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1 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de
ques eussent frotté & limé leur cervelle contre celle des anciens Grecs , plutôt que contre celle des Italiens & des E
ui-même crée parmi nous la Tragédie, qu’il voulut connoître celle des Grecs . Il étudia Aristote, prit pour commentaire, comme
nnées : au lieu qu’Aristote en parloit suivant le goût de la Tragédie Grecque , & suivant l’expérience qu’avoient faite les
on qu’il y a une différence très-grande entre notre Tragédie & la Grecque , & qu’il est impossible que cette différence
ne coupe empoisonnée, il nous eût présenté un objet odieux : un Poëte Grec n’eût pas épargné aux Athéniens la vue d’un Fils
reur, parce qu’ils ne sont pas respectables pour nous, comme pour les Grecs , qui y voyoient l’exécution des décrets de la Des
oint regardée dabord à Athenes, comme méprisable. Si donc la Tragédie Grecque , en comparaison de la nôtre, est pleine d’horreur
s durent avoir en les traitant des vues que ne pouvoit avoir un Poëte Grec . Un Poëte François dont la Piéce est mal reçue da
rimeur lui fera rendre justice ; il n’en étoit pas de même d’un Poëte Grec . La récompense d’un Ouvrage qui n’étoit ordinaire
tir maintenant pourquoi notre Tragédie est si differente de celle des Grecs . Nos Poëtes obligés depuis la suppression des Chœ
réuni ces deux espéces de Tragédie, dont l’une étoit appellée par les Grecs Pathétique, & l’autre ηθἱκη ; ils nous occupe
Mithridate avec ses Fils, Scenes que ne connoissoit point la Tragédie Grecque , où il y a plus de mouvemens que de discours. La
te, les Héros de tous les tems, & de toutes les Nations, Hébreux, Grecs , Romains, Turcs, Persans, &c. Que de mœurs, q
Britannicus ! Notre Tragédie sans doute est plus propre que celle des Grecs à faire les délices de l’Esprit, elle est plus fa
ingénieuses, que la Tragédie produit son plus grand effet : & les Grecs , qui dans tous les Arts destinés au plaisir excel
me Sujet qui nous a toujours plu, montre la différence de la Tragédie Grecque & de la nôtre. Quel Poëte oseroit faire reven
ine point si nous avons raison de ne point aimer de tels objets : les Grecs alloient peut-être dans un excès & nous dans
’Iliade, parce qu’elle est toute Pathétique. Lorsque tout le Camp des Grecs a pleuré Patrocle, qu’Achille & Priam se sont
es Tragiques, ménagent beaucoup plus nos larmes, au lieu que ceux des Grecs ne songeoient qu’a frapper cette Partie pleureuse
s. Notre Tragédie doit donc nécessairement être très-différente de la Grecque par le fond des choses : elle l’est aussi par la
oujours la même dans nos Tragédies, étoit extrêmement variée dans les Grecques . Que d’espece de Vers y entroient, & que d’es
Passion en demandoit une plus vive. Que de soins se donnoit un Poëte Grec pour la Versification d’une Piece qui ne devoit ê
Wich none know better, and none come se near. Quand nous parlerons Grec ou Latin, nous ne rimerons plus : jusques-là des
t pas des Vers. A l’harmonie de la Versification se joignoit chez les Grecs , celle d’une Déclamation qui, sans être un chant
ces, & proposer cette question, l’Œdippe doit-il faire donner aux Grecs la supériorité dans la Tragédie sur les François 
les François ? Athalie la doit-elle faire donner aux François sur les Grecs . Je n’entreprendrai point de décider, parce que j
2 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. Le Théâtre Grec comparé au Théâtre Latin ; raisons de l’infériori
estent de de leurs Annalles, ne nous en ont rien transmis. Ainsi les Grecs sont unanimemens reconnus pour les seuls inventeu
personnages dans le chœur ; Horace dit que le réformateur du Théâtre Grec , inventa un nouveau personnage.5 Le traducteur n’
un avant lui ? Horace & tous les Auteurs qui ont parlé du Théâtre Grec , attribuent à Thespis l’invention du personnage q
tion ; Des vers trop raboteux polit l’expression, Lui donna chez les Grecs , cette hauteur divine, Où jamais n’atteignît la f
tes sur la littérature des Anciens ! Les Romains qui ont surpassé les Grecs par la gloire des armes, leur ont été inférieurs
be au sein de ces atômes, que sa force naturelle alloit franchir. Les Grecs étoient originaux dans les sciences & dans le
de facilité que dans des sujets pris avant eux. Sur ce principe, les Grecs devoient avoir de grands avantages sur les Romain
voient avoir de grands avantages sur les Romains. En effet, la Langue Grecque étoit à peine connue, qu’Homère en fit le langage
èles, & en servent encore après trois mille ans. Ajoutons que les Grecs eux-mêmes, en composant des corps de règles sur l
Iliade en est un grand. Le Latin habille son héros en homme, celui du Grec paroît un Dieu. Rome connoissoit à fond les ouvra
elui du Grec paroît un Dieu. Rome connoissoit à fond les ouvrages des Grecs  ; elle instruisoit la jeunesse dans leurs seules
leur propre langue, pour un idiôme étranger ! L’intervalle entre les Grecs & les Romains, étoit trop court. Les biens de
p; nourrissent sa fierté. Le vainqueur, en s’emparant de l’Empire des Grecs , ne s’apperçut pas qu’il étoit trop sensible aux
pas de regarder comme fort au-dessous de soi. Rome qui a emprunté des Grecs , tant de Loix sages, tant d’usages utiles, a négl
jeux solemnels & des assemblées générales. D’ailleurs la Tragédie Grecque avoit, pour ainsi dire, passé par ses différens â
pas que Virgile ne fît un beau Poéme épique. J’en conviens, mais les Grecs avoient aussi une Iliade, avant d’avoir des Tragé
ection. La musique qui produisoit de si grands effets sur le Théâtre Grec , fut fort négligée des Latins, qui lui substituer
lat du Spectacle & le merveilleux de l’action Théâtrale. Chez les Grecs , dira-t-on encore, la Comédie a paru après la Tra
ire, la Comédie a brillé la première, & à même surpassé celle des Grecs . Le génie n’est donc pas uniforme dans ses produc
génie n’est donc pas uniforme dans ses productions de même genre. Les Grecs , nous l’avons déjà dit, sont regardés comme les i
te d’une Province, où de la conservation de l’Etat, étoient, pour les Grecs , des objets à jamais frappans & mémorables. U
tion sont le plus capables de le soutenir. Les guerres fréquentes des Grecs , ont encore contribué à faire précéder le tragiqu
commencé à se faire connoître par leurs Tragédies, les écrivoient en Grec , & ce fut encore une raison du peu de progrès
3 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175
ux m’exprimer, la Superstition, donna chez les Romains comme chez les Grecs , la naissance à des Représentations publiques. El
la Grece, & qui pouvoit avoir quelque connoissance des Spectacles Grecs , voulut les imiter. Il jouoit lui-même sa Piéce,
s nouvelles Satyres, furent nommées par cette raison Exodia, d’un mot Grec qui signifie fin, & furent associées aux Piéc
es Atellanes avoient pour objet, comme les Piéces Satyriques chez les Grecs , de réjouir le Spectateur, que la Tragédie avoit
ns de rester longtems occupés d’amusemens qui ne convenoient qu’à des Grecs , & on craignit que la liberté de s’asseoir ne
cours les dangers de ces Spectacles, disant qu’il falloit laisser aux Grecs leurs vains amusemens Græcam luxuriam, & ne p
it pas les Sujets de ses Piéces : le Peuple qui admiroit l’esprit des Grecs , ne vouloit voir sur le Théâtre que des Sujets ti
e, Plaute prévient dans son Prologue, que malgré cela cette Piéce est Grecque , Hoc argumentum Græcissat, tamen Non Atticis
thage, commencerent à chercher ce qu’avoient dit de bon les Tragiques Grecs  : ils oserent même, dit Horace, marcher seuls en
noms différens aux Piéces de Théâtre. Celles dont les Sujets étoient Grecs furent nommées Palliatæ, à cause de l’habit Grec
les Sujets étoient Grecs furent nommées Palliatæ, à cause de l’habit Grec que les Acteurs portoient : & celles dont les
ad periculum suum plaudens. Les Romains qui ne disputerent point aux Grecs la gloire des Piéces de Théâtre, les surpasserent
avoit pendant plusieurs siécles, regardé comme de vils amusemens des Grecs , tous les Arts qui font honneur à l’Esprit, admir
ouvée de Socrate, & unie aux Représentations Dramatiques chez les Grecs , fut longtems sage, & n’étoit que l’imitation
& d’Amphithéâtres. L’amour des Ouvrages d’Esprit avoit rendu les Grecs humains. Le premier Spectacle de Gladiateurs qui
ître dans les lieux honnêtes. La fureur des Spectacles qui perdit les Grecs , perdit aussi les Romains. Rome devint la proie d
nitatis destinatione. §. Pourquoi les Romains n’ont point égalé les Grecs dans la Poësie Dramatique. La Poësie Dramatiq
jamais été cultivée chez les Romains avec la même ardeur que chez les Grecs . En rassemblant les noms de tous les Poëtes ancie
sait avoir composé des Piéces de Théâtre, on forme une liste chez les Grecs bien plus nombreuse, que celle que peuvent fourni
tilien cet éloge, qu’il étoit comparable à la meilleure des Tragédies Grecques . Il loue les Poëtes Tragiques de l’ancienne Rome,
en. Si le Romain, malgré sa passion pour la Poësie, n’a pu égaler les Grecs , dont il suivoit les traces, sa sincérité du moin
Peuples, qui dès qu’ils ont su faire des Vers, ont cru surpasser les Grecs , les Romains n’ont jamais prétendu marcher de pai
marcher de pair : & dans tous les Beaux Arts, ils ont regardé les Grecs comme leurs maîtres. Quintilien, ce grand juge, q
rs assez froidement des Poëtes de Rome, & reconnoît que c’est aux Grecs que les Muses ont accordé le Génie & l’Harmon
e de la Poësie, qui ne se trouvoit point dans la Latine comme dans la Grecque , étoit cause de ce mécontentement des Romains. Ho
dant ils n’approcheroient pas encore des graces de la vieille Comédie Grecque , parce que la Langue Latine ne paroît pas à Quint
Attique : ce qui lui fait dire, Loin d’égaler la beauté de la Comédie Grecque , à peine en avons nous l’ombre. Si malgré l’éléga
te & de Térence, les Romains ont eu à peine l’ombre de la Comédie Grecque , que dirons nous, par rapport à cette beauté de l
des graces dont leur Langue n’étoit pas si susceptible que celle des Grecs  : mais pourquoi le Romain n’a-t-il pû atteindre à
4 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
tre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec . L’Italie qui, sous les Médicis, & sur-to
t sous le Pontificat de Léon X, égala, pour ne rien dire de plus, les Grecs , dans la peinture, dans l’architecture &c. n’
r l’approbation publique. Il n’y a guère de Nation qui le dispute aux Grecs , dans tous les genres, comme les François. On ne
la Tragédie & la Comédie, la France a des Chefs-d’œuvres, que les Grecs ne désavoueroient pas. L’Histoire du Théâtre Grec
-d’œuvres, que les Grecs ne désavoueroient pas. L’Histoire du Théâtre Grec est, à la différence des mœurs près, celle du Thé
état, dont le gouvernement, les mœurs, étoient différens de ceux des Grecs , l’action étoit encore embarrassée, réfroidie, so
fée par des Episodes étrangers, & des chœurs mal-cousus. Chez les Grecs , le Théâtre étoit annobli & protégé par le Go
, même dans ses essais, la Tragédie Françoise à la hauteur divine des Grecs . Ce que les Héros de la Fable & de l’Histoire
part à de si glorieux triomphes ; Moliere enrichi des dépouilles des Grecs , des Romains, des Italiens, & sur-tout des ri
e, on voit les ressemblances que le Théâtre François a avec celui des Grecs , tant dans leur origine que dans leurs progrès. O
ar la multitude d’obstacles qu’ils eurent à vaincre, surpasserent les Grecs . Ces obstacles, dont plusieurs subsistent encore,
p; traînantes. La scène Françoise l’emporte encore en ce point sur la Grecque . Les Ouvrages de Crébillon, dont elle pleure la p
5 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TABLE DES CHAPITRES. » pp. 3-4
ësie Dramatique. CHAP. II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs . CHAP. III. En quoi consiste le plaisir de la Tr
e la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques . CHAP. IV. La Tragedie est-elle utile ? Platon c
plaisir de la Comédie, & de ce sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques . CHAP. VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez
tique chez les Romains. §. Pourquoi les Romains n’ont pas égalé les Grecs dans la Poësie Dramatique. CHAP. VII. Histoire d
tous les Principes d’Aristote, nous met-elle en état de disputer aux Grecs lu supériorité dans la Tragédie ? CHAP. XII. De
