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1 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre IX. Des Exercices, ou Reveuës Militaires. » pp. 197-204
Chapitre IX. Des Exercices , ou Reveuës Militaires. J e comprends sous un
es, ou Reveuës Militaires. J e comprends sous un mesme Tiltre les Exercices & les Reveües. Premierement, pour abreger le
er le matin & le soir sous les Armes dans le Camp, pour y faire l’ Exercice . Un certain Iphicrate porta parmy les Grecs cette
dans l’occasion. Les vieux Soldats estoient seulement dispensez de l’ Exercice du matin. Mais les jeunes estoient obligez de se
re à leur Quartier deux fois le jour, pour faire autant de fois leurs Exercices , pour se metre, ou pour se tenir en halaine, ou p
s divers charmes de la Paix, comme l’oisiveté & la molesse. Leurs Exercices consistoient principalement en trois ou quatres c
pieces, à pied, & fit cette journée entiere en cét équipage. Nos Exercices se font avec beaucoup plus de douceur, & moin
resenter les Armes, de soufler mesche, &c. Le principal fruit des Exercices , est d’accoustumer le Soldat au Commandement &
mp; qu’ils ont employé plus de temps à faire l’Amour qu’à faire leurs Exercices . Ie desirerois donc que l’on exerçast nos soldats
Que les Chefs attentifs à leur mestier s’estudiassent à diversifier l’ exercice pour imiter le plus qu’ils pourroient les occasio
&c. 4. Que le Roy eust partout des Places d’armes destinées à ces Exercices pour éviter le tort que pourroient soufrir les Pr
2 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. » pp. 6-13
a nature vers son propre plaisir, que le S. Esprit condamne comme des exercices , où Dieu est ordinairement offensé. « Ne fréquent
Sacrifice le jour du Sabbat, que de le passer comme elles font dans l’ exercice de la Danse ». On lit la même chose dans la cinqu
emblable à Dieu, et de se faire adorer, a voulu qu’on employât dans l’ exercice de la superstition, et de l’idolâtrie, tout ce qu
it avec plus de règle, et avec plus de mesure. Mais cet autre sorte d’ exercice dans lequel on s’occupe pour délecter, et content
rvances superstitieuses des Païens ; nous pourrions dire que tous ces exercices qui ne vont qu’au contentement des sens sont abso
3 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
ut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’ exercice de la piété Chrétienne. Ceux qui dansent, et q
t spécialement vaquer à la pratique de la pénitence, ou s’occuper aux exercices spirituels, et à la dévotion, ne sauraient être e
temps qu’elle avait marqué pour la mortification, et pour les autres exercices spirituels nécessaires à la sanctification des âm
quelque victoire remarquable. Hélas ! n’avons-nous pas assez d’autres exercices licites, et usités dans l’Eglise, qui ne répugnen
r ce Chapitre, que ceux qui dansent au temps destiné par l’Eglise à l’ exercice de la mortification, pèchent grièvement ; parce q
4 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93
otable, c’est-à-dire la plus grande partie du jour dans cette sorte d’ exercices . Pour moi je suis bien éloigné du jugement qu’il
lise, les jours des Fêtes étaient presque entièrement occupés par les exercices spirituels qui se faisaient dans les Eglises. En
ssent toute la journée. Et quand bien même les Offices divins, et les exercices pour lesquels les fidèles s’assemblent, ne rempli
Dieu, défendent comme un crime, de s’adonner les jours des Fêtes aux exercices qui servent à la volupté et au plaisir, par la co
itre précédent le déclarent encore assez. Ainsi comme la danse est un exercice de cette nature, on ne peut point raisonnablement
qui en ces saints jours emploie injustement le temps en cette sorte d’ exercices , si ce n’est que l’ignorance et le sentiment relâ
5 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre X. Que c’est une chose vicieuse et un dérèglement manifeste de danser fréquemment. » pp. 37-40
, et ont dit que ceux qui dansent souvent, et qui s’accoutument à cet exercice , pèchent mortellement. Il est vrai, que Sylvestre
isir qu’ils prennent à danser, s’attachent avec tant de passion à cet exercice , qu’ils tombent presque toujours dans quelque fau
aurait été engagé contre son gré, et par pure condescendance dans cet exercice  ; si par le plaisir qu’il y prend il s’y attache,
6 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
s jeunes gens, il suffit de faire, comme à l’Université de Paris, des exercices classiques sur les Auteurs. » M. Rolin, ancien R
nd, parce qu’il nuit à la piété et aux mœurs, c’est le danger que ces exercices ne fassent naître dans l’esprit des maîtres et de
eunesse honnête, dans un collège, sous les yeux des Régents, comme un exercice littéraire ; ce qui est bien différent des specta
remières impressions et les premiers préceptes ? l’apprentissage d’un exercice criminel peut-il être innocent ? » ajoutons, est-
rtaine : cette objection tomberait sur d’autres collèges où les mêmes exercices se pratiquent à peu près de même. Mais il y a bea
ct. de ration. stud. n. 13.) Ces précautions ne font du théâtre qu’un exercice littéraire, tel que le permet et le conseille l’U
tions de leurs ennemis. Le théâtre ainsi épuré, et n’étant plus qu’un exercice littéraire, est propre à former les jeunes gens.
