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1 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26
satisfaire les vœux des peuples, il veut leur donner un Héros, sous l’ Empire duquel ils verront refleurir la Religion et la pi
Jupiter, n’est pas moins injurieux à Dieu que Jupiter même. Le mot d’ Empire par lequel vous exprimez la conduite future de vo
davantage condamné dans un Evêque, que cet Esprit de domination et d’ Empire avec lequel il voudrait gouverner les âmes que Jé
opprimer. » Mais de quoi s’avise votre Jupiter de dire, que « sous l’ Empire de votre Héros, les peuples verront refleurir la
2 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
peu attachés à la gloire de leur patrie, que les barbares ruinèrent l’ Empire et le détruisirent avec autant de facilité que le
uverains asiatiques, plongés dans le luxe et la mollesse. « Après l’ empire d’Occident, celui d’Orient commença à dépérir par
au théâtre que prirent naissance les deux factions qui partagèrent l’ Empire sous Justinien. Les Français furent heureux tant
rincipes religieux et moraux, concourt également à la destruction des empires , ne s’ensuit-il pas évidemment que ces pièces de
3 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
aîne, dès que vous vous apercevez que votre raison cède et n’a plus d’ empire sur vos sens. » Je dirois volontiers à l’auteur q
il date d’une époque trop tardive. Quand la raison cède et n’a plus d’ empire sur les sens, comment persuadera-t-elle à une jeu
s’étende, comme elle s’étendra à coup sûr6, qu’elle s’asservisse les empires et les royaumes, que les troupes mimiques (il y e
rité…. Que des adultes, maîtres de leur sort, fixés par goût et par l’ empire d’une longue habitude dans un genre de vie analog
calme nécessaire à des opérations sages et utiles. Mais si dans votre empire il y avoit un divertissement quelconque qui dégén
idée, ne se calma que lorsque le Christianisme étendit sur la terre l’ empire de l’innocence et des mœurs. Comparez dans les si
plus digne de leurs regards, qu’elle regarde la destinée générale des empires . « Le bien des individus, la fortune, l’honneur d
édient employa Néron et les autres tyrans de Rome, pour affermir leur empire odieux ? Ces monstres pour abâtardir le peuple et
portent en eux-mêmes. Des flottes qui sembloient porter le destin des empires ennemis, ont ramené dans les ports proportionnell
e ?…. Dans ces armées de Goths, de Huns, de Vandales qui démolirent l’ empire romain, y avoit-il des malades ? Il est à croire
4 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Mlle de Guise » pp. -1
dans le cœur : Python où l’œillet respire L’honneur, du front tient l’ Empire Comme un glorieux vainqueur. Or dites-moi ma Pri
et de traits. Unique bien que tout respire L’esprit captif sous ton Empire , Chérit l’honneur de son tourment, Retenu en tes
5 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -
Parmi tous les beaux Arts que Pierre le Granda introduisit dans son Empire , cet Auguste Prince ne songea pas à y établir un
erait un nouvel éclat du côté des beaux Arts, et donnerait aux autres Empires un exemple, ou plutôt un modèle qu’ils seraient d
6 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
s instituteurs de l’art des Pantomimes, Pylade & Bathylle, sous l’ empire d’Auguste ; ils ont rendu leurs noms aussi célèbr
mains dans sa naissance ; qu’il passa bientôt dans les Provinces de l’ Empire les plus éloignées de la Capitale, & qu’il su
éloignées de la Capitale, & qu’il subsista aussi long-temps que l’ Empire même. L’Histoire des Empereurs Romains fait plus
7 (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42
ent aux Monarchies, amplifié ses bornes, établi l’état d’un admirable empire , subjugué la meilleure partie de la terre, conser
usieurs Artabaze et Orabaze) ; Cyrus (VIe s. av. J.C.) fondateur de l’ empire perse. d. [NDE] Cnaeus Naevius (264 av. JC - 194
8 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. » pp. 42-48
s chercher une époque plus éloignée, tout le monde sait que, depuis l’ Empire des Perses jusqu’aux derniers temps de l’Empire R
de sait que, depuis l’Empire des Perses jusqu’aux derniers temps de l’ Empire Romain, et dans les premiers siècles du Christian
9 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
oderne, malgré sa prétendue réforme. La comédie fut ensevelie avec l’ empire de Rome, & ne reparut en Orient qu’à la fin d
n ignorer l’histoire à ce point ? Le théatre subsista toujours dans l’ empire d’Orient avec le même éclat : témoins les Concile
ales qui en parlent. Il subsista en Italie, même depuis la chûte de l’ empire , quoiqu’avec moins de magnificence : témoin les L
it-il supportable aux yeux des Philosophes Payens que sur la fin de l’ empire les théatres fussent bâtis plus superbement que l
cérémonies religieuses ? Que signifie cette réflexion ? A la fin de l’ empire en Occident au cinquieme siecle, & en Orient
u poison séducteur de la volupté. C’est par là que le démon reprend l’ empire fatal qu’il avoit sur nous avant le baptême. Tous
10 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
rtir † je demeure en Epire † Je renonce à la Grece † à Sparte, à ton Empire † A toute ta famille, † & c’est assez pour m
r † je demeure en Epire † Je renonce † à la Grece † à Sparte † à ton Empire † A toute ta famille † & c’est assez pour mo
qu’une femme est admirable par les qualités de son ame, qu’elle a un empire absolu sur un Heros, c’est parce qu’elle est bell
a un empire absolu sur un Heros, c’est parce qu’elle est belle ; son empire est celui de la Beauté : ainsi dans nos Tragédies
e, Actrice cependant qui n’eut jamais (comme j’en suis certain) aucun empire sur lui, & qu’on se représente parlant d’Amou
que par la beauté que Cleopatre captive César, & qu’Emilie a tout empire sur Cinna. Chimene, malgré tout le bruit de sa do
11 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — [Introduction] » pp. -1
ransmis à la postérité, une partie des grands événemens de ces fameux Empires . Il faudroit qu’une plume habile, bien brévétée &
ne l’ouvre qu’après la mort de chaque Empereur. L’Historiographe de l’ Empire rassemble & lit tous ces écrits, & en com
12 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158
ez eux ni chez nous ces bornes même soient longtemps respectées. Tout empire  : le luxe introduisit la licence, le théâtre leur
Il s’y soutint en Orient et en Occident jusqu’à l’extinction des deux empires , et même sous les Princes Wisigoths, comme le rap
en bâtirent. A leur exemple, il en fut bâti une infinité dans tout l’ empire . Malgré son autorité, Pompée fut fort blâmé, et p
us haut des cieux cette Déesse, nourrissent l’orgueil de la vie. Quel empire sur tout ce qu’il y a de plus grand dans le monde
es principales causes de la perte de cette grande ville, et même de l’ empire Romain, en Orient et en Occident, et elle produir
13 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
outes leurs sont indifférentes. Ce Prince a pourtant peu gagné dans l’ empire de la philosophie à ses courtisans près qui l’éle
voit été agréée & garantie par le Roi de Prusse, & par tout l’ Empire . Ceux qui avoient quelques prétentions furent des
s exquis. Toute l’Allemagne s’arma contre lui, il fut mis au Ban de l’ Empire , & réduit à une celle extrémité qu’il en fit
envahir les Palatinats Polonois. La premiere qui le fait membre de l’ Empire se borne au Brandebourg. La seconde attachée à la
the, que des Religieux hospitaliers & militaires ; ils ont dans l’ Empire beaucoup de commanderies qui sont gouvernées par
ançailles même qui n’en sont que le prélude, ont quelques embarras. L’ Empire de bellone est bien plus étendu que celui de l’hy
r, nous n’avons fait que végéter dans la poussiere. Il y avoit dans l’ Empire quatre-vingt princes qui étoient mieux que nous.
