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1 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203
coups de tonnerre, les suppositions ? En expliquant succintement les effets de ces ressorts magiques, nous marquerons en même
dée nette de la cause, c’est une vraisemblance entiere, qui rendent l’ effet intéressant. L’Auteur de Zaïre est tombé dans la
urs délices. Le premier caractère du beau considéré par rapport à ses effets sur le cœur humain, seroit-il la nouveauté ? Je s
qui se reproduit chaque jour entre ceux-même qui l’éprouvent, & l’ effet d’un sentiment qu’excite l’imitation ! Il n’y a g
en plus rares, ou elles s’épuisent entiérement. Dans le premier leur effet est en proportion de leur nombre, & comme apr
ucoup de partisans. Pour eux nos reconnoissances Théatrales sont sans effet . Pour eux ces sentimens de joie, de tendresse, d’
èces. Elle sert à dénouer la Tragédie de Bajazet. Elle produit un bel effet . Mais Racine lui-même n’a pu l’y rendre nécessair
oxane, auroit sauvé ce défaut de vraisemblance, & produit le même effet . M. de Voltaire a sans-doute imité Racine dans le
usage trop fréquent des billets dans les Tragédies, en affoiblit les effets  ; mais encore, que les Scènes touchantes qu’ils p
dans leurs Tragédies. Pour nous qui ne voyons dans le tonnerre qu’un effet naturel, & qui savons que les hommes ne comma
2 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
ent qui lui est propre. On doit toujours la regarder comme le honteux effet du péché, comme une source empoisonnée qui nous i
t la représentation d’un amour qui ne l’est pas, font presque le même effet , et n’excitent qu’un mouvement qui agit ensuite d
le : c’est-à-dire, qu’on veut rendre aimable une servitude, qui est l’ effet du péché, qui porte au péché ; et on flatte une p
s’ensuit-il de là que les impressions en soient plus faibles, que les effets en soient moins dangereux ? Comme si les vives im
c d’une action fort honnête faire un exemple de corruption. Voilà les effets des amours prétendus permis du théâtre. Aussi le
essions : tout fait illusion et tout concourt à la maintenir. « Les effets du théâtre ne sont pas si sensibles dans ceux que
nuient aux spectacles ; car il n’amorce que ceux qu’il intéresse. Ses effets sont encore moins sensibles pour ceux dont les pa
qu’elles peuvent avoir de criminel. Voilà ceux qui ne sentent pas les effets et les dangers du spectacle : car sent-on l’impét
nvenons, si l’on veut, que le spectacle ne produit pas ces pernicieux effets tout à coup, mais il les prépare ; il ne porte pa
sûrement. Dans combien de spectateurs le théâtre n’opère-t-il pas des effets plus prompts et plus funestes ! Quelle plus grand
es que se logent les courtisanes. Elles comptent donc bien ou sur les effets qu’ils produisent, ou sur le peu de sagesse de ce
3 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XII. Du temps que l’on perd à la Comedie, et aux autres spectacles de même nature. » pp. 269-279
soit, ils n’en consument que trop, et ils font d’ailleurs de fâcheux effets , qu’il est bon de marquer ici un peu distinctemen
que les spectacles, que les Opera, par exemple, ne fassent ce fâcheux effet  ? Comme on y rassemble tout ce qui peut flatter l
Christianisme, que nous ne sommes naturellement. Mais voici un second effet , qui n’est pas moins funeste que le precedent. Le
re, que de s’appliquer à ce qui n’est propre qu’à produire ce funeste effet , en excitant et fortifiant les passions ? Je supp
ons étant si pernicieuses, et produisant chaque jour tant de funestes effets , on peut connoître par là quelle obligation on a
le les répand, et les autorise. Enfin, je soûtiens qu’elle produit un effet extrémement fâcheux en tournant de certains défau
4 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
ples. » Page 22. « Il s’ensuit de ces premières observations, que l’ effet général du Spectacle est de renforcer le caractèr
e ce principe, que plus la Comédie est agréable et parfaite, plus son effet est funeste aux mœurs. » Page 73. « Je ne ferai
, s’ensuit-il de là que les impressions en sont plus faibles, que les effets en sont moins dangereux ? Comme si les vives imag
.] D’une action fort honnête faire un exemple de corruption : voilà l’ effet des amours permis au Théâtre. » Page 93. « Pour
« Je crois qu’on peut conclure de ces considérations diverses, que l’ effet moral du Spectacle et des Théâtres ne saurait jam
e honte dans un acte aussi indifférent en soi et aussi utile dans ses effets  ?… Par cette manière de raisonner, ceux qui ne vo
é ce joug des lois. […] Il se rend l’ennemi public par l’exemple et l’ effet de ses mœurs corrompues […] Il vaudrait mieux qu’
u’une nudité absolue, dont l’habitude tournerait bientôt les premiers effets en indifférence et peut-être en dégoût ? » Pages
lastique. XII. Rendre ridicule les vices et les défauts, ce qui est l’ effet du Comique, c’est fortifier et rendre agréables l
ne sait point cela : une belle nudité absolue fait, selon moi, plus d’ effet qu’une demi-nudité. 9. [NDA] Les Auteurs. d.
5 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
l’empire, a, 1 Fausse idée de ce Philosophe, pour arrêter les mauvais effets des Théatres, b, 385 Arnaud (Henri), Evêque d’An
e violent de l’amour réciproque des deux sexes, a, 5. Caractere & effets d’un mariage chrétien, 6. Il est quelquefois néce
voirs de ceux qui sont chargés de gouverner les hommes, 325. Funestes effets des Spectacles, 350, 352. Citation relative aux j
sur la fureur de notre siecle pour les Spectacles, & les mauvais effets qui en résultent, b, 464 Bestagno (le Comte de).
au (Despréaux). Quelle est la vie du cœur de l’homme, a, 2. Art & effets de la déclamation théatrale, a, 25. Correction de
e son contentement de la rétractation du P. Caffaro, a, 393. Funestes effets du luxe Asiatique chez les anciens Romains, b, 37
trouble l’ame, 12. Caractere de l’indiscrétion pour les plaisirs, 34. Effets d’une bonne éducation, 66. Suites funestes de la
flexion judicieuse sur la tolérance des Théatres à Rome, b, 235, 232. Effets attribués à la lecture de Plutarque, 470 Guenée
on mot de M. de Montesquieu sur cette prétendue vertu, a, 94 Horace. Effets d’une bonne éducation, a, 65. Que la Poésie a tra
ion des Romans, b, 53 & 63 I Incrédulité. Ses causes & ses effets , a, 130-146. Ses progrès en France, b, 516. Moyen
estination des Rois à l’égard de leurs Sujets, 340 Matérialisme. Ses effets funestes & humilians, b, 539 Maupertuis. Ane
Moines. Faux préjugés à leur égard, b, 48 Moliere. Quels furent les effets des Comédies de Moliere, a, 75, 106. Caractere de
tation de son Discours couronné en 1709, sur la Crainte de Dieu, 137. Effets de la Déclamation, 265. Son opinion contre l’util
rage contre les Théatres, b, 124 Ovide. Dangers du fol amour, a, 11. Effets du jeu des Actrices sur le Théatre, 28. Son aveu
. Quel est le prix d’un Roi digne de l’être, 316 Plutarque. Funestes effets des Spectacles d’Athenes, a, 57. Son sentiment su
Gouvernement de Sparte, 441. Fâcheuses influences de la volupté, 466. Effets attribués à la lecture de ses Vies des Hommes ill
de ce Romain, b, 331 R Rabelleau, b, 402 & 416 Racine (Jean). Effets des représentations dramatiques, a, 26. Son repen
l’attachement que l’on doit à la Religion, a, 37 ; b, 506, 544. Bons effets politiques qu’elle a produits, a, 143, 607. Néces
, 169 Riccoboni (Louis). Ce qu’il pensoit des Théatres, quant à leur effet moral, a, 76. Ce qu’il pensoit de l’Opéra, 83. Qu
de Voisenon, à l’Académie Françoise, a, 429 Roscius. Caractere & effets de la déclamation, a, 24 Rosimond, b, 182 Rouze
aréchal de Catinat, a, 302 Rousseau (Jean-Baptiste), Caractere & effets du fol amour, a, 8. Péril le plus à craindre, 55.
un Spectacle dramatique, 70. Scenes du monde comparées à un Bal, 69. Effets de la mélancolie, 105. Source ordinaire des vices
ont l’écueil où viennent échouer les meilleures éducations, 42. Leurs effets sur les Spectateurs, a, 43-46. Condamnés par les
ement des Spectacles à la Martinique & à la Guadeloupe, & les effets qu’ils ont produits, 600. Ils ne sont pas un beso
es, a, 12 Tassin (Dom), Bénédictin, b, 355 Térence, Caractere & effets du fol amour, a, 11 Terrasson (l’Abbé). Ses écar
. Ses écarts en faveur des Théatres, b, 350 Tertullien. Motifs & effets des Spectacles voluptueux, a, 33. Efforts de l’ig
son caractere, b, 186 Vincent (Philippe), b, 287 Virgile. Funestes effets de la passion de l’amour, a, 4. Dangers & eff
irgile. Funestes effets de la passion de l’amour, a, 4. Dangers & effets du sol amour, 10. Suites d’une folle passion conç
6 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
que à leurs plaisirs. Peut-on envisager la matiére, le but, & les effets des Comedies, & ne pas les condamner ? Quelle
n’approuve-t-on pas secretement tout ce qu’on goûte ? C’est un autre effet du premier péché, de ne point goûter les biens sp
vent à aimer, & à se faire aimer ; & c’est-là un des premiers effets de la Comedie. L’aversion qu’on avoit d’aimer ave
rent quelquefois long-temps cachées dans le cœur, sans produire aucun effet sensible. Dieu attache, quand il lui plaît, le sa
Esprit de ténebres ne causant point en nous sur le champ les mauvais effets de la Comedie, il les produit dans la suite. Somm
s des passions qu’ils ne vouloient que contrefaire. C’est là un autre effet de la curiosité qu’on a d’assister aux Comedies.
