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1 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
e dont il est charmé, et qui lui fait haïr la paix et la douceur d'un heureux repos. Il est bien clair qu'il n'y a rien de soli
que le cœur conçoit par l'oreille ? Et cependant combien cette vanité heureuse , ou plutôt cette vaine félicité produit-elle de m
cœur, selon ce qui est écrit : O mon peuple, ceux qui vous appellent heureux , vous trompent. C'est de là que viennent les pein
2 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
ous nous avez fait éprouver des outrages, quand même vous étiez assez heureux pour pouvoir nous faire entendre des vérités. Cep
r nous-mêmes leurs reproches : l’amour n’a pas suffi pour nous rendre heureux  ; le plaisir nous a rendu ingrats, la douceur nou
D’ailleurs, pouvez-vous dire que des êtres que la dépendance rendait heureux , et qui n’étaient enchaînés que de fleurs, conser
Ils vous diront que les plans les plus ingénieux, les idées les plus heureuses , leur sont souvent venus des femmes ; qu’ils ont
elle aigrit son sang, blessa sa raison ; il se sentait fait pour être heureux , il voyait mille coquins merveilleusement constit
était livré à tout le danger de sa maladie. Ces Solitaires n’étaient heureux et sages qu’en apparence. La fougue et l’imbécill
us lequel il s’asseyait toujours, et cet arbre, autrefois peut-être l’ heureux berceau des tendres amours, n’était plus maintena
conservé leurs premiers charmes : ils étaient faits pour nous rendre heureux  ; mon cœur, sans les avoir jamais connus, en chér
ance d’un premier préjugé. Zima fut désabusé, devint sensible, et fut heureux . Puisse votre fin ressembler à la sienne ! Zirbé
3 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Première Lettre. De madame d’Alzan, À madame Des Tianges, sa sœur. » pp. 18-20
pête. Triste, rêveur au moins, je le vois, monsieur d’Alzan n’est pas heureux … Il ne le serait pas ! lui, dont le sourire, un s
e pénétrerai dans son âme, j’y lirai ; … mais il ne s’en doutera pas. Heureuse Adélaïde ! c’est un sort tel que le vôtre que vou
4 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
consternation quand ils perdent, ou éclatant de joie si leur sort est heureux . Une vaste sale qui mugit, des Orateurs qui tienn
ocilité à profiter des avis, à changer, à retrancher, à ajouter. Trop heureux qu’on dirige sa main tremblante ; il s’anéantit e
vec des huées, avec des leçons, des exhortations à mieux faire ; trop heureux encore si on y joint quelque politesse, & que
rez beau, comme dit Diogéne la lanterne à la main, chercher ce mortel heureux sur le théatre, il n’y fut, il n’y sera jamais ;
é au bout des Champs-Elisées, ne pouvoit être dans une situation plus heureuse . Si notre Ciel plus constant, & moins pluvieu
5 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  RACINE. A Mlle. Le Couvreur. » pp. 77-80
par vous que Monime, Hermione, Athalie,  Phedre, Roxane, Iphigénie,   Heureux enfans de mes loisirs Vivent chez les François, f
vale, Actrice, on devine aisément  Si sa colère fut modeste.  Mais un heureux évènement En suspendit le cours, & m’épargna
6 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Stances à Madame Isabelle, sur l’admiration où elle a tiré la France » pp. -
lité. Puis ayant cet esprit agile Recouru le premier mobile, Et vu l’ heureux trône des Dieux Il passe les deux Hémisphères, Et
n nuage, Pleure de toutes ses maisons. Soudain Jupiter qui désire Qu’ heureux fleurisse son Empire, Tira d’un vaisseau des dest
7 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
ente vanité se disputoit ses vœux, C’étoit Agamemnon que l’on rendoit heureux  : Il conservoit son rang aux pieds de ses maîtres
utables, Et si les Dieux sont adorables, C’est quand les mortels sont heureux . Il y a donc plusieurs Dieux ? On les donne à Di
la cime Et de ses pieds d’airain presse un immense abyme. Il seroit heureux que ces justes remords opérassent sa conversion.
es secret tributs qu’il rend à son auteur : Et ne savoir nuir, par un heureux lien, Les plaisirs d’un amant aux devoirs d’un ch
plaisirs, Ces Sirenes enchanteresses Trouveront des juges plus doux, Heureux si leurs tendres foiblesses Pouvoient arriver jus
acrées de la pudeur. L’amour qui te doit ses succès & plus d’une heureuse nuitée. (Quel torme, quelle image !) L’amour re
Il s’est chargé de ce soin dans la plupart de ses ouvrages fugitifs. Heureux s’il n’avoit pas porté trop loin un talent danger
eroit pas en quoi consiste le bonheur de la France. Nous sommes fort heureux qu’il existe à Geneve un vieillard pour nous fair
e prodige de science & de talens de faire rire. Que la France est heureuse d’avoir un Bouffon de quatre-vingt ans. Dans quel
rêver dans l’autre monde, puisque la vie est un sommeil, rendons-nous heureux par des songes. Il faudroit copier toutes ces pe
8 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XX. Exemples de pratique. » pp. 48-50
s mêmes ! Les Spectacles n’ont pû pénétrer chez les Romains, dans les heureux tems de la République  S. Aug. de Civ. Dei, cap.