s, mais le procès fut fini à coups de canon. La France vouloit ôter l’ Empire à la Maison d’Autriche, & faire un Etat en It
14 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
r des Romains pour les Spectacles, dans le temps de la décadence de l’ Empire , b, 36 Amour conjugal. Son éloge, a, 6 Amour co
te. La vertu consiste à contenir les passions, & à en affoiblir l’ empire , a, 1 Fausse idée de ce Philosophe, pour arrêter
. Ses apologies du Théatre, b, 112, 114 Augustin (Saint). Cause de l’ Empire violent de l’amour réciproque des deux sexes, a,
r le témoignage de sa conversion, b, 5 50 Basile (Saint). Cause de l’ empire violent de l’amour réciproque des deux sexes, a,
rs des mauvais exemples des Grands, 119. Pensée sur la dépendance des Empires à l’égard de Dieu, 324. Reproche fait à ceux qui
sur la Maison de Saint-Cyr, a, 497 Démosthene. Cause du bonheur des Empires , b, 167 Desprez de Boissy, b, 277 Denizart. Fau
opie caractérisée, a, 7 Mœurs. Leur utilité pour la conservation des Empires , b, 434, 440. Leur déréglement en France dans le
rlemens de France, 109. Sa pensée sur les causes des révolutions d’un Empire , 291. Son hommage rendu au S. Evangile, 300, 604.
ison de l’homme perfectionnée & élevée par la Religion, b, 507. L’ empire des sens la dégrade, 543 Ramire. Extrait de son
3. Religion nécessaire au bonheur de l’homme, 427 Sens. Combien leur empire dégrade la raison, b, 543 Sentimens pour servir
e, 120, 432 ; b, 229-259. Le goût des Théatres a corrompu les anciens Empires , a, 297. Motifs qui dans les Etats anciens &
325 Tite-Live. Notice sur les Comédiens dans les différens âges de l’ Empire Romain, a, 285. Citation d’un Sénatus-Consulte po
15 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
re en est une forêt ; c’est le regne du Persifflage, l’étendue de son empire est sans bornes, tout est persiffleur sur la scén
s, nous n’y voyons que leurs graces, & c’est ce qui affermit leur empire . Tous nos poëtes comiques ont eu pour elles le re
mieux payer, accoutument les femmes à régarder le théatre comme leur empire , & les hommes leurs sujets ; c’est leur empir
théatre comme leur empire, & les hommes leurs sujets ; c’est leur empire en effet, & par conséquent celui du vice ; &a
; la galanterie de la France y ajoutent une supériorité ; une sorte d’ empire qui a fait inventer, & qui justifie trop bien
la mode, ou plutôt la foiblesse pour le sexe leur donne un plus grand empire , la licence & la hauteur sont sans bornes. Qu
es ont élevé ce Palais, elles l’habitent : la frivolité leur doit son empire & presque son existence, dans la république f
gés ses officiers, ses ministres, ses conseillers les soutiens de son empire , marchands de mode, coëffeurs, parfumeurs, danseu
16 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
i la plus suberbe à Petersbourg, & dans les grandes Villes de son Empire , à Moscou, Novogorod, Astracan, &c. quels nom
Depuis sa mort tout a changé, Thalie & Melpomene ont étendu leur empire sur les glaces des trois Russies, & en dépit
re sur les glaces des trois Russies, & en dépit du fondateur de l’ Empire , elles y ont une cour brillante, depuis que le sc
17 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
e et la soumission ; à arrêter le désordre des passions qui, malgré l’ empire des lois, troublent l’harmonie sociale et altèren
ins de célérité les germes de la mort. Combien dans les maladies des empires , combien donc est funeste et dangereux l’usage d’
de la tranquillité publique ». Ainsi partout où la religion étend son empire , où la voix de ses orateurs peut se faire entendr
. On peut se montrer rebelle à la volonté de celui qui commande avec empire  ; mais comment résister à la voix de celui qui pr
, est digne de notre reconnaissance sous plus d’un rapport. Mais si l’ empire des circonstances a forcé d’avoir recours à ce no
e ? et qui peut résister à celui qui tient dans sa main le destin des empires  ? Que peuvent aussi toutes les fureurs de l’enfer
ujours si attentif à la prospérité publique, à la conservation de cet empire auguste et florissant, dont la religion fut le pr
avec succès. Que sur la scène, où tout est illusion, ils exercent un empire absolu, j’y consens ; mais lorsqu’ils sont rentré
choses que l’estimable auteur de Pamela t, sans doute entraîné par l’ empire des circonstances, qui, au temps critique où il é
eur avait fondé la puissance du prêtre ; Mais sur l’homme crédule un empire usurpé Doit cesser aussitôt que l’homme est détro
a loi…. Un effet naturel de ces sortes de pièces est donc d’étendre l’ empire du sexe, de rendre des femmes et de jeunes filles
’immoralité n’usurpent jamais dans la société, comme sur la scène, un empire abusif. Au milieu des ténèbres profondes, dont, d
était-il inquiet de l’autorité du Monarque puissant qui gouvernait l’ empire  ? et l’illustre auteur de Phèdre, a-t-il jamais c
un ancien magistrat42, est l’âme du monde, l’appui des trônes et des empires , et la reine de toutes les vertus. La faire régne
éternelle providence, elle atteint jusqu’à la racine des plus anciens empires , pour les relever ensuite avec un nouvel éclat. S