6 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TRAITÉ. DE LA POËSIE. DRAMATIQUE. ANCIENNE ET MODERNE. Plan de ce Traité. » pp. 5-7
; son succès doit inspirer à ceux qui ne connoissent point le Théâtre Grec , la curiosité de savoir si c’est chez les Grecs q
ssent point le Théâtre Grec, la curiosité de savoir si c’est chez les Grecs qu’il faut nécessairement chercher les vrais Prin
tisfaire. Après une Histoire abrégée de la Poësie Dramatique chez les Grecs , je m’arrêterai à considérer le caractere de leur
trie, qui de nous, ou de nos voisins, a le mieux suivi les traces des Grecs . Après avoir dit les raisons d’un égarement qui f
arfaite des Tragédies modernes, nous met-elle en état de disputer aux Grecs la supériorité dans la Tragédie ? Je ne ferai que
7 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
les hommes aient connus. Quels en furent les inventeurs chez les Grecs . Un certain Hipponax fut, selon les Grecs, l’
les inventeurs chez les Grecs. Un certain Hipponax fut, selon les Grecs , l’inventeur de la Parodie des discours : c’est-à
nt de Thasos est l’Auteur de la Parodie dramatique ; c’est encore les Grecs qui nous l’assurent : il l’a mit en action en com
beauté du genre dont je parle. Ce que signifie le mot Parodie en Grec . Je trouve que le mot Parodie signifie en Gre
le mot Parodie en Grec. Je trouve que le mot Parodie signifie en Grec chant ou chanson. Il est donc probable qu’on la c
laisante ou je suis que notre Opéra-Bouffon était peut-être connu des Grecs  ; & c’est un nouveau motif de lui abandonner
ulace ou les enfans. Les Peuples de l’Europe doivent le céder aux Grecs . En général, les Peuples modernes de l’Europe
de beaucoup qu’ils ayent rencontré juste. Lorsqu’elle était chez les Grecs travaillée par une mais habile, elle devenait la
8 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16
éloigné du commerce des Muses, un Spectacle qui ressemble à celui des Grecs . Une Tragédie qui est l’imitation d’une Action gr
orée chez plusieurs Nations, & même quelque tems ignorée chez les Grecs . La même Réflexion a dû encore faire sentir à tou
ssion sur les Spectateurs. Voilà ce que comprirent en peu de tems les Grecs , & ce que les autres Nations ont eu tant de p
on n’a pas commencé par réfléchir. Les Spectacles nacquirent chez les Grecs des Chants de Bacchus, & parmi nous des chans
 ; quoique nous eussions commencé du tems de François I à étudier les Grecs . Notre passion pour eux, ne fit que nous aveugler
e & de la Comédie. La Poësie Dramatique eut le même sort chez les Grecs . Très informe dans sa naissance, elle fut perfect
ien connoître la Poësie Dramatique, prendre connoissance de celle des Grecs  : l’Histoire abrégée que j’en vais faire, apprend
9 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [G] » pp. 408-415
é particulièrement le Théâtre ; & l’Orquestre, qui était chez les Grecs le département des Mimes & des Danseurs, mais
lait toujours en augmentant, à mesure que les Degrés s’élevaient. Les Grecs établirent beaucoup d’ordre pour les Places ; &am
’aux Particuliers qui avaient rendu de grands services à l’Etat : les Grecs les nommaient Proedrias (premières Places), parce
apparentes, & les plus proches de l’Orquestre, La Scène, chez les Grecs & les Romains, se divisait en trois parties :
rmes. La seconde partie de la Scène se nommait indifféremment par les Grecs Proscênion & Lomeion, par les Latins Prosceni
énagé derrière la Scène, qui lui servait de dégagement, & que les Grecs appelaient Parascênion (Arrière-Scène) : c’était
s les grands Théâtres : l’Orquestre était destiné aux Danses chez les Grecs , aux Spectateurs qualifiés chez les Romains ; l’H
éâtres de Rome offrent quelques particularités. Si nous remontons aux Grecs mêmes, nous trouverons d’abord que jusqu’à Cratin
Scène, dis-je, si resserrée parmi les Modernes, fut immense chez les Grecs & les Romains. Elle représentait des Places p
objet des premiers Magistrats ; ce qui fesait la gloire d’un Archonte Grec , & d’un Edile Romain, j’entens de présider à
10 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335
conscience, trop mal penser de leur génie. Le Dialogue des Pièces grecques doit nous servir de modèle. Les Grecs sont le
Le Dialogue des Pièces grecques doit nous servir de modèle. Les Grecs sont les prémiers Peuples de l’Univers qui commen
la marche du Drame soit rapide. La cause en est facile à trouver. Les Grecs n’outrèrent jamais la Nature : ils eurent le secr
é, d’une précision admirable. Il imite en cela sur-tout les Tragédies grecques . Je vais comparer une des Scènes du Théâtre moder
nes du Théâtre moderne, prises au hazard, avec la prémière du Théâtre Grec qui me tombera sous la main. On verra si son Dial
par sa rapidité. Je montrerai en même-tems par l’éxemple de la Scène grecque de quelle manière nos Auteurs tragiques devraient
urs tragiques devraient couper le Dialogue de leurs Poèmes. Scène grecque comparée à la précision du Dialogue du nouveau Th
notre Opéra, & de le mettre en parallele avec celui des Tragédies grecques  ? Il serait à souhaiter que les Auteurs des Drame
11 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85
. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. Les Grecs , les Latins, et avec eux les Auteurs dramatiques
a bonne Comédie, telle que la possédaient les Anciens, et surtout les Grecs qui passent pour l’avoir portée à la plus haute p
il serait à propos de renouveller ce genre de Comédie inventé par les Grecs , qui, se renfermant dans les bornes de la sagesse
rat. 32. e. [NDE] Héliodore d'Emèse est un auteur écrivant en langue grecque et ayant vécu au IIIe ou au VIe siècle ap JC. f.
Histoire Ethiopique, ou Théagène et Chariclée, est un roman en langue grecque , écrit par Héliodore d'Emèse et composé de dix to
Théagène, un jeune Thessalien. g. [NDE] Achille Tatius est un auteur grec qui aurait vécu au IIe siècle ap JC. Il est l'aut
sostome, est un philosophe, un historien, un politique et un écrivain grec ayant vécu au premier siècle ap JC. i. [NDE] Ric
12 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXI. Réflexions sur la vertu qu’Aristote et Saint Thomas après lui ont appelée Eutrapelia. Aristote est combattu par Saint Chrysostome sur un passage de Saint Paul. » pp. 117-123
vouer qu’ils ne l’ont guère connue. Les traducteurs ont tourné ce mot grec eutrapelie, urbanité, politesse, urbanitas De Mor
appeler βωμολοχία (bomolochia), qui est le mot propre que donnent les Grecs , et qu’Aristote a donné lui-même à la bouffonneri
urs, et comme de profession. Saint Thomas qui n’était pas attentif au grec , n’a pu faire cette réflexion sur l’expression de
inet » ; en rapportant ces derniers mots à la seule plaisanterie : le grec porte que « toutes ces choses », dont l’Apôtre vi
ne conviennent pas un à chrétien, même ceux qu’on appelait parmi les Grecs et les Latins, ἀστεῖα : urbana : par où ils expli
13 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
t art n’est point le fruit de l’étude ; mais l’ouvrage du hazard. Les Grecs se vantent d’en être les inventeurs, selon leur c
s’ensuit que les Phéniciens ont connu la musique avant eux. Enfin les Grecs ont jetté tant d’obscurité sur les inventeurs de
es cérémonies. Athènes perfectionna en partie la Musique. Les Grecs recevaient les Sciences à demi-ébauchées, & l
Grèce les progrès de la Musique. La musique ne put faire chez les Grecs de grands progrès, parce qu’ils se mirent dans la
pie, de criminel d’Etat, & puni souvent comme tel. En un mot, les Grecs fesaient de la musique, telle qu’ils la possédaie
tendre & l’agréable, auxquels ils sont arrivés de nos jours. Les Grecs ouvrirent peut-être les yeux, & connurent enf
soit que ses habitans fussent plus barbares & moins polis que les Grecs , soit qu’ils ne fussent pas si susceptibles de se
ties nous vient des Italiens. Il y a pourtant toute apparence que les Grecs l’ont connus, puis que leurs Pièces étaient entre
Anciens employaient pour notes les vingt-quatre lettres de l’alphabet Grec , auxquelles ils fesaient prendre plusieurs formes
gulière qu’en avaient conçus les Anciens. Profond respect que les Grecs avaient pour la Musique. Aucun Peuple n’a pou
vaient pour la Musique. Aucun Peuple n’a poussé plus loin que les Grecs cette vénération outrée. Ils ne savaient de quell
t contentés de l’appeller une Encyclopédie, un cercle de science. Les Grecs croyaient fermement qu’elle inspirait toutes les
émistocle de n’avoir point appris à jouer des instrumens. « Parmi les Grecs , dit Cicéron, l’on ne passait point pour Savant à
ait point pour Savant à moins qu’on ne sût chanter. » L’amour que les Grecs avaient pour la musique les conduisit à enrichir
oueur de flûte, fut envoyé Ambassadeur en Perse. Louanges que les Grecs prodiguaient à la Musique. Ecoutons ce singul
tendue que celle des Modernes : par ce seul mot, nous disent-ils, les Grecs désignaient toutes les sciences en général. Mais
est un remède souverain à bien des maux ; si nous nous en croyons les Grecs , elle est plus éfficace que tous les secrets de l
n. Elle charmait les animaux, & les choses inanimées. Les Grecs soutenaient que la musique est même utile aux ani
Sons & Chansons qu’il leur sonnait. » Un certain Ephore, Auteur Grec , cité par l’Historien Polybe, affirme qu’elle ne
e que pour tromper & abuser les esprits. Les gens sensés chez les Grecs , (ainsi que le prouve particulièrement le passage
Athènes, dont la renommée publiait tant de merveilles ; il prédit aux Grecs , en retournant dans sa patrie, que le luxe &
rait le hénissement de son cheval aux sons de tous les instrumens des Grecs . On dira que je cite une Nation barbare. Je répon
14 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
’il paraît que le genre tragique se soit plutôt perfectionné chez les Grecs que le comique, ce n’est pas une raison d’en conc
pas l’accueillir ; c’est de là qu’elle sera parvenue jusques chez les Grecs , avec le culte d’Osiris & des autres Dieux. M
ce fait paraître les Spectacles avec éclat. Voilà, selon moi, les Grecs déchus de la gloire d’avoir conçu la prémière idé
rapides. La Comédie se ressentit du goût délicat qui distinguait les Grecs de tous les peuples du monde. Mais elle ne parvin
on Poème. Il me suffit de dire en peu de mots que la Comédie chez les Grecs se perfectionnait en même tems que la Tragédie. E
outes sortes de licences. Des différens noms qu’elle eut chez les Grecs . La Comédie-ancienne était une satyre amère
de la Grèce. Voilà quels furent les progrès du Spectacle chez les Grecs . Il est étonnant que ce Peuple éclairé l’ait sitô
guerres les plus injustes, éteignirent, sans doute, dans le cœur des Grecs , lorsqu’ils le subjuguèrent, l’amour des Belles-L
andre, & Sénéque copia faiblement quelques endroits des Tragiques Grecs . Je crois découvrir la raison qui fit réussir les
à Rome, tandis que le sérieux ne jouissait que de faibles succes. Les Grecs , qui conservèrent leurs vertus jusqu’à l’instant
passer, peut-être dans tous les tems, les Spectacles de l’Europe, des Grecs & des Romains. La protection dont cet auguste
agédie. Il me paraît que notre genre comique, ainsi que celui des Grecs , a beaucoup d’obligations à la Tragédie. Il ne se
15 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
ment synonymes, et n’avaient d’autre différence, sinon que l’un était grec et l’autre étrusque. Cicéron, dans le livre de l’
i n’ait pas eu là-dessus les maximes de tous les autres ; ce sont les Grecs . Il est certain que chez eux la profession du thé
isons de cette exception. 1°. La tragédie ayant été inventée chez les Grecs , aussi bien que la comédie, ils ne pouvaient jete
jets des pièces n’étant tirés que des antiquités nationales, dont les Grecs étaient idolâtres, ils voyaient dans ces mêmes ac
ays. 4°. Ce peuple, enthousiaste de sa liberté jusqu’à croire que les Grecs étaient les seuls hommes libres par nature, se ra
bats et des victoires, des prix et des objets capables d’inspirer aux Grecs une ardente émulation, et d’échauffer leurs cœurs
« Revenons aux Romains, qui, loin de suivre à cet égard l’exemple des Grecs , en donnèrent un tout contraire. Quand leurs lois
Nicolas-Silvestre Guillon, Bibliothèque choisie des Pères de l’Eglise grecque et latine, ou Cours d’éloquence sacrée, 1834, p.
