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1 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Post-scriptum. » pp. 201-216
essentiels, asservis de fait, ne jouissant que très-illusoirement des droits de citoyen et des bienfaits de la liberté, ils s’
curité la plus essentielle au bien-être ; il en résulte que, libre de droit , il est de fait l’esclave d’un homme, même sans v
tes influences, et rend illusoire par conséquent la jouissance de ses droits . Que nous importe, en effet, que nous sert ce plu
porte, en effet, que nous sert ce plus précieux don de la liberté, le droit de vote et de suffrage, le droit de contribuer à
plus précieux don de la liberté, le droit de vote et de suffrage, le droit de contribuer à l’élection de nos législateurs, d
société veut qu’à l’âge de raison tous ses membres jouissent de leurs droits en toute plénitude, ou ne soient soumis qu’à l’em
mancipé de quelques jours, qui, par abus de pouvoirs, le prive de ses droits , lui rend la vie insupportable !… J’entends ses p
ne puissent manquer sans châtiment. Alors nous pourrons participer au droit commun, et notre patrie cessera d’être pour nous
efs dignes de juger et conduire leurs semblables, dont ils pèsent les droits avec impartialité, et dont ils ménagent avec atte
2 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VI. Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. » pp. 130-133
CHAPITRE VI.Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession,
nements, ils rentrèrent sans opposition dans l’exercice de tous leurs droits civils, de la part des autorités séculières, et d
roits civils, de la part des autorités séculières, et dans tous leurs droits religieux de la part de l’autorité ecclésiastique
Ce soin en effet les regardait, parce qu’au prince seul appartient le droit d’établir et de maintenir la discipline civile, e
es et aux évêques à s’y conformer et y obéir. En lisant l’histoire du droit canonique, au chapitre de la puissance des rois,
e, qui, étant protecteur des saints canons et décrets des conciles, a droit de veiller sur les mœurs des ecclésiastiques, afi
3 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de l’année que ce soit. » pp. 146-153
êques, touchant la prohibition des danses. La première est, s’ils ont droit de défendre sous des peines Ecclésiastiques, qu’o
être plus légitimement employée que pour appuyer et faire observer le droit commun, les Evêques peuvent la défendre par leurs
sust. ordi. suscep. DD. in d. Clement. ad gloss. Et même puisque le Droit menace de l’excommunication ceux qui font ces act
en ces mêmes jours dont nous parlons, ne serait pas expresse dans le Droit ,Hostiensis in c. finali de offic. Archipresb. sui
, parce que la puissance Episcopale n’est pas tellement bornée par le Droit commun, pour ce qui regarde les mœurs, qu’elle ne
vant, et disent, Host. cit. que la coutume qui serait contraire à ce Droit , serait un abus et un dérèglement manifeste, parc
parmi la cire qu’ils vendent. Et ils rapportent un Chapitre exprès du Droit , Cap. de raptorib. par lequel ils montrent que l
4 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109
r systeme de morale. Justinien fit deux compilations qui composent le Droit Romain, le Code qui est le recueil des Ordonnance
t impossible ou déshonnête, les promesses du mariage sont nulles. Le droit civil & canonique, plus sage & plus favor
ion ou en récompense le don ou la privation de quelque bien dont il a droit de disposer ; il ne peut pas, à la vérité, le pri
tre de son bien ; le pere n’est pas moins maître de ce qui excede les droits légitimaires. Il devient étranger à cet égard. §.
e si honteuse, de si mal assortie, dictée par le libertinage, qu’on a droit de faire des efforts pour empêcher le déshonneur
ariage brise tous les liens de la puissance paternelle ; cependant le droit naturel reconnoît toujours la même puissance ; le
cependant le droit naturel reconnoît toujours la même puissance ; le droit civil impose des peines à ces secondes noces. Le
noît pas ces minuties bourgeoises. §. 28. Si un homme, maître de ses droits , séduit une honnête fille sous promesse de mariag
me dans les autres contrats, roule sur des principes fort simples ; à droit égal de créancier à créancier, d’acheteur à achet
ur risu tabulæ, tu missus abibis. Un objet bien essentiel, c’est le droit que le Prince s’arroge d’accorder seul la dispens
côtés des Bureaux de dispense, & de recette pour en percevoir les droits . Que seroit-ce, s’il falloit aller de Cadix à Mad
ense de la publication d’un ban ? Parmi ces empêchemens, il en est de droit divin comme le premier degré de parenté ; il en e
n est de droit divin comme le premier degré de parenté ; il en est de droit naturel, comme l’erreur, la violence ; de l’objet
 ; de l’objet & de la nature du mariage, comme l’impuissance ; de droit ecclésiastique, comme le crime, la difference de
fusé de les satisfaire par le devoir conjugal. On a chez les Turcs le droit d’employer cette apologie, elle est fort dans le
ni ses enfans ne seront reçus dans la famille, & n’y auront aucun droit . Elle ne sera qu’une même chair avec son mari, &
5 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228
n’ai voulu prouver autre chose, sinon que les prêtres ne sont plus en droit d’anathématiser ni les comédiens, ni leur profess
citoyens, puis qu’il est citoyen lui-même et qu’il jouit de tous les droits civils sous la protection des lois. Tous les cito
comédiens ou non, lorsqu’ils professent la religion chrétienne, n’ont droit aux prières de l’église et aux honneurs sacrés, q
ésiastiques, et au mépris des lois séculières, prétendraient avoir le droit d’anathématiser la profession théâtrale, et refus
s’en trouve toujours quelques-uns, assez fanatiques pour se croire en droit d’anathématiser la profession de comédien, la rai
oi David ne dédaigna pas de danser devant l’arche, la musique aussi a droit à nos hommages : cette science sublime dans sa th
6 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
ent l’intolérance fanatique, qui en abandonnant la morale se croit en droit d’exterminer dans ce bas monde quiconque se refus
je viens de le dire. Il équivaut à une déclaration hostile contre les droits de tous les peuples, et dont les conséquences att
es droits de tous les peuples, et dont les conséquences attaquent les droits des souverains. Les philosophes déjouèrent de tou
que tous les crimes du machiavélisme sont des vertus et se croient en droit de les commettre sans remords, toutes les fois qu
aussi que plus les hommes sont instruits de leurs devoirs et de leurs droits légitimes, plus ils sont civilisés, plus ils sont
rvir l’humanité, et à l’abrutir au point de lui faire méconnaître les droits de la raison et étouffer en lui les inspirations
sentiellement obéissantes, et les prêtres se réservent à eux seuls le droit d’en régler les croyances religieuses. C’est ains
sûrement, je diviserais la question, et j’en séparerais ce qui est de droit , d’avec ce qui est de fait. Quoi qu’il en soit de
 ; il est le créateur des dangers auxquels il s’expose en violant les droits légitimes de chaque particulier. C’est en excitan
i par conséquent se laissent plus aisément duper et spolier ? De quel droit ceux-là qui condamnent le peuple à l’ignorance, v
ence est un bien commun qui appartient à tous les citoyens ; chacun a droit d’y prétendre selon les circonstances dans lesque
s peuples, pour les empêcher de s’éclairer sur leurs devoirs et leurs droits et pour les dépouiller plus facilement. Il serait
n de la jeunesse, en dirigeant celle des princes et en s’arrogeant le droit de donner pour ainsi dire exclusivement des confe
orte à une déclaration hostile, faite contre la liberté et contre les droits les plus légitimes des peuples. L’autorité tempor
ns, d’épurations, de purifications, et de circulaires destructives du droit d’élection et qui souvent ayant un caractère d’in
souveraine ; que ce n’est point un crime d’invoquer paisiblement les droits naturels des peuples, et l’observation des lois d
e, et que c’est à tort qu’on voudrait l’accuser de prétendre avoir le droit de disposer de la vie, et de la couronne des prin
s tous leurs grades hiérarchiques, connaissent leurs devoirs et leurs droits légitimes. Les lumières ne peuvent que les rendre
7 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
veur des Paroissiens contre leur Seigneur. Ils sont maintenus dans le droit d’examiner les mœurs de leurs filles, de juger ce
taire son approbateur, étoient seigneurs de Salenci, & avoient le droit de l’adjuger : celle qui passeroit la nuit dans l
Le Seigneur de Salenci a porté en preuve une comédie qui lui donne le droit de ce choix. Peut-il ne pas sentir, qu’en montran
x de la Rosiere, & il a intenté procès pour se faire attribuer ce droit . La Communauté poussée à bout s’est défendue, &am
nser aux Seigneurs de Salenci, auxquels on veut qu’il ait attribué le droit exclusif de choisir la Rosiere. On dit ce saint S
ce saint Seigneur de Salenci, pour insinuer qu’il a voulu en faire un droit seigneurial attaché à sa terre. Grossier anachron
, qu’on le demanda pour son successeur. On ne voit-là aucune trace de droits seigneuriaux. C’est un berger pieux & riche q
oit aucun prix ; elle ne seroit qu’une attestation de foiblesse. Quel droit ce Seigneur peut-il avoir à cette élection ? est-
éritiers ou à ses successeurs Intendans de Soissons ? Il en eût eu le droit  : il donnoit quatre fois plus que le Seigneur. Le
sseurs à l’Episcopat de S. Medard ont-ils jamais prétendu en avoir le droit  ? Ils étoient trop sages pour vouloir une chose p
ivrer au hasard d’un jugement si arbitraire & si suspect. Et quel droit peut avoir un homme qui ne donne rien du sien, ma
ire un procès si injuste. Le premier usage que la Paroisse fit de son droit fut de couronner la sœur de S. Medard. Il en avoi
t-elle inspiré cette idée à son frere, & peut-être avoit-elle des droits qu’elle céda sur le Fief de la Rose détaché de le
ctée, & depuis ce temps-là le Salenciens ont joui paisiblement du droit de couronner la plus sage de leurs filles. Une ju
tance que les Salenciens attachent à leur fête, à prétendu avoir seul droit de choisir la Rosiere. Cet amateur du théatre, in
, & a fort bien plaidé leur cause. Du Ravisseur de nos antiques droits , Auguste Reine, accourez nous défendre : Vous ai
e Seigneur du lieu, ou l’Intendant de la province, ou leur prepose, a droit de choisir la Rosiere, d’après le rapport du Bail
Bailli ; tout cela n’a paru que bien des siécles aprês S. Medard. Le droit d’un Seigneur restraint à choisir d’après le rapp
bligé d’avoir la confirmation de tous les notables du village, est un droit chimérique, & peu honorable. Le Sieur Denré &
de la Justice, Police & Finances, & n’exercent nulle part les droits de Seigneur, ni ne concourent avec eux dans leurs
r, Marquis de Segur, a bien voulu y consentir, & n’a pas exigé le droit de choisir la fille : mais la Marquise s’est char
eux médailles d’argent de cinquante livres, que les vainqueurs auront droit de porter comme une croix de Malthe au côté gauch
8 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
iberté. Lorsque cette Nation, lasse d’être avilie, veut ressaisir des droits imprescriptibles, elle doit commencer par secouer
d il gêne la publication de la pensée en tout ce qui ne nuit point au droit des Citoyens. Or, comme ce droit des Citoyens est
nsée en tout ce qui ne nuit point au droit des Citoyens. Or, comme ce droit des Citoyens est essentiellement égal pour tous,
e en exercice. Tous ces Messieurs ont leur coin de Magistrature, leur droit d’inspection sur les Pièces de Théâtre, leur priv
mp; s’assurer de son appui. Ce despote, jeune alors, aidé d’un esprit droit & d’une forte volonté, donna, pour un moment,
probre aux yeux de tous les Peuples qui avoient alors quelque idée du droit politique ; mais si les Danois aujourd’hui se rap
votre objection est absurde à tous égards. Mais pour surabondance de droit , je vous nie maintenant ce que j’ai pû vous accor
ne époque ni d’aucune Nation. Je n’exposerois que des motifs tirés du droit légitime de publier sa pensée. Ce chapitre est do
t les idées qu’ils ont adoptées, qui prennent souvent l’usage pour le droit , & sont plus aisément persuadés par des exemp
Vous me diriez qu’ils vivoient au sein d’une démocratie ; comme si le droit des hommes dépendoit de la forme des Gouvernemens
droit des hommes dépendoit de la forme des Gouvernemens, comme si le droit des hommes n’étoit pas le même dans Athènes &
voir, en effet, que l’une & l’autre sont également fondées sur le droit qu’ont tous les hommes de publier leur pensée ? D
fessions ; vous tous que nous avons chargés de rendre à la France les droits qu’on avoit usurpés sur elle ; ces droits qui son
s de rendre à la France les droits qu’on avoit usurpés sur elle ; ces droits qui sont à tous les hommes, & qui ne sauroien
out ce qui n’est pas expressément défendu par les loix, est permis de droit . XXV. Mais, me dira-t-on, les Représentans de la
l’Ordre public où l’opinion du Magistrat fait la loi, vous violez le droit naturel, & le despotisme est en vigueur. Les
te une singulière logique. Eh ! les Gens de Lettres, n’ont-ils pas le droit de réclamer pour eux-mêmes, après avoir réclamé p
. XXIX. Il est donc démontré que les Gens de Lettres François ont des droits à la reconnoissance de la Nation ; mais cette rec
Gens de Lettres, sans doute, & même ces grands hommes, n’ont pas droit d’attendre des loix une protection particulière,
s professions que n’en auroit un Historien véritablement instruit des droits de l’humanité. Si des Tragédies composées dans un
9 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
avait supportés depuis trente-quatre ans. Elle n’a point rappelé ses droits sur la féodalité, revendiqué ses seigneuries, ses
e lui a point rendu ses tribunaux spéciaux (les officialités), ni ces droits considérables, qui plus d’une fois, mirent la mon
a légitimité dans la personne du souverain, a spécifié et modifié les droits du prince, qui se trouve, en beaucoup de circonst
roi respecte la volonté du législateur ; il s’est soumis, quant à ses droits , quant à son autorité, à une marche nouvelle, qui
deraient impérativement la réintégration dans leurs biens, dans leurs droits , dans leurs privilèges, avec d’autant plus de for
on concordera avec notre loi constitutive, et n’attentera en rien aux droits qu’elle consacre à l’égard de tous les citoyens.