uses, un juge indiscret ose l’interrompre, ou l’arrêter avec ce ton d’ empire et d’autorité qui ne saurait jamais se concilier
Rome, après sa défaite, impose encore à l’univers. Ainsi donc, sous l’ empire d’une loi sage, unique, appropriée au génie d’un
fréquentation, et dont les maximes, d’accord avec celles du chef de l’ empire , ne puissent arrêter désormais le cours de ses ha
que simulation et qu’hypocrisie, partout où la religion exercera son empire . Et voilà comme le théâtre nous corrige et nous r
etrouve l’image de ces anciens corps de magistrature qui honoraient l’ Empire Français, en se montrant les amis et l’appui de l
int à la morale de la religion ou de celui qui en méconnaît l’heureux empire , en refusant de croire, soit à sa vérité, soit à
s après la publication de ce livre. q. NDE La veuve du Malabar, ou l' empire des coutumes, tragédie de M. Le Mierre (1770). r
18 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — III. Et c’est l’effet propre de la Comédie. »
it au monde de nouveaux attraits ; qu’elle affermit ou établit même l’ empire du Prince des ténébres ; qu’elle souléve les pass
19 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
tion vient au secours. Ce merveilleux projet est que Titus abdique l’ empire , pour aller avec Berenice vivre heureux & ign
ce denouement il ne s’agiroit pas seulement de lui, mais du sort de l’ Empire , après nous être mis à la place de Titus, mettons
d’un autre, lorsque ce plaisir vous est prejudiciable ? Qu’il garde l’ Empire , dirions-nous, ne peut-il pas aimer Berenice sans
s, dont il doit faire les délices ? Il l’aimoit avant de parvenir à l’ Empire  : nous ne demandons pas qu’il cesse d’être tendre
t digne de lui, elle sera la premiere à lui conseiller de conserver l’ Empire . Nous reviendrons au denouement de M. Racine. Si
rs, le même pouvoir qu’elles ont sur leurs amans ; c’est étendre leur empire . Vous voudriez même, pour l’édification des mœur
istration publique régit un Etat par les mœurs & par les loix ; l’ empire des loix pese d’autant-plus à ceux qui sont charg
arts semble donner une seconde existence à tout ce qui l’approche. L’ empire de la raison & de la vertu s’accroît par l’ag
s en secret. Si l’on doit rougir, c’est de s’asservir sans examen à l’ empire de l’opinion, lorsqu’elle n’a que le prejugé pour
20 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — [Introduction] » p. 2
tout. La religion & les mœurs ne peuvent espérer de rétablir leur empire qu’autant que l’autorité souveraine le supprimero
21 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
Les représentations théatrales furent ensévelies sous les ruines de l’ Empire romain, & ne reparurent que long-temps après.
n débauche & en excès. Le vice lui doit ses progrès, le démon son empire , & les ames leur perte éternelle. La liaison
22 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92
vienne jamais le complice. 37. [NDA] Auguste veut se démettre de l’ Empire  ; Cinna l’en détourne ; il lui persuade de rester
emière fois en 1711. l. [NDE] Il s'agit de Cyrus II, fondateur de l' empire perse.
23 (1733) Traité contre les spectacles « AVERTISSEMENT. » pp. 143-144
culaires, que l’Empereur Sévère fit célébrer la douzième année de son empire , et la 205. de Jésus-Christ, selon Pamélius. Quel
24 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
tes ou délicates, simples ou naïves. Toutes ont leur beauté, & un empire presque égal sur les hommes, Elles ont un rapport
quatrieme partie sur laquelle la Poësie de style puisse avoir quelque empire . Elle est composée des Poëtes ou des amateurs de
te, dans ces derniers, ces qualités qui nous subjuguoient avec tant d’ empire . De ce torrent de flâme, il ne resteroit qu’un am
25 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XII. Son opposition aux vœux du Batême. » p. 25
orter la coignée à la racine de l’arbre ; d’ôter à la concupiscence l’ empire , puisqu’on ne peut lui ôter la vie ; de l’attaque
26 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES DISCOURS. » pp. -1
ues soufferts ou condamnés, depuis l’extinction de l’Idolâtrie dans l’ Empire , jusqu’à la naissance des Scholastiques. 171 DERN
27 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
, abolition des Communautés, déposition des Evêques, translation de l’ Empire , Conciliabules pour l’erreur, mépris des Conciles
les mêmes défenses, c’étoit dans la Grece, dans le centre des arts, l’ empire des Appelles & des Praxitelles. Les Conciles
e tous les traits de la passion. Le vice ne triomphe pas moins sous l’ empire de Morphée, que sous celui de Thalie, & Thali
igles Romaines qu’il y avoit arborées, pour marquer sa soumission à l’ Empire . C’étoient les armoiries du tems, comme les fleur
28 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
Galterius, la chronologie d’ Onuphriuset de Génébrard sur l’état de l’ Empire Romain. Il reste maintenant de voir, comme quoi l
à l’Empereur Honorius, se réjouit de ce qu’il les avait chassés de l’ Empire , pour leurs dépravations. S. Augustin, Evêque d’
n son lustre, l’amitié pût avoir son règne, et la paix entrant en son Empire , la concorde y trouvât le trône de sa félicité.