esprit des chiméres dont les Comedies le remplissent. Un des premiers effets de la lumiére de la grace, est de découvrir à l’a
sont que de vaines images de ce qui se passe dans le monde ? Un autre effet de cette même lumiére de la grace, est de nous ou
7 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -
t agi sur les mœurs aux différentes époques, par le rapprochement des effets , que j’ose avancer et entreprendre de prouver à m
moyen ordinaire, souvent le principe, depuis long-temps a produit cet effet , en attirant et captivant la foule qu’il a agitée
des côtés très-défectueux ; que souvent la forme, par exemple, a des effets contraires qui nuisent au fond, et empêchent l’au
ssait ; mais je tiens qu’il n’a pas prévu ce qui s’y passerait, par l’ effet des portraits qu’il en fait. Je prie d’observer a
d’après l’expérience aussi, tout ce qu’il était possible de dire des effets du théâtre sur le cœur ; mais il me semble qu’il
ur ; mais il me semble qu’il reste encore quelque chose à dire de ses effets sur la tête ; c’est-à-dire de l’influence de ses
8 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
’art du Théâtre, l’art de peindre les passions, en représentant leurs effets . Une action théâtrale est l’image plus ou moins f
dans le crime. Les Stoïciens qui ne les considéroient que dans leurs effets pernicieux, les proscrivirent sans réserve. Ils i
it impossible de citer une seule de nos tragédies qui ne produise cet effet . Nos plus foibles drames ne doivent leur réussite
ntez un nouveau plan de la tragédie de Berenice, dont vous supposez l’ effet infaillible avec une confiance intrépide, & v
toujours plus d’impression que les maximes de la sagesse, & que l’ effet d’une tragédie est tout-à-fait indépendant du den
ertus & les vices ; elle est également instructive dans ce double effet  : on apprend à ne pas ressembler aux méchans ; ca
notre sensibilité doit être estimé avantageux : la Tragedie opere cet effet , elle est donc bonne par elle-même. Le plaisir
é sur un vice du cœur humain ; plus la Comedie est parfaite, plus son effet est funeste aux mœurs. Pour connoître la verité
ris ; & si ses actions n’eussent pas été de nature à produire des effets funestes, le rire n’eût éclaté que contre lui-seu
es, le rire n’eût éclaté que contre lui-seul. Que résulte-t-il de cet effet de la Comedie ? Une leçon à l’homme vertueux d’êt
jalousie, ce sentiment odieux, qui produit quelquefois de si funestes effets , est exposée à l’opprobre qu’elle mérite. Est-ce
able d’être proscrit en aussi bonne compagnie. Si un sermon opere cet effet sur vous, devez-vous en accuser le Prédicateur, o
ce des spectateurs & les applaudissemens qu’on leur donne, sont l’ effet de l’ennui qu’elles nous procurent. J’ignore si
que quelque heureux créateur donne l’être à un genre nouveau, dont l’ effet rende encore nos Théâtres plus agréables & pl
r ses droits, n’allez pas, je vous prie, vous imaginer que ce soit un effet de mon antipatie pour elle. Il n’appartient qu’à
u’il falloit la sacrifier à la défense commune. On peut juger par ces effets que les spectacles ne sont pas capables d’énerver
aison ? L’objet presque général de tous les arts, est l’imitation des effets de la nature. Beaucoup sont consacrés en tout ou
lopper les différens ressorts, plus il est en état de soumettre leurs effets à une juste combinaison : c’est en nous éclairant
tre un art, aussi estimable dans son principe, qu’avantageux dans ses effets . J’ose reclamer, en faveur de l’humanité, les dro
a félicité de ses semblables. J’admirerai même avec vous le délicieux effet que devoit produire à Geneve, le branle ou la con
9 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
ux qu’il soit représenté, intéresse, émeut, et la morale devient sans effet . Il paroît doux d’aimer et d’être aimé ; le cœur
 ; et c’est cependant ce même théâtre d’aujourd’hui dont les funestes effets sont décrits dans les quatre gros volumes de son
ions ! Eh, qui sera le garant, quelle sera la sanction qui assurera l’ effet de cette étrange prédication ! « Ces bouches, dis
s platitudes d’Aristophane et de Plaute étoient-elles d’un plus grand effet dans le ravage des mœurs, que les ressorts des pa
le demande à des personnes assez amies de la vérité pour convenir des effets funestes d’une cause, dont elles n’ont pas le cou
s de voir des êtres usés par le vice en représenter les moyens et les effets , ils ont été ravis de voir employés à cette repré
se déploie avec une fureur qui va toujours en croissant, et dont les effets funestes laissent la plus effrayante empreinte su
istrions, dans l’enceinte d’une maison vertueuse et paisible tous les effets du vice et de la plus incorrigible licence. On ve
vations, quelque graves qu’elles soient par leur objet direct, et les effets multipliés dont elles présentent pour l’avenir le
ils d’aucune considération, l’Etat ne peut voir avec indifférence les effets du théâtre sur la consistance et la durée de sa c
l’homme, la trempe et la constitution de son cœur déposent contre les effets funestes du théâtre ? Quelle vigueur d’ame peut d
ne sorte d’égalité. Mais je sais qu’aucun remède ne produira jamais d’ effet solide et persévérant, tandis qu’il existera parm
Et quant aux maximes sages contenues dans des drames sérieux, de quel effet peuvent-elles être ? quelle impression peuvent-el
10 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
ux qui lui avaient donné, distribuer aux pauvres ». Tout cela fait un effet admirable, en ce que croyant parfaitement convain
onnage, par tout ce qu’il dit ; de sorte que ce même discours fait un effet directement contraire sur ces deux hommes, dont l
et les grands et les beaux jeux que cette passion peut faire par les effets involontaires qu’il produit dans l’âme de toutes
cent les personnages ridicules des Comédies : qu’ainsi il faut voir l’ effet que l’usage de ces termes de piété de l’Acteur pe
chants et ridicules ; car dès là ils ne peuvent faire qu’un excellent effet . Or c’est ce qui se trouve merveilleusement dans
sa turpitude naturelle. L’autre est en considérant cet usage comme l’ effet de l’habitude que les bigots ont prise de se serv
cela ne se peut ». Trait inimitable, ce me semble, pour représenter l’ effet de la pensée d’une chose sur un esprit convaincu
i de vous faire remarquer, que l’esprit de tout cet Acte, et son seul effet et but jusqu’ici n’a été que de représenter les a
ne s’y fait ni dit rien qui puisse en particulier faire aucun méchant effet – ce qui est le point de la question – la condamn
nité qui doit l’accompagner partout, si on a prévu et évité jusqu’aux effets les moins fâcheux qui pouvaient arriver, même par
de vous avouer, que ce sentiment me paraît un des plus considérables effets de la corruption du siècle où nous vivons : c’est
on me répondra, que notre religion a des occasions affectées pour cet effet , et que la leur n’en avait point : mais outre qu’
je doute même si sa lecture toute entière pourrait faire juger tout l’ effet que produit sa représentation. Je sais encore qu’
ssance facile, notre faiblesse et notre paresse nous priveraient de l’ effet d’un si rare avantage ; elle a voulu donner à cet
entation met dans la dernière évidence ce que je dis : car le mauvais effet que la galanterie de Panulphe y produit, le fait
anulphe ne convient pas à sa mortification apparente et ne fait pas l’ effet qu’il prétend ; ce qui le rend ridicule, comme vo
t extrême aussi bien que cette mortification, et fait le plus méchant effet qu’elle pouvait faire, ce qui le rend extrêmement
ont de grande considération dans ces manières, et font presque tout l’ effet que ferait une extrême durée ; parce qu’ils rompe
donc à plus forte raison cette première impression fait-elle le même effet dans les occasions aussi sérieuses que celles-ci 
erait, cette première impression ne laisserait pas de produire tout l’ effet que je prétends, comme je l’ai prouvé ; mais il e
force du ridicule sur l’esprit humain, comme de cette force procède l’ effet que je prétends. Car la connaissance du défaut de
es à en paraître ridicule ? Voilà, Monsieur, quels sont les dangereux effets qu’il y avait juste sujet d’appréhender, que la r
e manière dans l’histoire que je vous ai contée, et de prendre pour l’ effet de quelque opinion préméditée, l’effort que j’ai
11 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
ent être bien observées ? etc. Tout est problème encore sur les vrais effets du Théâtre, parce que les disputes qu’il occasion
. Les Spectacles sont faits pour le peuple, et ce n’est que par leurs effets sur lui, qu’on peut déterminer leurs qualités abs
aux choses simples. Il s’ensuit de ces premières observations, que l’ effet général du Spectacle est de renforcer le caractèr
velle énergie à toutes les passions. En ce sens il semblerait que cet effet , se bornant à charger et non changer les mœurs ét
les purger est la raison, et j’ai déjà dit que la raison n’avait nul effet au Théâtre. Nous ne partageons pas les affections
erfection dont on les croit susceptibles, et qu’ils ne produisent les effets avantageux qu’on semble en attendre. Quand on sup
peut être, et le peuple aussi bien disposé qu’on voudra ; encore ces effets se réduiraient-ils à rien, faute de moyens pour l
la reçoit de lui ; et quant au plaisir qu’on y peut prendre, tout son effet est de nous y ramener plus souvent. Examinons s’i
fin de la Pièce ; et si ce doute est fondé, que faut-il penser de cet effet si vanté du Théâtre ? Je voudrais bien qu’on me m
ous est utile, au bien que nous fait aimer la nature. N’est-ce pas un effet nécessaire de la constitution des choses, que le
ies est de réduire à quelques affections passagères, stériles et sans effet , tous les devoirs de la vie humaine ; à peu près
on quitte la vraisemblance et la nature, et le tableau ne fait plus d’ effet . La charge ne rend pas les objets haïssables, ell
qu’il ne faut pas toujours regarder à la catastrophe pour juger de l’ effet moral d’une Tragédie, et qu’à cet égard l’objet e
de ce principe que plus la Comédie est agréable et parfaite, plus son effet est funeste aux mœurs : mais sans répéter ce que
e a composé son Théâtre ; et nous peut mieux faire juger de ses vrais effets . Ayant à plaire au Public, il a consulté le goût
en est pas moins vrai que tous moyens ne sont pas bons à produire ces effets , et qu’ils doivent être assortis à son caractère
lus théâtral, et que celui d’Alceste eût fait incomparablement plus d’ effet  : mais le Parterre alors n’aurait pu rire qu’aux
outes ses autres Pièces les caractères sont chargés pour faire plus d’ effet , dans celle-ci seule les traits sont émoussés pou
e en face. Aussi, durant toute la Pièce, ne fait-il nulle part plus d’ effet que dans cette scène : parce qu’il est là ce qu’i
upporté. S’il s’y montrait autrement, ses discours ne feraient plus d’ effet . L’intérêt de l’Auteur est bien de le rendre ridi
