rquoi Diantre aussi, Messieurs, vous avisez-vous de mettre d’honnêtes
femmes
au Théâtre ? Si vous aviez le goût grec, vous n’y
e Coquette et Zaïre une Catin, car voilà, dit Jean-Jacques, comme les
femmes
sont faites : c’est donc ainsi qu’il faut les rep
our répondre à ce qui suit. « Il peut y avoir dans le monde quelques
femmes
dignes d’être écoutées d’un honnête homme ; mais
Point de Pyrrhonisme ; non seulement il peut y avoir, mais il y a des
femmes
dignes d’être écoutées d’un honnête homme. Il y a
es dignes d’être écoutées d’un honnête homme. Il y a beaucoup plus de
femmes
vertueuses que d’hommes vertueux, c’est un fait ;
e sexe ; mais il n’est que trop certain que le mérite et la vertu des
femmes
nous avilissent, et si vous y regardez à deux foi
ouer qu’il n’est pas moins étonnant qu’il y ait un si grand nombre de
femmes
estimables avec le peu d’éducation qu’on leur don
ous pourriez, pour justifier votre opinion, nous mettre au niveau des
femmes
par rapport à l’éducation : il vous serait facile
uver que celle qu’on nous donne ne vaut guère mieux que celle que les
femmes
reçoivent. On ne nous montre pas la Vertu dans le
ueil de penser que nous avons l’Ame naturellement plus élevée que les
femmes
, et nous nous croyons fort au-dessus de leurs fai
ouver. Puisque nous avons de nous une opinion si haute aux dépens des
femmes
, pourquoi donc avons-nous des défauts en plus gra
supportables que les leurs ? Calculons. Combien d’ivrognes contre une
femme
sujette au vin ? Combien de libertins effrontés e
libertins effrontés et qui font trophée de leurs débauches contre une
femme
perdue ? Combien d’hommes brutaux et grossiers, c
une femme perdue ? Combien d’hommes brutaux et grossiers, contre une
femme
peu mesurée dans ses actions et dans ses propos ?
Combien d’assassins, combien de monstres parmi les hommes, contre une
femme
à pendre ? Ce catalogue ne fait-il pas frémir ? O
ndre ? Ce catalogue ne fait-il pas frémir ? Oseriez-vous dire que les
femmes
ont les vices ci-dessus détaillés au point auquel
conviendrez si vous voulez ; mais il n’en sera pas moins vrai que les
femmes
sont plus vertueuses, plus attentives aux devoirs
. Vous venez de les entendre nommer. Que conclure donc, sinon que les
femmes
laissant moins échapper de marques de corruption
tice aux hommes et leur apprendre, ce qui n’est que trop vrai que les
femmes
qu’ils méprisent sont plus estimables qu’eux. Ce
able d’émouvoir un cœur sensible et de le porter au bien, est […] une
femme
aimable et vertueuse ; mais vous ajoutez méchamme
’y prendre, pour plaire à la manière du jour. Ce ne sont donc pas les
femmes
qui corrompront l’« objet céleste » : mais les pe
n pas une hypocrite. Tout ce que vous dites des Anciens à l’égard des
femmes
prouverait bien plutôt leur impolitesse que le ca
ur Vertu. Que les Spartiates s’opposassent à ce qu’on dît du bien des
femmes
et qu’on fît l’éloge de leur Vertu, on pourrait e
n fît l’éloge de leur Vertu, on pourrait en conclure que la Vertu des
femmes
leur était assez indifférente, tout aussi bien qu
ussi bien que vous en concluez que leur silence sur la Vertu de leurs
femmes
était un hommage qu’ils lui rendaient. Pourquoi d
a colère de votre Spartiate qui ne veut pas entendre l’éloge d’ « une
femme
de bien »dz : je m’imagine lui entendre dire enc
gine lui entendre dire encore ce qu’il pensait apparemment ; si cette
femme
est sage, elle ne fait que son devoir : mais on e
oulait dire, pourquoi reprocher au panégyriste qu’il médisait d’une «
femme
de bien » ? Médire, c’est dire du mal : or dans c
e qu’il n’était pas permis à Lacédémone de dire du bien d’une honnête
femme
. « Dans [la] Comédie [des Anciens] […] l’image d
rop délicat pour avaler votre potion sans dégoût. « Chez nous […] la
femme
la plus estimée est celle qui fait le plus de bru
dans le monde ; […] qui juge, tranche, décide etc. »eb Chez nous la
femme
la plus estimée des fous, c’est celle-là ; mais d
c’est celle-là ; mais des sages ce n’est pas celle-là. « Au fond les
femmes
ne savent rien » : à qui la faute ? Elles savent
ête à imaginer des goûts baroques. Encore un coup les hommes font les
femmes
ce qu’elles sont : Sisygambis et sa Bru pleuraien
porter une tunique tissée de la main de sa mère et de ses sœurs : ces
femmes
-ci tiraient donc vanité de leur adresse et de leu
e, prouve à Berlin comme elle l’a fait à Rome dans l’Arcadie, que les
femmes
peuvent réussir dans les arts et les sciences aus
catalogue des hommes abominables est beaucoup plus long que celui des
femmes
: vous y verrez à la vérité, que celui des femmes
long que celui des femmes : vous y verrez à la vérité, que celui des
femmes
illustres est un peu plus court que celui des hom
and soin de les en éloigner. Rien de plus aisé que de prouver que les
femmes
ont de tout temps été ce que les hommes les ont f
smis aux leurs la bravoure, l’amour de la gloire et de la Patrie. Les
femmes
Romaines recommandaient à leurs maris et à leurs
taliens et les Espagnols d’être cagots, jaloux et vindicatifs ; leurs
femmes
ont tous ces défauts. Les Français sont vains, ét
ains, étourdis, indiscrets, présomptueux, coquets, capricieux ; leurs
femmes
ont tous ces défauts. Ne me dites pas que les hom
s défauts. Ne me dites pas que les hommes seraient tout autres si les
femmes
étaient différentes d’elles-mêmes, ce serait avil
stance sont des « objets célestes » qui parlent et agissent comme les
femmes
vertueuses savent agir et parler, et comme les ho
es hommes devraient montrer à toutes à le faire. S’il y a très peu de
femmes
qui pensent et parlent comme Cénie et comme Const
us dites que les « imbéciles Spectateurs vont bonnement apprendre des
femmes
ce qu’ils ont pris soin de leur dicter »eh : à p
ils sont des imbéciles parce qu’ils vont admirer dans la bouche d’une
femme
les vers qu’ils ont eu la peine de composer. Ce n
s cependant de deviner votre intention : vous avez voulu dire que les
femmes
n’ont naturellement ni sens commun, ni esprit, ni
ler entendre et admirer toutes ces belles qualités dans la bouche des
femmes
, puisqu’elles ne les ont pas, et que c’est dans l
ne ou l’autre, puisqu’il y a eu de tout temps et qu’il est encore des
femmes
vertueuses et distinguées par le génie, la scienc
ctre, des Tullie, des Nanine, et tant « d’objets célestes » à qui les
femmes
sont bien plus près de ressembler que les hommes
leur proposent pour modèles. Cessons de nous occuper à corrompre les
femmes
, cessons de ne les trouver aimables que quand ell
auts, cessons d’aimer les broderies, les galons, les colifichets, les
femmes
renonceront aux pompons et aux fontanges. N’adres
rons les Constances et les Cénies aux Aramintes et aux Dorimènes, les
femmes
voudront toutes ressembler aux premières. Quoi !
e du Châtelet ? L’Italie vous offre une liste beaucoup plus longue de
femmes
célèbres que la France, non seulement dans les sc
and nos orgueilleux Philosophes ne borneront plus dédaigneusement les
femmes
à coudre et à tricoter ; quand les femmes riches
nt plus dédaigneusement les femmes à coudre et à tricoter ; quand les
femmes
riches et de qualité ne s’occuperont plus d’ouvra
e sac à l’ouvrage, je vous proteste que nous aurons bientôt autant de
femmes
illustres que d’hommes, et que notre sexe n’aura
a supériorité du nombre et des talents. Voulez-vous juger combien les
femmes
réussiraient facilement dans les beaux-arts ? Voy
s Goffin, des d’Angeville, des Clairon ? Oseriez-vous deviner qui des
femmes
ou des hommes a porté l’art de la Déclamation à u
un plus haut degré d’élévation ? Encore un coup, rendons justice aux
femmes
et rougissons. Vous accordez au Sexe, l’esprit, l
e et dévore, pour en refuser la moindre étincelle à toutes les autres
femmes
. Quant aux hommes, vous les croyez très abondamme
ns mieux : le génie n’est pas moins rare chez les hommes que chez les
femmes
, puisque malgré l’éducation, l’étude et les occup
mmes de génie sont encore si peu communs. Pourquoi Sapho, pourquoi la
femme
que vous ne nommez point, pourquoi celles que j’a
parvenaient à le développer ; ce n’est donc qu’après avoir donné aux
femmes
la même éducation que l’on donne aux hommes, qu’o
nie ne serait-il pas réparti de la même façon entre les hommes et les
femmes
, que l’instinct parmi les Animaux ? Encore un cou
t plus souffrir de séparation, faute de pouvoir se rendre hommes, les
femmes
nous rendent femmes. »em Voilà donc ces hommes q
éparation, faute de pouvoir se rendre hommes, les femmes nous rendent
femmes
. »em Voilà donc ces hommes qu’il faut craindre d
ménage ; vous trouvez mauvais qu’on leur fasse parler raison par des
femmes
parce que selon vous les femmes n’ont pas de rais
u’on leur fasse parler raison par des femmes parce que selon vous les
femmes
n’ont pas de raison ; mais suivant l’idée que vou
ous nous donnez des hommes, ils ne sont pas plus raisonnables que les
femmes
; et pour s’assujettir à la vraisemblance rigoure
force de résister au sexe le plus faible, et de s’empêcher de devenir
femmes
. Dites-moi Monsieur, Madame votre Mère était-elle
es. Dites-moi Monsieur, Madame votre Mère était-elle du nombre de ces
femmes
faibles, qui savent métamorphoser les hommes fort
me prêcher la sagesse ! Elle ne vous conseillait donc pas de devenir
femme
? Elle avait donc de la raison. Croyez-vous qu’el
proposer, pourvu que ce soit du ton de la Cour. Le mari, qui voit sa
femme
universellement courtisée, s’applaudit de la bell
orale du couvent. Plaignez-vous donc à présent Monsieur de ce que les
femmes
ne sont pas raisonnables ; qui les rend folles, s
e doit pas échapper à l’attention de vos lecteurs. Vous reprochez aux
femmes
leur étourderie et la licence de leur conduite av
en envers son « Bien-aimé ». Mais Monsieur, si l’on voyait une belle
femme
suivre pas à pas son Amant comme une Colombe suit
euves de pudicité. « Cet inconvénient de métamorphoser les hommes en
femmes
est fort grand partout, mais c’est surtout dans l
’il importe de le prévenir. Qu’un Monarque gouverne des hommes ou des
femmes
, cela lui doit être assez indifférent pourvu qu’i
es flatteurs au lieu de Citoyens pour Conseillers, qui n’aura que des
femmes
de l’un et l’autre sexe à gouverner sera assuréme
s Luxembourg, les Catinat, les Villars, les Maurice n’étaient pas des
femmes
, et la splendeur de la France prouve qu’il faut d
is que vous parlez sérieusement. Vous y faites une espèce d’éloge des
femmes
pour encourager les Rois à les faire égorger ; vo
t. Au lieu de trente mille hommes ils n’ont […] qu’à lever cent mille
femmes
. Les femmes ne manquent pas de courage : elles pr
e trente mille hommes ils n’ont […] qu’à lever cent mille femmes. Les
femmes
ne manquent pas de courage : elles préfèrent l’ho
ité. »er Ce n’est donc Monsieur que lorsque les bonnes qualités des
femmes
peuvent tourner à leur préjudice que vous reconna
sar, les féroces Germains pensaient comme vous sur le compte de leurs
femmes
, ils les menaient à la guerre avec eux ; ils étai
phe de leur espèce pour se rappeler le bon parti qu’on peut tirer des
femmes
. O hommes, que vous êtes imbéciles de ne pas pren
e et le fuseau, de ne pas vous dorloter comme on dit, pendant que vos
femmes
iraient se battre pour vous ! L’humanité y répugn
érénice et à Zaïre : je rougirais pour lui s’il n’aimait pas ces deux
femmes
adorables autant que vous lui reprochez de le fai
n plus, il me semble qu’il serait héroïque de préférer à l’Empire une
femme
vertueuse comme Bérénice et Titus cédant à l’ambi
t que tout cœur vertueux doit payer à la Vertu malheureuse. Aimer une
femme
vertueuse comme Zaïre à l’excès, c’est aimer la V
Platonique : que sais-je ? il se trouvera peut-être quelque jour une
femme
qui me pardonnera ma mine, en faveur de mes senti
rrompit en colère : ne cesseras-tu point, lui dit-il, de médire d’une
femme
de bien ? » ea. [NDE] Ibid., p. 79-80. eb. [
tre d’une gravure de P. Tanjé (1753), d’après le tableau Joseph et la
femme
de Putiphar, de C. Cignani (ca. 1678-1680). ef.
partout […] » ep. [NDE] Le texte original porte : « ou à des hommes
femmes
» ; nous corrigeons. eq. [NDE] J. de La Fontaine
CHAPITRE I. Faut-il permettre aux
femmes
d’aller à la Comédie ? Lucinde & Cidalis
amp; de mépris. Ce portrait trop vrai des effets du théatre sur les
femmes
, tracé par la main la plus ingénieuse & la pl
entr’eux, ni avec eux-mêmes, sur les choses les plus familieres, les
femmes
& les spectacles. Les Romains, par des loix e
istoient, mais comme s’ils eussent conspiré contre la pudeur de leurs
femmes
& de leurs filles, ils leur laissoient la lib
t authentiquement chargés & déclarés dignes du mépris public. Les
femmes
y avoient des places distinguées & séparées,
s Comédiens comme infames, & cependant ne souffroient pas que les
femmes
montassent sur le théatre. Cette nation ennemie d
a long-temps suivi cette loi parmi nous) ; ils interdisoient même aux
femmes
l’entrée des spectacles, jusqu’aux jeux olympique
lgré la sainteté de la religion que nous professons, nous ouvrons aux
femmes
dès l’âge le plus tendre un spectacle qu’on devro
èmes de l’Eglise. Le goût, ou plutôt la fureur qu’ont toujours eu les
femmes
pour les spectacles, suffiroit seul pour devoir l
e fruit du désordre qu’il cause. Cette fureur avoit si bien gagné les
femmes
à Rome, que malgré la délicatesse, la pudeur, la
ndu Dans le sein d’un Athlète à ses pieds étendu. Non seulement les
femmes
paroissoient à l’amphitéatre, mais encore on les
excès ne pouvoient pas durer long-temps ni beaucoup se répandre. Les
femmes
sont trop paresseuses pour se donner tant de pein
à sacrifier, & où l’on étale au grand jour tous les charmes, les
femmes
en ont toujours fait, & en font encore leurs
suline ou quelque Régente particuliere apprend à lire aux filles. Une
femme
Professeur, comme il y en a deux en Italie, est u
d’Acteurs & d’Actrices dans les maisons particulieres. Plusieurs
femmes
ont composé pour le théatre, MMes. Andruini, Barb
res. Et n’est-ce pas pour une Communauté de filles, Saint-Cyr, qu’une
femme
, Madame de Maintenon, a la premiere osé le faire
de Maintenon, a la premiere osé le faire avec éclat ? En général les
femmes
sont plus naturellement Comédiennes que les homme
parure, un sexe l’emporte sur l’autre. Le progrès du théatre sur les
femmes
est si grand, que par le catalogue des trois théa
spectacles, il paroît que dans Paris seul il y a deux cents cinquante
femme
employées, autant de servantes & femmes de ch
, de sorte qu’on peut compter dans la capitale un corps de cinq cents
femmes
destinées au public, & dont en effet le publi
it de la décence qu’elles vécussent en communauté sous les yeux d’une
femme
vertueuse. Jamais les Courtisannes ne furent si s
France. Quoi ! un quartier séparé dans la salle du spectacle pour les
femmes
de médiocre vertu ! elles n’y pourroient pas teni
p de la salle entiere. Mais si on faisoit un quartier à part pour les
femmes
de bien, elles y voudroient aller toutes, & q
igneurs, qui comme les nôtres, les préferent quelquefois à d’honnêtes
femmes
, on leur met dans la bouche, aussi-tôt qu’elles s
, Tom. 2. Vie de Charles VI.). Ce Prince étant à Toulouse accorda aux
femmes
publiques des lettres de faveur. Elles donnent un
ge. Sommes-nous moins vicieux que n’étoient nos ancêtres, lorsque des
femmes
sans pudeur, la honte de leur sexe, formoient un
udeur, la honte de leur sexe, formoient un corps distingué des autres
femmes
, avoient leurs coutumes, leurs loix, leurs privil
des arrêts qui défendent aux Magistrats municipaux de rechercher les
femmes
de mauvaise vie, à moins qu’elles ne soient publi
r les clefs de la ville à Louis XIII quand il y fit son entrée. Cette
femme
célèbre, encore plus recommandable par sa vertu q
chargés de pareils arrêts, il en faudroit beaucoup pour empêcher les
femmes
de s’étaler ; trouveroit-on bien des Juges qui vo
, je me borne au prodige de modestie connu de tout le monde, dont les
femmes
du monde les plus réservées n’approchèrent jamais
& la pitié ; & que méritent, que doivent bien-tôt mériter les
femmes
qui les fréquentent ? En effet le théatre, qui tr
fois les plus galantes, & répond avec la plus galante légèreté en
femme
instruite & expérimentée, aux yeux d’une foul
té, pudeur, religion, elles bravent tout. Est-ce un homme, est-ce une
femme
? C’est l’un & l’autre ; elle a les défauts d
onsulte & comme mari, que la comédie est absolument interdite aux
femmes
: elles se moquent du mari & de l’Auteur (Leg
mp; de l’Auteur (Leg. Connab. glos. 1. n. 33.). La Bruyere (Chap. des
Femmes
) fait ainsi le portrait des spectatrices de la co
r Bathylle, dites-vous, la presse est trop grande ; il refuse plus de
femmes
qu’il n’en agrée. Mait vous avez Dracon le joueur
yres toute faite : Molli saltante Batillo, tuscia, appia gannit. Les
femmes
font à Venise la fortune & la gloire des Gond
ices. L’opéra est de tous les spectacles le plus analogue au cœur des
femmes
, par conséquent le plus dangereux. C’est un spect
ceux des spectateurs qui veulent en acheter le dénouement. Plusieurs
femmes
servent aux plaisirs des Turcs, plusieurs hommes
e du serrail est moins honteux que la liberté des Actrices. L’Ami des
femmes
, ouvrage ingénieux & sage, en parle ainsi : N
blent consacrés à perpétuer les mystères de la ridicule idolâtrie des
femmes
; l’opéra sur-tout est une liturgie d’amour, plei
tes maîtresses semblent avoir pris à tâche de décrier leur sexe ; les
femmes
de théatre sont les respectables modèles d’après
ement & le maintien ; la plûpart en ont pris jusqu’aux mœurs. Une
femme
délicate se gardera bien de courir aux spectacles
comédies, ce sont les traits obscènes de satyre contre les mœurs des
femmes
. A ce compte les théatres de province ne leur son
lternes. C’est bien resserrer la permission d’aller au spectacle. Les
femmes
n’aimeront guère leur Ami, quoiqu’encore trop ind
qui se débite lentement. On est plus oisif à l’opéra, il y a plus de
femmes
qu’à l’hôtel, & des femmes figurantes qui n’o
t plus oisif à l’opéra, il y a plus de femmes qu’à l’hôtel, & des
femmes
figurantes qui n’ont rien à faire qu’à se parer &
parlant de la Judith de l’Abbé Boyer, piece uniquement faite pour des
femmes
, où on défigure l’Ecriture pour faire de cette hé
théatre à son honneur & à son état ? Vous voulez donc exclure les
femmes
du théatre ? y pensez-vous ? C’est un forfait que
Quels transports, quel enthousiasme, quelle espèce d’ivresse pour les
femmes
, que l’enchantement du théatre ! Qu’on vienne déc
pudeur, on s’en joue ; barbarie chez les Grecs, qui en excluoient les
femmes
; mysantropie chez les Romains, qui le couvroient
n pere délicat sur les mœurs de sa fille, un mari sur l’honneur de sa
femme
, un amant même sur les sentimens de la personne q
s de l’infidélité ? Le théatre est précisément monté dans le goût des
femmes
, & assorti au caractere & aux foiblesses
arfaite ; qui danse comme la Salé, la Vestris, &c. ? & quelle
femme
ne se croiroit heureuse de danser comme elles, &a
x reçue que quand elle sera prise dans quelque opéra. La légèreté des
femmes
voltige d’objet en objet : ils viennent ici tous
et. On ne sauroit vivre sans sentimens, c’est l’aliment du cœur d’une
femme
: ici tout ressent, tout exprime, tout inspire le
e ; pitié, fureur, langueur, fierté, chaque scène en fait naître. Les
femmes
sont paresseuses : c’est ici le regne de l’oisive
uerrieres si bien exercées. Cependant a-t-on bien remarqué que si les
femmes
sont adorées au théatre, c’est aussi là qu’elles
es ne pas sentir combien elles sont intéressées à s’en éloigner ? Les
femmes
sont le sujet d’une multitude de pieces qui les r
quettes, sages, libertines, jeunes & vieilles, les foiblesses des
femmes
font la moitié du théatre de Moliere & des au
; des autres comiques. A les en croire, il n’y a pas dans le monde de
femme
fidèle, de fille vertueuse. On les suit dans tout
trait qui caractérise parfaitement l’empire que le théatre donne aux
femmes
, & l’abus qu’elles en font. Lorsque Madame In
rminer la fête en l’envoyant à la Salpétriere. Si les maris & les
femmes
pouvoient déposer, combien raconteroient-ils d’an
anecdotes dans ce goût, des Actrices & amatrices du théatre ! Une
femme
qui le fréquente bien-tôt n’est plus connoissable
ns & ses ouvrages, comme ennemi déclaré de l’impureté du luxe des
femmes
& des spectacles, qui quoiqu’au-dessous des e
sation changeoit aussi-tôt ; on se disoit, Voici Bernardin. Plusieurs
femmes
oserent l’attaquer par leurs caresses. S. beauté,
iples, pour chasser à coups de pierres tous les libertins, toutes les
femmes
assez hardies pour rendre des pieges a son innoce
s sermons ce sage prédicateur faisoit toujours separer les hommes des
femmes
par une grande tapisserie qui partageoit l’Eglise
te à la religion & aux bonnes mœurs, sur-tout dans un pays où les
femmes
ne sont pas voilees. Ce mêlange détruit absolumen
us modestes que les Chrétiens. Malgré la corruption du paganisme, les
femmes
, qui même d’abord n’y furent point du tout admise
e gens, qui n’écoutent pas même la piece, & ne s’occupent que des
femmes
qu’ils y voient. Là se donnent les rendez-vous, s
; qu’on fasse des représentations separées pour les hommes & les
femmes
, sur des théatres ou dans des temps différens, il
il faut renoncer. La grande vision de S. Jean dans l’Apocalipse d’une
femme
dans le ciel environnée du soleil, couronnée d’ét
é ; mais S. Bernardin les renverse, & en fait l’application à une
femme
mondaine. S. tête, dit-il, est couronnée de douze
tingue plusieurs sortes de dommage que cause le luxe de la parure des
femmes
, le mal qu’on leur fait, celui qu’elles fontaux a
& celui dont le public souffre. La mere perd sa fille, le mari sa
femme
, l’ouvrier ses pratiques. Ils repondent tous deva
p; vous damner avec elle ? Un mari aussi aveugle pour les goûts de sa
femme
, & les autorisant, y fournissant abondamment,
ts. Il prépare la voie aux adulteres. Relever, étaler la beauté de sa
femme
, c’est lui attirer des amans, l’inviter & l’e
surpris des foires d’esclaves, communes en Orient, où l’on expose les
femmes
en vente. Le marchand les pare, les farde, les va
ant le mot, ces foires sont encore plus communes en France, & les
femmes
à meilleur marché. Le théatre est à la vérité la
u spectacle. Chacune de ces compagnies est une vraie scene, où chaque
femme
joue son rôle. Les scenes du vrai théatre ne font
n intérêt & de son devoir d’arrêter. Quel mal ne fait-il pas à sa
femme
, & à sa famille, ainsi qu’à lui-même ? Les ou
son fruit est délicieux, sa verdure est agréable. Je détruirai tout,
femmes
mondaines, brillantes actrices, le feuillage de v
ez être immolés sur l’autel que vous avez si pompeusement paré. Cette
femme
idolâtre non seulement sera impudique, comme nous
s funestes : Inimici hominis domestici ejus. Les maux que fait une
femme
immodestement parée, sont sans nombre. Les traits
te & pernicieuse. L’art de l’empoisonner en fait tout le mal. Une
femme
mondaine l’ignore-t-elle, en doute t-elle ? Pourq
, qui la frélarent, blessent mortellement l’ame & le corps. Cette
femme
fait beaucoup de tort à ses amies, à ses compagne
, & une espece de monde dont elle est l’ame. Tout l’entretien des
femmes
ne roule que sur cet objet capital. Juger d’une é
t des affaires d’Etat ; c’est l’occupation générale du sexe. Point de
femme
qui d’abord ne passe en revue la parure de toutes
e déclarée à tous les cœurs des hommes, & à toutes les graces des
femmes
. L’art d’embélir est une profonde politique, &
ofonde politique, & une savante algèbre. Le grand spectacle d’une
femme
parée fixe tous les regards. Les piéces du grand
ure, comme de peinture, de sculpture, d’architecture. Le visage d’une
femme
est un tableau. Quel art ne demande pas la distri
e. On n’a pas fait cet établissement académique, parce que toutes les
femmes
étant Académiciennes, ce corps seroit trop nombre
ploie toujours les mêmes moyens pour combattre la vertu. Quel mal les
femmes
ne se font-elles pas à elles mêmes ! quelle étude
des passions est bien plus terrible. Point de mer plus agitée qu’une
femme
bien parée ; vanité dévorante sur sa beauté, ambi
re de la Foire. Et on seroit surpris de la foiblesse, de la chûte des
femmes
, & ce sont elles-mêmes qui se déclarent la gu
qui attire tous les autres. Rien n’y contribue plus que la parure des
femmes
. Elle reveille & entretient la passion, condu
ogue, ou plutôt le seul. L’impureté ne se repaît que de la beauté des
femmes
. Un autre sexe ne peut en être l’objet infâme, qu
sur les fleurs d’un parterre, ce libertin promene ses regards sur les
femmes
qu’il voit au tour de lui. Qui l’appelle, qui l’i
racine de l’arbre, où il faut mestre la coignée ; c’est la parure des
femmes
qui achevera de les perdre elles-mêmes. Le seul g
r ; le désir de leur plait pas autrement. Le premier coup d’œil d’une
femme
porte sur la parure d’un homme ; c’est la pierre
sse. Elles le jugent aussi équitablement entr’elles. Ce luxe rend les
femmes
inutiles à leur famille, & incapables d’affai
umens qu’on a reçu de sa mere. Du berceau jusqu’au tombeau la vie des
femmes
roule de poupée. Telle est l’éducation théatrale
ort de dire que cette passion, aussi impérieuse que frivole, rend les
femmes
inutiles, & même pernicieuses dans la vie, en
le soulager, lui devienne fatale par l’envie même de lui plaire ? Les
femmes
se plaignent quelquefois qu’on les empêche d’étud
bstacle que leur frivole vanité ? Qu’on cherche dans la journée d’une
femme
une minute pour l’étude, un coin dans la chambre
ndre dans leur cœur. Voilà le vrai principe de la loi Salique. S. les
femmes
parvenoient à la couronne, tout se passeroit en f
fêtes, en décorations, en bijoux. Il peut y avoir sans doute quelque
femme
forte, qui comme Elizabeth, s’il faut en croire l
nombre ? Elizabeth elle-même n’eut-elle pas toutes les foiblesses des
femmes
. & avec tout son génie, ne porra-t-elle pas a
par des emprunts, & aboutit à des banqueroutes. Mais le luxe des
femmes
est de tous les plus dispendieux, & il entraî
un équipage, sont achetés pour quelque temps ; mais l’entretien d’une
femme
change tous les jours avec la mode ; c’est sans c
es frais de la parure. Ce luxe est la passion dominante de toutes les
femmes
. Les plus sages n’en sont pas exemptés. Trop heur
ion, & l’un des grands inconveniens qu’il trouve dans le luxe des
femmes
, c’est l’obstacle que ce luxe y met : Ab iniquo
tenir les frais d’un entretien si coûteux. Le garçon ne veut point de
femme
, la fille ne trouve point de mari. Le mariage s’a
r la parure. Les nouvelles modes au contraire augmentent tout. Quelle
femme
entend raison là-dessus ? Il s’en faut bien que l
. Le luxe mene les deux parties au désordre. Il attire des amans à la
femme
, il fait chercher des maîtresses au mari. L’excès
ces piquans artifices allument dans votre cœur un feu violent. Votre
femme
est pour vous une maîtresse ; vos transports sont
ubliques, le renversement des Etats, sont encore le fruit du luxe des
femmes
. Pour punir la corruption des peuples. Dieu envoy
le peuple captif, la ville reduite en cendres. Sardanapale habillé en
femme
, filant avec les femmes, occupé avec elles de par
lle reduite en cendres. Sardanapale habillé en femme, filant avec les
femmes
, occupé avec elles de parure & de galanterie,
semble qu’on ait imaginé la mort sur ce trait d’histoire, habillé en
femme
, filant aux pieds d’Omphale, est empoisonné par u
, ville abominable, théatre du vice, parce qu’elle é oit le trone des
femmes
, dont l’indecence y étoit sans bornes. Son Roi da
mon lui-même, le plus sage des hommes, devenu insensé par l’amour des
femmes
, tombe avec elles dans l’idolatrie. Peut-on doute
es l’Auteur fait une description des attraits & des parures de sa
femme
, de son tein, ses cheveux, sa chaussure, ses vête
la pauvreté, faisoient la richesse des citoyens, & l’ornement des
femmes
, rien ne resistoit à leurs armes, les triomphateu
ria incubuit, victumque utciscitur orbem. Quand je parle du luxe des
femmes
, je n’exclus point ces hommes effeminés, Ochon, H
i parmi nous les imitent. Je leur ferois tort ; ce sont de véritables
femmes
, dont les Poëtes ne se moquent pas moins. Horace,
e leurs maux. Jamais on n’y parle plus fortement contre les vices des
femmes
& les excès de leur luxe, que ce sublime saty
tat, entretenoit trois mille baigneurs, pour travailler les têtes des
femmes
de la Cour & de leurs amans. Celles de la vil
leur faire l’injustice de ne pas les y comprendre. 1.° La tête d’une
femme
parée est un balon de vanité : Vesica superbia .
balon que des joueurs se jettent l’un à l’autre, sicut pila . Cette
femme
, selon les loix de la piété, ne devroit avoir que
elissent pour le mieux débiter ? Quelle autre enseigne arboreroit une
femme
de mauvaise vie, quelle autre mode suivroit-elle
r ? De l’abondance du cœur la bouche parle, de l’abondance du cœur la
femme
se pare, & parle aussi énergiquement par la p
fait paroître tout different de ce que l’on est. Qu’on compare cette
femme
à elle-même ; la face du matin n’est pas celle de
sur une toile neuve. Il seroit aisé d’emporter ainsi le visage d’une
femme
fardée, & de l’appliquer sur une toile. Ce se
ge : Facies peccatorum similis . Un Peintre, chargé de peindre cette
femme
, diroit, je ne peins pas son visage, mais je pein
& de roses, comme une trompette qui publieroit ces contreverités.
Femme
de Jerobaam, pourquoi vous déguisez-vous, dit le
tour d’elle pour l’insulter ; est-il de plus grande insultre pour une
femme
que les regards, les defits, les paroles, les att
sont fréquentes dans l’Ecriture. N’est-ce pas même l’intention de ces
femmes
? A quoi aspirent-elles qu’à plaire aux hommes, &
eduse, pour rebuter tout le monde ? ce seroit bien plutôt celle d’une
femme
parée, pour faire des conquêtes, comme la femme d
en plutôt celle d’une femme parée, pour faire des conquêtes, comme la
femme
de l’Apocalipse, qui donne à boire aux Princes da
épris une dérision de J. C. derisio Christi . Que penseroit-on d’une
femme
qui suivroit au tombeau son mari ou son pere, le
elaine, si dans cet état elle eût suivi J. C. au Calvaire ? Telle une
femme
mondaine, qui vient à l’Eglise, assiste à la Mess
estie, par humilité, par abbattement sous le poids de nos péchés ; la
femme
la leve avec fierté, avec impudence ; il invite à
er les hommes, jusqu’à ce que vous soyez parfaitement guéri. Mais les
femmes
, Monsieur ? Croyez-vous qu’une amie douce, compla
capable de faire couler dans votre âme ses maximes et ses mœurs ? Les
femmes
… A ce nom, le cœur s’attendrit, les oreilles s’ou
entation. Il faut donc entreprendre de vous calmer. Vous méprisez les
femmes
, vous les haïssez, leur vrai portrait vous irrite
s, vous porte à des fureurs…. Vous dites que l’amour est le règne des
femmes
, et de là vous concluez que nous sommes mal gouve
reproche qui ne rappelle l’idée de nos crimes. J’avoue que toutes les
femmes
réduites à nous faire sentir le despotisme, n’y o
demandaient que des désirs et de la constance ? Cependant beaucoup de
femmes
ont foulé leur privilège à leurs pieds en notre f
échappe pas toute entière ; vous convenez qu’il peut y avoir quelques
femmes
dignes d’être écoutées d’un honnête homme. Combie
capable d’émouvoir un cœur sensible, et de le porter au bien, est une
femme
aimable et vertueuse. Cet objet existe donc ? le
isance, si vous le croyez imaginaire ! Vous sentez donc qu’il y a des
femmes
qu’on ne peut trop chérir ?… Mais vous disputez s
faut des raisons ; je suis en état de vous en donner. Je connais les
femmes
: j’ai eu vos erreurs : le plaisir me les a fait
; et vous prétendez y avoir bien réussi, en disant, que chez nous la
femme
la plus estimée, est celle qui fait le plus de br
le plus bassement la protection. Non, Monsieur, ce n’est point là la
femme
que nous estimons. Vous croyez nous confondre par
ée du mérite ; car le jugement qu’en général nous portons de pareille
femme
; notre procédé même envers elle, est bien contra
Mais vous étiez malade…. Passons à d’autres objets. Vous accusez les
femmes
de ne rien savoir et de ne rien sentir. Quel blas
r si je ne pourrais pas vous éclairer par vos propres réflexions. Les
femmes
, dites-vous, n’aiment aucun art, ne se connaissen
ssements jusqu’au fonds des cœurs, manqueront toujours aux écrits des
femmes
: ils sont tous froids et jolis comme elles ; ils
grands Maîtres dans la plupart des arts ; ils vous diront combien les
femmes
aiment ces arts, et s’y connaissent. Ils vous dir
ingénieux, les idées les plus heureuses, leur sont souvent venus des
femmes
; qu’ils ont éprouvé cent fois que d’un coup d’œi
n malheureux. Mais, dites-vous, ces ouvrages, quoique attribués à des
femmes
, ont été écrits par des hommes : eh bien, je vous
e, d’ivresse, qui nous ont forcé de tout temps à reconnaître dans les
femmes
une sensibilité, une violence tout à fait incompr
suit ce Drame, et que vous citez dans l’errata de votre Livre, qu’une
femme
qui aimait beaucoup son mari, ayant appris un jou
p plus de raison et de certitude, que vos doutes sur la sincérité des
femmes
qui les ont écrites, font pour moi dans un des po
es, si elles ne sont que des impostures ingénieuses, prouvent que les
femmes
possèdent, et à un degré éminent, ce don d’exprim
pas croire que les Lettres d’une Portugaise f soient l’ouvrage d’une
femme
? mais vous croirez bien, j’espere, que les ouvra
homme. Toutes ces autorités suffisent, Monsieur, pour prouver que les
femmes
sont très capables de sentir, et plus capables d’
ur objection, et jusqu’à nos malheurs pour réponse. Vous attaquez les
femmes
trop vivement. La force de votre éloquence nous p
eur, suppose nécessairement une estime et un goût intérieurs pour les
femmes
; cependant vous en parlez de façon à faire croir
raits réels et bien palpables, et quand vous nous peignez ensuite les
femmes
avec des couleurs si odieuses, vous nous faites p
probité, tant de pénétration. Oui, Monsieur, vous méprisez moins les
femmes
que vous ne dites, vous les haïssez moins qu’il n
pendant la nuit, dans des songes aimables, vous vous représentez les
femmes
sous des traits plus dignes de l’humanité. Oui, c
il ne peut être sage qu’à force de mépris pour les hommes : mais les
femmes
surtout lui paraissent odieuses et redoutables ;
s s’offraient à son imagination. Ce n’étaient pas seulement de belles
femmes
, des femmes tendres ; le plaisir et la beauté n’e
t à son imagination. Ce n’étaient pas seulement de belles femmes, des
femmes
tendres ; le plaisir et la beauté n’eussent pas s
s idées étaient tendres ! Que ses expressions étaient vives ! Que les
femmes
étaient belles ! Ah ! ce n’est qu’à l’amant le pl
; Eh ! le ciel aurait-il voulu le permettre ? Non, Zima, il reste des
femmes
estimables. Je ne disputerai pas sur le nombre, m
Malgré votre haine obstinée, n’avez-vous pas quelquefois imaginé une
femme
tendre, honnête, fidelle, caressante ; ne s’est-e
ence de la raison, dans ces moments que la nuit soumet à l’erreur, la
femme
que vous peignez s’est quelquefois offerte à mes
le croire ; j’aime à penser que vous ne haïssez, ne méprisez tant les
femmes
, que parce que vos chagrins, vos réflexions, vos
i persuada par ses discours et par ses mœurs, qu’il était beaucoup de
femmes
estimables. Puissiez-vous trouver une amie qui so
conditions. 2. [NDA] En prononçant cette conclusion géometrique, une
femme
devant qui je lisais l’autre jour cette Lettre, s
riette de Coligny (1618-1673), comtesse de Coligny et de la Suze, une
femme
de lettres française. i. [NDE] Antoinette Des Ho
oulières (1638-1694), née Antoinette du Ligier de la Garde, était une
femme
de lettres française. j. [NDE] Lettres d'une Pér
igny, 1750. l. [NDE] Lettres d'Anne Bellinzani Ferrand (1657?-1740),
femme
de lettres française, à Louis Auguste le Tonnelie
er curieusement l’origine de cette louange, que l’Église a donnée aux
femmes
; l’on peut assurer que leur piété leur a mérité
thon : C’est que jamais aucune autre Religion ne fut si favorable aux
femmes
que la Chrétienne ; et qu’elle l’est encore beauc
femmes que la Chrétienne ; et qu’elle l’est encore beaucoup plus aux
femmes
, qu’aux hommes. Oui, cet esprit doux, patient, hu
s du Christianisme, a plus de convenance avec le génie et le cœur des
femmes
, à qui la douceur et la patience, la soumission e
n des maris soupçonneux, emportés, et brutaux diffameraient de jeunes
femmes
sages et honnêtes, par une fausse accusation ; au
loi ; et qui n’allaient qu’à perdre le droit de pouvoir répudier leur
femme
, et à payer une amende pécuniaire à ses parents.
rist a délivré encore leur Sexe de l’esclavage du Sérail, où pour une
femme
qui a le cœur de son mari, toutes les autres sont
l’unité parfaite selon sa première institution, il ait donné à chaque
femme
le cœur tout entier de son mari ; sans ce partage
a dureté de leur cœur, s’étaient, dis-je, acquis, de se défaire d’une
femme
avec un morceau de papier : L’Évangile l’appelle
à l’indissolubilité du mariage, comme ils y avaient toujours tenu les
femmes
assujetties. Enfin Jésus-Christ les a absolument
par lequel les maris jaloux éprouvaient la fidélité suspecte de leurs
femmes
, en la manière qu’on verra dans le second volume
mœurs du Christianisme, avec les dispositions naturelles du génie des
femmes
; soit qu’on pense que les autres Religions les a
i une véritable louange, ou seulement un titre vain et spécieux ? Les
femmes
de notre siècle ne jouissent-elles point de la bo
our faire ces portraits plus ressemblants, l’on emprunte les noms des
femmes
Grecques, et Romaines qui ont le plus deshonoré l
sons que par la voie secrète d’une manière de fidei-commisb ; tant de
femmes
, qui pour se décharger d’un censeur incommode, pe
et de l’érection de celle de Valet de chambre ; de la liberté qu’une
femme
a d’aller seule dans tout Paris, sans autre compa
rs filles. L’on dit qu’on a grand tort d’avoir condamné et réduit les
femmes
à l’ignorance ; car on leur trouve aujourd’hui ta
udeur, et les personnes qui y ont le plus travaillé, sont beaucoup de
femmes
devenues si hardies à parler, qu’elles s’applaudi
ar le charme de l’amour, ç’a été de tout temps l’art trop naturel des
femmes
, qui ont même quelquefois ce malheur contre leurs
disent quelquefois entre eux, qu’on ne sait où se confessent bien des
femmes
: Est-ce là, est-ce ici ? Nous ne les voyons poin
sans en revenir à toute la sévérité Judaïque contre les filles et les
femmes
, que l’on fît trois ou quatre règlements bien app
second moyen que je propose, est une pieuse association de toutes les
femmes
et filles d’une vie chrétienne, mais exempte des
nt que mercenaires. f. Noeuds de rubans portés sur les coiffures des
femmes
. g. Il s'agit de Juan Luis Vives (1492-1540), au
-1540), auteur d'ouvrages de réforme pégagogique, L'Institution de la
femme
chrétienne (De institutione feminae christianae).
e pas connu. Ces couleurs postiches ne sont point alors un péché. Une
femme
se farde par legereté, par ignorance, pour suivre
iel ? Qui peut excuser de péché mortel une actrice, une coquette, une
femme
galante, qui ne veut que tendre des piéges ? sans
-en par leur caractere. Vit-on jamais le pinceau dans les mains d’une
femme
vertueuse ? La toilette d’une femme coquette en m
s le pinceau dans les mains d’une femme vertueuse ? La toilette d’une
femme
coquette en manque-t-elle jamais ? Ainsi, quoique
Les suffrages sont unanimes. Toutes les nations ont la même idée des
femmes
qui se fardent, & la religion ne les épargne
amp; sans invoquer d’autre tribunal, j’en appelle à la conscience des
femmes
que la passion n’a pas aveuglées, que le crime n’
impossible & fort inutile d’expliquer l’usage qu’en faisoient les
femmes
Juives. Elles s’en peignoient le front, les joues
le que comme d’une folie & d’un crime, & ne l’attribue qu’aux
femmes
de mauvaise vie, & aux statues des faux Dieux
ieux, qu’on s’imaginoit de bien honorer en les barbouillant comme des
femmes
. Quand vous vous habilleriez de pourpre, dit Jére
e de sa parure, & malgré son âge avancé, osa se flatter (tant les
femmes
comptent sur le pouvoir de leurs charmes) qu’elle
soit pas à elle, leve la tête, & ne la connoit pas. Qui est cette
femme
, dit-il ? C’est, lui répond on, la Reine Jesabel.
