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1 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
cter, nous verronsDivision. 1. ce que dit le monde pour justifier ces divertissements profanes. 2. Ce que dit l’Evangile pour les conda
es. 2. Ce que dit l’Evangile pour les condamner. La justification des divertissements du monde, selon les pécheurs. La condamnation de
divertissements du monde, selon les pécheurs. La condamnation de ces divertissements , selon Jésus-Christ. C’est le sujet de cet Entret
n Jésus-Christ. C’est le sujet de cet Entretien. I. Quand je parle de divertissements mondains, je n’y comprends point ce qui est visib
de compagnies : « Non sedi in concilio ludentium. » Si ces sortes de divertissements avaient été indifférents, Prophète, vous n’auriez
s grand argument dont les gens du monde se servent pour autoriser ces divertissements , est le témoignage de saint François de Sales : E
é, semblable à celle que les Pères ont témoignée contre les damnables divertissements  : je vous réponds qu’il devait avoir cette toléra
nce, il n’a pas laissé de condamner le bal, la comédie, et les autres divertissements qui sont si dangereux : et pour vous le faire voi
ositions et des réflexions qui sont incompatibles avec l’amour de ces divertissements . Remarquez les trois réflexions qu’il leur demand
r un nombre infini de personnes, qui n’y sont que pour avoir pris les divertissements que j’ai pris, et que je viens de quitter. Ah ! q
ge considération ! En second lieu, dans le temps que je courais à ces divertissements , quantité de Religieux ont quitté leur cellule po
s louanges de Dieu. En troisième lieu, dans le temps que j’étais à ce divertissement , plusieurs âmes souffraient les agonies de la mor
s agonies, il y aura des libertins qui seront dans la joie et dans le divertissement . Lorsque j’étais dans ces divertissements Dieu m’
ront dans la joie et dans le divertissement. Lorsque j’étais dans ces divertissements Dieu m’a vu, la sainte Vierge et les Anges ont ét
horreur, ils l’ont vu avec compassion. Enfin lorsque j’étais dans le divertissement , la nuit s’est écoulée, un temps qui m’a été donn
C’a été de retirer du bal et de la comédie. Il a semblé autoriser ces divertissements , et son dessein a été de les détruire, d’autant q
and le monde aurait toutes les raisons imaginables pour justifier les divertissements profanes ; ce serait assez pour les condamner que
s. Le grand principe qui nous fait voir que Jésus-Christ condamne les divertissements mondains, est qu’il a ouvertement déclaré qu’il é
2 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XX.  » pp. 478-479
es plaisirs, ne peut pas rechercher le plaisir pour le plaisir, ni le divertissement pour le divertissement. Il faut afin qu'il en pui
s rechercher le plaisir pour le plaisir, ni le divertissement pour le divertissement . Il faut afin qu'il en puisse user sans péché, qu
Utentis modestia, non amantis affectu. » Or comme la seule utilité du divertissement est de renouveler les forces de l'esprit et du co
tale et païenne, de passer la plus grande partie de son temps dans le divertissement , puisque le divertissement n'est pas permis pour
la plus grande partie de son temps dans le divertissement, puisque le divertissement n'est pas permis pour soi-même; mais seulement po
a donnée pour le servir, que de la passer toute dans ce qu'on appelle divertissement  ; puisque le mot même nous avertit qu'on ne le do
ent presque jamais sérieusement. Leur vie n'est qu'une vicissitude de divertissements . Elles la passent toute dans des visites, dans le
s'ennuyer, comme elles font souvent, c'est parce qu'elles ont trop de divertissement , et trop peu d'occupation sérieuse. Leur ennui es
3 (1675) Traité de la comédie « XX.  » pp. 306-308
es plaisirs, ne peut pas rechercher le plaisir pour le plaisir, ni le divertissement pour le divertissement. Il faut afin qu'il en pui
s rechercher le plaisir pour le plaisir, ni le divertissement pour le divertissement . Il faut afin qu'il en puisse user sans péché, qu
tentis modestia ? Non amantis affectu. » Or comme la seule utilité du divertissement est de renouveler les forces de l'esprit et du co
tale et païenne, de passer la plus grande partie de son temps dans le divertissement ; puisque le divertissement n'est pas permis pour
la plus grande partie de son temps dans le divertissement; puisque le divertissement n'est pas permis pour soi-même, mais seulement po
a donnée pour le servir, que de la passer toute dans ce qu'on appelle divertissement  ; puisque le mot même nous avertit qu'on ne le do
ent presque jamais sérieusement. Leur vie n'est qu'une vicissitude de divertissements . Elles la passent toute dans les visites, dans le
s'ennuyer, comme elles font souvent, c'est parce qu'elles ont trop de divertissement , et trop peu d'occupations sérieuses. Leur ennui
4 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
Des divertissements du Carnaval. I. Si parmi les calomnies qu
une morale austère qui donne des bornes si étroites aux plus honnêtes divertissements , elle permet les joies et les fêtes des Païens ;
connaissaient point dans les âges, de saisons de plaisirs ; que leurs divertissements toujours honnêtes et toujours purs, étaient autan
nous opposerait-on pas d’abord ces festins, ces bals, ces danses, ces divertissements , que les premiers Chrétiens reprochaient aux idol
s, comme elle condamne encore aujourd’hui, ces profanes et scandaleux divertissements . C’était l’ennemi du salut des hommes, qui, élevé
principe peut-on attribuer l’institution et la coutume des scandaleux divertissements du carnaval ? Quel homme de bon sens oserait les
onnées ? Qu’on livre son cœur à tous les plaisirs mondains, et à cent divertissements peu chrétiens, parce qu’on en doit bientôt faire
mps où un Chrétien pourra sans honte se livrer étourdiment à tous les divertissements mondains ; un temps où il sera permis de n’aimer
, de se divertir en carnaval ? Et quel mérite donne ce carnaval à des divertissements qui en tout autre temps sont illicites ? Quel pri
sans garde, l’esprit sans modération ; être de toutes les parties de divertissements , éternellement avec tout ce qu’il y a de moins ré
n’oserait faire le Comédien, un simple Bourgeois croit qu’il y a des divertissements indignes de sa condition : un Religieux se rendra
ces infinies séances au jeu, de ces repas dissolus, de ces nocturnes divertissements , de tout ce que le luxe le plus étudié et le plus
vrai Dieu. Mais que de railleries à essuyer, si je ne suis point des divertissements du carnaval, et si je ne parais plus au bal ni da
hrysostome, il n’y a point de plus dangereux ennemis du salut que ces divertissements nocturnes, ni qui soient moins chrétiens. Dites-l
nation contre eux-mêmes, avec une espèce d’horreur, tous ces profanes divertissements , mais en sera-t-il temps ? On aura eu raison alor
ents, mais en sera-t-il temps ? On aura eu raison alors de traiter de divertissements païens les réjouissances du carnaval ; alors ces
ge au lit de la mort ! On n’attend pas même si tard pour condamner un divertissement si peu chrétien. Le tumulte n’étourdit pas nature
raisonnable peut conserver l’esprit chrétien et ne pas condamner les divertissements profanes du carnaval, et ne pas regarder comme cr
5 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES DISCOURS. » pp. -1
ge 1. II. DISC. Où l’on fait l’Histoire des Jeux de Théâtre et autres divertissements comiques, et des sentiments des Docteurs de l’Egl
cette matière. 33 I. PART. Histoire des Jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques soufferts ou condamnés depuis l’Empereur
de Constantin. 51 II PART. Histoire des Jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques soufferts ou condamnés depuis la convers
ur Honorius. 99 III. PART. Histoire des Jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques soufferts ou condamnés depuis la démolit
ien. 137 V. PART. Contenant l’Histoire des Jeux de Théâtre, et autres divertissements Comiques soufferts ou condamnés, depuis l’extinct
171 DERN. PART. Du jugement qu’on a porté des Jeux de Théâtre, ou des divertissements qui en approchaient depuis les Scholastiques jusq
6 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE VI. » pp. 456-466
divertir les jours de Fêtes et Dimanches(…) [...] Quels sont les divertissements ordinaires de la plus grande partie des chrétiens
nt les Dimanches et les Fêtes. Il me semble qu’on peut réduire ces divertissements à cinq principaux, à savoir, les théâtres et comé
régals, la chasse, et les visites : ce sont-là, à mon avis, les seuls divertissements de la plupart des Chrétiens pendant les jours des
rs des Dimanches et des Fêtes. Reste donc à examiner si ces sortes de divertissements sont licites, et s’ils ne sont point accompagnés
théâtres, ne m’y forçait, vu même que c’est ce malheureux et funeste divertissement après lequel courent les Chrétiens d’aujourd’hui,
it du gouvernement de Dieu, est fort éloigné de les faire passer pour divertissements , puisqu’il les condamne avec tant de chaleur : vo
es sentiments que les Chrétiens de son temps avaient de ces sortes de divertissements  ; voici comme il en parleLib. de spectat. c. 10 [
t les théâtres ne doivent jamais passer chez les vrais Chrétiens pour divertissements , puisqu’ils traitent ceux qui y assistent d’apost
ès cela baptiser les théâtres et les spectacles, de récréations et de divertissements  ? ne confesserez-vous pas au contraire, que c’est
7 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
SERMONPOURLE TROISIEME DIMANCHEAPRÈS PAQUES.Sur les Divertissements du monde. Amen, Amen dico vobis, quia plorabit
de Dieu à l’avantage de ses élus, il fallait qu’ils renonçassent aux divertissements du monde, parce que si les apparences en sont bel
ens, et ce n’est pas mon dessein de condamner sans exception tous les divertissements de la vie ; je sais quels arrêts le Fils de Dieu
Evangile nous prescrit. Je ne viens donc point vous dire que tous les divertissements du monde sont criminels et réprouvés de Dieu : Ma
’avance avec saint Grégoire Pape, qui l’a remarqué avant moi, que ces divertissements du monde permis et innocents sont bien rares, que
divertissements du monde permis et innocents sont bien rares, que ces divertissements honnêtes sont dans le monde en bien petit nombre,
ont dans le monde en bien petit nombre, en un mot, que la plupart des divertissements du monde sont condamnables ; pourquoi ? par trois
mon sujet et qui méritent toute votre attention. Je les considère ces divertissements mondains, dans leur nature, dans leur étendue, et
pher et raisonner, que quand on lui veut interdire l’usage de quelque divertissement et de quelque plaisir dont elle est en possession
articuliers, surtout à celui que je traite. Je prétends qu’il y a des divertissements dans le monde, qui passent pour légitimes et que
pour me faire toujours mieux entendre, comédies et bals, sont-ce des divertissements permis ou défendus ? Les uns éclairés de la vérit
puis si aisément me passer ? D’une part on m’assure que ces sortes de divertissements sont criminels ; d’autre part on soutient qu’ils
non-seulement de me déterminer, mais de m’inspirer pour ces sortes de divertissements , une espece d’horreur. Suivez-moi, je vous prie.
us s’éloigner de notre sainte foi par la crainte d’être privés de ces divertissements qu’elle condamnoit, que par la crainte du martyre
portant, ni moins commun. Car ce que je puis encore compter parmi les divertissements criminels, et ce que je mets dans le même rang, c
bien sévérement punis en l’autre. Ce ne sont encore pour eux que des divertissements  ; mais attendez que le feu se soit allumé, et bie
rtissements ; mais attendez que le feu se soit allumé, et bientôt ces divertissements ne deviendront, et pour eux, et pour vous, que tr
monde ? Il faut donc en revenir à ma proposition, que la plupart des divertissements ordinaires du monde sont condamnables, ou parce q
. c. 12. Or si cela est vrai de la vertu, beaucoup plus l’est-il des divertissements et des récréations de la vie. Si pour être sage,
pour se divertir en sage. Cependant, mes chers Auditeurs, il y a des divertissements dans le monde où l’excès est si ordinaire, que, q
qu’il n’abandonne pour le jeu ; qui regarde le jeu non point comme un divertissement passager, propre à remettre l’esprit des fatigues
du moins pourroient s’aider pour les nécessités de la vie de ce qu’un divertissement très-superflu leur enleve ; ce jeu très-commun vo
neur, de la dissimuler au dehors ? Voilà donc ce que le monde appelle divertissement  ; mais ce que j’appelle moi passion et une des pl
-ci pour vous condamner. Achevons, et disons enfin que la plupart des divertissements du monde sont condamnables, parce qu’ils sont sca
n cette grande maxime doit-elle vous servir de regle à l’égard de vos divertissements  ? Il y en a qui dans leur substance n’ont rien de
par le rapport qu’elles ont à nous ; quand il s’agit de m’accorder un divertissement ou de m’en priver, l’idée générale qu’on en a ne
n soi et plus innocent que la promenade ? et n’est-ce pas de tous les divertissements du monde celui où la censure peut moins trouver à
u la nécessité qui seule l’en devoit tirer ; que s’il y avoit quelque divertissement à prendre, il falloit éviter non-seulement le sou
me il est capable de vous précipiter ? Mais faut-il se priver de tout divertissement  ? A cela je réponds deux choses. Car en premier l
ssement ? A cela je réponds deux choses. Car en premier lieu, si tout divertissement du monde a l’un de ces trois caracteres que j’ai
ou d’être scandaleux dans ses effets, il n’y a point dans le monde de divertissement que vous ne deviez avoir en horreur, bien-loin de
ces trois caracteres suffit pour vous damner, et qu’il n’y a point de divertissement qui puisse compenser la perte de votre ame, et qu
convenu d’abord, j’en conviens encore, il y a des récréations et des divertissements dans la vie de plus d’une espece : il y en a d’ho
t dans le repos d’une vie sainte et retirée. Plus vous renoncerez aux divertissements humains, et plus cette joie céleste se répandra a
8 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
e R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. LE grand usage de ce divertissement qui est si agreable à la veuë, & à l’esprit,
que l’on se tourne, l’on n’entend que des voix, qui crient contre ce divertissement , autant préjudiciable à l’ame, qu’il est agreable
les invectives, pour voir de quel zele ils estoient portez contre un divertissement , qui en deshonorant le Christianisme, en corrompo
 ? N’est-on pas donc obligé de regarder au moins la comedie, comme un divertissement dangereux, puis qu’ils ont parlé de cette sorte d
de dire, que, suivant simplement les pensées de ces grands hommes, le divertissement de la comedie n’est pas tout-à-fait innocent ; né
de plusieurs pieces de theatre, qui font aujourd’huy le plus agreable divertissement des auditeurs ; car souvent, où elles sont toutes
des Chrétiens, qui la connoissant, en ont fait leur fable & leur divertissement  ! Et puis, Madame, vous penserez aprés cela, que
Jugez sur ce pied, Madame, où vous en pourrez venir, si vous aimez le divertissement de la comedie. Et aprés tout cela, n’est-il pas é
ur les Sermons, sans l’épargner aucunement, afin de vous contenter du divertissement de la comedie, si préjudiciable à vôtre ame ? Vou
inte profession, qu’elles font, pour autoriser le libertinage de leur divertissement . Ce sont ces devotes, & ces devots, qui ne se
t aucune difficulté de se trouver avec les seculiers, pour prendre le divertissement de la Comedie ? Hé ! mon Dieu, Madame, laissons l
t attirées, comme les autres, ne pensant qu’à se donner simplement le divertissement d’un spectacle, que l’on dit être maintenant inno
9 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
toutes les personnes de ce sexe, qui sont attachés par affection à ce divertissement dangereux. Et ainsi c’est une imprudence très gra
ans cette générale condamnation. En effet la danse n’est pas moins un divertissement sensuel pratiqué par les Païens, que les autres a
ui ont été faites très saintement, et pour le culte de Dieu seul, ces divertissements mondains, qui ne servent qu’à la volupté. Saint A
Païens ; et traitant les Chrétiens qui aiment et qui recherchent ces divertissements , comme des apostats, qui après avoir renoncé à Sa
santes, et contre les spectacles, et contre toute sorte de jeux et de divertissements mondains. Et certes c’est avec beaucoup de justic
certes c’est avec beaucoup de justice que les Saints ont combattu ces divertissements avec tant d’ardeur, puisque suivant le jugement q
nis operibus avertat. » Alexandre de Halès traite les danses comme un divertissement qui est mauvais, et qui n’est propre qu’à émouvoi
. 3. est de même avis. Le même Saint invective encore contre ce même divertissement , appliquant à la danse plusieurs paroles terrible
par conséquent y deviennent ennemis de Dieu. Il appelle les danses un divertissement du Diable, parce qu’il s’en sert pour surprendre
lieribus ludentes maledixerit Barnabas. » et qui se mêlent dans leurs divertissements avec les femmes ».Ut est in glossa 1. c. Mulieris
