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1 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
mp; on le laissa vivre & mourir tranquillement dans le sein de sa famille . La causticité est l’ame du théatre, puisque ce n
ort fut-il sort différent. On ne sait comment la Grange est mort ; sa famille en a fait un mystere. Il est certain que Quinault
st mort dans des sentimens très chrétiens. Ce n’est pas lui, c’est sa famille qui depuis sa mort a donné au public le recueil d
autres passions, l’emporta sur le bien de l’Etat, sur l’intérêt de sa famille , sur sa propre fortune. Il se retira à la campagn
u’il introduit. La scene est exactement dans sa maison ; lui & sa famille en font toute la matiere. Le triple Mariage, aut
t que l’aventure mise en vers du Marquis de Saint Aulaire & de sa famille . A l’âge de près de cent ans il devient amoureux
e clandestinement, c’est la perdre, c’est mettre le desordre dans les familles , annéantir l’autorité paternelle, & ouvrir la
te grace est comme celle de faire signer un contrat de mariage par la Famille Royale. Ces faveurs, que la bonté du Prince rende
ardens zélateurs. Ces essais n’ont pas été donnés au public ; mais sa famille , attentive à ramasser tous les biens de son pere
Régent recueilloit les themes dictés à ses Ecoliers. Racine & sa famille furent moins économes : il avoit laissé quantité
t est usé sur le théatre). Ce sont valets, agens payés pour dupper la famille , suite scandaleuse de mauvaise foi. Les duels lui
ns doute elle devroit l’être. Elle deshonore le coupable, trouble les familles , ruine les fortunes, altere la santé, & entra
2 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
t comptable de son temps et de ses talents à Dieu, à la société, à sa famille , et ne se rende coupable en les privant du servic
n s’y dégoûte du travail, on s’y rend inhabile, on ne revient dans sa famille , son bureau, sa boutique, qu’avec répugnance ; on
un bon Avocat, un artisan laborieux, un domestique fidèle, un père de famille attentif, une mère vigilante, un fils docile, une
e fuseau, file le lin et la laine. Qu’on compare sans prévention deux familles , de même état, de même fortune, dont l’une fréque
x, ils tournent en ridicule leurs maîtres, trahissent les secrets des familles , etc. et ce sont les endroits qui amusent et font
. » Ce que Mornac sur cette loi applique en ces termes aux enfants de famille à qui on donne ces sentiments : « Deteriores fact
si facile et si doux, sans être chargé des soins embarrassants d’une famille  ! Marmontel dans son apologie du théâtre compte d
qui se marient, qui respectent le lien conjugal, qui ont soin de leur famille , sont-ils bien ceux qui fréquentent le spectacle 
3 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « [FRONTISPICE] »
[FRONTISPICE] Le Pédagogue des familles chrestiennes. Contenant un Recueil de plusieurs
t autres Ecclesiastiques, pour s’aquiter de leur devoir: Aux Chefs de Familles pour l’instruction de leurs Enfans et Domesti-que
4 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
ant abandonné au théâtre, changea son nom pour ne pas faire tort à sa famille , qui était noble, et prit celui de Monfleury, sou
ner, à inspirer, à pratiquer tous les vices. Il n’y a point d’honnête famille qui ne crût se déshonorer en l’embrassant, et se
encore avisé de se pourvoir à cette pépinière, ou si quelque honnête famille , par l’aveugle entêtement d’un enfant, s’est vu o
m prodeunt. » On ne voit point d’exemple de ces dérogeances ; aucune famille n’a eu besoin de se faire réhabiliter. Tous les C
on Comédien est un phénomène ; à peine s’en trouve-t-il d’une honnête famille . Quoi qu’il en soit, ce procès n’ayant porté que
é dans une branche cadette se dégrader sur le théâtre). Mais comme sa famille , autrefois protestante, avait quitté le royaume,
n ; la dérogeance d’un Comédien est personnelle, et ne passe pas à la famille , elle est passagère, et ne dure que pendant qu’il
effet deux ans après, ou du moins à sa mort, sans pouvoir attaquer sa famille sur ce prétexte ; au lieu qu’en s’attachant à ses
et ses descendants. Le Conseil du Roi, qui ne voulait pas nuire à une famille innocente et distinguée, lui donna le délai qu’il
5 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 2 : Livre VI, chap. 7] » p. 590
de Thyeste sortant des Enfers, brouille et renverse tout l’état de sa famille , met en trouble sa maison, acharnef Egiste à veng
ains des prières et dévotions. Elles ne brouillent pas nos maisons et familles , ains composent et redressent ce qui pourrait y ê
6 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
is de mai se tiennent les grands jours : les peres & les meres de familles , s’assemblent devant le Juge qui reçoit leur suff
on fait des prieres publiques pour le Roi, pour le Seigneur & sa famille , & par une priere en françois, on remercie Di
, après quoi le Seigneur la conduit chez ses parens où elle invite sa famille & ses amies. Le Seigneur fournit aux frais de
retour chez elle, l’Héroïne donna à soupé à ses compagnes & à sa famille . Ce repas qui ne se fait point à Salenci n’est-il
la musique. La fête finit par un soupé que les garçons donnerent à la famille , le tout s’y passa dans la plus grande decence, l
ion de J. C., putas, inveniet fidem , quels Citoyens, quels Peres de famille , quels Magistrats préparent à l’Etat cette irreli
7 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
jeu, les petites sommes qu’on y expose causent à la fin la ruine des familles  ; à l’Opéra, par exemple, où les places coûtent d
mit sur le compte de l’Hôtel-Dieu, à la charge de s’arranger avec la famille de Lamarre pour une somme convenable, et que le s
s etc. c’est une grêle qui ravage, un gouffre qui absorbe le bien des familles . Flavius Vopiscus (in Carino) rapporte de Julius
es domestiques : le créancier n’est pas payé, l’ouvrier satisfait, la famille élevée, le pauvre soulagé, mais que dis-je, les p
ce qu’elle est inutile, pernicieuse pour les mœurs, ruineuse pour les familles . Le nouveau ton où l’on se monte, la nouvelle édu
routes à un Marchand, de dettes à un Seigneur, de vols aux enfants de famille , que les trois cents courtisanes. Une belle nuit
8 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63
avoit trop d’intérêt à se rendre maître de Lusignan & de toute sa famille , pour qu’il n’eût pas donné les ordres les plus p
e Nérestan n’ait pas sçu que Zaïre étoit sa sœur, qu’elle étoit de la famille des Lusignans, & ne lui en ait jamais parlé.
