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1 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
dans le monde ; si le Théologien illustre à qui on l’attribue, est un Docteur de notre Faculté, et ce que je pense enfin du mér
la, Monsieur, ne doit pas trop vous surprendre ; car le Théâtre a ses Docteurs aussi bien que la Sorbonne ; et il y a peu de Com
oins chez les Italiens, où il n’y ait un personnage qui contrefait le Docteur , et à qui on fait dire beaucoup de contrevérités
racles. J’ai donc douté, Monsieur, si ce n’était pas quelqu’un de ces Docteurs scéniques qui eût voulu nous donner son rôle par
contenterai quelquefois de montrer le ridicule des preuves que notre Docteur apporte pour justifier la Comédie, et quelquefois
s honnêtes gens malades ; et que si tous voulaient se servir de notre Docteur , il pourrait se vanter d’avoir les plus belles pr
er du côté du Scolastique. Saint Cyprien n’était pas du goût de notre Docteur  ; car il y avait déjà du temps de ce Père certain
raits les aïeux des Scolastiques et des Casuistes modernes, que notre Docteur a adoptés pour ses Maîtres ? Et croyez-vous que s
au moins qu’il ne se serait pas rangé de leur parti comme fait notre Docteur , et qu’il n’aurait pas douté comme lui, si on dev
int de précepte formel et particulier contre la Comédie». Voilà notre Docteur qui commence à faire le cathédrant ; il est juste
e la Comédie. » Commençons par examiner le fait de Tertullien que le Docteur allègue, et nous viendrons ensuite à celui qui le
n’en usât. Tertullien leur répond ce que je répondrai bientôt à notre Docteur , qui se sert aussi de cette défense. Quant aux Ch
ns l’Ecriture.» Jugez après cela, Monsieur, de la bonne foi de notre Docteur , et s’il a raison de se fortifier de l’autorité d
ns-lui donc le collet, et voyons les fondements de sa bravoure. Si le Docteur ne veut dire autre chose, sinon qu’en lisant l’Ec
ctacles n’y soit point exprimé. Mais on pourrait encore citer à notre Docteur beaucoup d’autres endroits de l’Ecriture, où la C
tre même n’en faisaient-elles pas métier comme elles. Comment donc le Docteur peut-il espérer que Dieu pardonnera à des Chrétie
ui est le Signe des Chrétiens ? Voilà qui est embarrassant pour notre Docteur . Mais comment se tirera-t-il encore de tant d’end
se mettre en aucun état où la prière leur devienne impossible ? Or le Docteur aurait-il la hardiesse de soutenir que le Nom de
i-même a prescrite aux Chrétiens ? Mais comment se défendra encore le Docteur de cet endroit de l’Epître aux Ephésiens, où sain
ire qui les assaisonne, et avec lequel on réjouit le parterre ? Notre Docteur cependant a passé sur tout cela ; et comme s’il n
que saint Cyprien donne aux Fidèles, et non pas le sens tortug que le Docteur donne aux paroles de ce Père ; comme si saint Cyp
ns encore de faire servir la raison à excuser la Comédie, comme notre Docteur entreprend de le faire. Il reconnaît néanmoins qu
lui fermer la bouche, et à lui apprendre à porter à la doctrine de ce saint Docteur toute la vénération qu’elle mérite, et que les Co
isez, je vous prie, avec attention, dit-il à son Ami, ce que ce grand Docteur enseigne de la Comédie dans la seconde partie de
ecin qui guérit des scrupules, et qui va servir de truchement à notre Docteur . N’est-ce pas là, Monsieur, un personnage bien di
à, Monsieur, un personnage bien digne du Docteur Angélique ? Et notre Docteur lui-même ne devrait-il pas avoir appris à respect
ns Pères que saint Thomas lui-même a honorés comme ses Maîtres. Notre Docteur en commettant ainsi saint Thomas, ne voit-il pas
ritiques de renouveler les querelles que l’on a faites autrefois à ce saint Docteur sur plusieurs points de la doctrine, qui effectiv
n’y a-t-il aucun Concile qui les ait canonisés, quoiqu’en dise notre Docteur  ; et si quelques Papes ont donné des éloges à la
tous ses points. Quant à Gonet et à Jean de Saint-Thomas, dont notre Docteur mandieh aussi les suffrages, ce sont deux écolier
able de son crédit à de tels garants. Cependant écoutons ce que notre Docteur fait dire à saint Thomas au sujet de la Comédie ;
ire ensuite nos réflexions. « Il demande entre autres choses, dit le Docteur en parlant de saint Thomas, ce que l’on doit croi
e trouve que dans les jeux...» Et un peu après, il ajoute encore,« ce saint Docteur veut même qu’il y ait quelque péché à ne point pr
font plaisir et qui délassent l’esprit ? » Je pourrais nier à notre Docteur la conséquence qu’il tire en faveur de la Comédie
vec plus d’application et de force. Mais la question serait que notre Docteur nous montrât bien clairement que la Comédie est u
Et en ce cas l’autorité de saint Thomas ne servirait de rien à notre Docteur , qui ne patrocinei que pour les Comédiens et que
heureux que lui dans la vie future. Je pourrais encore chicaner notre Docteur sur cette vision et sur la qualité du Farceur qui
ne doute pas que ces réflexions sérieuses n’incommodent un peu notre Docteur , et qu’il ne les trouve un peu trop longues ; mai
t præcipue eorum qui finem in delectatione ludi constituunt. » Notre Docteur adopte cette réponse, et prétend qu’elle peut êtr
ure qu’il est qui ne les condamnât comme ont fait les Pères. » Notre Docteur fait ici comme s’il adoptait la réponse que saint
cessaire de faire comparaison de l’une à l’autre : et parce que notre Docteur , à qui le temps est précieux, prétend que ce sera
a Comédie moderne. Les Pères ont condamné la Comédie ancienne ; notre Docteur en demeure d’accord : mais il prétend en même tem
ue la Comédie ancienne, ainsi que nous le verrons incontinent. Notre Docteur suppose donc faux dans sa conclusion, quand il di
contre la Comédie.» Avant que d’en venir à l’examen de ce que notre Docteur prétend trouver dans Tertullien et dans saint Cyp
’est la corruption et non pas l’institution. » « D’où, ajoute notre Docteur , en appliquant ce raisonnement à la Comédie, il s
ce Père : et je m’aperçois de plus en plus qu’il ne sied pas à notre Docteur de contrefaire l’habile homme et de citer les Pèr
t pas douter que le Démon ne soit l’inventeur de la Comédie, et notre Docteur a l’audace de lui faire dire que c’est Dieu qui e
viter aux Chrétiens comme un écueil très dangereux. Et afin que notre Docteur ne rejette pas à son ordinaire ce que Tertullien
nos jours ; car je laisse à part les Pièces purement comiques, que le Docteur lui-même abandonne. Or il va paraître clair comme
se de commercio scintillas libidinum conflabellant.» Mais, dit notre Docteur , il y a dans les Comédies d’aujourd’hui de si bel
le pour l’interdire aux Chrétiens. Or je demande présentement à notre Docteur , si le plaisir que l’on cherche dans la Comédie d
, et ils ne coûtent rien» : « Sunt sancta, perpetua, gratuita.» Notre Docteur peut-il se vanter de reconnaître les plaisirs de
auront pas fait pénitence : et que l’on juge après tout cela si notre Docteur a eu raison de faire dire à Tertullien que la Com
change sur le récit d’un Docteur de Théâtre. « Saint Cyprien, dit le Docteur , en parlant de David qui dansa devant l’Arche, au
retentir les louanges des idoles. D’où il est facile de juger que ce saint Docteur ne condamne pas absolument les danses, les chants
es Idoles. » Il n’y a rien de fidèle ni de juste dans tout ce que le Docteur pose ici de saint Cyprien : il erre dans le fait 
t qui se célébraient en l’honneur des Idoles », ainsi que l’assure le Docteur . En effet ce serait un joli raisonnement qu’on fe
t ne peut convenir qu’à un Docteur de Théâtre : aussi est-il de notre Docteur . Cet autre qui est encore de sa façon n’est pas p
rirait des sacrifices aux faux Dieux. Il faut donc faire voir à notre Docteur qu’il y a un milieu défendu entre la danse de Dav
es infamies de la gentilité idolâtre ; on ne peut en douter, et notre Docteur lui-même n’en doute pas, puisqu’il abandonne les
e et maximam, et parum congruentem Christianis vanitatem ». Que notre Docteur cesse donc de dire, « Que saint Cyprien n’a conda
s. Je puis donc conclure hardiment avec saint Cyprien et contre notre Docteur , qu’un Chrétien qui a renoncé dans le Baptême aux
lum vadit, Christo ut diabolo renuntiat. » Je marquerais ici à notre Docteur les Spectacles que saint Cyprien conseille aux Ch
