cter, nous verronsDivision. 1. ce que dit le monde pour justifier ces
divertissements
profanes. 2. Ce que dit l’Evangile pour les conda
es. 2. Ce que dit l’Evangile pour les condamner. La justification des
divertissements
du monde, selon les pécheurs. La condamnation de
divertissements du monde, selon les pécheurs. La condamnation de ces
divertissements
, selon Jésus-Christ. C’est le sujet de cet Entret
n Jésus-Christ. C’est le sujet de cet Entretien. I. Quand je parle de
divertissements
mondains, je n’y comprends point ce qui est visib
de compagnies : « Non sedi in concilio ludentium. » Si ces sortes de
divertissements
avaient été indifférents, Prophète, vous n’auriez
s grand argument dont les gens du monde se servent pour autoriser ces
divertissements
, est le témoignage de saint François de Sales : E
é, semblable à celle que les Pères ont témoignée contre les damnables
divertissements
: je vous réponds qu’il devait avoir cette toléra
nce, il n’a pas laissé de condamner le bal, la comédie, et les autres
divertissements
qui sont si dangereux : et pour vous le faire voi
ositions et des réflexions qui sont incompatibles avec l’amour de ces
divertissements
. Remarquez les trois réflexions qu’il leur demand
r un nombre infini de personnes, qui n’y sont que pour avoir pris les
divertissements
que j’ai pris, et que je viens de quitter. Ah ! q
ge considération ! En second lieu, dans le temps que je courais à ces
divertissements
, quantité de Religieux ont quitté leur cellule po
s louanges de Dieu. En troisième lieu, dans le temps que j’étais à ce
divertissement
, plusieurs âmes souffraient les agonies de la mor
s agonies, il y aura des libertins qui seront dans la joie et dans le
divertissement
. Lorsque j’étais dans ces divertissements Dieu m’
ront dans la joie et dans le divertissement. Lorsque j’étais dans ces
divertissements
Dieu m’a vu, la sainte Vierge et les Anges ont ét
horreur, ils l’ont vu avec compassion. Enfin lorsque j’étais dans le
divertissement
, la nuit s’est écoulée, un temps qui m’a été donn
C’a été de retirer du bal et de la comédie. Il a semblé autoriser ces
divertissements
, et son dessein a été de les détruire, d’autant q
and le monde aurait toutes les raisons imaginables pour justifier les
divertissements
profanes ; ce serait assez pour les condamner que
s. Le grand principe qui nous fait voir que Jésus-Christ condamne les
divertissements
mondains, est qu’il a ouvertement déclaré qu’il é
es plaisirs, ne peut pas rechercher le plaisir pour le plaisir, ni le
divertissement
pour le divertissement. Il faut afin qu'il en pui
s rechercher le plaisir pour le plaisir, ni le divertissement pour le
divertissement
. Il faut afin qu'il en puisse user sans péché, qu
Utentis modestia, non amantis affectu. » Or comme la seule utilité du
divertissement
est de renouveler les forces de l'esprit et du co
tale et païenne, de passer la plus grande partie de son temps dans le
divertissement
, puisque le divertissement n'est pas permis pour
la plus grande partie de son temps dans le divertissement, puisque le
divertissement
n'est pas permis pour soi-même; mais seulement po
a donnée pour le servir, que de la passer toute dans ce qu'on appelle
divertissement
; puisque le mot même nous avertit qu'on ne le do
ent presque jamais sérieusement. Leur vie n'est qu'une vicissitude de
divertissements
. Elles la passent toute dans des visites, dans le
s'ennuyer, comme elles font souvent, c'est parce qu'elles ont trop de
divertissement
, et trop peu d'occupation sérieuse. Leur ennui es
es plaisirs, ne peut pas rechercher le plaisir pour le plaisir, ni le
divertissement
pour le divertissement. Il faut afin qu'il en pui
s rechercher le plaisir pour le plaisir, ni le divertissement pour le
divertissement
. Il faut afin qu'il en puisse user sans péché, qu
tentis modestia ? Non amantis affectu. » Or comme la seule utilité du
divertissement
est de renouveler les forces de l'esprit et du co
tale et païenne, de passer la plus grande partie de son temps dans le
divertissement
; puisque le divertissement n'est pas permis pour
la plus grande partie de son temps dans le divertissement; puisque le
divertissement
n'est pas permis pour soi-même, mais seulement po
a donnée pour le servir, que de la passer toute dans ce qu'on appelle
divertissement
; puisque le mot même nous avertit qu'on ne le do
ent presque jamais sérieusement. Leur vie n'est qu'une vicissitude de
divertissements
. Elles la passent toute dans les visites, dans le
s'ennuyer, comme elles font souvent, c'est parce qu'elles ont trop de
divertissement
, et trop peu d'occupations sérieuses. Leur ennui
une morale austère qui donne des bornes si étroites aux plus honnêtes
divertissements
, elle permet les joies et les fêtes des Païens ;
connaissaient point dans les âges, de saisons de plaisirs ; que leurs
divertissements
toujours honnêtes et toujours purs, étaient autan
nous opposerait-on pas d’abord ces festins, ces bals, ces danses, ces
divertissements
, que les premiers Chrétiens reprochaient aux idol
s, comme elle condamne encore aujourd’hui, ces profanes et scandaleux
divertissements
. C’était l’ennemi du salut des hommes, qui, élevé
principe peut-on attribuer l’institution et la coutume des scandaleux
divertissements
du carnaval ? Quel homme de bon sens oserait les
onnées ? Qu’on livre son cœur à tous les plaisirs mondains, et à cent
divertissements
peu chrétiens, parce qu’on en doit bientôt faire
mps où un Chrétien pourra sans honte se livrer étourdiment à tous les
divertissements
mondains ; un temps où il sera permis de n’aimer
, de se divertir en carnaval ? Et quel mérite donne ce carnaval à des
divertissements
qui en tout autre temps sont illicites ? Quel pri
sans garde, l’esprit sans modération ; être de toutes les parties de
divertissements
, éternellement avec tout ce qu’il y a de moins ré
n’oserait faire le Comédien, un simple Bourgeois croit qu’il y a des
divertissements
indignes de sa condition : un Religieux se rendra
ces infinies séances au jeu, de ces repas dissolus, de ces nocturnes
divertissements
, de tout ce que le luxe le plus étudié et le plus
vrai Dieu. Mais que de railleries à essuyer, si je ne suis point des
divertissements
du carnaval, et si je ne parais plus au bal ni da
hrysostome, il n’y a point de plus dangereux ennemis du salut que ces
divertissements
nocturnes, ni qui soient moins chrétiens. Dites-l
nation contre eux-mêmes, avec une espèce d’horreur, tous ces profanes
divertissements
, mais en sera-t-il temps ? On aura eu raison alor
ents, mais en sera-t-il temps ? On aura eu raison alors de traiter de
divertissements
païens les réjouissances du carnaval ; alors ces
ge au lit de la mort ! On n’attend pas même si tard pour condamner un
divertissement
si peu chrétien. Le tumulte n’étourdit pas nature
raisonnable peut conserver l’esprit chrétien et ne pas condamner les
divertissements
profanes du carnaval, et ne pas regarder comme cr
ge 1. II. DISC. Où l’on fait l’Histoire des Jeux de Théâtre et autres
divertissements
comiques, et des sentiments des Docteurs de l’Egl
cette matière. 33 I. PART. Histoire des Jeux de Théâtre et des autres
divertissements
Comiques soufferts ou condamnés depuis l’Empereur
de Constantin. 51 II PART. Histoire des Jeux de Théâtre et des autres
divertissements
Comiques soufferts ou condamnés depuis la convers
ur Honorius. 99 III. PART. Histoire des Jeux de Théâtre et des autres
divertissements
Comiques soufferts ou condamnés depuis la démolit
ien. 137 V. PART. Contenant l’Histoire des Jeux de Théâtre, et autres
divertissements
Comiques soufferts ou condamnés, depuis l’extinct
171 DERN. PART. Du jugement qu’on a porté des Jeux de Théâtre, ou des
divertissements
qui en approchaient depuis les Scholastiques jusq
divertir les jours de Fêtes et Dimanches(…) [...] Quels sont les
divertissements
ordinaires de la plus grande partie des chrétiens
nt les Dimanches et les Fêtes. Il me semble qu’on peut réduire ces
divertissements
à cinq principaux, à savoir, les théâtres et comé
régals, la chasse, et les visites : ce sont-là, à mon avis, les seuls
divertissements
de la plupart des Chrétiens pendant les jours des
rs des Dimanches et des Fêtes. Reste donc à examiner si ces sortes de
divertissements
sont licites, et s’ils ne sont point accompagnés
théâtres, ne m’y forçait, vu même que c’est ce malheureux et funeste
divertissement
après lequel courent les Chrétiens d’aujourd’hui,
it du gouvernement de Dieu, est fort éloigné de les faire passer pour
divertissements
, puisqu’il les condamne avec tant de chaleur : vo
es sentiments que les Chrétiens de son temps avaient de ces sortes de
divertissements
; voici comme il en parleLib. de spectat. c. 10 [
t les théâtres ne doivent jamais passer chez les vrais Chrétiens pour
divertissements
, puisqu’ils traitent ceux qui y assistent d’apost
ès cela baptiser les théâtres et les spectacles, de récréations et de
divertissements
? ne confesserez-vous pas au contraire, que c’est
SERMONPOURLE TROISIEME DIMANCHEAPRÈS PAQUES.Sur les
Divertissements
du monde. Amen, Amen dico vobis, quia plorabit
de Dieu à l’avantage de ses élus, il fallait qu’ils renonçassent aux
divertissements
du monde, parce que si les apparences en sont bel
ens, et ce n’est pas mon dessein de condamner sans exception tous les
divertissements
de la vie ; je sais quels arrêts le Fils de Dieu
Evangile nous prescrit. Je ne viens donc point vous dire que tous les
divertissements
du monde sont criminels et réprouvés de Dieu : Ma
’avance avec saint Grégoire Pape, qui l’a remarqué avant moi, que ces
divertissements
du monde permis et innocents sont bien rares, que
divertissements du monde permis et innocents sont bien rares, que ces
divertissements
honnêtes sont dans le monde en bien petit nombre,
ont dans le monde en bien petit nombre, en un mot, que la plupart des
divertissements
du monde sont condamnables ; pourquoi ? par trois
mon sujet et qui méritent toute votre attention. Je les considère ces
divertissements
mondains, dans leur nature, dans leur étendue, et
pher et raisonner, que quand on lui veut interdire l’usage de quelque
divertissement
et de quelque plaisir dont elle est en possession
articuliers, surtout à celui que je traite. Je prétends qu’il y a des
divertissements
dans le monde, qui passent pour légitimes et que
pour me faire toujours mieux entendre, comédies et bals, sont-ce des
divertissements
permis ou défendus ? Les uns éclairés de la vérit
puis si aisément me passer ? D’une part on m’assure que ces sortes de
divertissements
sont criminels ; d’autre part on soutient qu’ils
non-seulement de me déterminer, mais de m’inspirer pour ces sortes de
divertissements
, une espece d’horreur. Suivez-moi, je vous prie.
us s’éloigner de notre sainte foi par la crainte d’être privés de ces
divertissements
qu’elle condamnoit, que par la crainte du martyre
portant, ni moins commun. Car ce que je puis encore compter parmi les
divertissements
criminels, et ce que je mets dans le même rang, c
bien sévérement punis en l’autre. Ce ne sont encore pour eux que des
divertissements
; mais attendez que le feu se soit allumé, et bie
rtissements ; mais attendez que le feu se soit allumé, et bientôt ces
divertissements
ne deviendront, et pour eux, et pour vous, que tr
monde ? Il faut donc en revenir à ma proposition, que la plupart des
divertissements
ordinaires du monde sont condamnables, ou parce q
. c. 12. Or si cela est vrai de la vertu, beaucoup plus l’est-il des
divertissements
et des récréations de la vie. Si pour être sage,
pour se divertir en sage. Cependant, mes chers Auditeurs, il y a des
divertissements
dans le monde où l’excès est si ordinaire, que, q
qu’il n’abandonne pour le jeu ; qui regarde le jeu non point comme un
divertissement
passager, propre à remettre l’esprit des fatigues
du moins pourroient s’aider pour les nécessités de la vie de ce qu’un
divertissement
très-superflu leur enleve ; ce jeu très-commun vo
neur, de la dissimuler au dehors ? Voilà donc ce que le monde appelle
divertissement
; mais ce que j’appelle moi passion et une des pl
-ci pour vous condamner. Achevons, et disons enfin que la plupart des
divertissements
du monde sont condamnables, parce qu’ils sont sca
n cette grande maxime doit-elle vous servir de regle à l’égard de vos
divertissements
? Il y en a qui dans leur substance n’ont rien de
par le rapport qu’elles ont à nous ; quand il s’agit de m’accorder un
divertissement
ou de m’en priver, l’idée générale qu’on en a ne
n soi et plus innocent que la promenade ? et n’est-ce pas de tous les
divertissements
du monde celui où la censure peut moins trouver à
u la nécessité qui seule l’en devoit tirer ; que s’il y avoit quelque
divertissement
à prendre, il falloit éviter non-seulement le sou
me il est capable de vous précipiter ? Mais faut-il se priver de tout
divertissement
? A cela je réponds deux choses. Car en premier l
ssement ? A cela je réponds deux choses. Car en premier lieu, si tout
divertissement
du monde a l’un de ces trois caracteres que j’ai
ou d’être scandaleux dans ses effets, il n’y a point dans le monde de
divertissement
que vous ne deviez avoir en horreur, bien-loin de
ces trois caracteres suffit pour vous damner, et qu’il n’y a point de
divertissement
qui puisse compenser la perte de votre ame, et qu
convenu d’abord, j’en conviens encore, il y a des récréations et des
divertissements
dans la vie de plus d’une espece : il y en a d’ho
t dans le repos d’une vie sainte et retirée. Plus vous renoncerez aux
divertissements
humains, et plus cette joie céleste se répandra a
e R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. LE grand usage de ce
divertissement
qui est si agreable à la veuë, & à l’esprit,
que l’on se tourne, l’on n’entend que des voix, qui crient contre ce
divertissement
, autant préjudiciable à l’ame, qu’il est agreable
les invectives, pour voir de quel zele ils estoient portez contre un
divertissement
, qui en deshonorant le Christianisme, en corrompo
? N’est-on pas donc obligé de regarder au moins la comedie, comme un
divertissement
dangereux, puis qu’ils ont parlé de cette sorte d
de dire, que, suivant simplement les pensées de ces grands hommes, le
divertissement
de la comedie n’est pas tout-à-fait innocent ; né
de plusieurs pieces de theatre, qui font aujourd’huy le plus agreable
divertissement
des auditeurs ; car souvent, où elles sont toutes
des Chrétiens, qui la connoissant, en ont fait leur fable & leur
divertissement
! Et puis, Madame, vous penserez aprés cela, que
Jugez sur ce pied, Madame, où vous en pourrez venir, si vous aimez le
divertissement
de la comedie. Et aprés tout cela, n’est-il pas é
ur les Sermons, sans l’épargner aucunement, afin de vous contenter du
divertissement
de la comedie, si préjudiciable à vôtre ame ? Vou
inte profession, qu’elles font, pour autoriser le libertinage de leur
divertissement
. Ce sont ces devotes, & ces devots, qui ne se
t aucune difficulté de se trouver avec les seculiers, pour prendre le
divertissement
de la Comedie ? Hé ! mon Dieu, Madame, laissons l
t attirées, comme les autres, ne pensant qu’à se donner simplement le
divertissement
d’un spectacle, que l’on dit être maintenant inno
toutes les personnes de ce sexe, qui sont attachés par affection à ce
divertissement
dangereux. Et ainsi c’est une imprudence très gra
ans cette générale condamnation. En effet la danse n’est pas moins un
divertissement
sensuel pratiqué par les Païens, que les autres a
ui ont été faites très saintement, et pour le culte de Dieu seul, ces
divertissements
mondains, qui ne servent qu’à la volupté. Saint A
Païens ; et traitant les Chrétiens qui aiment et qui recherchent ces
divertissements
, comme des apostats, qui après avoir renoncé à Sa
santes, et contre les spectacles, et contre toute sorte de jeux et de
divertissements
mondains. Et certes c’est avec beaucoup de justic
certes c’est avec beaucoup de justice que les Saints ont combattu ces
divertissements
avec tant d’ardeur, puisque suivant le jugement q
nis operibus avertat. » Alexandre de Halès traite les danses comme un
divertissement
qui est mauvais, et qui n’est propre qu’à émouvoi
. 3. est de même avis. Le même Saint invective encore contre ce même
divertissement
, appliquant à la danse plusieurs paroles terrible
par conséquent y deviennent ennemis de Dieu. Il appelle les danses un
divertissement
du Diable, parce qu’il s’en sert pour surprendre
lieribus ludentes maledixerit Barnabas. » et qui se mêlent dans leurs
divertissements
