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1 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
st que quoiqu'un Concile d'Afrique, tenu l'an 424 se soit contenté de demander aux empereurs qu'ils défendissent tous les Specta
approuver et les permettre les autres jours. La raison qui le porte à demander cette défense aux Empereurs en est une preuve man
extrême prudence, se contente de faire trois choses. La première, de demander que par le respect qui était dû à la véritable Re
ccupée à honorer Dieu, pendant les grandes solennités. La seconde, de demander que les Chrétiens ne fussent point contraints à ê
28. ou 61. selon le Code des Canons de l'Eglise d'Afrique. Il faut demander aux très-pieux Empereurs Théodose et Valentinien,
contraindre de reprendre son premier métier. Les Pères de ce Concile demandent l'exécution d'une Loi que les Empereurs Valens, G
2 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
ments qui sont si dangereux : et pour vous le faire voir, c’est qu’il demande à ceux qui vont au bal et à la comédie des dispos
our de ces divertissements. Remarquez les trois réflexions qu’il leur demande . 1. Il leur demande qu’après qu’ils sont retourné
ements. Remarquez les trois réflexions qu’il leur demande. 1. Il leur demande qu’après qu’ils sont retournés du bal et de la co
té de les détruire, d’autant qu’on ne peut faire ces réflexions qu’il demande , sans en avoir de l’horreur. S’il arrive qu’une D
yer d’artifice, est attaché au bal, à la danse et à la comédie. Si je demande à une Dame du monde, quel dessein avez-vous, quan
orte, qu’il lui promit avec serment de lui donner tout ce qu’elle lui demanderait . Cette fille ayant été instruite auparavant par s
ment dans un plat la tête de Jean Baptiste. Le Roi fut fâché de cette demande  ; néanmoins à cause du serment qu’il avait fait,
3 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — X.  » pp. 464-465
X. Dieu ne demande proprement des hommes que leur amour ; mais aussi
eu ne demande proprement des hommes que leur amour ; mais aussi il le demande tout entier. Il n'y veut point de partage. Et com
cune attache de cette sorte sans la condamner, sans en gémir, et sans demander à Dieu d'en être délivré : et il doit avoir une e
4 (1675) Traité de la comédie « XI.  » pp. 288-289
XI. Dieu ne demande proprement des hommes que leur amour : mais aussi
eu ne demande proprement des hommes que leur amour : mais aussi il le demande tout entier. Il n'y veut point de partage. Et com
cune attache de cette sorte sans la condamner, sans en gémir, et sans demander à Dieu d'en être délivré ; et il doit avoir une e
5 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 19-20
est la maîtresse des fous, a quelque pouvoir sur l’esprit des sages, demandez , s’il vous plaît, à toutes les bonnes âmes qui se
vous plaît, à toutes les bonnes âmes qui se sont bien données à Dieu, demandez à tous les religieux qui ont été autrefois du mon
r été au bal. Quand quelqu’un de vos camarades est au lit de la mort, demandez -lui s’il ne se repent pas d’y avoir été, et s’il
6 (1807) Préface pour une édition des deux lettres à l'auteur des Imaginaires « [Chapitre 2] » pp. 78-82
me promirent de leur part un silence que je n’avais pas songé à leur demander . Je me rendis facilement à ces raisons ; je crus
tes leurs Visionnaires, imprimé en Hollandeb. Ce n’est pas qu’on leur demandât cette seconde édition avec beaucoup d’empressemen
ritable sens de Jansénius. A l’égard des faussetés qu’il m’impute, je demanderais volontiers à ce vénérable théologien en quoi j’ai
la terre ne les obligerait pas de l’avouer. Toute la grâce que je lui demande , c’est qu’il ne m’oblige pas non plus à croire un
7 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
Luc. 18. Seigneur faites que je voye. S. Luc ; chap. 18. C’EST la demande qu’un pauvre Aveugle fait au Sauveur du monde dan
la lumiere du jour. Faites-moy voir, puisque vous avez la bonté de me demander ce que je souhaite que vous fassiez en ma faveur.
e me demander ce que je souhaite que vous fassiez en ma faveur. Cette demande , Messieurs, étoit sans doute bien juste ; & s
ne vois pas ce que cet homme, dans l’état où il étoit reduit, pouvoit demander qui luy fût plus necessaire, Domine ut videam.
