialogue : « Vous voulez un grand mal à la nature humaine  ! Oui, j’ai conçu pour elle une effroyable haine.
ité pour s’ériger en censeurs publics, et faire le procès à la nature humaine  ; qui, sans être complices ni partisans des vices
qu’elles nous rendent moins passionnés, plus doux, plus sensés, plus humains . Elles ne nous inspirent pas cette éloquence brûl
ces, le plus doux de tous les sentiments eût à peine effleuré le cœur humain , et son objet eût été mal rempli. L’obstacle appa
a se changer en vice ? Je me perds dans cette analyse étrange du cœur humain . « Il faudrait apprendre aux jeunes gens à se déf
uiconque aime tendrement ses parents, ses amis, sa patrie et le genre humain , se dégrade par un attachement désordonné qui nui
eins du vice, les mobiles de la vertu, et le contrepoids des passions humaines  : priver l’homme de ces secours, c’est l’abandonn
57 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « I. Occasion et dessein de ce Traité : nouvelle Dissertation en faveur de la Comédie. » pp. 1-3
t pas davantage pour tromper les simples et pour flatter la faiblesse humaine trop penchée par elle-même au relâchement. Des pe
58 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « A Monsieur le Comte de P***. » pp. -
 ; s’il s’arrête trop à des chimères, faut-il s’en étonner ? Tous les humains lui ressemblent. Vous laissez donc, Monsieur, pen
59 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
r, Se fasse une vertu de fronder le plaisir, Moi, je sai compatir à l’ humaine foiblesse, Et Ninon à mon gré l’emporte sur Lucre
isse point à ces scrupules vains, Dont se laisse bercer le commun des humains , Et je laisse aux pédans ces austeres maximes Qui
le pardonner. Mais c’est la plus complette extravagance que la folie humaine puisse imaginer. Même Journal, art. 16, dans la
t croire impossible, est la plus complette extravagance que la folie humaine puisse imaginer , quoique le divin Platon & l
60 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVIII. Sentiment d’Aristote.  » pp. 66-68
pour les malheurs des héros ; si ce n’est de rendre à la fin le cœur humain plus sensible aux objets de ces passions ? Mais l
61 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXI. Réflexion sur le Cantique des cantiques et sur le chant de l’Eglise. » pp. 76-78
, et cependant parce qu’il y est représenté sous la figure d’un amour humain , on défendait la lecture de ce divin poème à la j
62 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
lui rendre ; je suis d’accord avec vous sur ce point. Mais pour être humains et philosophese, il ne s’ensuit pas que ses membr
ui les modérassent. La Scène, en général, est un tableau des passions humaines , dont l’original est dans tous les cœurs : mais s
n prévaloir. L’amour du beau12 est un sentiment aussi naturel au cœur humain que l’amour de soi-même ; il n’y naît point d’un
ctions passagères, stériles et sans effet, tous les devoirs de la vie humaine  ; à peu près comme ces gens polis qui croient avo
aires, qu’on n’attend rien de pareil dans le cours naturel des choses humaines . Enfin je réponds en niant le fait. Il n’est, ni
vorable que tout l’intérêt est pour eux ? Où Caton, le plus grand des humains , fait le rôle d’un pédant ? où Cicéron, le sauveu
de mépris et de haine tout homme qui abuse, pour le malheur du genre humain , du génie et des talents que lui donna la Nature 
a Scène Française, pour l’amusement du Peuple le plus doux et le plus humain qui soit sur la terre ! Non… je le soutiens, et j
teurs ; et le plaisir même du comique étant fondé sur un vice du cœur humain , c’est une suite de ce principe que plus la Coméd
anthrope en impose, comme si celui qui le porte était ennemi du genre humain . Une pareille haine ne serait pas un défaut, mais
