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1 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381
ssages de leurs Ecrits, sans être plus instruit, 1°. Parce que nous n’ entendons pas toujours leurs termes, 2°. Parce que quelquef
nnoître les Spectacles des anciens Romains, & comme Saint ne rien entendre aux matieres de Théâtre. Polydore Virgile [de inv
ffet elle ne s’y trouvoit pas chez les Romains. Loin de nous le faire entendre , lorsqu’il parle d’un Comédien de son tems, dont
Le Comédien dont parle Horace qui ayant trop bu, s’endormit, & n’ entendoit point la voix de l’Ombre de Polydore qui lui crio
qui n’a eû pour fondement que l’erreur de quelques Personnes, qui ont entendu un partage du geste & de la voix dans les pas
que fait sur nous la Musique est causée, non par les paroles que nous entendons chanter, mais par l’Harmonie des tons, & la b
airement assez vive pour nous faire verser des larmes. Je n’ai jamais entendu dire qu’on ait vu à l’Opéra tous les Spectateurs
it que quand Théodore jouoit, ce n’étoit point Théodore qu’on croyoit entendre , mais le Personnage qu’il représentoit. Voila don
l représentoit. Voila donc une Déclamation naturelle, puisqu’on croit entendre la personne même ; ce ne sont donc point des Chan
it entendre la personne même ; ce ne sont donc point des Chants qu’on entend , & ce ne sont point des cris. Enfin les Ancie
oit lire un Ouvrage où les Anciens sont si souvent cités & si peu entendus . Je ne nie pas qu’on ne puisse noter toute la Dé
erai qu’elle est aujourd’hui inexplicable, en faisant voir que nous n’ entendons rien à leur délicatesse d’harmonie & à leur P
es, si elles ne trouvoient pas à la fin de cette phrase un Dichorée ? Entendons -nous Quintilien quand il approuve servare quàm pl
ignore les regles du nombre, & cependant il se récrioit quand il entendoit tomber harmonieusement une période ; parce que, d
; pouvons-nous seulement, lorsque nous lisons cet excellent Critique, entendre tout ce qu’il dit sur l’usage des demi-voyelles ?
ne comprenons pas non plus la prononciation des Anciens, lorsque nous entendons Quintilien se plaindre de ce que celle de sa Lang
ne prononçoit pas optimum, comme opimum ; que dans Here on ne faisoit entendre pleinement ni l’e, ni l’i, & qu’en prononçant
, Quæ circum littora, circum Les personnes attentives faisoient entendre que circum, n’étoit pas l’accusatif de Circus. Q
eatra tota reclamant. Saint Augustin nous a prévenus qu’on ne pouvoit entendre ses Livres sur la Musique, si l’on n’avoit quelqu
prononce deux mots qui ont les mêmes lettres & la même quantité, entendez -vous les mêmes sons ? L’interlocuteur répond non,
d il haranguoit le Peuple. Ce Flutteur que l’Assemblée ne voyoit ni n’ entendoit , n’accompagnoit pas tout le discours de l’Orateur
ficulté devoit être la Déclamation de ces Acteurs obligés de se faire entendre dans un lieu qui pouvoit contenir tant de millier
d’être accompagné. Dans les Comédies le son des Fluttes ne se faisoit entendre que dans le Prélude, les Intermedes, ou quand il
hiatu, ni quelques autres passages des Anciens qui semblent faire entendre qu’au lieu d’une voix naturelle, l’Acteur Tragiqu
mp; les autres, & n’avoient pas encore trop de moyens de se faire entendre . Puisque leur langue factice étoit pareille à cel
comment le Peuple pouvoit-il tant aimer des Acteurs qu’il ne pouvoit entendre  ? Les Anciens nous disent que le Pantomime avec u
on, & à comprendre une Langue arbitraire. Un Pantomime se faisoit entendre de toutes les Nations, puisqu’un Prince Etranger
a encore aucune connoissance de ces bagatelles, va au Spectacle, il n’ entend rien, si son voisin ne lui explique ce que veulen
2 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
tre la sanctification des Dimanches et des Fêtes, bien qu’ils y aient entendu la Messe, et se soient abstenus du travail [...
orti sans être aucunement souillé ni blessé par les paroles qu’on y a entendues , ni par les actions qu’on y a vues, parce que tou
nent les âmes : ce qui fait qu’on les doit fuir, et qu’on ne les peut entendre sans crime. C’est pour cela qu’ils étaient tellem
t de l’honnêteté : que Messieurs les Magistrats se donnent la peine d’ entendre le Saint Esprit, qui leur parle et qui leur crie,
us égard à la personne des pécheurs ? » Je sais bien que quelques-uns entendent cette répréhension, de la criminelle conduite des
pas seulement les gens du commun qui assistent aux spectacles pour y entendre les Comédiens, ou les Bateleurs ; mais aussi le p
diés à Dieu, se persuadant, comme j’ai dit, qu’il leur suffit d’avoir entendu la sainte Messe, et de s’être abstenus du travail
e qu’elles donnent assez rarement à un pauvre ; je leur ferais encore entendre saint Cyprien, lequel parlant des exercices des b
saintement célébré les Fêtes ou les Dimanches, parce que vous y avez entendu la sainte Messe, et que vous vous êtes abstenus d
Dieu cent fois, que vous ne l’avez honoré par la Messe que vous avez entendue  : il vous regarde donc comme autant de profanateu
3 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
Quand on vous reproche votre négligence à approcher des sacremens, à entendre la parole de Dieu, à vous rendre à l’Eglise au mo
nt de l’Eglise. Quel des deux est le plus satisfait ? Il a prié Dieu, entendu sa parole, reçu les sacremens, il est exempt de p
e & de joie, il parle avec plaisir & avec fruit de ce qu’il a entendu . Vous avez abandonné l’Eglise votre mère, méprisé
s mystères, ceux qui fréquentent le théatre, où ils ne voient & n’ entendent rien de bon, mais dont les yeux & les oreille
e Saint des Saints des mêmes yeux dont vous venez de voir le crime, d’ entendre des mêmes oreilles les infamies de la scène &
raison avec quelle répugnance venez-vous à l’Eglise, avec quel ennui entendez -vous la parole de Dieu, sur-tout si on vous parle
ison de grands désordres ; ils apprennent avec grand soin ce qu’ils y entendent dire ; & pour le malheur de leur ame leur mém
cris, des querelles, des discours licentieux, que de toutes parts on entend , des femmes de mauvaise vie, par-tout répandues &
r en eux. Faut-il en être surpris ? vous courez au théatre voir & entendre , & vous préférez aux actions & aux parole
hange-t-elle la nature ? Vous y allez les admirer, les voir & les entendre  ; c’est le comble de l’opprobre & de la folie
omédiens) Verberones, serviles abjecti homines, vous invitent à venir entendre ces infamies, vous vous en réjouissez, vous leur
laisir. Croira-t-on même que jamais vous ne répétiez ce que vous avez entendu avec tant d’ardeur ? Quand vous entendez des blas
ne répétiez ce que vous avez entendu avec tant d’ardeur ? Quand vous entendez des blasphemes, vous en frémissez, vous bouchez v
rions que vous ne les répérez pas, si vous ne pouviez souffrir de les entendre . Comment conserverez-vous la vertu & serez-vo
e vieillard rase sa pudeur avec ses cheveux, prêt à tout dire, à tout entendre , à tout faire ; des femmes sans voile & sans
4 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 8. SIECLE » pp. 183-184
ise : Nous y voyons Jésus-Christ reposant sur la Table sacrée; nous y entendons l'Hymne que les Séraphins chantent dans le Ciel e
e que les Séraphins chantent dans le Ciel en l'honneur de Dieu ; nous entendons les paroles de l'Evangile ; nous y jouissons de l
l'Evangile ; nous y jouissons de la présence du Saint Esprit ; nous y entendons la voix des Prophètes ; l'Hymne dont les Anges gl
vont à la Comédie ? Ils n'y voient que les Pompes du Diable ; ils n'y entendent que la voix du Démon.
5 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
es voix, le bruit confus de tant d’instrumens, auroient empêché qu’on entendît les paroles ; & la musique n’étoit chez eux q
ourd imitoit ces coups de tonnerre continus, & qu’il semble qu’on entend dans un grand éloignement. Ces instrumens exprima
it jamais assez de clarté & d’ordre, pour que le Spectateur pût l’ entendre . Une pareille Tragédie ressembleroit à une oraiso
jouent des menuets, des symphonies, des morceaux de nos Opéra, qu’on entend souvent le Parterre chanter avec eux. Peut-on mêl
sa voix aux violons, sans perdre tout-à-fait de vûe ce qu’on vient d’ entendre  ? Si l’on en conserve quelque idée, N’est-elle pa
soutint nos idées & nos sens, dans l’état où ils ont été mis. On entendroit une Pièce avec la chaleur & l’émotion que ces
emnon vient d’abandonner sa fille au couteau de Chalcas, on nous fera entendre des ariettes, des fanfares, des contredances ? On
6 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339
fureur, l’emportement marchent trop vîte ; on ne distingue rien, on n’ entend qu’un abboiement confus, & le Duo ne fait poi
e gens qui parlent tous à la fois. Cependant ils ne nous font souvent entendre que du bruit. Il n’est guères possible de saisir
vrait disposer ses parties avec tant d’art que l’une n’empêchat pas d’ entendre l’autre. Le conseil que je donne ici au Composite
n écoute. Des Chœurs anciens. C’est peut-être la difficulté d’ entendre tant de Personnes qu’on fait parler à la fois dan
le Tartuffe ou le Misantrope, Cinna ou Rodogune quittent la Scène, on entende tout-à-coup divers instrumens de musique ? On me
le tems de la représentation. Tout ce qu’ils voyaient, tout ce qu’ils entendaient , leur retraçait une image qu’on n’éloignait qu’en
échauffés, de parler tous ensemble, en confusion & sans presque s’ entendre . Les Trio, Quatuor & Quinqué sont encore
7 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
il larron; Ceux qui sont toujours à la Comédie, où ils ne voient et n' entendent rien de bon, où tout est plein d'infamie et d'ini
qu'ils ont contractés à la Comédie, afin qu'ils puissent être admis à entendre la parole de Dieu, car ces péchés ne sont point m
les détestables fictions de l'adultère ? N'avez-vous point horreur d' entendre les paroles impudiques d'une Comédienne, des même
les paroles impudiques d'une Comédienne, des mêmes oreilles que vous entendez les paroles d'un Prophète qui vous introduit dans
ions de ne point aller aux Spectacles, vous qui venez à l'Eglise pour entendre la parole Dieu, et pour participer à son sacrific
u'on représente un crime aussi grand qu'est celui de l'adultère, on n' entend que des applaudissements et des cris de joie. Ce
que l'honnêteté ; et lors que les derniers des hommes vous invitent à entendre publiquement ces infamies que vous détestez si fo
sir à les écouter, ni tant d'ardeur à courir à ces folies. Quand vous entendez des personnes qui blasphèment ; vous ne prenez po
ez au contraire ; et vous vous bouchez les oreilles pour ne les point entendre . D'où vient cela sinon parce que vous n'êtes poin
la continence, lors que vous vous relâchez jusqu'à prendre plaisir à entendre des mots et des vers infâmes ; car si lors même q
ent notre âme pourra-t-elle demeurer chaste, lors qu'elle se plaira à entendre des choses si dangereuses. Ne savez-vous pas quel
8 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — article » pp. 419-420
sans étude, & même, dit-on, sans esprit. Oui sans doute, si l’on entend par esprit la vivacité d’une conception légère, q
n excellent Comédien. Il faut moins de voix qu’on ne pense, pour être entendu dans nos Salles de Spectacles, & il est peu d
t dans la Déclaration de Phèdre : elle eut l’art d’en profiter : on n’ entendit plus que les accens d’une âme épuisée de sentimen
 ? & qu’il connaît peu ses intérets, lorsqu’il employe un art mal entendu , à profaner en lui, la noble simplicité de la nat
9 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre V. Du nombre des Acteurs. » pp. 252-256
ut s’il ont des choses à dire assez importantes pour qu’il faille les entendre . Le Spectateur, étonné d’un Tableau aussi vaste,
e Drame ; il est aisé de perdre le fil du dialogue ; & un mot mal entendu , mal-compris, fait souvent un mauvais éffet. C’es
ois pourtant qu’on aurait tort de prendre ses paroles à la lettre. Il entend que le Poète ne suivra son caprice qu’autant que
Il est alors à supposer que ses personnages ne doivent plus se faire entendre  ; car parlant tous à la fois, il est presque impo
10 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Que le Compositeur doit chercher à peindre. » pp. 340-344
de ruisseau, faut-il aussi-tôt se mettre à la torture pour nous faire entendre le chant des oiseaux, ou le doux murmure d’une on
u’il se montre habile dans son art. Pourquoi ne pourrait-il pas faire entendre par les sons ce que le chant nous èxprime par les
Théâtre ! Peut-il déployer son génie, comme lorsqu’il s’agit de faire entendre un bruit de guerre, les cris furieux d’une troupe
ue les autres. Est-il étonnant qu’il se contente quelquefois de faire entendre des sons vagues, sans génie & sans èxpression
11 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
Sçène ne doit point être ensanglantée, ou bien, la Sçène change ; on entend le lieu de l’action : il est aisé de le sentir.
