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1 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
rent des protestations & des demandes, & enfin déclarerent la guerre . Sa Majesté Prussienne, non-plus que Machiavel, n
ises d’un ennemi qu’elle aura rendu plus fort : ce qui occasionna une guerre où il a péri un million d’hommes, pour en revenir
dans l’élection de l’Empereur Machiavel ou veut-il davantage ? Cette guerre où parurent sur la scène les plus grands hommes &
de siéges, où il a été tantôt vaincu, tantôt vainqueur, il y a peu de guerres aussi chargées, & peu d’acteurs sur le Théatr
p. p. 15. Tant d’intérêts divisés ne pouvoient manquer d’allumer une guerre générale ; mais elle commence par un endroit que
st-ce dont ainsi que les Princes chrétiens & civilisés se sont la guerre  ? Le Roi de Prusse, que notre Voltaire appelle, j
tendresses de l’amour ne flattent pas un palais blasé de débauche. La guerre suivante, pour l’élection du Roi de Pologne Stani
du droit naturel & du sang humain, qu’il fait ruisseller par des guerres cruelles, faisant pancher la balance, tantôt d’un
ice, qui avoit acheté son alliance ; il tâche d’allumer contr’elle la guerre dans toute l’Allemagne, s’empare de la Boheme com
s de troupes, se sert des armes, des arsenaux, prend les munitions de guerre & de bouche, enleve jusqu’aux manufactures &a
mée est assiégée dans son camp de Pyrna, & se rend prisonniere de guerre  ; il entre triomphant dans Dresde, va de suite à
battre les idolâtres du nord de l’Allemagne qui faisoient une cruelle guerre aux Chrétiens ; ils furent aidés dans cette espèc
debourg, &c. dont aucun ne pensoit à lui donner des terres. Cette guerre est une suite ennuyeuse de combats, de sieges, de
du Roi, & ne reconnoitroit point d’autre Souverain, qu’en cas de guerre , il demeureroit unis au Roi contre tous ses ennem
te dépendance. Il refusa le serment & l’hommage, & déclara la guerre à son Seigneur. Cette guerre ne fut ni heureuse n
erment & l’hommage, & déclara la guerre à son Seigneur. Cette guerre ne fut ni heureuse ni longue. La mort la suspendi
prétend exercer tous les droits, fut élu Grand Maître. Il continua la guerre  ; mais tout changea quand il donna dans les erreu
eligion Catholique, qui, pour la Prusse, se trouva confondue dans les guerres sur la religion, & terminé de même dans les D
digné, élut un autre Grand Maître, déclara Albert Apostat, lui fit la guerre , & engagea divers Princes dans sa cause : tou
ses fonctions bien abregées. Les Tribunaux ne sont que de Conseils de guerre , ses Ministres des Aumôniers de régimens. Tous le
uverainement de la vocation de tous ses sujets, & les engage à la guerre sans liberté, sans réflexions, sans connoissance,
que nous sommes Chrétiens, tout est perdu, nous sommes dupé : dans la guerre le moindre scrupule gâte tout. Pillage, carnage,
usace, la Boheme, qu’il envahit en pleine paix, sans avoir déclaré la guerre  ; les Maréchaux de Belle-isle & de Broglie, q
Cours de l’Europe qui avoient des intérêts avec la France, pendant la guerre où la Prusse joua le rôle très-peu philosophe de
de la violation de ses traité & de ses alliances, en déclarant la guerre , tantôt à l’un, tantôt à l’autre, selon ses intér
age : il faut la rompre sans scrupule quand l’avantage cesse. Dans ma guerre contre l’Impératrice j’étois allié à la France, j
2 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre IX. Des Exercices, ou Reveuës Militaires. » pp. 197-204
occuperent leurs Soldats aussi bien en temps de Paix, qu’en temps de Guerre , & leur faisoient essuyer toutes les fatigues
e peu guerier. Ils eussent eû hõte de faire paroître mesme dans cette Guerre volontaire, plus de molesse que de force, de se v
molesses & les propretés de la Cour, les diverses fatigues de la Guerre . Le Camp est l’Echole des Braves ; & ie n’ay
aturel ; & qu’enfin ils sont plus propres à la Galanterie qu’à la Guerre , parce qu’ils ont esté plus assidus à la Ruelle q
e pour imiter le plus qu’ils pourroient les occasions d’une veritable guerre , qui sont presque toutes differentes. 2. Que l’on
ires & commodes : Car aprés tout, sa valeur qui luy fait aymer la guerre  ; & sa puissance qui le rend formidable à tou
3 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
bon Officier, servit sous quatre maîtres, le Prince de Condé dans la guerre de la Fronde, Louis XIV son Roi légitime, le Roi
rais qu’il a fallu faire. Le spectacle est un commerce en France. La Guerre d’Espagne, ou les Mémoires du Marquis de, … mieux
jolies, & sembloit rajeunir. La Cour de France n’a jamais fait la guerre avec moins de péril, & plus d’agrément. Le dé
pas, rien n’y manquoit. La galanterie est inséparable du métier de la guerre  : depuis le Général jusqu’au dernier Soldat, tout
campagne de 1691, où le Roi avoit porté les plaisirs au milieu de la guerre , il voulut par un spectacle contraire porter la g
u milieu de la guerre, il voulut par un spectacle contraire porter la guerre au milieu des plaisirs. Ces spectacles étoient no
Je ne pouvois m’empêcher de rire en voyant ce superbe appareil d’une guerre en peinture. Ce n’étoit pas le champ de bataille
convallations, on bâtit la place, on la prit. Tandis qu’on faisoit la guerre d’un côté, on faisoit l’amour de l’autre ; &
mour de l’autre ; & les Dames eurent assurément plus de part à la guerre que les Guerriers. On leur donnoit, comme à Mons,
eur donnoit, comme à Mons, le bal & la comédie. Il n’est point de guerre plus agréable. Comme le François rit de tout, &am
amp; avec lui toute sa Cour. Ces exemples ont été suivis, celui de la guerre plus rarement, parce qu’il n’y a qu’un Souverain
& des combats simulés ; mais le mêlange de la comédie & de la guerre se voit tous les jours dans les garnisons, pendan
ndant la paix ; dans les camps, les siéges, les batailles, pendant la guerre  ; des troupes d’acteurs & d’actrices suivent
u Marquis de Louvois, alors Favori de Louis XIV, & Ministre de la guerre , dont on peignoit la vie & la personne avec l
t pas de peine de l’attirer dans son parti contre les Alliés, dans la guerre d’Espagne. On fait tout ce qu’on veut d’un homme
de ce Prince formeroient un volume plus gros que les événemens de la guerre d’Espagne, où il eut tant de part, & où ses a
ations qui viennent rendre visite aux Seigneurs Polonois. En temps de guerre , ce sont des munitions de guerre & de bouche
aux Seigneurs Polonois. En temps de guerre, ce sont des munitions de guerre & de bouche qu’on leur distribue. Ces grands
our l’Amour, dont elle paroit très-satisfaire. Suit un grand bruit de guerre & une clarté éblouissante, au milieu de laque
4 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
ressemblent en bien des choses, valeur, courage, talens, genie de la guerre , agrémens de la société, délices de la jeunesse,
rité. C’étoit l’homme le plus frivole, en voici un trait. Il étoit en guerre avec un Prince voisin, un jour on vint lui dire q
nir à tant de folles dépenses, il ruina son peuple, il occasionna des guerres qui, pendant plus de quarante ans, désolerent tou
invasion de la Lorraine, dans le temps qu’elle étoit le théatre de la guerre , qu’on y exerçoit des cruautés inouies, que les p
éperdument amoureuse, qu’elle le suivoit par-tout à cheval, même à la guerre , dans toutes ses courses. On l’appelloit communém
xtes, déclara le mariage nul. On écrivit contre ; il s’amusa de cette guerre littéraire, ou plutôt de cette comédie sacrilege.
