dans le monde ; si le Théologien illustre à qui on l’attribue, est un
Docteur
de notre Faculté, et ce que je pense enfin du mér
la, Monsieur, ne doit pas trop vous surprendre ; car le Théâtre a ses
Docteurs
aussi bien que la Sorbonne ; et il y a peu de Com
oins chez les Italiens, où il n’y ait un personnage qui contrefait le
Docteur
, et à qui on fait dire beaucoup de contrevérités
racles. J’ai donc douté, Monsieur, si ce n’était pas quelqu’un de ces
Docteurs
scéniques qui eût voulu nous donner son rôle par
contenterai quelquefois de montrer le ridicule des preuves que notre
Docteur
apporte pour justifier la Comédie, et quelquefois
s honnêtes gens malades ; et que si tous voulaient se servir de notre
Docteur
, il pourrait se vanter d’avoir les plus belles pr
er du côté du Scolastique. Saint Cyprien n’était pas du goût de notre
Docteur
; car il y avait déjà du temps de ce Père certain
raits les aïeux des Scolastiques et des Casuistes modernes, que notre
Docteur
a adoptés pour ses Maîtres ? Et croyez-vous que s
au moins qu’il ne se serait pas rangé de leur parti comme fait notre
Docteur
, et qu’il n’aurait pas douté comme lui, si on dev
int de précepte formel et particulier contre la Comédie». Voilà notre
Docteur
qui commence à faire le cathédrant ; il est juste
e la Comédie. » Commençons par examiner le fait de Tertullien que le
Docteur
allègue, et nous viendrons ensuite à celui qui le
n’en usât. Tertullien leur répond ce que je répondrai bientôt à notre
Docteur
, qui se sert aussi de cette défense. Quant aux Ch
ns l’Ecriture.» Jugez après cela, Monsieur, de la bonne foi de notre
Docteur
, et s’il a raison de se fortifier de l’autorité d
ns-lui donc le collet, et voyons les fondements de sa bravoure. Si le
Docteur
ne veut dire autre chose, sinon qu’en lisant l’Ec
ctacles n’y soit point exprimé. Mais on pourrait encore citer à notre
Docteur
beaucoup d’autres endroits de l’Ecriture, où la C
tre même n’en faisaient-elles pas métier comme elles. Comment donc le
Docteur
peut-il espérer que Dieu pardonnera à des Chrétie
ui est le Signe des Chrétiens ? Voilà qui est embarrassant pour notre
Docteur
. Mais comment se tirera-t-il encore de tant d’end
se mettre en aucun état où la prière leur devienne impossible ? Or le
Docteur
aurait-il la hardiesse de soutenir que le Nom de
i-même a prescrite aux Chrétiens ? Mais comment se défendra encore le
Docteur
de cet endroit de l’Epître aux Ephésiens, où sain
ire qui les assaisonne, et avec lequel on réjouit le parterre ? Notre
Docteur
cependant a passé sur tout cela ; et comme s’il n
que saint Cyprien donne aux Fidèles, et non pas le sens tortug que le
Docteur
donne aux paroles de ce Père ; comme si saint Cyp
ns encore de faire servir la raison à excuser la Comédie, comme notre
Docteur
entreprend de le faire. Il reconnaît néanmoins qu
lui fermer la bouche, et à lui apprendre à porter à la doctrine de ce
saint Docteur
toute la vénération qu’elle mérite, et que les Co
isez, je vous prie, avec attention, dit-il à son Ami, ce que ce grand
Docteur
enseigne de la Comédie dans la seconde partie de
ecin qui guérit des scrupules, et qui va servir de truchement à notre
Docteur
. N’est-ce pas là, Monsieur, un personnage bien di
à, Monsieur, un personnage bien digne du Docteur Angélique ? Et notre
Docteur
lui-même ne devrait-il pas avoir appris à respect
ns Pères que saint Thomas lui-même a honorés comme ses Maîtres. Notre
Docteur
en commettant ainsi saint Thomas, ne voit-il pas
ritiques de renouveler les querelles que l’on a faites autrefois à ce
saint Docteur
sur plusieurs points de la doctrine, qui effectiv
n’y a-t-il aucun Concile qui les ait canonisés, quoiqu’en dise notre
Docteur
; et si quelques Papes ont donné des éloges à la
tous ses points. Quant à Gonet et à Jean de Saint-Thomas, dont notre
Docteur
mandieh aussi les suffrages, ce sont deux écolier
able de son crédit à de tels garants. Cependant écoutons ce que notre
Docteur
fait dire à saint Thomas au sujet de la Comédie ;
ire ensuite nos réflexions. « Il demande entre autres choses, dit le
Docteur
en parlant de saint Thomas, ce que l’on doit croi
e trouve que dans les jeux...» Et un peu après, il ajoute encore,« ce
saint Docteur
veut même qu’il y ait quelque péché à ne point pr
font plaisir et qui délassent l’esprit ? » Je pourrais nier à notre
Docteur
la conséquence qu’il tire en faveur de la Comédie
vec plus d’application et de force. Mais la question serait que notre
Docteur
nous montrât bien clairement que la Comédie est u
Et en ce cas l’autorité de saint Thomas ne servirait de rien à notre
Docteur
, qui ne patrocinei que pour les Comédiens et que
heureux que lui dans la vie future. Je pourrais encore chicaner notre
Docteur
sur cette vision et sur la qualité du Farceur qui
ne doute pas que ces réflexions sérieuses n’incommodent un peu notre
Docteur
, et qu’il ne les trouve un peu trop longues ; mai
t præcipue eorum qui finem in delectatione ludi constituunt. » Notre
Docteur
adopte cette réponse, et prétend qu’elle peut êtr
ure qu’il est qui ne les condamnât comme ont fait les Pères. » Notre
Docteur
fait ici comme s’il adoptait la réponse que saint
cessaire de faire comparaison de l’une à l’autre : et parce que notre
Docteur
, à qui le temps est précieux, prétend que ce sera
a Comédie moderne. Les Pères ont condamné la Comédie ancienne ; notre
Docteur
en demeure d’accord : mais il prétend en même tem
ue la Comédie ancienne, ainsi que nous le verrons incontinent. Notre
Docteur
suppose donc faux dans sa conclusion, quand il di
contre la Comédie.» Avant que d’en venir à l’examen de ce que notre
Docteur
prétend trouver dans Tertullien et dans saint Cyp
’est la corruption et non pas l’institution. » « D’où, ajoute notre
Docteur
, en appliquant ce raisonnement à la Comédie, il s
ce Père : et je m’aperçois de plus en plus qu’il ne sied pas à notre
Docteur
de contrefaire l’habile homme et de citer les Pèr
t pas douter que le Démon ne soit l’inventeur de la Comédie, et notre
Docteur
a l’audace de lui faire dire que c’est Dieu qui e
viter aux Chrétiens comme un écueil très dangereux. Et afin que notre
Docteur
ne rejette pas à son ordinaire ce que Tertullien
nos jours ; car je laisse à part les Pièces purement comiques, que le
Docteur
lui-même abandonne. Or il va paraître clair comme
se de commercio scintillas libidinum conflabellant.» Mais, dit notre
Docteur
, il y a dans les Comédies d’aujourd’hui de si bel
le pour l’interdire aux Chrétiens. Or je demande présentement à notre
Docteur
, si le plaisir que l’on cherche dans la Comédie d
, et ils ne coûtent rien» : « Sunt sancta, perpetua, gratuita.» Notre
Docteur
peut-il se vanter de reconnaître les plaisirs de
auront pas fait pénitence : et que l’on juge après tout cela si notre
Docteur
a eu raison de faire dire à Tertullien que la Com
change sur le récit d’un Docteur de Théâtre. « Saint Cyprien, dit le
Docteur
