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1 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
urs été cité avec éloge, & renferme très-exactement la vérité. Le faux dans les romans mérite le même reproche. Il forme
. Le faux dans les romans mérite le même reproche. Il forme un esprit faux dans les lecteurs, comme le théatre dans les spec
vallent-ils la peine d’être transmis à la postérité ? Mais tout y est faux . Quel est cet homme ? quelle est cette femme ? C’
tout cela un tout d’imagination théatral & romanesque, un goût de faux merveilleux ; on se familiarise avec le mensonge,
semblance qu’on y répand, & le mélange perpétuel de vrai & de faux qui donne un air de vérité à la fable, & un a
les allures, les langueurs, les transports, tout est masqué, tout est faux en lui. C’est un Caméléon, un Protée, qui prend t
i naturalisé avec la tromperie, qu’on ne peut savoir s’il dit vrai ou faux  ? L’amateur de théatre ne mérite pas plus de conf
ent une espèce d’Acteur qui approprie tout à son rôle. C’est un homme faux , dont toute la vie est une comédie ; il n’est rie
 ? Il n’y a de vrai chez eux que le libertinage & la débauche. Le faux de la galanterie est très-nuisible aux femmes ; i
ndonnent, les méprisent, les décrient ; ou si elles s’établissent, un faux goût donnera la préférence au flatteur sur le vra
r le compte du théatre ? Sans doute, pour la plûpart. Il accoûtume au faux & le fait goûter, enseigne à agir & à par
ccoûtume au faux & le fait goûter, enseigne à agir & à parler faux , à le couvrir du masque du vrai, & l’emporter
la plus malheureuse, & qu’elle paye de retour. Croiroit-on que ce faux du théatre, ainsi que des romans, nuit infiniment
ens de l’esprit & les crimes du cœur. Ce mélange du vrai & du faux a répandu de si épais nuages sur les annales du g
r par les faits pieux & édifians. Le théatre travestit le vrai en faux , ne connoît la vérité que pour la déguiser, le me
, libéral, courageux, généreux (ce qui est dans la réalité absolument faux  ; un menteur n’a ni probité, ni honneur, ni magna
nds crimes, & capable des plus affreux sentimens : on se charge à faux , aux yeux du public, de ce qu’on rougiroit d’ente
exemples & la plus pernicieuse morale, par l’esprit & le goût faux qu’on inspire. C’est le vice qui le compose, le v
2 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
religion que pour le tourner contre la vertu, en confondant la piété fausse avec la véritable, jouant l’une par l’autre par l
mptu des Acteurs, s’exprime plaisamment. L’esprit n’est plus qu’un faux brillant, Les caresses qu’un faux semblant, F
ent. L’esprit n’est plus qu’un faux brillant, Les caresses qu’un faux semblant, Fausse gloire, fausse grandeur, Par
n’est plus qu’un faux brillant, Les caresses qu’un faux semblant, Fausse gloire, fausse grandeur, Par-tout loge le faux
n faux brillant, Les caresses qu’un faux semblant, Fausse gloire, fausse grandeur, Par-tout loge le faux honneur, Par-
n faux semblant, Fausse gloire, fausse grandeur, Par-tout loge le faux honneur, Par-tout on voit fausse noblesse, Fa
fausse grandeur, Par-tout loge le faux honneur, Par-tout on voit fausse noblesse, Faux airs, fausse délicatesse ; Ver
Par-tout loge le faux honneur, Par-tout on voit fausse noblesse, Faux airs, fausse délicatesse ; Vertu nous montre un
oge le faux honneur, Par-tout on voit fausse noblesse, Faux airs, fausse délicatesse ; Vertu nous montre un faux maintie
se noblesse, Faux airs, fausse délicatesse ; Vertu nous montre un faux maintien, Clindor un faux homme de bien, Le c
usse délicatesse ; Vertu nous montre un faux maintien, Clindor un faux homme de bien, Le cœur est faux chez Amarante,
ntre un faux maintien, Clindor un faux homme de bien, Le cœur est faux chez Amarante, Lise est une fausse savante, F
faux homme de bien, Le cœur est faux chez Amarante, Lise est une fausse savante, Fausse apparence, faux dehors, Faux
n, Le cœur est faux chez Amarante, Lise est une fausse savante, Fausse apparence, faux dehors, Faux bruits, faux avis,
aux chez Amarante, Lise est une fausse savante, Fausse apparence, faux dehors, Faux bruits, faux avis, faux rapports,
te, Lise est une fausse savante, Fausse apparence, faux dehors, Faux bruits, faux avis, faux rapports, Les graces un
t une fausse savante, Fausse apparence, faux dehors, Faux bruits, faux avis, faux rapports, Les graces un faux étalage
e savante, Fausse apparence, faux dehors, Faux bruits, faux avis, faux rapports, Les graces un faux étalage, Les pro
faux dehors, Faux bruits, faux avis, faux rapports, Les graces un faux étalage, Les promesses un faux langage. Ains
avis, faux rapports, Les graces un faux étalage, Les promesses un faux langage. Ainsi tout est masque dans le monde,
eu même du théatre. Je sais qu’il n’a pas le premier formé des hommes faux & hypocrites, peut-être même un esprit faux &
mier formé des hommes faux & hypocrites, peut-être même un esprit faux & hypocrite contribua-t-il à le former ; mais
n peut se résoudre à être, même en masque, idolâtre, magicien, démon, fausse divinité, une Vénus, un Pluton, un Vulcain, un Ba
3 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
Les effets de la Comédie. L’usage des Poètes. Celui des Orateurs. La fausse éloquence. Comment on acquiert la véritable. Comm
acquiert la véritable. Comment on devient Philosophe. Les effets des fausses études. Eugene. Hé bien ! Théodore, proscrirons-
x qu’ils raillaient. Ceux-ci dans leur superstition craignaient leurs faux Dieux ; et cette crainte mettait des bornes à leu
s font usage de leurs lumières naturelles. Theodore. Cependant cette fausse éloquence n’est rien en comparaison de l’orgueil
s le tambour de son oreille, distingue exactement celle qui a fait un faux ton, lui qui ne sait pas seulement s’il a un tamb
point encore faute de cette sorte d’éducation que nous voyons tant de faux savants, tant de jeunes hommes, et même tant de v
Peut-on dire qu’on a donné à ceux-là la connaissance des vrais et des faux biens ? Qu’espèrent-ils répondre au Jugement de D
que l’esprit s’arrête à ces vains amusements quand on n’a fait que de fausses études. Car de quoi s’occuperait-on n’ayant idée
r de quoi s’occuperait-on n’ayant idée d’aucune chose ? Le vrai et le faux , le juste et l’injuste paraissent alors d’une val
ller ceux qui en appellent à la raison. Eugene. Ce fruit funeste des fausses études s’est prodigieusement étendu ; et cela me
stice sur la parole de ceux qu‘ils croient savants : Mais ces gens de fausses études joignent à leur ignorance une bonne opinio
4 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VI. Les spectacles produisent et favorisent l’incrédulité. » pp. 86-89
erts que pour engager adroitement les spectateurs à confondre avec de faux cultes le culte véritable, et n’y sont marqués qu
ont marqués que du sceau de la haine et du mépris. Sous l’emblème des fausses religions on attaque la véritable : Mahomet, les
chrétienne. Ces tableaux tragiques remplissent l’imagination d’idées fausses qui affaiblissent presque toujours dans l’âme des
tous les dehors de la piété ; les ridicules forcés qu’il jette sur la fausse dévotion retombent sur la vraie dévotion par les
5 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112
malheurs d’une auguste victime de la révolution7, et qu’au moyen d’un faux matériel, il en a tellement imposé, qu’il est par
ner de son emploi, sous peine d’être violemment soupçonné du crime de faux  ; telle est la conduite qui devrait lui être impo
e société des jésuites dont on ne saurait trop dévoiler les doctrines fausses et horribles ainsi que tant d’auteurs l’ont prouv
e M. Magnin, curé de Saint-Germain l’Auxerrois, peuvent lire : 1°. La fausse communion de la Reine, soutenue au moyen d’un fau
nt lire : 1°. La fausse communion de la Reine, soutenue au moyen d’un faux , etc., in-8° de 24 pages. Paris, 1824, chez Picha
ier, place du Palais-Royal. 2°. Mémoire au Roi, sur l’imposture et le faux matériel de la conciergerie, etc., in-8° de 30 pa
6 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
en dans ce qu’il entreprend et soutient parfaitement le caractère des faux dévots dont il défend la cause. Ils sont accoutum
ue je dise deux mots en sa défense et que je combatte tout ce que les faux dévots ont dit contre cette pièce. Ils ont parlé
aux tartufes. Je veux que ce qu’ils publient soit véritable et que le faux et le véritable dévots n’aient qu’une même appare
et se sont servis de la véritable dévotion pour empêcher de jouer la fausse . Je n’en dois pas demeurer là, et j’ai trop de ch
seul joué, et non pas le vrai dévot. Je sais bien que si les vrais et faux dévots paraissent ensemble, que s’ils avaient un
