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1 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
CHAPITRE VIII. De la Folie . Nous aurons ici bon marché de nos adversaires
s théâtres. Une infinité de vaudevilles ont chanté les louanges de la folie et ridiculisé la sagesse. Il n'y a presque pas de
ttendre de sensé de la Famille extravagante, les Fêtes nocturnes, les Folies de Cardenio, la Métempsycose des Amours, la Guing
il se fait honneur, par lesquels il se caractérise, qui n'arborent la folie  : ces masques, ces cornes, ces habits bigarrés, c
que n'est que l'art de ramasser, de combiner, d'inventer, de lier des folies , et l'art de l'Acteur celui de les peindre, et le
es. Sans doute il faut de l'esprit pour faire un édifice, un corps de folie  ; et quel est le fou qui n'ait des intervalles lu
au milieu de ces épaisses ténèbres, de cette multitude innombrable de folies qui font gémir la raison et les mœurs ? Que sur m
nantes in gurgite vasto. » Mais tel est le caractère de la nation, la folie l'amuse, on la veut partout : triste effet de la
er, parce qu'elle ne juge du prix que par le plaisir, n'estime que la folie qui lui plaît, et malheureusement se répand jusqu
inutile et impossible de faire l'histoire et d'épuiser le détail des folies humaines dans les divertissements ; nous ne parle
'on dressait le théâtre pour la jouer. Ce chef-d’œuvre régulier de la folie humaine pouvait-il y manquer ? Tout y était assor
e jour du Patron on fait des cérémonies singulières, surtout dans les folies du carnaval, dans les bals et les comédies ; ce q
avail, qu'il fit orner de jolies estampes représentant toute sorte de folies , et qu'il a enrichies de beaucoup d'érudition. La
, des médisances, des mensonges, des impiétés, des bouffonneries, des folies , dont les oreilles sont à tout moment frappées ;
in vobis sicut decet Sanctis. » Ne prononcez pas des obscénités, des folies , des bouffonneries, des paroles qui ne sont bonne
exprimer de la manière la plus énergique la facilité, le ridicule, la folie , l'indécence, la dérision, le mépris, que les ter
onteste, me dira-t-on ? mais nous voulons nous amuser. Mais c'est une folie de s'amuser de folies. A la bonne heure, nous vou
 ? mais nous voulons nous amuser. Mais c'est une folie de s'amuser de folies . A la bonne heure, nous voulons nous amuser. C'es
user de folies. A la bonne heure, nous voulons nous amuser. C'est une folie que des hommes et des femmes montent tous les jou
ous les jours sur des planches pour se donner en spectacle, c'est une folie que des êtres raisonnables passent leur vie à app
endre par cœur, à représenter des fables. Ils nous amusent. C'est une folie de se déguiser de mille manières les plus étrange
ois, en Turc, en furie, en démon, en Arlequin, en Pierrot ; c'est une folie de se donner pour ce qu'on n'est pas, ce qu'on ro
e, pour Oreste, pour Jupiter, Vénus, Messaline, Cartouche ; c'est une folie de se remplir de folies, de débiter des êtres de
piter, Vénus, Messaline, Cartouche ; c'est une folie de se remplir de folies , de débiter des êtres de raison, de se repaître d
es de raison, de se repaître de fantômes. Ils nous amusent. C'est une folie d'aller, de venir, de se cacher derrière une toil
musent-ils pas ? ne les fait-on pas voir pour de l'argent ? C'est une folie de se fatiguer, se tourmenter, crier, pleurer, gé
tudes, faire des mouvements, pour représenter des contes, peindre des folies , des vices, une courtisane, un fripon, un misérab
urs aux personnes qu'une misérable curiosité attire pour entendre les folies de ceux qui y sont renfermés. Là chacun fait sa c
édie pour tous, mais qui diversifiée à l'infini, rassemble toutes les folies , et donne tour à tour toutes les comédies. On fai
ogne, de dupe, de fat, etc. mais dans tous, puisqu'on ne joue que les folies humaines, la fureur, l'avarice, la jalousie, la f
nceté, la misanthropie, etc. ou plutôt les vices qui sont pire que la folie , puisqu'ils damnent. Et s'il est honteux de faire
omédiens on n'aurait qu'à choisir et combiner les diverses espèces de folie , on ferait aisément une pièce régulière : voilà d
r en a formé. Et n'est-ce pas un art divin que de savoir assortir des folies , mettre en œuvre des rêveries, à peu près comme d
s méritent son indignation, parce qu'ils font librement profession de folie , et que leur folie pernicieuse corrompt les mœurs
gnation, parce qu'ils font librement profession de folie, et que leur folie pernicieuse corrompt les mœurs : deux raisons qui
rnicieuse corrompt les mœurs : deux raisons qui mettront toujours les folies du théâtre au-dessus de toutes les autres folies.
ettront toujours les folies du théâtre au-dessus de toutes les autres folies . Mais tous les hommes sont fous (du moins au théâ
causticité que d'énergie, Erasme a fait dans ses écrits l'éloge de la folie , et tous les jours les mortels les plus huppés de
t le pire. » Suis-je plus sage que les autres en écrivant contre la folie , et la folie théâtrale, que le même Boileau appel
Suis-je plus sage que les autres en écrivant contre la folie, et la folie théâtrale, que le même Boileau appelle heureuse  
ts. L'Ecriture rapporte, sans les blâmer ni les louer, deux traits de folie apparente dans l'un des plus saints et des plus g
it tort de se servir, comme on a fait quelquefois, pour autoriser les folies du théatre. Cependant ces deux actions peuvent êt
du théatre. Cependant ces deux actions peuvent être excusées. Dans sa folie affectée David se tire comme il peut du mauvais p
2 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-10
s Fées ou les Mille & un jour. Il n’y a point de fou qui porte la folie à cet excès ; ou, s’il en est quelqu’un, ce n’est
r. Il n’y a gueres en effet que la passion qui puisse fournir tant de folies . Facit indignatio versum. Il en coûta cher au r
is ce sont deux foux, dit-on, qu’on donne pour tels, dont on joue les folies  ? Cela n’est point vrai en entier, plus de la moi
ui en est affligé. Il y a de la barbarie d’entretenir, d’augmenter la folie  ; &, au lieu de travailler charitablement à l
accabler d’injures grossieres. La maison nombreuse du Duc fait mille folies plus grandes que celles du chevalier. Toute une p
n évidente du théatre. Ce mêlange monstrueux de bien & de mal, de folie & de sagesse, d’absurdités & de bonne mor
vigoureusement : mais malheureusement il y fut bien battu. Toutes ces folies qui sont dans le caractere du héros de la Manche,
3 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
out a passé comme une ombre, dit le Sage ; que nous reste-t-il de ces folies , de cette magnificence, de ces mascarades ? le pl
faisoit les plus sanglans reproches à Murena, en l’accusant de cette folie . Cicéron, dans l’oraison qu’il a faite pour lui,
ueillement, la modestie qui doivent y regner, permettroient-elles ces folies  ? danseroit-on à la salle d’audience des Parlemen
contre ces bacchanales qui rappellent toute la fureur des Orgies, les folies des Bacchantes, l’indécence des Saturnales, &
ce bal les dons du Saint Esprit, & à travers l’impudence & la folie l’onction sainte & le signe de la croix. Il f
de ce qu’on reçoit, on n’est point touché, on s’applaudit même de sa folie  : Parvipendens quòd primogenita vendidisset. Outr
cès ? & n’est-ce pas après ces excès que se font les plus grandes folies  ? est-il rare d’y voir des querelles, des emporte
dans cette assemblée, il fut saisi d’étonnement, & nous dit : Ces folies sont une invention du diable pour corrompre les m
du diable pour corrompre les mœurs & perdre les hommes. Ce mot de folie a été employé par Cicéron : Nemo saltat, nisi ins
er la danse qu’en Philosophe par les lumieres de la raison, c’est une folie . Cet exercice fût-il innocent, ne s’y mêlât-il pa
er peut s’en faire un métier pour gagner sa vie, comme de toute autre folie qui amuse le peuple, il y trouve son intérêt. Mai
amusement, d’un instant, ne peut être dicté que par la passion ou la folie . C’est bien là le prestige, la fascination de la
des passions, des vices, des péchés innombrables n’y apportoient une folie bien plus déplorable, dont on gémira éternellemen
us déplorable, dont on gémira éternellement ! y a-t-il de plus grande folie que de se damner ?