tent dans l’Etat à ne jamais permettre au Clergé de se soustraire aux droits de la puissance établie par Dieu même, pour proté
nt frappés par le mandement de M. l’archevêque de Rouen, sont bien en droit de lui rappeler les obligations qui lui sont impo
10 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
ient point de vœu). Quoi ! parce que la nature sacrifiée a repris ses droits , parce qu’une fille a cédé à ses désirs & à c
le mari d’une femme infidèle, parce que les Chanoines de Lion avoient droit de passer la premiere nuit des noces avec les épo
justiciers de ce temps-là prétendoient sur les nouvelles mariées des droits plus indécens & plus sordides que ceux qu’on
du si redoutables. C’est une hérésie. Le pouvoir d’excommunier est de droit divin. Le Pape excommunia Vigile, comme hérétique
jamais condamné qu’à des peines canoniques, aucune puissance n’avoit droit sur sa vie. Il est pourtant certain que dans les
y avoit envoyé. Il fit abjuration de son hérésie. Un Pape se crut en droit de donner le nouveau monde, parce que les Rois &a
Un arbitre qui partage un champ entre deux plaideurs, se croit-il en droit de le donner ? P. 79. Grégoire VII est le premie
apes, ils avoient pu porter ces ornemens, quand ils en auroient eu le droit  ! Il disoit que le Pape devient saint dès l’insta
loges qu’on y fait de ses actions ne fissent penser que les Papes ont droit de déposer les Rois ; mais les Parlemens n’ont ja
; méprisable peut quelquefois devenir un bien ; le peuple reprend ses droits & ses franchises, qui ne sont que trop souven
s Rois, quand leur foiblesse le lui permet, ne fait que reprendre ses droits & ses franchises, & même en le déposant,
Auteur très-républicain est-il conséquent ? le peuple a-t-il plus de droit sur les Rois que l’Eglise ? Si les Rois ne sont s
soumis qu’à Dieu, le sont-ils à leurs sujets, les sujets ont ils des droits & des franchises à reprendre ? Ne voit-il pas
lité. S’il est des cas où le peuple devienne libre & reprenne ses droits , qui peut empêcher le Pape de le déclarer ? On ne
? On ne peut donc combattre ce systême ultramontain qu’en refusant ce droit au peuple dans tous les cas. Alors le Pape ne peu
u d’honneur aux Curés. Ceux de Paris sont trop sages. Un Curé n’a pas droit d’excommuniet, la menace seroit très-répréhensibl
& plus nombreuses, & pourvu qu’elles soient approuvées, on a droit de s’y enrôler. Qui l’ignore ? L’Auteur a cru div
omédien), & qui font la plus grande & la plus belle partie du droit canonique, sont des oracles de raison & d’équ
it contre elle Boniface VIII, & révoqua les bulles contraires aux droits du Roi : révocation dont tous les savans font usa
u Roi : révocation dont tous les savans font usage pour maintenir ses droits . Il porta ses Clémentines en France qu’il n’a jam
tôt la France qui a fait naître la chicane Romaine. Quiconque a lu le Droit canonique sait que la plus grande partie des Décr
ons sur les proces de France. Mais où l’Auteur a-t-il pu apprendre le Droit  ? Est-ce dans son Régiment à Strasbourg, dans son
11 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125
quement tous ces effets. Cette flétrissure civile, que la loi seule a droit d’ordonner, et le Magistrat de prononcer, est que
t trop chaste pour nous permettre d’appeler ce métier par son nom. Le droit canonique n’est pas moins précis que le droit civ
métier par son nom. Le droit canonique n’est pas moins précis que le droit civil, non seulement parce que l’Eglise regarde c
maculis aspergi. » (Caus. 4. Q. 1. C. 1. defimimus.) L’un et l’autre droit admet toutes les suites de ce châtiment. Nous le
roit admet toutes les suites de ce châtiment. Nous le verrons pour le droit canon dans le chapitre suivant, nous l’allons voi
on dans le chapitre suivant, nous l’allons voir dans celui-ci pour le droit civil. Cette infamie est si ancienne, si connue e
em patris, inter Mimos se sociaverit. » (Novell. 115. C. 3.) L’ancien droit antérieur aux nouvelles de Justinien ne leur étai
æredare quæ vitam meretriciam ducit. » Le père, dans ces occasions, a droit de chasser son fils de sa maison. Une fille qui s
to] Liv. 8. sect. 2. n. 52.) qui croie qu’en France on ne suit pas le droit Romain sur l’exhérédation des Comédiens, quoiqu’i
e de pareils héritages. Des pères de cet état, fort peu instruits des droits que la loi leur donne, fort peu sensibles à un dé
Mais la loi n’en existe pas moins, les parents n’en ont pas moins le droit , la tache de l’infamie n’est pas moins certaine,
. N’ayant pu réussir, il le déshérita, comme la loi lui en donnait le droit . Dieu fit à ce père infortuné une terrible justic
effet. Comme on peut déshériter un enfant qui se fait Comédien, on a droit de répudier une femme qui se livre au théâtre, qu
publique ? La laissant dans la nécessité de pécher, il renonce à ses droits , se rend complice, et ne peut se plaindre : « Mim
aison une Actrice séduite (si quelqu’une pouvait l’être) n’aurait pas droit de se plaindre de son séducteur, de l’obliger à l
folies : l’idée même pouvait-elle en venir ? Les Comédiens n’ont pas droit de bourgeoisie et ne sont pas mis au rang des cit
t. Les Préteurs et les Ediles, chargés des lois des théâtres, avaient droit , ainsi que les Consuls et tous les autres Magistr
12 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
vérités qui intéressent la nation entiere, et l’éclaireroient sur ses droits  ; on n’ose y débiter que des leçons d’une morale
njuste préjugé11. L’assemblée nationale a reconnu la justice de leurs droits , et ils ont obtenu le décret qu’ils desiroient. O
sant agir une autorité absolue, arbitraire, et absolument opposée aux droits de la propriéte. Le comité de constitution a rend
uestions principales : 1°. Tous les hommes ont-ils indistinctement le droit d’élever un théâtre ? 2°. Peut-on prescrire aux e
sur le théâtre ? §. I. Tous les hommes ont-ils, indistinctement, le droit d’établir un théâtre ? Je ne conçois pas qu’u
éâtre ? Je ne conçois pas qu’un homme qui a lu la déclaration des droits , quelque pénétré qu’il soit de la rouille des pré
préjugés, puisse être pour la négative. Tous les hommes sont égaux en droits . Ainsi tout privilége exclusif ne sçauroit existe
çauroit exister, puisqu’il priveroit absolument tous les citoyens des droits qu’il attribueroit à un petit nombre de citoyens.
homme peut élever un théâtre, tous les autres hommes ont donc le même droit . Ces principes ne sçauroient être contestés par
principes, il demeurera démontré que tous les hommes, étant égaux en droits , ont celui d’élever un théâtre, comme d’élever un
ra si un troisieme demandeur, un quatrieme, un cinquieme n’ont pas un droit égal à la concurrence ? La prudence du magistrat.