se détruit assez de soi-même, et l’on voit bien que c’est chercher de fausses couleurs pour déguiser la vérité. Molière n’a fai
7 (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191
t par ses exemples. Comment un Théologien s’avise-t-il de rebattre de faux arguments qui sont à tous moments dans la bouche
ait d’idolâtres les Chrétiens qui prononçaient seulement les noms des fausses divinités des Païens, et il ne pouvait souffrir q
ssent les Poètes à leurs Disciples, à cause qu’ils sont pleins de ces fausses divinités, quel sentiment aurait-il de nos Poètes
8 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
n faveur des Comédiens par la Consultation, fondée uniquement sur les faux principes avancés dans deux Mémoires à consulter,
une domination arbitraire . Ce début audacieux découvre l’application fausse & injurieuse, qu’on entend faire de ce qui se
elle & sa société, d’une autorité arbitaire. Enfin, on tire une fausse conséquence de cette maxime vrai en matiere crimi
st qu’un tissu de propositions scandaleuses, de principes erronés, de fausses maximes & de propos injurieux à la Religion,
9 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
s funestes à la vertu que ceux du paganisme. Si on n’y adore plus les faux dieux, on y divinise les vices les plus honteux,
s barbares que ces peuples idolâtres qui immolaient leurs enfants aux faux dieux : vous immoleriez les vôtres, non point aux
rs enfants aux faux dieux : vous immoleriez les vôtres, non point aux faux dieux, mais au démon de la volupté. N’est-ce poin
c de rechercher un divertissement dont vous sentez bien le vice et le faux  : craignez que votre assiduité à y aller ne vous
10 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IV. » pp. 17-22
lte du vrai Dieu qu’ils appelaient le Dieu de cette terre à celui des fausses divinités de leur pays ; Qu’ils avaient mis l’arc
e à la main : Et par tout des discours comme une idolâtrie, Dans leur faux zèle iront chasser l’allégorie. Laissons les appl
us follement idolâtres, au sens de M. Despreaux, que de mêler tant de fausses divinités, où on ne devait rien représenter qui n
11 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
n ne marie point, les œuvres du mariage sont illicites. Tout cela est faux , il n’y a que la solemnité de la bénédiction nupt
n donnoit la communion à ceux qui s’alloient battre en duel (cela est faux ), & on refusoit les sacremens au mari & à
nation. Il y mêle, je ne sais pourquoi, des traits d’avarice vrais ou faux de quelque Curé de Picardie, & il ignore que
rétique, parce qu’il disoit qu’il y avoit des antipodes. (le fait est faux ). P. 73. On agita fort dans un Concile si les fem
c. Toutes ces rapsodies sont émaillées de visions les plus folles, de fausses reliques, &c. On ne comprend pas ces excès. P
ce qu’il dit sur l’Inquisition & sur les Croisades est également faux & indécent. Ce ne sont pas les Moines qui con
rce que les Rois & les peuples y étoient idolâtres. Tout cela est faux . Les Rois d’Espagne & de Portugal se disputan
nce, qui remplit le troisieme tome, est un tissu de traits la plupart faux ou malignement défigurés, contre les Papes, les E
voit-il autre chose que la passion ? P. 108. Dans un extrait vrai ou faux de l’interrogatoire de Jean Châtel, il lui fait d
ire, au confessionnal & dans leurs theses. Ce fait est absolument faux  ; cette doctrine ne fut jamais enseignée : ni Pap
storien, est-il Catholique, a-t-il des mœurs ? Si ce Pape a suivi les fausses idées de son siecle sur les prétentions de la Cou
du à la capitale). Mais ce trait de pure malignité porte absolument à faux . La jurisprudence canonique est renfermée dans le
n commerce, & l’on peut abuser de tout ; du Serrurier, on fait de fausses clefs ; du Tailleur, on fait des habits immodeste
Bourgeois, au peuple qu’à un Seigneur. Mais il ajoute, & voici le faux  : La comédie n’est pas moins utile, elle adoucit
12 (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352
ourgeois arrogant.   Ta Muse en jouant l’Hypocrite   A redressé les faux Dévots.   La Précieuse à tes bons mots   A reconn
ressé les faux Dévots.   La Précieuse à tes bons mots   A reconnu son faux mérite.   L’Homme ennemi du Genre Humain,   Le Ca
é, ne sont pas tant des qualités vicieuses ou criminelles que quelque faux goût, quelque sot entêtement, quelques affectatio
de l’Eglise de reprendre les Hypocrites, & de déclamer contre la fausse dévotion. On voit bien par la maniére dont il a c
s peut obliger pour chercher le reméde à notre hypocrisie & à nos fausses dévotions d’aller consulter Beelzebut, tandis que
13 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVIII.  » p. 474
a raison en est que les passions s'excitent par les objets et par les fausses opinions dont l'esprit est prévenu. L'opinion, qu
nts: mais ce qui les aigrit et les rend plus vifs, c'est l'impression fausse qu'il y a de la lâcheté à souffrir une injure. Or
14 (1675) Traité de la comédie « XVIII.  » pp. 300-301
ssions ne s'excitent pas seulement par les objets, mais aussi par les fausses opinions dont l'esprit est prévenu. L'opinion que
aient infiniment plus lents. Mais ce qui les rend plus vifs, c'est la fausse impression qu'il y a de la lâcheté à souffrir une
15 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
ue c'était publiquement solenniser avec les Païens les Fêtes de leurs faux Dieux, participer à la révérence qu'ils rendaient
re qu'il y a de ces Esprits immondes, qui trompent les hommes sous le faux titre de Dieux Serm. 8.qu'ils usurpent. Si vous c
détourne de Dieu : car la célébration de ces Jeux sont les Fêtes des faux Dieux ; Ils sont institués pour honorer leur nais
Religion, il abandonne le culte du vrai Dieu, et se met du parti des faux Dieux, dont il célèbre les Fêtes. » Mais après l
était loisible d'acheter et de vivre de ce qui avait été consacré aux faux Dieux par ces ridicules cérémonies, et Saint Paul
urs familles, à des ouvrages qui devaient être employées au culte des faux Dieux : il condamnait d'impiété l'Architecte qui
16 (1759) Lettre sur la comédie pp. 1-20
ée de cet Homme de Lettres, mais combattue encore dans son ame par la fausse gloire, par l’habitude, par l’autorité des exempl
volontaires contre l’empire de l’imagination & l’enyvrement de la fausse gloire ? Encouragé par l’indulgence dont le Publi
sa conduite en contradiction avec ses principes, & de se trouver faux à soi-même & mal avec soi. Je cherchois à éto
ais à corriger les vices, & sans parvenir à réprimer la manie des faux airs dans tous les genres, & les ridicules de
17 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148
ces derniers. Pourquoi donc des ecclésiastiques, poussés par un zèle faux et si peu éclairé, méconnaîtraient-ils à ce point
utes qui leur sont inspirées par l’orgueil, et ils ne feraient pas de fausses applications des saints canons et décrets des con
, voulant se rendre importants et se faire craindre, font parade d’un faux zèle, qui est si indiscret et si orgueilleux, qu’
18 (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16
e, et possédés de l’enthousiasme poétique, nous hasardons des maximes fausses et scandaleuses, entraînés par l’harmonie du vers
fronder l’élévation et la dignité, et leur incompatibilité avec toute fausse modestie. Voilà les hommes, mon cher Monsieur, to
ire de l’éclat de leur voix et de la subtilité de leurs sophismes, du faux et de la vérité, selon vos propres expressions !
dans ce siècle l’abus scandaleux de ce titre respectable, et la plus fausse Philosophie. Vous voilà à présent engagé, Monsieu
19 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
consiste à contenir les passions, & à en affoiblir l’empire, a, 1 Fausse idée de ce Philosophe, pour arrêter les mauvais e
il faut penser des actions équivoques des saints personnages, b, 229. Fausses idées sur l’indulgence qu’on lui a attribuée sur
ttachée à leur état, b, 490 Comédie Italienne. Son caractere, a, 85. Faux préjugés à l’égard des Comédiens Italiens, 121 &a
ne put obtenir la préférence sur celle de Mlle Déshoulieres, a, 497. Fausses idées sur la fin tragique des Héros de Théatre, 9
e nom chez les Romains, b, 25 Homme (l’) dangereux. Citation sur les faux Philosophes, b, 322 Homme (l’) du monde éclairé,
e sur le goût que les femmes ont pour la parure, a, 496. Caractere du faux Philosophe, 142 Jeunes gens. La plupart ne doive
ce dans le dix-huitieme siecle, a, 143 ; b, 338-340, 472-474 Moines. Faux préjugés à leur égard, b, 48 Moliere. Quels fure
Cardinal de Richelieu pour les Spectacles, b, 165 Montesquieu (de). Fausses idées sur ce qu’on appelle honneur, a, 94. Ses id
ilbert, a, 143. Caractere de la vraie Philosophie, 315. Egaremens des faux Philosophes, b, 412, 508, 519, 530, 540 Pie VI.