tendre qu’une couronne de chardon et un sceptre de foin, pour régir l’ Empire des Gymnosophistesy. Je le conjure en finissant
29 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
uquel il vient de dire : « Cinna, par vos conseils, je retiendrai l’ Empire  ; Mais je le retiendrai pour vous en faire part… 
el effort de génie ! Ce n’est point ici le vice forcé à reconnaître l’ empire de la vertu ; c’est la vertu mise aux épreuves le
peut jamais se séparer de l’intérêt général des peuples soumis à leur empire  ? Que leur apprendraient de plus les plus profond
minent au Théâtre comme dans le monde, si elles ne se servent de leur empire que pour ramener les hommes à la vertu ? « Certe
30 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
couer le joug d’une imagination frivole, & ne reconnoître d’autre empire que celui de la vérité. Toute la Scene roule ordi
vie ! Digne d’envie, Tendres amours Enchantez-nous toujours. Dans l’ empire amoureux Le devoir n’a point de puissance,       
31 (1731) Discours sur la comédie « a tres-haut et tres-puissant seigneur, monseigneur louis-auguste d'albert d'ally, duc de chaulnes, pair de france. » pp. -
ns recourir à l’an mille, temps où elle possédait déjà des Fiefs de l’ Empire  ; la France n’a-t-elle pas vu Louis Charles d’Alb
32 (1824) Du danger des spectacles « INTRODUCTION. » pp. 1-3
mpartialité plusieurs des usages et des plaisirs de la société, que l’ empire d’une longue indulgence semble avoir consacrés. L
33 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114
de faite annoncer dans les Gazettes, la nouvelle province ajoutée à l’ empire de Thalie. C’est à la place des Bandits, qu’on tâ
lus importante ; aussi le théatre aura en Corse, la même époque que l’ Empire François : ces deux Empires sont inséparables, l’
héatre aura en Corse, la même époque que l’Empire François : ces deux Empires sont inséparables, l’Empire de la Réligion &
époque que l’Empire François : ces deux Empires sont inséparables, l’ Empire de la Réligion & de la vertu y aura-t-il la m
34 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
es qui faisoient dépendre de la conservation des mœurs le bonheur des Empires . Nous n’en citerons qu’une preuve tirée du XIVe L
ette corruption de mœurs que le luxe Asiatique avoit introduit dans l’ Empire Romain. « Le nombre des pauvres, dit M. Bossuet,
res de Citoyens qui préparerent & avancerent la ruine de ce vaste Empire qui embrassoit tant de Nations & tant de Roya
mp; tant de Royaumes ». S’il est vrai que dans les beaux jours de cet Empire , les Romains rendoient meilleurs tous les Peuples
argnerent une privation, que, par la suite, les autres Provinces de l’ Empire Romain éprouverent à cet égard. Car les attaques
Romain éprouverent à cet égard. Car les attaques successives que cet Empire eut à essuyer, & qui enfin dans le cinquieme
ie, enfin des Francs ou Teuthons dans les Gaules. Les conquérans de l’ Empire Romain ayant ensuite embrassé le Christianisme, c
dont la perfection littéraire ne tendoit qu’à augmenter encore plus l’ empire des vices ; c’est ce qui occasionna les écrits po
llusion. On verra qu’elles tendent toutes plus ou moins à favoriser l’ empire de la volupté, & que les défenseurs des Théat
35 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre » pp. 86-103
sentiment intérieur, & l’amour propre, luttant avec zèle contre l’ empire des passions, sont l’unique source de la contradi
A peine le génie a brillé quelque tems, que l’esprit fonde un nouvel empire sur les débris du sien. Le goût que le premier a
36 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXII. De l’usage du Théatre relativement au Comédien. » pp. 104-121
son immensité. Tous les objets qui l’y environnent sont soumis à son empire absolu. Les Poëtes anciens, & ceux du dernier
ort, & oblige à main armée de partager avec lui ses trésors. Si l’ empire du beau n’a de bornes que celles de la nature ent
37 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17
ppelle les belles passions, sont la honte de la nature raisonnable, l’ empire d’une fragile & fausse beauté ; & cette t
38 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre.  » pp. 25-27
elle les belles passions, sontf la honte de la nature raisonnable : l’ empire d’une fragile et fausse beauté et cette tyrannie
39 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
Cette ville si puissante, si riche, qui a longtemps disputé à Rome l’ empire du monde, qui a mis Rome à deux doigts de sa pert
publique (pag. 83.), et tous ceux qui ont écrit sur la décadence de l’ Empire Romain, remarquent que depuis l’établissement des
diverses fêtes, exerçant ses divers emplois dans les provinces de son empire . On peut voir là-dessus Sinops, Criticor, Corneil
40 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  RACINE. A Mlle. Le Couvreur. » pp. 77-80
amp; fuit en rougissant. Mais connoissez l’amour & quel est son empire .  Mon cœur trop prompt à s’enflammer, Apprit en v
41 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Stances à Madame Isabelle, sur l’admiration où elle a tiré la France » pp. -
tes ses maisons. Soudain Jupiter qui désire Qu’heureux fleurisse son Empire , Tira d’un vaisseau des destins L’arrêt, que pour
42 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XX. Exemples de pratique. » pp. 48-50
rsement des Théâtres, la pénitence de ses freres, la destruction de l’ empire du démon, & l’établissement de celui de J. C.
