/ 275
1 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. C e que j’entreprends est re
ne m’accuse d’écrire sur un être imaginaire en parlant de la musique Française , je dois démontrer que nous en avons une, digne m
donc clair qu’ils ont beaucoup perfectionné la musique. Pourquoi les Français seraient-ils les seuls éxceptés ? On me dira que
au naturel : sa marche grave & quelquefois légère, est l’image du Français tout-à-la-fois raisonnable & frivole. La musi
re. Quelques Savans ont ôsés soutenir de tout tems, que la Langue Française n’était point propre à la musique. On a vu dans l
tait susceptible de mélodie, on ne voulut plus écouter que des Opéras Français  ; peut-être que si on nous prouvait un jour que n
d, serait-il croyable qu’on l’accueillît par-tout ? Que la Langue Française est plus douce que celle des autres Peuples de l’
, selon moi, d’approcher de l’élégance & de la douceur du langage Français . Elle est remplie de faux brillans & d’anthit
Musiciens sont les seuls qui éxcellent dans les petits airs. Les Français éxcellent dans la composition des petits airs. J’
l’ont applaudi : avec quelle surprise ont-ils dû voir un Compositeur Français èxceller, non - seulement dans son Art, mais y po
les sur lesquelles ils ont composés tant de chefs-d’œuvres ? C’est la Française . Elle n’est donc point si dure, si peu mélodieuse
gloire de notre Langue, que Lully n’ait travaillé que sur des paroles Françaises . Il est singulier qu’un Italien ait mis avec beau
beaucoup de succès plusieurs de nos Drames en musique, & que des Français s’éfforcent ensuite de soutenir que leur Langue n
brillant & animé, inspire la gaité. Un nombre infini de Musiciens Français ont composés de nos jours des Ouvrages célèbres,
alaient pas par la beauté du chant, on verrait au moins que la Langue Française est susceptible de mélodie. La Traduction littéra
l’éxcellente musique de cette Pièce, pour l’assujettir à des paroles Françaises  ; cette vérité, qui est sous les yeux de tout le
dans le goût Italien, sitôt que nous voulons nous y appliquer, qu’un Français , dont les talens sont très-connus, vient de mettr
Opéra de sa composition. Que vont dire ceux qui regardent encore les Français comme des Ecoliers en musique ? Qu’on peut ma
On a toujours cru que la musique Italienne & la nouvelle musique Française étaient tellement confondues ensemble, qu’il sera
couragent à risquer une définition claire & précise de la musique Française & Italienne. Caractère primitif du chant
la musique Française & Italienne. Caractère primitif du chant Français . Il est sensible que notre mélodie est tout-à
lante, & qu’elle frappe agréablement les oreilles. Le Compositeur Français ne méprise pas tout-à-fait les paroles qu’il met
t dans ce dernier genre ; on y découvre le goût Italien & le goût Français  ; il n’est pas difficile de le distinguer, malgré
ux de la musique Italienne au goût naturel & simple de la musique Française  ? Qu’on peut discerner les deux genres, même
, telle Ariette est dans le goût Italien ; celle-ci est dans le genre Français . Afin de se procurer cette satisfaction, il suffi
mple, que la Romance d’On ne s’avise jamais de tout, est dans le goût Français  ; & que l’Ariette, Je suis un pauvre misérabl
rra qu’Isabelle & Gertrude, est presque entièrement dans le genre Français . Il serait trop long de citer d’autres Drames.
ions. On avouera que M. Monsigi fait particulièrement honneur au goût Français  ; & qu’on retient d’abord par cœur tous ses O
fameux Compositeur travaille plutôt selon les principes de la musique Française , que selon les règles de la musique Italienne. Ce
malgré ses admirateurs, que lui-même n’a travaillé que dans le genre Français . Qu’on ne croye point que j’avance un problême di
une trop longue attention, l’on s’appercevra qu’elle est tout-à-fait Française  ; puisqu’elle n’est composée que de petits Airs l
orté par son génie, le fameux Citoyen de Genève compose de la musique Française  ; & soutient ensuite, par une contradiction s
mp; soutient ensuite, par une contradiction singulière, que la Langue Française n’est point absolument susceptible de musique. Vo
efois leurs discours. Différence du chant Italien d’avec le chant Français , selon J. J. Rousseau ; & sentiment d’un autr
ortes : tout au contraire de l’accent traînant & pénible du chant Français , le sien, toujours doux & facile, mais vif &a
uvent hazarder des choses fausses, ou de purs sophismes. « La musique Française , dit-il, dans son nouvel Ouvrage, aurait beaucoup
trouvera que c’est ici une des différences spécifiques de la musique Française à l’Italienne. En Italie la Mesure est l’âme de l
pule ». Je vais citer tout de suite un assez long passage d’un Auteur Français , qui achèvera de prouver que le Citoyen de Genève
e ne pouvoir finir : les Italiens tombent dans ce défaut plus que les Français . On a peine à s’accoutumer aux intervales fantasq
uves que le chant Italien n’est point si naturel que le nouveau chant Français . J’ai dit en marquant la différence de notre
nt le mode est simple & chantant, n’est qu’une imitation du genre Français . Afin de mettre les Lecteurs en état de juger tou
t du moins la preuve que ce n’est pas d’aujourd’hui que les Musiciens Français n’aiment pas leurs rivaux d’Italie : j’ai cru que
outint qu’il se croyait autorisé à prétendre le pas sur les Musiciens Français , puisqu’il appartenait au chef respectable de tou
ouvait son Maître, il pouvait prétendre le pas ; & que la musique Française devait être plus considérable que sa source ; de
a à son Musicien d’aller l’attendre au bas de la source de la musique Française , c’est-à-dire sur les confins de l’Italie. Ainsi
2 (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14
Citoyens, Vous verra-t-on toujours occupés de Pantins ; Déserter les Français 1 pour courir les Parades ? Quel plaisir trouvez-
e ces fiers ennemis contre nos jours armés. Vengeant sur ton sofa les Français opprimés, Plus que tous nos vaisseaux nuisible à
. c. [NDE] Jean-Joseph Vadé (1720 - 1757), chansonnier et dramaturge français , notamment inventeur du genre poissard. d. [NDE
hand (1713 - 1803), dite Mademoiselle Dumesnil (1713 - 1803), actrice française , sociétaire de la Comédie-Française (1738-1776).
laire-Josèphe Léris, dite Mademoiselle Clairon (1723 - 1803), actrice française , sociétaire de la Comédie-Française. l. [NDE] I
rançoise Quinault-Dufresne (1699 - 1783), dite Mlle Quinault, actrice française et sociétaire de la Comédie-Française. m. [NDE]
nçaise. m. [NDE] Henri-Louis Caïn (1729 - 1778), dit LeKain, acteur français et sociétaire de la Comédie-Française. n. [NDE]
Anne Catherine Desmares (1685 - 1772), dite Mlle Dangeville, actrice française , sociétaire de la Comédie-Française. r. [NDE] M
harles-François Racot de Grandval (1710 - 1784), acteur et dramaturge français , sociétaire de la Comédie-Française. t. [NDE] J
] Jeanne-Catherine Gaussem, (1711 - 1767), dite Mlle Gaussin, actrice française , sociétaire de la Comédie Française. u. [NDE] N
1767), dite Mlle Gaussin, actrice française, sociétaire de la Comédie Française . u. [NDE] Nanine et le Comte d'Olban, deux pers
aire v. [NDE] Pierre-Luis Dubus (1721 - 1799), dit Préville, acteur français , sociétaire de la Comédie-Française. Il joue le r
ement fait référence à Henri Larrivée (1737 - 1802), chanteur d'opéra français . y. [NDE] Danseuse de l'Opéra de Paris au milie
ndoni (1718 - 1780), dit d'Hannetaire, acteur et directeur de théâtre français . ac. [NDE] Couppée, actrice de l'Opéra de Paris
du XVIIIe siècle. af. [NDE] François Boucher (1703 - 1770), peintre français . ag. [NDE] Messaline (20 - 48), épouse de l'emp
3 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
être en quelque sorte nécessaire aux deux Nations conjointement. Les Français verront une critique judicieuse, savante, variée
; l’idiome Anglais dans sa perfection étant infiniment opposé au tour Français . Cette traduction pourra encore être utile à nos
llier fait des Poètes anciens, et les louanges qu’il donne au Théâtre Français du siècle passé, auront peut-être ces deux bons e
onvenir cet ouvrage, au défaut d’une critique particulière du Théâtre Français  ? Ils verront pour le moins que ni la Tragédie ni
infinité de choses, auxquelles par conséquent une infinité de termes français doivent répondre. Je ne prétends pas néanmoins qu
out à fait littérale : ce serait me faire gloire de parler Anglais en Français  ; d’ailleurs on me convaincrait aisément d’impost
sur cet article : les habiles gens à Londres entendent communément le Français  ; bien différents de nos Ecrivains qui presque to
oint, lui qui connaît toute la délicatesse, et du langage et du génie Français . Il me pardonnera aussi d’avoir accommodé à notre
noms des Comédies et des Personnages que j’ai cru devoir traduire en Français , se trouveront à la tête du Livre, avec l’Anglais
de Comédie, et la lettre P. que c’est un nom de Personnage habillé en Français . On ne présume pas néanmoins d’avoir toujours heu
4 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
Chapitre IV. De la Comédie Française  ; son origine, son progrès, et les Règlements qui
es Pièces qui ont succedé aux moralités qui avaient occupé le théâtre Français pendant près de cent cinquante ans. L’Arrêt du 19
ès, et firent de nouvelles tentatives de s’y établir ; l’une était de Français et l’autre d’Italiens : ceux-ci introduisirent de
588. par lequel il fit défenses à tous Comédiens, « tant Italiens que Français , de jouer des Comédies, ou de faire des tours et
i s’accommodèrent de ces spectacles ridicules, si indignes du théâtre Français . Cette licence était parvenue à un tel point, que
reçurent encore la même approbation du Public. Pendant que le Théâtre Français se rétablissait, que l’on y réparait ainsi tous l
née à Lully pour l’Opéra. Le Roi réunit les deux Troupes de Comédiens Français , qui prirent le théâtre que l’Opéra avait occupé
rmain ; et les Italiens demeurèrent seuls à l’Hôtel de Bourgogne. Les Français ont depuis fait bâtir un magnifique théâtre dans
lus présentement à Paris que l’Opéra et la seule Troupe des Comédiens Français . Cette réduction a augmenté le concours des spect
Sa Majesté très expresses défenses à toutes les Troupes de Comédiens Français et Etrangers établis ou qui s’établiront ci-après
tobre 1680, Ordon. du Roi, pour l’union des deux Troupes de Comédiens Français . majesté ayant estimé à propos de réunir les deux
ordonné et ordonne, qu’à l’avenir lesdites deux Troupes de Comédiens Français seront réunies pour ne faire qu’une seule et même
er les Comédies dans Paris ; faisant défenses à tous autres Comédiens Français de s’établir dans ladite Ville et Faubourgs, sans
es défenses qui ont été ci-devant faites aux Troupes de ses Comédiens Français et Italiens, d’avoir dans la représentation de to
inze, a fait très expresses inhibitions et défenses auxdits Comédiens Français et Italiens, de se servir d’aucunes voix externes
lle a ci-devant faites à toutes personnes d’entrer aux Comédies, tant Françaises qu’Italiennes, sans payer, ne sont pas exactement
de l’Etoile. Roi ayant ci-devant permis à la Troupe de ses Comédiens Français de s’établir dans la rue des Petits-Champs, ils a
sentes signées de notre main, de tenir la main à ce que nos Comédiens Français fassent incessamment leur établissement au lieu d
lle a ci-devant faites à toutes personnes d’entrer aux Comédies, tant Françaises qu’Italiennes, sans payer, ne sont pas exactement
tobre 1680, Ordon. du Roi, pour l’union des deux Troupes de Comédiens Français . 27. Juillet 1682. Ordon. qui règle le nombre des
5 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. » pp. 287-291
Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. C
ue, celle qui doit nous charmer davantage, est, selon moi, la musique Française  ; c’est-à-dire, celle qui ne contient que des air
Pour & le Contre, avant de donner librement mon avis. La musique Française vaut beaucoup mieux que l’Italienne, parce qu’ell
par la mélodie qui règne dans les compositions de plusieurs Musiciens Français , sans qu’elles soient dirigées par les règles de
e l’emportera sur sa rivale : peut-être a-t-elle aussi besoin que les Français continuent d’être long-tems légers & frivoles
6 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « [FRONTISPICE] »
LAISIRS POPULAIRES, les bals Et les SpectaclesPrononcé dans l’Eglise française (première succursale de Clichy), sise à Paris, bo
UZOU,Curé de Clichy, par élection du peuple, et président de l’Eglise française . Prix 75c. PARIS au secretariat de l'eglise franç
ent de l’Eglise française. Prix 75c. PARIS au secretariat de l'eglise française Boulevard Saint-Denis, n. 10.1834.