s et des entretiens, les condamnent encore, et les détestent comme un divertissement diabolique ; et ne croient point que personne se
nes qui dansaient un jour de Fête, et qui ne voulurent pas quitter ce divertissement , quoiqu’ils en fussent charitablement avertis par
10 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
ire que l’Evangile, que l’Ecriture sainte ne défendent nulle part ces divertissements profanes. Ils ne les défendent pas en particulier
ies mondaines. On demande où c’est que l’Evangile défend ces profanes divertissements  ? On répond que tout l’Evangile lui-même est une
pectacle, n’excite la passion ; que tout ce qui concourt à ce profane divertissement , tout ce qui flatte nos sens, est un piège à la v
omptera-t-on pour rien le concours de tous les Saints à condamner ces divertissements profanes ? Et les idées licencieuses d’une multit
rien d’incompatible avec un cœur droit qui n’y cherche qu’un honnête divertissement . Ainsi raisonne-t-on pour tranquilliser une consc
spectacles innocents ? Mais, mon Dieu ! pour condamner de si profanes divertissements , pourquoi chercher ailleurs d’autre raison que le
ludes des funestes conquêtes que font les passions dans ces sortes de divertissements  ; tout concourt à attendrir, à séduire ; on dirai
t au plus, au sentiment des mondains, qu’un amusement indifférent, un divertissement licite et innocent des gens du monde. Eh quoi, Se
bruit. Il est de son intérêt qu’on le regarde dans le monde comme un divertissement permis et honnête. Mais, mon Dieu, à l’heure de l
ui s’y seront perdus ? Qu’on dise que les spectacles profanes sont un divertissement indifférent : quelle opinion aurait-on cependant
st-il bien gardé ? Et qui s’est jamais avisé en allant à ces profanes divertissements , de s’y préparer par la prière ? Certainement l’e
re ? Certainement l’esprit de Dieu porterait bien plutôt à éviter ces divertissements dangereux, qu’à lui demander la grâce d’être prés
11 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXI.  » p. 480
XXI. Il s'ensuit de là que tous ceux qui n'ont point besoin de divertissement , c'est-à-dire que la plupart de ceux qui vont à l
ssent y aller sans péché; parce que la Comédie ne peut passer pour un divertissement , ne pouvant avoir l'effet qu'il est permis de che
sement, ne pouvant avoir l'effet qu'il est permis de chercher dans le divertissement . Car le Chrétien n'y peut rechercher qu'un simple
ême le besoin de se divertir ne peut excuser ceux qui recherchent des divertissements qui ne font que rendre leur esprit moins propre à
12 (1680) Entretien X. Sur la Comédie « Entretien X. sur la Comedie » pp. 363-380
Entretien X. sur la Comedie LE grand usage de ce divertissement , qui est si agréable à la veuë, & à l’esprit,
que l’on se tourne, l’on n’entend, que des voix, qui crient contre ce divertissement , autant préjudiciable à l’ame, qu’il est agréable
les invectives, pour voir de quel zéle ils estoient portez contre un divertissement , qui en des-honorant le Christianisme, en corromp
 ? N’est-on pas donc obligé de regarder au moins la comédie, comme un divertissement dangereux, puis qu’ils ont parlé de cette sorte d
de dire, que, suivant simplement les pensées de ces grands Hommes, le divertissement de la comédie n’est pas tout-à-fait innocent ; né
de plusieurs piéces de théatre, qui font aujourd’huy le plus agréable divertissement des auditeurs ; car souvent, ou elles sont toutes
des Chrêtiens, qui la connoissant, en ont fait leur fable & leur divertissement  ! Et puis, Madame, vous penserez aprés cela, que
Jugez sur ce pied, Madame, où vous en pourrez venir, si vous aimez le divertissement de la comédie. §. IX. Et après tout cela, n
inte profession, qu’elles font, pour autoriser le libertinage de leur divertissement . Ce sont ces Dévotes, & ces Dévots, qui ne se
t aucune difficulté de se trouver avec les seculiers, pour prendre le divertissement de la comédie ? Hé ? mon Dieu, Madame, laissons l
attirées, comme les autres, ne pensant, qu’a se donner simplement le divertissement d’un spectacle, que l’on dit estre maintenant inn
13 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
tristes et si horribles de l'état où l’on se trouve au sortir de ces divertissements , qu’on ne les peut voir sans frémir, et sans s’ét
qui s’est répandue parmi les fidèles, qu’il passe maintenant pour un divertissement honnête, et que les comédies, qui sont la honte e
s le livre qu’il a fait des spectacles, entreprend de montrer que ces divertissements ne peuvent s’accommoder à l’esprit de la religion
s y attachent ; mais qu’ils s’en abstiennent, parce qu’encore que ces divertissements ne soient pas défendus en termes exprès dans l’Ec
en eux les désirs qui les portent à la recherche des plaisirs et des divertissements  ? Sont-ils moins obligés que ceux des premiers si
ait-on pas par ce jugement de la corruption qui est inséparable de ce divertissement  ; puisque quelque agréables que soient ceux qui l
e, que ce n’est point à nous à passer le temps dans les ris, dans les divertissements , et dans les délices. Ce n’est point à l’esprit d
mes Frères, ajoute ce Saint, c’est le démon qui a fait un art de ces divertissements et de ces jeux, pour attirer à lui les soldats de
endu les paroles impertinentes, et celles qui ne tendent qu’à un vain divertissement  : mais le démon nous persuade d’aimer les unes et
st pas permis aux Chrétiens de passer le temps dans les ris, dans les divertissements , et dans les délices qui sont inséparables de ces
irer à vos enfants de l’horreur de la comédie ; parce que elle est un divertissement dangereux, et indigne d’un Chrétien. Il le faut,
ment dans ces désordres, et qu’ils ne viennent enfin à rechercher ces divertissements criminels. Et je puis dire en cette rencontre ce
14 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
Jérusalem Céleste, d’aller à la Comédie, et de nous amuser à de tels divertissements . Ils ne conviennent pas à des soldats de Jésus-Ch
e diable leur tend ; sans que ni mes exhortations, ni la vanité de ce divertissement , ni le danger où ils s’exposent, soient capables
nnes ; afin qu’il leur fasse la grâce de reconnaître la vanité de ces divertissements trompeurs ; et qu’après y avoir pris tant de plai
près le travail, que le corps a besoin de nourriture, dit que dans le divertissement on doit prendre trois précautions. La première es
s bonnes œuvres n’en soit pas interrompu. Et la troisième est, que le divertissement convienne aux personnes et au temps. Or ces trois
ces trois précautions nécessaires selon saint Thomas, pour rendre un divertissement bon et louable, se trouvent-elles dans la Comédie
d’aujourd’hui. La deuxième précaution que saint Thomas exige dans le divertissement , ne se trouve pas aussi dans les personnes qui fr
troisième précaution que saint Thomas veut qu’on apporte, pour que le divertissement soit louable, est qu’il convienne aux personnes e
l appelle les appas des péchés, et de représenter aux peuples que ces divertissements tirent leur origine des mœurs corrompues des Païe
 ; il ne serait nullement capable de justifier et de rendre licite un divertissement qui est condamné par les Conciles. Car les coupab
ais ; mais parce qu’étant consacrés à Dieu, ils doivent se priver des divertissements . Outre que leur présence en ces sortes de lieux p
fin elles défendent qu’il y ait aucun personnage de filles, ni aucuns divertissements . « Tragediarum et Comediarum, quas nonnisi Latin
a, v. 4 dit, qu’elle est le prélude de l’impudicité ; et l’appelle un divertissement odieux aux yeux des honnêtes gens, et tout à fait
s chrétiens ne doivent point passer leur vie dans les plaisirs et les divertissements , après avoir ouï les menaces que Jésus-Christ leu
mme passent comme une fleur qui ne tarde guère à se flétrir. Tous ces divertissements trompeurs s’évanouissent en un moment. Un petit a
ien plutôt ceux qu’il anime à éviter tout à fait la Comédie, comme un divertissement très dangereux, qu’à lui demander la grâce d’être
I. OBJECTION. « S’ilP. 46. n’est pas permis de prendre de semblables divertissements dans la vie, il faut donc se retirer dans la soli
mais l’esprit n’ont pas droit ni besoin de se divertir. 2. Quoique le divertissement soit nécessaire à l’esprit, comme la nourriture l
Chrétiens qui craignent Dieu. Quels doivent être les plaisirs et les divertissements des Chrétiens selon les Pères de l’Eglise. Les P
tra in cælis est » dit S. Paul. Bien loin donc de prendre plaisir aux divertissements des gens du monde ; leurs plus grandes délices do
perpetua, gratuita. » Saint CyprienCypr. tract. de spec. parlant des divertissements des chrétiens. S’ils aiment, dit-il, ceux qui son
Pères se rabaissants à leur faiblesse, leur proposent encore d’autres divertissements , qui sont à la vérité plus grossiers : mais qui n
s des Martyrs. Vous retirerez sans doute un très grand avantage de ce divertissement , tant pour la santé du corps, que pour le salut d
s s’écrièrent, « qu’il fallait que ceux qui avaient inventé ces vains divertissements , n’eussent ni femmes ni enfants ». Voulant dire,
récréation dont il peut avoir besoin. On peut ajouter à ces sortes de divertissements des conversations honnêtes et édifiantes à des ye
15 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93
is occasion de dire, que cette prohibition de la danse, et des autres divertissements mondains, n’a été faite qu’en considération des O
t dans un même jour vaquer aux mêmes Offices divins, et s’adonner aux divertissements du monde. Car encore bien que par le refroidissem
ison principale et fondamentale, pour laquelle on doit retrancher ces divertissements , subsiste toujours, qui est l’obligation de sanct
donc les Empereurs ont si absolument défendu toute sorte de jeux, de divertissements séculiers, et de plaisirs sensuels, afin que le p
it assez que le nom de spectacle comprend généralement toute sorte de divertissements qui ont été fréquentés, et qui sont recherchés po
le ces lois sont appuyées, regarde la danse aussi bien que les autres divertissements mondains ; car elles prohibent ces divertissement
ien que les autres divertissements mondains ; car elles prohibent ces divertissements , parce que les jours des Fêtes sont destinés à gé
16 (1675) Traité de la comédie « XXI.  » p. 309
XXI. Il s'ensuit de là que tous ceux qui n'ont point besoin de divertissement , c'est-à-dire que la plupart de ceux qui vont à l
ssent y aller sans péché, parce que la Comédie ne peut passer pour un divertissement , ne pouvant avoir l'effet qu'il est permis d'y ch
même le besoin de se divertir ne peut excuser ceux qui cherchent des divertissements qui ne font que rendre leur esprit moins propre à
17 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
leur déplaisent. Je sais avec S. Grégoire, qu’il y a des jeux et des divertissements permis, et que l’on en peut prendre, comme on pre
Ange de l’Apocalypse, la femme et la Fille sage font toutes deux leur divertissement de leur occupation, et la femme et la Fille insen
ation, et la femme et la Fille insensée font leur occupation de leurs divertissements  ; il faut donc se faire une joie et un plaisir de
’il les avait ; les Chrétiens n’ont pour but dans le jeu, et dans les divertissements qu’ils prennent, que de laisser passer le temps s
ne ; c’est là, dit ce savant personnage, où les hommes se donnent aux divertissements , au lieu de s’y prêter. Voyez-vous dans ce miroir
que la Religion Chrétienne a une aversion extrême pour ces sortes de divertissements , qu’elle les abhorre, et qu’elle ne les peut supp
ans le monde ; mais prenez garde qu’il n’y a rien d’innocent dans ces divertissements qui sont souvent des occasions prochaines de péch
ami. Mais ce qui vous oblige, malgré vous, d’abandonner ce malheureux divertissement , c’est une foule et un nombre presque infini de p
uderies, ces rubans, ces frisures, ces cadences, ces bals et tous ces divertissements mondains, des escadrons de concupiscence. En effe
portait au naturel, et pour faire une peinture vive et parlante de ce divertissement , qui est aussi ridicule qu’il est honteux ; car s
Filles vient d’un premier entretien dans un bal, ou de quelque autre divertissement , dont on leur a donné le régal, et qui les a fait
aul, et tous les Pères nous en ont donné. Il y a néanmoins d’honnêtes divertissements , qui sont permis, et que l’on peut prendre sans c
t, d’où vient qu’une personne de sa gravité passait le temps à un tel divertissement . Il lui répondit, que son arc ne pouvait être tou
s bandé, sans courir risque de se rompre. Ce qui est défendu dans les divertissements  ; c’est de les prendre avec trop d’affection, tro
écautions l’Eglise a témoigné l’aversion qu’elle a pour ces sortes de divertissements dans le Concile de LaodicéeCan. [Canon] 3. tenu e
18 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
d'honnêteté, il n'aura plus de contradicteurs. Quand on renouvela ce divertissement dans l'Europe, il commença par des Satires aigres
éril, et qui sans doute ruinera le plus ordinaire et le plus beau des divertissements publics ; Car l'opinion des doctes Chrétiens, est
« Que les Histrions semblent pécher contre cette vertu par l'excès du divertissement , en ce qu'ils n'ont point d'autre pensée en toute
pour réponse à cette objection cet illustre Théologien dit, « Que le divertissement est nécessaire à l'entretien de la vie humaine, e
ions, ou qu'ils le donnent à des Bouffons qui ne s'emploient qu'à des divertissements illicites, parce que c'est entretenir et favorise
19 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
nt dans l’âme un air contagieux. Mais, dira-t-on, je n’y vais que par divertissement , je n’y ai jamais eu ni mauvaises pensées ni tent
assions, ne sont-ce pas autant de tentations ? S’il vous faut quelque divertissement , faites comme d’autres, qui, sans aller aux bals
nses et les spectacles. Cela est faux. Loin d’approuver ces sortes de divertissements , il a écrit tout ce qui est capable d’en faire co
dispenser de faire comme les autres, ni vous passer de ces sortes de divertissements . S. Augustin vous répondra que bien d’autres, plu
20 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
qu’un Prêtre obligé par son état à inspirer aux fidèles la fuite des divertissements dangereux, les y porte par un Ouvrage exprès, et
vais, mais parce qu’étant consacrés à Dieu, ils doivent se priver des divertissements du siècle, outre que leur présence en ces sortes
ni avec les femmes puisqu’elles n’y entrent point. Dira-t-on que les divertissements du siècle sont interdits aux Ecclésiastiques ? Ma
ois par des promenades, par des conversations ou par quelqu’un de ces divertissements , qui d’eux-mêmes sont indifférents, et qui sont m
qui mènent une vie laborieuse et appliquée, à qui quelques heures de divertissement dans la semaine conviendraient peut-être bien mie
t qu’à force d’être oisifs ; et par conséquent si la Comédie était un divertissement fort innocent et fort honnête, les Ecclésiastique
ler à désabuser les peuples et à leur donner de l’horreur de tous les divertissements dangereux qui les enchantent. C’est ainsi qu’en u
les spectacles, les jeux, les bouffonneries du Théâtre et les autres divertissements semblables qui tirent leur origine des mœurs des
chent point, parce que étant dévoués au public, c’est moins pour leur divertissement qu’ils jouent, que pour celui des autres, et qu’i
l peut toujours se trouver quelqu’un qui sera bien aise d’en avoir le divertissement . Votre sensibilité lui paraît imaginaire ; les Ri
nsent les gens du monde et les plus habiles connaisseurs touchant les divertissements du Théâtre d’aujourd’hui. VII. On le réfute pa
21 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXII. On vient à saint Thomas : exposition de la doctrine de ce Saint. » pp. 79-81
les, dictis seu factis » : en d’autres termes, s’il y a des jeux, des divertissements , des récréations innocentes : et il assure qu’il
tion qu’il examine est à savoir s’il peut y avoir de l’excès dans les divertissements et dans les jeux ; et il démontre qu’il peut y en
ue façon qu’on le tourne, on est dans l’excès du jeu, c’est-à-dire du divertissement , puisqu’on y passe la vie, et néanmoins la profes
22 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
deux préceptes ne sont-ils pas violés, quand un Abbé, pour donner du divertissement aux Dames, met par an quarante ou cinquante louis
ts dans lesquels elle n’a jamais changé : Elle a toujours cru que les divertissements de la Comédie étaient condamnés par l’Écriture, q
tin ces Combats passèrent dans les lieux publics, pour communiquer ce divertissement au Peuple, soit afin de captiver sa bienveillance
ers. On introduisit des personnes qui s’entreparlaient ; on en fit un divertissement tout profane : et les séparant tout-à-fait de la
voulaient reprendre. Les Danses étaient devenues pour la plupart des divertissements de dissolution, et il était de l’intérêt public d
ndé qu’on y fût venu dans un esprit de piété ; mais des assemblées de divertissement où chacun ne cherchait que la joie. Ce qui a trom
t de mal à dire et à faire des choses fausses, quand ce n’est que par divertissement  : mais Solon plus éclairé et plus sage en cela qu
