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1 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Mlle de Guise » pp. -1
vine main, perle d’élite, Belle dont le rare mérite Sert aux cœurs de douce prison ; Si l’œil qui te voit ne s’engage, C’est
ptif sous ton Empire, Chérit l’honneur de son tourment, Retenu en tes douces gênesc, Mourir enlacé de tes chaines C’est vivre
tient la pensée enlacée, la vertu tient l’âme enlacée. c. [NDE] Ses douces tortures.
2 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
s, qu’à le Demon pour perdre bien des ames, la comedie en est le plus doux , le plus fort, & le plus caché. Il ne faut do
t l’ame : L’expression, qu’on en fait, est par la declamation la plus douce , la plus animée, & la plus transportée : L’aj
it, & du cœur secondant elle-même les sollicitations molles & douces de ces objets, il est possible, qu’on s’en defend
r le theatre avec toutes les couleurs, de la parole, d’une expression douce , & de la declamation ; Elle, dis-je, commence
un sentiment Chrétien, ne raportant de-là, qu’une tête pleine d’idées douces & charmantes, & de toutes les passions fo
articulieres de la personne. Elle est, par exemple, d’un temperament doux & tres-sensible ; elle a un cœur, qui prend a
op effrontée, ayant été banny du Theatre, on y a laissé l’air le plus doux , & le plus empoisonné de l’amour. C’est l’apa
3 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Stances à Madame Isabelle, sur l’admiration où elle a tiré la France » pp. -
leurs d’Hymette, Qui allez admirant l’avette, Qui nous distille un si doux miel : Ne réveillez plus le lycée Sans travailler
achent aux Pôles, Ravis par les doctes paroles, Qui font un Zephyr si doux  : Orphée y vient quitter sa lyre, Glorieux encor
, Jusque dans le sein de Nérée, Pour ce grand miracle on sentait Un doux extase, une lumière, Qui tenait l’âme prisonnière
4 (1680) Entretien X. Sur la Comédie « Entretien X. sur la Comedie » pp. 363-380
s, qu’a le démon pour perdre bien des ames, la comédie en est le plus doux , le plus fort, & le plus caché. Il ne faut do
t l’ame : L’expression, qu’on en fait, est par la déclamation la plus douce , la plus animée, & la plus transportée : L’aj
it, & du cœur secondant elle-méme les sollicitations moles, & douces de ces objets, il est possible, qu’on s’en défend
r le Théatre avec toutes les couleurs, de la parole, d’une expression douce , & de la déclamation ; Elle, dis-je, commence
sentiment Chrêtien, ne remportant de là, qu’une teste pleine d’idées douces , & charmantes, & de toutes les passions f
particulieres de la personne, Elle est, par exemple, d’un tempérament doux & très-sensible ; elle a un cœur, qui prend a
p effrontée, ayant esté banny du Théatre, on y a laissé l’air le plus doux , & le plus empoisonné de l’amour. C’est l’apa
5 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
as, il l’y trouve ; et de ce pur sentiment qu’il flatte, naissent les douces larmes qu’il fait couler. » (APage 32. la vue des
0. savoir, l’esprit, le courage, ont seuls notre admiration ; et toi, douce et modeste vertu, tu restes toujours sans honneur
ts qui lui fassent aimer son état, et l’empêchent d’en envier un plus doux  ; des jours ainsi perdus feront mieux valoir les
e qu’on faisait, toutes les têtes étaient tournées d’une ivresse plus douce que celle du vin. Après avoir restéh quelque temp
6 (1675) Traité de la dévotion «  Méditation. » pp. 66-67
e l’ai goûté, il m’a mené en sa salle du festin, ses amours sont plus douces que le vin et que les rayons de miel, qu’il me ba
Il te fera voir des objets qui te raviront ; il te fera entendre une douce et charmante musique dans le concert des Anges et
7 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
soulagerai ; Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi que je suis doux et modeste de cœur ; et vous trouverez le repos d
te de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est doux et mon fardeau léger. » S. Mathieu, XI, 28, 29,
es : « Prenez, a-t-il dit, mon joug sur vous, et apprenez que je suis doux et modeste de cœur. » Ce n’est point par des cra
es privations, des tortures, car il dit en terminant : « Mon joug est doux , mon fardeau est léger. » Comment se fait-il, me
au est léger. » Comment se fait-il, mes frères, que la loi nouvelle, douce , tolérante, consolante comme son divin auteur, so
n moment d’oubli des misères humaines, n’a point su s’arrêter à cette douce ivresse, oublieuse des maux et créatrice d’heureu
te position pénible, douloureuse et sans avenir, avec la situation si douce et si heureuse de l’homme riche, et avec l’oisive
t que nous civiliserons avec les principes de notre foi, et la morale douce de Jésus-Christ. Hé bien ! mes frères, la scène c
le ? Cependant, mes chers auditeurs, ce sont ces nobles plaisirs, ces doux délassements, ces distractions qui satisfont notr
l’humanité souffrante, ont soutenu son courage par les soins les plus doux , les consolations les plus tendres ; aussi, lorsq
Evangile de consolation, d’espérance … … evangile Dont le joug est doux et le fardeau léger. Ainsi soit-il. 1. [NDA]
8 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
sa gamme & son clavier ; l’acide répond à l’ut, le fade au re, le doux au mi, l’amer au fa, l’aigre doux au sol, l’austè
de répond à l’ut, le fade au re, le doux au mi, l’amer au fa, l’aigre doux au sol, l’austère au la, le piquant au si. La com
& de très-beaux accords de Musique savoureuse : l’acide & le doux qui font l’ut & le mi, tierce majeure, l’acid