là les Spectacles des Chrétiens. ConclusionQue nous nous estimerions heureux , s’il plaisoit à Dieu de répandre sur ce petit Ec
9 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
s par un mariage. C’est le dénouement légitime de toute l’intrigue, l’ heureux terme des artifices des Auteurs & des Acteurs
gnité de sacrement, qui n’est un lien indissoluble & ne peut être heureux que par sa bénédiction ? Les Acteurs & les sp
son avantage, en sorte qu’on est tenté d’imiter sa conduite, toûjours heureuse , quoique toûjours coupable. Il conclud par ce mot
es pour séduire les femmes qu’il aime. On lui applaudit, on le trouve heureux de se connoître si bien en plaisirs, & de sav
quelqu’un de ces griefs ? est-ce même à un mari à se plaindre ? Trop heureux que Madame veuille bien l’honorer de ses ordres &
e mariage que par des vûes pures & saintes, & on ne peut être heureux , si on ne met Dieu dans ses intérêts : & comm
contenter. Le théatre couronne toutes ces entreprises ; le dénouement heureux de la piece est la récompense de l’intrigue &
a passion en couronne les folies : & ces mariages insensés seront heureux  ! La comédie de l’Avare, l’une du petit nombre de
posséder, tout le monde applaudit à son bonheur. Mais qui sera assez heureux pour trouver ce trésor ? Il faut aller au bout du
10 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur de Nemours » pp. -
s et la Philosophie, Je vous laisse Amants de Sophie L’honneur de cet heureux séjour. Et en ce labeur invincibles, De ces peti
el de ta gloire, Pour éterniser ta mémoire Par un immortel souvenir. Heureux fils d’une sage mère, Portrait des prouesses d’un
11 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
’à la démonstration, il n’est pas besoin d’en rapprocher ici tous les heureux effets. Il suffira de considérer sa puissance en
ensent point assez qu’ils n’ont le pouvoir en main que pour faire des heureux . Soumis eux-mêmes à la volonté du suprême législa
jamais s’y développer, ni troubler la prospérité commune. Désolée des heureux effets qu’on devait naturellement attendre du rét
e tempêtes avaient retenu sur des mers étrangères. Un événement aussi heureux , et qui doit faire époque dans les annales de la
ais, non content de conserver entre le souverain et les sujets, cette heureuse harmonie d’où résulte la félicité publique, l’ora
victimes. Mais ne nous abusons pas : jamais nous n’arriverons à cette heureuse révolution dans les mœurs, tant que l’asile de la
ousiasme à la finesse et à la conduite d’une intrigue dont chez lui l’ heureux succès troublerait au moins la paix domestique, s
nce et mort dans des supplices inouis12 ! n’est-il donc pas écrit : «  heureux ceux qui pleurent ! parce qu’ils seront consolés 
ain barbare et dénaturée ! Et combien ne devons-nous pas nous estimer heureux , si, avant d’en venir à cette extrémité douloureu
ment depuis longtemps cherche à la venger du mépris ou de l’oubli des heureux du siècle ; que désespérant de les amener à la pr
que dans ces climats lointains on trouvera de vrais prosélytes ! Cet heureux événement était également l’objet des vœux de ceu
pour les bienfaits signalés dont nous ressentons encore aujourd’hui l’ heureuse influence : inutilement aussi relèverons-nous ces
ement tous les Français aux maximes d’une religion austère ; ce temps heureux où les liens du sang et de l’amitié étaient assez
ix ; Il ne doit de leurs mains sortir que des bienfaits ; C’est par l’ heureux emploi de consoler la terre Qu’ils honorent le te
, le remède est trop faible, et vient trop tard. » Quelle est donc l’ heureuse influence du théâtre pour nous corriger, s’il ne
qui, à moins d’une abnégation purement religieuse, ne peut se trouver heureux ni se complaire dans un état, même apparent, d’in
ute avec reconnaissance, et se corrige avec empressement ou docilité. Heureux  ! cent fois heureux ! le siècle qui peut donner n
nce, et se corrige avec empressement ou docilité. Heureux ! cent fois heureux  ! le siècle qui peut donner naissance à ces érudi
halie ne parleront plus que le langage des Muses, quand sous le voile heureux de l’allégorie, nos poètes ne nous montreront plu
jamais le sanctuaire auguste par une coupable acception des parties. Heureux  ! si par tant de zèle et de fidélité dans l’exerc
itable jurisconsulte. Ah ! que celui qui n’en ressent pas l’influence heureuse , abandonne le sanctuaire des lois ! Tôt ou tard i
vraiment utiles à la patrie, dont ils sont les lumières et l’ornement heureux , n’en obtiennent souvent, pour prix de leurs nobl
ide défenseur de ses concitoyens, il devient le paisible arbitre et l’ heureux conciliateur du pauvre habitant des campagnes. La
pour un trait échappé dans la chaleur même de l’action, en arrêter l’ heureux effet par un scandale public, ou frapper de nulli
briller de sa propre gloire. Oui, nous touchons enfin à cette époque heureuse où nous n’y devons plus voir que des cœurs droits
iscuter et de défendre les intérêts de leurs concitoyens. Ainsi, plus heureux que nous, et moins distraits par des travaux arid
s efforts généreux et constants, vainement tenteront-ils de la rendre heureuse et florissante, si la scène, par sa licence et se
cessité de le faire pour rendre justice à la vérité, est d’un présage heureux pour les amis sincères de la religion et doit les
ion à l’auteur de lu i avoir ménagé un spectacle aussi moral et aussi heureux dans ses effets ? 35. NDA Que Dorat, à son lit
tout point à la morale de la religion ou de celui qui en méconnaît l’ heureux empire, en refusant de croire, soit à sa vérité,
12 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seizième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 278-281
voir son présent ! Imagination, bien inestimable ! ah ! que tu fais d’ heureux  !) Vous le voyez ; je suis adorée. Chose étrange
es dons : il le verra : il deviendra plus passionné, plus hardi, plus heureux  ! Cher époux, sois-le, dût ton erreur être éterne
13 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
s d’être long et d’être lu, et je ne dois pas me flatter d’être aussi heureux en écarts. Le caractère de votre Philosophie, Mon
d’embarras en coupant le nœud, et vous n’avez cru pouvoir nous rendre heureux et parfaits, qu’en nous réduisant à l’état de bêt
ieux aussi des chagrins qui les accompagnent. Rendez les peuples plus heureux , et par conséquent les Citoyens moins rares, les
e quand il voudra consulter sa raison, il trouvera qu’il ne peut être heureux que par la vertu ; et c’est en ce seul sens que v
i souvent aux yeux des spectateurs des monstres impunis et des crimes heureux  ? Un Atrée qui s’applaudit des horreurs qu’il a e
ée par une musique effrayante, eût produit, ce me semble, un des plus heureux dénouements qu’on puisse imaginer au Théâtre lyri
s yeux la peine de Titus, c’est le spectacle de tout un peuple devenu heureux par le courage du prince : rien n’est plus propre
tié ; sentiment qui dans l’intention de la nature, devait nous rendre heureux , et que pour notre malheur nous avons su altérer
nt plus, que le talent dont vous avez montré au Théâtre lyrique de si heureux essais, comme Musicien et comme Poète, est du moi
