Chapitre III. De la Musique
Française
& Italienne. C e que j’entreprends est re
ne m’accuse d’écrire sur un être imaginaire en parlant de la musique
Française
, je dois démontrer que nous en avons une, digne m
donc clair qu’ils ont beaucoup perfectionné la musique. Pourquoi les
Français
seraient-ils les seuls éxceptés ? On me dira que
au naturel : sa marche grave & quelquefois légère, est l’image du
Français
tout-à-la-fois raisonnable & frivole. La musi
re. Quelques Savans ont ôsés soutenir de tout tems, que la Langue
Française
n’était point propre à la musique. On a vu dans l
tait susceptible de mélodie, on ne voulut plus écouter que des Opéras
Français
; peut-être que si on nous prouvait un jour que n
d, serait-il croyable qu’on l’accueillît par-tout ? Que la Langue
Française
est plus douce que celle des autres Peuples de l’
, selon moi, d’approcher de l’élégance & de la douceur du langage
Français
. Elle est remplie de faux brillans & d’anthit
Musiciens sont les seuls qui éxcellent dans les petits airs. Les
Français
éxcellent dans la composition des petits airs. J’
l’ont applaudi : avec quelle surprise ont-ils dû voir un Compositeur
Français
èxceller, non - seulement dans son Art, mais y po
les sur lesquelles ils ont composés tant de chefs-d’œuvres ? C’est la
Française
. Elle n’est donc point si dure, si peu mélodieuse
gloire de notre Langue, que Lully n’ait travaillé que sur des paroles
Françaises
. Il est singulier qu’un Italien ait mis avec beau
beaucoup de succès plusieurs de nos Drames en musique, & que des
Français
s’éfforcent ensuite de soutenir que leur Langue n
brillant & animé, inspire la gaité. Un nombre infini de Musiciens
Français
ont composés de nos jours des Ouvrages célèbres,
alaient pas par la beauté du chant, on verrait au moins que la Langue
Française
est susceptible de mélodie. La Traduction littéra
l’éxcellente musique de cette Pièce, pour l’assujettir à des paroles
Françaises
; cette vérité, qui est sous les yeux de tout le
dans le goût Italien, sitôt que nous voulons nous y appliquer, qu’un
Français
, dont les talens sont très-connus, vient de mettr
Opéra de sa composition. Que vont dire ceux qui regardent encore les
Français
comme des Ecoliers en musique ? Qu’on peut ma
On a toujours cru que la musique Italienne & la nouvelle musique
Française
étaient tellement confondues ensemble, qu’il sera
couragent à risquer une définition claire & précise de la musique
Française
& Italienne. Caractère primitif du chant
la musique Française & Italienne. Caractère primitif du chant
Français
. Il est sensible que notre mélodie est tout-à
lante, & qu’elle frappe agréablement les oreilles. Le Compositeur
Français
ne méprise pas tout-à-fait les paroles qu’il met
t dans ce dernier genre ; on y découvre le goût Italien & le goût
Français
; il n’est pas difficile de le distinguer, malgré
ux de la musique Italienne au goût naturel & simple de la musique
Française
? Qu’on peut discerner les deux genres, même
, telle Ariette est dans le goût Italien ; celle-ci est dans le genre
Français
. Afin de se procurer cette satisfaction, il suffi
mple, que la Romance d’On ne s’avise jamais de tout, est dans le goût
Français
; & que l’Ariette, Je suis un pauvre misérabl
rra qu’Isabelle & Gertrude, est presque entièrement dans le genre
Français
. Il serait trop long de citer d’autres Drames.
ions. On avouera que M. Monsigi fait particulièrement honneur au goût
Français
; & qu’on retient d’abord par cœur tous ses O
fameux Compositeur travaille plutôt selon les principes de la musique
Française
, que selon les règles de la musique Italienne. Ce
malgré ses admirateurs, que lui-même n’a travaillé que dans le genre
Français
. Qu’on ne croye point que j’avance un problême di
une trop longue attention, l’on s’appercevra qu’elle est tout-à-fait
Française
; puisqu’elle n’est composée que de petits Airs l
orté par son génie, le fameux Citoyen de Genève compose de la musique
Française
; & soutient ensuite, par une contradiction s
mp; soutient ensuite, par une contradiction singulière, que la Langue
Française
n’est point absolument susceptible de musique. Vo
efois leurs discours. Différence du chant Italien d’avec le chant
Français
, selon J. J. Rousseau ; & sentiment d’un autr
ortes : tout au contraire de l’accent traînant & pénible du chant
Français
, le sien, toujours doux & facile, mais vif &a
uvent hazarder des choses fausses, ou de purs sophismes. « La musique
Française
, dit-il, dans son nouvel Ouvrage, aurait beaucoup
trouvera que c’est ici une des différences spécifiques de la musique
Française
à l’Italienne. En Italie la Mesure est l’âme de l
pule ». Je vais citer tout de suite un assez long passage d’un Auteur
Français
, qui achèvera de prouver que le Citoyen de Genève
e ne pouvoir finir : les Italiens tombent dans ce défaut plus que les
Français
. On a peine à s’accoutumer aux intervales fantasq
uves que le chant Italien n’est point si naturel que le nouveau chant
Français
. J’ai dit en marquant la différence de notre
nt le mode est simple & chantant, n’est qu’une imitation du genre
Français
. Afin de mettre les Lecteurs en état de juger tou
t du moins la preuve que ce n’est pas d’aujourd’hui que les Musiciens
Français
n’aiment pas leurs rivaux d’Italie : j’ai cru que
outint qu’il se croyait autorisé à prétendre le pas sur les Musiciens
Français
, puisqu’il appartenait au chef respectable de tou
ouvait son Maître, il pouvait prétendre le pas ; & que la musique
Française
devait être plus considérable que sa source ; de
a à son Musicien d’aller l’attendre au bas de la source de la musique
Française
, c’est-à-dire sur les confins de l’Italie. Ainsi
Citoyens, Vous verra-t-on toujours occupés de Pantins ; Déserter les
Français
1 pour courir les Parades ? Quel plaisir trouvez-
e ces fiers ennemis contre nos jours armés. Vengeant sur ton sofa les
Français
opprimés, Plus que tous nos vaisseaux nuisible à
. c. [NDE] Jean-Joseph Vadé (1720 - 1757), chansonnier et dramaturge
français
, notamment inventeur du genre poissard. d. [NDE
hand (1713 - 1803), dite Mademoiselle Dumesnil (1713 - 1803), actrice
française
, sociétaire de la Comédie-Française (1738-1776).
laire-Josèphe Léris, dite Mademoiselle Clairon (1723 - 1803), actrice
française
, sociétaire de la Comédie-Française. l. [NDE] I
rançoise Quinault-Dufresne (1699 - 1783), dite Mlle Quinault, actrice
française
et sociétaire de la Comédie-Française. m. [NDE]
nçaise. m. [NDE] Henri-Louis Caïn (1729 - 1778), dit LeKain, acteur
français
et sociétaire de la Comédie-Française. n. [NDE]
Anne Catherine Desmares (1685 - 1772), dite Mlle Dangeville, actrice
française
, sociétaire de la Comédie-Française. r. [NDE] M
harles-François Racot de Grandval (1710 - 1784), acteur et dramaturge
français
, sociétaire de la Comédie-Française. t. [NDE] J
] Jeanne-Catherine Gaussem, (1711 - 1767), dite Mlle Gaussin, actrice
française
, sociétaire de la Comédie Française. u. [NDE] N
1767), dite Mlle Gaussin, actrice française, sociétaire de la Comédie
Française
. u. [NDE] Nanine et le Comte d'Olban, deux pers
aire v. [NDE] Pierre-Luis Dubus (1721 - 1799), dit Préville, acteur
français
, sociétaire de la Comédie-Française. Il joue le r
ement fait référence à Henri Larrivée (1737 - 1802), chanteur d'opéra
français
. y. [NDE] Danseuse de l'Opéra de Paris au milie
ndoni (1718 - 1780), dit d'Hannetaire, acteur et directeur de théâtre
français
. ac. [NDE] Couppée, actrice de l'Opéra de Paris
du XVIIIe siècle. af. [NDE] François Boucher (1703 - 1770), peintre
français
. ag. [NDE] Messaline (20 - 48), épouse de l'emp
être en quelque sorte nécessaire aux deux Nations conjointement. Les
Français
verront une critique judicieuse, savante, variée
; l’idiome Anglais dans sa perfection étant infiniment opposé au tour
Français
. Cette traduction pourra encore être utile à nos
llier fait des Poètes anciens, et les louanges qu’il donne au Théâtre
Français
du siècle passé, auront peut-être ces deux bons e
onvenir cet ouvrage, au défaut d’une critique particulière du Théâtre
Français
? Ils verront pour le moins que ni la Tragédie ni
infinité de choses, auxquelles par conséquent une infinité de termes
français
doivent répondre. Je ne prétends pas néanmoins qu
out à fait littérale : ce serait me faire gloire de parler Anglais en
Français
; d’ailleurs on me convaincrait aisément d’impost
sur cet article : les habiles gens à Londres entendent communément le
Français
; bien différents de nos Ecrivains qui presque to
oint, lui qui connaît toute la délicatesse, et du langage et du génie
Français
. Il me pardonnera aussi d’avoir accommodé à notre
noms des Comédies et des Personnages que j’ai cru devoir traduire en
Français
, se trouveront à la tête du Livre, avec l’Anglais
de Comédie, et la lettre P. que c’est un nom de Personnage habillé en
Français
. On ne présume pas néanmoins d’avoir toujours heu
Chapitre IV. De la Comédie
Française
; son origine, son progrès, et les Règlements qui
es Pièces qui ont succedé aux moralités qui avaient occupé le théâtre
Français
pendant près de cent cinquante ans. L’Arrêt du 19
ès, et firent de nouvelles tentatives de s’y établir ; l’une était de
Français
et l’autre d’Italiens : ceux-ci introduisirent de
588. par lequel il fit défenses à tous Comédiens, « tant Italiens que
Français
, de jouer des Comédies, ou de faire des tours et
i s’accommodèrent de ces spectacles ridicules, si indignes du théâtre
Français
. Cette licence était parvenue à un tel point, que
reçurent encore la même approbation du Public. Pendant que le Théâtre
Français
se rétablissait, que l’on y réparait ainsi tous l
née à Lully pour l’Opéra. Le Roi réunit les deux Troupes de Comédiens
Français
, qui prirent le théâtre que l’Opéra avait occupé
rmain ; et les Italiens demeurèrent seuls à l’Hôtel de Bourgogne. Les
Français
ont depuis fait bâtir un magnifique théâtre dans
lus présentement à Paris que l’Opéra et la seule Troupe des Comédiens
Français
. Cette réduction a augmenté le concours des spect
Sa Majesté très expresses défenses à toutes les Troupes de Comédiens