rantia unguentis optimis . Quelle est cette épouse qui monte comme la douce fumée du parfum & des aromates, de la myrrhe
in d’ambroisie, elle verse des flots, d’une essence choisie, & la douce vapeur d’un parfum précieux embaume au loin la te
grément, pure hypocrisie. Cet Acteur si brillant ne cherche ! par ces douces vapeurs qu’à dissiper la dégoûtante atmosphère qu
& mettent tout en œuvre pour étaler la fraîcheur, les grâces, la douce haleine de la jeunesse : vains efforts ! Les flac
étaille tout ce qu’on y a jeté. Une vie réglée, sobre, frugale est un doux parfum, la crapule rend insupportable, sur tout l
9 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
on assujettit, dans les comédies, les âmes qu’on appelle grandes. Ces doux et invincibles penchants de l’inclination, ainsi
ns trop tendres, qu’on satisfait ensuite aux dépens de la vertu ; les douces émotions qu’on y ressent n’ont pas elles-mêmes un
x ? Comme si les vives images d’une tendresse innocente étaient moins douces , moins séduisantes, moins capables d’échauffer un
s s’effacent de la mémoire ; tandis que l’impression d’une passion si douce reste gravée au fond du cœur. Quand le patricien
ropre cœur. On est séduit sans avoir la force de revenir contre de si douces et de si fortes impressions : tout fait illusion
10 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
sent avec celui dont on vient d’être délivré, tout est aisé, tout est doux  ; le prix de la liberté est au-dessus de tout. La
us de tout. La prison l’a corrigé de ses défauts ; il en revient plus doux , plus patient, plus humain, plus équitable. La sc
vie ! On est bien plus heureux de ne pas les aimer ; il est bien plus doux de vaincre cette passion honteuse que de la satis
plus pure joie. & trouve dans la pureté de sa conscience le plus doux repos & la plus consolante satisfaction. Ce s
11 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
cru que c’était elle-même. Tout est égal : ces yeux si beaux & si doux , ce regard modeste & touchant, ce son de voix
chère Ursule, tu es heureuse, & je le suis aussi. Reçois le plus doux des baisers.
12 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
face,  L’âge de glace,  Vient à la place, Qui vous ôte le goût de ces doux passe-temps. » On voit après cela dans cette je
vent pour devenir heureux. Qu’il en coûte un peu d’innocence.  Il est doux à cet âge,  D’aimer tendrement  Un Amant qui s’en
gage. Oui, suivant ses ardeurs,  Ses transports et ses caprices,  Ses douces langueurs,  S’il a quelques supplices,  Il a cent
es Acte V. Scene I. Ce sont vos beaux attraits, vos yeux perçants et doux , Votre grace, et votre air sont les biens, les ri
quelque nombre de beaux jours que lui offre sa jeunesse, prendre les douces libertés que l’âge lui permet ; voir un peu le mo
orts, Que l’argent est la clef de tous les grands ressorts, Et que ce doux métal qui frappe tant de têtes, En amour, comme e
13 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
nfin d’Angélique et d’Armide, Elle n’aille à l’instant, pleine de ces doux sons, Avec quelque Médor pratiquer ces leçons. »
n s’attache à y faire briller puisse soutenir les spectateurs dans la douce illusion qu’ils viennent y chercher. Le son des v
14 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
sprit, tandis qu’elle ne remporte de la Comedie qu’une tête pleine de douces & charmantes idées, remplie de toutes les pas
leurs exemples, & par le mauvais usage de leur empire perdent les doux fruits d’un saint Sacrament ; je supplie ce Pere
ur le Theatre avec toutes les couleurs de la parole, d’une expression douce , & de la declamation ; cette Fille commence à
r les inclinations naturelles, & il ne laisse que les idées d’une douce passion ; ces idées lui reviennent souvent, &
allumer en est ordinairement la matiere : l’expression en est la plus douce , la plus animée, & la plus transportée : l’aj
15 (1846) Histoire pittoresque des passions « RELIGION » pp. 158-163
s et méconnue des autres, elle soutient le faible et l’affligé de ses douces espérances, en même temps qu’elle sert de masque
rcices, ils sont appelés à contempler, rend leur âme inaccessible aux douces impressions de la vertu et aux charmes de la soci
16 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
athie fait que les mouvements du cœur sont plus forts, néanmoins plus doux , en ce qu’ils paraissent plus justes étant commun
’empire de la vertu dans le cœur. Ces spectacles feraient un des plus doux divertissements de l’homme particulier qui vit da
17 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
endrissement qu’on éprouve au spectacle ? Il sait que le peuple y est doux , humain, secourable, autant qu’en aucun lieu du m
 Le savoir, l’esprit, le courage ont seuls notre admiration ; et toi, douce et modeste vertu, tu restes toujours sans honneur
nt seuls notre admiration. Qu’elle se présente, Monsieur, cette vertu douce et modeste, et sur le Théâtre et dans la société,
accoutume pas. M. Rousseau reconnaît le Peuple François pour le plus doux et le plus humain qui soit sur la terre. Il y a c
ressemblent beaucoup à celles des fripons ; non pas un de ces gens si doux , si modérés, qui trouvent toujours que tout va bi
iquité, la perfidie, la trahison qu’il en éprouve, le tirent de cette douce erreur, il doit en être d’autant plus affecté, qu
it à quatre pattes, qui puisse trouver le Misanthrope de Molière trop doux et trop civilisé. M. Rousseau dit lui-même de ce
