ssages de leurs Ecrits, sans être plus instruit, 1°. Parce que nous n’
entendons
pas toujours leurs termes, 2°. Parce que quelquef
nnoître les Spectacles des anciens Romains, & comme Saint ne rien
entendre
aux matieres de Théâtre. Polydore Virgile [de inv
ffet elle ne s’y trouvoit pas chez les Romains. Loin de nous le faire
entendre
, lorsqu’il parle d’un Comédien de son tems, dont
Le Comédien dont parle Horace qui ayant trop bu, s’endormit, & n’
entendoit
point la voix de l’Ombre de Polydore qui lui crio
qui n’a eû pour fondement que l’erreur de quelques Personnes, qui ont
entendu
un partage du geste & de la voix dans les pas
que fait sur nous la Musique est causée, non par les paroles que nous
entendons
chanter, mais par l’Harmonie des tons, & la b
airement assez vive pour nous faire verser des larmes. Je n’ai jamais
entendu
dire qu’on ait vu à l’Opéra tous les Spectateurs
it que quand Théodore jouoit, ce n’étoit point Théodore qu’on croyoit
entendre
, mais le Personnage qu’il représentoit. Voila don
l représentoit. Voila donc une Déclamation naturelle, puisqu’on croit
entendre
la personne même ; ce ne sont donc point des Chan
it entendre la personne même ; ce ne sont donc point des Chants qu’on
entend
, & ce ne sont point des cris. Enfin les Ancie
oit lire un Ouvrage où les Anciens sont si souvent cités & si peu
entendus
. Je ne nie pas qu’on ne puisse noter toute la Dé
erai qu’elle est aujourd’hui inexplicable, en faisant voir que nous n’
entendons
rien à leur délicatesse d’harmonie & à leur P
es, si elles ne trouvoient pas à la fin de cette phrase un Dichorée ?
Entendons
-nous Quintilien quand il approuve servare quàm pl
ignore les regles du nombre, & cependant il se récrioit quand il
entendoit
tomber harmonieusement une période ; parce que, d
; pouvons-nous seulement, lorsque nous lisons cet excellent Critique,
entendre
tout ce qu’il dit sur l’usage des demi-voyelles ?
ne comprenons pas non plus la prononciation des Anciens, lorsque nous
entendons
Quintilien se plaindre de ce que celle de sa Lang
ne prononçoit pas optimum, comme opimum ; que dans Here on ne faisoit
entendre
pleinement ni l’e, ni l’i, & qu’en prononçant
, Quæ circum littora, circum Les personnes attentives faisoient
entendre
que circum, n’étoit pas l’accusatif de Circus. Q
eatra tota reclamant. Saint Augustin nous a prévenus qu’on ne pouvoit
entendre
ses Livres sur la Musique, si l’on n’avoit quelqu
prononce deux mots qui ont les mêmes lettres & la même quantité,
entendez
-vous les mêmes sons ? L’interlocuteur répond non,
d il haranguoit le Peuple. Ce Flutteur que l’Assemblée ne voyoit ni n’
entendoit
, n’accompagnoit pas tout le discours de l’Orateur
ficulté devoit être la Déclamation de ces Acteurs obligés de se faire
entendre
dans un lieu qui pouvoit contenir tant de millier
d’être accompagné. Dans les Comédies le son des Fluttes ne se faisoit
entendre
que dans le Prélude, les Intermedes, ou quand il
hiatu, ni quelques autres passages des Anciens qui semblent faire
entendre
qu’au lieu d’une voix naturelle, l’Acteur Tragiqu
mp; les autres, & n’avoient pas encore trop de moyens de se faire
entendre
. Puisque leur langue factice étoit pareille à cel
comment le Peuple pouvoit-il tant aimer des Acteurs qu’il ne pouvoit
entendre
? Les Anciens nous disent que le Pantomime avec u
on, & à comprendre une Langue arbitraire. Un Pantomime se faisoit
entendre
de toutes les Nations, puisqu’un Prince Etranger
a encore aucune connoissance de ces bagatelles, va au Spectacle, il n’
entend
rien, si son voisin ne lui explique ce que veulen
tre la sanctification des Dimanches et des Fêtes, bien qu’ils y aient
entendu
la Messe, et se soient abstenus du travail [...
orti sans être aucunement souillé ni blessé par les paroles qu’on y a
entendues
, ni par les actions qu’on y a vues, parce que tou
nent les âmes : ce qui fait qu’on les doit fuir, et qu’on ne les peut
entendre
sans crime. C’est pour cela qu’ils étaient tellem
t de l’honnêteté : que Messieurs les Magistrats se donnent la peine d’
entendre
le Saint Esprit, qui leur parle et qui leur crie,
us égard à la personne des pécheurs ? » Je sais bien que quelques-uns
entendent
cette répréhension, de la criminelle conduite des
pas seulement les gens du commun qui assistent aux spectacles pour y
entendre
les Comédiens, ou les Bateleurs ; mais aussi le p
diés à Dieu, se persuadant, comme j’ai dit, qu’il leur suffit d’avoir
entendu
la sainte Messe, et de s’être abstenus du travail
e qu’elles donnent assez rarement à un pauvre ; je leur ferais encore
entendre
saint Cyprien, lequel parlant des exercices des b
saintement célébré les Fêtes ou les Dimanches, parce que vous y avez
entendu
la sainte Messe, et que vous vous êtes abstenus d
Dieu cent fois, que vous ne l’avez honoré par la Messe que vous avez
entendue
: il vous regarde donc comme autant de profanateu
Quand on vous reproche votre négligence à approcher des sacremens, à
entendre
la parole de Dieu, à vous rendre à l’Eglise au mo
nt de l’Eglise. Quel des deux est le plus satisfait ? Il a prié Dieu,
entendu
sa parole, reçu les sacremens, il est exempt de p
e & de joie, il parle avec plaisir & avec fruit de ce qu’il a
entendu
. Vous avez abandonné l’Eglise votre mère, méprisé
s mystères, ceux qui fréquentent le théatre, où ils ne voient & n’
entendent
rien de bon, mais dont les yeux & les oreille
e Saint des Saints des mêmes yeux dont vous venez de voir le crime, d’
entendre
des mêmes oreilles les infamies de la scène &
raison avec quelle répugnance venez-vous à l’Eglise, avec quel ennui
entendez
-vous la parole de Dieu, sur-tout si on vous parle
ison de grands désordres ; ils apprennent avec grand soin ce qu’ils y
entendent
dire ; & pour le malheur de leur ame leur mém
cris, des querelles, des discours licentieux, que de toutes parts on
entend
, des femmes de mauvaise vie, par-tout répandues &
r en eux. Faut-il en être surpris ? vous courez au théatre voir &
entendre
, & vous préférez aux actions & aux parole
hange-t-elle la nature ? Vous y allez les admirer, les voir & les
entendre
; c’est le comble de l’opprobre & de la folie
omédiens) Verberones, serviles abjecti homines, vous invitent à venir
entendre
ces infamies, vous vous en réjouissez, vous leur
laisir. Croira-t-on même que jamais vous ne répétiez ce que vous avez
entendu
avec tant d’ardeur ? Quand vous entendez des blas
ne répétiez ce que vous avez entendu avec tant d’ardeur ? Quand vous
entendez
des blasphemes, vous en frémissez, vous bouchez v
rions que vous ne les répérez pas, si vous ne pouviez souffrir de les
entendre
. Comment conserverez-vous la vertu & serez-vo
e vieillard rase sa pudeur avec ses cheveux, prêt à tout dire, à tout
entendre
, à tout faire ; des femmes sans voile & sans
ise : Nous y voyons Jésus-Christ reposant sur la Table sacrée; nous y
entendons
l'Hymne que les Séraphins chantent dans le Ciel e
e que les Séraphins chantent dans le Ciel en l'honneur de Dieu ; nous
entendons
les paroles de l'Evangile ; nous y jouissons de l
l'Evangile ; nous y jouissons de la présence du Saint Esprit ; nous y
entendons
la voix des Prophètes ; l'Hymne dont les Anges gl
vont à la Comédie ? Ils n'y voient que les Pompes du Diable ; ils n'y
entendent
que la voix du Démon.
es voix, le bruit confus de tant d’instrumens, auroient empêché qu’on
entendît
les paroles ; & la musique n’étoit chez eux q
ourd imitoit ces coups de tonnerre continus, & qu’il semble qu’on
entend
dans un grand éloignement. Ces instrumens exprima
it jamais assez de clarté & d’ordre, pour que le Spectateur pût l’
entendre
. Une pareille Tragédie ressembleroit à une oraiso
jouent des menuets, des symphonies, des morceaux de nos Opéra, qu’on
entend
souvent le Parterre chanter avec eux. Peut-on mêl
sa voix aux violons, sans perdre tout-à-fait de vûe ce qu’on vient d’
entendre
? Si l’on en conserve quelque idée, N’est-elle pa
soutint nos idées & nos sens, dans l’état où ils ont été mis. On
entendroit
une Pièce avec la chaleur & l’émotion que ces
emnon vient d’abandonner sa fille au couteau de Chalcas, on nous fera
entendre
des ariettes, des fanfares, des contredances ? On
fureur, l’emportement marchent trop vîte ; on ne distingue rien, on n’
entend
qu’un abboiement confus, & le Duo ne fait poi
e gens qui parlent tous à la fois. Cependant ils ne nous font souvent
entendre
que du bruit. Il n’est guères possible de saisir
vrait disposer ses parties avec tant d’art que l’une n’empêchat pas d’
entendre
l’autre. Le conseil que je donne ici au Composite
n écoute. Des Chœurs anciens. C’est peut-être la difficulté d’
entendre
tant de Personnes qu’on fait parler à la fois dan
le Tartuffe ou le Misantrope, Cinna ou Rodogune quittent la Scène, on
entende
tout-à-coup divers instrumens de musique ? On me
le tems de la représentation. Tout ce qu’ils voyaient, tout ce qu’ils
entendaient
, leur retraçait une image qu’on n’éloignait qu’en
échauffés, de parler tous ensemble, en confusion & sans presque s’
entendre
. Les Trio, Quatuor & Quinqué sont encore
il larron; Ceux qui sont toujours à la Comédie, où ils ne voient et n'
entendent
rien de bon, où tout est plein d'infamie et d'ini
qu'ils ont contractés à la Comédie, afin qu'ils puissent être admis à
entendre
la parole de Dieu, car ces péchés ne sont point m
les détestables fictions de l'adultère ? N'avez-vous point horreur d'
entendre
les paroles impudiques d'une Comédienne, des même
les paroles impudiques d'une Comédienne, des mêmes oreilles que vous
entendez
les paroles d'un Prophète qui vous introduit dans
ions de ne point aller aux Spectacles, vous qui venez à l'Eglise pour
entendre
la parole Dieu, et pour participer à son sacrific
u'on représente un crime aussi grand qu'est celui de l'adultère, on n'
entend
que des applaudissements et des cris de joie. Ce
que l'honnêteté ; et lors que les derniers des hommes vous invitent à
entendre
publiquement ces infamies que vous détestez si fo
sir à les écouter, ni tant d'ardeur à courir à ces folies. Quand vous
entendez
des personnes qui blasphèment ; vous ne prenez po
ez au contraire ; et vous vous bouchez les oreilles pour ne les point
entendre
. D'où vient cela sinon parce que vous n'êtes poin
la continence, lors que vous vous relâchez jusqu'à prendre plaisir à
entendre
des mots et des vers infâmes ; car si lors même q
ent notre âme pourra-t-elle demeurer chaste, lors qu'elle se plaira à
entendre
des choses si dangereuses. Ne savez-vous pas quel
sans étude, & même, dit-on, sans esprit. Oui sans doute, si l’on
entend
par esprit la vivacité d’une conception légère, q
n excellent Comédien. Il faut moins de voix qu’on ne pense, pour être
entendu
dans nos Salles de Spectacles, & il est peu d
t dans la Déclaration de Phèdre : elle eut l’art d’en profiter : on n’
entendit
plus que les accens d’une âme épuisée de sentimen
? & qu’il connaît peu ses intérets, lorsqu’il employe un art mal
entendu
, à profaner en lui, la noble simplicité de la nat
ut s’il ont des choses à dire assez importantes pour qu’il faille les
entendre
. Le Spectateur, étonné d’un Tableau aussi vaste,
e Drame ; il est aisé de perdre le fil du dialogue ; & un mot mal
entendu
, mal-compris, fait souvent un mauvais éffet. C’es
ois pourtant qu’on aurait tort de prendre ses paroles à la lettre. Il
entend
que le Poète ne suivra son caprice qu’autant que
Il est alors à supposer que ses personnages ne doivent plus se faire
entendre
; car parlant tous à la fois, il est presque impo
de ruisseau, faut-il aussi-tôt se mettre à la torture pour nous faire
entendre
le chant des oiseaux, ou le doux murmure d’une on
u’il se montre habile dans son art. Pourquoi ne pourrait-il pas faire
entendre
par les sons ce que le chant nous èxprime par les
Théâtre ! Peut-il déployer son génie, comme lorsqu’il s’agit de faire
entendre
un bruit de guerre, les cris furieux d’une troupe
ue les autres. Est-il étonnant qu’il se contente quelquefois de faire
entendre
des sons vagues, sans génie & sans èxpression
Sçène ne doit point être ensanglantée, ou bien, la Sçène change ; on
entend
le lieu de l’action : il est aisé de le sentir.