ous occupons que de ce qui regarde son fard. Quelle est la fureur des
femmes
sur leur parure ! Celle-ci s’en occupa toute sa v
i n’est point si révoltant. Les Juives n’étoient pas les seules ; les
femmes
de toutes les nations orientales, Médes, Perses,
ire de son visage un tableau. Dans le portrait que le sage fait de la
femme
forte, il ne parle ni de blanc ni de rouge, ce qu
& purpura in dumentum ejus. Elle l’emporte sur toutes les autres
femmes
, malgré tous les efforts qu’elles font pour s’emb
frivoles & trompeurs : Fallax gratia, vana pulchritudo. Mais la
femme
qui craint le Seigneur méritera & obtiendra t
Les Payens ont connu cette verité. Cornelia, fille du grand. Scipion,
femme
du Consul Simpronius Gracchus, étoit dans une com
’Eglise , dit-il, en montrant les pauvres. Le luxe dans la parure des
femmes
renferme tous les inconvéniens du luxe en général
es autres genres du luxe. Il est plus incorrigible. Il n’y a point de
femme
qui ne conserve jusqu’à la mort le goût de la par
o ornamenti sui, & Israël oblitus est mei diebus innumeris. Une
femme
à sa toilette croit-elle avoir des devoirs à remp
ùm comantur, dùm pinguntur annus est. Est-il de rang au-dessus d’une
femme
parée ? Sa beauté est au-dessus de toutes les dig
? Sans doute, la vanité de la parure n’est-elle pas une ivresse ? Une
femme
se possede-t-elle quand elle étale sa beauté &
llume, tant de dépravation qu’on occasionne ! Vous vous applaudissez,
femmes
coquettes, & vous devriez verser de larmes am
oivent pas surprendre. C’est l’usage dans tout l’Orient de donner aux
femmes
, comme par une espece d’éloge, des raresse, de ga
des couleurs qu’on y renfermoit. Les trois couleurs qu’emploient les
femmes
sont ordinairement le rouge, le blanc & le no
rle, de diamant, &c. & comme le meuble le plus précieux d’une
femme
est sans contredit le pôt au fard, on fit : ce pô
tombé dans l’obscurité & le mépris, même de ses amis & de sa
femme
; il est dans le grand jour de la gloire & de
nc aussi qu’en comparant un Poëte à Appollon, un Guerrier à Mars, une
Femme
à Venus, on approuve l’idolatrie. Il faut qu’en c
nus, on approuve l’idolatrie. Il faut qu’en comparant la poësie d’une
Femme
à celle de Sapho, ses graces à celles d’Aspasie,
s ce Poëte n’approche ni d’une actrice sur le théatre, ni d’une jolie
femme
à sa toilette, ou dans un cercle, où elle étale e
Comment on se met en colere si le Baigneur, oubliant qu’il coiffe une
femme
, est un peu négligent : Si paulò negligentior qu
es Senateurs de la Republique, ne connoissoient pas ces petitesses de
femme
. Ils laissoient leurs cheveux dans leur état natu
oix & l’usage du fard. Le rouge ne permet pas de douter que cette
femme
ne soit pâle, le blanc qu’elle ne soit brune, les
, des protestations, se repand à pleines mains. Nos jolis hommes, nos
femmes
coquettes & nos petits maîtres ont le vermill
’infâmie & l’adultere y étoient inconnus. Ailleurs il compare les
femmes
au pain, au vin & à la vaisselle. Il faut que
pare les femmes au pain, au vin & à la vaisselle. Il faut que les
femmes
se lavent & se tiennent propres ; mais il ne
res, des ciséleures, de la tourner en diverses figures élégantes ? La
femme
est le vin qu’il ne faut pas frélater. Ces orneme
le corps d’onguents, d’odeurs, de parfums. Il condamne severement les
femmes
assez peu modestes pour se faire servir par des V
, & le sont aujourd’hui plus que jamais. Témoin le fard, dont les
femmes
se gâtent leur tein, & les paniers qui défigu
une folle. Tâchez de vous former sur les grands modeles, étudiez les
femmes
qui ont les plus belles aigrettes, & les homm
rnissez-vous. Clément, Lett. 16. L’opéra fut très-brillant, mais les
femmes
étoient si furieusement enluminées qu’on avoit de
sont pour lui. Il garde copie de tous les beaux portraits, jamais des
femmes
enluminées. Il formera une collection piquante de
de malheurs dans l’enfer ? C’est sur-tout sur la beauté, l’idole des
femmes
, que ces reflexions sont frappantes. Est-il de fe
té, l’idole des femmes, que ces reflexions sont frappantes. Est-il de
femme
qui ne consentit à être trois jours difforme, pou
mais à ne l’être pas. Mais sans ouvrir le paradis & l’enfer, les
femmes
dès cette vie exécutent sur elles-même cet horrib
le regne de la laideur : Dùm lavantur, dùm comantur annus est. Une
femme
entre les mains du Baigneur & des femmes de c
qui pour cacher les altérations de son visage s’enluminoit comme une
femme
: Vous n’aviez pas besoin de prendre ces précauti
rand, & si grand que S. Charles défend de donner l’absolution aux
femmes
fardées, & même de les recevoir à confesse. I
faisoit par là l’éloge de sa sœur Gorgonie & la condamnation des
femmes
du monde. Il n’y a, disoit-il, de belle rougeur q
fre pas moins que les mœurs, des passions & des vices. Pelaprot,
femme
d’intrigue, art. 1, scen. 7, se moque du fard, so
beauté, sont trop sérieuses, trop savantes, trop dégoutantes pour des
femmes
& des petits maîtres, qui n’aspirent point au
l’ame, dont les couleurs sont les traits. Telle est l’imprudence des
femmes
qui s’enluminent, elles semblent des furies, &
decin, qui traite cette matiere, fait une réflexion judicieuse : les
femmes
qui se fardent connoissent mal leurs intérêts, &a
quelques meres si déraisonnables qu’elles exigent ces folies de leurs
femmes
& de leurs filles ; sans doute alors ces coul
lus vifs. L’Ecriture parle souvent du fard, mais ce n’est que sur les
femmes
de mauvaise vie. Sara, Rebecca, Rachel, Debora, R
rs bien assorties se font mutuellement briller. C’est un art chez les
femmes
de faire, de choisir & de placer les mouches
le visage d’une actrice. Ces puérilités le dégradent au-dessous de la
femme
; peut-il descendre plus bas. Il en est de même d
es hommes. Un libertin y fait tracer le portrait de sa maîtresse, une
femme
dévote les images des Saints ; c’étoit alors la f
lui d’une jeune fille ; on les appelloit les rubans à la Girarde. Les
femmes
avoient l’impudence de se coëffer avec ces rubans
amp; la faire sortir avec avantage. C’est une affaire d’état pour les
femmes
que le choix de la place où elles doivent se mett
ns les mêlanges. La position, la mésure compose le coloris. Telle une
femme
est à la fois Peintre en appliquant sur son visag
Chrétien ; mais rien de plus important pour une actrice, & toute
femme
est actrice en ce point. Son fauteuil est son thé
ûte au guerrier bien du tems & de l’étude, la nature la donne aux
femmes
; c’est l’instinct le plus sur, & le coup d’œ
ffrir ce qui sied le mieux, & leur donner des sages conseils. Les
femmes
riches donnent des ordres aux manufactures, avec
pece de fard. Les fleurs jouent encore un grand rôle sur le teint des
femmes
, soit naturelles, soit artificielles ; distribuée
pons, des aigrettes, comme des coëffeuses le plus mondaines, pour les
femmes
les plus coquettes. Après avoir médité sur le Cru
; leur fragilité, leur peu de durée, image naturelle de la beauté des
femmes
, lui en fera sentir la vanité : elle doit se dire
célebre par ses talens & son bon goût, qui ne peignoit jamais les
femmes
qu’avec leurs beautés naturelles, sans aucun orne
es, sans aucun ornement : Qualis Apelleis est color in tabulis. Une
femme
doit être contente de plaire à son mari, il ne fa
uas vertit inepta comes. Tel est le langage de Tertus. ad uxore. Une
femme
qui se farde veut suppléer à ce qui lui manque, p
éer à ce qui lui manque, pour qu’on ne s’en apperçoive pas. Une belle
femme
n’a pas besoin de ces remedes. Les cheveux emprun
fard dont Laïs & Thaïs ornent leur visage, sont les livrées d’une
femme
prostituée ; elles ne changent point le visage, e
oint de fard, croyant n’en avoir pas besoin ; jouant un jour avec des
femmes
fardées, un jeu où il faut que chacune fasse ce q
isage, j’ai horreur d’un visage couvert de blanc & de rouge ; les
femmes
qui se peignent n’ont ni teint ni fraîcheur à vin
t & l’enlumine, le peignant en rouge avec du vermillon, comme les
femmes
se peignent le visage, & par son art il en co
c adresse, les taches, en remplit les creux & les rides comme les
femmes
remplissent les creux qu’a laissé la petite vérol
la toilette, puisqu’en effet la toilette n’est qu’une idolâtrie. Une
femme
est réellement, & se croit une idôle, dont to
Dieux, qu’en les embéllissant, les fardant, les enluminant comme les
femmes
. Le toilettes ont été le modele & la regle d’
rtie des cérémonies idolâtriques ; & qu’est-ce qu’une Vénus ? Une
femme
qui passe de la toilette à l’autel. Qu’est-ce qu’
énus ? Une femme qui passe de la toilette à l’autel. Qu’est-ce qu’une
femme
parée ? Une Vénus qui s’enivre de la fumée &
en avoit pas besoin, il auroit plutôt terni qu’embellison visage. Les
femmes
qui en usent se rendent, malgré elles, justice su
x exquis, la magnificence outrée de la parure ; c’est l’ordinaire des
femmes
impudiques. On ne cherche tant d’inspirer l’amour
Impératrice Poppée, d’abord maîtresse à quoique mariée, & ensuite
femme
de Néron, étoit un prodige de beauté, & un mo
les plus grands crimes. De toutes les qualités qui peuvent rendre une
femme
aimable, il ne lui manquoit, dit Tacite, que la c
utus ses précepteurs, qui n’approuvoient pas ses excès, à répudier sa
femme
Octavie, & à la faire mourir, pour prendre sa
si tragique ; elle s’étoit abondonnée au comédien Mnester. Messaline,
femme
de l’Empereur Claude, en étoit amoureuse aussi ;
estins, en jeux, en fêtes ; il mourut accablé de dettes ; mais quelle
femme
peut tenir contre l’élegance & la dépense ? I
ar une vanité indécente d’un jeune homme qui se vante des faveurs des
femmes
, soit par une adresse criminelle de courtisan qui
onnant des maîtresses de sa main, Oihon vanta si fort la beauté de sa
femme
, que Néron voulut la voir, en devint amoureux, &a
t l’une de l’autre. Othon par l’amour de la parure, ressembloit à une
femme
; munditiarum muliebrium , il s’étoit fait faire
on. L’ambition pourtant le lui fit préférer : elle l’emporte chez les
femmes
, sur l’envie de plaire, ou plutôt l’envie de plai
issemblablement de Poppée qu’est venu ce proverbe d’un homme ou d’une
femme
fardée & parée, c’est une poupée, & le mo
Dames ; c’est la même chose, les enfants s’en font un amusement, les
femmes
plus enfants encore, une affaire sérieuse. On est
Il est des hommes aussi insensés, qui, dans leur parure semblent des
femmes
; ils enferment leurs cheveux dans une bourse, &a
ne tinctum ; ils s’habille de bleu & de vert, couleur propre aux
femmes
. L’étoffe en est travaillée & brodée en festo
rs maîtresses, & étudient leur metier dans Moliere. Des armées de
femmes
auroient moins de molesse qu’eux.
S. Bazile fait leur portrait d’après nature (Serm. du Luxe) : Des
femmes
lascives, qui ont perdu la crainte de Dieu &
daturos progeniem vitiosiorem. Quand on condamne l’immodestie des
femmes
, ne parle-t-on que de cette licence grossiere du
ion honnête qui en éloigne, n’ont jamais eu en vue que la licence des
femmes
qui découvre autre chose que le visage & les
nt on n’ose être l’apologiste que parce qu’on l’aime. L’indécence des
femmes
qui y paroissent, est un des plus grands & de
fût-ce qu’un moment, fût-on dans le lieu saint, ne regardât-on qu’une
femme
vertueuse & modeste, la plus haute vertu crai
us meus deprædatus est animam meam. Il ne fallut qu’un regard sur une
femme
immodeste pour faire du plus saint des Rois un ad
es discours & de la morale licencieuse, le seul aspect de tant de
femmes
immodestes en seroit l’écueil le plus redoutable.
médiocre. Les discours artificieux du serpent ébranlèrent la premiere
femme
dans le Paradis terrestre, la vue d’un fruit déli
tte Dame célèbre : il ne sera pas étranger à notre sujet. C’étoit une
femme
de beaucoup d’esprit. Elle montra beaucoup de cou
amp; prononcer avec enthousiasme, mais qui n’auroient pas dû chez une
femme
si sage être mis au rang des livres classiques d’
nnemie déclarée, & de tout ce qui tient à lui. C’est pourtant une
femme
, & une femme du monde, qui instruit des femme
& de tout ce qui tient à lui. C’est pourtant une femme, & une
femme
du monde, qui instruit des femmes du monde. L’Ita
C’est pourtant une femme, & une femme du monde, qui instruit des
femmes
du monde. L’Italien, dit-elle, me paroît dangereu
ste ne porta la rigueur si loin. Elle condamne jusqu’à la comédie des
Femmes
savantes de Moliere, & au roman de Dom Quicho
courage. Moliere en France a fait le même désordre par sa comédie des
Femmes
savantes. Depuis ce temps-là on a attaché presque
Depuis ce temps-là on a attaché presque autant de honte au savoir des
femmes
qu’au vice qui leur sont le plus défendus. Lorsqu
où l’habitude & le mauvais exemple ont pu jeter, il n’y a pas de
femme
, il n’y a point de Comédienne, c’est tout dire, à
ira, fera des excuses, se couvrira ; elle n’osera paroître devant des
femmes
respectables, devant son père, devant ses enfans
e. Il est pourtant de notoriété publique que le plus grand nombre des
femmes
en province est assez décemment vêtu. 2.° Le gran
u. 2.° Le grand nombre l’est encore à Paris. Sans doute on y voit des
femmes
mondaines qui ne connoissent point de loi ; leur
i ne connoissent point de loi ; leur nombre est petit, la plûpart des
femmes
dans toutes les conditions se respectent. 3.° On
t qu’en blâmer du moins l’imprudence & le danger. Pour les autres
femmes
, les graces de leurs rivales excitent leur jalous
loge ? On ne la voit pas chez les nations Chrétiennes ; le commun des
femmes
s’y habille modestement. Les Courtisannes & l
s’en dispensent : sont-elles Chrétiennes ? Chez les Payens mêmes les
femmes
raisonnables s’en font un devoir : Valere Maxime
devoir : Valere Maxime rapporte que le Consul P. Servilius répudia sa
femme
pour l’avoir trouvée sans voile dans la rue. Les
tume plus ancienne encore, c’est celle de la modestie. Les voiles des
femmes
sont de la plus haute antiquité, & du plus co
autre espèce ; que feroient-elles d’un voile ? Dans tout l’Orient une
femme
ne sort de chez elle que voilée : Ces femmes Paye
? Dans tout l’Orient une femme ne sort de chez elle que voilée : Ces
femmes
Payennes vous jugeront, dit Tertullien ; elles ca
le que celui qu’on cite en faveur du vice. Entre ces deux coutumes la
femme
de bien n’hésitera pas dans son choix ; la Courti
ne le peint en le montrant ? Segniùs irritant animos. Quelle honnête
femme
pourroit en parler, & elle ose le montrer ! q
femme pourroit en parler, & elle ose le montrer ! quelle honnête
femme
souffriroit qu’on l’en entretînt, & elle souf
du secours des oreilles ? on entre plus facilement par les yeux. Une
femme
découverte est plus persuasive que toutes les scè
Arétin ou les Carraches, qui allume plus rapidement l’incendie qu’une
femme
immodeste ? Quelle contradiction ! une honnête fe
’incendie qu’une femme immodeste ? Quelle contradiction ! une honnête
femme
ne souffrira pas qu’on lui fasse connoître des dé
dangereux tableau : qui en ignore les pernicieux effets ? Toutes les
femmes
qui ne se montrent que pour les produire, seroien
ître, les gens de bien qui les fuient pour s’en garantir ? Toutes les
femmes
immodestes ne disent-elles pas, ou grossierement
la sainte Ecriture même devient dangereuse. Mais, dit-on, combien de
femmes
dans leur maison, combien d’enfans, & même de
Mais le nombre est petit de ces Communautés si peu attentives, de ces
femmes
si peu réservées, & l’immodestie du théatre c
engage à vous tenter. Mais réflexions perdues, ce qui alarmeroit une
femme
pieuse est l’objet des désirs & des espérance
es inspirent, fassent goûter & pratiquer la vertu ? Autant qu’une
femme
modeste, qui respecte le public, en impose aux pl
ne, on le dit faux ; mais est-il téméraire ? Distinguez-vous donc des
femmes
de mauvaise vie, ou ne trouvez pas mauvais qu’on
pati non vult, confugit ad velamentum. Tertull. de vel. Virg. Chaque
femme
est sa premiere idolâtre : elle adore sa beauté a
s son cœur, elle tombe la premiere dans l’abyme où elle entraîne. Une
femme
qui se trouve belle (eh ! qui ne s’en croit pas ?
? n’est-il pas de foi qu’on pèche en regardant avec complaisance une
femme
? Si quis viderit mulierem, &c. Eh ! qui peut
ue tous les peuples, dont S. Paul fait une loi dans l’Eglise, que les
femmes
ne parussent en public que voilées. Mais si l’usa
ideux que fait Ezechiel de la coupable Jérusalem, il la compare à une
femme
immodestement parée, qui s’offre à tous les regar
juillet 1692. Journ. des Aud. tom. 6. En conséquence de ces loix les
femmes
ne sont pas écoutées en justice lorsqu’elles se p
les lieux publics : Crinem abscondente galero. Clodius se déguisa en
femme
pour être admis dans les mystères de la bonne Dée
te d’infamies. Macrob. Satur. 3. C. 13. Selon les Jurisconsultes, une
femme
qui court le bal la nuit avec des hommes, est pré
. Un homme a légué ses habits ; il se servoit quelquefois d’habits de
femme
. Ceux-ci sont-ils compris dans le legs ? Par exem
exemple d’un Sénateur qui avoit la foiblesse de prendre des habits de
femme
quand il se mettoit à table : Senatorem muliebrib
ient à nos robes de chambre, qui n’étoient alors d’usage que pour les
femmes
, mais dont les hommes se servent parmi nous. La l
s, selon les âges & les qualités, les vieillards, les enfans, les
femmes
, les esclaves, &c. & dit qu’il étoit hont
qui fait le bonheur de la vie, nous requérons, &c. Il y avoit des
femmes
à cette cérémonie ; il en faut par-tout, & le
hibitum, & le canon si qua mulier dist. 30. frappe d’anathème les
femmes
qui se déguisent en hommes, persuadés qu’ils ne s
artres, Burchard de Vormes, qui rapportent ce Canon, ajoutent que les
femmes
ne prennent l’habit d’homme que parce qu’étant pl
que la longueur de l’habit les embarrasse, sont plus délicats que les
femmes
, qui portent toujours des robes longues, & mê
s-bonnes vérités. La loi de Dieu est expresse & terrible : Que la
femme
ne prenne point un habit d’homme, ni l’homme un h
Que la femme ne prenne point un habit d’homme, ni l’homme un habit de
femme
, car celui qui le fait est abominable devant Dieu
mauvaise fin, celui de Saül pour consulter la Pythonisse, celui de la
femme
de Jéroboam pour consulter le Prophète Ahias. Pou
on, dit que c’est une chose aussi honteuse à l’homme de s’habiller en
femme
que d’aller nud dans les rues : Nudum in foro amb
i est pas plus favorable. C’est une infamie, dit-il ; est-on homme ou
femme
après avoir fait ces ridicules changement ? Infam
es Grecs, Græco more influxit. Quel ridicule que l’homme s’habille en
femme
, qu’il se frise, se poudre comme elles, ait sa to
ut fœmina infibulantur, &c. Qu’ils fassent donc les fonctions des
femmes
: Muliebria faciant, parturiant, &c. A peine
me, dit Guillaume de Paris, de Legib. temp. C. 13. L’homme habillé en
femme
a un plus facile accès auprès des femmes, & l
mp. C. 13. L’homme habillé en femme a un plus facile accès auprès des
femmes
, & la femme habillée en homme auprès des homm
e habillé en femme a un plus facile accès auprès des femmes, & la
femme
habillée en homme auprès des hommes. C’est même u
sque. Pour offrir des sacrifices à Vénus, les hommes s’habilloient en
femmes
, pour en offrir à Mars, les femmes s’habilloient
Vénus, les hommes s’habilloient en femmes, pour en offrir à Mars, les
femmes
s’habilloient en hommes. Ils se présentoient ains
atues de ces Divinités étoient ainsi déguisées. Mars étoit habillé en
femme
, Vénus en homme. Leur théologie alloit plus loin
s représenter, leurs Prêtres jouoient ce double rôle d’homme & de
femme
par leurs déguisemens. Il y a encore des opéra où
rte de débauche, à Bythinie & à Rome, C’est le mari de toutes les
femmes
, & la femme de tous les maris. Jetons un voil
à Bythinie & à Rome, C’est le mari de toutes les femmes, & la
femme
de tous les maris. Jetons un voile sur ces horreu
savantes. Les Rabins prétendent que les habits d’homme interdits à la
femme
, ne sont que les armes, l’épée, le casque, le bou
au milieu des soldats, & la discipline bien peu écoutée avec des
femmes
. Les armées bien disciplinées n’en souffrent pas,
en faire une loi inutile. Il n’a jamais fallu interdire la guerre aux
femmes
; elles ne peuvent en soutenir les travaux, en co
elles ne peuvent en soutenir les travaux, en courir les risques : une
femme
guerriere est un phénomène. L’Abbé Rupert, &
i dans un sens moral. Ne pas porter les habits d’homme, c’est pour la
femme
ne pas faire la maîtresse dans la maison, être so
à la quenouille & au fuseau, selon l’éloge que fait le Sage de la
femme
forte, ce qui est devenu une expression proverbia
à l’élégance de la toilette, à la délicatesse du sexe, c’est devenir
femme
, c’est une vraie mascarade. Pour s’en moquer &
p; les punir, on a quelquefois condamné à courir les rues, habillé en
femme
; des Généraux d’armée ont fait distribuer des qu
res efféminés de Vénus ; ils dégradent leur sexe par les ornemens des
femmes
, la délicatesse des habits, la frisure des cheveu
contre les Masques, qui abusent de leur déguisement pour séduire les
femmes
; & de l’autre part le Syndic des Masques, qu
les Maris soient en bonne, pleine & paisible possession de leurs
femmes
, & puissent se départir des compagnies à l’he
quand l’ombrage & la fantaisie les prend, & disposer de leurs
femmes
, comme chacun est modérateur de sa propre chose,
es maris ; que quand les maris sont assemblés en compagnie avec leurs
femmes
& damoiselles les défendeurs arrivent enmasqu
tune que plus ils craignent ; & si d’aventure ils appellent leurs
femmes
, ils sont nommés jaloux. Et si les masques avoien
s, qui est cause que quelquefois il y a de l’âne & de la mule aux
femmes
; que les masqués entrent avec nombre de varlets
temps, voire quelquefois plus qu’ils n’en veulent, d’entretenir leurs
femmes
dont souvent ne font pas grand compte, &c. Qu
s femmes dont souvent ne font pas grand compte, &c. Que plusieurs
femmes
& filles, qui ne sont formées ni savantes, pa
as, qu’on est couché, & faire céler, absenter & retirer leurs
femmes
& filles par l’huis de derriere. Iceux Masque
ssément défendu à tous Maris de n’aller masqués pour entretenir leurs
femmes
, & essayer leur prudhomie, feignant d’être qu
ce langage puérile. La réforme fut bientôt faite, il en est ainsi des
Femmes
savantes ; ce ridicule est rare, il n’y a pas une
st ainsi des Femmes savantes ; ce ridicule est rare, il n’y a pas une
femme
sur cent, qui fasse la savante, qui avec un téles
ux ridicule est une maladie épidémique, qui dans les hommes, dans les
femmes
, dans les auteurs, dans les ouvrages de toute esp
rni une matiere abondante : que n’a-t il fait une seconde comédie des
Femmes
beaux esprits ? Elle eût été plus utile que celle
édie des Femmes beaux esprits ? Elle eût été plus utile que celle des
Femmes
savantes, & même une troisieme des Femmes ign
lus utile que celle des Femmes savantes, & même une troisieme des
Femmes
ignorantes, vice très-commun & bien plus pern
e deux avanturieres, Niéces du Cardinal Mazarin, l’une Marie Mancini,
femme
du Connétable Colonne, écrite, dit-on, par elle-m
& l’espece de Réligion & de vertu, qu’il lui prête. Ces deux
femmes
qui avoient quelque beauté, beaucoup de coquetter
pour dot des sommes immenses, que leur oncle avoit amassé ; ces deux
femmes
furent récherchées de deux Rois. Le Roi d’Anglete
n des Dictionnaires portatifs n’a daigné faire un article de ces deux
femmes
, il n’y a que celui des Femmes, soi-disant celebr
’a daigné faire un article de ces deux femmes, il n’y a que celui des
Femmes
, soi-disant celebres, qui a transcrit leurs mémoi
te valeur, en formeroient à peine un bon, a ramasse tous les noms des
femmes
qu’il a trouvé dans les livres, & en a fait a
pouvoir dire celle qui va mieux, celles qui défont toutes les autres
femmes
, la parent. Tout est également bien sur sa tête,
est également bien sur sa tête, la propreté qui coute tant aux autres
femmes
, lui est naturelle, elle ne porte jamais d’odeur,
ême, & n’a pas besoin d’artifice. L’autre qui écrit & agit en
femme
, ne rougit par de dire que dans moins d’un an, le
Friponeries journalieres. La fille vole son pere, pour y fournir, la
femme
son mari, le petit maître son créancier, ses dome
, de gestes, souris, attitudes ; car la parure est dans la tête d’une
femme
un vrai systême, un plan d’opérations militaires
d’où il vous a formé, du péché dont le Rédempteur vous à sauvé, d’une
femme
que la vanité a perdue, & qui par le dangereu
des incidents & des réflexions agréables. Voici la harangue d’une
femme
dans l’assemblée : « Il y a quelque raison d’élir
d’élire Glorieuse, il en pourroit arriver un grand avantage pour les
femmes
. La Reine Glorieuse apprendroit à son mari à lui
s ces conseils n’avanceront point les affaires de l’Etat. Nous autres
femmes
, nous ressemblons à un troupeau de moutons, ce qu
habits tout massifs d’or, & en changera quatre fois par jour. Les
femmes
de Cour imiteront la Reine, les bourgeoises imite
Les femmes de Cour imiteront la Reine, les bourgeoises imiteront les
femmes
de Cour, & Dieu sait si les maris en patiront
l nous faut. » Il y a plusieurs traits plaisants sur les vapeurs des
femmes
, sur les qualités du vin, sur l’envie qu’ont les
rocura de grands changements ; on se bornoit à parfumer la tête ; les
femmes
y mettoient de la poudre blanche, pour n’étoyer l
blanche, pour n’étoyer les cheveux ; les petits Maîtres envierent aux
femmes
cette propreté, & en firent un ornement. On p
& ensuite avec prosusion, & la mode en est générale, hommes,
femmes
, vieillards, enfans ; l’Eglise, la Robe, l’Epée,
ni les deux premiers tomes, on en promet cinq ou six pour la tête des
femmes
; ce n’est pas trop. L’auteur se promet un grand
se le cœur de deux manières, par le plaisir & par la douleur. Une
femme
qui plait, un ami qui trahit, blessent le cœur.
ternité ; même les hommes à qui on avoit eu le malheur de plaire. Une
femme
à sa toilette est un Jugè sur son tribunal, elle
es faisant foueter ou fustiger : Virgis aut fustibus cædi jubet. Une
femme
fardée est une vraie incendiaire, & bien volo
bustible, plus inflammable que le cœur humain, par les attraits de la
femme
; pour lui épargner un si grand danger, Dieu défe
vanitatem . Personne ne peut disconvenir que les parures artisées des
femmes
, ne soient des vanités dangéreuses, qu’il ne faut
e négligence suffit pour allumer l’incendie, & rendre coupable la
femme
qui laisse voltiger les éteincelles, qui l’apport
naires, &c. En voici deux qui nous régardent : les Comédiens, les
Femmes
fardées, il y ajoute les danseuses publiques, ce
e témoin, elles montent sur le théatre, & en font profession. Les
femmes
fardées sont prises en flagrant de lit, leur péch
metier infâme, sont un tissu de scandales continuels, sur-tout si une
femme
se présente fardée à la Sainte Table, elle doit é
rare, communément on vient à la Communion dans un état modeste ; les
femmes
qui n’ont point de réligion, ne communient pas, c
ultere, il prétend que les maris eux-mêmes n’en veulent point, qu’une
femme
ne doit se parer que pour plaire à son mari ; que
es hommes, ce qui seront encore plus criminel. Mais dans le fond, les
femmes
y attachent des agrémens, qui sont une espece de
mpureté & il est certain que ces parures y sont très propres, les
femmes
le savent bien, y comptent, & les emploient d
CHAPITRE IV. Des
Femmes
de Théâtre. La pudeur est l’apanage des femmes
CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. La pudeur est l’apanage des
femmes
; et c’est en supposant que cette vertu fait pres
forme de vie que le sexe devait tenir. C’est par cette raison que les
femmes
ont été dispensées des emplois et des occupations
spositions de la nature, altéré les Loix, et changé les coutumes. Les
femmes
ont trouvé des exercices et des professions, qui,
égard des Spectacles, nous n’avons point de preuves certaines que les
femmes
, en Grèce, aient monté sur le Théâtre ; les Latin
ez connaître que c’étaient des hommes qui faisaient le personnage des
femmes
et qui en portaient les habits. Il n’en était pas
oit, nous savons, à n’en pouvoir douter, que, parmi les Modernes, les
femmes
ne commencèrent à monter sur le Théâtre que vers
que ce sont eux qui y ont introduit la passion de l’amour, et que les
femmes
n’y ont représenté, dansé et chanté que depuis 15
e Théâtre, il paraît presque impossible, aujourd’hui, d’en bannir les
femmes
, sans détruire absolument les Spectacles que l’on
it pas à la fin de réunir tous les suffrages, l’inconvénient même des
femmes
, ou cesserait entièrement, ou serait considérable
que les Spectateurs ; et d’ailleurs on pourrait encore conserver les
femmes
, en prenant les précautions que l’on trouvera dan
mp; établit avec de gros appointemens une multitude d’hommes & de
femmes
pour en avoir soin. Il recherchoit avec avidité,
oit joûte, tournois, ballet & mascarade, ordinairement habillé en
femme
, découvrant indécemment sa gorge comme elles, éta
d’oreilles & son colier de perles. Il donnoit des festins où les
femmes
servoient habillées en hommes, & la Reine sa
soigneuse que lui de sa parure, il l’emportoit sur l’affeterie de la
femme
la plus coquette, & sur la puérilité du plus
mp; un renversé. Lui-même gaudronnoit ses chemises & celles de sa
femme
(on empese aujourd’hui). Ses dépenses étoient éno
t jusqu’au bal & dans les parties de débauche, & en lioit les
femmes
dans le temps qu’il en abusoit. Et tandis qu’il f
dre à ses Favoris & qu’il prenoit lui-même toutes les parures des
femmes
, il portoit contr’elles les loix somptuaires les
n, Batteleur d’Eglise, Gendre de Colas, Gauderonneur des colets de sa
femme
& Friseur de ses cheveux, Mercier du Paluis,
la Reine de Navarre, disoit de lui : Il n’a du courage que contre les
femmes
. Faisant le siege d’une ville avec ses Mignons, o
des murailles : Venez, jeune mignon, qui ne sauriez tenir contre nos
femmes
, & une vieille femme s’assit sur la brêche, f
une mignon, qui ne sauriez tenir contre nos femmes, & une vieille
femme
s’assit sur la brêche, filant tranquillement sa q
ns, les récompensant d’un souris, d’un coup d’œil, &c. Toutes les
femmes
, il est vrai, donnent à peu près la même scene à
s, ces petits riens où l’on perd la moitié de la vie, remplissent les
femmes
& les petits-maîtres de l’idée de leur mérite
; spectatum admissi risum teneatis ? Un Aureur qui compose & une
femme
qui se pare, se ressemblent en bien des choses. C
indifférentes, instruit, plaît, amuse, du moins ne corrompt pas. Une
femme
parée instruit-elle, ne fait-elle que plaire &
la beauté de la peinture, souille l’imagination par l’obscénité. Une
femme
contente de sa toilette seroit bien mortifiée de
c le miroir. Encore même ces ouvriers sont utiles à l’Etat, & les
femmes
sous les armes lui nuisent. Un soldat défend la p
ophète Isaïe, 3. iv. fait un détail fort singulier de la toilette des
femmes
de son temps. Le monde en badinera ; supporte-t-i
t de vous le refuser. Leur santé y court les plus grands risques. Ces
femmes
dont l’extrême délicatesse, vraie ou affectée, ne
euse d’avoir en dot le centieme de ce qu’elle prodigue en parure. Les
femmes
de condition achettent leurs amans, comme le leur
t plein dans l’Ecriture de ces défenses. Cependant, dit-on, les trois
femmes
les plus célèbres par leur pureté se sont parées.
Nouvelle preuve combien les nudités sont du goût de la débauche. Une
femme
chrétienne peut-elle se résoudre à le favoriser ?
ttre ? Rien ne nous oblige d’approuver en entier la conduite de cette
femme
célebre, peu conforme en bien des choses aux regl
vie, la suivront-elles dans sa retraite ? Il y eut toujours entre les
femmes
une émulation de gloire à qui remporteroit le pri
légères qu’elles sont, ne portent pas moins des coups mortels. Chaque
femme
, comme un habile Ingénieur, forme son plan, élève
plus riche patrimoine. Les Pères de l’Eglise appellent la tête d’une
femme
parée une tour, une forteresse, où regnent toutes
théatre, fut toujours dans la nature. L’Ecriture, qui nous dit qu’une
femme
s’oublieroit plutôt elle-même que sa parure, nous
lle-même que sa parure, nous apprend, comme un acte héroïque, que les
femmes
Juives dans le désert donnèrent jusqu’à leurs mir
les lauriers ou plutôt les myrthes qui ceignent leur front. Point de
femme
du monde qui ne se pare en Actrice ; jamais le go
urent portés si loin que depuis le regne brillant du théatre : aucune
femme
qui y soit plus attachée que celles qui fréquente
ent pas leur possession. Ils se sont chargés d’embellir les têtes des
femmes
, voulant faire de leur art un état séparé, &
aître. N’y a-t-il pas des Tailleurs, des Cordonniers d’homme & de
femme
, pourquoi n’y auroit-il pas des Coëffeurs aussi ?
ées. C’est un modele au pinceau, au ciseau, au burin, à la verve. Une
femme
ne se fait peindre, buriner, chanter, qu’après s’
a religion qu’un homme occupé les heures entieres à la toilette d’une
femme
, & une femme en cet état entre les mains d’un
homme occupé les heures entieres à la toilette d’une femme, & une
femme
en cet état entre les mains d’un homme ? un mari,
e ce sont des hommes. Les hommes à leur tout se feront servir par des
femmes
. Les Princes Mahométans & idolâtres le font b
inces Mahométans & idolâtres le font bien dans tout l’Orient. Les
femmes
ne manquent pas de prétextes pour justifier leur
mbine, embellit la parure. Le théatre coëffe & habille toutes les
femmes
du monde, & tous les hommes efféminés. Que ne
scène, & se répand rapidement dans le beau monde. Je sais que les
femmes
Françoises sont naturellement frivoles & vola
le caractere de la nation n’en feroit dans un siecle. Et comment une
femme
qui a vu applaudie, admirée la parure de l’Actric
e dissipation, ou se préparer bien des revers. Un si vif désir d’être
femme
annonce-t-il une vierge ? promet-il une Lucrece ?
il faut demander, c’ost de sa main qu’il faut recevoir un mari ou une
femme
selon son cœur, si l’on veut que le mariage soit
qu’il attire : Divitia à parentibus à Domino datur uxor prudens. Une
femme
agréable à Dieu & aux hommes par ses vertus e
es vertus est un présent du ciel, c’est obtenir grace sur grace : une
femme
immodeste, méprisable au ciel & à la terre, e
lui-même ? Un mari sage & chrétien, affligé de l’immodestie de sa
femme
, est trop intéressé à son honneur & à sa vert
dans ces folies ? Un Comédien qui veut faire un commerce infame de sa
femme
, une Actrice qui ne rougit pas de s’y prêter. Heu
peu honteuse, fonde là-dessus sa gloire & ses espérances. Si les
femmes
y avoient de la répugance, obéiroient-elles avec
urs à éteindre un feu qu’on a trop soufflé. La véritable gloire d’une
femme
est dans la vertu, non dans la beauté, moins enco
ans la beauté, moins encore dans la parure & l’indécence. Que les
femmes
, dit l’Apôtre, ne paroissent qu’avec des habits m
nt à main armée piller l’Eglise, & on souffre le brigandage d’une
femme
mondaine, qui armée des traits bien plus meurtrie
e decet mulierem non velatam orare. Quel coup mortel à la piété ! une
femme
livrée à la parure prie-t-elle ? en a-t-elle le t
ne Chrétienne. Sa réputation même est entamée, non-seulement chez les
femmes
que la jalousie de parure & de beauté rend en
te de sa chaire de Professeur, sa fuite en Hollande, les amours de sa
femme
, les talens de Baile, la destruction de sa Secte
plus difficile & le plus rare de tous les sacrifices. Combien de
femmes
qui veulent tenir bon contre le temps, & qui
tirent le rideau dessus pour la rendre invisible ; vous les voyez ces
femmes
idolâtres du monde & de la volupté ensevelir
e les danses, n’y eut-il point d’instrument qui sonne les notes ? Les
femmes
qui dansent se servent elles-mêmes de tabourins f
es au commandement, à l’honnêteté & modestie chrétienne ; que les
femmes
, dit Saint Pierre, s’acoutrent en habit honnête
qu’elles ayent la tête couverte, rien ne manifeste plus le cœur d’une
femme
que l’ornement d’icelle, on peut y voir au moins
ivre, les habits comme la bouche parlent de l’abondance du cœur ; les
femmes
sont meurtrières d’ames quand elles viennent à l’
our orner, farder, attinteler & accoutrer, les Dames déguisées en
femmes
de mauvaise vie. Jamais il n’y a eu au théatre p
ples du monde ; Armide a un air dévergondé qui ne sied pas même à une
femme
prostituée, & je ne saurois déviner par quell
tuée, & je ne saurois déviner par quelle fatalité le caractère de
femme
fait sur le modèle d’Armide, ont acquis sur le th
ature sont ses reproches ? Ne m’allez pas dire que lorsqu’une honnête
femme
a tant fait que de renoncer à son devoir, elle do
ne fois plus sensible à l’infidélité qu’on lui a fait, qu’une honnête
femme
à qui il en coûte pour se laisser vaincre, veut j
perd les fruits. Je sais tout cela ; aussi je ne défends point à une
femme
de se plaindre, mais je veux qu’elle se plaigne t
rible contre les Poëtes ; mais je suis aussi un peu fâchée contre les
femmes
. Eh pourquoi dans nos folies ne sommes-nous pas u
ans ; quoique d’une érudition affectée & trop recherchée pour une
femme
qui certainement n’a jamais lu la moitié des livr
s de galanterie, sans obscénité il est vrai, mais dangereuse pour des
femmes
, des jeunes gens, des cœurs frivoles qu’elle nour
les qu’elle nourrit de cet aliment pernicieux. Mais qu’attendre d’une
femme
qui se mêle d’écrire ? peut-elle mettre au jour q
uit dont elle est pleine ? Il y a tom. 2, une lettre singulière d’une
femme
à Ovide où elle lui fait des reproches d’avoir pe
de Venus, & se seroit fait siffler s’il en avoit fait une honnête
femme
. Cette idée bien plus ancienne que lui, & gén
Cette idée d’une Venus vertueuse, d’une espèce de sainte au goût des
femmes
, digne des autels, d’un amour platonique ; son fi
des sens y eut aucune part. Cette idée est une belle chimère que les
femmes
ont intérêt d’accréditer pour couvrir leur passio
, peut-il faire de l’amour la divinité la plus déréglée de toutes les
femmes
? Votre plume n’auroit-t-elle pas acquis la même
ugles, sans que jamais les pères reconnussent leurs enfans, & les
femmes
leurs époux (ce temps n’a jamais existé, un Chrét
it doué d’une beauté divine, sentant des sentimens bien différens des
femmes
, le dessein de faire connoître aux hommes une uni
aux hommes une union plus parfaite, qu’elle assembla les plus belles
femmes
, & que connoissant son sexe moins difficile à
roient) : elle commença à publier par lui les loix, persuadée que les
femmes
porteroient bientôt les hommes à les suivre, lors
uand on n’a que des sentimens platoniques, on n’en veut pas plus à la
femme
qu’à l’homme, la femme touche le cœur par d’autre
timens platoniques, on n’en veut pas plus à la femme qu’à l’homme, la
femme
touche le cœur par d’autres endroits). Le cœur do
e sympathie formera bientôt le sentiment qu’on nomme amour (une jolie
femme
n’en doute pas) ; que cet amour produiroit la dél
rice). L’esprit & la beauté suffisent pour entraîner ceux que les
femmes
voudroient choisir (je ne garantis pas la durée d
a mère aussi bien que des grâces, ayant été aidée par les plus belles
femmes
, cet engagement fut trouvé si beau qu’on en fit u
ergé de France : risum teneatis amici ? Aussi en raisonne-t-elle en
femme
, & ne sait ce qu’elle dit. En ramassant quelq
onde, a évité les termes grossiers & les images obscènes ; quelle
femme
bien élevée en fait usage ? Eile y a semé quelque
harmante, aimable, &c. sur-tout l’adoration ne finit pas ; chaque
femme
est adorable, on l’adore, on l’adorera, on est à
enoux, on tombe à ses pieds, on ne rend pas à Dieu plus de culte. Une
femme
qui écrit met toujours son sexe sur les autels :
Une femme qui écrit met toujours son sexe sur les autels : les jolies
femmes
se croyant de divinités, tout leur doit & leu
font en effet sur-tout en galanterie, soit que l’entousiasme pour les
femmes
y soit porté à l’excès & à une sorte d’adorat
puérile, plus basse que respectueuse de se mettre à genoux devant les
femmes
, qui ne convient qu’envers Dieu & à un crimin
son aise, & être à portée de prendre avec elle des licences ; les
femmes
sont communément assises, il faut se baisser pour
révoltes, ce que personne n’iroit chercher dans un roman fait par une
femme
; l’Auteur fait à sa manière le portrait de trois
es qu’on y joue, & envers les Actrices elles-mêmes ; on adore les
femmes
, elles sont adorées, on se met à genoux devant un
s, combat chez les militaires, tout est parure ou galanterie chez les
femmes
, &c. C’est une suite naturelle de l’habitude
parce qu’en présence de sa fille, il avoit pris des libertés avec sa
femme
. Il semble qu’aujourd’hui on ne puisse acquerir a
gens, parmi les gens distingués d’une ville, non plus qu’une honnête
femme
parmi les actrices, ni une actrice parmi les honn
e honnête femme parmi les actrices, ni une actrice parmi les honnêtes
femmes
. Qu’est-ce que couronner les mœurs de la nation
trop vraie & trop décente pour être au goût du monde. L’amour des
femmes
est le goût dominant, & il n’y est pas épargn
est trop sincere, quelle imprudence ! aussi n’a t-il pas réussi. Les
femmes
dont il a si peu ménagé le goût & les graces,
oup de défauts ; elles ne peuvent lui pardonner cette erreur. Trop de
femmes
étoient intéressées dans cette cruelle affaire, l
un monde frivole Où la beauté du sexe est la premiere idôle ; Où les
femmes
de plaire ont toute la fureur Voudroient de leur
ccoutumés sur notre théatre, à voir les vices & les ridicules des
femmes
, nous n’y voyons que leurs graces, & c’est ce
n ont mis de considérables, ils les ont excusés ; témoins l’Ecole des
Femmes
, George-Dandin ; mais ils ont toujours loué, exag
a Joueuse de Dufreni n’a pas réussi ; elle inspire du dégoût pour les
femmes
. Une passion ou un vice quel qu’il soit, qui dévé
à quoi s’en tenir ? (Sur les vices trop réels & trop nombreux des
femmes
.) Nous avons besoin au théatre, qui est l’aliment
haussée, est sur-tout le poëte, ou plutôt l’adulateur, l’idolâtre des
femmes
; ses sujets, ses plans, ses scénes, son langage,
, qui leur font bien contraires ; car on ne sauroit plus mépriser les
femmes
, que d’aspirer à en abuser, que de les croire cap
peintres, qui embellissent pour se faire mieux payer, accoutument les
femmes
à régarder le théatre comme leur empire, & le
s hommes sont des idolâtres, jusqu’à prendre hautement parti pour les
femmes
; chacun est un Dom Quichotte, heureux d’être leu
sement de Dom Quichotte, auprès de Dulcinée. Les petits défauts de la
femme
, critiqués sur le théatre, sont eux-mêmes des gra
, par une suite de la galanterie nationnale. Les hommes en voyant une
femme
humiliée par la critique, doivent souffrir pour e
, contre le poëte, leur Reine, leur Divinité. La critique d’une belle
femme
est un sacrilége ; ce forfait est cent fois plus
Réligion Chrétienne est de toutes les Réligions la plus favorable aux
femmes
, par-tout ailleurs elles sont esclaves, victimes
l’antiquité de Maîtresse, de Reine, de Déesse, prodigués à toutes les
femmes
qu’on aime, ou qu’on fait semblant d’aimer. 1°. L
érogatives de la nouvelle alliance, aient oublié les prérogatives des
femmes
. 2°. Le caractère de douceur, de tendresse, de mi
té, qui sont l’esprit du Christianisme, est plus analogue à celui des
femmes
qu’à celui des hommes ; aussi sont-elles en génér
lles du beau monde seroient long-tems célibataires ? La pluralité des
femmes
n’est plus permise : quel est la rage qu’une mult
des femmes n’est plus permise : quel est la rage qu’une multitude de
femmes
enfermées dans une maison, jalouses les unes des
nt ces troubles, en défendant tout partage de cœur au mari, même à la
femme
, n’en faisant qu’une même chair. La loi qui perme
us ; le mariage n’est pas moins indissoluble pour l’homme que pour la
femme
: la fidélité ne lui est pas moins ordonnée, &
oliere en a été la victime, & le modéle ; il n’a pû vivre avec sa
femme
, malgré les plus basses satisfactions, & il l
étude, & Madame pendant le jour fort en repos. Il blâme aussi les
femmes
qui ne nourrissent pas leurs enfans ; mais c’est
hommes, Dieu avoit établi chez les Juifs une eau de jalousie, qu’une
femme
soupçonnée étoit obligée de prendre ; épreuve dél
ésirer, ni de faire éclater ses soupçons, il se contente de livrer sa
femme
à ses remors, & de travailler à sa conversion
mp; d’encourager, d’excuser, de justifier, par ses plaisanteries, une
femme
qu’on ne peut trop blâmer ? Les adoucissemens de
ucissemens de la loi de grace devroient par reconnoissance rendre les
femmes
plus sages, & plus circonspectes. La bonté, l
de l’aveu de tous ses témoins, trop bien instruits, l’immodestie des
femmes
, l’indécence de la parure, la mollesse de leur co
ambre, un accoucheur, un baigneur, & c. Substitution d’hommes aux
femmes
inconnue jusqu’à ce siécle, & dans tout le re
r des caractères trouve dans les comédies, le plus fidel portrait des
femmes
, & il prétend que pour ne pas blesser leur dé
nd que pour ne pas blesser leur délicatesse, on emprunte les noms des
femmes
Grecques & Romaines les plus décriées, pour f
imitateurs ! Est-il plus honteux de les donner ou de les suivre ? Les
femmes
, dit-on, ne sont ni élevées à la magistrature, ni
de la chasteté de la langue française, grace à la Comédie, & aux
Femmes
qui vont y apprendre à parler ; leur nouveau Dict
nnaire feroit rougir les hommes les moins devots, s’ils ne devenoient
femmes
avec elles. Jeu & luxe, mouches & fard, c
es Prédicateurs, on vous traite sort inutilement dans la Chaire : Les
femmes
ne vous écoutent plus ; mais si les Ministres se
ion des mœurs du siécle. Concluons qu’on doit dire de la Dévotion des
Femmes
, comme de la Religion Protestante, le prétendu Se
Paris, où le héros établit son séjour. C’est un pays singulier où les
femmes
ont usurpé les droits de la divinité, & regne
iége de la Capitale : voici quelques articles de la capitulation. Les
femmes
n’auront plus d’Autel & de Temple ; la toile
angage est établi , & la folie de l’amour est un vrai culte . La
femme
sera fidelle à son mari ; s’entend s’il est aima
dres. C’est, dit-on, le principe de St. Augustin sur la tolérance des
femmes
prostituées, tolle meretrices, & omnia reple
dont la tolérance n’excuse de péché, ni ne sauve de l’infamie, ni les
femmes
qui s’y livrent, ni les hommes qui s’y abandonnen
oient le soit à la comédie qu’ils avoient proscrite, y mênoient leurs
femmes
& leurs enfants : Unâ manu ædificans, &
même de cet éclair de sagesse, & de la gothique simplicité d’une
femme
soumise & fidèle ; la piece fait même naître
’est qu’un jeu, une comédie jouée dans sa maison, où le mari & la
femme
ont des rôles. La piece présente plus de vices qu
’une comédie contre le mariage, sous le titre, l’Époux amoureux de sa
Femme
, à l’occasion d’un nommé Sainfar, qui aime la sie
jouer dans la maison du mari, lui donnent un rôle & un autre à sa
femme
. Il y a cent comédies qui sous différens titres p
ce que je fus jadis. On me maria donc. Une union si belle, Si ma
femme
eût voulu, devoit être éternelle. Bien du temps
Sans que rien de ma part troublât notre roman. Mais auprès d’une
femme
on a beau se contraindre. Or comme enfin l’amou
nsi les gens ? Mais ne seroit-ce point son épouse qu’il aime ? Sa
femme
! Vraiment oui, c’est sa femme elle-même. Ce so
-ce point son épouse qu’il aime ? Sa femme ! Vraiment oui, c’est sa
femme
elle-même. Ce sont contes en l’air qu’il vient
eant se taire, & filer doux. Ah ! ah ! mon gendre en conte à sa
femme
, il l’embrasse. Mais est-ce tout de bon ? Certe
atral qui revient par-tout, & ne rappelle jamais l’infidélité des
femmes
sans faire rire. Grand nombre de comédies ne vale
re est commun : c’est le sort inévitable de tous les maris, où est la
femme
fidèle ? c’est le malheur de toutes les femmes, &
us les maris, où est la femme fidèle ? c’est le malheur de toutes les
femmes
, & peut-on compter sur quelque mari ? Il n’y
mp; les amateurs, on auroit de la peine à dire avec Boileau (Sat. des
Femmes
) : Il en est jusqu’à trois que je pourrois com
est que par galanterie dans le mari, vengeance, dédommagement dans la
femme
, amour de la liberté, goût naturel, besoin physiq
sentoit un jeune éveillé qui dans deux ou trois heures débaucha trois
femmes
& autant de filles. La scène Angloise fait mo
paroissoient charmées des exploits du Héros. Si nous accordions à nos
femmes
en Perse la liberté d’assister à de pareilles rep
a ni intrigue ni dénouement, ce n’est qu’une suite de mensonges d’une
femme
infidelle qui trompe effrontément son mari. Toute
de l’intrigue au mari même, sans le connoître, comme dans l’École des
Femmes
le galant se décelle au jaloux, qu’il ne connoît
oux, qu’il ne connoît pas, & dans des grossieretés du mari, de sa
femme
, des domestiques, dont on ne riroit qu’à la Place
la sainteté du mariage ne sauroit guère aller plus loin. L’École des
Femmes
est moins révoltante ; c’est là une fille libre,
e des Femmes est moins révoltante ; c’est là une fille libre, ici une
femme
mariée qui s’oublie jusqu’à recevoir des lettres
t, sous le bâton du beaupère, vieux gentilhomme ridicule, qui avec sa
femme
porte l’entêtement de sa noblesse à un excès sans
s valets ; de l’excès du gentilhomme, du libertinage scandaleux de la
femme
, dont les démarches criminelles tournent toûjours
u libertinage de Jupiter, & de ses métamorphoses pour séduire les
femmes
qu’il aime. On lui applaudit, on le trouve heureu
; les choses changent de nom. Il donne ensuite ces belles leçons à la
femme
de Sosie : Ne sois pas si femme de bien ; un mal
donne ensuite ces belles leçons à la femme de Sosie : Ne sois pas si
femme
de bien ; un mal d’opinion ne touche que les sots
que les sots. J’aime mieux un vice commode qu’une fatigante vertu. La
femme
, instruite à cette sainte école, s’écrie : J’enra
me, instruite à cette sainte école, s’écrie : J’enrage d’être honnête
femme
, on se lasse par fois d’être femme de bien. Va, v
s’écrie : J’enrage d’être honnête femme, on se lasse par fois d’être
femme
de bien. Va, va, traître, laisse-moi faire. Après
à lui que le mariage ne soit pas indissoluble, par-tout il montre des
femmes
séparées, ou désirant de l’être, & des maris
ce, mais il ne voulut pas la reprendre, & dit ce mot célèbre : La
femme
de César ne doit pas même être soupçonnée. Les lo
ême être soupçonnée. Les loix de Romulus permettoient de répudier une
femme
qui buvoit du vin, ou qui avoit une fausse clef p
un de tous les théatres ? Les plaintes ordinaires des maris & des
femmes
, les raisons du refus de tous les célibataires, t
religion sont reléguées dans la cellule de quelque vieille Nonain. La
femme
de théatre, bien mieux avisée, ira se consoler av
dans ses éclats, que celui qui juge, qui agit d’après le théatre. Une
femme
en revenant de la comédie est mille fois plus int
er les devoirs, on craint d’en parler. Quel spectacle que celui de la
femme
forte dont le Saint Esprit a tracé le portrait !