ges règlements a-t-on cherché à les en exclure. Voilà l’erreur : d’un exercice académique, qui doit être renfermé dans l’enceint
t d’un Ecolier un Comédien. Que font les femmes et le peuple dans des exercices littéraires ? les invite-t-on à des thèses, à des
ollèges celles d’une jeunesse réglée, à qui les maîtres proposent ces exercices pour leur aider à former leur style ou leur actio
our les collèges sont estimées ; mais il nous semble que ces sortes d’ exercices sont peu propres à former les écoliers, et qu’on
7 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Conclusions générales. » pp. 371-378
, mais encore aux autorités suprêmes qui ont autorisé et commandé son exercice  : voilà pour ce qui concerne l’état politique et
rnellement nos comédiens entrer dans nos temples, participer même aux exercices de notre religion, en même temps qu’ils exercent
coupables, plus nuisibles à la majesté de notre sainte religion que l’ exercice de la comédie ; Le clergé qui veut anéantir une p
8 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XV. Application de la doctrine précédente aux danses et aux bals qui se font aujourd’hui. » pp. 94-96
rres d’achoppement pour la pureté, il n’y a nulle modération dans cet exercice  ; mais au contraire on y voit très souvent des ag
rt sans péché mortel. 3. Y a-t-il rien de plus fréquent que ces vains exercices , desquels suivant la raison même naturelle, on ne
9 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. » pp. 14-21
t usent de ces paroles impertinentes, soient déposés et éloignés de l’ exercice de leurs fonctions ».« Clericum scurrile et verbi
des jeux qui sont immodestes et déshonnêtes, et qu’ainsi ces sortes d’ exercices ne sont pas illicites à l’égard des Clercs, lorsq
c’est pour cela que le Canon du Concile de Laodicée défend ces mêmes Exercices de la danse, et la Comédie à tous les Ecclésiasti
10 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre V. Des Ioustes. » pp. 186-187
executer toutes choses : toute sorte de bastimens, de combats & d’ exercices  : Le divertissement en est d’autant plus fin qu’i
ien qu’à marcher : & un Autheur ordonne mesme de les forcer à cet Exercice , soit sur Mer, soit sur les Rivieres, pour les ac
11 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — I.  » pp. 455-456
ressentir. Ainsi la Comédie, par sa nature même, est une école et un exercice de vice, puisque c'est un art où il faut nécessai
si l'on considère que toute la vie des Comédiens est occupée dans cet exercice  ; qu'ils la passent tout entière à apprendre en p
12 (1675) Traité de la comédie « II.  » pp. 275-276
lu ressentir. Ainsi la Comédie par sa nature même est une école et un exercice de vice, puisqu'elle oblige nécessairement à exci
si l'on considère que toute la vie des Comédiens est occupée dans cet exercice  : qu'ils la passent tout entière à apprendre en p
13 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
ystère est toujours l’objet, et que l’Eglise ne solennise que par des exercices de piété ? Ce sont les fêtes et les pompes du Dém
ivoles et séduisants on détourne les fidèles de l’office divin et des exercices de piété, dans des jours destinés à apaiser un Di
égations des Jésuites, comme des assemblées dangereuses, et comme des exercices opposés à la sanctification des fêtes, en détourn
s sont communément des gens de bien ; ils ne vont régulièrement à des exercices peu amusants, que par principe de piété, ils n’y
ions avec les tableaux d’une Eglise, les chants, les danses, avec des exercices de piété, les actrices, les coulisses, les loges,
aire, ne pique la curiosité, cette nation ne grossit pas la foule aux exercices de piété, et n’y est pas un modèle de modestie. L
ntarissable de tous les vices ? Non seulement le théâtre détourne des exercices de piété, mais encore il apprend à farte fort mal
écarte toutes ces idées, éteint tous ces sentiments, abolit tous ces exercices . Quel est le Comédien qui fait ses pâques ? Il au
14 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. » pp. 102-108
en tout temps de se souvenir. Elle interdisait aux pénitents tous les exercices qui dissipent l’esprit ; et cette règle était si
le, Saint Thomas l’appuie de cette raison : que ces spectacles et ces exercices Ibid. ad 2. [saint Thomas d’Aquin, Commentaire de
et la société, il lui défend tous les spectacles publics et tous les exercices qui dissipent ; cependant le dissertateur trouve
15 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre IV. Que les Danses sont défendues dans les lieux saints. » pp. 22-25
encore avec quiétude d’esprit, et avec une application tranquille aux Exercices spirituels auxquels ces sacrés lieux ont été dédi
ajoute même, que l’on ne permette point aucune sorte de trafic, ni l’ exercice de la Justice séculière dans les Cimetières.« Nul
16 (1846) Histoire pittoresque des passions « RELIGION » pp. 158-163
ts. Dès qu’on s’écarte des bornes de la sainte morale pour suivre des exercices qui n’en sont ordinairement que les signes, on hâ
iblement la raison pour embrasser la cause, et on ne recherche plus l’ exercice de la sainte vertu qui nous porte à faire le bien
à l’aspect des souffrances qui précèdent la mort, et que, dans leurs exercices , ils sont appelés à contempler, rend leur âme ina
17 (1580) De l’institution des enfants « De l’institution des enfants. Essais, I, 26 [fin] »
rand principal de France : et m’en tenait-on maître ouvrier. C’est un exercice que je ne méloue point aux jeunes enfants de mais
s et les rallier, comme aux offices sérieux de la dévotion, aussi aux exercices et jeux ; la société et amitié s’en augmente. Et
18 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIII. Première et seconde réflexion sur la doctrine de Saint Thomas. » pp. 82-84
comédien, mais un simple « joueur de flûte, qui gagnait sa vie à cet exercice dans un village : in vico » : comme il paraît par
ments les plus méprisés ; à quoi il faut ajouter, qu’il quitta ce vil exercice aussitôt qu’il eut reçu les instructions de Saint
19 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209
e qui pourroit souiller le cœur & blesser les oreilles : c’est un exercice que l’on croit utile à ceux qui se destinent à pa
d’une ardeur qui ne s’efface pas aisément, après la représentation. L’ exercice d’un Acteur est donc celui du vice, & toute s
’un Acteur est donc celui du vice, & toute sa vie se passe en cet exercice , il n’a presque rien autre chose dans l’esprit. O
à la Comédie ou bien à l’Opera qu’elles mettent toute leur science en exercice  ; tout est étudié dans leurs gestes, dans leur at
médie ont encore un retranchement, Mademoiselle ; ils avouent que cet exercice n’est point fait pour tout le monde, on ne doit l
t de plaisir, un moyen de passer le tems ; elles consument en ce vain exercice un tems précieux, dit Saint Jean Chrysostome1, ma
