CHAPITRE XI. Les
Grecs
ont-ils porté plus loin que nous la perfection de
ques eussent frotté & limé leur cervelle contre celle des anciens
Grecs
, plutôt que contre celle des Italiens & des E
ui-même crée parmi nous la Tragédie, qu’il voulut connoître celle des
Grecs
. Il étudia Aristote, prit pour commentaire, comme
nnées : au lieu qu’Aristote en parloit suivant le goût de la Tragédie
Grecque
, & suivant l’expérience qu’avoient faite les
on qu’il y a une différence très-grande entre notre Tragédie & la
Grecque
, & qu’il est impossible que cette différence
ne coupe empoisonnée, il nous eût présenté un objet odieux : un Poëte
Grec
n’eût pas épargné aux Athéniens la vue d’un Fils
reur, parce qu’ils ne sont pas respectables pour nous, comme pour les
Grecs
, qui y voyoient l’exécution des décrets de la Des
oint regardée dabord à Athenes, comme méprisable. Si donc la Tragédie
Grecque
, en comparaison de la nôtre, est pleine d’horreur
s durent avoir en les traitant des vues que ne pouvoit avoir un Poëte
Grec
. Un Poëte François dont la Piéce est mal reçue da
rimeur lui fera rendre justice ; il n’en étoit pas de même d’un Poëte
Grec
. La récompense d’un Ouvrage qui n’étoit ordinaire
tir maintenant pourquoi notre Tragédie est si differente de celle des
Grecs
. Nos Poëtes obligés depuis la suppression des Chœ
réuni ces deux espéces de Tragédie, dont l’une étoit appellée par les
Grecs
Pathétique, & l’autre ηθἱκη ; ils nous occupe
Mithridate avec ses Fils, Scenes que ne connoissoit point la Tragédie
Grecque
, où il y a plus de mouvemens que de discours. La
te, les Héros de tous les tems, & de toutes les Nations, Hébreux,
Grecs
, Romains, Turcs, Persans, &c. Que de mœurs, q
Britannicus ! Notre Tragédie sans doute est plus propre que celle des
Grecs
à faire les délices de l’Esprit, elle est plus fa
ingénieuses, que la Tragédie produit son plus grand effet : & les
Grecs
, qui dans tous les Arts destinés au plaisir excel
me Sujet qui nous a toujours plu, montre la différence de la Tragédie
Grecque
& de la nôtre. Quel Poëte oseroit faire reven
ine point si nous avons raison de ne point aimer de tels objets : les
Grecs
alloient peut-être dans un excès & nous dans
’Iliade, parce qu’elle est toute Pathétique. Lorsque tout le Camp des
Grecs
a pleuré Patrocle, qu’Achille & Priam se sont
es Tragiques, ménagent beaucoup plus nos larmes, au lieu que ceux des
Grecs
ne songeoient qu’a frapper cette Partie pleureuse
s. Notre Tragédie doit donc nécessairement être très-différente de la
Grecque
par le fond des choses : elle l’est aussi par la
oujours la même dans nos Tragédies, étoit extrêmement variée dans les
Grecques
. Que d’espece de Vers y entroient, & que d’es
Passion en demandoit une plus vive. Que de soins se donnoit un Poëte
Grec
pour la Versification d’une Piece qui ne devoit ê
Wich none know better, and none come se near. Quand nous parlerons
Grec
ou Latin, nous ne rimerons plus : jusques-là des
t pas des Vers. A l’harmonie de la Versification se joignoit chez les
Grecs
, celle d’une Déclamation qui, sans être un chant
ces, & proposer cette question, l’Œdippe doit-il faire donner aux
Grecs
la supériorité dans la Tragédie sur les François
les François ? Athalie la doit-elle faire donner aux François sur les
Grecs
. Je n’entreprendrai point de décider, parce que j
Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. Le Théâtre
Grec
comparé au Théâtre Latin ; raisons de l’infériori
estent de de leurs Annalles, ne nous en ont rien transmis. Ainsi les
Grecs
sont unanimemens reconnus pour les seuls inventeu
personnages dans le chœur ; Horace dit que le réformateur du Théâtre
Grec
, inventa un nouveau personnage.5 Le traducteur n’
un avant lui ? Horace & tous les Auteurs qui ont parlé du Théâtre
Grec
, attribuent à Thespis l’invention du personnage q
tion ; Des vers trop raboteux polit l’expression, Lui donna chez les
Grecs
, cette hauteur divine, Où jamais n’atteignît la f
tes sur la littérature des Anciens ! Les Romains qui ont surpassé les
Grecs
par la gloire des armes, leur ont été inférieurs
be au sein de ces atômes, que sa force naturelle alloit franchir. Les
Grecs
étoient originaux dans les sciences & dans le
de facilité que dans des sujets pris avant eux. Sur ce principe, les
Grecs
devoient avoir de grands avantages sur les Romain
voient avoir de grands avantages sur les Romains. En effet, la Langue
Grecque
étoit à peine connue, qu’Homère en fit le langage
èles, & en servent encore après trois mille ans. Ajoutons que les
Grecs
eux-mêmes, en composant des corps de règles sur l
Iliade en est un grand. Le Latin habille son héros en homme, celui du
Grec
paroît un Dieu. Rome connoissoit à fond les ouvra
elui du Grec paroît un Dieu. Rome connoissoit à fond les ouvrages des
Grecs
; elle instruisoit la jeunesse dans leurs seules
leur propre langue, pour un idiôme étranger ! L’intervalle entre les
Grecs
& les Romains, étoit trop court. Les biens de
p; nourrissent sa fierté. Le vainqueur, en s’emparant de l’Empire des
Grecs
, ne s’apperçut pas qu’il étoit trop sensible aux
pas de regarder comme fort au-dessous de soi. Rome qui a emprunté des
Grecs
, tant de Loix sages, tant d’usages utiles, a négl
jeux solemnels & des assemblées générales. D’ailleurs la Tragédie
Grecque
avoit, pour ainsi dire, passé par ses différens â
pas que Virgile ne fît un beau Poéme épique. J’en conviens, mais les
Grecs
avoient aussi une Iliade, avant d’avoir des Tragé
ection. La musique qui produisoit de si grands effets sur le Théâtre
Grec
, fut fort négligée des Latins, qui lui substituer
lat du Spectacle & le merveilleux de l’action Théâtrale. Chez les
Grecs
, dira-t-on encore, la Comédie a paru après la Tra
ire, la Comédie a brillé la première, & à même surpassé celle des
Grecs
. Le génie n’est donc pas uniforme dans ses produc
génie n’est donc pas uniforme dans ses productions de même genre. Les
Grecs
, nous l’avons déjà dit, sont regardés comme les i
te d’une Province, où de la conservation de l’Etat, étoient, pour les
Grecs
, des objets à jamais frappans & mémorables. U
tion sont le plus capables de le soutenir. Les guerres fréquentes des
Grecs
, ont encore contribué à faire précéder le tragiqu
commencé à se faire connoître par leurs Tragédies, les écrivoient en
Grec
, & ce fut encore une raison du peu de progrès
ux m’exprimer, la Superstition, donna chez les Romains comme chez les
Grecs
, la naissance à des Représentations publiques. El
la Grece, & qui pouvoit avoir quelque connoissance des Spectacles
Grecs
, voulut les imiter. Il jouoit lui-même sa Piéce,
s nouvelles Satyres, furent nommées par cette raison Exodia, d’un mot
Grec
qui signifie fin, & furent associées aux Piéc
es Atellanes avoient pour objet, comme les Piéces Satyriques chez les
Grecs
, de réjouir le Spectateur, que la Tragédie avoit
ns de rester longtems occupés d’amusemens qui ne convenoient qu’à des
Grecs
, & on craignit que la liberté de s’asseoir ne
cours les dangers de ces Spectacles, disant qu’il falloit laisser aux
Grecs
leurs vains amusemens Græcam luxuriam, & ne p
it pas les Sujets de ses Piéces : le Peuple qui admiroit l’esprit des
Grecs
, ne vouloit voir sur le Théâtre que des Sujets ti
e, Plaute prévient dans son Prologue, que malgré cela cette Piéce est
Grecque
, Hoc argumentum Græcissat, tamen Non Atticis
thage, commencerent à chercher ce qu’avoient dit de bon les Tragiques
Grecs
: ils oserent même, dit Horace, marcher seuls en
noms différens aux Piéces de Théâtre. Celles dont les Sujets étoient
Grecs
furent nommées Palliatæ, à cause de l’habit Grec
les Sujets étoient Grecs furent nommées Palliatæ, à cause de l’habit
Grec
que les Acteurs portoient : & celles dont les
ad periculum suum plaudens. Les Romains qui ne disputerent point aux
Grecs
la gloire des Piéces de Théâtre, les surpasserent
avoit pendant plusieurs siécles, regardé comme de vils amusemens des
Grecs
, tous les Arts qui font honneur à l’Esprit, admir
ouvée de Socrate, & unie aux Représentations Dramatiques chez les
Grecs
, fut longtems sage, & n’étoit que l’imitation
& d’Amphithéâtres. L’amour des Ouvrages d’Esprit avoit rendu les
Grecs
humains. Le premier Spectacle de Gladiateurs qui
ître dans les lieux honnêtes. La fureur des Spectacles qui perdit les
Grecs
, perdit aussi les Romains. Rome devint la proie d
nitatis destinatione. §. Pourquoi les Romains n’ont point égalé les
Grecs
dans la Poësie Dramatique. La Poësie Dramatiq
jamais été cultivée chez les Romains avec la même ardeur que chez les
Grecs
. En rassemblant les noms de tous les Poëtes ancie
sait avoir composé des Piéces de Théâtre, on forme une liste chez les
Grecs
bien plus nombreuse, que celle que peuvent fourni
tilien cet éloge, qu’il étoit comparable à la meilleure des Tragédies
Grecques
. Il loue les Poëtes Tragiques de l’ancienne Rome,
en. Si le Romain, malgré sa passion pour la Poësie, n’a pu égaler les
Grecs
, dont il suivoit les traces, sa sincérité du moin
Peuples, qui dès qu’ils ont su faire des Vers, ont cru surpasser les
Grecs
, les Romains n’ont jamais prétendu marcher de pai
marcher de pair : & dans tous les Beaux Arts, ils ont regardé les
Grecs
comme leurs maîtres. Quintilien, ce grand juge, q
rs assez froidement des Poëtes de Rome, & reconnoît que c’est aux
Grecs
que les Muses ont accordé le Génie & l’Harmon
e de la Poësie, qui ne se trouvoit point dans la Latine comme dans la
Grecque
, étoit cause de ce mécontentement des Romains. Ho
dant ils n’approcheroient pas encore des graces de la vieille Comédie
Grecque
, parce que la Langue Latine ne paroît pas à Quint
Attique : ce qui lui fait dire, Loin d’égaler la beauté de la Comédie
Grecque
, à peine en avons nous l’ombre. Si malgré l’éléga
te & de Térence, les Romains ont eu à peine l’ombre de la Comédie
Grecque
, que dirons nous, par rapport à cette beauté de l
des graces dont leur Langue n’étoit pas si susceptible que celle des
Grecs
: mais pourquoi le Romain n’a-t-il pû atteindre à
tre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre
Grec
. L’Italie qui, sous les Médicis, & sur-to
t sous le Pontificat de Léon X, égala, pour ne rien dire de plus, les
Grecs
, dans la peinture, dans l’architecture &c. n’
r l’approbation publique. Il n’y a guère de Nation qui le dispute aux
Grecs
, dans tous les genres, comme les François. On ne
la Tragédie & la Comédie, la France a des Chefs-d’œuvres, que les
Grecs
ne désavoueroient pas. L’Histoire du Théâtre Grec
-d’œuvres, que les Grecs ne désavoueroient pas. L’Histoire du Théâtre
Grec
est, à la différence des mœurs près, celle du Thé
état, dont le gouvernement, les mœurs, étoient différens de ceux des
Grecs
, l’action étoit encore embarrassée, réfroidie, so
fée par des Episodes étrangers, & des chœurs mal-cousus. Chez les
Grecs
, le Théâtre étoit annobli & protégé par le Go
, même dans ses essais, la Tragédie Françoise à la hauteur divine des
Grecs
. Ce que les Héros de la Fable & de l’Histoire
part à de si glorieux triomphes ; Moliere enrichi des dépouilles des
Grecs
, des Romains, des Italiens, & sur-tout des ri
e, on voit les ressemblances que le Théâtre François a avec celui des
Grecs
, tant dans leur origine que dans leurs progrès. O
ar la multitude d’obstacles qu’ils eurent à vaincre, surpasserent les
Grecs
. Ces obstacles, dont plusieurs subsistent encore,
p; traînantes. La scène Françoise l’emporte encore en ce point sur la
Grecque
. Les Ouvrages de Crébillon, dont elle pleure la p
ësie Dramatique. CHAP. II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les
Grecs
. CHAP. III. En quoi consiste le plaisir de la Tr
e la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies
Grecques
. CHAP. IV. La Tragedie est-elle utile ? Platon c
plaisir de la Comédie, & de ce sel qui assaisonnoit les Comédies