4 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
l’extravagance ne s’étoit naturalisée dans nos mœurs, nous nommerions folie ce qu’on appelle gentilesse. On a raison d’appell
fensent pas de tant de mouvement irreguliers : cela veut dire, qu’une folie en couvre une autre. Mais ouvrez un peu les yeux,
la coutume, mais selon qu’elles sont en elles-mêmes. N’est-ce pas une folie , mais une folie du premier ordre, de sauter, de r
selon qu’elles sont en elles-mêmes. N’est-ce pas une folie, mais une folie du premier ordre, de sauter, de remuer le corps p
ans cette pensée, qu’un savant Ecrivain de nôtre siécle l’appelle une folie , qui passe de la tête jusqu’au pied. Neanmoins on
5 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149
ment, sans passion et sans excès ; mais sagement, sans dissipation et folie  ; mais chrétiennement, en Dieu et en sa présence,
ublique, employer quarante ou cinquante pages au détail de toutes les folies qui paraissent sur les théâtres, et à l'éloge de
volité et du crime. Il farcit la mémoire de bagatelles, de contes, de folies . Le visage, les gestes, les paroles, tout devient
de ce qu'on y représente ne nous intéresse en effet. C'est une vraie folie , mais qui fait naître une autre folie, et nous y
resse en effet. C'est une vraie folie, mais qui fait naître une autre folie , et nous y accoutume, la folie des passions. Tout
folie, mais qui fait naître une autre folie, et nous y accoutume, la folie des passions. Tout est, à la vérité, spectacle su
ne, une figure qui passe : « Præterit figura hujus mundi. » C'est une folie de s'en occuper, le comble de la folie de se perd
igura hujus mundi. » C'est une folie de s'en occuper, le comble de la folie de se perdre pour elle. Que sera-ce de s'occuper
dans le monde ? Non, je ne prétends pas que le théâtre soit la seule folie , quoique une des plus grandes et qui en produit l
 ! des vertus à l'école des vices ! de la décence dans l'empire de la folie  ! L'esprit n'est point fait à ces merveilles : le
6 (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36
ieux soubs ombre de sagesse folient, cela ne surpasse-il point toute folie quand ils enlaidissent & barboüillent la beau
soubs-Diacres, Diacres & Prestres exerceans leurs farceries & folies par des gestes honteux, raualent & auillissen
eres & bonnes oeuures, te r’amener au chemin de salut, duquel ces folies te forlignent par les homelistes & saincts do
ray que tout ce que l’on faict à ce iour est plain de vanité & de folie , quand les hommes formez de Dieu se transforment
roüetent avec des mouuemens lubriques & lascifs : bon Dieu que de folie d’auoir masqué la veille & le iour de Noel (m
orte de l’Eglise Cathedrale où vous desployez tous les traicts de vos folies & vn chacun trauaille à qui mieux mieux : Ar
nous met deuant les yeux en memoire de l’incarnation, mette fin à noz folies & irreuerences plus que payennes : Sur ce sub
e ceste ville serue & esclaue de l’idolatrie, de l’heresie, de la folie & superstition ? Arrieres masques de ce lieu,
tement de raison, qui les empeschera de tomber en ces frenesies & folies de masquarades engẽces d’oisiueté, qui les duira
urs qui nous accueillent, si Dieu ne retire sa main vengeresse de nos folies & le Roy n’a pitié de nous ses tres-fidelles
res qui n’a ny fonds ny riue nous accablera tous. Donnons congé à ces folies qui nous attisent l’ire du ciel & attirent mi
t desplaire à Dieu & aux sages : ramassons nos esprits que telles folies mettent hors de nous, & les ayans repris, con
t hors de nous, & les ayans repris, considerons si ce ne sont pas folies de se mettre hors de soy & faire le fol pour
té du sage des sages, de la sagesse mesme. Vous appellez à bon droict folies les masquarades, ainsi les appellent les saincts
7 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
ils voient le danger, et ils y courent. (Ibid. L. 1. C. 13.). Quelle folie et quel péché (de peccato et vanitate) de néglige
armes de S. Augustin à la lecture de l’Enéide, sont des péchés et des folies , de pareilles larmes à la représentation de Didon
te douleur fait le plaisir (c’est le chef-d’œuvre du théâtre). Quelle folie plus digne de pitié ! car on est d’autant plus to
émesurément épris des spectacles, avait absorbé mon ami Alype dans la folie du cirque : « Gurges morum Carthaginentium quibus
! vous chercher le théâtre, vous le remplissez, vous y faites plus de folies que jamais. Voilà la peste, voilà le renversement
ses ? d’un Athlète, d’un Cocher, d’un Comédien. Quelle vanité, quelle folie  ! Occupez-vous de Dieu : il vaut mieux que tout c
 53.). Je vous louerai, Seigneur, non comme ces insensés amateurs des folies du théâtre qui devraient rougir, et souvent malgr
rofond du théâtre vomir une foule de gens perdus de vices, pleins des folies qu’ils viennent de voir, se repaissant, s’applaud
8 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
ur est toute son espérance, et qu'il n'a nul égard aux vanités et aux folies trompeuses du siècle. Celui qui s'applique à cons
t pourquoi détournons nos yeux des vanités, de peur que la vue de ces folies n'imprime de mauvais désirs dans notre âme ; Et s
ir malheureux le supplice d'un feu éternel ; car en les louant de ces folies , on leur persuade de les faire, et on se rend enc
point tant de plaisir à les écouter, ni tant d'ardeur à courir à ces folies . Quand vous entendez des personnes qui blasphèmen
e des plus sages d'entre les Philosophes: Car entendant parler de ces folies du Théâtre ; et de ces honteux divertissements qu
i de Dieu, comme étant coupable de la perte de ceux qui vont voir ces folies , et de ceux qui les représentent sur le Théâtre.
