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1 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête . Dans le grand nombre d’ouvrages qu’on a écrit
traité la question s’il est permis d’aller à la comédie les jours de fête . Tout occupé à sauver le fond de la religion et d
ue les spectacles détruisent, on n’a point parlé de l’observation des fêtes , qui n’en est qu’une branche. Cependant cette obl
ndements de Dieu et de l’Eglise : Les dimanches tu garderas, etc. Les fêtes tu sanctifieras, etc. si ce n’est les enfants des
dira quelque mauvais plaisant, les Comédiens ne célèbrent-ils pas des fêtes sur le théâtre ? Sans doute : ils n’en célèbrent
doute : ils n’en célèbrent que trop. Plusieurs pièces ne sont que des fêtes , la plupart sont terminées, souvent même à chaque
s, la plupart sont terminées, souvent même à chaque acte, par quelque fête , mais quelles fêtes ? les fêtes de l’Amour, de Ba
terminées, souvent même à chaque acte, par quelque fête, mais quelles fêtes  ? les fêtes de l’Amour, de Bacchus, de Pomone, le
ouvent même à chaque acte, par quelque fête, mais quelles fêtes ? les fêtes de l’Amour, de Bacchus, de Pomone, les plaisirs l
e-t-on ? par des intrigues, des danses, des débauches. Sont-ce là les fêtes des Chrétiens, dont quelque saint mystère est tou
ue l’Eglise ne solennise que par des exercices de piété ? Ce sont les fêtes et les pompes du Démon, auxquelles on a renoncé p
Ses successeurs sont allés plus loin, en y ajoutant beaucoup d’autres fêtes , toujours par la même raison essentielle de relig
on a plus de raisons aujourd’hui de permettre la comédie les jours de fête , qu’on n’en avait au quatrième siècle, où le peup
eur que les spectacles fussent interdits les dimanches et les grandes fêtes de l’année, et que même les autres jours les Chré
nche les spectacles aux Chrétiens, ils y ajoutèrent beaucoup d’autres fêtes , et renfermèrent dans la défense les Juifs et les
e d’une religion différente, dit la loi, ils ne connaissent point nos fêtes , ils doivent les respecter et s’abstenir du théât
iles. A plus forte raison y oblige-t-on les Protestants les jours des fêtes des Saints, dont ils avouent la sainteté, quoiqu’
oluptatum. » Il semble d’abord que le peuple étant libre les jours de fête , on pourrait tolérer en sa faveur un divertisseme
héâtre ne fut jamais dans le christianisme un moyen de sanctifier les fêtes , il n’est bon qu’à les profaner. Et chez des Prin
e avènement à l’empire, tombent le dimanche ou dans quelqu’une de ces fêtes . Ce serait nous faire mal la cour de les célébrer
était se dégrader par des bigoteries. Les temps ont bien changé : une fête publique, la plus simple entrée de quelque Seigne
s une ville, le jour de dimanche ou quelque autre (car qui songe à la fête  ?), n’est bien célébrée que par quelque comédie :
 » Les jours où les spectacles sont défendus par l’Empereur, sont les fêtes de Noël, de l’Epiphanie, de Pâques, de Pentecôte
le carême, la semaine sainte, la semaine de Pâques (Voilà toutes les fêtes connues alors dans l’Eglise). C’étaient, dit-il,
baptismatis lucem candida vestimenta testantur. » Il n’y a point de fête qui outre la fin générale du culte de Dieu, si op
e profaner, à lui substituer le pain de mort, de la volupté. Dans les fêtes nous chantons des cantiques, nous écoutons la div
aut se taire, prier et gémir. La défense des spectacles aux jours de fête n’est pas aujourd’hui si rigoureuse en France qu’
(article 38.) se bornent à les interdire les jours de dimanche et de fête pendant l’office divin. La fureur du théâtre est
de l’année, ils ne profanassent et ne fissent profaner aucun jour de fête par des divertissements si opposés à leur sanctif
les de toutes les provinces les ont absolument interdits les jours de fête . On peut en voir un recueil, tom. 5. des Mémoires
nec choreæ, etc.) » L’assemblée du Clergé à Melun, en 1579. titre des Fêtes , tient le même langage. Un arrêt du Parlement de
nd à tous bateleurs, joueurs de farce, et semblables, esdits jours de fête . Bien plus, le Concile de Sens (en 1528.) défend
n trouve de pareilles défenses dans le Concile 3. de Milan, titre des Fêtes , dans le Concile 3. de Tolède, can. 23. etc. Les
. de Tolède, can. 23. etc. Les mêmes Conciles défendent, les jours de fête , les danses publiques, les jeux de hasard, la fré
s Ecclesiæ inquinatur honestas et sanctitas. » Il faut sanctifier les fêtes , en imitant les Saints dont on fait la mémoire, n
s dangereuses, et comme des exercices opposés à la sanctification des fêtes , en détournant de l’assiduité à la paroisse. Je n
stes, qu’ils soient plus pieux, qu’ils sanctifient mieux les jours de fête . L’Apologie des Jésuites attribuée au P. Neuville
e pour l’Etat un établissement de Congrégations qui tous les jours de fête , qu’on sait être pour la multitude des jours de d
int ici un zèle outré. Rien n’est plus opposé à la sanctification des fêtes que les représentations théâtrales. 1.° Ce sont d
que le sentiment presqu’unanime condamne les spectacles les jours de fête . 1.° La servilité de l’œuvre n’est pas douteuse p
s serviles ? en est-il aucun qui aille donner ses leçons les jours de fête  ? le souffrirait-on ? Le théâtre change-t-il la n
tions théâtrales sont donc évidemment des péchés mortels les jours de fêtes . Ceux qui y vont en sont complices, tout se fait
chent, s’ils souffrent les spectacles dans leur paroisse les jours de fête . L’irréligion peut faire oublier ou plutôt mépris
dans tout cet ouvrage. Elle est donc opposée à la sanctification des fêtes  ; la conséquence est évidente, le principe est ce
public, une source intarissable de fautes : quelle sanctification des fêtes  ! n’est-ce pas là la véritable fête du démon ? Il
utes : quelle sanctification des fêtes ! n’est-ce pas là la véritable fête du démon ? Il est trois sortes de servitudes, dit
uvres ; elles sont expressément commandées pour la sanctification des fêtes . La seconde, de l’homme au démon, par le péché :
r son esprit et sa fin. Rien de plus opposé à la sanctification de la fête que le péché ; il l’est plus que les œuvres servi
ché commis dans l’Eglise en est plus grief, il tient du sacrilège. La fête imprime de même au péché un nouveau degré d’énorm
es sont plus opposées que les œuvres serviles à la sanctification des fêtes . Il vaudrait mieux, disait S. Augustin, labourer
 » Il est rare qu’on déclare à confesse la circonstance du jour de la fête . On a tort, puisqu’elle est aggravante. Ce qui pe
évident, quand on pense que Dieu exige de bonnes œuvres les jours de fêtes . Rien de plus opposé aux bonnes œuvres que le péc
oint d’œuvre plus servile, par conséquent plus interdite les jours de fête . Le théâtre est un tissu de péchés ; rien de plus
tissu de péchés ; rien de plus servile, de plus proscrit les jours de fête que le théâtre. Quel langage ! C’est celui de la
’un obstacle aux bonnes œuvres, il devrait être interdit les jours de fête . Ce grand principe, faire le bien et fuir le mal,
Que le Casuiste le plus relâché juge donc si c’est là sanctifier les fêtes . Quoique les autres œuvres de piété ne soient pas
compte, où l’on ne puisse gagner le paradis ou l’enfer. Les jours de fête sont spécialement réservés à Dieu, il en exige pl
s emportent le reste. Une honnête recréation est permise les jours de fête , plus même que les autres jours. Un des objets du
dont l’ivresse est la plus grande, obtiendra-t-il grâce les jours de fête  ? le précepte de la cessation du travail ne serai
tie, en un mot il éloigne de tout ce qui forme la vie Chrétienne. Les fêtes sont établies pour rendre hommage à Dieu et faire
ons les Pères, que « la comédie est contraire à la sanctification des fêtes , que c’est un plus grand péché que de faire des œ
2 (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135
a, principalement en votre ville de Paris, aux jours des Dimanches et fêtes , lequel est d’autant plus grand préjudice à l’hon
us grand préjudice à l’honneur de Dieu, et à la sanctification de ses fêtes que aucun autre, et qui est plein d’un si grand a
dite ville de ParisJeux et spectacles tolérés dans Paris aux jours de fêtes ., où telle méchanceté est plus autorisée qu’en au
. Ce sont les jeux et spectacles publics qui se font lesdits jours de fêtes et Dimanches, tant par des étrangers Italiens que
r les jeux de l’hôtel de Bourgogne., tant en ladite transgression des fêtes , que par les susdits blasphèmes, jeux et impudici
êteRaisons de ceux qui défendent et soutiennent les jeux aux jours de fêtes ., auquel il est oisif, et que après avoir travail
dice du commandement de Dieu., qui veut être servi tout le jour de la fête , par prières et assistance au service public, leq
sé pour aller à ces jeux, et quelle Théologie est-ce, de dire que les fêtes sont pour réjouir le peupleLes fêtes ne sont ordo
héologie est-ce, de dire que les fêtes sont pour réjouir le peupleLes fêtes ne sont ordonnées pour réjouir le peuple. ? Dieu
riture Sainte, l’âme (dit-il) laquelle ne sera affligée au jour de la fête périrag de mon peuple. Ils disent que le peuple e
irag de mon peuple. Ils disent que le peuple est oiseuxh aux jours de fête  : et qui l’empêche de s’occuper en bonnes œuvres,
i c’était un plaisir honnête que d’aller aux spectacles le jour de la fête en transgressant le commandement de Dieu, les sai
eu, les saints canons de l’EgliseAller aux Jeux publics le jour de la fête est contre les lois divines et humaines., et les
t. de feriis au Cod. qu’il n’est point permis de passer le jour de la fête en aucune volupté : et l’Empereur auteur de cette
il apperti que aller et assister aux jeux et spectacles le jour de la fête , est transgresser les lois divines et humaines :
, et son service. Jeux et spectacles tolérés dans Paris aux jours de fêtes . Jeux abominables de l’hôtel de Bourgogne. Maux q
u. Raisons de ceux qui défendent et soutiennent les jeux aux jours de fêtes . Réfutation desdites raisons. On ne se doit jamai
n ne se doit jamais réjouir au préjudice du commandement de Dieu. Les fêtes ne sont ordonnées pour réjouir le peuple. Aller a
rdonnées pour réjouir le peuple. Aller aux Jeux publics le jour de la fête est contre les lois divines et humaines. Les spec
3 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIII. Que les lois civiles défendent de danser, et d’aller à la Comédie les jours des Fêtes. » pp. 67-75
is civiles défendent de danser, et d’aller à la Comédie les jours des Fêtes . Nous avons jusqu’à maintenant parlé des danse
lons donc voir, s’il est expressément défendu de danser les jours des Fêtes  ; parce que suivant la maxime des Casuistes mêmes
des Casuistes mêmes, ce que les lois défendent de faire les jours des Fêtes , est contraire à la révérence avec laquelle on le
nt défendues par les lois, viole le précepte de la sanctification des Fêtes . Je commencerai par la seconde loi du Code Théodo
toutes les œuvres qu’on y fait ; et pendant le temps de l’Avent, des Fêtes de Noël, et de l’Epiphanie ; aux Fêtes de Pâques,
ndant le temps de l’Avent, des Fêtes de Noël, et de l’Epiphanie ; aux Fêtes de Pâques, et pendant tout le temps Pascal, c’est
ionum noverit tempus, aliud voluptatum. » et enfin lorsqu’on fait les Fêtes , et la mémoire de la mort des Apôtres, qui ont ét
éodose, et Arcade dans laquelle après avoir fait mention de plusieurs Fêtes particulières ; ils marquent toute la quinzaine d
te la quinzaine de Pâques, le jour de Noël, et de l’Epiphanie, et les Fêtes des Apôtres : « dans lesquels jours (disent-ils)
toutes sortes de spectacles ; et nous mettons encore au même rang des Fêtes dont nous avons parlé, les jours qui étaient nomm
, et Antémius. « Nous ne voulons point, disent-ils, que les jours des Fêtes , qui sont dédiés au culte et à l’adoration de la
le jour de notre naissance se rencontre au jour de quelqu’une de ces fêtes , nous entendons que la réjouissance publique qu’o
celui qui la transgressera, ou en assistant aux spectacles un jour de fête , ou en faisant quelque acte de justice, sous prét
s, quels ont été les sentiments des Princes touchant l’observance des Fêtes , et des autres jours qui demandent une particuliè
Jugez après cela si les danses s’accordent avec la sanctification des Fêtes , et si ce n’est pas les profaner, et violer les p
4 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66
Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes . Il faut maintenant que nous pesions sérieusem
peut pas danser sans péché les jours des Dimanches, ni les jours des Fêtes . Commençons par la considération de l’institution
Fêtes. Commençons par la considération de l’institution de ces mêmes Fêtes , et des exercices qui sont propres à la sainteté
nous disions rien de nous-mêmes. La fin principale pour laquelle les Fêtes ont été instituées, comme l’Ecriture même nous en
et aux choses spirituelles ; et c’est ce qu’on appelle sanctifier les Fêtes .Constit. Aposto. lib. 7. t. 31. et 37. et lib. 8.