union. Il faut encore qu’elles ayent besoin d’être jointes pour être entendues & senties. Si vous otez la moindre petite rou
il nous vient une pensée, ou contraire ou confirmative à ce que nous entendons , elle est prompte à naître & passe comme l’éc
à deux Portes 31, est je crois le prémier qui se soit avisé de faire entendre les à-parté, par les personnages de sa Pièce, aus
résentation d’un Drame. Il n’est pas naturel qu’un Monologue soit entendu par un autre Acteur. Le personnage qui forme
On demande, comment un Acteur qui entre sans qu’il l’apperçoive, peut entendre tout ce qu’il dit ? Comme, par éxemple, dans le P
te seul dans son cabinet, se répent d’avoir pris une femme, & est entendu par Damis. J’avoue que les Auteurs Dramatiques to
convéniens que j’ai fait observer ; « qu’un Acteur, dit-il, ne puisse entendre que quelques mots d’un Monologue, & que celui
12 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
Définition de la Musique. Tâchons d’abord de définir ce qu’on entend par Musique 19 ; voyons quelle idée ce terme fait
de quelque instrument de bois ou de métal, qui varie la manière de l’ entendre selon sa forme, ou selon qu’il est épais ou mince
i laisse dormir l’esprit pour réveiller les sens. Enfin le Philosophe entend par Musique, des sons vains & passagers, qui
u nom de tous ceux qui l’environnaient ; afin que tout le monde pût l’ entendre , il élevait apparamment sa voix le plus qu’il lui
onie de son aimable Maître. Le rossignol étonné s’interrompait pour l’ entendre , & redoublait le charme de son harmonie, dans
L’homme aura bientôt senti qu’il ne pouvait se dispenser de se faire entendre au loin ; il fallait rappeller ses troupeaux épar
musique instrumentale dans le besoin qu’eurent les hommes de se faire entendre au loin ? Quoiqu’il en soit des différens sistêm
roportionné à la masse du corps dont il part, & qui doit se faire entendre plus ou moins fort, selon qu’il est près ou éloig
e, & indispensable à un Prince ; il ajoute ensuite, qu’on ne peut entendre la République de Platon sans savoir la musique. T
trouver dans les Auteurs, nous font voir formellement que les Anciens entendaient le plus souvent par musique la science des sons &
our attendrir une certaine Damophile qu’elle aimait. Dès que son amie entendait les sons de sa lyre, un trouble involontaire s’em
t éprouver si un Musicien de sa Cour troublait les sens de ceux qui l’ entendaient jouer de quelque instrument. Ce Prince se répenti
si dangereuse, puisqu’on prétend qu’il y a des gens qui ne sauraient entendre le son de certains instrumens, sans ressentir une
talens d’unvirtuose en musique, que ceux d’un éxcellent Poète : pour entendre l’un, il ne faut que des oreilles ; au lieu que l
s, croyant lui faire un présent fort agréable. Cet Empereur les ayant entendus , craignit qu’ils n’amolissent son courage, &
, que l’un était aussi nuisible que l’autre ; ou plutôt, il donnait à entendre , qu’un climat qui ne produisait pas de vin, ne sa
ment. La Motte le Vayer, dont les ouvrages sont si connus, ne pouvait entendre sans douleur les accords les plus délicieux ; ce
apprend même qu’il connaît une Dame de condition à Paris, qui ne peut entendre quelque musique que ce soit, sans être saisie d’u
ndres, voluptueuses, le cœur s’enflamme, l’on est moins révoltée de s’ entendre adresser des douceurs que l’on prononce tous les
13 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368
ui influe toujours dans les événemens à venir. C’est ainsi qu’on peut entendre les Auteurs qui nous apprennent que l’èxposition
tient le germe des événemens qui vont succéder, & qui les donne à entendre par des faits antérieurs, ou en èxquissant des ca
e soixante & dix ans, dit-il, du commun, & qui avait rarement entendu des Pièces de Musique, se mit à chanter avec just
e je viens de citer. pag. 166. lig. 1. où l’on trouve ; lis. où l’on entend . pag. 183. lig. 5. tous simples ; lis. tout simp
14 (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41
fils. O mon Dieu ! la mère Il y a en latin redimit. Il se peut aussi entendre ainsi, la mère se couronne et attife de certaine
qui a jàd cessé d’être méchanceté. Voilà comme on prend passetemps d’ entendre par les déshonnêtes et vilains gestes des bateleu
d’entendre par les déshonnêtes et vilains gestes des bateleurs, ou d’ entendre ce qui se fait au logis, ou d’ouïr ce qui s’y peu
er du passetemps au peuple. Il y a en latin redimit. Il se peut aussi entendre ainsi, la mère se couronne et attife de certaine
15 (1590) De l’institution de la république « QUATORZIEME TITRE. Du Théâtre et Scène. » pp. 507-508
els de leur nature ou sont sourds, de manière qu’on ne peut bonnement entendre ce qu’on y dit, ou bien sont tellement désaccorda
perd, sans aucune formation ou signification de parole, qu’on puisse entendre . Il y en a d’autres, quiPline li. 36. ch. 15. dit
x oreilles des écoutants, et plus clairement, et était beaucoup mieux entendue . Mais de notre temps il n’est point de besoin, de
16 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
oute la France. Les Auteurs qui l’ont fait avant moi se sont très-peu entendus , ou n’ont suivi que leurs opinions : si le vrai s
un langage aussi rimé une harmonie agréable ? On se rebute enfin de n’ entendre sonner à ses oreilles que les finales i, o, a. De
o, ou, détruisent l’harmonie, parce que l’oreille délicate ne saurait entendre long-tems des terminaisons trop fréquentes, sans
oreille par les diverses infléxions & consonnances qu’il lui fait entendre . En un mot, notre Langue est un mêlange gracieux
t d’abord retenus ; pour savoir les chanter, il suffit d’avoir pu les entendre un instant. Ce qui caractérise le chant Itali
aire valoir les paroles modulées ; ils se soucient fort peu qu’on les entende ou non, pourvu que la musique soit brillante, &am
tout-à-fait les paroles qu’il met en chant ; il veut qu’elles soient entendues , & se garde bien de les mutiler pour faire ad
s les morceaux que je viens de rapporter, & qui achèvera de faire entendre au Lecteur en quoi les deux musiques différent l’
perd presque entièrement, & qu’il est des endroits où l’on croit entendre un autre morceau de chant, tant la marche & l
i éteint, étouffe tout à-fait les accens du chanteur, & ne laisse entendre par intervale que des cris entre-coupés. Il est s
s long-tems. On serait moins surpris de son peu d’attention à laisser entendre la voix du Chanteur, si l’on ne savait qu’il est
17 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
ais écouter ni Tragédie ni Comédie, disant qu’il n’étoit pas permis d’ entendre même par amusement, ceux qui contredisoient les L
a des choses qu’il seroit bien fâché qu’on lui vît faire ou qu’on lui entendît dire ? G. Qui en doute ? S. Ainsi ce qui le porte
agiques, quelques-uns des Héros dans l’affliction, & que nous les entendons se lamenter, pousser des cris, & se frapper l
e tient sur l’Amour un langage, qui dans quelque sens qu’on veuille l’ entendre (suivant la remarque de Denys d’Halicarnasse) n’e
traduit le passage de Platon que j’ai rapporté. Ce Traducteur devoit entendre Aristote, dont il avoit si bien profité. C’est à
. J’appelle diction la composition des Vers, & pour le Chant il s’ entend assez, sans qu’il soit besoin de l’expliquer. « L
Passions qu’il regarde comme essentielles à la Tragédie, 2° ce qu’il entend quand il dit (supposé qu’il l’ait dit) que la Tra
i le Φοϐερον qu’Aristote employe. » Ces trois morceaux suffisent pour entendre tout le systême d’Aristote sur la Tragédie, que p
l’Amour & de la Pitié pour Joas, sans l’avoir vu, sitôt que nous entendons raconter la maniere dont il a été arraché au cout
après en avoir fait une longue étude, déclare qu’il ne se vante pas d’ entendre parfaitement ce petit Traité, Questo oscurissimo
Aristote dit que l’Iliade est pathétique, & l’Odyssée ήϑικη, il n’ entend pas, comme l’explique M. Dacier, qu’Homere donne
donne plus de leçons de Morale dans l’Odyssée que dans l’Iliade : il entend par pathétique la peinture des Passions, & pa
jours, lorsqu’on entend parler de vingt morts, & qu’ensuite on en entend compter deux cent sans s’effrayer ; qu’un Soldat,
rainte & la Pitié, elle parvient à purger ces Passions. Lorsqu’on entend ses Interpretes l’expliquer ainsi, ne croiroit-on
esse, quand elle saura sa Passion. Mais dans le moment qu’elle lui en entend faire l’aveu, elle s’écrie : Juste Ciel ! tout
lisant le recit de sa mort, & les Spectateurs pleurent lorsqu’ils entendent le recit de cette mort, quoiqu’ils n’ignorent pas
rrive de-là que nous condamnons souvent dans des Piéces ce que nous n’ entendons pas. Les choses qui nous paroissent déplacées, av
fin, l’instruction qu’Homere veut donner n’est pas obscure. Lorsqu’on entend dire à la fin d’Athalie, Que les Rois dans le
destinée pour épouse, par un Roi qui paroît autoriser le crime : on y entend toujours vanter cette affreuse justice qu’un Part
s, par des Loix si sages travaillent à éteindre la fureur du duel, on entend le coupable de ce crime s’en glorifier sans cesse
ts dignes de larmes. Le danger de la Tragédie n’est pas de nous faire entendre des lamentations, comme le dit en général Platon 
18 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
rs fois, & même l’ont vue représenter, ont encore de la peine à l’ entendre , & qu’on se lasse à la fin, D’un divertiss
œurs des personnes qu’ils représentoient. Cette comparaison nous fait entendre la pensée d’Aristote. Un Peintre qui n’est que mé
rs ne se trouvent pas marquées. C’est ainsi, ce me semble, qu’il faut entendre ce qu’Aristote dit des Mœurs, & je juge de sa
sonnage, par les premieres paroles qu’il lui fait prononcer. Quand on entend Agrippine dire en parlant de son Fils, Ah ! qu
renvoye à ce qu’il a dit dans sa Rhétorique, des Sentimens, & il entend ici par le mot qu’il employe, la disposition de l
posé à ce que nous appellons le stile Oriental. On est même surpris d’ entendre un Enfant parler avec simplicité de choses quelqu
ionner à la portée d’un Enfant, & on a le même plaisir quand on l’ entend rabaisser devant lui la majesté de son langage, q
mpeuses pouvoient trouver place, elles sont toutes fort simples. On n’ entend jamais dire dans cette Piéce comme dans Phedre, q
Musique est admirablement unie à une Tragédie quand elle ne s’y fait entendre que dans des intermédes, qui liés avec l’Action,
rs prieres à Dieu : mais quand elles sont effrayées du bruit qu’elles entendent , ce n’est plus en chantant, qu’elles disent, comm
u’elles disent, comme l’Auteur le fait observer ;   Cheres sœurs, n’ entendez -vous pas Des cruels Tyriens la trompette qui so
die : nous la remarquons, dit Quintilien, lorsqu’aux funérailles nous entendons gémir les Femmes. Viduas videas in ipsis funeribu
douleur véritable ne le chanteroit pas, & même ne voudroit pas l’ entendre chanter. C’est par cette raison que les Tragédies
s, quel Spectateur retiendra ses larmes ? En versera-t-il, quand il l’ entendra chanter, quelque excellente que la Musique puisse
douleur, & dans le trouble des Passions on ne veut ni chanter ni entendre chanter, pourquoi s’est-on imaginé que la Tragédi
tous ceux des instrumens de Musique. C’est le son de la voix que nous entendons qui nous fait impression, & non les paroles c
apport ? Qu’importe en effet l’unité de Dessein, lorsqu’on ne veut qu’ entendre chanter, & voir danser ? Les Ballets qu’on ex
19 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106
t peut-être de-là la perte entière du nouveau Spectacle. Ce qu’on entend par Acte & entre-Acte. Avant d’entrer en
le terme d’Acte & celui d’entre-Acte considéré dans un Drame. On entend par Acte un certain nombre de Scènes jointes ense
’Acte les Acteurs parlent & agissent aux yeux des Spectateurs. On entend par entre-Acte ce qui sépare, ce qui divise plusi
intervalles ce qui n’en fut jamais. Les Grecs n’ont peut-être jamais entendu mettre des instans de repos dans leurs Pièces ; i
sume seulement qu’ils n’avaient aucun terme pour èxprimer ce que nous entendons par Acte & entre-Acte. Pour moi je pense qu’i
qu’ils éprouvent, ils s’identifient, pour ainsi dire, avec ce qu’ils entendent , & leur état est d’autant plus délicieux qu’i
20 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
m Christianis omnibus hoc interdictum est. Ici, mes Frères, je crois entendre la réponse que vous opposez à ces raisonnemens &a
tes de ces grossières équivoques, de ces paroles licentieuses qu’on y entendoit autrefois ; les mœurs de notre siècle devenues pl
survit quelquefois à la vertu. Je vous demande si jamais vous n’avez entendu sortir de ces bouches impures que des paroles cha
orable à la cupidité de ceux qui le représentoient ? N’avons-nous pas entendu des hommes du monde reconnoître qu’on ne pouvoit
e grand homme de ceux de son temps. Qu’importe qu’on ne voie, qu’on n’ entende plus directement dans les Spectacles rien qui pui
oint allumer les objets qu’on y voit, les discours passionnés qu’on y entend , les principes suborneurs qu’on y établit, soit q
les personnages des Saints ou des Prophètes du Seigneur, il me semble entendre ce Dieu terrible qui leur dit : Méchant, pourquoi