exposer pour satisfaire une vaine curiosité, au danger de leur salut. Demandons pour ce sujet les lumieres du ciel, par l’interce
entre les plus innocens. C’est pourquoy l’on insiste ordinairement à demander , s’il y a peché mortel d’assister au bal & à
en usage, & où l’on fait le moins de scrupule de se trouver. L’on demande une réponse precise ; mais comme j’ay apporté tou
ces divertissemens. Je pretends donc satisfaire suffisamment à vôtre demande , en vous répondant que c’est peché, & même pe
la plus dangereuse de toutes les passions ; ces personnes, dis-je, me demandent , s’il y a peché grief de voir & d’entendre ce
cette passion, à quoy elles n’ont que trop de panchant ; n’est-ce pas demander s’il y a du peché à chercher l’occasion du peché,
vous-mêmes un feu que vous avez tant de peine à éteindre, & vous demandez , si l’on peut chercher de quoy l’embraser ? Vous
s pas défendu par les Lois ni divines, ni humaines ? C’est la seconde demande , Messieurs, à quoy j’ay dessein de satisfaire en
n écueïl funeste à la dévotion. Ce qui fait que le saint Roy Prophete demandoit instamment à Dieu, qu’il luy fit la grace de déto
8 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
, poussant à la révolte ce fils & cette fille pour qui elle avoit demandé grace en les condamnant. Un autre trait aussi sin
t-elle, le plus malheureux des hommes. Ce bon Prince baisse la tête, demande grace, & se retire. La voilà sur le trône, fa
un bâtard de Henri IV. Cependant le Prince de Conti deux ans après la demande avec empressement & l’épouse. Le même Cardina
même Cardinal refuse sa niece à Charles II. Roi d’Angleterre, qui la demandoit , & la donne à un simple gentilhomme qui ne la
e, qui la demandoit, & la donne à un simple gentilhomme qui ne la demandoit pas, & à qui il fait prendre son nom. La vie
on changea si bien qu’on vint à ses pieds abjurer les plaisirs, & demander grace. Le Duc de la Rochefoucault y abjura ses am
lui fit un procès en forme. Elle présente requête au Parlement, pour demander justice de la détention de ses fils & de son
e son gendre. Elle suivoit l’exemple de la veuve du Duc de Guise, qui demanda à ce tribual d’informer contre Henri III, sur la
ongue lettre, éloquente & pathétique, pour se justifier & lui demander grace. Elle lui point ses fils en prison, sa fill
pour l’inviter à presser la guerre, & au Roi d’Espagne, pour lui demander des troupes : elle composoit même les lettres que
ans l’occasion . Le Duc de Longueville, retiré dans son Gouvernement, demandoit sa femme. Il vouloit la tirer de cette vie orageu
ville. On se lassoit de la guerre : on fit des prieres publiques pour demander la paix, comme s’il falloit un miracle pour se so
amans, revint à la dévotion : elle écrivit aux Carmélites, pour leur demander une cellule, sans songer qu’elle avoit un mari qu
iter, sans penser à la cellule de ses cheres Carmélites qu’elle avoit demandée , non-plus qu’à leurs livres, à leurs lettres &
choix de ses lectures. Hélas ! dit-elle indolemment, je leur avoit demandé quelque livre pour me désennuyer, elles m’ont app
Les circonstances n’étoient pas favorables à la Duchesse, lorsqu’elle demandoit grace, son frere par son conseil étoit à la tête
t pris l’épée, leur mere alla porter au Roi leur démission, sans rien demander pour ses amis & pour ses créatures. Le Roi mê
nderoient. L’Archevêque de Rouen, qui lui avoit rendu service, lui en demanda pour son parent. On ne peut , dit-elle, se faire
9 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
mot de M. de Harlay, premier Président, à qui les Comédiens venaient demander quelque grâce : l’Orateur ayant débuté par ces pa
ue grâce : l’Orateur ayant débuté par ces paroles : ma compagnie vous demande telle grâce, M. de Harlay l’interrompit, et lui d
ait métier de séduire, peut-elle se dire séduite ? qu’a-t-elle même à demander  ? En femme précautionnée, elle s’est fait payer d
tant pour de l’argent chez les Seigneurs et dans les collèges qui les demandent , et surtout en détail les Actrices sont très port
saisit ce moment pour parler du refus qu’on faisait de l’admettre, et demanda des ordres. Le Roi, pour se divertir, les donna.