7 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258
ires à coups d’hommes. Page 84 Suivant M. le comte de Bonald, l’armée française , dans l’expédition de Moscou, fut engloutie dans
érirent dans l’expédition de Moscou. Page 85 Le nombre des militaires français qui périrent, pendant le règne de Bonaparte, est
est évalué à onze millions d’hommes. Page 86 NOTICE sur le ministère français en l’année 1825. Page 87 Le ministère français es
OTICE sur le ministère français en l’année 1825. Page 87 Le ministère français est subjugué par l’influence anarchique des jésui
uel, neutralisées par l’esprit de parti. Page 96 Regrets du ministère français , d’être dans l’impuissance d’arrêter les désordre
es contre les gens de théâtre, ne sont plus applicables aux comédiens français . Page 104 Des clercs de la Basoche, constitués en
nciles concernant les théâtres ne sont plus applicables aux comédiens français . Page 116 Des conciles d’Elvire et d’Arles, conce
e résistance anarchique de la part du clergé. Page 122 Les souverains français transfèrent les théâtres hors des églises, et sou
és à l’égal des autres citoyens. Page 128 CHAPITRE VI. Des comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux a
natisme et avanies, exercés par quelques prêtres contre des comédiens français . Page 141 Les prêtres fanatiques comparés aux mur
et les accusations de M. de Sénancourt. Page 172 Eloge des magistrats français . Page 172 CHAPITRE X. De la protection due aux C
occasion du sacre de ce dernier. Page 183 De l’indifférence du clergé français , à réparer l’outrage fait à Louis XVIII, et à son
situation de nos voisins au-delà des Pyrénées. Page 203 Le ministère français , impuissant pour rétablir le bon ordre en Espagne
8 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
al Lemoine achetait l’hôtel de Bourgogne pour le donner aux comédiens Français  ; que le cardinal de Richelieu reprochait aux bou
e. Il y a, je crois, une immense distance entre la sévérité des mœurs françaises et la licence des mœurs italiennes. Que prétendez
fficher la plus révoltante immodestie, et les artistes de notre scène française qui a fait et fait encore notre plus belle gloire
ils avaient oubliées tandis qu’ils commandaient en maîtres à la scène française , et qu’ils ont fait revivre dès que le monopole l
naturel, toujours varié, toujours utile, a banni du sein de la nation française et l’esprit faux, et le jargon, et l’équivoque, e
es, cet homme prodigieux, l’honneur de la France et de la littérature française , cet homme que Louis XIV admirait, bien qu’il n’e
ne distinction des personnes que Jésus-Christ a défendue. Catholiques français , soyons plus justes envers nos frères et nos conc
c. [NDE] Les frères Parfaict, dans leur Histoire Générale du Théâtre françois depuis son origine jusqu’à présent (Paris, 1731-1
n trouve avec lui des accommodements. » h. [NDE] Acteurs du Théâtre français . i. [NDE] Nous rectifions la graphie « à la cocq
9 (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4
[EN-TETE] Apologie du théâtre français APOLOGIE DU THÉATRE FRANÇAIS,Dédiée à Messieur
çais APOLOGIE DU THÉATRE FRANÇAIS,Dédiée à Messieurs les Comédiens Français ordinaires du Roi. Par M. Petit. J’entreprends
ment et satisfaire à tout ! ***  J’ai choisi pour sujet notre Scène française  ; Je n’ai pu choisir mieux pour atteindre aux Tal
nt voir un zèle infatigable. ***  O spectacle charmant, où la Scène française Paraît dans son éclat et dans son plus beau jour.
10 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12
à qui l’on ferait la description de nos spectacles, répondait : « les Français n’ont-ils donc ni femmes ni enfants ? » le Barbar
arvenait à lui faire approuver les motifs qui ont établi le spectacle Français dans les Cours principales de l’Europe. Ce specta
modèle et l’imitent, et ce n’est qu’aux pièces les plus estimées des Français philosophes, que les étrangers rendent hommage. C
el que Térence sans choquer la bienséance, c’est ainsi que le Théâtre Français peut se glorifier d’être devenu un spectacle dign
er, tant que les règles établies par Aristote et respectées des seuls Français n’auront pas acquis le crédit qu’elles méritent d
es les nations, et que ceux-ci ne s’attacheront pas comme les Auteurs Français à se rendre utiles, encore plus qu’agréables. C’e
le Théâtre est à votre avis l’école des passions, secundo, les Dames Françaises ont les mœurs des Vivandières et sont cause du pe
11 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES CHAPITRES ET ARTICLES CONTENUS DANS LE PRESENT VOLUME. » pp. 7-9
titulé : Des Comédiens et du Clergé. Page 52 Notice sur le Ministère français en 1825. Page 87 Chapitre III. De la comédie et
ités, temporelle et spirituelle. Page 120 Chapitre VI. Des Comédiens français rétablis à raison de leur profession, dans leurs
natisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre les Comédiens français . Page 141 Chapitre IX. Des entreprises de la pui
12 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
s. Vous vous plaignez par exemple, de ce qu’on ménage trop au Théâtre Français le préjugé du point d’honneur ; mais quand vous v
aquer certains effets mais ils en respecteront le principe. Un Auteur Français respectera le point d’honneur et se contentera d’
1, dit le Proverbe. Si un Auteur Dramatique choqué de la tiédeur des Français sur la conduite du Ministère, voulait réformer le
leur indifférence en matière d’Etat. Les sept péchés mortels que les Français commettent aussi fréquemment que personne, et tan
ir par les peintures outrées qu’ils font des Etrangers et surtout des Français . Vous condamneriez ces tableaux sans doute : mais
de la bonté de ce genre d’instruction, conduit son élève à la Comédie Française , on y représente Le Joueur m. Le jeune homme ne p
endre. Molière s’est dit à lui-même, au moins je me l’imagine : « Les Français sont naturellement portés aux plaisirs : est-ce u
»r  : pourquoi ne le ferait-il pas ? S’il est contraire aux mœurs des Français , ou s’il répugne de voir sur leur scène les horre
qui a porté Racine à donner à ses Héros la politesse et la galanterie Françaises , et ce ne sont que des gens de mauvaise humeur qu
ne peut-il plus s’accorder avec la grandeur d’âme ? La politesse des Français a-t-elle exclu l’héroïsme de chez cette nation, e
goût pour les idées neuves et singulières, les vôtres sur la Musique Française et sur le spectacle seraient généralement adoptée
ue les Auteurs Dramatiques, en respectant par exemple le penchant des Français à l’amour, aient présenté ce que cette passion a
de la personne aimée : si cette passion est telle dans les mœurs des Français , assurément les Auteurs auraient grand tort de la
acle demande encore une autre explication. Dans les pièces du Théâtre Français et du Théâtre Italien, que nous appelons Farces,
ns. « A Londres, dites-vous, un Drame intéresse en faisant haïr les Français , à Tunis la belle passion serait la piraterie, à
éâtre pour rendre ces personnages intéressants comme le Cid au peuple Français , j’aurai tort si l’on réussit. »ac Pour détruir
ire de son mépris pour le préjugé. Il est dur de soupçonner le Public Français comme vous le faites, de n’applaudir dans Le Cid
ré lui, et non pas parce qu’il a fait un beau coup d’épée, et que les Français les aiment trop, comme on présume que vous le cro
matières les plus saintes et les plus sublimes. L’Histoire du Théâtre Français vous prouve que les désordres qui accompagnaient
aire part de mes réflexions sur votre mauvaise critique de la Musique Française et d’attaquer votre préjugé ridicule pour la Musi
ation exacte est la suivante : « Qu'on mette, pour voir, sur la Scène Française , un homme droit et vertueux, mais simple et gross
éâtre pour rendre ces personnages intéressants comme le Cid au peuple Français  ; j’aurai tort, si l’on réussit. » ad. [NDE] I
. [NDE] Gilles Ménage (1613-1692), grammairien, historien et écrivain français . ba. [NDE] Personnage de pédant (Les Femmes sava
e (b). bf. [NDE] P. de Jélyotte (1713-1797), chanteur et compositeur français , partenaire principal de Marie Fel (1713-1794).