is en une même représentation au Théatre François, 112. Mépris de nos faux Philosophes pour les Anciens, b, 412. Ses réflexi
use des égaremens, a, 264. Corruption du siecle, b, 550. Portrait des faux Philosophes du siecle, 530. Corruption de la rais
mans, 61-63. Critiques de sa Lettre à M. Dalembert, 195. Portrait des faux Philosophes, 508. Mauvais goût du Théatre Italien
jeux de Théatre inférieurs à ceux des beaux temps d’Athenes, a, 168. Faux préjugés sur les Théatres de Rome moderne, 120, 4
res, ibid. Utilité des Spectacles, Discours en Vers, par M. Armand. Fausses assertions de ce discours, a, 598 V Vair (du),
ssionnés, 50. Excès de son attachement à la le Couvreur, 53, 266. Ses fausses idées sur les Spectacles, 58. Son jugement du Dis
ût du public pour la licence, 89. Son opinion sur le suicide, 92. Ses fausses idées sur l’éloignement que les bons Magistrats o
20 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VIII. Les spectacles favorisent les duels. » pp. 93-95
s. On y déprécie le courage qui supporte les injures, on y loue cette fausse bravoure qui ne sait point pardonner. On y fait e
des gens insensés, comme ils le sont en effet, si on représentait ce faux honneur comme une chimère et une folie, et la ven
21 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
regarder ces objets imaginaires, et qui ne s’est point occupé de ces fausses folies. La forme que les Auteurs donnent à ces ou
racines : les impressions que ces œuvres de ténèbres, revêtues d’une fausse lumière, leur font, leur servent d’entretien tout
idolâtrie, qui faisait de ces actions profanes des sacrifices à leurs fausses divinités : où comme s’il ne s’y passait rien qui
onvertir à Dieu. Si quelque tentation rappelant dans votre esprit ces fausses délices que vous avez goûtées dans votre conversa
onsequi remissionis gratiam » Augustin, au livre de la vraie et de la fausse pénitence, cap. 15. [pseudo-Augustin, De vera et
35. [Psaume 35, verset 4] p Augustin, au livre de la vraie et de la fausse pénitence, cap. 15. [pseudo-Augustin, De vera et
22 (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26
ou quatre heures après avoir commencé : car si tu n’as été informé à faux , ou si de Lyon allant à Genève tu n’as perdu la m
ur une seule vérité, qui est que le foudre tomba dans une tour, étant faux que cette tour soit joignant le collège ; faux qu
a dans une tour, étant faux que cette tour soit joignant le collège ; faux que le foudre y tombant un homme y fût ; faux par
t joignant le collège ; faux que le foudre y tombant un homme y fût ; faux par conséquent qu’il y fût blessé ; faux qu’une f
e y tombant un homme y fût ; faux par conséquent qu’il y fût blessé ; faux qu’une femme y fût tuée ; faux que le foudre romp
ux par conséquent qu’il y fût blessé ; faux qu’une femme y fût tuée ; faux que le foudre rompît aucune cheminée ; faux qu’il
qu’une femme y fût tuée ; faux que le foudre rompît aucune cheminée ; faux qu’il se soit jeté sur aucun bateau ; faux enfin
e rompît aucune cheminée ; faux qu’il se soit jeté sur aucun bateau ; faux enfin qu’il l’ait fait couler au fonds du Rhône.
23 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
spectacles d’impureté, cette licence de vanité, sont l’ouvrage de vos faux Dieux. Il vaudrait mieux adorer Scipion que les D
sont que des fables. Vous n’en êtes que plus impie de leur imputer de faux crimes. Quoi ! il ne sera pas permis de calomnier
i impute des forfaits, pourvu que ces idées et ces exemples, vrais ou faux , comme autant de filets où les hommes se laissent
ent véritables, ce qui est le comble de l’infamie, soit qu’ils soient faux , ce qui serait le comble de la calomnie. Vous ave
des Dieux, les adultères de Jupiter, les infamies de Vénus, vrais ou faux  ! Quels Dieux qui se plaisent à voir représenter
iones esse posse musicæ studiosos peritosque. » Cette proposition est fausse , dans l’idée que nous avons de la musique : un Co
êt à la vérité ; et c’est de cette science mauvaise, et véritablement fausse , que l’Ecriture a dit que tout pécheur, fût-il le
24 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
ut un zelé protecteur du théatre.     J’aime tous les plaisirs qu’un faux mystique blâme. Ami des sentimens des Epicuriens,
Ce miroir toujours vrai regle votre parure ; Il vous fait arranger la fausse chevelure Qu’on emprunta d’autrui, qu’on boucle t
Europe Ma cervelle est assez bizarre pour barbouiller des vers aussi faux que mauvais.     Dis-moi, que penses-tu d’un Maît
la plus grande stérilité. La méchanisme des vers est pitoyable : vers faux , fausse mesure, fausse rime ; d’une syllabe il en
s grande stérilité. La méchanisme des vers est pitoyable : vers faux, fausse mesure, fausse rime ; d’une syllabe il en fait de
ité. La méchanisme des vers est pitoyable : vers faux, fausse mesure, fausse rime ; d’une syllabe il en fait deux, de deux il
x En compte chez les Grands des plus fats, des plus sots, Desquels le faux orgueil trop imbu de la France Imite les Louis pa
’en ce jour Et fait rougir plus d’un Prélat de Cour, En démasquant la fausse hypocriste. Il parcourt tous les états, dont il
25 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
e, c’est fortifier et rendre agréables les vices du cœur humain. Quel faux jour est ceci ! Heureusement il est aisé à aperce
u’il existe des Pièces où l’on enseigne la vertu. XV. Qu’un sentiment faux est difficile à soutenir ! plus on parle et plus
Répétitions des mêmes injures. XXII. Laquelle faut-il croire ? XXIII. Fausse plaisanterie, puisque cela n’est nullement incomp
reconnaissance ne paraît point être la vertu de M. Rousseau. XXXVIII. Fausse réfutation ! La pudeur ou timidité naturelle, qui
e qu’une République, d’autant qu’ils sont moins excités. Ainsi il est faux qu’il soit indifférent à un Monarque de gouverner
26 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE V. Que la circonstance d'aller aux Spectacles un jour de Fête, et de jeûne est une circonstance aggravante. Que ceux qui les fréquentent ne sont pas disposés à approcher des Sacrements. » pp. 83-87
à la mémoire de la Passion de Jésus-Christ. Ceux-là ont une idée bien fausse de la Pénitence Chrétienne, qui croient qu'elle n
qui nous mène au salut, et aux joies éternelles par la privation des fausses joies de ce siècle, les Conciles, et les Pères on
27 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. » pp. 179-182
es qui se produit, dans une tragédie, enflammé d’amour et animé d’une fausse gloire ? Le véritable honneur m’attire bien moins
s défauts sont certaines qualités qui ne sont pas tant un crime qu’un faux goût et qu’un sot entêtement. Si la décision de c
28 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258
ment de l’instruction de la jeunesse. Page 25 Efforts des prêtres des fausses religions, pour fatiguer l’esprit humain et pour
curé de Saint-Germain l’Auxerrois, de se justifier d’avoir commis un faux matériel et de s’être parjuré pour se procurer de
accusé. Page 109 Indication des imprimés contenant les accusations de faux dirigées contre M. Magnin, curé actuel de Saint-G
e Sénancourt blâmera sans doute la publicité donnée à l’accusation de faux et d’imposture dirigée contre M. le curé Magnin.