9 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
artisan, courtisanne, honnête femme, veuve, &c. A travers tant de folies , on trouve pourtant des morceaux qui décelent le
. Il est certain que, dans les principe du christianisme, ce sont des folies  : c’en est une bien déplorable de les réaliser da
les transports, les désirs de son cœur, les tableaux, les écarts, les folies de son imagination sur les objets du vice ! Ces v
74, rapporte comme un ouvrage à l’honneur du nouveau Roi, après mille folies sur les coquettes, les prudes, les bergeres, le b
ouleur. Ainsi cet ivrogne au cabaret, qui boit sans mesure, fait cent folies , tombe à demi-mort, est emporté chez lui, y est c
it pendre. Ce sont des suites de tableaux où se voient les excès, les folies , les ridicules, les malheures de toutes les passi
amoureux, qui voudroit voir en elle des transports, c’est-à-dire, les folies des actrices, est au désespoir de la trouver si f
mp; la charmille ; ne connoît pas la voix de son mari qui l’aime à la folie , & ne néglige rien pour se faire aimer, &
uer, donné au public, & débiter sous son propre nom cette absurde folie  ; un autre magistrat chargé de la librairie, l’a
toi , lui cria-t-il, si tu veux vivre . Montfleuri qui connoissoit sa folie se retira, crainte de pis. Bergerac triomphant di
ucoup de monde. Audinot s’est enrichi : rien n’est mieux payé que les folies . Les trois théatres se sont plaint de cet avorton
s vertus & marcher sur ses pas, que de solemniser sa fête par des folies & des exemples du vice ? L’amour du théatre e
e vaine, c’est la vanité elle-même. Dans l’ivresse, les hommes ont la folie de renforcer le vent, par la fadeur des leurs élo
est à moi d’aimer , &. &c. &c. N’en voilà que trop de ces folies qui ne finissent point, dont l’absurdité fait pit
10 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
lui de l’Opéra, et qu’il condamne aussi sévèrement. Puis revenant aux folies de la comédie et de la tragédie, comme il l’appel
de crime, ce serait encore la plus répréhensible frivolité. C’est une folie de perdre son temps dans l’oisiveté et de le vend
un joueur de flûte sur le théâtre ? Nous vous abandonnons toutes ces folies  ; embrassez la vraie religion, et à notre exemple
spectaculis quorum noxia blandimenta damnamus. » Qui n’a horreur des folies et des querelles du peuple dans les combats des G
dit-il, afin qu’ils ne voient point la vanité. Gardez-vous donc de la folie du théâtre : « Ne secteris insaniam theatrorum. »
isent en reviennent l’imagination pleine des plus vives images de ces folies  : « Evidentes domi imagines imprimant. » Ceux mêm
re des spectacles : Un Chrétien ne doit avoir aucun commerce avec les folies du cirque, les impudicités du théâtre, « cum impu
que autre fête, on ne manque pas de donner (le bal) et la comédie : o folie monstrueuse ! « o amentia monstruosa ! tunc Chris
e nous y courons. Nous volons au théâtre, nous nous repaissons de ses folies , le peuple en est enivré, il s’y répand en foule 
’histoire bien choisis, etc. Après avoir vivement condamné (C. 7.) la folie de Néron pour le théâtre, il ajoute (C. 8.). Pers
11 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
pièce de Britannicus ; il fut frappé du portrait que fait Racine des folies de Néron, parmi lesquelles son amour excessif pou
les d’or, comme une espèce de ciel. Il n’osa pas commencer à Rome ses folies théâtrales, un reste de pudeur lui fit craindre l
s et plus traitables ; mais telle est la contagion de l’exemple et la folie de l’ambition : « Tout petit Prince a des Ambassa
daleuse pompe, et répétaient à grands cris, chemin faisant, les mêmes folies qu’ils débitaient sur la scène ; de sorte que la
gieuse ; ils n’ont que la tolérance, on leur laisse faire et dire des folies  ; voilà leur état : « Qua porro ignominia, Mimi e
caustique Juvenal, après avoir parcouru les vices, les bassesses, les folies , les ridicules des Nobles, après les avoir suivis
le Romain, êtes-vous plus excusable de voir tranquillement toutes ces folies  ? Il faut que vous soyez plus fou qu’eux d’applau
12 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
e, qui est à pied. » Ce n’est pas d’aujourd’hui, je l’avoue, que ces folies ont commencé. Plutarque (de glor. Athen.) rapport
moins n’était-ce qu’aux dépens des particuliers que se faisaient ces folies , jamais imposées sur le public, ou prises sur les
emprunt. Mézeray continue : « Les pauvres peuples payaient toutes ces folies , et gémissaient plusieurs années pour le divertis
ccasion de ces folles dépenses, comme un bon père tâche d’arrêter les folies d’un enfant prodigue qui court à sa perte ? Ces s
as douteuses. « Quod super est date elemosinam. » Dans l’un c’est une folie , dans l’autre une cruauté, partout un crime. Ce s
une comédie sur les amateurs du théâtre ? il n’y aurait pas moins de folies à mettre sur la scène ; mais on ne veut ni se jou
13 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
ifiées avec lui dans sa chair. Détournons donc nos yeux de toutes ces folies , de peur que la vue ne nous en inspire le désir.
toute son espérance, et ne jette jamais les yeux sur les vanités, les folies , les faux biens du monde ! « Qui non respexit in
spexit in vanitates et insanias falsas. » Mais quels sont surtout ces folies , ces faux biens, ces vains plaisirs, si réellemen
s sages païens ; elle ne peut être que le fruit de l’ivresse ou de la folie  : « Juxta sapientiam sæcularem, saltationis temul
voit pas dans ce portrait le théâtre et sa morale, le parterre et sa folie , les Actrices et leurs manèges, le spectacle et s
14 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
la bonté de ne lui en point faire donner d’autres que méritoient ses folies . Le dernier lui fit donner des lettres de Chevali
il prêchoit mieux qu’eux. Arétin adopta & fit imprimer toutes ces folies  : il y a même lieu de croire qu’il retoucha &
; vendant ses vers pour avoir du pain. L’amour & le théatre, deux folies presque inséparables, qui s’alimentent mutuelleme
rmer dans l’hôpital des foux, ses amours insensés furent la véritable folie qu’on prétendit traiter : ce qui pourtant en caus
& les amateurs de théatre sont véritablement foux, quoique leurs folies se diversifient, se developpent, s’exaltent d’un
qui percent dans les sombres ténebres d’une mélancolie qui tient à la folie . Les Belles-lettres brilloient alors en Italie :
en faisant passer son amant pour un fou, & son intrigue pour une folie . C’en étoit une en effet ; & le Tasse, par un
er dans les idées du Duc, s’avouer insensé, & attribuer tout à sa folie , qui par une nécessité invincible, lui avoit arra
rrare. Deux autres imaginations furent, ou la cause, ou l’effet de sa folie  : il s’imagina que la cause de son mal & la s
inutilement de le guérir. Tribus anticiris caput insanabile. A ces folies près, le Tasse étoit un homme aimable, plein d’es
t & des graces de la politesse ; ce ne sont dans le fonds que des folies . Il n’y a de sagesse que la religion & la ver
e des nouveautés, on pouvoit bien dire : Où a-t-on pu trouver tant de folies  ? Cette parole, dit encore l’apologiste, est un é
onnête qui réponde au terme italien, & en rende toute l’énergie : folie , sottise, bouffonnerie, impertinence, obscénité,
15 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
us, et entre autres il dit : Si je connaissais ceux qui ont été à ces folies , je les chasserais de l’église, je ne leur permet
ture raconte, il n’est fait aucune mention de danses ni de semblables folies  ; aussi Dieu bénissait-il leurs mariages, au lieu
16 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
es saintes Ecritures, ont un souverain mépris de ces fadaises, et ces folies pleines de mensonges, ceux aussi qui courent aprè
x par quelque apparence d’enflure, il a peine à comprendre l’excès de folie et l’ensorcellement des hommes qui se laissaient
ndez que vôtre chasteté ne court aucun risque en vous enivrant de ces folies . Ha ! Une telle présomption mérite seule que Dieu
dversaire, quitte le soin de le combattre pour prêter l’oreille à des folies , le démon nous attaque et tourne de tous côtés po
les. Les plus sages d’entre les Païens les ont traitées d’excès et de folie , ils n’ont souffert ces pernicieux passe-temps qu
17 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
pour les voir : pauvreté, affaires, infirmités, rien n’arrêtera cette folie , on vaincra tous les obstacles ; les gens casses