Français
et Etrangers établis ou qui s’établiront ci-après
tobre 1680, Ordon. du Roi, pour l’union des deux Troupes de Comédiens
Français
. majesté ayant estimé à propos de réunir les deux
ordonné et ordonne, qu’à l’avenir lesdites deux Troupes de Comédiens
Français
seront réunies pour ne faire qu’une seule et même
er les Comédies dans Paris ; faisant défenses à tous autres Comédiens
Français
de s’établir dans ladite Ville et Faubourgs, sans
es défenses qui ont été ci-devant faites aux Troupes de ses Comédiens
Français
et Italiens, d’avoir dans la représentation de to
inze, a fait très expresses inhibitions et défenses auxdits Comédiens
Français
et Italiens, de se servir d’aucunes voix externes
lle a ci-devant faites à toutes personnes d’entrer aux Comédies, tant
Françaises
qu’Italiennes, sans payer, ne sont pas exactement
de l’Etoile. Roi ayant ci-devant permis à la Troupe de ses Comédiens
Français
de s’établir dans la rue des Petits-Champs, ils a
sentes signées de notre main, de tenir la main à ce que nos Comédiens
Français
fassent incessamment leur établissement au lieu d
lle a ci-devant faites à toutes personnes d’entrer aux Comédies, tant
Françaises
qu’Italiennes, sans payer, ne sont pas exactement
tobre 1680, Ordon. du Roi, pour l’union des deux Troupes de Comédiens
Français
. 27. Juillet 1682. Ordon. qui règle le nombre des
Chapitre IV. Si la Musique
Française
est plus agréable que la Musique Italienne. C
ue, celle qui doit nous charmer davantage, est, selon moi, la musique
Française
; c’est-à-dire, celle qui ne contient que des air
Pour & le Contre, avant de donner librement mon avis. La musique
Française
vaut beaucoup mieux que l’Italienne, parce qu’ell
par la mélodie qui règne dans les compositions de plusieurs Musiciens
Français
, sans qu’elles soient dirigées par les règles de
e l’emportera sur sa rivale : peut-être a-t-elle aussi besoin que les
Français
continuent d’être long-tems légers & frivoles
LAISIRS POPULAIRES, les bals Et les SpectaclesPrononcé dans l’Eglise
française
(première succursale de Clichy), sise à Paris, bo
UZOU,Curé de Clichy, par élection du peuple, et président de l’Eglise
française
. Prix 75c. PARIS au secretariat de l'eglise franç
ent de l’Eglise française. Prix 75c. PARIS au secretariat de l'eglise
française
Boulevard Saint-Denis, n. 10.1834.
ires à coups d’hommes. Page 84 Suivant M. le comte de Bonald, l’armée
française
, dans l’expédition de Moscou, fut engloutie dans
érirent dans l’expédition de Moscou. Page 85 Le nombre des militaires
français
qui périrent, pendant le règne de Bonaparte, est
est évalué à onze millions d’hommes. Page 86 NOTICE sur le ministère
français
en l’année 1825. Page 87 Le ministère français es
OTICE sur le ministère français en l’année 1825. Page 87 Le ministère
français
est subjugué par l’influence anarchique des jésui
uel, neutralisées par l’esprit de parti. Page 96 Regrets du ministère
français
, d’être dans l’impuissance d’arrêter les désordre
es contre les gens de théâtre, ne sont plus applicables aux comédiens
français
. Page 104 Des clercs de la Basoche, constitués en
nciles concernant les théâtres ne sont plus applicables aux comédiens
français
. Page 116 Des conciles d’Elvire et d’Arles, conce
e résistance anarchique de la part du clergé. Page 122 Les souverains
français
transfèrent les théâtres hors des églises, et sou
és à l’égal des autres citoyens. Page 128 CHAPITRE VI. Des comédiens
français
rétablis dans leurs droits civils et religieux a
natisme et avanies, exercés par quelques prêtres contre des comédiens
français
. Page 141 Les prêtres fanatiques comparés aux mur
et les accusations de M. de Sénancourt. Page 172 Eloge des magistrats
français
. Page 172 CHAPITRE X. De la protection due aux C
occasion du sacre de ce dernier. Page 183 De l’indifférence du clergé
français
, à réparer l’outrage fait à Louis XVIII, et à son
situation de nos voisins au-delà des Pyrénées. Page 203 Le ministère
français
, impuissant pour rétablir le bon ordre en Espagne
al Lemoine achetait l’hôtel de Bourgogne pour le donner aux comédiens
Français
; que le cardinal de Richelieu reprochait aux bou
e. Il y a, je crois, une immense distance entre la sévérité des mœurs
françaises
et la licence des mœurs italiennes. Que prétendez
fficher la plus révoltante immodestie, et les artistes de notre scène
française
qui a fait et fait encore notre plus belle gloire
ils avaient oubliées tandis qu’ils commandaient en maîtres à la scène
française
, et qu’ils ont fait revivre dès que le monopole l
naturel, toujours varié, toujours utile, a banni du sein de la nation
française
et l’esprit faux, et le jargon, et l’équivoque, e
es, cet homme prodigieux, l’honneur de la France et de la littérature
française
, cet homme que Louis XIV admirait, bien qu’il n’e
ne distinction des personnes que Jésus-Christ a défendue. Catholiques
français
, soyons plus justes envers nos frères et nos conc
c. [NDE] Les frères Parfaict, dans leur Histoire Générale du Théâtre
françois
depuis son origine jusqu’à présent (Paris, 1731-1
n trouve avec lui des accommodements. » h. [NDE] Acteurs du Théâtre
français
. i. [NDE] Nous rectifions la graphie « à la cocq
[EN-TETE] Apologie du théâtre
français
APOLOGIE DU THÉATRE FRANÇAIS,Dédiée à Messieur
çais APOLOGIE DU THÉATRE FRANÇAIS,Dédiée à Messieurs les Comédiens
Français
ordinaires du Roi. Par M. Petit. J’entreprends
ment et satisfaire à tout ! *** J’ai choisi pour sujet notre Scène
française
; Je n’ai pu choisir mieux pour atteindre aux Tal
nt voir un zèle infatigable. *** O spectacle charmant, où la Scène
française
Paraît dans son éclat et dans son plus beau jour.
à qui l’on ferait la description de nos spectacles, répondait : « les
Français
n’ont-ils donc ni femmes ni enfants ? » le Barbar
arvenait à lui faire approuver les motifs qui ont établi le spectacle
Français
dans les Cours principales de l’Europe. Ce specta
modèle et l’imitent, et ce n’est qu’aux pièces les plus estimées des
Français
philosophes, que les étrangers rendent hommage. C
el que Térence sans choquer la bienséance, c’est ainsi que le Théâtre
Français
peut se glorifier d’être devenu un spectacle dign
er, tant que les règles établies par Aristote et respectées des seuls
Français
n’auront pas acquis le crédit qu’elles méritent d
es les nations, et que ceux-ci ne s’attacheront pas comme les Auteurs
Français
à se rendre utiles, encore plus qu’agréables. C’e
le Théâtre est à votre avis l’école des passions, secundo, les Dames
Françaises
ont les mœurs des Vivandières et sont cause du pe
titulé : Des Comédiens et du Clergé. Page 52 Notice sur le Ministère
français
en 1825. Page 87 Chapitre III. De la comédie et
ités, temporelle et spirituelle. Page 120 Chapitre VI. Des Comédiens
français
rétablis à raison de leur profession, dans leurs
natisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre les Comédiens
français
. Page 141 Chapitre IX. Des entreprises de la pui
s. Vous vous plaignez par exemple, de ce qu’on ménage trop au Théâtre
Français
le préjugé du point d’honneur ; mais quand vous v
aquer certains effets mais ils en respecteront le principe. Un Auteur
Français
respectera le point d’honneur et se contentera d’
1, dit le Proverbe. Si un Auteur Dramatique choqué de la tiédeur des
Français
sur la conduite du Ministère, voulait réformer le
leur indifférence en matière d’Etat. Les sept péchés mortels que les
Français
commettent aussi fréquemment que personne, et tan
ir par les peintures outrées qu’ils font des Etrangers et surtout des
Français
. Vous condamneriez ces tableaux sans doute : mais
de la bonté de ce genre d’instruction, conduit son élève à la Comédie
Française
, on y représente Le Joueur m. Le jeune homme ne p
endre. Molière s’est dit à lui-même, au moins je me l’imagine : « Les
Français
sont naturellement portés aux plaisirs : est-ce u
»r : pourquoi ne le ferait-il pas ? S’il est contraire aux mœurs des
Français
, ou s’il répugne de voir sur leur scène les horre
qui a porté Racine à donner à ses Héros la politesse et la galanterie
Françaises
, et ce ne sont que des gens de mauvaise humeur qu
ne peut-il plus s’accorder avec la grandeur d’âme ? La politesse des
Français
a-t-elle exclu l’héroïsme de chez cette nation, e
goût pour les idées neuves et singulières, les vôtres sur la Musique
Française
et sur le spectacle seraient généralement adoptée
ue les Auteurs Dramatiques, en respectant par exemple le penchant des
Français
à l’amour, aient présenté ce que cette passion a
de la personne aimée : si cette passion est telle dans les mœurs des
Français
, assurément les Auteurs auraient grand tort de la
acle demande encore une autre explication. Dans les pièces du Théâtre
Français
et du Théâtre Italien, que nous appelons Farces,
ns. « A Londres, dites-vous, un Drame intéresse en faisant haïr les
Français
, à Tunis la belle passion serait la piraterie, à
éâtre pour rendre ces personnages intéressants comme le Cid au peuple
Français
, j’aurai tort si l’on réussit. »ac Pour détruir
ire de son mépris pour le préjugé. Il est dur de soupçonner le Public
Français
comme vous le faites, de n’applaudir dans Le Cid
ré lui, et non pas parce qu’il a fait un beau coup d’épée, et que les
Français
les aiment trop, comme on présume que vous le cro
matières les plus saintes et les plus sublimes. L’Histoire du Théâtre
Français
vous prouve que les désordres qui accompagnaient
aire part de mes réflexions sur votre mauvaise critique de la Musique
Française
et d’attaquer votre préjugé ridicule pour la Musi
ation exacte est la suivante : « Qu'on mette, pour voir, sur la Scène
Française
, un homme droit et vertueux, mais simple et gross
éâtre pour rendre ces personnages intéressants comme le Cid au peuple
Français
; j’aurai tort, si l’on réussit. » ad. [NDE] I
. [NDE] Gilles Ménage (1613-1692), grammairien, historien et écrivain
français
. ba. [NDE] Personnage de pédant (Les Femmes sava
e (b). bf. [NDE] P. de Jélyotte (1713-1797), chanteur et compositeur
français
, partenaire principal de Marie Fel (1713-1794).