avec les femmes ».Ut est in glossa 1. c. Mulieris
s et des entretiens, les condamnent encore, et les détestent comme un
divertissement
diabolique ; et ne croient point que personne se
nes qui dansaient un jour de Fête, et qui ne voulurent pas quitter ce
divertissement
, quoiqu’ils en fussent charitablement avertis par
ire que l’Evangile, que l’Ecriture sainte ne défendent nulle part ces
divertissements
profanes. Ils ne les défendent pas en particulier
ies mondaines. On demande où c’est que l’Evangile défend ces profanes
divertissements
? On répond que tout l’Evangile lui-même est une
pectacle, n’excite la passion ; que tout ce qui concourt à ce profane
divertissement
, tout ce qui flatte nos sens, est un piège à la v
omptera-t-on pour rien le concours de tous les Saints à condamner ces
divertissements
profanes ? Et les idées licencieuses d’une multit
rien d’incompatible avec un cœur droit qui n’y cherche qu’un honnête
divertissement
. Ainsi raisonne-t-on pour tranquilliser une consc
spectacles innocents ? Mais, mon Dieu ! pour condamner de si profanes
divertissements
, pourquoi chercher ailleurs d’autre raison que le
ludes des funestes conquêtes que font les passions dans ces sortes de
divertissements
; tout concourt à attendrir, à séduire ; on dirai
t au plus, au sentiment des mondains, qu’un amusement indifférent, un
divertissement
licite et innocent des gens du monde. Eh quoi, Se
bruit. Il est de son intérêt qu’on le regarde dans le monde comme un
divertissement
permis et honnête. Mais, mon Dieu, à l’heure de l
ui s’y seront perdus ? Qu’on dise que les spectacles profanes sont un
divertissement
indifférent : quelle opinion aurait-on cependant
st-il bien gardé ? Et qui s’est jamais avisé en allant à ces profanes
divertissements
, de s’y préparer par la prière ? Certainement l’e
re ? Certainement l’esprit de Dieu porterait bien plutôt à éviter ces
divertissements
dangereux, qu’à lui demander la grâce d’être prés
XXI. Il s'ensuit de là que tous ceux qui n'ont point besoin de
divertissement
, c'est-à-dire que la plupart de ceux qui vont à l
ssent y aller sans péché; parce que la Comédie ne peut passer pour un
divertissement
, ne pouvant avoir l'effet qu'il est permis de che
sement, ne pouvant avoir l'effet qu'il est permis de chercher dans le
divertissement
. Car le Chrétien n'y peut rechercher qu'un simple
ême le besoin de se divertir ne peut excuser ceux qui recherchent des
divertissements
qui ne font que rendre leur esprit moins propre à
Entretien X. sur la Comedie LE grand usage de ce
divertissement
, qui est si agréable à la veuë, & à l’esprit,
que l’on se tourne, l’on n’entend, que des voix, qui crient contre ce
divertissement
, autant préjudiciable à l’ame, qu’il est agréable
les invectives, pour voir de quel zéle ils estoient portez contre un
divertissement
, qui en des-honorant le Christianisme, en corromp
? N’est-on pas donc obligé de regarder au moins la comédie, comme un
divertissement
dangereux, puis qu’ils ont parlé de cette sorte d
de dire, que, suivant simplement les pensées de ces grands Hommes, le
divertissement
de la comédie n’est pas tout-à-fait innocent ; né
de plusieurs piéces de théatre, qui font aujourd’huy le plus agréable
divertissement
des auditeurs ; car souvent, ou elles sont toutes
des Chrêtiens, qui la connoissant, en ont fait leur fable & leur
divertissement
! Et puis, Madame, vous penserez aprés cela, que
Jugez sur ce pied, Madame, où vous en pourrez venir, si vous aimez le
divertissement
de la comédie. §. IX. Et après tout cela, n
inte profession, qu’elles font, pour autoriser le libertinage de leur
divertissement
. Ce sont ces Dévotes, & ces Dévots, qui ne se
t aucune difficulté de se trouver avec les seculiers, pour prendre le
divertissement
de la comédie ? Hé ? mon Dieu, Madame, laissons l
attirées, comme les autres, ne pensant, qu’a se donner simplement le
divertissement
d’un spectacle, que l’on dit estre maintenant inn
tristes et si horribles de l'état où l’on se trouve au sortir de ces
divertissements
, qu’on ne les peut voir sans frémir, et sans s’ét
qui s’est répandue parmi les fidèles, qu’il passe maintenant pour un
divertissement
honnête, et que les comédies, qui sont la honte e
s le livre qu’il a fait des spectacles, entreprend de montrer que ces
divertissements
ne peuvent s’accommoder à l’esprit de la religion
s y attachent ; mais qu’ils s’en abstiennent, parce qu’encore que ces
divertissements
ne soient pas défendus en termes exprès dans l’Ec
en eux les désirs qui les portent à la recherche des plaisirs et des
divertissements
? Sont-ils moins obligés que ceux des premiers si
ait-on pas par ce jugement de la corruption qui est inséparable de ce
divertissement
; puisque quelque agréables que soient ceux qui l
e, que ce n’est point à nous à passer le temps dans les ris, dans les
divertissements
, et dans les délices. Ce n’est point à l’esprit d
mes Frères, ajoute ce Saint, c’est le démon qui a fait un art de ces
divertissements
et de ces jeux, pour attirer à lui les soldats de
endu les paroles impertinentes, et celles qui ne tendent qu’à un vain
divertissement
: mais le démon nous persuade d’aimer les unes et
st pas permis aux Chrétiens de passer le temps dans les ris, dans les
divertissements
, et dans les délices qui sont inséparables de ces
irer à vos enfants de l’horreur de la comédie ; parce que elle est un
divertissement
dangereux, et indigne d’un Chrétien. Il le faut,
ment dans ces désordres, et qu’ils ne viennent enfin à rechercher ces
divertissements
criminels. Et je puis dire en cette rencontre ce
Jérusalem Céleste, d’aller à la Comédie, et de nous amuser à de tels
divertissements
. Ils ne conviennent pas à des soldats de Jésus-Ch
e diable leur tend ; sans que ni mes exhortations, ni la vanité de ce
divertissement
, ni le danger où ils s’exposent, soient capables
nnes ; afin qu’il leur fasse la grâce de reconnaître la vanité de ces
divertissements
trompeurs ; et qu’après y avoir pris tant de plai
près le travail, que le corps a besoin de nourriture, dit que dans le
divertissement
on doit prendre trois précautions. La première es
s bonnes œuvres n’en soit pas interrompu. Et la troisième est, que le
divertissement
convienne aux personnes et au temps. Or ces trois
ces trois précautions nécessaires selon saint Thomas, pour rendre un
divertissement
bon et louable, se trouvent-elles dans la Comédie
d’aujourd’hui. La deuxième précaution que saint Thomas exige dans le
divertissement
, ne se trouve pas aussi dans les personnes qui fr
troisième précaution que saint Thomas veut qu’on apporte, pour que le
divertissement
soit louable, est qu’il convienne aux personnes e
l appelle les appas des péchés, et de représenter aux peuples que ces
divertissements
tirent leur origine des mœurs corrompues des Païe
; il ne serait nullement capable de justifier et de rendre licite un
divertissement
qui est condamné par les Conciles. Car les coupab
ais ; mais parce qu’étant consacrés à Dieu, ils doivent se priver des
divertissements
. Outre que leur présence en ces sortes de lieux p
fin elles défendent qu’il y ait aucun personnage de filles, ni aucuns
divertissements
. « Tragediarum et Comediarum, quas nonnisi Latin
a, v. 4 dit, qu’elle est le prélude de l’impudicité ; et l’appelle un
divertissement
odieux aux yeux des honnêtes gens, et tout à fait
s chrétiens ne doivent point passer leur vie dans les plaisirs et les
divertissements
, après avoir ouï les menaces que Jésus-Christ leu
mme passent comme une fleur qui ne tarde guère à se flétrir. Tous ces
divertissements
trompeurs s’évanouissent en un moment. Un petit a
ien plutôt ceux qu’il anime à éviter tout à fait la Comédie, comme un
divertissement
très dangereux, qu’à lui demander la grâce d’être
I. OBJECTION. « S’ilP. 46. n’est pas permis de prendre de semblables
divertissements
dans la vie, il faut donc se retirer dans la soli
mais l’esprit n’ont pas droit ni besoin de se divertir. 2. Quoique le
divertissement
soit nécessaire à l’esprit, comme la nourriture l
Chrétiens qui craignent Dieu. Quels doivent être les plaisirs et les
divertissements
des Chrétiens selon les Pères de l’Eglise. Les P
tra in cælis est » dit S. Paul. Bien loin donc de prendre plaisir aux
divertissements
des gens du monde ; leurs plus grandes délices do
perpetua, gratuita. » Saint CyprienCypr. tract. de spec. parlant des
divertissements
des chrétiens. S’ils aiment, dit-il, ceux qui son
Pères se rabaissants à leur faiblesse, leur proposent encore d’autres
divertissements
, qui sont à la vérité plus grossiers : mais qui n
s des Martyrs. Vous retirerez sans doute un très grand avantage de ce
divertissement
, tant pour la santé du corps, que pour le salut d
s s’écrièrent, « qu’il fallait que ceux qui avaient inventé ces vains
divertissements
, n’eussent ni femmes ni enfants ». Voulant dire,
récréation dont il peut avoir besoin. On peut ajouter à ces sortes de
divertissements
des conversations honnêtes et édifiantes à des ye
is occasion de dire, que cette prohibition de la danse, et des autres
divertissements
mondains, n’a été faite qu’en considération des O
t dans un même jour vaquer aux mêmes Offices divins, et s’adonner aux
divertissements
du monde. Car encore bien que par le refroidissem
ison principale et fondamentale, pour laquelle on doit retrancher ces
divertissements
, subsiste toujours, qui est l’obligation de sanct
donc les Empereurs ont si absolument défendu toute sorte de jeux, de
divertissements
séculiers, et de plaisirs sensuels, afin que le p
it assez que le nom de spectacle comprend généralement toute sorte de
divertissements
qui ont été fréquentés, et qui sont recherchés po
le ces lois sont appuyées, regarde la danse aussi bien que les autres
divertissements
mondains ; car elles prohibent ces divertissement
ien que les autres divertissements mondains ; car elles prohibent ces
divertissements
, parce que les jours des Fêtes sont destinés à gé
XXI. Il s'ensuit de là que tous ceux qui n'ont point besoin de
divertissement
, c'est-à-dire que la plupart de ceux qui vont à l
ssent y aller sans péché, parce que la Comédie ne peut passer pour un
divertissement
, ne pouvant avoir l'effet qu'il est permis d'y ch
même le besoin de se divertir ne peut excuser ceux qui cherchent des
divertissements
qui ne font que rendre leur esprit moins propre à
leur déplaisent. Je sais avec S. Grégoire, qu’il y a des jeux et des
divertissements
permis, et que l’on en peut prendre, comme on pre
Ange de l’Apocalypse, la femme et la Fille sage font toutes deux leur
divertissement
de leur occupation, et la femme et la Fille insen
ation, et la femme et la Fille insensée font leur occupation de leurs
divertissements
; il faut donc se faire une joie et un plaisir de
’il les avait ; les Chrétiens n’ont pour but dans le jeu, et dans les
divertissements
qu’ils prennent, que de laisser passer le temps s
ne ; c’est là, dit ce savant personnage, où les hommes se donnent aux
divertissements
, au lieu de s’y prêter. Voyez-vous dans ce miroir
que la Religion Chrétienne a une aversion extrême pour ces sortes de
divertissements
, qu’elle les abhorre, et qu’elle ne les peut supp
ans le monde ; mais prenez garde qu’il n’y a rien d’innocent dans ces
divertissements
qui sont souvent des occasions prochaines de péch
ami. Mais ce qui vous oblige, malgré vous, d’abandonner ce malheureux
divertissement
, c’est une foule et un nombre presque infini de p
uderies, ces rubans, ces frisures, ces cadences, ces bals et tous ces
divertissements
mondains, des escadrons de concupiscence. En effe
portait au naturel, et pour faire une peinture vive et parlante de ce
divertissement
, qui est aussi ridicule qu’il est honteux ; car s
Filles vient d’un premier entretien dans un bal, ou de quelque autre
divertissement
, dont on leur a donné le régal, et qui les a fait
aul, et tous les Pères nous en ont donné. Il y a néanmoins d’honnêtes
divertissements
, qui sont permis, et que l’on peut prendre sans c
t, d’où vient qu’une personne de sa gravité passait le temps à un tel
divertissement
. Il lui répondit, que son arc ne pouvait être tou
s bandé, sans courir risque de se rompre. Ce qui est défendu dans les
divertissements
; c’est de les prendre avec trop d’affection, tro
écautions l’Eglise a témoigné l’aversion qu’elle a pour ces sortes de
divertissements
dans le Concile de LaodicéeCan. [Canon] 3. tenu e
d'honnêteté, il n'aura plus de contradicteurs. Quand on renouvela ce
divertissement
dans l'Europe, il commença par des Satires aigres
éril, et qui sans doute ruinera le plus ordinaire et le plus beau des
divertissements
publics ; Car l'opinion des doctes Chrétiens, est
« Que les Histrions semblent pécher contre cette vertu par l'excès du
divertissement
, en ce qu'ils n'ont point d'autre pensée en toute
pour réponse à cette objection cet illustre Théologien dit, « Que le
divertissement
est nécessaire à l'entretien de la vie humaine, e
ions, ou qu'ils le donnent à des Bouffons qui ne s'emploient qu'à des
divertissements
illicites, parce que c'est entretenir et favorise
nt dans l’âme un air contagieux. Mais, dira-t-on, je n’y vais que par
divertissement
, je n’y ai jamais eu ni mauvaises pensées ni tent
assions, ne sont-ce pas autant de tentations ? S’il vous faut quelque
divertissement
, faites comme d’autres, qui, sans aller aux bals
nses et les spectacles. Cela est faux. Loin d’approuver ces sortes de
divertissements
, il a écrit tout ce qui est capable d’en faire co
dispenser de faire comme les autres, ni vous passer de ces sortes de
divertissements
. S. Augustin vous répondra que bien d’autres, plu
qu’un Prêtre obligé par son état à inspirer aux fidèles la fuite des
divertissements
dangereux, les y porte par un Ouvrage exprès, et
vais, mais parce qu’étant consacrés à Dieu, ils doivent se priver des
divertissements
du siècle, outre que leur présence en ces sortes
ni avec les femmes puisqu’elles n’y entrent point. Dira-t-on que les
divertissements
du siècle sont interdits aux Ecclésiastiques ? Ma
ois par des promenades, par des conversations ou par quelqu’un de ces
divertissements
, qui d’eux-mêmes sont indifférents, et qui sont m
qui mènent une vie laborieuse et appliquée, à qui quelques heures de
divertissement
dans la semaine conviendraient peut-être bien mie
t qu’à force d’être oisifs ; et par conséquent si la Comédie était un
divertissement
fort innocent et fort honnête, les Ecclésiastique
ler à désabuser les peuples et à leur donner de l’horreur de tous les
divertissements
dangereux qui les enchantent. C’est ainsi qu’en u
les spectacles, les jeux, les bouffonneries du Théâtre et les autres
divertissements
semblables qui tirent leur origine des mœurs des
chent point, parce que étant dévoués au public, c’est moins pour leur
divertissement
qu’ils jouent, que pour celui des autres, et qu’i
l peut toujours se trouver quelqu’un qui sera bien aise d’en avoir le
divertissement
. Votre sensibilité lui paraît imaginaire ; les Ri
nsent les gens du monde et les plus habiles connaisseurs touchant les
divertissements
du Théâtre d’aujourd’hui. VII. On le réfute pa
les, dictis seu factis » : en d’autres termes, s’il y a des jeux, des
divertissements
, des récréations innocentes : et il assure qu’il
tion qu’il examine est à savoir s’il peut y avoir de l’excès dans les
divertissements
et dans les jeux ; et il démontre qu’il peut y en
ue façon qu’on le tourne, on est dans l’excès du jeu, c’est-à-dire du
divertissement
, puisqu’on y passe la vie, et néanmoins la profes
deux préceptes ne sont-ils pas violés, quand un Abbé, pour donner du
divertissement
aux Dames, met par an quarante ou cinquante louis
ts dans lesquels elle n’a jamais changé : Elle a toujours cru que les
divertissements
de la Comédie étaient condamnés par l’Écriture, q
tin ces Combats passèrent dans les lieux publics, pour communiquer ce
divertissement
au Peuple, soit afin de captiver sa bienveillance
ers. On introduisit des personnes qui s’entreparlaient ; on en fit un
divertissement
tout profane : et les séparant tout-à-fait de la
voulaient reprendre. Les Danses étaient devenues pour la plupart des
divertissements
de dissolution, et il était de l’intérêt public d
ndé qu’on y fût venu dans un esprit de piété ; mais des assemblées de
divertissement
où chacun ne cherchait que la joie. Ce qui a trom
t de mal à dire et à faire des choses fausses, quand ce n’est que par
divertissement
: mais Solon plus éclairé et plus sage en cela qu
la Comédie : « Nous souffrons et nous approuvons la fausseté dans les