ces plaisirs criminels, ils allument le feu de l’enfer. En louant ces folies , on s’en tend complice, on en devient l’auteur, e
s voir & les entendre ; c’est le comble de l’opprobre & de la folie . Il vaudroit mieux couvrir votre visage de boue q
n réjouissez, vous leur en rendez graces. Peut-on porter plus loin la folie  ? Mais, dites-vous, je n’ai jamais ni dit ni chan
vous vos péchés, comment vous en repentirez-vous, toujours enivré des folies des spectacles ? Vous portez du théatre dans vos
18 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
doute, mais il se contentoit. A la mort du Roi d’Angleterre il eut la folie de demander audience à la Reine sa veuve, pour lu
nt des vers dans ces tristes momens, comme la Favard. Le théatre a sa folie dont on ne revient guere. Monfleuri, célebre Act
p; ses Acteurs. C’est la Cour même de Thalie, Sonnez, grelots, de la folie , Laissez le chagrin à la porte. Sombres vapeurs d
r la Centenaire de Moliere à l’Hôtel Clairon. Des Actrices, après ces folies , devroient être envoyées aux petites maisons ; ma
tres d’Europe. Ils en avoient pourtant le fonds & l’essentiel, la folie & le désordre. Les passions jouent toujours l
is, qui n’avoient pas donné la dignité à Melpomene, à cette heureuse folie selon les termes de Boileau, folie en effet, mal
té à Melpomene, à cette heureuse folie selon les termes de Boileau, folie en effet, malgré ses brillans succès, qui l’eut f
ur le théatre, qu’on chante dans nos poësies. Ne nous moquons pas des folies Mexiqaines, nous ne sommes pas plus sages, nous s
s, qui n’étoit pas une mode plus sensée. Ce sont aujourd’hui d’autres folies . Le vice est inépuisable. Afin que tout fût en re
19 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
& veut les épouser. Son mariage avec Madame de Cantecroix est une folie complette. Quoique tous les deux fussent mariés,
ais encore par la cession authentique de ses Duchés qu’il avoit eu la folie de faire à Louis XIV, dans un moment de colere &a
n effet partit peu après pour Florence, où elle l’épousa. C’étoit une folie complette, il rompoit le premier, & ne pouvoi
e ne voulut plus de ce mariage. Le Prince perdit tous les deux. Autre folie de l’amour. Quand il quitta en fugitif la Cour de
n Italie, en Espagne à son occasion. Autre Héros, dont il raconte les folies , & qu’il fait confident du Duc & son Agen
avantures, suffire à tant de galanteries, faire un si grand nombre de folies dont plusieurs sont incroyables. Il lui fait parc
20 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
Fable ? Qu’apprend un Bacchus, une Vénus, un Vulcain, un Satyre, les folies des Bacchantes, les groupes d’enfans avec leur je
édies ? Quel fruit peut-on tirer des images ridicules du traité de la folie  ; par Erasme, de l’histoire des chats, de la Fête
ppliquer à rien, de rien approfondir, voltigeant d’image en image, de folie en folie ; on ne cherche qu’à s’amuser, comme si
à rien, de rien approfondir, voltigeant d’image en image, de folie en folie  ; on ne cherche qu’à s’amuser, comme si la vie n’
triompher. Le Temple de Gnide, ouvrage très-dangereux, où toutes les folies de la passion sont décrites par des idées les plu
21 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27
; aurait-il cru que le nom et la robe de ce prodige d’érudition et de folie , mettrait quelque poids dans la balance auprès de
ant les Comédiens, riant de leurs dissolutions, applaudissant à leurs folies  ? Ne semble-t-il pas qu’allant avec la même aisan
, on lui demandera l’explication de la loi ; est-elle dépositaire des folies du théâtre ? Vous avez consacré vos lèvres et vos
vez consacré vos lèvres et vos oreilles à l’Evangile ; les ouvrir aux folies , c’est un crime ; les y accoutumer, un sacrilège.
énouement d’une comédie ? S’il est défendu au Clergé d’assister à ces folies , lui est-il permis de les traiter, les enseigner,
22 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6
dégrader : mais un homme sage n’admirera pas un insensé qui fait les folies sur le Théatre. Mais pourquoi rioit-on donc tant 
mp; qu’il jette à la renverse, qui est seul le vrai ridicule, par une folie qui le met au-dessous de la monture. Sicut equus
23 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
ue ces nouvelles productions. Voltaire dit vrai dans le détail de ces folies , il auroit du ajouter que ce n’étoit là que le th
progrès, les fêtes théatrales ne sont pas moins des fêtes de foux, la folie n’en est que plus incurable. On s’enivroit du gro
ut obligé de faire, qui ne servit qu’à donner un air de réalité à ces folies , que la sagesse a fait évanouir, en les méprisant
es, avoit été le plus grand ennemi de l’Angleterre ; après toutes ces folies , le cadavre soigneusement embaumé, & suivi de
écuta en effigie. Jamais aucun peuple ne s’étoit avisé d’une pareille folie . On dressa un vaste théatre, dans la plaine d’Avi
es scélerats, nous feront un jeu, un amusement des forfaits & des folies . Cet assaisonnement du poison, cette résurrection
naval de Venise, cet assemblage scandaleux de vices, d’obscénités, de folies , que la République ne maintient que pour amolir &
s sous Henri II, François II, Charles IX, Henri III, ne furent qu’une folie momentanée, qui n’attira pas leur attention. Les
24 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
goût de la passion ne s’abolit pas aisément. Peu à peu cependant ces folies ont disparu : il n’en reste guère que dans les pr
us étendu, avait été donné au public par Erasme, dans son Eloge de la Folie , et par Antoine Spelta, dans sa Sage Folie. Ces t
asme, dans son Eloge de la Folie, et par Antoine Spelta, dans sa Sage Folie . Ces tableaux sont humiliants pour l’humanité. Ce
air de la fable. » (Boil.) On pourrait faire de même l’histoire des folies du théâtre, des caprices, des ridicules, des vice
e titre ; car qu’est-ce que l’histoire du théâtre, que l’histoire des folies humaines mise en action par des fous et des liber
te comique n’ait fait valoir ce fonds de comédie, il eût pu tirer des folies des Dieux de fort jolies pièces, plus jolies et p
aham, la passion de Jésus-Christ, quelle indécence, dira-t-on, quelle folie  ! non seulement parce qu’il pèche contre la vrais
25 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 7. SIECLE. » p. 182
logies Chap. 17. Un Chrétien ne doit avoir aucun commerce avec les folies du Cirque, avec l'impudicité du Théâtre, avec les
26 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
ercure a été joué par Boursault, ce qui lui fit faire un proces ; les Folies amoureuses de Regnard, le Rendez-vous de Baron, l
& le Dieu dont on célébroit la fête, dont l’intempérance & la folie font tout le culte, l’emportement, la débauche, l
arrêta le cours : Le Magistrat des loix emprunta le secours. Ces folies ne pouvoient manquer d’être applaudies & réco
ois, &c. Elle est insatiable de spectacles, la seule histoire des folies du théatre François, poussée seulement jusqu’en 1
quinze autres, si la honte de voir au grand jour de l’impression les folies de tant de personnes vivantes, n’avoit fait prier
27 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
une Cour feinte ; en l’une & en l’autre ce n’est que masque & folie . On m’assura qu’il ne s’y passeroit rien où la mo
eu de l’adultere), vous permet-elle d’abuser de l’ivresse & de la folie d’un amant, au point d’accepter, d’exiger des eng
se. Ce n’est plus une foiblesse excusable, quoiqu’à tout prendre, les folies qu’on fait dans l’ivresse soient plus excusables
s de tout état, depuis le plus grand Seigneur, qui ont été jusqu’à la folie & à la rage. Mais les montagnes d’or ne l’ont
r le détail de leurs manœuvres pour séduire un jeune homme, & des folies de celui qu’elles ont séduit. L’Auteur assure que
28 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VI.  » p. 460
l'on rencontre dans la Comédie ; et il y a de la présomption et de la folie à croire que Dieu nous délivrera toujours par sa
29 (1675) Traité de la comédie « VII.  »
e l'on rencontre dans la Comédie et il y a de la présomption et de la folie à croire que Dieu nous délivrera toujours par sa
30 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
nues, &c. C’est un vrai cahos de toute sorte de passions & de folies . Les théatres, les brelans, les lieux de débauche
é dans le Conseil de la Seigneurie, mais il n’est pas douteux que ces folies ne fassent rouler dans la ville un argent immense
nombre. Venise n’est pas la seule ville où le carnaval fait faire des folies en masque ; il s’en fait partout. Gregor. Tolos.
