ux dépens d’un vicieux ou d’un ridicule, que d’y proposer à imiter un
homme
d’une vertu extraordinaire : notre bilieux Genevo
autre soient renfermés dans les bornes étroites où l’extravagance des
hommes
et leurs passions les resserrent ordinairement. L
s d’un honnête homme. Il y a beaucoup plus de femmes vertueuses que d’
hommes
vertueux, c’est un fait ; j’en suis fâché pour vo
on qu’on leur donne en général, qu’il est surprenant de voir si peu d’
hommes
estimables avec l’éducation qu’ils reçoivent. Je
quelque vernis de savoir : cependant cette raison ne justifie pas les
hommes
, nous avons l’orgueil de penser que nous avons l’
i font trophée de leurs débauches contre une femme perdue ? Combien d’
hommes
brutaux et grossiers, contre une femme peu mesuré
e grands chemins ? Combien d’assassins, combien de monstres parmi les
hommes
, contre une femme à pendre ? Ce catalogue ne fait
que les femmes ont les vices ci-dessus détaillés au point auquel les
hommes
en sont entichés ? Vous en conviendrez si vous vo
us soumises, plus compatissantes, plus patientes, plus sobres que les
hommes
en général : elles ont des vices et des défauts,
is pourquoi s’avilit-il lui-même ? C’est rendre seulement justice aux
hommes
et leur apprendre, ce qui n’est que trop vrai que
t céleste, où se cache-t-il ? »dx Où ? Partout où vous trouverez des
hommes
célestes ; partout où il y a des hommes sages, de
Partout où vous trouverez des hommes célestes ; partout où il y a des
hommes
sages, des pères et mères vertueux, c’est là, Mon
pour entrer dans le Monde. Leur naïveté peint leur candeur ; mais les
hommes
ont grand soin de ridiculiser cette naïveté. Les
terrestre : à qui la faute, s’il vous plaît ? N’est-ce pas celle des
hommes
, de ces hommes plus capables que jamais de corrom
qui la faute, s’il vous plaît ? N’est-ce pas celle des hommes, de ces
hommes
plus capables que jamais de corrompre les « objet
exagération préjudiciable à l’éloge : en ce sens, le Spartiate est un
homme
d’esprit, sans que cela prouve qu’il n’était pas
la faute ? Elles savent tout ce que vous leur montrez, Messieurs les
hommes
: et que leur montrez-vous ? Des bagatelles et de
se cassent la tête à imaginer des goûts baroques. Encore un coup les
hommes
font les femmes ce qu’elles sont : Sisygambis et
vent réussir dans les arts et les sciences aussi parfaitement que les
hommes
. Que diriez-vous Monsieur si vous voyiez cette Da
ses lumières en matière de goût, vous ne ferez que ce qu’ont fait des
hommes
plus grands assurément que vous. Madame de Taglia
par lesquels elle prouve que le génie n’est pas réservé seulement aux
hommes
: que ne puis-je traduire dignement une Tragédie
rage. Je vois avec plaisir ce Peuple, comme moi, Reconnaître un grand
homme
, et même un père en toi. Fais cesser ses chagrins
de vous avoir prouvé par ce peu de vers qu’elle sait penser en grand
homme
. Afin qu’on en juge mieux je transcrirai ici un d
l des Dames. Consultez l’histoire, vous y verrez que le catalogue des
hommes
abominables est beaucoup plus long que celui des
é, que celui des femmes illustres est un peu plus court que celui des
hommes
; mais s’il n’est pas plus long, on doit conclure
talogue par rapport à elles, qu’elles seraient au moins au niveau des
hommes
dans le second, si les occasions de se distinguer
, si les occasions de se distinguer ne leur eussent manqué, et si les
hommes
n’avaient eu grand soin de les en éloigner. Rien
s aisé que de prouver que les femmes ont de tout temps été ce que les
hommes
les ont fait ; les Spartiates, les Gaulois, les G
pricieux ; leurs femmes ont tous ces défauts. Ne me dites pas que les
hommes
seraient tout autres si les femmes étaient différ
ssent comme les femmes vertueuses savent agir et parler, et comme les
hommes
devraient montrer à toutes à le faire. S’il y a t
qui pensent et parlent comme Cénie et comme Constance, c’est que les
hommes
qui les environnent ont grand soin de les distrai
commun, ni esprit, ni génie, ni sagesse, ni beaux sentiments, que les
hommes
au contraire sont exclusivement pourvus de tout c
mes, puisqu’elles ne les ont pas, et que c’est dans le cœur des seuls
hommes
qu’elles ont fixé leur domicile. Je ne sais laque
célestes » à qui les femmes sont bien plus près de ressembler que les
hommes
aux Héros que nos Dramatiques leur proposent pour
on peut produire chez les Dames ; vous leur refuserez les talents des
hommes
après avoir lu les ouvrages des Gournay, des Daci
des Du Châtelet, des Graffigny, des Du Boccage, etc. Quel est donc l’
homme
qui ait répandu plus d’érudition dans une traduct
d’avoir fait Les Lettres Péruviennes ej ? Avant M. de Voltaire, quel
homme
citerez-vous pour un Poème épique Français que La
l ne fit rougir ? Combien de temps a-t-il fallu attendre pour que des
hommes
fissent mieux des vers délicat que Madame Deshoul
ner quelques sous à une malheureuse couturière ; que, pour plaire aux
hommes
, elles croiront devoir donner aux beaux-arts la m
ous proteste que nous aurons bientôt autant de femmes illustres que d’
hommes
, et que notre sexe n’aura pas à se négliger s’il
d’Angeville, des Clairon ? Oseriez-vous deviner qui des femmes ou des
hommes
a porté l’art de la Déclamation à un plus haut de
en refuser la moindre étincelle à toutes les autres femmes. Quant aux
hommes
, vous les croyez très abondamment pourvus de ce f
faire éclater. Disons mieux : le génie n’est pas moins rare chez les
hommes
que chez les femmes, puisque malgré l’éducation,
ion, l’étude et les occupations sublimes auxquels ils se livrent, les
hommes
de génie sont encore si peu communs. Pourquoi Sap
s’acquiert point : il pourrait même rester toujours enseveli chez les
hommes
à qui la nature l’a bien voulu accorder, si l’édu
qu’après avoir donné aux femmes la même éducation que l’on donne aux
hommes
, qu’on pourra décider si la nature leur a refusé
leur a refusé une faveur qu’elle a accordée à un très petit nombre d’
hommes
. Les Lions n’ont pas plus de courage que les Lion
Pourquoi le génie ne serait-il pas réparti de la même façon entre les
hommes
et les femmes, que l’instinct parmi les Animaux ?
et ne voulant plus souffrir de séparation, faute de pouvoir se rendre
hommes
, les femmes nous rendent femmes. »em Voilà donc
se rendre hommes, les femmes nous rendent femmes. »em Voilà donc ces
hommes
qu’il faut craindre d’avilir : ils n’ont pas la f
s hommes qu’il faut craindre d’avilir : ils n’ont pas la force d’être
hommes
, et vous voulez qu’on les ménage ; vous trouvez m
es n’ont pas de raison ; mais suivant l’idée que vous nous donnez des
hommes
, ils ne sont pas plus raisonnables que les femmes
n scène que des fous pour ne pas donner mal à propos de la raison aux
hommes
, puisqu’ils n’ont pas la force de résister au sex
it-elle du nombre de ces femmes faibles, qui savent métamorphoser les
hommes
forts en femmelettes ? Eh bon Dieu, m’allez-vous
pliments avec beaucoup d’estime pour lui-même, et se regarde comme un
homme
envoyé du Ciel pour former les Dames, et les décr
nt pas raisonnables ; qui les rend folles, s’il vous plaît, sinon les
hommes
? Fous eux-mêmes, comment pourraient-ils inspirer
ez aux femmes leur étourderie et la licence de leur conduite avec les
hommes
et pour les rappeler à la pudeur par l’exemple de
our des preuves de pudicité. « Cet inconvénient de métamorphoser les
hommes
en femmes est fort grand partout, mais c’est surt
e [Genève], qu’il importe de le prévenir. Qu’un Monarque gouverne des
hommes
ou des femmes, cela lui doit être assez indiffére
férent pourvu qu’il soit obéi ; mais dans une République, il faut des
hommes
. »eo Voilà par exemple un axiome politique tout
vous vouliez dire qu’il était indifférent à un Roi de commander à des
hommes
ou à des femmesep ; que le zèle pour le service e
us petit des Rois. Il n’est donc pas indifférent pour lui d’avoir des
hommes
, et de grands hommes dans son Etat. Les Sully, le
n’est donc pas indifférent pour lui d’avoir des hommes, et de grands
hommes
dans son Etat. Les Sully, les Colbert, les Richel
nt pas des femmes, et la splendeur de la France prouve qu’il faut des
hommes
à un Etat Monarchique. La mémoire de ces grands h
qu’il faut des hommes à un Etat Monarchique. La mémoire de ces grands
hommes
se présente trop naturellement à l’esprit pour qu
votre Note sous les yeux du Public. « On me dira qu’il en faut [des
hommes
] aux Rois pour la guerre. Point du tout. Au lieu
mmes] aux Rois pour la guerre. Point du tout. Au lieu de trente mille
hommes
ils n’ont […] qu’à lever cent mille femmes. Les f
que vous reconnaissez qu’elles en ont qui leur sont communes avec les
hommes
, telles que le courage, la bravoure, le dévouemen
r espèce pour se rappeler le bon parti qu’on peut tirer des femmes. O
hommes
, que vous êtes imbéciles de ne pas prendre la que
La citation exacte commence ainsi : « Cet inconvénient qui dégrade l’
homme
, est très grand partout […] » ep. [NDE] Le text
grand partout […] » ep. [NDE] Le texte original porte : « ou à des
hommes
femmes » ; nous corrigeons. eq. [NDE] J. de La F
de les peindre d’après nature, sans les charger d’un ridicule que les
hommes
savent bien y attacher d’eux-mêmes. A Athenes, po
on néglige le son du vice : il est encore évident qu’on n’inspire aux
hommes
de l’horreur que pour les ridicules, pendant qu’i
t, doit lancer tous ses traits sur le fond du vice, & laisser aux
hommes
le soin d’en chercher le ridicule. En effet le vi
dans la misere inséparable de la fainéantise ; mais bien parce qu’un
homme
dans l’état d’ivresse perd le sentiment de sa pro
illeurs peintres comiques ont travaillé. Dira-t-on qu’un avare est un
homme
dangereux, parce qu’il querelle à chaque heure du
lus capable de faire impression, quand on se le représentera comme un
homme
qui se laisse mourir de faim, & qui refuse la
nourriture nécessaire à ses enfans & à ses domestiques ; comme un
homme
qui ne donneroit pas un écu pour racheter la vie
ne donneroit pas un écu pour racheter la vie à son voisin ; comme un
homme
enfin en qui l’amour de l’argent éteint toute hum
& qui n’atteint pas le but de la Comédie, qui est de corriger les
hommes
. Mais j’entends déja qu’on me fait une grande obj
œurs. Elle peut représenter une action vertueuse, pour encourager les
hommes
à la pratique de la vertu, ou une action vicieuse
ir une fille allaiter son pere, ou bien qu’il est plaisant de voir un
homme
qui, après s’être ruiné au jeu, va se précipiter
rnes qui lui sont prescrites, c’est-à-dire, si elle veut corriger les
hommes
, elle n’attaquera que des vices essentiels, c’est
, & qui perd contenance : je conviens qu’on est charmé de voir un
homme
qui se laisse duper comme un sot : pourquoi cela
cela ? C’est que chacun dit en soi-même, Je ne ressemble point à cet
homme
-là, je suis plus excellent que lui. Il s’ensuit d
i qui l’a essuyée ne cherche pas à se venger ; il y a des momens où l’
homme
est assez de bonne foi pour avouer qu’il a un tel
assez de bonne foi pour avouer qu’il a un tel défaut. Mais si ce même
homme
est raillé sur ce défaut, non-seulement il n’en c
re meilleur, ou ce qui revient au même, qu’elle peut bien engager les
hommes
à déguiser leurs défauts, mais non pas à les aban
mais non pas à les abandonner. La Comédie qui cherche à corriger les
hommes
, ne doit donc point employer la raillerie, comme
nous avons exposés ci-dessus. Le but de la Comédie est de rendre les
hommes
meilleurs. Le moyen le plus sûr pour y parvenir,
Poétique Françoise, chap. 15 de la Comédie, que de la disposition des
hommes
à saisir le ridicule, la Comédie tire sa force &a
de petits riens, qui quand ils disparoîtroient ne rendroient pas les
hommes
meilleurs. A l’égard des vices dont les suites pe
rce qu’elle les rendroit odieux, & qu’elle pourroit persuader aux
hommes
de les abandonner. Moliere a sans doute entrepris
lairées, et je le regardais comme un triste exemple de la vanité de l’
homme
, lequel pour se faire un nom dans le monde pour s
uel pour se faire un nom dans le monde pour se donner la réputation d’
homme
d’esprit, s’applique à des choses qu’il n’est per
qu’elle ne tend qu’à flatter les trois plus dangereuses passions de l’
homme
, l’amour, l’ambition et la vengeance, en nous fai
étaient tels qu’on nous les dépeint sur les theatres : c’étaient des
hommes
, et les hommes naturellement ne pensent point tou
u’on nous les dépeint sur les theatres : c’étaient des hommes, et les
hommes
naturellement ne pensent point tout ce qu’on leur
ns les plus subtils, afin d’empoisonner finement les âmes de tous les
hommes
et de toutes les femmes. Ce sont proprement des e
t proprement des empoisonnements publics, qui tuent non seulement les
hommes
de leur siècle, mais de tous les siècles qui vien
s des âmes, pendant que l’on condamne aux plus rigoureux supplices un
homme
pour avoir ôté la vie du corps à un autre par le
il est fort à craindre que ce qui leur a attiré l’applaudissement des
hommes
, n’attire sur eux l’indignation de Dieu. Quoi, qu
que nous ne saurions le concevoir ; mais selon la parole de Dieu, un
homme
qui n’a que des Comédies et des Romans à lui prés
out appréhender. C’est une maxime certaine parmi les Casuistes, qu’un
homme
doit réparer autant qu’il le peut le scandale qu’
re leurs Comédies et leurs Romans dans la suite de tous les temps. Un
homme
comme moi n’est point assez habile pour donner de
is il me semble qu’on ne saurait assurer l’état de la conscience d’un
homme
qui s’est employé à ces compositions, s’il ne fai
uccessivement, y sont exposés au grand jour : le spectateur juge. Les
hommes
ont des passions ; cela est certain. Elles les ex
passions font partie de nous-mêmes, elles nous sont essentielles : un
homme
apathique, n’a ni désirs ni sentimens : inaccessi
de prodiguer de justes applaudissemens aux chefs-d’œuvre de ce grand
Homme
. Si le Public, qui en fait ses délices aujourd’hu
mes que vous avez exposés. Catilina ne fait point le rôle d’un grand
homme
, comme vous le pretendez, à moins que vous ne don
ur ne pas daigner même répondre à ses invectives, doit l’anéantir. Un
homme
qui tente un grand crime n’est pas regardé comme
r. Un homme qui tente un grand crime n’est pas regardé comme un grand
homme
, ou bien il faudroit chercher un autre terme pour
d homme, ou bien il faudroit chercher un autre terme pour désigner un
homme
qui forme une entreprise grande & juste. L’ét
des lumieres, l’activité, la fermeté, accompagnent également le grand
homme
& le scélérat ; le principe qui fait agir ces
’on apréhende qu’il encourage des Catilina ? S’il n’y avoit que des
hommes
foibles & aveugles qui se livrassent au crime
peut commettre de mauvaises actions : voilà tout. Mais en voyant des
hommes
, allier par un mélange monstrueux, aux emportemen
it mouvoir ; on juge non les moyens employés, mais l’intention. Qu’un
homme
déclare qu’il a dessein d’entreprendre un forfait
leçons si importantes. Genies sublimes, formés pour l’instruction des
hommes
, que ne puis-je en votre faveur interrompre la co
uction, que tout criminel contre sa conscience, est comme Mahomet, un
homme
détestable, & que l’emportement d’un zele inc
pire. Le rôle de Thyeste est intéressant, selon vous, parce qu’il est
homme
& malheureux. C’est le caractere opposé à l’h
parce qu’il est homme & malheureux. C’est le caractere opposé à l’
homme
sans foiblesse, que vous reprochez à notre théâtr
ité. Les Anciens avoient des Héros , dites-vous, & mettoient des
hommes
sur la scene ; nous n’y mettons que des Héros, &a
scene ; nous n’y mettons que des Héros, & à peine avons-nous des
hommes
. Je dirois à tout autre, qui seroit moins emport
souvent montés sur des échasses ; les nôtres se rapprochent plus de l’
homme
. Ils avoient des Héros sans doute ; mais en dépit
le à la vertu, nous n’aurions pas sûrement regardé comme estimable un
homme
qui n’a pas la force d’y résister. Que résulteroi
n il peut faire sur nous, & je ne vois que celle que produit tout
homme
qui s’aime plus que les autres. Cet amour de soi,
oisse, & qu’on la distingue du fanatisme. Il n’appartient pas à l’
homme
d’être parfaitement vertueux ; il n’est pas en lu
perfectionne nos idées de justice. L’amour du beau moral inné dans l’
homme
(je parle d’après vous) il faut le mettre en acti
. Le mepris & l’indignation ne sont pas toujours employés par les
hommes
vertueux pour écraser les méchans ; ils s’en serv
ir à les corriger par des voyes plus douces. S’efforcer de rendre les
hommes
meilleurs, voilà l’emploi des sinceres amateurs d
ntimens de bonté & de justice que vous reconnoissez dans tous les
hommes
. Le ridicule les surprend : leur amour propre est
ennemis, ceux qui s’en sont éloignés par leurs déreglemens. Lorsqu’un
homme
sincere & crédule est trompé par un fripon in
a prudence à la sincerité, & qu’on l’eût mis en opposition avec l’
homme
ingénieux, mais de mauvaise foi, le dernier seul
lui-seul. Que résulte-t-il de cet effet de la Comedie ? Une leçon à l’
homme
vertueux d’être sur ses gardes : c’est un avertis
est témoin des affronts qu’elle lui fait. N’est-ce pas une leçon aux
hommes
que l’ambition engage à former des nœuds mal asso
tremité vicieuse, mais moins criminelle que la parcimonie outrée d’un
homme
en qui la cupidité des richesses étouffe tout aut
est-il un vice ? L’Ecole des Maris peint & couvre de ridicule un
homme
défiant. La jalousie, ce sentiment odieux, qui pr
rer ses meilleures qualités. Le but de la Comédie est de corriger les
hommes
; & les honnêtes gens sont dignes de ses plus
nce d’amour pour la vertu, mais par un emportement deplacé contre les
hommes
qui sont assez malheureux pour s’en écarter, cet
jamais les extrémités. La modération est inséparable de l’équité : l’
homme
juste sçait que nos connoissances sont bornées co
ès-lors on commence à être injuste ; c’est-à-dire, à ressembler à ces
hommes
contre lesquels on s’éleve avec trop de violence
comme Alceste par chercher sur la terre un endroit écarté, où d’être
homme
d’honneur on ait la liberté ; c’est-à-dire, homm
écarté, où d’être homme d’honneur on ait la liberté ; c’est-à-dire,
homme
d’honneur à sa maniere, en vivant seul. Les Coméd
ns fondées. Crispin a moins de droit qu’Eraste à la succession du bon
homme
Geronte, aussi fait-il plus rire que son maître,
nt ce parallele indécent. Je ne l’attendois pas d’un Philosophe, d’un
homme
persuadé qu’on ne peut être vertueux sans religio
, d’un homme persuadé qu’on ne peut être vertueux sans religion, d’un
homme
qui dans le commencement de son ouvrage justifie
nne, sont l’effet de l’ennui qu’elles nous procurent. J’ignore si un
homme
de génie peut inventer un genre de pieces, préfér
irmative pour moi, j’aurois à vous opposer toutes les découvertes des
hommes
, perfectionnées & portées au-delà des vûes de
ons-nous dans les genres connus jusques à présent. Ils représentent l’
homme
dans les actions les plus importantes de la vie :
auxquelles nous sommes exposés. Annoncer la vertu, c’est rappeller l’
homme
à lui-même : le vice, dans quelque attitude qu’on
u rang des amusemens indifférens, puisque de votre aveu le cœur de l’
homme
est toujours droit, sur tout ce qui ne se rapport
de faire l’application. Le but de l’art Dramatique est de former les
hommes
à la vertu, & de perfectionner les mœurs. Il
ins du Créateur : il n’est pas plus le regne des femmes que celui des
hommes
: la résistance du sexe le plus foible, balance l
odernes, c’est toujours une femme qui fait tout, qui apprend tout aux
hommes
; c’est toujours la Dame de cour, qui fait dire l
st toujours une femme qui fait tout. Il n’y en a pas une seule où les
hommes
ne soient chargés, ainsi qu’elles, du soin de nou
en croire aveuglément sur sa parole, parce qu’il a beaucoup vêcu ? Un
homme
à soixante-dix ans, n’a pas quelquefois une raiso
doit de tendres égards aux vieillards qui radotent, parce qu’ils sont
hommes
; mais ses respects sont réservés pour cette viei
deux extrémités n’existent point, & que telle est la nature de l’
homme
, que les mœurs soient mélangées, un art qui tend
es de la justice. Les Lacedemoniens devoient être les plus grands des
hommes
, le premier Peuple de la Grece. Je demande si l’o
artiates si jaloux de la liberté, qui pensoient qu’on c’essoit d’être
homme
en cessant d’être libre, n’eurent pas de honte d’
la Nation, c’est dans cet état paisible qu’il faut la considérer. Les
hommes
destinés par la Providence aux fatigues d’un trav
rt estimable, paroîtra toujours une absurdité insoutenable à tous les
hommes
qui voudront consulter la raison dans leurs jugem
Tel est le privilege des arts, dont les principes sont dans tous les
hommes
, mais dont la faculté de les développer est réser
re reconnoissance. L’estime publique est la plus noble récompense des
hommes
à talens supérieurs. Le Comédien est un artiste i
au jugement public. Est-il donc infâme d’être exposé aux jugemens des
hommes
? Il n’y a que l’ennemi du genre humain qui puiss
edouter le jugement du Public : cette crainte est louable. Quel est l’
homme
en effet qui peut être assez présomptueux, pour n
avec force & rapidité, qu’on doit l’excellence des arts. Plus un
homme
connoît les passions, plus il a de liberté &
it de sçavoir si les Comédiens sont pesés plus souvent que les autres
hommes
dans la balance de Themis. Je crois qu’on entend
inairement doux & civils. Sujets à s’égarer, ainsi que les autres
hommes
, leurs plus fréquentes erreurs naissent de la jal
es de son nécessaire, sans autre motif que de remplir les fonctions d’
homme
sensible : voilà les hommes pour lesquels on croi
autre motif que de remplir les fonctions d’homme sensible : voilà les
hommes
pour lesquels on croit qu’il seroit nécessaire d’
e l’humanité, les droits qu’il a de prétendre à l’approbation de tout
homme
qui pense : serions-nous assez injustes pour le p
arfait d’un divertissement public, cette danse où les vieillards, les
hommes
faits, & les enfans, accompagnoient leurs sau
roches de M. Rousseau. Ce n’est point pour flatter les passions des
hommes
que le spectacle est établi, c’est au contraire p
le à la Constitution Anglaise que les Anglais se croient les premiers
hommes
du monde, et comme le maintien de leurs lois exig
hrope au Médecin malgré lui : un Philosophe comme Molière n’était pas
homme
à se décourager pour la chute actuelle de son che
puissance des Monarchies sur les Républiques à des Républicains. Les
hommes
peuvent être sages sans se croire malheureux, et
sagesse que d’être tendre, aimable et Philosophe en même temps. « Un
homme
sans passions ne saurait intéresser personne au t
aison, de la justice et de l’amitié, à leur intérêt propre. Quant à l’
homme
sans passions, expliquons-nous. Entendez-vous par
Quant à l’homme sans passions, expliquons-nous. Entendez-vous par un
homme
sans passions, un homme insensible à tout ce qui
ssions, expliquons-nous. Entendez-vous par un homme sans passions, un
homme
insensible à tout ce qui peut flatter l’imaginati
e insensible à tout ce qui peut flatter l’imagination ou les sens, un
homme
dans une Apathie perpétuelle, incapable de sentir
apable de sentir et de désirer ? Qu’on se garde bien de mettre un tel
homme
sur la scène, il est bien éloigné de mériter cet
malheureux qu’à participer aux plaisirs des gens contents. Si par un
homme
sans passions, vous entendez un sage incapable d’
s, dont tous les désirs sont subordonnés à la raison, ce n’est pas un
homme
sans passions. C’est un homme qui sait aimer et e
ubordonnés à la raison, ce n’est pas un homme sans passions. C’est un
homme
qui sait aimer et estimer tout ce qui mérite de l
omme qui sait aimer et estimer tout ce qui mérite de l’être, c’est un
homme
qui méprise et déteste la débauche et l’impureté,
stiques par des libéralités encourageantes et bien placées : c’est un
homme
enfin pieux et charitable, sans hypocrisie, qui s
s moments qu’il exige, et le reste du temps à ses affaires. Tel est l’
homme
qu’on doit mettre sur la scène, vous l’y verrez t
e, vous l’y verrez tous les jours quand vous voudrez l’y voir, et cet
homme
à mon avis est plus estimable qu’un homme sans pa
us voudrez l’y voir, et cet homme à mon avis est plus estimable qu’un
homme
sans passions. Pour commencer à sentir l’utilité
er à sentir l’utilité des spectacles, supposez Monsieur un Gouverneur
homme
d’esprit qui, persuadé de la bonté de ce genre d’
ent les bontés d’une Amante vertueuse, il perd la tendresse d’un père
homme
d’honneur et riche qu’il réduit au désespoir, et
aux Philosophes. Il a senti qu’il ne s’agissait pas de faire d’autres
hommes
, mais seulement de leur apprendre à tirer de leur
que leur jargon et leur pédantisme prouvent leur ignorance, et qu’un
homme
vraiment savant n’emploie jamais de termes barbar
n projet autant qu’aucun Philosophe qui ait entrepris de réformer les
hommes
. Il a corrigé nos Marquis de leur style effronté,
s Cafés aux cabarets : les plaisirs d’une société mi-partie entre les
hommes
et le Sexe, le goût des concerts, des cercles amu
ut espérer que quelque nouveau Molière achèvera l’ouvrage de ce grand
homme
. Il en a montré le chemin, qu’on le suive, et si
à proscrire l’Evangile, parce que depuis le temps qu’on le prêche aux
hommes
on ne les a pas encore rendus tous sages, vertueu
partent d’un fond de bonté que les vices n’aient pu anéantir chez les
hommes
? Vous faites présumer si bien par votre ingénieu
ar votre ingénieux Discours sur l’inégalité des conditions v, que les
hommes
sont bons naturellement, qu’on peut vous l’object
se toucher ; mais que c’est parce qu’elles sont naturelles à tous les
hommes
, qu’elles représentent les premiers sentiments qu
ute avec tant de plaisir et qu’on les saisit avec tant d’avidité. Les
hommes
étant donc nés bons comme vous dites, il s’ensuit
é. Les hommes étant donc nés bons comme vous dites, il s’ensuit qu’un
homme
bon doit leur plaire, et je me laisse facilement
de voir le vice dans l’embarras. Il est vrai Monsieur qu’il y a peu d’
hommes
qui, connaissant les douceurs de la société, leur
le spectacle unit à la morale qu’il fait quelquefois dans le cœur des
hommes
une réformation que la Religion ni la philosophie
philosophie n’ont pu faire. C’est un troisième moyen d’instruire les
hommes
et de les corriger que la Providence a peut-être
Providence a peut-être voulu joindre aux deux premiers pour aider les
hommes
à se rendre dignes de sa miséricorde, et qui sera
tres des vertus qu’il ne se soucie pas d’avoir, c’est croire tous les
hommes
méchants, puisque tous applaudissent alors, et c’
er vous-même l’opinion que vous dites avoir de la bonté naturelle des
hommes
. « Naturam expelles furca, tamen usque recurret.
m expelles furca, tamen usque recurret. »x Je suis persuadé que les
hommes
admirent la vertu de bonne foi dès qu’ils la voie
’on leur propose sur la scène. Je crois fermement qu’il n’est point d’
homme
qui ne souhaite de mériter d’être comparé à ces m
actères estimables qu’on n’ose mettre sur la scène tel que celui d’un
homme
droit, vertueux, « simple et sans galanterie, [qu
ux qu’il accuse, mais la sévérité salutaire de leurs surveillants. Un
homme
reçoit un coup d’épée, il est en danger de la vie
l’amène et lui remet le blessé dans les mains, le Chirurgien tire cet
homme
d’affaire et lui sauve la vie : le passant en est
la vie : le passant en est-il moins la cause première du salut de cet
homme
? Pour prouver que « le Théâtre purge les passion
celles qu’on a »ad , vous dites qu’on n’ose mettre sur la scène « un
homme
droit, vertueux, simple, grossier et sans galante
es phrases »ae , il y a cependant longtemps que Molière a produit cet
homme
sur la scène. Chrysaleaf dans Les Femmes savante
it cet homme sur la scène. Chrysaleaf dans Les Femmes savantes est l’
homme
que vous dites à la grossièreté près qui n’est bo
que vous dites à la grossièreté près qui n’est bonne à rien, c’est un
homme
dont le rôle est si bien soutenu, qui dit des cho
sens à l’abus de la science et de l’esprit, il a donc fait parler un
homme
sensé, simple, sans amour et sans galanterie, enf
arler un homme sensé, simple, sans amour et sans galanterie, enfin un
homme
tel que celui que vous croyez qu’on n’a pas encor
sans doute ; on n’y peut voir qu’un style simple, uni, et ce que tout
homme
sensé dirait à la place de Chrysale : il ne se se
e vous supposez qu’on fait toujours. J’ai donc trouvé dans Chrysale l’
homme
que vous n’aviez pas encore vu, si ce n’est pas s
et je ne vois pas pourquoi l’on n’oserait pas mettre sur la scène un
homme
sans préjugé, qui refuserait d’exposer sa vie pou
déjà plein de traits qui seraient à merveille dans la bouche de votre
homme
, il pourrait dire comme Sganarelle : « Mais mon
de force, quand on aurait vu votre Comédie ou votre Tragédie et qu’un
homme
qui aurait reçu un soufflet en serait moins mépri
qu’il fut, s’il négligeait d’en tirer raison ; pourquoi non ? Si cet
homme
pouvait justifier son Stoïcisme par des motifs au
qui feraient céder le préjugé au bon sens et à la raison ; mais si l’
homme
que vous dites ne justifie pas qu’il a de la vale
avec succès, que c’est la seule raison qui lui retient le bras, votre
homme
déplaira certainement parce qu’il paraîtra lâche
oute leur capacité ne les tirerait pas d’affaire vis-à-vis d’un brave
homme
; si dès la première affaire qu’ils ont, ils cour
s moins ; la valeur est le seul rempart que la nature ait accordé aux
hommes
contre la violence : c’est l’unique obstacle que
s Machiavels, qu’on doit le salut et la tranquillité des Etats : tout
homme
qui n’a pas cette qualité de l’âme, peut avec rai
és avec succès sur la scène, et l’on y peut faire admirer un vaillant
homme
qui refuse d’exposer pour sa cause personnelle un
a bravoure gâte les mœurs de la nation ; je sais bien que si tous les
hommes
étaient bons et sages, la valeur serait la plus i
ssez barbare pour prendre plaisir à ce dernier spectacle ? Quel est l’
homme
assez stupide, assez inhumain pour ne voir qu’un
ment des lois qui le proscrivent se présenteraient à l’esprit de tout
homme
sensé pour justifier le prétendu Criminel : êtes-
onnaient des duels autrefois si fréquents ne subsistent plus ; si les
hommes
ont reconnu qu’ils étaient des fous de s’égorger
vous le dites, qu’on s’en impose la condition ; il n’y a pas un brave
homme
qui ne crût être taxé de lâcheté, s’il en faisait
qu’ils s’abstiennent de le répandre. Ce qui aurait coûté la vie à un
homme
autrefois, ne lui coûte plus qu’un coup d’épée lé
que les autres ; et si je rends le bien pour le mal, je serai donc un
homme
sans honneur ? Par la mardi, la méchanceté n’est
au, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les
hommes
, Amsterdam, M. M. Rey, 1755. w. [NDE] L.-F. Deli
st la suivante : « Qu'on mette, pour voir, sur la Scène Française, un
homme
droit et vertueux, mais simple et grossier, sans
ion par le mot que cite Dancourt. Voir Plutarque, Vies parallèles des
hommes
illustres, ca. 100-115, « Vie de Thémistocle », X
quand surtout elle peut servir à l’instruction et au délassement des
hommes
; je réponds avec Saint Augustin, (voilà un Antag
de vous ;) je réponds, dis-je, avec Saint Augustin, que le fond de l’
homme
étant naturellement vicieux et corrompu, et les m
r conséquent sujettes à être tournées en poison presque chez tous les
hommes
, tout ce qui se présente à eux sous une image de
e le bon échappe faute d’objet sur qui l’appliquer. L’acharnement des
hommes
au Théâtre, dit encore Saint Augustin, est une ma
douleur vicieuse ; car Satan ne perd jamais ses droits. On prêche aux
hommes
la vertu en pure perte : mais le vice n’a pas bes
e christianisme au secours, Dieu qui connaît si bien la faiblesse des
hommes
, ne leur a pas dit pour rien, soyez sur vos garde
de privilège que les Bourdaloue et les Massillon. Ils conviennent ces
hommes
illustres que la manne délicieuse de l’Evangile n
vertu louche, et qui n’est point capable de déraciner les défauts des
hommes
. A proprement parler, les Tragédies ne font que c
es plus sensibles de la vérité, et que cependant il n’y a jamais eu d’
homme
assez fou pour défendre la lecture de Josephd. Di
dez, les Saints sont d’une grande ressource, quand on dispute avec un
homme
tel que vous. En tout cas, le Père Massillonf ne
ns toujours à mon principe, Monsieur, et ce principe est que tous les
hommes
tenant plus ou moins à la concupiscence, (voilà u
passions, et que celle de l’amour étant la dernière mourante chez les
hommes
, le moindre souffle d’amour vertueux ou corrompu,
indre souffle d’amour vertueux ou corrompu, le réveille dans tous les
hommes
, comme le moindre petit zéphyr est capable d’agit
s ; que cela n’est point l’effet de la disposition du cœur de quelque
homme
en particulier, que c’est la faute de la machine
Cicéron, en un mot, eût reproché à Homère qu’il faisait des Dieux des
hommes
, et qu’il érigeait les hommes en Dieux : au lieu,
hé à Homère qu’il faisait des Dieux des hommes, et qu’il érigeait les
hommes
en Dieux : au lieu, dit-il, qu’il aurait dû rendr
ait les hommes en Dieux : au lieu, dit-il, qu’il aurait dû rendre les
hommes
semblables aux Dieux, plutôt que d’abaisser la di
ables aux Dieux, plutôt que d’abaisser la divinité à la condition des
hommes
. Térence et Virgile n’en sont pas quittes à meill
t pas quittes à meilleur compte avec ce saint Docteur, qui plaint les
hommes
de son siècle d’être réduits à puiser la pureté d
et solides. Regardez, Monsieur, mes objections comme les doutes d’un
homme
, qui cherche à s’instruire, et qui sait que vous
ût bien examiné, bien connu, avant que de prendre un parti contre les
hommes
. Celui de les fuir dans la solitude, ou d’écrire
s, et peut coûter jusqu’à l’estime des plus grands talents. Il est un
homme
qui m’arrache ces réflexions. Si je le connaissai
ait ; et en se connaissant, il verrait que, s’il peut être vrai que l’
homme
qui médite soit un animal dépravé 1 a, il est enc
ssible que celui qui voit la source de cette vérité dans le cœur de l’
homme
, devienne insensiblement le plus injuste et le pl
me, devienne insensiblement le plus injuste et le plus malheureux des
hommes
. Ne pouvant lui parler à lui-même, je prends le p
la douleur que cette sorte de suicide a été conçu. Un philosophe, un
homme
libre, voit nécessairement plus de défauts dans s
e qu’on n’en veut plus, et cette résolution paraît cruelle. Tel est l’
homme
dont je parle. La France dévore ses écrits et con
du le calme du sang, le retour de la circulation, pour porter sur les
hommes
ces yeux qui verraient si bien, si l’esprit, les
issances et la réflexion suffisaient, dans tous les cas, pour faire l’
homme
que vous croyez être, quand vous nous condamnez ?
z ? Je crois que non. La nature et l’expérience nous apprennent qu’un
homme
qui souffre a de l’humeur, et que l’humeur corrom
elle en est la première cause ? La fatale affectation de mépriser les
hommes
. Votre état est venu de là. A force de calomnier
Il faut, malheureusement pour nous, que cette bizarrerie ait gagné l’
homme
le plus digne, par sa sagesse, de nous instruire
persuader. Hélas ! il en est puni lui-même. Il n’a pas assez aimé les
hommes
, pour être de bonne foi avec eux, et les hommes s
’a pas assez aimé les hommes, pour être de bonne foi avec eux, et les
hommes
se sont vengés d’un procédé que son mérite infini
egrets que je vous montre ici. Vous avouez dans votre Préface que les
hommes
vous ont fait beaucoup de mal : pourquoi n’avez-v
acle impossible. Vous eûtes un ami ? Que ne doit-on pas attendre d’un
homme
qui aima. Dans l’état où vous êtes, je vous persu
osais des remèdes particuliers. Je consens donc à vous abandonner les
hommes
, jusqu’à ce que vous soyez parfaitement guéri. Ma
le despotisme, n’y ont pas employé des moyens dignes d’enchaîner des
hommes
: mais ce mal, cet outrage, si vous voulez, est t
e, qui ont les qualités, les talents, le génie, l’âme des plus grands
hommes
! Combien même n’en est-il pas, aux vertus, à l’é
ésabuser, parce que le public qui vous plaint en ce moment, attend un
homme
qui vous éclaire. Interrogez, Monsieur, nos plus
ces ouvrages, quoique attribués à des femmes, ont été écrits par des
hommes
: eh bien, je vous renvoie à ces éclats de passio
es Lettres de la Présidente Ferrandl, etc. ne sont pas l’ouvrage d’un
homme
. Toutes ces autorités suffisent, Monsieur, pour p
bles d’exprimer. Mais les preuves ne suffisent pas pour convaincre un
homme
qui a des raisons de chérir son erreur. Vous insi
verainement, et que votre mépris est formé de haine et d’aversion. Un
homme
comme vous ne fait point de Roman. En nous présen
st la plus incontestable preuve de maladie et de fermentation dans un
homme
qui a tant de raison, tant de probité, tant de pé
gination a tracé le portrait de la pudeur. Vous êtes dans l’état d’un
homme
dont j’ai lu autrefois l’histoire. Je retrouve vo
les siens ; il faut que je vous fasse juge de cette ressemblance. Cet
homme
, qui était Indien, et s’appellait Zima, était né
n appétit. On sent que cette société ne peut que lui être fatale. Des
hommes
qui ont quitté le monde, parce que la fortune et
i inonde la terre, il ne peut être sage qu’à force de mépris pour les
hommes
: mais les femmes surtout lui paraissent odieuses
nature cependant voyait sa frénésie avec horreur. Elle regrettait un
homme
qui eût été bon père, excellent mari ; et pour le
tendres ; le plaisir et la beauté n’eussent pas suffi pour séduire un
homme
tel que Zima : les vertus s’unissaient aux attrai
épend de mon cœur, et mon cœur attend un honnête homme. Vous êtes cet
homme
-là, votre réputation a passé jusqu’à moi ; j’ai a
sture a pris cent fois ce langage enchanteur : j’ai vu le malheur des
hommes
; dois-je me fier à des serments !… Vous le devez
celle de son sexe, par un désaveu de vos outrages ! C’est le vœu d’un
homme
qui, tourmenté par l’idée de tout ce qui peut vou
seau, Discours sur l'origine et le fondement de l'inégalité parmi les
hommes
, 1755. b. [NDE] Les Euménides sont les déesses d
itre III. Aveux importans. J urieu, Ministre célèbre étoit un
homme
savant & de beaucoup d’esprit, il écrivoit av
t la maladie de tous les âges. Les infirmités arrachent quelquefois l’
homme
au plaisir, mais on n’en voit guère qui y renonce
t rien pour se conserver l’air de jeunesse, elles veulent tromper les
hommes
, & je ne sais si elles n’espèrent pas de trom
e tromper la mort, elles veulent toujours être l’objet de l’amour des
hommes
, afin d’avoir part à tous les plaisirs quand la v
s spectres qui le poursuivent, il les fuit, il en a horreur. Bien des
hommes
ne sont guère plus sages, des vieux pécheurs usés
s dissolues ; elles mêmes s’en excitent davantage au péché, & les
hommes
semblablement par le son de ces airs tendres &
liere eût manqué son but s’il n’eut fait ressembler son imposteur aux
hommes
de bien ; on n’est hypocrite que pour avoir l’ext
ais cette ressemblance tournée en ridicule, rend suspect le véritable
homme
de bien, & dégoûte de la vertu qui peut si ai
tatifs qui peuvent s’appliquer au bien & au mal ; ce mot peint un
homme
doucereux & affecté, qui peut être bon ou mau
voulut encore que l’Acteur qui joueroit ce personnage fut habillé en
homme
du monde, l’épée au côté avec des dentelles , pou
en sa langue, & qui observe de même que le Tartuffe doit être un
homme
du monde vêtu modestement. M. Remond de St. Mard,
doit être un homme du monde vêtu modestement. M. Remond de St. Mard,
homme
d’esprit, homme aimable, fort répandu dans le mon
mme du monde vêtu modestement. M. Remond de St. Mard, homme d’esprit,
homme
aimable, fort répandu dans le monde, dont les ouv
es belles représentations là qui produisent le peu de respect que les
hommes
ont pour nous. Eh le moyen qu’à la vue de nos foi
avons point ? Nous en aurions moins de honte à nous rendre, & les
hommes
en auroient plus d’honneur à nous vaincre, cela m
pudeur feroit foi. Qu’il nous en a coûté pour nous rendre, & les
hommes
seroient assez heureux & assez sots pour le c
olière dit de lui même : Mon métier a été d’étudier les sottises des
hommes
, on les suit en gros & confusément, quand on
onné ce sujet pour le prix. Du reste ce bel esprit n’est pas suspect,
homme
du monde, livré à la galanterie, dont ses livres
rit aussi beau que le vôtre nous fasse des Dieux plus vicieux que des
hommes
; sur-tout ne deviez-vous pas ménager vos propres
ménager vos propres sentimens ? Dans la fable de Venus un aussi grand
homme
qui fait si bien l’art de plaire, & qui a si
pas dire que Venus étoit fille d’un premier Roi de l’Univers, que les
hommes
ne connoissoient alors que les loix de la nature,
entimens bien différens des femmes, le dessein de faire connoître aux
hommes
une union plus parfaite, qu’elle assembla les plu
es, & que connoissant son sexe moins difficile à conduire que les
hommes
(peu de maris en conviendroient) : elle commença
er par lui les loix, persuadée que les femmes porteroient bientôt les
hommes
à les suivre, lorsqu’elles se donneroient la pein
ue des sentimens platoniques, on n’en veut pas plus à la femme qu’à l’
homme
, la femme touche le cœur par d’autres endroits).
teroient des coups plus certains (à la vertu), & blesseroient les
hommes
plus vivement que leurs flêches ne blessoient les
lêches ne blessoient les animaux. Si cette façon de s’unir trouve les
hommes
contraires, il faut sans balancer refuser leur co
sans balancer refuser leur compagnie (il n’y a rien à craindre) ; les
hommes
ne pouvant se soutenir sans elles (ni elles sans
re) ; les hommes ne pouvant se soutenir sans elles (ni elles sans les
hommes
), ils seroient forcés à suivre leurs loix pour le
éder (par sympathie encore) ; le succès de ses leçons fut prompt, les
hommes
furent attaqués par les regards (purement spiritu
fait par une femme ; l’Auteur fait à sa manière le portrait de trois
hommes
célèbres qui ont joué les premiers rôles dans les
t trop occupé leur plume pour s’embarrasser de la comédie ; & ces
hommes
célèbres eux-mêmes s’en occupoient trop pour perd
ce où on n’avoit encore vu que les confrères de la passion. Ces trois
hommes
, dit-elle, étoient taciturnes, tristes, sévères.
lle, étoient taciturnes, tristes, sévères. Cela peut être, les grands
hommes
ne sont ni frivoles ni parleurs, ils ne sont pas
terre. Autre idée plaisante, elle attribue leur taciturnité à Calvin,
homme
très-taciturne, qui la leur avoit inspirée avec s
galanterie. Le P. Garassi, fameux Jésuite, étoit certainement habile
homme
, homme d’esprit, homme de bien, mais malheureusem
erie. Le P. Garassi, fameux Jésuite, étoit certainement habile homme,
homme
d’esprit, homme de bien, mais malheureusement d’u
ssi, fameux Jésuite, étoit certainement habile homme, homme d’esprit,
homme
de bien, mais malheureusement d’un caractère bouf
r des autels, comme si on employoit le titre de Saint pour les grands
hommes
du Paganisme : Saint Socrate, Saint Pluton, ce qu
héatre comme tout l’hôtel de Rambouillet, mais quoiqu’amateur, poëte,
homme
du monde, galant, il composa ce sonet où il sembl
enseur, très-zélé de la vérité, veritatis vindex acerrimus , & d’
homme
élevé dans le sein de l’ancienne théologie, avit
ent épicées, sur-tout assaisonnées d’irréligion & d’obscénité. Un
homme
de goût, un homme de bien ne jettera pas les yeux
out assaisonnées d’irréligion & d’obscénité. Un homme de goût, un
homme
de bien ne jettera pas les yeux sur ces fruits dé
humaines, principe des bonnes & mauvaises qualités chez tous les
hommes
, les rend peu disposés à profiter de l’instructio
nstruction sans qu’il s’en apperçoive ; ou qu’il y puisse résister. L’
homme
est essentiellement sensible. Le Poëte dramatique
les mœurs publiques. Un Gouvernement éclairé concevroit que, plus les
hommes
seront instruits, plus il tendront à l’égalité po
tique, seule baze solide d’une constitution. Un Gouvernement, ami des
hommes
, voudroit le bonheur de chaque Citoyen, & l’é
lus on sut les avilir ; & plus leur art parut propre à former des
hommes
libres, plus on crut devoir rendre esclaves tous
particulier, c’est du degré de lumières, c’est du caprice de quelques
hommes
, que dépend la permission de représenter une Pièc
e, in ligne encore, à bien des égards, d’être éclairé par un si grand
homme
. X. Et que n’eût-il pas fait dans des circonstanc
lumoit, tour-à-tour, dans tous les coins de l’Europe ; des millions d’
hommes
égorgés pour des querelles Théologiques ; &,
point dégradé la Tragédie nationale en la consacrant, comme a fait un
homme
médiocre, à des aventures sans importance, à des
d’avoir souvent déifié les tyrans & la tyrannie. Mais les grands
hommes
sont ceux qui ont moins de préjugés que le vulgai
puissante. XII. Echauffé, dès mon enfance, par les écrits des grands
hommes
, pénétré des vérités sublimes qu’ils ont exprimée
rompent les Peuples, font toujours semblant de confondre la cause des
hommes
& la cause de Dieu. Mais leur fausse dialecti
eligion ne soit essentiellement fanatique, & prodigue du sang des
hommes
. Si cela étoit, ceux qui voudroient l’abolir sero
être coupable. Le Prêtre convaincu d’un crime est puni comme un autre
homme
, & les priviléges de l’Eglise doivent être an
e pour eux, & qui devroit être, à jamais, effacée du souvenir des
hommes
. » Courtisans patriotes, vous croyez donc que le
ique ; mais si les Danois aujourd’hui se rappelloient qu’ils sont des
hommes
, & qu’il ne convient pas à des hommes d’obéir
appelloient qu’ils sont des hommes, & qu’il ne convient pas à des
hommes
d’obéir au caprice d’un seul, vous ne pensez pas
a tromper ? Seroit-ce lui manquer de respect que de l’éclairer ? Quel
homme
auroit le mieux mérité de ses Concitoyens ? celui
rai que ces événemens désastreux doivent être effacés du souvenir des
hommes
. Cette pensée fausse n’est digne que d’un Rhéteur
Peuple nouveau qui vous environne, qu’il est temps d’écrire pour des
hommes
, & que les enfans ne sont plus. XX. O Racine
premier, ou les amours du vieux Louis XIV & de la veuve Scarron ?
Homme
fait pour éclairer la France, qu’importoient à la
tans de la Nation, ou si j’étois sûr de n’avoir pour Lecteurs que des
hommes
éclairés comme eux & soumis au seul empire de
riez qu’ils vivoient au sein d’une démocratie ; comme si le droit des
hommes
dépendoit de la forme des Gouvernemens, comme si
hommes dépendoit de la forme des Gouvernemens, comme si le droit des
hommes
n’étoit pas le même dans Athènes & dans Paris
ons dans ce moment les Peuples qui n’ont point oublié la dignité de l’
homme
. Je vous dirai qu’au commencement du seizième siè
une & l’autre sont également fondées sur le droit qu’ont tous les
hommes
de publier leur pensée ? Depuis cet avilissement
mmes de publier leur pensée ? Depuis cet avilissement du Théâtre, nul
homme
d’un véritable génie n’est entré dans la carrière
droits qu’on avoit usurpés sur elle ; ces droits qui sont à tous les
hommes
, & qui ne sauroient dépendre ni des climats,
que la Femme Juge & Partie, ne souffroit aucune difficulté ? Des
hommes
du premier mérite n’ont-ils pas été, de leur viva
es, & les abus les plus crians ? XXVI. Mais, me diront encore ces
hommes
que la raison effraye toujours, pensez-vous qu’il
n que je veux mériter l’estime. Je consens que l’on dise de moi ; cet
homme
écrit mal ; il a fait un mauvais ouvrage : pourvu
il a fait un mauvais ouvrage : pourvu qu’on soit obligé de dire ; cet
homme
à raison ; cet homme écrit la vérité. XXVIII. Ma
ouvrage : pourvu qu’on soit obligé de dire ; cet homme à raison ; cet
homme
écrit la vérité. XXVIII. Mais la liberté du Théâ
rtient de réclamer contr’elle ? & faudra-t-il ne point écouter un
homme
qui crie à l’oppression ? faudra-t-il négliger se
eux-mêmes, après avoir réclamé pour tant de monde ? N’est-ce point un
homme
de Lettres qui a demandé justice pour les Calas &
s. O François ! si vous ne méritez plus ce nom de Welches qu’un grand
homme
vous donnoit souvent, si vous voulez devenir une
es retenir plus aisément sous la verge du despotisme. L’ambition d’un
homme
de Lettres étoit nécessairement bornée en France
ussir ; il a réussi. Cependant, comme il n’étoit pas possible que des
hommes
plus éclairés que le reste de la Nation, n’eussen
adémies, la masse des idées s’est augmentée. Il s’est trouvé quelques
hommes
dans notre siècle qui ont uni la philosophie à l’
enu ; car c’est la seule chose qu’on ne pouvoit leur enlever. Et quel
homme
confondra jamais la considération passagère d’un
cle en siècle. Les Gens de Lettres, sans doute, & même ces grands
hommes
, n’ont pas droit d’attendre des loix une protecti
e de la Nation Françoise ; & la destinée de vingt-cinq millions d’
hommes
va se décider. Si les intérêts particuliers s’ané
iquement qu’il me sera possible, & les vertus & les vices des
hommes
qui sont livrés au jugement de l’Histoire. Je n’a
personnelle, l’honneur & la propriété des autres Citoyens. Aucun
homme
juste, aucun homme doué de raison ne peut révoque
neur & la propriété des autres Citoyens. Aucun homme juste, aucun
homme
doué de raison ne peut révoquer en doute l’éviden
humain. Ainsi l’art de penser & d’écrire, rendra chaque jour les
hommes
plus éclairés, & par conséquent plus vertueux
et pénétrer jusqu’au cœur. Ainsi le masque est-il souvent reçu, où l’
homme
serait refusé. Mettre le crime dans une situation
court trahit un ami qui en a toujours bien usé à son égard. P. Dans l’
Homme
sans façon. Franc-homme a le langage d’un brutal
; que dis-je ? ils s’en retournent avec éloge ; ce sont toujours des
hommes
polis, des gens d’esprit. Dans Don Sébastien, Ant
7.25.89.91. Laissant donc à part cette circonstance ; Valentin est un
homme
perdu de vices, un prodigue, un débauché, un impi
un mauvais cœur, un fils dénaturé. Ce Valentin est pourtant traité en
homme
vertueux ; tout lui réussit à son gré, son bonheu
autions propres du vulgaire : quiconque donne dans ces travers est un
homme
sans honneur, un homme à noyer. Voici donc en rac
aire : quiconque donne dans ces travers est un homme sans honneur, un
homme
à noyer. Voici donc en raccourci le tableau du vr
eules vertus qu’ils reconnaissent et qu’ils couronnent : comme si les
hommes
n’étaient pas déjà assez enclins à ces vices sans
de plus monstrueux à la place de ce qui est uniquement convenable à l’
homme
. Les héroïnes de nos Poètes sont d’un choix aussi
mpagnie, répond Iacynte, rien ne me fâche davantage que de n’être pas
homme
pour pousser une botte à mon malin vieillard de p
odéraient les passions, perfectionnaient l’esprit, et apprenaient aux
hommes
à devenir habiles pour leurs affaires personnelle
st un violementamde la Justice, et qu’elle sied mal à la gravité d’un
homme
de son âge : il conjure l’assemblée de lui faire
ls donc que des peccadilles, dignes uniquement de compassion ? et les
hommes
ne sont-ils damnés que pour des fragilités humain
r les jeunes gens aux bonnes mœurs et inspirer les grandes vertus aux
hommes
faits, etc. » Il ajoute que la plainte générale d
scénité, la profanation et la licence effrénée d’outrager Dieu et les
hommes
: il confesse que cette plainte n’est que trop bi
rs frémi des ordures qui sont aujourd’hui l’aliment du Théâtre.… Quel
homme
raisonnable, ou quel homme bien né ne rougit pas
nt aujourd’hui l’aliment du Théâtre.… Quel homme raisonnable, ou quel
homme
bien né ne rougit pas d’enflammer ainsi la convoi
ramas de blasphèmes qui devraient glacer le sang dans les veines à l’
homme
chrétien. » Ben Jonson conclut « que l’impudence
r bouffonne et qui ne cherche qu’à faire rire est un ridicule ; qu’un
homme
de sens et qui a de l’éducation refuserait même d
rement des plaisirs ; et qu’elles ne sauraient être agréables qu’à un
homme
qui n’a pas le goût sain : ainsi que certains ali
a pensée aussi bien que dans les mots qui l’expriment : il veut qu’un
homme
de probité conserve je ne sais quelle pudeur jusq
uoi l’on rit, je ne vois pas que ce soit là un fort grand plaisir. Un
homme
qui a perdu l’esprit ne rit de tout son cœur que
fin principale) je déclare nettement que nous ne faisons heureux les
hommes
vicieux, que comme le Ciel laisse heureux les péc
és Turcs et il a été un vrai Turc à votre égard. Voilà un caractère d’
homme
judicieusement formé ! un homme bien propre à êtr
c à votre égard. Voilà un caractère d’homme judicieusement formé ! un
homme
bien propre à être le conservateur et l’oracle de
st bien choisir son champ de bataille et faire galamment sa cour ! Un
homme
de bon sens eût cru gâter tout par là ; mais Torr
différents qui la composent. Ce Colonel de l’Amour Triomphant est un
homme
aussi sensé que le Trason de Térence, à cela près
temps de parler pointeat ? Je le croirais volontiers : car lorsqu’un
homme
en est réduit à un aussi pauvre expédient ; n’est
e Don Carlos y ait la meilleure part ; quoique ce soit un caractère d’
homme
de bon sens. Ce n’est donc point à lui, mais bien
; quoiqu’elles aient toujours été en possession d’être respectées des
hommes
. Nos Poètes n’ont rien ici à repartir pour se dis
gens ni des misanthropes qui disent des brutalités au sexe, mais des
hommes
de rang et d’un caractère à ne point haïr celles
elles qu’ils maltraitent de paroles. Raymond Dans le Moine Espagnol.