ces dangers par lesquels nous voulons les effrayer. Voilà ce que nous entendons tous les jours ; voilà ce qui attire aux Ministre
. Je dis plus : devez-vous, en effet, vous glorifier d’avoir vu & entendu si impunément ce qu’on voit, ce qu’on entend au S
rifier d’avoir vu & entendu si impunément ce qu’on voit, ce qu’on entend au Spectacle ? Vous en concluez l’innocence de ce
ous plaisez à voir la représentation d’une intrigue amoureuse & à entendre le langage de la passion, c’est une preuve que ce
es instructions que j’ai voulu vous donner dans ce discours : Qu’on n’ entende pas même parler parmi vous de fornication, ni de
mi vous de fornication, ni de quelqu’impureté que ce soit ; qu’on n’y entende point de paroles déshonnêtes, ni de folles, ni de
21 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  AVERTISSEMENT. DU LIBRAIRE. » pp. -
qui il sera toujours cher, l’ont dicté ; & tout esprit fait pour entendre & suivre l’une & l’autre, ne peut se refu
açon de penser, honnête & vertueuse, lui parut être fait pour les entendre . Vous devez de même, Monsieur, être entendu par l
parut être fait pour les entendre. Vous devez de même, Monsieur, être entendu par les gens sensés & par toutes les personne
22 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79
s étoient eux-mêmes occupés pendant l’action. Les premiers mots qu’il entendroit , lui causeroient-ils une grande surprise ? Il en
e dragmatique, fût-elle jouée dans une grange. Mais pour peu que l’on entende cette partie, il est certain qu’on n’exigera pas
que bonne qu’elle puisse être, l’Auteur a perdu son tems. La troupe n’ entend point faire de frais. Le Théâtre n’est-il pas un
personnage, pour ne s’occuper que du Comédien. Qui est-ce qui n’a pas entendu mille fois les ris moqueurs, éclatter aux discour
fermer les yeux, & n’ouvrir que les oreilles. Si on ne faisoit qu’ entendre , on ne seroit jamais choqué des défauts qui nuise
23 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
s fureurs, Sont-ce des passions indignes des grands cœurs ? Quand on entend débiter de telles maximes par des Héros que l’on
-ce que l’on y voit ? Des objets deshonnêtes. Quels discours s’y font entendre  ? Des propos licencieux, des chants de Syrene, qu
qu’on lave un tel outrage, Meurs ou tue… On n’est pas moins choqué d’ entendre dire à Chimene, s’adressant au meurtrier de son p
; il faut que ce Tribunal ne soit pas aussi sevére qu’on nous le fait entendre . Qu’un Héros se tue dans le désespoir, il paroît
qu’à votre troupe, & à tous ceux qui accourent en foule pour vous entendre , ces paroles de l’Evangile, avec bien plus de rai
24 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82
t fait gros gain, sont venus aucuns particuliers, gens non lettrés ni entendus en tels affairesu et gens de condition infime, co
qu’on appelle jeux, que font gens ignorants et indoctes, et qu’ils n’ entendent ce qu’ils font ni ce qu’ils disent, représentant
u leur requête. Et pour ce que, par lesdites lettres, ils ont donné à entendre au Roi qu’ils le font par zèle de dévotion et pou
t bg, un nommé Le Royer s’était retiré vers lui et lui aurait donné à entendre que, sous son bon plaisir, il entreprendrait volo
pour ôter ce qu’il verrait n’être à dire. Ont choisi gens experts et entendus pour exécuter le mystère et sont quasi tous les r
e que le procureur général aura averti le Roi et que, sur ce, il aura entendu son intention et vouloir. Interpellé Ryant s’il v
i). ba. [NDE] Jusqu’à ce que le roi donne son sentiment après avoir entendu les arguments ci-dessus énumérés. bb. [NDE] Monn
renne à leur propos la décision raisonnable). cd. [NDE] Après avoir entendu celui-ci (l’avis du roi). ce. [NDE] D’argent dis
25 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
on cœur, et je plains sa situation. Je vais m’entretenir avec lui. Il entendra la voix de l’humanité ; il la distinguera de ce c
estime assez pour trouver dans mes sentiments le don de l’engager à m’ entendre . Monsieur, Je viens de lire votre lettre à M. D
outrages, quand même vous étiez assez heureux pour pouvoir nous faire entendre des vérités. Cependant je suis persuadé que l’err
 ; et que cette excessive attention, qu’on pourrait appeller fureur d’ entendre , partait moins d’un esprit qui admire de bons pri
et redoutables ; à ce seul nom il tremble ou s’enflamme. Il ne peut l’ entendre sans entrer dans des convulsions. Ses mouvements
ourmentée n’eût plus éprouvé que d’affreux sentiments… Les Dieux, qui entendent les gémissements de la beauté, ne prendront-ils p
ennent leur place. Ce sont les sirènes qui ont succédé aux furies. Il entend leur voix enchanteresse. Leur nombre double, à se
, Zima, il n’a pas craint de vous parler ; mais vous avez craint de l’ entendre . L’agitation de votre sang et la férocité de vos
tout ce que je viens de peindre, il se rappelle tout ce qu’il vient d’ entendre , il sent qu’il doit quelque chose à la reconnaiss
vos écrits ingénieux, profonds et sublimes ; à vous connaître, à vous entendre  ; si l’on parvenait à détruire la cause de vos ma
26 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406
des débauchés, sous l’expression la plus innocente, croient toujours entendre une lasciveté : ainsi le Monstre qu’élevèrent Sén
st le chant seul qui attire le Spectateur ; le sens n’est rien ; on n’ entend dans les chef-d’œuvres de Métastase que des sylla
u’elles sont disposées à tout, hors à être femmes de bien. Si je veux entendre de beaux sons vides de sens, supérieurs à la Musi
s Pièces comme les Moissonneurs ne fassent tomber leur Théâtre. S’ils entendent par leur Théâtre, les Pièces libres dont j’ai par
la répartie, dans un balourd, qui dit bonnement ce qu’il pense sans y entendre finesse : au-lieu que dans un homme d’esprit qui
quelques scènes grivoises ? En demandant qu’on épure le Théâtre, je n’ entendrai pas en bannir la gaîté, & moins encore la var
27 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — X. Ses impressions sont réelles, quoique non apperçues. » p. 22
leçons, l’approbation qu’on leur donne, le plaisir qu’on goûte à les entendre  ; toutes ces choses ne le disent-elles pas assez
un vice qu’on haït sincérement. Serm. 37. sur S. Matth. Quand vous entendez , disoit S. Chrysostome à son peuple, des personn
28 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
ans cette faute. Le successeur d’Eschyle prit un ton plus uni : ce qu’ entend Boileau, en disant que Sophocle, Des Vers trop
ue quand le Comédien Théodore joue, ce n’est par Théodore qu’on croit entendre , mais le Personnage qu’il imite ; le Poëte pour c
s : mais les Italiens sont toujours prêts à nous répondre, que nous n’ entendons pas les finesses de leur Langue. M. Maffei dans c
oltaire soutient que Boileau n’avoit pas lu le Tasse qu’il ne pouvoit entendre  : c’est, dit-il, ce que m’a assuré M. Racine l’aî
our que mon Frere, qui après avoir passé en Italie assez de tems pour entendre les finesses de la langue, pensoit du Tasse tout
tout ce qu’en a pensé Boileau, n’a pu dire à M. Maffei que Boileau n’ entendoit pas le Tasse, que par politesse pour un Etranger,
Dans les Scenes non rimées, ce n’est plus Corneille que nous croyons entendre . A l’égard de ces variétés de Césure, dont parle
projet d’un jeune homme. Quelle autorité avoit-il ? Qui seroit venu l’ entendre  ? Qu’on se rappelle qu’il entra dans la carierre,
treprit la réforme de notre Théâtre. Que ceux qui seront surpris de m’ entendre attribuer cette réforme au Poëte qu’ils nomment l
29 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
z point appliqué les règles que vous voulez qu’on établisse. Le monde entend ce langage, et si vous n’avez que cela pour vous
mblaient bien ou mal écrites ». Je vois bien ce que vous voulez qu’on entende par là : c’est-à-dire que vous louez ce qu’il y a
tre chose. D'ailleurs, je crois qu’on aurait de la peine à vous faire entendre raison sur le sujet de l’auteur des Hérésies imag
ntraire de l’Évangile, j’avoue que je ne m’y connais pas ; et il faut entendre la religion comme Desmarets entend l’apocalypse,
ne m’y connais pas ; et il faut entendre la religion comme Desmarets entend l’apocalypse, pour trouver mauvais qu’un chrétien
les jeunes gens qui ont ce livre entre les mains, et qui tâchent de l’ entendre , que de leur donner une traduction qui le leur ex
urs de cette traduction leur manque, par la peine qu’ils auraient à l’ entendre  ? Que peut-on donc dire de celui qui pour avoir u
C'est le plus grand hasard du monde quand on applique bien ce qu’on n’ entend pas. Couvrir les passions d’un voile d’honnêteté,
ui ne blessent point la pudeur ni la bienséance, qui fassent beaucoup entendre en disant peu, et qui sans rien perdre de ce qu’e
30 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
Que Me. Etienne-Adrien Dains, Bâtonnierdes Avocats, demandoit d’être entendu . Lui mandé & entré avec plusieurs anciens Avo
début audacieux découvre l’application fausse & injurieuse, qu’on entend faire de ce qui sera établi dans tout l’Ouvrage a
e contre le pouvoir arbitraire de l’Excommunication. Ledit Bâtonnier entendu . Les Gens du Roi, Mc. Omer Joly de Fleury, Avocat
ens Avocats, étant rentrés, Monsieur le Premier Président leur a fait entendre l’Arrêt ci-dessus, & adressant la parole au B
31 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96
sionnés, puisque même sa délicatesse va si loin qu’il ne permet pas d’ entendre « le chant des femmes » Ibid.  ; parce qu’il est
périlleux », et comme il parle, « incitativum ad lasciviam ». On peut entendre par là ce qu’il aurait jugé de nos opéras, et s’i
e de saint Thomas, c’est donc qu’à son avis, celui-ci, par histrions, entendait aussi les comédiens. Quant à l’expression : repra
32 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
le ! Ce n’est pas tout : comme pour nous enhardir à vous voir, à vous entendre sans effroi, un homme à rabat nous épaule au Part
ez de nous dire, (le Cid) dans un langage ordinaire : meurs ou tue. J’ entends une voix meurtrière nous dire encore au son des i
atura , ne peut-on pas dire de la faculté d’aimer, (de cet amour bien entendu dont il est ici question) ce qu’il n’est pas perm
erne ce qui arriva au Théâtre d’Athênes, où les Spectateurs ennuyés d’ entendre depuis longtemps des chansons Dyonisiannes, crier
n effet n’est-il pas ridicule qu’en allant au Théâtre on soit forcé d’ entendre toujours des Amans épancher leur cœur en fades ex
! Pourquoi donc la voix d’un tel homme n’a-t-elle encore pû se faire entendre parmi nous ? Seroit-ce parce qu’il semble avoir a
leur Impératrice ? Ah ! chers François, plût à Dieu que pour me faire entendre à vous il ne me fallût qu’adresser cette Epître à
il part du troisième Ciel ? Ecoutez donc, (Eph. 5. v. 4. 6.) Qu’on n’ entende point parmi vous de paroles deshonnêtes ni de fol
s de la terre, qui nous fait boire à tous le vin de sa prostitution ! Entendrons -nous toujours une voix du Ciel nous dire : Sortez
quels sont donc ces plus grands maux qu’empêchent nos Spectacles ? J’ entends une voix qui me dit (Eph. 5. v. 3.) qu’ il n’est
Lyncée ? inébranlable . Hélas ! Combien de nous qui tout en venant d’ entendre tant de leçons de débauche, de voir tant d’objets
r les plus saints jours ? Quelle imposture ! Quelle horreur ! Mais qu’ entends -je dans ces jours de relâche au Théatre ? Ce Conc
 : Hic piscis non est omnium. Pour moi, je dis :     Que l’Eternel entende nos concerts*. …………………………………………………………… Tout l’Uni
le facilité (p. 8.) ne pourroit-on pas composer sur ce principe ainsi entendu , un cathéchisme de probité, dont les maximes simp
; que vous ne soyez des prodiges de sainteté ? A vous, François, vous entends -je nous dire : Eh mais ! que voulez-vous donc que
te de jour en jour . L’humanité frémit, le Citoyen est allarmé ; on entend de tous côtés les Ministres de l’Eglise gémir à l
e (Thren. 1. v. 9.) se mette en peine de la consoler…. Il me semble entendre un de ces morts s’écrier du fond de son tombeau :
& la paix se sont embrassées . (Ps. 84. v. 11.) « Que l’Eternel entende nos concerts.* Il a devant nos pas fait voler la
du Temple de la Justice, les autres au fond du Sanctuaire, tous pour entendre les cris des malheureux & essuyer leurs larme
esse de sentiment très-difficiles d’acquérir sans leur secours , bien entendu cette finesse, cette délicatesse qui consistent à
ous est également odieuse. Ecoutez, Nations entières, puissiez-vous m’ entendre & m’en croire ! Je parle encore ici au nom de
33 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
RE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. Nous ne nous lassons point d’ entendre le plus éloquent des Orateurs, & l’un des plu
gagner, il y a long-temps qu’ils l’auroient abandonné. Mais quand ils entendent vos applaudissemens, qu’ils voient la foule des s
ines une fievre violente. Quand vous voyez ces spectacles, quand vous entendez ces airs lascifs, ces scènes amoureuses, quand vo
publique d’impudicité, de s’asseoir sur cette chaire de pestilence, d’ entendre cet orchestre de luxure ? (expression singuliere,
