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1 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109
’oisiveté, la molesse, le jeu, les parties du plaisir, en liant à des enfans qu’il faut élever, & des domestiques qu’il fa
t on se l’étoit promis ? Il a joint la condition de ne pas avoir des enfans . Jamais Notaire n’a mis cette obscénité infame d
est le plus fort, il faut des cables pour l’attacher. Le silence des enfans à qui les parens demandent le consentement, est u
t une promesse ? En ont-ils besoin ? Leurs promesses sont nulles. Des enfans qui n’ont pas eu par espect le courage de refuser
les biens, la paix de la société, il est bien plus grand. Il y a des enfans du premier lit qui en sont toujours la triste vic
on, pour la paix de la société, l’union des familles, l’éducation des enfans , l’état des femmes, pour fixer la légéreté de l’h
serve que cette loi vienne en France ; que de mariages rompus & d’ enfans désennoblis ! que de Marquis démarquisés ! Il l’
es autres contrats, elle ne dispense pas des devoirs des peres ou des enfans . Briseroit-elle les liens des époux, encore plus
, mais en déclarant hautement & expressement que ni elle, ni ses enfans ne seront reçus dans la famille, & n’y auront
avec son mari, & ne sera pourtant pas censée sa femme, & les enfans qui viendront ne seront pas censés appartenir à l
Marquis un tel ; mais elle ne sera pas reconnue pour sa femme, ni les enfans pour ses enfans ; ils vivront ensemble, & ne
mais elle ne sera pas reconnue pour sa femme, ni les enfans pour ses enfans  ; ils vivront ensemble, & ne seront pas censé
2 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
dans une personne si respectable, faite pour inspirer la vertu à ses enfans . Il aggrave le scandale, en avançant que la mère
font semblant de craindre les exhortations d’un Moine qui séduit les enfans & leur donne la vocation religieuse, & el
article. Sous prétexte de corriger l’avarice du père, elle prête aux enfans les sentimens, les discours & les démarches l
t insolemment (Act. 4. Scen. 3.) : Ce ne sont point des choses où les enfans soient obligés de déférer aux pères ; l’amour ne
ns de bonnes mœurs : la fripponnerie des domestiques, l’insolence des enfans envers leurs pères, leur licence dans leurs passi
i par la piece même, où le père fournit décemment le nécessaire à ses enfans , & ne leur refuse que le superflu qu’ils voud
ore). Mais, dit-on, voilà bien du bruit sur la liberté du mariage des enfans de famille. Demandez si j’ai tort à tous les pare
dez si j’ai tort à tous les parens à qui les folles passions de leurs enfans causent les plus vives inquiétudes, le déshonneur
s vives inquiétudes, le déshonneur, la ruine de leurs maisons ; à ces enfans eux-mêmes, lorsque leur passion rallentie ils voi
plus sévères que celles de France. Elles permettent de déshériter les enfans qui se marient sans le consentement de leurs pare
déclarent, quant aux effets civils, ces mariages invalides, & les enfans illégitimes. Elles ne les souffrent qu’après que
euse, on applaudit des spectacles qui tous enseignent constamment aux enfans à secouer dans leurs inclinations & leurs mar
ariages convenables ; mais pour un père de déraisonnable, il est cent enfans insensés ; pour un mariage mal à propos refusé, i
iage mal à propos refusé, il en est cent follement contractés par les enfans . Peuvent-ils être bénis du ciel, dont on a mépris
nul soin de la demander par la prière, nul zèle pour l’éducation des enfans , nulle piété, nulle intelligence. Prions le Seign
stion dans ses sages leçons de la nourriture & de l’éducation des enfans , du soin de son ménage, des mœurs de ses domestiq
qui s’y passe, met ordre à tout, règle ses domestiques, instruit ses enfans , distribue à chacun ses besoins & son travail
3 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
ge de dix ans, dit Riccoboni (Traité de la réformat. du théatr.), les enfans sont bien élevés ; depuis dix jusqu’à quinze l’éd
ien élevés ; depuis dix jusqu’à quinze l’éducation foiblit, & les enfans commencent à être gâtés souvent par leurs peres &
l’extérieur que du fonds & de l’essentiel de l’éducation de leurs enfans . On ne s’attache qu’à leur apprendre la politesse
res ont malheureusement l’imprudence de s’empresser de conduire leurs enfans de l’un & de l’autre sexe. Or quelles atteint
st affreuse & irréparable, sont ensuite au désespoir, quand leurs enfans donnent dans des désordres si préjudiciables à le
morts, & rire aux dépens des vivans. N’ont-ils donc ni femmes, ni enfans , ni amis, ni pauvres, répondit un barbare, à qui
, tout y est applaudi. Peres & meres, quelle instruction pour vos enfans , où les hommes faits ont bien de la peine à se dé
ieux. L’un tue son pere, épouse sa mere, & se trouve frere de ses enfans . Un autre force son fils d’égorger son pere : un
illes ou de leurs femmes, soit sur leurs bourses & celle de leurs enfans . Or sied-il bien à des personnes honnêtes, d’alle
es qui déshonorent l’humanité, y sont représentés : désobéissance des enfans , dépenses inutiles & ruineuses, esprit de dis
4 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
able n’existe en effet que dans leur tête. Adam & Eve & leurs enfans , qui en eussent été les contemporains, peuvent-il
ce ? Le poëte n’en donne-t-il pas la preuve dans Caïn, le premier des enfans d’Adam, le plus proche de la création, dont toute
n les y voit très-rarement, & ce n’est qu’entre un pere & ses enfans . Il n’en est point parlé dans les premiers chapit
’autres qu’un prudent Instituteur sauroit choisir, jusqu’à ce que les enfans , fortifiês contre le scandale, puisse les lire sa
s vices, ils sont odieux à tout le monde. Comment même les cacher aux enfans  ? Ne voyent-ils pas tous les jours des animaux vi
s méchans princes & les mauvaises actions, & ne présenter aux enfans que de bons exemples. Qui croiroit cependant qu’i
le est utile à étudier pour s’en defendre & donner ses leçons aux enfans . La différence des vices des rois & des vices
fiques lambeaux des histoires à la portée & conformes au goût des enfans . Quelles chimeres ! La Comédie peut aussi fourn
rit fine & délicate qui remue délicieusement , tout cela avec des enfans , est un enthousiasme risible. Cette étude fort au
de Fenelon sont bien plus utiles, ceux de Lucien plus ingénieux, les enfans y gagneroient bien davantage. Cet écrivain en a m
c bien des choses répréhensibles ; mais qui n’est point fait pour des enfans ni pour former des précepteurs. Auroient-ils même
5 (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46
ons. Gardez-vous bien père tendre et honnête, de conduire vos pauvres enfans dans ces lieux infâmes, leurs jours y sont en pér
rez-vous des danses dénuées de caractère, et exécutées par de foibles enfans qui s’excédent, des pantomimes monstrueuses, méla
, de candeur et d’esprit ? Le prince Zulica, et son amante, sont deux enfans auxquels la fée Diamantine, défend de se voir, et
est scandale. Les acteurs sont, les uns d’un âge mur, les autres des enfans . Les premiers sont l’espèce d’hommes la plus vile
mi les acteurs de la Comédie Françoise, il se glisse quelque-fois des enfans de famille ; parmi ceux des Boulevards, on distin
savent tout ce qu’il faut pour plaire. Ceux qui sont plus jeunes, les enfans même, ne leur cédent qu’en expérience, non en ému
La pitié se mêle chez eux à la colère, lorsque sur les fronts de ces enfans , ils remarquent, à travers l’audace et la malice
dix à onze ans. Desirez-vous de savoir ce que deviennent à la fin ces enfans de l’un & de l’autre sexe ? je vous dirai qu’
emporte ne me permet pas d’adoucir mes tableaux ; voulez-vous que vos enfans voyent quelquefois la moitié de ces conventions i
ondés la pudeur, l’amour conjugal, l’attachement des pères pour leurs enfans , et celui des enfans pour leur père, le respect d
our conjugal, l’attachement des pères pour leurs enfans, et celui des enfans pour leur père, le respect dû à l’âge avancé, &am
u trop énergique de mon zèle ; je pense qu’en exposant vous-même, vos enfans à périr par des accidens très-possibles, à se gât
6 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203
u Théatre François est, sans contredit celle de Luzignan & de ses enfans . Que le sentiment y est bien manié ! Quelle progr
e qu’elle doit aux mânes d’Agamemnon. Luzignan même en retrouvant ses enfans n’est occupé que du Dieu qu’il adore. Cette grand
partage. Il est vrai que la reconnoissance de Luzignan, & de ses enfans , est un épisode étranger à la piéce, & qui n’
tonner, si tous les Tragiques ont fait usage des reconnoissances. Des enfans qui retrouvent un pere & une mere, qu’ils cro
e…… Je voi, Ce présent qu’une épouse avoit reçu de moi, Et qui de mes enfans ornoit toujours la tête, Lorsque de leur naissanc