& quoique d’un tempéramment vigoureux, il s’étoit usé par tant de guerres , de travaux, de débauches ; elle étoit dans sa tr
nnée. M. d’Apremont son pere, quoique Sujet du Duc, lui avoit fait la guerre jusques dans le centre de la Lorraine, aidé de qu
te comédie. Le Duc s’étoit attiré ces malheurs, non-seulement par des guerres faites à la France, par des infidélités sans nomb
en style de gazette, des petits combats qui se sont donnés pendant la guerre terminée à la paix de Nimegue. C’est toujours le
Nanci, où regnoit la plus grande misere après quarante huit ans d’une guerre qui avoit tout ravagé, il se trouve des Comédiens
sur le Royaume de Naples. Le Maréchal de Grancei faisoit en Italie la guerre aux Espagnols, & sans succès ; on lui envoya
éputation a ses galanteries. Il avoit un génie extraordinaire pour la guerre , mais rien ne le touchoit que son plaisir ; une b
d on pense comme lui. Malgré ce génie prétendu extraordinaire pour la guerre , il ne réussit qu’à se faire dépouiller deux fois
5 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
nce & la même hardiesse d’affaires d’Etat & de mascarades, de guerre & de galanterie ; le plus fin Conrtisan ne po
nêtrer, les plus rares politiques étoient ses dupes ; elle faisoit la guerre au Prince de Condé, & lui écrivoit pour le re
rance. Il gagna tous les états avec fureur, malgré les horreurs de la guerre . Il s’y est perpétué, il est monté jusqu’au combl
Amazones, chargée d’exécuter ses ordres, faisoit sous ses drapeaux la guerre la plus dangéreuse à sa famille, à ses amis, à se
ême hors du royaume chez le Duc de Savoye pour négocier la paix ou la guerre , & plus la guerre que la paix, mais toujours
ez le Duc de Savoye pour négocier la paix ou la guerre, & plus la guerre que la paix, mais toujours environnée de sa fidel
dit Monluc dans ses Mémoires, que dans les plus grands embarras de la guerre & des affaires le bal marchât toujours. Le so
même équipage traînoit les machines des ballets & les machines de guerre , & dans un même lieu on voyoit les combats où
ie que celle du Roi. Il a son état major, sa solde, ses provisions de guerre & de bouche ; les chevaux & les chariots
renne son fils découvrit de même à Madame de Coatquin le secret de la guerre de Hollande, de sorte que dans le même temps que
ps que la Princesse Henriette, sœur de Charles II, alloit négocier la guerre en Angleterre, une autre femme pensa faire échoue
ent une belle peur ; elles se virent au moment d’être prisonnieres de guerre auprès de Meaux. Le beau coup de fillet ! jamais
ans furent tous des Catholiques zelés ; malgré les troubles & les guerres civiles cette religion fut toujours dominante en
. Cependant cette Princesse ingrate favorisa le Calvinisme, causa les guerres de religion, procura tous les édits qui donnoient
bornes elle a voulu diviser pour regner, formé des partis, causé des guerres civiles, occasionné des guerres étrangeres ; elle
r regner, formé des partis, causé des guerres civiles, occasionné des guerres étrangeres ; elle a brouillé la Cour, la ville, l
sou goût, il la décrie encore davantages. Il passe rapidement sur les guerres civiles & les troubles où, contre le témoigna
oit sa Cour ordinaire , & la suivoit par-tout tant en paix qu’en guerre , soit pour résider, soit pour remuer. Elle marcho
i que les plumes volantes en l’air représentoient à demander amour ou guerre . L’homme de théatre est facile à connoître à ces
endant trente-trois ans que j’ai suivi la Cour. Elle les menoit à la guerre , montée à cheval comme la Reine Maphire , (c’est
aux Filles qui l’accompagnoient . Elles étoient exercées à une autre guerre  ; & dans les plaines de Meaux, où la Reine Ma
pour protéger la fête des plumes volantes, qui demandoient amour ou guerre . Ce jeu plairoit aussi peu à nos Actrices qu’il
bisarrement inventé, & une trentaine de violons sonnant un air de guerre  ; elles marcherent sous l’air de ces violons, &am
iste. Il est vrai qu’aucuns le disent un peu leger de créance, & guerre bon pour la balance de Monsieur S. Michel, où il
6 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
ongeant qu’à se divertir, furent prises comme dans un filet. Dans les guerres de notre temps, l’embarras et le bruit de l’artil
l étudiait un rôle, il lisait Molière. On attribue les malheurs d’une guerre à la faiblesse des troupes, au défaut des vivres,
lvien (L. 6. de Gubern. mund.) ? croira-t-on que ni les dangers de la guerre , ni les alarmes d’un siège, ni la terreur d’un as
doigts de sa perte, qu’à peine Rome a pu vaincre après trois grandes guerres , est aujourd’hui le jouet des barbares : « Illa a
t et campait avec lui ; il la prêtait même au Général ennemi. Dans la guerre de Flandres de 1744 les deux Généraux s’étaient a
ée venait les prendre et les conduire. A son retour à Paris, après la guerre , son premier soin fut d’aller à la comédie, et il
le a donné la vogue à la comédie dans nos camps et dans nos villes de guerre  : il n’en est point où on ne la joue aussi réguli
le. Je pars de ces principes, et je demande si c’est là l’école de la guerre . Effrayer et attendrir, est-ce former des soldats
èche : que de coups de théâtre n’ameneraient pas les événements de la guerre  ! Mais, dites-vous, que fait le théâtre à cette m
7 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
ue l’on peut aimer. A peine fut-elle rétablie qu’il fut déclaré une guerre ouverte entr’elle & la Duchesse de Montbazon.
’écrie, pour se consoler, Pour plaire à ses beaux yeux, j’ai fait la guerre aux rois, je l’aurois faite aux dieux . La scène
rs : Pour ce cœur inconstant qu’enfin je connois mieux, j’ai fait la guerre aux rois, j’en ai perdu les yeux. Toutes ces ave
ente & la Duchesse, se disputant la souveraineté, se déclarant la guerre , se fuyant, se poursuivant, se caressant, se malt
tablissent une énorme sur le peuple, sur eux-mêmes, pour les frais de guerre , qui envoient des députés à la Cour rendre hommag
le alla joindre M. de Turenne qui s’y étoit retiré, pour continuer la guerre contre le Roi. Il s’ouvre deux autres scènes, l’u
, plus guerrier que tendre, s’en consola, & ne s’occupa que de la guerre . La fuite de la Princesse laissoit à Paris la Duc
it. Toute la grande affaire de la Fronde n’étoit dans le fonds qu’une guerre de femmes : les hommes qui y figuroient n’en diff
se mettre à la tête des armées espagnoles, & fait ouvertement la guerre au Roi. Qu’appellera-t-on jeu de théatre, si tout
ement à la Cour de la Reine. On étoit de part & d’autre las de la guerre  : la paix se fit, tout rentra dans l’ordre, la Pr
les, avec l’Archiduc & les Ministres d’Espagne, pour continuer la guerre , faisoit des traités avec eux, composoit des mani
;c. Ses égaremens font plus de pitié que ses malheurs. Elle alluma la guerre de Bordeaux, y fit réfugier sa belle-sœur & s
it de tendres au Duc de la Rochefoucault, pour l’inviter à presser la guerre , & au Roi d’Espagne, pour lui demander des tr
d’après elle vous échappoit, elle alloit régler les opérations de la guerre avec Turenne, & négocier avec l’Espagne. Malg
, parloit, vivoit, agissoit en Reine, traitoit de la paix & de la guerre avec l’envoyé d’Espagne, remuoit le Parlement &am
ne cessa d’intriguer par ses lettres, & de souffler le feu de la guerre  ; elle y décida le Prince de Condé, qui reprit le
de plus de quatre cens lieues, pour se rendre à Paris, où il fit une guerre ouverte, & enfin se refugia à Bruxelles. Tout
es gardes, & s’alla loger à l’Hôtel-de-ville. On se lassoit de la guerre  : on fit des prieres publiques pour demander la p
’état où se trouvoit la province que les troupes avoient ravagée, les guerres entreprises à son occasion, &, pour ainsi dir
;c. furent parfaitement rétablis. Paris lui-même, sans doute : car la guerre y avoit fait de grands ravages ; les revenus du R