riture. Se peut-il rien de plus fort pour la Comédie ?» s’écrie notre Docteur . Comme saint Bonaventure, Albert le Grand, et sai
déconcerter l’harmonie de l’âme. Or je demanderais volontiers à notre Docteur si l’harmonie de l’âme peut bien se conserver pen
rromée, ne les auraient pas approuvées non plus, quoiqu’en dise notre Docteur  ; car il voudrait aussi que ces deux Saints fusse
ner ici avec attention ce qu’ils ont pensé de la Comédie. Ainsi notre Docteur me donnera, s’il lui plaît, licence de faire cet
ales ait approuvé les Comédies d’aujourd’hui, dont il s’agit entre le Docteur et moi. Car qu’il y ait des Comédies qui de leur
Comédie prise en général et selon sa nature, ne sert de rien à notre Docteur , qui a pour but de justifier la Comédie telle qu’
voulût acheter le privilège à ce prix ? Il ne faut donc pas que notre Docteur prononce si souverainement que Saint François de
les ajustements et tous les airs les plus mondains ? C’est ce que le Docteur ne me persuadera pas. Mais il doit avoir contente
ite comme pour les permettre. Je ne conseille pas en tout cas à notre Docteur de préférer ce témoignage à tant d’Actes authenti
uader sur quelque ouï-dire. J’ai jusqu’à présent un peu harcelé notre Docteur , parce qu’il sortait de sa sphère en contrefaisan
tendrons-nous pas cet adoucissement aux Spectacles ? » Je réponds au Docteur que son raisonnement pèche dans la matière et dan
qui condamne tous ces excès. Et il pèche dans la forme, parce que le Docteur argumente de certaines choses où l’on peut garder
rdent dans l’usage des festins, des ameublements et des habits. Notre Docteur qui ne s’assujettit à aucun ordre, retourne à l’E
haut : mais je ne puis m’empêcher d’admirer ici l’indulgence de notre Docteur , qui après avoir rapporté quelques endroits de l’
ie et de leur reconnaissance. Et c’est sur cette prédiction que notre Docteur fonde le pouvoir qu’il se donne de métamorphoser
leçons les plus sérieuses ». Nous ne savions pas, Monsieur, où notre Docteur avait puisé tous ses beaux principes. Mais enfin,
plus austères, ou dans les Collèges où on exerce la jeunesse. » Notre Docteur nous permettra, s’il lui plaît, de ne le pas croi
c’est une autre affaire ; j’en dirai un mot un peu plus bas, où notre Docteur les remet encore en jeu. Suivons-le cependant dan
die soit mauvaise, quoique les Comédiens soient infâmes.» Voilà notre Docteur déjà tout consolé de son infamie, se reposant sur
entent des personnages dans les Comédies ? » Nous répondrons à notre Docteur  : mais qu’il nous dise, s’il lui plaît, auparavan
upposé qu’elles en imitassent les actions ; c’est, comme le dit notre Docteur lui-même, que cela se ferait sans scandale, c’est
e se dissiper et de se corrompre. C’est donc bien mal à propos que le Docteur fait comparaison des Comédiens de profession avec
s jamais servir à former ni l’esprit ni les mœurs des Ecoliers. Notre Docteur emploie une autre espèce de lexiveo pour effacer
sienne.» Cette lexive, quelque excellente qu’elle paraisse à notre Docteur , n’a pas encore enlevé la tache des Comédiens : l
jamais devenir une école de vertu, comme la baptise aujourd’hui notre Docteur  ; ce n’est pas merveille si les Cabaretiers et le
t qu’il fait grâce à qui il lui plaît : nous n’empêcherons pas que le Docteur et ses Confrères ne s’adressent de même à Sa Maje
ux des Censures que l’Eglise prononce contre eux : car c’est où notre Docteur nous conduit par une autre objection que son Ami
lui avait faite, et à qui il adresse ces paroles dédaigneuses : « Des Docteurs , dites-vous, ou du moins qui se piquent de l’être
re une conclusion tout à fait digne de lui : « Cependant, dit-il, vos Docteurs qui font sonner si haut les Pères et les Conciles
ces Abbés, que ces Abbés le sont par la licence des Comédiens. Notre Docteur pousse son impudence encore plus loin ; il se mêl
nnêtes, et de ne blesser en rien le Christianisme, ainsi que parle le Docteur  ; mais peut-il s’imaginer qu’on l’en croira sur s
n Troupeau, s’il était vrai que la Comédie fut scandaleuse ? » Notre Docteur est ici bien loin de son conte ; il vient se bris
nne renommée et à leur propre salut. Il y a apparence aussi que notre Docteur se défie de l’efficacité des preuves qu’il a appo
 ; et je me suis servi de tous les trois. » Cette nouvelle entrée du Docteur , si on y prend garde, a quelque chose qui ne lui
re suivi : mais ce qui est de merveilleux, c’est que ce Prêtre est le Docteur même, qui faisait il n’y a qu’un moment aller imp
n’y peut avoir de honte ni de scrupule à s’y trouver. » Quoi ! Notre Docteur lui-même faisait tout présentement scrupule d’ass
que les ladresp ne sentent pas non plus quand on les pique. Que notre Docteur s’en rapporte plutôt au sentiment d’un Homme, qui
r les gens. J’entends parler de « l’agréable Boileau», pour qui notre Docteur aura peut-être plus de déférence et de ménagement
se innocente peut aisément se corrompre à l’Opéra et à la Comédie. Le Docteur poursuit de broder le premier moyen de sa persuas
peu de rapport à une conclusion vraiment Théologique. Cependant notre Docteur le met en œuvre comme quelque chose de fort bon ;
ose de fort bon ; et effectivement c’est un vrai lieu commun pour les Docteurs de Théâtre ; car comme les affiches des rues leur
s plus de cas de leurs conclusions que de leurs principes. Mais notre Docteur fait une instance. « Ces affiches, dit-il, invite
isse empêcher les Chrétiens d’y assister. » Je ne sais de quoi notre Docteur s’avise de mêler ici l’Eglise avec la Cour dans s
té quelquefois n’a pas dédaigné d’y assister en personne. » Si notre Docteur avait été bien sage, il n’aurait point employé le
r du nom du Roi. « Mais les Magistrats ne s’y opposent pas », dit le Docteur . A cela je lui répondrai ce que me dit un jour un
que nous prenions de l’en purger, il ne nous est pas possible.» Notre Docteur méditera, s’il lui plaît, sur cette réponse ; je
lle a pu avoir des raisons de politique qui ne sont pas du ressort du Docteur ni du mien : et ça a été peut-être avec la confia
tant de conscience que de politique. Il serait à souhaiter que notre Docteur n’en eût point pris d’autre, au lieu de s’étendre
prennent occasion de pécher. » On ne se serait point douté que notre Docteur fît le métier de confesser, s’il n’en avait avert
es au Pont neuf aussi bien que les riches à l’Hôtel de Bourgogne ? Le Docteur aurait donc bien mieux fait de garder le silence
; à quoi nous voulons bien nous en tenir. C’était ici l’endroit où le Docteur pouvait finir son rôle ; mais il le pousse encore
« Voulant aussi, dit-il, examiner les précautions avec lesquelles les Docteurs permettent que l’on aille à la Comédie. » Il dit
inaire d’une parole mal entendue ou malicieusement expliquée.» Notre Docteur établit ici son triomphe sur une victoire un peu
n hasard que les Comédies excitent les passions, comme l’assure notre Docteur , mais ce serait un miracle si elles ne les excita
excitaient pas. Les belles comparaisons après cela que fait ici notre Docteur , quand il nous dit : « que s’il était défendu d’a
er dans le plaisir. Qu’il y aurait de choses à dire là-dessus à notre Docteur , qui ne se soucie pas de damner les gens, pourvu
es passions ; ce n’est pas par une occasion prise, ainsi que parle le Docteur , mais par une occasion bien donnée et bien prépar
ondition que saint Thomas demande dans l’usage des jeux, et que notre Docteur s’efforce d’ajuster au Théâtre. Passons avec lui
ux et des personnes. C’est ici la dernière Scène de la Pièce de notre Docteur , qui n’est pas moins abondante en paradoxes que l
t de la vie d’un Chrétien, à cause des dangers qui l’accompagnent. Le Docteur n’en demeure pas là, il étend son indulgence jusq
t-il pas horreur ? Quoi ! dans ce saint temps, qui, de l’aveu même du Docteur , est consacré à la pénitence, qui est un temps de
squ’ils s’excommunient ainsi d’eux-mêmes ? Mais saint Thomas, dit le Docteur , permet à un Pénitent de prendre quelque divertis
en auront envie ? Ce sont là cependant les riches conclusions que le Docteur prétend tirer de la doctrine de saint Thomas : co
Car enfin l’Eglise défend les Spectacles à tous les Chrétiens ; et le Docteur veut que saint Thomas les permette même aux Pénit
les défend sans exception, et pour tous les temps de l’année ; et le Docteur veut que saint Thomas les permette durant tout le