43 (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4
bien souvent, répandre bien des pleurs : Il semble avoir en main de l’ Empire les rênes. ***  Et là de grands Danseurs formés
44 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
Eh ! pourquoi non ? Arouet vaut bien Alexandre, ses conquêtes dans l’ empire des lettres, ne sont pas moins étendues, sa reput
e Jupiter, c’est un véritable Apollon, qui inspire les poëtes, tout l’ empire des lettres se tait en sa présence, & tombe à
ries. Les villes célebrent ces fêtes avec le plus grand éclat, tout l’ empire des lettres devoit solemniser de même la dédicace
amp; les dépouilles des nations qu’ils avoient vaincues. Le principal empire de Voltaire est le Parnasse, c’est là qu’assis su
45 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
dissolution Françoise, & la barbarie Russe. Ce qui arrêta dans l’ Empire , & par conséquent dans tout le Nord, les prog
s chez tous les peuples. Ces loix Romaines ont subsisté dans les deux Empires , & subsistent encore chez tous les peuples, m
ous rapprocher des temps lumineux de la Grèce : Tous les siecles de l’ Empire Romain & de l’Église Chrétienne ne sont que d
de femmes au spectacle ! Eh ! on n’y vient que pour elles, c’est leur empire , leur triomphe. Voilà le vrai ténébreux & le
46 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
le poison d’une chemise, & le bucher d’Oëta. Tel fut le sort de l’ empire de Babilonne, ville abominable, théatre du vice,
e malheur de l’homme, qui se laisse vaincre à ces frivoles ennemis. L’ empire Romain, ce colosse énorme de puissance, qui, comm
ssion n’aveugle pas jusqu’à prendre la défense de leur corrupteur ? L’ empire des Grecs, qui imita les désordres de Rome, &
r de crime en crime, jusqu’à ce que Mahomet Il y acheva de détruire l’ empire , avec la religion Chrétienne, dont le luxe avoit
cé par la main des passions, pour servir les passions, pour établir l’ empire des passions. A ce signe de reprobation le démon
tte tête est donc le trone de Satan sedes Satana . Il y a établi son empire , il y donne des loix, y prononce ses oracles, y a
47 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 1 : Livre II, chap. 3] » pp. 104-105
vérité les Empereurs de Constantinople ont jusques au declin de leur Empire retenu le gonfanon où était le Dragon peint, et l
48 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75
it, & mon cœur qui soupire, N’ose sans votre aveu sortir de votre empire . Je passe à des discours plus étendus, où l’amo
un Amant foible & langoureux ? Ici sa grandeur ni la dignité de l’ Empire ne tiennent point contre Bérénice en pleurs. Et
e à toute heure me suit. Sans cesse elle présente à mon ame étonnée L’ Empire incompatible avec mon hymenée ; Et je vois bien q
ois moins encore vous dire, Que je suis prêt pour vous d’abandonner l’ Empire , De vous suivre, & d’aller, trop content de m
ous verriez à regret marcher à votre suite, Un indigne Empereur, sans Empire , sans Cour, Vil spectacle aux humains des foibles
tresse le sacrifice des loix de Rome, & s’il faut, l’abandon de l’ Empire même. Au surplus c’est dans cette Pièce si foible
se fait un jeu de l’humiliation des Rois & de la destruction des Empires . C’est ici le lieu de remarquer que Racine a four
49 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIII. Première et seconde réflexion sur la doctrine de Saint Thomas. » pp. 82-84
choisit pas des comédiens dont le nombre était alors si grand dans l’ empire , mais un homme qui gagnait sa vie à jouer d’un in
50 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
a tête de Méduse. Ils le furent encore par le renversement total d’un Empire florissant, immense, riche, peuplé, qu’ils croyoi
roient ni bassesse, ni licence, ni bouffonneries. Il n’y avoit dans l’ Empire que le théatre de la Cour, où il n’assistoit que
out le monde versoit des larmes en abondance sur le renversement de l’ Empire du Soleil. Les Espagnols l’ont enfin aboli, dans
ades, bâtissant une Ville comme Romulus, qui a été la capitale de son Empire . Chaque famille, chaque particulier avoit son ido
e nom de Prêtresses du soleil il fonda une infinité de Couvens dans l’ Empire où l’on tenoit enfermées toutes les belles filles
51 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
cher à la loi qui établissait l’infamie, ce qui aurait révolté tout l’ Empire , il déclara qu’il fallait distinguer ceux qui jou
premières années de son règne, les délices et l’admiration de tout l’ Empire  ; le Sénat lui fit une députation solennelle pour
Un Comédien noble, dit-il, n’est plus un prodige ; le plus noble de l’ Empire , l’Empereur est Comédien » : « Res haud inira tam
52 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
ns Théâtrales n’ont été inventées que longtems après la fondation des Empires . Après avoir assuré leurs fondemens par la gloire
randeur & nourrissent sa fierté. Le vainqueur, en s’emparant de l’ Empire des Grecs, ne s’apperçut pas qu’il étoit trop sen
53 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
étaient le plus en usage à Rome. Mais les attaques successives que l’ empire eut à essuyer, et qui, enfin, dans le cinquième s
èmes dont la perfection littéraire ne tendait qu’à augmenter encore l’ empire des vices. b. [NDE] traverser = embarrasser, em
54 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
e pourra en divertissant les spectateurs augmenter considérablement l’ empire de la vertu et de la gloire aux dépens de l’empir
considérablement l’empire de la vertu et de la gloire aux dépens de l’ empire de la mollesse et de la vanité, la perte de l’un
55 (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191
miers Chrétiens, qui ne se sont jamais armés que pour la défense de l’ Empire et par l’ordre de leur Souverain. Aussi la Légion
56 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
trouveroit par tout les premiers pour le service de l’Etat & de l’ Empire  : sur la terre, sur la mer, dans le commerce de l
la le plus sévérement au rétablissement du goût, des mœurs & de l’ Empire . Vous mêmes, Messieurs, quel rang leur donnez-vou
soin de remarquer : que l’époque du libertinage, qui a perdu tous les Empires , est l’établissement des spectacles, & sur-to
s dégoûter de tous les autres. Le théâtre, poursuit Tertullien, est l’ Empire de l’ennemi de Jesus-Christ, mes Freres, & vo