, en parlant de David qui dansa devant l’Arche, au
retentir les louanges des idoles. D’où il est facile de juger que ce
saint Docteur
ne condamne pas absolument les danses, les chants
es Idoles. » Il n’y a rien de fidèle ni de juste dans tout ce que le
Docteur
pose ici de saint Cyprien : il erre dans le fait
t qui se célébraient en l’honneur des Idoles », ainsi que l’assure le
Docteur
. En effet ce serait un joli raisonnement qu’on fe
t ne peut convenir qu’à un Docteur de Théâtre : aussi est-il de notre
Docteur
. Cet autre qui est encore de sa façon n’est pas p
rirait des sacrifices aux faux Dieux. Il faut donc faire voir à notre
Docteur
qu’il y a un milieu défendu entre la danse de Dav
es infamies de la gentilité idolâtre ; on ne peut en douter, et notre
Docteur
lui-même n’en doute pas, puisqu’il abandonne les
e et maximam, et parum congruentem Christianis vanitatem ». Que notre
Docteur
cesse donc de dire, « Que saint Cyprien n’a conda
s. Je puis donc conclure hardiment avec saint Cyprien et contre notre
Docteur
, qu’un Chrétien qui a renoncé dans le Baptême aux
lum vadit, Christo ut diabolo renuntiat. » Je marquerais ici à notre
Docteur
les Spectacles que saint Cyprien conseille aux Ch
riture. Se peut-il rien de plus fort pour la Comédie ?» s’écrie notre
Docteur
. Comme saint Bonaventure, Albert le Grand, et sai
déconcerter l’harmonie de l’âme. Or je demanderais volontiers à notre
Docteur
si l’harmonie de l’âme peut bien se conserver pen
rromée, ne les auraient pas approuvées non plus, quoiqu’en dise notre
Docteur
; car il voudrait aussi que ces deux Saints fusse
ner ici avec attention ce qu’ils ont pensé de la Comédie. Ainsi notre
Docteur
me donnera, s’il lui plaît, licence de faire cet
ales ait approuvé les Comédies d’aujourd’hui, dont il s’agit entre le
Docteur
et moi. Car qu’il y ait des Comédies qui de leur
Comédie prise en général et selon sa nature, ne sert de rien à notre
Docteur
, qui a pour but de justifier la Comédie telle qu’
voulût acheter le privilège à ce prix ? Il ne faut donc pas que notre
Docteur
prononce si souverainement que Saint François de
les ajustements et tous les airs les plus mondains ? C’est ce que le
Docteur
ne me persuadera pas. Mais il doit avoir contente
ite comme pour les permettre. Je ne conseille pas en tout cas à notre
Docteur
de préférer ce témoignage à tant d’Actes authenti
uader sur quelque ouï-dire. J’ai jusqu’à présent un peu harcelé notre
Docteur
, parce qu’il sortait de sa sphère en contrefaisan
tendrons-nous pas cet adoucissement aux Spectacles ? » Je réponds au
Docteur
que son raisonnement pèche dans la matière et dan
qui condamne tous ces excès. Et il pèche dans la forme, parce que le
Docteur
argumente de certaines choses où l’on peut garder
rdent dans l’usage des festins, des ameublements et des habits. Notre
Docteur
qui ne s’assujettit à aucun ordre, retourne à l’E
haut : mais je ne puis m’empêcher d’admirer ici l’indulgence de notre
Docteur
, qui après avoir rapporté quelques endroits de l’
ie et de leur reconnaissance. Et c’est sur cette prédiction que notre
Docteur
fonde le pouvoir qu’il se donne de métamorphoser
leçons les plus sérieuses ». Nous ne savions pas, Monsieur, où notre
Docteur
avait puisé tous ses beaux principes. Mais enfin,
plus austères, ou dans les Collèges où on exerce la jeunesse. » Notre
Docteur
nous permettra, s’il lui plaît, de ne le pas croi
c’est une autre affaire ; j’en dirai un mot un peu plus bas, où notre
Docteur
les remet encore en jeu. Suivons-le cependant dan
die soit mauvaise, quoique les Comédiens soient infâmes.» Voilà notre
Docteur
déjà tout consolé de son infamie, se reposant sur
entent des personnages dans les Comédies ? » Nous répondrons à notre
Docteur
: mais qu’il nous dise, s’il lui plaît, auparavan
upposé qu’elles en imitassent les actions ; c’est, comme le dit notre
Docteur
lui-même, que cela se ferait sans scandale, c’est
e se dissiper et de se corrompre. C’est donc bien mal à propos que le
Docteur
fait comparaison des Comédiens de profession avec
s jamais servir à former ni l’esprit ni les mœurs des Ecoliers. Notre
Docteur
emploie une autre espèce de lexiveo pour effacer
sienne.» Cette lexive, quelque excellente qu’elle paraisse à notre
Docteur
, n’a pas encore enlevé la tache des Comédiens : l
jamais devenir une école de vertu, comme la baptise aujourd’hui notre
Docteur
; ce n’est pas merveille si les Cabaretiers et le
t qu’il fait grâce à qui il lui plaît : nous n’empêcherons pas que le
Docteur
et ses Confrères ne s’adressent de même à Sa Maje
ux des Censures que l’Eglise prononce contre eux : car c’est où notre
Docteur
nous conduit par une autre objection que son Ami
lui avait faite, et à qui il adresse ces paroles dédaigneuses : « Des
Docteurs
, dites-vous, ou du moins qui se piquent de l’être
re une conclusion tout à fait digne de lui : « Cependant, dit-il, vos
Docteurs
qui font sonner si haut les Pères et les Conciles
ces Abbés, que ces Abbés le sont par la licence des Comédiens. Notre
Docteur
pousse son impudence encore plus loin ; il se mêl
nnêtes, et de ne blesser en rien le Christianisme, ainsi que parle le
Docteur
; mais peut-il s’imaginer qu’on l’en croira sur s
n Troupeau, s’il était vrai que la Comédie fut scandaleuse ? » Notre
Docteur
est ici bien loin de son conte ; il vient se bris
nne renommée et à leur propre salut. Il y a apparence aussi que notre
Docteur
se défie de l’efficacité des preuves qu’il a appo
; et je me suis servi de tous les trois. » Cette nouvelle entrée du
Docteur
, si on y prend garde, a quelque chose qui ne lui
re suivi : mais ce qui est de merveilleux, c’est que ce Prêtre est le
Docteur
même, qui faisait il n’y a qu’un moment aller imp
n’y peut avoir de honte ni de scrupule à s’y trouver. » Quoi ! Notre
Docteur
lui-même faisait tout présentement scrupule d’ass
que les ladresp ne sentent pas non plus quand on les pique. Que notre
Docteur
s’en rapporte plutôt au sentiment d’un Homme, qui
r les gens. J’entends parler de « l’agréable Boileau», pour qui notre
Docteur
aura peut-être plus de déférence et de ménagement
se innocente peut aisément se corrompre à l’Opéra et à la Comédie. Le
Docteur
poursuit de broder le premier moyen de sa persuas
peu de rapport à une conclusion vraiment Théologique. Cependant notre
Docteur
le met en œuvre comme quelque chose de fort bon ;
ose de fort bon ; et effectivement c’est un vrai lieu commun pour les
Docteurs
de Théâtre ; car comme les affiches des rues leur
s plus de cas de leurs conclusions que de leurs principes. Mais notre
Docteur
fait une instance. « Ces affiches, dit-il, invite
isse empêcher les Chrétiens d’y assister. » Je ne sais de quoi notre
Docteur
s’avise de mêler ici l’Eglise avec la Cour dans s
té quelquefois n’a pas dédaigné d’y assister en personne. » Si notre
Docteur
avait été bien sage, il n’aurait point employé le
r du nom du Roi. « Mais les Magistrats ne s’y opposent pas », dit le