16 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
e. Nous remarquons d’abord que la Tragédie tire son origine chez les Grecs , des fêtes & des cérémonies en l’honneur d’un
nt seulement des hymnes à la louange de Bacchus. Thespis fut le Poëte grec qui inventa le premier le Monologue, & introd
en peu de tems la Tragédie est arrivée au point de perfection où les Grecs nous l’ont laissée. Phrynicus, Cherilus, Eschylus
e avec les Tragédies satyriques, inventées par Thésée pour amuser les Grecs , dont les acteurs barbouillés de lie, pour être p
n ces termes : « Illustre rejetton de ce Prince qui conduisit l’armée grecque à Troye, fils d’Agamemnon, il vous est donc permi
s célèbres de Platée & de Mycale, qui délivrerent entierement les Grecs de l’inondation des Perses. Après la mort d’Eschy
ever un tombeau magnifique. Enfin Aristodème, un des premiers acteurs grecs , fut envoyé en ambassade à Philippe. Ces auteurs
devinrent plus douces, qu’après que, vainqueurs des Perses & des Grecs , ils firent passer dans Rome toutes les richesses
e sans crime. On construisit des Spectacles sur le modele de ceux des Grecs . Plaute & Térence parurent, & donnerent l
ent les premiers des Comédies régulieres tirées de celles des auteurs grecs , d’Aristophane & de Ménandre. Ils furent auss
mp; j’y rentrerai Comédien ; j’ai vécu trop d’un jour ». Les Comédies grecques & latines, bien plus que l’histoire, nous don
arquer que ce n’étoit point précisément l’Etat entier, comme chez les Grecs , qui faisoit la dépense des Spectacles ; mais seu
bvenir à ces dépenses, ni que de simples particuliers, comme chez les Grecs , ne pussent les entreprendre ; & Cicéron, en
e Roi, & dans lequel on entendit pour la premiere fois depuis les Grecs & les Romains, un concert de flûtes : en 1663
comme les véritables Spectacles qui ont succédé en France à ceux des Grecs & des Romains, & non les Spectacles parti
sique, & peut s’appliquer aux différens genres de Spectacles. Les Grecs ont eu des Spectacles, où ceux qui représentoient
Nous sommes en effet encore bien éloignés de l’ancienne urbanité des Grecs & des Romains, & nos salles n’ont rien mo
eautés qui leur sont propres, & ne ressemblent point à celles des Grecs . Ils ne connoissoient point la division des actes
îtront l’Histoire & la Poësie de la nation, & à l’exemple des Grecs , nos Piéces nouvelles pourront n’être plus tirées
n autre côté, les pièces ramenées à la pureté de l’ancien Théâtre des Grecs , & la comédie devenue réellement l’école du m
a premiere fois à tenter d’imiter & de surpasser nos modèles, les Grecs & les Romains, qui eurent de tout tems des Sp
17 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
il faudrait ne prendre que des exemples de notre Temps : car que les Grecs aient fait des Tragédies sans amour, et qu’ils y
nôtre. TIMANTE. Nous allons trop vite, vous parlez déjà des Auteurs Grecs , et je n’ai pas commencé à vous proposer mes rais
tout. TIMANTE. Il est vrai, mais quelles coutumes étaient parmi les Grecs capables de faire réussir une Tragédie, qui ne so
on est dans une Religion qui les condamne. Revenons aux Coutumes des Grecs  : Quelques coutumes qu’ils aient eues dans leurs
l’Amour sur le Théâtre, quelle raison avaient-ils de le bannir ? Les Grecs étaient-ils moins amoureux que les Français ? n’y
ions aussi tendres que nous en avons dans la nôtre, puisque la langue Grecque a tant de douceur, et que Sophocle la parlait si
t vous parlez s’est établie parmi nous, et n’a pu s’établir parmi les Grecs  ? Leurs Lois étaient-elles plus saintes et plus s
répondait à ceux qui voudraient l’instruire par l’exemple des Anciens Grecs et Romains ; c’est, dis-je, comme s’il répondait,
te, et entre autres celle qui consiste en l’Equivoque de l’ancien mot Grec de Tragédieτραγωδίαe., par laquelle on lui reproc
s ordinaires de la terreur. Voulez-vous savoir pourquoi les Tragédies Grecques épouvantaient si fort les esprits ? C’est parce q
dies Grecques épouvantaient si fort les esprits ? C’est parce que les Grecs ne s’attachaient qu’à ces grandes passions. CLEAR
sions. CLEARQUE. Je crois sur votre parole tout ce que vous dites des Grecs  ; car je ne suis pas assez habile homme pour en j
que je suis encore à savoir en quoi consiste la beauté des Tragédies Grecques . Je n’ai jamais pu en lire une tout entière, tant
tant j’y ai peu trouvé de goût. Je ne laisse pas que de dire, que les Grecs valent infiniment mieux que nous ; car c’est ains
uand vous dites que tout ce qui frappe les esprits dans les Tragédies Grecques est produit par d’autres passions que l’amour. Ce
ARQUE. Je m’étonne de ce que vous ne citez pas l’exemple des Auteurs Grecs  : car il me semble que Sophocle a fait une Tragéd
die sans femmeap ; et comme vous êtes fort passionné pour les Auteurs Grecs , il ne vous en faut pas davantage pour conclure q
nue qui est le propre de leur sexe. Car si je suis passionné pour les Grecs , ce n’est qu’en ce point-là ; ils ont bien plus d
out le reste, nous les imitassions en cela. Voilà ce que je pense des Grecs . Au reste en tout ce discours, je n’ai point prét
dans A. Billault et Ch. Mauduit éd., Lectures antiques de la tragédie grecque , Lyon, 2001, p. 27-41. c. [NDE] Euripide, Iphigé
tion d’une Comparaison de la langue et de la poésie française avec la grecque et la latine ainsi que d’une Epître au roi et d’u
18 (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379
nécessaire de tous les divertissements*. Marchons sur les traces des Grecs qui avoient en si grand honneur les Spectacles, q
ministration publique. Un Magistrat étoit préposé sur la Scene**. Ces Grecs donnoient aux passions un caractere d’effroi &
font gloire de suivre les regles prescrites par le célebre Philosophe Grec  ; or s’ils les suivent, la vertu doit reprendre t
it peut-être qu’un piége de plus pour perdre les cœurs innocents. Les Grecs ne la produisoient point sur la Scene, ou ils le
’aurois pu montrer que la Comédie dans son origine, sur-tout chez les Grecs , n’avoit eu en vue que la réforme des mœurs. La c
les Peres, les Philosophes anciens, Platon, & même le Philosophe Grec  ; enfin il combat la Comédie par la vie sérieuse
y mêler aucune intrigue postiche d’amour, & suivant la simplicité Grecque . Un tel Spectacle, ajoute-t-il, pourroit être trè
19 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  RECAPITULATION. » pp. 382-390
ensoient que les hommes y pouvoient perdre leur courage. Pourquoi les Grecs ont-ils aimé une Tragédie si terrible ? Ils pouvo
sprit captivoit Pericles, & que Socrate lui-même alloit voir. Les Grecs si habiles dans tous les beaux Arts, connurent de
& la Comédie doit vivre des Ris. Non seulement il faut louer les Grecs d’avoir si bien connu ce qui convient à chaque es
aissance à Corneille, qui prit une route très-différente de celle des Grecs , & créa, pour ainsi dire, une nouvelle espece
ait point éclater, en regardant cette Urne, les αῖ, αῖ, φευ, φευ, des Grecs  : elle jure de se venger, Faites m’en souvenir
20 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
he. On donne encore ce nom à toutes les danses que les Egyptiens, les Grecs & les Romains* avaient instituées à l’honneur
la Danse fut chez les Egyptiens, & devint successivement chez les Grecs & les Romains la partie la plus considérable
parties principales qui entrèrent dans cette grande composition. Les Grecs unirent la Danse à la Tragédie & à la Comédie
agrément presqu’étranger. Les Romains suivirent d’abord l’exemple des Grecs jusqu’au règne d’Auguste : il parut alors deux ho
ur une corde, avec ou sans contrepoids ; cette Danse était connue des Grecs 1345 ans avant J. C.* ; ils nommaient les Danseur
chantaient des Hymnes, que par cette raison on nommait Parthénies (du Grec Parthenos, fille). A Mexico, avant que la barbar
21 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106
ue pour faire sortir les Acteurs à la fin d’une Scène. Les Pièces Grecques n’avaient point proprement d’instant de repos.