la Comédie : « Nous souffrons et nous approuvons la fausseté dans les divertissements , nous la verrons bien-tôt, par notre faute, s’ins
Math. Ce n’est point à nous à passer le temps dans les ris, dans les divertissements et dans les délices ; cela n’est bon que pour des
nes du démon. Oui mes frères, c’est le démon qui a fait un Art de ces Divertissements et de ces Jeux, pour attirer à lui les Soldats de
hoses, dont la première et la principale, est de ne point chercher le divertissement dans aucunes actions ni aucunes paroles sales, ou
a fait dire à Cicéron au livre 1. des Offices : Il y a une espece de divertissement indigne d’un honnête homme, qui est insolent, cri
nous ne donnons pas aux enfants la liberté de prendre toute sorte de divertissement , mais seulement ceux qui ne s’écartent pas de l’h
ment de l’esprit. Et en tant que cette vertu l’empêche de prendre des divertissements immoderés, elle est comprise sous la modestie. »
par la première condition à laquelle le Docteur Angélique soumet les divertissements , qui est de convenir aux personnes ; et j’aurais
st ce que saint Thomas n’approuva jamais, puisqu’il condamne dans les divertissements toutes les paroles et les actions mauvaises, et c
ent persuadé que les hommes sont à présent incapables de rectifier le divertissement des Spectacles, qu’ayant rapporté dans ce même Li
eprésentent sans cesse combien les Spectacles, les Jeux et les autres Divertissements semblables, qui sont des restes du Paganisme, son
e laissaient guère d’attention à policer les plaisirs. Les parties de divertissement , les jeux et les Spectacles en ce temps-là étaien
de soulagement, non pas pour les passer comme veut l’Auteur, dans le divertissement  ; mais dans la prière, dans la solitude, dans le
s imaginations trompeuses, etc. » Ce grand Saint était si éloigné des divertissements du monde, qu’aussitôt qu’il eut trouvé jour pour
, j’ai pensé dire, leur fureur, porte encore les hommes à se faire un divertissement des foudres du Ciel et de l’enfer même, dont on r
s rien dans l’esprit des hommes ; ils ont trouvé moyen de se faire un divertissement des objets les plus redoutables : et rien n’est p
sûreté, quand elles ont demandé, s’il y a péché mortel à prendre ces divertissements  : elles veulent une réponse juste et décisive. Ah
s mal raisonner que fait l’Auteur de l’Écrit, quand pour autoriser le divertissement de la Comédie, et dire qu’on y peut aller le Dima
tres dans la paresse, dans la fainéantise, ou dans d’autres sortes de divertissements  ; et que s’ils ont passé quelque temps à l’Église
er de Dieu, de sa Loi sainte, et de ses jugements, au milieu d’un tel divertissement  ? quel attention sur soi-même ? quelle vigilance
ls passassent la journée à bêcher la terre, que de la passer dans les divertissements de la Danse. »Melius tota die foderent quam tota
pardon ; et avec tout cela, ils ne songent qu’à passer la vie dans le divertissement , et à donner à la joie tout le temps dont ils peu
23 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
nt qu’on puisse légitimement faire choix de ces jours saints pour des divertissements humains et profanes. Et quand bien en ces jours c
traité les danses, lorsqu’elle en a parlé dans ses Canons, comme des divertissements indécents, et entièrement honteux. En effet, si l
crées à Dieu, de danser, et à celles qui ne le sont pas de prendre ce divertissement dans un lieu saint, et de le faire autant de temp
core, disant que les pénitents sont obligés de s’abstenir de tous ces divertissements mondains.Magister lib. 4. sentent. D. 16. ubi dic
24 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 16-18
nt toutes obligées avec moi, de regarder au moins la Comedie comme un divertissement dangereux ; puisque les saints Peres ont parlé de
et heureux charactére, pecheroient, quand ils useroient moderément ce divertissement . Je me trouvai l’autre jour chez vôtre ami Monsi
utrée : elles se sont retirées du monde, qu’elles s’abstiennent de ce divertissement  : pour moi je ne me sens pas appellée à la vie re
25 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 3-4
te entreprise. Premièrement, entreprendre de détourner les hommes des divertissements mondains qui sont en usage depuis tant de siècles
de jouer aux cartes et aux dés, ou d’aller à la comédie ? Ce sont des divertissements innocents, où on ne fait tort à personne, il n’es
les chrétiens curieux de faire leur salut se doivent abstenir de ces divertissements mondains ; ce que je montre par toutes les voies
26 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
DES DIVERTISSEMENTS CHAPITRE ONZIEME. Il est quelquefois néces
les hommes comme des forçats, nous a fait des heures et des jours de divertissement , pour tempérer le dégoût que nous pourrions prend
ire, mais il en faut adoucir l’amertume par le mélange du repos et du divertissement . Nos faiseurs de fables qui ont rendu toutes les
de peine ; il y aurait aussi bien de la dureté de refuser un honnête divertissement après le travail d’esprit : Nos forces sont limit
i en jugera sainement, il conclura que si le repos est dû aux uns, le divertissement est nécessaire aux autres. Je mets quelque différ
écessaire aux autres. Je mets quelque différence entre le repos et le divertissement  : celui-là est une cessation du travail, celui-ci
, voulant s’exempter de ce reproche, donnèrent entrée aux jeux et aux divertissements  ; cela leur réussit d’abord, comme ils le pouvaie
rtables à eux-mêmes : et c’est la vraie fin, qui donne de la bonté au divertissement , qui dans son indifférence même est toujours loua
ui. Aussi les grandes âmes ne s’abaissent jamais jusqu’à prendre leur divertissement pour s’arrêter au plaisir, ils le prennent, comme
tium. néanmoins si on lui eût demandé ce qu’il recherchait dans ses divertissements , comme faire des horloges, aligner un parterre, p
vant Dieu ; mais ils y gagneront beaucoup. Quels doivent être les divertissements  ? §. 2. Une chose m’oblige à faire une recher
erche un peu plus exacte, des bonnes qualités et des circonstances du divertissement , c’est qu’il est malaisé de ne rien gâter en une
illir qu’il est nécessaire de veiller sur toutes les circonstances du divertissement , lequel n’ayant ordinairement rien de vertueux qu
ulière qui l’observe partout : Disons donc que La première qualité du divertissement est qu’il soit licite ; c’est-à-dire qu’il soit b
ais été bien connue des libertins, qui sont prêts à recevoir tous les divertissements qui se présentent ; car ils se soustraient à la d
il nous devait faire bêtes et non pas hommes, quand nous quittons les divertissements des hommes pour jouir des plaisirs des bêtes. Les
ion, et cela ne leur arrive jamais : Comme ils ne recherchent que des divertissements illicites, plus le corps y est flatté, plus l’esp
guerre est domestique et perpétuelle ? De plus c’est abuser du nom de divertissement de le vouloir prendre avec péché, tant s’en faut
i les veulent déchirer. Là où les hommes sages qui font élection d’un divertissement honnête et chrétien, ne sont point obligés de rou
quietibus cæteris. » Cicero l. 1. off. bon et honnête que soit le divertissement , il doit être modéré : il en faut user comme d’un
t ad condimentum cibi. » Arist. 4. Eth. c. 2. et 3. ont dit que le divertissement doit être comme un sel, qui donne du goût et de l
ous divertir ; mais nous nous divertissons pour travailler : ainsi le divertissement ne doit point être considéré que comme un moyen q
ontre la nature du lieu qui n’est que pour passer. Si nous prenons le divertissement , comme un petit secours contre notre faiblesse, n
, nous emploierons un jour pour le travail. Ce n’est pas assez que le divertissement ne soit ni illicite, ni excessif ; il ne doit poi
euille obliger les hommes de robe à garder la même posture dans leurs divertissements , qui s’observe sur les fleurs de lys, ou à porter
ui donna tant d’ennuis, était une suffisante excuse pour justifier le divertissement qu’il prenait dans son cabinet à la chasse des ch
De l’entretien et de la société. §. 3. Le plus commun de tous les divertissements , c’est l’entretien, ou le commerce des discours,
ent, parce qu’ils peuvent être à plusieurs maîtres tout à la fois. Ce divertissement est commun, aussi n’est-il pas de l’invention des
auvaises nuits de ses études, lui sont bien payées. Les profits de ce divertissement vont encore bien plus loin ; nous y perdons notre
unes dans les autres, que nous ne recherchons quasi point les autres divertissements que pour l’amour de lui ; on se plaît à manger en
s une plus grande liberté d’esprit, qui est ce que nous prétendons du divertissement . Mais quelque agréable et quelque utile que soit
e font point qu’avec quelque violence, ne méritent pas bien le nom de divertissement , qui dit toujours je ne sais quoi de délicieux :
reconnu les utilités très considérables, qu’on peut recueillir de ce divertissement , avaient dressé en leur ville de très belles allé
agesse de Dieu y prend plaisir. Le jeu dont elle dit qu’elle fait son divertissement en ce monde n’est autre chose que le bel ordre et
assez délicate pour entendre la Musique de Dieu, qui est le plus doux divertissement qui puisse entrer dans une âme bien faite, il s’e
es plus belles bouches et les plus illustres maisons ; elle a fait le divertissement des plus grands Princes, et l’occupation des lang
l faut ne rien croire, ou il ne la faut point disputer. Autant que ce divertissement est agréable et puissant, autant l’abus en est-il
reraient, pour en donner de la terreur ? Pouvait-il mieux comparer ce divertissement qu’à des potironst qui pour bien apprêtées qu’ils
qui n’y recueille dans son sein les principes de sa damnation : quel divertissement où chacune donne la mort à son ami, et plus l’amo
aignent qu’il y a beaucoup de rigueur à vouloir priver le public d’un divertissement qui est très utile au corps et à l’esprit : Le co
tront condamnées avec plus de justice. I. On oppose que le Bal est un divertissement public, plût à Dieu qu’il ne le fût pas tant, le
ne le rend point capable des emplois sérieux qui est la vraie fin du divertissement , au contraire elle le remplit de sottises et de d
es incestes qui font rougir la nature, n’étaient comptés que pour des divertissements , que les Dieux et les Déesses prenaient tous les
juste réjouissance, ils sont hommes aussi bien que les autres, et les divertissements raisonnables ne leur doivent point être défendus 
temps de conclure et de revenir à notre demande : Peut-on prendre le divertissement de la Comédie sans blesser sa conscience ? Saint
s d’en faire coutume, c’est n’entendre pas ce que veut dire le mot de divertissement . D’une autre espèce de divertissement, qui es
ce que veut dire le mot de divertissement. D’une autre espèce de divertissement , qui est la Lecture. § 9. On me reprochera sa
fais flèche de tout bois, si je veux faire passer la Lecture pour un divertissement  : On me dira qu’il n’est rien de si sérieux, et q
-t-on que si les plus pénibles emplois prennent la place et le nom de divertissement , il faudra désormais que pour faire la partie éga
ertissement, il faudra désormais que pour faire la partie égale ; les divertissements prennent le nom et la place des emplois, où on ne
aire, il n’est besoin que de changer d’exercice : J'avoue bien que le divertissement est plus parfait, lorsque nous quittons une actio
re qui n’a rien que d’agréable ; mais bien que cela soit favorable au divertissement , il ne lui est point nécessaire.« Alit lectio ing
beau livre ? Avant que de vouloir retrancher la lecture du nombre des divertissements , il en fallait considérer toutes les espèces ; s’
z il fera naufrage sans rien perdre : Se peut-il trouver un plus doux divertissement que de ne voir les maux qu’en peintures, et de pr
il témoigne plus d’innocence et qu’il inspire le vice sous couleur de divertissement et d’instruction : Je n’en veux point d’autres ga
t entier de ce que l’Eutrapélie nous conseille, il faut encore que le divertissement ne choque ni l’état, ni la condition de la person
s qu’on s’est contenté d’en user pour le plaisir, il a passé comme un divertissement commun, mais sitôt qu’il fut souillé des mains de
t les trois ennemis jurés de l’innocence qui se doit trouver dans les divertissements  ; le déguisement est le plus malin de tous, car o
que par sa faiblesse. Je mets donc ici la Chasse pour le dernier des divertissements , si je ne parle point de tous les autres en parti
ui la vertu a mérité le nom de Saint, n’avait point de plus ordinaire divertissement  : Certainement si la Chasse était répréhensible ;
voir servi le public pendant la campagne, ils méritaient bien quelque divertissement pendant le quartier d’hiver ; et que si cela leur
ent user de la sorte, je n’estimerais pas seulement la Chasse pour le divertissement , je l’aimerais encore pour la vertu. Comme je ne
27 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
’elle ne soit point troublée par ses remords. N’y ayant donc point de divertissement plus agreable aux gens du monde que la Comedie, i
rtes d’assemblées, parce que personne n’ignore la disproportion de ce divertissement avec la sainteté de la vie dont une ame voüée à D
otre innocence. La nécessité où l’on est de prendre quelque sorte de divertissement & de relâche, ne peut pas excuser la Comedie,
amp; de relâche, ne peut pas excuser la Comedie, qui ne fut jamais un divertissement permis. Car que nomme-t-on divertissemens permis 
a renoncé au monde, & à ses plaisirs, ne doit point rechercher le divertissement pour le divertissement, & ne peut en prendre
p; à ses plaisirs, ne doit point rechercher le divertissement pour le divertissement , & ne peut en prendre que par nécessité ; c’e
délasser son esprit, & reprendre ses forces. Le besoin qu’on a de divertissement , est moins grand qu’on ne croit ; & souvent i
28 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
en retirer les autres ; car tout ce qui s'y fait, bien loin d'être un divertissement , n'est qu'un dérèglement pernicieux qui n'attire
eu. Ce n'est point à nous à passer le temps dans les ris, dans les divertissements , et dans les délices ; cela n'est bon que pour de
es du Démon. Oui, mes frères, c'est le Démon qui a fait un art de ces divertissements et de ces Jeux pour attirer à lui les soldats de
fendu les paroles de raillerie, et celles qui ne tendent qu'à un vain divertissement  ; mais le Démon nous persuade d'aimer les unes et
si vous avez tant de passion pour vous divertir, il y a bien d'autres divertissements moins dangereux, et plus agréables que ceux-là. L
es: Car entendant parler de ces folies du Théâtre ; et de ces honteux divertissements qu'on y va chercher. Il semble, dirent-ils, que l
de ce monde, les autres dans les Jeux du Cirque, les autres dans les divertissements de la Comédie ; Mais vous, dit le Roi Prophète à
29 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Amphitheatres. » pp. 44-72
Criminels ou pour les Athletes, ou des rares & curieuses pour le divertissement des curieux. Bien que les Amphitheatres fussent b
ne voyoit plus qu’un enceinte, ou qu’un Amphi-theatre, où il donna le divertissement d’une chasse & d’un combat de Gladiateurs. Pa
maux étrangers & inconnus, sans autre ceremonie, & sans autre divertissement . Ie serois volontiers pour l’invention de Curion,
plus de dépense, plus d’agrément & plus d’industrie, le fonds du divertissement demeura toûjours le mesme, & on s’y batit, on
avec les Ours & les Lions. P. Servilius, Preteur, qui donnoit le divertissement des Ieux, s’abandonna à ces sortes de combats. Ma
plaisirs, elles passerent les nuits à combatre aux flambeaux pour le divertissement du Prince & du Peuple. Le dernier genre de Co
s, Ædiles & autres personnes de cet Ordre, qui donnassent de tels divertissements  : le luxe emporta si loin la despense, que le Pub
ea ce grand homme de chercher quelque chose de nouveau dans un second divertissement où sa curiosité s’arresta à un Loup-servier qu’il
30 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
qui se disent chrétiens ne se contentent pas de se déclarer pour des divertissements si contraires à la religion qu’ils professent, il
les passions qu’il condamnebb ! » « Jésus-Christ prendrait part à des divertissements si coupables ! Lui dirait-on bien que c’est pour
us avons de ce secours. Aussi la religion règle plutôt l’usage de nos divertissements qu’elle ne les défend. « Mais, si la religion n
qu’elle ne les défend. « Mais, si la religion nous permet certains divertissements , elle ne les permet que comme un remède à notre f
ausent trop de dissipation, ont-ils besoin de se livrer ensuite à des divertissements tumultueux qui attachent trop fortement leur espr
ectacles avec la sainteté de son état, examinons l’impression que ces divertissements font sur son cœur. Remarquons d’abord que nous av
31 (1675) Traité de la comédie « XXX.  » p. 324
die, parce que tout le monde voit assez l'extrême disproportion de ce divertissement avec la vie sainte dont il fait profession. Mais
ut point pour convaincre un Chartreux instruit dans sa règle, que ces divertissements profanes lui sont défendus.
