est prince de droit, soit par succession, soit par élection, mais qui
devient
tyran par sa conduite ; « Que si un prince légi
ais qui devient tyran par sa conduite ; « Que si un prince légitime
devient
tyran jusqu’au point de piller les fortunes publi
a puissance ecclésiastique, et de pouvoir être tués, lors même qu’ils
deviendraient
tyrans, sont au contraire considérés comme sacrés
sceaux de Montholon, lorsqu’il exige la réforme des autres, le clergé
deviendra
moins ambitieux, se mêlera moins des affaires pub
jours à fomenter des troubles ou à exciter des débats domestiques qui
deviennent
funestes ou au gouvernement ou aux citoyens. 11
s de ce malheureux temps prédit par l’Apostre, auquel « les Chrétiens
devenus
plus amateurs des faux plaisirs du siècle, que de
ic. Car comme le Torrent qui entraîne tant de monde à la Comédie, est
devenu
en ce temps si impétueux, l’on ne saurait lui opp
i aveugler et à lui corrompre encore l’esprit, afin que son égarement
devienne
alors irrémédiable. L’on a déja fait à la vérité
nce, semblent traiter le théatre comme une chose indifférente, qui ne
devient
mauvaise que par les circonstances de la licence,
de l’excès dans les divertissemens même innocens, & qu’alors ils
deviennent
des péchés. Il se fait une objection. Si quelqu’u
Louis cependant chassa ces bouffons, parce que sans doute ils étoient
devenus
trop libres, & on peut présumer que S. Thomas
ès, ces bouffonneries commencèrent à prendre un air régulier, & à
devenir
de petites pieces qu’on appela des Mystères, parc
des entr’actes, & la petite piece à la fin. Le mot d’Histrion est
devenu
un terme de mépris dont les Comédiens s’offensent
d’adresse, jeux d’esprit, promenades, conversations gaies, tout cela
devient
bon ou mauvais, selon l’intention qu’on y porte,
n de quelque chose n’est point un mal, mais que la vue des spectacles
devient
vicieuse, vitiosa redditur inspectio spectaculoru
it jamais prendre de récréation ; l’autre s’y livre si fort, qu’il en
devient
un bouffon, un Comédien : Scurra mimus, mimium nu
va, les effets qu’il produit, d’une chose indifférente par sa nature,
devient
un divertissement très-dangereux, très-mauvais, q
où comme le P. Porée, ils le disoient indifférent par lui-même, mais
devenu
mauvais par les circonstances. Pour prévenir le m
vrage par un extrait bien fait du livre de Mariana, Jésuite Espagnol,
devenu
très-rare. Il seroit à souhaiter que ce bon ouvra
ce que tant de sages Ecrivains ont dit contre l’abus de cette passion
devenue
le mobile du Théâtre moderne. Il est sûr que les
’apprendre à corriger les désordres de cette passion, lorsqu’elle est
devenue
vicieuse. Or la passion d’amour la plus pure peut
hangeront de nature en passant dans la bouche des Acteurs, et souvent
deviendront
criminels, quand ils seront animés par l’exécutio
uire les Spectateurs ; ils pourraient encore joindre à cette passion,
devenue
instructive, plusieurs autres espèces d’intérêts
prennent contre eux des sentiments de haine : les fils, de leur côté,
deviennent
ennemis de leurs propres pères, en devenant leurs
ux à des fictions et à des chimères, fait voir d’autre part qu’il est
devenu
plus vain que la vanité, puisqu’il préfère l’imag
t de ces joies déplorables, leurs sens spirituels s’engourdissent, et
deviennent
incapables d’entendre les choses de Dieu. On s’y
écessité de tenir ses passions sous ses pieds, s’il n’en veut bientôt
devenir
le jouet et le misérable esclave, « actiones carn
lorsqu’ils sont rares, mais qui cessent d’en être choqués dés qu’ils
deviennent
communs. Tertullien dans un ouvrage exprès qu’il
le cœur se ferme à ceux de la grâce plus calmes et plus modérés, et y
devient
impénétrable. Si ce ne sont pas là les pompes de
fort à en éloigner, que les Païens reconnaissaient qu’un homme était
devenu
Chrétien dés qu’ils ne le voyaient plus dans ces
t déshonoré, où le démon préside, où la raison entraînée par les sens
devient
incapable d’éclairer et de conduire la volonté, o
ans frein, ne voit rien qui ne l’irrite, où la modestie et la retenue
devient
un vice, ô combien de fois dans la suite ces réjo
Pour lui, on lui refusa la porte de l’Hôtel d’Orléans. A Bruxelles il
devint
amoureux d’une fille du commun, dont la mere sage
cles. A leur place, il fait venir les plus petites bourgeoises, il en
devient
amoureux, & veut les épouser. Son mariage ave
est une folie complette. Quoique tous les deux fussent mariés, il en
devint
passionnément amoureux. Quelque temps après M. de
vous avoir laissé partir. Mais tout changea de face par sa faute. Il
devint
amoureux d’une fille de la Reine ; le mariage n’é
e de la Reine ; le mariage n’étoit pas sortable, on craignit qu’il ne
devînt
nécessaire. Le Roi lui fit dire qu’il n’aimoit po
, épousa la Comtesse de Bossu ; il la laissa, revint en France, &
devint
amoureux de Mademoiselle de Pons. On lui fit un p
trouver en Espagne où elle renoua son commerce avec lui. Le Confident
devint
infidele, & fut épris d’une belle passion pou
rs, il forma une intrigue avec la fille d’un Grand d’Espagne, dont il
devint
subitement amoureux. A peine les conférences fure
Actrice qui dans la tragédie du Cyd jouoit le rôle de Chimene ; il en
devint
amoureux, & fut entraîné par la passion. Tel
ù la premiere fois elle s’augmenta & se fortifia si bien, qu’elle
devint
scandaleuse, & assure que c’est au théatre qu
e très belle & très parée qu’il vit dans les loges, & dont il
devint
éperdument amoureux, malgré la résolution qu’il a
rs. La fausse éloquence. Comment on acquiert la véritable. Comment on
devient
Philosophe. Les effets des fausses études. Eugen
seraient bien fâchés que ce qu’ils disent fût vrai, et que les hommes
devinssent
sages. Assurément on leur devient semblable, quan
sent fût vrai, et que les hommes devinssent sages. Assurément on leur
devient
semblable, quand on les va voir souvent ; et les
n’a point été élevé dans les principes de raison, en sera ébloui, et
deviendra
esclave sans connaître son malheur. Eugene. Tout
travailliez tous les jours à le rendre Philosophe. Car qu’est-ce que
devenir
Philosophe ? si ce n’est s’accoutumer à juger des
s, les diverses manières, et les mêmes choses placées diversement, il
deviendra
bon Rhéteur. Car il est certain que tout le secre
hoses qui pourront lui servir à remplir 1es devoirs de son état, et à
devenir
solidement heureux. C’est la suite nécessaire de
ant de quitter le monde pour l’Eternité faites de moi un prosélyte ou
devenez
le mien ; mais que la conversion de l’un ou de l’
corps toutes sortes d’abominations dans l’espérance qu’à son tour, il
deviendra
maître en cet art détestable etc . »d Croyez-vo
Mondonville ? Que de siècles n’a-t-il pas fallu à tous les arts pour
devenir
ce qu’ils sont ! La Poésie n’a pas été plus privi
nséance, c’est ainsi que le Théâtre Français peut se glorifier d’être
devenu
un spectacle digne de tous les hommes, puisqu’il
e vous avez contre eux ? Le Théâtre a paru même à des saints, pouvoir
devenir
une excellente école de morale. Il faut travaille
et utile que nous avons lu serait différée, le Nouveau-Théâtre pourra
devenir
une Ecole, où se formeront de jeunes Elèves pour
le Théâtre-Ephébique, loin de nuire aux autres Spectacles, peut leur
devenir
utile : il verra que pour opérér cette utilité, i
à passeraient aux autres Spectacles, afin que tout le nouveau Théâtre
devînt
un Ecole, dont le Public serait le Professeur : a
j’aurai bien du plaisir à les voir. Adelaïde. Ce Spectacle peut
devenir
charmant, mais il faudrait encourager les Elèves
r associé les Farceurs, Bateleurs & Comédiens, aux Magiciens, aux
Devins
, aux Usuriers publics, aux Simoniaques, aux Hérét
z toutes les instructions, dont vous avez besoin sur une matiére, qui
devient
l’objet de leur zéle. Ils vous découvriront les p
ence, ne doit-on pas craindre qu’ils ne se réveillent & qu’ils ne
deviennent
plus cuisans, mais trop tard, à l’heure de la mor
qui se passoit parmi les spectateurs ; que vous dirai-je ? Pour vous
devenir
utile, j’ai essayé de tous ces poisons. Gardez-vo
ient d’acquérir le titre de fermier du château. Se voyant en train de
devenir
riche, il demande en mariage la petite Colette, a
s, portèrent mon dégoût au comble. Cassandre, dans la seconde pièce,
devient
amoureux d’une jeune fille que madame Prud’homme,
et qui se voient, d’où il arrive que le prince, de blanc qu’il étoit,
devient
noir ; et puis au dénouement, et par la protectio
nnocence d’une fille de dix à onze ans. Desirez-vous de savoir ce que
deviennent
à la fin ces enfans de l’un & de l’autre sexe
ns malheureuses dans les arts, on plaindroit une nation chez qui tout
devient
peuple. Dans le dessein de bien apprécier et d’hu
e futilité ajouté au caractère national, d’un esprit de bouffonnerie,
devenu
l’esprit de tout le monde, et qui consiste moins
aux autres ; mais enfin, l’opéra est un genre si fade, la comédie est
devenue
si épurée, la tragédie est par elle-même si austè
es perdues, avec lesquelles ils vivent habituellement, et qui souvent
deviennent
éprises d’eux, les louent sur quelques minces ava
nsieur, non-seulement renoncer à la qualité de guide et de pere, mais
devenir
leur propre corrupteur et leur assassin.