union. Il faut encore qu’elles ayent besoin d’être jointes pour être
entendues
& senties. Si vous otez la moindre petite rou
il nous vient une pensée, ou contraire ou confirmative à ce que nous
entendons
, elle est prompte à naître & passe comme l’éc
à deux Portes 31, est je crois le prémier qui se soit avisé de faire
entendre
les à-parté, par les personnages de sa Pièce, aus
résentation d’un Drame. Il n’est pas naturel qu’un Monologue soit
entendu
par un autre Acteur. Le personnage qui forme
On demande, comment un Acteur qui entre sans qu’il l’apperçoive, peut
entendre
tout ce qu’il dit ? Comme, par éxemple, dans le P
te seul dans son cabinet, se répent d’avoir pris une femme, & est
entendu
par Damis. J’avoue que les Auteurs Dramatiques to
convéniens que j’ai fait observer ; « qu’un Acteur, dit-il, ne puisse
entendre
que quelques mots d’un Monologue, & que celui
Définition de la Musique. Tâchons d’abord de définir ce qu’on
entend
par Musique 19 ; voyons quelle idée ce terme fait
de quelque instrument de bois ou de métal, qui varie la manière de l’
entendre
selon sa forme, ou selon qu’il est épais ou mince
i laisse dormir l’esprit pour réveiller les sens. Enfin le Philosophe
entend
par Musique, des sons vains & passagers, qui
u nom de tous ceux qui l’environnaient ; afin que tout le monde pût l’
entendre
, il élevait apparamment sa voix le plus qu’il lui
onie de son aimable Maître. Le rossignol étonné s’interrompait pour l’
entendre
, & redoublait le charme de son harmonie, dans
L’homme aura bientôt senti qu’il ne pouvait se dispenser de se faire
entendre
au loin ; il fallait rappeller ses troupeaux épar
musique instrumentale dans le besoin qu’eurent les hommes de se faire
entendre
au loin ? Quoiqu’il en soit des différens sistêm
roportionné à la masse du corps dont il part, & qui doit se faire
entendre
plus ou moins fort, selon qu’il est près ou éloig
e, & indispensable à un Prince ; il ajoute ensuite, qu’on ne peut
entendre
la République de Platon sans savoir la musique. T
trouver dans les Auteurs, nous font voir formellement que les Anciens
entendaient
le plus souvent par musique la science des sons &
our attendrir une certaine Damophile qu’elle aimait. Dès que son amie
entendait
les sons de sa lyre, un trouble involontaire s’em
t éprouver si un Musicien de sa Cour troublait les sens de ceux qui l’
entendaient
jouer de quelque instrument. Ce Prince se répenti
si dangereuse, puisqu’on prétend qu’il y a des gens qui ne sauraient
entendre
le son de certains instrumens, sans ressentir une
talens d’unvirtuose en musique, que ceux d’un éxcellent Poète : pour
entendre
l’un, il ne faut que des oreilles ; au lieu que l
s, croyant lui faire un présent fort agréable. Cet Empereur les ayant
entendus
, craignit qu’ils n’amolissent son courage, &
, que l’un était aussi nuisible que l’autre ; ou plutôt, il donnait à
entendre
, qu’un climat qui ne produisait pas de vin, ne sa
ment. La Motte le Vayer, dont les ouvrages sont si connus, ne pouvait
entendre
sans douleur les accords les plus délicieux ; ce
apprend même qu’il connaît une Dame de condition à Paris, qui ne peut
entendre
quelque musique que ce soit, sans être saisie d’u
ndres, voluptueuses, le cœur s’enflamme, l’on est moins révoltée de s’
entendre
adresser des douceurs que l’on prononce tous les
ui influe toujours dans les événemens à venir. C’est ainsi qu’on peut
entendre
les Auteurs qui nous apprennent que l’èxposition
tient le germe des événemens qui vont succéder, & qui les donne à
entendre
par des faits antérieurs, ou en èxquissant des ca
e soixante & dix ans, dit-il, du commun, & qui avait rarement
entendu
des Pièces de Musique, se mit à chanter avec just
e je viens de citer. pag. 166. lig. 1. où l’on trouve ; lis. où l’on
entend
. pag. 183. lig. 5. tous simples ; lis. tout simp
fils. O mon Dieu ! la mère Il y a en latin redimit. Il se peut aussi
entendre
ainsi, la mère se couronne et attife de certaine
qui a jàd cessé d’être méchanceté. Voilà comme on prend passetemps d’
entendre
par les déshonnêtes et vilains gestes des bateleu
d’entendre par les déshonnêtes et vilains gestes des bateleurs, ou d’
entendre
ce qui se fait au logis, ou d’ouïr ce qui s’y peu
er du passetemps au peuple. Il y a en latin redimit. Il se peut aussi
entendre
ainsi, la mère se couronne et attife de certaine
els de leur nature ou sont sourds, de manière qu’on ne peut bonnement
entendre
ce qu’on y dit, ou bien sont tellement désaccorda
perd, sans aucune formation ou signification de parole, qu’on puisse
entendre
. Il y en a d’autres, quiPline li. 36. ch. 15. dit
x oreilles des écoutants, et plus clairement, et était beaucoup mieux
entendue
. Mais de notre temps il n’est point de besoin, de
oute la France. Les Auteurs qui l’ont fait avant moi se sont très-peu
entendus
, ou n’ont suivi que leurs opinions : si le vrai s
un langage aussi rimé une harmonie agréable ? On se rebute enfin de n’
entendre
sonner à ses oreilles que les finales i, o, a. De
o, ou, détruisent l’harmonie, parce que l’oreille délicate ne saurait
entendre
long-tems des terminaisons trop fréquentes, sans
oreille par les diverses infléxions & consonnances qu’il lui fait
entendre
. En un mot, notre Langue est un mêlange gracieux
t d’abord retenus ; pour savoir les chanter, il suffit d’avoir pu les
entendre
un instant. Ce qui caractérise le chant Itali
aire valoir les paroles modulées ; ils se soucient fort peu qu’on les
entende
ou non, pourvu que la musique soit brillante, &am
tout-à-fait les paroles qu’il met en chant ; il veut qu’elles soient
entendues
, & se garde bien de les mutiler pour faire ad
s les morceaux que je viens de rapporter, & qui achèvera de faire
entendre
au Lecteur en quoi les deux musiques différent l’
perd presque entièrement, & qu’il est des endroits où l’on croit
entendre
un autre morceau de chant, tant la marche & l
i éteint, étouffe tout à-fait les accens du chanteur, & ne laisse
entendre
par intervale que des cris entre-coupés. Il est s
s long-tems. On serait moins surpris de son peu d’attention à laisser
entendre
la voix du Chanteur, si l’on ne savait qu’il est
ais écouter ni Tragédie ni Comédie, disant qu’il n’étoit pas permis d’
entendre
même par amusement, ceux qui contredisoient les L
a des choses qu’il seroit bien fâché qu’on lui vît faire ou qu’on lui
entendît
dire ? G. Qui en doute ? S. Ainsi ce qui le porte
agiques, quelques-uns des Héros dans l’affliction, & que nous les
entendons
se lamenter, pousser des cris, & se frapper l
e tient sur l’Amour un langage, qui dans quelque sens qu’on veuille l’
entendre
(suivant la remarque de Denys d’Halicarnasse) n’e
traduit le passage de Platon que j’ai rapporté. Ce Traducteur devoit
entendre
Aristote, dont il avoit si bien profité. C’est à
. J’appelle diction la composition des Vers, & pour le Chant il s’
entend
assez, sans qu’il soit besoin de l’expliquer. « L
Passions qu’il regarde comme essentielles à la Tragédie, 2° ce qu’il
entend
quand il dit (supposé qu’il l’ait dit) que la Tra
i le Φοϐερον qu’Aristote employe. » Ces trois morceaux suffisent pour
entendre
tout le systême d’Aristote sur la Tragédie, que p
l’Amour & de la Pitié pour Joas, sans l’avoir vu, sitôt que nous
entendons
raconter la maniere dont il a été arraché au cout
après en avoir fait une longue étude, déclare qu’il ne se vante pas d’
entendre
parfaitement ce petit Traité, Questo oscurissimo
Aristote dit que l’Iliade est pathétique, & l’Odyssée ήϑικη, il n’
entend
pas, comme l’explique M. Dacier, qu’Homere donne
donne plus de leçons de Morale dans l’Odyssée que dans l’Iliade : il
entend
par pathétique la peinture des Passions, & pa
jours, lorsqu’on entend parler de vingt morts, & qu’ensuite on en
entend
compter deux cent sans s’effrayer ; qu’un Soldat,
rainte & la Pitié, elle parvient à purger ces Passions. Lorsqu’on
entend
ses Interpretes l’expliquer ainsi, ne croiroit-on
esse, quand elle saura sa Passion. Mais dans le moment qu’elle lui en
entend
faire l’aveu, elle s’écrie : Juste Ciel ! tout
lisant le recit de sa mort, & les Spectateurs pleurent lorsqu’ils
entendent
le recit de cette mort, quoiqu’ils n’ignorent pas
rrive de-là que nous condamnons souvent dans des Piéces ce que nous n’
entendons
pas. Les choses qui nous paroissent déplacées, av
fin, l’instruction qu’Homere veut donner n’est pas obscure. Lorsqu’on
entend
dire à la fin d’Athalie, Que les Rois dans le
destinée pour épouse, par un Roi qui paroît autoriser le crime : on y
entend
toujours vanter cette affreuse justice qu’un Part
s, par des Loix si sages travaillent à éteindre la fureur du duel, on
entend
le coupable de ce crime s’en glorifier sans cesse
ts dignes de larmes. Le danger de la Tragédie n’est pas de nous faire
entendre
des lamentations, comme le dit en général Platon
rs fois, & même l’ont vue représenter, ont encore de la peine à l’
entendre
, & qu’on se lasse à la fin, D’un divertiss
œurs des personnes qu’ils représentoient. Cette comparaison nous fait
entendre
la pensée d’Aristote. Un Peintre qui n’est que mé
rs ne se trouvent pas marquées. C’est ainsi, ce me semble, qu’il faut
entendre
ce qu’Aristote dit des Mœurs, & je juge de sa
sonnage, par les premieres paroles qu’il lui fait prononcer. Quand on
entend
Agrippine dire en parlant de son Fils, Ah ! qu
renvoye à ce qu’il a dit dans sa Rhétorique, des Sentimens, & il
entend
ici par le mot qu’il employe, la disposition de l
posé à ce que nous appellons le stile Oriental. On est même surpris d’
entendre
un Enfant parler avec simplicité de choses quelqu
ionner à la portée d’un Enfant, & on a le même plaisir quand on l’
entend
rabaisser devant lui la majesté de son langage, q
mpeuses pouvoient trouver place, elles sont toutes fort simples. On n’
entend
jamais dire dans cette Piéce comme dans Phedre, q
Musique est admirablement unie à une Tragédie quand elle ne s’y fait
entendre
que dans des intermédes, qui liés avec l’Action,
rs prieres à Dieu : mais quand elles sont effrayées du bruit qu’elles
entendent
, ce n’est plus en chantant, qu’elles disent, comm
u’elles disent, comme l’Auteur le fait observer ; Cheres sœurs, n’
entendez
-vous pas Des cruels Tyriens la trompette qui so
die : nous la remarquons, dit Quintilien, lorsqu’aux funérailles nous
entendons
gémir les Femmes. Viduas videas in ipsis funeribu
douleur véritable ne le chanteroit pas, & même ne voudroit pas l’
entendre
chanter. C’est par cette raison que les Tragédies
s, quel Spectateur retiendra ses larmes ? En versera-t-il, quand il l’
entendra
chanter, quelque excellente que la Musique puisse
douleur, & dans le trouble des Passions on ne veut ni chanter ni
entendre
chanter, pourquoi s’est-on imaginé que la Tragédi
tous ceux des instrumens de Musique. C’est le son de la voix que nous
entendons
qui nous fait impression, & non les paroles c
apport ? Qu’importe en effet l’unité de Dessein, lorsqu’on ne veut qu’
entendre
chanter, & voir danser ? Les Ballets qu’on ex
t peut-être de-là la perte entière du nouveau Spectacle. Ce qu’on
entend
par Acte & entre-Acte. Avant d’entrer en
le terme d’Acte & celui d’entre-Acte considéré dans un Drame. On
entend
par Acte un certain nombre de Scènes jointes ense
’Acte les Acteurs parlent & agissent aux yeux des Spectateurs. On
entend
par entre-Acte ce qui sépare, ce qui divise plusi
intervalles ce qui n’en fut jamais. Les Grecs n’ont peut-être jamais