homme
de naissance fait ces exclamations en paraissant
ant sur le Théâtre : P. 47.« O vertu ! vertu ! qu’es-tu devenue ? les
hommes
t’abandonnent pour cette mauvaise marchandise qu’
our cette mauvaise marchandise qu’on appelle femme !…. Le Ciel prit l’
homme
dans son sommeil lorsqu’il la forma de lui : car
illé, il n’y aurait jamais consenti. » La rareté de la vertu dans les
hommes
pouvait et devait être exprimée autrement : il n’
st justement aussi naturel que poli. Dans le vieux Bachelier, Charper
homme
sensé dans l’idée de M.C.au n’en est pas plus gra
rveilleux talent qu’il a de dire des injures ? » « Madame, répond cet
homme
de bon sens ; c’est un talent né avec moi : j’avo
it à Milord-Bélître et l’autre à Milord-Fat. Le Lord Plausable dans L’
Homme
sans façon joue un personnage ridicule : avec cel
r ?…. Je ne voudrais point d’autre titre que celui-là pour traiter un
homme
de faquin ; son père l’eût-il laissé Duc en moura
; son père l’eût-il laissé Duc en mourant. » Le trait est digne d’un
homme
sans façon. C’est-à-dire que M.W.av ne balancerai
illustre et riche maison : quel autre mérite voudriez-vous qu’eût un
homme
de son rang ? » L’Amour Triomphant p. 17. Don Car
n Carlos l’emporte encore sur Mustapha ; quoiqu’il soit donné pour un
homme
qui a de la naissance et de la raison. « La natur
pas impossible qu’une personne de pire apparence que moi pût être un
homme
de qualité à la moderne. » J’ai de la peine à voi
d de liberté que les esclaves pendant les Fêtes de Saturne ? Tous les
hommes
doivent-ils être traités de la même manière ? fau
à chacun selon son état, y sont-elles négligées ? Pourquoi ériger un
homme
en Milord sur la scène uniquement pour l’ériger e
Moine Espagnol. p. 61. Dans la Femme de la Campagne p. 25. P. Dans l’
Homme
sans façon. Dans le Vieux Bachelier. P. Dans le F
ote de la Page 24. « Qu’on mette pour voir sur la Scène Française un
homme
droit et vertueux, mais simple et grossier, sans
état des Comédiens est un état de licence et de mauvaises mœurs ; les
hommes
y sont livrés au désordre ; les femmes y mènent u
141. « La Tragédie chez les Grecs n’étant d’abord jouée que par des
hommes
, on ne voyait point sur leur Théâtre ce mélange s
s hommes, on ne voyait point sur leur Théâtre ce mélange scandaleux d’
hommes
et de femmes, qui fait des nôtres autant d’Ecoles
e à toutes sortes de personnages, hors le plus noble de tous, celui d’
homme
qu’il abandonne. » Page 147. « Y a-t-il rien de
si fièrement les préjugés et l’erreur sous le nom de Philosophie, les
hommes
abrutis par leur vain savoir, ont fermé leur espr
ont l’Angleterre est inondée » (t). Note. (t) « Ils sont, comme les
hommes
, sublimes ou détestables. » Page 150. « La hont
?… Par cette manière de raisonner, ceux qui ne voient pas pourquoi l’
homme
est existant, devraient nier qu’il existe. » Pag
nt tiré de l’exemple des bêtes, ne conclut point et n’est pas vrai. L’
homme
n’est point un chien ni un loup. Il ne faut qu’ét
e image de l’honnête et du beau, n’entra jamais que dans le cœur de l’
homme
. » Page 165. « Par le progrès de la politesse e
Théâtre dans notre ville. » Page 188. « Qu’un Monarque gouverne des
hommes
ou des femmes, cela lui doit être assez indiffére
férent, pourvu qu’il soit obéi ; mais dans une République il faut des
hommes
. » Page 194. Note. « Les écrits des femmes sont
s’enflamment au feu d’une seule, la raison s’altère en naissant, et l’
homme
encore indompté devient indisciplinable avant que
e d’avoir proposé de les établir à Genève. II. Le mal par rapport à l’
homme
est la souffrance et le dégoût, non l’amusement e
nt pourrait profiter de la pratique des vertus qu’on ferait aimer aux
hommes
; donc il ne faut pas exciter les hommes à la ver
ertus qu’on ferait aimer aux hommes ; donc il ne faut pas exciter les
hommes
à la vertu ? Quelle conclusion ! XI. Les applaudi
onner le principal attribut de la vertu : elle seule fait le lien des
hommes
: le crime les désunit : une société qui subsiste
nous laisse dans nos Villes avec nos défauts : il doit abandonner des
hommes
pervertis, et assez dégradés pour chercher à s’am
nser l’art de le bien exercer ? XXVIII. Où est le scandale à voir des
hommes
et des femmes ensemble ? C’est l’ordre de la natu
st l’ordre de la nature : et il me paraît plus scandaleux de voir les
hommes
faire le rôle des femmes. N’imitons point en cela
it pas que ce fussent leurs vertus caractéristiques. XXXIII. « Chaque
homme
, chaque action a son prix ; » voilà leur principe
eur ! Un vrai Philosophe employerait-il de pareils raisonnements ? Un
homme
n’est pas un chien, un singe n’est pas un renard,
re. M. Rousseau accorde aux animaux un cœur et des passions comme aux
hommes
, voilà la ressemblance que l’on veut établir ; il
nsi il est faux qu’il soit indifférent à un Monarque de gouverner des
hommes
ou des femmes. XLIV. Le Citoyen de Genève est enc
assemblent de leur côté, tantôt chez l’une, tantôt chez l’autre ; les
hommes
, sans être fort sévèrement exclus de ces sociétés
enfants étaient de vrais polissons ; mais ces polissons ont fait des
hommes
, qui ont dans le cœur du zèle pour servir la patr
s, pour obtenir plus sûrement, plus librement ce que j’exige ; si les
hommes
, pour n’être ni tyrans, ni esclaves les uns des a
un besoin de leur faiblesse, avez-vous à leur répliquer que vous êtes
hommes
comme eux, et que tous vos moments sont pleins ?
eux, et que tous vos moments sont pleins ? Je sais qu’il n’y a que l’
homme
qui broute, dont la société n’ait rien à exiger ;
a solitude ; mais ne fait pas qu’on s’y plaise toujours. Il est peu d’
hommes
qui s’aiment assez pour jouir continuellement d’e
urs. Il n’y a que la raison qui ne soit bonne à rien sur la scène. Un
homme
sans passions, ou qui les dominerait toujours, n’
avait que des Burrhus, Britannicus y serait inutile ; mais il y a des
hommes
vaguement ambitieux et irrésolus encore, ou mal a
onstitue les mœurs nationales d’un peuple, convient à ce peuple : nul
homme
privé n’a droit de lui en demander compte. Mais t
, etc. ? « Qu’on mette, dit-il, pour voir, sur la scène Française, un
homme
droit et vertueux, mais simple et grossier… qu’on
tient, ou timide, il n’est pas digne d’occuper la scène. En un mot, l’
homme
sans préjugés attaquera les nôtres ; et il en est
e ; sont-ils aimés dans la société ? » J’observe, 1°. que si tous les
hommes
aiment la vertu, et détestent le vice de cet amou
if, et de cette haine véhémente que l’on respire au théâtre, tous les
hommes
ont de bonnes mœurs ; et si M. Rousseau peut me l
nous inspirent quand nous les voyons dans autrui. « Je doute que tout
homme
à qui l’on exposera d’avance les crimes de Phèdre
doute, la source en est en nous, mais l’art du théâtre la purifie. L’
homme
est né bon, je le crois ; mais a-t-il conservé ce
cette morale est saine et pure, elle n’est donc pas infructueuse ? L’
homme
est né bon ; et c’est pour cela même que les bons
e mieux approfondie, y eût-il trouvé plus de bon sens. « Le cœur de l’
homme
est toujours droit sur ce qui ne se rapporte pas
se jamais totalement les saines lumières de la conscience ; et plus l’
homme
est exercé à discerner le juste et l’injuste dans
e n’influe pas sur les mœurs, il en doit être de même du commerce des
hommes
; et dès lors que devient tout ce qu’on nous dit
tout ce qu’on nous dit de la force de l’exemple ? « Au fond, quand un
homme
est allé admirer de belles actions dans des fable
qui regardez la justice et la vérité comme les premiers devoirs de l’
homme
, êtes-vous juste et vrai dans ce moment ? vous, p
atrie sont les premières affections, oubliez-vous que nous sommes des
hommes
? Il y aurait de la folie à une Mère d’avoir les
sultante ? « Les Anciens, dit-il, avaient des Héros, et mettaient des
hommes
sur leurs Théâtres ; nous, au contraire, nous n’y
contraire, nous n’y mettons que des Héros, et à peine avons-nous des
hommes
. » Il rappelle un mot d’un Vieillard qui avait ét
à son objet : « qu’apprend-on dans Phèdre et dans Œdipe, sinon que l’
homme
n’est pas libre, et que le Ciel le punit des crim
du système de la fatalité ; mais il est certain qu’ils faisaient de l’
homme
un instrument aveugle dans la main des destinées.
dans Œdipe et dans Phèdre. On y joint l’avantage de faire sentir à l’
homme
sa dépendance ; mais comme il en résulte plus d’h
Peuple la possibilité des actions atroces, il faut qu’il sache que l’
homme
dans l’excès de la passion est capable de tout, a
une République qui serait peu nombreuse encore. La comédie prend les
hommes
tels qu’ils sont partout, et à Genève comme ici,
me ; je vais abréger si je puis. Il y a deux sortes de vices dans les
hommes
: les uns, vices des fripons, et les autres, vice
honnêtes femmes, à qui des pédants ont tourné la tête, le faible d’un
homme
pusillanime pour une marâtre qu’il a donnée à ses
dain. « Ce personnage , dit-il, est l’honnête homme de la pièce. » Un
homme
donné sans ménagement par Molière pour un fourbe,
tte pièce, c’est George Dandin lui-même, et on le plaint comme un bon
homme
, quoiqu’on en rie comme d’un sot. Ce qui a fait,
use. C’est de quoi je ne conviens point. Que l’on mette au théâtre un
homme
vertueux et simple, sans aucun de ces vices de du
xposer à la risée publique tous les défauts opposés aux qualités de l’
homme
aimable, de l’homme de société ; après avoir joué
blique tous les défauts opposés aux qualités de l’homme aimable, de l’
homme
de société ; après avoir joué tant d’autres ridic
ute le Censeur du théâtre ; l’une, qu’Alceste dans cette pièce est un
homme
droit, sincère, estimable, un véritable homme de
dans cette pièce est un homme droit, sincère, estimable, un véritable
homme
de bien ; l’autre, que l’auteur lui donne un pers
choses ; dirai-je à mon tour à M. Rousseau ; l’une qu’Alceste est un
homme
passionné, violent, insociable ; l’autre, que dan
qu’il faut gagner sa confiance pour obtenir sa docilité. Il parle aux
hommes
comme un père, et non comme un juge : la douceur
Le sage au théâtre eût paru froid et n’eût point attiré la foule. Un
homme
vertueux, plus sévère et plus véhément, sans aucu
le siècle où nous sommes. Non, elle est générale, et je hais tous les
hommes
. » C’est de cet emportement que l’on rit ; le M
extrême. Je lui soutiendrai moi, que ces vers sont mauvais, Et qu’un
homme
est pendable après les avoir faits. Comme on ne
ux sentiments de l’humanité compatissante, il lui fait voir qu’il est
homme
lui-même, et qu’il peut être, comme nous, le joue
e si, dans la morale la plus austère, il ne vaut pas mieux flatter un
homme
sur une bagatelle, que de s’exposer, par une sinc
nné pour contraste un modèle de vertu ; mais comme il n’en fait qu’un
homme
insociable, c’est un modèle de complaisance et d’
pposer. Philinte n’est donc pas le sage de la pièce, mais seulement l’
homme
du monde : son sang froid donne du relief à la fo
Molière n’est pas, selon M. Rousseau, d’avoir fait du Misanthrope un
homme
colère et bilieux, mais de lui avoir donné des fu
r la vertu, et aigrie par le spectacle continuel de la méchanceté des
hommes
; il n’y a donc qu’une âme grande et noble qui en
mis l’abandonnent, il doit souffrir sans en murmurer ; il connaît les
hommes
. Si ces distinctions sont justes, Molière a fait
physique est donc, si l’on veut, un être surnaturel qui aime tous les
hommes
, excepté lui seul ; qui prend feu sur les injusti
qu’il l’a vu dans la nature, se comprend au moins dans le nombre des
hommes
qu’il aime ; il ne donne pas dans l’absurde incon
courage et la force étouffent ses plaintes quelquefois ; mais enfin l’
homme
est toujours homme. Molière a donc très bien pris
étouffent ses plaintes quelquefois ; mais enfin l’homme est toujours
homme
. Molière a donc très bien pris, je ne dis pas le
ois pas le Misanthrope de M. Rousseau. Si la connaissance qu’il a des
hommes
doit l’avoir préparé aux trahisons de sa maîtress
é de ses juges, il doit donc être sérieusement convaincu que tous les
hommes
sont perfides et méchants ; et cela posé, il doit
; mais le vice et la vertu ne sont rien de réel, que relativement aux
hommes
. Que lui importe la guerre des vautours, si la so
société n’a plus de colombes ? Dira-t-on que le Misanthrope aime les
hommes
quels qu’ils soient, et ne hait en eux que le vic
t le monde, on tire une conséquence déshonorante pour la mémoire d’un
homme
qu’on fait profession d’admirer ! « On voit Alces
nce. M. Rousseau demande jusqu’où peuvent aller les ménagements d’un
homme
vrai ? Je lui réponds, exclusivement jusqu’à l’éq
ge ; franchement il n’y a qu’un Philosophe qui regrette le temps où l’
homme
marchait à quatre pattes, qui puisse trouver le M
que, il est naturel que les femmes soient éloignées de la Société des
hommes
, et reléguées dans l’obscurité. La guerre, les co
ommerce, les fonctions pénibles du gouvernement élèvent l’orgueil des
hommes
au-dessus des soins de la galanterie et des inqui
l’administration des états, il n’est donc pas besoin d’attribuer aux
hommes
un savoir et des talents qui leur soient propres
s n’avaient rien à prétendre. Or, comme dans un état républicain tout
homme
participe au gouvernement, ou aspire y participer
e sur l’administration de l’état, qu’autant qu’il y est appelé ; où l’
homme
privé ne peut rien ; où chacun vit pour soi et po
oirs officieux, pour y établir l’harmonie, pour adoucir les mœurs des
hommes
naturellement féroces, pour tempérer en eux cette
; celle-ci à la dissipation : le cercle de la société s’étend, et les
hommes
y appellent les femmes. Mahomet, pour engager les
nt, et qu’en augmentant avec tant de soin l’ascendant des femmes, les
hommes
en soient mieux gouvernés ? Il peut y avoir, pour
ù se cache-t-il ? » M. Rousseau, selon ses principes, trouve si peu d’
hommes
de bien ! Il n’est pas étonnant qu’il trouve si p
es, hors d’une vie retirée et domestique…. Rechercher les regards des
hommes
, c’est déjà s’en laisser corrompre ; et toute fem
Je le crois : je suis persuadé que l’attaque est le rôle naturel de l’
homme
, et la défense, celui de la femme ; et quoique la
prétends. La pudeur naturelle interdit-elle aux femmes la société des
hommes
? Voilà ce que je nie, et ce que M. Rousseau ne p
Rousseau ne prouvera jamais. Il semble que pour elles, vivre avec les
hommes
, ou s’abandonner aux hommes, soient synonymes, et
Il semble que pour elles, vivre avec les hommes, ou s’abandonner aux
hommes
, soient synonymes, et qu’à son avis il ne soit pa
ion que M. Rousseau renouvelle. « Un ancien disait autrefois, que les
hommes
étaient nés pour l’action et pour la conduite du
n’en sont que plus goûtées ; et je ne connais que vous seul parmi les
hommes
qui croyez en être avili. M. Rousseau ne peut se
s talents de l’esprit et les qualités du cœur dont la nature a doué l’
homme
, à l’exclusion de la femme ; quels sont les vices
t, et une sensibilité modérée, leur est donc au moins commun avec les
hommes
. Je le dis à propos des Arts, je le dirai même pa
rapport aux choses les plus sérieuses de la vie ; et une multitude d’
hommes
qui ne sont ni complaisants, ni passionnés, l’att
, pour être bon citoyen, bon parent, bon ami ? Où sont même parmi les
hommes
les génies brûlants dont vous nous parlez ? En vo
femmes capables de décrire et de sentir l’amour, qu’il y aurait eu d’
hommes
capables de l’inspirer ; et si M. Rousseau a trou
posons que le sentiment soit plus faible dans les femmes que dans les
hommes
; que leurs écrits et par conséquent leurs caract
le de mouvements impétueux ? Si la vertu s’exerce à tempérer dans les
hommes
cette fougue, cette véhémence de sentiment que le
s abusent de tous ces dons, et qu’elles les tournent à leur honte ? L’
homme
est né bon, dites-vous, et sous ce nom sans doute
s. » Voilà le danger le plus sérieux que puisse avoir le commerce des
hommes
avec les femmes. M. Rousseau n’entend pas qu’elle
iquent, selon M. Rousseau. « Ordit-il, cet inconvénient qui dégrade l’
homme
, est très grand partout ; mais c’est surtout dans
de Genève) qu’il importe de la prévenir. Qu’un Monarque gouverne des
hommes
ou des femmes, cela lui doit être assez égal ; ma
cela lui doit être assez égal ; mais dans une république il faut des
hommes
. » Il faut des hommes à Genève, c’est-à-dire, da
ez égal ; mais dans une république il faut des hommes. » Il faut des
hommes
à Genève, c’est-à-dire, dans son sens, des corps
le coup c’est bien à Genève qu’il serait indifférent d’être peuplée d’
hommes
ou de femmes. Qu’une république entourée de Répub
onvénients du luxe n’en sont pas moins réels ; mais attendez-vous des
hommes
qu’ils se bornent aux premiers besoins de la vie,
nt dans nos âmes l’amour de l’honneur et l’émulation de la gloire. Un
homme
flétri par une lâcheté, n’ose plus paraître à leu
pour les uns, et humiliantes pour les autres : j’ose répondre que les
hommes
ne seront pas retenus, ne seront pas même souffer
u de celle qui les fait naître, est l’audace d’un satyre ; celle d’un
homme
est de savoir les témoigner sans déplaire, et les
s’en tenir à cette règle. M. Rousseau admet, dans les sentiments de l’
homme
en société, une moralité inconnue aux bêtes ; et
nstitutions naturelles doivent se plier aux règles établies entre les
hommes
; et que ce qui était bon dans les Bois, peut êtr
soins, et tel que M. Rousseau nous l’a fait remarquer lui-même dans l’
homme
sauvage. Cet amour inspiré par la nature, n’est h
e manifester pour être comblé sans obstacles, l’amour ne sera, dans l’
homme
en société, que ce qu’il est dans l’homme sauvage
es, l’amour ne sera, dans l’homme en société, que ce qu’il est dans l’
homme
sauvage : c’est ce qui arrive partout où règnent
est ainsi que le germe de l’amour vertueux est étouffé dans l’âme des
hommes
, quelquefois même avant la saison où il doit se d
ce vice contagieux. Qui n’aime aucune femme en a mille à craindre. L’
homme
le plus facile à égarer est celui qui, n’étant fr
e les désirs ; comme s’il était besoin d’aller au Spectacle pour être
homme
. Ces désirs, la nature les donne, elle sait bien
té ou de raffinement, ne change rien à cette impulsion universelle. L’
homme
livré à l’instinct des bêtes chercherait partout
nt du caractère, comme le caractère l’est de l’exemple. Dans tous les
hommes
, le désir tend au même but ; il y arrive, et il s
nature. Est-il de femme qui voulût être à la place d’Inès ? Est-il d’
homme
qui voulût se trouver dans la situation de Dom Pè
la jeunesse beaucoup de fantaisies, très peu de passion. Et quand les
hommes
seront capables d’un sentiment délicat et vif, il
pendant c’est là ce qui rend si dangereuse aux yeux de la plupart des
hommes
la sensibilité des jeunes gens. L’amour ne connaî
pères. Mais si dans cette position il est malheureux que le cœur de l’
homme
soit tendre et sensible, s’il est à craindre par
s ne soit pas naturellement pervers, qu’il soit né bon comme tous les
hommes
, son bonheur et sa vertu sont dans vos mains : pl
caractère détestable ; je ne lui oppose point son principe, que tout
homme
est né bon ; je veux qu’il y en ait de naturellem
je veux qu’il y en ait de naturellement pervers, et je suppose un tel
homme
au spectacle. Ou la peinture d’un amour vertueux
ectacle le plus innocent l’eût fait de même. Pensez qu’il s’agit d’un
homme
perdu : tout est poison pour une telle âme. Mais
e telle âme. Mais supposons, ce qui est plus commun, c’est-à-dire, un
homme
qui ne se livre à l’amour vicieux que parce qu’il
société, que d’attirer sur ces chastes objets les vœux innocents des
hommes
de leur état, et de leur âge : je crois que leur
je crois, en un mot, qu’attendrir un sexe pour l’autre, c’est tirer l’
homme
de la classe des bêtes, et cacher la honte de l’a
-à-dire, de l’éclairer sur son objet, et de lui tracer des limites. L’
homme
a ses désirs, la nature les lui donne ; il faut q
, ou l’insensible froideur. Voyez si vous prétendez faire de tous les
hommes
des Stoïciens, ou des marbres ; les élever au-des
les affections de l’âme sur un seul objet. Or, « le plus méchant des
hommes
, est celui qui s’isole le plus, qui concentre le
et leur est infailliblement préféré. » Je nie que le plus méchant des
hommes
, soit celui qui s’isole le plus. Cet homme-là ne
e que le plus méchant des hommes, soit celui qui s’isole le plus. Cet
homme
-là ne fait que s’anéantir pour la société. Or, le
aveugle et sans frein, est un des plus grands maux dont le cœur de l’
homme
soit menacé ; aussi dans la peinture qu’on en fai
fondée, vous tirez des inductions cruelles. Que vous demandiez si ces
hommes
si bien parés, si bien exercés au ton de galanter
j’avoue qu’un bon Comédien sans mœurs, est plus dangereux qu’un autre
homme
; mais vous allez encore plus loin. « Ces valets
? S’ils ont des mœurs, ce ne peut être qu’en s’élevant au-dessus des
hommes
par une droiture et une force d’âme qui les rassu
qu’elle doit l’être partout. Dans la Grèce, les Comédiens étaient des
hommes
libres, et leur état n’avait rien de honteux ; M.
biles de la vertu, et le contrepoids des passions humaines : priver l’
homme
de ces secours, c’est l’abandonner à lui-même. He
lière. » Il est, comme on voit, selon ses principes, dans le cas d’un
homme
qui aurait assisté journellement et avec délices,
tausier, 1729, vol. 2, p. 129 : « Un jour que le Curé de Rambouillet,
homme
simple et sans façon, lui disait en dînant avec l
un de ses Valets de Chambre lui témoigna qu’il s’étonnait de ce qu’un
homme
de son rang souffrait qu’on lui parlât avec tant
euse. G. J’y consens. S. N’est-il pas vrai que cette Poësie imite les
Hommes
en tant qu’ils font des actions ou forcées ou vol
e paroît ainsi. S. Et vous paroît-il que dans toutes ces occasions, l’
Homme
soit bien d’accord avec lui-même, ou ne vous semb
. G. Je m’en souviens. S. Nous sommes convenus par exemple, que si un
homme
naturellement doux & moderé, vient à perdre o
mement chere, il portera plus patiemment cette perte que ne seroit un
homme
d’une autre humeur. G. Vous dites vrai. S. Nous n
ivrer, c’est la Passion ? G. Cela est ainsi. S. Puis donc que le même
homme
se sent ainsi tirailler de deux côtés, il s’ensui
re ne seroit gueres vive ni gueres propre à frapper cette multitude d’
hommes
qui s’assemblent d’ordinaire dans les Théâtres. C
é de l’ame, tout le but de son art n’allant qu’à plaire au commun des
hommes
. Tout au contraire il excelle, & son génie le
ne recevons donc point dans une Ville gouvernée par de sages Loix, un
homme
qui nourrit & qui fortifie dans l’ame ce qui
qui affoiblit ce qu’il y a de conforme à la Raison. Car de même qu’un
homme
qui dans une République appuyeroit le parti des m
& de demeurer en paix, reconnoissant que ce parti est celui d’un
homme
, au lieu que l’autre est celui d’une femme. G. Je
ous dites. S. Y a t-il donc de la raison quand nous voyons faire à un
homme
des choses que nous serions honteux de faire, au
maginant qu’il n’y a aucun mal à plaindre & à louer même un autre
homme
, qui passe d’ailleurs pour un homme de vertu, leq
indre & à louer même un autre homme, qui passe d’ailleurs pour un
homme
de vertu, lequel s’abandonne mal à propos à la do
ons, nous rend les plus méchans & les plus malheureux de tous les
hommes
. Ainsi donc, ô mon cher Glaucon, lorsque vous ren
se conformer à ses préceptes si l’on veut bien se conduire parmi les
hommes
, il leur faut répondre avec amitié, comme à de bo
nous avons eue pour elle dans notre jeunesse, & que le commun des
hommes
a toujours pour elle. Et nous demeurerons fermes
& de conforme à la vérité ; mais qu’il faut au contraire que tout
homme
qui craint de voir troubler l’œconomie de son ame
t croire que celui qui nous est proposé, dans lequel il s’agit d’être
homme
de bien ou d’être un méchant. Et il n’y a ni loua
rès-frivole, non seulement la Poësie, mais tout ce qui n’est pour les
Hommes
qu’amusement. Comme les Hommes cependant ont beso
oësie, mais tout ce qui n’est pour les Hommes qu’amusement. Comme les
Hommes
cependant ont besoin de quelques amusemens, il s’
pas ce qui me le fait paroître admirable ; elle n’appartient qu’à des
Hommes
plus parfaits que lui. J’admire un S. Augustin qu
cipes des Actions. Ajoutez que c’est par ces deux choses que tous les
hommes
viennent ou ne viennent pas à bout de leurs desse
affaires. Les mœurs [ou autrement le caractere] c’est ce qui rend un
homme
tel ou tel [bon ou méchant] & le sentiment ma
nombre, si le supplice qu’on va lui faire souffrir est plus grand. Un
homme
attaché à une roue aura plus de Spectateurs qu’un
lus grand. Un homme attaché à une roue aura plus de Spectateurs qu’un
homme
attaché à une potence : mais quelque soit son sup
e ce qui la rend plus belle, c’est-à-dire, plus propre à émouvoir les
Hommes
. « Puisqu’il faut que la constitution d’une excel
Tragédie ; il est clair premiérement qu’il ne faut pas introduire des
hommes
vertueux qui tombent du bonheur dans le malheur,
e d’indignation μιαρον. Il ne faut pas non plus introduire un méchant
homme
, qui de malheureux qu’il étoit, devienne heureux
, c’est-à-dire, qu’il n’y a rien en cela de naturel ou d’agréable à l’
homme
, rien qui excite la Terreur ou qui émeuve la Comp
qui émeuve la Compassion. Il ne faut pas non plus qu’un très méchant
homme
tombe du bonheur dans le malheur : il y a bien en
r : il y a bien en cela quelque chose [de juste &] d’agréable aux
hommes
, mais cela ne peut exciter ni Pitié ni Crainte, c
ra ni terrible, ni digne de compassion. « Il faut donc que ce soit un
homme
qui soit entre les deux, c’est-à-dire, qui ne soi
n excès de méchanceté & d’injustice ; mais il faut que ce soit un
homme
qui par sa faute devienne malheureux, & tombe
essentir cette simple émotion que la Nature ressent en voyant tuer un
homme
] nous n’aurons point non plus une grande pitié po
nce ; il ajoute : « De ces manieres la plus mauvaise, c’est lorsqu’un
homme
veut faire une action horrible avec connoissance
ui est meilleure que l’autre dont je viens de parler, c’est lorsqu’un
homme
agit avec connoissance, & qu’il acheve l’acti
u’il acheve l’action ; mais le meilleur de bien loin, c’est lorsqu’un
homme
commet quelqu’action horrible sans savoir ce qu’i
méditer, ni de réflechir, applaudit, quand il a été vivement ému. Un
homme
qui commence la lecture d’un long Poëme, ne conti
edisent, lorsqu’ils conseillent aux Poëtes de ne point représenter un
homme
entiérement innocent, opprimé par des méchans : i
s causent les malheurs d’une personne qui ne les mérite pas. Plus cet
homme
sera admirable par ses vertus, moins il méritera
s que la grande douleur produit un effet tout contraire : elle rend l’
homme
immobile, & comme insensible, suivant ce que
istote qui veut montrer celle qui est la plus agréable, considére les
hommes
qu’elle présente, de trois façons. Ou ils sont dé
fait penser à un fameux Philosophe d’Athenes, qu’il faut endurcir les
hommes
, & purger leurs cœurs de la Compassion, c’est
a fait son Odyssée dans la vieillesse, parce que, dit-il, les Grands
hommes
, quand leur esprit manque de vigueur pour le path
r dans la Pitié ? Que peut-elle avoir d’excessif & de vicieux ? L’
homme
peut-il être trop compatissant ? S’il s’agit d’ex
d’un coupable, se rendroit coupable lui-même. La Tragédie apprend aux
hommes
, dit le P. Rapin, à ménager leur compassion pour
ue les premieres Tragédies furent introduites pour faire souvenir les
Hommes
, des malheurs de la vie, & les avertir qu’ils
Ainsi le premier objet de la Tragédie n’a point été d’accoutumer les
hommes
, par des exemples si affreux & si rares, à su
Passage. Et pourquoi chercher à guérir & même a modérer dans les
hommes
, les Passions plus propres que les autres à les p
acilité à nous laisser attendrir, aille même jusqu’à la puérilité. Un
homme
, quoique persuadé que l’Histoire d’Hippolyte est
comme dit Ciceron, tous les autres Amours. Vouloir purger du cœur des
hommes
la Crainte & la Pitié, c’est vouloir émousser
l est le pouvoir de la Fiction. Un Romain qui voyoit d’un œil sec, un
homme
déchiré sur le Théâtre par des bêtes, pouvoit à u
doux, plus humains, plus charitables, que ceux qui n’y vont jamais. L’
homme
est un composé de contradictions ; mais puisque l
Promethée, ou un Orphée, réellement déchiré par des animaux, & un
homme
jetté vivant dans les flammes sous le nom d’Hercu
ueuses ? Les Stoiciens étoient assez insensés pour faire un crime aux
hommes
de cette sensibilité. S. Augustin leur oppose ce
mpassio, qua ubique, si possumus, subvenire compellimur. Ciceron, cet
homme
qui parle si juste, ajoute S. Augustin, la met au
and nous sommes présents à ces supplices. Le Peuple, quand il voit un
homme
sur la roue, oublie son crime, & s’attendrit.
modele d’un Heros parfait, le représente toujours prêt à pleurer. Les
hommes
prompts à s’attendrir, sont ordinairement les plu
gédie, dont la fin est d’exciter deux Passions qui peuvent rendre les
hommes
meilleurs, ne devient dangereuse que par la faute
la Crainte, & à la Pitié. Un Poëme dont l’objet est de rendre les
hommes
sensibles, tendres, compatissans aux malheureux,
ous sommes capables, & que l’Histoire est le récit des crimes des
hommes
, il est permis à la Poësie de nous en retracer le
tre, & imprimé à Londres en 1698. Il y soutient que pour rendre l’
homme
heureux, il est nécessaire de remuer ses Passions
apprend que d’utiles aux enfans, & un Poëte est le Précepteur des
hommes
. Le mot est beau : mais quel Précepteur étoit ce
n’est point assez d’y voir une Fille qui recevant dans sa chambre un
homme
couvert du sang de son pere, s’entretient de son
u’il croit, il a la sotte vanité de penser de lui qu’il est un habile
homme
en tout dès la première leçon, au point de vouloi
la candeur des honnêtes gens. »co Je crois comme eux que parce qu’un
homme
est sot et ridicule, on n’est pas autorisé à le v
e. Jourdain non seulement est ridicule mais il est vicieux : c’est un
homme
vain, aveuglé par ses richesses, à qui son amour
que sauvage s’est attaché à mériter par ses écrits le titre d’ami des
hommes
, qui ne veut que les rassembler en Société et non
: mais les honnêtes gens vous diront que le Tartuffe est pour eux un
homme
détestable et non pas un ridicule et qu’ils sont
t opposé à votre avis, a blâmé Molière d’avoir fait du Misanthrope un
homme
de mauvaise humeur non seulement contre les homme
t du Misanthrope un homme de mauvaise humeur non seulement contre les
hommes
en général, mais encore contre chacun d’eux en pa
er. Il a intitulé son ouvrage Le Misanthrope et son personnage est un
homme
sociable pour chacun en particulier, mais l’ennem
au fond de la question. Il s’agit d’examiner si Alceste est un galant
homme
tourné mal à propos en ridicule ; si la pièce, co
e, comme vous vous l’imaginez, est contraire aux bonnes mœurs ; si un
homme
qui dit durement son avis sur tout, qui ne s’emba
du genre humain, qui joint l’insolence à la brusquerie, n’est pas un
homme
vicieux et blâmable ; et si la probité est un tit
probité est un titre qui exclue la politesse et la modestie. Voilà l’
homme
que Molière a joué et que tous vos sophismes ne j
i mérite-t-il d’exister après que votre Héros a dit qu’il déteste les
hommes
? « Les uns parce qu’ils sont méchants ; Et les
échants complaisants. » dd C’est à ces derniers surtout à qui votre
homme
en veut : il les trouve des gens abominables, par
ereux qu’inutile à jouer. Philinte est de ces gens-là : il sait qu’un
homme
, pour être homme de bien, a assez d’affaire de s’
à jouer. Philinte est de ces gens-là : il sait qu’un homme, pour être
homme
de bien, a assez d’affaire de s’observer lui-même
soit froid sur celui qui s’adresse directement à lui »de : mais cet
homme
-là ne serait plus Alceste, à l’emportement près c
la scène ; vous n’êtes pas assurément fait pour apprendre à ce Grand
homme
ce qui convenait le mieux au Théâtre de son temps
ur d’âme à la manière impertinente et grossière dont Alceste traite l’
homme
au Sonnet. Cet homme, de l’aveu même du Misanthro
impertinente et grossière dont Alceste traite l’homme au Sonnet. Cet
homme
, de l’aveu même du Misanthrope, est homme de méri
aite l’homme au Sonnet. Cet homme, de l’aveu même du Misanthrope, est
homme
de mérite ; il parle aussi bien de son cœur que d
lités extérieures : ne peut-il donc pas bien passer à un aussi galant
homme
l’erreur dans laquelle il est d’avoir fait un bon
sultant que j’ai peine à trouver votre Sonnet admirable, et tel qu’un
homme
d’esprit tel que vous pourrait en faire, s’il ne
la force du caractère exigeait, et décèlent le grand maître. Comme un
homme
qui marche sur le verglas trébuche, vacille, s’ef
ison s’efforce en vain d’enchaîner le caractère, est dans le cas de l’
homme
qui trébuche sur la glace : par ses réticences, i
caractère y aurait perdu ces traits admirables, on n’aurait vu qu’un
homme
grossier, on n’aurait pas vu Alceste, et cette gr
, des ivrognes, ou des insolents parvenus : au lieu qu’Alceste est un
homme
de naissance, à qui les sottises offensantes doiv
eine, Je soutiendrai toujours, morbleu, qu’ils sont mauvais, Et qu’un
homme
est pendable après les avoir faits. » dn Pourq
nous voir estimer la prudence, la politesse, et la complaisance d’un
homme
qui se contente d’être honnête homme lui-même, en
l’humaine Nature. » dp Sachez Monsieur reconnaître dans Philinte un
homme
vertueux, un amant raisonnable, un ami tendre, si
is, suffisamment disculpé de vos reproches : je ne crois pas qu’aucun
homme
sensé qui lira cette réfutation, le regarde désor
ton de Crispin, qu’en jouant le rôle de veuve avec des moustaches, un
homme
tant soit peu sensé tel qu’est Géronte serait dif
un demi-quart d’heure d’entretien ne suffirait pas pour convaincre un
homme
de sa parenté avec deux originaux aussi ridicules
iateurs était réduit toujours à la parade. 3. [NDA] Voyez L’ami des
hommes
. cv ck. [NDE] Ibid., p. 49 : « Tout en est ma
nève, M.-M. Bousquet, 1741. db. [NDE] Plutarque, Vies parallèles des
hommes
illustres, op.cit., « Vie d’Antoine », LXXVIII :
rderie nous y fait relever mille fautes qui sont des beautés pour les
hommes
de jugement. » cf. supra n. 41. dh. [NDE] Ibi
aient le feu qui me dévorait: mais quel est ce motif qui fait que les
hommes
y courent avec tant d'ardeur, et qu'ils veulent r
en même temps dans la joie, et dans les larmes. Mais puisque tous les
hommes
naturellement désirent de se réjouir, comment peu
ls aimer ces larmes, et ces douleurs ? N'est ce point qu'encore que l'
homme
ne prenne pas plaisir à être dans la misère, il p
fie la mauvaise volonté comme un ennemi intérieur. Mais les cœurs des
hommes
sont si pervertis et si rebelles, qu'ils s'imagin
is, c'est alors qu'il les punie plus sévèrement ; et quand il ôte aux
hommes
les moyens d'entretenir leurs vices, et que par l
qui fut digne de monter sur le Théâtre; et que d'ailleurs il était si
homme
de bien, qu'il n'y avait que lui seul qui n'y dût
-là, en termes bien exprès, que le Théâtre est si infâme, que plus un
homme
est vertueux, plus il doit s'en éloigner. Dan
à la Majesté de Dieu par les exercices qui déshonorent la dignité des
hommes
. Comment donc pouvez-vous mettre au rang des sain
famie. Dans le 1. Sermon sur le Verset du Psaume 32. C'est aux
hommes
injustes et méchants à se ré jouir dans ce monde:
déplaisent : Tenez ce peu de mots pour une maxime indubitable, que l'
homme
à qui Dieu plaît, plaît aussi à Dieu. Ne pensez p
ne petite importance, vous voyez aussi bien que moi, combien il y a d'
hommes
qui disputent contre Dieu ? Combien il s'en trouv
isent, car lorsqu'il veut quelque chose de contraire à la volonté des
hommes
, à cause qu'il est le Souverain maître, et qu'il
, au lieu de corriger et de régler la leur par la sienne. C'est à ces
hommes
infidèles impies, méchants (j'ai honte de le dire
me bonheur. Quel changement, disent ces personnes, voyons-nous en cet
homme
, qui était si passionné pour le Cirque ? Combien
re qui aimait et qui louait si fort ce chasseur, ou ce Comédien ? Cet
homme
converti parle ainsi des autres, et les autres pa
aites, et par qui vous avez été tiré du néant. Bienheureux donc est l'
homme
qui met son espérance dans le nom du Seigneur, et
r d'autres Spectacles. Mais quels Spectacles pouvons-nous offrir à un
homme
Chrétien que nous voulons retirer des Spectacles
étien se plaisait auparavant à considérer les frivoles merveilles des
hommes
; Qu'il s'arrête maintenant aux merveilles de Die
précieuses ? Dans le Sermon sur le Psaume 102. Quand je dis, un
homme
pécheur se présente à vous, je marque deux noms,
marque deux noms, e ce n'est pas inutilement et sans raison; car être
homme
, et être pécheur sont deux choses bien différente
être homme, et être pécheur sont deux choses bien différentes ? Etre
homme
c'est l'ouvrage de Dieu ; être pécheur, c'est l'o
re homme c'est l'ouvrage de Dieu ; être pécheur, c'est l'ouvrage de l'
homme
. Pourquoi, me direz-vous, ne m'est-il point, perm
, me direz-vous, ne m'est-il point, permis de donner à l'ouvrage de l'
homme
. Qu'est-ce que donner à l'ouvrage de l'homme ? C'
donner à l'ouvrage de l'homme. Qu'est-ce que donner à l'ouvrage de l'
homme
? C'est donner à un pécheur à cause de son péché,
donnent aux Comédiens, pourquoi leur donnent-ils ? Ne sont-ce pas des
hommes
à qui ils donnent ; mais ils ne considèrent pas e
l'ouvrage de Dieu ; ils ne regardent que l'iniquité de l'ouvrage de l'
homme
. Dans le Traité 100. Sur le 16. Chapitre de S.
C'est pourquoi ils n'ont jamais pensé a corriger les dérèglements des
hommes
; et quand ils le voudraient entreprendre, ils ne
s. Ce fut peut-être pour cela que Dieu voulut naître ici-bas comme un
homme
, et qu'il daigna prendre notre honte et notre bas
l bien apporte-t-elle à l'âme et Certes vous ne trouverez point que l'
homme
tire quelque profit de la curiosité. Les divertis
: O gloire ! Ô gloire, dit un Sage, qu'êtes-vous parmi la plupart des
hommes
, qu'une vaine enflure que le cœur conçoit par l'o
de toutes ses inclinations vertueuses ; C'est pourquoi un très savant
homme
donne ce conseil : Que l'ennemi du genre humain,
ncore plus avantageuse qu'une si honteuse occupation. Estimez-vous un
homme
sage qui se plaît à écouter et à voir ces niaiser
sage qui se plaît à écouter et à voir ces niaiseries ? J'avoue qu'un
homme
de bien peut honnêtement se donner quelque plaisi
se donner quelque plaisir modéré : Mais c'est une chose honteuse à un
homme
grave de s'avilir, et de se souiller par ces sort
ilir, et de se souiller par ces sortes de divertissements infâmes. Un
homme
d'honneur ne doit point regarder les Spectacles,
pas seulement les mains pures, mais les yeux même ; C'est pourquoi un
homme
à qui la puissance Royale donnait une grande lice
es infâmes ? Or celui qui se plaît au mal, et qui l'entretient est-il
homme
de bien.
, de procurer un stérile amusement, ni de servir de pâture à quelques
hommes
peu propres au maniement des affaires publiques.
roire les anciens monumens, ce sont les Lettres qui ont rassemblé les
hommes
dispersés, qui les ont fait passer de l’état de b
es cultivoient, parmi les anciens, étoient ordinairement les premiers
hommes
de l’Etat par leur naissance, & par leurs emp
, un Polybe, un Ciceron, un Brutus, un César & un Pompée. De tels
hommes
ne cherchoient point, dans les Lettres, un stéril
méprisées, ou le plus souvent regardées comme le partage de quelques
hommes
obscurs qui ne pouvoient aspirer à rien de grand,
ivoient. Leurs plus grands exploits ont été de flatter adroitement un
homme
en place, de gagner le cœur d’une Maîtresse, ou d
Langues savantes ; il conféra des Magistratures & des Charges aux
hommes
distingués par leurs talens, & ne négligea au
ns, avons-nous fait bien des progrès dans le chemin de la vertu ? Les
hommes
, parmi nous, sont-ils devenus plus appliqués à le
aitement réussi dans ce noble projet : ils vous ont regardé comme des
hommes
divins ; ils n’ont point balancé à vous placer à
comœda est. Si vous eussiez eu pour Spectateurs & pour Juges des
hommes
graves, attentifs au maintien de la discipline &a
teleurs, pardonnez cette expression, uniquement faite pour amuser des
hommes
désœuvrés. Quand ils ont voulu écrite quelque cho
qui cherche à se faire un nom par la singularité de ses opinions. Un
homme
ferme & courageux sait se mettre au-dessus de
u’il est bien difficile, pour ne pas dire impossible, de corriger des
hommes
faits, & de changer entiérement des caractere
st le plus grand de tous les plaisirs & le seul permanent ; qu’un
homme
, qui néglige sa raison, est plus à plaindre que c
nsacrent, des dispositions que la Nature n’a point données à tous les
hommes
en général, au lieu que la Science des mœurs est
peut-être le plus grand nombre, n’y apprendroient qu’à se rendre des
hommes
de probité, des peres attentifs & des amis se
es autres iroient un peu plus loin ; & aux qualités qui forment l’
homme
de probité, ils joindroient assez de connoissance
la solution ; la lecture des Historiens leur apprendra à connoître l’
homme
dans toutes ses variétés ; les Orateurs leur prés
uides. Puisque leur étude principale se réduit à la connoissance de l’
homme
, la Société leur présentera toujours des Livres v
second ordre des Citoyens, des premiers Commis, des Secrétaires, des
hommes
de confiance, propres à les soulager dans le déta
d’obéir. Or, pour bien commander, il faut non-seulement connoître les
hommes
que l’on conduit, mais encore ceux que l’on se pr
prendre un parti désavantageux. En un mot, par tout où il y aura des
hommes
, la Prudence seule aura droit de commander. Les e
ne pourroit-on pas demander, avec autant de raison, depuis quand les
hommes
, parmi nous, ont cessé d’écrire ? Ce n’est certai
e, ce seroit avec le même esprit & les mêmes dispositions que les
hommes
sensés portent à une farce, ou à un spectacle de
r des enfans. Enfin, pourquoi désespérerions-nous de voir revivre ces
hommes
rares qui s’étoient rendus si profonds dans la Sc
sa Phedre avant que de la donner aux Comédiens. Le Docteur, qui étoit
homme
de goût, applaudit bien sincérement aux vrais bea
é le bonheur de l’âge d’or, où regnoit une parfaite égalité entre les
hommes
. En attendant cet heureux retour au systeme de la
, il est difficile de comprendre le motif d’une suite d’éloge de deux
hommes
si peu faits pour être le pendant l’un de l’autre
le bouffon de la Cour, parce qu’il a des saillies amusantes, & l’
homme
d’Etat, le Mentor des Rois, le Pasteur des ames,
oute la vie fut consacrée au bien public, le corrupteur des mœurs à l’
homme
apostolique, en un mot, le vice & la vertu, l
& Tersite, Homere & Chapelain, Ovide & Caton, &c. Ces
hommes
si étonnés de se voir couronnés de la même main,
ique, qui avec la même indifférence met de niveau le libertin & l’
homme
de bien, le brodequin & la mittre, la nobless
bien humiliant pour l’Académie. L’Abbé Clément, qui vient de mourir,
homme
de mérite, plein de religion & de vertu, hono
, étoit d’une autre part le seul qui méritât de n’y jamais paroître :
homme
en effet qui dans tout autre état que celui où so
ouse (Lomenie) occasionna des inattentions au sieur Thomas Directeur,
homme
éloquent, homme de génie, qui lui répondoit ; ina
ccasionna des inattentions au sieur Thomas Directeur, homme éloquent,
homme
de génie, qui lui répondoit ; inattentions qui fu
’exclusion de l’ancienne Académie, la condamnation de ses plus grands
hommes
. On ne disputera pas ce titre à Bossuet : le sieu
voient proposé à admirer & même à lire les ouvrages ciniques d’un
homme
qui avoit fait plus de mal qu’eux ? L’Académie na
mes fausses, & qu’importe d’être bon versificateur, si l’on n’est
homme
de bien, si l’on n’emploie ses talens qu’à corrom
, en voilà le ton & le langage, c’est un autre délire ; élever un
homme
jusqu’à la divinité, c’est dégrader la divinité j
usqu’à la divinité, c’est dégrader la divinité jusques à l’égaler aux
hommes
, c’est une impiété, une extravagance, c’est dépré
en faire disparoître le merveilleux ; si les Dieux sont au niveau des
hommes
est-il fort merveilleux qu’on leur ressemble ? J’
e guide. (il n’ajoute pas l’Amphitrion, tout de Plaute. Quel aveu ! l’
homme
divin est donc un plagiaire. Mais tu as créé le M
ans doute un jeune homme pétri d’irréligion & de libertinage ; un
homme
sensé gémit de cette ivresse. On l’accuse de trop
n regarde les gens des lettres comme les premiers ou les derniers des
hommes
. L’éloge de Moliere décide aisément quel rang on
pose, est au moins un talent frivole, & par conséquent Moliere un
homme
frivole, proposé pour sujet du prix de l’Académie
omme frivole, proposé pour sujet du prix de l’Académie Françoise ; un
homme
dont la frivolité fait tout le mérite, c’est donn
istribue, une question très-convenable dans ce temps : Quels sont les
hommes
dont on peut proposer l’éloge pour le sujet des p
ou, ne va jamais jusqu’à vouloir regarder dans la troisieme main d’un
homme
qu’il soupçonne l’avoir volé. Un autre défaut que
endant répand quelque ombre légère sur la façon de penser de ce grand
homme
. Les plus grands hommes payent toujours tribut à
mbre légère sur la façon de penser de ce grand homme. Les plus grands
hommes
payent toujours tribut à l’humanité. Qui sait si
t n’avoir que trop justifié. Idée absurde dans le portrait d’un grand
homme
, que son zèle & sa piété firent charger de l’
mais pu être autre chose que cette grande & respectable société d’
hommes
vertueux répandus sur la terre & éclairés par
us. La philosophie & le théatre sont la souveraine perfection des
hommes
, même des Evêques. Fenelon auroit eu un grand fon
’on donne à Fenelon, ce n’est pas tout-à-fait celle de l’Evangile. Un
homme
humble de cœur, chargé de former un grand Roi, &a
ou par vanité, ce sont les sentimens plus nobles & plus purs d’un
homme
de génie qui se rend justice, & s’estime ce q
lui-même, telle étoit la pensée du Créateur quand il disoit faisons l’
homme
à notre image. Lucifer à sa place n’auroit pas eu
er le cœur de Fenelon sur le sien ? Aussi l’amour de Fenelon pour les
hommes
ressemble au feu de Vesta qui assuroit les destin
nommer ? Il est trop difficile de tenir la balance entre deux grands
hommes
si parfaits pour être pesés par de si jeunes main
oix de ceux qu’elle éleve sur ses autels un Comédien, un libertin, un
homme
de néant, qu’elle avoit méprisé pendant un siecle
éant, qu’elle avoit méprisé pendant un siecle, à deux des plus grands
hommes
qui lui avoient fait le plus d’honneur, qui avoie
mp; qu’il éleve jusqu’aux cieux, comme un prodige fort au-dessus de l’
homme
. L’Auteur n’est ni Religieux ni Prêtre, & vra
rêtre, & vrai-semblablement n’est point un prodige au-dessus de l’
homme
, & n’a pas éprouvé ce qu’il en coûte pour pra
les privations. De là le combat toujours renaissant du penchant de l’
homme
contre les plus hautes difficultés de la vertu, l
s tendre, qu’il n’avoit ni la puissance ni le vouloir de rejeter. Cet
homme
si véneré se brisa contre Madame Guion. Que devie
Cet homme si véneré se brisa contre Madame Guion. Que devient donc l’
homme
le plus vertueux ? Mais si le serment de la conti
ce nécessite le parjure, si la force du penchant est invincible, si l’
homme
le plus vertueux n’a ni le vouloir ni la puissanc
stérilité criminelle court bien plus rapidement à la destruction des
hommes
, est sans doute plus possible. Il n’est pas un pr
nnés en spectacle, enseignés avec éclat, insinués avec adresse par un
homme
sans mœurs, à la tête d’une troupe de débauchés,
Philosophe, cet Apôtre des bonnes mœurs, ce modelle d’éloquence, cet
homme
divin. Pouvoit-il donner à la jeunesse un livre c
llant dans son discours, qui jette une foule d’étincelles. On voit un
homme
qui n’ose combattre les préjugés du monde, qui mé
bien loué qu’on ne soit traité de Philosophe. C’est le faux goût des
hommes
, la philosophie est la vraie gloire, l’unique mér
ommes, la philosophie est la vraie gloire, l’unique mérite des grands
hommes
. En le donnant à Moliere, on dit plus vrai qu’on
? Un mérite unique dans Moliere c’est de peindre, de contrefaire les
hommes
; c’est le vrai mérite de sa comédie, fondé sur l
. Exclusion trop générale, Moliere est celui qui a le mieux observé l’
homme
, sans annoncer qu’il l’observoit ; il a plus l’ai
termes : Non par des ridicules qui passent, mais parce qu’il peint l’
homme
, qui ne passe point, aucun de ses traits n’est pe
cins, les Marquis, les Precieuses, les Agnez, Pourceaugnac, &c. L’
homme
passe, ses mœurs, ses défauts changent encore plu
ut servir à faire le procès aux modelles qu’on a rougi d’imiter. Des
hommes
de beaucoup d’esprit & de talent ont travaill
t de Rousseau dans la satyre qu’il eu a imprimé, & qui fait peu d’
hommes
à son goût ou à son cœur. Rousseau, il est vrai,
autres genres de poësie, si même on peut être appellé supérieur d’un
homme
qui n’est rien. Moliere n’est exactement rien hor
liere ne savoit rien. Qu’on mette dans une balance équitable ces deux
hommes
& leurs ouvrages, on rougira du parallelle, &
singulierement étonné de son enthousiasme pour Julien l’Apostat. Cet
homme
, l’exécration de tous les siecles, est le plus gr
ostat. Cet homme, l’exécration de tous les siecles, est le plus grand
homme
qui ait peut-être jamais existé. Parler ainsi, c’
s, écrire contre Jesus-Christ, & persécuter les Chrétiens. Jamais
homme
plus méprisable ; il n’eut pas même le mérite qu’
adore un morceau de bois, & méprise le plus saint, le plus grand
homme
qui ait jamais paru, ne fût-il pas même un Dieu ?