n s’amuse ailleurs ; parce que Dieu, pour me servir d’une de vos plus heureuses expressions, les a doués d’une douceur très mérit
ent. Personne, Monsieur, ne prétendra le contraire ; des hommes assez heureux pour se contenter des plaisirs offerts par la nat
évu ; mais quiconque écrit, doit s’attendre à ces légères injustices, heureux quand il n’en essuie point de plus graves. Je sui
14 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
e avec lui lorsqu’il est en danger de la perdre, & qu’on s’estime heureux avec cet amant qui la posséde enfin ? Cet Auteur
sance,                 L’amour dispense, Il faut souvent pour devenir heureux Qu’il en coute un peu d’innocence : Laissez mon
s ipsas flete. Je ne puis, Mademoiselle, vous faire un souhait plus heureux que celui de ces pleurs salutaires, en vous assur
15 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
des personnages de comédie. Vous ne les croyez pes plus grands, plus heureux pour avoir représenté l’Empereur, & vous ne v
i quand vous verrez des gens opulens, ne les croyez pas véritablement heureux & riches ; ils n’en ont que l’apparence. Comm
ivaux ! que d’aventures funestes, souvent à sa vie ! On est bien plus heureux de ne pas les aimer ; il est bien plus doux de va
la facilité affadit la conquête. Mais, dites-vous, l’un jouit, il est heureux  ; l’autre ne l’est pas, il ne jouit pas encore. E
16 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
qui n’excite ni la Crainte ni la Pitié, & dont la Catastrophe est heureuse pour tous les principaux Personnages. Auroit-il r
les sentimens, ni par les caracteres, & jamais Sujet ne fut plus heureux pour la Tragédie : c’est le sujet qu’Aristote avo
es uns des autres, & deviennent tous si contraires à cet homme si heureux jusqu’au moment qu’il est entre sur la Scene, que
ourir. Cet Etranger qui est venu dans l’intention de lui apporter une heureuse nouvelle, est cause que l’affreux mystere se dévo
17 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
s les plus estimables. Que n’avoit-on pas lieu de se promettre de ces heureux commencemens, si le Plan du Pere des Lettres eût
z si c’est un ennemi qui vous poursuit. J’admire bien sincérement les heureux talens que la Nature vous a si libéralement prodi
hés des tragiques Grecs ; & je ne doute presque point qu’avec les heureuses dispositions que vous aviez reçues de la Nature,
ontairement à l’usage de ses yeux ; qu’il est aussi impossible d’être heureux , avec une ame souillée de vices, que de se bien p
inistrer. Mais en vain la nature nous offre les moyens de nous rendre heureux , si notre inapplication & notre lâcheté nous
18 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
i prêche la mortification & la pénitence, pour le rendre à jamais heureux . Elle répand mille douceurs. Elle interdit les pl
Vous faut-il des spectacles, dit S. Cyprien, sans attendre ceux que l’ heureuse éternité doit étaler à vos yeux, le monde vous of
éveloppera les plus secrets replis ; le ciel recevant en triomphe ses heureux habitans ; l’enfer ouvrant ses abîmes, & engl
xercet suis. Dieu n’a point élevé des théatres pour rendre les hommes heureux dans le paradis terrestre, où tous les biens étoi
tes les autres, par la séduction & ses effets. Si on ne peut être heureux qu’au spectacle, le genre humain est bien à plain
19 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
lient rien pour ennoblir le vice, ils n’épargnent rien pour le rendre heureux . Dans La Femme Provoquée ; Constant jure comme un
e, de politesse, de bel esprit ; et il est encore représenté riche et heureux , afin que son exemple fasse sûrement son impressi
ean. ce fameux Petit-maître après toutes ses extravagances trouve une heureuse issue et épouse un riche parti. Mais alors le Poè
oint de divertissement à espérer, à moins qu’on ne représente le vice heureux , ou qu’on ne lui ouvre toutes les voies pour le d
s anciens, dont les dénouements n’étaient pas toujours des événements heureux , mais souvent des misérables, des rivaux, des esc
de les y attirer ? M. Dryden pour se laver de ces reproches, est trop heureux d’abandonner enfin son principe. « De peur qu’on
donc pas la fin principale) je déclare nettement que nous ne faisons heureux les hommes vicieux, que comme le Ciel laisse heur
nous ne faisons heureux les hommes vicieux, que comme le Ciel laisse heureux les pécheurs etc. » Si le reste répond à ce début
20 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
r que la Religion naturelle se suffit à elle-même pour rendre l’homme heureux & parfait. Ce Livre, quoique assez bien écrit
rez à un instant que je laisse venir, je dont que votre fin soit plus heureuse que la mienne. Il finit en reprochant aux Capuci
e, parjure, injuste, le peuple respectant ces imperfections prendra d’ heureuses dispositions à la vengeance, à la haine, à la fou
ieuses. Les petites villes, les familles laborieuses ne font pas les heureux climats où la Scène a établi son plus brillant em
erain, Et leur indulgence pleniere. Château Saint-Ange-aimable asyle, Heureux qui dans ton sein tranquille, D’un carême passe l
ne valent pas mieux. On appelle ces folies des folies des négligences heureuses , on veut y trouver du naturel, de la délicatesse,
n 1592. Ces chiffons cachoient un trésor inconnu à tout, & dont l’ heureux chanoine régulier fit la découverte. Je fouille
ait mis celle-ci qui les renverseroit toutes. Le supplément n’est pas heureux . On veut conclure de ses sentences que l’ orgueil
u contraire on a profité de ses sages avis, on s’est corrigé. Voilà l’ heureux effet que devroit produire la critique ; mais à P
larant trois fois sa ruine authentique, trois fois s’est enrichi d’un heureux deshonneur, & qui pourtant jouant, le grand S
21 (1768) Des Grands dans la Capitale [Des Causes du bonheur public] « Des Grands dans la Capitale. » pp. 354-367
Religion & les vertus des Grands produisent sans cet héroïsme, d’ heureux effets pour le bien public. Au milieu du monde, l
eurs richesses, le desir de leur estime, tout concourroit à opérer un heureux changement. Les Auteurs excités par une noble ému
ude ne s’élevera pour la demander. Nous ne sommes plus dans le siecle heureux des Athéniens. Le Théâtre ayant une fois retenti
22 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
ces d’un homme aimable, qui possède tout ce qui peut rendre une femme heureuse . Que n’ai-je plutôt vu dans monsieur D’Alzan, l’é
; c’est réellement, que monsieur D’Alzan a pu… Ma chère Ursule, tu es heureuse , & je le suis aussi. Reçois le plus doux des
23 (1804) De l’influence du théâtre « PREFACE. » pp. -
es saints Docteurs, qui depuis ont rempli l’Univers du bruit de leurs heureux succès, et ont fait de la France le berceau comme
’immoralité, je me suis hâté de porter mes regards sur des temps plus heureux . Alors, bénissant la main auguste et libérale qui
24 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
institutions humaines, loin de rendre les citoyens plus sages et plus heureux , contribuent très souvent à les rendre insensés e
actions qui partagèrent l’Empire sous Justinien. Les Français furent heureux tant qu’ils furent unis, tant qu’ils eurent du re