Docteur
. A cela je lui répondrai ce que me dit un jour un
que nous prenions de l’en purger, il ne nous est pas possible.» Notre
Docteur
méditera, s’il lui plaît, sur cette réponse ; je
lle a pu avoir des raisons de politique qui ne sont pas du ressort du
Docteur
ni du mien : et ça a été peut-être avec la confia
tant de conscience que de politique. Il serait à souhaiter que notre
Docteur
n’en eût point pris d’autre, au lieu de s’étendre
prennent occasion de pécher. » On ne se serait point douté que notre
Docteur
fît le métier de confesser, s’il n’en avait avert
es au Pont neuf aussi bien que les riches à l’Hôtel de Bourgogne ? Le
Docteur
aurait donc bien mieux fait de garder le silence
; à quoi nous voulons bien nous en tenir. C’était ici l’endroit où le
Docteur
pouvait finir son rôle ; mais il le pousse encore
« Voulant aussi, dit-il, examiner les précautions avec lesquelles les
Docteurs
permettent que l’on aille à la Comédie. » Il dit
inaire d’une parole mal entendue ou malicieusement expliquée.» Notre
Docteur
établit ici son triomphe sur une victoire un peu
n hasard que les Comédies excitent les passions, comme l’assure notre
Docteur
, mais ce serait un miracle si elles ne les excita
excitaient pas. Les belles comparaisons après cela que fait ici notre
Docteur
, quand il nous dit : « que s’il était défendu d’a
er dans le plaisir. Qu’il y aurait de choses à dire là-dessus à notre
Docteur
, qui ne se soucie pas de damner les gens, pourvu
es passions ; ce n’est pas par une occasion prise, ainsi que parle le
Docteur
, mais par une occasion bien donnée et bien prépar
ondition que saint Thomas demande dans l’usage des jeux, et que notre
Docteur
s’efforce d’ajuster au Théâtre. Passons avec lui
ux et des personnes. C’est ici la dernière Scène de la Pièce de notre
Docteur
, qui n’est pas moins abondante en paradoxes que l
t de la vie d’un Chrétien, à cause des dangers qui l’accompagnent. Le
Docteur
n’en demeure pas là, il étend son indulgence jusq
t-il pas horreur ? Quoi ! dans ce saint temps, qui, de l’aveu même du
Docteur
, est consacré à la pénitence, qui est un temps de
squ’ils s’excommunient ainsi d’eux-mêmes ? Mais saint Thomas, dit le
Docteur
, permet à un Pénitent de prendre quelque divertis
en auront envie ? Ce sont là cependant les riches conclusions que le
Docteur
prétend tirer de la doctrine de saint Thomas : co
Car enfin l’Eglise défend les Spectacles à tous les Chrétiens ; et le
Docteur
veut que saint Thomas les permette même aux Pénit
les défend sans exception, et pour tous les temps de l’année ; et le
Docteur
veut que saint Thomas les permette durant tout le
homas ; et ainsi ce ne peut être qu’un effet de l’entêtement de notre
Docteur
, à qui la Comédie plaît beaucoup plus que le Carê
t très fort ; mais cela n’est pas cependant moins vrai, suivant notre
Docteur
: et pour le justifier, il n’y a qu’à réduire ses
ans une espèce de forme. « Dieu se reposa le septième jour », dit le
Docteur
. « Or le Dimanche est institué, afin que nous no
s, dans un temps où ils doivent en se reposant imiter son exemple. Le
Docteur
prétend se tirer de tous ces inconvénients, en di
que contre certains Casuistes relâchés de son temps, qui, comme notre
Docteur
fait encore aujourd’hui, réduisaient la défense d
les charmes dont le Diable se sert pour séduire les âmes ». Que notre
Docteur
apprenne donc mieux son Un seul Dieu, qu’il s’en
où l’on rend la Justice : mais ce n’est pas par là apparemment que le
Docteur
en voudrait prouver l’innocence. Car enfin si on
e saint Thomas et Albert le Grand demandent dans l’usage des jeux, le
Docteur
prétend qu’elle est admirablement bien gardée dan
s à la Comédie et de ne pas faire l’éloge des Comédiens ; et ainsi le
Docteur
pouvait se taire là-dessus et se contenter de mon
un Religieux ou d’un Prêtre. » Mais je demanderais volontiers à notre
Docteur
, si ces paroles qui, selon saint Bernard, sont de
enaient la vie du monde la plus exemplaire. » Je voudrais que notre
Docteur
ne mît, pas encore une fois la Confession en jeu,
s’en divertissent. « A l’égard de ceux qui vont à la Comédie, dit le
Docteur
, il y en a quelques-uns qu’il serait indécent et
utume, et qu’il n’y a plus de scandale à donner ni à recevoir. » Le
Docteur
se démasque ici lui-même, et il semble qu’il sera
pas que beaucoup n’y assistent ; de même que s’il est vrai ce que le
Docteur
a dit plus haut, il y a aussi beaucoup de Religie
y a encore ici une autre contradiction bien grossière à remarquer. Le
Docteur
a prouvé plus haut l’innocence des Comédies d’auj
es Evêques en Italie qui voulussent se servir de la dispense de notre
Docteur
, ni approuver sa douce Morale. Tout ce qu’il pour
’autoriser ? 3°. Quelle confiance peut-on prendre dans le suffrage du
Docteur
, dont on a inséré l’approbation dans une Edition
uter quelques décisions trop favorables à la Comédie : ainsi c’est un
Docteur
sévère, qui attaque des Docteurs relâchés, ou plu
orables à la Comédie : ainsi c’est un Docteur sévère, qui attaque des
Docteurs
relâchés, ou plutôt leur doctrine : car sa censur
idens, dans ces circonstances, qui accompagnent la Comédie, que notre
Docteur
trouve des vices, qui la lui font absolument répr
tud. D. Ramire se prévaut ici de l’approbation même qu’il réfute ; le
Docteur
qui l’a donnée, y fait des vœux pour obtenir aux
re de la Comédie : il recueille sur cette matière les définitions des
Docteurs
les moins accusés de rigorisme, & il en concl
à leurs adversaires l’autorité de S. Thomas, & de quelques autres
Docteurs
très-respectables : c’est-là le plus fort de leur
se sert contre ses ennemis, avec le plus grand avantage. En effet ces
Docteurs
n’ont jamais permis que des spectacles, où la pud
de nouvelles forces, il se met à la tête d’une légion innombrable de
Docteurs
; il s’arme de canons & de loix ; de Decrets
i solidement & formellement appuiée sur l’autorité des Peres, des
Docteurs
, & des Conciles. Mais n’est-ce pas aux vices,
er ce Spectacle ? On peut aisément deviner la réponse qu’y fait notre
Docteur
: des principes qu’il vient de nous exposer, il c
’autoriser ? 3°. Quelle confiance peut-on prendre dans le suffrage du
Docteur
, dont on a inséré l’approbation dans une Edition
uter quelques décisions trop favorables à la Comédie : ainsi c’est un
Docteur
sévére, qui attaque des Docteurs rélâchés, ou plû
orables à la Comédie : ainsi c’est un Docteur sévére, qui attaque des
Docteurs
rélâchés, ou plûtot leur doctrine : car sa censur
idens, dans ces circonstances, qui accompagnent la Comédie, que notre
Docteur
trouve des vices, qui la lui font absolument répr
ud . D. Ramire se prévaut ici de l’approbation même qu’il réfute ; le
Docteur
qui l’a donnée, y fait des vœux pour obtenir aux
re de la Comédie : il recueille sur cette matiére les définitions des
Docteurs
les moins accusés de rigorisme, & il en concl
à leurs adversaires l’autorité de S. Thomas, & de quelques autres