Grecques
. CHAP. VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez
tique chez les Romains. §. Pourquoi les Romains n’ont pas égalé les
Grecs
dans la Poësie Dramatique. CHAP. VII. Histoire d
tous les Principes d’Aristote, nous met-elle en état de disputer aux
Grecs
lu supériorité dans la Tragédie ? CHAP. XII. De
; son succès doit inspirer à ceux qui ne connoissent point le Théâtre
Grec
, la curiosité de savoir si c’est chez les Grecs q
ssent point le Théâtre Grec, la curiosité de savoir si c’est chez les
Grecs
qu’il faut nécessairement chercher les vrais Prin
tisfaire. Après une Histoire abrégée de la Poësie Dramatique chez les
Grecs
, je m’arrêterai à considérer le caractere de leur
trie, qui de nous, ou de nos voisins, a le mieux suivi les traces des
Grecs
. Après avoir dit les raisons d’un égarement qui f
arfaite des Tragédies modernes, nous met-elle en état de disputer aux
Grecs
la supériorité dans la Tragédie ? Je ne ferai que
les hommes aient connus. Quels en furent les inventeurs chez les
Grecs
. Un certain Hipponax fut, selon les Grecs, l’
les inventeurs chez les Grecs. Un certain Hipponax fut, selon les
Grecs
, l’inventeur de la Parodie des discours : c’est-à
nt de Thasos est l’Auteur de la Parodie dramatique ; c’est encore les
Grecs
qui nous l’assurent : il l’a mit en action en com
beauté du genre dont je parle. Ce que signifie le mot Parodie en
Grec
. Je trouve que le mot Parodie signifie en Gre
le mot Parodie en Grec. Je trouve que le mot Parodie signifie en
Grec
chant ou chanson. Il est donc probable qu’on la c
laisante ou je suis que notre Opéra-Bouffon était peut-être connu des
Grecs
; & c’est un nouveau motif de lui abandonner
ulace ou les enfans. Les Peuples de l’Europe doivent le céder aux
Grecs
. En général, les Peuples modernes de l’Europe
de beaucoup qu’ils ayent rencontré juste. Lorsqu’elle était chez les
Grecs
travaillée par une mais habile, elle devenait la
éloigné du commerce des Muses, un Spectacle qui ressemble à celui des
Grecs
. Une Tragédie qui est l’imitation d’une Action gr
orée chez plusieurs Nations, & même quelque tems ignorée chez les
Grecs
. La même Réflexion a dû encore faire sentir à tou
ssion sur les Spectateurs. Voilà ce que comprirent en peu de tems les
Grecs
, & ce que les autres Nations ont eu tant de p
on n’a pas commencé par réfléchir. Les Spectacles nacquirent chez les
Grecs
des Chants de Bacchus, & parmi nous des chans
; quoique nous eussions commencé du tems de François I à étudier les
Grecs
. Notre passion pour eux, ne fit que nous aveugler
e & de la Comédie. La Poësie Dramatique eut le même sort chez les
Grecs
. Très informe dans sa naissance, elle fut perfect
ien connoître la Poësie Dramatique, prendre connoissance de celle des
Grecs
: l’Histoire abrégée que j’en vais faire, apprend
é particulièrement le Théâtre ; & l’Orquestre, qui était chez les
Grecs
le département des Mimes & des Danseurs, mais
lait toujours en augmentant, à mesure que les Degrés s’élevaient. Les
Grecs
établirent beaucoup d’ordre pour les Places ; &am
’aux Particuliers qui avaient rendu de grands services à l’Etat : les
Grecs
les nommaient Proedrias (premières Places), parce
apparentes, & les plus proches de l’Orquestre, La Scène, chez les
Grecs
& les Romains, se divisait en trois parties :
rmes. La seconde partie de la Scène se nommait indifféremment par les
Grecs
Proscênion & Lomeion, par les Latins Prosceni
énagé derrière la Scène, qui lui servait de dégagement, & que les
Grecs
appelaient Parascênion (Arrière-Scène) : c’était
s les grands Théâtres : l’Orquestre était destiné aux Danses chez les
Grecs
, aux Spectateurs qualifiés chez les Romains ; l’H
éâtres de Rome offrent quelques particularités. Si nous remontons aux
Grecs
mêmes, nous trouverons d’abord que jusqu’à Cratin
Scène, dis-je, si resserrée parmi les Modernes, fut immense chez les
Grecs
& les Romains. Elle représentait des Places p
objet des premiers Magistrats ; ce qui fesait la gloire d’un Archonte
Grec
, & d’un Edile Romain, j’entens de présider à
conscience, trop mal penser de leur génie. Le Dialogue des Pièces
grecques
doit nous servir de modèle. Les Grecs sont le
Le Dialogue des Pièces grecques doit nous servir de modèle. Les
Grecs
sont les prémiers Peuples de l’Univers qui commen
la marche du Drame soit rapide. La cause en est facile à trouver. Les
Grecs
n’outrèrent jamais la Nature : ils eurent le secr
é, d’une précision admirable. Il imite en cela sur-tout les Tragédies
grecques
. Je vais comparer une des Scènes du Théâtre moder
nes du Théâtre moderne, prises au hazard, avec la prémière du Théâtre
Grec
qui me tombera sous la main. On verra si son Dial
par sa rapidité. Je montrerai en même-tems par l’éxemple de la Scène
grecque
de quelle manière nos Auteurs tragiques devraient
urs tragiques devraient couper le Dialogue de leurs Poèmes. Scène
grecque
comparée à la précision du Dialogue du nouveau Th
notre Opéra, & de le mettre en parallele avec celui des Tragédies
grecques
? Il serait à souhaiter que les Auteurs des Drame
. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. Les
Grecs
, les Latins, et avec eux les Auteurs dramatiques
a bonne Comédie, telle que la possédaient les Anciens, et surtout les
Grecs
qui passent pour l’avoir portée à la plus haute p
il serait à propos de renouveller ce genre de Comédie inventé par les
Grecs
, qui, se renfermant dans les bornes de la sagesse
rat. 32. e. [NDE] Héliodore d'Emèse est un auteur écrivant en langue
grecque
et ayant vécu au IIIe ou au VIe siècle ap JC. f.
Histoire Ethiopique, ou Théagène et Chariclée, est un roman en langue
grecque
, écrit par Héliodore d'Emèse et composé de dix to
Théagène, un jeune Thessalien. g. [NDE] Achille Tatius est un auteur
grec
qui aurait vécu au IIe siècle ap JC. Il est l'aut
sostome, est un philosophe, un historien, un politique et un écrivain
grec
ayant vécu au premier siècle ap JC. i. [NDE] Ric
vouer qu’ils ne l’ont guère connue. Les traducteurs ont tourné ce mot
grec
eutrapelie, urbanité, politesse, urbanitas De Mor
appeler βωμολοχία (bomolochia), qui est le mot propre que donnent les
Grecs
, et qu’Aristote a donné lui-même à la bouffonneri
urs, et comme de profession. Saint Thomas qui n’était pas attentif au
grec
, n’a pu faire cette réflexion sur l’expression de
inet » ; en rapportant ces derniers mots à la seule plaisanterie : le
grec
porte que « toutes ces choses », dont l’Apôtre vi
ne conviennent pas un à chrétien, même ceux qu’on appelait parmi les
Grecs
et les Latins, ἀστεῖα : urbana : par où ils expli
t art n’est point le fruit de l’étude ; mais l’ouvrage du hazard. Les
Grecs
se vantent d’en être les inventeurs, selon leur c
s’ensuit que les Phéniciens ont connu la musique avant eux. Enfin les
Grecs
ont jetté tant d’obscurité sur les inventeurs de
es cérémonies. Athènes perfectionna en partie la Musique. Les
Grecs
recevaient les Sciences à demi-ébauchées, & l
Grèce les progrès de la Musique. La musique ne put faire chez les
Grecs
de grands progrès, parce qu’ils se mirent dans la
pie, de criminel d’Etat, & puni souvent comme tel. En un mot, les
Grecs
fesaient de la musique, telle qu’ils la possédaie
tendre & l’agréable, auxquels ils sont arrivés de nos jours. Les
Grecs
ouvrirent peut-être les yeux, & connurent enf
soit que ses habitans fussent plus barbares & moins polis que les
Grecs
, soit qu’ils ne fussent pas si susceptibles de se
ties nous vient des Italiens. Il y a pourtant toute apparence que les
Grecs
l’ont connus, puis que leurs Pièces étaient entre
Anciens employaient pour notes les vingt-quatre lettres de l’alphabet
Grec
, auxquelles ils fesaient prendre plusieurs formes
gulière qu’en avaient conçus les Anciens. Profond respect que les
Grecs
avaient pour la Musique. Aucun Peuple n’a pou
vaient pour la Musique. Aucun Peuple n’a poussé plus loin que les
Grecs
cette vénération outrée. Ils ne savaient de quell
t contentés de l’appeller une Encyclopédie, un cercle de science. Les
Grecs
croyaient fermement qu’elle inspirait toutes les
émistocle de n’avoir point appris à jouer des instrumens. « Parmi les
Grecs
, dit Cicéron, l’on ne passait point pour Savant à
ait point pour Savant à moins qu’on ne sût chanter. » L’amour que les
Grecs
avaient pour la musique les conduisit à enrichir
oueur de flûte, fut envoyé Ambassadeur en Perse. Louanges que les
Grecs
prodiguaient à la Musique. Ecoutons ce singul
tendue que celle des Modernes : par ce seul mot, nous disent-ils, les
Grecs
désignaient toutes les sciences en général. Mais
est un remède souverain à bien des maux ; si nous nous en croyons les
Grecs
, elle est plus éfficace que tous les secrets de l
n. Elle charmait les animaux, & les choses inanimées. Les
Grecs
soutenaient que la musique est même utile aux ani
Sons & Chansons qu’il leur sonnait. » Un certain Ephore, Auteur
Grec
, cité par l’Historien Polybe, affirme qu’elle ne
e que pour tromper & abuser les esprits. Les gens sensés chez les
Grecs
, (ainsi que le prouve particulièrement le passage
Athènes, dont la renommée publiait tant de merveilles ; il prédit aux
Grecs
, en retournant dans sa patrie, que le luxe &
rait le hénissement de son cheval aux sons de tous les instrumens des
Grecs
. On dira que je cite une Nation barbare. Je répon
’il paraît que le genre tragique se soit plutôt perfectionné chez les
Grecs
que le comique, ce n’est pas une raison d’en conc
pas l’accueillir ; c’est de là qu’elle sera parvenue jusques chez les
Grecs
, avec le culte d’Osiris & des autres Dieux. M
ce fait paraître les Spectacles avec éclat. Voilà, selon moi, les
Grecs
déchus de la gloire d’avoir conçu la prémière idé
rapides. La Comédie se ressentit du goût délicat qui distinguait les
Grecs
de tous les peuples du monde. Mais elle ne parvin
on Poème. Il me suffit de dire en peu de mots que la Comédie chez les
Grecs
se perfectionnait en même tems que la Tragédie. E
outes sortes de licences. Des différens noms qu’elle eut chez les
Grecs
. La Comédie-ancienne était une satyre amère
de la Grèce. Voilà quels furent les progrès du Spectacle chez les
Grecs
. Il est étonnant que ce Peuple éclairé l’ait sitô
guerres les plus injustes, éteignirent, sans doute, dans le cœur des
Grecs
, lorsqu’ils le subjuguèrent, l’amour des Belles-L
andre, & Sénéque copia faiblement quelques endroits des Tragiques
Grecs
. Je crois découvrir la raison qui fit réussir les
à Rome, tandis que le sérieux ne jouissait que de faibles succes. Les
Grecs
, qui conservèrent leurs vertus jusqu’à l’instant
passer, peut-être dans tous les tems, les Spectacles de l’Europe, des
Grecs
& des Romains. La protection dont cet auguste
agédie. Il me paraît que notre genre comique, ainsi que celui des
Grecs
, a beaucoup d’obligations à la Tragédie. Il ne se
ment synonymes, et n’avaient d’autre différence, sinon que l’un était
grec
et l’autre étrusque. Cicéron, dans le livre de l’
i n’ait pas eu là-dessus les maximes de tous les autres ; ce sont les
Grecs
. Il est certain que chez eux la profession du thé
isons de cette exception. 1°. La tragédie ayant été inventée chez les
Grecs
, aussi bien que la comédie, ils ne pouvaient jete
jets des pièces n’étant tirés que des antiquités nationales, dont les
Grecs
étaient idolâtres, ils voyaient dans ces mêmes ac
ays. 4°. Ce peuple, enthousiaste de sa liberté jusqu’à croire que les
Grecs
étaient les seuls hommes libres par nature, se ra
bats et des victoires, des prix et des objets capables d’inspirer aux
Grecs
une ardente émulation, et d’échauffer leurs cœurs
« Revenons aux Romains, qui, loin de suivre à cet égard l’exemple des
Grecs
, en donnèrent un tout contraire. Quand leurs lois
Nicolas-Silvestre Guillon, Bibliothèque choisie des Pères de l’Eglise
grecque
et latine, ou Cours d’éloquence sacrée, 1834, p.
