autres yeux que ceux qui regardent danser. Pour faire paraître votre
Héros
vigilant, vous le représentez comme un homme qui
objet permis. Ce Symbole nous représente peut-être encore, que votre
Héros
sait le secret d’aller au Bal et à la Comédie san
on n’est pas trop propre en cet état de représenter la vigilance d’un
Héros
qui devait être héroïque. Mais enfin Mercure joue
achever par sa flûte. Si c’est ainsi, mes Pères, que vous honorez les
Héros
de vos fables, c’est justement sur le contre-pied
ites succomber le Symbole clair et expressif de la vigilance de votre
Héros
. Ainsi on court grand risque de ne jamais dire à
e en sursaut honteux de s’être laisse endormi ; il s’excuse auprès du
Héros
de ce qu’il a si mal représenté son extrême vigil
ance. Je trouve, mes Pères, qu’il est encore plus honteux pour votre
Héros
et pour vous-même, d’avoir choisi dans toute la f
s paraîtra sur la scène pour représenter la profonde science de votre
Héros
». Et voici ce que vous lui faites faire pour vo
s-vous, élevé au dessus du Parnasse chantera des vers à la louange du
Héros
. Les Muses formeront un chœurb de musique qui lui
encore bientôt la reprendre. Car l’idée de Poète Panégyriste de votre
Héros
ne convient point du tout à sa Majesté et ne lui
ue sa qualité de symbole clair et expressif de la profonde science du
Héros
. Or on ne voit pas, mes Pères, comment peuvent re
rait pour y trouver quelque rapport, que la profonde science de votre
Héros
, se réduisit à bien savoir la musique, à faire de
a fiction, certainement vous faites naufrage dès le Prélude, et votre
Héros
ne doit point vous savoir gré de l’avoir joué d’u
. C’est donc de quoi il s’agit, de voir si vous faites paraître votre
Héros
comme le plus digne de l’Archevêché d’Aix représe
e quærere debet non ipsum tu. » Qu’aurait-il dit, mes Pères, de votre
Héros
, qui loin d’attendre que l’Archevêché d’Aix le vi
e peuvent s’accorder entre eux ; mais qu’enfin le seul Génie de votre
Héros
demeure, et que les autres s’enfuient ; Ici l’on
e vos Fables des Païens, l’Histoire de l’Eglise. Vous y trouverez des
Héros
, mais un peu différents du vôtre, qui se cachent,
. Et ne croyez pas, mes Pères, que ces vérités ne soient que pour les
Héros
de l’antiquité, l’ambition n’a jamais été la voie
Chrétienne, qui est de se réjouir du vrai bien. Voilà, mes Pères, un
Héros
de nos jours qui ne ressemble guère à celui de vo
se fait un devoir d’obéir à un ordre si exprès et si légitime. Votre
Héros
au contraire ne suit que des mouvements honteux d
nt qu’on ne devroit point mettre les Tragédies en vers. Parce que les
Héros
qu’elles représentent ne parloient pas ce langage
e trop scrupuleuse imitation ne feroit pas supporter sur la Scène. Un
Héros
peut-être bossu, boiteux, estropié d’un bras. L’A
ssiroit pas. On ne pardonneroit pas au Comédien, ce que l’on passe au
Héros
. Nous exigeons que le Théâtre répare les défauts
n en retranche la derniere, il faudra aussi en bannir les autres. Les
Héros
qu’on y représente, agissoient-ils au bruit des i
on, parce que tous les grands Poétes qui avant lui avoient chanté les
Héros
& les Dieux, l’avoient connue comme lui. Les
vers pompeux, le Poéte s’est montré seul, on ne sait où retrouver le
Héros
. Les passions ne sont qu’ébauchées, & c’est t
ement idolâtre que l’on puisse concevoir. La passion de flatter votre
Héros
vous transporte de telle sorte, qu’elle vous fait
des beaux arts. Il les exhortera à signaler leur zèle pour honorer le
Héros
. Les arts lui dresseront un temple. L’Architecte
sa Lyre, Argus sa Baguette, et Esculape son Serpent. Voilà donc votre
Héros
devenu Dieu, et du nombre de ces Dieux que les Ro
aller annoncer par toute la terre, la joie de la Ville, le mérite du
Héros
, et les honneurs qu’on lui a rendus. Il en sera q
ractère de tous les Evêques. Voyons si celui que vous faites de votre
Héros
lui ressemble : Le caractère du Prélat, dites-vo
our de Dieu, ne sont point des vertus qui éclatent le plus dans votre
Héros
, puisque vous ne les avez pas fait entrer dans so
me vous le dites, que vous ayez eu dessein en faisant le caractère du
Héros
de représenter toutes ses vertus par ces symboles
ques. » Je souhaite, mes Pères, que cette vérité ne regarde pas votre
Héros
, et que le caractère si défectueux et si indigne
position d’esprit romanesque et licencieuse, on se remplit la tête de
héros
et de héroïnes. On perd par degrés le discernemen
sprit romanesque et licencieuse, on se remplit la tête de héros et de
héroïnes
. On perd par degrés le discernement du juste et d
s et les mérites dans les personnes qui y sont représentées comme des
héros
. Ces passions que le théâtre excite sont d’autant
ades et ridicules complaisances que les petits-maîtres ont pour leurs
héroïnes
de coulisses, et pour ces femmes qu’une affaire d
Auguste fut le prince le plus accompli de son siecle, Maurice fut le
héros
du sien. La flaterie tenoit dans le même temps ce
islas lui auroient-ils donné la préférence ? La comtesse comptoit des
héros
parmi ses ancêtres ; la beauté fut le moindre des
ni moins propre à annoblir, à consacrer, à diviniser la débauche des
héroïnes
dont les fautes merveilleuses ont eu un si grand
plus d’empressement : c’étoit un tartare qui revenoit d’une course. L’
héroïne
étoit retenue dans son cabinet pour des affaires
affaire ; c’est moins le dénouement de la piece que celui du poëte. L’
héroïne
n’en mourut pas plus que sur le théatre ; on l’ar
ine, & fut remise à son mari. M Turpin, qui ne peut nier dans son
héros
une débauche publique & scandaleuse, dont lui
iroit parti de sa légereté en saveur de la gloire, sachant vaincre en
héros
les mêmes passions auxquelles il cédoit en homme
lent point prononcer sur ses éloges : ce doute ne fait honneur, ni au
héros
, ni au panégyriste. Le lettre de Mad. de Pompadou
ire l’amour. Je suis femme & ne vous blâme pas ; l’amour fait les
héros
& les rend sages. Du moins ceux du théatre,
isage que dans le cerveau de Neuton. Tout cela peint parfaitement le
héros
& le panégyriste, les vrais originaux du tabl
Villars, comme celui-ci d’un gascon, dit-on, qui ne donnoit pas à ces
héros
le titre de Monsieur. Est-ce qu’on a jamais dit,
que la France ne produisoit plus de grands hommes, & que les deux
héros
du temps, M. de Saxe & M. de Lowendal, étoien
ujours été heureux. Le pauvre Saxe n’a pas eu ce plaisant bonheur des
héros
, car il est mort dans son lit comme une vieille f
: ce qui me rappelle ce mot de la Bruyere : il est difficile d’être
héros
aux yeux de son vâlet-de-chambre . Voilà une gran
moire ont élevé un tombeau de marbre, des statues, des trophées, à un
héros
qui avoit toutes les petitesses des hommes-vulga
on prononcée. Il est difficile de porter plus loin la scélératesse du
héros
& la flatterie du panégyriste. On n’a pas enc
arce de son crime, il trouva sa grace sous sa serviette. La vie de ce
héros
de Cythere devroit n’être qu’un tissu d’aventures
auricebourg, où il triompha des résistances de la Comtesse, comme les
héros
romains, Scipion l’Afriquain, l’Asiatique, prenoi
e, selon vous, de si touchant, de si généreux, que les sentimens d’un
Héros
de Théâtre ; il atteint, ce semble, au sommet de
des grands cœurs ? Quand on entend débiter de telles maximes par des