vous passez les jours sans manger, & vous les employez à voir, à entendre des femmes débauchées ! vous vous privez de vin,
s ne pourriez sans crime, les entretenir de ce que vous avez vu & entendu , vous êtes obligé de garder honteusement le silen
34 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
aire agir leurs personnages avec plus de naturel. On croit voir & entendre l’Ouvrier, le Manœuvre, qu’ils placent dans leurs
arte, était persuadé de cette vérité. Un jour on le pressait de venir entendre certain Grec qui contrefesait admirablement le ch
nt du Rossignol ; il répondit simplement à l’Invitateur, j’ai souvent entendu le Rossignol même4. On doit se garder de conclure
35 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE V. Du principal motif de la Réformation du Théâtre. » pp. 49-58
ut tiret des défauts d’un caractère : ils n’ont des oreilles que pour entendre ce que l’on dit ; et ce qu’ils auront entendu, il
des oreilles que pour entendre ce que l’on dit ; et ce qu’ils auront entendu , ils le répéteront sans cesse, et ne l’oublieront
péteront sans cesse, et ne l’oublieront jamais. Si donc ce qu’ils ont entendu tend à la corruption des mœurs, ils remporteront
36 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
Mais que sera cette voix, Seigneur, si vous ne vous faites vous-même entendre à ces insensés qui, oubliant le magnifique Specta
à vos yeux où l’on ne parlerait ni d’intrigues ni d’amour ; où l’on n’ entendrait , ni cette musique qui énerve, ni ces voix qui séd
t pour la Religion, que pour les mœurs ; ces Tragédies que vous allez entendre avec un enthousiasme que rien ne peut exprimer ;
atan lui-même de pouvoir mieux réussir, que dis-je ! on le voit, on l’ entend , on le reconnaît à chaque instant. En pouvez-vous
et modeste, et vous n’êtes remplis que des airs lascifs que vous avez entendus  : que des visages immodestes que vous avez vus ;
perdre ? N’est-ce pas faire servir Dieu lui-même à l’iniquité, que d’ entendre prononcer son saint nom par des personnages dont
opre aveu pour vous en convaincre. Combien de fois ne vous a-t-on pas entendu dire que des objets présentés d’une manière indéc
nes mœurs. Les Chrétiens sont-ils faits, dit Saint Chrysostome, pour entendre des fables diaboliques, et des airs qui ne respir
tout l’étalage des vanités du monde, on oublie le Ciel ; qu’à force d’ entendre préconiser l’amour et les plaisirs des sens, on f
éâtre, dit Saint Chrysostome, on vient à l’Eglise avec dégoût, on n’y entend qu’avec peine discourir sur la pudeur et la modes
e repentir de les avoir suivis ! La vérité ne doit-elle donc se faire entendre qu’au moment où l’on ne peut presque plus parler,
37 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
autres, & qu’ils n’avaient pas encore trop de moyens de se faire entendre . En effet, plusieurs gestes d’institution étant d
nsiblement ce langage muet. Les Pantomimes vinrent à bout de donner à entendre par le geste, non-seulement les mots pris dans le
de montrer qu’il n’était pas besoin d’articuler des mots, pour faire entendre sa pensée. Ces sortes de Comédiens fesaient une i
lques-uns de ces Comédiens jouer des Scènes muettes que tout le monde entendait . Je sais bien que Roger & ses Confrères ne do
38 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
représenter dans la Comédie ce qu'on y peut faire en sa maison, ou à entendre ce qu'on y peut faire: On apprend l'adultère en l
os yeux et nos oreilles. On s'accoutume facilement aux crimes dont on entend souvent parler: L'esprit de l'homme ayant une pen
s que celles qui sont justes et pieuses. Ne prenez point de plaisir à entendre autre chose que ce qui nourrit l'âme, et qui vous
plaisez donc aux chants et aux vers ; prenez plaisir à chanter, et à entendre chanter les louanges de Dieu : Le véritable plais
39 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
r deux bonnes heures dans le jardin, seuls. Que de choses flateuses j’ entendis  ! Il faut en convenir, ton galant mari est fait p
s de la Nation, en retraçant leurs glorieuses actions, en nous fesant entendre de leur bouche, les belles maximes qu’ils ont pra
se précipite, qu’on repousse, & dont l’éloignement seul empêche d’ entendre les cris ; qu’Albine racontant la consécration de
ans le fond de l’arrière-scène, à demi, ténébreusement ; Clitemnestre entendrait des cris confus ; elles appercevrait sa fille ; u
la Pièce était spectaculeuse, la Musique belle, les Décorations bien entendues , le Machinisme précis, le Jeu intelligent, &
. Lorsque les infernales Déités ouvriront les abîmes du Ténare, qu’on entende d’affreux mugissemens ; un bruit comme lorsque le
mportant un plus grand nombre de Spectateurs. La disposition la mieux entendue d’une Salle de Spectacles, ferait qu’elle allât t
u plusieurs personnages en particulier, & suppose qu’on n’est pas entendu des autres. Pour que l’A-part mixte soit naturel,
he la passion qui l’agite, sa position le mette dans le cas de n’être entendu que de celui à qui il parle. J’ai remarqué, que d
es sont ceux qui exigent la combinaison la plus exacte & la mieux entendue dans la disposition des personnages. Quant aux A-
mi-bas, ou d’une voix suffoquée, il lui est plus facile de paraître s’ entendre tout seul : mais les A-parts de ce genre ont l’in
n le présenter à tous les maîtres & à tous les domestiques ! 5. J’ entends par position ou situation théâtrale, la manière d
ans la même position : mais comme il est indispensable qu’il se fasse entendre , & qu’on distingue sur son visage & dans
s-éloignés des Spectateurs, il en résultera qu’ils n’en seront jamais entendus . Quant à la liberté des mouvemens sur le Théâtre,
ient à leur avantage des facilités que leur fournirait une Scène bien entendue . Il y a bien d’autres sortes d’invraisemblances e
ute idée obscène ingénieusement enveloppée. Des exemples feront mieux entendre comment l’on peut manquer à ces trois sortes de d
haussée ont proscrit de leurs Ouvrages tous les mots grossiers ; on n’ entend plus, dans les nouvelles Pièces, ces incongruités
eur dans leurs Poèmes : les mots d’amour, d’amant, de flâme, s’y font entendre à chaque rime ; tout doit céder à la tendresse ;
’auront de commun avec les autres, que les honoraires d’Auteur : bien entendu que leurs Compositions n’auront pas les licences
e temps qu’ils dureraient, au lieu de la symphonie de l’Orquestre, on entendît , dans certaines occasions, derrière la Scène, soi
doit point crier tout ce qu’on dit, forcer sa poitrine pour se faire entendre , grimacer au lieu de pleurer, mettre par-tout une
sation. Chez les Anciens c’était autre chose : l’Acteur pour se faire entendre était obligé de le prendre sur un ton élevé, qu’a
oir de la sensibilité : on percevra, quelquefois, plutôt qu’on ne les entendra , les mots péniblement échappés à travers les sang
yllabes sonores, éclatantes, & leur Prosodie devaient faire qu’on entendait les mots d’une plus grande distance. Ajoutez que
s Masques se nommèrent en latin Persona, du verbe personare, se faite entendre de loin ; & ce nom, par métonymie, passa même
ome, c’est qu’elles étaient plus propres que les Drames parlés à être entendues dans l’éloignement. Ainsi, lors même qu’ici l’on
n Théâtre plus vaste pour nos Tragédies & notre Opéra, il ne faut entendre ce qu’en dit l’Auteur, que du lieu de la Scène, &
r un peu de vraisemblance, & saisir toutes les occasions de faire entendre de beaux airs. Or le Monologue est très-avantageu
de Dardanus, mademoiselle Arnould m’a touchée, attendrie, sans que j’ entendisse un mot de ce qu’elle disait. Nous avons donc une
goût passerait ! impossible : on ne court à l’Opéra-Comique que pour entendre & retenir de petits airs charmans, qui renden
, autrefois ennemi déclaré de ces Bonbons dramatiques, qui pour avoir entendu dans une jolie bouche quelques Ariettes, courut s
isait-il un jour ; & rien ne remplace celui que je trouvais à les entendre . » On croit ouïr monsieur Rousseau déplorant l’at
40 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
& avoit même résisté, faire parler Elmire qui pouvoit avoir tout entendu , suspendre le jugement, rendre la condamnation di
si elle-même pouvoit ignorer que son pere qu’elle doit avoir vu & entendu nommer cent fois, est le souverain Pontife, son s
attentats d’une troupe de jeunes insensés dont il se fait suivre, il entend les blasphemes contre tous les Dieux, contre cett
d’étoffe, pour la dérober aux yeux du peuple, & empêcher qu’on n’ entendît ses cris. Ainsi liée & enveloppée, on la couc
outissent toutes ces impies & calomnieuses déclamations ? à faire entendre que toutes les Religieuses sont enfermées dans un
tances des choses, c’est une erreur, un blasphême. Si l’on veut faire entendre qu’il est infini, immense, éternel, c’est un gali
, de Philippe le bel, on disoit le sang débonnaire, le sang le bel. J’ entends le ciel vengeur prêt à tomber sur moi. Il commenç
cœur furieux Ose dans ses transports défier tous les Dieux. Peut-on entendre ces malédictions ? Les Dieux se plaisent-ils à
iberté & de vocation : Ces sermens odieux doivent-ils jamais être entendus par les Dieux ? Le désespoir, le trouble, la fure
41 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
ne seule voix. Le mot Français Ariette vient de l’Italien Aria. On entend par ce terme un certain nombre de vers qui se cha
faite à un chant vif & soutenu par l’harmonie, ne peut sans peine entendre ensuite un chant trop simple, qui lui paraît d’un
ont qu’un misérable jargon emmiellé, qu’on est trop heureux de ne pas entendre  : c’est une collection faite au hazard du très-pe
ctateurs auraient lieu d’être contens ; ils cesseraient à la vérité d’ entendre des Sons qui les ravissent ; du moins ils compren
nt ; du moins ils comprendraient ce que disent les Acteurs ; car on n’ entend pas toujours ce qu’ils èxpriment dans une Ariette
épèté deux ou trois fois. Laissons aux Italiens la manie de vouloir l’ entendre une demi-heure de suite ; nous n’avons pas tant d
r aux Poètes du nouveau Théâtre de bien choisir l’instant où ils font entendre la musique. Je crois qu’ils ne doivent absolument
t de dire en abrégé. La raison de cette règle, c’est que souvent on n’ entend pas bien les paroles modulées, & que par cons
42 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274
i la suite de notre entretien ne m’avait rassurée. Elle consentit à m’ entendre  ; j’ai rendu devant elle deux des Rôles que j’ava
ens déja si parfaits ? — Jamais. — Par donnez : mais je voudrais vous entendre encore—. J’ai répété quelques endroits des Rôles
egards supplians. Un applaudissement subit éclate avec véhémence : on entend ces mots étouffés, qu’elle est belle ! Ma sœur, j
e fois on a vu… — En vérité, lorsqu’elle s’exprimait, je croyais vous entendre  ; & maintenant que vous parlez, je crois que
es, elle se crut obligée de prévenir ses soupçons, & de lui faire entendre , pour ne pas compromettre son époux, qu’elle ne p
43 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
nd de la mer. » Dans l’Epitre aux Ephésiens, chap. 5. v. 3. « Qu’on n’ entende pas seulement parler parmi vous de fornication ni
ni de quelque impureté que ce soit, ni d’avarice. » v. 4. « Qu’on n’y entende point de paroles déshonnêtes, ni de folles, ni de
os yeux et nos oreilles. On s’accoutume facilement aux crimes dont on entend souvent parler. L’esprit de l’homme ayant une pen
l larron : ceux qui sont toujours à la Comédie, où ils ne voient et n’ entendent rien de bon, comment pourront-ils surmonter la co
qu’ils ont contractés à la Comédie, afin qu’ils puissent être admis à entendre la parole de Dieu. Car ces péchés ne sont pas méd
44 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE VI. » pp. 456-466
y opposer. C’est donc des spectacles infâmes où l’on ne voit, et on n’ entend que postures méfiantes et déshonnêtes, et paroles
sur ceux-là mêmes sur lesquels, mon cher Lecteur, je veux vous faire entendre derechef les sentiments de ceux qui les ont regar
ns ces jeux. Après ce saint Evêque, je vous prie, mon cher Lecteur, d’ entendre Tertullien, sur les sentiments que les Chrétiens
45 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
le théatre, ils n’ont ni le temps d’y aller, ni assez d’esprit pour l’ entendre , ni assez de corruption & de méchanceté pour
la mener chez lui ; elle ne s’en défendoit pas, mais elle lui dit : entendez cette flûte de laquelle mon amant joue, sur la pr
ans transis de Castille, à s’enrumer sous quelque balcon. Ils se font entendre de loin, & l’oreille fine de leur Climene ne
des successeurs. Ce spectacle n’est pas pour le Peuple Péruvien qui n’ entend pas la langue Espagnole. Ce peuple conserva quelq
nce ne déplaisent point au Pérou. Les coquettes sont en grand nombre, entendent leur art parfaitement, & se font gloire d’avo
tes de sottises qui font rire le peuple ; on ne se lassoit point de l’ entendre , ce qui en facilitoit le débit. Je gagnai beaucou
e pays des orages & de la frivolité : nimborum patria . Quand on entend fonner l’horloge, on demande quelle heure il est.