13 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
glise. Les pauvres ont même été les dupes de la charité des Comédiens Français  ; car quoique le Roi eût fixé en général le sixiè
es pièces ; ce qui forma la matière d’un grand procès avec la Comédie Française , lequel dura plusieurs années, occasionna bien de
l’intérêt des pauvres, les Acteurs forains traitèrent avec la Comédie Française , et en obtinrent la permission de représenter de
les troupes des Comédiens en une, et défendit à tous autres Comédiens Français de s’établir dans Paris. En conséquence le Lieute
ls disaient qu’ils n’étaient ni Comédiens, mais simples farceurs ; ni Français , mais un ramassis de toutes les nations ; ni étab
ées, se réduisirent aux monologues et aux scènes muettes. Les Acteurs Français , qui n’ont en vue que le bien public, sans aucun
c défenses de récidiver, sous peine de voir abattre leur théâtre. Les Français un an après forment de nouvelles plaintes, et dem
poser. Il y a toujours eu de la jalousie entre les deux théâtres. Les Français ont fait tout ce qu’ils ont pu pour détruire les
s. On avait voulu d’abord obliger les Italiens de ne parler jamais en Français . Baron plaida devant Louis XIV la cause des Franç
parler jamais en Français. Baron plaida devant Louis XIV la cause des Français . Arlequin, qui était présent, avant que de parler
drai. » Le Roi rit de cette saillie, et permit aux Italiens de parler Français . S’il n’est permis de rien donner aux Comédiens,
ent lieu. Si l’on reçoit à Paris le sixième des entrées de la Comédie Française , le neuvième de l’Opéra, ce n’est pas l’Eglise, c
14 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175
onelli, Jésuite : et un autre en 1652. Hédelin, est le premier auteur Français de ce siècle (1600) qui ait osé entreprendre de j
tique du Théâtre. Le second, Projet pour le rétablissement du Théâtre français , contenant les causes de sa décadence, et les rem
ue c’est pour cela qu’elles sont défendues. Ce livre a été traduit en Français , et imprimé à Toulouse en 1662. M. le Prince de C
ie, imprimée à Paris, chez Girard, en 1694. Le second, est une Lettre Française et Latine du Théologien accusé, (le P. Caffaro, T
15 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
ible de nier la grandeur et l’éclat d’une époque qui honore la nation française  ; mais il est impossible aussi de ne pas reconnaî
au public, en altéra les images en leur donnant la couleur des mœurs françaises , il réagit simultanément sur les générations à ve
ture rebelle d’une maladie si profondément enracinée dans le cœur des Français  : jadis il y eut des Jourdains, nous en avons enc
ue, on dévorait les ouvrages obscènes ; on avait abandonné le Théâtre Français pour les pointus c, les Cadet Roussel, etc., et s
la verve railleuse de Beaumarchais rappela les spectateurs au Théâtre Français . Les grands eurent leur tour, et furent mis en sc
re deux pareils interlocuteurs. Je ne connais pas de scène au théâtre français où la main d’un grand maître soit plus sensibleme
emiers chefs-d’œuvre : si quelquefois encore on représente au Théâtre Français une tragédie de Corneille ou de Racine, la salle
nsouciance légère que l’on reproche avec quelque justice au caractère français . Je ne puis m’empêcher de citer ici ce que le tra
16 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
le ; nos Poètes ne sçauraient les étudier avec assez de soin. Les Français ne réussissent guères dans la Pastorale. Malg
dans la Préface d’une de ses Pièces, peut servir d’èxcuse à l’Auteur Français  : « J’ai copié la Nature en rendant les jeunes ga
t dans nos campagnes ». Pour revenir à nos deux meilleures Pastorales Françaises , tout y est d’une simplicité charmante, l’action,
 ; elles ressemblent à ces rustiques Pastorales de nos anciens Poètes Français , tels que Ronsart & Théophile, où l’on ne voi
it pour plaire à chaque Peuple en général, & particulièrement aux Français . Quelques règles au sujet de la Pastorale.
musique, que l’art qu’elle chérit tant, pouvait être embelli par les Français . Fesons en sorte qu’en entendant une Ariette cham
17 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
amp; des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. Le mot Français Ariette vient de l’Italien Aria. On entend par ce
on appelle air tout simplement est d’un chant doux, uni. Le Musicien Français s’épuise dans l’Ariette à faire briller ses talen
, & portent dans l’âme toutes les passions qu’ils èxpriment ; les Français les appellent des Ariettes ». Ce grandhomme peut
t la forme que lui donnèrent les Troubadours, les plus anciens Poètes Français , lorsqu’ils sortirent de la Provence pour aller r
arles-magne. Mais comme dans les prémiers tems de leur originine, les Français n’étaient pas tout-à-fait si enjoués, si malins,
ais qui se contente maintenant d’attaquer en riant les ridicules. Les Français éxcellent plus qu’aucun peuple dans sa compositio
le peu d’idées qu’ils offrent à l’esprit ! C’est donc envain que les Français éxcellent dans l’art de tourner un Couplet ? Nous
oujours de copier, malgré toutes les subtilités de l’Art. Peu de mots Français sont susceptibles de roulades ; c’est une nouvell
emarque passât pour une règle. Je vais rapporter un Vers du Satirique Français , que j’ai déjà cité ailleurs, mais qui trouve peu
18 (1664) Traité contre les danses et les comédies « EXTRAIT du Privilège du Roi. » pp. -
primeurs ou Libraires que bon lui semblera, la traduction du Latin en Français du petit Livre de saint Charles Borromée contre l
aire ou contrefaire en aucune sorte que ce soit, ladite traduction en Français de saint Charles Borromée, contre les danses, ni
19 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
avoir une vogue étonnante ; veut-on savoir ce qui fesait accourir les Français chez lui ? Ses Fêtes ? il n’en donne plus. La dan
urgeois aisé, il n’y a personne, sous un Gouvernement comme celui des Français , à qui l’on puisse proposer de renoncer à la qual
re, qu’on leur enseignera le Latin & le Grec, parce que la Langue Française tient trop de l’un & de l’autre pour qu’on pu
t votre indignation. Je vous approuve, je pense comme vous. Eh ! quel Français aurait l’âme assez dure, pour voir avec plaisir l
ie. Je pancherais pour ce second Projet. Honorine. Mon amie, le Français veut qu’autour de lui tout respire le plaisir &am
re part du jugement que monsieur D’Alzan porte des Acteurs du Théâtre Français  : reprenons à l’endroit où j’intérompis hier mons
a la réputation de la plus excellente Actrice qui ait paru au Théâtre Français . Débuté en 1717 ; morte en 1730. Tout le monde co
Clairon, Actrice célèbre dans la Tragédie, & l’honneur du Théâtre Français . Pour encourager celles qui lui ont succédé, diso
durant quelques années, avec mademoiselle Hus, l’ornement de la Scène Française . 31. Camouche, Pensionnaire, morte en 1761, âgée
re Acteur : jouait les Soubrettes, 1761-1768.   Acteurs  du Théâtre Français . Messieurs *, 54. BONNEVAL…… Adelaïde. Nous
20 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les Comédiens, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’autorité du pape et avec la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. » pp. 134-140
e Biographie dramatique, 1 volume in-16 ; Paris, 1825, à la librairie française et étrangère, Palais-Royal, Galerie de Bois, n° 2
d saint Ignace qui a proclamé le mérite de Molière, en disant : « Les Français rougiront un jour de leur ingratitude envers cet
voir payer un juste tribut d’éloge à la mémoire du père de la comédie française . Louis XIV, en parlant de Molière, l’appelle le l
21 (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)
N.-B. Sont inclus les traductions ou adaptations françaises de traités et pamphlets étrangers (au nom de l’au
(cf. Notice). Aubignac, Projet pour le rétablissement du théâtre français , 1641 • Aubignac, François Hédelin (1604-1676 
elin (1604-1676 ; abbé d’) : Projet pour le rétablissement du théâtre français [rédigé en 1641], publié avec Pratique du théâtr
isirs populaires, les bals et les spectacles : prononcé dans l’église française (première succursale de Clichy) sise à Paris, bou
Saint-Denis, nº 10, par l’abbé Auzou, Paris, secrétariat de l’Église française , 1834, in-8º, 33 p. PDF : Gallica. Corpus OBVIL.