ux murailles blanchies dont parlent saint Paul et saint Luc. Page 142 Faux zèle de certains prêtres fanatiques peu instruits
ge 169 Le clergé considéré comme se trouvant perpétuellement dans une fausse position, entre l’autorité du pape et l’autorité
29 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -
nnes respectables de mon état, si je fusse resté muet aux imputations fausses de Jean-Jacques Rousseau. Révolté de son audace,
es partisans, s’il est possible qu’il en ait, n’importe. « Juste ou faux , mal ou bien, je pense à découvert. … … … La faus
30 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
délicieuses, il faut préférer les choses véritables à celles qui sont fausses , les éternelles, aux passagères, et les utiles au
e nous conduit à la mort : comme on acquiert le véritable bien par de faux maux, on se procure les véritables maux par de fa
table bien par de faux maux, on se procure les véritables maux par de faux biens. Il faut donc éviter les plaisirs comme des
31 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
noit qu’à regret sur les preuves les plus convaincantes. Rien de plus faux que cette précipitation ; on veut que le crime co
, comme des vétérans, des honoraires dans un Corps. Pourquoi donc ces fausses & injustes déclamations sur la perpétuité de
erre (la clôture religieuse qu’on veut rendre odieuse) ? Rien de plus faux . Les Vestales, semblables à nos Chanoinesses de F
absurde que cette piece ? L’exécution de la sentence n’est pas moins fausse que ses préludes. On suppose à la porte du Temple
e de Vesta, celle des couvents n’en a pas plus que les autres. Il est faux que les Vestales gardassent la clôture, elles all
leur faire justifier leur insolence par des principes de morale aussi faux que scandaleux : L’injustice a brise tons les nœu
, & par des calomnies contre les Religieuses, & par des idées fausses de l’état dans ceux-mêmes qui l’ont embrassé avec
32 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
ts ; à surprendre par mille ruses la bonne foi ; à ne tendre jamais à faux des pièges à l’innocence ; à se défaire en habile
récrie fort dans le monde contre cette morale : et l’on attribue à de faux préjugés le zèle chagrin de ces docteurs qui croi
é Tribunal, et passer de la table de la Communion aux spectacles. Ces faux Prophètes, qui s’étudient à ne dire jamais rien q
; que les libertins raisonnent tant qu’ils voudront, il sera toujours faux que les spectacles profanes soient licites ; il s
33 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
ts qu’ont les Ministres de l’Eglise de reprendre les hypocrites et la fausse dévotion. On voit bien par la manière dont il a c
ux jusques dans les pièces toutes Païennes. Le culte et le mépris des fausses Divinités contribuent à l’ébranler : leur culte e
er, les insulter, les maudire ? L’exemple du blasphème, même dans les fausses religions, laisse une impression d’impiété ; on a
te qui anéantit, et du parallèle qui égale ? peut-on avoir un goût si faux pour se repaître de chimères si palpables ? Les f
us de la puissance suprême des Dieux qu’on adore, est-il rien de plus faux et de plus insensé ? Cette pensée, tournée et ret
e parle que de certaines qualités qui ne sont pas tant un crime qu’un faux goût, comme l’humeur des prudes et des précieuses
ntre le jugement, et ne ravissent que ceux qui se laissent abuser aux faux brillants. » Soit défaut de jugement ou de piété,
34 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
emblables à des marionnettes qu’à des hommes. Deuxieme Obstacle. Fausse idée où sont nos Auteurs comiques, que les caract
rouve plus de caracteres sur lesquels elle puisse s’exercer, elle est fausse  ; & avec un peu d’attention, ils en conviendr
oduisent le fruit pour lequel je les ai mises au jour : si elles sont fausses , je souhaite qu’on me donne les moyens de les rec
35 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [P] » pp. 441-443
vrai caractère de la charmante Isabelle, est d’être également faible, fausse & précieuse (une vraie Servante de Cabaret) :
p; toujours sans intérêt, ces espèces de Parades ne renferment qu’une fausse métaphysique, un jargon précieux, des caricatures
36 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
onnez pour les Comedies, n’en ignorent pas toujours le vuide & le faux  : mais par la corruption de leur cœur, ils ne lai
eux que la morale des Comedies & des Romans ? Elle est un amas de fausses opinions, qui naissent de la concupiscence, &
qui les rend violens, & ce qui les porte à la vengeance, c’est la fausse opinion que donnent les Comedies & les Romans
s prophanes : il y faut quelque chose de plus vif, qui se sente d’une fausse grandeur, d’un amour aveugle, ou de quelque parei
37 (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263
utres qui ne se convertissent que pour retomber, ou enfin qui par une fausse temerité croient ne pas avoir besoin de se conver
vous croiés que ce sera vous, mon Frere ! vous vous calmés sur cette fausse confiance, vous qui avés plus de sujet de craindr
ités, & de les aider à se seduire & à se tranquiliser dans la fausse paix de leur conscience criminelle. Mais que conc
t de commerce avec un Peuple qui vous méconnoît : j’ai en horreur les fausses Divinités qu’il respecte : les Idoles qu’il adore
38 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
ue des ridicules : ici il attaqua la vertu même, sous le masque d’une fausse dévotion, avec lequel il défiguroit tous les gens
dans une piece faite pour enseigner la vraie piété & démasquer la fausse . Quelle école, qui mène à la vertu par le crime !
uffe, comme à une piece qui enseigne la vraie vertu & démasque la fausse , on fera brûler Buzembaum ! Ce n’est pas ici un s
e écoute les plus grandes infamies, & débite les maximes les plus fausses & les plus dangereuses à son mari & à ses
ossiers, d’idées triviales, de répétitions, de mauvais mots, de rimes fausses , de tours vicieux, de fautes de poësies, &c.
s outrés : De chaque caractère il passe les limites. Expression fausse dans la bouche de Cléante, personne ne passe les
39 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
ls tiennent, l’esprit se révolterait de s’occuper long-tems de choses fausses & méprisables. Nouvelles raisons qui nous
n, & n’écrivent que des chimères ; leur stile maniéré, plein d’un faux brillant, n’est qu’un vrai persiflage. Combien es
40 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. Des différens genres qu’embrasse le nouveau Théâtre. » pp. 14-20
isonnemens & de mes dénominations paraissent quelquefois tomber à faux , j’ai découvert que mes contradictions apparentes
e ces jeunes Personnes dont le cœur est fragile ; après avoir fait un faux pas, elles jurent que le pied ne leur glissera pl
41 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
spectacles, dont parle ici le Docteur, faisoient partie du culte des faux Dieux ; & que c’étoit assés pour en inspirer
les paiens en representant ces spectacles prétendoient d’honorer les fausses DivinitésSalv. cap. 8. « & s’imaginerent que
tems. Mais la supposition n’est pas veritable ; & il n’y a qu’une fausse lumiere d’une prudence charnelle, qui fait voir d
42 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
iction. Or, le théâtre borne le génie, affaiblit l’âme, rend l’esprit faux , le style bas. Est-ce donc une bonne école ? 1° L
tice pour eux-mêmes, si on fait voir qu’on ne prend à son école qu’un faux goût de sublime, qu’il égare plus qu’il n’instrui
es dieux, c’est un Mézence que la foudre doit écraser. Quel goût plus faux que d’admirer des attentats dignes des plus grand
sse de génie. On ne sait pas trouver de vraies beautés, on se pare de faux brillants. On croit être grand en se guindant sur
ux servent César, mais Caton suit Pompée. Cette pensée est impie et fausse . Ce n’est qu’un sublime apparent, un faux sublime
Cette pensée est impie et fausse. Ce n’est qu’un sublime apparent, un faux sublime ; c’est-à-dire nul. L’impiété est détesta
ent, un faux sublime ; c’est-à-dire nul. L’impiété est détestable, le faux n’est rien. Impie : elle représente les dieux inj
t bien le leur. Un parallèle si méprisant offenserait un particulier. Faux , par rapport à Caton, qui était pieux dans sa rel
des charmes de la poésie et de la pompe du spectacle, donnent un goût faux , des idées d’enfant, un langage frivole. C’est un
43 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6
e, Moliere, qui faisoit Sancho, étoit monté sur un âne (tout cela est faux & conte le costume. Dom Quichotte n’installe
les mœurs, par la pureté de la morale, par la religion même, quoique fausse , puisque Moliere n’en avoit aucune. Rousseau est
44 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
Qui pour mieux préparer son funeste poison, Sait donner à l’erreur un faux air de raison : Content que l’on affecte un dehor
e accompli. On ne voit pas régner, dans ce nouveau tragique, Tout le faux merveilleux de la vertu stoïque. Tes héros ne son
45 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
dicateurs, les réflexions des livres pieux, ne portent donc plus qu’à faux , & ce n’est pas sans doute pour le dix-huitie
lque mot rend inutile le zèle de la religion. Raisonnement ridicule ; faux dans le fait, le théatre n’est point épuré ; faux
onnement ridicule ; faux dans le fait, le théatre n’est point épuré ; faux dans la conséquence, les discours licencieux, les
on se laisse prendre, & où le cœur corrompu aime à être pris. Une fausse sécurité endort, on en est plûtôt dans le piege.