20 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXV. Quatrième, cinquième et sixième réflexion : passage exprès de Saint Thomas, et conciliation de ses sentiments. » pp. 88-92
if, secundum se. Si donc il se trouve dans le fait, quel que soit cet exercice en soi-même, que parmi nous il est revêtu de circ
empérament à ses expressions ni à l’horreur qu’il attire à cet infâme exercice . On voit à quoi il compare ce métier qu’il excuse
21 (1764) Comédie pp. 252-254
n d’une Comédie. 1°. Parce qu’il n’est jamais permis de coopérer à un exercice au moins très dangereux. 2°. Parce que l’exemple
fférents personnages ; mais des Ecoliers séculiers. 2°. Parce que cet exercice est très utile aux jeunes gens, tant pour fortifi
22 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. » pp. 42-48
Si donc de tout temps elles ont été exemptes de ces travaux et de ces exercices qui demandent de la force et de la fatigue ; et s
e, altéré les Loix, et changé les coutumes. Les femmes ont trouvé des exercices et des professions, qui, par une suite de cette m
23 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
ien relevés ; cependant défenses audit Avenet de plus permettre ledit exercice audit jeu de paume, et auxdits Comédiens d’y fair
dit exercice audit jeu de paume, et auxdits Comédiens d’y faire aucun exercice , et qu’ils videront dudit lieu, à peine de prison
former des insolences, voies de fait et vols commis a l’occasion de l’ exercice des dits Comédiens, pour être contre l’introducte
cependant a fait inhibitions et défenses aux Comédiens de faire aucun exercice de comédien audit jeu de paume de la Fontaine jus
s et les rallier, comme aux offices sérieux de la dévotion, aussi aux exercices et jeux ; la société et amitié s’en augmentent, e
rès pernicieuses, entre une confrérie formée par la religion pour des exercices pieux, et une troupe de gens dissolus rassemblés
ièces dramatiques. Les mystères des Confrères furent d’abord de vrais exercices de religion approuvés par le Clergé, comme le son
24 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66
çons par la considération de l’institution de ces mêmes Fêtes, et des exercices qui sont propres à la sainteté de ces jours ; afi
Pape Nicolas premier répondant aux Bulgares, marque distinctement les exercices , auxquels doivent s’occuper les fidèles en ces sa
u terrestre ; et ne s’occuper à autre chose en ce saint temps, qu’aux exercices de l’Oraison, et à se rendre fidèlement aux assem
25 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178
tive Eglise, que l’on condamnait pour lors toutes sortes de jeux et d’ exercices publics sans exception, regardant l’appareil des
quoiqu’elles fussent alors très-rares, sous prétexte que ces sortes d’ exercices flattent les passions en retraçant des actions cr
arter les spectateurs de l’exactitude qu’ils devraient avoir dans les exercices de la piété, de remplir leur esprit de vanités fr
26 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
pes de Satan. Les cirques, les amphithéatres, étoient des écoles, des exercices de futeur ; l’enchantement des Syrènes introduit
vérité, on la combat ; on ne peut souffrir les Prédicateurs & les exercices de piété, on ne goûte que la dissolution ; on aba
niquité ; péché dans la perte du temps, on n’en trouve point pour des exercices de piété, & on passe les heures entieres à de
s de la vie chrétienne qui enseignent les pratiques de dévotions, les exercices spirituels, les moyens de faire des progrès, les
27 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
on regarde comme un paradoxe ridicule que les comédies aient été des exercices de religion pour honorer la Divinité, et les Acte
Lupercales, les Mystères de la bonne Déesse. C’étaient à la fois des exercices de piété et des amusements ; voilà toute la mytho
es, par piété ou par politique, rendit à Rome tous les spectacles des exercices religieux. Cette loi ordonnait qu’on y modérât la
t sont les sept péchés mortels dont chacun y trouve sa matière et son exercice . Les dix cornes sont les passions, qui toutes y s
s aussi imprudents qu’indécents. Le théâtre fut d’abord parmi nous un exercice religieux. Le peuple ajouta aux solennités ecclés
28 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
ni assez dévots pour en choisir un par préférence qui condamnât leur exercice . Il faut donc que quelque Savant, ennemi de la da
s cette vue il fait cesser les œuvres serviles ; je fais encore que l’ exercice du corps est utile à la santé, mais ce n’est qu’u
ore que l’exercice du corps est utile à la santé, mais ce n’est qu’un exercice modéré, un divertissement honnête ; l’excès est t
r. Cette disposition criminelle ne fait que s’accroître durant tout l’ exercice  ; elle subsiste après qu’il est fini, par le souv
gles, la vigilance des supérieurs, la modestie, la mortification, les exercices de piété sont des épines utiles qui défendent cet
s’y commette, il n’en est presque d’aucune espèce dont ces criminels exercices ne soient les suites. La vanité, le désir de plai
e facilité ; c’est un soldat aguerri contre les passions, formé par l’ exercice des vertus, encouragé par un grand nombre de vict
qu’en Philosophe par les lumieres de la raison, c’est une folie. Cet exercice fût-il innocent, ne s’y mêlât-il pas des circonst
29 (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148
eul de son salut l’oblige d’en user ainsy, & luy imposant quelque exercice de penitence qui ait du rapport & de la propo
 : luy marquer un certain temps, durant lequel il doit prattiquer les exercices de penitence & de devotion qu’il luy ordonne 
ucoup que d’eviter ces perils : & ceux qui employent du temps aux exercices de penitence, & à l’humiliation pour se rendr
l’innocence de leur baptesme, qu’aprés les avoir fait passer par les exercices d’une longue & serieuse penitence. Pourquoy l
r attirer sur eux la misericorde de Dieu, estoit de les mettre dans l’ exercice de la penitence & des bonnes œuvres avant l’a
30 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
leur donne. Mais quand on trouverait quelque chose à redire dans cet exercice , y a-t-il condition au monde qui soit exempte de
Comédie, les Républiques les mieux policées en permettraient-elles l’ exercice  ? Qui ne sait jusques-à quel degré est montée la
t pas une barrière assez forte pour divertir les jeunes hommes de cet exercice , pour maintenir leur premier jugement, ils ont vo
es animaux, s’il ne se rencontrait quelque objet légitime pour donner exercice à cette puissance : C’est selon l’avis de GUILLOT
31 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
ces, luttes, courses à pied, à cheval ou dans des chars, et en autres exercices du corps, soit par des personnes libres, ou par d
ânes des défunts. Il y en eut enfin qui n’avaient d’autre objet que l’ exercice du corps et le pur divertissement. Ainsi après av