int Esprit a tracé le portrait ! quel contraste avec une Actrice ! La
femme
forte se lève de grand matin, parcourt toute la m
er ce trésor ? Il faut aller au bout du monde le chercher. Les autres
femmes
amassent des richesses, façonnent leurs manieres,
aire qu’à son mari. Vous l’emporterez sur-tout : le vrai mérite d’une
femme
est de craindre Dieu, de faire son devoir ; ses œ
elle de l’Abbé de Choisi, qui a passé la moitié de sa vie, habillé en
femme
, avec toute la parure de la coquetterie, à faire
qui a vécu trois ou quatre vies différentes, pour ainsi dire, homme,
femme
, abymé dans l’étude, livré au théatre, estimable
oit de bonne grace le tour qu’on lui avoit joué. On l’a vu habillé en
femme
, dit l’Auteur de sa vie, dans sa vieillesse &
i donnoit les plus grandes facilités d’approcher & de séduire les
femmes
, qu’il mena une vie très licencieuse, sous le nom
unesse, où, comme les Abbés livrés au monde, & presqu’habillés en
femme
comme lui par la mollesse & l’affectation de
rère unique du Roi, étoit élevé dans le même goût ; on l’habilloit en
femme
, on le mettoit à la toilette, on le coëffoit, on
XIII. Ce Prince en prit le goût, & se seroit toujours habillé en
femme
, si sa dignité le lui eût permis ; mais les Princ
Elle se faisoit servir par des hommes, & ne pouvoit souffrir les
femmes
, disant : Je n’aime pas les hommes parce qu’ils s
les hommes parce qu’ils sont hommes, mais parce qu’ils ne sont point
femmes
. C’étoit une des plus enthousiasmées amatrices du
de la maladresse des deux dissertateurs. C’étoit une extravagance de
femme
, comme si on eût fait conduire un char, ou jouer
rte ce fait. Un Comédien de son temps, qui ne jouoit que des rôles de
femme
, s’y étoit si fort accoutumé, que même chez lui &
la contenance, le geste, la voix, le langage, tout l’extérieur d’une
femme
; on le prenoit pour une femme habillée en homme.
ix, le langage, tout l’extérieur d’une femme ; on le prenoit pour une
femme
habillée en homme. Il en rougissoit, & ne pou
sur le théatre. Ces héros, ces grands Princes, s’habilloient tous en
femme
, quoique par des motifs différens, extravagance d
Ce Roi d’Assyrie passa toute sa vie dans son palais, au milieu de ses
femmes
, filant, cousant, vivant comme elles, habillé, se
il fit allumer un grand bucher, & s’y jeta avec ses trésors, ses
femmes
& ses eunuques. On dit qu’il avoit fait son é
is n’avez-vous pas honte de porter un pareil habit, & de faire la
femme
, puisque vous êtes assez heureux pour ne l’être p
nt revenu à Paris, & s’y croyant oublié, il continua d’y vivre en
femme
; elle alloit assiduement au spectacle avec son A
ès la piece les Comédiens la firent monter sur le théatre avec l’Abbé
femme
. Elles déclamèrent des scènes de Pollieucte ; on
, où est le gros de la mascarade, en offre des milliers, hommes &
femmes
déguisés de la maniere la plus ridicule. Les Arle
elle imprudence !). Cette Reine étoit Françoise (Elizabeth d’Orléans,
femme
de Philippe IV). Ce Seigneur conduisoit la fête,
ales n’aient inspiré le goût si peu décent & si répandu parmi les
femmes
du monde de s’habiller en hommes, & préférabl
habits du sexe, on ne se mit qu’en amazone, moitié homme & moitié
femme
, à peu près comme les Syrenes ou le monstre d’Hor
rès comme les Syrenes ou le monstre d’Horace, dont le buste étoit une
femme
, le reste du corps un poisson : Desinit in piscem
ettre ces déguisemens de toute espèce aux races futures ; une tête de
femme
sur le corps d’un homme, dans le froc d’un Moine,
ntaures, les Faunes, les Satyres du Paganisme, on a mis la tête d’une
femme
sur le corps d’un animal, à la place du bec d’une
né à l’Abbé Coyer l’idée de son Année merveilleuse, dans laquelle les
femmes
doivent devenir hommes, & les hommes devenir
laquelle les femmes doivent devenir hommes, & les hommes devenir
femmes
. Ce masque consiste en ce que les hommes de bon a
ont leur toilette, pompons, broderies, rubans, minauderies, comme des
femmes
. Au contraire les femmes prennent un air hardi, e
s, broderies, rubans, minauderies, comme des femmes. Au contraire les
femmes
prennent un air hardi, effronté, décidé, étourdi,
mode pour les hommes, vous feriez mieux de vous mettre tout-à-fait en
femme
. Il la crut, & revint le lendemain habillé en
l’approuvoir, ne quitta plus ces habits peu décens, se fit peindre en
femme
, appeler Madame, &c. Ne font ce pas encore de
endue à un jaloux, & de son côté l’homme qui veut séduire quelque
femme
, tout est comédie en amour, jusqu’à l’amour même
se promenant sur un tombereau. Les Grecs ne faisoient pas monter les
femmes
sur la scène, mais des hommes habillés en femme,
oient pas monter les femmes sur la scène, mais des hommes habillés en
femme
, ce qu’on a long-temps imité en France, & ce
la timidité, la foiblesse nuisoient à l’action ; on se trompoit, les
femmes
en général jouent mieux leurs rôles que les homme
que de bons Acteurs, du moins aux yeux des hommes, car peut-être les
femmes
ne sont-elles pas si complaisantes pour leur sexe
ainsi transportés d’un sexe à l’autre ils en sont mieux exécutés. Une
femme
habillée en homme rendra avec plus de passion &am
, & un rôle vif, atroce, sera mieux rendu par un homme habillé en
femme
. Ces déguisemens sont fréquens sur la scène ; une
ns auparavant, par les Mimes qu'il avait composés pour hommes et pour
femmes
; et cette Poésie s'acheva si lentement que duran
ennes, ayant conservé la leur si longtemps, avaient été fort honnêtes
femmes
, et ensuite que toutes les autres leur ressemblai
s, car les troupes des Comédiens et des Tragédiens n'avaient point de
femmes
qui parussent sur la Scène, et n'employaient pour
cesse, il ne voulait pas venir sur le Théâtre, sans avoir beaucoup de
femmes
à sa suite ; « An melior cum Thaïda sustinet, au
que fort clairement que les hommes seuls jouaient les personnages des
femmes
, en disant qu'on était ravi de voir un Comédien r
ravi de voir un Comédien représenter la Courtisane Thaïs, une honnête
femme
ou une Nymphe, et en jouer si bien le personnage
e Nymphe, et en jouer si bien le personnage qu'on l'eût pris pour une
femme
, et non pas pour un homme déguisé. Il ajoute même
de son temps, où sans doute il n'aurait pas oublié de mettre ceux des
femmes
, s'il y en eût eu dans les troupes des Comédiens
en parlant de Démétrius qu'il représentait excellemment les honnêtes
femmes
, et celles qui avaient de l'âge avec de la gravit
nêtes, écrit qu'Ælia Catula, l'une des plus nobles et des plus riches
femmes
de Rome, âgée de quatre-vingts ans monta sur le T
ri. » Tacit. l. 14. c. 2. paroles de Tacite, qui nous apprend que les
femmes
de condition qui parurent en ces Jeux, n'y faisai
ec la voix et les Instruments assez souvent par des hommes et par des
femmes
toutes « Luceïa Mima centum annis in scena pronun
aléria était un Embolaire ou Bouffonne, c'est-à-dire du nombre de ces
femmes
Scéniques, qui venaient sur le Théâtre dans les i
ntaire, il n'aurait pas fait cette faute ; et bien loin de croire ces
femmes
fort honnêtes, comme il se l'est imaginé, il doit
lles Lois, condamne en de grosses peines ceux qui faisaient jurer ces
femmes
de ne point quitter la scène ; et pour leur donne
ez les Anciens ces noms Latins, Comœda ou Tragœda, pour signifier une
femme
qui jouait la Comédie ou la Tragédie, il n'y en a
ragédie, et aux autres représentations Théâtrales, et non pas que les
femmes
aient joué les Comédies et les Tragédies sur le T
avoir l’impudence d’aller à des comédies tout à fait déshonnêtes. Des
femmes
de qualité, et toutes celles qui ont un peu de pu
rivé au sien ? Les jeunes gens sont-ils à présent plus sages ? et les
femmes
sont elles plus retenues et plus Chrétiennes que
que le Poète lui fait faire des démarches tout-à-fait indignes d’une
femme
, qui est véritablement fidèle et à son Dieu et à
u’à l’amour comme au Dieu suprême,Despreaux dans sa Satire contre les
Femmes
. On doit immoler tout, jusqu’à la vertu même ; Q
font les Marquis, et qui parlent incessamment de leur noblesse : des
femmes
qui font les précieuses et les coquettes : des Pr
aleux, par exemple, que la cinquième Scène du II. Acte de l’Ecole des
Femmes
. Mais descendons au détail Méchantes instruction
es et les douceurs, en entendant dire : « Ce qui me charme en vous,
Femmes
savantes Acte V. Scene I. Ce sont vos beaux attr
d’être aimable ; Et d’étaler aux yeux vos célestes appas. » Qu’une
femme
sage considère s’il lui est utile d’exposer aux y
e un exemple aussi dangereux qu’est celui qu’on voit dans l’Ecole des
Femmes
, où une vieille sorcière vient faire des complime
a trouver son amant. « Par un prompt désespoir souvent on se marie.
Femme
Savantes. Et puis l’on se repent tout le temps
pprennent à la Comédie. Instruction détestable que donne Molière aux
femmes
mariées. Dieu en formant Eve d’une des côtes d’A
es mariées. Dieu en formant Eve d’une des côtes d’Adam, a appris aux
femmes
mariées a considérer leurs maris comme leurs chef
ipse dominabitur tui. » Gen. 3. 16. « Ainsi c’est une chose infâme,
Femmes
Savantes. Acte II. Scen. IX. Qu’un mari soit sou
Savantes. Acte II. Scen. IX. Qu’un mari soit soumis au pouvoir d’une
femme
, Qu’il se laisse mener en bête par le nez. » Ma
oiseaux flairée en liberté. » Sganarelle passe dans l’esprit de ces
femmes
mondaines pour un ridicule et un impertinant, en
et un impertinant, en voulant les réduire sur le pied où étaient les
femmes
sages du temps passé. Cela n’est plus à la mode.
oreille ; Et ne sorte jamais sans avoir qui la veille. » Que si les
femmes
ont pour mari quelque benet, qui les retienne et
y a à s’ouir dire des douceurs. Comme la méchanceté de ces sortes de
femmes
croît toujours ; il ne faut pas s’étonner si Dieu
ipices affreux. N’est-ce pas là donc un beau modèle qu’on donne à des
femmes
; afin de les rendre plus fières, plus impérieuse
e sont naturellement. O qu’il est fâcheux De se voir le mari de ces
femmes
de bien,Dans l’Ecole des Femmes. Acte II. Sc. VII
t fâcheux De se voir le mari de ces femmes de bien,Dans l’Ecole des
Femmes
. Acte II. Sc. VIII. « Dont la mauvaise humeur fa
s du haut en bas. » Pour peu que l’on s’oppose à ce que veut sa tête,
Femmes
Savantes. Acte. II. Scen. IX. « L’on en a pour h
ut le monde. » « Tout le monde connaît leur imperfection. Ecole des
Femmes
. Acte V. Scene IV. Ce n’est qu’extravagance et q
ience, apprendront d’Arnolphe dans l’Ecole des FemmesDans l’Ecole des
Femmes
. à contrefaire les amants passionnés. Et d’Horac
« Que les soins défiants, les verrous et les grilles,Dans l’Ecole des
Femmes
. Acte III. Ne font point les vertus des femmes e
lles,Dans l’Ecole des Femmes. Acte III. Ne font point les vertus des
femmes
et des filles. C’est l’honneur qui les doit tenir
s., Hom. 1. de ann. Ibid. Hom. 4. Despreaux dans sa Satire contre les
Femmes
. Tartuffe Act. 4. Sce. 5. Dans le Malade Imagina
. Dans le Malade Imaginaire. Act. 11. Sce. Atys p. 29. Ibidem p. 3.
Femmes
savantes Acte V. Scene I. Acte II. Scene V Femme
Femmes savantes Acte V. Scene I. Acte II. Scene V Femme Savantes.
Femmes
Savantes. Acte II. Scen. IX. Acte I. Scene II. C’
Scen. IX. Acte I. Scene II. C’est Ariste qui parle. Dans l’Ecole des
Femmes
. Acte II. Sc. VIII. Femmes Savantes. Acte. II. S
C’est Ariste qui parle. Dans l’Ecole des Femmes. Acte II. Sc. VIII.
Femmes
Savantes. Acte. II. Scen. IX. Arnolpha parle. Ec
arle. Ecole des Maris Acte V. Scen. IX. Sganarelle parle. Ecole des
Femmes
. Acte V. Scene IV. Dans l’Ecole des Femmes. Dans
anarelle parle. Ecole des Femmes. Acte V. Scene IV. Dans l’Ecole des
Femmes
. Dans l’Ecole des Femmes. Acte III. b. [NDE] L
Femmes. Acte V. Scene IV. Dans l’Ecole des Femmes. Dans l’Ecole des
Femmes
. Acte III. b. [NDE] Le texte est altéré : «Vous
ur. L a pudeur , dit M.e Lambert, est le véritable intérêt des
femmes
. Elle augmente leur beauté, elle en est la fleur,
pudeur, si nécessaire à la sureté des mœurs, & à la gloire d’une
femme
, l’est encore aux charmes ce la société. Une femm
à la gloire d’une femme, l’est encore aux charmes ce la société. Une
femme
sans pudeur, malgré toute sa beauté, est par là-m
es ; il est vrai que c’est un puissant secours que Dieu a préparé aux
femmes
, pour soutenir leur foiblesse, communément plus g
graces séduisantes que les actrices doivent à la licence, que chaque
femme
voudroit avoir, & tache d’acquérir en étudian
obles Romaines ; le second à la pudicité Plebeyenne, c’est-à-dire des
Femmes
du peuple. Les Dames Romaines, qui connoissoient
e plaindre, les Dames furent inexorables. On verra, dit-elle, que les
femmes
du peuple valent bien pour le moins les femmes le
rra, dit-elle, que les femmes du peuple valent bien pour le moins les
femmes
les plus distinguées ; je bâtirai un temple à la
ysteme de la pudicité Patricienne, que la pudeur étoit le partage des
femmes
du commun, mais non pas la vertu des Héroïnes &am
regne sur le Parnasse, au théatre & à Cythere. De quatre ou cinq
femmes
qu’il introduit, quelques-unes parlent & agis
autres se livrent à la licence ; sur quoi le P. Le Moine, Galerie des
femmes
fortes, art. l. dit plaisamment dans son style po
-elles dispensées de la pudicité, partie essentielle de l’honneur des
femmes
? L’impureté est-elle permise à celles qui naisse
, adoroient une Venus impudique, & prêchoient la chasteté à leurs
femmes
& à leurs filles. Telle est encore la mode d
leurs filles. Telle est encore la mode de nos jours. Un mari mene sa
femme
, une mere sa fille à la comédie entendre la moral
s idées du monde qui se figure que la pudeur est la vertu des seules
femmes
, que les hommes ne se deshonorent point en la per
les hommes ne se deshonorent point en la perdant, & pressant les
femmes
de la perdre. Les hommes ne sont si corrompus sur
dont on a triomphé . Pour le faire sentir, il imagine un pays où les
femmes
gouvernent, & les hommes sont soumis. Les fem
e un pays où les femmes gouvernent, & les hommes sont soumis. Les
femmes
devenues supérieures abusent de leur supériorité,
nom. Il fait le portrait & la satyre des hommes, sous le nom des
femmes
, & des femmes, sous le nom des hommes. Cette
ortrait & la satyre des hommes, sous le nom des femmes, & des
femmes
, sous le nom des hommes. Cette idée n’est pas neu
s honteux, ne peut être soustrait à ses regards. Mais de l’homme à la
femme
la précaution est absolument nécessaire. Le dange
ment nécessaire. Le danger est le même. La vue de l’homme est pour la
femme
une tentation aussi dangéreuse que la vue de la f
mme est pour la femme une tentation aussi dangéreuse que la vue de la
femme
l’est pour l’homme. Hélas ! chacun d’eux doit cra
enfans étrangers, introduits dans une famille, rend l’adultere de la
femme
plus pernicieux, il n’est pas moins un crime, il
rs desordres. Il est dit à l’homme : Quiconque jette les yeux sur une
femme
avec un mauvais dessein, a déjà commis le péché d
son cœur. Il semble même que l’homme devroit être plus modeste que la
femme
. Elle est la plus foible ; elle lui est soumise ;
la débauche a dépravé le gout, qui puisse former un tel souhait. Les
femmes
, les actrices même ne le voudroient pas. C’est bi
uoiqu’il le blâme avec tout le monde. Ma Sauvagesse me demanda si les
femmes
de mon pays étoient plus belles que celles du sie
de fade & d’insipide. Nous préférons les brunes aux blondes. Les
femmes
aussi preférent les hommes fort bruns à ces homme
tein blanc est un signe de molesse, & annonce peu de vigueur. Nos
femmes
dégoûtées de leur couleur naturelle font leur pos
as moins, ne fait que croître tous les jours. Il y a dans l’isle des
femmes
divers tribunaux bien dignes d’elles, dont la com
un très-important & très-respecté pour juger de la comédie. Sept
femmes
choisies assistent à toutes les représentations s
eillissant. Mais à la fin tout se retrouve, & on meurt. Ainsi les
femmes
qui se fardent ont l’art de perdre tous les matin
le à l’extravagance. La loi délicate de la pudeur ne permet point aux
femmes
de s’exposer seules dans le monde. Elle veut des
e est par sa nature une école, un exercice continuel d’impudence. Une
femme
montée sur des tretaux, se montrer les heures ent
ent ; d’un autre côté, une actrice, ou, ce qui est la même chose, une
femme
mondaine, avec tous les agrémens de la toilette,
ns dubitet an virgo sis. Il balancera moins sur l’actrice que sur la
femme
modeste. On peut être vicieux sous les dehors de
tête, signifie aussi du poison, pour faire entendre que la parure des
femmes
empoisonne le cœur. Celui qui se pare est sa prem
qui fait les charmes & les délices du monde, & le mérite des
femmes
coquettes. Leurs ornemens sont si différens de ce
épanouit & respire un air de plaisir & de liberté ; telle une
femme
parée s’empare des sens, & fait glisser la vo
llissemens. C’est le jugement que porte d’elle-même à sa toilette une
femme
qui se farde. Que de proces lui intente son miroi
nit pas plus de variations sur la scene du monde, que le visage d’une
femme
. Que l’orgueuil ne s’en défende pas, dit S. Cypri
ien-tôt après vous, plutô que vous peut-être. S. Jerome compare les
femmes
si bien parées aux victimes que les Payens immolo
ements de son goût, on joue, on cause, on lit, on boit, on fume ; les
femmes
et les filles se rassemblent de leur côté, tantôt
e à réprimer, si le gouvernement s’en mêle. Il convient aussi que les
femmes
dans leur société, se livrent volontiers au plais
cirque et des jeux établis à Rome, demanda : les Romains n’ont-ils ni
femmes
ni enfants ? le barbare avait raison. » Ce barbar
ions nous deviennent personnels. Une mère qui égorge ses enfants, une
femme
incestueuse et adultère, qui rejette sur l’objet
és de nous que celui d’une lionne ou d’une vipère : il n’est point de
femme
qui appréhende de tomber dans cet excès d’égareme
ns dans un trésor qui fera son supplice ; un mari livré à une seconde
femme
qui lui fait haïr ses premiers enfants, et qui le
ouets, la comédie peut avoir son utilité morale, comme la censure des
femmes
de Genève. Que l’on médise sur le théâtre ou dans
eorge Dandin, le Malade imaginaire, les Tuteurs jaloux de l’Ecole des
Femmes
et de l’Ecole des Maris. Que l’on me cite un seul
épens de Cléante, dans Le Tartuffe ; aux dépens de Chrysale, dans Les
Femmes
savantes, aux dépens d’Angélique, dans Le Malade
la manie de l’érudition et du bel esprit dans une société d’honnêtes
femmes
, à qui des pédants ont tourné la tête, le faible
criminel d’un paysan assez fou pour épouser une Demoiselle, ou d’une
femme
qui cherche à déshonorer son époux ! Que penser d
ette classe : mais ce n’est ni Le Tartuffe, ni Le Misanthrope, ni Les
Femmes
savantes, ni aucunes de ses bonnes comédies, et l
élérat. Cette confiance est-elle un défaut naturel ? Dans L’Ecole des
Femmes
et dans L’Ecole des Maris, le sujet du comique es
et enfouir des trésors ? En est-ce un dans Les Précieuses et dans Les
Femmes
savantes que la folie du bel esprit, et la néglig
? En est-ce un que l’aveugle prévention du Malade imaginaire pour sa
femme
et son médecin ? que la sotte vanité de George Da
e tenir dans son état, et il a joué le Bourgeois Gentilhomme ; qu’une
femme
occupée modestement de ses devoirs était une femm
ntilhomme ; qu’une femme occupée modestement de ses devoirs était une
femme
estimée, et il a jeté du mépris sur les précieuse
n… mais qu’il soit froid sur celui qui ne s’adresse qu’à lui ; qu’une
femme
fausse le trahisse, que d’indignes amis le déshon
convenir ; et je crois avoir bien prouvé que, sans les filous et les
femmes
perdues, Molière a fait d’excellentes comédies. A
e la société, dont la comédie est le tableau, y a fait substituer des
femmes
libres et honnêtes aux esclaves et aux courtisane
Grecs et Romains. Mais comment M. Rousseau trouverait-il les honnêtes
femmes
placées au théâtre ? Il trouve même indécent qu’e
es Anciens, dit-il, avaient en général un très grand respect pour les
femmes
; mais ils marquaient ce respect en s’abstenant d
e, en se taisant sur leurs autres vertus. Chez nous, au contraire, la
femme
la plus estimée est celle qui fait le plus de bru
ont admis à l’administration de la république, il est naturel que les
femmes
soient éloignées de la Société des hommes, et rel
ils n’y instruisent que leurs semblables. Pour expliquer comment les
femmes
ont été d’abord éloignées de l’administration des
ée ; et dans cette manière de régler les droits, il est clair que les
femmes
n’avaient rien à prétendre. Or, comme dans un éta
ouceurs de la société : dans cet état, dis-je, il est naturel que les
femmes
soient admises à ce concours paisible de devoirs
tion : le cercle de la société s’étend, et les hommes y appellent les
femmes
. Mahomet, pour engager les Musulmans à vivre chac
érail, et de leur en confier la garde. Ailleurs la jalousie tient les
femmes
captives, mais les mœurs en sont plus farouches s
sans être plus pures, et il vaut encore mieux se disputer le cœur des
femmes
à coups d’œil, qu’à coups de poignard. Cependant
e les pièces de théâtre où l’amour domine. « L’amour est le règne des
femmes
, dit-il ; un effet naturel de ces sortes de pièce
s inconvénient, et qu’en augmentant avec tant de soin l’ascendant des
femmes
, les hommes en soient mieux gouvernés ? Il peut y
ieux gouvernés ? Il peut y avoir, poursuit-il, dans le monde quelques
femmes
dignes d’être écoutées d’un honnête homme, mais e
en d’honorer leur sexe sans avilir le nôtre ? » Prendre conseil d’une
femme
, c’est avilir notre sexe ! Il est donc bien établ
uvoir un cœur sensible, et de le porter au bien, est, je l’avoue, une
femme
aimable et vertueuse ; mais cet objet céleste où
i peu d’hommes de bien ! Il n’est pas étonnant qu’il trouve si peu de
femmes
vertueuses, surtout d’après les mœurs des peuples
aient il y a trois mille ans. « Il n’y a pas de bonnes mœurs pour les
femmes
, hors d’une vie retirée et domestique…. Recherche
les regards des hommes, c’est déjà s’en laisser corrompre ; et toute
femme
qui se montre, se déshonore…. Une femme hors de s
laisser corrompre ; et toute femme qui se montre, se déshonore…. Une
femme
hors de sa maison, perd son lustre, et dépouillée
s ornements, elle se montre avec indécence. » Or chez nous toutes les
femmes
se montrent ; elles sont donc toutes déshonorées
ous du déshonneur, et les sources de la corruption ; en un mot, toute
femme
qui s’expose en public, est une femme sans pudeur
a corruption ; en un mot, toute femme qui s’expose en public, est une
femme
sans pudeur, la perte de la pudeur entraîne celle
ur entraîne celle de l’honnêteté qui est l’âme des bonnes mœurs : nos
femmes
vivent en public, elles n’ont par conséquent ni p
n’est rien, et il s’attache à prouver que la pudeur est inspirée aux
femmes
par la nature. Je le crois : je suis persuadé que
l’attaque est le rôle naturel de l’homme, et la défense, celui de la
femme
; et quoique la raison très sensible qu’en donne
exion : quoique la disposition habituelle des deux sexes n’engage les
femmes
qu’à nous attendre, sans leur faire une loi de no
’est pas là ce que je prétends. La pudeur naturelle interdit-elle aux
femmes
la société des hommes ? Voilà ce que je nie, et c
ays n’est pas celle d’un autre. Chez les Grecs, l’usage défendait aux
femmes
de se montrer en public. Chez nous l’usage les y
revenons aux principes de l’honnêteté qui prescrit d’autres mœurs aux
femmes
, et en désavouant la conduite de celles dont la c
le sexe dans un mépris universel. Vous êtes indigné qu’au théâtre une
femme
pense et raisonne ; qu’on lui donne un esprit fer
esprit ferme, une âme élevée, des principes et des vertus ? Et si les
femmes
s’offensaient qu’on mît au théâtre des héros et d
tre ? « Parcourez la plupart des pièces modernes, c’est toujours une
femme
qui sait tout, qui fait tout ; la bonne est sur l
lizabeth, il faut bien supposer qu’elles savaient quelque chose : ces
femmes
-là n’étaient pas des enfants. Quand on peint des
e chose : ces femmes-là n’étaient pas des enfants. Quand on peint des
femmes
bien nées, il faut bien qu’elles aient des princi
mes qui croyez en être avili. M. Rousseau ne peut se persuader qu’une
femme
soit son égale ; demandons-lui donc enfin quels s
s qualités du cœur dont la nature a doué l’homme, à l’exclusion de la
femme
; quels sont les vices qu’elle a essentiellement
ont les pièges qu’elle nous cache sous les fleurs de la beauté. « Les
femmes
en général n’aiment aucun art, ne se connaissent
aissent à aucun. » Ce serait là un bien petit mal ; cependant si les
femmes
étaient naturellement privées du sentiment du bea
l’étude de l’organisation physique, ou dans le commerce du monde. Les
femmes
ont-elles les organes moins délicats que nous, le
avait été moins éloigné par ses principes du commerce du monde et des
femmes
, il en aurait vu beaucoup qui ont acquis par elle
vissement jusqu’au fond des cœurs, manqueront toujours aux écrits des
femmes
. » Si cela est, elles en sont moins capables des
on Dieu ! Le monde moral serait un magasin à poudre. « Les écrits des
femmes
sont tous froids, et jolis comme elles. Ils auron
sache, et une autre, méritent d’être exceptées. » Que les écrits des
femmes
ne soient pas passionnés, la pudeur seule peut en
il arrivait que chacun pût dire comme M. Rousseau, qu’il connaît deux
femmes
, Sapho et une autre, qui méritent d’être exceptée
tent d’être exceptées, il se trouverait, au bout du compte, autant de
femmes
capables de décrire et de sentir l’amour, qu’il y
à personne. Mais supposons que le sentiment soit plus faible dans les
femmes
que dans les hommes ; que leurs écrits et par con
er dans les hommes cette fougue, cette véhémence de sentiment que les
femmes
n’ont pas, la vertu ne fait donc en eux que ce qu
la nature en elles. Ce sont les passions qui troublent l’ordre : les
femmes
réduites à des affections tranquilles, seraient d
faites pour en être les liens. Si donc la nature n’a pas interdit aux
femmes
d’être raisonnables, sensibles, honnêtes, vertueu
e est né bon, dites-vous, et sous ce nom sans doute vous comprenez la
femme
. « Ce sexe hors d’état de prendre notre manière d
nger le plus sérieux que puisse avoir le commerce des hommes avec les
femmes
. M. Rousseau n’entend pas qu’elles nous ôtent les
qu’elles nous ôtent les sentiments du courage et de l’honneur. « Les
femmes
, dit-il, ne manquent pas de courage, elles préfèr
’il importe de la prévenir. Qu’un Monarque gouverne des hommes ou des
femmes
, cela lui doit être assez égal ; mais dans une ré
bien à Genève qu’il serait indifférent d’être peuplée d’hommes ou de
femmes
. Qu’une république entourée de Républiques rivale
lez, qu’on y donne des fêtes ou des spectacles, qu’on y vive avec les
femmes
ou sans les femmes, pourvu que l’industrie et le
des fêtes ou des spectacles, qu’on y vive avec les femmes ou sans les
femmes
, pourvu que l’industrie et le négoce y soient en
l’unique métier des Romains. Mais vous attribuez ici au commerce des
femmes
ce qui a des causes bien plus réelles. Vous ne pr
es causes bien plus réelles. Vous ne prétendez pas sans doute que les
femmes
amollissent le laboureur et l’artisan, ni que le
épublique, fut obligé d’en écarter tous les moyens de s’enrichir. Les
femmes
ne font rien à cela : tout le vice est dans les r
st dans les richesses. Du reste, que le climat, les richesses, ou les
femmes
amollissent la férocité d’un peuple ardent et cou
nnerais tout au plus ce langage au flatteur d’un Roi conquérant. Les
femmes
nous rendent femmes : c’est donc à dire, dans vot
ce langage au flatteur d’un Roi conquérant. Les femmes nous rendent
femmes
: c’est donc à dire, dans votre sens, qu’elles no
hommes ne seront pas retenus, ne seront pas même soufferts parmi les
femmes
, au moment où le devoir et l’honneur les appeller
, la pudeur est non seulement une vertu, mais la première vertu d’une
femme
: sans la pudeur une femme est coupable et déprav
nt une vertu, mais la première vertu d’une femme : sans la pudeur une
femme
est coupable et dépravée. L’amour que la pudeur e
ge qu’on ne pût justifier en disant comme lui : la nature a rendu les
femmes
craintives, afin qu’elles fuient, et faibles afin
ommes, quelquefois même avant la saison où il doit se développer. Les
femmes
faiblement aimées, aiment faiblement à leur tour
; peut être le contrepoison de ce vice contagieux. Qui n’aime aucune
femme
en a mille à craindre. L’homme le plus facile à é
assionné ? Ecoutez ce qu’en dit M. Rousseau lui-même. « On flatte les
femmes
sans les aimer ; elles sont entourées d’agréables
y cause de douces émotions, l’autre fait frémir la nature. Est-il de
femme
qui voulût être à la place d’Inès ? Est-il d’homm
vient d’une cause si pure, que Zaïre moins belle toucherait moins les
femmes
elles-mêmes. Cette cause est le charme innocent d
insensible, lui dirai-je ; c’est souhaiter le plus dur esclavage à sa
femme
et à ses enfants. Si par malheur vos vœux sont re
dites-vous une Cénie, une Constance ; mais est-ce dans la société des
femmes
perdues qu’il ira la chercher ? Le supposez-vous
d’un objet digne d’être aimé ? Vous reconnaîtrez, lui dirait-il, une
femme
honnête à ses principes, à ses sentiments, au car
n est celle du théâtre. Il ajouterait à ce tableau le contraste d’une
femme
impérieuse et vaine, qui veut que tout cède à ses
emblable ; il a goûté avec lui le plaisir de détester aux pieds d’une
femme
honnête, sensible et généreuse, le crime de l’avo
; mais dans les principes de M. Rousseau, rien n’est plus rare qu’une
femme
aimable et vertueuse ; tout ce qui nous dispose à
une femme aimable et vertueuse ; tout ce qui nous dispose à aimer les
femmes
, nous entraîne donc au vice. C’est ainsi qu’il do
ville, la pudeur est ignoble et basse ; c’est la seule chose dont une
femme
bien élevée aurait honte. Une femme qui paraît en
e ; c’est la seule chose dont une femme bien élevée aurait honte. Une
femme
qui paraît en public, est une femme déshonorée »
mme bien élevée aurait honte. Une femme qui paraît en public, est une
femme
déshonorée » ; à plus forte raison, une femme qui
raît en public, est une femme déshonorée » ; à plus forte raison, une
femme
qui par état se donne en spectacle : il n’y a rie
nière de se vêtir n’échappe point à sa censure. Si on lui dit que les
femmes
sauvages n’ont point de pudeur, car elles vont nu
mes qu’elle laisse apercevoir, sont une amorce dangereuse. Ainsi, une
femme
ne peut sans crime, ni se voiler, ni se dévoiler.
i pire est, de se montrer pour de l’argent, conviendrait à d’honnêtes
femmes
» ? Je ne réponds point au premier article : j’ai
e, les bienséances dépendent de l’opinion. Dans la Grèce, une honnête
femme
ne se montrait point en public ; parmi nous, elle
ité, ce qui est très rare, pour se moquer des insensés qui aiment les
femmes
fardées, malgré la laideur réelle que leur donne
point, comme ils font dans ce siécle ; on n’avoit point encore vu des
femmes
qui ont trouvé le secret de devenir vieilles à vi
rtraits la toilette & le visage d’une actrice & de toutes les
femmes
qui sont gloire de les imiter. La fable de Cupido
la peinture, la dorure ont de plus riche, & de plus éclatant. La
femme
de Moliere représentoit Psiché, & la Debris,
ou hors d’usage ; on en a trouvé bien d’autres ; cet art si cher aux
femmes
, dit M.Dacier dans ses notes s’est bien perfectio
n’est rien auprès de ce que savent aujourd’hui les Dames, & leurs
femmes
de chambres ; car il y avoit à Rome, comme il en
st plus beau, plus poli. Comparaisons plaisantes avec le visage d’une
femme
, sermon au reste qu’il assure être assez inutile,
tre assez inutile, parce que l’amour de la parure est dans toutes les
femmes
une passion invincible ; fussent-elles dans un dé
a vue de votre miroir, tant vous vous y verrez défigurée. (Plus d’une
femme
l’a cassé de rage, comme s’il en étoit coupable.)
vidite pigebit. Les malheurs inévitables & communs à toutes les
femmes
, n’épargne pas plus le théatre que la cour &
la ville, ils sont même plus présens & plus certains à toutes les
femmes
qui se fardent puisque le tard lui-même creuse le
œurs, mais la bonne humeur ; il est vrai que la bonne humeur rend les
femmes
agréables, & la mauvaise humeur fort incommod
sure, de parure récherchée, il faut laisser toutes ces foiblesses aux
femmes
, & aux hommes effeminés, qui leur ressemblent
& aux hommes effeminés, qui leur ressemblent ; ce ne sont que des
femmes
impudiques, & des hommes qui outragent la nat
a requires , un des grands remedes de l’amour c’est de surprendre les
femmes
dans leur négligé, ou quand elles se fardent, leu
r quid juvet arte docet : un si grand maître seroit-il suspect ? Les
femmes
partout folles de la couleur de leur peau, partou
mbrables. Chaque pays a sa couleur, & dans la même couleur chaque
femme
a sa nuance favorite. La blancheur est ici une be
mp; une palette, où l’on trouve toutes les couleurs ; le visage d’une
femme
une toile d’attente, disposée pour les recevoir ;
ou plutôt un Calot & un Tenier, qui fait des grotesques. Si les
femmes
naissoient naturellement telles qu’elles se font
ons se servoient du Pastel, pour se donner un air terrible, & les
femmes
un air mâle ; glusto se inficiunt carnuo colore
inficiunt carnuo colore horridiores aspectu ; Martial se moque d’une
femme
qui se fardoit, ainsi ; barbara depictis venit b
, veut dire un ange à laver la vaisselle, à laquelle il compare cette
femme
, le bleu étoit alors la couleur cherie des Breton
dont par réligion on peignoit les Dieux, & dans leurs fêtes ; les
femmes
pour les imiter, s’en enluminoient tout le corps.