ir…… Où a-t-il pris cette fortune, puisqu’il ne connoissoit point sa famille  ? Un homme qui n’avoit rien, nous dit que sa fort
l’Œdipe du même Auteur, Philoctète, parent de Laïus, lié encore à sa famille & à Jocaste, par les nœuds de l’amitié, ignor
été ignorés d’un Prince Grec, & qui, comme parent & ami de la famille de Laïus, y avoit un double intérêt. Je veux néan
9 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
divisions, les haines, dans les villes, dans les campagnes, dans les familles … partout. Avec les croix qu’ils ont élevées sur l
il et de nos occupations. Dans les campagnes, les laboureurs et leurs familles , après l’accomplissement spontané de leurs devoir
Dieu a prescrites. Comme tous se connaissent, ce n’est qu’une fête de famille …. Et cependant, n’a-t-on pas vu des séminaristes
rier, l’artisan, le petit marchand, le prolétaire viennent avec leurs familles déposer le fardeau de leurs peines et dépenser un
el on célèbre l’union innocente de deux jeunes cœurs, l’union de deux familles , et dans lequel règnent la joie et peut-être auss
riez chaque jour vos tissus et donnez la vie et l’existence à tant de familles qui vous consacrent leur intelligence et leurs br
de damnation éternelle… Que deviendront nos femmes, nos enfants, nos familles , direz-vous ? Eh ! qu’importe ? ne s’agit-il pas
ordre le plus régulier y règne ; il n’est pas une place où la mère de famille ne puisse se montrer avec ses filles, sans craind
uteurs avides, intéressés. Un avare, tyran de ses serviteurs et de sa famille . De ridicules vieillards amoureux. Des femmes bel
quent volontairement leur qualité de Français, ne conservent point de famille parmi nous, n’ont point de patrie, quoique la pat
10 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
de la lie du peuple (comme le sont toutes les Actrices), née dans une famille chrétienne & de bonnes mœurs (dans un grand n
lace dans une maison honnête, & la marie : elle y a une nombreuse famille qu’elle éleve chrétiennement, qu’elle établit ava
du Livre de Tobie : elle peut être extrêmement utile dans toutes les familles , c’est une bonne leçon à ceux qui les composent.
u point d’accepter, d’exiger des engagemens insensés, ruineux pour sa famille  ? Mon mari vous a fait pour 150000 livres de bill
sitions, sa résolution de se faire Religieuse, l’obstacle qu’y met sa famille , l’infamie de sa profession, le danger que lui fa
lus, connoissant combien elle étoit gênée, & même exposée dans sa famille , elle la retira de ses mains, & la remit à un
ns bleus ne sont pas moins brillans : le Roi, M. le Dauphin, toute la Famille Royale est inscrite sur leur registre. En conséqu
11 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
détruire la religion Catholique, & enfin causa l’extinction de la famille royale des Valois. Voici ce que Voltaire en fait
usée de les avoir employés en maîtresse, par ambition, à corrompre sa famille , la Cour & le royaume. Nous laissons à l’Hist
elle n’avoit vu que des objets & des exemples d’incontinence, sa famille étoit toujours farcie d’enfans naturels, dont plu
ier usage que Catherine fit de sa souplesse en galanterie fut dans la famille royale ; elle sçut plaire par sa complaisance à F
lui soupçonner un cœur tendre. On accuse cette mere d’avoir élévé sa famille dans le désordre. Ses enfans furent assiegés de g
s ordres, faisoit sous ses drapeaux la guerre la plus dangéreuse à sa famille , à ses amis, à ses ennemis, & à tous ceux ave
de tout à sa maîtresse. Cette foiblesse semble heréditaire dans cette famille ou plutôt est inséparable de l’amour. Le grand Tu
’étoit son plus riche trésor. Cette boëte, fidellement gardée dans la famille de Mesmes, famille distinguée qui a porté de très
he trésor. Cette boëte, fidellement gardée dans la famille de Mesmes, famille distinguée qui a porté de très-grands hommes, fut
ion fut toujours dominante en France, & la religion de l’Etat. La famille de Medicis l’avoit toujours professee. Il n’en fu
ce uniquement par cette raison. Il est Calviniste lui & toute sa famille , son extérieur Catholique n’est qu’hypocrisie. Il
erres étrangeres ; elle a brouillé la Cour, la ville, le royaume, les familles , les amis, le frere & la sœur, le mari &
son esprit turbulant, son luxe & son libertinage qui perdirent la famille de Valois, où elle étoit entrée, & penserent
12 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatrième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 28-32
es prérogatives, d’être le conservateur & le dieu tutelaire de sa famille  ; avantage si grand aux yeux des hommes sensés, q
s des villes, dans les conditions communes, privent quelquefois leurs familles du nécessaire, pour se livrer aux desordres dont
13 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
t contre ce qu’ils vous doivent de respect, s’ils des déshonorent vos familles par des mariages désavantageux, et par quelquecho
es complices d’un enlèvement qui blesse l’honneur de quelque illustre famille , elle poursuit avec rigueur et avec toutes les no
t la fin est l’incontinence, le péché, le déshonneur, le désordre des familles et des Etats. C’est un grand reproche à la France
14 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
tout ce qui se passe autour d’eux, et peut-être déjà dans leur propre famille les funestes effets de cette conduite inexcusable
e. C’est là qu’un jeune homme, dont la vertu faisait le bonheur de sa famille , apprend à connaître le vice et à mépriser les co
ets du théâtre moderne sur les mœurs, la Religion et le bien-être des familles . Citons le passage où cet écrit traite de l’immor
er généreusement le héros ou l’héroïne. L’on sape ainsi la base de la famille , du mariage, de la société et de la Religion. Il
e théâtre est l’école de l’immoralité ; le fléau de la société et des familles . On le tolère à Rome comme un mal nécessaire, mai
out parle de ses fruits amers pour la Religion, pour la société et la famille . En présence de cette nuée de témoignages irréfra
qui y conduit, et vous reculerez d’effroi. Et vous pères et mères de famille , qui êtes assez aveugles pour engager, pour force
taient de mener une vie chrétienne, heureuse et calme au sein de leur famille , ils s’étaient seulement réservé ces plaisirs pur
15 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109
mp; un plaisir qui couvre & légitime la corruption des mœurs. Les familles seront heureuses de preférer les loix chrétiennes
qu’on a droit de faire des efforts pour empêcher le déshonneur de sa famille , & il n’est pas de la sagesse du Législateur
ger de séduction est aussi grand pour de jeunes veufs ; l’intérêt des familles est le même ; pour l’honneur, les biens, la paix
rvation & sa propagation, pour la paix de la société, l’union des familles , l’éducation des enfans, l’état des femmes, pour
& expressement que ni elle, ni ses enfans ne seront reçus dans la famille , & n’y auront aucun droit . Elle ne sera qu’u
16 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
mes de la vertu. Un Magistrat, un grand Officier, un père une mère de famille , un homme, une femme avancés en âge, ceux qui fon
Est-ce donc en sautant, courant, cabriolant que s’annonce une mère de famille , attentive à son domestique, soigneuse de l’éduca
à son domestique, soigneuse de l’éducation de ses enfans ; un père de famille exact à ses devoirs, vigilant sur ses affaires ?