de l’humanité, moins indigné des iniquités qu’il voit, serait-il plus humain lui-même ? Autant vaudrait soutenir qu’un tendre
l dit, je l’avoue, qu’il a conçu une haine effroyable contre le genre humain  ; mais en quelle occasion le dit-il ?18 Quand, ou
ien fermée, verraient voler, piller, égorger, massacrer tout le genre humain sans se plaindre : attendu que Dieu les a doués d
é, le détache de lui-même pour fixer toute son attention sur le genre humain . Cette habitude élève, agrandit ses idées, détrui
soupirant de ruelle le bienfaiteur du monde, et les délices du genre humain . Qu’en pense le même Spectateur après la représen
ur se délivrer du plus cruel sentiment qui puisse entrer dans un cœur humain , le remords d’avoir poignardé sa maîtresse. Voilà
ême, et met plus du sien dans tout ce qu’il fait : parce que l’esprit humain , moins étendu, moins noyé parmi les opinions vulg
a plus extravagante et la plus barbare qui jamais entra dans l’esprit humain , savoir, que tous les devoirs de la Société sont
qu’un homme n’est plus fourbe, fripon, calomniateur, qu’il est civil, humain , poli, quand il sait se battre ; que le mensonge
ènent pas plus aisément le point qu’on désire. Tout ce que la sagesse humaine peut faire, est de prévenir les changements, d’ar
t veut étouffer de là le cri de la Nature et la voix unanime du genre humain . Préjugés populaires ! me crie-t-on. Petites erre
t d’autre mêmes facultés de les satisfaire ? Que deviendrait l’espèce humaine , si l’ordre de l’attaque et de la défense était c
tés, le plus doux de tous les sentiments eût à peine effleuré le cœur humain , et son objet eût été mal rempli. L’obstacle appa
s cercles d’hommes ont aussi leurs inconvénients, sans doute ; quoi d’ humain n’a pas les siens ? On joue, on boit, on s’enivre
iconque aime tendrement ses parents, ses amis, sa patrie, et le genre humain , se dégrade par un attachement désordonné qui nui
Je ne doute pas que cette agréable réunion des deux termes de la vie humaine ne donnât à cette assemblée un certain coup d’œil
des prosélytes qui semble animer les incrédules. C'est que la raison humaine n’a pas de mesure commune bien déterminée, et qu’
iatement des notions primitives qui servent de base à toute certitude humaine . Autrement la raison, déposant contre elle-même,
63 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35
la colère, et toutes les autres passions qui s’associent dans le cœur humain à la passion dominante, ne feraient-elles pas par
e regarde qu’avec indifférence, ou avec mépris les faiblesses du cœur humain  ; mais il n’y en aura pas un seul qui ne soit ou
64 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294
e attaché à Célimène par prédilection, lui qui haissait tout le genre humain . Voilà, à ce que je crois, la correction et l’ins
atyre y et applaudie et y fait rire, à cause de la méchanceté du cœur humain qui n’aime que trop à entendre déchirer son proch
65 (1715) La critique du théâtre anglais « DESSEIN DE L’OUVRAGE. » pp. -
et d’éloigner du vice ; c’est de montrer l’inconstance des grandeurs humaines , les revers imprévus de la fortune, les suites ma
66 (1731) Discours sur la comédie « a tres-haut et tres-puissant seigneur, monseigneur louis-auguste d'albert d'ally, duc de chaulnes, pair de france. » pp. -
as vu Louis Charles d’Albert votre aïeul, se dépouiller des Grandeurs humaines , pour se consacrer à la pratique des vertus Chrét
67 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
Bateux, qu’autant qu’il imite la belle nature, le tableau des saletés humaines , fût-il parfait, est dégoutant pour un bon cœur c
qui joue la comédie par ressort, ce sont des marionnettes de grandeur humaine . Pourquoi dans toutes les comédies des Comtes, de