ive-t-il ? Qu’elles n’ont plus de vrai comique et ne produisent aucun effet . Elles instruisent beaucoup, si l’on veut : mais
ne peuvent vaincre cette résistance qu’aux dépens de leur liberté. Un effet naturel de ces sortes de Pièces est donc d’étendr
différents dans la Société ? Cependant le tableau séducteur fait son effet . L’enchantement causé par ces prodiges de sagesse
bles s’ils étaient moins extravagants. Mais revenons à mon sujet. Ces effets ne sont pas les seuls que produit l’intérêt de la
, s’ensuit-il de là que les impressions en sont plus faibles, que les effets en sont moins dangereux ? Comme si les vives imag
c, d’une action fort honnête, faire un exemple de corruption. Voilà l’ effet des amours permis du Théâtre. On prétend nous gué
à la représentation. Le rôle de Titus, très bien rendu, eût fait de l’ effet , s’il eût été plus digne de lui ; mais tous senti
nt ces vœux secrets, mais qu’importe ? Le dénouement n’efface point l’ effet de la Pièce. La Reine part sans le congé du Parte
ectateurs ont épousé Bérénice. Quand même on pourrait me disputer cet effet  ; quand même on soutiendrait que l’exemple de for
nt toujours plus d’impression que les maximes de la sagesse, et que l’ effet d’une Tragédie est tout à fait indépendant de cel
ore que s’il n’avait nulle résistance à vaincre. Loin que ses tristes effets rebutent, il n’en devient que plus intéressant pa
s ; je crois qu’on peut conclure de ces considérations diverses que l’ effet moral du Spectacle et des Théâtres ne saurait jam
sapprouvent pas les Spectacles en eux-mêmes, ont donc tort. Outre ces effets du Théâtre, relatifs aux choses représentées, il
r ce goût par son appareil et la parure des Acteurs. N’eût-il d’autre effet que d’interrompre à certaines heures le cours des
lerai dans la suite ; sans avoir égard à l’espèce du Spectacle et ses effets moraux ; je m’en tiens uniquement à ce qui regard
ille en Petites-Maîtresses, et les filles en amoureuses de Comédie. L’ effet général sera le même sur tous les hommes ; mais l
et mauvais quand il est bon lui-même. Il semblerait donc que ces deux effets contraires devraient s’entredétruire et les Spect
cles rester indifférents à tous ; mais il y a cette différence que, l’ effet qui renforce le bien et le mal, étant tiré de l’e
et le mal en bien, résultant de l’existence même du Spectacle, est un effet constant, réel, qui revient tous les jours et doi
, de fort belles choses ; mais qui, pour la plupart, resteraient sans effet , et serviraient d’indications de ce qu’il faudrai
ons de ce genre qui tiennent immédiatement à l’opinion, ou en sont un effet nécessaire. Il s’ensuit, en second lieu, que, pou
ces peines eussent eu par le concours de l’autorité suprême les mêmes effets qu’a naturellement le jugement public quand la fo
 » p, je reviens à des applications plus simples. Un des infaillibles effets d’un Théâtre établi dans une aussi petite ville q
on les souffre et qu’on les autorise, on est rarement maître de leurs effets , et l’on ne peut jamais se répondre de l’être. Co
lière n’est plus fort nécessaire : tout ce que j’ai dit jusqu’ici des effets de la Comédie, étant indépendant des mœurs des Co
mpression de mépris sur un état dont on ne connaissait pas encore les effets  ; et, quand on commença de les connaître, l’opini
honte dans un acte aussi indifférent en soi, et aussi utile dans ses effets que celui qui concourt à perpétuer l’espèce ? Pou
où a-t-on pris que l’instinct ne produit jamais dans les animaux des effets semblables à ceux que la honte produit parmi les
intrigues de galanterie. Il est plus inutile encore que j’expose les effets que l’association du luxe et de la misère, inévit
profession du Comédien, que ferons-nous, Monsieur, pour prévenir des effets inévitables ? Pour moi, je ne vois qu’un seul moy
sons déterminent le gouvernement à l’y souffrir. Je me bornerai à des effets si sensibles qu’ils ne puissent être contestés de
suppléer aux mœurs est nul partout où les mœurs existent. Le premier effet sensible de cet établissement sera, comme je l’ai
s deux sexes, devenue trop commune et trop facile, a produit ces deux effets  ; et c’est ainsi que l’esprit général de la galan
’ennemi public, par la séduction de ses complices, par l’exemple et l’ effet de ses mœurs corrompues, surtout par la morale pe
nable sous laquelle ces mêmes défauts ne produisent de plus nuisibles effets . Encore un coup, ne cherchons point la chimère de
ns d’intérêt et d’argent, toujours plus sensibles au vulgaire que des effets moraux dont il n’est pas en état de voir les liai
des passions violentes, les femmes, de les inspirer ; et les tristes effets qu’elles y ont quelquefois produits ne montrent q
re jeunesse l’exemple des Comédiens ; mais enfin cet exemple aura son effet encore, et si généralement partout les lois sont
re montrer de mauvaises mœurs et attaquer les bonnes : car ce dernier effet dépend moins des qualités du Spectacle que de l’i
u’une nudité absolue, dont l’habitude tournerait bientôt les premiers effets en indifférence et peut-être en dégoût ? Ne sait-
ier vient à bout de l’établir dans nos murs, j’en prévois les tristes effets  ; j’en ai montré quelques-uns, j’en pourrais mont
teux de pleurer au Spectacle, y pleurent pourtant malgré eux ; et ces effets ne sont pas assez rares pour n’être qu’une except
la brutalité ; car rien ne part de sentiments plus opposés, et n’a d’ effets plus contraires. Je suppose l’amour innocent et l
e prête aux suppositions, on trouvera dans cette double apparition un effet théâtral et vraiment effrayant. Je n’imagine qu’u
s sublimes ; ils font, pour épouvanter, un fracas de décorations sans effet . Sur la Scène même il ne faut pas tout dire à la
éré, il faudra qu’elle tombe. La raison veut donc qu’en examinant les effets du Théâtre, on les mesure sur une cause capable d
12 (1675) Traité de la comédie « IV.  » p. 278
me, ni dans les autres. On doit toujours la regarder comme le honteux effet du péché, comme une source de poison capable de n
le de nous infecter à tous moments, si Dieu n'en arrêtait les mauvais effets . Ainsi, de quelque honnêteté apparente dont les C
13 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
qu’elle soit moins forte. Les chœurs des anciens opéroient ce double effet . Le Spectacle prenoit une autre face avec eux. Qu
it point de situation. Les Grecs, plus attentifs que les modernes aux effets que la musique devoit produire sur le Théâtre, n’
es ne sont-elles pas accompagnées de ces ornemens ? On sent assez les effets qu’ils feroient sur la Scène. Le Théâtre est le s
cette musique est plus dans l’ordre Théatral, on s’applaudira de ses effets  ? Si j’avois quelque crédit sur l’esprit des Comé
14 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -
es divers milieux ou tamis par où elles passent, et font tels ou tels effets sur nous, selon la disposition de l’organe qu’ell
ries. M. Rousseau veut diriger jusqu’à mes plaisirs, et m’apprendre l’ effet qu’ils font sur moi. Lorsque je vais à l’Opéra (q
sang se calme, mon imagination s’adoucit, et mon ami éprouve le même effet . La Tragédie et plusieurs Comédies me remuent ext
[NDA] M. de Voltaire, Lettre au Roi de Prusse. a. [NDE] Dans son Effets de l'air sur le corps humain considéré dans le so
15 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
miner la nature de la Comédie, son origine, ses circonstances, et ses effets , et si on veut s'instruire de la tradition univer
sa nature et de son origine, en y joignant ses circonstances, et ses effets comme je me le suis proposé. Les espèces du Poème
ection, soit pour sa matière et pour ses circonstances, soit pour ses effets ;, n'est-il pas vrai qu'elle traite presque toujou
es et Tragi-comédies, par la manière d'y traiter nos passions ? Quels effets peuvent produire ces expressions accompagnées d'u
e même quand elles sont éteintes. Il est vrai qu'elle ne fait pas ces effets dans toutes sortes de personnes: mais il est vrai
tous ces sentiments n'est plus capable de retenue, et quand même ces effets , que je n'ose faire entrevoir ne s'ensuivraient p
présenter en cette manière. Mais que bien loin qu'il fasse de mauvais effets , il en a de tous contraires, puisque le vice y es
La vengeance n'est-elle pas encore représentée dans Comélie comme un effet de la piété et de la fidélité conjugale jointes à
16 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
sont jamais impunis ; car ou ils affaiblissent, c’est ce qui est leur effet ordinaire ; ou ils rendent présomptueux, ce qui e
on a perdu. Le mal serait moins grand s’il avertissait. Il a tout son effet sans être aperçu ; et, comme on n’est point instr
cœur, et ce mouvement qui l’amollit et le corrompt a d’autant plus d’ effet qu’il est plus doux et qu’il avertit moins. « C
plus d’effet qu’il est plus doux et qu’il avertit moins. « C’est un effet du premier péché de n’avoir point de goût pour le
17 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
ais ne sont jamais impunis. Car ou ils affaiblissent, ce qui est leur effet ordinaire ; ou ils rendent présomptueux, ce qui e
on a perdu. Le mal serait moins grand s’il avertissait. Il a tout son effet sans être aperçu ; et comme on n’est point instru
cœur, et ce mouvement qui l’amollit et le corrompt, a d’autant plus d’ effet qu’il est plus doux, et qu’il avertit moins. XVII
d’effet qu’il est plus doux, et qu’il avertit moins. XVIII. C’est un effet du premier péché, et la source de tous les autres
18 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXIII.  » p. 493
s dont les Comédies le remplissent ? N'est-il pas visible que comme l' effet naturel de la Comédie est d'étouffer cette craint
urel de la Comédie est d'étouffer cette crainte si salutaire; aussi l' effet de cette crainte doit être d'étouffer le désir de
19 (1675) Traité de la comédie « XXXIII.  » pp. 328-329
s dont les Comédies le remplissent ? N'est-il pas visible que comme l' effet naturel de la Comédie est d'étouffer cette craint
urel de la Comédie est d'étouffer cette crainte si salutaire, aussi l' effet de cette crainte doit être d'étouffer le désir d'
20 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XV. Devoir des parens & des maîtres. » pp. 34-35
acles ! Qu’ils sont criminels, s’ils les y conduisent eux-mêmes ! Les effets de la concupiscence dans ces jeunes & tendres
est-il point parmi les Spectateurs qui n’aye pas éprouvé ces funestes effets du Théatre ? Sans doute que ses partisans l’attes
21 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « introduction » pp. 175-177
ivertissements pernicieux dont il se faut absolument priver, pour cet effet je vous en ferai voir les désordres, et en même t
on secours par l’entremise de la divine Marie, et disons-lui pour cet effet avec l’Ange, Ave Maria. Isai. 48. Rom. 2.