t des conspirations. Ainsi l’Eglise se contenta d’abord d’en blâmer l’ exercice , et d’en découvrir aux Chrétiens tous les écueils
32 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
s, de la même manière que les Garsons. On fera faire à ces Enfans les Exercices ordinaires ; c’est-à-dire, qu’on leur enseignera
s se continueront jusqu’à la Philosophie inclusivement. II. Outre ces Exercices ordinaires, deux fois la semaine les Acteurs &
& les jeunes Actrices eussent passé en revue. Ce serait après ces Exercices publics qu’on ferait un triage des Sujets qui ne
es sera décidé, puisqu’elles auront alors accompli les trois années d’ Exercices propres à déveloper le talent : mais on attendra
ront sur les Théâtres publics, qu’après en avoir été jugés dignes aux Exercices généraux qui se feront chaque année : les Magistr
re de la Capitale, soit des autres, qui auront néanmoins achevé leurs Exercices , & qu’on réputera les plus formés. La Directi
33 (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65
rit est appelé le consolateur et le goût qu’un fidèle trouve dans les exercices de la piété, s’appellent les consolations divines
ue celles qui se feront après avoir passé la moitié de la nuit en cet exercice  : La tempête a été trop grande, les flots seront
34 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
ions de nos Martyrs ; elles font encore aujourd'hui comme autrefois l' exercice de la jeunesse studieuse, et les Maîtres des Scie
s ; que quand on le fait pour cette fin, on ne peut pas dire que leur exercice soit défendu, ni qu'ils soient en état de péché q
35 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIII. Que les lois civiles défendent de danser, et d’aller à la Comédie les jours des Fêtes. » pp. 67-75
he de son plaisir ; et que c’est irriter Dieu, que de s’occuper à des exercices qui ne servent qu’à la satisfaction des sens ; lo
on de la souveraine Majesté de Dieu, soient employés à aucune sorte d’ exercice , qui serve à la volupté, et à donner du plaisir ;
36 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXIX.  » p. 490
arce qu'il est difficile que l'esprit ne se dissipe beaucoup dans ces exercices  : « In terrenis quippe actibus ; dit S. Grégoire,
37 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre premier. » p. 162
des, Feux de Ioye, ou Ioustes, Courses, Carozels, Entrées, Reveuës ou Exercices . Il faut en dire quelque chose en particulier, &a
38 (1675) Traité de la comédie « XXIX.  » p. 323
arce qu'il est difficile que l'esprit ne se dissipe beaucoup dans ces exercices  : « In terrenis quippe actibus, dit saint Grégoir
39 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
force. Et si quelques-uns d’entre eux n’ont pas exprimé cette sorte d’ exercice , et ce spectacle particulier, ce n’est pas qu’ils
esque dans toutes ses Homélies, invective puissamment contre tous ces exercices du siècle, les appelant quelquefois la peste des
se exécrable, dit-il, de danser les jours des Fêtes, puisque dans cet exercice les âmes de ceux qui y assistent, tombent dans le
40 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
son Royaume. Il est donc constant que quand Saint Thomas a dit que l’ exercice des Comédiens et de la Comédie était licite, il n
et de la Comédie était licite, il n’a jamais voulu parler que de cet exercice considéré en lui-même, et non de la manière dont
re 8. Chapitre 62, comme il ne devint Saint qu’après avoir quitté son exercice , il s’ensuivrait qu’un Comédien en devrait faire
sa profession au public. Saint Antonin au quinzième siècle dit, que l’ exercice de Comédien de soi n’est pas illicite, comme le d
ersonnes consacrées à Dieu, c’est un péché ; et l’on doit quitter cet exercice comme étant illicite. C’est pareillement un péché
ter à toutes ces représentations fabuleuses, aux Comédies, à certains exercices d’armes et aux autres Spectacles vains et profane
de mortifier en soi les passions et de les détruire ; au contraire l’ exercice ordinaire d’un Comédien est de les exciter en soi
nt dans les Collèges, selon les Lois Académiques, qui sont plutôt des exercices pour ceux qui en sont les Acteurs, que des divert
Et en tout cas s’il y avait quelque chose contre l’honnêteté dans ces exercices publics qui se font dans les Collèges, on en devr
, ceux qui louent les Comédiens, sont censés les engager à faire leur exercice , et par là ils se rendent dignes du supplice que
omédiens pour souffrir cette interprétation puisqu’elles condamnent l’ exercice des Comédiens sans distinction, et indépendamment
une chose dangereuse ; et selon l’ordinaire, façon avec laquelle cet exercice se fait, il est fort penchant et incliné du côté
41 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
ce privilège ne leur fut donné que dans la vue d’abolir peu à peu cet exercice . En effet ils louèrent cet Hôtel aux Comédiens It
 Si un Comédien veut embrasser la foi, il doit auparavant quitter son exercice Conc. Eliber. can. 62. « Quod si facere contra in
son Royaume, Il est donc constant que quand Saint Thomas a dit que l’ exercice des Comédiens et de la Comédie était licite, il n
et de la Comédie était licite, il n’a jamais voulu parler que de cet exercice , considéré en lui-même, et non de la manière dont
conte l’histoire ; comme il ne devint saint qu’après avoir quitté son exercice , il s’ensuivrait qu’un Comédien devrait faire de
selon sa profession au public. Saint Antonin au XV. siècle dit, que l’ exercice de Comédien de soi n’est pas illicite, comme le d
ersonnes consacrées à Dieu, c’est un péché ; et l’on doit quitter cet exercice comme étant illicite. C’est pareillement un péché
ter à toutes ces représentations fabuleuses, aux Comédies, à certains exercices d’armes, aux autres spectacles vains et profanes,
de mortifier en soi les passions et de les détruire ; au contraire, l’ exercice ordinaire d’un Comédien est de les exciter en soi
nt dans les Collèges, selon les Lois Académiques, qui sont plutôt des exercices pour ceux qui en sont les Acteurs, que des divert
. En tout cas, s’il y avait quelque chose contre l’honnêteté dans ces exercices publics qui se font dans les Collèges, on en devr
, ceux qui louent les Comédiens sont censés les engager à faire leurs exercices  ; et par là ils se rendent dignes du supplice que
médiens pour souffrir cette interprétation, puisqu’elles condamnent l’ exercice des Comédiens sans distinction, et indépendamment
st une chose dangereuse, et selon l’ordinaire façon avec laquelle cet exercice se fait, il est fort penchant et incliné du côté
42 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
s ressentent ? Toute leur vie ne se passe-t-elle pas dans ce damnable exercice  ? & n’est-ce pas autoriser le vice, & exp
lassemens de l’esprit, qui le mettent en état de reprendre ses saints exercices , & de les continuer avec plus de perfection ?