répandu le poison sur le reste de leurs jours & sur ceux de leur famille . Pour le jour des noces, qui ne sait que les dans
eur arrache, on leur vole ce qui est nécessaire à l’entretien de leur famille , au payement de leurs dettes ? Si ce n’est pas av
ement employé à soulager les pauvres, à payer ses dettes, à élever sa famille  ? peut-on sagement l’aimer avec passion, s’en occ
t & son cœur ? Quel service y rend-on à l’Etat, à sa patrie, à sa famille  ? Et s’il est vrai, selon S. Paul, que soit que n
tre, peut-il passer les jours à cabrioler ? & si c’est un père de famille , un homme en place, un homme avancé en âge, quel
17 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148
publique, une punition et un déshonneur sensibles, qui affligent les familles , qui mettent le peuple en émotion et troublent l’
ète, affligent tous les hommes sensés, mettent la désolation dans les familles , produisent le mécontentement général, et causent
18 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
l lui donna pour compagne ; ils instruisirent & gouvernèrent leur famille , comme on le fait aujourd’hui, & mieux encore
être, Poisson en étoit très-capable ; c’étoit un vice héréditaire, sa famille lui en fournissoit bien des modèles. Le théatre d
la volupté en est l’apôtre, le modèle, la protectrice. Voilà l’air de famille de toutes ses pieces ; car parmi les éloges que l
e fécondité dans son théatre, que les pieces n’ont pas même un air de famille . Il y a du vrai dans ces réflexions. Le verbiage,
qui diversifie si fort ses pieces, qu’elles n’ont pas même un air de famille  ; on ne sauroit s’y méprendre, c’est par-tout de
ont des sœurs habillées de différentes couleurs, mais tout décelle la famille , & rend en différens termes la même pensée, l
19 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
comment briser les liens dont l’habitude, le besoin, les liaisons de famille , le goût du plaisir, le tenoient enchaîné. Il y e
 ; & quoique la galanterie des femmes mariées & des filles de famille fût peut-être aussi commune qu’elle l’est de nos
maine respectoit, on a dégradé les femmes mariées & les filles de famille , en leur faisant jouer le rôle des Courtisanes &a
à des mains étrangères & infames, en laissent subsister dans les familles honnêtes une juste horreur, l’idée de la difficul
t, & on lui sacrifie tout, loix, devoir, nature, gloire, intérêt, famille , & souvent les Princes leur royaume. Elle por
eur ne sera reçu qui ne soit homme d’honneur, connu & avoué de sa famille , dont il rapportera des certificats en forme. Il
20 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
spect en sa présence. Le Roi de Prusse embrasse fort tendrement cette famille désolée qui lui disoit en secret : amicè ad quid
Dresde dans la même loge, le Roi qui avoit chassé l’Electeur & sa famille prisonnière, tous deux rians, mais d’un rire bien
ngile. La fondatrice de St. Cir n’étoit rien moins que Jesuitesse, sa famille , sa communauté, ses éleves, ses amis ne le furent
21 (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135
x qui adviennent des jeux de l’hôtel de Bourgogne., et à la ruine des familles des pauvres artisans, desquels la salle basse est
s’adonne aux jeux de berlans et autres vices, et qu’ils ruinent leurs familles , (comme si c’était un plaisir honnête que d’aller
22 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
ngé ses meubles, & dressé son lit, qu’il comptoit de partager, sa famille n’en paroît point jalouse ; Amphitrion doit se tr
alice de n’en rien croire : elle a des bontés pour le subalterne, les familles sont flattées de la distinction ; ce manége lui e
la nuit, & troubla fort mal-à-propos les douces occupations de la famille , composée de huit personnes. On vit sortir une pe
n’est, non plus qu’elle, ni grand ni beau, mais qui est fêté par une famille distinguée, à qui il se dit appartenir. Un plaisa
de graves Magistrats, de pieux Ecclésiastiques, d’excellens peres de famille . L’Impératrice Theodora femme de Justinien, étoit
Professeurs de Verone qui n’avoient pas osé refuser leur classe à une famille puissante rougirent d’assister à cet acte de Taba
re, que ce qu’il avoit fait, n’étoit qu’un jeu. Combien de gens d’une famille honnête, à plus forte raison d’une maison disting
23 (1666) La famille sainte « [FRONTISPICE] »
il est traitté des Devoirs de toutes les personnes qui composent une Famille . Par le R.P. Jean Cordier de la Compagnie de Je
24 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
e mérite, ni le sexe ; elle s’étend jusques aux derniers degrés d’une famille , et jusques aux cendres des défunts ; ce ne sont
nourrir des haines irréconciliables, à mettre la désolation dans les familles et dans les états, pour une parole mal interprété
25 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
ont donc que des assemblées détestables de personnes forcées par leur famille , qui n’y vivent qu’en désirant la mort, n’y meure
émoins ces innombrables mariages que la passion fait faire malgré les familles . L’Eglise prend tant de précautions pour conserve
tune de qui tout se fait, se bat aussi en duel ; il est tué, & la famille est réduite à cette fille qu’on avoit sacrifiée.
se fait enlever, court le monde, & son frere se trouvant mort, la famille consent au mariage. Elle réclame de ses vœux, le
mouvement, dans un couvent tout a les yeux sur la Novice & sur sa famille , tout l’assiege, tout s’empresse autour d’elle, u
de préparer du poison, de le prendre, de venir mourir au milieu de sa famille , sans se repentir de son fol amour & de son d
r tous les pensionnats. L’Auteur ne connoît ni les Communautés ni les familles pieuses, quand il donne pour de la violence une é
mp; elle tombe évanouie de rage. Son pere n’eût-il point d’intérêt de famille pour la faire Religieuse, il devroit vouloir se d
ngager sa fille à se faire Religieuse, qui arrange les affaires de sa famille sur les arrangemens que la fille même a voulu, ma
i ils se perdroient eux-mêmes, ruineroient & déshonoreroient leur famille . L’expérience le démontre tous les jours, que les
26 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56
théatres particuliers qui dans toute la France porte dans le sein des familles le poison du libertinage. Divers Auteurs ont déjà
portrait des mœurs publiques, celui-ci décelle le secret du cœur des familles amatrices. On y garde moins de mesures qu’à la co
êtes gens, qui leur donnoient asyle dans leurs palais, mêlés dans les familles , vivant avec les enfans, les enseignant, les exer
l’artiste. Que peut-on espérer d’un homme qui vit dans le sein d’une famille comme l’enfant de la maison ? il n’a plus de suff
les maisons particulieres, que la comédie adoptée & entée dans sa famille , hôte, amie, enfant, commençal, est de tout, &
grandeur de votre faute ? Vous étalez vos passions aux yeux de votre famille , comme sur un théatre où vous êtes l’Acteur de la
27 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
u de ménager la paix entre deux nations, portent la division dans les familles  : Ex illo solemnia more theatra nunc quoque formo
p; les fortunes des particuliers, & les filouteries des enfans de famille . Un Acteur célèbre, une Actrice commode (eh ! qui
bagatelles & de galanteries ? Tout se ressent de cette oisiveté : famille , devoir, affaires, emploi, exercices de piété, to
es. La plûpart en effet sont des femmes sans aveu qui ont quitté leur famille . Sa maison est le chemin de la mort, & sa con
inel amour, à l’art de séduire une fille, & de tromper un père de famille . Moquons-nous de Boileau, laissons-le dire (S. Ma
s passions des Acteurs & des Actrices (c’est-à-dire des enfans de famille qui jouent) ; très-applaudies, satisfaites décemm
28 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
iété, l’infidélité dans les mariages, les troubles, les querelles des familles  ? Lorsque devenu licencieux, efféminé, ennemi de
s montagnes, mais qu’on vive chrétiennement dans les villes, dans les familles . Ne maltraitez pas vos épouses, ne corrompez pas
e fiction Mais il fait bien des adultères réels, & ruine bien des familles  ; & pour comble d’affliction, un si grand mal
emmes, en les mêlant avec les Actrices, & ruinent une infinité de familles . C’est donc vous qui en favorisant le théatre, re
29 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 14
oint votre santé, ne diminue point vos biens, n’incommode point votre famille , ne fait point tort à vos affaires.