22 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85
ans l’ouvrage. L’art de bien rendre les idées d’un Auteur, est donc l’ effet de ce beau feu, ou tout au plus, d’une étude où l
on-seulement à l’Auteur, mais encore au Lecteur, à l’un, à juger de l’ effet d’une période, accompagnée d’un ton & d’un ge
entation, ce ne peut être que comme à un subalterne, qui fait le même effet que le masque au visage. Il faudroit donc que tou
mots inarticulés, il ne sçait donc pas ni ce qu’ils signifient, ni l’ effet qu’ils produiront ? Ces passions dont il expose l
eut avoir sa source que dans celle des idées. C’est sans doute par un effet du même enthousiasme, que cet Auteur « dit encore
23 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
it du christianisme, non seulement par sa nature, mais encore par ses effets  ? « Pour savoir si un chrétien peut allier la f
, avec des inclinations si déréglées que les nôtres, quel peut être l’ effet des spectacles, si ce n’est de les réaliser en no
ns la langueur et la font brûler des flammes les plus impures ! « L’ effet serait moins infaillible, si la passion était rep
exciter en vous cette passion qu’il a voulu dépeindre ? On regarde l’ effet comme une partie si essentielle à la pièce, que,
aient inspirer que de l’horreur, étaient capables de produire de tels effets , que sera-ce des spectacles de nos jours, où, loi
24 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXII. De l’usage du Théatre relativement au Comédien. » pp. 104-121
ttention à toutes ses parties pour décider du premier coup-d’œil, des effets qu’elles produiront ? Il pense 1° à tout ce qui a
uiert la théorie que par l’habitude. Eh ! qui ne connoit ses funestes effets  ! Nos premiers Comédiens m’ont dit plus d’une foi
n, ces inégalités qu’on apperçoit si souvent dans leur jeu. Tel est l’ effet de l’usage & de l’habitude du Théatre sur le
t l’effet de l’usage & de l’habitude du Théatre sur le Comédien ; effet si généralement reconnu, qu’il n’y a pas un Acteu
25 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
de mépris ; et ce renversement des saines opinions est l’infaillible effet des leçons qu’on va prendre au théâtre. « De qu
« Quoique le dénouement démente ces vœux secrets, il n’efface point l’ effet de la pièce. La reine part sans le congé du parte
nt toujours plus d’impression que les maximes de la sagesse, et que l’ effet d’une tragédie est tout à fait indépendant de cel
ore que s’il n’avait nulle résistance à vaincre. Loin que ses tristes effets rebutent, il n’en devient que plus intéressant pa
ce principe, que, plus la comédie est agréable et parfaite, plus son effet est funeste aux mœurs. Prenons le théâtre comique
re a composé son théâtre, et peut mieux nous faire juger de ses vrais effets . Ayant à plaire au public, il a consulté le goût
hommages que nous rendons quelquefois à la raison ne détruisent pas l’ effet des passions que nous avons flattées. Nous instru
26 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE II. Réponse aux objections qu'on tire de saint Thomas pour justifier les Spectacles, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. » pp. 55-63
péchés, elles sont assez malheureuses pour en trouver, « Dieu par un effet de sa justice répandant des ténèbres sur leurs pa
au milieu des pompes du monde. Rien n'est moins propre à produire cet effet que les récits passionnés, et les airs tendres, q
. Est-il probable qu'une musique toute profane produise à l'Opéra les effets que les cantiques du Seigneur ne produisent pas t
27 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
Les Spectacles sont faits pour le peuple, et; ce n’est que par leurs effets sur lui qu’on peut déterminer leurs qualités abso
sible de déterminer leur mérite intrinséque, avant d’avoir fixé leurs effets . Je dis donc que les Spectacles sont bons ou mauv
ne bonne qualité. La bonté de leur nature ne dépend donc pas de leurs effets , mais au contraire leurs effets dépendent de la b
ur nature ne dépend donc pas de leurs effets, mais au contraire leurs effets dépendent de la bonté de leur nature. Ce n’est do
en dérision, vous aurez un Spectacle bon en lui-même et; bon dans ses effets . « C’est nécessairement, suivant vous, le plaisir
sur les enfans que n’en avoit fait sa gaieté passagere. Voilà aussi l’ effet que produit la Tragédie. Je veux bien convenir av
r. Le crime y étant puni, je le détesterai pour lui-même et; pour ses effets . La vertu y étant récompensée, je l’aimerai pour
llage. Mais ne savez-vous pas, Monsieur, que qui veut la cause veut l’ effet  ? Il n’y auroit point d’Acteurs s’il n’y avoit po
fin de la piéce ; et; si ce doute est fondé que faut-il penser de cet effet si vanté du Théatre ? » Vous avez raison de dire
ui précéde la représentation ne produit pas sur le Spectateur le même effet que l’action opérera. L’attention qu’il donne à l
ceptes d’humanité se seroient rencontrés auroit sans doute eu le même effet que la Comédie de Mr. de Voltaire. Vous ne vous
es est de réduire à quelques affections passageres, stériles et; sans effet tous les devoirs de la vie humaine, à peu près co
sere du pauvre qui expose ses besoins, elle ne sera pas toujours sans effet . Bien des gens donnent l’aumône à ce misérable ;
lle trouvera en vous un second Ciceron. Soyez donc tranquille sur les effets de la représentation de cette Tragédie. Vous me d
ce principe, que plus la Comédie est agréable et; parfaite, plus son effet est funeste aux mœurs. » Vous nous apporterez san
je commence par nier tout net (à votre exemple) qu’il soit vrai que l’ effet de la Comédie soit funeste aux mœurs, parceque le
qui remue l’ame et; touche agréablement le cœur.8 Nanine produit ces effets . Nous avons par malheur trop peu de Comédies fait
veux pas vous laisser la liberté d’appuyer la preuve de ses dangereux effets par l’impression qu’elle fera sur l’esprit, j’ai
faisant cette lecture. Ma réponse produiroit sans difficulté le même effet . Vous êtes d’ailleurs si emporté, que j’appréhend
nérales, si fréquentes, si réïtérées, qu’elles peuvent passer pour un effet nécessitant de leurs charmes. En ce cas, la natur
e noblesse de sentimens qui entretient l’ame dans l’élévation. Si cet effet n’est pas absolument général, du moins sera-t-il
ité d’un sort qu’ils pourroient faire rougir de les outrager. Voilà l’ effet de l’injuste opinion des sots. Que chez vous, au
cours de cette férocité. Jugeons des moyens qu’on a employé par leurs effets . L’autorité Royale en ce cas n’a point été compro
anéantir toute prévention, si nos Ecclésiastiques n’en diminuoient l’ effet par leurs censures. A Vienne un Comédien à talens
votre pays, elles ne feront que changer d’une main à l’autre. Voilà l’ effet du Commerce. S’il falloit répondre à toutes les i
ort longtems les années passées et; celle-ci dans vos Fauxbourgs. Son effet , quant aux mœurs, sera-t-il différent parce qu’on
r ainsi dire, l’apologiste de l’yvrognerie, pour nous prouver que ses effets sont moins pernicieux que ceux qui résultent du S
t abrutissement de la nature humaine, on en connoît trop les funestes effets , on a trop d’exemples des faussetés, des viols, d
usion du sang, car enfin on y boira, et; le vin fait à Genève le même effet que partout ailleurs ? On saura, me direz-vous, c
ndamnable en elle-même, et; si elle a produit quelquefois de funestes effets , tels que le meurtre de Jean-Baptiste et; d’autre
oyez-vous que vos préceptes et; vos remontrances eussent fait moins d’ effet sur l’esprit de vos Lecteurs, si vous vous étiez
spectable, aussi savante que guerriere, fait non-seulement sentir les effets de sa bienveillance et; de sa générosité aux Acte
28 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
ragédie authorisent & justifient ; c’est sans doute dans ces deux effets que consiste principalement le grand plaisir que
agédie, par une catastrophe qui nous montre sensiblement les funestes effets d’un amour criminel, ou d’une ambition démesurée,
ents tours de notre amour propre réussissent également. Ainsi par des effets contraires, mais qui naissent de la même cause, l
la cause ; je veux parler ici de ce qu’on appelle dans la Peinture l’ effet du tout ensemble, ou de la composition & de l
lle fait en elle-même & dans le tout qui en résulte, le véritable effet qu’on doit en attendre ; & comme cette espece
ge, ou qui nous menace personnellement, & cette inclination est l’ effet du goût que nous avons pour tout ce qui est nouve
rois presque que répéter sur ce point ce que j’ai dit plus haut sur l’ effet de l’admiration, en parlant de celle qui est exci
lution semblable à celle que le Poëte nous présente. Enfin le dernier effet de ce que j’ai appellé la beauté du tout ensemble
es passions. Jugeons par ce qui se passe dans le Poëte lui-même, de l’ effet que ses Vers font sur nous par le ton sur lequel
ité qui sert à délasser & à renouveller l’attention. On en a vû l’ effet dans les représentations d’Esther & d’Athalie
mitation, soit qu’il imite lui-même, soit qu’il ne fasse que sentir l’ effet de l’imitation faite par un autre. Mais Aristote
le même, si le degré en est différent, & cette impression est un effet absolu que la chose même produit, & non pas s
s flatter d’avoir remporté la victoire, &c. Lorsque nous voyons l’ effet de l’Imitation faite par un autre, ces plaisirs s
é, & les autres de la représentation. J’ai déja assez développé l’ effet de la premiere impression : je dirai donc seuleme
29 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
fin que les Comédiens et ceux qui les vont ouïr se proposent. 4. Les effets qu’elle produit d’ordinaire. 5. Les temps auxquel
m voluptate ; nihil omnino propter voluptatem. » ARTICLE III. Les effets de la Comédie sont d’ordinaire très pernicieux, e
rès funestes aux âmes. La Comédie produit une infinité de mauvais effets dans ceux qui la fréquentent. Voici comme en parl
ait ôter. » PétrarquePetr. Dial. 30. de spect. témoigne que l’un des effets ordinaires de la Comédie est de détruire, ou du m
it allée. » La Comédie produit encore une infinité d’autres méchants effets que je ne fais que toucher. Le premier est une gr
nfin dans l’impuissance de résister aux tentations. Le second mauvais effet que produit la Comédie, est un grand dégoût pour
sur leurs têtes criminelles, et sur tous ceux qui les favorisent, les effets de l’indignation d’un Dieu si juste, et tout ense
des temps sacrés du Carême et de l’Avent ; soit enfin par rapport aux effets que produit ordinairement la Comédie, et à la per
30 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. » pp. 165-178
e. Ce pere de notre scène sentoit que cette passion uniforme dans ses effets comme dans ses causes, ne pouvoit produire que de
passion principale de la piéce ? Cette passion peut-elle produire un effet durable, & laisser d’elle un long souvenir, t
? Il est donc certain que les intrigues d’amour, n’ont pas sur eux un effet bien puissant. Il reste une troisiéme portion de
31 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33
us, une Comédie qui a beaucoup fait rire les Spectateurs a manqué son effet  ; car c’est une preuve que l’Auteur aura pris du
ver : c’est ce qui fait que la Comédie parmi nous n’a produit d’autre effet jusqu’ici, que de supprimer le ridicule du vice,
un grand avantage, puisque la peinture du ridicule ne produit d’autre effet , que de supprimer les ridicules, ce qui est fort
nd précepte d’Horace, qui dit que la raillerie produit souvent plus d’ effet qu’une réprimande dure & sévere, peut être vr
32 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150
ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets , & les moyens qu’on employe pour les éluder.