paration, si convenable, seroit ridicule à Paris, où l’on se fait une fausse politesse de mêler par-tout les femmes, jusques d
é, c’est la représentation sur un théatre. Le spectateur, par quelque faux jour, par l’éloignement, l’embarras de la foule,
46 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
n’y voit que la Morale des Païens, et l’on n’y entend que le nom des faux Dieux. Je ne veux pas pousser ces raisons plus lo
s ne trouvez point dans les Pèresn ? », comme si des Pères étaient de faux témoins, et qu’ils fussent capables de dire toute
tes ne l’avaient point corrompue. Cette seule raison détruit tous les faux raisonnements que vous faites, et que vous conclu
e vous faites, le défendre publiquement, et inventer pour lui tant de fausses raisons ? Ne craignez-vous point qu’on dise que v
reproche bien judicieux ? Vous ne dites point que cette histoire soit fausse , vous ne dites point qu’ils la rapportent mal, et
ne peut pas vous répondre plus doucement, qu’en disant qu’il est très faux que les Jésuites aient fait prendre le change à P
47 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
igny, Henri III et les Guises, Henri IV et le Duc de Mayenne. Vrai et faux , bien et mal, religion et hérésie, tout est bon à
er qui a lu ces mémoires et en donne un extrait pour en combattre les faux principes. Je doute qu’on puisse écrire plus maus
en faveur des Comédiens par la consultation, fondée uniquement sur de faux principes, avancés dans des Mémoires à consulter,
ne domination arbitraire ». Ce début audacieux découvre l’application fausse et injurieuse qu’on entend faire de ce qui sera é
sent envers la société d’une autorité arbitraire. » Enfin on tire une fausse conséquence de cette maxime vraie en matière crim
st qu’un tissu de propositions scandaleuses, de principes erronés, de fausses maximes, et de propos injurieux à la religion, co
48 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
dont il ne peut s’écarter sans pécher. Fagan prétend qu’ils portent à faux , & poursuivent le fantome d’une comédie qui n
son corps de doctrine erronnée, Fagan avance des principes également faux  ; 1.° le théatre est un danger ordinaire qu’on tr
e mérite pas un meilleur sort. C’est un amas d’erreurs, de bévues, de faux raisonnemens, de propositions téméraires, injurie
se condamnant au silence, il ménage sa réputation. Tout cela porte à faux  ; Gresset étoit applaudi & méritoit de l’être
, sans arriver jamais à corriger le vices, ni à réprimer la manie des faux airs dans tous les genres & le ridicule de to
49 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152
prit dit bien des sottises. Il en faut, elles amusent. Il est souvent faux  ; cela est vrai ; mais il est toujours agréable.
i ; mais il est toujours agréable. Et puis, qui est-ce qui connoît ce faux  ? Oh ! bel esprit, tu suffis à tout. Traite-t-on
e idée nous plaît, nous avons bien de la peine à la rejetter, quelque fausse qu’elle puisse être. Au reste l’objet de l’Abbé T
50 (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325
operation du demon, luy firent un spectacle de divertissement par une fausse imitation des miracles de Moyse, afin que son esp
que la comedie a inventée, tirer les morts de leurs tombeaux par une fausse resurrection, & les faire paroître sur le the
comedies, dans lesquelles on tournoit en ridicule les autheurs de la fausse doctrine, & les maîtres des méchantes opinion
es demons. La raison est que cõme l’idolatrie est une ombre & une fausse image de religion, par laquelle on rend les honne
s cette tapisserie, qui voyés-vous paroître sur le theatre, sinon les faux dieux, & les ridicules deesses de l’antiquité
regoire de Tours, sinon, Sacramentum mendax prolatum à perfidis , un faux serment prêté par des traîtres & par des perf
ere in Ecclesiam diaboli, de cœlo in cœnumL. de spect c. 25.. Quelle fausse demarche est-ce icy, quelle horrible apostasie, &
n pretend que les Comediens qui sont les Acteurs qui representent ces faux Dieux sur le theatre, soient marquês d’infamie, &
ouveller les anciennes pompes qui étoient instituées en l’honneur des faux Dieux, puisque comme je l’ay déjà remarqué, on ne
ertullien répond aux méchans argumens des premiers, & confond les faux raisonnemens des seconds. Quam sapiens argumenta
y renoncer ; mais arriere tous ces argumens frivoles & toutes ces fausses raisons, le mensonge appuyé de tout le secours de
ar leur mauvais usage, en ce qu’ils étoient instituez à l’honneur des faux dieux, de même les comedies sont encore mauvaises
51 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
ié des textes qu'ils en ont empruntés ; ils n'en auraient pas tiré de fausses conséquences, et n'auraient pas détruit un plaisi
car depuis qu'ils ont été retirés des Théâtres anciens consacrés aux faux Dieux, ils n'ont plus été considérés comme une in
52 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
pables d’entendre les choses de Dieu. On s’y remplit de mille maximes fausses , directement opposées à celles de l’Evangile, car
otions. Ainsi il fait un exercice continuel d’ambition, de vanité, de fausse tendresse, de vengeance, tout est en combustion c
pareillement excités, tels sont l’orgueil, l’ambition, les maximes du faux honneur, la jalousie, la vengeance, tous peints a
e, car les idolâtres croyaient rendre par là un grand honneur à leurs fausses divinités dans leurs fêtes solennelles. Les plus
53 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200
ous sommes devenus sincères et bons amis ! combien moins il y en a de faux depuis ce temps-là ! en un mot, on a joué le Tart
e rendant même plus grand. En effet, Molière a attaqué en général les faux dévots, ou les prêtres auxquels il a fait le plus
u Tontinières, représentant la mauvaise foi, la honteuse avidité, les faux calculs, les jeux cupides, en un mot, les iniquit
r les clients, les commerçants falsifient les marchandises, vendent à faux poids et à fausses mesures ; le marchand de comes
es commerçants falsifient les marchandises, vendent à faux poids et à fausses mesures ; le marchand de comestibles nous fait ma
bjets d’or plaqué ou mêlé pour de l’or pur ; le bijoutier des pierres fausses pour des pierres fines ; le drapier du drap de Ve
le drapier du drap de Verviers pour du Louviers ; le fripier vend, à faux jour, du drap taché, rapé, rapetassé, en assurant
54 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
é, de plus de cent Religieux, a le temps de s'y assembler (ce qui est faux encore, elle ne pourrait y tenir) ; la malade a t
ffe (bien inférieur au premier). Molière, sous prétexte de décrier la fausse vertu, rend suspecte la véritable, et fait triomp
es plus austères était unanimement respecté ; on n'avait pas même les faux prétextes d'ambition, d'intrigue, de cupidité, d'
arcasmes vont pleuvoir sur le Clergé ! combien d'anecdotes, vraies ou fausses , fourniront matière à une scène que la Trappe aur
urs quelque fraude). Mais la pensée, telle qu'elle est présentée, est fausse . Le portrait peut plaire,mais le monstre ne plaît
rs près qui sont beaux, il a mille endroits faibles. Mort et remord : fausse rime ; remords toujours au pluriel a une squi se
Moreri). L'aventure même est plus moderne, car Comminge dit : « Cette fausse raison, fantôme de nos jours. » Mais où Comminge
55 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
ssent porter qui que ce soit à avancer une chose aussi absurde, aussi fausse . Nos Vers ne sont-ils pas plus doux, plus sonores
élégance & de la douceur du langage Français. Elle est remplie de faux brillans & d’anthitèses. Qu’on a sujet de la
ique que nous adoptons. Quand ce reproche serait aussi vrai qu’il est faux en plusieurs points, nous ne mériterions pas moin
ion qui anime M. Rousseau, & lui fait souvent hazarder des choses fausses , ou de purs sophismes. « La musique Française, di
est beaucoup plus chantante ; peut-être pensera-t-on que je pars d’un faux principe. Il est vrai que les amateurs de la musi
56 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
ments et des religions démoralisés, ont tant à cœur de maintenir, est faux , inhumain, antisocial, antichrétien, et ne peut e
tiques, que dans des croyances symboliques et mystiques, qui dans les fausses religions, sont si fabuleuses et si ridicules. Ce
commettre pour la gloire de Dieu, en les érigeant en vertus. Tous les faux dévots et cette multitude d’esprits faibles ou ir
remplis d’ignorance, d’astuce, de subtilités et de mauvaise foi. Leur fausse dialectique y est perpétuellement en opposition a
urs maîtres. Leurs élèves trop dociles, lorsqu’ils sont bien imbus de faux principes et de doctrines détestables, deviennent
57 (1675) Traité de la comédie « XXXIV.  » p. 330
ont que de vaines images des choses temporelles, et souvent de choses fausses  ?