e (15..-15..) : « Epistre au Lecteur », (f. 5-7), in Tragique comédie française de l’homme justifié par Foi, s. l., s. n., 1554,
et Eug. Levesque, Paris, Éditions Fernand Roches, coll. « Les Textes français  », 1930, xx-144 p. Boulenger, De theatro, lu
e Paris, le 11 mai 1694 », in Urbain et Levesque , p. 149-152 (texte français ), p. 153-156 (texte latin). N.-B. Rétractation
e représentative [1635]. Ex. : BnF, département des Manuscrits, fonds français 12847.   Éditions modernes • « Sommaire d’une po
otes par Anne Duprat, Genève, Droz, 2007. Chappuzeau, Le Théâtre françois , 1674 • Chappuzeau, Samuel (1625-1721) : Le Th
éâtre françois, 1674 • Chappuzeau, Samuel (1625-1721) : Le Théâtre françois , divisé en trois livres, où il est traité : I. de
674, (41 p. non ch.) 284 p. PDF : Gallica.   Rééditions • Le Théâtre français , accompagné d’une préface et de notes par Georges
ris, Éd d’Aujourd’hui, coll. « Les Introuvables », 1985. • Le Théâtre françois , édition critique par C. J. Gossip, Tübingen, Gun
Toulouse, Jean Boude, 1662, (4 ff.) 82 p. PDF : Google.   Traduction française • Bosquet , Traité contre les danses et les com
doit et de leurs usurpations funestes à l’art dramatique, Au Parnasse français et Paris, Dufour, 1768, 2 parties, (1 f.) XIV-233
basteleurs, joueurs de farces, pippeurs de detz et de cartes, faictz françois du latin… par M. Jacques Tigeou…, Paris, Nicolas
à aucuns jeux de battelage ni aux spectacles publics, le tout mis en français par L. Daneau, s. l., imprimé nouvellement, 1566,
it (1632-1710 ; Congrégation de la doctrine chrétienne 1648, Académie française 1672, évêque de Lavaur 1685, puis de Nîmes 1687) 
des comédiens et du clergé, accompagné d’une notice sur le ministère français en 1825, et de quelques réflexions politiques et
Saint-Eustache) : Histoire et abrégé des ouvrages latins, italiens et françois pour et contre la comédie et l’opéra, Paris, C. R
677-1753 ; évêque de Soissons 1715, archevêque de Sens 1730, Académie française 1721) : Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Lang
partement des Manuscrits, Dupuy 74, « Recueil de documents, en latin, français et italien, relatifs à l’histoire de la Compagnie
on que l’on prétend encourue par le seul fait d’acteurs de la Comédie française , Paris, 1761, in-12. Mémoire inclus p. XVII-XXVII
Sur les spectacles, par l’auteur de « Podalire » et de « l’Aristénète français  », Paris, Le Petit jeune, an X-1802, in-8º, 16 p.
livre VIII, titre xiv : « De theatris » (f. 258r-259r). Traductions françaises Trois traductions : anonyme 1520, Jean Le Blond,
s tirées de tous les autheurs qui en ont traicté… le tout traduict en françois par M. Jaques Tigeou, …, Paris, G. Chaudière, 158
ffaro , Lettre d’un théologien, 1694. Petit, Apologie du théâtre français , 1765 • Petit : Apologie du théâtre français,
, Apologie du théâtre français, 1765 • Petit : Apologie du théâtre français , dédiée à Messieurs les comédiens français ordina
etit : Apologie du théâtre français, dédiée à Messieurs les comédiens français ordinaires du Roi, par M. Petit, s. l. [Paris], i
aptiste Coignard fils, 1733, in-4º, 52 p. PDF : Gallica.   Traduction française • Trad. de Pierre Brumoy (1688-1742 ; père, SJ) 
ces et notes par René Ternois, Paris, M. Didier, « Société des textes français modernes », 1962-1969, t. IV (1969), p. 166-184.
 I pars prior », 1877, p. 1-108. PDF : Internet Archive. Traductions françaises 1) par Nicolas de Bauffremont (baron de Senecey) 
t providence de Dieu, à S. Salonie,… nouvellement traduit de latin en françois par B. B. D. S. [Nicolas de Bauffremont, baron de
, le batême et la patience, avec une Lettre aux martirs ; traduits en françois [par Mathieu Caubère], Paris, Rolin fils, 1733, i
it (1632-1710 ; Congrégation de la doctrine chrétienne 1648, Académie française 1672, évêque de Lavaur 1685, puis de Nîmes 1687) 
ant la comédie et les spectacles, 1671, p. 308-316. Il est repris, en français , dans Thomas Rymer, A Short View of Tragedy, it’s
bert, François-André (1792-1857) : Recueil général des anciennes lois françaises , depuis 420 jusqu’à la Révolution de 1789, par MM
bert, François-André (1792-1857) : Recueil général des anciennes lois françaises , depuis 420 jusqu’à la Révolution de 1789, par MM
22 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « A Monsieur le Comte de P***. » pp. -
Livre tel que celui-ci, à vous, Monsieur, qui avez enrichi le Théâtre Français de plusieurs Comédies, aussi délicatement écrites
je n’ai pu leur indiquer que la théorie. Quand est-ce que les Poètes Français seront las de chausser le cothurne ? Ne verrons-n
23 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
onnes entendaient cette langue, et qu’on avait déjà donné des opérasl Français , à l’imitation des Italiens, qui avaient tourné l
En effet depuis quelques années on avait essayé de faire des opérasm Français , et par une destinée singulière les deux premiers
bord donnée ainsi chez un particulier. La Troupe Royale des Comédiens Français donna de son côté Andromède de Corneille. Le Marq
de faire passer la licence des Italiens sous la protection du sérieux Français  ? Encore même ces Docteurs y mettent des restrict
legans et jocundus (un petit maître), un homme exercé par le cothurne Français , Gallicano cothurno exercitatus (un Comédien), qu
t Evêque était un homme « poli, agréable, qui avait l’air tout à fait Français , et parla d’une manière également forte et agréab
xercitatus facete peroravit, à moins que Maimbourg ne pense que l’air Français est un air de théâtre, qu’un homme poli et agréab
ne suppriment cet endroit-là, et ne parlent ni du théâtre ni de l’air Français . Ont-ils cru devoir sacrifier la vérité à la déce
24 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
rop difficile sur le choix d’un sujet. Si quelques Auteurs du Théâtre Français voyent mourir leurs pièces à l’instant qu’elles v
situations nouvelles. Si on ne sçaurait faire un pareil reproche aux Français , on a lieu de s’étonner qu’ils ayent été plus d’u
nales, & de la gloire ou des infortunes de leurs ayeux. Enfin les Français se sont apperçus de nos jours qu’ils avaient négl
Théâtre. M. de Voltaire est un des prémiers qui osat placer des Héros Français sur notre Scène Tragique. M. de Belloi, éclairé p
a fait de grands changemens dans le goût, dans la façon de penser des Français . Sujets dont le nouveau Théâtre pourait tirer
rce de raisons, je vais m’éfforcer de leur en dire quelques unes. Les Français sont si grands amateurs de la nouveauté qu’ils la
25 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66
veux seulement parler dans ce Chapitre de son établissement chez les Français . Je tracerai l’histoire de ses commencemens, de s
ra-Bouffon ne peut point trop s’enorgueillir de sa naissance chez les Français . Il doit le jour à la farce, aux quolibets &
taliennes les plus célèbres, c’est-à-dire en fesant plier des paroles Françaises aux mouvemens d’une musique qui nous était étrang
arce que nous nous imaginions bonnement qu’il serait impossible à des Français de devenir habiles musiciens. Dès que l’expérienc
, & l’on se rendit digne à son tour d’être imité. Comment les Français prirent du goût pour l’Ariette Italienne. Les
26 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398
Athéniens, qui craignaient la douleur Tragique : qu’aurait-il dit aux Français  ? La Tragédie est née chez les Grecs, comme tous
es de sa Nation ; Racine, plus naturel, mit au jour des Pièces toutes Françaises  : guidé par cet instinct national qui avait fait
es bosquets de mirthe, au milieu des roses. L’histoire de la Tragédie Française ne finit point ici : mais c’est à la postérité qu
nglais avait déjà un Théâtre, aussi-bien que les Espagnols, quand les Français n’avaient encore que des tréteaux : Shakespear fl
sur aucun Théâtre. [Il est aisé de conclure, que les seuls rivaux des Français dans la Tragédie, sont les Anglais ; que dans la
27 (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26
oist doit traduire lui-même car nous n’avons repéré aucune traduction française disponible à l’époque. a. [NDE] Graphie inhabitu
elle pour philautie, amour de soi-même. Le Dictionnaire de l’Académie française , dans sa 1e éd. (1694), adopte la graphie « phila
son contemporain Novatien. Lambert Daneau en a publié une traduction française en 1566 (s.l.) : Deux Traittez de S. C. Cyprian…
à aucuns jeux de battelage ni aux spectacles publics… le tout mis en français par L. Daneau… g. [NDE] Tertullien, De spectacu
28 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
lus persifflage, c’est insulte. C’est encore en général, le caractère français , puisque tous les français sont persiffleurs. Les
lte. C’est encore en général, le caractère français, puisque tous les français sont persiffleurs. Les amateurs du théatre le son
ue Dieu l’eut fait naître pour être fou malgré lui Italien plutôt que Français , comédien & non pas philosophe : il ne vouloi
sont des persifflages ; c’est un Cinisme un peu mitigé par l’urbanité française , mais très dangéreux pour les mœurs, & pour l
’amour. Peut-elle ne pas en obtenir le pardon, devant des spectateurs Français , si fort indulgens pour le sexe, par une suite de
ui sert de voile à la corruption du cœur, forcera toujours le théatre Français à un vernis de décence, & à une dépravation r
representer ce qui se passe dans la société, & l’on aura du sexe français des idées plus justes, qu’avantageuses : le maria
cte leurs Arrêts : On se louoit autrefois de la chasteté de la langue française , grace à la Comédie, & aux Femmes qui vont y
a Société cette politesse, ce respect pour le sexe, cette délicatesse Française qui annoblissoit l’amour, & faisoit naître, d
   Elle jouoit le ridicule,             Elle nous prêche la vertu. Le Français sort enfin d’une trop longue enfance, C’est un êt
saïde. On veut dans l’un & dans l’autre se moquer de la frivolité française , que la galanterie, & le théatre, qui en est
leur doit son empire & presque son existence, dans la république française , dont elles composent-le sénat : elles en font mo
29 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129
érèrent les théâtres hors des églises, et ils soumirent les comédiens français à de sages règlements de police ; ils firent cons
’ils ont usurpé, pour faire éprouver de temps en temps, aux comédiens français , des affronts non mérités. Ces avanies affligent
légitimité. Les mesures fixes que je réclame en faveur des comédiens français , ne sont point contraires au principe de la liber
30 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
vertu, de raison et de bienséance. Corneille, ancien Romain parmi les Français , a établi une école de grandeur d’âme, et Molière
grandeur d’âme, et Molière a fondé celle de la vie civile. Les génies Français formés par eux appellent du fond de l’Europe les
31 (1580) De l’institution des enfants « De l’institution des enfants. Essais, I, 26 [fin] »
agédies latines. f. [NDE] Guillaume Guérente, humaniste et pédagogue français , éditeur d'Aristote. g. [NDE] Marc-Antoine Muret
tote. g. [NDE] Marc-Antoine Muret (1526-1585) humaniste et pédagogue français , auteur d'une tragédie latine Julius Caesar. h.