divertissements
, nous la verrons bien-tôt, par notre faute, s’ins
Math. Ce n’est point à nous à passer le temps dans les ris, dans les
divertissements
et dans les délices ; cela n’est bon que pour des
nes du démon. Oui mes frères, c’est le démon qui a fait un Art de ces
Divertissements
et de ces Jeux, pour attirer à lui les Soldats de
hoses, dont la première et la principale, est de ne point chercher le
divertissement
dans aucunes actions ni aucunes paroles sales, ou
a fait dire à Cicéron au livre 1. des Offices : Il y a une espece de
divertissement
indigne d’un honnête homme, qui est insolent, cri
nous ne donnons pas aux enfants la liberté de prendre toute sorte de
divertissement
, mais seulement ceux qui ne s’écartent pas de l’h
ment de l’esprit. Et en tant que cette vertu l’empêche de prendre des
divertissements
immoderés, elle est comprise sous la modestie. »
par la première condition à laquelle le Docteur Angélique soumet les
divertissements
, qui est de convenir aux personnes ; et j’aurais
st ce que saint Thomas n’approuva jamais, puisqu’il condamne dans les
divertissements
toutes les paroles et les actions mauvaises, et c
ent persuadé que les hommes sont à présent incapables de rectifier le
divertissement
des Spectacles, qu’ayant rapporté dans ce même Li
eprésentent sans cesse combien les Spectacles, les Jeux et les autres
Divertissements
semblables, qui sont des restes du Paganisme, son
e laissaient guère d’attention à policer les plaisirs. Les parties de
divertissement
, les jeux et les Spectacles en ce temps-là étaien
de soulagement, non pas pour les passer comme veut l’Auteur, dans le
divertissement
; mais dans la prière, dans la solitude, dans le
s imaginations trompeuses, etc. » Ce grand Saint était si éloigné des
divertissements
du monde, qu’aussitôt qu’il eut trouvé jour pour
, j’ai pensé dire, leur fureur, porte encore les hommes à se faire un
divertissement
des foudres du Ciel et de l’enfer même, dont on r
s rien dans l’esprit des hommes ; ils ont trouvé moyen de se faire un
divertissement
des objets les plus redoutables : et rien n’est p
sûreté, quand elles ont demandé, s’il y a péché mortel à prendre ces
divertissements
: elles veulent une réponse juste et décisive. Ah
s mal raisonner que fait l’Auteur de l’Écrit, quand pour autoriser le
divertissement
de la Comédie, et dire qu’on y peut aller le Dima
tres dans la paresse, dans la fainéantise, ou dans d’autres sortes de
divertissements
; et que s’ils ont passé quelque temps à l’Église
er de Dieu, de sa Loi sainte, et de ses jugements, au milieu d’un tel
divertissement
? quel attention sur soi-même ? quelle vigilance
ls passassent la journée à bêcher la terre, que de la passer dans les
divertissements
de la Danse. »Melius tota die foderent quam tota
pardon ; et avec tout cela, ils ne songent qu’à passer la vie dans le
divertissement
, et à donner à la joie tout le temps dont ils peu
nt qu’on puisse légitimement faire choix de ces jours saints pour des
divertissements
humains et profanes. Et quand bien en ces jours c
traité les danses, lorsqu’elle en a parlé dans ses Canons, comme des
divertissements
indécents, et entièrement honteux. En effet, si l
crées à Dieu, de danser, et à celles qui ne le sont pas de prendre ce
divertissement
dans un lieu saint, et de le faire autant de temp
core, disant que les pénitents sont obligés de s’abstenir de tous ces
divertissements
mondains.Magister lib. 4. sentent. D. 16. ubi dic
nt toutes obligées avec moi, de regarder au moins la Comedie comme un
divertissement
dangereux ; puisque les saints Peres ont parlé de
et heureux charactére, pecheroient, quand ils useroient moderément ce
divertissement
. Je me trouvai l’autre jour chez vôtre ami Monsi
utrée : elles se sont retirées du monde, qu’elles s’abstiennent de ce
divertissement
: pour moi je ne me sens pas appellée à la vie re
te entreprise. Premièrement, entreprendre de détourner les hommes des
divertissements
mondains qui sont en usage depuis tant de siècles
de jouer aux cartes et aux dés, ou d’aller à la comédie ? Ce sont des
divertissements
innocents, où on ne fait tort à personne, il n’es
les chrétiens curieux de faire leur salut se doivent abstenir de ces
divertissements
mondains ; ce que je montre par toutes les voies
les hommes comme des forçats, nous a fait des heures et des jours de
divertissement
, pour tempérer le dégoût que nous pourrions prend
ire, mais il en faut adoucir l’amertume par le mélange du repos et du
divertissement
. Nos faiseurs de fables qui ont rendu toutes les
de peine ; il y aurait aussi bien de la dureté de refuser un honnête
divertissement
après le travail d’esprit : Nos forces sont limit
i en jugera sainement, il conclura que si le repos est dû aux uns, le
divertissement
est nécessaire aux autres. Je mets quelque différ
écessaire aux autres. Je mets quelque différence entre le repos et le
divertissement
: celui-là est une cessation du travail, celui-ci
, voulant s’exempter de ce reproche, donnèrent entrée aux jeux et aux
divertissements
; cela leur réussit d’abord, comme ils le pouvaie
rtables à eux-mêmes : et c’est la vraie fin, qui donne de la bonté au
divertissement
, qui dans son indifférence même est toujours loua
ui. Aussi les grandes âmes ne s’abaissent jamais jusqu’à prendre leur
divertissement
pour s’arrêter au plaisir, ils le prennent, comme
tium. néanmoins si on lui eût demandé ce qu’il recherchait dans ses
divertissements
, comme faire des horloges, aligner un parterre, p
vant Dieu ; mais ils y gagneront beaucoup. Quels doivent être les
divertissements
? §. 2. Une chose m’oblige à faire une recher
erche un peu plus exacte, des bonnes qualités et des circonstances du
divertissement
, c’est qu’il est malaisé de ne rien gâter en une
illir qu’il est nécessaire de veiller sur toutes les circonstances du
divertissement
, lequel n’ayant ordinairement rien de vertueux qu
ulière qui l’observe partout : Disons donc que La première qualité du
divertissement
est qu’il soit licite ; c’est-à-dire qu’il soit b
ais été bien connue des libertins, qui sont prêts à recevoir tous les
divertissements
qui se présentent ; car ils se soustraient à la d
il nous devait faire bêtes et non pas hommes, quand nous quittons les
divertissements
des hommes pour jouir des plaisirs des bêtes. Les
ion, et cela ne leur arrive jamais : Comme ils ne recherchent que des
divertissements
illicites, plus le corps y est flatté, plus l’esp
guerre est domestique et perpétuelle ? De plus c’est abuser du nom de
divertissement
de le vouloir prendre avec péché, tant s’en faut
i les veulent déchirer. Là où les hommes sages qui font élection d’un
divertissement
honnête et chrétien, ne sont point obligés de rou
quietibus cæteris. » Cicero l. 1. off. bon et honnête que soit le
divertissement
, il doit être modéré : il en faut user comme d’un
t ad condimentum cibi. » Arist. 4. Eth. c. 2. et 3. ont dit que le
divertissement
doit être comme un sel, qui donne du goût et de l
ous divertir ; mais nous nous divertissons pour travailler : ainsi le
divertissement
ne doit point être considéré que comme un moyen q
ontre la nature du lieu qui n’est que pour passer. Si nous prenons le
divertissement
, comme un petit secours contre notre faiblesse, n
, nous emploierons un jour pour le travail. Ce n’est pas assez que le
divertissement
ne soit ni illicite, ni excessif ; il ne doit poi
euille obliger les hommes de robe à garder la même posture dans leurs
divertissements
, qui s’observe sur les fleurs de lys, ou à porter
ui donna tant d’ennuis, était une suffisante excuse pour justifier le
divertissement
qu’il prenait dans son cabinet à la chasse des ch
De l’entretien et de la société. §. 3. Le plus commun de tous les
divertissements
, c’est l’entretien, ou le commerce des discours,
ent, parce qu’ils peuvent être à plusieurs maîtres tout à la fois. Ce
divertissement
est commun, aussi n’est-il pas de l’invention des
auvaises nuits de ses études, lui sont bien payées. Les profits de ce
divertissement
vont encore bien plus loin ; nous y perdons notre
unes dans les autres, que nous ne recherchons quasi point les autres
divertissements
que pour l’amour de lui ; on se plaît à manger en
s une plus grande liberté d’esprit, qui est ce que nous prétendons du
divertissement
. Mais quelque agréable et quelque utile que soit
e font point qu’avec quelque violence, ne méritent pas bien le nom de
divertissement
, qui dit toujours je ne sais quoi de délicieux :
reconnu les utilités très considérables, qu’on peut recueillir de ce
divertissement
, avaient dressé en leur ville de très belles allé
agesse de Dieu y prend plaisir. Le jeu dont elle dit qu’elle fait son
divertissement
en ce monde n’est autre chose que le bel ordre et
assez délicate pour entendre la Musique de Dieu, qui est le plus doux
divertissement
qui puisse entrer dans une âme bien faite, il s’e
es plus belles bouches et les plus illustres maisons ; elle a fait le
divertissement
des plus grands Princes, et l’occupation des lang
l faut ne rien croire, ou il ne la faut point disputer. Autant que ce
divertissement
est agréable et puissant, autant l’abus en est-il
reraient, pour en donner de la terreur ? Pouvait-il mieux comparer ce
divertissement
qu’à des potironst qui pour bien apprêtées qu’ils
qui n’y recueille dans son sein les principes de sa damnation : quel
divertissement
où chacune donne la mort à son ami, et plus l’amo
aignent qu’il y a beaucoup de rigueur à vouloir priver le public d’un
divertissement
qui est très utile au corps et à l’esprit : Le co
tront condamnées avec plus de justice. I. On oppose que le Bal est un
divertissement
public, plût à Dieu qu’il ne le fût pas tant, le
ne le rend point capable des emplois sérieux qui est la vraie fin du
divertissement
, au contraire elle le remplit de sottises et de d
es incestes qui font rougir la nature, n’étaient comptés que pour des
divertissements
, que les Dieux et les Déesses prenaient tous les
juste réjouissance, ils sont hommes aussi bien que les autres, et les
divertissements
raisonnables ne leur doivent point être défendus
temps de conclure et de revenir à notre demande : Peut-on prendre le
divertissement
de la Comédie sans blesser sa conscience ? Saint
s d’en faire coutume, c’est n’entendre pas ce que veut dire le mot de
divertissement
. D’une autre espèce de divertissement, qui es
ce que veut dire le mot de divertissement. D’une autre espèce de
divertissement
, qui est la Lecture. § 9. On me reprochera sa
fais flèche de tout bois, si je veux faire passer la Lecture pour un
divertissement
: On me dira qu’il n’est rien de si sérieux, et q
-t-on que si les plus pénibles emplois prennent la place et le nom de
divertissement
, il faudra désormais que pour faire la partie éga
ertissement, il faudra désormais que pour faire la partie égale ; les
divertissements
prennent le nom et la place des emplois, où on ne
aire, il n’est besoin que de changer d’exercice : J'avoue bien que le
divertissement
est plus parfait, lorsque nous quittons une actio
re qui n’a rien que d’agréable ; mais bien que cela soit favorable au
divertissement
, il ne lui est point nécessaire.« Alit lectio ing
beau livre ? Avant que de vouloir retrancher la lecture du nombre des
divertissements
, il en fallait considérer toutes les espèces ; s’
z il fera naufrage sans rien perdre : Se peut-il trouver un plus doux
divertissement
que de ne voir les maux qu’en peintures, et de pr
il témoigne plus d’innocence et qu’il inspire le vice sous couleur de
divertissement
et d’instruction : Je n’en veux point d’autres ga
t entier de ce que l’Eutrapélie nous conseille, il faut encore que le
divertissement
ne choque ni l’état, ni la condition de la person
s qu’on s’est contenté d’en user pour le plaisir, il a passé comme un
divertissement
commun, mais sitôt qu’il fut souillé des mains de
t les trois ennemis jurés de l’innocence qui se doit trouver dans les
divertissements
; le déguisement est le plus malin de tous, car o
que par sa faiblesse. Je mets donc ici la Chasse pour le dernier des
divertissements
, si je ne parle point de tous les autres en parti
ui la vertu a mérité le nom de Saint, n’avait point de plus ordinaire
divertissement
: Certainement si la Chasse était répréhensible ;
voir servi le public pendant la campagne, ils méritaient bien quelque
divertissement
pendant le quartier d’hiver ; et que si cela leur
ent user de la sorte, je n’estimerais pas seulement la Chasse pour le
divertissement
, je l’aimerais encore pour la vertu. Comme je ne
’elle ne soit point troublée par ses remords. N’y ayant donc point de
divertissement
plus agreable aux gens du monde que la Comedie, i
rtes d’assemblées, parce que personne n’ignore la disproportion de ce
divertissement
avec la sainteté de la vie dont une ame voüée à D
otre innocence. La nécessité où l’on est de prendre quelque sorte de
divertissement
& de relâche, ne peut pas excuser la Comedie,
amp; de relâche, ne peut pas excuser la Comedie, qui ne fut jamais un
divertissement
permis. Car que nomme-t-on divertissemens permis
a renoncé au monde, & à ses plaisirs, ne doit point rechercher le
divertissement
pour le divertissement, & ne peut en prendre
p; à ses plaisirs, ne doit point rechercher le divertissement pour le
divertissement
, & ne peut en prendre que par nécessité ; c’e
délasser son esprit, & reprendre ses forces. Le besoin qu’on a de
divertissement
, est moins grand qu’on ne croit ; & souvent i
en retirer les autres ; car tout ce qui s'y fait, bien loin d'être un
divertissement
, n'est qu'un dérèglement pernicieux qui n'attire
eu. Ce n'est point à nous à passer le temps dans les ris, dans les
divertissements
, et dans les délices ; cela n'est bon que pour de
es du Démon. Oui, mes frères, c'est le Démon qui a fait un art de ces
divertissements
et de ces Jeux pour attirer à lui les soldats de
fendu les paroles de raillerie, et celles qui ne tendent qu'à un vain
divertissement
; mais le Démon nous persuade d'aimer les unes et
si vous avez tant de passion pour vous divertir, il y a bien d'autres
divertissements
moins dangereux, et plus agréables que ceux-là. L
es: Car entendant parler de ces folies du Théâtre ; et de ces honteux
divertissements
qu'on y va chercher. Il semble, dirent-ils, que l
de ce monde, les autres dans les Jeux du Cirque, les autres dans les
divertissements
de la Comédie ; Mais vous, dit le Roi Prophète à
Criminels ou pour les Athletes, ou des rares & curieuses pour le
divertissement
des curieux. Bien que les Amphitheatres fussent b
ne voyoit plus qu’un enceinte, ou qu’un Amphi-theatre, où il donna le
divertissement
d’une chasse & d’un combat de Gladiateurs. Pa
maux étrangers & inconnus, sans autre ceremonie, & sans autre
divertissement
. Ie serois volontiers pour l’invention de Curion,
plus de dépense, plus d’agrément & plus d’industrie, le fonds du
divertissement
demeura toûjours le mesme, & on s’y batit, on
avec les Ours & les Lions. P. Servilius, Preteur, qui donnoit le
divertissement
des Ieux, s’abandonna à ces sortes de combats. Ma
plaisirs, elles passerent les nuits à combatre aux flambeaux pour le
divertissement
du Prince & du Peuple. Le dernier genre de Co
s, Ædiles & autres personnes de cet Ordre, qui donnassent de tels
divertissements
: le luxe emporta si loin la despense, que le Pub
ea ce grand homme de chercher quelque chose de nouveau dans un second
divertissement
où sa curiosité s’arresta à un Loup-servier qu’il
qui se disent chrétiens ne se contentent pas de se déclarer pour des
divertissements
si contraires à la religion qu’ils professent, il
les passions qu’il condamnebb ! » « Jésus-Christ prendrait part à des
divertissements
si coupables ! Lui dirait-on bien que c’est pour
us avons de ce secours. Aussi la religion règle plutôt l’usage de nos
divertissements
qu’elle ne les défend. « Mais, si la religion n
qu’elle ne les défend. « Mais, si la religion nous permet certains
divertissements
, elle ne les permet que comme un remède à notre f
ausent trop de dissipation, ont-ils besoin de se livrer ensuite à des
divertissements
tumultueux qui attachent trop fortement leur espr
ectacles avec la sainteté de son état, examinons l’impression que ces
divertissements
font sur son cœur. Remarquons d’abord que nous av
die, parce que tout le monde voit assez l'extrême disproportion de ce
divertissement
avec la vie sainte dont il fait profession. Mais
ut point pour convaincre un Chartreux instruit dans sa règle, que ces
divertissements
profanes lui sont défendus.