recques n’avaient point proprement d’instant de repos. Les Poètes grecs ne se servaient point du terme d’Acte ; ils divis
s que les Savans ont eu tort de trouver des divisions dans les Pièces Grecques  ; ils ont appellés intervalles ce qui n’en fut ja
s Grecques ; ils ont appellés intervalles ce qui n’en fut jamais. Les Grecs n’ont peut-être jamais entendu mettre des instans
taient, ou directement ou d’une façon moins marquée. Si les Tragiques Grecs avaient établis la règle des divisions des Drames
-même la conseiller à mots couverts. Voici comme il s’èxprime : « Les Grecs distinguaient les Actes par le chant du chœur ; &
sentira aisément pourquoi il insinue tout doucement que les Tragiques Grecs pâssaient quelquefois la longueur que nous fixons
22 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
raisins inspiroit. Voici comment la Tragédie prit naissance chez les Grecs , où il faut toujours recourir pour trouver le ber
ction ; Des Vers trop raboteux polit l’expression, Lui donna chez les Grecs cette hauteur divine, Où jamais n’atteignit la fo
pas certainement le Théatre qui les réformera ». La Comédie chez les Grecs n’eut pas une plus belle origine que la Tragédie.
las ! dressant par-tout un piege à l’innocence, Des Romains & des Grecs ils passent la licence. Louis Racine. Cette d
es Vers. On doit rendre une justice aux Poëtes de l’âge brillant des Grecs & des Romains : ils ont presque tous, excepté
mps, & le souffle d’un air très-éloigné qui entra dans les flûtes Grecques . Leurs fictions ne doivent point être entendues g
enfin pour donner au corps une certaine bienséance, appellée par les Grecs Ἐμμελεία, & par les Romains, concinnitas. On
de l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres, observe que les Grecs s’étoient écartés de ces regles. Ils prostitueren
faites. Les Jeux scéniques eurent à Rome la même origine que chez les Grecs . L’impromptu & l’art concoururent à leur form
omains n’en connoissoient pas même encore le nom. Livius Andronicus, Grec de naissance, esclave de Marcus Livius Salinator,
es guerres puniques furent terminées, qu’on s’avisa de feuilleter les Grecs . On sçait que la Grece subjuguée par l’Italie, en
dies ; l’une dont les mœurs, les personnages & les habits étoient Grecs  ; elle se nommoit palliata : l’autre, dont les pe
orace dit que les Romains avoient dans ce genre imité avec succès les Grecs . Mais en même temps il reprochoit aux Poëtes trag
s qui portent le nom de Séneque, puissent être comparées à celles des Grecs . La bonne Comédie n’y fut pas plus heureuse. On s
es. La Comédie Romaine se divisoit aussi en deux especes ; la Comédie Grecque ou palliata, & la Comédie Romaine ou togata ;
y est-il dit, institua des Jeux19 tous les cinq ans sur le modele des Grecs  ; on rappella l’exemple de Pompée qui avoit été b
u’on commença à y former le Théatre, en prenant pour modeles ceux des Grecs & des Romains. Les Allemands adopterent les i
e genre de productions. Les fictions romanesques avoient été chez les Grecs les fruits du goût, de la politesse & de l’ér
plus dangereuses pour les mœurs. Elles se sont approchées des Romans Grecs du moyen âge, où l’on trouve les descriptions les
Occident, après avoir été elle-même éclairée une seconde fois par les Grecs . Il est à observer que peu de temps après la pris
u de temps après la prise de Constantinople, vers l’an 1453, quelques Grecs fugitifs vinrent chercher un asyle en Italie. Ils
s V, qui profita de cet événement pour rappeller l’étude de la Langue Grecque & des Auteurs de l’Antiquité. Et tout alors c
l’honneur. Les Trouveres ne pensoient pas qu’il y avoit jamais eu des Grecs ni des Latins : personne alors n’entendoit le Gre
oit jamais eu des Grecs ni des Latins : personne alors n’entendoit le Grec . Il n’y avoit que quelques Ecclésiastiques qui en
les sermons, dans les plaidoyers les citations des anciens Ecrivains Grecs & Latins. L’usage indiscret & l’estime ou
ar le même. Cette maniere de considérer & de juger le Théatre des Grecs , fait l’objet d’une Dissertation50 de M. le Beau
sur des conjectures. Il en résulte qu’il y avoit dans les drames des Grecs une infinité de rapports ingénieux qui devoient a
donner notre galanterie & notre maniere de traiter l’amour à des Grecs & à des Romains ; & qui pis est à des Tur
23 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
n entend le lieu de l’action : il est aisé de le sentir. Usage des Grecs & des Latins. Les Grecs n’ont fait aucun
l est aisé de le sentir. Usage des Grecs & des Latins. Les Grecs n’ont fait aucun usage de ce terme, qui nous vien
erchent les uns les autres ; je crois qu’elle est intitulée, la jeune Grecque . En général, ayez soin que vos Acteurs ne paraiss
e mettre beaucoup d’à-parté, quoiqu’ils soient très-peu naturels. Les Grecs ne l’ont point connu ; les Latins s’en servaient
ils ont donné le prémier éxemple de l’oubli des règles. Les Tragiques Grecs , si souvent proposés pour modèle, ont quelquefois
Corneille, m’en fourniront une preuve. Le dernier Acte de la Tragédie Grecque , ne roule que sur les honneurs funèbres qu’on pré
crû pouvoir faire une faute, que s’était permise le meilleur Tragique Grec , & de laquelle Aristote ne dit rien. Je me fl
t rien. Je me flate que voilà notre Opéra suffisamment disculpé ; les Grecs , les Latins, plusieurs Poètes Dramatiques de l’Eu
24 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs . La Poësie Dramatique devoit naître tout d’un
Grecs. La Poësie Dramatique devoit naître tout d’un coup-chez les Grecs , de celle d’Homere : sa naissance ne fut pas si n
r la naissance de la Poësie Dramatique, qui fut ainsi nommée du terme Grec , Action, lorsqu’on eut commencé à réciter des Act
ravité, & ne se défit qu’avec peine du stile burlesque. Ainsi les Grecs avoient fait d’abord ce que tant d’autres Nations
stote. Tout ce qui regarde l’origine de la Poësie Dramatique chez les Grecs est obscur. On trouvera cette matiere savamment d
continuité d’Action que procuroient les intermedes, fut cause que les Grecs ne connurent point le partage d’une Piéce en Acte
le Chœur chantoit dans d’autres momens que ceux des intermedes : les Grecs n’avoient attention qu’à la vraisemblance de l’Ac
e conserva toujours ce qu’elle tenoit de la Religion : & chez les Grecs comme chez les Egyptiens & les Juifs, la Dans
pour en faire une lecture publique. Ce n’étoit point l’usage chez les Grecs , comme parmi nous, de remettre sur le Théâtre les
hocle & d’Euripide, & ces ouvrages furent cause que la Langue Grecque devint celle de presque tout l’Orient. Le Roi des
u même Chœur. Le Roi des Parthes, dit Plutarque, tiroit des Tragédies Grecques les divertissemens qu’il donnoit, & le Roi d’
mens qu’il donnoit, & le Roi d’Armenie composoit des Tragédies en Grec . Les ouvrages d’Eschyle, de Sophocle, & d’Eur
25 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17
igine, dans ses progrès et dans son parfait établissement, la Comédie Grecque se proposa toujours le même but, qui était la cri
ion des mœurs. Cette espece de Comédie approuvée et établie parmi les Grecs , fut adoptée par les Latins : la première Comédie
portant sur le Théâtre des Latins quelques-unes des Comédies du Poète Grec Ménandre, a choisi celles dont le sujet roulait s
mœurs et de la corruption ; d’où l’on peut conclure que le motif des Grecs , de critiquer pour corriger les mœurs, adopté et
s premiers à imaginer des Comédies de caractère ; du moins, après les Grecs , ce sont eux qui, vers le milieu du siècle passé,
26 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
a logé dans une tête Française. Je suis persuadé que notre Philosophe Grec composerait quelque écrit célèbre sur le Spectacl
1, doit baisser pavillon devant l’espèce d’énigme dont je parle. Les Grecs , les Romains, & même les Égiptiens, ne sçaura
fier qu’un simple nom d’homme. Je trouve d’abord Théo ou Théos qui en Grec θεως, veut dire Dieu. Dore s’entend toujours par
Philosophe, loin de soupçonner la justesse de son goût : si l’Auteur Grec avait soutenu que le blanc est noir, Dacier &
27 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
ation où l’usage des spectacles s’est établi ait le même sort que les Grecs et les Romains, qui ne furent détruits que pour s
urent détruits que pour s’être livrés à la mollesse ? « Tant que les Grecs furent sobres, ennemis du luxe, partisans de la v
utré pour les spectacles. « Les Romains eurent le même sort que les Grecs  : ils durent toute leur gloire à l’éducation de l
p. [NDE] Jean-Baptiste de Boyer, Marquis d’Argens, Timée de Locres en grec et en français, Berlin, 1763, pp. 286-290.