t, dans mon Livre, que d’annoblir et de rendre utile un amusement qui
deviendrait
même une Ecole de vertu, si le vice et la molless
. [NDE] Pierre Ier (1672-1725), connu sous le nom de Pierre le Grand,
devient
tsar de Russie en 1682 et empereur de toutes les
fait une perte heureuse en perdant ses Dieux avec ses Oracles et ses
Devins
. C’était par ces Dieux, ces Oracles, ces Devins,
ec ses Oracles et ses Devins. C’était par ces Dieux, ces Oracles, ces
Devins
, qu’on voyait régner au Théâtre un esprit de supe
qui la regardent elle-même. C’est peut-être par là que les Athéniens
devinrent
si susceptibles des impressions de la peur ; et q
et que cet esprit d’épouvante inspiré au Théâtre avec tant d’art, ne
devint
que trop naturel dans les Armées. A Sparte et à R
père que nous trouverons un jour le véritable usage de cette passion,
devenue
trop ordinaire. Ce qui doit être l’adoucissement
ible : quelques innocents qu’on les dise, et qu’ils pussent être, ils
deviennent
bientôt criminels par l’abus, et tous peuvent êtr
tous peuvent être de grands obstacles à la dévotion, pour peu qu’on y
devienne
sensible. Le S. Esprit est appelé le consolateur
xandrie, vous avez fait descendre le Ciel sur le théâtre, et Dieu est
devenu
une Comédie ! » Ô impiété, pouvons-nous dire en l
lors, que les Spectacles prendraient quelque jour une autre forme et
deviendraient
des Ecoles de la vertu, tels enfin que des Chréti
u que ces recherches auraient coûté bien moins de travail et seraient
devenues
bien plus utiles, si les Modernes avaient consult
at qu’il n’était. Ce Théâtre, dira-t-on, qui, par tant de motifs, est
devenu
un divertissement si nécessaire et si chéri du Pu
ature, n’ont absolument rien qui frappe, & qui relevées par l’art
deviennent
précieuses ? C’est même, en fait de goût, une esp
t ainsi, entre les mains de l’art prend une forme nouvelle : la vertu
devient
lumineuse ; le crime détestable : les qualités éc
est un mouvement pénible & laborieux, il est difficile qu’il nous
devienne
agréable & familier. L’art n’est pas à beauco
aison avec elle : tout est neuf par conséquent chez l’art, & tout
devient
précieux. On le goûte, on l’estime, on l’applaudi
surés ? L’approche des choses ne nous a pas plûtôt désabusé, que cela
devient
un jeu piquant pour nous, auquel nous courons ave
ier ses momens, d’ôter l’uni d’une vie, qui dès qu’elle est uniforme,
devient
insipide. Le goût particulier vous fait du jeu un
ertain ton de solidité à la conversation : dès-lors on assujettit, on
devient
pesant & incommode ; l’ennui s’en mêle &
emens soient innocens ; quel est au fonds leur avantage ? L’esprit en
devient
-il plus léger, la raison plus active, le caractér
ssi pitoresque que sensible. Le goût acquiert de son côté en ce qu’il
devient
& plus pur & plus sûr. Tant que nos lumié
pe équivoque capable de délire & jamais d’enthousiasme : le génie
devient
le jouet de l’erreur, & le tact, cette qualit
us des auspices pareils, que la carrière la plus heureuse. La Musique
devient
pitoresque, la Peinture éloquente, la Poësie parl
u cœur : il n’est pas douteux qu’il s’enrichit aux Spectacles : il en
devient
plus délicat & plus sensible. Dans la société
e passe subitement dans le cœur ; & qu’ainsi un agrément innocent
devient
rapidement un coupable poison : l’objection ne se
être encore sans inquiétude sur l’effet de ces traits ; parce qu’ils
deviennent
alors trop légers pour qu’ils affectent. Une habi
en pervertir le caractére & la vertu, qu’un amusement de l’esprit
devint
l’occupation du cœur, & que par une fatalité
e rend un rolle amoureux avec une vérité touchante, il faut que je le
devienne
, ou du moins que je m’y trouve dès-lors disposé ?
fait juger bons ou mauvais ; surtout lorsqu’ils sont assez vifs pour
devenir
des occupations eux-mêmes, et substituer leur goû
sa mauvaise conduite, que l’on chasserait avec infamie du spectacle,
deviendrait
un exemple qui retiendrait ses conforts dans leur
. Qu’on cesse donc d’opposer à l’honneur des Comédiens des règlements
devenus
injustes, puisque la cause qui les dicta ne subsi
s que l’insultant n’allât se vanter de l’avoir faite. L’insulte alors
deviendrait
publique, et l’offensé serait en droit de se pour
nam prodierit infamis est. »fk Ce fut lorsque ces Spectacles sacrés
devinrent
profanes et impudiques qu’ils furent abandonnés a
s ne représentaient que les Mystères ou le Martyre de quelque Saint :
devenus
moins dévots et plus avares, ils affermèrent leur
’ancienne Rome, s’ils ont été sacrés dans leur origine, et s’ils font
devenus
impudiques dans la suite, il n’est pas étonnant q
est encore moins surprenant qu’ils aient été flétris lorsqu’ils sont
devenus
l’Ecole de l’infamie et de l’impureté : plus on p
sifflets aujourd’hui ne sont plus à craindre : voilà donc notre état
devenu
tout aussi respectable qu’un autre, puisque le Pa
s payé Monsieur pour sentir combien ces gens avaient tort. Un Peintre
devient
-il un malhonnête homme, quand il exprime avec art
d’un Caligula dans les traits qu’il lui donne. Un Historien de Néron
devient
-il un Monstre pour savoir développer avec art tou
loyer pour le tromper, doit-on craindre que cet honnête Conseiller ne
devienne
un fripon lui-même, parce qu’instruit de tous les
s Comédiens qui jouent les rôles de Polyeucte, de Joad, de Mardochée,
deviennent
des Saints. Vous ne voudrez pas croire non plus q
ui jouent un Euphémon, un Licandre, un Ariste, un Burrhus, un Alvarès
deviennent
les gens du monde les plus vertueux : il faut pou
qui jouent les rôles de Saints, de Héros, et d’honnêtes gens doivent
devenir
des Saints, des Héros, d’honnêtes gens, comme ceu
fi d’orgueil, affamé de richesses, daignoit à peine parler au peuple,
devenu
humble & traitable, comme si le feu pénétrant
dans son ame en eût amolli la dureté, l’adversité l’a changé, il est
devenu
propre à tout. Tout au théatre est opposé à la sa
l’amphithéatre ne sont pas moins des folies. On y apprend au peuple à
devenir
cruel, comme une bête féroce, à la vue de ces hom
es, l’oracle de la loi divine, la réception des sacremens. Ainsi vous
devenez
meilleur, & vous sanctifiez-ce qui vous appro
illeur, & vous sanctifiez-ce qui vous approche ; votre femme vous
devient
plus fidele, vos enfans vous sont plus soumis, vo
piré toutes ces belles actions ? Et ne voyez-vous pas qu’Alexandre ne
devint
cruel, même de sang-froid, que lorsqu’il devint i
s pas qu’Alexandre ne devint cruel, même de sang-froid, que lorsqu’il
devint
ivrogne ? Comment osez-vous avancer que le vin fa
contraire. Combien de gens naturellement polis, bienfaisants et doux,
deviennent
brutaux, caustiques et durs quand ils ont trop bu
se faire une affaire parce qu’il est prudent ou timide naturellement,
devient
hardi et querelleur quand il a la tête échauffée
ros. Qu’en avons-nous à faire ? Sommes-nous faits pour en avoir ou le
devenir
? »
de ce nouvel ordre des choses, que la profession d’acteur de théâtre
devint
honorable, et ceux qui l’exercèrent étant enfin p
s de théâtre appartiennent à l’autorité civile, et l’art théâtral est
devenu
légalement une profession dans l’Etat. Il en résu
de force & de courage ; que les Amans téméraires continueront d’y
devenir
heureux : aussi le Poète Ovide suggère-t-il le Sp
se sensibilité* : ce qui pour les autres serait un objet indifférent,
devient
pour lui une occasion de chute : j’ai connu un de
t Platon (cité par Riccoboni) a été la source du mal, il faut qu’elle
devienne
aussi la source du bien. Il est si vrai, que la C
, c’est qu’il est un temps où l’on doit tout connaître par soi-même :
devenu
père-de-famille, je devais acquérir tous les genr
où la mode dégénère en abus, où les mœurs exorbitent l’aisance, &
deviennent
licencieuses ! Sa sœur, qui peint les extrêmes, e
ux pas suivre plus loin cette idée, qui vous révolterait. La Tragédie
deviendrait
, avec cette imagination folle, ou Parade [P] [P],
re ; l’amour-propre y met bon ordre, sans que l’effet du correctif en
devienne
moins efficace : ces défauts, ou ces vices trop r
ositions des autres Articles : Le second demande que l’Amphithéâtre
devienne
comme le Parterre des femmes, & que les homme
les Français seront les Héros. C’est ainsi qu’un moyen de plaisir, en
deviendrait
un très-efficace d’élever la Nation au-dessus d’e
tte illusion, source d’une volupté qui n’est sûrement pas dangereuse,
devient
absolument impossible ; non de la part des Acteur
e premier des beaux Arts, exercé par des gens libres ; Que le Théâtre
deviendra
par ce moyen une école de vertu ; Qu’il cessera t
mp; plus à Paris, qu’en aucun lieu du monde. Les nouveaux Spectacles,
devenus
deux ou trois heures par jour, le rendez-vous de
Ville entière, qui oseront se manquer à eux-mêmes* ? leur deshonneur
deviendrait
public ; le crime serait aussitôt puni que commis
ice ; Dans ses liens qui sait se retenir, Est honnête-homme, ou va le
devenir
. [Enfant-Prodigues Quiconque est capable d’aime
filles charmantes, retenues chez elles par la modestie de leur sexe,
deviennent
le partage d’un malôtru qui ne sent ni leur mérit
t mieux supprimer les Spectacles ? Honorine. Votre sentiment est
devenu
le mien. Adelaïde. Et Septimanie ? Septi
ccasion, consacrée à l’exercice de l’hospitalité : par la suite, elle
devint
la proie du Théocrate usurpateur. Les hommes se s
plus éloignés comme des étrangers. Enorgueilli de leurs respects, il
devient
presque leur Dieu. Les Temples, effets de l’aveug
es, que le loisir rendait propres à perfectionner les arts agréables,
devinrent
compliquées, vives ; elles parurent des merveille
mples de punitions contre les inobservateurs des Fêtes ; les Mynêides
deviennent
chauve-souris ; des Paysans sont changés en greno
ériel du mot Tragédie, n’ont avec la chose qu’un faux rapport. Ce mot
devint
le nom générique des Odes chantées par des Chœurs
es Turcs eux-mêmes ne purent s’en passer : ce furent leurs Moines qui
devinrent
leurs Farceurs : ainsi les Imailers ou Imaums, pa
fixer sur eux tous les regards des hommes ; il faudrait qu’eux-mêmes
devinssent
ainsi les objets de la curiosité du Peuple &
. Le Rit Chrétien, le moins cérémonieux qui fut jamais, lorsqu’il fut
devenu
la Religion des Empereurs, abandonna son appareil
liens le goût de la belle Littérature d’alors, dont la Provence était
devenue
le centre. Il est donc certain que la Tragédie e
es abus qu’introduisirent sur les, Théâtres les Clercs de la Basoche,
devinrent
fatals à l’art naissant. La Religion Chrétienne é
érente de celle des anciens Grecs, pour voir du même œil ses Mystères
devenir
l’amusement du Peuple : l’Eglise, qui s’était mon
er & le Purgatoire, dans le même temps où la Passion commençait à
devenir
le Spectacle favori des Français. L’an 1304, les
na le Menteur, première Comédie française raisonnable : un seul homme
devint
ainsi le Père du Théâtre dans les deux genres. D’
’eux ; c’est alors que le danger n’existerait plus au Théâtre ; qu’il
deviendrait
aussi respectable qu’utile : enfin, c’est alors q
mis depuis quelques années, dans le goût de jouer des Pièces, où ils
deviennent
Acteurs sans se deshonorer. Il semble néanmoins q
s cette Religion si ridicule selon vous : L’Amour, dit la Mythologie,
devint
l’amant de Psyché. Ce mot Psyché signifie âme : l
asse de ce voteur, en faveur d’un monstre. Les combats de Gladiateurs