e; parce que tout le monde voit assez l'extrême disproportion qu'a ce
divertissement
avec la vie sainte dont il fait profession: mais
ut point pour convaincre un Chartreux instruit dans sa règle, que les
divertissements
profanes lui sont défendus.
d’autre Casuiste que celui qu’il porte en soi-même, pour juger que ce
divertissement
est périlleux et contraire à la piété : Qu’il int
e. Consultons l’expérience, elle nous apprend que ceux qui aiment ces
divertissements
ont fort peu de foi, s’ils en ont, et qu’elle est
lorsqu’on partage son cœur, qu’il veut tout entier, entre lui et ces
divertissements
; encore avec cette injustice, que l’on leur en d
ts de condescendance, celle qui oblige les forts de ne prendre pas le
divertissement
de la Comédie, pour ôter le scandale qu’en prenne
e ces viandes, que de voir la Comédie. Secondement, il suffit que ces
divertissements
soient périlleux, pour engager les Chrétiens de s
ropose l’objection que font encore aujourd’hui les protecteurs de ces
divertissements
, qu’il n’y a point de commandement de Dieu dans l
n « les » ou bien il faut comprendre : défende le théâtre et fuir les
divertissements
. m. [NDE] prendre séance = prendre siège. n. [
e capable de porter les charges qu’il luy preparoit, & y donna le
divertissement
d’une Naumachie. On y vit combatre des Vaisseaux
r en l’une des deux Naumachies dont il voulut donner & prendre le
divertissement
, il y fit rehausser les eaux en un point que des
e qu’il auroit pû faire dans son Palais. Enfin, il donna en public le
divertissement
de deux Naumachies également nouvelles & pomp
ute Rome : & une grande partie de ceux qui s’étoient trouvez à ce
divertissement
, mourut des maladies qui le suivirent, & qui
t détesté les Comédies détestables n’ont point prétendu interdire les
divertissements
honnêtes, et, pour ainsi dire, plus capables de c
ui redoublent la fertilité de la Terre ; et que les raisons contre un
Divertissement
si approuvé ont paru si faibles qu’elles ont augm
e ceux qui écrivaient avec succès pour le Théâtre, s’il eût trouvé ce
Divertissement
indigne d’un Chrétien : et la Sorbonne, qui lui e
Anathèmes fulminés contre elle, ne subsistent plus ; et s’il faut des
Divertissements
aux hommes pour les délasser des fatigues qui son
Nous défendons aux Peuples dans toutes les Villes de notre Empire les
divertissements
des Théâtres, et du Cirque le Dimanche, qui est l
reconnaissent que le temps des prières est bien différent du temps du
divertissement
, et des plaisirs, et afin que nul ne s'imagine qu
nterdit tout ce qui relâche l'esprit, et dissipe son attention par un
divertissement
inutile qui cause le ris dissolu, et des réjouiss
présentent sans cesse combien les Spectacles, les Jeux, et les autres
divertissements
semblables, qui sont des restes du Paganisme sont
ues le défendent surtout aux Ecclesiastiques. La danse n’est point un
divertissement
indifferent. Les Conciles & les Peres la défe
qu’on appelle Comédie, est plus que suffisant pour faire voir que ce
divertissement
est interdit aux Chrêtiens en l’état qu’il est pr
ux Comédies, ni aux autres spectacles. » IX. L’Opera seroit un
divertissement
assez honnête & assez innocent pour les Chrêt
nt ; enfin on n’y cherche que le plaisir pour le plaisir & que le
divertissement
pour le divertissement. Et c’est ce qui fait qu’i
he que le plaisir pour le plaisir & que le divertissement pour le
divertissement
. Et c’est ce qui fait qu’il n’arrive gueres qu’on
nous le venons de montrer. Secondement, parce que le plaisir & le
divertissement
que l’on y prend ne s’accorde nullement avec ces
au temps du Carnaval & en quelques autres occasions, pour le pur
divertissement
, ou pour avoir plus de liberté d’aller joüer, ou
ïez : ce ne sont point des jeux, ce sont des crimes. Peut-on faire un
divertissement
d’un sacrilege ? Qui peut dire qu’un crime soit u
fort à cela, qu’ils ne croïent pas qu’il y ait au monde un plus grand
divertissement
que de courir ainsi masquez par les maisons. Ils
ccasions de dissolution. Car enfin quel plaisir peut on se faire d’un
divertissement
qui fatigue plus qu’il ne soulage, & qui n’es
ire, qu’une sotise en couvre une autre. Ce qu’on appelle une école de
divertissement
, est un apprentissage d’impudicité : Les filles v
on donne une nouvelle carriere au libertinage, & qu’on se fait un
divertissement
du peché. Les filles sont ravies de joïe, de voir
e dans un régale extraordinaire & hors de saison, dans un lieu de
divertissement
& de plaisir, la derniere chose dont s’avise
ous avons dit jusques ici, que la danse ne peut gueres passer pour un
divertissement
legitime & innocent. J’avouë qu’elle n’est pa
es autres. Et par consequent c’est toûjours bien fait que d’éviter un
divertissement
si dangereux. Il y a bien d’autres raisons que ce
es auxquelles nous avons contribué par notre négligence, et nos vains
divertissements
. Il veut que nous n'estimions rien tant que le do
e l'augmenter, ils n'aient point craint de l'éteindre par leurs vains
divertissements
, et qu'il ne leur impute comme un grand péché le
es auxquelles nous avons contribué par notre négligence, et nos vains
divertissements
. Il veut que nous n'estimions rien tant que le do
e l'augmenter, ils n'aient point craint de l'éteindre par leurs vains
divertissements
, et qu'il ne leur impute comme un grand péché le
on vit alors en cette grande Ville trois différents théâtres pour les
divertissements
publics. L’Opéra au Faubourg saint-Germain, la Tr
e plus fortes mesures pour y maintenir la tranquillité nécessaire aux
divertissements
publics. Ces deux théâtres ont eu aussi quelques
émie exciteront quelque tumulte, et qui troubleront les spectacles et
divertissements
publics : Requérait le Procureur du Roi que sur c
ive de semblables désordres, et d’établir dans les lieux destinés aux
divertissements
publics, la même sûreté qui se trouve établie par
Nous pourvu, afin que ceux qui voudront prendre part à cette sorte de
divertissement
, d’où présentement tout ce qui pourrait blesser l
fenses générales qui ont été faites de troubler les spectacles et les
divertissements
publics, sous des peines rigoureuses, il semble q
e que beaucoup de gens y étant entrés, interrompent par leur bruit le
divertissement
public : Sa Majesté a de nouveau fait très expres
e que beaucoup de gens y étant entrés, interrompent par leur bruit le
divertissement
du Public : SA MAJESTÉ a de nouveau fait très exp
faites d’entrer aux Comédies et Opéra sans payer, et d’interrompre le
divertissement
du Public, quelques gens y ont depuis contrevenu
spectacles éteignent le goût de la piété. 131 Chap. XVI. Il y a des
divertissements
plus utiles et plus décents que les spectacles. 1
tiques d’avoir travaillé pour le théâtre doit nous engager à fuir ces
divertissements
. 183 [Chap. XXIII. Impossibilité de réformer enti
es gens ? » Thespis lui répondit qu’il était permis de mentir pour le
divertissement
des autres : « Nous verrons, répliqua Solon, si n
longtemps les jeux et les plaisirs. Il n’y avait point alors d’autres
divertissements
publics que ces fêtes nationales, qui étaient don
ente défendit aussi de faire servir l’Ecriture sainte à des sujets de
divertissement
; et il ordonna aux évêques de punir les témérair
qu’on l’envisage du bon ou du mauvais côté, ajouta les spectacles aux
divertissements
de la cour. Elle fit venir d’Italie une troupe de
règne de Henri III. « Le luxe, dit Mézerai, qui cherchait partout des
divertissements
, appela du fond de l’Italie une bande de comédien
ue l'on a pris de justifier la Comédie, et de la faire passer pour un
divertissement
qui se pouvait allier avec la dévotion. Les autre
oup travaillé sur le sujet de la Comédie. Car comme il n'y a guère de
divertissement
plus agréable aux gens du monde que celui-là, il
res qu'on emploie dans cet ouvrage pour montrer que la Comédie est un
divertissement
défendu à ceux qui font profession de la Religion
es assemblées pour se regarder. Et par l'inutilité et la vanité de ce
divertissement
. Minutius Félix compare les fureurs de l'Amphithé
s le consentement unanime des Pères, et qu'il continue à approuver un
divertissement
qu'ils condamnent, il ne faut pas essayer de lui
s Chrétiens de ce siècle. Accordons à la coutume qu’on peut aimer les
divertissements
et les rechercher ; mais aussi ne saurait-on déni
, l’on peut encore considérer que ce plaisir est contre la nature des
divertissements
licites, qui est de fortifier l’esprit en le relâ
nce aveugle à l’autorité de l’Eglise, et que nous avons renoncé à ces
divertissements
dans le Baptème ? Des personnes de piété et d’éru
s’est mépris grossièrement lorsqu’il a confondu nos Comédies avec les
divertissements
nécessaires pour délasser un Esprit ordinairement
Et selon lui, cela se fait. La Comédie, selon lui, est donc moins un
divertissement
qu’une école de vertu et de crainte salutaire. Ma
pousser la corruption plus loin. Quand on se fait de son opprobre un
divertissement
, ou qu’on prend plaisir à se reprocher en diverse
, et ne feront point d’un spectacle qui anime toutes les passions, un
divertissement
raisonnable. Il ne paraît pas aussi que le « Prél
t ne souffrira jamais aucun mal. Les doux mots de « remède », et de «
divertissement
» ne lui imposent point ; elle déteste tout ce qu
ntérieure, et à éteindre l’esprit qui anime un vrai Chrétien, pour un
divertissement
frivole N'est-il pas écrit que celui qui aime le
se pas. Il débite des paradoxes, et au lieu de faire de la Comédie un
divertissement
agréable, comme il la toujours considérée, il en
ligieux ne montent point sur le théâtre ; celles du temps sont que le
divertissement
public ne soit pas ouvert durant les heures desti
s, pour nous apprendre que ceux qui travaillent ont besoin de quelque
divertissement
, comme si l’on ne le savait pas bien ; tantôt il
sement, comme si l’on ne le savait pas bien ; tantôt il prouve que le
divertissement
n’est un mal que lorsqu’il est excessif, comme si
ujours se divertir, et il les fait déclamer avec véhémence contre les
divertissements
qui duraient tout le jour, contre les actions et
ait entrepris de justifier la Comédie, et de la faire passer pour un
divertissement
qui se pouvait allier avec la dévotion. Les autre
oup travaillé sur le sujet de la Comédie. Car comme il n'y a guère de
divertissement
plus agréable aux gens du monde que celui-là, il
exte, dont on se servoit du tems de saint Cyprien, pour authoriser le
divertissement
du theatre : mais ce ne fût qu’un faux prétexte :
s la Comedie ? On en doûte dans le monde ; puisque chez la plûpart ce
divertissement
passe pour legitime. En ce doûte j’ai suivi le co
ement digne des organes de la verité éternelle, que la Comedie est un
divertissement
indigne du Chrêtien. Qu’on ne me dise plus, que l
as, & que cependant l’Ange de l’Ecole veut qu’on bannisse de tout
divertissement
. On peut le soûtenir de bouche, & par là impo
ans y être touchés. Madame, cette excuse, que l’amour dereglé pour le
divertissement
suggere, est une erreur, une illusion. Erreur : c
rome, ne souffre rien, quoi qu’elle se trouve présente à ce dangereux
divertissement
: quand elle veut prier le soir, elle sçait faire
s de donner exemple aux autres, péchent, lors qu’elles authorisent le
divertissement
de la Comedie par leur présence, & qu’elles y
stion, qui doivent prudemment juger, que leur présence authorisera ce
divertissement
, dont on a au moins tout sujét de se defier. Ce s
s ; et ce qui fut autrefois un sacrilège, n'est plus maintenant qu'un
divertissement
public, agréable et sans crime à cet égard. On n'
eur avoir ôté tout ce qu'ils avaient du Paganisme ; ils en firent les
divertissements
de leur Cour et de leurs Peuples, quand les Fidèl
e l'Eglise ont autrefois prononcées, et l'on ne doit pas condamner un
divertissement
que les Papes et les Princes Chrétiens ont approu
» C’est-à-dire par la danse, ou par la Comédie, ou par quelque autre
divertissement
profane, « et en causant par ce moyen de la confu
l’erreur et l’extravagance des Païens, par les danses et par d’autres
divertissements
indignes ; qu’ils apprennent que c’est abuser d’u
de le passer saintement, et dans un retranchement entier de tous les
divertissements
du siècle. l. 2. C. Theod. de spectaculu lib.
ntinent après qu'il ne pourrait souffrir les assemblées de jeux et de
divertissement
, et qu'il mettait toute sa gloire et toute sa joi
à tous ceux à qui il donne de l'amour pour sa sainte parole. Tous ces
divertissements
qui sont si agréables aux gens du monde leur sont
ontinent après qu'il ne pouvait souffrir les assemblées de jeux et de
divertissements
; et qu'il mettait toute sa gloire et toute sa joi
à tous ceux à qui il donne de l'amour pour sa sainte parole. Tous ces
divertissements
, qui sont si agréables à ceux qui aiment le monde
les spectateurs de la Comédie sont comme en possession de jouir d’un
divertissement
, qu’ils trouvent déjà établi. Leur possession est
r l’esprit humain, il n’y paraît rien de mauvais. L’homme a besoin de
divertissement
pour ne pas succomber dans les occupations sérieu
tigué, de sorte que selon ces principes, la Comédie qui est entre les
divertissements
un des plus grands en soi, séparée de toutes circ
rticle 3. « La profession des Comédiens, dit-il10 , qui a pour but le
divertissement
des hommes n’est point de soi illicite et mauvais
antage la concupiscence ; le loisir qu’ils prennent pour se donner un
divertissement
qui leur doit servir de relâche, est une occasion
re : car dans cette objection il se propose de montrer que l’excès du
divertissement
peut être sans péché. Pour cela il apporte l’exem
odération que l’honnêteté et la raison prescrivent dans ces sortes de
divertissements
, qu’il donne selon sa profession au public. Saint
e, il est défendu aux Clercs d’assister aux Comédies, comme étant des
divertissements
criminels66. « Ils prendront garde, dit saint Cha
nt, dit ce saint Cardinal69 , combien les Spectacles, les jeux et les
divertissements
semblables qui tirent leur origine du Paganisme,
sont plutôt des exercices pour ceux qui en sont les Acteurs, que des
divertissements
pour les personnes qui y assistent. Les sujets en
pour réponse générale à ces trois moyens, que comme il n’y a point de
divertissement
plus agréable aux gens du monde que la Comédie, i
parce que plusieurs personnes ont beaucoup péché à l’occasion de ces
divertissements
, vous en serez grièvement punis. » Et dans l’Homé
et entre les choses qu’il faut éviter pour conserver la chasteté, les
divertissements
malhonnêtes, les excès de bouches, les bals, les
de la 3e Partie, met tant de conditions pour assister à ces sortes de
divertissements
, qu’il est plus facile de n’y point aller que d’y
Comédie, au moins quelquefois, dira-t-on, il ne reste presque plus de
divertissement
dans une grande Ville comme Paris, où il y a beau
sont occupés à des travaux purement d’esprit. Le Spectacle est un des
divertissements
qui le délassent davantage. De plus, il semble qu
oudrez vous relâcher l’esprit, vous pourrez prendre beaucoup d’autres
divertissements
que ceux des Spectacles : vous pourrez vous aller
e dans la pratique, comme on l’a montré, elle ne peut point servir de
divertissement
. « Peut-on, dit l’Empereur Justinien102 , appeler
Salvien103 au Livre cité, de « nous réjouir, il faut encore que notre
divertissement
soit un crime, ce qui est manifestement condamné
Car l’on a toujours cru dans l’Eglise que les spectacles étaient des
divertissements
interdits aux Chrétiens ; et qu’ils ne s’accordai
s une Lettre ; où l’on entreprend de justifier la Comédie, qui est un
divertissement
fort au goût des gens du monde, et de la faire pa
mande article 2. entre autres ce que l’on doit croire des jeux et des
divertissements
; et il se répond lui-même que quand ils sont mod
ur veut même qu’il y ait quelque sorte de péché à ne point prendre de
divertissement
; « Parce, dit-il« Quia omne quod est, etc. », ar
de la partie, ni contribuer par ses paroles ou par ses actions à leur
divertissement
commun. C’est donc avec beaucoup de raison que Sé
plaisir et qui délassent l’esprit ? Je ne pense pas qu’en tout autre
divertissement
on trouve unies ensemble et les paroles et les ac
s in ludo, etc., article 3. , que les Comédiens passent les bornes du
divertissement
, eux qui ne destinent toute leur vie qu’à jouer.