bouts sortent par les portieres. Chaque pays a ses plaisirs & ses folies . Le masque facilite tout ; les aventures qu’il fa
uivoques auxquelles l’incognito donne lieu, ont fait le succès de ces folies , & en font l’extrême danger. Oculus adulteri
c. ? de vrais masques qui en cachant la personne, mettent au jour ses folies . Qu’est ce que cet essain brillant de Messieurs,
31 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
st l’ouvrage de l’idolâtrie, de la débauche, de la malignité et de la folie . Ces désordres de l’humanité qui l’ont enfanté de
olum, Colla cave inflectas ad curvum obliqua theatrum. » Toutes ces folies religieuses furent grossièrement exécutées ; mais
ouve que dans les cabinets des curieux, comme un antique monument des folies humaines. Un vrai pénitent ne fait pas plus de gr
lle des fables et des chimères, du mauvais goût que donne le tissu de folies et de crimes dont on se repaît comme de quelque c
32 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
ndaleusement transportées dans le sanctuaire. Ces fêtes ne furent des folies que parce que c’étoit l’ouvrage du théatre, qui e
forma insensiblement ce corps de créance populaire, qui n’est qu’une folie , que l’on doit sur-tout au Théâtre, qui en donna
33 (1675) Traité de la comédie « XXXV.  » p. 331
Chrétiens, de demander à Dieu qu'il nous ôte les yeux pour toutes les folies du monde, dont la Comédie est comme l'abrégé, et
34 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXII.  » p. 481
nnent dans leurs maisons avec cet esprit évaporé et tout plein de ces folies , elles y trouvent tout désagréable, et surtout le
35 (1675) Traité de la comédie « XXII.  » p. 310
nnent dans leurs maisons avec cet esprit évaporé et tout plein de ces folies , elles y trouvent tout désagréable, et surtout le
36 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — introduction » p. 2
. Un des plus puissants motifs que nous pouvons avoir pour éviter ces folies , c’est votre bon exemple, ô sainte Vierge ! Vous
37 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVI. Les pièces comiques et risibles rejetées par les principes du même Platon. » p. 64
s de déraisonnable. D’ailleurs les pièces comiques étant occupées des folies et des passions de la jeunesse, il y avait une ra
38 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXIV.  » pp. 482-483
soin de passer trois heures dans une Comédie à se remplir l'esprit de folies . Les hommes de ce temps-ci n'ont pas l'esprit aut
39 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXV.  » p. 495
hrétiens, de demander à Dieu, qu'il nous ôte les yeux pour toutes les folies du monde, dont la Comédie est comme l'abrégé; et
40 (1675) Traité de la comédie « XXIV.  » pp. 312-313
soin de passer trois heures dans une Comédie à se remplir l'esprit de folies . Les hommes de ce temps-ci n'ont pas l'esprit aut
41 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
nce dans le nom du Seigneur, et qui n'a nul égard aux vanités, et aux folies trompeuses du siècle. Celui qui se sentira touché
présente-t-il tant de vanités et d'infâmes plaisirs, qui ne sont que folie , et qu'illusion ; sinon afin de prendre ceux qui
le Dans le 6. Livre de la Providence de Dieu. Quelle monstrueuse folie  ? Quoi, s'il nous arrive quelque bon succès ; si
s sans cesse pourvu que ce soit innocemment. N'est-ce pas une étrange folie que s'imaginer que nos divertissements ne seraien
42 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
ats de rire, surtout le contraste de la gravité du Magistrat et de la folie du théâtre a je ne sais quoi de si comique qu’il
teur d’avoir dansé sur le théâtre. C’est, dit-il, le dernier excès de folie et de vice, qu’un honnête homme s’avise de danser
du théâtre, les bals, les ballets, etc. qui ne sont en effet que des folies et des occasions de crime : « Nemo saltat sobrius
ême et leur apologie sont à la fois un libertinage, une erreur et une folie . Il est inutile de dire que le compétiteur de For
43 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
le plus honteux, le plus criminel, pour représenter des passions, des folies , des fourberies, des crimes. Si l’on demandait gr
est rare, la modestie ne s’y trouve pas, la frivolité, la vanité, les folies , les mensonges, les paroles inutiles, y sont comm
stamment qu’à proportion de leur sagesse et de leur vertu, ou de leur folie et de leurs vices, ils en ont été ennemis ou amat
nde indécence, et l’on compte parmi les traits les plus marqués de sa folie , d’avoir fait un Comédien Préfet du Prétoire. Com
gens. Ces maîtres fols se sont donnés tant bonne cautèle à enseigner folies , et la jeunesse Romaine à l’apprendre, que s’ils
44 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
'appelle, lui parle, et déclare publiquement son sexe, son amour, ses folies , ses crimes, par un discours dont le brillant, la
e du désespoir, le parti du dépit, le fruit de la légèreté, une vraie folie , un voile trompeur qui cache les plus grands déso
; il court en furieux, il s'évanouit, il crie, il pleure, il dit cent folies , il vomit cent blasphèmes. Enfin après cinq ans i
outeuses ni inconnues, elles ont passé en proverbe. Il y aurait de la folie de les attaquer directement ; il faut donc fouill
ligion n'est qu'une momerie, qu'elle ne remédie à rien, que c'est une folie de s'y engager, que les penchants de la nature ét
aire aucun acte, dire aucun mot de religion, et ne laisse voir que la folie , le désespoir, l'indécence et le transport de la
45 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
rendent habile à posséder des bénéfices. L’Italie a fait de pareilles folies pour le Dante, on a eu le même respect pour Arist
amp;c. Et comme il faut de l’amour au théatre, le Viceroi ne fait ces folies que parce qu’il est amoureux de la Duchesse de Br
deux écoles sont voisines, qu’il y a dans le monde bien des suites de folies , & que l’irréligion & le libertinage sont
combien sa conduite étoit indécente ; que la sagesse gémit de voir la folie dans les autres, & n’a garde de s’en faire un
i. Dans le cinquieme discours, il blâme avec raison, comme une grande folie , qu’on n’ose point faire des actes de religion de
ant : elle fait vivre une infinité de personnes. Dieu fait servir les folies des uns à la subsistance des autres. Les rubannie
peuvent jamais former une belle pensée. Dans le style burlesque, les folies ont leur mérite ; on ne veut que faire rire, &
46 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
i-je des vaines et inutiles occupations de la Comédie, et des grandes folies de la Tragédie ? Quand même ces choses ne seraien
fera-t-elle si on la pousse ? Il faut donc retirer son esprit de ces folies . Un véritable Chrétien a bien d'autres divertisse
47 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
en que pour agir en repos on ait consigné la porte, qu’il y fasse des folies , & qu’enfin cette fille vienne s’empoisonner
peut promettre de dire la vérité : Ce seroit enchaîner l’avenir. Ces folies méritent-elles qu’on les réfute ? Il prouve son d
nvité, & tout-à-coup il vient déclarer, & se borne à dire des folies . Achille dans Iphigenie de Racine, non seulement
éresse bien plus par sa douceur & sa modestie que Mélante par ses folies & son désespoir. Racine est un grand maître :
est ridicule qu’une ame élevée subisse le joug. N’y a-t-il pas de la folie de se tuer soi-même, tandis que libre encore, on