e. Nous remarquons d’abord que la Tragédie tire son origine chez les
Grecs
, des fêtes & des cérémonies en l’honneur d’un
nt seulement des hymnes à la louange de Bacchus. Thespis fut le Poëte
grec
qui inventa le premier le Monologue, & introd
en peu de tems la Tragédie est arrivée au point de perfection où les
Grecs
nous l’ont laissée. Phrynicus, Cherilus, Eschylus
e avec les Tragédies satyriques, inventées par Thésée pour amuser les
Grecs
, dont les acteurs barbouillés de lie, pour être p
n ces termes : « Illustre rejetton de ce Prince qui conduisit l’armée
grecque
à Troye, fils d’Agamemnon, il vous est donc permi
s célèbres de Platée & de Mycale, qui délivrerent entierement les
Grecs
de l’inondation des Perses. Après la mort d’Eschy
ever un tombeau magnifique. Enfin Aristodème, un des premiers acteurs
grecs
, fut envoyé en ambassade à Philippe. Ces auteurs
devinrent plus douces, qu’après que, vainqueurs des Perses & des
Grecs
, ils firent passer dans Rome toutes les richesses
e sans crime. On construisit des Spectacles sur le modele de ceux des
Grecs
. Plaute & Térence parurent, & donnerent l
ent les premiers des Comédies régulieres tirées de celles des auteurs
grecs
, d’Aristophane & de Ménandre. Ils furent auss
mp; j’y rentrerai Comédien ; j’ai vécu trop d’un jour ». Les Comédies
grecques
& latines, bien plus que l’histoire, nous don
arquer que ce n’étoit point précisément l’Etat entier, comme chez les
Grecs
, qui faisoit la dépense des Spectacles ; mais seu
bvenir à ces dépenses, ni que de simples particuliers, comme chez les
Grecs
, ne pussent les entreprendre ; & Cicéron, en
e Roi, & dans lequel on entendit pour la premiere fois depuis les
Grecs
& les Romains, un concert de flûtes : en 1663
comme les véritables Spectacles qui ont succédé en France à ceux des
Grecs
& des Romains, & non les Spectacles parti
sique, & peut s’appliquer aux différens genres de Spectacles. Les
Grecs
ont eu des Spectacles, où ceux qui représentoient
Nous sommes en effet encore bien éloignés de l’ancienne urbanité des
Grecs
& des Romains, & nos salles n’ont rien mo
eautés qui leur sont propres, & ne ressemblent point à celles des
Grecs
. Ils ne connoissoient point la division des actes
îtront l’Histoire & la Poësie de la nation, & à l’exemple des
Grecs
, nos Piéces nouvelles pourront n’être plus tirées
n autre côté, les pièces ramenées à la pureté de l’ancien Théâtre des
Grecs
, & la comédie devenue réellement l’école du m
a premiere fois à tenter d’imiter & de surpasser nos modèles, les
Grecs
& les Romains, qui eurent de tout tems des Sp
il faudrait ne prendre que des exemples de notre Temps : car que les
Grecs
aient fait des Tragédies sans amour, et qu’ils y
nôtre. TIMANTE. Nous allons trop vite, vous parlez déjà des Auteurs
Grecs
, et je n’ai pas commencé à vous proposer mes rais
tout. TIMANTE. Il est vrai, mais quelles coutumes étaient parmi les
Grecs
capables de faire réussir une Tragédie, qui ne so
on est dans une Religion qui les condamne. Revenons aux Coutumes des
Grecs
: Quelques coutumes qu’ils aient eues dans leurs
l’Amour sur le Théâtre, quelle raison avaient-ils de le bannir ? Les
Grecs
étaient-ils moins amoureux que les Français ? n’y
ions aussi tendres que nous en avons dans la nôtre, puisque la langue
Grecque
a tant de douceur, et que Sophocle la parlait si
t vous parlez s’est établie parmi nous, et n’a pu s’établir parmi les
Grecs
? Leurs Lois étaient-elles plus saintes et plus s
répondait à ceux qui voudraient l’instruire par l’exemple des Anciens
Grecs
et Romains ; c’est, dis-je, comme s’il répondait,
te, et entre autres celle qui consiste en l’Equivoque de l’ancien mot
Grec
de Tragédieτραγωδίαe., par laquelle on lui reproc
s ordinaires de la terreur. Voulez-vous savoir pourquoi les Tragédies
Grecques
épouvantaient si fort les esprits ? C’est parce q
dies Grecques épouvantaient si fort les esprits ? C’est parce que les
Grecs
ne s’attachaient qu’à ces grandes passions. CLEAR
sions. CLEARQUE. Je crois sur votre parole tout ce que vous dites des
Grecs
; car je ne suis pas assez habile homme pour en j
que je suis encore à savoir en quoi consiste la beauté des Tragédies
Grecques
. Je n’ai jamais pu en lire une tout entière, tant
tant j’y ai peu trouvé de goût. Je ne laisse pas que de dire, que les
Grecs
valent infiniment mieux que nous ; car c’est ains
uand vous dites que tout ce qui frappe les esprits dans les Tragédies
Grecques
est produit par d’autres passions que l’amour. Ce
ARQUE. Je m’étonne de ce que vous ne citez pas l’exemple des Auteurs
Grecs
: car il me semble que Sophocle a fait une Tragéd
die sans femmeap ; et comme vous êtes fort passionné pour les Auteurs
Grecs
, il ne vous en faut pas davantage pour conclure q
nue qui est le propre de leur sexe. Car si je suis passionné pour les
Grecs
, ce n’est qu’en ce point-là ; ils ont bien plus d
out le reste, nous les imitassions en cela. Voilà ce que je pense des
Grecs
. Au reste en tout ce discours, je n’ai point prét
dans A. Billault et Ch. Mauduit éd., Lectures antiques de la tragédie
grecque
, Lyon, 2001, p. 27-41. c. [NDE] Euripide, Iphigé
tion d’une Comparaison de la langue et de la poésie française avec la
grecque
et la latine ainsi que d’une Epître au roi et d’u
nécessaire de tous les divertissements*. Marchons sur les traces des
Grecs
qui avoient en si grand honneur les Spectacles, q
ministration publique. Un Magistrat étoit préposé sur la Scene**. Ces
Grecs
donnoient aux passions un caractere d’effroi &
font gloire de suivre les regles prescrites par le célebre Philosophe
Grec
; or s’ils les suivent, la vertu doit reprendre t
it peut-être qu’un piége de plus pour perdre les cœurs innocents. Les
Grecs
ne la produisoient point sur la Scene, ou ils le
’aurois pu montrer que la Comédie dans son origine, sur-tout chez les
Grecs
, n’avoit eu en vue que la réforme des mœurs. La c
les Peres, les Philosophes anciens, Platon, & même le Philosophe
Grec
; enfin il combat la Comédie par la vie sérieuse
y mêler aucune intrigue postiche d’amour, & suivant la simplicité
Grecque
. Un tel Spectacle, ajoute-t-il, pourroit être trè
ensoient que les hommes y pouvoient perdre leur courage. Pourquoi les
Grecs
ont-ils aimé une Tragédie si terrible ? Ils pouvo
sprit captivoit Pericles, & que Socrate lui-même alloit voir. Les
Grecs
si habiles dans tous les beaux Arts, connurent de
& la Comédie doit vivre des Ris. Non seulement il faut louer les
Grecs
d’avoir si bien connu ce qui convient à chaque es
aissance à Corneille, qui prit une route très-différente de celle des
Grecs
, & créa, pour ainsi dire, une nouvelle espece
ait point éclater, en regardant cette Urne, les αῖ, αῖ, φευ, φευ, des
Grecs
: elle jure de se venger, Faites m’en souvenir
he. On donne encore ce nom à toutes les danses que les Egyptiens, les
Grecs
& les Romains* avaient instituées à l’honneur
la Danse fut chez les Egyptiens, & devint successivement chez les
Grecs
& les Romains la partie la plus considérable
parties principales qui entrèrent dans cette grande composition. Les
Grecs
unirent la Danse à la Tragédie & à la Comédie
agrément presqu’étranger. Les Romains suivirent d’abord l’exemple des
Grecs
jusqu’au règne d’Auguste : il parut alors deux ho
ur une corde, avec ou sans contrepoids ; cette Danse était connue des
Grecs
1345 ans avant J. C.* ; ils nommaient les Danseur
chantaient des Hymnes, que par cette raison on nommait Parthénies (du
Grec
Parthenos, fille). A Mexico, avant que la barbar
ue pour faire sortir les Acteurs à la fin d’une Scène. Les Pièces
Grecques
n’avaient point proprement d’instant de repos.