oujours une hauteur inflexible. Voila le Philosophe. A l’égard de ces
hommes
qui doués de quelques avantages frivoles, exigent
ophie ni l’ascendant de son esprit sur les passions n’a pu empêcher l’
homme
qui a le plus fait rire de succomber à la mélanco
pas ? Tout est dit sur la terre, rien de nouveau sous le soleil. Les
hommes
ne font que se copier les uns les autres, au théa
lui avons prescrit des loix utiles & appropriées à la nature de l’
homme
. Je trouve, sur-tout, qu’il importoit de donner,
tes si merveilleux sont des Peintres, & même le plus ignorant des
hommes
en peut faire autant avec un miroir. Vous me dire
talens de tous les mortels. Si quelqu’un nous dit connoître un de ces
hommes
merveilleux, assurons-le, sans hésiter, qu’il est
ndent la plus longue étude & qui importent le plus au bonheur des
hommes
, osons l’interrompre un moment & l’interroger
it. La Grece & le Monde entier célebrent les bienfaits des grands
hommes
qui posséderent ces arts sublimes dont les précep
lé en tant de parties ; s’il est vrai que vous puissiez instruire les
hommes
& les rendre meilleurs ; s’il est vrai qu’à l
ls l’art de gouverner son pays, sa famille & soi-même ; & ces
hommes
si merveilleux, un Hésiode, un Homere, qui sçavoi
iode, un Homere, qui sçavoient tout, qui pouvoient tout apprendre aux
hommes
de leur tems, en ont été négligés au point d’alle
avidité de sçavoir concouroient à rendre utile & respectable tout
homme
un peu plus instruit que les autres, si ceux-ci e
sprit, l’art de mesurer, de peser, de compter, sont les secours que l’
homme
a pour vérifier les rapports des sens, afin qu’il
sens interne, c’est-à-dire, à l’entendement. La scène représente les
hommes
agissant volontairement ou par force, estimant le
ar les raisons que nous avons déjà discutées, il est impossible que l’
homme
, ainsi présenté, soit jamais d’accord avec lui-mê
toutes les puissances de son ame. La scène représente donc tous les
hommes
, & même ceux qu’on nous donne pour modèles, c
pour se maintenir dans l’état de modération qui leur convient. Qu’un
homme
sage & courageux perde son fils, son ami, sa
une partie de ses peines ; &, contraint de paroître aux yeux des
hommes
, il rougiroit de dire & faire en leur présenc
oucir, & qu’enfin l’on songe quelquefois qu’il est impossible à l’
homme
de prévoir l’avenir, & de se connoître assez
qui lui arrive est un bien ou un mal pour lui. Ainsi se comportera l’
homme
judicieux & tempérant, en proie à la mauvaise
nt les imitations touchantes & variées qu’on voit sur la scène. L’
homme
ferme, prudent, toujours semblable à lui-même, n’
te qui sçait l’art de réussir, cherchant à plaire au Peuple & aux
hommes
vulgaires, se garde bien de leur offrir la sublim
orer la foiblesse d’ame sous le nom de sensibilité, & à traiter d’
hommes
durs & sans sentimens ceux en qui la sévérité
sensiblement des qualités haïssables, des vices que l’on décrie ; les
hommes
se font honorer par tout ce qui les rend dignes d
tir l’air de ses imprécations, & apostrophant les Dieux & les
hommes
; qui de nous, insensible à ces plaintes, ne s’y
ns alors le courage que nous nous efforçons d’avoir comme une vertu d’
homme
, & nous nous croirions aussi lâches que des f
commisération pour des malheurs chimériques, loin de s’indigner qu’un
homme
vertueux s’abandonne à des douleurs excessives, l
que le gouvernement des États, la discipline civile, l’éducation des
hommes
& tout l’ordre de la vie humaine sont enseign
ses écrits ; honorez leur zèle ; aimez & supportez-les, comme des
hommes
doués de qualités exquises ; admirez avec eux les
que les Hymnes en l’honneur des Dieux, & les louanges des grands
hommes
, sont la seule espèce de Poësie qu’il faut admett
mp; nous trompe par la douceur de ses accens, bientôt les actions des
hommes
n’auront plus pour objet, ni la loi, ni les chose
tées domineront au lieu de la raison. Les Citoyens ne seront plus des
hommes
vertueux & justes, toujours soumis au devoir
ux & justes, toujours soumis au devoir & à l’équité, mais des
hommes
sensibles & foibles qui feront le bien ou le
que à de si douces impressions. Autrement, mon cher Glaucus, comme un
homme
sage, épris des charmes d’une maitresse, voyant s
, qu’un convive emporte chez lui. *. Platon ne veut pas dire qu’un
homme
entendu pour ses intérêts & versé dans les af
gion chrétienne n’est pas cruelle : elle ne se plaît pas à affliger l’
homme
inutilement. Elle lui prêche la mortification &am
eurs démonstrations, &c. tout offre à l’esprit & au cœur de l’
homme
des théatres bien plus dignes de lui que ceux que
e leurs gestes ! Le voilà, leur dirai-je, ce fils de Charpentier, cet
homme
possédé du Démon, que le traître Judas vous vendo
l n’a jamais vûe, que l’oreille n’a point entendue, que l’esprit de l’
homme
ne sauroit comprendre ! Le cirque, l’arenne, le t
erveilles. Peut-être sont-elles plus frappantes & à la portée des
hommes
. Ses livres embrassent l’histoire de tous les sie
ses eaux jusqu’aux nues, pour faire passer à pied sec deux millions d’
hommes
; les rochers amollis d’un coup de baguette, qui
au vole dans le vague de l’air, le poisson se joue dans les abymes, l’
homme
cueille les fruits de la terre. Que tous ces ouvr
s, les ont à peine ébauchées. Ils s’en sont tous servis pour élever l’
homme
à son Dieu, & lui démontrer l’existence de l’
r contrefaire la foudre & les éclairs, une trappe qui s’ouvre, un
homme
qui s’enfonce & qui est reçû sur des matelas
s chevaux de carton, un monstre de toile qui va dévorer Andromède, un
homme
qui fort de derriere la toile couvert d’un linceu
Paul : Nous sommes devenus un spectacle au monde, aux Anges & aux
hommes
: Spectaculum facti sumus. 1. Cor. 4. Vous pouvez
ux que de voir le spectacle ; donnez-le vous-même aux Anges & aux
hommes
: Spectare vis, esto spectaculum. Les hommes vous
même aux Anges & aux hommes : Spectare vis, esto spectaculum. Les
hommes
vous insultent, les Anges vous louent ; il en est
audissent à la bonne vie qui irrite les autres, de même que parmi les
hommes
il est des méchans qui se moquent de la vertu, &a
Anges, qui prononcera l’arrêt de la destinée éternelle du monde ; les
hommes
& les démons rampans à ses pieds, les hommes
nelle du monde ; les hommes & les démons rampans à ses pieds, les
hommes
eux-mêmes séparés les uns des autres, les bons à
de S. Paul, se trouve par-tout dans ce double sens. Sénèque dit qu’un
homme
de bien luttant contre l’adversité est un grand s
t aussi : La vertu & la conscience sont le plus beau théatre de l’
homme
: Nullum theatrum virtute & conscientia majus
vec laquelle les Romains y couroient, demanda fort sérieusement : Ces
hommes
n’ont-ils point des femmes, des enfans, des amis,
l’ame dans la langueur & l’ennui. On auroit pû lui répondre : Ces
hommes
n’ont point de femmes, ils entretiennent des Actr
ent des danseurs, &c. Dieu a suffisamment pourvû aux besoins de l’
homme
; pourquoi l’homme ne se borne-t-il à jouir innoc
amp;c. Dieu a suffisamment pourvû aux besoins de l’homme ; pourquoi l’
homme
ne se borne-t-il à jouir innocemment & avec a
bobus exercet suis. Dieu n’a point élevé des théatres pour rendre les
hommes
heureux dans le paradis terrestre, où tous les bi
’on ne donne pour une piece dramatique la tragique scène qui perdit l’
homme
, & qui fut le modelle de toutes les autres, p
il n’y en a pas la centieme. Qui a donc pû persuader à une poignée d’
hommes
oisifs & vicieux, embarrassés de leur loisir
u commencement de ce discours. Le but de la Comédie est de rendre les
hommes
meilleurs ; j’ai prouvé que pour parvenir à ce bu
là l’Auteur & son ouvrage devenus l’objet du mépris universel. Un
homme
de mérite entre dans un cercle, il dit de très-bo
petit maître trouve qu’il les dit d’une maniere ridicule, voilà notre
homme
de mérite persislé, couvert de confusion & ob
te que la vertu n’ose se montrer, & que le vice va tête levée. Un
homme
vertueux content de l’être, néglige de se rendre
églige de se rendre agréable, il ne faut donc pas qu’il se montre. Un
homme
vicieux a besoin pour déguiser ses vices de se re
Société l’exige, tout ira bien. Notre devoir est donc d’empêcher les
hommes
d’être ridicules, & non point de les corriger
… A merveille : voilà donc la Comédie dont le but est de corriger les
hommes
, uniquement occupée à leur enseigner à déguiser l
’agit donc d’examiner quelle route à suivie Moliere pour corriger les
hommes
; s’il a plutôt fait la guerre au fond du vice qu
le mérite. C’est précisément la haute idée que j’ai de cet excellent
homme
qui me l’a fait préférer à ses rivaux, & je c
ie est certainement un vice dangereux : un misanthrope est ennemi des
hommes
: ce n’est pas seulement en déclamant contre le g
l dévoile son caractere, c’est par ses actions & sa conduite : un
homme
de cette trempe refusera de rendre service à ses
fond d’un désert. Un misanthrope blâmera sans raison les défauts des
hommes
, & n’aura point d’idée juste des vertus contr
cela même il ne seroit plus misanthrope ; & bien loin de fuir les
hommes
méchans, il resteroit parmi eux pour les faire re
e envisager le misanthrope comme un fou, & tâcher de corriger les
hommes
de cette folie, par le portrait des excès auxquel
tié qui ne sont pas sinceres : il veut qu’on soit sincere & qu’en
homme
d’honneur on ne lâche aucun mot quine parte du cœ
traire qu’Alceste, à quelques petites bizarreries près, est plutôt un
homme
à imiter qu’à fuir. Moliere en voulant corriger d
ite, traître, ingrat : toutes ses actions ne tendent qu’à tromper les
hommes
, toute sa conduite est un tissu d’horreurs. Orgon
t, plus j’examine le nombre des travers qui le distinguent des autres
hommes
, plus je vois qu’il était inutile qu’il grossît s
quement vrai que le bon ne porte l’ennui que dans le sein des sots. L’
homme
d’esprit en fait sa nourriture la plus chère. Les
t avoir toujours devant les yeux : « que dans les actes (dit ce grand
homme
, Art Poétique,) le cœur joue le rolle d’un Acteur
e table où règne la sobriété ; qu’il loue la justice si salutaire aux
hommes
; qu’il chante la tranquillité & la sûreté qu
me dans sa naissance, l’asile des plaisirs purs, faits pour le galant
homme
, instruit & récréé. « La flûte (poursuit Hora
ire un passage à travers la populace ; ce sentiment est chez tous les
hommes
pensans, hors chez des barbares, comme Jean-Jacqu
leur penchant, au lieu qu’il en faudrait qui les modérassent. » Notre
homme
se combat de ses propres armes. Les Spectacles so
Prédicateur ? Ce sentiment n’était-il pas dans le cœur de tout galant
homme
? Je ne dirai pas, comme notre Allobroge, qu’un P
a dupe de leur hypocrisie. Le moyen de ne pas croire les élans de ces
hommes
sincères, l’abondance les couvre de ses aîles. Je
e sentier d’un absurde préjugé ? Cessons de placer au rang des grands
Hommes
les Corneille, les Racine, les Molière, les Volta
e à toutes sortes de personnages, hors le plus noble de tous, celui d’
Homme
qu’il abandonne. » Je ne vois pas là dedans ce qu
là dedans ce qu’il y a de servile & de bas que pour Jean-Jacques,
Homme
fait pour tout avilir. Rendre les vices odieux, n
ces odieux, n’est pas dégrader l’humanité, si le Comédien est honnête
Homme
. Dois-je mépriser l’Evangile parce qu’un scélérat
e, je profiterai de sa morale & mépriserai ses mœurs. Qu’a donc l’
Homme
de Chair de plus que le Comédien ? quelle différe
t que le premier serait un misérable, & le second au contraire un
homme
très-estimable, auquel cas notre Caustique se tro
mpe furieusement. Mais il faut bien lui passer quelque chose : le bon
homme
végete tout au plus. Ces petits Auteurs Montagnar
isqu’il tourne en ridicule la Religion même. S’il prend la place de l’
homme
méprisable, menteur, irréligieux, c’est pour fair
ppercevoir tout le hideux du personnage qu’il feint de représenter. L’
homme
a besoin d’exemples frappans. Un Sermon fait plus
ditoire le lisait. Le Comédien n’est pas plus vertueux que les autres
Hommes
& n’est pas plus corrompu. Les vices attachés
orrompu. Les vices attachés à l’humanité sont de chaque état. Honnête
Homme
, il est estimable pétri de talens ; sans conduite
t une preuve sûre de la supériorité du Comédien sur l’Orateur & l’
Homme
de Chaire, puisque c’est à l’Acteur qu’ils sont r
ice de l’innocent né dans le sein d’une fortune médiocre.16 Combien d’
hommes
victimes de cet Art dangéreux mais nécessaire, on
tation éclatante de ces Elèves de Patru. Est-il possible qu’un galant
Homme
emploie ses talens à pallier ou faire triompher l
s de Théâtre ; ils possédaient des charges honorables, récompense des
Hommes
de mérite. Personne n’ignore l’estime des Grecs p
icile rachetèrent leur vie en récitant les Vers tragiques de ce grand
Homme
, tant leurs vainqueurs avaient d’estime & de
ance des Grands pour les Poètes & les Acteurs. « A mesure que les
Hommes
se polissaient, 20 les Arts venaient en vénératio
ent en vénération. L’Empereur Mathias annoblit Piétro Maria Cocchini,
Homme
d’esprit & de Lettre, qui jouait les rolles d
rs & féroces … … … … … A cela près tout est semblable. » Un petit
Homme
& un grand mis en parallele (quoique cela ne
s que parce que chez moi les Femmes y sont vives & coquettes, les
Hommes
ne devraient pas y être mélancoliques & natur
mélancoliques & naturellement un peu bourus. « Pour connoître les
Hommes
, dit-il, il faut étudier les Femmes. » Système ab
oignés de leur naturel & de leur humeur. Lucius qui était l’aîné,
homme
hardi, fier & cruel, eut une femme d’un espri
ne voit-on pas la même chose ? Les Femmes seraient vertueuses si les
Hommes
l’étaient. Ce sexe naturellement crédule lorsqu’i
pide pied-plat. Oui, je me fais honneur du métier que j’exerce : Tout
Homme
vertueux annoblit son état. Quand verrons-nous
ent.30 Tout état embrassé pour l’amour du gain dégrade donc l’honnête
Homme
? Je serais curieux de savoir si lui-même n’a pa
un miracle continuel. » On doit par ce raisonnement conclure que tout
Homme
que le sort a fait naître en Normandie, est un Ho
onclure que tout Homme que le sort a fait naître en Normandie, est un
Homme
fourbe & de mauvaise foi, hors de compter sur
aisanterie ferait donc le procès aux habitans des treize cantons ? Un
Homme
plongé dans la réverie par inadvertance, est surp
Normand & un Procureur (synonime adopté par le vulgaire) honnête
Homme
, prodige ! Un Français raisonnable au printemps d
la corruption des mœurs, le germe vicieux étant chez presque tous les
Hommes
. Page 169, « je ne m’étendrai pas sur mille suje
sans cesse… » comme si le Comédien était un Etre différent des autres
Hommes
propriétaires des vices en général. Le partage d’
ls. p. 170, « défendre au Comédien d’être vicieux, c’est défendre à l’
Homme
d’être malade. » Mais avec sa permission, j’ai co
re à l’Homme d’être malade. » Mais avec sa permission, j’ai connu des
Hommes
à qui l’on aurait fait en vain cette défense, car
dition des Etres. Il est des Comédiens vertueux, puisqu’il y a eu des
Hommes
qui n’ont jamais été malades. A suivre strictemen
serait assassiné par la populace. Un Luthérien, un Calviniste honnête
Homme
est donc un coquin ? il doit être en horreur parc
reur parce qu’il est noté d’infâmie chez les Catholiques. Non, non, l’
Homme
véritablement Religieux, est, selon moi, celui qu
mp; calomnieux, Jamais à la Vertu n’a fait baisser les yeux42 » Cet
Homme
peut être Catholique, Calviniste, Amériquain, Ara
par là que l’amour de la Vertu l’emporte en lui sur les passions de l’
Homme
& sur l’ascendant de sa Profession. Le seul t
sur l’ascendant de sa profession. En quelque situation qu’un honnête
Homme
se trouve, il se gardera bien d’embrasser un état
action d’éclat) la postérité, dis-je, doit donc les vénérer comme des
Hommes
illustres : n’importe que l’action soit atroce, d
commis de grands crimes, mais ces grands crimes en ont fait de grands
Hommes
; ainsi, il n’y aura donc que les voleurs & a
imprimées quelques images de la guerre, ils accoûtument peu à peu les
Hommes
à manier les armes ; ils leur rendent familiers l
ndigence volontaire au milieu de ses richesses. Enfin, c’est là qu’un
Homme
supposé les rend capables de pénétrer dans les pl
iqueur qu’autant qu’elle est nécessaire à ma santé, comme tout galant
Homme
, j’aurai l’honneur de répondre à cette impudence
n’en connais pas de plus basse & de plus crapuleuse ; elle rend l’
Homme
plus méprisable que l’insecte qui rampe sous l’he
ous l’herbe, puisque ce vice entraîne tous les autres. Le devoir de l’
Homme
le plus noble, est sans doute de travailler à se
récréer à massacrer ses favoris les plus chers. Il faisait jetter des
Hommes
par ses fenêtres, & riait aux cris des malheu
Connaître le danger d’une chose, & l’éviter, caractérise le grand
Homme
. « En Suisse (continue Rousseau) elle est presque
spectacle qu’il appréhende, mais ceux qui le composent. Le pauvre bon
homme
me divertit de le voir vaciller sans cesse. Les d
n homme me divertit de le voir vaciller sans cesse. Les discours d’un
homme
en démence sont plus raisonnables que les siens ;
clopédie mon pays. Malgré l’estime que j’ai toujours porté aux grands
Hommes
, je la sens s’augmenter depuis ce moment, le sach
tant qu’on y trouve une peinture des caractères & des actions des
hommes
, où l’on pourrait même donner des leçons agréable
gue : « faut-il arracher toutes les vignes, parce qu’il se trouve des
Hommes
qui boivent trop de vin » ? Faut-il, parce qu’il
sur une de sue, il en est mille d’ignorées du vulgaire. N’est-il pas
Homme
comme l’Acteur ? il n’est pas exposé aux occasion
n France eut pour cause un délassement d’esprit, un plaisir d’honnête
Homme
. Le Cardinal de Richelieu, Ministre d’un génie tr
, quelque décence même qu’on y puisse observer. P. 252 « on dira (cet
Homme
est mécontent des Comédiens) j’ai tout sujet de m
re eux que j’ai connu particulièrement, ne peut qu’honorer un honnête
Homme
. » S’il n’avait pas sujet de s’en plaindre, quel
les Spectacles. « Le seul qu’il a connu ne peut qu’honorer un honnête
Homme
. » C’est donc à présent l’état qui est méprisable
est bien sûr qu’on en peut trouver plus de trois tant en Femmes qu’en
Hommes
qui sûrement pensent bien. A l’égard du Spectacle
nues dans les bras de leurs Maris, des Enfans dans le même état, des
Hommes
anéantis d’yvresse, le vin versé par des Servante
anéantis d’yvresse, le vin versé par des Servantes pour abreuver des
Hommes
qui avaient plutôt besoin de dormir que de boire.
gue pour rendre ce Spectacle innocent, il ne pourra me convaincre ; l’
Homme
de sang froid n’est souvent pas le maître de ses
avons été jadis Jeunes, vaillans & hardis. « suivait celle des
Hommes
qui chantaient à leur tour en frappant de leurs a
e momens plus précieux. Conserve-moi toujours ton amitié ; celle d’un
Homme
tel que toi, illustre tout Mortel qui la mérite ;
ncomparable en son Art, il était digne de vivre toujours. 15. Le bon
homme
ne se rappelle pas que lui-même a mis tout en usa
n est préférable à la sienne, qui dit que le plus grand fruit que les
Hommes
puissent retirer de la familiarité des Muses, c’e
Comiques & Membres du Parlement. Vous comblez de bien les grands
Hommes
pendant leur vie, vous leur élevez des mausolées
summ. tit. 8 cap. 4 sess. 12, parce qu’elle sert à la récréation de l’
Homme
qui est nécessaire pour sa vie, n’est pas défendu
ctum est &c. ibid. L’emploi des Comédiens établis pour donner aux
Hommes
une récréation honnête, n’a rien selon moi qui mé
rberies. Les richesses de tout temps ont été la passion dominante des
Hommes
, & comme je l’ai déjà dit, on sacrifie pour e
ns ne saurait rendre bonne une action essentiellement mauvaise. Qu’un
Homme
du premier rang, pour s’amuser, s’avise d’assassi
nséquence est sûre. 36. Madame du Châtelet. 37. Fils du Chancelier,
Homme
charmant, de la plus belle figure & de la plu
ssonna à peine à son quatriéme lustre. 38. Eratostrate ou Erostrate,
Homme
obscur de cette Ville. 39. J’en ai connu un don
Homère pour chanter les Immortels. Il faut un Virgile pour les grands
Hommes
. Mr de Constant l’aîné, Capitaine au Régiment de
Flagellans renouvellée : pour la même chose, on voyait des milliers d’
Hommes
courir l’Allemagne en se fouettant avec des corde
aisir. Une action méchante ne perd point sa qualité, pratiquée par un
Homme
de nom, ou il faut convenir que le crime n’avilit
que les excès du vin & même des alimens, font sur beaucoup plus d’
Hommes
qu’on ne pense. 48. « La vigne [disait Anacharsi
anger & en ses plaisirs, a le caractère d’un parfaitement honnête
Homme
, &c. » maxime digne du vrai sage. 49. On me
trop pénétré. La piété indignée s’est exilée du séjour des enfans des
hommes
en proie à l’erreur : faut-il diffâmer la Bible ?
le, pour donner une idée de sa grandeur dans tous les têms, & des
hommes
illustres qu’elle a vu naître ; ce sera rappeller
été le Séminaire des plus excellens esprits & de plusieurs savans
hommes
, tant avant qu’après J.C. On tient que les Phocée
s marchèrent contre Comanus, qui demeura sur la place avec sept mille
hommes
de ses Troupes. Les Marseillois augmentant toujou
peine. Dumont, Voyage de Provence & de Languedoc parmi les grands
hommes
on compte Simos & Protis fondateurs & che
Combattans. Claude Forbin, Chef d’Escadre, Capitaine intrépide &
homme
de lettre. Le Puget célèbre Peintre, Sculpteur, A
en de fort intéressant à voir, cependant l’accord de cinq ou six cens
hommes
en uniforme, se tenans tous par la main, & fo
umée Si vanté de la renommée, Préférable au Siége Papal Et des grands
hommes
l’arsenal, Qu’ainsi soit fait longues années Comm
us capable de nous faire entrer dans la connaissance de la misère des
hommes
que de considérer la cause véritable de l’agitati
’y penser. C’est l’origine de toutes les occupations tumultuaires des
hommes
, et de tout ce qu’on appelle divertissement ou pa
rendre misérable, de l’obliger de se voir et d’être avec soi. « Les
hommes
n’ayant pu guérir l’ignorance, la misère et la mo
r véritablement. Ainsi, par un étrange renversement de la nature de l’
homme
, il se trouve que l’ennui, qui est son mal le plu
’autre est une preuve admirable de la misère et de la corruption de l’
homme
, et en même temps de sa grandeur, puisque l’homme
la corruption de l’homme, et en même temps de sa grandeur, puisque l’
homme
ne s’ennuie de tout, et ne cherche cette multitud
e c’est une des merveilles de la religion chrétienne de réconcilier l’
homme
avec soi-même en le réconciliant avec Dieu, de lu
dre la vue de soi-même supportable : aussi n’est-ce pas en arrêtant l’
homme
dans lui-même qu’elle produit tous ces effets mer
THEATRE. « Le besoin de distraction n’est pas aussi nécessaire à l’
homme
qu’on se l’imagine communément ; c’est bien moins
té que le résultat de l’empire de l’habitude et de l’imagination. Les
hommes
de peine, employés à des travaux rudes et journal
rs d’une action lâche et cruelle, nul doute que l’on n’accoutumât les
hommes
à moins de susceptibilité ; mais ce qui contribue
r tous les matins de nouveaux aliments. Cet autel, c’est le cœur de l’
homme
, dont tout chrétien est le prêtre : comme tels, n
d’autre défaut que de faire perdre beaucoup de temps, d’habituer les
hommes
à l’oisiveté et aux pensées frivoles, et d’allume
mpies qu’elles renferment tendent à inoculer de mauvais principes aux
hommes
et à affaiblir en eux ce respect et cette crainte
rencontre à chaque pas est éminemment propre à infecter l’esprit des
hommes
, et à les disposer à la débauche et à la dissolut
NE. « On peut juger avec certitude de l’esprit et du caractère des
hommes
par le genre de leurs plaisirs et de leurs amusem
dans un lieu où vous n’entendez qu’un langage impur et profane ; les
hommes
que vous voyez ne vous entretiennent que d’objets
voyez ne vous entretiennent que d’objets grossiers et immoraux ; ces
hommes
sont chargés de revêtir toutes ces obscénités de
préceptes de l’Ecriture ? « Je ne sache pas de parole du Sauveur des
hommes
qui s’applique plus rigoureusement à des chrétien
teurs de tout ce qu’elle a produit de bien et de digne de louange. Un
homme
ne doit pas penser qu’il n’a aucune part dans un
ait-il faire de ces célestes dons, que de les employer à arracher les
hommes
à ces amusements dangereux que la fortune, la cor
nt l’œuvre de l’idolâtrie et de l’infidélité, qu’ils communiquent aux
hommes
un tel aveuglement et une telle dureté de cœur, q
ion et la faveur. » CONCLUSION. Il doit être évident, pour tout
homme
sage et dégagé de préjugés, que l’opinion de ces
a grâce pour vaincre ce formidable ennemi. D’un autre côté, plusieurs
hommes
illustres et vertueux se sont publiquement pronon
unestes plaisirs, ont cru de leur devoir d’essayer d’en détourner les
hommes
par tous les moyens en leur pouvoir. N’oublions p
nous conformer à ses coutumes et à ses mœurs, de dépouiller le vieil
homme
pour revêtir l’homme nouveau, l’homme spirituel,
coutumes et à ses mœurs, de dépouiller le vieil homme pour revêtir l’
homme
nouveau, l’homme spirituel, et de veiller constam
s mœurs, de dépouiller le vieil homme pour revêtir l’homme nouveau, l’
homme
spirituel, et de veiller constamment et avec une
onorent. Ce deshonneur lui est commun avec toutes les autres, que les
hommes
, de quelque espece de condition qu’ils soient, po
ne des Spectacles. Les Grecs, réputés pour les plus sages d’entre les
hommes
, sont les premiers inventeurs de la Tragédie et;
n, ils jouiroient des prérogatives que les talens doivent mériter aux
hommes
.2 Avant de fournir la preuve de ce que j’avance,
l’ouvrage d’un jour, j’en conviens, mais corrige-t-on les défauts des
hommes
avec autant de promptitude et; de facilité qu’on
n’y a que la raison qui ne soit bonne à rien sur la Scene, et; qu’un
homme
sans passions ou qui les domineroit toujours n’y
s. Je ne crois pas au reste qu’il soit fort difficile de faire de cet
homme
un personnage très-intéressant ; car enfin moins
ts. Au reste, quand vous prétendez que les chefs-d’œuvres de ce grand
homme
tomberoient s’ils paroissoient aujourd’hui pour l
aisir et; de joie qu’on en voit aussi naître ? » Hélas ! Monsieur, un
homme
d’esprit comme vous, fait-il cette question ? ou
mme vous, fait-il cette question ? ou s’il l’a pu faire, est-ce comme
homme
d’un bon esprit qu’il l’a fait ? Quoi, lorsque Po
ique de la France ; mais sans nommer les gens par leur nom, un habile
homme
sait se faire entendre ; j’en reviens donc à ce q
res, et; que vous avez payé d’ingratitude. Cela n’est pas d’un galant
homme
. Je ne vois pas non plus, pourquoi vous vous plai
d’être d’un caractere aussi cruel que Néron, car vous parlez comme un
homme
convaincu qu’ils ne vous laisseroient pas dormir
aimer la vertu et; de haïr le vice. Votre raisonnement est celui d’un
homme
qui veut étourdir par des termes. Vous pourrez en
s servez pour démontrer l’inutilité du Spectacle. « Je doute que tout
homme
à qui l’on exposera d’avance les crimes de Phédre
t-il reprocher à David son adultere ? il lui fait la comparaison d’un
homme
qui ayant un troupeau de brebis, en a lâchement v
ureux qui en faisoit ses plus cheres délices. Le Roi trouve qu’un tel
homme
est digne de mort, alors le Prophéte venant à l’a
us les jours de vertu, par la représentation des Héros et; des grands
hommes
, que la comparaison de la brebis en eut dans la b
Spectacle peut produire en nous des sentimens qui quoiqu’innés dans l’
homme
se trouvent quelquefois presqu’éteints dans son c
toujours chez vous sur la justice et; l’équité ? Vous soutenez que l’
homme
est né bon. Qui en doute ? Il est question de sav
cent personnes de croire que le plus grand nombre ressemble à un tel
homme
? Peut-être n’y trouveroit-on pas une seule copie
lité de votre raisonnement on la sent avec trop de facilité. Tous les
hommes
qui ont vu jouer la Tragédie vous ont-ils assuré
e relativement à ces leçons ? Je pourrois, si j’osois, vous nommer un
homme
en place qui, après la représentation de Nanine,
toujours une source de Satyre. En voici un nouveau trait. « Quand un
homme
est allé admirer de belles actions dans les fable
effort d’imagination ! La pratique de la vertu est donc étrangere à l’
homme
? Quelle pointe ! Mais accordez-vous donc avec vo
t à moi, dût-on me traiter de méchant encore pour oser soutenir que l’
homme
est né bon, je le pense et; crois l’avoir prouvé
rôle à jouer et; être Comédien pour faire des actions vertueuses. L’
homme
est né bon quand vous voulez l’empêcher d’aller à
audi le bien sans le faire. Vous avez raison de dire que le cœur de l’
homme
est toujours droit sur ce qui ne se rapporte pas
riser votre systême, vous donnez dans des écarts qui ne sont pas d’un
homme
d’esprit comme vous. « On peut, c’est vous qui pa
qu’il perd à n’être que représenté. Voilà pourquoi la Tragédie met l’
homme
au-dessus de l’humanité ; si la Comédie le met au
iculté de faire appercevoir les objets tels qu’ils sont réellement. L’
homme
y paroît-il plus foible qu’il n’est en effet ? Le
us grands qu’ils ne sont ; et; s’il veut au contraire qu’on mette les
hommes
au-dessous d’eux-mêmes dans la Comédie, c’est par
tout tems regardées comme les moyens les plus propres à instruire les
hommes
; tous les Législateurs les ont employé avec succ
mon profit de leur morale, quoique je sache que ce soit l’ouvrage des
hommes
. Si je fais une action sainte en me nourrissant d
st représenté comme un illustre scélérat, mais non pas comme un grand
homme
. Depuis le premier jusqu’au quatrieme Acte inclus
ent pas la pitié, elles inspirent au contraire de l’horreur. C’est un
homme
extraordinaire qu’on veut connoître parcequ’il s’
, je crois que tu n’es point coupable, Mais si tu l’es, tu n’es qu’un
homme
détestable, Car je ne vois en toi que l’esprit et
st réellement coupable, il l’envisage donc comme le plus scélérat des
hommes
, et; non comme le plus grand. Lorsque Catilina en
u tout fâché de voir périr un traître, un séditieux, un meurtrier, un
homme
enfin abominable et; qui est dépeint comme tel. S
te ; C’est un infortuné que le Ciel me présente. Il suffit qu’il soit
homme
et; qu’il soit malheureux. Se plaindre après q
aire par prédilection ; mais sans rien diminuer du mérite de ce grand
homme
, en le lui faisant partager avec d’autres, je pou
bitez à ce sujet : « Les Anciens avoient des Héros, et; mettoient des
hommes
sur leurs Théatres, nous, au contraire, nous n’y
contraire, nous n’y mettons que des Héros, et; à peine avons-nous des
hommes
. » Je ne suis pas surpris qu’ayant adopté un syst
d’Égiste. D’ailleurs il a cru instruire par-là plus efficacement les
hommes
de cette importante vérité, que ceux qui commette
est possible qu’une mauvaise action le fasse naître. Or le cœur de l’
homme
est naturellement trop ami de la droiture pour êt
t; de mauvaises mœurs…. Les sots y sont les victimes des méchans… Cet
homme
trouble tout l’ordre de la Société… il tourne en
te Arrêt du Prince, on le conduit en Prison et; qu’on restitue au bon
homme
Orgon tous les biens dont ce traître le vouloit d
ollicitude pour une femme vertueuse qui est malade. La sottise du bon
homme
fait rire, elle affecteroit bien différemment si
qu’il ne paroîtroit denué de tous ses alentours. Que diriez-vous d’un
homme
qui pour dissuader quelqu’un d’acheter un verger
’a point prétendu, à votre jugement, former un honnête homme, mais un
homme
du monde… ainsi voulant exposer à la risée publiq
xposer à la risée publique tous les défauts opposés aux qualités de l’
homme
aimable, de l’homme de societé, après avoir joué
blique tous les défauts opposés aux qualités de l’homme aimable, de l’
homme
de societé, après avoir joué tant d’autres ridicu
a Scene que des êtres gigantesques et; qui ne ressembloient point aux
hommes
. Direz-vous que celui-ci ne soit pas la véritable
uts réels dont on n’a pas tort de rire et; vous faites le procès à un
homme
qui fronde ces défauts. La vénération qu’on doit
’on n’ose pas lui reprocher les ridicules qu’on lui associe ? Chez un
homme
tel qu’Alceste la vertu est une rose qui quoique
vez pas saisi le caractere du Misantrope ? Selon vous, Alceste est un
homme
plein de droiture et; de sincérité, qui n’a pas t
roiture et; de sincérité, qui n’a pas tort de se déchaîner contre les
hommes
. … Les uns parcequ’ils sont méchans Et les autr
hans ou des flateurs. Mais il fait plus, il veut rompre avec tous les
hommes
et; notamment avec Philinte son ami. Et pourquoi,
rté la politesse un peu plus loin qu’il ne faudroit, en embrassant un
homme
qu’il ne connoît que médiocrement ; c’est, à l’av
ope, conséquemment voilà l’exposition de son caractere. C’est donc un
homme
à la vérité vertueux, mais dur, farouche, peu soc
eu sociable, ridicule même, que Moliere a voulu jouer, et; non pas un
homme
qui ne refuseroit de communiquer qu’avec les frip
utré d’avoir vu son ami trahir lâchement son sentiment, et; tromper l’
homme
qui le lui demande, il s’en voit encore plaisante
sans avoir encore eu à se plaindre de personne. Ce sont les vices des
hommes
en général qui l’enflâment de colere contre les p
ommes en général qui l’enflâment de colere contre les particuliers. L’
homme
au sonnet n’a pas encore paru, ainsi son ami ne s
de Philinte ? L’Auteur en a fait le contraste du Misantrope. C’est un
homme
doux à la vérité, et; d’un commerce aisé, mais il
été propre à Philinte. Moliere se seroit bien gardé de mettre un tel
homme
en butte aux traits de l’humeur satyrique d’Alces
s qu’on lui peut faire, parcequ’il s’y attend. Chez Moliere, c’est un
homme
d’un tempérament bilieux que tout effarouche, qui
a qu’une foible apparence réjaillit jusqu’à un certain point sur les
hommes
. Vous croyez qu’on pourroit faire sur votre idée
entendue peut rendre blâmable. On donneroit des leçons de morale aux
hommes
. Votre censeur pourroit même faire rire par mille
sonne de condition, mais encore une fois, le Poëte a voulu peindre un
homme
réellement ridicule. Il l’auroit peut-être été as
e que Moliere ait adouci la force du caractere d’Alceste, vis-à-vis l’
homme
au sonnet, par la seule intention de faire rire l
me garderois de les montrer aux gens. Le reconnoissez-vous là ? Un
homme
peut bien se démentir pendant un espace de tems,
étonne pas que vous vous scandalisiez si fort que l’on se mocque d’un
homme
qui porte tout à l’extrême. Vous êtes intéressé a
les suffrages par cabale. Dans cette supposition est-ce suggerer à un
homme
de faire une mauvaise action, que de lui représen
n pour les corrompre, mais pour faire valoir ses droits ? Si tous les
hommes
étoient tels qu’ils doivent être, ces soins seroi
rétentions, empêchera les Juges d’être abusés ; car enfin ce sont des
hommes
, sujets par conséquent à l’erreur. La diligence q
enir cette conduite, elle prouve même la mauvaise opinion qu’il a des
hommes
; Philinte a donc pu donner à son ami le conseil
out ce qui rend le Misantrope ridicule, il ne fait que le devoir d’un
homme
de bien ; il n’auroit point manqué à la droiture
ous, dans tout ce qui le rend ridicule, il ne fait que le devoir d’un
homme
de bien. Est-ce ma faute à moi, si le public ne v
n que toute la morale du Misantrope se réduit à faire d’un citoyen un
homme
tout à la fois aimable et; vertueux. Je n’entrera
e serai réduit à me consoler de la supériorité de vos forces avec des
hommes
. De quelque côté que demeure la victoire, hazardo
rs amans. En augmentant avec tant de soin l’ascendant des femmes, les
hommes
en seront-ils mieux gouvernés ? » Ne sembleroit-i
tions de l’État vont changer, parce que nos Actrices ont sçu dire aux
hommes
qu’ils devoient éviter tel et; tel mal, pour prat
s composez un volume pour détruire les opinions justes et; sages d’un
homme
respectable à tous égards, d’un homme qui plein d
opinions justes et; sages d’un homme respectable à tous égards, d’un
homme
qui plein d’estime pour votre patrie veut que l’u
eut que l’univers lui doive l’exemple de la raison sans préjugé, d’un
homme
enfin qui est lui-même le modéle de ce qu’il prop
is vous n’en êtes pas moins repréhensible. Vous ne voulez pas que les
hommes
prennent des leçons de la part des femmes, parceq
nteur de leur imagination ? Nous savons bien le contraire nous autres
hommes
. En général elles ont l’esprit plus fin et; plus
Therese, qui, à raison de leur sexe, l’emportent sur nos plus grands
hommes
; combien de femmes illustres dont les noms sont
a femme, qu’il devroit être plus honteux et; plus déshonorant pour un
homme
de donner des preuves de sa foiblesse, puisqu’il
je puis, et; j’aime à le trouver innocent. Restera l’animosité. Tout
homme
a ses foiblesses. Les Spectacles, vous en convene
nt les habitans se multiplient, et; le commerce agrandit. Si tous les
hommes
vivoient comme nos premiers peres, ou comme ces M
s dans cette position ? Ne savent-ils pas apprécier la situation d’un
homme
qui est obligé de fabriquer sa maison, et; de se
mme l’ordonne cette même équité. Ne savez-vous pas, Monsieur, que les
hommes
sont ce qu’on veut qu’ils soient ? L’opprobre avi
ler vivre parmi des sages qui ignoreront l’art odieux de dégrader les
hommes
. Qu’arrivera-t-il de-là ? C’est que non-seulement
puisse dire, que c’est provoquer le libertinage, que d’interdire aux
hommes
les moyens de satisfaire avec honnêteté aux besoi
us les trésors de grace que la bonté divine a bien voulu accorder aux
hommes
; pourquoi leur refuser en France ce que toute l’
iné réussir tout d’un coup à changer l’opinion, et; à persuader qu’un
homme
qui se battroit en duel seroit deshonoré aux yeux
cette fureur, mais il a même forcé en partie de changer l’opinion. Un
homme
qui autrefois n’auroit pas accepté un cartel auro
si l’honneur n’a pas autant de pouvoir sur moi que le devoir. Un tel
homme
après une réponse de cette nature agira comme il
seroit réellement blessé, permettroit le combat singulier ? Lorsqu’un
homme
aura donné un soufflet à un autre, sera-t-il bien
urer de ce qu’on ne punit pas celui qui lui a ravi son honneur ? Tout
homme
qui pourra se déterminer à en venir aux plaintes,
des Comédiens. Je crois ne m’être pas trompé. Dans l’idée que chaque
homme
s’est formé des duels, il a cru son honneur engag
fficile de s’apperce-voir que le sage Genevois sait assigner à chaque
homme
sa propre valeur. De tout ce que j’ai dit il faut
e vie irréprochable, sitôt qu’ils partageront l’estime qu’on doit aux
hommes
vertueux, ils s’empresseront à le devenir et; s’i
qui mettroient à la tête du Spectacle, comme Directeur honoraire, un
homme
de probité. Ce seroit aux Commissaires à faire le
mment en effet demeurer dans les bornes de la modération vis-à-vis un
homme
qui de sang froid, se fait un détestable plaisir
us assujettit. Tout ce que vous dites à cet égard est très-digne d’un
homme
qui pense bien, je voudrois seulement que vous ne
font admirer et; respecter leur vertu ? S’il est bon de remontrer aux
hommes
leurs obligations, il est très-dangereux de les r
ue vous y remarquez, est de rassembler les deux sexes séparément. Les
hommes
, par ce moyen, ne contractent pas des mœurs effém
ire ce que vous dites sur ce sujet : « Cet inconvénient qui dégrade l’
homme
, est très-grand par tout, mais c’est sur-tout dan
e le nôtre, qu’il importe de le prévenir. Qu’un Monarque gouverne des
hommes
ou des femmes, cela lui doit être assez indiffére
férent, pourvu qu’il soit obéi ; mais dans une République il faut des
hommes
…. On me dira qu’il en faut aux Rois pour la guerr
faut aux Rois pour la guerre. Point du tout. Au lieu de trente mille
hommes
, ils n’ont, par exemple, qu’à lever cent mille fe
expliquassiez clairement pourquoi votre République a plus de besoin d’
hommes
qu’une Monarchie. Est-ce parce que le nombre des
proposez, inspiré sans doute par un esprit d’humanité. Mais tous vos
hommes
et; toutes vos femmes ensemble ne seroient point
u’ils sont. Voyons comment vous nous les représentez. « Les cercles d’
hommes
ont leurs inconvéniens, sans doute ; quoi d’humai
cela, la passeroient peut-être à faire pis…. L’excès du vin dégrade l’
homme
, aliéne au moins la raison pour un tems, et; l’ab
st pas un crime, il en fait rarement commettre (rarement !) Il rend l’
homme
stupide et; non pas méchant. Pour une querelle pa
par l’excès du vin…. Ce vice détourne des autres, et;c. » Que le bon
homme
Silene eut ainsi parlé, il n’y auroit rien d’extr
eux détail. Je dirai seulement que s’il est vrai que les coteries des
hommes
soient sujettes à ce mal funeste ; il est à souha
e dise avec ses amies du mal de son mari, ou que, tête-à-tête avec un
homme
, elle lui en fasse, qu’elle critique le désordre
ous y trompez pas, si dans leurs societés il ne s’y rencontre point d’
hommes
, elles en voyent en rentrant dans leurs maisons,
emme sage et; vertueuse commence à sentir quelque inclination pour un
homme
qui a trouvé le chemin du cœur, elle se condamne
gouts sur mes écrits. Sur celui-ci l’on ne manquera pas de dire : cet
homme
est fou de la danse, je m’ennuye à voir danser :
toient capables d’introduire la mollesse, ils auroient rassemblés les
hommes
et; les femmes ; et; le ton rustaud que vous préf
des leçons de morale, faites-le, c’est un service que vous rendez aux
hommes
, ils en ont besoin, mais que le fiel n’infecte pa
puis mieux qu’en confirmant tout ce que j’ai dit par l’autorité d’un
homme
de condition qui joignant les lauriers de Mars à
leur rien ôter de leur force et; de leur valeur dans les écrits d’un
homme
aussi recommandable. J’ignore quel jugement on po
que mon plus grand chagrin actuellement est d’avoir eu à démasquer un
homme
que j’aurois voulu pouvoir estimer, aimer et; lou
toute la parure de la coquetterie, à faire la belle (dit sa Vie). Cet
homme
célèbre, plein d’esprit & de politesse, qui é
ieuses, qui a vécu trois ou quatre vies différentes, pour ainsi dire,
homme
, femme, abymé dans l’étude, livré au théatre, est
a mère ne changea point la décoration, l’habitude en étoit prise. Cet
homme
, qui jouissoit de vingt mille livres de rente en
avoit une pareille foiblesse ; elle étoit toujours à demi habillée en
homme
; elle portoit une jupe, il est vrai, très courte
mes de Monpensier & de Motteville. Elle se faisoit servir par des
hommes
, & ne pouvoit souffrir les femmes, disant : J
mes, & ne pouvoit souffrir les femmes, disant : Je n’aime pas les
hommes
parce qu’ils sont hommes, mais parce qu’ils ne so
ffrir les femmes, disant : Je n’aime pas les hommes parce qu’ils sont
hommes
, mais parce qu’ils ne sont point femmes. C’étoit
emme, s’y étoit si fort accoutumé, que même chez lui & en habit d’
homme
, il avoit la contenance, le geste, la voix, le la
ut l’extérieur d’une femme ; on le prenoit pour une femme habillée en
homme
. Il en rougissoit, & ne pouvoit s’en empêcher
place S. Marc, où est le gros de la mascarade, en offre des milliers,
hommes
& femmes déguisés de la maniere la plus ridic
noit fort proche. Au milieu de la piece il y sit mettre le feu par un
homme
affidé. Sa maison, qui valoit cent mille écus, en
es cavalcades au-tour des carrosses, & on voit arriver quantité d’
hommes
à pied déguisés en pâtissier ou en berger, qui po
de débauche qu’on a intérêt de cacher. Une Dame se fera servir par un
homme
déguisé en femme de chambre ; un Officier aura po
eu décent & si répandu parmi les femmes du monde de s’habiller en
hommes
, & préférablement en militaires, à qui un air
der une partie des habits du sexe, on ne se mit qu’en amazone, moitié
homme
& moitié femme, à peu près comme les Syrenes
. Peu à peu on s’est défait d’une jupe embarrassante, on s’est mis en
homme
de pied en cap. Dans cet état on court les rues,
celles de la vivacité & de la légèreté. Ce n’est pas aux yeux des
hommes
, qui malgré leurs fades & éternelles douceurs
toute espèce aux races futures ; une tête de femme sur le corps d’un
homme
, dans le froc d’un Moine, dans la perruque d’un M
dans la perruque d’un Magistrat, sur le collet d’un Abbé ; celle d’un
homme
sur le corps d’une coquette, sous le voile d’une
e de son Année merveilleuse, dans laquelle les femmes doivent devenir
hommes
, & les hommes devenir femmes. Ce masque consi
veilleuse, dans laquelle les femmes doivent devenir hommes, & les
hommes
devenir femmes. Ce masque consiste en ce que les
es, & les hommes devenir femmes. Ce masque consiste en ce que les
hommes
de bon air se parent, se poudrent, frisent, enlum
jugea autrement : Tout cela, lui dit-elle, n’est pas de mode pour les
hommes
, vous feriez mieux de vous mettre tout-à-fait en
n femme. Il la crut, & revint le lendemain habillé entierement en
homme
. Elle lui applaudit, ainsi que le Duc de la Roche
respect, de soumission, de douceur, &c. Un usurier, un voleur, un
homme
d’intrigue se donne pour un honnête homme, un dom
s. J’avoue que c’est là l’image naturelle du monde, où la plupart des
hommes
ne se montrent qu’en masque, depuis le plus hupé
le qui se rajeunir, l’Actrice vendue à un jaloux, & de son côté l’
homme
qui veut séduire quelque femme, tout est comédie
délicatesse ; Vertu nous montre un faux maintien, Clindor un faux
homme
de bien, Le cœur est faux chez Amarante, Lise
de l’aveu même du théatre. Je sais qu’il n’a pas le premier formé des
hommes
faux & hypocrites, peut-être même un esprit f
. Les Grecs ne faisoient pas monter les femmes sur la scène, mais des
hommes
habillés en femme, ce qu’on a long-temps imité en
n se trompoit, les femmes en général jouent mieux leurs rôles que les
hommes
; elles sont naturellement Comédiennes. On trouve
isément de bonnes Actrices que de bons Acteurs, du moins aux yeux des
hommes
, car peut-être les femmes ne sont-elles pas si co
d’un sexe à l’autre ils en sont mieux exécutés. Une femme habillée en
homme
rendra avec plus de passion & de grace le rôl
e rôle d’un amant, & un rôle vif, atroce, sera mieux rendu par un
homme
habillé en femme. Ces déguisemens sont fréquens s
un parricide, d’un voleur, d’un assassin, Phèdre, Médée, Œdipe ! Quel
homme
d’honneur peut ne pas rougir d’être un Arlequin,
’art du théatre, que par l’exemple du célèbre Garrik, Acteur Anglois,
homme
unique dans son art. Il joue supérieurement tous
aggravant le fardeau de la loi de Moïse qu’il a voulu faire venir les
hommes
à lui : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigué
je vous soulagerai. » Ce n’est point en changeant les habitudes des
hommes
, en rompant les liens qui les unissent mutuelleme
jets, qu’il a prétendu établir sa morale sainte, et faire de tous les
hommes
un peuple de frères : « Prenez, a-t-il dit, mon j
e n’est point par des craintes et des menaces, qui paralyseraient les
hommes
dans toutes leurs actions et qui tendraient à dét
oué, et que la prédication de sa morale n’a plus été confiée qu’à des
hommes
. Les disciples ont bien été choisis par lui, mais
hommes. Les disciples ont bien été choisis par lui, mais ils étaient
hommes
et, par conséquent, sujets à l’erreur. Judas ne l
nation et redoublé leur fanatisme. Dans leur délire, l’existence de l’
homme
sur la terre n’a plus été pour eux qu’une existen
mme si la morale de l’Evangile, qui ne peut être mise en action que d’
homme
à homme et dans les relations des hommes avec leu
a morale de l’Evangile, qui ne peut être mise en action que d’homme à
homme
et dans les relations des hommes avec leurs sembl
eut être mise en action que d’homme à homme et dans les relations des
hommes
avec leurs semblables, pouvait permettre l’affran
de la richesse, et la conquête de la liberté qui a fait recouvrer à l’
homme
sa dignité. Ils pensaient, ces amis de la religio
eu des Juifs que la Bible nous représente se repentant d’avoir fait l’
homme
, et ne parlant à son peuple murmurateurj que la m
ier père : « Vous mangerez votre pain à la sueur de votre visage », l’
homme
serait condamné à rester toujours courbé sous le
prière, la méditation, la méditation plus pénible pour la plupart des
hommes
que le travail des mains, et, enfin, vos sermons
ntolérants, et, qui pis est peut-être, si ennuyeux ? Ah ! imposer à l’
homme
un pareil repos ne serait que suspendre son trava
squ’au sommet escarpé du Calvaire. Mes frères, l’arrêt qui condamne l’
homme
au travail n’est pas aussi terrible que, dans son
travail assidu. Et en effet, si Dieu, dans sa sévérité, a condamné l’
homme
au travail, il a aussi, dans sa justice et sa bon
tinuité du travail sans perspective d’une interruption, serait pour l’
homme
le supplice que le paganisme avait infligé à Sisy
ons pas de le dire, aux plaisirs. Et comment oserait-on prescrire à l’
homme
l’emploi qu’il doit en faire, lorsque Jésus-Chris
en faire, lorsque Jésus-Christ a dit : « Le sabbat a été fait pour l’
homme
, et non pas l’homme pour le sabbat 1 » ? Ces plai
ésus-Christ a dit : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’
homme
pour le sabbat 1 » ? Ces plaisirs diffèrent suiva
rité de ces paroles de l’Écriture : « Le bon vin réjouit le cœur de l’
homme
. » Au milieu de ces réunions nombreuses, mais d
e trouble-t-il pas, n’altère-t-il pas la raison que Dieu a donnée à l’
homme
pour le distinguer des autres créatures qu’il a s
de la raison. Vous ne supposez pas que je veuille défendre, excuser l’
homme
dégradé, avili, qui, oubliant chaque jour sa dign
ureuse et sans avenir, avec la situation si douce et si heureuse de l’
homme
riche, et avec l’oisiveté dans laquelle vous vive
lus augustes du culte chrétien. C’est la leçon d’égalité que tous les
hommes
, quels que soient leurs rangs et leur dignité, re
ivent par ces paroles qui accompagnent l’imposition des cendres : « O
homme
! souviens-toi que tu es sorti de la poussière, e
euvent remplir les moments de repos et d’oisiveté même que laisse à l’
homme
la suspension de ses occupations journalières, en
ouciante, et peut-être même alors chargée de dégrader la dignité de l’
homme
par la débauche. Ce sont des temples élevés à la
gédie, les peuples apprennent à connaître et à juger les passions des
hommes
élevés, pour ainsi dire, au-dessus de l’humanité,
’une première femme. Cet Alceste d’une vertu si austère qui hait les
hommes
, « Les uns parce qu’ils sont méchants et malfai
eil. Et encore aujourd’hui, quatre ans après 1830, tous nos artistes,
hommes
et femmes, tenant de près ou de loin à nos théâtr
se coupole de Saint-Pierre. Nous, toutes les fois que les voix de ces
hommes
et de ces femmes (comme ils les appellent) vienne
ardeaux pesants et insupportables, et les mettent sur les épaules des
hommes
, et ils ne veulent pas les remuer du bout du doig
« Ils aiment qu’on les salue dans les places publiques, et que les
hommes
les appellent rabbin ou docteurs. » « Mais malh
r à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez aux
hommes
le royaume des cieux ; car vous n’y entrez pas vo
ble lumière, afin qu’ils reconnaissent que votre morale s’adresse aux
hommes
vivant en société, et non à l’homme s’isolant de
t que votre morale s’adresse aux hommes vivant en société, et non à l’
homme
s’isolant de la société à laquelle il appartient,
n de louanges, et que le Philosophe à plus d’égard à la vérité qu’aux
hommes
: mais cette prétendue vérité n’est pas si claire
’on sert l’Etre éternel selon la raison qu’il nous a donnée. Quand un
homme
ne peut croire ce qu’il trouve absurde, ce n’est
grande que le tout, que pourrais-je penser en moi-même, sinon que cet
homme
vient m’ordonner d’être fou ? Sans doute l’Orthod
ux, me paraissent préférables à cet assentiment stupide qui fait de l’
homme
une bête, et à cette barbare intolérance qui se p
pecter les secrets des consciences. Monsieur, jugeons les actions des
hommes
, et laissons Dieu juger de leur foi. En voilà tro
e est un amusement ; et s’il est vrai qu’il faille des amusements à l’
homme
, vous conviendrez au moins qu’ils ne sont permis
r un Etre dont la vie est si courte et le temps si précieux. L’état d’
homme
a ses plaisirs, qui dérivent de sa nature, et nai
une prodigieuse diversité de mœurs, de tempéraments, de caractères. l’
homme
est un, je l’avoue ; mais l’homme modifié par les
, de tempéraments, de caractères. l’homme est un, je l’avoue ; mais l’
homme
modifié par les Religions, par les Gouvernements,
de lui-même qu’il ne faut plus chercher parmi nous ce qui est bon aux
hommes
en général, mais ce qui leur est bon dans tel tem
urs. Il n’y a que la raison qui ne soit bonne à rien sur la Scène. Un
homme
sans passions, ou qui les dominerait toujours, n’
lle-là. Oserai-je ajouter un soupçon qui me vient ? Je doute que tout
homme
à qui l’on exposera d’avance les crimes de Phèdre
t à moi, dût-on me traiter de méchant encore pour oser soutenir que l’
homme
est né bon, je le pense et crois l’avoir prouvé ;
mment à ses principes et d’imiter les gens qu’on estime. Le cœur de l’
homme
est toujours droit sur tout ce qui ne se rapporte
r se resserre, de peur de s’attendrir à nos dépens. Au fond, quand un
homme
est allé admirer de belles actions dans des fable
du peuplej. Dans le comique il les diminue et les met au-dessous de l’
homme
; dans le tragique, il les étend pour les rendre
qui rendrait ce même Théâtre moins parfait encore. Ce n’est pas qu’un
homme
de génie ne puisse inventer un genre de Pièces pr
gistrats, et de réduire sa patrie en cendres, fait le rôle d’un grand
homme