devinrent
alors si communs, que par économie, on destina le
aturé la majeure partie des jeunes gens, lesquels ont vieilli et sont
devenus
pères à leur tour, après avoir laissé contre eux
pation et le larcin seront le fruit de vos épargnes ; et vos enfants,
devenus
vicieux par votre faute et pour votre supplice, s
qui ne dirigeant pas dans leurs choix les jeunes cœurs sans ambition,
deviennent
plus tard, dans le temps, des préjugés, des préte
plus les jeunes épouses qui trompèrent les vieux maris ; ceux-ci sont
devenus
les trompeurs ; oui, ces espiègles ont fait faux
forme à la passion qui les fait rechercher, n’ayant pas de frein, est
devenue
une mode, ou un régime ; elles passaient de l’un
ue des comédies les ont rendues si redoutables en mariage, elles sont
devenues
, pour la plupart, des passe-temps, des jouets, de
vice, à l’homme déloyal par les élèves de cette école ; la vertu est
devenue
inutile, souvent nuisible auprès d’eux : celui qu
it qu’ont fait ses ouvrages, que tout le monde a voulu lire, qui sont
devenus
élémentaires pour beaucoup de gens, sous ce rappo
sordres qu’elles augmentent, ou qui n’existaient point, et dont elles
deviennent
l’exemple et la cause. Les femmes ont encore moin
es, où les pointes, qui percent partout, ne ménagent rien. Elles sont
devenues
le sel, l’éloquence des écrits, des discussions e
t la vraie religion depuis le jeu qu’on a fait du culte extérieur. Il
deviendrait
même également prudent de s’abstenir des unes com
nt nommés Histriones. Leurs Vers qui n’étoient d’abord que railleurs,
devinrent
très-mordans ; le jeu dégénéra en rage. In rabiem
ns Ciceron, si grand Juge dans l’Art de la Déclamation. Quoiqu’il fût
devenu
fort vieux, & que la perte d’un vieux Comédie
& le Plaisant. Il falloit à Rome des Théâtres dignes d’une Ville
devenue
la maîtresse de l’Univers. Pompée revenant de la
toit représentée par les gestes d’un Acteur muet ? Les Pantomimes qui
devinrent
si fameux sous Auguste, & que favoriserent se
line, contre les mœurs de sa Patrie, que le double Théâtre de Curion,
devint
la seule Passion, & la honte des Romains. Ce
si peu honorable à sa Divinité. La Passion des Romains pour les Jeux
devint
si grande, que dans une famine qui affligea Rome
r des Spectacles qui perdit les Grecs, perdit aussi les Romains. Rome
devint
la proie du Barbare vainqueur, & la main des
t bannie. Le théâtre, alors l’école du vice & de l’impudence, est
devenu
celle de la décence & de la vertu. Les condam
licentieuses qu’on y entendoit autrefois ; les mœurs de notre siècle
devenues
plus décentes, sans être, en effet, plus pures, o
ples rendent aujourd’hui une espèce de culte fanatique, & qui est
devenu
leur idole pour avoir prostitué à l’impiété &
! Non, mes Frères, ne croyez pas qu’un profane Comédien puisse jamais
devenir
pour vous l’instrument des miséricordes du Seigne
nes, est autant le désir d’y être vues que celui de voir ; qu’elles y
deviennent
elles-mêmes la partie la plus dangereuse du Spect
eux ? Une femme Chrétienne, une femme honnête peut-elle se résouder à
devenir
ou l’objet de leur indécente critique, ou l’alime
icace que nos exhortations, vous feroit bientôt renoncer à un plaisir
devenu
pour vous si insipide. Tant il est vrai, comme le
royez-vous que votre ame, ébranlée par des mouvemens si violens, n’en
devient
pas plus foible dans des tentations analogues à c
eligion, ne peuvent sans péché se conformer à un monde pervers, &
devenir
pour leurs frères un sujet de scandale. N’en sero
e. Etes-vous du nombre de ceux qui n’admettent aucune bonne raison de
devenir
misantrope, et qui craignent d’être assimilés à u
par là de bons exemples, d’encouragements, ou d’instructions, serait
devenue
également la proie de l’école dominante de corrup
et vouée au ridicule ; que depuis cette époque le mot misantrope est
devenu
synonyme de ceux de bourru, d’homme sauvage, d’ou
neur a été exterminé ou dispersé, et quelle en fut la vraie cause. Ne
devient
-il pas de plus en plus sensible qu’il ne peut êtr
es progrès rapides dans l’irréligion et la corruption, et qu’ils sont
devenus
enfin ce que tout le monde sait, et ce que nous d
t qu’ils sont devenus enfin ce que tout le monde sait, et ce que nous
deviendrons
sans doute aussi prématurément, si nous ne prenon
En effet, ils étaient convaincus, qu’on ne peut se sauver si l’on ne
devient
disciple et imitateur de Jésus-Christ. Or l’on ne
l’on ne devient disciple et imitateur de Jésus-Christ. Or l’on ne le
devient
qu’autant qu’on aime ses maximes, qu’on s’y attac
entielle, il doit aussi être la voie des Chrétiens sur la terre, pour
devenir
dans le Ciel leur vie, leur nourriture et leur to
s Chrétiens qui ont renoncé aux plaisirs du siècle dans leur Baptême,
deviennent
des prévaricateurs, lorsqu’après cela ils vont à
richesses et leur luxe leur eurent entièrement corrompu l’esprit. Ils
devinrent
après cela tout effeminés et tout voluptueux, car
Beat. vita c. 10. La passion que le peuple avait pour les spectacles
devint
ensuite furieuse. Juvenal s’en raille ainsi. «
faute : une troupe de Comédiens estimables. Ajoutons que cette troupe
deviendrait
bientôt la meilleure de l’Europe ; plusieurs pers
des Français regardent comme triste par la privation des spectacles,
deviendrait
alors le séjour des plaisirs honnêtes, comme il e
e m’eût soutenu, j’aurais jeté cent fois mon papier au feu. J’en suis
devenu
moins sévère à moi-même. J’ai cherché dans mon tr
nfin, que par les crimes les plus odieux, en soutenant que ces crimes
deviennent
des vertus, lorsqu’étant commis avec une directio
rsuasion, la douceur, l’humilité et la charité. Les prêtres, une fois
devenus
les maîtres, se croiraient autorisés légalement à
ssant influencer, diriger et subjuguer, par l’intolérance religieuse,
deviendraient
théocratiquement les cruels instruments des venge
our les ministres d’état eux-mêmes, et auxquels il intime ses ordres,
devient
de plus en plus exigeant. Il obtient tout ce qu’i
er un sens réquisitorial des plus criminels, et par conséquent qui ne
deviennent
le sujet d’un réquisitoire. Une pareille loi de t
conta qu’elle appartenait à de très honnêtes gens ; mais que sa mère,
devenue
veuve, avait dissipé son bien et celui de ses enf
n voyage en Perse. Depuis ce temps on n’a pu découvrir ce qu’il était
devenu
. Si les comédiens eussent été des excommuniés dén
, ne chanta plus que pour laisser reposer les deux Acteurs : ainsi il
devint
intermede ; l’Action mise en dialogue eut plus d’
urtres : c’est ce qu’on lit dans Philostrate. L. 6. La Tragédie étant
devenue
une Action grande mise en dialogue & représen
t des conseils au Peuple sur toutes les affaires de la République, il
devint
un homme si important, que le Roi de Perse demand
loient railler, & ils les désignoient de façon que la satire n’en
devint
que plus fine. On croit qu’Aristophane fit des Pi
combats Poëtiques, où il falloit apporter des Piéces nouvelles. Elles
devinrent
si médiocres, qu’on rappela les anciennes. Il fut
mp; d’Euripide, & ces ouvrages furent cause que la Langue Grecque
devint
celle de presque tout l’Orient. Le Roi des Parthe
les beaux Arts, & si propre a y exceller, font voir combien peut
devenir
funeste la passion demesurée de ces Amusemens don
de la victime, en chantant les louanges de Bacchus. Ce divertissement
devint
annuel, ensuite sacrifice public, cérémonie &
aître de forges de Colone, bourg de l’Attique, éleve d’Eschyle, étant
devenu
un citoyen considérable d’Athènes & grand gue
ang des hommes & des animaux étoit répandu ; & leurs mœurs ne
devinrent
plus douces, qu’après que, vainqueurs des Perses
rent aussi les derniers Poëtes comiques connus. Sous Auguste l’Empire
devenu
tranquille, produisit des chefs-d’œuvres de poési
e, & acheverent d’étouffer les lettres & les arts. Constantin
devenu
chrétien, ayant transporté ensuite le siege de l’
avec eux les Farceurs, Bateleurs & Gladiateurs. Enfin les villes
devenues
considérables, & les Marchands détaillans de
s le spectateur l’impossibilité d’entendre les interlocuteurs, ne lui
devient
intelligible que par les situations & par des
s vifs & les plus délicats : alors les interlocutions du dialogue
deviennent
peu de chose, toutes les scènes ne sont plus qu’u
; les jugemens seront unanimes & sans contradiction ; l’émulation
deviendra
générale ; & le préjugé, d’accord enfin avec
pour se décider à l’aller recevoir : Baron disoit qu’un Acteur, pour
devenir
parfait, devroit être élevé sur les genoux des Re
ramenées à la pureté de l’ancien Théâtre des Grecs, & la comédie
devenue
réellement l’école du monde, l’amour, peint alors
s termes : « Je confierais au Ciel le soin de ma vengeance ? hé ! Que
deviendrait
la satisfaction de l’injure que j’ai reçue ? je n
ianisme sont-ils en lui des empêchements qui le rendent inhabile à le
devenir
? Le Seigneur nous ôte-t-il les qualités nécessai
nos âmes ne sont rien autre chose que nos corps. Par conséquent, que
devient
l’homme lorsque le corps ne subsiste plus ? Voilà
Désintéressé, Scandale essaye d’obtenir de Mde. De Longuevue qu’elle
devienne
infidèle à son devoir : celle-ci le menace de le
au lieu où se joue la Comédie et aux spectateurs. de Dagon, afin d’y
devenir
la risée des Philistins ? Achevons cette Comédie
ement de décoration que pour faire Rasor plus impie ; et son style ne
devient
conforme à son habillement que pour jouer la Reli
échés ; mais ce qui est bien plus considérable, elle m’a déterminée à
devenir
votre moitié. » Que cela est bas et pitoyable ! I
s du Seigneur, le sort heureux ou déplorable d’un éternel avenir sont
devenus
un amusement de Théâtre et une matière de mépris.
a Mode. Le Fourbe n’est pas épuisé, Cynthie, Personne de haut parage
devient
pensive ; et répond à la question qu’on lui fait
iel vous fasse la grâce de le mettre en pratique » ; c’est à-dire, de
devenir
une prostituée. Il est peu de ces dernières citat
résomptueuse valut à Ajax l’indignation de Minerve et fut cause qu’il
devint
furieux jusqu’à se tuer de sa propre main. Le Chœ
je suis adorée. Chose étrange pourtant ! me voila ma Rivale : on est
devenu
d’un froid… Mais quels plaisirs j’éprouve ! Ah !
sont bientôt détruits. Je serai parée de ses dons : il le verra : il
deviendra
plus passionné, plus hardi, plus heureux ! Cher é
teurs s’écrièrent : « Il n’y a rien là qui regarde Bacchus » : ce qui
devint
dans la suite un proverbe que l’on appliquait à c
e de faire la satire générale de la vie et des mœurs. La comédie n’en
devint
pas moins nuisible aux bonnes mœurs que la tragéd
nèque, se disputaient à qui leur ferait plus d’honneur. Cette passion
devint
si indécente, que, sous le règne de Tibère, le sé
t le mérite consistait en pointes, en équivoques et en bouffonneries,
devinrent
des satires. Le parlement de Paris réforma cette
nt en spectacle un tartufe de religion ; vous savez comme nous sommes
devenus
religieux ! On a joué le tartufe de générosité ;
religieux ! On a joué le tartufe de générosité ; combien nous sommes
devenus
désintéressés et généreux ! qu’il y a peu d’égoïs
On a joué les tartufes de sincérité et d’amitié ; combien nous sommes
devenus
sincères et bons amis ! combien moins il y en a d
en un mot, on a joué le Tartufe de mœurs ; regardez comme nous sommes
devenus
plus sages, comme nos mœurs se sont améliorées !