30 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
le commerce, a été célébré par tous les litérateurs, parce que cette famille opulente par une libéralité jusqu’alors inconnue,
ette licence, qui a tout perdu, & perdu les Médicis même, dont la famille est éteinte, & les Etats ont passé à une fami
is même, dont la famille est éteinte, & les Etats ont passé à une famille étrangere, ce témoignage n’est pas suspect, le vo
, Cardinal à 14 ans, Pape à 36, commença son Pontificat par élever sa famille , il employa son crédit à mettre son frere Pierre
sque tout le Nord ? qu’une Reine formée sur de tels exemples, dans sa famille , ait rendu la France demi Calviniste ? Faut il êt
e ses intrigues l’eussent élevé au Pontificat. Il étoit, ainsi que sa famille , si fort livré à la scene & par consequent à
ris & l’infamie ; on se licencie moins sous les yeux d’un pere de famille , dont la présence en impose ; ses enfans ne le vo
31 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
porté. Comme s’il y avoit du fanatisme à laisser tout son bien à sa famille & à vivre d’aumône ; & de la genérosité à
querelleuse, difficile dans le commerce, brusque, intraitable dans la famille , dure à ses domestiques. Ce sont des acteurs trag
nnues dans les provinces éloignées, dans les petites villes & les familles laborieuses. Les petites villes, les familles la
tites villes & les familles laborieuses. Les petites villes, les familles laborieuses ne font pas les heureux climats où la
-huitieme siecle, & rend ce mauvais service à Montagne & à sa famille , de faire paroître au grand jour ce qui n’auroit
ndant deux ans. On ne sait qu’admirer davantage, l’indifférence de la famille de Montagne pendant deux siecles, ou l’entousiasm
une prairie ne fut plus volage ; il eut du crédit dans sa patrie ; sa famille y étoit distinguée ; il en remplit divers emplois
Etats de Blois ; bon négociateur, mais fort mauvais Ecrivain ; cette famille subsiste encore, elle a été bien illustrée par le
32 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
rlez ; mais ce que je sais bien, et ce que savent toutes les mères de famille , c’est que de jeunes personnes apprennent la musi
ez fort improprement une interpellation que m’adresserait une mère de famille , et ce que j’appellerai tout simplement une ampli
tes point abbé), je m’humilie devant votre éloquence, et les mères de famille répondront pour moi à ce beau morceau qui fournir
33 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224
que devrait rassembler les Epoux, pour s’amuser honnêtement avec leur famille . Non pas selon vous : la femme fera bien mieux d’
 ; mais était-il ivre, quand il visita et consola si généreusement la famille de Darius ? Etait-il ivre quand il traitait Porus
ute de faire le bien qu’ils pourraient, leur intérêt et celui de leur famille en souffrent également. Par action enfin : vous n
34 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
ter ; voilà l’école des maris & des femmes. Moliere, sa femme, sa famille & sa troupe pratiquoient exactement ces leçon
ue aucun mari qui n’ait senti les traits piquans de sa satyre, peu de familles où l’on n’en trouve de père en fils. Ce soupçon o
: Miserere nobis, & conserva nos ambos. Les exhortations des deux familles ne sont pas moins vertueuses, & par conséquen
e beaupère & votre bellemère, d’aimer votre mari, de régler votre famille , de gouverner votre maison, & de vous montrer
blissons-nous donc. Abandonner sa maison à des domestiques, livrer sa famille à des nourrices ou des gouvernantes, ou plûtôt êt
35 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « [Introduction] » pp. 4-5
déliés, dans une Ville de Parlement, et aux frais de ses principales familles dont les enfants ont été vos Acteurs, et si on vo
36 (1638) L’Image du Vray Chrestien. Chapitre IV « Chapitre 4. » pp. 106-108
nses, et bals, ou spectacles déshonnêtes ; Et que ni par ceux de leur famille soit permis de donner ou contribuer quelque chose
37 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9
femmes d’intrigue, de fripons, de valets, qui arrachent le secret des familles , & en abusent pour tromper leurs maîtres ! Mo
personnages. C’est-là qu’on apprendra ce qu’on doit à la patrie, à sa famille , à ses amis, comment on doit remplir les devoirs
38 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
e ouverte au dérangement de la jeunesse. De tout temps des enfants de famille et des Gentilshommes même, se sont faits Comédien
eur qui ne fût connu pour homme d’honneur, et, comme tel, avoué de sa famille . A cet effet il serait obligé de produire des tém
39 (1731) Discours sur la comédie « a tres-haut et tres-puissant seigneur, monseigneur louis-auguste d'albert d'ally, duc de chaulnes, pair de france. » pp. -
casions, des preuves singulières de ce courage héréditaire dans votre famille . Que ne m’est-il permis, MONSEIGNEUR, de louer le
40 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
jorem Dei gloriam. Cet écusson, que ce Saint préferoit à celui de sa famille , est bien différent des armoiries prophanes que l
son devoir d’arrêter. Quel mal ne fait-il pas à sa femme, & à sa famille , ainsi qu’à lui-même ? Les ouvriers, les domestiq
. A cet ignoble détail qu’il y a loin d’une Impératrice à une mere de famille , de la scene à l’attélier ! Ne vous en prenez qu’
ssi équitablement entr’elles. Ce luxe rend les femmes inutiles à leur famille , & incapables d’affaires, leur esprit occupé,
battre : Naturam expellas furca tamen usque recurret. La ruine des familles est presque inévitable. Toute sorte de luxe, il e
el malheur d’avoir épousé un mari avare, & d’être entrée dans une famille où l’on n’a point le nécessaire ! Il faut donc po
ire ! Il faut donc pour y fournir, s’épuiser, s’endetter, negliger sa famille , déranger ses affaires pour achêter la paix, &
41 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
ophe fit ouvrir le théatre le même jour qu’il y entra, & força la famille royale d’aller avec lui à la comédie pour les con
ur les empêcher de crier ; il le fit à Dresde, menant à la comédie la famille de l’Electeur qu’il venoit de prendre prisonnière
u vice ; elle étoit née Protestante, aussi-bien que Montausier, de la famille la plus déclarée contre les Catholiques : d’Aubig
ns. Sorti de prison, il s’expatria & s’en fut en Amérique avec sa famille , revenu en France, sa fille fut reçue par charité
par un ouvrage immortel ; les sentimens héréditaires dans son auguste famille doivent à jamais fermer au spectacle les portes d
ulets ; quelques femmes de bien attachées à leurs maris & à leurs familles , toutes sont sans ambition, n’aiment que le luxe
rageuse qui soutint la guerre de Guienne pendant un an, avoit dans sa famille autant d’exemples de galanterie que de valeur, sa
42 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
ement de la Province et particulièrement de l’illustre et respectable famille de Mr. le President à Mortier de C.-G. Ces distin
propre, s’il n’est pas du devoir d’un fils d’être pressé d’ôter à sa famille dont il a autant lieu de se louer que je l’ai de
à sa profession, il sera bientôt hors d’état de subsister, lui et sa famille . Quiconque connaît les inconvénients de cette pro
nnobli ? Combien de jeunes Demoiselles victimes de l’ambition de leur famille traînent dans une prison perpétuelle une vie malh
ourrait faire d’excellentes Comédiennes ? L’intérêt et l’ambition des familles pourraient alors se concilier avec la tendresse p
es, qui la mettraient en état de figurer décemment dans le sein de sa famille . Qu’un seigneur épris de ses charmes et de ses ta
lus faire d’Elèves pour le Théâtre qui ne soient nobles et à qui leur famille donne une assez bonne éducation, pour qu’ils ne d
43 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104
uccès, il aurait fallu de l’autre côté encourager aussi à la vertu la famille de cet avare, lui rappeler qu’il est du devoir ab
ses talents et de son industrie ; ou de se jeter dans les bras de sa famille , de ses amis, invoquer leur appui. La révolution
é ne savait à quel rang placer ; qui déshonoraient ou troublaient les familles . Dès-lors ce ne furent plus les jeunes épouses qu
lles et du pot au feu, et refuse de se consacrer à son ménage et à sa famille , en déclarant qu’elle ne veut pas s’enterrer, qu’
is, il avait jeté du ridicule ou de la défaveur sur tous les chefs de famille , sur les devoirs du mariage, sur les idées religi
ts de l’Europe ! Fut-il jamais une époque à laquelle il y eut plus de familles indigentes, plus de pauvres honteux, qui ont beso
44 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
urs idoles qu’ils croyoient toutes puissantes, par l’extinction d’une famille royale, ou plutôt divine, les enfans du soleil ad
oit dans l’Empire que le théatre de la Cour, où il n’assistoit que la Famille Royale & les personnes les plus distinguées.