s qui nous seront présentés. Une ame, accoutumée à ne s’ouvrir qu’aux effets , les sent plus vivement. Nulle considération étra
rreur. On a remarqué que les grands morceaux ne manquoient point leur effet sur lui. Le Théatre demanderoit donc des cœurs to
on soit le maître de s’y refuser. Les Acteurs eux-mêmes avoueront ces effets d’une prévenance maladroite. On intrigue aussi po
33 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
oit donc jamais agir en ce qui concerne les pénalités qui auraient un effet civil, sans l’attache, sans l’assentiment de l’au
et attirent sur ces mêmes citoyens le mépris et la vindicte publique, effets réels de l’excommunication. Si la Charte, je le
out lorsqu’il s’agit d’infliger des pénalités qui pourraient avoir un effet civil. Si monseigneur l’archevêque de Rouen avait
ant contre eux, et sans l’aveu du Gouvernement, une pénalité dont les effets deviendraient inévitablement civils, nous lui adr
34 (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153
u vice. On va aux spectacles sans mauvais dessein, & sans mauvais effet . Les puissances ecclésiastiques & séculieres
ommages que nous rendons quelquefois à la raison, ne détruisent pas l’ effet des passions que nous avons flattées. Nous instru
t on présente les sentimens poussés à leur dernier période, comme des effets de la grandeur d’ame. Voilà les leçons de vertu q
héâtre. On va aux spectacles sans mauvais dessein & sans mauvais effet . Quand cela seroit, on feroit toujours mal d’y al
-il bien vrai qu’on va aux spectacles sans en ressentir aucun mauvais effet  ? eh ! que sont donc ces émotions, ces troubles,
35 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
VII. ENTRETIEN1. La bonne et mauvaise Poésie … Les effets de la Comédie. L’usage des Poètes. Celui des Orat
Comment on acquiert la véritable. Comment on devient Philosophe. Les effets des fausses études. Eugene. Hé bien ! Théodore,
ent le ridicule par des bouffonneries, produisent-ils d’aussi mauvais effets  ? Theodore. Croyez-moi, la bouffonnerie n’est pr
la variété des figures, et la cadence des périodes ne fassent plus d’ effet sur leur esprit, que les raisonnements les plus e
ces choses générales qu’il faut le faire venir à la connaissance des effets particuliers. Eugene. Ce lui sera sans doute un
36 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
poser à un danger si certain & si évident ? Les suites & les effets funestes que produisent les spectacles.L’oubli de
sser pour un divertissement dans le Christianisme, ne pouvant avoir l’ effet qu’il est permis d’y chercher ; car le Chrétien n
n s’en plaignent, quand les Ministres tonnent contre ces abus, tout l’ effet de leur discours est de faire demander à la plûpa
tacles lui sont entierement opposés dans leur nature & dans leurs effets . Je ne veux que ces deux réflexions pour ouvrir l
christianisme, non-seulement dans leur nature, mais encore dans leurs effets . Preuves de la seconde Soudivision. Les spectacl
n. Les spectacles sont opposés à l’esprit du Christianisme dans leurs effets .Envisagez l’impression que font sur les cœurs les
c des inclinations aussi peu réglées que les nôtres, quel doit être l’ effet des spectacles ?Or avec des inclinations si dérég
r avec des inclinations si déréglées que les nôtres, quel peut-être l’ effet des spectacles que de les réaliser en nous, &
mouvemens de cette passion qu’il a voulu dépeindre ? Et on regarde l’ effet comme une partie si essentielle à la piece, que s
oient inspirer que de l’horreur, étoient capables de produire de tels effets , que sera-ce des spectacles de nos jours, ou loin
s de quelque espece qu’elles soient, se font sentir aux spectacles.En effet , c’est-là que la volupté, l’ambition, la haine do
tte funeste école. Or, sans m’arrêter ici à vous retracer les tristes effets dont ces représentations sont les suites ; sans v
it-on moins coupable en assistant à ces représentations, si tout leur effet n’étoit que d’allumer des passions vicieuses ; ma
nt d’un homme offensé qui exagére l’outrage qu’il a reçu ; & si l’ effet n’accompagne pas l’exécution de sa piece, ne rega
puisqu’il ne peut plaire, qu’autant qu’il les excite ? & quelque effet qu’il produise d’ailleurs, n’est-il pas insipide,
ui met devant les yeux ? Les régles que l’on y donne pour arrêter les effets des passions, seront-elles capables d’effacer les
eut par un trait de plume ; mais il n’est pas le maître d’arrêter les effets que la représentation de ces inclinations prétend
ions qui excitent les mêmes mouvemens, ne peuvent avoir que les mêmes effets  ; & on ne doit plus mettre de différence entr
tre demeurent quelquefois cachées dans un cœur, sans y produire aucun effet sensible. Comme Dieu attache souvent le salut de
amp; je défie personne de méconnoître le théâtre le plus châtié à ces effets . Suite du même sujet.Il forme cependant & il
de ne pas se rendre à l’impression d’une passion bien représentée.En effet , n’est-ce pas là que l’on remue tous les plus gra
ence est toujours en danger dans les spectacles. Les suites & les effets funestes que produisent les spectacles. Tout ce q
n. Les spectacles sont opposés à l’esprit du Christianisme dans leurs effets . Avec des inclinations aussi peu réglées que les
c des inclinations aussi peu réglées que les nôtres, quel doit être l’ effet des spectacles ? Impressions funestes que font le
37 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
mme jusqu’alors vertueux. Les Romains ouvrirent les yeux à la vue des effets malheureux des spectacles. L’Empereur Tibere chas
s une certaine régularité, dans ses manieres une politesse aisée, les effets redoutables qui en résultent toujours, doivent ac
foi ; le Christianisme foudroiera toujours contre un amusement dont l’ effet est de nuire aux mœurs, en donnant des idées de c
e nom de Pieces dramatiques. Comme l’amour est le regne des femmes, l’ effet naturel de ces Pieces est d’étendre leur empire,
où il a puisé les sentimens qui l’ont conduit au tombeau ! De là ces effets déplorables des Tragédies & des Comédies qui
, que ne devons-nous pas attendre à voir représenter ? Quels funestes effets de débauche & de dépravation ne doivent point
formation du Théatre. 4. Le grand Bossuet voulant un jour éprouver l’ effet de ce jeu d’instrumens, qu’on appelle le premier
38 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
Prince, soit pour sa matière et pour ses circonstances, soit pour ses effets  ; n’est-il pas vrai qu’elle a traité presque touj
s dans quelques-unes des Comédies les plus nouvelles? [...] « Quels effets peuvent produire ces expressions accompagnées d’u
e même quand elles sont éteintes. Il est vrai qu’elle ne fait pas ces effets dans toutes sortes de personnes: mais il est vrai
tous ces sentiments n’est plus capable de retenue. Et quand même ces effets , que je n’ose faire entrevoir, ne s’en suivraient
résenter en cette manière : mais que bien loin qu’il fasse de mauvais effets , il en a de tout contraires, puisque le vice y es
La vengeance n’est-elle pas encore représentée dans Cornélie comme un effet de la piété, et de la fidélité conjugale, jointe
actance dans l’Abrégé qu’il a fait de ses Institutions, dit qu’un des effets funestes de ces Chansons, est de laisser dans le
39 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
ment, en un mot attaché universellement aux beaux Arts ? Comparés ces effets merveilleux avec ceux de la triste réalité ? Quel
singuliere sur nos ames ? C’est, en fait de productions Physiques, l’ effet naturel de l’opinion sublime que nous ayons de la
au contraire, relevé, une espéce de jalousie nous tourmente : voilà l’ effet naturel des événemens qui se passent sous nos yeu
oitement combiné avec des ombres parlantes : dans la Musique, c’est l’ effet merveilleux d’un son habilement captivé sous un c
amp;c. Toutes les passions enfin avec leur caractére. Et pourquoi cet effet merveilleux est-il exclusif au Théâtre ? C’est qu
& le vice ont d’ailleurs sur le Théâtre chacun dans son genre un effet d’autant plus puissant, que l’un & l’autre y
la déclamation : voilà en cette partie l’Art absolument épuisé. Et l’ effet merveilleux de ces efforts singuliers, quel est-i
l’avantage le plus flateur est de ne pas laisser de regrets, & l’ effet au contraire le plus à craindre est de laisser de
espèce d’extase, une sorte d’enthousiasme. La Lecture en général a un effet trop vif, pour le simple amusement, mais il ne l’
odes galantes, de traits badins, de pensées cavalieres : quel mauvais effet peut-il absolument s’ensuivre. Est-il un Spectate
goût par hazard s’en mêle ; on doit être encore sans inquiétude sur l’ effet de ces traits ; parce qu’ils deviennent alors tro
ôt ris, qu’on les oublie : eh pourquoi ? C’est qu’elles ont fait leur effet , & qu’on ne peut toujours rire. Et ce mal si
t avantage merveilleux est attaché à l’amour, & le moindre de ses effets , c’est de nous interresser essentiellement à l’ét
laisance, la politesse & la générosité : ne sont-ce pas là de ces effets favoris. L’amour n’est dangereux que dans la soci
40 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104
s que le frein a été rompu et le pas franchi, a dû produire les mêmes effets que la différence des rangs, et que la fille d’un
dans la même position que celle qui n’a jamais aimé son mari vieux. L’ effet de cette comédie ne se borne pas à engager les fe
pour prouver que Molière n’a pas voulu en faire un homme vertueux, l’ effet de cette comédie a dû être pour les trois quarts
s profonds ; on ne doit pas être obligé de les faire pour détermine l’ effet d’une comédie. Pour moi, je suis persuadé que Mol
ces inconséquents, ces contre-sens, ou cette forme de leçon dont les effets sont opposés à l’objet du fond est un ressort dra
grettent le fouet de sa critique, lorsqu’ils ne voient aucun des bons effets par où il doit être principalement apprécié ; lor
u leur gaîté, qui fait plaisir et qu’on applaudit, que c’est leur bon effet de faire rire qui empêche aujourd’hui d’en voir l
grader de ce côté là, en regardant et jugeant alors les causes et les effets de la révolution morale aussi sainement que nous-
côté à retourner sur nos pas, avons régardé et jugé les causes et les effets de la révolution politique d’où nous sortons. Cep
ue de leur esprit, de la force de leur génie, en produisant de grands effets , bons ou mauvais, n’importe, pourvu qu’ils soient
41 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
à jouée sur des théâtres particuliers, elle produira les plus mauvais effets . Je ne parle pas des défenses faites depuis les p
s la reprendre, ni rien dire à ses Moines pour en empêcher le mauvais effet , et laisse mourir son Moine sans lui donner le mo
se, appelle « jeter un sombre reflet sur la pièce qui fait beaucoup d' effet  ». Il serait moins ridicule, si pour donner au th
Dieu veut sauver l'homme, en tout temps, en tout lieu, L'indubitable effet suit le vouloir d'un Dieu. » On ne doit pas êtr
du Poète ; mais qu'on ose en exalter la religion, la morale, les bons effets , inviter l'Auteur à se livrer à ce genre de poési
verser des larmes. La tragédie est imparfaite, si elle ne produit cet effet  : partout du sang, des morts, des forfaits. Melpo
serments que ma bouche a jurés : jurer des serments ! Se cache sous l' effet d'un saint zèle : l'hypocrisie se cache sous les
Dieu. Que ma bouche, ô mon Dieu, par un suprême effort : l'impérieux effet d'un miracle suprême. Je ne connais ni les effort
efforts, ni les miracles suprêmes ; les bonnes œuvres sont-elles des effets impérieux d'un miracle ? où est donc la liberté,
42 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233
ui est forcée de l’abandonner, par l’attention qu’elle prête au peu d’ effet que les idées qu’il lui présente, produiront dans
d’avoir toujours le Comédien sous les yeux pour juger par son jeu des effets de chaque partie de son ouvrage. Je conviens que
le gonfle d’orgueil, & l’Auteur est le premier à en ressentir les effets . Qu’on ne me dise point que ce même amour propre
43 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
de quoi vous croyez le Théâtre incapable ; vous lui attribuez même un effet absolument contraire, et vous prétendez le prouve
t perdre pour un moment le souvenir de nos semblables, n’est-ce pas l’ effet naturel de toute occupation qui nous attache, de
pour prévenir les maux, que dans ce qu’elle tente pour les guérir. L’ effet de la morale du Théâtre est donc moins d’opérer u
e ces mouvements semble ne durer que le temps de la pièce ; mais leur effet , pour être lent et comme insensible, n’en est pas
dre à l’aimer, c’est dans l’abjection et dans l’infortune. Or sur cet effet du Théâtre j’en appelle avec confiance à votre pr