tropaguerris nécessairement en particulier, vis-à-vis des supérieurs
devenus
, aussi nécessairement, moins imposants. De là les
forme sont pires que si elles étaient, personnelles, puisqu’elles le
deviennent
multipliées au gré des passions, et qu’elles ont
elé les procureurs au point que cette dénomination était si avilie et
devenue
si odieuse qu’on a cru devoir la changer et y sub
avec la maxime oubliée, dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es,
deviendrait
un des plus puissants ressorts de l’amélioration.
me on dit, tout juste ce qu’il faut faire pour ne pas être pendus, et
deviennent
ainsi des scélérats endurcis ; dans ce temps où l
i nouvelle, douce, tolérante, consolante comme son divin auteur, soit
devenue
une religion n’imposant que de tristes devoirs, c
l n’y a qu’un pas, et l’intolérance, armée du pouvoir et de la force,
devient
nécessairement persécution. Ici, mes frères, je m
avons entreprises l’histoire de ces prêtres qui, de persécutés, sont
devenus
persécuteurs. Nous y verrons à quels excès ont pu
es de la révolution, les amis de la religion espéraient que l’Eglise,
devenue
gallicane (comme le demandait l’austère Bossuet),
tendre, non plus cette chanson grivoise d’autrefois ; mais la chanson
devenue
populaire de notre Béranger, et l’hymne patriotiq
re des instruments de mort spirituelle et de damnation éternelle… Que
deviendront
nos femmes, nos enfants, nos familles, direz-vous
son règne, et qu’il a encouragés par sa brillante protection. Qu’est
devenue
la gloire de ce conquérant ? elle a été ternie pe
valu à son siècle le nom de siècle de Louis XIV. Les spectacles sont
devenus
dès lors un besoin tel de la société, que, sous L
rez la mer et la terre pour faire un prosélyte, et, après qu’il l’est
devenu
, vous le rendez digne de l’enfer deux fois plus q
l’on soit uni au corps de l’Eglise, si l’on y demeure attaché pour en
devenir
la ruine & l’opprobre ? Quel avantage tirerie
es graces, tandis que la vertu y fait un personnage ridicule : elle y
devient
un spectacle de risée. Que cherche-t-on aux Spect
ner aujourd’hui le désordre prédit par Saint Paul : la saine doctrine
devient
importune, on la rejette avec mépris, & l’on
s’agit de remuer le sensible, le licite tourne à dégoût : l’illicite
devient
un attrait : si l’Eunuque de Térence avait commen
mants : et c’est amant qu’on veut être, sans songer à ce qu’on pourra
devenir
après. Luc, VI, 25. [Luc, chapitre VI, verset 25
grossiers des spectacles, que les actions même sérieuses et communes
deviennent
à charge, qu’on n’aime plus qu’à se satisfaire, e
ine entièrement en lui toutes les qualités de l’esprit et du cœur, et
devient
la source de tous les vices. « Qui peut mieux n
t élevé en Amphithéâtre depuis l’Orchestre jusqu’au fond de la Salle,
deviendrait
une place très commode et la meilleure de toutes
oindre : de même si par accident ou par maladie quelqu’un des Acteurs
devenait
hors d’état de travailler, on lui donnerait la pe
lui, aux promenades, aux spectacles, à la Cour, à l’Eglise. Il étoit
devenu
sous cet habit une habile danseuse, & une Act
les noms de Comédien & d’Actrice n’ont pas moins l’honneur d’être
devenus
des proverbes. Il y a long-temps que l’Ecriture a
étalée à tout prix. Les étrangers y sont sans nombre, tous paroissent
devenus
insensés. Toutes les rues sont pleines de masques
teurs, les suppôts ne sont que peuple, & le plus bas peuple. Tout
devient
égal au parterre, au théatre, au bal ; la familia
M. Daulnai, Voyage d’Espagne, Lett. 5. rapporte qu’un Grand d’Espagne
devint
amoureux de la Reine, & dans un carrousel où
otion, mais on alla s’y promener par plaisir. Ce pieux pélerinage est
devenu
une fête purement profane. Il est vrai que les Eg
er l’idée de son Année merveilleuse, dans laquelle les femmes doivent
devenir
hommes, & les hommes devenir femmes. Ce masqu
se, dans laquelle les femmes doivent devenir hommes, & les hommes
devenir
femmes. Ce masque consiste en ce que les hommes d
ie ; les économies ne suffirent pas même pour satisfaire ce penchant,
devenu
chez eux une seconde nature ; puis, la retenue de
abonde dans un hôpital, ouvert aux filles repentantes, et le frère en
devint
fou de chagrin ! Influence funeste ! voilà ton ou
les mœurs, je m’abstiendrai de rapporter ici : eh ! bien, mon enfant,
deviens
-tu plus raisonnable ? tes principes s’humaniseron
s…. Je m’éloignai en déplorant les suites d’une manie qui ne peut que
devenir
funeste aux familles, aux manufactures, en fortif
trations de leur temps de prospérer ; et ces deux petites entreprises
devinrent
, malgré les entraves, une véritable pépinière, où
quelle il n’est point d’ensemble, nul doute que ce petit spectacle ne
devienne
une succursale des grands. Le lorgnon braqué sur
! Et que le théâtre, épuré par les soins d’une équité incorruptible,
devienne
une école publique, où tous les âges puissent, sa
Tonnelier. 66. [NDA] Le prince de Conti, à la faveur duquel Audinot
devint
directeur de l’Ambigu-Comique. 67. [NDA] Ouvrag
nt ensevelis dans l’oubli, ne meurent point par le laps du temps, ils
deviennent
des exemples : « Scelus oblivione non sepelitur,
ns et les spectacles des Gentils ? car toutes les aventures des Dieux
deviennent
une matière de drame. Je rougis de rapporter leur
des idoles. C’est par l’artifice du démon que des choses saintes sont
devenues
criminelles : « Diabolo artifice ex sanctis in il
audimus. » L’homme, trop porté au vice, est si facile à tomber ; que
deviendra-t
-il, s’il y est poussé par l’exemple ? « Mens quæ
continuelles d’impureté, par le mélange des hommes et des femmes, qui
deviennent
un spectacle les uns pour les autres par leurs re
ier approche ; préparez-vous-y par la pratique des vertus. Elles vous
deviendront
faciles, si vous fuyez le théâtre, qui est la per
t voir commettre la plupart des péchés, tuer, voler, blasphémer, sans
devenir
coupable ; on ne peut voir les jeux du théâtre sa
culier des châtiments rigoureux. Sans doute nous en profitons pour en
devenir
meilleurs, nous embrassons une vie austère, nous
quand on les employa pour les jeux, ce qui était un présent de Dieu,
devint
un instrument du démon. C’est pourquoi ce nouvel
eurtres. Voilà l’origine du devoir. Ce spectacle quelque temps après,
devint
d’autant plus agréable, qu’il fut plus cruel. C’é
s’il n’y a point d’affection, il n’y a point de plaisir ; et alors on
devient
coupable d’une triste inutilité, se trouvant là o
tôt s’attrister de ce qu’un homme semblable à lui, a eu le malheur de
devenir
assez coupable, pour mériter d’être si rigoureuse
a des gladiateurs innocents, qui paraissent dans l'amphithéâtre, pour
devenir
les hosties du plaisir public. Il y en a d’autres
t ? En punition d’un vol léger. Par exemple, on leur fait apprendre à
devenir
homicides. Au reste, je n’ai fait jusqu’ici tout
je sais que le soleil jette ses rayons sur un cloaque, sans qu’il en
devienne
moins pur. Si Dieu ne regardait pas nos crimes, e
it scrupule de lever un peu trop sa robe dans une rue pour un besoin,
devient
si impudique dans le cirque, qu’il expose avec ef
eux qui la font sont néanmoins diffamés ; quelque réjouissants qu’ils
deviennent
en la faisant. Puisque Chap. 23. la justice humai
cles, que répondront-ils ? Infailliblement, disent-ils, cet homme est
devenu
chrétien : il a renoncé aux spectacles ; il n’y p
éâtre. C’est alors que les bouffons se feront mieux connaître ; étant
devenus
plus subtils par les flammes dont-ils seront couv
érites que leur faiblesse. Ainsi, la constance, l’amour de la justice
deviennent
insensiblement des qualités haïssables, des vices
e résistance à vaincre. Loin que ses tristes effets rebutent, il n’en
devient
que plus intéressant par ses malheurs mêmes. On s
des maîtres sur leurs serviteurs. Il fait rire, il est vrai, et n’en
devient
que plus coupable, en forçant, par un charme invi
s progrès dans le chemin de la vertu ? Les hommes parmi nous sont-ils
devenus
plus appliqués à leur devoir et plus délicats sur
se conduise mal, la patrie entière s’en ressent, et souvent la plaie
devient
incurable. Qu’on ait donc soin d’inculquer de bon
ous dira peut-être que le théâtre épuré par le goût et la décence est
devenu
pour les modernes une école de mœurs. Ne suffit-i
aris, & à quatorze ans il fut page chez la Princesse de Conti. Il
devint
amoureux de cette Princesse, dont il décrit la be
actere, qui auroit pu faire rire un moment. Ce grave Négociateur, qui
devînt
, & se fit honneur de paroître Philosophe dans
e comédie très-plaisante, peut-être la meilleure de son recueil. Il y
devint
amoureux d’une Angloise, & contracta un maria
de Saint Aulaire & de sa famille. A l’âge de près de cent ans il
devient
amoureux & se remarie clandestinement. Ses en
t trop, ses piéces sont trop longues, à force de vouloir trop dire il
devient
ennuyeux. Son expérience, ses emplois, lui avoien
ntions de génie, il en est plein, parle de l’abondance du cœur, &
devient
froid. Cette comédie toujours noble & grave s
maîtres. Il est vrai que les Grands très-durs pour leurs domestiques
deviennent
très-petits par leurs vices, & se degradent a
Danses rustiques &c. Ainsi la Danse fut chez les Egyptiens, &
devint
successivement chez les Grecs & les Romains l
érales de plaisirs innocens, sont toujours injustes, & ne peuvent
devenir
légitimes de la part d’aucune Puissance, les droi
ment son corps s’écartait du point de la ligne qu’il doit décrire, il
devient
un objet digne de toute notre curiosité. Qu’on me
[Introduction] Le goût des Spectacles est
devenu
dominant en France : l’Italie et l’Angleterre l’a
qu’à la mort tous les hommes, comme les acteurs derrière le théâtre,
deviennent
égaux, et sont confondus dans la poussière ; cett
es meilleures actrices ont fait honneur à la religion. La comédie est
devenue
d’étiquette, et cette étiquette même est une comé
rtie. Ainsi les règles rapprochées s’éclairciront mutuellement, &
deviendront
plus faciles à retenir. Qu’on ne craigne point de
tes, lui sont redevables de prèsque tous leurs succès. La Musique est
devenue
de nos jours une partie éssentielle du Drame. Ce
es spectacles une police sévere, de peur que ces lieux d’assemblée ne
deviennent
un point de réunion où l’on puisse prendre des ré
décret qu’ils desiroient. On avoit lieu de croire que les comédiens,
devenus
citoyens actifs, électeurs et éligibles, élevés p