avouons, le désavantage de tous les peuples qui, nourris sous un ciel doux , n’ont pas été endurcis dès l’enfance aux travaux
à dire, dans votre sens, qu’elles nous rendent moins passionnés, plus doux , plus sensés, plus humains. Elles ne nous inspire
Si les deux sexes avaient également fait et reçu les avances, le plus doux de tous les sentiments eût à peine effleuré le cœ
s et plus nobles : ces sentiments sont l’estime, la bienveillance, la douce et tendre intimité, d’où résulte la complaisance
x ? comme si les vives images d’une tendresse innocente étaient moins douces , moins séduisantes, etc. » S’il est vrai que la
e semble partager les éloges que M. Rousseau donne à la pudeur. « Les douces émotions qu’on y ressent n’ont pas par elles-même
es s’effacent de la mémoire, tandis que l’impression d’une passion si douce reste au fond du cœur. » Un Peuple qui va chaque
est séduisant, mais l’amour passionné y est terrible. L’un y cause de douces émotions, l’autre fait frémir la nature. Est-il d
ène à la débauche, et c’est le cœur, le cœur lui seul, qui reçoit les douces émotions d’un amour tendre et vertueux. L’amour a
ns de métamorphoser ainsi la nature, il me semble que le lien le plus doux , le plus vertueux qui puisse rapprocher, unir, en
Vous redoutez pour nous ces spectacles tranquilles, où l’on répand de douces larmes, où la vertu gémit avec l’amour, où la vol
lanternes ; mais laissez-nous désirer qu’à Paris le sentiment le plus doux de la nature, prenne la place de la coquetterie e
18 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Sonnet à la Seignore Isabelle, sur son voyage à Monceaux »
nt feu qui sans cesse m’enflamme. Je n’eusse sans mourir quitté leur douce flamme, Si le Ciel n’eût permis que je vive en de
19 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 14
énitence, vous périrez tous. Vous ne sauriez faire une pénitence plus douce , facile et salutaire des péchés de votre vie pass
20 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339
violentes ; mais seulement celles qui sont susceptibles de la mélodie douce & un peu contrastée. La fureur, l’emportement
ù les Acteurs semblent s’oublier eux-mêmes ; il faut, par une musique douce & affectueuse, avoir déjà disposé l’oreille &
21 (1675) Traité de la dévotion « Prière. » p. 68
ts ; que tes sabbats fassent mes délices ; que ta parole me soit plus douce que le miel, et que les rayons de miel ; et que l
22 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
ut en disconvenir ; pourquoi se priver de leur suffrage, qu’il est si doux , si flatteur, de se procurer ? Vaut-il mieux plai
z-moi, dit-elle, que vous serez soumis, complaisant, que vous filerez doux , que vous aurez toute la peine, & moi tout le
bres. On ne sait ce qu’éxaminait Alberti dans son tête-à-tête avec la douce , la commode Laurette, lorsqu’il est pris sur le f
par les yeux & par les oreilles jusques dans le fond de l’ame. La douce harmonie d’une musique délicieuse achève de porte
                    Bon ! Robert. Avec un regard tant modeste ! Tant doux  ! son œil est si fripon !  Sa taille tiendrait-là
23 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130
âge de glace            Vient à la place, Qui vous ôte le goût de ces doux passe-tems. Ce langage n’est point en la seule b
u’elles se fanent ; que tous les lieux de délices retentissent de nos douces clameurs, & portent les marques de notre joie
24 (1823) Instruction sur les spectacles « Introduction. » pp. -
age les passions, on ne néglige rien pour s’en assurer une possession douce et tranquille ; on s’en forme une idée métaphysiq
25 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
de musique qu’en France on appelle air tout simplement est d’un chant doux , uni. Le Musicien Français s’épuise dans l’Ariett
p; dépeint avec les couleurs les plus riantes. La Poèsie doit en être douce , élégante ; il y faut du coloris & des graces
plus naître dans l’âme de ceux qui l’écoutent, ce trouble & cette douce langueur qui les portent à la tendresse. Du R
tourner une partie des applaudissemens sur lui seul, si sa Poèsie est douce , harmonieuse, si rien ne choque le goût & la
26 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
trée que d’amour, & contenoient les galanteries & les billets doux des Heros les plus graves de l’Antiquité. Notre T
à l’air qu’on respiroit alors, & Corneille fit écrire des billets doux à Cesar dans le champ de Pharsale. Si nos premier
endrement. Un jeune Poëte, qui avoit lui-même fait écrire des billets doux à Alexandre, entreprit la réforme de notre Théâtr
e pouvois me plaindre, Puisqu’enfin aux dépens de mes vœux les plus doux , Je faisois le bonheur d’un Heros tel que vous.
27 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
Le savoir, l’esprit, le courage ont seuls notre admiration ; et toi, douce et modeste vertu, tu restes toujours sans honneur
dit, malgré soi, qu’un sentiment si délicieux console de tout. Une si douce image amollit insensiblement le cœur : on prend d
les maximes ressemblent beaucoup à celles des fripons, de ces gens si doux , si modérés qui trouvent toujours que tout va bie
ette foule de jeunes gens, que l’on voit si ordinairement se pâmer au doux chant des sirènes. Ils passent bientôt de l’image
28 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
de chez eux; voulant montrer par là qu'il n'y a point de plaisir plus doux à un homme sage et réglé, que celui qu'il reçoit
ux : Malheur à ceux, dit le Prophète Isaïe, qui disent que ce qui est doux , est amer, et que ce qui est amer, est doux.