58 (1846) Histoire pittoresque des passions « RELIGION » pp. 158-163
é en face du riche et du puissant ! – Auprès de l’un quel maintien de fausse pudeur, quel visage dédaigneux, quel air de haute
nts ; leur visage, empreint d’un sourire forcé ; leur regard, humble, faux et agité d’une secrète anxiété ; leur élocution,
59 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
es religions réservé aux seuls Prêtres, et ce n’est peut-être pas une fausse conjecture de dire qu’en punition de cet ouvrage,
loigné de dissimuler ce que l’on dit de plus fort contre nous. Il est faux qu’en Italie les spectacles soient plus permis qu
60 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
vent interrompue par le silence, ou par le tumulte des affaires : les faux bruits, les feintes, les passions particulières e
ésente des sacrifices de sang humain, quand l’on introduit toutes les fausses déités du Paganisme, et qu’on rapporte tous les é
61 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
. Les qualités des parties & de leurs familles sont ordinairement fausses ou très-douteuses, On écrit ce que dit le pere, l
tenu de Boerhaave, dont il avoit été écolier, mais quantité de choses fausses , hasardées : c’est un mauvais guide. Voltaire, Ma
ne du bien & du mal, de la vertu & du vice ; & cette idée fausse , contraire à l’oracle de Saint Paul, de ne pas fa
mp; font sans discernement des comparaisons qui font rougir. C’est un faux principe de morale & de religion, qui regarde
corps perdu. On a voulu faire une antithese : le premier membre est faux , Corneille n’a pris ni le ciel païen, ce ne sont
. Il vaut mieux ne point faire de gestes, que d’en faire des mauvais, faux , lâches, outres, monotones, &c. Les acteurs p
’ennuient, & lui coûtent trop à démêler. D’ailleurs ils voient le faux de ces entretiens des bêtes, & méprisent les
pprend d’abord, s’en amuse comme d’un chose vraie ; mais en voyant le faux & le ridicule, puisqu’il fait bien que les bê
conte, l’intrigue d’une piece de théatre est une fable, une histoire fausse est une fable, mais parce que, supposant la disti
 ; quand la défense de la jouer fut levée on la nomma l’Imposteur, le faux Dévot, enfin Tartuffe, & tout le monde aujour
62 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXIV.  » p. 494
ont que de vaines images des choses temporelles, et souvent de choses fausses .
63 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566
s loué ton Ouvrage ? Pouvois-je plus faire pour toi, Que de rendre un faux témoignage ? On sçait que ce d’Aubignac, qui pa
s à tromper sur ce qui flatte leurs passions. Nous avons répondu à la fausse application des citations de S. Thomas, de S. Fra
laissoient à leurs esclaves L’art de nos escrimeurs, l’ardeur de nos faux braves, Et donnoient pour supplice aux plus grand
IIIe Piece sur la déf. des Duels. ***  Animés de l’ardeur d’une fausse vaillance, Sur un léger soupçon, pour une foible
ent son ennemi, Et quand le Ciel vengeur ordonne qu’il punisse, Nulle fausse pitié ne corrompt sa justice.  Mais sa rigueur
us les Spectacles des Romains ne furent pas institués à l’honneur des faux Dieux, & qu’il y en eut qui ne le furent que
qu’oppose une Doctrine qui porte faussement le nom de science69. Ces faux Casuistes sont du nombre de ceux dont il a été di
io : Que la saine raison ait plus d’autorité sur notre esprit que les faux préjugés de la multitude. Mandement de M. Bonnin
i sont les plus conformes aux passions, & par conséquent les plus fausses  ; & si le vice y est quelquefois condamné, c’
lus passionnés pour les Spectacles, en sentent bien le vuide & le faux , s’ils ont de l’esprit ; comme ceux qui aiment le
zele éclairé & véhément dicte à notre Auteur Espagnol contre leur fausse sécurité. L’Ecriture & les Peres lui fourniss
it dès le commencement de son épiscopat, d’attaquer vivement tous les faux préjugés des partisans des Spectacles. Il ordonna
Livre contient une chaîne de témoignages bien capables de détruire le faux préjugé que tant de gens ont sur la doctrine de l
ne espece de Philosophe, où pour se servir des termes de M. Fagan, un faux Philosophe rempli de lui-même, qui se complaît da
sse profane réunies, pour manifester & combattre la turpitude des faux raisonnemens que le P. d’Estrade avoit employés a
s modernes devoient être réformés ; parce que, dit-il, on y flatte de fausses vertus, & qu’on y fait passer des vices gross
e sçavez feindre. Ce n’est pas d’aujourd’hui que sous l’emblême des fausses Religions, les Poëtes dramatiques ont entrepris d
e ou morale. Ces tableaux tragiques remplissent l’imagination d’idées fausses qui affoiblissent presque toujours dans l’ame des
… … … … …  L’esprit n’est plus qu’un faux-brillant ;  La beauté qu’un faux étalage ;  Les caresses qu’un faux-semblant ;  Le
ux étalage ;  Les caresses qu’un faux-semblant ;  Les promesses qu’un faux langage.  Fausse gloire, fausse grandeur  Logent
es caresses qu’un faux-semblant ;  Les promesses qu’un faux langage.   Fausse gloire, fausse grandeur  Logent par-tout le faux
un faux-semblant ;  Les promesses qu’un faux langage.  Fausse gloire, fausse grandeur  Logent par-tout le faux honneur.  Par-t
’un faux langage.  Fausse gloire, fausse grandeur  Logent par-tout le faux honneur.  Par-tout on voit fausse noblesse,  Faus
, fausse grandeur  Logent par-tout le faux honneur.  Par-tout on voit fausse noblesse,  Fausse apparence, faux dehors,  Faux a
 Logent par-tout le faux honneur.  Par-tout on voit fausse noblesse,   Fausse apparence, faux dehors,  Faux airs, fausse délica
e faux honneur.  Par-tout on voit fausse noblesse,  Fausse apparence, faux dehors,  Faux airs, fausse délicatesse,  Faux bru
.  Par-tout on voit fausse noblesse,  Fausse apparence, faux dehors,   Faux airs, fausse délicatesse,  Faux bruits, faux avis
on voit fausse noblesse,  Fausse apparence, faux dehors,  Faux airs, fausse délicatesse,  Faux bruits, faux avis, faux rappor
sse,  Fausse apparence, faux dehors,  Faux airs, fausse délicatesse,   Faux bruits, faux avis, faux rapports. Dans l’In-pro
apparence, faux dehors,  Faux airs, fausse délicatesse,  Faux bruits, faux avis, faux rapports. Dans l’In-promptu des Acte
faux dehors,  Faux airs, fausse délicatesse,  Faux bruits, faux avis, faux rapports. Dans l’In-promptu des Acteurs. Cepe
avid pour justifier les Théatres ; mais que S. Cyprien répondit à ces faux raisonneurs : « Ne vaudroit-il pas mieux que ces
sensées, & à corriger le ridicule des hommes. Elle n’offre que du faux merveilleux, que des scenes décousues, que des in
77 croient avoir fait des découvertes pour nous avoir apporté le goût faux , maniéré, petit, puérile ou sauvage, attroce, str
es se trouvent le gigantesque, l’extravagant, l’absurde, en un mot le faux & l’opposé du naturel. Et ces bornes si sages
universelle n’est qu’une maigre production. Tel est le délire de nos faux Philosophes, dont les effets ont été prévus dans
in de Dieu que l’humaine sagesse ? … … … … … Satyr. XII. *** Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant ; … Rien
Littéraire 1773 : l’éloge qu’il en fait, répond à son zele contre nos faux Philosophes, qui, plus aveugles que ne l’étoient
, dont aucun âge n’est exempt : ils remplissent l’imagination d’idées fausses & superficielles qui ne font que des turlupin
nomination antique ; on entend dire par-tout d’un ton doucereux & faux  : C’est un homme honnête, une honnête créature, &
homme honnête, une honnête créature, & on appelle ainsi des cœurs faux , des amis perfides, de bas protégés, des valets d
olontaires contre l’empire de l’imagination, & l’enivrement de la fausse gloire ? Encouragé par l’indulgence dont le Publi
sa conduite en contradiction avec ses principes, & de se trouver faux à soi-même & mal avec soi. Je cherchois a éto
ais à corriger les vices, & sans parvenir à réprimer la manie des faux airs dans tous les genres, & les ridicules de
Aveu désespérant que la vérité m’arrache ! Ma raison, ma triste & fausse raison m’a donc trompé. Elle n’étoit donc pas cap
ligion Chrétienne246. M. J.J. Rousseau a aussi très-bien dépeint nos faux Philosophes. Il a assez vécu avec eux pour les co
gnage, lorsqu’il nous dit dans un de ses Ecrits : Gardez-vous de ces faux Sages. Fuyez ceux qui, sous prétexte d’expliquer
pardonnera encore la digression actuelle, si propre à contredire les fausses leçons que l’on reçoit aux Théatres, sur les vert
. De quelle importance n’est-il donc pas d’arrêter la témérité de nos faux Philosophes, dont les principes renversent les qu
rebalance dans l’esprit des Lecteurs la séduction propre à masquer le faux de leurs principes, & le frivole de leurs mép
l soit vrai, & qui ne fait courir aucun risque, en cas qu’il soit faux . Voilà ce que l’assoupissement des passions a pr
nte : Entendrons-nous vanter toujours  Des beautés périssables, Des faux plaisirs, de vains amours  Passagers & coupab
rabondamment à toutes leurs objections, quelles qu’elles soient ; aux fausses interprétations qu’ils donnent des Textes sacrés,
rés, le plus souvent sans les entendre ; aux conséquences encore plus fausses qu’ils tirent de ceux qu’ils peuvent avoir entend
’Abbé de Grainville, qui remporta le premier Prix, démontre que cette fausse Philosophie a été aussi nuisible à la Littérature
64 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
de la grâce, on les méprise jusques à ce que enfin on ait acquis une fausse sécurité de conscience. On arrive tard à cet aveu
qu’on peut pour prendre les remords d’une conscience effrayée pour de fausses allarmes. On regarde avec pitié tous ces Directeu
alors pensait-on que la morale avait été outrée, et qu’elle portait à faux  ? Crut-on qu’on avait eu tort de condamner ce que
65 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