recques n’avaient point proprement d’instant de repos. Les Poètes
grecs
ne se servaient point du terme d’Acte ; ils divis
s que les Savans ont eu tort de trouver des divisions dans les Pièces
Grecques
; ils ont appellés intervalles ce qui n’en fut ja
s Grecques ; ils ont appellés intervalles ce qui n’en fut jamais. Les
Grecs
n’ont peut-être jamais entendu mettre des instans
taient, ou directement ou d’une façon moins marquée. Si les Tragiques
Grecs
avaient établis la règle des divisions des Drames
-même la conseiller à mots couverts. Voici comme il s’èxprime : « Les
Grecs
distinguaient les Actes par le chant du chœur ; &
sentira aisément pourquoi il insinue tout doucement que les Tragiques
Grecs
pâssaient quelquefois la longueur que nous fixons
raisins inspiroit. Voici comment la Tragédie prit naissance chez les
Grecs
, où il faut toujours recourir pour trouver le ber
ction ; Des Vers trop raboteux polit l’expression, Lui donna chez les
Grecs
cette hauteur divine, Où jamais n’atteignit la fo
pas certainement le Théatre qui les réformera ». La Comédie chez les
Grecs
n’eut pas une plus belle origine que la Tragédie.
las ! dressant par-tout un piege à l’innocence, Des Romains & des
Grecs
ils passent la licence. Louis Racine. Cette d
es Vers. On doit rendre une justice aux Poëtes de l’âge brillant des
Grecs
& des Romains : ils ont presque tous, excepté
mps, & le souffle d’un air très-éloigné qui entra dans les flûtes
Grecques
. Leurs fictions ne doivent point être entendues g
enfin pour donner au corps une certaine bienséance, appellée par les
Grecs
Ἐμμελεία, & par les Romains, concinnitas. On
de l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres, observe que les
Grecs
s’étoient écartés de ces regles. Ils prostitueren
faites. Les Jeux scéniques eurent à Rome la même origine que chez les
Grecs
. L’impromptu & l’art concoururent à leur form
omains n’en connoissoient pas même encore le nom. Livius Andronicus,
Grec
de naissance, esclave de Marcus Livius Salinator,
es guerres puniques furent terminées, qu’on s’avisa de feuilleter les
Grecs
. On sçait que la Grece subjuguée par l’Italie, en
dies ; l’une dont les mœurs, les personnages & les habits étoient
Grecs
; elle se nommoit palliata : l’autre, dont les pe
orace dit que les Romains avoient dans ce genre imité avec succès les
Grecs
. Mais en même temps il reprochoit aux Poëtes trag
s qui portent le nom de Séneque, puissent être comparées à celles des
Grecs
. La bonne Comédie n’y fut pas plus heureuse. On s
es. La Comédie Romaine se divisoit aussi en deux especes ; la Comédie
Grecque
ou palliata, & la Comédie Romaine ou togata ;
y est-il dit, institua des Jeux19 tous les cinq ans sur le modele des
Grecs
; on rappella l’exemple de Pompée qui avoit été b
u’on commença à y former le Théatre, en prenant pour modeles ceux des
Grecs
& des Romains. Les Allemands adopterent les i
e genre de productions. Les fictions romanesques avoient été chez les
Grecs
les fruits du goût, de la politesse & de l’ér
plus dangereuses pour les mœurs. Elles se sont approchées des Romans
Grecs
du moyen âge, où l’on trouve les descriptions les
Occident, après avoir été elle-même éclairée une seconde fois par les
Grecs
. Il est à observer que peu de temps après la pris
u de temps après la prise de Constantinople, vers l’an 1453, quelques
Grecs
fugitifs vinrent chercher un asyle en Italie. Ils
s V, qui profita de cet événement pour rappeller l’étude de la Langue
Grecque
& des Auteurs de l’Antiquité. Et tout alors c
l’honneur. Les Trouveres ne pensoient pas qu’il y avoit jamais eu des
Grecs
ni des Latins : personne alors n’entendoit le Gre
oit jamais eu des Grecs ni des Latins : personne alors n’entendoit le
Grec
. Il n’y avoit que quelques Ecclésiastiques qui en
les sermons, dans les plaidoyers les citations des anciens Ecrivains
Grecs
& Latins. L’usage indiscret & l’estime ou
ar le même. Cette maniere de considérer & de juger le Théatre des
Grecs
, fait l’objet d’une Dissertation50 de M. le Beau
sur des conjectures. Il en résulte qu’il y avoit dans les drames des
Grecs
une infinité de rapports ingénieux qui devoient a
donner notre galanterie & notre maniere de traiter l’amour à des
Grecs
& à des Romains ; & qui pis est à des Tur
n entend le lieu de l’action : il est aisé de le sentir. Usage des
Grecs
& des Latins. Les Grecs n’ont fait aucun
l est aisé de le sentir. Usage des Grecs & des Latins. Les
Grecs
n’ont fait aucun usage de ce terme, qui nous vien
erchent les uns les autres ; je crois qu’elle est intitulée, la jeune
Grecque
. En général, ayez soin que vos Acteurs ne paraiss
e mettre beaucoup d’à-parté, quoiqu’ils soient très-peu naturels. Les
Grecs
ne l’ont point connu ; les Latins s’en servaient
ils ont donné le prémier éxemple de l’oubli des règles. Les Tragiques
Grecs
, si souvent proposés pour modèle, ont quelquefois
Corneille, m’en fourniront une preuve. Le dernier Acte de la Tragédie
Grecque
, ne roule que sur les honneurs funèbres qu’on pré
crû pouvoir faire une faute, que s’était permise le meilleur Tragique
Grec
, & de laquelle Aristote ne dit rien. Je me fl
t rien. Je me flate que voilà notre Opéra suffisamment disculpé ; les
Grecs
, les Latins, plusieurs Poètes Dramatiques de l’Eu
CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les
Grecs
. La Poësie Dramatique devoit naître tout d’un
Grecs. La Poësie Dramatique devoit naître tout d’un coup-chez les
Grecs
, de celle d’Homere : sa naissance ne fut pas si n
r la naissance de la Poësie Dramatique, qui fut ainsi nommée du terme
Grec
, Action, lorsqu’on eut commencé à réciter des Act
ravité, & ne se défit qu’avec peine du stile burlesque. Ainsi les
Grecs
avoient fait d’abord ce que tant d’autres Nations
stote. Tout ce qui regarde l’origine de la Poësie Dramatique chez les
Grecs
est obscur. On trouvera cette matiere savamment d
continuité d’Action que procuroient les intermedes, fut cause que les
Grecs
ne connurent point le partage d’une Piéce en Acte
le Chœur chantoit dans d’autres momens que ceux des intermedes : les
Grecs
n’avoient attention qu’à la vraisemblance de l’Ac
e conserva toujours ce qu’elle tenoit de la Religion : & chez les
Grecs
comme chez les Egyptiens & les Juifs, la Dans
pour en faire une lecture publique. Ce n’étoit point l’usage chez les
Grecs
, comme parmi nous, de remettre sur le Théâtre les
hocle & d’Euripide, & ces ouvrages furent cause que la Langue
Grecque
devint celle de presque tout l’Orient. Le Roi des
u même Chœur. Le Roi des Parthes, dit Plutarque, tiroit des Tragédies
Grecques
les divertissemens qu’il donnoit, & le Roi d’
mens qu’il donnoit, & le Roi d’Armenie composoit des Tragédies en
Grec
. Les ouvrages d’Eschyle, de Sophocle, & d’Eur
igine, dans ses progrès et dans son parfait établissement, la Comédie
Grecque
se proposa toujours le même but, qui était la cri
ion des mœurs. Cette espece de Comédie approuvée et établie parmi les
Grecs
, fut adoptée par les Latins : la première Comédie
portant sur le Théâtre des Latins quelques-unes des Comédies du Poète
Grec
Ménandre, a choisi celles dont le sujet roulait s
mœurs et de la corruption ; d’où l’on peut conclure que le motif des
Grecs
, de critiquer pour corriger les mœurs, adopté et
s premiers à imaginer des Comédies de caractère ; du moins, après les
Grecs
, ce sont eux qui, vers le milieu du siècle passé,
a logé dans une tête Française. Je suis persuadé que notre Philosophe
Grec
composerait quelque écrit célèbre sur le Spectacl
1, doit baisser pavillon devant l’espèce d’énigme dont je parle. Les
Grecs
, les Romains, & même les Égiptiens, ne sçaura
fier qu’un simple nom d’homme. Je trouve d’abord Théo ou Théos qui en
Grec
θεως, veut dire Dieu. Dore s’entend toujours par
Philosophe, loin de soupçonner la justesse de son goût : si l’Auteur
Grec
avait soutenu que le blanc est noir, Dacier &
ation où l’usage des spectacles s’est établi ait le même sort que les
Grecs
et les Romains, qui ne furent détruits que pour s
urent détruits que pour s’être livrés à la mollesse ? « Tant que les
Grecs
furent sobres, ennemis du luxe, partisans de la v
utré pour les spectacles. « Les Romains eurent le même sort que les
Grecs
: ils durent toute leur gloire à l’éducation de l
p. [NDE] Jean-Baptiste de Boyer, Marquis d’Argens, Timée de Locres en
grec
et en français, Berlin, 1763, pp. 286-290.