sement, eux qui ne destinent toute leur vie qu’à jouer. Si l’excès du
divertissement
est donc un péché (comme on n’en peut douter) les
pouvoir bien rendre, et de ne vous rien dérober de leur beauté. « Le
divertissement
, répond cet excellent Docteur« Quod sicus dictum
toute sa Doctrine. La première, que sous le nom général de jeux et de
divertissements
il entend aussi la Comédie, et qu’il l’approuve e
La Comédie est un mélange de paroles et d’actions agréables pour son
divertissement
ou pour celui d’autrui ; si l’on n’y mêle rien de
tirer du profit, au lieu que tous les autres ne le font que pour leur
divertissement
; car cette raison fait pitié. S’il est vrai que
aut-il aussi faire cesser la Comédie qui sert aux hommes d’un honnête
divertissement
, parce qu’on y représente des Fables avec bienséa
s, s’il est permis et louable d’user quelquefois de récréations et de
divertissements
, rien n’est plus illicite, ni même plus criminel
Auteurs et les Comédiens, dont la Profession paraît être un continuel
divertissement
, ils ne croient pas que toute leur vie soit un je
èchent point, parce qu’étant dévoués au public, c’est moins pour leur
divertissement
qu’ils jouent que pour celui des autres ; et qu’i
vais, mais parce qu’étant consacrés à Dieu, ils doivent se priver des
divertissements
du siècle ; outre que leur présence en ces sortes
qui exposoient leur vie, ou bien des Esclaves, qu’on sacrifioit à ce
divertissement
inhumain. D’autrefois c’étoit des tournois &
n de se trouver dans ces assemblées du beau monde, pour contribuer au
divertissement
les uns des autres. Comme la passion qu’on a pour
cevoir le poison qui est si bien déguisé. Car comme il n’y a guere de
divertissement
, ni de spectacle plus agreable aux gens du monde,
il est à propos que ces personnes sacrifient leur plaisir & leur
divertissement
à l’interêt public, & au salut de leurs frere
ir vaqué à ses devoirs & à ses affaires, pour le donner à quelque
divertissement
, & qu’il n’est pas d’un rang si distingué, qu
y peuvent commettre ; & pourquoy donc, dira-t-il, m’interdire un
divertissement
que nous ne voyons pas défendu par les Lois ni di
i sont presque l’unique occupation des gens de qualité en ce temps de
divertissement
; & je soutiens encore une fois, qu’ils sont
e s’y plaire, d’y courir avec ardeur, & d’en faire son plus grand
divertissement
? Vous me direz qu’au Baptême on n’a renoncé qu’à
asser les jours & les nuits, & de n’avoir point de plus grand
divertissement
? Car enfin, qu’est-ce qu’aimer le monde ? (ce qu
qui exposoient leur vie, ou bien des Esclaves, qu’on sacrifioit à ce
divertissement
inhumain. D’autrefois c’étoient des tournois &
n de se trouver dans ces Assemblées du beau monde, pour contribuer au
divertissement
les uns des autres. Comme la passion qu’on a pour
cevoir le poison qui est si bien déguisé. Car comme il n’y a guere de
divertissement
, ni de spectacle plus agreable aux gens du monde,
il est à propos que ces personnes sacrifient leur plaisir & leur
divertissement
à l’interêt public, & au salut de leurs frere
ir vaqué à ses devoirs & à ses affaires, pour le donner à quelque
divertissement
, & qu’il n’est pas d’un rang si distingué, qu
y peuvent commettre ; & pourquoy donc, dira-t-il, m’interdire un
divertissement
que nous ne voyons pas défendu par les Lois ni di
ui font presque l’unique occupation des gens de qualité en ce tems de
divertissement
; & je soutiens encore une fois, qu’ils sont
e s’y plaire, d’y courir avec ardeur, & d’en faire son plus grand
divertissement
? Vous me direz qu’au Baptême on n’a renoncé qu’à
asser les jours & les nuits, & de n’avoir point de plus grand
divertissement
? Car enfin, qu’est-ce qu’aimer le monde ? (ce qu
dire que l’Evangile et l’Ecriture sainte ne défendent nulle part ces
divertissements
profanes. Ils ne les défendent pas en particulier
pes qu’il pose ne doivent qu’inspirer du dégoût et du mépris pour des
divertissements
si contraires à l’esprit évangélique qui est un e
l’âme n’en souffre aucune atteinte : Dieu n’est point offensé par un
divertissement
, au milieu duquel l’homme conserve toujours la cr
que ceux d’entre les chrétiens, qui se sont longtemps attachés à ces
divertissements
, ont témoigné une peine extrême à mourir pour Jés
nt de la religion chrétienne, plutôt par la crainte d’être privés des
divertissements
, que par la crainte de perdre la vie. Car quelque
n’empêche pas que l’auteur n’attribue l’origine de ces jeux et de ces
divertissements
à la célébration de quelque fête, à la dédicace d
rès pour cela. Dans la suite on jugea à propos de couvrir du voile de
divertissement
, une inhumanité si atroce. C’est pourquoi on inst
our marqué pour les funérailles ; afin qu’ils s’immolassent comme par
divertissement
sur le tombeau des défunts. C’est ainsi que l’on
er pour faire entre-tuer des hommes : il fallut encore pour rendre le
divertissement
plus complet, exposer ces hommes à la fureur des
. Jugez donc encore, mes Frères, s’il est permis de prendre part à un
divertissement
, où les marques de l’idolâtrie sont tracées parto
quelque agitation, quelque passion secrète. On n’assiste point à ces
divertissements
sans quelque affection ; et on n’éprouve point ce
répandre ? Grand Dieu, ôtez à vos serviteurs le désir de prendre des
divertissements
si funestes. Car enfin, mes Frères, considérez ce
anquillité qu’ils regardent comme le fondement de leur joie, de leurs
divertissements
, et de leur gloire. Et vous au contraire, vous ne
ur voir de si grands spectacles, pour vous procurer de si magnifiques
divertissements
, que peut faire la libéralité d’un préteur, d’un
rité, et la Loi de la discipline Chrétienne, condamnent absolument le
divertissement
des Spectacles, comme les autres dérèglements du
de docilité, ont peine à croire qu'ils soient obligés de se priver du
divertissement
des Spectacles, parce, disent-ils, qu'il ne paraî
Chap. 23. Puisque les hommes quelques favorables qu'ils soient aux
divertissements
de la volupté, jugent ceux qui en sont les acteur
? S'ils disent que les Spectacles leur servent seulement de jeu et de
divertissement
pour relâcher leur esprit; Nous leur répondrons,
er leur esprit; Nous leur répondrons, qu'il ne faut jamais acheter un
divertissement
par une vaine et inutile occupation : car un homm
trouverez point que l'homme tire quelque profit de la curiosité. Les
divertissements
sont de pures niaiseries: et je ne sais quel plus
use à un homme grave de s'avilir, et de se souiller par ces sortes de
divertissements
infâmes. Un homme d'honneur ne doit point regarde
ent par une application actuelle, au moins ne doit-on prendre que les
divertissements
nécessaires ; encore faut-il qu’ils ne soient con
er leurs péchés par des dignes fruits de pénitence, les donnent à des
divertissements
défendus. Y a-t-il rien de pareil à cet aveugleme
que que le grand Constantin et le grand Théodose firent faire pour le
divertissement
du peuple : mais on verra dans la Section suivant
hrétiens, imprimés en 1682. Cet Abbé remarque qu’il y avait peu de
divertissements
qui fussent à l’usage des Chrétiens, et qu’ils fu
faut, les maux que causent les Chansons malheureuses qui font tout le
divertissement
et toute la joie de ceux qui suivent les maximes
au libertinage ; en sorte que ceux qui les aiment et qui en font leur
divertissement
, se laissent facilement engager dans le désordre
de la bouffonnerie, bien loin d’en faire toute leur joie et tout leur
divertissement
. Et s’ils chantent, il faut, dit saint Augustin,
De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables
divertissements
. Article Premier. J’ai deux choses à montrer
, de façon, que cela soit plutôt occupation et vacation, qu’un simple
divertissement
. La vertu d’Eutrapélie se met au milieu, ni trop,
nts,Troisième raison, les Saints les ont pratiquées. qui ont pris ces
divertissements
aux jeux et récréations. Saint Jean l'Evangéliste
dre. 4. La Dévotion ;La Dévotion. laquelle d’ordinaire se perd en ses
divertissements
, et les bonnes âmes l’y conservent avec toute dou
e que l’Ame Chrétienne doit garder en ses récréations, jeux et autres
divertissements
, pour en iceux mériter l’Eternité. Article Secon
cle précédent, il a été si bon, que de vous obliger à prendre quelque
divertissement
et récréation ; comme il a été si bon que d’ordon
faut préférer à celle-là, autrement ce ne serait pas vous recréer par
divertissement
, ains par occupation ; mais aussi pour choisir le
et au devoir de leurs charges, ayant réparé par le repos, et par ces
divertissements
, les forces que le travail avait diminué ou épuis
1. Faire ainsi, n’est pas une récréation, mais une occupation ; ni un
divertissement
, mais un accablement ; ni un soulas de l’esprit,
uer aux échecs, ou aux cartes, ou à la paume, n’est pas à mon avis un
divertissement
de l’esprit, ni un repos pour le corps. Soyez plu
a pratique ; prenez donc cette action, comme un exercice du corps, un
divertissement
de l’esprit, une récréation de soi indifférente,
eux exercices aussi inalliables, ils éprouveraient sans doute que des
divertissements
d'une si grande dissipation, auraient bientôt éte
Chrétienne, qui croient qu'elle ne perd rien de son mérite parmi les
divertissements
du Théâtre. Le carême, et tout le temps du jeûne
ECOND DISCOURS Où on fait l’Histoire des Jeux de Théâtre et autres
divertissements
Comiques, et des sentiments des Docteurs de l’Egl
. PREMIERE PARTIE. Histoire des jeux de Théâtre et des autres
divertissements
Comiques soufferts ou condamnés depuis l’Empereur
rva le rétablissement des Danseurs reconnaissant aussitôt combien ces
divertissements
étaient devenus peu honnêtes, pressèrent Trajan a
t le peuple se plaignirent que les Trésoriers publics diminuaient les
divertissements
, et détournaient l’argent donné par Sosibius dont
, il ordonna étroitement que cet argent serait entièrement employé en
divertissements
Malela, p. 373., et mit les jeux Olympiques au mo
verait tout le reste pour les Mimes, les Danseurs, et tous les autres
divertissements
populaires. C’en était trop pour ne pas mériter u
ques pièces de monnaie de cuivre101. Ce Prince ne souffrit jamais les
divertissements
scéniques à sa table102. Il aimait pourtant les s
pour les spectacles, et qu’en 258 le peuple d’Antioche tout occupé du
divertissement
du Théâtre se vit tout à coup investi par les Bar
livrait tout entier à la volupté, et donnait au peuple toute sorte de
divertissements
. Malela raconte que sous le règne de Valérien Pag
icence des jeux de Carin, en lui donnant à entendre que ces sortes de
divertissements
faisaient aimer les Princes, il lui répondit que
Idoles qu’il appelle sacrés, et les autres qui n’étaient que pour le
divertissement
. A l’égard des premiers, les bouffons, dit-il, ne
ie. SECONDE PARTIE Histoire des jeux de Théâtre et des autres
divertissements
Comiques soufferts ou condamnés depuis la convers
mort de Constantin on suspendit les spectacles publics et les autres
divertissements
qui amusent les gens oisifs De vita Constant[ini]
prompte expérience combien il est plus facile d’abolir entièrement un
divertissement
, que de le rendre innocent, en ôtant ce qui est v
TROISIEME PARTIE. Histoire des jeux de Théâtre et des autres
divertissements
comiques soufferts ou condamnés, depuis la démoli
té institués comme un acte de religion, ont été changés en un risible
divertissement
. « Spectaculum expellens gravissimos mores, invit
u fisc, les Français n’auraient pu se résoudre à consumer en jeux, en
divertissements
, pour ne pas dire en folies, des sommes aussi con
sés avouaient que c’était une folie dans les Romains. Tels furent les
divertissements
des Princes Français jusqu’au temps de Charlemagn
e dessein prémédité de passer quelques heures dans un lieu destiné au
divertissement
et où l’on ne s’applique qu’à exciter les passion
ait-on pas par ce jugement de la corruption qui est inséparable de ce
divertissement
, puisque quelque agréables que soient ceux qui le
ur montrer que les Chrétiens ne doivent point employer le temps à des
divertissements
comiques, il se fonde principalement sur cette au
la vigueur de l’âme, et allument le feu des passions, et que tous ces
divertissements
sont dignes des larmes des Chrétiens. Un des endr
rétiens les paroles vaines et bouffonnes, qui ne tendent qu’à un vain
divertissement
. S. Jérôme est encore bien plus sévère sur ce po
QUIEME PARTIE. Contenant l’Histoire des Jeux de Théâtre, et autres
Divertissements
Comiques soufferts ou condamnés depuis l’extincti
e Débonnaire, ordonnent que les Laïques, qui par manière de jeu et de
divertissement
auraient pris des habits de Prêtres ou de Clercs,
s jours de Fête ; que les Fidèles doivent toujours fuir ces sortes de
divertissements
en quelque temps que ce soit, et que les Ecclésia
qu’on ne connaissait alors ni Comédies, ni Tragédies, et que tous les
divertissements
Comiques se réduisaient à des jeux qui se faisaie
IERE PARTIE. Du Jugement qu’on a porté des Jeux de Théâtre, ou des
divertissements
qui en approchaient, depuis les Scholastiques jus
incipalement de S. Thomas. Principes de ce saint Docteur touchant les
divertissements
comiques. Alexandre d’Alès, sous qui saint Bonave
nt des Jeux, examine si dans les mots pour rire ou dans quelque autre
divertissement
, il peut s’y rencontrer un excès qui aille au péc
et non adhibendo ludum, negotiis vel temporibus indebitum. », que le
divertissement
étant quelquefois nécessaire, il n’est pas défend
a Comédie. II. Suite des conditions qui, selon S. Thomas, rendent les
divertissements
permis ou condamnables. Application de ces condit
ouve des mots à double sens, et où l’on ne propose comme un jeu et un
divertissement
, des galanteries qui devraient faire gémir ? Et f
rques sur les sentiments des anciens Scholastiques. Quels étaient les
divertissements
comiques de leur temps. Avant que de quitter les
isons-en succinctement l’Histoire jusqu’à nos jours. IV. Histoire des
divertissements
comiques au xiii. et xiv. siècle. Au xiii. siècle
e ce fut. « Le luxe, dit Mézeray An.1577. , qui cherchait partout des
divertissements
, appela du fond de l’Italie, une bande de Comédie
t connaître dans leurs écrits, les périls et les suites funestes d’un
divertissement
si dangereux et si commun au siècle où nous somme
se de prêcher et d’écrire pour détourner les Fidèles de ces sortes de
divertissements
. VIII. Des Auteurs de ce siècle, qui ont traité l
ments. VIII. Des Auteurs de ce siècle, qui ont traité la question des
divertissements
comiques, principalement de S. François de Sales.