57 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
ous les auspices éminens de Richelieu. Depuis que Thalie a établi son empire sur les rives de la Garonne, cette belle vertu es
fait qu’une différence du plus au moins ; l’amour exerce partout son empire , quoique peut-être avec moins de fracas. Quinault
une morale de leur goût & un langage qui ne fait qu’établir leur empire . C’est le centre de leur bonheur & de leur gl
mant dédommage de tour. Voici un trait qui caractérise parfaitement l’ empire que le théatre donne aux femmes, & l’abus qu’
58 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
udroit-il davantage pour en donner horreur à une femme Chrétienne ? l’ empire de Vénus peut-il être celui de Jesus-Christ ? Non
usieurs endroits du théatre, établi en plusieurs endroits de ce grand Empire , sur-tout dans le serrail de l’Empereur. La coméd
une place parmi les Reines. Si Arlequin étoit au Mogol, comme dans l’ empire de la Lune, il diroit c’est tout comme ici. Grig
la mode & le goût ont prévalu, l’amour n’en exerce pas moins son empire . La loi gênante de loger un si mauvais hôte, dont
59 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
a religion chrétienne, qu’ils disaient avoir attiré les malheurs de l’ empire , en particulier par la cessation ou la réforme de
r le décret du Sénat, que c’est au contraire le théâtre qui a perdu l’ empire . Scipion Nasica, votre Pontife, que vous n’oserie
de Vesta ni Jupiter Capitolin, mais le vrai Dieu, qui vous donne cet empire , qui ne connaît ni bornes dans sa puissance, ni t
60 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
s. Le grand prince que j’ose prendre pour modèle s’unit encore avec l’ empire . N’ai-je pas aussi pour protecteurs les états de
tort au reste du Parnasse. Dans le dramatique même qui renferme deux empires , Thalie et Melpomène sont jalouses et rivales, qu
les dieux le pesaient dans leur balance d’or, Dussent-ils opposer l’ empire et la victoire, Ce nom chargé de gloire Entra
la rudesse les effarouchait. L’amour devint la passion à la mode, son empire s’établit sur le théâtre, c’est la seule à laquel
nstruire. Le théâtre est le modèle, l’école, l’arbitre souverain de l’ empire des lettres. Tous ces petits livrets ne sont que
61 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IV. » pp. 17-22
De n’oser de la fable employer la figure, De chasser les Tritons de l’ Empire des eaux, D’ôter à Pansa flûte, aux Parques leurs
62 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157
Siége Patriarchal de Constantinople, trouva dans cette capitale de l’ Empire d’Orient, des jeux dont la licence étoit affreuse
es Spectacles n’avoient point eu de consistance dans la Capitale de l’ Empire romain. César en les protegeant avoit rendu les A
63 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
ésente une piece nouvelle ; l’un des grands abus du théatre ; c’est l’ empire souverain qu’on a laissé prendre aux comédiens, s
décence, que le public ne cesse de gâter, qu’il faudroit accorder cet empire  ? Quoi de plus propre à décourager les bons, à fa
64 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
ur, fils d’un Préfet du Prétoire des Gaules, la première dignité de l’ empire d’Occident, y suivit plusieurs années le barreau,
la Ligurie ; avec les honneurs de Consul, magistrature suprême dans l’ Empire . Il n’y a pas d’apparence qu’Ambroise, qui avait
65 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265
’âme de Titus à triompher de l’amour, et à sacrifier sa Maîtresse à l’ Empire de Rome. Au contraire Corneille dans Rodogune a p
ent opposé, et l’on voit Antiochus et Séleucus renoncer également à l’ Empire , pour conserver leur Maîtresse. Par là ces deux g
66 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
rdes, quand on est sur des Terres Ennemies. Après la destruction de l’ Empire de Rome, la Comédie, suivant l’expression de beau
upportable, même aux yeux des Philosophes Payens, que sur la fin de l’ Empire , les Théâtres fussent bâtis plus superbement que
pureté, de l’idolâtrie, & des abominations des derniers tems de l’ Empire de Rome. Au septieme Siecle, des jeux sacriléges
67 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
e, où le peuple, à demi Païen, accoutumé depuis mille ans dans tout l’ empire Romain à toute sorte de spectacles, et livré à la
publiques, même le jour de notre naissance ou de notre avènement à l’ empire , tombent le dimanche ou dans quelqu’une de ces fê
’est pas aujourd’hui si rigoureuse en France qu’elle l’était dans les empires d’Orient et d’Occident, et par conséquent dans le
68 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275
ereuse, et combien il importe à la République de la déposséder de son empire . Si tout le monde est esclave de l’amour, il ne f
69 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
la comédie, n’a intéressé personne, en occident, depuis la chute de l’ Empire Romain, dont le théatre fut une des principales c
is qu’ils méritent. Mais à Rome, à Constantinople & dans les deux Empires , où tous les Peres & les Conciles le foudroyo
s peintures lascives, des paroles équivoques, des danses lubriques, l’ empire du luxe, en un mot un assemblage recherché de tou
n Tétrarchies entre ses enfans, & ne fit plus de sensation dans l’ Empire . Ses enfans, dont quelques-uns furent rélégués da
70 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
une sévère pénitence la piété ravit l’un & l’autre au théatre ; l’ empire des passions y étoit établi. Leurs successeurs, s
tre, donne des leçons, corrompe les mœurs, renverse l’ordre, assure l’ empire aux femmes, l’esclavage aux hommes, décide de la
nemens du monde, non des Divinités qu’on doive adorer. Cependant quel empire absolu ne leur donne pas les romans ? Elles dicte
amp; sur le théatre, où cette folle passion a établi le plus puissant empire . De quelle vanité n’est pas enfin remplie une Div
71 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
t de ce siècle la Russie éclairée voyoit avec plaisir les grands de l’ Empire jouer la comédie, & qu’il ne manquoit plus à
er au vice dont ils sont les suppôts, en maintenir & en étendre l’ empire . Le plus singulier gouvernement des Princes par r