entendu
mettre des instans de repos dans leurs Pièces ; i
sume seulement qu’ils n’avaient aucun terme pour èxprimer ce que nous
entendons
par Acte & entre-Acte. Pour moi je pense qu’i
qu’ils éprouvent, ils s’identifient, pour ainsi dire, avec ce qu’ils
entendent
, & leur état est d’autant plus délicieux qu’i
m Christianis omnibus hoc interdictum est. Ici, mes Frères, je crois
entendre
la réponse que vous opposez à ces raisonnemens &a
tes de ces grossières équivoques, de ces paroles licentieuses qu’on y
entendoit
autrefois ; les mœurs de notre siècle devenues pl
survit quelquefois à la vertu. Je vous demande si jamais vous n’avez
entendu
sortir de ces bouches impures que des paroles cha
orable à la cupidité de ceux qui le représentoient ? N’avons-nous pas
entendu
des hommes du monde reconnoître qu’on ne pouvoit
e grand homme de ceux de son temps. Qu’importe qu’on ne voie, qu’on n’
entende
plus directement dans les Spectacles rien qui pui
oint allumer les objets qu’on y voit, les discours passionnés qu’on y
entend
, les principes suborneurs qu’on y établit, soit q
les personnages des Saints ou des Prophètes du Seigneur, il me semble
entendre
ce Dieu terrible qui leur dit : Méchant, pourquoi
ces dangers par lesquels nous voulons les effrayer. Voilà ce que nous
entendons
tous les jours ; voilà ce qui attire aux Ministre
. Je dis plus : devez-vous, en effet, vous glorifier d’avoir vu &
entendu
si impunément ce qu’on voit, ce qu’on entend au S
rifier d’avoir vu & entendu si impunément ce qu’on voit, ce qu’on
entend
au Spectacle ? Vous en concluez l’innocence de ce
ous plaisez à voir la représentation d’une intrigue amoureuse & à
entendre
le langage de la passion, c’est une preuve que ce
es instructions que j’ai voulu vous donner dans ce discours : Qu’on n’
entende
pas même parler parmi vous de fornication, ni de
mi vous de fornication, ni de quelqu’impureté que ce soit ; qu’on n’y
entende
point de paroles déshonnêtes, ni de folles, ni de
qui il sera toujours cher, l’ont dicté ; & tout esprit fait pour
entendre
& suivre l’une & l’autre, ne peut se refu
açon de penser, honnête & vertueuse, lui parut être fait pour les
entendre
. Vous devez de même, Monsieur, être entendu par l
parut être fait pour les entendre. Vous devez de même, Monsieur, être
entendu
par les gens sensés & par toutes les personne
s étoient eux-mêmes occupés pendant l’action. Les premiers mots qu’il
entendroit
, lui causeroient-ils une grande surprise ? Il en
e dragmatique, fût-elle jouée dans une grange. Mais pour peu que l’on
entende
cette partie, il est certain qu’on n’exigera pas
que bonne qu’elle puisse être, l’Auteur a perdu son tems. La troupe n’
entend
point faire de frais. Le Théâtre n’est-il pas un
personnage, pour ne s’occuper que du Comédien. Qui est-ce qui n’a pas
entendu
mille fois les ris moqueurs, éclatter aux discour
fermer les yeux, & n’ouvrir que les oreilles. Si on ne faisoit qu’
entendre
, on ne seroit jamais choqué des défauts qui nuise
s fureurs, Sont-ce des passions indignes des grands cœurs ? Quand on
entend
débiter de telles maximes par des Héros que l’on
-ce que l’on y voit ? Des objets deshonnêtes. Quels discours s’y font
entendre
? Des propos licencieux, des chants de Syrene, qu
qu’on lave un tel outrage, Meurs ou tue… On n’est pas moins choqué d’
entendre
dire à Chimene, s’adressant au meurtrier de son p
; il faut que ce Tribunal ne soit pas aussi sevére qu’on nous le fait
entendre
. Qu’un Héros se tue dans le désespoir, il paroît
qu’à votre troupe, & à tous ceux qui accourent en foule pour vous
entendre
, ces paroles de l’Evangile, avec bien plus de rai
t fait gros gain, sont venus aucuns particuliers, gens non lettrés ni
entendus
en tels affairesu et gens de condition infime, co
qu’on appelle jeux, que font gens ignorants et indoctes, et qu’ils n’
entendent
ce qu’ils font ni ce qu’ils disent, représentant
u leur requête. Et pour ce que, par lesdites lettres, ils ont donné à
entendre
au Roi qu’ils le font par zèle de dévotion et pou
t bg, un nommé Le Royer s’était retiré vers lui et lui aurait donné à
entendre
que, sous son bon plaisir, il entreprendrait volo
pour ôter ce qu’il verrait n’être à dire. Ont choisi gens experts et
entendus
pour exécuter le mystère et sont quasi tous les r
e que le procureur général aura averti le Roi et que, sur ce, il aura
entendu
son intention et vouloir. Interpellé Ryant s’il v
i). ba. [NDE] Jusqu’à ce que le roi donne son sentiment après avoir
entendu
les arguments ci-dessus énumérés. bb. [NDE] Monn
renne à leur propos la décision raisonnable). cd. [NDE] Après avoir
entendu
celui-ci (l’avis du roi). ce. [NDE] D’argent dis
on cœur, et je plains sa situation. Je vais m’entretenir avec lui. Il
entendra
la voix de l’humanité ; il la distinguera de ce c
estime assez pour trouver dans mes sentiments le don de l’engager à m’
entendre
. Monsieur, Je viens de lire votre lettre à M. D
outrages, quand même vous étiez assez heureux pour pouvoir nous faire
entendre
des vérités. Cependant je suis persuadé que l’err
; et que cette excessive attention, qu’on pourrait appeller fureur d’
entendre
, partait moins d’un esprit qui admire de bons pri
et redoutables ; à ce seul nom il tremble ou s’enflamme. Il ne peut l’
entendre
sans entrer dans des convulsions. Ses mouvements
ourmentée n’eût plus éprouvé que d’affreux sentiments… Les Dieux, qui
entendent
les gémissements de la beauté, ne prendront-ils p
ennent leur place. Ce sont les sirènes qui ont succédé aux furies. Il
entend
leur voix enchanteresse. Leur nombre double, à se
, Zima, il n’a pas craint de vous parler ; mais vous avez craint de l’
entendre
. L’agitation de votre sang et la férocité de vos
tout ce que je viens de peindre, il se rappelle tout ce qu’il vient d’
entendre
, il sent qu’il doit quelque chose à la reconnaiss
vos écrits ingénieux, profonds et sublimes ; à vous connaître, à vous
entendre
; si l’on parvenait à détruire la cause de vos ma
des débauchés, sous l’expression la plus innocente, croient toujours
entendre
une lasciveté : ainsi le Monstre qu’élevèrent Sén
st le chant seul qui attire le Spectateur ; le sens n’est rien ; on n’
entend
dans les chef-d’œuvres de Métastase que des sylla
u’elles sont disposées à tout, hors à être femmes de bien. Si je veux
entendre
de beaux sons vides de sens, supérieurs à la Musi
s Pièces comme les Moissonneurs ne fassent tomber leur Théâtre. S’ils
entendent
par leur Théâtre, les Pièces libres dont j’ai par
la répartie, dans un balourd, qui dit bonnement ce qu’il pense sans y
entendre
finesse : au-lieu que dans un homme d’esprit qui
quelques scènes grivoises ? En demandant qu’on épure le Théâtre, je n’
entendrai
pas en bannir la gaîté, & moins encore la var
leçons, l’approbation qu’on leur donne, le plaisir qu’on goûte à les
entendre
; toutes ces choses ne le disent-elles pas assez
un vice qu’on haït sincérement. Serm. 37. sur S. Matth. Quand vous
entendez
, disoit S. Chrysostome à son peuple, des personn
ans cette faute. Le successeur d’Eschyle prit un ton plus uni : ce qu’
entend
Boileau, en disant que Sophocle, Des Vers trop
ue quand le Comédien Théodore joue, ce n’est par Théodore qu’on croit
entendre
, mais le Personnage qu’il imite ; le Poëte pour c
s : mais les Italiens sont toujours prêts à nous répondre, que nous n’
entendons
pas les finesses de leur Langue. M. Maffei dans c
oltaire soutient que Boileau n’avoit pas lu le Tasse qu’il ne pouvoit
entendre
: c’est, dit-il, ce que m’a assuré M. Racine l’aî
our que mon Frere, qui après avoir passé en Italie assez de tems pour
entendre
les finesses de la langue, pensoit du Tasse tout
tout ce qu’en a pensé Boileau, n’a pu dire à M. Maffei que Boileau n’
entendoit
pas le Tasse, que par politesse pour un Etranger,
Dans les Scenes non rimées, ce n’est plus Corneille que nous croyons
entendre
. A l’égard de ces variétés de Césure, dont parle
projet d’un jeune homme. Quelle autorité avoit-il ? Qui seroit venu l’
entendre
? Qu’on se rappelle qu’il entra dans la carierre,
treprit la réforme de notre Théâtre. Que ceux qui seront surpris de m’
entendre
attribuer cette réforme au Poëte qu’ils nomment l
z point appliqué les règles que vous voulez qu’on établisse. Le monde
entend
ce langage, et si vous n’avez que cela pour vous
mblaient bien ou mal écrites ». Je vois bien ce que vous voulez qu’on
entende
par là : c’est-à-dire que vous louez ce qu’il y a
tre chose. D'ailleurs, je crois qu’on aurait de la peine à vous faire
entendre
raison sur le sujet de l’auteur des Hérésies imag
ntraire de l’Évangile, j’avoue que je ne m’y connais pas ; et il faut
entendre
la religion comme Desmarets entend l’apocalypse,
ne m’y connais pas ; et il faut entendre la religion comme Desmarets
entend
l’apocalypse, pour trouver mauvais qu’un chrétien
les jeunes gens qui ont ce livre entre les mains, et qui tâchent de l’
entendre
, que de leur donner une traduction qui le leur ex
urs de cette traduction leur manque, par la peine qu’ils auraient à l’
entendre
? Que peut-on donc dire de celui qui pour avoir u
C'est le plus grand hasard du monde quand on applique bien ce qu’on n’
entend
pas. Couvrir les passions d’un voile d’honnêteté,
ui ne blessent point la pudeur ni la bienséance, qui fassent beaucoup
entendre
en disant peu, et qui sans rien perdre de ce qu’e
Que Me. Etienne-Adrien Dains, Bâtonnierdes Avocats, demandoit d’être
entendu
. Lui mandé & entré avec plusieurs anciens Avo
début audacieux découvre l’application fausse & injurieuse, qu’on
entend
faire de ce qui sera établi dans tout l’Ouvrage a
e contre le pouvoir arbitraire de l’Excommunication. Ledit Bâtonnier
entendu
. Les Gens du Roi, Mc. Omer Joly de Fleury, Avocat
ens Avocats, étant rentrés, Monsieur le Premier Président leur a fait
entendre
l’Arrêt ci-dessus, & adressant la parole au B
sionnés, puisque même sa délicatesse va si loin qu’il ne permet pas d’
entendre
« le chant des femmes » Ibid. ; parce qu’il est
périlleux », et comme il parle, « incitativum ad lasciviam ». On peut
entendre
par là ce qu’il aurait jugé de nos opéras, et s’i
e de saint Thomas, c’est donc qu’à son avis, celui-ci, par histrions,
entendait
aussi les comédiens. Quant à l’expression : repra
le ! Ce n’est pas tout : comme pour nous enhardir à vous voir, à vous
entendre
sans effroi, un homme à rabat nous épaule au Part
ez de nous dire, (le Cid) dans un langage ordinaire : meurs ou tue. J’
entends
une voix meurtrière nous dire encore au son des i
atura , ne peut-on pas dire de la faculté d’aimer, (de cet amour bien
entendu
dont il est ici question) ce qu’il n’est pas perm
erne ce qui arriva au Théâtre d’Athênes, où les Spectateurs ennuyés d’
entendre
depuis longtemps des chansons Dyonisiannes, crier
n effet n’est-il pas ridicule qu’en allant au Théâtre on soit forcé d’
entendre
toujours des Amans épancher leur cœur en fades ex
! Pourquoi donc la voix d’un tel homme n’a-t-elle encore pû se faire
entendre
parmi nous ? Seroit-ce parce qu’il semble avoir a
leur Impératrice ? Ah ! chers François, plût à Dieu que pour me faire
entendre
à vous il ne me fallût qu’adresser cette Epître à
il part du troisième Ciel ? Ecoutez donc, (Eph. 5. v. 4. 6.) Qu’on n’
entende
point parmi vous de paroles deshonnêtes ni de fol
s de la terre, qui nous fait boire à tous le vin de sa prostitution !