e glorifiant d’avoir introduit en Allemagne un Spectacle dans le goût
Grec
& Romain, Græcanis & Romuleis lusibus. Il
ie. Nous fûmes très-longtems sans oser, comme nos Voisins, imiter les
Grecs
: enfin cette fureur nous saisit aussi. Jodelle,
is l’œil aux bons Livres, par une Tragédie qui parut à la maniere des
Grecs
, parce qu’elle avoit des Chœurs, enleva tout d’un
fortune que ne l’a été un de ses Successeurs, véritable imitateur des
Grecs
. Henri II, qui honora de sa présence la Piece de
n Rival dans Garnier, qui parut à quelques Savans plus comparable aux
Grecs
. Comme ces deux Poëtes traiterent des Sujets tiré
de les traiter. Le Tasse voulut tenter une Tragédie dans le goût des
Grecs
; mais il ne les connoissoit pas assez. On voit d
ez pas, dit-il, les chercher chez quelque Savant, vous les trouveriez
Grecs
. Il se consola d’une maniere très-Chrétienne du p
ne fut pas l’inventeur du Dramatique Pastoral, genre très-inconnu aux
Grecs
, il dut paroître du moins y exceller ; cependant
ne dans Lopes de Vega, qui prenant une route très-opposée à celle des
Grecs
, fit admirer son inépuisable fécondité. On n’a pu
les dérobat aux regards des hommes* ; & c’est ainsi que les Dames
Grecques
assistèrent aux Spectacles : si l’on viola cette
ilité publique, est vaine & chimérique ; non, dans le système des
Grecs
, & dans celui que nous venons de voir. Le Pro
Histoire étaient, à la vérité, d’une utilité plus prochaine chez les
Grecs
; mais les Tragédies nationales & patriotique
lire demain. En attendant, je pourrais vous citer toute l’antiquité,
Grecs
, Romains, Persans, Egyptiens, Gaulois : chez tous
d’honester le Comédisme, j’ignorais également ce qu’avaient pensé les
Grecs
& les Péruviens. Des Arcis. En France mê
être resté au genre Dramatique ; mais ni l’un ni l’autre de ces deux
Grecs
ne doit passer pour l’avoir inventé : le Mimisme,
en Spectacle : postérieurement, nous voyons les Chefs des Républiques
Grecques
empressés à mériter sur le Théâtre les applaudiss
uit de-là que les Latins ne tinrent pas l’invention de la Comédie des
Grecs
, ni par conséquent de leur Bouc (Τράγος), ni de l
leur Bouc (Τράγος), ni de leur Thespis. Il est vrai de même, que les
Grecs
ne tirèrent pas des Latins leur Dramatique : les
appliqué par les contemporains aux Chants satyriques de Thespis ; les
Grecs
avaient un terme, pour exprimer ce genre de chant
les traces de Sophocle & d’Euripide. Il se présente peu d’Acteurs
Grecs
: on connaît un Néoptolème : Tragédien, un Archél
qui ne doit pas surprendre, d’après ce que l’on fait du Comédisme des
Grecs
, qui ne formait pas un état particulier. Comme je
ais existé. Dans la seconde Partie de cette Note, je dois revenir aux
Grecs
; & donner la comparaison de l’établissement
à parcourir, n’est pas grande : deux Nations connues, voilà tout. Des
Grecs
, nous passons aux Romains. Ce que nous savons des
e peu réfléchie. Nous avons vu que les Romains avaient, ainsi que les
Grecs
, des Spectacles publics ; que dans son origine, l
ue dans son origine, l’art Dramatique marchait d’un pas égal chez les
Grecs
& chez les Latins. Celui des deux Peuples qui
és,) la République Romaine eut un sort bien différent des Républiques
Grecques
. L’empire de celles-ci fut toujours très borné :
Les autres sciences & le reste des beaux arts furent laissés aux
Grecs
; comme trop pénibles pour les Maîtres du monde :
icence, de grandeur, d’utilité, ils ne les méprisèrent pas : mais les
Grecs
les avaient inventés ; & il est à présumer qu
res d’architecture qui nous étonnent, que par le secours des Artistes
Grecs
, ou du moins à leur imitation. Ces trois Ordres a
dres admirables, Dorique, Ionique & Corinthien, appartenaient aux
Grecs
; les Romains ne formèrent leur Composite qu’en r
Acteurs chez les Nations modernes. Oui, les Comédiens, respectés des
Grecs
, parce qu’ils n’avaient que des Acteurs-citoyens,
; les autres Philosophes qui acquirent quelque célébrité, ce sont des
Grecs
. La grossièreté flétrit le Théâtre. Il faut croir
rès cela s’étonner du peu de progrès que firent les Arts ? La Comédie
Grecque
excita l’admiration de ces Républicains, par sa p
r, dont il prit le nom, donna les premières Comédies dans le goût des
Grecs
environ cent ans après Sophocle & Aristophane
qui joua les Pièces de cet excellent Comique, était un Calliopius, un
Grec
, comme son nom le démontre assez. L’esprit, les s
s vu que les Romains avaient une Dramatique indépendante de celle des
Grecs
: c’est ce qu’on nomme l’ancienne Comédie (Comœdi
dia vetus.) Celle que cultivèrent Plaute & Térence est la Comédie
Grecque
, ou la Comédie nouvelle. Distinguons donc : l’anc
sous des autres beaux Arts, c’est que les Romains, en la recevant des
Grecs
, introduisirent des changemens dans la manière de
rien de commun avec l’homme libre que la figure. Au lieu que chez les
Grecs
, des femmes libres n’eussent jamais consenti à se
du mépris des Romains pour les Histrions, c’est que la bonne Comédie
Grecque
, ne fut pas long-temps en usage à Rome : dès le t
différentes Religions2. On ne vit, en aucun temps, la belle Tragédie
Grecque
en usage sur le Théâtre des Romains : j’entends p
e en usage sur le Théâtre des Romains : j’entends par ce mot Tragédie
Grecque
, des Drames consacrés à représenter les Héros de
és à représenter les Héros de la Nation. « Tous les sujets des Pièces
Grecques
, dit monsieur Rousseau, n’étant tirés que des ant
sieur Rousseau, n’étant tirés que des antiquités nationales, dont les
Grecs
étaient idolâtres, ils voyaient dans leurs Acteur
ations modernes. Les Comédiens ne sont parmi nous, ni comme chez les
Grecs
, ni même comme chez les Romains. Adorés par les u
ée. Sa proscription fut comme le dernier coup porté à la Religion des
Grecs
& des Romains. Peut-être le Christianisme lui
n Occident, est, de l’aveu de tout le monde, l’extinction de l’Empire
Grec
. Le Turc fut pour l’ancien monde ce que l’Espagno
qui ranima les arts : il semble que la Provence, autrefois peuplée de
Grecs
à son extrémité, contînt les germes enfouis des S
ans son renouvellement, nous verrons qu’elle est la même que chez les
Grecs
, à beaucoup d’égards. Elle est produite comme ell
nt. La Religion Chrétienne était trop différente de celle des anciens
Grecs
, pour voir du même œil ses Mystères devenir l’amu
s, une partie des choses qui firent le succès des anciennes Tragédies
Grecques
. Quel sujet plus digne d’être traité, que l’héroï
armi nous. Le Peuple Romain, en recevant la vraie Comédie, la Comédie
Grecque
, en laissa la Représentation à des Esclaves ; on
ion à des Esclaves ; on ajouta des Actrices, dont les Rôles, chez les
Grecs
étaient remplis par des hommes ; ce qui ne contri
y eut des Tragédies satyriques inventées par Thésée, pour amuser les
Grecs
, & que les Acteurs y récitaient des passages
int les mœurs Romaines, & d’avoir choisi tous ses sujets chez les
Grecs
. Je ne sais trop si cette critique est juste : ne
ce, qu’il aurait finement designé, en s’enveloppant dans une intrigue
Grecque
? au reste, je ne donne ceci que comme une conjec
arce que j’ignore de quels termes on se servait pour nommer celui des
Grecs
& des Romains. Nous appellons d’ailleurs Trag
r ici des dates inutiles. Je veux m’attacher plutôt a prouver que les
Grecs
& les Romains ont pu avoir une idée de notre
hait déja d’un pas fier à côté de la Comédie & de la Tragédie des
Grecs
. Aristote en a dit quelque chose. Le croi
antôt grave & tantôt plaisant généralement dans toutes les Pièces
Grecques
. Le goût éprouva, sans doute, chez les Romains un
ic, où va tout Laissez là Perse. Mirez-vous, passez la main sur votre
grecque
, si votre main y peut atteindre, jouez avec les b
gnac a fait la méthode du théâtre, & le P. Brumoi, le Théâtre des
Grecs
. Le même Abbé s’est avisé de faire revivre &
n aime. Il a consacré son loisir à la traduction des Poétes tragiques
Grecs
, & sans doute à celle des comiques. Il a comm
inal & de la traduction. Il met celle-ci au dessus du Théâtre des
Grecs
du P. Brumoi, & il a raison : la nouvelle tra
la netteté des abrégés & des idées, & des pieces des Auteurs
Grecs
, le style, les régles, le goût du Théâtre ; l’Acc
e employ de premier acteur. Un tel Drame ne seroit-il pas siflé ? Les
Grecs
étoient touchés parce que c’étoient des événemens
ts qui content leurs promesses, & qui les content en gascons. Les
Grecs
peuvent-ils n’en pas être flattés ? Ils étoient v
& par des sacrifices & des libations sacrileges, demande aux
Grecs
la mort de sa mere, & le courage pour son fre
âtié & le plus noble ; il faut convenir qu’aucontraire le théâtre
Grec
donne à Melpomene la tête de Méduse. Sont-ce là d
terie, une allure efféminée qu’on n’a point à reprocher aux tragiques
Grecs
: les mœurs de nos tragédies sont efféminées, don
ur la forme. Le P. Brumoi l’avoue : il dit pour la galanterie que les
Grecs
réjettoient, & dont les François font leur ca
Le bon sens & la raison, en dépit du goût dominant, sont pour les
Grecs
. Outre le scandale inconcevable que donnent les C
erreur & de la pitié, qui sont le vrai goût de ce genre. Chez les
Grecs
, il y a des grandes beautés, de détail, dé pensée
ue tems, dans quelque pays, quelque religion que ce soit. La tragédie
grecque
à peine transportée des traiteaux de Tespis sur u
[Q] Parodie : Selon Chambers, ce mot vient du
Grec
Parà & d’odòs (voie, carrefour) c’.-à-d. prov
s. [Ceci n’est pas exact ]. La Parodie a d’abord été inventée par les
Grecs
; & ce mot dérive de parà (contre) & d’od
s expressions triviales & souvent dégoutantes, mais que la Langue
Grecque
rendait supportables. Une seconde espèce de Parod
Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies
Grecques
. Lorsqu’après avoir admiré une Muse qu’éleve l
mirer. J’ai rapporté dans l’Histoire de la Poësie Dramatique chez les
Grecs
, que pour rendre la joie au Spectateur attristé p
e doit être toujours baignée de larmes, & telle étoit la Tragédie
Grecque
: l’autre doit toujours rire, & tel étoit le
nous. Cependant une de nos Comédies, entierement imitée d’une Comédie
Grecque
, a été mise au nombre de nos bonnes, puisque depu
etius quàm de ipsis facetiis : & Ciceron remarque que quoique les
Grecs
, & surtout les Atheniens, excellassent dans l
que, scenici, et circenses, ce qui revient à la même signification du
Grec
. Ils subdivisaient ensuite les jeux de théâtre en
nsant en l’honneur de Bacchus, et après lui avoir immolé un bouc. Les
Grecs
choisirent cet animal pour victime, parce qu’il f
fin de leur aventure, ou de leur vie. La Comédie nous vient aussi des
Grecs
: Jules César Scaliger, et quelques-autres l’esti
ses personnages, et ses sujets déterminés ainsi que la Tragédie. Les
Grecs
ont varié trois fois dans leurs représentations c
rvèrent aussi l’usage des Mimes et des Pantomimes sous ces mêmes noms
Grecs
, et celui des Danseurs de corde qu’ils nommèrent,
ur ; & c’est-là proprement l’époque de la naissance de la Comédie
Grecque
. Les principaux comiques Grecs, sont Aristophane
époque de la naissance de la Comédie Grecque. Les principaux comiques
Grecs
, sont Aristophane & Ménandre. On disait des O
la Comédie changea son âpreté en douceur ; & comme les vices des
Grecs
avaient passé chez les Romains, Térence, pour les
t à manteaux, ou à patins ; où le sujet & les Personnages étaient
Grecs
, aussi-bien que les habits ; l’on s’y servait du
rvait du manteau ou robe-longue, & des patins, sorte de chaussure
grecque
. 5. Les Comédies designées par le nom de Prétexta
miques) : les Acteurs y jouaient en robes longues, sans manteaux à la
Grecque
. Afranius & Ennius se distinguèrent dans ce g
posé des Palliates, ou Pièces à manteau, dont les Personnages étaient
Grecs
. 10. Les Trabéates. Les Acteurs y paraissaient av
nières raisons des succès du nouveau Théâtre. L’Art des Tragiques
Grecs
est de persuader que l’action s’est passée comme
mes. Ils ont une difficulté à vaincre que n’avaient pas les Tragiques
Grecs
, & que n’éprouvent point les Auteurs modernes
adé de cette vérité. Un jour on le pressait de venir entendre certain
Grec
qui contrefesait admirablement le chant du Rossig
ver son cœur paternel, par un seul mot de ce qui se passe au camp des
Grecs
. La prémière Scène du glorieux annonce la fierté
Tacite qui prouve que je ne suis pas le seul qui aye prétendu que les
Grecs
se sont injustement attribués la plus-part des dé
æcorum annalibus ignotus, qui sua tantùm mirantur…… « Les Historiens
Grecs