qui disent que ce qui est doux, est amer, et que ce qui est amer, est doux . d. [NDE] Original: fuite
29 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
x ? Comme si les vives images d’une tendresse innocente étaient moins douces , moins séduisantes, moins capables d’échauffer un
es l’effacent de la mémoire, tandis que l’impression d’une passion si douce reste gravée au fond du cœur. [...] D’une action
et leur cœur à celle de la nature. » Page 148. « Les Anglaises sont douces et timides. » Page 148. Les Anglais et les Angl
30 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
Princesse de Cléves : les Noms des Personnages qui le composent sont doux à l’oreille et faciles à mettre en Vers : l’intri
plus à mes yeux d’Action qui surprenne. On a vu par mes soins en Vers doux et pompeux Ce que Rome et la Grèce ont eu de plus
31 (1667) Traité de la comédie « Préface » pp. 452-454
celui-là, il leur était fort important de s'en assurer une jouissance douce , tranquille et consciencieuse, qui est ce qu'ils
32 (1675) Traité de la comédie « I. » pp. 272-274
celui-là, il leur était fort important de s'en assurer une jouissance douce , et tranquille, afin que rien ne manquât à leur s
33 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
tachée à ses devoirs, la plus respectueuse envers ses parens, la plus douce avec ses compagnes ? Outre ces belles qualités, o
libertinage, tout est intéressé à faire régner les bonnes mœurs. La douce paix, la franchise & l’honneur, Un champ féco
s les habitans de ce village composé de cent quarante-huit feux, sont doux , honnêtes, sobres, laborieux, contents de leur so
ez-vous, Amusez-vous, jeunes compagnes, Aimez, aimez, rien n’est plus doux . Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d
tachée à ses devoirs, la plus respectueuse envers ses parens, la plus douce avec ses compagnes. Les habitans y ont applaudi,
34 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
le qu’on l’accueillît par-tout ? Que la Langue Française est plus douce que celle des autres Peuples de l’Europe. Du
une chose aussi absurde, aussi fausse. Nos Vers ne sont-ils pas plus doux , plus sonores que ceux des Anglais, des Espagnols
cherchent point à former de vains bruits ; ils suivent une modulation douce , & ne la varient que rarement. Ils retirent d
l’accent traînant & pénible du chant Français, le sien, toujours doux & facile, mais vif & touchant, dit beauco
35 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
pour lui, le plaisir d’être le bienfaiteur de ses enfans, est le plus doux de tous : jetez enfin les yeux sur l’homme assis
au corps, ou des perceptions agréables par rapport à l’esprit, ou de doux sentimens capables de fondre la glace de son cœur
ez nous, de cette excessive délicatesse, qui ne veut que des couleurs douces  ; qui tempère le terrible, amoindrit le grand. Je
ur la Scène ; de l’autre, l’expression honnête & délicate du plus doux sentiment de notre âme, est ce qui peut donner au
36 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17
uel on assujettit dans la Comédie les ames qu’on appelle grandes. Ces doux & invincibles penchans de l’inclination, ains
37 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XI. » pp. 55-57
lui-même comme inséparables : « Apprenez de moi, dit-il, que je suis doux et humble de cœur. » « C’est une double petitesse
38 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre.  » pp. 25-27
l on assujettit dans les comédies les âmes qu’on appelle grandes. Ces doux et invincibles penchants de l’inclination, ainsi
39 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
t appelé mal, le mal bien, les ténèbres lumières, on y fait passer le doux pour amer, et l’amer pour doux, on élève jusqu’au
ténèbres lumières, on y fait passer le doux pour amer, et l’amer pour doux , on élève jusqu’aux Cieux des actions pour lesque
feu martial, et s’imagine combattre, tantôt agité de mouvements plus doux , il est amoureux, il estime, il craint, il désire
40 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
autre chose ; car enfin, il n’est pas réellement vrai que des accords doux , ou bien aigus, ayent de l’analogie avec ce qui s
sans elle. Un grand bruit nous éffraye ; il nous charme lorsqu’il est doux & modéré. Le souffle léger du zéphir qui frém
; nous porte à la fureur. Le murmure d’un ruisseau nous remplit d’une douce rêverie, & fait naître par degrés dans notre
se crut un peu instruite, elle ôsa mêler le bruit de ses accens à la douce simphonie de son aimable Maître. Le rossignol éto
oir les passions. » Polybe35 dit, que les Peuples d’Arcadie n’étaient doux , humains, n’aimaient la Religion & toutes les
e substitue ici un mot moins énergique, mais plus honnête.) « Avec la douce voix & le venin emmiellé des chants, sons &am
41 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  RACINE. A Mlle. Le Couvreur. » pp. 77-80
: On voit vos mouvemens, on entend votre voix. Déjà nous éprouvons la douce violence  Qui va bien-tôt nous entraîner ;  Et to
42 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
aux, de ses rapports, de ses besoins ; et ces plaisirs, d’autant plus doux que celui qui les goûte a l’âme plus saine, rende
pas, il l’y trouve ; et de ce pur sentiment qu’il flatte naissent les douces larmes qu’il fait couler. Imaginez la Comédie aus
Le savoir, l’esprit, le courage ont seuls notre admiration ; et toi, douce et modeste Vertu, tu restes toujours sans honneur
s dont on pare la Scène Française, pour l’amusement du Peuple le plus doux et le plus humain qui soit sur la terre ! Non… je