Entendrons
-nous toujours une voix du Ciel nous dire : Sortez
quels sont donc ces plus grands maux qu’empêchent nos Spectacles ? J’
entends
une voix qui me dit (Eph. 5. v. 3.) qu’ il n’est
Lyncée ? inébranlable . Hélas ! Combien de nous qui tout en venant d’
entendre
tant de leçons de débauche, de voir tant d’objets
r les plus saints jours ? Quelle imposture ! Quelle horreur ! Mais qu’
entends
-je dans ces jours de relâche au Théatre ? Ce Conc
: Hic piscis non est omnium. Pour moi, je dis : Que l’Eternel
entende
nos concerts*. …………………………………………………………… Tout l’Uni
le facilité (p. 8.) ne pourroit-on pas composer sur ce principe ainsi
entendu
, un cathéchisme de probité, dont les maximes simp
; que vous ne soyez des prodiges de sainteté ? A vous, François, vous
entends
-je nous dire : Eh mais ! que voulez-vous donc que
te de jour en jour . L’humanité frémit, le Citoyen est allarmé ; on
entend
de tous côtés les Ministres de l’Eglise gémir à l
e (Thren. 1. v. 9.) se mette en peine de la consoler…. Il me semble
entendre
un de ces morts s’écrier du fond de son tombeau :
& la paix se sont embrassées . (Ps. 84. v. 11.) « Que l’Eternel
entende
nos concerts.* Il a devant nos pas fait voler la
du Temple de la Justice, les autres au fond du Sanctuaire, tous pour
entendre
les cris des malheureux & essuyer leurs larme
esse de sentiment très-difficiles d’acquérir sans leur secours , bien
entendu
cette finesse, cette délicatesse qui consistent à
ous est également odieuse. Ecoutez, Nations entières, puissiez-vous m’
entendre
& m’en croire ! Je parle encore ici au nom de
RE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. Nous ne nous lassons point d’
entendre
le plus éloquent des Orateurs, & l’un des plu
gagner, il y a long-temps qu’ils l’auroient abandonné. Mais quand ils
entendent
vos applaudissemens, qu’ils voient la foule des s
ines une fievre violente. Quand vous voyez ces spectacles, quand vous
entendez
ces airs lascifs, ces scènes amoureuses, quand vo
publique d’impudicité, de s’asseoir sur cette chaire de pestilence, d’
entendre
cet orchestre de luxure ? (expression singuliere,
vous passez les jours sans manger, & vous les employez à voir, à
entendre
des femmes débauchées ! vous vous privez de vin,
s ne pourriez sans crime, les entretenir de ce que vous avez vu &
entendu
, vous êtes obligé de garder honteusement le silen
aire agir leurs personnages avec plus de naturel. On croit voir &
entendre
l’Ouvrier, le Manœuvre, qu’ils placent dans leurs
arte, était persuadé de cette vérité. Un jour on le pressait de venir
entendre
certain Grec qui contrefesait admirablement le ch
nt du Rossignol ; il répondit simplement à l’Invitateur, j’ai souvent
entendu
le Rossignol même4. On doit se garder de conclure
ut tiret des défauts d’un caractère : ils n’ont des oreilles que pour
entendre
ce que l’on dit ; et ce qu’ils auront entendu, il
des oreilles que pour entendre ce que l’on dit ; et ce qu’ils auront
entendu
, ils le répéteront sans cesse, et ne l’oublieront
péteront sans cesse, et ne l’oublieront jamais. Si donc ce qu’ils ont
entendu
tend à la corruption des mœurs, ils remporteront
Mais que sera cette voix, Seigneur, si vous ne vous faites vous-même
entendre
à ces insensés qui, oubliant le magnifique Specta
à vos yeux où l’on ne parlerait ni d’intrigues ni d’amour ; où l’on n’
entendrait
, ni cette musique qui énerve, ni ces voix qui séd
t pour la Religion, que pour les mœurs ; ces Tragédies que vous allez
entendre
avec un enthousiasme que rien ne peut exprimer ;
atan lui-même de pouvoir mieux réussir, que dis-je ! on le voit, on l’
entend
, on le reconnaît à chaque instant. En pouvez-vous
et modeste, et vous n’êtes remplis que des airs lascifs que vous avez
entendus
: que des visages immodestes que vous avez vus ;
perdre ? N’est-ce pas faire servir Dieu lui-même à l’iniquité, que d’
entendre
prononcer son saint nom par des personnages dont
opre aveu pour vous en convaincre. Combien de fois ne vous a-t-on pas
entendu
dire que des objets présentés d’une manière indéc
nes mœurs. Les Chrétiens sont-ils faits, dit Saint Chrysostome, pour
entendre
des fables diaboliques, et des airs qui ne respir
tout l’étalage des vanités du monde, on oublie le Ciel ; qu’à force d’
entendre
préconiser l’amour et les plaisirs des sens, on f
éâtre, dit Saint Chrysostome, on vient à l’Eglise avec dégoût, on n’y
entend
qu’avec peine discourir sur la pudeur et la modes
e repentir de les avoir suivis ! La vérité ne doit-elle donc se faire
entendre
qu’au moment où l’on ne peut presque plus parler,
autres, & qu’ils n’avaient pas encore trop de moyens de se faire
entendre
. En effet, plusieurs gestes d’institution étant d
nsiblement ce langage muet. Les Pantomimes vinrent à bout de donner à
entendre
par le geste, non-seulement les mots pris dans le
de montrer qu’il n’était pas besoin d’articuler des mots, pour faire
entendre
sa pensée. Ces sortes de Comédiens fesaient une i
lques-uns de ces Comédiens jouer des Scènes muettes que tout le monde
entendait
. Je sais bien que Roger & ses Confrères ne do
représenter dans la Comédie ce qu'on y peut faire en sa maison, ou à
entendre
ce qu'on y peut faire: On apprend l'adultère en l
os yeux et nos oreilles. On s'accoutume facilement aux crimes dont on
entend
souvent parler: L'esprit de l'homme ayant une pen
s que celles qui sont justes et pieuses. Ne prenez point de plaisir à
entendre
autre chose que ce qui nourrit l'âme, et qui vous
plaisez donc aux chants et aux vers ; prenez plaisir à chanter, et à
entendre
chanter les louanges de Dieu : Le véritable plais
r deux bonnes heures dans le jardin, seuls. Que de choses flateuses j’
entendis
! Il faut en convenir, ton galant mari est fait p
s de la Nation, en retraçant leurs glorieuses actions, en nous fesant
entendre
de leur bouche, les belles maximes qu’ils ont pra
se précipite, qu’on repousse, & dont l’éloignement seul empêche d’
entendre
les cris ; qu’Albine racontant la consécration de
ans le fond de l’arrière-scène, à demi, ténébreusement ; Clitemnestre
entendrait
des cris confus ; elles appercevrait sa fille ; u
la Pièce était spectaculeuse, la Musique belle, les Décorations bien
entendues
, le Machinisme précis, le Jeu intelligent, &
. Lorsque les infernales Déités ouvriront les abîmes du Ténare, qu’on
entende
d’affreux mugissemens ; un bruit comme lorsque le
mportant un plus grand nombre de Spectateurs. La disposition la mieux
entendue
d’une Salle de Spectacles, ferait qu’elle allât t
u plusieurs personnages en particulier, & suppose qu’on n’est pas
entendu
des autres. Pour que l’A-part mixte soit naturel,
he la passion qui l’agite, sa position le mette dans le cas de n’être
entendu
que de celui à qui il parle. J’ai remarqué, que d
es sont ceux qui exigent la combinaison la plus exacte & la mieux
entendue
dans la disposition des personnages. Quant aux A-
mi-bas, ou d’une voix suffoquée, il lui est plus facile de paraître s’
entendre
tout seul : mais les A-parts de ce genre ont l’in
n le présenter à tous les maîtres & à tous les domestiques ! 5. J’
entends
par position ou situation théâtrale, la manière d
ans la même position : mais comme il est indispensable qu’il se fasse
entendre
, & qu’on distingue sur son visage & dans
s-éloignés des Spectateurs, il en résultera qu’ils n’en seront jamais
entendus
. Quant à la liberté des mouvemens sur le Théâtre,
ient à leur avantage des facilités que leur fournirait une Scène bien
entendue
. Il y a bien d’autres sortes d’invraisemblances e
ute idée obscène ingénieusement enveloppée. Des exemples feront mieux
entendre
comment l’on peut manquer à ces trois sortes de d
haussée ont proscrit de leurs Ouvrages tous les mots grossiers ; on n’
entend
plus, dans les nouvelles Pièces, ces incongruités
eur dans leurs Poèmes : les mots d’amour, d’amant, de flâme, s’y font
entendre
à chaque rime ; tout doit céder à la tendresse ;
’auront de commun avec les autres, que les honoraires d’Auteur : bien
entendu
que leurs Compositions n’auront pas les licences
e temps qu’ils dureraient, au lieu de la symphonie de l’Orquestre, on
entendît
, dans certaines occasions, derrière la Scène, soi
doit point crier tout ce qu’on dit, forcer sa poitrine pour se faire
entendre
, grimacer au lieu de pleurer, mettre par-tout une
sation. Chez les Anciens c’était autre chose : l’Acteur pour se faire
entendre
était obligé de le prendre sur un ton élevé, qu’a
oir de la sensibilité : on percevra, quelquefois, plutôt qu’on ne les
entendra
, les mots péniblement échappés à travers les sang
yllabes sonores, éclatantes, & leur Prosodie devaient faire qu’on
entendait
les mots d’une plus grande distance. Ajoutez que
s Masques se nommèrent en latin Persona, du verbe personare, se faite
entendre
de loin ; & ce nom, par métonymie, passa même
ome, c’est qu’elles étaient plus propres que les Drames parlés à être
entendues
dans l’éloignement. Ainsi, lors même qu’ici l’on
n Théâtre plus vaste pour nos Tragédies & notre Opéra, il ne faut
entendre
ce qu’en dit l’Auteur, que du lieu de la Scène, &
r un peu de vraisemblance, & saisir toutes les occasions de faire
entendre
de beaux airs. Or le Monologue est très-avantageu
de Dardanus, mademoiselle Arnould m’a touchée, attendrie, sans que j’
entendisse
un mot de ce qu’elle disait. Nous avons donc une
goût passerait ! impossible : on ne court à l’Opéra-Comique que pour
entendre
& retenir de petits airs charmans, qui renden
, autrefois ennemi déclaré de ces Bonbons dramatiques, qui pour avoir
entendu
dans une jolie bouche quelques Ariettes, courut s
isait-il un jour ; & rien ne remplace celui que je trouvais à les
entendre
. » On croit ouïr monsieur Rousseau déplorant l’at
& avoit même résisté, faire parler Elmire qui pouvoit avoir tout
entendu
, suspendre le jugement, rendre la condamnation di
si elle-même pouvoit ignorer que son pere qu’elle doit avoir vu &
entendu
nommer cent fois, est le souverain Pontife, son s
attentats d’une troupe de jeunes insensés dont il se fait suivre, il
entend
les blasphemes contre tous les Dieux, contre cett
d’étoffe, pour la dérober aux yeux du peuple, & empêcher qu’on n’
entendît
ses cris. Ainsi liée & enveloppée, on la couc
outissent toutes ces impies & calomnieuses déclamations ? à faire
entendre
que toutes les Religieuses sont enfermées dans un
tances des choses, c’est une erreur, un blasphême. Si l’on veut faire
entendre
qu’il est infini, immense, éternel, c’est un gali
, de Philippe le bel, on disoit le sang débonnaire, le sang le bel. J’
entends
le ciel vengeur prêt à tomber sur moi. Il commenç
cœur furieux Ose dans ses transports défier tous les Dieux. Peut-on
entendre
ces malédictions ? Les Dieux se plaisent-ils à
iberté & de vocation : Ces sermens odieux doivent-ils jamais être
entendus
par les Dieux ? Le désespoir, le trouble, la fure
ne seule voix. Le mot Français Ariette vient de l’Italien Aria. On
entend
par ce terme un certain nombre de vers qui se cha
faite à un chant vif & soutenu par l’harmonie, ne peut sans peine
entendre
ensuite un chant trop simple, qui lui paraît d’un
ont qu’un misérable jargon emmiellé, qu’on est trop heureux de ne pas
entendre
: c’est une collection faite au hazard du très-pe
ctateurs auraient lieu d’être contens ; ils cesseraient à la vérité d’
entendre
des Sons qui les ravissent ; du moins ils compren
nt ; du moins ils comprendraient ce que disent les Acteurs ; car on n’
entend
pas toujours ce qu’ils èxpriment dans une Ariette
épèté deux ou trois fois. Laissons aux Italiens la manie de vouloir l’
entendre
une demi-heure de suite ; nous n’avons pas tant d
r aux Poètes du nouveau Théâtre de bien choisir l’instant où ils font
entendre
la musique. Je crois qu’ils ne doivent absolument
t de dire en abrégé. La raison de cette règle, c’est que souvent on n’
entend
pas bien les paroles modulées, & que par cons
i la suite de notre entretien ne m’avait rassurée. Elle consentit à m’
entendre
; j’ai rendu devant elle deux des Rôles que j’ava
ens déja si parfaits ? — Jamais. — Par donnez : mais je voudrais vous
entendre
encore—. J’ai répété quelques endroits des Rôles
egards supplians. Un applaudissement subit éclate avec véhémence : on
entend
ces mots étouffés, qu’elle est belle ! Ma sœur, j
e fois on a vu… — En vérité, lorsqu’elle s’exprimait, je croyais vous
entendre
; & maintenant que vous parlez, je crois que
es, elle se crut obligée de prévenir ses soupçons, & de lui faire
entendre
, pour ne pas compromettre son époux, qu’elle ne p
nd de la mer. » Dans l’Epitre aux Ephésiens, chap. 5. v. 3. « Qu’on n’
entende
pas seulement parler parmi vous de fornication ni
ni de quelque impureté que ce soit, ni d’avarice. » v. 4. « Qu’on n’y
entende
point de paroles déshonnêtes, ni de folles, ni de
os yeux et nos oreilles. On s’accoutume facilement aux crimes dont on
entend
souvent parler. L’esprit de l’homme ayant une pen
l larron : ceux qui sont toujours à la Comédie, où ils ne voient et n’
entendent
rien de bon, comment pourront-ils surmonter la co
qu’ils ont contractés à la Comédie, afin qu’ils puissent être admis à
entendre
la parole de Dieu. Car ces péchés ne sont pas méd
y opposer. C’est donc des spectacles infâmes où l’on ne voit, et on n’
entend
que postures méfiantes et déshonnêtes, et paroles
sur ceux-là mêmes sur lesquels, mon cher Lecteur, je veux vous faire
entendre
derechef les sentiments de ceux qui les ont regar
ns ces jeux. Après ce saint Evêque, je vous prie, mon cher Lecteur, d’
entendre
Tertullien, sur les sentiments que les Chrétiens
le théatre, ils n’ont ni le temps d’y aller, ni assez d’esprit pour l’
entendre
, ni assez de corruption & de méchanceté pour
la mener chez lui ; elle ne s’en défendoit pas, mais elle lui dit :
entendez
cette flûte de laquelle mon amant joue, sur la pr
ans transis de Castille, à s’enrumer sous quelque balcon. Ils se font
entendre
de loin, & l’oreille fine de leur Climene ne
des successeurs. Ce spectacle n’est pas pour le Peuple Péruvien qui n’
entend
pas la langue Espagnole. Ce peuple conserva quelq
nce ne déplaisent point au Pérou. Les coquettes sont en grand nombre,
entendent
leur art parfaitement, & se font gloire d’avo
tes de sottises qui font rire le peuple ; on ne se lassoit point de l’
entendre
, ce qui en facilitoit le débit. Je gagnai beaucou
e pays des orages & de la frivolité : nimborum patria . Quand on
entend
fonner l’horloge, on demande quelle heure il est.