sont absorbés dans l’estime de leur Nation ». Ann
lupart des pièces rapportées ci-dessus, 138 Les Dramatiques Latins et
Grecs
, religieux au prix des nôtres. Ceci prouvé par l’
s d’Athènes, 150 Sénèque plus criminel sur cet article que les Poètes
Grecs
; mais moins aussi que nos Auteurs, 163 Exemple d
94 D’Eschyle, 203 D’Euripide, 204 De Sénèque, 205 Des Poètes comiques
Grecs
et Latins, 206 Des Dramatiques modernes, 208 Preu
vous, aller à Athènes ou à Rome : vous ne trouvez en votre chemin que
Grecs
et Romains, encore sont-ils tout défigurés depuis
oix ? Est-il de la Vertu de plus fameux Modèles ? Trouves-tu chez les
Grecs
des Actions plus belles ? Ou plûtôt dans la Franc
à tour, C’est celle de la Gloire, et celle de l’Amour Quitte la ruse
Grecque
, et la fierté Romaine, Choisis quelque grand Nom
à son côté ! D’un scrupule si vain lève le faible obstacle. Quand les
Grecs
autrefois se donnaient un spectacle, Contents de
les ; comment même faire entendre ni les voix ni les instrumens ? Les
Grecs
& les Romains avoient le cirque, le stade, l’
Poisson, Dancourt, Vadé, le théatre de la Foire, tous les dramatiques
Grecs
& Latins sont autant & plus décens que le
que mot démontre l’aveuglement d’un enthousiaste. Il est vrai que les
Grecs
n’avoient point de loix qui attachassent l’infami
lumineux de la République vertueuse, qui valent bien le lumineux des
Grecs
. Ce peuple, le plus ingénieux, mais le plus frivo
parmi les Chrétiens, parce qu’ils n’étoient pas excommuniés chez les
Grecs
. Mais le mépris public pour ce métier infame &
s loix Romaines furent suivies en Grèce comme ailleurs. Les Empereurs
Grecs
Théodore, Arcade, &c. ont enchéri par des loi
arlé plus fortement contre les spectacles, que les Conciles & les
Pères Grecs
, S. Chrisostôme, S. Basile, S. Grégoire de Nazian
nation. Moins timide que le Mercure, j’ose dire & croire que les
Grecs
à cet égard étoient des barbares. Ce mot barbaris
nt aussi peu : Tertullien & S. Augustin le leur reprochoient. Les
Grecs
, dont il vante si fort la dialectique, ne l’étoie
venir au but qu’elle se propose de corriger les mœurs ; si la Comédie
grecque
étoit plus proche de la perfection morale que la
satire publique ; enfin si l’exclusion des Actrices sur les Théâtres
Grecs
& Romains, n’étoit pas plus propre à laisser
e la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies
Grecques
. Nous avons vu les Peuples voisins de la Grece
t point perdre après tant de siecles, & devant nous les Tragédies
Grecques
, qui dépouillées de la magnificence de ces Représ
bles : cette remarque est nécessaire pour bien entendre les Tragédies
Grecques
. Ces Peuples étoient persuadés que les Dieux haïs
â. Les meurtres, les incestes, les parricides étoient aux yeux des
Grecs
des évenemens ordonnés par les Dieux. Quand Ajax
Chapitre premier. Des Spectacles des
Grecs
. O n peut reduire ce grand & presque infin
ire ce grand & presque infiny nombre de jeux ou de spectacles des
Grecs
, à deux especes principales. La premiere comprend
s est. J’ai rapporté dans l’Histoire de la Poësie Dramatique chez les
Grecs
, que dans les premieres Représentations faites à
; y étoient si sensibles, qu’ils sembloient ne demander (sur tout les
Grecs
) que le plaisir des oreilles. Les Romains qui n’e
s Romains qui n’eurent jamais pour la Musique la même Passion que les
Grecs
, eurent enfin comme eux, une grande attention à l
voir une Langue harmonieuse, lorsque les Romains, en se comparant aux
Grecs
, se plaignoient d’avoir une Langue rude, pleine d
& sauvages ? C’est la plainte de Quintilien L. 12. Il envioit aux
Grecs
ces mots qui paroissent inutiles, & qui servo
ndre de ce que celle de sa Langue n’avoit pas la douceur de celle des
Grecs
, parce qu’elle avoit des lettres rudes. L’F rend
un M dont le son fait une espece de mugissement, au lieu que les mots
Grecs
finissent souvent par un U, lettre qui rend un so
B, du D, enfin des accens qui n’ont pas la même douceur que ceux des
Grecs
. Il envie aux Grecs deux lettres, qui répandent,
accens qui n’ont pas la même douceur que ceux des Grecs. Il envie aux
Grecs
deux lettres, qui répandent, dit-il, l’amenité da
ule expose 1. la manière dont les Comédiens étaient regardés chez les
Grecs
& chez les Romains. ibid. 2. On y donne qu
, trop multipliés dans notre langue ; 3. dans les mots formés soit du
Grec
, soit du Latin. L’Auteur, qui ne fait pas assez d
lieu que c’est malgré elle, qu’elle s’est vue obligée de recourir au
Grec
; & je sais qu’elle regarde comme autant de b
la Place, des portiques colonadés, dans le goût de ceux des Théâtres
Grecs
& Romains, qui prendraient tout l’emplacement
sque plus gênante. Des meilleurs sujets tragiques. Les Poètes
Grecs
qui se livraient à la Tragédie, n’avaient guères
n en juge par les Pièces d’Eschile, de Sophocle & d’Euripide. Les
Grecs
croyaient sans doute, que les divers malheurs qu’
plus d’un siecle à ne représenter sur la Scène tragique que des Héros
Grecs
& Romains, sans considérer que leur propre Hi
des sujets aussi frappans & plus dans leurs mœurs. L’éxemple des
Grecs
devait plutôt nous faire ouvrir les yeux : c’étai
frappés du tableau des malheurs de nos Pères, que de la peinture d’un
Grec
ou d’un Romain, qui vivait deux mille ans avant n
ussi ridicules, que s’ils nous parloient entierement à la maniere des
Grecs
. C’est ce qu’a dit l’Abbé Conti dans la Préface d
rendre ses Personnages un peu trop François, que de les laisser trop
Grecs
. Qu’on dise tant qu’on voudra que Corneille est p
plies. Nous avons vu dans l’Histoire de la Poësie Dramatique chez les
Grecs
, que leurs Poëtes furent obligés de faire succéde
y mit des Chœurs, pour pouvoir dire qu’elles étoient à la maniere des
Grecs
: mais cette maniere etoit bien ignorée des Poëte
scembeni, les Italiens ne connoissent dans ce Genre de rivaux que les
Grecs
: & pour confondre la jalousie des autres Nat
? Sont-elles capables de faire marcher leurs Auteurs de pair avec les
Grecs
? Quand les Piéces Dramatiques de l’Italie ne peu
agique : qu’aurait-il dit aux Français ? La Tragédie est née chez les
Grecs
, comme tous les Arts. Eschyle, leur premier Tragi
des Tragiques Latins n’est pas digne d’entrer en comparaison avec les
Grecs
. Sénèque a traité le sujet d’Œdipe après Sophocle
espèces. Ils en avaient dont les mœurs & les Personnages étaient
Grecs
; ils les appellaient Palliates : & d’autres
un temps trop proche du nôtre ; mais elle sera plus utile. Les Poètes
Grecs
ont mis sur leur Scène des Souverains qui venaien
ans le Temple forme le Nœud, est partagée, comme celles des Tragédies
Grecques
, en quatre intervalles, que remplissent quatre Ch
istote, & qui a conduit sa Piéce dans la simplicité des Tragédies
Grecques
, est celui qui a le mieux réussi. §. II. Des M
ans Mœurs. Il y en a beaucoup parmi nous, & il y en eut parmi les
Grecs
après le tems de leurs grands Poëtes, puisqu’Aris
ens du lieu de la Scene qui coutoient des sommes si considérables aux
Grecs
& aux Romains, & au Cardinal de Richelieu
e étoit représentée gratis devant notre Populace, comme les Tragédies
Grecques
devant celle d’Athenes, elle y seroit attentive,
ramener les Chœurs. Je ne repeterai point ce que j’ai dit de ceux des
Grecs
. Il est aisé de comprendre la beauté qu’ils ajout
utes ses Parties, la Danse seule exceptée, dans la forme de celle des
Grecs
. L’Auteur à leur exemple a soin, autant qu’il est
s qui sont dans une situation tranquille : l’employ du Chœur chez les
Grecs
étoit d’invoquer les Dieux, de donner des avis, &
roit pas l’entendre chanter. C’est par cette raison que les Tragédies
Grecques
ne finissent jamais par des chants, mais par une
rations, sottise magnifique, est toujours sottise. Il ajoute, que les
Grecs
faisoient de belles Tragédies où ils chantoient q
Acteurs, est que l'Echafaud qui était dressé dans le Théâtre chez les
Grecs
, c'est-à-dire dans l'aire, la cave ou l'espace li
est un fait indubitable que ceux que l'on nommait Technites parmi les
Grecs
ou artisans de la Scène parmi les Romains, c'est-
l'on y représentait. Car il écrit en termes exprès que le Théâtre des
Grecs
était beaucoup moins avancé dans l'aire ou parter
acrés à Cybèle, que les poètes nomment la grand-mère des dieux, et en
grec
Μεγάλη. Les Apollinaires dédiés à Apollon se célé
de la consécration ; comme il se pratique encore aujourd’hui chez les
Grecs
. Pamélius fait tomber ce reproche de Tertullien,
e scandale. Qu’ilIbid. vive à jamais. L’auteur s’est exprimé ainsi en
grec
« εις αιῶνας » ; à quoi répondent ces paroles lat
de barbarie, me direz-vous, dont nous triompherons avec le temps. Les
Grecs
, cette Nation sage & polie, n’eurent garde de
n’avez-vous observé aucune différence entre la conduite des tragiques
Grecs
& la vôtre. Les premiers, si j’ai bien lû leu
quoi nos Françoises doivent-elles être moins respectées que les Dames
Grecques
& Romaines ? Quels modeles osez-vous leur off
ement tenté de leur plaire, vous vous seriez rapprochés des tragiques
Grecs
; & je ne doute presque point qu’avec les heu
es armées, sans aucun apprentissage ultérieur. Tels furent, parmi les
Grecs
, Xénophon, Alcibiade, Dion, Epaminondas ; & p
sol, améliorer la culture, il se sent toûjours de sa racine. Là le
Grec
, né moqueur, par mille jeux plaisans Distilla l
ois & de Héros, qu’elle barbouille de la lie du vice, signifie en
Grec
chanson de bouc, & dont encore les vices, qui
; cruellement déchiré. Il en coûta la vie à Socrate, le plus sage des
Grecs
. On crut en arrêter la licence en défendant de no
richesses, la France a adopté, traduit, copié tous les autres drames,
Grecs
, Latins, Anglois, Italiens, Espagnols, Chinois, I
choses. Aristophane, que les Commentateurs admirent parce qu’il étoit
Grec
, ne songeant pas que Socrate étoit Grec aussi, Ar
rs admirent parce qu’il étoit Grec, ne songeant pas que Socrate étoit
Grec
aussi, Aristophane fut le premier qui accoûtuma l
es, au châtiment des fautes publiques un tribunal redoutable. Que les
Grecs
ont de ce côté-là surpassé toutes les Nations &am
sont bien au-dessus de tous ceux des Romains, & même des Comédies
Grecques
les plus décentes : en rassemblant les hommes, il
leur avis. Le premier, probablement, parlait des anciennes Tragédies
Grecques
, où l’on voit les trahisons, les meurtres, les in
t plus spécialement, qu’on les annoblît, qu’on en fît, comme chez les
Grecs
& les Romains, une affaire d’Etat ; que, s’il
e la pudicité Romaine : mais en sera-t-il moins vrai, que la Tragédie
Grecque
était plus propre à échauffer le patriotisme, qu’
i priva seule les Romains de Tragédies patriotiques, comme celles des
Grecs
, dont quelques-unes sont les plus beaux monumens,
’avantage. Cette règle ne sçaurait trop être suivie à la rigueur. Les
Grecs
& les Latins ne s’en éloignèrent jamais ; &am
connurent aussi-tôt que le luxe. La plus-part des Hèros des Tragédies
Grecques
sont vraiment grands & fiers, quoiqu’ils se m
, quoiqu’ils se montrent avec une certaine simplicité ; parce que les
Grecs
ne s’attâchaient qu’à peindre leurs mœurs. Les pe
s Sacrifices et cérémonies, inventa plusieurs harmonies, enseigna aux
Grecs
les interprétations des mots, dont il est appelé
mpts et habiles à désirer louange et honneur. Et pour cette cause les
Grecs
[Liu. 1. Geograph.ainsi qu’escrit Strabon] instru
e, ayant reçu en leur République tels passe-temps, et mignardises des
Grecs
. Et partant ce n’est sans raison, que cet excelle
nt. li. 10. ch. 1.Quintilien, est toute Latine. Car quant aux anciens
Grecs
Comiques, ils ont Crinitus liu. 20. ch. 9. de hon
ce saty. 4. du li. 1. « Aristophane, Eupolis, et Cratin, Entre les
Grecs
eurent l’esprit certain, A composer Comédies m »o
us joyeux : en laquelle Callimaque a mérité le premier lieu entre les
Grecs
: de manière que son pays, à savoir Cyrène, fondé
'art en la composition des Vers », dont ils n'avaient rien appris des
Grecs
, parmi lesquels Sophron s'était rendu célèbre dès
qui l'avaient précédé, et qui fit ses Mimes sur l'exemple des Poètes
Grecs
qu'il savait, comme Plaute et Nevius composèrent
énal condamnant la passion que les Romains avaient pour les Histrions
Grecs
, explique fort clairement que les hommes seuls jo
ns infâme durant le Paganisme, qu’elle n’est à présent, 78. Tragédies
Grecques
jouées à Rome, 85. Plus honnêtes que ce qu’on voy
le exige de ses Ministres contre les Spectacles, 273 et 274. L’Eglise
Grecque
est opposée aux Jeux de Théâtre, 179 et suiv. S.