nous rendent moins propres que nous n’étions, à continuer nos saints exercices . Or les Comedies & les Romans ne rendent pas
43 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre IX. Des mouvements déréglés du corps qui se font dans la danse. » p. 36
ême, quoique Païen, veut que ceux qui dansent soient modérés dans cet exercice . Mais si le mouvement du corps est accompagné de
44 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
priver un chacun du plus agréable divertissement, qui sonta entre les exercices de l’esprit. Il est vrai que ce n’est pas d’aujou
 ; d’autant qu’il n’y a aucune affinité ni correspondance entre leurs exercices , l’une étant un pur batelage et souplesse de corp
écrivant contre l’Empereur Claudius, fulmine de ce qu’il souffrait l’ exercice des Mimes, qui infectaient dans Rome, la plupart
Royaume : Dans la Hollande j’ai toujours vu des lieux érigés pour cet exercice , et particulièrement à Amsterdam, où s’est fait d
45 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
uverte, et où l’on s’assemblera ; enfin, elles sont si souvent dans l’ exercice du jeu, qu’elles courent risque de mourir les car
devant le Roi une Fille mondaine fort ajustée, et fort adroite à cet exercice . Serait-il possible que vous n’eussiez pas en exé
nt pleins de douceurs et d’œillades lascives : on s’échauffe dans cet exercice  : on cherche à se plaire l’un à l’autre, et on s’
stie Chrétienne ? Oseriez-vous défendre et soutenir comme innocent un exercice , qui ne respire qu’orgueil et qu’impudicité ? Les
on les menaçait même de les excommunier, s’ils persévéraient dans cet exercice . Vous me répondrez sans doute que vous êtes prése
46 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
représente, dit Cahusac, les Anges toujours occupés dans le ciel à l’ exercice de la da danse, & nous exhorte à les imiter :
faisoit par-tout une partie de ses fêtes. Je sais que la danse est un exercice naturel à l’homme, que sans que le démon s’en mêl
iereté de l’exécution ; on vit des Sénateurs s’avilir par cet indigne exercice . Ils furent exclus du Sénat, & eurent la bass
e comique. Qu’à la bonne heure il l’appelle un amusement agréable, un exercice du corps, utile à la santé, qui donne de l’agilit
part ignorans, mal faits, mal habillés, mal assortis, sans goût, sans exercice , sans grace, sans oreille ; c’étoit une cohue qui
r un jeune homme qui en étoit follement épris. Il montre que c’est un exercice indigne d’un homme sage, qui ne peut que le couvr
47 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
ertains jours plus particulièrement destinés au culte de Dieu, et aux exercices de piété, cela ne signifie pas qu'il prétendît le
la Foi Chrétienne, Nous ordonnons qu'ils renoncent auparavant à leur exercice ; et qu'ensuite ils y soient admis, de sorte qu'il
48 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE X. De la protection due aux Comédiens par le ministère public, contre les entreprises du fanatisme. » pp. 174-185
mais encore aux autorités suprêmes, qui ont autorisé et commandé son exercice . Tous les employés du gouvernement qui sont l’org
ois du royaume, comme les autres citoyens, mais ils ne peuvent dans l’ exercice de leurs fonctions, rien faire, rien articuler, d
49 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
occupe, veut aussi qu’il se délasse. La nature lui impose également l’ exercice et le repos, le plaisir et la peine ; le dégoût d
a diversité des objets. » « Le Régiment de Saint-Gervais avait fait l’ exercice , et selon la coutume, on avait soupé par compagni
50 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
n’était pas un état, mais simplement une occupation honnête, & l’ exercice momentané d’un Art libre que l’on pouvait cultive
s aisés. Ainsi, dans les maisons publiques d’éducation, il y aura des Exercices établis pour perfectionner dans les jeunes gens d
naturels seuls, ne suffiront pas, pour être admis à briller dans ces Exercices  ; il faudra que la jeunesse y joigne l’accompliss
urs-citoyens par les Articles suivans. ‌ Art. II. Décence dans les Exercices . Lorsque les Jeunes-gens seront rassemblés pour l
ans les Exercices. Lorsque les Jeunes-gens seront rassemblés pour les Exercices , les deux sexes se tiendront toujours séparés : l
ller de l’une à l’autre, on traversera l’arrière-scène : les Pièces d’ Exercice n’auront rien de libre, ou même de trop tendre ;
ifférentes Pièces de Théâtre ne pourrait que leur rendre impossible l’ exercice de leurs emplois. Les nouveaux Acteurs, n’ayant q
nt variées autant qu’on le voudra*, le grand nombre d’Acteurs que les Exercices & l’honnêteté de l’Art fourniront, mettant da
inés au Théâtre, & représentés trois fois sur l’un des Théâtres d’ Exercice , non-seulement devant les Juges nommés, mais enco
édie, & les Pièces à Ariettes.] ‌ Art. XI. Danseurs. Parmi les Exercices de la Jeunesse, un des plus utiles, est sans cont
tion, revenir du préjugé qui fait croire que la Religion condamne cet Exercice nécessaire ; une foule de Roquets déclament contr
ive de-là que l’attention à former la jeunesse, à l’assouplir par les Exercices agréables, n’est pas assez générale. La crainte d
e faut pas croire que le travail du corps, ait le même effet, que les Exercices , pour fortifier ; il est nécessaire que le plaisi
la Nation, les mêmes loix de décence, prescrites pour les Théâtres d’ Exercice , par l’ Art. ii ci-dessus. ‌ Art. XIV. Répét
ations publiques, par des Répétitions journalières sur les Théâtres d’ Exercice , auxquelles assisteront, à tour de rôle, les jeun
ieu d’appointement ; ce sont des jeunes-gens, en un mot, qui, par des exercices utiles, achèvent leur éducation. Ils regardent co
51 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVIII.  » p. 489
ire, en l'entretenant par la méditation des choses de Dieu et par les exercices de piété. Or si ceux qui vont à la Comédie ont en
52 (1675) Traité de la comédie « XXVIII.  » pp. 321-322
re, en l'entretenant par la méditation des choses de Dieu, et par les exercices de piété. Or si ceux qui vont à la Comédie ont en
53 (1664) Traité contre les danses et les comédies « TABLE DES CHAPITRES du contenu en ce Livre » pp. -
ut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’ exercice de la piété Chrétienne. p. 41. XII. Du Dimanche e
54 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
retraite, privées de tous les plaisirs, et sans cesse occupées à des exercices de piété, ont besoin de quelque délassement. Les
ie, la simplicité des habits jusqu’à la malpropreté, l’exactitude aux exercices de piété jusqu’à la minutie, et qui cependant dan
nteurs, siffleurs, machinistes, n’étaient pour cela dispensés d’aucun exercice du Séminaire. Ces pièces mutilées, ces acteurs s
est aussi peu juste qu’édifiante. Les jeux publics étaient alors des exercices de religion : est-il étonnant que les Prêtres et