glise. Les pauvres ont même été les dupes de la charité des Comédiens
Français
; car quoique le Roi eût fixé en général le sixiè
es pièces ; ce qui forma la matière d’un grand procès avec la Comédie
Française
, lequel dura plusieurs années, occasionna bien de
l’intérêt des pauvres, les Acteurs forains traitèrent avec la Comédie
Française
, et en obtinrent la permission de représenter de
les troupes des Comédiens en une, et défendit à tous autres Comédiens
Français
de s’établir dans Paris. En conséquence le Lieute
ls disaient qu’ils n’étaient ni Comédiens, mais simples farceurs ; ni
Français
, mais un ramassis de toutes les nations ; ni étab
ées, se réduisirent aux monologues et aux scènes muettes. Les Acteurs
Français
, qui n’ont en vue que le bien public, sans aucun
c défenses de récidiver, sous peine de voir abattre leur théâtre. Les
Français
un an après forment de nouvelles plaintes, et dem
poser. Il y a toujours eu de la jalousie entre les deux théâtres. Les
Français
ont fait tout ce qu’ils ont pu pour détruire les
s. On avait voulu d’abord obliger les Italiens de ne parler jamais en
Français
. Baron plaida devant Louis XIV la cause des Franç
parler jamais en Français. Baron plaida devant Louis XIV la cause des
Français
. Arlequin, qui était présent, avant que de parler
drai. » Le Roi rit de cette saillie, et permit aux Italiens de parler
Français
. S’il n’est permis de rien donner aux Comédiens,
ent lieu. Si l’on reçoit à Paris le sixième des entrées de la Comédie
Française
, le neuvième de l’Opéra, ce n’est pas l’Eglise, c
onelli, Jésuite : et un autre en 1652. Hédelin, est le premier auteur
Français
de ce siècle (1600) qui ait osé entreprendre de j
tique du Théâtre. Le second, Projet pour le rétablissement du Théâtre
français
, contenant les causes de sa décadence, et les rem
ue c’est pour cela qu’elles sont défendues. Ce livre a été traduit en
Français
, et imprimé à Toulouse en 1662. M. le Prince de C
ie, imprimée à Paris, chez Girard, en 1694. Le second, est une Lettre
Française
et Latine du Théologien accusé, (le P. Caffaro, T
ible de nier la grandeur et l’éclat d’une époque qui honore la nation
française
; mais il est impossible aussi de ne pas reconnaî
au public, en altéra les images en leur donnant la couleur des mœurs
françaises
, il réagit simultanément sur les générations à ve
ture rebelle d’une maladie si profondément enracinée dans le cœur des
Français
: jadis il y eut des Jourdains, nous en avons enc
ue, on dévorait les ouvrages obscènes ; on avait abandonné le Théâtre
Français
pour les pointus c, les Cadet Roussel, etc., et s
la verve railleuse de Beaumarchais rappela les spectateurs au Théâtre
Français
. Les grands eurent leur tour, et furent mis en sc
re deux pareils interlocuteurs. Je ne connais pas de scène au théâtre
français
où la main d’un grand maître soit plus sensibleme
emiers chefs-d’œuvre : si quelquefois encore on représente au Théâtre
Français
une tragédie de Corneille ou de Racine, la salle
nsouciance légère que l’on reproche avec quelque justice au caractère
français
. Je ne puis m’empêcher de citer ici ce que le tra
le ; nos Poètes ne sçauraient les étudier avec assez de soin. Les
Français
ne réussissent guères dans la Pastorale. Malg
dans la Préface d’une de ses Pièces, peut servir d’èxcuse à l’Auteur
Français
: « J’ai copié la Nature en rendant les jeunes ga
t dans nos campagnes ». Pour revenir à nos deux meilleures Pastorales
Françaises
, tout y est d’une simplicité charmante, l’action,
; elles ressemblent à ces rustiques Pastorales de nos anciens Poètes
Français
, tels que Ronsart & Théophile, où l’on ne voi
it pour plaire à chaque Peuple en général, & particulièrement aux
Français
. Quelques règles au sujet de la Pastorale.
musique, que l’art qu’elle chérit tant, pouvait être embelli par les
Français
. Fesons en sorte qu’en entendant une Ariette cham
amp; des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. Le mot
Français
Ariette vient de l’Italien Aria. On entend par ce
on appelle air tout simplement est d’un chant doux, uni. Le Musicien
Français
s’épuise dans l’Ariette à faire briller ses talen
, & portent dans l’âme toutes les passions qu’ils èxpriment ; les
Français
les appellent des Ariettes ». Ce grandhomme peut
t la forme que lui donnèrent les Troubadours, les plus anciens Poètes
Français
, lorsqu’ils sortirent de la Provence pour aller r
arles-magne. Mais comme dans les prémiers tems de leur originine, les
Français
n’étaient pas tout-à-fait si enjoués, si malins,
ais qui se contente maintenant d’attaquer en riant les ridicules. Les
Français
éxcellent plus qu’aucun peuple dans sa compositio
le peu d’idées qu’ils offrent à l’esprit ! C’est donc envain que les
Français
éxcellent dans l’art de tourner un Couplet ? Nous
oujours de copier, malgré toutes les subtilités de l’Art. Peu de mots
Français
sont susceptibles de roulades ; c’est une nouvell
emarque passât pour une règle. Je vais rapporter un Vers du Satirique
Français
, que j’ai déjà cité ailleurs, mais qui trouve peu
primeurs ou Libraires que bon lui semblera, la traduction du Latin en
Français
du petit Livre de saint Charles Borromée contre l
aire ou contrefaire en aucune sorte que ce soit, ladite traduction en
Français
de saint Charles Borromée, contre les danses, ni
avoir une vogue étonnante ; veut-on savoir ce qui fesait accourir les
Français
chez lui ? Ses Fêtes ? il n’en donne plus. La dan
urgeois aisé, il n’y a personne, sous un Gouvernement comme celui des
Français
, à qui l’on puisse proposer de renoncer à la qual
re, qu’on leur enseignera le Latin & le Grec, parce que la Langue
Française
tient trop de l’un & de l’autre pour qu’on pu
t votre indignation. Je vous approuve, je pense comme vous. Eh ! quel
Français
aurait l’âme assez dure, pour voir avec plaisir l
ie. Je pancherais pour ce second Projet. Honorine. Mon amie, le
Français
veut qu’autour de lui tout respire le plaisir &am
re part du jugement que monsieur D’Alzan porte des Acteurs du Théâtre
Français
: reprenons à l’endroit où j’intérompis hier mons
a la réputation de la plus excellente Actrice qui ait paru au Théâtre
Français
. Débuté en 1717 ; morte en 1730. Tout le monde co
Clairon, Actrice célèbre dans la Tragédie, & l’honneur du Théâtre
Français
. Pour encourager celles qui lui ont succédé, diso
durant quelques années, avec mademoiselle Hus, l’ornement de la Scène
Française
. 31. Camouche, Pensionnaire, morte en 1761, âgée
re Acteur : jouait les Soubrettes, 1761-1768. Acteurs du Théâtre
Français
. Messieurs *, 54. BONNEVAL…… Adelaïde. Nous
e Biographie dramatique, 1 volume in-16 ; Paris, 1825, à la librairie
française
et étrangère, Palais-Royal, Galerie de Bois, n° 2
d saint Ignace qui a proclamé le mérite de Molière, en disant : « Les
Français
rougiront un jour de leur ingratitude envers cet
voir payer un juste tribut d’éloge à la mémoire du père de la comédie
française
. Louis XIV, en parlant de Molière, l’appelle le l
N.-B. Sont inclus les traductions ou adaptations
françaises
de traités et pamphlets étrangers (au nom de l’au
(cf. Notice). Aubignac, Projet pour le rétablissement du théâtre
français
, 1641 • Aubignac, François Hédelin (1604-1676
elin (1604-1676 ; abbé d’) : Projet pour le rétablissement du théâtre
français
[rédigé en 1641], publié avec Pratique du théâtr
isirs populaires, les bals et les spectacles : prononcé dans l’église
française
(première succursale de Clichy) sise à Paris, bou
Saint-Denis, nº 10, par l’abbé Auzou, Paris, secrétariat de l’Église
française
, 1834, in-8º, 33 p. PDF : Gallica. Corpus OBVIL.