es maximes ressemblent beaucoup à celles des fripons ; de ces gens si doux , si modérés, qui trouvent toujours que tout va bi
ents trop tendres qu’on satisfait ensuite aux dépens de la vertu. Les douces émotions qu’on y ressent n’ont pas par elles-même
x ? Comme si les vives images d’une tendresse innocente étaient moins douces , moins séduisantes, moins capables d’échauffer un
es s’effacent de la mémoire, tandis que l’impression d’une passion si douce reste gravée au fond du cœur. Quand le Patricien
l’innocence, et renonçant aux vaines grandeurs, prennent, avec cette douce joie qu’inspirent les vrais mouvements de la Natu
dit, malgré soi, qu’un sentiment si délicieux console de tout. Une si douce image amollit insensiblement le cœur : on prend d
irs de gens épuisés de fatigue, pour qui le repos seul en est un très doux . Dans une grande ville, pleine de gens intrigants
haque sexe par les penchants qui lui sont propres. Les Anglaises sont douces et timides. Les Anglais sont durs et féroces. D’o
sser. A l’égard de la pudeur du sexe en particulier, quelle arme plus douce eût pu donner cette même Nature à celui qu’elle d
ants dans une ennuyeuse liberté ne se fussent jamais irrités, le plus doux de tous les sentiments eût à peine effleuré le cœ
N’est-ce pas la Nature qui pare les jeunes personnes de ces traits si doux qu’un peu de honte rend plus touchants encore ? N
ns cesse entourées d’une jeunesse ardente et téméraire, au milieu des douces voix de l’amour et du plaisir, résisteront, à leu
supplée aux esprits qu’il n’a plus54 ; quand un vieillard abuse de ce doux remède, il a déjà rempli ses devoirs envers sa pa
s convient-il mieux de s’assembler souvent et de former entre eux les doux liens du plaisir et de la joie, qu’à ceux qui ont
air, c’est sous le ciel qu’il faut vous rassembler et vous livrer au doux sentiment de votre bonheur. Que vos plaisirs ne s
des applaudissements qu’ils auraient mérités, et jouir ainsi du plus doux spectacle qui puisse toucher un cœur paternel. Je
plaisirs, reste profondément gravé dans leurs cœurs ; il faut que les douces impressions faites durant la jeunesse demeurent e
moins de ce qui porte ces noms parmi nous, ils passaient, dans cette douce uniformité, la journée, sans la trouver trop long
nts qui lui fassent aimer son état et l’empêchent d’en envier un plus doux . Des jours ainsi perdus feront mieux valoir tous
e qu’on faisait, toutes les têtes étaient tournées d’une ivresse plus douce que celle du vin. Après avoir resté quelque temps
sme, plusieurs y substituent le terme d’utilité, qui leur paraît plus doux  : en cela s’ils ne sont pas orthodoxes, ils sont
43 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149
ceux que peuvent donner les amusements du monde. Quelle joie pure et douce naît surtout de l’attachement inviolable à son de
qui souffrent et qu’elle va consoler ? n’a-t-elle pas des larmes plus douces à verser, celles de la pitié pour des indigents q
44 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
loïse le donne…. Quelles sont nos vertus, si l’amour est un crime Ces doux fremissemens, ces feux & cette ivresse Sont d
vrais plaisirs, Ces Sirenes enchanteresses Trouveront des juges plus doux , Heureux si leurs tendres foiblesses Pouvoient ar
nation brillants, l’ame sensible & pleine de chaleur, ouverte aux douces impressions de la volupté. (Un libertin :) Il e
pos lassifs, Je crus sentir, plein d’une aimable yvresse, Un air plus doux & des charbons moins vifs, De tes accords, l’
notre Parnasse ; bon citoyen, ami de ses rivaux, du caractere le plus doux , ennemi de toute intrigue, détestant les cabales,
45 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 3-4
rs (homil. 25. ex 50. circa medium.) : Il n’y a rien qui me semble si doux que d’être retiré en ma petite chambre, y lire l’
46 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
ment de Michel Montaigne, Ch. V. de la société. Il n’est point de si doux apprêt, ni de sauce si appétissante que celle qui
47 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
l’est encore beaucoup plus aux femmes, qu’aux hommes. Oui, cet esprit doux , patient, humble, chaste, charitable, miséricordi
core dans une sorte d’esclavage bien dur, Jésus-Christ leur donne une douce et glorieuse liberté : Qui pourra douter que son
48 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
eaux épouvantables, le peuple renonce à la jouissance des impressions douces  ; il ne veut plus que Clytemnestre meure derrière
omime, vous verrez si je dis vrai. Ainsi l’on ne trouve que fadeur au doux nectar des abeilles quand on s’est habitué à mâch
49 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-4
u, qui nous réunit avec ceux qui la pratiquent. Cet utile rempart, ce doux attrait, le théatre le détruit. Il lie avec les m
50 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur de Nemours » pp. -
errait, Ainsi comme il vint ravir Lede, En Vénus trouver le remède Au doux feu qui le martyrait. Ou bien quelque angélique
51 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XV. Des nouveautés & de leur nombre. » pp. 2-7
même piéce, je ne crois pas qu’on les laissât jouir longtems de cette douce létargie. Ainsi quand un Comédien fait les plaint
52 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
qu’il le croit, plaira difficillement en France, où le caractère gai, doux & humain ne voit qu’avec répugnance des horre
relatif au goût & au caractere ; musique gaie ou triste ; alimens doux ou amers ; odeurs bonnes ou mauvaises ; spectacle
es plaisirs atroces ; mais qu’il ne trouble pas les plaisirs plus des doux autres, en voulant que tous les instrumens de l’o