une Ville comme Romulus, qui a été la capitale de son Empire. Chaque famille , chaque particulier avoit son idole. Il les engag
e comme les vestales à Rome, & son galant pendu, mais encore leur famille étoit bannie & leur Ville détruite de fond en
de quelque relation manuscrite d’un voyage de Montagne en Italie. Sa famille n’avoit pas jugé à propos sans doute, pour des bo
e, on peut ajouter héroïque. La peste désoloit la ville de Dreux ; sa famille , ses amis dont la douceur, la probité, les vertus
45 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239
oie prit Ismare d’assaut, et pilla toute la ville excepté Maron et sa famille . Maron était Prêtre d’Apollon, et fut épargné par
lleure Noblesse du pays ; et le Sacerdoce était héréditaire dans leur famille . Æmonide et ChloréeIbid. brillent dans le champ d
 27. Act. 4. Le Grand Prêtre Joïada fut jugé une alliance digne de la famille Royale ;Vid. Seld. de Synedr. il épousa la fille
es etc. Pour ce qui est des simples Gentilshommes, il est très peu de familles en Angleterre qui n’aient ou qui n’aient eu quelq
faire d’un Ordre sacré une dégradation ignominieuse : la gloire d’une famille continue dans l’Etat Ecclésiastique aussi bien qu
ent, nous ne pouvons croire qu’un homme soit déchu de la gloire de sa famille , dès là qu’il est homme d’Eglise ; sans faire out
46 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
us des gens mariés. Voilà ce qui forme les prosélytes du célibat. Les familles font semblant de craindre les exhortations d’un M
n de tous les plaisirs, & on ne consulte pas même les intérêts de famille , les arrangemens utiles qui assortissent les étab
, dit-on, voilà bien du bruit sur la liberté du mariage des enfans de famille . Demandez si j’ai tort à tous les parens à qui le
; sont ensuite plus délicats & plus attentifs sur le sort de leur famille , & plus fermes à refuser ce qu’ils avoient re
reté des mariages, toutes à l’avantage des contractans & de leurs familles  ; on y approuve, on y conseille, on y ménage les
47 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
in, l’Avocat, l’Homme d’affaires, occupé de sa profession, le Père de famille , qui élève ses enfans, n’y vont guère. Qui donc s
ffet des farces très-libres & très-satyriques. Les jeunes gens de famille qui les jouoient n’y souffroient pas des Acteurs
urs ? Les vices du peuple ont pénétré dans le sein des plus illustres familles . Ce sont plutôt les vices des Grands qui corrompe
opéra. Il vient souvent dans son pays prendre les eaux, & voir sa famille à qui il fait du bien dans sa misere. Son voyage
lesse que Malthe, déjà déclarée pour la comédie, ne peut refuser. Les familles les plus distinguées s’empressent d’ajouter à leu
48 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
, bateleurs de tous les temps, que mes deux enfants distinguèrent une famille , qui sur leurs dispositions, n’hésita point à les
ouvrage ! Ce couple honnête pouvait un jour faire deux bons chefs de famille  ! ils ont tout abandonné pour courir à leur perte
e pantomime, jouée il y a une quinzaine d’années, sous le titre de la Famille savoyarde 7. Rien de plus vrai que les personnage
déplorant les suites d’une manie qui ne peut que devenir funeste aux familles , aux manufactures, en fortifiant dans la classe o
victime de son amour pour ses princes, et que les cendres de tant de familles allèrent combler depuis peu des marais désignés a
49 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
st une femme d’honneur qu’on fait parler & agir, une mère dans sa famille , qu’on fait instruire ses enfans, & employer
r pour fou. Il le prend chez lui avec son garçon, l’y garde malgré sa famille , lui donne sa fille & tout son bien ; au préj
que lui. On auroit bien mieux réussi, en plaçant l’Imposteur dans une famille composée de gens sages & vertueux. 9.° Molier
n composeroit des volumes d’histoires, a-t-il pû échapper à toute une famille intéressée & attentive à le démasquer ? Un ho
50 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
le jour où ils se sont faits. Les qualités des parties & de leurs familles sont ordinairement fausses ou très-douteuses, On
nce des témoins : mais il ne se charge point du nobiliaire ; c’est la famille qui se donne toutes les illustrations qu’il lui p
velle. On a établi un Bureau de Charité dans notre ville. Un pere de famille , qui ne peut sacrifier le bien de ses enfans au s
risonnier pour dettes considérables, le relevement de quelque honnête famille , la dotation de quelques orphelins, l’établisseme
us haute antiquité, & quelquefois aussi, comme les plus illustres familles , il déroge & tombe en roture, devient ignoble
corruption étoit générale ; il il ne s’épargne pas lui-même & sa famille , à l’exception de sa noblesse, dont il a la fatui
taine, formeroit-il des brillans éleves, des magistrats, des peres de familles , des négocians, des militaires, &c ? Aucun de
l’effet de l’indolence. Il faut vouloir s’aveugler. Négligence de sa famille , dissipation de son bien, duel donné, comédie sat
51 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VIII. Les spectacles favorisent les duels. » pp. 93-95
ule de duels qui portent si souvent la désolation dans les meilleures familles . ao. [NDE] Ce paragraphe est donné comme une ci
52 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre X. Les spectacles ne sont propres qu’à rendre romanesques ceux qui les fréquentent. » pp. 102-104
le la connaissance des détails que les mœurs réservaient aux mères de famille  ; elles aiment mieux exercer ces talents séducteu
53 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « II. » pp. 9-11
modéré, éloigné des contestations ; désintéressé ; très-réglé dans sa famille . Ceux mêmes qui sont hors de l’Eglise n’ont jamai
54 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VI. Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. » pp. 130-133
ie et les exposerait à essuyer des outrages si affligeants pour leurs familles . Ne vaudrait-il pas mieux, pour ainsi dire, congé
55 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
it désœuvré. Que de maux se succéderaient les uns aux autres ! Que de familles ruinées, si les Spectacles étaient abolis ! Le je
n’est elle pas contraire aux bonnes mœurs ? Elle trouble le repos des familles  ; elle rend faible & criminelle la beauté qui
56 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62
de leurs Pays des Sujets très-favorables, & presque tous dans des familles Royales. Ce n’étoient que meurtres ; les criminel
que les Dieux haïssoient les hommes, & particulierement certaines familles , où les crimes se perpétuoient, & où les enfa
57 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149
retoursbj. » « Une âme belle et sensible n’a-t-elle pas au sein de sa famille , et dans le goût même des lettres et des arts, de
cé d’en noyer l’espèce criminelle dans les eaux du déluge : une seule famille est jugée digne de vivre et de perpétuer sur la t
58 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
’avoit consulté aucun Théologien, & n’avoit jamais trouvé dans sa famille de quoi faire des Religieux Théatins, qui prissen