le spectacle nous tire de notre caractere. Cette méthaphysique ne s’
entend
pas ; & le jeu, les visites, les perfiflages
amoureux & les tendres fureurs des énergumenes comiques . A-t-on
entendu
des spectacles, les yeux mouillés & l’ame sec
nd on ne dit rien. Si le Poëte ne sait pas s’expliquer & se faire
entendre
, un Pantomime est son interprete ; on pourroit le
tous les Peres, sur le fond même & sur les succès. Personne, à l’
entendre
, ne prêche si bien que lui, & ne fait tant de
mort martyr comme lui pour la foi. Moliere a raison ; il n’y a qu’à l’
entendre
, & substituer le mot de vice à celui de vertu
mme s’insinue & leur donne la vie. Cette idée pourroit bien faire
entendre
que l’ame n’est qu’une matiere déliée, une espèce
ile d’apprendre ces beaux dictons ? doit-il être fort agréable de les
entendre
, quand on a des mœurs ? Ceux qui ont la dégoûtant
amp; cette cérémonie ridicule dans laquelle on le fait Turc, quand il
entendit
prononcer le nom sacré de Dieu (Hou) avec dérisio
e prononcer le nom de Dieu qu’avec respect, & à frémir quand on l’
entend
à tout propos profaner sur le théatre & dans
, ne nominetur, ne proscrit-il que les grossieretés ? encore même les
entend
-on dans la bouche des Arlequins & des Sganare
rs, ne parle-t-il que des discours grossiers, que les honnêtes gens n’
entendent
jamais ? Ce ne sont pas les leçons du Fils d’une
d justice. Dans combien de pieces voit on un Acteur caché, qui a tout
entendu
, montrer la plus vive & la plus juste indigna
langue, le cœur, tout s’y donne la plus libre carriere, tout s’y fait
entendre
, tout s’y fait goûter. Quelle licence n’y fait pa
t pas tout que de s’y montrer : qu’y vient faire cette Actrice ? qu’y
entend
-elle ? qu’y dit-elle ? qu’y fait-elle ? dans quel
ux spectacles, s’ils prenaient plaisir pendant deux heures par jour à
entendre
le langage de la Vertu, si l’on pouvait les habit
tifier sa furie ; comme elle ne pense guère à la Vertu, j’ai toujours
entendu
dire de Médée : « la méchante femme ! » au lieu q
le plus flatteur et le plus flatté. » Le grave Muralt ni vous n’avez
entendu
selon moi ce passage d’Aristote : « Comœdia enim
tari conantur. »bn Voilà comme je crois qu’il doit être expliqué et
entendu
, car la Tragédie doit représenter les hommes comm
uce et modeste Vertu, tu restes toujours sans honneurs ! »bw A vous
entendre
gémir de la sorte, qui ne croirait que vous venez
de produire : tout Marseille vous en attestera la vérité, « Et vous
entendrez
là le cri de la nature. » Un Capitaine de Vaisse
i, oubliant que c’était une fable qu’il voyait représenter, lorsqu’il
entendit
Atrée prononcer ce vers qui vous choque si fort e
ver que Mahomet fut justifié par sa grandeur d’âme et sa politique. J’
entendais
faire de toute part au poème l’application de cet
ence qui permet à la tragédie de se distinguer de la comédie :] l’une
entend
en effet imiter des hommes pires, l’autre meilleu
qu’il habite : un chrétien est un homme dont les oreilles ne doivent
entendre
que ce qui est bon et édifiant ; qui, tout célest
tre dans le ciel, d’aller voir les indécences les plus grossières, et
entendre
les discours les plus dissolus ? Un chrétien qui
Jésus-Christ présiderait à des assemblées de péché, où tout ce qu’on
entend
anéantit sa doctrine, où le poison entre par tous
d’illusions ? où en est la vertu d’une femme chrétienne, lorsqu’elle
entend
une personne de son sexe avouer sa faiblesse et l
iter et les nourrir, mais appeler à son secours des maîtres également
entendus
à les exciter et à les faire naître ? N’est-ce pa
ssions les plus fâcheuses. Tout ce qu’on y voit & tout ce qu’on y
entend
, excite & entretient ces impressions. Parmi t
nt on ne sauroit trop gémir. Tout ce qui se voit & tout ce qu’on
entend
aux spectacles, est une occasion de péché.Considé
souffrir la saine doctrine, & qu’ayant une extrême démangeaison d’
entendre
ce qui les flatte, ils auront recours à des Docte
ue les pieds & que les mains ; les paroles à double sens s’y font
entendre
distinctement, le bruit & le tumulte de l’ass
e déja de si grandes dispositions ? Tout ce qu’on voit, tout ce qu’on
entend
sur le théâtre ne s’adresse qu’aux sens & à l
s spectacles si communs dans notre siécle. Les personnes mondaines n’
entendent
pas volontiers parler contre les bals & les s
mp; qui suivent le luxe & les vanités du siécle, ne veulent point
entendre
traiter chrétiennement ces matieres, afin de péch
ferment les yeux & se bouchent les oreilles pour ne point voir ni
entendre
toutes ces choses qui leur déplaisent. Je sais, a
d. Ibid. On n’est pas long-temps à s’accoutumer au crime qu’on
entend
& qu’on voit représenter. Avocandus es
pour jetter le trouble dans les consciences, la Vérité doit se faire
entendre
, & lancer tous ses traits. Division du Disco
qu’il habite : un Chrétien est un homme dont les oreilles ne doivent
entendre
que ce qui est bon & édifiant ; qui tout céle
tous côtés le poison de la volupté. Un Chrétien ne doit point aller
entendre
des maximes pernicieuses, voir des indécences, &a
ns le Ciel, peut aller voir les indécences les plus grossiéres, &
entendre
les discours les plus dissolus. Si, ne devant con
d’illusions ? Où en est votre vertu, femmes Chrétiennes, lorsque vous
entendez
une personne de votre sexe avouer sa foiblesse, &
; de les nourrir, mais d’appeller à son secours des maîtres également
entendus
à les exciter & à les faire naître ; dites-mo
pu, quel attrait peut-il rester pour elle ? Et celui qui se plaît à n’
entendre
que des fables, se plaira-t-il à entendre la véri
? Et celui qui se plaît à n’entendre que des fables, se plaira-t-il à
entendre
la vérité ? enfin, la modestie, le récueillement,
eut être adoré sur le même Autel avec Jesus-Christ ; & quand vous
entendez
les principes qui nous portent à condamner les sp
ue vos yeux ne sont frappés que de ce qui peut porter au vice, nous n’
entendons
parmi nous que ce qui peut inspirer la vertu, ce
u, que dans tous nos Discours. Hélas ! n’ai-je pas eu la douleur de l’
entendre
dire ? J’en appelle à vous, ô mon Dieu, je vous e
les mœurs de tout théâtre ? Suite du même sujet.Sur-tout quand vous
entendrez
les dures loix de l’Evangile, l’austérité du Chri
ues par tout ce que les maximes du monde ont de plus séducteur ; vous
entendrez
ces Héros de l’Antiquité, ces Héros même de la Re
se des exemples généraux aux particuliers, parmi les Auteurs sacrés j’
entends
un Augustin qui se cite lui-même en témoignage ;
t le venin qui corrompit son cœur. Entre les Auteurs profanes même, j’
entends
un Philosophe payen qui avouant, dit-il, sa foibl
ue produisent les spectacles. Tout ce qui se voit & tout ce qu’on
entend
aux spectacles, est une occasion de péché. C’est
ile condamne les spectacles, & comment. Les personnes mondaines n’
entendent
pas volontiers parler contre les bals & les s
sa présence autoriser les spectacles. Un Chrétien ne doit point aller
entendre
des maximes pernicieuses, voir des indécences, &a
i étant prononcées en public avec les actions qui y conviennent, sont
entendues
de tous ceux qui y veulent assister. Les Comédies
imples, qu’ils croient que la même reforme dure encore, parce qu’on n’
entend
plus de ces Farces impudiques qui n’avaient que d
yant caché la malice si agréablement, qu’on croit qu’elles la peuvent
entendre
sans rougir. Il y a des Pièces entières qui sont
e, comme il y en a pour l’Eloquence et pour les Mathématiques ; Qu’il
entendait
que celui-ci instruisît les Poètes qui voudraient
des rois qui en sont eux-mêmes esclaves. N’est-ce pas un concert bien
entendu
entre l’esprit de la scène et celui des lois, qu’
n y loue cette fausse bravoure qui ne sait point pardonner. On y fait
entendre
qu’on doit conserver son honneur aux dépens de la
es airs redoublés de cinq ou six cens mille habitans ; on n’auroit pu
entendre
le tonnerre. Il faut des oreilles Russes pour sup
isseaux & de la ville ne cessa de tirer, le même carillon se fait
entendre
, tambours, trompettes, instrumens de musique, les
scussions philosophiques fort peu de son goût, & où il n’eût rien
entendu
. Charles n’étoit pas capable de suivre un si prof
du siecle de Louis XIV, & à traiter des sujets qui puissent être
entendus
& goutés de toutes les Nations. Car si par ma
t) faisoit des progrès, & si une piece vantée à Paris n’étoit pas
entendue
hors de sa banlieue, le Théatre François perdroit
nteur la pompe harmonieuse, Ces danses, ces héros à voix luxurieuse ?