des constitutions Apostoliques, qui nous apprennent que les jours des Fêtes ne sont établis que pour le culte de Dieu, et afi
par des œuvres de vertu. Outre le Dimanche nous célébrons encore des Fêtes en l’honneur des Saints ; mais ce culte revient à
e ils sont devenus Saints, et parfaits. Nous faisons encore ces mêmes Fêtes des Saints, afin que nous remettant dans l’esprit
oilà quelles doivent être les occupations des Chrétiens les jours des Fêtes . Mais ajoutons des nouvelles autorités aux précéd
tient des œuvres serviles, et des occupations mondaines les jours des Fêtes , afin que l’on soit dans une plus grande liberté
n c. licet extra de fe. dit que les jours du Dimanche, et des autres Fêtes , sont consacrés à la gloire de la Majesté souvera
es du Concile de Fréjus : « Il faut, dit-il, s’abstenir les jours des Fêtes de toute sorte de péché, et de toute sorte d’œuvr
vec laquelle les fidèles doivent célébrer le jour du Dimanche, et les Fêtes des Saints Martyrs, et qu’il a commandé qu’on qui
. quæst. 11. memb. 2. a. 2. a jugé que ceux qui dansent les jours des Fêtes violent le précepte qui nous oblige de les sancti
bat, que de danser comme elles font avec insolence les jours de leurs Fêtes  ». S. Thomas 2. 2. q. 122. a. 3. ex Augustino. «
5 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93
Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. Voyons maintenant que
st consacré au culte de Dieu, et assiste aux spectacles les jours des Fêtes . » Concil. Carthag. 4. n. 88 . « Qui dissolemni
ons en défendant la danse, et toute sorte de spectacles les jours des Fêtes , font mention du temps des divins Offices ; quelq
passés, et suivant la discipline ancienne de l’Eglise, les jours des Fêtes étaient presque entièrement occupés par les exerc
ette occupation continuelle aux choses de Dieu, pendant les jours des Fêtes , ne se trouve par tous les lieux où l’on travaill
tissements, subsiste toujours, qui est l’obligation de sanctifier les Fêtes , établie dans la loi de Dieu même. Car quoique le
t cité. « Il faut s’abstenir, dit ce Souverain Pontife, les jours des Fêtes de toutes les affaires séculières, afin que l’âme
ent général de toutes les prohibitions qui regardent la solennité des Fêtes , est l’obligation de les sanctifier, qui nous est
gloire de Dieu, défendent comme un crime, de s’adonner les jours des Fêtes aux exercices qui servent à la volupté et au plai
ur. » L. 5. c. th. lib. 15. tit. 5. et, « qu’ils apprennent que les Fêtes ne sont pas des jours destinés aux plaisirs du co
rs, et de plaisirs sensuels, afin que le peuple fidèle sanctifiât les Fêtes , et vaquât de tout son cœur aux choses de Dieu ;
défendre les danses, et les chansons profanes, pendant les jours des Fêtes des Saints ».« Bellimachiæ et turpia cantica proh
ns restriction « que l’on défendra qu’on ne danse point les jours des Fêtes des Saints ».« Ut in sanctorum natalitiis bellima
ns ; car elles prohibent ces divertissements, parce que les jours des Fêtes sont destinés à gémir humblement : l’on ne fait p
ue le bal et les danses sont incompatibles avec la sanctification des Fêtes , et que toute sorte de jeux et de spectacles sont
6 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
nvite sa famille & ses amies. Le Seigneur fournit aux frais de la fête & se met à table avec eux & de même au Ro
nem creatam ab altissimo. Eccl. VII. Nous avons parlé ailleurs de la Fête êtablie depuis peu par le Comte & la Comtesse
eu à Salenci par le Marquis de Gourdes, son Capitaine de Garde. Cette Fête enchérit sur celle de 1640, ou la Reine n’envoya
me. Les nouveaux Administrateurs de l’Opera ont fait la Parodie de la Fête de Salenci ; ils ont établis des récompenses pour
e Village de St. Ferjeux aux portes de Besançon vient de célébrer une Fête pareille à celle de Salenci. Toute la ville de Be
mœurs, mais encore contre la vérité, la coutume & l’esprit de la Fête , en la parodiant pour la rendre ridicule. C’est e
p; une croix d’or sur laquelle sont gravés ces mots : A la plus sage, Fête des mœurs. On doit l’exemple de cet établissement
couronnée pour la premiere fois le 25 août 1776. Huit jours avant la fête de saint Louis ; le Curé nomma au Prône onze juge
st l’envie, la haine, la médisance y répandent leur fiel, & cette fête innocente, édifiante, est bien différente des Fêt
fiel, & cette fête innocente, édifiante, est bien différente des Fêtes des Ballets, du théatre où la volupté, la licence
mœurs les défigurent & dirigent les pas, & singulierement des Fêtes de Favard & de Pesé, qui, dans leurs parodies
olonoises, filles du Prince Podoski qui étoit à Besançon & que la fête attira a saint Ferjeux ; le Carosse de la Marquis
ement & chantoit les louanges de l’Heroïne ; le Théatre offre des fêtes plus brillantes, des actrices plus parées, des da
. Le Dimanche suivant les garçons de saint Ferjeux firent une seconde fête moins tumultueuse, mais aussi glorieuse pour eux-
eux & c’eut été combattre leurs propres vues & l’esprit de la fête , si, comme Favard & Pesé, ils avoient admis l
devoir d’attacher une fleur, & permettez-nous de vous offrir une fête qui sera digne de la vertu puisque vous en faites
elle les filles chanterent des couplets accompagnés de la musique. La fête finit par un soupé que les garçons donnerent à la
voient pris un engagement entr’eux de ne se rien permettre dans cette fête qui pût blesser la modestie, & de se distingu
ne manquoit plus à notre corruption que de jetter du ridicule sur la fête de la Rose, (comme l’ont fait Favard & Pesé,)
ux ames honnetes . Les Bénédictins qui ont donné la relation de cette fête , & dirigé les exercices pieux qu’on y a fait,
onstantes Mériter leur bonheur.     5. Fruit de la bienfaisance, La fête de ce jour, De la reconnoissance Exige le retour 
u sage, Tu ne peux échapper. Il seroit utile d’établir de pareilles fêtes parmi les garçons, du moins de les célébres alter
adémie. On a choisi pour la distribution le troisieme du mois de mai, Fête de l’Invention de la Ste. Croix, jour auquel l’Eg
es autres des pieces de vers très-ingénieux, analogues au sujet de la Fête . Il avoit été prononcé le matin après la Messe un
7 (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107
ucun besoin qu’à ceux qui ont indigence. De même nous observons leurs fêtes Saturnales, autrement Libérales, les Bacchanales,
lèges d’Eglise où les enfants de chœur et les chantres célébraient la fêtes aux fols. Quant aux Bacchanales, Florales et Lupe
elques jours propres et dédiés à notre monde pour célébrer ces bonnes fêtes . Et principalement entre autres la Saint Martin,
on qui s’y offre. Telle débauche se fait aussi bien souvent ès autres fêtes . Il y en a qui sont toujours de loisir à ce faire
ire, ou rien qui vaille, ou bien ils le prennent très volontiers. Les fêtes de l’Eglise qui avaient été premièrement bien et
qui a gagné ce point contre Dieu sur les hommes qu’il a converti les fêtes de Dieu aux siennes. Comme sont les marchés, et l
6 du livre 7., il est dit et déclaré pourquoi Dieu nous a ordonné les fêtes  : savoir est, pour la réjouissance bonne de nos â
lablement sa Passion et Résurrection, et ainsi des autres. Lesquelles fêtes et le Sabbat (au lieu duquel nous avons aujourd’h
ons. On en voit assez qui aimeront mieux un jour de Dimanche ou autre fête , aller à quelque bon déjeuner, jouer à la paume o
nt été introduites, auxquelles la plupart des hommes par occasion des fêtes s’est adonnée y ordonnant des tavernes, convish e
danses furieuses de Bacchus. Avons-nous pas vu assez faire de telles fêtes même ès principales villes de ce Royaume qui y du
eux point de vos néoméniesi, de votre Sabbat, ni de toutes vos autres fêtes  : vos assemblées sont iniques, mon âme hait vos C
s m’ont été fâcheuses et ennuyeuses, j’ai travaillé à les endurer. La fête et le jour de Dieu ne sont-ils pas ténèbres et no
? ne sont-ils pas obscurité et non splendeur ? Je hais et rejette vos fêtes , je ne prendrai point, je ne recevrai point l’ode
le nous dit par effet, montrant qu’il ne fait pas grand compte de nos fêtes , lesquelles il a fait tous les jours cesser du to
l dit quelque part : il n’a que faire de notre service, il refuse nos fêtes , nous admonestant, dit Saint IrénéeSaint Irénée a
er des passages et exemples de l’écriture sainte, et même ès jours de fêtes et solemnités. Il est écrit (dira-t-ilAu 2e livre
ol ne fut trouvée digne d’avoir enfants. Les Béthuliens firent grande fête après la mort, fuite et défaite des gens d’Holoph
eries, de meurtres et plusieurs autres méchancetés et pauvretés. A la fête de la Circoncision (qui est le premier jour de l’
E] ains = au contraire. h. [NDE] Repas (convivia). i. [NDE] Jour de fête lors de la nouvelle lune, célébré en Egypte, en G
8 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
nance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes . Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. S
ar il est dit dans l’Ecclésiastique, que « c’est lui qui a établi les Fêtes , et qui en a fait l’ornement du temps et de nos a
gler les choses qui regardent le culte de Dieu, et la célébration des Fêtes . Le Pape Célestin dit, qu’il ne doit pas prétendr
ents, principalement lorsqu’il s’agit de la manière de sanctifier les Fêtes , et de corriger ou ôter les abus et les désordres
le, soit à la campagne, par une coutume pernicieuse, célèbre quelques Fêtes votives d’une manière très indigne de la foi qu’i
d’autres spectacles qui ne sont pas moins éloignés de la sainteté des Fêtes . Ils croient par un erreur étrange, et digne de l
trange, et digne de larmes, qu’ils ne célèbreraient pas dignement ces Fêtes , s’ils ne les passaient dans les festins et dans
neur de Dieu, et à la piété de son Eglise ; comme si la solennité des Fêtes que l’Eglise n’a instituées que pour honorer les
saints Docteurs, ne les ont jamais néanmoins permis, ni les jours des Fêtes , ni au temps qui est destiné pour la pénitence, p
au lieu d’être dans l’assemblée des fidèles pour prier les jours des Fêtes , soit séparé de la participation des saints mystè
aucune manière ces spectacles, ni le jour du Dimanche, ni les autres Fêtes  ; parce que comme nous apprenons encore du sixièm
que celle qu’on voit parmi le peuple les jours des solennités, et des Fêtes des Saints ; car au lieu de s’appliquer à la piét
Synodale, qu’on célèbrerait à l’avenir les jours de Dimanche, et les fêtes avec la révérence et la dévotion convenable ; et
eté de conscience persévérer dans sa mauvaise coutume, de célébrer la fête de saint Sixte Pape et Martyr, qui est le Patron
Charles, et les masques, et toutes sortes de spectacles les jours des Fêtes , et les Vendredis. Et ce règlement a été si fidèl
9 (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26
els toujours dangereux, mais principalement pernicieux, les jours des fêtes , quand la délectation de l’âme avec Dieu son épou
uoi il est écrit que « la personne qui ne sera affligée le jour de la fête périra » c. C’est aussi pourquoi les chrétiens on
uvé et rejeté les danses et jeux de récréation mondaine les jours des fêtes  : comme au contraire Satan a toujours fait exerce
u contraire Satan a toujours fait exercer telles choses les jours des fêtes pour les profaner, obscurcir, et blasphémer. Or o
ent des jeux de théâtres, comme il appert ès leçons des matines de la fête de monsieur saint Michele. Or pour bien entendre
e cinq conclusions, contre les jeux des sots qui se font ès jours des fêtes à Paris, où entre autres choses il dit, « que ceu
eprennent telles choses mauvaises et abominables faites les jours des fêtes , comme idolâtries, et maudites vanités : et si qu
outumées méchamment et scandaleusement, d’être commises les jours des fêtes , lise les lieux ci après notés, savoir est : Chry
t fuis que imités ou tolérés les jours des saints Dimanches et autres fêtes solennelles principalement. 1. [NDT] « Scienter
u des Pères que l’on lit pendant l’office la veille ou le matin d’une fête . Nous n’avons pas identifié cette leçon de la sai
onner conseil en faveur de ton amour. q. [NDE] Chapitre au sujet des fêtes  : que les jours fériés consacrés à la majesté sup
ujet du jeu des sots (représentations farcesques à l’occasion de la «  fête des fous »). u. [NDE] Voir tous les historiograp
10 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
sibilité de les satisfaire de son temps, Moïse dont nous célébrons la fête le 4 septembre de chaque année, n’est-il pas odie
nduire mes filles, à une de nos bonnes tragédies ou comédies, qu’à la fête d’Aix ; et que si le clergé veut jouir de la cons
étaient mêlées de ces spectacles ; on ne célébrait pas seulement les fêtes , on les représentait ; le jour des rois, trois pr
s lois de l’Etat et avec les lois de l’Eglise. L’institution de cette fête avait eu lieu l’an 1462 par le bon roi René, comt
re par le bout de leur surplis ; et en chantant quelques répons de la fête de la descente du S. Esprit sur les Apôtres, ils
e faire danser les autres. On se servit ensuite de masques ; et cette fête à Evreux fit partie de la fête des fous et des so
e servit ensuite de masques ; et cette fête à Evreux fit partie de la fête des fous et des sous-diacres, saturorum diaconoru
rts, faciunt podia, choreas et choros ; et ils recommençaient à cette fête toutes les folies usitées aux fêtes de Noël et de
os ; et ils recommençaient à cette fête toutes les folies usitées aux fêtes de Noël et de la Circoncision, et reliqua sunt in
écisément le 28 avril, jour auquel commençaient les préparatifs de la fête du mai, ou de la procession noire ; il attacha à
ue miraculeuse, dont les dominicains racontent des merveilles. De la fête des fous dans diverses cathédrales. Rien n’a plus
es. Rien n’a plus de similitude avec les anciennes saturnales, que la fête des fous, qui se célébrait dans la plupart des ég
les valets faisaient les fonctions de leurs maîtres, de même dans la fête des fous, les jeunes clercs et les autres ministr