32 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXX.  » p. 491
e; parce que tout le monde voit assez l'extrême disproportion qu'a ce divertissement avec la vie sainte dont il fait profession: mais
ut point pour convaincre un Chartreux instruit dans sa règle, que les divertissements profanes lui sont défendus.
33 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
d’autre Casuiste que celui qu’il porte en soi-même, pour juger que ce divertissement est périlleux et contraire à la piété : Qu’il int
e. Consultons l’expérience, elle nous apprend que ceux qui aiment ces divertissements ont fort peu de foi, s’ils en ont, et qu’elle est
lorsqu’on partage son cœur, qu’il veut tout entier, entre lui et ces divertissements  ; encore avec cette injustice, que l’on leur en d
ts de condescendance, celle qui oblige les forts de ne prendre pas le divertissement de la Comédie, pour ôter le scandale qu’en prenne
e ces viandes, que de voir la Comédie. Secondement, il suffit que ces divertissements soient périlleux, pour engager les Chrétiens de s
ropose l’objection que font encore aujourd’hui les protecteurs de ces divertissements , qu’il n’y a point de commandement de Dieu dans l
n « les » ou bien il faut comprendre : défende le théâtre et fuir les divertissements . m. [NDE] prendre séance = prendre siège. n. [
34 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Naumachies. » pp. 100-111
e capable de porter les charges qu’il luy preparoit, & y donna le divertissement d’une Naumachie. On y vit combatre des Vaisseaux
r en l’une des deux Naumachies dont il voulut donner & prendre le divertissement , il y fit rehausser les eaux en un point que des
e qu’il auroit pû faire dans son Palais. Enfin, il donna en public le divertissement de deux Naumachies également nouvelles & pomp
ute Rome : & une grande partie de ceux qui s’étoient trouvez à ce divertissement , mourut des maladies qui le suivirent, & qui
35 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406
t détesté les Comédies détestables n’ont point prétendu interdire les divertissements honnêtes, et, pour ainsi dire, plus capables de c
ui redoublent la fertilité de la Terre ; et que les raisons contre un Divertissement si approuvé ont paru si faibles qu’elles ont augm
e ceux qui écrivaient avec succès pour le Théâtre, s’il eût trouvé ce Divertissement indigne d’un Chrétien : et la Sorbonne, qui lui e
Anathèmes fulminés contre elle, ne subsistent plus ; et s’il faut des Divertissements aux hommes pour les délasser des fatigues qui son
36 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
Nous défendons aux Peuples dans toutes les Villes de notre Empire les divertissements des Théâtres, et du Cirque le Dimanche, qui est l
reconnaissent que le temps des prières est bien différent du temps du divertissement , et des plaisirs, et afin que nul ne s'imagine qu
nterdit tout ce qui relâche l'esprit, et dissipe son attention par un divertissement inutile qui cause le ris dissolu, et des réjouiss
présentent sans cesse combien les Spectacles, les Jeux, et les autres divertissements semblables, qui sont des restes du Paganisme sont
37 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
ues le défendent surtout aux Ecclesiastiques. La danse n’est point un divertissement indifferent. Les Conciles & les Peres la défe
qu’on appelle Comédie, est plus que suffisant pour faire voir que ce divertissement est interdit aux Chrêtiens en l’état qu’il est pr
ux Comédies, ni aux autres spectacles. » IX. L’Opera seroit un divertissement assez honnête & assez innocent pour les Chrêt
nt ; enfin on n’y cherche que le plaisir pour le plaisir & que le divertissement pour le divertissement. Et c’est ce qui fait qu’i
he que le plaisir pour le plaisir & que le divertissement pour le divertissement . Et c’est ce qui fait qu’il n’arrive gueres qu’on
nous le venons de montrer. Secondement, parce que le plaisir & le divertissement que l’on y prend ne s’accorde nullement avec ces
au temps du Carnaval & en quelques autres occasions, pour le pur divertissement , ou pour avoir plus de liberté d’aller joüer, ou
ïez : ce ne sont point des jeux, ce sont des crimes. Peut-on faire un divertissement d’un sacrilege ? Qui peut dire qu’un crime soit u
fort à cela, qu’ils ne croïent pas qu’il y ait au monde un plus grand divertissement que de courir ainsi masquez par les maisons. Ils
ccasions de dissolution. Car enfin quel plaisir peut on se faire d’un divertissement qui fatigue plus qu’il ne soulage, & qui n’es
ire, qu’une sotise en couvre une autre. Ce qu’on appelle une école de divertissement , est un apprentissage d’impudicité : Les filles v
on donne une nouvelle carriere au libertinage, & qu’on se fait un divertissement du peché. Les filles sont ravies de joïe, de voir
e dans un régale extraordinaire & hors de saison, dans un lieu de divertissement & de plaisir, la derniere chose dont s’avise
ous avons dit jusques ici, que la danse ne peut gueres passer pour un divertissement legitime & innocent. J’avouë qu’elle n’est pa
es autres. Et par consequent c’est toûjours bien fait que d’éviter un divertissement si dangereux. Il y a bien d’autres raisons que ce
38 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVIII.  » p. 489
es auxquelles nous avons contribué par notre négligence, et nos vains divertissements . Il veut que nous n'estimions rien tant que le do
e l'augmenter, ils n'aient point craint de l'éteindre par leurs vains divertissements , et qu'il ne leur impute comme un grand péché le
39 (1675) Traité de la comédie « XXVIII.  » pp. 321-322
es auxquelles nous avons contribué par notre négligence, et nos vains divertissements . Il veut que nous n'estimions rien tant que le do
e l'augmenter, ils n'aient point craint de l'éteindre par leurs vains divertissements , et qu'il ne leur impute comme un grand péché le
40 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
on vit alors en cette grande Ville trois différents théâtres pour les divertissements publics. L’Opéra au Faubourg saint-Germain, la Tr
e plus fortes mesures pour y maintenir la tranquillité nécessaire aux divertissements publics. Ces deux théâtres ont eu aussi quelques
émie exciteront quelque tumulte, et qui troubleront les spectacles et divertissements publics : Requérait le Procureur du Roi que sur c
ive de semblables désordres, et d’établir dans les lieux destinés aux divertissements publics, la même sûreté qui se trouve établie par
Nous pourvu, afin que ceux qui voudront prendre part à cette sorte de divertissement , d’où présentement tout ce qui pourrait blesser l
fenses générales qui ont été faites de troubler les spectacles et les divertissements publics, sous des peines rigoureuses, il semble q
e que beaucoup de gens y étant entrés, interrompent par leur bruit le divertissement public : Sa Majesté a de nouveau fait très expres
e que beaucoup de gens y étant entrés, interrompent par leur bruit le divertissement du Public : SA MAJESTÉ a de nouveau fait très exp
faites d’entrer aux Comédies et Opéra sans payer, et d’interrompre le divertissement du Public, quelques gens y ont depuis contrevenu 
41 (1823) Instruction sur les spectacles « Table des chapitres. » pp. 187-188
spectacles éteignent le goût de la piété. 131 Chap. XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. 1
tiques d’avoir travaillé pour le théâtre doit nous engager à fuir ces divertissements . 183 [Chap. XXIII. Impossibilité de réformer enti
42 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
es gens ? » Thespis lui répondit qu’il était permis de mentir pour le divertissement des autres : « Nous verrons, répliqua Solon, si n
longtemps les jeux et les plaisirs. Il n’y avait point alors d’autres divertissements publics que ces fêtes nationales, qui étaient don
ente défendit aussi de faire servir l’Ecriture sainte à des sujets de divertissement  ; et il ordonna aux évêques de punir les témérair
qu’on l’envisage du bon ou du mauvais côté, ajouta les spectacles aux divertissements de la cour. Elle fit venir d’Italie une troupe de
règne de Henri III. « Le luxe, dit Mézerai, qui cherchait partout des divertissements , appela du fond de l’Italie une bande de comédien
43 (1667) Traité de la comédie « Préface » pp. 452-454
ue l'on a pris de justifier la Comédie, et de la faire passer pour un divertissement qui se pouvait allier avec la dévotion. Les autre
oup travaillé sur le sujet de la Comédie. Car comme il n'y a guère de divertissement plus agréable aux gens du monde que celui-là, il
44 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
res qu'on emploie dans cet ouvrage pour montrer que la Comédie est un divertissement défendu à ceux qui font profession de la Religion
es assemblées pour se regarder. Et par l'inutilité et la vanité de ce divertissement . Minutius Félix compare les fureurs de l'Amphithé
s le consentement unanime des Pères, et qu'il continue à approuver un divertissement qu'ils condamnent, il ne faut pas essayer de lui
45 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre XI. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux spectacles sans péril. » pp. 191-200
s Chrétiens de ce siècle. Accordons à la coutume qu’on peut aimer les divertissements et les rechercher ; mais aussi ne saurait-on déni
, l’on peut encore considérer que ce plaisir est contre la nature des divertissements licites, qui est de fortifier l’esprit en le relâ
nce aveugle à l’autorité de l’Eglise, et que nous avons renoncé à ces divertissements dans le Baptème ? Des personnes de piété et d’éru
46 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
s’est mépris grossièrement lorsqu’il a confondu nos Comédies avec les divertissements nécessaires pour délasser un Esprit ordinairement
Et selon lui, cela se fait. La Comédie, selon lui, est donc moins un divertissement qu’une école de vertu et de crainte salutaire. Ma
pousser la corruption plus loin. Quand on se fait de son opprobre un divertissement , ou qu’on prend plaisir à se reprocher en diverse
, et ne feront point d’un spectacle qui anime toutes les passions, un divertissement raisonnable. Il ne paraît pas aussi que le « Prél
t ne souffrira jamais aucun mal. Les doux mots de « remède », et de «  divertissement  » ne lui imposent point ; elle déteste tout ce qu
ntérieure, et à éteindre l’esprit qui anime un vrai Chrétien, pour un divertissement frivole  N'est-il pas écrit que celui qui aime le
se pas. Il débite des paradoxes, et au lieu de faire de la Comédie un divertissement agréable, comme il la toujours considérée, il en
ligieux ne montent point sur le théâtre ; celles du temps sont que le divertissement public ne soit pas ouvert durant les heures desti
s, pour nous apprendre que ceux qui travaillent ont besoin de quelque divertissement , comme si l’on ne le savait pas bien ; tantôt il
sement, comme si l’on ne le savait pas bien ; tantôt il prouve que le divertissement n’est un mal que lorsqu’il est excessif, comme si
ujours se divertir, et il les fait déclamer avec véhémence contre les divertissements qui duraient tout le jour, contre les actions et
47 (1675) Traité de la comédie « I. » pp. 272-274
ait entrepris de justifier la Comédie, et de la faire passer pour un divertissement qui se pouvait allier avec la dévotion. Les autre
oup travaillé sur le sujet de la Comédie. Car comme il n'y a guère de divertissement plus agréable aux gens du monde que celui-là, il
48 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
exte, dont on se servoit du tems de saint Cyprien, pour authoriser le divertissement du theatre : mais ce ne fût qu’un faux prétexte :
s la Comedie ? On en doûte dans le monde ; puisque chez la plûpart ce divertissement passe pour legitime. En ce doûte j’ai suivi le co
ement digne des organes de la verité éternelle, que la Comedie est un divertissement indigne du Chrêtien. Qu’on ne me dise plus, que l
as, & que cependant l’Ange de l’Ecole veut qu’on bannisse de tout divertissement . On peut le soûtenir de bouche, & par là impo
ans y être touchés. Madame, cette excuse, que l’amour dereglé pour le divertissement suggere, est une erreur, une illusion. Erreur : c
rome, ne souffre rien, quoi qu’elle se trouve présente à ce dangereux divertissement  : quand elle veut prier le soir, elle sçait faire
s de donner exemple aux autres, péchent, lors qu’elles authorisent le divertissement de la Comedie par leur présence, & qu’elles y
stion, qui doivent prudemment juger, que leur présence authorisera ce divertissement , dont on a au moins tout sujét de se defier. Ce s
49 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
s ; et ce qui fut autrefois un sacrilège, n'est plus maintenant qu'un divertissement public, agréable et sans crime à cet égard. On n'
eur avoir ôté tout ce qu'ils avaient du Paganisme ; ils en firent les divertissements de leur Cour et de leurs Peuples, quand les Fidèl
e l'Eglise ont autrefois prononcées, et l'on ne doit pas condamner un divertissement que les Papes et les Princes Chrétiens ont approu
50 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIII. Que les lois civiles défendent de danser, et d’aller à la Comédie les jours des Fêtes. » pp. 67-75
» C’est-à-dire par la danse, ou par la Comédie, ou par quelque autre divertissement profane, « et en causant par ce moyen de la confu
l’erreur et l’extravagance des Païens, par les danses et par d’autres divertissements indignes ; qu’ils apprennent que c’est abuser d’u
de le passer saintement, et dans un retranchement entier de tous les divertissements du siècle. l. 2. C. Theod. de spectaculu lib. 
51 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVII.  » pp. 486-488
ntinent après qu'il ne pourrait souffrir les assemblées de jeux et de divertissement , et qu'il mettait toute sa gloire et toute sa joi
à tous ceux à qui il donne de l'amour pour sa sainte parole. Tous ces divertissements qui sont si agréables aux gens du monde leur sont
52 (1675) Traité de la comédie « XXVII.  » pp. 318-320
ontinent après qu'il ne pouvait souffrir les assemblées de jeux et de divertissements ; et qu'il mettait toute sa gloire et toute sa joi
à tous ceux à qui il donne de l'amour pour sa sainte parole. Tous ces divertissements , qui sont si agréables à ceux qui aiment le monde
53 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
les spectateurs de la Comédie sont comme en possession de jouir d’un divertissement , qu’ils trouvent déjà établi. Leur possession est
r l’esprit humain, il n’y paraît rien de mauvais. L’homme a besoin de divertissement pour ne pas succomber dans les occupations sérieu
tigué, de sorte que selon ces principes, la Comédie qui est entre les divertissements un des plus grands en soi, séparée de toutes circ
rticle 3. « La profession des Comédiens, dit-il10 , qui a pour but le divertissement des hommes n’est point de soi illicite et mauvais
antage la concupiscence ; le loisir qu’ils prennent pour se donner un divertissement qui leur doit servir de relâche, est une occasion
re : car dans cette objection il se propose de montrer que l’excès du divertissement peut être sans péché. Pour cela il apporte l’exem
odération que l’honnêteté et la raison prescrivent dans ces sortes de divertissements , qu’il donne selon sa profession au public. Saint
e, il est défendu aux Clercs d’assister aux Comédies, comme étant des divertissements criminels66. « Ils prendront garde, dit saint Cha
nt, dit ce saint Cardinal69 , combien les Spectacles, les jeux et les divertissements semblables qui tirent leur origine du Paganisme,
sont plutôt des exercices pour ceux qui en sont les Acteurs, que des divertissements pour les personnes qui y assistent. Les sujets en
pour réponse générale à ces trois moyens, que comme il n’y a point de divertissement plus agréable aux gens du monde que la Comédie, i
parce que plusieurs personnes ont beaucoup péché à l’occasion de ces divertissements , vous en serez grièvement punis. » Et dans l’Homé
et entre les choses qu’il faut éviter pour conserver la chasteté, les divertissements malhonnêtes, les excès de bouches, les bals, les
de la 3e Partie, met tant de conditions pour assister à ces sortes de divertissements , qu’il est plus facile de n’y point aller que d’y
Comédie, au moins quelquefois, dira-t-on, il ne reste presque plus de divertissement dans une grande Ville comme Paris, où il y a beau
sont occupés à des travaux purement d’esprit. Le Spectacle est un des divertissements qui le délassent davantage. De plus, il semble qu
oudrez vous relâcher l’esprit, vous pourrez prendre beaucoup d’autres divertissements que ceux des Spectacles : vous pourrez vous aller
e dans la pratique, comme on l’a montré, elle ne peut point servir de divertissement . « Peut-on, dit l’Empereur Justinien102 , appeler
Salvien103 au Livre cité, de « nous réjouir, il faut encore que notre divertissement soit un crime, ce qui est manifestement condamné
54 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « PRÉFACE. » pp. 3-6
Car l’on a toujours cru dans l’Eglise que les spectacles étaient des divertissements interdits aux Chrétiens ; et qu’ils ne s’accordai
s une Lettre ; où l’on entreprend de justifier la Comédie, qui est un divertissement fort au goût des gens du monde, et de la faire pa
55 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
mande article 2. entre autres ce que l’on doit croire des jeux et des divertissements  ; et il se répond lui-même que quand ils sont mod
ur veut même qu’il y ait quelque sorte de péché à ne point prendre de divertissement  ; « Parce, dit-il« Quia omne quod est, etc. », ar
de la partie, ni contribuer par ses paroles ou par ses actions à leur divertissement commun. C’est donc avec beaucoup de raison que Sé
plaisir et qui délassent l’esprit ? Je ne pense pas qu’en tout autre divertissement on trouve unies ensemble et les paroles et les ac
s in ludo, etc., article 3. , que les Comédiens passent les bornes du divertissement , eux qui ne destinent toute leur vie qu’à jouer.