ont on sçait que les premiers soins, sont de priver non-seulement les enfans des Chretiens, mais même ceux d’un âge mûr, qui t
7 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295
rendue chez Mademoiselle ***, d’où j’ai renvoyé Agathe auprès de nos enfans . La simplicité de ma parure ne me fesait apparemm
m’abandonnaient plus. On a frappé : j’ai tourné le dos : c’était nos enfans qu’Agathe amenait pour embrasser monsieur D’Alzan
a bien compris, a fait renvoyer Agathe : on lui a dit de laisser les enfans , & qu’on la sonnerait pour les reprendre. Dès
étachée. En même-temps elle est sortie, sous prétexte de remettre les enfans entre les mains d’Agathe. Seule avec monsieur D’A
8 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
devroient servir de guide à la jeunesse ! comment corrigerez-vous vos enfans , vos domestiques, vous qui dans un âge avancé vou
mais pour les convertir, comme un bon père interdit quelquefois à ses enfans sa maison & sa table dans la vue de les corri
ans les familles. Ne maltraitez pas vos épouses, ne corrompez pas vos enfans , n’introduisez pas dans vos maisons la peste du t
remplir vos cœurs & vos oreilles d’infamie. Vous reprendriez vos enfans , vous puniriez vos esclaves, s’ils se donnoient c
t-elle pas les plus beaux spectacles ? n’avez-vous pas une femme, des enfans , des amis, qui vous feront goûter des plaisirs &a
grands Philosophes : Les Romains n’ont-ils point des femmes & des enfans , pour aller chercher ces frivoles & honteuses
n’est rien de plus cher que la société d’une honnête femme & des enfans bien élevés. Mais il est, dites-vous, bien des ge
9 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XV. Devoir des parens & des maîtres. » pp. 34-35
s Peres & les Meres sont donc coupables, s’ils permettent à leurs enfans d’aller aux Spectacles ! Qu’ils sont criminels, s
embrâser ? Tranchons le mot. Leur tarde-t-il de voir le cœur de leurs enfans en proie à des flammes si honteuses & si crim
10 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6
ir les acteurs & les spectateurs d’or & d’argent, ce sont des enfans qui vont à cheval sur un bâton, & des enfans
’argent, ce sont des enfans qui vont à cheval sur un bâton, & des enfans qui s’en occupent bien plus à plaindre que des en
âton, & des enfans qui s’en occupent bien plus à plaindre que des enfans . Ces puérilités sont des crimes. On a même vu l’a
11 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
t pas le courage de s’interdire la jouissance. Qu’on le demande à ces enfans dociles qu’une éducation chrétienne avoit garanti
opérations et fixer le goût de ce siècle, a imaginé de substituer des enfans aux comédiens, et de ne plus se servir de ceux-ci
er la subsistance à leur famille ; on les a vus, dis-je, offrir leurs enfans à ce nouveau genre de prostitution ; et ceux qui
étiens, qu’ils sont pères ; qu’ils voient de sang froid immoler leurs enfans aux pagodes dont les sacrificateurs leur en ont p
effets, ils ont été ravis de voir employés à cette représentation les enfans de leurs concitoyens. On les a vus faire foule av
ujourd’hui dans presque toutes les villes de l’Europe) s’emparent des enfans que des parens plus féroces que les ogres voudron
ages et sévères contre ces monstres de nature qui trafiquent de leurs enfans , qui sacrifient le sentiment précieux de la pater
l’opprobre que la contagion du théâtre a répandu dans leur sein ; des enfans élevés dans les leçons de la vertu, perdre tout s
i mention de cette détestable gloutonnerie des Lamies, et des pauvres enfans qui respiroient encore dans leur estomac. 6. Que
eur aise des progéniteurs vils et barbares ! Quelle porte ouverte aux enfans pauvres, paresseux, libertins, que celle des théâ
12 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
arder dans un êtat, qui nous éleve jusqu’à la divinité, qui nous fait enfans de Dieu par adoption ? Un Prince n’oseroit faire
s toute leur vie la vie de ce Chef humilié & chargé d’épines. Les enfans de ces premiers enfans de l’Eglise, auxquels les
de ce Chef humilié & chargé d’épines. Les enfans de ces premiers enfans de l’Eglise, auxquels les Païens n’avoient point
l est vôtre desespoir de porter ainsi le poignard dans le sein de vos enfans  ? N’avez-vous soûhaitté d’en avoir que pour les c
13 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
ces sortes de gens. Les Comediens donc & les Comediennes sont des enfans de douleur à nôtre Mere la sainte Eglise, ils la
deshonorent. Hé, Madame, si vous aviez le malheur qu’un de vos chers enfans par des saillies indignes de sa naissance vous fû
ssance vous fût un objet d’opprobre, permettriez-vous, que vos autres enfans approuvassent ses manieres, & qu’ils agissent
famie ? Comment donc osez-vous par vôtre presence animer ces indignes enfans de l’Eglise, qu’ils continuent à faire gémir leur
14 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63
Chrétienne, & il n’est pas dans les mœurs Turques, de confier des enfans qu’ils ne manquent jamais de faire élever dans le
d’amertume & de larmes. A-t-on jamais vu un tel chagrin dans les enfans  ? Elle a succé les principes de la Loi de Mahomet
sur le droit d’aînesse, que Cléopatre promet de donner à l’un de ses enfans jumeaux ; sur la haine de celle-ci pour celle-là 
tragique. On fait paroître & mourir Luzignan, dès qu’il a vu ses enfans . Loin que cet incident ait été préparé, on a fait
ses amis à partager sa fermété, remettre son sort & celui de ses enfans entre les mains de son Dieu ; & tout-à-coup c
15 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
r, & l’on réchauffe les froides cendres de son ancien amour : ses enfans se déclarent les amans de leur belle mere, &
rgique, cette mere dont les tendres entrailles sont déchirées par ses enfans  ! Cette tragédie que les lecteurs appliqueront au
s grotesques, de démons, de sorciers qui peuvent un moment amuser les enfans & le peuple ; il ne vaut pas le diable boiteu
ur ce frivole prétexte, une mere sage n’en permettra la lecture à ses enfans  : sous les couleurs de la fiction, on y avale le
en soit, ce sont certainement de fort mauvaises leçons à donner à des enfans . Il n’y a qu’un comédien, qui, pour faire de ses
donner à des enfans. Il n’y a qu’un comédien, qui, pour faire de ses enfans autant de comédiens, leur donne de pareils thêmes
qu’il parle d’une infinité de choses dont il veut qu’on instruise les enfans , il ne dit pas un mot de celles-là. Les auteurs c
Les auteurs chéris de cet instituteur, qu’il met entre les mains des enfans , sont presque tous protestans, & la plupart d
les mœurs, & non pas corrompre de bonne heure, l’imagination des enfans , en leur faisant lire, étudier, analiser le poëte
vanter. Les femmes avorroient, les filles tomboient en pamoison. les enfans prenoient la suite, les hommes couroient aux arme
beau spectacle & bien divertissant, de voir une Medée égorger ses enfans  ! Un Atrée faire cuire ceux de sa femme ! Une Gab
16 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
ns sont des scélérats qui abusent de leur autorité pour immoler leurs enfans . Seigneurs, Bourgeois, Magistrats, Militaires, Ar
riages forcés, l’entrée dans tous les états, contre l’inclination des enfans , sont incomparablement plus fréquens. Le Théatre
e sur quelque mariage traversé par les parens contre les passions des enfans , sur des femmes infidèles & de mauvais maris,
sur des femmes infidèles & de mauvais maris, sur l’indocilité des enfans à subit le joug de l’autorité, rebelles, insolens
é la scène dans Paris, où toutes ces choses sont connues des moindres enfans , & d’avoir choisi pour Acteurs un Curé de Par
de fixer les bornes de l’autorité paternelle sur l’établissement des enfans . La nature, la religion, les loix, l’usage de tou
la mettre en probleme ; qu’il est mille fois plus à craindre que les enfans s’oublient & fassent des mariages qui les ren
ne l’exige pas. Que chez des Payens, des barbares, des scélérats, des enfans qui n’ont vu que des exemples & reçu des leço
l’apologie des parens qui abusent de leur ascendant sur l’esprit des enfans , & de la foiblesse des enfans qui se laissent
de leur ascendant sur l’esprit des enfans, & de la foiblesse des enfans qui se laissent entraîner comme des victimes ? No
Communautés, au confessional, en chaire, elle ne cesse d’exhorter les enfans de consulter Dieu, de s’examiner, de s’éprouver,
arens de n’être que les Directeurs, les conseils, les guides de leurs enfans dans la route que Dieu leur a tracée, & de le
t tous les jours. Il n’est guère possible à un Magistrat d’élever ses enfans . La mère de celle-ci n’y paroît guere propre ; la
n conclure ? précisément le contraire de ce qu’on a prétendu, que les enfans prennent le plus grand travers dans le choix de l