55 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VII. De ceux qui sont aux autres occasions de ruine, et de péché. » pp. 30-32
t d’appréhender en général, que dans l’assemblée qui se fait pour cet exercice , il y en aura qui pécheront grièvement. Car cette
56 (1641) Déclaration du roi
, qu’elles soient du tout exemptes d’impureté ; nous voulons que leur exercice , qui peut divertir nos peuples de diverses occupa
57 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
es à l’esprit du Christianisme, à la profession du Christianisme, aux exercice du Christianisme. L’esprit du Christianisme, en p
onc une espece d’apostasie pour des Chrétiens. Que dirai-je enfin des exercices du Christianisme ! Le premier, le principal de to
les affaires les plus indispensables troublent toujours dans ce saint exercice , comment vous y appliquerez-vous ? Mais oserez-vo
rouvé ceux de leur siecle contraires à l’esprit, à la profession, aux exercices du Christianisme, convenez que ceux-ci le sont en
oient le soin des affaires publiques ; la jeunesse quitta ses anciens exercices pour courir au théâtre ; l’oisiveté & le moll
58 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XII. De l’autorité des Pères.  » pp. 49-51
douleurs, d’étouffer en soi l’esprit de prière, et d’interrompre cet exercice , qui selon la parole de Jésus-ChristLuc, XVIII. [
59 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43
enne & plus commune maniere des jeux, consistoit en cinq sortes d’ exercices  : La lutte, le saut, la course, le palet, & l
t-on que par maxime de santé, & que pour les desalterer apres les exercices . C’estoit une mixtion d’eaux & de cendre, don
s Ieux ou dans leurs Colleges, ou enfin dans des lieux destinez à cet exercice . Là ils leur faisoient bonne chere, λυδοτρόφοι ἔπ
pour ceux qui avoient consommé leurs ans & leurs forces dans ces exercices , & leur fit distribuer à chacun cent écus Rom
60 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
r fourni tant de modèles dans leurs pièces, donné tant de leçons et d' exercices à leurs Ecoliers, il fallait, pour rendre l'ouvra
pieux, sans aucun habit, sans aucun rôle de femme, n'étaient que des exercices littéraires. On ne peut donc, comme je l'ai dit (
pièges aux yeux, aux oreilles, aux cœurs, et se dissimuler que leurs exercices dramatiques ouvraient sous les pieds de leurs dis
u peuple, dont ils connaissaient le goût, ou dans l'idée que c'est un exercice utile à la jeunesse, ont continué de composer et
61 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
étant pleine d’esprit et d’artifice, on en doit faire cas comme d’un exercice attaché aux Sciences et aux belles Lettres, qui e
autre Traité, et il a soutenu le parti des belles Représentations par exercice d’Esprit, de même qu’il avait déjà fait un Livre
62 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
assises, qu’ils croyent de la politesse de les servir, ce n’est qu’un exercice d’impureté, pour leur tenir des discours licencie
Bénédictins qui ont donné la relation de cette fête, & dirigé les exercices pieux qu’on y a fait, peut-être fourni le prix sa
Rousseau, à peine en disent un mot en passant, n’en prescrivent aucun exercice . Les Maîtres & Maîtresses d’Ecoles dans le mê
63 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
es de Comédiens dans leurs armées, faire du spectacle une partie de l’ exercice et de la discipline militaire. On n’en a point vu
des porte-épées, sans doute autant de Césars et d’Alexandre, faire l’ exercice à la Caligula, bien mieux que l’exercice à la Pru
sars et d’Alexandre, faire l’exercice à la Caligula, bien mieux que l’ exercice à la Prussienne : « Caligula ita nimius erat, ut
64 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
qu’il fait avec trop de contention, et de se donner à quelque légère exercice , lequel quoiqu’il soit bon, ou du moins indiffére
le la jeta par terre, et ne put jamais être persuadée de reprendre un exercice qui lui ôtait quelque chose de sa bonne grâce. Al
sa faim, si on joue on veut compagnie : La chasse, quoique ce soit un exercice qui a beaucoup d’agrément, serait bientôt abandon
a diminution de ses forces, le danger de ne pouvoir pas continuer une exercice où il faut tant de contention sans un peu respire
ouveau corps, et pour nous avoir éloignée pour quelques moments d’une exercice qui nous était onéreuse, elle nous le fait repren
les autres couvertes, afin que quelque temps qu’il fît, cette honnête exercice ne manquât point à qui le voudrait prendre. Pompé
nous en ont parlé que comme d’une invention diabolique, et comme d’un exercice où le Diable fait sa grande moisson.« Ubi saltus
ée pour lui faire goûter quelques moments de la douceur du repos. Cet exercice ne fait tort à personne, chacun y prend telle par
mission n’est plus qu’une cérémonie, et vous leur faites apprendre un exercice qui leur fait perdre autant de la modestie, qu’il
nt un bourreau intérieur qui leur donne la gêne jour et nuit. II. Cet exercice , dit-on ne fait tort à personne et la dépense en
nous mettent dans l’occasion d’offenser Dieu. Mais accordons que cet exercice du corps, quoique assez malséant ne souille point
eût peur d’irriter le peuple, qui ne respirait qu’après de semblables exercices , et qui les voulait conserver comme des marques d
qui s’étaient licenciésae d’y aller, qu’ils n’étaient point reçus aux exercices de l’Eglise, qu’ils n’eussent expié leur péché pa
e se divertir, et que pour le faire, il n’est besoin que de changer d’ exercice  : J'avoue bien que le divertissement est plus par
point avoir d’autres Jeux, que la bague, les joutes, les tournois, l’ exercice de leurs gens et de leurs chevaux : Ils se renden
ent pas comme les poissons, et les bêtes fauves donnent bien un autre exercice aux hommes, que ni les poissons, ni les oiseaux ;
is encore comme un puissant Intercesseur auprès de Dieu, a continué l’ exercice de la Chasse jusqu’à ses derniers jours. Henri pr
ploi qui déplaise à Dieu. Pourquoi lui déplairait-elle ? C’est un des exercices qui nous approche de lui en nous retirant de la c
la tête d’un Prince, formait la plus noble jeunesse de ses Etats aux exercices de la Chasse, et disait qu’il n’avait point de me
re cette conséquence que les Chasseurs ne sont point dévots ; car cet exercice les occupe si fort, que tout leur cœur y va et qu
diversité des livrées et des habits, se livrent à différents jeux et exercices . On y ajoutait souvent des courses de chariots, d
s, des machines, des récits et des danses de chevaux. j. NDE Le mot " exercice " n'est pas attesté au féminin dans les dictionnai
65 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « II. » pp. 9-11
s et puériles dont vous faites vos triomphes, et la piété faisait son exercice continuelle. D’où vient donc, Mes Pères, que la m
66 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. » pp. 1-5
s, qu’il se soit fait aucune assemblée d’hommes et de femmes pour cet exercice . Donc il faut nécessairement conclure que ce sera