nds talents peut faire au genre humain ; dans Médée et dans Atrée les effets abominables de l’amour criminel et irrité, de la
r le courage qu’elle nous inspire pour réprimer ce sentiment dans ses effets , en conservant le sentiment même. Si donc les pei
ction de nos vices qui demande des remèdes d’un autre genre. Mais son effet n’est pas pour cela de nous faire préférer le vic
l me semble qu’ils doivent produire sur tous les gens de goût le même effet qu’un son aigre et discordant qui se ferait enten
se répandre, plus étendue et plus égale, nous en sentirons alors les effets bienfaisants ; nous cesserons de tenir les femmes
contraire étudié, analysé, composé vous-même pour en mieux juger les effets , le poison dangereux dont vous cherchez à nous pr
nre leur être utile ou nuisible. S’ils craignent pour leurs mœurs les effets et les suites de la Comédie, ce que j’ai déjà dit
44 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
s des six Corps des Marchands et des Arts et Métiers de Paris, dont l’ effet est suspendu en faveur des Forains pendant la Foi
jouer passé quatre heures et demies au plus tard ; auxquels pour cet effet enjoignons de commencer précisément avec telles p
présent, mais encore faire ressentir à tous ses Habitants de nouveaux effets de la tranquillité dont ils jouissent ; il lui a
et des ordres précis qu’il a plu à Sa Majesté de Nous donner pour cet effet  ; quoi qu’après les défenses générales qui ont ét
laissent pas de contrevenir aux Ordonnances qui ont été rendues à cet effet , en se servant de voix externes, en mettant un pl
tenir sa main à l’exécution de la présente Ordonnance, qui sera à cet effet publiée et affichée partout où besoin sera. Fait
z, Sa Majesté étant en son Conseil, a cassé et déclaré nuls et de nul effet lesdites adjudications et contrat de vente desdit
45 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
e moins coupable en assistant aux représentations théâtrales, si leur effet n’était que d’allumer des passions vicieuses ; ma
xcite et réveille les passions ; parce qu’elle fait ou doit faire cet effet dans tout le monde ; parce que c’est son but, sa
46 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. » pp. 280-284
ose de bien inutile ; et en effet, on ne sauroit indiquer un seul bon effet qu’il produise. Vaut-il donc la peine qu’on y emp
au peché. Et on ne peut nier que les bals n’aient produit souvent cet effet . Est-il donc de la prudence Chrétienne de s’expos
47 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
e l’horreur s’ils étaient représentés tels qu’ils sont, produisent un effet tout contraire, et attirent l’affection plutôt qu
e est sans contredit une chose blâmable et déréglée, c’est le honteux effet du péché. Une source de corruption capable de nou
ur pudique et de celui qui ne l’est pas produisent à peu prés le même effet et excitent un pareil mouvement, le voile d’honnê
manquerait pas d’altérer nôtre tempérament, parce qu’il produirait un effet contraire à la fin que nous nous proposons, aussi
48 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
ération de la Politique de Félix, comme moins touchante, fait moins d’ effet . Insensible aux prières et aux menaces, Polyeucte
up mieux à notre scène. Moïse, Samson, Josué y feraient tout un autre effet que Polyeucte et Néarque. Le merveilleux qu’ils y
jamais à cette superstitieuse terreur, qui produisait de si méchants effets pour le courage. Notre crainte n’est le plus souv
ice barbare fut regardé comme une pieuse obéissance, comme le dernier effet d’une religieuse soumission. Que si l’on conserva
49 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9
é les mêmes regles, & n’a que plus vivement attaqué les dangereux effets de l’amour sur la scène. Tout le monde fait les c
menée à l’Opera, De quel œil penses-tu que ta sainte verra, &c. Effets que toute la piété puisée à Port-Royal, dans une
assions sur la scène, singulierement l’amour, & il en déplore les effets  ; il copie & embellit Horace, il est plus ind
50 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
tacher à la partie du style ; enfin, si l’expression ne fait un grand effet que quand les pensées ont un grand éclat ; les de
n ; & cette rélation, le fruit des apparences sensibles, est sans effet , quand nous n’avons point d’idée de ces apparence
erreur. Car l’imagination est à cette Poësie, ce que la cause est à l’ effet  ; & ces deux choses ne doivent jamais être pr
e pour l’autre ; quoique ce qui est cause dans un cas, puisse devenir effet dans un autre. En parlant de l’abus qu’on peut fa
51 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44
e jouer d’une maniere qui lui fût plus avantageuse, où pour obtenir l’ effet de quelque demande. Alors ce que la nécessité, ou
. Il est certain que les combats de Gladiateurs produsoient ce double effet  ; la moitié des spectateurs y frissonnoit d’horre
re. Ceux-là relevoient l’éclat des mœurs, en lui opposant les tristes effets d’une passion brutale. Ceux-ci apprenoient à juge
’étoit le but de la loi. C’est ainsi qu’ils avoient limité chez eux l’ effet des Spectacles, & marqué la place que les Com
52 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
, ou à un usage qu’il a trouvé établi et bien reçu, pour faire plus d’ effet encore, pour nous causer une plus profonde impres
me il arrive que ces critiques vantées manquent leur but, sont de nul effet contre le vice audacieux, sur l’hypocrite impuden
faire preuve d’imagination, de donner du neuf, du fort, des scènes à effet révélèrent continuellement aux méchants et aux fo
ien auteur latin très-souvent cité, confirme bien mon opinion sur les effets irritants de l’action théâtrale : Segniùs irrita
furets et à panneaux ; c’est-à-dire, pour parler sans figures, que l’ effet de cette satire fut de transformer tous les indiv
53 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
ré le champion. Les hommes sentiraient-ils, comme par instinct, que l’ effet du Théâtre est presque tout à leur avantage ?… Qu
si elles étaient à l’unisson, les observe, & s’instruit par leurs effets . Septimanie. J’entends : le Spectateur ne se
’a semblé qu’un Comédien était moins en état qu’un autre de juger des effets de l’Actricisme sur le Spectateur : ensuite, j’ai
ns le feu, qui s’allume, jette un éclat vif, & s’éteint : mais, l’ effet des Pièces où l’amour fait le principal rôle, fût
i. Je le lus avec réflexion, & le goûtai peu. Cet Auteur voit les effets du Théâtre trop en grand, parce qu’il est Comédie
elles y sont présentées de manière à en donner de l’horreur ; c’est l’ effet que produit Rodogune : mais c’est un défaut, de r
seulement par la nature : ce n’est que d’après l’épreuve réitérée des effets de cette Pièce sur elles & sur moi, que j’ose
l’autre, pour la forme & par la manière, l’est également par ses effets . La Tragédie, fût-elle vicieuse, influera peu sur
ous des couleurs odieuses que celles qu’on haît naturellement ; que l’ effet du Spectacle est de donner une nouvelle énergie à
ns que Genève. Honorine. Tout est problême encore sur les vrais effets du Théâtre. Des Arcis. Je tiens de personne
les ont le plus d’empire ; l’amour-propre y met bon ordre, sans que l’ effet du correctif en devienne moins efficace : ces déf
qu’il ne faut pas toujours regarder à la catastrophe, pour juger de l’ effet moral d’une Tragédie, & qu’à cet égard l’obje
e principe, que plus la Comédie est agréable & parfaite, plus son effet est funeste aux mœurs… Molière est le plus parfai
ourner la bonté & la simplicité en ridicule… Des Arcis. Les effets dangereux du Théâtre sont ici généralisés, on ne
de l’être ? Oui ; j’imagine que la Comédie doit toujours produire cet effet , & celle qui le rendra plus sensible, doit au
l’on entend, corrompre le cœur, inspirer le goût de la débauche ; cet effet ne peut résulter que de quelques Pièces, proscrit
i châtie de la sorte ? Je suis bien sûr que non ; vous aimerez le bon effet que produit la médisance, mais vous détesterez ce
l’art admirable de l’Ecriture, & de parler avec cet ordre dont l’ effet est de persuader. Voila les Héros de la Société n
gueilli de leurs respects, il devient presque leur Dieu. Les Temples, effets de l’aveuglement des hommes, commencent à s’éleve
ule, qu’il était plus composé, succède à l’hommage des cœurs. Etrange effet de la faiblesse des hommes ! la Puissance suprême
pour des êtres qu’on était porté à croire plus parfaits que soi. Cet effet se manifeste aujourd’hui, d’une manière diffêrent
 : sera-ce la Comédie, ou si ce seront les Acteurs qui produiront cet effet  ? Non : ce sera la grandeur du Peuple. Les Romain
de conserver pour les autres Arts & pour le Commerce, ce mépris, effets de la constitution Romaine ? Pourquoi le Théâtre
itesse, l’urbanité, la Philosophie & les Sciences : mais ce fut l’ effet du malheur des temps. L’époque du rétablissement
; ce n’est qu’en donnant une somme à leur Chef, qu’on se garantit des effets de la Prophétie. Voila ceux qui chez les aveugles
ce que je viens de lire, que les Spectacles sont bons ; mais que les effets peuvent en être dangereux les mœurs des Acteurs,
54 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
bon ou mauvais, portent sur le même principe & produisent le même effet  ; elles en imposent à l’homme, & en frappant
ux qui les voyent, autant l’excès, l’immodestie, l’affectation par un effet contraire décélent la corruption de celui qui s’y
éché, mais parce que le luxe produit d’abord sur lui les plus mauvais effets en flattant sa chair, il entretient sa sensualité
armes, les essuie avec ses cheveux, y répand un parfum précieux : les effets ne sont pas moins différens, dans Esther ils sont
es poursuites, elle profite de ce moment pour lui couper la tête. Les effets du sacrifice de Magdelaine sont tous divins, Dieu
’ils se damnent ? Les cajoleries des hommes ne sont communément que l’ effet du fard qui réveille leurs passions, ce qui leur
e donc la peau ? Rien de plus vrai. Dieu punit l’usage du fard par un effet contraire à celui que la vanité s’y propose, il f
rage de la nature, les ornemens postiches sont infructueux dans leurs effets , présomptueux & téméraires dans leurs entrepr
55 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
ntenus par nos lois, la comédie florissante et fréquentée, le premier effet sensible de cet établissement sera, comme je l’ai
andre. « Les spectacles sont faits pour le peuple, et c’est par leurs effets sur lui qu’on peut déterminer leurs qualités abso
« Il s’ensuit de ces premières observations, dit M. Rousseau, que l’ effet général du spectacle est de renfoncer le caractèr
assions), c’est la raison, et j’ai déjà dit que la raison n’avait nul effet au théâtre. » Voilà deux assertions également dén
aussi bien disposé qu’il soit possible, encore, dit M. Rousseau, ces effets se réduiraient-ils à rien, faute de moyens pour l
n’en dépend point… Et quant au plaisir qu’on y peut prendre, tout son effet est de nous y ramener plus souvent. » Suivons, s’
mal, constituent les mœurs bonnes ou mauvaises. Tel est l’infaillible effet des émotions que le théâtre nous cause : quelque
fin de la pièce ; et si ce doute est fondé, que faut-il penser de cet effet si vanté du théâtre ? » Ce ne sont pas les crimes
ies est de réduire à quelques affections passagères, stériles et sans effet , tous les devoirs de la vie humaine ». « On me di
oi, le plus moral et le plus utile. Le crime et le malheur y sont les effets des passions ; et plus le crime est odieux, plus
e ce principe, que plus la Comédie est agréable et parfaite, plus son effet est funeste aux Mœurs. » Pour se concilier avec M
on quitte la vraisemblance et la nature, et le tableau ne fait plus d’ effet . » La peinture du théâtre est une imitation exagé
, est-ce à la cause que Molière l’attache ? l’a-t-il confondue avec l’ effet  ? M. Rousseau peut me répondre, que le public ne
ait pas ces distinctions philosophiques, et que le mépris attaché à l’ effet rejaillit infailliblement sur la cause. C’est de
re a composé son théâtre, et nous peut mieux faire juger de ses vrais effets . Ayant à plaire au public, il a consulté le goût
composant ce bel ouvrage. Ceci n’est pas une subtilité vaine, c’est l’ effet que tout le monde éprouve. On adore le fond du ca
tre où l’amour domine. « L’amour est le règne des femmes, dit-il ; un effet naturel de ces sortes de pièces est donc d’étendr
, s’ensuit-il de là que les impressions en sont plus faibles, que les effets en sont moins dangereux ? comme si les vives imag
crime. En supposant que les peintures du Théâtre produisent les mêmes effets , le Théâtre devrait donc, ce me semble partager l
ui reviennent du Théâtre avec un besoin si pressant d’aimer ! Voilà l’ effet de ces émotions qui préparent à sentir l’amour !