Docteurs
très-respectables : c’est-là le plus fort de leur
se sert contre ses ennemis, avec le plus grand avantage. En effet ces
Docteurs
n’ont jamais permis que des spectacles, où la pud
de nouvelles forces, il se met à la tête d’une légion innombrable de
Docteurs
; il s’arme de canons & de loix ; de Decrets
i solidement & formellement appuiée sur l’autorité des Peres, des
Docteurs
, & des Conciles. Mais n’est-ce pas aux vices,
ser ce Spectacle. On peut aisément deviner la réponse qu’y fait notre
Docteur
: des principes qu’il vient de nous exposer, il c
e que donnoit Saint Augustin, & que suit après lui le torrent des
Docteurs
. Avant que de décider sur les spectacles, il s’ag
iles ? Oui, Messieurs, c’est dans les Conciles, c’est dans les saints
Docteurs
; qui tous ont prétendu qu’ils étoient véritablem
ns grossieres du Cirque & de l’Arêne ; & jamais cependant les
Docteurs
& les Conciles en ont-ils fait la distinction
, que les raisons qui engagerent de tout temps les Conciles & les
Docteurs
à les proscrire avec tant de sévérité, conviennen
ces vices ? Le théâtre est-il donc changé de nos jours, reprenoit un
Docteur
plus moderne ? Qu’y voit-on du moins que des hain
que peut-on donc en dire autre chose, sinon ce qu’en disoit un grand
Docteur
, que l’on y fait du moins un jeu du vice, & u
ez renoncé ; ils répondront en nous citant les premiers écrits de nos
Docteurs
à leurs Césars. Nos peres y protestoient qu’on le
eux de nos jours comme ceux de leur siecle, que condamnent les saints
Docteurs
; puisque les mêmes raisons, qui les ont engagés
les spectacles ne sont point défendus dans l’Ecriture. Non, répond ce
Docteur
, ils n’y sont pas expressément nommés ; mais tout
décidez entre nous. Mais enfin, Messieurs, dites-moi donc, reprend un
Saint Docteur
, sur ce théâtre, où vous n’allez que pour vous fo
tte notion même du Christianisme, que je décide après tous les saints
Docteurs
que le théâtre est criminel en soi. J’ajoute que
rdre contre lequel nous ne voyons pas que se soient élevés les saints
Docteurs
, sans doute parce que les Chrétiens de leur siecl
tis innocents du spectacle, encore faudroit-il conclure avec un grand
Docteur
: Premiérement, qu’à raison du scandale, autorisa
farceurs encore plus insolens. Savez-vous ce que vous faites, dit ce
saint Docteur
, quand vous donnez tant d’applaudissemens à ces j
peut guéres user de termes plus forts, & c’est un des plus saints
Docteurs
de l’Eglise qui en a ainsi parlé. Saint Augustin
, en leur faisant perdre la grace Dieu par tant de péchés. Ces saints
Docteurs
étoient autorisés en de si justes invectives par
e nous condamnons. Je sai quel est l’endroit où vous prétendez que ce
saint Docteur
est si favorable aux jeux & aux gens de théat
oint d’actions contraires à l’honnêteté. » Il est donc évident que ce
saint Docteur
en parlant de la sorte, n’a jamais prétendu justi
s prétendu justifier la comédie, telle que l’ont condamnée les saints
Docteurs
. Saint Thomas en ces endroits parle seulement de
ire un esprit qui doit être toujours recueilli en Dieu. Mais quand ce
saint Docteur
parle de la comédie, telle que les Conciles &
un comédien qui persévére toujours dans la honte de son art, comme un
docteur
& un maître qui instruit les autres, non pour
ont suivi en cela les loix de l’Eglise & les sentiment des saints
Docteurs
, en défendant qu’on admît aux Sacremens les coméd
’Eglise d’une part, & de l’autre part la considération de tant de
Saint Docteurs
qui ont parlé avec tant d’horreur de la comédie,
vos bras & dans vos opprobres, que Jesus-Christ comme un céleste
Docteur
est venu enseigner l’humilité aux hommes, pour pa
Approbation des
Docteurs
Le but que s’est propose l’Auteur du Livre qui
ent même de corrompre tout a fait le cœur. C’est le jugement que Nous
Docteurs
en Théologie de la Faculté de Paris, et Chanoines
sonne de qualité, sur le sujet de la Comédie. Chez Mazuel 1694. Ce
Docteur
s’est appliqué particulièrement à répondre à l’Or
de lui refuser l’Absolution. Il consulta le cas en Sorbonne ; et les
Docteurs
consultés crurent devoir examiner la question de
es Poètes sont remplies, ou par les idées mauvaises des Comédies. Ces
Docteurs
concluent que les Comédiens par leur profession c
ls ne soient pas si coupables que les Comédiens : néanmoins les mêmes
Docteurs
ont décidé qu’on doit leur refuser l’Absolution,
cision faite en Sorbonne, est daté du 20. May 1694. et signée par six
Docteurs
, dont voici les noms : G. Fromageau, Ch. Durieux,
gien qui la défend, avec l’Histoire du Théâtre, et les Sentiments des
Docteurs
de l’Eglise, depuis le premier siècle jusqu’à pré
e Meaux, sur saint Thomas, par lesquelles il prouve solidement que ce
saint Docteur
n’a jamais parlé de la Comédie. Pour dire un mot
sa Paroisse. Il consulta la Sorbonne, dont voici la décision : « Les
Docteurs
de la sacrée Faculté de Théologie de Paris, souss
t permis d’en disputer, et traitent de pernicieux et de relâcher, les
Docteurs
qui ont l’indulgence de les tolérer. Si je m’aban
ontre la Comédie. Les Pères assurent qu’on n’y peut pas assister, les
Docteurs
Scholastiques soutiennent le contraire. Tâchons d
lui fermer la bouche, et à lui apprendre à porter à la doctrine de ce
saint Docteur
toute la vénération qu’elle mérite, et que les Co
e peut expliquer combien au Concile de Trente la Doctrine de ce grand
Docteur
, reçut de louanges et d’acclamations de la part d
nt disputere ; lisez, je vous en prie, avec attention ce que ce grand
Docteur
enseigne de la Comédie, dans la Seconde partie de
ueux, de ne se point refuser des plaisirs innocents et honnêtes ». Ce
saint Docteur
veut même qu’il y ait quelque sorte de péché à ne
e et les paroles et les actions : mais écoutez encore un peu ce grand
Docteur
, il achèvera de vous convaincre par une objection
ien dérober de leur beauté. « Le divertissement, répond cet excellent
Docteur
« Quod sicus dictum est, etc. »Ibid. , étant donc
règle, et défectueux ce qui ne l’égale pas. « Or est-il, continue ce
saint Docteur
, que les paroles et les actions divertissantes pe
la Comédie, et nous ne ferons rien en cela qu’à l’exemple de ce grand
Docteur
qui, selon sa coutume, appliquant à tous les Père
ntir les louanges des Idoles. D’où il vous est facile de juger que ce
saint Docteur
ne condamne pas absolument les Danses, les Chants
tacles, et ne dirons-nous pas que comme on applique les reproches des
Docteurs
de l’Eglise au luxe, à l’intempérance, à la dissi
quer, non pas à nôtre fantaisie, mais par les paroles des plus grands
Docteurs
. Albert le Grand qui a recueilli tous ces Passage
our entendre ce que veulent dire les Lois, il faut s’en rapporter aux
Docteurs
qui les ont expliquées. Voici ce que le fameux Ba
supposé leur conduite aussi exempte de blâme que leur Profession. Des
Docteurs
, dites-vous, ou du moins qui se piquent de l’être