mens. C’étoit au Passage du Rhin qu’il fut tué roide mort. Dans cette guerre de Hollande, également célebre par les succès &am
8 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
e de Louis XV. Chap. 2. LA peste désoloit la Provence, on avoit la guerre avec l’Espagne, la Bretagne étoit prête à se soul
terrompre les spectacles dans un si grand malheur. Chap. 17. Dans la guerre de la succession d’Autriche, après la mort de Cha
cteur, son ami, Roi de Pologne, pris à Pyrna son armée prisonniere de guerre , assiegea Dresde la capitale, & la prit ; il
aveur de l’Impératrice qu’il met fort au dessus de ce Prince, dans la guerre pour l’élection de l’Empéreur ; les troupes Autri
pes Autrichiennes prirent la ville de Genes, qui lui avoit déclaré la guerre , le Sénat craignant que la Reine de Hongrie ne de
9 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
; mais en deça de la mer entretenant la guerre civile, on évitoit les guerres étrangères pour ne pas risquer son crédit ; au-de
server en étaignannt la guerre civile, & occupant la nation à des guerres étrangères. Toutes deux fourbes berçoient tout le
la haine d’Elisabeth ; cependant elle fit pendant tout son règne une guerre implacable à Philippe, elle l’attaqua par tout, d
alta mente repostum . Philippe obligé de se désendre, lui déclara la guerre à son tour, envoya contre elle une flotte immense
sur le trône, il ambitionnoit la souveraineté des Pays-Bas, alors en guerre avec Philippe ; Les Députés pour faire diversion
ince, c’étoit un fameux guerrier ; l’Angleterre qui ne vouloit pas de guerre craignoit qu’il en suscitât, son petit état aux p
contre lui, & de sa nation dont toute l’histoire est un tissu de guerres civiles, de crimes & d’horreurs. Les prétendu
mes ne formoient le plus sombre magique. SES ATTENTATS. Acte I. Guerre des Pays-Bas. La révolte des Pays-Bas fut un véri
mp; on soutenoit celle de la Hollande ; encore si l’Angleterre eut en guerre avec l’Espagne, mais les deux nations étoient en
à Elisabeth, elle se ligua avec ses Sujets rebelles pour lui faire la guerre , leur fournit de l’argent, des troupes : ses géné
autrui. Elle en fit de même en France, avec qui elle n’étoit pas en guerre , où elle fut marreine de la fille de Charles IX,
urnit du secours au Prince de Condé, au Roi de Navarre, pour faire la guerre au Roi légitime ; un bras de mer change la morale
is. La décoration change, & l’Actrice joue un rôle différent. Ces guerres fournissent bien des scènes, des secours refusés
s Espagnols, certain jour qu’elle lui désigne, auquel elle déclare la guerre . Les Espagnols qui ne pouvoient déviner ni être a
ême pris le titre de Reine d’Angleterre, elle pouvoit lui déclarer la guerre  ; le voyage n’est pas long d’Edimbourg à Londres,
fermie sur son trône ; l’Ecosse seule n’étoit pas en état de faire la guerre , & la France depuis la mort de François II sa
ter. Cependant les Écossois révoltés contre Marie, lui déclarètent la guerre , animés & soutenus par Elisabeth, ils la pour
ances singulières où elle se trouva de l’ébranlement de l’Europe, des guerres de Religion où elle entra, des mariages qu’elle r
10 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
femme du logis, qu’il ne connoît pas, le détail de ses projets, de la guerre de Paris, des mesures qu’il prend. Femme dont le
ont les moindres notions, soit des usages, soit des opérations de la guerre , soit des convenances historiques, & de tout
émoin, & dont on veut qu’il s’occupe ; 3°. l’espece de conseil de guerre , qu’il tient d’abord tout seul, & ensuite ave
aux Protestans que tous les édits de pacification que la terreur des guerres avoit arraché à ses prédécesseurs : édit dont l’a
fiance de Henri, & d’un Courier flamand : ce n’est qu’une ruse de guerre fort commune, dialoguée & mise en scènes. On
ongues, aussi essentielles : point d’unité d’action. Dans un temps de guerre , assiégé par un ennemi redoutable, on envoie des
i a embrassé & abjuré deux fois les deux religions, qui a fait la guerre à son Roi, quitté sa premiere femme après vingt a
nutile & odieuse, puisqu’il fait & qu’il croit que toutes ses guerres ne le méneront à rien tandis qu’il sera Huguenot,
ra tout. Que d’inhumanité, d’inconséquence, de fureur, d’éterniser la guerre qu’il peut, qu’il doit, qu’il veut finir ! Cette
ient cruellement tourmenter le peuple à Paris, par les horreurs de la guerre & la famine ; tandis qu’il ne tient qu’à lui
IV, pendant le plus long regne ? Grand en tout, dans la paix, dans la guerre , dans les succès, dans les revers, dans les scien
e son fils celui de Grand & son petit-fils celui de Bien-aimé. La guerre que fit Henri IV. jusqu’à la mort d’Henri III, po
x fois à la Religion Catholique, & la persécutant par une cruelle guerre , où il périt plus de monde que Julien n’en fit mo
ces maux, ils étoient introduits avant que je fusse venu. Pendant la guerre j’ai couru où le feu étoit allumé pour l’étouffer
; flattoit la vanité de ses Sujets, lui rendit plus de service que la guerre & les intrigues : il le fit monter sur le trô
ience, & Henri l’Edit de Nantes, après avoir fait toute sa vie la guerre de religion. On croit que Charles mourut Catholiq
11 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
me l’en consola. Maurice, dit-on, a étendu les limites de l’art de la guerre , par le recueil de ses Rêveries : en voici une qu
falloit marcher à l’ennemi. Ce systême a été adopté en paix & en guerre , chaque garnison & chaque camp a son état maj
ds qu’on les représente : vous êtes plus utile. Ils ont fait dans des guerres injustes des conquêtes dont on n’a tiré aucun ava
& bien davantage. Elle-même, quelques lettres après, appelle les guerres de Maurice injustes, ridicules, puériles Elle dit
nsieur le Maréchal, qu’au milieu des travaux & des fatigues de la guerre , vous trouvez encore des momens pour faire l’amou
uches qui l’ont tué plutôt que la vieillesse & les fatigues de la guerre Cependant, malgré toutes ses foiblesses qui sont
qu’à peine savoit-il lire. Il étudia un peu dans la suite l’art de la guerre , mais fort peu par ses exploits. Il ne savoit que
Son fils lui survécut plusieurs années, porta de tous côtés la double guerre qui l’a rendu célebre, & vint mourir à Chambo
l’admiration de la postérité. Il est surprenant que, dans toutes les guerres que sa famille a eu avec le roi de Suede & le
12 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
it un livre contre Machiavel, & le justifie par sa conduite ; ses guerres sont la réponse à les écrits : ce livre vivant es
ir Florence, & y réussirent enfin, perfas & nefas, à force de guerres civiles, d’assassinats, d’intrigues sans nombre,
sa maitresse, comme fit depuis Henri VIII, roi d’Angleterre. Dans les guerres d’Italie, Louis se ligua & fit la guerre pour
d’Angleterre. Dans les guerres d’Italie, Louis se ligua & fit la guerre pour & contre avec le Pape, l’Empereur, le ro
p; l’acheteur sur le prix & sur la qualité des marchandises. A la guerre , il sonne avec la trompette, il tire avec le cano
sides & en grand nombre, pour les appauvrir. On doit susciter des guerres civiles & étrangeres ; les royaumes se soutie
13 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
entreprises criminelles, tant de troubles, tant de désordres, tant de guerres de religion, tant d’assassinats et de régicides,
mbler l’opposition. Si on en croit à l’auteur de cette déclaration de guerre , la liberté de la presse va être anéantie, ou tel
quisitoriales, comme étant leurs dernières ressources. Déjà la petite guerre est déclarée aux imprimeurs et aux libraires, déj
ue ligne de son livre. Il oublie que les Pygmées ne savaient faire la guerre qu’à des grues, et qu’un jour, réunis en corps d’
es pygmées se situe après la victoire d’Hercule contre Antée. Pour la guerre des pygmées et des grues, voir l’Iliade, l. 3, v.