le spectacle nous tire de notre caractere. Cette méthaphysique ne s’ entend pas ; & le jeu, les visites, les perfiflages
amoureux & les tendres fureurs des énergumenes comiques . A-t-on entendu des spectacles, les yeux mouillés & l’ame sec
nd on ne dit rien. Si le Poëte ne sait pas s’expliquer & se faire entendre , un Pantomime est son interprete ; on pourroit le
tous les Peres, sur le fond même & sur les succès. Personne, à l’ entendre , ne prêche si bien que lui, & ne fait tant de
mort martyr comme lui pour la foi. Moliere a raison ; il n’y a qu’à l’ entendre , & substituer le mot de vice à celui de vertu
46 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
mme s’insinue & leur donne la vie. Cette idée pourroit bien faire entendre que l’ame n’est qu’une matiere déliée, une espèce
ile d’apprendre ces beaux dictons ? doit-il être fort agréable de les entendre , quand on a des mœurs ? Ceux qui ont la dégoûtant
amp; cette cérémonie ridicule dans laquelle on le fait Turc, quand il entendit prononcer le nom sacré de Dieu (Hou) avec dérisio
e prononcer le nom de Dieu qu’avec respect, & à frémir quand on l’ entend à tout propos profaner sur le théatre & dans
, ne nominetur, ne proscrit-il que les grossieretés ? encore même les entend -on dans la bouche des Arlequins & des Sganare
rs, ne parle-t-il que des discours grossiers, que les honnêtes gens n’ entendent jamais ? Ce ne sont pas les leçons du Fils d’une
d justice. Dans combien de pieces voit on un Acteur caché, qui a tout entendu , montrer la plus vive & la plus juste indigna
langue, le cœur, tout s’y donne la plus libre carriere, tout s’y fait entendre , tout s’y fait goûter. Quelle licence n’y fait pa
t pas tout que de s’y montrer : qu’y vient faire cette Actrice ? qu’y entend -elle ? qu’y dit-elle ? qu’y fait-elle ? dans quel
47 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91
ux spectacles, s’ils prenaient plaisir pendant deux heures par jour à entendre le langage de la Vertu, si l’on pouvait les habit
tifier sa furie ; comme elle ne pense guère à la Vertu, j’ai toujours entendu dire de Médée : « la méchante femme ! » au lieu q
le plus flatteur et le plus flatté. » Le grave Muralt ni vous n’avez entendu selon moi ce passage d’Aristote : « Comœdia enim
tari conantur. »bn Voilà comme je crois qu’il doit être expliqué et entendu , car la Tragédie doit représenter les hommes comm
uce et modeste Vertu, tu restes toujours sans honneurs ! »bw A vous entendre gémir de la sorte, qui ne croirait que vous venez
de produire : tout Marseille vous en attestera la vérité, « Et vous entendrez là le cri de la nature. » Un Capitaine de Vaisse
i, oubliant que c’était une fable qu’il voyait représenter, lorsqu’il entendit Atrée prononcer ce vers qui vous choque si fort e
ver que Mahomet fut justifié par sa grandeur d’âme et sa politique. J’ entendais faire de toute part au poème l’application de cet
ence qui permet à la tragédie de se distinguer de la comédie :] l’une entend en effet imiter des hommes pires, l’autre meilleu
48 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
qu’il habite : un chrétien est un homme dont les oreilles ne doivent entendre que ce qui est bon et édifiant ; qui, tout célest
tre dans le ciel, d’aller voir les indécences les plus grossières, et entendre les discours les plus dissolus ? Un chrétien qui
Jésus-Christ présiderait à des assemblées de péché, où tout ce qu’on entend anéantit sa doctrine, où le poison entre par tous
d’illusions ? où en est la vertu d’une femme chrétienne, lorsqu’elle entend une personne de son sexe avouer sa faiblesse et l
iter et les nourrir, mais appeler à son secours des maîtres également entendus à les exciter et à les faire naître ? N’est-ce pa
49 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
ssions les plus fâcheuses. Tout ce qu’on y voit & tout ce qu’on y entend , excite & entretient ces impressions. Parmi t
nt on ne sauroit trop gémir. Tout ce qui se voit & tout ce qu’on entend aux spectacles, est une occasion de péché.Considé
souffrir la saine doctrine, & qu’ayant une extrême démangeaison d’ entendre ce qui les flatte, ils auront recours à des Docte
ue les pieds & que les mains ; les paroles à double sens s’y font entendre distinctement, le bruit & le tumulte de l’ass
e déja de si grandes dispositions ? Tout ce qu’on voit, tout ce qu’on entend sur le théâtre ne s’adresse qu’aux sens & à l
s spectacles si communs dans notre siécle. Les personnes mondaines n’ entendent pas volontiers parler contre les bals & les s
mp; qui suivent le luxe & les vanités du siécle, ne veulent point entendre traiter chrétiennement ces matieres, afin de péch
ferment les yeux & se bouchent les oreilles pour ne point voir ni entendre toutes ces choses qui leur déplaisent. Je sais, a
d. Ibid. On n’est pas long-temps à s’accoutumer au crime qu’on entend & qu’on voit représenter. Avocandus es
pour jetter le trouble dans les consciences, la Vérité doit se faire entendre , & lancer tous ses traits. Division du Disco
qu’il habite : un Chrétien est un homme dont les oreilles ne doivent entendre que ce qui est bon & édifiant ; qui tout céle
tous côtés le poison de la volupté. Un Chrétien ne doit point aller entendre des maximes pernicieuses, voir des indécences, &a
ns le Ciel, peut aller voir les indécences les plus grossiéres, & entendre les discours les plus dissolus. Si, ne devant con
d’illusions ? Où en est votre vertu, femmes Chrétiennes, lorsque vous entendez une personne de votre sexe avouer sa foiblesse, &
; de les nourrir, mais d’appeller à son secours des maîtres également entendus à les exciter & à les faire naître ; dites-mo
pu, quel attrait peut-il rester pour elle ? Et celui qui se plaît à n’ entendre que des fables, se plaira-t-il à entendre la véri
? Et celui qui se plaît à n’entendre que des fables, se plaira-t-il à entendre la vérité ? enfin, la modestie, le récueillement,
eut être adoré sur le même Autel avec Jesus-Christ ; & quand vous entendez les principes qui nous portent à condamner les sp
ue vos yeux ne sont frappés que de ce qui peut porter au vice, nous n’ entendons parmi nous que ce qui peut inspirer la vertu, ce
u, que dans tous nos Discours. Hélas ! n’ai-je pas eu la douleur de l’ entendre dire ? J’en appelle à vous, ô mon Dieu, je vous e
les mœurs de tout théâtre ? Suite du même sujet.Sur-tout quand vous entendrez les dures loix de l’Evangile, l’austérité du Chri
ues par tout ce que les maximes du monde ont de plus séducteur ; vous entendrez ces Héros de l’Antiquité, ces Héros même de la Re
se des exemples généraux aux particuliers, parmi les Auteurs sacrés j’ entends un Augustin qui se cite lui-même en témoignage ;
t le venin qui corrompit son cœur. Entre les Auteurs profanes même, j’ entends un Philosophe payen qui avouant, dit-il, sa foibl
ue produisent les spectacles. Tout ce qui se voit & tout ce qu’on entend aux spectacles, est une occasion de péché. C’est
ile condamne les spectacles, & comment. Les personnes mondaines n’ entendent pas volontiers parler contre les bals & les s
sa présence autoriser les spectacles. Un Chrétien ne doit point aller entendre des maximes pernicieuses, voir des indécences, &a
50 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
i étant prononcées en public avec les actions qui y conviennent, sont entendues de tous ceux qui y veulent assister. Les Comédies
imples, qu’ils croient que la même reforme dure encore, parce qu’on n’ entend plus de ces Farces impudiques qui n’avaient que d
yant caché la malice si agréablement, qu’on croit qu’elles la peuvent entendre sans rougir. Il y a des Pièces entières qui sont
e, comme il y en a pour l’Eloquence et pour les Mathématiques ; Qu’il entendait que celui-ci instruisît les Poètes qui voudraient
51 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VIII. Les spectacles favorisent les duels. » pp. 93-95
des rois qui en sont eux-mêmes esclaves. N’est-ce pas un concert bien entendu entre l’esprit de la scène et celui des lois, qu’
n y loue cette fausse bravoure qui ne sait point pardonner. On y fait entendre qu’on doit conserver son honneur aux dépens de la
52 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44
es airs redoublés de cinq ou six cens mille habitans ; on n’auroit pu entendre le tonnerre. Il faut des oreilles Russes pour sup
isseaux & de la ville ne cessa de tirer, le même carillon se fait entendre , tambours, trompettes, instrumens de musique, les
scussions philosophiques fort peu de son goût, & où il n’eût rien entendu . Charles n’étoit pas capable de suivre un si prof
du siecle de Louis XIV, & à traiter des sujets qui puissent être entendus & goutés de toutes les Nations. Car si par ma
t) faisoit des progrès, & si une piece vantée à Paris n’étoit pas entendue hors de sa banlieue, le Théatre François perdroit
53 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
nteur la pompe harmonieuse, Ces danses, ces héros à voix luxurieuse ? Entendra ces discours sur l’amour seul roulant, Ces doucer
rime presque jamais que l’amour et ses douceurs ; que la musique fait entendre les accents des passions les plus vives ; que la
unestes impressions de tout le spectacle de l’opéra. En effet, on n’y entend retentir que des airs efféminés de ce genre de mu
54 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
joie, mais dans une joie solide, durable, éternelle ; leur donnant à entendre par une règle toute opposée, que les joies trompe
re, soit l’envie de voir ; en deux mots, pour me faire toujours mieux entendre , comédies et bals, sont-ce des divertissements pe
l en corrompt moins le cœur, et si peut-être il ne vaudroit pas mieux entendre les adulteres d’un Jupiter et des autres divinité
i bien remarqué S. Chrysostome : Tout ce que je vois et tout ce que j’ entends , me divertit et rien de plus ; du reste je n’en r
r échappe et leur soit inconnu ; mais de leur en demander compte et d’ entendre avec une secrette complaisance les récits qu’ils
ous la figure d’un combat, d’un négoce, d’un travail, pour nous faire entendre que ce doit être une vie laborieuse et agissante 
e ce n’est pas là ce que j’avance. Quand vous prétendez que le jeu, j’ entends certain jeu, est indifférent, et quand je soutien
mes chers Auditeurs, pouvez-vous vous persuader que Dieu l’ait ainsi entendu , quand il vous a permis certaines distractions et
’œil, de la main ? C’étoit, répond Saint Chrysostome, pour nous faire entendre que les choses même les plus nécessaires, celles
tu pas sçu corrompre, et où n’as-tu pas répandu ta malignité ! Vous m’ entendez , mes chers Auditeurs, et vous devez m’entendre. V
ta malignité ! Vous m’entendez, mes chers Auditeurs, et vous devez m’ entendre . Vous sçavez ce que sont devenues certaines prome
55 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62
eurs Chœurs ? Ces Chœurs que le Peuple, quand on les chantoit, devoit entendre , puisque les Poëtes n’eussent pas pris la peine d
t pas pris la peine d’y rechercher un stile que le Peuple n’eût point entendu , sont souvent inintelligibles à nous qui les étud
out tant que nous sommes, nous trouvons un secret plaisir à voir où à entendre raconter les malheurs de nos pareils. Suave, m
à les rendre vraisemblables : cette remarque est nécessaire pour bien entendre les Tragédies Grecques. Ces Peuples étoient persu
56 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
ais comme il n’avait plus pour lui la nouveauté, que peu de personnes entendaient cette langue, et qu’on avait déjà donné des opéra
casmes contre Ferdinand et Philippe. Louis XIV fit semblant de ne pas entendre , ou peut-être n’entendit-il pas les traits malins
t Philippe. Louis XIV fit semblant de ne pas entendre, ou peut-être n’ entendit -il pas les traits malins lancés dans la tragédie
 : La Reine (Anne d’Autriche) aimait la comédie, et se cachait pour l’ entendre , l’année de son grand deuil ; car hors de là elle
ût rien de scandaleux, ni de contraire aux bonnes mœurs, on pouvait l’ entendre  ; que l’usage de l’Eglise avait beaucoup diminué
ssurément il n’aurait pu expliquer le titre, puisque de son aveu il n’ entendait pas un mot de Latin ; il prétend qu’Alexandre III
s passions criminelles aient souvent essayé de les réunir. k. [NDE] entendus = compris. l. [NDE] opéra dans le texte. m. [ND
57 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
’Ecriture, le point fixe auquel tout se réduit, et sans lequel on n’y entend plus rien, on la corrompt et on l’altère. Le but
explication n’établisse pas la charité de Dieu et du prochain, vous n’ entendez pas l’Ecriture, vous n’en prenez pas bien le sens
ue l’on touche, si l’on n’y fait trouver cette double charité on ne l’ entend point, et on l’altère. Or peut-on attendre que ce
soin pour s’aller montrer à la Comédie ; si au lieu de ce qu’elles y entendent , on leur disait avec Isaïe Isa[ie]. ch. 3. vers.