sement, eux qui ne destinent toute leur vie qu’à jouer. Si l’excès du divertissement est donc un péché (comme on n’en peut douter) les
pouvoir bien rendre, et de ne vous rien dérober de leur beauté. « Le divertissement , répond cet excellent Docteur« Quod sicus dictum
toute sa Doctrine. La première, que sous le nom général de jeux et de divertissements il entend aussi la Comédie, et qu’il l’approuve e
La Comédie est un mélange de paroles et d’actions agréables pour son divertissement ou pour celui d’autrui ; si l’on n’y mêle rien de
tirer du profit, au lieu que tous les autres ne le font que pour leur divertissement  ; car cette raison fait pitié. S’il est vrai que
aut-il aussi faire cesser la Comédie qui sert aux hommes d’un honnête divertissement , parce qu’on y représente des Fables avec bienséa
s, s’il est permis et louable d’user quelquefois de récréations et de divertissements , rien n’est plus illicite, ni même plus criminel
Auteurs et les Comédiens, dont la Profession paraît être un continuel divertissement , ils ne croient pas que toute leur vie soit un je
èchent point, parce qu’étant dévoués au public, c’est moins pour leur divertissement qu’ils jouent que pour celui des autres ; et qu’i
vais, mais parce qu’étant consacrés à Dieu, ils doivent se priver des divertissements du siècle ; outre que leur présence en ces sortes
56 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
qui exposoient leur vie, ou bien des Esclaves, qu’on sacrifioit à ce divertissement inhumain. D’autrefois c’étoit des tournois &
n de se trouver dans ces assemblées du beau monde, pour contribuer au divertissement les uns des autres. Comme la passion qu’on a pour
cevoir le poison qui est si bien déguisé. Car comme il n’y a guere de divertissement , ni de spectacle plus agreable aux gens du monde,
il est à propos que ces personnes sacrifient leur plaisir & leur divertissement à l’interêt public, & au salut de leurs frere
ir vaqué à ses devoirs & à ses affaires, pour le donner à quelque divertissement , & qu’il n’est pas d’un rang si distingué, qu
y peuvent commettre ; & pourquoy donc, dira-t-il, m’interdire un divertissement que nous ne voyons pas défendu par les Lois ni di
i sont presque l’unique occupation des gens de qualité en ce temps de divertissement  ; & je soutiens encore une fois, qu’ils sont
e s’y plaire, d’y courir avec ardeur, & d’en faire son plus grand divertissement  ? Vous me direz qu’au Baptême on n’a renoncé qu’à
asser les jours & les nuits, & de n’avoir point de plus grand divertissement  ? Car enfin, qu’est-ce qu’aimer le monde ? (ce qu
57 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
qui exposoient leur vie, ou bien des Esclaves, qu’on sacrifioit à ce divertissement inhumain. D’autrefois c’étoient des tournois &
n de se trouver dans ces Assemblées du beau monde, pour contribuer au divertissement les uns des autres. Comme la passion qu’on a pour
cevoir le poison qui est si bien déguisé. Car comme il n’y a guere de divertissement , ni de spectacle plus agreable aux gens du monde,
il est à propos que ces personnes sacrifient leur plaisir & leur divertissement à l’interêt public, & au salut de leurs frere
ir vaqué à ses devoirs & à ses affaires, pour le donner à quelque divertissement , & qu’il n’est pas d’un rang si distingué, qu
y peuvent commettre ; & pourquoy donc, dira-t-il, m’interdire un divertissement que nous ne voyons pas défendu par les Lois ni di
ui font presque l’unique occupation des gens de qualité en ce tems de divertissement  ; & je soutiens encore une fois, qu’ils sont
e s’y plaire, d’y courir avec ardeur, & d’en faire son plus grand divertissement  ? Vous me direz qu’au Baptême on n’a renoncé qu’à
asser les jours & les nuits, & de n’avoir point de plus grand divertissement  ? Car enfin, qu’est-ce qu’aimer le monde ? (ce qu
58 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. » pp. 164-167
dire que l’Evangile et l’Ecriture sainte ne défendent nulle part ces divertissements profanes. Ils ne les défendent pas en particulier
pes qu’il pose ne doivent qu’inspirer du dégoût et du mépris pour des divertissements si contraires à l’esprit évangélique qui est un e
59 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
l’âme n’en souffre aucune atteinte : Dieu n’est point offensé par un divertissement , au milieu duquel l’homme conserve toujours la cr
que ceux d’entre les chrétiens, qui se sont longtemps attachés à ces divertissements , ont témoigné une peine extrême à mourir pour Jés
nt de la religion chrétienne, plutôt par la crainte d’être privés des divertissements , que par la crainte de perdre la vie. Car quelque
n’empêche pas que l’auteur n’attribue l’origine de ces jeux et de ces divertissements à la célébration de quelque fête, à la dédicace d
rès pour cela. Dans la suite on jugea à propos de couvrir du voile de divertissement , une inhumanité si atroce. C’est pourquoi on inst
our marqué pour les funérailles ; afin qu’ils s’immolassent comme par divertissement sur le tombeau des défunts. C’est ainsi que l’on
er pour faire entre-tuer des hommes : il fallut encore pour rendre le divertissement plus complet, exposer ces hommes à la fureur des
. Jugez donc encore, mes Frères, s’il est permis de prendre part à un divertissement , où les marques de l’idolâtrie sont tracées parto
quelque agitation, quelque passion secrète. On n’assiste point à ces divertissements sans quelque affection ; et on n’éprouve point ce
répandre ? Grand Dieu, ôtez à vos serviteurs le désir de prendre des divertissements si funestes. Car enfin, mes Frères, considérez ce
anquillité qu’ils regardent comme le fondement de leur joie, de leurs divertissements , et de leur gloire. Et vous au contraire, vous ne
ur voir de si grands spectacles, pour vous procurer de si magnifiques divertissements , que peut faire la libéralité d’un préteur, d’un
60 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
rité, et la Loi de la discipline Chrétienne, condamnent absolument le divertissement des Spectacles, comme les autres dérèglements du
de docilité, ont peine à croire qu'ils soient obligés de se priver du divertissement des Spectacles, parce, disent-ils, qu'il ne paraî
Chap. 23. Puisque les hommes quelques favorables qu'ils soient aux divertissements de la volupté, jugent ceux qui en sont les acteur
? S'ils disent que les Spectacles leur servent seulement de jeu et de divertissement pour relâcher leur esprit; Nous leur répondrons,
er leur esprit; Nous leur répondrons, qu'il ne faut jamais acheter un divertissement par une vaine et inutile occupation : car un homm
61 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
trouverez point que l'homme tire quelque profit de la curiosité. Les divertissements sont de pures niaiseries: et je ne sais quel plus
use à un homme grave de s'avilir, et de se souiller par ces sortes de divertissements infâmes. Un homme d'honneur ne doit point regarde
62 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
ent par une application actuelle, au moins ne doit-on prendre que les divertissements nécessaires ; encore faut-il qu’ils ne soient con
er leurs péchés par des dignes fruits de pénitence, les donnent à des divertissements défendus. Y a-t-il rien de pareil à cet aveugleme
que que le grand Constantin et le grand Théodose firent faire pour le divertissement du peuple : mais on verra dans la Section suivant
hrétiens, imprimés en 1682. Cet Abbé remarque qu’il y avait peu de divertissements qui fussent à l’usage des Chrétiens, et qu’ils fu
faut, les maux que causent les Chansons malheureuses qui font tout le divertissement et toute la joie de ceux qui suivent les maximes
au libertinage ; en sorte que ceux qui les aiment et qui en font leur divertissement , se laissent facilement engager dans le désordre
de la bouffonnerie, bien loin d’en faire toute leur joie et tout leur divertissement . Et s’ils chantent, il faut, dit saint Augustin,
63 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements . Article Premier. J’ai deux choses à montrer
, de façon, que cela soit plutôt occupation et vacation, qu’un simple divertissement . La vertu d’Eutrapélie se met au milieu, ni trop,
nts,Troisième raison, les Saints les ont pratiquées. qui ont pris ces divertissements aux jeux et récréations. Saint Jean l'Evangéliste
dre. 4. La Dévotion ;La Dévotion. laquelle d’ordinaire se perd en ses divertissements , et les bonnes âmes l’y conservent avec toute dou
e que l’Ame Chrétienne doit garder en ses récréations, jeux et autres divertissements , pour en iceux mériter l’Eternité. Article Secon
cle précédent, il a été si bon, que de vous obliger à prendre quelque divertissement et récréation ; comme il a été si bon que d’ordon
faut préférer à celle-là, autrement ce ne serait pas vous recréer par divertissement , ains par occupation ; mais aussi pour choisir le
et au devoir de leurs charges, ayant réparé par le repos, et par ces divertissements , les forces que le travail avait diminué ou épuis
1. Faire ainsi, n’est pas une récréation, mais une occupation ; ni un divertissement , mais un accablement ; ni un soulas de l’esprit,
uer aux échecs, ou aux cartes, ou à la paume, n’est pas à mon avis un divertissement de l’esprit, ni un repos pour le corps. Soyez plu
a pratique ; prenez donc cette action, comme un exercice du corps, un divertissement de l’esprit, une récréation de soi indifférente,
64 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE V. Que la circonstance d'aller aux Spectacles un jour de Fête, et de jeûne est une circonstance aggravante. Que ceux qui les fréquentent ne sont pas disposés à approcher des Sacrements. » pp. 83-87
eux exercices aussi inalliables, ils éprouveraient sans doute que des divertissements d'une si grande dissipation, auraient bientôt éte
Chrétienne, qui croient qu'elle ne perd rien de son mérite parmi les divertissements du Théâtre. Le carême, et tout le temps du jeûne
65 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
ECOND DISCOURS Où on fait l’Histoire des Jeux de Théâtre et autres divertissements Comiques, et des sentiments des Docteurs de l’Egl
. PREMIERE PARTIE. Histoire des jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques soufferts ou condamnés depuis l’Empereur
rva le rétablissement des Danseurs reconnaissant aussitôt combien ces divertissements étaient devenus peu honnêtes, pressèrent Trajan a
t le peuple se plaignirent que les Trésoriers publics diminuaient les divertissements , et détournaient l’argent donné par Sosibius dont
, il ordonna étroitement que cet argent serait entièrement employé en divertissements Malela, p. 373., et mit les jeux Olympiques au mo
verait tout le reste pour les Mimes, les Danseurs, et tous les autres divertissements populaires. C’en était trop pour ne pas mériter u
ques pièces de monnaie de cuivre101. Ce Prince ne souffrit jamais les divertissements scéniques à sa table102. Il aimait pourtant les s
pour les spectacles, et qu’en 258 le peuple d’Antioche tout occupé du divertissement du Théâtre se vit tout à coup investi par les Bar
livrait tout entier à la volupté, et donnait au peuple toute sorte de divertissements . Malela raconte que sous le règne de Valérien Pag
icence des jeux de Carin, en lui donnant à entendre que ces sortes de divertissements faisaient aimer les Princes, il lui répondit que
Idoles qu’il appelle sacrés, et les autres qui n’étaient que pour le divertissement . A l’égard des premiers, les bouffons, dit-il, ne
ie. SECONDE PARTIE Histoire des jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques soufferts ou condamnés depuis la convers
mort de Constantin on suspendit les spectacles publics et les autres divertissements qui amusent les gens oisifs De vita Constant[ini]
prompte expérience combien il est plus facile d’abolir entièrement un divertissement , que de le rendre innocent, en ôtant ce qui est v
TROISIEME PARTIE. Histoire des jeux de Théâtre et des autres divertissements comiques soufferts ou condamnés, depuis la démoli
té institués comme un acte de religion, ont été changés en un risible divertissement . « Spectaculum expellens gravissimos mores, invit
u fisc, les Français n’auraient pu se résoudre à consumer en jeux, en divertissements , pour ne pas dire en folies, des sommes aussi con
sés avouaient que c’était une folie dans les Romains. Tels furent les divertissements des Princes Français jusqu’au temps de Charlemagn
e dessein prémédité de passer quelques heures dans un lieu destiné au divertissement et où l’on ne s’applique qu’à exciter les passion
ait-on pas par ce jugement de la corruption qui est inséparable de ce divertissement , puisque quelque agréables que soient ceux qui le
ur montrer que les Chrétiens ne doivent point employer le temps à des divertissements comiques, il se fonde principalement sur cette au
la vigueur de l’âme, et allument le feu des passions, et que tous ces divertissements sont dignes des larmes des Chrétiens. Un des endr
rétiens les paroles vaines et bouffonnes, qui ne tendent qu’à un vain divertissement . S. Jérôme est encore bien plus sévère sur ce po
QUIEME PARTIE. Contenant l’Histoire des Jeux de Théâtre, et autres Divertissements Comiques soufferts ou condamnés depuis l’extincti
e Débonnaire, ordonnent que les Laïques, qui par manière de jeu et de divertissement auraient pris des habits de Prêtres ou de Clercs,
s jours de Fête ; que les Fidèles doivent toujours fuir ces sortes de divertissements en quelque temps que ce soit, et que les Ecclésia
qu’on ne connaissait alors ni Comédies, ni Tragédies, et que tous les divertissements Comiques se réduisaient à des jeux qui se faisaie
IERE PARTIE. Du Jugement qu’on a porté des Jeux de Théâtre, ou des divertissements qui en approchaient, depuis les Scholastiques jus
incipalement de S. Thomas. Principes de ce saint Docteur touchant les divertissements comiques. Alexandre d’Alès, sous qui saint Bonave
nt des Jeux, examine si dans les mots pour rire ou dans quelque autre divertissement , il peut s’y rencontrer un excès qui aille au péc
et non adhibendo ludum, negotiis vel temporibus indebitum. », que le divertissement étant quelquefois nécessaire, il n’est pas défend
a Comédie. II. Suite des conditions qui, selon S. Thomas, rendent les divertissements permis ou condamnables. Application de ces condit
ouve des mots à double sens, et où l’on ne propose comme un jeu et un divertissement , des galanteries qui devraient faire gémir ? Et f
rques sur les sentiments des anciens Scholastiques. Quels étaient les divertissements comiques de leur temps. Avant que de quitter les
isons-en succinctement l’Histoire jusqu’à nos jours. IV. Histoire des divertissements comiques au xiii. et xiv. siècle. Au xiii. siècle
e ce fut. « Le luxe, dit Mézeray An.1577. , qui cherchait partout des divertissements , appela du fond de l’Italie, une bande de Comédie
t connaître dans leurs écrits, les périls et les suites funestes d’un divertissement si dangereux et si commun au siècle où nous somme
se de prêcher et d’écrire pour détourner les Fidèles de ces sortes de divertissements . VIII. Des Auteurs de ce siècle, qui ont traité l
ments. VIII. Des Auteurs de ce siècle, qui ont traité la question des divertissements comiques, principalement de S. François de Sales.