14 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
ant, fidele à ses promesses, a pris les armes pour la défendre. Cette guerre n’a pas été heureuse : la Pologne a subi le joug.
qu’a fait le Grand-Turc avec la Russie. La Pologne devroit gémir, la guerre n’avoit été entreprise que pour conserver la Reli
sé en sept tableaux qui représentoient les principaux événemens de la guerre , heureuse pour la Russie : quatre batailles, la p
it dans les enfoncemens le dieu Mars chargé de chaînes, l’hydre de la guerre étouffé, la forge de Vulcain déserte, ses foudres
ions théatrales ne seront pas moins nécessaires que les provisions de guerre & de bouche. Ce genre de tactique étoit incon
& à rendre les habitans incapables de soutenir les fatigues de la guerre . La cour de Londres, qui en connoît les dangereux
aux dépens des polonois, en faveur desquels Sa Hautesse avoit fait la guerre , (le premier Septembre 1775.) Les nobles cadets d
15 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44
ses amateurs. En effet, dans le fort & le plus grand danger de la guerre , le Czar & Auguste, pour prendre de concert l
harles ne fit rien de tout cela : il n’aimoit & n’estimoit que la guerre . Les Remarques critiques de la Motraie, sur l’Hi
s’embarrassa gueres de toute sa science ; il étoit trop occupé de la guerre de Pologne & de Saxe, pour s’amuser à des dis
me sans piété, comme stupide dans la Religion, qui ne pensoit qu’à la guerre . De tels partisans sont peu propres à recruter le
16 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
ette accusation en lisant aux Juges son Oedipe Colonne. Le tems de la guerre du Peloponese fut le tems de la gloire du Théâtre
Peloponese fut le tems de la gloire du Théâtre d’Athenes : mais cette guerre se termina à l’avantage des Lacédémoniens, peuple
es de ce genre. Dans ses Harangueuses cependant, Piéce jouée après la guerre du Peloponese, son sel est encore très-mordant, p
Sophocle & Euripide, qu’on avoit déja regrettés sur la fin de la guerre du Peloponese, puisque dans les Grenouilles d’Ari
aux frais de ces Représentations, furent assignés sur les fonds de la Guerre , & on décerna la peine de mort contre celui q
s Armes ne seroient point à craindre. Tous les malheurs qui depuis la guerre du Peloponese arriverent à ce Peuple si spirituel
17 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
il pensoit même que c’étoit donner de l’éclat à ses armes de faire la guerre en se jouant, & insulter à ses ennemis. Le si
tous les remparts ? On bâtit la chamade, on se rendit prisonnière de guerre  ; l’Enseigne suivi de l’État-Major s’avance ensei
e sujets des Princes & États, avec lesquels elle pourroit être en guerre  ; que lesdites rentes seront exemptes de lettres
aire d’État qu’on négocioit avec plus de chaleur que la paix & la guerre sous les auspices du Marquis de Marigni, Directeu
que mérite l’importance de l’objet. Lenet, dans ses Mémoires sur les guerres de Bordeaux, paroît un homme sage, grave, sérieux
cit, à la vérité, décent, de plusieurs aventures galantes. Toutes ces guerres de la Fronde ne sont qu’une comédie, nous en parl
s, des fureurs de la sédition aux douceurs de la galanterie. La vraie guerre est celle des passions, elle cause toutes les aut
alousie. La Princesse de Condé, cette femme courageuse qui soutint la guerre de Guienne pendant un an, avoit dans sa famille a
esse & Henri de Condé son beau-père s’étoient signalés dans cette guerre , & avoient recueilli autant de myrrhe que de
’Henri VIII, l’horreur des persécutions, l’embarras des factions, les guerres civiles, les troubles de religion, ne laissoient
18 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
uissante de Dieu, implore ses anciennes miséricordes, et touché d’une guerre que la justice et la Religion l’obligent de soute
t vos Princes sont sous des tentes, dans les brûlantes chaleurs de la guerre et de la saison, il vous sied bien d’écouter à vo
19 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
déré désir de gloire qui l’engageait tous les jours dans de nouvelles guerres , et qui ne lui permettait pas de jouir de ses anc
pitaine, qu’il ne savait pas chanter, mais qu’il savait bien faire la guerre et prendre des Villes. Pour l’Astrologie, si nous
20 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
confié les affaires de l’Eglise, dans un Royaume aussi agité par les guerres de la Religion ? En calomniant de si grands Ponti
il n’avoit jamais cru, & ensuite dans le Ciel, dont il ne s’étoit guerre plus embarrassé, non plus que de l’enfer, ainsi q
tacle régulier & fixe est une bataille rangée, & soutient une guerre suivie, qui dévaste tout. Chap. 146. Le théatre
jamais dans le vice, la grandeur dans la corruption. Ch. 4. Dans la guerre de la Fronde, lorsque le Cardinal Mazarin revint
ée. On y étoit continuellement au milieu de toutes les horreurs de la guerre . Une pluye de bombes, une grêle de coups de canon
astique. Luther & les Luthériens trop occupés de dispute & de guerre pendant la vie de Leon X, & de Charles Quint,
venus qu’après Leon X, & furent aussi occupés de dispute & de guerre . Le spectacles sous Henri II, François II, Charle
approcher sa derniere heure, & ses affaires en décadence dans la guerre de la succession d’Espagne. Tant il est vrai que
21 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « epigraph » p. 
aire adorer à force de bienfaits ; A paru trop aymer les perils de la Guerre , Pour n’aimer pas un peu les plaisirs de la Paix.