Tertullien, Analyse de son Traité des Spectacles, 80 et suiv. Théâtre
Grec
et Romain, ses différentes parties et sa descript
par la Lyre de David elle a charmé des Rois et chassé des Démons. Les
Grecs
se servaient de la Musique dans le combat, et ils
e la réponse de Thémistocle, et s’en servira dans l’occasion. Ce sage
Grec
se trouvant en quelque ville où la Musique était
s ; elle ne demandait pas tant d’èxpérience & de délicatesse. Les
Grecs
ne sont point encore les inventeurs de ce genre b
ligion. Les Drames en récits firent changer de face à l’Opéra des
Grecs
. Quoi qu’il en soit, l’invention des Drames e
rsonne qui en puisse douter. Tout le monde sait que les Tragédies des
Grecs
étaient mêlées de chants & de danses. On y vo
de l’Opéra-Sérieux. Ce n’est que par conjecture qu’on présume que les
Grecs
le connaissaient tel qu’il est présentement. Les
onnaissaient tel qu’il est présentement. Les Ouvrages dramatiques des
Grecs
en ont fourni la prémière idée. Une lecture réflé
t le seul qui puisse nous donner une idée des Spectacles étonnans des
Grecs
& des Romains. Philippe Duc d’Orléans, Régent
esque toujours en France les Opéras-Sérieux, à l’imitation des Pièces
Grecques
, on peut dire que leur dénouement est selon les r
mp; nous ne tombons pas tout-à-fait dans le défaut de la Tragédie des
Grecs
. Mais on voit bien que pour qu’un dénouement à ma
e-ci ne s’est plus trouvée que l’accessoir : c’est ainsi que chez les
Grecs
la déclamation l’emporta sur la musique. Observon
haut, d’après Aristote dans sa Rhétorique, que les premiers Tragiques
Grecs
tomberent dans cette faute. Le successeur d’Eschy
ces graces de l’Enjambement qui rendent le Vers libre, rival du Vers
Grec
& Latin, (ce que M. Maffei, s’appuyant sur l’
sur nos Voisins. Nous met-il en droit de disputer la supériorité aux
Grecs
? Nous permet-il du moins de nous croire leurs ég
and il parle des Tragédies Italiennes, nous marchons de pair avec les
Grecs
? Avant que de proposer cette question, examinons
stion, examinons si Athalie a toutes les Parties qu’avoit la Tragédie
Grecque
, & que doit avoir, suivant Aristote, la Tragé
, je me suis apperçu, avec surprise, que presque toutes les Tragédies
Grecques
peuvent rester au nouveau Théâtre : si l’on ne s’
es qu’il a traités. La Thébaïde est écrite dans le goût des Tragédies
Grecques
, où la mort et le carnage dominent ; si on voulai
s sur la différence du goût des hommes dans les différents temps. Les
Grecs
ne pensaient pas comme nous, en fait de Théâtre ;
de digne d’un homme d’esprit et de goût, que de comparer à l’original
Grec
les imitations des deux Poètes que je viens de no
ement, et a trouvé moyen d’ajouter des beautés nouvelles à l’original
Grec
: cet examen et les remarques qu’il ferait naître
ceraient leurs armes ». Les Allemands, les Anglais, les Italiens, les
Grecs
, tous empruntèrent cet usage des Français ou du m
bains communs des hommes et des femmes ? Les Romains avaient pris des
Grecs
l’usage des bains, et ils apprirent ensuite aux G
vaient pris des Grecs l’usage des bains, et ils apprirent ensuite aux
Grecs
de ne pas rougir de voir des hommes et des femmes
est pas hors de propos de remarquer aussi que tous les Spectacles des
Grecs
et des Romains subsistent encore, du moins en par
sité des Théâtres, elles ont eu le bonheur de revivre, telles que les
Grecs
et les Latins les avaient imaginées. Il est aisé,
qu’elle a produit en France, on serait tenté de féliciter les poètes
grecs
de n’être descendus qu’au rôle d’espions domestiq
. L’influence de la scène alors était nulle par sa pauvreté. Chez les
Grecs
, l’art protégé par la législation fit de rapides
mbert sur les théâtres . Entre l’école de civilisation fondée par les
Grecs
, rétablie et conservée par Corneille, Racine, Mol
nnez que de vertueuses, afin qu’elle les retrouve dans l’âge mûr. Les
Grecs
l’avaient si bien senti qu’ils avaient fait de le
lise. A Paris Chez Pierre de Breche Père et Fils, ruë S. Etienne des
Grecs
, à l’Image S. Joseph. etMathurin et Jean Henault
Boileau, Art Poétique, Chant III. L’art dramatique est né chez les
Grecs
de la folie et de l’ivresse que Bacchus inspirait
l’amour et la haine, la compassion et la cruauté. La comédie chez les
Grecs
n’eut pas une plus belle origine que la tragédie
es sermons et dans les plaidoyers les citations des anciens écrivains
grecs
et latinsi. Les enfants sans souci s’étaient aper
die fut regardée, dans sa naissance, comme un effet de la sagesse des
Grecs
, & elle resta long-tems dans la plus haute es
Comédiens, que par l’affectation qu’ils avoient d’imiter en tout les
Grecs
, & plus encore, par l’ombrage qu’ils concevoi
-mêmes se plaisoient à s’en mêler. La disgrace des Comédiens chez les
Grecs
est donc accidentelle, & chez les Romains con
se des Peuples les plus polis, & que sa disgrace vient : Chez les
Grecs
, de la témérité d’Aristophane. Chez les Romains,
ité d’Aristophane. Chez les Romains, de leur affectation à imiter les
Grecs
. Chez les premiers Chrétiens, de l’impureté, de l
peu en histoire & en lettres, rapporte qu’elle aimoit si fort le
Grec
& les antiquités, & avoit tant d’envie de
p; avoit tant d’envie de paroître savante, qu’elle fit représenter en
Grec
les tragédies de Sophocle, auxquelles pour lui fa
ches sur la musique des anciens, & Naudé ayant écrit sur la danse
Grecque
& Romaine, elle obligea ces deux Auteurs, qui
ir Naudé danser à la Romaine, & d’entendre Meibomius chanter à la
Grecque
. On s’amusa beaucoup de l’embarras & de la ma
t, en se barbouillant de lie & se promenant sur un tombereau. Les
Grecs
ne faisoient pas monter les femmes sur la scène,
contrefaire, ils n’auroient pas besoin de masque pour y suppléer. Les
Grecs
avoient imaginé par malice d’en faire qui ressemb
ésentait des objets tout-à-fait nouveaux. Ce qu’elle fut chez les
Grecs
. Les Grecs cherchèrent à embellir ce genre na
jets tout-à-fait nouveaux. Ce qu’elle fut chez les Grecs. Les
Grecs
cherchèrent à embellir ce genre naissant, selon l
vrai genre de la Pastorale ; & pourquoi. Il me semble que les
Grecs
ni les Latins n’ont point connus le vrai genre de
aucun des patriarches ne se poudroit à blanc & ne se frisoit à la
grecque
. Les Francs-Maçons pourroient seuls disputer le p
natomie du bras pour faire une belle manche ; la chaussure hébraïque,
grecque
, romaine, chinoise a des variétés infinies, qu’on
anquille . A quoi il ajoute les effets vrais ou prétendus, des danses
grecques
, aux deux tragédies ! d’Euripide & de Sophocl
r du côté du libertinage. Notre Scène est aussi parfaite que celle de
grecs
& des romains : les Allards, les Guimards, le
here, les Serrails de l’Orient ne sont pas plus efféminés. Le Théatre
grec
& romain l’étoit beaucoup moins ; les express
cles barbares ? Dans le fonds, quels étoient ces prétendus héros, les
grecs
& les romains, qu’on dit remplir le but moral
utant de matiere, & une matiere aussi intéressante que l’histoire
grecque
& romaine en fournissent à la Tragédie, &
ue le Poëme lui représentoit. On ne changeoit point de situation. Les
Grecs
, plus attentifs que les modernes aux effets que l
amation, comme nos souffleurs secondent aujourd’hui leur mémoire. Les
Grecs
, dit l’Auteur ci-dessus, avoient « des vers &
ille de Platée pour remercier les Dieux de la grande bataille que les
Grecs
y gagnèrent contre les Perses. Quand PosthumiusDi
dépense, et aux Prêtres d'y garder toutes les saintes cérémonies des
Grecs
. Ces Jeux furent faits dans le grand « Hæc est or
, et ensuite pour d'autres Idoles. Il ajoute que tous les combats des
Grecs
, soit pour l'exercice de chanter et jouer des ins
t point à des règles aussi gènantes. Euripide est de tous les Auteurs
Grecs
celui qui la négligea d’avantage. Ce seul défaut
ont point une Exposition, ainsi qu’ils l’étaient quelquefois chez les
Grecs
; mais une réponse à quelques critiques faites co
s rendu l’exposition beaucoup plus difficile qu’elle n’était chez les
Grecs
& les Latins. Je crois même que nous surpasso
igueur du terme, il en a tant d’autres où les préceptes du Philosophe
Grec
sont suivis, qu’on ne peut accuser ses Poètes d’y
s aucune modestie. Nos décorations auroient aisément servi à la scene
Grecque
& Romaine, & les décorations Grecques &am
isément servi à la scene Grecque & Romaine, & les décorations
Grecques
& Romaines formeroient aisément nos théatres
angereux. Le nombre en fut toujours immense. Le détail des obscénités
grecques
ne finit point dans les livres de Pausanias, &
e Temple de Diane une offrande des vices, & de l’intempérance des
Grecs
, c’est une prostitution de l’art. L’auteur croit
ue ce qu’on veut leur faire autoriser. On sait, dit-il, que parmi les
Grecs
il régnoit un amour que la nature désavoue &
C’est ce qui mettoit les courtisannes tant en honneur dans les villes
Grecques
, honneur bien assorti à leur Réligion & à leu
mages y sont de toute part exposées. Toute la théologie fabuleuse des
Grecs
& des Romains, ou plutôt du vice qu’Ovide a t
si l’on donnait les mêmes récompenses à nos Poètes, que donnaient les
Grecs
et les Romains à ceux qui excellaient en ce genre
i se passent en simples récits. La Tragédie tire son nom de deux mots
Grecs
, qui signifient Bouc, et Chanson, parce que l’on
avait réussi, et qui avait bien diverti le peuple par ses chants. Les
Grecs
qui étaient un peuple voluptueux et oisif, passai
terme dont vous m’avez demandé la définition ; il vient de deux mots
Grecs
, qui signifient Village, et Chanson, parce que le
faiblesse, il ne faut pas aussi que ce soit un scélérat insigne ; les
Grecs