dités scandaleuses qui paraissent sur le Théâtre. Mais l’Histoire des divertissements Comiques que nous avons joint à la Tradition ne d
e censure les simples Fidèles, à qui elle exposait les dangers de ces divertissements , à la réserve des Ecclésiastiques, qui par leur é
oit de censurer tous ceux qui écrivent en faveur de la Comédie et des divertissements comiques publics. Fin du second Discours. LE
’approuve point les Comédies, mais que si elle accorde aux peuples le divertissement de la Comédie, c’est qu’elle ne le peut refuser à
par hasard entre les mains. La voici Maxime LXXXI.. « Tous les grands divertissements sont dangereux pour la vie chrétienne ; mais entr
ls leur feront assez entendre l’horreur qu’un Chrétien doit avoir des divertissements , qui ne sont pas nécessaires pour délasser l’espr
66 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
les spectateurs de la Comédie sont comme en possession de jouir d’un divertissement qu’ils trouvent déjà établi. Leur possession est
réjouir l’esprit, il n’y paraît rien de mauvais. L’homme a besoin de divertissement pour ne pas succomber dans les occupations sérieu
igué ; de sorte que selon ces principes, la Comédie qui est entre ces divertissements un des plus grands en soi, séparée de toutes ces
n est secundum se illicitum. » Ibid. art. 3. ad 3. qui a pour but le divertissement des hommes, n’est point de soi illicite et mauvai
dans le cœur, ce qu’il ne peut pas lorsqu’il assiste à ces sortes de divertissements Ibid. Cap. 25. « An ille recogitabit de Deo eo te
antage la concupiscence : le loisir qu’ils prennent pour se donner un divertissement qui leur doit servir de relâche, est une occasion
re ; car dans cette objection il se propose de montrer que l’excès du divertissement peut être sans péché. Pour cela il apporte l’exem
odération que l’honnêteté et la raison prescrivent dans ces sortes de divertissements qu’il donne selon sa profession au public. Saint
3. il est défendu aux Clercs d’assister aux Comédies, comme étant des divertissements criminels Act. Mediol. lib. 3. de vita et honesta
lum Christianum dimanare. » , combien les spectacles, les jeux et les divertissements semblables qui tirent leur origine du Paganisme,
sont plutôt des exercices pour ceux qui en sont les Acteurs, que des divertissements pour les personnes qui y assistent : les sujets e
pour réponse générale à ces trois moyens, que comme il n’y a point de divertissement plus agréable aux yeux du monde que la Comédie, i
parce que plusieurs personnes ont beaucoup péché à l’occasion de ces divertissements , vous en serez grièvement puni. Et dans l’Homélie
et entre les choses qu’il faut éviter pour conserver la chasteté, les divertissements malhonnêtes, les excès de bouche, les bals, les C
roisième partie, met tant de conditions pour assister à ces sortes de divertissements , qu’il est plus facile de n’y point aller que d’y
Comédie, au moins quelquefois, dira-t-on, il ne reste presque plus de divertissement dans une grande Ville comme Paris, où il y a beau
sont occupés à des travaux purement d’esprit. Le spectacle est un des divertissements qui les délasse davantage. De plus, il semble qu’
it-il, vous relâcher l’esprit, vous pourrez prendre beaucoup d’autres divertissements que ceux des spectacles : vous pourrez vous aller
e dans la pratique, comme on l’a montré, elle ne peut point servir de divertissement . « Peut-on, dit l’Empereur Justinien Justin. Imp.
roverb. 10. au livre cité, de nous réjouir, il faut encore que notre divertissement soit un crime ; ce qui est manifestement condamné
67 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
s dignes de nos adorations, on le produit sur la Scène pour servir de divertissement . Il paraît, il examine quelque temps les regards,
bué à la corruption de Londres, en empoisonnant au souverain degré le divertissement des spectacles. Les mets donc que l’on offre aux
e Paganisme et le Christianisme ramassés ensemble en un seul objet de divertissement  ? Cet assemblage bizarre n’est-il pas inventé pou
Bernardo dit tout haut le Bénédicité. Prie-t-il Dieu de favoriser un divertissement diabolique ? Avant qu’on se lève de table, le Poè
d’un style encore plus bas, et d’un détail qui fait mal au cœur. Quel divertissement pour des personnes de qualité ! Tout cet endroit
e plus religieusement observée devant des femmes. Il faut donc que le divertissement qu’un Poète leur prépare se trouve conforme à cet
les mœurs. C’est pour cela qu’il bannit de sa République ce genre de divertissement . » Xénophon, homme de Lettres et grand Capitaine
Rien n’était plus commun selon lui, que de surprendre à ces prétendus divertissements , la vertu des plus sages Matrones, et que de fair
dramatiques, et encore plus les spectacles ; parce que ces sortes de divertissements sont capables d’entretenir le mal et de faire ret
se, d’avoir aucune part aux spectacles publics, ni d’y paraître : ces divertissements de Païens étant interdits à tout laïque ; parce q
; Ann. 813. Can. 9.« Que les gens d’Eglise doivent s’abstenir de tous divertissements séducteurs soit par le spectacle, soit par le cha
odeste. Les adultères des Dieux et des Héros sur le Théâtre, sont des divertissements d’insensés, mais d’autant plus dangereux que des
 : ce n’est que superstition et idolâtrie : nous avons horreur de ces divertissements  ; parce que nous en abhorrons les principes. D’ai
ent de leur conduite, et l’ordre de la discipline, leur défendent les divertissements de la ville. Il les exhorte à se rafraîchir la mé
temps qu’il y avait au-dessus du Temple des places préparées pour le divertissement public. Il usa de cette précaution, de crainte qu
al de la sagesse humaine juge à propos d’avilir le Théâtre, malgré le divertissement qu’il procure : puisque le plaisir qu’il cause ne
e justement appelés, Le Siège de la Contagion…. Loin de nous donc ces divertissements obscènes, impies, ou pour le moins insensés. Quel
’idolâtrie leur origine, et sont des suites d’une fausse Religion. Le divertissement est déjà vicieux dans sa source ; et il est encor
temps même qu’on emploie tous ses efforts et qu’on s’abstient de ces divertissements mondains, on ne fait souvent rien de plus que se
te au contraire toutes les ressources du luxe, de la bonne chère, des divertissements , des plaisirs, des extravagances du siècle ; c’es
ne se soutient plus, parce que la coutume insensée de se plaire à des divertissements obscènes, n’est plus maintenant de saison. « L’él
désordres avec la qualité de Chrétiens dont nous sommes honorés. Nos divertissements publics sont en quelque sorte une abjuration sole
Jésus-Christ, et Bélial ? » Oserions-nous donner après cela le nom de divertissements à nos spectacles ? L’impiété aurait-elle donc pou
68 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. » pp. 135-144
ces Jeux Scéniques des Romains ne furent pas tellement abandonnés au divertissement de la populace, que les Patrices et les personnes
êtes. Les premières, et qui furent introduites de bonne heure en ces divertissements furent les Fables Atellanes, ainsi nommées de la
69 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXV. Quatrième, cinquième et sixième réflexion : passage exprès de Saint Thomas, et conciliation de ses sentiments. » pp. 88-92
it été ou n’ait pas été en vogue de son temps, il est constant que le divertissement qu’il approuve doit être revêtu de trois qualités
l’article troisième Ibid.. « Si les histrions poussaient le jeu et le divertissement jusqu’à l’excès, ils seraient tous en état de péc
70 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
ermettrais pas d’assister aux redoutables mystères, et il appelle ces divertissements des pompes du diable. Et ailleurs (hom. 56. in Ge
tin, et par conséquent plus voisins des apôtres, et ils jugeaient ces divertissements si contraires au christianisme, qu’ils ont fait d
71 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
de Dieu, la véritable pieté est comme foulée aux pieds dans ces vains divertissements . En parlant ainsi, on auroit pour garants les sai
rs, il en a toujours pris la défense ; & sans doute ces sortes de divertissements n’ont pas manqué d’apologistes redoutables, puisq
propre toute seule qu’à inspirer de l’horreur, y a mêlé ces sortes de divertissements par une adresse maligne, afin que le plaisir qui
or précieux. Mais combien de Chrétiens aveugles les profanent par les divertissements dont nous parlons ? Saint Cyprien se plaignoit, d
ion les condamne. la Religion se sentant deshonorée par ces sortes de divertissements , s’est armée de toutes ses forces pour les combat
démon a fait un art tout nouveau & une espece de Philosophie des divertissements & des jeux, in artem jocos, ludosque digessit
ui s’y commettoient de son temps. Il y montre l’opposition qu’ont ces divertissements profanes avec la sainteté de nostre Religion, &am
ments sont si rigides touchant les pensées, voudroit-il justifier des divertissements , qui pour le moins sont une occasion prochaine d’
ucun droit de se divertir ; car dans les principes de la Religion, le divertissement n’est permis, qu’à ceux qui ont le corps ou l’esp
uté sur la liberté qu’ils prétendent avoir d’assister à ces sortes de divertissements  ; mais ce n’a jamais esté une question, s’ils doi
72 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. » pp. 6-13
itate ambulant. »Job. 3. et qu’elle n'avait pris aucune part à leurs divertissements profanes. C’est de cette récréation folle, et dér
tenant, dit-il, que les femmes Juives font de la Danse leur principal divertissement . » Saint Augustin encore, lorsqu’il dit, « que le
73 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228
omas Corneille, disait : « Dans ce siècle corrompu, la comédie est un divertissement , et un spectacle qui peut s’allier avec la dévoti
les loisirs des souverains, et des grands hommes : elle est encore le divertissement des hommes d’état, des grands seigneurs, des gens
74 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
en détourner ? Examinons donc dans cette conférence si ces sortes de divertissements sont aussi innocents qu’on voudroit le faire croi
où nous concluons qu’on ne peut s’arrêter innocemment à ces sortes de divertissements , qui sont pour l’ordinaire des écoles de coquette
on s’est occupé pendant toute la semaine. Rép. On ne défend pas les divertissements honnêtes, mais ceux qui sont pernicieux au salut,
ligion chrétienne. Dem. Je suis invité à des noces où l’on prend ce divertissement  ; mon parent se marie ; ne me sera-t-il pas permi
75 (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -
se de la Vertu, contre les spectacles du Théâtre. Les partisans de ce divertissement ne se contentent pas de le vouloir faire passer p
e dévotion : ou plutôt ils détruisent la Vertu, pour mettre les vains divertissements en sa place. Vous êtes Fils, Monseigneur , d’un P
les spectateurs à les commettre, ne sont point pour vous un sujet de divertissement . En effet la bonté que Jésus-Christ a eue de nous
omme étant nuisible à la santé. Ce Prince au contraire en faisait son divertissement , appliquant son esprit à la prière, à la méditati
es Païens représentaient aux jours ouvriers, n’étaient que de simples divertissements , et non pas des actes de Religion.   Chapitr
aut remarquer que par le mot de Spectacles on entend toutes sortes de divertissements publics, comme S. Charles Borromée l’a très bien
14., que le nom de Spectacles comprend généralement toutes sortes de divertissements qui ont été fréquentés, et qui sont recherchés po
bataille ; car ayant été inventés pour le culte des Dieux, et pour le divertissement des hommes ; ils ont corrompu la pureté des plais
clare contre les Pantomimes, et qui condamne ces Jeux infâmes, et ces divertissements honteux à notre siècle. Cela nous fait connaître
pour constant que les spectacles des Anciens n’étaient pas de simples divertissements que l’on donnait au public ; mais des actes de Re
, et leur institution, des actions de Religion, et non pas de simples divertissements  : En ce sens la proposition de la Dissertation es
, et les Spectateurs mêmes, y cherchassent plutôt la Religion, que le divertissement . Car il y avait plusieurs sortes de Jeux, les uns
nnent que la plupart de ceux qui y étaient, y cherchaient plutôt leur divertissement , que le culte de leurs Dieux, puisqu’ils témoigna
t de ceux qui les donnaient, et de ceux qui les demandaient, était le divertissement , comme Cicéron nous l’apprend dans l’Oraison pour
ue la magnificence des Jeux qu’il avait donnés étant Préteur, pour le divertissement , dit-il, du peuple ; sans parler d’aucun acte de
les affaires ne permettent pas de prendre du plaisir à ces sortes de divertissements , et qui trouvons assez d’autres plaisirs dans nos
cevoir. » Si le peuple eût regardé les Jeux, non pas comme un simple divertissement , mais comme un acte de Religion, Cicéron n’eût pa
qu’en cette rencontre le peuple ne regardât ces Jeux comme un simple divertissement . C’est de ces Jeux que parle Sénèque dans le chap
ir les Jeux, pour entendre quelque bon mot, et pour y trouver quelque divertissement plus agréable que le combat sanglant des gladiate
Epist. 96., qui est une chose sacrée, est tué par un autre homme par divertissement et par jeu. C’était autrefois un crime de l’instr
il y est maintenant exposé tout nu et sans armes ; et l’on se fait un divertissement de sa mort. Dans une aussi grande corruption de m
vrai qu’encore que la plupart n’allassent aux Jeux que pour un simple divertissement  ; ils ne laissaient pas néanmoins d’être souillés
as néanmoins d’être souillés d’Idolâtrie, parce qu’ils prenaient leur divertissement des choses qui étaient consacrées à leurs faux Di
les des Païens ; car encore qu’ils n’y allassent que pour leur simple divertissement , et non pas pour y faire des actes d’Idolâtrie ;
n’y avait point de mal de faire, ni de dire ces choses par jeu et par divertissement . Alors Solon frappant de son bâton, contre terre,
bataille ; car ayant été inventés pour le culte des Dieux, et pour le divertissement des hommes ; Ils ont corrompu la pureté des plais
ient que la sévérité de nos Ancêtres, n’avait pas même été ennemie du divertissement des Spectacles, et qu’ils en avaient tout le soin
celles qu’on célèbre pendant toute la nuit ; certes c’est un temps de divertissement , et non pas d’étude. Est-il donc raisonnable que
les ; puisque les Théâtres ne sont établis que pour le plaisir, et le divertissement . Mais il y a d’autres lieux qui sont destinés pou
s ; et ce qui fut autrefois un sacrilège, n’est plus maintenant qu’un divertissement public, agréable et sans crime à cet égard ? On n
ayant gagné insensiblement les esprits des hommes sous l’apparence du divertissement , il établisse sa domination sur eux…. Vous donc q
présentent sans cesse combien les Spectacles, les Jeux, et les autres divertissements semblables, qui sont des restes du Paganisme, son
« Que ce qui fut autrefois un sacrilège, n’est plus maintenant qu’un divertissement public, agréable et sans crime à cet égard », je
. serm. 155. : « Peut-on faire un jeu de l’impiété ? Peut-on faire un divertissement d’un sacrilège ? Qui peut dire qu’un crime soit u
: ce ne sont point des exercices sacrilèges ; ce sont des jeux et des divertissements  ; c’est une nouvelle manière de se réjouir, et no
eur avoir ôté tout ce qu’ils avaient du Paganisme ? Ils en firent les divertissements de leur Cour, et de leurs peuples, quand les Fidè
Temples, et leurs sacrifices, on leur accordât au moins ces sortes de divertissements pour lesquels ils avaient tant de passion ; et qu
n’est pas à propos de détruire ces lieux d’où vient la solennité des divertissements , dont jouit de tout temps le peuple Romain. Donné
en retirer les autres ; car tout ce qui s’y fait, bien loin d’être un divertissement , n’est qu’un dérèglement pernicieux, qui n’attire
Cod. Thedos.: « Nous permettons les arts qui servent aux jeux et aux divertissements , pour ne pas donner, en les restreignant trop, un
rables qu’on égorge ; Ne souffrez point que dans la ville on fasse un divertissement du supplice et de la mort de personne. » En véri
t. hom. 6. in cap. 2 Matth., à passer le temps dans les ris, dans les divertissements , et dans les délices.…Ce n’est point là l’esprit
es du démon. Oui, mes frères, c’est le démon qui a fait un art de ces divertissements , et de ces jeux, pour attirer à lui les soldats d
endu les paroles impertinentes, et celles qui ne tendent qu’à un vain divertissement  ; mais le démon nous persuade d’aimer les unes et
ccupations et leurs travaux, pour passer les journées entières en ces divertissements , dont le diable a fait un art pour perdre les hom
dant les paroles de railleries, et celles qui ne tendent qu’à un vain divertissement . De là on peut aisément juger que ce grand Prélat
s défendons aux peuples de toutes les villes de notre Empire tous les divertissements du Théâtre et du Cirque, le Dimanche, qui est le
econnaissent que le temps des prières est bien différent du temps des divertissements , et des plaisirs. Et afin que nul ne s’imagine qu
e contraindre les Chrétiens d’y assister, ou de leur faire donner ces divertissements  ; ce qui n’était autre chose, qu’obliger les Chré
à la souveraine Majesté de Dieu ; soient employés aux voluptés et aux divertissements .… Que la Scène donc du Théâtre, les combats du Ci
ctacles. Aussi n’y vont-ils plus, et ceux qui rejettent ce pernicieux divertissement sont estimés les plus vertueux, principalement de
La multitude se porte plutôt aux choses qui ont été inventées pour le divertissement  ; car elle estime que tout ce qui lui paraît agré
spectacles qui relâchent l’esprit, et dissipent son attention par un divertissement inutile, qui cause les ris dissolus, et les réjou
’Eglise ont autrefois prononcées : et l’on ne doit point condamner un divertissement que les Papes, et les Princes Chrétiens ont appro
l’Eglise ont autrefois prononcées ; et l’on ne doit pas condamner un divertissement que les Papes et les Princes Chrétiens ont approu
avait point de mal, de faire ni de dire ces choses-là par jeu, et par divertissement . Alors Solon frappant de son bâton contre terre ;
es Jeux et les Spectacles qui n’ont d’autre fin que le plaisir, et le divertissement , sont indignes des hommes qui se conduisent par l
abit ? » Ibid. cap. 23. et 25., quelques favorables qu’ils soient aux divertissements de la volupté, jugent ceux qui en sont les Acteur
avait accordé à la Jeunesse Romaine, qui se plaisait à ces sortes de divertissements , sans souffrir que d’autres personnes que de leur
mêler les jeux de la Scène dans les honneurs des Dieux ? Ces arts de divertissements du Théâtre ont été longtemps inconnus à la vertu
re bonne chère ; à ceux qui ne solennisaient leurs fêtes, que par des divertissements honteux, par des ris dissolus, par toutes sortes
oute pour en exprimer la turpitude, qu’ils ne doivent pas faire notre divertissement . « Le Stade, et le Théâtre , dit-il Pædag. lib. 3
. S’ils disent que les Spectacles leur servent seulement de jeu et de divertissement pour relâcher leur esprit, nous leur répondrons q
cles. Enfin je lui demande si ce n’est pas pour le plaisir et pour le divertissement , plutôt que pour l’honnêteté, et pour l’avantage
comprennent sous l’art lusoria, c’est-à-dire, sous l’art des Jeux de divertissement , et sous l’art des combats. Car si les Tragédies,
ssage de Tertullien, que le mot de lusoria signifie l’art des Jeux de divertissement , qui comprend les Tragédies, et les Comédies. Lor
cles, savoir de ceux de l’Amphithéâtre, et des Musiciens, des Jeux de divertissement , des pompes des Jeux, des combats des Athlètes, d
e tous les Mimes et Bateleurs qui n’y paraissaient que pour faire les divertissements du peuple, par des actions et des paroles dignes
hommes à ne l’aimer qu’autant qu’ils y trouvent leur plaisir, et leur divertissement . « Encore , dit Tertullien « Sint dulcia licet,
nsi que Scipion parle dans ce livre de Cicéron, estimant que l’art de divertissement , et tous les jeux de la Scène étaient des choses
s qui n’ont d’autre but que de gagner de l’argent par des jeux et des divertissements , ce qui est bien éloigné de la fin pour laquelle
se. » Aristot. lib. 10. Ethic cap. 6., de s’imaginer que le Jeu et le divertissement soit la fin pour laquelle les hommes sont faits.