t annoncées ou sérieusement méditées, et elles doivent servir à faire entendre à tous les hommes, que Dieu sera fidèle dans tout
nd Docteur demande ; car le cœur contribue autant que l’esprit à bien entendre la parole de Dieu S. Bern. Ser[mon]. 62. in cant.
héâtre, l’Ecriture sera toujours altérée ; altérée, parce qu’ils ne l’ entendent pas, parce qu’ils ne peuvent se dispenser d’y mêl
arce qu’on ne saurait souffrir sur le Théâtre l’Ecriture expliquée et entendu comme elle le doit être. L’expérience et la décis
r publiquement les louanges Divines, après que Dieu a si souvent fait entendre aux hommes qu’il ne voulait être loué que par ceu
choses qui paraissaient plus mauvaises ; il faut du moins qu’on fasse entendre qu’elles sont mauvaises ; et le comble des maux,
58 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
de donner du plaisir en remuant les passions ? Et irait-on jamais les entendre , si l’on n’y recevait pas les émotions agréables
sans deviner : mais le respect dû au public ne me le permet pas. On m’ entend . C’est assez. C’est pourquoi accordons à notre Th
ra voir que cette femme qui donne quatre Louis pour une loge, et pour entendre des « fadaises » durant trois heures, ne fait pas
ue la reconnaissance envers Dieu produit : au lieu que la Comédie ( j’ entends toujours celle qui est reçue parmi nous) n’est po
ur mettre Dieu dans le parti des Comédiens. Il fait beau après cela l’ entendre définir, la Comédie. « Elle fut, dit-il Ibid. , i
r la vertu, s’il est vrai que la Comédie inspire l’une et l’autre ? A entendre le Père, il songe plus à éviter les hommes « du g
 ? Cherchons ce que cette Loi nous dit touchant la Comédie. Si nous n’ entendons pas ses réponses, consultons l’Eglise qui l’a con
Théâtre Français qu’il n’y a rien que l’oreille la plus chaste ne pût entendre  ». Cette délicatesse de conscience est commode. L
Pères qui ont tant crié contre les désordres qui naissaient de là n’y entendaient rien. Ils ne distinguaient pas entre le « scandal
Si donc les Pères nous les ont marquées, c’est qu’ils ont voulu faire entendre aux hommes, qu’ils ne s’opposaient point aux recr
59 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVIII. Doctrine de l’écriture et de l’église sur le jeûne. » pp. 98-101
rve encore dans l’église, comme le savent et l’expliquent ceux qui en entendent les rites. C’est encore dans le même esprit qu’on
es profanes, quand d’ailleurs elles seraient permises ? convient-il d’ entendre alors ou des bouffons dont les discours éteignent
60 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
’il se dénature, & n’est plus dans son élément. Ce qu’il faut entendre par Opéra-Bouffon. Je pense qu’on ne sera pas
elle le rendra familier à des gens qui se flattent mal-à-propos de l’ entendre  ; elle servira sur-tout à démontrer pour quel mot
ons, mais toujours une sotise. » Le Lecteur est maintenant en état d’ entendre ce que signifie Opéra-Bouffon. Je ne dis rien de
61 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70
tems, enfin impatienté, il s’approche de la porte de la chambre où il entendoit du bruit, regarde par quelque fente, & voit s
nt, en argumentant, en faisant semblant de se battre, &c. on ne s’ entendoit plus au théatre, il falut composer & acheter
entation, on se laisse aisément gagner lorsqu’on aime de voir & d’ entendre . Tout ce qui n’a pour objet que le plaisir, est t
uve qu’on s’est trompé, le mot d’aristote ne signifie pas ce que nous entendons par passion, mais infortune, calamité, ce qu’il j
ultitude de spectateurs dans les Fêtes publiques ; qui ne pouvant pas entendre , pensent voir de fort loin, (la finesse du geste,
les deux sont pittoresque, il faudroit doubler l’orchestre pour faire entendre de plus loin ; aussi les Romains avoient dans leu
es, ni qu’ils aient connu ces musiques pittoresques, telles qu’on les entend , encore moins telles qu’on les voudroit, qui même
nistere ?. Les peuples ne sont pas si pauvres qu’ils veulent le faire entendre  : pour juger de leur faculté, faites faire un dép
omime ne rend que la moitié de l’action ; on sent bien mieux quand on entend les paroles, si les gestes, les mouvements, l’att
62 (1823) Instruction sur les spectacles « Préface. » pp. -
rand, plus le zèle évangélique doit éclater : la vérité doit se faire entendre et lancer tous ses traits. Dussions-nous sévir en
eraient et les égorgeraient, comme ils l’ont déjà fait. D’ailleurs on entend si souvent et si généralement vanter les théâtres
63 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
héâtre Français, qu’il n’y a rien que l’oreille la plus chaste ne pût entendre . » L’on ne convient pas de ce que le Théologien
belle action. Je la ferais encor, si j’avais à la faire. » Et l’on entendra une fille dire froidement à celui qui a cruelleme
Et ta plus burlesque parole, Est souvent un docte sermon. » Mais qu’ entend notre Théologien par le nom de vertu, dont il dit
ien par le nom de vertu, dont il dit que le Théâtre est l’Ecole. Il n’ entend pas sans doute les vertus Chrétiennes, telles que
ion de cette pernicieuse pièce, que les maximes détestables qu’on lui entend débiter, n’en font sur leurs esprits. L’Auteur de
omme ils sont le sujet le plus ordinaire de leurs méditations, on les entend souvent dire, pour s’encourager à mener une vie t
ent. Que si par hasard on la mène à une bonne Prédication, et si elle entend quelque chose qui lui cause des scrupules, le dia
ut pourtant écouter, car il parle d’assez bon sens. « Moi dit-il, j’ entends que la mienne Vive à ma fantaisie et non pas à la
64 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295
assuré, ne devaient rentrer qu’à neuf heures. A la demie, nous avons entendu une voiture : c’était monsieur D’Alzan : lorsqu’i
souriant, le nom de maman. Si vous aviez vu mon époux, lorsqu’il l’a entendu  !… Mais il n’était pas où je le desirais. Votre f
en me donnant tous ces noms charmans que nous lui avons appris. Nous entendons neuf heures. — Madame D’Alzan ne vient pas, disai
65 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
. Cependant la gaîté, naturelle aux Français, les porte à redire et à entendre les mêmes choses que du temps de Pocquelin ; mais
facultés : on a voulu les asseoir en payant ; et cette politesse mal entendue les a mis à la porte. Faut-il donc un sofa au jeu
ours privés. Le Bon Goût se sauvera du naufrage ; une voix s’est fait entendre contre ses ennemis déchaînés. Mon oreille a été f
mblance, aux grotesques, aux caricatures ; « Et quand il en paraît on entend les bravo !  » Admirateurs déhontés [=éhontés] de
66 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
utes choses au-delà du naturel. Theodore. On ne peut mieux lui faire entendre qu’on se gâte l’imagination, lorsqu’on se familia
semée de fleurs et entrecoupée d’arbres et de ruisseaux, on lui fasse entendre qu’un peu de matière poussée vers nos yeux, et qu
si notablement les idées des spectateurs. Je veux que lorsqu’il aura entendu quelque Concert, on lui dise pourquoi tel ton cha
s’il a un tambour dans l’oreille : de même comment il arrive que nous entendons divers sons à la fois ; et que nous soyons agités
ne opinion d’eux-mêmes, qui fait qu’ils s’opposent à tout ce qu’ils n’ entendent point. Theodore. Tout cela n’est que trop vrai :
67 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seizième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 278-281
était déja dans son appartement : j’arrive : je me mets à portée de l’ entendre , par les moyens que vous savez. Il ne pouvait se
s, l’attendrissement dont elle était pénétrée : elle a vu des larmes, entendu des sanglots, mêlés aux cris de l’admiration. Cep
68 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIII. Première et seconde réflexion sur la doctrine de Saint Thomas. » pp. 82-84
l fût bien certain, que sous le nom d’« histrions », Saint Thomas eût entendu les comédiens : et cela, loin d’être certain, est
renne sous ce nom les acteurs des poèmes dramatiques ; Car, si l’on n’ entendait par ce terme que les Mimes et les Farceurs, son a
69 (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148
on, ne peut-on pas luy donner l’absolution ? Non, & il faut faire entendre à ce penitent que son esperance est une vaine con
t, & soyez assurez que le reste vous sera accordé  ; leur faisant entendre neanmoins que quand Dieu permettroit pour exercer
que mal, il faut preferer vostre salut à la crainte de ce soupçon. Qu’ entend -on par le peché d’habitude pour lequel le Confess
le Confesseur est obligé de refuser, ou de differer l’absolution ? On entend un peché mortel que l’on s’est accoutumé de comme
n, demeurant ferme à refuser, ou differer l’absolution, & faisant entendre avec une sainte liberté au penitent, que s’il veu
eut laisser son penitent dans la bonne foy où il le trouve ; ce qui s’ entend néanmoins en sorte que le public n’y soit pas int
70 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
que M. Dryden a travaillé sur ce fonds sacré, je suis effrayé de lui entendre dire que tout cela dépend uniquement de la force
e du dehors et a négligé le dedans. »I. Part. P. 20. C’est nous faire entendre que Dieu n’a formé l’homme qu’à demi, que l’âme e
; bien résolu d’en venir à un combat opiniâtre et décisif. Cependant, entendons -le s’énoncer sur son ressentiment. « O toi, vieux
ncipal. Lovelace se retire au commencement du quatrième Acte, et on n’ entend plus parler de lui que vers la fin du cinquième,
ur disparaître aussi tôt. A l’égard d’Amanda tout son rôle consiste à entendre des galanteries sans que sa vertu en souffre d’at
se et au Diable ».P. 64. L’arrangement de cette période est assez mal entendu , ce me semble. Si le Poète avait mis de suite la
pœd. p. 34.« Ils n’auraient pas souffert, dit-il, que les jeunes gens entendissent quoi que ce soit de tendre ou de trop enjoué. Ils
ents pour l’affaire dont il s’agit. Le premier est Ovide, lequel fait entendre que les spectacles étaient comme le champ fertile
laisirs du Paganisme ; parmi lesquels il met la Comédie. Il leur fait entendre dans son premier chapitre ; « Que leur foi, fonde
une dédicace solennelle ; il le nomma Le Temple de Vénus ; et donna à entendre en même temps qu’il y avait au-dessus du Temple d
joie n’est pas encore venu pour nous. Vous en demandez trop, et vous entendez mal vos intérêts d’être si empressé pour le plais
essentir les effets ? car s’ils ne plaisaient ; pourquoi irait-on les entendre  ? Il n’est point naturel de rechercher ce qui ne
tacles, on en vient bientôt à la pratique des maximes impures qui s’y entendent . « Qu’est-il besoin de détailler les bouffonnerie
pportable. Cependant, vous les écoutez avec plaisir, bien loin de les entendre avec répugnance ; vous en riez bien loin de les b
avancera-t-il ? Si vous ne les répétez pas, vous aimez du moins à les entendre . Or, que ce soit la langue, ou bien l’oreille qui
s la mémoire. « J’ai ici une question à vous faire. Supposé que vous entendiez d’horribles blasphèmes, en êtes-vous enchanté ? Y
sales discours, lorsque nous saurons que vous avez soin de n’en point entendre . « Les leçons que vous recevez aux spectacles son
s, et qui sont déjà si affaiblis par la vie molle qu’ils mènent ? « N’ entendez -vous pas ce que nous dit saint Paul ? "Réjouissez
e :Epist. 12. advers. Jouir. ian. Lib. 2. c. 7. à ne point chanter ni entendre chanter des chansons peu honnêtes : à ne point te
des ouvrages dont l’amour est le but principal, et engage à les venir entendre . Alors ces représentations de l’amour agitent et
ntretiens particuliers ; souvent de jeunes libertins, après les avoir entendues , expriment leur fol amour dans un langage consacr
eligion serait-il la base des amusements du Chrétien ? Ririons-nous d’ entendre tourner en ridicule le Texte sacré ? Serions-nous
aurait point de bouche, que d’instruire quiconque n’est pas disposé à entendre conseil. Il est vrai que l’on ne doit désespérer