Héros
que l’on est forcé d’admirer, il est très-diffici
é. Toute la Scene roule ordinairement sur une intrigue amoureuse : le
Héros
s’expose aux plus grands dangers pour la faire ré
oiblesse, encore une foiblesse noble & agréable, la foiblesse des
Héroïnes
& des grands Hommes ; c’est une foiblesse que
le Théâtre, c’est la source du vrai courage, la passion qui fait les
Héros
; ceux-ci lui doivent l’élevation de leurs sentim
reglemens, C’est quand l’avis d’autrui corrompt leurs sentimens. Les
Héros
de Théâtre sont obligés de prendre les ornemens d
Tribunal ne soit pas aussi sevére qu’on nous le fait entendre. Qu’un
Héros
se tue dans le désespoir, il paroît mourir noblem
le que les Auteurs qui ne peuvent faire tenir le même langage à leurs
Héros
, feraient mieux de les choisir dans un Pays où l’
ens y parlent, ferait pour le moins autant de plaisir à voir, que des
Héros
dont les Noms paraissent tout usés à force de les
d’hui d’Appui qui le soutienne. » LA RENOMMÉE. « Et quoi ! sous un
Héros
qui remet les beaux Arts Dans un éclat plus grand
vigueur ; Et promets de ma part une gloire immortelle A qui, pour ce
Héros
fera voir plus de zèle. » MELPOMÈNE. « Si le zè
race, Où chaque Passion parle avec tant de grâce : L’Histoire, où des
Héros
les Exploits éclatants Savent se garantir des Ins
tu Une plus éclatante et plus haute Vertu ? C’est-là que tu verras un
Héros
véritable Surpasser en Valeur ceux qu’inventa la
tus, trouvaient-ils à propos D’aller chez leurs voisins emprunter des
Héros
? Quoi qu’on fasse de beau ; la lenteur de l’Hist
rant que pour satisfaire les vœux des peuples, il veut leur donner un
Héros
, sous l’Empire duquel ils verront refleurir la Re
aites, remonter au Ciel après avoir fait en peu de mots l’éloge de ce
Héros
. Ce Jupiter que l’on voit dans les livres des Poè
s de quoi s’avise votre Jupiter de dire, que « sous l’Empire de votre
Héros
, les peuples verront refleurir la Religion et la
érir l’une et l’autre, et qu’elles ont besoin de refleurir sous votre
Héros
? C’est ce que nous pourrons examiner plus bas. J
e impression sur l’esprit, et causent un plus grand étonnement. Si le
Héros
que l’on représente sur le Théâtre, n’a une grand
ndre, qui fait le plaisir le plus délicat de la Tragédie ; mais si le
Héros
tombe dans la disgrâce par sa faute, ou par son i
i n’excite pas de grands sentiments. Ce n’est pas qu’il faille que le
Héros
soit parfait en toutes choses, car cela est impos
une certaine inquiétude, qui l’intéresse dans toutes les aventures du
Héros
. Si sa vertu ne doit pas être entièrement exempte
conforme à l’humanité : Ainsi dans le choix que le Poète fait de ses
Héros
, il ne doit point en introduire sur la scène, qui
tresse avait en elle. Le Poète ne doit pas donner à entendre, que son
Héros
est tombé dans le malheur, pour être sujet à quel
s, et des vertus, qui leur affectionnaient le spectateur ; mais si le
Héros
est absolument vicieux, il faut que la punition d
spectateur, il faut que le Poète amène avec art les aventures de son
Héros
; et que la perfidie de ceux qui lui sont unis pa
beaucoup plus humains, que les Anciens, qui faisaient massacrer leurs
Héros
sur le Théâtre. Ces spectacles sont odieux, et re
ressemblent plus à des combats de Gladiateurs, qu’à des querelles de
Héros
. Je ne doute point que Sophocle n’eût fait combat
t bon gré au Poète, de lui épargner la vue des corps sanglants de ces
Héros
blessés à mort, et expirants sur le Théâtre ; mai
espérance, et d’une certaine joie, que lui cause la prospérité de ses
Héros
; un revers qui le fait tomber tout à coup dans l
est fort important. Il y a des sujets simples, c’est-à-dire, dont le
Héros
est toujours heureux ou malheureux depuis le comm
où l’on trouve un mélange de bonne et de mauvaise fortune, et dont le
Héros
se croyant au comble de ses désirs, est tout à co
e dans l’âme des spectateurs, qui entrent dans tous les sentiments du
Héros
que l’on expose sur la scène, soit que sa destiné
main, à la vue de l’Armée, et de tous les Princes de la Grèce. Si les
Héros
se plaignent de leurs infortunes, il faut bien pr
ents si lâches, et ces alarmes continuelles ne conviennent guère à un
Héros
, que les Dieux avaient destiné pour être le Fonda
mpuni, ou triomphant. Qu’il ne choisisse pas un homme vicieux pour le
Héros
de sa pièce ; car l’on n’est que médiocrement tou
nécessité, représenter une fille vaillante, qui fasse des actions de
Héros
; ni une femme savante qui dogmatise au milieu de
nnes mœurs sont un reproche continuel de ses vices. Le caractère d’un
Héros
est d’être intrépide et courageux : Le Philosophe
de conserver toujours aux gens le même caractère, c’est-à-dire, qu’un
Héros
ne soit pas intrépide dans une occasion, et lâche
lité et la patience de nos Saints sont trop contraires aux vertus des
Héros
que demande le Théâtre. Quel zèle, quelle force l
choses purement naturelles, mais extraordinaires ; et choisir en nos
Héros
des actions principales, qui soient reçues dans n
blesses, pour les ajuster à la portée des hommes : celui-là élève ses
Héros
jusqu’à pouvoir souffrir la comparaison des Dieux
uit, sed victa Catoni. »g Dans Virgile, les Dieux ne valent pas des
Héros
: dans Lucain, les Héros valent des Dieux. Pour v
Dans Virgile, les Dieux ne valent pas des Héros : dans Lucain, les
Héros
valent des Dieux. Pour vous dire mon véritable se
vertus que de malheurs ; de peur qu’une âme élevée à l’admiration des
Héros
, ne fût moins propre à s’abandonner à la pitié po
imbéciles comme Amants et comme Princes. Bien souvent nos plus grands
Héros
aiment en Bergers sur nos Théâtres, et l’innocenc
n’y aura dans nos Tragédies, ni de scélérat qui ne se déteste, ni de
Héros
qui ne se fasse admirer. Il y aura peu de crimes
t non celui de Monseigneur l’Archevêque d’Aix que vous donnez à votre
Héros
au frontispice de votre Ballet. Je n’ai pas besoi
a été que pour emporter la Pomme allégorique qui est demeurée à votre
Héros
. Ainsi de quelque côté qu’on envisage, en suivant
iels pour lesquels, selon l’ancienne discipline de l’Eglise, 14 votre
Héros
n’aurait pas du seulement être renvoyé avec confu
Sainteté en fasse éclater son juste ressentiment avec fruit ; mais le
Héros
n’en sera que plus à plaindre, et les gens de bie
mollesse, a mis l’amour à la mode sur le Théatre, & a habillé les
héros
de l’antiquité à la Françoise. Dans une scène où
our. Que Corneille est en ce point supérieur à Racine ! S’il met deux
héros
ensemble, l’un n’est pas ravallé par un odieux co
tent principalement du choc des plus fortes passions, des combats des
héros
contre les tyrans, des Dieux contre les Destins.
par le mauvais goût du siécle, que des intrigues de galanterie où des
héros
effeminés, font les pitoyables personnages d’aman
évolutions qu’on trouvera des tableaux qui ne ressemblent point. Deux
héros
, deux ambitieux, n’agissent jamais dans les mêmes
ci la promesse que vous avez faite de représenter les vertus de votre
Héros
par des Symboles clairs et expressifs tirés de la
expressif de la douceur d’un Evêque ? Il faudrait pour cela que votre
Héros
pût par sa douceur changer les furies de l’enfer
nie. Il n’est donc pas étrange qu’elle ne soit pas aussi celle de vos
Héros
. 20. [NDA] Serm. 1. de Virg. Deip. n. 12. a.