ourceaugnac & George Dandin sont les colonnes d’Hercule. L’esprit humain ne va pas plus loin ; chaque scéne est un écrain
oit, plaira difficillement en France, où le caractère gai, doux & humain ne voit qu’avec répugnance des horreurs, qui plai
ens doux ou amers ; odeurs bonnes ou mauvaises ; spectacles cruels ou humains  ; lectures frivoles ou férieuses ; vie solitaire
au spectacle, qui sont aussi peu dans la nature ? Toutes les actions humaines se passent-elles sur un théatre, au flambeau, à q
68 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — ESSAI SUR LES MOYENS. De rendre la Comédie utile aux Mœurs. » pp. 7-10
ges, en ce qu’elle expose sous les yeux un tableau animé des passions humaines , & qu’elle ébranle fortement les sens, pour p
69 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Mlle de Guise » pp. -1
re Comme un glorieux vainqueur. Or dites-moi ma Princesse, Non, mais humaine Déesse, Qui se pourra désormais Garantir, bien
70 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XII. De l’autorité des Pères.  » pp. 49-51
mer la persécution de cet inexorable ennui qui fait le fond de la vie humaine , depuis que l’homme a perdu le goût de Dieu ? Co
71 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
divertissemens, jeux, spectacles, comme de toutes les autres actions humaines . Il y en a de bons, de mauvais, & d’indiffére
ne se le permette que comme un besoin, un soulagement à la foiblesse humaine  ; qu’on se traite comme les enfans, à qui on perm
e abstraction métaphysique, n’étant que la représentation des actions humaines , est par elle-même indifférente, comme la peintur
émon & le monde seront toujours vaincus, est-ce connoître le cœur humain , & se connoître soi-même ? n’est-on pas duppe
72 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre » pp. 86-103
Enfin, en nous peignant les foiblesses & les ridicules de la vie humaine  ; ils corrigent les mœurs & ramènent les espr
ours assez forte pour faire comprendre la honte qui les suit. Le cœur humain est le même dans les grands crimes comme dans les
73 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-10
t-on aux deux héros, il y de l’inhumanité de se moquer de l’infirmité humaine , au lieu de plaindre l’infortuné qui en est affli
r les livres de chevalerie. La comédie doit être un tableau de la vie humaine , un exemple pour la conduite des mœurs, un image
74 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
commun, toute pure ; ains qu’il y faut mêler quelque peu de prudence humaine , pour la rendre propre à la pratique du monde, au
mais personne n’en mange. Au contraire l’autre Maxime de la prudence humaine , quoique blâmée de bouche, est embrassée étroitem
logée au cœur, conservée et observée comme loi fondamentale de la vie humaine , adorée comme le soleil du petit monde, c’est-à-d
Maxime Divine ; cette puante vapeur, qui gâte et infecte les cerveaux humains . Dieu leur envoyant efficace d’erreur, pour croir
nguer entre ce qui est louable en soi, et ce qui tient de l’infirmité humaine  ; Comme les Anciens distinguent entre l’œuvre de
râces à Dieu, et ne sentons que trop, ce que demande l’état de la vie humaine en ce monde : Nous ne faisons la guerre, ni à la
nclurait ainsi : Puisque les Païens, n’étant guidés que de la raisons humaine , ont aperçu et condamné l’impureté de ces jeux ;
les Païens calomniaient les Chrétiens, qu’ils mangeaient de la chair humaine , répondcont. Autol. li. 3 ea , qu’il ne leur étai
75 (1751) Avertissement (Les Leçons de Thalie) pp. -
s grave que celle de ce grand homme ? Qui connut jamais mieux le cœur humain et qui porta plus loin l’art de tourner en ridicu
76 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXII. On vient à saint Thomas : exposition de la doctrine de ce Saint. » pp. 79-81