qui en empêchera la multiplicité. Ils pourront se multiplier par le droit  ; mais le nombre en sera toujours borné par le fa
d’un lieu particulier19. Tout entrepreneur de spectacle doit avoir le droit de l’établir quand il lui plaîra, et où il lui pl
débiteurs comme une hypotheque. La nation ne peut pas abandonner ses droits et sa propriété, parce que quelques particuliers
ournal et à la Chronique de Paris. L’article XI de la Déclaration des droits ne prononce-t-il pas que tout homme est libre de
censure existoit pour la représentation, l’auteur auroit toujours le droit de faire imprimer sa piece. On sait combien le pe
nse,   A qui le seul amour dicte l’obéissance ;   Qui laisse tous ses droits à son pere asservis, Sûre qu’il veut toujours le
à laquelle il seroit permis de les approcher. Ils ont encore moins de droit de solliciter la destruction de ce charmant spect
a, ce spectacle si magnifique, qui attire les étrangers, se croira en droit de le prendre, les comédiens Italiens aussi : nou
. Toutes les pieces étoient jugées par le peuple. L’Archonte avoit le droit de les admettre au concours ; c’est-à-dire, qu’il
13 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224
changemens que l’auteur fit à leur gré malgré lui. Ils s’arrogent le droit de correction. Si Moliere revenoit à la tête de c
t des démêlés très-vifs, & même des procès sur l’étendue de leurs droits  : il a fallu des arrêts pour fixer les frontieres
e à l’âge où je vous vois, sans tous être permis quelque essai de vos droits  : J’aime votre embarras. Pourquoi vous en défendr
ions. La sienne est de braver la sagesse incommode, & chacun a le droit d’être heureux à sa mode. Rosalie est encore un e
econnoître ont jetté les hauts cris, jusqu’aux comédiens, gens peu en droit de se plaindre de la censure, & depuis long-t
ar le petit nombre de places libres, & prive les auteurs de leurs droits  : enfin le tribunal est plein d’abus. L’humiliati
la jouer mal, quand l’autorité la leur faire jouer. L’auteur étoit en droit de porter ses plaintes ; mais il s’est contenté d
, contre les Comédiens. Il s’est élevé un Tribunal qui s’arroge le droit de juger les Auteurs & leurs Ouvrages, qui ou
page littéraire, où le génie, le patriotisme & la vertu ont seuls droit de prendre place, c’est la Troupe de Comédiens Fr
mp; reçue le 8 Août 1773. Lorsqu’un Auteur a une piece reçue, il a le droit d’exiger la lecture d’une seconde. Ce droit est f
une piece reçue, il a le droit d’exiger la lecture d’une seconde. Ce droit est fondé sur un usage très-ancien, & sur l’i
re lui une délibération de cette espèce ? Quelle réparation est-il en droit d’exiger ? Existe-t-il quelques réglemens qui dét
n droit d’exiger ? Existe-t-il quelques réglemens qui déterminent les droits des Auteurs dramatique. Le Conseil soussigné, qui
un dix-huitieme pour celles en un , art. 56. L’Auteur conservera ses droits sur sa piece, jusqu’à ce que la recette soit deux
pieces qu’ils ont reçues : 2° Que les Auteurs ont sur leurs piece un droit pécuniaire & utile, qui les met en quelque so
ece reçue ne sera pas jouée. Par-là le contrat est anéanti, & les droits du sieur Mercier lui sont enlevés. La loi qui vei
ce, exclure du Théatre un Ecrivain dramatique, c’est donc blesser des droits infiniment respectables. Ajoutons que c’est atten
ui touche à l’honneur n’est indifférent. Le sieur Mercier est donc en droit de recourir aux Tribunaux, de demander la radiati
omédiens envers le sieur Mercier, l’infraction la plus solemnelle aux droits d’un citoyen & à des réglemens enregistrés, &
es ont acheté les complaisances des Comédiens par un abandon de leurs droits , qui n’a d’exemple qu’en France. Ils ont eu la fo
trop voisine du ridicule. Les femmes qui parmi vous auroient plus de droits de s’exagérer la délicatesse morale, ne s’étoient
oliere. Qui a porté cet étrange décret ? Quelle autorité auroit eu le droit de nous donner ces nouvelles entraves ! Quoi ! Mo
ne pas avoir l’idée de toute leur valeur ? Envain, pour s’arroger des droits imaginaires, cette Troupe réclameroit-elle ses us
ipuler leurs intérêts & pour y veiller à la conservation de leurs droits . On sait combien ces droits ont été sacrifiés par
pour y veiller à la conservation de leurs droits. On sait combien ces droits ont été sacrifiés par les Comédiens, & qu’ell
ssaire ? Quoi ! des Comédiens, par humeur ou par caprice, auroient le droit de se montrer rebelles à l’institution du Théatre
sans violer le respect dû à l’Autorité. Le sieur Palissot est donc en droit de présenter sa requête à la Cour, & d’y conc
14 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVI. De la présentation des Poëmes aux Comédiens ; de leur réception, & du choix de ceux qu’on joue dans les intervales. » pp. 8-11
é à-peu-près le choix des Comédiens : & ceux-ci se sont arrogé le droit de recevoir les piéces ; ils ne les admettent que
oi leur goût n’est-il pas le sien ? Le public n’a pas même reclamé un droit , qui dans les mains des Comédiens, est la source
usurpations des Acteurs, & par l’abus qu’ils font de nos propres droits contre nous-mêmes, ce levain parviendra enfin à t
15 (1825) Des comédiens et du clergé « Sommaire des matières » pp. -
ges sur les autres classes de la société, quant à la noblesse ; Leurs droits à exercer leur profession, sans que le clergé soi
les prêtres qui s’en écartent. Sa personne est sacrée, et nul n’a le droit d’y attenter, sans encourir les anathèmes prononc
e guide aux autorités constituées du royaume, en ce qui regarde leurs droits comme déléguées du prince, et conduira à leur ins
16 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
ence, pour veiller à ce que chacun fasse son devoir et jouisse de ses droits . Les ministres des autels qui affichent l’indépen
volontés du prince, qui cherchent continuellement à empiéter sur les droits des souverains et qui font tous leurs efforts pou
légitime. Elle a enfin poussé la barbarie, jusqu’à prétendre avoir le droit de relever les peuples du serment de fidélité env
d’asservir les ministres d’Etat auxquels elle s’arroge insolemment le droit d’accorder sa protection. Elle veut enfin asservi
qui, sous ce rapport, sont entièrement indépendants des religions. Le droit naturel est en effet bien distinct du droit divin
endants des religions. Le droit naturel est en effet bien distinct du droit divin. Où en serions-nous, si les prêtres devenan
prêtres. L’ordre actuellement établi ne blesse en aucune manière les droits de la puissance ecclésiastique ; car cet ordre, p
gloire de Dieu. M. de Sénancourt, mon implacable adversaire, et j’ai droit de le considérer ainsi, essaiera peut-être de pro
17 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE X. De la protection due aux Comédiens par le ministère public, contre les entreprises du fanatisme. » pp. 174-185
ai entrepris de défendre. Ceux-ci en leur qualité de citoyens, ont un droit incontestable à la protection du prince, et ses a
arantir des entreprises du fanatisme et les faire jouir de tous leurs droits . Il a été déjà démontré que les comédiens du troi
s par les souverains et par les papes, aucun prêtre en France, n’a le droit de son autorité privée, d’anathématiser et d’exco
s anciennes et nouvelles qui les concernent, le clergé n’est point en droit , dans aucun cas, d’exiger d’un acteur l’abjuratio
ue, et romaine, est la religion de l’Etat. » L’Eglise n’a donc aucun droit de faire invasion dans l’Etat, car c’est par la v
18 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148
o, se permettent-ils d’abuser d’un crédit qu’ils usurpèrent ? De quel droit , suivant leur caprice, refusent-ils la sépulture
ont point soumis à l’autorité ecclésiastique. Aucune puissance n’a le droit de contrarier leur législation et leurs instituti
tat. Nulle autorité, hors de notre gouvernement, n’a le pouvoir ni le droit de blâmer, d’infirmer, de condamner ce qui a été
s, aucune puissance ecclésiastique, telle qu’elle puisse être, n’a de droits à exercer sur la profession de comédien. En frapp
19 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
des Comédiens. On n’a pas besoin de l’excommunication pour être en droit , pour être même obligé de refuser les sacrements
ut-il qu’elle soit publique et notoire, d’une notoriété de fait ou de droit , constatée par des actes publics, et par quels ac
», selon l’expression de la loi. C’est même une sorte de notoriété de droit  : un état public toléré par le Magistrat, objet d
bliques, se livrant au premier venu, elles se dénoncent de fait et de droit notoirement pécheresses publiques, et dès lors do
ire des effets civils, privation des bénéfices, incapacité d’ester en droit , etc. Il est dans l’ordre que son exécution porte
Comédiens auraient tort d’exiger une sentence qui fît la notoriété de droit . Aussi ne se sont-ils jamais retranchés là-dessus
’il est bon de rapporter, qui a passé dans toutes les compilations du droit canonique, comme une loi générale et constante de
brevet non enregistré, ils n’étaient pas personnes capables d’ester à droit et de faire des poursuites légales (comme M. l’Av
ent connu le noble désintéressement des Comédiens ; ils ont acheté le droit de faire des dialogues. Petite pluie abat grand v
e payer aussi. Pour éluder cette idée de chansons, et ne pas payer de droits à l’Opéra, ils se sont avisés de faire descendre,
des profits de leur métier. Il répond que sans doute elle est due de droit commun, puisque chacun la doit de son industrie,
ciscain flamand du 15e siècle. q. [NDE] réduits au silence, terme de droit .
20 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
ur du monde les a déchargées des preuves auxquelles les maris avaient droit dans le Judaïsme, contre celles qui n’avaient pas
portées contre eux par la même loi ; et qui n’allaient qu’à perdre le droit de pouvoir répudier leur femme, et à payer une am
la moitié du monde ? Un troisième bienfait est l’affranchissement du droit que les hommes s’étaient acquis par une condescen
le l’appelle le Libelle de répudiation ; et il a entièrement aboli ce droit , en assujettissant les hommes à l’indissolubilité
ujourd’hui tant d’esprit pour les Sciences, et principalement pour le droit , que bien des gens, et même leurs maris, jugent q
t la gloire et l’exemple. Ora pro devoto fœmineo Sexu. a. Terme de droit canonique. L'empêchement dirimant est un obstacle
21 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129
ien n’admet donc point le rigorisme injuste et non fondé qu’on est en droit de reprocher à quelques prêtres fanatiques et ign
essives, cette secte impie et régicide, accorde encore aux prêtres le droit d’employer des anathèmes et des excommunications
s, non seulement la morale chrétienne et évangélique, mais encore les droits les plus sacrés de la légitimité. Les mesures fix
l des autres citoyens et comme ayant, aux mêmes conditions, les mêmes droits aux prières et aux honneurs de l’église. On doit
22 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
éloge, mais non pas celui de l’état auquel tout le monde se croit en droit d’en faire l’application. On joue jusqu’au goût d
ns que tout le reste la gravité et la modestie ? Tout le monde est en droit de les méconnaître. Débarrassés de la gênante déc
l d’être moins vertueux que ceux qu’ils corrigent, et n’aurait-on pas droit de leur dire avec Jésus-Christ, « Medice, cura te
ndifférente. Etienne Forcadel, natif de Béziers, disputa la chaire de droit à Toulouse avec le fameux Cujas, et l’emporta sur
il paraît par ses ouvrages, où l’on trouve une grande connaissance du droit , beaucoup d’érudition et de subtilité. C’était un
l donne à ses traités, sont bizarres et comiques. L’un, la Volière du Droit . Il y traite de tout ce qui regarde les oiseaux,
es à quatre pieds, relativement aux lois. L’autre, le Garde-manger du Droit , où l’on trouve toute la matière des aliments et
ù l’on se répand sur toute la nature. Un quatrième, la Nécromancie du Droit , en dialogues aussi, où après avoir discuté ce qu
e du Droit, en dialogues aussi, où après avoir discuté ce qui dans le droit peut avoir rapport à la sorcellerie, il examine l
23 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
e digne d’un Gentilhomme est sûrement honorable, je serais presque en droit de dire qu’elle est respectable. Mais où votre Av
fameux Roscius, cet Histrion si vanté, ne put convaincre le Sénat du droit qu’il voulait se donner de Citoyen Romain. Cicéro
ius accusait Roscius de l’avoir trompé. Jamais il n’y est question du droit de Bourgeoisie Romaine. Mais Cicéron se sert en p
os Tragédies mêmes, surtout les modernes, qui semblent être seules en droit d’attirer la foule, et d’être applaudies avec fur
t, a contracté des dettes considérables, la loi met ses créanciers en droit de saisir tous ses biens, et quelquefois même sa