hommes ont un nom dans la littérature, mais ils n’en ont point dans l’ empire de la religion & de la vertu. Par les lettres
u profit de l’Hôtel d’Orléans. Enfin pour mettre la dernière main à l’ empire de Thalie, il ne manque que devoir les Italiens à
; l’Impératrice qui augmente d’autant sa ferme. La République & l’ Empire Romain avoit des principes fort différens de ceux
72 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
xcès la débauche n’est-elle pas portée dans les villes capitales d’un Empire (Paris, Londres, Naples, &c.) ? Ces endroits
e font pas les heureux climats où la Scène a établi son plus brillant empire  ; elle y est presque inconnu : mais les villes ca
ere despotisme sur ses esclaves ; les tributs n’adoucissent point son empire  : plus on lui accorde plus elle exige. La modesti
yant sa fortune littéraire faite & son immortalité assurée dans l’ empire des Lettres, s’il étoit éditeur de ce chef-d’œuvr
garantis rien : c’est un comédien qui parle d’une comédienne.) Dans l’ empire de Thalie, on donne à Regnard le premier rang apr
73 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
fait oublier. Elle semble acquérir chaque siècle un nouvel éclat. Les Empires se sont détruits, & ce Livre si profond est t
74 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
éperduement amoureux de cette Comédienne & l’épousa. Parvenu à l’ Empire , Hypatius, Pompeïus & Probus, Neveux de l’Emp
ora, & la prudence de Bélizaire & de Mundus ; elle rétablit l’ Empire Romain dans sa première splendeur. Mais comme il
une Femme qui s’y était longtemps prostituée ; elle gouverna avec un empire qui n’a point d’exemple dans les Histoires ; &
rique reconquise, les Maures défaits, les Goths d’Italie subjugués, l’ empire au comble de sa gloire… tant de succès prouvent-i
e ? qu’elle corrompit les victoires, & qu’elle gouvernait avec un empire qui n’a point d’exemple dans l’Histoire ? Mais si
tution de Constantin ; & quand Justinien fut parvenu lui-même à l’ Empire , il fit une constitution10 pour achever d’anéanti
ue Justinien n’épousa Théodora que lorsqu’il fut associé lui-même à l’ Empire , & qu’il ne l’épousa que pour ne point violer
? une foule d’obstacles que Justinien eut éprouvé à son avénement à l’ Empire  ; je veux tout cela : mais qui se seraient bientô
’abolir entièrement par sa Novelle 91, laquelle n’eut lieu que dans l’ Empire d’Orient. Tout le monde sait que la plûpart des C
75 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
etournassent au service des Démons, dans le plus superbe lieu de leur Empire , et dans la plus glorieuse pompe que la superstit
t qu'il l'avait fait justement, puisqu'il l'avait rencontrée dans son Empire . » Et lors qu'il veutApolog. c. 38. rendre raison
76 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
e a toujours opposé à la chaire de vérité. Cest là qu’il a établi son empire . Il a été forcé d’en convenir lui-même au tems de
77 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
oldats en conçurent du mépris, et les uns et les autres crurent que l’ Empire ne pouvait être plus malheureux que de se voir so
78 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
la honte du péché lui soit bien invinciblement attachée, & que l’ empire de la pudeur soit bien absolu. Ils rougissent quo
éché, quand il est commis. Ainsi maintiendroit-on sincerement le doux empire de toutes les vertus. Un amateur du théatre rira
les regards, les parures, les gestes, qui président à la toilette ; l’ empire des passions, l’amour est le vrai baigneur, la va
rs de la passion : Vestis curat negotia luxuria  ; les appuis de son empire dans le cœur de celles qui les mettent en œuvre :
79 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
cle perpétuel, sur-tout depuis que, devenus maîtres de la moitié de l’ Empire Romain, ils étoient au comble de la gloire, des d
e livrer à leur goût. On ne voit que des révolutions tragiques dans l’ Empire d’Orient ; plus de trente empereurs détrônés, emp
ions littéraires du prince. Il parcourt sur un globe l’étendue de son empire , accompagné des divinités bienfaisantes : les dée
ec tous les arts sous, les efforts des barbares & les ruines de l’ Empire . C’est grand dommage. Mais on le vit heureusement
80 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
s & aux Pirenées, ne sortons pas de la Capitale, ce centre de son empire . Qui peut y avoir plus de crédit que lui ? on n’y
isoit mourir les enfans d’effroi, & avorter les femmes ; mais cet empire passager qu’il avoit sur les sens, il ne l’avoit
ettre au point de décence qu’on veut nous faire admirer. C’est là son empire , tout l’y adore, son nom y retentit jusqu’aux nue
81 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
ne pouvait-on souffrir sur la simple imagination qu’elle prît quelque empire sur la langue, que serait-ce si elle entreprenait
son palais ? C’est ce qu’on ne vit jamais ni dans la Grèce, ni dans l’ Empire Romain, ni dans le monde entier. Comment un Prêtr
lle connaissable ? Dieu nous préserve d’une politique qui n’élève son empire que sur les débris de la vertu. Si telle fut l’in
82 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224
rs droits : il a fallu des arrêts pour fixer les frontieres des trois empires . Le sieur Calhava, grand enthousiaste & auteu
fait le détail d’un grand orage qui menace les Comédiens François. L’ empire qu’ils ont usurpé sur les auteurs dramatiques, le
unément pouvoir braver les mœurs, & que de la raison le souverain empire releve un homme libre au-dessus des clameurs de c
ré la carriere du Théatre, qui exerce sur les Ecrivains dramatiques l’ empire ou plutôt le despotisme le plus absolu. Ce Tribun
des Saturnales, n’a régné que trop long-temps ; & cette espece d’ empire bizarre usurpé sur les véritables maîtres, doit c
n ne peut se dissimuler les inconvénieus sensibles qui résultent de l’ empire que des Comédiens se sont arrogés sur les product
83 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Post-scriptum. » pp. 201-216
issent de leurs droits en toute plénitude, ou ne soient soumis qu’à l’ empire des lois générales et positives qui la régissent 
84 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
qui les apprennent ? Voltaire a fait des histoires, les Annales de l’ Empire , l’Histoire universelle, le Siecle de Louis XIV,