e (15..-15..) : « Epistre au Lecteur », (f. 5-7), in Tragique comédie
française
de l’homme justifié par Foi, s. l., s. n., 1554,
et Eug. Levesque, Paris, Éditions Fernand Roches, coll. « Les Textes
français
», 1930, xx-144 p. Boulenger, De theatro, lu
e Paris, le 11 mai 1694 », in Urbain et Levesque , p. 149-152 (texte
français
), p. 153-156 (texte latin). N.-B. Rétractation
e représentative [1635]. Ex. : BnF, département des Manuscrits, fonds
français
12847. Éditions modernes • « Sommaire d’une po
otes par Anne Duprat, Genève, Droz, 2007. Chappuzeau, Le Théâtre
françois
, 1674 • Chappuzeau, Samuel (1625-1721) : Le Th
éâtre françois, 1674 • Chappuzeau, Samuel (1625-1721) : Le Théâtre
françois
, divisé en trois livres, où il est traité : I. de
674, (41 p. non ch.) 284 p. PDF : Gallica. Rééditions • Le Théâtre
français
, accompagné d’une préface et de notes par Georges
ris, Éd d’Aujourd’hui, coll. « Les Introuvables », 1985. • Le Théâtre
françois
, édition critique par C. J. Gossip, Tübingen, Gun
Toulouse, Jean Boude, 1662, (4 ff.) 82 p. PDF : Google. Traduction
française
• Bosquet , Traité contre les danses et les com
doit et de leurs usurpations funestes à l’art dramatique, Au Parnasse
français
et Paris, Dufour, 1768, 2 parties, (1 f.) XIV-233
basteleurs, joueurs de farces, pippeurs de detz et de cartes, faictz
françois
du latin… par M. Jacques Tigeou…, Paris, Nicolas
à aucuns jeux de battelage ni aux spectacles publics, le tout mis en
français
par L. Daneau, s. l., imprimé nouvellement, 1566,
it (1632-1710 ; Congrégation de la doctrine chrétienne 1648, Académie
française
1672, évêque de Lavaur 1685, puis de Nîmes 1687)
des comédiens et du clergé, accompagné d’une notice sur le ministère
français
en 1825, et de quelques réflexions politiques et
Saint-Eustache) : Histoire et abrégé des ouvrages latins, italiens et
françois
pour et contre la comédie et l’opéra, Paris, C. R
677-1753 ; évêque de Soissons 1715, archevêque de Sens 1730, Académie
française
1721) : Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Lang
partement des Manuscrits, Dupuy 74, « Recueil de documents, en latin,
français
et italien, relatifs à l’histoire de la Compagnie
on que l’on prétend encourue par le seul fait d’acteurs de la Comédie
française
, Paris, 1761, in-12. Mémoire inclus p. XVII-XXVII
Sur les spectacles, par l’auteur de « Podalire » et de « l’Aristénète
français
», Paris, Le Petit jeune, an X-1802, in-8º, 16 p.
livre VIII, titre xiv : « De theatris » (f. 258r-259r). Traductions
françaises
Trois traductions : anonyme 1520, Jean Le Blond,
s tirées de tous les autheurs qui en ont traicté… le tout traduict en
françois
par M. Jaques Tigeou, …, Paris, G. Chaudière, 158
ffaro , Lettre d’un théologien, 1694. Petit, Apologie du théâtre
français
, 1765 • Petit : Apologie du théâtre français,
, Apologie du théâtre français, 1765 • Petit : Apologie du théâtre
français
, dédiée à Messieurs les comédiens français ordina
etit : Apologie du théâtre français, dédiée à Messieurs les comédiens
français
ordinaires du Roi, par M. Petit, s. l. [Paris], i
aptiste Coignard fils, 1733, in-4º, 52 p. PDF : Gallica. Traduction
française
• Trad. de Pierre Brumoy (1688-1742 ; père, SJ)
ces et notes par René Ternois, Paris, M. Didier, « Société des textes
français
modernes », 1962-1969, t. IV (1969), p. 166-184.
I pars prior », 1877, p. 1-108. PDF : Internet Archive. Traductions
françaises
1) par Nicolas de Bauffremont (baron de Senecey)
t providence de Dieu, à S. Salonie,… nouvellement traduit de latin en
françois
par B. B. D. S. [Nicolas de Bauffremont, baron de
, le batême et la patience, avec une Lettre aux martirs ; traduits en
françois
[par Mathieu Caubère], Paris, Rolin fils, 1733, i
it (1632-1710 ; Congrégation de la doctrine chrétienne 1648, Académie
française
1672, évêque de Lavaur 1685, puis de Nîmes 1687)
ant la comédie et les spectacles, 1671, p. 308-316. Il est repris, en
français
, dans Thomas Rymer, A Short View of Tragedy, it’s
bert, François-André (1792-1857) : Recueil général des anciennes lois
françaises
, depuis 420 jusqu’à la Révolution de 1789, par MM
bert, François-André (1792-1857) : Recueil général des anciennes lois
françaises
, depuis 420 jusqu’à la Révolution de 1789, par MM
Livre tel que celui-ci, à vous, Monsieur, qui avez enrichi le Théâtre
Français
de plusieurs Comédies, aussi délicatement écrites
je n’ai pu leur indiquer que la théorie. Quand est-ce que les Poètes
Français
seront las de chausser le cothurne ? Ne verrons-n
onnes entendaient cette langue, et qu’on avait déjà donné des opérasl
Français
, à l’imitation des Italiens, qui avaient tourné l
En effet depuis quelques années on avait essayé de faire des opérasm
Français
, et par une destinée singulière les deux premiers
bord donnée ainsi chez un particulier. La Troupe Royale des Comédiens
Français
donna de son côté Andromède de Corneille. Le Marq
de faire passer la licence des Italiens sous la protection du sérieux
Français
? Encore même ces Docteurs y mettent des restrict
legans et jocundus (un petit maître), un homme exercé par le cothurne
Français
, Gallicano cothurno exercitatus (un Comédien), qu
t Evêque était un homme « poli, agréable, qui avait l’air tout à fait
Français
, et parla d’une manière également forte et agréab
xercitatus facete peroravit, à moins que Maimbourg ne pense que l’air
Français
est un air de théâtre, qu’un homme poli et agréab
ne suppriment cet endroit-là, et ne parlent ni du théâtre ni de l’air
Français
. Ont-ils cru devoir sacrifier la vérité à la déce
rop difficile sur le choix d’un sujet. Si quelques Auteurs du Théâtre
Français
voyent mourir leurs pièces à l’instant qu’elles v
situations nouvelles. Si on ne sçaurait faire un pareil reproche aux
Français
, on a lieu de s’étonner qu’ils ayent été plus d’u
nales, & de la gloire ou des infortunes de leurs ayeux. Enfin les
Français
se sont apperçus de nos jours qu’ils avaient négl
Théâtre. M. de Voltaire est un des prémiers qui osat placer des Héros
Français
sur notre Scène Tragique. M. de Belloi, éclairé p
a fait de grands changemens dans le goût, dans la façon de penser des
Français
. Sujets dont le nouveau Théâtre pourait tirer
rce de raisons, je vais m’éfforcer de leur en dire quelques unes. Les
Français
sont si grands amateurs de la nouveauté qu’ils la
veux seulement parler dans ce Chapitre de son établissement chez les
Français
. Je tracerai l’histoire de ses commencemens, de s
ra-Bouffon ne peut point trop s’enorgueillir de sa naissance chez les
Français
. Il doit le jour à la farce, aux quolibets &
taliennes les plus célèbres, c’est-à-dire en fesant plier des paroles
Françaises
aux mouvemens d’une musique qui nous était étrang
arce que nous nous imaginions bonnement qu’il serait impossible à des
Français
de devenir habiles musiciens. Dès que l’expérienc
, & l’on se rendit digne à son tour d’être imité. Comment les
Français
prirent du goût pour l’Ariette Italienne. Les
Athéniens, qui craignaient la douleur Tragique : qu’aurait-il dit aux
Français
? La Tragédie est née chez les Grecs, comme tous
es de sa Nation ; Racine, plus naturel, mit au jour des Pièces toutes
Françaises
: guidé par cet instinct national qui avait fait
es bosquets de mirthe, au milieu des roses. L’histoire de la Tragédie
Française
ne finit point ici : mais c’est à la postérité qu
nglais avait déjà un Théâtre, aussi-bien que les Espagnols, quand les
Français
n’avaient encore que des tréteaux : Shakespear fl
sur aucun Théâtre. [Il est aisé de conclure, que les seuls rivaux des
Français
dans la Tragédie, sont les Anglais ; que dans la
oist doit traduire lui-même car nous n’avons repéré aucune traduction
française
disponible à l’époque. a. [NDE] Graphie inhabitu
elle pour philautie, amour de soi-même. Le Dictionnaire de l’Académie
française
, dans sa 1e éd. (1694), adopte la graphie « phila
son contemporain Novatien. Lambert Daneau en a publié une traduction
française
en 1566 (s.l.) : Deux Traittez de S. C. Cyprian…
à aucuns jeux de battelage ni aux spectacles publics… le tout mis en
français
par L. Daneau… g. [NDE] Tertullien, De spectacu
lus persifflage, c’est insulte. C’est encore en général, le caractère
français
, puisque tous les français sont persiffleurs. Les
lte. C’est encore en général, le caractère français, puisque tous les
français
sont persiffleurs. Les amateurs du théatre le son
ue Dieu l’eut fait naître pour être fou malgré lui Italien plutôt que
Français
, comédien & non pas philosophe : il ne vouloi
sont des persifflages ; c’est un Cinisme un peu mitigé par l’urbanité
française
, mais très dangéreux pour les mœurs, & pour l
’amour. Peut-elle ne pas en obtenir le pardon, devant des spectateurs
Français
, si fort indulgens pour le sexe, par une suite de
ui sert de voile à la corruption du cœur, forcera toujours le théatre
Français
à un vernis de décence, & à une dépravation r
representer ce qui se passe dans la société, & l’on aura du sexe
français
des idées plus justes, qu’avantageuses : le maria
cte leurs Arrêts : On se louoit autrefois de la chasteté de la langue
française
, grace à la Comédie, & aux Femmes qui vont y
a Société cette politesse, ce respect pour le sexe, cette délicatesse
Française
qui annoblissoit l’amour, & faisoit naître, d
Elle jouoit le ridicule, Elle nous prêche la vertu. Le
Français
sort enfin d’une trop longue enfance, C’est un êt
saïde. On veut dans l’un & dans l’autre se moquer de la frivolité
française
, que la galanterie, & le théatre, qui en est
leur doit son empire & presque son existence, dans la république
française
, dont elles composent-le sénat : elles en font mo
érèrent les théâtres hors des églises, et ils soumirent les comédiens
français
à de sages règlements de police ; ils firent cons
’ils ont usurpé, pour faire éprouver de temps en temps, aux comédiens
français
, des affronts non mérités. Ces avanies affligent
légitimité. Les mesures fixes que je réclame en faveur des comédiens
français
, ne sont point contraires au principe de la liber
vertu, de raison et de bienséance. Corneille, ancien Romain parmi les
Français
, a établi une école de grandeur d’âme, et Molière
grandeur d’âme, et Molière a fondé celle de la vie civile. Les génies
Français
formés par eux appellent du fond de l’Europe les
agédies latines. f. [NDE] Guillaume Guérente, humaniste et pédagogue
français
, éditeur d'Aristote. g. [NDE] Marc-Antoine Muret
tote. g. [NDE] Marc-Antoine Muret (1526-1585) humaniste et pédagogue
français
, auteur d'une tragédie latine Julius Caesar. h.