uement et solennellement, pendant les jours consacrés à ces sortes de fêtes , qu’on appelait dans certains diocèses fête des s
onsacrés à ces sortes de fêtes, qu’on appelait dans certains diocèses fête des sous-diacres, et comme le dit fort bien le cé
diacres, et comme le dit fort bien le célèbre Ducange saturi diaconi, fête des diacres saouls, par allusion à la débauche de
i se pratiquait : On élisait dans les églises cathédrales, depuis les fêtes de Noël jusqu’à l’Epiphanie, et notamment le jour
squ’à l’Epiphanie, et notamment le jour de l’an (c’est pourquoi cette fête était dans certains lieux nommée fête des Calende
r de l’an (c’est pourquoi cette fête était dans certains lieux nommée fête des Calendes), on élisait, dis-je, un évêque ou u
aussi licencieux. On voyait les clercs et les prêtres faire en cette fête un mélange affreux de folies et d’impiétés pendan
s personnes de l’état le plus saint. Dans certains diocèses, après la fête de Noël, il se faisait quatre danses dans l’églis
ne thèse publique à Auxerre, dans laquelle il voulut démontrer que la fête des fous, si fort en vogue, en ce temps, n’était
ort en vogue, en ce temps, n’était pas moins approuvée de Dieu que la fête de la Conception de Notre-Dame. N’est-ce pas le c
r il est vrai que si tous les diables de l’enfer avaient à fonder une fête dans nos églises, ils ne pourraient pas ordonner
truments, et portaient des lanternes devant le préchantre. A Sens, la fête des fous était célébrée avec la plus grande solen
sont représentés dans les autres feuilles. L’office du jour de cette fête , dans laquelle on répétait cent fois, cette excla
tous les ans la ville de Sens célèbre, d’après les anciens usages, la fête des fous ; ce qui réjouit le préchantre ; cependa
r le Christ, qui nous est et nous sera toujours favorable. Mais à la fête des fous, dans certains diocèses, on réunissait c
ins diocèses, on réunissait celle des cornards et celle de l’âne. La fête de l’âne avait lieu le jour de la Circoncision ;
jourd’hui ! loin d’ici tout ce qui est triste ! ceux qui célèbrent la fête de l’âne ne veulent que de la gaieté. » Ici on l
verrons par l’intimation faite au clergé lors de la suppression de la fête des fous, de chanter mélodieusement, et sans diss
usage donnait un caractère plus singulier et plus particulier à cette fête  ; à chaque nocturne on faisait une invitation ; d
nnée ; on y retrouve toutes les pièces des autres offices, celles des fêtes des saints, des mystères, les chants de Pâques, c
ffice devait durer deux fois plus longtemps que ceux des plus grandes fêtes  : il était bien nécessaire que les chantres et le
e était finie, on le reconduisait au chœur, où le clergé terminait la fête . Pendant que l’on conduisait l’âne, on chantait l
 : Felix est egressio Perquam fit remissio. » On célèbre un jour de fête  : touchez la symphonie (le tambour à deux côtés) 
ien de particulier. Le missel est terminé par trois épîtres, pour les fêtes de Saint Etienne, des Innocents et de Saint Jean 
be à la manière des comédiens, et de jouer quelque personnage dans la fête de la circoncision ; car cela lui fut défendu, pa
circoncision ; car cela lui fut défendu, parlant à sa personne, et la fête des fous n’eut pas lieu cette année. A Beauvais,
et la fête des fous n’eut pas lieu cette année. A Beauvais, dans la fête de l’âne, l’introït, le kyrie eleison, le gloria
i le peuple répondait de même et trois fois, au lieu du Deo gratias. Fête de l’âne à Autun, dite aussi des fous ou des sous
d appareil en imposaient au vulgaire, et lui inspiraient du respect. Fête des fous et de l’âne à Rouen. On dressait au mili
la tête, et qui lançait ses oracles. A Viviers on célébrait encore la fête des fous avec des impiétés et des extravagances q
u’on vient de lire ; mais ce diocèse avait de plus la cérémonie de la fête des Saints Innocents, qui était une des plus scan
chever de faire connaître les excès auxquels on se portait dans cette fête , il suffit de rapporter ce qu’on lit à ce sujet d
s, et profanaient la maison du Seigneur par mille indécences. » Cette fête s’était tellement accréditée, et les clercs la re
raison légitime ; et lui enjoignait de donner ce repas à la prochaine fête de Saint-Barthélemy, Apôtre. Fête des fous à Bes
de donner ce repas à la prochaine fête de Saint-Barthélemy, Apôtre. Fête des fous à Besançon. La fête des fous à Besançon
haine fête de Saint-Barthélemy, Apôtre. Fête des fous à Besançon. La fête des fous à Besançon avait cela de particulier, qu
II, pour visiter les églises de Besançon, il y en a un qui regarde la fête des fous qui se faisait séparément dans chaque ég
ions de division et de scandale qui arrivent ordinairement dans cette fête , il est ordonné de la faire à tour dans chaque ég
ême que la cavalcade qui se faisait dans la ville. » L’on faisait la fête des fous dans les deux cathédrales10 de Saint-Jea
es deux collégiales de Saint-Paul et de Sainte-Madeleine, pendant les fêtes de Noël ; les prêtres, le jour de la Saint-Jean,
nt qui se fit sur le pont entre deux de ces cavalcades. A Amiens, la fête des Fous était célébrée après Noël, par quatre da
auche, qui a fait nommer, ainsi que je l’ai déjà dit plus haut, cette fête celle des saouls-diacres, ou diacres-saouls, par
s dans la suite, par le même motif qui détermina la suppression de la fête des fous. A Chaumont, en Bassigny, on célébrait a
us. A Chaumont, en Bassigny, on célébrait aussi tous les sept ans une fête en l’honneur de S. Jean-Baptiste, qui, à cause du
lais, bains [etc.]; de la réligion, des moeurs des habitans, de leurs fêtes , [et] généralement de tout ce qu’il y a de plus c
11 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
tes les autres. C’est la danse que le Peuple Juif pratiquait dans les Fêtes solennelles établies par la Loi, ou dans des occa
la Danse, qu’on y exécutait avec la plus grande pompe dans toutes les Fêtes solennelles. Il n’est donc pas étonnant que les C
e au contraire à les remplir d’une joie pure, dans la célébration des Fêtes , pour leur rapeler les bienfaits de Dieu ; Héliot
eserts ; là ils se rassemblaient dans des hameaux les Dimanches & Fêtes , & y dansaient pieusement en chantant les pri
i, le Sacerdoce de la Loi nouvelle formait des Danses sacrées… Chaque Fête avait ses Hymnes & ses Danses ; les Prêtres,
ssemblaient la nuit devant la porte des Temples la veille des grandes Fêtes , & là pleins d’un zèle saint, ils dansaient e
des Mystères & de nos plus grands Saints. Toutes les veilles des Fêtes de Vierges, les Jeunes-filles s’assemblent devant
nèrent dans la suite, l’idée de celles que l’allégresse publique, les Fêtes des particuliers, les Mariages des Rois, les Vict
e dans le quinzième siècle : l’on vit reparaître les Ballets dans une fête magnifique, qu’un Gentilhomme de Lombardie nommé
d’être occupés par des sensations vives & touchantes. *. A la Fête des Junonies, on conduisait deux Vaches blanches,
etudine remanserunt. Capitul. lib. VI. On défendit aussi certaines Fêtes Baladoires, établies par des Seigneurs, qui en ti
12 (1664) Traité contre les danses et les comédies « TABLE DES CHAPITRES du contenu en ce Livre » pp. -
cice de la piété Chrétienne. p. 41. XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes . p. 53. XIII. Que les lois civiles défendent de d
is civiles défendent de danser, et d’aller à la Comédie les jours des Fêtes . p. 66. XIV. Que les danses sont aussi défendues
Fêtes. p. 66. XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. p. 76. XV. Application d
. p. 142 XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes , ou même en quelque temps de l’année que ce soit.
nance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes . page 154. Instruction et avis charitable sur le
13 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
 ; les jésuites donnent un ballet à l’archevêque, pag. 243 ; Amiens, fête des fous, danses dans l’église, pag. 321. Ane (p
x femmes des contrats de mariage avec Jésus-Christ, pag. 327. Autun, fête des fous, de l’âne et des sous-diacres, pag. 312.
ag. 365. Beauvais (procession de), pag. 266, 293, et 312. Besancon, fête des fous, scandaleuse, et profanation de l’église
dans les rues, p. 289 ; dans la cathédrale de Viviers, le jour de la fête des Saints Innocents, le clergé introduisait des
chaussé d’Orléans faisait signer aux femmes, pag. 327. Cornards ; la fête des cornards est réunie à celle de l’âne, qui se
*. Diacres, s’abandonnent à la débauche et aux excès du vin, dans la fête des fous, célébrée dans plusieurs cathédrales de
ag. 279 et suiv. Dieppe (procession et messes de), pag. 245. Dijon, fête des fous, pag. 289 ; association de la Mère Folle
et suiv. ; 289. Fierte (procession de la), à Rouen, pag. 264. Fous ( fête des) dans plusieurs cathédrales de France, pag. 2
les souverains et qui attentent à leur vie, pag. 331*. R.   Reims ; fête scandaleuse qu’on pratiquait dans la cathédrale,
ag. 164. Rouen, procession de Gargouille et de la Fierte, pag. 264 ; fête des fous et de l’âne, pag. 313. S.   Saints et s
es diacres et les sous-diacres pendant leurs orgies, pag. 282. Sens, fête des fous et de l’âne, pag. 289. Sepulture (refus
aisante du rosaire, Verone, procession de l’âne, pag. 275. Viviers, fête scandaleuse, pag. 315.
14 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
elle. Il n’y a pas de couronne académique aussi glorieuse. Le 8 juin, fête de S. Médard, après midi, La Rosiere dans l’habil
sur la tête de la fille, & fait un discours à l’assemblée. Cette fête édifiante & religieuse, où tout respire la ve
& religieuse, où tout respire la vertu, est bien différente de la fête profâne dont le Théatre Italien a défiguré la rep
i & qu’on ait célébré depuis douze cens ans, dans une église, une fête pour couronner la plus licencieuse coquéterie. Le
une manière intéressante, tandis que les papiers publics annoncent la fête de la Rose avec les plus grands éloges, que les p
ta plume, que je puisse décrire avec les charmes de ton Style, cette Fête qui a rendu célebre un petit Village. Jamais l’an
pas plus pures que celles des Salenciennes. Ils en sont redevables à fête de la Rose. Toutes les filles aspirent à la gloi
s Salenciens : malheureusement le théatre s’est emparé de leur pieuse fête , l’a parodiée, & en a formé une fête galante,
s’est emparé de leur pieuse fête, l’a parodiée, & en a formé une fête galante, que le Sieur Favard en 1769, & le Si
ardé comme une folie l’importance que les Salenciens attachent à leur fête , à prétendu avoir seul droit de choisir la Rosier
ise pour assister au couronnement, furent inhumainement chassés d’une fête qui ne fut instituée que pour eux, par des cavali
lles est traitée avec délicatesse & naîveté ; l’institution de la fête de S. Medard est bien racontée, la description du
, De ce hameau l’insensible Seigneur. Lui qui devroit de nos paisible fêtes Estre à jamais le zélé défenseur, De tous côtés a
e de S. Médard, où étoit l’ancien tableau, dont il fera une copie. La fête de la rose, une fille récompensée pour sa vertu,
Il est singulier qu’il faille trois regnes pour l’institution d’une fête d’un jour ; il ne l’est pas moins qu’on n’ose nom
ie, & la Rosiere n’y paroît pas, Salenci n’est pas un théatre, la fête de la Rose n’est pas une comédie, la Rosiere &
e. Sept ou huit scènes de ce caractere sont des vraies parodies de la fête de S. Médard. Cette idée me rappelle un établisse
petit village en donne un ou deux. Que fait la maréchaussée dans une fête pieuse, toujours tranquille ? On ne l’y a jamais
li, à la corruption de notre siécle, que de jetter du ridicule sur la fête de la Rose, & sur le plaisir pur qu’elle fait
15 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
ui-même. Il a été donnée à Varsovie, le 11 Septembre 1774, une grande fête à l’occasion de la paix honteuse qu’a fait le Gra
part de l’Impératrice de Russie, son plus grand ennemi, a donné cette fête sous les yeux de la Cour, & le Roi lui-même a
s, se promena dans les jardins : au signal donné seconde décharge. La fête commença par une Comédie allégorique au sujet de
décharge. La fête commença par une Comédie allégorique au sujet de la fête , sur un theatre dressé dans la grande allée (la f
e au sujet de la fête, sur un theatre dressé dans la grande allée (la fête elle-même étoit une Comédie ou le dénouement d’un
s mœurs, & il a choisi pour faire l’ouverture de son spectacle la fête de S. Stanislas, évêque de Cracovie & martyr,
e portoit Stanislas Leczinski, Roi de Pologne, Duc de Lorraine. Cette fête solemnelle dans la Pologne depuis le onzieme siec
te aussi injurieuse que profâne, en faisans servir la solemnité de la fête à sa célébrité du théatre ; c’est-à-dire, au trio
n grand bal, à l’honneur de S. Stanislas. Le Roi ne parut point à ces fêtes si peu dignes de sa religion & de son patriot
héatre dans la capitale d’un grand Royaume, à l’honneur & pour la fête du Roi, fut un Opera-comique du théatre de la foi
es plus sages, les plus éclairés de la nation sont au spectacle ou en fête  : & quand on veut en angmenter le nombre, les
anlei, dans sa maison de campagne, aux portes de Londres, donnoit une fête & une comédie champêtre qui l’emportoit sur t
ortoit sur tous les Comités & tous les Bals. On prétend que cette fête a coûté plus de cent mille livres au Milord : il
de la république & de la royauté polonoise, ce grand jour fut une fête pour les seigneurs qui ont procuré cette nouvelle
la nuit : une superbe illumination & un grand bal ont terminé la fête . C’est une imitation renversée du fameux théatre
sont les spectateurs qui tournent. On a construit à Toulouse, pour la fête du Parlement, comme à Petersbourg pour la paix av
16 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114
Chapitre IV. Fêtes de Théatre. PAR un ancien usage, la ville de
son épouse, Dame très dévote, fit les honneurs. Cette augmentation de fête , qui n’étoit pas de l’ancien usage, jetta la Vill