Mais il est impossible de contraindre la nonchalance et la paresse à
devenir
actives et laborieuses ; et il y a, dans Paris, u
, il ne faut donc pas fermer les spectacles au peuple ; tâcher qu’ils
deviennent
pour lui, sans qu’il s’en apperçoive, un lieu d’i
marchand d’étoffes peut-il défendre à un autre marchand d’étoffes de
devenir
son voisin ? Non. sans doute ; celui qui aura des
a rapporté douze. L’immensité de ce produit ne pourroit cependant pas
devenir
un titre contre leur propriété, si elle étoit rée
de la recette ; c’est donc le public qui, après la mort de l’auteur,
devient
le véritable propriétaire des pièces qu’il a lui
e tenter une résistance, même inutile, ils doivent voir que leur joug
devient
insupportable, que les esprits s’électrisent par
ire tomber, dans les regles, les pieces des auteurs vivans, afin d’en
devenir
propriétaires, et qu’on les voit prétendre être l
sont le Cid & Horace où Corneille, fait comparoître le vainqueur
devenu
coupable, devant le Prince qui doit le juger, &am
intrigues, payer la bonté des actrices, &c. C’est à ce prix qu’on
devient
un héros, & que les piéces qu’on présente son
entre leurs mains. Ester & Athalie, dans la bouche des actrices,
deviennent
des écueils de L’innocence. Sondez leurs cœurs, s
associés à la construction du Colisée avoit été prévu, les frais sont
devenus
si exorbitans qu’ils n’ont pu y subvenir, les fou
. Nos Actrices, moins fardées, moins découvertes, moins vénales, sont
devenues
des Lucrèces ; nos Acteurs & nos spectateurs
gnifie en Grec chanson de bouc, & dont encore les vices, qui n’en
deviennent
pas plus nobles, pour être habillés de pourpre &a
couleurs riantes au tableau, pour lui donner du lustre. La médisance
devint
un art, elle eut des règles, & fit des ouvrag
c, seroit bien étonné, s’il revenoit au monde, de voir les tombereaux
devenus
l’opéra & l’hôtel de la comédie, & lui-mê
ent avec la médisance, si commune & si criminelle, & qui n’en
devient
que plus agréable par la plaisanterie dont on l’a
auvais gouvernement autorisoit ces infames licences, méritoit bien de
devenir
l’esclave des Romains, & de l’être aujourd’hu
que celui qui voit la source de cette vérité dans le cœur de l’homme,
devienne
insensiblement le plus injuste et le plus malheur
lles, après avoir lu le vôtre. Je vous avoue, Monsieur, que tout cela
devient
bien incompréhensible, quand on a lu le portrait
ués, il fut indigné du bonheur des méchants ; l’attrait de la révolte
devint
sa consolation ; l’imagination ne put s’arrêter ;
ts qu’ils représentent. Le maléfice est bientôt parfait. Le monde lui
devient
odieux, le tombeau où il respire un venin si fata
s qui nous les dispensaient…. Croyez-vous que toutes ces mains soient
devenues
criminelles ; Eh ! le ciel aurait-il voulu le per
ociétés ont nourri l’enfance d’un premier préjugé. Zima fut désabusé,
devint
sensible, et fut heureux. Puisse votre fin ressem
que penser de ces lieux, où les mots d’honneur & de vertu 8, sont
devenus
si étrangers, ou plutôt si ridicules, qu’ils exci
celui de le Sage. Le goût se blasa à tel point de jour en jour, qu’on
devint
totalement insensible au sel que les Graces ont r
force du petit ou du grand Diable 19, qui apprendront à nos enfans à
devenir
honnêtes gens, & à nos filles, à devenir épou
prendront à nos enfans à devenir honnêtes gens, & à nos filles, à
devenir
épouses fidelles & bonnes meres ? Je n’envisa
ui lui ouvrent leurs portes ; il commence par être dupe, il finit par
devenir
friponPersée de Madame Deshoulieres.. De-là vient
coûte dès qu’il est résolu de se satisfaire. C’est alors que l’avare
devient
prodigue, que l’ambitieux impose silence au desir
conserver pour le vrai beau, & pour le bon, des jeunes gens, qui,
devenus
esclaves de quelques viles courtisannes, ne voyen
, à la fortifier, se réunir pour nous abuser ? Comment, enfin, ne pas
devenir
un maître fat, quand dix, douze ou quinze maîtres
tes les professions, les moyens de continuer un train de vie, qui est
devenu
pour lui une seconde nature. Que de filles, sur-t
’il se voit excité, encouragé par la plupart des assistans ? Mais que
deviendra
ce jeune homme imprudent & malheureux ? que d
? Mais que deviendra ce jeune homme imprudent & malheureux ? que
deviendront
tous ceux qui l’imiteront ? « La raison qu’on van
mpignan 37, va plus loin encore. Pourquoi, dit-il, les crimes atroces
deviennent
-ils plus communs ? Qu’on parcoure les Registres d
corrompant le Peuple, ou en le guidant vers l’honneur & la vertu,
deviennent
la cause premiere de la perte ou du salut des Emp
e plaisir de voir mal faire se change en habitude, que cette habitude
devienne
une seconde nature, alors tout est perdu. Cet élo
sorbe toutes les facultés, dévore l’individu dont elle s’empare ; que
devient
-il ? La cause premiere des forfaits du plus grand
a fait & fait encore courir tout Paris : son jargon dégoûtant est
devenu
le langage des femmes à la mode, des gens de bon
à concevoir, ces jours, jadis consacrés à la place des Fideles, sont
devenus
des jours de triomphe & de rejouissance pour
nus, peut être serait-ce un bien. S’ils sont un mal, comme ce mal est
devenu
nécessaire, il ne s’agit plus que d’en tirer le m
pplication, le goût du travail & de l’étude serait insensiblement
devenu
un besoin pour eux, & ce que les politiques d
le rend comme nécessaire, & ne se corrige jamais ? La passion est
devenue
une seconde nature : Quo semel est imbuta recens
là, il s’en est marié beaucoup qui ont eu des enfans, & qui sont
devenus
grands pères, de sorte qu’on ne doit plus s’étonn
mari. Dans Judith ils sont criminels, Holopherne par pure débauche en
devient
amoureux, veut en abuser, lui fait demander &
sont tous divins, Dieu lui pardonne ses péchés, loue sa charité, elle
devient
un modèle de toutes les vertus ; Dieu se servit d
de progrés dans les sciences, que ce qui étoit alors un problème, est
devenu
une vérité ou une erreur connue de tout le monde
vierges. 2.° Les Perruquiers vont de pair avec les Médecins, ils sont
devenus
Censeurs des médicamens & donnent leurs appro
me les Martyrs dans l’huile bouillante, le plomb fondu : tout visage
deviendra
comme une marmite , tout plombé, plein de noir de
se méprendre ; toute leur personne est une enseigne, & l’enseigne
devient
marchandise ; nos libertins, nos Chaldéens de Par
de la musique. La musique à son tour augmente leur sensibilité, &
devient
un vrai plaisir pour eux (le libertinage du siecl
illustres ; il attendrissoit le cœur, & arrachoit des larmes. On
devint
plus galant à son école (au profit des mœurs). La
rs). La Reine en étoit enchantée (qui en doute ?). L’amour du Théatre
devint
à la mode, il fit un bien infini ( qui en doute ?
) se corrigea par les conseils du Roi, & abandonna la s’atire. Il
devint
l’Aristarque de la Nation. Cet exemple pensa déco
dans ses fourberies de Scapin, entre autres la scene célebre qui est
devenue
un proverbe, qu’alloit il faire dans cette galer
up plus écrit parce qu’il a plus vécu ; mais dix ans avant sa mort il
devint
tout à fait imbécille, & bien-tôt furieux, &a
p;c. Ce dessein bien exécuté a quelque chose de piquant ; mais il est
devenu
fort difficile, parce qu’il est aujourd’hui fort
ces sont les personnes qui aspirent aux grands emplois, & veulent
devenir
les favoris de la Cour. Ils sont formés dès leur
Je vous ai fait ma souveraine Long-tems avant le jour des Rois : Pour
devenir
votre conquête, Et ranger mon cœur sous vos loix,
l dans les fournaises. En perdant sa chaleur la lave se durcit, &
devient
un beau marbre. Il en coula des torrens sur cette
donnoient les spectacles à leurs propres frais, le Seigneur Polonois
devient
monopoleur pour se les faire payer, & se rend
ûter ce Prince, n’empêchèrent pas, tant le poison est grand, qu’il ne
devint
amoureux de quelques Actrices, & ne causât au
es , disoit-il, après la mort de cet homme burlesque ; ne sachant que
devenir
, elle fut reçue quelque temps chez Ninon Lenclos,
de chambre chez Madame de Montespan, autre modèle de vertu dont elle
devint
la confidente, la commissionnaire auprès de Louis
plût au Roi, supplanta sa maîtresse, la fit retirer de la Cour, &
devint
femme du Prince, le rendit pieux, & lui fit f
riomphante que jamais sous les auspices de Madame de Maintenon, &
devint
même une action méritoire. La Duchesse du Maine,
amp; conversations galantes ; & la Duchesse de Longueville depuis
devenue
dévote à Port Royal, alors fugitive hors du Royau
it trafic, & moyennant une femme convenue avec les fermiers, tout
devient
légitime. Voilà bien le proverbe, une clef d’or o
ique son règne fut glorieux & sage, il se dégoûta du trône, &
devenu
libre par la mort de sa femme sans postérité, il
ne digne du Pont neuf ; c’est passer du trône à la guinguette, de Roi
devenir
Arlequin. Malgré la faveur & le goût de la Re
s, par les lois, par les coutumes, par les préjugés, par les climats,
devient
si différent de lui-même qu’il ne faut plus cherc
en Théâtre qui commençait à choquer ce goût parce que, dans un siècle
devenu
plus poli, le Théâtre gardait sa première grossiè
nt : mais j’ai peine à bien concevoir cette règle. Serait-ce que pour
devenir
tempérant et sage, il faut commencer par être fur
des maîtres sur leurs serviteurs ! Il fait rire, il est vrai, et n’en
devient
que plus coupable, en forçant, par un charme invi
vérité, où sera la raison suffisante pour s’arrêter jusqu’à ce qu’on
devienne
aussi faux qu’un homme de Cour ? L’ami d’Alceste
fâché si le filou venait à être surpris ou manquer son coup ? Qui ne
devient
pas un moment filou soi-même en s’intéressant pou
escius aurae fallacis », le jeune insensé court se perdre, en pensant
devenir
un Sage. Ceci me fournit l’occasion de proposer u
t du tout. Ce n’est pas assurément qu’en faisant les agréables ils le
deviennent
en effet, et qu’un galant sexagénaire soit un per
e résistance à vaincre. Loin que ses tristes effets rebutent, il n’en
devient
que plus intéressant par ses malheurs même. On se
fait juger bons ou mauvais ; surtout lorsqu’ils sont assez vifs pour
devenir
des occupations eux-mêmes, et substituer leur goû
’ils ne les imaginent conformes à leurs inclinations vicieuses, et ne
deviennent
aussi malfaisants dans leurs plaisirs que dans le
t pas mauvais en eux-mêmes, on aurait toujours à chercher s’ils ne le
deviendraient
point à l’égard du peuple auquel on les destine.