homas ; et ainsi ce ne peut être qu’un effet de l’entêtement de notre Docteur , à qui la Comédie plaît beaucoup plus que le Carê
t très fort ; mais cela n’est pas cependant moins vrai, suivant notre Docteur  : et pour le justifier, il n’y a qu’à réduire ses
ans une espèce de forme. « Dieu se reposa le septième jour », dit le Docteur . « Or le Dimanche est institué, afin que nous no
s, dans un temps où ils doivent en se reposant imiter son exemple. Le Docteur prétend se tirer de tous ces inconvénients, en di
que contre certains Casuistes relâchés de son temps, qui, comme notre Docteur fait encore aujourd’hui, réduisaient la défense d
les charmes dont le Diable se sert pour séduire les âmes ». Que notre Docteur apprenne donc mieux son Un seul Dieu, qu’il s’en
où l’on rend la Justice : mais ce n’est pas par là apparemment que le Docteur en voudrait prouver l’innocence. Car enfin si on
e saint Thomas et Albert le Grand demandent dans l’usage des jeux, le Docteur prétend qu’elle est admirablement bien gardée dan
s à la Comédie et de ne pas faire l’éloge des Comédiens ; et ainsi le Docteur pouvait se taire là-dessus et se contenter de mon
un Religieux ou d’un Prêtre. » Mais je demanderais volontiers à notre Docteur , si ces paroles qui, selon saint Bernard, sont de
enaient la vie du monde la plus exemplaire. » Je voudrais que notre Docteur ne mît, pas encore une fois la Confession en jeu,
s’en divertissent. « A l’égard de ceux qui vont à la Comédie, dit le Docteur , il y en a quelques-uns qu’il serait indécent et
utume, et qu’il n’y a plus de scandale à donner ni à recevoir. » Le Docteur se démasque ici lui-même, et il semble qu’il sera
pas que beaucoup n’y assistent ; de même que s’il est vrai ce que le Docteur a dit plus haut, il y a aussi beaucoup de Religie
y a encore ici une autre contradiction bien grossière à remarquer. Le Docteur a prouvé plus haut l’innocence des Comédies d’auj
es Evêques en Italie qui voulussent se servir de la dispense de notre Docteur , ni approuver sa douce Morale. Tout ce qu’il pour
2 (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864
’autoriser ? 3°. Quelle confiance peut-on prendre dans le suffrage du Docteur , dont on a inséré l’approbation dans une Edition
uter quelques décisions trop favorables à la Comédie : ainsi c’est un Docteur sévère, qui attaque des Docteurs relâchés, ou plu
orables à la Comédie : ainsi c’est un Docteur sévère, qui attaque des Docteurs relâchés, ou plutôt leur doctrine : car sa censur
idens, dans ces circonstances, qui accompagnent la Comédie, que notre Docteur trouve des vices, qui la lui font absolument répr
tud. D. Ramire se prévaut ici de l’approbation même qu’il réfute ; le Docteur qui l’a donnée, y fait des vœux pour obtenir aux
re de la Comédie : il recueille sur cette matière les définitions des Docteurs les moins accusés de rigorisme, & il en concl
à leurs adversaires l’autorité de S. Thomas, & de quelques autres Docteurs très-respectables : c’est-là le plus fort de leur
se sert contre ses ennemis, avec le plus grand avantage. En effet ces Docteurs n’ont jamais permis que des spectacles, où la pud
de nouvelles forces, il se met à la tête d’une légion innombrable de Docteurs  ; il s’arme de canons & de loix ; de Decrets
i solidement & formellement appuiée sur l’autorité des Peres, des Docteurs , & des Conciles. Mais n’est-ce pas aux vices,
er ce Spectacle ? On peut aisément deviner la réponse qu’y fait notre Docteur  : des principes qu’il vient de nous exposer, il c
3 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70
’autoriser ? 3°. Quelle confiance peut-on prendre dans le suffrage du Docteur , dont on a inséré l’approbation dans une Edition
uter quelques décisions trop favorables à la Comédie : ainsi c’est un Docteur sévére, qui attaque des Docteurs rélâchés, ou plû
orables à la Comédie : ainsi c’est un Docteur sévére, qui attaque des Docteurs rélâchés, ou plûtot leur doctrine : car sa censur
idens, dans ces circonstances, qui accompagnent la Comédie, que notre Docteur trouve des vices, qui la lui font absolument répr
ud . D. Ramire se prévaut ici de l’approbation même qu’il réfute ; le Docteur qui l’a donnée, y fait des vœux pour obtenir aux
re de la Comédie : il recueille sur cette matiére les définitions des Docteurs les moins accusés de rigorisme, & il en concl
à leurs adversaires l’autorité de S. Thomas, & de quelques autres Docteurs très-respectables : c’est-là le plus fort de leur
se sert contre ses ennemis, avec le plus grand avantage. En effet ces Docteurs n’ont jamais permis que des spectacles, où la pud
de nouvelles forces, il se met à la tête d’une légion innombrable de Docteurs  ; il s’arme de canons & de loix ; de Decrets
i solidement & formellement appuiée sur l’autorité des Peres, des Docteurs , & des Conciles. Mais n’est-ce pas aux vices,
ser ce Spectacle. On peut aisément deviner la réponse qu’y fait notre Docteur  : des principes qu’il vient de nous exposer, il c
4 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
e que donnoit Saint Augustin, & que suit après lui le torrent des Docteurs . Avant que de décider sur les spectacles, il s’ag
iles ? Oui, Messieurs, c’est dans les Conciles, c’est dans les saints Docteurs  ; qui tous ont prétendu qu’ils étoient véritablem
ns grossieres du Cirque & de l’Arêne ; & jamais cependant les Docteurs & les Conciles en ont-ils fait la distinction
, que les raisons qui engagerent de tout temps les Conciles & les Docteurs à les proscrire avec tant de sévérité, conviennen
ces vices ? Le théâtre est-il donc changé de nos jours, reprenoit un Docteur plus moderne ? Qu’y voit-on du moins que des hain
que peut-on donc en dire autre chose, sinon ce qu’en disoit un grand Docteur , que l’on y fait du moins un jeu du vice, & u
ez renoncé ; ils répondront en nous citant les premiers écrits de nos Docteurs à leurs Césars. Nos peres y protestoient qu’on le
eux de nos jours comme ceux de leur siecle, que condamnent les saints Docteurs  ; puisque les mêmes raisons, qui les ont engagés
les spectacles ne sont point défendus dans l’Ecriture. Non, répond ce Docteur , ils n’y sont pas expressément nommés ; mais tout
décidez entre nous. Mais enfin, Messieurs, dites-moi donc, reprend un Saint Docteur , sur ce théâtre, où vous n’allez que pour vous fo
tte notion même du Christianisme, que je décide après tous les saints Docteurs que le théâtre est criminel en soi. J’ajoute que
rdre contre lequel nous ne voyons pas que se soient élevés les saints Docteurs , sans doute parce que les Chrétiens de leur siecl
tis innocents du spectacle, encore faudroit-il conclure avec un grand Docteur  : Premiérement, qu’à raison du scandale, autorisa
5 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
farceurs encore plus insolens. Savez-vous ce que vous faites, dit ce saint Docteur , quand vous donnez tant d’applaudissemens à ces j
peut guéres user de termes plus forts, & c’est un des plus saints Docteurs de l’Eglise qui en a ainsi parlé. Saint Augustin
, en leur faisant perdre la grace Dieu par tant de péchés. Ces saints Docteurs étoient autorisés en de si justes invectives par
e nous condamnons. Je sai quel est l’endroit où vous prétendez que ce saint Docteur est si favorable aux jeux & aux gens de théat
oint d’actions contraires à l’honnêteté. » Il est donc évident que ce saint Docteur en parlant de la sorte, n’a jamais prétendu justi
s prétendu justifier la comédie, telle que l’ont condamnée les saints Docteurs . Saint Thomas en ces endroits parle seulement de
ire un esprit qui doit être toujours recueilli en Dieu. Mais quand ce saint Docteur parle de la comédie, telle que les Conciles &
un comédien qui persévére toujours dans la honte de son art, comme un docteur & un maître qui instruit les autres, non pour
ont suivi en cela les loix de l’Eglise & les sentiment des saints Docteurs , en défendant qu’on admît aux Sacremens les coméd
’Eglise d’une part, & de l’autre part la considération de tant de Saint Docteurs qui ont parlé avec tant d’horreur de la comédie,
vos bras & dans vos opprobres, que Jesus-Christ comme un céleste Docteur est venu enseigner l’humilité aux hommes, pour pa
6 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « Approbation des Docteurs »