ésendit ; & préférant le plaisir d’être utile à la Gloriole d’une fête , qu’une nuit auroit terminée, il voulut que les s
ortation convenable, l’éloge le plus vrai, du Magistrat, auteur de la fête , leur donna la bénédiction nuptiale ; de l’Autel,
mé la salle de spectacle, voulurent partager la gloire de cette belle fête  ; il s’imaginerent que c’étoit un acte de charité
e leurs noces, & le Dimanche suivant. Pour bien célébrer ces deux fêtes , & attirer la bénédiction du Ciel sur leur ma
our de Saint Jean, qui est son Patron, il s’est signalé par une belle fête , & un grand feu, qui se confondit avec celui
, servit à la fois à honorer la naissance du Saint, & célébrer la fête du Pasteur ; heuresement la veille étoit un Diman
d. On n’ose pas dire un bal chez le Curé ; on ne voit pas de pareille fête chez les Curés de Paris. M. Toulon n’eût il pas m
pas qu’il y eût ensuite une comédie, elle n’étoit pas nécessaire, la fête même en étoit une. Comme tout est en France affai
cle. Mais pourquoi ne pas donner aussi la comédie, pour completter la fête  ? 1°. Parce que le répas & le bal emporterent
brûler le corps de l’oiseau, qu’on y porta dans une cage d’or. Cette Fête dura huit jours, pendant lesquels les Talapains s
ces de toile, des vases de cuivre, des miroirs de la Chine ; enfin la fête se termina en réduisant en cendre le défunt Perro
on construisoit pour le moment un théatre, qu’on démolissoit après la Fête  ; mais on n’imaginoit pas d’en construire un à de
17 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
core le cas de la coutume ; permettant la danse aux jours de quelques fêtes particulières, lorsque l’usage en est déjà établi
temps qu’il leur plaira ? Mais revenons encore sur ce même sujet des Fêtes , à l’exception que ce même Docteur fait, sur les
comprend pas seulement tous les Dimanches de l’année, mais toutes les Fêtes qui sont d’obligation ; parce que suivant la doct
que le jour même du Dimanche. Il est vrai que pour ce qui regarde les Fêtes , quelques Casuistes ont ajouté, par une condescen
de leur profession. Car Angélus ne condamne pas la danse aux jours de Fêtes , pourvu qu’on ne s’y adonne point au temps des Of
18 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE VI. » pp. 456-466
VI. S’il n’est point permis de se recréer et divertir les jours de Fêtes et Dimanches(…) [...] Quels sont les divertis
s de la plus grande partie des chrétiens pendant les Dimanches et les Fêtes . Il me semble qu’on peut réduire ces divertiss
ts de la plupart des Chrétiens pendant les jours des Dimanches et des Fêtes . Reste donc à examiner si ces sortes de divertiss
iens d’aujourd’hui, et à quoi ils emploient la plus grande partie des Fêtes et des Dimanches. J'ai marqué ci-devant, en parla
au contraire, que c’est par là que l’on profane les Dimanches et les Fêtes , en quittant criminellement les Eglises et les Au
19 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE V. Que la circonstance d'aller aux Spectacles un jour de Fête, et de jeûne est une circonstance aggravante. Que ceux qui les fréquentent ne sont pas disposés à approcher des Sacrements. » pp. 83-87
CHAPITRE V. Que la circonstance d'aller aux Spectacles un jour de Fête , et de jeûne est une circonstance aggravante. Que
sés à approcher des Sacrements. D. Aller aux spectacles un jour de Fête , serait-ce une circonstance qui ajoutât un nouvea
cles seraient permis d'ailleurs, il faudrait les exclure des jours de Fête , comme incompatibles avec le commandement de les
-t-elle condamné les spectacles plus sévèrement les Dimanches, et les Fêtes , que les autres jours ? R. Il faudrait insérer ic
20 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
président pas moins : selon le sentiment d’un saint Père, c’est leur fête  ; ils y tournent pour dévorer quelqu’un : Circuit
qui méritoient un tel père, celle des malheureuses qu’on initioit aux fêtes infames de Belphegor, & celles des filles Moa
st un reste de l’idolâtrie, qui en faisoit par-tout une partie de ses fêtes . Je sais que la danse est un exercice naturel à l
pas de son rôle. Il appelle sacrées les danses du peuple les jours de fête , comme si elles étoient consacrées par la religio
e dans le cérémonial ecclésiastique. On a beaucoup dansé les jours de fête chez les Juifs & chez les Chrétiens. Sans dou
ute, on le fait bien encore dans toutes les paroisses de campagne aux fêtes locales, comme dans toutes les occasions de joie
amp; autrefois jusque dans les Eglises la veille de S. Jean & aux fêtes de fous ; mais c’est se jouer du public de faire
lat à presiliendo, parce qu’il commençoit & menoit la danse de la fête . Toutes ces folies méritent-elles qu’on en parle 
transports de Bacchus. On les attribue à Terpsichore ou à Comus. Ces fêtes , commencées dès l’aurore, continuées dans le jour
mp;c. dont il fait la description d’après le P. Ménétrier. Toutes les fêtes qui ont été données pendant deux siecles, sont, s
s un mouvement continuel son adresse & sa politique. Elle imagina fêtes sur fêtes pour lui faire perdre de vue le seul ob
ment continuel son adresse & sa politique. Elle imagina fêtes sur fêtes pour lui faire perdre de vue le seul objet dont e
il faut monter à cheval pour faire un saut. On donna une infinité de fêtes à Louis XIII pour le divertir. Il étoit naturelle
rop peu scrupuleux pour s’en embarrasser, le souffrit jusque dans les fêtes qu’il donnoit au Roi, sans doute au profit des bo
des bonnes mœurs. S. Cyrille & S. Ephrem appellent les danses les fêtes du diable : O subdola diaboli vafricies ! ô chore
auteur : c’est le Dieu de la bonne chère, du divertissement & des fêtes de joie, comme Bacchus l’est du vin, & Vénus
amusement libre & plus gai, tantôt cérémonie d’étiquette dans des fêtes publiques, magnifique, mais grave & sérieux,
réunis dans ce lieu enchanté, ce Wauxhal François, qu’on appelle les Fêtes de Tempé par un petit trait d’érudition. Les Comé
21 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116
u dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes . Pour ce qui regarde les dimanches, notre auteu
ts de Dieu, et en particulier celui qui regarde la sanctification des fêtes sont trop oubliés, et bientôt le jour du Seigneur
pondre à la vaine excuse qu’on fournit à la comédie dans les jours de fête , sous prétexte qu’elle ne commence qu’après l’off
ps, et le Concile de Reims sur la fin du siècle passéai, au titre des fêtes , après avoir nommé au chapitre III certains jeux
e les comédies ne sont pas faites pour ceux qui savent sanctifier les fêtes dans le vrai esprit du christianisme, et assister
22 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
oites aux plus honnêtes divertissements, elle permet les joies et les fêtes des Païens ; que ses lois toutes pures, toutes sa
bacchanales ? mêmes excès, mêmes festins, mêmes réjouissances, mêmes fêtes . Le libertinage est public, la licence n’en est g
ront autant de débauches. On nous montrera bientôt combien toutes ces fêtes de carnaval sont indignes du nom de Chrétien ; tr
c’est-à-dire, de renouveler au milieu du Christianisme la plupart des fêtes des Païens, de déshonorer la profession de Chréti
es de la Religion ? Une grimace de piété succède à plusieurs jours de fêtes profanes : Semblables à ces peuples envoyés dans
onnêtes gens le libertin qui raille. On dira que vous n’êtes plus des fêtes du carnaval, parce que vous avez pris le parti de
flatte et éblouit, et qui n’a plus de goût que pour les joies et les fêtes mondaines ; dites-leur que selon saint Chrysostom
tu de ceux qui avaient pris le bon parti, en s’interdisant toutes ces fêtes peu chrétiennes. Alors on avouera que les maximes
23 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de l’année que ce soit. » pp. 146-153
hapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes , ou même en quelque temps de l’année que ce soit.
es peines Ecclésiastiques, qu’on ne danse point pendant les jours des fêtes . La seconde, s’ils peuvent étendre cette défense
ines Ecclésiastiques défendre la danse les jours des Dimanches et des Fêtes , et pendant tout le temps qui est particulièremen
la satisfaction des sens, est prohibée les jours des Dimanches et des Fêtes , et pendant tout le temps qui est consacré à la m
24 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
marquons d’abord que la Tragédie tire son origine chez les Grecs, des fêtes & des cérémonies en l’honneur d’un de leurs D
données au peuple, & elles formoient le sujet ou l’occasion d’une fête & d’une réjouissance publique ; & lorsque
e leurs dissentions domestiques, les Romains n’aimoient alors que les fêtes où ils célébroient leurs triomphes par des jeux o
jouées. Ces pieces n’étoient données au peuple, que dans des jours de fêtes publiques, ainsi que leurs titres l’annoncent. Le
s jours de réjouissance. Le Phormion & l’Hécire furent jouées aux Fêtes Romaines, l’Andrienne fut donnée aux Jeux de la g
le Prince de la Roche-sur-Yon fut tué, on ne les employa plus qu’aux fêtes & aux bals qui les suivirent. On vit en 1564,
de Marguerite de Lorraine belle-sœur du Roi, furent célébrées par des fêtes , festins, mascarades, courses, combats en armes,
s construite exprès : en 1672, Bajazet de Racine, &c. Ce sont ces Fêtes que l’on doit regarder comme les véritables Spect
a Trinité. Ils érigerent leur Société en Confrérie : ils jouerent les Fêtes & Dimanches seulement, & l’heure des Vêpr
s par les Ediles. La condition de cette classe d’hommes, qui dans les fêtes ne prenoient part à la douleur commune ou à l’all
estion de savoir si nous avons eu réellement des Spectacles & des fêtes . La Bruiere a dit que dans quelques siecles, lors
me, qui a pour objet les hymnes, les cantiques, la religion & les fêtes publiques. Nos Chantres dans nos Eglises se prome
ec art l’un à l’autre ; la fin de chaque acte amene naturellement des fêtes & des danses, & l’ensemble de ce spectacl
sont nés, c’est dans leur sein qu’on les voit briller avec un air de fête . Mais quels seront enfin les objets de ces Specta
premiere fois, une Nation soudoyer ses armées avec le produit de ses fêtes & de ses jeux. L’établissement de ce spectacl
a quittoit qu’en se couchant.* Le Monarque, durant tout le tems de la fête , ne mangeoit qu’en public. Les Evêques & les
Prince, n’étoient pas un des moindres amusemens de ces assemblées. La fête , sans eux, eût paru peu agréable. Tel étoit le go
de revenu, qu’ils ne se trouverent pas en etat de donner ces superbes fêtes . Hugues Capet les rétablit ; Robert les continua 
livroit ces habits aux frais du Roi…. Il y eut cependant toujours des fêtes à la Cour ; mais avec plus de galanteries, de pol
25 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
Village ou de Comus. Ces noms rappellent l’origine de ces Poëmes. Les Fêtes du Dieu du Vin, la Religion & la débauche don
Il y avoit longtems avant lui des Chœurs d’Yvrognes. Dans toutes les Fêtes on buvoit & on chantoit, & comme Bacchus
voit & on chantoit, & comme Bacchus est un Dieu de toutes les Fêtes , on chantoit toujours à son honneur des Vers qu’à
e en Village dans une charette, les Musiciens qui chantoient dans les Fêtes de Bacchus des Dithyrambes pour honorer le Dieu d
onie chantant de même des Vers, & se couvrant de masques dans les Fêtes de Bacchus : Versibus incomptis ludunt risuque
es chants & les danses furent inséparables d’un Poëme né dans les Fêtes , & qui avoit passé des Autels au Théâtre. La
ignore celui qui en fut l’inventeur. Ces jeux ayant commencé dans les fêtes de Bacchus, leur affreuse licence obligea ceux qu
sentée avec magnificence, enchanta les Athéniens. Les grands jours de fêtes furent destinés à ces représentations : on établi
roissoit sacré dans ces Jeux, parce qu’ils se représentoient dans les Fêtes , & que Bacchus y présidoit. Ce Dieu à la véri
ayant apporté à Athenes les os de Thésée, pour célébrer une si grande fête , on avoit admis une dispute entre les Poëtes Trag
de Crassus, qu’on jetta à ses pieds. Un Comédien qui récitoit à cette fête quelques morceaux des Tragédies d’Euripide, saisi
26 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
’on aura gagné apparament quelque sol par livre, pour les frais de la fête de la dédicace de la statue, la souscription sera
ns la nouvelle place, au bout des Tuileries. Les villes célebrent ces fêtes avec le plus grand éclat, tout l’empire des lettr
fait agir & parler les Rois & les Dieux, n’auroit il pas ses fêtes , & aussi brillantes ? Il vaut lui seul vingt
lusieurs autres. C’étoit un charivari digne de son objet, & de la fête . On part deux à deux, dans un profond silence, &a
s’animer à sa voix. Il n’y manquoit que celui pour qui se faisoit la fête , pour entendre réciter avec le bel organe, &
élébre un grand homme, Digne de la Grece & de Rome, Doit être une fête pour vous. Du ton sublime de Corneille ; Il a
ilà, continue l’éleve de Voltaire, ce que vous deviez entendre. Cette fête est une espece d’inauguration, où la muse de la t
épétitions, de choses basses, & c. qui suffisent pour dégrader la fête , le héros, les adorateurs & la prétresse : Ap
l n’a pas vu de plus beaux moments de sa vie. On peut ne pas voir les fêtes qui se font ailleurs ; mais quel est le vivant qu
n’est là que pour la rime. Les Orgies ou les Bacchanales étoient les fêtes de Bachus, ainsi appelées, & célébrées par l’
ne savent ce qu’ils disent. Tous ces écrits sont un délire, & la fête de la statue une véritable Orgie, il a raison : H
ssemens, de vraies têtes de morts ? Qu’a donc de si extraordinaire la fête de Casimo ? Cette idée me fait souvenir d’un livr
27 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
la danse. On l’a fait en action de graces & par religion dans les fêtes & les cérémonies les plus saintes, non-seulem
uaire ? Jamais Salomon son fils ne pensa à célébrer par des danses la fête de la dédicace, qui dura pourtant près d’un mois.