grés ait le privilége exclusif d’être le seul froid ou chaud, amer ou doux , gai ou triste ; & qui parvenu à un degré exc
isé qu’un autre ; & un excès de passion, bien loin de produire la douce impression du plaisir, fait fremir les spectateur
53 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158
eux, leurs Dieux Pénates. Les gens de Lettres dont l’humeur est plus douce , & la Verve moins déréglée, se permettent à p
ire de passable : il est donc nécessaire de mêler l’Hipocrène avec le doux jus de la Treille ; je crois pourtant qu’on ferai
54 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. » pp. 122-128
s une confusion dangéreuse & presque sans reméde. Le lien le plus doux , & le plus fort des hommes en société, est l’
55 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Que le Compositeur doit chercher à peindre. » pp. 340-344
tre à la torture pour nous faire entendre le chant des oiseaux, ou le doux murmure d’une onde claire ? Rien n’est si petit,
56 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XII. » pp. 58-61
sement de votre conduite, lui dit-il, a répandu partout une grande et douce odeur de piété et d’édification. L’avarice est ét
57 (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42
é, Messieurs, non pas sa cruauté ; repaissant vos oreilles de la plus douce harmonie qui puisse sortir du sacré concert des p
58 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
êcheront toujours d’estimer fortement la Pastorale : des peintures si douces , si tranquilles, nous causent bientôt un ennui mo
des Bergers éprouvent de grands incidens. Leur vie est ordinairement douce & tranquille. Si l’on peut, sans s’écarter de
59 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
plus à craindre. A ces périls muets et tranquilles, ajoutez le poison doux et insinuant des entretiens trop libres. Nul autr
r sur un théâtre, en inspirant la passion qu’ils expriment ; des voix douces et insinuantes, accompagnées de mille manières sé
60 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
, ou pour parler avec plus de précision, celui d’éprouver une émotion douce & agréable. L’homme se plaît, il est vrai, à
d’ailleurs ce trouble, cette agitation, cette anxiété, qui cause une douce torture à notre imagination par le nœud & l’i
notre imagination trouve à être remuée & à éprouver une agitation douce & agréable. L’application s’en fait d’elle-mê
répond dans nos oreilles, elle cause dans notre ame une émotion aussi douce qu’agréable ; elle frappe, pour ainsi dire, les r
le plaisir de la seconde s’y joint, notre cœur agité de ces passions douces , que l’objet réveille par lui-même, & notre e
e au hasard sur le papier, pendant que je maudissois mille fois cette douce mais dangereuse rêverie, qui a tant abusé de mon
61 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
ns le cœur : « Jam mœchatus est in corde. » Gardez-vous d’écouter les douces paroles ni de souffrir les caresses empoisonnées
endida ». J’ai couvert mon lit de fleurs, partout s’exhalent les plus douces odeurs, « domum meam cinnamomo » ; les ruisseaux
62 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
de l’avouer, ceux-ci ont trop de propension à secouer le joug le plus doux , à se révolter contre l’autorité la plus sage et
tant plus étrange, que partout on affiche avec plus d’ostentation les douces vertus de la philanthropie. Réfléchissez un momen
, les époux retrouveront au sein d’une famille innocente et pure, les douces et paisibles jouissances dont les âmes honnêtes s
n des fruits de la terre, était l’impôt et le plus naturel et le plus doux pour le cultivateur ; qu’il offrait aussi au cler
maine, en déployant toute la sévérité de ses vengeances, n’aura cette douce et véritable influence de la morale religieuse, q
e. En voyant refleurir ces tendres arbrisseaux dont elle attend un si doux ombrage, elle n’aura plus à redouter la sécheress
te nomme ! Toi, prêtre, toi braminer ! et tu n’es pas même homme ! La douce humanité, plus instinct que vertu, Ce premier sen
fecte toujours péniblement l’humanité ? Quel charme si puissant et si doux peut donc avoir pour des spectateurs sensés, le t
peu intéressant, de la difficulté vaincue, ils offrent au moins cette douce mélodie qui plaît et séduit la multitude des simp
amères le faible produit de leur héritage. C’est une consolation bien douce à son âme sensible de rappeler à la sainteté de s
é ; et quand les autres, à l’ombre de nos bois solitaires, goûtent un doux loisir, ou mêlent à leurs amusements l’image même
s parties de la France régénérée, nous en offrait depuis longtemps le doux espoir. Il ne pouvait laisser son ouvrage imparfa
sécurité parfaite. Tant il est vrai que rien n’est plus calme et plus doux qu’un guerrier français après la victoire : soit
63 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130
int Evremont : « chez nous ce qui doit être tendre, n’est souvent que doux  ; ce qui doit former la pitié, fait à peine la te
64 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368
n air de plaisanterie, afin de faire une impression plus facile, plus douce , ou qui soit différente de celle qu’on éprouve au
65 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
sont un supplice, & qui cependant se livrent sans réserve au plus doux de tous pour leurs cœurs ulcérés, à celui de fron
n, à l’enthousiasme qu’excite l’héroïsme de la vertu ; à ressentir la douce , la délicieuse émotion d’un amour honnête ? Quoi 
uelle. Les Spectacles de l’âme au contraire, font une impression plus douce , propre à humaniser, à attendrir le cœur, plutôt
66 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