e nous a pas fait naître pour passer notre vie dans le jeu et dans le divertissement  : mais nous sommes nés pour des choses sérieuses
livres que Cicéron a composés de la République estimant que l’art de divertissement , et tous les jeux de la Scène étaient des choses
hommes à ne l’aimer qu’autant qu’ils y trouvent leur plaisir, et leur divertissement . « Que tout ce qu’ont les Spectacles, dit Tertull
le Théâtre des Collèges du Christianisme ? Prétend-on faire passer un divertissement pour une nécessité ? mais ne sait-on pas que les
ses, ne laissent pas d’être vicieuses, quoiqu’on ne les fasse que par divertissement  ; et qu’elles rendent même le divertissement vici
’on ne les fasse que par divertissement ; et qu’elles rendent même le divertissement vicieux et illicite ? « Il y a, dit S. Thomas « S
ions, qui selon leur espèce sont des péchés, et tant s’en faut que le divertissement exempte ces actions de péché, qu’au contraire ell
t exempte ces actions de péché, qu’au contraire elles rendent même le divertissement criminel. » Or selon S. Thomas le déguisement d’
quent tant s’en faut qu’il soit permis de se déguiser de la sorte par divertissement , qu’au contraire ce déguisement rend le divertiss
e la sorte par divertissement, qu’au contraire ce déguisement rend le divertissement vicieux et illicite. C’est à quoi les Pères Jésui
ctacles. Aussi n’y vont-ils plus, et ceux qui rejettent ce pernicieux divertissement , sont estimés les plus vertueux, principalement d
ne ; et si nonobstant ce que nous avons représenté, on veut donner ce divertissement au peuple ; nous demandons au moins ; ce qui est
pprouve point les Comédiens ; mais que si elle accorde aux peuples le divertissement de la Comédie, c’est qu’elle ne le peut refuser à
ma, en ces termes : Il nous a semblé bon de rendre aux Provinciaux le divertissement des Jeux de Majuma ; en sorte néanmoins qu’on y g
ces termes : « Nous permettons les arts qui servent aux jeux, et aux divertissements , pour ne pas donner, en les restreignant trop, un
; parce qu’ils en altèrent, et en déguisent la vérité, pour donner du divertissement  ; car comme dit QuintilienQuint. l. 2. c. 4., les
choses honnêtes qui sont des jeux que les hommes ont inventés pour le divertissement , d’avec celles qui ne sont pas proprement des jeu
a in V. ludus, n. 1. et 2., qu’on appelle humain, qu’on fait pour son divertissement , ou pour celui des autres. Et ce jeu est quelquef
la Chrétienté. Dissertation pag. 242. « Quand on renouvela ce divertissement dans l’Europe, il commença par des satires aigres
que nous avons que les Comédies qui se représentent utilement pour le divertissement des peuples, soient quelquefois accompagnées de r
exe, dont elles voient l’image, et la pratique dans les compagnies de divertissement , où de jeunes gens leur débitent ce qu’ils ont ap
ril, et qui sans doute ruinera le plus ordinaire, et le plus beau des divertissements publics ; Car l’opinion des doctes Chrétiens, est
omposer des pièces de Théâtre, ou d’en donner la disposition pour son divertissement , et pour celui du peuple : Car dans l’Epître d’un
ce qu’il estimait capable de plaire aux Grands, et de leur donner du divertissement , lui faisait oublier ce qu’il devait à sa profess
la bienséance, chercher en l’âge où vous êtes quelque matière à votre divertissement , en attendant que vous m’en fournissiez vous-même
s sur le Théâtre, est digne des Chrétiens, que c’est le plus beau des divertissements publics, que les Papes, et les Princes Chrétiens
qui en est entièrement inséparable, C’est un métier qui a pour but le divertissement des autres ; où des hommes et des femmes paraisse
« Que les Histrions semblent pécher contre cette vertu par l’excès de divertissement , en ce qu’ils n’ont point d’autre pensée en toute
pour réponse à cette objection cet illustre Théologien dit : « Que le divertissement est nécessaire à l’entretien de sa vie humaine, e
ions, ou qu’ils le donnent à des bouffons qui ne s’emploient qu’à des divertissements illicites ; parce que c’est entretenir et favoris
qui est agitée dans cet article, est : « Si dans l’excès du jeu et du divertissement , il peut y avoir quelque péché. » Saint Thomas se
. art. 3. ; « Il semble qu’il y ait de l’excès principalement dans le divertissement des Histrions qui passent toute leur vie à jouer.
des Histrions qui passent toute leur vie à jouer. Si l’excès donc du divertissement était un péché, il s’ensuivrait que tous les Hist
paveris, occidisti. » S. Thomas ibid. in R[esponsione]. ad 3. : « Le divertissement étant nécessaire à la conversation des hommes, on
octeur, à ce qu’il propose dans l’objection. Objection. Si l’excès du divertissement est un péché ; tous les Histrions sont dans un ét
plus sage conseil qu’on puisse suivre, est de rejeter tout à fait ce divertissement . Mais écoutons le Docteur Angélique : exposons cl
stion 168. de la 2. 2. art. 3. demande “si dans l’excès du jeu, et du divertissement il y peut avoir de péché”. Et parmi les arguments
and excès que celui des Comédiens, qui passent toute leur vie dans le divertissement , de sorte que si l’excès du jeu, et du divertisse
eur vie dans le divertissement, de sorte que si l’excès du jeu, et du divertissement était un péché, il s’ensuivrait que tous les Comé
qu’on allègue pour prouver qu’il n’y a point de péché dans l’excès du divertissement  ; il rapporte ensuite celles dont on se sert pour
llègue de part et d’autre sur cette question, si l’excès du jeu et du divertissement est un péché. Après cela saint Thomas expose son
y met saint Thomas. « Pourvu , dit-il, que l’usage qu’ils font de ces divertissements , soit dans la modération, c’est-à-dire, pourvu qu
dist. 16. q. 4. art. 2. « Il y a , dit-il, trois sortes de jeux et de divertissement  : les uns sont déshonnêtes d’eux-mêmes ; et tout
t ».… les Acteurs de ces fables, et tous ceux qui exerçaient l’art de divertissement , c’est-à-dire l’art des Histrions, et des Acteurs
de la République en ces termes : « Les Romains estimant que l’art de divertissement , et tous les jeux de la Scène, étaient des choses
te Prélat comprend dans la condamnation de ceux qui exercent l’art de divertissement artem ludicram, les Acteurs des Comédies et des T
présentent sans cesse combien les spectacles, les jeux, et les autres divertissements semblables, qui sont des restes du Paganisme, son
it pas dans un même jour, vaquer aux Divins Offices, et s’adonner aux divertissements du monde. Car encore bien que par le refroidissem
son principale, et fondamentale, pour laquelle on doit retrancher ces divertissements subsiste toujours, qui est l’obligation de sancti
de feriis., au peuple de toutes les villes de notre Empire, tous les divertissements du Théâtre et du Cirque, les jours de Fêtes, afin
econnaissent que le temps des prières est bien différent du temps des divertissements et des plaisirs. Nous ne voulons point que les jo
à la souveraine majesté de Dieu, soient employés aux voluptés, et aux divertissements en aucune manière. » Puis donc que les Empereurs
c que les Empereurs ont si absolument défendu toute sorte de jeux, de divertissements séculiers, et de plaisirs sensuels, afin que le p
rompre les mœurs des Fidèles. Que les assemblées qui se font pour ces divertissements , sont si dangereuses, qu’il n’y a point de doute
s le plus saint, et les jours qui sont consacrés à la piété, dans les divertissements mondains, et profanes. Hélas n’est-ce pas une cho
e passer ces saints jours dans l’oisiveté, dans les jeux, et dans les divertissements ... » « Que les Recteurs donc, et les Pasteurs d
et aux Vêpres : et qu’en ces jours personne ne s’occupe aux jeux, aux divertissements , ni aux danses ; principalement lorsqu’on célèbre
e coutume que ce soit, comme aussi toutes sortes de badineries, et de divertissements qui souillent l’honnêteté et la sainteté de l’Egl
à la souveraine Majesté de Dieu, soient employés aux voluptés, et aux divertissements en aucune manière. Et parlant du Dimanche ; nous
erte du temps, que les Comédiens et leurs Spectateurs passent dans un divertissement , qui serait mauvais, quand il n’aurait d’autre vi
ement, sur ce qu’ils disent, qu’il est nécessaire qu’il y ait quelque divertissement dans la vie civile ; il répond « Respondemos que
stiniuan. in prœm. digest. « qu’il est nécessaire qu’il y ait quelque divertissement agréable, pour se délasser des soins et des trava
articulier. Mais il ne s’ensuit pas pour cela qu’il faille établir ce divertissement dans les Comédies ; Car, comme dit Clément d’Alex
vaine, et inutile occupation ». Et selon saint Bernard, ces sortes de divertissements ne sont que de pures niaiseries, que Cicéron esti
ron estime indignes d’un homme de bien. « Il y a, dit-il, un genre de divertissement qui est servile, indigne d’un honnête homme, impu
onnête homme, impudent, criminel, déshonnête. » Tel est sans doute le divertissement du Théâtre : que saint Grégoire appelle une sotte
’aient ni femmes, ni enfants, et qu’ainsi ils se soient adonnés à ces divertissements . O Dieu ! est-ce que nous ne pouvons-nous diverti
est-ce que nous ne pouvons-nous divertir sans faire des péchés de nos divertissements  ? Et n’y aurait-il point de plaisir à rire, si l’
si l’on n’offensait Dieu ? les hommes n’ont-ils pas beaucoup d’autres divertissements honnêtes dans leurs maisons, ou hors de chez eux 
paroles de l’Empereur Justinien. « Peut-on donner le nom de jeu et de divertissement à ce qui cause des crimes ? » 2. Et sur ce que l
pprouve point les Comédiens ; mais que si elle accorde aux peuples le divertissement de la Comédie ; c’est qu’elle ne le peut refuser
s dans leurs âmes. « Or la Comédie est le plus charmant de tous les divertissements  : Elle ne cherche qu’à plaire à ceux qui l’écoute
pe de Comédiens, afin de goûter avec plus de douceur le plaisir de ce divertissement  : Et ne se contentant pas de voir les représentat
à Dieu, il eut un si grand regret du temps qu’il avait perdu dans ces divertissements criminels ; que pour réparer le mal qu’il avait f
danger où s’exposent ceux qui fréquentent les Comédies : et comme ce divertissement n’est autorisé que par la coutume, qui le fait pa
éviter les Spectacles et les Comédies, montra les grands maux que ces divertissements causaient, fit voir que l’Eglise par les Canons ;
tristes et si horribles de l’état où l’on se trouve au sortir de ces divertissements , qu’on ne les peut voit sans frémir, et sans s’ét
qui s’est répandue parmi les fidèles, qu’il passe maintenant pour un divertissement honnête, et que les Comédies, qui sont la honte e
s le livre qu’il a fait des spectacles, entreprend de montrer que ces divertissements ne peuvent s’accommoder à l’esprit de la Religion
y attachent ; mais qu’ils s’en abstiennent, parce que encore que ces divertissements ne soient pas défendus en termes exprès dans l’Ec
en eux les désirs que les portent à la recherche des plaisirs et des divertissements  ? Sont-ils moins obligés que ceux des premiers si
ait-οn pas par ce jugement de la corruption qui est inséparable de ce divertissement  ; puisque quelque agréables que soient ceux qui l
., que ce n’est point à nous à passer le temps dans les ris, dans les divertissements , et dans les délices. Ce n’est point là l’esprit
mes frères, ajoute ce Saint, c’est le démon qui a fait un art de ces divertissements et de ces jeux, pour attirer à lui les soldats de
endu les paroles impertinentes, et celles qui ne tendent qu’à un vain divertissement  : mais le démon nous persuade d’aimer les unes et
st pas permis aux Chrétiens de passer le temps dans les ris, dans les divertissements , et dans les délices qui sont inséparables de ces
pirer à vos enfants de l’horreur de la Comédie ; parce qu’elle est un divertissement dangereux, et indigne d’un Chrétien. Il le faut,
ment dans ces désordres, et qu’ils ne viennent enfin à rechercher ces divertissements criminels. Et je puis dire en cette rencontre ce
ue l’on a pris de justifier la Comédie, et de la faire passer pour un divertissement qui se pouvait allier avec la dévotion. Les autre
oup travaillé sur le sujet de la Comédie. Car comme il n’y a guère de divertissements plus agréables aux gens du monde que celui-là, il
qui en est entièrement inséparable. C’est un métier qui a pour but le divertissement des autres ; où des hommes et des femmes paraisse
la prière, puisque l’Esprit de Dieu porterait bien plutôt à éviter ce divertissement dangereux, qu’à lui demander la grâce d’être prés
certains esprits, ils ne la pourraient pas néanmoins prendre pour un divertissement innocent, ni croire qu’ils ne sont point coupable
es plaisirs, ne peut pas rechercher le plaisir pour le plaisir, ni le divertissement pour le divertissement. Il faut, afin qu’il en pu
s rechercher le plaisir pour le plaisir, ni le divertissement pour le divertissement . Il faut, afin qu’il en puisse user sans péché, q
Utensis modestia, non amantis affectu. » Or comme la seule utilité du divertissement , est de renouveler les forces de l’esprit et du c
tale et païenne, de passer la plus grande partie de son temps dans le divertissement , puisque le divertissement n’est pas permis pour
la plus grande partie de son temps dans le divertissement, puisque le divertissement n’est pas permis pour soi-même ; mais seulement p
a donnée pour le servir, que de la passer toute dans ce qu’on appelle divertissement  ; puisque le mot même nous avertit, qu’on ne le d
ent presque jamais sérieusement. Leur vie n’est qu’une vicissitude de divertissements . Elles la passent toute dans des visites, dans le
s’ennuyer, comme elles font souvent, c’est parce qu’elles ont trop de divertissement , et trop peu d’occupation sérieuse. Leur ennui es
nnuis. XXI. Il s’ensuit de là que tous ceux qui n’ont point besoin de divertissement , c’est-à-dire, que la plupart de ceux qui vont à
sent y aller sans péché ; parce que la Comédie ne peut passer pour un divertissement , ne pouvant avoir l’effet qu’il est permis de che
sement, ne pouvant avoir l’effet qu’il est permis de chercher dans le divertissement  : car le Chrétien n’y peut rechercher qu’un simpl
ême le besoin de se divertir ne peut excuser ceux qui recherchent des divertissements , qui ne font que rendre leur esprit moins propre
sexe, dont elles voient l’image et la pratique dans les compagnies de divertissement , où de jeunes gens leur débitent ce qu’ils ont ap
quelquefois, ne peut pas excuser ceux qui prennent la Comédie pour un divertissement  ; puisqu’elle imprime, comme nous avons dit, des
sortes d’emplois, et non pas de se dissiper encore davantage par des divertissements qui attachent fortement l’esprit : C’est une moqu
ontinent après qu’il ne pouvait souffrir les assemblées de jeux et de divertissement , et qu’il mettait toute sa gloire, et toute sa jo
à tous ceux à qui il donne de l’amour pour sa sainte parole. Tous ces divertissements qui sont si agréables aux gens du monde leur sont
les auxquelles nous avons contribué pas notre négligence et nos vains divertissements . Il veut que nous n’estimions rien tant que le do
à l’augmenter, ils n’aient point craint de l’éteindre par leurs vains divertissements , et qu’il ne leur impute comme un grand péché le
e, parce que tout le monde voit assez l’extrême disproportion qu’a ce divertissement avec la vie sainte dont il fait profession : mais
t point pour convaincre un Chartreux instruit dans sa Règle ; que les divertissements profanes lui sont défendus. XXXI. Toutes nos acti
ux larmes, et à la fuite des plaisirs inutiles, que la recherche d’un divertissement aussi vain et aussi dangereux que la Comédie : et
re ; aussi l’effet de cette crainte doit être d’étouffer le désir des divertissements inutiles ; et de faire conclure à l’âme qu’elle a
nt que le sentiment de saint François de Sales est, que ces sortes de divertissements sont absolument indifférents, et qu’ainsi on les
éritable sentiment. Car premièrement il ne dit pas absolument que ces divertissements soient indifférents ; mais il dit que de leur nat
ser, se parer, ouïr des Comédies honnêtes  » ; il ne parle pas de ces divertissements selon la pratique commune, et ordinaire, puisqu’i
specie mali. » I. Thessaloniens 5, v. 22. » Il ne parle donc de ces divertissements que par supposition ; c’est-à-dire, en supposant
t être pratiquées sans jeter dans l’âme un extrême dégoût de tous ces divertissements , et sans les rendre très pénibles à ceux qui sont
d’autre Casuiste que celui qu’il porte en soi-même, pour juger que ce divertissement est périlleux et contraire à la piété : Qu’il int
e. Consultons l’expérience, elle nous apprend que ceux qui aiment ces divertissements ont fort peu de foi, s’ils en ont, et qu’elle est
lorsqu’on partage son cœur, qu’il veut tout entier, entre lui et ces divertissements  ; encore avec cette injustice, que l’on leur en d
ts de condescendance, celle qui oblige les forts de ne prendre pas le divertissement de la Comédie, pour ôter le scandale qu’en prenne
e ces viandes, que de voir la Comédie. Secondement, il suffit que ces divertissements soient périlleux, pour engager les Chrétiens de s
ropose l’objection que font encore aujourd’hui les protecteurs de ces divertissements , qu’il n’y a point de commandement de Dieu dans l
ités du siècle ennemi de la Croix de Jésus-Christ, et notent tous ces divertissements (dont la Comédie fait aujourd’hui le principal) d
qu’elles me disent quel profit retirent leurs filles de ces dangereux divertissements , qui coulent leur poison par les yeux et par les
de composer lui-même un Livre plein d’érudition, contre ces sortes de divertissements , qu’on va chercher si follement sur le Théâtre. S
n « les » ou bien il faut comprendre : défende le théâtre et fuir les divertissements . cf. [NDE] prendre séance = prendre siège. cg.