Approbation des Docteurs Le but que s’est propose l’Auteur du Livre qui
ent même de corrompre tout a fait le cœur. C’est le jugement que Nous Docteurs en Théologie de la Faculté de Paris, et Chanoines
7 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
sonne de qualité, sur le sujet de la Comédie. Chez Mazuel 1694. Ce Docteur s’est appliqué particulièrement à répondre à l’Or
de lui refuser l’Absolution. Il consulta le cas en Sorbonne ; et les Docteurs consultés crurent devoir examiner la question de
es Poètes sont remplies, ou par les idées mauvaises des Comédies. Ces Docteurs concluent que les Comédiens par leur profession c
ls ne soient pas si coupables que les Comédiens : néanmoins les mêmes Docteurs ont décidé qu’on doit leur refuser l’Absolution,
cision faite en Sorbonne, est daté du 20. May 1694. et signée par six Docteurs , dont voici les noms : G. Fromageau, Ch. Durieux,
gien qui la défend, avec l’Histoire du Théâtre, et les Sentiments des Docteurs de l’Eglise, depuis le premier siècle jusqu’à pré
e Meaux, sur saint Thomas, par lesquelles il prouve solidement que ce saint Docteur n’a jamais parlé de la Comédie. Pour dire un mot
sa Paroisse. Il consulta la Sorbonne, dont voici la décision : « Les Docteurs de la sacrée Faculté de Théologie de Paris, souss
8 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
t permis d’en disputer, et traitent de pernicieux et de relâcher, les Docteurs qui ont l’indulgence de les tolérer. Si je m’aban
ontre la Comédie. Les Pères assurent qu’on n’y peut pas assister, les Docteurs Scholastiques soutiennent le contraire. Tâchons d
lui fermer la bouche, et à lui apprendre à porter à la doctrine de ce saint Docteur toute la vénération qu’elle mérite, et que les Co
e peut expliquer combien au Concile de Trente la Doctrine de ce grand Docteur , reçut de louanges et d’acclamations de la part d
nt disputere ; lisez, je vous en prie, avec attention ce que ce grand Docteur enseigne de la Comédie, dans la Seconde partie de
ueux, de ne se point refuser des plaisirs innocents et honnêtes ». Ce saint Docteur veut même qu’il y ait quelque sorte de péché à ne
e et les paroles et les actions : mais écoutez encore un peu ce grand Docteur , il achèvera de vous convaincre par une objection
ien dérober de leur beauté. « Le divertissement, répond cet excellent Docteur « Quod sicus dictum est, etc. »Ibid. , étant donc
règle, et défectueux ce qui ne l’égale pas. « Or est-il, continue ce saint Docteur , que les paroles et les actions divertissantes pe
la Comédie, et nous ne ferons rien en cela qu’à l’exemple de ce grand Docteur qui, selon sa coutume, appliquant à tous les Père
ntir les louanges des Idoles. D’où il vous est facile de juger que ce saint Docteur ne condamne pas absolument les Danses, les Chants
tacles, et ne dirons-nous pas que comme on applique les reproches des Docteurs de l’Eglise au luxe, à l’intempérance, à la dissi
quer, non pas à nôtre fantaisie, mais par les paroles des plus grands Docteurs . Albert le Grand qui a recueilli tous ces Passage
our entendre ce que veulent dire les Lois, il faut s’en rapporter aux Docteurs qui les ont expliquées. Voici ce que le fameux Ba
supposé leur conduite aussi exempte de blâme que leur Profession. Des Docteurs , dites-vous, ou du moins qui se piquent de l’être
pages où l’on ne trouve quelque chose contre les Jeux. Cependant vos Docteurs qui font sonner si haut les Pères et les Conciles
estion dont il s’agit, d’examiner les précautions avec lesquelles les Docteurs permettent que l’on aille à la Comédie. Saint Tho
9 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
ar comme nous avons dit auparavant, suivant le sentiment de plusieurs Docteurs anciens très considérables par leur sainteté, et
evenons encore sur ce même sujet des Fêtes, à l’exception que ce même Docteur fait, sur les occasions importantes d’une réjouis
onfirmé par un passage de saint Augustin rapporté par Gratien ; où ce saint Docteur dit, « Que celui qui veut obtenir la rémission de
10 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIV. Troisième réflexion sur la doctrine de Saint Thomas : passage de ce saint docteur contre les bouffonneries. » pp. 85-87
sième réflexion sur la doctrine de Saint Thomas : passage de ce saint docteur contre les bouffonneries. Quoi qu’il en soit, e
pour tirer de Saint Thomas quelque avantage, faire voir par ce saint docteur , que cette condition convienne aux bouffonneries
11 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175
En 1657, le Curé de Saint Germain l’Auxerrois, à Paris, consulta les Docteurs en Théologie de la Faculté de Paris sur la matièr
avant sa mort, à M. de Voisin de faire imprimer ce Traité, ce que ce Docteur exécuta en 1666, à Paris, chez Promé. Le Public f
favorisant la Comédie, chez Couterot ; l’Auteur est M. de la Grange, Docteur et Chanoine régulier de Saint Victor, qui cite en
12 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98
détruire ce raisonnement, de faire remarquer combien les Pères et les Docteurs des derniers temps sont d’accord avec les Anciens
Mais allons plus loin, et pénétrons les motifs qui ont déterminé nos Docteurs à interdire les Spectacles modernes aux Chrétiens
être appliquée, à juste titre, à ceux de notre temps : et, parmi les Docteurs modernes, ceux qui ont paru les plus favorables a
13 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
re à ce qu’elle devait à Dieu. Elle consulta sur ce sujet beaucoup de Docteurs . Plusieurs Evêques lui dirent que les comédies qu
sement était un péché mortel, et lui rapporta son avis, signé de sept Docteurs de Sorbonne qui étaient de son sentiment. Cette n
, Précepteur du Roi, consulter la Sorbonne. Il se trouva dix ou douze Docteurs qui décidèrent que supposé que dans la comédie il
e n’a souffert le moindre nuage. Cette prétendue décision de quelques Docteurs de Sorbonne consultés par le Précepteur du Roi, n
et et Fromageau, qui connaissaient bien la Sorbonne, dont ils étaient Docteurs , prouvent au long (Dict. v. Comédie) que cet illu
des Italiens sous la protection du sérieux Français ? Encore même ces Docteurs y mettent des restrictions qui rendent leur indul
ù il se plaçait en cérémonie. Mais Boursault n’était rien moins qu’un Docteur irréfragable. En vérité Alexandre et Frédéric, da
14 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
vice sous les apparences de la vertu. Notre Théologien trouve que les Docteurs Scolastiques ne sont pas d’accord avec les Pères
t de l’organe de saint Thomas, et il fait si bien qu’il trouve que ce saint Docteur approuve la Comédie. La règle de saint Cyprien es
’hui, contre une expérience universelle, abuser du langage des saints Docteurs , pour autoriser des Spectacles qu’ils n’ont jamai
est le même que celui d’Albert le Grand ne pouvant comprendre, que ce Docteur loue des actions indifférentes en elles-mêmes, pr
es parce qu’elles étaient défendues. Ibid. » Ainsi, selon ce nouveau Docteur , il n’est pas à propos de croire qu’une chose est
t-on point assez de Comédies ? On en joue, dira-t-il. Mais « certains Docteurs , ou du moins qui se piquent de l’être, les condam
isé de faire voir « qu’aucune des conditions que demandent les saints Docteurs ne manque à la Comédie telle qu’elle est aujourd’
ls doivent l’exemple et l’instruction : ce qui a fait dire aux saints Docteurs , que ce qui ne serait qu’une faute légère dans un
eilles, et dans la méditation de son éternelle vérité ; notre nouveau Docteur ajoute à ce précepte le charitable conseil de se
t que trop sans que j’en parle. A l’égard des expressions de quelques Docteurs , dont le Théologien et les « honnêtes gens » pour
15 (1823) Instruction sur les spectacles « Préface. » pp. -
Préface. Les anciens Pères et les Docteurs modernes se sont tous élevés contre les spectacle
vons emprunté des armes, non seulement aux saints Pères et aux saints Docteurs de l’Eglise, mais encore aux incrédules des deux
16 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -
657. M. le Curé de saint Germain de l’Auxerrois à Paris, consulta les Docteurs de Sorbonne sur les Comédies ; il fut décidé qu’i
nt son décès, à M. de Voisin, de faire imprimer ce Traité ; ce que ce Docteur exécuta en 1666. Le public fut surpris de voir pa
17 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