e nuisible à la santé ; mais ils permettoient le vermillon, dont leur
femmes
étoient passionnées. Les Princesses du sang, qui
g, qui s’en servoient, avoient par jalousie, fait défendre aux autres
femmes
de l’employer. Il n’étoit souffert que dans les j
ouvert par-là, & sifflé de tout le monde. La coquetterie rend les
femmes
assez imprudentes pour réunir deux choses qui se
sont que des théatres ; les habits, les dorures des décorations ; les
femmes
qui y brillent, des actrices qui jouent, en masqu
e Jouvence, qui rajeunissent, ne sont que le fard dont se servent les
femmes
, pour donner à leurs cheveux, à leurs yeux, à leu
; U’ysse comme les autres. Ces images se trouvent dans l’Ecriture, la
femme
prostituée, dans l’Apocalypse, enivre comme Circé
ns la plupart des piéces. Ulysse est doublement perfide à Pénélope sa
femme
femme, & à Circé qu’il fait semblant d’aimer,
plupart des piéces. Ulysse est doublement perfide à Pénélope sa femme
femme
, & à Circé qu’il fait semblant d’aimer, pour
e par-tout de débauches & des extravagances. La Bruyere, Ch. des
femmes
, parle aussi du fard. Les jeunes personnes ne con
ur naturel. Ce n’est pas sans peine qu’elles plaisent moins. Chez les
femmes
, se farder, se parer n’est pas parler contre sa p
ner pour ce qu’on n’est pas ; c’est un vrai mensonge d’action, si les
femmes
ne vouloient que se plaire à elles-mêmes, & s
ieu leur réserve ce dernier & infaillible moyen de les guerir des
femmes
; si elles étoient telles naturellement, qu’elles
n’ai jamais pardonné à aucun homme dans ma colere, ni épargné aucune
femme
dans mes amours. Anne de Boulen sa mere eut tous
les & acquises. Henri, dont la debauche voltigeoit sur toutes les
femmes
, devint amoureux de celle-ci. Elle mit à profit s
s vingt ans, & avoit une fille ; il falloit faire divorce avec sa
femme
, & déshériter sa fille ; la religion ne perme
ur une autre, prépara sa disgrace. Il voulut se défaire de sa seconde
femme
comme il s’étoit débarrassé de la premiere. Il al
peut être prophané. 1.° Par des adulteres sans nombre ; aucune belle
femme
n’étoit en sureté dans son royaume. 2.° Par le di
femme n’étoit en sureté dans son royaume. 2.° Par le divorce avec sa
femme
légitime, après vingt ans de mariage, & en ay
ns de mariage, & en ayant eu des enfans. 3.° Par la pluralité des
femmes
, publique & autorisée, en ayant épousé une se
e la premiere. 4.° Par le tyrannicide, ayant fait mourir trois de ses
femmes
, pour en épouser d’autres, qui étoient plus à son
faire l’opération Césarienne, dont elle mourut trois jours après. Ces
femmes
achetées par tant de crimes, il ne put se les att
à se remarier. Il se joua de même de ses enfans, tant de sa premiere
femme
que des autres. Il les faisoit déclarer tantôt bâ
on Chrétienne, où le mariage est indissoluble, & la pluralité des
femmes
défendue, la bâtardise d’Elizabeth est-elle doute
uautés, à ses débauches. Edouard son successeur, fils d’une troisieme
femme
, revêtu comme lui de la Papauté, confirma par son
uelques réponses adroites, comme on en trouveroit dans la plûpart des
femmes
de la Cour & du grand monde. Mesdames de Sevi
spece que le vôtre ; je parle un Latin de fou, & vous un Latin de
femme
. Il a raison, dit-elle en riant, j’ai oublié mon
fiée à sa faute, qui par cette raison étoit forcenée contre Rome. Une
femme
ne pardonne point cette injure. Elle passa dans l
e ne pardonne point cette injure. Elle passa dans les mains des trois
femmes
de son pere, qui pour faire la cour à leur mari,
ne. Les folies de sa cavalcade, les excès de son faste, sa qualité de
femme
& de bâtarde, font de son : couronnement une
le ridicule que nous y trouvons, on a vu regner des bâtards & des
femmes
, sur-tout en Angleterre, où l’on reconnoit leur d
ce qui surprit, & fit rire tout le monde, ce fut le Parlement des
femmes
, & l’opposition de tous les Souverains à son
n’étoit pas la mere, c’étoit elle-même qu’on représentoit, comme une
femme
de mauvaise vie, livrée à grand nombre de liberti
utes les scenes. Une autre face qu’elle joua, ce fut le Parlement des
femmes
. La premiere fois qu’elle tins ce grave Parlement
ec les Milords ; à peu près comme Heliogabales, qui forma un Sénat de
femmes
, & l’Abbé-Desfontaines, qui imagina celui de
na celui de l’isle de Babilari ; comme si le Roi de France menoit les
femmes
de sa Cour aux lits de justice. Les Milords, qui
zabeth n’avoit pas tort. Y a-t-il plus d’inconvenient de donner à des
femmes
les charges de l’Etat, que de leur en confier le
ne aussi-bien & mieux que les Milords. Qu’un homme représente une
femme
, ou une femme représente un homme, c’est la même
& mieux que les Milords. Qu’un homme représente une femme, ou une
femme
représente un homme, c’est la même bisarretie. Le
lûpart des Provinces de France soient parvenues à la Couronne par les
femmes
, la Bretagne, la Navarre, la Guienne, le Languedo
a Guienne, le Languedoc, la Provence, l’Artois, &c. & que les
femmes
ne puissent pas gouverner le patrimoine qu’elles
e y fut parvenue, c’en étoit fait de leur nom. Les Médecins & les
Femmes
de la Reine le leur conserverent. Il déclarerent
on, pour avoir mangé trop de fruit, dont, selon le goût ordinaire des
femmes
, Sa virginité Britannique, mangeoit beaucoup, &am
ilosophes dans leur plus celebre héroïne ! Acte II. Sa Vanité. Cette
femme
célebre, soi-disant vierge, eut tous les défauts
ité. Cette femme célebre, soi-disant vierge, eut tous les défauts des
femmes
: fatuité du faste, idolâtrie de sa beauté, fureu
eterre, où les esprits plus sérieux s’occupent peu des foiblesses des
femmes
. En France elle eût été la matiere de toutes les
n affaisonnement plus piquant dans le secret & le silence. Jamais
femme
ne fut plus infatuée de sa beauté, & plus occ
raconta divers voyages qu’il avoit faits, lui parla de la parure des
femmes
de différents pays. Elle se vanta aussi d’avoir d
réprimé le luxe des hommes par quelque loi somptuaire ; car celui des
femmes
fut toujours sacré : il eût fallu se réformer ell
lus magnifiques, & donnoit des ordres précis aux hommes & aux
femmes
de la Cour d’y paroître avec toute la magnificenc
L’Angleterre n’avoit jamais rien vu de pareil, même sous le regne des
femmes
. A son entrée à Londres, on lui avoit préparé un
lité de chef de l’Eglise. On oublioit que cette même bible défend aux
femmes
de parler dans l’Eglise. Trois jours furent consa
e, la parure, les plaisirs, le bal, la comédie, tout ce qu’aiment les
femmes
. Elle avoit toujours pour Valet de chambre, pour
d’un air animé. Elle s’en apperçut, se douta de ce qui en étoit. Les
femmes
ont une pénétration, un instinct singulier pour d
amp; revenir le Peintre, & le récompensa magnifiquement. Chez les
femmes
la beauté est le plus grand mérite ; il efface to
erie, & toutes les inquiétudes que la rivalité pour inspirer à la
femme
la plus frivole, à une vraie comedienne. Les femm
pour inspirer à la femme la plus frivole, à une vraie comedienne. Les
femmes
se connoissent. Marie en l’envoyant l’en avoit pr
es Historiens conviennent qu’on n’a point vu de regne plus avare. Les
femmes
le sont communément plus que les hommes. Mais ell
rde de son épée, & jura qu’il se vengeroit, si ce n’étoit pas une
femme
, & ne parut plus à la Cour. Il bondoit ainsi
mnation par les Pairs, sa mort sur un échaffaud, les foiblesses d’une
femme
vieille & mourante, qui ne peut se faire aime
élégant, petit-maître, François, que faut-il de plus pour plaire aux
femmes
? Il plus à la vieille actrice, qu’il alla visite
répondoit, Il est allé voir jouer la comédie. Il croyoit trouver une
femme
, il n’a trouvé qu’une actrice. Ce fut un bonheur
Comte d’Essex. Elizabeth le fut ; & par un mouvement naturel aux
femmes
, elle lui écrivit aussitôt de sa main une lettre
lus ni jeune ni jolie. Tout cela pouvoit n’être que fantaisie d’une
femme
vaine, qui vouloit avoir la visite d’un Roi, &
verons que ce Pape étoit trop éclairé, pour avoir comparé à Henri une
femme
qui lui est si inférieure.
HAPITRE III. Suite du Mariage. L’École des Maris & l’École des
Femmes
de Moliere, dont le fonds est pris des Adelphes d
itres sont donnés au hasard, on enseigne aussi-bien les maris que les
femmes
, ou plûtôt les filles, à qui on apprend à secouer
choses ; que celles qui font tant de façons ne sont pas estimées plus
femmes
de bien, qu’on est ravi de les censurer, que les
ieux jaloux qui voulant se marier, & craignant l’infidélité de sa
femme
, élève une fille dans la retraite depuis le berce
pas être plus sage que les autres ; qu’on ne peut compter ni sur les
femmes
, ni sur les filles ; qu’il faut s’y attendre, s’e
t des choses infames ; Sommes-nous chez les Turcs pour enfermer les
femmes
? Pensez-vous, après tout, que ces précautions
i joueront, danseront, donneront des cadeaux ? Sans doute. Et votre
femme
entendra les fleurettes… Les divertissemens, le
’en moi feroit la défiance. Je ne réponds de rien, si j’étois votre
femme
. Une femme qu’on gêne, est à demi gagnée. Et
t la défiance. Je ne réponds de rien, si j’étois votre femme. Une
femme
qu’on gêne, est à demi gagnée. Et tous les noir
sse être si méchant qu’une telle fripponne. Malheureux qui se fie à
femme
après cela ; La meilleure est toûjours en malic
je le donne tout au Diable de bon cœur. L’intrigue de l’École des
Femmes
est la même. Ce sont des tours que joue une sorte
sont accommodés de toutes les espèces ? L’un amasse du bien dont sa
femme
fait part A ceux qui prennent soin de le faire
is non pas moins infame, Voit faire tous les jours des présens à sa
femme
, Et d’aucun soin jaloux n’a l’esprit combattu,
sement placé ? Il est dans ce pays de quoi se contenter, Car les
femmes
y sont faites à coqueter ; On trouve d’humeur d
N’approche point encore de la docilité Et du profond respect où la
femme
doit être Pour son mari, son chef, son seigneur
t aux enfers des chaudieres bouillantes Où l’on plonge à jamais les
femmes
mal vivantes. Votre ame deviendra noire comme u
se, N’est que dans la façon de recevoir la chose. Du pis dont une
femme
avec nous puisse agir. On peut le souhaiter pou
en faire un plaisir, le souhaiter ; voilà l’école des maris & des
femmes
. Moliere, sa femme, sa famille & sa troupe pr
le souhaiter ; voilà l’école des maris & des femmes. Moliere, sa
femme
, sa famille & sa troupe pratiquoient exacteme
ariage ; par-tout quelque infidélité dont on rit, des maris & des
femmes
qui s’insultent, se maudissent, se battent, dont
& Agnès. Elle est contraire à leurs intérêts : l’infidélité d’une
femme
fait honneur, si Jupiter est le rival ; elle est
ltivateurs du fonds fertile qui avoit porté ce riche trésor. La jeune
femme
parut avec éclat sur le théatre, & se fit une
mens domestiques, lui fournirent la matiere de plusieurs scènes où sa
femme
& lui jouoient tout naturellement. Le grand g
la Bejart, amenée à Paris, & incorporée dans sa troupe. La petite
femme
le prit sur le haut ton : l’imbécille Moliere eut
t pû rendre ce service. La charité du vieux Tobie, son démêlé avec sa
femme
, sa guérison miraculeuse, l’apparition de Raphaël
illez sur vous, gardez-vous de toute impureté, évitez le commerce des
femmes
, & hors la vôtre, craignez jusqu’à l’idée du
nteries triviales sur l’infidélité, l’indépendance, la domination des
femmes
, la jalousie, la honte, la simplicité des maris,
orter mutuellement dans ses défauts ; à quoi n’expose pas un mari une
femme
ambitieuse, des enfans dérangés, avec lesquels il
cès, c’est, à mon avis, une grande leçon pour les Spectateurs. LES
FEMMES
Savantes, Quand pour la première fois j’ai ré
ce que je crois, sentir la vérité de ce que j’avance. La Comédie des
Femmes
Savantes est une production du génie de Molière u
s Amants ne s’éloignassent point de la Méthode qu’on observe dans les
Femmes
Savantes. Clitandre aime Henriette dans toutes le
ctateurs. Il y critique la trop faible complaisance d’un mari pour sa
femme
, et l’orgueilleuse supériorité qu’une femme veut
aisance d’un mari pour sa femme, et l’orgueilleuse supériorité qu’une
femme
veut avoir sur son mari. La sotte vanité d’Armand
riste qui donne de si bonnes Leçons aux Maris trop faibles pour leurs
femmes
, dans la conversation qu’il a avec son frère Chri
conserver le caractère de Chrisale qui molit et qui tremble devant sa
femme
, ait trouvé le moyen de lui faire dire à sa femme
i tremble devant sa femme, ait trouvé le moyen de lui faire dire à sa
femme
même tout ce qu’un mari ferme par raison peut et
cite à parler avec vigueur, et qu’on parvient à l’échauffer contre sa
femme
, dans le temps même qu’il prend son parti et qu’i
la plus grande colère, on voit toujours ce qui en arrivera lorsque sa
femme
paraîtra devant lui. Mais j’entre ici dans un dét
: il suffit de ce que j’ai dit d’abord pour juger que la Comédie des
Femmes
Savantes est très convenable pour le Théâtre de l
une observation unique. C’est qu’on n’y trouve pas une seule Scène de
femmes
; et quoi qu’Eraste, le héros de la Pièce, soit a
leçons, en font des expériences (& y mêlent de pieux sermons aux
femmes
en les coëffant). On y instruit encore les Baigne
tous les états, les sexes, les âges, les enfans, les vieillards, les
femmes
, Soldats, Matelots, Esclaves, Bergers. Danses nob
on couroit aux armes, on poussoit des cris, la multitude fuyoit, les
femmes
accouchoient au théatre. Notre caractère est plus
eme règle & des plus importantes, de ne laisser jamais danser les
femmes
sur le théatre. La comédie la plus libre, dit-il,
plus libre, dit-il, est mille fois moins dangereuse que la danse des
femmes
sur la scène ; j’espère que les personnes raisonn
’indécence des habits, & il soutient que la décence exige que les
femmes
ne laissent voir précisément que leur visage &
sœur de Moyse, après le passage de la mer Rouge, dansa à la tête des
femmes
; les femmes seules vinrent en dansant à la renco
e, après le passage de la mer Rouge, dansa à la tête des femmes ; les
femmes
seules vinrent en dansant à la rencontre de David
a coupe qui fait boire le poison jusqu’à la lie. Il faut par-tout des
femmes
. Rien ne peint mieux le goût François que le comp
pour prévenir favorablement le public dans une piece composée par une
femme
, qui quoique médiocre ne put à ce titre manquer d
r des succès : Je n’ai que deux mots à vous dire, L’Auteur est
femme
, & vous êtes François. La danse d’un sexe
e. S’il n’y avoit que des hommes au spectacle, on y feroit danser des
femmes
; s’il n’y avoit que des femmes, on y feroit dans
au spectacle, on y feroit danser des femmes ; s’il n’y avoit que des
femmes
, on y feroit danser des hommes. Leur mélange sati
à son siecle, comme un des plus grands désordres, qu’on obligeât les
femmes
de danser dans les fêtes, festis matrona moveri j
Jam tunc & incestos amores de tenero meditatur unque. D’abord les
femmes
rougissoient de donner leur personne en spectacle
inesse, d’élégance, souvent même plus qu’il ne convient à une honnête
femme
, selon la remarque de Salluste : Saltat elegantiù
noient au bal & à la comédie, que penseroient-ils de la vertu des
femmes
? S’ils étoient instruits de la sainteté, de la m
dresseroient-ils ces paroles : Vous dansez trop bien pour une honnête
femme
: Saltas elegantiùs quam necesse est probæ. Le si
uoique son style soit très-froid. Il est faux que les maris & les
femmes
soient tous indifférens ; mais le fussent-ils, la
es Mahométanes ont une origine & des règles bien différentes. Les
femmes
n’y paroissent jamais, & les laïques ne s’y m
nses religieuses ne sont que des traits de force & de fureur. Les
femmes
toujours enfermées, ne dansent, ne donnent des sp
danses de théatre, plus dangereuses même & plus criminelles ; les
femmes
y sont mêlées avec les hommes, & dansent aux
hommes, & dansent aux yeux du public. Au serrail il n’y a que des
femmes
, & un seul homme de spectateur, qui même est
lbert disoit : Le chant est l’exercice des hommes, la danse celui des
femmes
. Il se moquoit des prétendus braves de la Cour, q
s & des Hercules, passoient leur vie à jouer ou à danser avec les
femmes
. L’Empereur Frédéric disoit, j’aimerois mieux avo
la est vrai encore ; mais ces tableaux si ressemblans, tracés par des
femmes
parées, belles, exercées, peu décentes, sur tout
s passions, et font perdre le temps, qui est si précieux. On voit des
femmes
et des Filles si entêtées, et si passionnées du j
urir les cartes à la main ; jusques là même que j’ai ouï dire, qu’une
femme
de qualité étant en couche, demandait sans cesse
e des cartes, ou de remuer des dés. En vérité, est-ce là la vie d’une
femme
Chrétienne, à qui Dieu n’a donné la vie, que pour
énitence : mais Dieu vous le refusera, dit l’Ange de l’Apocalypse, la
femme
et la Fille sage font toutes deux leur divertisse
e sage font toutes deux leur divertissement de leur occupation, et la
femme
et la Fille insensée font leur occupation de leur
’une jeune Comédienne, qui fait l’innocente Agnès, a débauché plus de
femmes
, et corrompu plus de Vierges, que les écrits les
ui peut encore choquer la pudeur, et blesser la chasteté des honnêtes
femmes
. Tertullien rapporte l’histoire d’une Fille Chrét
étendrai ma main dessus vous, et vous ferai mourir. Les Filles et les
femmes
Israélites irritèrent Dieu par leurs danses et le
ndre les armes, de les mettre à mort, et de les tuer sur la place. La
Femme
du jeune Tobie voulant se justifier devant Dieu,
danses. C’est ce qui a fait dire à saint Ambroise qu’il n’y a que les
femmes
et les Filles prostituées qui s’y adonnent ; car
ontinue ce grand Saint, ce qu’il faut apprendre à vos Filles : que la
femme
adultère danse ; mais que celle qui est chaste et
dans son EvangileMatth. [Matthieu] Cap. 5. v. 28, qu’un homme et une
femme
, qui s’entregardentk avec un mauvais désir, sont
e crime devant Dieu. Remarquez qu’il ne dit pas celui qui parle à une
femme
, ou qui se familiarise avec elle : mais seulement
s portent le péché dans nos cœurs, et il est si dangereux de voir une
femme
vêtue de la sorte, que Dieu, pour nous empêcher d
ses yeux sur la campagne, ils tombèrent malheureusement sur une belle
femme
, qui était dans un jardin disposée à se rafraîchi
n bain. Ce regard éveilla sa passion, le feu s’augmenta, il vit cette
femme
, elle lui plut, il en fut charmé, il avala le poi
répond qu’il ne faut pas avoir tant d’égard à l’éloignement de cette
femme
, qu’à la proximité de la convoitise, qui était au
e leurs plaisirs, et à contribuer au plaisir commun, ils y voient des
femmes
et des Filles qui font tout ce qu’elles peuvent p
le d’âmes qui s’entretuent les unes les autres ; elle leur montre des
femmes
en qui le Démon habite, qui font à de misérables
e dites pas que les hommes n’ont pas assez de pouvoir pour porter une
femme
ou une Fille d’honneur à un sentiment, ou à quelq
nons de dire, et souvent votre plus grand malheur et celui des autres
femmes
, ou des Filles vient d’un premier entretien dans
mal éteinte est facile à rallumer. Pour ce qui regarde le pouvoir des
femmes
sur l’esprit des hommes, il n’est que trop connu
er victorieux dans ce genre de combat si dangereux à la chasteté. Les
femmes
néanmoins ne doivent pas tirer avantage de cette
isons sur la terre. Voilà des exemples mémorables de la puissance des
femmes
sur les hommes, tirés de l’Ecriture sainte. Samso
donner quelque liberté, à condition qu’ils ne regarderaient jamais ni
femme
, ni Fille, afin de conserver la pureté de son cœu
fin de conserver la pureté de son cœur. Il faut donc que la vue d’une
femme
soit bien contagieuse, puisqu’un homme, qui a le
devient pas libre dans l’esclavage : car lorsqu’on converse avec les
femme
, Platon dit qu’il en sort de certains esprits lym
ter leurs folles dépenses et celles de leurs amants. La vanité de ces
femmes
, et l’aveuglement de ceux qu’elles ont séduit, ne
rait épuiser ou imaginer les raffinements du luxe et de la vanité des
femmes
, surtout des Comédiennes ? Ces sages lois n’ont p
hète leur faveur pour se mettre en vogue. Par une basse émulation les
femmes
du monde rougiraient de ne pas ressembler à des C
un titre. Un de nos Rois, défendant les habits somptueux aux honnêtes
femmes
, les permit aux femmes publiques, pour les faire
s, défendant les habits somptueux aux honnêtes femmes, les permit aux
femmes
publiques, pour les faire distinguer par leurs ex
que Sa Hautesse fait quelquefois représenter de petites pièces à ses
femmes
et à ses eunuques. Cet exercice est en effet dign
n Commentaire (D.L. 4.), remarque que les voisins peuvent obliger une
femme
de mauvaise vie de vider la maison qu’elle a loué
, à plus forte raison l’original. La comparaison de l’Actrice avec la
femme
publique n’est honorable ni à l’une ni à l’autre.
ide que même le propriétaire qui a loué la maison à quelqu’une de ces
femmes
, a droit de résilier le bail et de la congédier,
ongédier, et il se fonde sur cette loi 4, et sur la comparaison de la
femme
prostituée avec l’Actrice. Il rapporte un arrêt d
Ecclésiastiques de sortir des repas où ils se trouvaient, dès que ces
femmes
y entraient. S. Jérôme donne le même conseil aux
s comme si dangereux, qu’il est défendu de laisser aux enfants et aux
femmes
la liberté de les fréquenter ; ce serait exposer
s hôtes si dangereux, et pour quelque somme d’argent abandonner leurs
femmes
, leurs enfants, leurs domestiques, s’abandonner e
e, la frivolité, la débauche, le mensonge. Actrice, fille de l’Opéra,
femme
de mauvaise vie, sont des termes synonymes. Arleq
accoutumé. Molière entretenait la Duparc, et ne pouvait vivre avec sa
femme
. Racine commençait par dire en prose à la Chammêl
lupart des pièces sont licencieuses : la société, la seule vue de ces
femmes
est un souffle empesté qui détruit toute idée de
; si les parents et les maris qui y souffrent leurs enfants et leurs
femmes
, doivent être bien tranquilles ; si le Magistrat
donare Histrionibus. » C’est une question célèbre en morale, si une
femme
publique peut en conscience garder le prix qu’ell
ster et décharger l’Etat. En France donc, où bien loin de tolérer ces
femmes
, on les punit et les chasse honteusement, elles n
rare, le vol fut toujours défendu, même entre pécheurs, ni jusqu’aux
femmes
mariées, aux Religieuses, aux filles d’une honnêt
disent en termes exprès : « Tels sont les présents que l’on fait aux
femmes
prostituées, et ce que l’on donne aux Comédiens.
autres, devrait être restitué aux pauvres. Les filles de famille, les
femmes
mariées, qui, contre la volonté de leurs maris ou
par les lois, les coutumes et les arrêts. Les donations entre mari et
femme
sont défendues, dans la crainte qu’abusant de l’a
éralités indiscrètes ; à plus forte raison sont-elles prohibées à des
femmes
de mauvaise vie qui en sont indignes, et mille fo
ii fidejussor accipi non potest. » (L. 7. §. 5. de Fidejussor.) Cette
femme
se fût-elle obligée par serment, elle n’est pas m
rit, ut probabilis habeatur. » Cela veut dire en bon Français que les
femmes
de mauvaise vie, vulgaris vitæ, sont faites pour
âtre, et le théâtre pour elles. La qualité de Chrétienne et d’honnête
femme
est un titre pour le quitter malgré les engagemen
oi 8 (Ibid.) ajoute une restriction remarquable. Si quelqu’une de ces
femmes
, après avoir obtenu la liberté sous prétexte de r
de la Troupe n’y suffirait pas. Ainsi à Venise, à Naples, à Rome, les
femmes
publiques ne peuvent qu’après un certain temps de
. 225.. Car puisqu’il estLa loi défend que les hommes se déguisent en
femmes
, et les femmes en hommes. défendu en la loi, que
squ’il estLa loi défend que les hommes se déguisent en femmes, et les
femmes
en hommes. défendu en la loi, que les hommes ne v
mmes. défendu en la loi, que les hommes ne vêtent point les habits de
femme
, et que ceux qui le font sont maudits : c’est bie
grand crime, de non seulement prendre et vêtir les accoutrements des
femmes
, mais aussi avec ceb, représenter et exprimer les
ceb, représenter et exprimer les gestes déshonnêtes, et efféminés des
femmes
, selon que cet art impudique l’enseigne. Et l’exc
Jeunesse. Deuter. 225. La loi défend que les hommes se déguisent en
femmes
, et les femmes en hommes. b. [NDE] ce = cela.
ter. 225. La loi défend que les hommes se déguisent en femmes, et les
femmes
en hommes. b. [NDE] ce = cela. c. [NDE] ainsi
harisiens de ne lui avoit pas fait cette politesse, & permit à la
femme
pécheresse de les lui baiser, les arroser de ses
; de leur en inculquer la nécessité. C’est le grand mérite auprès des
femmes
, leur cœur tient rarement contre l’élégance, &
le soit comme la neige. Mais comme les souliers relevent le rein, les
femmes
contre les loix & l’usage les portoient rouge
qui ne s’observoit point. L’Empereur Aurelien par une loi permit aux
femmes
les souliers rouges comme aux Courtisannes. Nos D
t l’écu. Dans les armoiries mi parties par les alliances on voyoit la
femme
d’un côté, & homme de l’autre. En se boutonna
des Religieux ; on les laçoit quelquefois comme on lace le corps des
femmes
. Il étoit de la bonne grace d’y faire une grille
taille ; son élasticité, sa legereté donnoient du jeu au danseur. Les
femmes
ont conservé une partie de cette chaussure théatr
les le laissent nud pour montrer la beauté de leurs pieds. Toutes les
femmes
par cette raison iroient volontiers nu-pieds, si
explique la forme de ces souliers Gaulois, fort semblables à ceux des
femmes
Françoises. Il y avoit un métier exprès, comme pa
ançoises. Il y avoit un métier exprès, comme parmi nous Cordonnier de
Femme
: Sutores crepidarios, diminutif de mignardise. I
se des actrices met au jour les graces piquantes de la chaussure. Les
femmes
de toutes les nations, chacune selon son goût, so
pourrissant repandent un parfum qui plaît à leurs amans. Ailleurs les
femmes
y attachent des plumes de très-belle couleur, com
eille des amans. A la Chine la petitesse des pieds fait la beauté des
femmes
. Des qu’une fille est née, on lui serre étroiteme
t d’Alexandrie, alloit si loin que non seulement les hommes & les
femmes
portoient à leurs bagues, leurs bracelets, leurs
sable de faire des bouquets & des guirlandes de fleurs, & les
femmes
du Serrail qui parlent avec des fleurs. Tout le p
ardé de l’ancienne chaussure que des talons fort élevés, sur-tout les
femmes
, qui ne connoissant point de bornes dans leur par
ue pas produisent un effet merveilleux. Point de joli homme, de jolie
femme
, qui ne s’en fasse un honneur infini, & ne fo
soit de l’Eglise un théatre, n’étoit-on pas bien édifiés d’y voir une
femme
y déployer sa jarretiere, & le Chœur chanter
ls ont beau faire. A quel objes pieux se rapporte la jarretiere d’une
femme
? quelle pensée de religion inspirent ces paroles
rmi les ménaces des plus rigoureux châtimens que le Prophête fait aux
femmes
Juives, il leur dit, Dieu dans sa colere arracher
ctrices, à nos coquettes ; elles n’y sont pas moins attachées que les
femmes
Juives, ainsi que les acteurs & les petit-maî
In donariis obtulerunt periscelia . Et pour punir le libertinage des
femmes
Juives, le Seigneur les condamne à aller nu-pieds
Sordes in pedibus ejus . Dans la description de la magnificence de la
femme
de l’Apocalipse, il est dit qu’elle avoit le sole
des vents, cela veut dire que la sainte Vierge, représentée par cette
femme
, est au dessus de toutes les créatures, même des
sidiaberis calcaneo ejus. Ce que l’Apocalipse peint en grand, chaque
femme
à sa toilette l’exécute en petit. Les cheveux fri
J. C. les avoit nuds aussi, comme les pauvres de la Judée. Comment là
femme
pécheresse auroit elle pu chez Simon, dans un rep
sant & du fin ? il n’appartient qu’au fagotier Médecin & à sa
femme
. Voilà ce que Boileau appelle, faire grimacer les
serit, & sibi constet. 5.° C’est une indécence scandaleuse qu’une
femme
mariée fasse les plus impudentes & les plus s
s côtés pour commettre l’adultère sans risque ; quelle leçon pour les
femmes
& les filles ! quelle morale ! Qu’eût-on dit
brûler Buzembaum ! Ce n’est pas ici un scélérat qui parle, c’est une
femme
d’honneur qu’on fait parler & agir, une mère
iminuant la faute du Tartuffe par le piege séduisant que lui tend une
femme
impudente, qui est sûre de le faire succomber, &a
r avec lui un crime plus grand que le sien. 6.° La maniere dont cette
femme
le tente, est une nouvelle indécence. C’est une t
infamie dont le théatre fournit peu d’exemples. Quelle mère ! quelle
femme
! quelle maîtresse de séduction ! Qu’on apprenne
coups de poing aux Huissiers, laisse tendre des pieges par sa propre
femme
, au risque de son honneur, & certainement au
ien demandé ; il veut même sortir de la maison, & ne plus voir la
femme
. C’est Orgon seul qui fait tout, de lui-même, le
me, le retient dans la maison, & l’oblige à voir familierement sa
femme
. Tartuffe ne fait qu’accepter les biens, & pr
els, auxquels, après quelque minauderie, qui attise encore le feu, la
femme
acquiesce en entier, & le conduit enfin au mo
est-à-dire ne sont qu’un épouventail, dit Elmire, la prétendue honête
femme
). On lui répond : Je puis vous dissiper ces cr
fausses & les plus dangereuses à son mari & à ses enfans, une
femme
& une mère qu’on veut donner pour modelle. Je
de respect ? C’est bien applanir la voie aux amans que de rendre les
femmes
si commodes, & que disent de plus dans le mon
tre est cagoterie. N’est-ce pas un édifiant portrait de la pudeur des
femmes
? Que le cœur d’une femme est mal connu de vou
s un édifiant portrait de la pudeur des femmes ? Que le cœur d’une
femme
est mal connu de vous, Et que vous savez peu ce
s plus timides. N’est-ce pas une belle & édifiante leçon pour une
femme
? Il faut que je consente à vous tout accorder
Et que ceux dont partout on montre au doigt le front, Font leurs
femmes
souvent ce qu’on voit qu’elles sont. Non, elle
e impunément, Et je lui ferois voir bien-tôt après la fête Qu’une
femme
a toûjours une vengeance prête. Mais n’en voil
premiere fois, sans aucune précaution, découvrir tout son cœur à une
femme
sur laquelle il ne peut pas compter ? & après
après avoir été surpris par le fils, déféré au mari, abandonné par la
femme
, peut-il un quart d’heure après donner, comme un
près donner, comme un sot, dans le piege grossier qu’on lui tend ? La
femme
a beau dire, on est dupe de ce qu’on aime ; ce n’
trouvent rassemblés pour attendre Orgon qui arrive de la campagne, la
femme
& la fille sont toutes parées, & l’amant
mbent sur des maris jaloux, des peres & des tuteurs vigilans, des
femmes
coquettes, des petits maîtres libertins, des vale
foiblir l’horreur de l’adultere, & donner une liberté entiere aux
femmes
, & à faire retomber, non sur le coupable, mai
e lie pas si facilement, quoiqu’il accepte une bague de cuivre d’une
femme
il n’est pas censé promis, c’est un jeu qu’il f
la société, l’union des familles, l’éducation des enfans, l’état des
femmes
, pour fixer la légéreté de l’homme, réprimer ses
de ma chair & l’os de mes os , dit-il ; l’homme quittera pour sa
femme
son pere & sa mere. Ce lien est supérieur à t
assez téméraire pour séparer ce que Dieu a joint. Quiconque quitte sa
femme
pour en prendre une autre, commet un adultere, &a
tout Payen qu’il étoit, par proscrire la licence dans le commerce des
femmes
, par les liens du mariage : Concubitu prohibere
en osera-t-il se plaindre du Catholique ? Le mariage est nul, si la
femme
qu’on a cru prendre vierge se trouve ne pas l’êtr
encore plus étroits, puisqu’on quitte son pere & sa mere pour sa
femme
? Il étoit bien inutile que Henri VIII, Louis le
Louis XII demandassent le divorce, ils n’avoient qu’à proscrire leurs
femmes
. Voilà des dénouemens tragiques bien faciles. S
est le prétexte le plus plausible de dissolution. Mais on a pitié des
femmes
dans la Marche de Brandebourg ; leur foiblesse es
l’humeur jalouse ; il accorde le même privilege au mari, lorsque la
femme
a un commerce suspect avec des hommes, si elle le
gent, il ne pardonne point aux maris jalous. Il veut qu’on laisse aux
femmes
une grande liberté, il la laissoit à la sienne. F
e liberté, il la laissoit à la sienne. Fréderic impitoyable chasse la
femme
coquette, & donne à la coquette un moyen faci
le de se debarrasser du joug de l’hymen. Le Maréchal de Saxe & sa
femme
userent de cette pieuse prérogative ; ils convinr
qu’une même chair avec son mari, & ne sera pourtant pas censée sa
femme
, & les enfans qui viendront ne seront pas cen
e & M. le Marquis un tel ; mais elle ne sera pas reconnue pour sa
femme
, ni les enfans pour ses enfans ; ils vivront ense
t ensemble, & ne seront pas censés mariés . Cette distinction des
femmes
de la main droite & de la main gauche est dep
hilippe Langrave de Hesse crut pour cette raison pouvoir prendre deux
femmes
. Ce Prince n’avoit pas le don de continence. Luth
aîles. Au sortir du théatre on est arrêté par les yeux de toutes les
femmes
, joug plus pesant que toutes les chaînes de fer ;
des changemens, mais bien différens. On en revient méprisant pour sa
femme
, dur pour ses enfans, insupportable à ses domesti
e vous ambitionnez, & c’est avec des Danseurs, des Comédiens, des
femmes
de mauvaise vie que vous partagez cette gloire. N
y jetons. Quand vous allez au théatre vous repaître de la vue de ces
femmes
immodestes, & vous laissez prendre par vos ye
d vous voyez sous ce masque qui déguise les deux sexes, des hommes en
femmes
, ou des femmes en homme représenter leurs crimine
us ce masque qui déguise les deux sexes, des hommes en femmes, ou des
femmes
en homme représenter leurs criminelles passions,
us, des discours obscènes, des airs lascifs, des objets indécens, des
femmes
immodestes, Les premiers feux étoient allumés par
les jours sans manger, & vous les employez à voir, à entendre des
femmes
débauchées ! vous vous privez de vin, & vous
devenez meilleur, & vous sanctifiez-ce qui vous approche ; votre
femme
vous devient plus fidele, vos enfans vous sont pl
nger extrême de former de mauvais commerces avec les Actrices, toutes
femmes
de mauvaise vie, qui perdent en même temps la bou
able. De bonne foi, est-il plus agréable d’être foulé aux pieds d’une
femme
perdue, que d’être respecté de tout le monde ? Qu
e perdue, que d’être respecté de tout le monde ? Qui est-ce que cette
femme
elle-même respecte davantage, de celui qui s’est
ups & se jouer de ses artifices ? Jugez-en par vous-même : quelle
femme
vous plairoit davantage, ou celle qui se livre au
mp; ses résistances augmente l’amour, enflamme les désirs ? Ainsi les
femmes
honoreront toujours beaucoup plus ceux qui ne leu
roches, aux insultes, au mépris, à la perfidie, à l’inconstance d’une
femme
perdue, n’être pas enchaîné dans ses fers, &
passa sa vie à se marier & à se démarier, amoureux de toutes les
femmes
, & les abandonnant après en avoir abusé. Il e
ais au Duc de lui parler seul à seule. Il étoit alors marié avec deux
femmes
vivantes, & promettoit d’épouser cette troisi
. Quelque temps après M. de Cantecroix mourut de la peste. Quoique sa
femme
, ses domestiques, toute sa maison, en fussent inf
enséance, elle l’épousa peu de temps après la mort de son mari. Cette
femme
en étoit si éperdument amoureuse, qu’elle le suiv
e à la guerre, dans toutes ses courses. On l’appelloit communément la
femme
de campagne du Duc Charles. La Princesse Nicole,
la femme de campagne du Duc Charles. La Princesse Nicole, sa premiere
femme
, étoit la femme de la ville. Cependant la femme d
agne du Duc Charles. La Princesse Nicole, sa premiere femme, étoit la
femme
de la ville. Cependant la femme de campagne craig
e Nicole, sa premiere femme, étoit la femme de la ville. Cependant la
femme
de campagne craignant avec raison pour son état,
e le laissa faire, & ne se défendit pas. Il vêcut avec la seconde
femme
, & en eut des enfans qu’il légitima contre to
soit très-douteux, & au lieu de le faire, il épousa une troisieme
femme
; elle en mourut de chagrin, & par compassion
l tint son mariage caché pendant quelques mois, & fit demeurer sa
femme
dans une maison de campagne voisine de Nanci. Cha
sation. C’étoit un Seigneur bien fait, aimable, galant, fort aimé des
femmes
& fort reconnoissant, mais il étoit né avec u
l. Henri, comme Charles, se jouant du mariage, dominé par l’amour des
femmes
, se bâtit pour elles en duel, se brouilla avec sa
elles en duel, se brouilla avec sa mere & sa famille, dissipa des
femmes
immenses, fugitif en Allemagne & en Flandres,
comédie, & il ne pensoit pas qu’il étoit le principal Acteur. Sa
femme
, lasse de tant de tracasseries, l’abandonna, s’en
iche, bâtard du Roi d’Espagne, qu’il avoit eu d’une Comédienne. Cette
femme
avoit des sentimens fort au-dessus de sa naissanc
e. Le Prince dit l’Écrivain, étoit de mon humeur sur le chapitre des
femmes
; il a toujours sacrifié sa fortune & sa répu
émoires qui ont fait du bruit dans le temps ne sont qu’une satyre des
femmes
de la Cour ; sur cent avantures galantes, à peine
les a détaillées pour faire voir le caractere & la corruption des
femmes
du monde, & donner d’utile leçons à ceux qui
des parjures. C’est un scélérat & un fou plus méprisable que les
femmes
qu’il dupe & que lui-même a séduit. On dit qu
es assaisonnemens il y regne une monotonie ennuyeuse ; chacune de ces
femmes
est la plus belle personne du monde, de chacune i
devint scandaleuse, & assure que c’est au théatre que beaucoup de
femmes
tendent les pieges les plus dangereux, & font
x, & font les plus honteuses conquêtes ; qu’il y fut pris par une
femme
très belle & très parée qu’il vit dans les lo
ant les attentats, en se sauvant des pieges qu’on lui tendoit par les
femmes
, qui paroissoient infaillibles dans un homme que
les œuvres attestent la sincérité du pinceau. Christine n’est qu’une
femme
singuliêre, d’un mérite fort commun, elle a fait
eu d’exemple d’abdication d’une couronne, il n’y en a aucun parmi les
femmes
; on voit bien des Impératrices & des Reines
atiques étoient inconnues, & qui n’a pas à beaucoup près pour les
femmes
les adorations des complaisans de Paris. Les peup
t dans la retraite, il n’eut jamais souffert la vie licencieuse de sa
femme
qu’il eut obligé de vivre dans le devoir ; il éto
ade perpétuelle, toujours habillée en homme comme l’Abbé de Choisi en
femme
, l’Abbé des Yvetaux en berger, un juste aucorps,
t un Arlequin ; la nature s’est trompée , disoit-elle, en me faisant
femme
; pensée qu’elle avoit empruntée du distique fai
oit-elle, non parce qu’ils sont hommes, mais parce qu’ils ne sont pas
femmes
. Jeu de mots qui ne signifie rien en lui-même, c
entre les deux sexes ; elle devoit aimer les arbres qui ne sont point
femmes
, c’étoit assez maladroitement écarter le soupçon
tion, rioit à gorge déployée, elle faisoit profession de mépriser les
femmes
à cause de leur ignorance & de la frivolié de
uisseau qui sépare la Suède du Dannemarck ; elle quitta ses habits de
femme
, & en prit d’homme, sous lesquels elle courut
d’homme, sous lesquels elle courut le monde ; elle renvoya toutes ses
femmes
qui en furent très-choquées, & revenant à Sto
es autres dégradent les lettres. Elle ne vouloit pas les caresses des
femmes
, les Dames de la Cour, à son entrée à Paris, allo
ée à Paris, alloient la baiser & l’embrasser selon la coutume des
femmes
; elle en fut choquée. Quelle fureur ont ces fem
n la coutume des femmes ; elle en fut choquée. Quelle fureur ont ces
femmes
de me baiser ? Est-ce parce que je ressemble à un
eux, elle ne goûtoit point les propos galans & flatteurs dont les
femmes
sont si avides. C’est un esprit rebours , disoit
it rebours , disoit-on, qui repousse brutalement les cajoleries. Les
femmes
voyoient avec peine mépriser ce qui les enchante,
’est là tout ce que la plupart savent dire & répéter à toutes les
femmes
. Christine avoit raison de dédaigner ce frivole e
e un moment d’audience ; on prétend même que Moliere la joua dans les
Femmes
savantes, & il est vrai qu’il y joua l’Abbé M
mot qui est une satyre de Chapellain est aussi une grossiéreté qu’une
femme
modeste ne se fût pas permise ; une femme modeste
ussi une grossiéreté qu’une femme modeste ne se fût pas permise ; une
femme
modeste n’auroit pas souffert cette lecture, &
fut reçue en France avec les plus grandes démonstrations, elle étoit
femme
& Reine, c’est le goût, l’usage, le style fra
oir renoncé à ce vain éclat, c’est la dernière chose que sacrifie une
femme
. Les François ne se firent pas prier, ils sont tr
udibria ventis . Ce qu’ils débitent à la Cour, ce qu’ils chantent aux
femmes
, dicté par l’amour où l’intérêt où la puérilité d
e Ménage, en particulier dans son Histoire Latine & Italienne des
femmes
philosophes. Elle a joué la Religion. Le P. d’Av
ine le trouve déplacé, & croit qu’il est peu efficace. C’est une
femme
qui le pense , dîsoit-on en France, quand Baile r
ur-tout avec les hommes ; car elle faisoit profession de mépriser les
femmes
. Toutes ses actions avoient quelque chose d’extra
e d’extravagant & digne de risée, elle ne ressembloit point à une
femme
, & n’en avoit pas la modestie ; on rapporte d
ons mots qui ne sont la plûpart que des méchancetés : il n’y a pas de
femme
du commun qui n’en dise d’aussi bons, & en au
ndée, qui par hasard ne seroit pas trop brune. Quel spectacle qu’une
femme
à demi nue sous les habits d’un homme, une gorge
; à Jodelet, deux bouffons, l’un Italien & l’autre François. Les
femmes
du théatre ne les font pas. C’étoit une société d
ison étoit une espèce de serrail d’hommes ; elle avoit à Stocholm des
femmes
auprès d’elle, c’étoient des Officières en charge
p; ne voulut plus avoir que des hommes ; il est très-indécent que des
femmes
ayent des hommes pour les servir, comme il le ser
les servir, comme il le seroit aux hommes de se faire servir par des
femmes
, des Baigneurs, des Tailleurs, des Valets de cham
e ; mais il l’est infiniment davantage de n’avoir que des hommes, les
femmes
le plus libertines, les Actrices ont des femmes d
te. La société des libertins lui étoit si agréable, que de toutes les
femmes
les plus distinguées, elle ne voulut aller voir q
t mériter des éloges, si le vice en laissoit mériter, ce fut la seule
femme
qu’elle parut estimer, quoique peut-être la moins
les en railler à tout propos, d’apprécier, de comparer la beauté des
femmes
, la bonne mine des hommes ; elle ne paroissoit oc
mne un coupable, un Souverain qui proscrit un crime d’État, c’est une
femme
qui termine une galanterie par un meurtre . C’est
qui donnoit à leurs cheveux le plus grand éclat ; sans doute que les
femmes
de ce Prince, & lui même se servoit de cette
lons, les rubans, les glands d’or. Les coëffures des hommes & des
femmes
en sont couvertes ; mais la matiere, ne s’en perd
ueux que lui ; dans le détail que font les Prophêtes des ornemens des
femmes
Juives, on ne voit point la poudre d’or, non plus
vent fort agréable ; ce n’est pas le goût François, il n’y a point de
femme
qui pour l’usage de sa toilette, ne préfere le bl
dont le nombre est si considerable ? Peu leur importe que ce soit des
femmes
ou des hommes, s’ils ne le sont pas. Les hommes s
trouve à s’occuper, & à s’enrichir ; car il y a 1200 Coëffeurs de
femmes
à Paris, & au moins autant de Coëffeuses. Mai
rée dont nous peindrons les cheveux. Dans presque toute la terre, les
femmes
se coëffent en cheveux : c’est la coëffure nature
s bagues, leurs jarretieres sont du plus grand prix. Plusieurs de ces
femmes
sont prèsque blanches, la plûpart olivatres. Chaq
p;c. Il a eu le bonheur d’inventer des fers à créper les cheveux des
femmes
, sans le secours des papillotes. Il les a telleme
mes, & même pour les Abbés, qui ne sont pas moins curieux que les
femmes
, des graces enchanteresses de la coëffure. Les Co
êtes, & des vrais Israélites. Ezechiel 23 faisoit ce reproche aux
femmes
mondaines. Les voilà donc venus, vos amans pour q
les tems, les gens vicieux, étoient jaloux de leur parure, comme les
femmes
l’ont été de leurs cheveux, les gens vertueux au
brillante. Cette Cour étoit digne d’un Prince aveuglé de l’amour des
femmes
. Malgré sa haute sagesse jusqu’à devenir idolâtre
rius Valer. 3°. En les parfumant avec differentes odeurs ; ce que les
femmes
& les petits maîtres font toujours par la vio
tte en fait une consommation étonnante ; il n’y a point d’homme ou de
femme
poudrés à blanc, dont la poudre ne suffit chaque
e donner ce qui rend méprisable. Homere qui connoissoit le foible des
femmes
, peint ainsi les Déesses avec leurs cheveux frisé
iceron se moque avec raison, de Gabinius. Sénateur à la moderne, plus
femme
que homme, habitant de toilette, plus que citoyen
ommades & des couleurs étrangeres, & de toute la toilette des
femmes
; ils croient pouvoir, comme le serpent, dépouill
itras stridentes calceolos genas stibio fuliginantes. C’est pour une
femme
un grand sacrifice, ses cheveux sont un de ses pl
t un de ses plus chers ornements ; la punition la plus sensible d’une
femme
adultere, usitée chez plusieurs nations, c’est de
n noir, en blond, en chatain, selon la fantaisie des hommes & des
femmes
, ont donné lieu à une infinité de sarcasmes repan
res. Je vous envoie des cheveux & une tête, disoit Martial, à une
femme
à qui il donnoit de la pommade & du fard ; on
re ; on en avoit pour chaque rôle, ils représentoient des hommes, des
femmes
, des viellards, des jeunes gens, des princes, des
pos les graces du souris ; & ce qui est le plus terrible pour une
femme
, sa beauté étoit cachée, & ne pouvoit faire d
rajeunit, la laide s’embellit, l’abbé, le magistrat se déguisent, la
femme
se travestit en homme, & l’homme en femme, on
istrat se déguisent, la femme se travestit en homme, & l’homme en
femme
, on prend comme sur le théatre, les attributs du
insi se continue la comédie ; car la vie d’un joli homme, d’une jolie
femme
, n’est dans l’exacte vérité, qu’une comédie perpé
gré éminent toutes les qualités d’une Actrice, toutes les ruses d’une
femme
d’intrigue, tous les détours du plus fin courtisa
Ecuyer . Elle fit cesser l’usage modeste, jusqu’alors établi pour les
femmes
, qui subsiste encore en quelques endroits, d’être
e les Princesses de ce temps là. Est-il quelque chose au-dessus de la
femme
d’un Financier, au-dessus d’une Actrice à la mode
monté jusqu’au comble. C’est encore Catherine qui a peuplé la Cour de
femmes
; elles étoient auparavant en petit nombre, &
ns naturels, dont plusieurs furent élevés aux premieres dignités, Les
femmes
n’étoient point en sûreté à Florence pendant la v
ieu de montrer de la jalousie, comme l’auroient fait la plus part des
femmes
, & comme le fit pour son malheur Marie de Med
uste, & Agrippine ceux de Néron, ou si l’on aime mieux, comme les
femmes
des Patriarches, qui permettoient tout à leurs se
remarier, comme on devoit s’y attendre, il auroit peut-être pris une
femme
moins complaisante que Catherine, qui auroit pu l
Duchesse d’Estampes, maîtresse de François I, son beau-pere. Ces deux
femmes
toutes puissantes, l’une sur le pere, l’autre sur
e désordre. Ses enfans furent assiegés de gens sans religion & de
femmes
galantes, & firent une triste fin. François I
ndant 18 mois que dura son mariage, il fut éperduement amoureux de sa
femme
Marie Stuart, Reine d’Ecosse, & conduit par l
e jour une nouvelle des plus superbes ; elle donnoit la vieille à ses
femmes
. 365 robes par an, toutes très-riches, étoient un
es, étoient une dépense que son mari faisoit par complaisance pour sa
femme
, & pour la Reine de France sa mere, mais que
tre unique dans l’histoire elle avoit aussi à ses gages une troupe de
femmes
galantes qui la suivoient partout, même dans ses
ses ennemis, & à tous ceux avec qui elle avoit à traiter. Jamais
femme
ne fit plus de voyages. Elle traversa dix fois to
vées, le désir de plaire, & la coquetterie naturelle à toutes les
femmes
devoient faire écouter ces écolieres avec avidité
x divertissement, & particulierement une centaine des plus belles
femmes
de la Cour, qui traînoient encore deux fois autan
te étoit toujours prête à jouer. Dans tous les temps on a employé les
femmes
dans les affaires publiques & particulieres p
envoya dans le camp d’Israël, par le conseil de Balaam, une troupe de
femmes
qui en perdirent des milliers ; les Indiens en lâ
point d’exemple qu’un Prince ait entretenu à ce dessein une armée de
femmes
, comme une meute de chiens de chasse, pour courir
dignes de ce beau titre. On a depuis changé ce systeme critique ; les
femmes
mariées occupent toutes les charges de la Cour. L
œur de Charles II, alloit négocier la guerre en Angleterre, une autre
femme
pensa faire échouer le projet en France. Il est v
son mari, ou François premier son beau pere. Vis-à-vis du Roi est une
femme
avec une tête d’Anubis, Divinité des Egiptiens, &
e, & montrer quelque chose. De l’autre côté, il y a au milieu une
femme
seule debout, les cheveux épars ; une de ces femm
y a au milieu une femme seule debout, les cheveux épars ; une de ces
femmes
tient d’une main une flêche, de l’autre un miroir
une main une flêche, de l’autre un miroir où elle se regarde, l’autre
femme
tient d’un côté un cœur & de l’autre un peign
ette Princesse, qu’on pense avec raison être représentée par ces deux
femmes
. Les quatre lettres initiales couronnées F.K.H.A.