25 (1677) L’Octavius « Paragraphes XXXVI-XXXVIII du texte latin » pp. 159-171
ils en ont, pourquoi les exposer aux flammes ? D’ailleurs, s’ils sont heureux , ils n’en ont que faire, et s’ils ne le sont poin
ngrats ? Pourquoi envierions-nous notre bonheur? Si nous avons été si heureux , que la vérité divine soit manifestée en nos jour
26 (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100
je dois l’ajourner, et peut-être indéfiniment. J’attendrai d’abord l’ heureuse issue du procès intenté contre les deux journaux,
ue sorte stupide, à des guerres injustes ou du moins sans un résultat heureux , telles que la guerre d’Espagne ; ainsi qu’à des
encement de la présente Notice, je ne me mettrai à l’œuvre qu’après l’ heureuse issue, si elle a lieu, du procès intenté contre l
27 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
e dirai rien de l’Episode de Misaël, il a paru si naturel et a été si heureux que ce serait me rendre indigne de l’approbation
instruire et divertir quand ils sont maniés par des mains savantes et heureuses  ; mais peut-on douter que les matières Saintes qu
28 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre XI. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux spectacles sans péril. » pp. 191-200
de se réjouira, vous serez dans la tristesse », que l’on ne peut être heureux ici sur la terre et ensuite dans le Ciel, que cha
être heureux ici sur la terre et ensuite dans le Ciel, que chacun est heureux et malheureux à son tour. « Vicibus disposita res
29 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91
que dont il a honoré assez mal à propos la mémoire de ce coquin : «  Heureux si son grand cœur détestant l’injustice, Eût fait
que vous en allez dire de nouvelles, et qu’elles auront un sort plus heureux  ? Avec un peu de réflexion pourriez-vous l’espére
monde qu’il jouirait tranquillement de ses forfaits, et qu’il serait heureux au sein du crime : ceux qui se seraient attendris
ice deviendraient eux-mêmes ses bourreaux, au moment qu’ils le voient heureux . Les grands Auteurs, qui savent cela, ne risquent
t ; c’est votre faute enfin de ne pas savoir que plus un Scélérat est heureux , plus il est en horreur à tous ceux qui le connai
le Diadème pour la calotte de Crispin. Je jouissais du temps le plus heureux de ma vie ; le bonheur d’être instruit par M. de
30 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Post-scriptum. » pp. 201-216
perverse, que sa conduite est celle d’un de ces brigands déguisés et heureux qui troublent le repos des honnêtes gens, et entr
d’une belle campagne qu’il ne peut parcourir. Nous né sommes pas plus heureux aujourd’hui par la liberté de notre pays que nous
31 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
omme sage, au libertin sur le vertueux. Ces mariages peuvent-ils être heureux  ? la passion, la vanité, la frivolité en ont form
ntir la bassesse ; pour, car il le montre par-tout ingénieux, adroit, heureux , récompensé. Son Dorante ment à tout le monde ; i
lui cède lâchement. Qui se fera scrupule du mensonge, le voyant ainsi heureux  ? Aussi le valet véridique qu’on lui oppose, term
offrent des traits semblables, par-tout quelque mensonge adroit & heureux  ; on pourroit leur donner le même titre & la
32 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
i qui les dévore, par aucun moyen qui soit en eux-mêmes, ont été trop heureux de recevoir ceux qu’on leur a présentés, pour se
essous de lui. Il s’élève jusqu’à la région des Etoiles, par les plus heureux écarts. Sur les aîles du désordre, il perce jusqu
teur & le modèle. Alors le changement des circonstances fournit d’ heureuses applications, des intérêts différens, des situati
33 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
e la vertu, comme dit le Mercure d’octobre 1774, qui en fait l’éloge. Heureux à tous ses articles étoient aussi favorables aux
ntageusement dans l’année de son triomphe. Quel homme ne s’estimeroit heureux d’unir sa destinée à celle d’une fille reconnue p
os Palais, vous ne pouvez comprendre, Que sous le chaume on vive plus heureux . C’est un secret, & l’on peut vous l’apprendr
ture, Sont les seuls biens estimés parmi nous. La fille apporte à son heureux époux L’honneur pour dot & quinze ans pour pa
ieuse ferveur, D’un commun choix sa sœur fut la premiere Qui mérita l’ heureux nom de Rosiere. ………………………………………………………………………………… P
rale fausse & pernicieuse dans sa généralité. Il est des naturels heureux portés à la vertu, qui ont moins besoin de secour
34 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — [Introduction] » p. 2
eroit, ou que la satiété & l’inconstance le feroient abandonner : heureuse révolution, dont on ne sauroit se flatter ; le Th
35 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — section »
rdonna tout à D’Alzan : Ursule ne fut plus Florise qu’aux yeux de son heureux époux. L’aimable société vit Mademoiselle *** : o
36 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Avertissement. » pp. -
C’est le moyen de perfectionner des talens dont les essais sont d’un heureux présage. En augmentant le nombre des bons Drames,
l’un est bien fait, l’autre est démontrée. Nous n’avons pas été assez heureux pour qu’on refusât nos Piéces, parce que nous n’e
37 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
evint un établissement chéri & scellé de l’autorité Royale. Cette heureuse métamorphose produisit de nouveaux chefs-d’œuvres
llons les causes de cette triste décadence. Puissions-nous être assez heureux pour les détruire, pour rendre au Théâtre son anc
38 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Neuvième Lettre. De la même. » pp. 233-241
heure encore, l’on me disait : — Ma sœur, croyez-vous que je la rende heureuse  ? l’est-elle ? vous lisez dans son cœur ?… Ma sœu
en qu’on n’a plus, que pour celui dont on n’a jamais joui. Malgré ces heureuses conjectures, j’engage monsieur de Longepierre, qu
39 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295
, m’a montré son fils : — Voila, m’a-t-il dit, le gage précieux d’une heureuse union. La mère de cet enfant m’est bien chère : b
les éprouvais aussi vivement que mon époux : ce moment était le plus heureux de ma vie : des soupirs, des cris, des caresses,
40 (1675) Traité de la comédie « XXXV.  » p. 331
es ferme pour les choses séculières, par un aveuglement beaucoup plus heureux que cette vue misérable que le péché nous a procu
41 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXV.  » p. 495
es ferme pour les choses séculières, par un aveuglement beaucoup plus heureux que la vue malheureuse que le péché nous a procur
42 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210
t facile de conçevoir que le dénouement des Pièces comiques doit être heureux . Le vice ne doit pourtant pas triompher de la ver
rs un personnage de Comédie ; je voudrais qu’il se promit d’être plus heureux une autre-fois, ou que sa punition fut telle qu’i
n s’appliquât d’avantage à les rendre imprévus. Il faut qu’ils soient heureux , c’est-à-dire, qu’aucun des Acteurs n’ait lieu d’
vent dans le cours de la Pièce sur le point de se trouver tout à-fait heureux ou malheureux. Ils sont peut-être excusables.