67 (1825) Des comédiens et du clergé « Sommaire des matières » pp. -
le et leurs obscénités, infiniment plus nuisibles à la religion que l’ exercice de la profession de comédien ; L’exposé de divers
68 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VI. Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. » pp. 130-133
honorés par les gouvernements, ils rentrèrent sans opposition dans l’ exercice de tous leurs droits civils, de la part des autor
69 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
niques, aux Comédiens et Tragédiens ; ils en ont confondu les noms, l' exercice , le mérite, les qualités, la réputation, et génér
bre du Théâtre, prostituées et louées à prix d'argent pour ce honteux exercice . D'où vient que Justinien par ses nouvelles Lois,
70 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
e pas pour les engager doucement et agréablement à se conduire dans l’ exercice de leurs Charges chrétiennement, saintement de sa
re ; je leur ferais encore entendre saint Cyprien, lequel parlant des exercices des bateleurs, les nomme « un lieu infâme, public
71 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
tant la bonne année par des farces ; & le pere qui a souffert ces exercices , ces assemblées d’acteurs & d’actrices, qui a
t tous les jours on enrichit les feuilles périodiques, ne mettent les exercices du Théatre au nombre des premieres & des plus
e même auteur indique pourtant à ses enfans une foule de jeux & d’ exercices plus convenables que la danse, que les cultivateu
ns ne fut jamais honoré par des folies. On confond dans les fêtes les exercices qui font le culte de Dieu, les prieres, le sacrif
ne peuvent marcher, (sont-elles paysannes ?) supportent très-bien cet exercice , tout violent qu’il peut paroître. (En effet, el
72 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
e convenable, l’Eglise ni l’Etat n’auraient jamais troublé ces dévots exercices . Mais il est de la dernière indécence de travesti
postures, les gestes, les mœurs des spectateurs et des auteurs, d’un exercice de religion firent un scandale. On fut obligé de
tre en eût-on converti, comme les Païens faisaient de leurs pièces un exercice de religion. Les beaux esprits ne manquaient pas
nt ? Mais on n’a pas eu occasion de les refuser ; connaissent-ils les exercices de piété ? ils ne célèbrent que les fêtes de l’am
re associé à la vertu, dans les mêmes lieux, les mêmes temps, le même exercice , par les mêmes personnes, qui sans changer de sen
73 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
point des femmes, des enfans, des amis, des maisons de campagne, des exercices du corps, qui puissent les amuser, sans recourir
mpagne, ils la voient peinte dans des décorations ; ils n’ont point d’ exercices , ils regardent des danseurs, &c. Dieu a suffi
es & de plaisirs, goûter des délices pures & innocentes ; des exercices honnêtes, un travail conforme à son goût & se
74 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
publics, et que de l’autre on ait regardé les représentations comme l’ exercice le plus noble et le plus digne des personnes Roya
75 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XI. Que les Poèmes Dramatiques n'ont point été condamnés. » pp. 230-236
t quelquefois des Fables malhonnêtes, et non pas l'art du Poète, ni l' exercice des Acteurs « Omissis Evangeliis Comœdias legere,
76 (1576) De la Censure. pp. 611-613
raves, et sévères, qui auront la discretion d'entretenir les honnêtes exercices de la gymnastique pour maintenir la santé du corp
77 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
ader, de tenir pour indifférent, voir pour bon, utile, et louable, un Exercice que les anciens Chrétiens appelaient peste des Es
cupent tant, qu’ils en négligent les études de Piété ; combien plus l’ exercice publicv, conjoint avec tant d’inconvénients ? Si
onds ; puisque les habitudes sont toujours semblables aux actions, et exercices , qui les engendrent, comme disent très bien les P
autre faculté, habitude, ou dextérité, par le fréquent usage de tels exercices sinon qu’ils deviendront un jour habiles bateleur
its, que ceux qui viennent d’Italie. Les déclamations, et autres tels exercices Scolastiques sont moyens honnêtes, pour dextérise
se trouverait-il fort peu de Comédiens, s’il ne leur restait de leur exercice que ce qui s’en peut permettre selon Dieu, et fau
ux ennemis de l’intégrité de nos mœurs : Que si entre les Païens tels exercices de farceries et bateleries, étaient indignes d’un
78 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE V. Que la circonstance d'aller aux Spectacles un jour de Fête, et de jeûne est une circonstance aggravante. Que ceux qui les fréquentent ne sont pas disposés à approcher des Sacrements. » pp. 83-87
n. 7. Mais s'il se trouvait des Chrétiens qui voulussent allier deux exercices aussi inalliables, ils éprouveraient sans doute q
79 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
y aller pendant ce saint temps, consacré par lui-même et par tous les exercices publics de Piété que nous y faisons faire pour de
80 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
pour la comédie. Autre grand mérite du Roi : il danse & fait ses exercices avec une grace & une justesse admirable . Au
on, de son adresse, en rougit dans la suite, & abandonna tous ces exercices de baladins. Quatre vers de Racine, qui en font u
s la bouche ce vers emphatique : Je rends aux Tribunaux leur auguste exercice . Plusieurs autres vers dispersés dans la piece f
l ouvrage à cornes. C’est un théatre où l’on va faire régulierement l’ exercice militaire. La troupe des comédiens, qui fait part
 : jamais farce ne fut plus applaudie. Les comédiens ont repris leurs exercices . On n’est pas si délicat en France. Tous les jour
81 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67
des saints Personnages ; mais la malice des hommes ayant infecté ces Exercices , de maniere qu’ils sont devenus un sujet de risée
l’Eglise un pouvoir d’excommunier, dont toutefois il fait dépendre l’ exercice public du consentement de la nation, (pag. 4) mai
en toute liberté, de faire cesser le commerce ces jours-là, & les exercices du Barreau. Je prie l’Auteur du Mémoire de faire
82 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
comme d’ours, de chiens, de singes qu’on avait habitués à différents exercices . On vit paraître ensuite successivement les mimes
on datée du 16 avril 1641k » , où ce monarque dit qu’il veut que leur exercice ne nuise point à leur réputation, moyennant qu’il
83 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre III. Du Bal. » pp. 178-183
ement, mais rien ne rompt tant les mauvaises habitudes du corps que l’ exercice , & l’on ne profite point à beaucoup pres dans
84 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
un je ne sais quel vide de Dieu, dans une inapplication si grande des exercices de la religion. Quand même on ne serait pas engag