remière est de n’en point souffrir. Si nous enfreignons celle-là, que
deviendra
la sévérité des autres ? Des lois bien exécutées
n du peuple, par la sagesse et le poids de ses décisions, elle serait
devenue
peu à peu plus sévère, jusqu’à ce que les occasio
lus honorable que ceux de la royauté, et je ne doute pas qu’il ne fût
devenu
le sujet des chants de plus d’un Poète. Il est ce
d il sait se battre ; que le mensonge se change en vérité, que le vol
devient
légitime, la perfidie honnête, l’infidélité louab
en profité des leçons que vous nous exhortez à leur donner, et qu’ils
deviendraient
par nos soins autant de modèles de vertu. Cependa
? Y a-t-il de part et d’autre mêmes facultés de les satisfaire ? Que
deviendrait
l’espèce humaine, si l’ordre de l’attaque et de l
est au fond ce qui le rapproche. Les désirs voilés par la honte n’en
deviennent
que plus séduisants ; en les gênant la pudeur les
à rebuter, par un maintien peu modeste, celui qui serait tenté de le
devenir
? Quoiqu’elle puisse faire, on sent qu’elle n’est
ées en dérision par les Auteurs du Spectateur ; à ces coteries, ainsi
devenues
ridicules, ont succédé les cafés et les mauvais l
, n’en usurpent pas moins tous les droits. La société des deux sexes,
devenue
trop commune et trop facile, a produit ces deux e
s’asservir aux maximes d’une caillette. Si le tour de la conversation
devient
moins poli, les raisons prennent plus de poids ;
s que de cacher les mauvaises, la haine des vices qui les démasque en
devint
un. Aux citoyens zélés succédèrent des délateurs
ne seule, la raison s’altère en naissant, et l’homme, encore indompté
devient
indisciplinable avant que d’avoir porté le joug d
t ou réprime aisément. C’est une affaire de police, dont l’inspection
devient
plus facile et mieux séante dans les cercles que
ble, jusqu’à n’être que corrompus ; mais vous, Genevois, évitez de le
devenir
, s’il est temps encore. Craignez le premier pas q
rce du monde ; les autres gagneront des forces en les exerçant ; tous
deviendront
, je l’espère, ce que furent leurs ancêtres ou du
and, il faut que l’Etat périsse ou change de forme. Soit que le riche
devienne
plus riche ou le pauvre plus indigent, la différe
ros. Qu’en avons-nous à faire ? Sommes-nous faits pour en avoir ou le
devenir
? Elle nous donnera une vaine admiration de la pu
apparences, d’amants tendres et généreux qu’ils étaient d’abord, sont
devenus
par degrés de vils corrupteurs, sans mœurs, sans
âtre peuvent avoir d’utile à ceux pour qui elles ont été faites, nous
deviendra
préjudiciable, jusqu’au goût que nous croirons av
harmes ; le Spectacle nous en aura dégoûtés pour toujours. L’oisiveté
devenue
nécessaire, les vides du temps que nous ne sauron
se dispute les survenants. Toutes les sociétés n’en sont qu’une, tout
devient
commun à tous. Il est presque indifférent à quell
A force de se cacher comme si l’on était coupable, on est tenté de le
devenir
. L’innocente joie aime à s’évaporer au grand jour
s à la patrie, verraient encore leurs petits enfants se préparer à le
devenir
. Je voudrais que nul n’entrât ni ne sortît sans s
n que cet honneur fût une chose assez sérieuse pour ne pouvoir jamais
devenir
un sujet de plaisanterie. Il est vrai qu’on aura
que, pour que la Comédie se soutienne à Genève, il faut que ce goût y
devienne
une fureur ; s’il n’est que modéré, il faudra qu’
i les Païens. Mais il en est aussi d’indifférents en eux-mêmes qui ne
deviennent
mauvais que par l’abus qu’on en fait. Par exemple
t οὐδὲν πρὸς Διόνυσον : Il n’y a rien là qui regarde Bacchus ; ce qui
devint
dans la suite un proverbe que l’on appliquoit à c
elle, où Aphile & Menandre furent célebres. Le Théatre comique ne
devint
pas moins nuisible aux mœurs que le tragique. On
c la Poésie à la vérité éternelle. Mais, à mesure que l’oubli de Dieu
devint
plus général, & que les ténebres épaisses qui
usage qu’on devoit faire de l’une & de l’autre ; & le Théatre
devint
une école de toutes sortes de vices, d’autant plu
comme le dit M. Duclos, en s’y perfectionnant du côté de l’art, ils y
devinrent
plus licencieux. Ce fut vers l’an 391 de la fonda
a le plus d’honneur16. Cette passion des Romains pour les Pantomimes
devint
même si indécente, que dès le commencement du reg
es ou tudesques. Ce qui s’étoit établi dans le Peuple par corruption
devint
une regle pour les Sçavans. Ils furent forcés de
se servoit dans les actes publics, craignirent que leur ministere ne
devînt
inutile, si l’on parvenoit à les rédiger en langu
te s’est formée la langue Françoise que nous parlons, & qui n’est
devenue
d’un usage universel dans l’Europe, qu’à cause de
des Lettres. L’art de l’Imprimerie découvert peu d’années auparavant,
devint
bientôt florissant par les soins des Aldes, plus
de faire un métier si bas : Bien doit être Wavassor vis40, Qui veut
devenir
ménestrier. … … … … … S’appartient à ces Jongleur
jeu de mots grossiers partisans surannés. … … … … … Apollon travesti
devint
un Tabarin. Cette contagion infecta les Province
e mérite consistoit en pointes, en équivoques & en bouffonneries,
devinrent
des satyres ; & dans tous les Ordres, il y av
e la douceur & de la vertu ; avec ce ton enchanteur, l’expression
devient
plus honnête, le sentiment se place sous chaque m
ouver mon estime ? Parle ? je m’en rapporte à toi, mon frère. Je suis
devenu
tout autre : plus d’idées sombres : madame D’Alza
maient des soldats séditieux, ne voulurent plus que des théâtres. Ils
devinrent
si peu attachés à la gloire de leur patrie, que l
anéanti ? Ne peut-on pas dire avec justice que dans ce cas le remède
devient
pire que le mal, que loin de le guérir il lui don
s lettres, & dès lors on lui a donné le plus grand mérite, il est
devenu
le prodige de son siécle, le Philosophe, le Théol
p; Héloïse tournés & rétournés, après cinq cens ans d’oubli, sont
devenus
un fond inépuisable d’ouvrages galants, en faveur
ctrice est sa niéce, ou selon quelques uns, sa fille naturelle : elle
devient
Réligieuse, elle est faite Abbesse, & avec le
e preuve, il en résulte seulement que le nombre des gens frivoles est
devenu
plus grand ;) il s’y présente journellement un si
? Dans le siécle passé, où le hochet des actrices n’étoit pas encore
devenu
un sceptre, on en eût badiné, cette imagination b
ffaires de galanterie ou de toilette ; mais depuis que le théatre est
devenu
le sage mentor & le souverain des François, l
age mentor & le souverain des François, l’autorité des femmes est
devenue
souveraine : elles donnent des loix, prononcent d
e, & ordinairement juste, en sont tout le mérite. Cet ouvrage est
devenu
rare, & vrai-semblablement n’aura pas les-hon
ns par hasard encore, & petit à petit, sans scandale, l’assemblée
deviendra
bal, Lett. 41. Le Duc de … a donné l’opéra chez l
qu’un vit dans le palais des enchantemens, (à l’opéra), & dont il
devint
amoureux, appliqué au temps d’Esther & de Vas
pas). Bien-tôt cet esprit de piété s’évanouir, ces actes de religion
devinrent
des crimes. On y mêla tant de licence qu’ils devi
es de religion devinrent des crimes. On y mêla tant de licence qu’ils
devinrent
des comédies ; il fallut les proscrire. Mais la c
dies ; il fallut les proscrire. Mais la comédie subsista, s’embellit,
devint
tous les jours plus profane & plus licencieus
! Que de familles ruinées, si les Spectacles étaient abolis ! Le jeu
deviendrait
notre idole favorite, & la débauche aurait de
elle en offre encore de plus considérables. De simples ridicules
deviennent
souvent des vices dangereux. On prétend que l
paraissent d’abord des bagatelles, mais qui, envisagés sérieusement,
deviennent
des vices repréhensibles & qui troublent la s
éâtre. Si Monsieur de Corneille se fût imposé cette règle, que serait
devenue
cette belle Scène que Rodrigue fait avec Chimene
e critique qui s’est répandue contre les pièces saintes. Ce bruit est
devenu
un scandale public, et semble nous faire entendre
ils ne sont point revêtus de ces voiles qu’ils empruntent lorsqu’ils
deviennent
extérieurs. Il s’ensuit de là qu’il faut représen
l s’ensuit de là qu’il faut représenter d’une autre manière l’orgueil
devenu
extérieur par la parole, et l’orgueil qui demeure
itimement permis : car c’est alors qu’elle se met en défense, qu’elle
devient
subtile et ingénieuse, qu’elle imagine mille prét
n’apperçoit pas d’abord et qu’on ne veut pas appercevoir, mais qui ne
deviennent
ensuite que trop sensibles. Or je m’en tiens là,
et que tout le reste, beaucoup plus solide et plus sérieux, vous est
devenu
insipide, ensuite fatiguant, enfin odieux et insu
attendez que le feu se soit allumé, et bientôt ces divertissements ne
deviendront
, et pour eux, et pour vous, que trop sérieux. Ser
est expliqué Jesus-Christ sur tout ce qui nous scandalise et qui nous
devient
une occasion de péché. Si votre œil est pour vous
es chers Auditeurs, et vous devez m’entendre. Vous sçavez ce que sont
devenues
certaines promenades, et ce qu’elles deviennent t
Vous sçavez ce que sont devenues certaines promenades, et ce qu’elles
deviennent
tous les jours ; vous sçavez ce qui les fait préf
s et de ses démarches ; enfin qu’une telle sujétion, bien-loin de lui
devenir
odieuse, devoit lui plaire ; qu’elle devoit l’aim
s sujets. Leur droit héréditaire ne vient que du choix du peuple. Que
devient
la grande phrase, Roi, par la grace de Dieu ? Son
amp; n’en ont offert que quelques-uns pour un prix exorbitant. Enfin,
devenu
plus traitable depuis la paix, ils ont permis d’e
à tant d’autres dont le fond n’est qu’une fable, & qui toutes en
deviennent
une par les circonstances qu’on y ajoûte. Eût-il
traité, elle avoit changé de maître, & la soumission des habitans
devenue
légitime. Quelque tout qu’on lui donne, tout le m
le frequente. Il se répandra, il se multipliera de toutes pars, tout
deviendra
Comédien à mesure qu’il deviendra vicieux, &
se multipliera de toutes pars, tout deviendra Comédien à mesure qu’il
deviendra
vicieux, & il deviendra plus vicieux, à mesur
s, tout deviendra Comédien à mesure qu’il deviendra vicieux, & il
deviendra
plus vicieux, à mesure qu’il deviendra plus Coméd
il deviendra vicieux, & il deviendra plus vicieux, à mesure qu’il
deviendra
plus Comédien. Aussi les pieces de Metastasio, qu
uver ces sujets & cette éloquence. Livré à la volupté, ce Prince,
devenu
Empereur, alla si peu en Sirie, qu’il n’y alla pa
à ses illusions, il peut se venger, mais que l’homme pardonne. Et que
devient
la société, si tous les crimes sont impunis ? Ceu
oit pas ; il lui a donné le sel de l’irréligion, elle est tout-à-coup
devenue
excellente. Les Comédiens userent de la même char
? Mais revenons aux Comédies de notre temps. POLYEUCTE. Les Comédies
deviennent
ennuyeuses, quand l’amour n’en fait pas le princi
ns de bien, J’en aurai désormais une horreur effroyable, Et m’en vais
devenir
pour eux pis qu’un diable. » Le discours que Mo
ait s’accommoder aux vices de son siècle. Il est vrai que ce scélérat
devient
à la fin un exemple de la justice Divine. Mais le
ntre les mains ; elles se remplissent la tête de misérables Vers, qui
deviennent
ensuite les règles de leur conduite. On leur appr
âtre est une science de pratique. Le jeu lui plaît, la galanterie lui
devient