Entendra
ces discours sur l’amour seul roulant, Ces doucer
rime presque jamais que l’amour et ses douceurs ; que la musique fait
entendre
les accents des passions les plus vives ; que la
unestes impressions de tout le spectacle de l’opéra. En effet, on n’y
entend
retentir que des airs efféminés de ce genre de mu
joie, mais dans une joie solide, durable, éternelle ; leur donnant à
entendre
par une règle toute opposée, que les joies trompe
re, soit l’envie de voir ; en deux mots, pour me faire toujours mieux
entendre
, comédies et bals, sont-ce des divertissements pe
l en corrompt moins le cœur, et si peut-être il ne vaudroit pas mieux
entendre
les adulteres d’un Jupiter et des autres divinité
i bien remarqué S. Chrysostome : Tout ce que je vois et tout ce que j’
entends
, me divertit et rien de plus ; du reste je n’en r
r échappe et leur soit inconnu ; mais de leur en demander compte et d’
entendre
avec une secrette complaisance les récits qu’ils
ous la figure d’un combat, d’un négoce, d’un travail, pour nous faire
entendre
que ce doit être une vie laborieuse et agissante
e ce n’est pas là ce que j’avance. Quand vous prétendez que le jeu, j’
entends
certain jeu, est indifférent, et quand je soutien
mes chers Auditeurs, pouvez-vous vous persuader que Dieu l’ait ainsi
entendu
, quand il vous a permis certaines distractions et
’œil, de la main ? C’étoit, répond Saint Chrysostome, pour nous faire
entendre
que les choses même les plus nécessaires, celles
tu pas sçu corrompre, et où n’as-tu pas répandu ta malignité ! Vous m’
entendez
, mes chers Auditeurs, et vous devez m’entendre. V
ta malignité ! Vous m’entendez, mes chers Auditeurs, et vous devez m’
entendre
. Vous sçavez ce que sont devenues certaines prome
eurs Chœurs ? Ces Chœurs que le Peuple, quand on les chantoit, devoit
entendre
, puisque les Poëtes n’eussent pas pris la peine d
t pas pris la peine d’y rechercher un stile que le Peuple n’eût point
entendu
, sont souvent inintelligibles à nous qui les étud
out tant que nous sommes, nous trouvons un secret plaisir à voir où à
entendre
raconter les malheurs de nos pareils. Suave, m
à les rendre vraisemblables : cette remarque est nécessaire pour bien
entendre
les Tragédies Grecques. Ces Peuples étoient persu
ais comme il n’avait plus pour lui la nouveauté, que peu de personnes
entendaient
cette langue, et qu’on avait déjà donné des opéra
casmes contre Ferdinand et Philippe. Louis XIV fit semblant de ne pas
entendre
, ou peut-être n’entendit-il pas les traits malins
t Philippe. Louis XIV fit semblant de ne pas entendre, ou peut-être n’
entendit
-il pas les traits malins lancés dans la tragédie
: La Reine (Anne d’Autriche) aimait la comédie, et se cachait pour l’
entendre
, l’année de son grand deuil ; car hors de là elle
ût rien de scandaleux, ni de contraire aux bonnes mœurs, on pouvait l’
entendre
; que l’usage de l’Eglise avait beaucoup diminué
ssurément il n’aurait pu expliquer le titre, puisque de son aveu il n’
entendait
pas un mot de Latin ; il prétend qu’Alexandre III
s passions criminelles aient souvent essayé de les réunir. k. [NDE]
entendus
= compris. l. [NDE] opéra dans le texte. m. [ND
’Ecriture, le point fixe auquel tout se réduit, et sans lequel on n’y
entend
plus rien, on la corrompt et on l’altère. Le but
explication n’établisse pas la charité de Dieu et du prochain, vous n’
entendez
pas l’Ecriture, vous n’en prenez pas bien le sens
ue l’on touche, si l’on n’y fait trouver cette double charité on ne l’
entend
point, et on l’altère. Or peut-on attendre que ce
soin pour s’aller montrer à la Comédie ; si au lieu de ce qu’elles y
entendent
, on leur disait avec Isaïe Isa[ie]. ch. 3. vers.
t annoncées ou sérieusement méditées, et elles doivent servir à faire
entendre
à tous les hommes, que Dieu sera fidèle dans tout
nd Docteur demande ; car le cœur contribue autant que l’esprit à bien
entendre
la parole de Dieu S. Bern. Ser[mon]. 62. in cant.
héâtre, l’Ecriture sera toujours altérée ; altérée, parce qu’ils ne l’
entendent
pas, parce qu’ils ne peuvent se dispenser d’y mêl
arce qu’on ne saurait souffrir sur le Théâtre l’Ecriture expliquée et
entendu
comme elle le doit être. L’expérience et la décis
r publiquement les louanges Divines, après que Dieu a si souvent fait
entendre
aux hommes qu’il ne voulait être loué que par ceu
choses qui paraissaient plus mauvaises ; il faut du moins qu’on fasse
entendre
qu’elles sont mauvaises ; et le comble des maux,
de donner du plaisir en remuant les passions ? Et irait-on jamais les
entendre
, si l’on n’y recevait pas les émotions agréables
sans deviner : mais le respect dû au public ne me le permet pas. On m’
entend
. C’est assez. C’est pourquoi accordons à notre Th
ra voir que cette femme qui donne quatre Louis pour une loge, et pour
entendre
des « fadaises » durant trois heures, ne fait pas
ue la reconnaissance envers Dieu produit : au lieu que la Comédie ( j’
entends
toujours celle qui est reçue parmi nous) n’est po
ur mettre Dieu dans le parti des Comédiens. Il fait beau après cela l’
entendre
définir, la Comédie. « Elle fut, dit-il Ibid. , i
r la vertu, s’il est vrai que la Comédie inspire l’une et l’autre ? A
entendre
le Père, il songe plus à éviter les hommes « du g
? Cherchons ce que cette Loi nous dit touchant la Comédie. Si nous n’
entendons
pas ses réponses, consultons l’Eglise qui l’a con
Théâtre Français qu’il n’y a rien que l’oreille la plus chaste ne pût
entendre
». Cette délicatesse de conscience est commode. L
Pères qui ont tant crié contre les désordres qui naissaient de là n’y
entendaient
rien. Ils ne distinguaient pas entre le « scandal
Si donc les Pères nous les ont marquées, c’est qu’ils ont voulu faire
entendre
aux hommes, qu’ils ne s’opposaient point aux recr
rve encore dans l’église, comme le savent et l’expliquent ceux qui en
entendent
les rites. C’est encore dans le même esprit qu’on
es profanes, quand d’ailleurs elles seraient permises ? convient-il d’
entendre
alors ou des bouffons dont les discours éteignent
’il se dénature, & n’est plus dans son élément. Ce qu’il faut
entendre
par Opéra-Bouffon. Je pense qu’on ne sera pas
elle le rendra familier à des gens qui se flattent mal-à-propos de l’
entendre
; elle servira sur-tout à démontrer pour quel mot
ons, mais toujours une sotise. » Le Lecteur est maintenant en état d’
entendre
ce que signifie Opéra-Bouffon. Je ne dis rien de
tems, enfin impatienté, il s’approche de la porte de la chambre où il
entendoit
du bruit, regarde par quelque fente, & voit s
nt, en argumentant, en faisant semblant de se battre, &c. on ne s’
entendoit
plus au théatre, il falut composer & acheter
entation, on se laisse aisément gagner lorsqu’on aime de voir & d’
entendre
. Tout ce qui n’a pour objet que le plaisir, est t
uve qu’on s’est trompé, le mot d’aristote ne signifie pas ce que nous
entendons
par passion, mais infortune, calamité, ce qu’il j
ultitude de spectateurs dans les Fêtes publiques ; qui ne pouvant pas
entendre
, pensent voir de fort loin, (la finesse du geste,
les deux sont pittoresque, il faudroit doubler l’orchestre pour faire
entendre
de plus loin ; aussi les Romains avoient dans leu
es, ni qu’ils aient connu ces musiques pittoresques, telles qu’on les
entend
, encore moins telles qu’on les voudroit, qui même
nistere ?. Les peuples ne sont pas si pauvres qu’ils veulent le faire
entendre
: pour juger de leur faculté, faites faire un dép
omime ne rend que la moitié de l’action ; on sent bien mieux quand on
entend
les paroles, si les gestes, les mouvements, l’att
rand, plus le zèle évangélique doit éclater : la vérité doit se faire
entendre
et lancer tous ses traits. Dussions-nous sévir en
eraient et les égorgeraient, comme ils l’ont déjà fait. D’ailleurs on
entend
si souvent et si généralement vanter les théâtres
héâtre Français, qu’il n’y a rien que l’oreille la plus chaste ne pût
entendre
. » L’on ne convient pas de ce que le Théologien
belle action. Je la ferais encor, si j’avais à la faire. » Et l’on
entendra
une fille dire froidement à celui qui a cruelleme
Et ta plus burlesque parole, Est souvent un docte sermon. » Mais qu’
entend
notre Théologien par le nom de vertu, dont il dit
ien par le nom de vertu, dont il dit que le Théâtre est l’Ecole. Il n’
entend
pas sans doute les vertus Chrétiennes, telles que
ion de cette pernicieuse pièce, que les maximes détestables qu’on lui
entend
débiter, n’en font sur leurs esprits. L’Auteur de
omme ils sont le sujet le plus ordinaire de leurs méditations, on les
entend
souvent dire, pour s’encourager à mener une vie t
ent. Que si par hasard on la mène à une bonne Prédication, et si elle
entend
quelque chose qui lui cause des scrupules, le dia
ut pourtant écouter, car il parle d’assez bon sens. « Moi dit-il, j’
entends
que la mienne Vive à ma fantaisie et non pas à la
assuré, ne devaient rentrer qu’à neuf heures. A la demie, nous avons
entendu
une voiture : c’était monsieur D’Alzan : lorsqu’i
souriant, le nom de maman. Si vous aviez vu mon époux, lorsqu’il l’a
entendu
!… Mais il n’était pas où je le desirais. Votre f
en me donnant tous ces noms charmans que nous lui avons appris. Nous
entendons
neuf heures. — Madame D’Alzan ne vient pas, disai
. Cependant la gaîté, naturelle aux Français, les porte à redire et à
entendre
les mêmes choses que du temps de Pocquelin ; mais
facultés : on a voulu les asseoir en payant ; et cette politesse mal
entendue
les a mis à la porte. Faut-il donc un sofa au jeu
ours privés. Le Bon Goût se sauvera du naufrage ; une voix s’est fait
entendre
contre ses ennemis déchaînés. Mon oreille a été f
mblance, aux grotesques, aux caricatures ; « Et quand il en paraît on
entend
les bravo ! » Admirateurs déhontés [=éhontés] de
utes choses au-delà du naturel. Theodore. On ne peut mieux lui faire
entendre
qu’on se gâte l’imagination, lorsqu’on se familia
semée de fleurs et entrecoupée d’arbres et de ruisseaux, on lui fasse
entendre
qu’un peu de matière poussée vers nos yeux, et qu
si notablement les idées des spectateurs. Je veux que lorsqu’il aura
entendu
quelque Concert, on lui dise pourquoi tel ton cha
s’il a un tambour dans l’oreille : de même comment il arrive que nous
entendons
divers sons à la fois ; et que nous soyons agités
ne opinion d’eux-mêmes, qui fait qu’ils s’opposent à tout ce qu’ils n’
entendent
point. Theodore. Tout cela n’est que trop vrai :
était déja dans son appartement : j’arrive : je me mets à portée de l’
entendre
, par les moyens que vous savez. Il ne pouvait se
s, l’attendrissement dont elle était pénétrée : elle a vu des larmes,
entendu
des sanglots, mêlés aux cris de l’admiration. Cep
l fût bien certain, que sous le nom d’« histrions », Saint Thomas eût
entendu
les comédiens : et cela, loin d’être certain, est
renne sous ce nom les acteurs des poèmes dramatiques ; Car, si l’on n’
entendait
par ce terme que les Mimes et les Farceurs, son a
on, ne peut-on pas luy donner l’absolution ? Non, & il faut faire
entendre
à ce penitent que son esperance est une vaine con
t, & soyez assurez que le reste vous sera accordé ; leur faisant
entendre
neanmoins que quand Dieu permettroit pour exercer
que mal, il faut preferer vostre salut à la crainte de ce soupçon. Qu’
entend
-on par le peché d’habitude pour lequel le Confess
le Confesseur est obligé de refuser, ou de differer l’absolution ? On
entend
un peché mortel que l’on s’est accoutumé de comme
n, demeurant ferme à refuser, ou differer l’absolution, & faisant
entendre
avec une sainte liberté au penitent, que s’il veu
eut laisser son penitent dans la bonne foy où il le trouve ; ce qui s’
entend
néanmoins en sorte que le public n’y soit pas int
que M. Dryden a travaillé sur ce fonds sacré, je suis effrayé de lui
entendre
dire que tout cela dépend uniquement de la force
e du dehors et a négligé le dedans. »I. Part. P. 20. C’est nous faire
entendre
que Dieu n’a formé l’homme qu’à demi, que l’âme e
; bien résolu d’en venir à un combat opiniâtre et décisif. Cependant,
entendons
-le s’énoncer sur son ressentiment. « O toi, vieux
ncipal. Lovelace se retire au commencement du quatrième Acte, et on n’
entend
plus parler de lui que vers la fin du cinquième,