tre reçu que par les Acteurs mêmes, à la pluralité des voix. Voilà le droit des Académies ; ç’a été longtemps celui des Coméd
24 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216
pables d'aucunes charges de l'Etat, et ne voulut point les priver des droits les plus honorables de leur Bourgeoisie. Néanmoin
ges publiques, de porter les armes sous leurs Généraux, et d'avoir le droit de suffrage aux Assemblées de leurs Bourgeois, et
Acteurs du Poème Dramatique ont toujours été maintenus dans tous les droits et les honneurs de la République Romaine, et que
remier et le plus considérable est l'Edit du Préteur qui contenait le droit commun du peuple Romain, et qui déclare infâmes c
l, jamais ils ne furent notés d'infamie ; ils ne perdirent point leur droit de suffrage dans les assemblées publiques, ni le
és des honneurs publics par les sentiments de la vertu Romaine, et du droit de suffrage dans les assemblées, on connut leur t
25 (1664) Traité contre les danses et les comédies « EXTRAIT du Privilège du Roi. » pp. -
u distribuer d’autre que de celle dudit Boude, ou par ceux qui auront droit de lui, sous prétexte d’augmentation, correction,
unauté le 20. Décembre 1662. Et ledit Boude a cédé et transporté son droit de Privilège à George Soly, Marchand Libraire de
26 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210
is à tâche d’éclairer les Chefs sur leur devoir, et le Peuple sur ses droits  ? La manière de représenter les hommes, au Théâtr
serait tenu d’en remplir tous les rôles sans exception et perdrait le droit de former aucune prétention sur l’emploi des autr
à la réputation qu’ils se sont faits. L’Entrepreneur trompé n’a aucun droit de réclamer contre un engagement fait de loin et
menus plaisirs. » ff Où les Bourgeois d’ailleurs prendraient-ils le droit de mépriser les Comédiens ? Ceux d’entre eux qui
ier de Soldat, que faisaient tous les Spartiates. L’art de tirer bien droit , et de tuer quelqu’un avec grâce, voilà l’unique
i de me faire honneur dans votre esprit : le moindre petit écolier de Droit , un Clerc de Procureur même pourrait selon vous s
vous vous érigez en Législateur de ce Tribunal. Puisque j’ai le même droit que vous, puisque j’ai tous les titres que vous c
caractère de ceux qui s’y livrent. Vis-à-vis d’un ennemi barbare, le droit de guerre autorise la barbarie par représailles :
agresseur est donc l’ennemi vis-à-vis duquel la loi doit employer ce droit  ; mais comme la perte de l’agresseur ne justifier
nt que de tirer satisfaction ; et que l’offense prouvée, il obtint le droit de se faire justice par un Duel. Telle serait la
r faite. L’insulte alors deviendrait publique, et l’offensé serait en droit de se pourvoir. Si l’offenseur ne s’en vantait pa
la proscription des Acteurs fut légitime alors, plus on établira les droits de ceux du temps présent à l’estime publique et à
de l’argent, se soumet à l’ignominie et aux affronts qu’on achète le droit de lui faire, et met publiquement sa personne en
 ? Qu’est-ce que l’ignominie, quels sont les affronts qu’on achète le droit de faire à un Comédien ? On le siffle, quand il j
nu tout aussi respectable qu’un autre, puisque le Parterre a perdu le droit de nous siffler. « Un Clerc pour quinze sous, s
attaquer Attila. fn La façon dont Boileau donne ici aux étourdis le droit de siffler les meilleures choses, est sans doute
, Titre II « De ceux qui sont notés d’infamie », 2, § 5, in Corpus de droit civil, ca. 530 : « celui qui montera sur un théât
27 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES CHAPITRES ET ARTICLES CONTENUS DANS LE PRESENT VOLUME. » pp. 7-9
s Comédiens français rétablis à raison de leur profession, dans leurs droits civils et religieux, et entièrement affranchis de
ste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui se croient en droit d’anathématiser les Comédiens morts sans les seco
28 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
g des criminels, en leur faisant subir la peine du crime, n’ont aucun droit à ses trésors, jusqu’à ce que la conversion la pl
omédien, ne peut s’empêcher de conclure en ces termes : « Tout est de droit public dans cette cause, par la qualité des parti
dans tout cet ouvrage ? Ces procès ont fait naître deux questions de droit importantes. 1.° Les Comédiens de province sont d
e ville, et avoir plusieurs femmes ou plusieurs maris à la fois. Quel droit ont-ils de se soustraire à des règles de sagesse
nfâmes et ces scandaleux commerces ? Cependant, comme tout le monde a droit au mariage, on le leur permet ; mais le Curé à qu
ouche, fournit une autre aventure de théâtre et une autre question de droit , rapportée tout au long, T. 4. Plaid. 47. de M. D
mation était impossible, sur ce principe certain dans l’un et l’autre droit , que le mariage subséquent ne peut légitimer des
sion alimentaire. M. l’Avocat général traite savamment la question de droit , et démontre ce grand principe qu’il n’y a que le
admis. Les autres, qui ne voulaient avoir égard qu’à la notoriété de droit , ont cherché des différences entre les Comédiens
29 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67
és en l’une de ces fautes griéves auxquelles l’Excommunication est de droit annexée. Il est donc possible de perdre la foi en
lateur des Décrétales de Gregoire IX. distingue1 l’Excommunication de droit & la personelle ab homine : on encourt la pre
édiens, il prétend qu’elle est abusive, les Conciles n’ayant eu aucun droit d’infliger cette peine, sans être autorisés par l
dans les Prêtres le pouvoir d’instituer des jeûnes, il ne donne aucun droit aux Comtes d’y trouver à redire : A Sacerdotibus
l’Excommunication avec les pénitences canoniques : la premiere est de droit divin ; celles-ci étant de pure discipline, ont v
le Confesseur impose est souvent trop légere, pour éteindre tous les droits de la Justice divine : on ne le prétendoit pas mê
ître d’accorder la liberté de conscience, sans que l’Eglise ait aucun droit de s’y opposer. L’appel, comme d’abus, est un nou
30 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
, chacun y rencontrera le doigt d’un Homme Dieu, qui a su établir des droits et prescrire des devoirs ; comme homme il a senti
séculière et ses délégués faisaient en cette matière l’usage de leurs droits , les ministres de la religion, qui s’écartent eux
rer le triomphe de la religion. Nous lisons encore dans l’Histoire du droit canonique, 1 vol. in-12, pages 385 et 393, au cha
401 ; « Que cette même qualité de protecteur des saints canons donne droit au roi de veiller sur les mœurs des ecclésiastiqu
31 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
errompoit & faisoit descendre le Prédicateur, prétendant avoir le droit de le faire en qualité de Gouvernante de l’Église
u’un tissu de contradictions & de changemens. La Reine se crut en droit , & dans la nécessité d’en composer une, on ne
amais disputé au Pape la qualité de Chef de l’Église ; sa primauté de droit divin est de foi, mais ne lui donneroit pas celle
ion au trône, ni Pape, ni Évêque, ni Prêtre, que des hommes ; de quel droit l’Église Anglicane change-t-elle l’ordre établi p
comme Reine, ou comme Chef de son Eglise ni l’un ni l’autre n’y donne droit L’Empire Britannique spirituel ou temporel n’est
erre prennent aussi le titre de Roi de France, auquel ils n’ont aucun droit , mais ils prétendent en avoir, & ils ont quel
licane fut déponillé, chassé, tourmenté, mis à mort jusqu’à violer le droit naturel & le droit des gens ; elle maltraita,
hassé, tourmenté, mis à mort jusqu’à violer le droit naturel & le droit des gens ; elle maltraita, fit emprisonner, accus
risque aux Protestans des deux Royaumes & de Hollande qui avoient droit de comprer sur lui ; elle le traitoit d’ingrat, d
décapiter ? Marie Stuart, Charles I ? Ont-ils chassés Jacques II ? Le droit du Parlement d’Angleterre de juger, de déposer le
Duc de Norfolk ses parens, parce qu’ils auroient pû faire valoir ses droits  ; elle fit même décapiter le Duc, parce que le br
& le faire proclamer Roi, en la privant de son Royaume ? De quel droit attenter sur la liberté d’une Souveraine ? De que
me ? De quel droit attenter sur la liberté d’une Souveraine ? De quel droit la privoit-elle de ses Etats, & lui donnoit-e
eu de ses actions. On n’avoit donc aucune juridiction sur elle, aucun droit de l’arrêter, de lui faire le procès, de la conda
p; légitime héritier du Royaume d’Angleltrre, c’étoit reconnoître les droits & la souveraineté de la mère qu’il représento
présomptive d’Elisabeth n’étoit pas sa justiciable, on n’avoit aucun droit sur sa vie. Cet acte condamnoit encore les demand
32 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Privilege du Roy. » pp. -
beïssance, sans le consentement dudit Exposant, ou de ceux qui auront droit de luy : à peine de deux mille livres d’amande, a
 1661. Tierry. Et ledit Sieur, M.M.D.P. a cedé & transporté son droit du present Privilege à Michel Brunet, Marchand Li
33 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Privilége du Roi. » pp. 369-370
ssion expresse & par écrit, dudit Exposant, ou de ceux qui auront droit de lui, à peine de confiscation des Exemplaires c
ieu de Paris, & l’autre tiers audit Exposant, ou à celui qui aura droit de lui, & de tous dépens, dommages & inté
34 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
in de mes troubles cruels. … … … Renonçant A mon nom, à mon rang, aux droits de ma naissance, Inconnu, devant eux je pleurois
un abus incomparablement plus grand. Pour un père qui abusera de ses droits , cent & mille enfans abuseroient de leur libe
doute l’amour seul à nos parens nous lie ; leurs bienfaits sont leurs droits . Quelle morale ! que deviendra l’autorité d’un pè
is d’alléguer, brise tous les liens ? Si les bienfaits sont les seuls droits des supérieurs, qui en aura ? quel inférieur indo
i vient d’être nommé, n’en aura de long-temps, & les tyrans quels droits auront-ils, … Quels bienfaits de vos droits son
& les tyrans quels droits auront-ils, … Quels bienfaits de vos droits sont venus m’avertir ? Comme si avoir donné la
é paternelle, de toutes la plus ancienne & la plus sacrée, n’a de droit que les bienfaits ; l’injustice brise tous les li
 ; l’injustice brise tous les liens entre lui & les enfans. Quels droits aura donc un mari ? quels liens ne brisera-t-il p
35 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140
t Censeurs nés & Reviseurs en charge des pieces foraines, avec le droit de retrancher tout ce qu’ils jugeront à propos. D
famille ne négligea rien pour l’en détourner ; elle le fit étudier en Droit  ; il prit des Grades ; il entra au Barreau ; il y
ré des suffrages & qu’il eut deux fois la générosité de céder ses droits à un autre. Il est pourtant vrai que le Roi lui d
ue à l’âge où je vous vois Sans vous être permis quelque essai de vos droits . J’aime votre embarras : pourquoi vous en défendr
fut des citoyens avant qu’il fut des maîtres ; Nous rentrons dans les droits qu’ont perdu nos ancêtres. Le Peuple fut long t
fait la Métromanie, bonne piece ; tout le reste de ses Œuvres n’a pas droit à l’honneur du buste. Je ne sai même si une piece
défendue par honneur pour la Robe ; elle a été rétablie dans tous ses droits , & représentée avec le plus grand succès. On
36 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
amais soupçonné. Le Roi de Prusse, presque le seul qui n’eut point de droit sur la succession de la Maison d’Autriche, en for
traires à la probité, & ne ménage point son intérêt aux dépens du droit naturel & du sang humain, qu’il fait ruissell
i de Pologne comme à son Seigneur souverain, & ne lui donne aucun droit sur le reste. Les Chevaliers Teutoniques, fondés
debourg, un des ancêtres de Frederic dont il prétend exercer tous les droits , fut élu Grand Maître. Il continua la guerre ; ma
ssé la Maîtrise Duché à sa famille qui prétendant avoir hérité de ses droits , jouit de la Prusse sans avoir d’autre titre que
Roi de Pologne forcé d’avoir un vassal séculier, fit reconnoître ses droits , donna l’investiture à Albert, reçut son hommage,
en Royaume. Dans divers traités avec la Pologne où elle a reconnu ses droits , elle lui a promis fidélité, garantie & secou
pour lui envahir ses provinces où elle n’a & n’eut jamais aucuns droits , où au contraire elle est obligée de défendre son
que. Elle a fait des entreprises sur Dantzick où elle n’a pas plus de droits  ; c’est un torrent débordé que rien n’arrête. Pou
je regrette cinq cens mille livres qui m’en reviendroit par an de mes droits . Ne vous laissez pas éblouir par le mot de justic
37 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
cclésiastiques insultés tandis qu’ils étoient masqués, n’ont pas plus droit de se plaindre. Lucombe, Jurisp. crim. P. 3. C. 1
folie des Saturnales (carnaval des Romains). Tout le monde y avoit le droit de se masquer, se permettoit tout sous le masque.