ésenter des passions, des folies, des fourberies, des crimes. Si l’on demandait grâce pour le compositeur des pièces ou du chant,
était établie en Allemagne, y avait emporté tous les titres, Floridor demanda un délai d’une année pour les faire venir ; ce qu
Si la profession de Comédien dérogeait à la noblesse, on n’aurait pas demandé ses titres à Floridor, on lui aurait simplement a
la forme et le protocole commun des assignations de cette espèce, de demander l’exhibition des titres, sans préjudice des autre
n moyen si incertain et si borné, auraient risqué de voir tomber leur demande , si Floridor avait quitté le théâtre, comme il le
nuire à une famille innocente et distinguée, lui donna le délai qu’il demandait , et cette affaire en demeura là. Tout cela ne pro
10 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
ut videam. Seigneur faites que je voye. S. Luc. chap. 18. C’Est la demande qu’un pauvre Aveugle fait au Sauveur du monde dan
la lumiere du jour. Faites-moy voir, puisque vous avez la bonté de me demander ce que je souhaite que vous fassiez en ma faveur.
e me demander ce que je souhaite que vous fassiez en ma faveur. Cette demande , étoit sans doute bien juste ; & si rien ne n
ne vois pas ce que cet homme, dans l’état où il étoit reduit, pouvoit demander qui lui fût plus necessaire, Domine ut videam .
entre les plus innocens. C’est pourquoy l’on insiste ordinairement à demander , s’il y a peché mortel d’assister au Bal & à
en usage, & où l’on fait le moins de scrupule de se trouver. L’on demande une réponse precise ; mais comme j’ai apporté tou
ces divertissemens. Je pretends donc satisfaire suffisamment à vôtre demande , en vous répondant que c’est peché, & même pe
la plus dangereuse de toutes les passions ; ces personnes, dis-je, me demandent , s’il y a peché grief de voir & d’entendre ce
cette passion, à quoy elles n’ont que trop de panchant ; n’est-ce pas demander s’il y a du peché à chercher l’occasion du peché,
vous-mêmes un feu que vous avez tant de peine à éteindre, & vous demandez , si l’on peut chercher de quoy l’embraser ? Vous
s pas défendu par les Lois ni divines, ni humaines ? C’est la seconde demande , Messieurs, à quoy j’ay dessein de satisfaire en
n écueïl funeste à la devotion. Ce qui fait que le saint Roy Prophete demandoit instamment à Dieu, qu’il luy fit la grace de déto
11 (1675) Traité de la comédie « XXXV.  » p. 331
e. C'est cet aveuglement salutaire, dit saint Paulin, que le Prophète demandait à Dieu, lorsqu'il dit : « Empêchez mes yeux de vo
de péché. » Si nous sommes donc obligés, en qualité de Chrétiens, de demander à Dieu qu'il nous ôte les yeux pour toutes les fo
12 (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263
vous le dire en passant, voilà bien des questions decidées, vous nous demandés si les spectacles, les comedies, les opera, les b
cider toutes sortes de cas en cette matiere. Le voici : c’est de vous demander à vous-mêmes : sont-ce des œuvres de Jesus-Christ
e dans les biens. Qui pourra se sauver ? vous-même, mon Frere, qui le demandés , si vous voulés entrer dans ces voies. Or ceux qu
attendre de lui, ou le coup de grace, ou le coup de mort. Je vous le demande , frappé de terreur moi-même, ne separant point mo
cette Eglise, il trouvât seulement dix Justes parmi nous ? Je vous le demande  : vous l’ignorés & je l’ignore comme vous, où
se couvrir de cendres & de cilice, ouvrir à peine la bouche pour demander à leurs Freres : croiés-vous que le Seigneur me f
13 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXV.  » p. 495
e. C'est cet aveuglement salutaire, dit saint Paulin, que le Prophète demandait à Dieu, lorsqu'il dit : « Empêchez mes yeux de vo
t de péché. » Si nous sommes donc obligés en qualité de Chrétiens, de demander à Dieu, qu'il nous ôte les yeux pour toutes les f
14 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