pages où l’on ne trouve quelque chose contre les Jeux. Cependant vos
Docteurs
qui font sonner si haut les Pères et les Conciles
estion dont il s’agit, d’examiner les précautions avec lesquelles les
Docteurs
permettent que l’on aille à la Comédie. Saint Tho
ar comme nous avons dit auparavant, suivant le sentiment de plusieurs
Docteurs
anciens très considérables par leur sainteté, et
evenons encore sur ce même sujet des Fêtes, à l’exception que ce même
Docteur
fait, sur les occasions importantes d’une réjouis
onfirmé par un passage de saint Augustin rapporté par Gratien ; où ce
saint Docteur
dit, « Que celui qui veut obtenir la rémission de
sième réflexion sur la doctrine de Saint Thomas : passage de ce saint
docteur
contre les bouffonneries. Quoi qu’il en soit, e
pour tirer de Saint Thomas quelque avantage, faire voir par ce saint
docteur
, que cette condition convienne aux bouffonneries
En 1657, le Curé de Saint Germain l’Auxerrois, à Paris, consulta les
Docteurs
en Théologie de la Faculté de Paris sur la matièr
avant sa mort, à M. de Voisin de faire imprimer ce Traité, ce que ce
Docteur
exécuta en 1666, à Paris, chez Promé. Le Public f
favorisant la Comédie, chez Couterot ; l’Auteur est M. de la Grange,
Docteur
et Chanoine régulier de Saint Victor, qui cite en
détruire ce raisonnement, de faire remarquer combien les Pères et les
Docteurs
des derniers temps sont d’accord avec les Anciens
Mais allons plus loin, et pénétrons les motifs qui ont déterminé nos
Docteurs
à interdire les Spectacles modernes aux Chrétiens
être appliquée, à juste titre, à ceux de notre temps : et, parmi les
Docteurs
modernes, ceux qui ont paru les plus favorables a
re à ce qu’elle devait à Dieu. Elle consulta sur ce sujet beaucoup de
Docteurs
. Plusieurs Evêques lui dirent que les comédies qu
sement était un péché mortel, et lui rapporta son avis, signé de sept
Docteurs
de Sorbonne qui étaient de son sentiment. Cette n
, Précepteur du Roi, consulter la Sorbonne. Il se trouva dix ou douze
Docteurs
qui décidèrent que supposé que dans la comédie il
e n’a souffert le moindre nuage. Cette prétendue décision de quelques
Docteurs
de Sorbonne consultés par le Précepteur du Roi, n
et et Fromageau, qui connaissaient bien la Sorbonne, dont ils étaient
Docteurs
, prouvent au long (Dict. v. Comédie) que cet illu
des Italiens sous la protection du sérieux Français ? Encore même ces
Docteurs
y mettent des restrictions qui rendent leur indul
ù il se plaçait en cérémonie. Mais Boursault n’était rien moins qu’un
Docteur
irréfragable. En vérité Alexandre et Frédéric, da
vice sous les apparences de la vertu. Notre Théologien trouve que les
Docteurs
Scolastiques ne sont pas d’accord avec les Pères
t de l’organe de saint Thomas, et il fait si bien qu’il trouve que ce
saint Docteur
approuve la Comédie. La règle de saint Cyprien es
’hui, contre une expérience universelle, abuser du langage des saints
Docteurs
, pour autoriser des Spectacles qu’ils n’ont jamai
est le même que celui d’Albert le Grand ne pouvant comprendre, que ce
Docteur
loue des actions indifférentes en elles-mêmes, pr
es parce qu’elles étaient défendues. Ibid. » Ainsi, selon ce nouveau
Docteur
, il n’est pas à propos de croire qu’une chose est
t-on point assez de Comédies ? On en joue, dira-t-il. Mais « certains
Docteurs
, ou du moins qui se piquent de l’être, les condam
isé de faire voir « qu’aucune des conditions que demandent les saints
Docteurs
ne manque à la Comédie telle qu’elle est aujourd’
ls doivent l’exemple et l’instruction : ce qui a fait dire aux saints
Docteurs
, que ce qui ne serait qu’une faute légère dans un
eilles, et dans la méditation de son éternelle vérité ; notre nouveau
Docteur
ajoute à ce précepte le charitable conseil de se
t que trop sans que j’en parle. A l’égard des expressions de quelques
Docteurs
, dont le Théologien et les « honnêtes gens » pour
Préface. Les anciens Pères et les
Docteurs
modernes se sont tous élevés contre les spectacle
vons emprunté des armes, non seulement aux saints Pères et aux saints
Docteurs
de l’Eglise, mais encore aux incrédules des deux
657. M. le Curé de saint Germain de l’Auxerrois à Paris, consulta les
Docteurs
de Sorbonne sur les Comédies ; il fut décidé qu’i
nt son décès, à M. de Voisin, de faire imprimer ce Traité ; ce que ce
Docteur
exécuta en 1666. Le public fut surpris de voir pa
partie, chap. 23.) Enfin nous citerons encore le témoignage non d’un
docteur
, d’un Père de l’Église ou d’un saint évèque, mais
tacle et non des acteurs, etc. Suivant Collet, Lamet rapporte que six
docteurs
de Sorbonne ayant été consultés, en 1694, sur la
icendum. » (Collet.) Ità ctiam Bailly. Il est à remarquer que les six
docteurs
de Sorbonne, ni Collet, ni Bailly, ne font aucune
ri, se fonde sur le passage suivant de saint Thomas : « Ludus, dit le
docteur
angélique, est necessarius ad conversationem vitæ
d’une manière modérée…, il est nécessaire que l’on sache que ce saint
docteur
n’entend pas parler des comédies telles que les d
çois de Sales, s’expriment comme saint Thomas. On voit que ces saints
docteurs
ne croyaient point que les acteurs, les comédiens
acteurs, les comédiens fussent excommuniés ». Il est vrai, ces saints
docteurs
parlent sur la comédie, comme saint Thomas, et da
ne m’amuserai point, Mes Pères, à vous représenter ce que les saints
Docteurs
ont dit contre les danses et contre les bals. Vou
à vos Casuistes, qui prétendent qu’on doit moins s’arrêter à ces bons
Docteurs
, pour ce qui est de la Morale, qu’à vos nouveaux
se que pour les critiquer, non pas pour les suivre. C’est pourquoi ce
Docteur
est si en peine de savoir comment on peut accorde
e fût pas de mon sujet, parce qu’elle est assez de saison ; et que ce
Docteur
en parle dans le lieu, où il fait l’apologie de l
ont les tyrans les menaçoient. Voila ce que m’aprendroient ces saints
Docteurs
, & ce qu’ils vous aprennent. Voilà leur moral
icateurs dans la chaire, Directeurs dans le tribunal de la penitence,
Docteurs
dans les Ecoles, Pasteurs des Ames, Ministres des
faire écouter, & que l’on n’écoute en effet que trop ; voila les
Docteurs
& les Maîtres, dont les lumieres effacent tou
sans négliger l’autorité infiniment plus respectable des Pères et des
Docteurs
de l’Eglise. Du moins le sentiment des gens livré
reproche que nous nous sommes fait les premiers. C’est ainsi que les
Docteurs
de l’Eglise ont étudié les livres des infidèles e
celles des Prophètes, qu’ils ne connaissaient pas ; et Molière est un
Docteur
plus respecté au théâtre que S. Augustin, qu’on y
gien qui la défend, avec l’Histoire du Théâtre, et les sentiments des
Docteurs
de l’Eglise depuis le premier siècle jusqu’à prés
e des Spectacles de différents siècles, et rapporte les Jugements des
Docteurs
de l’Eglise et des Théologiens. Ces faits ainsi r
pris de l’une des Catéchèses et Opuscules de M. René Benoist Angevin,
Docteur
en Théo- logie et Curé de Saint Eustache à Paris.