32 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
uloir les tirer de l’oubli où ils sont et qu’ils méritent. La Comédie Française ne fut pas plus heureuse dans son établissement ;
arité ni par religion, mais par l’ordre exprès du Roi, que la Comédie Française est obligée sur sa recette de délivrer une portio
faiblesse de s’y livrer. 2.° Dans le fait est-il vrai que la Comédie Française ait eu des lettres patentes enregistrées, et des
Confrères de la Passion. 3.° Aux Comédiens Italiens. Mais la Comédie Française n’en peut tirer aucun avantage, elles lui sont mê
s les uns que les autres, parvinrent enfin à les anéantir. La Comédie Française voudrait-elle de tels ancêtres ? ambitionnerait-e
entes fort anciennes, cela est vrai ; mais je doute que les Comédiens Français veuillent faire avec eux cause commune. Ces deux
. Séguier, Avocat général, « il fut défendu aux Comédiens Italiens ou Français de jouer aucune comédie, soit aux jours de fêtes,
ayer. Il est donc certain que jamais la comédie profane, Italienne ou Française , n’a été légalement autorisée dans aucun Parlemen
33 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17
écuter. Pour aller au même but, les Italiens n’ont pas fait comme les Français  : ils ne se sont pas servis de Valets, ni de suiv
emps ont été plus régulièrement suivies par les Italiens, que par les Français  : D’ailleurs, s’il se trouve quelquefois des suiv
s méthodes si scandaleuses dans les Italiens, aussi bien que dans les Français , jointes aux amours, soi-disant honnêtes, sont la
34 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
âtre lyrique en général, arrêtons nous à éxaminer l’Opéra-Sérieux des Français  ; jettons un coup d’œil sur les règles qui lui so
présentait que des Opéras Italiens, parce qu’on doutait que la Langue Française eût assez de grâce & de légèreté pour être su
irait à sa naissance un ennui insupportable ; mais dès qu’il parut en Français , il commença d’acquérir des Partisans, & l’on
pérances qu’on avait conçues en sa saveur ; il rendit bientôt l’Opéra Français un des plus fameux Spectacles de l’Europe. Il dut
une réputation que le tems ne fait qu’acroître, en dépit du satirique Français . On est encore à chercher l’Auteur qui se disting
r insensiblement la légèreté, les grâces séduisantes du nouveau chant Français , à la gravité de notre ancienne mélodie : l’harmo
vaient fait une sérieuse attention à la plus-part de ses Drames, tant Français qu’Italiens, ils auraient bientôt changé de langa
rencontre guères dans la plus-part des Opéras-Sérieux Italiens & Français . Il n’est pas trop possible que les événemens don
lacées dans le grand-Opèra. Il serait à souhaiter que les Auteurs Français du grand-Opéra missent autant d’art dans la maniè
mais vide, & qu’il n’y a point de divisions d’Actes à l’Opéra des Français  ; puisque nous entendons par le terme d’entre-Act
fficiles, contre la commune opinion : je prouve de plus que celui des Français est digne de plaire, non-seulement à ceux qui ne
tenant des inquiétudes que me donne avec sujet le Théâtre lyrique des Français . Tant de choses conspirent à lui ravir l’estime g
35 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16
é de nos Citoyens-Acteurs. 450 ; 2. par une Liste des anciens Acteurs Français . 457 ; 3. & par l’État actuel de nos Acteurs
s que nous en avons empruntés. Quant aux expressions dérivées de mots français , elles deviennent légitimes, dès qu’elles sont cl
ncore vues en France*. Il ne reste donc qu’à desirer, pour le Théâtre Français , un édifice convenable, qui réunisse la salubrité
tes d’Edifices, & se suppléeraient plus facilement. Si la Nation Française , dans les siècles de sa gloire, ne laisse rien à
36 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
C’est la prodigieuse quantité de mauvaises pièces écrites en mauvais français qui a le plus contribué à ensevelir le bon goût e
ompte de la signification d’un mot. Cependant la gaîté, naturelle aux Français , les porte à redire et à entendre les mêmes chose
erc, pour quinze sols, etc. » J’ai suivi le spectacle de la comédie française , pour vingt sols, pendant trente ans. Les étudian
eut voir le discours de réception prononcé par M. Thiers à l'Académie française en 1834, dans Etudes historiques sur la vie privé
37 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. » pp. 5-9
s, et qu’elle est même si « épurée à l’heure qu’il est sur le théâtre français , qu’il n’y a rien que l’oreille la plus chaste ne
regrets, quand il a songé sérieusement à son salut, et si le théâtre Français est aussi honnête que le prétend la dissertation,
38 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
succès la création de nouvelles lois inquisitoriales. Mais, tremblez, Français  !!! les Pères de la foi sont là !!! de tout côté
pé la couronne sur l’auguste dynastie destinée à faire le bonheur des Français , car il ramassa les rênes du gouvernement tandis
tion aussi follement entreprise s’augmenta encore de tous les soldats français , morts dans les hôpitaux et tout le long des rout
nous venons de parler, et on évalue enfin à plus de cinq millions de Français le nombre des militaires qui périrent pendant les
1825. 4. [NDA] Mon intention n’est point d’accuser ici le ministère français , de tous les désordres qui affligent présentement
des en France et sympathisait avec les jacobins lors de la Révolution française . En 1806, il fut envoyé en France pour négocier l
n pamphlet violent dirigé contre les jésuites. La première traduction française est de Pierre Restaut, Amsterdam, 1721. l. [NDE]
39 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -
sans remonter aux Siècles précédents. Hédelina est le premier Auteur Français de ce Siècle, qui a osé entreprendre de justifier
que du Théâtre. Le deuxième, Projet pour le rétablissement du Théâtre Français , contenant les causes de sa décadence, et les rem
40 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
sont les seuls qui se ressouviennent encore de ces Vers du Satirique Français , & qui ont besoin sut-tout de ne les jamais o
le monde. 2. Épitre 9. 3. M. de Valincourt, Discours à l’Académie Française . 4. Plutarque, Vie des Hommes Illustres.
41 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. » pp. 113-119
e aujourd’hui autorisés à en user de la sorte à l’égard des comédiens français , en vertu des conciles d’Elvire, d’Arles, de Cart
applicables aujourd’hui ni aux comédiens en général, ni aux comédiens français en particulier. D’ailleurs le pape s’est prononcé
42 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
décembre 1774, disent, le deuil du feu Roi étant fini, les comédiens françois & italiens vont recommencer leurs voyages à l
es noms, & donné une idée des ouvrages oubliés des anciens poëtes françois , morts depuis long-temps, & aussi-tôt retombé
e dans le goût du Moliérisme est un prodige. Il plaint tristement les françois de la confiance avec laquelle ils se croient plus
de pieces si faciles à composer, à apprendre, à exécuter. Le théatre françois semble s’être ligué contre lui : de cinq cens pie
est un tailleur qui découd un habit espagnol & en taille un habit françois , un peintre qui ramasse des tableaux, & en ch
chose du théatre espagnol. Voltaire n’a fait que traduire ses vers en françois . Le Marquis Albigati, qui rapporte l’un & l’a
, on voit une hôtesse en colere, un moine affamé, & des voyageurs françois qui se disputent une piece de bœuf rôti. Ces obje
e qui s’en retourna. Il en vint une septieme qui s’unit aux comédiens françois , & jouoit avec eux alternativement, on s’en d
de pestilence, que le démon s’efforce d’élever, & fait rouler des françois aux italiens, à l’opéra, aux boulevards & aux
les. Ce qu’a fait M. de Belloi , &c. C’est donc bien tard que les françois , si zelés pour leur Roi, ont songé à pénétrer leu
43 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
st louable apparemment. Gazette d’Avignon, 17 octobre 1776. Quelques françois nouvellement arrivés dans une ville d’Allemagne,
rmillon, s’en servent quelquefois encore pour peindre leurs joues. Le françois fard, que Menage fait venir de fucus, & Casen
s blanchis  : car tout fard est une véritable hypocrisie. Quatre mots françois qui se prononcent de même s’écrivent différemment
atin. Toutes les langues de l’Europe dérivant du latin, l’italien, le françois , l’espagnol, en ont tiré leur Scène Je ne sai que
M. Durer, ensuite théologal-pénitencier de Bourges, en fait l’éloge, françois & latin, en homme enthousiasmé ; & il est
oulevards, presque tout le théatre italien & la moitié du théatre françois , les deux tiers de Moliere. C’est ce qu’on aime d
affreux, qui est presque tombé parmi les anglois, ne devienne le goût françois . Les comédiens n’epargnerent rien pour rendre l’i
étions trop chagrins pour avoir envie de rire : mais, comme le génie françois est d’oublier les maux dès qu’ils sont passés, no
avoit grand nombre de prisonniers de guerre : il y avoit un officier françois de considération qui devint amoureux de sa femme 
de méditation, les représentions leur apprennent a bien prononcer le françois , à se présenter d’un air aisé, à sentir ce qu’on
i grec ni latin, parce qu’on se jouoit l’opéra & la comédie qu’en françois , ni l’histoire, parce que les histoires de Lafont
tte reine n’avoit qu’une horde, il y en a trois à Paris, l’opéra, les françois , les italiens, quelqu’une dans chaque grande vill
44 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
te et desséchée.6 » Grâces immortelles soient donc rendues au Héros français , qui, bravant les clameurs d’une fausse philosoph
rompés, le funeste bandeau de la stupide crédulité, et fait autant de Français et d’amis de l’état, que dans ces climats lointai
xtrémités du monde, et la gloire du nom chrétien, et la gloire du nom français  ? Sainte église de Siam, vénérable portion de la
grâces à son empressement à satisfaire aux premiers besoins du peuple français , jouissons-nous déjà du bienfait de cette loi sal
ù la simplicité des mœurs antiques attachait scrupuleusement tous les Français aux maximes d’une religion austère ; ce temps heu
is pouvoir dire que le plus sage parti est celui de purger le théâtre français des vices essentiels qu’on lui reproche, et qui,
u beau par l’abus des mots et les puérilités qui déshonorent la scène française , énervent les esprits déjà trop superficiels, et
mes ? » Mais suivons la marche de l’esprit philosophique au théâtre français . Le langage du fanatisme dans la bouche d’un prêt
ands hommes qui sont restés en possession de tout l’éclat de la scène Française , seront toujours un argument sans réplique pour e
t guidés par le vrai génie, nos grands maîtres avaient élevé la scène française à ce haut degré de splendeur que n’a pu jamais at