uloir les tirer de l’oubli où ils sont et qu’ils méritent. La Comédie
Française
ne fut pas plus heureuse dans son établissement ;
arité ni par religion, mais par l’ordre exprès du Roi, que la Comédie
Française
est obligée sur sa recette de délivrer une portio
faiblesse de s’y livrer. 2.° Dans le fait est-il vrai que la Comédie
Française
ait eu des lettres patentes enregistrées, et des
Confrères de la Passion. 3.° Aux Comédiens Italiens. Mais la Comédie
Française
n’en peut tirer aucun avantage, elles lui sont mê
s les uns que les autres, parvinrent enfin à les anéantir. La Comédie
Française
voudrait-elle de tels ancêtres ? ambitionnerait-e
entes fort anciennes, cela est vrai ; mais je doute que les Comédiens
Français
veuillent faire avec eux cause commune. Ces deux
. Séguier, Avocat général, « il fut défendu aux Comédiens Italiens ou
Français
de jouer aucune comédie, soit aux jours de fêtes,
ayer. Il est donc certain que jamais la comédie profane, Italienne ou
Française
, n’a été légalement autorisée dans aucun Parlemen
écuter. Pour aller au même but, les Italiens n’ont pas fait comme les
Français
: ils ne se sont pas servis de Valets, ni de suiv
emps ont été plus régulièrement suivies par les Italiens, que par les
Français
: D’ailleurs, s’il se trouve quelquefois des suiv
s méthodes si scandaleuses dans les Italiens, aussi bien que dans les
Français
, jointes aux amours, soi-disant honnêtes, sont la
âtre lyrique en général, arrêtons nous à éxaminer l’Opéra-Sérieux des
Français
; jettons un coup d’œil sur les règles qui lui so
présentait que des Opéras Italiens, parce qu’on doutait que la Langue
Française
eût assez de grâce & de légèreté pour être su
irait à sa naissance un ennui insupportable ; mais dès qu’il parut en
Français
, il commença d’acquérir des Partisans, & l’on
pérances qu’on avait conçues en sa saveur ; il rendit bientôt l’Opéra
Français
un des plus fameux Spectacles de l’Europe. Il dut
une réputation que le tems ne fait qu’acroître, en dépit du satirique
Français
. On est encore à chercher l’Auteur qui se disting
r insensiblement la légèreté, les grâces séduisantes du nouveau chant
Français
, à la gravité de notre ancienne mélodie : l’harmo
vaient fait une sérieuse attention à la plus-part de ses Drames, tant
Français
qu’Italiens, ils auraient bientôt changé de langa
rencontre guères dans la plus-part des Opéras-Sérieux Italiens &
Français
. Il n’est pas trop possible que les événemens don
lacées dans le grand-Opèra. Il serait à souhaiter que les Auteurs
Français
du grand-Opéra missent autant d’art dans la maniè
mais vide, & qu’il n’y a point de divisions d’Actes à l’Opéra des
Français
; puisque nous entendons par le terme d’entre-Act
fficiles, contre la commune opinion : je prouve de plus que celui des
Français
est digne de plaire, non-seulement à ceux qui ne
tenant des inquiétudes que me donne avec sujet le Théâtre lyrique des
Français
. Tant de choses conspirent à lui ravir l’estime g
é de nos Citoyens-Acteurs. 450 ; 2. par une Liste des anciens Acteurs
Français
. 457 ; 3. & par l’État actuel de nos Acteurs
s que nous en avons empruntés. Quant aux expressions dérivées de mots
français
, elles deviennent légitimes, dès qu’elles sont cl
ncore vues en France*. Il ne reste donc qu’à desirer, pour le Théâtre
Français
, un édifice convenable, qui réunisse la salubrité
tes d’Edifices, & se suppléeraient plus facilement. Si la Nation
Française
, dans les siècles de sa gloire, ne laisse rien à
C’est la prodigieuse quantité de mauvaises pièces écrites en mauvais
français
qui a le plus contribué à ensevelir le bon goût e
ompte de la signification d’un mot. Cependant la gaîté, naturelle aux
Français
, les porte à redire et à entendre les mêmes chose
erc, pour quinze sols, etc. » J’ai suivi le spectacle de la comédie
française
, pour vingt sols, pendant trente ans. Les étudian
eut voir le discours de réception prononcé par M. Thiers à l'Académie
française
en 1834, dans Etudes historiques sur la vie privé
s, et qu’elle est même si « épurée à l’heure qu’il est sur le théâtre
français
, qu’il n’y a rien que l’oreille la plus chaste ne
regrets, quand il a songé sérieusement à son salut, et si le théâtre
Français
est aussi honnête que le prétend la dissertation,
succès la création de nouvelles lois inquisitoriales. Mais, tremblez,
Français
!!! les Pères de la foi sont là !!! de tout côté
pé la couronne sur l’auguste dynastie destinée à faire le bonheur des
Français
, car il ramassa les rênes du gouvernement tandis
tion aussi follement entreprise s’augmenta encore de tous les soldats
français
, morts dans les hôpitaux et tout le long des rout
nous venons de parler, et on évalue enfin à plus de cinq millions de
Français
le nombre des militaires qui périrent pendant les
1825. 4. [NDA] Mon intention n’est point d’accuser ici le ministère
français
, de tous les désordres qui affligent présentement
des en France et sympathisait avec les jacobins lors de la Révolution
française
. En 1806, il fut envoyé en France pour négocier l
n pamphlet violent dirigé contre les jésuites. La première traduction
française
est de Pierre Restaut, Amsterdam, 1721. l. [NDE]
sans remonter aux Siècles précédents. Hédelina est le premier Auteur
Français
de ce Siècle, qui a osé entreprendre de justifier
que du Théâtre. Le deuxième, Projet pour le rétablissement du Théâtre
Français
, contenant les causes de sa décadence, et les rem
sont les seuls qui se ressouviennent encore de ces Vers du Satirique
Français
, & qui ont besoin sut-tout de ne les jamais o
le monde. 2. Épitre 9. 3. M. de Valincourt, Discours à l’Académie
Française
. 4. Plutarque, Vie des Hommes Illustres.