ontre que dans la plupart des romans & des tragédies, l’amour est faux , absurde, monstrueux, qu’il ne peut plaire qu’à l
ui sont la terreur du bon sens, & le fleau de la raison. Tout est faux dans le raisonnement de Gacon ; il est faux que l
au de la raison. Tout est faux dans le raisonnement de Gacon ; il est faux que les Evêques réglés ou déréglés, aient jamais
e les Evêques, en disant que leurs mœurs sont déréglées : trait aussi faux qu’indécent. Le très-grand nombre des Evêques vit
d’affoiblir les idées qu’en donne la Réligion, d’en donner des idées fausses , pour rendre le vice agréable, & le faire aim
ux de mouvemens ; que Racine n’a jamais la majesté du tragique, (idée fausse , le terrible n’est pas majestueux, la vraye majes
ête de Gorgone, qui au lieu de les amuser, les pétrifie. Tel étoit le faux mérite des piéces d’Eschile, que des furies seule
66 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
elui de l’Olympe. Ainsi la scène fait un double mal, elle embellit la fausse religion, le paganisme, c’est-à-dire, le vice, &a
gion que pour corrompre les mœurs ; dans cette vue, il a favorisé les fausses religions qui en sont la corruption, il a ridicul
67 (1733) Traité contre les spectacles « AVERTISSEMENT. » pp. 143-144
lique à leur montrer, qu’ils se trompent. Il commence par réfuter les faux raisonnements, dont on se servait pour prouver, q
68 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Approbation qui peut servir de Preface. » pp. -
ncre l’esprit du veritable Chrêtien, que toutes ces raisons portent â faux  : puisque l’Auteur y demontre, que le nom de Jesu
69 (1664) Traité contre les danses et les comédies « EXTRAIT du Privilège du Roi. » pp. -
lui, sous prétexte d’augmentation, correction, changement de titres, fausses marques, ou autrement en quelque sorte et manière
70 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
terres), il faut encore en couvrir leurs souliers. Elles se sont une fausse gloire de marcher au milieu des pierreries, de fo
ux qui n’en peuvent faire la dépense ont trouvé l’art de fabriquer de faux or, de faux diamans, qui taillés & distribués
peuvent faire la dépense ont trouvé l’art de fabriquer de faux or, de faux diamans, qui taillés & distribués artistement
rs & les actrices ne manquent pas de déployer sur leurs pieds ces fausses & ridicules richesses, sur tout quand ils dan
présenter les Dieux, les Héros & les Rois, que le peuple, par une fausse idée, suppose être fort au-dessus des autres homm
71 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
au des mœurs : il est sur le front, le masque est levé. Qu’il y a du faux & de la fadeur dans ce verbiage ! Moliere n’e
 ? mais à l’élevation, à la pénétration, au génie de Moliere, porte à faux . Il fut toujours nécessaire pour une bonne comédi
ne sont pas tant des qualités vicieuses ou criminelles, que quelques faux goûts, quelque sot entêtement, quelque affectatio
démasque ses profusions & sa chimerique importance. Ce Seigneur, faux libéral, qui prend sur ses gens ce qu’il distribu
la foule y entraîne machinalement, faut-il s’étonner que le Temple du faux goût soit si rempli ? Le ton des mœurs générales
72 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118
du sentiment. La pensée de tel vers de votre Sonnet, par exemple, est fausse par telle ou telle raison. Je puis me tromper, et
q  : votre conséquence tombe absolument. C’est le sort qu’un principe faux lui préparait et devait vous faire augurer. Vous
vec son digne cortège, de soins que les lois paient de la corde ; […] Faux acte, supposition, vol, fourberie, mensonge, inhu
’y prendra jamais aussi maladroitement que le Légataire pour faire un faux acte : Crispin et Lisette sont des fourbes trop a
t de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal
73 (1704) Des Bals et Comedies « Des Bals et Comedies. » pp. 31-33
ous les Fidèles que la Providence nous a confiés de s'abstenir de ces faux et malheureux plaisirs du Siècle, où quand on s'a
74 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
iens, les Grecs, &c. elles faisoient partie du culte de plusieurs faux Dieux, jamais dans la religion véritable. Aucun v
& de la danse, dont on la dit l’inventrice, ce qui est absolument faux , puisque les danses & les instrumens de musiq
plus ancienne que le paganisme, ait été introduite dans le culte des faux Dieux, il est certain que la danse & ce culte
reur tout ce qui appartient au culte & ramène aux infamies de ces fausses Divinités : Depuis la dépravation des mœurs, dit
qu’en pitié, comme des forcénés, &c. Il a une idée, que je crois fausse  ; il prétend que le chant ou les instrumens n’ont
& le Roi le refusa. Pour éluder la loi, on porte dans sa poche un faux nez qu’on s’applique en entrant, pour se déguiser
75 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130
parle que de certaines qualités qui ne sont pas tant un crime, qu’un faux goût, ou un sot entêtement : comme vous diriez l’
de Jesus-Christ. Ce foible avantage est balancé par une multitude de fausses maximes qui n’ont pas peu contribué au déreglemen
76 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
t Béotiens avaient dans leurs Temples un Théâtre à l'honneur de cette fausse Divinité. Démosthène écrit que faire des Jeux de
ui se faisait dans le Théâtre, et tout ce qui s'y disait touchant les faux Dieux, était des actes de révérence : Et cette co
77 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
soin sont les plus conformes aux passions, et par conséquent les plus fausses  ; et, si un vice y est quelquefois condamné, c’es
les plus passionnés pour les spectacles en sentent bien le vide et le faux , s’ils ont de l’esprit ; comme ceux qui aiment le
78 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
oin, sont les plus conformes aux passions, et par conséquent les plus fausses  ; et si le vice y est quelquefois condamné, c’est
es plus passionnés pour les Spectacles, en sentent bien le vide et le faux , s’ils ont de l’esprit ; comme ceux qui aiment le
79 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312
mpre toute intelligence entre les deux Amants. Fourberies, mensonges, faux témoignages, et tout ce qui peut lui servir pour
ommun à presque tous les hommes qui prennent aisément l’alarme sur de fausses apparences, et se livrent souvent à des résolutio
80 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
e sous prétexte de réforme elle travaille à abolir. Il est absolument faux que ce soit un abus de tous les jours. Les vocati
ferveur : elle lui en trace le portrait le plus hideux, & le plus faux  : Et pour vous abuser sachez qu’on est d’accord :
ur l’état Religieux répette ce qu’ont dit les Protestans. Il fait une fausse application de l’Ecriture, il la défigure, il l’i
qu’il est des vœux autorisés & inspirés par le zèle. Il est donc faux qu’on ne doive rien promettre à Dieu, & se bo
prisable par le cœur que par l’esprit, aussi foible dans la vertu que fausse dans ses jugemens. Il semble qu’on ait voulu à de
mpette tragique, & on manque son but par des folies qui portent à faux  : On affoiblit toujours tout ce qu’on exagere. Le
que peignoit la nature ? Ce n’est que du verbiage, & un verbiage faux & injuste. Elle conserve son innocence, devie
l les appartemens, &c. Il y a pourtant bien des fautes, des rimes fausses , des vers enjambés, du galimathias, des néologism
surmonter ? Et jusques vers le ciel élevant leurs paupieres. Cela est faux  : les paupieres s’ouvrent & se ferment, &
81 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
ait venir Galien pour lever l’édit de défense : trois faits également faux . Jamais Galien n’est venu en Syrie, jamais les Gu
é, ont condamné à mort ce jeune Guebre. Autre erreur, les Prêtres des faux Dieux n’ont jamais eu le pouvoir de condamner à m
t, croyance, Trône, Autel, balance font une comparaison odieuse & fausse dans l’objet de l’Auteur. Sans doute il faut dist
ne : Qui crediderit saivus erit, qui non crediderit condemnabitur. Ce faux principe conduit à tolérer tous les crimes ; il n
si opiniâtre, pour venir au prêche, cette prétendue bonne foi n’étoit fausse & absolument impossible. Il n’y a pas jusqu’a
l dit de l’influence sur les mœurs, vrai dans le fait, est absolument faux & très-pernicieux dans la morale : Si nous ne
& ne doit pas faire fortune. La tragédie bourgeoise est une idée fausse qui confond les genres, comme le seroit la comédi
tout moment par des enjambemens, de mauvaises hémistiches, des rimes fausses , &c. Mais c’en est trop, l’intérêt de la reli
amp; du prophane, fort mal-à-propos assurément, mais sans avoir de si fausses idées sur la pénitence. Il ajoûte un trait souven
82 (1675) Traité de la comédie « XXXI.  » pp. 325-326
é ? N'est-ce pas une preuve sensible que leur conscience dément leurs fausses lumières, et qu'ils sont eux-mêmes convaincus au
83 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
e remède d’une occupation sérieuse. « Lorsque l’âme s’abandonne à de faux plaisirs, elle perd bientôt le goût des jouissanc
ier l’esprit par des plaisanteries immorales, ou en donnant des idées fausses sur l’amour, l’honneur et tout ce qui a rapport à
ui contribue à obscurcir les lumières de l’esprit, à donner un emploi faux et une direction vicieuse à notre intelligence, à
ommandent les saintes Ecritures, mais celle qu’elles condamnent comme fausse et criminelle, fondée sur l’orgueil, l’ambition e
84 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
eût bien de l’adresse ou du bonheur de débiter avec tant de succès sa fausse monnaie, et de duper tout Paris avec de mauvaises
 ; de même que ces Serpents, dont les piqûres mortelles répandent une fausse joie sur le visage de ceux qui en sont atteints.