st que ces figures annoncent son immodestie & ses vices. Ces deux
femmes
toutes nues sont dans l’état le plus indécent, &a
des Officiers ordinaires, elle les faisoit servir par les plus belles
femmes
de la Cour, demi nues, qui en portant les plats,
ume, les familles, les amis, le frere & la sœur, le mari & la
femme
: c’est la discorde qui sécoua son flambeau. Que
lui proposa de la mettre dans le Conseil : Vous ne connoissez pas ma
femme
, c’est la plus grande brouillone qui fut jamais.
es Dames galantes, livre infâme, tissu de grossieretés, il décrie les
femmes
les plus distinguées, & se donne impudemment
qu’on ne voit point dans aucune Reine. 1° Une quantité innombrable de
femmes
qui la suit par-tout, & sert à ses intrigues.
de crainte d’exagerer. 1° Nous ne lui avons donné qu’une centaine de
femmes
figurantes ; ce nombre est peu vraisemblable, sem
ar trop galant de retenir & d’écrire le nom de cent quatre vingts
femmes
. Aucun Historien du monde n’a porté jusqu’à cet e
sans choix ; mais on ne voit nulle part qu’il entretint une troupe de
femmes
pour en avoir provision. Quoiqu’Italienne d’origi
vrai que la galanterie de François I a été l’époque de la liberté des
femmes
en France, qui auparavant étoient presqu’aussi re
sa Bellefille. Au reste la galanterie de ce Prince, le caractere des
femmes
qu’il avoit rassemblées, & leur destination o
grandes, & pleines de Ducs, Comtes, Barons & des Dames leurs
femmes
& Demoiselles leur filles, & plusieurs au
il se rapprocha des beaux jours de Cathérine. Il fut fort adonné aux
femmes
; ses filles même furent de bonnes compagnes. Lou
arquebusades des Huguenots. Rien n’étoit plus beau que cette Cour de
femmes
. Il faut entendre Brantome. C’étoit un vrai para
que ce passage est la condamnation du fard & des ornemens que les
femmes
emploient pour parer leur sein & leur visage,
i y porte les hommes, & l’effet ordinaire du péché commis par les
femmes
, soit par les pensées dont elles sont remplies en
ploie pour produire cette ivresse de passion qui fait le triomphe des
femmes
. La femme galante dont le Sage fait le portrait,
produire cette ivresse de passion qui fait le triomphe des femmes. La
femme
galante dont le Sage fait le portrait, tient ouve
le mariage rend les plaisirs légitimes : Dabo tibi ubera mea. Toute
femme
qui découvre, qui embellit son sein, le dit tres-
st une invitation. S. Pierre, parlant des libertins qui regardent les
femmes
, dit que leurs yeux commettent continuellement le
angage des passions mieux que l’Académie sur la langue françoise. Les
femmes
Payennes y mêloient la superstition & l’idolâ
mmes Payennes y mêloient la superstition & l’idolâtrie, & les
femmes
Juives les imitoient dans leur corruption. Elles
damnation. Cette fable est pleine de bonnes instructions, une tête de
femme
parée est une vraie tête de Meduse ; elle le devi
la plus juste, & que la Mithologie a eu en vue, c’est l’amour des
femmes
dont nous parlons ici, qui fait toute la fortune
nfans étoient abandonnés de leur mere, & à l’usage où étoient les
femmes
de ne pas nourrir leurs enfans : Sed lamiæ nudav
. Dans l’Histoire naturelle ce sont des monstres qui ont une gorge de
femme
, se nourrissent de chair humaine quand elles peuv
chues, & la queue de serpent, & les dévorent. Telles sont les
femmes
prostituées & les Actrices, elles attirent pa
amours infames avec une étrangere, donner des freres illégitimes à la
femme
de Pompée votre gendre, négliger les plus grands
s grands affaires, & perdre le tems le plus précieux auprès d’une
femme
débauchée ! Admisit venerem curis, & miscuit
le fruit, déshonorant, nom de mignardise, comme en donnent toutes les
femmes
, diminutif burlesque du nom de : César, qui faiso
ire. Comment ce fameux guerrier a-t-il laisser avilir son nom par une
femme
! Qu’on est petit auprès d’une maîtresse ! Hercul
ence, étoit nonchalamment couchée sous un pavillon de drap d’or ; ses
femmes
anssi indécentes qu’elle, répandues autour d’elle
uite de la célebre Judith pour justifier celle des Actrices & des
femmes
galantes, & il semble d’abord que certains tr
perdue, elle emprofite pour lui couper la tête) : l’hypocrisie d’une
femme
, qui pour ne pas se souiller, dit qu’elle ne veut
te le fond de l’événement, l’entreprise, le courage, la fermeté d’une
femme
qui, pour délivrer sa patrie, s’expose à tout dan
de patriotisme qui a réussi. Il est dans l’histoire cent exemples de
femmes
courageuses qui, comme la Pucelle d’Orléans, Jahe
étoient moins austeres que dans l’Eglise Chrétienne. La pluralité des
femmes
, la liberté du divorce, le commerce avec les Paye
os travaux, nos combats contre les Juifs, puisqu’ils ont de si belles
femmes
. Mais ce que n’eut point Judith, ce sont les fleu
ereux de la coquetterie, singuliérement sut le Théatre, où toutes les
femmes
se montrent fardées & demi-nues, & les Da
très grand abus, & des plus essentiels à reformer. Les habits des
femmes
chez les Juifs & dans tout l’Orient, étoient
s Romaines n’étoient pas moins modestes. Le désordre de la nudité des
femmes
n’est venu en Europe que des nations barbares qui
y apporterent, & y ont perpétué leurs vices, & ceux de leurs
femmes
. Cette indécence à Rome n’étoit soufferte que sur
du fard étoit connu en Judée, où l’idolâtrie l’avoit fait entrer. Les
femmes
des Patriarches l’ignoroient. Du tems des Juges &
e ? Les Prophetes en parlent souvent, & en font des reproches aux
femmes
galantes de leurs tems & aux idolâtres, &
antes de leurs tems & aux idolâtres, & ne l’attribuent qu’aux
femmes
de mauvaise vie. Nulle mention du fard dans Judit
y revienne dans son cantique, ce qui est bien dans le caractere d’une
femme
toujours éprise de sa parure. Auroit-on négligé u
tout le monde au contraire faisoit son éloge. Aucune Actrice, aucune
femme
mondaine ne peut se flatter d’une réputation auss
re où, sans voir personne, elle passoit les jours en prieres avec ses
femmes
, quoique jeune encore, d’une beauté parfaite, aya
our chercher un mari. Cela n’est pas impossible, il n’est rien qu’une
femme
n’espere de sa beauté. La Loi de Dieu défendoit,
parfaite (la Clairon sur ses vieux jours s’en loue fort). Toutes les
femmes
vont être d’une beauté parfaite : c’est un vrai m
tendre & sensible (Voilà de grands & de rares talens dans une
femme
), ses foiblesses semblent avoir été annoblies par
merveileux les consacre . C’est en effet une grande merveille qu’une
femme
ait un enfant naturel ! la religion doit s’empres
tradiction entre les anathêmes prononcés contre les bâtards & les
femmes
qui se laissent séduire, & la considération o
ces, le mobile des affaires, l’objet des adorations. Quelles sont les
femmes
légitimes pour qui on ait les mêmes égards ? Le P
mte de Saxe, dit-il, avoit un tempéramment violent qui le livroit aux
femmes
(aussi étoit-il fils de l’amour) : mais, peu cons
d’y apporter quelque remede de la maniere la plus pathétique. Quelle
femme
sortant de la toilette ne compte sur la victoire
et un acte bien héroïque de voltiger d’objet en objet, de quitter une
femme
dont on est dégoûté pour en prendre qui plaît dav
la guerre, vous trouvez encore des momens pour faire l’amour. Je suis
femme
& ne vous blâme pas ; l’amour fait les héros
s anciens germains disoient qu’il y a quelque chose de divin dans une
femme
; je suis plus que de leur avis, je pense que la
Lowendal, étoient étrangers. C’est , dit le Prince, depuis, que nos
femmes
se donnent à des laquais. Ce mot, dit-elle, est
ant bonheur des héros, car il est mort dans son lit comme une vieille
femme
, tel que M. de Catinat, ne croyant rien, n’espéra
e va, il y a peu d’hommes dont je voulusse être le pere, & peu de
femmes
dont je voulusse être l’époux. Cette réponse n’e
: il y a pourtant quelque apparence de raison. Il disoit aussi qu’une
femme
n’étoit pas un meuble propre pour un soldat. Malg
l’être, si l’infidélité étoit un moyen légitime de dissolution. Toute
femme
mécontente en seroit la maitresse, le mari ne le
it voir que les suppositions n’étoient pas chimériques. Dégoûté de sa
femme
, il lui dit fort militairement, nous ne nous conv
A tel jour, à telle heure, en tel endroit, vous me trouverez avec une
femme
. Prenez avec vous des témoins & des magistrat
d’Alcmene, ainsi que Georges Dandin. Il en fait même un honneur à la
femme
d’avoir gagné le cœur de Jupiter, & au mari d
devroit n’être qu’un tissu d’aventures galantes. Il a attaqué plus de
femme
que de villes, & commis plus d’adulteres que
le seul enfant qu’on lui connoisse : car, quoiqu’il ait vécu avec les
femmes
plus qu’avec les soldats, & qu’il fût l’homme
rk sa mere, suédoise, d’une naissance distinguée, avoit le mérite des
femmes
, de la beauté, de l’esprit, des talens, faisoit d
austere, qui menoit la vie la plus dure, & ne vouloit voir aucune
femme
: il faut avoir toute l’ivresse de la passion pou
passion pour croire qu’il remettra ses intérêts entre les mains d’une
femme
; eh ! quelle femme ? qu’il ne connoît que par so
qu’il remettra ses intérêts entre les mains d’une femme ; eh ! quelle
femme
? qu’il ne connoît que par son libertinage. C’est
e Louis XIV, envoya en Pologne. Mais quelle différence entre ces deux
femmes
! La Maréchale, toujours sage, de la plus grande
; elle y fut même forcée. Son infidele devint amoureux à Vienne d’une
femme
mariée, dans un bal ou comédie. Son mari l’ayant
Frederic, ayant pris Dresde, chassé l’Electeur, fait prisonnieres sa
femme
& ses filles, il ait mené le même jour à la c
ce et de mauvaises mœurs ; les hommes y sont livrés au désordre ; les
femmes
y mènent une vie scandaleuse. » Page 136. Note.
ne voyait point sur leur Théâtre ce mélange scandaleux d’hommes et de
femmes
, qui fait des nôtres autant d’Ecoles de mauvaises
s ou détestables. » Page 150. « La honte et la pudeur sont dans les
femmes
inséparables de l’honnêteté. » Page 150. « A l’
peu disparue, et que les mœurs des vivandières se sont transmises aux
femmes
de qualité. » Page 171. « Je n’aurais rempli qu
otre ville. » Page 188. « Qu’un Monarque gouverne des hommes ou des
femmes
, cela lui doit être assez indifférent, pourvu qu’
e République il faut des hommes. » Page 194. Note. « Les écrits des
femmes
sont tous froids et jolis comme elles ; ils auron
ctacle. » Page 258. « Pense-t-on qu’au fond l’adroite parure de nos
femmes
ait moins son danger, qu’une nudité absolue, dont
le bien exercer ? XXVIII. Où est le scandale à voir des hommes et des
femmes
ensemble ? C’est l’ordre de la nature : et il me
et il me paraît plus scandaleux de voir les hommes faire le rôle des
femmes
. N’imitons point en cela les Grecs. XXIX. Un Comé
int sublimes. XXXVI. Pourquoi la honte ? Ce n’est pas un crime d’être
femme
, et la honte ne suit que le crime. XXXVII. La rec
en précepte, qui en donne des règles, et qui honore et déshonore les
femmes
pour le même acte. XXXIX. Raison originale ! Il i
es femmes pour le même acte. XXXIX. Raison originale ! Il imagine les
femmes
bien maladroites ! XL. Palinodie formelle de l’Au
fâmes, contre ce qu’il y a de plus respectable dans les Nations ! Les
femmes
de qualité, dit-il, sont parvenues à avoir les mœ
x qu’il soit indifférent à un Monarque de gouverner des hommes ou des
femmes
. XLIV. Le Citoyen de Genève est encore le premier
. XLIV. Le Citoyen de Genève est encore le premier qui ait accusé les
femmes
d’être froides, et de ne pouvoir ni exprimer ni s
’église de Notre-Dame à Paris ; il y rencontra auprès d’un pilier une
femme
qui avait la tristesse imprimée sur le visage, et
tous ceux qui se trouvaient alors dans l’église, s’approcha de cette
femme
, et lui demanda la cause de tant de chagrin et de
de faim dans l’église. Beauchâteau, touché de ce récit, supplia cette
femme
de venir chez lui, lui promit que rien ne lui man
e sort de cet enfant. Beauchâteau fut moins étonné de ce récit que sa
femme
; elle l’avait écouté avec une attention inquiète
s votre nièce ! Quelle joie pour cette malheureuse de trouver dans la
femme
de son bienfaiteur une nièce qu’elle croyait perd
e du bien qu’à une étrangère, était enchanté d’obliger la tante de sa
femme
, et de lui avoir sauvé la vie. Ce comédien mourut
s Lettres Juives 2 & 12 peignent ainsi le goût de la parure : les
femmes
& les petits maîtres le poussent à un point s
ens a son nom marqué qui exprime sa fonction & ses avantages. Une
femme
auroit moins de peine à demeurer prisonnière qu’à
r. C’est le foible de la nation ; chez le sexe c’est une fureur : une
femme
le matin à la toilette consume les heures entière
les boucles ; plus de trente métiers sont employés à la parure d’une
femme
, c’est le chef d’œuvre des Arts & des Science
omparaison est un reproche de l’excès, du luxe & de la parure des
femmes
, elles se traitent comme des Divinités, de Déesse
t que la répétition de la tentation du serpent qui perdit la première
femme
dans le Paradis terrestre ; l’espérance de son em
démon tend les mêmes piéges, & tient encore le même langage à une
femme
éprise de sa beauté, vous êtes belle, mais vous l
e application : la première leçon que Dieu donna à l’homme & à la
femme
n’eut que cet objet ; à peine ont-ils commis le p
n’y a ni luxe ni molesse ni parure ni vanité, & que leur dit-il ?
Femmes
, vous serez soumises. La magnificence du Prince s
tant le mal est enraciné & incapable de remède. C’est là que les
femmes
étalent toute la vanité de leur sexe, toute l’ind
e Francisquaine. L’Écriture sainte fait mention de la parure de trois
femmes
, Esther, Judith & la Magdelaine. Esther y est
n : dans la conférence 103 il fait l’apologie du fard pour plaïre aux
femmes
, ce sont les malades les plus utiles, elles le so
’honorer l’offense. Cette idée impie n’entra jamais dans l’esprit des
femmes
, qui en cela n’honorent que le Dieu de Cythère. 6
est le patrimoine du sexe. Sa portion légitime dans l’héritage ; les
femmes
peuvent le conserver comme les autres biens, elle
aiter de jeux d’esprit, d’un homme qui veut s’égayer & amuser des
femmes
malades, à peu près comme on les trompe pour leur
l’appareil fastueux de la dignité, l’air imposant de la grandeur ; la
femme
qui se farde n’est pas plus coupable. On se tromp
ur-tout s’il est préjudiciable. 13.° Les hommes se fardent auprès des
femmes
par leurs cajoleries, leurs protestations, leurs
un succès favorable. Une personne modeste est rarement attaquée, les
femmes
doivent s’imputer les fautes des hommes. 14.° Les
les fautes des hommes. 14.° Les Loix Romaines conservent le fard aux
femmes
. à qui on accorde la toilette, elles le croyent d
t elles ne se sont pas occupées. Inutilement l’auroit-on défendu, les
femmes
n’auroient point obéi, mais les Auteurs & les
abits, &c. & jusqu’au désir & au motif, ils ordonnent aux
femmes
d’être voilées. Quelle est la femme qui voudroit
amp; au motif, ils ordonnent aux femmes d’être voilées. Quelle est la
femme
qui voudroit se farder, si elle devoit être toujo
rête tous les mois à annoncer les divers fards qu’on invente pour les
femmes
: lait virginal, essence de beauté, rouge, blanc,
cies denigratæ sicut carbonem . Punition juste & particulière des
femmes
éprises de leur beauté, qui mettent tout en œuvre
exandre étant dans les Indes, Didimes, Roi des Bracmanes, parlant des
femmes
de son pays lui disoit : nos femmes ne se fardent
s, Roi des Bracmanes, parlant des femmes de son pays lui disoit : nos
femmes
ne se fardent point, à quoi serviroient leurs eff
XIII. 44. dit que les Chaldéens sont venus en Judée, & voyant des
femmes
fardées n’eurent pas besoin d’autre enseigne, &am
connoître entrèrent tout de suite dans leurs maisons, comme chez des
femmes
publiques, & ne se trompèrent pas, ad eam in
lui du grand Juge qui doit juger de toutes vos actions : Regarder une
femme
avec un mauvais désir, c’est, dit-il, avoir commi
r commis l’adultère dans son cœur : Jam mœchatus est in corde. Si une
femme
négligemment parée, vue par hasard dans la rue, b
ieux, efféminé, ennemi de toute pudeur, vous rentrez chez vous, votre
femme
fût-elle la plus accomplie, ne vous est plus agré
ficile à rendre en françois ; le théatre n’est pas seulement plein de
femmes
prostituées, il est comme prostitué lui-même, ven
uerelles, des discours licentieux, que de toutes parts on entend, des
femmes
de mauvaise vie, par-tout répandues & étalées
éloigné l’adorer dans la crêche & lui offrit leurs présens ? Vos
femmes
ont une si grande mollesse, qu’elles ne peuvent f
oir Jesus-Christ, vous courez pour ne le voir pas, mais pour voir des
femmes
sur la scène, où il n’est sûrement pas. Ne mérite
s invitations, à aller à la comédie ? Je vous envoie à l’école de vos
femmes
, dont vous devriez plutôt être les maîtres que le
dit pas moins aux gens mariés qu’aux Religieux : Si vous regardez une
femme
avec un mauvais désir, vous avez commis adultère
t le vôtre au théatre, vous croyez-vous sans reproche ? Jaloux de vos
femmes
, vous censurez leurs moindres démarches, & vo
méprise & qu’on y décrie. De quel œil verrez-vous chez vous votre
femme
, après avoir vu au théatre outrager & rendre
ec ses cheveux, prêt à tout dire, à tout entendre, à tout faire ; des
femmes
sans voile & sans honte paroissent & par,
mariage, que de la scène ? c’est elle qui dégoûte les hommes de leurs
femmes
, & de la pratique de toutes les vertus. C’est
. Ces voluptés insensées animent les peuples, corrompent les honnêtes
femmes
, en les mêlant avec les Actrices, & ruinent u
n’y offre-t-elle pas les plus beaux spectacles ? n’avez-vous pas une
femme
, des enfans, des amis, qui vous feront goûter des
e digne des plus grands Philosophes : Les Romains n’ont-ils point des
femmes
& des enfans, pour aller chercher ces frivole
tir par là qu’il n’est rien de plus cher que la société d’une honnête
femme
& des enfans bien élevés. Mais il est, dites-
ire de ceux qui s’y livrent comme Tacite (L. 2. Annal.) le disait des
femmes
prostituées, qui s’étant faites inscrire dans les
u ; l’infamie de leur conduite, la plus grande des punitions pour une
femme
d’honneur, a paru suffisante à la loi : « Satis p
tout de l’impureté, pour inspirer et pour plaire ; mélange des sexes,
femmes
indécemment vêtues et parées, ornatu meretricio ;
lis conditionis. » (L. 2. C. de inoff. Testam.) Conviendrait-il à une
femme
prostituée, disent là-dessus les Auteurs, de désh
itué une Actrice, qui n’est regardé par toutes les lois que comme une
femme
indigne et prostituée, à qui on ne peut rien lais
déshériter un enfant qui se fait Comédien, on a droit de répudier une
femme
qui se livre au théâtre, qui même le fréquente co
Maxim. L. 6. C. 8.) Suéton. (C. 44.) rapporte qu’Auguste défendit aux
femmes
d’assister aux spectacles ; elles n’y assistaient
contraire, il n’est pas permis au mari d’une Comédienne d’accuser sa
femme
d’adultère, ni même de la répudier ou de se sépar
héâtre, ou s’y livrant, après l’avoir prise, c’était se charger d’une
femme
publique ? La laissant dans la nécessité de péche
er à l’épouser, de demander des dommages et intérêts, pas plus qu’une
femme
trouvée dans un lieu public, pour laquelle la pla
, le seul que les lois laissent au théâtre, engageait quelquefois les
femmes
adultères, pour éviter le châtiment, de se faire
mieux, il affectait de protéger les bonnes mœurs. Il exila toutes les
femme
qui, pour se soustraire à la rigueur des lois, se
ison plaisante, mais vraie. De quoi se plaindrait un Comédien dont la
femme
est infidèle ? dirait-il qu’elle a blessé son hon
lle donc à perdre ? La privation suppose la possession. En livrant sa
femme
au théâtre, il est censé la livrer au public et l
remment ce qui fit garder le silence à Molière, aussi mécontent de sa
femme
que tous les maris qu’il avait joués. Il est vrai
femme que tous les maris qu’il avait joués. Il est vrai aussi que sa
femme
avait autant de raison d’être mécontente de lui,
rait irrecevable. Combien de fois dans les innombrables intrigues des
femmes
ou des maris infidèles qu’on met tous les jours s
Comédiennes et leurs filles, ainsi que les filles des pourvoyeurs de
femmes
publiques : « Amplissimis dignitatibus licet paup
on donne, rendent la loi bien nécessaire. Les donations entre mari et
femme
sont défendues ; on a craint une mutuelle séducti
criminel que les autres : « Noluit intelligere ut bene ageret. » La
femme
du Poète Quinault eut cette délicatesse. C’était
si bien sa cour à la veuve, qu’elle l’épousa et fit sa fortune. Cette
femme
, qui avait des sentiments, ne consentit au mariag
il se mit aux gages de Lully, et s’y fit une brillante réputation. La
femme
, qui se voyait jouée, s’en plaignit ; mais elle n
esquelles ils sont plaignants ou témoins nécessaires, de même que les
femmes
prostituées ne sont recevables à accuser ou à dép
lois ont grand tort en effet de punir les voleurs, les assassins, les
femmes
publiques ; que ne leur laisse-t-on la vie, les b
ée, de Marcellus et de Balbus, un fameux Comédien qui entretenait une
femme
déguisée en homme. Il en fit encore fustiger un a
de corriger les pièces, de les mutiler, en retranchant les rôles des
femmes
, ajoute fort sensément : « Il peut y avoir dans c
les jours en donner des leçons, et du déguisement des jeunes gens en
femmes
. « Coutume abominable, dit-il, défendue par la lo
r le théâtre, quitter leur habits, vêtus en mondains, en arlequin, en
femmes
, fardés, mouchetés, débitant des galanteries, cha
malignité ajoute que les écoliers les mieux faits y sont habillés en
femmes
, avec du rouge, des mouches ; qu’à l’occasion de
ec du rouge, des mouches ; qu’à l’occasion de ces représentations les
femmes
entrent, se répandent dans les pensionnats et les
qu’elles soient toujours en latin, même dans les entractes, qu’aucune
femme
n’y soit admise, qu’aucun acteur n’ait des habits
qu’aucune femme n’y soit admise, qu’aucun acteur n’ait des habits de
femme
; que pour anéantir jusqu’à l’occasion et au prét
texte, on distribue les sujets de sorte qu’il n’y entre aucun rôle de
femme
. Que cette règle est sage ! qu’elle est expresse
é que des sujets pieux ; que jamais aucun Acteur n’y a été habillé en
femme
et ne s’est permis des parures mondaines ; qu’il
ures mondaines ; qu’il n’y a jamais eu dans leurs pièces des rôles de
femme
. Sur la garantie de leur règle, de leur sagesse,
es sujets profanes, la plupart mauvais, toujours représentées par des
femmes
sans mœurs, sans modestie, d’une manière très séd
t leur mémoire, sans risquer de s’amollir et de se dissiper. Mais les
femmes
et le peuple n’y viendront pas. Sans doute : auss
on veut faire un spectacle, et d’un Ecolier un Comédien. Que font les
femmes
et le peuple dans des exercices littéraires ? les
à leur état ? Quels juges, quels témoins pour des Etudiants, que les
femmes
et le peuple, qui ne louent et ne goûtent précisé
qu’il faut leur faire éviter ! Mais on veut des passions, on veut des
femmes
, on veut de l’amour, on veut plaire au monde, et
s’éloigne de la bienséance ; qu’on n’y introduise aucun personnage de
femme
ni jamais l’habit de ce sexe. » On trouve cent tr
le que leur profit et le plaisir des spectateurs ? Les personnages de
femme
, qu’on exclut absolument de la comédie pour plusi
outes saintes, toutes en latin, même dans les intermèdes, nul rôle de
femme
, nul habit de ce sexe, nul déguisement ? n’en jou
dont l’unique fonction était de présider aux fêtes, aux toilettes des
femmes
et des jeunes gens qui aiment la parure. Ballet
de l’Homme sans façon c C., et troisHornat, Fidget, Pinchvvifd. de la
Femme
de la campagne e C., qui sont les plus dignes de
raient pas de choquer dans le commerce ordinaire de la vie, et qu’une
femme
surtout, qui a un peu d’honneur ne les souffrirai
dans l’entretien, ne nous déplaisent pas au Théâtre ? Est-ce que les
femmes
laissent chez elles toutes les règles de l’honnêt
bles. Cependant les lois de la modestie sont si sévères à l’égard des
femmes
, que ce leur est presque un crime d’apercevoir tr
onque dit des infamies devant le sexe, ou s’imagine par là plaire aux
femmes
, ou bien ne se l’imagine pas : s’il croit leur pl
sexe et faire violence à sa modestie naturelle que d’attribuer à des
femmes
de pareils rôles. La modestie est leur caractère
fait grand fond sur les expédients de la fureur et de la folie : les
femmes
y sont tantôt furieuses et tantôt folles ; afin d
cela, le procédé de nos Poètes revient malgré eux à cet aveu, que les
femmes
doivent parler autrement qu’ils ne les font parle
surmonté. Secondement. Nos Poètes représentent indifféremment, et les
femmes
du commun et les femmes de qualité, tout le sexe
os Poètes représentent indifféremment, et les femmes du commun et les
femmes
de qualité, tout le sexe en un mot sous les mêmes
teur du Fourbe met ici une enchère sur tous ses rivaux. Il y a quatre
femmes
dans cette Comédie ; et les trois plus distinguée
cette Comédie ; et les trois plus distinguées par leur rang sont des
femmes
perdues. Le compliment est nouveau de dire aux fe
r rang sont des femmes perdues. Le compliment est nouveau de dire aux
femmes
de condition que les trois quarts parmi elles n’o
se à la marge comme des écueils qui font frémirp.L’Astrologue Joué.La
femme
de la campagne.Cleomène.Le Vieux Bachelier. Je di
r rendre encore plus sensible le débit de ces insolences, c’est à des
femmes
qu’on en donne la commission. Tels sont les prépa
ne sont que des prostituées de la plus vile extraction : encore, ces
femmes
ne tombent-elles jamais dans les grossièretés de
. mais aucune d’elles n’est obscène à l’Anglaise. Chalinus déguisé en
femme
est plus condamnable que tout le reste.Casin. Mer
me semble tous les endroits le plus à blâmer dans Plaute eu égard aux
femmes
: on y apercevra de la retenue, si on les rapproc
Palestrion, Dordalus, Stratilax :Casin. Mil. Glor. Persa Trucul. les
femmes
à qui ils s’adressent sont deux esclaves et une p
qualité, ni au sexe. Chez eux les hommes de distinction en disent aux
femmes
de distinction, et celles-ci répondent sur le mêm
oète donc sur ce pied-là est fort circonspect pour ses personnages de
femmes
: ni Glicerium dans l’Andrienne, ni Pamphile dans
logue, où Bacchis toute Courtisane qu’elle est se comporte en honnête
femme
: ses paroles n’ont rien de ses mœurs ; au contra
de Térence. Il critique les Romains de faire des personnages Muets de
femmes
qui ne sont pas mariées : il appelle cela, « l’éd
ur que les larmes amères qu’elle verse ; elle n’ose le raconter à des
femmes
mêmes. Que la Comédie a fait de chemin depuis ce
du sexe un discours peu honnête : Chrémès rougit de redire devant sa
femme
quelque chose du libertinage de son fils. « Pudet
re confusion, que les Courtisanes sont chez lui plus retenues que les
femmes
d’honneur et de condition à la manière de nos Poè
ient des égards infinis dans la conversation d’un étranger avec leurs
femmes
; de crainte qu’il n’en scandalisât la pudeur.Var
grand monde à celles qui n’étaient pas mariées. Dans la Grèce, nulle
femme
au-dessus de la condition d’esclave ne mangeait h
laute ni Térence, ni Aristophane même ne fournissent aucun exemple de
femme
mariée que l’on corrompe. Sur notre Théâtre rien
voles, elle donne à celles-ci le change par des invectives contre les
femmes
déréglées ; elle conclut à plutôt mourir que d’êt
remontre qu’elle parle trop et qu’elle voit trop loin pour une jeune
femme
.Iphig. in Aulid. p. 277. Achille au premier aspec
n, le renversement celle de l’ordre, et le vice celle de la vertu ?La
Femme
provoquée. p. 41u. Mais, quoi ? diront nos Poète
tion. Aristophane se donne de grandes libertés, et ses personnages de
femmes
s’en ressentent aussi bien que les autres. Cepend
enfin essuie les mêmes affronts que les coquins, les délateurs et les
femmes
de mauvaise vie. Les sentiments d’Aristophane son
e jeune chatte, que ne la faisait-il nager, etc. L’Astrologue Joué.La
femme
de la campagne.Cleomène.Le Vieux Bachelier. Plaut
dicat. du Moine Espagnol. Troad. p. 46. L’Homme sans façon. p. 21. La
Femme
provoquée. p. 41u. Dans Dom Guichet par M. D'Urfe
nt à ce spectacle, dis-je, il n’y en a pas de plus dangereux pour les
femmes
de tous les rangs et de tous les ordres ; parce q
us les rangs et de tous les ordres ; parce qu’en voyant applaudir une
femme
noble de mépriser ainsi les devoirs du mariage, d
on mari, sous prétexte qu’il est paysan, il n’est pas douteux que les
femmes
roturières n’aient la noblesse de penser qu’il do
les vieux maris sont également pernicieuses aux mœurs, parce que les
femmes
qui ont vu applaudir toutes les ruses, les tours
on mari vieux. L’effet de cette comédie ne se borne pas à engager les
femmes
à se moquer de la morale pour punir leurs vieux m
voulant contribuer de cette manière au plus grand bonheur des jeunes
femmes
, l’auteur les a rendues infiniment plus malheureu
qu’on n’était pas encore parfaitement à l’abri d’inquiétude avec des
femmes
plus âgées, ont fui le mariage, n’ont plus voulu
se sont mariés, par les raisons de convenance recommandées, avec des
femmes
plus vieilles qu’ils n’aimaient pas ; mais comme,
ets doux ; ils en ont écrit, ils ont donné des rendez-vous aux jeunes
femmes
qui avaient alors beaucoup d’attentions pour eux,
hoisir d’autres. En se conduisant de la sorte, ils avaient des jeunes
femmes
, et riaient les derniers en dépit de cette satire
ensuite ordinairement. Voilà une source principale de cette foule de
femmes
perdues ou prostituées que l’on rencontre partout
phe en homme vertueux. Il dit avec honte et dépit à Célimène, à cette
femme
spirituelle, adroite et fausse (autre modèle char
vous rappelez les coups sensibles et redoublés qui ont été portés aux
femmes
les plus innocentes des malheurs du monde ; si vo
et avoir renvoyé durement à leurs aiguilles et à leur pot au feu des
femmes
plus opulentes et plus distinguées que la Dlle de
plus distinguées que la Dlle de Sotenville, personnage de l’Ecole des
Femmes
, il donne pour exemple cette dernière qui a des g
es maris est parfaitement de l’avis de donner toutes ces libertés aux
femmes
; elles en ont bien joui depuis ces inspirations
morale très-sévère, que les hommes savaient unir à la galanterie. Les
femmes
n’avaient rien de plus précieux que les prérogati
ement, qui se réunissait à l’hôtel de Rambouillet, était composée des
femmes
les plus recommandables par leur rang et leurs ve
es Précieuses ridicules, représentée plusieurs années avant celle des
Femmes
savantes, avait déjà flétri, et annulé de même, l
es savantes, avait déjà flétri, et annulé de même, l’autre réunion de
femmes
vertueuses et les plus polies, les plus aimables
erce pur régnait dans ces assemblées composées de l’élite du sexe, de
femmes
douées des plus belles qualités de l’âme, dont le
es mœurs de la capitale, et même de la nation entière. Sans doute ces
femmes
étaient précieuses par le bien qu’elles faisaient
faisaient. Il ne fallait pas les faire insulter, ni faire dire à des
femmes
comme celles-là, d’aller se cacher ; il fallait p
e et d’indépendance. C’était une faction d’étourdis, de libertins, de
femmes
perdues ou insensées, qui croyaient gouverner la
é ses postes les plus importants par les Précieuses ridicules, et les
Femmes
savantes, il lui a coupé toute retraite par le Mi
existaient point, et dont elles deviennent l’exemple et la cause. Les
femmes
ont encore moins su auquel entendre ; sous la min
rrivé, et s’est mis à crier de toutes ses forces, aux précieuses, aux
femmes
savantes ! Tous les échos en ont retenti. Pour év
u de corriger les méchants. Il verrait avec regret que ses écoles des
femmes
et des maris, et autres pièces, n’ont été que des
s égards, des traits cruels du ridicule, la cour et la ville, hommes,
femmes
, tous les rangs, tous les ordres ?…. Le refus net
pable devant Dieu du crime de l’adultère, qui jetant les yeux sur une
femme
conçoit des mauvais désirs contre sa pureté. Ces
s, considérons le mélange qui se fait dans le bal des hommes avec les
femmes
. Ils y sont assis, et n’y sont que pour se satisf
ns pour danser ; et on y vient encore fort ajusté, et avec pompe. Les
femmes
et les filles y sont parées comme des temples, et
une occasion de ruine pour votre âme. Ne jetez point vos yeux sur une
femme
parée, et ajustée, et ne les arrêtez point sur sa
e, et ne les arrêtez point sur sa beauté ; parce que les attraits des
femmes
en ont perdu plusieurs, et la concupiscence s’all
les Conquérants du monde, il ne fût lui-même vaincu par la beauté des
femmes
. N’est-ce pas une chose étonnante et digne de lar
préoccupation et devant Dieu, avec quelle facilité les hommes et les
femmes
du monde tombent dans des péchés intérieurs, c’es
uellement, soit pour se placer, soit encore pour prier ou inviter les
femmes
ou filles à danser ; il se rencontre mille occasi
que produisent les inclinations, et affections particulières pour les
femmes
ou filles dans ces lieux ; car tout le monde sait
endent leur donner occasion de dresser des embûches à la pudicité des
femmes
et des filles, et de tendre des pièges à leur sim
éminés, & allumennt le feu de l’amour, ils ne sont propres qu’aux
femmes
, & même aux jeunes épousées ; car pour les vi
i du vice y étoit si généralement reconnu, qu’avant d’approcher d’une
femme
, les libertins s’oignoient tout le corps de parfu
rfums. Il n’en faut point, dit le sage, ils ne sont bons que pour les
femmes
; comme il y a des habits propres à leur sexe, il
us agréable & la seule à désirer, suaviora & optabilia . Les
femmes
ont les leurs sur leurs toilettes, ne les leur en
utum iri existimo ; il ne doit pas même se parfumer pour plaire à sa
femme
, c’est bien assez que la femme soit parfumée. Chr
pas même se parfumer pour plaire à sa femme, c’est bien assez que la
femme
soit parfumée. Chrisippe est admirable, continue
a Syrie dont se servoit Ninus, fils de Semiramis, qu’il abandonne aux
femmes
: Balsama me capiunt, hæc sunt unguenta virorum.