qui aimaient à voir la scène ensanglantée, représ
ou malheureux depuis le commencement jusqu’à la fin de la pièce. Les
Grecs
qui aimaient à se lamenter, étaient bien aises de
tendrement aimée, et qui avait voulu l’épouser malgré les cabales des
Grecs
; et ce qui devait redoubler encore la douleur de
x Idolâtres : Corneille ne parle pas sur un autre ton que les Auteurs
Grecs
& Latins, il ne donne aucun signe qu’il ait u
r les passions humaines, sans toutefois choquer les bienséances ? Les
Grecs
qui haissoient la Monarchie ont pris plaisir à vo
ntation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les
Grecs
et Romains. Avant que d'entrer en matière, je s
on leur y faisait des sacrifices, comme on peut voir dans le Comique
Grec
, et dans les deux Latins qui nous restent. Et pou
t seul, et qui de son propre aveu n’avait nulle teinture de la langue
Grecque
. « Pour le style de Plutarque, dit-il en quelque
Plutarque, dit-il en quelque endroit, n’ayant aucune connaissance du
Grec
, je n’en saurais faire un jugement assuré. » Il e
ralités. Le Poème dramatique destiné aux pièces de théâtre, du mot
grec
δρᾶμα, qui signifie action, et qui avait été dans
i signifie action, et qui avait été dans une si haute estime chez les
Grecs
et les Romains, ne parut que fort tard en France
d’une ville guerrière, en introduisant le luxe et les spectacles des
Grecs
. Son discours et son autorité furent si efficaces
Veteribus displicuit laudari quemquam in scena vel vituperari. » Les
Grecs
étaient ici plus conséquents que les Romains. En
ines his opinionibus velut retibus ad supplicium suum trahant ? » Les
Grecs
, par une conduite honteuse, à la vérité, mais con
ce raisonnement bien simple. S’il faut honorer les Dieux, disent les
Grecs
, il faut honorer les Comédiens, cela est juste ;
r soit instructif à ce point ? J’avoue que, dans leurs Tragédies, les
Grecs
ne l’ont montré que par ses fureurs et ses emport
a déjà été dit, on ne le trouve que très rarement dans les Tragédies
Grecques
; mais, pour ce qui regarde la Comédie, nous ne s
Philippe & Euripide, & Alexandre & Aristophane, parmi les
Grecs
, Térence & Scipion, Plaute & Auguste, par
le vouloir essayer ce qu’elle peut produire de plus parfait. Il étoit
Grec
d’origine (Italien), & avoit été conduit par
ne. Ces deux Poëtes donnerent des Tragédies composees à l’exemple des
Grecs
(alors fort peu connus à la Cour des Perses). Ce
ssi les hommes, & la Satyre les vices). Il surpassa, de l’aveu du
Grec
, tout ce qu’ils avoient vu de plus parfait dans l
ce qu’ils avoient vu de plus parfait dans leur pays (faux encore, les
Grecs
n’ont point vu de comique qui les égale, tout est
avec plus de feu. Adam trouva le moyen de ramasser 56 éloges en vers
Grecs
, Latins ou François, des Poëtes de son temps, don
éresse. En souillant au hasard, on a trouvé un théatre d’architecture
Grecque
de 290 pieds de circonférence, 150 de largeur en
e amour de la liberté, c’est dans les républiques anciennes, chez les
Grecs
et chez les Romains qu’ils doivent puiser leur su
c’est ce que j’ai démontré. C’est envain qu’on objecte l’exemple des
Grecs
et des Romains ; il est une foule de preuves, que
stinction à tous les théâtres, sur lesquels on ne parle ni hébreu, ni
grec
, ni latin, ni allemand, ni anglois, ni italien, e
ournaux. L’auteur du même article ajoute, que « c’étoit parce que les
Grecs
pensoient ainsi qu’ils avoient donné le même nom
8°, tome 2, page 11, lui auroit appris « que nome signifioit chez les
Grecs
tout chant déterminé par des regles qu’il n’étoit
ls étoient le nome Lydien, le nome Phrygien, etc., etc. ». Jamais les
Grecs
n’ont pensé à gouverner le peuple par des chanson
s, d’écouter la raison, & de réfléchir un peu sur les choses. Les
Grecs
, inventeurs de cet art diabolique, raisonnoient p
irent les mœurs. Plutarque avoue que le théatre avoit fait tomber les
Grecs
dans la servitude. L’Empereur Lucius-Verus se cor
ndirent bientôt une corruption si générale, que Juvénal disoit1 : Ces
Grecs
sont naturellement Comédiens, ils nous surpassent
y chante que les plaisirs ; l’amour des plaisirs a causé la perte des
Grecs
& des Romains. Depuis long temps il épuise no
hement. Ainsi les Pedans nez dans les Colleges & absorbez dans le
Grec
& le Latin, ne sont pas capables de juger des
est assez convaincu du peu d’agréement qu’ont ces grands Antiquaires
Grecs
& Latins, soit dans leurs Livres, soit dans l
écartent, le plus qu’il leur est possible, des avis que le Philosophe
Grec
, qu’Horace, & d’autres Sages tels que lui, s’
voir égard à celui qui parle ou qui agit2. » Ce passage du Philosophe
Grec
empêchera qu’on ne puisse triompher en attaquant
petitesse énergique des paroles3. » Si l’on voulait récuser l’Auteur
Grec
que je viens de citer, sous prétexte de son ancie
p; vil, & qu’ils ne promettent rien d’absolument intéressant. Les
Grecs
& les Latins, il est vrai, ne donnaient guère
forme, & de la difference du Theatre. L e mot de Theatre est
Grec
, & ne signifie autre chose qv’un lieu de Spec
and Echafaut : Les boufons ou Hystrions n’y montoient point parmy les
Grecs
, & n’avoient que ce petit Tertre ou second Th
divertir les Spectateurs. Cette ombre ainsi recherchée donna son nom
Grec
à tout ce qui cacha les Acteurs, & à tous les
e précis historique des trois âges des comédiens ; leur état chez les
Grecs
et les Romains, et leur institution légale en Fra
eau Théâtre. ŒDIPE. Depuis que l’on connaît des Tragédies, soit
Grecques
, soit Latines, soit dans les langues modernes, l’
nous avons, je choisirais celui qui s’éloigne le moins de l’original
Grec
, et qui me paraît le plus aisé à rendre parfait ;
violence à la nature, chose qu’on ne peut leur reprocher. Les Poètes
Grecs
n’ont pas voulu contraindre le cœur humain ; et i
ient en vue. N’est-il pas clair, après ces réflexions, que les Poètes
Grecs
ne prétendirent jamais affaiblir la compassion do
glée d’Infanterie & de Cavalerie pour escorte. Sur leurs pas, les
Grecs
courant à la recousse de cette Beauté, se battron
ies. Et de là vient peut-estre que vostre Horace, grand imitateur des
Grecs
, parlant du Dieu qui preside à la Poësie dramatiq
ns, & force masques. Au dessus il y a cette inscription en langue
Grecque
, qui sert d’ame à la figure, Bacchvs Doctevr ou M
e obscurité des connoissances Anciennes ; Il a le secret des premiers
Grecs
. S’il vouloit, Monsievr, il nous pourroit rendre
’il est facile d’éviter. Elle me porte à me figurer qu’un Turc, qu’un
Grec
, qu’un Romain, parlent la Langue Française avec u
est véritable, tout ce qui est juste, tout ce qui est saint (selon le
grec
, tout ce qui est chaste, tout ce qui est pur), to
(comme les occupations de ce genre n’ont rien de déshonorant chez les
Grecs
) ne le rabaissait en rien » (Tite-Live, XXIV, 24)
Dans combien de jugements ont-elles tenu la balance ? Les courtisanes
Grecques
étaient en état de bâtir des pyramides, des murai
totam Romani in probro semper habuere » : En cela bien différents des
Grecs
, quoiqu’ils en eussent adopté la religion, les ar
ion des Comédiens était infâme chez les Romains et honorable chez les
Grecs
: qu’est-ce chez nous ? On pense comme les Romain
: qu’est-ce chez nous ? On pense comme les Romains, on vit comme les
Grecs
. » Il dit ailleurs (C. de quelques usages), « quo
e, Atrée, Inès de Castro, Mithridate, etc. Il remarque que celles des
Grecs
avaient toutes un pareil dénouement. « C'est un v
transports, ces déchirements de cœur, ces larmes précieuses, que les
Grecs
excitaient ; c'est manquer son but. Tout le secre
iron avec des vers fort plats à son honneur. C'est une nouveauté. Les
Grecs
ni les Romains n'ont jamais frappé des médailles
font peindre aux dépens de leurs amants ; on peignait les Courtisanes
Grecques
, on peint celles de Venise et de Rome. Le gouvern
les dépenses exorbitantes & l’appareil majestueux avec lequel les
Grecs
& les Romains donnaient leurs Spectacles, ne
une illusion flateuse. Telle fut la source où puisèrent les Tragiques
Grecs
; & tel est aussi le moyen de rendre la Tragé
agédies : Les Patriotiques ; telles étaient presque toutes celles des
Grecs
; telles sont le-Siége-de-Calais, & même dans
s Historiques ; lorsque l’Auteur choisit un sujet dans l’histoire des
Grecs
& des Romains, ou dans celles des Nations mod
d’en prévenir les dangers & d’en réformer tous les abus. Chez les
Grecs
, dit-on, l’Acteur était Citoyen, & tout Citoy
nt sûrement pas des Citoyens Romains. Le nom d’Acteur, honoré par les
Grecs
, presqu’à l’égal de celui d’Orateur, comme design
l’Art dramatique l’ingénuité, la dignité qu’il eut autrefois chez les
Grecs
, & par intervalle chez les Romains eux-mêmes.
ervalle chez les Romains eux-mêmes. Fesons plus ; nous surpassons les
Grecs
par le genre de nos Comédies ; nous commençons à
obligés de remplir leurs devoirs de Citoyens, à l’exemple des Acteurs
Grecs
, ils doivent, comme eux, ne jouer que rarement ;
né ce que prohibe la Religion : qu’ils l’apprennent d’une femme : Les
Grecs
& les Romains, dans les temps de corruption,
place déterminée par les Directeurs, qui fera comme l’Éphébique * des
Grecs
: il serait à propos que ce fût un endroit ajoûté
n posséder. [B] [C] [D] [E] *. J’ajoute presque, parce que la Langue
Grecque
, & même la Latine, n’étant pas sourdes comme
ui couper la parole ? Les Laudicènes Romains & les Sophoclées des
Grecs
ne formaient un concours d’applaudissemens harmon
tam moribus alienum, quam in spectaculo desidere. » Si on dit que les
Grecs
, et Romains permettaient les jeux : je réponds qu
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