28 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
e glorifiant d’avoir introduit en Allemagne un Spectacle dans le goût Grec & Romain, Græcanis & Romuleis lusibus. Il
ie. Nous fûmes très-longtems sans oser, comme nos Voisins, imiter les Grecs  : enfin cette fureur nous saisit aussi. Jodelle,
is l’œil aux bons Livres, par une Tragédie qui parut à la maniere des Grecs , parce qu’elle avoit des Chœurs, enleva tout d’un
fortune que ne l’a été un de ses Successeurs, véritable imitateur des Grecs . Henri II, qui honora de sa présence la Piece de
n Rival dans Garnier, qui parut à quelques Savans plus comparable aux Grecs . Comme ces deux Poëtes traiterent des Sujets tiré
de les traiter. Le Tasse voulut tenter une Tragédie dans le goût des Grecs  ; mais il ne les connoissoit pas assez. On voit d
ez pas, dit-il, les chercher chez quelque Savant, vous les trouveriez Grecs . Il se consola d’une maniere très-Chrétienne du p
ne fut pas l’inventeur du Dramatique Pastoral, genre très-inconnu aux Grecs , il dut paroître du moins y exceller ; cependant
ne dans Lopes de Vega, qui prenant une route très-opposée à celle des Grecs , fit admirer son inépuisable fécondité. On n’a pu
29 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
les dérobat aux regards des hommes* ; & c’est ainsi que les Dames Grecques assistèrent aux Spectacles : si l’on viola cette
ilité publique, est vaine & chimérique ; non, dans le système des Grecs , & dans celui que nous venons de voir. Le Pro
Histoire étaient, à la vérité, d’une utilité plus prochaine chez les Grecs  ; mais les Tragédies nationales & patriotique
lire demain. En attendant, je pourrais vous citer toute l’antiquité, Grecs , Romains, Persans, Egyptiens, Gaulois : chez tous
d’honester le Comédisme, j’ignorais également ce qu’avaient pensé les Grecs & les Péruviens. Des Arcis. En France mê
être resté au genre Dramatique ; mais ni l’un ni l’autre de ces deux Grecs ne doit passer pour l’avoir inventé : le Mimisme,
en Spectacle : postérieurement, nous voyons les Chefs des Républiques Grecques empressés à mériter sur le Théâtre les applaudiss
uit de-là que les Latins ne tinrent pas l’invention de la Comédie des Grecs , ni par conséquent de leur Bouc (Τράγος), ni de l
leur Bouc (Τράγος), ni de leur Thespis. Il est vrai de même, que les Grecs ne tirèrent pas des Latins leur Dramatique : les
appliqué par les contemporains aux Chants satyriques de Thespis ; les Grecs avaient un terme, pour exprimer ce genre de chant
les traces de Sophocle & d’Euripide. Il se présente peu d’Acteurs Grecs  : on connaît un Néoptolème : Tragédien, un Archél
qui ne doit pas surprendre, d’après ce que l’on fait du Comédisme des Grecs , qui ne formait pas un état particulier. Comme je
ais existé. Dans la seconde Partie de cette Note, je dois revenir aux Grecs  ; & donner la comparaison de l’établissement
à parcourir, n’est pas grande : deux Nations connues, voilà tout. Des Grecs , nous passons aux Romains. Ce que nous savons des
e peu réfléchie. Nous avons vu que les Romains avaient, ainsi que les Grecs , des Spectacles publics ; que dans son origine, l
ue dans son origine, l’art Dramatique marchait d’un pas égal chez les Grecs & chez les Latins. Celui des deux Peuples qui
és,) la République Romaine eut un sort bien différent des Républiques Grecques . L’empire de celles-ci fut toujours très borné :
Les autres sciences & le reste des beaux arts furent laissés aux Grecs  ; comme trop pénibles pour les Maîtres du monde :
icence, de grandeur, d’utilité, ils ne les méprisèrent pas : mais les Grecs les avaient inventés ; & il est à présumer qu
res d’architecture qui nous étonnent, que par le secours des Artistes Grecs , ou du moins à leur imitation. Ces trois Ordres a
dres admirables, Dorique, Ionique & Corinthien, appartenaient aux Grecs  ; les Romains ne formèrent leur Composite qu’en r
Acteurs chez les Nations modernes. Oui, les Comédiens, respectés des Grecs , parce qu’ils n’avaient que des Acteurs-citoyens,
; les autres Philosophes qui acquirent quelque célébrité, ce sont des Grecs . La grossièreté flétrit le Théâtre. Il faut croir
rès cela s’étonner du peu de progrès que firent les Arts ? La Comédie Grecque excita l’admiration de ces Républicains, par sa p
r, dont il prit le nom, donna les premières Comédies dans le goût des Grecs environ cent ans après Sophocle & Aristophane
qui joua les Pièces de cet excellent Comique, était un Calliopius, un Grec , comme son nom le démontre assez. L’esprit, les s
s vu que les Romains avaient une Dramatique indépendante de celle des Grecs  : c’est ce qu’on nomme l’ancienne Comédie (Comœdi
dia vetus.) Celle que cultivèrent Plaute & Térence est la Comédie Grecque , ou la Comédie nouvelle. Distinguons donc : l’anc
sous des autres beaux Arts, c’est que les Romains, en la recevant des Grecs , introduisirent des changemens dans la manière de
rien de commun avec l’homme libre que la figure. Au lieu que chez les Grecs , des femmes libres n’eussent jamais consenti à se
du mépris des Romains pour les Histrions, c’est que la bonne Comédie Grecque , ne fut pas long-temps en usage à Rome : dès le t
différentes Religions2. On ne vit, en aucun temps, la belle Tragédie Grecque en usage sur le Théâtre des Romains : j’entends p
e en usage sur le Théâtre des Romains : j’entends par ce mot Tragédie Grecque , des Drames consacrés à représenter les Héros de
és à représenter les Héros de la Nation. « Tous les sujets des Pièces Grecques , dit monsieur Rousseau, n’étant tirés que des ant
sieur Rousseau, n’étant tirés que des antiquités nationales, dont les Grecs étaient idolâtres, ils voyaient dans leurs Acteur
ations modernes. Les Comédiens ne sont parmi nous, ni comme chez les Grecs , ni même comme chez les Romains. Adorés par les u
ée. Sa proscription fut comme le dernier coup porté à la Religion des Grecs & des Romains. Peut-être le Christianisme lui
n Occident, est, de l’aveu de tout le monde, l’extinction de l’Empire Grec . Le Turc fut pour l’ancien monde ce que l’Espagno
qui ranima les arts : il semble que la Provence, autrefois peuplée de Grecs à son extrémité, contînt les germes enfouis des S
ans son renouvellement, nous verrons qu’elle est la même que chez les Grecs , à beaucoup d’égards. Elle est produite comme ell
nt. La Religion Chrétienne était trop différente de celle des anciens Grecs , pour voir du même œil ses Mystères devenir l’amu
s, une partie des choses qui firent le succès des anciennes Tragédies Grecques . Quel sujet plus digne d’être traité, que l’héroï
armi nous. Le Peuple Romain, en recevant la vraie Comédie, la Comédie Grecque , en laissa la Représentation à des Esclaves ; on
ion à des Esclaves ; on ajouta des Actrices, dont les Rôles, chez les Grecs étaient remplis par des hommes ; ce qui ne contri
y eut des Tragédies satyriques inventées par Thésée, pour amuser les Grecs , & que les Acteurs y récitaient des passages
int les mœurs Romaines, & d’avoir choisi tous ses sujets chez les Grecs . Je ne sais trop si cette critique est juste : ne
ce, qu’il aurait finement designé, en s’enveloppant dans une intrigue Grecque  ? au reste, je ne donne ceci que comme une conjec
30 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. » pp. 101-108
arce que j’ignore de quels termes on se servait pour nommer celui des Grecs & des Romains. Nous appellons d’ailleurs Trag
r ici des dates inutiles. Je veux m’attacher plutôt a prouver que les Grecs & les Romains ont pu avoir une idée de notre
hait déja d’un pas fier à côté de la Comédie & de la Tragédie des Grecs . Aristote en a dit quelque chose. Le croi
antôt grave & tantôt plaisant généralement dans toutes les Pièces Grecques . Le goût éprouva, sans doute, chez les Romains un
31 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
ic, où va tout Laissez là Perse. Mirez-vous, passez la main sur votre grecque , si votre main y peut atteindre, jouez avec les b
gnac a fait la méthode du théâtre, & le P. Brumoi, le Théâtre des Grecs . Le même Abbé s’est avisé de faire revivre &
n aime. Il a consacré son loisir à la traduction des Poétes tragiques Grecs , & sans doute à celle des comiques. Il a comm
inal & de la traduction. Il met celle-ci au dessus du Théâtre des Grecs du P. Brumoi, & il a raison : la nouvelle tra
la netteté des abrégés & des idées, & des pieces des Auteurs Grecs , le style, les régles, le goût du Théâtre ; l’Acc
e employ de premier acteur. Un tel Drame ne seroit-il pas siflé ? Les Grecs étoient touchés parce que c’étoient des événemens
ts qui content leurs promesses, & qui les content en gascons. Les Grecs peuvent-ils n’en pas être flattés ? Ils étoient v
& par des sacrifices & des libations sacrileges, demande aux Grecs la mort de sa mere, & le courage pour son fre
âtié & le plus noble ; il faut convenir qu’aucontraire le théâtre Grec donne à Melpomene la tête de Méduse. Sont-ce là d
terie, une allure efféminée qu’on n’a point à reprocher aux tragiques Grecs  : les mœurs de nos tragédies sont efféminées, don
ur la forme. Le P. Brumoi l’avoue : il dit pour la galanterie que les Grecs réjettoient, & dont les François font leur ca
Le bon sens & la raison, en dépit du goût dominant, sont pour les Grecs . Outre le scandale inconcevable que donnent les C
erreur & de la pitié, qui sont le vrai goût de ce genre. Chez les Grecs , il y a des grandes beautés, de détail, dé pensée
ue tems, dans quelque pays, quelque religion que ce soit. La tragédie grecque à peine transportée des traiteaux de Tespis sur u
32 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [Q] » pp. 444-446
[Q] Parodie : Selon Chambers, ce mot vient du Grec Parà & d’odòs (voie, carrefour) c’.-à-d. prov
s. [Ceci n’est pas exact ]. La Parodie a d’abord été inventée par les Grecs  ; & ce mot dérive de parà (contre) & d’od
s expressions triviales & souvent dégoutantes, mais que la Langue Grecque rendait supportables. Une seconde espèce de Parod
33 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques . Lorsqu’après avoir admiré une Muse qu’éleve l
mirer. J’ai rapporté dans l’Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs , que pour rendre la joie au Spectateur attristé p
e doit être toujours baignée de larmes, & telle étoit la Tragédie Grecque  : l’autre doit toujours rire, & tel étoit le
nous. Cependant une de nos Comédies, entierement imitée d’une Comédie Grecque , a été mise au nombre de nos bonnes, puisque depu
etius quàm de ipsis facetiis : & Ciceron remarque que quoique les Grecs , & surtout les Atheniens, excellassent dans l
34 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
que, scenici, et circenses, ce qui revient à la même signification du Grec . Ils subdivisaient ensuite les jeux de théâtre en
nsant en l’honneur de Bacchus, et après lui avoir immolé un bouc. Les Grecs choisirent cet animal pour victime, parce qu’il f
fin de leur aventure, ou de leur vie. La Comédie nous vient aussi des Grecs  : Jules César Scaliger, et quelques-autres l’esti
ses personnages, et ses sujets déterminés ainsi que la Tragédie. Les Grecs ont varié trois fois dans leurs représentations c
rvèrent aussi l’usage des Mimes et des Pantomimes sous ces mêmes noms Grecs , et celui des Danseurs de corde qu’ils nommèrent,
35 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
ur ; & c’est-là proprement l’époque de la naissance de la Comédie Grecque . Les principaux comiques Grecs, sont Aristophane
époque de la naissance de la Comédie Grecque. Les principaux comiques Grecs , sont Aristophane & Ménandre. On disait des O
la Comédie changea son âpreté en douceur ; & comme les vices des Grecs avaient passé chez les Romains, Térence, pour les
t à manteaux, ou à patins ; où le sujet & les Personnages étaient Grecs , aussi-bien que les habits ; l’on s’y servait du
rvait du manteau ou robe-longue, & des patins, sorte de chaussure grecque . 5. Les Comédies designées par le nom de Prétexta
miques) : les Acteurs y jouaient en robes longues, sans manteaux à la Grecque . Afranius & Ennius se distinguèrent dans ce g
posé des Palliates, ou Pièces à manteau, dont les Personnages étaient Grecs . 10. Les Trabéates. Les Acteurs y paraissaient av
36 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
nières raisons des succès du nouveau Théâtre. L’Art des Tragiques Grecs est de persuader que l’action s’est passée comme
mes. Ils ont une difficulté à vaincre que n’avaient pas les Tragiques Grecs , & que n’éprouvent point les Auteurs modernes
adé de cette vérité. Un jour on le pressait de venir entendre certain Grec qui contrefesait admirablement le chant du Rossig
37 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368
ver son cœur paternel, par un seul mot de ce qui se passe au camp des Grecs . La prémière Scène du glorieux annonce la fierté
Tacite qui prouve que je ne suis pas le seul qui aye prétendu que les Grecs se sont injustement attribués la plus-part des dé
æcorum annalibus ignotus, qui sua tantùm mirantur…… « Les Historiens Grecs sont absorbés dans l’estime de leur Nation ». Ann
38 (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500
lupart des pièces rapportées ci-dessus, 138 Les Dramatiques Latins et Grecs , religieux au prix des nôtres. Ceci prouvé par l’
s d’Athènes, 150 Sénèque plus criminel sur cet article que les Poètes Grecs  ; mais moins aussi que nos Auteurs, 163 Exemple d