85 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. » pp. 280-284
n état de le pouvoir faire, apprenant des années entieres ce ridicule exercice  ? Dés là donc tout ce temps est un temps perdu, c
86 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
à une haute piété ou qui se consacroient à la chaire, abjuroient des exercices si opposés : Lingendes, Bourdaloue, Cheminais, Gi
tans, qu’adoucir les austérités, mitiger les regles, les prieres, les exercices , & débarrasser de tout ce qui gêne : cet air
n reçoit des pensionnaires. Les écoliers font à la fin de l’année des Exercices littéraires en public : ce qui est très-utile, &a
s ; que de temps en temps les violons & les flûtes interrompent l’ Exercice , & jouent un intermedes & qu’à la fin on
87 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
ois représenter de petites pièces à ses femmes et à ses eunuques. Cet exercice est en effet digne du serrail. Godefroy, dans son
laves de ce caractère, ni de faire instruire les siennes à de pareils exercices  : « Fidicinam nulli liceat emere vel docere, vel
e, qu’elles soient du tout exemptes d’impureté, nous voulons que leur exercice , qui peut innocemment divertir nos peuples de div
ieux contenir dans les termes de leur devoir ; on veut qu’alors leurs exercices ne puissent pas leur être imputés à blâme, ni pré
88 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
enses encourager, les menaces intimider, les peines arrêter ; mais un exercice qui, éclairant l’esprit, le formeroit ; qui, touc
re qu’elles soient du tout exemptes d’impureté, nous voulons que leur exercice , qui peut innocemment divertir nos peuples de div
89 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
ce grand homme ne voulait pas qu’on ruinât Carthage, pour laisser un exercice à la valeur, et fermer l’entrée à l’ambition, à l
est ordinairement que la beauté naturelle de la voix, une routine, un exercice , qui n’est qu’un pur mécanisme, où l’esprit a trè
âces de la voix, de la figure, du mouvement, et l’embellissement de l’ exercice , ce qui n’est qu’un pur mécanisme, et ne suppose
90 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
e la méditation et la contemplation des choses divines, ainsi que les exercices pieux. Or, ceux qui fréquentent les spectacles do
S OUVRAGES DE HALE1. « Ne nous livrons point trop aux plaisirs. Un exercice modéré est nécessaire, surtout aux personnes séde
ments de corruption, et se sont en conséquence rendues complices de l’ exercice public et patent de l’impureté et de la profanati
91 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
mp; à la fin des repas, parler des choses saintes, en un mot tous les exercices du Christianisme. Il n’y a point de lieu au monde
exercices du Christianisme. Il n’y a point de lieu au monde d’où tous exercices extérieurs de la piété soient plus séverement ban
le Christianisme sur le théatre, le culte simulé des faux dieux, ces exercices d’idolâtrie qui y sont si communs : l’autorité d’
. Son origine est divine : elle fut inventée par la déesse Rhéa : son exercice est divin, elle fut employée par les Corybantes p
l’excès. Il le croit même utile, comme une école de bravoure & un exercice militaire ; pourvu qu’on n’y emploie que des crim
92 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
p; sur l’occupation habituelle du Comédien, & point du tout sur l’ exercice d’un moment de la jeunesse. Mais quand on a une f
ment les actions du théâtre, qu’elles soient exemtes d’impureté, leur exercice qui peut innocemment divertir les peuples de dive
Roi, par les Intendans des Menus & Contrôleurs de l’argenterie en exercice , en la maniere accoutumée. Enfin le 20 Juin 1687,
enfin avec l’opinion, ne retiendra plus les productions du génie. Cet exercice , dans les instans précieux de la jeunesse, servir
l fût possible que l’héritier présomptif d’une couronne n’eût d’autre exercice que l’emploi de Comédien ; mais avec quels applau
93 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
ux sortes de joies. et de récréations. Les intérieures en l’âme car l’ exercice et la pratique de la vertu, porte avec soi une gr
aint lui conseilla une retraite durant ces 30. jours, pour vaquer aux exercices spirituels ; le fruit desquels il ressentit tout
urant icelles, elle ne vous surprenne pas, ni ne vous trouve pas en l’ exercice d’une action, où Dieu trouve quelque sujet de dép
comme maintenant on la pratique ; prenez donc cette action, comme un exercice du corps, un divertissement de l’esprit, une récr
ance, et conformément aux règles de l’art ; et aussi de faire quelque exercice corporel, et cette honnête récréation, pour puis
94 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE IV. Détail des péchés qu'on commet en allant aux Spectacles. Réponse à ceux qui demandent s'il y a péché mortel, et si tous ceux qui y vont, sont également coupables. » pp. 76-81
. 5. « Dans la perte du temps ; on se plaint qu'on en manque pour ses exercices du Christianisme,Le Père Cheminais Jésuite dans u
95 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de l’année que ce soit. » pp. 146-153
Fêtes, et pendant tout le temps qui est particulièrement destiné à l’ exercice de la pénitence et de la prière, parce que comme
96 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228
esures nécessaires, pour prévenir les abus qui pourraient naître de l’ exercice de l’art théâtral. Que d’un autre côté, c’est aux
97 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
ent prouvé que ce prince n’était pas le seul qui eût du goût pour cet exercice  : on sait que le duc de Chartres, depuis Régent,
’observer avec le plus grand soin. En quoi Dieu est-il offensé par un exercice agréable, salutaire, propre à la vivacité des jeu
98 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
portaient quelque marque de cette vénération. Les Gymnases ou lieux d' exercices publics étaient ornés de Statues, d'Autels et de
'autres Idoles. Il ajoute que tous les combats des Grecs, soit pour l' exercice de chanter et jouer des instruments, soit pour ép
99 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224
isance et d’ivrognerie. Vos fêtes publiques ennuieront à la fin ; vos exercices ne peuvent être des amusements journaliers pour d
re file de chaque Bataillon ou Peloton qui règle par ses mouvements l’ exercice de tous les autres. ft. [NDE] J.-J. Rousseau, op
100 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
it jusqu’à quel point ces Tournois, qui d’abord ne paroissoient qu’un Exercice Militaire, devinrent par la suite dangereux, &
e France, qui voyoient les Princes & le Peuple si amoureux de cet Exercice , eussent représenté dans les Conciles la nécessit
. Quoique cet état soit pénible, par toutes les études qu’il exige, l’ exercice n’en est pas journalier. Un Acteur sera quelquefo
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