rouver des admirateurs. O honte ! ô douleur ! sont-ce bien encore des Français possesseurs des trésors du Cid et d’Athalie, qui
malgré soi-même, on le retrouve toujours tracé dans sa mémoire. Si le Français , né malin, forma le Vaudeville, pourquoi avons-no
t plus offrir d’intéressant à recueillir et à développer sur la scène française  ? Du Belloy, ce poète qui, dans le siège de Calai
et son théâtre, réellement le premier de l’univers ; oui son théâtre français enfin épuré, pourra désormais s’enorgueillir d’av
’état47. Il ne faut donc pas s’étonner si au berceau de la monarchie française , et dans ces temps de barbarie où les contestatio
l’ont précédé sur le trône, choisit, à l’exemple du chef de la nation française , ses conciliateurs et ses arbitres dans le sein m
es. Bientôt, sans doute, bientôt doit renaître ce temps où le barreau français sera partout respectable et respecté, et où tous
t même cet avantage d’en offrir le premier ornement. Ainsi le barreau français , rétabli dans son ancienne et véritable splendeur
astre nouveau, qui désormais planant avec majesté sur tout le barreau français , doit guider les pas de l’orateur et du juriscons
nonce que son esprit vit encore dans le cœur de la majeure partie des Français et que sous peu nous la reverrons briller dans to
vu, disait Marmontel, dans son discours en vers prononcé à l’académie française en 1776, en parlant de Brydayne, l’un des plus él
ce me semble. Les judicieux éditeurs du nouveau répertoire du théâtre français , ont bien raison de dire, que « dans nos comédies
ant il est vrai que rien n’est plus calme et plus doux qu’un guerrier français après la victoire : soit pendant, soit après le c
l’image de ces anciens corps de magistrature qui honoraient l’Empire Français , en se montrant les amis et l’appui de leur barre
l’organe des plus habiles professeurs, les maximes du droit romain et français , les règles de la logique et celles de l’éloquenc
45 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224
vertu ont seuls droit de prendre place, c’est la Troupe de Comédiens Français  ; établie pour être l’organe des Auteurs, elle es
re, qu’il est indifférent de le publier ou de le taire. Les Comédiens Français ont absolument perdu de vue, & ce qu’ils sont
erent ; il composa une septieme piece, & la présenta à la Comédie Française . Après neuf mois de sollicitation, elle fut enfin
ur, votre lettre datée du 4 Mars, & adressée à Mrs. les Comédiens Français ordinaires du Roi, a été lue hier à leur assemblé
Essai sur le Théatre ; que ce libelle attaque directement la Comédie Française  ; que M. Mercier n’a point désavoué cet ouvrage i
riginal, ce 7 Mars 1775. Signé, de la Porte, Secrétaire de la Comédie Française . Le sieur Mercier ne le dissimulera pas ; cette l
’a précédé, doit être regardé comme la loi constitutive de la Comédie Française . L’art. 38 porte : Il sera incessamment pourvu a
des articles 41, 42, 43, 45 & 46 : en consequence, que Comédiens Français soient tenus de jouer sa piece reçue le 6 août 17
ement de ces pieces soit renvoyé à des Gens de Lettres ; à l’Académie Française , par exemple, si elle veut bien se charger de cet
a Société, ils verront d’un coup d’œil ce que le régime de la Comédie Française a d contraire au bien général & au développem
cés, & qu’enfin le Public pourroit trouver étrange que la Comédie Française , après avoir joué les Philosophes, & & mê
rat ; 4°. un Exemplaire aussi imprimé du Règlement pour les Comédiens Français , enregistré au Parlement le 7 septembre 1761 ; es
& d’y conclure à ce qu’il soit défendu à la Troupe des Comédiens Français de passer les bornes de son Règlement enregistré
46 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
otre tems, ou que son prodigieux sçavoir se trouva logé dans une tête Française . Je suis persuadé que notre Philosophe Grec compo
nt nous disputer l’avantage de les surpasser. Il est beau de voir les Français enrichir le Théâtre de découvertes précieuses, &a
47 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
sance les deux factions qui partagèrent l’Empire sous Justinien. Les Français furent heureux tant qu’ils furent unis, tant qu’i
an-Baptiste de Boyer, Marquis d’Argens, Timée de Locres en grec et en français , Berlin, 1763, pp. 286-290.
48 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
par l'indépendance, en France par des chansons. » Voilà le caractère Français , le goût du frivole, le Français même en convient
r des chansons. » Voilà le caractère Français, le goût du frivole, le Français même en convient et en rit, le petit maître s'en
out : religion, morale, histoire, sciences, tout dans une imagination Française , par la manière de l'envisager et de le traiter,
injustice à les séparer. Le goût théâtral influe sur tout. Jamais les Français n'ont été si frivoles que depuis son règne : ameu
49 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
ujours bas, rampant & trivial. L’on a bien raison de dire, que le Français est rempli d’inconséquences, de contradictions, &
vations diverses. En général, dans la plus-part de nos Opéras, le Français n’est guères mieux traité que la justesse des pen
res ; & s’ils sont les seuls qui oublient quelques-fois de parler Français . Négligences de stile dans Racine. On con
ie47. Ne voilà-t-il pas un fort joli compliment ? que dirait-on d’un Français qui adresserait un tel discours à la Mère de sa m
loin, que « moi qui ne compte rien ni le vin ni la chère » n’est pas Français . Chère ne sçaurait s’employer seul, il faut toujo
50 (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36
e vais plaider, c’est celle des Poëtes Dramatiques. Un second Théâtre Français dans la Capitale de la France, où il y en a eu ju
s, l’ordre chronologique, & cela à cause de l’Histoire du Théâtre Français . Au commencement de 1775, un Homme de Lettres est
a être qu’en 1779, encore… encore… L’établissement du second Théâtre Français ne se faisant pas, quelques Poëtes Dramatiques, l
51 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
rétabli l’ancienne noblesse, qui avait souffert pendant la révolution française dans sa propre personne et dans ses biens autant
e déférence qui doit germer et se développer dans le cœur de tout bon Français , et s’il eût pris l’avis du Gouvernement avec leq
e gouvernement, qui connaît à fond le génie, l’esprit et le moral des Français , aurait, il n’en faut pas douter, fourni à ce pré
52 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
ucteur : de même qu’aujourd’hui, un Auteur Anglais qui de deux Pièces Françaises , en compose une dans le goût de sa Nation, ne peu
lecture. Les Italiens ont eux-mêmes reconnu la supériorité du comique Français  ; & tandis que leurs Histrions se soutiennent
, & que des vices palliés par les bienséances. Tel est le Comique Français , dont le Theatre Anglais s’est enrichi, autant qu
ichi, autant que l’opposition des mœurs a pu le permettre. Le Comique Français se divise, suivant les mœurs qu’il peint, en Bas-
53 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « [FRONTISPICE] »
REATTEINTE CON-TRE CEUX QUI accusent les Co-médies Par une Demoiselle Française . A PARIS. Par Jean Richer, tenant sa boutiqueau P
54 (1802) Sur les spectacles « [FRONTISPICE] »
ger et deformis arundo. Par l’Auteur de Podalire et de l’Aristenète français A PARIS Chez LE PETIT jeune, Libraire du Tribuna
55 (1733) Traité contre les spectacles « [FRONTISPICE] »
s, le Batême, et la Patience avec une lettre aux Martirs. traduit en françois par M. Caubère [mention manuscrite] A PARIS Roli
56 (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436
où ils avaient été autrefois représentés. Les armes victorieuses des Français , des Bourguignons, et des autres Conquérants, qui
s épées et d’autres armes, on commença de les nommer Batalores, et en Français Bateleurs : ce nom a depuis passé à tous les autr
57 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « [FRONTISPICE] »
ICE] J.J. ROUSSEAU CITOYEN DE GENÈVE,A M. D’ALEMBERT, De l’Académie Française , de l’Académie Royale des Sciences de Paris, de c
58 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158
Mais répondez. Pourquoi ne travaillez-vous pas plutôt pour le Théâtre Français  ? Le sublime Corneille, le tendre Racine, Molière
z, se bornent à très-peu de choses. S’il était possible de trouver un Français qui vit d’un œil indifférent l’Opéra-Bouffon, je
ires. La seule différence que je voie entre les Poètes du Théâtre Français & ceux des Italiens, c’est que les uns font b
59 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
s danses & la Musique comme procurant ce délassement : les Drames Français , comme renfermant toujours quelque leçon utile, c
iques d’Aristophane ; des Comédies de Plaute & de Térence, qu’une Française lui abandonne de bon cœur : l’autre n’a sans dout
trices, sans s’exposer à le voir bientôt deserter par les hommes ? Un Français , pour se réjouir, veut être animé par les regards
souscrit pour Wilkes ; le Germain oublie tout à force de rasades ; le Français existe par les femmes : si quelquefois elles l’am
i par flaterie ou par hasard ; dans une monarchie telle que celle des Français , l’amour des Souverains, vraiment pères d’un Peup
60 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
ié ? je suis accommodant, en voilà donc sept à huit mille. La comédie Française n'en a pas tant donné depuis son établissement. C
uyer, tom.  7.). Quoique par une émulation assez déplacée de la scène Française , et par une conduite de courtisan, qu'on n'exigea
ter par leurs écoliers toutes les mêmes pièces qu'on donne au théâtre Français  ; Corneille, Racine, Molière, Regnard, Crébillon,
ites même ? Leur Général leur a souvent défendu les pièces de théâtre Françaises , et ce Monarque, qu'on dit si despotique, n'a poi
, de former les mœurs, et de produire de vrais citoyens.  « Tragiques Français , dit-il, quittez pour un moment le cothurne, et d
61 (1825) Encore des comédiens et du clergé « [FRONTISPICE] »
OREDES COMEDIENSETDU CLERGE accompagné d’une notice sur le ministère français en 1825 ;et de quelques réflexions politiques et
62 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
saire. ‌ Article premier. Parterre. Les deux Hôtels des Comédiens Français & Italiens seront occupés par des Acteurs for
hercher à perfectionner un genre imperfectible à certains égards. Les Français , au contraire, veulent que le Drame marche d’un p
écriront, que l’ouvrage de littérature le plus ridicule, est un Opéra Français  ? Pour leur répondre avec avantage, nous les enve
uvre ; mais l’amour du Pays y a semé des beautés inconnues, & les Français se sont eux-mêmes prêtés à une illusion flateuse.