e aujourd’hui autorisés à en user de la sorte à l’égard des comédiens
français
, en vertu des conciles d’Elvire, d’Arles, de Cart
applicables aujourd’hui ni aux comédiens en général, ni aux comédiens
français
en particulier. D’ailleurs le pape s’est prononcé
décembre 1774, disent, le deuil du feu Roi étant fini, les comédiens
françois
& italiens vont recommencer leurs voyages à l
es noms, & donné une idée des ouvrages oubliés des anciens poëtes
françois
, morts depuis long-temps, & aussi-tôt retombé
e dans le goût du Moliérisme est un prodige. Il plaint tristement les
françois
de la confiance avec laquelle ils se croient plus
de pieces si faciles à composer, à apprendre, à exécuter. Le théatre
françois
semble s’être ligué contre lui : de cinq cens pie
est un tailleur qui découd un habit espagnol & en taille un habit
françois
, un peintre qui ramasse des tableaux, & en ch
chose du théatre espagnol. Voltaire n’a fait que traduire ses vers en
françois
. Le Marquis Albigati, qui rapporte l’un & l’a
, on voit une hôtesse en colere, un moine affamé, & des voyageurs
françois
qui se disputent une piece de bœuf rôti. Ces obje
e qui s’en retourna. Il en vint une septieme qui s’unit aux comédiens
françois
, & jouoit avec eux alternativement, on s’en d
de pestilence, que le démon s’efforce d’élever, & fait rouler des
françois
aux italiens, à l’opéra, aux boulevards & aux
les. Ce qu’a fait M. de Belloi , &c. C’est donc bien tard que les
françois
, si zelés pour leur Roi, ont songé à pénétrer leu
st louable apparemment. Gazette d’Avignon, 17 octobre 1776. Quelques
françois
nouvellement arrivés dans une ville d’Allemagne,
rmillon, s’en servent quelquefois encore pour peindre leurs joues. Le
françois
fard, que Menage fait venir de fucus, & Casen
s blanchis : car tout fard est une véritable hypocrisie. Quatre mots
françois
qui se prononcent de même s’écrivent différemment
atin. Toutes les langues de l’Europe dérivant du latin, l’italien, le
françois
, l’espagnol, en ont tiré leur Scène Je ne sai que
M. Durer, ensuite théologal-pénitencier de Bourges, en fait l’éloge,
françois
& latin, en homme enthousiasmé ; & il est
oulevards, presque tout le théatre italien & la moitié du théatre
françois
, les deux tiers de Moliere. C’est ce qu’on aime d
affreux, qui est presque tombé parmi les anglois, ne devienne le goût
françois
. Les comédiens n’epargnerent rien pour rendre l’i
étions trop chagrins pour avoir envie de rire : mais, comme le génie
françois
est d’oublier les maux dès qu’ils sont passés, no
avoit grand nombre de prisonniers de guerre : il y avoit un officier
françois
de considération qui devint amoureux de sa femme
de méditation, les représentions leur apprennent a bien prononcer le
françois
, à se présenter d’un air aisé, à sentir ce qu’on
i grec ni latin, parce qu’on se jouoit l’opéra & la comédie qu’en
françois
, ni l’histoire, parce que les histoires de Lafont
tte reine n’avoit qu’une horde, il y en a trois à Paris, l’opéra, les
françois
, les italiens, quelqu’une dans chaque grande vill
te et desséchée.6 » Grâces immortelles soient donc rendues au Héros
français
, qui, bravant les clameurs d’une fausse philosoph
rompés, le funeste bandeau de la stupide crédulité, et fait autant de
Français
et d’amis de l’état, que dans ces climats lointai
xtrémités du monde, et la gloire du nom chrétien, et la gloire du nom
français
? Sainte église de Siam, vénérable portion de la
grâces à son empressement à satisfaire aux premiers besoins du peuple
français
, jouissons-nous déjà du bienfait de cette loi sal
ù la simplicité des mœurs antiques attachait scrupuleusement tous les
Français
aux maximes d’une religion austère ; ce temps heu
is pouvoir dire que le plus sage parti est celui de purger le théâtre
français
des vices essentiels qu’on lui reproche, et qui,
u beau par l’abus des mots et les puérilités qui déshonorent la scène
française
, énervent les esprits déjà trop superficiels, et
mes ? » Mais suivons la marche de l’esprit philosophique au théâtre
français
. Le langage du fanatisme dans la bouche d’un prêt
ands hommes qui sont restés en possession de tout l’éclat de la scène
Française
, seront toujours un argument sans réplique pour e
t guidés par le vrai génie, nos grands maîtres avaient élevé la scène
française
à ce haut degré de splendeur que n’a pu jamais at
rouver des admirateurs. O honte ! ô douleur ! sont-ce bien encore des
Français
possesseurs des trésors du Cid et d’Athalie, qui
malgré soi-même, on le retrouve toujours tracé dans sa mémoire. Si le
Français
, né malin, forma le Vaudeville, pourquoi avons-no
t plus offrir d’intéressant à recueillir et à développer sur la scène
française
? Du Belloy, ce poète qui, dans le siège de Calai
et son théâtre, réellement le premier de l’univers ; oui son théâtre
français
enfin épuré, pourra désormais s’enorgueillir d’av
’état47. Il ne faut donc pas s’étonner si au berceau de la monarchie
française
, et dans ces temps de barbarie où les contestatio
l’ont précédé sur le trône, choisit, à l’exemple du chef de la nation
française
, ses conciliateurs et ses arbitres dans le sein m
es. Bientôt, sans doute, bientôt doit renaître ce temps où le barreau
français
sera partout respectable et respecté, et où tous
t même cet avantage d’en offrir le premier ornement. Ainsi le barreau
français
, rétabli dans son ancienne et véritable splendeur
astre nouveau, qui désormais planant avec majesté sur tout le barreau
français
, doit guider les pas de l’orateur et du juriscons
nonce que son esprit vit encore dans le cœur de la majeure partie des
Français
et que sous peu nous la reverrons briller dans to
vu, disait Marmontel, dans son discours en vers prononcé à l’académie
française
en 1776, en parlant de Brydayne, l’un des plus él
ce me semble. Les judicieux éditeurs du nouveau répertoire du théâtre
français
, ont bien raison de dire, que « dans nos comédies
ant il est vrai que rien n’est plus calme et plus doux qu’un guerrier
français
après la victoire : soit pendant, soit après le c
l’image de ces anciens corps de magistrature qui honoraient l’Empire
Français
, en se montrant les amis et l’appui de leur barre
l’organe des plus habiles professeurs, les maximes du droit romain et
français
, les règles de la logique et celles de l’éloquenc
vertu ont seuls droit de prendre place, c’est la Troupe de Comédiens
Français
; établie pour être l’organe des Auteurs, elle es
re, qu’il est indifférent de le publier ou de le taire. Les Comédiens
Français
ont absolument perdu de vue, & ce qu’ils sont
erent ; il composa une septieme piece, & la présenta à la Comédie
Française
. Après neuf mois de sollicitation, elle fut enfin
ur, votre lettre datée du 4 Mars, & adressée à Mrs. les Comédiens
Français
ordinaires du Roi, a été lue hier à leur assemblé
Essai sur le Théatre ; que ce libelle attaque directement la Comédie
Française
; que M. Mercier n’a point désavoué cet ouvrage i
riginal, ce 7 Mars 1775. Signé, de la Porte, Secrétaire de la Comédie
Française
. Le sieur Mercier ne le dissimulera pas ; cette l
’a précédé, doit être regardé comme la loi constitutive de la Comédie
Française
. L’art. 38 porte : Il sera incessamment pourvu a
des articles 41, 42, 43, 45 & 46 : en consequence, que Comédiens
Français
soient tenus de jouer sa piece reçue le 6 août 17
ement de ces pieces soit renvoyé à des Gens de Lettres ; à l’Académie
Française
, par exemple, si elle veut bien se charger de cet
a Société, ils verront d’un coup d’œil ce que le régime de la Comédie
Française
a d contraire au bien général & au développem
cés, & qu’enfin le Public pourroit trouver étrange que la Comédie
Française
, après avoir joué les Philosophes, & & mê
rat ; 4°. un Exemplaire aussi imprimé du Règlement pour les Comédiens
Français
, enregistré au Parlement le 7 septembre 1761 ; es
& d’y conclure à ce qu’il soit défendu à la Troupe des Comédiens
Français
de passer les bornes de son Règlement enregistré
otre tems, ou que son prodigieux sçavoir se trouva logé dans une tête
Française
. Je suis persuadé que notre Philosophe Grec compo
nt nous disputer l’avantage de les surpasser. Il est beau de voir les
Français
enrichir le Théâtre de découvertes précieuses, &a
sance les deux factions qui partagèrent l’Empire sous Justinien. Les
Français
furent heureux tant qu’ils furent unis, tant qu’i
an-Baptiste de Boyer, Marquis d’Argens, Timée de Locres en grec et en
français
, Berlin, 1763, pp. 286-290.
par l'indépendance, en France par des chansons. » Voilà le caractère
Français
, le goût du frivole, le Français même en convient
r des chansons. » Voilà le caractère Français, le goût du frivole, le
Français
même en convient et en rit, le petit maître s'en
out : religion, morale, histoire, sciences, tout dans une imagination
Française
, par la manière de l'envisager et de le traiter,
injustice à les séparer. Le goût théâtral influe sur tout. Jamais les
Français
n'ont été si frivoles que depuis son règne : ameu
ujours bas, rampant & trivial. L’on a bien raison de dire, que le
Français
est rempli d’inconséquences, de contradictions, &
vations diverses. En général, dans la plus-part de nos Opéras, le
Français
n’est guères mieux traité que la justesse des pen
res ; & s’ils sont les seuls qui oublient quelques-fois de parler
Français
. Négligences de stile dans Racine. On con
ie47. Ne voilà-t-il pas un fort joli compliment ? que dirait-on d’un
Français
qui adresserait un tel discours à la Mère de sa m
loin, que « moi qui ne compte rien ni le vin ni la chère » n’est pas
Français
. Chère ne sçaurait s’employer seul, il faut toujo
e vais plaider, c’est celle des Poëtes Dramatiques. Un second Théâtre
Français
dans la Capitale de la France, où il y en a eu ju
s, l’ordre chronologique, & cela à cause de l’Histoire du Théâtre
Français
. Au commencement de 1775, un Homme de Lettres est
a être qu’en 1779, encore… encore… L’établissement du second Théâtre
Français
ne se faisant pas, quelques Poëtes Dramatiques, l
rétabli l’ancienne noblesse, qui avait souffert pendant la révolution
française
dans sa propre personne et dans ses biens autant
e déférence qui doit germer et se développer dans le cœur de tout bon
Français
, et s’il eût pris l’avis du Gouvernement avec leq
e gouvernement, qui connaît à fond le génie, l’esprit et le moral des
Français
, aurait, il n’en faut pas douter, fourni à ce pré
ucteur : de même qu’aujourd’hui, un Auteur Anglais qui de deux Pièces
Françaises
, en compose une dans le goût de sa Nation, ne peu
lecture. Les Italiens ont eux-mêmes reconnu la supériorité du comique
Français
; & tandis que leurs Histrions se soutiennent
, & que des vices palliés par les bienséances. Tel est le Comique
Français
, dont le Theatre Anglais s’est enrichi, autant qu
ichi, autant que l’opposition des mœurs a pu le permettre. Le Comique
Français
se divise, suivant les mœurs qu’il peint, en Bas-
REATTEINTE CON-TRE CEUX QUI accusent les Co-médies Par une Demoiselle
Française
. A PARIS. Par Jean Richer, tenant sa boutiqueau P
ger et deformis arundo. Par l’Auteur de Podalire et de l’Aristenète
français
A PARIS Chez LE PETIT jeune, Libraire du Tribuna
s, le Batême, et la Patience avec une lettre aux Martirs. traduit en
françois
par M. Caubère [mention manuscrite] A PARIS Roli
où ils avaient été autrefois représentés. Les armes victorieuses des
Français
, des Bourguignons, et des autres Conquérants, qui
s épées et d’autres armes, on commença de les nommer Batalores, et en
Français
Bateleurs : ce nom a depuis passé à tous les autr
ICE] J.J. ROUSSEAU CITOYEN DE GENÈVE,A M. D’ALEMBERT, De l’Académie
Française
, de l’Académie Royale des Sciences de Paris, de c
Mais répondez. Pourquoi ne travaillez-vous pas plutôt pour le Théâtre
Français
? Le sublime Corneille, le tendre Racine, Molière
z, se bornent à très-peu de choses. S’il était possible de trouver un
Français
qui vit d’un œil indifférent l’Opéra-Bouffon, je
ires. La seule différence que je voie entre les Poètes du Théâtre
Français
& ceux des Italiens, c’est que les uns font b
s danses & la Musique comme procurant ce délassement : les Drames
Français
, comme renfermant toujours quelque leçon utile, c
iques d’Aristophane ; des Comédies de Plaute & de Térence, qu’une
Française
lui abandonne de bon cœur : l’autre n’a sans dout
trices, sans s’exposer à le voir bientôt deserter par les hommes ? Un
Français
, pour se réjouir, veut être animé par les regards
souscrit pour Wilkes ; le Germain oublie tout à force de rasades ; le
Français
existe par les femmes : si quelquefois elles l’am
i par flaterie ou par hasard ; dans une monarchie telle que celle des
Français
, l’amour des Souverains, vraiment pères d’un Peup
ié ? je suis accommodant, en voilà donc sept à huit mille. La comédie
Française
n'en a pas tant donné depuis son établissement. C
uyer, tom. 7.). Quoique par une émulation assez déplacée de la scène
Française
, et par une conduite de courtisan, qu'on n'exigea
ter par leurs écoliers toutes les mêmes pièces qu'on donne au théâtre
Français
; Corneille, Racine, Molière, Regnard, Crébillon,
ites même ? Leur Général leur a souvent défendu les pièces de théâtre
Françaises
, et ce Monarque, qu'on dit si despotique, n'a poi
, de former les mœurs, et de produire de vrais citoyens. « Tragiques
Français
, dit-il, quittez pour un moment le cothurne, et d
OREDES COMEDIENSETDU CLERGE accompagné d’une notice sur le ministère
français
en 1825 ;et de quelques réflexions politiques et
saire. Article premier. Parterre. Les deux Hôtels des Comédiens
Français
& Italiens seront occupés par des Acteurs for
hercher à perfectionner un genre imperfectible à certains égards. Les
Français
, au contraire, veulent que le Drame marche d’un p
écriront, que l’ouvrage de littérature le plus ridicule, est un Opéra
Français
? Pour leur répondre avec avantage, nous les enve
uvre ; mais l’amour du Pays y a semé des beautés inconnues, & les
Français
se sont eux-mêmes prêtés à une illusion flateuse.