Par les yeux d’une femme on enchaîne un vainqueur : Où l’on fait aux
héros
un devoir ridicule De se soumettre au Dieu qui fa
filer Hercule. Aux païens, il est vrai, l’on pardonne aisément Qu’un
héros
courageux devienne un lâche amant. D’une Vénus in
e nouveau tragique, Tout le faux merveilleux de la vertu stoïque. Tes
héros
ne sont pas de ces audacieux Qui ravagent la terr
inaires. Ou, s’il est à pleurer certaine volupté, Pleurons des saints
héros
la mort, l’adversité. Qu’on vienne, à ton exemple
n d’un poète, toute la fin de son travail, c’est qu’on soit comme son
Héros
épris des belles personnes, qu’on les serve comme
ît comme une belle, comme une noble faiblesse, comme la faiblesse des
héros
et des héroïnes ; enfin comme une faiblesse si ar
belle, comme une noble faiblesse, comme la faiblesse des héros et des
héroïnes
; enfin comme une faiblesse si artificieusement c
re comme modeste, comme pudique, comme vertueuse ; en un mot dans une
héroïne
: et cet aveu dont on rougit dans le secret, est
XIII. La Charité qui doit faire le quatrième trait du caractère du
Héros
, n’a rien qui la fasse reconnaître sous le Symbol
ment. Il est donc clair que la conduite que vous faites tenir à votre
Héros
en qualité d’Esculape ne montre point qu’il s’app
sons miraculeuses qu’il faisait des corps ? D’où vient donc que votre
Héros
ne veut point entreprendre de guérir les vices de
ansh, dans lesquels aussi bien que dans les Tragédies, on dépeint des
Héros
fort alangumoureux et fort vertueux. Ceux qui se
u naturel dont les Maîtres de la Tragédie veulent qu’on représente ce
Héros
« Iracundus, inexorabilis, acer... Nihil non arrog
ces, qui ne veulent point le reconnaître pour Père ? Avons-nous vu un
Héros
qui nous intéressât plus dans sa fortune que Nico
i donc voulez-vous qu’on ne puisse se passer de cette passion, si les
Héros
dont j’ai parlé, ont plu malgré l’entêtement où l
e attiré sa perte par son amour. Il en est de même de tous les autres
Héros
qu’on introduit sur le Théâtre ; et en voyant tan
rait que des Tragédies Chrétiennes, et les Martyrs seraient les seuls
Héros
dont il voudrait faire le portrait. Assurément il
. Mais cela ne veut pas dire qu’on ne puisse mettre sur le Théâtre un
héros
Chrétien. Le portrait d’un Héros de cette sorte e
n ne puisse mettre sur le Théâtre un héros Chrétien. Le portrait d’un
Héros
de cette sorte est pour le moins aussi beau que c
les Anciens Romains. Pourquoi donc ne pourrions-nous pas en faire les
Héros
de nos Tragédies ? CLEARQUE. Il y a toujours da
e nos Tragédies ? CLEARQUE. Il y a toujours dans la peinture de ces
Héros
je ne sais quoi au-delà du naturel ; on trouve le
ortir de leur caractère ; et je crois que la raison pour laquelle ces
Héros
ne seraient pas du goût de ce temps, c’est qu’ils
prendre de l’amour. Cette passion a je ne sais quoi qui sied mal à un
Héros
du Christianisme, et ce serait sans doute un exem
ches de l’ancien Testament, ou des Saints Pères du nouveau, servir de
Héros
à une Tragédie ? TIMANTE. J’aimerais encore mie
parlé des Tragédies de Collège. J’avais commencé à vous dire que les
Héros
Chrétiens pouvaient plaire sur le Théâtre, et je
aurait été Païen du consentement des Auteurs. Mais on peut feindre un
Héros
Chrétien, et le mettre dans l’occasion de souffri
qu’à le faire mourir. Si l’histoire en parle, et s’il est vrai que ce
Héros
a souffert pour la foi, on peut changer la nature
n qui n’a rien à ménager, ne répondra qu’en présentant le portrait du
Héros
. Nous venons d’en examiner tous les traits. Ils s
s traits. Ils sont tellement à ce que vous prétendez, particuliers au
Héros
, que les autres Génies n’y reconnaissant point le
t une disposition d'esprit toute romanesque, on se remplit la tête de
héros
et d'héroïnes ; et les femmes principalement y vo
sition d'esprit toute romanesque, on se remplit la tête de héros et d'
héroïnes
; et les femmes principalement y voyant les adora
ent une disposition d'esprit toute de Roman; on se remplit la tête de
Héros
et d'Héroïnes ; et les femmes principalement pren
position d'esprit toute de Roman; on se remplit la tête de Héros et d'
Héroïnes
; et les femmes principalement prenant plaisir au
e comme une belle, comme une noble foiblesse ; comme la foiblesse des
Héros
, des Héroïnes ; enfin comme une foiblesse si arti
belle, comme une noble foiblesse ; comme la foiblesse des Héros, des
Héroïnes
; enfin comme une foiblesse si artificieusement c
au vice celles de la vertu, et le mal qui arrive de là, là même. Les
Héros
de nos Pièces toujours scélérats et toujours appl
6 et suiv. Les vertus morales persécutées sur notre Théâtre, 248 Les
Héroïnes
de nos Comédies aussi vertueuses que les Héros av
re Théâtre, 248 Les Héroïnes de nos Comédies aussi vertueuses que les
Héros
avec le même succès qu’eux, 250 Les jeunes person
ux Scéniques, parce que la scène imite les paroles et les actions des
Héros
ou Demi-Dieux, c'est-à-dire des Chefs des Armées,
dire des Chefs des Armées, dont les anciens faisaient seulement leurs
Héros
; ceux des autres conditions n'étant estimés que
cène qui donnait l'image des grandes passions et des emportements des
Héros
, ne s'accommodait que de ces deux sortes de tons,
x Chœurs ; Mais ceux qui par leurs danses exprimaient les actions des
Héros
avec cette Musique impétueuse, et quelquefois en
Mignard rapporte comme un grand événement, & bien glorieux à son
héros
, ses liaisons intimes avec Chaulieu, Chapelle, La
isive des bonnes mœurs, ni les traits les plus glorieux de la vie des
héros
. Le danger & le crime du Théatre est de sédui
des Michelange, le Brun, Girardon, &c. Pour donner aux dieux, aux
héros
, aux princes les habits qui leur sont propres, il
l’on trouve par ordre alphabétique, la vie, les exploits de tous les
héros
du Théatre, les pieces bonnes ou mauvaises, impri
pier de siecles barbares ? Dans le fonds, quels étoient ces prétendus
héros
, les grecs & les romains, qu’on dit remplir l
du Théatre ? Cet orateur, pour faire sa cour à Voltaire, compare les
héros
de la Henriade à ceux de l’Iliade & de l’Odis
; de l’Odissée : son amour pour Voltaire lui a déguisé la vérité. Ces
héros
modernes ne valent pas mieux ; ils sont aussi vic
e premier imposteur du monde ; il travestit tout. Je dis même que les
héros
des tragédies, étant presque toujours boursouflés
ne en fournissent à la Tragédie, & la mythologie à l’Opéra. Quels
héros
que les acteurs & les auteurs ! quelles héroï
ie à l’Opéra. Quels héros que les acteurs & les auteurs ! quelles
héroïnes
! quelles déesses que les actrices ! Leur vie est
s sentimens. Une piece si absurde, qui expose la débauche du prétendu
héros
, fait plus de tort à sa mémoire que son Théatre n
factices que Crispin, Orgon, Isabelle, Mathurine ? Les sentimens des
héros
sont-ils moins vrais dans le grand, que les petit
; Pour mieux te résister, j’ai recherché ta haine. […] Digne fils du
Héros
qui t’a donné le jour, Délivre l’univers d’un mon
ic nunc deterior erit bo. On doit faire la même chose par rapport aux
Héros
qu’on veut représenter et leur faire faire, dans
, et qu’il faudrait peindre un Cromwell : car les Scélérats ont leurs
héros
comme les gens vertueux. N'est-il pas vrai que Ca
u spectacle autant que ses oreilles, j’ai cru devoir métamorphoser le
Héros
en Arlequin et devoir quitter le Diadème pour la
malgré tout ce qui manquait à mon extérieur pour me donner l’air d’un
Héros
, notre Auditoire me fit l’honneur de pleurer et d
de personne dans la société. « Les anciens, dites-vous, avaient des
héros
et mettaient des hommes sur leurs Théâtres ; nous
mes sur leurs Théâtres ; nous, au contraire, nous n’y mettons que des
héros
, et à peine avons-nous des hommes »cj : mais les
que nous faisons des hommes, puisqu’en n’offrant pour modèle que des
Héros
à nos jeunes gens, nous les mettons dans le cas d
nt pas même la faible ressource du dénouement. Le monstre qui sert de
héros
à chacune de ces deux Pièces achève paisiblement
ns de nos poètes, qui à propos et hors de propos, ont voulu faire les
héros
galants, et leur font pousser à toute outrance le
main de mauvais exemples lorsqu’elle introduit les hommes et même les
héros
ou affligés ou en colère, pour des biens ou des m
e, par un mariage de libertinage ; des filles séduites, enlevées, des
héros
avec des laquais & des paysans se couvrent d’
e satyre tombent sur d’autres personnes. Mais, se borna-t-on aux deux
héros
, il y de l’inhumanité de se moquer de l’infirmité
école des mœurs, lors même qu’elle donne des leçons du vice. Les deux
héros
ridicules, Dom Quichotte & Sancho Pansa, tant
il y fut bien battu. Toutes ces folies qui sont dans le caractere du
héros
de la Manche, nous font sentir les ravages que ca