e démontre tous les jours, que les parens font à plaindre d’avoir des enfans libertins, amoureux, inconstans, bizarres, s’ils
17 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
Semblable en cela à ces bons peres de famille, qui au milieu de leurs enfans , se mêlent à tous leurs jeux, les excitent &
vec autant d’adresse que de succès, en paraissant eux-mêmes redevenir enfans Je conviens avec vous Monsieur, que les Théatres
tours de force du petit ou du grand Diable 19, qui apprendront à nos enfans à devenir honnêtes gens, & à nos filles, à de
nir épouses fidelles & bonnes meres ? Je n’envisage, ici, que les enfans de nos Bourgeois, qui sont les plus assidus à ces
n même-tems la plus nécessaire à l’Etat. Et de quelles bassesses, ces enfans ne se rendent-ils pas souvent coupables pour trou
malheureuses qu’ils y conduisent, ou qu’ils y rencontrent : Parmi ces enfans  ; les uns ont des pères faciles, qui leur applani
rien desirer de tout ce qui peut servir à en faire des monstres. Ces enfans sont, sans contredit, les piliers & les prote
, les Spectacles du Boulevard ne sont pas les moins mauvais. D’autres enfans ont des peres & meres économes, qui connaissa
s peres, comme dit le Valet de la Comédie, ne sont pas donnans. Leurs enfans les traitent d’avares impitoyables, & parce q
l’esprit, occasionnés par les idées maigres & retrécies, que nos enfans vont puiser aux Spectacles des Remparts. Le fruit
r la fortune, & l’on fait, à-peu-près, qu’elle est la fortune des enfans de ces Bourgeois : (souvenez-vous, Monsieur, que
Monsieur, que je n’ai en vue dans cette Lettre, que les intérêts des enfans de cette classe) de jour en jour, leur Pactole s’
suivent son parti. Mais est-ce à ces traits que vous reconnaîtrez les enfans de nos Bourgeois qui hantent les Trétaux ? V. La
rés, quel mal plus grand, que celui de corrompre nos femmes & nos enfans  ? Je ne puis le taire, le crime ne doit pas être
Egoïstes pour nier ce principe fondamental de la Société, ce sont des enfans ingrats & dénaturés quelle doit méconnaître &
s des Remparts & des Foires : ils y sont si clair-semés parmi les enfans des Bourgeois, & la populace, que je n’en tir
gent l’ordre de leur maison, & offrent un mauvais exemple à leurs enfans . Or, comme l’intérêt le plus sacré de l’Etat, n’e
ueuses habitudes qu’on a tant de peine à former… Mais, où trouver des enfans si heureusement nés, d’une organisation si pure,
garde & chérit indistinctement tous ses Sujets, comme ses propres enfans . Quel espoir pour nous ! Ah ! Monsieur, nous n’en
res qui vont aux Trétaux, ne rougissent point de répéter devant leurs enfans les obscénités qu’ils ont recueillies aux Bouleva
e plaint, de son cotéLiv. I. Ch. 5., que les sages leçons données aux enfans , dans la maison des peres & meres qui savent
es mœurs, des Spectacles, enfin, qui dirigent les inclinations de nos enfans vers le bien, alors les appréhensions que l’on a,
s’exprimer, puisse effacer ou du moins affaiblir en nous & en nos enfans les penchans vicieux. Mémoire sur l’éducation pub
18 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33
sa malheureuse passion, laisse manquer de pain à sa femme & à ses enfans  ; parce qu’il perd le goût du travail, & tomb
t un homme dangereux, parce qu’il querelle à chaque heure du jour ses enfans & ses valets, sur la consommation excessive d
aisse mourir de faim, & qui refuse la nourriture nécessaire à ses enfans & à ses domestiques ; comme un homme qui ne d
i quoique très-riche refuse de marier & de donner des états à ses enfans  ; qui fait tort à la société en accumulant des ri
19 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
ontre les spectacles dans le testament de Juda, le plus distingué des enfans de Jacob, qui seul prouveroit qu’il n’est pas de
débauché ; il fait sa confession fort humblement, & instruit ses enfans sur les sources de la débauche, qu’il exprime en
notre ville. Un pere de famille, qui ne peut sacrifier le bien de ses enfans au soulagement des pauvres, a offert de donner à
amoureux de la duchesse d’Aiguillon sa niece, & pere de plusieurs enfans . A l’entendre, la corruption étoit générale ; il
ux qui ont des caracteres analogues à leurs rôles : ce qui assure aux enfans un défaut & quelquefois même un vice pour tou
it donc, pour bien rencontrer cet ordre, donner les rôles mauvais aux enfans vertueux, qui résisteroient au danger, & les
font de son recueil de fables un second évangile ; sur-tout pour les enfans qu’on oblige de les apprendre par cœur, & qui
aire l’apothéose. Il vaudroit mieux encore mettre entre les mains des enfans un recueil des contes sagement écrits. Un auteur
le qu’on lui donne se leve aisément, & la rend plus sensible. Les enfans ne se souviennent plus des fables, ils n’oublient
ui digere les alimens pour tout le corps. On n’en voit point pour les enfans  : celles d’Esope & de Phedre n’ont point été
belette qui raisonne, des souris qui tiennent conseil, sont rire les enfans mêmes à qui on donne des pareils docteurs. Si Bri
s : On n’a pas porté l’impudence jusqu’à faire étudier les contes aux enfans  ; mais les maîtres & les maitresses en font l
celui dont on se défioit. La fable dans le sens où on le présente aux enfans , est une action, un discours d’animaux, ou des ch
ur. Il en résulte que ces fables sont fort inutiles à l’éducation des enfans , qu’elles les amusent, sans leur rien apprendre n
20 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
on n’y représentera jamais aucune de mes pieces liriques, ce sont des enfans disgraciés que je réduis à leurs légitimes. Cet é
de tous les tems, elles nous sont nécessaires, nous sommes des vieux enfans , les erreurs sont nos lisieres, & les vanités
’objet principal, & leur faire approuver cette mascarade de leurs enfans . C’est, disent-ils, pour donner à la jeunesse la
comédien, étude qui exige un discernement exquis, n’est pas pour des enfans . La danse théatrale donne-t-elle l’air noble, ais
s désertes, si elle avoit privé les femmes des plaisirs de voir leurs enfans figurer dans cette brillante mascarade : maintena
heure la comédie de Térence entre les mains des jeunes gens, même des enfans , pour leur former l’esprit & le cœur à la ver
out attachement deshonête, & tout conseil séducteur : dès que les enfans sont en état d’entendre Térence, tout les intéres
ffices de Ciceron, ouvrage moral & philosophique, dit-il, que les enfans ont peine à entendre. Ce n’est que dans cette vue
ité des citoyens, & sur-tout à la communauté des femmes & des enfans , ce qui donne en tout point l’idée de la désaprop
lon, à la représentation de ses Euménides. Les femmes avorterent, les enfans moururent de peur : on l’accusa d’Athéisme dans s
21 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatrième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 28-32
l’éprouve ne se rétracteront jamais. P.S. Tu ne me dis rien de nos enfans  ; je me persuade qu’ils se portent bien. Les affa
us reverrions les horreurs de l’abandonnement & de l’exposition d’ enfans , qui ont deshonoré les anciennes législations. [N
22 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127
vue aidée des idées de la Réligion, les troubloient si fort, que les enfans prenoient la fuite, les femmes avortoient, les sp
erveilleux, mais frappent pour-tant encore presque aussi vivement les enfans , les femmes, les gens de la campagne, & leur
ruption étoit extrême : rougissons de les imiter, nous qui sommes les enfans des Saints. Leurs spectacles faisoient partie du
lusieurs renommées, soutenant un globe semé de fleurs de lys, & d’ enfans forment une chaîne de guirlandes ; composition ch
ux y réussir. Tous les hommes sont naturellement imitateurs jusqu’aux enfans , ils sont habiles à contrefaire, presque tous le
boucherie, à la mort, aux funérailles, au mariage, à la naissance des enfans , &c. Les sauvages ont aussi mille cérémonies
s tout déchirés, en signe de dueil. Ensuite huit chameaux portant des enfans presque tout nuds, dans des cages de bois, couver
23 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
mmes qui s’insultent, se maudissent, se battent, dont on badine ; des enfans révoltés contre leurs parens qui s’engagent sans
mais par le désir de participer aux bénédictions que Dieu accorde aux enfans d’Abraham : Accipiet virginem cum timore Domini,
Pendant ces trois nuits nous nous unirons à Dieu, car nous sommes les enfans des Saints ; nous ne devons pas nous unir comme l
r sa famille à des nourrices ou des gouvernantes, ou plûtôt être sans enfans , car ils sont à charge, on crir le bal & les
emmes, la jalousie, la honte, la simplicité des maris, la révolte des enfans , la fripponnerie des domestiques, les artifices d
vie : obligation de travailler au salut l’un de l’autre, à celui des enfans & des domestiques, dont on doit rendre compte