le & gigantesque en Espagne, mais sage & retenue sur la Scène
française
, nous a fournis des Drames excellens. La neuvième
Art. V. Pièces de rebut des deux Théâtres. Les Pièces tant des
Français
que des Italiens, qui ne seront pas jugées admiss
, de Lachaussée, de M. de Voltaire, &c. réservées pour le Théâtre
Français
; ni sur tous ces Drames intéressans, dont il ser
entier le tems que nous donnons au Spectacle : mais comme la légèreté
Française
veut de la diversité, elle pourrait ne pas s’acco
âme vide en sortant du Spectacle*. La route que l’on prend au Théâtre
Français
est bien opposée : il semble qu’on ne redoute rie
s dont chaque individu se fait adorer. Créons donc un nouveau Théâtre
Français
: formons-nous des Acteurs d’un ordre nouveau, di
u Théâtre .] Article premier. Education des Acteurs. Le Théâtre
Français
n’appartiendra plus à la Troupe des Comédiens, ma
xix . [Ce seront nos Acteurs & nos Actrices actuels des Théâtres
Français
& Italien, qui feront, en attendant, les Rôle
tableau toute la teinte tragique dont il est susceptible. L’imitation
française
ne produit la terreur qu’à l’instant où le jeune
e par la perte de la vie. 1. Depuis quelque temps, les deux Théâtres
français
& italien, semblent suivre une route opposée
rent pour le plaisir, qu’on chante au Concert-spirituel, en Latin, en
Français
, ou en Italien : mais il est essenciel que la Mus
les Provinces de Comédiens en état de remplacer nos bons Acteurs des
Français
, sur-tout dans le Tragique. Un Bordelais, un Lyon
mp; des talens demi-formés. J’entens quelquefois dire, que le Théâtre
Français
n’a pas une quantité de Pièces proportionnée, sur
même chose à la Comédie. Si l’on écoute nos jeunes Enthousiastes, les
Français
n’ont besoin ni de décorations, ni d’Orquestre, n
Lettre
Française
et Latine du Révérend Père François Caffaro, Théa
isais fort ; je ne savais pas bien même ce que c’était que la Comédie
Française
de la manière qu’elle se joue à Paris, n’ayant ja
on, Voltaire, Marmontel, Héros de la scène tragique, à qui l’Académie
Française
a donné des provisions de l’office de bel esprit
e le tolérer, une Nation fidèle à son Prince y applaudir ? L’Académie
Française
vient d’approuver, d’applaudir, récompenser, cour
isait l’avoir furtivement enlevé. Distinction des tyrannicides, qu’un
Français
rejette avec horreur, puisque les partisans du se
sang. En voici quelques traits dignes de lui, et peu dignes d’un cœur
Français
. « Brutus, s’il est ton fils (de César) a plus
t-il, que l’Auteur n’a pas composé ce poème pour le donner au théâtre
Français
(n’est-il pas représenté, imprimé, lu de tout le
» Marmontel. Je ne connais point ce Poète, que l’Académie
Française
a jugé digne de figurer avec Crébillon, Marivaux
te extrémité, etc. » Campistron. Campistron, de l’Académie
Française
encore, et placé à Toulouse sa patrie dans la gal
ller. » Voici des vers que Buzembaun n’a pas composés : il n’était ni
Français
ni Poète. (Cornélie) « Je sacrifierai tout au
n crime, et si j’en dois rougir … » N’en voilà que trop, une plume
Française
peut-elle tracer une si détestable doctrine, et d
rançaise peut-elle tracer une si détestable doctrine, et des oreilles
Françaises
y applaudir ? Comment les flammes qui ont consumé
ntiel sur ce genre brillant de Spectacle. L’on éxamine ensuite se les
Français
ont une Musique passable, & si l’Italienne do
is, Gorbin) et plusieurs fois réédité. Il a été traduit trois fois en
français
: trad. anonyme (Paris, Galliot du Pré, 1520), tr
ns assidus qui ne fréquentez pas la Cour sans prétentions ; vous bons
Français
toujours distingués par votre amour pour vos Chef
ui s’était passé en 16967, où à l’occasion d’un Jubilé, les Comédiens
Français
hasardèrent de présenter à Innocent XII une Suppl
essée à M. de Harlai, Archevêque de Paris, et imprimée en Latin et en
Français
, afin qu’elle fût plus connue. 2°. Que les exempl
rage éclairé de notre Noblesse, à qui nous devons la splendeur du Nom
Français
, le soutien de la Couronne, et la sûreté de notre
au Vainqueur de Rosbach que j’ai l’honneur de dédier cet Ouvrage : né
Français
je serais un traître. Ce n’est point au Vainqueur
eut effectivement saisir que des sons !… Les oreilles & les têtes
françaises
ne sont point faites pour n’être remplies que de
de beaux sons vides de sens, supérieurs à la Musique Italienne &
Française
, plus expressifs que les modes Phrygien, Dorien,
ans certains rôles. Je crois que l’on pourrait faire de bonnes Pièces
Françaises
, où l’on aurait soit un Arlequin, un Scapin ; soi
ens, avec leur commedia dell’arte, font déjà de l’ombre aux tragédies
françaises
. n. [NDE] Sans savoir vraiment, en improvisant (
u. [NDE] Jean Viguier (Johannes Viguerius, 14 ? ?-1550) dominicain
français
, Institutiones ad christianam theologiam, sacraru
re les Jésuites (9 septembre 1607) », Etudes de Langue et Littérature
Françaises
, 95, 2009, p. 45-59, CiNii Articles, Un temoignag
i porte pour titre, Histoire et Abrégé des Ouvrages Latin, Italien et
Français
, qui ont paru dans ce Siècle, pour et contre la C
jamais le clerge, elle va couvrir d’une eternelle ignominie la nation
française
, qui jusqu’ici s’est toujours distinguee par son
ps, par un faux zèle pour la religion, et donne aujourd’hui au peuple
français
l’exemple de la révolte. » Quelle leçon pour les
par préférence à ce que nous sentons ? M. Rousseau dit4 que quand une
Française
croit chanter, elle aboie5 ; que la Comédie est i
Pyrrhonisme du Sage, §. 114. 4. [NDA] Dans sa Lettre sur la Musique
Française
. Page 91. 5. [NDA] Dans le Livre objet de la pr
l’amour le principe de toutes les actions des hommes, et de généreux
Français
que nous étions, nous ont rendus de véritables Sy
e. 38. [NDA] Qu’on ne dise point que l’amour est une loi du Théâtre
Français
. Le second Brutus, dans la Mort de César, et plus
actieux, toujours agité comme la mer qui l’environne, le gouvernement
Français
n’a nul besoin de Molière pour aider à tenir les
es jours de fête et dimanche ; ce sont les spectacles publics par les
Français
et les Italiens, et par-dessus tout un cloaque et
it l’objet, et y fait tomber la plupart des spectateurs. La politesse
Française
, en épurant les manières et le langage, a rendu a
ombreuses, mieux masquées, et plus adroitement concertées. L’Académie
Française
, dans l’examen du Cid (pag. 20 et 21), parlant à
aux fleurons à la couronne de Louis XV par la main d’un Tabarin ? les
Français
ne sont-ils donc que des Comédiens, et ne savent-
des pieces sérieuses & des tragédies bien faites, dont les poëtes
Français
ont souvent profité, sans le dire. On les joüe da
session de leur empire, & comment gagner du terrein. A la comédie
française
où la petite piéce vient dedommager du serieux de
t paru dans le seiziéme siécle, dont le nombre passe celui des piéces
Françaises
, qui ont paru dans le dix-septiéme siécle, depuis
toutes sortes d’objets, ont bien pu faire naître dans une Cour toute
Française
, l’idée d’une école dramatique, pour la représent
u théatre François. On ne cite que des pieces françoises, des acteurs
françois
; on ne reçoit d’autorité légitime, que celle de
it plusieurs langues, & faisoit sort bien des vers Italiens &
Français
. Elle en fit pour leurs Majestés, & pour tous
des tragédies & la finesse des comédies Grecques, Romaines, &
Françaises
, qu’on ne connoissoit guere avant lui ; il y fit
rtie libre de la petite piéce, qui la suit : depuis que les tragédies
Françaises
ont été traduites en Italien, le goût s’est répan
ôtres. S’il manque quelque chose à la perfection poétique de la Scène
Française
, je ne prétends pas en faire conclure qu’il manqu
au Vainqueur de Rosbach que j’ai l’honneur de dédier cet ouvrage, né
Français
je serais un traître. Je réponds à la première ob
sait moi qui les apprenne au Public. C’est de la bouche des Officiers
français
que j’ai su comme tout le monde à Berlin que Sa M
le monde à Berlin que Sa Majesté allait elle-même consoler un Général
français
prêt à mourir de ses blessures. On a vu, dis-je,
ennemi. Aucun de mes Censeurs n’a dit ni écrit, quoique les Officiers
français
enchantés de la grandeur d’âme de leur vainqueur
t à tout le monde, que ce Monarque ayant à sa table quelques Généraux
français
prisonniers, il leur tint ce propos qui prouve bi
dam. a. [NDE] Charles Le Brun (1619 - 1690), peintre et décorateur
français
. b. [NDE] Guido Reni dit Le Guide (1575 - 1642