ur disparaître aussi tôt. A l’égard d’Amanda tout son rôle consiste à
entendre
des galanteries sans que sa vertu en souffre d’at
se et au Diable ».P. 64. L’arrangement de cette période est assez mal
entendu
, ce me semble. Si le Poète avait mis de suite la
pœd. p. 34.« Ils n’auraient pas souffert, dit-il, que les jeunes gens
entendissent
quoi que ce soit de tendre ou de trop enjoué. Ils
ents pour l’affaire dont il s’agit. Le premier est Ovide, lequel fait
entendre
que les spectacles étaient comme le champ fertile
laisirs du Paganisme ; parmi lesquels il met la Comédie. Il leur fait
entendre
dans son premier chapitre ; « Que leur foi, fonde
une dédicace solennelle ; il le nomma Le Temple de Vénus ; et donna à
entendre
en même temps qu’il y avait au-dessus du Temple d
joie n’est pas encore venu pour nous. Vous en demandez trop, et vous
entendez
mal vos intérêts d’être si empressé pour le plais
essentir les effets ? car s’ils ne plaisaient ; pourquoi irait-on les
entendre
? Il n’est point naturel de rechercher ce qui ne
tacles, on en vient bientôt à la pratique des maximes impures qui s’y
entendent
. « Qu’est-il besoin de détailler les bouffonnerie
pportable. Cependant, vous les écoutez avec plaisir, bien loin de les
entendre
avec répugnance ; vous en riez bien loin de les b
avancera-t-il ? Si vous ne les répétez pas, vous aimez du moins à les
entendre
. Or, que ce soit la langue, ou bien l’oreille qui
s la mémoire. « J’ai ici une question à vous faire. Supposé que vous
entendiez
d’horribles blasphèmes, en êtes-vous enchanté ? Y
sales discours, lorsque nous saurons que vous avez soin de n’en point
entendre
. « Les leçons que vous recevez aux spectacles son
s, et qui sont déjà si affaiblis par la vie molle qu’ils mènent ? « N’
entendez
-vous pas ce que nous dit saint Paul ? "Réjouissez
e :Epist. 12. advers. Jouir. ian. Lib. 2. c. 7. à ne point chanter ni
entendre
chanter des chansons peu honnêtes : à ne point te
des ouvrages dont l’amour est le but principal, et engage à les venir
entendre
. Alors ces représentations de l’amour agitent et
ntretiens particuliers ; souvent de jeunes libertins, après les avoir
entendues
, expriment leur fol amour dans un langage consacr
eligion serait-il la base des amusements du Chrétien ? Ririons-nous d’
entendre
tourner en ridicule le Texte sacré ? Serions-nous
aurait point de bouche, que d’instruire quiconque n’est pas disposé à
entendre
conseil. Il est vrai que l’on ne doit désespérer
des offres de l’Académie de la langue. Les Italiens n’ont voulu rien
entendre
, ils ne veulent que l’Académie de la Crusca. Enfi
t n’avoir jamais mieux jugé de la bonté des pieces que depuis qu’il n’
entendoit
plus les Acteurs (ce qui n’est guere croyable), s
yant leur accord avec le discours qu’il se rappelloit, comme s’il eût
entendu
, soit en étant dérouté par la maladresse des Comé
n ; qu’on lise les paroles, que la mémoire les rappelle, ou qu’on les
entende
prononcer, ce n’est plus voir en sourd, qui ne sa
paroles. L’un peut absolument se passer de l’autre. On peut se faire
entendre
sans gestes, un Pantomime sans paroles, mais on n
sion criminelle n’anime toute l’action ; une jeune personne y voit, y
entend
tout ce qu’on trouve dans le monde le plus corrom
er, applaudir, louer ce qu’on cache avec soin quand on succombe. Elle
entend
une prétendue Héroïne qui après un détial artific
une Actrice sont paîtris d’amour propre : il n’y a qu’a le voir, à l’
entendre
: ses regard, ses gestes, sa démarche, sa parure,
. Le Gaulois de ce siecle est presque inintelligible, & le peuple
entendroit
sans peine ce Gascon Albigeois. L’Auteur les a tr
ermis d’en avoir tant ; Jean-Jacques ne le veut pas, si les Auteurs l’
entendaient
mieux selon lui Iphigénie serait une Prude, Junie
avons d’horribles que nous n’osons leur reprocher. Vous venez de les
entendre
nommer. Que conclure donc, sinon que les femmes l
brutalité blâmable dans la colère de votre Spartiate qui ne veut pas
entendre
l’éloge d’ « une femme de bien »dz : je m’imagin
t pas entendre l’éloge d’ « une femme de bien »dz : je m’imagine lui
entendre
dire encore ce qu’il pensait apparemment ; si cet
nsultez Modène, Rome, Bologne, Venise, Vienne, Dresde et Berlin. Vous
entendrez
dans tous ces lieux faire l’éloge le plus disting
e leur dicter »eh : à prendre vos mots à la lettre, on croirait vous
entendre
dire que tous les Spectateurs ont participé à la
s Spectateurs ont participé à la composition de l’ouvrage qu’ils vont
entendre
, et qu’ils sont des imbéciles parce qu’ils vont a
ivement pourvus de tout cela, et qu’il est absolument absurde d’aller
entendre
et admirer toutes ces belles qualités dans la bou
vous refusez à tout son sexe ? Détrompez-vous par l’expérience ; vous
entendrez
toutes les mères non seulement vertueuses, mais t
nt la fatiguent & l’éxcèdent. Le nouveau Théâtre ne nous fait pas
entendre
que du chant ; il varie ses Poèmes avec Art. Les
e l’harmonie plus délicieuse lorsqu’elle vient tout-à-coup à se faire
entendre
. Les intervales de prose dans une Pièce mêlée d’A
comprendre, quoique les Auteurs en fassent grand bruit ; car si l'on
entend
qu'ils sortaient ainsi de la Scène où ils avaient
r ce que Saint Jérôme dit pour faireD. Hieron. ep. ad Fabian. Diacon.
entendre
l'excès de quelque turpitude, « qu'un Mime ne la
si les Athéniens eussent passé leur chemin sans le regarder et sans l’
entendre
. La vraie Philosophie ne consiste point à fouler
oduit tant de disputes, qu’on se serait épargnées si on avait voulu s’
entendre
. Les passions dont le Théâtre tend à nous garanti
s il nous en garantit en excitant en nous les passions contraires ; j’
entends
ici par passion, avec la plupart des Ecrivains de
; il n’y a personne, excepté les scélérats de profession, qui avant d’
entendre
une Tragédie ne soit déjà persuadé des vérités do
es plongés dans le crime, ces vérités sont bien inutiles à leur faire
entendre
, et leur cœur n’a point d’oreilles ». L’homme est
; sur cette réponse leur défendrez-vous de prêcher, et à nous de les
entendre
? « Belle comparaison ! direz-vous ; je veux que
ela », surtout de l’air dont il les doit prononcer, font suffisamment
entendre
qu’il trouve le sonnet détestable ; ce n’est que
ens de goût le même effet qu’un son aigre et discordant qui se ferait
entendre
tout à coup au milieu d’une musique touchante. Ap
ur en enlever. Le plaisir de vous lire ne nuira point à celui de vous
entendre
; et vous aurez longtemps la douleur de voir le D
t paru assez avancés, ou si vous voulez assez pervertis, pour pouvoir
entendre
Brutus et Rome sauvée z sans avoir à craindre d’e
ù il n’y en a pas même l’apparence, qui se piquent sur ces matières d’
entendre
finesse et de n’entendre point raison, et qui ont
apparence, qui se piquent sur ces matières d’entendre finesse et de n’
entendre
point raison, et qui ont lu cette Profession de F
el attrait peut-il conserver pour ellebc ? « Celui qui se plaît à n’
entendre
que des fables se plaira-t-il à entendre la vérit
? « Celui qui se plaît à n’entendre que des fables se plaira-t-il à
entendre
la vérité ? Ah ! une expérience journalière nous
, et la pointe qui en est l’équivoque fait que l’esprit de ceux qui l’
entendent
, s’y attache plus longtemps pour en considérer et
qu’ils se confessent, qu’ils communient, qu’ils prient Dieu et qu’ils
entendent
les sermons par manière d’acquit. Le même S. Chry
squets délicieux, de ces palais superbes, de ces beautés divines ; on
entend
ces discours doucereux, on sent ces transports, t
t le monde pour le divertir. C’est une chose amusante de voir & d’
entendre
ces hommes pétris de scène, élèves de Thalie, dan
s bas, est-il tache plus noire ? lui dit son père.). Mais qui donne à
entendre
que le mensonge n’est qu’une tache légère, qui n’
ns : on se charge à faux, aux yeux du public, de ce qu’on rougiroit d’
entendre
& de faire en particulier, dont on ne voudroi
e ?), mais même dans les représentations théatrales, où il ne voit, n’
entend
, ne goûte, ne sent que des mensonges, des perfidi
& bouffonne, plutôt que celle de l’Opéra-Sérieux ; car s’il avait
entendu
les Poèmes héroiques, se serait-il servi du terme
e : c’est donc donner des leçons à des gens qui ne viennent point les
entendre
». Réponses. Cette objection embarassante
le d’avoir des choses grandes & sublimes à leur dire ; ils ne les
entendraient
pas. Je remarquerai pourtant qu’il est nécessaire
qu’il est nécessaire de bien écrire un Drame au risque de n’être pas
entendu
pendant la représentation, ainsi que je le prouve
eurs violons tout un Peuple éclairé ; ils lui font croire qu’il vient
entendre
une Pièce de Théâtre, tandis qu’on repaît son esp
des spectateurs, le lieu même qui invite à la volupté, tout ce qu’on
entend
avant que ces femmes paraissent et après qu’elles
nes qui se donnent en spectacle. Eh ! si dans le saint lieu où l’on n’
entend
que des psaumes, des prières, les oracles divins,
voleur subtil ; comment des hommes, au théâtre, où ils ne voient et n’
entendent
que des choses qui portent au crime, dans le cent
nterie, avec un air et des gestes languissants et voluptueux, faisant
entendre
des chants lascifs, débitant des vers lubriques,
e ces grands hommes qu’un simple regard a renversés ? N’avez-vous pas
entendu
Salomon qui dit6 : « Un homme peut-il marcher sur
Philosophiques, & Théologiques, ce n’est qu’un galimatias qu’il n’
entendoit
pas lui-même ; mais ses galanteries lui ont fait
tes, & sur-tout d’éloges infinis deux-mêmes. Cette fille est, à l’
entendre
, un prodige, elle fait le Grec & l’hébreu, (l
par l’idée qu’elle donne d’elle même dans ses lettres. Une Réligieuse
entend
-elle le Latin, connoit-elle les loix de l’homme,
euglement d’un entousiaste, il est pétri de théatre, il ne voit, il n’
entend
, ne parle, ne pense que théatre. Au reste, voilà
a de faire étudier les comédies de Térence dans le Seminaire ; il fit
entendre
à l’Evêque que pour faire entendre le Latin d’Ake
Térence dans le Seminaire ; il fit entendre à l’Evêque que pour faire
entendre
le Latin d’Akempis à ses Ecclésiastiques, il falo
fait dans la Ville une espece de schisme, le cri de la foi s’est fait
entendre
, la vertu à pris l’allarme, les vieillards, les g
sont assises sur les lys ; leur belle bouche s’est ouverte pour faire
entendre
les oracles des loix. Le théatre n’eût il fait d’
nscience, ou ce qu’ils ne pouvoient pas ; c’étoit assez de leur faire
entendre
, que le nom & la qualité de Chrétiens, qui le
personnes, dis-je, me demandent, s’il y a peché grief de voir & d’
entendre
ce qui excite, & ce qui allume cette passion,
rs dans les habits ? En un mot, ce que l’on voit, & tout ce qu’on
entend
dans ces cercles si galants & si enjouez, n’e
s recherchent, & passent les deux ou trois heures, à voir & à
entendre
ce qu’il y a de plus capable de l’enflamer ; qui
us necessaires & plus importantes. Mais enfin, il me semble que j’
entend
quelqu’un qui me dit, que toutes ces raisons ne l
onnage qu’ils representent ? Or, s’il y a du danger de s’accoûtumer à
entendre
des sentimens & des maximes contraires à la R
ue l’on donne à ceux qui les font le mieux sentir, & qui les font
entendre
dans l’esprit par la beauté des vers, & des p
sortent de ces assemblées, l’esprit rempli de ce qu’ils ont vû &
entendu
, qui approuvent la vengeance, qu’on leur a fait p
sentir ce qu’il veut lui dire. Le lecteur déclame en lisant, où il n’
entend
pas plus ce qu’il lit, que l’Auteur ne l’entendro
me en lisant, où il n’entend pas plus ce qu’il lit, que l’Auteur ne l’
entendroit
s’il ne se débitoit à soi-même son ouvrage en le
s des Comédiens, & hors de la représentation. Il ne faut qu’avoir
entendu
Mlle. Du Mesnil, pour être convaincu que dans une
e qui anime ses Hymnes, eût-il fait tant d’extravagances quand il les
entendoit
mal chanter ? Le même Auteur dit encore : « La vo
n, qui dépeint tout par les gestes, en sorte que le Spectateur puisse
entendre
celui qui danse, encore qu'il ne parle point. Sai
ar les mouvements de toutes les parties de leurs corps à ceux qui les
entendent
, et qu'ils parlent à leurs yeux. Au commencement
quand les Spectateurs furent accoutumés à ce langage du corps, ils l'
entendaient