étique d’Aristote. Quand ce Philosophe recommande aux Poètes, que les
Héros
de leurs Pièces ayent des mœurs, il ne veut point
ans les mœurs, c’est qu’elles soient convenables7. » Les passions des
Héros
de la Tragédie ont une certaine convenance ensemb
nne, et de leur mettre dans la bouche des discours plus propres à des
héros
de l’ancienne Rome qu’à des saints et à des marty
affreuse situation, n’est-il pas à craindre que l’exemple de tant de
héros
, qu’il a vus se délivrer de la vie, ne se retrace
pas toujours un objet grossier ; l’idée du mariage qu’on met dans ces
héros
et ces héroïnes amoureuses ne corrige pas, et ne
un objet grossier ; l’idée du mariage qu’on met dans ces héros et ces
héroïnes
amoureuses ne corrige pas, et ne ralentit pas la
ons qu’ils ont émues. Ils sont assurés de faire finir celles de leurs
héros
et de leurs héroïnes avec le cinquième acte, dit
es. Ils sont assurés de faire finir celles de leurs héros et de leurs
héroïnes
avec le cinquième acte, dit le prince de Contiu,
, après avoir résolu de ne pas pousser les passions plus avant que le
héros
de la comédie, il s’est trouvé bien loin de son c
rand art des auteurs dramatiques est-il d’inspirer la passion de leur
héros
. Plus ils emploient les ressorts de l’éloquence,
ites à la Tragédie qu’elle ne vous représentera que des Tyrans ou des
Héros
: qu’en avez-vous à faire, dites-vous fy ? C’est
le monde serait tenté de dire avec vous, mais dans un autre sens. Les
Héros
de Genève ne lui seraient guère plus utiles que s
mais souvenez-vous que vous avez dit qu’il fallait des hommes et des
Héros
à une République : or Genève est une République ;
or Genève est une République ; il est donc sage de mettre souvent des
Héros
sous les yeux de vos Concitoyens, pour leur servi
] Ibid., p. 220 : « La Tragédie nous représentera des tyrans et des
héros
. Qu’en avons-nous à faire ? Sommes-nous faits pou
e, la Thébaïde, etc. ce n’est que l’ambition, qui fait la passion des
Héros
; Phèdre et Andromaque, ce n’est que l’excès de l
et non pas dans le faible, comme Bérénice, Rodogune et tant d’autres
Héroïnes
des Tragédies modernes. Dans la Tragédie de Rodog
vec laquelle le Comte y est fidèle, elle ne fait pas d’impression. Un
Héros
, tel que lui, devrait-il uniquement se lamenter c
ue cela ne s’accorde point avec la haute opinion que nous avons de ce
Héros
; Alexandre n’est connu généralement que du côté
uisent à cette maxime ; que dans les plus vertueux et les plus grands
Héros
, non seulement la passion d’amour est excusable,
ela est louable sans doute, & bien préférable à l’esprit fort des
héros
modernes qui se font honneur de leur impieté. Mai
res qui lui sont arrivées en Italie, en Espagne à son occasion. Autre
Héros
, dont il raconte les folies, & qu’il fait con
es amours. Il prétend que sa principale maîtresse traversa l’armée en
héroïne
de Roman, & fut le trouver en Espagne où elle
Personne en effet ne ressembloit mieux aux anciens Paladins & aux
Héros
de la mithologie. Aussi y brilla-t-il extrêmement
Turcs. Les courtisans disoient, en voyant ces deux Chefs : Voilà les
Héros
de l’histoire & de la fable. Quand à son reto
out étoit changé, le peuple, la fortune, lui-même. Ce n’étoit plus ce
Héros
qui s’étoit ouvert un passage à travers la flotte
mariage à quelque Flamande, en abuse, & passe à une troisieme. Le
Héros
des Mémoires raconte que le Duc l’ayant trouvé à
geoise qu’on trouve en passant, & dont on abuse par occasion. Les
héroïnes
sont toujours des personnes de qualité, distingué
ine, de Moliere, comme le soleil au milieu des étoiles ; car tous ces
héros
de la scéne n’ont point de statues, quoiqu’ils ay
elles & Praxitelles ne travailloient que pour les Dieux & les
Héros
; on auroit même du, comme on l’offrit à Alexandr
it choisi les plus jolies danseuses ; ensuite venoient à la file, les
héros
& les héroïnes de ses pieces qu’il avoit si h
us jolies danseuses ; ensuite venoient à la file, les héros & les
héroïnes
de ses pieces qu’il avoit si heureusement ressusc
t les honneurs ; mais le Sacerdoce féminin est plus du goût du chaste
Héros
de la piece ; ce fut la belle, la jeune, la savan
oëtes, aussi chastes qu’elles ; la voilà l’intime amie de Voltaire, l’
héroïne
de toutes les pieces, qui a rempli de son nom tou
s, de choses basses, & c. qui suffisent pour dégrader la fête, le
héros
, les adorateurs & la prétresse : Apollon ne d
oulu détruire. Oser le dire, est-ce faire honneur à l’auteur & au
Héros
de cette misérable production ? L’auteur n’est po
habilement de cette passion. Elle est la sympathie des hommes, et un
Héros
amoureux est sûr de trouver dans chacun de nous u
crime un cœur plein de candeur et d’innocence. Un amour qui avilit le
Héros
, ne me paraît pas devoir faire le sujet d’une bon
rançais. Le second Brutus, dans la Mort de César, et plusieurs autres
Héros
ne sont point amoureux. k. [NDE] Radamiste et Z
me. L’action Tragique qui représente de grandes révolutions & des
Héros
qui y prennent part, éleve merveilleusement le gé
ui doit à son pays ces divers caractères, mêle dans le portrait de ce
Héros
de l’antiquité, sans le savoir, des traits qui ne
ès tout, qu’en a-t-on besoin ? On voit dans les maîtres de l’art, des
Héros
, qui parlent & qui agissent. Cela suffit pour
ce auroit de personnages. Ils mettroient à la premiere le portrait du
Héros
principal. A la seconde, celui du personnage qui
la source, selon lui, du vrai courage ; c’est lui qui fait les vrais
héros
; c’est à lui qu’ils doivent l’élévation de leurs
grandeur d’ame. Il leur met dans la bouche des discours indignes des
héros
du Christianisme, qui ne sont bien caractérisés q
ée, les vices d’un grand nombre de personnes que l’on métamorphose en
héroïnes
et en héros, sans aucun égard pour la raison qu’e
’un grand nombre de personnes que l’on métamorphose en héroïnes et en
héros
, sans aucun égard pour la raison qu’elles n’ont j
rivole, et ne peut que gâter l'esprit et le cœur de ses lectrices. Le
héros
de la pièce est pris d'un mauvais roman, dont sou
e la pièce est pris d'un mauvais roman, dont souvent on s'éloigne. Ce
héros
est un jeune libertin révolté contre sa famille,
la plume des Poètes et des Romanciers prodigue à peu de frais à leurs
héroïnes
, devaient au premier coup d'œil faire deviner aux
Dieu et son amant : « Dieu, Commenge, je meurs ». Peut-on rendre les
héros
plus méprisables, et renvoyer les spectateurs plu
manquer le but même de la tragédie, qui consiste 1.° à montrer les
héros
estimables par la grandeur d'âme et les victoires
gurer, faire une religion à sa mode, détruire toute vraie religion. L'
héroïne
de la pièce n'est pas plus respectée. On ne saura
-ils le péché ? le ciel qui les condamne, les allume-t-il ? Voilà les
héroïnes
des romans et celles du théâtre. Si les Bérénice,
la Trappe sur la ligne de Philis, d'Ariadne, d'Hélène, et des autres
Héros
célébrés par Ovide ! Une héroïde amoureuse de l'A
Festin de Pierre, fait venir un mort, ouvrir l'enfer, y engloutir son
héros
. Voilà bien du sombre. Tous les opéras en sont fa
e par l’idée du mariage, que vous lui mettez devant les yeux dans vos
héros
et vos héroïnes amoureuses ? Vous vous trompez. I
du mariage, que vous lui mettez devant les yeux dans vos héros et vos
héroïnes
amoureuses ? Vous vous trompez. Il ne faudrait po
elle aux Italiens. Ce Théatre n’est pas fait pour des dieux & des
héros
; ils n’y encore paru que pour être tournés en ri
que toutes les idées reçues. Le Théatre n’est pas fait pour jouer les
héros
modernes ; l’idée genérale de sa frivolité &
te. Il est difficile de porter plus loin l’indécence. On pardonne aux
héros
de a fable ce langage d’opéra, on est accoutumé à
riphile, Rodrigue avec Chimene, Bajazet, Mahomet, Mitridate, tous ces
héros
amoureux perdent beaucoup de leur gloire, & l
ttre sous ses yeux ces momens malheureux où le masque tombe & le
héros
s’évanouït . Le respect doit l’emporter sur ce go
es poëtes ne doivent rendre que la belle nature, & ne montrer les
héros
qu’en grand. Et que desperat tractata nitescere
, une ronde où il danse. Jamais , dit-on, valet-de-chambre n’a vu de
héros
. L’état où il se voit en le servant n’a rien d’h
d’héroïque. Le Théatre est comme le valet-de-chambre, il défigure le
héros
. Jamais Henri ne fut moins grand qu’à la comédie
ce drame : l’idée de produire sur la Scène comique aux Italiens, le
Héros
qui régna sur la France, Et par droit de conquête
l’enthousiasme pour Voltaire rend enthousiasmé pour Henri. On loue le
héros
pour faire honneur au panégyriste ; le sublime P
intérêt & la crainte ont bien aidé l’héroïsme. Schomberg est plus
héros
que lui : un mot auroit fait déserter ses troupes