tes, joyeuses : ludicra, jocosa » : qu’on puisse admettre dans la vie humaine  ; « tant en actions qu’en paroles, dictis seu fac
77 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
bite déjà dans le Ciel par l’ardeur de ses désirs ; toute la grandeur humaine n’est pour lui que bassesse, qu’un atome éclatant
our réussir, or n’est-ce pas là une idolâtrie dont se souille le cœur humain  ? N’est-ce pas en quelque sorte le plus grand péc
i est en nous, tel est l’empire d’une représentation vive sur le cœur humain , lorsqu’elle est accompagnée de discours passionn
78 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
urs les objets tels qu’ils sont, ce fut toujours une Venus : le corps humain ne change pas, le peintre ne peut représenter que
de cette grande & profonde politique qui veut perpétuer le genre humain , en proscrivant une pudeur meurtriere. C’est ce q
l’habileté de l’artiste dans les carnations & les formes du corps humain , comme dans la licence des paroles, ce n’est, dit
rmes, la fraîcheur des carnations, la régularité des parties du corps humain , dont la parfaite imitation fait plaisir aux yeux
nd prix, une Venus de Médicis, & un Mercure de Samos, de grandeur humaine , & dans l’état de pure nature ; & une Flo
: Elaboravit arte suâ similitudinem. Telle a été l’illusion de la vie humaine , hæc suit humanæ vita deceptio ; ainsi les créatu
79 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
as à voir la scène ensanglantée, et nous sommes en cela beaucoup plus humains , que les Anciens, qui faisaient massacrer leurs H
lle est allé plus loin ; il a fouillé jusques dans les replis du cœur humain , pour développer les principes des actions des ho
massacres : Nos mœurs sont maintenant plus douces, plus polies, plus humaines  ; nous ne pouvons voir qu’avec horreur la scène e
apprête d’une autre manière. Ce n’est donc que la corruption du cœur humain , qui peut rendre la Comédie mauvaise : En effet à
dans l’Amphitryon, où Jupiter et Mercure se cachent sous des figures humaines , pour commettre un adultère. Il n’est pas nécessa
civiles ne punissent que les crimes qui sont contraires à la société humaine  ; les faux témoignages, les vols, les assassinats
80 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
du tableau vivant des ridicules ; à s’attendrir à la vue des misères humaines  ; à se livrer à l’admiration, à l’enthousiasme qu
le qu’avec le tems, les Spectacles n’eussent pas lieu dans la société humaine  : mais de quelle espèce devaient-ils être, pour f
ets si grands & si avantageux, est au-dessus de toutes les forces humaines  ; ce serait celui qu’emploierait un Dieu : le moy
us corriger, mais d’embellir tous les genres d’expression de l’espèce humaine  ; puisqu’aussi bien l’Actricisme est au-dessus de
81 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149
on d’un Dieu crucifié. « Admirons encore la réconciliation du genre humain avec Dieu le Père, par la médiation de son Fils ;
trine, le spectacle qu’elle nous offre est bien au-dessus des lettres humaines  : combien de sentences profondes, de cantiques su
82 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
e découverte, la plus importante de toutes, on ne verra plus l’esprit humain rétrograder, & des siècles de barbarie succéd
’elle est indispensable. L’amour-propre, mobile de toutes les actions humaines , principe des bonnes & mauvaises qualités che
pirer sans cesse une nouvelle horreur, pour armer sans cesse le genre humain contre des fléaux dont le germe est toujours subs
re tous les abus qui ont abâtardi les Nations, & dégradé l’espèce humaine  ? J’aime à voir des importans de Versailles, des
leur tour, sous les efforts de la Philosophie. Ainsi marche l’esprit humain . Ainsi l’art de penser & d’écrire, rendra cha