dités scandaleuses qui paraissent sur le Théâtre. Mais l’Histoire des
divertissements
Comiques que nous avons joint à la Tradition ne d
e censure les simples Fidèles, à qui elle exposait les dangers de ces
divertissements
, à la réserve des Ecclésiastiques, qui par leur é
oit de censurer tous ceux qui écrivent en faveur de la Comédie et des
divertissements
comiques publics. Fin du second Discours. LE
’approuve point les Comédies, mais que si elle accorde aux peuples le
divertissement
de la Comédie, c’est qu’elle ne le peut refuser à
par hasard entre les mains. La voici Maxime LXXXI.. « Tous les grands
divertissements
sont dangereux pour la vie chrétienne ; mais entr
ls leur feront assez entendre l’horreur qu’un Chrétien doit avoir des
divertissements
, qui ne sont pas nécessaires pour délasser l’espr
les spectateurs de la Comédie sont comme en possession de jouir d’un
divertissement
qu’ils trouvent déjà établi. Leur possession est
réjouir l’esprit, il n’y paraît rien de mauvais. L’homme a besoin de
divertissement
pour ne pas succomber dans les occupations sérieu
igué ; de sorte que selon ces principes, la Comédie qui est entre ces
divertissements
un des plus grands en soi, séparée de toutes ces
n est secundum se illicitum. » Ibid. art. 3. ad 3. qui a pour but le
divertissement
des hommes, n’est point de soi illicite et mauvai
dans le cœur, ce qu’il ne peut pas lorsqu’il assiste à ces sortes de
divertissements
Ibid. Cap. 25. « An ille recogitabit de Deo eo te
antage la concupiscence : le loisir qu’ils prennent pour se donner un
divertissement
qui leur doit servir de relâche, est une occasion
re ; car dans cette objection il se propose de montrer que l’excès du
divertissement
peut être sans péché. Pour cela il apporte l’exem
odération que l’honnêteté et la raison prescrivent dans ces sortes de
divertissements
qu’il donne selon sa profession au public. Saint
3. il est défendu aux Clercs d’assister aux Comédies, comme étant des
divertissements
criminels Act. Mediol. lib. 3. de vita et honesta
lum Christianum dimanare. » , combien les spectacles, les jeux et les
divertissements
semblables qui tirent leur origine du Paganisme,
sont plutôt des exercices pour ceux qui en sont les Acteurs, que des
divertissements
pour les personnes qui y assistent : les sujets e
pour réponse générale à ces trois moyens, que comme il n’y a point de
divertissement
plus agréable aux yeux du monde que la Comédie, i
parce que plusieurs personnes ont beaucoup péché à l’occasion de ces
divertissements
, vous en serez grièvement puni. Et dans l’Homélie
et entre les choses qu’il faut éviter pour conserver la chasteté, les
divertissements
malhonnêtes, les excès de bouche, les bals, les C
roisième partie, met tant de conditions pour assister à ces sortes de
divertissements
, qu’il est plus facile de n’y point aller que d’y
Comédie, au moins quelquefois, dira-t-on, il ne reste presque plus de
divertissement
dans une grande Ville comme Paris, où il y a beau
sont occupés à des travaux purement d’esprit. Le spectacle est un des
divertissements
qui les délasse davantage. De plus, il semble qu’
it-il, vous relâcher l’esprit, vous pourrez prendre beaucoup d’autres
divertissements
que ceux des spectacles : vous pourrez vous aller
e dans la pratique, comme on l’a montré, elle ne peut point servir de
divertissement
. « Peut-on, dit l’Empereur Justinien Justin. Imp.
roverb. 10. au livre cité, de nous réjouir, il faut encore que notre
divertissement
soit un crime ; ce qui est manifestement condamné
s dignes de nos adorations, on le produit sur la Scène pour servir de
divertissement
. Il paraît, il examine quelque temps les regards,
bué à la corruption de Londres, en empoisonnant au souverain degré le
divertissement
des spectacles. Les mets donc que l’on offre aux
e Paganisme et le Christianisme ramassés ensemble en un seul objet de
divertissement
? Cet assemblage bizarre n’est-il pas inventé pou
Bernardo dit tout haut le Bénédicité. Prie-t-il Dieu de favoriser un
divertissement
diabolique ? Avant qu’on se lève de table, le Poè
d’un style encore plus bas, et d’un détail qui fait mal au cœur. Quel
divertissement
pour des personnes de qualité ! Tout cet endroit
e plus religieusement observée devant des femmes. Il faut donc que le
divertissement
qu’un Poète leur prépare se trouve conforme à cet
les mœurs. C’est pour cela qu’il bannit de sa République ce genre de
divertissement
. » Xénophon, homme de Lettres et grand Capitaine
Rien n’était plus commun selon lui, que de surprendre à ces prétendus
divertissements
, la vertu des plus sages Matrones, et que de fair
dramatiques, et encore plus les spectacles ; parce que ces sortes de
divertissements
sont capables d’entretenir le mal et de faire ret
se, d’avoir aucune part aux spectacles publics, ni d’y paraître : ces
divertissements
de Païens étant interdits à tout laïque ; parce q
; Ann. 813. Can. 9.« Que les gens d’Eglise doivent s’abstenir de tous
divertissements
séducteurs soit par le spectacle, soit par le cha
odeste. Les adultères des Dieux et des Héros sur le Théâtre, sont des
divertissements
d’insensés, mais d’autant plus dangereux que des
: ce n’est que superstition et idolâtrie : nous avons horreur de ces
divertissements
; parce que nous en abhorrons les principes. D’ai
ent de leur conduite, et l’ordre de la discipline, leur défendent les
divertissements
de la ville. Il les exhorte à se rafraîchir la mé
temps qu’il y avait au-dessus du Temple des places préparées pour le
divertissement
public. Il usa de cette précaution, de crainte qu
al de la sagesse humaine juge à propos d’avilir le Théâtre, malgré le
divertissement
qu’il procure : puisque le plaisir qu’il cause ne
e justement appelés, Le Siège de la Contagion…. Loin de nous donc ces
divertissements
obscènes, impies, ou pour le moins insensés. Quel
’idolâtrie leur origine, et sont des suites d’une fausse Religion. Le
divertissement
est déjà vicieux dans sa source ; et il est encor
temps même qu’on emploie tous ses efforts et qu’on s’abstient de ces
divertissements
mondains, on ne fait souvent rien de plus que se
te au contraire toutes les ressources du luxe, de la bonne chère, des
divertissements
, des plaisirs, des extravagances du siècle ; c’es
ne se soutient plus, parce que la coutume insensée de se plaire à des
divertissements
obscènes, n’est plus maintenant de saison. « L’él
désordres avec la qualité de Chrétiens dont nous sommes honorés. Nos
divertissements
publics sont en quelque sorte une abjuration sole
Jésus-Christ, et Bélial ? » Oserions-nous donner après cela le nom de
divertissements
à nos spectacles ? L’impiété aurait-elle donc pou
ces Jeux Scéniques des Romains ne furent pas tellement abandonnés au
divertissement
de la populace, que les Patrices et les personnes
êtes. Les premières, et qui furent introduites de bonne heure en ces
divertissements
furent les Fables Atellanes, ainsi nommées de la
it été ou n’ait pas été en vogue de son temps, il est constant que le
divertissement
qu’il approuve doit être revêtu de trois qualités
l’article troisième Ibid.. « Si les histrions poussaient le jeu et le
divertissement
jusqu’à l’excès, ils seraient tous en état de péc
ermettrais pas d’assister aux redoutables mystères, et il appelle ces
divertissements
des pompes du diable. Et ailleurs (hom. 56. in Ge
tin, et par conséquent plus voisins des apôtres, et ils jugeaient ces
divertissements
si contraires au christianisme, qu’ils ont fait d
de Dieu, la véritable pieté est comme foulée aux pieds dans ces vains
divertissements
. En parlant ainsi, on auroit pour garants les sai
rs, il en a toujours pris la défense ; & sans doute ces sortes de
divertissements
n’ont pas manqué d’apologistes redoutables, puisq
propre toute seule qu’à inspirer de l’horreur, y a mêlé ces sortes de
divertissements
par une adresse maligne, afin que le plaisir qui
or précieux. Mais combien de Chrétiens aveugles les profanent par les
divertissements
dont nous parlons ? Saint Cyprien se plaignoit, d
ion les condamne. la Religion se sentant deshonorée par ces sortes de
divertissements
, s’est armée de toutes ses forces pour les combat
démon a fait un art tout nouveau & une espece de Philosophie des
divertissements
& des jeux, in artem jocos, ludosque digessit
ui s’y commettoient de son temps. Il y montre l’opposition qu’ont ces
divertissements
profanes avec la sainteté de nostre Religion, &am
ments sont si rigides touchant les pensées, voudroit-il justifier des
divertissements
, qui pour le moins sont une occasion prochaine d’
ucun droit de se divertir ; car dans les principes de la Religion, le
divertissement
n’est permis, qu’à ceux qui ont le corps ou l’esp
uté sur la liberté qu’ils prétendent avoir d’assister à ces sortes de
divertissements
; mais ce n’a jamais esté une question, s’ils doi
itate ambulant. »Job. 3. et qu’elle n'avait pris aucune part à leurs
divertissements
profanes. C’est de cette récréation folle, et dér
tenant, dit-il, que les femmes Juives font de la Danse leur principal
divertissement
. » Saint Augustin encore, lorsqu’il dit, « que le
omas Corneille, disait : « Dans ce siècle corrompu, la comédie est un
divertissement
, et un spectacle qui peut s’allier avec la dévoti
les loisirs des souverains, et des grands hommes : elle est encore le
divertissement
des hommes d’état, des grands seigneurs, des gens
en détourner ? Examinons donc dans cette conférence si ces sortes de
divertissements
sont aussi innocents qu’on voudroit le faire croi
où nous concluons qu’on ne peut s’arrêter innocemment à ces sortes de
divertissements
, qui sont pour l’ordinaire des écoles de coquette
on s’est occupé pendant toute la semaine. Rép. On ne défend pas les
divertissements
honnêtes, mais ceux qui sont pernicieux au salut,
ligion chrétienne. Dem. Je suis invité à des noces où l’on prend ce
divertissement
; mon parent se marie ; ne me sera-t-il pas permi
se de la Vertu, contre les spectacles du Théâtre. Les partisans de ce
divertissement
ne se contentent pas de le vouloir faire passer p
e dévotion : ou plutôt ils détruisent la Vertu, pour mettre les vains
divertissements
en sa place. Vous êtes Fils, Monseigneur , d’un P
les spectateurs à les commettre, ne sont point pour vous un sujet de
divertissement
. En effet la bonté que Jésus-Christ a eue de nous
omme étant nuisible à la santé. Ce Prince au contraire en faisait son
divertissement
, appliquant son esprit à la prière, à la méditati
es Païens représentaient aux jours ouvriers, n’étaient que de simples
divertissements
, et non pas des actes de Religion. Chapitr
aut remarquer que par le mot de Spectacles on entend toutes sortes de
divertissements
publics, comme S. Charles Borromée l’a très bien
14., que le nom de Spectacles comprend généralement toutes sortes de
divertissements
qui ont été fréquentés, et qui sont recherchés po
bataille ; car ayant été inventés pour le culte des Dieux, et pour le
divertissement
des hommes ; ils ont corrompu la pureté des plais
clare contre les Pantomimes, et qui condamne ces Jeux infâmes, et ces
divertissements
honteux à notre siècle. Cela nous fait connaître
pour constant que les spectacles des Anciens n’étaient pas de simples
divertissements
que l’on donnait au public ; mais des actes de Re
, et leur institution, des actions de Religion, et non pas de simples
divertissements
: En ce sens la proposition de la Dissertation es
, et les Spectateurs mêmes, y cherchassent plutôt la Religion, que le
divertissement
. Car il y avait plusieurs sortes de Jeux, les uns
nnent que la plupart de ceux qui y étaient, y cherchaient plutôt leur
divertissement
, que le culte de leurs Dieux, puisqu’ils témoigna
t de ceux qui les donnaient, et de ceux qui les demandaient, était le
divertissement
, comme Cicéron nous l’apprend dans l’Oraison pour
ue la magnificence des Jeux qu’il avait donnés étant Préteur, pour le
divertissement
, dit-il, du peuple ; sans parler d’aucun acte de
les affaires ne permettent pas de prendre du plaisir à ces sortes de
divertissements
, et qui trouvons assez d’autres plaisirs dans nos
cevoir. » Si le peuple eût regardé les Jeux, non pas comme un simple
divertissement
, mais comme un acte de Religion, Cicéron n’eût pa
qu’en cette rencontre le peuple ne regardât ces Jeux comme un simple
divertissement
. C’est de ces Jeux que parle Sénèque dans le chap
ir les Jeux, pour entendre quelque bon mot, et pour y trouver quelque
divertissement
plus agréable que le combat sanglant des gladiate
Epist. 96., qui est une chose sacrée, est tué par un autre homme par
divertissement
et par jeu. C’était autrefois un crime de l’instr
il y est maintenant exposé tout nu et sans armes ; et l’on se fait un
divertissement
de sa mort. Dans une aussi grande corruption de m
vrai qu’encore que la plupart n’allassent aux Jeux que pour un simple
divertissement
; ils ne laissaient pas néanmoins d’être souillés
as néanmoins d’être souillés d’Idolâtrie, parce qu’ils prenaient leur
divertissement
des choses qui étaient consacrées à leurs faux Di
les des Païens ; car encore qu’ils n’y allassent que pour leur simple
divertissement
, et non pas pour y faire des actes d’Idolâtrie ;
n’y avait point de mal de faire, ni de dire ces choses par jeu et par
divertissement
. Alors Solon frappant de son bâton, contre terre,
bataille ; car ayant été inventés pour le culte des Dieux, et pour le
divertissement
des hommes ; Ils ont corrompu la pureté des plais
ient que la sévérité de nos Ancêtres, n’avait pas même été ennemie du
divertissement
des Spectacles, et qu’ils en avaient tout le soin
celles qu’on célèbre pendant toute la nuit ; certes c’est un temps de
divertissement
, et non pas d’étude. Est-il donc raisonnable que
les ; puisque les Théâtres ne sont établis que pour le plaisir, et le
divertissement
. Mais il y a d’autres lieux qui sont destinés pou
s ; et ce qui fut autrefois un sacrilège, n’est plus maintenant qu’un
divertissement
public, agréable et sans crime à cet égard ? On n
ayant gagné insensiblement les esprits des hommes sous l’apparence du
divertissement
, il établisse sa domination sur eux…. Vous donc q
présentent sans cesse combien les Spectacles, les Jeux, et les autres
divertissements
semblables, qui sont des restes du Paganisme, son
« Que ce qui fut autrefois un sacrilège, n’est plus maintenant qu’un
divertissement
public, agréable et sans crime à cet égard », je
. serm. 155. : « Peut-on faire un jeu de l’impiété ? Peut-on faire un
divertissement
d’un sacrilège ? Qui peut dire qu’un crime soit u
: ce ne sont point des exercices sacrilèges ; ce sont des jeux et des
divertissements
; c’est une nouvelle manière de se réjouir, et no
eur avoir ôté tout ce qu’ils avaient du Paganisme ? Ils en firent les
divertissements
de leur Cour, et de leurs peuples, quand les Fidè
Temples, et leurs sacrifices, on leur accordât au moins ces sortes de
divertissements
pour lesquels ils avaient tant de passion ; et qu
n’est pas à propos de détruire ces lieux d’où vient la solennité des
divertissements
, dont jouit de tout temps le peuple Romain. Donné
en retirer les autres ; car tout ce qui s’y fait, bien loin d’être un
divertissement
, n’est qu’un dérèglement pernicieux, qui n’attire
Cod. Thedos.: « Nous permettons les arts qui servent aux jeux et aux
divertissements
, pour ne pas donner, en les restreignant trop, un
rables qu’on égorge ; Ne souffrez point que dans la ville on fasse un
divertissement
du supplice et de la mort de personne. » En véri
t. hom. 6. in cap. 2 Matth., à passer le temps dans les ris, dans les
divertissements
, et dans les délices.…Ce n’est point là l’esprit
es du démon. Oui, mes frères, c’est le démon qui a fait un art de ces
divertissements
, et de ces jeux, pour attirer à lui les soldats d
endu les paroles impertinentes, et celles qui ne tendent qu’à un vain
divertissement
; mais le démon nous persuade d’aimer les unes et
ccupations et leurs travaux, pour passer les journées entières en ces
divertissements
, dont le diable a fait un art pour perdre les hom
dant les paroles de railleries, et celles qui ne tendent qu’à un vain
divertissement
. De là on peut aisément juger que ce grand Prélat
s défendons aux peuples de toutes les villes de notre Empire tous les
divertissements
du Théâtre et du Cirque, le Dimanche, qui est le
econnaissent que le temps des prières est bien différent du temps des
divertissements
, et des plaisirs. Et afin que nul ne s’imagine qu
e contraindre les Chrétiens d’y assister, ou de leur faire donner ces
divertissements
; ce qui n’était autre chose, qu’obliger les Chré
à la souveraine Majesté de Dieu ; soient employés aux voluptés et aux
divertissements
.… Que la Scène donc du Théâtre, les combats du Ci
ctacles. Aussi n’y vont-ils plus, et ceux qui rejettent ce pernicieux
divertissement
sont estimés les plus vertueux, principalement de
La multitude se porte plutôt aux choses qui ont été inventées pour le
divertissement
; car elle estime que tout ce qui lui paraît agré
spectacles qui relâchent l’esprit, et dissipent son attention par un
divertissement
inutile, qui cause les ris dissolus, et les réjou
’Eglise ont autrefois prononcées : et l’on ne doit point condamner un
divertissement
que les Papes, et les Princes Chrétiens ont appro
l’Eglise ont autrefois prononcées ; et l’on ne doit pas condamner un
divertissement
que les Papes et les Princes Chrétiens ont approu
avait point de mal, de faire ni de dire ces choses-là par jeu, et par
divertissement
. Alors Solon frappant de son bâton contre terre ;
es Jeux et les Spectacles qui n’ont d’autre fin que le plaisir, et le
divertissement
, sont indignes des hommes qui se conduisent par l
abit ? » Ibid. cap. 23. et 25., quelques favorables qu’ils soient aux
divertissements
de la volupté, jugent ceux qui en sont les Acteur
avait accordé à la Jeunesse Romaine, qui se plaisait à ces sortes de
divertissements
, sans souffrir que d’autres personnes que de leur
mêler les jeux de la Scène dans les honneurs des Dieux ? Ces arts de
divertissements
du Théâtre ont été longtemps inconnus à la vertu
re bonne chère ; à ceux qui ne solennisaient leurs fêtes, que par des
divertissements
honteux, par des ris dissolus, par toutes sortes
oute pour en exprimer la turpitude, qu’ils ne doivent pas faire notre
divertissement
. « Le Stade, et le Théâtre , dit-il Pædag. lib. 3
. S’ils disent que les Spectacles leur servent seulement de jeu et de
divertissement
pour relâcher leur esprit, nous leur répondrons q
cles. Enfin je lui demande si ce n’est pas pour le plaisir et pour le
divertissement
, plutôt que pour l’honnêteté, et pour l’avantage
comprennent sous l’art lusoria, c’est-à-dire, sous l’art des Jeux de
divertissement
, et sous l’art des combats. Car si les Tragédies,
ssage de Tertullien, que le mot de lusoria signifie l’art des Jeux de
divertissement
, qui comprend les Tragédies, et les Comédies. Lor
cles, savoir de ceux de l’Amphithéâtre, et des Musiciens, des Jeux de
divertissement
, des pompes des Jeux, des combats des Athlètes, d
e tous les Mimes et Bateleurs qui n’y paraissaient que pour faire les
divertissements
du peuple, par des actions et des paroles dignes
hommes à ne l’aimer qu’autant qu’ils y trouvent leur plaisir, et leur
divertissement
. « Encore , dit Tertullien « Sint dulcia licet,
nsi que Scipion parle dans ce livre de Cicéron, estimant que l’art de
divertissement
, et tous les jeux de la Scène étaient des choses
s qui n’ont d’autre but que de gagner de l’argent par des jeux et des
divertissements
, ce qui est bien éloigné de la fin pour laquelle
se. » Aristot. lib. 10. Ethic cap. 6., de s’imaginer que le Jeu et le
divertissement
soit la fin pour laquelle les hommes sont faits.