partie, chap. 23.) Enfin nous citerons encore le témoignage non d’un docteur , d’un Père de l’Église ou d’un saint évèque, mais
tacle et non des acteurs, etc. Suivant Collet, Lamet rapporte que six docteurs de Sorbonne ayant été consultés, en 1694, sur la
icendum. » (Collet.) Ità ctiam Bailly. Il est à remarquer que les six docteurs de Sorbonne, ni Collet, ni Bailly, ne font aucune
ri, se fonde sur le passage suivant de saint Thomas : « Ludus, dit le docteur angélique, est necessarius ad conversationem vitæ
d’une manière modérée…, il est nécessaire que l’on sache que ce saint docteur n’entend pas parler des comédies telles que les d
çois de Sales, s’expriment comme saint Thomas. On voit que ces saints docteurs ne croyaient point que les acteurs, les comédiens
acteurs, les comédiens fussent excommuniés ». Il est vrai, ces saints docteurs parlent sur la comédie, comme saint Thomas, et da
18 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « III. » pp. 12-16
ne m’amuserai point, Mes Pères, à vous représenter ce que les saints Docteurs ont dit contre les danses et contre les bals. Vou
à vos Casuistes, qui prétendent qu’on doit moins s’arrêter à ces bons Docteurs , pour ce qui est de la Morale, qu’à vos nouveaux
19 (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191
se que pour les critiquer, non pas pour les suivre. C’est pourquoi ce Docteur est si en peine de savoir comment on peut accorde
e fût pas de mon sujet, parce qu’elle est assez de saison ; et que ce Docteur en parle dans le lieu, où il fait l’apologie de l
20 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16
ont les tyrans les menaçoient. Voila ce que m’aprendroient ces saints Docteurs , & ce qu’ils vous aprennent. Voilà leur moral
icateurs dans la chaire, Directeurs dans le tribunal de la penitence, Docteurs dans les Ecoles, Pasteurs des Ames, Ministres des
faire écouter, & que l’on n’écoute en effet que trop ; voila les Docteurs & les Maîtres, dont les lumieres effacent tou
21 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9
sans négliger l’autorité infiniment plus respectable des Pères et des Docteurs de l’Eglise. Du moins le sentiment des gens livré
reproche que nous nous sommes fait les premiers. C’est ainsi que les Docteurs de l’Eglise ont étudié les livres des infidèles e
celles des Prophètes, qu’ils ne connaissaient pas ; et Molière est un Docteur plus respecté au théâtre que S. Augustin, qu’on y
22 (1731) Discours sur la comédie « Préface de l'Editeur. » pp. -
gien qui la défend, avec l’Histoire du Théâtre, et les sentiments des Docteurs de l’Eglise depuis le premier siècle jusqu’à prés
e des Spectacles de différents siècles, et rapporte les Jugements des Docteurs de l’Eglise et des Théologiens. Ces faits ainsi r
23 (1579) Petit fragment catechistic « [FRONTISPICE] »
pris de l’une des Catéchèses et Opuscules de M. René Benoist Angevin, Docteur en Théo- logie et Curé de Saint Eustache à Paris.
24 (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « [FRONTISPICE] »
urs et difficiles. Faictes Françoises, par M. Iaqves Tigeov Angevin, Docteur en Theologie, Chancelier et Chanoine en l’Eglise
25 (1574) Livre premier. Epître dixième. Cyprien à Eucratius son frère « [FRONTISPICE] »
urs et difficiles. Faictes Françoises, par M. Iaqves Tigeov Angevin, Docteur en Theologie, Chancelier et Chanoine en l’Eglise
26 (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « [FRONTISPICE] »
urs et difficiles. Faictes Françoises, par M. Iaqves Tigeov Angevin, Docteur en Theologie, Chancelier et Chanoine en l’Eglise
27 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. » pp. 102-108
propres paroles de Saint Thomas », et il cite un article de ce saint docteur sur les sentencesIn 4. dist. 16. q. 4. art.2 in c
, étendre au carême jusqu’à un certain degré, ce que propose ce saint docteur en général sur l’état des pénitents, il n’y aurai
28 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « [FRONTISPICE] »
jurisprudence du royaume. Par feus Messieurs de Lamet et Fromageau, Docteurs de la Maison et Société de Sorbonne TOME PREMIER
29 (1646) Science du chrétien « [FRONTISPICE] »
ie de Jesus. Troisiesme Edition Augmentée du Catechisme des Peres et Docteurs de l’Eglise. A Paris Chez Pierre de Breche Père
30 (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204
te. Par exemple, Messieurs, si je supposais que vous êtes deux grands Docteurs , si je prenais mes mesures là-dessus, et qu’ensui
aractère de Port-Royal, il traite le Pape familièrement, il parle aux Docteurs avec autorité ; que dis-je ? Savez-vous qu’il a f
a Sorbonne, il introduit sur la scène tantôt des Jacobins, tantôt des Docteurs , et toujours des Jésuites ; combien de rôles leur
31 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « APPROBATION »
APPROBATION N ous soussignés Docteurs de la Maison & Société de Sorbonne, avons lû
32 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « [FRONTISPICE] »
. Benoist,à l’Image S. Joseph et S. Ignace.M DC LXII Avec Approb. des Docteurs et Privilege du Roy
33 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Avertissement. »
chant la Comédie, on jugea à propos de consulter en Sorbonne quelques Docteurs , pour les prier d’en dire leur sentiment. Ces Mes
34 (1590) De l’institution de la république « [FRONTISPICE] »
Royaume Le tout traduit en François par m. jaques trigeou Angevin, Docteur en Theologie, Chancellier et Cha-noine de l'Eglis
35 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « [FRONTISPICE] »
célèbres Théologiens et Canonistes. Par Messire Jean Pontas, Prêtre, Docteur en Droit-Canon de la Faculte de Paris, et Soupeni
36 (1644) Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. Discours quatriesme « Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. » pp. 100-132
atiue. Elle est cause que les Poëtes de Theatre ont esté appellez des Docteurs , διδασκάλοι καὶ κωμωδοδιδάσκαλοι, & qu’on dis
que les Poëtes Comiques enseignoient, & qu’ils estoient appellez Docteurs , ils ont pris à la lettre ce que quelqu’vn leur a
tovtes les flevrs estoient roses , dans le leur tous les hommes sont Docteurs , toutes les femmes sçauantes. Il n’y a que des So
tes Espagnols. Il sçait ce que j’ignore, & ce que la pluspart des Docteurs ne sçauent pas bien : Il penetre dans la plus noi
37 (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296
e regardée comme une profession absolument mauvaise : « Ludus, dit le Docteur angélique, est necessarius ad conversationem vitæ
e Sales10 s’expriment comme saint Thomas. 648. On voit que ces saints Docteurs ne croyaient point que les acteurs, les comédiens
38 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XII. Son opposition aux vœux du Batême. » p. 25
x vœux du Batême. Sera-t’on enfin étonné d’entendre tous les saints Docteurs de l’Eglise reprocher aux chrétiens leur assistan
39 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VIII. Qu’il n’est point permis aux particuliers de faire des Assemblées pour la danse, ni pour toute sorte de sujet. » pp. 33-35
occasion, et pour toute sorte de sujet. C’est le sentiment commun des Docteurs , et entre autres de saint Thomas, et saint Antoni
40 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES DISCOURS. » pp. -1
de Théâtre et autres divertissements comiques, et des sentiments des Docteurs de l’Eglise sur cette matière. 33 I. PART. Histoi
41 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
our amuser ceux des petites maisons de Paris, que les allégations des Docteurs qu’il produit contre la Comédie, ont si peu de ra
fois), où les plus beaux esprits de la Cour assistèrent, et nombre de Docteurs en Théologie pour vider ce différend ; il fut con
es de judicature, comme superflu et de nul effet ; Jugez par là si ce Docteur particulier, a raison de vouloir contester une pr
ours dit Philon le Juif ; qu’il voie avec quelle méthode, les anciens Docteurs ont converti les Pélagiens, les Donatistes, les A
42 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre V. De ceux qui vont danser avec mauvais dessein. » pp. 26-27
nt Bonaventure, d’Alexandre de Halès, de saint Antonin, et des autres Docteurs . « Militare non est delictum, sed propter predam
43 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