ent & l’odeur. Il est certain, selon tous les voyageurs, que les
femmes
dans l’Orient ont l’art singulier de donner à leu
is à la lettre seroit ridicule ; mais en l’appliquant à la parure des
femmes
qui, selon la mode du pays, donnoient à leurs che
que de naturel & de juste. Casaubon remarque avec raison que les
femmes
de nos jours font toutes les mêmes folies, &
s comiques, on ne peut voir sans rire les coëffures de la plûpart des
femmes
, ni compter la variété, l’inconstance, la bizarre
ce Prince, & singulièrement lorsqu’il alla en Egypte chercher sa
femme
, fille de Pharaon, tous les peuples des environs
orte ses goûts dans la dévotion comme dans tout le reste. On voit des
femmes
parfumer leurs heures, leurs livres de dévotion,
se & à la vraie dévotion. La Sacristaine a sans doute été quelque
femme
du monde, qui en conserve l’usage, & croit à
destie. Il dit expressément qu’il avoit horreur de cette foiblesse de
femme
: Non me fœminens cœpit odor unguentorum . Il di
orum . Il dit que son frere Cesarius les envoyoit aux appartemens des
femmes
, ad ginetia & delicias puellares . S. Crisos
r pour mal propres & peu ajustés, & ne veulent imiter que les
femmes
& les Marquis, non les vrais Ecclésiastiques,
. C’est un meuble de toilette qui n’appartient qu’à la coqueterie des
femmes
: Dotis puellarum, meretricii munus , &c. On
s font l’aliment & le signe, de qui on peut dire comme Pline, des
femmes
de mauvaise vie de son temps : Suavis odor trans
irat odore Deum , &c. Cet ouvrage est la condamnation du luxe des
femmes
, dans l’occasion où l’on se pique le plus d’en us
égoûtant de parfums, couronné de fleurs, qui n’a que les graces d’une
femme
, non une beauté mâle, une vraie femme, ce qui le
s, qui n’a que les graces d’une femme, non une beauté mâle, une vraie
femme
, ce qui le couvre d’infamie : Elumbem deliciis,
lle une chose morte. Il est défendu, dit-il, à un mari de donner à sa
femme
, on a droit de le lui faire rendre ; mais s’il lu
ions qu’il fait faire, ne saisit pas moins l’esprit que l’odorat ; la
femme
parfumée est une espece de momie, un cadavre emba
epuis le péché originel, les garçons et les filles, les hommes et les
femmes
, sont si dangereux l’un à l’autre, qu’il ne faut
cl. 8.). Combien plus grand doit être le danger quand vous voyez des
femmes
auprès de vous, non en passant, mais fixement, en
ixement, en repos et à loisir, des deux et trois heures entières, des
femmes
affétéesc, bien parées et curieusement ajustées,
la lubricité. Plusieurs ont été réprouvés en admirant la beauté d’une
femme
, dit le Saint-Esprit par la bouche du Sage : Mult
jet de toutes les Pièces du nouveau Théâtre. 4°. Il n’y aura point de
femme
dans la Troupe qui ne soit mariée, et dont le mar
ent de la pension. 5°. Il sera défendu, à l’avenir, aux filles et aux
femmes
de danser sur le Théâtre, sans en excepter même c
; et, dans le cinquième, je prétends abolir entièrement la danse des
femmes
. Examinons les objections qu’on peut faire contre
ons Citoyens. A l’égard du cinquième article, qui abolit la danse des
femmes
du Théâtre, je n’ai qu’à répéter ce que j’ai dit
j’ai dit dans le quatrième Chapitre. Que la pudeur est l’apanage des
femmes
. J’ai toujours regardé la forme de l’habillement
nage des femmes. J’ai toujours regardé la forme de l’habillement des
femmes
, comme une suite et comme une conséquence de cett
uelque différence que l’usage ait introduit dans les habits, ceux des
femmes
ont été respectés ; et, malgré les variations inf
entrevoir qu’un œil pour se conduire ; mais dans les pays même où les
femmes
ont le plus de liberté, la décence exige qu’elles
omédie la plus libre est mille fois moins dangereuse que la danse des
femmes
sur la Scène. J’espere que les personnes raisonna
ours Eve est séduite par le serpent, & Adam follement épris de sa
femme
reçoit le poison de sa main. Y entrât-on innocent
llit, les peuple, elle en fait le rendez-vous des libertins & des
femmes
d’une vertu légère. En faudroit-il davantage pour
e vertu légère. En faudroit-il davantage pour en donner horreur à une
femme
Chrétienne ? l’empire de Vénus peut-il être celui
main, est trop dangereuse pour tout le monde, trop brillante pour les
femmes
, trop du goût de celles qui fréquentent la comédi
minant, la raison qui devroit en éloigner est celle qui y attire ; la
femme
a commencé à perdre l’homme, elle continue à perd
n d’abeilles qui voltigent de toutes parts dans la prairie, ainsi les
femmes
fourmillent au théatre, voltigent pour gagner les
ajoute-t-il, aucun des autres spectacles ; où ne trouve-t-on pas des
femmes
, quand elles peuvent s’y faire voir ? Le Cirque a
la comédie. Voyez-vous ces portiques, ces théatres, tout est plein de
femmes
qui s’offrent à vous, vous n’avez qu’à choisir, v
en rapporte un fait arrivé de son temps, qui est fort semblable : Une
femme
possedée du Démon ayant été exorcisée, on demanda
on demanda au Démon où & de quel droit s’étoit-il emparé de cette
femme
: Je l’ai saisie chez moi, dit-il ; elle m’appart
cervavi aurum & argentum, substantias Regum. Il faut sur-tout des
femmes
; peut-on s’en passer ? Salomon en eut des centai
Salomon dans ses Proverbes ait eu en vue les Actrices sous le nom de
femmes
étrangères, dont il recommande en divers endroits
abandonné ses parens & ses maîtres. La plûpart en effet sont des
femmes
sans aveu qui ont quitté leur famille. Sa maison
t de lui avec la parure d’une Actrice, occurrit ei ornatu meretricio,
femme
volage, babillarde, inquiette, qui ne peut se ten
lectulum meum, sttravi tapedibus. Qu’arrivera-t-il ? vous verrez ces
femmes
, & votre cœur sera corrompu, vous serez comme
mp; la fidélité : Instruisez-vous des soins, des égards que mérite la
femme
que l’on prend, & celle que l’on quitte. L’él
Les Princes les plus débauchés en faisoient leurs délices, & les
femmes
se servoient de ce moyen pour les amollir de plus
eux, on les fait venir chez soi pour son argent, comme on méprise les
femmes
publiques dont on se sert : & que sont en eff
femmes publiques dont on se sert : & que sont en effet toutes ces
femmes
, que des personnes publiques ? C’est une injure a
il du Mogol le P. Catrou (p. 1. pag. 245.) distingue divers ordres de
femmes
qui le composent. Les Musiciennes, les Danseuses
inaccessible au sentiment. Le succès étoit tel, qu’un grand nombre de
femmes
avoient traîné à leur char vingt amans, aussi emp
comiques, n’en ont presque pas ; on n’y voit que des esclaves ou des
femmes
publiques, objets des poursuites d’un libertin. C
ce ton en France, on se pique de galanterie, c’est-à-dire on aime les
femmes
, on veut les séduire & se vanter de ses bonne
éril y périra. » Et dans le chap. 9. v. 8. « Détournez vos yeux d’une
femme
parée, et ne regardez pas curieusement une beauté
uté étrangère. » v. 9. « Plusieurs se sont perdus par la beauté de la
femme
, et la passion s’allume comme un feu en la regard
ardant. » En Saint Mathieu, chap. 5. v. 28. « Quiconque regardera une
femme
avec un mauvais désir, a déjà commis l’adultère d
e le conserver avec soin ; on y regarde avec une entière liberté, des
femme
qui font tous leurs efforts pour plaire ; et pres
l’Eglise. Le Canon 67. du même Concile ajoute : Il faut défendre aux
femmes
et aux filles Fidèles ou Catéchumènes, d’épouser
acles, que de voir avec quel soin et quel agrément, les hommes et les
femmes
y sont parés : l’expression de leurs sentiments c
it juger toutes les actions des hommes : Celui, dit-il, qui verra une
femme
avec un mauvais désir, a déjà commis l’adultère d
ec un mauvais désir, a déjà commis l’adultère dans son cœur. » Si une
femme
négligemment parée, qui passe par hasard dans la
ise par un mépris insupportable pour y aller ; ceux qui regardent ces
femmes
infâmes, auront-ils l’impudence de dire qu’ils ne
e de Dieu. Car ces péchés ne sont pas médiocres, puisqu’on y voit des
femmes
qui ont perdu toute honte, qui paraissent hardime
les désordres que causent parmi le peuple ces hommes corrompus et ces
femmes
prostituées, retombent sur vous : car s’il n’y av
re honnête ? Si les Comédiennes peuvent être aussi sages que d’autres
femmes
? Si de bonnes lois suffisent pour réprimer les a
s Jeux établis à Rome. Les Romains, demanda ce bonhomme, n’ont-ils ni
femmes
, ni enfants ? Le Barbare avait raison. L’on croit
hèdre incestueuse et versant le sang innocent. Syphax empoisonnant sa
femme
, le jeune Horace poignardant sa sœur, Agamemnon i
respectables droits des pères sur leurs enfants, des maris sur leurs
femmes
, des maîtres sur leurs serviteurs ! Il fait rire,
criminel d’un Paysan assez fou pour épouser une Demoiselle, ou d’une
femme
qui cherche à déshonorer son époux ? Que penser d
sa franchise, elle serait une étourderie et non pas une vertu. Qu’une
femme
fausse le trahisse, que d’indignes amis le déshon
s intéressées, en s’attachant à flatter une jeunesse débauchée et des
femmes
sans mœurs. Je ne ferai pas à Dancourt l’honneur
plus modeste, n’est pas moins dangereux : laissant l’autre amuser les
femmes
perdues, il se charge, lui, d’encourager les filo
s Romans, sous le nom de Pièces dramatiques. L’Amour est le règne des
femmes
. Ce sont elles qui nécessairement y donnent la lo
s sortes de Pièces est donc d’étendre l’empire du Sexe, de rendre des
femmes
et de jeunes filles les précepteurs du Public, et
s inconvénient, et qu’en augmentant avec tant de soin l’ascendant des
femmes
, les hommes en seront mieux gouvernés ? Il peut y
es en seront mieux gouvernés ? Il peut y avoir dans le monde quelques
femmes
dignes d’être écoutées d’un honnête homme ; mais
ouvoir un cœur sensible et de le porter au bien, est, je l’avoue, une
femme
aimable et vertueuse ; mais cet objet céleste où
L’enchantement causé par ces prodiges de sagesse tourne au profit des
femmes
sans honneur. Qu’un jeune homme n’ait vu le monde
œurs étaient les plus pures, était celui où l’on parlait le moins des
femmes
; et que la femme la plus honnête était celle don
us pures, était celui où l’on parlait le moins des femmes ; et que la
femme
la plus honnête était celle dont on parlait le mo
rrompit en colère : ne cesseras-tu point, lui dit-il, de médire d’une
femme
de bien ? De là venait encore que, dans leur Comé
it moins que celle de la pudeur offensée. Chez nous, au contraire, la
femme
la plus estimée est celle qui fait le plus de bru
es talents, et les imbéciles Spectateurs vont bonnement apprendre des
femmes
ce qu’ils ont pris soin de leur dicter. Tout cela
ignées. Parcourez la plupart des Pièces modernes : c’est toujours une
femme
qui sait tout, qui apprend tout aux hommes ; c’es
sage antique et du nôtre, je demande lequel est le plus honorable aux
femmes
, et rend le mieux à leur sexe les vrais respects
ause qui donne, dans nos Pièces tragique et comiques, l’ascendant aux
femmes
sur les hommes, le donne encore aux jeunes gens s
décence même lui tourne à profit : c’est un triomphe de plus pour une
femme
, qui, traînant à son char un Nestor, croit montre
ge ne garantissent point des feux qu’elle inspire. Voilà pourquoi les
femmes
encouragent de leur mieux ces Doyens de Cythère,
Manilius fut chassé du Sénat de Rome pour avoir donné un baiser à sa
femme
en présence de sa fille, à ne considérer cette ac
ons très énergiques. Je serais curieux de trouver quelqu’un, homme ou
femme
, qui s’osât vanter d’être sorti d’une représentat
me donne une Zaïre, je ferai bien en sorte de ne la pas tuer. Si les
femmes
n’ont pu se lasser de courir en foule à cette Piè
resse sur les apparences. Qu’Orosmane immole Zaïre à sa jalousie, une
femme
sensible y voit sans effroi le transport de la pa
it amoureux d’une coquette. Tout le reste du Théâtre est un trésor de
femmes
parfaites. On dirait qu’elles s’y sont toutes réf
les pères de famille, soit sur l’honneur de leurs filles ou de leurs
femmes
, soit sur leur bourse ou sur celle de leurs fils.
sue. Un de leurs plus fréquents amusements est de chanter avec leurs
femmes
et leurs enfants les psaumes à quatre parties ; e
jours une dépense qu’on ne faisait pas. Il en coûte pour soi, pour sa
femme
, pour ses enfants, quand on les y mène, et il les
des particuliers. Établissement d’impôts : quatrième préjudice. Les
femmes
des Montagnons allant, d’abord pour voir, et ensu
es, voudront être parées ; elles voudront l’être avec distinction. La
femme
de M. le Châtelain ne voudra pas se montrer au Sp
pas se montrer au Spectacle, mise comme celle du maître d’école ; la
femme
du maître d’école s’efforcera de se mettre comme
ccommodement possible. Si mon père a reçu un soufflet, si ma sœur, ma
femme
, ou ma maîtresse est insultée, conserverai-je mon
ra jamais à bout d’opérer ces changements sans y faire intervenir les
femmes
mêmes, de qui dépend en grande partie la manière
mauvaises mœurs ; que les hommes y sont livrés au désordre ; que les
femmes
y mènent une vie scandaleuse ; que les uns et les
voyait point, sur leur Théâtre, ce mélange scandaleux d’hommes et de
femmes
qui fait des nôtres autant d’écoles de mauvaises
deux se rassemblent pour boire après le repas, les hommes du vin, les
femmes
du thé ; tous deux se livrent au jeu sans fureur
re pour les autres. Toute la différence consiste en ce que la vie des
femmes
est un développement continuel de leurs mœurs, au
ans les plaisirs. Voulez-vous donc connaître les hommes ? Etudiez les
femmes
. Cette maxime est générale, et jusque-là tout mon
avec moi. Mais si j’ajoute qu’il n’y a point de bonnes mœurs pour les
femmes
hors d’une vie retirée et domestique ; si je dis
es regards des hommes c’est déjà s’en laisser corrompre, et que toute
femme
qui se montre se déshonore : à l’instant va s’éle
oi, disent-ils, ce qui n’est pas honteux à l’homme, le serait-il à la
femme
? Pourquoi l’un des sexes se ferait-il un crime d
t les mêmes des deux côtés ! Comme si tous les austères devoirs de la
femme
ne dérivaient pas de cela seul qu’un enfant doit
sa destination37 : il faut bien que quelqu’un se déclare. Mais toute
femme
sans pudeur est coupable, et dépravée ; parce qu’
de l’état primitif. C’est tout le contraire38. Dans nos montagnes les
femmes
sont timides et modestes, un mot les fait rougir,
Villes la pudeur est ignoble et basse ; c’est la seule chose dont une
femme
bien élevée aurait honte ; et l’honneur d’avoir f
et l’honneur d’avoir fait rougir un honnête homme n’appartient qu’aux
femmes
du meilleur air. L’argument tiré de l’exemple des
n pourrait nier qu’un sentiment particulier de pudeur fût naturel aux
femmes
, en serait-il moins vrai que, dans la Société, le
propres sont des inventions sociales, il importe à la Société que les
femmes
acquièrent ces qualités ; il importe de les culti
quièrent ces qualités ; il importe de les cultiver en elles, et toute
femme
qui les dédaigne offense les bonnes mœurs. Y a-t-
ison ? C’est là qu’elle se montre dans toute la dignité d’une honnête
femme
; c’est là qu’elle impose vraiment du respect, et
t absente est un corps sans âme qui bientôt tombe en corruption ; une
femme
hors de sa maison perd son plus grand lustre, et
le est commune à tous les peuples du monde ; partout on considère les
femmes
à proportion de leur modestie ; partout on est co
d’autre exemple pour confirmer mes maximes. Appliquons aux mœurs des
femmes
ce que j’ai dit ci-devant de l’honneur qu’on leur
aient à manger, elles se présentaient rarement à table ; les honnêtes
femmes
en sortaient avant la fin du repas, et les autres
anteries d’Hérodote qui se réfutent d’elles-mêmes. Si quelquefois les
femmes
sortaient des bornes de cette modestie, le cri pu
st changé. Depuis que des foules de barbares, traînant avec eux leurs
femmes
dans leurs armées, eurent inondé l’Europe ; la li
peu disparue, et que les mœurs des vivandières se sont transmises aux
femmes
de qualités. Mais voulez-vous savoir combien ces
de ces manières si nouvelles pour eux. Cet embarras fait l’éloge des
femmes
de leurs pays, et il est à croire que celles qui
t, c’est plutôt qu’elles font rougir, et que la pudeur chassée par la
femme
de ses discours et de son maintien, se réfugie da
ui pis est, de se montrer pour de l’argent, conviendrait à d’honnêtes
femmes
, et pourrait compatir en elles avec la modestie e
tant de soin d’exciter ? Quoi ! malgré mille timides précautions, une
femme
honnête et sage, exposée au moindre danger, a bie
bscurité, son empreinte est sur les fronts coupables : l’audace d’une
femme
est le signe assuré de sa honte ; c’est pour avoi
dire. Appellerons-nous un métier honnête celui qui fait d’une honnête
femme
un prodige, et qui nous porte à mépriser celles q
mère qui osera mener sa fille à cette dangereuse école, et combien de
femmes
respectables croiraient se déshonorer en y allant
ont des exercices propres à rendre et maintenir le corps robuste. Les
femmes
et les filles, de leur côté, se rassemblent par s
, cette question ne viendra pas d’un Philosophe. C’est un discours de
femme
ou de jeune homme qui traitera nos cercles de cor
s, et vivre ordinairement séparés. Je l’ai dit tantôt par rapport aux
femmes
, je le dis maintenant par rapport aux hommes. Ils
t plus souffrir de séparation, faute de pouvoir se rendre hommes, les
femmes
nous rendent femmes. Cet inconvénient qui dégrade
éparation, faute de pouvoir se rendre hommes, les femmes nous rendent
femmes
. Cet inconvénient qui dégrade l’homme, est très g
’il importe de le prévenir. Qu’un Monarque gouverne des hommes ou des
femmes
, cela lui doit être assez indifférent pourvu qu’i
uie, au soleil, et presque toujours tête nue48. A tout cela, point de
femmes
; mais on savait bien les trouver au besoin, et n
er en lui obéissant, à l’outrager par nos soins railleurs ; et chaque
femme
de Paris rassemble dans son appartement un sérail
femme de Paris rassemble dans son appartement un sérail d’hommes plus
femmes
qu’elle, qui savent rendre à la beauté toutes sor
D’où vient cette différence, si ce n’est que la Nature qui impose aux
femmes
cette vie sédentaire et casanière, en prescrit au
t s’asseoir en plein air et respirer à leur aise ; au lieu qu’ici les
femmes
ont grand soin d’étouffer leurs amis dans de bonn
ce du Sexe. Si les Barbares dont je viens de parler vivaient avec les
femmes
, ils ne vivaient pas pour cela comme elles ; c’ét
ge de vivre comme eux, ainsi que faisaient aussi celles de Sparte. La
femme
se rendait robuste, et l’homme ne s’énervait pas.
âme d’un homme uniquement occupé de l’importante affaire d’amuser les
femmes
, et qui passe sa vie entière à faire pour elles,
phémères qui naissent journellement n’étant faits que pour amuser des
femmes
, et n’ayant ni force ni profondeur, volent tous d
erait pas difficile de montrer qu’au lieu de gagner à ces usages, les
femmes
y perdent. On les flatte sans les aimer ; on les
r moi, j’ai peine à concevoir comment on rend assez peu d’honneur aux
femmes
, pour leur oser adresser sans cesse ces fades pro
s qui s’en servent, ne s’en servent-ils pas également pour toutes les
femmes
, et ne seraient-ils pas au désespoir qu’on les cr
hommes entre eux, dispensés de rabaisser leurs idées à la portée des
femmes
et d’habiller galamment la raison, peuvent se liv
nt le mieux à un peuple libre. On accuse d’un défaut les sociétés des
femmes
, c’est de les rendre médisantes et satiriques ; e
nse bien aussi que les maris absents y sont peu ménagés, et que toute
femme
jolie et fêtée n’a pas beau jeu dans le cercle de
dre que ceux dont il tient la place : car lequel vaut le mieux qu’une
femme
dise avec ses amies du mal de son mari, ou que, t
accusations qu’elles croient fausses ; tandis qu’en d’autres pays les
femmes
, également coupables par leur silence et par leur
nous faire horreur. Pour moi, je n’en aurai pas meilleure opinion des
femmes
, quand elles seront plus circonspectes : on se mé
x autres. Qu’on ne s’alarme donc point tant du caquet des sociétés de
femmes
. Qu’elles médisent tant qu’elles voudront, pourvu
ent tant qu’elles voudront, pourvu qu’elles médisent entre elles. Des
femmes
véritablement corrompues ne sauraient supporter l
euple n’a péri par l’excès du vin, tous périssent par le désordre des
femmes
. La raison de cette différence est claire : le pr
chats au Théâtre que l’exercice à Plainpalais ; les petits soupers de
femmes
qui s’arrangeront en sortant, ne fût-ce qu’avec l
’ils n’oublient point. Ce n’est pas tout. Pour les retenir auprès des
femmes
qu’ils sont destinés à désennuyer, on a soin de l
e qu’aux soins auxquels ils sont destinés ; et la seule chose que les
femmes
n’exigent pas de ces vils esclaves est de se cons
mmes n’y sont que trop capables de sentir des passions violentes, les
femmes
, de les inspirer ; et les tristes effets qu’elles
familiers avec eux ; ils auront des enfants qui le seront encore, des
femmes
qui aimeront le plaisir. Toutes ces liaisons sero
ommencé le désordre, mais on ne voit plus où il pourra s’arrêter. Les
femmes
, la jeunesse, les riches, les gens oisifs, tout s
’unir de s’égayer en commun par une honnête récréation. L’homme et la
femme
ont été formés l’un pour l’autre. Dieu veut qu’il
et mères. Les soins pour la parure de leurs filles seraient pour les
femmes
un objet d’amusement qui ferait diversion à beauc
n’est qu’honnête. Mais pense-t-on qu’au fond l’adroite parure de nos
femmes
ait moins son danger qu’une nudité absolue, dont
s quand on s’habille avec autant d’art et si peu d’exactitude que les
femmes
font aujourd’hui, quand on ne montre moins que po
ie en cet endroit, quoique cette charmante Pièce soit l’ouvrage d’une
femme
: car, cherchant la vérité de bonne foi, je ne sa
int déguiser ce qui fait contre mon sentiment ; et ce n’est pas à une
femme
, mais aux femmes que je refuse les talents des ho
qui fait contre mon sentiment ; et ce n’est pas à une femme, mais aux
femmes
que je refuse les talents des hommes. J'honore d’
gorgeaient pour une maîtresse ; en vivant plus familièrement avec les
femmes
, ils ont trouvé que ce n’était pas la peine de se
eût peut-être abandonné. 38. [NDA] Je m’attends à l’objection. Les
femmes
sauvages n’ont point de pudeur : car elles vont n
sujet des filles de Lacédémone. 39. [NDA] Au Théâtre d’Athènes les
femmes
occupaient une Galerie haute appelée Cercis, peu
de trente mille hommes, ils n’ont, par exemple, qu’à lever cent mille
femmes
. Les femmes ne manquent pas de courage : elles pr
lle hommes, ils n’ont, par exemple, qu’à lever cent mille femmes. Les
femmes
ne manquent pas de courage : elles préfèrent l’ho
que ne pouvaient faire les forts, et les vainquirent. 50. [NDA] Les
femmes
, en général, n’aiment aucun art, ne se connaissen
issements jusqu’au fond des cœurs, manqueront toujours aux écrits des
femmes
: ils sont tous froids et jolis comme elles ; ils
Portugaises ont été écrites par un homme. Or partout où dominent les
femmes
, leur goût doit aussi dominer : et voilà ce qui d
Comédie, j’aime la Comédie à la passion : il a de l’aversion pour les
femmes
, je ne serai que trop bien justifié là-dessus : i
rès vive qu’on ne pouvait supporter de sang-froid. Il était tard, les
femmes
étaient couchées, toutes se relevèrent. Bientôt l
iblement avec sa famille ; et voilà comment ces aimables et prudentes
femmes
ramenèrent leurs maris, non pas en troublant leur
trois que je pourrais citer », in Satire du Sr. Despreaux contre les
femmes
, avec L’Apologie des femmes par M Perreault, Amst
», in Satire du Sr. Despreaux contre les femmes, avec L’Apologie des
femmes
par M Perreault, Amsterdam, A. Braakman, 1694, p.
de l’Ecriture, lequel défend, que l’homme ne soit vêtu de vêtement de
femme
, ni la femme de vêtement d’hommeDeut. 22. am ; a
, lequel défend, que l’homme ne soit vêtu de vêtement de femme, ni la
femme
de vêtement d’hommeDeut. 22. am ; ajoutant cette
moins, qu’ils se transformeront toujours par les habits, d’hommes en
femmes
: Si le secondat ; Il est donc en la liberté d’un
st donc en la liberté d’un Ministre, de monter en chaire, en habit de
femme
, tout aussi librement, qu’en habit d’homme ; comm
lables : Ajoute, que entre les Païens, à certaines fêtes de Mars, les
femmes
portaient l’équipage des hommes ; et aux fêtes de
s hommes ; et aux fêtes de Vénus, les hommes portaient les hardes des
femmes
, la quenouille, le fuseau, et autres telles chose
produire d’anciens, de Clodius, qui en tel déguisement, corrompit la
femme
de CésarSuet. in Cæs. az : Item de la Papesse Je
riens, qui s’y trouveraientGell. L. 6. ca. 10. be ; il se déguisa en
femme
, entrant sur la nuit dans la ville, et en partant
ens distinguent entre l’œuvre de compassion, que montraient les sages
femmes
en Egypte, en sauvant la vie aux enfants des Hébr
oir, pour éviter la force et vilénie d’un paillard ; Ce que plusieurs
femmes
Chrétiennes, voire mises au nombre des Saintes, f
n’en peuvent trouver que de morales en celui-ci ; savoir est, que la
femme
ne doit exercer nul office viril ; que c’est là,
office viril ; que c’est là, que vise l’Apôtre, quand il défend à la
femme
d’enseigner en l’Eglise1 Tim. 2. Eph. 5 bm : Que
ur quoi quelques-uns prennent occasion de blâmer les Amazones, et les
femmes
d’Egypte, qui trafiquaient en pays étrange, et le
y convient-elle le moins : Il entend par l’homme, la raison ; par la
femme
la sensualité ; et dit, que l’homme porte l’habit
n ; par la femme la sensualité ; et dit, que l’homme porte l’habit de
femme
, quand la raison se laisse aller à la sensualité
quand la raison se laisse aller à la sensualité ; et au contraire, la
femme
prend l’habit d’homme, quand la sensualité est su
e moyen, il serait seulement défendu à l’homme, de prendre l’habit de
femme
; et non à la femme, de prendre celui d’homme, co
eulement défendu à l’homme, de prendre l’habit de femme ; et non à la
femme
, de prendre celui d’homme, contre l’intention du
es et enseignes de leurs grades et honneurs : Ainsi les hommes et les
femmes
, ne doivent comparaître devant Dieu, sans les mar
assemblées Ecclésiastiques, car puisque l’Apôtre défend ailleurs à la
femme
d’enseigner en l’Eglise, il semblerait qu’il le v
r les exemples susdits. Ils m’accorderont, que c’est déshonneur à une
femme
, de porter les armes : Il écherrabr toutefois, qu
uple ; Que tout ce qui se peut faire en la chambre d’un mari et de sa
femme
, se peut aussi faire en un Théâtre, et lieu publi
s, qui l’accompagnent inséparablement. Et pourra être vêtu d’habit de
femme
, un roi en son Trône, un Juge en son Siège, un Mi
erté Chrétienne ; voire il suffira, de laisser seulement le masque de
femme
, et montrer la face, afin qu’étant connus, un cha
ait ôter les occasions, et amorces de toute sale cupidité, et que les
femmes
ne fussent pas mêlée avec les hommes : On jugea a
si on permettait la danse à une assemblée d’hommes d’un côté, et des
femmes
de l’autre, que cela ne serait exempt d’inconvéni
corruption des mœursLib. 36. ca. 15 ds . Sempronius Sophus répudia sa
femme
, pour avoir vu jouer des jeux à son désudt ; Et a
ax. li. 6 c. 3 du qui le récite, « que tant qu’on relevait ainsi les
femmes
, elles n’avaient pas le cœur aux délices. » Ci-de
à ses prêtresSozom. li. 5 c. 16 dx . Auguste considérant comment les
femmes
et les jeunes enfants s’y corrompaientSuet. in Au
sphémé ; parce que le Diable y règne, dont il récite l’histoire d’une
femme
, qui étant allée au Théâtre, pour y voir des jeux
-t-ilDeut. 22 ej , si la Loi défend à l’homme de se vêtir d’habit de
femme
, et si ceux qui le font, sont jugés maudits, comb
er le sexe tout à fait, à l’exemple de NéronDio in Ner fa , prenant à
femme
son Sporus, et se donnant pour femme à Pythagore
e NéronDio in Ner fa , prenant à femme son Sporus, et se donnant pour
femme
à Pythagore : ou à celui d’Héliogabale, qui fit t
e : ou à celui d’Héliogabale, qui fit tout ce qu’il put, pour devenir
femme
. Ce sujet pourrait être traité plus amplement, et
ctacle largement dansé et souvent grossier – et seul spectacle où les
femmes
soient admises sur scène. Mais toute comédie roma
Gelle dans le passage invoqué juste après. dt. [NDE] à son insu (sa
femme
est allée au théâtre à son insu). dv. [NDE] édu
pporte cette anecdote au chap. 26, § 1-2 du De Spectaculis : quand la
femme
est exorcisée, le diable sort en disant qu’il éta
théatre de Plaute & de Térence ; & quoique la galanterie des
femmes
mariées & des filles de famille fût peut-être
les introduire sur la scène. Comme il n’y a plus d’esclaves, que les
femmes
publiques sont méprisées, & qu’il nous faut p
ranchi les bornes que la décence Romaine respectoit, on a dégradé les
femmes
mariées & les filles de famille, en leur fais
à les corrompre. Les Italiens leur ont substitué des hommes & des
femmes
d’intrigues, qui ne sont pas rares chez eux, &
urs la même chose. La pudeur est l’appanage, ou plutôt l’essence des
femmes
; elle doit être l’ame de toutes leurs actions. C
d’éluder les loix, d’altérer la nature, de changer les coutumes ; les
femmes
ont pris des professions qui font les délices des
e. Dans tous les temps les danseuses & les chanteuses ont été des
femmes
de mauvaises mœurs, mises au rang des Courtisanes
usique & à la danse ? Il paroît par les grands masques coëssés en
femme
, que les Acteurs prenoient, qu’ils en jouoient le
ement. Ce seroit aujourd’hui détruire le théatre que d’en exclure les
femmes
. Il n’y avoit que les pantomimes & les farces
les parades des Boulevards. La seule exposition de la personne d’une
femme
sur un théatre, fût-elle la plus vertueuse &
& la plus modeste, blesse la pudeur ; que sera-ce d’y exposer des
femmes
de mauvaise vie, avec toutes les amorces de la vo
ches amers ne feroit-elle pas aux Poëtes ? Vous me déshonorez : d’une
femme
d’honneur vous faites une prostituée qui n’est bo
ice pour corriger un vieux Seigneur de sa Cour, follement épris d’une
femme
, qui avoit résisté à tous ses avis. Le Prince le
neroit la diette, leur interdiroit les excès, & leur mèneroit des
femmes
de mauvaise vie, & les inviteroit à un grand
azet, le lieu de la scène un serrail, l’action unique l’amour de deux
femmes
, suffiroient pour la faire rejeter. Des intrigues
igues de cette nature ne peuvent jamais être admises. Roxane, quoique
femme
& favorite du Grand Seigneur, le trahit, &
r la vertu, & inspirer une bonne morale. 4.° Il n’y aura point de
femme
dans la troupe qui ne soit mariée & ne vive a
le dérangement est grand, elle sera chassée sans pension. 5.° Aucune
femme
ne dansera sur le théatre, même les Actrices. 6.°
anseuses, c’est détruire le théatre François ; on n’y va que pour les
femmes
, on ne goûte qu’elles. Enfermer les Comédiens dan
omédie la plus libre est mille fois moins dangereuse que la danse des
femmes
sur le théatre. J’admire la vertu, la bonté, la d
oles. La cinquiéme, parce que le Concile d’Elviref en 305. défend aux
femmes
& aux filles Chrétiennes d’épouser des Comédi
e s’y assemblent & s’y placent confusément ; les filles & les
femmes
y vont pour voir & pour estre vûës ; les Chan
doivent quelque respect. Saint Thomas croit que les hommes & les
femmes
peuvent quelquefois se déguiser sans pechéa, lors
d’une autre maniere. L’Ecriture maudit les hommes qui se déguisent en
femmes
, & les femmes qui se déguisent en hommes. a «
e. L’Ecriture maudit les hommes qui se déguisent en femmes, & les
femmes
qui se déguisent en hommes. a « Que les femmes, d
t en femmes, & les femmes qui se déguisent en hommes. a « Que les
femmes
, dit la Loi de Dieu, ne s’habillent point en homm
dit la Loi de Dieu, ne s’habillent point en hommes, ni les hommes en
femmes
; car quiconque le fait, est abominable devant Di
ourquoi prenez-vous une autre figure ? Pourquoi vous déguisez-vous en
femme
, & vous femme, pourquoi vous déguisez-vous en
s une autre figure ? Pourquoi vous déguisez-vous en femme, & vous
femme
, pourquoi vous déguisez-vous en homme ? La nature
temoins en justice. a « Je croi (dit-il) que ceux qui s’habillent en
femmes
publiquement, sont infames selon le droit, &
s en Justice ; & je ne sçai si je les dois appeller ou de fausses
femmes
, ou de faux hommes ; mais il est sans doute que n
. « Nous ordonnons (dit-il) qu’à l’avenir nul homme ne s’habillera en
femme
, & que nulle femme ne shabillera en homme. Si
-il) qu’à l’avenir nul homme ne s’habillera en femme, & que nulle
femme
ne shabillera en homme. Sitôt que les Prelats aur
nient. S. Thomas dit que c’est une chose mauvaise de foi, c « qu’une
femme
s’habille en homme, ou qu’un homme s’habille en f
foi, c « qu’une femme s’habille en homme, ou qu’un homme s’habille en
femme
» : De se vitiosum est quòd mulier utatur veste v
Concile de Brague, qui ordonne « que les hommes qui se déguiseront en
femmes
, & que les femmes qui se déguiseront en homme
ordonne « que les hommes qui se déguiseront en femmes, & que les
femmes
qui se déguiseront en hommes, après avoir promis
-t-ïl une folie pareille à celle qui porte les hommes à s’habiller en
femmes
par un honteux déguisement, à défigurer leurs vis
eau. » Mais il ne faut pas que les hommes qui ne se déguisent pas en
femmes
, les femmes qui ne se déguisent pas en hommes, ni
il ne faut pas que les hommes qui ne se déguisent pas en femmes, les
femmes
qui ne se déguisent pas en hommes, ni les hommes
les femmes qui ne se déguisent pas en hommes, ni les hommes & les
femmes
qui ne se déguisent pas en cerfs, en chévres, ou
is quelque temps parmi nous une étrange coûtume. Les hommes & les
femmes
se masquent & courent les Villes en cet état,
es. On y remarque d’abord une curiosité surprenante, qui fait que les
femmes
veulent sçavoir tout ce qui se passe ; qui sont c
’arrive-t-il de toutes ces mascarades, je vous prie ? L’impudence des
femmes
n’a plus de bornes. Celles qui auroient honte d’a
avec impudence comme des chameaux : car ce ne sont pas seulement les
femmes
qui sautent d’une maniere honteuse, les chameaux
a sçavoit mieux chanter & danser, que ne devoit faire une honnête
femme
. Ciceron plaidant pour Muréna, dit que Caton lui
de l’Asie, qu’estans venus en ces quartiers & aïans vû danser des
femmes
, ils s’enfuirent tout épouvantez, disans qu’elles
e fureur nouvelle & extraordinaire. En effet qui ne croit que les
femmes
sont furieuses lorsqu’elles dansent, si l’on n’en
Où a-t-on jamais lû qu’aucune Sainte ait dansé ? Les filles & les
femmes
prudes & graves font semblant de ne le pas sç
exposée dans ces sortes d’assemblées ? Il est bien difficile que les
femmes
& les filles l’y conservent à la vûë de tant
plus constants, les pères plus justes, les enfants plus tendres, les
femmes
plus fidèles et plus vraies ; nous ne chercherons
lu contre l’avis même des Dieux, braver sa destinée ; dans Phèdre une
femme
que la violence de sa passion peut rendre malheur
re, renonce à faire du bien aux hommes, et qui va dans les bras d’une
femme
oublier leurs pleurs. Si quelque chose au contrai
ple continuel de libertinage, de perfidie et de mauvaises mœurs ; des
femmes
qui trompent leurs maris, des enfants qui volent
autres. Qu’apprenons-nous dans George Dandin ? que le dérèglement des
femmes
est la suite ordinaire des mariages mal assortis
gentilhomme ? qu’un bourgeois qui veut sortir de son état, avoir une
femme
de la Cour pour maîtresse, et un grand Seigneur p
aîtresse, et un grand Seigneur pour ami, n’aura pour maîtresse qu’une
femme
perdue, et pour ami qu’un honnête voleur ; dans l
ieuse de l’ingratitude et de la dureté de ses anciens amis ; « Et les
femmes
? » lui répond le valet, qui ne veut que faire ri
nement acquitté par la manière dont vous traitez les Comédiens et les
femmes
. Votre Philosophie n’épargne personne, et on pour
Comédiennes, j’en conviens avec vous, est plus exposée que celle des
femmes
du monde ; mais aussi la gloire de vaincre en doi
aucun gré de se priver d’amants, et que de l’autre il est permis aux
femmes
du monde d’en avoir, sans en être moins considéré
votre sortie sur nos Actrices en a valu une très violente aux autres
femmes
. Je ne sais si vous êtes du petit nombre des sage
Monsieur, si vous avez raison de vous écrier, « où trouvera-t-on une
femme
aimable et vertueuse ? » u comme le sage s’écriai
ueuse ? » u comme le sage s’écriait autrefois, « où trouvera-t-on une
femme
forte ? » Le genre humain serait bien à plaindre,
cause ? L’esclavage et l’espèce d’avilissement où nous avons mis les
femmes
; les entraves que nous donnons à leur esprit et
je me trompe, mais il me semble que l’éloignement où nous tenons les
femmes
de tout ce qui peut les éclairer et leur élever l
onnait des leçons, peut s’être affaibli dans notre siècle, et que les
femmes
, devenues à notre exemple plus coquettes que pass
donc une éducation plus solide et plus mâle ne mettrait-elle pas les
femmes
à portée d’y réussir ? Descartes les jugeait plus
s hommes, vous en conclurez qu’elle le serait encore plus à celle des
femmes
. Il me semble au contraire que les hommes devant
sentirons alors les effets bienfaisants ; nous cesserons de tenir les
femmes
sous le joug et dans l’ignorance, et elles de séd
sieur, aux avantages que la société pourrait tirer de l’éducation des
femmes
; ayons de plus l’humanité et la justice de ne pa
notre injustice les a privées ? On regarde communément, Monsieur, les
femmes
comme très sensibles et très faibles ; je les cro
ue par le tourbillon d’occupation qui les entraîne ? Les chagrins des
femmes
seraient-ils moins pénétrants et moins vifs que l
amants malheureux. Voilà, Monsieur, si j’avais à plaider la cause des
femmes
, ce que j’oserais dire en leur faveur ; je les dé
onvenir que la société et les lois ont rendu la pudeur nécessaire aux
femmes
; et si je fais jamais un Livre sur le pouvoir de
malgré la bonne opinion que vous avez de la bravoure d’un régiment de
femmes
, je ne croirai pas que le principal moyen de les
r trop tard, que le plaisir de m’entretenir avec vous, l’apologie des
femmes
, et peut-être cet intérêt secret qui nous séduit
est enfin si rigoureuse et si bien exécutée contre les désordres des
femmes
publiques, et même contre les désordres secrets.