43 (1640) L'année chrétienne « Des Recreations, Jeux, et autres di- vertissemens, desquels l’ame Chre- stienne se peut servir durant la journée. Chapitre IX. » p. 851
e, non seulement elle ne se fourvoie pas du chemin de l’Eternité bien heureuse , mais plutôt qu’elle s’y avance et mérite un Para
44 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
égoûtante ivrognerie, qu’entre la volupté que l’on goûte au sein d’un heureux ménage, et l’infâme débauche ; qu’entre les vertu
su s’arrêter à cette douce ivresse, oublieuse des maux et créatrice d’ heureuses illusions ? Rappelons-nous que le patriarche Noé,
pénible, douloureuse et sans avenir, avec la situation si douce et si heureuse de l’homme riche, et avec l’oisiveté dans laquell
ruyantes et animées, et plus ils sont convaincus que les peuples sont heureux et satisfaits de ceux qui régissent leurs destiné
tés à nos regards par notre inimitable auteur comique, quel contraste heureux il leur oppose, et comme tous les vices et les tr
rs ont eu encore un vaste champ à exploiter, et beaucoup y ont fait d’ heureuses récoltes, mais à lui la palme, que personne ne so
45 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
étendre la grande école du Théatre par la création d’un nouveau genre heureux & fécond. Rien n’empêche d’étendre cette heur
un nouveau genre heureux & fécond. Rien n’empêche d’étendre cette heureuse invention à toutes les sciences, & même à tou
de tous les arts, il ne rend personne, il n’en est pas lui-même plus heureux . Henri III dit le Noir, Empereur, fut plus heureu
pas lui-même plus heureux. Henri III dit le Noir, Empereur, fut plus heureux & plus sage. Lors de son mariage une multitud
qui l’éblouissent : Jamais comique ne rencontra des circonstances si heureuses  ; Corneille avoit élevé ses idées, on n’avoit poi
vrai. Il n’a fallu à Moliere qu’un talent médiocre pour réussir ; un heureux hasard a fait les frais de sa réputation. Dans un
par leurs vertus & leurs victoires, y passoient une vie à jamais heureuse dans les jeux, les repas, les plaisirs, la chasse
46 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
ou la pitié ; ainsi les pièces, dont l’événement ou le dénouement est heureux , ne sont pas des Tragédies ; car elles doivent to
nnaître, conçoivent de la haine ou de l’amitié, et en deviennent plus heureux ou plus malheureux. Rien n’est si beau dans la Tr
e, ni être trop court ni trop simple. Catastrophe, c’est l’événement heureux , ou funeste d’une Tragédie ; c’est la nature du d
gné une confiance réciproque ; le dénouement, qui ne répond pas à ces heureux commencements, surprend extrêmement le spectateur
. Il y a des sujets simples, c’est-à-dire, dont le Héros est toujours heureux ou malheureux depuis le commencement jusqu’à la f
ents du Héros que l’on expose sur la scène, soit que sa destinée soit heureuse , ou malheureuse. La qualité des personnes qui sou
La même règle doit être observée pour condamner le vice, qui demeure heureux et impuni : Il faut, au moins, le menacer de quel
47 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406
dont, sans y penser, j’ai été la cause, a été comme une de ces pluies heureuses , qui redoublent la fertilité de la Terre ; et que
é un peu de curiosité ils ont bien causé des bâillements ; et le plus heureux fruit que puisse faire ce qu’ils ont écrit, c’est
48 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 8. SIECLE » pp. 183-184
its d'ordures, et il y a même des personnes qui appellent ces peuples heureux , en ce que quittant leurs affaires, et les occupa
49 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
sauver, je vous tiens en grand danger. Mais voyons si vous serez plus heureux dans le reste, et si ce que vous dites à l’auteur
être aussi embarrassé à en marquer les beautés, que vous avez été peu heureux à trouver les défauts des Hérésies imaginaires. Q
z admirer. Mais il est vrai aussi qu’il n’y a jamais eu de sujet plus heureux que celui de M. Pascal. On n’en trouve pas toujou
is ? Est-ce ainsi que vous raisonnez ? Mais si cette fougue n’est pas heureuse pour le raisonnement, au moins elle sert à embell
50 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
rir l’ignorance, la misère et la mort, se sont avisés, pour se rendre heureux , de n’y point penser : c’est tout ce qu’ils ont p
a obéi à un sentiment de charité religieuse, et s’il en est résulté d’ heureux et vastes effets, sa conscience lui dit qu’il par
able prix et seules dignes de fixer l’ambition d’un être raisonnable. Heureux , alors, heureux ceux qui auront su être sages à t
les dignes de fixer l’ambition d’un être raisonnable. Heureux, alors, heureux ceux qui auront su être sages à temps, qui, renon
51 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TABLE DES CHAPITRES. » pp. 3-4
II. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique moderne fit-elle les plus heureux progrès ? §. I. Le désordre regna longtems par t
52 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
i paraisse à mes yeux digne de ton emploi. Le Théâtre Français où mes heureuses Veilles Ont de tant d’Auditeurs enchanté les Orei
e fois pour remplir mes projets J’ai trouvé de grands Noms, et pris d’ heureux Sujets, Comme Andromaque, Oédipe, Iphigenie, Hora
53 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35
t dans leur fortune, la convenance qui peut leur annoncer une société heureuse  : ils doivent encore, avant que d’aller plus loin
mour de Théâtre, et surtout celui de la Comédie, a toujours un succès heureux  ; et le Spectateur en conclut avec raison, que le
54 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
ls font des actions ou forcées ou volontaires, & qu’il deviennent heureux ou malheureux, à ce qui leur semble, par ces acti
urrit, au lieu de les faire obéir les rend maîtresses, & par-là d’ heureux & de vertueux que nous étions, nous rend les
introduire un méchant homme, qui de malheureux qu’il étoit, devienne heureux  : car il n’y a rien de plus opposé au but de la T
é de la Tragédie. Quand il dit que l’exemple d’un méchant qui devient heureux , est opposé au but de la Tragédie, il devroit nat
é : il aime au contraire à le voir sortir de ses périls & devenir heureux . Il n’en est pas de même de celui qui va au Spect
l les a occupés pendant quelque tems. Si le Poëte par une Catastrophe heureuse pour les bons & funeste aux méchans, remet le
: il en est de même parmi nous. Ce cœur si disposé à la pitié, est un heureux présent de la Nature, qui permet que notre facili
amp; imprimé à Londres en 1698. Il y soutient que pour rendre l’homme heureux , il est nécessaire de remuer ses Passions ; que l
55 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Troisième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 25-27
z avoir la force de vous immoler à cette que vous nommates votre trop heureuse Rivale… Non, je ne méritai jamais ni son amour, n
56 (1715) La critique du théâtre anglais « DESSEIN DE L’OUVRAGE. » pp. -