le & gigantesque en Espagne, mais sage & retenue sur la Scène française , nous a fournis des Drames excellens. La neuvième
‌ Art. V. Pièces de rebut des deux Théâtres. Les Pièces tant des Français que des Italiens, qui ne seront pas jugées admiss
, de Lachaussée, de M. de Voltaire, &c. réservées pour le Théâtre Français  ; ni sur tous ces Drames intéressans, dont il ser
entier le tems que nous donnons au Spectacle : mais comme la légèreté Française veut de la diversité, elle pourrait ne pas s’acco
âme vide en sortant du Spectacle*. La route que l’on prend au Théâtre Français est bien opposée : il semble qu’on ne redoute rie
s dont chaque individu se fait adorer. Créons donc un nouveau Théâtre Français  : formons-nous des Acteurs d’un ordre nouveau, di
u Théâtre .] ‌ Article premier. Education des Acteurs. Le Théâtre Français n’appartiendra plus à la Troupe des Comédiens, ma
xix . [Ce seront nos Acteurs & nos Actrices actuels des Théâtres Français & Italien, qui feront, en attendant, les Rôle
tableau toute la teinte tragique dont il est susceptible. L’imitation française ne produit la terreur qu’à l’instant où le jeune
e par la perte de la vie. 1. Depuis quelque temps, les deux Théâtres français & italien, semblent suivre une route opposée 
rent pour le plaisir, qu’on chante au Concert-spirituel, en Latin, en Français , ou en Italien : mais il est essenciel que la Mus
les Provinces de Comédiens en état de remplacer nos bons Acteurs des Français , sur-tout dans le Tragique. Un Bordelais, un Lyon
mp; des talens demi-formés. J’entens quelquefois dire, que le Théâtre Français n’a pas une quantité de Pièces proportionnée, sur
même chose à la Comédie. Si l’on écoute nos jeunes Enthousiastes, les Français n’ont besoin ni de décorations, ni d’Orquestre, n
63 (1731) Discours sur la comédie « Lettre Française et Latine du Révérend Père François Caffaro, Théatin ; à Monseigneur L’Archevêque de Paris. Imprimée à Paris en 1694. in-quarto. » pp. -
Lettre Française et Latine du Révérend Père François Caffaro, Théa
isais fort ; je ne savais pas bien même ce que c’était que la Comédie Française de la manière qu’elle se joue à Paris, n’ayant ja
64 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
on, Voltaire, Marmontel, Héros de la scène tragique, à qui l’Académie Française a donné des provisions de l’office de bel esprit
e le tolérer, une Nation fidèle à son Prince y applaudir ? L’Académie Française vient d’approuver, d’applaudir, récompenser, cour
isait l’avoir furtivement enlevé. Distinction des tyrannicides, qu’un Français rejette avec horreur, puisque les partisans du se
sang. En voici quelques traits dignes de lui, et peu dignes d’un cœur Français . « Brutus, s’il est ton fils (de César) a plus
t-il, que l’Auteur n’a pas composé ce poème pour le donner au théâtre Français (n’est-il pas représenté, imprimé, lu de tout le
 » Marmontel. Je ne connais point ce Poète, que l’Académie Française a jugé digne de figurer avec Crébillon, Marivaux
te extrémité, etc. » Campistron. Campistron, de l’Académie Française encore, et placé à Toulouse sa patrie dans la gal
ller. » Voici des vers que Buzembaun n’a pas composés : il n’était ni Français ni Poète.  (Cornélie) « Je sacrifierai tout au
n crime, et si j’en dois rougir … » N’en voilà que trop, une plume Française peut-elle tracer une si détestable doctrine, et d
rançaise peut-elle tracer une si détestable doctrine, et des oreilles Françaises y applaudir ? Comment les flammes qui ont consumé
65 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Sommaire »
ntiel sur ce genre brillant de Spectacle. L’on éxamine ensuite se les Français ont une Musique passable, & si l’Italienne do
66 (1590) De l’institution de la république « [FRONTISPICE] »
is, Gorbin) et plusieurs fois réédité. Il a été traduit trois fois en français : trad. anonyme (Paris, Galliot du Pré, 1520), tr
67 (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38
ns assidus qui ne fréquentez pas la Cour sans prétentions ; vous bons Français toujours distingués par votre amour pour vos Chef
ui s’était passé en 16967, où à l’occasion d’un Jubilé, les Comédiens Français hasardèrent de présenter à Innocent XII une Suppl
essée à M. de Harlai, Archevêque de Paris, et imprimée en Latin et en Français , afin qu’elle fût plus connue. 2°. Que les exempl
rage éclairé de notre Noblesse, à qui nous devons la splendeur du Nom Français , le soutien de la Couronne, et la sûreté de notre
68 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « Au Roi » pp. -
au Vainqueur de Rosbach que j’ai l’honneur de dédier cet Ouvrage : né Français je serais un traître. Ce n’est point au Vainqueur
69 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406
eut effectivement saisir que des sons !… Les oreilles & les têtes françaises ne sont point faites pour n’être remplies que de
de beaux sons vides de sens, supérieurs à la Musique Italienne & Française , plus expressifs que les modes Phrygien, Dorien,
ans certains rôles. Je crois que l’on pourrait faire de bonnes Pièces Françaises , où l’on aurait soit un Arlequin, un Scapin ; soi
70 (1607) Prologue de La Porte, Comédien
ens, avec leur commedia dell’arte, font déjà de l’ombre aux tragédies françaises . n. [NDE] Sans savoir vraiment, en improvisant (
u. [NDE] Jean Viguier (Johannes Viguerius, 14 ? ?-1550) dominicain français , Institutiones ad christianam theologiam, sacraru
re les Jésuites (9 septembre 1607) », Etudes de Langue et Littérature Françaises , 95, 2009, p. 45-59, CiNii Articles, Un temoignag
71 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « Approbation des Docteurs »
i porte pour titre, Histoire et Abrégé des Ouvrages Latin, Italien et Français , qui ont paru dans ce Siècle, pour et contre la C
72 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
jamais le clerge, elle va couvrir d’une eternelle ignominie la nation française , qui jusqu’ici s’est toujours distinguee par son
ps, par un faux zèle pour la religion, et donne aujourd’hui au peuple français l’exemple de la révolte. » Quelle leçon pour les
73 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -
par préférence à ce que nous sentons ? M. Rousseau dit4 que quand une Française croit chanter, elle aboie5 ; que la Comédie est i
Pyrrhonisme du Sage, §. 114. 4. [NDA] Dans sa Lettre sur la Musique Française . Page 91. 5. [NDA] Dans le Livre objet de la pr
74 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92
l’amour le principe de toutes les actions des hommes, et de généreux Français que nous étions, nous ont rendus de véritables Sy
e. 38. [NDA] Qu’on ne dise point que l’amour est une loi du Théâtre Français . Le second Brutus, dans la Mort de César, et plus
75 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
actieux, toujours agité comme la mer qui l’environne, le gouvernement Français n’a nul besoin de Molière pour aider à tenir les
es jours de fête et dimanche ; ce sont les spectacles publics par les Français et les Italiens, et par-dessus tout un cloaque et
it l’objet, et y fait tomber la plupart des spectateurs. La politesse Française , en épurant les manières et le langage, a rendu a
ombreuses, mieux masquées, et plus adroitement concertées. L’Académie Française , dans l’examen du Cid (pag. 20 et 21), parlant à
aux fleurons à la couronne de Louis XV par la main d’un Tabarin ? les Français ne sont-ils donc que des Comédiens, et ne savent-
76 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42
des pieces sérieuses & des tragédies bien faites, dont les poëtes Français ont souvent profité, sans le dire. On les joüe da
session de leur empire, & comment gagner du terrein. A la comédie française où la petite piéce vient dedommager du serieux de
t paru dans le seiziéme siécle, dont le nombre passe celui des piéces Françaises , qui ont paru dans le dix-septiéme siécle, depuis
toutes sortes d’objets, ont bien pu faire naître dans une Cour toute Française , l’idée d’une école dramatique, pour la représent
u théatre François. On ne cite que des pieces françoises, des acteurs françois  ; on ne reçoit d’autorité légitime, que celle de
it plusieurs langues, & faisoit sort bien des vers Italiens & Français . Elle en fit pour leurs Majestés, & pour tous
des tragédies & la finesse des comédies Grecques, Romaines, & Françaises , qu’on ne connoissoit guere avant lui ; il y fit
rtie libre de la petite piéce, qui la suit : depuis que les tragédies Françaises ont été traduites en Italien, le goût s’est répan
77 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
ôtres. S’il manque quelque chose à la perfection poétique de la Scène Française , je ne prétends pas en faire conclure qu’il manqu
au Vainqueur de Rosbach que j’ai l’honneur de dédier cet ouvrage, né Français je serais un traître. Je réponds à la première ob
sait moi qui les apprenne au Public. C’est de la bouche des Officiers français que j’ai su comme tout le monde à Berlin que Sa M
le monde à Berlin que Sa Majesté allait elle-même consoler un Général français prêt à mourir de ses blessures. On a vu, dis-je,
ennemi. Aucun de mes Censeurs n’a dit ni écrit, quoique les Officiers français enchantés de la grandeur d’âme de leur vainqueur
t à tout le monde, que ce Monarque ayant à sa table quelques Généraux français prisonniers, il leur tint ce propos qui prouve bi
dam. a. [NDE] Charles Le Brun (1619 - 1690), peintre et décorateur français . b. [NDE] Guido Reni dit Le Guide (1575 - 1642
. [NDE] Adrienne Lecouvreur ou Le Couvreur (1692 - 1730), comédienne français , subissant une excommunication à sa mort en tant
78 (1715) La critique du théâtre anglais « LISTE DES NOMS. des Comédies et des Personnages, traduits de l’Anglais en Français. » pp. -
E DES NOMS des Comédies et des Personnages, traduits de l’Anglais en Français . L’Amour Désintéressé. Love for Love. C. L’Amo