agréable, elle aime à être cajolée, et enfin elle
evoir n’a point de puissance. L’amour dispense. Il faut souvent pour
devenir
heureux. Qu’il en coûte un peu d’innocence. Il e
s nos Tragédies, l’amour naturel que vous leur supposez pour la Vertu
deviendrait
plus efficace. « On aime la Vertu » dites-vous ;
persécute cruellement le fils de son mari, jusqu’au moment qu’elle en
devient
éperdument amoureuse ; sa déclaration n’excite qu
remier moment, dévoue son fils à la vengeance des Dieux et ce fils en
devient
la victime » ; il est certain que sur une pareill
qui se seraient attendris pour lui en le voyant conduire au supplice
deviendraient
eux-mêmes ses bourreaux, au moment qu’ils le voie
e que les talents procurent à ceux qui les exercent ; quand je serais
devenu
sage, et que quand bien même je verrais malheureu
s à nos jeunes gens, nous les mettons dans le cas de rougir de ne pas
devenir
au moins des hommes. Je ne me suis pas contenté d
présente ce mot ! Cet homme que de si bas, elle a élevé si haut, est
devenu
une barriere, qui l’empêche d’approcher de son Fi
dans votre Langue, On ne peut vous cacher que la Reine a la fiévre,
devient
Prosaique, ce qui doit vous faire connoître la gr
re, annoblissent une maniere de parler qui cesse d’être commune &
devient
Poëtique. Nous avons aisément les mêmes secours,
i-même ; Je m’enyvre à longs traits d’un aimable poison : L’Amour
devient
alors ma suprême raison. Quand Médée après son
ner : il la quitte, quand il est Empereur. Voilà donc notre Tragédie
devenue
plus morale, & cependant, je suis forcé de l’
les, n’aient pas connu cette sainte et savante école ; ils y seraient
devenus
d’éloquents Orateurs, et quel progrès n’auraient
rançais, font peu d’impression dans une langue étrangère. Les pièces,
devenues
nécessairement très rares par la difficulté de le
rure. Ballet général. « La jeunesse, formée à l’école du plaisir, et
devenue
si différente d’elle-même, vient lui marquer sa r
hommes, elles la renouvellent en présence de leurs jeunes élèves, qui
deviennent
les témoins et les garants, de ce précieux traité
u’on en grave les principes dans les jeunes cœurs ? Quoi ! le théâtre
deviendrait
l’école des vertus chrétiennes ? elles seraient l
er à ses sujets quelque peine que ce soit, surtout lorsque ces peines
deviennent
infamantes, et attirent sur ces mêmes citoyens le
tre eux, et sans l’aveu du Gouvernement, une pénalité dont les effets
deviendraient
inévitablement civils, nous lui adresserons les p
toute la raison imaginable de forcer les autres à suivre un code qui
deviendrait
alors obligatoire pour tous ; mais avant tout, il
x. Tout dégénere dans ce monde : ces gardiens de l’honneur des femmes
devinrent
leurs corrupteurs, des entremetteurs de galanteri
ssot, les voies juridiques contre les comédiens, inconnues jusqu’ici,
deviennent
à la mode. Le sieur Mercier, auteur médiocre de l
En embrassant la profession, le comédien s’y assujettit, &c. Que
deviennent
les apologies du Théatre ? Voilà un amateur, un a
Ces réglemens étant la plupart tombés en désuétude, & d’ailleurs
devenus
insuffisans, Louis XV crut devoir y en substituer
embre 1761. Ainsi le règlement de Mrs. les premiers Gentilshommes est
devenu
tout-à-la-fois une loi publique, par la sanction
tte correspondance étoit honorable pour ces derniers, autant elle est
devenue
injurieuse pour les autres. Trop jaloux peut-être
lle avoit jugé sa premiere décision légale. C’est ici que le ridicule
devient
trop sérieux. Eh ! qui ne seroit pas choque de la
ur les convenances morales d’un Ouvrage. Cette judicieuse observation
devient
aujourd’hui d’autant plus décisive, que je vous a
e la Comédie : d’autant plus qu’une affectation de rigorisme pourroit
devenir
trop voisine du ridicule. Les femmes qui parmi vo
s loix. Elle a par-dessus toutes les autres le privilége singulier de
devenir
à la mort de ces mêmes Auteurs une propriété publ
r les Courtisannes, la plupart de ses juges auroient la maladresse de
devenir
ses parties, & que le prétexte des mœurs serv
auroient pu résulter pour les mœurs de la représentation d’un ouvrage
devenu
si nécessaire ? Quoi ! des Comédiens, par humeur
ni pour toujours de ma chère patrie, et que le désert le plus lugubre
devienne
le lieu de mon exil et de ma sépulture ! » Cette
ourments de leur servitude, trop souvent soumis à cette espèce d’élus
devenus
leurs chefs, leurs juges, les arbitres de leur so
isoient admirer, tandis que les Athéniens, comme Solon l’avoit prévû,
devinrent
si menteurs, que leur duplicité passa en proverbe
il fait & ce qu’il dit ; il en prend l’esprit & le ton, &
devient
une espèce d’Acteur qui approprie tout à son rôle
ines ; on entend ces discours doucereux, on sent ces transports, tout
devient
théatral & romanesque ; il n’y a de bien &
ri de mensonges ? Il prend au théatre ce vice comme les autres : il y
devient
médisant, impudique, frivole, menteur. Sans doute
r à remuer le rabot, à soigner des enfants, à servir le public ? On y
devient
inepte. L’amour du théâtre fit-il jamais, peut-il
nt des mystères de la religion, qu’on y représenta avec piété : il en
devint
le scandale. La Basoche ne joua d’abord que des p
par sept Empereurs. Ils furent d’abord innocents ; mais les danses y
devinrent
si lascives, les bouffonneries si indécentes, les
pendant cinq siècles. Ce ne fut que quand le goût de la comédie y fut
devenu
dominant, qu’on ne respecta plus ce joug, que l’a
ces entraves ridicules qu’on donne à l’esprit des Citoyens. Alors il
devient
permis de publier ses pensées, sous toutes les fo
pose de toutes les places, un bon livre, c’est-à-dire un livre utile,
devient
la seule action publique permise à un Citoyen qui
la honte des Danois en 1660 ne subsisteroit plus pour leur postérité
devenue
libre, comme le contrat des Danois en 1660 ne sau
le génie n’est entré dans la carrière. Les Tragédies des Anglois sont
devenues
froides, sans cesser d’être monstrueuses. C’est u
nom de Welches qu’un grand homme vous donnoit souvent, si vous voulez
devenir
une Nation libre & raisonnable, rendez-en gra
i voit s’opérer une aussi grande révolution, alors le nom de François
deviendra
le plus beau nom qu’un Citoyen puisse porter ; al
s classes de Lecteurs, répétées sans cesse après moi, seront bien-tôt
devenues
des vérités triviales. La génération qui s’avance
le mal tête levée ; que peut-on attendre de là, sinon que le plaisir
devienne
le maître absolu, et que tout cède à la cupidité
gens, surtout de leur régularité ; de les forcer en quelque manière à
devenir
libertins pour leur propre honneur ? Car ils ne p
einte. Théodosie alors s’écrie toute éperdue : P. 60.« Qu’allons-nous
devenir
? »« Nous mourrons de compagnie, répond Iacynte,
les passions, perfectionnaient l’esprit, et apprenaient aux hommes à
devenir
habiles pour leurs affaires personnelles et pour
sente le vice heureux, ou qu’on ne lui ouvre toutes les voies pour le
devenir
? Il semble qu’un tel renversement, loin de plair
Céladée jeune personne de qualité saisie de crainte que son amant ne
devienne
l’époux d’une autre qu’elle, demande que l’univer
ons en paraissant sur le Théâtre : P. 47.« O vertu ! vertu ! qu’es-tu
devenue
? les hommes t’abandonnent pour cette mauvaise ma
tation de leur fortune, tout ce qui n’y a pas un rapport direct, leur
devient
comme étranger ; mais dites-moi Monsieur, cette i
ur reprocher et de vouloir les métamorphoser en Philanthropes. Ils en
deviendraient
à la vérité plus sociables et plus polis, mais il
icieux faute de raison qui l’éclaire, pour en former un caractère qui
devient
estimable par sa réforme : c’est retrancher des m
rouver le danger du spectacle. Mais si vous me prouvez qu’un avare en
devient
plus avare pour avoir vu représenter celui de Mol
, pour faire le Misanthrope ? A-t-il attendu que nos Médecins fussent
devenus
savants, aimables, éloquents, dociles et prudents
aintenant à leur conduite, on n’a pas sûrement attendu qu’ils fussent
devenus
honnêtes gens pour jouer leurs manœuvres en plein
mes d’à présent sont bien loin de ces mœurs, Elles veulent écrire et
devenir
Auteurs : Nulle science n’est pour elles trop pro
is du Prince, et dès qu’on l’emploie contre un de ses compatriotes on
devient
criminel envers l’Etat, puisqu’on s’expose à le p
la scène du Capitaine qui est prêt à se couper la gorge avec son ami
devenu
par hasard son rivalaw, n’est-elle pas une excell
rez votre musique de la bouche de ces gens-là, vous verrez ce qu’elle
deviendra
. Votre ingratitude devait donc nécessairement rév
[FRONTISPICE] de l’imposture et tromperie des Diables,
Devins
, Enchan- teurs, Sorciers, Noueurs d’aiguillette
, dans une foule de distractions & d’amusemens, un tems qui étoit
devenu
pour eux un fardeau insupportable. Telle est l’or
gne dans les Villes, ces jeux changerent d’objet & de forme &
devinrent
les délices de la Grèce. Elle en tira même souven
ntre les Grecs & les Romains, étoit trop court. Les biens des uns
devinrent
ceux des autres : on préféra les fruits de la con
faut que le Poète rende encore le spectacle utile et que les mœurs en
deviennent
plus aimables, plus désirables, et surtout plus i
n utilité particulière, aussi nous ne voyons pas que nos mœurs soient
devenues
beaucoup meilleures dans le fond depuis la représ
urs des Citoyens, et par le perfectionnement de nos mœurs, la société
deviendrait
tous les jours plus douce, plus tranquille et plu
çaient pour la prêcher, par des prêtres hypocrites et prévaricateurs,
devenus
corrupteurs de la morale religieuse, de la morale
instruisant les peuples pour les rendre plus heureux. Les souverains
devenus
meilleurs en pratiquant eux-mêmes la morale, auro
qu’ils sont bien imbus de faux principes et de doctrines détestables,
deviennent
également les ennemis déclarés des sciences, et à
ui, dans aucune hypothèse, ne peut faire le bonheur de la société, ni
devenir
un bienfait politique, et encore moins servir de
les gouvernements, que ceux-ci obéissaient à la voix des prêtres, et
devenaient
les exécuteurs des vengeances sacerdotales. Ils s
antie des pieux Régents. Ainsi, sans s'en apercevoir, toute une ville
deviendra
peu à peu comédienne par goût, bientôt elle appel
nt qui entraîne au théâtre. En s'accoutumant à jouer un petit jeu, on
deviendra
grand joueur, les petites fêtes multipliées feron
t d'en faire goûter la corruption, il perdra tous ses protecteurs, et
deviendra
un tyrannicide. Mais s'aperçoit-on, veut-on s'ape
avons-nous fait bien des progrès dans la vertu ? les hommes sont-ils
devenus
plus appliqués à leurs devoirs et plus délicats s
ent au Temple. Lorsque le Magistrat touche la porte du lieu sacré, il
devient
particulier : c'est vous qui commandez au-dedans
eur se promettait d’échapper aux poursuites de la Justice, à force de
devenir
trop scélérat, pour qu’on osât lui faire publique
tais Poète ; ou bien j’enverrais promener les Muses, ou bien elles me
deviendraient
plus propices. M. D'Urfey pense autrement que le
-de-Tonne, épouse par surprise son héritière destinée au Lord-Fat, et
devient
maître par là d’un bien très considérable. » Sur
ier, de sorte qu’un seul homme en paraisse deux, qu’un homme d’esprit
devienne
un sot, qu’un courtisan poli devienne un pédant.