s ses défauts ; à quoi n’expose pas un mari une femme ambitieuse, des enfans dérangés, avec lesquels il faut passer la vie ? j
24 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Onzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 244-249
x autres, parce que monsieur Des Tianges les chérit comme ses propres enfans . Je vais commencer par monsieur Des Arcis. Il att
ds provinciaux. La bonne Tante ne peut ici voir faire une caresse aux enfans , sans s’écrier qu’on les gâte, qu’on les perd, qu
25 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
ndre en se crevant les yeux, & étendant les bras pour toucher ses enfans . Ces objets nous feroient horreur, parce qu’ils n
Théâtre étoient les objets de la vengeance des Dieux, les malheureux enfans de ces Familles, victimes de colere, que le Desti
orreur pour ses Sujets, pour tous les hommes, pour sa femme, pour ses enfans , pour lui-même : & parce que ce Prince ne mér
se donna la mort, & il paroît par Homere qu’elle n’en eut point d’ enfans . Les Poëtes Tragiques, pour augmenter les malheur
26 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
’accord avec les principes du Christianisme, pour faire prononcer les enfans mêmes. Le désaveu authentique du P. Caffaro, la c
du Palais, ne firent jamais leur cour à Thalie. Charlemagne & ses enfans furent aussi peu galans : dans la suite toutes le
faisoit craindre les excès & l’occasion du vice, on défendoit aux enfans , aux domestiques d’y aller perdre leur tems ; mai
soins pour supprimer ses tragédies, pour en inspirer l’horreur à ses enfans . Dans sa vie édifiante qu’a donné de son pere, Ra
es irritoient contre lui ; & pour comble d’horreur des milliers d’ enfans , pour envelopper dans ses massacres le Sauveur du
Roi des Juifs. Il fit mourir sa belle mere, son beau-frere, ses trois enfans , ce qui fit dire à l’Empereur Auguste, par allusi
anéanti. Le royaume de ce Prince fut divisé en Tétrarchies entre ses enfans , & ne fit plus de sensation dans l’Empire. Se
s entre ses enfans, & ne fit plus de sensation dans l’Empire. Ses enfans , dont quelques-uns furent rélégués dans les Gaule
27 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
par les maux qu’elle a faits au royaume pendant le règne de ses trois enfans . Elle y a entretenu le trouble, la division, la g
plis. J’ai vingt ans sous ses pas vu les orages naître. Chacun de ses enfans , nourris sous sa tutelle, Devînt son ennemi lorsq
nt cette fadeur. Malheureusement Catherine inspira le même goût à ses enfans . C’étoit le goût des Medicis, dont la somptuosité
& des exemples d’incontinence, sa famille étoit toujours farcie d’ enfans naturels, dont plusieurs furent élevés aux premie
l étoit absorbé dans d’autres amours. Elle fut dix ans sans avoir des enfans . On n’en réjettoit pas la faute sur son mari, &am
ourtant son mari, & le dédommagea par sa fécondité, lui donna dix enfans . Elle ne se plaignit jamais de ses infidélités ;
mort d’Henri II, son mari. Devenue sa maîtresse par le bas âge de ses enfans , elle se livra à son penchant. On lui a soupçonné
. On accuse cette mere d’avoir élévé sa famille dans le désordre. Ses enfans furent assiegés de gens sans religion & de fe
Princes Lorrains. Charles IX mourut jeune, & cependant laissa des enfans naturels. Henri III, qu’elle aimoit le plus, &
royable, de licence dans une mere Chrétienne. Cathérine donnoit à ses enfans des fêtes infâmes, où à la place des Officiers or
chercher si loin des modèles qui la déshonorent. Athalie égorgea ses enfans pour regner seule. C’étoit une idolâtre. Cathérin
28 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
sont à la décharge des familles. Mais les Romains faisoient autant d’ enfans que nous ; mais ils n’étoient pas comme nous barb
ns que nous ; mais ils n’étoient pas comme nous barbares envers leurs enfans (ce sont les enfans qui veulent s’engager souvent
ls n’étoient pas comme nous barbares envers leurs enfans (ce sont les enfans qui veulent s’engager souvent malgré les parens).
ni personnelle ni locale n’a séparé le mari de la femme, le père des enfans , selon la règle vulgaire : Utile lex humile, res
étoit Arien. Les Evêques, la plupart mariés, faisoient donner à leurs enfans la survivance de l’Evêché. Il falloit une permiss
Salomon & tous les Rois des Juifs. Comment ignore-t-il ce que les enfans savent, que long-temps avant Pepin le Bref, Clovi
dans le plan d’éducation que propose son apolologiste. P. 34. Que vos enfans , dit-il, lisent & relisent tous les jours Cor
e vous puissiez leur donner une meilleure éducation. Il n’est point d’ enfans capables de saisir & de suivre les raisonneme
é, ni vrai-semblablement ne s’avisera de donner un tel catéchisme aux enfans  : il faut être peu sage pour le penser & l’éc
29 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
; sans vrai-semblance ! Le Brutus de Voltaire eût-il souffert que ses enfans maudissent les Dieux & la République ? l’Hora
ntassent-ils sur nous les fers & les entraves ? Nons sommes leurs enfans , & non pas leurs esclaves. Dieux avides des p
ulierement aux parens la plus grande autorité sur le mariage de leurs enfans . Un père peut en abuser sans doute, comme un Roi
plus grand. Pour un père qui abusera de ses droits, cent & mille enfans abuseroient de leur liberté. Ce ne sont pas seule
les bienfaits ; l’injustice brise tous les liens entre lui & les enfans . Quels droits aura donc un mari ? quels liens ne
 ? Si fractus illabatur orbis impavidum ferient ruinæ. La révolte des enfans contre les parens n’est-elle pas criminelle, comm
30 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62
ement certaines familles, où les crimes se perpétuoient, & où les enfans étoient punis des fautes de leurs Peres. Les Dieu
uer. Chargé des imprécations de mon Pere, j’ai chargé des miennes mes enfans  ; aurois-je été cruel contre eux & contre moi
r les Dieux : Τας ἐκ ϑεῶν ανάγκας. Les imprécations des Peres sur des enfans innocens, avoient toujours leur effet, & tout
31 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56
l’avarice : voyons si Moliere a réussi. L’avare Harpagon querelle ses enfans & ses domestiques d’un ton si badin & si
ues d’un ton si badin & si bouffon, que ses domestiques & ses enfans se moquent de lui, depuis le commencement de la p
ses semblables, parce qu’il les hait : il quittera sa femme & ses enfans , à qui sa présence est nécessaire, pour aller viv
32 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
tion ; on en voyoit au coin des rues, aux portes des villes. Tous les enfans faisoient des Chapelles, & Racine le fils dan
e rapporte que ce fameux tragique construisoit des Chapelles avec les enfans , & faisoit la Procession avec eux. Voilà des
es aux Saints, la galanterie aux vertus, les crimes aux mystères. Les enfans , & même des vieillards sont encore des Chapel
ir ? Quels germes de vertus elles répandent dans le cœur innocent des enfans  ? Le goût du théâtre a donc fait main basse sur l
que plusieurs meres qu’on appelle honnêtes & sages envoyent leurs enfans , garçons & filles à l’école de cette célebre
n coup d’œil suffit à cette infame lecture, intelligible aux moindres enfans , les objets se gravent plus promptement & plu
. Juvenal recommande de ne rien souffrir d’indécent sous les yeux des enfans  ; respectes leur foiblesse & leur innocence,
dans l’estampe de la Charité, (à la tête du bréviaire,) allaitant des enfans nuds, & laissant voir la source où ils vont s
33 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
uête mesquine ! Des admirateurs si zélés, des citoyens si riches, des enfans si respectueux & si tendres, des éleves si gé
Que de restrictions à l’entousiasme de son panégyriste ! La qualité d’ enfans de Moliere n’est pas honorable, on ne lui connoît
qualité d’enfans de Moliere n’est pas honorable, on ne lui connoît d’ enfans que la fille qu’il épousa ; qui voudroit avoir po
parlé, voici quelques rimes pour Voltaire, qui ne sont pas moins des enfans du délire. Est-il vrai qu’un grand homme, idòle
ere qui compte ce que lui coute la nourriture & les habits de ses enfans , qu’elle prend sur ses épargnes, & qu’elle tr
bits magnifiques, les domestiques nombreux, les équipages élégans des enfans de Moliere. Si jamais on fait une nouvelle éditio
usurpateur qui envahit le trône, au préjudice de deux de ses neveux, enfans de son prédécesseur, qu’il fait étrangler dans la
voit dans sa maison de fort touchants ; des domestiques heureux, des enfans bien élevés, des femmes fidelles ; voilà des plai
34 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
pas, si vous n’étiez ma mère … C’est donc la leçon qu’on donne aux enfans dans une piece faite pour enseigner la vraie piét