94 D’Eschyle, 203 D’Euripide, 204 De Sénèque, 205 Des Poètes comiques Grecs et Latins, 206 Des Dramatiques modernes, 208 Preu
39 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
vous, aller à Athènes ou à Rome : vous ne trouvez en votre chemin que Grecs et Romains, encore sont-ils tout défigurés depuis
oix ? Est-il de la Vertu de plus fameux Modèles ? Trouves-tu chez les Grecs des Actions plus belles ? Ou plûtôt dans la Franc
à tour, C’est celle de la Gloire, et celle de l’Amour Quitte la ruse Grecque , et la fierté Romaine, Choisis quelque grand Nom
à son côté ! D’un scrupule si vain lève le faible obstacle. Quand les Grecs autrefois se donnaient un spectacle, Contents de
40 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
les ; comment même faire entendre ni les voix ni les instrumens ? Les Grecs & les Romains avoient le cirque, le stade, l’
Poisson, Dancourt, Vadé, le théatre de la Foire, tous les dramatiques Grecs & Latins sont autant & plus décens que le
que mot démontre l’aveuglement d’un enthousiaste. Il est vrai que les Grecs n’avoient point de loix qui attachassent l’infami
lumineux de la République vertueuse, qui valent bien le lumineux des Grecs . Ce peuple, le plus ingénieux, mais le plus frivo
parmi les Chrétiens, parce qu’ils n’étoient pas excommuniés chez les Grecs . Mais le mépris public pour ce métier infame &
s loix Romaines furent suivies en Grèce comme ailleurs. Les Empereurs Grecs Théodore, Arcade, &c. ont enchéri par des loi
arlé plus fortement contre les spectacles, que les Conciles & les Pères Grecs , S. Chrisostôme, S. Basile, S. Grégoire de Nazian
nation. Moins timide que le Mercure, j’ose dire & croire que les Grecs à cet égard étoient des barbares. Ce mot barbaris
nt aussi peu : Tertullien & S. Augustin le leur reprochoient. Les Grecs , dont il vante si fort la dialectique, ne l’étoie
41 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — ESSAI SUR LES MOYENS. De rendre la Comédie utile aux Mœurs. » pp. 7-10
venir au but qu’elle se propose de corriger les mœurs ; si la Comédie grecque étoit plus proche de la perfection morale que la
satire publique ; enfin si l’exclusion des Actrices sur les Théâtres Grecs & Romains, n’étoit pas plus propre à laisser
42 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62
e la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques . Nous avons vu les Peuples voisins de la Grece
t point perdre après tant de siecles, & devant nous les Tragédies Grecques , qui dépouillées de la magnificence de ces Représ
bles : cette remarque est nécessaire pour bien entendre les Tragédies Grecques . Ces Peuples étoient persuadés que les Dieux haïs
â. Les meurtres, les incestes, les parricides étoient aux yeux des Grecs des évenemens ordonnés par les Dieux. Quand Ajax
43 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Des Spectacles des Grecs. » pp. 3-6
Chapitre premier. Des Spectacles des Grecs . O n peut reduire ce grand & presque infin
ire ce grand & presque infiny nombre de jeux ou de spectacles des Grecs , à deux especes principales. La premiere comprend
44 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381
s est. J’ai rapporté dans l’Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs , que dans les premieres Représentations faites à
; y étoient si sensibles, qu’ils sembloient ne demander (sur tout les Grecs ) que le plaisir des oreilles. Les Romains qui n’e
s Romains qui n’eurent jamais pour la Musique la même Passion que les Grecs , eurent enfin comme eux, une grande attention à l
voir une Langue harmonieuse, lorsque les Romains, en se comparant aux Grecs , se plaignoient d’avoir une Langue rude, pleine d
& sauvages ? C’est la plainte de Quintilien L. 12. Il envioit aux Grecs ces mots qui paroissent inutiles, & qui servo
ndre de ce que celle de sa Langue n’avoit pas la douceur de celle des Grecs , parce qu’elle avoit des lettres rudes. L’F rend
un M dont le son fait une espece de mugissement, au lieu que les mots Grecs finissent souvent par un U, lettre qui rend un so
B, du D, enfin des accens qui n’ont pas la même douceur que ceux des Grecs . Il envie aux Grecs deux lettres, qui répandent,
accens qui n’ont pas la même douceur que ceux des Grecs. Il envie aux Grecs deux lettres, qui répandent, dit-il, l’amenité da
45 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16
ule expose 1. la manière dont les Comédiens étaient regardés chez les Grecs & chez les Romains. ibid. 2. On y donne qu
, trop multipliés dans notre langue ; 3. dans les mots formés soit du Grec , soit du Latin. L’Auteur, qui ne fait pas assez d
lieu que c’est malgré elle, qu’elle s’est vue obligée de recourir au Grec  ; & je sais qu’elle regarde comme autant de b
la Place, des portiques colonadés, dans le goût de ceux des Théâtres Grecs & Romains, qui prendraient tout l’emplacement
46 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
sque plus gênante. Des meilleurs sujets tragiques. Les Poètes Grecs qui se livraient à la Tragédie, n’avaient guères
n en juge par les Pièces d’Eschile, de Sophocle & d’Euripide. Les Grecs croyaient sans doute, que les divers malheurs qu’
plus d’un siecle à ne représenter sur la Scène tragique que des Héros Grecs & Romains, sans considérer que leur propre Hi
des sujets aussi frappans & plus dans leurs mœurs. L’éxemple des Grecs devait plutôt nous faire ouvrir les yeux : c’étai
frappés du tableau des malheurs de nos Pères, que de la peinture d’un Grec ou d’un Romain, qui vivait deux mille ans avant n
47 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
ussi ridicules, que s’ils nous parloient entierement à la maniere des Grecs . C’est ce qu’a dit l’Abbé Conti dans la Préface d
rendre ses Personnages un peu trop François, que de les laisser trop Grecs . Qu’on dise tant qu’on voudra que Corneille est p
plies. Nous avons vu dans l’Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs , que leurs Poëtes furent obligés de faire succéde
y mit des Chœurs, pour pouvoir dire qu’elles étoient à la maniere des Grecs  : mais cette maniere etoit bien ignorée des Poëte
scembeni, les Italiens ne connoissent dans ce Genre de rivaux que les Grecs  : & pour confondre la jalousie des autres Nat
? Sont-elles capables de faire marcher leurs Auteurs de pair avec les Grecs  ? Quand les Piéces Dramatiques de l’Italie ne peu
48 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398
agique : qu’aurait-il dit aux Français ? La Tragédie est née chez les Grecs , comme tous les Arts. Eschyle, leur premier Tragi
des Tragiques Latins n’est pas digne d’entrer en comparaison avec les Grecs . Sénèque a traité le sujet d’Œdipe après Sophocle
espèces. Ils en avaient dont les mœurs & les Personnages étaient Grecs  ; ils les appellaient Palliates : & d’autres
un temps trop proche du nôtre ; mais elle sera plus utile. Les Poètes Grecs ont mis sur leur Scène des Souverains qui venaien
49 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
ans le Temple forme le Nœud, est partagée, comme celles des Tragédies Grecques , en quatre intervalles, que remplissent quatre Ch
istote, & qui a conduit sa Piéce dans la simplicité des Tragédies Grecques , est celui qui a le mieux réussi. §. II. Des M
ans Mœurs. Il y en a beaucoup parmi nous, & il y en eut parmi les Grecs après le tems de leurs grands Poëtes, puisqu’Aris
ens du lieu de la Scene qui coutoient des sommes si considérables aux Grecs & aux Romains, & au Cardinal de Richelieu
e étoit représentée gratis devant notre Populace, comme les Tragédies Grecques devant celle d’Athenes, elle y seroit attentive,
ramener les Chœurs. Je ne repeterai point ce que j’ai dit de ceux des Grecs . Il est aisé de comprendre la beauté qu’ils ajout
utes ses Parties, la Danse seule exceptée, dans la forme de celle des Grecs . L’Auteur à leur exemple a soin, autant qu’il est
s qui sont dans une situation tranquille : l’employ du Chœur chez les Grecs étoit d’invoquer les Dieux, de donner des avis, &
roit pas l’entendre chanter. C’est par cette raison que les Tragédies Grecques ne finissent jamais par des chants, mais par une
rations, sottise magnifique, est toujours sottise. Il ajoute, que les Grecs faisoient de belles Tragédies où ils chantoient q
50 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164
Acteurs, est que l'Echafaud qui était dressé dans le Théâtre chez les Grecs , c'est-à-dire dans l'aire, la cave ou l'espace li
est un fait indubitable que ceux que l'on nommait Technites parmi les Grecs ou artisans de la Scène parmi les Romains, c'est-
l'on y représentait. Car il écrit en termes exprès que le Théâtre des Grecs était beaucoup moins avancé dans l'aire ou parter
51 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
acrés à Cybèle, que les poètes nomment la grand-mère des dieux, et en grec Μεγάλη. Les Apollinaires dédiés à Apollon se célé
de la consécration ; comme il se pratique encore aujourd’hui chez les Grecs . Pamélius fait tomber ce reproche de Tertullien,
e scandale. Qu’ilIbid. vive à jamais. L’auteur s’est exprimé ainsi en grec « εις αιῶνας » ; à quoi répondent ces paroles lat
52 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
de barbarie, me direz-vous, dont nous triompherons avec le temps. Les Grecs , cette Nation sage & polie, n’eurent garde de
n’avez-vous observé aucune différence entre la conduite des tragiques Grecs & la vôtre. Les premiers, si j’ai bien lû leu
quoi nos Françoises doivent-elles être moins respectées que les Dames Grecques & Romaines ? Quels modeles osez-vous leur off
ement tenté de leur plaire, vous vous seriez rapprochés des tragiques Grecs  ; & je ne doute presque point qu’avec les heu
es armées, sans aucun apprentissage ultérieur. Tels furent, parmi les Grecs , Xénophon, Alcibiade, Dion, Epaminondas ; & p
53 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
sol, améliorer la culture, il se sent toûjours de sa racine. Là le Grec , né moqueur, par mille jeux plaisans Distilla l
ois & de Héros, qu’elle barbouille de la lie du vice, signifie en Grec chanson de bouc, & dont encore les vices, qui
; cruellement déchiré. Il en coûta la vie à Socrate, le plus sage des Grecs . On crut en arrêter la licence en défendant de no
richesses, la France a adopté, traduit, copié tous les autres drames, Grecs , Latins, Anglois, Italiens, Espagnols, Chinois, I
choses. Aristophane, que les Commentateurs admirent parce qu’il étoit Grec , ne songeant pas que Socrate étoit Grec aussi, Ar
rs admirent parce qu’il étoit Grec, ne songeant pas que Socrate étoit Grec aussi, Aristophane fut le premier qui accoûtuma l
54 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
es, au châtiment des fautes publiques un tribunal redoutable. Que les Grecs ont de ce côté-là surpassé toutes les Nations &am
sont bien au-dessus de tous ceux des Romains, & même des Comédies Grecques les plus décentes : en rassemblant les hommes, il
leur avis. Le premier, probablement, parlait des anciennes Tragédies Grecques , où l’on voit les trahisons, les meurtres, les in
t plus spécialement, qu’on les annoblît, qu’on en fît, comme chez les Grecs & les Romains, une affaire d’Etat ; que, s’il
e la pudicité Romaine : mais en sera-t-il moins vrai, que la Tragédie Grecque était plus propre à échauffer le patriotisme, qu’
i priva seule les Romains de Tragédies patriotiques, comme celles des Grecs , dont quelques-unes sont les plus beaux monumens,
55 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
’avantage. Cette règle ne sçaurait trop être suivie à la rigueur. Les Grecs & les Latins ne s’en éloignèrent jamais ; &am
connurent aussi-tôt que le luxe. La plus-part des Hèros des Tragédies Grecques sont vraiment grands & fiers, quoiqu’ils se m
, quoiqu’ils se montrent avec une certaine simplicité ; parce que les Grecs ne s’attâchaient qu’à peindre leurs mœurs. Les pe
56 (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127
s Sacrifices et cérémonies, inventa plusieurs harmonies, enseigna aux Grecs les interprétations des mots, dont il est appelé
mpts et habiles à désirer louange et honneur. Et pour cette cause les Grecs [Liu. 1. Geograph.ainsi qu’escrit Strabon] instru
e, ayant reçu en leur République tels passe-temps, et mignardises des Grecs . Et partant ce n’est sans raison, que cet excelle
nt. li. 10. ch. 1.Quintilien, est toute Latine. Car quant aux anciens Grecs Comiques, ils ont Crinitus liu. 20. ch. 9. de hon
ce saty. 4. du li. 1. « Aristophane, Eupolis, et Cratin, Entre les Grecs eurent l’esprit certain, A composer Comédies m »o
us joyeux : en laquelle Callimaque a mérité le premier lieu entre les Grecs  : de manière que son pays, à savoir Cyrène, fondé
57 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
'art en la composition des Vers », dont ils n'avaient rien appris des Grecs , parmi lesquels Sophron s'était rendu célèbre dès
qui l'avaient précédé, et qui fit ses Mimes sur l'exemple des Poètes Grecs qu'il savait, comme Plaute et Nevius composèrent
énal condamnant la passion que les Romains avaient pour les Histrions Grecs , explique fort clairement que les hommes seuls jo
58 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »
ns infâme durant le Paganisme, qu’elle n’est à présent, 78. Tragédies Grecques jouées à Rome, 85. Plus honnêtes que ce qu’on voy
le exige de ses Ministres contre les Spectacles, 273 et 274. L’Eglise Grecque est opposée aux Jeux de Théâtre, 179 et suiv. S.