22 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
grandeur & l’élévation sont le plus capables de le soutenir. Les guerres fréquentes des Grecs, ont encore contribué à fair
Le goût pour les ouvrages dramatiques, n’éclata à Rome, qu’après les guerres de Carthage, au milieu des délices de la paix. E
d’intérêt à se voir rappeller dans leurs Spectacles, les images de la guerre  ; ils ne songerent plus qu’à jouir des douceurs d
23 (1709) Mandement de M. L’Evêque de Nîmes contre les Spectacles pp. 3-8
ssante de Dieu, implore ses anciennes miséricordes ; et touchék d’une guerre que la justice et la Religion l’obligent de soute
et vos Princes sont sous des tentes, dans les brûlantes ardeurs de la guerre et de la saison, il vous sied bien d’écouter à vô
24 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
passions lui cachent ; de se rendre juge des Princes, qui se font la guerre , pour lui donner du plaisir. Dans ce combat de pl
mille, et jusques aux cendres des défunts ; ce ne sont que duels, que guerres , qu’assassinats, où pour donner plus de compassio
25 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160
ion. *Les Ovations estoient decernées à ceux qui avoient soustenu une guerre ou mal fondée ou peu glorieuse, & dont les su
ordonna au Senat de s’assembler pour deliberer sur les affaires de la guerre & des Triomphes. Le Senat estant assemblé, on
ntes, leurs machines, & generallement tous les autres apareils de guerre ou marques d’honneur. S’il s’agissoit d’un Combat
d’Albruzo) orna la Place publique de plusieurs reliefs de Chariots de Guerre , de Boucliers & d’autres armes. M. Fulvius, f
nt, & chacun portant les glorieuses marques dont la Fortune de la guerre avoit peu favoriser leur valeur. Le Soldat mesme
iptions, comme celuy de Cesar & de beaucoup d’autres. Il ne reste guerre plus à mon avis de choses à dire sur ces fameux S
26 (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127
rri au mont Pierus, et tient-on qu’il vesquitj onze siecles devant la guerre de Troie. Ce Poète affirma qu’il n’y avait qu’un
tamorph. comme, quand nous disons, que les Géants [lesquels firent la guerre à Dieu]Macrobe li. 1. c. 20. Satur furent gens mé
r leurs Comédies, et Fables Palliates, qu’és plus grosses et urgentes guerres qu’ils fissent. Les Latins ont eu pareillement le
s, ils se montrèrent plus négligents et abâtardis, tant au fait de la guerre , qu’ès autres affaires de conséquence, ayant reçu
s écrits les portraits et images des vaillants Capitaines et Chefs de guerre , pour les contempler et ensuivre : par lesquels n
27 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
Italie, & y fit des conversions innombrables, dans un temps où la guerre , le schisme, le vice, les factions des Guelphes &
i os meum quoniam refecisti. Des son enfance, Bernardin déclara une guerre ouverte à l’impureté. La moindre parole déshonnêt
de Juda qui en montrant ses trésors à ses ennemis se fit déclarer la guerre pour les lui enlever. Les assemblées du monde son
elle entre les poëtes, une découverte entre les savans, la paix ou la guerre entre les nouvelistes. Un visage bien paré, n’est
ouverte, plus intéressante que celle des longitudes ; c’est une vraie guerre déclarée à tous les cœurs des hommes, & à tou
louses de leur liberté peuvent-elles se charger de tant de liens ? La guerre des passions est bien plus terrible. Point de mer
de la chûte des femmes, & ce sont elles-mêmes qui se déclarent la guerre , & se crusent le précipice ! Quelles cessent
s. Pour punir la corruption des peuples. Dieu envoye sur la terre les guerres , les famines, les maladies, & toute sorte de
28 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
ne puis pas me soutenir moi-même. » Le Cardinal aurait déclaré la guerre à un Prince qui l’aurait ainsi joué. L’Amour Tyr
êtes en sûreté de ce côté-là, etc. » Le Cardinal triomphait de cette guerre littéraire, dont il était le secret mobile ; il a
ort difficile, et se mit à leur tête. » Ce fut une affaire d’Etat, la guerre qu’il faisait à la maison d’Autriche l’intriguait
blicain du cothurne produirait de mauvais effets. La fermentation des guerres civiles, qui éclata de nouveau quelques années ap
ants et indépendants. Depuis un siècle le royaume avait été agité des guerres civiles du Calvinisme, de la Ligue, etc. Richelie
29 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre V. De ceux qui vont danser avec mauvais dessein. » pp. 26-27
ors qu’il dit, « que ce n’est point à la vérité un péché d’aller à la guerre , mais que l’on ne peut y aller sans péché, si on
30 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « [Introduction]  » p. 2
s ; ce siècle plus que d’autres est fertile en Ecrivains politiques : guerre , noblesse, finances, ambassades, marine, agricult
31 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Naumachies. » pp. 100-111
gerons point la Pompe de leur appareil, ny ce qu’une vive Image de la guerre pouvoit y permetre de galanterie, ny ce que la dé
de galanterie, ny ce que la dépence pouvoit déguiser d’une veritable guerre . Nous suivons simplement les descriptions les plu
32 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — AVERTISSEMENT DE L’AUTEUR. » pp. 3-6
très-petit commencement de celle à laquelle il doit tendre. Faire une guerre ouverte aux vices qui désolent la société, inspir
33 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE. De Racine à Despréaux, » pp. 83-84
é un peu surpris d’apprendre par votre Lettre, qu’on m’eût déclaré la guerre chez eux. Vraisemblablement ce bon Régent est du
34 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
d’âmes, qui dès la terre vivent au Ciel, nous voulussions dénoncer la guerre aux plaisirs du monde, et nous donnant du tout à
paix, encore que leur inclination fût à ne respirer que le sang et la guerre  : ils nommaient les jeux humanité. Les Romains on
t les actions du théâtre du monde, et où chacun essaie de désarmer la guerre , louer la vertu, reprendre le vice. g. [NDE] Com
35 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
sujets, leur ordonner même de désobéir à leur prince, de lui faire la guerre , de courir sus, de l’assassiner enfin, par trahis
t sans cesse des troubles suscités par un fanatisme ambitieux, et des guerres de religion empreintes du caractère particulier d
côté l’un de l’autre, sans se nuire réciproquement, sans se faire la guerre . Enfin, l’un, prenant le dessus, détruit ou subju
36 (1697) Satire à Mgr Bossuet « SATIRE A MONSEIGNEUR JAQUES BENIGNE BOSSUET. EVEQUE DE MEAUX. » pp. 46-48
t dira-t-il, aux riches de la terre Pendant toute sa vie a déclaré la guerre . Cependant un Prélat se croit en sûreté Avec ving
37 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
sçut captiver deux Empereurs Romains, César & Antoine, allumer la guerre entre Auguste & Antoine, & rendre douteus
nnis Romano non casta malo. Quoi, César, au milieu des fureurs de la guerre , au milieu de vos ennemis & des plus grands d
des Egyptiens, & voudroit avoir des prétextes pour leur faire la guerre , pour s’en emparer : Causas belli phariis cum ge
uatre mille ans dans cette partie du monde, théatre d’une infinité de guerres & de vicissitudes, on doit avoir perdu les tr
r ; dans l’établissement de Ruth qu’une aventure champêtre ; dans les guerres des Machabees que des actes héroïques d’une valeu
héroïques d’une valeur singuliere, dont, peu de tems auparavant, les guerres d’Alexandre, & dans le même tems les guerres
tems auparavant, les guerres d’Alexandre, & dans le même tems les guerres de la République Romaine, avoient donné une infin
38 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
eux & trop sage pour s’amuser de ces folies, & occupé dans la guerre qu’il fit en Allemagne n’avoit pas de temps à y p
mp; ses libéralités excessives. On se voyoit à la veille d’une grande guerre , n’ayant rien pour en soutenir les frais ; les re
ayant rien pour en soutenir les frais ; les revers si ordinaires à la guerre , pouvoient aisément flétrir ses lauriers, dont le
maisons rivales d’York & de Lancastre par un mariage, termina une guerre qui avoit bouleversé l’État pendant tant d’années
orable, En adresse, et valeur a nul autre semblable ; Au milieu de la guerre , & dans le champ de Mars Cultive les vertus &
t ces deux choses dans le même temps ébranlent la Religion à faire la guerre au Pape, & vouloir la maintenir en faisant la
n à faire la guerre au Pape, & vouloir la maintenir en faisant la guerre aux Huguenots. La révocation de l’édit de Nantes
39 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
t, qu’il prétend foible, lâche, misérable, hors d’état de soutenir la guerre , & forcé d’acheter la paix, sur quoi il fait
s Proverbes, les Lamentations de Jérémie, les Menaces d’Ezéchiel, les Guerres des Maccabées, la Loi de l’Evangile, l’Esprit de
Odenat, mari de Zenobie, qu’il déclara Impératrice, & qui fit la guerre à Aurelien, un de ses successeurs. Le but de l’Au
s qui veulent les soudoyer ; car voudroit-il condamner toute sorte de guerre , & tous les soldats qui reçoivent la solde ?