âce plus facile que pour un vil Acteur qui en fait métier, il doit en demander la dispense. Les paroles du canon sont bien préci
urs des pièces ont plus étudié Molière que les canons. Les Canonistes demandent si les Acteurs qui jouent pour leur plaisir, sans
ns être payée, n’en est pas moins prostituée (L. 43. ff. de Nup.). On demande encore s’il faut avoir beaucoup joué, ou si une o
ques qui leur donnent le sacrement de confirmation ; oseraient-ils le demander  ? Il faut être en état de grâce pour le recevoir 
ces, et dans toutes les deux c’est précisément celui qui a séduit qui demande la cassation du mariage que ses intrigues lui ont
et traitant leur mariage comme ceux de la comédie, ont l’impudence de demander à le rompre, et d’en appeler comme d’abus, sur ce
iage ; elle craint d’habiter avec un homme qui n’est pas son mari, et demande qu’un sacrement dont elle use depuis cinq ans, so
la qualité de tuteur. Cependant les plus proches parents de la morte demandent la restitution de la dot. La scène change encore 
ta entre la fille, dont l’état était un problème, et les parents, qui demandaient la succession de la mère. La première convenait q
de leur autorité. Si un Comédien à l’extrémité est touché de Dieu, et demande les derniers sacrements, que nos Juges examinent
15 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
fait tout ce qu’il a pu pour l’abolir à Milan. N’ayant pu réussir, il demanda que du moins on corrigeât les pieces, & qu’on
s que l’autre. Les Censeurs à Rome, pour conserver les mœurs, avoient demandé les spectacles. Ils avoient bien raison d’avoir l
n’avoient qu’à l’admirer & le favoriser. Mais que signifie cette demande des Censeurs, dont aucun Historien ne fait mentio
panage de leur charge. Voudroit-on nous faire entendre qu’ils avoient demandé l’introduction ou la conservation du théatre, eux
i ont fait tout ce qu’ils ont pu pour l’abolir ? Voilà leur véritable demande , jusque-là que Pompée voulant bâtir le lien, crai
tre en prison ! que le génie courtisan est rampant ! Au reste il leur demande une chose impossible, qu’ils donnent à l’amour un
e théatre ? Belle ressource en effet ! Je crois qu’il va pleurer pour demander le théatre. Ces plaintes, ces ressources sont pit
onnoient au peuple ? Jamais la voix de la multitude ne s’élévera pour demander sa réforme. La voix des Grands s’élévera encore m
rand nombre gémit de la nécessité de le mettre par-tout. Les loges le demandent plus que le parterre. Quel succès attendre, si on
nt aucune Actrice, elles sont d’une vertu austère. Dieu en soit béni. Demandez -en des nouvelles à toutes les villes qui ont le b
, & que c’étoit au Prince, non à son Lieutenant, qu’il falloit le demander  ; que l’honneur de l’avoir pour protecteur, &
16 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381
stant immobile comme une statue, ou de faire seulement les gestes que demandent tous les mots de ce discours, en gardant un silen
pporte qu’un Acteur devant jouer à Athenes le Personnage de la Reine, demanda un masque de Reine. Le Comédien dont parle Horace
t prorsus, en prononçant un Vers, pour la relever au Vers suivant qui demandoit toute son Action. Cicéron rapporte avec plaisir d
cité plus haut. Tite-Live L. 7. rapporte qu’Andronicus s’étant enroué demanda la permission de mettre à sa place un homme qui c
à Rome. Andronicus dansoit & chantoit à la fois l’interméde : il demanda à être soulagé, on lui donna un Chanteur : de-là
seconde & la troisiéme partie de l’Eloquence, auroient-ils été en demander des leçons à des Chanteurs ? Quintilien veut qu’o
e que tu as à dire, τἱ λεγεις ειπε. Lorsque dans une autre Comédie on demande à Eschyle un de ses Prologues, on lui dit de le r
un de ses Prologues, on lui dit de le réciter λεγειν ; mais quand on demande à un Euripide un de ses Chœurs, & qu’on parle
rente de la nôtre, & y étoient si sensibles, qu’ils sembloient ne demander (sur tout les Grecs) que le plaisir des oreilles.