x que les dissertations comiques de ses confreres. Dans la vie que sa famille a donné, il est dit qu’il se retira enfin du théa
sans exemple dans l’histoire. Il fit enfermer les chefs de toutes les famille  ; considérables, & ordonna de les égorger tou
des tourmens força de le confesser. Il les fit mourir avec toute leur famille . Il craignit une révolte générale, il fit bâtir q
s méchant & commit les plus grands crimes. Il fit mourir toute sa famille , les saints Innocents & une infinité de perso
59 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVIII. Autorité des loix. » pp. 45-47
s jeunes gens, & le réveille dans les vieillards ? L’opprobre des familles , la discorde dans les maisons, les larcins, les j
60 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
est-là que se forment d’habiles négocians, & de vertueux peres de famille . Tout étant prêt, on annonce la fête au bruit des
du Directeur de la scéne, pouvoit-il n’être pas appellé à une fête de famille  ? Tout y fut prié en cérémonie, comme quand on c
le nombre de ceux qui sont morts depuis de leurs blessures ; bien des familles sont plongées dans la désolation. Ces malheurs ne
61 (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38
rtir tranquilles comme vous y seriez entrés ? Y conduiriez-vous votre famille , vos enfants, vos amis ? Et ce que vous y auriez
r et de l’esprit ; qui formât des Citoyens, des Pères et des Mères de famille , des Enfants et des Sujets dociles ; qui ne respi
t deux sortes de bravoures qui ont comme un air de ressemblance et de famille , mais dont l’une ne se rapproche de l’autre qu’en
62 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
t l’autre Avocat ? ne connaissait-il pas les mœurs, la profession, la famille de celle qu’il a épousée ? ne l’a-t-il pas tirée
ions malheureuses qui troublent le repos et flétrissent l’honneur des familles par des alliances encore plus honteuses par la co
ge extorqué par la débauche du théâtre, une honnête fille, un fils de famille , séduits et changés en bête par quelqu’une de ces
anteresses que celle de la fable, portassent le déshonneur dans leurs familles , qui n’auraient pu ni prévenir ni connaître ces u
63 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370
ar reconnaissance, instruire son bienfaiteur des particularités de sa famille . En présence de Beauchâteau et de son épouse, ell
64 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XX. Silence de l’Ecriture sur les spectacles : il n’y en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures : passages de saint Jean et de saint Paul. » pp. 72-75
le innocent et simple trouve un assez agréable divertissement dans sa famille parmi ses enfants : c’est où il se vient délasser
65 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
ainteté de la Thiare. C’étoit un jeune homme ne trente-six ans, de la famille des Médicis, une des plus libertine qui soit mont
e qui soit montée sur le trône, la dépravation étoit héréditaire à sa famille , ce sang avoit coulé de puis long temps dans les
t ce qu’il vouloit sans rien respecter. Sa naissance, le crédit de sa famille , ses talens naturels auroient pu le rendre utile 
fit marier, quitter absolument le théatre, & se renfermer dans sa famille , où il vêcut chretiennement. Son fils qui nous a
& lui procura des protecteurs. Il fut d’abord Calviniste comme sa famille  ; il eut le bonheur de se convertir, & même d
66 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
& du dialogue dans les Piéces ; il me semble voir chaque père de famille , le front couronné de pampre & de lierre, ass
à qui appartenait les vignes ravagées, célébra sa joie avec toute sa famille , par des danses & par des chants ; ses voisin
naissance à la Comédie ? Grace à M. de la Chaussée, & au Père de famille , tout ce que je viens de dire ne paraît plus haza
67 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
elle avoit été Gouvernante, & traitée en Reine. Abandonnée de sa famille , même de son amant, se refugiant dans quelques ca
Condé, qui, après avoir demandé pardon à la Reine de la révolte de sa famille , lui fit un procès en forme. Elle présente requêt
our lui demander des troupes : elle composoit même les lettres que sa famille ne faisoit que copier. Ce mêlange n’est-il pas du
jour tout le reste de sa vie, comme la plus grande fête. La Cour, sa famille , son mari, tout le monde, accoutumés à ses grande
velopper dans les devoirs domestiques, s’occuper de l’éducation de sa famille , s’abandonner à l’ennui de la retraite & aux
es plus grandes épreuves. Elle perdit M. de Turenne, presque toute sa famille , son mari, ses enfans, sa belle-fille, ses freres
68 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
que trop ; mais voudriez-vous les associer à vos affaires & à vos familles  ? L’Eglise sur-tout enfin qu’en pense-t-elle ? L’
amp; de l’Etat, & peut-être le déshonneur prochain de vos propres familles . Allez à présent, sur-tout, allez dans vos sociét
egrets & de larmes à votre cœur, de honte & de crimes à votre famille , de sang à Sichem même. Consultez encore les der
réception fréquente des sacremens, par l’ordre qu’il établit dans sa famille  ? On en voit encore quelques-uns de ce caractere 
69 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
douce avec ses compagnes ? Outre ces belles qualités, on exige que la famille soit sans reproche : ses parens sont en quelque s
esse de la part du sexe : on a même égard à la bonne réputation de la famille de la Rosiere, & les désordres de ses parens
odestement habillée, & coëffée à son ordinaire, accompagnée de sa famille & de ses amies, modestes comme elle, sans sou
n vieillard. L’année suivante pour la bonne mere & le bon pere de famille . La premiere représentera la Vertu publique couro
70 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
n est la même. Que deviendroient les enfans ? Quel seroit le sort des familles , des princes, des états, si leur état flotant au
ulu sauver de l’oubli que mérité une vie si dépravée. Une fille d’une famille honnête ayant passé la nuit chez le Comte, attend
e la postérité. Il est surprenant que, dans toutes les guerres que sa famille a eu avec le roi de Suede & le roi de Prusse,
sa femme & ses filles, il ait mené le même jour à la comédie une famille si comédienne. Il est lui-même si comédien ! La d
71 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
est le meilleur fonds de la troupe. Elles en inspirent le goût à leur famille & à leurs amis, elles y attirent leurs amans,
épense effroyable, & on laisseroit plutôt mourir de faim toute sa famille , que de souffrir qu’une Actrice manque des choses
en plus, le malheur du temps, & la crainte de déshonorer bien des familles , ont arraché des arrêts qui défendent aux Magistr
oix ? Se seroit-il engagé à Céfonie qui l’a tant couru, qui est d’une famille patricienne, & si sérieuse ? Je vous plains s
72 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125
ndirectement par des personnes interposées. Tout doit être rendu à la famille , ou confisqué, quand même ces enfants auraient ob
selon Furetière, dans son Factum contre l’Académie, et d’une honnête famille , selon l’Abbé d’Olivet, dans son Histoire de l’Ac