et réunit, par ses talents, sa fermeté, son coura
, n’apprendrons-nous jamais combien mérite de mépris et de haine tout
homme
qui abuse, pour le malheur du genre humain, du gé
tu, on ne peut pas dire non plus que ce soit un scélérat16 ; c’est un
homme
faible et pourtant intéressant, par cela seul qu’
’est un homme faible et pourtant intéressant, par cela seul qu’il est
homme
et malheureux. Il me semble aussi que par cela se
e sentiment qu’il excite est extrêmement tendre et touchant : car cet
homme
tient de bien près à chacun de nous, au lieu que
jamais pour personne. Les anciens avaient des héros et mettaient des
hommes
sur leurs Théâtres ; nous, au contraire, nous n’y
contraire, nous n’y mettons que des héros, et à peine avons-nous des
hommes
. Les anciens parlaient de l’humanité en phrases m
ens à mon sujet. Qu’apprend-on dans Phèdre et dans Œdipe, sinon que l’
homme
n’est pas libre, et que le Ciel le punit des crim
apport plus immédiat, et dont les personnages ressemblent mieux à des
hommes
. Tout en est mauvais et pernicieux, tout tire à c
jamais d’huile. Voyez comment, pour multiplier ses plaisanteries, cet
homme
trouble tout l’ordre de la Société ; avec quel sc
s Pièces. Il n’a donc point prétendu former un honnête homme, mais un
homme
du monde ; par conséquent, il n’a point voulu cor
xposer à la risée publique tous les défauts opposés aux qualités de l’
homme
aimable, de l’homme de Société, après avoir joué
blique tous les défauts opposés aux qualités de l’homme aimable, de l’
homme
de Société, après avoir joué tant d’autres ridicu
uriez me nier deux choses : l’une, qu’Alceste dans cette Pièce est un
homme
droit, sincère, estimable, un véritable homme de
dans cette Pièce est un homme droit, sincère, estimable, un véritable
homme
de bien ; l’autre, que l’Auteur lui donne un pers
Alceste, non la vertu, mais un véritable défaut, qui est la haine des
hommes
. A cela je réponds qu’il n’est pas vrai qu’il ait
e vrai Misanthrope. Qu’est-ce donc que le Misanthrope de Molière ? Un
homme
de bien qui déteste les mœurs de son siècle et la
outré d’avoir vu son ami trahir lâchement son sentiment et tromper l’
homme
qui le lui demande, il s’en voit encore plaisante
autres, pour être aux méchants complaisants.l Ce n’est donc pas des
hommes
qu’il est dit ennemi, mais de la méchanceté des u
ni fripons, ni flatteurs, il aimerait tout le monde. Il n’y a pas un
homme
de bien qui ne soit Misanthrope en ce sens ; ou p
pas ainsi : car au fond, je ne connais point de plus grand ennemi des
hommes
que l’ami de tout le monde, qui, toujours charmé
i ressemblât, ce qui n’arriverait pas s’il était l’ennemi déclaré des
hommes
. Dans toutes les autres Pièces de Molière, le per
utre ; et le tort de Molière n’est pas d’avoir fait du Misanthrope un
homme
colère et bilieux, mais de lui avoir donné des fu
r la vertu, et aigrie par le spectacle continuel de la méchanceté des
hommes
. Il n’y a donc qu’une âme grande et noble qui en
e son âme qu’à des sentiments dignes de l’occuper. Ce n’est pas que l’
homme
ne soit toujours homme ; que la passion ne le ren
iments dignes de l’occuper. Ce n’est pas que l’homme ne soit toujours
homme
; que la passion ne le rende souvent faible, inju
aractère pour le mettre en jeu : sans quoi, c’est substituer un autre
homme
au Misanthrope et nous le peindre avec des traits
l’abandonnent : il doit le souffrir sans en murmurer. Il connaît les
hommes
. Si ces distinctions sont justes, Molière a mal s
arce que l’étourderie du Valet n’est pas un vice. Le Misanthrope et l’
homme
emporté sont deux caractères très différents : c’
d’effet : mais le Parterre alors n’aurait pu rire qu’aux dépens de l’
homme
du monde, et l’intention de l’Auteur était qu’on
suffisante pour s’arrêter jusqu’à ce qu’on devienne aussi faux qu’un
homme
de Cour ? L’ami d’Alceste doit le connaître. Comm
onnêtes, de chercher à les corrompre ? Comment peut-il supposer qu’un
homme
capable de renoncer même aux bienséances par amou
rendait le Misanthrope si ridicule, il ne faisait que le devoir d’un
homme
de bien ; et que son caractère était mal rempli d
ttre à sa place ? Belle instruction pour la jeunesse que celle où les
hommes
faits ont bien de la peine à se garantir de la sé
selon l’ordre de la Nature, la résistance leur appartient et que les
hommes
ne peuvent vaincre cette résistance qu’aux dépens
nt, et qu’en augmentant avec tant de soin l’ascendant des femmes, les
hommes
en seront mieux gouvernés ? Il peut y avoir dans
quoiqu’elles jugent de tout ; mais au Théâtre, savantes du savoir des
hommes
, philosophes, grâce aux Auteurs, elles écrasent n
dernes : c’est toujours une femme qui sait tout, qui apprend tout aux
hommes
; c’est toujours la Dame de Cour qui fait dire le
dans nos Pièces tragique et comiques, l’ascendant aux femmes sur les
hommes
, le donne encore aux jeunes gens sur les vieillar
nt de leur mieux ces Doyens de Cythère, et ont la malice de traiter d’
hommes
charmants, de vieux fous qu’elles trouveraient mo
blesse d’un Empereur et d’un Romain, qui balance comme le dernier des
hommes
entre sa maîtresse et son devoir ; qui, flottant
e même Spectateur après la représentation ? Il finit par plaindre cet
homme
sensible qu’il méprisait, par s’intéresser à cett
t des leçons très énergiques. Je serais curieux de trouver quelqu’un,
homme
ou femme, qui s’osât vanter d’être sorti d’une re
e courir en foule à cette Pièce enchanteresse et d’y faire courir les
hommes
, je ne dirai point que c’est pour s’encourager pa
autre considération générale est qu’il n’est pas bon de laisser à des
hommes
oisifs et corrompus le choix de leurs amusements,
, mais vous manquerez rarement d’y découvrir dans l’obscurité quelque
homme
ingénieux qui vous surprendra par ses talents, pa
ma mémoire. Je me souviens seulement que j’admirais sans cesse en ces
hommes
singuliers un mélange étonnant de finesse et de s
s en amoureuses de Comédie. L’effet général sera le même sur tous les
hommes
; mais les hommes ainsi changés conviendront plus
Comédie. L’effet général sera le même sur tous les hommes ; mais les
hommes
ainsi changés conviendront plus ou moins à leur p
t pas une chose si merveilleuse, qu’avec du sens et de l’équité, tout
homme
ne pût très bien trouver de lui-même celles qui,
ue ce que le public a jugé tel, et le seul bonheur que la plupart des
hommes
connaissent est d’être estimés heureux. Quant au
els, sur la réparation des offenses, et sur les occasions où un brave
homme
est obligé, sous peine d’infamie, de tirer raison
peut obliger personne à se déshonorer. Si tout le peuple a jugé qu’un
homme
est poltron, le Roi, malgré toute sa puissance, a
ance, aura beau le déclarer brave, personne n’en croira rien ; et cet
homme
, passant alors pour un poltron qui veut être hono
n a voulu payer l’offensé, ce sont de véritables jeux d’enfant. Qu’un
homme
ait le droit d’accepter une réparation pour lui-m
quatrième conséquence de l’objet du même établissement, est que, nul
homme
ne pouvant vivre civilement sans honneur, tous le
femmes mêmes, de qui dépend en grande partie la manière de penser des
hommes
. De ce principe il suit encore que le tribunal do
tous les devoirs de la Société sont suppléés par la bravoure ; qu’un
homme
n’est plus fourbe, fripon, calomniateur, qu’il es
urs bien réparé par un coup d’épée ; et qu’on n’a jamais tort avec un
homme
, pourvu qu’on le tue. Il y a, je l’avoue, une aut
at de Comédien est un état de licence et de mauvaises mœurs ; que les
hommes
y sont livrés au désordre ; que les femmes y mène
ousiaste de sa liberté jusqu’à croire que les Grecs étaient les seuls
hommes
libres par nature,33 se rappelait avec un vif sen
cette instruction. 5°. La Tragédie n’étant d’abord jouée que par des
hommes
, on ne voyait point, sur leur Théâtre, ce mélange
hommes, on ne voyait point, sur leur Théâtre, ce mélange scandaleux d’
hommes
et de femmes qui fait des nôtres autant d’écoles
ts, les honneurs rendus aux vainqueurs des jeux, souvent aux premiers
hommes
de la nation. Je ne suis pas surpris que, loin de
de lui faire, et met publiquement sa personne en vente. J’adjure tout
homme
sincère de dire s’il ne sent pas au fond de son â
e à toutes sortes de personnages, hors le plus noble de tous, celui d’
homme
qu’il abandonne. Je sais que le jeu du Comédien n
trompeur, mais de cultiver pour tout métier le talent de tromper les
hommes
, et de s’exercer à des habitudes qui, ne pouvant
centes qu’au Théâtre, ne servent partout ailleurs qu’à mal faire. Ces
hommes
si bien parés, si bien exercés au ton de la galan
té ; et il faut que les Comédiens soient plus vertueux que les autres
hommes
, s’ils ne sont pas plus corrompus. L’Orateur, le
e qu’en son propre nom, ne dit ou ne doit dire que ce qu’il pense ; l’
homme
et le personnage étant le même être, il est à sa
it, pour ainsi dire, s’annule avec son héros ; et dans cet oubli de l’
homme
, s’il en reste quelque chose, c’est pour être le
si fièrement les préjugés et l’erreur sous le nom de philosophie, les
hommes
, abrutis par leur vain savoir, ont fermé leur esp
de la table ; tous deux se rassemblent pour boire après le repas, les
hommes
du vin, les femmes du thé ; tous deux se livrent
est un développement continuel de leurs mœurs, au lieu que celle des
hommes
s’effaçant davantage dans l’uniformité des affair
juger, de les voir dans les plaisirs. Voulez-vous donc connaître les
hommes
? Etudiez les femmes. Cette maxime est générale,
en elles inséparables de l’honnêteté, que rechercher les regards des
hommes
c’est déjà s’en laisser corrompre, et que toute f
-il plus que l’autre aux penchants qui leur sont communs ? Pourquoi l’
homme
aurait-il sur ce point d’autres lois que les anim
s pourquoi, dit le Dieu, ne finiraient jamais. Mais ce n’est pas à l’
homme
, c’est à son Auteur qu’il les faut adresser. N’es
e ? Par cette manière de raisonner, ceux qui ne voient pas pourquoi l’
homme
est existant, devraient nier qu’il existe. J’ai p
t de ses plaisirs. Pourquoi, disent-ils, ce qui n’est pas honteux à l’
homme
, le serait-il à la femme ? Pourquoi l’un des sexe
ique. Ainsi l’a voulu la Nature, c’est un crime d’étouffer sa voix. L’
homme
peut être audacieux, telle est sa destination37 :
odestes, un mot les fait rougir, elles n’osent lever les yeux sur les
hommes
, et gardent le silence devant eux. Dans les grand
nt tiré de l’exemple des bêtes ne conclut point, et n’est pas vrai. L’
homme
n’est point un chien ni un loup. Il ne faut qu’ét
te image de l’honnête et du beau n’entra jamais que dans le cœur de l’
homme
. Malgré cela, où a-t-on pris que l’instinct ne pr
s animaux des effets semblables à ceux que la honte produit parmi les
hommes
? Je vois tous les jours des preuves du contraire
our avoir un air de décence et d’honnêteté, sinon d’être pris par des
hommes
? Dans leurs amours, je vois des caprices, des ch
ontre avec indécence. Si elle a un mari, que cherche-t-elle parmi les
hommes
? Si elle n’en a pas, comment s’expose-t-elle à r
voit qu’alors tournant en effronterie la mâle et ferme assurance de l’
homme
, elles s’avilissent par cette odieuse imitation,
renfermées ; elles se montraient rarement en public ; jamais avec des
hommes
, elles ne se promenaient point avec eux ; elles n
ques. Dans la maison, elles avaient un appartement particulier où les
hommes
n’entraient point. Quand leurs maris donnaient à
ie, où les belles Dames passaient leur vie à se faire enlever par des
hommes
, en tout bien et en tout honneur. Comme ces livre
a femme de ses discours et de son maintien, se réfugie dans le cœur l’
homme
. Revenant maintenant à nos Comédiennes, je demand
t naturellement produire. J’en ai déjà trop dit pour vous et pour les
hommes
raisonnables ; je n’en dirais jamais assez pour l
ne vois qu’un seul moyen ; c’est d’ôter la cause. Quand les maux de l’
homme
lui viennent de sa nature ou d’une manière de viv
iennent-ils ? Défendre au Comédien d’être vicieux, c’est défendre à l’
homme
d’être malade. S’ensuit-il de là qu’il faille mép
par là que l’amour de la vertu l’emporte en lui sur les passions de l’
homme
, et sur l’ascendant de sa profession. Le seul tor
t de la chasse commun à tous les Genevois, réunissant fréquemment les
hommes
, leur donnaient occasion de former entre eux des
un goûter, et, comme on peut bien croire, un intarissable babil. Les
hommes
, sans être fort sévèrement exclus de ces sociétés
t tantôt par rapport aux femmes, je le dis maintenant par rapport aux
hommes
. Ils se sentent autant et plus qu’elles de leur t
et ne voulant plus souffrir de séparation, faute de pouvoir se rendre
hommes
, les femmes nous rendent femmes. Cet inconvénient
ommes, les femmes nous rendent femmes. Cet inconvénient qui dégrade l’
homme
, est très grand partout ; mais c’est surtout dans
me le nôtre qu’il importe de le prévenir. Qu’un Monarque gouverne des
hommes
ou des femmes, cela lui doit être assez indiffére
; et chaque femme de Paris rassemble dans son appartement un sérail d’
hommes
plus femmes qu’elle, qui savent rendre à la beaut
ommages, hors celui du cœur dont elle est digne. Mais voyez ces mêmes
hommes
toujours contraints dans ces prisons volontaires,
impose aux femmes cette vie sédentaire et casanière, en prescrit aux
hommes
une toute opposée, et que cette inquiétude indiqu
is dans de bonnes chambres bien fermées. Si l’on compare la force des
hommes
anciens à celle des hommes d’aujourd’hui, on n’y
bien fermées. Si l’on compare la force des hommes anciens à celle des
hommes
d’aujourd’hui, on n’y trouve aucune espèce d’égal
sienne, allant au-devant de Vitellius. Qu’on trouve à présent un seul
homme
de guerre capable d’en faire autant. Nous sommes
trouver de modèles comparables à ceux de l’antique. Pourquoi cela ? L’
homme
a-t-il dégénéré ? L’espèce a-t-elle une décrépitu
e faisaient aussi celles de Sparte. La femme se rendait robuste, et l’
homme
ne s’énervait pas. Si ce soin de contrarier la N
re plus à l’esprit. Imaginez quelle peut être la trempe de l’âme d’un
homme
uniquement occupé de l’importante affaire d’amuse
es conservent encore parmi nous quelque image des mœurs antiques. Les
hommes
entre eux, dispensés de rabaisser leurs idées à l
vec le vice. La manière de vivre, plus conforme aux inclinations de l’
homme
, est aussi mieux assortie à son tempérament. On n
tions rassemblent tout ce qui peut contribuer à former dans les mêmes
hommes
des amis, des citoyens, des soldats, et par consé
e dise avec ses amies du mal de son mari, ou que, tête-à-tête avec un
homme
, elle lui en fasse, qu’elle critique le désordre
hère que leur pût être la médisance, elles voudraient médire avec des
hommes
. Quoiqu’on m’ait pu dire à cet égard, je n’ai jam
elles ont dit, mais elles ont vécu ensemble ; elles ont pu parler des
hommes
, mais elles se sont passées d’eux ; et tandis qu’
duite des autres, au moins la leur était irréprochable. Les cercles d’
hommes
ont aussi leurs inconvénients, sans doute ; quoi
que le plus farouche despotisme qui s’alarme à la vue de sept ou huit
hommes
assemblés, craignant toujours que leurs entretien
qui nous ôte la plus noble de nos facultés. L’excès du vin dégrade l’
homme
, aliène au moins sa raison pour un temps et l’abr
t du vin n’est pas un crime, il en fait rarement commettre, il rend l’
homme
stupide et non pas méchant53. Pour une querelle p
e à celui-là, ou bien prétend-on faire de toute une ville un peuple d’
hommes
sans défauts et retenus en toute chose ? Combien
s conséquences publiques ; l’un n’a pour objet que la perfection de l’
homme
où l’homme n’atteint point, l’autre que le bien d
ces publiques ; l’un n’a pour objet que la perfection de l’homme où l’
homme
n’atteint point, l’autre que le bien de l’Etat au
s’enflamment au feu d’une seule, la raison s’altère en naissant, et l’
homme
, encore indompté devient indisciplinable avant qu
défauts : car ces défauts ne sont pas dans les cercles, mais dans les
hommes
qui les composent ; et il n’y a point dans la vie
himère de la perfection ; mais le mieux possible selon la nature de l’
homme
et la constitution de la Société. Il y a tel Peup
t ; qu’ils savent décider, trancher, interroger, couper la parole aux
hommes
, importuner tout le monde sans modestie et sans d
un joli parasol vert à la main, contrefaire assez maladroitement les
hommes
. On était plus grossier de mon temps. Les enfants
hirés, c’étaient de vrais polissons ; mais ces polissons ont fait des
hommes
qui ont dans le cœur du zèle pour servir la patri
e autant un jour de nos beaux petits Messieurs requinqués, et que ces
hommes
de quinze ans ne soient pas des enfants à trente
e le prince et le peuple, il peut être assez indifférent que certains
hommes
passent de l’un à l’autre : car, comme d’autres l
ns une Démocratie où les sujets et le souverain ne sont que les mêmes
hommes
considérés sous différents rapports, sitôt que le
naturelle, qui croit qu’un scélérat est toujours méprisable et qu’un
homme
de bien ne peut être ridicule ! Quoi ! Platon ban
galanterie, à la mollesse, à l’amour, à tout ce qui peut efféminer l’
homme
et l’attiédir sur le goût de ses véritables devoi
pas qu’on ait tort en cela, quant à l’objet du Poète : je sais que l’
homme
sans passions est une chimère ; que l’intérêt du
es les autres. Cependant il n’est pas également convenable à tous les
hommes
: c’est plutôt comme supplément des bons sentimen
e que les excès en sont dangereux et inévitables. Le plus méchant des
hommes
est celui qui s’isole le plus, qui concentre le p
e ; le levain de la mélancolie y fait souvent fermenter l’amour ; les
hommes
n’y sont que trop capables de sentir des passions
and on s’aperçoit de l’erreur, qu’il est tard pour en revenir ! Que d’
hommes
bien nés, séduits par ces apparences, d’amants te
, mais seulement celles des choses honnêtes, et qui conviennent à des
hommes
libres57. Il est sûr que des Pièces tirées comme
appante : c’est au Théâtre qu’on y prépara l’exil de plusieurs grands
hommes
et la mort de Socrate ; c’est par la fureur du Th
cherchant à les satisfaire, croira travailler pour ses plaisirs. Quel
homme
osera s’opposer à ce torrent, si ce n’est peut-êt
destinés à s’unir de s’égayer en commun par une honnête récréation. L’
homme
et la femme ont été formés l’un pour l’autre. Die
la suit et la règle, annonce une institution divine et convenable à l’
homme
. Elle ne doit point ajouter sur le mariage, aux e
les rendait intéressantes, un certain esprit martial convenable à des
hommes
libres66 Je sens bien que ce spectacle dont je fu
avons été jadis, Jeunes, vaillants, et hardis. » Suivait celle des
hommes
qui chantaient à leur tour, en frappant de leurs
de nos magistrats saura prévenir. Je ne prétends point instruire des
hommes
plus sages que moi. Il me suffit d’en avoir dit a
’a pas de mesure commune bien déterminée, et qu’il est injuste à tout
homme
de donner la sienne pour règle à celle des autres
us rien croire, attendu que tout principe de foi serait détruit. Tout
homme
, de quelque Religion qu’il soit, qui dit croire à
général rien que d’honorable à l’Eglise de Genève, et que d’utile aux
hommes
en tout pays. 5. [NDA] C'est ainsi que l’Abbé d
table. 10. [NDA] Qu'on mette, pour voir, sur la Scène Française, un
homme
droit et vertueux, mais simple et grossier, sans
uestion. Quoi qu’en disent les Philosophes, cet amour est inné dans l’
homme
, et sert de principe à la conscience. g 13. [N
par cela même qu’il est plus grand et qu’il sait mieux discerner les
hommes
. Lui-même dit, ou fait entendre tout cela dans la
rderie nous y fait relever mille fautes qui sont des beautés pour les
hommes
de jugement. 16. [NDA] La preuve de cela, c’est
[NDA] Je ne doute point que, sur l’idée que je viens de proposer, un
homme
de génie ne pût faire un nouveau Misanthrope, non
n’est pas à une femme, mais aux femmes que je refuse les talents des
hommes
. J'honore d’autant plus volontiers ceux de l’Aute
es, dans des maisons de bois. 25. [NDA] Je puis citer en exemple un
homme
de mérite, bien connu dans Paris, et plus d’une f
mé de toute affaire non portée au tribunal. 28. [NDA] Autrefois les
hommes
prenaient querelle au cabaret ; on les a dégoûtés
mme une très grande injustice. » s 36. [NDA] Ils y sont, comme les
hommes
, sublimes ou détestables. On n’a jamais fait enco
et de former l’union des personnes, ainsi que celle des cœurs. Qu’un
homme
insulte à la pudeur du sexe, et attente avec viol
u de celle qui les fait naître, est l’audace d’un Satyre ; celle d’un
homme
est de savoir les témoigner sans déplaire, de les
érie et de Sylla, qu’au Cirque de Rome, elles étaient mêlées avec les
hommes
. 40. [NDA] On en pourrait attribuer la cause à
faut aux Rois pour la guerre. Point du tout. Au lieu de trente mille
hommes
, ils n’ont, par exemple, qu’à lever cent mille fe
près, témoin de cette différence. 49. [NDA] Les Romains étaient les
hommes
les plus petits et les plus faibles de tous les p
rais tout au monde que les Lettres Portugaises ont été écrites par un
homme
. Or partout où dominent les femmes, leur goût doi
goûts sur mes écrits. Sur celui-ci l’on ne manquera pas de dire : cet
homme
est fou de la danse, je m’ennuie à voir danser :
de fort intéressant à voir ; cependant, l’accord de cinq ou six cents
hommes
en uniforme, se tenant tous par la main, et forma
en tant qu’on y trouve une peinture des caractères et des actions des
hommes
, où l’on pourrait même donner des leçons agréable
ie de se distinguer de la comédie :] l’une entend en effet imiter des
hommes
pires, l’autre meilleurs que les contemporains. »
de devenir misantrope, et qui craignent d’être assimilés à un pareil
homme
? tenez une conduite opposée à la sienne, cessez
us béniront, et vous recevrez de tout le monde les louanges dues à un
homme
sensible et libéral. Ne voulez-vous pas être l’o
able les jaloux ? ne paraissez pas plus marcher sur les traces de ces
hommes
ombrageux et aveuglés par leur passion ; modérez
la preuve certaine de votre malheur, que, selon les circonstances, en
homme
sage, vous dévorez encore secrètement, et vous ne
edoutable. On a senti la nécessité, non pas de penser mieux qu’un tel
homme
, cela était indifférent en ce cas, ou n’était pas
tant de vraisemblance au travestissement des plus belles actions d’un
homme
de bien, en indices d’un méchant qui médite le ma
tte époque le mot misantrope est devenu synonyme de ceux de bourru, d’
homme
sauvage, d’ours, etc. Si ces observateurs, ne voy
e aussi qu’à faire triompher et rire le parti alors plus nombreux des
hommes
sans masques, et des femmes au courant, qui ne fa
ique moins grande, la voix d’un seul ennemi pouvait aussi donner à un
homme
de bien qui respectait véritablement les mœurs la
voulu ; car ces défauts sont concevables aussi dans le cœur d’un tel
homme
, et leurs traits ne nuiraient pas beaucoup plus à
formités. La plus dangereuse est la peinture à faux, dramatique, de l’
homme
et de la société, ou cette infidélité des tableau
r exemple. Les honnêtes gens avaient-ils besoin de la peinture de cet
homme
odieux ? N’ont-ils pas su de tout temps par des v
l’état ecclésiastique, comme dans toutes les autres professions, des
hommes
pervers qui se cachent sous le manteau de la reli
que nous savons par tradition et par nos propres observations que des
hommes
de tous les rangs, que des princes même, que des
même part5. D’ailleurs personne n’ignore qu’habituellement d’autres
hommes
déguisés en amis simplement ont les mêmes vues ;
nt les mêmes vues ; et il n’y a que des insensés qui, connaissant les
hommes
capables de cette dernière ruse, ne voient pas qu
ait et pratiquait le premier de ces moyens d’instruction. L’élite des
hommes
éclairés de la Grèce, les juges d’Athènes blâmaie
te donc confirmativement que ce fut sans aucune nécessité qu’un grand
homme
employa toute la force de son génie et toutes les
es gens, de manière à les faire frémir d’indignation et rougir d’être
hommes
, de manière à leur ôter toute liberté d’esprit et
re ces loups, vrais ou prétendus tels, qui sont mêlés aux brebis, aux
hommes
de bien, avec lesquels ils ont extérieurement une
marques de ses dignités, pour ne pas les avilir aux yeux du peuple, l’
homme
en place convaincu de forfaits, avant de l’envoye
emps, d’autres mœurs ; d’autres mœurs, d’autres moyens de diriger les
hommes
. Au bout d’un certain nombre de siècles, il naît
attus avec l’arme du ridicule par des satires sanglantes ; les grands
hommes
ressuscités avec leur caractère, et leurs formes
e, vous la représentez comme une des plus pernicieuses inventions des
hommes
, et pour me servir de vos propres termes, comme u
a vie est si malheureuse, et le plaisir si rare ! Pourquoi envier aux
hommes
, destinés presque uniquement par la nature à pleu
e me semble, pour imaginer un pareil genre de divertissement, que les
hommes
en eussent auparavant essayé et usé de bien des e
r au lieu du personnage. Telle est, Monsieur, la triste destinée de l’
homme
jusque dans les plaisirs même ; moins il peut s’e
er. Il en est ainsi des devoirs qu’une saine Philosophie prescrit aux
hommes
, et des plaisirs qu’elle leur permet. Elle doit n
vous, s’en bannissaient par un exil volontaire. Le sage en fuyant les
hommes
, c’est-à-dire, en évitant de s’y livrer ; (car c’
nsidérer encore que du côté de l’amusement, peuvent être accordés aux
hommes
, du moins comme un jouet qu’on donne à des enfant
ples ; la Tragédie nous offre les malheurs produits par les vices des
hommes
, la Comédie les ridicules attachés à leurs défaut
raire celui de tous nos plaisirs qui nous rappelle le plus aux autres
hommes
, par l’image qu’il nous présente de la vie humain
out amusement qui nous entraîne ? Combien de moments dans la vie où l’
homme
le plus vertueux oublie ses compatriotes et ses a
Voilà, objectez-vous, un remède bien faible et cherché bien loin : l’
homme
est naturellement bon ; l’amour de la vertu, quoi
à persuadé des vérités dont elle va nous instruire ; et à l’égard des
hommes
plongés dans le crime, ces vérités sont bien inut
nutiles à leur faire entendre, et leur cœur n’a point d’oreilles ». L’
homme
est naturellement bon, je le veux ; cette questio
rez du moins que la société, l’intérêt, l’exemple, peuvent faire de l’
homme
un être méchant. J’avoue que quand il voudra cons
nd elles y étaient déjà gravées ; incapables peut-être de ramener les
hommes
perdus, elles sont au moins propres à empêcher le
e et instrument de ses fureurs ? Quel affreux spectacle à montrer aux
hommes
, que des scélérats triomphants » g ? Pourquoi non
e zèle aveugle pour une Religion vraie peut quelquefois entraîner les
hommes
. Ce que je dis ici de Mahomet, je crois pouvoir l
le, un spectacle où ils assisteraient par le seul besoin que tous les
hommes
ont d’être émus. C’est en effet ce besoin, et non
d’intérêt qu’il nous inspire (sans l’avoir peut-être voulu) pour ces
hommes
qui ont juré la ruine de leur patrie ; on s’affli
fait jouer à l’amour. Cette passion, le grand mobile des actions des
hommes
, est en effet le ressort presque unique du Théâtr
mal. Mais vous chercheriez en vain à détruire cette passion dans les
hommes
; il ne paraît pas d’ailleurs que votre dessein s
eut, et si on ne doit peut-être pas étouffer l’amour dans le cœur des
hommes
, que reste-t-il à faire, sinon de le diriger vers
qui pour satisfaire une passion obscure, renonce à faire du bien aux
hommes
, et qui va dans les bras d’une femme oublier leur
ler de l’infortune, que le bien qu’on fait à ceux qui souffrent, et l’
homme
vertueux suspend le cours de ses larmes en essuya
xane et d’Hermione ? Phèdre est peut-être le seul ouvrage de ce grand
homme
, où l’amour soit vraiment terrible et tragique ;
Hippolyte amoureux ? » Le reproche était moins d’un casuiste que d’un
homme
de goût ; on sait la réponse que Racine lui fit ;
fût-ce que par l’aversion dont on ne peut se défendre pour l’espèce d’
hommes
si odieuse que Molière y a joués et démasqués. Ma
faiblesses de nos semblables, et supporter leurs vices même ; que les
hommes
sont encore plus bornés que méchants, et qu’il fa
lui opposer comme un modèle de la conduite qu’on doit tenir avec les
hommes
. Philinte m’a toujours paru, non pas absolument c
ns la première scène sur la nécessité de s’accommoder aux travers des
hommes
; rien de plus faible que sa réponse aux reproche
Misanthrope l’accable sur l’accueil affecté qu’il vient de faire à un
homme
dont il ne sait pas le nom. Il ne disconvient pas
pliment ordinaire et froid, une de ces formules de politesse dont les
hommes
sont convenus de se payer réciproquement lorsqu’i
n’être pas de votre sentiment. Le Misanthrope de Molière n’est pas un
homme
grossier, mais un homme vrai ; ses « je ne dis pa
iment. Le Misanthrope de Molière n’est pas un homme grossier, mais un
homme
vrai ; ses « je ne dis pas cela », surtout de l’a
me les degrés par lesquels la nature rapproche les Princes des autres
hommes
. Mais les malheurs de la vie privée n’ont point c
e au plaisir seul de pleurer, ou même au plaisir seul de rire ? « Les
hommes
sont tous de fer ! » s’écrie l’Enfant prodigue, a
rt des nations ont agi comme nous à leur égard, c’est que partout les
hommes
ont été les plus forts, et que partout le plus fo
s prouvent que la faiblesse du corps n’y est pas un obstacle dans les
hommes
; pourquoi donc une éducation plus solide et plus
oir soutenu que la culture de l’esprit est pernicieuse à la vertu des
hommes
, vous en conclurez qu’elle le serait encore plus
ait encore plus à celle des femmes. Il me semble au contraire que les
hommes
devant être plus vertueux à proportion qu’ils con
ux sexes ce que l’amitié la plus douce et la plus vraie est entre les
hommes
vertueux ; ou plutôt ce sera un sentiment plus dé
ous n’avons pas l’idée. Combien de situations cruelles auxquelles les
hommes
ne résistent que par le tourbillon d’occupation q
nt ils jouissent. Personne, Monsieur, ne prétendra le contraire ; des
hommes
assez heureux pour se contenter des plaisirs offe
n’y a ni haine, ni jalousie, ni querelles, et où il y a pourtant des
hommes
. Mais si l’âge d’or s’est réfugié dans les rocher
rce qu’elles obligent également tous les Citoyens, et qu’à Genève les
hommes
ne sont jugés ni par les richesses, ni par les ha
tre patrie de l’établissement d’un Théâtre, pas même l’ivrognerie des
hommes
et la médisance des femmes, qui trouvent l’une et
er : mon dessein n’a point été de donner un « nom de parti » ac à des
hommes
dont j’ai d’ailleurs fait un juste éloge ; mais d
dit vrai sans les offenser. Ce qui m’étonne, Monsieur, c’est que des
hommes
qui se donnent pour zélés défenseurs des vérités
8 : « […] Quoiqu’en disent les Philosophes, cet amour est inné dans l’
homme
, et sert de principe à la conscience. » Le reste
rus homo], manus eius contra omnes », Genèse, XVI, 12 : « [Ce sera un
homme
fier et sauvage], dont la main sera levée contre
poète qui sait l’art de réussir, cherchant à plaire au peuple et aux
hommes
vulgaires, se garde bien de leur offrir la sublim
orer la faiblesse de l’âme sous le nom de sensibilité, et à traiter d’
hommes
durs et sans sentiment ceux en qui la sévérité du
nsensiblement des qualités haïssables, des vices que l’on décrie. Les
hommes
se font honorer par tout ce qui les rend dignes d
tes à la destinée, et les dieux seuls y sont coupables des crimes des
hommes
. On y accoutume l’esprit à des horreurs auxquelle
utume l’esprit à des horreurs auxquelles il n’aurait jamais pensé. Un
homme
fait à ces spectacles sera moins étonné, moins fr
agistrats et de réduire sa patrie en cendres, fait le rôle d’un grand
homme
, et réunit par ses talents, sa fermeté et son cou
, n’apprendrons-nous jamais combien mérite de mépris et de haine tout
homme
qui abuse, pour le malheur du genre humain, des t
ur la vertu. « Qu’apprend-on dans Phèdre et dans Œdipe, sinon que l’
homme
n’est pas libre, et que le ciel le punit des crim
blesse d’un empereur et d’un Romain, qui balance comme le dernier des
hommes
entre sa maîtresse et son devoir ; qui, flottant
e même spectateur après la représentation ? Il finit par plaindre cet
homme
sensible qu’il méprisait, par s’intéresser à cett
apport plus immédiat, et dont les personnages ressemblent mieux à des
hommes
. Tout est mauvais et pernicieux, tout tire à cons
s pièces. Il n’a donc point prétendu former un honnête homme, mais un
homme
du monde ; par conséquent il n’a point voulu corr
xposer à la risée publique tous les défauts opposés aux qualités de l’
homme
aimable, de l’homme de société, après avoir joué
blique tous les défauts opposés aux qualités de l’homme aimable, de l’
homme
de société, après avoir joué tant d’autres ridicu
qu’il a fait dans son Misanthrope. Alceste, dans cette pièce, est un
homme
droit, sincère, estimable, un véritable homme de
ans cette pièce, est un homme droit, sincère, estimable, un véritable
homme
de bien qui déteste les mœurs de son siècle et la
end de cette haine en justifie pleinement la cause : ce n’est pas des
hommes
qu’il est ennemi, mais de la méchanceté des uns,
ipons ni flatteurs, il aimerait tout le genre humain. Il n’y a pas un
homme
de bien qui ne soit misanthrope en ce sens, ou pl
pensent pas ainsi : car au fond il n’y a pas de plus grand ennemi des
hommes
que l’ami de tout le monde, qui, toujours charmé
ressemblât ; ce qui n’arriverait pas s’il était l’ennemi déclaré des
hommes
. « Cependant ce caractère si vertueux est prése
r des jeunes gens sans expérience, qu’on envoie à cette école, où les
hommes
faits ont bien de la peine à se défendre de la sé
ns, avons-nous fait bien des progrès dans le chemin de la vertu ? Les
hommes
parmi nous sont-ils devenus plus appliqués à leur
facile à réparer, et qui retombe à la fin sur eux-mêmes ; mais qu’un
homme
en place se conduise mal, la patrie entière s’en
est le plus grand de tous les plaisirs, et le seul permanent ; qu’un
homme
qui néglige sa raison est plus à craindre que cel
ggérer mille moyens de mal faire ? Le ridicule destiné à corriger les
hommes
de leurs extravagances n’est-il pas souvent jeté
touche en est trop légère ; il n’y a rien de moins sérieux, puisque l’
homme
s’y fait à la fois un jouet de ses vices, et un a
, il persuade ceux qui partagent leur intimité. Il impose silence aux
hommes
d’un rang inférieur ; il entraîne la multitude. L
gré les efforts des méchants. Ils sont le modèle des mœurs, comme les
hommes
de Génie celui des opinions. On pense comme les S
un luxe insultant ; on le cache dans l’intérieur d’une habitation. L’
homme
parvenu voudroit envain briller de son propre écl
partie de leur autorité. La crainte, l’intérêt, tout porte à imiter l’
homme
d’un rang élevé. Suivez-le dans le Temple, &
les exhortations même du sanctuaire. Ici c’est la foi qui parle, là l’
homme
qui agit : l’homme ! qui a vaincu des obstacles i
me du sanctuaire. Ici c’est la foi qui parle, là l’homme qui agit : l’
homme
! qui a vaincu des obstacles innombrables, &
s ce feu que nourrit son ame, quel bien ne produit pas le zele de cet
homme
religieux ! Les cœurs les plus endurcis & les
, veut-il les produire au dehors ? Il tourne ses regards vers quelque
homme
puissant dont il sonde les sentiments & les p
s couverts par le ridicule, seront réduits au silence ; ainsi ce même
homme
puissant qui n’auroit pu défendre, comme protecte
du Déclamateur a été honorée, consacrée par l’accœuil des Grands. Les
hommes
du rang le plus éminent ont oublié leur dignité p
es hommes du rang le plus éminent ont oublié leur dignité premiere. L’
homme
de Théâtre s’est vu admis dans les plus nobles So
ns de lui qu’un cœur qui ne pouvoit pas même s’élever aux vertus de l’
homme
né dans la foule. Ce sang de tant de héros qui de
t de mœurs ! quel scandale ! quel coup funeste porté au bien public !
hommes
illustres, que vous sert d’admirer sur nos Théâtr
conçutes tant d’horreur de vous-même pour vous être vu mêlé avec des
hommes
si inférieurs à votre rang, que diriez-vous de la
le ? quel jeu sans sacrifice ? quel combat, qui ne soit consacré à un
homme
mort ? qu’a à faire le Chrétien fidèle entre ces
de cruauté des anciens, en leurs spectacles, èsquelsx quelquefois les
hommes
ou étaient immolés, ou s’entretuaient l’un l’autr
ent l’un l’autre, comme les gladiateurs.entre lesquels quelquefois un
homme
est l’hostie, par le larcin du sacrificateur, lor
ne l’apprenait même en public. Autre sorte de spectacle, auquel les
hommes
bataillaient contre les bêtes cruelles, comme lio
ct. att.On nourrit en délices une bête cruelle, pour le supplice d’un
homme
, afin qu’à la vue des Spectateurs, elle s’effarou
e pas une chose vilaine et déshonnête, et qui ne sert de rien ? qu’un
homme
, dis-je, raconte par cœur toute la race d’un tel
ouples, item ces joueurs de gobelets, et autres bateleurs.à savoir un
homme
ayant tous les membres rompus pour faire des soub
me ayant tous les membres rompus pour faire des soubresauts, voire un
homme
plus dissolu et efféminé que n’est une femme, sac
et lugubres, l’autre entre les danses avec une harmonieuse voix d’un
homme
, s’efforçant de toute son haleine, qu’à grand for
aient à coups de poing, les autres à coup de bâton les autres luttant
homme
à homme et autres.Car c’est une autre folie manif
coups de poing, les autres à coup de bâton les autres luttant homme à
homme
et autres.Car c’est une autre folie manifeste mar
homme et autres.Car c’est une autre folie manifeste marchander à des
hommes
oiseux d’être battuaj : et estimer aussi une gran
ntre. Et quant aux luttes, ne sont-ce pas choses vilaines ? voir deux
hommes
s’enserrer l’un dedans l’autre, et se tenir embra
e à pécher, sans qu’on lui en donne occasion.Car vu que l’esprit de l’
homme
s’adonne de soi-même à vices et péchés, que fera-
ts : comme en l’air, l’oiseau : en l’eau, le poisson : en la terre, l’
homme
. Que toutes ces choses, dis-je, et autres œuvres
tre égalé aux œuvres de Dieu. Y a-t-il Théâtre fait et bâti de main d’
homme
, qui puisse estre comparé à ces œuvres ? Quoiqu’i
dignes de sa foi. Il verra comme Dieu crée le monde, comme il fait l’
homme
avec les autres animaux : comme il façonne sa mac
de cruauté des anciens, en leurs spectacles, èsquelsx quelquefois les
hommes
ou étaient immolés, ou s’entretuaient l’un l’autr
l’autre, comme les gladiateurs. Autre sorte de spectacle, auquel les
hommes
bataillaient contre les bêtes cruelles, comme lio
aient à coups de poing, les autres à coup de bâton les autres luttant
homme
à homme et autres. Qu’il n’y ait nul spectateur,
coups de poing, les autres à coup de bâton les autres luttant homme à
homme
et autres. Qu’il n’y ait nul spectateur, il n’y a
maitresse & sa sœur ; & il s’en est déclaré le champion. Les
hommes
sentiraient-ils, comme par instinct, que l’effet
i du méchant, l’aiguillon du lâche, & le noble encouragement de l’
homme
de bien ? Honorine. Les avantages & les
ra leur utilité ? Rien de plus certain cependant (je parle d’après un
homme
qu’on en peut croire) que sur deux Théâtres, on n
es piéges d’un vil intriguant, & rejetter les sages conseils d’un
homme
simple & droit : j’y découvre, qu’on ne peut
zarre, dont il ne peut résulter que le discord & l’infécondité. L’
homme
honnête ne voudrait pas d’une maîtresse comme Emi
t (cela ne serait pas aisé pour tout le monde) mais qui porteront les
hommes
vers ces Beautés faciles, auprès desquelles ils v
lui-même, quand rien n’aurait contribué à l’exciter. Honorine. L’
homme
ivre, a, dans le calme, le germe de tout le mal q
ait en secret ; croyez-moi, voila la seule différence : une étude des
hommes
, assez superficielle, a suffi pour me l’apprendre
isme sur le Spectateur : ensuite, j’ai considéré cet Auteur, comme un
homme
inconséquent, qui a soutenu le Théâtre, tant qu’i
férent, devient pour lui une occasion de chute : j’ai connu un de ces
hommes
saints, que le bruit de la marche d’une femme fes
défauts ; & le Réformateur-Comédien cite (page 83) l’exemple d’un
homme
corrigé par une Comédie personnelle, dont la Repr
e serait demander l’impossible : dans nos mœurs, les femmes & les
hommes
se trouvent ensemble par-tout ; les jeunes Beauté
es vivaient retirées, & n’étaient jamais ailleurs mêlées avec les
hommes
, pourquoi le Théâtre aurait-il fait exception ? c
e Monde & la Capitale. Des Tianges. Le Théâtre attache peu l’
homme
sérieusement occupé, qui trouve le bonheur au sei
même être Spectatrices, que d’un lieu qui les dérobat aux regards des
hommes
* ; & c’est ainsi que les Dames Grecques assis
mmes la vie retirée, que lorsque la corruption & la brutalité des
hommes
leur eurent fait abuser d’une familiarité jusqu’a
e vice & la séduction : le crime occasionna la décence, parmi des
hommes
assez dépravés, pour qu’il ne fût plus ni sûr ni
d’une passion légitime, dont le Sage souhaite les douceurs à tous les
hommes
; il est beau, il est utile, de leur enseigner no
manquent, il ne donnera que des Pièces mauvaises ou dangereuses : un
homme
qui ne court qu’après les applaudissemens, s’emba
ux de la vie, la dépendance & le mépris. O loi sage ! par vous, l’
homme
qui devait être respecté vieillard, savait être r
r Rousseau m’a fait craindre le Théâtre : il discute cette matière en
homme
instruit par l’expérience ; en Philosophe éclairé
ttre de monsieur Rousseau ? Honorine. Très-volontiers ; ce grand
homme
, le premier Philosophe de bonne-foi, le plus dign
ous levates avec vivacité, en vous écriant, Quel divin genie ! eh cet
homme
a des ennemis ! ô Dieu ! les humains sont-ils des
ctacle est un amusement… S’il est vrai qu’il faille des amusemens à l’
homme
… ils ne sont permis qu’autant qu’ils sont nécessa
t-il ici d’amuser le petit nombre des Sages ? je n’ignore pas que les
hommes
de cette classe, loin de chercher à tuer le temps
omédie, que de tout autre divertissement. Honorine. L’état de l’
homme
a ses plaisirs, qui dérivent de sa nature… &
épéterai mille fois, qu’il ne s’agit pas d’amuser le petit nombre des
hommes
sages, mais le grand nombre de ces insensés, plus
… Il n’y a que la raison, qui ne soit bonne à rien sur la Scène… Un
homme
sans passions ne saurait intéresser personne dans
e & vaine n’a jamais produit le moindre acte d’humanité… Quand un
homme
est allé admirer de belles actions, dans des Fabl
ort plus immédiat, & dont les personnages ressemblent mieux à des
hommes
; tout est mauvais & pernicieux ; tout tire à
e l’Amphithéâtre devienne comme le Parterre des femmes, & que les
hommes
n’y soient plus admis. Le troisième supprime, c
dicisme. Des Tianges. Malheureuse politique qui laisse périr dix
hommes
de bien ! depeur de secourir un fripon. C’est au
t qu’un moyen efficace pour cela ; ce serait de les convaincre, que l’
homme
sensible n’applaudit pas ; qu’il savoure, qu’il j
t des actions militaires, les triomphes de leurs Rois, & d’autres
hommes
illustres. Dans les Comédies, ils parlaient de l’
jouer passablement soit une Tragédie, soit une Comédie. Un Bourgeois,
homme
de sens, résolut de faire à la hâte une Rapsodie
me féliciter doublement que la Pièce vous ait plu ; car dans le même
homme
, vous venez d’applaudir l’Auteur & l’Acteur.
ouveaux Théâtres Français, ne valent-elles pas mieux que vos cohues d’
hommes
où l’on s’ennivre, & vos sabbats de femelles
Interprêtes atrabilaires d’une Religion instituée pour le bonheur des
hommes
, ont osé dire à toutes les douceurs de l’amour ve
n : ces qualités ont plus d’éclat dans les Nobles que dans les autres
hommes
: ils seront d’autant moins déplacés sur la nouve
eur autorité de bien des manières. On les choisirait vertueux. Mais l’
homme
est si fragile ! de jeunes Actrices sont si sédui
s Vaudevilles & ces Satyres durant les Vendanges, pour amuser les
hommes
rassemblés ; dans des Fêtes publiques, avant ou a
venté : le Mimisme, l’art d’imiter les actions humaines, de peindre l’
homme
dans les circonstances les plus critiques & l
Théâtres, les Temples sacrés ; c’est au culte de la Divinité que les
hommes
doivent tous les divertissemens où il y a Représe
te société bornée, étaient les seuls Spectacles que pussent avoir les
hommes
. Le Patriarche invoquait le matin l’Etre-suprême,
aiteurs ; du premier qui sut extraire le suo du raisin : enfin de ces
hommes
utiles qui découvrirent les arts, & forgèrent
ité : par la suite, elle devint la proie du Théocrate usurpateur. Les
hommes
se sont multipliés, ils se sont rapprochés ; l’ag
ige, tournoient, & tombent expirans. Dans ce malheur inattendu, l’
homme
faible & timide, voit le bras d’un Dieu irrit
ils ne touchent pas la Divinité, attendrissent au moins les cœurs des
hommes
, & forcent une dangereuse mélancolie à s’exha
épars : l’appareil augmente : les notions simples d’un Dieu père des
hommes
, parlant à tous le même langage, commencent à s’o
; on croit que le Directeur de la Peuplade le voit de plus près : cet
homme
, fils de l’aîné des frères d’une nombreuse famill
l devient presque leur Dieu. Les Temples, effets de l’aveuglement des
hommes
, commencent à s’élever ; comme si l’Autel de gazo
osé, succède à l’hommage des cœurs. Etrange effet de la faiblesse des
hommes
! la Puissance suprême eut des Ministres ! Dites
er sur eux de ce que vous deviez à votre Source auguste ; comme si un
homme
pouvait se substituer à un autre auprès de la Div
fut-là le comble de l’absurdité. Dès que le Prêtre se crut plus qu’un
homme
ordinaire, il inventa le cérémonial, pour en impo
sur le gouvernement Théocratique, qui suivit le pouvoir paternel. Les
hommes
du premier âge voyaient Dieu dans ses ouvrages ;
ndre la Divinité jusqu’à lui. Il fit agir & parler Dieu comme les
hommes
; il prêta à l’Etre des êtres, nos passions ?… No
la Nature entière daigna se communiquer, & parler le langage des
hommes
. Trop simples pour examiner, trop respectueux pou
les Peuples crurent tout. L’on vit alors, pour la première fois, des
hommes
vivre aux dépens & du travail des autres, rem
c’est-à-dire d’une Poésie recherchée & difficile pour les autres
hommes
; ils les mesurèrent sur des airs plus agréables
liquées, vives ; elles parurent des merveilles. Ce ne furent plus des
hommes
qui avaient fait ces Hymnes versifiées avec art ;
, mais d’une manière plus majestueuse, qui approche de la vérité. Les
hommes
faits ne dédaignent pas quelque fois de s’arréter
ette époque, il dut se faire un nouveau changement dans les idées des
hommes
. Nous venons de voir les Théocrates dépossédés, r
lé plus haut, Inventeurs des Arts utiles, dont ils ne firent plus des
hommes
, mais des dieux. Le peuple, longtemps abruti sous
on oublia la signification des termes ; on ne se souvint plus que des
hommes
: on forgea des êtres monstrueux, sans vraisembla
donna d’abord, en vertu de certains rapports, le nom des Elémens aux
hommes
& aux femmes ; & qui, dans la fuite, plus
fuite, plus déraisonnablement encore, donna aux Elémens le nom de ces
hommes
& de ces femmes. On voit combien dans cette e
voit combien dans cette espèce d’autonomase, ou de rénomination, les
hommes
doivent avoir négligé les véritables rapports. Le
, comme la séduction s’y était introduite à l’exemple de Jupiter. Les
hommes
, plus grossiers que méchans, avaient tout bonneme
ordantes satyres ; les Bacchantes mettaient quelquefois en pièces les
hommes
qu’elles rencontraient. Malgré tout cela, les Fêt
la terre ; que cette Fête durait plusieurs jours ; parce qu’alors les
hommes
se trouvaient de loisir, les travaux de l’Agricul
gna, comme on avait fait les Centaures : il parut plaisant de dire, L’
homme
à la peau le chèvre, aux pieds de bouc ; de la mê
eau le chèvre, aux pieds de bouc ; de la même manière qu’on disait, L’
homme
demi-cheval. Peut-être se donnèrent-ils eux-mêmes
fesait de vive voix, & peut-être une sorte de Dialogue où le même
homme
interrogeait & repondait. La Tragédie religie
fut la Comédie qui succéda. En effet, il était dans la nature que les
hommes
commençassent de s’occuper du grand & du path
re susceptibles1. C’était la Tragédie qui devait d’abord corriger les
hommes
, parce qu’elle montre de grands exemples, capable
ses Fêtes & du culte de ses Dieux : elle vit dans les Acteurs des
hommes
d’Etat, aussi dignes de sa considération, de son
leurs cet Achille est représenté comme le plus implacable de tous les
hommes
dans sa colère & dans sa douleur. Dans la sui
pables condannés, mais des prisonniers de Guerre, postérieurement des
hommes
qui se vouaient à ce dangereux métier, par zèle p
rible devaient faire sur les Spectateurs, les combats sanglans de ces
hommes
qui s’étaient dévoués à la mort pour le salut Pub
aves que pour labourer son champ, & moudre son blé, en un mot des
hommes
nécessaires, s’en trouve alors dont il peut dispo
assez pour que les Romains les fissent exécuter par les derniers des
hommes
, sur lesquels ils étaient accoutumés à se reposer
car d’un Citoyen Romain, jouissant des plus belles prérogatives, à un
homme
qui ne l’était pas, il y avait autant de différen
erché l’origine des idées singulières : c’est en sondant le cœur de l’
homme
, en examinant ses usages, sa manière de penser, l
es êtres d’une autre espèce, qui n’avaient plus rien de commun avec l’
homme
libre que la figure. Au lieu que chez les Grecs,
aureau s’y trompa : Que Domitien, non content de donner des combats d’
hommes
, obligea les femmes destinées aux Spectacles publ
n coupe-gorge jusqu’à Charlemagne. Ce Prince était digne d’être grand
homme
; mais pouvait-il l’être ? conduit par les Prêtre
ore au dix-huitième siècle, & qu’un Chrétien ensevelit encore des
hommes
tout vivans dans les entrailles de la terre ?… Pé
ont plus. La joie nous est si naturelle, que les plus malheureux des
hommes
, les Californiens avaient aussi deux Fêtes célèbr
doute, puisque vous vîtes expirer le pouvoir paternel, & que les
hommes
, au lieu d’un père, n’eurent plus que des maîtres
ue durant tant de siècles écoulés depuis l’invasion des Barbares, les
hommes
n’aient pas eus au moins l’ombre des Spectacles.
ssent avec un appareil capables de fixer sur eux tous les regards des
hommes
; il faudrait qu’eux-mêmes devinssent ainsi les o
donnait à son Maître le baiser de trahison : on y voyait Malchus ; un
homme
fort laid, habillé en femme, fesait la Servante d
fameuse Comédie* de L’Enfer-du-Purgatoire, qui fut si goûtée par les
hommes
de ce temps-là. Ce qui ne doit pas étonner. La do
e pas d’avoir son sublime, ils penseront & ils diront, A quoi des
hommes
s’amusent-ils-là ? ou comme ce Germain, Les Habi
erribles, où la Réligion attache le bonheur ou le malheur éternel des
hommes
; voila ce que ces âmes d’une trempe grossière, m
habitans des Villes, mélancoliques, neuves ; voila, dis-je, ce que l’
homme
non-poli trouverait digne de l’homme : vous verri
neuves ; voila, dis-je, ce que l’homme non-poli trouverait digne de l’
homme
: vous verriez alors, s’il est capable de sentir
; nos Drames ne sont pas plus faits pour l’esprit & le cœur de l’
homme
non-cultivé, que nos bisques, nos crêmes & no
e pour les siècles de barbarie, & pour les villages ; parce que l’
homme
isolé est naturellement mélancolique, & qu’il
ervée la gloire d’obtenir au Théâtre la protection du Gouvernement. L’
homme
qui fit ce prodige, c’est Corneille, & la Piè
es Grecques. Quel sujet plus digne d’être traité, que l’héroïsme d’un
homme
qui professe la Réligion à laquelle nous sommes a
e, donna le Menteur, première Comédie française raisonnable : un seul
homme
devint ainsi le Père du Théâtre dans les deux gen
des Actrices, dont les Rôles, chez les Grecs étaient remplis par des
hommes
; ce qui ne contribua pas peu à dégrader encore l
mes ; ce qui ne contribua pas peu à dégrader encore la profession. Un
homme
libre se fût deshonoré, en se mêlant parmi les tr
r, qu’on peut voir, Tome III des Essais de Morale, est l’Ouvrage d’un
homme
qui suit moins ses propres lumières, que les accè
res de Cagotisme. M. Rousseau, que j’ai nommé après M. Nicole, est un
homme
sage, qui a cru voir, par les lumières de la rais
ontant sur le Théâtre, est privé des droits dont jouissent les autres
hommes
, il s’ensuit que cet état ne peut tenter que ceux
y envisagèrent de satisfaire leurs penchans vicieux. Si tels sont les
hommes
, que dirons-nous des femmes ? Celles qui sont née
rix de l’art de peindre les passions, combien se trouverait-il de ces
hommes
rares que la nature a formés pour instruire &
s des situations bien senties, & les chefs-d’œuvres de nos grands
hommes
, passer par des organes véritablement dignes d’eu
à l’art. *. La Philosophie qui enseigne à mépriser les jugemens des
hommes
, à se mettre audessus de l’opinion qu’ils peuvent
ntissement de toute vertu sociale. Quelle vertu peut-on attendre d’un
homme
insensible à l’estime ou au mépris des autres hom
-on attendre d’un homme insensible à l’estime ou au mépris des autres
hommes
? Un pareil monstre, ne doit vivre que pour lui.
oire fait les Héros, les grands Citoyens ; le mépris des jugemens des
hommes
fait les grands scélérats, les débauchés, les pro
t parvinrent à persuader à ces bons Citadins, qu’il falait mépriser l’
homme
estimable qui leur avait donné tant de plaisir.