oyaume, ses Officiers Roi, Chancelier, &c. Ils ont toujours eu le droit d’aller couper deux arbres dans la forêt du Roi,
carade, & un reste du goût de l’ancien théatre de la Basoche. Le Droit canonique n’est pas plus favorable aux déguisemen
eux-mêmes. Quand on les traiteroit indignement, ils n’auroient point droit de se plaindre. Ils exécutent sur eux-mêmes leur
asques, défendeurs, d’autre. Disent les demandeurs que combien que de droit commun les Maris soient en bonne, pleine & pa
peine d’être privés de leurs privilèges, & d’être déchus de leur droit , action, raison & poursuite, en la bonne grac
, d’être rêveur ou fâcheux. Lesquels privilèges servent de réponse au droit commun des maris, parce qu’un privilege spécial d
se au droit commun des maris, parce qu’un privilege spécial déroge au droit général ; que les maris ont assez de temps, voire
38 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 3-4
n usage depuis tant de siècles, et qui semblent avoir acquis un juste droit de prescription, c’est me rendre désagréable, enn
trouver des raisons, à forger des arguments pour se maintenir en ses droits , et fort éloquente à plaider une cause qu’elle af
39 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
xemples ; je ne les chercherai pas loin. J’aurois, ainsi que vous, le droit de choisir ; mais je ne profiterai pas de cette l
ions-nous, ne peut-il pas aimer Berenice sans l’épouser ? A-t-elle le droit de le dérober à l’univers, dont il doit faire les
est vice d’imagination. En disant qu’on aime la vertu, acquiert-on le droit de blâmer tout ce qui n’est pas conforme à notre
eurs, que leurs prétentions sont le moins fondées. Crispin a moins de droit qu’Eraste à la succession du bon homme Geronte, a
s indifférens, puisque de votre aveu le cœur de l’homme est toujours droit , sur tout ce qui ne se rapporte pas personnelleme
; le Ministre connoissent mieux que nous, & dont eux-seuls ont le droit de faire l’application. Le but de l’art Dramatiqu
donnez pas vos maximes pour regle : laissez aux femmes vertueuses le droit de nous attendrir sur la scene, & de nous don
ontre cette aimable moitié du genre humain. Si j’ose ici réclamer ses droits , n’allez pas, je vous prie, vous imaginer que ce
itude à se faire un systême extravagant, un vieillard avoit acquis le droit de nous donner ses sentimens pour regle ? Devons-
s’attache à la personne. Un Orateur à Rome gratifié pour soutenir le droit de ses parties, par conséquent aussi peu desintér
trouvoit un Patron qui se chargeoit de défendre la légitimité de ses droits . Je veux bien croire que tout Orateur étoit persu
entoit un caractere injuste & vicieux, étoit toujours condamné de droit , il étoit sur le Theatre pour perdre sa cause. Il
ntageux dans ses effets. J’ose reclamer, en faveur de l’humanité, les droits qu’il a de prétendre à l’approbation de tout homm
40 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
ministre qui parle au nom même du maître de la nature ? Qui donc aura droit d’exciter notre sensibilité, de nous attacher for
on nom, la règle de leurs devoirs, en leur enseignant à respecter les droits du peuple, ils leur apprendront le grand art de r
depuis l’honora des faveurs de l’épiscopat, « ce peuple n’a point le droit de murmurer et de se plaindre, mais il a celui de
l de l’autorité civile, sans invoquer la terreur des peines qu’elle a droit d’infliger aux coupables, lui seul les ramènera t
sant, qu’ai-je fait pour être réduit à ce dernier dénuement ! et quel droit a donc à toutes les jouissances de la vie celui q
sacrifices qui en produisent et toute la force et tout l’éclat ? Quel droit aurez-vous aux récompenses d’une autre vie, si da
s ceux qui auront le courage de la fournir désormais ; avec les mêmes droits , peut-être, aux dignités de l’église, tous ses mi
nt au bonheur et à la prospérité de l’état. A eux seuls appartient le droit d’attirer l’attention du gouvernement sur un obje
à l’envi de plaisanteries barbares le triste appareil de la mort. Les droits les plus sacrés, les plus touchants sentiments de
surer en champ clos avec le plus méprisable ennemi, pour soutenir ses droits personnels, ou venger ses injures, qu’il y aurait
verrons, j’espère, Si l’on peut ainsi d’un père Méconnaître tous les droits . » Qu’on me dise donc ce que, dans tout ceci, l
ouvent l’auteur altier de quelque chansonnette, Au même instant prend droit de se croire poète. » Sans doute, il est temps
teur effrayé se plaindre avec amertume et s’écrier, que j’attente aux droits sacrés du génie, en rappelant indiscrètement le d
près tout, si c’est au public seul qu’appartient incontestablement le droit d’orner ou de flétrir leur couronne, n’est-ce pas
e individu, dans un état civilisé, fait le sacrifice de partie de ses droits naturels ; quand le charlatan et l’empirique n’y
que l’art dramatique méritera toute la considération à laquelle il a droit de prétendre, comme tous les autres arts qui ne n
ent qu’il a naturellement des idées justes, un jugement sain, un cœur droit et pur, que conséquemment on a doublement tort de
ible portion du fruit de leurs travaux aux auteurs vivants, contre le droit desquels ils ont si souvent l’habitude et l’impud
citoyen ; l’avocat est leur égide tutélaire et le vengeur né de leurs droits violés. De si belles prérogatives, de si hautes d
nt moins au désir de priver les accusés de toute la latitude de leurs droits sacrés, qu’au peu de respect et de considération
onner de ces justes égards et de cette considération, qu’ont toujours droit d’attendre ceux qui, revêtus d’un caractère légal
in à cette époque heureuse où nous n’y devons plus voir que des cœurs droits et désintéressés, que des orateurs dignes d’en po
En cela, vrais émules et non rivaux des avocats, ils auront les mêmes droits qu’eux à l’estime et à la confiance publique, par
e sublime qui, de tant de nations ennemies ou rivales, et que le seul droit de conquête avait pu réunir sous un même joug, ne
eussent été pour le jurisconsulte les seuls objets à fixer ! mais le droit commun de la France n’était pas pour lui moins ut
e aujourd’hui la seule raisonnable et la seule digne de fixer un cœur droit , un esprit éclairé, mais je le dis par le sentime
er toute sa haine, et que le comédien honnête homme, a tout autant de droits qu’un autre à l’estime des honnêtes gens ». Perso
ion dans les athénées, dans les écoles de médecine, ou dans celles de droit . A la seule conférence de Saint-Sulpice, dirigée
géographie, de chronologie, de physique, d’histoire, d’éloquence, de droit et de politique. « Précédé d’un essai sur la cult
enseigner, par l’organe des plus habiles professeurs, les maximes du droit romain et français, les règles de la logique et c
ouvernement, dans sa dernière loi sur le rétablissement des écoles de droit , a assimilé les élèves de ces académies à ceux de
41 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222
t admis à participer au gouvernement de l’Etat, s’imaginèrent y avoir droit comme évêques, tandis qu’ils n’avaient obtenu que
rois, non seulement au tribunal de pénitence, mais encore d’avoir le droit de les citer par-devant les conciles, comme étant
s. Il aurait pu admettre ou rejeter la manière dont j’ai envisagé les droits des comédiens, que j’ai placés sous l’égide de l’
42 (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36
e du Roi, ajoute-t-il, peut faire cet heureux changement ; il en a le droit , & je supplie ici les personnes qui l’entoure
sauf un meilleur.) Mais le tripot Comique existe, il s’est arrogé le droit d’accepter ou de refuser les Piéces, cela suffit
n habet, a lieu ici plus que jamais. Néanmoins le tripot Comique a le droit , quoique mal acquis, d’accepter ou de refuser les
teté, à qui seroit confié l’examen des Ouvrages Dramatiques, & le droit de prononcer sur leur refus ou leur acceptation.
43 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
riomphe. Les Satires d’Horace par Daru (meilleures que ses Odes), ont droit à notre reconnaissance. L’Ovide de Saint-Ange est
comédie a bien aussi quelques soutiens vivants, dont nous serions en droit de nous féliciter ; mais le génie malfaisant est
mettait un ou deux ans à composer une pièce, de nature à s’assurer un droit éternel à nos hommages. Aujourd’hui, je n’exagère
ourreau toujours prêt à mettre de côté l’écrivain qui lui conteste le droit de le comprimer dans les colonnes de sa feuille c
44 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
choses et les personnes, sans s'embarrasser de leur prix et de leurs droits . C'est un vice dans les ouvrages d'esprit : l'une
refuse de s'y assujettir. Par un faux air de grandeur on se croit en droit et on se fait un mérite d'agir avec les gens libr
ommé, à qui toutes les sciences sont familieres. Religion, politique, droit public, morale, intérêt des Princes, histoire, ph
es uns pour les autres. Aime-t-on, respecte-t-on ce qu'on se croit en droit de ridiculiser ? Il est si difficile de séparer l
se croit en droit de ridiculiser ? Il est si difficile de séparer les droits de la place des défauts de la personne. Cette dis
45 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
-vif sur une autre piece qui avoït été reçue, & dont par un passe droit injuste, ils reculerent la représentation pour jo
car c’est ici comme la Daterie du Pape, où le premier impétrant a un droit acquis sur le bénéfice avant ceux qui n’ont reten
ce étoit légalement reçue & jouée sans correction ; elle avoit un droit acquis à une seconde représentation. C’est la jur
; à la Justice de Melpomene. Il a beau se plaindre & réclamer ses droits , le jugement est sans appel. Offense-t-on impuném
ervé à l’Auteur ou à ses héritiers, tant que la piece est jouée, ou a droit de l’être. Il faudroit donc aussi que le Gouverne
. Il faudroit donc aussi que le Gouvernement déclarât l’étendue de ce droit bien en détail, pour prévenir les procès comiques
Seigneur veut choisir la fille à son gré. Les habitans croient avoir droit de faire le choix, ils offrent même par accommode
Il n’a d’autre titre que la comédie du Marquis du P. qui attribue ce droit au Seigneur, & qui contre le sentiment de la
oit dans ses terres, les baisers, de galanterie donneroient de grands droits à la rose. Il dit en parlant de l’âge de Voltaire
46 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVII. Du gouvernement & de la Police intérieure du Théâtre. » pp. 12-18
les Comédiens sur les débris de la fortune des Auteurs, qui, dans le droit , sont les seuls créateurs des plaisirs que le Thé
édien à sa propre place, & les Auteurs & le public dans leurs droits .
47 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
er des différentes espèces d’excommunications qui sont fondées sur le droit naturel, que toute société doit avoir, de bannir
; et on demanderait à l’autorité spirituelle si elle prétend avoir le droit de lancer un anathème dont l’effet puisse produir
i serait portée par une loi canonique et qui serait encourue de plein droit dès que l’action est commise ; par exemple, si on
ernements, non catholiques, ne peuvent pas obtenir le privilège ni le droit , d’avoir aussi des vérités religieuses légales. I
u’on ne pourrait taxer, tout au plus, que de médisance ? Aurait-il le droit de s’en plaindre en justice ? Je ne vois pas pour
48 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
i se disputent l’honneur de privilégier les Comédiens ; l’un tire son droit de la place dont il veut que ce soit une prérogat
pour la quatrième, & d’y affecter & hypothéquer les revenus, droits & biens patrimoniaux de la ville de Paris. Sa
ites rentes seront exemptes de lettres de marques & réprésailles, droit d’aubaine, bâtardise, confiscation ou autres auxq
dent la direction du dessein qu’ils ont enfanté, comme un père est en droit de donner l’éducation à son fils. Cette cause cél
s cartes sont libres ; mais les cartes sont timbrées, & il y a un droit à payer sur chaque jeu avant de pouvoir s’en serv
atre toujours florissant ne craint point de suppression. 3.° Dans le droit de donner à jouer aux jeux de hasard. Ces jeux s
ux sont défendus en France, l’État n’en tire aucun profit. A Milan ce droit est affermé à l’Entrepreneur du thêatre ; deux en
eneur du thêatre ; deux entreprises fort analogues, mais afin que les droits impériaux ne soient point fraudés, & que le t
aveurs, sans en faire part aux pauvres. Les Loix Romaines qui font le droit public de l’Italie & de la Pologne, se seroie
mit au rabais le prix de leurs grâces & de leurs talens. L’ancien droit Romain paroît moins rigoureux, ce qu’on pourroit
s s’ils font payés, qui mérite mieux d’en profiter ? qui a le plus de droit de héritier innocent ou du possesseur coupable ?