, &c. En un mot on épuise toutes les fadeurs, le jargon & les folies des romans, pour mettre, contre toute vraissembla
lle en enflant la trompette tragique, & on manque son but par des folies qui portent à faux : On affoiblit toujours tout c
se, mais avec fermeté, lui fait sentir le ridicule de sa conduite, la folie de sa passion. Elle lui répond en insensée, se tu
rtins, amoureux, inconstans, bizarres, s’ils s’opiniâtrent dans leurs folies . Dieu a permis qu’en voulant rendre la religion o
48 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « [Introduction] » pp. 4-5
lable. Que diront-ils maintenant qu’ils ne peuvent plus attribuer vos folies à la prétendue grossièreté d’un Climat étranger,
49 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVIII.  » p. 474
ce fantôme d'honneur qui est leur idole, que comme une chimère et une folie  ; si l'on avait soin de ne former jamais d'image
50 (1675) Traité de la comédie « XVIII.  » pp. 300-301
ce fantôme d'honneur qui est leur idole, que comme une chimère et une folie  ; si l'on avait soin de ne former jamais d'image
51 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « A Monsieur le Comte de P***. » pp. -
avisera-t-elle pas de rire encore, comme du vivant de Molière, de nos folies & de nos erreurs ? Vous sçavez, Monsieur, que
52 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
épris, il en avoit le génie, & il passa sa vie sur la scène. Une folie de carnaval le rendit perclus de tous ses membres
qu’il en eût pris tout le duvet. Ainsi bien emplumé, il va faire des folies dans les rues, & attire toute l’attention de
rillante jeunesse, dans la personne d’un libertin scandaleux, que ses folies avoient rendu perclus de tous ses membres, incapa
53 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
ssant du grave au puérile, du religieux au bouffon, de la raison à la folie , on est entraîné dans un tourbillon de frivolité
t. Ce vice peut venir d'un fonds d'orgueil. Dans la religion c'est la folie des esprits forts, dans les sciences, la vanité d
héâtre. C'est un Comédien, dit-on. Ce mot dit tout, il réunit tant de folies et de désordres, que d'un coup de pinceau il rend
54 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XVI. » pp. 69-70
ette profane apothéose et tout ce qui l’a précédée sont d’un genre de folie assez singulier, pour être publiés par la Renommé
55 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — I.  » pp. 455-456
quelque vice ; qu'ils n'ont presque autre chose dans l'esprit que ces folies : on verra facilement qu'il est impossible d'allie
56 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — V.  » p. 459
it y est tout occupé des objets extérieurs, et entièrement enivré des folies qu'il y voit représenter, et par conséquent hors
57 (1675) Traité de la comédie « II.  » pp. 275-276
quelque vice ; qu'ils n'ont presque autre chose dans l'esprit que ces folies ; on verra facilement qu'il est impossible d'allie
58 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXV.  » p. 484
fait en sortant de ces spectacles, ayant la tête pleine de toutes les folies qu'on y a vues. L'on ne se peut pas procurer à so
59 (1675) Traité de la comédie « VI.  » pp. 280-282
it y est tout occupé des objets extérieurs, et entièrement enivré des folies que l'on y voit représenter, et par conséquent ho
60 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
filles faire la quête des petits chiens de manchon qu’il aimoit à la folie , prenoit ceux qui lui plaisoient, & les porto
le Duc d’Alençon en eut tant de honte, qu’il refusa d’y assister. Ces folies occasionnerent une guerre particuliere, dite la g
de femme du monde qui ne se pare en Actrice ; jamais le goût & la folie de la parure ne furent portés si loin que depuis
laisanterie dans le goût de l’Abbé Coyer, pour tourner en ridicule la folie de la parure. Le Mercure de mars 1769 donne ce pr
modeles de parures. Leur regne fatal fait plus de changemens, plus de folies , plus d’indécence dans un an, que le caractere de
dale, perdre les ames pour lui plaire ? Mais qui peut tomber dans ces folies  ? Un Comédien qui veut faire un commerce infame d
61 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VII. Le mariage dans les Comédies n’est que le voile de ce vice. » pp. 13-14
e illusion que S. Augustin appelle une Conf. L. 3. C. 12. misérable folie . On y cherche enfin tout ce qui favorise la révo
62 (1675) Traité de la comédie « XXV.  » pp. 314-316
es spectacles, ou de ces lectures, ayant la tête pleine de toutes les folies qu'on y a vues. L'on ne se peut pas procurer à so
63 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70
t une divinité de l’amour, principes de tous les excès, de toutes les folies des hommes : Tuscul. quest. L. 4. N. 68. de natur
’il n’y a point d’homme de goût qui ne souhaite d’avoir été comédien ( folie  ;) Il n’ajoute pas hommes vertueux, ce ne sont pa
uteur. Ami Lecteur en sçais tu la raison, Ce que l’on aperçoit de sa folie extrême, Mon cher Lecteur vous vous trompez vous
est là-dessus qu’on peut dire : Quand les vertus sont gardées par la folie & le vice, il est aisé de corrompre les senti
éatre, & ne pouvoient manquer de fournir bien des aventures : ses folies quoiqu’innombrales & très-variées, n’ont rien
64 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
’est un vrai ridicule ; une vicille parfumée fait penser qu’elle a la folie d’être amoureuse : Unguento perfusa coma pectusq
emarque avec raison que les femmes de nos jours font toutes les mêmes folies , & donnent à leurs cheveux toute sorte de fig
limens de la molesse & d’attraits d’impureté. C’est une véritable folie que l’entrée de Ptolemée Philadelphe, Roi d’Egypt
une mondanité si contraire à leur saint état, qu’ils l’appellent une folie de jeunesse : E Pontificio gradu sunt, & dep
odorat plus vain, plus court que les autres. Quel aveuglement, quelle folie de s’y livrer ! Il est pourtant certain que cet é
65 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
ut se passer de religion, & être vertueux sans elle au milieu des folies du monde. Le théatre le plus raisonnable est infe
tu sera-t-elle bien en sûreté sous la sauvegarde d’une fable ? Quelle folie qu’un mariage en peinture sanctifie tous les déso
oix, des beaux yeux, de la danse, &c. En un mot c’est toûjours la folie ou le vice qui font agir. Aucun mariage ne se fai
toûjours qu’au prix de tout, le succès de la passion en couronne les folies  : & ces mariages insensés seront heureux ! La
changement de nom, un parent supposé, &c. que sais-je ! par mille folies qui font aussi peu d’honneur à l’esprit qu’à la v
66 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XI. Son opposition à l’Evangile. » pp. 23-24
ilité est une bassesse, la patience une lâcheté, la mortification une folie , la pauvreté presqu’un crime, l’affliction un tou
67 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XII. De l’autorité des Pères.  » pp. 49-51
ement réveillées, et toute cette illusion qu’il appelle une misérable folie . Parmi ces commotions où consiste tout le plaisir
68 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 10
nir à Jésus-Christ ? Quand on vous a baptisé, vous avez renoncé à ces folies , vous vous êtes engagé par promesse expresse de f
69 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