rius, & Ciceron. *. Après la chutte de la République, on vit des
hommes
se dévouer au Gladiatorat, pour la santé de l’Emp
cite dit à ce sujet, qu’un jour il périt à Fidène plus de vingt mille
hommes
par une de ces machines qui se rompit. Ces fortes
octeur, dans son Roman intitulé : Vies des PP. des Deserts. *. « Les
hommes
étaient accoutumés à la Représentation dans le Se
s impressions : c’est ce qu’on a nommé geste. Le chant si naturel à l’
homme
, en se dévelopant, a inspiré aux autres hommes qu
Le chant si naturel à l’homme, en se dévelopant, a inspiré aux autres
hommes
qui en ont été frappés, des gestes relatifs aux d
sentiment, a fait développer une seconde expression qui était dans l’
homme
, qu’on a nommée Danse. On voit par ce peu de mots
peu de mots, que la voix & le geste ne sont pas plus naturels à l’
homme
que le chant & la danse ; & que l’un &
rumens de deux arts auxquels ils ont donné lieu. Dès qu’il y a eu des
hommes
, il y a eu sans doute des chants & des danses
depuis la création jusqu’à nous ; & il est vraisemblable que les
hommes
chanteront & danseront jusqu’à la destruction
troublé la sainte paix des Chrétiens, il se forma des Congrégations d’
hommes
& de femmes qui, à l’exemple des Thérapeutes,
abus qui naissent toujours de la faiblesse & de la bizarrerie des
hommes
, dégénéra, après les premiers temps de zèle, en d
rd l’exemple des Grecs jusqu’au règne d’Auguste : il parut alors deux
hommes
extraordinaires qui créèrent un nouveau genre, &a
actions gaies, vives & badines. La nature avait donné à ces deux
hommes
le génie & les qualités extérieures ; l’appli
Auguste accorda à leurs Théâtres & à leurs compositions. Ces deux
hommes
rares ne furent point remplacés ; leur art ne fut
on qui en parut, étonna l’Europe, & piqua l’émulation de quelques
hommes
à talens, qui profitèrent de ces nouvelles lumièr
, sans contension d’esprit ; en un mot, voila pourquoi la plupart des
hommes
sont assujétis aux goûts & aux inclinations q
la modestie. D’où peut venir cette outrecuidance dans les Poëtes, ces
hommes
communement bas, adulateurs, de se mettre de nive
t respectées chez tous les peuples, chacun dans son systême. C’est un
homme
sage, un eleve de Fenelon, qui parle toujours rai
publique qui a toujours aimé la volupté, il est dangereux d’unir les
hommes
par le goût du plaisir . L’objection est pressant
pour la Religion. Tout se borne chez lui à la bienfaisance envers les
hommes
; rien sur le culte de Dieu, nulle idée de foi, d
elles de la préférence) ? Voici Lulli. Elle avoit pour chef un de ces
hommes
rares sur qui la nature semble vouloir essayer ce
it par hasard à Hecatompile (Paris) dans la premiere jeunesse. Jamais
homme
n’entendit mieux l’harmonie & ses secrets res
, & qu’il rendit presque aussi inimitable. Il ne faut qu’un grand
homme
pour en faire briller d’autres qui seroient resté
il les avoit pris dans l’histoire du peuple le plus fertile en grands
hommes
(les Romains qui vinrent après Cirus à mille lieu
le n’attaque que les vices (faux encore, la Comédie attaque aussi les
hommes
, & la Satyre les vices). Il surpassa, de l’av
taverne & les propos d’ivrogne viennent orner à tout moment, cet
homme
, assez médiocre Ouvrier, s’avisa d’être Poëte, &a
u’il consoit bien ou mal au bout de quelques autres mots, tel que cet
homme
d’Horace qui faisoit deux cents vers stans pede
ibliotheques, que les rats n’ont pas achevé de manger. Pour peu qu’un
homme
eût de verve, il pouvoit, sans être éclipsé, se m
que grand dans la politique, il lui fit une pension. Les présens d’un
homme
qui paye six cents livres les misérables vers de
uderi, qui ont bien voulu, pour faire leur cour au Cardinal, louer un
homme
que pensionnoir Son Eminence. L’approbation de Sc
aucun propos, & laissent des lacunes au milieu d’une fiction. Cet
homme
avoit de l’esprit ; il y a des traits ingénieux,
s, l’echelle de Jacob , pour monter au paradis d’amour . Il dit aux
hommes
qu’il ne connoît pas, comme Caïphe à J. C. Je vou
. C. Je vous adjure par le Dieu vivant de nous dire qui vous êtes. Un
homme
qui se divertit, boit & mange, mon Breviaire
iaire & mon Missel est à Gaudeamus, j’en suis a lætatus sum . Un
homme
qui boit compare son vin à la Mer Rouge, un buveu
ourquoi. Ces alterés du sang des bétes qu’on assomme, ces Dieux que l’
homme
a faits, & qui n’ont point fait l’homme. Des
assomme, ces Dieux que l’homme a faits, & qui n’ont point fait l’
homme
. Des plus fermes Etats ce fantasque soutien Va, v
us ont écrit : Bergerac est fou ; Chapelle est Epicurien ; Moliere un
homme
du monde, un agreable débauché, qui parle avec go
ins ne nuisent point à la vettu. C’en est assez, c’en est trop sur un
homme
si peu digne d’occuper les gens de bien & les
il avoit fondé un hôpital de foux, dont il fut l’ornement. C’étoit un
homme
sans religion, sans mœurs, sans décence, pire que
aits caustiques que des plaisanteries d’un débauché. Jamais il ne fut
homme
plus mordant & plus fécond en sarçasme que le
aient engagé à traduire ses œuvres, à leur donner quelque cours. Cet
homme
n’a point travaillé pour le Théatre, il ne n’aimo
es de Gulivert ; ce sont des description de trois pays. Dans l’un les
hommes
sont des pigmées de quatre à cinq pouce de haut ;
ce sont des chevaux qui gouvernent, & sont très-raisonnables. Les
hommes
leurs sont soumis, & ne sont que des bêtes. C
it par cœur ; quatre pages de Virgile ou d’Horace satisferont plus un
homme
raisonnable que les quatre cens pages & les m
lle compilation aujourd’hui fourmilleroit d’impiétés. Parmi plusieurs
hommes
& femmes d’esprit qui composoient cette Cour,
voit deux sur lesquels rouloit cette chaîne de fêtes, M. de Malezieux
homme
d’un esprit fort onrné habile Mathématicien. &
lleur. Malezieux étoit en société de composition avec l’Abbé Genest,
homme
aimable, doux & liant par caractère, poli, ho
c l’Abbé Genest, homme aimable, doux & liant par caractère, poli,
homme
de Cour, propre à figurer dans de pareilles fêtes
zieux, & moins de vivacité, mais plus exact & plus travaillé,
homme
médiocre dans la littérature. Il a mis en rimes l
Sceaux, elles y reçutent les plus grands applaudissement. C’étoit un
homme
de la maison, aimé maître & de la maîtresse,
s que le monde regarde de près est peu de chose ! le masque tombe, l’
homme
reste, & le héros s’évanouit. Pour la piété
tion, une légereté de style, une délicatesse d’expression propre à un
homme
du monde, qui dit des riens agréablement. C’est l
nversation d’un Courtisan qui a de l’esprit & de la politesse. Un
homme
si frivole, qui ne faisoit que voltiger, n’a pas
força le Comte de Gramont d’épouser. C’étoit une injure atroce qu’un
homme
de ce rang ne pardonnoit pas, & dans le fond
théatrale de la premiere classe. Corneille n’étoit ni noble ni riche,
homme
d’ailleurs très-simple en tout, dans son langage,
Agesilas, &c. L’esprit, les talens, les ouvrages des plus grands
hommes
dépendent beaucoup du méchanisme. C’est un instru
end aigres. Il en est comme de l’accent, de la voix, des allures de l’
homme
. Un Suisse, un Italien, un Gascon, se connoissent
de cendres, les rues, les places publiques, tout en fut rempli ; les
hommes
& les animaux furent étouffés & ensevelis
oient destinés pour les femmes. Ainsi les femmes étoient séparées des
hommes
& placées au-dessus d’eux, & ne pouvoient
villâ, Nec Superi vellent boc licuisse sibi. Ce n’est pas un
homme
, ce n’est pas une maison, consumés par la foudre,
n’est pas une maison, consumés par la foudre, ce sont des milliers d’
hommes
, des milliers de maisons, c’est une ville entiere
qui n’a pas fait ce monde comme une galère, et qui ne traite pas les
hommes
comme des forçats, nous a fait des heures et des
une espèce d’inhumanité de ne vouloir point accorder de sommeil à un
homme
de peine ; il y aurait aussi bien de la dureté de
épineuses. Celui-là ne donnerait que la moitié de ce qu’il faut à un
homme
d’esprit, qui ne lui voudrait accorder que le rep
ir, et autant qu’il veut. Si cela ne se passait ainsi nos plus grands
hommes
et nos meilleurs esprits seraient les plus sauvag
e les Arcadiens se prenant gardea, qu’ils passaient auprès des autres
hommes
pour les plus incivils de tous leurs voisins, à c
êmes, nous trouverons que plus nous sommes retirés, moins nous sommes
hommes
. Cette« Omnibus quidem prodest subinde animum rel
v. raison étant pesée comme elle mérite, persuade nettement que les
hommes
de lettres et de cabinet ont besoin de quelque re
que chose ; l’autre morale, qui concerne les mœurs et les actions des
hommes
. La bonté naturelle n’est pas d’une production si
n’entre en cette vie que par la porte du déshonneur, n’est pas moins
homme
qu’un enfant légitime : Le désordre de sa naissan
la vertu, sans laquelle il ne se peut rien faire qui soit digne d’un
homme
d’honneur. Ils prennent pour guide la licence, qu
sage, et comme lui reprocher qu’il nous devait faire bêtes et non pas
hommes
, quand nous quittons les divertissements des homm
bêtes et non pas hommes, quand nous quittons les divertissements des
hommes
pour jouir des plaisirs des bêtes. Les uns noient
ventre pour n’être plus obligés à lui obéir ; ils se croient plus que
hommes
, quand ils viennent à des excès de malice et de b
te divine se tourneront en langues pour les accuser. C’est ici où ces
hommes
de graisse et de plaisir montrent leur faiblesse,
entent à eux que comme des furies qui les veulent déchirer. Là où les
hommes
sages qui font élection d’un divertissement honnê
voudrait prendre à toutes les heures du jour : comme on dirait qu’un
homme
a perdu le goût et la cervelle, qui ordonnerait à
de déshonneur à la personne qui le veut prendre : Les conditions des
hommes
ont je ne sais quelle bienséance qui ne peut être
l. 2. ep. 2. de Theodorico. Ce n’est pas que je veuille obliger les
hommes
de robe à garder la même posture dans leurs diver
ne excessive retenue : mais il est aussi certain que les qualités des
hommes
étant comme inséparables de leurs personnes, il y
plus grande obligation d’honneur pour les uns que pour les autres. Un
homme
qui est à Dieu par son état, soit Ecclésiastique,
urra pas se donner la même liberté, ni d’actions, ni de paroles qu’un
homme
laïc pourrait prendre sans déshonorer sa conditio
ion. Personne ne dira que tout ce qui n’est point répréhensible en un
homme
puisse être pratiqué avec approbation par une fem
e fille : Il y a des lieux et des temps ; il y a des compagnies où un
homme
se pourrait trouver sans aucun blâme, et qui néan
ertissements, c’est l’entretien, ou le commerce des discours, que les
hommes
peuvent avoir les uns avec les autres : Pour être
. Ce divertissement est commun, aussi n’est-il pas de l’invention des
hommes
; mais il nous vient du secret mouvement de la na
e joignent point. Outre ces premières impressions de la nature, que l’
homme
a de converser et de se voir volontiers avec son
ur exprimer ses pensées, et pour découvrir son cœur. Tout parle en un
homme
; s’il y a quelque chose qui nous empêche de goût
de savoir y recueille abondamment pour s’enrichir : A peine est-il un
homme
quelque ignorant qu’il soit, de qui nous ne puiss
ce qu’il n’a su qu’avec peine et beaucoup de dangers. D’autre côté un
homme
désireux de paraître n’a point de plus agréable r
e règle que l’impétuosité et la boutade ; nous y apprenons à vivre en
hommes
. C’est là que nos passions perdent leur humeur sa
nt une attention bien pénible. Il faudrait être un peu Philosophe, ou
homme
d’école pour y porter des spéculations toutes cru
pèce de Comédie imprévue, où il y a autant de personnages qu’il y a d’
hommes
qui veulent parler. Pas un n’y parle s’il ne veut
’y parle s’il ne veut ; les uns y parlent plus, les autres moins : Un
homme
sage y parle quand il faut ; si quelqu’un parle h
ure. Quand ce manquement ne se rencontrerait point, l’inconstance des
hommes
ne leur permet pas de parler souvent, et longtemp
us judicieux :« Quod deterior potiori, insidiari. » fol. 2.Philo. L’
homme
sage ne jette pas ses paroles à la foule ; c’est
; lequel ayant semé des dents de serpent, en fit aussitôt naître des
hommes
armés, qui se tuèrent au même moment qu’ils comme
avoir le principe du mouvement, et de ne pouvoir faire un pas, d’être
homme
et d’être contraint de demeurer immobile, comme u
Proposez quelque haute spéculation ou quelque beau raisonnement à un
homme
qui travaille du corps, quand il aurait l’esprit
sprit revient de la fatigue et nous retournons à la maison, comme des
hommes
nouveaux. Ne faut-il pas avoir perdu le goût des
doivent avoir. Cette belle et savante harmonie se fait pour tous les
hommes
, il en est peu pourtant qui se donnent le loisir
nt écouter ce que le bel ordre du monde leur dit ? Comme il est peu d’
hommes
qui aient l’oreille assez délicate pour entendre
ite, et qui ne savent pas juger du pouvoir qu’elle a sur l’esprit des
hommes
, nous font entendre que la Musique, soit des voix
’entre que par les oreilles qui n’est pas le sens le plus subtil de l’
homme
, qu’il lui faut de grands détours devant quen d’a
et c’est pour cela même que je prise la musique, que l’invention des
hommes
ait été assez subtile, pour ménager l’élément de
forme qu’il lui plaît : Nous estimons la Sculpture, qui peut faire un
homme
d’un quartier de marbre ; néanmoins elle n’a pas
olution sur les corps et sur les esprits, qu’en un moment on voit des
hommes
changés, elle en fait des Anges, elle en fait des
de tous les soldats : cette musique fait autant de lions qu’il y a d’
hommes
qui l’entendent : La couleur leur monte au visage
d’amertume : C’est de nous élargir le cœur, et de nous faire vivre en
hommes
. Quand on demandait au Philosophe Philolaus, pour
bordonnée à la Musique générale de tout l’Univers. Il reconnaissait l’
homme
comme la voix principale de ce grand concert, il
e la Musique ne cause des mouvements très doux et très sensibles en l’
homme
: elle charme ses ennuis ; elle l’encourage dans
a gloire de Dieu dans le pays des Turcs, fut guérie de la sorte : Cet
homme
retournant de la campagne où il avait beaucoup fa
lénistes, ni dans le laboratoire des Chimistes qui puisse exempter un
homme
de la mort, après qu’il en est mordu. Le venin qu
est. » D. August. tom. 1. lib. 1. Musicæ c. 4. et il se trouve des
hommes
qui profanent une si sainte institution, on la fa
us d’âmes que de corps et que de toutes les embûches qu’il dresse aux
hommes
, il n’en est point où il fasse de si grands profi
e gestes qui peuvent porter à l’impureté : Et cela est aussi vrai des
hommes
que des femmes, et encore plus des garçons et des
rand, plus le coup est assuré. Quand je considère que tous ces grands
hommes
ont été d’un même concert et d’un même avis, pour
L’histoire est étrange et rapportée par de très bons Auteurs. Quinze
hommes
et trois femmes dansaient au cimetière la nuit de
se : Je ne sais qui étaient les plus coupables, ou les femmes, ou les
hommes
; mais les femmes moururent aussitôt après leur a
les femmes moururent aussitôt après leur absolution. Quelques-uns des
hommes
ne tardèrent guère à les suivre ; les autres vécu
nfin s’il y a quelques petits défauts dont les meilleures actions des
hommes
ne sont pas exemptes, la bonne intention que les
es diaboliques, et qu’elle fait naître des vengeances qui portent les
hommes
à se couper la gorge ? Je ne mets pas la dépense
brutalité ; comme ils n’avaient qu’une âme de bête sous le corps d’un
homme
, ils ne refusèrent point d’en prendre la figure,
leur était permis en faisant la fête à Bacchus : Voilà où en sont les
hommes
, qui se laissent gourmander par leurs passions ;
danser c’est faire le fol : Et néanmoins on ne laisse pas de voir des
hommes
qui pensent être bien éclairés, qui donneront le
plus agréables que leur original : nous entendons plus volontiers un
homme
qui contrefait le grognement d’un pourceau que si
t d’un pourceau que si nous entendions la bête même. La peinture d’un
homme
pourri ou brûlé qui tombe par pièces et par morce
de conclure que l’amour des femmes nous fait oublier que nous sommes
hommes
: Elle nous imprime l’horreur d’un plaisir, qui n
un peu le mal ; mais qui ne le guérirent pas. Le premier fut que les
hommes
de théâtre seraient déclarés infâmes et incapable
au péché. Quel plus puissant attrait y pouvait-il avoir pour tirer un
homme
à la débauche, que de voir que les dieux faisaien
es, que comme des fantômes : Comme ils n’ont plus de crédit parmi les
hommes
, leur vie débordée ne peut servir d’excuse à qui
ancher aux Chrétiens les occasions d’une juste réjouissance, ils sont
hommes
aussi bien que les autres, et les divertissements
sont suffisamment punis, quand la loi les a déclarés infâmes, et des
hommes
sans honneur. Ce n’est point remédier au mal, si
ssez d’équité au traitement qu’on leur fait. La loi les décrie et les
hommes
les caressent ; s’ils sont innocents pourquoi leu
de sa maison une Académie d’honneur, où furent formés tous les grands
hommes
de son siècle et du suivant, elle avait une haine
me dira qu’il n’est rien de si sérieux, et que c’est l’occupation des
hommes
, qui a plus besoin de relâche : Peut-être ajouter
e nous peut divertir. En un mot, c’est assez de faire autre chose. Un
homme
qui s’est lassé à chanter peut se divertir en écr
métier ; mais l’objet est changé. Pourrait-on dire avec vérité, qu’un
homme
de Palais qui a la tête pleine d’une confusion de
t-il rien en tout cela qui ne soit curieux, et capable de divertir un
homme
, qui ne veut pas être tout à fait ignorant. Qui v
archies, les entrées et les sorties des Savants, des Conquérants, des
hommes
d’Etat. Les inventions des Arts, leur culture, le
oint croire que cette gloire soit si particulière aux ouvrages de cet
homme
, que les autres ne puissent et ne doivent avoir p
le suc et la substance ne respirent que la vertu et l’instruction des
hommes
, il en est aussi de méchants qu’on pourrait compa
Diaboliques ce sont ceux qui traitent du détestable commerce que les
hommes
peuvent avoir avec le Démon. Je les mets ensemble
on si scandaleuse l’avait rendu coupable. C’est un grand malheur à un
homme
d’avoir donné occasion à une incendie qu’il n’éte
refuser, et où les autres même trouveront de quoi profiter. Ce fut un
homme
qui mania le fer en son temps, et qui eut assez d
ne, croyait avoir assez de connaissance du malheur qui en revient aux
hommes
pour assurer qu’un Lutin nommé Theuth en était l’
n la compagnie des joueurs, quoiqu’ils ne soient pas de la partie. Un
homme
ne peut être pourvu légitimement d’un bénéfice, d
ochable, que les jeux de hasard doivent être bannis de la société des
hommes
comme des pestes, et une corruption générale des
ndre en cette sorte de jeux que la passion violente qui y attache les
hommes
, elle suffirait pour nous faire juger qu’il y a u
qui est de plus déplorable en cette maladie, on n’en guérit point. Un
homme
charmé ne l’est que pour un temps, un joueur l’es
ie qu’au bout du Jeu. Grand Dieu, quelle vie ? Est ce là-dessus qu’un
homme
sortant de ce monde peut fonder les espérances du
’on leur arrache.Suetonius in Caligula. Caligula qui était le premier
homme
du monde en biens et en pouvoir, n’en avait pas a
s, comme les voleurs qui les ont dépouillées ; elles sont dégarnies d’
hommes
, d’armes, de munitions pour fournir au jeu de ceu
ots que le commun n’oserait dire. C’est de quoi il fait gloire, et un
homme
joueur se persuade qu’il est bien vengé de sa per
que de nous mettre dans le péril d’y tomber une seconde fois. Que les
hommes
ne jouent point : de quoi y va-t-il ? mais que Di
ouent point : de quoi y va-t-il ? mais que Dieu soit maltraité par un
homme
, c’est une chose que chaque homme en particulier
mais que Dieu soit maltraité par un homme, c’est une chose que chaque
homme
en particulier devrait éviter plus soigneusement
en grâce et soyons bons amis ; la chose se terminera à l’amiable. Cet
homme
fut si touché de l’horreur de son attentat et de
ement contre les lois de la nature qui a mis de la différence entre l’
homme
et la femme ; on remarque que depuis le commencem
la maison, et que le métier de la guerre ne serait plus que pour les
hommes
. De très bons Interprètes croient que la Loi du
nt que la Loi du Deutéronome, qui défend comme une abomination, que l’
homme
ne s’habille point en femme, ni la femme en homme
abomination, que l’homme ne s’habille point en femme, ni la femme en
homme
, buttaitao particulièrement à éloigner les femmes
ticulièrement à éloigner les femmes de la guerre : A quoi ces savants
hommes
n’ont pas été portés sans raison : car le mot gre
de Dieu, qui est faite par la bouche de Moïse, pour empêcher que les
hommes
ne se travestissent en femmes, ni les femmes en h
pêcher que les hommes ne se travestissent en femmes, ni les femmes en
hommes
, comme il ne se fait que trop souvent dans les ma
éritaient d’être en abomination. En l’une les femmes s’habillaient en
hommes
, c’était en la Fête de Mars le Dieu des Batailles
mes, c’était en la Fête de Mars le Dieu des Batailles. En l’autre les
hommes
s’habillaient en femmes, c’était en la célébritéa
es cérémonies n’auraient point donné occasion à Dieu, de défendre aux
hommes
de prendre des robes de femmes, ou aux femmes de
de prendre des robes de femmes, ou aux femmes de prendre des habits d’
hommes
, il y avait assez d’autres motifs qui portaient D
tait des soins de ce grand et universel Législateur de retrancher aux
hommes
tous les prétextes de vouloir vivre en femmes, et
-mêmes : Et plus encore de ne point permettre aux femmes de faire les
hommes
aux dépens de la modestie, qui est le plus riche
serait impossible de parer aux attaques de l’impureté : Tandis qu’un
homme
est en son habit, et une femme dans le sien, l’un
on porte l’habit d’un autre sexe, on se sent changé. Le vêtement d’un
homme
ne peut être appliqué sur le corps d’une femme, n
iqué sur le corps d’une femme, ni celui d’une femme sur le corps d’un
homme
sans y allumer quelque mauvais feu ;« Quod mulier
s avaient été condamnées par le Tyran, et de s’être servies d’habit d’
hommes
pour le faire plus sûrement. Une infinité d’autre
stères de Religieuses où se retirer, sont entrées dans des Cloîtres d’
hommes
, et y ont vécu inconnues jusqu’après leur mort :
blâmables ; La pudeur d’une fille n’est point assurée sous un habit d’
homme
, et la fermeté que doit avoir un homme n’est jama
point assurée sous un habit d’homme, et la fermeté que doit avoir un
homme
n’est jamais bien sous la robe d’une fille ;« Que
ssis, et lorsque la raison est la plus pure : C’est pour lors que les
hommes
sont capables de juger du bien et du mal, mais l’
les ténèbres pour n’en point tant rougir. Au défaut du châtiment des
hommes
, Dieu prend quelquefois les verges, et en frappe
il connaît une malignité dans les masques et dans les momons, que les
hommes
ne savent pas craindre. L’Allemagne vit une fois
Je ne veux point examiner ici s’il y avait du dessein de la part des
hommes
. Croyons que ce fut un cas fortuit à leur égard :
nocturnes, dont on nous fait peur. Quel avantage y peut-il avoir à un
homme
de se déguiser en Démon ? Est-ce pour lui témoign
les poissons, et les bêtes fauves donnent bien un autre exercice aux
hommes
, que ni les poissons, ni les oiseaux ; elles vend
sont pas tant données pour se défendre, que pour attirer l’ardeur des
hommes
à les poursuivre ; si les poissons venaient à bor
ont quelque teinture de la raison : Nous trouverons que Dieu créant l’
homme
pour être le Roi du monde, lui en donna tous les
es plantes ; celles-ci sont pour les animaux, et les animaux pour les
hommes
: La terre ne se peut plaindre si les plantes tir
ssession de sa fin. Or est-il que toutes les bêtes sont faites pour l’
homme
, il ne leur est donc fait aucun tort, quand il en
oise, elle le surprendra, et qu’il aura peine d’approuver ce que deux
hommes
si savants et si équitables semblent avoir condam
es marques de ses faveurs, et pour donner plus de facilité à tous les
hommes
de bien faire en quelque état qu’ils soient, il n
ices qui nous approche de lui en nous retirant de la conversation des
hommes
? Elle nous donne en partie ce que les Anachorète
vie languissante, et pour ne pouvoir pas faire ce que font les autres
hommes
, elle fait quelquefois ce qui ferait rougir les b
y avait danger qu’une humeur violente et oisive, comme est celle des
hommes
, qui manient les armes, ne se portât à quelque ex
omme la danse était pour les femmes, de même la Chasse était pour les
hommes
. Il voulait faire entendre qu’il est des hommes d
Chasse était pour les hommes. Il voulait faire entendre qu’il est des
hommes
de toutes façons, et que ceux qui tenaient moins
uction pour lui : Tantôt il considérait l’esprit que Dieu a donné à l’
homme
pour apprivoiser et dresser un oiseau, tantôt il
retourne de son plein gré aux liens et aux chaperons. Qui empêche les
hommes
(disait cet illustre Chasseur) d’avoir autant de
oir autant de reconnaissance pour Dieu, que ces bêtes en ont pour les
hommes
? Sera-t-il dit qu’un homme aura moins de reconna
pour Dieu, que ces bêtes en ont pour les hommes ? Sera-t-il dit qu’un
homme
aura moins de reconnaissance qu’un oiseau ? moins
trant dans soi-même il déplorait la désobéissance et la rébellion des
hommes
, lesquels s’attachant à quelque bien créé, s’y ar
t point, quoique Dieu les rappelle. C’est ainsi que les saints et les
hommes
intérieurs s’instruisent de tout ce qu’ils voient
point d’inhumanité, qu’on ne se touche guère plus de la blessure d’un
homme
, que de la plaie d’une bête. Aussi la savante Pol
ux grands Veneurs du champ de Tartarie, ont chacun sous soi dix mille
hommes
qui ne sont que pour la Chasse : Quand leur maîtr
d leur maître en veut prendre le plaisir, il faut que ces vingt mille
hommes
marchent avec cinq mille chiens qui sont entreten
n peu plus réservé pour la Chasse de l’oiseau, il n’y a que dix mille
hommes
qui y sont destinés. N’est-ce point pour cela qu’
parva pilæ. Les Médecins la donnent pour un remède souverain aux gros
hommes
qui ont besoin de décharge, elle fortifie la chal
brillants tout s’éclipse : aussi faut-il que les bêtes obéissent à l’
homme
, et le reconnaissent pour leur maître. J’en touch
d’oiseau, qui est quasi de même humeur que le singe : Tout ce que les
hommes
font lui semble beau, et c’est sa perte : Comme o
aire souvenir, que le Diable est encore plus rusé pour surprendre les
hommes
, que les hommes n’ont d’esprit pour affiner les b
ue le Diable est encore plus rusé pour surprendre les hommes, que les
hommes
n’ont d’esprit pour affiner les bêtes. « Nullum
NDE "Qu'il" dans l''original. ac. embas = en bas. ad. NDE Figure d'
homme
ou de femme dont la partie inférieure se termine
Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’
homme
à talens, mal fondée. L a qualification d’hom
édiens au titre d’homme à talens, mal fondée. L a qualification d’
homme
à talent, est une de ces ressources que l’amour-p
la point disputer. Mais ceux-là seuls ont droit de prendre le titre d’
Homme
à talents ; parce qu’on ne doit appeler ainsi que
x d’argent, en engage les plus nobles prérogatives. C’est moins comme
homme
à talent, que comme homme intéressé, qu’il se lie
plus nobles prérogatives. C’est moins comme homme à talent, que comme
homme
intéressé, qu’il se lie lui-même, & préfére l
ont acquise, étoit indépendante de leur premier état. Elle relevoit l’
homme
& laissoit la profession dans la bassesse. D’
du ressort de nos talens naturels, mais cachés, ne produit de grands
hommes
que quand il engage à des grandes entreprises. Et
e accordée qu’au génie. Nous avons dit que les gens dignes du titre d’
Homme
à talents, étoient libres. Le Comédien au contrai
Homme à talents, étoient libres. Le Comédien au contraire n’est que l’
homme
du Public, & son gagiste. Il doit faire tous
lité, la plus belle qu’ils ayent, n’a rien qui leur mérite le titre d’
Homme
à talents. Je n’imagine pas qu’ils osent se dire
Mais il n’y a rien là de contraire à nos principes. Moliere étoit un
homme
de génie comme Eschyle ; mais ce n’est pas parce
s la Société. Cette fantaisie à dû être agréable aux Anglois, dans un
homme
qui a bien voulu descendre de son état, pour les
nt tous les divertissemens ; mais ceux-ci n’ennoblissent pas tous les
hommes
. L’usage moderé que les grands Princes font de ce
n que depuis ce tems-là, les Barbiers & les Filoux soient devenus
hommes
à talents ? Quand on aura vû dans les deux Chapit
rs que pour prouver qu’ils tenoient parmi eux un rang distingué ? Les
hommes
ont souvent pris une route opposée à celle qu’ils
fets d’une passion brutale. Ceux-ci apprenoient à juger sainement des
hommes
, en dégradant encore plus ceux qui s’étoient oubl
Jugement public. La défense ne regarde plus les Sénateurs, mais tout
homme
libre. Les Actrices ne sont plus seulement confon
que comme un fantôme que les Comédiens ont fait paraître, ou comme un
homme
imaginaire qu’ils ont travesti, et auquel ils ont
e temps que j’aurai mis à les réfuter ; parce que quand l’esprit de l’
homme
est flottant entre le bien et le mal, ou quand so
à son Église, et que celle qui lui est opposée ne peut venir que des
hommes
, ou peut-être d’une source encore plus mauvaise.
détail de la vie de Jésus-Christ ; on peut dire que toute la vie d’un
homme
ne suffirait pas pour lire l’Écriture, si elle ét
e, ou la condamner comme mauvaise. Ainsi, c’est mal raisonner pour un
homme
qui se dit Théologien, de dire que quoique tous l
des passions qu’ils représentent ? L’Écriture nous dit : Le Fils de l’
Homme
envoyera ses Anges pour ôter de son Royaume tous
our ôter de son Royaume tous les scandales. Math. 13. 41. Malheur à l’
homme
qui fait du scandale. Math. 18. 7. Si quelqu’un s
e sait pas que ç’a été la première manière d’honorer les Idoles ? les
hommes
grossiers ne connaissaient point anciennement d’a
lui était rendu, ne pouvait cacher la haine mortelle qu’il porte à l’
homme
; c’est pourquoi n’étant pas content du sang des
e contenta pas encore ce malheureux esprit ; il voulut voir du sang d’
homme
dans un âge parfait : témoins les Prêtres de Baal
s à être tous couverts de sang. De là il passa à se faire immoler des
hommes
tous entiers ; ce qui était fréquent dans nos Gau
Poème Dramatique, n’était pas moins un effet de la superstition. Les
hommes
qui se poliçaient en differents Pays, ne s’accomm
à la vie et aux actions. La plupart de ces Dieux ayant été de grands
hommes
, on fit leurs éloges, et on loua ce qu’ils avaien
ire à présent, si les Histoires anciennes n’en faisaient foi, que les
hommes
aimèrent enfin avec tant de passion, ce que la su
re les combats et les effusions de sang ? D’abord pour accoutumer les
hommes
à voir de sang froid mourir leurs semblables sans
r soutient le cœur devant les objets les plus sanglants. Mais enfin l’
homme
accoutumé à ces horribles boucheries, fit cesser
es Récits étaient dégénérés en lâches flatteries, qui donnaient à des
hommes
les louanges qui ne sont dûes qu’à Dieu, ou en de
appant avec indignation la terre de son bâton, déplora le malheur des
hommes
qui souffraient un tel désordre, et dit ces belle
ui fût digne de monter sur le Théâtre ; et que d’ailleurs il était si
homme
de bien, qu’il n’y avait que lui seul qui n’y dût
ait éprouvé combien les regards sont dangereux, dit avec raison que l’
homme
est heureux lorsque le nom du Seigneur est toute
le feu dont j’étais dévoré : Mais quel est ce motif qui fait que les
hommes
y courent avec tant d’ardeur, et qu’ils veulent r
étant en même temps dans la joie et dans les larmes. Mais puisque les
hommes
naturellement désirent de se réjouïr ; comment pe
ls aimer ces larmes, et ces douleurs ? N’est-ce point qu’encore que l’
homme
ne prenne pas plaisir à être dans la misère, il p
oigne de la pureté céleste. Le même sur le Psalm. 39. Heureux est l’
homme
qui a mis son espérance dans le nom du Seigneur,
ur les vanitez et les folies du mensonge. Il arrivera peut-être qu’un
homme
frappé interieurement par la force de ces paroles
chose agréable. Que ferons-nous donc, mes frères, laisserons-nous cet
homme
sans Spectacles ? si nous ne lui en donnons, il m
gneur mon Dieu, quantité de merveilles. Il regardait les miracles des
hommes
: qu’il considère à present les miracles de Dieu.
esent les miracles de Dieu. Vous donniez auparavant des louanges à un
homme
pour avoir conduit avec adresse quatre chevaux at
édiens, et les Farceurs, comme gens qui ne servent qu’à effeminer les
hommes
, et à les exciter à la volupté, par mouvements, d
cteur dit,2æ. 2æ. q. 168. Que les divertissemens sont nécessaires à l’
homme
pour délasser son esprit, et que la vertu d’Eutra
l triomphe merveilleusement là-dessus, et il s’énonce plutôt comme un
homme
qui chante la victoire, que comme un homme qui ré
l s’énonce plutôt comme un homme qui chante la victoire, que comme un
homme
qui résoud une difficulté. Il relève par les Bull
des paroles et des actions divertissantes. C’est donc le propre de l’
homme
sage et vertueux de s’en servir quelquefois : Aus
soit encore bien réglé quant aux autres circonstances. Or on dit d’un
homme
qu’il a la vertu d’Eutrapélie,In quantum per hanc
ui la condamne ouvertement, puisqu’il renferme toute la liberté que l’
homme
sage se peut donner, à une gaîté toute modeste ?
, qu’il dit que l’office des Baladins, « qui a pour but de donner aux
hommes
de la récréation, n’est pas illicite par lui-même
essentir des impressions de mort dans l’âme : qu’apparemment ce saint
homme
n’en parlait pas par experience, et qu’il n’allai
a paru avec tant de simplicité, qu’à peine attirait-elle les yeux des
hommes
qui étaient le moins occupés : et d’autres enfin,
savantageuses : Je ne m’étonne pas, dis-je, qu’il y ait eu des grands
hommes
qui aient alors trouvé ces amusements exempts de
nt pas impures. » Et ce grand Cardinal est tellement persuadé que les
hommes
sont à présent incapables de rectifier le diverti
ompagnent ; ce qui est un artifice pour en détourner : Car quel est l’
homme
sage qui voulut manger d’une viande, si celui qui
é, plusieurs âmes sont décédées en grande angoisse ; mille milliers d’
hommes
et de femmes ont souffert de grands travaux en le
vec les bêtes sauvages, où l’on trouve plus de fidélité que parmi les
hommes
; et achever ainsi ma carriere dans une tranquill
voix éclatante comme un tonnerre, cette grande instruction à tous les
hommes
: O mortels ! qui n’êtes rien, et qui ne vivez qu
ont un jour avec les Cabaretiers parvenir à être traités d’honorables
hommes
. Je souhaite de tout mon cœur, qu’au moins à la m
qu’on leur donne un Épitaphe où il y ait ces mots : Ci-gît honorable
homme
. Mais ce que je ne puis souffrir, par le desir q
e rapport très fidèle que ces bons Pères nous en firent, que le saint
homme
Paphnuce, qui menait sur la terre une vie toute A
s qu’étonné, il s’en alla en grande hâte dans ce Bourg y chercher cet
homme
; et l’ayant trouvé, il s’enquit de lui ce qu’il
ué sa révélation, et l’ayant exhorté de prendre soin de son âme ; cet
homme
jetta aussitôt les flûtes qu’il avait entre ses m
e plus, le métier de Comedien n’est pas tel, quoiqu’on en dise, qu’un
homme
se puisse partager entre Dieu et soi-même ; en so
son salut, et la fréquentation des Sacrements : Ce métier demande son
homme
tout entier, s’il y veut réussir : il ne lui rest
ts ce caractère d’horreur que Dieu y a attaché, pour empêcher que les
hommes
ne s’y abandonnent. Mais pourrai-je me taire, et
ité des passions, des faiblesses, des désordres dont il n’y a que les
hommes
qui soient capables : Et n’est-ce pas ce que l’on
L’excès des Théâtres, j’ai pensé dire, leur fureur, porte encore les
hommes
à se faire un divertissement des foudres du Ciel
x démons que l’on fait danser. O punissable hardiesse ! Dieu voyant l’
homme
insensible à son amour, ne propose rien de plus t
enfer, sur les démons ; tout cela ne fait plus rien dans l’esprit des
hommes
; ils ont trouvé moyen de se faire un divertissem
ent ne s’y adonnent que pour quelque temps ; et c’est plutôt dans les
hommes
une fantaisie passagère qu’un plaisir constant. I
, ni moins adorable que ses opérations. Le repos qu’il est permis à l’
homme
de prendre, pour honorer celui de Dieu, n’est pas
e devons passer en nous appliquant à la sanctification de nos âmes. L’
homme
n’est pas seulement corps, il est encore esprit.
ité. C’est la différence qu’il y a entre la Loi de Dieu et la Loi des
hommes
, que la Loi de Dieu étant émanée d’une puissance
Loi de Dieu étant émanée d’une puissance infinie, s’assujettit tout l’
homme
pour ne laisser rien d’impuni de ses désobeissanc
énèque, lorsqu’il écrivait, « La servitude ne descend pas dans tout l’
homme
, pour enchaîner toutes les parties qui le compose
uge pas toujours à propos d’entrer, et qu’elle tolère pour empêcher l’
homme
dont elle ne guérit pas le cœur, de s’abandonner
nts. Mais ce silence politique n’excuse pas de péché, et ne met pas l’
homme
à couvert des châtiments de l’autre monde, parce
uté, que l’oreille n’en peut entendre la douceur, et que le cœur de l’
homme
n’en peut concevoir le prix, À Dieu seul soit l’h
artie de son corps qui ne fût souillée, ne pouvait envisager un autre
homme
, sans se former une image obscène. J’avance donc
accomodez une Musique mâle sur de belles paroles : peut être alors un
homme
pourrait sans indecence se laisser aller au charm
comme quelques Ecrivains, ravaler le genre & les personnages : un
homme
utile, que dis-je, nécessaire, peut-il être vil ?
ils ont des mœurs, le Cordonnier, le Maréchal, le Tonnelier, sont des
hommes
respectables. Et pourquoi ne le seraient-ils pas
? Parce qu’à la tête des armées, ils ne sacrifient pas des milliers d’
hommes
à leur fortune, par de coupables connivences avec
es ? Parce qu’ils n’abusent pas de la faveur du Prince, pour perdre l’
homme
de bien ? Parce qu’ils ne ruinent pas leurs créan
ille du pauvre dès qu’elle leur paraît avoir quelque beauté ? Que les
hommes
sont injustes ! ils méprisent qui leur est utile
bin : comme si les Paysanes avaient jamais ressemblé à Annette ! Tout
homme
de sens est indigné en voyant de pareilles fadais
sus de lui. Il se trouve dans les Hameaux, comme dans les Villes, des
hommes
méchans ; c’est le petit nombre : des hommes tièd
mme dans les Villes, des hommes méchans ; c’est le petit nombre : des
hommes
tièdes, qui ne semblent ni bons ni mauvais, &
vers le bien, & tantôt vers le mal ; c’est le grand nombre : des
hommes
droits, amis de l’ordre, & de toute chose hon
ns ; & ceux-ci, dans les campagnes, sont admirables ; ce sont les
hommes
par excellence. Ah ! s’ils étaient connus !… Que
ectateurs. Mais surtout qu’on n’expose pas au mépris des efféminés, l’
homme
… l’homme qui peut-être mérite seul encore ce nom
. Mais surtout qu’on n’expose pas au mépris des efféminés, l’homme… l’
homme
qui peut-être mérite seul encore ce nom glorieux.
s vertu, sans pudeur, dont les regards hardis font baisser la vue aux
hommes
; qui ne rougissent de rien, ne voient de mal à r
onnement ce qu’il pense sans y entendre finesse : au-lieu que dans un
homme
d’esprit qui la donnerait pour une pointe, elle s
que la plupart de nos Poèmes ne sont aucunement propres à rendre les
hommes
plus vertueux, ni à réprimer leurs passions : mai
de vertu ; leçons sublimes et touchantes, plus propres à attirer les
hommes
à la vertu, et à les arracher aux passions, que t
à leur frémissement, jouissons enfin du plaisir de trouver en eux des
hommes
. Ils viennent d’entendre ce qu’on ne leur dit jam
mords est toujours avec lui : ils ne pourront donc plus ignorer que l’
homme
, qui peut tout, ne doit pas tout oser…. Mais, com
s, mais non pour spectateurs, doivent purger les passions de tous les
hommes
, et non celles du petit nombre de Souverains épar
ers. Vous savez mieux que moi, que non seulement de ce petit nombre d’
hommes
dépendent les calamités ou le bonheur du monde en
mportance de purger en eux des passions funestes à tant de milliers d’
hommes
. Cependant, puisque je parlais de Cinna, j’observ
er l’une des plus extravagantes et des plus anciennes préventions des
hommes
. Est-ce que le fils d’un Pêcheur ne peut avoir en
cienne devient sacrée ; qu’avec de l’esprit, on peut faire goûter aux
hommes
quelques vérités ; mais qu’avec plus d’esprit enc
ez les théâtres de vos Républiques, avez-vous pu tous deux exiger des
hommes
un tel prodige ? Si vous ne leur demandez, comme
r, la véritable cause de toutes les actions vertueuses faites par les
hommes
depuis qu’on a représenté devant eux des tragédie
nd, qu’il excite la pitié, à plus forte raison celui, qui n’est qu’un
homme
du commun, doit tenir la bride à de telles passio
’elles ne l’abîment dans un pareil malheur. » Et c’est parce que les
hommes
rabattront assez de la vertu, qu’il faut leur en
u, qu’il faut leur en montrer de plus grands modèles. D’ailleurs, les
hommes
se montrent quelquefois, au théâtre, dans leur gr
t : vous qui blâmez les détours que prend Alceste, quand il parle à l’
homme
au sonnet, que ne réprouviez-vous, sans balancer,
ù la vertu obtient un si beau triomphe ? Et pourquoi, si le cœur de l’
homme
(comme vous le dites quelque part) est toujours d
urs et de celles du Poète ? J’ajouterai que cette pièce a corrigé les
hommes
: car s’il est encore des maris infidèles et diss
uent, il est un cri de la nature, perçant et universel, qui avertit l’
homme
de ses devoirs. Mais quand il serait vrai que la
meilleurs Rois ? L’amour des plaisirs physiques est commun à tous les
hommes
; l’amour de la gloire convient à des Rois, et c’
femme de son frère. Si nous le considérons dans la tragédie, c’est un
homme
de bonne foi qui s’assure sur la parole de son fr
cilié. En ce premier état, il est très criminel ; en ce dernier, très
homme
de bien, etc. etc. » « Si nous imputons son désa
le monde, si elles ne se servent de leur empire que pour ramener les
hommes
à la vertu ? « Certes, dans les pays où les femm
mmes sont appelées au trône, elles y portent autant de vertus que les
hommes
; et l’histoire nous présente plus d’une Elizabet
ueuse est un objet céleste qu’on ne trouve qu’au théâtre, où sont ces
hommes
si habiles et si vertueux ? Où se cachent-ils ? »
at de comédien est un état de licence et de mauvaises mœurs ; que les
hommes
y sont livrés au désordre ; que les femmes y mène
ousiaste de sa liberté jusqu’à croire que les Grecs étaient les seuls
hommes
libres par nature, se rappelait avec un vif senti
cette instruction. 5°. La tragédie n’étant d’abord jouée que par des
hommes
, on ne voyait point sur le théâtre ce mélange sca
des hommes, on ne voyait point sur le théâtre ce mélange scandaleux d’
hommes
et de femmes, qui fait des nôtres autant d’écoles
ts, les honneurs rendus aux vainqueurs des jeux, souvent aux premiers
hommes
de la nation. Je ne suis pas surpris que, loin de
de lui faire, et met publiquement sa personne en vente. J’adjure tout
homme
sincère s’il ne sent pas au fond de son âme qu’il
e à toutes sortes de personnages, hors le plus noble de tous, celui d’
homme
qu’il abandonne. « Le comédien cultive, pour to
. « Le comédien cultive, pour tout métier, le talent de tromper les
hommes
, de s’exercer à des habitudes qui, seraient-elles
nnocentes au théâtre, ne servent partout ailleurs qu’à mal faire. Ces
hommes
si bien parés, si bien exercés au ton de la galan
et il faudrait que les comédiens fussent plus vertueux que les autres
hommes
, s’ils n’étaient pas plus corrompus. « L’orateu
n son propre nom ; il ne dit et il ne doit dire que ce qu’il pense. L’
homme
et le personnage étant le même être, il est à sa
it, pour ainsi dire, s’annule avec son héros ; et dans cet oubli de l’
homme
, s’il en reste encore quelque chose, c’est pour ê
si fièrement les préjugés et l’erreur sous le nom de philosophie, les
hommes
, abrutis par leur vain savoir, ont fermé leur esp
nt. Est-ce là se conduire en chrétien ? est-ce là même se conduire en
homme
? Madame Henriette de France, fille de Louis XV,
oup dans la plus profonde tristesse. Voilà, me dis-je à moi-même, des
hommes
qui se damnent de propos délibéré pour me diverti
ux vérités opposées à ce goût dépravé. Cette manière de détromper les
hommes
opère très-promptement sur les bons esprits, &
acles de l’impiété, qui livrés à leur imagination , sous le manteau d’
Hommes
de Lettres, induisoient en erreur leurs Concitoy
racles de l’impiété, qui livrés à leur imagination, sous le masque d’
hommes
de théâtres , induisent en erreur leurs Concitoye
la corruption des mœurs… (p. 16. 17.) des Ecrivains dangereux, des
hommes
sans pudeur, ennemis de l’autorité & du Chris
mp; nourrir la corruption des mœurs… des déclamateurs dangereux ; des
hommes
sans pudeur, ennemis de l’autorité & du Chris
s se rapportent plus au jeu de notre Melpomène qu’à ses paroles : les
hommes
d’aujourd’hui rougiroient de passer pour être moi
termes formels (p. 5.) qu’il n’y a point de véritable liberté dans l’
homme
, & qu’on ne peut se former aucune idée de ce
la volonté , Phédre & Oedipe nous apprennent que le Ciel punit l’
homme
des péchés qu’il lui fait commettre. Où si l’on n
ainte des peines ou des plaisirs temporels, sont propres à former des
hommes
vertueux , l’ancien Venceslas récompensoit le vic
comme pour nous enhardir à vous voir, à vous entendre sans effroi, un
homme
à rabat nous épaule au Parterre, dans les Lôges &
te liberté est si précieuse à ceux-là , que selon eux, (p. 15.) aucun
homme
n’a reçu de la Nature le droit de commander aux a
d ? Non, non, justice & vérité ; voilà les premiers devoirs de l’
homme
. (Lettre du même à M. Dalembert sur son Article
Par quel affreux revers la Musique, ce présent des Dieux accordé aux
hommes
pour écarter le triste souvenir de leurs maux, en
truits (p. 12.) par l’amour-propre, qui est dans le cœur de tous les
hommes
? Le bel amusement ! auroit dit le Prince des Or
du profit qu’on en retire ? Mais de quelle amitié sont capables des
hommes
dont la langue est un glaive tranchant (Ps. 56.
la société . Veulent-ils faire de nous un peuple de gladiateurs, ces
hommes
qui ne respirent que le sang & le carnage ? Q
mihi vindicta , (Rom. 12. v. 19.) Quelle est donc la mission de ces
hommes
de néant ? (p. 21.) Quel est leur caractère, pou
eut-on se dissimuler qu’il n’y ait un projet conçu par cette troupe d’
hommes
corrompus & corrupteurs pour nourrir la corru
rs délicates de la santé pourront-elles echapper aux flammes ? Quel
homme
puissant en inquité ! (Ps. 51 v. 13.) un pas, un
ifference du physique ? Dira-t-on : ceux-ci ont des pattes, & l’
homme
a des mains ? Qu’il seroit ridicule… Le princip
rtinage qu’elles ne connoissent pas, & principalement celui des
hommes
avec les femmes . Tel est le genre de services (
gesse, aux talens, enfin à toutes les qualités qui forment les grands
hommes
parmi eux. Avoueroient-ils bien (p. 9.) que cet
la fin : plus d’amour, plus d’amour ! Pourquoi donc la voix d’un tel
homme
n’a-t-elle encore pû se faire entendre parmi nous
vérité ? Son flambeau en est-il moins lumineux pour être porté par un
homme
qui dans sa Préface dit n’être ni sçavant ni homm
être porté par un homme qui dans sa Préface dit n’être ni sçavant ni
homme
de Lettres ? ou son tonnerre n’a-t-il de force qu
scours, car c’est pour ces choses que la colere de Dieu tombe sur les
hommes
rebelles à la vérité. Quels coups de foudre capa
jours se multiplier parmi nous ces Géans fameux, (Gen. 6. v. 4.) ces
hommes
puissans, qui (p. 6.) jaloux d’étendre la dominat
iétés répandues dans tous les auteurs ; Chrétiens, Sujets, Citoyens,
hommes
, nous les réprouvons également : la Religion (p.
tant plus parmi ses membres . Qu’ils sortent du milieu de nous , ces
Hommes
de Lettres & ces Hommes de Théatres également
. Qu’ils sortent du milieu de nous , ces Hommes de Lettres & ces
Hommes
de Théatres également coupables ! Que dis-je ? ég
ouvant être mauvais qu’à proportion qu’ils sont apperçus, jugeons des
hommes
par le cortege de séduction de leur coupe empoiso
nt tous les cœurs de tout âge, de tout sexe, de toute condition ? Des
hommes
qui nous présentent des poisons si différens par
? qu’il faut souffrir les vols pour empêcher les meurtres ? Combien d’
hommes
, il faut l’avouer vivroient encore, si ceux qui l
ard pour Fêtes ni Dimanches, prévaudront-ils toujours contre toi, ces
hommes
qui (Ps. 73. v. 9.) ont dit tous ensemble au fond
st une clause tacite de tous les traités , de tous les sermens ? Quel
homme
versé dans la connoissance de l’intérêt public ,
achetées par le sang d’un Dieu, & que tu vends à la brutalité des
hommes
? Tu n’aurois pas à compter au grand jour des ven
rité morale… loin d’avoir pu (p. 21.) remédier à la corruption de l’
homme
, ni former le lien d’une Société fondée sur la ju
uvent perdu davantage. Quelles sont donc les notions communes de nos
hommes
de Théâtres ? Parce qu’ils nous font la grace de
qui l’offensoit ; & nous verrions encore impunis parmi nous des
hommes
qui osent donner publiquement des leçons de déba
qui sembloient demander grace, ne s’est-il pas appésanti déja sur ces
hommes
audacieux qui (Arrêt de 1541.) mêlent ordinairem
n peut croire raisonnablement que jamais elle ne le sera : nos grands
hommes
en seront-ils quittes pour rester toujours infame
de M. Rousseau de Genève à M. d’Alembert) les premiers devoirs de l’
homme
? J’ai beau ne le pas vouloir, je n’y vois presq
’apprendrons-nous jamais combien mérite de mépris & de haine tout
homme
qui abuse pour le malheur du genre humain, du gén
out est bon dans vos mains, Grand Dieu, qui avez choisi l’organe d’un
homme
de Théatre pour nous donner la décision d’un Doct
un côté l’étude de nos obligations lui a appris que le Chrétien, soit
homme
, soit Philosophe, doit terminer ses plaisirs com
st pour nous mettre d’accord avec nous-mêmes que ce véritable ami des
hommes
a dressé son plan de réformation du Théatre : si
nt sous l’anathême & l’infamie, nous avons le courage d’aimer ces
hommes
(p. 21.) ; disons mieux, c’est foiblesse, puisqu’
’aujourd’hui ? Quel est donc ce prodige à forme humaine, qui n’est ni
homme
ni démon, puisqu’il n’a le ver rongeur ni de l’un
oppement de ta nature ? Ma mission ! Apprends qu’ il suffiroit d’être
homme
& Citoyen pour être sensible à tous les maux
la dévotion , que vous êtes heureux ! & que vous êtes bons, si l’
homme
n’est méchant qu’à proportion qu’il est malheureu
ntribue en rien au bonheur public ? Pour faire taire ce langage de l’
homme
sans foi trop commun parmi nous, puissiez vous, p
. 21.) l’ouvrage de l’Etre suprême, qui seul a droit d’en imposer à l’
homme
, parce que lui seul l’a formé, & peut lui pro
vous, Bourgeois, vous perdrez l’habitude de regarder avec mépris des
hommes
doublement respectables… Contenus d’abord par des
de prévaricateurs, nous dirons : qu’ils restent au milieu de nous ces
hommes
de Lettres & ces hommes de Théâtres, les uns
ns : qu’ils restent au milieu de nous ces hommes de Lettres & ces
hommes
de Théâtres, les uns si propres (p. 13.) à faire
tisan qui rampe & qui ne paye point ses dettes ; voilà l’espéce d’
hommes
que nous honorons le plus. O préjugé barbare pou
es Concitoyens, je n’en excepte que ceux qui composant cette espèce d’
hommes
, ne méritent pas d’être comptés parmi nous ; mais
ué… Il me regarde quelquefois de cet air timide & pendard que les
hommes
savent si bien prendre au commencement d’un passi
i voulu voir comme ton mari se comporterait avec elles : poliment, en
homme
agréable, léger, prévenant, mais insensible : il
de ses enfans, est le plus doux de tous : jetez enfin les yeux sur l’
homme
assis au dernier degré, voyez-le durant la semain
nd au plaisir : mais cette pente est plus forte, plus éclairée dans l’
homme
; elle le porte à rechercher avidement ce qui peu
mp; même des Comédies Grecques les plus décentes : en rassemblant les
hommes
, ils doivent adoucir leurs mœurs, par le plaisir
, au moins des vices grossiers, & surt-tout de l’insociabilité. L’
homme
isolé, sauvage, est vicieux sans honte, comme san
’homme isolé, sauvage, est vicieux sans honte, comme sans remords : l’
homme
en société, a pour aimer l’honnête & le beau,
es : c’est donc une grande vérité que celle-ci, Il n’est pas bon à l’
homme
d’être seul . Mais en reconnaissant que la Comédi
Cicéron 1, a, dit-on, jadis décidée à leur desavantage ; & qu’un
homme
plus connu des femmes par la Nouvelle Héloïse &am
p; pour notre vertu 2. Quelque grands que soient les noms de ces deux
hommes
, on a vu que je n’étais pas en tout de leur avis.
t des Représentations, & de leur brillant Spectacle, distrait les
hommes
d’objets desagréables ; au sein des Ris & des
comme Spectatrices, sans s’exposer à le voir bientôt deserter par les
hommes
? Un Français, pour se réjouir, veut être animé p
tout ce qu’il voit au Théâtre impressionne toujours beaucoup ? Non, l’
homme
sensé, & même l’homme religieux, n’auront plu
tre impressionne toujours beaucoup ? Non, l’homme sensé, & même l’
homme
religieux, n’auront plus rien à reprocher au Théâ
tant qu’on y trouve une peinture des caractères & des actions des
hommes
, peuvent donner des leçons utiles & agréables
s Cérémonies des Religions en sont un autre genre plus rapproché de l’
homme
: enfin, il y a des Spectacles proprement dits, q
oché de l’homme : enfin, il y a des Spectacles proprement dits, que l’
homme
social se prépare, qu’il assaisonne de tout ce qu
r qui lui est naturelle : les uns consistent en courses, en combats d’
hommes
& d’animaux, & sont purement matériels ;
de ces deux derniers genres, parce que, eu égard au besoin qu’ont les
hommes
d’un contrepoids qui balance cette consentanéité
sa jalousie : sa ridicule vivacité, ce vice de caractère qui rend les
hommes
d’un commerce difficile, souvent insupportable, l
ouve plus incommode que vicieuse, & qu’elle déplaît davantage aux
hommes
qu’elle gêne, qu’aux femmes qui en sont l’objet.
iles ; qu’ils peuvent, par leur argument ou leur sujet, instruire les
hommes
, adoucir ; épurer les mœurs, aussi bien qu’ils po
die nationale aurait ici le même effet, si nous célébrions nos grands
hommes
; ces Drames ne pourraient qu’échauffer dans nos
n assureront l’exécution. Nulle puissance humaine ne peut obliger les
hommes
à observer une loi, qui aura plus d’inconvéniens
cherchent au dehors les amusemens & les distractions. Mais où cet
homme
existe-t-il ? Si pourtant il existait, la Réforme
coup les désordres. En effet, les vieux, et une bonne partie même des
hommes
entre deux âges, que ces tableaux de honte et de
ou du moins de reconnaissance. Quel heureux changement ! combien les
hommes
ont dû applaudir à cette inspiration de la comédi
ui injustement, parce qu’il a le caractère et le ton convenables à un
homme
de bien, personnellement trahi de toutes parts, i
, personnellement trahi de toutes parts, indigné de la corruption des
hommes
, dès long-temps aigri par les injustices et la pe
n ne peut pas disconvenir que, seulement à cause de cette apparence d’
homme
de bien qui lui est donnée, apparence telle qu’il
er J. J. Rousseau, pour prouver que Molière n’a pas voulu en faire un
homme
vertueux, l’effet de cette comédie a dû être pour
cet auteur célèbre avait eu réellement l’intention de se moquer d’un
homme
vertueux. Le public ne fait pas de syllogismes, n
onnête homme. En effet, il le représente professant constamment qu’un
homme
d’honneur doit être franc et sincère, et ne rien
ntir qu’on ne doit pas prostituer son estime, qu’il faut distinguer l’
homme
respectable du faquin, et avoir pour les méchants
une passion folle, à la vérité ; mais il la combat, il en triomphe en
homme
vertueux. Il dit avec honte et dépit à Célimène,
que personne y trouvât rien de bien ridicule. Enfin, je pense que cet
homme
, Trahi de toutes parts, accablé d’injustice, Qui
Qui veut sortir d’un gouffre où triomphe le vice, ne peut être qu’un
homme
probe, d’une grande sensibilité et excédé ; ce qu
igner. Il faut rester au milieu d’eux, et Prendre tout doucement ces
hommes
comme ils sont, Accoutumer son âme à souffrir ce
égards dûs à la franchise, à la loyauté, sont prodigués au vice, à l’
homme
déloyal par les élèves de cette école ; la vertu
ni, que sa vertu est ridiculisée, parce qu’il se livre ici contre les
hommes
vicieux à l’indignation qui est provoquée contre
s les désordres de la société, des plus grands maux qui accablent les
hommes
; si vous vous rappelez les coups sensibles et re
t l’indifférence, ou une latitude respectueuse et polie à l’égard des
hommes
pervers, on tourne impitoyablement en ridicule le
es fourbes et les méchants, n’agissent pas aussi efficacement sur des
hommes
profondément pénétrés de l’amour des vertus que s
tres en fait de cette arme, qui, à son imitation, ont sabré aussi les
hommes
vertueux, sous le même prétexte qu’ils ne l’étaie
pect et de la décence, et surtout par une morale très-sévère, que les
hommes
savaient unir à la galanterie. Les femmes n’avaie
ements de vanité, quelques manières ou des phrases de mauvais goût, l’
homme
pervers y était en horreur ; on y frappait d’anat
si indifférents pour le bonheur général, et qui fourmillent parmi les
hommes
odieux, parmi ces êtres dégradés qui préfèrent le
vers, sont frappées de la même verge, subissent la même peine que des
hommes
pervers qui scandalisent la société par des vices
arfaite inutilité de ses plus fameuses leçons pour l’amélioration des
hommes
. Ils peuvent d’autant moins se refuser à cet aveu
s boudoirs ressemblaient à des cabinets d’agence ; elles voyaient des
hommes
d’état, des politiques ; on les rencontrait souve
efois de les prévoir. Son grand succès à faire rire de tout, même des
hommes
vertueux, (contre son intention, j’en suis persua
e qu’on peut, qui plus est, remarquer souvent sur la physionomie d’un
homme
oisif et sans compagnie, qu’il a appréhendé menta
bienfaisance, dans la comédie des Deux Gendres, satire qui place les
hommes
véritablement bienfaisants dans la situation malh
ntention d’éclairer vos concitoyens et principalement de prévenir les
hommes
puissants, les princes, les ministres, contre des
que, qui exerçent trop d’empire sur les sens et sur l’imagination des
hommes
, surtout en rassemblement, qui les exaltent, et l
gir, aussi peu sensée que celle de frapper rudement et bouleverser un
homme
endormi pour l’éveiller, tandis qu’il suffit de l
est nécessaire à l’éveil, au maintien de la vraie bienfaisance ; ces
hommes
hypocrites et corrompus sont pour les âmes bienfa
? Et, dans d’autres circonstances, combien de faux bienfaisants, ou d’
hommes
poussés uniquement par des vues secrètes d’intérê
tuellement les gouvernements, dont les sages ministres savent que les
hommes
sont faits ainsi ; que c’est l’intérêt personnel
re. Voilà d’autres raisons de convenir que vouloir perfectionner les
hommes
par des moyens indirects, ou vagues et violents,
ure, sans égards, des traits cruels du ridicule, la cour et la ville,
hommes
, femmes, tous les rangs, tous les ordres ?…. Le r
monde, croient d’un caractere tout opposé. Le Roi de Pologne étoit un
homme
de plaisir, un homme de Théatre, livré à la molle
aractere tout opposé. Le Roi de Pologne étoit un homme de plaisir, un
homme
de Théatre, livré à la mollesse, gouverné par les
t corruptibilem coronam accipiant. Il est inutile de dire qu’un tel
homme
n’aimoit point le Théatre : il en étoit l’ennemi
aisirs, se livrant à tous les excès de la débauche. Qu’on compare ces
hommes
, d’un côté un Roi dans son camp, vêtu en soldat,
ncibles. Cependant la résolution une fois prise, Charles fut un autre
homme
; il étonna le Sénat, sa Cour, son Royaume : ce q
tonna le Sénat, sa Cour, son Royaume : ce qui eût été impossible à un
homme
de théatre. Il le soutint jusqu’à la mort, sans s
omme Cromvel voulut l’être en Angleterre ; quand on voit trente mille
hommes
attaquer serieusement la maison où il est logé, p
finie, battez des mains . Le Czar Pierre, son rival & son ennemi,
homme
aussi singulier, mais dans un autre genre, jouoit
plus grands honneurs, & que tout le monde s’empressât a voir cet
homme
extraordinaire. Il quitta son cortége, pour aller
sur la Religion ne doivent pas , dit Voltaire, influer sur les autres
hommes
, & que l’opinion d’un homme aussi peu instrui
dit Voltaire, influer sur les autres hommes, & que l’opinion d’un
homme
aussi peu instruit que Charles XII ne soit d’aucu
jusqu’en 1707. Il vit alors à Leipsick de fameux Philosophe Leibnitz,
homme
d’un génie & d’un savoir étonnant, mais malhe
Voltaire a voulu faire honneur à la Philosophie, en lui donnant trois
Hommes
célebres : mais son arrangement mal conçu lui est
intolérant contre les principes de la Philosophie. Leibnitz étoit un
homme
à systême, qui ne tenoit à rien dans la Religion
Charles n’avoit ni n’étoit capable d’avoir aucun systême : c’étoit un
homme
sans piété, comme stupide dans la Religion, qui n
propres à recruter les troupes du Déisme. Quel dommage que ces trois
hommes
qui ont tant travaillé pour la gloire, chacun dan
s impediantur à studio. » L’inconséquence fut toujours le partage des
hommes
: ils voient le danger, et ils y courent. (Ibid.
it sur lui-même, et non sur vous, ô mon Dieu ! ce ne fut plus le même
homme
, il fit comme tous les autres, et retomba si bien
ur est pas moins opposé, et fait voir par le témoignage du plus grand
homme
de bien qu’ait eu la République, déclaré tel par
ur vous livrer sans obstacle à toute sorte de voluptés. Mais ce grand
homme
ne voulait pas qu’on ruinât Carthage, pour laisse
guerres et de calamités ont désolé et enfin perdu la République. Cet
homme
, dont la vertu si unanimement reconnue doit nous
s dans la force des murailles, mais dans la pureté des mœurs, que cet
homme
sage faisait consister le bonheur de la Républiqu
ésentation de leurs crimes, ils laissaient la liberté de diffamer les
hommes
: les hommes méritent-ils plus de respect que les
leurs crimes, ils laissaient la liberté de diffamer les hommes : les
hommes
méritent-ils plus de respect que les Dieux ? « Ni
imputer de faux crimes. Quoi ! il ne sera pas permis de calomnier un
homme
en place, et il sera permis de calomnier les Dieu
s idées et ces exemples, vrais ou faux, comme autant de filets où les
hommes
se laissent prendre, les entraînent dans la damna
evaient quelquefois aux honneurs, ne croyant pas pouvoir mépriser des
hommes
dont le métier honorait les Dieux : « Græci turpi
uxuriæ comentum. » Qu’on rougisse d’avoir moins de vertu que ce grand
homme
, qu’on se plaigne moins de nos ennemis que du thé
omnes plerumque erubescunt. » (Psalm. 103.) Faites l’aumône, même à l’
homme
pécheur. Voilà deux choses ; l’homme, qui est l’o
103.) Faites l’aumône, même à l’homme pécheur. Voilà deux choses ; l’
homme
, qui est l’ouvrage de Dieu ; le pécheur, qui est
homme, qui est l’ouvrage de Dieu ; le pécheur, qui est l’ouvrage de l’
homme
. Donnez à l’ouvrage de Dieu, non à celui de l’hom
st l’ouvrage de l’homme. Donnez à l’ouvrage de Dieu, non à celui de l’
homme
. Mais comment faire cette séparation ? Donner au
re injuria, nisi quia iniquitas et turpitudo ? » Si ce n’était qu’un
homme
, et non un Comédien, vous ne lui donneriez pas. V
pas. Vous honorez donc le vice, non la nature ; vous donnez, non à l’
homme
, mais à un métier infâme : « Non homini donas, se
combien ces divins spectacles sont supérieurs à ceux que donnent les
hommes
, par la grandeur, la beauté, le plaisir, la vertu
mpunité, et fortifie leur corruption, leur véritable ennemi. Mais les
hommes
pervers et rebelles mettent la félicité dans la m
Autre raison de S. Augustin, qui est encore une question de nom. Un
homme
qui est dans l’erreur, qui ne sait pas apprécier
reur, qui ne sait pas apprécier les choses, n’est pas savant. Or tout
homme
qui se sert de la science et de la vérité par int
fausse, que l’Ecriture a dit que tout pécheur, fût-il le plus habile
homme
, et à plus forte raison que tout Comédien est un
ce lorsqu’elles se plaignent d’avoir été insultées étant déguisées en
hommes
; elles n’ont pas été connues, elles se l’attiroi
Selon les Jurisconsultes, une femme qui court le bal la nuit avec des
hommes
, est présumée coupable. Si l’on se plaint d’elle
it dans le digeste deux loix singulieres sur les habits de masque. Un
homme
a légué ses habits ; il se servoit quelquefois d’
r exemple, si quelqu’une de nos petites-maîtresses qui s’habillent en
homme
, léguoit sa garde-robe à sa femme de chambre, les
t en homme, léguoit sa garde-robe à sa femme de chambre, les habits d’
homme
y seroient-ils compris ? Si un Acteur, une Actric
ambre, qui n’étoient alors d’usage que pour les femmes, mais dont les
hommes
se servent parmi nous. La loi 110 ff. 1. de verb.