nt d’un Théâtre, pas même l’ivrognerie des hommes et la médisance des
femmes
, qui trouvent l’une et l’autre tant de faveur aup
auraient pensé les petits maîtres d’un Hippolyte ennemi de toutes les
femmes
? Quelles mauvaises plaisanteries n’auraient-ils
ouvoir un cœur sensible et de le porter au bien, est, je l’avoue, une
femme
aimable et vertueuse ; mais cet objet céleste où
craindre par la corruption qu’ils répandent dans Rome, que toutes les
femmes
des Carthaginois. Il parloit en homme sensé, auss
avec lesquels rien n’est en sûreté ! Ils n’ont aucun respect pour les
femmes
de leurs amis, ni pour leurs filles, ni pour un j
idicule qui rampe avec orgueil sur la surface de la terre. Combien de
femmes
qui entrent Pénélope, & qui en sortent Hélene
ue des galanteries, des aventures romanesques & licentieuses, les
femmes
sont flattées des adorations qu’on y rend à leur
t d’exercer tous les talens séducteurs qui ne conviennent point à une
femme
honnête. Les jours ne sont pas assez longs pour o
’une affaire de cœur n’effarouche point, & qui sont ordinairement
femmes
de tous les maris. Les écarts amoureux de tous no
la retenoit ! Quelle révolution dans le cœur d’une jeune veuve, d’une
femme
dégoûtée de son mari, quand on retrace à leur mém
intentions furent alors toujours traversées. Innocent XI défendit aux
femmes
de monter sur le Théatre. Innocent XII rejeta la
heurs, des morts, & rire aux dépens des vivans. N’ont-ils donc ni
femmes
, ni enfans, ni amis, ni pauvres, répondit un barb
comme une école intéressée à flatter une jeunesse débauchée & des
femmes
prostituées ? L’indépendance, le libertinage, le
ns, sous le nom de Pieces dramatiques. Comme l’amour est le regne des
femmes
, l’effet naturel de ces Pieces est d’étendre leur
fet naturel de ces Pieces est d’étendre leur empire, & donner des
femmes
pour les précepteurs du genre humain. Aussi depui
les peres de famille, soit sur l’honneur de leurs filles ou de leurs
femmes
, soit sur leurs bourses & celle de leurs enfa
? La magie des spectacles, dit M. Nougaret, la vue des actrices, les
femmes
qui remplissent les loges, tout porte assez à l’a
tes & leurs poulmons. C’est sur ces morceaux extravagants que nos
femmes
se pâment d’admiration : voilà quel est ce Théatr
sirs ? Après avoir vu la tendresse conjugale tournée au ridicule, une
femme
rentre-t-elle bien pénétrée des devoirs de son ét
ne puisse défendre. Je connois les héros du parti, ils sont comme les
femmes
irritées qui veulent toujours avoir le dernier mo
Manilius fut chassé du sénat de Rome pour avoir donné un baiser à sa
femme
en présence de sa fille, à considérer cette actio
yeux et qu’il est forcé de considérer avec complaisance. « Combien de
femmes
étaient chastes quand elles sont entrées dans l’a
e livrer à l’amour, la magie du spectacle, la vue des actrices et des
femmes
qui remplissent les loges, ne les portent-elles p
. Qui peut se flatter d’être insensible au coup d’œil éblouissant des
femmes
qui remplissent les loges, et qui disputent entre
e nombre des adorateurs ? « Quiconque, dit Jésus-Christ4, regarde une
femme
avec un mauvais désir pour elle, a déjà commis l’
s désir pour elle, a déjà commis l’adultère dans son cœur. » « Si une
femme
négligemment habillée, dit S. Jean Chrysostôme5,
orter, qui y passent des journées entières, les yeux attachés sur des
femmes
méprisables, pourront-ils dire qu’ils ont regardé
sur des femmes méprisables, pourront-ils dire qu’ils ont regardé ces
femmes
sans un mauvais désir ? Pourront-ils le dire, lor
lieu même qui invite à la volupté, tout ce qu’on entend avant que ces
femmes
paraissent et après qu’elles ont paru ; ajoutez l
vêtements se consument ? Il en est de même de celui qui approche une
femme
étrangère. » Quoique vous n’ayez pas un commerce
ue vous revenez chez vous plein de l’image et épris des charmes d’une
femme
étrangère, votre propre femme vous paraît sans ag
n de l’image et épris des charmes d’une femme étrangère, votre propre
femme
vous paraît sans agréments, vos enfants vous sont
réellement en personne, ce qui serait un moindre mal, parce que votre
femme
l’aurait bientôt chassée, mais dans votre imagina
clésiastique chapitre 9. v. 4. « Ne vous trouvez pas souvent avec une
femme
qui danse, et ne l’écoutez pas, de peur que vous
s Comédies déshonnêtes : Ce sont celles, dit-il, où les hommes et les
femmes
s’entretiennent des intrigues d’amour, dansent au
roles équivoques, et se servent d’expressions tendres ; parce que les
femmes
jouent avec les hommes sur le Théâtre ; parce qu’
Théâtre ; ce qui sera impossible, dit-il, tant que les hommes et les
femmes
y parleront d’amour. Le second remède et le plus
e les preuves du Comédien, pour autoriser l’usage de faire monter les
femmes
sur le Théâtre, et les y faire parler d’amour ; i
Il prouve que celles de ce siècle sont de ce caractère, parce que les
femmes
s’y entretiennent d’amour avec les hommes, ce que
i gagnent leur vie à jouer sur le Théâtre des pièces d’amour avec des
femmes
, d’une manière peu modeste ; ce qu’il accuse être
t pas d’argent à jouer. Ce Jésuite soutient que s’ils jouent avec des
femmes
des Pièces d’amour, ils ne peuvent pas être excus
nnir les expressions tendres, et les sujets qui regardent l’amour des
femmes
. La coutume du pays où il écrit, lui fait sentir
’entendent pas en sûreté l’histoire des passions d’autrui : qu’aucune
femme
ne monte sur le Théâtre, que son habit même n’y p
tacles, que de voir avec quel soin et quel agrément les hommes et les
femmes
y sont parées : les expressions même de leurs sen
euvent passer pour honnêtes, dans lesquels on ne voit pas paraître de
femmes
, où il n’y a rien qui puisse donner de mauvaises
’où il conclut que les Comédies de ce siècle ne se jouant jamais sans
femmes
, sans expressions tendres, capables de donner de
hensible consolation et joie, nous aimant plus que jamais n’a aimé sa
femme
, nous veut plus remplir de toute joie et délectat
aussi comme un fidèle mari et lui-même ami autant que plus il aime sa
femme
, autant en est (dit-il) plus jaloux, ne veut qu’e
la Passion, comme il ne serait loisible et ne devrait être permis aux
femmes
débauchées, se titrer de la confrérie de la très
nce Philaftie ». b. [NDE] Epître aux Ephésiens, V, 22-27 : « Que les
femmes
le soient à leurs maris, comme au Seigneur ; / Ca
nt à leurs maris, comme au Seigneur ; / Car le mari est le chef de la
femme
comme le Christ est le chef de l’église, lui, le
ur du corps. / Mais comme l’église est soumise au Christ, qu’ainsi es
femmes
le soient aussi en tout à leurs maris. / Maris, a
i es femmes le soient aussi en tout à leurs maris. / Maris, aimez vos
femmes
comme le Christ a aimé l’église et s’est livré po
r elle, ni le combat du cirque ou les spectacles pleins de larmes des
femmes
. r. [NDE] Surtout, les listes, aux entrées « lud
ns, guerrier, prêtre, moine, magistrat, artisan, courtisanne, honnête
femme
, veuve, &c. A travers tant de folies, on trou
s. Le monde le plus-brillant n’a pas le goût moins dépravé, & les
femmes
qui rient sous l’éventail ne sont pas les plus ch
le brelan, l’intendant d’un seigneur, les gascons, les normands, les
femmes
, les maris infideles, qu’on donne comme autant d’
iseres ? N’est-ce pas un beau fleuron à ajouter à sa couronne, qu’une
femme
de mauvaise vie, devenue plus délicate dons ses g
des débauches : il est juste qu’il serve à expier la débauche). Cette
femme
tombe malade des suites de son libertinage, &
ombe à demi-mort, est emporté chez lui, y est chargé d’injures par sa
femme
. Un homme emporté dont on représente les accès de
rlement de…….. l’a composée, l’a fait jouer & imprimer. C’est une
femme
qui n’aime point son mari, quoiqu’elle l’estime &
l découvre, par le moyen d’une femme de chambre, l’extravagance de sa
femme
; &, pour la faire revenir à lui, il se dégui
mme ; &, pour la faire revenir à lui, il se déguise en sylphe. Sa
femme
donne dans le piége, &, sous le nom du préten
un nom, un masque, une figure empruntée, un mari se fait aimer de sa
femme
, qui en aimoit un autre ; il n’y a de nouveau que
leux qui le rend sans vraisemblance & ridicule. Il n’y a point de
femme
assez imbécille pour être la dupe d’un artifice s
uader qu’on en soutiendra le spectacle, sans se moquer du mari, de la
femme
& de l’auteur. On met dans la confidence un f
rle, lui chante derriere la tapisserie, derriere une charmille, cette
femme
, jeune folle spirituelle, est comme furieuse de v
st-ce pas le caractere de la plupart des poësies ? On le reproche aux
femmes
: mais les amoureux qui les entretiennent sont-il
tent. Je ne parle point de la vanité des actrices : toutes les jolies
femmes
, & souvent celles qui ne le sont pas, sont de
ire à la vérité, puisque l’Ecriture nous apprend que l’homme & la
femme
ont été créés avec toutes les perfections de l’es
nt les mêmes mouvemens par les regards mutuels de l’homme & de la
femme
: l’un & l’autre plongés dan un confus délir
ge de l’homme. Il parcourt les différentes especes de sensations : la
femme
en est l’objet universel, supérieur à tout, qui l
cede à ta beauté. Il prétend, d’après le grand maître Ovide, que la
femme
y est encore plus sensible. Avec bien plus de ch
uteux au théatre que le vice ne soit le bonheur suprême, & qu’une
femme
ne soit la vraie divinité qu’on y adore ? Ivre d
t ces paroles, l’ame est une étincelle allumée au feu des yeux d’une
femme
? L’ame n’est une intincelle que pour un matéria
celle que pour un matérialiste, & elle ne s’allume aux yeux d’une
femme
que pour un monstre de vice qui ne connoît que ce
e vie de péché. Mais si l’ame de l’homme a reçu la vie aux yeux d’une
femme
, la femme a donc été été créée avant l’homme ? Qu
éché. Mais si l’ame de l’homme a reçu la vie aux yeux d’une femme, la
femme
a donc été été créée avant l’homme ? Quelle fin d
té été créée avant l’homme ? Quelle fin de l’un & de l’autre ! La
femme
n’existe que pour plaire, l’homme que pour l’aime
mon être est-il changé, m’as-tu donné le tien ? L’homme est-il devenu
femme
? Il n’a que trop raison de le dire ; la volupté
upté amollit, effémine, change si bien les hommes qu’elle en fait des
femmes
. Les acteurs, les petit-maîtres, les amateurs ne
mes. Les acteurs, les petit-maîtres, les amateurs ne sont-ils pas des
femmes
? Il appelle son état une ivresse : il ne dit que
sage. Henri IV moins délicat ne s’embarrassoit guere de l’honneur des
femmes
, & rioit de tous les bons mots qu’on disoit d
yran dans un repas, ayant voulu faire danser les convives, masqués en
femmes
, Platon le refusa, je suis homme , dit-il, je ne
homme , dit-il, je ne prendrai jamais les habits & la maniere des
femmes
. Une danse de femme dans une semblable occasion
prendrai jamais les habits & la maniere des femmes. Une danse de
femme
dans une semblable occasion couta cher à Hérode,
f aux bonnes mœurs. Il défendit d’aller la nuit au théatre, & aux
femmes
de se trouver aux combats des Athlétes. Il fit fo
héatres, & bannir de Rome, un acteur qui se fusoit servir par une
femme
habillée en homme ; déguisement assez inutile ; l
cclésiastique, qu’on y tolere comme les courtisanes : il défendit aux
femmes
de monter sur le théâtre : c’étoit l’usage des Gr
e des Grecs, qui n’eurent jamais des actrices. Défense très-sage, les
femmes
sont le plus grand danger du spectacle. Elle s’ob
ait rire, voix jusqu’aux larmes . Dans cette farce, un mari & sa
femme
se querellent ; la femme réproche au mari qu’il m
larmes . Dans cette farce, un mari & sa femme se querellent ; la
femme
réproche au mari qu’il mange son bien au cabaret,
justice pour enlever les meubles, on dispute on crie, on se bat ; la
femme
s’empare d’un coffre sur lequel elle s’assit, on
sation de table, du Roi avec Croquer, son Maître d’Hôtel, la Reine sa
femme
, & quelques amis avec qui il soupoit, au reto
erne. Le Roi fut, ou fit semblant d’être fort content, & dit à sa
femme
, avec qui il avoit des brouilleries continuelles
dans tous ces trois cas, est-il permis à des chrétiens, d’épouser la
femme
de leur frere, & du meurtrier de leur Roi ? P
s, & se préparer à souffrir fort patiemment les présens que leurs
femmes
voudront leur faire. M. de Voltaire & Madame
qu’une de ces fades & banales galanteries, qu’on dit à toutes les
femmes
, & qui ne signifient rien ; le second est une
vraie ironie, une satyre piquante, de la légereté, de la vanité d’une
femme
, qui, comme un papillon, voltige sur tout, &
s d’expliquer les deux Philosophes modernes, les moins faits pour les
femmes
, Leibnits & Newton, sans rien rétrancher de s
sa toilette, de ses plaisirs, du jeu, du bal, de la comédie, comme la
femme
du monde qui lui est la plus livrée. Les Journaux
de Newton, l’algebre, & le compas qui calcule les attraits d’une
femme
, sont des traits d’un sublime qui échape aux rega
as besoin, il n’a rien revendiqué d’un ouvrage qui fait honneur à une
femme
, & qui n’est rien pour lui. Qu’est-ce que la
& puissant génie, ni même de vrai talent ; c’est tout au plus une
femme
qui a de l’esprit, aussi n’a-t-elle rien fait d’e
omédie n’enseigne-t-elle pas aux valets de tromper leurs maîtres, aux
femmes
de se jouer de leurs maris, aux enfans de désobéi
ué (Vulcain), & lui conseillent d’en faire autant de son côté. Sa
femme
le fait enivrer par Silène, & lui fait croire
e chasteté, on voit beaucoup de statues à demi nues d’hommes & de
femmes
que Prométhée anime avec le flambeau dérobé à Jup
ur ne lui pardonne pas la suite de ce spectacle. Les hommes & les
femmes
sont à peine animés, qu’ils courent brutalement l
(il est digne d’elle), & anime d’autres statues d’hommes & de
femmes
. Les hommes dont tous les sens sont frappés à la
p; de femmes. Les hommes dont tous les sens sont frappés à la vûe des
femmes
(quelle image), courent brusquement à elles avec
. Les hommes, bien instruits à cette école, se mettent aux genoux des
femmes
, qui les enchaînent avec des guirlandes. Tout se
sse sécurité endort, on en est plûtôt dans le piege. La scène est une
femme
de mauvaise vie qui fait la prude pour cacher son
n l’eût attaquée ce visage découvert. Qui voudroit laisser tenir à sa
femme
, à sa fille, les conversations du théatre, tout é
. Dans les premiers temps des Républiques Grecques & Romaines les
femmes
n’étoient point admises aux spectacles. La corrup
e différente. Chez toutes les nations le mélange des hommes & des
femmes
dans les lieux publics, même dans les Temples, n’
e à Paris, où l’on se fait une fausse politesse de mêler par-tout les
femmes
, jusques dans les endroits où elles ont le plus d
e salle de spectacle est un champ de bataille où les hommes & les
femmes
se rendent sous les armes pour se combattre avec
théatre, plus jaloux que nous de la décence, ne souffroit pas que les
femmes
jouassent aucun rôle. A Rome le mélange des Coméd
ceur, la finesse, les agrémens, la légèreté du style, y décellent une
femme
du grand monde, & ne sentent point le génie d
ons, de parures, de farces, fera une bonne fille, une bonne mère, une
femme
chrétienne, & que les Communautés Religieuses
avoit un simple artisan qui ne rougît pas de voir sa fille parmi les
femmes
de théatre, s’il aidoit au contraire à l’y placer
tat qui veilleroit à ses véritables intérêts. Si l’amant d’une de ces
femmes
déshonorées par le commerce de leurs attraits, au
ans échauffer l’imagination et sans mettre du faux dans l’esprit. Les
femmes
, flattées des adorations qu’on rend à leur sexe s
r jusqu’à s’occuper des soins de leurs maisons. Elles abandonnent aux
femmes
du peuple la connaissance des détails que les mœu
mme de savoir danser et chanter mieux qu’il ne convient à une honnête
femme
. Les jours ne leur paraissent pas assez longs pou
les petits-maîtres ont pour leurs héroïnes de coulisses, et pour ces
femmes
qu’une affaire de cœur n’effarouche pas. Aussi le
son père, grave Magistrat, d’être un pilier de mauvais lieux. Dans la
Femme
de la Campagne p. 25. Horner débite d’énormes sal
ans le Fourbe p. 34. Sans-souci tous les stratagèmes pour séduire une
femme
mariée. Tels sont les personnages auxquels nos Po
nnoblir le vice, ils n’épargnent rien pour le rendre heureux. Dans La
Femme
Provoquée ; Constant jure comme un Crocheteur ; i
nio.L’Amour sans intérêt. Angélique parle insolemment à son oncle. La
Femme
Provoquée p. 64. Belinde déclare avec effronterie
rie son inclination pour un amant. Et comme je l’ai déjà observé, les
femmes
du premier caractère dans L’Astrologue Joué, Le M
es du premier caractère dans L’Astrologue Joué, Le Moine Espagnol, La
Femme
de la campagne, Le Vieux Bachelier, L’Orphelin, l
leur égard. Madame Brute se conduit par d’autres principes : Dans la
Femme
Provoquée.« La vertu, dit-elle, est un âne ; un g
oète fait tirer l’épée à quelques gens sur le Théâtre, et effraye les
femmes
par une querelle feinte. Théodosie alors s’écrie
eux le moindre vestige d’amendement. M. DrydenC. insiste, et cite La
Femme
Taciturne de Ben Jonson comme un autre exemple qu
s mœurs eu égard à la poésie aussi bien qu’à la morale, c’est que des
femmes
et des femmes même du premier rang débitent des i
rd à la poésie aussi bien qu’à la morale, c’est que des femmes et des
femmes
même du premier rang débitent des infamies. J’ai
les personnes de qualité de l’un et de l’autre sexe. Premièrement les
femmes
y sont apostrophées avec des airs de rusticité qu
es hommes t’abandonnent pour cette mauvaise marchandise qu’on appelle
femme
!…. Le Ciel prit l’homme dans son sommeil lorsqu’
uite du Créateur. Le Prince Créon dans Œdipe P. 3. outrage toutes les
femmes
, et ne laisse pas néanmoins d’aimer éperdument Eu
elief parmi les Dames. » Horner P. 22. l’un des premiers rôles de la
Femme
de la campagne est averti « d’éviter les femmes e
s premiers rôles de la Femme de la campagne est averti « d’éviter les
femmes
et de les haïr autant qu’il est haï d’elles ». Il
ine sur la méthode de ses confrères, et se sert du ministère même des
femmes
pour les forcer contre la vraisemblance à médire
utrui que pour soi-même : cela exerce tous les talents naturels de la
femme
; il y a de la pratique pour l’hypocrisie, pour l
Dans l’Astrologue Joué. Ibid. Dans le Moine Espagnol. p. 61. Dans la
Femme
de la Campagne p. 25. P. Dans l’Homme sans façon.
34. Ibid. p. 6. 7.25.89.91. Don Sébastien. L’Amour sans intérêt. La
Femme
Provoquée p. 64. Mostell. A. 1. 2. Trinum. A. 2.
. 2. 1. Terent. Eunuch. A. 3. Hécyr. A. 3. 4. Stich. A. 1. 1. Dans la
Femme
Provoquée. Ibid. A. 1. 2. P. 60. L’Astrologue Jou
urs une dépense qu’on ne faisait pas. Il en coûtera pour soi, pour sa
femme
, pour ses enfants, quand on les y mènera et il fa
à la circulation du Commerce, au roulage des marchandises etc. « Les
femmes
des Montagnons allant, d’abord pour voir, et ensu
es, voudront être parées ; elles voudront l’être avec distinction. La
femme
de M. le Châtelain ne voudra pas se montrer au Ba
oins conforme à la modestie que les danses des Spartiates lorsque les
femmes
s’y mêlaient ; lisez plutôt l’histoire. Un Menuet
vous réservez aux gens mariés. Le Café, le babil, et la médisance aux
femmes
; les coteries, ou les cercles bachiques aux mari
angile veut formellement que l’homme quitte tout pour s’attacher à sa
femme
; mais vous, qui vous croyez fait apparemment pou
corriger et l’interpréter, vous voulez que les hommes ne voient leurs
femmes
que le moins qu’il leur sera possible. Dans le co
ue le moins qu’il leur sera possible. Dans le cours de la journée, la
femme
occupée de son ménage, le mari de ses affaires, n
pour s’amuser honnêtement avec leur famille. Non pas selon vous : la
femme
fera bien mieux d’aller chez sa commère censurer
plaisirs que vous préférez cependant au spectacle ; la médisance des
femmes
, l’ivrognerie habituelle des hommes, vous paraiss
la barbe, les cheveux, les oreilles, & jusqu’aux ornemens que les
femmes
employaient dans leur coîfure. Du moins, c’est ce
e déguisement informe. Le Poète Phrynicus exposa le premier masque de
femme
au Théâtre ; Néophron de Sicyone celui de Pédagog
es d’hommes grossiers, de Soldats, de Vieille, de Courtisane & de
Femme
esclave, ont tous leur caractère particulier. On
sages, d’avec ceux qui sont débauchés ; une Jeunes-fille, d’avec une
Femme
de dignité. Si le père, des intérêts dont il s’ag
e masque servait aux Anciens, à faire faire à des hommes les Rôles de
femmes
; à représenter au naturel les différentes Nation
rsque les Ballets sont exécutés par des Etres chimériques : alors les
Femmes
devraient se masquer comme les Hommes. [Honori
les lieux et dans les temps où il leur a été permis de se marier, les
femmes
de cette espèce leur furent toujours interdites,
subsistent encore plus sévères, puisqu’un homme qui aurait épousé une
femme
prostituée ou une Comédienne, ou leur fille (aux
ois, c’est la même chose), fût-il devenu veuf, ou fût-il séparé de sa
femme
, ne peut être admis aux ordres sacrés ni posséder
férentes espèces de bigamie, il en est une qui consiste à épouser une
femme
veuve, ou une fille corrompue par un autre, ne fû
t pas : un cœur assez bas et assez débauché pour prendre de pareilles
femmes
, est bien éloigné d’avoir du goût pour le ministè
e du métier qui exclut des saints ordres, de même, disent-ils, qu’une
femme
qui, comme Messaline, se livre au public sans êtr
ose au théâtre ? Gervais, Chantre de l’Opéra, ayant perdu sa première
femme
, et s’étant dégoûté d’une autre qu’il entretenait
t pas connus. Après quelque temps d’habitation, Gervais dégoûté de sa
femme
, et la Duclos de son mari, et traitant leur maria
n’est pas un empêchement dirimant qui rende le sacrement nul. Mais en
femme
précautionnée, pour plaider la main garnie, la Du
fraude, et de sa connaissance, il n’y a pas eu de vrai mariage : une
femme
de soixante-cinq ans, nourrie dans les intrigues,
nt séduire quelqu’un, se marier dans chaque ville, et avoir plusieurs
femmes
ou plusieurs maris à la fois. Quel droit ont-ils
teur vint de Florence à Paris avec Laurenza Izabella, qu’il disait sa
femme
. « Sa vie y fut telle que son art de Comédien pou
eut l’audace de faire baptiser sous son nom et celui de la Duval, sa
femme
légitime. Sept ans après, ayant appris qu’Izabell
remier. Ce vieux débauché intenta une accusation d’adultère contre sa
femme
, et la fit enfermer à Sainte Pélagie. Elle mourut
Molière, ce Héros du théâtre, ce qui occasionna ce mot insensé de sa
femme
, qui peint à la fois l’orgueil et l’impiété de ce
ue lui-même n’avoir été qu’un débauché et pour la crapule et pour les
femmes
, un paresseux plongé dans l’ordure, toujours envi
rner le peuple de l’élire Archevêque de Milan, fit venir chez lui des
femmes
de mauvaise vie. (P. 569.) Dans une lettre écrite
XVII. Que les
femmes
ne montaient pas sur l’ancien théâtre. Au reste
s du moins de cette indécence qu’on voit parmi nous, d’introduire des
femmes
sur le théâtre. Les païens mêmes croyaient qu’un
arce que, la coutume régulièrement ne permettant pas d’y produire les
femmes
, leurs personnages étaient représentés par des ho
est vrai que sur la fin de ses jours on l’humanisa. On aima comme les
femmes
, le Comte d’Essen ne prit pas son vol jusqu’aux c
çois étoit journalière, leur dissipation sans mesure sur tout sur les
femmes
qui faisoient la provision galante. Ses mariage
érêt, ce qui est plus croyable, il espéroit d’épouser Elisabeth si sa
femme
venoit à mourir, & de conserver ainsi la cour
r les Papes. On ne voit aucune raison primitive de cette animosité de
femme
, que la haine contre la religion Catholique dont
fastueuse fanfaronnade d’Elisabeth étoit sans exemple ; jamais aucune
femme
n’a triomphé à Rome, celle-ci n’étoit point guerr
ea d’abord sur son fils qu’il fit mourir dans un bain ; ensuite de sa
femme
qu’il fit empoisonner. Voilà le roman, il faut pa
our du vieux Prince n’a pu le porter a faire mourir son fils & sa
femme
, son successeur au trône qu’il avoit toujours aim
point d’épouser Elisabeth ; mais bientôt après perdit ses États ; sa
femme
son honneur & sa vie ; ce double crime étoit
il est vrai que tous les six eurent une fin déplorable ; trois de ses
femmes
périrent sur un échafaud, accusées d’adultère ; u
vie à se marier & à se démarier, à répudier quelques-unes de ses
femmes
, & à faire couper la tête aux autres. Ces je
èce ou un prologue des mariages de son père, on feroit parler ces six
femmes
avec leur mari & avec Elisabeth, à qui par le
de toutes les poursuites ; mais elle n’en convenoit pas, & quelle
femme
convient de ses défauts naturels ? Au contraire,
e étoient trop de son goût pour les abandonner ; c’est la passion des
femmes
, il leur faut par tout de l’éclat & de la par
le gouvernement d’une Église couverte de haillons. Cette Religion de
femme
est semblable à la chimère d’Horace : Desinit in
, & des attentats des Rois sur les choses saintes. Mais c’est une
femme
qui faisoit des vers, aimoit les pointes, & e
Voilà la première scène de la comédie, la Reine fait une Religion de
femme
, aussi riche en vanité que vide de modestie ; c’e
oûta la vie à plusieurs de ceux qui refusèrent de la reconnoître. Une
femme
à la tête de l’Église est une pièce comique du th
e sans une dispense expresse qui s’accorde rarement, & jamais les
femmes
sous aucun prétexte ; l’Église Britannique n’y re
ique n’y regarde pas de si près, elle doit sa puissance à l’amour des
femmes
& à l’adultère, elle est adultère elle-même,
pour les Ministres inférieurs y auroit-il plus d’inconvénient qu’une
femme
fut Chef & Gouvernante de l’Eglise particuliè
rime de la fermeté à maintenir la Religion, élèvent jusqu’au ciel une
femme
qui toute sa vie a persécuté les Catholiques avec
& avoir conspiré contre Marie n’étoit pas un crime aux yeux d’une
femme
qui s’en étoit deux fois rendue coupable. Le Chan
nouveau Pape Henri d’où tire-t-il son autorité ? La Suprématie d’une
femme
est-elle mieux fondée ? Où est la sûreté des peup
on ne pardonne pas la beauté : est-il de plus grand forfait entre les
femmes
? On impute à Marie bien des choses, on n’en avoi
e de Savant & un Roi d’un si mince mérite qu’on l’appeloit le Roi
femme
, tandis qu’on appeloit Elisabeth la femme Roi, Re
ite qu’on l’appeloit le Roi femme, tandis qu’on appeloit Elisabeth la
femme
Roi, Regina Jacobus. L’arrêt qui condamna cette R
ra sans retour & devint odieuse. Henri VIII en faisant mourir ses
femmes
ne donna point dans ce ridicule, ni dans la suite
’inhumanité, le deuil à l’assassinat ; ce n’est pas la conduite d’une
femme
d’esprit, on se fait mépriser quand on juge tout
r, les consola de la manière la plus affectueuse, embrassa toutes ses
femmes
, & donna sa main à baiser aux hommes ; à l’ex
au lieu de la craindre, on alloit la chercher par le crime, avec les
femmes
pestiférées, & on se donnoit par le même coup
u corps & de l’ame, jusques dans les hôpitaux des pestiférés, les
femmes
mourantes n’étoient pas en sureté dans leur lit ;
dans leur lit ; les hommes ne l’étoient pas davantage, il venoit des
femmes
de la ville leur offrir le crime, & les malad
ictoire, il traita avec les plus grands égards dus à leur dignité, la
femme
& les filles de Darius, & le Roi Porus ;
s’y expose. Salomon idolâtre, David meurtrier, Sanson vaincu par une
femme
, &c. & le public, & chaque homme sont
es petits maitres) de l’affectation des précieuses, du pédantisme des
femmes
scavantes, de la robe & du latin des médecins
ct, élégant, tendre, insinuant, aimable, il l’est partout ; c’est une
femme
propre, bien mise, qui ne se montre jamais qu’apr
tre au-dessus du Maître du monde, ce que l’autre met au-dessous d’une
femme
. Dans l’histoire du czar Pierre, donnèe par Volta
nssent la suppression des Bains publics, communs aux hommes & aux
femmes
, dans lesquels se trouvoient des femmes Chrétienn
communs aux hommes & aux femmes, dans lesquels se trouvoient des
femmes
Chrétiennes. Les Spectacles étoient dans le même
présentation du Jugement de Pâris, étoit suivie de l’exposition d’une
femme
condamnée à mort, & à une prostitution dont l
, comprenoit un Jardin & une partie de la Fontaine de Daphné, des
Femmes
qui faisoient les Rolles de Nayades, pendant la r
hé au monde, qui est l’amour. Mais l’Epoux qui devient le tyran de sa
Femme
, & qui est si bien contrasté dans l’Ecole des
Piéce, il se trouve une correction bien plus essentielle ; car si la
femme
de George Dandin est visiblement coquette, elle e
yoit si fort à la mode. Il est peu d’hommes qui souhaitassent que les
femmes
, dont ils sont écoutés, fussent semblables à cell
’approuveroit pas, comme quand Arnolphe dit à Agnès, dans l’Ecole des
Femmes
. … … … … … … Et qu’il est aux Enfers des Chaudi
aux Enfers des Chaudieres bouillantes, Où l’on plonge, à jamais, les
Femmes
mal vivantes, Et ce que je vous dis ne sont pas d
é ? Indépendamment de cela : le Théâtre est-il le seul endroit où les
femmes
trouvent des Amans ? Les femmes de Théâtre, par l
Théâtre est-il le seul endroit où les femmes trouvent des Amans ? Les
femmes
de Théâtre, par leur profession, sont, pour ainsi
établie : y verra-t-on les hommes moins brutaux, moins yvrognes, les
femmes
moins galantes ? L’avarice, la perfidie, l’indévo
es devoirs du Christianisme ; où les hommes sont laborieux, & les
femmes
rarement infidelles, & où cependant l’inclina
insi que plusieurs autres, qui ont rempli tous les devoirs d’honnêtes
femmes
, avec la plus grande exactitude, & qui n’ont
jeunesse plus retenue, depuis que le pinceau n’a plus de frein ? une
femme
toute découverte en impose-t-elle plus qu’une pru
par une multitude de traits de toute espèce, qui en caractérisant les
femmes
de cet état, en donne une juste horreur, & le
n homme riche, & lui avoit attrapé pour 50000 écus de billets. Sa
femme
, femme comme il y en a peu, alla chez la Comédien
riche, & lui avoit attrapé pour 50000 écus de billets. Sa femme,
femme
comme il y en a peu, alla chez la Comédienne, &am
ite au théatre le plus épuré, même selon la réforme de Marmontel. Les
femmes
les plus honnêtes ne sont pas celles qui nous mén
âme dans celles de votre état, n’est pas cette foiblesse dont tant de
femmes
ont à rougir. L’adultère, en effet, n’est qu’une
ille pas à la fripponnerie, n’est pas blâmée, & c’est une honnête
femme
, comme il y en a peu, qui débite cette morale. Ma
z ; mais le croiriez-vous, si vous étiez l’enfant qu’on dépouille, la
femme
qu’on ruine ? la nature & l’équité parleroien
accepte une pension viagère de quinze cents livres que lui fournit la
femme
de son amant, partie par générosité, partie pour
vre toute sa turpitude. C’est ici le fonds du Conte de Marmontel : la
Femme
comme il y en a peu n’est que le Marquis de Rozel
tourné à sa maniere. Il paroît avoir plutôt voulu faire l’éloge de la
femme
que la censure de l’Actrice. Le Marquis de Rozell
censure de l’Actrice. Le Marquis de Rozelle en veut à l’Actrice ; la
femme
n’y est qu’un moment. Il faudroit copier tout le
étonne : moi vouloir épouser ! pourrai-je jouer le rôle d’une honnête
femme
! c’est du haut comique ; je vais être l’Héroïne
vint le voir & lui marquer son amitié : Oui vraiment, lui dit la
femme
de Lulli tout en colère, c’est vous qui l’avez en
françois, aux italiens, à la foire, tout en est souillé. Hommes &
femmes
à demi-nuds ; gestes licencieux, attitudes lasciv
e par un autre désordre, mais moins funeste & moins criminel. Les
femmes
n’en font donc pas assez, elles devroient totalem
s. Une Reine de Pegu pour arrêter le désordre des hommes, ordonna aux
femmes
de paroître devant eux dans l’état où l’on présen
mple des Dieux, qui employent toute sorte d’artifice pour séduire les
femmes
, Deum sese in hominem convertisse, & per alie
urs que le pere des Dieux & des hommes ait bien voulu partager sa
femme
avec lui, ce qui fait l’édifiant dénouement de la
cune loi de pudeur, ni pour lui-même, ni pour le Peintre, ni pour les
femmes
, ni pour le public. Ces exemples sont-ils rares ?
noissance, en justifiant ce digne choix. Apellés prit, dit-on, cette
femme
pour modele de sa fameuse Venus, qui fit la céléb
e que la conscience défend de peindre jamais ? Peut-il se trouver des
femmes
assez impudentes pour se prostituer à tous les re
plus grand détail, ne sont pas aussi obscénes que leur peinture. Les
femmes
même débauchées n’oseroient se présenter en publi
t la priere de Pigmalion, & animant la statue en firent une vraie
femme
, qu’il épousa. La déesse Venus opéra ce prodige,
nt moins réservés sur les nudités des hommes, que sur les nudités des
femmes
. Tout étant relatif, il y a autant de danger pour
ités des femmes. Tout étant relatif, il y a autant de danger pour les
femmes
dans l’un, que pour les hommes dans l’autre, comm
entes ; & l’expérience le démontre. Remarquez que quand c’est une
femme
vertueuse qui peint, elle couvre les hommes, &
i peint, elle couvre les hommes, & un peintre vertueux couvre les
femmes
: Aspectus corporum nudorum tam mâris quam fæminæ
propre corps, & ne sentent point le danger qu’ils font courir aux
femmes
. C’est une erreur ; l’attrait du vice fait d’auss
la concupiscence leur fait courir les mêmes risques. La fragilité des
femmes
est même plus grande, & leurs passions plus v
e affecte de les multiplier. Des hommes nuds s’offrent par-tout ; les
femmes
ne s’en plaignent pas. Par air de modestie, elles
hommes, c’est un pur amour Platonique, qui ne voit, ne goûte dans les
femmes
que l’ouvrage du Créateur. Delà vient qu’on ne re
les hommes s’attroupoient autour de Venus, de Flore, de Pomone ; les
femmes
portoient leurs offrandes à Priape, à Vertumne, &
sa mere de toute autorité. Ce culte subsiste encore dans l’Inde, les
femmes
en portent, pendue à leur col, une figure grossie
ntios ad eos, ce prophete fait le même reproche aux Prêtres & aux
femmes
qui prophanoient le Temple par les images des Die
maginis effigiem, sine animâ : voilà les couleurs empruntées dont les
femmes
se couvrent. Si ce sont les théatres qui les font
p; tenant en leurs mains des masses de peau de chieure frappoient les
femmes
qui se presentoient à eux a demy-nuës, croyant pa
ies de paille ou de bourre en forme de brayete, frappent hommes &
femmes
en quoy visiblement ils idolatrent : le sçauant T
formes de bestes sauuages & d’animaux, les autres s’abilloient en
femmes
, & en ceste maniere saultoient & vagabond
ieux de dez, masques & mommeries, amours de filles, adulteres de
femmes
mariees : Prenez garde ie vous prie comme il met
nt de nulle force & valeur : par exemple, si tu ne prens point de
femme
, si tu n’as point d’enfans, si tu homicides, si t
estie on les frãchit & on s’eslance en toute effrenee licẽce, les
femmes
despoüillent la hõte auec leurs robes pour se mas
r se masquer en hommes, l’homme est si deshonté de prendre l’habit de
femme
: oyez le Dieu eternel, Deuteron. cap. 22. la f
ndre l’habit de femme : oyez le Dieu eternel, Deuteron. cap. 22. la
femme
n’aura point les habits de l’homme, & l’homme
habits de l’homme, & l’homme ne vestira point les vestemens de la
femme
: car quiconque le faict il est abomination au Se
crets anathematisent & excommunient les hommes qui s’habillent en
femmes
, & les femmes qui se vestent en hommes : Le C
nt & excommunient les hommes qui s’habillent en femmes, & les
femmes
qui se vestent en hommes : Le Concile de Braga &a
rté parlant des masques, aucuns d’entre-eux se vestoient de robes de
femmes
, ne rougissans point de honte de mettre leurs bra
eurs bras puissans & aguerriz dans des robes delicates à vsage de
femme
: S. Maxime de Turin s’estomaque contre-eux, H
p; contrefont leur allure, & amblẽt d’vn pas compassé en guise de
femmes
, & non sans cause, ceux n’ont rien de viril q
se, ceux n’ont rien de viril qui se sont masquez & transformez en
femmes
: Le Patriarche Balsamon escrit Synod. Trullesis
reiettans les masques n’ont permis à aucun homme d’vser d’vne robe de
femme
, & à nulle femme d’vser du vestement d’homme,
n’ont permis à aucun homme d’vser d’vne robe de femme, & à nulle
femme
d’vser du vestement d’homme, & ce fut le seul
ctee les laics mesmes qui se sont de tãt oubliez d’habiter avec leurs
femmes
en ont esté puniz Greg. Turo de mirac. S. Martin
iz Greg. Turo de mirac. S. Martini. 2. c. 24.& bien-souuẽt leurs
femmes
ont enfanté des mõstres ou des enfans manchots, e
el pour chanter matines & dire messe, rencontra à la campagne vne
femme
de ioye qu’il cogneut charnellement & craignã
que rien plus,le seul nom mesme en est iniurieux Supra. 10., que les
femmes
d’icy en hors comme dit HerodoteHerodot. Plutarch
t en bonne & honneste contenance & se reuestant d’vne robe de
femme
ne se remplissent de toutes dissolutions, molesse
h. P. M. le Digne. S. Worthy. P. L’Ennemi du Sexe. Woman-Hater. C. La
Femme
de la Campagne. Country-Wife. C. La Femme Provoqu
du Sexe. Woman-Hater. C. La Femme de la Campagne. Country-Wife. C. La
Femme
Provoquée. Provoc’d-Wife. C. La Femme Taciturne.
Campagne. Country-Wife. C. La Femme Provoquée. Provoc’d-Wife. C. La
Femme
Taciturne. Silent-Woman. C. File-Texte. Spin-Text
e Montbazon. C’étoit une rivalité de beauté, sont ordinaire entre les
femmes
; chacune avoit une cour nombreuse, qui prit haut
aimé l’heureuse rivale, se trouvoit partagé entre son amante & sa
femme
, qui n’étoit point amoureuse de lui : il prit sag
i de la neutralité, & ne vit qu’avec indifférence une querelle de
femme
, qui, selon lui, ne valoit pas la peine qu’il mon
arda comme une cérémonie ecclésiastique de venir rendre hommage à une
femme
. Ce fut une fête continuelle. Elle étoit dans son
rrosse pour le Prince de Marcillac son ami, & le tabouret pour sa
femme
, furent encore des faveurs qu’elle sollicita le p
a pour si peu chose ; les hommes eurent la facilité de se joindre aux
femmes
. Les gentilshommes de province furent appellés, &
ncer. Le Prince fut assez sage pour venir à pied & faire tenir sa
femme
debout, & la comédie finit par la retraite de
rdinal de Retz, spectateur, & si grand acteur lui-même ; ces deux
femmes
plus belles en ce qu’elles paroissoient négligées
jusques dessus les toîts, les hommes jettoient des cris de joie, les
femmes
pleuroient de tendresse. Telle fut, pour un suje
évenement. La ville de Toulouse suit l’exemple de la capitale : si la
femme
d’un Capitoul accouche pendant l’année du capitou
de déférence, écrit humblement au Parlement pour les justifier ; deux
femmes
, la Régente & la Duchesse, se disputant la so
Archevêque de Paris, l’ame de toutes les intrigues, toujours avec des
femmes
, portant des pistolets dans ses poches, levant un
ses adorateurs, & flattoient sa maligne jalousie. La beauté d’une
femme
fait tourner la tête comme le cœur. Montbazon rég
sses de la coquéterie pour lesquelles seules elle étoit née. D’autres
femmes
jouerent encore la comédie. La Princesse Palatine
e. D’autres femmes jouerent encore la comédie. La Princesse Palatine,
femme
la plus adroite, la Duchesse de Chevreuse, femme
Princesse Palatine, femme la plus adroite, la Duchesse de Chevreuse,
femme
la plus hardie & la plus intriguante, de conc
plus intriguante, de concert avec le Coadjuteur de Paris, dévoué aux
femmes
, travailloient pour la beauté fugitive, & com
la grande affaire de la Fronde n’étoit dans le fonds qu’une guerre de
femmes
: les hommes qui y figuroient n’en différoient gu
on en dépouilla toutes les poupées, & tout le monde, hommes &
femmes
, s’en couvrit, & dans cet équipage courut les
n . Le Duc de Longueville, retiré dans son Gouvernement, demandoit sa
femme
. Il vouloit la tirer de cette vie orageuse qui n’
il rompit avec la Princesse d’une maniere deshonorante : vengeance de
femme
peu convenable au Duc de Nemours. Le Prince de Co
l. Il la trouva dans son estrade, assise sur des carreaux, une de ses
femmes
lui donnoit un livre de piété. L’Abbé lui fit com
quelque livre pour me désennuyer, elles m’ont apporté celui-là. Ses
femmes
la servoient mal, la dévotion n’est pas faite pou
c de Longueville, homme sage & modéré, malgré les intrigues de sa
femme
qu’il n’approuvoit pas, & ses amours dont il
pour rendre la farce complette que le Duc, mari & pere, entre sa
femme
& sa fille, les caressant toutes les deux. La
s, lui en fournit une autre, sans qu’il ait besoin d’un Personnage de
femme
. Il semble que dans son Antigone il ne pouvoit se
rouvent jamais ensemble sur la Scene. Euripide a mis sur la Scene des
femmes
amoureuses, & a été regardé comme le Peintre
leine de fureur sans amour. Jason voulant se justifier de répudier sa
femme
pour en épouser une autre, se contente de dire qu
apporté dans l’Histoire des Croisades, qu’un Chevalier amoureux de la
femme
de son voisin, obligé de partir pour la Guerre sa
oût de leurs Spectateurs. Dans nos Romans ce n’est point parce qu’une
femme
est admirable par les qualités de son ame, qu’ell
es Dieux. Polieucte, tout Chrétien qu’il est, dit en parlant de sa
Femme
, Sur mes pareils, Nearque, un bel œil est bien
n empire sur lui, & qu’on se représente parlant d’Amour parmi les
femmes
, un homme qui uniquement occupé de l’étude de son
ceder un trône à son frere, c’est un effort de vertu ; mais céder une
femme
qu’on aime, quel crime ! C’est ne savoir pas aime
triste amitié Ne doit être à tous deux qu’un Objet de pitié. La
femme
qui mérite ce grand Sacrifice, est cependant une
e pitié. La femme qui mérite ce grand Sacrifice, est cependant une
femme
très-peu estimable, & l’on peut remarquer que
p; l’on peut remarquer que dans les Tragédies de Corneille toutes ces
femmes
adorées par leurs Amans, sont par les qualités de
emmes adorées par leurs Amans, sont par les qualités de leur ame, des
femmes
très-communes : ce n’est que par la beauté que Cl
doux, Je faisois le bonheur d’un Heros tel que vous. Toutes les
femmes
qui font soupirer pour elles un Heros, méritent l
’acte d’adultère, satisfaisait au commandement, quoiqu’il regardât la
femme
de son prochain pour la convoiter ; ou qu’il prêt
ge Salomon conjoignait ces deux choses,16 « Tes yeux regarderont les
femmes
étrangères, et ton cœur parlera tout au rebours »
ereaux, des gardes, des parasites, des jeunes et vieux, des hommes et
femmes
. Et de cela ne fait-on pas seulement un récit de
re de jeunes hommes ; et quiw est encore pire et plus contagieux, des
femmes
et des filles, parées et déguisées d’habits sompt
les avoir devant leurs yeux, et en la pensée. Là retrouvent hommes et
femmes
, jeunes gens de l’un et de l’autre sexe : et les
ent hommes et femmes, jeunes gens de l’un et de l’autre sexe : et les
femmes
et filles extraordinairement parées, y viennent,
impudiques, et des passions indécentes, qui mènent les hommes et les
femmes
au désespoir, et les portent à se défaire eux-mêm
elles ne se peuvent jouer, sans que les assistants, et nommément les
femmes
et les filles, oient et voient ce qui ne leur est
it avoir appris d’un des Juges, qu’en une compagnie de Comédiens, une
femme
qui jouait le personnage de la Madeleine, fut sur
e, les Apôtres et Évangélistes et les Anges de Dieu, avec les saintes
femmes
? Nous maintenons que cela est contraire à la Maj
Pensent à cela les Pères et maris, qui trouvent bon qu’on voie leurs
femmes
et leurs filles parées ès Théâtres, et combienbn
permettent de jeter la vue avec plaisir sur les gestes des hommes et
femmes
impudiques, et d’avoir les oreilles à leurs disco
présence tout ce qu’ils font et profèrent. Est-il pas bienséant à des
femmes
vertueuses, et à des filles sages, de voir et con
uses, et à des filles sages, de voir et contempler sur le Théâtre des
femmes
, ou des hommes travestis en femmes, en habits de
r et contempler sur le Théâtre des femmes, ou des hommes travestis en
femmes
, en habits de garces, et là former leurs voix, le
able à leur sexe et à leur condition ? L’Apôtre43 ne veut pas que les
femmes
parlent en l’Eglise ; et quelques anciens interpr
int et Prophète, fut précipité en plusieurs maux au seul regard d’une
femme
nue : Qui est-ce qui après cela osera vanter sa c
me nue : Qui est-ce qui après cela osera vanter sa constance ? Si une
femme
rencontrée par la rue enlace souvent celui qui la
r et ouïr les Comédiennes sur le Théâtre ? Au livre du Deuter44. « La
femme
, dit la loi, ne portera pointl’habillement d’un h
’habillement d’un homme, et l’homme ne vêtira point le vêtement de la
femme
, car quiconque fait telle chose est en abominatio
onservation de la pudicité. Le Poète avait raison de dire,45 « qu’une
femme
qui portait un Casque, ne pouvait pas faire preuv
t pour donner du plaisir, et pour efféminer les hommes, et rendre les
femmes
impudentes, sont en abomination à Dieu ; et ceux
ous ordonnons (disent les Pères) qu’aucun homme ne vête la robe d’une
femme
, ou aucune femme la robe qui convient à homme. Ce
sent les Pères) qu’aucun homme ne vête la robe d’une femme, ou aucune
femme
la robe qui convient à homme. Ceux qui entreprend
tendres esprits des enfants, mais aussi elles tentent la pudicité des
femmes
plus chastesbw, lesquelles sont induites non seul
Par le XVIII Canon attribué aux Apôtres51, celui qui avait épousé une
femme
qui servait aux spectacles publics, n’y pouvait a
es publics, n’y pouvait aspirer, ni parvenir. Il y a notamment, « une
femme
Comédienne, tôv epi skènès cc qui a servi à la sc
qui a servi à la scène », où Zonarus rend cette raison, « que telles
femmes
conversant sans honte avec tout le monde, et ne s
ait métier d’enseigner aux jeunes hommes la manière de contrefaire la
femme
, changeant le sexe par son art, combien que lui-m
ur être baptisés : « Si quelque Comédien s’approche, soit homme, soit
femme
, qu’ils soient rejetésci. » Le Concile VI. de Con
ustes pour lesquelles jadis par les lois un homme pouvait répudier sa
femme
, celle-ci en était une55, si elle s’était trouvée
ragédies, et que cet art fut interdit par édit public, pource que les
femmes
y étaient déshonorées, et qu’il en arrivait des q
omperies des acteurs, les fraudes, les adultères, les impudicités des
femmes
, les plaisanteries bouffonnes, les sales et ords
trouvent aux spectacles, sont toujours embrasés de la convoitise des
femmes
. Ailleurs68 il maintient que le Diable a fait bât
s et d’argent, qui entretiennent des hommes vicieux et débauchés, des
femmes
impudentes, allument le feu des convoitises, enfl
t leurs enfants, des enfants tuant leurs mères ; des hommes que leurs
femmes
font mourir aidées de leurs adultèresel : des déb
urs adultèresel : des débauches indomptables et effrénées de quelques
femmes
: des incestes des fils avec leurs mères ; des ma
j’ai dit, selon la parole de notre Seigneur, celui qui a regardé une
femme
pour la convoiter, est coupable d’adultère commis
ères et maris doivent y penser, eux qui trouvent bon qu’on voie leurs
femmes
et filles au théâtre et qui, bien que la virginit
ui, bien que la virginité se déflore par les yeux, permettent à leurs
femmes
et filles… bs. Seoir : asseoir. bu. Le texte d
de l’édition française (dont le texte est assez différent). bw. Les
femmes
plus chastes : les femmes les plus chastes. bx.