l’éloquence, l’expression, avantages merveilleux et propres à faire d’ heureuses impressions, s’ils étaient bien employés : car la
57 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104
gréablement en signe d’affection, ou du moins de reconnaissance. Quel heureux changement ! combien les hommes ont dû applaudir
é, pourraient encore fréquemment trouver des partis avantageux, vivre heureuses et honorées, servir d’exemples encourageants à le
-souvent nos oreilles aujourd’hui. Il s’ensuit qu’il n’a pas été plus heureux précepteur de grammaire que de morale. Mais reven
le prix. Je voudrais bien pouvoir aussi réduire son influence à cette heureuse inutilité ; mais je suis invinciblement entraîné
x audiences des ministres ; mais leurs démarches, qui étaient souvent heureuses et utiles, ont été qualifiées de menées, et leurs
par le même mobile, et qui n’en ont pas moins les résultats les plus heureux , dont les auteurs par conséquent n’en doivent pas
58 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « introduction » pp. 175-177
Cette heureuse femme catéchisée auprès du puits de Jacob par le
59 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
par jour dix ménages à faire, le mien était de ce nombre. Ce couple, heureux dans sa médiocrité, avait si sagement réglé l’emp
nstances amènent au théâtre des innovations, qui ne sont pas toujours heureuses et qui offrent des contrastes, non moins comiques
fiés à ses soins, et que les coulisses du Montparnasse recelaient son heureux vainqueur. Nouvelle matière à réflexion : voilà,
ès sa naissance à de hautes destinées, restera toujours ce qu’il est, heureux  ! si Plutus veut bien lui continuer ses faveurs,
les grivoises du boulevard des Panoramas75. Du reste, ce théâtre est heureux et mérite de l’être. Administrations théâtrales,
60 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — ESSAI SUR LES MOYENS. De rendre la Comédie utile aux Mœurs. » pp. 7-10
du vice dans l’ordre moral ou politique, & de lui représenter les heureux effets de la vertu ? La Comédie a un grand avanta
61 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XV. La tragédie ancienne, quoique plus grave que la nôtre, condamnée par les principes de ce philosophe.  » pp. 61-63
oins il ne souffre pas que la tragédie fasse paraître les hommes « ou heureux ou malheureux » par des biens ou des maux sensibl
62 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — I. Fin principale de l’Incarnation du Verbe. » pp. 5-6
servent dans les bonnes œuvres . On ne peut être associé à ce peuple heureux , qu’ v. 12 en renonçant à l’impiété & aux pa
63 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — V. La Comédie donne des leçons de l’amour impur. » pp. 9-11
qu’il est dans la crainte de la perdre, & qu’avec lui on s’estime heureux lorsqu’il espére de la posséder. » En vain lui di
64 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seconde Lettre. De madame Des Tianges, À sa Sœur. » pp. 21-24
i dévoré par l’ennui : n’est-ce pas mon amie ?… Va, il t’aime, il est heureux  ; sois-le comme lui, ma sœur ; c’est l’amitié la
65 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
t distribués aux nécessiteux. » Ce fut un des plus grands et des plus heureux Princes qu’ait eu la France. Ce seul trait est un
sur la fidélité de leurs livres de recette ? l’Hôpital se trouva trop heureux de pouvoir s’abonner avec eux à la somme de quara
 ? C’est une concussion, un larcin, de se faire payer deux fois. Trop heureux le public, s’il ne payait que deux fois ! Mais le
66 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IX. Qu’il faut craindre en assistant aux comédies, non seulement le mal qu’on y fait, mais encore le scandale qu’on y donne. » pp. 41-43
théologien », page 35].  , et il les compte par milliers. Qu’il est heureux d’en trouver tant sous sa main et que la voie étr
67 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XII. La représentation des pièces de théâtre est plus dangereuse que la lecture. » pp. 108-110
ide immolée, Ne coûta tant de pleurs à la Grèce assemblée, Que dans l’ heureux spectacle à nos yeux étalé N’en a fait sous son n
68 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
la joie, & dans la véritable joie, comme celle que nous cause une heureuse nouvelle, nous ne rions jamais. Le rire est causé
vorables à notre Poësie, à le regarder comme le Maître de la Comédie. Heureux s’il eut acquis sa gloire en respectant toujours
69 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
galité politique de tous les Citoyens ; & plus chaque Citoyen est heureux dans son intérieur, plus la société entière est p
grand homme. X. Et que n’eût-il pas fait dans des circonstances plus heureuses  ? Quel essor n’eût pas pris son génie ? Quelle im
I. Il n’auroit point, sans doute, (je suppose toujours des temps plus heureux ,) il n’auroit point dégradé la Tragédie nationale
ce, je m’occuperai, dans le silence du Cabinet, d’une génération plus heureuse & plus raisonnable que la nôtre. Je travaille
lairés, & par conséquent plus vertueux, & par conséquent plus heureux .
70 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
excitent les passions, la seule agitation des organes y met obstacle. Heureux qui peut dire, comme Esther disoit dans le palais
Il est plus rare encore que les mariages qui s’y font, soient jamais heureux  ; ce n’est pas là que se rendent les gens sages :
Sage nous apprend, aussi-bien que l’expérience, que le mariage n’est heureux qu’autant qu’il est béni du ciel, & contracté
amp; la cendre, les fautes que sans doute vous y avez commises : trop heureux si elles ne sont que vénielles ! L’amant de Laure
pertinentes ? Corpus difforme fit saliendo, quantò magis anima ? Trop heureux encore, si des passions, des vices, des péchés in
71 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Des Spectacles des Grecs. » pp. 3-6
onds furent les Olympiens. Pelops passe pour leur Instituteur apres l’ heureux combat qu’il fit contre Oenomau, & par où il
72 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
urs, enleva tout d’un coup l’admiration de son Siécle, & fut plus heureux dans sa fortune que ne l’a été un de ses Successe
e succès de son Torismond. J’espérois, dit-il, que cette Piéce seroit heureuse dans la Représentation ; mais que notre Seigneur
ravina qui avoit écrit sur les Regles de la Tragédie, ne fut pas plus heureux quand il donna ses Piéces pour exemples de ses Pr
73 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  AVERTISSEMENT DE. L’ÉDITEUR. » pp. -
ur le génie de chacun de ces deux Poëtes. Ceux qui savent apprécier l’ heureux accord des talens Littéraires & des sentimens
74 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 16-18
peine de nous dire, si les personnes, tels qu’ils soient, qui ont cet heureux charactére, pecheroient, quand ils useroient mode
75 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre III. L’amour profane est la plus dangereuse de toutes les passions. » pp. 29-31