ai-semblable ? quatre ou cinq cents Clercs fourniroient-ils six mille
hommes
de troupes réglées ? & quelles troupes ! auss
qua mulier dist. 30. frappe d’anathème les femmes qui se déguisent en
hommes
, persuadés qu’ils ne sont qu’à mauvaise fin. Si q
ui rapportent ce Canon, ajoutent que les femmes ne prennent l’habit d’
homme
que parce qu’étant plus dégagé & moins embarr
de sa toilette est une vraie mascarade. Voici quelques traits de cet
homme
singulier, d’une sainteté éminente. Les Prêtres q
est expresse & terrible : Que la femme ne prenne point un habit d’
homme
, ni l’homme un habit de femme, car celui qui le f
& terrible : Que la femme ne prenne point un habit d’homme, ni l’
homme
un habit de femme, car celui qui le fait est abom
aller contre sa volonté, de les confondre par des déguisemens. De ces
hommes
innombrables qui peuplent la terre, il n’y en a p
fusion des sexes, des personnes, par des déguisemens, sur-tout dans l’
homme
, qu’il a fait à son image. Pourquoi contredire l’
ène Laërce, Vie de Platon, dit que c’est une chose aussi honteuse à l’
homme
de s’habiller en femme que d’aller nud dans les r
tin ne lui est pas plus favorable. C’est une infamie, dit-il ; est-on
homme
ou femme après avoir fait ces ridicules changemen
nt du libertinage des Grecs, Græco more influxit. Quel ridicule que l’
homme
s’habille en femme, qu’il se frise, se poudre com
l’occasion du crime, dit Guillaume de Paris, de Legib. temp. C. 13. L’
homme
habillé en femme a un plus facile accès auprès de
a un plus facile accès auprès des femmes, & la femme habillée en
homme
auprès des hommes. C’est même une occasion d’une
accès auprès des femmes, & la femme habillée en homme auprès des
hommes
. C’est même une occasion d’une infinité de mauvai
;c. se célébroient en masque. Pour offrir des sacrifices à Vénus, les
hommes
s’habilloient en femmes, pour en offrir à Mars, l
lloient en femmes, pour en offrir à Mars, les femmes s’habilloient en
hommes
. Ils se présentoient ainsi devant les planètes de
inités étoient ainsi déguisées. Mars étoit habillé en femme, Vénus en
homme
. Leur théologie alloit plus loin encore. Comme la
. C. 8. Pour les représenter, leurs Prêtres jouoient ce double rôle d’
homme
& de femme par leurs déguisemens. Il y a enco
usieurs explications savantes. Les Rabins prétendent que les habits d’
homme
interdits à la femme, ne sont que les armes, l’ép
er, &c. & le métier de la guerre. La défense de s’habiller en
homme
n’est que la défense d’être des amazones. Sans do
mp; les Officiers qui ont la foiblesse d’en vouloir, les déguisent en
hommes
. Le mot Hébreu peut signifier des armes, & de
es, prennent cette loi dans un sens moral. Ne pas porter les habits d’
homme
, c’est pour la femme ne pas faire la maîtresse da
la femme forte, ce qui est devenu une expression proverbiale. Pour l’
homme
, être mou, efféminé, livré au plaisir, au luxe, à
amp; s’endormit aussi. Cependant le Moine s’éveilla, & voyant cet
homme
, il crut que c’étoit le diable qui étoit venu pre
l’opèrent avant la scène ; distinguons, s’il vous plaît. Si tous les
hommes
étaient sages naturellement, rien de plus inutile
us les écrits des Pères, que l’Evangile même : mais si la plupart des
hommes
ne sont rien moins que sages, et que leur conduit
des deux y triomphe, ou du Vice ou de la Vertu. « Je doute que tout
homme
, à qui l’on exposera d’avance les crimes de Phèdr
a pièce »bi : mais vous avez bien raison. Si je dis simplement à cet
homme
: « Phèdre est une Marâtre qui persécute cruellem
nt la victime » ; il est certain que sur une pareille exposition tout
homme
tant soit peu raisonnable et vertueux frémira d’h
l doit être expliqué et entendu, car la Tragédie doit représenter les
hommes
comme meilleurs, et la Comédie comme plus vicieux
qu’ils occupent la scène. Sic nunc meliores erunt bp. Voilà comme les
hommes
en un mot doivent être peints au Théâtre, deterio
gistrats, et de réduire sa patrie en cendres, fait le rôle d’un grand
homme
et réunit, par ses talents, sa fermeté, son coura
st point changé. » bv Qui voudrait-il assassiner, ce prétendu grand
homme
? Tullie, l’épouse la plus vertueuse et la plus e
braverait les lois, opprimerait les faibles et les innocents : un tel
homme
serait d’autant plus odieux à tout le monde qu’il
relevons, par étourderie, mille fautes, qui sont des beautés pour les
hommes
de jugement. »by C’est donc votre fautebz de n’
le, fut entraîné par ses amis à la Comédie, on y jouait Atrée ; notre
homme
, ébloui par des objets tout nouveaux pour lui, ou
e si fort et par lequel il s’applaudit du succès de ses crimes, notre
homme
dis-je, se leva tout à coup avec fureur en criant
votre long discours sur L’Inégalité des conditions cb. C’est donc un
homme
à ménager que M. de Voltaire, quoiqu’il ne vous a
ce de la plus noire ingratitude. Malgré cela, la bonté de cœur de cet
homme
illustre est si publique, qu’il n’est pas même pe
cette critique de Nanine en question : il mesurait l’âme de ce grand
homme
sur la sienne, et s’était imaginé qu’un égarement
e qu’il a su rendre son personnage encore plus abominable. Quel est l’
homme
vertueux qui n’égorgerait pas un Scélérat aussi d
e dois régir en Dieu l’Univers prévenu ; Mon Empire est détruit, si l’
homme
est reconnu. » ch Vous me siffleriez sans doute
ciété. « Les anciens, dites-vous, avaient des héros et mettaient des
hommes
sur leurs Théâtres ; nous, au contraire, nous n’y
contraire, nous n’y mettons que des héros, et à peine avons-nous des
hommes
»cj : mais les anciens faisaient fort mal, et no
proposées dans l’âge viril ; donc les anciens, en ne montrant que des
hommes
, ne pouvaient à peine faire que des hommes de leu
ns, en ne montrant que des hommes, ne pouvaient à peine faire que des
hommes
de leurs jeunes gens, parce qu’il est rare qu’on
d’égaler son modèle, au lieu qu’il est probable que nous faisons des
hommes
, puisqu’en n’offrant pour modèle que des Héros à
nous les mettons dans le cas de rougir de ne pas devenir au moins des
hommes
. Je ne me suis pas contenté de vous prouver que l
ie de se distinguer de la comédie :] l’une entend en effet imiter des
hommes
pires, l’autre meilleurs que les contemporains. »
rderie nous y fait relever mille fautes qui sont des beautés pour les
hommes
de jugement. » bz. [NDE] Citation non identifié
au, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les
hommes
, op. cit. cc. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p
on conduit à l’échafaut, y trouve des Spectateurs qui l’attendent. Un
Homme
qui dans une Place publique raconte en gémissant
s conduisent à la source du Plaisir que nous cause la Tragédie. Qu’un
homme
soit tué dans la rue, le Peuple accourt pour cont
, ne songerent qu’à contenter cet empressement qu’ils virent dans les
hommes
, à contempler des choses tristes. Ils chercherent
Grecques. Ces Peuples étoient persuadés que les Dieux haïssoient les
hommes
, & particulierement certaines familles, où le
Nécessité. Promethée dont tout le crime est d’avoir fait du bien aux
hommes
, est attaché, dans Eschyle, à un rocher, avec des
es Fables. Suivant Homere une Furie, qui n’est occupée qu’à nuire aux
hommes
vole toujours dans les airs : la Déesse Até march
es vole toujours dans les airs : la Déesse Até marche sur la tête des
hommes
cherchant à les écraser. Elle offensa autrefois J
res contre les Enfans : on y voit aussi la haine des Dieux contre les
hommes
. Jupiter ne puise jamais pour eux dans le tonneau
au des biens, sans y mêler de celui d’amertume ; & pour plusieurs
hommes
, il ne puise que dans le tonneau d’amertume. Il f
de ces monstrueuses opinions. 1°. Dans la corruption de notre cœur. L’
Homme
coupable, dit M. Bossuet, troublé par le sentimen
’origine dans une Tradition de vérités, obscurcie par les Fables. Les
hommes
avoient entendu parler de la chute d’Esprits cele
able. Puisque son avenir lui avoit été prédit, pourquoi a t’il tué un
homme
? Pourquoi s’est-il marié ? Œdippe étoit destiné
s Chœurs : les Femmes qui sont pleureuses, étant plus propres que les
Hommes
à repéter les αἶ, αἷ, ϕευ, ϕευ, οττοτὸι. Ces Poët
en naissant, fait au pied des autelsaz. » « Depuis qu’un Dieu fait
homme
est venu nous apprendre à mortifier nos sens, à c
mais y renoncer d’eux-mêmes et les condamner hautement. Cependant des
hommes
qui se disent chrétiens ne se contentent pas de s
onde, aux créatures, pour ne s’attacher qu’à Dieu. Un chrétien est un
homme
qui, renonçant du fond de son cœur à tout ce qui
e doit s’occuper qu’à les mortifier ; qui, ayant fait, comme le saint
homme
Job, un pacte avec ses yeux, pour ne point les ar
vre en ange dans la maison d’argile qu’il habite : un chrétien est un
homme
dont les oreilles ne doivent entendre que ce qui
s cesse ses inclinations, réprimer ses penchants : un chrétien est un
homme
qui, convaincu que tout ce qui est dans le monde
s les créatures, doit craindre d’en être souillé : un chrétien est un
homme
mort au monde, mort à lui-même, et aussi différen
; il suffit de remarquer, avec Tertullien, que c’est une assemblée d’
hommes
mercenaires, qui, ayant pour but de divertir les
l à un disciple de Jésus-Christ d’aller autoriser par sa présence des
hommes
scandaleux ; d’aller contempler avec curiosité de
cteur, d’une actrice effrontée, gens infâmes, même selon les lois des
hommes
! Jésus-Christ présiderait à des assemblées de pé
ment ; ce serait outrer la morale de l’Evangile, et vouloir laisser l’
homme
sans soulagement dans sa faiblesse. Il y a des dé
? « En examinant la chose de bonne foi, on verra que la plupart des
hommes
n’ont pas besoin de délassements. Ceux qui sont d
la nature corrompue qui doit coûter tant de violence ; c’est le vieil
homme
, sur les débris duquel doit s’élever l’homme nouv
iolence ; c’est le vieil homme, sur les débris duquel doit s’élever l’
homme
nouveau, et que nous ne saurions vaincre qu’en mo
illeurs, n’oserait offrir ? Et en qui le voit-on ? Si c’était dans un
homme
à qui la dépravation de nos mœurs permît tout ; m
ène. Je sais que les Poètes Comiques n’ont besoin que du ridicule des
hommes
pour faire rire les Spectateurs ; mais si de plus
nstruire, alors ils auront tort de se borner à mettre le ridicule des
hommes
sur la Scène, ils ne feront qu’effleurer l’écorce
vraisemblable, ne peut jamais avoir d’autre objet que de peindre les
hommes
tels que nous les voyons. Or, parce que les homme
que de peindre les hommes tels que nous les voyons. Or, parce que les
hommes
sont corrompus, il arrive ordinairement que dans
nt on peut dire qu’elle est naturelle à la Comédie. En effet tous les
hommes
, dans quelqu’état qu’ils soient, à tout âge, de t
plus rude et plus général ; il faut au contraire qu’il fournisse aux
hommes
des secours pour leur en faire connaître tout le
evoirs de la société. Si malheureusement il est commun de trouver des
hommes
corrompus sur cet article (comme nous avons dit)
lle est instructive et où elle corrige ; parce que j’ai senti que les
hommes
sur cet article ont du moins besoin de correction
ur méchanceté consiste « dans le peu de vénération qu’ils ont pour ce
saint Homme
, et dans le déplaisir qu’ils témoignent de la déf
naturellement au principe général de toutes les actions de ce pauvre
homme
coiffé de Monsieur Panulphe, c’est-à-dire à Monsi
occasion, pour faire rapporter avec vraisemblance et bienséance à un
homme
qui n’est pas de la maison, quoique intéressé pou
tre s’écrie d’un ton mêlé d’admiration et de compassion : « Le pauvre
homme
! » La Suivante revient d’abord à l’incommodité d
de propos à quelques-uns ; mais d’autres disent que, quoique ces deux
hommes
aient à parler ensemble d’autre chose de conséque
tateurs, dans la scène précédente, que Panulphe gouverne absolument l’
homme
dont est question, il est fort naturel que son Be
que ce même discours fait un effet directement contraire sur ces deux
hommes
, dont l’un est aussi charmé par son propre récit
qui joue si bien, que vous ne sauriez l’imaginer. L’histoire du Saint
homme
, étant faite de cette sorte, et par une bouche tr
l’autre voulant exalter son Panulphe, commence à dire que « c’est un
homme
», de sorte qu’il semble qu’il aille faire un lon
out cela se réduit pourtant à dire encore une ou deux fois, « mais un
homme
, un homme », et à conclure, « un homme enfin » :
e réduit pourtant à dire encore une ou deux fois, « mais un homme, un
homme
», et à conclure, « un homme enfin » : ce qui veu
re une ou deux fois, « mais un homme, un homme », et à conclure, « un
homme
enfin » : ce qui veut dire plusieurs choses admir
n’ont pour tout mérite que leur bigoterie, ce qui paraît en ce que l’
homme
même qui est infatué de celui-ci, ne sait que dir
our le louer. L’autre est un beau jeu du sens de ces mots, « c’est un
homme
», qui concluent très véritablement, que Panulphe
», qui concluent très véritablement, que Panulphe est extrêmement un
homme
, c’est-à-dire un fourbe, un méchant, un traître e
tement le pouvoir vraiment étrange de la Religion sur les esprits des
hommes
, qui ne leur permet pas de faire aucune réflexion
enfin elle l’aime ». Ce qui est admirablement dans la nature, que cet
homme
se soit mis dans l’esprit que sa fille trouve Pan
le quand il le faut le moins, et la sottise naturelle de l’esprit des
hommes
, et particulièrement des amants, de penser à tout
qui, bien qu’il ne soit pas fort grand, paraît extraordinaire dans un
homme
de sa figure. Après qu’ils sont assis, il commenc
ment cette femme ; parce que d’une part il lui semble étrange que cet
homme
la cajole ; et d’ailleurs il lui prouve si bien p
ordre, il faut supposer, disent-ils, que le Théâtre est l’école de l’
homme
, dans laquelle les Poètes, qui étaient les Théolo
imaginant, et avec raison, qu’il était plus à propos, pour rendre les
hommes
sages, de montrer ce qu’il leur fallait éviter, q
répond, que « bien qu’un tel aveu ait droit de la surprendre dans un
homme
aussi dévot que lui ». Il l’interrompt à ces mots
ansport fort éloquent : « Ah ! pour être dévot, on n’en est pas moins
homme
». Et continuant sur ce ton, il lui fait voir d’a
lui fait voir d’autre part les avantages qu’il y a à être aimée d’un
homme
comme lui : que le commun des gens du monde, Cava
conclut qu’« elle peut bien juger considérant son air, qu’enfin tout
homme
est homme, et qu’un homme est de chair ». Il s’ét
u’« elle peut bien juger considérant son air, qu’enfin tout homme est
homme
, et qu’un homme est de chair ». Il s’étend admira
en juger considérant son air, qu’enfin tout homme est homme, et qu’un
homme
est de chair ». Il s’étend admirablement là-dessu
qu’il n’est qu’un ver, un néant : quelques gens jusqu’ici me croient
homme
de bien ; mais, mon frère, on se trompe, hélas je
angue si bien, qu’elle le touche. On voit cela dans la mine du pauvre
homme
; et c’est ce qui est un trait admirable de l’ent
nserve pourtant encore quelque jugement, comme il est impossible à un
homme
fort sensé de passer tout à fait d’une extrémité
, en se disposant pourtant à lui obéir, que « son mari est un fat, un
homme
préoccupé » jusqu’à l’extravagance, et de sorte,
oujours avec toute l’assurance imaginable, et tout cela parce que les
hommes
jugent des choses plus par les yeux que par la ra
in on ne saurait dire combien les paroles peuvent sur les esprits des
hommes
. Panulphe persiste donc dans sa manière accoutumé
nnement ordinaire aux gens de sa sorte, « qu’il ne se fiera jamais en
homme
de bien ». Ce que son Beau-frère relève excellemm
s si honnête que le Frère, ne peut s’empêcher de s’écrier « Le pauvre
homme
! » comme le Mari faisait au premier Acte touchan
ndre avec bienséance une chose aussi délicate que celle-là. Le pauvre
homme
serait encore à présent, que je crois, à persuade
elle à le faire enrager, si quelqu’un n’heurtait à la porte. C’est un
homme
qui, à la manière obligeante, honnête, caressante
de la cabale. Cela se voit bien clairement dans cette Scène ; car cet
homme
, qui a tout l’air de ce qu’il est, c’est-à-dire d
raffiné fourbe de sa profession ; ce qui n’est pas peu de chose : cet
homme
, dis-je, y fait l’acte du monde le plus sanglant,
y fait l’acte du monde le plus sanglant, avec toutes les façons qu’un
homme
de bien pourrait faire de plus obligeant ; et cet
r une lumière toute particulière aux Souverains par-dessus les autres
hommes
, et s’étant informé de toutes choses sur sa délat
oses sur sa délation, avait découvert l’imposture, et reconnu que cet
homme
était le même, dont sous un autre nom il avait dé
sacrés ; aussi les vérités saintes, qu’il lui a plu de manifester aux
hommes
, ne puissent être publiées dans tous les temps et
preuve exemplaire de la clémence ou de la justice du Ciel envers les
hommes
. Je sais bien qu’on me répondra, que notre religi
ces manières ne conviennent pas à Panulphe n’aurait pas lieu dans un
homme
du monde qui ne serait pas dévot de profession co
comme lui, et par conséquent elles ne seraient pas ridicules dans cet
homme
comme dans lui. Je réponds à cela, que l’excès de
, et n’a garde de faire réflexion sur la différence qu’il y a entre l’
homme
qui lui parle et Panulphe, et de raisonner sur ce
s’il est généralement désagréable, il l’est particulièrement pour un
homme
amoureux, qui est le cas de notre question. Il es
du monde, quand elle est tout au vôtre : de sorte que, pour peu qu’un
homme
ait de courage ou d’autre voie ouverte pour reven
rsqu’elle voit les mêmes raisonnement de Panulphe dans la bouche d’un
homme
du monde, s’effacerait absolument dans la suite,
réflexion qu’elle ferait sur la différence qu’il y a de Panulphe à l’
homme
qui lui parle : non seulement, dis-je, quand cela
t, personne n’agissant irraisonnablement à son su, nous jugeons que l’
homme
qui l’a faite ignore qu’elle soit déraisonnable,
verses scènes de la grande Comédie qui se joue sur la terre entre les
hommes
. Je suis,Monsieur,Votre, etc. Le 20 août 1667.
ecte et courageuse de terrasser un lâche imposteur paraît aussi à cet
homme
sensible, qui a déjà donné plusieurs autres preuv
nfondre avec de méprisables intrus, audacieux agents d’iniquités, les
hommes
les plus utiles et les plus chers à la société, d
olution politique, la société ayant subi un grand bouleversement, les
hommes
déplacés ont été jetés et entassés confusément da
re ; il en résulte que, libre de droit, il est de fait l’esclave d’un
homme
, même sans vertu, devant lequel il doit trembler
, même sans vertu, devant lequel il doit trembler et se courber, d’un
homme
qui, placé fortuitement entre lui et les autorité
ce, c’est le plus complet renversement de l’ordre ; je l’aperçois cet
homme
respectable, ce père tendre dépouillé de son auto
t fois plus malheureux que celui du désert le plus sauvage !.. Et les
hommes
généreux, doués d’une âme droite et libre, qui s’
asci mihi nemo poterit, nisi qui ante de se voluerit confiteri ». Les
hommes
de mérite, les administrateurs et chefs dignes de
és eux-mêmes, ils peuvent sentir pourquoi il faut en agir ainsi ; ces
hommes
que je respecte et chéris, concevront que j’attaq
poinçons, les galons, les rubans, les glands d’or. Les coëffures des
hommes
& des femmes en sont couvertes ; mais la mati
, barbouiller un visage pour le rendre propre, enlever au menton de l’
homme
l’attribut de son sexe, &c. Ces fonctions son
est si considerable ? Peu leur importe que ce soit des femmes ou des
hommes
, s’ils ne le sont pas. Les hommes sont préférable
porte que ce soit des femmes ou des hommes, s’ils ne le sont pas. Les
hommes
sont préférables, parce qu’ils ont le goût plus s
d art de la Coëffure, ont placé dans le temple de mémoire, à côté des
hommes
les plus célébres des Guerriers, des Philosophes,
mp; les arbres des allées, ces fers sont aussi très-commodes pour les
hommes
, & même pour les Abbés, qui ne sont pas moins
ne sera accueilli que de quelque Philosophe misantrope, ou de que qu’
homme
de lettres avare du tems, qui regardent une heure
oient autrefois ce bel édifice. Guillaume Penn & Joseph Barclai,
hommes
d’un mérite supérieur, employerent tout leur bien
est une couleur d’efféminé ; les cheveux noirs conviennent mieux aux
hommes
. Les hommes y semoient une poudre d’or, auri rame
leur d’efféminé ; les cheveux noirs conviennent mieux aux hommes. Les
hommes
y semoient une poudre d’or, auri ramenta ; comme
nse énorme.) C’étoit des Rois de Théatre, des Actrices, & non des
hommes
. Dans tous les tems, l’esprit de Théatre les pass
re les passions, les vices portés à l’excès ont fait la célébrité des
hommes
. Ces Princes ne sont connus que par leurs excès.
er à son pere, & si peu digne de l’être, passoit pour le plus bel
homme
du Royaume d’Israel de la tête aux pieds, il étoi
eph, Josué, David, les Prophêtes, les Apôtres, les Saints, les grands
Hommes
, Magistrats, Guerriers, Littérateurs, on n’en tro
mp; les Dames Romaines, sur les médailles, mais on n’y voit point des
hommes
dans un attirail si effeminé ; même les Empereurs
que la toilette en fait une consommation étonnante ; il n’y a point d’
homme
ou de femme poudrés à blanc, dont la poudre ne su
moque avec raison, de Gabinius. Sénateur à la moderne, plus femme que
homme
, habitant de toilette, plus que citoyen Romain, &
par Madame des Houlieres, & appliquée à un philosophe, qui fait l’
homme
sage, & l’homme de bien. Ode à M. le Duc de
eres, & appliquée à un philosophe, qui fait l’homme sage, & l’
homme
de bien. Ode à M. le Duc de la Rochefoucauld.
par l’adversité. Mais au moindre revers funeste, Le masque tombe, l’
homme
reste ; Et le héros s’évanouit. Le tour de Rouss
les reduire à leur juste valeur, on peut bien dire le masque tombe l’
homme
reste, la nouveauté s’évanouit. Tout le théatre n
n empire n’est qu’un assemblage de masque, qui en tombant, laissent l’
homme
le plus célébre à sa médiocrité. Le masq
l’homme le plus célébre à sa médiocrité. Le masque tombe, l’
homme
reste, Et Corneille s’évanouit, Et Racine
m de Proserpine, & ne parle que de la mort : quittez, dit-il, ces
hommes
effeminés, qui se peignent les cheveux, les charg
és & peints en noir, en blond, en chatain, selon la fantaisie des
hommes
& des femmes, ont donné lieu à une infinité d
n grand nombre ; on en avoit pour chaque rôle, ils représentoient des
hommes
, des femmes, des viellards, des jeunes gens, des
embellit, l’abbé, le magistrat se déguisent, la femme se travestit en
homme
, & l’homme en femme, on prend comme sur le th
é, le magistrat se déguisent, la femme se travestit en homme, & l’
homme
en femme, on prend comme sur le théatre, les attr
ent de fabriquer, ainsi se continue la comédie ; car la vie d’un joli
homme
, d’une jolie femme, n’est dans l’exacte vérité, q
sentiment que produit dans Sophocle le malheur d’Œdipe. On y voit un
homme
né sous une étoile malheureuse, poursuivi constam
leau d’Œdipe, n’est qu’un assemblage de malheurs, dont la plupart des
hommes
ont éprouvé au moins quelque partie ou quelque de
moins quelque partie ou quelque degré. Ainsi, en voyant ce Prince, l’
homme
faible, l’homme ignorant l’avenir, l’homme sentan
artie ou quelque degré. Ainsi, en voyant ce Prince, l’homme faible, l’
homme
ignorant l’avenir, l’homme sentant l’empire de la
si, en voyant ce Prince, l’homme faible, l’homme ignorant l’avenir, l’
homme
sentant l’empire de la Divinité sur lui, craint,
ne pas, il n’y a point de Tragédie. Le vrai Tragique règne, lorsqu’un
homme
vertueux, ou du moins plus vertueux que vicieux,
faiblesse, comme Ariadne & Phèdre ; ou de la faiblesse d’un autre
homme
, comme Philoctète ; ou de la prévention d’un Père
, comme Andromaque ; ou par une sorte de fatalité à laquelle tous les
hommes
sont sujets, comme Œdipe ; voilà le vrai Tragique
’on pourrait presque nommer satisfaction) ; parce que nous voyons des
hommes
plus grands, plus puissants, plus parfaits que no
furent fondés, les intérêts ménagés, & les Scènes dialoguées. Cet
homme
était né pour créer la Poésie Théâtrale, si elle
été de même du côté du succès. Une étude réfléchie des sentimens des
hommes
, qu’il falait émouvoir, vint inspirer un nouveau
elpomène préside, affecte plus que la Comédie. Il est certain que les
hommes
en général ne sont pas autant émus par l’action T
s effets des passions qui sont les plus générales, & que tous les
hommes
ressentent ordinairement : or de toutes les passi
rouver le Tragique parfait, que dans les Rois ? Sans compter qu’étant
hommes
comme nous, ils nous touchent par le lien de l’hu
règles ni bornes. Ce n’est pas seulement le ridicule que peut avoir l’
homme
qu’ils se contentent de découvrir ; c’est surtout
voie de flétrir les gens est la pire ; parce qu’il semble alors qu’un
homme
soit de son propre fonds ce qu’on le fait paraîtr
par Dominique. « Vous voyez, Madame, que l’intérêt gouverne tout. Cet
homme
prêche contre le péché, pourquoi ? parce qu’il ga
’en rien dire en telle circonstance. Il ne s’agit que d’accorder à un
homme
le prix qu’il demande ; et on se rédime aussi ais
à beaux deniers les lois de l’Eglise, et iraL’Anglais dit : « Ainsi l’
homme
d’Eglise renversera-t-il toutes les règles des Ec
on lui répond : A tout, Monsieur, à tout ; au large chapeau de saint
homme
, au petit rabat de Docteur sévère, au long mantea
st-il possible ? Quoi ? il est mort ? » Et pourquoi non ? Etait-ce un
homme
invulnérable, impassible, immortel ? Rien moins q
abit Ecclésiastique,Dans la femme provoquée, p. 45. etc. contrefait l’
homme
ivre, se bat contre un Commissaire de Quartier, q
t qu’ils commencent à radoter, ils se jettent communément sur quelque
homme
d’Eglise pour le faire servir d’organe à leurs rê
beau feu qui font les génies supérieurs. Or, ce maître de l’art, cet
homme
si judicieux et si sensé ne parle d’aucun Prêtre
avec Ænée, chez qui il amenait son petit-fils, montre que c’était un
homme
de condition. Penthée donc après un court récit d
inariensIbid. dont parle Virgile, étaient au rapport de Tite-Live des
hommes
choisis de la meilleure Noblesse du pays ; et le
respectables. Dira-t-on que ces exemples sont des noms feints et des
hommes
qui n’existent que dans l’imagination du Poète ?
eu cette idée. Ils auraient donc renoncé de sang froid à la gloire d’
hommes
savants et sages s’ils eussent maltraité les Prêt
ville : il y a le caractère d’un sage et vaillant Capitaine, et d’un
homme
qui cherche plus à se signaler par de hauts faits
Comédies. Chrysale dans Plaute définit Thestime, Prêtre de Diane, un
homme
d’honneur et de distinction. Ce Poète introduit u
enace de forcer le temple, et commence en effet de le faire : Demade,
homme
de condition est surpris de cette violence, et pr
Athalie : le Poète a égard à la dignité du personnage, il le fait un
homme
de probité et de valeur, et lui conserve jusqu’à
ieu d’Israël pour Baal. Il est vrai que ce Mathan est un très méchant
homme
: mais non un homme de néant ; c’est un des princ
al. Il est vrai que ce Mathan est un très méchant homme : mais non un
homme
de néant ; c’est un des principaux chefs de la fa
près que ce Messire Jean a quelques bonnes qualités ; enfin c’est un
homme
de cœur, un brave qui fait prisonniers plusieurs
es crimes, il n’est du moins ni un hypocrite ni un lâche aux yeux des
hommes
; et de plus, ses crimes ne sont point imputés à
’use pas de son pouvoir absolu pour nous réduire, et qu’il laisse aux
hommes
l’usage de leur liberté ; il est sûr que la recon
la Religion est la base du Gouvernement même politique : sans elle, l’
homme
est un mauvais sujet, un fâcheux citoyen ; ou plu
est un mauvais sujet, un fâcheux citoyen ; ou plutôt, ce n’est pas un
homme
. Dès qu’il n’y a plus de conscience, il n’y a plu
caractère serait-il déchu du droit qu’il eut autrefois à l’estime des
hommes
? Le Christianisme est-il devenu un préjudice au
face point, elle couvre au moins le titre de Gentilhomme. Enfin qu’un
homme
de la première qualité soit dans le Sacerdoce ou
s’il est l’un ou l’autre. Certainement, nous ne pouvons croire qu’un
homme
soit déchu de la gloire de sa famille, dès là qu’
e qu’un homme soit déchu de la gloire de sa famille, dès là qu’il est
homme
d’Eglise ; sans faire outrage à notre patrie ; sa
en ces occasions : la modestie la plus humble ne demande jamais qu’un
homme
prévarique sur ce qu’on lui confie, ni qu’il se d
caractère est toujours le même, il est toujours pur et sans tache : l’
homme
dans lui peut devenir méprisable, et jamais le Pr
ect regarder tout Prêtre, comme la charité veut que l’on regarde tout
homme
, par le côté le plus avantageux. On me dira peut-
des personnes de qualité, on peut bien les représenter sur le pied d’
hommes
à gages et de domestiques, sans y garder tant de
r M. Collier. P. 18. 19. 20. Ibid. p. 37. L’Anglais dit : « Ainsi l’
homme
d’Eglise renversera-t-il toutes les règles des Ec
une comédie pour la divertir, c’étoit une idée extravagante. Ce grand
homme
n’étoit pas fait pour être un tabarin ; l’élévati
e en Suede où il fut prôné & donné à la Reine pour un fort habile
homme
, par Saumaise autre Protestant ; c’étoit un facét
à mi-corps hors de la loge. Les passions au théatre rendent presque l’
homme
machine ; c’est un coup d’œil amusant de voir les
jeu des organes n’est que l’image ; c’est que le théatre transporte l’
homme
hors de lui-même, une Reine même en présence de t
otteville, sa vie fut une mascarade perpétuelle, toujours habillée en
homme
comme l’Abbé de Choisi en femme, l’Abbé des Yveta
un chapeau, une perruque, un plumet, l’épée au côté, une chaussure d’
homme
, elle étoit plus propre à faire peur qu’à plaire,
n cachoit pas, mais se faisoit honneur de cette comédie : J’aime les
hommes
, disoit-elle, non parce qu’ils sont hommes, mais
tte comédie : J’aime les hommes , disoit-elle, non parce qu’ils sont
hommes
, mais parce qu’ils ne sont pas femmes. Jeu de mo
e leur caractère ; mais elle prenoit plaisir de s’entretenir avec les
hommes
, & sur des choses mauvaises plutôt que sur de
& l’indécence de ses manières. On croyoit qu’elle s’habilloit en
homme
, & en prenoit les allures pour cacher ses déf
grossiéreté. Ces défauts étoient moins sensibles sous la figure d’un
homme
; le juste-au-corps, le chapeau, le plumet étoien
ui portoit les choses à l’excès. Elle faisoit tous les exercices d’un
homme
avec force & adresse, montoit un cheval, cour
uède du Dannemarck ; elle quitta ses habits de femme, & en prit d’
homme
, sous lesquels elle courut le monde ; elle renvoy
que les éloges de sa vertu ; elle ne garda à son service que quelques
hommes
avec lesquels comme Don Quichote, avec Sancho-Pan
e ruisseau étoit comme une coulisse d’où une Actrice sort habillée en
homme
pour jouer quelque Prince ou plutôt quelque Arleq
lever, habiller, déshabiller, rendre toute sorte de services par des
hommes
est un phénomène fort singulier ; mais des savans
reur ont ces femmes de me baiser ? Est-ce parce que je ressemble à un
homme
? Ce trait est plus caustique & libertin qu’
épriser ce qui les enchante, & forme pour elles un triomphe ; les
hommes
étoient déconcertés & réduits au silence ; c’
n’avoit ni dans le corps ni dans l’esprit ces grâces qui attirent les
hommes
, elle avoit pris sagement le parti de ne pas acce
: ce Monsieur Menage connoît bien des gens de mérite. Cependant cet
homme
si connu des gens de mérite, & lui-même si bo
rapporter à vous, pour votre Monsieur Chapellain que c’est un pauvre
homme
, il voudroit que tout fut pucelle. Ce mot qui es
phie, Christine fut plus équitable en nommant Salvius son Chancelier,
homme
obscur mais habile : quand il est question , dit
qui abdique sa couronne & son sexe, courant le monde habillée en
homme
, vit, parle, pense en homme, on va la voir par cu
p; son sexe, courant le monde habillée en homme, vit, parle, pense en
homme
, on va la voir par curiosité, & on en rit. El
dans la chambre, s’entretenoit avec tout le monde, sur-tout avec les
hommes
; car elle faisoit profession de mépriser les fem
p brune. Quel spectacle qu’une femme à demi nue sous les habits d’un
homme
, une gorge découverte & un chapeau avec un pl
oit une société de débauchés, sa maison étoit une espèce de serrail d’
hommes
; elle avoit à Stocholm des femmes auprès d’elle,
la Suède elle les congédia toutes, & ne voulut plus avoir que des
hommes
; il est très-indécent que des femmes ayent des h
avoir que des hommes ; il est très-indécent que des femmes ayent des
hommes
pour les servir, comme il le seroit aux hommes de
e des femmes ayent des hommes pour les servir, comme il le seroit aux
hommes
de se faire servir par des femmes, des Baigneurs,
des femmes, des Baigneurs, des Tailleurs, des Valets de chambre, des
hommes
à leurs toilettes, & c’est un des plus grands
dres de Suède ; mais il l’est infiniment davantage de n’avoir que des
hommes
, les femmes le plus libertines, les Actrices ont
t aucune & se fasse lever, coucher, habiller, déshabiller par des
hommes
? Sa morale, selon Madame de Montpensier, ne valo
le se ressembloient en bien de choses ; toutes d’eux s’habilloient en
homme
, toutes deux étoient sans religion, & parloie
age est un joug, & Christine n’en vouloit pas ; le Palatin est un
homme
sérieux qui n’aime pas le libertinage du théatre,
pos, d’apprécier, de comparer la beauté des femmes, la bonne mine des
hommes
; elle ne paroissoit occupée d’autre chose, elle
idicule, ils périrent tous deux avec cette différence que le premier,
homme
de naissance, guerrier, habile & heureux, rev
a condamnation des Tribunaux & périt sur un échaffaud : le sécond
homme
obscur & sans mérite fut traité sans formalit
t ou tard les désordres ne déshonorent les talens. Le masque fane, l’
homme
reste & le héros s’évanouit.
e la frivolité. La France autant qu’aucune autre nation a produit des
hommes
célebres dans les sciences abstraites & épine
Théâtre des personnages plutôt semblables à des marionnettes qu’à des
hommes
. Deuxieme Obstacle. Fausse idée où sont nos
ssions humaines pour ne pas savoir qu’elles ont pris naissance avec l’
homme
, & qu’elles se sont perpétuées avec lui ; qu’
ur de l’or à éteint celui de la vertu ; que par-tout où il y a eu des
hommes
, on a vu régner tour-à-tour le mensonge, la calom
la mauvaise foi, & généralement tous les vices dont le cœur de l’
homme
est malheureusement la victime ? Il y a donc enco
i d’utiles leçons à donner au genre humain. Qu’on ne dise pas que les
hommes
ayant toujours été les mêmes dans tous les temps,
que nous pensons sur un objet, a pu l’être de même par des milliers d’
hommes
: cette obstination des Auteurs à ne vouloir marc
uts particuliers de peu de conséquence, dont le plus grand nombre des
hommes
est exempt, ou auxquels il n’est que médiocrement
tout son art à les peindre d’après nature, elle montre sur la scène l’
homme
tel qu’il est, malgré ses déguisemens apparens. M
e l’homme tel qu’il est, malgré ses déguisemens apparens. Malheur aux
hommes
si une pareille Comédie tombe par la cabale des g
ure publique a la vertu plus que toute autre barriere de contenir les
hommes
dans le devoir. Je souhaiterois donc que pour lev
à Rome murmurerent contre ces Plaisirs, passerent sans doute pour des
hommes
de mauvaise humeur, pour des Rigoristes, & no
s continuelles qu’elle faisoit entendre, elle énervoit le courage des
hommes
? Il est très-bon, comme je l’ai dit, d’exciter e
n’exprime-t-il pas la fureur de la vengeance, & l’impatience de l’
homme
dans la douleur ? O supplice ! O douleur ! O p
Spectacles ayent déplu aux Anciens Philosophes, qui pensoient que les
hommes
y pouvoient perdre leur courage. Pourquoi les Gre
e véritable goût de chaque Piéce de Poësie. Elle cherche à amuser les
hommes
, & comme ils sont enfans, ils ne haïssent rie
admirable : mais est-elle la véritable ? Elle ne l’est point, si les
hommes
aiment mieux être dans la douleur que dans l’admi
st très-opposé aux caracteres que demande la Tragédie ; elle veut des
hommes
qui s’abandonnent à la tempeste des Passions, &am
p; l’amour de la vertu, elle peut être lûe sans aucune crainte par un
homme
même qui penseroit comme Socrate [p. 75.] qu’un E
enfin tenté de plaire en la respectant, & même en représentant un
homme
qui la conserve toujours. Il a encore mieux réuss
une légère dose de sens-commun, que ces Etres relevés, qu’on appelle
hommes
, veulent bien accorder à celles d’entre nous qui
’utile en lui-même, d’exprimer avec énergie les diverses passions des
hommes
, m’avait toujours paru mériter d’aller au moins d
ssentir la douce, la délicieuse émotion d’un amour honnête ? Quoi ! l’
homme
, plus malheureux que la brute, serait-il donc un
délassement est interdit ? Non ; le Dieu de l’Univers est le Père des
hommes
, & non leur tyran : point de Religion qui pui
ée, & quelquefois déchirée . Tous les Spectacles inventés par les
hommes
, offrent aux yeux du corps & de l’esprit, des
éelles ou feintes : voici comme on envisage ce genre de plaisir. « L’
homme
est né spectateur ; l’appareil de tout l’Univers,
es Spectacles établis chez presque toutes les Nations. Il en faut aux
hommes
, de quelqu’espèce que ce soit : & s’il est vr
dans tout Pays. La nature étant la même par-tout, & dans tous les
hommes
, savans & ignorans, grands & petits, peup
Quel sera cet objet ? Nous-mêmes. Qu’on nous fasse voir dans d’autres
hommes
ce que nous sommes, c’est de quoi nous intéresser
est de quoi nous intéresser, nous attacher, nous remuer vivement. » L’
homme
étant composé d’un corps & d’une âme, il y a
que le dessein seul d’être vu contredit la réalité des passions : un
homme
qui ne se met en colère, que pour paraître fâché,
, propre à humaniser, à attendrir le cœur, plutôt qu’à l’endurcir. Un
homme
égorgé dans l’arène, accoutume le spectateur à vo
tudes & les allarmes que causent les périls où l’on voit d’autres
hommes
exposés, sans avoir part à leurs dangers. Il est
est ainsi que par un excès de sévérité, ils n’ont fait que révolter l’
homme
raisonnable, qui sait bien qu’il peut se réjouir
remière femme qui traite cette matière ; qui n’ai lu les Ouvrages des
hommes
que pour les contredire, je vais prendre un juste
mœurs par les Loix & par le Théâtre, est le seul qui reste à des
hommes
; quelqu’imparfait qu’il soit, mettons-le en usag
rait propre qu’à rétrécir le génie, & à abâtardir le talent : des
hommes
& des femmes comme la plupart de nos Comédien
gens, que des vues criminelles conduisent seules dans nos Temples : l’
homme
sensé les plaindra ; mais il ne desirera pas que
e ne veux pas nommer. Son Auteur y dispute aux Comédiens la qualité d’
hommes
à talens ; il les regarde comme de vils copistes.
usulter Corneille, pour exprimer si dignement les beautés de ce grand
homme
? Non, dira le sieur Ch***, mais c’est à la Pièce
éfend comme des crimes les plaisirs les plus innocens ; qui force les
hommes
dont elle s’est une fois rendue maitresse, à vivr
elle sera moins enviée, moins propre à exciter l’attention des autres
hommes
, qui la leur arracheraient… O peuple infortuné, q
te sont prodigués par la Nature ; goûte l’inexprimable volupté d’être
homme
& le roi de la moitié de la création ; aime t
ris celle dont le chaste sein renferme le plus grand des trésors, des
hommes
qui te devront le nom de père ; vis avec elle, da
nd du parterre, pour de là donner le ton. On peut s’en rapporter à un
homme
si habile en l’art de faire rire. Cet arlequin av
un moqueur, un comédien qui joue tous les rôles, contrefait tous les
hommes
, feint d’avoir tous les travers, dans lesquels il
ctère dangereux pour la société, dont il seroit utile de corriger les
hommes
; mais dont la comédie ne corrigera jamais person
u de bonnes, même sur des sujets vraiment ridicules, soit parce que l’
homme
le plus railleur n’est pas assez fécond pour en t
leau : Mutato nomine de te fabula narratur. L’auteur des affiches,
homme
d’esprit, 27 Fév. 1771, doute qu’un persiffleur s
ture ; il invite par les exemples des Dieux, & les foiblesses des
hommes
, la poésie & la musique y dictent leurs coupa
int de titres que les amateurs ne lui donnent, & il n’y a point d’
homme
qui l’egale : on auroit pu faire une suite de dou
; car qui auroit déviné un Ecclésiastique dans ces éloges ? Ce grand
homme
qui de la France Cherchoit à couronner les mœurs
&c. Moliere est un grand comédien si l’on veut ; mais jamais un
homme
sage ne l’appellera grand homme : ces deux choses
omédien si l’on veut ; mais jamais un homme sage ne l’appellera grand
homme
: ces deux choses se contredisent : un grand homm
l’appellera grand homme : ces deux choses se contredisent : un grand
homme
ne sera jamais comedien ; il cesseroit d’être gra
: un grand homme ne sera jamais comedien ; il cesseroit d’être grand
homme
, en se dégradant jusques-là. Jamais on n’a vu de
e grand homme, en se dégradant jusques-là. Jamais on n’a vu de grands
hommes
sur le théatre. Un comedien ne sera jamais grand
vu de grands hommes sur le théatre. Un comedien ne sera jamais grand
homme
; il auroit honte du théatre, s’il commençoit à a
il auroit honte du théatre, s’il commençoit à agir, à penser en grand
homme
. Jamais on ne vit de comédien dans la liste des h
ce & de spectatrice, sans ces assaisonnemens plus de théatre. Cet
homme
est trop sincere, quelle imprudence ! aussi n’a t
ces, ont été très mécontentes, elles se sont liguées contre lui ; les
hommes
, leurs adorateurs, ne penient que d’après elles,
utument les femmes à régarder le théatre comme leur empire, & les
hommes
leurs sujets ; c’est leur empire en effet, &
leur empire en effet, & par conséquent celui du vice ; & les
hommes
sont des idolâtres, jusqu’à prendre hautement par
ndulgens pour le sexe, par une suite de la galanterie nationnale. Les
hommes
en voyant une femme humiliée par la critique, doi
s, par-tout ailleurs elles sont esclaves, victimes de la jalousie des
hommes
, ou plutôt de leurs sages précautions ; voilées,
ance très gênante. Le Christianisme leur donne la même liberté qu’aux
hommes
, les traite aussi favorablement, quelquefois même
& il en souffre comme à Fonterraut, à Jouarre, qui gouvernent des
hommes
; il leur laisse le gouvernement des Etats, la gu
du Christianisme, est plus analogue à celui des femmes qu’à celui des
hommes
; aussi sont-elles en général plus dévotes, elles
it la moitié des frais de leur vertu ; elle coute plus à acquerir à l’
homme
naturellement violent, impétueux, impatient, &
rse ne subsiste plus ; le mariage n’est pas moins indissoluble pour l’
homme
que pour la femme : la fidélité ne lui est pas mo
viole : la religion n’en dit pas davantage. Pour la satisfaction des
hommes
, Dieu avoit établi chez les Juifs une eau de jalo
valet de chambre, un accoucheur, un baigneur, & c. Substitution d’
hommes
aux femmes inconnue jusqu’à ce siécle, & dans
nt y apprendre à parler ; leur nouveau Dictionnaire feroit rougir les
hommes
les moins devots, s’ils ne devenoient femmes avec
eds de l’idôle, & la couvrir de diamants, pour être cité comme un
homme
essentiel, dans les coulisses de l’Opéra. Les mar
tolérance, L’humanité, la bienfaisance, Et méprisant les
hommes
& les Dieux. Il a paru presque en même tems
lqu’un, lui comparer Dieu ? Ainsi que vous, c’est plutôt pour louer l’
homme
, qu’on le compare à Dieu, quoique toujours très-i
éché, ni ne sauve de l’infamie, ni les femmes qui s’y livrent, ni les
hommes
qui s’y abandonnent ; ce désordre & cette tol
, pour soutenir leur foiblesse, communément plus grande que celle des
hommes
. Il en est aujourd’hui, grace au théatre, qui on
s-grand nombre plus libres, plus hardies, plus entreprenantes que les
hommes
, souvent obligés de se tenir en garde contr’elles
e, fille noble, & d’une vertu reconnue, ayant épousé un Plebeyen,
homme
de mérite, voulut entrer dans ce temple. Elle fut
r une clôture inviolable ; les barrieres élevées entr’elles & les
hommes
sont innombrables, grilles hérissées, voiles épai
qui se figure que la pudeur est la vertu des seules femmes, que les
hommes
ne se deshonorent point en la perdant, & pres
rent point en la perdant, & pressant les femmes de la perdre. Les
hommes
ne sont si corrompus sur cet article que parce qu
faire sentir, il imagine un pays où les femmes gouvernent, & les
hommes
sont soumis. Les femmes devenues supérieures abus
n changeant seulement le nom. Il fait le portrait & la satyre des
hommes
, sous le nom des femmes, & des femmes, sous l
des hommes, sous le nom des femmes, & des femmes, sous le nom des
hommes
. Cette idée n’est pas neuve. Tous les historiens
me danger pour tous. Le péché, qui en est la source, fut commis par l’
homme
, aussi bien que par Eve. Adam n’eut pas moins qu’
it de feuilles. Dieu donna également des habits aux deux criminels. L’
homme
, plus coupable parce qu’il étoit plus fort, devoi
état le plus honteux, ne peut être soustrait à ses regards. Mais de l’
homme
à la femme la précaution est absolument nécessair
caution est absolument nécessaire. Le danger est le même. La vue de l’
homme
est pour la femme une tentation aussi dangéreuse
me une tentation aussi dangéreuse que la vue de la femme l’est pour l’
homme
. Hélas ! chacun d’eux doit craindre ses propres r
rnicieux, il n’est pas moins un crime, il n’est pas moins défendu à l’
homme
, ni l’obligation pour lui moins étroite de répare
oique l’honneur de la chasteté soit plus nécessaire à la fille qu’à l’
homme
, pour son établissement. Il n’est pas moins coupa
a nourriture des fruits infortunés de leurs desordres. Il est dit à l’
homme
: Quiconque jette les yeux sur une femme avec un
s dessein, a déjà commis le péché dans son cœur. Il semble même que l’
homme
devroit être plus modeste que la femme. Elle est
ace qu’il a lui-même affoiblie. Ah, que le théatre seroit désert si l’
homme
connoissoit ses devoirs & ses intérêts dans s
mployent pour relever leur beauté, je vous assure qu’il n’y a point d’
homme
parmi nous qui ne souhaitât qu’elles ne fussent p
ssent pas plus parées que vous. Il a mal consulté le goût commun des
hommes
. Il ne peut y avoir qu’un libertin, dont l’excès
Nous préférons les brunes aux blondes. Les femmes aussi preférent les
hommes
fort bruns à ces hommes dont le tein blanc est un
s aux blondes. Les femmes aussi preférent les hommes fort bruns à ces
hommes
dont le tein blanc est un signe de molesse, &
à dévorer, & rend la vue aux aveugles. Dieu a donné à chacun des
hommes
un Ange pour le garder ; oseroit-on en sa présenc
ice, que la foiblesse humaine rend si nécessaire, pour en préserver l’
homme
. Adam & Eve avant leur péché avoient toutes l
essions se bornent à des objets sérieux, ne sont exercées que par des
hommes
graves, & devant des auditeurs occupés de gra
e personne, qui sont des indices de son desordre ; mais le commun des
hommes
n’est pas capable de faire ce discernement, &
e journaliere confirme. Elle est fondée sur l’Ecriture. On connoît un
homme
à le voir, dit le Sage ; la maniere de se présent
l’abondance du cœur. Ce n’est pas la bouche seule, tout parle dans l’
homme
, tout a une langue naturelle, à laquelle l’hypocr
ntre aux spectacles, aux promenades, aux cercles, le plus stupide des
hommes
balancera-t-il dans son jugement ? Nemo te viden
eté de ses habits. Qu’êtes-vous allés voir dans le désert ? Est-ce un
homme
mollement habillé : Hominem mollibus vestitum ?
foiblesse habitent les palais des Rois. Mais quoi, le plus grand des
hommes
n’a t il pas mille autres vertus, qui méritent la
n ministere par l’air de dignité avec lequel il le remplit ? Non, cet
homme
chargé de la plus glorieuse commission, de faire
regardent à la fois comme des lieux de plaisir et d’instruction. Les
hommes
mêmes les moins éclairés, ceux qui ne lisent jama
ccordés à l’intrigue par la faveur, et qui ont toujours été, pour les
hommes
en place, une source de prévarications de tous le
ges des grands théâtres4. Les censeurs doivent être choisis parmi les
hommes
qui se sont toujours montrés le plus pénétrés des
as encore ; et malgré l’approbation du censeur, les réclamations d’un
homme
en place, d’un ambassadeur,5 d’un homme puissant
enseur, les réclamations d’un homme en place, d’un ambassadeur,5 d’un
homme
puissant suffisent pour empêcher la représentatio
es, ces allusions ne puissent être senties, que par le petit nombre d’
hommes
extrêmement au courant, de sorte que la leçon est
e guere les intérêts des gouvernemens, et qu’on n’y introduit que des
hommes
d’une condition commune, il conserve plus de libe
mérite8. Si la comédie est du genre héroïque, si elle représente des
hommes
d’une condition plus élevée, elle est soumise aux
cette importante question en six questions principales : 1°. Tous les
hommes
ont-ils indistinctement le droit d’élever un théâ
. La censure doit-elle être exercée sur le théâtre ? §. I. Tous les
hommes
ont-ils, indistinctement, le droit d’établir un t
nctement, le droit d’établir un théâtre ? Je ne conçois pas qu’un
homme
qui a lu la déclaration des droits, quelque pénét
it de la rouille des préjugés, puisse être pour la négative. Tous les
hommes
sont égaux en droits. Ainsi tout privilége exclus
auroit défendre à un citoyen ce qu’elle permet à un autre. Si un seul
homme
peut élever un théâtre, tous les autres hommes on
à un autre. Si un seul homme peut élever un théâtre, tous les autres
hommes
ont donc le même droit. Ces principes ne sçauroi
hant rigoureusement aux principes, il demeurera démontré que tous les
hommes
, étant égaux en droits, ont celui d’élever un thé
venir actives et laborieuses ; et il y a, dans Paris, une multitude d’
hommes
qui ne sont jamais occupés le soir, et qui inonde
ers, les domestiques sont de ce nombre ; et ce sont eux qui, avec les
hommes
désoccupés, remplissent les petits spectacles15.
droit-on priver le peuple des jouissances que se procurent les autres
hommes
? Pourquoi ne pourroit-il pas rire à George Dandi
l’entrée ? C’est déshonorer la scene et les chefs-d’œuvres des grands
hommes
. Déshonore-t-on la peinture, parce qu’on vend de
faux spéculateurs entraîneront les capitalistes dans leur ruine. Tout
homme
qui associe un autre homme à une spéculation ne l
ont les capitalistes dans leur ruine. Tout homme qui associe un autre
homme
à une spéculation ne le ruine pas ; ils se réunis
artier ou dans un lieu particulier ? La loi ne peut pas forcer un
homme
à faire ce qui est utile aux autres hommes ; mais
a loi ne peut pas forcer un homme à faire ce qui est utile aux autres
hommes
; mais elle peut l’empêcher de faire ce qui leur
ns un lieu particulier, si, dans ce lieu, il pouvoit nuira à d’autres
hommes
. Les magistrats peuvent donc leur interdire les r
article XI de la Déclaration des droits ne prononce-t-il pas que tout
homme
est libre de publier sa pensée, de quelque manier
nsée qu’à la loi. La censure ne peut être établie sans l’opinion d’un
homme
, et l’opinion d’un homme n’est pas la loi. Si l’o
ure ne peut être établie sans l’opinion d’un homme, et l’opinion d’un
homme
n’est pas la loi. Si l’on créoit un comité de cen
nsure ? Un comité donneroit l’expression de la volonté de plusieurs
hommes
, et ce ne seroit pas encore la loi. Le magistra
e la pensée. C’est cette belle maxime qui faisoit que l’on privoit un
homme
de sa liberté, et de l’usage de ses facultés inte
e gauche à droite, en chantant des strophes et des anti-strophes, des
hommes
remplissant les rôles de femmes, et ayant des mas
exercée sur le théâtre, puisqu’elle mettroit toujours l’opinion d’un
homme
, ou de plusieurs hommes à la place de la loi. Je
, puisqu’elle mettroit toujours l’opinion d’un homme, ou de plusieurs
hommes
à la place de la loi. Je crois avoir suffisammen
r les efforts de leur zele pour obtenir les mêmes applaudissemens. Un
homme
de lettres, amateur du talent des comédiens ; mai
changeraient sans doute de sentiment s’ils pouvaient voir combien les
hommes
d’aujourd’hui l’ont défigurée sous prétexte de l’
ien imaginé que c’est une charité des plus chrétiennes de diffamer un
homme
pour l’obliger à vivre saintement, que si cette m
ur l’obliger à vivre saintement, que si cette manière de corriger les
hommes
pouvait avoir un jour l’approbation des docteurs
udre écrase quelqu’un, et que par conséquent il nous faut supposer un
homme
d’une vie déréglée et qui soit toujours insensibl
t celui que doivent avoir tous ceux de sa profession, de corriger les
hommes
en les divertissant. Il a fait l’un et l’autre, o
t qu’il fait à son prochain, ne songe qu’à s’usurper une réputation d’
homme
de bien, je vous avoue que je ne saurais m’empêch
écrivain, de peur qu’en travaillant à vous attirer cette réputation d’
homme
de bien, vous ne perdiez celle que vous avez d’êt
homme de bien, vous ne perdiez celle que vous avez d’être fort habile
homme
et plein d’esprit, je vous conseille en ami de ch
’à ce que ses héritiers l’en eussent délivré. Ce sentiment était d’un
homme
de bien, vous en auriez été tout à fait loué, et
beau fauteuil de la salle, et quand il est près de s’en aller, jamais
homme
ne fut prié de meilleure grâce à souper dans le l
n’oserait avoir dit par sa bouched. Nous sommes dans un siècle où les
hommes
se portent assez d’eux-mêmes au mal, sans avoir b
s éloquent ; et par la même raison qu’on croit plutôt un paysan qu’un
homme
de cour, les ignorants persuadent beaucoup mieux
ra passer pour le plus grand goinfre et le plus malpropre de tous les
hommes
. Il vous reconnut fort bien à table, sous cet hab
sé que, parmi ce grand nombre de lecteurs, il ne se rencontre quelque
homme
de bien qui ait du pouvoir sur l’esprit du décrié
oujours respectées. Mais, y a-t-il dans le monde quelque chose dont l’
homme
n’abuse ? Nos temples aussi peuvent devenir dange
r le vice ? Ah ! qu’elle était puissante pour la vertu la voix de cet
homme
qu’un prélat voulut convertir parce qu’il était a
un prélat voulut convertir parce qu’il était acteur, et dont le grand
homme
disait qu’il l’aurait décoré s’il n’eût pas crain
es ne comprennent ; si le spectacle, dis-je, était ce que le font ces
hommes
absurdes, il faudrait le défendre ; il serait alo
’est qu’une critique de ce qui est mal, une censure des ridicules des
hommes
, qui vous autorise donc à en anathématiser les ar
prétend que la profession de comédien servant au divertissement de l’
homme
, ne doit pas être défendue ; « qu’ainsi il est pe
même de vengeances peut à peine le satisfaire ! « Au XVIIe siècle, un
homme
s’est rencontré qui, par l’admirable sagacité d’u
et la risible imposture des faux dévots ; » eh bien ? mes frères, cet
homme
prodigieux, l’honneur de la France et de la litté
rodigieux, l’honneur de la France et de la littérature française, cet
homme
que Louis XIV admirait, bien qu’il n’eût pas touj
ait, bien qu’il n’eût pas toujours flatté les grands et les rois, cet
homme
en mourant ne peut éviter les foudres de l’Église
t fait justice de cette barbarie du fanatisme qui voue à l’enfer, des
hommes
, qui comme tous les autres, ont droit à notre est
eux que St Paul allait entendre à Éphèse, et que parmi nous, le grand
homme
faisait asseoir à sa tablet, et puisque les vertu
ur, les devoirs que la religion et l’humanité réclament pour tous les
hommes
indistinctement. a. [NDE] Les mystères de la Cr
diens)… les devoirs que la religion et l’humanité réclament pour tout
homme
.