ri IV de la façon de Voltaire. Voltaire s’est peint lui-méme dans son
héros
: il a voulu étayer sa morale & sa religion p
litique des intrigues de galanterie, & d’un roman sont une vie de
héros
. Henri IV. n’avoit point alors d’enfans ; le Prin
les théâtres de Corneille, de Racine, Crébillon, Voltaire, Marmontel,
Héros
de la scène tragique, à qui l’Académie Française
ée, qu’on trouve partout, que « l’événement fait aux yeux du monde le
héros
ou le criminel ». Corneille l’exprime bien mieux,
t de l’Empereur Phocas : « C’est du fils du Tyran que j’ai fait ce
Héros
. » Elle ajoute, en parlant à l’Empereur lui-mê
ion, de patience dans les plus grands revers, etc. Ce ne sont pas des
héros
de folie, des amants insensés, qui se tuent pour
ur cœur et leur main que pour récompenser un assassinat ; ce sont des
héros
raisonnables, de vrais héros qui s’immolent pour
récompenser un assassinat ; ce sont des héros raisonnables, de vrais
héros
qui s’immolent pour le bien public. Cette pièce,
d’impression que la vertu ? les scélérats sont-ils plus rares que les
héros
? avons-nous moins de penchant pour les passions
qui sur ce prétexte aurait fait mourir son propre fils, eût-il été un
héros
? Voilà toute la pièce. La révolte de Rome contre
i peut-être tant. Voici le système bien exposé dans Aristomène, où le
héros
de la pièce est hautement déclaré contre son Roi,
est enfin l’assassinat de deux Sénateurs en plein Sénat par un ami du
Héros
, et le Héros en fait l’éloge, et le donne à son f
ssassinat de deux Sénateurs en plein Sénat par un ami du Héros, et le
Héros
en fait l’éloge, et le donne à son fils pour exem
Faut-il, ingrats Romains, qu’ayant pris pour modèle Les plus fameux
Héros
et les Rois les plus grands, Vous me fassiez mo
t plus redouter la vertu que le crime. Qu’il marche sur les pas des
Héros
de sa race. S’il les veut bien remplir, qu’il o
ison. Quelquefois on est au second Acte, qu’ils n’ont point pensé aux
Héros
qui sont représentés. Heureux encore s’ils les en
dées interrompent dans leur esprit, l’action Théâtrale, démasquent le
Héros
, & laissent voir l’Acteur tout entier. De par
comique. Il en résulte que celui qui vient de les entendre parler en
Héros
, en bergers, en pères de famille, en marquis, ne
es écrits encore exhalent leur chaleur. Pour chanter les exploits des
Héros
qu’il admire, Le foible Anacréon en vain monte sa
n qualité de Poëtes, composoient & chantoient les éloges de leurs
Héros
. A ces Bardes succéda un autre genre de Poëtes, n
pinel dit de Meung. Le nom de la Rose est le nom symbolique donné à l’
héroïne
de la Piece qui renferme une allégorie continuell
Durfé, … Où dans un doux repos L’amour occupe seul de plus charmans
Héros
. Durfé 27, dans son Astrée, avoit fait de berg
Durfé 27, dans son Astrée, avoit fait de bergers très-frivoles des
héros
de Roman considérables ; mais Gomberville 28, la
nt dans ce genre de productions, eurent la mal-adresse de choisir les
héros
de leurs Romans parmi les Rois, les Princes &
ochoit avec raison de ne nous présenter sous des noms anciens que des
Héros
formés sur l’urbanité galante de nos mœurs. Les R
maison ; & une femme assez adroite pour le tromper, n’étoit pas l’
héroïne
qu’on entreprenoit d’y célébrer. Je suis indigné,
qu’il n’est pas sans reproche sur l’épisode du naufrage qui jette le
héros
sur l’île enchantée. L’image séduisante de la pas
ort de vertu. L’Auteur, qui étoit maître des événemens, a garanti son
héroïne
d’un adultere : mais une femme qui sera dans le c
trop de présomption à s’en flatter ? On fait triompher sans peine une
héroïne
dans un livre ; mais ces triomphes sont trop rare
ur éleva de trophées La Scene54 au magique pouvoir, Où l’on voit des
Héros
, transformés en Orphées, Chanter jusqu’à leur dé
La Muse s’épuise en beaux mots ; Et chez eux la Beauté fait seule l’
Héroïne
, Comme l’Amour fait le Héros. *** Souvent un j
; Et chez eux la Beauté fait seule l’Héroïne, Comme l’Amour fait le
Héros
. *** Souvent un jeune cœur, qu’épouvantoit l’ob
esque toujours déshonorés, ou deviennent eux-mêmes les adorateurs des
héroïnes
des coulisses, qu’une affaire de cœur n’effarouch
e ces malheureux réduit au désespoir ? L’exemple de tant de prétendus
héros
qu’il a vus représentés sur le Théatre, & s’é
nt pas même la foible ressource du dénouement. Le monstre qui sert de
héros
, acheve ses forfaits, en jouit paisiblement : on
ls entendre de pareilles horreurs ? Quoi ! on me représente, comme un
héros
, le plus grand scélérat ? L’art du Théatre ne con
onnages qui triomphent sur les Théatres. Par-tout on n’y voit que des
héros
qui soupirent pour une jeune beauté, comme Rodrig
a point de cause si mauvaise qu’on ne puisse défendre. Je connois les
héros
du parti, ils sont comme les femmes irritées qui
e s’élever aux vertus de l’homme né dans la foule. Ce sang de tant de
héros
qui devoit bientôt animer une postérité florissan
ommes illustres, que vous sert d’admirer sur nos Théâtres, les fameux
héros
de la Grece & de Rome, si l’élevation de leur
produiroit tous les jours de nouveaux biens. Polieucte donneroit des
héros
à la Religion ; Esther inspireroit l’amour du Trè
us-part des Pièces ne tombent que parce que le caractère du principal
Héros
est manqué. Les personnages réunissent sur eux to
tâchons de suivre leur éxemple. Dans Electre, Tragédie d’Euripide, l’
Héroïne
est peinte avec de fortes couleurs, & de plus
; la marche du Drame entièrement opposées au Poème dont l’on copie le
Héros
. Que chaque Auteur diffère dans la peinture d
s le cas où nos Tragédies deviendraient plus utiles, en célébrant les
Héros
de la Nation, en retraçant leurs glorieuses actio
. Il faudrait aussi, que, durant les Ballets, les Divertissemens, les
Héros
& les Héroïnes eussent une place moins ridicu
ssi, que, durant les Ballets, les Divertissemens, les Héros & les
Héroïnes
eussent une place moins ridicule qu’un banc, &
a mâle négligence, approcherait peut-être du ton qu’auraient pris ses
Héros
, s’il n’était pas toujours gigantesque & bour
l’amour, qui n’épargne son ennemi que parce qu’il est beau ; ces deux
Héroïnes
immolent tout à la volupté : les Opéras les plus
rent-ils pas à sentir, combien il était insipide de faire chanter des
Héros
, agités par la colère, transportés par l’amour, d
on, expirans sous les coups de leur ennemi : ils ont perdu de vue ces
Héros
devenus ridicules, & l’Opéra n’est plus pour
à fournir les sujets des Opéras : outre qu’un Poème où de véritables
Héros
agiraient, est trop fort de choses, il est contre
ne de l’Europe ; & sur-tout, l’on voudrait leur voir célébrer les
Héros
de la Nation. On n’ignore pas combien cette carri
genre de nos Comédies ; nous commençons à les imiter en célébrant nos
Héros
dans nos Tragédies ; perfectionnons, en profitant
es, soit actuelles : des situations suffisent pour l’Opéra, & ses
Héros
peuvent rester noncorrigés ; les seules inconvéna
Sentences : mais que l’homme ordinaire parle par sa conduite, que le
Héros
soit grand, juste, pieux, inébranlable ; c’est pa
oit grand, juste, pieux, inébranlable ; c’est par des actions que les
Héros
instruisent *. Celui de la xiv scène du III Acte
ropre pour l’exposition, & le plus convenable dans la bouche d’un
Héros
expirant. 2. C’est ce qui fait qu’il est fort in
fantastiques doivent briller, surprendre, étonner, mais où les vrais
Héros
seront toujours déplacés. N’avons-nous pas un Thé
fierté naturelle à notre sexe se réveilla ; la passion insensée d’une
héroïne
imaginaire, empêcha l’étourdie de succomber à la
ue ; en même-temps qu’on éviterait l’inconvénient de faire parler des
Héros
en rimes, invraisemblance que l’habitude peut seu
supporter. *. On peut reprocher au grand Corneille, d’avoir fait ses
Héros
trop grands. Beau reproche, dira quelqu’un, &
is pour la simple humanité, de peur que n’ayant de pitié que pour des
Héros
malheureux, nous n’en ayions jamais pour personne
ureux, nous n’en ayions jamais pour personne. Les Anciens avaient des
Héros
, & mettaient des hommes sur le Theâtre ; nous
hommes sur le Theâtre ; nous, au contraire, nous n’y mettons que des
Héros
, & à peine avons-nous des hommes. Les Anciens
un empoisonneur public pour avoir seulement altéré le caractere d’un
héros
par une intrigue de passion ; alors on vit le plu
e que les maximes du monde ont de plus séducteur : vous entendrez ces
héros
de l’Antiquité, ces héros mêmes de la Religion tr
ont de plus séducteur : vous entendrez ces héros de l’Antiquité, ces
héros
mêmes de la Religion traiter tout penchant de néc
même malgré vous, dans votre cœur, on aura su vous intéresser pour le
héros
le plus passionné ; sous prétexte de punir le vic
ouvez faire ? Admonentur quid facere possint ; quand les exemples des