nt se querellent, se dédaignent, se fuient, se recherchent, comme des enfans qui boudent, & se raccommodent sottement par
parler & agir, une mère dans sa famille, qu’on fait instruire ses enfans , & employer la séduction & le crime pour
ussi fastidieuse que longue, se bouder sottement pour rien, comme des enfans , & se livrer ensuite aussi sottement à une se
es les plus fausses & les plus dangereuses à son mari & à ses enfans , une femme & une mère qu’on veut donner pour
35 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
e étoit chez eux public, & reçu, tout le monde y venoit, tous les enfans y jouoient, les Magistrats eux-mêmes avoient été
agistrats eux-mêmes avoient été acteurs, & laissoient jouer leurs enfans . Je ne crois pas ces représentations convenables,
ons, des livres d’Eglise pour le chant ; il en donnoit des leçons aux enfans & aux jeunes chantres. L’opéra, la comédie It
à la place des bonnes impressions ; on ne trouve pas mauvais que les enfans courent après des papillons ; mais n’est-ce pas u
tillesses, qu’on se fait un devoir d’admirer, on les traite comme des enfans , leurs adorateurs ne sont-ils pas des enfans auss
on les traite comme des enfans, leurs adorateurs ne sont-ils pas des enfans aussi, que le hochet de l’amour amuse ? Qui des d
36 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
e chercher à se couvrir. Est-il étonnant que coupables comme lui, ses enfans cherchent à voiler leur faute ? Mais aussi mal ad
précautions que prit & qu’enseigne le premier pécheur à tous ses enfans . Il lui donna des habits de peau, dont il est vra
paroître devant des femmes respectables, devant son père, devant ses enfans  : tant la vertu se fait rendre justice par ses en
ngereuse. Mais, dit-on, combien de femmes dans leur maison, combien d’ enfans , & même des personnes avancées en âge, dans d
sont-ce des exemples à donner ou à suivre ? quelle éducation pour des enfans  ! quels principes ! quelles habitudes ! & que
plus de la modestie. Craignez, voilez-vous, dit Tertullien, pour vos enfans , si vous êtes mère ; pour vos frères, si vous ête
37 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
semble réaliser tous les enchantemens dont on amuse, & qui ? des enfans , sans doute ; non, des hommes faits ; & quels
neurs, & les fortunes des particuliers, & les filouteries des enfans de famille. Un Acteur célèbre, une Actrice commod
tuaire ; Car le théatre appartient à l’amour, Tous ses Héros sont enfans de Cythère. Combien d’autres dangers pour la p
infini, les passions des Acteurs & des Actrices (c’est-à-dire des enfans de famille qui jouent) ; très-applaudies, satisfa
ont mise à mort ; & les cris que vous entendez, sont ceux de ses enfans , qui la pleurent. Le Prince eut bien de la peine
er les classes, selon sa coutume, pour examiner & récompenser les enfans  ; il fut fort étonné de voir toutes les filles ha
38 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
un plaisir & un honneur ? Ne nous laissons pas extasier comme des enfans , avec des poupées. Qu’est-ce qu’une boule qui rou
ison d’Achab & de l’Actrice Reine Jézabel ; ces résurrections des enfans de deux veuves ; cette victoire incroyable sur le
emanda fort sérieusement : Ces hommes n’ont-ils point des femmes, des enfans , des amis, des maisons de campagne, des exercices
t point de femmes, ils entretiennent des Actrices ; ils n’ont point d’ enfans , ils sont célibataires ; ils n’ont point d’amis,
39 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
ages, Maures, Indiens ; pour tous les états, les sexes, les âges, les enfans , les vieillards, les femmes, Soldats, Matelots, E
ode ; une danseuse fit perdre la vie au plus grand, au plus saint des enfans des hommes. Combien cependant la danse de la fill
comme aujourd’hui on en fait une partie essentielle, d’enseigner aux enfans ces molles attitudes, ces mouvemens lascifs, qu’i
loi de Cracchus, se plaint qu’on donne une si mauvaise éducation aux enfans  : Docentur præstigias in honestas cum sambuca, pl
amp; jamais avec l’approbation de l’Eglise. C’étoient des foux ou des enfans qui faisoient ces fêtes. Les Prêtres ou les Relig
40 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
tent mille péchés. Ce seul point devroit faire tout craindre pour ses enfans à une mere Chrétienne. Qu’on établisse cette sepa
mprudens, vous agissez contre vous-mêmes, comme disoit le Sauveur aux enfans de Zebédée. Vous allez être immolés sur l’autel q
aigne-t-elle, a-t-elle le loisir de s’occuper du ménage, d’élever ses enfans , de veiller sur ses domestiques ? S. beauté, ses
vie des femmes roule de poupée. Telle est l’éducation théatrale ; les enfans des comédiens ne voient, ne parlent que théatre,
aloir. Quelle autre leçon y entendent, quel autre modele y voient les enfans que l’imprudence des parens mene au théatre ? La
cessaire. La naissance, l’entretien, l’éducation, l’établissement des enfans . Nouvelle source de dépense qui ébranle les plus
es plus grandes fortunes. On prend le triste parti de n’avoir point d’ enfans . Célibataire dans le mariage, on se dédommage par
flammés, c’est une furie. Qu’on lui attache son masque, son mari, les enfans y seroient trompés. si, comme au spectacle &
41 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
& folâtre, qui se plaît dans le désordre, qu’on nourrit dans les enfans , au lieu de les en corriger, sous le nom d’espiég
n duel, peut-être excitera des : révoltes, traitera mal sa femme, ses enfans , ses domestiques, ses confreres, &c. Tel est
er au public ; & en retire un reçu, pour pouvoir le présenter aux enfans de sa femme, si cette piece étoit insérée dans l’
ntretenu le public même de ses réves, eût-il deshérité le premier des enfans de son esprit, bien antérieur à ses essais ? S’il
e son vénérable pere eût proscrit, bien loin de souffrir qu’un de ses enfans en eut infecté le public. Quoiqu’il en soit de ce
u’elle accordoit les dernieres faveurs à son amant, dont elle eut des enfans  : on lui ôta la couronne. (On la força de l’abdiq
ne pour en donner horreur, comme les Lacédémoniens montroient à leurs enfans des esclaves ivres qu’ils faisoient même enivrer
s ordres, (les grands) énervés de molesse dans une vieille jeunesse, enfans efféminés des peres sans vigueur, bornés dans un
42 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
s bien différens. On en revient méprisant pour sa femme, dur pour ses enfans , insupportable à ses domestiques. C’est un très-g
tout changé du spectacle, de quel œil regardez-vous votre épouse, vos enfans , vos amis, vos domestiques ? Vous ne sauriez sans
fiez-ce qui vous approche ; votre femme vous devient plus fidele, vos enfans vous sont plus soumis, vos domestiques plus attac
43 (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263
les prendroit-on pas plûtôt pour des Disciples d’Epicure que pour des enfans de Jesus-Christ & de son Eglise ? Enfin vous
hrétienne, qui renfermée dans l’enceinte de son domestique, éleve ses enfans dans la crainte de Dieu, laisse au Seigneur le so
one, le Seigneur leur parla en ces termes, par son Prophete Jeremie : enfans d’Israël, lorsque vous serés arrivés à Babilone,
44 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
énus, un Vulcain, un Satyre, les folies des Bacchantes, les groupes d’ enfans avec leur jeux puériles ? Toutes les Méthomorphos
d’enfant à qui il faut des images, des poupées, des hochets, tous les enfans y courent ; mais que dis-je, des enfans ? Tous le
oupées, des hochets, tous les enfans y courent ; mais que dis-je, des enfans  ? Tous les hommes frivoles, qui ne sont que des e
ue dis-je, des enfans ? Tous les hommes frivoles, qui ne sont que des enfans . Trouve-t-on un livre à estampes ; on le feuillet
45 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
sus de mon âge ; je corrigeois ceux de mon Régent. Ainsi voit-on des enfans qui aiment la musique, qui chantent, qui composen
enture en forme l’intrigue. Sa belle-sœur, sa femme, ses parents, ses enfans , sont peints d’après nature sous les personnages
landestins, d’un pere fort vieux qui se remarie, & de deux de ses enfans , qui par hasard sont découverts en même temps, &a
de cent ans il devient amoureux & se remarie clandestinement. Ses enfans avoient fait de même. Le secret transpire ; on se
r est ridicule & fort éloignée de la vérité. On y fait mettre les enfans pour éviter les châtimens, mais il est si rare qu
46 (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36
tre les Payens, prenons en à tesmoin Plutarque, lequel discourant des enfans perdus & desbordez parle ainsiAu traitté comm
dus & desbordez parle ainsiAu traitté comment il faut nourrir les enfans . : Les vns cõsument tout en despẽce de bouche, l
leur : par exemple, si tu ne prens point de femme, si tu n’as point d’ enfans , si tu homicides, si tu vas masqué, & autres