79 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
it toutes les règles ? Jamais un pareil ridicule ne sera reproché aux Français  ; ils ont des goûts, des caprices singuliers ; ma
e prier le Lecteur de se rappeller le Cid, le chef-d’œuvre du Théâtre Français , qui eût la gloire de donner naissance au proverb
prétend refuse au corps d’Ajax ; & le cinquième Acte de la Pièce Française , ne renferme qu’un plaidoyer pour la défense d’Ho
80 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
peut appeller de ce nom le genre monstrueux qui délassa long-tems les Français . Il me semble cependant qu’il est facile de les e
ragédie, & de la dévancer quelquefois. C’est ainsi que le Théâtre Français se trouva digne tout-à-coup d’attirer tous les re
es Croisades, firent adopter à toute l’Europe des pièces bizares. Les Français connurent les prémiers le ridicule de pareils Dra
beautés de la Comédie chez les Latins, & que Corneille apprit aux Français le grand art de la Tragédie ? Après des tentative
81 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VII. Paroles de l’auteur et l’avantage qu’il tire des confessions.  » pp. 28-29
’avouer qu’à heure qu’il est, la comédie est si épurée sur le théâtre français , qu’il n’y a rien que l’oreille la plus chaste ne
82 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
e, tous les romanciers, les faiseurs de nouvelles, plus espagnols que françois , se faisoient honneur de leur plagiat. Il leur fa
les anglois mettent sans façon au-dessus de Corneille, & que les françois , depuis qu’ils sont anglomanes, placent modesteme
; de broderie. Il n’y a pas de piece qui fût soufferte sur le Théatre françois , si on n’en élaguoit la moitié. Les anglois mêmes
otes. Une société de littérateurs a entrepris aussi une traduction en françois du même poëte. M. Eschenburg les a gagnés de vite
ablement elle échoueroit en France. Il est à souhaiter que le Théatre françois ne l’adopte pas ; il n’y a que trop d’une Phedre
ce jugement trop général. Le Comte Campi a beaucoup étudié le Théatre françois  ; &, à l’exemple de Corneille, a mis à la têt
83 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [N] » pp. 431-435
& c’est-là que se sont formées deux Actrices actuelles du Théâtre Français . Ambigu-Comique, (qui serait mieux nommé théatre
par exemple, un rapproché, intelligemment fait d’une Pièce du Théâtre Français , où, en conservant les plus beaux vers, les situa
84 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112
sonnements que j’ai mis en œuvre pour défendre la cause des Comédiens français . Si on désirait de plus grands détails à ce sujet
les, que nous venons de citer, ne sont plus applicables aux comédiens français , et nous ferons connaître les décisions des papes
85 (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438
Chapitre III. Du Théâtre Français , son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plu
t Moralités. CeBannières du Châtelet vol. 2. fol. 76. premier théâtre Français a subsisté en ce lieu, à n’y représenter que des
86 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [L] » p. 425
quelconque : au-lieu que ceux de nos rôles de Villageoises du Théâtre Français  ; & ceux de Ninette, Rose, Annette, au Théâtr
87 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « [Introduction] » pp. 4-5
eté d’un Climat étranger, puisque c’est en France et par des Jésuites Français qu’elles se sont commises, dans un Pays dont les
88 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « TABLE DES CHAPITRES ET DES SECTIONS. »
e du Théologien défenseur de la Comédie. page 80. Section iii. Lettre Française et Latine du Père François Caffaro, A Mr. l’Arche
89 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
. L’expression latine m’a paru trop forte pour la rendre mot à mot en français  : elle aurait certainement choqué les oreilles ch
quoi répondent ces paroles latines, « in sæcula ». Notre acclamation française signifie la même chose. Comme Chap. 26. l’on exor
90 (1697) Satire à Mgr Bossuet « SATIRE A MONSEIGNEUR JAQUES BENIGNE BOSSUET. EVEQUE DE MEAUX. » pp. 46-48
plaisant d’un sot et d’un ivrogne, Ou charmé de Corneille au Théâtre Français Aller plaindre le sort des Princes et des Rois.  
91 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Avertissement. » pp. -
bservèrent rigoureusement les grands hommes qui ont illustré la Scène Française  ; & en engageant enfin tous ceux qui voudront
92 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
ituelles, en deux in-folio. On y trouve vers & prose, latin & françois . C’étoit un esprit fécond, enjoué, facile, accomm
candale à la vertu. Quoique l’honneteté soit à present sur le théatre françois , chacun sait qu’une feinte bien representée fait
n latin, selon les regles de S. Ignace, mais il les traduisit en vers françois , pour les mieux répandre. Corneille en faisoit ca
omédiennes, pour les divertir sur la route, & soutenir le théatre françois de la Compagnie des Indes, répandre sur les bords
aux danseuses, aux courtisannes de la côte de Coromandel. Le théatre françois est donc pire que l’Alcoran, & plus vicieux q
93 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
Les siècles futurs auront peine à croire à notre fol engouement. Des Français , diront-ils, ont pu s’amuser à de pareils spectac
a porté un coup terrible aux théâtres du premier ordre. Le répertoire Français fut un instant livré aux interprètes de Jeannot 3
rvateur. Avant l’introduction des productions étrangères sur la scène Française , un assassinat, un rapt, un suicide, quinze jours
les carrefours et dans les halles, de ces combats fameux ! le pugilat Français n’existe plus que pour la dernière des classes ;
[NDE] Il s'agit sans doute de la rue Meslay. e. [NDE] A l'Académie française . f. [NDE] Cette note et la suivante sont légère
94 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des Comédiens et du Clergé. » pp. 49-51
n, au sujet des avanies et des actes d’intolérance, que les comédiens français ont à essuyer de la part du clergé, ou plutôt, de
95 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 2 : Livre VI, chap. 7] » p. 590
changement ès choses de ce monde, traduit d'Allemand en La traduction française est de 1571. e. [NDE] compter, c'est-à-dire co
96 (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16
Lettre à M. Gresset LETTREA M. GRESSET,De l’Académie Française , Au sujet de celle qu’il a publiée sur la Comédie
fficile d’en trouver aucun modèle dans les Poètes Latins, ni dans les Français anciens et modernes. Je ne puis passer ici sous s
97 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
s la Bibliothèque du Roi cet Ouvrage Latin, dont le titre signifie en Français , Avertissement aux Acteurs et aux Spectateurs des
de Palude (c. 1275–1342), dominicain, est un théologien et archevêque français . i. [NDE] Guillaume Durand de Saint-Pourçain (12
int-Pourçain (1270-1334), dominicain, est un philosophe et théologien français . j. [NDE] Silvestro Mazzolini da Prierio (1456-1
98 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
licité. M. Rousseau se plaint déjà qu’on y élève les jeunes gens à la française . « On était plus grossier de mon temps, dit-il, l
e voir pourquoi Corneille a respecté dans les Espagnols et devant les Français une opinion adhérente au principe fondamental de
pourquoi recourir au théâtre Anglais ? Toutes les vertus sur la scène Française n’ont-elles par leurs maximes pour règle, n’y voi
eucte, Burrhus, etc. ? « Qu’on mette, dit-il, pour voir, sur la scène Française , un homme droit et vertueux, mais simple et gross
tre pour rendre ces personnages intéressants, comme Le Cid, au peuple Français , j’aurai tort si l’on réussit. » On ne réussira p
e, mais la bravoure est une de ces qualités nationales que le théâtre Français doit honorer. Si le sage est un Thémistocle, nous
ces de ce caractère généreux et compatissant qu’il a reconnu dans les Français . « On se croirait, ajoute-t-il, aussi ridicule d’
e. Je suis convenu, avec M. Rousseau, qu’il restait encore au théâtre Français des comédies répréhensibles du côté des mœurs ; e
étique. Le vice n’est donc pas inhérent aux mœurs de la scène comique Française , à moins que l’amour, comme le prétend M. Roussea
scrive. Mais ce n’est point là ce que M. Rousseau reproche à la scène Française  ; c’est l’amour décent, l’amour vertueux qu’il y
s dans nos mœurs, soit devenu le premier ressort de la scène tragique Française . Une différence non moins sensible dans les mœurs
umultueux et vains, qu’on doit attribuer l’éloignement de la jeunesse Française pour les vieillards ; et le théâtre qui fait resp
que le tableau des excès de l’amour, tel qu’il est peint sur la scène française  ? L’amour tendre y est séduisant, mais l’amour pa
nu ; mais par malheur la décence s’y oppose. Il s’ensuit que la scène Française n’est pas à cet égard aussi morale qu’elle peut l
ent par cœur : « Tant qu’à mon Colin j’ai su plaire. » « Le théâtre Français est, dit-il encore, la plus pernicieuse école du
99 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VI. Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. » pp. 130-133
CHAPITRE VI.Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à
100 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
ste et funeste réalisation. Il faut le dire ici sans détour, le drame français moderne est devenu un enseignement d’immoralité,
e meurtre, de suicide et de prostitution ». On objecte que le théâtre français , tel qu’il est aujourd’hui, n’a rien de contraire
ent moins difficiles sur l’article des spectacles que les théologiens français . Il ne faut donc prendre sur ce point leurs opini
tralibus ; Gérard, comte de Valmont ; enfin, une foule de théologiens français , comme Fromageau, Pontas, etc. Jean-Jacques Rouss
/ 275