71 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
des offres de l’Académie de la langue. Les Italiens n’ont voulu rien entendre , ils ne veulent que l’Académie de la Crusca. Enfi
t n’avoir jamais mieux jugé de la bonté des pieces que depuis qu’il n’ entendoit plus les Acteurs (ce qui n’est guere croyable), s
yant leur accord avec le discours qu’il se rappelloit, comme s’il eût entendu , soit en étant dérouté par la maladresse des Comé
n ; qu’on lise les paroles, que la mémoire les rappelle, ou qu’on les entende prononcer, ce n’est plus voir en sourd, qui ne sa
paroles. L’un peut absolument se passer de l’autre. On peut se faire entendre sans gestes, un Pantomime sans paroles, mais on n
sion criminelle n’anime toute l’action ; une jeune personne y voit, y entend tout ce qu’on trouve dans le monde le plus corrom
er, applaudir, louer ce qu’on cache avec soin quand on succombe. Elle entend une prétendue Héroïne qui après un détial artific
une Actrice sont paîtris d’amour propre : il n’y a qu’a le voir, à l’ entendre  : ses regard, ses gestes, sa démarche, sa parure,
. Le Gaulois de ce siecle est presque inintelligible, & le peuple entendroit sans peine ce Gascon Albigeois. L’Auteur les a tr
72 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
ermis d’en avoir tant ; Jean-Jacques ne le veut pas, si les Auteurs l’ entendaient mieux selon lui Iphigénie serait une Prude, Junie
avons d’horribles que nous n’osons leur reprocher. Vous venez de les entendre nommer. Que conclure donc, sinon que les femmes l
brutalité blâmable dans la colère de votre Spartiate qui ne veut pas entendre l’éloge d’ « une femme de bien »dz  : je m’imagin
t pas entendre l’éloge d’ « une femme de bien »dz  : je m’imagine lui entendre dire encore ce qu’il pensait apparemment ; si cet
nsultez Modène, Rome, Bologne, Venise, Vienne, Dresde et Berlin. Vous entendrez dans tous ces lieux faire l’éloge le plus disting
e leur dicter »eh  : à prendre vos mots à la lettre, on croirait vous entendre dire que tous les Spectateurs ont participé à la
s Spectateurs ont participé à la composition de l’ouvrage qu’ils vont entendre , et qu’ils sont des imbéciles parce qu’ils vont a
ivement pourvus de tout cela, et qu’il est absolument absurde d’aller entendre et admirer toutes ces belles qualités dans la bou
vous refusez à tout son sexe ? Détrompez-vous par l’expérience ; vous entendrez toutes les mères non seulement vertueuses, mais t
73 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. » pp. 287-291
nt la fatiguent & l’éxcèdent. Le nouveau Théâtre ne nous fait pas entendre que du chant ; il varie ses Poèmes avec Art. Les
e l’harmonie plus délicieuse lorsqu’elle vient tout-à-coup à se faire entendre . Les intervales de prose dans une Pièce mêlée d’A
74 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. » pp. 135-144
comprendre, quoique les Auteurs en fassent grand bruit ; car si l'on entend qu'ils sortaient ainsi de la Scène où ils avaient
r ce que Saint Jérôme dit pour faireD. Hieron. ep. ad Fabian. Diacon. entendre l'excès de quelque turpitude, « qu'un Mime ne la
75 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
si les Athéniens eussent passé leur chemin sans le regarder et sans l’ entendre . La vraie Philosophie ne consiste point à fouler
oduit tant de disputes, qu’on se serait épargnées si on avait voulu s’ entendre . Les passions dont le Théâtre tend à nous garanti
s il nous en garantit en excitant en nous les passions contraires ; j’ entends ici par passion, avec la plupart des Ecrivains de
; il n’y a personne, excepté les scélérats de profession, qui avant d’ entendre une Tragédie ne soit déjà persuadé des vérités do
es plongés dans le crime, ces vérités sont bien inutiles à leur faire entendre , et leur cœur n’a point d’oreilles ». L’homme est
 ; sur cette réponse leur défendrez-vous de prêcher, et à nous de les entendre  ? « Belle comparaison ! direz-vous ; je veux que
ela », surtout de l’air dont il les doit prononcer, font suffisamment entendre qu’il trouve le sonnet détestable ; ce n’est que
ens de goût le même effet qu’un son aigre et discordant qui se ferait entendre tout à coup au milieu d’une musique touchante. Ap
ur en enlever. Le plaisir de vous lire ne nuira point à celui de vous entendre  ; et vous aurez longtemps la douleur de voir le D
t paru assez avancés, ou si vous voulez assez pervertis, pour pouvoir entendre Brutus et Rome sauvée z sans avoir à craindre d’e
ù il n’y en a pas même l’apparence, qui se piquent sur ces matières d’ entendre finesse et de n’entendre point raison, et qui ont
apparence, qui se piquent sur ces matières d’entendre finesse et de n’ entendre point raison, et qui ont lu cette Profession de F
76 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
el attrait peut-il conserver pour ellebc ? « Celui qui se plaît à n’ entendre que des fables se plaira-t-il à entendre la vérit
? « Celui qui se plaît à n’entendre que des fables se plaira-t-il à entendre la vérité ? Ah ! une expérience journalière nous
77 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
, et la pointe qui en est l’équivoque fait que l’esprit de ceux qui l’ entendent , s’y attache plus longtemps pour en considérer et
qu’ils se confessent, qu’ils communient, qu’ils prient Dieu et qu’ils entendent les sermons par manière d’acquit. Le même S. Chry
78 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
squets délicieux, de ces palais superbes, de ces beautés divines ; on entend ces discours doucereux, on sent ces transports, t
t le monde pour le divertir. C’est une chose amusante de voir & d’ entendre ces hommes pétris de scène, élèves de Thalie, dan
s bas, est-il tache plus noire ? lui dit son père.). Mais qui donne à entendre que le mensonge n’est qu’une tache légère, qui n’
ns : on se charge à faux, aux yeux du public, de ce qu’on rougiroit d’ entendre & de faire en particulier, dont on ne voudroi
e ?), mais même dans les représentations théatrales, où il ne voit, n’ entend , ne goûte, ne sent que des mensonges, des perfidi
79 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
& bouffonne, plutôt que celle de l’Opéra-Sérieux ; car s’il avait entendu les Poèmes héroiques, se serait-il servi du terme
e : c’est donc donner des leçons à des gens qui ne viennent point les entendre  ». Réponses. Cette objection embarassante
le d’avoir des choses grandes & sublimes à leur dire ; ils ne les entendraient pas. Je remarquerai pourtant qu’il est nécessaire
qu’il est nécessaire de bien écrire un Drame au risque de n’être pas entendu pendant la représentation, ainsi que je le prouve
eurs violons tout un Peuple éclairé ; ils lui font croire qu’il vient entendre une Pièce de Théâtre, tandis qu’on repaît son esp
80 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
des spectateurs, le lieu même qui invite à la volupté, tout ce qu’on entend avant que ces femmes paraissent et après qu’elles
nes qui se donnent en spectacle. Eh ! si dans le saint lieu où l’on n’ entend que des psaumes, des prières, les oracles divins,
voleur subtil ; comment des hommes, au théâtre, où ils ne voient et n’ entendent que des choses qui portent au crime, dans le cent
nterie, avec un air et des gestes languissants et voluptueux, faisant entendre des chants lascifs, débitant des vers lubriques,
e ces grands hommes qu’un simple regard a renversés ? N’avez-vous pas entendu Salomon qui dit6 : « Un homme peut-il marcher sur
81 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
Philosophiques, & Théologiques, ce n’est qu’un galimatias qu’il n’ entendoit pas lui-même ; mais ses galanteries lui ont fait
tes, & sur-tout d’éloges infinis deux-mêmes. Cette fille est, à l’ entendre , un prodige, elle fait le Grec & l’hébreu, (l
par l’idée qu’elle donne d’elle même dans ses lettres. Une Réligieuse entend -elle le Latin, connoit-elle les loix de l’homme,
euglement d’un entousiaste, il est pétri de théatre, il ne voit, il n’ entend , ne parle, ne pense que théatre. Au reste, voilà
a de faire étudier les comédies de Térence dans le Seminaire ; il fit entendre à l’Evêque que pour faire entendre le Latin d’Ake
Térence dans le Seminaire ; il fit entendre à l’Evêque que pour faire entendre le Latin d’Akempis à ses Ecclésiastiques, il falo
fait dans la Ville une espece de schisme, le cri de la foi s’est fait entendre , la vertu à pris l’allarme, les vieillards, les g
sont assises sur les lys ; leur belle bouche s’est ouverte pour faire entendre les oracles des loix. Le théatre n’eût il fait d’
82 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
nscience, ou ce qu’ils ne pouvoient pas ; c’étoit assez de leur faire entendre , que le nom & la qualité de Chrétiens, qui le
personnes, dis-je, me demandent, s’il y a peché grief de voir & d’ entendre ce qui excite, & ce qui allume cette passion,
rs dans les habits ? En un mot, ce que l’on voit, & tout ce qu’on entend dans ces cercles si galants & si enjouez, n’e
s recherchent, & passent les deux ou trois heures, à voir & à entendre ce qu’il y a de plus capable de l’enflamer ; qui
us necessaires & plus importantes. Mais enfin, il me semble que j’ entend quelqu’un qui me dit, que toutes ces raisons ne l
onnage qu’ils representent ? Or, s’il y a du danger de s’accoûtumer à entendre des sentimens & des maximes contraires à la R
ue l’on donne à ceux qui les font le mieux sentir, & qui les font entendre dans l’esprit par la beauté des vers, & des p
sortent de ces assemblées, l’esprit rempli de ce qu’ils ont vû & entendu , qui approuvent la vengeance, qu’on leur a fait p
83 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85
sentir ce qu’il veut lui dire. Le lecteur déclame en lisant, où il n’ entend pas plus ce qu’il lit, que l’Auteur ne l’entendro
me en lisant, où il n’entend pas plus ce qu’il lit, que l’Auteur ne l’ entendroit s’il ne se débitoit à soi-même son ouvrage en le
s des Comédiens, & hors de la représentation. Il ne faut qu’avoir entendu Mlle. Du Mesnil, pour être convaincu que dans une
e qui anime ses Hymnes, eût-il fait tant d’extravagances quand il les entendoit mal chanter ? Le même Auteur dit encore : « La vo
84 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
n, qui dépeint tout par les gestes, en sorte que le Spectateur puisse entendre celui qui danse, encore qu'il ne parle point. Sai
ar les mouvements de toutes les parties de leurs corps à ceux qui les entendent , et qu'ils parlent à leurs yeux. Au commencement
quand les Spectateurs furent accoutumés à ce langage du corps, ils l' entendaient aussi facilement que la Poésie. Ce qui fait dire
Démétrius lui dit, que non seulement il se faisait voir et se faisait entendre , mais qu'il lui parlait des mains. Le même Auteur
85 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216
f. de iis qui not. infam. quoi le Jurisconsulte Labeo dit, qu'il faut entendre par la scène celle que l'on élève pour faire les
st abandonnée, ou qui exerce l'art de bouffonner, où l'on ne doit pas entendre jouer la Comédie, mais pratiquer les Danses honte
sa Femme, si contre sa défense elle assiste aux Jeux du Théâtre, ils entendent les Jeux Scéniques, qui ont porté ce nom les prem
ement qu'ils étaient célébrés honteusement, et toute la Ville voyait, entendait et apprenait cette manière d'apaiser leurs Dieux,
86 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
’écoute… & dans tous mes sens, Mon ame qui toujours veille, Croit entendre ses accens. ……………………………………………………… Que signifie u
de tout le monde : il est singulier qu’on les applaudisse, qu’on les entende au Théâtre, & qu’on les chante à tout moment,
vis ; le pronom la, qui est dans l’avant dernier Vers, montre qu’on n’ entend plus parler que d’une Fille ; car s’il s’agissait
ire plusieurs fois ces Vers, ainsi que ceux qui suivent, avant de les entendre . Rose. Il m’est cher, vous mon Père encore pl