49 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
nace de Loyolal. L’Eglise, dites-vous, (et l’Eglise, c’est vous) a le droit de faire des lois de discipline. Oui, sans doute 
t de faire des lois de discipline. Oui, sans doute ; mais a-t-elle le droit de faire des lois absurdes ? A-t-elle le droit de
ute ; mais a-t-elle le droit de faire des lois absurdes ? A-t-elle le droit de faire des lois d’exception ? Quand le maître a
atisme qui voue à l’enfer, des hommes, qui comme tous les autres, ont droit à notre estime, quand ils se recommandent par leu
50 (1759) Lettre sur la comédie pp. 1-20
eur, dont vous m’honorez depuis plus de vingt ans, vous ont donné des droits inviolables sur tous les miens ; je vous en dois
la censure, par l’intérêt que tout Citoyen qui pense doit prendre aux droits de la Vertu & de la Vérité. J’ai tout lieu d’
r une longue expérience, que la vérité a toute seule par elle-même le droit de vous intéresser indépendamment de la façon don
51 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16
& ingenieuse, qu’elle s’imagine mille pretextes pour appuyer son droit , & que dans la crainte d’être privée de ce qu
sons ; & tout ce qu’ils disoient, c’est ce que nous avons le même droit qu’eux de vous dire. Enfin, je ne dis pas que ç’a
s & sans replique ; voila les guides dont les voyes sont les plus droites , & les garants sur qui l’on peut se reposer d
52 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Parallèle du Poème épique avec les Pièces du nouveau genre. » pp. 107-112
de la Henriade : Je chante ce Hèros qui règna dans la France, Et par droit de conquête & par droit de naissance. Rappor
ce Hèros qui règna dans la France, Et par droit de conquête & par droit de naissance. Rapportons actuellement les prémiè
53 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VII. » pp. 36-41
on sait bien qu’elle n’y est point intervenue. Qui vous a donc donné droit de recevoir M. l’Evêque de Lavaur comme Archevêqu
qui sont aujourd’hui en très grand nombre en France prétendent avoir droit de gouverner leur Diocèse. Mais c’est ce qui est
54 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200
u théâtre, soit comme auteurs2, soit comme acteurs, et reconnaître le droit qu’ils ont, lorsque d’ailleurs ils sont bons cito
ombre de gens de bonne foi, et à tous les gens de mauvaise humeur, le droit de traiter d’infâmes la profession ou les personn
énoncé simple et naturel, dépouillé de jeu magique ! Je reconnais vos droits à mes hommages, et je vous les offre avec autant
On éprouve que par cette franche direction des censures, les hommes droits et irréprochables seraient hors d’atteinte, plus
é, épreuves qu’ils font subir aux aspirants avant de leur accorder le droit d’instruire et former les autres, droit qui encor
nts avant de leur accorder le droit d’instruire et former les autres, droit qui encore n’est que la faculté de transmettre av
ne de ses plus importantes formes de garantie, jouissent également du droit d’instruire et de former ou réformer, en transmet
et injustes, croira peut-être pouvoir conserver aussi aux théâtres le droit de poursuivre en masse de simples ridicules ; c’e
55 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
et à leur personne, puisque étant dans la dernière classe, ils n’ont droit à aucune prérogative, et doivent être habillés de
me le propriétaire qui a loué la maison à quelqu’une de ces femmes, a droit de résilier le bail et de la congédier, et il se
du sur le même fondement. On peut en conclure que les voisins sont en droit de faire déloger une Comédienne, et la police sur
nner à quelque troupe, ce qui heureusement n’arrive guère, n’auraient droit à rien, ces excès n’étant tolérés nulle part. Que
tter ; libre ou esclave, fils ou étranger, ni père ni maître n’ont ce droit  : « Nemini liceat ancillam vel libertam invitam i
st donc vrai, aux termes de l’édit, que les Comédiens sont infâmes de droit  ; mais ne pouvant être traités comme tels dans le
e règle, que quoique l’infamie soit attachée au crime, et encourue de droit dès qu’il est commis, elle n’est exécutée que par
56 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28
édiens, sous quelque nom qu’ils se produisent, sont atteints de plein droit du vice dont nous parlons, sic putat Glossa quod
rouve nullement intéressée, la tolérance n’est pas une dérogation aux droits du Prince, le peuple songeroit moins à la révolte
57 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
emens, il regarde ses décisions anticipées, comme un attentat sur ses droits , & une tentative pour soumettre son suffrage
doit les pardonner à aucun âge. Monval dit au père de Mélanie : Quel droit avez-vous d’ordonner son malheur ? Nul être, quel
avez-vous d’ordonner son malheur ? Nul être, quel qu’il soit, n’a ce droit sur un autre. Est-ce mauvaise logique, ou doctrin
proposition générale & absolue, nul être, quel qu’il soit, n’a ce droit sur un autre, renferme tous les êtres sans except
e, renferme tous les êtres sans exception. Dieu donc lui même n’a pas droit d’ordonner les adversités, la mort, l’enfer ; il
’a pas droit d’ordonner les adversités, la mort, l’enfer ; il n’a pas droit d’imposer des loix difficiles pour toute la vie,
am le sacrifice de son fils Isaac. Le Prince, le Magistrat, n’ont pas droit d’ordonner l’exil, la prison, les galeres, la mor
, décelle la mauvaise doctrine plutôt que la mauvaise dialectique. Ce droit , s’il est fondé, doit-il être le vôtre ? Sans dou
eroit bien-tôt une puissance inique. Elle ne seroit pas inique, si le droit est fondé. Il iroit loin de vous, réclameroit les
plupart des mariages seroient rompus, la plûpart des soldats auroient droit de déserter, la plûpart des contrats seroient ann
ieu dont on ne peut sans témérité être toute remplie. Il y a moins de droit que la Divinité qu’on adore à Cythere. On ne se p
58 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
une loi de l’honneur, la vengeance est un devoir ; le suicide est un droit à sa propre vie, qui n’est ignoré que des lâches
sur lesquels elle est fondée ; il tourne en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants, des maris sur leurs
a fait dans son Misanthrope. Alceste, dans cette pièce, est un homme droit , sincère, estimable, un véritable homme de bien q
eurs parents ? L’union règne-t-elle davantage dans les familles ? Les droits de l’amitié sont-ils mieux connus et plus respect
uient ; que vos prêtres et vos prêtresses ne jouissent pas encore des droits que les lois accordent au dernier citoyen. J’ouvr
59 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150
omme des accidens passagers, qui ne peuvent porter atteinte, ni à ses droits , ni à ses décisions. On est surpris que ce public
e intérêt que celui de la justice. Le public prétend-il conserver ses droits en abusant ? prétend-il qu’on veuille lui plaire,
que la Nation s’opposoit elle-même à ses plaisirs, méconnoissoit ses droits , & ignoroit que l’économie, & une sage di
60 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229
dies. C'est encore avec cette même distinction que les Conciles et le droit des souverains Pontifes, ont condamné la Scène de
imes et les Danses de la Scène. Et quand on a mis entre les règles du Droit Ecclésiastique la défense que Saint Augustin fait
61 (1807) Préface pour une édition des deux lettres à l'auteur des Imaginaires « [Chapitre 2] » pp. 78-82
ntiers à ce vénérable théologien en quoi j’ai erré ; si c’est dans le droit , ou dans le fait d. J’ai avancé que la comédie ét
ormulaire. Les cinq propositions sont-elles condamnables ? C’était le droit . Sont-elles dans le livre de Jansénius ? C’était
62 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
pere : ce qui fit naître un grand procès dramatique, pour décider du droit d’aînesse, semblable au procès algébrique entre L
de quelque Eléonor. Pourquoi donc ne seroit-il pas permis d’user des droits de la guerre, & des commodités du voisinage ?
e ne fut jamais prohibée, ni au-deçà, ni au-delà des monts : tous les droits d’entrée & de sortie se bornent à quelques so
ns. Les Premiers-Gentilshommes de la Chambre rentrent ainsi dans leur droit  : ils ont le glorieux privilége d’être chargés de
blerent point leurs jeux : le temple de Thémis n’a pas de plus grands droits . Le Duc d’Orléans a donné un bal magnifique à la
nt absurde, on abuse de tout. Faut-il sous prétexte d’abus violer les droits naturels ? Qu’il le demande à ce qu’il y a de pl
La charité peut-elle être aussi dure que la haine ? C’est violer le droit naturel, & toutes les loix justes & saint
63 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
moins d'un concile écuménique ; mais malheureusement les Etudiants en droit voulurent imiter les autres, et faire leurs fêtes
t alors la jurisprudence, et avait à cœur la discipline des écoles de droit , où se formaient les Magistrats qui devaient un j
t expressément, sous peine d'excommunication, à tous les Etudiants en droit , de paraître sur le théâtre, et de faire aucune d
ouvera cette matière savamment traitée par M. de Ciron, Professeur en droit et Chancelier de l'Université de Toulouse (L.  3.
t trouvé bien des copies, et dont la scène eût été dans les écoles du droit . Autre aventure dans la même ville et dans le mêm
ayant manqué en 1761, par je ne sais quelle raison, les Etudiants en droit formèrent une troupe, et les Etudiants en médecin
filles qui ne s'étaient pas avisés d'être Comédiennes, se sont cru en droit de suivre un si brillant exemple. Cet exemple pou
64 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
?… Ces Messieurs-là aiment tout le monde : rien n’est sacré pour eux. Droits de l’amitié, liens du sang… faibles barrières qu’
us soumis, plus tendre que jamais. Ah ! comme alors, j’userais de mes droits pour lui faire sentir… Mais que dis-je la ? Ursul
cocque de Genève, dont je me soucie très-peu, son urbanité suisse, le droit de s’ennivrer, l’agrément de médire à son aise, &
e. Examinons-les tour-à-tour. Le Spectacle est un amusement permis de droit divin & de droit humain : il se trouve par-to
-à-tour. Le Spectacle est un amusement permis de droit divin & de droit humain : il se trouve par-tout dans la nature ; l
65 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Extrait du Privilège du Roi. »
, le Avril 1694.Signé AUBOIN, Syndic. Et ledit Sieur * * * a cédé son droit au présent Privilège à Théodore Girard, Libraire
66 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
ins la mort de son Prince, lui dit : « Oui, j’accorde qu’Auguste a droit de conserver L’empire où sa vertu l’a seule fai
une juste conquête. » S’il est Monarque légitime et vertueux, quel droit , quel prétexte a-t-on pour l’assassiner ? est-ce
véritables impiétés. Pompée était le Général de la République : quel droit avait-on sur ses jours ? César était un Tyran : m
« Sire, quand par le fer les choses sont vidées, La justice et le droit sont de vaines idées. Et du même poignard pour
uvaises ou bonnes, Ne fait qu’anéantir la force des couronnes. Le droit des Rois consiste à ne rien épargner : La timid
vient que l’ouvrage est mauvais, « loue les Ecrivains qui vengent les droits de la religion et de la société contre ceux qui s
oint des nœuds que lui-même a rompus, Les Dieux qu’il outragea, les droits qu’il a perdus. Il nous rend nos serments lorsq
rdé si longtemps à condamner Tarquin. Tarquin nous a remis dans nos droits légitimes. Le bien public est né de l’excès de
en fait plutôt la condamnation : ouvrage qui lui donne encore plus de droit d’avoir une chaire de Professeur dans l’Académie
l, Le punir, c’est des lois devenir le rival. C’est usurper leurs droits  ; mais lorsque la licence Des mains de la justi
67 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
1773 les Comédiens sont un grand éloge de Madame Favard. Elle y avoit droit . Ses talens, qu’on dit prématurés, ses galanterie
uses, & apparemment ne rendit pas compte aux Fermiers de tous les droits qu’il avoit perçus, & qui ne sont pas dans le
Les doctes suffrages, & la brillante protection des Ecoliers de Droit ne dissiperent pas tous les nuages. Quelque ennem
sans doute à dessein pour faire croire qu’elle vient d’un Ecolier de droit . Ce libelle est appelé delibération, tenue par le
ui fait tourner la tête à ses amateurs. Qu’est-ce que des Ecoliers de droit qui au lieu d’étudier le Code & le Digeste po
us qu’un divertissement arbitraire. Les masques ne payent-ils pas des droits  ? On a bien érigé en charges les Coeffeurs, Parfu
ire payer les provisions, mettre un sol pour livre sur la recette des droits d’entrée, taxer chaque représentation, faire paye
68 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Avis au lecteur. » p. 