ia, choreas et choros ; et ils recommençaient à cette fête toutes les folies usitées aux fêtes de Noël et de la Circoncision,
t les clercs et les prêtres faire en cette fête un mélange affreux de folies et d’impiétés pendant le service divin, où ils n’
son, chancelier et chanoine de l’église de Paris, de conclure que ces folies païennes ont été sanctifiées par la religion chré
s ont été sanctifiées par la religion chrétienne. Mais encore quelles folies , telles en vérité qu’elles seraient incroyables,
ssi à Dijon, une société établie sous le nom de la mère folle ou mère folie , qui célébrait ses saturnales au temps de carnava
apable de porter le chaperon de trois couleurs, et la marotte de sage folie , pour avoir en eux toutes les allégresses de mâch
en main la célèbre marotte, et protesté d’observer et soutenir ladite folie à toute fin, voulant à ce sujet être empaqueté et
’homme que porte ledit seigneur, laquelle est toujours accompagnée de folie  ; à ces causes, nous avons pris l’avis de notre d
e qu’il y demeure et soit incorporé au cabinet de l’inteste, tant que folie durera, pour y exercer telle charge qu’il jugera
pouvoir de courir par tout le monde, y vouloir exercer les actions de folie , et y ajouter ou diminuer, si besoin est ; le tou
70 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
principalement, que le ciel nous à favorisé de ses graces ? ô étrange folie  ! Et que faisons nous par là, que ce, que feroit
venez de lire, Madame, que Salvien nous dit, que c’étoit une étrange folie & une injure, qu’on fit à Dieu, que de s’y tr
71 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VIII. Les spectacles favorisent les duels. » pp. 93-95
en effet, si on représentait ce faux honneur comme une chimère et une folie , et la vengeance comme une action lâche, comme un
72 (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426
qui abusaient des témoignages de la S. écriture pour approuver telles folies  : puis discourant par toutes les espèces des Spec
bâton les autres luttant homme à homme et autres.Car c’est une autre folie manifeste marchander à des hommes oiseux d’être b
orce de bras jette en haut une boule d’airain, toute telle gloire est folie , Qu’il n’y ait nul spectateur, il n’y aura nul jo
73 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
fois piller, saccager et brûler leur ville par les Francs, eurent la folie de demander des spectacles pour toute consolation
s de théâtre, entendre les gémissements d’une province désolée et les folies d’un Poète comique ? « Quis æstimare hoc genus am
ciers y aient joué des rôles. On n’a jamais eu besoin d’interdire ces folies si opposées à la discipline militaire. Lors même
74 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
’ivresse jugea-t-elle jamais sainement du vrai mérite ? C’est une des folies de la scénomanie de s’imaginer que le théâtre ens
de bouffonnerie, la foule ne goûte et n’est capable de goûter que les folies qui la font rire ; elle attend la soubrette avec
sus de la majesté suprême du Dieu qu’on adore ! quel nom donner à ces folies  ? Ce poëte n’a pas même l’honneur de l’invention
x Serment qui m’est plus cher que de jurer les dieux. Encore, ces folies sont-elles plus tolérables dans la bouche d’un am
ers : c’est un comédien, dit-on ; ce mot dit tout ; il réunit tant de folies et de désordres, que d’un coup de pinceau il livr
Ce défaut peut venir d’un fond d’orgueil. Dans la religion, c’est la folie des esprits forts ; dans les sciences, la vanité
75 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVII.  » pp. 486-488
parce qu'ils n'y voient que du vide, du néant, de la vanité et de la folie ; et qu'ils n'y trouvent point le sel de la vérité
76 (1675) Traité de la comédie « XXVII.  » pp. 318-320
parce qu'ils n'y voient que du vide, du néant, de la vanité et de la folie , et qu'ils n'y trouvent point le sel de la vérité
77 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
e les voir au spectacle ; quel exemple de les y voir figurer ! quelle folie de vouloir leur y donner des leçons ! L’Auteur d’
perte de l’existence ; cesser d’aimer est un trait sublime. C’est une folie . Le premier vœu de l’homme est celui d’être lib
celui qui compose, celui qui débite, celui qui écoute ces abominables folies est-il sage ? est-il de plus grande folie que d’o
qui écoute ces abominables folies est-il sage ? est-il de plus grande folie que d’outrager la Divinité, de s’étudier à produi
78 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
ur, d’un méchant, dont il est souvent l’original. Nos faiblesses, nos folies mises en action, nous font rire de nos propres ég
conséquence, & nous conduit dans une plus grande. D’ailleurs, les folies dont il nous guérit, ou qu’il nous fait craindre
79 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96
êcher le fruit, en remplissant l’esprit du lecteur d’une multitude de folies amoureuses, dont le fonds est très-licencieux, &a
cencieux dans son Anedor, qui n’est qu’un amas d’absurdités, & de folies , où il entremêle quelque fois de la morale &
laindre ! Mais les Écrivains qui enfantent, qui rapportent toutes ces folies ,. & ceux qui s’en occupent sont-ils moins à p
& les Métamorphoses d’Ovide, deux célebres Romans aussi pleins de folies que nos Contes des Fées : mais aussi bien écrits
, & la plupart des piéces sont prises dans cet élégant magasin de folies . L’Isle de Circé est le théatre, Circé est une ac
80 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre IV. Que les Danses sont défendues dans les lieux saints. » pp. 22-25
qui est monstrueux) mais les Ecclésiastiques même prennent part à ces folies . Nous vous enjoignons (ajoute-t-il plus bas) de d
81 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
p;c. Les romans, les poëtes, les pieces de théatre sont pleins de ces folies . Il n’en est point qui ne joue quelque rôle sur l
peut dire avec l’Ecriture, le pécheur est couvert de péchés & de folies depuis la tête jusqu’aux pieds. Les ornemens de s
ules : A planta pedis usque ad verticem non est in eo sanitus. Ces folies ne sont pas nouvelles. Aulugelle, l. 14. c. 20. N
p; qui peut soulager les pauvres ce n’est pas magnificence, c’est une folie de luxe. Les habits, les meubles, les souliers de
82 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
tranger, on fait la satyre des nôtres, & on veut faire passer les folies , les horreurs de l’impiété & de la débauche,
ventés, marche de l’imagination la plus libertine, tout cela mêlé des folies , des débauches, des Prêtres idolâtres, appliqué a
èbres écrivains n’ont fait que répandre les couleurs & coudre des folies . Voilà une découverte, une mine féconde ! On n’a
vie, la difficulté de l’origine du mal reste toujours la même, Cette folie ne satisfait à rien. En la donnant pour raisonnab
83 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
dinairement couronné ; les intrigues de galanterie, les passions, les folies , les entreprises des jeunes gens, les fourberies
les choses les plus odieuses. Le Mercure et les affiches, parmi cent folies théâtrales qu'ils ont l'exactitude de ramasser, e
rateurs ! Tout y est à leurs genoux. Je n'envisage pas ici toutes ces folies du côté de l'impureté, dont elles attisent le feu
les airs bachiques : l'ivrognerie est une gentillesse de Silène, les folies des Bacchantes sont des divertissements. Tout y e
84 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56