isse deux, qu’un homme d’esprit devienne un sot, qu’un courtisan poli
devienne
un pédant. Si le Poète d’un autre côté, met un im
mort ou la victoire ; c’est une affaire résolue. »P. 100. Ici Amanda
devient
tout à coup d’une extrême agilité, et lui échappe
s n’ont point de liaison, point d’intérêt commun avec les autres, ils
deviennent
un tout séparé, et détruisent l’Unité du Poème. C
qu’à gâter la jeunesse. Lors donc que la poésie Dramatique commence à
devenir
hardie et licencieuse, on ne saurait trop tôt lui
combats de vos Gladiateurs, de crainte que par notre présence nous ne
devenions
complices des homicides qui s’y commettent. Nous
Charges, des honneurs. Ils ne permettent point que ces sortes de gens
deviennent
Nobles, qu’ils paraissent au Sénat, qu’ils harang
s-Christ ? Réglons-nous donc sur nos espérances ; et que nos plaisirs
deviennent
conformes à ce que nous devons désirer. » Ibid.
our le moins s’il ne tombe pas ; quoique communément la vue du danger
devient
la cause de sa chute. Il en est de même à l’égard
, on ne fait souvent rien de plus que se maintenir dans le bien ; que
deviendront
ceux qui se permettent ces sortes de plaisirs, et
us il les châtie par là. C’est alors que leurs mauvaises dispositions
deviennent
pires de jour en jour, qu’ils s’étourdissent dava
notre imagination, comme sur une nouvelle Scène dont la première est
devenue
le modèle. Car, lorsque le cœur est déjà disposé
goûts, et qu’on leur redonne leur première ardeur. Ainsi, la cupidité
devient
-elle la maîtresse absolue de tout ; ainsi force-t
! Ce qu’il y a de plus déplorable, c’est que cette gangrène gagne et
devient
chaque jour plus maligne ; c’est que la fièvre qu
uelque vertueux qu’il soit représenté, intéresse, émeut, et la morale
devient
sans effet. Il paroît doux d’aimer et d’être aimé
s eu d’attraits, n’ont pu tenir contre le plaisir de voir l’innocence
devenir
, comme parle St. Jérôme, la proie de la licence p
n avec vérité. La biche timide et fugace, disoit un poète-philosophe,
deviendra
plutôt un animal vorace et terrible, qu’un être a
ire simultanée est un monstre dans l’ordre des choses possibles ; que
deviendra
, à moins d’une révolution imprévue et subite, cet
ement de force et de santé ! Une jeunesse vermeille et vigoureuse est
devenue
une espèce de phénomène dans l’ordre de la nature
es grands abus n’effraie pas. S’il est vrai que lorsque les maux sont
devenus
extrêmes, la Providence ne tarde point de les rap
mede d’Euripide avec tant de véhémance, qu’il eut la fievre, & en
devint
fou. Les Abderitains, chez qui se passa cette scé
plus rafinée, sur-tout quoique dans le fond aussi corrompue, & en
devint
plus dangereuse ; elle arbora un air de décence,
main du plaisir qui creusa leur Tombeau, Et bienfaiteur du monde, il
devient
leur bourreau. Dans une fable intitulée le Fol,
d’opéra ; où l’on est enlevé dans les airs par des cordes ; mais elle
devint
tragique pour la N. lorsque la corde se rompit, &
malice, & l’ayant démasquée à contre-tems & sans précaution,
devint
la victime de son ressentiment. C’est l’idée que
dénouement que l’on devoit donner à cette cause ridicule, qui pouvoit
devenir
funeste, étoit de mettre les parties hors de cou
laise au ciel qu’ils ne paroissent pas ! Ces théatres de société sont
devenus
si fort à la mode à Paris & dans les province
étexte. Par là la familiarité entre les Acteurs & les spectateurs
devint
très-grande, ils se mêlèrent sur ces petits théat
atres ; l’art dramatique se répandit, chacun voulut l’apprendre, tout
devint
pantomime. Ce mélange des citoyens avec les Acteu
s Acteurs est pernicieux même à l’art & aux artistes. Ces hommes,
devenus
commensaux des honnêtes gens, qui leur donnoient
oture. La fureur du théatre s’empare de tous les états, comme on voit
devenir
communes à toutes les conditions les manieres de
l’a emporté dans une affaire si intéressante pour l’État : une action
devient
par là un titre de noblesse.
voués à l’amusement, à l’instruction, à la gloire de la nation, &
devenus
même, par le luxe des riches, une ressource pour
lage, la dissipation & la licence ; que les hommes apprennent à y
devenir
des sybarites ou des scélérats, & les femmes
u’on doive purger les passions, en les excitant. « Seroit-ce que pour
devenir
tempérant & sage, il faut commencer par être
pouvoir entendre Brutus & Rome sauvée, sans avoir à craindre d’en
devenir
pires. » Lequel croire de M. d’Alembert ou d’un
e n’est pas moins maître de ce qui excede les droits légitimaires. Il
devient
étranger à cet égard. §. 17. Il ne permet le mar
me pour en prendre une autre, commet un adultere, & l’expose à la
devenir
. Le Christianisme n’a fait que remettre les chose
’audienne religion qui respectoit le lien du mariage. Cet article est
devenu
tres inutile. Les mêmes raisons qui font séparer
mp; les parties n’ont qu’à persister dans leurs mésintelligences pour
devenir
libres. La procédure de la séparation est même pl
a Musique Italienne son ancienne gravité. Par ces Ouvrages la Musique
devenue
la maîtresse de la Poësie, dont elle devroit être
ui trop chargée d’ornemens, a communiqué sa maladie à la Musique, est
devenue
si figurée qu’elle a perdu toute expression natur
ontribua beaucoup par son talent pour la Déclamation tragique, talent
devenu
très-rare dans le Pays de Roscius, parce que, dit
ux Auteurs, dont celui qui commande est celui qui devroit obéir, font
devenir
la Poësie la Complaisante & presque l’esclave
ne quand la passion se satisfait. Ces jeux superstitieux et ridicules
devinrent
des fêtes brillantes ; les croquis furent des tab
théâtres fixes, construits à demeure, les représentations théâtrales
devinrent
journalières, et par conséquent indépendantes des
onne, et tout dégénère. Le spectacle, d’abord grossier et sans règle,
devint
régulier, poli, agréable, et mérita d’être adopté
et mérita d’être adopté par les passions d’un goût plus délicat : il
devint
l’hôtel de la comédie. Mais aussi les impiétés, l
utrefois parmi les Ménestriers et les plaisants de Cour S. Genest est
devenu
un grand Martyr. Les persécuteurs des Chrétiens s
enest est devenu un grand Martyr. Les persécuteurs des Chrétiens sont
devenus
Prédicateurs du Christianisme, les loups ont été
es loups ont été changés en Agneaux et des bourreaux des Martyrs sont
devenus
Martyrs eux-mêmes. J’avance tout ceci pour prépar
sont persiffleurs. Les amateurs du théatre le sont souverainement, on
devient
grand maître à cette école ; c’en est l’esprit, l
les batailles, &c. Je ne puis m’accoutumer à un jargon théatral ;
devenu
si fort à la mode, qu’il a passé jusques dans la
ou un Racine, & on croit l’avoir bien loué, &c. ces mots sont
devenus
des termes Techniques, tous les Etats se forment
, c’est l’histoire de l’irréligion & du théatre, leur langage est
devenu
familier, vrai persifflage ; mais qui suppose &am
rougir, ce qui devroit être enseveli dans les ténébres. La pudeur est
devenue
une petitesse d’esprit & un ridicule, nos mai
e a permis que la liberté Satirique du théatre, y supplée. Le Théatre
devenu
Prédicateur consurs plus vivement en leur montran
érer sa conversion, tandis qu’il fréquentera le théatre bien loin d’y
devenir
sincerement dévot, il cesseroit bientôt de l’être
sé la Romaine, s’est partagée de sentimens sur cette matiere, jusqu’à
devenir
souvent elle-même le Theatre des guerres litterai
r, si l’on a égard à ces deux ressorts, il paroît que le Theatre peut
devenir
une Ecole propre à former les mœurs, & j’ose
nt les exemples aux préceptes ? en quoi il s’éloigne de vous : car il
devient
en quelque sorte Historien, comme vous venez de l
Muse Dramatique est plus libre sans être infidelle, & par-là elle
devient
plus utile. Si elle met la vertu à une rude épreu
es Martyrs de tout âge & de tout sexe, que l’on vous récite. Vous
devenez
Spectateur & témoin des combats & des pal
eàtre peut être utile aux mœurs, mais s’il seroit possible qu’il leur
devînt
pernicieux. J’ose encore aller plus loin. Et pour
rs, qu’on m’accorde à présent que le Theatre tragique ou comique peut
devenir
une Ecole capable de former les mœurs. Mais je se
’aucun d’eux n’a fait profession de rechercher ce que le Theatre peut
devenir
par sa nature ; objet unique de ma premiere quest
raction & à leur enfance, considérer plûtôt ce qu’elles pouvoient
devenir
, que ce qu’elles avoient été. Ils chargerent donc
s elle ne s’exprima avec plus de grace & de noblesse. Mais qu’est
devenu
, je vous prie, la séverité Athenienne ? Dans Athé
ous alors ! Qu’êtes-vous de nos jours ! Par quelle destinée votre art
devenu
esclave d’un indigne amour, s’est-il corrompu pou
ctateurs. N’en introduisez que de vertueux, ou de ceux qui veulent le
devenir
en se corrigeant, vous aurez bientôt dans la Scén
e sévérité de le réparer. Qu’une Ecole, que vous avez livrée au vice,
devienne
, par vos efforts, une Ecole de vertu. Contraignez
ans ce siecle, qu’on peut appeler le Siecle des Théatres, ce goût est
devenu
si dominant que son poison insecte tout. La relig
pas fini. Les années le mûriront enfin, après de nouveaux égaremens :
devenu
père-de-famille, on le verra, guide tendre &
&c. Ces beaux Ouvrages offrirent de nouveaux plaisirs. Le Théâtre
devint
le rendez-vous de toutes les conditions, & la
emens, & mérita ses bienfaits & sa protection : en un mot, il
devint
un établissement chéri & scellé de l’autorité
ple, apprendre ses façons d’agir, de parler, de se conduire ; on doit
devenir
presque original, tandis qu’on n’est qu’une simpl
oserons faire imprimer des Poèmes si chargés d’avis aux Acteurs, que
deviendront
-ils, s’ils sont lus par quelqu’un qui ne soit ni
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