urs et difficiles. Faictes Françoises, par M. Iaqves Tigeov Angevin,
Docteur
en Theologie, Chancelier et Chanoine en l’Eglise
urs et difficiles. Faictes Françoises, par M. Iaqves Tigeov Angevin,
Docteur
en Theologie, Chancelier et Chanoine en l’Eglise
urs et difficiles. Faictes Françoises, par M. Iaqves Tigeov Angevin,
Docteur
en Theologie, Chancelier et Chanoine en l’Eglise
propres paroles de Saint Thomas », et il cite un article de ce saint
docteur
sur les sentencesIn 4. dist. 16. q. 4. art.2 in c
, étendre au carême jusqu’à un certain degré, ce que propose ce saint
docteur
en général sur l’état des pénitents, il n’y aurai
jurisprudence du royaume. Par feus Messieurs de Lamet et Fromageau,
Docteurs
de la Maison et Société de Sorbonne TOME PREMIER
ie de Jesus. Troisiesme Edition Augmentée du Catechisme des Peres et
Docteurs
de l’Eglise. A Paris Chez Pierre de Breche Père
te. Par exemple, Messieurs, si je supposais que vous êtes deux grands
Docteurs
, si je prenais mes mesures là-dessus, et qu’ensui
aractère de Port-Royal, il traite le Pape familièrement, il parle aux
Docteurs
avec autorité ; que dis-je ? Savez-vous qu’il a f
a Sorbonne, il introduit sur la scène tantôt des Jacobins, tantôt des
Docteurs
, et toujours des Jésuites ; combien de rôles leur
APPROBATION N ous soussignés
Docteurs
de la Maison & Société de Sorbonne, avons lû
. Benoist,à l’Image S. Joseph et S. Ignace.M DC LXII Avec Approb. des
Docteurs
et Privilege du Roy
chant la Comédie, on jugea à propos de consulter en Sorbonne quelques
Docteurs
, pour les prier d’en dire leur sentiment. Ces Mes
Royaume Le tout traduit en François par m. jaques trigeou Angevin,
Docteur
en Theologie, Chancellier et Cha-noine de l'Eglis
célèbres Théologiens et Canonistes. Par Messire Jean Pontas, Prêtre,
Docteur
en Droit-Canon de la Faculte de Paris, et Soupeni
atiue. Elle est cause que les Poëtes de Theatre ont esté appellez des
Docteurs
, διδασκάλοι καὶ κωμωδοδιδάσκαλοι, & qu’on dis
que les Poëtes Comiques enseignoient, & qu’ils estoient appellez
Docteurs
, ils ont pris à la lettre ce que quelqu’vn leur a
tovtes les flevrs estoient roses , dans le leur tous les hommes sont
Docteurs
, toutes les femmes sçauantes. Il n’y a que des So
tes Espagnols. Il sçait ce que j’ignore, & ce que la pluspart des
Docteurs
ne sçauent pas bien : Il penetre dans la plus noi
e regardée comme une profession absolument mauvaise : « Ludus, dit le
Docteur
angélique, est necessarius ad conversationem vitæ
e Sales10 s’expriment comme saint Thomas. 648. On voit que ces saints
Docteurs
ne croyaient point que les acteurs, les comédiens
x vœux du Batême. Sera-t’on enfin étonné d’entendre tous les saints
Docteurs
de l’Eglise reprocher aux chrétiens leur assistan
occasion, et pour toute sorte de sujet. C’est le sentiment commun des
Docteurs
, et entre autres de saint Thomas, et saint Antoni
de Théâtre et autres divertissements comiques, et des sentiments des
Docteurs
de l’Eglise sur cette matière. 33 I. PART. Histoi
our amuser ceux des petites maisons de Paris, que les allégations des
Docteurs
qu’il produit contre la Comédie, ont si peu de ra
fois), où les plus beaux esprits de la Cour assistèrent, et nombre de
Docteurs
en Théologie pour vider ce différend ; il fut con
es de judicature, comme superflu et de nul effet ; Jugez par là si ce
Docteur
particulier, a raison de vouloir contester une pr
ours dit Philon le Juif ; qu’il voie avec quelle méthode, les anciens
Docteurs
ont converti les Pélagiens, les Donatistes, les A
nt Bonaventure, d’Alexandre de Halès, de saint Antonin, et des autres
Docteurs
. « Militare non est delictum, sed propter predam
hrétiens ne rougissent pas d’aimer encore, contre lesquels les saints
Docteurs
se sont élevez dans la suite de tous les siecles,
ements n’ont pas manqué d’apologistes redoutables, puisque les saints
Docteurs
n’ont pas dédaigné de prendre la plume pour les c
u, & contraire à la sagesse de l’Evangile ; comme parle un ancien
Docteur
, nec majestati divinæ, nec Evangelicæ disciplinæ
rces pour les combattre, & tout ce qu’elle a eu de Peres & de
Docteurs
, dans l’Eglise Grecque, dans l’Eglise Latine, dan
ue donnent une Epouse fidele & des enfants bien élevez. Ce que ce
saint Docteur
a dit contre les spectacles est infini, & son
n ruineroit son opinion par la maxime qu’il a luy-même établie, qu’un
Docteur
particulier ne fait pas la loy ; & que l’auto
e à celle d’un saint Jerôme, d’un saint Augustin, & de tout autre
Docteur
, & par consequent à celle de saint Thomas luy
n introduit pour nous assurer qu’il ne connaît pas les péchés que des
docteurs
trop rigoureux attribuent à la comédie : on affai
gereuses ; et en particulier on peut juger si les pères ou les saints
docteurs
qui les ont suivis, et Saint Thomas comme les aut
e qu’ils soient innocents. On va même jusqu’à ériger les comédiens en
docteurs
et les comédies en leçons de morale propres à réf
choquer. C’est une coupe d’or, dit saint Augustin, dans laquelle des
Docteurs
ivres font boire avec plaisir le vin empoisonné d
ande collection des Conciles d’Espagne, & cite un grand nombre de
Docteurs
espagnols, qui les condamnent. Tels sont entr’aut
esses ou de mener leurs enfans aux spectacles. Voyez la réponse de ce
Docteur
à la consultation que lui fit sur ce sujet &
es Païens : cela se pourrait prouver par la sainte écriture et saints
Docteurs
, qui reprennent telles choses mauvaises et abomin
e ce grand personnage monsieur Gerson conformément à tous les anciens
Docteurs
saints, desquels qui voudra voir au long la sente
qui les rend coupables de péché mortel. Et il faut remarquer que ces
Docteurs
n’ont pas été les premiers à condamner cette cout
est ainsi, Grand Prélat, que le peuple raisonne Et fait une leçon aux
Docteurs
de Sorbonne : Pour imposer silence il faudrait ré
ez en concurrence avec les Pères et les Conciles. Saint Thomas est un
Docteur
particulier qui n’est pas infaillible ni suivi en
dinatur ad solatium hominibus exhibendum. 10 » Nous convenons avec ce
saint Docteur
et avec vous qu’il en est de l’esprit comme du co
Saint Thomas : car on sait la déférence que Saint Louis avait pour ce
Docteur
, et qu’il le consultait dans les occasions les pl
que vous. Doù, poursuivez-vous, il vous est facile de juger que « ce
saint Docteur
ne condamne pas absolument les Danses, les Chants
voulaient à présent se soumettre à la même condition, ou demander des
Docteurs
de Sorbonne pour l’examen de leurs Pièces, tant p
nnêtes ; et les pièces purgées et châtiées par un Official ou par des
Docteurs
, ne seraient pas sans doute du goût de ces gens-l
and il a exigé cette seconde condition. La troisième condition que ce
Docteur
demande, est que dans le plaisir que l’on prend o
déclame dans son Livre des Spectacles ; je vous dirai ce que ce grand
Saint Docteur
disait, qu’il vaudrait mieux pour vous n’avoir ja
pectacles, et de ne pas dire, que comme on applique les reproches des
Docteurs
de l’Eglise au luxe, à l’intempérance, à la dissi
-on contre les déclamations et les défenses des Pères ? Et ces saints
Docteurs
en déclamant contre le luxe et l’intempérance, on
dans ce point : car vous faites dire à votre ami, page 35, que « des
Docteurs
, ou du moins qui se piquent de l’être, lui ont mo
eut dire en passant qu’on ne voit guère de gens qui se piquent d’être
Docteurs
s’ils ne le sont pas ; vous avez confondu doctes
d’être Docteurs s’ils ne le sont pas ; vous avez confondu doctes avec
Docteurs
. En effet on voit beaucoup de gens qui veulent pa
et on voit beaucoup de gens qui veulent passer pour doctes, sans être
Docteurs
ni doctes, il ne vous est pas difficile d’en conn
le d’en connaître. Mais combien en voit-on qui prennent la qualité de
Docteurs
, et qui se piquent de l’être, s’ils ne le sont pa
mon chemin ; et j’ai remarqué au contraire, que ceux qui ne sont pas
Docteurs
, prennent ordinairement le parti de mépriser cett
faire un crime, ni se moquer d’eux en disant qu’ils se piquent d’être
Docteurs
, surtout s’ils le sont de Sorbonne. Il en coûte a
ndez que vous ayez assez de crédit pour les faire réformer. « Que ces
Docteurs
, dites-vous à votre ami, vous montrent donc la di
e démangeaison d’entendre ce qui les flatte, ils auront recours à des
Docteurs
propres à satisfaire leurs desirs . Ajoutez, qu’i
re, ou en diminuer l’horreur : il suffit de considérer, avec tous les
Docteurs
, que le théâtre est un amas d’objets séduisans, d
e ce soir même. Je voudrois les connoître, poursuivoit cet inflexible
Docteur
; si je les connoissois, je les prierois de sorti
que donnoit saint Augustin, & que suit, après lui, le torrent des
Docteurs
. Avant que de décider sur les spectacles, il s’ag