r nous-mêmes, s’ils prouvent qu’on peut se livrer sans risque à de si douces impressions. Autrement, mon cher Glaucus, comme u
voyant sa vertu prête à l’abandonner, rompt ; quoiqu’à regret, une si douce chaîne, & sacrifie l’amour au devoir & à
délibération qui nous y conduit. O mes amis ! c’est, je l’avoue, une douce chose de se livrer aux charmes d’un talent enchan
67 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
exécrables ? Encore qu'il n'y eut rien dans les Spectacles qui ne fut doux , agréable, simple, et qu'il y eût même quelque ch
u avec de l'Ellébore, mais on le met dans les viandes bien apprêtées, douces , et agréables au goûts; de même le Diable répand
68 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
y a bien de l’apparence que le déshonneur qu’on veut attacher à cette douce et charmante vacation est imaginaire et aussi dif
que leurs adorateurs épargnent aussi peu que l’eau de la rivière. La douce violence qu’elles souffrent de ne pouvoir rire au
69 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28
ttes & d’inventions agréables, pour exciter & chatouiller les douces passions, étoient de pernicieuses leçons d’impudi
70 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
ands transports n’a rien que d’innocent. Du théâtre, aujourd’hui, les douces impostures N’en font aux spectateurs que de sages
71 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148
oujours les refus de sépulture. Le fanatisme goûtait sans doute cette douce jouissance que lui fait éprouver le trouble qu’il
72 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
a cru que Dieu avait fait le Monde à la musique des eaux, et que ce doux murmure qu’elles rendent quand elles trouvent que
73 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
égere & insinuante. Des qu’on y prêtoit l’oreille, on sentoit une douce tendresse qui amolissoit le cœur. Elle me parla (
issoit le cœur. Elle me parla (langage de l’Opéra) livre tes sens aux doux plaisirs, dédommage-toi des peines d’une longue c
re pure, air noble & majestueux, la modestie & la pudeur. Une douce sérénité étoit répandue sur son visage. Garde toi
compagnie, sur-tout parce que j’étois Arlequin. C’étoit un état fort doux pour un homme sans souci ; je l’aurois à peine tr
74 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
t sa portée, Avoit gravi sans aide la moutée. Il se plaignoit avec un doux souris Que le Très-Haut, quoique prudent & sa
nos fronts de ces roses nouvelles, Remplaçons les vrais biens par de douces erreurs, A ces amours badins allons couper les aî
fonde la populaire opinion. Qu’un fanatique ridicule y place son plus doux espoir, qu’on prépare pour ce manoir un quidam qu
75 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
eres : il auroit dû les nommer Eglogues. Le style de cet Ecrivain est doux & coulant, simple & naturel, ses images a
bout de sa plume. Ses vers sont, dit-on, le fruit de quelques heures douces , où son ame s’arrachant au tumulte des villes, ch
de la naissance, de l’érudition, des talens estimables, un caractere doux & honnête dans la société. Il a fait deux sor
76 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
jours pour l’objet de ses desirs, & qui en fait le charme le plus doux . Des Arcis. Madame Des Tianges a fait entend
surmente la nature : sa voix était sourde ; elle sut la faire trouver douce & pathétique ; elle n’était pas grande ; la m
tre admise au Concert des Dieux : ses accens répandent dans l’ame une douce ivresse ; c’est n’est plus une mortelle que l’on
77 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
d corrompre le cœur en lui faisant sentir un trouble agréable ? Cette douce langueur, cette piquante vivacité, cette tendre c
rir volontairement le risque. Je sais encore qu'il est des mouvements doux et innocents, dont on suit l'impression sans crim
figure, quoique le sentiment soit très réel. Cette corruption, aussi douce que celle de la réalité, est d'autant plus rapide
78 (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65
plaisirs, et en même temps tu entrais en leur place, toi qui est plus doux et plus agréable que toutes les voluptés, mais no
79 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
tation naïve d’un événement agréable, assaisonné d’une satire fine et douce pour la correction des mœurs ? Les anciens législ
80 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
tenir. Mais qui n’estimerait l’entretien qui nous donne deux des plus douces satisfactions de la vie ? Nous sommes pressés de
urs je ne sais quoi de délicieux : mais la promenade a des charmes si doux pour faire sortir notre esprit de sa trop sérieus
ille assez délicate pour entendre la Musique de Dieu, qui est le plus doux divertissement qui puisse entrer dans une âme bie
ne se laissât toucher à la variété des sons, et que plus ils étaient doux , plus sa joie était délicieuse. PlatonIn Timæo. p
mais on ne peut désavouer que la Musique ne cause des mouvements très doux et très sensibles en l’homme : elle charme ses en
se divertit volontiers dans les jardins de plaisir, elle cherche les douces et agréables compagnies, mais le plus dangereux d
nnent les voix ou les instruments, qui frappent l’oreille d’un air si doux , que tout le corps s’émeut et s’amollit, et notre
aimons notre tendresse, et l’amertume que nous en concevons nous est douce . Ce n’est pas que nous manquions en nos jours de
re méchants, parce qu’il y a double avantage à ce qu’on croit, il est doux de suivre ses inclinations, et il semble être hon
eurs antipathies ? Cela se trouve sans peine, et la lecture en est si douce qu’il se faut faire violence pour s’en arracher.