armée ; c’en est assez, le bandeau tombe, la Réligion rentre dans ses droits , & ils renoncent pour toujours aux funestes p
69 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Extrait du privilège du Roi. »
space de Six Années. Avec défenses à tous autres qu’à ceux qui auront droit dudit Sieur * * * * d’imprimer, vendre, ni débite
70 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
ù il est permis à tout le monde de tuer, même celui qui est prince de droit , soit par succession, soit par élection, mais qui
(romain) comme à la parole de J.-C., que s’ils y résistent il est en droit de les punir à titre de rebelles, et que s’ils fo
71 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -
taire ? l’ai-je pu, sans trahir mon devoir et ma patrie ? Pour avoir droit de garder le silence en cette occasion, il faudra
es méchants. D’ailleurs, le mal qu’ils m’ont fait à moi-même m’ôte le droit d’en dire d’eux. Il faut désormais que je leur pa
72 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Extrait du Privilège du Roi. » pp. -1
nt porté par lesdites Lettres. Et ledit S.A.D a cédé et transporté le droit de son Privilège du Livre intitulé Dissertation s
73 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63
il s’avise de vouloir garder Luzignan ; il se ressouvient qu’il a des droits au Trône, & que ces droits sont un crime. Il
zignan ; il se ressouvient qu’il a des droits au Trône, & que ces droits sont un crime. Il connoissoit bien peu ses intér
ou sur des incidents & des passions, comme dans Rodogune, sur le droit d’aînesse, que Cléopatre promet de donner à l’un
74 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44
convenu généralement de ne la point disputer. Mais ceux-là seuls ont droit de prendre le titre d’Homme à talents ; parce qu’
econd, ni du troisiéme ordre. Ainsi leur service ne leur laisse aucun droit au titre dont il s’agit, auquel les Valets de pie
e Noblesse ne pouvoit jouer que dans ces Piéces, & avoit seule le droit d’y jouer. Le Théatre étoit donc regardé à Rome c
75 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
t article ; mais si les éloges dont vous honorez ma Patrie m’ôtent le droit de vous en rendre, ma sincérité parlera pour moi 
due vérité n’est pas si claire, ni si indifférente, que vous soyez en droit de l’avancer sans bonnes autorités, et je ne vois
er la doctrine que vous leur imputez ; je dis seulement qu’on n’a nul droit de la leur imputer, à moins qu’ils ne la reconnai
es et d’imiter les gens qu’on estime. Le cœur de l’homme est toujours droit sur tout ce qui ne se rapporte pas personnellemen
En donnant des pleurs à ces fictions, nous avons satisfait à tous les droits de l’humanité, sans avoir plus rien à mettre du n
uels elle est fondée ; comment il tourne en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants, des maris sur leurs
me nier deux choses : l’une, qu’Alceste dans cette Pièce est un homme droit , sincère, estimable, un véritable homme de bien ;
ncs qu’il m’en pourra coûter ; Mais pour vingt mille francs j’aurai droit de pester. Un Misanthrope n’a que faire d’achete
i droit de pester. Un Misanthrope n’a que faire d’acheter si cher le droit de pester, il n’a qu’à ouvrir les yeux ; et il n’
e pas assez l’argent pour croire avoir acquis sur ce point un nouveau droit par la perte d’un procès : mais il fallait faire
l’envi, de plaisanteries barbares le triste appareil de la mort. Les droits les plus sacrés, les plus touchants sentiments de
eraient les plus utiles à la Société. Où est le plus petit écolier de droit qui ne dressera pas un code d’une morale aussi pu
erselle ne se règlent pas, comme celles de justice particulière et de droit rigoureux, par des édits et par des lois ; ou si
er l’offensé, ce sont de véritables jeux d’enfant. Qu’un homme ait le droit d’accepter une réparation pour lui-même et de par
oit même pour les permettre. Non seulement il fallait leur laisser le droit d’accorder le champ quand ils le jugeraient à pro
à propos ; mais il était important qu’ils usassent quelquefois de ce droit , ne fut-ce que pour ôter au public une idée assez
t eu des cessions de pas et de rang, personnelles et indépendantes du droit des places, des interdictions du port des armes o
ses qui déclaraient les Acteurs infâmes, leur ôtaient le titre et les droits de Citoyens Romains, et mettaient les Actrices au
de l’argent, se soumet à l’ignominie et aux affronts qu’on achète le droit de lui faire, et met publiquement sa personne en
le n’est qu’une invention des lois sociales pour mettre à couvert les droits des pères et des époux, et maintenir quelque ordr
ans avoir les sentiments des autres, n’en usurpent pas moins tous les droits . La société des deux sexes, devenue trop commune
s ont de la cordialité, de la franchise ; ils sont presque tous bons, droits , justes, fidèles, braves et honnêtes gens, à leur
tre gouvernement. Il ne faut point le dissimuler, les intentions sont droites encore ; mais les mœurs inclinent déjà visiblemen
sans mœurs, sans respect pour la foi conjugale, sans égards pour les droits de la confiance et de l’amitié ! Heureux qui sait
10. [NDA] Qu'on mette, pour voir, sur la Scène Française, un homme droit et vertueux, mais simple et grossier, sans amour,
bserve que les Anciens tiraient volontiers leurs titres d’honneur des droits de la Nature, et que nous ne tirons les nôtres qu
eur des droits de la Nature, et que nous ne tirons les nôtres que des droits du rang. 22. [NDA] S'ils en usaient autrement d
encore assez d’être aimé, les désirs partagés ne donnent pas seuls le droit de les satisfaire ; il faut de plus le consenteme
usage qu’on en peut faire, et nous devons songer que les plus mauvais droits hors d’une place, se trouvent excellents quand on
, Titre II « De ceux qui sont notés d’infamie », 2, § 5, in Corpus de droit civil, ca. 530 : « Le préteur ajoute : "celui qui
76 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
férée. Malgré le vermillon, les pompons & le fard, La nature a le droit de triompher de l’art. Il se moque d’une Dame qu
ger les oints du Seigneur ; & loin que sa dignité lui en donne le droit , elle devroit le rendre plus circonspect pour ses
terrible anathême. Tout le Clergé est aussi peu ménagé. A-t-il plus droit de l’être ? Mais son triomphe (de l’ignorance) e
ces amours badins allons couper les aîles, Et décochons leurs traits droit les cœurs de ces belles. Nous ne sommes enfin maî
 : Primus in orbe Deos fecit timor. Les Rois n’ont ils donc d’autre droit que la force ? Il parle sans doute en Prophête de
77 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
deux législateurs : chacun a fait son code, pour assurer la paix, les droits , la propriété, le bonheur des hommes ; & ces
seil permanent qui les décide. Ils sont jaloux dans ces assemblées du droit d’arrêter tout par un mot, liberum voto, & da
Prague, & envahi la Silésie ? que la Cour Impéria a bien d’autres droits que le Margrave de Brandebourg ? que celui qui se
irer parti de tout ; c’est à-peu-près, comme dans bien des terres, un droit seigneurial d’avoir une forge banale, un moulin,
omédiens & les comédiennes sont d’habiles Arbalétriers qui tirent droit au cœur, & ne manquent gueres leur coup. Dans
78 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « [Introduction]  » p. 2
raindre l’entière décadence. Plaise au ciel que la vertu reprenne ses droits sur des cœurs faits pour l’aimer et la pratiquer,
79 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
la Passion, les Comédiens de l’hôtel de Bourgogne ne payerent plus le droit accoutumé aux maîtres & gouverneurs de la Con
leur contrat de réunion, leurs pensions, le nombre de leurs parts, le droit que chacun y auroit, enfin tout ce qui les intére
ires comme eux. On voit dans l’histoire, que S. Louis ayant établi un droit de péage à l’entrée de Paris sous le petit Châtel
istoire, devant une multitude de spectateurs qui n’auroient acheté le droit d’y entrer, que pour contribuer aux sommes immens
d’y entrer, que pour contribuer aux sommes immenses que produiroit ce droit , seroit peut-être le projet le plus beau que l’on
chacun se rassemble sans se connoître, & en achetant seulement le droit de s’y rendre, des gens qui ne se sont point enco
hildebert Roi de Paris, & Clotaire Roi de Soissons, d’accepter le droit de venir présider, comme les Empereurs, aux jeux
80 (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20
nève, & plus encore les Protestans en général, ne sont-ils pas en droit de vous adresser les mêmes plaintes ? Vous conven
forte pour le soupçonner de Socinianisme, vous ne seriez pas plus en droit d’imputer ce sentiment à tout le corps des Pasteu
81 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [N] » pp. 431-435
ur quiconque fait corps à part. Les Comédiens se croiront toujours en droit de circonscrire le Néomime dans les bornes les pl
orderaient au Théâtre-Ephébique, il suffirait que chacun d’eux eût le droit d’y prendre les Sujets exercés dans son genre, so
82 (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438
ns et désirons le bien, profit et utilité de ladite Confrérie, et les droits et revenus d’icelle être par Nous accrus et augme
ns fait mettre notre scel à ces Lettres ; sauf en autres choses notre droit et l’autrui en toutes. Ce fut fait et donné à Par
83 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
bserve que les Anciens tiraient volontiers leurs titres d’honneur des droits de la nature, et que nous ne tirons les nôtres qu
eur des droits de la nature, et que nous ne tirons les nôtres que des droits du rang. » « LesPage 82. vieillards dans les Trag
84 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
ui le persuaderez-vous ? Et si la société se relâche elle-même de ses droits  ; si elle vous dit : j’exige moins, pour obtenir
rs nationales d’un peuple, convient à ce peuple : nul homme privé n’a droit de lui en demander compte. Mais toute passion qui
 ? « Qu’on mette, dit-il, pour voir, sur la scène Française, un homme droit et vertueux, mais simple et grossier… qu’on y met
, y eût-il trouvé plus de bon sens. « Le cœur de l’homme est toujours droit sur ce qui ne se rapporte pas personnellement à l
rcit contre les cris de la nature ; celui-là foule aux pieds tous les droits de l’humanité. Il n’y a pas un méchant au Théâtre
Censeur du théâtre ; l’une, qu’Alceste dans cette pièce est un homme droit , sincère, estimable, un véritable homme de bien ;
, ils s’attribuent à eux seuls la sagesse de délibérer ; et jaloux du droit de gouverner, ils n’y instruisent que leurs sembl
uite vinrent la hache et l’épée ; et dans cette manière de régler les droits , il est clair que les femmes n’avaient rien à pré
tutelle des lois, ne tiennent à la constitution politique que par le droit de propriété, et par le tribut d’obéissance ; où
u’on leur enviait. Tout ce qui n’exige qu’une raison saine, un esprit droit , et une sensibilité modérée, leur est donc au moi
a donné une âme comme à nous, mais plus calme, plus modérée, de quel droit , sur quel rapport, d’après quel examen assurez-vo
t pas assez d’être aimé : les désirs partagés ne donnent pas seuls le droit de les satisfaire ; il faut de plus le consenteme