plus propre à former un engagement indécent qu’à produire un mariage heureux q » ; il jette le trouble dans l’âme et dans les
76 (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4
ample Apologie ; N’est-ce pas trop tenter pour un petit génie ? Trop heureux si je puis l’amener jusqu’au bout ; La remplir di
77 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
e ces mots, que je prie d’entendre sans tire. Il est un de ces génies heureux destinés par la providence dont ils paroissent l’
S. Foix dans son Théatre, en conviennent. Les pieces de Moliere sont heureuses d’être admises au Théatre, elles ne paroîtroient
us appelle. Des Grands sans dignité, & sans consistance sont trop heureux de cacher leur superbe néant ; ne les attendez qu
contre les vapeurs, tel le Pantomime qui fait rire. Nous serions trop heureux de le mériter ; nos besoins ne sont plus de son r
78 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
e-t-on même à les reprendre ? n'y sont-ils pas applaudis, et toujours heureux  ? Les comédies font plus des trois quarts des spe
. Il rapporte nombre de pièces où la vertu est malheureuse et le vice heureux , Œdipe, Atrée, Inès de Castro, Mithridate, etc. I
et aux enfants de secouer ce joug tyrannique, et de ne regarder comme heureuse qu'une vie de dissipation ! Souffrirait-on qu'un
ation. Aussi fait-il de dignes élèves. Les enfants de Boursaut furent heureux d'aller à une autre école : son fils se fit Théat
79 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149
verser des torrents de larmes. Lui à qui la vérité incarnée a dit : «  Heureux ceux qui pleurent, malheur à ceux qui rient ; le
e, la musique, l'art de tromper les yeux par les couleurs, l'art plus heureux de séduire les cœurs, de cent plaisirs font un pl
se, une bataille, etc. tout cela n'est pas de la joie, et ne rend pas heureux . L'Homme de qualité, le Cleveland de l'Abbé Prévô
enue qui pese tout au poids du sanctuaire est imposante, et produit d' heureux effets ! C'est un sermon perpétuel, dont ceux mêm
80 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
s Cours étrangères, s’y fit craindre. Le règne de la Suédoise d’abord heureux par la sagesse des Ministres de son père, pendant
e de quoi faire un bon Roi ; les premières années de son règne furent heureuses , son père dans son testament lui donna pour tuteu
toit venue. Si Christine n’avoit point connu le théatre, elle eut été heureuse , & eut rendu ses peuples heureux. Le théatre
connu le théatre, elle eut été heureuse, & eut rendu ses peuples heureux . Le théatre fut l’époque de tous ses malheurs, sa
des réparties vives, quelques réflexions judicieuses, quelques tours heureux . Voltaire en a extrait quelques-uns, sur lesquels
différence que le premier, homme de naissance, guerrier, habile & heureux , revêtu des plus grandes charges de l’État, ajout
81 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152
. Elle est exécutée aux yeux de l’amour-propre, de la maniere la plus heureuse . On ne la communique à ses amis que pour jouir de
nsidération publique qui, n’est autre chose que le fruit d’un travail heureux , a de tous tems été le plus vif aiguillon qui ait
82 (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14
lle en vain ce Dieu dans les champs de l’honneur ; Plus content, plus heureux de posséder son cœur, Qu’il n’était autrefois jal
encensent tous les hommes ; Nous vivons pour jouir ; il suffit d’être heureux , On est justifié dès qu’on est amoureux.  Ainsi d
83 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
des Anges rebelles est donc une idée qui n’a d’autre fondement que l’ heureux effort d’une imagination vive ? Après avoir cité
ltraité, s’il eût eu les bonnes grâces de M. Dryden, lequel n’est pas heureux à marquer aux personnes son respect et son estime
qu’il adresse à Madame la Duchesse d’Ormond :  « C’est, Madame, de l’ heureuse étoile de votre Grandeur, que je date ma fortune.
y prend toujours les choses du bon côté, et est déterminé à se rendre heureux par des interprétations favorables. Sérieusement,
eur principal. C’est pourquoi, Le Cadet Prodigue, ou bien L’Imposteur Heureux étaient les noms qui convenaient mieux à cette Co
à ses dérèglements. Tel est l’homme de bien à qui le Poète ménage une heureuse issue. Franchement, il est rare que le vice ne pr
nse d’aller à la Comédie, quoique les termes précis n’y soient pas : " Heureux l’homme qui s’est toujours éloigné des conseils e
ne pas de la sorte ; selon l’idée du plus grand nombre, le siècle est heureux , lorsque la plupart des simples particuliers sont
ort qu’ils se plaignent, les Païens, comme si les temps étaient moins heureux , depuis précisément que le Christianisme a éclair
ées touchant une autre vie, au droit incontestable que nous avons à l’ heureuse immortalité. Mais quand nous voudrions souscrire
dans le décri. On y sape le bien par ses fondements ; on y arrête les heureux penchants à la vertu ; on y détruit les principes
ipent tous les préjugés et pénètrent jusqu’au fond de l’âme. Mais ces heureuses circonstances ne se rencontrent pas tous les jour
84 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
ôture, fidélité à son mari, horreurs de la coquéterie : elles ne sont heureuses & estimées qu’autant qu’elles y sont fideles.
médiocre peut mettre en œuvre comme lui. Il y a quelquefois des vers heureux , des tableaux rians, des sentimens nobles : mais
u & le péché. Je m’égalois à cet Etre suprême. Péché du démon. Heureux par le bonheur de tant d’êtres qu’il aime. Erreu
de tant d’êtres qu’il aime. Erreur grossiere. Dieu n’étoit donc pas heureux avant la création du monde ? Il est heureux par l
re. Dieu n’étoit donc pas heureux avant la création du monde ? Il est heureux par lui-même, & n’a besoin d’aucun être créé.
es amours la suivroit. Apelles le sentoit bien. Mon rival est moins heureux que moi, il est moins aimé. Le vice se connoît p
igénie sont de la race d’Abraham. On doit à M. de Saint-Lambert cette heureuse découverte. Il inspire plus que toutes les tragéd
85 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75
yte. Quoiqu’il y ait dans cette déclaration si connue quelques traits heureux empruntés de la Tragédie d’Hippolyte attribuée à
de l’élégance & de l’harmonie, mais dans lesquels encore le choix heureux des expressions forme un tableau parfait des mœur
e sont ceux-ci, va m’attendre, Phœnix. J’y ajouterai ces deux vers si heureux du Visir Acomat à Osmin, sur l’entrevûe que Roxan
le, que ces deux vers d’un Opera célèbre. Il faut souvent pour être heureux Qu’il en coûte un peu d’innocence. Pensée fauss
un peu d’innocence. Pensée fausse d’ailleurs ; car on n’est jamais heureux dans le crime. Racine, ainsi que Corneille, est s
un Empereur. Ne vous attendez pas que las de tant d’alarmes, Par un heureux hymen je tarisse vos larmes. En quelque extrémit
onnage odieux, mais savamment imaginé pour amener un dénouement aussi heureux qu’inattendu. UnPhedre. mot suffira pour Phedre.