force d’aller au but, & tombe à moitié chemin. Lorsque Quintilien demande pourquoi Cicéron a mis per hosce dies, & non
faisoit entendre de toutes les Nations, puisqu’un Prince Etranger en demanda un à Néron, afin, disoit-il, qu’il me serve d’Int
17 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
qu’elles reconnoissent l’énormité de leurs crimes, & qu’elles en demandent l’absolution à l’Eglise. La fermeté avec laquel
étant allée au théatre, en revint possedée du démon. L’Exorciste lui demanda comment il avoit osé attaquer une Fidélle. Il rép
e J. C. par de nouvelles protestations de consécration & d’amour. Demandez -lui avec larmes qu’il ouvre les yeux de ces malhe
18 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
rère ». Enfin, comme elle est en beau chemin, Monsieur arrive. Il lui demande d’abord « ce qu’on fait à la maison », et en reço
de prétextes de Religion. Cela dure jusqu’à ce que le Beau-frère lui demande « un oui ou un non » ; à quoi lui ne voulant pas
  La Fille de la maison commence le second Acte avec son père. Il lui demande si « elle n’est pas disposée à lui obéir toujours
ses volontés. Elle répond fort élégamment qu’oui. Il continue, et lui demande encore, « que lui semble de Monsieur Panulphe » :
s, Valère amant de cette fille à qui elle est promise, arrive. Il lui demande d’abord « si la nouvelle qu’il a apprise » de ce
répondant que faiblement et comme en tremblant, Valère continue à lui demander « ce qu’elle fera ». Interdite en partie de son a
nd le Bigot au passage, pour l’arrêter au nom de sa Maîtresse, et lui demander de sa part une entrevue secrète. Damis le veut at
et : « Lorent, serrez ma haire avec ma discipline », et que, si on le demande , « il va aux prisonniers distribuer le superflu d
la plus grande humilité du monde, et tremblant d’être refusé, il lui demande fort respectueusement, « s’il n’acceptera pas l’o
rer pour lui dire son sentiment sur tout ce qui se passe, et pour lui demander « s’il ne se croit pas obligé comme Chrétien de p
ce ». Le Frère, surpris d’un raisonnement si malicieux, insiste à lui demander « si, par un motif tel que celui-là, il croit pou
ur impudence. Pourtant à force de lui répéter la même chose et de lui demander « ce qu’il dirait s’il voyait ce qu’il ne peut cr
onfusion : qu’au reste il peut bien juger par quel sentiment il avait demandé de le voir en particulier, pour le prier si insta
autre ; et par un mélange admirable de passion et de défiance, il lui demande , après beaucoup de paroles, des assurances « réel
ici, paraît honteuse de la fourbe qu’elle a faite au Bigot, et lui en demande quelque sorte de pardon, en s’excusant sur la néc
conscience » ; que Panulphe lui fit entendre que « si on venait à lui demander ces papiers, comme tout se sait, il serait contra
arfaitement ». Là-dessus, la Vieille arrive, et tous les autres. Elle demande d’abord « quel bruit c’est qui court d’eux par le
ense : il faut donc vous contenter tout à fait ; et voici ce que vous demandez . Quoique la nature nous ait fait naître capables
19 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
d’artifice est attaché au bal, à la danse, & à la comedie. Si je demande à une Dame du monde quel dessein avez vous, quand
e saint Ambroise combien un seul peché fait-il des coupables !… Si je demande à une personne du monde, qui n’a pas encore étouf
proche dans toutes les ames un peu timorées : & si vous voulez le demander à toutes celles, qui ont autrefois été dans le mo
lles se sont accusées, & repenties d’avoir été autrefois au bal : demandez à ces danseurs, quand ils sont à l’article de la
20 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
risquer son salut, en agissant dans les doutes avec incertitude, sans demander jamais conseil, que de se voir exposé à la risée
pres lumières ». Vous ne vous y êtes pas fiée, Madame : mais vous me demandez quels sont mes sentimens sur la Comedie, que repr
e suiverai moi-même la maxime du Saint Esprit, qui vous a portée à me demander du conseil. Je ne me fierai pas à mes lumieres, e
sage de S. Cyprien : « Vous m’avez (dit ce Saint du troisiéme siécle) demandé mes sentimens sur les Comediens… si on peut accor
21 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. » pp. 102-108
dans leur particulier aux jeux réjouissants, parce que « la pénitence demande des pleurs et non pas des réjouissances » ; et to
de la somme que nous avons déjà tant citée, article quatrième, où il demande s’il peut y avoir quelque péché dans le défaut du