es : tout ainsi qu’vne mere nourrice pour regler la fougue des petits enfans & venir à bous d’eux, les menace de les faire
. c. 24.& bien-souuẽt leurs femmes ont enfanté des mõstres ou des enfans manchots, epileptiques, cõtrefaicts & difform
ourrir & instituer aux bonnes moeurs & aux bonnes lettres les enfans de maison. Dieu nous a fourny de dignes personnag
r est contre les bonnes mœurs. Au traitté comment il faut nourrir les enfans . Lib. 3. tit. 3. §.2. Genes. c. 28. 2. Pædag. c
47 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIII. De l’éducation des jeunes Poëtes, de leurs talents & de leurs sociétés. » pp. 204-218
ertes qu’avec modestie, & que comme des doutes ; nous verrons des enfans sans principes, sans connoissances, s’abandonner
t-ils pas les protecteurs nés des Comédiens, les seuls maîtres de ces enfans du luxe ? N’est-ce pas trop les ravaler que de de
48 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dixième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 242-243
entends celui que j’adore. Je vais le conduire dans la chambre de nos enfans  : c’est pour eux que je vous quitte. P. S. Mon
49 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79
public. « C’est assez l’ordinaire, dit l’Auteur du Comédien, que des enfans adoptifs, aient plus d’attention que nos vrais en
médien, que des enfans adoptifs, aient plus d’attention que nos vrais enfans , à se rendre dignes de notre tendresse. » Les con
50 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
mement en garde contre les attaques d’un ennemi si rédoutable à leurs enfans & à leurs éleves, & on doit en interdire
les présentez-vous à nud, & les laissez-vous sous les yeux de vos enfans  ? La langue parle aux oreilles, la peinture parle
e, une mere, un Gouverneur, n’oseroient se montrer à nud devant leurs enfans , & ils laissent sous leurs yeux toute sorte d
dre des discours licencieux, ni même nommer des objets grossiers. Ces enfans n’ont qu’à lever les yeux, & dans les tapisse
iste beaucoup avec raison, c’est de ne pas effrayer l’imagination des enfans par le récit des visions, des sorciers, des reven
les mœurs , disoient-ils, on augmente le mal, en faisant faire à des enfans de qualité ce qui ne se faisoit que par des escla
51 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160
seul dans un Siege élevé & distingué des autres, où estoient ses enfans devant luy, & comme à ses pieds. Ce n’est pas
races s’accordoient rarement : & hors les droits naturels que les enfans ont à la gloire du pere, je trouverois qu’il y au
ement. Aussi ie ne crois pas que la seule naissance donnast droit aux enfans de monter sur le Char de leur Pere. Car il étoit
, comme le Senat & le Peuple faisoit une partie du Spectacle, les enfans s’y pouvoient bien trouver comme témoins ou comme
de monter à Cheval. De fait nous voyons dans CiceronPro Mur. que les enfans des Triomphans estoient montez sur les Chevaux du
52 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XI. Son opposition à l’Evangile. » pp. 23-24
charge-t’il point cette malheureuse Cité qu’on oppose à celle de ses enfans qu’on veut égorger ? Quand nous ne les prononceri
53 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
qui ne peust inspirer le mépris des peres & des meres, former les enfans & les domestiques au larcin & à l’impudic
personnes. Les peres & les meres sont obligez de défendre à leurs enfans d’aller à des Comedies si pernicieuses ; le crime
; & si les peres & les meres ne doivent pas permettre à leurs enfans de commettre des actions contraires à ce que Dieu
point aller à ces especes de Comedies, les peres de défendre à leurs enfans d’y aller, les Magistrats d’empescher qu’on ne jo
. Les peres & les meres n’ont pas assez de charité pour leurs enfans , s’ils souffrent qu’ils s’engagent en ces dangers
bien public, que les peres & les meres doivent en avoir de leurs enfans  : Dieu établit en effet les Magistrats pour estre
utres Princes heretiques. Et puisque vous avez l’avantage d’estre les enfans de l’Eglise, n’ayez pas moins de respect pour un
e Pere : n’ayez pas moins de charité pour les Fidelles qui sont leurs enfans , & vos freres. Je ne suis que l’écho d’un des
54 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
a France donna des maîtres à Catherine dans son mari, & ses trois enfans  ; la grande Bretagne mit Elisabeth sur le trône,
de se marier, celle-ci dans un long veuvage après avoir eu plusieurs enfans , & entr’autre une fille mariée à Henri IV, qu
asions d’éclat ; Catherine dépensoit le bien de son mari & de ses enfans  ; elle lâchoit sur le peuple une meute de Financi
oit à offrir sa main & sa couronne comme on offre des joujoux aux enfans L’ambitieux D. Carlos accepta la proposition avec
e d’eux ; il est vrai que la Penelope Grecque étoit mariée, avoit des enfans , attendoit son mari, & n’avoit jamais eu de g
par un vice de conformation de ses organes, elle ne pouvoit avoir des enfans sans risquer sa vie, & qu’elle ne consentit à
sseurs à l’État. Beau prétexte quand on n’est plus en âge d’avoir des enfans  ! La vraie, la grande raison, c’est qu’elle sento
e faire la guerre, & la France depuis la mort de François II sans enfans , n’y prenoit plus d’intérêt ; mais un principe se
55 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
e est à plaindre ; quoique sans doute pleine de religion, ses propres enfans exitent des orages, & répandent des ombres su
ntroversiste, cet éloquent Académicien, ce respectable Précepteur des enfans de France, je rougis de le comparer à un Tabarin 
eçons de son père, Académicien comme lui, dans ses instructions à ses enfans , qui sont entre les mains de tout le monde, pour
études, & les voix des Comédiens aux leçons des Philosophes : Vos enfans se forment aux danses Ioniennes, ils étudient l’a
rs très-médiocres, & être très-médiocre soi-même. Les défauts des enfans ou des éleves ne font pas l’éloge des peres ou de
a piété & les gens pieux. Il enseigne, il autorise la révolte des enfans , les fripponneries des domestiques, l’infidélité
nature ? Non, mais il peut ne pas exagérer ses défauts, révolter les enfans contre leurs peres, & excuser les folies &
ser les folies & les prodigalités mille fois plus dangereuses des enfans . S’il a peint des mœurs vicieuses, c’est qu’elles
56 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — I. Fin principale de l’Incarnation du Verbe. » pp. 5-6
juste punition. Il vit dans une attente continuelle de la gloire des enfans de Dieu. L’incertitude du moment où il en doit êt
57 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
tes du temps, il érige à jamais d’illustres monumens, il instruit nos enfans à la reconnoissance & les siens à la bienfais
u, on leur préparoient des épouses vertueuses & dans la suite des enfans vertueux & c’eut été combattre leurs propres
ges élevés sur leurs débris, on a fort peu de soin de la Religion des enfans  ; les livres innombrables sur l’éducation, la plu
58 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
point : le célibat est plus commode que le mariage. Il eut plusieurs enfans naturels, & bien loin d’en rougir, il leur do
donna la vertu pour compagne : c’est de ce mariage que sont venus mes enfans que tout le monde admire. Et ailleurs : Je n’ai
rs : Je n’ai besoin, ni de l’Empereur, ni du Pape pour légitimer mes enfans  ; les sentimens de mon cœur leur épargnent toutes
es, son indifférence sur le mariage, l’adultere, les galanteries, les enfans naturels, le divorce, le célibat, le libertinage,
té la concubine d’Obizon V. Marquis d’Est, & lui avoit donné onze enfans  ; d’où est venue toute la Maison d’Est, Duc de Fe
vie, presqu’au lit de la mort, épousa sa concubine & légitima les enfans qu’il en avoit eu, dont il la laissa tutrice. La
édies, qu’il représentoit avec ses freres & ses sœurs. Les autres enfans font des chapelles, il dressoit des théatres ; un
59 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  RACINE. A Mlle. Le Couvreur. » pp. 77-80
s que Monime, Hermione, Athalie,  Phedre, Roxane, Iphigénie,  Heureux enfans de mes loisirs Vivent chez les François, font enc
60 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106
on bien qu’il fait ce mariage, ou pour le plaisir de s’approprier des enfans qu’on lui dispute, ou pour avoir la permission de
composée de tout ce qu’il y a de plus bas : voleurs en prison, leurs enfans mendiant à la taverne, mœurs & conversations
? Ils sont aussi-bien écrits que ses Fables, qu’on fait apprendre aux enfans , aussi-bien & mieux écrits en leur genre que
ine lui-même, qui les arrosoit de ses larmes, qui les arrachoit à ses enfans , dont la femme n’a jamais voulu, ni les voir repr
61 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