la reconnaissance le captivent : la nature et le sang ont sur lui des droits absolus. Au lieu qu’une âme froide et légère ne t
s charmes naturels de la beauté et de la vertu, conservent tous leurs droits sur nos âme. M. Rousseau a donc raison de dire qu
ils sont constamment plus vicieux que nous, c’est à leur état qu’on a droit de s’en prendre. M. Rousseau prend la chose à reb
cle est pernicieux, tel qu’il est, ou tel qu’il peut être, il n’a pas droit de conclure que le métier de Comédien soit en lui
iesse "Pourquoi ne le trouverais-je pas bon ?" répondit le Duc; "on a droit d’être hardi quand on dit la vérité".  Il dit à p
85 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
voir bon. Sous le masque spécieux du patriotisme, vous vous croyez en droit d’exhaler une bile odieuse, et; pour prouver que
impiétés. Voilà contre qui les Magistrats et; les Prêtres ont été en droit de sévir ; l’abus du nom de Comédien chez les Anc
e faire. Vous avez raison de dire que le cœur de l’homme est toujours droit sur ce qui ne se rapporte pas personnellement à l
le tout l’ordre de la Société… il tourne en dérision les respectables droits des peres sur leurs enfans, des maris sur leurs f
ur l’en laisser le juge ! Est-ce tourner en dérision les respectables droits des peres, que de faire voir avec quel art un fil
i fait payer ses dettes ? Est-ce tourner en dérision les respectables droits des maris que de montrer combien une femme est ad
tromper son époux ? Est-ce enfin tourner en dérision les respectables droits des maîtres que de leur enseigner comment un frip
a vérité échauffe, excite, et; transporte ; ô vous zelé défenseur des droits de la simple vertu, répondez : Est-ce de bonne fo
visiter les Juges, non pour les corrompre, mais pour faire valoir ses droits  ? Si tous les hommes étoient tels qu’ils doivent
en priver. N’est-il pas absurde que nous nous soyons imaginés être en droit de décider impérieusement qu’elles doivent être d
osé à la raison, à la justice, et; même au simple sens commun, que le droit que nous nous sommes arrogés d’ériger en gentille
que d’ailleurs les choses de mœurs ne se réglent pas comme celles de droit rigoureux, par des Édits et; des Loix. A vous en
é des mœurs ne peut être réglé par des Édits, comme ce qui regarde le droit rigoureux ; mais au défaut des Édits qui seroient
utes les assemblées pour prévenir les disputes d’emploi. Il auroit le droit de prononcer et; de mettre à l’amende celui ou ce
argent, et; se soumet à l’ignominie et; aux affronts qu’on achette le droit de lui faire. » Je vous répondrai moi que le méti
i se soumettent aussi à l’ignominie et; aux affronts qu’on achette le droit de leur faire, lorsqu’après nous avoir vendu leur
aujourd’hui tous les Auteurs, et; il est si peu vrai qu’on achette le droit de faire des affronts aux Comédiens et; aux Poëte
ec indignation ; si, dis-je, lorsqu’elle brave ainsi les respectables droits de la bienséance, elle n’étoit payée de toutes se
Votre République subsiste à l’abri de la justice, de la bonne foi, du droit des gens, elle subsiste en un mot, telle qu’elle
86 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
c l’estime des Spectateurs. Quoi donc ! un Auteur s’interdira-t-il le droit de traiter une matiere si intéressante pour l’hum
. On peut donc dire que la Comédie n’a eu jusqu’ici parmi nous que le droit de se saisir de quelques défauts particuliers de
87 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79
’ouverture de la Scène ? Ceux des spectateurs qui n’ont pas les mêmes droits , mais qui ne savent pas moins ce qui se passe dan
’avantage à tromper les yeux ; nous n’en aurons pas moins toujours le droit de nous plaindre de cet abus. Nous n’exigeons poi
88 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17
’Evêque de Rome est notre chef, tous les Prélats du monde qui sont de droit divin, sont toutefois soumis à ce Pontife Œcuméni
votre Avocat l’insinue, elle emporte une vraie Jurisdiction & le droit de proposer le dogme, de convoquer les Conciles,
89 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
& ne peuvent devenir légitimes de la part d’aucune Puissance, les droits qu’y a l’humanité sont imprescriptibles. Aussi le
e eût détruit un Peuple libre, & sur lequel elle n’avait point de droits , on dansait dans les cours du Temple la Mitote ;
90 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93
entinien et des autres furent faites ; et ce Canon est inséré dans le Droit . « Que celui-là soit excommunié, et retranché de
oisième Concile de Tolède, au dernier chapitre rapporté aussi dans le Droit , parle encore fortement sur ce sujet. « Il faut ,
91 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9
ouvernement, est prendre le ton du siècle. Je crois y avoir autant de droit que ceux qui ont écrit sur les monnaies, les fina
r plus respecté au théâtre que S. Augustin, qu’on y méprise. On prend droit , pour le mieux confondre, des traits que la vérit
92 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
intriguant, & rejetter les sages conseils d’un homme simple & droit  : j’y découvre, qu’on ne peut jamais violer impun
d’époux, de père, de membre de l’Etat… Jeune insensé ! quels sont tes droits  ? qu’as-tu fait ? que feras-tu ? peut-être un jou
onnant des pleurs a des fictions, on croit avoir satisfait à tous les droits de l’humanité, sans avoir rien à mettre du sien ;
de la Vertu, & de près la couvrent de boue, sans doute pour avoir droit de la méconnaître ? Cet honnête Citoyen ne dit pa
en ne dit pas un mot qui ne soit d’accord avec la raison dans un cœur droit . O mon amie ! que je le respecte ! Trouvez-vous,
la vertu qui se montre, n’amuse pas le Public, elle le subjugue : son droit , par-tout où elle daigne paraître, est de plaire
rée n’est pas le Public ; que c’est non l’assommer, mais réaliser son droit  ; j’ai pensé que des gens ennuyés par la première
t presque point de cérémonies. Un Vieillard respectable par les seuls droits de la nature, était Prêtre & Roi de la Peupla
istres ! Dites donc, insensés ? pouvez-vous donner à Dieu de nouveaux droits sur vous ? Vous vous consacrez !… Eh ne sommes-no
lir pour eux les devoirs de la Religion, s’attribuer exclusivement le droit de faire parvenir leurs Prières aux pieds du trôn
e passait soit au Théocrate au nom de Dieu, soit aux Prêtres comme un droit sur toutes les choses saintes. Au lieu du Cantiqu
ut les écoutait en silence, & se privait ainsi de lui-même de son droit de chanter les louanges de Dieu & de ses semb
t de rechercher les causes : le Théocrate va perdre une partie de ses droits . De hardis Particuliers s’emparent de la souverai
lui-même. Un Romain, c’est-a-dire, un Citoyen conservé dans tous les droits & dans toutes les prérogatives de l’homme-roi
mis. Dès que les femmes parurent sur le Théâtre, elles y jouirent des droits de leur sexe : elles plurent. Les Actrices Romain
tout les Prêtres sentirent qu’ils ne devaient pas laisser partager le droit de Représentation, qui leur appartient éminemment
en tout. De ce que l’Acteur, en montant sur le Théâtre, est privé des droits dont jouissent les autres hommes, il s’ensuit que
iendrait aussi respectable qu’utile : enfin, c’est alors qu’on aurait droit d’imposer silence au Bigotisme, & qu’on le fe
93 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
btile et ingénieuse, qu’elle imagine mille prétextes pour appuyer son droit , et que dans la crainte d’être privée de ce qui l
disons ; et tout ce qu’ils disoient, c’est ce que nous avons le même droit qu’eux de vous dire. Enfin je ne dis pas que ç’a
lues et sans replique ; voilà les guides dont les voies sont les plus droites , et les garants sur qui l’on peut se reposer de s
e présente de jouer. Tout cela veut dire qu’on sacrifie à son jeu les droits les plus inviolables et les intérêts les plus sac
d’un héritage qu’il n’a-pas, se dépouille au moins par avance de ses droits , et ne compte pour rien toute une succession qu’i
va point à des excès remarquables ; mais Dieu néanmoins prétend avoir droit de vous les défendre, et en effet il vous les déf
94 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
Que ne pourrois-je point vous dire en faveur des pauvres, qui ont des droits si sacrés & si imprescriptibles sur ce superf
; même des Eglises principales où les comédiens jouissent de tous les droits qui appartiennent à des Chrétiens & à des Cat
eux des jugemens publics & solemnels ; elle n’use pas toujours du droit qu’elle a de les retrancher de sa société. Et qu’
vos libéralités envers vos frères indigens ne vous donneroient pas le droit de fréquenter ces Spectacles profanes. Je dis plu
s libéralités à l’égard de vos frères indigens ne vous donnent pas le droit de les fréquenter. Je dis plus : la part que vous
95 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-3
libertinage & le théatre sont pour eux d’étiquette. C’est un des droits , un des devoirs de leur place, dont ils sont le p
96 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XI. Son opposition à l’Evangile. » pp. 23-24
aux point d’honneur une injustice criante qui entreprend même sur les droits du Très-haut, qui s’est réservé la vengeance : au
97 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VI. Des Courses de Bague, & des Testes. » pp. 188-190
& qui enfin, connoissent leur carriere, & pour ainsi dire le droit du Jeu. Mais dans ma maniere, & le Cavalier &
98 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
eux-là , que selon eux, (p. 15.) aucun homme n’a reçu de la Nature le droit de commander aux autres.. Que si la Nature a étab
ou plutôt celles de Dieu même, qui ne s’est reservé qu’à lui seul le droit de la vengeance, mihi vindicta , (Rom. 12. v. 19
& je les confondrai avec les paroles mêmes d’Hypermnestre. Quel droit ont ils de nous en imposer & de prendre sur n
l’est pas dans les moyens propres à remplir cet objet ? Mais de quel droit , demanderois-je alors, le Législateur supprimero
ous des heureux à bonne fortune, que vous croirez vous-mêmes avoir un droit acquis sur la plus belle portion de votre appanag
tre aux contrevenans, pour procéder contr’eux par telles voyes que de droit . Si depuis plus d’un siecle le glaive n’a paru q
.) les plaintes de la société, de l’Etat & de la Religion… leurs droits sont violés ; leurs loix sont méconnues ; l’impié
Loix de la Religion, (p. 21.) l’ouvrage de l’Etre suprême, qui seul a droit d’en imposer à l’homme, parce que lui seul l’a fo
leurs talens & par leurs mœurs , quand ils nous disent : rendez droites les voies du Seigneur… (Jean 1. v. 23.).. Otez
99 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335
héritier d’un sceptre qui est le prix de sa valeur. Creuse. Et quel droit un descendant d’Eole a-t-il sur le peuple de Pall
droit un descendant d’Eole a-t-il sur le peuple de Pallas ? Ion. Un droit acquis par son courage ; celui de libérateur. Cr
100 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177
e, Quinaut, Gilbert, Boyer, Racine, & Mademoiselle Desjardins ont droit aux plus justes loüanges qu’on ait jamais données
rs quelque chose de leur foule, que leur oisiveté & leur pretendu droit rendent tousiours plus grande que celle des vrais
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