l’épousa, et en eut un enfant. Ce mariage fut absolument inconnu à sa famille , jusqu’à ce que quatre ans après la mort du mari,
la le Grand voulut faire reconnaître son bâtard, elle fit écrire à la famille de Samson que « si on ne le recevait pas, elle le
73 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
métaphysique, à travestir les citoyens en beaux esprits, les mères de famille en petites maîtresses, et les filles en amoureuse
plus soumis à leurs parents ? L’union règne-t-elle davantage dans les familles  ? Les droits de l’amitié sont-ils mieux connus et
u’il ne leur en reste aucun souvenir en rentrant dans le sein de leur famille  ? Mais on ne peut espérer cette modération de cet
74 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
amis, et les jeux de hasard dans un brelan ; entre un menuet dansé en famille dans sa maison, et un bal nocturne, un bal d’opér
voulurent pas y assister, surtout celles de la Confrérie de la Sainte Famille , établie à la paroisse, qui sont en fort grand no
purent en gagner que trois, qui furent aussitôt exclues de la Sainte Famille . Il en fut offensé, et en usa mal avec l’Evêque,
75 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
er qu’on y emploie un argent dont on devrait soulager tant de pauvres familles qui gémissent dans l’indigence ? II. Le monde cep
76 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
nt les objets de la vengeance des Dieux, les malheureux enfans de ces Familles , victimes de colere, que le Destin poursuivoit. Q
n Prince qui regne depuis vingt ans, aimé dans sa Ville & dans sa Famille , se trouve un objet d’horreur pour ses Sujets, po
77 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
ndonnent au peuple ces connoissances de détail réservées aux meres de famille , & elles préferent d’exercer tous les talens
re, & à des forfaits qu’il devroit regarder comme impossibles ? O familles infortunées ! qui redemandez à la mort ce fils qu
néans & de libertins est encore autant de gagné pour les peres de famille , soit sur l’honneur de leurs filles ou de leurs f
78 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
’y retiennent-ils pas ? Le Genevois lui même, resterait au sein de sa famille & de sa Patrie, s’il pouvait y jouir de l’amu
squ’elles y sont admises au gouvernement public & particulier des familles  ; qu’elles y font l’ornement de la Cour ; l’embel
. La Grèce libre put voir avec satisfaction la fabuleuse histoire des familles de ses Rois qui s’étaient entredétruites, lorsqu’
79 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
taines, sont gorgées de richesses, tandis que l’Etat est pauvre et la famille royale privée de finances. C’est là qu’après s’êt
coule de toute part. La division et la haine règnent dans toutes les familles , et cette discorde, soufflée par les prêtres et l
jésuites, se propage malheureusement jusque dans le sein de l’auguste famille du souverain légitime, dont l’autorité méconnue n
80 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
eurs idées et leurs goûts, et chercheront à se satisfaire. Toutes les familles , charmées du succès de leurs enfants, et ravies d
n il ira voir, louer, admirer celle de son confrère, et féliciter les familles d'un succès qu'il vient d'anathématiser. L'Evangi
nt-ils plus soumis à leurs parents ? règne-t-il plus d'union dans les familles  ? les droits de l'amitié sont-ils mieux connus et
81 (1674) Le Theâtre François pp. -284
ur qui a de tres belles qualitez, est le seul qui peut soûtenir Vôtre Famille , & eternizer vn Nom, que V. E. rend si fameux
’esprit infiniment, & il s’en est fait vne large effusion dans sa famille . Les Troupes vsent en cecy d’vne iuste œconomie,
ns le particulier ; & puisqu’il est vray que dans le Monde chaque Famille est vne petite Republique, & vne image du Gou
arties répondent au tout, & si entre les Comediens chaque pere de famille conduit sa maison auec autant d’ordre, qu’ils en
d serieux & vn entretien solide ; & dans la conduite de leurs familles on découure la méme vertu & la méme honnestet
illes on découure la méme vertu & la méme honnesteté que dans les familles des autres Bourgeois qui viuent bien. Ils ont gra
bonne education de leurs enfans ne doit pas estre oubliée, & les familles de Comediens que i’ay connües à Paris ont esté el
ps, & c’est vn defaut commun à tous les Estats & à toutes les familles . Ces personnes là n’y sont soúfertes que par l’ex
its du monde sont le plus souuent tres faux. Il est donc vray que les familles des Comediens sont ordinairement tres bien reglée
elle il est prononcé. Si les Comediens viuent honnestement dans leurs familles , ils viuent fort ciuilement entre eux, ils se vis
inces. Voila de quelle maniere les Comediens se conduisent dans leurs familles & entre eux mémes : voyons maintenant comme i
ous les Estats de la Terre, entre toutes les Villes, entre toutes les Familles , & il n’y a rien en cela d’extraordinaire ent
connus particulierement l’vn & l’autre, ils ont laissé chacun vne famille tres spirituelle & bien eleuée ; & comme
82 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE V. Du principal motif de la Réformation du Théâtre. » pp. 49-58
enfants, des fautes essentielles et irréparables. C’est aux pères de famille , à qui on en a laissé toute la charge ; et c’est
83 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
ne faites pas ce qu’ils font. Ces sentimens sont heréditaires dans la famille de Brandebourg ; sans remonter au siecle passé, o
t dégagé de ses vœux, se maria, & a laissé la Maîtrise Duché à sa famille qui prétendant avoir hérité de ses droits, jouit
lié ; le Roi de Pologne, dont il fit l’armée prisonniere à Pyrna ; sa famille qu’il prit à Dresde & mena à la Comédie ; le
uilibre n’est qu’un mot qui ne doit pas en imposer ; l’Europe est une famille où il y a de trop mauvais enfans pour qu’il subsi
84 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
. Vous riez ? fuyez, peste des mœurs, corruption des cœurs, furie des familles , fuyez. Tel fut le crime du chef inimitable des A
toute autre étude & absorbent toute l’attention. Voyez ce père de famille dans son cabinet, dévorant le roman anti-chrétien
règne encore, & pour le moindre sujet détruit les plus illustres familles . C’est comme le feu des volcans renfermé dans le
icité ; les femmes ne devroient jamais oublier qu’elles font dans les familles , dans la société, les compagnes des hommes, pour
85 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
temps contre toute vrai-semblance. On y fait passer en revue toute sa famille , le Roi, la Cour, les Princes, les Ministres, le
issance. Il mourut cinq ans après, toujours fidele à l’Angleterre. Sa famille ne suivit pas son exemple. Elle eût, après sa mor
esté de l’Empire. Les Guebres ne sont pas un peuple, ce sont quelques familles des anciens Persans, élevées, comme les autres, d
nt être également punis ou absous. Mais quel est l’arrêt injuste ? La famille de Calas crioit contre le premier, le public cont
endu lui-même : suicide sans vraisemblance dans un jeune homme que sa famille ne maltraite pas, & si elle le maltraite, moi