héros
, leurs sentiments, leurs discours, leurs actions,
regle-t-il en vous ? L’auteur, d’un trait de plume, modere, arrête un
héros
à son gré ; mais le cœur une fois ému ne reconnoî
ssion, pour faire entrer dans l’ame du spectateur la folle passion du
héros
prétendu que l’on feint enflammé ; & tout cel
La moindre petite bagatelle y prend le nom d’événement. Le principal
Héros
est souvent tranquille, tandis que les autres Act
er ce que ses Poètes ont à faire. Une simple opposition de la part du
Héros
de la Pièce au dessein de sa femme, de sa fille o
ion principale ; qu’ils ayent soin que les événemens se rapportent au
Héros
de la Pièce. Vous annoncez, par éxemple, un Buche
ée La mort de César, avertit bien par son seul titre que le principal
Héros
doit mourir ; & cependant on est aussi surpri
usieurs fois de suite la même Pièce, & l’on sent toujours pour le
Héros
le même intérêt que si l’on apprenait pour la pré
'ils ont ainsi émues ; ils sont assurés de faire finir celles de leur
Héros
et de leur Héroïne avec le cinquième acte, et que
ues ; ils sont assurés de faire finir celles de leur Héros et de leur
Héroïne
avec le cinquième acte, et que les Comédiens ne d
après avoir résolu de ne pousser pas les passions plus avant que les
Héros
de la Comédie, il s'est trouvé bien loin de son c
ves de ces maximes pernicieuses, en composent tout le mérite de leurs
Héros
. Rodrigue n'obtiendrait pas le rang qu'il a dans
ir sur les hommes, dans le même temps que la Comédie nous propose ses
héros
livrés à leurs passions, la Religion nous propose
Malheureusement M. Mercier a joint à sa piece, pour mieux peindre son
héros
, un long commentaire qui forme un gros livre : il
amour insensé des Spectacles empêche d’ouvrir les yeux. Les rois, les
héros
, les dieux, les déesses, à l’Opéra, sur des cheva
lle pas moins le triomphe des grands scélérats que des plus illustres
héros
: témoin Catilina, Mahomet, Atrée et beaucoup d’a
lait-il donner aux forfaits d’un brigand le coloris des exploits d’un
héros
? A quoi donc aboutit la morale d’une pareille pi
nt pas même la faible ressource du dénouement. Le monstre qui sert de
héros
à chacune de ces deux pièces achève paisiblement
on en laisse ce qui tourmente. Personne ne se croit obligé d’être un
héros
, et c’est ainsi qu’admirant l’amour honnête, on s
ione, des Roxane, des Eriphile, etc. Voudriez-vous avoir de pareilles
héroïnes
pour filles et pour femmes ? Enfin, que peuvent f
igne d’autres mœurs sur la scène Française qu’on n’ait point d’autres
Héros
ni d’autres Acteurs que ceux des Grecs. Pourquoi
rin, à Genève surtout, à qui il est exclusivement accordé d’avoir des
Héros
; c’est dans une Ville célèbre comme cette derniè
on service ! C’est alors, Messieurs les Tragiques, que vous aurez des
Héros
à peindre, jusque-là vous ne peindrez que des Don
rquoi donc préconisaient-ils le courage et les autres Vertus de leurs
Héros
, s’ils croyaient le silence plus honorable que la
à qui les femmes sont bien plus près de ressembler que les hommes aux
Héros
que nos Dramatiques leur proposent pour modèles.
gie même : pourquoi non, si nous trouvons déjà parmi elles de grandes
Héroïnes
militaires et des modèles pour les Rois dans l’ar
lle en France, Elisabeth en Angleterre ? Vous direz peut-être que ces
Héroïnes
ne doivent leur gloire et leur réputation qu’à la
Poëtes chez tous les Peuples chanterent d’abord la Divinité & les
Héros
: ils écrivirent ensuite en Vers le récit des exp
les Héros : ils écrivirent ensuite en Vers le récit des exploits des
Héros
. Ils durent bientôt penser que puisque le récit d
lit de nombreux volumes, il s’éfforce de faire connaissance avec les
Héros
qu’il prétend faire revivre : Les Auteurs de notr
t. Le Poète Dramatique doit imiter les gestes, les actions de ses
Héros
. L’Oracle des Savans, le Philosophe qui fut s
Auteurs de notre Spectacle imiteraient alors bien plus au naturelles
Héros
de leurs Drames. Horace dans sa dix-neuvième Epit
’ils ont ainsi émues ; ils sont assurés de faire finir celles de leur
Héros
, et de leur Héroïne avec le cinquième acte, et qu
es ; ils sont assurés de faire finir celles de leur Héros, et de leur
Héroïne
avec le cinquième acte, et que les Comédiens ne d
après avoir résolu de ne pousser pas les passions plus avant que les
Héros
de la Comédie, il s’est trouvé bien loin de son c
ves de ces maximes pernicieuses, en composent tout le mérite de leurs
Héros
. Rodrigue n’obtiendrait pas le rang qu’il a dans
ir sur les hommes, dans le même temps que la Comédie nous propose ses
Héros
livrés à leurs passions, la Religion nous propose
dévouement au Jansénisme qui termina la tumultueuse carriere de cette
héroïne
. Villefort, homme de mérite, écrivain habile, com
doit pas, & à qui il fait prendre son nom. La vie de cette niece,
héroïne
de roman, est une continuation de la comédie de s
geant de nom : il me semble voir Angélique, Morphise, Bradamante, ces
héroïnes
de l’Arioste, chevauchant dans l’Europe, l’Asie,
lys sur la tête, (je ne sai ce que c’est) & donné à la France des
héros
& des héroïnes, avoir eu tous les dons de l’e
(je ne sai ce que c’est) & donné à la France des héros & des
héroïnes
, avoir eu tous les dons de l’esprit & du corp
c’est le défaut des grandes ames. Il y avoit deux hommes en lui. Ce
Héros
si grand dans le combat, s’oublioit & se négl
puissant, la vit quelquefois à la Cour. Le tempérament amoureux de ce
héros
étoit aussi connu que ses victoires. La Duchesse
ite. La Cour qui profite des foiblesses aussi-bien que des vertus des
héros
, la chargea de négocier la paix. Cette belle médi
très-lentement. Après en avoir fait une politique, une guerriere, une
héroïne
, une reine, un génie supérieur, un orateur admira
t que l’ambition est le caractere essentiel qu’on y donne toujours au
héros
de théâtre, & que le cœur se laisse amollir p
e une foiblesse, je le veux : mais il y paroît comme la foiblesse des
Héros
& des Héroïnes ; enfin, comme une foiblesse s
je le veux : mais il y paroît comme la foiblesse des Héros & des
Héroïnes
; enfin, comme une foiblesse si artificieusement
ie par l’idée du mariage que vous lui mettez devant les yeux dans vos
héros
& vos héroïnes passionnés ? Ce n’est que dan
mariage que vous lui mettez devant les yeux dans vos héros & vos
héroïnes
passionnés ? Ce n’est que dans ce siécle qu’on a
u’ils ont ainsi émues. Ils sont assurés de faire finir celles de leur
héros
& de leur héroïne avec le cinquiéme acte, &am
s. Ils sont assurés de faire finir celles de leur héros & de leur
héroïne
avec le cinquiéme acte, & que les comédiens n
t après avoir résolu de ne pousser pas les passions plus avant que le
héros
de la comédie, il s’est trouvé bien loin de son c
la modestie, qu’on présente comme un modele de vertu, c’est dans une
héroïne
. Vous suivez, comme des yeux, les honteux progrès
uelle différence entre vos divertissemens, & ceux de ces premiers
héros
du christianisme ! on leur faisoit un crime de se
un empoisonneur public, pour avoir seulement altéré le caractere d’un
Héros
en y mêlant une passion ; dans un temps où l’aute
e que les maximes du monde ont de plus séducteur ; vous entendrez ces
Héros
de l’Antiquité, ces Héros même de la Religion tra
ont de plus séducteur ; vous entendrez ces Héros de l’Antiquité, ces
Héros
même de la Religion traiter tout penchant de néce
r même malgré vous dans votre cœur on aura su vous intéresser pour le
Héros
le plus passionné, sous prétexte de punir le vice
uvez faire ? Admonentur quid facere possint. Quand les exemples des
Héros
, leurs sentimens, leurs actions, leur bonheur, ju
régle-t-il en vous ? L’auteur, d’un trait de plume, modere, arrête un
Héros
à son gré ; mais le cœur une fois ému, ne reconno
ssion, pour faire entrer dans l’ame du spectateur la folle passion du
Héros
prétendu que l’on feint enflammé ; & tout cel
’amour profane qui fait le fond ordinaire des pièces de théâtre ? Les
héros
qu’on introduit sur la scène tragique, les simple
tout au plus une foiblesse pardonnable, puisqu’enfin c’est celle des
héros
? Ah ! mes Frères, il n’est que trop vrai que nou
incèrement à vos ennemis, de les aimer ; & vous applaudissez à un
héros
de théâtre qui vient se vanter d’avoir lavé dans
théâtre un acte de magnanimité ; il est presque la fin ordinaire des
héros
malheureux. Et que dirai-je de tant d’impiétés do
a fin. Sont-ce-là les vertus auxquelles on applaudit au théâtre ? Les
héros
qu’on y introduit donnent, il est vrai, de grands
a justice. S’il est dangereux de se former l’idée de la vertu sur ces
héros
de l’antiquité payenne qu’on introduit sur la scè
qualité héroïque, n'y en ayant point qui paraisse davantage dans ces
héros
de théâtre et de roman.