si que toute ivresse a des intervalles pendant lesquels on permet à l’
homme
de sang-froid, de s’efforcer d’en diminuer les tr
, de soumettre à la discussion la plus solennelle, et au jugement des
hommes
les mieux éclairés ce que je crois avoir remarqué
x faire sentir l’urgence des remèdes que je propose. Soyez mes juges,
hommes
de bien, observateurs sages qui, étrangers aux ex
it à l’égard de la morale et de ses soutiens qui succombent comme des
hommes
sauvages et barbares agissent, dans un naufrage,
tés pour intéresser et fixer un moment l’attention !… Oui, jugez-moi,
hommes
éclairés et vertueux que je révère : je vous le d
a philosophie et les lumières qu’elle répand ; qui prétendent que les
hommes
s’égarent et tombent dans le fossé, parce qu’ils
nous avons eu le bonheur d’obtenir enfin ; parce qu’en respectant les
hommes
, elle doit nécessairement les porter à se respect
anecdotes et même les arts et leurs productions ; j’y ai observé les
hommes
et le cours de leurs vertus, de leurs vices, de l
nnais avec tout le monde que Molière a été peintre exact du cœur de l’
homme
, qu’il en a bien reconnu les replis, qu’il a bien
et à montrer combien étaient justes les pressentiments de ces grands
hommes
, et comment l’objet de leurs craintes s’est réali
en augmentant, et ne peut diminuer qu’à proportion que le nombre des
hommes
qui en sont véritablement effrayés, et cherchent
i, à la vue de la plus grande misère, et du pouvoir commun à tous les
hommes
d’être immoral, m’a contesté l’affaire et le beso
epter aucun. Tous voudraient renverser le ministère actuel. Parmi les
hommes
les plus aigris contre les ministres, on en remar
titeurs du fauteuil ministériel, entre lesquels on aperçoit d’anciens
hommes
d’état, qui jadis s’étaient attelés au char de la
, que sur aucun autre employé subalterne ? Réfléchissons donc que les
hommes
d’état à la tête du gouvernement, ne sont pas plu
ministère, ou bien il serait chassé dans les vingt-quatre heures. Les
hommes
d’état généralement parlant, furent de tout temps
res. Les hommes d’état généralement parlant, furent de tout temps des
hommes
choisis et remarquables par leur génie, leurs tal
anier les affaires politiques. C’est par le mérite et la réputation d’
hommes
d’esprit, qu’ils parviennent ordinairement au pos
i oserait avec justice leur reprocher de manquer de génie ? Tous sont
hommes
d’esprit, grands orateurs et remplis de talents.
sacrifierait à l’instant tel : Saturne qui dévorait ses enfants. Nos
hommes
d’Etat doivent donc avoir un vif regret d’être fo
seront peut-être d’avoir pris un ton ironique ; mais j’en appelle aux
hommes
les plus pénétrants, ils sauront apprécier la pur
salué notre premier ministre du nom de Canning, l’un des plus grands
hommes
d’état de nos jours, l’éloge, quoique prématuré,
débordé de toute part sur son ministère. La vengeance, si facile à l’
homme
puissant, semble n’être jamais entrée dans son cœ
elle est véritablement déchue. Il est enfin capable d’égaler le grand
homme
d’Etat qui est à la tête du cabinet britannique,
sentielles, à faire triompher la Religion du libertinage, on voit des
hommes
hardis, remplis de l’esprit du Monde, ou pleins d
t plus sûr pour emporter l’estime et l’approbation des libertins, des
hommes
sensuels, et des femmes mondaines. Mais que peut-
t raisonnable. J'avoue qu’un Théâtre, une décoration, une musique, un
homme
ou une femme récitant des vers, ou de la prose, s
outes unies ensemble elles conspirent à faire oublier Dieu, à jeter l’
homme
du côté des sens, à remplir son cœur de l’amour d
tées, produisent en nous ? Peut-être aussi conviendra-t-on que jamais
homme
n’est revenu de la Comédie, plus chaste, plus mod
lle puissance créée ne peut suspendre cette loi. C’est la nature de l’
homme
. Pourquoi donc un Théologien vient-il aujourd’hui
Mais où est celui dont elle a rendu l’âme timorée, et qui est devenu
homme
de bien par son moyen ? Le bon Père avec toute so
il comprendra quels fruits elle est capable de produire. Depuis que l’
homme
par sa désobéissance au Créateur se fut rendu dép
ure raisonnable. C’est précisément le principe des railleries que les
hommes
ont faites les uns des autres dès le commencement
s des autres dès le commencement du Monde. Au moment de la chute de l’
homme
, la Terre devint un grand théâtre, qui dans la su
ridicule. Mais ce qui est étonnant, c’est que de ce ridicule même les
hommes
aient su se faire des plaisirs : voici comment il
ne s’imagine être plus parfait que celui qui est critiqué. Ainsi, les
hommes
ne pouvaient mieux faire qu’ils ont fait pour sor
r présence. Gens de tout âge, de toute condition, de toute profession
hommes
et femmes de mille différents caractères ont paru
à entretenir les passions, ont excellé dans cet art ; et regardant l’
homme
ou par l’excellence de sa nature, ou par le ridic
ne reconnaisse que cette chose est mauvaise en elle-même. Si tous les
hommes
étaient aussi éclairés que lui, il ne serait pas
ieux, ce me semble, de prouver son sentiment par la connaissance de l’
homme
, et par les vraies idées de la Religion, que par
ce me semble, autant qu’il en peut souhaiter. Mais si tant de grands
hommes
revêtus des premières dignités de l’Eglise font s
ire l’une et l’autre ? A entendre le Père, il songe plus à éviter les
hommes
« du grand Monde », que leurs passions. Il y aura
e vrais Chrétiens. Au reste, que le Théologien ne s’y trompe pas. Les
hommes
ont beau faire, ni leur autorité, ni leur présenc
itique met l’ordre qu’elle peut dans les dehors, elle s’accommode à l’
homme
tel qu’elle le trouve ; mais la Religion va droit
trouve ; mais la Religion va droit à l’intérieur, et tend à rendre l’
homme
tel qu’il doit être ; l’une n’a pour but que la c
r son témoignage scandaleux lui déclarer qu’il ne connaît pas assez l’
homme
, ni les impressions que les objets sensibles font
eux que la Comédie n’excite les passions que « par hasard ». Où est l’
homme
sage qui voudra s’exposer à perdre la paix intéri
se doit égorger la victime que Dieu demande de chacun de nous. Qu’un
homme
quitte l’habit de Prêtre, ou de Religieux pour pr
it. Tantôt on le voit prouver par le témoignage de beaucoup de grands
hommes
, que la doctrine de saint Thomas est irréprochabl
l prétend que les Cabaretiers dont on fait aujourd’hui « d’honorables
Hommes
», de bons Bourgeois, des Echevins, ont été autre
que la grâce réforme le dedans. Un Comique a le secret de montrer aux
hommes
leurs défauts sans qu’ils s’en puissent fâcher ;
Arlequin a eu la hardiesse de prendre pour devise, « qu’en jouant les
hommes
il les corrige.« Castigat ridendo mores. » Mais
pour lesquels il écrit se plaisent à abuser, il est à remarquer que l’
homme
n’étant pas capable d’un travail continuel, tous
ères nous les ont marquées, c’est qu’ils ont voulu faire entendre aux
hommes
, qu’ils ne s’opposaient point aux recréations d’u
imes vertus sont les fins qu’elle se propose. La malice naturelle aux
hommes
, est le principe de la Comédie : nous voyons les
& des caractères communs constituent la Comédie. L’une peint les
hommes
tels qu’ils ont été quelquefois ; l’autre, comme
u d’Histoire ; la Comédie est un portrait ; non le portrait d’un seul
homme
, comme la Satyre, mais d’une espèce d’hommes répa
non le portrait d’un seul homme, comme la Satyre, mais d’une espèce d’
hommes
répandus dans la Société, dont les traits les plu
u’elle tombait sur l’objet de sa jalousie. Il est deux choses que les
hommes
vains ne trouvent jamais trop fortes, la flatteri
un masque qui le rendait parfaitement ressemblant au Philosophe : cet
homme
vertueux y assista, & se tint debout, pour pr
ive & plaisante, & souvent par des grimaces qui rapprochent l’
homme
du singe, soutient seul une intrigue dépourvue d’
cueil immense de leurs Pièces, n’en trouve-t-on pas une seule dont un
homme
de goût soutienne la lecture. Les Italiens ont eu
bien colorés par la politesse, qu’ils entrent dans le caractère de l’
homme
aimable ; ce sont des poisons assaisonnés que le
tre chose. Qu’aurait-il donc fait si la mort ne l’avait surpris, cet
homme
qui voyait quelque chose au delà du Misanthrope ?
nd le crime odieux ; de-là le comique de caractère : ou elle fait les
hommes
le jouer des évènemens ; de là le comique de situ
dans leur principe ; le plus fort, en ce qu’il présente le miroir aux
hommes
, & les fait rougir de leur propre image ; le
hoses : entre l’hypocrite scélérat, & le dévot crédule, on voit l’
homme
de bien qui démasque la scélératesse de l’un, &am
ît la modération du sage, qui haît le vice, & qui ne haît pas les
hommes
. Quel fond de Philosophie ne faut il point, pour
’hui sur notre Théâtre, la révoquer en doute, c’est prétendre que les
hommes
soient insensibles au mépris & à la honte ; c
sclaves, & dont la vertu même a tant de peine a s’affranchir. Les
hommes
, dit-on, ne se reconnaissent pas à leur image : c
ond du naturel est incorrigible, du-moins le dehors ne l’est pas. Les
hommes
ne se touchent que par la surface, & tout ser
oignage à ce que j’avance, et prouve invinciblement que l’esprit de l’
homme
est créé pour la vérité ; mais cet attachement pr
que l’esprit s’abat et se prosterne devant l’ouvrage de l’esprit d’un
homme
, comme faisaient autrefois les peuples abusés sou
erbes et les plus magnifiques comme des huttes et des cabanes, et les
hommes
des fourmis, si toutefois vous pouviez les aperce
ure, il a peine à comprendre l’excès de folie et l’ensorcellement des
hommes
qui se laissaient captiver et transporter par ces
rd et de cette vaine apparence qui pourrait l’éblouir parce qu’il est
homme
, et lui dit vous n’êtes rien, vous n’avez qu’une
, la traitant avec exécration comme une maladie honteuse qui ravale l’
homme
à la condition des bêtes, ce vice, dis-je, y est
al de la comédie est d’exciter les passions, parce qu’elle sait que l’
homme
ne hait rien tant que le repos, et ne se plaît qu
c’est notre lutte, notre tâche, notre combat journalier, le tout de l’
homme
Chrétien, la grâce que Jésus-Christ nous a apport
sus-Christ nous a apportée du Ciel est une grâce militaire qui arme l’
homme
contre lui-même, et le met dans la nécessité de t
engagée dans la voie de perdition où marche le plus grand nombre des
hommes
. Quoi une sainte, pure comme un Ange, qui avait r
ous abandonne à vous-mêmes, et si vous n’êtes pas tombée aux yeux des
hommes
, vous l’êtes déjà peut-être aux siens. Les Païens
us enclins aux plaisirs et au luxe, mais encore plus cruels, et moins
hommes
. Jugez si les Pères auront invectivé contre, et e
es voir sans frémir et sans s’étonner de l’éffroyable aveuglement des
hommes
, à qui les plus grands dérèglements ne font horre
els est une des passions la plus violente et la plus tyranniquec de l’
homme
, et qu’entre les plaisirs, celui des spectacles t
anisme va si fort à en éloigner, que les Païens reconnaissaient qu’un
homme
était devenu Chrétien dés qu’ils ne le voyaient p
des Chrétiens à passer le temps dans la joie, aux Disciples d’un Dieu
homme
qui n’a jamais pris sur la terre le moindre diver
du Messie, de l’ami de l’Epoux, du plus grand d’entre les enfants des
hommes
, fut le prix de quelques pas en cadence d’une bal
asquant qu’on pourra corriger les abus et les vices, qu’on rendra les
hommes
meilleurs, et qu’on parviendra à enchaîner l’inex
t, qu’ils mettaient en œuvre, avec d’autant plus de facilité, que les
hommes
ignorants sont portés naturellement vers la super
iques dont ils se laissent séduire, que toutes les bonnes actions des
hommes
, que toutes leurs vertus, ne sont rien sans la fo
. xiii. Versic. 1, 2, 4, 5, 6, 7, 13.) « Si je parle les langues des
hommes
et le langage des anges, et que je n’aie point la
qui vous haïssent… priez pour ceux qui vous calomnient…. Traitez les
hommes
de la même manière que vous voudriez qu’ils vous
e les interprètes et non les législateurs. L’inclination générale des
hommes
pour le merveilleux, ainsi que leur irréflexion e
our leurs intérêts, de parvenir facilement, à subjuguer le commun des
hommes
et à effrayer les âmes faibles et les ignorants,
perstition. Qui ne connaît les manœuvres des prêtres, pour priver les
hommes
des bienfaits de l’instruction ? Ils savent que l
iences et le progrès des lumières de la philosophie, en éclairant les
hommes
, tendent évidemment à les désabuser sur les erreu
e la société des jésuites veut à tout prix se charger d’instruire les
hommes
, non pour les éclairer, mais pour les tromper, sa
ces, et à l’exemple de leurs instituteurs, ils ne veulent pas que les
hommes
s’éclairent, et condamnent les peuples à l’ignora
mais trop abrégé, d’une grande partie des élèves des jésuites, de ces
hommes
imbus des doctrines du fanatisme religieux, de ce
tes, de ces hommes imbus des doctrines du fanatisme religieux, de ces
hommes
qui composent la faction servile, ennemie acharné
t donc pas que la servitude et le manque d’instruction avilissent les
hommes
, abrutissent les peuples et les rendent tous malh
istres des anciens cultes religieux, savaient bien aussi que plus les
hommes
sont instruits de leurs devoirs et de leurs droit
é de l’intérêt des séducteurs et de leurs complices, de condamner les
hommes
à l’ignorance et à l’abrutissement. Ils n’aspiren
es vices de l’esclavage. Une maxime aussi blâmable, celle d’abrutir l’
homme
par l’ignorance, et tâcher de l’avilir, jusqu’à l
. Ils sentirent encore qu’il leur était nécessaire de représenter aux
hommes
la divinité sous un aspect terrible. Ils se décid
lesquels la perfidie est une action vertueuse et qui en trompant les
hommes
prétendent servir le ciel. Comment pourrait-on en
fureurs, ramener les esprits à l’autorité légitime, et instruire les
hommes
sur leurs devoirs de chrétiens et de sujets soumi
onheur des souverains et des peuples. Il est temps enfin que tous les
hommes
, princes et sujets, ainsi que les ecclésiastiques
s ne peuvent que les rendre meilleurs, et les empêcher de tromper les
hommes
ou d’être la dupe de leur crédulité. L’instructio
t belles-lettres de Dijon. A Paris 1781.) Ces dangers reconnus par un
homme
du monde, par un ancien militaire qu’on n’accuser
ir qui entraîne ? Mais ce qui paroît plus étrange encore, c’est que l’
homme
qui écrit pour préserver ses lecteurs de ces écue
e cette précieuse et délicate qualité de l’ame humaine…. » Quel est l’
homme
assez lâche pour céder à l’impression de la vertu
nonime ; mais de toutes celles qu’on a proposées depuis qu’il y a des
hommes
qui déraisonnent, et depuis qu’il y a parmi les h
qu’il y a des hommes qui déraisonnent, et depuis qu’il y a parmi les
hommes
ce qu’on appelle idée de mœurs et de décence publ
es. Mais ce n’est pas là où s’arrête l’opprobre de nos mœurs. Que des
hommes
dégradés par la cupidité, aient oublié qu’ils son
xistence d’un germe de méchanceté et de malfaisance dans le cœur de l’
homme
, un fond de cruauté et de barbarie, cite en preuv
ût des bonnes mœurs doivent avoir pénétré bien avant dans le cœur des
hommes
pour qui de telles scènes sont des objets de sati
on les enfans de leurs concitoyens. On les a vus faire foule avec les
hommes
les plus frivoles, les plus énivrés des plaisirs
iques1. S’il se trouvoit un enfant dans des lieux de libertinage, les
hommes
les plus licencieux vouloient qu’on le transportâ
ntérêt étouffe les sentimens de la nature, où l’on vend et achète les
hommes
comme les ballots de toiles d’Inde, où la valeur
leurs discours une attention stérile. « Princes, leur dira un de ces
hommes
courageux dans l’enthousiasme d’une bienfaisance
gé, il faille des jeux, des spectacles à la multitude. La nature de l’
homme
ne comporte point un état exempt de cette espèce
qui dégénérât en licence, qui, au lieu de soulager, de fortifier les
hommes
dans leurs travaux, envoyât dans le cœur, dans la
leurs rois ; la consolation des malheureux, le pacte de Dieu avec les
hommes
, et pour employer une image d’Homère, la chaîne d
ils ont gesticulé, les fruits de l’industrie et de la sollicitude des
hommes
laborieux, morguant dans leur fuite le ressentime
la simple raison déploie toutes ses lumières, où la nature même de l’
homme
, la trempe et la constitution de son cœur déposen
et l’ignominie. C’est la corruption même de la partie corporelle de l’
homme
qui provoque nos regrets. L’esprit pût-il se sout
a fait un livre sur l’an 2440, et s’est beaucoup occupé de l’état des
hommes
à cette époque ; mais je crois qu’il est raisonna
il est raisonnable de demander si à cette époque il y aura encore des
hommes
. Le monde subsistât-il dans toutes ses parties, j
l’esprit de société et d’amitié, où la pensée trouve un asyle ; où l’
homme
se repose de ses travaux ; se remet de l’étourdis
pas d’une impossibilité manifeste, que les vices et les passions des
hommes
qui ne cèdent qu’avec peine aux impulsions de la
sse profonde que lui creuse ce nourrisson ingrat. 12. Rien ne rend l’
homme
dur et insensible comme les impressions de luxure
ieu vivant avoient en si peu d’années causé tant de ravages parmi les
hommes
; si le fer, le feu, l’enfoncement des pavés ou l
Le pauvre Laberius s’en défendit vainement par tous les moyens qu’un
homme
d’honneur pouvoit opposer aux ordres d’un despote
âtre. Imaginez dans quelle crise doit se trouver l’état physique d’un
homme
, qui se tenant dans une situation immobile et gên
neste que ce divertissement factice avoit sur la santé et la vie de l’
homme
.
: Dieu n’est point offensé par un divertissement, au milieu duquel l’
homme
conserve toujours la crainte, et le respect qu’il
us démontrer. Il y en a qui pensent, qu’un chrétien (c’est-à-dire, un
homme
, qui doit se tenir toujours prêt à mourir) ne se
t-ils, a créé tout ce qui est dans le monde, et en a fait présent aux
hommes
(nous l’avouons nous-mêmes.) Or toutes les créatu
que toutes les créatures sont bonnes, et qu’elles ont été données à l’
homme
pour son service. Mais quand on ne veut connaître
ndant, que le créateur ait produit ces créatures pour faire périr les
hommes
? Ou plutôt n’a-t-il pas prononcé lui-même un arr
’usage qu’on en fait pour l’offenser, n’est plus l’ouvrage de Dieu. L’
homme
lui-même auteur de toute sorte de crimes, n’est-i
ange a eu le pouvoir de faire tomber d’abord de l’état d’innocence l’
homme
créé à l’image de Dieu, nous ne devons point dout
’image de Dieu, nous ne devons point douter qu’il n’ait perverti et l’
homme
lui-même, et ce que l’homme a reçu de son créateu
ns point douter qu’il n’ait perverti et l’homme lui-même, et ce que l’
homme
a reçu de son créateur. Il a été indigné que le d
. Il a été indigné que le domaine sur les créatures ait été donné à l’
homme
: c’est pourquoi il a tâché d’envahir ce domaine,
quoi il a tâché d’envahir ce domaine, et de s’en servir pour rendre l’
homme
coupable. Instruits Chap. 3. comme nous devons l’
bien qu’en cet endroit le Prophète semble parler principalement de l’
homme
juste, qui n’a voulu prendre aucune part au conse
ux Israélites, Exode. 20. il est certain qu’il parle aussi à tous les
hommes
. Lorsqu’il menace de détruire l’Egypte et l’Ethio
se Murtia passe chez les gentils pour la déesse de l’amour. Aussi ces
hommes
religieux n’ont pas manqué de lui dresser un temp
seul nous doit être en abomination. Nous savons, que les noms de ces
hommes
morts ne sont rien, non plus que leurs simulacres
plus efficaces pour introduire l’idolâtrie, inspirèrent eux-mêmes aux
hommes
l’art des représentations théâtrales. En effet, c
tte funeste science au monde, ils ne devaient point employer d’autres
hommes
, que ceux, dans l’apothéose desquels ils trouvaie
us cruel. C’était peu que d’employer le fer pour faire entre-tuer des
hommes
: il fallut encore pour rendre le divertissement
fallut encore pour rendre le divertissement plus complet, exposer ces
hommes
à la fureur des bêtes féroces. Les victimes qu’on
inutile ne convient point, ce me semble, aux Chrétiens. Bien plus, un
homme
se condamne lui-même, en se rangeant parmi ceux a
ant plus misérables, que ne découvrant ailleurs leur turpidité qu’aux
hommes
, ici elles la font paraître aux yeux des autres f
nous est défendu de faire ? Pourquoi les mêmes choses qui souillent l’
homme
par la langue, ne le souilleraient-elles point pa
fflets, et toutes les autres insolences qui défigurent le visage de l’
homme
qui est l’image de Dieu. Vous ne sauriez avec que
neuf, comme pour réformer celui que Dieu nous a fait. Non, non : des
hommes
engraissés pour un si malheureux emploi, ne peuve
scélérats eux-mêmes ? J’en conviens donc ; mais convenez aussi qu’un
homme
de bien ne peut licitement se complaire dans le s
de bien ne peut licitement se complaire dans le supplice d’un méchant
homme
: puisqu’il doit plutôt s’attrister de ce qu’un h
ce d’un méchant homme : puisqu’il doit plutôt s’attrister de ce qu’un
homme
semblable à lui, a eu le malheur de devenir assez
hrétien ne peut-il donc pas y assister ? Voici encore l’argument d’un
homme
que j’entendais dernièrement subtiliser de la sor
r, afin que nous ne soyons point aperçus par celui qui aperçoit tout.
Homme
téméraire ! vous osez comparer le coupable avec s
stade. Celui qui se trouve saisi d’horreur en voyant le cadavre d’un
homme
mort d’une mort naturelle, se fait un plaisir dan
t plus humain. Faut-il Chap. 22. être surpris de l’inconstance de ces
hommes
aveugles, qui ne jugent du bien, ou du mal, que s
es athlètes, les comédiens, les gladiateurs (c’est-à-dire ces galants
hommes
, à qui certaines dames ont la bassesse de sacrifi
amie l’ouvrier. Quelle étrange sorte de jugement, que de condamner un
homme
pour les mêmes choses, pour lesquelles on l’estim
aux spectacles, que répondront-ils ? Infailliblement, disent-ils, cet
homme
est devenu chrétien : il a renoncé aux spectacles
de spectacles, que ces parures extraordinaires qui y brillent, et les
hommes
assis pêle-mêle avec les femmes ? Monstrueux méla
a douceur et l’humanité, Math. 5. tandis qu’on se divertit à voir des
hommes
cruellement déchirés par des ours, ou deux gladia
s impies ? Ce n’est pas que vous ayez à y redouter la persécution des
hommes
: personne ne vous reconnaît pour chrétien, tandi
re le lecteur plus habile, il dégoûte de toute étude sérieuse, rend l’
homme
frivole, remplit son esprit de futilité ? Incapab
s, tous les enfans y courent ; mais que dis-je, des enfans ? Tous les
hommes
frivoles, qui ne sont que des enfans. Trouve-t-on
vainement, comme Diogéne, la lanterne à la main, chercheriez-vous un
homme
sçavant & vertueux : les profondes connoissan
est précisément ce qu’on proscrit. Voilà qui décele le caractère des
hommes
, chacun s’arrange selon son goût ; les meubles &a
savant, des cartes de Chronologie, de Géographie, d’histoire : chez l’
homme
de bien, les mystéres de la Réligion, les figures
il le dire ? des amours, des comédies, des indécences. On connoît les
hommes
comme le sage Ulisse démêla Achille déguisé, en l
’en faut bien que le pinceau, que le burin soient aussi retenus que l’
homme
sage ; quelle honnête femme oseroit faire la desc
me dont un portrait indécent annonce sa coquetterie : que penser d’un
homme
dont le portrait efféminé annonce la molesse &
u fera un héros, un Thersite, une courtisanne ou une Sainte. Tous les
hommes
sont faits de même ; les attributs seuls les cara
ans son cœur. Gardez-vous d’être une occasion de chute au moindre des
hommes
; il vaudroit mieux qu’on vous jettât dans la mer
ienfaits, comme le ciel, la terre, les astres, annoncent sa gloire. L’
homme
, le monde entier est une image de Dieu. Cœli enar
int alors la vertu, c’est le vice qui en émousse les traits, comme un
homme
dans l’ivresse, dont les vins les plus forts, piq
n sauroit ne pas aimer ces sortes de peintures ; on le feroit pour un
homme
de bien, un religieux, un homme grave, dont on co
s de peintures ; on le feroit pour un homme de bien, un religieux, un
homme
grave, dont on connoît les sentimens. Saint Germa
rtiste. L’imagination est une espece d’appartement, où l’esprit de l’
homme
habite, & se repaît des images qu’elle lui tr
, lorsqu’il se fait son logement & ses meubles & son goût. Un
homme
fastueux y étale la magnificence, un homme modest
meubles & son goût. Un homme fastueux y étale la magnificence, un
homme
modeste y répand la simplicité ; les couleurs som
mbres ou des couleurs vives, décelent la gayeté ou la mélancolie ; un
homme
de bonne chere voudroit de grotesques, des figure
e. Les songes, il est vrai, ne sont pas des actions libres, puisque l’
homme
est alors plongé dans le sommeil, & par consé
qu’ils ne servent, sur-tout qu’ils amolissent, énervent, rendent les
hommes
efféminés, & allumennt le feu de l’amour, ils
its propres à leur sexe, il y a aussi des traitemens propres pour les
hommes
. Les odeurs qui nous conviennent sont celles qu’o
mes ont les leurs sur leurs toilettes, ne les leur envions pas. Aucun
homme
ne doit en user : Nullum virum unguento delibutu
rd ; l’un & l’autre, dit-il, est vain & méprisable, il rend l’
homme
mou & efféminé ; & tout ce qui amollit es
Tel étoit cet ancien portrait d’une volupté effeminée : on voyoit un
homme
nonchalamment couché sur des coussins & un ma
t communia in compositione criniam fœminarum. Il pouvoit ajouter les
hommes
, car les petits maîtres sont aussi efféminés. Il
sos existimate, non Clericos . S. Gregoire de Nazianze, un des grands
hommes
qu’ait eu l’Eglise par ses vertus & ses talen
arfumé : Miles Christi debet armari, non comari , & doit être un
homme
, non une poupée : Vir fit, non contempta puppa .
d Prêtre Onias, c’est de sa bonne odeur qu’il parle le plus. Ce grand
homme
est semblable à la rose du printemps, au lys le l
domat, ora & pectora, &c. Ce sont les marques certaines d’un
homme
efféminé, elles ne conviennent qu’aux Actrices &a
iples, les devoirs de l’état Ecclésiastique : fuyez, leur dit-il, ces
hommes
à parfums comme des ennemis déclarés de la chaste
vertu. M. Tronçon, troisieme Supérieur général de cette Congrégation,
homme
d’une prudence consommée dans les deux livres qu’
s, Pedag. Liv. 2, ch. 8. L’odorat & les bonnes odeurs souillent l’
homme
de beaucoup de grands vices : Olfactu & attr
t. 3. Rien ne sent plus mauvais que l’ame quand le corps sent bon. Un
homme
parfumé est ilcapable de quelque chose de bon ? V
isciple de Socrate, il dit : les odeurs n’ont rien de bon, & tout
homme
de bien doit s’en abstenir : Nihil divinum in od
Ambroise va plus loin : c’est le propre d’un débauché, ou plutôt d’un
homme
qui n’est pas homme : Luxuriosi hominis, vel pot
n : c’est le propre d’un débauché, ou plutôt d’un homme qui n’est pas
homme
: Luxuriosi hominis, vel potius non hominis est
iste aussi bien que Philosophe moral. L’un des traits qu’il donne à l’
homme
impudique, dans ces caracteres que la Bruyere a t
de la mort. Par-tout on en fait usage pour les morts. Tout parle à l’
homme
de son dernier moment ; les maladies, les infirmi
; le torrent entraîne tout, les ombres de la mort enveloppent tout. L’
homme
meurt à tout moment en détail ; les odeurs lui en
ans tous les siecles, dans tous les pays du monde, un nombre infini d’
hommes
, sans exception, exhalent une mauvaise odeur, c’e
tain, au lieu que celui des Juifs n’est pas douteuxt. Dieu donne aux
hommes
de grandes leçons dans la distribution des odeurs
o fæcis . Le lac de misere, cette boue, cette ordure, ce cloaque où l’
homme
est plongé, représentent le pêcheur enfoncé dans
genre humain depuis le péché originel comme une fosse profonde où les
hommes
rouloient de vice en vice, d’erreur en erreur, ma
oaque de tous les vices & de tout ce qui leur sert d’aliment. Cet
homme
infortuné s’y plonge sans cesse ; quelle main sec
mnés à celui que faisoit souffrir le cruel Mezence : il attachoit une
homme
vivant à un corps mort, & le laissoit s’étein
ur comble de malheur vous rencontrez tous les jours dans le monde des
hommes
de sens et d’esprit qui ne rougissent pas de se f
eureux qui avoient été chez Circé, et qui ne vouloient plus redevenir
hommes
. Premièrement les jours des spectateurs sont expo
assistans les vapeurs pestilentielles qu’exhalent les corps de tant d’
hommes
voués, la plûpart, au libertinage, et malades des
toujours des duels, des coups de canon, des supplices, et souvent des
hommes
métamorphosés en chats, en chiens, en ours, en si
u, au lieu d’être comme ses pareils, si bien peints dans Turcaret, un
homme
dur, hautain, sans mérite, est un agréable qui jo
l se trouve qu’il y a un Coq dans ce plat. Les paysans devant qui cet
homme
a proféré le mot Coq le croient sorcier. Un jour
seau d’Agnès. Après une farce misérable entre Paillasse et un vilain
homme
habillé en Bohèmienne ; après quelques airs commu
ous les fenêtres d’Inès, signal convenu pour qu’elle sorte en habit d’
homme
et soit enlevée. Violento qui entend cette musiqu
e téméraire donneur d’aubades ; pendant ce tems-là, Inès, déguisée en
homme
, sort de la maison. Violento force ce cavalier in
nsuite en cocher, ensuite en jardinier, en solliciteuse de procès, en
homme
ruiné qui emprunte de l’argent ; à la fin il se d
x, est gâté par l’invraisemblance des caractères ; tel que celui de l’
Homme
ruiné ; fou, vrai fou, qui, en contant dans un gr
e l’avoit produit pour faire encore des Quatrains de Pibrac. Ce brave
homme
n’a pas de physionomie. Boissy est insipide à la
uns d’un âge mur, les autres des enfans. Les premiers sont l’espèce d’
hommes
la plus vile qu’il y ait à Paris. Comme le mépris
e méprise cela comme un verre d’eau »… Les femmes, dignes rivales des
hommes
, ont toutes dans leur figure, je ne sais quoi de
des, n’ont pas fait disparoître encore, est un appât de plus pour des
hommes
blasés et dépravés, avides de ces autres primeurs
e ces Spectacles, pour me servir du terme vulgaire, sont un composé d’
hommes
sans aveu, de prostituées publiques, de prostitué
e plus efféminé de l’antiquité, voilà la manière de s’habiller de ces
hommes
perdus ; vous vous attendez bien que celle des fe
fils, que penseroit votre fille à l’aspect de ces Phrinés agaçant les
hommes
de leur voisinage, riant de celui dont l’extérieu
Aussi les filles y sont forcée, pour ainsi dire, au libertinage. Les
hommes
languissent, s’endettent, sont comme ils peuvent.
J. Rousseau, contemporain de Voltaire, appellent les ouvrages de ces
hommes
célèbres, des poisons publics, mais non pas des i
déhors et celles du dedans souffrent de ces fréquentes absences. Cet
homme
ou cette femme, dont l’ame a été échauffée par de
très-nombreuse des sots, des ignorans, des gens peu délicats, et des
hommes
sans goût, sans savoir et sans expérience, ces sp
que le goût, quoiqu’il ne soit rien moins qu’étranger au bonheur des
hommes
policés. Mais il s’agit bien d’un autre intérêt ;
es de Taconet et de Dorvigny. Ils n’ont d’autre compagnie que celle d’
hommes
et de femmes viles. De-là toutes sortes de traver
airs. Tout n’est pas perdu, s’il reste de la pudeur. Mais comment un
homme
(je peins les faits) qui tous les jours vient pub
le bras, les promène par la ville, à pied ou en voiture ; comment un
homme
qui ne se respecte plus lui-même, repecteroit-il
us est pas permis d'entendre raconter les adultères des Dieux, et des
hommes
, que les Comédiens attirés par l'espoir du gain,
et jetant des cris, ou celui qui s'habille d'une manière indigne d'un
homme
; laissons les fables d'Agesilaus, et du Poète Mén
e, ou par dissimulation. Car la volupté a un si grand pouvoir sur les
hommes
, qu'elle les porte à embrasser les occasions du p
e, par ces premières paroles des Psaumes de David. Bien heureux est l'
homme
qui n'est point allé dans le conseil des impies,
sion. Chap. 15. Quelque bon et modéré que soit l'usage que les
hommes
peuvent faire des Spectacles, selon leur dignité,
ux qui l'exercent: N'est-ce pas un étrange jugement que de flétrir un
homme
pour cela même qui le rend recommandable ? ou plu
les qu'ils soient, sont notés d'infamie ? Chap. 23. Puisque les
hommes
quelques favorables qu'ils soient aux divertissem
ement que la Justice de Dieu exercera contre eux ? Chap. 25. Un
homme
pensera-t-il à Dieu dans les lieux où il n'y a ri
es Spectacles, que de voir avec quel soin, et avec quel agreement les
hommes
et les femmes y sont parés; l'expression de leurs
l ne va à la Comédie qu'à dessein de voir, et d'y être vu: Comment un
homme
se représentera-t-il les exclamations d'un Prophè
'a point vu, ce que l'oreille n'a point entendu, et que l'esprit de l'
homme
n'a jamais conçu. Je crois que les représentation
du Théâtre, de l'Amphithéâtre, et tous les efforts de l'industrie des
hommes
, n'égalent point ces Spectacles. CLEMENT D'A
: Ces assemblées ne fournissent que trop de sujets d'impureté, où les
hommes
et les femmes étant ensemble, s'occupent à se reg
cheter un divertissement par une vaine et inutile occupation : car un
homme
sage ne préférera jamais ce qui est agréable, à c
ne s'étonne de voir dans les Jeux des Gladiateurs, l'art de tuer les
hommes
: La fureur n'est pas moindre au Théâtre ; mais l
s’abandonnent à toutes dissolutions, et ont dépouillé toute honte des
hommes
, et toute crainte de Dieu. Mais je sais qu’il y a
: comme ceux des gladiateurs et escrimeurs à outrance, des combats d’
hommes
contre les bêtes sauvages ; des luttes et des cou
spectateurs prenaient plaisir à voir épandre le sang, et déchirer les
hommes
, s’accoutumant à la cruauté : Car pour les course
près, ès affiches de ces ouvriers d’iniquité. Qui voudrait ôter aux
hommes
toutes sortes de plaisirs qui agréent aux sens, e
elle la volupté, l’appât et l’amorce du mal, pource que par elle, les
hommes
sont pris, comme le poisson par l’hameçon. Toute
e suspecte, pource que par ses attraits et allèchements elle engage l’
homme
peu à peu, jusques au point auquel il ne tient pl
, ou en la vue de telles choses, ne tiennent point de mesure. Car les
hommes
ont de coutume de juger seulement honteux l’abus
ux oreilles, parce que les vices entrent par ces fenêtres, et que les
hommes
par ce qu’ils voient et oient, sont attirés à ce,
les viandes ». Autrement il y a du défaut, et du péril quand18 « les
hommes
ayants les oreilles chatouilleuses, s’assemblent
s Eglises : si est-ce néanmoins qu’il marque un vice commun entre les
hommes
, qui se plaisent plus à ouïr ce qui chatouille le
ttre en danger qu’ils nous soient en l’occasion de chute. Là certains
hommes
débauchés, appelés enfants sans souci u, ayant po
et non sans raison, qu’ils détiendront et captiveront les esprits des
hommes
. On feint les mœurs et les humeurs de toutes sort
; des maquereaux, des gardes, des parasites, des jeunes et vieux, des
hommes
et femmes. Et de cela ne fait-on pas seulement un
d’émouvoir une populace, mais aussi d’attirer et arrêter les yeux des
hommes
, qui sont d’ailleursx graves et prudents. Quoi ?
effet, et les avoir devant leurs yeux, et en la pensée. Là retrouvent
hommes
et femmes, jeunes gens de l’un et de l’autre sexe
ela des amours impudiques, et des passions indécentes, qui mènent les
hommes
et les femmes au désespoir, et les portent à se d
mal entrepris, ou de quelques autres actions répréhensibles : Car les
hommes
sont bien plus susceptibles du mal qui est enseig
combien qu’ils fussent recherchés pour le plaisir et délectation des
hommes
, et soient glissés par la corruption des mœurs, l
e leurs Dieux et de leurs faits, comme des plus débauchés d’entre les
hommes
, adultères incestueux, et Sodomites, trompeurs, r
e par son tonnerre les Temples terrestres. Moi donc qui ne suis qu’un
homme
petit, ne serai-je pas comme lui ? Oui, je le fer
inuer la Majesté, et sans leur ôter de leur pureté. Bien que quelques
hommes
doctes, et d’ailleurs Religieux, aient pensé en c
nable , dit-il, que les gestes des Saints soient représentés par des
hommes
infâmes ». Et sur cela il raconte et déteste, ce
t et lourdement, qu’ils semblent avoir voulu se moquer de Dieu et des
hommes
. Et toutefois cela se représentait en grand appar
traordinaire solennité. Et de là peut-on voir, combien peut parmi les
hommes
, une coutume invétérée, pource qu’encore que le P
nceaq qu’il y a entre les passions et les affections qui émeuvent les
hommes
ès Spectacles à celles que le S. Esprit excite ès
pas licite de faire sans crime ? Pourquoi ce qui pollue et souille l’
homme
, étant proféré de parole, ne le souillera-t-il, s
ux », leur permettent de jeter la vue avec plaisir sur les gestes des
hommes
et femmes impudiques, et d’avoir les oreilles à l
filles sages, de voir et contempler sur le Théâtre des femmes, ou des
hommes
travestis en femmes, en habits de garces, et là f
Deuter44. « La femme, dit la loi, ne portera pointl’habillement d’un
homme
, et l’homme ne vêtira point le vêtement de la fem
La femme, dit la loi, ne portera pointl’habillement d’un homme, et l’
homme
ne vêtira point le vêtement de la femme, car quic
. Ceux donc qui le font pour donner du plaisir, et pour efféminer les
hommes
, et rendre les femmes impudentes, sont en abomina
onstantinople in Trullo, « Nous ordonnons (disent les Pères) qu’aucun
homme
ne vête la robe d’une femme, ou aucune femme la r
e ne vête la robe d’une femme, ou aucune femme la robe qui convient à
homme
. Ceux qui entreprendront cela, ou qui vêtiront de
en reviens même plus cruel et plus inhumain, pour avoir été parmi des
hommes
». Item « Il faut retirer de telles assemblées du
le) soit aussi récitée ès spectacles. Car elle corrompt les mœurs des
hommes
et les rend mols et efféminés, et les pousse et i
comme étant inutiles, et publiés plutôt pour corrompre les mœurs des
hommes
, que pour servir aux arts louables : et ce n’est
p grande violence de désespoir ; laquelle de fols rend facilement les
hommes
insensés, et emporte en fureur ceux qui sont lége
mme ainsi soit que les spectacles soient pernicieux à toutes sortes d’
hommes
, ils le sont notamment à la jeunesse, et aux nati
honorable l’art de jouer sur le Théâtre, ils ont voulu que ce genre d’
hommes
, non seulement fût privé des honneurs des autres
iquités est béni. Ceux qui donnent ces louanges ne se trompent pas ès
hommes
, mais ès choses : car ce qu’ils pensent être bien
viennent pour être baptisés : « Si quelque Comédien s’approche, soit
homme
, soit femme, qu’ils soient rejetésci. » Le Concil
rang ». Entre les choses justes pour lesquelles jadis par les lois un
homme
pouvait répudier sa femme, celle-ci en était une5
açon éhontés. Et combien que ces garnements n’épargnent aucun genre d’
hommes
, ni aucune condition, ou profession, tout le mond
maintient que le Diable a fait bâtir des Théâtres, pour corrompre les
hommes
. Ailleurs encoredi, il les appelle, « Chaire de p
i écrivait-il à Alypius69, « Celui qui aime ardemment les Théâtres (ô
homme
de bien) en est aussi rendu amateur infâme. Fuis-
-ce qu’enfin ils se trouveront en état de faire ce qui convient à des
hommes
? Il faut donc en partie par persuasion, en parti
ux qui se plaisent aux jeux comiques et tragiques de ce temps. Les
hommes
sont toujours ingénieux à pallier les vices. Nous
toujours ingénieux à pallier les vices. Nous tenons cela des premiers
hommes
, qui ne passaient pas condamnation, même étant ré
ans un certain Politique, nommé Hiéron, faisait cette objection72, «
Homme
de Dieu, dit-il, ce n’est pas à quoi s’étudient l
des ivrognes et gourmands de faire des leçons de la sobriété ; et les
hommes
infâmes et fripons ne sont pas des précepteurs pr
t pas des précepteurs propres pour enseigner la probité, rappeler les
hommes
du vice à la vertu ; de la fureur à la raison ; d
inopinée non par dessein ; ce n’est pas pour y prendre plaisir : et l’
homme
de bien doit, en ce cas, témoigner sa répugnance
du scandaleeg, une perte de temps et d’argent, qui entretiennent des
hommes
vicieux et débauchés, des femmes impudentes, allu
e, des mères tuant leurs enfants, des enfants tuant leurs mères ; des
hommes
que leurs femmes font mourir aidées de leurs adul
emps, et montré qu’il n’y a rien qui lui déplaise tant, que quand les
hommes
sont insensibles à ses châtiments, et qu’au lieu
de Dieu, et où il ne témoigne qu’il est irrité contre la maliceet des
hommes
? La peste, la guerre, et la famine, qui sont ici
Et qu’est-ce que nous semblons faire en cela, sinon ce que ferait un
homme
injurieuxfn à celui duquel il recevrait un bienfa
? Car, dit le bienheureux Paul83, « La grâce de Dieu salutaire à tous
hommes
est apparue, nous enseignant, que renonçant a tou
t appert, que les vices et les impuretés sont comme une propriété des
hommes
Romains, et comme leur inclination naturelle, pou
t ce qui a cessé. J’ajoute plus, que si nous regardons aux désirs des
hommes
, combien que cela ne soit plus partout en effet,
e point, que le peuple Romain voudrait qu’il fût partout. Car quand l’
homme
s’abstient de mal faire par la seule nécessité, l
être, mais la méchanceté demeure. D’où vient qu’à la façon des autres
hommes
nous n’avons pas les causes de notre corruption,
e doive estimer léger. Car s’il n’est permis à aucun de déshonorer un
homme
illustre et puissant ; et si celui qui le déshono
r, pource qu’il présuma de faire ce qui ne lui était pas commandé. Un
homme
du peuple d’Israël, pour avoir amassé du bois au
les choses pernicieuses qui en résultent. Car comme ainsi soit que l’
homme
commette deux grands maux, ou en se tuant soi-mêm
x et joueurs de cartes et de dez, l’autre par lequel il monstre que l’
homme
chrestien ne doit voir ni assister à aucuns jeux
. Allusion au Christ qui, par son sacrifice, a rendu Dieu propice à l’
homme
. fr. Bénéfices : bienfaits fs. Hosties : victim
rd tous ceux qui les ont précédés. Shakespeare était au prix d’eux un
homme
grave et concerté, et Ben Jonson un esprit scrupu
n n’offense plus que le mépris : et il n’est point d’endroit par où l’
homme
marque plus à Dieu qu’il le méprise que par de co
plus susceptibles et plus remplies de sentiments de Religion que les
hommes
: qu’on ne peut par conséquent faire à leurs yeux
uche avait déjà donné une étrange preuve de sa Religion : « Lorsqu’un
homme
va chez une femme de qualité, il doit être saisi
le à ma mort ou à ma damnation. » Belle préparation à la mort dans un
homme
Chrétien ! Il faut certainement que l’enfer, le d
prête à une de nos plus effrayantes vérités ne peut s’adapter qu’à un
homme
qui tâtonne dans les ténèbres de la nuit et qui n
sément après une injure reçue, peut bien passer dans le monde pour un
homme
chrétien ; mais j’aurais de la peine à le mettre
is j’aurais de la peine à le mettre au nombre de mes amis. » Quoi ? l’
homme
chrétien n’est-il donc point un sujet propre à en
ète n’est pas ici de meilleur aloi que sa créance. Car entre tous les
hommes
, le plus capable d’être un vrai ami, c’est le vra
nité, de l’intérêt, de l’avarice, sources de toutes les divisions ; l’
homme
, dis-je, qui possède ces qualités doit être sans
ne sont rien autre chose que nos corps. Par conséquent, que devient l’
homme
lorsque le corps ne subsiste plus ? Voilà comme o
nécessité ? la constance dans l’instabilité ? Il faudra donc que tout
homme
soit ou ami ou ennemi malgré lui et aussi longtem
rdieux, lent à punir ; et qu’il n’afflige qu’à regret les enfants des
hommes
». De son explication des saintes Lettres notre T
de sa sainte parole. Mr. De Longuevue confesse qu’il est naturel à l’
homme
de faillir. Scandale lui repart : « Vous dites vr
urel à l’homme de faillir. Scandale lui repart : « Vous dites vrai, l’
homme
peut toujours s’égarer ; oui le pur homme.… mais
part : « Vous dites vrai, l’homme peut toujours s’égarer ; oui le pur
homme
.… mais vous êtes quelque chose de plus…. Il y a e
i le pur homme.… mais vous êtes quelque chose de plus…. Il y a eu des
hommes
sages, et ils étaient tels que vous êtes.… des ho
. Il y a eu des hommes sages, et ils étaient tels que vous êtes.… des
hommes
qui spéculaient les étoiles, et qui observaient l
ulaient les étoiles, et qui observaient les Comètes. Salomon était un
homme
sage ; mais comment ? par sa pénétration dans la
nnaissance, au même degré de sagesse que Salomon ! Et quelle espèce d’
homme
est-ce que Longuevue, suivant l’appréciation que
gie. » Cette étoile est celle qui parut à la naissance du Sauveur des
hommes
. Or, s’imaginerait-on que Mr C. sans que son suje
me la Scène par un discours peu différent de celui de Valentin. « Les
hommes
sont pour l’ordinaire hypocrites et infidèles : i
d’histoire. « Quel tissu, dit-elle, quel composé de fourberies que l’
homme
! Certes, l’histoire de sa création est fausse ;
rais obtenir de moi de m’exprimer sans quelque chaleur. Et quel est l’
homme
Chrétien qui puisse envisager d’un air tranquille
erie. P. 18.« Je m’amuse à penser que le mariage quoiqu’il fasse de l’
homme
et de la femme une seule chair, il les laisse deu
on valet :P. 26. « La Providence, comme tu vois, prend soin enfin des
hommes
de mérite. »Ibid. Berinthie qui s’est chargée de
ière dans les abîmes de la mer ? Mais, quel dépit transporte donc ces
hommes
-là ? quelle fureur les possède pour se soulever c
si la grandeur de leur stature répondait à celle de leur malice ? Des
hommes
faibles et impuissants, des vers de terre qui ose
ntence ne se prononce pas si tôt contre les méchants, les enfants des
hommes
commettent le crime sans crainte. » La clémence e
rapport à quelques circonstances particulières : il voudrait que les
hommes
sincères, équitables, généreux vécussent longtemp
ercule parle trop de suite et dit des choses trop recherchées pour un
homme
qui souffre cruellement : le feu le gagne de tout
les maux de la vie, depuis dix années entières. Ces épreuves pour un
homme
enseveli dans les ténèbres du Paganisme sont très
que tous les autres titres, quels qu’ils soient ; elle accompagne les
hommes
en l’autre monde, et on trouve toujours son compt
éguisement qui trompe, que par la crédulité qui se laisse tromper. Un
homme
amoureux fait des folies pour une femme. Voilà un
e d’être transmis à la postérité ? Mais tout y est faux. Quel est cet
homme
? quelle est cette femme ? C’est un Alcidamis qui
es Zulima, les Zaïre, les Zaïde, les Zeneide, que des contes dont des
hommes
faits ont la foiblesse de se bercer, & qui le
ucune certitude dans les paroles, aucune sûreté dans le commerce d’un
homme
qui a le goût & l’esprit de la comédie. Non s
on lui débite cent mensonges. Le confident, le valet, la soubrette, l’
homme
, la femme d’intrigue, ne sont que des imposteurs,
st-ce qu’un Auteur dramatique ? dit le petit livre du Cosmopolite. Un
homme
qui confond dans le même ouvrage l’Etre suprême &
eurs, de formes, de passions, de vices, de vertus. Qui peut croire un
homme
dont la vie est un rêve perpétuel, si exercé à us
; devient une espèce d’Acteur qui approprie tout à son rôle. C’est un
homme
faux, dont toute la vie est une comédie ; il n’es
qu’elles font tout consister daus la galanterie & la parure. Ces
hommes
frivoles les trompent, les abandonnent, les mépri
donnera la préférence au flatteur sur le vrai, au petit maître sur l’
homme
sage, au libertin sur le vertueux. Ces mariages p
levée par le sacrement, elle retrouve le Comédien dans la coulisse, l’
homme
le plus méprisable, qui la rend la plus malheureu
ur le divertir. C’est une chose amusante de voir & d’entendre ces
hommes
pétris de scène, élèves de Thalie, dans leurs con
compter sur les promesses, la discrétion, le secret, la droiture d’un
homme
qui passe sa vie, je ne dis pas dans un commerce
e si pleine d’impostures conserve-t-elle quelque idée de probité ? Un
homme
à la Cour, investi de grandeur & de luxe, ne
ur, investi de grandeur & de luxe, ne pense que magnificence ; un
homme
nourri de volupté, dans une société licentieuse,
société licentieuse, ne pense qu’impureté. De quoi s’occupera donc un
homme
pétri de mensonges ? Il prend au théatre ce vice
choses frivoles & inutiles ; Tertuliend, par le jugement que les
hommes
font de ceux qui les representent & qui passe
noncé dans nôtre Baptême ; parce que les Païens mêmes jugeoient qu’un
homme
estoit devenu Chrêtien à cause qu’il s’en absteno
donner son bien aux Comédiens qui sont des gens infames, que plus un
homme
est vertueux & plus il doit s’éloigner du the
mp; les crimes qu’elles representent sur le theâtre, si les mœurs des
hommes
qui estoient soüillez des mesmes vices ne l’eusse
autant qu’il est possible en cette vie. C’est pour cela que le saint
homme
Job nous apprenda, « Que la vie de l’homme sur la
est pour cela que le saint homme Job nous apprenda, « Que la vie de l’
homme
sur la terre est un combat continuel », parce qu’
, que le corps du peché ne soit détruit, comme parle l’Apôtreb, que l’
homme
celeste ne régne, & que le vieil homme ne soi
mme parle l’Apôtreb, que l’homme celeste ne régne, & que le vieil
homme
ne soit crucifié avec sesc passions & ses des
sonne à qui elles doivent quelque respect. Saint Thomas croit que les
hommes
& les femmes peuvent quelquefois se déguiser
aints Peres en jugent bien d’une autre maniere. L’Ecriture maudit les
hommes
qui se déguisent en femmes, & les femmes qui
mmes qui se déguisent en femmes, & les femmes qui se déguisent en
hommes
. a « Que les femmes, dit la Loi de Dieu, ne s’hab
mmes. a « Que les femmes, dit la Loi de Dieu, ne s’habillent point en
hommes
, ni les hommes en femmes ; car quiconque le fait,
es femmes, dit la Loi de Dieu, ne s’habillent point en hommes, ni les
hommes
en femmes ; car quiconque le fait, est abominable
glement étrange, que la nature même ne peut souffrir. Car pourquoi, ô
homme
, ne voulez-vous pas paroître tel que vous estes p
uisez-vous en femme, & vous femme, pourquoi vous déguisez-vous en
homme
? La nature a revêtu chaque sexe d’habillemens qu
; je ne sçai si je les dois appeller ou de fausses femmes, ou de faux
hommes
; mais il est sans doute que nous les pouvons nom
xcommuniez en ces termes. « Nous ordonnons (dit-il) qu’à l’avenir nul
homme
ne s’habillera en femme, & que nulle femme ne
homme ne s’habillera en femme, & que nulle femme ne shabillera en
homme
. Sitôt que les Prelats auront connoissance que qu
it que c’est une chose mauvaise de foi, c « qu’une femme s’habille en
homme
, ou qu’un homme s’habille en femme » : De se viti
chose mauvaise de foi, c « qu’une femme s’habille en homme, ou qu’un
homme
s’habille en femme » : De se vitiosum est quòd mu
vêque de Chartres, citent un Concile de Brague, qui ordonne « que les
hommes
qui se déguiseront en femmes, & que les femme
se déguiseront en femmes, & que les femmes qui se déguiseront en
hommes
, après avoir promis de ne plus tomber dans ce cri
’ame de la Justice. Y-a-t-ïl une folie pareille à celle qui porte les
hommes
à s’habiller en femmes par un honteux déguisement
bêtes, de se rendre semblable à une chevre, ou à un cerf ; afin que l’
homme
qui a été formé à l’image & à la ressemblance
& s’introduit, afin qu’aïant gagné insensiblement les esprits des
hommes
sous les apparences des divertissemens, il établi
nt trente jours au pain & à l’eau. » Mais il ne faut pas que les
hommes
qui ne se déguisent pas en femmes, les femmes qui
ne se déguisent pas en femmes, les femmes qui ne se déguisent pas en
hommes
, ni les hommes & les femmes qui ne se déguise
t pas en femmes, les femmes qui ne se déguisent pas en hommes, ni les
hommes
& les femmes qui ne se déguisent pas en cerfs
guisemens qui s’y faisoient. « Je demande maintenantd (dit ce sçavant
homme
) si les masques plaisent à Dieu ; puisqu’en defen
st introduit depuis quelque temps parmi nous une étrange coûtume. Les
hommes
& les femmes se masquent & courent les Vi
permis à tout le monde d’estre méchant avec un masque, & que les
hommes
estans déguisez & travestis, fussent incapabl
les ministres de cet esprit de tenebres trompent & séduisent les
hommes
. » Voilà ce qui a fait dire à Conradus Clingius,
trop severes, je veux bien rapporter ici le témoignage de deux grands
hommes
; dont l’un a vêcu assez long-temps dans le beau
’en niant absolument que cela fût. On n’a gueres vû, dit il, danser d’
homme
sobre, soit en particulier, soit en un festin rég
ile que les femmes & les filles l’y conservent à la vûë de tant d’
hommes
& de tant de garçons, & l’esprit estant s
Quichotte n’étoit pas plus enthousiasmé de Dulcinée. Ce doit être un
homme
caustique, tous ses ouvrages sont pleins de trait
C’est un recueil d’anecdotes sur les rues de Paris. Il s’y proméne en
homme
qui les a souvent battues, & raconte les aven
Rois, sont sans nombre. Si on supprimoit tout ce qu’un Catholique, un
homme
de bien, un bon François, ne se permettroit pas,
n auroit dû l’intituler, Théatre de Madame de S. Foix. C’est moins un
homme
qu’une femme qui parle à des femmes ; mais c’est
statues qui s’animent, comme celle de Pymalion, ou dans les premiers
hommes
qui au commencement du monde revenoient dans l’ét
on le systéme faux & chimérique des Philosophes qui font naître l’
homme
isolé comme une bête dans les forêts, & cherc
l a pu par degrés se civiliser. Dans la fable & dans l’histoire l’
homme
a toujours vécu dans une société toute formée, qu
toute formée, qui connoissoit la religion & la pudeur. Le premier
homme
fut instruit par Dieu même, ainsi que celle qu’il
sente que la vertu, ou le crime puni. Dieu crée la femme, la mène à l’
homme
, l’unit par le mariage. Y voit-on ces préliminair
aits le poison ? La femme est séduite par le serpent, elle entraîne l’
homme
dans sa chûte ; ils en rougissent, sont déchirés
ne statue qui s’anime & développe des graces (Conte de Fées), des
hommes
qui à cet aspect se livrent à une passion insensé
même philosophe ? Quelle philosophie ! Cette piece est une satyre des
hommes
dans tous les états ; mais le fond de lubricité s
a vanæ fingentur species, ut nec pes nec caput uni reddatur formœ. Un
homme
transformé en buste, en mouton, en oiseau, en ser
œ. Un homme transformé en buste, en mouton, en oiseau, en serpent, un
homme
qui mange & boit pour un autre, des morts qui
nsforme tout, des diables qui dansent, &c. M. de S. Foix, qui est
homme
d’esprit, & qui dans le cours de cette monstr
ne femme, dans Lucinde, dans l’Oracle, qui ne sait ce que c’est qu’un
homme
, celle de deux filles dans l’Isle sauvage, à qui
ire l’examen des ouvrages de M. de S. Foix du côté littéraire. Il est
homme
d’esprit, il écrit légèrement, il a de la finesse
it, il écrit légèrement, il a de la finesse, de l’élégance ; c’est un
homme
aimable. Mais n’y a-t-il rien à rabattre des élog
lui-même dans ses Préfaces ? Est-ce un génie, un esprit créateur, un
homme
inépuisable, qui ne se copie jamais & ne copi
é, & n’ont pas dû lui coûter davantage. Le plan une fois fait, un
homme
d’esprit monté sur le ton du théatre, qu’il a fré
décent. C’est faire de lui une espèce d’éloge ; cette idée suppose un
homme
d’esprit qui parle naturellement fort bien ; mais
fleurs qu’on les enchaîne ? idée qu’il a répétée dans la comédie des
Hommes
. Et après avoir lié l’amour avec des chaînes qui
sage morale des Payens (& des Déistes). Après un mûr examen, tout
homme
qui ne sera pas Chrétien adoptera la croyance de
ances s’agrandirent. Dès que les sociétés furent formées, dès que les
hommes
devinrent sensibles au plaisir, ils suivirent tou
bien frivole ; la Musique & la Danse furent inventés lorsque les
hommes
étaient encore grossiers & simples ; mais c’e
détruisaient les vignes ; mais elle ne doit pas faire croire que les
hommes
n’eussent point encore trouvé dans leurs divertis
, un nouvel éclat. La raison & l’expérience nous assurent que les
hommes
ont de tout tems recherché le plaisir ; les Spect
fut inventée longtems avant la Comédie. Il est étonnant que de grands
Hommes
ayent commis une pareille faute : ils ne craignai
nvenu que c’est la joie & les délires du vin qui ont inspirés aux
hommes
la prémière idée d’un Spectacle ; or, est-il prob
résoudre à croire que tant de siècles se soient écoulés, sans que les
hommes
ayent fait de grands progrès dans les Arts. Q
lement du plaisant au sérieux, que du triste à l’enjoué ; après que l’
homme
s’est occupé d’objets amusans, il tombe malgré lu
la Comédie, formée grossiérement dans les Peuplades, ou sociétés des
hommes
de la campagne, aura passé dans le sein des ville
lait dans ces espèces de farces sacrées, achévent de nous peindre les
hommes
du treizième siècle. Au reste, les Mystères ont c
La protection dont cet auguste Monarque honnora les Sciences & l’
homme
de génie, fut cause des progrès du Théâtre ; auss
Français se trouva digne tout-à-coup d’attirer tous les regards. Deux
hommes
de génie, Corneille & Molière, ornèrent la Tr
it les Lettres de progrès en progrès, de clartés en clartés ; un seul
homme
de génie, ou deux tout au plus, ont suffi pour le
out-à-coup, j’entens qu’après avoir langui dans la barbarie, un grand
homme
a l’art de les en retirer, sans qu’il ait d’autre
vrages d’esprit, chacun dans leur genre n’ont eu besoin que d’un seul
homme
de génie. Je demande d’où vient cette différence
sentiment, je dirai, que la Littérature n’étant point aussi utile aux
hommes
que les Arts, il est naturel qu’elle ait moins co
e saura gré de ma franchise ; il est beau & très-rare, de voir un
Homme
de Lettres avouer que les Sciences sont de beauco
hapitre à part. 2. Tous ces différens noms ne désignent qu’un même
homme
, selon le sentiment de quelques Historiens. 3. V
justice ou la diminution de ces impôts : c’est bien mal connoître les
hommes
que de croire qu’après s’être laissés une fois sé
sement : celle du théatre est une des plus dangereuse. J’ai connu un
homme
en place qui avoit à ses gages des rubanniers de
che avec lui. Ne quidem musca. On a beaucoup raillé l’abbé Goujet,
homme
très-instruit dans la bibliographie, d’avoir recu
ce que personne ne conteste), il veut à toute force en faire un grand
homme
, par ses héroïques vertus : c’est un saint qu’il
hériens pourroient le faire au défaut des catholiques. C’est un grand
homme
par les plus rares talens de toute espece ; un or
son histoire : il est vrai qu’il a pour lui l’exemple de deux grands
hommes
, Boileau & Racine, historiographes comme lui,
s rougir d’avoir la foiblesse de s’en faire honneur. Le Nécrologe des
hommes
célebres parle de M. de Pontdeveille, auteur de p
tude, qu’il ne put jamais vaincre : c’est-à-dire, que son précepteur,
homme
sage, vouloit le faire étudier, & le corriger
va même sa gaieté ordinaire, & se contenta de dire que c’étoit un
homme
reconnu pour un conteur de fadaises, qui bâtit de
x princes étrangers ; l’auteur dit que l’infortuné Charles I étoit un
homme
de plaisir, qui tenoit à Wittehal une cour brilla
n prince qui, dans son apologie & son testament, se donne pour un
homme
très-pieux. Comment concilier la dévotion avec un
i-mort, est emporté chez lui, y est chargé d’injures par sa femme. Un
homme
emporté dont on représente les accès de fureur, u
on deerit peccatum . Il est naturel que la vanité, commune à tous les
hommes
, soit plus exaltée dans une tête dramatique : la
s yeux du public fixés sur lui, se croit quelque chose de grand. Tout
homme
monté sur un théatre est élevé sur des échasses d
as une personne vaine, c’est la vanité elle-même. Dans l’ivresse, les
hommes
ont la folie de renforcer le vent, par la fadeur
oi ; ce discours, parmi les beautés qui naissent sous la plume de cet
homme
vraiment éloquent, donne une idée juste du sujet
de la fable cette enfin de l’emporter sur la tendre vénération que l’
homme
sage doit à la vérité. Quelle comparaison entre l
œur, éleve l’ame à l’héroïsme. L’enthousiasme de la scène aveugle les
hommes
les plus éclairés, ou peut-être leur fait oublier
éclairés, ou peut-être leur fait oublier la tendre vénération que l’
homme
sage doit à la vérité. Milton, le Tasse, le Camoë
chef-d’œuvres qu’on donnoit pour une école de mœurs. Les plus grands
hommes
ne sont pas toujours d’accord avec eux-mêmes. Il
l s’est fait beaucoup de tableaux, beaucoup d’ouvrages sur l’état des
hommes
à la naissance du monde soit selon la vérité de l
omme le théatre de Saint-Foix, & depuis peu Colardeau, poëme de l’
homme
, d’après l’histoire naturelle de Buffon. Quel goû
es objets les plus indécens. Mais Colardeau & Saint-Foix sont des
hommes
de théatre, c’est tout dire. Nous avons parlé des
solument contraire à la vérité, puisque l’Ecriture nous apprend que l’
homme
& la femme ont été créés avec toutes les perf
es cœurs, n’excitent les mêmes mouvemens par les regards mutuels de l’
homme
& de la femme : l’un & l’autre plongés d
n voit tout en Dieu. C’est un galimatias absurde & une impiété. L’
homme
est fait à l’image de Dieu, mais Dieu n’est pas f
e est fait à l’image de Dieu, mais Dieu n’est pas fait à l’image de l’
homme
. Il parcourt les différentes especes de sensation
de ces folies qui ne finissent point, dont l’absurdité fait pitié à l’
homme
sage, & la licence fait gémir le chrétien. Qu
tre de vice qui ne connoît que cette vie de péché. Mais si l’ame de l’
homme
a reçu la vie aux yeux d’une femme, la femme a do
çu la vie aux yeux d’une femme, la femme a donc été été créée avant l’
homme
? Quelle fin de l’un & de l’autre ! La femme
e fin de l’un & de l’autre ! La femme n’existe que pour plaire, l’
homme
que pour l’aimer. Quelle religion a donné au Créa
ifie ce galimatias, mon être est-il changé, m’as-tu donné le tien ? L’
homme
est-il devenu femme ? Il n’a que trop raison de l
raison de le dire ; la volupté amollit, effémine, change si bien les
hommes
qu’elle en fait des femmes. Les acteurs, les peti
c’est une vraie démence. Assurément cet ouvrage n’est pas celui d’un
homme
sage : la raison & la vertu pensent & par
se soit souillée Deuter. 225.. Car puisqu’il estLa loi défend que les
hommes
se déguisent en femmes, et les femmes en hommes.