ont le texte est assez différent). bw. Les femmes plus chastes : les
femmes
les plus chastes. bx. Être noté : être marqué d’
a citation. cm. Comprendre : entre les justes raisons de répudier sa
femme
, l’une était qu’elle s’était trouvée au théâtre o
llusion au sermon sur la montagne, Mt 5, 28 : « quiconque regarde une
femme
pour la convoiter a déjà commis un adultère avec
faite aux ecclésiastiques, en plusieurs conciles, d’habiter avec des
femmes
; « 2° Aucune femme ne doit demeurer avec aucun
ues, en plusieurs conciles, d’habiter avec des femmes ; « 2° Aucune
femme
ne doit demeurer avec aucun des prêtres, mais seu
ssistassent pas même aux noces. « On défend aux prêtres d’avoir des
femmes
chez eux, si ce n’est leur mère, leur sœur, leur
ques de tenir dans leurs maisons, ou dehors, des concubines ou autres
femmes
dont on puisse avoir du soupçon, ni d’avoir aucun
ndres, an 1126 ; « 6° Défense aux clercs d’avoir chez eux de jeunes
femmes
suspectes d’incontinence. Concile de Salzbourg, a
can. 24 ; « 11° Défense aux évêques et aux clercs de loger avec des
femmes
, de porter des habits séculiers ou de grands chev
an 589, can. 7 ; « 13°ag Defense aux Pretres de loger avec quelque
femme
que ce soit, parce qu’il s’en est trouvé qui avai
ux meilleures pièces : la première les Précieuses Ridicules contre sa
femme
qui faisoit l’honneur de l’Hôtel de Rambouillet o
tourna le Néologisme en ridicule, ainsi que dans quelques scènes des
Femmes
Savantes : la seconde contre lui-même ; le Misant
pour autoriser le vice, les autres pour décrier la vertu. Toutes les
femmes
qui ont été à la même place, ont eu le même goût
: d’Aubigné son père se fit enfermer dans une prison de Niord avec sa
femme
pour ses dérangemens. Sorti de prison, il s’expat
Roi, supplanta sa maîtresse, la fit retirer de la Cour, & devint
femme
du Prince, le rendit pieux, & lui fit fonder
r la piété mal entendue de Madame de Maintenon sa directrice & sa
femme
secrette. Toutes les histoires rapportent que dan
sez, les désirs de la Reine décidèrent tout, que peut-on refuser à la
femme
d’un Roi vainqueur qui campe tous les remparts ?
ne sont rien moins que scrupuleux en galanterie, n’y admettre que des
femmes
, & les faire servir par les Dames ? Comment a
t, y laisser venir toutes les Religieuses, les laisser mêler avec les
femmes
les plus mondaines pour servir les Officiers, app
poursuites d’un Prince que tous les maris redoutoient, que toutes les
femmes
devoient craindre ; il avoit encore chargé la Pri
s’enfuit avec sa belle-fille ; quatre jours après le Prince enleva sa
femme
& l’emmena à Bruxelles. Le vice rend les plus
les du Royaume & la prison des Princes, les deux Princesses leurs
femmes
n’en passoient pas moins leur temps en comédies,
e ; le Duc de Bouillon qui en fut le chef à Bordeaux, entretenoit une
femme
, le Duc d’Epernon, Chef du parti contraire, avoit
; les Héros sont des galans masqués en guerriers. Autre comédie. Les
femmes
régloient toutes les affaires d’État, elles étoie
re d’Espagne : vous êtes heureux, vous avez en Espagne deux sortes de
femmes
, des coquettes en abondance qui ne songent qu’à p
’à plaire à leurs galans, & n’écrivent que des poulets ; quelques
femmes
de bien attachées à leurs maris & à leurs fam
vrai, répondit le Ministre Espagnol, que je suis fort heureux que les
femmes
ne se mêlent point eu Esp gne des affaires d’État
État y a autant de part que la jalousie. La Princesse de Condé, cette
femme
courageuse qui soutint la guerre de Guienne penda
que, sont si permis que le Prince en fait trafic, & moyennant une
femme
convenue avec les fermiers, tout devient légitime
abitationem. Qu’on ne dise pas que cette sévérité ne regarde que les
femmes
publiques, & non les Comédiens ; toutes les l
ans le fond où est la différence ? Les Actrices ne sont-elles pas des
femmes
publiques, plus chères, il est vrai & plus da
ersonnes de mauvaise vie ; qu’on peut renvoyer, même avant terme, une
femme
locataire qui vit dans la débauche ; qu’on peut m
p; sage, il se dégoûta du trône, & devenu libre par la mort de sa
femme
sans postérité, il le quitta malgré les instances
tre VI. Des Queues traînantes. Dans la condamnation du luxe des
femmes
S. Bernardin se plaint avec feu d’une chose qu’il
de son temps en Italie ; ce sont les queues traînantes des robes des
femmes
. Il déploie tout son zele, pour en faire sentir l
ds canons, du falbala, des juppes piquées, des grands paniers que les
femmes
ont porté pendant plusieurs années Ils leur donno
amp; on met de la dignité à s’embarrasser dans de longues queues. Les
femmes
, qui raccourcissent leurs robes autant qu’elles p
st pas un ornement nouveau. Les Dames Romaines, & avant elles les
femmes
Grecques s’en paroient. On ne les connoissoit pas
ymarre, en fait connoître l’origine. Ce ne fut d’abord qu’un habit de
femme
pris du théatre par vanité. On croyoit y voir un
ler à ce qu’on aime, il semble qu’on affecte de changer de sexes. Des
femmes
on en fait des hommes par l’impudence & la dé
es par l’impudence & la débauche, & des hommes on en fait des
femmes
par la molesse & le luxe. On doit ces métamor
es ; ne porte-t-on pas encore des plumes autour du chapeau, & les
femmes
de hauts clochers à la Grecque, qui semblent mett
nt ces robes longues & flottantes sans ceinture, comme celles des
femmes
, dont ils imitent les mœurs en prenant leurs habi
embarrassent, qui ont un air puétile & effeminé, qu’on a pris des
femmes
, & que ces femmes ont pris du théatre, il est
un air puétile & effeminé, qu’on a pris des femmes, & que ces
femmes
ont pris du théatre, il est singulier, dis-je, qu
te, & défigurent la finesse de la taille, graces, dont toutes les
femmes
sont très-jalouses ; aussi ont-elles grand soin d
uvent faire. Cette raison de modestie a fait prendre l’habit long aux
femmes
dans tous les pays du monde, à tous les Religieux
stres, dont parle Horace Art. Poet. C’est d’abord la tête d’une belle
femme
. Nos Dames ne se méconnoîtront point dans ce prem
ttent, & s’en croyant traités de même, ne voient par-tout que des
femmes
de mauvaise vie. L’un d’eux y découvre un secret
re qu’il étoit bien instruit : Je ne fus pas long-temps à trouver des
femmes
qui volussent venir loger avec moi dans ma petite
taine de pieces, la plupart en un acte, est proprement le théatre des
femmes
; on auroit dû l’intituler, Théatre de Madame de
’intituler, Théatre de Madame de S. Foix. C’est moins un homme qu’une
femme
qui parle à des femmes ; mais c’est une femme d’e
Madame de S. Foix. C’est moins un homme qu’une femme qui parle à des
femmes
; mais c’est une femme d’esprit, une femme agréab
t moins un homme qu’une femme qui parle à des femmes ; mais c’est une
femme
d’esprit, une femme agréable, qui conserve un ver
une femme qui parle à des femmes ; mais c’est une femme d’esprit, une
femme
agréable, qui conserve un vernis de modestie pour
sainte ! Il ne présente que la vertu, ou le crime puni. Dieu crée la
femme
, la mène à l’homme, l’unit par le mariage. Y voit
mp; ces fêtes voluptueuses où l’on boit à longs traits le poison ? La
femme
est séduite par le serpent, elle entraîne l’homme
ublic. Il y a pourtant bien de jolies peintures de la coquetterie des
femmes
, &c. qui réclament contre la date, ou qui ont
’aventure de l’amour dans les Graces, qui ne sait ce que c’est qu’une
femme
, dans Lucinde, dans l’Oracle, qui ne sait ce que
ices d’une femme de chambre amant, les libertés & désordres d’une
femme
qui se fait habiller & déshabiller par son am
sifié, car il y en avoit un en prose, Deucalion, à la vue d’une belle
femme
, s’écrie : Que de charmes, grand Dieu ! puis-je m
des Graces, traduite en Italien par une Dame, car c’est une piece de
femme
, un joli pompon, à laquelle il a substitué une au
nages, les Turcs, les Sauvages, les bourgeois, les gentilshommes, les
femmes
, &c. tout est M. de S. Foix. C’est comme si l
-on élever sur un pareil fondement ? La jeunesse des hommes & des
femmes
qui jouent la Comédie, s’écoule ordinairement dan
cet état. Ils ne seront pas Citoyens : ce seront des hommes & des
femmes
destinés à nous donner les plaisirs de l’imitatio
effets : d’ailleurs, elles seront inabordables : les hommes & les
femmes
auront des mœurs pures, & vivront sous la dis
es Sciences, & recevront en tout la même éducation. Ce seront des
femmes
qui gouverneront les Filles : chaque jour elles s
nement d’un Supérieur pour les hommes, & d’une Maîtresse pour les
femmes
. Toutes les visites que recevront & que rendr
Actrices ne pourront recevoir dans leurs chambres que des visites de
femmes
; mais elles seront libres de voir les hommes à d
ont rigoureusement punis à la seconde, & renfermés. A l’égard des
femmes
, les peines qu’on leur infligera, seront très-hum
ous cherchez à prévenir, Monsieur. Des Pièces tendres, jouées par des
femmes
honnêtes, pourront bien disposer l’âme à la tendr
eville, Tante, 1701-1739. 7. Dangeville, Mère, 1698-1712. 8. Deseine,
femme
de Quinaut-Dufresne, Tragédienne ; 1724-1735. 9.
Comédien de ce nom, les Rôles de Soubrette ; 1723-1743. 12. Dubreuil,
femme
du Comédien, 1721-1745. Les Rôles de Caractère. 1
, femme du Comédien, 1721-1745. Les Rôles de Caractère. 13. Duchemin,
femme
du Comédien ; retirée en 1726. 14. Gautier, 1716
oisson, mère du dern. Coméd. de ce nom, retirée en 1680. 20. Poisson,
femme
du même, 1730-1741. 21. Quinaut de Nesle & Q
n cite plus d’un exemple : début 1731 ; quitté en 1763. 26. Grandval,
femme
du Comédien : excellait dans les Rôles que fait a
. Camouche, Pensionnaire, morte en 1761, âgée de 19 ans. 32. Le Kain,
femme
du célèbre Acteur : jouait les Soubrettes, 1761-1
elle Lamotte. Les rôles de caractère. Doublante. 47. DESMARES, grande
femme
ni belle ni laide, qui joue plus mal que bien. (L
n, le Fâcheux contre les Seigneurs de la Cour, Psiché en faveur de sa
Femme
, les Femmes savantes contre Madame d’Acier, Cotin
ux contre les Seigneurs de la Cour, Psiché en faveur de sa Femme, les
Femmes
savantes contre Madame d’Acier, Cotin & Menag
étoit mal faire sa cour. Moliere le sur, & la ridiculisa dans ses
femmes
savantes, avec ses amis Cotin & Menage. Madam
te piece n’est plus la même qui fut d’abord jouée. Ce défaut dans les
femmes
est fort rare, on devroit bien plutôt attaquer le
ut dans les femmes est fort rare, on devroit bien plutôt attaquer les
femmes
ignorantes qui ne savent pas les élemens de la re
ugmente beaucoup le danger. Les anciens ne faisoient jamais jouer les
femmes
; ils les tenoient séparées des hommes dans l’imp
un médiateur, d’obéissance pour un Supérieur, de galanterie pour une
femme
, de libéralité pour un Domestique. On ne se joue
par après vingt-trois mille personnes. Enroutte les ornemens que les
femmes
portent au bal sont comme couronnés pour les vict
que de personnes belles & bien ornées qui y sont. La parure de la
femme
est un glaive flamboyant ; & partant ce lieu
glaives. Le Diable frappe en ce lieu avec un glaive aiguisé ; car les
femmes
qui viennent au bal se fardent & s’ornent ; l
leurs filles mettent le bois sec au feu, afin qu’il brûle mieux. Les
femmes
allument le feu des passions au cœur des hommes,
comme les renards de Samson embraserent les bleds des Philistins. Les
femmes
ont du feu en leur face, leurs regards, leurs par
s. Le Diable se sert en danse de la plus forte armure qu’il ait ; les
femmes
sont les plus fortes armes. Il élut la femme pour
armure qu’il ait ; les femmes sont les plus fortes armes. Il élut la
femme
pour décevoir le premier homme. Balaam les élut p
remier homme. Balaam les élut pour perdre les enfans d’Israël. Par la
femme
il fit pécher Samson, David, Salomon. Il tente l’
femme il fit pécher Samson, David, Salomon. Il tente l’homme par les
femmes
, par l’attouchement, la vue & l’ouïe ; au bal
r un, & les autres s’assemblent. Ainsi le Diable fait chanter une
femme
ou jouer une flûte, afin que tous les pourceaux,
au bal les dix Commandement de Dieu ; on se fait des idoles dans les
femmes
qu’on aime ; on leur fait des sermens faux &
able Chrétien ? Est-ce enfin exciter la criminelle complaisance d’une
femme
qui se porte à des conseils et; à des intrigues b
que l’on se sera accoutumé à voir avec plaisir sur la Scene une jolie
femme
bien parée, mais si, malheureusement pour vous, l
s respectables droits des peres sur leurs enfans, des maris sur leurs
femmes
, des maîtres sur leurs serviteurs. » Si Moliere a
dérision les respectables droits des maris que de montrer combien une
femme
est adroite quand elle veut tromper son époux ? E
os et; gras, tandis que ce même Orgon n’a aucune sollicitude pour une
femme
vertueuse qui est malade. La sottise du bon homme
s avez craint de causer de l’ennui. Pour éviter cet inconvénient, les
femmes
vous ont fourni des traits de satyre très-propres
angereux, à vous entendre, de mettre sur la Scene des pieces « où les
femmes
et; les jeunes filles deviennent les précepteurs
ont sur leurs amans. En augmentant avec tant de soin l’ascendant des
femmes
, les hommes en seront-ils mieux gouvernés ? » Ne
pour pratiquer tel et; tel bien ? On va partir de là pour donner aux
femmes
l’administration des affaires et; l’entrée du Con
role que vous nous donnez « qu’il peut y avoir dans le monde quelques
femmes
dignes d’être écoutées d’un honnête homme. » Cons
un honnête homme. » Consolons-nous donc et; s’il peut y avoir quelque
femme
de cette espèce, sans doute ce sera celle là qui
uvoir un cœur sensible et; de le porter au bien, est, je l’avoue, une
femme
aimable et; vertueuse. » C’est ainsi que vous vou
s s’y montrer. Il est obligé de se cacher, et; où se cache-t-il ? Une
femme
aimable et; vertueuse tout à la fois ! hélas ! c’
pprouvez donc cette peinture, elle est si belle qu’elle inspirera aux
femmes
le desir de ressembler à ce tableau. Vous ne vous
. Vous ne vous plaindrez plus après cela de ne pouvoir rencontrer une
femme
aimable et; vertueuse. Si vous aviez intitulé vot
vous aviez intitulé votre livre : Satyre contre les Comédiens et; les
femmes
, je ne me donnerois pas la peine de vous répondre
u de la France, on demande dans quel endroit de la terre se cache une
femme
vertueuse et; aimable ? Tout ce que vous dites p
Vous ne voulez pas que les hommes prennent des leçons de la part des
femmes
, parcequ’elles ne savent rien, quoiqu’elles jugen
e. Quelle est, s’il vous plaît, la raison du peu de connoissances des
femmes
? Est-ce la grossiéreté de leur esprit, le peu de
son de leur sexe, l’emportent sur nos plus grands hommes ; combien de
femmes
illustres dont les noms sont consacrés à jamais a
pied duquel nous sommes tous les jours ? Que sommes-nous donc, si les
femmes
sont si méprisables, nous qui dans l’effusion d’u
ûte même, en tirant une conséquence de l’opinion que nous avons de la
femme
, qu’il devroit être plus honteux et; plus déshono
pour nous, ce qui fait, à notre décision, l’opprobre et; la honte des
femmes
. Concluons que si le libertinage est absolument m
Genève, lorsqu’on leur donnera la permission de passer pour honnêtes
femmes
. En France, il semble que ce nom d’Actrice soit s
, et; le soin de leurs amans à les divulguer, y met le comble. Qu’une
femme
jeune et; jolie ait une fois mis le pied sur les
que les Comédiennes pourroient faire assaut de vertu avec beaucoup de
femmes
qu’on respecte, si celles-ci n’avoient par-dessus
ucoup estimer les grossiers adorateurs de leurs appas ? Si lorsqu’une
femme
, à la honte de son sexe, vient au milieu d’un Amp
ttraits féminins. Je suis persuadé qu’elle est naturelle à toutes les
femmes
jusqu’à un certain point, quoiqu’il soit vrai que
matiere, que de soutenir « qu’il n’y a point de bonnes mœurs pour les
femmes
hors d’une vie retirée et; domestique… que toute
œurs pour les femmes hors d’une vie retirée et; domestique… que toute
femme
qui se montre se déshonore ». C’est refuser la pu
oble et; basse dans les grandes villes, c’est la seule chose dont une
femme
bien élevée auroit honte, et; l’honneur d’avoir s
t; l’honneur d’avoir sait rougir un honnête homme n’appartient qu’aux
femmes
du meilleur air ». Je ne sais ce que vous entende
aux femmes du meilleur air ». Je ne sais ce que vous entendez par les
femmes
du meilleur air. Je suis obligé de croire que vou
onnête homme. Je ne conviens pas non plus que la seule chose dont une
femme
bien élevée ait honte, soit la pudeur. Quel fruit
u’il vous plaira l’espece d’esclavage où les Anciens retenoient leurs
femmes
par jalousie peut-être, exaltez leur assiduité au
ocens sont cause que les mœurs des Vivandieres se sont transmises aux
femmes
de qualité. A votre façon de parler, j’ose souten
de qualité. A votre façon de parler, j’ose soutenir que le nombre des
femmes
de qualité que vous avez connu, n’est pas considé
aussi bien c’est pour nous prouver qu’elles ne peuvent être honnêtes
femmes
que vous nous avez débité toutes ces belles chose
al ; il ne falloit pas citer l’Épigramme de Boileau contre toutes les
femmes
de Paris, pour appuyer votre jugement. Ce bon mot
ein est de les décrier. Quiconque est assez hardi pour écrire que les
femmes
de qualité ont des mœurs de Vivandieres, doit pou
r ne pas marquer trop peu d’attachement aux anciens usages. Enfin les
femmes
et; les filles profiteront avec plaisir d’un amus
’il importe de le prévenir. Qu’un Monarque gouverne des hommes ou des
femmes
, cela lui doit être assez indifférent, pourvu qu’
de trente mille hommes, ils n’ont, par exemple, qu’à lever cent mille
femmes
… elles se battent bien…. Le secret est donc d’en
s de besoin d’hommes qu’une Monarchie. Est-ce parce que le nombre des
femmes
y est trop petit pour pouvoir les enrôler à deux
s doute par un esprit d’humanité. Mais tous vos hommes et; toutes vos
femmes
ensemble ne seroient point capables de s’opposer
jeu, et; de la grossiéreté. Parlons maintenant des coteries entre les
femmes
. Vous êtes obligé d’avouer « qu’on accuse ces soc
à ces comités féminins…. Les maris absens y sont peu ménagés…. Toute
femme
jolie et; fêtée n’a pas beau jeu dans le cercle d
le cercle de sa voisine. » Je sens que dans une compagnie composée de
femmes
seulement, il faut bien chasser l’ennui aux dépen
ont il tient la place ; car, demandez-vous, lequel vaut mieux, qu’une
femme
dise avec ses amies du mal de son mari, ou que, t
re de sa voisine ou qu’elle l’imite ? » Est-il donc nécessaire qu’une
femme
dise du mal si elle n’en fait pas ? Ce sexe est-i
paix, en disant : « Qu’on ne s’allarme donc point tant du caquet des
femmes
. Qu’elles médisent tant qu’elles voudront, pourvu
eprésenter qu’un sentiment presque général, autorise à croire que les
femmes
se corrompent ordinairement les unes par les autr
gine devoir être agréable à celle qui lui donne sa confiance ? Qu’une
femme
sage et; vertueuse commence à sentir quelque incl
ois pouvoir affirmer qu’à moins d’une vertu à toute épreuve entre des
femmes
qui font habitude journaliere de se fréquenter, i
Comédie, j’aime la Comédie à la passion : il a de l’aversion pour les
femmes
, je ne serai que trop bien justifié là-dessus : i
tifier de l’aversion qu’on pourroit soupçonner que vous avez pour les
femmes
. Vous prouverez tout au plus que vous les avez ai
pour moi, je ne suis plus. Est-il étonnant que vous disiez du mal des
femmes
, la reconnoissance pourroit peut-être vous y enga
d’introduire la mollesse, ils auroient rassemblés les hommes et; les
femmes
; et; le ton rustaud que vous préferez à celui de
ux barrieres du Louvre n’en défend pas les Rois, lui fut donné par la
femme
d’un nommé Lunel. Un Moine Espagnol, Aumônier dan
l’introduire en France ; mais en vous vengeant de lui & de votre
femme
, servez la religion, communiquez lui le mal auque
. Comment le pourrai-je, répondit Lunel, nous ne l’avons ni moi ni ma
femme
. Mais moi, je l’ai, repliqua le Moine, j’en lève
il est du moins courageux guerrier, il loue la valeur jusque dans les
femmes
, & en donne la gloire à l’amour. Tom. 4. pag.
er ailleurs que dans leurs clapiers, même chez elles. On les appeloit
Femmes
amoureuses, folles de leur corps. Celles qui suiv
en étendu, il a bien des sujets & des sujettes). Le nombre de ces
femmes
étoit si grand (& Paris n’étoit pas alors le
e, quelle est cette jeune personne qui a tant de diamans, demande une
femme
? Vous ne la connoissez pas ! c’est la maîtresse
le monde, étoit galant, cherchoit à plaire, s’attachoit à d’honnêtes
femmes
, & tâchoit d’avoir, comme on disoit alors, de
se consoloit de son veuvage avec des amans. Je crois qu’une pareille
femme
pouvoit avoir des irruptions de tempérament (quel
ent. Elles sont violentes, fréquentes, générales. Tom. 2. p. 108. Les
femmes
n’étoient pas en sureté en passant près des Abbay
te venimeuse ! P. 151. Les Ecclésiastiques violoient les filles &
femmes
de la noblesse, afin qu’il n’y eût plus de nobles
r de Marguerite de Valois, parce qu’elle étoit galante : Parce qu’une
femme
aura eu des amans & quelque foiblesse, bagate
bagatelle ! faut-il la décrier comme on a fait la pauvre Margueritte,
femme
d’Henri IV ? C’étoit le meilleur cœur, l’ame la p
mais aucune censure ni personnelle ni locale n’a séparé le mari de la
femme
, le père des enfans, selon la règle vulgaire : Ut
l (cela est faux), & on refusoit les sacremens au mari & à la
femme
, s’ils ne s’étoient abstenus pendant huit jours d
en duel portoient des cocardes, des rubans. On méprise le mari d’une
femme
infidèle, parce que les Chanoines de Lion avoient
odes. (le fait est faux). P. 73. On agita fort dans un Concile si les
femmes
étoient des créatures humaines. Quel conte ! Les
Ligue faisoient le jour & la nuit des processions où hommes &
femmes
, filles & garçons, marchoient pêle mêle avec
ule, il est vrai, mais en plein jour, & il n’y avoit ni filles ni
femmes
. C’est Henri III & ses Pénitens qui faisoient
semoient sans cesse entre les villes principales. Mais tandis que les
femmes
gouvernèrent, ces peuples furent vainqueurs. Leur
ortel par sa conduite. Je mets, dit-il, à l’entrée de ma boutique une
femme
aimable & des filles jolies, ajustées avec to
tive de Padoue, la plus belle, la plus spirituelle, la plus vertueuse
Femme
de son siècle, agrégée à l’Académie des Intentis
dont j’ai fort connu le Mari à notre Cour, aussi honnête homme que sa
Femme
était sage, & d’une grande beauté, alluma dan
d’Auguste, Electeur de Saxe, l’amour le plus ardent, lui à qui nulle
Femme
n’avait résisté jusqu’alors, échoua auprès de cet
sa mémoire. L’antiquité m’offre la fameuse Théodora, Actrice célèbre,
Femme
de Justinien premier. Elle était Fille d’un Direc
250, imp. à Lauzanne 1750. « Justinien avait pris sur le Théâtre une
Femme
qui s’y était longtemps prostituée ; elle gouvern
i secret du Théâtre, en disant (quand même cela ne serait pas) qu’une
Femme
de Spectacle est une débauchée : voyez le beau su
de faire rassembler les anciennes loix, sacrifia à sa passion pour sa
femme
, un des établissemens des plus sages qui eussent
ce même public ait plus de vénération pour un état respectable ; ces
Femmes
ennemies des vices se feront un devoir d’embellir
l’un ou pour l’autre, il n’en résulte pas que parce que chez moi les
Femmes
y sont vives & coquettes, les Hommes ne devra
peu bourus. « Pour connoître les Hommes, dit-il, il faut étudier les
Femmes
. » Système absurde ! Les Femmes ont souvent été l
s Hommes, dit-il, il faut étudier les Femmes. » Système absurde ! Les
Femmes
ont souvent été les auteurs des forfaits les plus
& des actions les plus héroïques. 25 Faut-il en conclure que les
Femmes
vicieuses ou vertueuses donnent une de ces deux q
meur. Lucius qui était l’aîné, homme hardi, fier & cruel, eut une
femme
d’un esprit doux, raisonnable, pleine de tendress
; plus traitable que son aîné, trouva dans la jeune Tullie une de ces
femmes
entreprenantes, audacieuses, & capables des c
atteuses ; enfin ils déterminèrent entre eux de se défaire l’un de sa
femme
, l’autre de son mari ; le parricide ne fut différ
ngère à mon sujet, que je ne puis m’empêcher de citer « pag. 158, les
femmes
sauvages n’ont point de pudeur, car elles vont to
les Sauvages, mais il n’est pas moins ridicule d’en conclure que nos
Femmes
ont moins de pudeur parce qu’elles s’habillent. I
e ; préjugé soit. Mais s’il pense qu’au fond, l’adroite parure de nos
Femmes
est plus dangéreuse qu’une nudité absolue dont l’
ette méthode extravagante qui répugne à tout Etre policé ! Combien de
Femmes
perdraient, privées de l’usage ; mais combien en
ui pis est, de se montrer pour de l’argent, conviendrait à d’honnêtes
femmes
, & pourrait compâtir en elles avec la modesti
ompt par toutes sortes de voies : ces exemples sont vrais ; une jolie
Femme
, vertueuse à la Comédie, devient la victime de ce
les plus infâmes. Dans chaque état ne voit-on pas la même chose ? Les
Femmes
seraient vertueuses si les Hommes l’étaient. Ce s
anque de sensibilité, ou qu’on s’y sera pris mal adroitement. « Les
Femmes
de nos torts empruntent leurs défauts, Et leurs V
es ; mais cela ne surprendra plus lorsque je dirai qu’en ce pays, une
Femme
chez laquelle on trouverait le vase que la décenc
ait le vase que la décence ne me permet pas de nommer, serait réputée
Femme
de mauvaise vie. Eut-on jamais cru que la mal-pro
ire. Appellerons-nous un métier honnête, celui qui fait d’une honnête
femme
un prodige, & qui nous porte à mépriser celle
avec son Fils César Borgia, qu’il avait eu étant Cardinal, de Vanota,
Femme
de Dominique Arimano. Le Pape invita Adrien à une
é43 furieux dans sa colère, barbare dans ses amours, meurtrier de ses
Femmes
, tyran capricieux dans l’Etat & dans la relig
ère qui osera mener sa fille à cette école dangéreuse ? et combien de
Femmes
respectables croiraient se deshonorer en y allant
arce qu’il n’avait pas voulu lui révéler la confession de la Reine sa
Femme
. Il marchait dans les rues accompagné du bourreau
es ; mais il est bien sûr qu’on en peut trouver plus de trois tant en
Femmes
qu’en Hommes qui sûrement pensent bien. A l’égard
citer pour édifier la débauche la plus infâme ? Le joli Spectacle des
Femmes
à moitié nues dans les bras de leurs Maris, des E
668. 23. Voyez le Dict. des Théât. 24. Athènes. 25. Jahel illustre
femme
Juive, sauva sa Patrie en enfonçant un clou dans
es fenêtres ; son corps fut dévoré par les chiens &c. Frédégonde,
femme
de Chilpéric, Roi de France, s’est rendue odieuse
rdres. 26. Hist. Rom. par Rollin, t. 1er, p. 282. 27. En effet, une
Femme
vertueuse à la Comédie, est un monstre pour les l
tredit, mais ils sont nécessaires pour mettre à couvert la pudeur des
Femmes
respectables, qui se verraient sans cela la proie
r, Lege genera, le Soldat qui s’enfuit du combat de même qu’une jeune
Femme
qui se marierait avant l’année de son deuil expir
lôture dudit Concile, demandèrent aussi la permission de garder leurs
Femmes
. Maximilien II sollicite auprès du Pape la libert
décision du Calice, le permet aux Laïques Allemands, & refuse les
Femmes
aux Prêtres, mais ensuite on ôte le Calice aux Sé
besoins, ils vendirent jusqu’aux bagues & autres bijoux de leurs
Femmes
. En reconnoissance d’un si grand service, les Rom
très-vive qu’on ne savait supporter de sang froid. Il était tard, les
femmes
étaient couchées ; toutes se rélevèrent. Bientôt
e retira paisiblement avec sa famille, & voilà comme ces aimables
femmes
ramenèrent leurs maris, non pas en troublant leur
penser. On va le voir dans les cas suivants. Cas I. Un mari et une
femme
, gens de qualité, vont à la Comédie. Le mari, par
e rendrait ridicule à ses amis, s’il refusait d’y aller avec eux : la
femme
, parce que son mari veut qu’elle y aille. Tous de
ltère et de libertinage. 2°. Parce que si un seul regard jeté sur une
femme
, même dans l’Eglise, est capable d’avoir des suit
ou au Barreau. 3°. Parce qu’on n’y voit point de garçons travestis en
femmes
, et que tout s’y passe dans la modestie, et sans
ignard avoit sur-tout le précieux talent de flatter les portraits des
femmes
. Il leur donnoit une fraicheur, un teint, des gra
Ganges, dont la fin fut si tragique. Il avoit d’ailleurs chez lui sa
femme
& sa fille qui étoient très-bien faites, &
tiste & Adonis, Flore & Ste. Thérese, &c. Ces estampes de
femmes
sont appellées Mignardes : terme équivoque &
e dans le Théatre de Moliere. Il fallut aussi faire le portrait de la
femme
de Moliere, qu’on ne regarde point , dit-il, san
idele aussi, également amoureux & jaloux, trouvoit mauvais que sa
femme
se plaignît & se vengeât. Cent fois brouillés
des Visages, qui fut toujours dans une parfaite intelligence avec sa
femme
, & en eut une fille aussi distinguée par ses
t du meilleur goût. Pour payer les deux portraits du mari & de la
femme
, qu’on ne peut voir sans surprise & sans adm
de-Grace fit le portrait de ce fameux Cul-de-jatte, & celui de sa
femme
, depuis Madame de Maintenon. Il fit long-temps ap
Saint-Cyr, bien différent du premier. Aussi y a-t-il bien loin de la
femme
de Scarron à la fondatrice de Saint-Cyr. Scarron
’Euripide & de Sophocle, où le parterre fondoit en larmes, où les
femmes
accouchoient dans les loges, où les spectateurs f
dont ils portoient le nom ; ils portent aujourd’hui le nom de quelque
femme
, de quelque Opera, des Ariettes des Italiens. Ces
de-là cette fureur de mettre par-tout l’amour, d’adorer par-tout les
femmes
, de ne penser, chanter, danser, peindre que galan
ces, la vogue des parures toutes les plus indécentes, l’imitation des
femmes
qui semble avoir changé les sexes, ou plutôt ne f
gé les sexes, ou plutôt ne faire qu’un même sexe des hommes & des
femmes
. Le Théatre de Cythere, les Serrails de l’Orient
ion que le Théatre françois, qui ne respire autre chose. Le regne des
femmes
s’étend presque sur le titre des pieces ; &,
mp; Guiscar, &c. Combien d’autres qui ne portent que le nom d’une
femme
, Zaïre, Athalie, Psyché, Armide, Mariamne, Semira
64. Tout le monde sait que la Bejard, qui en jouoit le rôle, étoit sa
femme
, & que sa coquetterie & les caresses des
es ; l’embarras de Moliere, par le refus de jouer que firent ses deux
femmes
, dont la premiere n’étoit point actrice, & la
flatte, le caresse, lui fait des avances très indiscrettes, comme la
femme
d’Orgon dans Moliere. Il est surpris, il se cache
le libertinage effréné de paroles, le peuple presse ordinairement les
femmes
débauchées qui jouent les Mimes, de paraître tout
nces. Mais ce qui devrait sembler bien étrange, est qu'il y avait des
femmes
, qui dans ces Jeux se mêlaient de ces représentat
e de l'or, tant elle devint riche par ce métier. Ces Mimes, hommes ou
femmes
ne dansaient régulièrement qu'un personnage qu'il
eut d'étonnant, et presque d'incroyable en ces Histrions, est que les
femmes
venaient même toutes nues sur le Théâtre, y faisa
ssius Edile où Caton assistait, le peuple n'osa demander la danse des
femmes
nues en la présence de cet illustre et vertueux p
orribles actions qu'ils y représentaient. D'où vient que les honnêtes
femmes
en détournaient quelquefois leurs yeux, pour ne p
comme les autres Mimes, richement armés, et vêtus de longues robes de
femmes
. Ils y faisaient aussi paraître les hommes monstr
ice Divin, avec des masques de figure bizarre, et des habillements de
femmes
et de fripons ; et en cet équipage ils dansaient
fût livré au théatre, il auroit fait le Mysantrope, l’Avare & les
Femmes
savantes ; mais il n’eût pas fait Scapin, George
de Paphos, est-ce à vous que s’adressent ces sublimes idées ? Quelles
femmes
que celles qui font métier d’amuser les hommes !
les hommes ! quels hommes dont le goût est d’être amusé par de telles
femmes
! Ce n’est ni pour elles ni pour vous que je daig
dangereux, en joignant aux dangers de la piece celui de la danse des
femmes
, mille fois plus redoutable, selon Ricoboni, que
it leurs traces. Après avoir vu des décorations si brillantes, quelle
femme
ne s’efforcera de les imiter ? qui oseroit paroît
ut le plus malheureux, il y perdit la tranquillité de son mariage. Sa
femme
, qu’on disoit être sa fille, qu’il avoit formée a
rtrait de son cœur, le tableau de sa maison. Il étoit mécontent de sa
femme
, coquette déclarée, à qui on a dit plus de douceu
aris malheureux. Il épanchoit son cœur, & donnoit des leçons à sa
femme
. Cette conduite occasionna bien des démêlés dans
troupe, dont il ne voulut jamais se séparer. Sa belle mère étoit une
femme
vaine, qui, quoique de la lie du peuple, tranchoi
it une femme vaine, qui, quoique de la lie du peuple, tranchoit de la
femme
de qualité, & affectoit de dire avec un air d
e conquête. Voilà George Dandin, qui a fait la sottise de prendre une
femme
plus noble que lui. Il se brouilla avec un Médeci
argon de province dont il amusoit la populace. Les gens d’esprit, les
femmes
du monde, l’hôtel de Rambouillet, où l’on se piqu
l leur lança ses traits dans les Précieuses ridicules, & dans les
Femmes
savantes, deux de ses meilleures pieces, parce qu
adius & de Trissotin. Les licences qu’il prenoit dans l’Ecole des
femmes
, les leçons pernicieuses qu’il donne à la jeuness
sse, les railleries sur la chasteté du sexe, offenserent beaucoup les
femmes
, alors plus jalouses & plus délicates sur leu
ritique, où il encherit, & tâcha de ridiculiser ses censeurs. Les
femmes
n’étoient pas les seules, tous les gens de bien c
e & l’Amphitrion. Les plaisanteries sur les maris jaloux, sur les
femmes
coquettes, les ridicules des peres, des tuteurs,
e répandoit. L’humeur sauvage des pères & des époux, la vertu des
femmes
qui tenoit de la pruderie, le savoir défiguré par
portrait d’après nature. Le Mercure, octobre 1769 les attribue à une
femme
. Y auroit-il de femme d’esprit assez peu soigneus
re. Le Mercure, octobre 1769 les attribue à une femme. Y auroit-il de
femme
d’esprit assez peu soigneuse de son honneur ? V
rait bien ennuyeux, ce me semble, d’entendre toujours Agamemnon et sa
femme
, se plaindre de ce que l’oracle a condamné Iphigé
n’est pas bienséant qu’un jeune homme soit si longtemps seul avec une
femme
; cela ne vous fait-il pas pitié ? Et ne vaut-il
es gens d’Athènes ; il n’ose introduire un jeune homme avec une jeune
femme
, qu’en même temps il ne prenne cette précaution q
de donner la moindre atteinte à cette vertu ; et cependant c’est une
femme
déjà âgée avec laquelle Achille s’entretient, Ach
e qui en a été cause, la tendresse d’Agamemnon, les inquiétudes de sa
femme
, la douleur extrême de l’un et de l’autre, la con
ou de quelque puissant intérêt. Avons-nous vu de plus beaux rôles de
femmes
que ceux de Cornélie dans Pompée n, de Cléopâtre
la Vengeance, Cléopâtre n’écoute que son ambition ; et cependant ces
femmes
se font admirer. Avons nous rien vu de plus tendr
ce Prince hasarde sa réputation, son Etat, et sa vie pour plaire à sa
femme
, dont il est amoureux ; on est fort touché au con
Coquettes blâmeront peut-être la conduite de notre Tragédie, mais les
femmes
qui ont de la probité et de la vertu seront pour
propre fils. Un Général d’armée qui sacrifie à sa foi ses enfants, sa
femme
et sa réputation. Une mère ambitieuse, qui pour s
s d’un Auteur qui composerait une Tragédie sans y mêler aucun rôle de
femme
, cela n’est-il pas aussi recevable que d’en faire
ont aussitôt, qu’il est impossible de faire réussir une Tragédie sans
femmes
, parce qu’entre les Comédiens les femmes sont cel
re réussir une Tragédie sans femmes, parce qu’entre les Comédiens les
femmes
sont celles qui déclament le mieux. Les Savants r
tation d’une action qui se passe entre une ou plusieurs familles, les
femmes
y doivent avoir leur part aussi bien que les homm
ur dans les Tragédies, il me semble que l’on peut n’y mettre point de
femmes
; car, excepté l’amour, toutes les autres passion
d on ne traite point d’un mariage, on n’a pas besoin d’introduire les
femmes
sur le Théâtre. CLEARQUE. Je m’étonne de ce que
ous en faut pas davantage pour conclure qu’on ne doit point mettre de
femmes
dans les Tragédies. TIMANTE. Je n’ai garde de t
nclusion. Je conseillerais seulement aux Auteurs qui introduisent des
femmes
sur le Théâtre de les faire paraître dans la mode
our les Spectateurs que nous n’avons pas. S’ils font paraître quelque
femme
transportée d’amour, comme Phèdre dans l’Hippolyt
e ses tribulations, envoyées comme épreuves par Dieu, Eustache perdit
femme
et enfants avant de les retrouver lors d’une gran
e grand nom ; parce que la princesse parut l’agréer, comme toutes les
femmes
ne manquent pas d’approuver ce qui flatte leur be
savent tous les enfans, & que l’on dit à tout moment à toutes les
femmes
, qu’elles ont un teint de lys & de roses, qu’
ême pour accepter cette ressource. Je ne ferai point de sottise à ma
femme
, disoit-il, mais je lui en apprendrai beaucoup.
de Quinet son libraire. L’îndigence les rapprocha. Je reconnois à ma
femme
, porte le contrat de mariage, deux grands yeux f
aucoup d’esprit. Je lui assure pour douaire l’immortalité : le nom de
femme
devoit mourir avec elle, celui de ma femme vivra
l’immortalité : le nom de femme devoit mourir avec elle, celui de ma
femme
vivra éternellement. Voilà jusqu’où s’abaisse la
, celui de ma femme vivra éternellement. Voilà jusqu’où s’abaisse la
femme
la plus aimable & la plus respectable. Mais,
nt tout retentir de ses louanges. Il tient toujours auprès de lui des
femmes
dans la fleur de la jeunesse jusque dans sa voitu
hantoit auparavant, il faisoit chanter des vers à sa louange, par des
femmes
, au milieu de l’église, les plus grandes fêtes. V
juger de toutes les actions des hommes : Celui, dit-il, qui verra une
femme
pour la désirer, a déjà commis l'adultère dans so
femme pour la désirer, a déjà commis l'adultère dans son cœur. Si une
femme
négligemment parée qui passe par hasard dans la p
nsupportable pour y aller, où ils passent tout le jour à regarder ces
femmes
infâmes, auront-ils l'impudence de dire qu'ils ne
s ? Vous ne pouvez souffrir rien de sale dans vos enfants ni dans vos
femmes
le moindre mot qui choque l'honnêteté ; et lors q
est prêt à tout dire, à tout faire, et à tout souffrir. On y voit des
femmes
qui ont essuyé toute honte, qui paraissent hardim
fornication, l'adultère, le déshonneur du mariage, la corruption des
femmes
, des hommes et des jeunes gens; enfin le règne de
u'on y va chercher. Il semble, dirent-ils, que les Romains n'aient ni
femme
, ni enfants, et qu'ainsi ils aient été contraints
mme sage et réglé, que celui qu'il reçoit de la société d'une honnête
femme
, et de celle de ses enfants. Mais je vous montrer
es désordres que causent parmi le Peuple ces hommes corrompus, et ces
femmes
prostituées; et toute cette troupe diabolique qui
irement offensé. « Ne fréquentez point, dit-il, et n’écoutez point la
femme
Danseuse, de peur que ses attraits ne causent vot
s de Sion », qui attiraient la malédiction de Dieu sur elles. Car les
femmes
Juives étaient fort adonnées à la Danse, comme ra
es paroles du Prophète : « On voit encore maintenant, dit-il, que les
femmes
Juives font de la Danse leur principal divertisse
pal divertissement. » Saint Augustin encore, lorsqu’il dit, « que les
femmes
Juives feraient beaucoup mieux de s’occuper au Sa
léxions sur le renouvellement du Théâtre. 36 Chapitre quatrième. Des
Femmes
de Théâtre. 41 Chapitre cinquième. Du principal
dies à conserver. Le Misanthrope. 275 Le Chevalier Joueur. 278 Les
Femmes
Savantes. 284 Les Précieuses ridicules. 290 Les
inaire. 311 Comédies à rejeter. L’Ecole des Maris. 312 L’Ecole des
Femmes
. 315 George Dandin. 317 Conclusion de l’Ouvrage
x de st.-jean baptiste, carme déchaussé d’Orléans, faisait signer aux
femmes
des contrats de mariage avec Jésus-Christ, pag. 3
pag. 344 et suiv. ; ils ne doivent avoir avec eux aucune, mais aucune
femme
, ni servante, pag. 347, 348 et 350 ; on en donne
arre et singulier, qu’un carme déchaussé d’Orléans faisait signer aux
femmes
, pag. 327. Cornards ; la fête des cornards est r
les canons des saints conciles ; diverses catégories, pag. 154. F.
Femmes
; aucunes femmes, ni servantes ne doivent habiter
ints conciles ; diverses catégories, pag. 154. F. Femmes ; aucunes
femmes
, ni servantes ne doivent habiter dans les presbyt
ag. 266. Contrats de mariage qu’un carme déchaussé faisait signer aux
femmes
, pag. 327 ; supercherie des cordeliers de cette v
nt en connaître, pag. 134, 135 et 182. Servante ; aucune servante ou
femme
ne peut habiter dans un presbytère, avec les prêt
d’instruments : et qu’icelui dansant sautant de joie fut moqué de sa
femme
Michol, laquelle moquerie fut autant désagréable
ns comme avaient jadis fait MoïseExod., 15p., les Israëlites et leurs
femmes
conduites d’Anne la sœur dudit Moïse et d’Aaron.
femmes conduites d’Anne la sœur dudit Moïse et d’Aaron. Et comme les
femmes
qui aussi jadis avaient sorti des villes à la ren
1 [31,4]s.. » De même Zacharie dit : « Encore les hommes vieux et les
femmes
anciennes seront ès places de Jérusalem et leur v
on mari de le chasser avec la mèreGenèse, 21. [21, 9]z.. L’autre Sara
femme
du jeune Tobie pleurant devant Dieu pour les acci
t quant et quantad les échetae et les reproche à Priscile et Maximile
femmes
Montanistes, qui se vantaient avoir l’esprit de P
utres des déguisements qu’on fait des sexes, savoir est des hommes en
femmes
et des femmes en hommes, et autres : mais on peut
isements qu’on fait des sexes, savoir est des hommes en femmes et des
femmes
en hommes, et autres : mais on peut voir aujourd’
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