ent intelligibles ; il faut proportionner ses Ouvrages à ceux qui les entendent ou les lisent. Mal qui peut résulter des Pièc
mier. 42. Ibid. Passage, se rapporte ordinairement à chemin, & s’ entend toujours pour le lieu où l’on passe. C’est un Pas
87 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
le de la statue de Louis XIV à la place de Montpellier est bien mieux entendue , & plus glorieuse à ce Prince, à Louis XIV ap
onisse imposa silence aux acclamations & à la musique, pour faire entendre ses oracles ; elle s’assit sur le Trepied sacré,
écrite à Voltaire, insérée dans le Mercure, Octobre 1772, Sembloit l’ entendre , & s’animer à sa voix. Il n’y manquoit que c
sa voix. Il n’y manquoit que celui pour qui se faisoit la fête, pour entendre réciter avec le bel organe, & cette déclamati
entousiasme, qui sembloit être l’hommage de la postérité. Il faloit l’ entendre s’écrier : TU le poursuis jusqu’à la tombe, Noi
de beautés. Voilà, continue l’éleve de Voltaire, ce que vous deviez entendre . Cette fête est une espece d’inauguration, où la
ouvantable. Tandis que tout cela marchoit lentement dans les rues, on entendoit de tems en tems des trompettes couvertes de crêpe
88 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
sons au Parterre, afin qu’ils soient à portée de mieux voir, de mieux entendre , & de mieux connaître le goût & le sentim
mp; les Actrices paraîtront sur le Théâtre, enchaînés ; & là, ils entendront , de la bouche de leur Supérieur, tous les reproch
ait le charme le plus doux. Des Arcis. Madame Des Tianges a fait entendre que les Actrices-Citoyennes ne causeront pas le m
jours, parce qu’il nuit trop à l’illusion. 3. Duclos : j’ai toujours entendu nommer cette Actrice avec transport par les Vieil
, inférieur entout à Dangeville, affecte un ton qui souvent empêche d’ entendre ce qu’il dit. 63. AUGER, 1763 : Avec des yeux com
fidens. 67. D’ALINVAL, 1769 : Quand on le voit, quand on commence à l’ entendre , on espèce…… Mais parturient montes…… Il fait l
dans l’ame une douce ivresse ; c’est n’est plus une mortelle que l’on entend , c’est Europe chantant parmi les Muses ; c’est un
89 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16
tre, soit l’envie de voir, en deux mots, pour me faire toûjours mieux entendre , Comedies & Bals, sont-ce des Divertissemens
corrompt moins le cœur, & s’il peut-être il ne vaudroit pas mieux entendre les adultéres d’un Jupiter, & des autres divi
remarqué Saint Chrysostome : tout ce que je vois, & tout ce que j’ entend , me divertit & rien de plus ; du reste, je n’
90 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35
se passion vue de loin dans deux personnes qui s’aiment, et dont on n’ entend pas même les discours, est souvent capable de fai
oderne ce qui arriva à celui d’Athènes, où les Spectateurs, ennuyés d’ entendre depuis longtemps des chansons Dionysianes, crière
effet, n’est-il pas ridicule qu’en allant au Théâtre, on soit forcé d’ entendre toujours des Amants épancher leurs cœurs en fades
91 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
traduce. Dans Chap. 3. les amphithéâtres il y a des voies. Pour bien entendre ce que dit ici Tertullien, il faudrait savoir que
espèce de jeux ; et parlant de ceux du cirque en particulier, il fait entendre qu’il n’était pas à Rome, et peut-être qu’il n’y
on était injuste ; et que les gentils comprenaient très mal ce qu’ils entendaient dire du sacrement de l’eucharistie. Hors Chap. 20
92 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
tien se peut-il croire innocent dans le plaisir qu’il prend à voir, à entendre ce qui excite en lui tant de passions différentes
issipaient jusques dans vos prières. D’ailleurs le plaisir de voir, d’ entendre , de goûter ce qui agitait en vous tour à tour dif
93 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
si j’en avais fait trois articles différens. Unité de lieu. On entend par Unité de lieu l’endroit fixe de la Scène, qui
ion que fait la terre sur elle-même. Pour mieux m’éxpliquer, Aristote entend un jour ordinaire de douze heures. On a cru peut-
quelqu’événement passé. L’éxemple que je vais rapporter me fera mieux entendre . Dans l’Impromptu de campagne, Comédie de Poisson
votre Pièce deux Acteurs qui partagent l’intérêt. De cette règle bien entendue résulte le bon ordre dans un Poeme : lorsqu’on s’
de Racine qui ne soit une suite de ce qu’on a vû & de ce qu’on a entendu dans le prémier Acte ? En un mot, les événemens d
94 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE I. Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raisons. » pp. 7-11
e. 4. Passage. Qu’on ne dise parmi vous aucunes impuretés ; qu’on n’y entende aucunes paroles déshonnêtes, folles et bouffonnes
elles bouffonneries, qu’il n’est point permis à des chrétiens d’aller entendre  ; puisqu’il ne leur est pas permis de les dire ;
95 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
, le célèbre le Franc de Pompignan rapporte que ce jeune Prince ayant entendu lire la tragédie d'Athalie, l'avait fort goûtée,
fréquenter toute sorte de compagnies, voir les plus mauvais exemples, entendre les plus mauvais discours, regarder les objets le
possit vel ipsa comœdia exprimere. » Dès qu'on s'accoutume à voir, à entendre de mauvaises choses, on apprend le mal que l'on i
acine, Quinault. De quoi s'entretiennent-ils ? de ce qu'ils ont vu ou entendu à la comédie, des parties qu'ils y ont faites, de
u printemps de la vie, tout alors est pardonnable. Ne croyez-vous pas entendre les insensés dont parle le livre de la Sagesse ?
tint parole, et peu de jours après il requit respectueusement d'être entendu et de porter à nos très sages Maîtresles excuses
érience du danger la fit naître. Le langage des passions est facile à entendre et à parler, leurs progrès sont rapides, surtout
re plus pernicieuse par tout ce qu'on y trouve, qu'on y voit, qu'on y entend , qu'on y enseigne tous les vices, sans le rachete
96 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
e Tragédie, ne fut représenté que pour la cour. Comme tout le monde n’ entendait pas l’Italien, l’Opéra-Serieux inspirait à sa nai
vre, d’autres Acteurs paraissent, & une nouvelle harmonie se fait entendre . Le nouveau Théâtre nous offre-t-il tant de diver
ant de m’accuser d’avancer de purs sophismes, qu’on daigne au moins m’ entendre . Entraîné par le torrent, j’ai long-tems pensé av
l’on dit que le Théâtre lyrique est dénué du vraisemblable, l’on doit entendre , que tout ce qui s’y passe est contraire aux idée
une partie des toiles qui représentent cette voûte, & qu’il fasse entendre un certain bruit, comme si véritablement tout le
’y a point de divisions d’Actes à l’Opéra des Français ; puisque nous entendons par le terme d’entre-Acte un intervale, un repos
e ou sérieuse. Il n’est pas, je crois nécessaire d’èxpliquer ce qu’on entend par Tragédie au Théâtre de l’Opéra. On conçoit as
a musique de Lully est pitoyable ; leurs clameurs se font quelquefois entendre tandis qu’on éxécute les chefs-d’œuvres qu’ils ne
porter la victoire. On se querelle, on s’injurie, & personne ne s’ entend . Pour moi qui ne tient ni pour les uns ni pour le
Lully sortait de son tombeau, il ne saurait plus dans quel lieu faire entendre ses accords. Qu’on devrait joindre l’Opéra-Bo
97 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
ique, sans y recevoir les Sacrements, sinon en péril de mort, et sans entendre la Messe que rarement et en cachette ? Répons
Si nous devons détester l’impudicité, comment nous serait-il permis d’ entendre des discours qu’il ne nous est pas permis de répé
le violementc qu’ils font du précepte de l’Eglise, qui leur ordonne d’ entendre la Messe les jours de Dimanches et Fêtes, sans co
98 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
t a-t-il jamais l’éloquence & la précision des mouvemens ? Chacun entend ce langage, parce que naturellement il imprime. E
n ne lui fait grace seulement d’une nuance négligée, d’une teinte mal entendue . En un mot la représentation en genéral est un t
s même ; le quadre sera bien pris, la disposition sage ; l’ordonnance entendue  ; que la Piéce n’en est pas plus parlante : avec
on naturelle & naïve enséveliroit telle Piéce, qu’un jeu délicat, entendu , reléve & met même dans le jour le plus riant
doute en état de conduire le peinceau, de manier les touches & d’ entendre les nuances ; c’est évidemment celui qui fournit
observer que la vertu sur ce pied nous abuse & que le vice ainsi entendu révolte. Ce qu’il y a de moins dangéreux dans le
ge peut-il en résulter pour nous ? C’est que ni l’un ni l’autre aussi entendus peut-être ne pourront rien sur nos cœurs. Mais po
ait pour un homme qui pense ? Non : cependant par une délicatesse mal entendue , il seroit ridicule de se jetter dans la misantro
amp; l’agréable. Quand nous parlons d’utile & d’agréable, nous n’ entendons pas, des leçons particulieres & formelles, ni
 ; Décorations sages où l’art & le talent se déployent ; Musiques entendues , où toute la force & l’expression concourrent
our y prendre des vues d’utilité, substituer ainsi par un intérêt mal entendu , à un plaisir agréable & touchant, une étude
vos Adversaires : qu’ils vous voyent au Spectacle, & qu’ils vous entendent  ; s’ils tiennent à mes raison, je défie qu’ils ti
99 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
ment épurée, qu’il n’y a rien, que l’oreille la plus chaste ne puisse entendre , pourquoi ne seroit-il pas permis d’y aller ? C’e
certifient ce fait ? Mais êtes-vous en état de les lire, & de les entendre mieux, que le grand Bossuet ? C’est précisément p
Qu’on ne s’excuse point, dit encore le Pere Lebrun, sur ce qu’on n’ entend pas de mauvais mots dans les Tragédies. On n’ente
n, sur ce qu’on n’entend pas de mauvais mots dans les Tragédies. On n’ entendoit rien dans les anciennes, qui fît des impressions
ment épurée, qu’il n’y a rien, que l’oreille la plus chaste ne puisse entendre  ? 4°. Depuis quand, je vous prie, peut-on se glo
re françois, qu’il n’y a rien, que l’oreille la plus chaste ne puisse entendre . Il faudra donc que nous passions pour honnêtes,
mbellit les vices. Je n’ai jamais, dit il à ce sujet, je n’ai jamais entendu la purgation des passions, par le moyen des passi
ment épurée, qu’il n’y a rien, que l’oreille la plus chaste ne puisse entendre  ? Et de semblables aveux seroient-ils faits pour
ment épurée, qu’il n’y a rien, que l’oreille la plus chaste ne puisse entendre . Et si ces lumieres de la France, ces athlètes du
eptieme objection. MAis, Mr, dit-elle, n’avez-vous pas cent fois entendu répéter, que rien ne forme mieux une jeunesse, qu
jeunesse, que la Comédie ? Mais, Madame, lui dis-je, n’avez-vous pas entendu répéter mille fois des faits controuvés, des comp
ace que la Prédication Evangélique. Volez donc aux spectacles, pour y entendre la voix de J.C. dont ces malheureux & malheur
ue le grand Turc a depuis dix ans, une chapelle Royale, & qu’il y entend tous les jours la messe ? Assurément, Mr, me dit-
bandonné… Vous sçavez, que dans telles & telles compagnies, on n’ entend que des sarcasmes contre la Réligion, & contr
sont des gens invulnérables, qui peuvent passer des jours entiers, à entendre des chants & des vers passionnés & tendre
vous-même ? Je ne puis vous le dissimuler, m’a-t-elle répondu, j’y ai entendu bien des équivoques, qui m’ont fait peine. Qu’on
est si dur d’être arraché à un plaisir fugitif, que seroit-ce donc d’ entendre la sentence, qui exclura pour toujours du vrai bo
100 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
n est encore plus dangereuse, parce qu’en lisant on s’imagine voir et entendre les Acteurs ; et ainsi la lecture même tient quel
ssions plus vives que la lecture, comme le dit ce Poète qui a si bien entendu ce que peut la représentation. Je ne saurais croi
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