utre origine, & de nos jours, où l’on est moins crédule, le vaste empire du mensonge dans les deux branches des romans &am
85 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
uguste craignit l’extinction du peuple Romain et la dépopulation de l’ Empire . Afin de la prévenir, il fit des lois très sévère
que fatale du règne de Thalie, cause inépuisable de dépopulation. Les empires du Turc et du Sophi ne sont pas mieux peuplés, il
86 (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436
et tous les spectacles qui étaient en usage à Rome. La décadence de l’ Empire , au commencement du cinquième siècle, attira cell
87 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
urs par les plus grands Seigneurs aux pieds des Actrices, fait voir l’ empire des femmes, & la bassesse honteuse de la pass
uvement toutes les autres, & dont toutes les autres établissent l’ empire  : c’est l’amour, de toutes les passions la plus d
de génie, & toujours d’accord avec l’orchestre & la scene. L’ empire du Mexique dans l’Amérique septentrionale, peut ê
 ; elle n’étoit composée que des enfans des plus grandes maisons de l’ empire . Le peuple avoit la fienne qui ne se mêloit point
88 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
s. Constantin devenu chrétien, ayant transporté ensuite le siege de l’ Empire à Bisance, aujourd’hui Constantinople, & lais
potisme fasse qu’il n’ait aucun crédit pour emprunter des sujets de l’ Empire . On n’y connoît point encore les créations de cha
en secret, se diroit à elle-même, « Voilà celui qui regne avec tant d’ empire sur les cœurs, & qui par conséquent a encore
ous Charlemagne. On y voyoit arriver de toute la vaste étendue de son Empire , des Ducs & des Comtes, qui eux-mêmes étoient
89 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE II. Réponse aux objections qu'on tire de saint Thomas pour justifier les Spectacles, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. » pp. 55-63
ang des œuvres du Démon, ne vous engagez vous pas de nouveau sous son empire auquel vous avez renoncé ?…. Où est donc nostre C
90 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
leurs actions, seraient de belles et puissantes armes, pour assurer l’ empire de la vertu dans le cœur. Ces spectacles feraient
91 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
ar la grace de Dieu ? Sont-ce-là les principes & la Doctrine de l’ empire François ? On la condamneroit ailleurs, on l’admi
ristianisme peuvent-ils se ressembler ? Constantin permit dans tout l’ empire , & embrassa lui-même la Religion Chrétienne,
des faux Dieux n’ont jamais eu le pouvoir de condamner à mort dans l’ Empire Romain, & jamais avant le Christianisme on n’
qu’une poignée de misérables sur l’Oronte, à 800 lieues au bout de l’ empire , où l’on sait à peine leur existence, pour donner
ographie que dans l’histoire. Jamais les Guebres n’ont été soumis à l’ Empire Romain, qui n’a jamais dominé ni en Perse ni dans
92 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
ce, lui dit : « Oui, j’accorde qu’Auguste a droit de conserver L’ empire où sa vertu l’a seule fait monter : Il a fait d
ière. L’exemple en est commun, et parmi les Sultans Ce chemin à l’ Empire a conduit de tout temps. La plus sainte des loi
ntat de trois hommes qui s’emparent du gouvernement et se partagent l’ empire , et par le massacre d’une infinité des plus illus
basse flatterie au chef des conjurés, pour l’engager à s’emparer de l’ Empire sur les débris de la République, par le fer et pa
’ai-je pu ranger la Grèce sous ses lois, Et détruire l’orgueil et l’ empire des Rois ! Renoncez au vain nom d’une vertu sté
93 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
l’ennemi ne se rende. Ainsi nous assurons & étendons sans cesse l’ Empire de la beauté, par des demi-lunes. Les fonctions
leurs crimes, & hâterent par l’un & par l’autre la chute de l’ Empire . Sabatier dans son Dictionnaire, prétend que les
e tout. On a raison de donner pour attribut des masques à Thalie, son empire n’est qu’un assemblage de masque, qui en tombant,
94 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
ns, il prépare les calamités, & consomme la chûte des plus grands Empires . Tel l’Empire Romain dont les ruines nous étonnen
les calamités, & consomme la chûte des plus grands Empires. Tel l’ Empire Romain dont les ruines nous étonnent. Une simple
; qu’on en pourroit faire. Le luxe est le résultat des richesses d’un Empire , & il doit nécessairement le ruiner, puisqu’i
95 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
Voici un trait vrai qui lui échappe & le démontre : La chûte de l’ Empire Romain, préparée peut-être par le théatre, n’a-t-
cissitur orbem. Un crime a puni un autre crime ; la chûte de ce grand empire les a punis tous les deux. M. Gautier vient de do
ns les plus honteux excès. La perte d’un Empereur, la chûte de tout l’ empire , causée par le théatre, sont-ils des objets auxqu
96 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
s’en perdit dans les siècles de barbarie qui suivirent la chute de l’ empire . Les Wisigoths, les Vandales, etc., n’ont jamais
C. 15.), rapporte qu’Abdala, trente-unième Calife, chassa de tout son empire les Comédiens Grecs qui commençaient à s’y répand
t femme sont défendues, dans la crainte qu’abusant de l’amour et de l’ empire qu’ils auraient pris l’un sur l’autre, ils ne se
97 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
es colonnes énormes, les empereurs de la Chine firent environner leur empire d’une muraille de quatre cens lieues, Auguste cha
’on accordoit aux grandes villes pour corrompre les mœurs dans tout l’ Empire . Ces théatres furent détruits par les barbares ;
98 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
’est pas assez de plaire à quelques-uns ; il faut exercer sur tous un empire absolu. On a vû que dans les suppositions que fai
99 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Neuvième Lettre. De la même. » pp. 233-241
 !… En vérité, nous ne sommes pas égaux. Je trouve qu’il prend trop d’ empire sur moi : & pourtant, comment pourrais-je m’e
100 (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296
oses égales, on sera plus indulgent envers une actrice qui est sous l’ empire de la puissance maritale, qu’envers un acteur qui
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