isanthrope comme un fou, & tâcher de corriger les hommes de cette folie , par le portrait des excès auxquels cette folie p
r les hommes de cette folie, par le portrait des excès auxquels cette folie peut conduire. Il est question maintenant d’exami
85 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39
i de Dieu, comme étant coupables de la perte de ceux qu vont voir ces folies , & de ceux qui les représentent sur le Théâtr
86 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
es cruels tourments de la jalousie, etc. Certes ce n'est pas tant une folie , qu'une infidélité d'aimer des choses si basses,
87 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 1 : Livre II, chap. 3] » pp. 104-105
et similitude de Christ, qui devait être gravé en leurs âmes. Quelle folie , je vous prie, que le Diable auteur des spectacle
88 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
t utile, ce qui est bien éloigné de la vérité, ce seroit toujours une folie de s’empoisonner pour user d’un antidote. Le gouv
l’Eglise le corps le plus grave, le plus sérieux, le plus éloigné des folies du théatre ? C’est s’en moquer, & faire une e
contes de Lafontaine le sont moins. Qu’on ne dise pas que ce sont des folies de jeunesse ; ses drames, son poëme des Saisons,
, où les sexes, les rangs, les âges confondus suivent en se jouant la Folie & Momus. Les sexes confondus, la décence &am
Momus. Les sexes confondus, la décence & la retenue bannies, la Folie & Momus dirigeant tout. Est-ce là une assembl
amais content ; il se perd dans ce labyrinthe de beautés ou plutôt de folies , où le licencieux danseur s’égare encore plus que
ous les âges, les rangs, les sexes confondus, suivant en se jouant la Folie & Momus  ; 2°. les drames de Collé & de D
89 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
de France, fugitif de Hollande, pour son impiété, ses mœurs & sa folie , fut reçu en Prusse, fait lecteur du Roi, reçu da
l’occasion de faire le bien, ne rougiront pas d’y paroître, & la folie aura été du moins une fois d’accord avec la raiso
oient se laisser duper. 2°. La raison n’est donc pas d’accord avec la folie . Elle blâme toujours les assemblées nocturne où s
urs les assemblées nocturne où se commettent mille désordres. Mais la folie a voulu se couvrir du nuage de la raison ou plutô
sans honte les plus mauvaises qualités, & raconte ses duels, ses folies , ses prisons, ses disgraces. On assure dans la pr
es les jolies filles, se déguisoit de mille manieres, il faisoit cent folies pour leur plaire ou tromper leurs parens, en offi
lettes, & à faire dire, en levant les épaules, à quoi servent ces folies  ? Bien loin d’y étudier la morale, & puiser d
90 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
issez, à quoi vous devez servir ; Car pour avoir reçu cette plaisante folie , et rage des jeux Scéniques parmi le peuple, qui
l. 4. 1 Th. 5 co , de ne nous conformer point au monde, de fuir toute folie , vilénie, plaisanterie ; de nous garder de parole
jouaient les Païens ; car les Chrétiens étaient bien guéris de cette folie , lors que leurs martyres servaient de spectacles,
ncement était sain, ce dit Tite LiveLib.7 dc , se tourna enfin en une folie intolérable : Qu’en peut-on espérer à présent, qu
vons être nés de la superstition, nous n’avons rien de commun avec la folie des lices, avec l’impudicité du Théâtre, avec la
sons toujours, pourvu que ce soit sans pécher  : Quelle forcènerie et folie est ceci, d ’estimer que la réjouissance et ris n
e de la mer Egée, célèbre pour son ellébore, qui est censée guérir la folie . Hercule furens a été soigné par un habitant d’An
91 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE V. Que la circonstance d'aller aux Spectacles un jour de Fête, et de jeûne est une circonstance aggravante. Que ceux qui les fréquentent ne sont pas disposés à approcher des Sacrements. » pp. 83-87
les Autels, et on honore les Théâtres. On aime, on estime toutes les folies du monde. Dieu seul est indifférent, et compté po
92 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
trouver place que sur le théatre François ; trône ouvert à toutes les folies . Ricoboni trouve une autre absurdité dans cette p
oué, le plus grand des maux peut-il servir d’amusement ? Peut-on sans folie & sans crime, en courir le risque ? Souiller
lus sage, dans un âge très-avancé, devient amoureux, & fait mille folies , dans le plus fort des horreurs de la guerre, don
ns l’actrice, on ne voit que l’actrice sous l’habit du personnage. La folie aveugle de la passion, & l’espérance imbecill
tia factus histrio , né pour des emplois sérieux, transporté dans les folies du comique, rigide observateur, & peintre pla
93 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
-je des vaines, et inutiles occupations de la Comédie, et des grandes folies de la Tragédie ? Quand même ces choses ne seraien
i de Dieu, comme étant coupable de la perte de ceux qui vont voir ces folies , et de ceux qui les représentent sur le Théâtre. 
94 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
causer à notre cœur de douces émotions sans le laisser en proie à ces folies des folies, comme les appelle saint Augustin, « e
tre cœur de douces émotions sans le laisser en proie à ces folies des folies , comme les appelle saint Augustin, « et non daret
95 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
une Cour feinte, et en l’une et l’autre Scène ce n’est que masque et folie  ; Ils eurent beau m’alléguer qu’il s'y trouvait d
et leurs espérances. Des grands de cette Cour en ont été jusques à la folie et à la rage, les montagnes d’or ne l’ont point é
96 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
re, un mérite d’applaudir à tous ses articles. Est-il possible qu’une folie si grossière ne révolte pas tout esprit ? Et pour
onde ? tant il est vrai qu’on donne nécessairement dans une espèce de folie , dès qu’on cesse de raisonner et de vivre en Chré
97 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
& à l’envi les uns des autres, y dépenserent tout leur bien. Ces folies passerent de la Cour à la Capitale & aux Prov
nconnu, & ne mérite pas qu’on cherche à le connoître. Ce sont des folies dont des Charlatans amusoient une Princesse ambit
u’un tissu de farces qui n’ont jamais roulé que sur des passions, des folies , des crimes, sans que jamais il y soit entré l’om
Cavaliers, qui rodent au-tour d’une table, font auprès d’elles mille folies , & reçoivent en récompense par leurs mains, c
ains, qui attribuoient des jeux au peuple. Elle n’imita que trop les folies de leur luxe, & la décadence de sa Maison, la
oir rien vu de plus beau, & s’en retournerent ainsi édifiés . Les folies sont en effet très-édifiantes chez l’Abbé Brantom
98 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — [Introduction] » pp. -1
ne ! Elle en sera effrayée, elle y verra le déplorable monument de la folie humaine, qui a perdu, dans la chose la plus frivo
99 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IV. » pp. 17-22
Gardez-vous donc bien de nous donner M. Despreaux pour garant de vos folies . Il est trop judicieux pour les approuver. Et vou
100 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. » pp. 6-13
héodosien : « Si quelques Chrétiens, dit cette Loi, veulent imiter la folie et l’impiété des Juifs, et suivre l'étourdissemen
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