ui reçoivent la solde ? en trouveroit-on qui servit gratuitement ? La guerre est un grand mal sans doute, mais un mal nécessai
ontre la révocation de l’édit de Nantes, la dragonade des Sevenes, la guerre des fanatiques, & tout ce qu’a fait le gouver
e à Dieu d’une victoire remportée sur les ennemis de l’Etat. Dans les guerres de la religion, où les Hugenots, armés contre le
é du Purgatoire, la resurection des morts, l’immortalité de l’ame, la guerre que nous fait le Prince des ténèbres. Mais on n’e
40 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Stances à Madame Isabelle, sur l’admiration où elle a tiré la France » pp. -
on Empire, Tira d’un vaisseau des destins L’arrêt, que pour bannir la guerre , Ce chef d’œuvre des Cieux en terre Rendrait les
41 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
s, lorsqu’ils commencèrent à penser, se délassaient des travaux de la Guerre , en écoutant les Pièces de Plaute & de Térenc
ccès d’un genre rempli d’agrémens. Le public gagnera dans leur petite guerre intestine, parce qu’ils s’appliqueront à se surpa
42 (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100
finissent par donner un assentiment, en quelque sorte stupide, à des guerres injustes ou du moins sans un résultat heureux, te
guerres injustes ou du moins sans un résultat heureux, telles que la guerre d’Espagne ; ainsi qu’à des dilapidations criminel
43 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
amp; des démêlés de toilette ; faut-il qu’elles allument le feu d’une guerre sanglante ? De pareilles insultes, ainsi que des
gazettes piquantes, contribuerent à faire entreprendre à Louis XIV la guerre de Hollande, dont le succès ne fut pas plus heure
corps de l’acteur. Ce trait pouvoit être puni, & occasionner une guerre . Barrau eut ordre de se retirer ; la Cour de Fran
te de ces sages avis. Le Prince de…… qui a joué tant de rôles dans la guerre de la succession, en a joué bien d’autres dans la
nqua de confiance en celui dont il avoit éprouvé les bontés. Dans une guerre contre le Roi d’Israël, au lieu d’avoir recours à
44 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 1 : Livre II, chap. 3] » pp. 104-105
ινουπόλεως. » tient que les Assyriens la portèrent les premiers en la guerre . Et le Prophète Isaïe a fait les Assyriens invent
45 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Que le Compositeur doit chercher à peindre. » pp. 340-344
loyer son génie, comme lorsqu’il s’agit de faire entendre un bruit de guerre , les cris furieux d’une troupe de combattans, les
46 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
urent chacun deux mille écus (trente mille livres) en récompense. Les guerres civiles, qui donnaient à la France des spectacles
eu était une satire très maligne de tous les Princes qui faisaient la guerre à la France. Toutes ces pièces politiques qui fon
à la méprise de l’Auteur des mémoires fournis à Boursault. Après une guerre et un schisme de dix-huit ans le Pape Alexandre I
47 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IV. » pp. 17-22
ce : De donner à Thémis ni bandeau ni balance, De figurer aux yeux la Guerre au front d’airain, Où le temps qui s’enfuit une h
48 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
rs publics, et à cette grande défaite qui les affligea en la première guerre Punique, les blâme d'avoir rétabli des réjouissan
e grands Jeux et des Fêtes magnifiques agréables aux Démons parmi des guerres furieuses, des combats sanglants et des victoires
49 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114
les festins, les danses, les comédies ont succédé aux horreurs de la guerre  ; ce prodige a été opéré par le caractère (frivol
ateurs. Au bout de la table, à droite, le Temple des Arts & de la Guerre , (deux choses qu’on n’a jamais fait aller de pair
de la Jurisprudence ; si ce n’est dans Pourseaugnac ; le Temple de la Guerre , termine ces belles allégories en sucre. Mars y e
50 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
ce saint Pape tenoit une conduite bien différente. Pour favoriser la guerre du Roi de Pologne contre le Turc, il lui envoya c
a société, en troublant la paix par les divisions qu’elle y seme, les guerres qu’elle y entretient. La médisance met obstacle à
rcées, plus rusées, plus animées, plus opiniâtres dans cette sorte de guerre . J’ai droit d’en conclure qu’elles doivent encore
51 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
is pâlir celui d’empereur et de conquérant ; si Washington soutint la guerre par nécessité, Napoléon la fit par manie. Tous de
s deux généraux habiles eurent cela de commun, qu’ils commencèrent la guerre sans argent, sans munitions, sans magasins. Mais
Ce nombre de cadavres comprenait sans doute ceux des deux nations en guerre l’une contre l’autre. Ce nombre des victimes d’un
52 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
t impitoyablement proscrites. La mission des Censeurs est de faire la guerre à la raison, à la liberté ; sans talens & san
établissement de l’Inquisition ; les forfaits d’un Alexandre VI ; les guerres longues & sanglantes que le Fanatisme-allumoi
ont plus. Cet esprit de fanatisme & d’intolérance qui a causé nos Guerres Civiles du seizième siècle, s’est beaucoup affoib
anéantissent devant l’intérêt public, si l’on fait aux préjugés cette guerre ardente & vigoureuse, digne du Peuple qui s’a
53 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
craindre ? N’ai-je pas effacé par assez de bontés, Les horreurs de la guerre et ses calamités ? Si mon bras a fait choir ces t
du Public. « On me dira qu’il en faut [des hommes] aux Rois pour la guerre . Point du tout. Au lieu de trente mille hommes il
convénient de leur sexe est de ne pouvoir soutenir les fatigues de la guerre et l’intempérie des saisons. [peu de chose  : voi
aient comme vous sur le compte de leurs femmes, ils les menaient à la guerre avec eux ; ils étaient bien plus sages alors qu’a
54 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
la liberté. Alors les empereurs enchérirent encore sur les chefs des guerres civiles, qui, pour gagner l’amitié du peuple, lui
55 (1674) Le Theâtre François pp. -284
. Reflexions sur les sentimens des Peres & des Conciles. IX. La guerre profession Illustre, quoy que source de bien des
beaux pour aller à l’ennemy, & que la ruse n’est pas blâmée à la guerre , les Comediens qui la font adroitement au vice &a
i n’auoûra qu’on ne peut enuoyer nos jeunes Gentis-hommes nez pour la guerre à vne meilleure Ecole que celle-là, & qu’en v
ianisme, que les Conciles & les Peres se sont declarez. IX. La guerre Profession Illustre, quoy qu’elle soit cause de b
Profession Illustre, quoy qu’elle soit cause de bien des maux. La guerre n’a iamais esté generalement condannée entre les
Y font l’image des Enfers. C’est le portrait que nous fait de la guerre Monsieur l’Abbé Boyer, vn des Illustres de l’Acad
u’il à mise au iour sur la prise de Mastric. Sans venir aux mains, la guerre produit assez d’autres maux, & la marche d’vn
d’vne armée desole souuent tous les lieux où elle passe. Cependant la guerre est le noble mestier des Roys, la guerre est just
où elle passe. Cependant la guerre est le noble mestier des Roys, la guerre est juste & loüable, quand elle a pour fin la
puissant qu’il soit ne sçauroit fournir. Tandis que la France est en guerre au dehors auec l’Etranger, la paix & la joye
y ne vienne joüer chez eux de sanglantes Tragedies. Sans parler de la guerre , il ne se void jamais de Comediens dans l’vne des
edies, & qu’on les donnoit au Public dans le plus grand feu de la guerre du Peloponnese. Que n’aurois je pas eu aussi à di
56 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148
pas à lui reprocher à des époques anciennes et modernes ! Combien de guerres de religion n’a-t-il pas suscitées ! et plus d’un
57 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104
du ridicule, contre le probe, le délicat et trop sensible Alceste. La guerre injuste qu’il a faite ici à la vertu, ainsi que l
Alceste. La guerre injuste qu’il a faite ici à la vertu, ainsi que la guerre inconsidérée qu’il fit au vice dans le Tartufe, a
cours complet de démoralisation ; je vois qu’après avoir suscité une guerre cruelle à la vertu par le Tartufe, et lui avoir e
e ridicule peut-être jusqu’au mot sacré de Bienfaisance ! en temps de guerre , pendant le cours de la plus terrible calamité, à
58 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
nt de honte, qu’il refusa d’y assister. Ces folies occasionnerent une guerre particuliere, dite la guerre des amoureux, dont l
assister. Ces folies occasionnerent une guerre particuliere, dite la guerre des amoureux, dont la galanterie étoit le princip
oldat défend la patrie, & combat l’ennemi : l’Amazonne déclare la guerre à ses concitoyen., & les blesse mortellement.