83 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
On l’a exécuté d’une manière permanente avec des statues de grandeur humaine , dans les stations du mont Valérien près de Paris
, on eût réformé les airs gothiques. Mais tout dégénère, la faiblesse humaine se glisse dans les choses les plus saintes, et le
 ; car qu’est-ce que l’histoire du théâtre, que l’histoire des folies humaines mise en action par des fous et des libertins ? Le
applaudie ; mais je crois que le fond d’orgueil et de mépris du genre humain , dans le caractère et dans le système qui rend le
S. Paul, aux artifices de l’éloquence, aux insinuation de la sagesse humaine , que les Prédicateurs même doivent avoir recours 
84 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVIII. Autorité des loix. » pp. 45-47
. Pag. 622. « S. Thomas, répond ce grand homme, a décidé que les loix humaines ne sont pas tenues à réprimer tous les maux, mais
85 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « PRÉFACE. » pp. 3-6
lise, pour ne plus suivre que les vaines subtilités d’un raisonnement humain et philosophique ; il s’est fait peu à peu un si
86 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
t de l’Imitation, ou ce que le Poëte imite, est en général une action humaine , grave, illustre, intéressante ; la mesure &
pour l’amour, pour la vengeance, qui sont les mobiles secrets du cœur humain  ; & plût à Dieu qu’ils ne le fussent que dans
nous présente : elles allarment si peu les passions favorites du cœur humain , qu’il croit pouvoir les concilier aisément avec
Vertu. C’est ainsi que le Poëte, maître de tous les ressorts du cœur humain , ne réussit dans son art que parce qu’il sçait, c
es inspirés : leur enthousiasme a paru avoir quelque chose de plus qu’ humain , & leur langue a été appellée la langue des D
avantageusement par les nouvelles découvertes qu’il fera dans le cœur humain , & par l’Art avec lequel il développera les r
aire ainsi la curiosité naturelle à notre esprit, à y étudier le cœur humain , à former son jugement & ses mœurs par de gra
87 (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38
rêves ne roulaient que sur les moyens de procurer le bonheur du Genre humain , qui dans cette vue a laissé de très bons Mémoire
as mal de cette espèce,) un sentiment plus naturel, plus tendre, plus humain , plus analogue à notre cœur, quand un Spectacle o
plus sensé, que de tenter de ramener à des mœurs plus douces et plus humaines tout ce qui se ressent de la barbarie ? Bien loin
88 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « LIVRE QUATRIEME. » pp. 1-3
t. Il n'est donc pas étonnant que ces trois grands mobiles des choses humaines se réunissent contre le théâtre, qui est le poiso
89 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
spectacle, qui touche le cœur sans le corriger : qu’importe au genre humain les passions et les malheurs d’un Héros de l’Anti
90 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
fait le Tout-puissant, le Créateur du monde, et l’arbitre du sort des humains  ; il le charge des soins infinis d’une Providence
i son père l’a mis au monde inspiré par une convoitise plus divine qu’ humaine . »P. 1. N’est-ce pas là braver tête levée le Die
sprits apostats sous le titre d’ennemis les plus redoutables du genre humain  ; afin que nous soyons sans cesse attentifs à leu
et Eve, et y reprend le Seigneur, de n’avoir pas fait un autre genre humain  : « Au commencement de la création du monde, la p
au Miracle ou aux Machines, les choses ne doivent point passer la foi humaine . Nous montrer des effets sans une proportion vrai
e contre la corruption. » Ce Philosophe qui avait creusé dans le cœur humain autant que personne, observe de plus : Ibid. Lib.