. [NDE] Adrienne Lecouvreur ou Le Couvreur (1692 - 1730), comédienne
français
, subissant une excommunication à sa mort en tant
E DES NOMS des Comédies et des Personnages, traduits de l’Anglais en
Français
. L’Amour Désintéressé. Love for Love. C. L’Amo
it toutes les règles ? Jamais un pareil ridicule ne sera reproché aux
Français
; ils ont des goûts, des caprices singuliers ; ma
e prier le Lecteur de se rappeller le Cid, le chef-d’œuvre du Théâtre
Français
, qui eût la gloire de donner naissance au proverb
prétend refuse au corps d’Ajax ; & le cinquième Acte de la Pièce
Française
, ne renferme qu’un plaidoyer pour la défense d’Ho
peut appeller de ce nom le genre monstrueux qui délassa long-tems les
Français
. Il me semble cependant qu’il est facile de les e
ragédie, & de la dévancer quelquefois. C’est ainsi que le Théâtre
Français
se trouva digne tout-à-coup d’attirer tous les re
es Croisades, firent adopter à toute l’Europe des pièces bizares. Les
Français
connurent les prémiers le ridicule de pareils Dra
beautés de la Comédie chez les Latins, & que Corneille apprit aux
Français
le grand art de la Tragédie ? Après des tentative
’avouer qu’à heure qu’il est, la comédie est si épurée sur le théâtre
français
, qu’il n’y a rien que l’oreille la plus chaste ne
e, tous les romanciers, les faiseurs de nouvelles, plus espagnols que
françois
, se faisoient honneur de leur plagiat. Il leur fa
les anglois mettent sans façon au-dessus de Corneille, & que les
françois
, depuis qu’ils sont anglomanes, placent modesteme
; de broderie. Il n’y a pas de piece qui fût soufferte sur le Théatre
françois
, si on n’en élaguoit la moitié. Les anglois mêmes
otes. Une société de littérateurs a entrepris aussi une traduction en
françois
du même poëte. M. Eschenburg les a gagnés de vite
ablement elle échoueroit en France. Il est à souhaiter que le Théatre
françois
ne l’adopte pas ; il n’y a que trop d’une Phedre
ce jugement trop général. Le Comte Campi a beaucoup étudié le Théatre
françois
; &, à l’exemple de Corneille, a mis à la têt
& c’est-là que se sont formées deux Actrices actuelles du Théâtre
Français
. Ambigu-Comique, (qui serait mieux nommé théatre
par exemple, un rapproché, intelligemment fait d’une Pièce du Théâtre
Français
, où, en conservant les plus beaux vers, les situa
sonnements que j’ai mis en œuvre pour défendre la cause des Comédiens
français
. Si on désirait de plus grands détails à ce sujet
les, que nous venons de citer, ne sont plus applicables aux comédiens
français
, et nous ferons connaître les décisions des papes
Chapitre III. Du Théâtre
Français
, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plu
t Moralités. CeBannières du Châtelet vol. 2. fol. 76. premier théâtre
Français
a subsisté en ce lieu, à n’y représenter que des
quelconque : au-lieu que ceux de nos rôles de Villageoises du Théâtre
Français
; & ceux de Ninette, Rose, Annette, au Théâtr
eté d’un Climat étranger, puisque c’est en France et par des Jésuites
Français
qu’elles se sont commises, dans un Pays dont les
e du Théologien défenseur de la Comédie. page 80. Section iii. Lettre
Française
et Latine du Père François Caffaro, A Mr. l’Arche
. L’expression latine m’a paru trop forte pour la rendre mot à mot en
français
: elle aurait certainement choqué les oreilles ch
quoi répondent ces paroles latines, « in sæcula ». Notre acclamation
française
signifie la même chose. Comme Chap. 26. l’on exor
plaisant d’un sot et d’un ivrogne, Ou charmé de Corneille au Théâtre
Français
Aller plaindre le sort des Princes et des Rois.
bservèrent rigoureusement les grands hommes qui ont illustré la Scène
Française
; & en engageant enfin tous ceux qui voudront
ituelles, en deux in-folio. On y trouve vers & prose, latin &
françois
. C’étoit un esprit fécond, enjoué, facile, accomm
candale à la vertu. Quoique l’honneteté soit à present sur le théatre
françois
, chacun sait qu’une feinte bien representée fait
n latin, selon les regles de S. Ignace, mais il les traduisit en vers
françois
, pour les mieux répandre. Corneille en faisoit ca
omédiennes, pour les divertir sur la route, & soutenir le théatre
françois
de la Compagnie des Indes, répandre sur les bords
aux danseuses, aux courtisannes de la côte de Coromandel. Le théatre
françois
est donc pire que l’Alcoran, & plus vicieux q
Les siècles futurs auront peine à croire à notre fol engouement. Des
Français
, diront-ils, ont pu s’amuser à de pareils spectac
a porté un coup terrible aux théâtres du premier ordre. Le répertoire
Français
fut un instant livré aux interprètes de Jeannot 3
rvateur. Avant l’introduction des productions étrangères sur la scène
Française
, un assassinat, un rapt, un suicide, quinze jours
les carrefours et dans les halles, de ces combats fameux ! le pugilat
Français
n’existe plus que pour la dernière des classes ;
[NDE] Il s'agit sans doute de la rue Meslay. e. [NDE] A l'Académie
française
. f. [NDE] Cette note et la suivante sont légère
n, au sujet des avanies et des actes d’intolérance, que les comédiens
français
ont à essuyer de la part du clergé, ou plutôt, de
changement ès choses de ce monde, traduit d'Allemand en La traduction
française
est de 1571. e. [NDE] compter, c'est-à-dire co
Lettre à M. Gresset LETTREA M. GRESSET,De l’Académie
Française
, Au sujet de celle qu’il a publiée sur la Comédie
fficile d’en trouver aucun modèle dans les Poètes Latins, ni dans les
Français
anciens et modernes. Je ne puis passer ici sous s
s la Bibliothèque du Roi cet Ouvrage Latin, dont le titre signifie en
Français
, Avertissement aux Acteurs et aux Spectateurs des
de Palude (c. 1275–1342), dominicain, est un théologien et archevêque
français
. i. [NDE] Guillaume Durand de Saint-Pourçain (12
int-Pourçain (1270-1334), dominicain, est un philosophe et théologien
français
. j. [NDE] Silvestro Mazzolini da Prierio (1456-1
licité. M. Rousseau se plaint déjà qu’on y élève les jeunes gens à la
française
. « On était plus grossier de mon temps, dit-il, l
e voir pourquoi Corneille a respecté dans les Espagnols et devant les
Français
une opinion adhérente au principe fondamental de
pourquoi recourir au théâtre Anglais ? Toutes les vertus sur la scène
Française
n’ont-elles par leurs maximes pour règle, n’y voi
eucte, Burrhus, etc. ? « Qu’on mette, dit-il, pour voir, sur la scène
Française
, un homme droit et vertueux, mais simple et gross
tre pour rendre ces personnages intéressants, comme Le Cid, au peuple
Français
, j’aurai tort si l’on réussit. » On ne réussira p
e, mais la bravoure est une de ces qualités nationales que le théâtre
Français
doit honorer. Si le sage est un Thémistocle, nous
ces de ce caractère généreux et compatissant qu’il a reconnu dans les
Français
. « On se croirait, ajoute-t-il, aussi ridicule d’
e. Je suis convenu, avec M. Rousseau, qu’il restait encore au théâtre
Français
des comédies répréhensibles du côté des mœurs ; e
étique. Le vice n’est donc pas inhérent aux mœurs de la scène comique
Française
, à moins que l’amour, comme le prétend M. Roussea
scrive. Mais ce n’est point là ce que M. Rousseau reproche à la scène
Française
; c’est l’amour décent, l’amour vertueux qu’il y
s dans nos mœurs, soit devenu le premier ressort de la scène tragique
Française
. Une différence non moins sensible dans les mœurs
umultueux et vains, qu’on doit attribuer l’éloignement de la jeunesse
Française
pour les vieillards ; et le théâtre qui fait resp
que le tableau des excès de l’amour, tel qu’il est peint sur la scène
française
? L’amour tendre y est séduisant, mais l’amour pa
nu ; mais par malheur la décence s’y oppose. Il s’ensuit que la scène
Française
n’est pas à cet égard aussi morale qu’elle peut l
ent par cœur : « Tant qu’à mon Colin j’ai su plaire. » « Le théâtre
Français
est, dit-il encore, la plus pernicieuse école du
CHAPITRE VI.Des Comédiens
français
rétablis dans leurs droits civils et religieux, à
ste et funeste réalisation. Il faut le dire ici sans détour, le drame
français
moderne est devenu un enseignement d’immoralité,
e meurtre, de suicide et de prostitution ». On objecte que le théâtre
français
, tel qu’il est aujourd’hui, n’a rien de contraire
ent moins difficiles sur l’article des spectacles que les théologiens
français
. Il ne faut donc prendre sur ce point leurs opini
tralibus ; Gérard, comte de Valmont ; enfin, une foule de théologiens
français
, comme Fromageau, Pontas, etc. Jean-Jacques Rouss
▲