& de réparer ses pertes, en inventant quelque nouvelle machine de guerre , & choisissant un meilleur poste ; chaque jou
59 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
ouer la comédie, & voulut que la Famille Royale sa prisonniere de guerre y assistât avec lui ; contraste bizarre & inh
; les immenses profusions. Ce Prince , dit il, n’étoit grand qu’à la guerre , & très-petit aux opéras ; tous les monumens
ns souci, doit avoir & montrer de la modération, même en temps de guerre , envers les Rois & les peuples ses ennemis. L
60 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
Naples lui demander du secours contre Barberousse qui lui faisoit la guerre . Ce Prince Africain perdu de débauches étoit sing
prétend qu’elle fut aimée de Saladin, allumant par-tout le feu de la guerre  ; en France pour se vanger de la jalousie de Loui
; embaume les campagnes ; l’hiver dépouille de tout, & déclare la guerre à tous les sens. Une Actrice, une coquette, un pe
61 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
’ai attrapé mon Confesseur, j’en ai dans mon cabinet une copie. » Les guerres de Charles VII contre les Anglais fournirent une
de Naples et Comtesse de Provence, dont les amours, les mariages, les guerres , les crimes, la mort tragique, donnaient beau jeu
pes des Basochiens et des Sots eussent abandonné la scène pendant les guerres du Calvinisme et de la Ligue ; ils auraient égale
62 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
de l’oisiveté à laquelle la Grece se livra, lorsqu’elle n’eut plus de guerres à soutenir, comme le dit Horace. Le repos & l
us fort tard chez les Romains. Ce ne fut, dit Horace, que lorsque les guerres puniques furent terminées, qu’on s’avisa de feuil
més d’une ceste, & de substituer ces combats aux armes & à la guerre . Les augures seront-ils dignes de la sainteté de
e, Reine des Amazones, &c. L’abolissement des tournois, & les guerres civiles firent cesser le goût de ces Romans héroï
noit la loi, & qui décidoit souverainement de la paix & de la guerre . Ils étoient remplis de conversations trop longue
e  En faveur de la passion. *** Elle mêle l’amour aux fureurs de la guerre  ;  Elle attendrit l’ambitieux ; S’il veut se fair
63 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129
ls, politiques ou matériels dès ce bas monde, et peuvent susciter des guerres de religion ; ils se croient autorisés à employer
64 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
ent goûtés de Leurs Altesses. » Se peut-il que pendant cinq ans d’une guerre aussi affreuse pour tout l’Electorat, cette engea
pporte que le théâtre avait plus coûté aux Athéniens que toutes leurs guerres , quoique très considérables et presque continuell
65 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  RECAPITULATION. » pp. 382-390
ile à mon corps attaché. Ainsi ce que n’ont pu dans l’horreur de la guerre , Centaures, ni Geans, fiers Enfans de la terre,
66 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54
é de ces Pasteurs négligents et lâches qui n’ont nul soin de faire la guerre aux vices, et qui au lieu de faire régner la paix
67 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
Etats du Béarn et les dames de la ville. Quelque juste que soit la guerre littéraire que je déclare au théatre, je sens que
s dangereuses liaisons avec les ennemis auxquels il aurait déclaré la guerre . En attendant l’édition de ce précieux recueil av
resse de l’admiration publique. Au commencement du dernier siècle les guerres civiles avaient tourné l’esprit français du côté
s de Corneille bien appréciés, ne sont donc que le ton sur lequel les guerres civiles avaient monté la nation. Il n’y avait plu
68 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
rent naître ce fléau destructeur de l’humanité, que nous appellons la guerre . En allant au combat, on s’éxcitait par des cris 
sique. Cet Art resta long-tems enseveli dans l’obscurité. Les longues guerres que les Gaulois eurent à soutenir, & l’invasi
Auteur raconte d’après Homère36 ; « qu’Agamemnon, en partant pour la guerre de Troyes, laissa en sa maison, près sa femme Cli
me peut-être qu’on nomma Ambassadeur de Perse, fut fait prisonnier de guerre par Athan, roi des Scytes, & qu’il se mit aus
69 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
ui déposé dans le temple de Delphes, & destiné aux dépenses de la guerre . Les auteurs y représentoient eux-mêmes, & il
que lorsqu’il voulut se reposer & se délasser des fatigues de la guerre . Il avoit près de cent ans, lorsqu’il célébra sa
ux d’Agamemnon, au milieu d’un camp & de tous les appareils de la guerre , lui demande s’il doit l’éviter, & lorsqu’au
somptuosité jusqu’à une espèce d’excès ; Charles VII les abolit. Les guerres contre les Anglois lui servirent de prétexte : la
70 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
autre chose, que remuer les bornes de l’ordonnance Céleste, faire la guerre à Dieu, et à la Nature : Mais quand outre cette r
que demande l’état de la vie humaine en ce monde : Nous ne faisons la guerre , ni à la nature, ni à la société ; nous accordons
cela, qu’à cause de la perte de leurs biens et parents, perdus par la guerre . Les délicats qui trouvent notre langage trop âpr
sie aux Comédiens, mais ne les souffraient non plus entre les gens de guerre , tant ils les jugeaient dépravés et pernicieux. S
acchanales. fc. [NDE] les protestants français ont été, pendant les guerres de religion, les dignes successeurs des premiers
71 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
d’une gaze légere, on tient l’imagination toujours attachée, mêlé de guerres philosophiques, très-ridicules, entre des Profess
s vices, leurs foiblesses sur le théatre ? Il a raison, ce seroit une guerre cruelle ; mais c’est trop foiblement combattre un
oix de la Réligion & de la société. Moliere qui ne s’embarrassoit guerre des unes ni des autres, l’a souvent fait ; plusie
72 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
vent reprochée à notre Nation, vinrent troubler un si bel ordre ; les guerres sanglantes de Religion, absorberent les esprits p
lle Ecole fût moins utile aux Militaires. La Prudence est l’ame de la guerre  ; & il y a des loix à observer, les armes à l
73 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VI. » pp. 27-35
rappeler dans l’esprit la prise de Troie, et ces longues et cruelles guerres qu’Homère et Virgile ont décrites, et dont votre
74 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
corriger : que s’il ne répare pas ses fautes, elle peut lui faire la guerre , et si les circonstances le permettent, lui porte
75 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222
is excommuniés, déposés, assassinés ; on vit le fanatisme allumer des guerres de religion, suscitées contre les trônes ; et enf
76 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
florissait dans le siècle des grands hommes…. Ce fut surtout dans la guerre du Péloponèse, qu’il parut avec le plus d’éclat,
oyez rois sur la terre ; Prêtres d’un Dieu de paix, ne prêchez que la guerre  ; Armez et divisez pour vos opinions, Les pères,
éfaut important, de rejeter sur la religion en général le malheur des guerres civiles, et de montrer au peuple la puissance du
n nom, ils ne savent pas que chercher même à travers les périls de la guerre , l’honneur d’un trépas fameux, n’est pas toujours
si très fréquemment il était chargé du soin de conduire lui-même à la guerre les vassaux des monastères dont il était et le so
ode enfin, qui, conçu, achevé au milieu même des pénibles soins d’une guerre formidable, doit servir de règle et de modèle à t
aintenant préside à la Franceat, nous avons échappé aux fureurs d’une guerre étrangère et civile. La sagesse et la modération
rrompu et amolli par les délices de l’oisiveté, il est dévoré par une guerre intestine que lui livrent ses passions. C’est un
oppresseur, Au riche impitoyable, au cruel ravisseur, Déclarait-il la guerre  ? une voix fulminante A leur âme de fer imprimait
eu cette opinion des avocats. Dans les commissions et les conseils de guerre où mon ministère a pu m’appeler dans le cours de
77 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
te secte, pendant près de deux siécles, a causé les plus grands maux. Guerres , incendies, martyrs sans nombre, destruction des
bertin prodiguera des amours & des nudités, le théatre ne connoît guerre d’autre décoration, parce que c’est le sanctuaire
78 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
qu’ils étaient déja en usage. Cette Histoire prouve qu’on faisait la guerre aux boucs, parce qu’ils étaient apparemment trop