voulez il fera naufrage sans rien perdre : Se peut-il trouver un plus doux divertissement que de ne voir les maux qu’en pein
e : Ce qui cause la tromperie, c’est que le venin est mêlé de tant de doux ingrédients qu’on le boit avec délices ; on le re
t presque inévitable ; elle nous fait renoncer à l’intrigue, à la vie douce , à la cajolerie, qui sont les grandes sources d’i
n’ait de grands avantages pour la vertu, un peu de solitude est bien douce à un esprit qui veut s’élever à Dieu par la consi
travaille point le corps, elle est agréable à l’esprit, elle cause un doux sommeil, elle purifie le sens de l’ouïe, elle aig
81 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
tainement pas en ce moment l’expression de la société. Nos mœurs sont douces  ; on trouve sans doute quelquefois en France, et
si toutes les horreurs qu’ils inventent pour amuser la nation la plus douce du monde, attirent la foule, elle n’est conduite
82 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
ult, tendre, sensible & doucereux, a donné dans ses opéra la plus douce & la plus harmonieuse poësie. Voltaire, espri
fait naître la volupté.   C’est dans ce lieu que Polymnie,   Par de doux & tendres accens   Excite dans l’ame attendri
nt, Malgré l’œil vigilant d’une duegne austère, Y prendre un billet doux des mains de leur amant ! Le tumulte souvent est
s de leur amant ! Le tumulte souvent est ami du mystere.   Enfin la douce égalité Confond tous les états, rend la scene com
83 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
ce de Dieu consiste à faire connaître ce qu’était caché ; et à rendre doux et agréable, ce qui ne nous plaisait pas ».14 A c
es épines, ou comme les Iles Chélidoines, lesquelles ont une eau très douce , quoique entourée de tous côtés de l’eau salée de
ssi ; ains cette fournaise leur servit de rafraîchissement, comme une douce rosée ; une mauvaise pensée représentée par les c
parce qu’elles vivent encore) vous sortirez de ces lieux-là, avec la douce rosée de la dévotion, et de l’union avec Dieu, co
84 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
& à redouter la foudre, même à l’ombre du dais. La Comédie, plus douce dans son stile, plus simple dans sa marche, fait
85 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
serpente, &c. Ces objets n’excitent dans l’ame que des mouvemens doux & tranquilles qui ne portent à aucun péché, &
ut pas moins, & il n’étoit plus question de pitié, un air de joie douce & vive étoit peint sur son visage, & sa b
gloire, de la témérité, il peut aussi inspirer quelque chose de plus doux , de là dépend une félicité parfaite, il faut pour
86 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
 ; les fréquenter, les voir même, est un danger extrême. Rien de plus doux que ses discours & le son de sa voix : Blanda
d’Angélique & d’Armide, Elle n’aille à l’instant, pleine de ces doux sons, Avec quelque Médor pratiquer ces leçons.
ion ; c’est le sublime, la vraie gloire, le plus beau talent, le plus doux moment de la vie : Qui voit poindre le jour de l’
87 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
ses serviteurs : Venez à moi, & je vous soulagerai : Mon joug est doux , & mon fardeau léger : Venez, & voyez com
& mon fardeau léger : Venez, & voyez combien le Seigneur est doux  : L’accomplissement de la loi est plus délicieux
88 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
int le rendez-vous de toutes les conditions, & la source des plus doux amusemens. L’ignorance avoit été le partage de ce
89 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
vue. Elle éxcitait des ris, non èxtravagans, mais de ces ris légers, doux mouvemens de l’ame, qui dénotent qu’on est charmé
90 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Neuvième Lettre. De la même. » pp. 233-241
e confiance, qui tiennent plus de la fille que de l’épouse. Qu’il est doux , ô mon Ursule, d’avoir dans son mari, un chef écl
91 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295
O ma sœur, que le calme qui suit l’orage, est charmant ! qu’il semble doux aux cœurs longtems agités !.. Si tu voyais celui
92 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
e entraîner on ne sent rien, si ce n’est peut-être un mouvement assez doux d’abord où vous êtes porté sans peine, et vous ne
93 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -
que je n’eusse jamais pris la plume sur des sujets moins nécessaires. Douce obscurité qui fit trente ans mon bonheur, il faud
94 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112
étendu, moins fort, moins fertile, mais plus soutenu, plus égal, plus doux , avoit trouvé le chemin du cœur & le secret d
ux étoit en société de composition avec l’Abbé Genest, homme aimable, doux & liant par caractère, poli, homme de Cour, p
isme. C’est un instrument de musique monte sur des tons plus ou moins doux ou forts. Corneille est une trompette qui rend de
mpette qui rend des sons éclatans, Racine une flute qui les rend fort doux , Pradon est un sifflet qui les rend aigres. Il en
95 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
ui n’ont ni leurs mœurs ni leur courage ; mais qui sont en récompense doux , honnêtes, bons dévots & grands Musiciens. Il
s à présent tous les Poètes n’ont pu le suivre que de loin. Sa Poèsie douce , noble, élégante & vive, se prêtait à tout ce
re, la perfidie dans l’âme d’une amante ; la férocité parmi des mœurs douces , &c. Les objets sont toujours dépeints tels q
, ne seront jamais sentis en musique. Il faut au Musicien des paroles douces & tendres, qui cachent sous une simplicité ap
96 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
t pas moins frappés, que les fous ; parce que le plaisir fait le plus doux charme de la vie pour les uns et pour les autres.
n, notre patience ; parce qu’il est de sa nature un esprit tendre, et doux  : il nous défend au contraire de l’inquiéter par
le poison avec le fiel, ou avec l’hellébore ; mais avec des liqueurs douces et agréables au goût. C’est ainsi qu’en use le dé
e passaient actuellement à nos yeux. Du reste, quels doivent être ces doux avantages que l’œil n’a point vus, et que l’oreil
97 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
On assujettit aux sens les plus grandes ames, on y représente comme doux & invincible l’ascendant de la beauté, on ne
toujours dansant. La symphonie au haut de la tour, qui d’abord étoit douce & gaie, tout-à-coup devint rude, lugubre, eff
otre aimable Rosiere, malheur au dur attrabilaire qui lui reproche un doux baiser. Quel humeur ne doit excuser une personne
98 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
le vice. C’est la source dont parle S. Jacques, d’où coulent des eaux douces et amères, la bénédiction et la malédiction. Mais
ux caractères réussissent mieux ; un homme emporté prendra mal un ton doux et tendre, un esprit doux et modéré n’est pas fai
mieux ; un homme emporté prendra mal un ton doux et tendre, un esprit doux et modéré n’est pas fait pour les fureurs d’Orest
99 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIII. De l’éducation des jeunes Poëtes, de leurs talents & de leurs sociétés. » pp. 204-218
qu’on se plaît dans le trouble & dans les allarmes où elle jette. Doux saisissement qui se change enfin en une source pu
100 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233
ntimens qui frappent les spectateurs, & s’emparent d’eux avec une douce violence. Formez vos caractères sur de grands mod
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