86 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
isé de voir que l’art ne réussit en aucun genre, qu’à la saveur d’une heureuse illusion, que non ; seulement il ménage aux espri
’expérience est toujours plus éloquente, que les difinitions les plus heureuses  ; on me pardonnera si je lui laisse le soin de vo
que l’un & l’autre y sont toujours habilement contrastés : moyen heureux sans doute pour aiguiser leur impression. Parce q
ontinuelles ; ou il peut se relâcher sans crime, se permettre quelque heureuse distraction. Le premier cas n’a pas besoin d’exam
nt à se promettre, sous des auspices pareils, que la carrière la plus heureuse . La Musique devient pitoresque, la Peinture éloqu
e. Mais qu’on en rie : voilà ce que la bagatelle peut espérer de plus heureux  ; du reste c’est un mouvement fugitif & passa
re ; que tout cela se passe avec dextérité, & par des voies aussi heureuses que naturelles : c’est un motif d’écarts pour des
87 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre X. Des Incidens & des Episodes. » pp. 159-164
ée de rebelles. Il s’applaudit d’avoir rappellé son armée pour une si heureuse expédition. Zaraès revient ensuite, se fait conno
88 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
randes qualités du Roi & de la Reine : mais l’allégorie n’est pas heureuse  ; il n’y a de trait ressemblant que la bonté du c
uptueuses, qui mettent les spectateurs en désordre. Qu’est devenu cet heureux temps où tous les évenemens de la vie étoient tra
ut de s’imaginer d’après les romans, que la vie pastorale est la plus heureuse  : il s’habilla en berger & la chanteuse en be
l y a de bons principes ; des idées chrétiennes, quelques expressions heureuses , on eût pardonné à l’auteur, quoique la sagesse n
enchantés où des Yvetaux chantoit ses amours. Voilà dequoi réaliser l’ heureuse découverte qui l’en fait l’auteur, & faire se
89 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
a générosité d’y pourvoir en se ruinant pour elle ? Elle eût été fort heureuse d’avoir en dot le centieme de ce qu’elle prodigue
foible ? Un amant un jour homme sage, un homme sûr, capable de rendre heureuse celle qui les méprise, mérite seul la préférence.
un mari ou une femme selon son cœur, si l’on veut que le mariage soit heureux . L’immodestie le mettra-t-il dans nos intérêts ?
erce infame de sa femme, une Actrice qui ne rougit pas de s’y prêter. Heureux , dit l’Apocalyse, qui garde avec soin ses habits,
s, comblées de présens, brillant avec le plus grand éclat, & trop heureuses enfin d’obtenir une modique pension de retraite,
90 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
n appercevoir, les usages de ceux qu’ils traitaient en maîtres : trop heureux de pouvoir donner des loix à des Peuples policés,
courut plus briguer l’honneur de se faire empaler par les Turcs. Cet heureux changement fit naître en France la bonne Comédie.
erfectionnées aussi promptement ? Les Arts peuvent-ils citer un génie heureux qui les ait fait connaître par son seul travail,
91 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -
tinences ; je m’offris, & dans l’instant je m’armai de la plume ; heureux si ma prompte obéissance m’obtient à jamais son e
92 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. » pp. 287-291
tuels de la musique du nouveau genre, & de ceux que lui promet un heureux avenir. Que c’est avec raison que la mélodie
93 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatrième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 28-32
ils ne sont plus connus que d’un petit nombre d’honnêtes gens, assez heureux pour avoir rencontré de ces femmes rares tendres
94 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres doit nous engager à éviter ces divertissements. » pp. 183-186
d à la vérité, mais bien sincèrement, d’un talent trop facile et trop heureux . Il a baigné de larmes des lauriers qu’il devait
95 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
ction à la Princesse vaincue. Le Duc de Longueville, qui avoit aimé l’ heureuse rivale, se trouvoit partagé entre son amante &
& son adorateur, dépose à ses genoux les lauriers de Rocroi, trop heureux d’entendre ses oracles. La Cour & la Reine, i
nce éloignée. Elle y fit de nouvelles amours : le succès n’en fut pas heureux . Le Duc de la Rochefoucault, troublé dans son anc
ation. Faites-moi la grace de m’écrire souvent. Ce fut pour elle une heureuse époque : elle se convertit sincerement, quoique t
, après un profond sommeil, où elle a songé qu’elle avoit été grande, heureuse , estimée de tout le monde, se réveille en sursaut
personnes dont la plus grande célébrité a répandu par tout la gloire. Heureux qui, comme elle, a le temps & la grace de rép
96 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
fulminez contre nous, vous nous reprochiez une corruption dont votre heureuse patrie est exempte, la vertu ne nous est pas si é
rojet est que Titus abdique l’empire, pour aller avec Berenice vivre heureux & ignoré dans un coin de l’univers . Si vous
ertus au genre humain. Je vous interroge vous-même ; pouvez-vous être heureux par l’image du plaisir d’un autre, lorsque ce pla
-delà des vûes de leurs premiers inventeurs. En attendant que quelque heureux créateur donne l’être à un genre nouveau, dont l’
, & contre les spectacles, que vous aimez à la passion. Vous êtes heureux , si cette opposition de vos sentimens à vos écrit
d’une nouvelle secte de Philosophie, & le législateur d’un peuple heureux  : dispensez-vous seulement de proposer à vos nouv
97 (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42
caché, et nous faisons descendre de là-haut les Dieux immortels, trop heureux de paraître sur ce théâtre pour publier leurs amo
98 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
t aux Entrées des Souverains, ou par l’ordre des Magistrats, pour les heureux succez de l’Etat, ni les marques de magnificences
Beatus homo qui non respexit in vanitates, & insanias falsas  ! Heureux celuy qui n’a point ouvert les yeux pour s’arrête
posent toûjours au danger du peché : Beatus homo qui non respexit  ; heureux celui qui ne les regarde pas, parce que plus il s
amp; qui exciteront ces fortes passions que vous apprehendez si peu ? Heureux donc encore une fois, celuy qui n’ouvre point les
99 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
es Rois ne viennent point consulter, & de qui on ne dira jamais ; heureux qui est à portée d’entendre vos oracles ! Ils ont
la premiere idée à ceux qui y apportent la simplicité de l’innocence. Heureuse ignorance, vous n’y rendrez plus étranger, &
r, & les rafinemens à ceux qui n’en avoient encore que l’ébauche. Heureuse inexpérience, vous n’y rendrez plus inhabile, &am
e ces pensées lorsqu’elles commençoient à s’effacer ou à s’affoiblir. Heureux oubli, vous n’y rendrez plus indifférent ; quel f
100 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
t aux Entrées des Souverains, ou par l’ordre des Magistrats, pour les heureux succez de l’Etat, ni les marques de magnificences
, Beatus homo qui non respexit in vanitates, & insanias falsas ! Heureux celuy qui n’a point ouvert les yeux pour s’arrête
posent toûjours au danger du peché : Beatus homo qui non respexit  ; heureux celuy qui ne les regarde pas, parce que plus il s
amp; qui exciteront ces fortes passions que vous apprehendez si peu ? Heureux donc encore une fois, celuy qui n’ouvre point les
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