inguliere qui le fait venir du nom de Dan, l’un des douze Patriarches enfans de Jacob, tige de la tribu de Dan. Jacob, dit-on,
acob, dit-on, faisant le caractère & prédisant la destinée de ses enfans , dit que Dan est un serpent qui mord les ongles d
famille, attentive à son domestique, soigneuse de l’éducation de ses enfans  ; un père de famille exact à ses devoirs, vigilan
n décorations, en rafraîchissemens ; dérangement des domestiques, des enfans , des voisins ; jalousies, vivacités, querelles, f
es dangers & les crimes de la danse sont de tous les temps. Leurs enfans vont en foule, comme des troupeaux, dansant &
62 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
sont la source de l’attachement que je dois éprouver un jour pour les enfans qu’elle m’aura donnés. J’ai même trouvé que quelq
été au Spectacle, pour savoir, si je pourrai permettre un jour à mes enfans cette sorte de plaisir, sans exposer leur innocen
r raison, autant que par le sentiment. Doit-on les conduire comme des enfans , dont on détermine toutes les idées, & dont o
mettais ? Septimanie. Madame, ne pourrait-on pas faire taire ces enfans -là ? Adelaïde. Il n’y aurait qu’un moyen eff
mpus par le luxe, ennivrés de sang & de victoires ; mais de pieux enfans qui réjouiront la vieillesse de leurs Pères, comm
ssons, & les vendanges qui vont suivre, il s’est trouvé parmi ses enfans , des Ouvriers actifs, laborieux, & des lâches
mais hélas, l’air s’obscurcit, le tonnerre gronde, les vents furieux, enfans des orages, déracinent le fruitier, dont les bran
es expressions touchantes qu’animent sa Poésie & sa Musique : ses enfans l’imitent, & célèbrent leurs pertes en pleura
Vous vous consacrez !… Eh ne sommes-nous pas tous ses Ministres, ses enfans , une portion de sa divine essence ?… ô folie !… c
oi. Cet effet se manifeste aujourd’hui, d’une manière diffêrente. Les enfans qui n’ont vu que des Prêtres, desirent d’entrer d
es énergiques & spectaculeuses fixent l’attention du Peuple : les enfans , cette portion de l’humanité, pour qui les moindr
parce qu’elle ne connaît rien ; qui veut tout voir, tout imiter ; les enfans se réunissent, & comme de nos jours, élèvent
aires, s’en trouve alors dont il peut disposer pour ses plaisirs. Les enfans du pauvre comme ceux du riche, trouvent leur avan
re instruire leurs Esclaves, pour en former les Instituteurs de leurs enfans . L’on sent combien, par cette conduite, les Scien
mme ce Germain, Les Habitans des Villes n’ont-ils donc ni femmes, ni enfans , & sont-ils sans affaires ? Mais qu’on leur
en rougir, aux Jeux que donnait ce Dictateur après ses triomphes. Les enfans des Princes d’Asie y dansèrent des Pyrrhiques, es
63 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
ts sur la réputation ? Les femmes se respectent-elles davantage ? Les enfans sont-ils plus soumis à leurs parens ? L’union reg
car j’observe que les parens, qui s’occupent de l’Education de leurs enfans , vous redoutent étrangement ; que les Personnes,
, ou à un spectacle de marionnettes, spectacles si ravissans pour des enfans . Enfin, pourquoi désespérerions-nous de voir revi
64 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
sion guérissoit de cette passion même. « A Sparte, pour préserver les enfans des excès du vin, on leur faisoit voir des esclav
esclaves dans l’ivresse. L’état honteux de ces esclaves inspiroit aux enfans la crainte ou la pitié, ou l’une & l’autre en
ivrer & fumer, & se rend en foule à la comédie à Carouge. Les enfans de Calvin se réconcilient avec elle. Notre premie
65 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
de Macédoine disoit un mot qui lui fait peu d’honneur : On amuse les enfans avec des jouets, & les hommes avec des traité
s basses ont leur Machiavélisme ; on en voit le germe jusque dans les enfans . Un plus grand détail seroit inutile, tout en-est
omme Novere un piece entiere en pantomime, tous les hommes, mêmes les enfans , le peuple, les muëts & les étrangers, qui ne
66 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
ient être, ne les réforma pas. Le terrible Eschile faisoit mourir les enfans d’effroi, & avorter les femmes ; mais cet emp
trangères à leur famille, ces marâtres qui dépouillent leurs premiers enfans , ces intrigantes qui trafiquent de leurs charmes
ise, Petau, Chrisostome, Jerôme, Augustin, Bossuet, bon ! ce sont des enfans auprès de Corneille, C’est le plus grand génie qu
& les mères de s’opposer aux engagemens & amourettes de leurs enfans . La galanterie n’est pas la seule science qu’on a
67 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112
e trop abstrait. J’ordonnai a l’Arcopage de veiller à l’education des enfans , je voulus qu’on les appliquâi aux connoissances
raits de sa beauté. Les estampes du livre sont dans le même goût, des enfans autour de Cyrus avec un Telescope, une Sphere arm
plûpart n’avoient d’autre verve. Il y a peu d’artisans, de paysans, d’ enfans même, qui ne sachent faire des chansons, & ne
e leur métier. La poësie étoit alors dans son enfance. La plûpart des enfans d’Apollon etoient de vrais Menuisiers qui faisoie
les chimeres, les rodomontades, les hyperboles, qu’il entasse, vrais enfans du délire, font pitié. Il avoit de la lecture &am
ieurs fois imitée. Dans son Agrippine il parle ainsi des Dieux : Ces enfans de l’effroi, ces beaux riens qu’on adore, & s
68 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
au palais, & va rendre à deux Princes, & à trois Princesses, enfans du Roi de Pologne, qui y étoient restés, une visi
rain, de l’en chasser, de les dévaster, & ensuite d’embrasser ses enfans  ; il fit ouvrir les boutiques, que la plus juste
69 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
licité semble les mettre à l’abri de tout reproche : mais comment nos enfans nous justifieront-ils des combats que nous vous l
pour se venger d’elle de ce qu’elle les a retranchés du nombre de ses enfans , & comme si l’Etat étoit coupable à leurs ye
réprouvons également : la Religion (p. 5.) toujours tendre pour ses enfans , les verra sans doute avec douleur s’éloigner d’e
er ces hommes (p. 21.) ; disons mieux, c’est foiblesse, puisqu’encore enfans dans la morale, nous n’avons pas la prudence de
s gémissemens & des cris, demeure inconsolable de la perte de ses enfans … Sans que personne (Thren. 1. v. 9.) se mette e
offre à ma vue ? Consolez-vous, Rama, il est encore sept mille de vos enfans qui ne fléchissent pas le genou devant Baal. N’es
a Déclaration du 16 Avril 1641. Par ce moyen , Religion sainte, ces enfans infortunés qui sont nos freres, & dont la cau
pense  ! Comment peut-être ! En peut-il être un plus important ? Ces enfans ainsi châtiés, comme ils le méritent, ne seront p
70 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
sur gré de sa désobéissance. Depuis Saturne, qui vouloit dévorer ses enfans , & malgré la volonté de qui on sauva Jupiter,
s’exposent à la mort, à l’esclavage, à la perte des biens pour leurs enfans , des enfans pour leurs peres, les femmes pour leu
à la mort, à l’esclavage, à la perte des biens pour leurs enfans, des enfans pour leurs peres, les femmes pour leurs maris, de
plaisir sera toujours le meilleur maître du genre humain ; les hommes enfans à tout age veulent qu’on les amuse pour avoir dro
dultere, de fourberie, &c. Il n’est que trop vrai que les hommes, enfans à tout âge, ne cherchent qu’à être amusés, &
rche enveloppé d’un linceul, est un de ces revenans qui font peur aux enfans & aux nourrices. On a imaginé de mettre à la
ortune ; cette nouvelle farce pourroit tout au plus effrayer quelques enfans , ou occuper un moment quelque esprit mélancolique
71 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
ançaise sa maîtresse, que Charles II avoit amenée de Paris, plusieurs enfans naturels, un théatre brillant, des bals, des fête
sous les yeux d’un pere de famille, dont la présence en impose ; ses enfans ne le volent point, ne se dérobent point à ses ye
le Roi lui-même, qui vouloit à quelque que prix que ce fut avoir des enfans , avoit conduit son amant à la Reine, qui lui avoi
nsion pour vivre. Louis-le-Débonnaire avoit été ainsi traité par ses enfans , dans une assemblée d’Evêques & des Grands du
ge, qui passe sa vie dans la débauche, & après avoir eu plusieurs enfans légitimes, a jusqu’à 15 batards : ils sont tous g
72 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
cs, où les Peres & les Meres ont l’imprudence … de conduire leurs enfans . Or, continue Riccoboni, qu’elles atteintes ne do
les Citoyens sont rares, les amis inconstans, les Peres injustes, les enfans durs, les femmes fourbes & infidéles, c’est-à
s femmes, moins de pudeur dans les filles, moins de docilité dans les enfans , dans les Villes où il n’y a pas de spectacles ?