e nous a pas fait naître pour passer notre vie dans le jeu et dans le
divertissement
: mais nous sommes nés pour des choses sérieuses
livres que Cicéron a composés de la République estimant que l’art de
divertissement
, et tous les jeux de la Scène étaient des choses
hommes à ne l’aimer qu’autant qu’ils y trouvent leur plaisir, et leur
divertissement
. « Que tout ce qu’ont les Spectacles, dit Tertull
le Théâtre des Collèges du Christianisme ? Prétend-on faire passer un
divertissement
pour une nécessité ? mais ne sait-on pas que les
ses, ne laissent pas d’être vicieuses, quoiqu’on ne les fasse que par
divertissement
; et qu’elles rendent même le divertissement vici
’on ne les fasse que par divertissement ; et qu’elles rendent même le
divertissement
vicieux et illicite ? « Il y a, dit S. Thomas « S
ions, qui selon leur espèce sont des péchés, et tant s’en faut que le
divertissement
exempte ces actions de péché, qu’au contraire ell
t exempte ces actions de péché, qu’au contraire elles rendent même le
divertissement
criminel. » Or selon S. Thomas le déguisement d’
quent tant s’en faut qu’il soit permis de se déguiser de la sorte par
divertissement
, qu’au contraire ce déguisement rend le divertiss
e la sorte par divertissement, qu’au contraire ce déguisement rend le
divertissement
vicieux et illicite. C’est à quoi les Pères Jésui
ctacles. Aussi n’y vont-ils plus, et ceux qui rejettent ce pernicieux
divertissement
, sont estimés les plus vertueux, principalement d
ne ; et si nonobstant ce que nous avons représenté, on veut donner ce
divertissement
au peuple ; nous demandons au moins ; ce qui est
pprouve point les Comédiens ; mais que si elle accorde aux peuples le
divertissement
de la Comédie, c’est qu’elle ne le peut refuser à
ma, en ces termes : Il nous a semblé bon de rendre aux Provinciaux le
divertissement
des Jeux de Majuma ; en sorte néanmoins qu’on y g
ces termes : « Nous permettons les arts qui servent aux jeux, et aux
divertissements
, pour ne pas donner, en les restreignant trop, un
; parce qu’ils en altèrent, et en déguisent la vérité, pour donner du
divertissement
; car comme dit QuintilienQuint. l. 2. c. 4., les
choses honnêtes qui sont des jeux que les hommes ont inventés pour le
divertissement
, d’avec celles qui ne sont pas proprement des jeu
a in V. ludus, n. 1. et 2., qu’on appelle humain, qu’on fait pour son
divertissement
, ou pour celui des autres. Et ce jeu est quelquef
la Chrétienté. Dissertation pag. 242. « Quand on renouvela ce
divertissement
dans l’Europe, il commença par des satires aigres
que nous avons que les Comédies qui se représentent utilement pour le
divertissement
des peuples, soient quelquefois accompagnées de r
exe, dont elles voient l’image, et la pratique dans les compagnies de
divertissement
, où de jeunes gens leur débitent ce qu’ils ont ap
ril, et qui sans doute ruinera le plus ordinaire, et le plus beau des
divertissements
publics ; Car l’opinion des doctes Chrétiens, est
omposer des pièces de Théâtre, ou d’en donner la disposition pour son
divertissement
, et pour celui du peuple : Car dans l’Epître d’un
ce qu’il estimait capable de plaire aux Grands, et de leur donner du
divertissement
, lui faisait oublier ce qu’il devait à sa profess
la bienséance, chercher en l’âge où vous êtes quelque matière à votre
divertissement
, en attendant que vous m’en fournissiez vous-même
s sur le Théâtre, est digne des Chrétiens, que c’est le plus beau des
divertissements
publics, que les Papes, et les Princes Chrétiens
qui en est entièrement inséparable, C’est un métier qui a pour but le
divertissement
des autres ; où des hommes et des femmes paraisse
« Que les Histrions semblent pécher contre cette vertu par l’excès de
divertissement
, en ce qu’ils n’ont point d’autre pensée en toute
pour réponse à cette objection cet illustre Théologien dit : « Que le
divertissement
est nécessaire à l’entretien de sa vie humaine, e
ions, ou qu’ils le donnent à des bouffons qui ne s’emploient qu’à des
divertissements
illicites ; parce que c’est entretenir et favoris
qui est agitée dans cet article, est : « Si dans l’excès du jeu et du
divertissement
, il peut y avoir quelque péché. » Saint Thomas se
. art. 3. ; « Il semble qu’il y ait de l’excès principalement dans le
divertissement
des Histrions qui passent toute leur vie à jouer.
des Histrions qui passent toute leur vie à jouer. Si l’excès donc du
divertissement
était un péché, il s’ensuivrait que tous les Hist
paveris, occidisti. » S. Thomas ibid. in R[esponsione]. ad 3. : « Le
divertissement
étant nécessaire à la conversation des hommes, on
octeur, à ce qu’il propose dans l’objection. Objection. Si l’excès du
divertissement
est un péché ; tous les Histrions sont dans un ét
plus sage conseil qu’on puisse suivre, est de rejeter tout à fait ce
divertissement
. Mais écoutons le Docteur Angélique : exposons cl
stion 168. de la 2. 2. art. 3. demande “si dans l’excès du jeu, et du
divertissement
il y peut avoir de péché”. Et parmi les arguments
and excès que celui des Comédiens, qui passent toute leur vie dans le
divertissement
, de sorte que si l’excès du jeu, et du divertisse
eur vie dans le divertissement, de sorte que si l’excès du jeu, et du
divertissement
était un péché, il s’ensuivrait que tous les Comé
qu’on allègue pour prouver qu’il n’y a point de péché dans l’excès du
divertissement
; il rapporte ensuite celles dont on se sert pour
llègue de part et d’autre sur cette question, si l’excès du jeu et du
divertissement
est un péché. Après cela saint Thomas expose son
y met saint Thomas. « Pourvu , dit-il, que l’usage qu’ils font de ces
divertissements
, soit dans la modération, c’est-à-dire, pourvu qu
dist. 16. q. 4. art. 2. « Il y a , dit-il, trois sortes de jeux et de
divertissement
: les uns sont déshonnêtes d’eux-mêmes ; et tout
t ».… les Acteurs de ces fables, et tous ceux qui exerçaient l’art de
divertissement
, c’est-à-dire l’art des Histrions, et des Acteurs
de la République en ces termes : « Les Romains estimant que l’art de
divertissement
, et tous les jeux de la Scène, étaient des choses
te Prélat comprend dans la condamnation de ceux qui exercent l’art de
divertissement
artem ludicram, les Acteurs des Comédies et des T
présentent sans cesse combien les spectacles, les jeux, et les autres
divertissements
semblables, qui sont des restes du Paganisme, son
it pas dans un même jour, vaquer aux Divins Offices, et s’adonner aux
divertissements
du monde. Car encore bien que par le refroidissem
son principale, et fondamentale, pour laquelle on doit retrancher ces
divertissements
subsiste toujours, qui est l’obligation de sancti
de feriis., au peuple de toutes les villes de notre Empire, tous les
divertissements
du Théâtre et du Cirque, les jours de Fêtes, afin
econnaissent que le temps des prières est bien différent du temps des
divertissements
et des plaisirs. Nous ne voulons point que les jo
à la souveraine majesté de Dieu, soient employés aux voluptés, et aux
divertissements
en aucune manière. » Puis donc que les Empereurs
c que les Empereurs ont si absolument défendu toute sorte de jeux, de
divertissements
séculiers, et de plaisirs sensuels, afin que le p
rompre les mœurs des Fidèles. Que les assemblées qui se font pour ces
divertissements
, sont si dangereuses, qu’il n’y a point de doute
s le plus saint, et les jours qui sont consacrés à la piété, dans les
divertissements
mondains, et profanes. Hélas n’est-ce pas une cho
e passer ces saints jours dans l’oisiveté, dans les jeux, et dans les
divertissements
... » « Que les Recteurs donc, et les Pasteurs d
et aux Vêpres : et qu’en ces jours personne ne s’occupe aux jeux, aux
divertissements
, ni aux danses ; principalement lorsqu’on célèbre
e coutume que ce soit, comme aussi toutes sortes de badineries, et de
divertissements
qui souillent l’honnêteté et la sainteté de l’Egl
à la souveraine Majesté de Dieu, soient employés aux voluptés, et aux
divertissements
en aucune manière. Et parlant du Dimanche ; nous
erte du temps, que les Comédiens et leurs Spectateurs passent dans un
divertissement
, qui serait mauvais, quand il n’aurait d’autre vi
ement, sur ce qu’ils disent, qu’il est nécessaire qu’il y ait quelque
divertissement
dans la vie civile ; il répond « Respondemos que
stiniuan. in prœm. digest. « qu’il est nécessaire qu’il y ait quelque
divertissement
agréable, pour se délasser des soins et des trava
articulier. Mais il ne s’ensuit pas pour cela qu’il faille établir ce
divertissement
dans les Comédies ; Car, comme dit Clément d’Alex
vaine, et inutile occupation ». Et selon saint Bernard, ces sortes de
divertissements
ne sont que de pures niaiseries, que Cicéron esti
ron estime indignes d’un homme de bien. « Il y a, dit-il, un genre de
divertissement
qui est servile, indigne d’un honnête homme, impu
onnête homme, impudent, criminel, déshonnête. » Tel est sans doute le
divertissement
du Théâtre : que saint Grégoire appelle une sotte
’aient ni femmes, ni enfants, et qu’ainsi ils se soient adonnés à ces
divertissements
. O Dieu ! est-ce que nous ne pouvons-nous diverti
est-ce que nous ne pouvons-nous divertir sans faire des péchés de nos
divertissements
? Et n’y aurait-il point de plaisir à rire, si l’
si l’on n’offensait Dieu ? les hommes n’ont-ils pas beaucoup d’autres
divertissements
honnêtes dans leurs maisons, ou hors de chez eux
paroles de l’Empereur Justinien. « Peut-on donner le nom de jeu et de
divertissement
à ce qui cause des crimes ? » 2. Et sur ce que l
pprouve point les Comédiens ; mais que si elle accorde aux peuples le
divertissement
de la Comédie ; c’est qu’elle ne le peut refuser
s dans leurs âmes. « Or la Comédie est le plus charmant de tous les
divertissements
: Elle ne cherche qu’à plaire à ceux qui l’écoute
pe de Comédiens, afin de goûter avec plus de douceur le plaisir de ce
divertissement
: Et ne se contentant pas de voir les représentat
à Dieu, il eut un si grand regret du temps qu’il avait perdu dans ces
divertissements
criminels ; que pour réparer le mal qu’il avait f
danger où s’exposent ceux qui fréquentent les Comédies : et comme ce
divertissement
n’est autorisé que par la coutume, qui le fait pa
éviter les Spectacles et les Comédies, montra les grands maux que ces
divertissements
causaient, fit voir que l’Eglise par les Canons ;
tristes et si horribles de l’état où l’on se trouve au sortir de ces
divertissements
, qu’on ne les peut voit sans frémir, et sans s’ét
qui s’est répandue parmi les fidèles, qu’il passe maintenant pour un
divertissement
honnête, et que les Comédies, qui sont la honte e
s le livre qu’il a fait des spectacles, entreprend de montrer que ces
divertissements
ne peuvent s’accommoder à l’esprit de la Religion
y attachent ; mais qu’ils s’en abstiennent, parce que encore que ces
divertissements
ne soient pas défendus en termes exprès dans l’Ec
en eux les désirs que les portent à la recherche des plaisirs et des
divertissements
? Sont-ils moins obligés que ceux des premiers si
ait-οn pas par ce jugement de la corruption qui est inséparable de ce
divertissement
; puisque quelque agréables que soient ceux qui l
., que ce n’est point à nous à passer le temps dans les ris, dans les
divertissements
, et dans les délices. Ce n’est point là l’esprit
mes frères, ajoute ce Saint, c’est le démon qui a fait un art de ces
divertissements
et de ces jeux, pour attirer à lui les soldats de
endu les paroles impertinentes, et celles qui ne tendent qu’à un vain
divertissement
: mais le démon nous persuade d’aimer les unes et
st pas permis aux Chrétiens de passer le temps dans les ris, dans les
divertissements
, et dans les délices qui sont inséparables de ces
pirer à vos enfants de l’horreur de la Comédie ; parce qu’elle est un
divertissement
dangereux, et indigne d’un Chrétien. Il le faut,
ment dans ces désordres, et qu’ils ne viennent enfin à rechercher ces
divertissements
criminels. Et je puis dire en cette rencontre ce
ue l’on a pris de justifier la Comédie, et de la faire passer pour un
divertissement
qui se pouvait allier avec la dévotion. Les autre
oup travaillé sur le sujet de la Comédie. Car comme il n’y a guère de
divertissements
plus agréables aux gens du monde que celui-là, il
qui en est entièrement inséparable. C’est un métier qui a pour but le
divertissement
des autres ; où des hommes et des femmes paraisse
la prière, puisque l’Esprit de Dieu porterait bien plutôt à éviter ce
divertissement
dangereux, qu’à lui demander la grâce d’être prés
certains esprits, ils ne la pourraient pas néanmoins prendre pour un
divertissement
innocent, ni croire qu’ils ne sont point coupable
es plaisirs, ne peut pas rechercher le plaisir pour le plaisir, ni le
divertissement
pour le divertissement. Il faut, afin qu’il en pu
s rechercher le plaisir pour le plaisir, ni le divertissement pour le
divertissement
. Il faut, afin qu’il en puisse user sans péché, q
Utensis modestia, non amantis affectu. » Or comme la seule utilité du
divertissement
, est de renouveler les forces de l’esprit et du c
tale et païenne, de passer la plus grande partie de son temps dans le
divertissement
, puisque le divertissement n’est pas permis pour
la plus grande partie de son temps dans le divertissement, puisque le
divertissement
n’est pas permis pour soi-même ; mais seulement p
a donnée pour le servir, que de la passer toute dans ce qu’on appelle
divertissement
; puisque le mot même nous avertit, qu’on ne le d
ent presque jamais sérieusement. Leur vie n’est qu’une vicissitude de
divertissements
. Elles la passent toute dans des visites, dans le
s’ennuyer, comme elles font souvent, c’est parce qu’elles ont trop de
divertissement
, et trop peu d’occupation sérieuse. Leur ennui es
nnuis. XXI. Il s’ensuit de là que tous ceux qui n’ont point besoin de
divertissement
, c’est-à-dire, que la plupart de ceux qui vont à
sent y aller sans péché ; parce que la Comédie ne peut passer pour un
divertissement
, ne pouvant avoir l’effet qu’il est permis de che
sement, ne pouvant avoir l’effet qu’il est permis de chercher dans le
divertissement
: car le Chrétien n’y peut rechercher qu’un simpl
ême le besoin de se divertir ne peut excuser ceux qui recherchent des
divertissements
, qui ne font que rendre leur esprit moins propre
sexe, dont elles voient l’image et la pratique dans les compagnies de
divertissement
, où de jeunes gens leur débitent ce qu’ils ont ap
quelquefois, ne peut pas excuser ceux qui prennent la Comédie pour un
divertissement
; puisqu’elle imprime, comme nous avons dit, des
sortes d’emplois, et non pas de se dissiper encore davantage par des
divertissements
qui attachent fortement l’esprit : C’est une moqu
ontinent après qu’il ne pouvait souffrir les assemblées de jeux et de
divertissement
, et qu’il mettait toute sa gloire, et toute sa jo
à tous ceux à qui il donne de l’amour pour sa sainte parole. Tous ces
divertissements
qui sont si agréables aux gens du monde leur sont
les auxquelles nous avons contribué pas notre négligence et nos vains
divertissements
. Il veut que nous n’estimions rien tant que le do
à l’augmenter, ils n’aient point craint de l’éteindre par leurs vains
divertissements
, et qu’il ne leur impute comme un grand péché le
e, parce que tout le monde voit assez l’extrême disproportion qu’a ce
divertissement
avec la vie sainte dont il fait profession : mais
t point pour convaincre un Chartreux instruit dans sa Règle ; que les
divertissements
profanes lui sont défendus. XXXI. Toutes nos acti
ux larmes, et à la fuite des plaisirs inutiles, que la recherche d’un
divertissement
aussi vain et aussi dangereux que la Comédie : et
re ; aussi l’effet de cette crainte doit être d’étouffer le désir des
divertissements
inutiles ; et de faire conclure à l’âme qu’elle a
nt que le sentiment de saint François de Sales est, que ces sortes de
divertissements
sont absolument indifférents, et qu’ainsi on les
éritable sentiment. Car premièrement il ne dit pas absolument que ces
divertissements
soient indifférents ; mais il dit que de leur nat
ser, se parer, ouïr des Comédies honnêtes » ; il ne parle pas de ces
divertissements
selon la pratique commune, et ordinaire, puisqu’i
specie mali. » I. Thessaloniens 5, v. 22. » Il ne parle donc de ces
divertissements
que par supposition ; c’est-à-dire, en supposant
t être pratiquées sans jeter dans l’âme un extrême dégoût de tous ces
divertissements
, et sans les rendre très pénibles à ceux qui sont
d’autre Casuiste que celui qu’il porte en soi-même, pour juger que ce
divertissement
est périlleux et contraire à la piété : Qu’il int
e. Consultons l’expérience, elle nous apprend que ceux qui aiment ces
divertissements
ont fort peu de foi, s’ils en ont, et qu’elle est
lorsqu’on partage son cœur, qu’il veut tout entier, entre lui et ces
divertissements
; encore avec cette injustice, que l’on leur en d
ts de condescendance, celle qui oblige les forts de ne prendre pas le
divertissement
de la Comédie, pour ôter le scandale qu’en prenne
e ces viandes, que de voir la Comédie. Secondement, il suffit que ces
divertissements
soient périlleux, pour engager les Chrétiens de s
ropose l’objection que font encore aujourd’hui les protecteurs de ces
divertissements
, qu’il n’y a point de commandement de Dieu dans l
ités du siècle ennemi de la Croix de Jésus-Christ, et notent tous ces
divertissements
(dont la Comédie fait aujourd’hui le principal) d
qu’elles me disent quel profit retirent leurs filles de ces dangereux
divertissements
, qui coulent leur poison par les yeux et par les
de composer lui-même un Livre plein d’érudition, contre ces sortes de
divertissements
, qu’on va chercher si follement sur le Théâtre. S
n « les » ou bien il faut comprendre : défende le théâtre et fuir les
divertissements
. cf. [NDE] prendre séance = prendre siège. cg.