76 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28
ence pour la combattre comme eux ; c’est qu’ils la regardent comme un divertissement opposé à l’esprit du Christianisme, qui abat les
uffirait pour faire rentrer dans eux-mêmes les amateurs de ce profane divertissement  ; mais je les prie d’écouter encore de quelle man
se fainéantise ; et bien moins encore pour l’employer aux Jeux et aux divertissements défendus mais Dieu nous marque dans l’Apocalypse
ons devant Dieu ? V. RAISON. Les Chrétiens ne doivent pas aimer un divertissement dont ils savent que le Diable est l’auteur, ni al
Tertullien. VI. RAISON. Il est honteux à des Chrétiens d’aimer un divertissement , pour lequel les Païens mêmes n’ont eu autrefois
77 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE I. Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raisons. » pp. 7-11
de la rédemption. Or c’est l’attrister que de faire son plaisir d’un divertissement où Dieu est tant offensé, et auquel nous avons re
aux Bénéficiers dit : Qu’ils doivent particulièrement s’éloigner des divertissements profanes des gens du monde, et éviter les pompes
78 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
s déja, Madame, la suite que peut avoir ma reponse. La Comedie est un divertissement , qui flatte les sens ; on y passe agréablement qu
permettre, que vous alliassiez l’usage de la sainte Communion avec le divertissement de la Comedie ; lors qu’il sçait que Salvien ce g
it donner dans la presomption de nôtre siécle, que de me dire, que ce divertissement peut être mis aux choses indifferentes puisque ce
79 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
seconds Apôtres de l’Evangile, ont tous puissamment déclamé contre ce divertissement . Saint Ambroise au livre 3. qu’il a composé des V
casions de dissolution ; après tout, quel plaisir trouve-t-on dans un divertissement qui lasse plus qu’il n’allège, et qui est aussi r
Luc. 9 a enseigné une doctrine et mené une vie toute contraire à ces divertissements , « Si quelqu’un (dit-il) veut venir après moi, qu
80 (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500
la différence qu’il met entre la Tragédie et la Comédie, 265, 266 Le divertissement n’est point la fin principale de la Comédie, 267
e et de Quintilien, 273 Il est dangereux et déraisonnable de faire du divertissement le but principal de la Comédie, 277 Incongruités
81 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
nous consentons, et nous approuvons que le Chrétien qui se prive des divertissements du Cirque, du Théâtre, de l'Amphithéâtre, cherche
nt les personnes qui se laissent emporter à la passion de ces honteux divertissements . Dans l'Epître 463; du même Livre. Celui q
y mêlons. Nous ne pouvons-nous divertir sans faire des péchés de nos divertissements  ; nous penserions que nos plaisirs seraient en qu
it innocemment. N'est-ce pas une étrange folie que s'imaginer que nos divertissements ne seraient pas agréables s'ils n'étaient injurie
on ne va bien souvent que pour adorer les créatures, qu'il y a de ces divertissements en quelques lieux, l'on méprise le Temple, et l'o
82 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
quand ce n’est, disent-ils, que pour relâcher l’esprit et en forme de divertissement , (car la discipline Ecclésiastique est énervée ju
ment démêler les Chrétiens d’avec les mondains dans des assemblées de divertissements , où il ne peut rester aucuns traits de la Croix d
r en parlant de saint Thomas, ce que l’on doit croire des jeux et des divertissements  ; et il se répond lui-même, que quand ils sont mo
int Docteur veut même qu’il y ait quelque péché à ne point prendre de divertissement  ». Il conclut enfin, en appliquant tout ce qu’il
farceurs dans une objection qu’il se fait. Car enfin il y a bien des divertissements qui ne consistent qu’en paroles et en actions aus
Salut, et particulièrement si ces conclusions tendent à favoriser les divertissements et les plaisirs contre lesquels un bon Chrétien d
aisirs que Dieu lui présente, et d’aimer mieux courir après les vains divertissements du siècle » : « Cur tam ingratus es, ut tot et ta
ne soit employé ès bonnes inclinations. ». Il veut enfin qu’après ces divertissements et au retour de la Comédie, « on use de quelques
de Richelieu avait cru que ces conditions était compatibles avec les divertissements qu’on cherche à la Comédie : mais l’expérience a
èchent point, parce qu’étant dévoués au Public, c’est moins pour leur divertissement qu’ils jouent que pour celui des autres ; et qu’i
saint Thomas, dit le Docteur, permet à un Pénitent de prendre quelque divertissement pour entretenir la société. Mais cela, lui dirai-
mas a dit, que pour entretenir la société on pouvait accorder quelque divertissement à un Pénitent. Comme si la Société humaine dépend
sont dédiés à la Majesté souveraine de Dieu, soient employés A AUCUNS DIVERTISSEMENTS . Dies Festos Majestati altissima dedicatos NULLIS
que les Empereurs ont si absolument défendu toute sorte de jeux et de divertissements séculiers les jours de Fêtes, ce serait faire inj
égard de ceux qui les jouent, qu’à l’égard de ceux qui en prennent le divertissement . « Les Acteurs qui les jouent, dit-il, ne sont p
vais, mais parce qu’étant consacrés à Dieu, ils doivent se priver des divertissements du siècle ; outre que leur présence en ces sortes
mortel ; « parce qu’étant consacrés à Dieu, ils doivent se priver des divertissements du siècle, et ne se nourrir l’esprit que de la le
et comme s’ils étaient moins obligés par leur état de « se priver des divertissements du siècle, et de ne se nourrir que de la lecture
83 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
e la Comédie chez les Grecs et les Romains ? c’est dans ces agréables divertissements que ces hommes trouvaient le charme de leurs ennu
us à estimer que le travail de leurs sujects, et dont les plaisirs et divertissements nous doivent être aussi précieux que leur personn
sauce, et un Gros-Guillaume sans farineg étant plutôt une étude qu’un divertissement . Il y a non seulement des farces indifférentes, m
omédiens vous attirant en ce lieu, est pour vous y donner un agréable divertissement , car ils sont les plus fâchés quand il se fait du
84 (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379
t la Tragédie, est le plus utile & le plus nécessaire de tous les divertissements *. Marchons sur les traces des Grecs qui avoient e
ur éternel des objets entraîne bientôt l’ennui ; on trouveroit ici un divertissement honnête. Le célebre Richelieu vouloit donner au T
. On sent combien une telle autorité doit être respectée ; mais si ce divertissement étoit pur & innocent, il ne mériteroit plus u
85 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
elles trouvent quelque petite résistance à leurs cours, avait été le divertissement de ce divin Ouvrier pendant qu’il bâtissait l’Uni
urs mouvements réglés causaient une admirable harmonie qui faisait le divertissement des Intelligences qui les meuvent. Mais toutes le
86 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
d’autres païens, ont regardé la fréquentation des Spectacles comme le divertissement le plus propre à émouvoir les passions et à dépra
ennes contre les Spectacles ! » Bourdaloue, dans son sermon sur les divertissements du monde, se propose cette question qu’il résout
y amène, soit l’envie de paraître, soit l’envie de voir ; sont-ce des divertissements permis ou défendus ? Les uns éclairés de la vérit
uis si aisément me passer ? D’une part, on m’assure que ces sortes de divertissements sont criminels ; d’autre part, on soutient qu’ils
non-seulement de me déterminer, mais de m’inspirer pour ces sortes de divertissements une espèce d’horreur. Tous n’ont eu sur ce point
ne fit aucun effet sur certains esprits, pourraient-ils s’en faire un divertissement innocent, et croire qu’ils ne sont point coupable
quelquefois ; ne peut ainsi excuser ceux qui prennent la Comédie pour divertissement , puisqu’elle imprime de mauvaises qualités dans l
nseils et même des préceptes ; et, loin de songer à rendre utiles les divertissements publics, on affecte de les rendre criminels. »
87 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
la Comédie, assure qu’elle est plutôt un mal réel et véritable, qu’un divertissement  : « Quicquid ibi geritur non est oblectatio, sed
dans le seul dessein de se récréer et de se délasser l’esprit par un divertissement , qui leur paraît innocent : les Comédies d’aujour
isse donner quelque chose de modéré à ceux, qui donnent ces sortes de divertissements , qu’il appelle selon le langage ordinaire du théâ
st moralement impossible, que ces Religieux puissent se donner un tel divertissement , sans que cela vienne à la connaissance de quelqu
rendre d’eux dans la suite. Qu’on ne nous dise pas, que ces sortes de divertissements se font d’une manière si secrète, qu’il n’est pas
88 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116
que celui de la comédie, quand on aurait songé alors à de semblables divertissements , eût été une profanation manifeste du saint jour.
xige, comme on a vuCi-dessus, n. 25.ak , pour une des conditions des divertissements innocents, « que le temps en soit convenable » :
89 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99
p; pleinement les choses extraordinaires qu’on expose en veuë pour le divertissement ou pour le bien, du public. On a plûtost retenu l
icence de ceux qui les entreprenoient & qui vouloient y donner du divertissement . Les Anciens qui cherchoient plus les choses que
beautez. L a Religion a donné la naissance & la durée à ces divertissements , T. Liv. II. 7. Anno. abv. ; c. 394.car en l’anné
du Peuple & des Senateurs, qui furent contraints de prendre leurs divertissements debout, & sans aucune distinction de rang &am
90 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
s peintures si affreuses de l’état où l’on se trouve au sortir de ces divertissements profanes, qu’on ne peut les voir sans frémir et s
et après avoir comme extasiés ceux qui se repaissent de ces funestes divertissements , et avoir excité des mouvements d’amour, de haine
Disciples d’un Dieu homme qui n’a jamais pris sur la terre le moindre divertissement , à qui le rire a été inconnu, qui a donné au cont
artisans et des apologistes aussi bien que la comédie, on traitera de divertissement honnête, d’action indifférente, ce qui est la hon
91 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
pas excessive, de peur que le Prince ne vende trop cher ces sortes de divertissements à ses Peuples, et qu’il ne soit obligé de réparer
ais dans leurs âmes. » Or la Comédie est le plus charmant de tous les Divertissements , Elle ne cherche qu’à plaire à ceux qui l’écouten
92 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXIII.  »
er quelquefois, ne peut pas excuser ceux qui prennent la Comédie pour divertissement ; puisqu'elle imprime, comme nous avons dit, des q
93 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXII.  » p. 492
ux larmes, et à la fuite des plaisirs inutiles, que la recherche d'un divertissement aussi vain et aussi dangereux que la Comédie: et
94 (1675) Traité de la comédie « XXIII.  » p. 311
quelquefois, ne peut pas excuser ceux qui prennent la Comédie pour un divertissement , puisqu'elle imprime, comme nous avons déjà dit,
95 (1675) Traité de la comédie « XXXII.  » p. 327
aux larmes et à la fuite des plaisirs inutiles, que la recherche d'un divertissement aussi vain, et aussi dangereux que la Comédie. S'
96 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE II. Réponse aux objections qu'on tire de saint Thomas pour justifier les Spectacles, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. » pp. 55-63
que ces personnes se croient, il n'y en a point qui voulût passer des divertissements du Théâtre au tribunal de celui qui a dit : « Mal
it qui forme les bonnes pensées, les porterait bien plutôt à fuir ces divertissements . C'est se tromper grossièrement que de s'imaginer
97 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
de fatigues, de larmes et veilles pour toutes les églises, au lieu de divertissements il châtie son corps, et cela, dit-il, de peur que
se son temps, et aussi elle n’a pas peur d’être damnée, parce que ses divertissements sont innocents. S. Chrysostome avait la même crai
98 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
re de la vertu dans le cœur. Ces spectacles feraient un des plus doux divertissements de l’homme particulier qui vit dans les villes ;
ères, et ses consolations comme ses enfants. Que le sage fuie donc ce divertissement , qui peut le rendre criminel, et qui hasarde, s’i
99 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 14
t salutaire des péchés de votre vie passée, que de vous priver de ces divertissements pour l’amour de Dieu ; cette pénitence ne ruine p
100 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
t n’avait jamais été tenté d’imiter les Romains et les Grecs dans ces divertissements profanes, accoutumé dans son domestique à des pla
depuis le matin jusqu’au soir, dont la vie est un cercle perpétuel de divertissement auxquels ils n’apportent d’autre interruption que
ns mortelles. Pour ceux qui ont un besoin réel et effectif de quelque divertissement , qu’ils en cherchent de convenables à la professi
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