La loi défend que les hommes se déguisent en femmes, et les femmes en
hommes
. défendu en la loi, que les hommes ne vêtent poin
uisent en femmes, et les femmes en hommes. défendu en la loi, que les
hommes
ne vêtent point les habits de femme, et que ceux
voudra. Mais quel peut être le gain, lequel non seulement retire les
hommes
du banquet d’Abraham, d’Isaac, et de Jacob, ainsc
honnête, et corrompt la Jeunesse. Deuter. 225. La loi défend que les
hommes
se déguisent en femmes, et les femmes en hommes.
La loi défend que les hommes se déguisent en femmes, et les femmes en
hommes
. b. [NDE] ce = cela. c. [NDE] ainsi = au cont
L’
homme
du monde éclairé VIII. ENTRETIEN, Sur le Théat
ourrois vous citer plusieurs exemples, je me borne à quelques-uns. Un
homme
connu se raccommoda avec sa femme, en voyant le p
e raccommoda avec sa femme, en voyant le préjugé à la mode. J’ai vu l’
homme
du monde le plus fier prendre des airs modestes a
bonnet, les consultations en latin ; si quelques pédants sont devenus
hommes
, à qui en a-t-on l’obligation ? au théâtre, au se
la sainteté de ce lien. Supposons que tous les personnages soient des
hommes
réels, je ne crois pas qu’il y ait au monde de co
onde de compagnie plus détestable que celle-là le seroit. Pas un seul
homme
de bien. Si quelqu’un osoit l’être, il seroit aus
débauche. Quelle vertu ! quelle vérité ! quelle fermeté ! & quel
homme
que ce sage gouverneur ! Le Ch. Cet homme si v
lle fermeté ! & quel homme que ce sage gouverneur ! Le Ch. Cet
homme
si vertueux alloit pourtant à la comédie. Des mag
s. Les sénateurs romains, ce consistoire des rois ; les censeurs, ces
hommes
graves, faits pour conserver les bonnes mœurs ; C
ux, alloient aux spectacles. Le C. Qu’est-ce que cela prouve ? Les
hommes
les plus vertueux ne suivent pas toujours leurs p
, & ce n’est pas la seule. Les inconséquences sont l’apanage de l’
homme
; elles sont communes dans la société humaine. L’
’y fait fortune qu’à proportion de sa corruption. Y souffriroit-on un
homme
de bien ? S’y pourroit-il souffrir lui-même ? Il
juste & si méritée. Le Chevalier ne sut que répondre ; mais, en
homme
qui ne se déconcertoit pas, il fit une pirouette
e sorte de Précieux ridicule est une maladie épidémique, qui dans les
hommes
, dans les femmes, dans les auteurs, dans les ouvr
ur une maniere de bel esprit, & s’est mis dans la tête de faire l’
homme
de condition, & se pique de galanterie &
le nom d’un Gorgibus, nom bas & de pur tabarinage ; c’est un bon
homme
, pere d’une des précieuses, oncle de l’autre, qui
tant de dépense pour vous graisser le museau ; elles se moquent d’un
homme
simple, mais très-bon parti qui les demande en ma
r par des jeunes pages, au lieu de femmes de chambre, se déguisoit en
hommes
, & couroit la nuit, qu’elle abandonna son mar
nde contre quiconque est assez téméraire pour couper les cheveux d’un
homme
libre, sans son consentement : Quand on se faisoi
outint ave éclat ; tout aujourd’hui se frise, jusqu’aux Evêques : les
hommes
qui doivent être les plus graves, les plus sérieu
érement, & ensuite avec prosusion, & la mode en est générale,
hommes
, femmes, vieillards, enfans ; l’Eglise, la Robe,
resses, le queues, les bourses ; on vit arriver pour la chevelure des
hommes
, ce qui étoit arrivé pour la queue des chevaux ;
’il ne trouvoit d’autre changement dans le monde, si ce n’est que les
hommes
n’avoient plus de barbe, & les chevaux plus d
on ôtoit ou remettoit à fantaisie. Cette invention parut commode, les
hommes
s’en emparerent, ils imaginerent des bources : ce
ues élégantes, dont on ne sauroit retenir les noms, auxquelles tant d’
hommes
attachent leur mérite, qui, en effet ne va pas pl
de l’activité au commerce, & font vivre bien de gens. La tête des
hommes
a fourni les deux premiers tomes, on en promet ci
Elle n’est guere moins certaine, pourquoi vouloir si fort plaire aux
hommes
. Si on ne les aime ? Pourquoi tant chercher des a
heveux, le fard & les nudités ne tendent qu’à blesser le cœur des
hommes
, blesse assurément le cœur de Dieu. On ne dira pa
de la parure des cheveux déplait à Dieu, parce qu’elle plait trop aux
hommes
, de l’aveu de toute l’engeance amoureuse : amans,
sse donc deux cœurs en même tems, & celui de Dieu & celui des
hommes
: que ces deux blessures sont différentes ! Ces d
œuvres, & non des boucles de cheveux. Si on ne veut plaire qu’aux
hommes
, on est plus à plaindre encore, puisqu’on déplait
& qu’en perdant la grace on perd tout pour l’éternité ; même les
hommes
à qui on avoit eu le malheur de plaire. Une femme
p; indignes de communier devant Dieu, elles le sont encore devant les
hommes
; puisque leur péché est public, & de la plus
on, y avoient attaché une espece de talisman, pour le faire aimer des
hommes
, ce qui seront encore plus criminel. Mais dans le
achent des agrémens, qui sont une espece de talisman, pour plaire aux
hommes
. Le meilleur philtre est ce qui reveille en eux l
âtre que leur remède guérit de tous les maux. Je m’en rapporte à tout
homme
de bonne foi : les mœurs de la nation sont-elles
y, depuis l’Observatoire jusqu’à la Foire S. Laurens, pour trouver un
homme
sanctifié par Moliere. Y a-t-il un fripon, un imp
agination, que son Mysantrope ne soit pas un vrai mysantrope, mais un
homme
de mauvaise humeur, son Tartuffe ne soit pas préc
édie l’excellente morale de ce juste, le touchant Eurypide laissa les
hommes
tels qu’ils étoient. Le sublime Sophocle les mont
e Tournelle. La comédie a eu aussi la noble ambition de réformer les
hommes
. Aristophane, Térence, Moliere, y ont employé le
r Baron. Il disoit assez naïvement : La nature a prodigué d’excellens
hommes
dans tous les genres ; il n’y a eu sur la terre q
ommes dans tous les genres ; il n’y a eu sur la terre que deux grands
hommes
, Roscius & moi. Les Poëtes furent toujours mo
ée vague, superficielle, & souvent équivoque de la corruption des
hommes
. Les rafinements, les projets, les intrigues, les
Massillon, Flechier, &c. quon aille hors de son sein chercher des
hommes
célèbres, Mabillon, Petau, Casaubon, Bourdaloue,
in sur l’esprit qui a regné dans le beau siecle de Louis XIV, sur les
hommes
supérieurs même dans les genres de pur agrément.
est-ce pas une impiété dans un Ecclésiastique) destiné pour ramener l’
homme
à sa dignité originelle. (Le Théâtre va de pair a
a bien dit. Je croirai la décadence de notre nation prochaine, si les
hommes
de quarante ans ne regardoient pas Corneille comm
est vrai que Moliere a vécu dans l’infamie légale, & Corneille en
homme
d’honneur, qu’il est mort sans aucune marque de r
tion qui en fait l’éloge. M. de Chamfort se tire de ce mauvais pas en
homme
sage & en Gascon. Il dit en homme sage, qu’il
rt se tire de ce mauvais pas en homme sage & en Gascon. Il dit en
homme
sage, qu’il ne s’engage pas dans cette décision é
riste deviennent petits & méprisables ? Voici le jugement de deux
hommes
qui valens bien Moliere, & dans le moral, &am
ne trouvera pas mauvais que la balance penche en faveur de ces grands
hommes
, & qu’on ne regarde pas comme un grand Philos
balancer, que l’Académie Françoise, dans le temps que ces deux grands
hommes
en étoient les oracles, n’auroit pas donné pour s
d’hui toute autre chose. C’est un esprit fort qui se joue de tout, un
homme
sans religion qui ne croit rien, qui ne respecte
. Avec des mœurs la république aura des magistrats, des citoyens, des
hommes
; sans les mœurs on n’aura que des scélérats. Du
tr. 3. dit : Malheur à la nation insensée qui place à coté des grands
hommes
, de l’homme utile à sa patrie, celui qui ne contr
Malheur à la nation insensée qui place à coté des grands hommes, de l’
homme
utile à sa patrie, celui qui ne contribue qu’au p
La Tragédie, étant comme le dit Aristote, une imitation, non pas des
Hommes
, mais de leurs Actions, la premiere & la plus
te Partie de la Tragédie est l’Action. Comme toute action suppose des
hommes
qui agissent, & arrive souvent parce que ces
n suppose des hommes qui agissent, & arrive souvent parce que ces
hommes
ont telles mœurs, telles inclinations, tels carac
inclinations, tels caracteres, ces Mœurs sont la seconde Partie : les
hommes
agissent parce qu’ils sont dans une telle disposi
tote donne le premier rang à une Action qui finit par le malheur d’un
homme
qui n’est ni bon ni méchant, & qui s’est atti
le Grand-Prêtre envoya chercher cinq Officiers commandans chacun cent
hommes
, leur fit reconnoître Joas, & les ayant engag
t celui qui a le mieux réussi. §. II. Des Mœurs. Les Mœurs des
hommes
sont la cause de leurs Actions. La Tragédie est l
qu’on ne voit pas d’abord la nécessité de le dire : & comme tout
homme
a des Mœurs, on peut demander s’il est possible q
dans un autre endroit sur Homere. Quelque Personnage qu’Homere amene,
homme
ou femme, tout Personnage parle suivant ses Mœurs
, D’où vous vient aujourd’hui ce noir pressentiment ? Voilà un
homme
qui est intrépide, & qui à ce même Officier p
rtu ne se fait connoître que quand il s’agit de la cause de Dieu. Cet
homme
qui par devoir a entrepris un projet dont l’exécu
les Anciens, ni dans la Nature ordinaire, n’a pu être créé que par un
homme
né très-grand Poëte & très-honnête homme. Je
pu être créé que par un homme né très-grand Poëte & très-honnête
homme
. Je crois aussi qu’on pourroit mettre sur sa tomb
ême Poëte, il étoit dans ses Mœurs agréable & doux ; par l’esprit
Homme
, par la simplicité Enfant : il vecut dans une méd
e se fait pas lire. Il ne peut être bon, qu’il ne soit composé par un
homme
que Melpomene, Nascentem placido lumine videri
ne, Nascentem placido lumine viderit. Si l’Auteur est un de ces
hommes
heureux & si rares, il ne pechera jamais cont
endant où se réduit le nombre de nos excellentes Tragédies ? Un Grand
homme
n’excelle pas toujours également dans toutes les
aleur de la Représentation. Dans un Spectacle fait pour enchanter les
hommes
, l’harmonie du discours doit enchanter leurs orei
Versification ne détruit-elle pas la vraisemblance de l’Action ? des
hommes
emportés par les Passions, peuvent-ils en parlant
ages d’Athalie, & ce stile a charmé. Comment peut penser ainsi un
homme
qui s’établit juge de la Poësie ? Je ne trouve le
os. §. V. La Décoration. Un spectacle inventé pour attirer les
Hommes
par toutes sortes de charmes, doit émouvoir le cœ
ée de David, & le Livre de la Loi, on voit seul avec un Enfant un
homme
respectable par son âge, sa dignité, ses vêtemens
vient d’enlever ses petits. La Nature n’invite ni les oiseaux ni les
hommes
à chanter leurs malheurs ; elle leur fait seuleme
hantons avec plaisir, en goûtant l’imitation de la tristesse, mais un
homme
plongé dans une douleur véritable ne le chanteroi
ar la Passion, la faisoit sortir : c’est ce qui fait que la voix d’un
homme
qui chante va toujours en s’abaissant, si elle n’
rient, y sont insensibles, & nous trouvons souvent parmi nous des
hommes
qu’elle ne touche point. Malherbe qui avoit une o
le Musicien m’ont-ils tous deux ennuyé ? On peut en croire encore un
homme
qui n’étoit ennemi ni de la Poësie, ni de la Musi
icien connoît mieux les Passions & va plus avant dans le cœur des
hommes
que les Auteurs. Quel éloge de Lully dans ce seul
& répandu ensuite par tout, prouve l’empire de la Musique sur les
hommes
, empire qu’elle excerce aux dépens de la Poësie,
la Poësie, de la raison, & des mœurs. La Tragédie peut rendre les
hommes
plus vertueux, en les rendant tendres & compa
ssage que j’ai rapporté page 75, interdit la Poësie Dramatique à tout
homme
qui craint de voir troubler l’œconomie de son ame
iété leur a mérité l’avantage d’être si glorieusement distinguées des
hommes
: Mais l’on peut aussi demander d’où vient que la
Chrétienne ; et qu’elle l’est encore beaucoup plus aux femmes, qu’aux
hommes
. Oui, cet esprit doux, patient, humble, chaste, c
monde ? Un troisième bienfait est l’affranchissement du droit que les
hommes
s’étaient acquis par une condescendance de la loi
pudiation ; et il a entièrement aboli ce droit, en assujettissant les
hommes
à l’indissolubilité du mariage, comme ils y avaie
e à leur Sexe ; comme de certains sots, qui se croient être de grands
hommes
par la gloire de leurs ancêtres ? En un mot, n’en
ues si hardies à parler, qu’elles s’applaudissent de faire rougir des
hommes
qui ne sont pas même dévots. Si elles voulaient a
cerions à bien espérer de leur conversion. Faire tourner la tête à un
homme
par le charme de l’amour, ç’a été de tout temps l
ervelle le verre à la main ; je ne l’avais pas ouï dire depuis le bon
homme
Loth qui y fut vilainement attrapéd : moins coupa
toute semblable à celle dont parle un célèbre Espagnol, Louis Vivèsg,
homme
d’un fort beau génie. Il dit que dans une ville d
s toutes ensemble conspirèrent si hautement contre ce qu’il y avait d’
hommes
libertins, qui n’étaient point reçus dans leurs s
e cette association bien établi. La complaisance respectueuse que les
hommes
ont pour le Sexe, non seulement par un instinct n
qu’on excuse sa malice au lieu de la chastier. Que des fidelles ! des
hommes
qui font profession de la Religion Chrestienne, n
, il faut qu’il soit sanglant. Céte place abominable fume du sang des
hommes
; on y épuise les veines de l’innocente victime q
temps vne boucherie, & vn lieu d’ordures ; & l’on esgorge des
hommes
en suitte des jeux & des passe-temps pour app
ble voluptueüx & sanguinaires. Comme si ce n’estoit pas assés à l’
homme
d’estre aucunement porté de son naturel à la barb
gres, & les leopards, pour les rendre plus habiles à déchirer les
hommes
; & les cruels maistres qui ont le soin de ce
toutes ces vaines occupatiõs ne ressentent pas beaucoup son honneste
homme
. En effet si l’on agite quelque question sur nost
la plus-part que des souches à demi pourries, des stupides, & des
hommes
pour beaucoup de raisons, sans pudeur & sans
defectueuse nous porte à l’amour des choses illicites ; & que les
hommes
pour authoriser leurs vices recherchent les memoi
; vn autre voulant accorder vn instrument auec la voix delicate d’vn
homme
, emplit le corps du sien de l’air qu’il a premier
ge. Que i’ay encor en horreur le jeu infame des lutteurs. On voit des
hommes
, qui pour paraistre bien soupples & adroits,
Bref il verra les parties du mõde frequentées par diuer habitans, les
hommes
sur la terre, les oyseaux dans l’air, & les p
eilles ? C’est assez de dire que Dieu en est l’ouurier, & que les
hommes
ont esleué les autres, dont les embellissemens &a
que sont ils aupres du vif esclat des Astres. Iamais les ouurages des
hommes
ne donneront de l’admiration à vn Chrestien qui s
auoit point, & qui destine vne infinité d’animaux à l’vsage de l’
homme
, qu’il tire aussi du neãt pour en faire vn chef-d
si du neãt pour en faire vn chef-d’œuure accomply. Il contemplera les
hommes
dans leur ingratitude, & dans vn deluge de cr
œuures. Il verra toutes les creatures soumises au Createur, excepté l’
homme
seul qui luy est rebelle, il verra les mers se re
, sans qu’il relève quelque part Ben Jonson, pour avoir fait tirer un
homme
avant que la poudre à canon eût été inventée. Par
système ? Le divulguer, c’est ce qui ne servirait qu’à corrompre les
hommes
et à ébranler les fondements de la société civile
ce qu’établir une démonstration sur un point incertain. Et quel est l’
homme
assez vain ou plutôt assez insensé pour prétendre
rments qu’on y souffre sont autant d’objets qui glacent d’effroi tout
homme
Chrétien. Mais, quels sont les desseins du Seigne
nné de l’encens à ses amis, M. Dryden s’en donne à son tour ; mais en
homme
modeste et qui ne se loue que le dernier. Il dit
troisième. Remarques sur Don Quichotte. Monsieur D'Urfeyba est un
homme
d’un génie trop singulier pour ne le pas distingu
dans. »I. Part. P. 20. C’est nous faire entendre que Dieu n’a formé l’
homme
qu’à demi, que l’âme est l’ouvrage de ses mains l
te de quelque bévue, lui dit : « Considérez, mon cher maître, que nul
homme
n’est né sage : un Evêque même, sans politesse et
e même, sans politesse et sans éducation n’a rien de plus qu’un autre
homme
. » Si le Poète avait un peu de l’une et de l’autr
eur. Cependant, M. D'Urfey en caractérisant Mannel, le définit : «Un
homme
d’esprit, et qui a le vrai goût de la bonne plais
s plus d’égards pour les loges, ni pour le parterre même. Comment, un
homme
qui a étudié les bienséances et les belles manièr
’est nous outrager, nous donner une idée méprisable de la nature de l’
homme
, et nous réduire presque à regretter d’être homme
e de la nature de l’homme, et nous réduire presque à regretter d’être
hommes
nous-mêmes. Aussi est-ce une maxime parmi les hon
iendraient plus propices. M. D'Urfey pense autrement que le reste des
hommes
: son principe est de ne s’embarrasser que d’avoi
entretenir son extravagance et fournir à ses dérèglements. Tel est l’
homme
de bien à qui le Poète ménage une heureuse issue.
prend soin des gens de mérite. »P. 19. Autre instruction. Lorsqu’un
homme
est mal dans ses affaires, il ne s’agit plus pour
a vraisemblance par rapport à son caractère. Il est vrai que c’est un
homme
singulier, bizarre, entêté des vaines parures, éb
. Le Lord n’a jamais vu le Campagnard, il sait seulement que c’est un
homme
ombrageux au-delà de l’imagination, et qu’il n’y
en bon ordre avec toutes les forces du Château, et marche contre deux
hommes
, escorté de sa garde armée de faulx, de fourches,
larmes au plus haut degré de la folie et de la fiction. Cependant cet
homme
soupçonneux, s’il y en eut jamais, confie à Coupl
, et qui plus est, peut-être, de son propre bien. Car quelle espèce d’
homme
est-ce que Coupler ? un misérable pour les mœurs
i plus ordinaire que de s’informer de la conduite et de l’humeur d’un
homme
qu’on doit avoir pour gendre. Ainsi l’on ne peut
vieillard ne doit être ni prodigue ni léger, comme un jeune homme. Un
homme
de condition ne doit point avoir le langage de la
’abord prétendu faire. Il ne doit pas les varier, de sorte qu’un seul
homme
en paraisse deux, qu’un homme d’esprit devienne u
oit pas les varier, de sorte qu’un seul homme en paraisse deux, qu’un
homme
d’esprit devienne un sot, qu’un courtisan poli de
oquante. Le Chevalier Ventre-de-Tonne tombe aussi dans des saillies d’
homme
d’esprit, et badine d’une manière trop spirituell
te n’a de jugement. Examinons encore quelques-uns de ses caractères d’
homme
d’esprit. Le jeune La Mode juge à l’humeur vive d
il lui parle prose en vers : ce qui est aussi naturel que de voir un
homme
à cheval d’une jambe, et à pied de l’autre. Sa gr
assion ». N’est-ce pas là découvrir véritablement son cœur ? Quand un
homme
parle après cela, le moyen de ne l’en pas croire
me contre l’ordinaire du Théâtre Anglais. Alors M. le Digne en galant
homme
l’arrête avec emportement et la menace de la tuer
teurs païens, soit Philosophes, soit Orateurs, soit Historiens ; tous
hommes
du plus profond savoir, du plus grand sens, et de
renommés ; Platon est le premier en date. Ce Philosophe si sage, cet
homme
divin nous dit : Plat. de Rep. L. 10. Euseb. Præp
qu’il bannit de sa République ce genre de divertissement. » Xénophon,
homme
de Lettres et grand Capitaine loue les Perses de
e en ces rencontres ; et ils savaient à quel danger c’est exposer les
hommes
, que d’ajouter encore un poids à la pente de la n
ue tant de belles connaissances se sont perdues, et que l’esprit de l’
homme
retombe pour ainsi parler dans l’enfance, bien lo
our ne point surcharger le Lecteur, je passe à celui de l’Auteur de L’
homme
sans façon, si connu parmi nous. Ce Poète dédie s
r la régularité de leurs mœurs, par leur habileté à former des grands
hommes
pour la guerre, ne voulaient souffrir le Théâtre
étant interdits à tout laïque ; parce qu’il est toujours défendu à l’
homme
Chrétien de se mêler parmi les blasphémateurs. »
r à la Comédie, quoique les termes précis n’y soient pas : "Heureux l’
homme
qui s’est toujours éloigné des conseils et de la
vertu n’en ait encore souffert nulle atteinte. Cependant, quel est l’
homme
qui se puisse promettre de n’être jamais suscepti
ons point, la vie à l’attrait d’un peu de douceur. » Ibid. Cap. 28.«
Homme
Chrétien ! le temps de la joie n’est pas encore v
plaisir alors que le refus même du plaisir, et que d’être méprisé des
hommes
? Quelle joie plus solide que de n’être plus escl
e le démon ? Voilà les plaisirs raisonnables, les vrais plaisirs de l’
homme
Chrétien : et tout exquis, tout nécessaires qu’il
occupations, ne doit pas être rempli par des amusements criminels. Un
homme
sage, même selon le monde, sait choisir ses délas
i-même, on les observe communément avec plus de soin. « Quelle part l’
homme
Chrétien peut-il prendre aux spectacles ? Il ne l
and un certain levain d’Idolâtrie n’entrerait point dans tout cela, l’
homme
Chrétien ne doit jamais y assister. Quand ces Piè
ientôt le mal même. Et puisqu’il n’est que trop vrai que le cœur de l’
homme
a une pente naturelle vers le mal, y a-t-il de l’
c nous retirer une bonne fois de ces vanités attrayantes du siècle. L’
homme
Chrétien a bien d’autres objets à considérer que
notre Dieu, et négliger nos devoirs de Chrétien. » Ibid. c. 21.« Un
homme
qui aurait chez soi des Comédiens, ne se déshonor
ent, la réputation qu’ils ont partout ailleurs ; ils y sont les mêmes
hommes
, excepté qu’alors c’est chez eux que l’on va, et
dire quelque chose de libre. Et à la Comédie vous êtes tout un autre
homme
! De misérables bouffons ont un étrange attrait p
, les autres au Théâtre, etc. Mais le Prophète Roi recommande ici à l’
homme
de bien de ne se réjouir que dans le Seigneur.… C
inces par leur fortune, quoiqu’ils soient pauvres et les derniers des
hommes
en vertu ; lorsque les spectacles sont dans l’écl
rouve quelque malheureuse qui gémit de son état déplorable. Est-il un
homme
qui conseillât à son fils pour exercer son courag
us disent assez que leur témoignage n’est pas à mépriser. C’était des
hommes
d’une sainteté et d’un courage à toute épreuve ;
était des hommes d’une sainteté et d’un courage à toute épreuve ; des
hommes
qui foulaient aux pieds tout intérêt et tout resp
du genre humain. De quel poids ne doit point être l’autorité de tels
hommes
? Lorsqu’ils approuvent ou condamnent une chose ;
dont une conscience criminelle est encore susceptible : elle ôte à l’
homme
toute attention sur lui-même, pour faire place à
ait sans ce secours. Quoi ! faut-il qu’il soit au pouvoir de quelques
hommes
méprisables,Les Joueurs d’instruments. de nous en
les mauvaises coutumes ; de fomenter les caprices et les erreurs des
hommes
. Cependant nos Poètes n’oublient rien pour entret
fait de la vengeance en particulier, la marque et la distinction de l’
homme
d’honneur ; ils l’ont érigée en titre de Noblesse
e nous eussions bien envie de renoncer au privilège de la nature de l’
homme
, aux espérances qui nous sont données touchant un
hauts sentiments de la noblesse de notre Etre, et de notre qualité d’
hommes
chrétiens. Et si cela est, comment pouvons-nous g
hose qu’un fripon qui a de la politesse ? qu’est-il autre chose qu’un
homme
à se croire un fou s’il préférait sa conscience à
à se croire un fou s’il préférait sa conscience à son plaisir ? qu’un
homme
à vendre son ami et son père, s’il le fallait, po
a volonté de la mettre en œuvre ? Il est aussi possible de nourrir un
homme
qui n’aurait point de bouche, que d’instruire qui
e systême le plus extravagant, sans même se voiler dans les titres. L’
homme
plante, l’homme machine, histoire naturelle de l’
s extravagant, sans même se voiler dans les titres. L’homme plante, l’
homme
machine, histoire naturelle de l’ame, ils souleve
& de leurs héroïnes avec les dieux du paganisme & de certains
hommes
célebres de l’antiquité. Quelle comparaison d’un
la comparaison comme une insulte ? Ainsi de certains prétendus grands
hommes
de l’antiquité ; par exemple, Auguste, ce prince
ues courtisant l’avoient flatté & érigé en divinité. Est-ce là un
homme
à proposer pour modele aux princes. Quel sujet de
es. Quel sujet de leur éloge, que de les comparer au plus méchant des
hommes
! Les Questions sur l’Encyclopédie le peignent a
r l’Encyclopédie le peignent au naturel. Qu’on examine la plupart des
hommes
à qui l’on compare les hommes qu’on ne cesse de l
u naturel. Qu’on examine la plupart des hommes à qui l’on compare les
hommes
qu’on ne cesse de louer, & on trouvera à-peu-
tous les cœurs, & gagna tous les états. Le prêtre, le prophete, l’
homme
du monde, tous du plus grand au plus petit brûler
a jusqu’à douter si l’œil de la Providence veille sur les actions des
hommes
, & s’il y a une justice dont on ait à espérer
’étoit pas du complot, & qui lui riposta par un grand soufflet. L’
homme
est naturellement imitateur : tous les autres sif
ouvrages des meilleurs maîtres. Cette folle dépense étoit énorme. Cet
homme
, dans une pièce de musique d’église pour le templ
a signifié une tente, un pavillon ; c’étoit l’habitation des premiers
hommes
, tout se passoit dans les tentes ; les israëlites
gal-pénitencier de Bourges, en fait l’éloge, françois & latin, en
homme
enthousiasmé ; & il est vrai qu’il y a une ér
entée musicalement sur la scène, dans la farce du sieur du Rosoi, ces
hommes
qu’on porte mourans sur la théatre, comme dans Al
ès-rapide, forme un gros volume. Il est sans vraisemblance qu’un seul
homme
ait eu tant d’aventures : on a sans doute ramassé
faits, dont on a fait un tissu, & qu’on a mis sur son compte. Cet
homme
alloit à la comédie & ne s’en cachoit pas ; s
; fuir les masques & les comédiens. Le prince de Condé tout grand
homme
de guerre qu’il étoit, eut en Espagne la même foi
eux du Prince. En effet, il mit le feu à ses batteries, tua huit cens
hommes
, obligea le prince de Condé à se retirer avec pré
du Patriarche de Bernai, lisant la nouvelle édition magnifique de cet
homme
adorable, remarqua que sa Mariamne parut en 1723
e, dit-on est un cours complet d’éducation ; il suffit pour faire des
hommes
parfaits. Verba & voces prætereaque nihil.
veulent être fabulistes & tâchent d’imiter un modele estimé, quel
homme
, après l’âge de neuf ou dix ans, s’occupe de Lafo
ur regle ce qu’a dit un âne qui ne fait que braire. Les contes où les
hommes
parlent & agissent à l’ordinaire, sont du moi
les contes, même dans un âge avancé on les cite, on les répete. Quel
homme
sensé contera les aventures du loup & de la t
loup & de la tortue ? Dans un conte de Voltaire, il est dit qu’un
homme
sage & sa femme, parlant de l’éducation de le
n petit-maître. Il y a bien de la différence entre un enfant & un
homme
fait : un enfant qu’on veut instruire avec des fa
t faire un acte de vertu à un enfant, ne l’a corrigé d’aucun vice. Un
homme
fait, qui prend les fables pour ce qu’elle sont,
des. Un pere qui reçoit son fils prodigue, un voyageur qui soulage un
homme
blessé par des voleurs, un pasteur qui cherche un
pense plus, on va dans le cabinet se dédommager avec les contes. Quel
homme
, quelle femme du bon ton débite les fables dans l
te une raison, une langue qu’ils n’ont pas. Ce qui se passe entre des
hommes
, quoique fabuleux, n’est pas une fable, mais un c
le Songe du Mogol, la femme & le voleur, le trésor & les deux
hommes
, le statuaire, le savetier & le financier, le
l’ivrogne, l’oracle, le jardinier & le seigneur, les œufs d’or, l’
homme
& l’idole, l’homme & son image, l’homme e
jardinier & le seigneur, les œufs d’or, l’homme & l’idole, l’
homme
& son image, l’homme entre deux âges, la fort
eur, les œufs d’or, l’homme & l’idole, l’homme & son image, l’
homme
entre deux âges, la fortune & l’enfant, la be
se trouvant chez ce prélat, je ne fait par quel hasard, car ces deux
hommes
étoient peu faits l’un pour l’autre, les courtisa
e imposteur. On adopte cette idée en France : on dit communément d’un
homme
qui se déguise pour tromper, c’est un comédien, i
effet de cet enthousiasme est d’autant plus dangereux que l’auteur, l’
homme
d’esprit & de mérite, est un ecclésiastique q
la très-mauvaise morale qui y domine, & qui, comme I’ivraie que l’
homme
ennemi seme dans le champ, l’étouffe totalement l
tacles, ce mépris insultant des hordes des histrions ne sont pas d’un
homme
suspect de morale sévere, ni en faveur d’un héros
t avouer qu’il est bien difficile de plaire à tout le monde, et qu’un
homme
qui s’expose en public, est sujet à de fâcheuses
e à divertir le public, et c’est une espèce d’injustice d’exiger d’un
homme
plus qu’il ne peut, et de lui demander des agréme
ent et aux supplices. Si le dessein de la Comédie est de corriger les
hommes
en les divertissant, le dessein de Molière est de
et se plonge dans le vice et la débauche à la faveur des ténèbres : l’
homme
de bien soutient la Chasteté chancelante, et la r
outes les pernicieuses coutumes des Pays Etrangers : et de même qu’un
homme
qui se noie, se prend à tout, il ne se soucie pas
ous les Roys au monde (s.l., 1664), qui qualifie Molière ainsi : « Un
homme
, ou plutôt un Démon vêtu de chair et habillé en h
re ainsi : « Un homme, ou plutôt un Démon vêtu de chair et habillé en
homme
et le plus signalé impie et libertin qui fut jama
uve, qui est Censeur et Athée, qui est hypocrite et libertin, qui est
homme
et démon tout ensemble : « un Diable incarné Dans
aphrase Roullé ainsi : « je suis un démon vêtu de chair et habillé en
homme
, un libertin, un impie digne d’un supplice exempl
igne d’un supplice exemplaire. » », comme lui-même se définit. Et cet
homme
de bien appelle cela corriger les mœurs des homme
se définit. Et cet homme de bien appelle cela corriger les mœurs des
hommes
en les divertissant, donner des exemples de vertu
raille si agréablement ; et qui bien loin de donner de la crainte aux
hommes
, ne pouvait pas chasser une mouche ni faire peur
er publiquement ses nouveaux blasphèmes ? et que peut-on espérer d’un
homme
qui ne peut être ramené à son devoir, ni par la c
crois pas faire un jugement téméraire d’avancer, qu’il n’y a point d’
homme
si peu éclairé des lumières de la Foi, qui ayant
Trône des Rois n’est affermi que par celui de Dieu. Il ne faut qu’un
homme
de bien, quand il a la puissance, pour sauver un
ous les Roys au monde (s.l., 1664), qui qualifie Molière ainsi : « Un
homme
, ou plutôt un Démon vêtu de chair et habillé en h
re ainsi : « Un homme, ou plutôt un Démon vêtu de chair et habillé en
homme
et le plus signalé impie et libertin qui fut jama
aphrase Roullé ainsi : « je suis un démon vêtu de chair et habillé en
homme
, un libertin, un impie digne d’un supplice exempl
elles y étaient déjà gravées ; incapables, peut-être, de ramener les
hommes
perdus, elles sont au moins propres à empêcher le
sans ; faut il pour cela renverser tous les Temples de la Justice ? L’
homme
serait égal à la Divinité, s’il pouvait imprimer
ile & soutenu, voilà ce qui séduit l’esprit & le flate. Si un
homme
est dépourvu de ce double talent, où s’il ne lui
rnante, le Préjugé à la Mode de la Chaussée, le Méchant de Gresset, l’
homme
du Jour de Boissy, la Pupille de Fagan, Turcaret
érêt bien vif, bien pressant, bien digne d’émouvoir l’ame d’un galant
homme
: de mon côté, je vous vanterai, avec ma franchis
oute la vérité, ne sont qu’une diatribe outrée : non, non, & tout
homme
instruit de ce qui se passe, tout homme judicieux
outrée : non, non, & tout homme instruit de ce qui se passe, tout
homme
judicieux qui me lira, m’aura bientôt justifié de
s, de s’accroître en proportion des obstacles qu’elles rencontrent. L’
homme
, dit M. Bossuet, est né opiniâtre, rien ne lui co
rougir de ses reproches, (le paresseux, l’oisif de profession, est l’
homme
qui se craint le plus lui-même), cherchent de tou
es, peuvent-elles imprimer à l’esprit, au génie, au sentiment ? Si un
homme
ne s’accoutume qu’à penser de petites choses, il
ites images, de petits bustes, de petits talens, en un mot, de petits
hommes
, qui se mordent & se déchirent les uns &
res, & souvent à nous-mêmes. Un libertin peut quelquefois être un
homme
fort agréable en société ; mais il est rare qu’un
les ; le luxe y était presque inconnu. Tout le long de la semaine les
hommes
& les femmes s’occupaient, soit des travaux d
p; la perte, pour l’Etat, d’une foule de Citoyens ! Et qu’importe à l’
homme
vertueux, dira-t-on, que telles & telles pers
rail pour leurs menus-plaisirs ? Qu’importe ? Mais qui répondra à cet
homme
vertueux, à ce pere respectable, que ce n’est pas
Auteur de l’article du Dictionnaire Encyclopédique, au mot Femme. Ces
hommes
confians & dangereux, sont sans vertus &
e au ridicule le plus amer, ces vérités sans l’existence desquelles l’
homme
serait le plus à plaindre des êtres ; c’est-là qu
c’est avec raison qu’elles excitent l’admiration des Dieux & des
hommes
? Encore un coup, qu’auriez-vous fait aux Auteur
es lumieres, soit par son industries & ses travaux ; s’il est des
hommes
assez Egoïstes pour nier ce principe fondamental
pour elle-même, & de s’exposer à déplaire à la multitude. Un tel
homme
ne confond pas le bruit avec la réputation ; il f
égyriste de Moliere M. D*** ci-devant cité, les portraits de ce grand
homme
, pour avoir droit de n’en plus faire. Qu’on ne s’
leur dire, entrez dans la carriere, quoique semée des lauriers d’une
homme
inimitable ; paraissez sur la scene, mais avec de
j’outre les choses. J’en appelle sur ce point, aux témoignage de tout
homme
sensé, de tout ami de l’honnêteté & des mœurs
tout homme sensé, de tout ami de l’honnêteté & des mœurs, de tout
homme
, en un mot, qui, né avec un esprit observateur &a
sur-tout aux Jeux nocturnes, que l’on y rencontre rarement un galant
homme
, encore moins une honnête femme. Si par hazard il
, qu’ils déclarent hautement être les plus mauvais lieux où un galant
homme
puisse jamais mettre le pied. C’est ce qui m’est
ui regne dans l’Assemblée où il se trouve, le force à se comporter en
homme
honnête, au moins pendant le Spectacle, au cas qu
on est entiérement dispensé aux Boulevard. C’est le rapprochement des
hommes
& des femmes sans mœurs, qui cause le plus gr
ur cette Populace donc, qu’il faut des Trétaux ? car cet assemblage d’
hommes
, que j’appelle le Peuple, (nom jadis si respectab
ur celle du Monarque, sur l’esprit de l’ignorant & sur celui de l’
homme
le plus éclairé, le plus instruit. Enfin, ou les
sauraient en conscience travailler à nous rendre les plus infâmes des
hommes
, sous prétexte qu’ils ne peuvent pas nous rendre
mal ! &, quel plus grand mal, que là dépravation des mœurs ? Quel
homme
sensé peut, sur ce point, être d’un sentiment opp
Lettre sur les Spectacles, à J. J. Rousseau., suffit pour faire de l’
homme
une être méchant « Les devoirs de la vie sociale
nous modifier selon les loix des sociétés particulieres, dont chaque
homme
est membre35, sans cela il en résulterait une dés
iberté naturelle en liberté sociale, la seule qui puisse convenir à l’
homme
dans l’état présent des choses celui-là seule est
isine de l’esclavageParallele de la condition & des facultés de l’
homme
, avec la condition & les facultés des autres
ux qui les approchent. Ne souffrez pas qu’il y ait parmi vous un seul
homme
oisif ; rendez à la terre les bras qu’elle vous r
enues de nos jours. De quelle indignation aurait été pénétré ce grand
Homme
, s’il eût été témoin oculaire des scenes scandale
dit M. de Voltaire, des ames sages, honnêtes, éclairées, ce sont ces
hommes
-là qui font les Loix ; plus on est homme de bien,
tes, éclairées, ce sont ces hommes-là qui font les Loix ; plus on est
homme
de bien, plus on doit s’y soumettre ; on donne l’
lles que l’on reçoit aux Remparts ? Pourquoi souffrir qu’on parle aux
hommes
, je ne dis pas seulement un jargon plat, futil &a
ignes, en un mot, de l’excellence de son être, faire un jour un grand
homme
, un homme vraiment utile à son Pays ; ce qui, cer
un mot, de l’excellence de son être, faire un jour un grand homme, un
homme
vraiment utile à son Pays ; ce qui, certes, n’arr
ut le mal possible : 3.° que le but de la Comédie étant de rendre les
hommes
meilleurs, en leur procurant en même-tems un amus
hester, à son fils.. Quand les abus se sont multipliés, & que des
hommes
bien intentionnés veulent les réformer44, on atta
P 42, lig. 1, pauvent, lis. peuvent. Même p., lig. 1 de la note, lis.
hommes
. P. 45, lig 17, lis. des établissemens. P. 46, li
ableau mouvant qui nous présente tous en action. La Comédie attache l’
homme
vicieux & l’homme ridicule à la société qu’il
s présente tous en action. La Comédie attache l’homme vicieux & l’
homme
ridicule à la société qu’ils corrompent & qu’
main, cherchant dans la foule de gens qui s’extasient devant lui, un
homme
de bon sens, & ne le trouvant point. 11. J.
vec promptitude la mesure du plaisir que chaque chose doit donner aux
Hommes
: M. de Voltaire, le sentiment des beautés &
dont il faut le dire : le sentiment exquis qui fait naître dans tout
homme
bien organise, l’imitation de la belle nature, at
Anglais intitulé : Parallele de la condition & des facultés de l’
homme
, avec la condition & les facultés des autres
Regnard. 31. M. de Querlon Ecrivain polémique, l’un des plus savans
Homme
du dix-huitieme siecle : il est mort depuis deux
our l’esprit & pour le cœur. Mais lorsque ce genre sera celui des
Hommes
de génie & des belles ames, on n’aura aucun s
t de s’en plaindre. Parallele de la condition & des facultés de l’
homme
etc. Ouvrage traduit de l’Anglais, par M. Robinet
aux mêmes graces à la même faveur, aux mêmes attentions. La vertu des
hommes
les plus obscurs de ceux que l’on croit les plus
mp; de Montesquieu. Parallele de la condition & des facultés de l’
homme
, avec la condition & les facultés des autres
la vertu a de majesté, ainsi couverts de tout ce qui peut rendre les
Hommes
chers, utiles, & précieux à leurs semblables,
le, sans laquelle il n’y aura jamais de bonheur sur la terre. De tels
hommes
sont le plus beau present que le Ciel puisse fair
’emporté ni d’excessif, non plus que de bas et d’indigne d’un honnête
Homme
. Car si nous ne permettons pas aux Enfans mêmes t
mauvaise conduite. Parallele de la condition & des facultés de l’
Homme
avec, &c. Ouvrage ci-devant cité. Ces vérités
que son sentiment, ne bâtisse point sur le dessein d’autrui : un tel
homme
serait notre Démosthène ; mais la servitude et le
incipal d’une Tragédie, ainsi que les autres passions dominantes de l’
homme
, naturelles ou acquises. Un amour vertueux peut m
en se servant habilement de cette passion. Elle est la sympathie des
hommes
, et un Héros amoureux est sûr de trouver dans cha
grands malheurs, il est vrai, mais n’a-t-il pas aussi formé de grands
hommes
? Pourquoi vouloir nous donner pour modèles les s
! Qualité héroïque, il est vrai, pour des Bergers, mais non pour des
hommes
qui doivent un jour défendre la patrie, ou gouver
es précipices dans lesquels ces cruelles passions entraînent un grand
homme
. Les Spectateurs en étaient déjà émus : quelle su
es premiers, ont établi l’amour le principe de toutes les actions des
hommes
, et de généreux Français que nous étions, nous on
sse, qui avait été enlevée huit fois. Ainsi de tous les autres grands
hommes
de l’Antiquité : ce ne sont plus que d’agréables
idée de faire agir & parler des Turcs pour élever aux dignités un
homme
infatué de noblesse ; mais il n’y parut que des h
aux dignités un homme infatué de noblesse ; mais il n’y parut que des
hommes
qui ne disoient rien d’indécent. Racine étendit c
accorder la palme aux Actrices Françoises. Dans la comédie-ballet les
Hommes
, de M. de Saint-Foix, homme d’esprit, mais qui ne
s Françoises. Dans la comédie-ballet les Hommes, de M. de Saint-Foix,
homme
d’esprit, mais qui ne donne pas ces drames ingéni
our des leçons de chasteté, on voit beaucoup de statues à demi nues d’
hommes
& de femmes que Prométhée anime avec le flamb
on ; mais la pudeur ne lui pardonne pas la suite de ce spectacle. Les
hommes
& les femmes sont à peine animés, qu’ils cour
nce le même jeu (il est digne d’elle), & anime d’autres statues d’
hommes
& de femmes. Les hommes dont tous les sens so
e d’elle), & anime d’autres statues d’hommes & de femmes. Les
hommes
dont tous les sens sont frappés à la vûe des femm
l’Arétin). Aussi ont-ils une ame spirituelle, libre, raisonnable ; l’
homme
n’a que l’instinct pour le plaisir : c’est tout l
isonnable ; l’homme n’a que l’instinct pour le plaisir : c’est tout l’
homme
. Quatre petits Amours viennent leur reprocher leu
aité d’éducation, matiere à la mode que le Poëte va nous donner). Les
hommes
, bien instruits à cette école, se mettent aux gen
nous apprendre qu’il est jour à midi. Cela seul devroit décider tout
homme
de bonne foi. Est-il quelqu’un dans le monde qui
cet ouvrage par de pareilles preuves, superflues d’ailleurs pour tout
homme
de bonne foi qui aime la chasteté ! Dans les prin
s & une entrée différente. Chez toutes les nations le mélange des
hommes
& des femmes dans les lieux publics, même dan
n y vient on ? Une salle de spectacle est un champ de bataille où les
hommes
& les femmes se rendent sous les armes pour s
oison violent pour les mœurs, étalé aux yeux du public, mêlé avec des
hommes
, est un monstre d’indécence. Ce n’est pas tout qu
ellent une femme du grand monde, & ne sentent point le génie d’un
homme
dur, sec, serré, concis, nerveux, comme l’étoit c
autres il y a deux choses singulieres : un serpent représenté par un
homme
habillé en Arlequin : une simphonie, tantôt gaie,
ilosophie n’a-t-elle plus pour objet la sagesse & la félicité des
hommes
? S’il y avoit un simple artisan qui ne rougît pa
riété, sa liberté, sa sûreté. Ce sont les réflexions judicieuses d’un
homme
d’esprit sur les gens de lettres, rapportées dans
s le Mercure d’octobre 1765. (2. vol.). Il cite deux passages de deux
hommes
non suspects par un excès de religion & de dé
é d’entretenir quelque commerce avec ceux qui approchent de si grands
hommes
… Toute la grâce que je vous demande, c’est qu’il
onds les Chamillardes avec les Visionnaires » : et que je prends des
hommes
fort communs pour de grands hommes ; aussi ne pré
onnaires » : et que je prends des hommes fort communs pour de grands
hommes
; aussi ne prétendez pas que je vous donne cet av
avez-vous qu’il y a d’assez bonnes choses dans ces Chamillardes ? Cet
homme
ne manque point de hardiesse, il possède assez bi
ir. J’avoue que ce n’est pas une petite entreprise, car que dire à un
homme
qui ne prend rien en raillerie, et qui trouve par
t pas que je condamne sa mauvaise humeur ; il a ses raisons, c’est un
homme
qui s’intéresse sérieusement dans le succès de vo
ie était assemblée, Molière allait commencer lorsqu’on vit arriver un
homme
fort échauffé, qui dit tout bas à cette personne
médie une chose sainte, si je la crois propre à faire mourir le vieil
homme
, je dirai que non, mais je vous dirai en même tem
s refusez pas à vous-mêmes, sont fort propres à faire mourir le vieil
homme
, s’il faut renoncer à tout ce qui divertit, s’il
; combien de rôles leur fait-il jouer, tantôt il amène un Jésuite bon
homme
, tantôt un Jésuite méchant, et toujours un Jésuit
x de Port-Royal en ont fait aussi. » g. [NDE] Thirouin identifie cet
homme
comme Louis Gorin de Saint-Amour (1619-1687), adv
rme à tous nos devoirs. Envisageons-la d’un autre côté. Comparez deux
hommes
dont l’un sort de prison, l’autre revient du spec
nt. 4. Pour faire sentir l’injustice & la vanité des jugemens des
hommes
, il examine les jugemens des plus sages dans les
l, des spectacles, on y fait paroître des chœurs de danseuses & d’
hommes
efféminés qui déshonorent la nature, on place le
end au peuple à devenir cruel, comme une bête féroce, à la vue de ces
hommes
massacrés, de ces membres déchirés, de ce sang ré
uses, quand vous voyez sous ce masque qui déguise les deux sexes, des
hommes
en femmes, ou des femmes en homme représenter leu
ue qui déguise les deux sexes, des hommes en femmes, ou des femmes en
homme
représenter leurs criminelles passions, qui est-c
yrannie, traité en esclave & foulé aux pieds comme le dernier des
hommes
? Si l’on pouvoit bien se représenter les injures
de combats à livrer ; il n’est point de mer plus orageuse : c’est un
homme
possédé du démon. L’homme sage au contraire, qui
n’est point de mer plus orageuse : c’est un homme possédé du démon. L’
homme
sage au contraire, qui sait donner un frein à cet
e plus doux repos & la plus consolante satisfaction. Ce sont deux
hommes
montés sur des chevaux fougueux, dont l’un sait l
ng toutes ces racines & toutes ces branches de la corruption de l’
homme
& de la scène, qui en est tour à tour l’effet
et & la cause. Mais c’en est assez pour connoître l’esprit de cet
homme
admirable, & d’après ses oracles porter sur l
Chapitre [V]. S. Bernardin de Sienne. Ce grand
homme
est absolument inconnu au théatre, quoique son en
rit anti-religieux du siécle le relegue au fonds du cloître, comme un
homme
ordinaire. Ce fut cependant un des grands hommes
du cloître, comme un homme ordinaire. Ce fut cependant un des grands
hommes
du quinzieme siécle, un homme à talens, prédicate
inaire. Ce fut cependant un des grands hommes du quinzieme siécle, un
homme
à talens, prédicateur célebre, qui parcourut tout
savans, utiles, d’une bonne théologie, & d’une saine morale ; un
homme
distingué dans les Cours des Princes, du Pape, &a
innombrables sermons ce sage prédicateur faisoit toujours separer les
hommes
des femmes par une grande tapisserie qui partageo
éatre sera desert ; qu’on fasse des représentations separées pour les
hommes
& les femmes, sur des théatres ou dans des te
dans des temps différens, il n’y aura plus personne à la comedie. Cet
homme
apostolique ramassoit dans chaque ville les carte
utôt que l’image des chastes joies du paradis. Jamais un chrétien, un
homme
sage, ne degradera les idées de la félicité étern
vérité au-dessous de cet objet divin ; mais qui frappe davantage les
hommes
; ajoutons les circonstances étonnantes de cet év
adorable mourant ; le nombre, la varieté des plus cruels tourmens ; l’
homme
le plus grand, le plus saint, le plus éclairé qui
échire le voile du temple. Ce spectacle ne doit-il pas occuper tout l’
homme
, & faire disparoître tous les autres, comme u
charité, de toute la réligion. Le bonheur ou le malheur éternel de l’
homme
. A ce coup d’œil, à ce coup de foudre qui vous éc
p commune & trop fade, il faut en relever le goût ; le palais des
hommes
est trop blasé, il faut le piquer. Ainsi les alim
nt le coup de la mort. Les graces naturelles suffisent au besoin de l’
homme
. Cette nouriture est saine dans le mariage ; elle
des longitudes ; c’est une vraie guerre déclarée à tous les cœurs des
hommes
, & à toutes les graces des femmes. L’art d’em
s côtés. Il est inutile d’insister sur le ravage que cause parmi les
hommes
, en allumant des flammes impures, cette beauté ar
borer la fierté, affecter la modestie, se plaindre de la témérité des
hommes
, repousser leurs assauts, tandis que c’est elle q
té. Les maux publics qui en resultent méritent toute l’attention d’un
homme
sage. La dépravation des mœurs est un très-grand
autrement. Le premier coup d’œil d’une femme porte sur la parure d’un
homme
; c’est la pierre de touche du mérite. Tout est b
la pierre de touche du mérite. Tout est beau dans un élégant ; que l’
homme
simple disparoisse. Elles le jugent aussi équitab
amp; le perdent en détail. Faut-il que la compagne qui fut donnée à l’
homme
pour l’aider & le soulager, lui devienne fata
la tête, & dissipe son armée. Salomon lui-même, le plus sage des
hommes
, devenu insensé par l’amour des femmes, tombe ave
bien épris, & ils doivent être bien dangéreux, puisqu’un si grand
homme
en fut l’esclave. L’esprit de Dieu a daigné cache
ands mystere. Mais ce qui n’est pas un mystere, c’est le malheur de l’
homme
, qui se laisse vaincre à ces frivoles ennemis. L’
itur orbem. Quand je parle du luxe des femmes, je n’exclus point ces
hommes
effeminés, Ochon, Heliogabale, Comode, & ces
tourne pas plus à tout vent. L’Ecriture emploie cette comparaison. L’
homme
superbe est un balon que des joueurs se jettent l
, sa musique celle de la volupté. Telle les Sirenes qui perdoient les
hommes
par la douceur empoisonnée de leur voix. Quand ce
a glu & des filets, où les oiseaux viennent se prendre. Ainsi les
hommes
curieux de la beauté volent au tour d’elle pour l
ême l’intention de ces femmes ? A quoi aspirent-elles qu’à plaire aux
hommes
, & leur inspirer de l’amour ? Y a-t-il un rub
upe de la volupté ; comme l’enchanteresse de la fable, qui change les
hommes
en bêtes par un breuvage délicieux, comme le pêch
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