hrétiens ne rougissent pas d’aimer encore, contre lesquels les saints Docteurs se sont élevez dans la suite de tous les siecles,
ements n’ont pas manqué d’apologistes redoutables, puisque les saints Docteurs n’ont pas dédaigné de prendre la plume pour les c
u, & contraire à la sagesse de l’Evangile ; comme parle un ancien Docteur , nec majestati divinæ, nec Evangelicæ disciplinæ
rces pour les combattre, & tout ce qu’elle a eu de Peres & de Docteurs , dans l’Eglise Grecque, dans l’Eglise Latine, dan
ue donnent une Epouse fidele & des enfants bien élevez. Ce que ce saint Docteur a dit contre les spectacles est infini, & son
n ruineroit son opinion par la maxime qu’il a luy-même établie, qu’un Docteur particulier ne fait pas la loy ; & que l’auto
e à celle d’un saint Jerôme, d’un saint Augustin, & de tout autre Docteur , & par consequent à celle de saint Thomas luy
44 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « I. Occasion et dessein de ce Traité : nouvelle Dissertation en faveur de la Comédie. » pp. 1-3
n introduit pour nous assurer qu’il ne connaît pas les péchés que des docteurs trop rigoureux attribuent à la comédie : on affai
45 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIV. Conséquences de la doctrine précédente. » pp. 136-137
gereuses ; et en particulier on peut juger si les pères ou les saints docteurs qui les ont suivis, et Saint Thomas comme les aut
46 (1823) Instruction sur les spectacles « Introduction. » pp. -
e qu’ils soient innocents. On va même jusqu’à ériger les comédiens en docteurs et les comédies en leçons de morale propres à réf
47 (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153
choquer. C’est une coupe d’or, dit saint Augustin, dans laquelle des Docteurs ivres font boire avec plaisir le vin empoisonné d
ande collection des Conciles d’Espagne, & cite un grand nombre de Docteurs espagnols, qui les condamnent. Tels sont entr’aut
esses ou de mener leurs enfans aux spectacles. Voyez la réponse de ce Docteur à la consultation que lui fit sur ce sujet &
48 (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26
es Païens : cela se pourrait prouver par la sainte écriture et saints Docteurs , qui reprennent telles choses mauvaises et abomin
e ce grand personnage monsieur Gerson conformément à tous les anciens Docteurs saints, desquels qui voudra voir au long la sente
49 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre X. Que c’est une chose vicieuse et un dérèglement manifeste de danser fréquemment. » pp. 37-40
qui les rend coupables de péché mortel. Et il faut remarquer que ces Docteurs n’ont pas été les premiers à condamner cette cout
50 (1697) Satire à Mgr Bossuet « SATIRE A MONSEIGNEUR JAQUES BENIGNE BOSSUET. EVEQUE DE MEAUX. » pp. 46-48
est ainsi, Grand Prélat, que le peuple raisonne Et fait une leçon aux Docteurs de Sorbonne : Pour imposer silence il faudrait ré
51 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
ez en concurrence avec les Pères et les Conciles. Saint Thomas est un Docteur particulier qui n’est pas infaillible ni suivi en
dinatur ad solatium hominibus exhibendum. 10 » Nous convenons avec ce saint Docteur et avec vous qu’il en est de l’esprit comme du co
Saint Thomas : car on sait la déférence que Saint Louis avait pour ce Docteur , et qu’il le consultait dans les occasions les pl
que vous. Doù, poursuivez-vous, il vous est facile de juger que « ce saint Docteur ne condamne pas absolument les Danses, les Chants
voulaient à présent se soumettre à la même condition, ou demander des Docteurs de Sorbonne pour l’examen de leurs Pièces, tant p
nnêtes ; et les pièces purgées et châtiées par un Official ou par des Docteurs , ne seraient pas sans doute du goût de ces gens-l
and il a exigé cette seconde condition. La troisième condition que ce Docteur demande, est que dans le plaisir que l’on prend o
déclame dans son Livre des Spectacles ; je vous dirai ce que ce grand Saint Docteur disait, qu’il vaudrait mieux pour vous n’avoir ja
pectacles, et de ne pas dire, que comme on applique les reproches des Docteurs de l’Eglise au luxe, à l’intempérance, à la dissi
-on contre les déclamations et les défenses des Pères ? Et ces saints Docteurs en déclamant contre le luxe et l’intempérance, on
dans ce point : car vous faites dire à votre ami, page 35, que « des Docteurs , ou du moins qui se piquent de l’être, lui ont mo
eut dire en passant qu’on ne voit guère de gens qui se piquent d’être Docteurs s’ils ne le sont pas ; vous avez confondu doctes
d’être Docteurs s’ils ne le sont pas ; vous avez confondu doctes avec Docteurs . En effet on voit beaucoup de gens qui veulent pa
et on voit beaucoup de gens qui veulent passer pour doctes, sans être Docteurs ni doctes, il ne vous est pas difficile d’en conn
le d’en connaître. Mais combien en voit-on qui prennent la qualité de Docteurs , et qui se piquent de l’être, s’ils ne le sont pa
mon chemin ; et j’ai remarqué au contraire, que ceux qui ne sont pas Docteurs , prennent ordinairement le parti de mépriser cett
faire un crime, ni se moquer d’eux en disant qu’ils se piquent d’être Docteurs , surtout s’ils le sont de Sorbonne. Il en coûte a
ndez que vous ayez assez de crédit pour les faire réformer. « Que ces Docteurs , dites-vous à votre ami, vous montrent donc la di
52 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
e démangeaison d’entendre ce qui les flatte, ils auront recours à des Docteurs propres à satisfaire leurs desirs . Ajoutez, qu’i
re, ou en diminuer l’horreur : il suffit de considérer, avec tous les Docteurs , que le théâtre est un amas d’objets séduisans, d
e ce soir même. Je voudrois les connoître, poursuivoit cet inflexible Docteur  ; si je les connoissois, je les prierois de sorti
que donnoit saint Augustin, & que suit, après lui, le torrent des Docteurs . Avant que de décider sur les spectacles, il s’ag
s Conciles ? Oui, c’est dans les Conciles, c’est dans tous les Saints Docteurs , qui tous ont prétendu qu’ils étoient véritableme
ns grossiéres du cirque & de l’arêne ; & jamais cependant les Docteurs & les Conciles en ont-ils fait la distinction
t que les raisons qui engagerent de tous temps les Conciles & les Docteurs à les proscrire avec tant de sévérité, conviennen
ces vices ? Le théâtre est-il donc changé de nos jours, reprenoit un Docteur plus moderne ? qu’y voit-on du moins, que des hai
, & ils nous répondront en nous citant les premiers écrits de nos Docteurs à leurs Césars : nos Peres y protestoient en effe
eux de nos jours comme ceux de leur siécle, que condamnent les saints Docteurs , puisque les raisons qui les ont engagés à condam
les spectacles ne sont point défendus dans l’Ecriture. Non, répond le saint Docteur , ils n’y sont pas expressément nommés : mais tout
âtre frappé subitement de mort ?Mais enfin dites-moi donc, reprend un saint Docteur  : sur ce théâtre où vous n’allez que pour vous fo
tte notion même du Christianisme, que je décide après tous les saints Docteurs , que le théâtre est criminel en soi. J’ajoûte que
orti innocens du spectacle, encore faudroit-il conclure avec un grand Docteur  : premierement, qu’à raison du scandale, autorisa
53 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
urier la Majesté divine ? C’est cependant ce que nous apprend le même Docteur  : Salv. lib. VI. de prov. cap. 4. « Oui c’est une
me repliqueront peutêtre, que tous ces spectacles, dont parle ici le Docteur , faisoient partie du culte des faux Dieux ; &
54 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
e tout temps par l’Eglise. Demande. On supplie Messieurs les Docteurs de décider les questions suivantes. 1°. Peut-on a
entendre la Messe que rarement et en cachette ? Réponse. Les Docteurs en Théologie de Paris qui ont vu l’exposé ci-dess
55 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVI. De la présentation des Poëmes aux Comédiens ; de leur réception, & du choix de ceux qu’on joue dans les intervales. » pp. 8-11
de l’ame, comme l’autre guérit celle du corps. Que penseroit-on d’un Docteur , qui voudroit faire prendre à un malade, des remè
56 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXII. On vient à saint Thomas : exposition de la doctrine de ce Saint. » pp. 79-81
x affaires et au temps » : et voilà tout ce que l’on tire de ce saint docteur en faveur de la comédie. 2. 2. q. 168. art. 2 et