nages, de sorte que leurs Tragédies sont l’histoire détaillée de leur
Héros
; car je ne crois pas qu’ils ayent de Comédies ;
donc un détail circonstancié des avantures & tous les discours du
Héros
qu’ils veulent représenter. L’impatience, la lègé
Si vous voulez mettre de la galanterie dans vos Pièces, rendez votre
Héros
amoureux ; à la bonne heure ; vous travaillerez a
uels roule particuliérement le fort de l’intrigue ; le prémier est le
Héros
de la Pièce, comme de juste ; le second, la belle
y en ayant point qui paraisse avec plus d'éclat que celle-là dans ces
héros
de Théâtre et de Roman.
n Idoménée a copié le sacrifice de Jephté, en prêtant néanmoins à son
Héros
des sentimens tout autres que ceux du Juge d’Isra
nsé comme Sophocle & Euripide en matiere de Religion. Ce sont des
Héros
que nos Auteurs produisent sur la Scéne, ou du mo
e la gaze la plus claire les bouffonneries les plus sales. La vue des
héros
et des héroïnes imaginaires qui viennent y soupir
plus claire les bouffonneries les plus sales. La vue des héros et des
héroïnes
imaginaires qui viennent y soupirer avec fureur l
il ne sera pas plus facile alors de leur faire admirer les vertus des
Héros
et des Martyrs du Christianisme ? Peut-on s’imagi
prouver à la societé qu’on pouvait mieux jouer que moi, le rôle d’un
Héros
. Je sentis trop sa supériorité pour vouloir lui d
es d’aujourd’hui et feraient par conséquent plus d’impression que les
Héros
de l’antiquité, dont les mœurs étaient si différe
eux objets en vue. Quel spectacle attendrissant pour le Public, qu’un
Héros
enchanté des talents de sa femme, qui paraîtrait
e pouvoir faire une allusion flatteuse de l’Héroïsme représenté à des
Héros
actuellement présents. Le vaillant Maréchal de Sa
s l’ingénieuse politesse de l’une des Actrices3 Quelle gloire pour un
Héros
de voir les suffrages de son Maître confirmés par
e ne puis m’accoutumer à vous croire mes ennemis. Combien y a-t-il de
Héros
dans toute l’histoire qui aient jamais consolé de
er le spectacle que le Marechal ne l’eut acceptée. L’Actrice reçut du
Héros
un présent de dix mille écus. 4. Page 81. Editi
e d’Athénes ne recevoit presque d’autres Personnages, que les anciens
Héros
de la Grece : le nôtre reçoit dans sa vaste encei
ciens Héros de la Grece : le nôtre reçoit dans sa vaste enceinte, les
Héros
de tous les tems, & de toutes les Nations, Hé
tems, cette Partie étoit pleureuse beaucoup plus qu’aujourd’hui. Les
Héros
s’abandonnoient avec violence à la douleur, comme
dans toutes les affaires de galanterie il se trouve toujours quelque
héroïne
de théâtre) : « Scenicæ cujusdam forma et decore
écrologe des Actrices fournit-il bien de pareils martyres ? Parmi ces
héroïnes
brille Sainte Agnès, héroïne admirable dans l’âge
il bien de pareils martyres ? Parmi ces héroïnes brille Sainte Agnès,
héroïne
admirable dans l’âge le plus tendre, victime de l
eur chaussure les grands modelles dont elles imitent la conduite. Les
Héros
Romains sur le théatre n’observent guere ce détai
t été très-convenable dans les tragédies Françoises de distinguer les
héros
, le Duo de Foix, Fayel, Bayard, le Maire de Calai
ns, les loges sont pleins de chiffres galans, de portraits de quelque
héroïne
, d’amours qui tirent des flêches, de cœurs blessé
randeur démesurée, qu’on s’imaginoit mieux représenter les Dieux, les
Héros
& les Rois, que le peuple, par une fausse idé
, Maîtresse d’Edouard, dansoit dans un bal avec toutes les graces des
héroïnes
de Paphos, soit que sa jarretiere fut mal attaché
eux, et de leur mettre dans la bouche des discours plus propres à ces
héros
de l'ancienne Rome, qu'à des Saints et à des Mart
punément des gens de qualité qui sont tous les jours Rois, Empereurs,
Héros
, & un Tribunal au-dessus de tout soupçon d’er
ie pas au grand nombre. Un Acteur qui joue le valet, peut-il juger du
Héros
? Celui qui joue les Princes, peut-il juger de Ge
up quand le mal est fait. Le dessein du Poëte est qu’on soit comme le
Héros
épris des belles personnes ; qu’on les serve comm
int un vice, c’est une belle & noble foiblesse ; la foiblesse des
Héros
si artificieusement changée en vertu, qu’on lui a
ce qu’on cache avec soin quand on succombe. Elle entend une prétendue
Héroïne
qui après un détial artificieux de ses prétendus
reurs qui lui ouvrent toutes les avenues ; que c’est la foiblesse des
Héros
, l’amusement de la jeunesse, que la sévérité de l
ses discours prêtoient à nos foiblesses. Il rendit tout galant : des
Héros
il en fit des femmes. Au lieu de s’élever comme l
La raison, enivrée, enchaînée de fleurs, est couchée à ses pieds. Les
Héros
& les Héroïnes, les Dieux & les Déesses v
ée, enchaînée de fleurs, est couchée à ses pieds. Les Héros & les
Héroïnes
, les Dieux & les Déesses viennent y soupirer
toire & la géographie par les pays & les événemens, & les
Héros
fabuleux qu’ils y mêlent ; le poëme épique, par l
ue par quelque ridicule miracle ; valeur bien différente de celle des
Héros
Grecs & Romains, qui ne combattoient que pour
merce du monde, & à peine l’asyle de la solitude met à l’abri les
Héros
Chrétiens, l’iniquité naît par-tout, les austérit
gues borné Cru devoir inspirer d’une aveugle tendresse Aux plus sages
Héros
la honte et la paresse : Peindre aux bords de l’H
eux : Il ne sert qu’à nourrir de plus coupables feux L’amour dans ces
Héros
plus prompt à nous séduire, Que toute leur vertu
e que la raison ne retient jamais. » « ThyestePage 44. n’est point un
Héros
courageux, ce n’est point un modèle de vertu, on
le humanité souffrante, de peur que, n’ayant de la pitié que pour des
Héros
malheureux, nous n’en n’ayons pour personne ? » «
n. Aussi pour gagner les attentions on représente sur les théâtres un
Héros
avec toutes les belles qualités qui sont les prés
rément et de l’attention à toute la pièce. Il représente toujours son
héros
, son invincible devenu l’esclave de quelque beaut
t pas cette distinction, & admire, du moins pardonne tour dans le
Héros
qu’on encense ? En célébrant un libertin & un
e quelque jeune homme à qui le désir d’avoir un prix, fait élever son
héros
jusqu’aux nues, & transforme ses vices en ver
fois même Auteurs & Acteurs. Pour achever la justification de son
Héros
, malgré la bizarrerie des loix & des mœurs, p
lieu des chimeres ! L’extrait est un délire, ou veut se moquer de son
héros
. Parle-t-il en Payen, en voilà le ton & le la
e. C’est quelque chose que la sincérité ; mais ce n’est l’éloge ni du
Héros
ni de l’Orateur. Il eut des ennemis, & la foi
. Est-ce là du divin ? Peut-on plus mal adroitement parler contre son
héros
& contre soi-même ? Il faut qu’on regarde les
ommes. L’éloge de Moliere décide aisément quel rang on doit donner au
Héros
& à l’Auteur ; on ne parle pas autrement aux
eurs du Théatre, pour en avouer la condamnation par la bouche de leur
Héros
, avoient d’ailleurs à ménager des Juges qui n’en
es éloges de Moliere, à qui sont-ils plus injurieux ? à l’orateur, au
héros
, ou au juge qui y met le sceau de son approbation
eux, et de leur mettre dans la bouche des discours plus propres à ces
héros
de l'ancienne Rome, qu'à des Saints et à des Mart
ons qui ont déja servi de matière à cent Tragédies : il suffit que le
Héros
qu’on fait agir soit d’un pays éloigné du Prince
t été plus d’un siecle à ne représenter sur la Scène tragique que des
Héros
Grecs & Romains, sans considérer que leur pro
leur Théâtre. M. de Voltaire est un des prémiers qui osat placer des
Héros
Français sur notre Scène Tragique. M. de Belloi,
ttre de la pitié ou de la crainte qu’on inspire pour les malheurs des
héros
; si ce n’est de rendre à la fin le cœur humain p
, sans que leur honneur en reçoive aucune atteinte : ce sont même les
Héros
et les Héroïnes : les Amants et les Maîtresses pr
ur honneur en reçoive aucune atteinte : ce sont même les Héros et les
Héroïnes
: les Amants et les Maîtresses prennent, pour par
pe ; dans les Comédies tous nos Aristes, un Théodon dans Mélanide, le
Héros
de La Gouvernante l, ces gens-là ressemblent assu
s et les caractères de ses compatriotes, c’est-à-dire de donner à ses
Héros
des Vertus que l’histoire leur refuse, et qui son
ui-même ; c’est sans doute le motif qui a porté Racine à donner à ses
Héros
la politesse et la galanterie Françaises, et ce n
e ne sont que des gens de mauvaise humeur qui peuvent trouver que ces
Héros
y aient perdu. Quoi, parce que l’on aura donné à
euse ce sentiment louable à la fierté Romaine, il s’ensuivrait que ce
Héros
ne serait plus digne de l’oreille des sages ? Dep
de, assez inhumain pour ne voir qu’un criminel dans la personne de ce
Héros
qu’on traînerait au supplice ? On ne verrait en l
Louis XIV vis-à-vis de M. de Lauzun ao siérait parfaitement à quelque
Héros
poétique. Ce n’est pas cependant que je voie com
Nivelle de la Chaussée, Mélanide, 1741, La Gouvernante, 1747 (dont le
héros
est Le Président de Sainville) ; Ariste est un pa
issant un Chrétien fait au pieds des Autels. Ces Caractères fiers des
Héros
du Théâtre Pouvaient être applaudis par un peuple
s d’Oudenarde et de Malplaquet, signala sa valeur, est compté pour un
Héros
du Christianisme. Ces exemples ne sont pas rares
piété, quitta-t-il l’empire du monde, ne grossira jamais la liste des
Héros
& des Saints ; les éloges dont on comble son
t de son gouvernement, & enfin l’obligèrent d’abdiquer. Voilà les
héroïnes
que forme la scène. Il y a plusieurs traits singu
fit donc un honneur de son abdication forcée, & se donna pour une
Héroïne
; cette idée romanesque, son unique ressource, an
fort singulier ; mais des savans, mais des flatteurs qui en font une
Héroïne
, une Sainte à qui les termes manquent pour la lou
seulement impie, mais très-indécent dans la bouche d’une Reine, d’une
Héroïne
de la Religion, d’une Savante, dans un pays, dans
à cet amant infortuné par l’ordre d’une si barbare & si ridicule
Héroïne
. Autre trait d’irréligion (Baile Republ. des Lett
es ne déshonorent les talens. Le masque fane, l’homme reste & le
héros
s’évanouit.