que des travers des jeunes gens. Quelques-uns de ces travers sont les effets d’une passion aveugle, car il y a partout des car
ns. Le théâtre peut faire l’une et l’autre impression ; mais ces deux effets n’ont pas la même cause. Que Zaïre soit jouée par
e, qu’aucune des pièces où l’amour est peint vertueux, ne produit cet effet , ni ne peut le produire. Je dis plus : un seul tr
56 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62
ent exquis, des moyens qui semblent aux yeux du vulgaire promettre un effet tout contraire à ses vûes. Elle déploye en un mot
rées à d’autres, donc il n’ait balancé la force, la douceur & les effets . Le génie qui en composant, le transporte dans to
al à son esprit, de suivre de loin ses opérations & d’admirer ses effets connus. Eh ! des yeux, la moindre attention n’y s
57 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
nous le sentions. La lecture des Romans et de la Comédie fait le même effet sur les esprits et sur les cœurs : Mais la Comédi
Dieu, pendant qu’ils ne feront rien qui serve à détruire les mauvais effets que peuvent faire leurs Comédies et leurs Romans
58 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
t de la raison. Dites-moi donc, je vous prie, mon cher Cléarque, quel effet pensez-vous que puisse produire la vue d’une jeun
tout ce qu’ils se disent pour se témoigner leur ardente passion, quel effet pensez-vous que cela fasse dans l’esprit des Spec
 ? CLEARQUE. Je ne crois pas que cela puisse produire aucun mauvais effet , puisque cet Amant et cette Amante sont des perso
’abandonnent aveuglément à leur passion. TIMANTE. Cette vertu a des effets bien différents, vous savez ce que des personnes
avait du crédit dans l’Armée ? Ce sentiment pouvait produire le même effet que l’Amour, et il aurait été plus conforme au na
survivre à la perte de sa liberté. Pour la crainte, qui est le second effet de la Tragédie, vous savez que l’amour n’est guèr
je me fonde pour dire que la Tragédie peut produire, sans amour, les effets pour lesquels elle a été inventée. Ce n’est point
es. Par exemple, la tendresse d’Agamemnon n’aurait-elle pas les mêmes effets s’il s’agissait d’immoler son fils, que lorsqu’il
l’Hippolyte d’Euripide, ils avertissent aussitôt que cet amour est un effet de la vengeance des Dieux, et non pas du dérèglem
59 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
jets qu’il présente, & par conséquent produit les plus pernicieux effets . Cette comparaison est prise du second Concile de
s produisent sur l’esprit & sur le cœur, de bons & de mauvais effets , Qu’il faut donc proscrire les images indécentes,
uvais effets, Qu’il faut donc proscrire les images indécentes, dont l’ effet ne peut être bon, & nécessairement mauvais, &
garde que par rapport à l’objet qu’elles représentent, & aux bons effets qu’elles produisent. On doit donc briser celles d
débit. Un des crimes d’Hérodes Ascalonite, qui fit le plus de mauvais effet sur les Juifs, ce fut d’avoir répandu, & jusq
60 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
tre toujours splendide et égal à soi-même. Mais s’il faut estimer les effets par la cause, juger l’action selon le dessein, co
tte manne divine. Mais où trouverons-nous des paroles capables de ces effets qu’aux lieux publics où l’on voit l’honnête et l’
repolir le couteau sacré à Apollon, toutes les autres le lavent sans effet  ; Faites de même de celle que vous puisez en Héli
E] Comprendre : « Mais où trouverons-nous des paroles capables de ces effets , sinon dans les lieux publics où l’on voit l’honn
61 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
demeurent souvent longtemps cachées dans le cœur, sans produire aucun effet sensible. Dieu attache quelquefois le salut de ce
n favorable. » « Et, quand il serait vrai que la Comédie ne fit aucun effet sur certains esprits, pourraient-ils s’en faire u
sser en même temps l’impression de quelque vice ? Et quel sera même l’ effet de ces deux pièces admirables de Racine, toutes l
de quelles autres pièces ne sont-elles pas ordinairement suivies ? L’ effet de ces étranges contrastes peut-il jamais tourner
ommages que nous rendons quelquefois à la raison, ne détruisent pas l’ effet des passions que nous avons flattées. Nous instru
7 s’ensuit-il de là que les impressions en sont plus faibles, que les effets en sont moins dangereux ? Comme si les vives imag
s. On y présente l’amour comme le règne des femmes : c’est pourquoi l’ effet naturel de ces pièces est d’étendre l’empire du s
e ce principe, que plus la Comédie est agréable et parfaite, plus son effet est funeste aux mœurs. Prenons le plus parfait au
62 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91
t pas vue ; il est donc probable que le Théâtre peut opérer les mêmes effets et que le coloris agréable qu’il prête aux charme
en d’être écouté ? Et ne conviendrez-vous pas, Monsieur, que c’est un effet du pouvoir de la Vertu que la pitié que l’on conç
que de la mieux connaître ? Il s’en faut bien que Médée opère le même effet , quoique l’inconstance de son mari semble en quel
vous raconter un fait qui, quoiqu’assez comique, vous fera juger de l’ effet que cette excellente Tragédie est capable de prod
tes dont ils honorent Atrée presqu’à chaque vers qu’il prononce, de l’ effet que produit en eux son caractère. Je vous réponds
sulte qu’on en conçoit une horreur plus forte pour le crime, et que l’ effet que vous craignez que leur exemple ne produise n’
63 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118
qu’il ne faut pas toujours regarder à la catastrophe pour juger de l’ effet moral d’une Tragédie, et qu’à cet égard l’objet e
e : et qu’en bonne logique on rend toujours la cause responsable de l’ effet qui ne serait pas sans elle. Celui qui paie et qu
e que ces pointes qu’on lâche dans la conversation et qui font tout l’ effet des bons mots, eu égard à l’impromptu, au geste,
 : des jeux de mots pensés et médités ne peuvent pas produire d’autre effet . Quand Alceste en colère dit sans réflexion une p
e une brusquerie, une impertinence qui va partir avec d’autant plus d’ effet qu’il a fait plus d’efforts pour la retenir. Si A
de ce principe que plus la Comédie est agréable et parfaite, plus son effet est funeste aux mœurs […] » cl. [NDE] Ibid., p
64 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
viennent de la même source, qui est le péché, et produisent plusieurs effets semblables, ce sont deux choses différentes, et d
avec moins de rigueur que la notoriété du péché. Il est vrai que ses effets sont plus étendus ; elle prive de l’entrée à l’Eg
qu’on ne pût trouver aucun prétexte, aucune chicane, pour en éluder l’ effet , « ut nulla possit tergiversatione celari, aut ju
un autre principe, savoir, la notoriété du péché, qui n’étend pas ses effets plus loin, parce qu’elle ne doit empêcher que la
ne vraie sentence dans l’ordre judiciaire, à qui on fait produire des effets civils, privation des bénéfices, incapacité d’est
stribution éclairée, n’est point un acte judiciaire, ne produit aucun effet civil, n’influe sur aucun acte légal, n’exige pas
65 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
uisé en femme et deux Actrices vigoureuses, « ce qui était d'un grand effet  » ; que l'entrée des démons par des athlètes dégu
e. Il est fort plaisant qu'on vienne débiter gravement les admirables effets sur les mœurs du récit d'une punition, et qu'on n
comme un correctif au sérieux de la vertu et un préservatif contre l' effet de ses leçons, la farce suit la tragédie : Athali
ours licencieux, téméraires, impies, qui ont déjà produit leur mortel effet avant le remède tardif et devenu inutile par les
i fasse plaindre et estimer le coupable, c’est-à-dire qu'on détruit l' effet de la punition. Plus la personne est intéressante
mme de bien pour mieux attraper le simple dont ils font leur dupe. Un effet inévitable du mélange du bien et du mal, c'est de
66 (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292
que vous dites qu’une chose qui peut produire quelquefois de mauvais effets dans des esprits vicieux, quoique non vicieuse d’
tit zéphyr est capable d’agiter les feuilles ; que cela n’est point l’ effet de la disposition du cœur de quelque homme en par
se ménageront mieux sur une passion qui peut produire de si terribles effets . Non, Monsieur, cette fureur a son beau dans l’es
67 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « [EN-TETE] »
[EN-TETE] LETTRE à Monsieur ROUSSEAU sur l' effet moral des theatres M.D.CC.LVIII
68 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
s produit, et que la crainte de faire mal allant à la Comédie, est un effet , non d’une conscience erronée, mais plutôt de cet
nce de conversion. Il ne faut pas s’étonner que la grâce produise cet effet dans l’âme d’un Chrétien : car « Quotquot receper
ges qu’ils font. La qualité des personnes qui jouent la Comédie. Et l’ effet qu’elle produit ordinairement dans l’esprit des s
fait germer par ses illusions, et qu’il conduit jusques à son dernier effet , à la faveur de la concupiscence. On peut représe
69 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
r elles-mêmes, » Bossuet voulut un jour éprouver quel pouvait être l’ effet de ce jeu d’instrument qu’on appelle le coup d’ar
de la morale et de l’amour de la vertu. Et tout cela n’était point l’ effet d’un moyen prémédité, c’était celui de la grandeu
70 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — III. Et c’est l’effet propre de la Comédie. »
III. Et c’est l’ effet propre de la Comédie. Ces principes posés, il s
71 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
trage & à fer émoulu, ces Jeux, sans doute, n’auroient pas eu des effets ni des suites aussi funestes. Venons, enfin, au t
de la nécessité de l’Ouvrage qui les a détruits. Mais, quelques bons effets que le Tartuffe ait pu produire, tous les sujets
ens, parmi nous. La Comédie fut regardée, dans sa naissance, comme un effet de la sagesse des Grecs, & elle resta long-te