aussi facilement que la Poésie. Ce qui fait dire
Démétrius lui dit, que non seulement il se faisait voir et se faisait
entendre
, mais qu'il lui parlait des mains. Le même Auteur
f. de iis qui not. infam. quoi le Jurisconsulte Labeo dit, qu'il faut
entendre
par la scène celle que l'on élève pour faire les
st abandonnée, ou qui exerce l'art de bouffonner, où l'on ne doit pas
entendre
jouer la Comédie, mais pratiquer les Danses honte
sa Femme, si contre sa défense elle assiste aux Jeux du Théâtre, ils
entendent
les Jeux Scéniques, qui ont porté ce nom les prem
ement qu'ils étaient célébrés honteusement, et toute la Ville voyait,
entendait
et apprenait cette manière d'apaiser leurs Dieux,
’écoute… & dans tous mes sens, Mon ame qui toujours veille, Croit
entendre
ses accens. ……………………………………………………… Que signifie u
de tout le monde : il est singulier qu’on les applaudisse, qu’on les
entende
au Théâtre, & qu’on les chante à tout moment,
vis ; le pronom la, qui est dans l’avant dernier Vers, montre qu’on n’
entend
plus parler que d’une Fille ; car s’il s’agissait
ire plusieurs fois ces Vers, ainsi que ceux qui suivent, avant de les
entendre
. Rose. Il m’est cher, vous mon Père encore pl
ent intelligibles ; il faut proportionner ses Ouvrages à ceux qui les
entendent
ou les lisent. Mal qui peut résulter des Pièc
mier. 42. Ibid. Passage, se rapporte ordinairement à chemin, & s’
entend
toujours pour le lieu où l’on passe. C’est un Pas
le de la statue de Louis XIV à la place de Montpellier est bien mieux
entendue
, & plus glorieuse à ce Prince, à Louis XIV ap
onisse imposa silence aux acclamations & à la musique, pour faire
entendre
ses oracles ; elle s’assit sur le Trepied sacré,
écrite à Voltaire, insérée dans le Mercure, Octobre 1772, Sembloit l’
entendre
, & s’animer à sa voix. Il n’y manquoit que c
sa voix. Il n’y manquoit que celui pour qui se faisoit la fête, pour
entendre
réciter avec le bel organe, & cette déclamati
entousiasme, qui sembloit être l’hommage de la postérité. Il faloit l’
entendre
s’écrier : TU le poursuis jusqu’à la tombe, Noi
de beautés. Voilà, continue l’éleve de Voltaire, ce que vous deviez
entendre
. Cette fête est une espece d’inauguration, où la
ouvantable. Tandis que tout cela marchoit lentement dans les rues, on
entendoit
de tems en tems des trompettes couvertes de crêpe
sons au Parterre, afin qu’ils soient à portée de mieux voir, de mieux
entendre
, & de mieux connaître le goût & le sentim
mp; les Actrices paraîtront sur le Théâtre, enchaînés ; & là, ils
entendront
, de la bouche de leur Supérieur, tous les reproch
ait le charme le plus doux. Des Arcis. Madame Des Tianges a fait
entendre
que les Actrices-Citoyennes ne causeront pas le m
jours, parce qu’il nuit trop à l’illusion. 3. Duclos : j’ai toujours
entendu
nommer cette Actrice avec transport par les Vieil
, inférieur entout à Dangeville, affecte un ton qui souvent empêche d’
entendre
ce qu’il dit. 63. AUGER, 1763 : Avec des yeux com
fidens. 67. D’ALINVAL, 1769 : Quand on le voit, quand on commence à l’
entendre
, on espèce…… Mais parturient montes…… Il fait l
dans l’ame une douce ivresse ; c’est n’est plus une mortelle que l’on
entend
, c’est Europe chantant parmi les Muses ; c’est un
tre, soit l’envie de voir, en deux mots, pour me faire toûjours mieux
entendre
, Comedies & Bals, sont-ce des Divertissemens
corrompt moins le cœur, & s’il peut-être il ne vaudroit pas mieux
entendre
les adultéres d’un Jupiter, & des autres divi
remarqué Saint Chrysostome : tout ce que je vois, & tout ce que j’
entend
, me divertit & rien de plus ; du reste, je n’
se passion vue de loin dans deux personnes qui s’aiment, et dont on n’
entend
pas même les discours, est souvent capable de fai
oderne ce qui arriva à celui d’Athènes, où les Spectateurs, ennuyés d’
entendre
depuis longtemps des chansons Dionysianes, crière
effet, n’est-il pas ridicule qu’en allant au Théâtre, on soit forcé d’
entendre
toujours des Amants épancher leurs cœurs en fades
traduce. Dans Chap. 3. les amphithéâtres il y a des voies. Pour bien
entendre
ce que dit ici Tertullien, il faudrait savoir que
espèce de jeux ; et parlant de ceux du cirque en particulier, il fait
entendre
qu’il n’était pas à Rome, et peut-être qu’il n’y
on était injuste ; et que les gentils comprenaient très mal ce qu’ils
entendaient
dire du sacrement de l’eucharistie. Hors Chap. 20
tien se peut-il croire innocent dans le plaisir qu’il prend à voir, à
entendre
ce qui excite en lui tant de passions différentes
issipaient jusques dans vos prières. D’ailleurs le plaisir de voir, d’
entendre
, de goûter ce qui agitait en vous tour à tour dif
si j’en avais fait trois articles différens. Unité de lieu. On
entend
par Unité de lieu l’endroit fixe de la Scène, qui
ion que fait la terre sur elle-même. Pour mieux m’éxpliquer, Aristote
entend
un jour ordinaire de douze heures. On a cru peut-
quelqu’événement passé. L’éxemple que je vais rapporter me fera mieux
entendre
. Dans l’Impromptu de campagne, Comédie de Poisson
votre Pièce deux Acteurs qui partagent l’intérêt. De cette règle bien
entendue
résulte le bon ordre dans un Poeme : lorsqu’on s’
de Racine qui ne soit une suite de ce qu’on a vû & de ce qu’on a
entendu
dans le prémier Acte ? En un mot, les événemens d
e. 4. Passage. Qu’on ne dise parmi vous aucunes impuretés ; qu’on n’y
entende
aucunes paroles déshonnêtes, folles et bouffonnes
elles bouffonneries, qu’il n’est point permis à des chrétiens d’aller
entendre
; puisqu’il ne leur est pas permis de les dire ;
, le célèbre le Franc de Pompignan rapporte que ce jeune Prince ayant
entendu
lire la tragédie d'Athalie, l'avait fort goûtée,
fréquenter toute sorte de compagnies, voir les plus mauvais exemples,
entendre
les plus mauvais discours, regarder les objets le
possit vel ipsa comœdia exprimere. » Dès qu'on s'accoutume à voir, à
entendre
de mauvaises choses, on apprend le mal que l'on i
acine, Quinault. De quoi s'entretiennent-ils ? de ce qu'ils ont vu ou
entendu
à la comédie, des parties qu'ils y ont faites, de
u printemps de la vie, tout alors est pardonnable. Ne croyez-vous pas
entendre
les insensés dont parle le livre de la Sagesse ?
tint parole, et peu de jours après il requit respectueusement d'être
entendu
et de porter à nos très sages Maîtresles excuses
érience du danger la fit naître. Le langage des passions est facile à
entendre
et à parler, leurs progrès sont rapides, surtout
re plus pernicieuse par tout ce qu'on y trouve, qu'on y voit, qu'on y
entend
, qu'on y enseigne tous les vices, sans le rachete
e Tragédie, ne fut représenté que pour la cour. Comme tout le monde n’
entendait
pas l’Italien, l’Opéra-Serieux inspirait à sa nai
vre, d’autres Acteurs paraissent, & une nouvelle harmonie se fait
entendre
. Le nouveau Théâtre nous offre-t-il tant de diver
ant de m’accuser d’avancer de purs sophismes, qu’on daigne au moins m’
entendre
. Entraîné par le torrent, j’ai long-tems pensé av
l’on dit que le Théâtre lyrique est dénué du vraisemblable, l’on doit
entendre
, que tout ce qui s’y passe est contraire aux idée
une partie des toiles qui représentent cette voûte, & qu’il fasse
entendre
un certain bruit, comme si véritablement tout le
’y a point de divisions d’Actes à l’Opéra des Français ; puisque nous
entendons
par le terme d’entre-Acte un intervale, un repos
e ou sérieuse. Il n’est pas, je crois nécessaire d’èxpliquer ce qu’on
entend
par Tragédie au Théâtre de l’Opéra. On conçoit as
a musique de Lully est pitoyable ; leurs clameurs se font quelquefois
entendre
tandis qu’on éxécute les chefs-d’œuvres qu’ils ne
porter la victoire. On se querelle, on s’injurie, & personne ne s’
entend
. Pour moi qui ne tient ni pour les uns ni pour le
Lully sortait de son tombeau, il ne saurait plus dans quel lieu faire
entendre
ses accords. Qu’on devrait joindre l’Opéra-Bo
ique, sans y recevoir les Sacrements, sinon en péril de mort, et sans
entendre
la Messe que rarement et en cachette ? Répons
Si nous devons détester l’impudicité, comment nous serait-il permis d’
entendre
des discours qu’il ne nous est pas permis de répé
le violementc qu’ils font du précepte de l’Eglise, qui leur ordonne d’
entendre
la Messe les jours de Dimanches et Fêtes, sans co
t a-t-il jamais l’éloquence & la précision des mouvemens ? Chacun
entend
ce langage, parce que naturellement il imprime. E
n ne lui fait grace seulement d’une nuance négligée, d’une teinte mal
entendue
. En un mot la représentation en genéral est un t
s même ; le quadre sera bien pris, la disposition sage ; l’ordonnance
entendue
; que la Piéce n’en est pas plus parlante : avec
on naturelle & naïve enséveliroit telle Piéce, qu’un jeu délicat,
entendu
, reléve & met même dans le jour le plus riant
doute en état de conduire le peinceau, de manier les touches & d’
entendre
les nuances ; c’est évidemment celui qui fournit
observer que la vertu sur ce pied nous abuse & que le vice ainsi
entendu
révolte. Ce qu’il y a de moins dangéreux dans le
ge peut-il en résulter pour nous ? C’est que ni l’un ni l’autre aussi
entendus
peut-être ne pourront rien sur nos cœurs. Mais po
ait pour un homme qui pense ? Non : cependant par une délicatesse mal
entendue
, il seroit ridicule de se jetter dans la misantro
amp; l’agréable. Quand nous parlons d’utile & d’agréable, nous n’
entendons
pas, des leçons particulieres & formelles, ni
; Décorations sages où l’art & le talent se déployent ; Musiques
entendues
, où toute la force & l’expression concourrent
our y prendre des vues d’utilité, substituer ainsi par un intérêt mal
entendu
, à un plaisir agréable & touchant, une étude
vos Adversaires : qu’ils vous voyent au Spectacle, & qu’ils vous
entendent
; s’ils tiennent à mes raison, je défie qu’ils ti
ment épurée, qu’il n’y a rien, que l’oreille la plus chaste ne puisse
entendre
, pourquoi ne seroit-il pas permis d’y aller ? C’e
certifient ce fait ? Mais êtes-vous en état de les lire, & de les
entendre
mieux, que le grand Bossuet ? C’est précisément p
Qu’on ne s’excuse point, dit encore le Pere Lebrun, sur ce qu’on n’
entend
pas de mauvais mots dans les Tragédies. On n’ente
n, sur ce qu’on n’entend pas de mauvais mots dans les Tragédies. On n’
entendoit
rien dans les anciennes, qui fît des impressions
ment épurée, qu’il n’y a rien, que l’oreille la plus chaste ne puisse
entendre
? 4°. Depuis quand, je vous prie, peut-on se glo
re françois, qu’il n’y a rien, que l’oreille la plus chaste ne puisse
entendre
. Il faudra donc que nous passions pour honnêtes,
mbellit les vices. Je n’ai jamais, dit il à ce sujet, je n’ai jamais
entendu
la purgation des passions, par le moyen des passi
ment épurée, qu’il n’y a rien, que l’oreille la plus chaste ne puisse
entendre
? Et de semblables aveux seroient-ils faits pour
ment épurée, qu’il n’y a rien, que l’oreille la plus chaste ne puisse
entendre
. Et si ces lumieres de la France, ces athlètes du
eptieme objection. MAis, Mr, dit-elle, n’avez-vous pas cent fois
entendu
répéter, que rien ne forme mieux une jeunesse, qu
jeunesse, que la Comédie ? Mais, Madame, lui dis-je, n’avez-vous pas
entendu
répéter mille fois des faits controuvés, des comp
ace que la Prédication Evangélique. Volez donc aux spectacles, pour y
entendre
la voix de J.C. dont ces malheureux & malheur
ue le grand Turc a depuis dix ans, une chapelle Royale, & qu’il y
entend
tous les jours la messe ? Assurément, Mr, me dit-
bandonné… Vous sçavez, que dans telles & telles compagnies, on n’
entend
que des sarcasmes contre la Réligion, & contr
sont des gens invulnérables, qui peuvent passer des jours entiers, à
entendre
des chants & des vers passionnés & tendre
vous-même ? Je ne puis vous le dissimuler, m’a-t-elle répondu, j’y ai
entendu
bien des équivoques, qui m’ont fait peine. Qu’on
est si dur d’être arraché à un plaisir fugitif, que seroit-ce donc d’
entendre
la sentence, qui exclura pour toujours du vrai bo
n est encore plus dangereuse, parce qu’en lisant on s’imagine voir et
entendre
les Acteurs ; et ainsi la lecture même tient quel
ssions plus vives que la lecture, comme le dit ce Poète qui a si bien
entendu
ce que peut la représentation. Je ne saurais croi
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