rdonnances d’Orléans & de Blois, de faire des danses les jours de fête & de dimanche, & les Parlemens accordent
ais pourquoi ils souffrent les bals & les spectacles les jours de fête . Rien n’est plus opposé à leur sanctification, pa
r les innombrables travaux serviles qu’exigent les préparatifs de ces fêtes criminelles. Un usage toléré borne mal à propos c
nsensée ? 4.° Les danses publiques dans les paroisses les jours de la fête locale, sont l’objet du zèle des Pasteurs, ordina
ndécence des Saturnales, & toute la licence du Paganisme dans ses fêtes infames. C’est ici la fête du Veau d’or. Moyse de
p; toute la licence du Paganisme dans ses fêtes infames. C’est ici la fête du Veau d’or. Moyse descendant de la montagne vit
les excès, les passions, les impuretés, ce ne soit le temple & la fête du démon ? Absint saltationes impudicitia, triump
s pénitences publiques de trois ans à ceux qui dansoient les jours de fête au-devant les Eglises, & S. Charles ordonne a
Démon ; la salle est leur sanctuaire, le jour de l’assemblée est leur fête  ; de toutes parts, sur des autels dressés par le
t d’abord que des assemblées passagères, destinées à célébrer quelque fête , à donner quelque divertissement, formées au hasa
r le souvenir qu’on en conserve ; le projet, les arrangemens pour une fête nouvelle, les loix même de la danse en présentent
négligence de tous ses devoirs, pour se préparer, pour assister à ces fêtes , l’impuissance où l’on se met de les remplir au r
28 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations, sous conditions (25 janvier 1542) » pp. 167-166
d ladite cour faire jouer ou procéder audit jeu à autres jours que de fêtes , en icelles toutefois non comprises les solennell
ge. cp. [NDE] Les représentations ne sont permises que les jours de fête , à l’exception des fêtes solennelles. cq. [NDE]
ésentations ne sont permises que les jours de fête, à l’exception des fêtes solennelles. cq. [NDE] Floris transcrit, par er
29 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
Chapitre VII. Fêtes de Théatre. S Aint-Pons-de-Tomieres, qu’on ne
s, & de vertueux peres de famille. Tout étant prêt, on annonce la fête au bruit des tambours, on y invite toute la Ville
parent du Directeur de la scéne, pouvoit-il n’être pas appellé à une fête de famille  ? Tout y fut prié en cérémonie, comme
articulier une aube très-belle, qu’on avoit acheté pour solemniser la fête du Sacré Cœur de Jesus. Jamais Marie Alacoque ne
cur mihi turpè putem ? Voici quelques anecdotes qui embélissent la fête de Saint-Pons : le Secretaire de l’Evêque, saint
e Empoulle, jouit du privilege de sacrer nos Rois, a célébré, par une fête publique, l’époque de la cinquantiéme année du sa
ne put se faire entendre, ni les acteurs continuer au milieu de cette fête bachique, mais il n’y eut point de désordre. La V
répandue dans les papiers publics, sans doute un des directeurs de la fête  : la voici. Ce qui frappe le plus , dit-il, &am
30 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
u théâtre. Quelque Prêtre de la Divinité devait y présider, et sur la fête , et sur les Prêtres inférieurs (les Comédiens). U
ssion se satisfait. Ces jeux superstitieux et ridicules devinrent des fêtes brillantes ; les croquis furent des tableaux magn
des Ministres des Dieux ; mais leurs vices et les désordres de leurs fêtes les firent mépriser et traiter d’infâmes, quoiqu’
s. Ils sont Prêtres des mêmes Dieux ; même culte, mêmes objets, mêmes fêtes , mêmes crimes ; Vénus, Adonis, Jupiter, Endymion,
Rome que des théâtres mobiles, qu’on dressait à l’occasion de quelque fête publique, pour donner des jeux à l’honneur des Di
héâtrales devinrent journalières, et par conséquent indépendantes des fêtes , elles ne furent plus que des amusements, et non
s de religion, que dans certains temps où elles concouraient avec des fêtes , quoique les autels des faux Dieux y demeurassent
gage. On lui immole les cœurs, on chante ses exploits, on célèbre ses fêtes , on fait gloire de ses faveurs. M. Chamberlan (Ti
31 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
la ramenent dans leur carrosse, lui cedent le fonds, lui donnent des fêtes  ; à leurs exemples toutes les femmes des actionna
ésident des actionnaires a établi parmi eux de donner tour à tour des fêtes aux actrices ; permis néanmoins à chacun d’accord
de Décemb. 1769. Les Anglois ordinairement entousiastes, ont fait une fête à l’honneur de Shakespear, qui a couté des sommes
de planche & de carton, a été démoli de fond en comble, après la fête  : des feux d’artifice, des brillantes illuminatio
toutes les rues de la ville de Straford, sa patrie, où se faisoit la fête . Des belles voix chantoient des couplets adressez
toient des couplets adressez aux Dames, pour les inviter à honorer la fête de leurs regards, & faire respecter un Poëte
un Louis & demi, ce qui paya, & au-dela, tous les Frais de la fête . Les instrumens jouerent pendant le déjeuné ; à d
-de-Ville, où on servit le dîné, après lequel suivit le bal, & la fête continua les deux jours suivans de la même manier
part vieux maris, ou vieux célibataires, prennent peu d’intérêt à ces fêtes comiques, qui sont pour les jeunes Magistrats des
gans, le récipiendaire donne un repas, ce qui est mieux assorti à la fête  ; tout cela est pris de Moliere, le Bourgeois Gen
aires permirent de travailler toute la semaine sainte & les trois fêtes de Pâques, que le théatre vaquât, à réparer la sa
tions, les habits, &c. pour pouvoir représenter d’abord après les fêtes , afin que la comédie ne manque pas un seul jour,
ont après Pâques, c’est un sujet fort dévot de méditation pendant les fêtes . Dans le Collége Royal où ce même Prélat préside,
32 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
llent spirituelle, dansent aussi d’une manière honteuse les jours des Fêtes , et dans le temps même qu’elles viennent dans les
détractant, et parlant mal de leur prochain, et dansant les jours des Fêtes des Saints, ou en chantant des chansons impudique
sa doctrine, dans l’un de ses Sermons touchant la sanctification des Fêtes . « C’est une chose exécrable, dit-il, de danser l
s Fêtes. « C’est une chose exécrable, dit-il, de danser les jours des Fêtes , puisque dans cet exercice les âmes de ceux qui y
ère terrible et extraordinaire des personnes qui dansaient un jour de Fête , et qui ne voulurent pas quitter ce divertissemen
us abominables, et des adultères, même les jours des Dimanches et des Fêtes , et encore plus particulièrement dans le temps qu
33 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
lités & de bouffonneries, comme elle avoit fait dans ces fameuses fêtes des Foux, justement abolies, qui n’étoient qu’un
les solemnités, scandaleusement transportées dans le sanctuaire. Ces fêtes ne furent des folies que parce que c’étoit l’ouvr
agne (ces déguisemens hideux sont faciles à imiter), & firent des fêtes , d’abord religieuses pour faire craindre l’enfer,
ues qui les célebrent, & les divertissemens qui solemnisent leurs fêtes . Il a été comme la rubrique & l’école de leur
34 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
éatre, dont l’ouverture se fera d’abord après Pâques pour célébrer la fête & donner l’alleluya à la République. Ce Baron
as moins dans la désolation que les Polonois, ils ont fait une grande fête dans leur maison aux portes de Dantzic où ils inv
ment pour la Compagnie de Jesus ; ils feront apparemment une pareille fête le jour de la naissance de Clément XIV. Tous les
n on chanta un Te Deum, on juge bien que la comédie a été aussi de la fête , elle a toujours été usitée dans leurs collèges ;
èges ; mais je ne sache pas qu’ils y eussent encore donné le bal. Une fête si prophane dans un pays & sous un Roi Protes
alheur général, veulent les employer à se plonger dans le tumulte des fêtes & le délire des plaisirs, soit pour satisfair
vé l’enfance, en prirent si bien le goût qu’ils passèrent leur vie en fêtes , en spectacles dans leur maison de Sceaux ; ce qu
orts & de réjouissance ; tout son camp en fut le règne. Parmi ces fêtes innombrables, en voici une singulière rapportée p
illes de condition, se rendirent dans la salle du festin pour voir la fête , elle fut admise dans le cercle. Cependant l’Ense
tillerie pour faire quelque décharge. Le Roi qui étoit instruit de la fête , mais non de la galante contribution que ses trou
son de St. Cyr. Comment a-t-elle pu sans aucune nécessité, donner une fête à des Officiers qui ne sont rien moins que scrupu
composer & celles qu’elle y a fait représenter sous ses yeux ; la fête de Namur en fut le prologue, elle étoit infinimen
upté paresseuse, dans laquelle il languissoit ; mais il rapporte deux fêtes théatrales qui furent données aux Princes avec le
ue nous avions fait dépenser cent mille francs pour nos belles. Cette fête déplut au Roi & mit obstacle à l’avancement d
souffrir l’opération de la fistule ; étoit-ce le temps de donner des fêtes  ? Mais le goût du théatre aveugle, ces hommes ont
acles, elle alloit fréquemment à la comédie, elle ne donnoit point de fête que le théatre n’en fit les honneurs ; il lui doi
35 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
de Bacchus, et qu'elles faisaient la plus solennelle dévotion de ses Fêtes , elles ont toujours été tenues parmi les Païens p
t cette noble dispute d'esprit et d'art se fit aux trois plus grandes fêtes de Bacchus. Cette révérence néanmoins ne lui fut
'aux autres Dieux qu'ils honoraient par les Jeux du Théâtre ; car aux Fêtes de Minerve les Athéniens introduisirent la même d
amphithéâtre, et en plusieurs autres lieux. Domitien pour célébrer la fête de sa Victoire, ce sont les mots de XiphilinXiphi
36 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
ouer un opéra Italien. La ville de Dresde ne fut signalée que par les fêtes qu’il y donna. Obliger des Princes à qui on à to
péra Italien : Musica in luctu importuna narratio , Eccl. 22, 6. Le fête que le Surintendant Fouquet donna au Roi dans sa
Chantilli, &c.) & on représenta pour la première fois à cette fête , le Facheux de Moliere. Pelisson avoit fait le Pr
ns sa maison même, pendant le repas, la Reine qui vouloit jouir de la fête , fit renvoyer au lendemain. Le théatre cache aux
ut depuis que devenu dévot, ce Prince avoit renoncé aux plaisirs, aux fêtes , aux théatre, dont Madame de Montespan, pendant s
37 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XV. Application de la doctrine précédente aux danses et aux bals qui se font aujourd’hui. » pp. 94-96
it au moins user que très rarement ? On s’y occupe presque toutes les Fêtes , même publiquement, et à la campagne, et dans les
est plus insupportable, c’est dans ce saint temps, qui est depuis la fête de Noël jusques au Carême, qu’on s’y abandonne av
38 (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266
ystèmes modernes ont tout desséché, on n’assiste guère à de pareilles fêtes  ; mais il n’y a pas plus de trente ans qu’au mili
t du bâton in clunibus eorum b. Les avis ont été fort partagés sur la fête des fous qu’on célébrait dans les cathédrales de
l’église de Paris prétendait que si les diables avaient à fonder une fête dans les temples chrétiens, ils ne pourraient rie
39 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
goût ; que peut-on attendre de sensé de la Famille extravagante, les Fêtes nocturnes, les Folies de Cardenio, la Métempsycos
'abomination de la désolation, sous une infinité de noms bizarres, la Fête des Fous, la Fête de l'Ane, les Innocents, la Mèr
désolation, sous une infinité de noms bizarres, la Fête des Fous, la Fête de l'Ane, les Innocents, la Mère folle, l'Abbé et
? Tout y était assorti, et en était un digne accompagnement. Toute la fête n'était même qu'une farce ambulante, dans le goût
atière, on peut consulter les Mémoires pour servir à l'Histoire de la Fête des Fous, par M. Tilliot, qui crut faire un prése
éritent nos éloges. Il était ordinaire aux Juifs de danser dans leurs fêtes  ; on le voit au passage de la mer Rouge, devant l
inspiré plus de gravité, on voit encore dans toutes les campagnes les fêtes célébrées par des danses. Il n'est pas surprenant
40 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
asites que dangereuses. Il s’est fait dans le même temps deux grandes fêtes , pour des objets que le sage traite de frivoles ;
é de ceux qui en reçoivent les honneurs nous oblige de respecter. Ces fêtes ont été pour l’inauguration d’une statue & po
fait fuir les chiens & les chats. Remarquez que les plus grandes fêtes , les plus grands honneurs consistent en bruit, &a
de l’artillerie du château & de la mousqueterie des bourgeois. La fête fut terminée par un grand repas, la comédie &
sur le théatre de la ville étoit neuve, & composée exprès pour la fête par un homme du métier, comme les habits uniforme
allet d’action chez les Juifs, qui en faisoient la solemnité de leurs fêtes . David, dans les rues de Jérusalem, fit devant l’
rite par les rubriques anciennes & nouvelles, si ce n’est dans la fête des foux & de l’âne, où tout le monde dansoit
sphere ! Chez les grecs (faut-il le dire ?) tout dansoit, c’étoit des fêtes toutes dramatiques. La danse y fit les honneurs d
lique, qui cueillirent aussi quelques branches de ces lauriers. Cette fête avoit été préparée la veille à la rentrée du Parl
aires ne connoissoient pas. J’ai été enchanté de la description d’une fête donnée à Chilli à M. le Dauphin, Madame la Dauphi
rdonnatrice. C’est , dit le dix-neuvieme volume, une des plus belles fêtes qu’on puisse imaginer, la seule qui ait parfaitem
’idée d’une exécution si parfaite & d’une si prodigieuse variété. Fête magnifique, ensemble incroyable, détail prétieux 
41 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
e qui les ont tous rigoureusement défendues, spécialement ès jours de Fêtes et Dimanches. Le grand saint Charles Borromée Arc
vaudrait mieux labourer et bêcher la terre, que de danser un jour de Fête  ». Saint Chrysostome en l’Hom. 49. sur S. Matthie
des hommes, et la perdition des femmes, la tristesse des Anges et la fête des diables » : Apud Cornel. in Exod. c. 15. Pui
oi elle est encore plus étroitement défendue ès jours de Dimanches et Fêtes , que nous sommes obligés de passer saintement, en
42 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82
t duré, le commun peuple, dès huit à neuf heures du matin ès jours de fêtes , délaissait sa messe paroissiale, sermon et vêpre
oir leur passetemps d’aller auxdits jeux, ont délaissé dire vêpres ès fêtes , ou les ont dites tout seuls dès l’heure du midi,
e palais, tant que lesdits jeux ont duré, ont dit vêpres les jours de fêtes à l’heure de midi, et encore les disaient en post
. [NDE] Que soit excommunié celui qui va aux spectacles, les jours de fêtes , en omettant l’assemblée de l’église [= des fidèl
qu’à la dérision et sont parfois pratiqués, à l’occasion de certaines fêtes , par les diacres, sous-diacres et prêtres, voir l
t ces banquets qui se font dans les églises à l’occasion de certaines fêtes , voir G.D. Mansi, op. cit., t. 29, c. 108. ag. [
43 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
t bien, dit-on, prendre un peu de récréation, les Dimanches & les Fêtes , quand on a travaillé & qu’on s’est occupé pe
étiens & des Saints, tels qu’étoit le peuple de Béthulie dans les Fêtes qu’il célébra après avoir été délivré des mains d
ses, elles sont encore plus défendues les jours de Dimanches & de Fêtes , que dans un autre temps. Aussi les Pères assembl
a. 4. ad 3., que ce seroit un moindre péché de travailler un jour de Fête , que de s’occuper à ces sortes de danses, où régn
ondament les danses, particulièrement aux jours de Dimanches & de Fêtes . Nos Rois très-Chrétiens, protecteurs des loix de
44 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
’Eglise a imité cet usage dans le Jubilé de l’année Sainte, espece de fête séculaire qui revenoit tous les cent ans, qu’on a
a célébré la mort cent ans après, le 17 Février 1773. par une grande fête & une céleste apothéose, que la Déesse à cent
avec les excommuniés, voilà Turenne & Moliere. Cette magnifique fête , qui a duré plusieurs jours, consiste en trois ch
s. Thalie & Momus, sans aller bien loin, se trouveront dans cette fête  ; même le plus grand Dieu, Jupiter connoît bien p
our lui chercher de la matiere ? Est-ce un régal à lui présenter à sa fête  ? Qu’un caractère nouvellement découvert, à trait
troisieme fois, comme cérémonie solemnelle, pour laquelle se fait la fête . Momus & Thalie ont eu beau chercher, par ord
, il y a quelques années, en rendant hommage à Corneille, non par une fête séculaire, mais en donnant à sa niéce le profit d
& sur Voltaire, & par conséquent sur Moliere, le héros de la fête , & qui les vaut bien ; il compare les dramati
; a tout inondé d’éloges, & enfin a inventé & solemnisé cette fête bisarre, qui dans son genre, vaut bien les fêtes
& solemnisé cette fête bisarre, qui dans son genre, vaut bien les fêtes des foux, qu’on a si amerement condamnées. Il n’y
se actrice Arnoud, chanteuse de l’opéra, a donné au public une de ces fêtes de comédie, dont l’amour a fait les honneurs, &am
ont rien, tout sera content, & le théatre ira son train. Voici la fête théatrale la plus ordinaire, quoiqu’elle se fasse
45 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »
les s’élève contre le bal et les danses qui se faisaient aux jours de Fête et de Pénitence, 199. Mesure qu’il prend pour abo
e distingués des Jeux consacrés aux Idoles, 76. défendus les jours de Fête par un Concile d’Afrique, 116. Voyez Conciles. Ma
vorise les Comédiens, 61 Nicolas I. comment il veut qu’on célèbre les Fêtes , 177 Noailles (Louis-Antoine de) Cardinal, son zè
Païens de toutes les Charges, 114. défend les Spectacles les jours de Fête , 118 Théophile Evêque d’Antioche, condamne les Sp
46 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
i sont ceux qui pèchent contre la sanctification des Dimanches et des Fêtes , bien qu’ils y aient entendu la Messe, et se soie
tres jours ; mais je marque ici particulièrement les Dimanches et les Fêtes , pour satisfaire au sujet que je traite, comme au
ours, combien davantage les devez-vous fuir dans les Dimanches et les Fêtes  ? car n’est-ce pas profaner ces saints jours ? n’
e Communion ? Ne vous vantez donc plus d’avoir saintement célébré les Fêtes ou les Dimanches, parce que vous y avez entendu l
47 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
celle du temps auquel elle se joue. ARTICLE IV. La profanation des Fêtes et des Dimanches, et celle des sacrés Temps de l’
it autrefois si édifiant que les assemblées des fidèles aux jours des Fêtes et des Dimanches ; rien n’était plus saint, ni pl
ut des lèvres. On se contente d’aller à une petite Messe les jours de Fêtes et les Dimanches ; et après cela l’on croit avoir
après son péché. S’il est donc défendu aux jours des Dimanches et des Fêtes , c’est parce qu’il détourne notre esprit du culte
t défendu de jouer des Comédies aux saints jours des Dimanches et des Fêtes , comme aussi d’y assister, sous peine d’excommuni
ouent tous les jours, ne pèchent pas, dit-il, en jouant les jours des fêtes et Dimanches, et pendant le Carême (temps consacr
m ? » Mais les Comédiens n’en sont pas demeurés aux Dimanches et aux Fêtes . Comme s’ils avaient entrepris de combattre ouver
apport à la fin qu’ils se proposent, ou à la honteuse profanation des Fêtes , des Dimanches et des temps sacrés du Carême et d
48 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
ra s’il lui plaît que leur intention ne fut jamais de représenter aux fêtes des Saints les jeux des Païens pour faire revivre
shonnêtes qui se commettaient, tant aux jours des Calendes, qu’autres Fêtes , où aux Théâtres, et en divers lieux par plusieur
essayé de les réduire. Tertullien, livre De l’idolâtrie, réprouve la Fête des Calendes de Janvier, l’appelle superstition P
nd aigrement les Chrétiens qui se mêlaient en la célébration de leurs Fêtes . Saint Augustin les blâme encore plus en son livr
de Dieu : et à Vivès qui parle des Matacinse. Et il dit que c’est des Fêtes des Catholiques ; d’un mauvais esprit, mauvaise i
49 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
ement caparaçonné & orné de grelots, symbole très-expressif de la fête . Après avoir parcouru à grand bruit la ville &
e Sudermanie donna dans ses appartemens, au Roi & à la Reine, une fête qui représentoit la foire S. Germain de Paris. Le
re heures du matin. L. M marquerent la plus grande satisfaction d’une fête si variée. Un françois, maître-d’hôtel du Prince
e ! Des princes, des seigneurs, des dames se cotiser pour faire cette fête insensée : quel scandale ! Choisir un jour de car
intrigues ont fait adoucir la loi : on la bornée aux dimanches & fêtes dont le théatre est la profanation Est-ce trop ?