celle de ses progrès. Les Romains, que l’ambition portait à faire les guerres les plus injustes, éteignirent, sans doute, dans
79 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE V. » pp. 82-97
s les passions que le Sauveur a combattues, entretenant vous-même une guerre ouverte avec cet Homme-Dieu, dont vous détruisez
80 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406
iens, en considération de l’asile qu’ils lui avaient donné pendant la guerre  ; et particulièrement le droit d’avoir la troisiè
81 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
oi sitôt que j’appris par le Journal de Londres, la nouvelle de cette guerre littéraire, j’eus une impatiente curiosité de lir
82 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
s peuples en alarme, qui occupe le conseil des Princes, qui cause les guerres et les alliances, enfin l’on rapporte toutes chos
83 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
entretient que de combats. Ce n’est pas seulement quand il chante la guerre , qu’il ne songe point à parler d’amour ; il n’y p
hevalier amoureux de la femme de son voisin, obligé de partir pour la Guerre sainte, y mourut, après avoir ordonné par son Tes
84 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
semblait avoir une âme de fer et d’acier, et n’être fait que pour la guerre , se voulait mal de n’être pas bien affable aux oc
taille, où le vice et la vertu se donnent combat ; quelle paix, où la guerre est domestique et perpétuelle ? De plus c’est abu
d’un serpent : Qui pourrait s’aimer en une compagnie où on déclare la guerre à Dieu et à ses Saints ? Où il n’est point de ver
e c’est l’école du Démon, d’où personne ne sort, que pour déclarer la guerre à toutes les actions honorables.« Histrio enervis
s suis spectarentur. » Seneca de tranquill. c. 15. Les Officiers de guerre ne devraient quasi point avoir d’autres Jeux, que
seraient avec eux ce désir insatiable, qui tourmente les Officiers de Guerre , à qui le jeu dérobe tout : elles se présenteraie
ecevoir. Quelques-unsAristot. 2. polit. crurent du depuis que dans la guerre où ils menaient leurs femmes, il y pouvait avoir
uelques combats, ils reconnurent que les femmes n’étaient bonnes à la guerre que pour y faire plus de bruit, qu’elles amolliss
e les femmes dorénavant garderaient la maison, et que le métier de la guerre ne serait plus que pour les hommes. De très bons
emme en homme, buttaitao particulièrement à éloigner les femmes de la guerre  : A quoi ces savants hommes n’ont pas été portés
per ni dans le trafic, qui est au-dessous de sa condition, ni dans la guerre , qui ne dure pas toujours, elle se consomme en un
doivent avoir pour leurs sujets, et n’y prissent trop d’amour pour la guerre , dont la Chasse est l’apprentissage.« Dat belli r
85 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
ravages dans la Société. Je les exhorte au-contraire à lui faire une guerre opiniâtre, & à le poursuivre jusque dans ses
86 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9
nt écrit sur les monnaies, les finances, le commerce, la noblesse, la guerre , l’agriculture. La religion et les bonnes mœurs n
87 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210
i les ai imaginés, ces documents. Un Officier Livonien, prisonnier de guerre à Berlin, discutait cette matière, il y a quelque
e de ceux qui s’y livrent. Vis-à-vis d’un ennemi barbare, le droit de guerre autorise la barbarie par représailles : tout agre
sime des troupes impériales et grand adversaire de Turenne lors de la guerre de Trente Ans et de la guerre de Hollande (où Tur
grand adversaire de Turenne lors de la guerre de Trente Ans et de la guerre de Hollande (où Turenne trouva la mort). C’est à
88 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
gouvernent des hommes ; il leur laisse le gouvernement des Etats, la guerre , le commerce, les sciences, où quelques-unes se s
nes des autres, toujours aux prises avec leurs compagnes, toujours en guerre pour se disputer le cœur d’un mari, servilement a
s, cette multitude de livres frivoles qui tous les jours déclarent la guerre à la vertu, font ouvrir & petiller l’œil du l
89 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
sans humanité, qui eurent & avec les habitans & entr’eux les guerres les plus cruelles ; cet esprit qu’ils y apportère
t consternés, mais comme pétrifiés par l’artillerie, les vaisseaux de guerre , la cavalerie espagnole, dont ils n’avoient aucun
emmes coûte beaucoup. Ces magasins de filles, comme des provisions de guerre & de bouche, étoient entretenus des offrandes
90 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43
beaux de leurs amis, tous les esclaves qu’ils avoient pû prendre à la guerre . Iunius Brutus fut le premier parmy les Romains,
y eux tous, le bon-heur fut fort different, car les esclaues faits en guerre n’auoient ny esperance ny resource, ou si le haza
91 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
ignorance et l’abrutissement des nations qui auraient pu diminuer les guerres , les rébellions et les révolutions sans nombre, q
ûchers. Il est temps que tous les gouvernements aient en horreur, les guerres à la fois politiques et religieuses, dont le cara
92 (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142
u théâtre. L’amour, cet ennemi redoutable, à qui vous avez déclaré la guerre , y joue presque toujours le rôle principal ; mais
93 (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16
vec énergie, et en même tems avec douleur, ce combat intérieur, cette guerre continuelle que nous livre l’opposition de nos ac
94 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
journalistes en font régulierement mention à côté des affaires de la guerre & de la paix : A Vienne en Autriche le 3 mai 
; on tire des remedes du poison, l’ambition a fait naître l’art de la guerre , l’injustice a fait porter des loix & établir
p; établir la jurisprudence. Faut-il donc prendre du poison, faire la guerre & des procès, se blesser & se donner des
vient à être séduite : c’est un risque attaché au métier, comme à la guerre d’être tué ou blessé, & plus encore. Le solda
95 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
, & semblent ne plus connoître d’autre profession que celle de la guerre . Treves, ma chere patrie, a esté prise & repr
sang versé en tant de batailles, on se bat encore sur mer ; & la guerre , lassée de marcher, vogue à rames & à voiles.
ination de prendre le Seigneur pour leur héritage, & de faire une guerre continuelle au monde & à Satan, se trouvent d
96 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
n’auront aucune part à la mort de tant de milliers d’hommes tués à la guerre  ; les Parques ne se mêleront point de couper le f
peuple d’ailleurs violent, que tant de fermentation avoit exalté. Les guerres des Protestans & de la Ligue, les troubles de
Nous avons en Angleterre bien d’autres spectacles. Combats de cocqs, guerre de chiens, joûte d’ours & de taureaux : tout
97 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127
ue décroteur du Pont neuf. Quand on a pris la résolution de faire la guerre , ou qu’au retour de la campagne, on en rend compt
a donne ainsi des combats de Persée, de Bellérophon, &c. fait des guerres sanglantes, contre des ennemis de toile on de car
98 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
dureté des impôts. Telle était la politique des Romains, qui dans les guerres civiles amortissaient par des spectacles le feu d
t le feu partout, en renversant toute la discipline ; Charles, par la guerre qu’il déclara aux Protestants, Léon, par la conda
99 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
ion des armes, des disputes sur le rang & la préséance, soit à la guerre ou dans les Conseils d’Etat, mis la mésintelligen
au point que les deux Ordres en vinrent aux mains ; ils se firent la guerre avec un acharnement incroyable, que l’autorité du
et donné par l’Electeur de Brandebourg au Duc de Neubourg, excite une guerre sanglante entre ces deux Princes, le motif était
ader. Car pour les Spectacles où sont imprimées quelques images de la guerre , ils accoûtument peu à peu les Hommes à manier le
s utile à cette République superbe. Leur bravoure fut le succès de la guerre d’Annibal. Combien de Héros cimentèrent de leur s
e causer de la jalousie à leurs voisins, ce qui leur attira plusieurs guerres qu’ils terminèrent heureusement. Les Génois jalou
100 (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379
pas un jour sur vous, sur votre commerce, sur vos alliances, sur vos guerres  ? Les mœurs des différents Peuples sont comme les
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