onfondant enfin l’hypocrisie avec l’impiété, il a levé le masque à sa fausse dévote, et l’a rendue publiquement impie et sacri
rt qu’il se glorifie d’une vaine réputation, et qu’il se flatte d’une fausse estime que les coupables ont pour leurs compagnon
85 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
s sur le Théâtre, la patience qui supporte les injures, on y loue une fausse bravoure qui ne sçait point pardonner. Cornelie d
moi, s’il peut l’assassiner. La fureur des Duels vient de l’opinion fausse que l’on doit conserver son honneur aux dépens de
86 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16
la sagesse de l’Evangile, les reprouvent ; les autres trompez par les fausses lumieres d’une prudence charnelle les justifient,
ez fonts la grace de Jesus-Christ, & de rechercher maintenant les fausses joïes qu’il vous presente dans une Assemblée ou d
87 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
es doctrines. Voilà pourquoi la morale du théâtre n’est qu’un amas de fausses opinions qui naissent de la concupiscence, et qui
ents, à surprendre par mille ruses la bonne foi, à ne tendre jamais à faux des pièges à l’innocence, à se défaire avec adres
88 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XV. Devoir des parens & des maîtres. » pp. 34-35
ns l’attesteront. Il y a longtems qu’ils cherchent à se couvrir de ce faux prétexte. Qu’il est à craindre que de tels hommes
89 (1697) Satire à Mgr Bossuet « SATIRE A MONSEIGNEUR JAQUES BENIGNE BOSSUET. EVEQUE DE MEAUX. » pp. 46-48
d’oublier une injure, Et préfère de voir ses passions aux fers, A la fausse grandeur de dompter l’Univers.  Cependant, Grand
90 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104
is ; ceux-ci sont devenus les trompeurs ; oui, ces espiègles ont fait faux bond à leurs fidèles moitiés ; ils ont eu à leur
avec honte et dépit à Célimène, à cette femme spirituelle, adroite et fausse (autre modèle charmant de ruses et de perfidies) 
les de bon ton, de politesse et d’urbanité ; mais on y établissait de fausses bienséances sur les ruines des véritables devoirs
t des égoïstes impitoyables qui maudissent également les vrais et les faux bienfaisants, ces solliciteurs importuns de pitié
 ; puisqu’elle en a l’efficacité sans en avoir les inconvénients. Les faux bienfaisants n’en seront pas désormais plus à cra
rgent ou autres secours ? Et, dans d’autres circonstances, combien de faux bienfaisants, ou d’hommes poussés uniquement par
91 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
qu’on fit parler un payen contre la religion qu’il professe, quoique fausse  ; c’est un ait de blasphême, une sorte de scandal
udeur. Le temple des chimeres avance un principe de morale absolument faux dans la Réligion chrétienne ; mais qui peut adouc
ésente, qui n’a pas ici consulté les Canons & les Peres. Tout est faux dans cette doctrine, & pernicieux dans cette
adémie Françoise. Il a dans le fonds de bons sentimens. L’amour d’une fausse gloire l’a fait monter sur le ton du siécle ; pou
mais ces beautés sont noyées dans une foule de platitudes, de pensées fausses , de mauvais termes, de scénes languissantes, de d
langage corrupteur. Le fait est vrai, mais le fonds de la pensée est faux . Leur morale étoit moins pure, leur théâtre aussi
92 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVII.  » pp. 471-473
ue la morale poétique et romanesque, parce que ce n'est qu'un amas de fausses opinions qui naissent de ces trois sources, et qu
93 (1675) Traité de la comédie « XVII.  » pp. 297-299
e la Morale Poétique et Romanesque, parce que ce n'est qu'un amas des fausses opinions qui naissent de ces trois sources, et qu
94 (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46
un carrefour qui commence par un 1, Saint-Nicolas du Chardonnet ». Le faux Talisman est un flageolet. Nicodême que M. Gigot,
épond : j’y vais quelquefois  ; il ne s’agit dans cet ouvrage que de faux billets, de prostitutions, de rapt, & de plai
er à l’envi sur l’une et sur l’autre, d’affreuses histoires vraies ou fausses  ? Voulez vous que celle dont vous desirez de fair
ssiduité aux spectacles forains sont, tous funestes ; perte de temps, faux jugemens sur de objets graves, négligence des dev
peuvent que concevoir une haute opinion d’eux-mêmes et se former une fausse idée de ce qui constitue le vrai mérite, lorsque
95 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XI. Son opposition à l’Evangile. » pp. 23-24
soit nommé, la passion pour les richesses une véritable idolatrie, le faux point d’honneur une injustice criante qui entrepr
96 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VIII. » pp. 42-43
ure soit le R.P. de la Chaise, le personnage que l’on fait jouer à ce faux Dieu ne pouvant convenir qu’à sa Révérence. Car q
97 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 2 : Livre VI, chap. 7] » p. 590
tions des Ames. Je dis miracles divins, pour les discerner d’avec les faux miracles du diable qui par ses prestiges et impos
98 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
dangereux que toutes nos représentations théatrales, elles mettent du faux dans l’esprit, elles échauffent l’imagination, af
ême parlé. Il faut qu’une cause soit bien désespérée, quand on cite à faux pour la défendre. Que des ignorans, disoit le gra
volontaires contre l’empire de l’imagination & l’enivrement de la fausse gloire ? encouragé par l’indulgence, dont le Publ
la conduite en contradiction avec les principes, & de se trouver faux à soi-même & mal avec soi. Je cherchois à éto
99 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
aucun bien. Cette historiette inutile à la piece, aussi ridicule que fausse , n’a été fabriquée que pour rendre les Couvents o
 ; il défigure si sort celle-ci, qu’elle est très-douteuse, ou plutôt fausse , & un nouveau crime. D’abord il est impossibl
eux de la religion & de la vertu, enseignent à se contenter d’une fausse conversion, & rendent suspectes les véritable
mes impropres, du précieux, du galimathias, des contresens, des idées fausses . En voici quelques exemples. Dieu m’a congédiée.
100 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
, pour authoriser le divertissement du theatre : mais ce ne fût qu’un faux prétexte : car l’Ecriture, répond ce grand Saint,
anger la viande que les Idolatres avoient offertes & immolées aux fausses divinités. Quelques-uns étoient dans la pensée, q
es Fonts la grace de Jesus-Christ, & de rechercher maintenant les fausses joies, qu’il vous présente dans ce spectacle de v
la mort, où l’on voit clairement toutes choses, & non plus par le faux jour de ses passions. Tel est mon souhait, Madame
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