57 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. » pp. 1-5
il n’y a rien qui nous empêche d’entrer dans le sentiment commun des Docteurs , et de dire avec eux qu’elles ne sont point mauva
58 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « PRÉFACE. » pp. 3-6
la saine Doctrine ;2. Ad Timot. 3. 4. et ayant recours à une foule de Docteurs accommodants, ils fermeront l’oreille à la vérité
59 (1731) Discours sur la comédie « Lettre à Monsieur *** » pp. -
et pour le second, je ne sais si cette enchaînure des sentiments des Docteurs de l’Eglise, avec l’Histoire du Théâtre qui n’a p
60 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
de Jeremie Collier Seconde preuve. Tirée des SS. Peres & des Docteurs de L’église. L A Doctrine des Peres sur les
e sous le titre de : Tradition de l’Eglise sur la Comédie. Les SS. Docteurs ne se contentent pas de condamner la Comédie en g
riana &c &c. Le savant Cardinal d’Aguirre renvoie à tous ces Docteurs de sa nation, dans la grande collection des Conci
piéces, & l’on désiroit là-dessus, non seulement la décision des Docteurs de Sorbonne, mais encore celle de Messieurs les C
ous les Curés de la Capitale déclarerent, d’une voix unanime avec les Docteurs , qui signerent avec eux, que le Seigneur susdit n
e ? Hom. 37 sur St. Math. « Mais quel mal faisons-nous, dit encore ce Saint Docteur , dans son Homelie en 399 ? Je vous plains d’autan
trine des Ordonnances Synodales de Noyon en 1694. Telle est celle des Docteurs de Sorbonne, consultés sur cet article : « A l’ég
61 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26
ixième Chant de son Lutrin. « Pour comble de misère, un tas de faux Docteurs Vint flatter les péchés de discours imposteurs, I
62 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
? Il y en a assez dans les saintes Ecritures, dans les Pères, et les Docteurs de l’Eglise. Il faut donc que ces Pères et Docte
es Pères, et les Docteurs de l’Eglise. Il faut donc que ces Pères et Docteurs aient des remèdes fort spécifiques, pour un mal s
63 (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7
s cette inégalité de sentiments qui l’a mis au rang des Saints et des Docteurs de l’Eglise. Et sans sortir encore de l’exemple d
us l’avertissez de ne pas suivre le grand nombre, « de peur d’être un docteur à la douzaine ». On voit bien que vous vous effor
64 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIII. Première et seconde réflexion sur la doctrine de Saint Thomas. » pp. 82-84
’en voit guère en effet, et peut-être point dans le temps de ce saint docteur . Dans son livre sur les sentences, il parle lui-m
65 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
rans les menaçoient. Voilà, dis-je, ce que m’apprendroient ces saints Docteurs , et ce qu’ils vous apprennent : voilà leur tradit
icateurs dans la chaire, directeurs dans le tribunal de la pénitence, docteurs dans les écoles, pasteurs des ames, ministres des
se faire écouter, et que l’on n’écoute en effet que trop ; voilà les docteurs et les maîtres dont les lumieres effacent toutes
it être qu’un mauvais augure de sa vertu : c’est ainsi que ces saints Docteurs en parloient. Qu’auroient-ils dit de ces promenad
ses disciples, je le fais ici pour vous-mêmes : Je vous dis comme ce Docteur des nations, réjouissez-vous, mes Freres, et réjo
66 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
un des ornements de la solennité des plus grands jours, néanmoins les Docteurs les plus habiles en blâment généralement l’usage 
chant la Comédie, on jugea à propos de consulter en Sorbonne quelques Docteurs , pour les prier d’en dire leur Sentiment. Ces Mes
imple complaisance pour ses parents. Demande. Messieurs les Docteurs de Sorbonne sont priés de donner leurs avis sur l
de toutes ces circonstances, n’est point une chose mauvaise, selon ce Saint Docteur au même endroit cité à la marge art. 3. La Profes
aume, et sous le règne duquel vivait Saint Thomas. Il est vrai que ce Saint Docteur dans le lieu cité de la question 168. marque de c
te, Seigneur. » Dans le 2. chap. de la Cité de Dieu, chap. 9. ce même Saint Docteur Id. lib. 2. de Civit. Dei, cap. 9. « Numquam Comœ
ses avis en beaucoup de choses, comme il est marqué dans la vie de ce saint Docteur , qui est au commencement de ses ouvrages In vita
nt permettre, il s’est toujours servi des conseils très solides de ce saint Docteur . On peut dire en cet endroit, pour fortifier dava
aint Thomas touchant la Comédie, qu’il n’y a guère d’apparence que ce saint Docteur eût voulu parler dans ses écrits de la Comédie se
même l’objection qu’on a déjà citée un peu de près, l’on verra que ce saint Docteur n’a jamais approuvé les Comédiens dans la pratiqu
67 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXV. Quatrième, cinquième et sixième réflexion : passage exprès de Saint Thomas, et conciliation de ses sentiments. » pp. 88-92
viennent maintenant nous opposer Saint Thomas, et faire d’un si grand docteur un partisan de nos comédies. Ibid. art. 2. c. [
68 (1764) Comédie pp. 252-254
Critique ; Par M. Collet, Prêtre de la Congrégation de la Mission et Docteur en Théologie. tome premier. A PARIS,CHEZ LES LI
69 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
els sont les maux qui accompagnent la danse, suivant le sentiment des Docteurs , même des derniers siècles. Voyons maintenant com
Sermons. « Avertissez incessamment vos voisins et vos proches, dit ce saint Docteur , de s’appliquer toujours aux bonnes œuvres, et de
70 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
èrement favorables à ces derniers ? St Thomas, le plus célèbre de vos docteurs , que vous avez surnommé l’ange de l’école à cause
es comédiens n’est pas défendu. » (Tom. 2. 2. 9. 168 ad. 3) Ce saint docteur ajoute : « On lit dans la vie des saints que Sain
71 (1607) Prologue de La Porte, Comédien
importun, ni pédant, si je vous allègue, outre S. Thomas, six autres docteurs illustres et modernes de l’ordre des Prêcheursq,
Tabiena sur le même sujetx. Ce sont ceux qui contre l’opinion de nos docteurs fantastiques, et suivant celle de S. Thomas, tien
72 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIII. Si l’on peut excuser les laïques qui assistent à la comédie, sous le prétexte des canons qui la défendent spécialement aux ecclésiastiques. » pp. 52-57
de certaines choses. C’est une illusion semblable à celle de certains docteurs qui rapportent les canons par où l’usure est défe
73 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96
XXVI. Sentiment de Saint Antonin. Après Saint Thomas, le docteur qu’on nous oppose le plusPage 23 [« Lettre d’un t
74 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228
omédie. Donc ce saint évêque, père de l’église, l’un des plus savants docteurs de son temps, allait à la comédie : mais Nicole d
75 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157
gnage des Payens qu’il n’oseroit suspecter ; nous préluderons par les Docteurs de l’Eglise, sans avoir aucun égard à sa répugnan
de la piété, & supposé que l’Italie ait eu d’autres Histrions, ce Saint Docteur ne les connoissoit pas, ou du moins ne les avoit-
76 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
décisive pour les Magistrats, qui font l’objet de ce second livre. Ce saint Docteur , fils d’un Préfet du Prétoire des Gaules, la prem
tir les spectacles, où sont réunis tous les dangers du vice. Ce grand Docteur ne s’y borne pas. Plût à Dieu, dit-il, que ces ré
77 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -
on en trouverait peu qui méritassent l’approbation de ces deux Saints Docteurs . Quand j’écrivis mon Histoire, j’étais encore au
78 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
mat. » Si vous expliquez quelque endroit de l’Ecriture, dit encore ce saint Docteur , et que votre explication n’établisse pas la char
ait qu’ils eussent dans le cœur les saintes dispositions que ce grand Docteur demande ; car le cœur contribue autant que l’espr
ité des spectacles. Saint Ephrem, qui a été loué par les plus grands Docteurs de l’Eglise depuis le quatrième siècle, était bie
parés d’un lieu destiné à la prière : « Locum tam sanctum, s’écrie ce saint Docteur , invaserat pestilentia et petulantia saltatorum. 