par le Public, que comme des sujets de dévotion propres à amuser des enfans . On s’étoit tellement prévenu contre ces deux pié
’une grace, lui dit-il, à vous demander : ne permettez jamais que mes enfans aillent aux spectacles. Plût à Dieu que je n’y eu
ien des peres & meres, qui répondront à Dieu de la perte de leurs enfans . La Dame fut attendrie à ce récit, & Mr. son
rce qu’on y renforce les maximes les plus pernicieuses, & que les enfans , dans un age encore tendre, y commencent à se fam
tes, & des guides, indignes de l’être, qui, en y conduisant leurs enfans , leur présentent eux-mêmes la coupe empoisonnée d
les peres & meres, qui, par leur exemple, auront inspiré à leurs enfans le goût & l’amour du Théatre ! Obligés encore
nt Dieu, de toutes les suites, qu’elle peut avoir, à l’égard de leurs enfans  ? Et n’est-ce pas sur eux principalement, que tom
73 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -
ns bornée, la preuve serait aisé à donner : mon bien serait celui des enfans des arts ; au surplus, j’ai pour garands ceux qui
74 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. » pp. 287-291
rès-savante, & que la nôtre n’est, au prix d’elle, que des jeux d’ enfans . Ne suffit-il pas que la musique Italienne bannis
75 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. Que le Musicien doit seconder le Poète, & que le Poète doit s’entendre avec le Musicien. » pp. 292-296
Drame qui lui est étranger, à ces nourrices qu’on charge d’élever les enfans  : ont-elles pour leurs nourrissons les mêmes soin
76 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
nnent ; & il n’est personne parmi vous qui n’aimât mieux voir ses enfans dans le tombeau que sur le théâtre. Mais si c’est
vous repaissez du spectacle affreux d’une mère qui égorge ses propres enfans , d’un frère qui boit le sang de son frère. Ces Ro
ant par toutes sortes de tromperies les passions criminelles de leurs enfans  ! étrange réformateur, qui apprend à ces enfans e
criminelles de leurs enfans ! étrange réformateur, qui apprend à ces enfans eux-mêmes à se jouer de l’âge & de la foibles
77 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
nci le champêtre sejour. De nos aïeux il fut le tendre pere, De leurs enfans il est encor l’amour. L’Auteur du Mémoire invoqu
ge la vieillesse de son pere, le pere a l’œil toujours ouvert sur ses enfans , pour empêcher qu’ils ne se deshonorent par le li
ont exposés aux dangers du monde. Il ne faut pas devenir le tyran des enfans , par un excès de rigueur : mais en général la leg
um laude senem velat mori. Dans la troisieme, une femme allaitant ses enfans , & un pellican qui ouvre son sein à ses petit
78 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
être le Roi & la Reine. Ce bal fut composé de cinquante de leurs enfans , petits enfans, arriere-petits-enfans, qui passer
mp; la Reine. Ce bal fut composé de cinquante de leurs enfans, petits enfans , arriere-petits-enfans, qui passerent toute la nu
assé & dans le nôtre ? Tous les hommes sont imitateurs, jusqu’aux enfans , qui quelquefois se copient, y font des gestes pl
it sa troupe qui n’étoit que pour lui ; elle n’étoit composée que des enfans des plus grandes maisons de l’empire. Le peuple a
les récitoit dans les places publiques, on les faisoit apprendre aux enfans , on les transmettoit à la postérité. Telle étoit
79 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
trier a vu dans plusieurs cathédrales « les chanoines danser avec les enfans de chœur le jour de Pâques. » Il y a plus, Monsie
e vice et l’hypocrisie soient livrés au ridicule ; laissez danser nos enfans , ne les envoyez point en enfer, et Dieu vous béni
80 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
aux Idoles étoient pour ceux qui étoient instruits de la liberté des enfans de l’Eglise : mais on m’avouera, comme les Corint
s dévoirs d’un Pere Chrêtien, lorsqu’il n’éloigne pas d’auprès de ses enfans les livres dangereux ; à combien plus forte raiso
pprouvé la funeste fource de ce malheur ; au Pere & à la Mere des enfans , qui les y ont menés… « O ! mon Dieu, s’écrie sai
81 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
antithèses dont il est rempli. Les contes avec lesquels on berce les enfans sont moins incroyables que les Épisodes & sou
82 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Cinquième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 33-39
ez garde qu’il ne s’ennuie. Hélas ! je n’en serais plus la cause. Nos enfans continuent à se bien porter. Je ne saurais m’empê
83 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
moderne, que les chinois font apprendre par cœur des prieres à leurs enfans , & les leur font réciter chaque jour, matin &
dans un livre où il assure n’avoir eu en vue que l’instruction de ses enfans , M. le comte de Tremon, homme célebre, fait un ob
& sans mœurs, toujours prêts à se battre, même avec leurs propres enfans . Le croiroit-on ? Les arts y ont pénétré. J’y vi
t plus glissant en Europe. Quel pere sage oseroit y faire marcher ses enfans  ? Il est vrai qu’en France la vertu a un secours
aucoup sur son guide Saint-Lambert, il remplit l’attelier d’Apelles d’ enfans déguisés en amours, qui y font des jeux & des
amp; la bienfaisance ; témoins Hérode dans Mariamne, Brutus & ses enfans , la Mort de César, Mahomet & Oreste, Semirami
84 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130
e. On n’y oublie point les morts entassés, les ruisseaux de sang, les enfans expirans dans les bras de leurs meres ; les Solda
85 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
de Thèbes, Qui fut cause qu’Œdipe eut la douleur amère De faire des enfans à Madame sa Mère11, doit baisser pavillon devant
86 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
a tous faux. Cependant l’illusion sera elle que les simples & les enfans s’y méprendront, qu’ils croiront voir des objets
re : ou, s’il est reconnoissable, il ne plaira plus ; semblable à ces enfans plutôt jolis que beaux, qui, parés de leur seule
am, vénérable par sa dignité, par son grand âge, par tant d’illustres enfans , se roulant dans la fange, souillant ses cheveux
87 (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153
raélites qui murmuroient contre Dieu ?… Samuel ne toléra-t-il pas les enfans d’Heli, quelque corrompus qu’ils fussent, & l
sont obligés de suivre leurs Maîtres ou Maîtresses ou de mener leurs enfans aux spectacles. Voyez la réponse de ce Docteur à
88 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
des richesses ; qu’il ne les faut pas dérober à la societé ; que les enfans y ont une part légitime ; qu’en se concentrant, q
, son ame dans son trésor, on se rend méprisable aux yeux même de ses enfans , auxquels on ne devroit inspirer que des sentimen
’est coupé par sa gouvernante… La bonne est sur le Theatre, & les enfans sont dans le Parterre. Voilà l’image de ce qui se
reux ; mais ils faisoient enyvrer leurs esclaves pour instruire leurs enfans  ; mais ils permettoient, ils encourageoient même
nt public, cette danse où les vieillards, les hommes faits, & les enfans , accompagnoient leurs sauts de cette chanson que
89 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
éducation. Les anciens étoient si délicats sur l’éducation de leurs enfans , qu’ils craignoient pour eux jusqu’à la tendresse
; qui le croiroit ? Le grand principe de nos jours est d’éloigner les enfans du vice en le leur rendant familier, & en ins
ge, du ridicule à la vertu. Il a brisé les liens de la soumission des enfans , de la fidélité des épouses, de la déférence des
fort en repos. Il blâme aussi les femmes qui ne nourrissent pas leurs enfans  ; mais c’est la loi de la nature qu’on viole : la
90 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
de tromper leurs maîtres, aux femmes de se jouer de leurs maris, aux enfans de désobéir à leurs parens ? n’enseigne-t-elle au
les tolérant, les parens & les maîtres en y laissant aller leurs enfans & leurs domestiques. Ce n’est donc plus qu’un
du Ministre Roussel. Elle en a fait un recueil qu’elle a dédié à des enfans Pensionnaires dans le Couvent de Religieuses à Gi
91 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
uples dramatiques. On se plaint que les nourrices gâtent l’esprit des enfans , en les berçant de contes frivoles. Quel plus mau
’est un point essentiel dans l’éducation de ne pas laisser mentir les enfans , même pour s’excuser en choses légères, de leur p
92 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
. Pourquoi cet Autel, demande Œdipe ? Que veulent ces vieillards, ces enfans éperdus ? Pourquoi la terre est-elle couverte de
93 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  RECAPITULATION. » pp. 382-390
éce de Poësie. Elle cherche à amuser les hommes, & comme ils sont enfans , ils ne haïssent rien tant que la tranquillité. P
94 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
de la vertu ; qu’un père, un tuteur, un mari, quoique trompés par des enfans , des pupilles, ou par une femme, (si l’on croit p
ussi que ces Pièces montrent la source du desordre de l’épouse ou des enfans  ; que les parens soient punis de leur négligence
les couronnant, recompensera le mérite en tout genre. Les parens des enfans qui auront remporté les prix, partageront leur gl
présentative, il faudrait n’admettre à jouer sur les Théâtres que les enfans des gens aisés, en même-temps qu’on interdirait a
depuis la première condition, jusqu’à la dernière de celles dont les enfans peuvent être admis à représenter ; & que chac
tifieront à celle-ci la beauté de son choix. Toutes les fois que les enfans devront jouer, les pères & les mères les cond
ans les Atellanes. Les Empereurs contraignirent aussi quelquefois des enfans de Sénateur & des Citoyens à se donner en Spe
emens des Vieillards ? Heureux pères, d’avoir donné le jour à de tels enfans  ! Heureux enfans d’être nés dans un Pays, où tout
rds ? Heureux pères, d’avoir donné le jour à de tels enfans ! Heureux enfans d’être nés dans un Pays, où tout était Fête, Spec
95 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
n lui demanda de voir les siens. Cette sage Romaine fit approcher ses enfans , qu’elle avoit élevé avec grand soin à la vertu.
à remplir, se souvient-elle qu’elle a un pere, une mere, un mari, des enfans , des domestiques, une messe à entendre, une prier
le, c’est que Job, selon l’usage des Orientaux, qui donnoient à leurs enfans des noms mystérieux, relatifs aux événemens arriv
96 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
u’un alloit remercier un bon pere d’avoir eu le bonheur d’égorger ses enfans . Il seroit plus juste de lui en demander pardon.
; le lien est commun, l’obligation est la même. Que deviendroient les enfans  ? Quel seroit le sort des familles, des princes,
mp; on en donne deux pour modeles, dont aucune n’est l’ouvrage de ces enfans . Le jeune allemand savoit trop peu le françois, p
97 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56
ent asyle dans leurs palais, mêlés dans les familles, vivant avec les enfans , les enseignant, les exerçant, jouant avec leurs
t sur la Méditerranée. Sans doute, direz-vous, c’est pour montrer aux enfans la curiosité ? Non : c’est pour amuser son éminen
us les cultes que l’on tolère ? Dans la tolérance de l’exposition des enfans approuve-t-on le crime qui les fit naître, parce
98 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
’affaires, occupé de sa profession, le Père de famille, qui élève ses enfans , n’y vont guère. Qui donc se délasse au théatre ?
i inspire la frivolité. C’est grand dommage ; il faut des joujoux aux enfans . Ils savent bien s’en donner avec les Actrices, a
défaut des Acteurs ou Actrices, les Actionnaires, leurs femmes & enfans se sort chargés dans le bail de remplir les rôles
99 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
masquer sans changer de sexe : un pere ne peut pas le permettre à ses enfans , & un maître à ses domestiques. 3.° C’est tou
rnaval il couroit la ville déguisé en Sauvage, couvert de plumes. Les enfans le poursuivirent à coups de pierre ; il se sauva
rtes d’habits, selon les âges & les qualités, les vieillards, les enfans , les femmes, les esclaves, &c. & dit qu’i
100 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
toute la force & l’ascendant de la persuasion, ces chimeres à des enfans , à des paysans, & les leur fait croire : elle
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