sement des parlemens a été partout célébré par des comédies, genre de fête peu analogue au caractere de ceux dont on célébro
graves magistrats se réjouissent-ils comme des comédiens ? C’est une fête comique & ridicule. Les rois portent des cour
des tréteaux, sont comme si on donnoit un combat de taureaux dans une fête turque, des habits chinois, des turbans, la coëff
ts chinois, des turbans, la coëffure des plumes des sauvages dans une fête italienne. Le théatre même observe ces loix : un
des furies dans les enchantemens, des matelots dans les marines : la fête fait corps avec la piece, & semble naître ave
ar des farces ? On ne solemnise pas ainsi les canonisations & les fêtes des saints. La magistrature n’est-elle pas après
e de sa renaissance, de lui donner des comédies. C’est renouveller la fête des foux, toujours condamnée par l’Eglise, &
mieux plaire aux sénateurs qu’en parlant le langage de Thalie. Cette fête couronna tout le reste. En effet, que manque-t-il
ns s’embarrasser des prisonniers. On profite de la joie qu’inspire la fête pour demander leur grace : il la leur accorde &am
50 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
ale aimoit si fort le théatre, qu’elle exerçoit les acteurs. Dans une fête qu’elle donna, tous les honnêtes gens de la Cour
péra, qui dura trois jours ; spectacle de mauvais goût, qui rendit la fête très-ennuyeuse, & on fit un carrousel fort ga
tre mille bêtes. Tous ces divertissemens finirent par une Wivtschats, fête Allemande, où lon assemble nombre de personnes de
i dura toute la nuit. Ce qui se trouvoit de plus beau dans toutes ces fêtes , c’est que l’Empereur défraya toute la Cour ; tou
ge à la Cour de Pologne, qui est l’intendance de la comédie, ballets, fêtes , plaisirs du Roi. Ce grand Officier s’appelle Pod
volontiers, ils ont des Danseuses en titre pour leurs festins, leurs fêtes , leurs divertissemens ; ce sont les filles Juives
sans souci, les Officiers de Thalie, la Famille de Moliere. Parmi ces fêtes dramatiques, il y en a eu deux singulieres, le Pa
elle application peut-elle avoir au mariage pour lequel se faisoit la fête  ? peut-on comparer à Venus la Princesse la plus v
auguste mariage ? C’est insulter ces deux époux, de représenter à la fête de leur mariage, pour les divertir, des désordres
51 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
de ce poëte amoureux, les parens & les amis qui ont célébré cette fête , tous ces gens-là sont bien enthousiasmés du Théa
le nom. Il a fait des décorations innombrables pour toutes sortes de fêtes , de pieces & d’opéras, même de décorations mo
ient de briller dans le parc du Grand-Seigneur. On a donné une grande fête à l’occasion de la paix, aux ambassadeurs de Fran
as respirer un moment le cultivateur accablé. Mais c’est un jour de fête . Aimez-vous mieux qu’ils prennent un jour ouvrabl
u les condamner à un travail perpétuel (non pas du moins les jours de fête ), sans goûter le moindre plaisir. La danse est d
es Chrétiens ne fut jamais honoré par des folies. On confond dans les fêtes les exercices qui font le culte de Dieu, les prie
ont aussi défendu, comme nos Rois, les danses publiques les jours de fêtes & dans l’église, comme très-contraire à la sa
re zele (car tous les curés doivent aimer la danse) ; que ce soit une fête publique (cette fête n’est pas dans le calendrie
curés doivent aimer la danse) ; que ce soit une fête publique (cette fête n’est pas dans le calendrier : l’Abbé, habile rub
52 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
posé, que doit-on penser de ceux qui voudraient ôter aux peuples les fêtes , les plaisirs, et toute espèce d’amusement, comme
Voulez-vous donc rendre un peuple actif et laborieux ? Donnez-lui des fêtes , offrez-lui des amusements qui lui fassent aimer
eur crie incessamment au fond de l’âme : Ah ! où sont les jeux et les fêtes de ma jeunesse ? Où est la concorde des citoyens 
53 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
mple de Gnide, l’Isle de Cythère ; toutes les occupations, toutes les fêtes de Paphos sont des danses. Est-il de personne pas
oins dangereuse que nos danses de théatre ! Ce fut une fois, dans une fête , pendant un repas de cérémonie, & assez peu d
it devant l’arche avec les hommes ; Moyse à la tête des hommes fit la fête , les danses, les cantiques, séparément de sa sœur
s plus grands désordres, qu’on obligeât les femmes de danser dans les fêtes , festis matrona moveri jussa diebus, à plus forte
ation de l’Eglise. C’étoient des foux ou des enfans qui faisoient ces fêtes . Les Prêtres ou les Religieux imbécilles qui se p
, fit d’abord, comme son ayeul, son amusement favori de la danse, des fêtes , des ballets. Il se corrigea de cette foiblesse e
dansé par complaisance pour l’Empereur & l’Impératrice, dans une fête qu’il leur donnoit, il disoit ensuite : il faut q
54 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
nt. S. Augustin, parlant des filles qui perdent le temps des jours de fêtes en folâtreries et en danses impudiques, dit qu’el
l dit expressément, qu’il vaudrait mieux labourer la terre un jour de fête que d’y danser, et il appelle la salle où l’on da
55 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
les réflexions de nos Philosophes politiques sur le grand nombre des fêtes qui font chômer le travail de l’artisan et du lab
emportent la septième partie de l’année. Si on ajoute une douzaine de fêtes , à quoi se trouve réduit le calendrier de plusieu
erait et se dégoûterait bientôt ? Mais s’il est vrai que le repos des fêtes est trop long pour le peuple, faut-il dans les sp
provinces, et il serait ridicule qu’on n’eût fait la loi qu’après la fête , pour la réformer. Baronius le fait venir d’un bo
re : que peut-on espérer quand l’engeance théâtrale se mêle à quelque fête  ? Enfin, à la prière des Evêques, surtout de S. C
56 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
s’ensuyoient au plus vite ; il fit défendre les masques les jours de fête & dimanche, & le vendredi, est l’honneur
 ; mais Cahors s’est singuliérement distingué, par le ridicule de ses fêtes , de ses légendes, hymnes antiennes, canons dont p
ioient, ils suivoient des Rits différens. L’un au Prône annonçoit des fêtes & des jeûnes que l’autre suprimoit ; car c’ét
re suprimoit ; car c’étoit un des artifices. Le nouveau suprimoit des fêtes & des jeûnes, la Paroisse qui l’adoptoit joui
se ; celle qui le refusoit étoit condamnée en punition, à célébrer la fête , & à faire le jeûne. Le Missel & les Livr
avoit dispersé : pour réparer le tems perdu, on joua tous les jours, fêtes & dimanches ; la coterie n’auroit pu fournir
timens. Cet éloge de la danse adressé à Terpsicore, dans l’opera des fêtes Greques, est juste, & peint parfaitement le d
dent, parmi bien d’autres, les manuscrits Grecs de ces poëtes ; cette fête a duré trois ouquatre mois, à la grande satisfact
57 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
t pas coupable de pareille turpitude. L'origine et la célébration des Fêtes ridicules et mystérieuses, dont ces Jeux faisaien
t qui dans la suite des temps furent mêlées à la célébration de cette Fête , pour la rendre plus pompeuse ou plus agréable. M
ant que de passer outre, que les extravagantes bouffonneries de cette Fête , et les Danses ridicules qui s'y pratiquaient, n'
ist. souffert de semblables durant plusieurs années sous le nom de la Fête des Fats ou des Fous, et qui fut depuis abolie pa
58 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
olies du carnaval parmi les chrétiens ont malheureusement succédé aux fêtes lupercales des païens. Quel affront à la sainteté
reuses prostituées rougissaient, comme parle Tertullien, c’était à la fête de Flore, parce que, dit-il, les jeux Floreaux ne
spectacle de ces infâmes nudités, se retira pour ne point troubler la fête . Des Chap. 18. hommes qu’on engraisse pour la bou
59 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
ssaire n’en prive pas le Sauvage au milieu des forêts. Rome avait des fêtes spectaculeuses, dans un temps où elle ne valait p
s représentaient devant leurs Rois & les Seigneurs de la Cour aux Fêtes solennelles. Les sujets de leurs Tragédies étaien
es durant les Vendanges, pour amuser les hommes rassemblés ; dans des Fêtes publiques, avant ou après les Spectacles, & l
rudes ; on a supporté le poids de la chaleur : le repos succède, une Fête l’annonce : le premier objet de cette Fête, c’est
ur : le repos succède, une Fête l’annonce : le premier objet de cette Fête , c’est Dieu : le Père-de-famille compose un Canti
dessus de tout*. Les Prêtres seuls représentaient en public. Dans les Fêtes de réjouissances, comme dans les calamités, on le
on multiplia les exemples de punitions contre les inobservateurs des Fêtes  ; les Mynêides deviennent chauve-souris ; des Pay
par deux Puissances, la Theocratique & le Royale, vont avoir des Fêtes différentes de celles de la Religion & consac
rs des actes de respect pour la Divinité : des sacrifices ouvrent ces Fêtes , & les terminent : telles furent chez les Héb
i ce qu’on a conclu de ces étimologies. Les premiers ont dit, que les Fêtes de Bacchus, auquel on immolait un bouc, étaient l
die, qui s’était par cette raison, d’abord appelée Chant du Bouc. Ces Fêtes étaient licencieuses : les Comiques y attaquaient
is en pièces les hommes qu’elles rencontraient. Malgré tout cela, les Fêtes de Bacchus ne sont pas plus l’origine de la Tragé
ou peaux de Bouc, pour le conserver ; que c’était aussi le nom d’une Fête , célébrée par des Chants (odê), par des Danses &a
imes, après cette dernière Récolte des fruits de la terre ; que cette Fête durait plusieurs jours ; parce qu’alors les homme
ses Temples, de ses Assemblées publiques : elle fesait partie de ses Fêtes & du culte de ses Dieux : elle vit dans les A
à ce que l’on rapporte des Amautas du Pérou. Ces Peuples avaient des Fêtes spectaculeuses : les Prêtres les célébraient, qua
es amusemens, de ses jeux, des divertissements qui accompagnaient ses Fêtes . L’autre, célébrait de même des réjouissances pub
pour son épouse la plus belle des filles. On sait que dans toutes les Fêtes , des chœurs de jeunes Romains & de jeunes Rom
nous verrons que les faits ne s’y opposent pas moins. Considérons ces Fêtes expiatoires dont parle Tite-Live. Elles furent cé
il faut la chercher : ces Peuples dégradés ont eu des Spectacles, des Fêtes , des réjouissances publiques : grâces aux Chrétie
e les plus malheureux des hommes, les Californiens avaient aussi deux Fêtes célèbres, où ils se livraient aux plaisirs. Les J
& de l’Asie. Dans notre Europe, on eut de même un culte & des Fêtes spectaculeuses (car il faut du spectacle, le Peup
que ses Magistrats, son Roi, les Chefs de la Nation, célébrassent des Fêtes , indiquassent des Tournois, des Joûtes ; qu’ils e
r cette espèce de Tragédie, qu’on avait avancé l’heure des Vêpres les Fêtes & Dimanches, afin que les Fidèles pussent ass
iques. C’était eux qui étaient les principaux Acteurs dans toutes les Fêtes publiques : ils exécutaient aussi des Danses, à l
èce. 1. Sparte n’admit pas la Comédie proprement dire, mais dans les Fêtes spectaculeuses, ses Jeunes-gens des deux sexes ét
60 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
formidable à ses ennemis, étaient plus occupés des spectacles et des fêtes que des projets de Philippe. Pour en être convain
s civiles, qui, pour gagner l’amitié du peuple, lui avaient donné des fêtes et l’avaient accoutumé aux spectacles les plus su
61 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
t trente trois ans dans tous les genres de la comédie, ont célebré sa fête , le 15 août, à sa maison de Vaugirard, en lui don
blic y eût rien perdu. Voici quelques uns de ces vers qui peignent la fête & ses Acteurs. C’est la Cour même de Thalie,
ir natal, Concert ici, plus loin le bal. La Dumesnil qui étoit de la fête , & la Dangeville s’appellent Marie. Amis, so
à Arlequin offrons nos vœux. N’est-ce pas chommer bien pieusement la fête de l’Assomption de la Sainte Vierge le 15 août ?