ns nous prévaloir contre les Païens, de l’autorité de la seule raison humaine , et les combattre par leurs propres armes. En eff
xcellent ? » Ibid. Cap. 23.« Puis donc que le Tribunal de la sagesse humaine juge à propos d’avilir le Théâtre, malgré le dive
uve ; des hommes qui foulaient aux pieds tout intérêt et tout respect humain , qui agissaient avec fermeté, qui écrivaient avec
du Christianisme, l’admiration de leur siècle, et la gloire du genre humain . De quel poids ne doit point être l’autorité de t
à l’Hôpital. Et l’expédient est merveilleux de prendre ainsi le genre humain par son faible, et de vivre aux dépens de sa foli
déshonoré, le libertinage développé sans ménagement, et tout le genre humain diffamé. Je mets ici à part les intérêts de la co
91 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
’humilité une bassesse, la stérile chasteté l’anéantissement du genre humain . Les vertus du Prélat sont des vertus philosophiq
amp; créer en elle un monde, tout ce qu’il a conçu en faveur du genre humain , & pour cela il y imprimera les traits de sa
n, il finiroit tout. Il est de l’humanité de ne pas anéantir le genre humain . Le célibat volontaire, qui par une stérilité cri
e Moliere, dont la morale est très-mauvaise. Mais la peinture du cœur humain étoit l’art de Moliere. Il a réussi dans cette pe
Rochefoucaut, Fenelon, Massillon, &c. n’ont-ils pas peint le cœur humain avec autant de vérité que Moliere ? quoique leurs
liberté qu’il se jette dans les plus pitoyables égaremens de l’esprit humain , veut y entraîner tout le monde, & meurt enfi
t l’esprit de réflexion, soit que l’observateur trop attentif du cœur humain soit puni par le malheur de le connoître. C’est d
92 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. » pp. 179-182
Ciceron, ce grand orateur, qui connaissait si parfaitement le cœur humain et la nature des choses, s’exprime contre les thé
93 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
attacheront fidèlement et constamment à le suivre ? et selon nos vues humaines , ne devait-il pas, ce semble, renverser la propos
ns la douleur ? Oui, mes chers Auditeurs, il le devait selon nos vues humaines , c’est-à-dire, selon les vues faibles et bornées
e soit immolé à l’amour, fût-ce l’intérêt le plus cher selon les vues humaines , qui est celui de la gloire ; où la gloire même,
qui sert de scene à la vanité et à la mondanité ; s’il y a une beauté humaine à produire et à faire connoître, s’il y a un orne
d’une vie sainte et retirée. Plus vous renoncerez aux divertissements humains , et plus cette joie céleste se répandra avec abon
94 (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44
uatre honneur royal desire Donner faveur abollir les erreurs Qui font humains a vertu contredire. Je raporte toutes ces petite
i tu ne fais ung faulx traict desuoyable » Nous perdons tout le genre humain saluable » Et demourons seuls enchaynez en fers.
95 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. » pp. 122-128
ne à goûter les leçons du beau. Il fallut céder au torrent des choses humaines . La France a dans son sein plus d’un Quintilien ;
96 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -
e tant de merveilles, dont le séjour impénétrable n’est ouvert qu’aux humains vertueux, lance du haut de l’Olimpe tes carreaux
97 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
ie : combien elle sert à entretenir ces secretes dispositions du cœur humain , soit qu’il ait déjà enfanté l’amour sensuel, soi
98 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XIII. S’il est nécessaire qu’une Pièce de Théâtre plaise autant à la lecture qu’à la représentation. » pp. 359-363
plausibles. Une Pièce de Théâtre, disent-ils, est un trait de la vie humaine mis en action ; or dès l’instant que cette action
99 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XI. Si on a raison d’alléguer les lois en faveur de la comédie. » pp. 46-48
 : sans songer que saint Thomas, dont il abuse, a décidé que les lois humaines ne sont pas tenues à réprimer tous les maux, mais
100 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
le plus aux autres hommes, par l’image qu’il nous présente de la vie humaine , et par les impressions qu’il nous donne et qu’il
ns Catilina, le mal que l’abus des grands talents peut faire au genre humain  ; dans Médée et dans Atrée les effets abominables
it-il, Monsieur ? Un retour affligeant sur le malheur de la condition humaine , qui nous oblige presque toujours de faire céder
s’écriait autrefois, « où trouvera-t-on une femme forte ? » Le genre humain serait bien à plaindre, si l’objet le plus digne
ls connaîtront mieux les véritables sources de leur bonheur, le genre humain doit gagner à s’instruire. Si les siècles éclairé
dans nos peines : pourquoi refuser à la plus aimable moitié du genre humain , destinée à partager avec nous le malheur d’être,
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