s Conciles ? Oui, c’est dans les Conciles, c’est dans tous les Saints
Docteurs
, qui tous ont prétendu qu’ils étoient véritableme
ns grossiéres du cirque & de l’arêne ; & jamais cependant les
Docteurs
& les Conciles en ont-ils fait la distinction
t que les raisons qui engagerent de tous temps les Conciles & les
Docteurs
à les proscrire avec tant de sévérité, conviennen
ces vices ? Le théâtre est-il donc changé de nos jours, reprenoit un
Docteur
plus moderne ? qu’y voit-on du moins, que des hai
, & ils nous répondront en nous citant les premiers écrits de nos
Docteurs
à leurs Césars : nos Peres y protestoient en effe
eux de nos jours comme ceux de leur siécle, que condamnent les saints
Docteurs
, puisque les raisons qui les ont engagés à condam
les spectacles ne sont point défendus dans l’Ecriture. Non, répond le
saint Docteur
, ils n’y sont pas expressément nommés : mais tout
âtre frappé subitement de mort ?Mais enfin dites-moi donc, reprend un
saint Docteur
: sur ce théâtre où vous n’allez que pour vous fo
tte notion même du Christianisme, que je décide après tous les saints
Docteurs
, que le théâtre est criminel en soi. J’ajoûte que
orti innocens du spectacle, encore faudroit-il conclure avec un grand
Docteur
: premierement, qu’à raison du scandale, autorisa
urier la Majesté divine ? C’est cependant ce que nous apprend le même
Docteur
: Salv. lib. VI. de prov. cap. 4. « Oui c’est une
me repliqueront peutêtre, que tous ces spectacles, dont parle ici le
Docteur
, faisoient partie du culte des faux Dieux ; &
e tout temps par l’Eglise. Demande. On supplie Messieurs les
Docteurs
de décider les questions suivantes. 1°. Peut-on a
entendre la Messe que rarement et en cachette ? Réponse. Les
Docteurs
en Théologie de Paris qui ont vu l’exposé ci-dess
de l’ame, comme l’autre guérit celle du corps. Que penseroit-on d’un
Docteur
, qui voudroit faire prendre à un malade, des remè
x affaires et au temps » : et voilà tout ce que l’on tire de ce saint
docteur
en faveur de la comédie. 2. 2. q. 168. art. 2 et
il n’y a rien qui nous empêche d’entrer dans le sentiment commun des
Docteurs
, et de dire avec eux qu’elles ne sont point mauva
la saine Doctrine ;2. Ad Timot. 3. 4. et ayant recours à une foule de
Docteurs
accommodants, ils fermeront l’oreille à la vérité
et pour le second, je ne sais si cette enchaînure des sentiments des
Docteurs
de l’Eglise, avec l’Histoire du Théâtre qui n’a p
de Jeremie Collier Seconde preuve. Tirée des SS. Peres & des
Docteurs
de L’église. L A Doctrine des Peres sur les
e sous le titre de : Tradition de l’Eglise sur la Comédie. Les SS.
Docteurs
ne se contentent pas de condamner la Comédie en g
riana &c &c. Le savant Cardinal d’Aguirre renvoie à tous ces
Docteurs
de sa nation, dans la grande collection des Conci
piéces, & l’on désiroit là-dessus, non seulement la décision des
Docteurs
de Sorbonne, mais encore celle de Messieurs les C
ous les Curés de la Capitale déclarerent, d’une voix unanime avec les
Docteurs
, qui signerent avec eux, que le Seigneur susdit n
e ? Hom. 37 sur St. Math. « Mais quel mal faisons-nous, dit encore ce
Saint Docteur
, dans son Homelie en 399 ? Je vous plains d’autan
trine des Ordonnances Synodales de Noyon en 1694. Telle est celle des
Docteurs
de Sorbonne, consultés sur cet article : « A l’ég
ixième Chant de son Lutrin. « Pour comble de misère, un tas de faux
Docteurs
Vint flatter les péchés de discours imposteurs, I
? Il y en a assez dans les saintes Ecritures, dans les Pères, et les
Docteurs
de l’Eglise. Il faut donc que ces Pères et Docte
es Pères, et les Docteurs de l’Eglise. Il faut donc que ces Pères et
Docteurs
aient des remèdes fort spécifiques, pour un mal s
s cette inégalité de sentiments qui l’a mis au rang des Saints et des
Docteurs
de l’Eglise. Et sans sortir encore de l’exemple d
us l’avertissez de ne pas suivre le grand nombre, « de peur d’être un
docteur
à la douzaine ». On voit bien que vous vous effor
’en voit guère en effet, et peut-être point dans le temps de ce saint
docteur
. Dans son livre sur les sentences, il parle lui-m
rans les menaçoient. Voilà, dis-je, ce que m’apprendroient ces saints
Docteurs
, et ce qu’ils vous apprennent : voilà leur tradit
icateurs dans la chaire, directeurs dans le tribunal de la pénitence,
docteurs
dans les écoles, pasteurs des ames, ministres des
se faire écouter, et que l’on n’écoute en effet que trop ; voilà les
docteurs
et les maîtres dont les lumieres effacent toutes
it être qu’un mauvais augure de sa vertu : c’est ainsi que ces saints
Docteurs
en parloient. Qu’auroient-ils dit de ces promenad
ses disciples, je le fais ici pour vous-mêmes : Je vous dis comme ce
Docteur
des nations, réjouissez-vous, mes Freres, et réjo
un des ornements de la solennité des plus grands jours, néanmoins les
Docteurs
les plus habiles en blâment généralement l’usage
chant la Comédie, on jugea à propos de consulter en Sorbonne quelques
Docteurs
, pour les prier d’en dire leur Sentiment. Ces Mes
imple complaisance pour ses parents. Demande. Messieurs les
Docteurs
de Sorbonne sont priés de donner leurs avis sur l
de toutes ces circonstances, n’est point une chose mauvaise, selon ce
Saint Docteur
au même endroit cité à la marge art. 3. La Profes
aume, et sous le règne duquel vivait Saint Thomas. Il est vrai que ce
Saint Docteur
dans le lieu cité de la question 168. marque de c
te, Seigneur. » Dans le 2. chap. de la Cité de Dieu, chap. 9. ce même
Saint Docteur
Id. lib. 2. de Civit. Dei, cap. 9. « Numquam Comœ
ses avis en beaucoup de choses, comme il est marqué dans la vie de ce
saint Docteur
, qui est au commencement de ses ouvrages In vita
nt permettre, il s’est toujours servi des conseils très solides de ce
saint Docteur
. On peut dire en cet endroit, pour fortifier dava
aint Thomas touchant la Comédie, qu’il n’y a guère d’apparence que ce
saint Docteur
eût voulu parler dans ses écrits de la Comédie se
même l’objection qu’on a déjà citée un peu de près, l’on verra que ce
saint Docteur
n’a jamais approuvé les Comédiens dans la pratiqu
viennent maintenant nous opposer Saint Thomas, et faire d’un si grand
docteur
un partisan de nos comédies. Ibid. art. 2. c. [
Critique ; Par M. Collet, Prêtre de la Congrégation de la Mission et
Docteur
en Théologie. tome premier. A PARIS,CHEZ LES LI
els sont les maux qui accompagnent la danse, suivant le sentiment des
Docteurs
, même des derniers siècles. Voyons maintenant com
Sermons. « Avertissez incessamment vos voisins et vos proches, dit ce
saint Docteur
, de s’appliquer toujours aux bonnes œuvres, et de
èrement favorables à ces derniers ? St Thomas, le plus célèbre de vos
docteurs
, que vous avez surnommé l’ange de l’école à cause
es comédiens n’est pas défendu. » (Tom. 2. 2. 9. 168 ad. 3) Ce saint
docteur
ajoute : « On lit dans la vie des saints que Sain
importun, ni pédant, si je vous allègue, outre S. Thomas, six autres
docteurs
illustres et modernes de l’ordre des Prêcheursq,
Tabiena sur le même sujetx. Ce sont ceux qui contre l’opinion de nos
docteurs
fantastiques, et suivant celle de S. Thomas, tien
de certaines choses. C’est une illusion semblable à celle de certains
docteurs
qui rapportent les canons par où l’usure est défe
XXVI. Sentiment de Saint Antonin. Après Saint Thomas, le
docteur
qu’on nous oppose le plusPage 23 [« Lettre d’un t
omédie. Donc ce saint évêque, père de l’église, l’un des plus savants
docteurs
de son temps, allait à la comédie : mais Nicole d
gnage des Payens qu’il n’oseroit suspecter ; nous préluderons par les
Docteurs
de l’Eglise, sans avoir aucun égard à sa répugnan
de la piété, & supposé que l’Italie ait eu d’autres Histrions, ce
Saint Docteur
ne les connoissoit pas, ou du moins ne les avoit-
décisive pour les Magistrats, qui font l’objet de ce second livre. Ce
saint Docteur
, fils d’un Préfet du Prétoire des Gaules, la prem
tir les spectacles, où sont réunis tous les dangers du vice. Ce grand
Docteur
ne s’y borne pas. Plût à Dieu, dit-il, que ces ré
on en trouverait peu qui méritassent l’approbation de ces deux Saints
Docteurs
. Quand j’écrivis mon Histoire, j’étais encore au
mat. » Si vous expliquez quelque endroit de l’Ecriture, dit encore ce
saint Docteur
, et que votre explication n’établisse pas la char
ait qu’ils eussent dans le cœur les saintes dispositions que ce grand
Docteur
demande ; car le cœur contribue autant que l’espr
ité des spectacles. Saint Ephrem, qui a été loué par les plus grands
Docteurs
de l’Eglise depuis le quatrième siècle, était bie
parés d’un lieu destiné à la prière : « Locum tam sanctum, s’écrie ce
saint Docteur
, invaserat pestilentia et petulantia saltatorum.