En connoît on au théatre ? Il paroît que la Clairon n’étoit pas à la fête  ; aussi la Dangeville n’étoit-elle pas chez la Cl
, où l’on dresse un théatre, & donner de grands repas, une grande fête , bal, concert, comédie, comme pourroir faire une
oulurent honorer la fete de leur présence. La Clairon avoit donné une fête aussi magnifique pour la Centenaire de Moliere à
eu des danses tumultueuses, des exercices & des jeux fatigans des fêtes locales, on faisoit jouer des comédies, & on
e liqueurs aussi enivrantes que les nôtres. Pour faire honneur à leur fête , il falloit bien boire. Elle finissoit lorsque to
62 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
ée en sont le germe en France. On réunit tous les plaisirs dans cette fête célèbre, tragédie, comédie, pastorale, musique, d
iers, Danseurs, Joueurs de gobelet, vinrent de tous côtés célébrer la fête par leurs jeux. Le Prince les congédia, & fit
nt pauperibus erogare præcepit. Louis XIV donna beaucoup de pareilles fêtes , où tous les plaisirs étoient appelés avec une ma
t des Vauxhalls de quelques semaines. Moliere, qui étoit l’ame de ces fêtes , y fut le plus malheureux, il y perdit la tranqui
nt, redouté, aimant le plaisir, livré à la galanterie, prodiguant les fêtes , qui trouve un homme de son goût, dont les bouffo
u Prince qui le donne, c’est cet amas de spectacles entassés dans une fête dont on veut que Moliere ait créé l’idée dans la
20 septembre 1769, le Parlement de Bordeaux a défendu le Vauxhall ou Fêtes foraines. C’est le titre qu’on lui donne dans la
e réduisent. 80 personnes se sont associées pour donner aux Dames des fêtes galantes dans la salle du concert. Décoration, ra
hall public, solide, durable, magnifique, bien supérieur à toutes les fêtes bourgeoises, qui n’ont pas quatre jours à vivre.
63 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
bin le titre. Ce grand guerrier pensoit que les spectacles & les fêtes étoient propres à distraire le soldat de la réfle
à donner : c’en étoit le premier signal. A peine étoit-on sorti de la fête qu’il falloit marcher à l’ennemi. Ce systême a ét
-temps. Mais comment se défendre des poursuites, de la tendresse, des fêtes , des présens du prince le plus galant, dont la mé
uelque-temps, & fit payer cher-sa défaite. Enfin elle accepta une fête à qu’il lui donna à Mauricebourg Le bal, la coméd
iennes. C’est une des rêveries du comte de Saxe. Le jour pris pour la fête , l’auteur envoya à Aurore un habit d’une richesse
uit de fifres & de musettes annoncent le dieu Pan, qui vient à la fête , avec les dieux champêtres. C’étoit l’Electeur &a
me reine du bal, qu’elle ouvrit avec son amant après le souper. Cette fête dura quinze jours, & fut suivie de beaucoup d
64 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
ire une Dame Romaine, ce qui fit à Rome le plus grand bruit. Dans les fêtes sacrilèges des Dieux du Paganisme, de Vénus, de B
. 1. C. 21. Turneb. advers. L. 24. C. 45. Telle étoit la folie de ces fêtes ridicules, introduites dans plusieurs Eglises par
rs Eglises par la plus condamnable profanation, que l’on appeloit les Fêtes des Foux, où les Ecclésiastiques, les Religieux,
oya s’informer d’où venoit le sacré Collège. Il apprit que c’étoit la fête des Boulangers, & que tous les ans ils avoien
s temps l’idolâtrie en a fait un grand usage dans ses cérémonies. Les fêtes de Cibèle, de Saturne, de Bacchus, de Mars, de Vé
Il y a encore des opéra où ce costume indécent a été observé dans les fêtes des Dieux, & ce déguisement est familier sur
st aux noces ou festins solemnels, pour faire honneur au maître de la fête , & n’iront point masqués le jour, si ce n’est
65 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127
l’Electeur Palatin, avec une dépense qu’on ne peut imaginer, pour la fête de Madame l’Electrice, le jour de Ste. Elisabeth
, être aisément enlevées, & quand on veut pour le bal & autre fête , ce parquet se leve tout entier avec des cries, p
res, l’une lugubre, le Vendredi Saint, l’autre joyeuse, le jour de la Fête Dieu. Tout, jusqu’aux Comédiens, est obligé de s’
i se traitent mutuellement d’hérétiques & de schismatiques. Cette Fête dure dix jours, les rues sont pleines d’hommes à
re Omar, & de chanter la louange de Hussein ; à peu près comme la Fête du Pape de paille, qu’on brûloit autrefois dans l
ille, qu’on brûloit autrefois dans les rues de Londres & comme la Fête des fours dont nous avons parlé ailleurs.
66 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
ent. « La nature, dit-il, est la mère des Arts ; elle l’est aussi des Fêtes  ; les Fêtes ont enfantés la Danse & les bons
ture, dit-il, est la mère des Arts ; elle l’est aussi des Fêtes ; les Fêtes ont enfantés la Danse & les bons mots ; de la
irent part à son bonheur. En mémoire de cet évènement, on établit une fête annuelle, dans laquelle on immolait un bouc à l’h
nuelle, dans laquelle on immolait un bouc à l’honneur de Bacchus ; la fête se terminait par une Hymne à la louange de ce Die
les ministres de leurs Dieux, & même avant, ils instituèrent des fêtes qui ressemblaient en quelque sorte à la Comédie.
67 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
sister, parce que c'était publiquement solenniser avec les Païens les Fêtes de leurs faux Dieux, participer à la révérence qu
en ne nous détourne de Dieu : car la célébration de ces Jeux sont les Fêtes des faux Dieux ; Ils sont institués pour honorer
du vrai Dieu, et se met du parti des faux Dieux, dont il célèbre les Fêtes . » Mais après le témoignage de Salvien ce célèbr
ce qu'il entre dans la société de ceux dont le culte religieux et les Fêtes lui donnent tant de plaisir. » Et après une longu
68 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
s les jours auxquels ils se faisaient, devenaient par là des jours de Fête et solennels. C’est pourquoi Macrobe marquant les
rs de Fête et solennels. C’est pourquoi Macrobe marquant les jours de Fête , ou plutôt ce qui fait les solennités, n’omet pas
ues réjouissances le jour de sa mort, que le peuple appela ce jour la Fête des prostituées ; que la canaille allait chercher
ent pendant sept jours un semblable spectacle ; on célébrait alors la Fête de Majume119 à Gaza où la Déesse Vénus était en g
it, écrit qu’un Empereur Constance. défendit sagement cette folie. La Fête de Majume qui avait pris naissance à Rome In Miso
este qui serait contrainte de danser par religion à certains jours de Fête . Quand on l’engage malgré elle à paraître avec de
de leur demander trois choses. La 1e. de ne pas souffrir aux jours de Fêtes , les anciennes réjouissances venues du Paganisme,
jeune en fit une Loi plus ample en 425, où il marque les principales Fêtes de son temps Pag. 353., que vous serez bien aise
née à Constantinople, était également gardée à Rome ; car en 444, les Fêtes de la fondation de Rome, qu’on appelait Palilia,
s croyaient aussi alors qu’on n’en devait souffrir aucun les jours de Fêtes et les Dimanches. Nicéphore, Patriarche de Consta
ois ou quatre endroits que l’Eglise ne les permet jamais les jours de Fête  ; que les Fidèles doivent toujours fuir ces sorte
les Scholastiques, les jeux des Comédiens sont interdits aux jours de Fêtes et de Pénitence. Les Dimanches et les jours de Fê
its aux jours de Fêtes et de Pénitence. Les Dimanches et les jours de Fêtes sont clairement exceptés par le premier Concile d
ue le bal et les danses sont incompatibles avec la sanctification des Fêtes , et que toute sorte de jeux et de spectacles sont
» S. Anton. 3. p. um tit. 8, §. 12. d’aujourd’hui jouent les jours de Fêtes et de Pénitence, et l’on n’a jamais pu obtenir d’
te, des danses ou autres jeux déshonnêtes, surtout les veilles ou les Fêtes des Saints. Voici la raison qu’il en donne ; c’es
en l’an 1435. se plaint que dans quelques Eglises, pendant certaines Fêtes , on voyait des gens en habits Pontificaux, avec u
aient en Rois ou en Ducs, ce qu’on appelle dans quelques endroits, la Fête des fous, des innocents ou des enfants, et que qu
Nous observerons en passant que c’était principalement le jour de la Fête des Saints Innocents qu’on créait ces faux Evêque
r qu’ils ne jouent dans le voisinage. Il défend encore de célébrer la Fête des Fous ou des Innocents. Le même Concile ordonn
ette Ville tenu en 1536. Ce même Concile après avoir enseigné que les Fêtes doivent être consacrées à la prière, au chant des
de citer devant l’Evêque ou devant l’Official, ceux qui les jours des Fêtes représenteront des jeux ou y assisteront. Les Con
ennes, publiés en la même Ville l’an 1552. l’on diminue le nombre des Fêtes , parce que les Fidèles en profanaient la sainteté
e Paris tenu en 1557. par Eustache du Bellay ; c’est que les jours de Fêtes de certaines Confréries, on allait avec des image
t assensum quovis modo præstent. » Il veut qu’on ne fasse pendant les Fêtes ni jeux, ni danses, ni rien de ce qui peut offens
, et qu’on n’en représenterait jamais ni le Vendredi, ni les jours de Fêtes . Enfin, dit l’Auteur de sa vie dans Surius, il im
s. Le Synode de Polycastro de l’an 1655. défend pendant les jours des Fêtes les Comédies, les farces des Histrions, et les sa
Cardinal Charles Barberini, ordonne qu’on ne permette pas pendant les Fêtes les folies et les jeux des Charlatans, soit devan
e à Melun en 1579. dans le Règlement qu’elle fit sur l’observance des Fêtes  ; défendit toutes sortes de spectacles comiques,
esta colenda : « C’est en imitant les Saints qu’ils célèbreront leurs Fêtes  ; car les solennités des Saints et Martyrs, sont
anisme que les Bals et les Comédies, surtout dans les saints jours de Fêtes et de Dimanches et pendant le temps de l’Avent et
ens, tant Italiens que Français, de jouer Comédies, soit aux jours de fêtes ou ouvrables, et autres semblables, jouer et fair
, doit aller jusqu’à permettre les spectacles du Théâtre aux jours de Fête et les jours destinés par l’Eglise à la Pénitence
e c’est un mal et un abus que de souffrir les spectacles aux jours de Fête et aux jours destinés par l’Eglise à la Pénitence
populum expavescentes, semel in anno erubescunt. » 119. [NDA] Cette Fête fut, selon quelques-uns, appelé Majume, à cause q
om de Majume port de Gaza ; l’opinion la plus probable, est que cette Fête fut ainsi surnommée, des eaux appelées en Syriaqu
l, par l’espace de trois ou quatre ans, les jours de Dimanches et les fêtes après le dîner furent représentées la plupart des
69 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
ince de Condé son frere. Le Théatre joua le plus grand rôle. Dans ces fêtes brillantes, elle ne pensoit plus au Carmel, &
émonie ecclésiastique de venir rendre hommage à une femme. Ce fut une fête continuelle. Elle étoit dans son centre, & re
ée à la Cour & sa fécondité furent célébrées par les plus grandes fêtes . La Reine, qui aimoit passionnément les Spectacle
sales, les tambours & les mousquets dans la place, formerent une fête militaire & galante, pour célébrer la victoir
able. Le retour fut aussi pompeux ; le bal, la comédie embellirent la fête , tout jusqu’au nom du prince immortalisa l’époque
prince est appellé le Comte de Toulouse, & toute la ville est en fête . La Princesse, mere de Madame de Longueville &
ureuses en furent-elles le ressort secres ? Y eut-il une seule de ces fêtes scandaleuses, bals, comédies si communes, dans so
mêmes une farce singuliere. La Reine, qui les poursuivoit, troubla la fête & ferma la scène : la décoration changea si b
torrents de larmes. Elle va les essuyer dans le bal ; la comédie, les fêtes que l’Aréopage & l’Hôtel-de-Ville lui donnent
anniversaire de ce jour tout le reste de sa vie, comme la plus grande fête . La Cour, sa famille, son mari, tout le monde, ac
70 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
rand miracle, il ressuscite Procris, & l’unit avec son amant. Une fête termine le spectacle à l’ordinaire. Si M. Marmont
ur brillante, que tous les arts agréables concouroient à embellir les fêtes nombreuses qu’il y donnoit. Le poëte Jonson compo
s guerres civiles & des changemens de religion. Malgré toutes ces fêtes , le monarque infortuné déplut à la nation ; &
opposoit & l’oblige de consentir à leur union, & tout est en fête . Danse, musique, orchestre, pas de trois & to
nnoncé comme un évenement remarquable, qu’à Bruxelles on a célébré la fête de S. Charles, dont le Prince gouverneur porte le
s’enrichir de ce chef-d’œuvre. S. Charles ne célébroit pas ainsi ses fêtes , & ne s’est jamais attendu qu’on honorât la s
on nom au baptême, on le porte par piété, on l’invoque, on célébre sa fête , pour s’en faire un protecteur, & s’animer à
en étudier ses vertus & marcher sur ses pas, que de solemniser sa fête par des folies & des exemples du vice ? L’amo
s plus indécentes. La Flandre n’est pas la seule où l’on solemnise la fête des saints comme celle des dieux du paganisme ; c
71 (1807) Préface pour une édition des deux lettres à l'auteur des Imaginaires « [Chapitre 2] » pp. 78-82
monde ne connaît pas. Il n’importe que l’on compare dans un écrit les fêtes retranchées avec les auvents retranchése ; il suf
onnance de l’Archevêque de Paris, qui supprimait un certain nombre de fêtes . L’auteur d’une Lettre sur l’ordonnance de l’Arch
72 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
séduisantes (des Comédiennes) ; que par leur chant, leur danse, leurs fêtes , leurs jeux, (les spectacles), elles excitent les
d’autant mieux approprié au théâtre, que c’était la célébration de la fête de Belphégor, aux mystères duquel ses criminels A
le Dieu Belphégor décomposé ou réuni sous divers noms et par diverses fêtes , exerçant ses divers emplois dans les provinces d
os théâtres ; voilà l’objet du culte, des sacrifices, des désirs, des fêtes du monde dramatique. Il retentit des grands noms
73 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
eigneur est déserte, et tu te rues avec fureur vers les plaisirs, les fêtes , les bals et les spectacles !… « Anathème donc c
s bals et les spectacles !… « Anathème donc contre les plaisirs, les fêtes et les bals ! Anathème contre les spectacles ! »
loi de Dieu a prescrites. Comme tous se connaissent, ce n’est qu’une fête de famille…. Et cependant, n’a-t-on pas vu des sé
festins sensuels, à vos réunions corruptrices… Princes : pourquoi ces fêtes brillantes dans lesquelles les femmes disputent e
elles de grâce, d’élégance, de toilettes et peut-être de coquetterie, fêtes qui ne sont autre chose que les pompes du démon a
i font fleurir une nation ; c’est en vain que vous prouveriez que ces fêtes ont pour résultat de faire circuler dans toutes l
té, elles faisaient partie des cérémonies consacrées aux dieux et des fêtes dédiées à la patrie. Des cirques immenses réuniss
74 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
avec la plus grande indécence ; ce qui les fit avec raison appeler la fête des Fous. La Faculté de Théologie de Paris les co
pût les détruire. Il parut en 1742 un livre intitulé, Histoire de la fête des Fous, où M. du Tillet ramassa grand nombre de
ces, des acteurs, des auteurs, des pièces. C’est bien là la véritable fête des fous, elle n’a mérité ce titre que parce qu’o
on demande pourquoi les troupes de Comédiens ne font pas célébrer une fête , comme les corps de métier ; ils auraient dans ce