79 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
ciences faibles et timorées traitent de pernicieux et de relâchés les Docteurs qui ont l’indulgence de les tolérer. » Etp. 4. c
parties du corps qui sont encore saines. Une chose, pour laquelle un Docteur si éclairé menace d’excommunier ceux qui la font,
beaux traités qu’ils en ont fait. Saint Augustin. Cet incomparable Docteur parle ainsi aux Catéchumènes ;Aug. l. 2. de Symb.
oivent éviter. » Saint Jerôme. CeHier. Conc in c. 20. Ezech. grand Docteur exhorte les Chrétiens à ne pas aller à la Comédie
uve pas la Comédie d’à présent à l’endroit même qu’on cite de lui. Ce saint Docteur passe bien au delà. Car il dit positivement que l
80 (1804) De l’influence du théâtre « PREFACE. » pp. -
ns illustres, où le savoir et la vertu formèrent autrefois ces saints Docteurs , qui depuis ont rempli l’Univers du bruit de leur
81 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. » pp. 14-21
s et scandali »Angel. in Scim. si ce n’est peut-être, dit un de ces Docteurs , que la circonstance rende le péché moindre, comm
82 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXI. Réflexions sur la vertu qu’Aristote et Saint Thomas après lui ont appelée Eutrapelia. Aristote est combattu par Saint Chrysostome sur un passage de Saint Paul. » pp. 117-123
verset 36]. . Quelle que soit la sévérité qu’on verra dans les saints docteurs , elle sera toujours au-dessous de celle de Jésus-
83 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
commandements de la primitive Eglise, les autorités des SS. Pères et Docteurs , aux écrits desquels ils portent une telle révére
n. C’est donc mal à propos qu’il recueille les sentences des anciens Docteurs pour nous condamner, comme si nous prenions un pa
84 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
tonné. Sous le poids des écrits, dont il est condamné, Déjà plus d’un Docteur a fait gémir la presse. En vain, pour l’appuyer,
85 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
a jouer sans un très grand péché. » En effet, comme le remarquent les Docteurs de Sorbonne qui signèrent cette décision le 13 dé
et la Reine sa femme, fille de Henri IV, les aimaient extrêmement. Un Docteur , nommé Prinn, scrupuleux à outrance, qui se serai
Rapin Thoiras, et tous ceux qui ont écrit l’histoire d’Angleterre. Ce Docteur était un très savant homme, qui a fait de fort bo
86 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
ndaient abominable. Mais examinons une autre raison dont nos premiers Docteurs se sont servis, et qui semblait condamner les rep
87 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229
Romains, il sera facile de montrer que la juste censure des premiers Docteurs de l'Eglise, ne regardait point les Acteurs des C
88 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116
rs ? Au reste on ne doit pas demander des passages exprès de ce saint docteur , ou des autres, contre cet indigne partage qu’on
89 (1807) Préface pour une édition des deux lettres à l'auteur des Imaginaires « [Chapitre 2] » pp. 78-82
ettent quelque chose du leur. On les a vus plus d’une fois porter aux docteurs les approbations toutes dressées. La louange de l
90 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
poséb par François Marie del Monaco Sicilien de la Ville de Drapanoc, Docteur en Théologie, de la Congrégation des Clercs Régul
s’accorder avec les maximes de ce Livre divin. 3°. Si on a trouvé des Docteurs favorables à la Comédie, c’est un malheur dont le
91 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
quoi s’est-il obstiné à trouver favorables à son parti tant d’anciens Docteurs qu’il cite, comme Saint Thomas d’Aquin, Saint Fra
e Sales, de S. Charles Borromée, de S. Jérôme, et de plusieurs autres Docteurs , qu’il cite pour avoir été favorables à la Comédi
’elles ont persuadé, et que l’on ne peut leur rien opposer. Ces trois Docteurs ont aussi peu favorisé l’ancienne Comédie, que le
risé la moderne. Par rapport à S. Jérôme, M.F. se fonde sur ce que ce saint Docteur a dit dans une de ses épîtres, qu’il faisait ses
e célèbre, mais que jusqu’à présent on n’avait point regardé comme un Docteur scolastique ; on ne voit pas par ce qu’en dit M.F
é d’apprendre par qui cela a été décidé, dans quel Concile, par quels Docteurs . C’est un principe assez nouveau dans notre Relig
ogien qui la défend, avec l'Histoire du Théâtre et les sentiments des Docteurs de l'Église depuis le premier siècle jusqu'à prés
92 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54
s Papes, des Saints Pères, de S. Thomas et de quelques autres anciens Docteurs de l’école qui sont le plus estimés pour leur pié
93 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
u partout pour l'Ange de l'Ecole, et pour le plus célèbre de tous nos Docteurs . Il propose comme une grande difficulté dans l'in
94 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
s actions de Héros ; ni une femme savante qui dogmatise au milieu des Docteurs , ni un valet instruit des secrets de l’Etat, qui
rrompre les bonnes mœurs de ses Sujets. S’il y a eu des temps, où les Docteurs , et même les Saints ont toléré, ou approuvé la Co
jourd’hui : Ainsi il ne faut pas s’étonner, que les Directeurs et les Docteurs de ce temps-là aient toléré des spectacles, qui n
teurs, et de dresser des pièges à la pudeur. Voilà pourquoi plusieurs Docteurs qui ne sont pas même les plus sévères, décident,
95 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IX. » pp. 158-170
phémes. C’est en usant du même pouvoir, selon le Pape Sirice4, que ce Docteur des Genrils disoit aux Galates : Si quelqu’un vou
96 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE II. Réponse aux objections qu'on tire de saint Thomas pour justifier les Spectacles, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. » pp. 55-63
l dit, et tirent de ses principes des conséquences tres fausses. « Ce saint Docteur a restraint l'approbation, ou la tolérance des co
97 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168
mœurs, qui sont fort au dessus de la sagesse & de la gravité d’un Docteur  ; mais il n’en est point qui ne condamne l’usage
des femmes & des petits maîtres, qui n’aspirent point au degré de Docteur  ; ce qui le fait rentrer dans la foule des livres
uasi flos egreditur & conteritur, fugit velut umbra. Properce, Docteur grave dans ces matieres, fait tout ce qu’il peut
98 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
aud, alla lui lire sa Phedre avant que de la donner aux Comédiens. Le Docteur , qui étoit homme de goût, applaudit bien sincérem
s petits Maîtres ? Mais que dirent nos Neveux, eût pu lui répondre le Docteur , si jamais ils reviennent au bon sens ? Longin, d
99 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VI. » pp. 27-35
is la plus basse ; Et il lui a plu de me dire, Montez plus haut. » Ce Saint Docteur dit ailleurs : « Que les honneurs doivent nous ch
100 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248
n cette fameuse République. Il n’est donc pas étonnant que les saints Docteurs de l’Eglise aient déclamé avec tant de force cont
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