ence pour la combattre comme eux ; c’est qu’ils la regardent comme un
divertissement
opposé à l’esprit du Christianisme, qui abat les
uffirait pour faire rentrer dans eux-mêmes les amateurs de ce profane
divertissement
; mais je les prie d’écouter encore de quelle man
se fainéantise ; et bien moins encore pour l’employer aux Jeux et aux
divertissements
défendus mais Dieu nous marque dans l’Apocalypse
ons devant Dieu ? V. RAISON. Les Chrétiens ne doivent pas aimer un
divertissement
dont ils savent que le Diable est l’auteur, ni al
Tertullien. VI. RAISON. Il est honteux à des Chrétiens d’aimer un
divertissement
, pour lequel les Païens mêmes n’ont eu autrefois
de la rédemption. Or c’est l’attrister que de faire son plaisir d’un
divertissement
où Dieu est tant offensé, et auquel nous avons re
aux Bénéficiers dit : Qu’ils doivent particulièrement s’éloigner des
divertissements
profanes des gens du monde, et éviter les pompes
s déja, Madame, la suite que peut avoir ma reponse. La Comedie est un
divertissement
, qui flatte les sens ; on y passe agréablement qu
permettre, que vous alliassiez l’usage de la sainte Communion avec le
divertissement
de la Comedie ; lors qu’il sçait que Salvien ce g
it donner dans la presomption de nôtre siécle, que de me dire, que ce
divertissement
peut être mis aux choses indifferentes puisque ce
seconds Apôtres de l’Evangile, ont tous puissamment déclamé contre ce
divertissement
. Saint Ambroise au livre 3. qu’il a composé des V
casions de dissolution ; après tout, quel plaisir trouve-t-on dans un
divertissement
qui lasse plus qu’il n’allège, et qui est aussi r
Luc. 9 a enseigné une doctrine et mené une vie toute contraire à ces
divertissements
, « Si quelqu’un (dit-il) veut venir après moi, qu
la différence qu’il met entre la Tragédie et la Comédie, 265, 266 Le
divertissement
n’est point la fin principale de la Comédie, 267
e et de Quintilien, 273 Il est dangereux et déraisonnable de faire du
divertissement
le but principal de la Comédie, 277 Incongruités
nous consentons, et nous approuvons que le Chrétien qui se prive des
divertissements
du Cirque, du Théâtre, de l'Amphithéâtre, cherche
nt les personnes qui se laissent emporter à la passion de ces honteux
divertissements
. Dans l'Epître 463; du même Livre. Celui q
y mêlons. Nous ne pouvons-nous divertir sans faire des péchés de nos
divertissements
; nous penserions que nos plaisirs seraient en qu
it innocemment. N'est-ce pas une étrange folie que s'imaginer que nos
divertissements
ne seraient pas agréables s'ils n'étaient injurie
on ne va bien souvent que pour adorer les créatures, qu'il y a de ces
divertissements
en quelques lieux, l'on méprise le Temple, et l'o
quand ce n’est, disent-ils, que pour relâcher l’esprit et en forme de
divertissement
, (car la discipline Ecclésiastique est énervée ju
ment démêler les Chrétiens d’avec les mondains dans des assemblées de
divertissements
, où il ne peut rester aucuns traits de la Croix d
r en parlant de saint Thomas, ce que l’on doit croire des jeux et des
divertissements
; et il se répond lui-même, que quand ils sont mo
int Docteur veut même qu’il y ait quelque péché à ne point prendre de
divertissement
». Il conclut enfin, en appliquant tout ce qu’il
farceurs dans une objection qu’il se fait. Car enfin il y a bien des
divertissements
qui ne consistent qu’en paroles et en actions aus
Salut, et particulièrement si ces conclusions tendent à favoriser les
divertissements
et les plaisirs contre lesquels un bon Chrétien d
aisirs que Dieu lui présente, et d’aimer mieux courir après les vains
divertissements
du siècle » : « Cur tam ingratus es, ut tot et ta
ne soit employé ès bonnes inclinations. ». Il veut enfin qu’après ces
divertissements
et au retour de la Comédie, « on use de quelques
de Richelieu avait cru que ces conditions était compatibles avec les
divertissements
qu’on cherche à la Comédie : mais l’expérience a
èchent point, parce qu’étant dévoués au Public, c’est moins pour leur
divertissement
qu’ils jouent que pour celui des autres ; et qu’i
saint Thomas, dit le Docteur, permet à un Pénitent de prendre quelque
divertissement
pour entretenir la société. Mais cela, lui dirai-
mas a dit, que pour entretenir la société on pouvait accorder quelque
divertissement
à un Pénitent. Comme si la Société humaine dépend
sont dédiés à la Majesté souveraine de Dieu, soient employés A AUCUNS
DIVERTISSEMENTS
. Dies Festos Majestati altissima dedicatos NULLIS
que les Empereurs ont si absolument défendu toute sorte de jeux et de
divertissements
séculiers les jours de Fêtes, ce serait faire inj
égard de ceux qui les jouent, qu’à l’égard de ceux qui en prennent le
divertissement
. « Les Acteurs qui les jouent, dit-il, ne sont p
vais, mais parce qu’étant consacrés à Dieu, ils doivent se priver des
divertissements
du siècle ; outre que leur présence en ces sortes
mortel ; « parce qu’étant consacrés à Dieu, ils doivent se priver des
divertissements
du siècle, et ne se nourrir l’esprit que de la le
et comme s’ils étaient moins obligés par leur état de « se priver des
divertissements
du siècle, et de ne se nourrir que de la lecture
e la Comédie chez les Grecs et les Romains ? c’est dans ces agréables
divertissements
que ces hommes trouvaient le charme de leurs ennu
us à estimer que le travail de leurs sujects, et dont les plaisirs et
divertissements
nous doivent être aussi précieux que leur personn
sauce, et un Gros-Guillaume sans farineg étant plutôt une étude qu’un
divertissement
. Il y a non seulement des farces indifférentes, m
omédiens vous attirant en ce lieu, est pour vous y donner un agréable
divertissement
, car ils sont les plus fâchés quand il se fait du
t la Tragédie, est le plus utile & le plus nécessaire de tous les
divertissements
*. Marchons sur les traces des Grecs qui avoient e
ur éternel des objets entraîne bientôt l’ennui ; on trouveroit ici un
divertissement
honnête. Le célebre Richelieu vouloit donner au T
. On sent combien une telle autorité doit être respectée ; mais si ce
divertissement
étoit pur & innocent, il ne mériteroit plus u
elles trouvent quelque petite résistance à leurs cours, avait été le
divertissement
de ce divin Ouvrier pendant qu’il bâtissait l’Uni
urs mouvements réglés causaient une admirable harmonie qui faisait le
divertissement
des Intelligences qui les meuvent. Mais toutes le
d’autres païens, ont regardé la fréquentation des Spectacles comme le
divertissement
le plus propre à émouvoir les passions et à dépra
ennes contre les Spectacles ! » Bourdaloue, dans son sermon sur les
divertissements
du monde, se propose cette question qu’il résout
y amène, soit l’envie de paraître, soit l’envie de voir ; sont-ce des
divertissements
permis ou défendus ? Les uns éclairés de la vérit
uis si aisément me passer ? D’une part, on m’assure que ces sortes de
divertissements
sont criminels ; d’autre part, on soutient qu’ils
non-seulement de me déterminer, mais de m’inspirer pour ces sortes de
divertissements
une espèce d’horreur. Tous n’ont eu sur ce point
ne fit aucun effet sur certains esprits, pourraient-ils s’en faire un
divertissement
innocent, et croire qu’ils ne sont point coupable
quelquefois ; ne peut ainsi excuser ceux qui prennent la Comédie pour
divertissement
, puisqu’elle imprime de mauvaises qualités dans l
nseils et même des préceptes ; et, loin de songer à rendre utiles les
divertissements
publics, on affecte de les rendre criminels. »
la Comédie, assure qu’elle est plutôt un mal réel et véritable, qu’un
divertissement
: « Quicquid ibi geritur non est oblectatio, sed
dans le seul dessein de se récréer et de se délasser l’esprit par un
divertissement
, qui leur paraît innocent : les Comédies d’aujour
isse donner quelque chose de modéré à ceux, qui donnent ces sortes de
divertissements
, qu’il appelle selon le langage ordinaire du théâ
st moralement impossible, que ces Religieux puissent se donner un tel
divertissement
, sans que cela vienne à la connaissance de quelqu
rendre d’eux dans la suite. Qu’on ne nous dise pas, que ces sortes de
divertissements
se font d’une manière si secrète, qu’il n’est pas
que celui de la comédie, quand on aurait songé alors à de semblables
divertissements
, eût été une profanation manifeste du saint jour.
xige, comme on a vuCi-dessus, n. 25.ak , pour une des conditions des
divertissements
innocents, « que le temps en soit convenable » :
p; pleinement les choses extraordinaires qu’on expose en veuë pour le
divertissement
ou pour le bien, du public. On a plûtost retenu l
icence de ceux qui les entreprenoient & qui vouloient y donner du
divertissement
. Les Anciens qui cherchoient plus les choses que
beautez. L a Religion a donné la naissance & la durée à ces
divertissements
, T. Liv. II. 7. Anno. abv. ; c. 394.car en l’anné
du Peuple & des Senateurs, qui furent contraints de prendre leurs
divertissements
debout, & sans aucune distinction de rang &am
s peintures si affreuses de l’état où l’on se trouve au sortir de ces
divertissements
profanes, qu’on ne peut les voir sans frémir et s
et après avoir comme extasiés ceux qui se repaissent de ces funestes
divertissements
, et avoir excité des mouvements d’amour, de haine
Disciples d’un Dieu homme qui n’a jamais pris sur la terre le moindre
divertissement
, à qui le rire a été inconnu, qui a donné au cont
artisans et des apologistes aussi bien que la comédie, on traitera de
divertissement
honnête, d’action indifférente, ce qui est la hon
pas excessive, de peur que le Prince ne vende trop cher ces sortes de
divertissements
à ses Peuples, et qu’il ne soit obligé de réparer
ais dans leurs âmes. » Or la Comédie est le plus charmant de tous les
Divertissements
, Elle ne cherche qu’à plaire à ceux qui l’écouten
er quelquefois, ne peut pas excuser ceux qui prennent la Comédie pour
divertissement
; puisqu'elle imprime, comme nous avons dit, des q
ux larmes, et à la fuite des plaisirs inutiles, que la recherche d'un
divertissement
aussi vain et aussi dangereux que la Comédie: et
quelquefois, ne peut pas excuser ceux qui prennent la Comédie pour un
divertissement
, puisqu'elle imprime, comme nous avons déjà dit,
aux larmes et à la fuite des plaisirs inutiles, que la recherche d'un
divertissement
aussi vain, et aussi dangereux que la Comédie. S'
que ces personnes se croient, il n'y en a point qui voulût passer des
divertissements
du Théâtre au tribunal de celui qui a dit : « Mal
it qui forme les bonnes pensées, les porterait bien plutôt à fuir ces
divertissements
. C'est se tromper grossièrement que de s'imaginer
de fatigues, de larmes et veilles pour toutes les églises, au lieu de
divertissements
il châtie son corps, et cela, dit-il, de peur que
se son temps, et aussi elle n’a pas peur d’être damnée, parce que ses
divertissements
sont innocents. S. Chrysostome avait la même crai
re de la vertu dans le cœur. Ces spectacles feraient un des plus doux
divertissements
de l’homme particulier qui vit dans les villes ;
ères, et ses consolations comme ses enfants. Que le sage fuie donc ce
divertissement
, qui peut le rendre criminel, et qui hasarde, s’i
t salutaire des péchés de votre vie passée, que de vous priver de ces
divertissements
pour l’amour de Dieu ; cette pénitence ne ruine p
t n’avait jamais été tenté d’imiter les Romains et les Grecs dans ces
divertissements
profanes, accoutumé dans son domestique à des pla
depuis le matin jusqu’au soir, dont la vie est un cercle perpétuel de
divertissement
auxquels ils n’apportent d’autre interruption que
ns mortelles. Pour ceux qui ont un besoin réel et effectif de quelque
divertissement
, qu’ils en cherchent de convenables à la professi
▲