ciences faibles et timorées traitent de pernicieux et de relâchés les
Docteurs
qui ont l’indulgence de les tolérer. » Etp. 4. c
parties du corps qui sont encore saines. Une chose, pour laquelle un
Docteur
si éclairé menace d’excommunier ceux qui la font,
beaux traités qu’ils en ont fait. Saint Augustin. Cet incomparable
Docteur
parle ainsi aux Catéchumènes ;Aug. l. 2. de Symb.
oivent éviter. » Saint Jerôme. CeHier. Conc in c. 20. Ezech. grand
Docteur
exhorte les Chrétiens à ne pas aller à la Comédie
uve pas la Comédie d’à présent à l’endroit même qu’on cite de lui. Ce
saint Docteur
passe bien au delà. Car il dit positivement que l
ns illustres, où le savoir et la vertu formèrent autrefois ces saints
Docteurs
, qui depuis ont rempli l’Univers du bruit de leur
s et scandali »Angel. in Scim. si ce n’est peut-être, dit un de ces
Docteurs
, que la circonstance rende le péché moindre, comm
verset 36]. . Quelle que soit la sévérité qu’on verra dans les saints
docteurs
, elle sera toujours au-dessous de celle de Jésus-
commandements de la primitive Eglise, les autorités des SS. Pères et
Docteurs
, aux écrits desquels ils portent une telle révére
n. C’est donc mal à propos qu’il recueille les sentences des anciens
Docteurs
pour nous condamner, comme si nous prenions un pa
tonné. Sous le poids des écrits, dont il est condamné, Déjà plus d’un
Docteur
a fait gémir la presse. En vain, pour l’appuyer,
a jouer sans un très grand péché. » En effet, comme le remarquent les
Docteurs
de Sorbonne qui signèrent cette décision le 13 dé
et la Reine sa femme, fille de Henri IV, les aimaient extrêmement. Un
Docteur
, nommé Prinn, scrupuleux à outrance, qui se serai
Rapin Thoiras, et tous ceux qui ont écrit l’histoire d’Angleterre. Ce
Docteur
était un très savant homme, qui a fait de fort bo
ndaient abominable. Mais examinons une autre raison dont nos premiers
Docteurs
se sont servis, et qui semblait condamner les rep
Romains, il sera facile de montrer que la juste censure des premiers
Docteurs
de l'Eglise, ne regardait point les Acteurs des C
rs ? Au reste on ne doit pas demander des passages exprès de ce saint
docteur
, ou des autres, contre cet indigne partage qu’on
ettent quelque chose du leur. On les a vus plus d’une fois porter aux
docteurs
les approbations toutes dressées. La louange de l
poséb par François Marie del Monaco Sicilien de la Ville de Drapanoc,
Docteur
en Théologie, de la Congrégation des Clercs Régul
s’accorder avec les maximes de ce Livre divin. 3°. Si on a trouvé des
Docteurs
favorables à la Comédie, c’est un malheur dont le
quoi s’est-il obstiné à trouver favorables à son parti tant d’anciens
Docteurs
qu’il cite, comme Saint Thomas d’Aquin, Saint Fra
e Sales, de S. Charles Borromée, de S. Jérôme, et de plusieurs autres
Docteurs
, qu’il cite pour avoir été favorables à la Comédi
’elles ont persuadé, et que l’on ne peut leur rien opposer. Ces trois
Docteurs
ont aussi peu favorisé l’ancienne Comédie, que le
risé la moderne. Par rapport à S. Jérôme, M.F. se fonde sur ce que ce
saint Docteur
a dit dans une de ses épîtres, qu’il faisait ses
e célèbre, mais que jusqu’à présent on n’avait point regardé comme un
Docteur
scolastique ; on ne voit pas par ce qu’en dit M.F
é d’apprendre par qui cela a été décidé, dans quel Concile, par quels
Docteurs
. C’est un principe assez nouveau dans notre Relig
ogien qui la défend, avec l'Histoire du Théâtre et les sentiments des
Docteurs
de l'Église depuis le premier siècle jusqu'à prés
s Papes, des Saints Pères, de S. Thomas et de quelques autres anciens
Docteurs
de l’école qui sont le plus estimés pour leur pié
u partout pour l'Ange de l'Ecole, et pour le plus célèbre de tous nos
Docteurs
. Il propose comme une grande difficulté dans l'in
s actions de Héros ; ni une femme savante qui dogmatise au milieu des
Docteurs
, ni un valet instruit des secrets de l’Etat, qui
rrompre les bonnes mœurs de ses Sujets. S’il y a eu des temps, où les
Docteurs
, et même les Saints ont toléré, ou approuvé la Co
jourd’hui : Ainsi il ne faut pas s’étonner, que les Directeurs et les
Docteurs
de ce temps-là aient toléré des spectacles, qui n
teurs, et de dresser des pièges à la pudeur. Voilà pourquoi plusieurs
Docteurs
qui ne sont pas même les plus sévères, décident,
phémes. C’est en usant du même pouvoir, selon le Pape Sirice4, que ce
Docteur
des Genrils disoit aux Galates : Si quelqu’un vou
l dit, et tirent de ses principes des conséquences tres fausses. « Ce
saint Docteur
a restraint l'approbation, ou la tolérance des co
mœurs, qui sont fort au dessus de la sagesse & de la gravité d’un
Docteur
; mais il n’en est point qui ne condamne l’usage
des femmes & des petits maîtres, qui n’aspirent point au degré de
Docteur
; ce qui le fait rentrer dans la foule des livres
uasi flos egreditur & conteritur, fugit velut umbra. Properce,
Docteur
grave dans ces matieres, fait tout ce qu’il peut
aud, alla lui lire sa Phedre avant que de la donner aux Comédiens. Le
Docteur
, qui étoit homme de goût, applaudit bien sincérem
s petits Maîtres ? Mais que dirent nos Neveux, eût pu lui répondre le
Docteur
, si jamais ils reviennent au bon sens ? Longin, d
is la plus basse ; Et il lui a plu de me dire, Montez plus haut. » Ce
Saint Docteur
dit ailleurs : « Que les honneurs doivent nous ch
n cette fameuse République. Il n’est donc pas étonnant que les saints
Docteurs
de l’Eglise aient déclamé avec tant de force cont
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