r ; connaissent-ils les exercices de piété ? ils ne célèbrent que les fêtes de l’amour et de Bacchus. Le ridicule des Dieux d
ffice d’Eglise ? » Ne peut-on pas dire que c’est substituer une autre fête de fous à celle qui a été abolie, mais fête plus
’est substituer une autre fête de fous à celle qui a été abolie, mais fête plus artiséei, plus régulière, plus systématique,
75 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
ts, de maintien, pleuroit, rioit, portoit le deuil, & donnoit des fêtes , louoit, blâmoit, caressoit & faisoit enfonce
t d’en faire la levée. Ses profusions en habits, meubles, pierreries, fêtes , étoient immenses. Il est vrai que sa dignité de
que sa mere qui donna dans ces excès. Ce voyage sous une apparence de fête , couvrit les conférences & les négociations s
tues obscenes, on n’y respiroit que la volupté, la vie s’y passoit en fêtes & en comédie, c’étoient de vrais théatres ; o
ducation à Louis XIV., & d’avoir même dans ces vues multiplié les fêtes , favorisé la comédie, & même introduit l’Opér
ient dans leur voyage dansé, chanté, fait l’amour, donné par tout des fêtes brillantes, des ballets, des mascarades, des comé
licence dans une mere Chrétienne. Cathérine donnoit à ses enfans des fêtes infâmes, où à la place des Officiers ordinaires,
geres dans leurs habits, elles seroient les dignes Hebés de pareilles fêtes . Elles ne jettent pas moins le Parterre & les
en leur en prit que les Suisses fussent assez galans pour protéger la fête des plumes volantes, qui demandoient amour ou gu
amp; aimoit à dire le mot. Voici la description de quelqu’une de ces fêtes . Il fait beau voir toute cette belle troupe de D
76 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16
et, on le trouva établi chez les anciens Habitans du Perou1. Dans les Fêtes solemnelles on représentoit devant les Rois &
ie qui est l’imitation d’une Action grande, est exécutée les jours de Fêtes , par des Acteurs d’une condition estimable, qu’un
77 (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436
allait louer ceux que l’on jugeait à propos pour s’en servir dans les fêtes ou assemblées de plaisir. Il y a une ancienne Ord
urs, et autres semblables gens, de jouer les jours de Dimanches et de Fêtes , aux heures du Service divin ; de se vêtir d’habi
78 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « TABLE. DES CHAPITRES. »
l’idolâtrie du Théâtre, 142 Chap. VIII. Des Spectacles les jours de fête , 158 Chap. IX. Sentiments de S. Augustin, 180
79 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « [Épigraphe] » pp. -6
sous un nom plus gai. Young. Ainsi rappelait ses Citoyens par des Fêtes modestes, & des Jeux sans éclat, cette Sparte
80 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
es mobiles que faisaient construire ceux qui voulaient donner quelque fête au peuple, et d’abord après les fêtes ils étaient
eux qui voulaient donner quelque fête au peuple, et d’abord après les fêtes ils étaient détruits. Pompée fut le premier qui e
81 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
re carnaval n’en est qu’une copie imparfaite ; il commence la seconde fête de Noël, & dure jusqu’au carême. Pendant ce t
rnaval. Dans les autres villes d’Italie on voit différentes sortes de fêtes , comme les Cocugnes de Naples, &c. qui en app
ns foyer ni fourneaux, Au sein de l’hiver & des eaux, En juin fête des soupiraux, Au demeurant force bureaux, De
Elizabeth d’Orléans, femme de Philippe IV). Ce Seigneur conduisoit la fête , & en faisoit les honneurs ; les habits &
on alla s’y promener par plaisir. Ce pieux pélerinage est devenu une fête purement profane. Il est vrai que les Eglises par
ales des cinq fauxbourgs où l’on court le fenetra font ce jour-là une fête  ; on y prêche, on y donne la bénédiction du Saint
82 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
 les jours de la Pentecôte, Trinité, Octave de la Fête-Dieu ; 5°. les Fêtes de la Sainte-Vierge & leurs veilles, quand mê
iphanie, Pâques, & les cinquante jours jusqu’à la Pentecôte ; les Fêtes des Apôtres, afin, dit la Loi, que le peuple n’ét
ourges 1584, défendent les spectacles aux jours de Dimanches & de Fêtes . Ceux de Mayence, Tours, Rheims, Châlons-sur-Saôn
83 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
ostres), le commun peuple dès huit à neuf heures du matin ès jours de Fêtes délaissait sa Messe Paroissiale, Sermon et Vêpres
asse-temps d’aller èsdits jeux, ont délaissé dire Vêpres les jours de Fête , ou les ont dites tout seuls dès l’heure de midi,
fait durer l’espace de six ou sept mois), ont dit Vêpres les jours de Fêtes à l’heure de midi, et encore les disaient en post
84 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVII. Profanation de la sainteté des fêtes et du jeûne introduite par l’auteur : ses paroles sur le jeûne. » p. 97
XXVII. Profanation de la sainteté des fêtes et du jeûne introduite par l’auteur : ses paroles
85 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
messes, de dédits, d’oppositions, de divorces, & en même temps de fêtes , de bals, de comédies. On ne peut mieux le compar
tant de maux dont il est cause, dominé par ses passions, il donna des fêtes , des bals, des carrousels, des mascarades, des co
uis XIV. Il vit sa fille, l’aima, l’épousa, & tout fut oublié. La fête des noces, non-seulement fut célébrée par des com
de religion & de probité ; il y parle du théatre à l’occasion des fêtes données aux noces du Duc avec la veuve du Roi de
ion avec le plus grand succès. Voici quelque trait singulier de cette fête . La Reine fit son entrée à cheval, habillée en ho
86 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112
imprimer un gros recueil. Cette Princesse passoit sa vie à donner des fêtes , des divertissemens, des spectacles, dans sa bell
, des spectacles, dans sa belle maison de Sceaux. A l’occasion de ces fêtes il y pleuvoit des chansons, des madrigaux, des in
les quatre cens pages & les mille vers de ce recueil. Toutes ces fêtes ne sont qu’un déguisement, c’est à-dire, une comé
t cette Cour, il y en avoit deux sur lesquels rouloit cette chaîne de fêtes , M. de Malezieux homme d’un esprit fort onrné hab
cura une terre aux environs de Sceaux, dans laquelle il lui donna des fêtes . Il étoit l’ame de tous ces divertissemens. Bal,
ar caractère, poli, homme de Cour, propre à figurer dans de pareilles fêtes par sa facilité à trouver des rimes. Il en a moin
bonté de la Princesse qui donne en quelque sorte une seconde fois des fêtes au public, en souffrant qu’on le lui communique ;
de Sceaux, en sont comme une appendice. Ce Seigneur étoit invité aux fêtes de Sceaux, & contribuoit à la joie, par son e
87 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
nfers s'étaient enrichis ; Misérables, de faire de grands Jeux et des Fêtes magnifiques agréables aux Démons parmi des guerre
isfaire. AgathonPlat. Symp. ayant remporté le prix de la tragédie aux Fêtes Lénéennes, en rendit grâces aux Dieux par des Sac
. seul nous doit convaincre de cette doctrine par ces paroles ; « Les Fêtes , dit ce savant Païen, sont des jours consacrés au
88 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
cès ? Sans doute il va gagner sa maîtresse par des caresses & des fêtes , corrompre ses domestiques par des promesses &
s, qu’il vous unisse & vous comble de bénédictions. On célèbre la fête par des repas honnêtes, où l’on invite les parens
e mot amen, ainsi soit-il, que l’Église en a emprunté, & toute la fête se passe de la maniere la plus sainte : Cum timor
opold, par la mort de son père, l’Empereur François I, qui étoit à la fête  ; l’un & l’autre le lendemain des noces, au m
ns ou obscurs ? Autre chose remarquable. Dans les descriptions de ces fêtes nuptiales qui ont couru toute l’Europe, & où
89 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
teurs, quatre ou cinq heures de suite, plusieurs fois la semaine, les fêtes , comme les autres jours, etc. Tel était le théâtr
ficieux qui jouent des pièces. Les grands Seigneurs solennisent leurs fêtes en donnant la comédie au public, et dans les occa
féré la tranquillité de la campagne, et la douceur de la lecture, aux fêtes bruyantes dont l’éclat frappe le peuple, mais ne
les Rois de la seconde race. On voit seulement trois siècles après la fête des Fous introduite dans quelques Eglises, qui se
diens Italiens ou Français de jouer aucune comédie, soit aux jours de fêtes , soit aux jours ouvrables, sous peine d’amende ar
90 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
. Du 4. Concile de CARTHAGE, tenu l'an 398. Celui qui les jours de Fête , quitte l'Assemblée solennelle de l'Eglise pour a
ectacles des Théâtres, et des autres Jeux les Dimanches et les autres Fêtes que la Religion Chrétienne solennise; principalem
91 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
n étaient méprisables les dieux que le peuple croyait honorer par ces fêtes  ! « Quanto studio ab urbe ludos ipsos scenicos ab
abord des infamies qui se commettaient sur les bords du Tibre dans la fête de la grande Déesse, et il remarque que les Coméd
u. Mais où les donnent-ils ? Ce n’est pas dans leurs temples et leurs fêtes , on n’y en parle jamais, comme chez les Chrétiens
ses intérêts, mais à ceux qui font de la dépense, et lui donnent des fêtes . Sans les honorer sincèrement, qu’on leur fasse s
92 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
dans presque tout l’Occident, par les coutumes les plus ridicules. La fête des foux, celle des ânes étoient établies dans pr
olutions, les farces, souvent obscenes, étoient les cérémonies de ces fêtes , dont l’usage extravagant dura plusieurs siécles.
de cette couche légere, le désordre ne fait que plus de progrès, les fêtes théatrales ne sont pas moins des fêtes de foux, l
fait que plus de progrès, les fêtes théatrales ne sont pas moins des fêtes de foux, la folie n’en est que plus incurable. On
Paris, plusieurs enfans naturels, un théatre brillant, des bals, des fêtes sans nombre, un luxe qui épuisa toutes les financ
lle fit un art sublime ; ce ne fut qu’un enchaînement de plaisirs, de fêtes , de galanteries, de spectacles, & pour en fai
93 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
’autres, voyons quel est l’examen qu’il en fait, et dont il nous fait fête par avance. Quant à la première condition ; il cr
n’en demeure pas là, il étend son indulgence jusqu’au saint temps des Fêtes et des Dimanches, et jusqu’au temps consacré à la
est vrai, dit-il, qu’on joue en des temps saints, comme les jours de Fête et de Dimanche, et pendant tout le Carême, temps
ême. Son entêtement va encore plus loin : il ne respecte pas plus les Fêtes et les Dimanches que le Carême : il tâche même de
: il tâche même de faire entrer la Comédie dans la sanctification des Fêtes et des Dimanches : et il abuse encore de l’autori
urs l’innocence des Comédies, non seulement elles seront permises les Fêtes et les Dimanches, mais il y aura même du mérite à
ègles de saint Charles Borromée, doivent s’abstenir de travailler les Fêtes et Dimanches ; et les Comédiens suivant cette doc
s des Empereurs, qui défendent absolument les Spectacles aux jours de Fêtes , et il en marque deux qui sont trop belles et tro
dit l’Empereur, que les plaisirs des Spectacles cessent les jours de Fêtes dans toutes les Villes de notre Empire, afin que
eriis, dont voici les termes : « Nous ne voulons pas que les jours de Fêtes qui sont dédiés à la Majesté souveraine de Dieu,
endu toute sorte de jeux et de divertissements séculiers les jours de Fêtes , ce serait faire injure à la puissance Ecclésiast
t approuvé par le saint Siège, défend de représenter des Comédies les Fêtes et Dimanches, « sous peine d’excommunication ; Su
ions infinies : et c’est ce repos que nous devons tâcher d’imiter les Fêtes et les Dimanches, en ne cessant point durant tout
94 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
& saint prédicateur de Rome, apprenant qu’on préparoit de grandes fêtes de carnaval, bals, mascarades, carrousels, alla t
lagie, que le jour de son Baptême il voulut se régaler par une grande fête  : il dit à son diacre, qui faisoit toute sa maiso
heure. Les pénitens sont galans, & ne voudroient pas troubler les fêtes de Thalie. Même inconvénient à N. On a détruit la
l aussi : il est plein de femmes, & on y fait des nôces & les fêtes qui les suivent, avec l’appareil le plus brillant
publiques avec la Chanoinesse, environnées de Chanoines. Les jours de fêtes , le triomphe est encore plus brillant, & depu
95 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
prenoient la Magdeleine pour patrone ; car elles prétendoient que la fête avoit été instituée à la requête de leurs devanci
ce qu’il en coûte de lui sacrifier un jeune Adonis ? Elles ont leurs fêtes , nos saintes Nones, qui à la vérité ne sont pas d
e. Tout est à leurs pieds & les adore ; pour elles on célèbre des fêtes , pour elles on chante des cantiques, pour elles s
ame Infante Duchesse de Parme vint à Versailles, il se fit une grande fête . La le Maure, Actrice de l’opéra, eut ordre de s’
it chercher, on le place, elle chante enfin. On auroit dû terminer la fête en l’envoyant à la Salpétriere. Si les maris &
96 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-3
rité ; ils y ruinent leur fortune, leur santé, leur honneur. Point de fête chez eux sans comédie. Les loges sont autant de s
97 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
ville très-dévote, dans le carnaval, temps très-dévot). Ils ont leurs fêtes , & dans les fêtes les plus saintes, un mariag
s le carnaval, temps très-dévot). Ils ont leurs fêtes, & dans les fêtes les plus saintes, un mariage, un Te Deum. Aller à
des liaisons avec les villes voisines, il les invitoit à venir à ses fêtes , & il alloit aux leurs avec sa troupe. Elles
oi y vient, les gens de qualité y sont invités par billets. C’est une fête de dévotion ; on y allume beaucoup de flambeaux,
98 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
débiter des bouffonneries. On y supplée en France par les danses, les fêtes des entr’actes, & la petite piece à la fin. L
qui contribuent au culte de Dieu, fruits d’une sainte joie, comme les fêtes de l’Eglise, les Cantiques, les décorations des T
bécillité de le défigurer par un si profane mélange, on l’a appelé la fête des foux : nom très-convenable, qui en donne l’id
able aux temps, aux lieux, aux caractères des personnes, aux jours de fête & de pénitence, & on verra que si ce Sain
99 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
lamentable, de voir qu’un si grand nombre de Chrétiens emploient les Fêtes et les Dimanches, surtout depuis la Septuagésime
des Princes, et de la loi de Dieu même, qui nous oblige de passer les Fêtes saintement ? « Si oculus tuus scandalizat te, er
100 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
olique rend à Dieu, et qu’elle ordonne de lui rendre les Dimanches et Fêtes  ; car ils n’allèguent point d’autre raison que le
glise, qui leur ordonne d’entendre la Messe les jours de Dimanches et Fêtes , sans considérer que volontairement ils se sont j
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