sa naissance, & telle qu’elle est aujourd’hui, doit passer pour l’ effet de la sagesse des Peuples les plus polis, & q
n si grand nombre de raisons, que l’on espere qu’elles produiront des effets utiles ; & une remarque digne d’attention, c’
72 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
la manière de représenter en a jusqu’ici retardé, ou même anéanti les effets . C’est à quoi je me propose de remédier dans le §
t. Le Drame peut corriger les mœurs, il peut les corrompre ; ces deux effets opposés résultent non seulement de la nature de l
ux mœurs ; c’est lui qui ne peut manquer de vicier & d’anéantir l’ effet naturel qui devait suivre le Drame ; non que ce s
les seconds souffrent le desordre, de peur d’être honnis. Oh ! le bel effet de cette imprudente critique d’une passion nature
els elle devait sa liberté ? La Tragédie nationale aurait ici le même effet , si nous célébrions nos grands hommes ; ces Drame
73 (1675) Traité de la comédie « XXXIV.  » p. 330
XXXIV. Un des premiers effets de la lumière de la grâce est de découvrir à l'âm
74 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXIV.  » p. 494
XXXIV. Un des premiers effets de la lumière de la grâce est de découvrir à l'âm
75 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
autour d’eux, et peut-être déjà dans leur propre famille les funestes effets de cette conduite inexcusable. Il y a surtout un
es personnes, a-t-on oublié qu’il y a des choses, qui, sans avoir des effets marqués, mettent dans les âmes de secrètes dispos
J.-J. Rousseau avait écrit sur le théâtre, il dit entre autres : « L’ effet du théâtre est de donner une nouvelle énergie à t
uvais et pernicieux dans la comédie. Plus elle est agréable, plus son effet est funeste aux mœurs. Qui peut disconvenir que l
haffouse une brochure, qui dépeint en traits vigoureux les pernicieux effets du théâtre moderne sur les mœurs, la Religion et
yons avoir fait sentir assez que le spectacle produit de très-mauvais effets dans presque toutes les personnes, qui le fréquen
76 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125
épris public, c’est une tache légale qui opère juridiquement tous ces effets . Cette flétrissure civile, que la loi seule a dro
t ceux qui le font méritent l’infamie dont la loi les couvre. Premier effet . Un fils qui se donne au théâtre, peut être déshé
a disgrâce paternelle, par une faute qu’il a tâché de réparer. Second effet . Comme on peut déshériter un enfant qui se fait C
ce qui reste encore de religion et de vertu dans le monde. Troisième effet . Les lois civiles souffrent les mariages des Comé
respectait et savait défendre les lois et les bienséances. Quatrième effet . Les Comédiens ne peuvent exercer aucune charge p
ables, moins détestables. Je parle d’après leur Apologiste. Cinquième effet . Les Préteurs et les Ediles, chargés des lois des
77 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — III.  » p. 457
soi ni dans les autres. On doit toujours la regarder comme le honteux effet du péché; comme une source de poison capable de n
78 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
e me mettre au rang de celles qui destinées au Cloître ressentiront l’ effet de votre Royale munificence. Si jamais j’ai mérit
quelqu’une des Dames de sa Cour jusques à ce que je puisse jouir de l’ effet de ma requête, si vous faites ce bien Dieu sera v
it en cette action et qu’il voulait cette fille pour son épouse. Et d’ effet la Reine la prit par la main et la fit entrer dan
79 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Avis au lecteur. » p. 
es yeux l’ensemble des Spectacles, la fin qu’ils s’y proposent, leurs effets & leurs suites : Qu’on ait la patience de rép
80 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — IV. La Comédie considérée en elle-mesme. » p. 8
côté qu’on l’envisage, elle n’est propre qu’à produire ces pernicieux effets . Dès le premier coup d’œil qu’on jette sur les pi
81 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « Approbation des Docteurs »
pour ces Assemblées dangereuses, si contraires à la piété, et dont l’ effet ordinaire est d’amollir, et souvent même de corro
82 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — IV.  » p. 458
n amour légitime, et celle d'un amour illégitime font presque le même effet , et n'excitent qu'un même mouvement qui agit ensu
83 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
voluptés. Ne sentez-vous pas qu’il y a des choses, qui sans avoir des effets marqués, mettent dans les âmes de secrètes dispos
l’ouïe, les yeux, et tout ce qui est capable de plaisir en ressent l’ effet  : les sens se prêtent la main mutuellement : le p
84 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88
n a une fois avalé le poison, l’on ne peut plus ensuite en empêcher l’ effet , il faut qu’il agisse sur le corps ; il en est de
it si funeste, c’est un traitement qu’ils doivent considérer comme un effet d’une grande miséricorde de Dieu à leur égard. Qu
85 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
soumission entière à la volonté du prince ; mais loin de produire un effet aussi salutaire, aussi conforme aux préceptes de
er dans la discipline de l’Eglise ceux qui pourraient s’en écarter. L’ effet de cette action de la part de l’autorité séculièr
86 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92
qu’une seule. Il faudrait qu’elle nous rendît meilleurs. Exigeons cet effet , et laissons la liberté des moyens. Pour parvenir
toujours à la volonté du grand génie. Je ne dissimulerai point ici l’ effet que m’a causé Zaïre ; elle m’a souvent touché jus
87 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
qui en veut, se piquant, se faisant gloire de produire ces malheureux effets , il n’est pas douteux que le théatre & la dan
t cela est borné dans la société, assez lent & assez uniforme ; l’ effet dépend beaucoup du hasard. On passeroit pour fou,
que des peintures de lubricité. Ce fameux Poëte en prévoit le prompt effet & les funestes suites : Jam tunc & incest
ne leçon de vertu. C’est le vice même paré de tous ses attraits. Quel effet doivent produire sur tous les spectateurs, transp
tre de la volupté, des traits si licencieux & si séduisans ! quel effet sur les autres danseuses qui concourent à former
88 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
elqu’espèce que ce soit : & s’il est vrai que la Nature, dans ses effets , la Société dans ses évènemens, ne leur en fourni
aire la plus grande impression de plaisir ? » On peut représenter les effets de la nature, une rivière débordée, des rochers e
ption, en raison de nos dispositions, & cette première source des effets corruptifs des Représentations, est la plus abond
s on sent qu’ici, leur corruption est tout à-la-fois la cause & l’ effet  : le Théâtre réformé peut, lentement, contribuer
& les Acteurs. Malheureusement cet agent capable de produire des effets si grands & si avantageux, est au-dessus de t
89 (1675) Traité de la comédie « V.  » p. 279
ur légitime et celle d'un amour qui ne l'est pas font presque le même effet , et n'excitent qu'un même mouvement qui agit ensu
90 (1675) Traité de la comédie « XIII.  » p. 293
trompe beaucoup de monde, que de ne considérer point d'autres mauvais effets dans ces représentations, que celui de donner des
91 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIII.  » p. 468
trompe beaucoup de monde, que de ne considérer point d'autres mauvais effets dans ces représentations, que celui de donner des
92 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
ée n’a pas besoin des secours que la Tragédie emprunte pour faire son effet sur des Spectateurs qui sont d’ordinaire une vile
, par les pensées ingénieuses, que la Tragédie produit son plus grand effet  : & les Grecs, qui dans tous les Arts destiné
plaisir du cœur & la satisfaction des oreilles, produisoient leur effet par la Représentation, & qu’elles nous parois
93 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — introduction » p. 2
r des hommes, le feu infernal de l’amour sensuel et déshonnête. A cet effet , entre autres moyens, il a inventé et introduit a
94 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXI.  » p. 480
la Comédie ne peut passer pour un divertissement, ne pouvant avoir l' effet qu'il est permis de chercher dans le divertisseme
95 (1675) Traité de la comédie « XXI.  » p. 309
la Comédie ne peut passer pour un divertissement, ne pouvant avoir l' effet qu'il est permis d'y chercher. Car le Chrétien ne
96 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VII.  » p. 461
s les plaisirs du monde sont souvent consumés par des passions dont l' effet est insensible au commencement comme celui de la
97 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — IX.  » p. 4623
IX. Quand il serait vrai que la Comédie ne ferait aucun mauvais effet sur de certains esprits, ils ne la pourraient pas
98 (1675) Traité de la comédie « X.  » pp. 286-287
X. Quand il serait vrai que la Comédie ne ferait aucun mauvais effet sur certains esprits, ils ne pourraient pourtant
99 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
voluptés ; ce traitement qui paraît contraire à leurs désirs, est un effet de sa miséricorde. Dans le Chapitre 33. du pre
rage; Il ne faut pas vous laisser occuper par les choses qui sont les effets de la puissance de Dieu, et perdre ce Dieu même q
tant d'injures pour nous ? Nous reconnaissons d'une étrange façon les effets de ses souffrances ; nous avons reçu notre rédemp
ivre sobrement ; d'être pieux et justes dans ce monde, en attendant l' effet d'une bienheureuse espérance, et la venue de la g
100 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VII. Paroles de l’auteur et l’avantage qu’il tire des confessions.  » pp. 28-29
plus sûr ; c’est de juger par les confessions des fidèles du mauvais effet que produisent les comédies dans leur cœur : car
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