leve fierement au-dessus de toutes le regles théatrales. Le principal
héros
, presque enfant au premier acte, tombe dans la ca
eur. Une scène atroce est suivie d’une scène du plus bas comique. Des
héros
au ton guindé s’entretiennent avec des valets, da
, &c. M. Bitaubé a ramassé tout ce qui s’est dit en faveur de son
héros
, l’a augmenté à sa maniere, & ne finit point
t ses pieces. Le même M. Bitaubé avoue de bonne foi la défaite de son
héros
, dont tous les jours ce mauvais goût flétrit les
tres, il est vrai, ne sont pas si divines ; mais ce sont toujours des
héros
, des princes, qu’il faut aussi faire parler le pl
heureuses, les plaisirs de l’amour, les débauches des dieux & des
héros
, la morale licentieuse, les sentimens étudiés, &a
n dramatique qui leur enleve leurs pratiques. Jalousie de métier. Ces
héros
, ces dieux, ces princes de la scène ne sont pas i
y paraît comme une belle, une noble faiblesse, comme la faiblesse des
héros
et des héroïnes, enfin comme faiblesse si artific
e une belle, une noble faiblesse, comme la faiblesse des héros et des
héroïnes
, enfin comme faiblesse si artificieusement changé
es par leurs amans ou leurs maîtresses, et dans six de ces pièces, le
héros
principal est un bâtard ou un enfant trouvé ; et
nables, presque louables, et dont on a soin de doter généreusement le
héros
ou l’héroïne. L’on sape ainsi la base de la famil
sque louables, et dont on a soin de doter généreusement le héros ou l’
héroïne
. L’on sape ainsi la base de la famille, du mariag
i méliez le récit des plus dégoûtantes abominations aux éloges de vos
héros
! Nous sommes réduits à vous invoquer, à regrette
trouvera les raisons de son indifférence. Mais dans les états où les
héros
ne sont point des êtres surnuméraires, où les arm
sont taries et ne coulent plus que pour les malheurs romanesques des
héros
du libertinage ; que tandis qu’une seule déclamat
pres à nourrir la mollesse et la paillardise ? Quels guerriers, quels
héros
peut-il se flatter de produire quand les esprits
ons ont imaginé toutes sortes de titres pour illustrer la mémoire des
héros
; il en est un jusqu’ici inconnu, destiné au nouv
qu’elle étoit de Phaon, se fait un mérite d’un amour épuré, digne des
héros
, l’invite à l’aimer de même, & l’exhorte à mé
capitis speciem alarum exhibebat. Ovide donne la même parure à Atis,
héros
fameux d’opéra, célebre dans l’empire amoureux, u
. Tous les romans emploient les mêmes traits dans le tableau de leurs
héroïnes
, & les Actrices sur le théatre pour les repré
tie omni virtute spoliat. Homere ne donne de parfums à aucun de ses
héros
, Achille, Ulisse, Nestor, Ajax, Hector, &c. m
tullien s’en moque. La massue d’Hercule, dit-il, sentoit mauvais ; ce
héros
ne pouvoit souffrir les parfums : Herculis clava
ion aussi sérieuse. Aime-t-on la science légère qui éfleure tout, les
Héros
de tous les temps, sur-tout des temps fabuleux, r
. Qu’on passe derriere le théatre, qu’on aille après la piece voir ce
Héros
, ce Monarque, cette Reine, cette beauté ; qu’y ve
votre sanctuaire ; Car le théatre appartient à l’amour, Tous ses
Héros
sont enfans de Cythère. Combien d’autres dange
a D’un spectacle enchanteur la pompe harmonieuse, Ces danses, ces
Héros
à voix luxurieuse, Entendra ces discours sur l’
efprit, la gaieté, l’ame bienfaisante, le cœur tendre, &c. Quelle
héroïne
! quel prodige ! quelle oraison funebre ! Voici l
t été contentes, comme vous le dites, du caractère qu’Apollon fait du
Héros
. Car à l’examiner par les règles de l’une et de l
Mignarde main, mon ciel, ma flamme Soleil de glace qui enflamme Les
Héros
, les Princes, les Cieux : Si le chaste feu de Cyp
t une imitation. Une fait autre chose que de se mettre à la place des
héros
que le Poëte introduit sur la scène. Or, quoique
l’Auteur, auquel elle prête sa voix, & l’ame de l’héroine (ou du
héros
) qu’elle représente. Si ce même Auteur ajoute : «
l’ingratitude aux Protestans & aux Incrédules de ne pas faire une
héroïne
de cette célébre Philosophe. Je ne révendique que
es spectateurs. Marie avoit de la religion. Acte II. Sa Naissance. L’
héroïne
Angloise vit le jour au milieu de ces horreurs. S
alors le même langage qu’elle tient aujourd’hui, & cependant son
héroïne
donne pendant toute sa vie le mauvais exemple d’u
doctrine des Protestans & des Philosophes dans leur plus celebre
héroïne
! Acte II. Sa Vanité. Cette femme célebre, soi-d
our le théatre, qu’il place souvent la comédie dans les amours de son
héroïne
, même avant qu’elle montât sur le trône. Il lui f
us magnifiques, rivaux les plus redoutables qui allarment, la mere du
héros
qui le traverse. Il veut prendre la fuite, on l’a
; il en périt des milliers par la main des bourreaux d’Elizabeth. Le
héros
François, honnête homme, plein de probité, ne fut
s François, honnête homme, plein de probité, ne fut jamais pyrate ; l’
héroïne
prenoit de toute main, sans scrupule. Ce n’est po
t le dessein d’un Poëte, tout son travail, c’est qu’on soit comme son
héros
, épris des belles personnes ; qu’on les serve com
, était-il un homme d’Etat, un guerrier sage, un grand homme, un vrai
héros
? Ses rêveries sur la religion et sur les bonnes
ire a applaudi à cette espèce de triomphe de l’Actrice, plutôt que du
Héros
, si différent de ceux des Scipion, des Paul-Emile
timides remporterait-elle bien des victoires ? Tels sont en effet ces
Héros
que produit la scène : l’Alexandre de Racine avec
e de Louis XIV, et son influence créa des poètes, des orateurs et des
héros
. Il est impossible de nier la grandeur et l’éclat
t cette flexibilité qu’exclut le despotisme des grandes passions. Les
héros
de Racine sont plus aimables que ceux de Corneill
s de verve et d’autorité. Le public voulait que les demi-dieux et les
héros
de l’antiquité judaïque et païenne eussent ses fo
Et ces monumens achetés par l’enthousiasme sont-ils bien glorieux aux
héros
du vice, que le vice y honore ? Le lendemain, pen
fredonnent des ariettes, ces paysans ingénieux & courtisans, ces
héros
petits-maîtres, ces actrices prudes, ces conversa
u, selon lui, où pour exprimer la grave attention que donne un de ses
héros
au récit de quelque évenement tragique, ce poëte
ses d’Ovide, & leur génie au-delà du jargon des sables. Aulieu du
héros
ou de la beauté qu’ils célebrent, on ne trouve da
quêtes. Homere & Hesiode relevent par la danse le mérite de leurs
héros
. On a élevé des statues aux habiles danseurs ; il
aises pointes, de bouffonneries de Tabarin jusques dans la bouche des
héros
de ses tragédies les plus sublimes. Il n’est rien
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