Tertullien, Analyse de son Traité des Spectacles, 80 et suiv. Théâtre Grec et Romain, ses différentes parties et sa descript
59 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
par la Lyre de David elle a charmé des Rois et chassé des Démons. Les Grecs se servaient de la Musique dans le combat, et ils
e la réponse de Thémistocle, et s’en servira dans l’occasion. Ce sage Grec se trouvant en quelque ville où la Musique était
60 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
s ; elle ne demandait pas tant d’èxpérience & de délicatesse. Les Grecs ne sont point encore les inventeurs de ce genre b
ligion. Les Drames en récits firent changer de face à l’Opéra des Grecs . Quoi qu’il en soit, l’invention des Drames e
rsonne qui en puisse douter. Tout le monde sait que les Tragédies des Grecs étaient mêlées de chants & de danses. On y vo
de l’Opéra-Sérieux. Ce n’est que par conjecture qu’on présume que les Grecs le connaissaient tel qu’il est présentement. Les
onnaissaient tel qu’il est présentement. Les Ouvrages dramatiques des Grecs en ont fourni la prémière idée. Une lecture réflé
t le seul qui puisse nous donner une idée des Spectacles étonnans des Grecs & des Romains. Philippe Duc d’Orléans, Régent
esque toujours en France les Opéras-Sérieux, à l’imitation des Pièces Grecques , on peut dire que leur dénouement est selon les r
mp; nous ne tombons pas tout-à-fait dans le défaut de la Tragédie des Grecs . Mais on voit bien que pour qu’un dénouement à ma
e-ci ne s’est plus trouvée que l’accessoir : c’est ainsi que chez les Grecs la déclamation l’emporta sur la musique. Observon
61 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
haut, d’après Aristote dans sa Rhétorique, que les premiers Tragiques Grecs tomberent dans cette faute. Le successeur d’Eschy
ces graces de l’Enjambement qui rendent le Vers libre, rival du Vers Grec & Latin, (ce que M. Maffei, s’appuyant sur l’
sur nos Voisins. Nous met-il en droit de disputer la supériorité aux Grecs  ? Nous permet-il du moins de nous croire leurs ég
and il parle des Tragédies Italiennes, nous marchons de pair avec les Grecs  ? Avant que de proposer cette question, examinons
stion, examinons si Athalie a toutes les Parties qu’avoit la Tragédie Grecque , & que doit avoir, suivant Aristote, la Tragé
62 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
, je me suis apperçu, avec surprise, que presque toutes les Tragédies Grecques peuvent rester au nouveau Théâtre : si l’on ne s’
es qu’il a traités. La Thébaïde est écrite dans le goût des Tragédies Grecques , où la mort et le carnage dominent ; si on voulai
s sur la différence du goût des hommes dans les différents temps. Les Grecs ne pensaient pas comme nous, en fait de Théâtre ;
de digne d’un homme d’esprit et de goût, que de comparer à l’original Grec les imitations des deux Poètes que je viens de no
ement, et a trouvé moyen d’ajouter des beautés nouvelles à l’original Grec  : cet examen et les remarques qu’il ferait naître
63 (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -
ceraient leurs armes ». Les Allemands, les Anglais, les Italiens, les Grecs , tous empruntèrent cet usage des Français ou du m
bains communs des hommes et des femmes ? Les Romains avaient pris des Grecs l’usage des bains, et ils apprirent ensuite aux G
vaient pris des Grecs l’usage des bains, et ils apprirent ensuite aux Grecs de ne pas rougir de voir des hommes et des femmes
64 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98
est pas hors de propos de remarquer aussi que tous les Spectacles des Grecs et des Romains subsistent encore, du moins en par
sité des Théâtres, elles ont eu le bonheur de revivre, telles que les Grecs et les Latins les avaient imaginées. Il est aisé,
65 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
qu’elle a produit en France, on serait tenté de féliciter les poètes grecs de n’être descendus qu’au rôle d’espions domestiq
. L’influence de la scène alors était nulle par sa pauvreté. Chez les Grecs , l’art protégé par la législation fit de rapides
mbert sur les théâtres . Entre l’école de civilisation fondée par les Grecs , rétablie et conservée par Corneille, Racine, Mol
nnez que de vertueuses, afin qu’elle les retrouve dans l’âge mûr. Les Grecs l’avaient si bien senti qu’ils avaient fait de le
66 (1646) Science du chrétien « [FRONTISPICE] »
lise. A Paris Chez Pierre de Breche Père et Fils, ruë S. Etienne des Grecs , à l’Image S. Joseph. etMathurin et Jean Henault
67 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
Boileau, Art Poétique, Chant III. L’art dramatique est né chez les Grecs de la folie et de l’ivresse que Bacchus inspirait
l’amour et la haine, la compassion et la cruauté. La comédie chez les Grecs n’eut pas une plus belle origine que la tragédie 
es sermons et dans les plaidoyers les citations des anciens écrivains grecs et latinsi. Les enfants sans souci s’étaient aper
68 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
die fut regardée, dans sa naissance, comme un effet de la sagesse des Grecs , & elle resta long-tems dans la plus haute es
Comédiens, que par l’affectation qu’ils avoient d’imiter en tout les Grecs , & plus encore, par l’ombrage qu’ils concevoi
-mêmes se plaisoient à s’en mêler. La disgrace des Comédiens chez les Grecs est donc accidentelle, & chez les Romains con
se des Peuples les plus polis, & que sa disgrace vient : Chez les Grecs , de la témérité d’Aristophane. Chez les Romains,
ité d’Aristophane. Chez les Romains, de leur affectation à imiter les Grecs . Chez les premiers Chrétiens, de l’impureté, de l
69 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
peu en histoire & en lettres, rapporte qu’elle aimoit si fort le Grec & les antiquités, & avoit tant d’envie de
p; avoit tant d’envie de paroître savante, qu’elle fit représenter en Grec les tragédies de Sophocle, auxquelles pour lui fa
ches sur la musique des anciens, & Naudé ayant écrit sur la danse Grecque & Romaine, elle obligea ces deux Auteurs, qui
ir Naudé danser à la Romaine, & d’entendre Meibomius chanter à la Grecque . On s’amusa beaucoup de l’embarras & de la ma
t, en se barbouillant de lie & se promenant sur un tombereau. Les Grecs ne faisoient pas monter les femmes sur la scène,
contrefaire, ils n’auroient pas besoin de masque pour y suppléer. Les Grecs avoient imaginé par malice d’en faire qui ressemb
70 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
ésentait des objets tout-à-fait nouveaux. Ce qu’elle fut chez les Grecs . Les Grecs cherchèrent à embellir ce genre na
jets tout-à-fait nouveaux. Ce qu’elle fut chez les Grecs. Les Grecs cherchèrent à embellir ce genre naissant, selon l
vrai genre de la Pastorale ; & pourquoi. Il me semble que les Grecs ni les Latins n’ont point connus le vrai genre de
71 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
aucun des patriarches ne se poudroit à blanc & ne se frisoit à la grecque . Les Francs-Maçons pourroient seuls disputer le p
natomie du bras pour faire une belle manche ; la chaussure hébraïque, grecque , romaine, chinoise a des variétés infinies, qu’on
anquille . A quoi il ajoute les effets vrais ou prétendus, des danses grecques , aux deux tragédies ! d’Euripide & de Sophocl
r du côté du libertinage. Notre Scène est aussi parfaite que celle de grecs & des romains : les Allards, les Guimards, le
here, les Serrails de l’Orient ne sont pas plus efféminés. Le Théatre grec & romain l’étoit beaucoup moins ; les express
cles barbares ? Dans le fonds, quels étoient ces prétendus héros, les grecs & les romains, qu’on dit remplir le but moral
utant de matiere, & une matiere aussi intéressante que l’histoire grecque & romaine en fournissent à la Tragédie, &
72 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
ue le Poëme lui représentoit. On ne changeoit point de situation. Les Grecs , plus attentifs que les modernes aux effets que l
amation, comme nos souffleurs secondent aujourd’hui leur mémoire. Les Grecs , dit l’Auteur ci-dessus, avoient « des vers &
73 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
ille de Platée pour remercier les Dieux de la grande bataille que les Grecs y gagnèrent contre les Perses. Quand PosthumiusDi
dépense, et aux Prêtres d'y garder toutes les saintes cérémonies des Grecs . Ces Jeux furent faits dans le grand « Hæc est or
, et ensuite pour d'autres Idoles. Il ajoute que tous les combats des Grecs , soit pour l'exercice de chanter et jouer des ins
74 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210
t point à des règles aussi gènantes. Euripide est de tous les Auteurs Grecs celui qui la négligea d’avantage. Ce seul défaut
ont point une Exposition, ainsi qu’ils l’étaient quelquefois chez les Grecs  ; mais une réponse à quelques critiques faites co
s rendu l’exposition beaucoup plus difficile qu’elle n’était chez les Grecs & les Latins. Je crois même que nous surpasso
igueur du terme, il en a tant d’autres où les préceptes du Philosophe Grec sont suivis, qu’on ne peut accuser ses Poètes d’y
75 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
s aucune modestie. Nos décorations auroient aisément servi à la scene Grecque & Romaine, & les décorations Grecques &am
isément servi à la scene Grecque & Romaine, & les décorations Grecques & Romaines formeroient aisément nos théatres 
angereux. Le nombre en fut toujours immense. Le détail des obscénités grecques ne finit point dans les livres de Pausanias, &
e Temple de Diane une offrande des vices, & de l’intempérance des Grecs , c’est une prostitution de l’art. L’auteur croit
ue ce qu’on veut leur faire autoriser. On sait, dit-il, que parmi les Grecs il régnoit un amour que la nature désavoue &
C’est ce qui mettoit les courtisannes tant en honneur dans les villes Grecques , honneur bien assorti à leur Réligion & à leu
mages y sont de toute part exposées. Toute la théologie fabuleuse des Grecs & des Romains, ou plutôt du vice qu’Ovide a t
76 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
si l’on donnait les mêmes récompenses à nos Poètes, que donnaient les Grecs et les Romains à ceux qui excellaient en ce genre
i se passent en simples récits. La Tragédie tire son nom de deux mots Grecs , qui signifient Bouc, et Chanson, parce que l’on
avait réussi, et qui avait bien diverti le peuple par ses chants. Les Grecs qui étaient un peuple voluptueux et oisif, passai
terme dont vous m’avez demandé la définition ; il vient de deux mots Grecs , qui signifient Village, et Chanson, parce que le
faiblesse, il ne faut pas aussi que ce soit un scélérat insigne ; les Grecs qui aimaient à voir la scène ensanglantée, représ
ou malheureux depuis le commencement jusqu’à la fin de la pièce. Les Grecs qui aimaient à se lamenter, étaient bien aises de
tendrement aimée, et qui avait voulu l’épouser malgré les cabales des Grecs  ; et ce qui devait redoubler encore la douleur de
77 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130