 ; n’est-ce pas un souhait bien Chrétien ?). Diderot dans son Père de famille avoit commencé de répandre ce germe sur la scène,
86 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
loir, Madame, que je me suis vue prête à porter le trouble dans votre famille . Trompée la première aux apparences, je me crus p
87 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
ses prédécesseurs, sur-tout contre le grand Constantin & toute sa famille , quoiqu’il fût son petit-neveu, & que Confian
ut, pourquoi tant gronder ? Il vient dans un couvent. N’est-ce pas sa famille  ?         Chacune d’un vrai cœur de fille        
88 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
e leur était permis de mettre sur la Scène Tragique que deux ou trois Familles , célèbres dans leur Histoire, telles que celle d’
On se contente de le peindre au milieu de ses occupations & de sa famille . Il est impossible de se trouver dans le cas d’im
89 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
e au jour solennel de ses Bains, des choses que la mère d'une honnête famille , et la mère même de ces bouffons ne pourrait ente
e leur fortune, travaillassent pout gagner leur vie et celle de leurs familles , à des ouvrages qui devaient être employées au cu
90 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
uneste yvraie, que l’homme ennemi ait jettée dans le champ du Pere de famille , n’attend pas le tems de la moisson, pour les sép
91 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
de théatre qui devoit se jouer. Le Roi vint s’y placer avec toute sa famille & toute sa cour, comme dans sa loge. La statu
ce qui ajoute le ridicule au frivole, c’est que le Roi & toute sa famille y étoient présens ; tous les corps passent devant
n par caractere. Un éloge en dialogue, coupé en scènes, du Roi, de la Famille Royale, du Prince & de son portrait, du Peupl
deux entrées ou spectacles étoient distribués dans les allées, que la Famille Royale s’y rendoit successivement. La décoration
92 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
ns ? Sans les spectacles, à quoi ne seroient pas exposés les peres de famille , soit pour l’honneur de leurs femmes, soit pour l
jet, dont les suites seroient très-fâcheuses pour elle, & pour sa famille  ; je vais aussi-tôt la trouver, je l’amuse, le co
cependant un grand bien, d’avoir empêché ce scélérat de deshonorer sa famille &c &c ; mais, non sunt facienda mala, ut
us y trouver ? Sans les spectacles, ajoutez-vous, à quoi les peres de famille ne seroient-ils pas exposés ? Mais 1°. si les spe
le bon ordre & la fûreté publique, il faut donc que les peres de famille jouissent paisiblement de la tranquilité qu’on le
olicé, quand Henri III. y eut fait venir des Comédiens ? Les peres de famille y furent-ils plus tranquilles qu’auparavant ? Ce
es tryans. C’est la leçon qu’il avoit apprise à la Comédie du pere de famille . C’est cependant une piéce, dont nos Dames sont e
core plus récent, arrivé aussi dans la même Ville !… Un jeune pere de famille touchant à son dernier moment, fait appeler son é
93 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118
gnorance, ou leurs préjugés, sont cause de tous les désordres de leur famille . Ecoutez les plaintes de Sigismond, dans La vie e
par une raison très louable, c’est comme si l’on disait aux pères de famille  : « Vous qui négligez de prendre vous-mêmes soin
les rendent odieux, plus ils autorisent les gens sensés, les pères de famille attentifs à se défier d’eux et à se pourvoir cont
94 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
pied n’y peuvent trouver passage, et sont tous les suppliants, leurs familles et domestiques, empêchés de sortir, non pas même
femmes mariées voient les libertins qui portent le désordre dans les familles . Parmi un petit nombre d’honnêtes gens qui y vont
rès appropriée des Comédiens et des usuriers également pernicieux aux familles , également condamnés par les lois de l’Evangile,
95 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Post-scriptum. » pp. 201-216
onsidérable de citoyens honnêtes et utiles, dont la plupart, pères de famille , végètent dans la plus grande anxiété, sont toujo
96 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129
médiens français, des affronts non mérités. Ces avanies affligent les familles , et, en ameutant le peuple, causent des troubles
97 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
s, quatre ans après, ayant obligé le roi d’en retirer ses troupes, la famille de Caffaro se réfugia en France, où elle a subsis
98 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
résenter les fureurs d’Oreste dans Andromaque, en furent la cause. Sa famille , pour lui sauver cette confusion, attribua sa mor
atre dégrada ; ils en rougissoient, & pour ne pas déshonorer leur famille , ils changerent leur nom. Ils s’appelloient Jacob
ntretenue aux dépens du Roi, liée à la plus haute noblesse & à la Famille royale, traitée avec autant & plus de faveur
ace VIII à Anagnie, en celui de Ganoret, pour en sauver la honte à sa famille . Cette gaze est légere, mais c’est toujours une g
99 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
institué pour le réciter ; les femmes n’auront point le soin de leurs familles , ni les maris aussi, etc. 3. Ces joueurs font con
n doit précéder ce qui ne l’est pas ; payer ses dettes, entretenir sa famille , oblige la conscience d’un chacun, ce qui ne se p
ls n’ont pas de quoi pour payer leurs serviteurs, et pour élever leur famille , et néanmoins en un coup de dés ils joueront cinq
appartient pas, et qui ne peuvent pas aliéner, comme sont les fils de famille , les Religieux, les femmes, et autres qui dépende
100 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
peu l’homme sérieusement occupé, qui trouve le bonheur au sein de sa famille & dans l’accomplissement de ses devoirs ; tel
ts ? qu’as-tu fait ? que feras-tu ? peut-être un jour, la honte de ta famille , l’opprobre de ta Patrie… Va vivre, va remplir te
Cependant j’imagine que des choses très-permises dans l’intérieur des familles , sont illicites sur le Théâtre : qu’opposerez-vou
hommes. Le Patriarche invoquait le matin l’Etre-suprême, avant que sa famille se dispersât pour les diffêrens travaux. Il bénis
même, une agneau, un mouton, un bœuf de ses troupeaux, suivant que sa famille était nombreuse : on le fesait rôtir sur le champ
la postérité ne peut jamais s’acquitter. Dans les Agapes, ou repas de famille , on mettait à part une portion honorable, en mémo
de ces vénérables mortels, & cette portion était consumée par la famille entière ; ou, dans l’occasion, consacrée à l’exer
véritable origine de la Comédie, la voila ; elle existait au sein des familles avant de se montrer en public : la suite confirme
premier âge. Il va se développer. Les sociétés sont aggrandies ; les familles multipliées, n’ont pourtant qu’un Chef : il faut
t de plus près : cet homme, fils de l’aîné des frères d’une nombreuse famille , cesse d’être le Père de son Peuple ; il commence
que consacrées à la Divinité, n’en étaient pas moins distribuées à la famille , il fallut des sacrifices somptueux ; dont l’Obla
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