x Idolâtres : Corneille ne parle pas sur un autre ton que les Auteurs Grecs & Latins, il ne donne aucun signe qu’il ait u
r les passions humaines, sans toutefois choquer les bienséances ? Les Grecs qui haissoient la Monarchie ont pris plaisir à vo
78 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
ntation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. Avant que d'entrer en matière, je s
on leur y faisait des sacrifices, comme on peut voir dans le Comique Grec , et dans les deux Latins qui nous restent. Et pou
79 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
t seul, et qui de son propre aveu n’avait nulle teinture de la langue Grecque . « Pour le style de Plutarque, dit-il en quelque
Plutarque, dit-il en quelque endroit, n’ayant aucune connaissance du Grec , je n’en saurais faire un jugement assuré. » Il e
80 (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438
ralités. Le Poème dramatique destiné aux pièces de théâtre, du mot grec δρᾶμα, qui signifie action, et qui avait été dans
i signifie action, et qui avait été dans une si haute estime chez les Grecs et les Romains, ne parut que fort tard en France 
81 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
d’une ville guerrière, en introduisant le luxe et les spectacles des Grecs . Son discours et son autorité furent si efficaces
 Veteribus displicuit laudari quemquam in scena vel vituperari. » Les Grecs étaient ici plus conséquents que les Romains. En
ines his opinionibus velut retibus ad supplicium suum trahant ? » Les Grecs , par une conduite honteuse, à la vérité, mais con
ce raisonnement bien simple. S’il faut honorer les Dieux, disent les Grecs , il faut honorer les Comédiens, cela est juste ;
82 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35
r soit instructif à ce point ? J’avoue que, dans leurs Tragédies, les Grecs ne l’ont montré que par ses fureurs et ses emport
a déjà été dit, on ne le trouve que très rarement dans les Tragédies Grecques  ; mais, pour ce qui regarde la Comédie, nous ne s
83 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112
Philippe & Euripide, & Alexandre & Aristophane, parmi les Grecs , Térence & Scipion, Plaute & Auguste, par
le vouloir essayer ce qu’elle peut produire de plus parfait. Il étoit Grec d’origine (Italien), & avoit été conduit par
ne. Ces deux Poëtes donnerent des Tragédies composees à l’exemple des Grecs (alors fort peu connus à la Cour des Perses). Ce
ssi les hommes, & la Satyre les vices). Il surpassa, de l’aveu du Grec , tout ce qu’ils avoient vu de plus parfait dans l
ce qu’ils avoient vu de plus parfait dans leur pays (faux encore, les Grecs n’ont point vu de comique qui les égale, tout est
avec plus de feu. Adam trouva le moyen de ramasser 56 éloges en vers Grecs , Latins ou François, des Poëtes de son temps, don
éresse. En souillant au hasard, on a trouvé un théatre d’architecture Grecque de 290 pieds de circonférence, 150 de largeur en
84 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
e amour de la liberté, c’est dans les républiques anciennes, chez les Grecs et chez les Romains qu’ils doivent puiser leur su
c’est ce que j’ai démontré. C’est envain qu’on objecte l’exemple des Grecs et des Romains ; il est une foule de preuves, que
stinction à tous les théâtres, sur lesquels on ne parle ni hébreu, ni grec , ni latin, ni allemand, ni anglois, ni italien, e
ournaux. L’auteur du même article ajoute, que « c’étoit parce que les Grecs pensoient ainsi qu’ils avoient donné le même nom
8°, tome 2, page 11, lui auroit appris « que nome signifioit chez les Grecs tout chant déterminé par des regles qu’il n’étoit
ls étoient le nome Lydien, le nome Phrygien, etc., etc. ». Jamais les Grecs n’ont pensé à gouverner le peuple par des chanson
85 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
s, d’écouter la raison, & de réfléchir un peu sur les choses. Les Grecs , inventeurs de cet art diabolique, raisonnoient p
irent les mœurs. Plutarque avoue que le théatre avoit fait tomber les Grecs dans la servitude. L’Empereur Lucius-Verus se cor
ndirent bientôt une corruption si générale, que Juvénal disoit1 : Ces Grecs sont naturellement Comédiens, ils nous surpassent
y chante que les plaisirs ; l’amour des plaisirs a causé la perte des Grecs & des Romains. Depuis long temps il épuise no
86 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177
hement. Ainsi les Pedans nez dans les Colleges & absorbez dans le Grec & le Latin, ne sont pas capables de juger des
est assez convaincu du peu d’agréement qu’ont ces grands Antiquaires Grecs & Latins, soit dans leurs Livres, soit dans l
87 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre II. Que les nouveaux Drames sont susceptibles de règles, ainsi que les autres Poèmes. » pp. 121-122
écartent, le plus qu’il leur est possible, des avis que le Philosophe Grec , qu’Horace, & d’autres Sages tels que lui, s’
88 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
voir égard à celui qui parle ou qui agit2. » Ce passage du Philosophe Grec empêchera qu’on ne puisse triompher en attaquant
petitesse énergique des paroles3. » Si l’on voulait récuser l’Auteur Grec que je viens de citer, sous prétexte de son ancie
p; vil, & qu’ils ne promettent rien d’absolument intéressant. Les Grecs & les Latins, il est vrai, ne donnaient guère
89 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99
forme, & de la difference du Theatre. L e mot de Theatre est Grec , & ne signifie autre chose qv’un lieu de Spec
and Echafaut : Les boufons ou Hystrions n’y montoient point parmy les Grecs , & n’avoient que ce petit Tertre ou second Th
divertir les Spectateurs. Cette ombre ainsi recherchée donna son nom Grec à tout ce qui cacha les Acteurs, & à tous les
90 (1825) Des comédiens et du clergé « Sommaire des matières » pp. -
e précis historique des trois âges des comédiens ; leur état chez les Grecs et les Romains, et leur institution légale en Fra
91 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
eau Théâtre. ŒDIPE. Depuis que l’on connaît des Tragédies, soit Grecques , soit Latines, soit dans les langues modernes, l’
nous avons, je choisirais celui qui s’éloigne le moins de l’original Grec , et qui me paraît le plus aisé à rendre parfait ;
violence à la nature, chose qu’on ne peut leur reprocher. Les Poètes Grecs n’ont pas voulu contraindre le cœur humain ; et i
ient en vue. N’est-il pas clair, après ces réflexions, que les Poètes Grecs ne prétendirent jamais affaiblir la compassion do
92 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VII. Des Carozels. » pp. 191-195
glée d’Infanterie & de Cavalerie pour escorte. Sur leurs pas, les Grecs courant à la recousse de cette Beauté, se battron
93 (1644) Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. Discours quatriesme « Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. » pp. 100-132
ies. Et de là vient peut-estre que vostre Horace, grand imitateur des Grecs , parlant du Dieu qui preside à la Poësie dramatiq
ns, & force masques. Au dessus il y a cette inscription en langue Grecque , qui sert d’ame à la figure, Bacchvs Doctevr ou M
e obscurité des connoissances Anciennes ; Il a le secret des premiers Grecs . S’il vouloit, Monsievr, il nous pourroit rendre
94 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XII. Des Spectateurs. » pp. 355-358
’il est facile d’éviter. Elle me porte à me figurer qu’un Turc, qu’un Grec , qu’un Romain, parlent la Langue Française avec u
95 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. » pp. 164-167
est véritable, tout ce qui est juste, tout ce qui est saint (selon le grec , tout ce qui est chaste, tout ce qui est pur), to
96 (1580) De l’institution des enfants « De l’institution des enfants. Essais, I, 26 [fin] »
(comme les occupations de ce genre n’ont rien de déshonorant chez les Grecs ) ne le rabaissait en rien » (Tite-Live, XXIV, 24)
97 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
Dans combien de jugements ont-elles tenu la balance ? Les courtisanes Grecques étaient en état de bâtir des pyramides, des murai
totam Romani in probro semper habuere » : En cela bien différents des Grecs , quoiqu’ils en eussent adopté la religion, les ar
ion des Comédiens était infâme chez les Romains et honorable chez les Grecs  : qu’est-ce chez nous ? On pense comme les Romain
 : qu’est-ce chez nous ? On pense comme les Romains, on vit comme les Grecs . » Il dit ailleurs (C. de quelques usages), « quo
98 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
e, Atrée, Inès de Castro, Mithridate, etc. Il remarque que celles des Grecs avaient toutes un pareil dénouement. « C'est un v
transports, ces déchirements de cœur, ces larmes précieuses, que les Grecs excitaient ; c'est manquer son but. Tout le secre
iron avec des vers fort plats à son honneur. C'est une nouveauté. Les Grecs ni les Romains n'ont jamais frappé des médailles
font peindre aux dépens de leurs amants ; on peignait les Courtisanes Grecques , on peint celles de Venise et de Rome. Le gouvern
99 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
les dépenses exorbitantes & l’appareil majestueux avec lequel les Grecs & les Romains donnaient leurs Spectacles, ne
une illusion flateuse. Telle fut la source où puisèrent les Tragiques Grecs  ; & tel est aussi le moyen de rendre la Tragé
agédies : Les Patriotiques ; telles étaient presque toutes celles des Grecs  ; telles sont le-Siége-de-Calais, & même dans
s Historiques ; lorsque l’Auteur choisit un sujet dans l’histoire des Grecs & des Romains, ou dans celles des Nations mod
d’en prévenir les dangers & d’en réformer tous les abus. Chez les Grecs , dit-on, l’Acteur était Citoyen, & tout Citoy
nt sûrement pas des Citoyens Romains. Le nom d’Acteur, honoré par les Grecs , presqu’à l’égal de celui d’Orateur, comme design
l’Art dramatique l’ingénuité, la dignité qu’il eut autrefois chez les Grecs , & par intervalle chez les Romains eux-mêmes.
ervalle chez les Romains eux-mêmes. Fesons plus ; nous surpassons les Grecs par le genre de nos Comédies ; nous commençons à
obligés de remplir leurs devoirs de Citoyens, à l’exemple des Acteurs Grecs , ils doivent, comme eux, ne jouer que rarement ;
né ce que prohibe la Religion : qu’ils l’apprennent d’une femme : Les Grecs & les Romains, dans les temps de corruption,
place déterminée par les Directeurs, qui fera comme l’Éphébique * des Grecs  : il serait à propos que ce fût un endroit ajoûté
n posséder. [B] [C] [D] [E] *. J’ajoute presque, parce que la Langue Grecque , & même la Latine, n’étant pas sourdes comme
ui couper la parole ? Les Laudicènes Romains & les Sophoclées des Grecs ne formaient un concours d’applaudissemens harmon
100 (1576) De la Censure. pp. 611-613
tam moribus alienum, quam in spectaculo desidere. » Si on dit que les Grecs , et Romains permettaient les jeux : je réponds qu
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