tent, et c’est pourquoi le jeu lui est interdit ; parce que la raison demande qu’il lui soit diminué  ». C’est toute la restric
22 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
ie dévote, où sont toutes les disposition que saint François de Sales demande . Il remarque que si l’on observait tout ce que ce
r la question de la Comédie à fond. Pour y réussir ils forment quatre demandes sur la Comédie. La première, si la Comédie est ma
rs, et généralement tous ceux qui y coopèrent ; ils répondent à cette demande , que tous ceux qui coopèrent à la Comédie d’une m
s, doit être évitée comme une chose très honteuse. Enfin la quatrième demande , est de savoir si quelqu’un peut aller à la Coméd
la 2. 2. q. 168. Ensuite il rapporte les six conditions que ce Saint demande pour rendre le Jeu permis, et sous ce nom la Comé
l n’y a rien que l’oreille la plus chaste ne puisse entendre. Mais on demande s’il faut passer pour honnêtes, les impiétés et l
combattu ? Quand l’Amour malgré toi me contraint de me rendre, Que me demandes -tu ? » Voilà assez d’exemples pour faire voir co
23 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
t forcé Anne de Cleves, parce qu’il ne la trouvoit pas assez jolie, à demander la dissolution de son mariage. Il a commis tous c
enfans. Sa conduite fut l’aveu & la condamnation de son crime. Il demande la dissolution de son mariage à l’Eglise, à qui s
qui n’ayant rien à perdre, osa le lui dire. L’ayant vu plusieurs fois demander l’aumône, elle dit avec mépris : Pauper ubique j
nçoise, à l’Italienne, à la Turque, à la Chinoise ; & c. & me demandoit chaque fois, dit l’Ambassadeur qui a donné ces Mé
extremement beaux, quoiqu’ils fussent d’un roux trop ardent. Elle me demanda quelle étoit la plus belle d’elle ou de Marie Stu
soixante ans. Elle vouloit qu’on l’entendit jouer du clavecin, & demandoit si la Reine d’Ecosse dansoit & jouoit mieux q
enu sur sa beauté. Elle en rit beaucoup. C’étoit une imprudence de le demander , une indécence d’en rire, mais c’en fut une bien
r à diminuer les impositions. Il ne tourna qu’à ses usages. Elle n’en demanda pas moins les impositions, sans se souvenir qu’el
Reine, fut suspendue pendant huit jours, pour lui donner le temps de demander grace, & de montrer sa bague enchantée. La gr
ander grace, & de montrer sa bague enchantée. La grace ne fut pas demandée , la bague ne parut pas, il lâcha quelques paroles
par son ordre sur un échaffaud. Elle avoit refusé la grace qu’on lui demanda pour la Reine d’Ecosse, & on ne lui demanda p
sé la grace qu’on lui demanda pour la Reine d’Ecosse, & on ne lui demanda pas celle qu’elle désiroit ardemment d’accorder à
ôt après la même peine pour un pareil crime, & un pareil refus de demander grace au Prince qui l’aimoit. Elizabeth conserva
nfin, ayant voulu la presser de conclure, pour toute réponse elle lui demanda des nouvelles des bals & des comédies qui se
perfide maîtresse, mourut d’amour, de douleur & de honte. Pasquin demandoit à Marforio, Qu’est-allé faire à Londres le Duc d
24 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
Or est-il probable qu’elle ne soit composée que de libertins, qui ne demandent que des èxpressions & des images indécentes ?
au Spectacle moderne, quoiqu’il soit quelquefois indécent. On me demandera comment il est possible qu’on soit si difficile,
e son Elève, parce qu’il est plus jeune. Elle s’en approche & lui demande comment il s’appelle. « Madame, lui répond celui-
lion. Sans votre époux, Que ferez-vous ? La Statue. Est-ce que ça se demande  ? Dans une des Scènes suivantes, Pigmalion surpr
ns l’avant dernière Scène ; qu’il me la rende telle qu’elle est ». Je demande si l’on se douterait que je transcris des passage
ui compter de bout-en-bout L’amitié que je sens pour elle ; Et de lui demander si je suis de son goût. Nuto. Eh, bien ? Mazet,
« vraiment, oui, & ce quelque chose là ne vous nuirait pas ». Je demande si dans les Contes de la Fontaine, ou même de Gré
tresses voltigeantes… Lahire. Je vois… je suis tout ce tableau. Je demande si ne voilà pas le portrait de deux insignes déba
25 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
iser, choisir des moyens, & les rejetter pour d’autres. Tout cela demande des changemens dans les desseins, des irrésolutio
tous les Acteurs disparoissoient pour faire ailleurs des actions qui demandent quelque tems ; ils se sont avisés d’employer à ce
siciens ; faites composer de la musique exprès pour les Piéces qui en demandent  ; joignez-y de belles décorations ; en un mot, au
26 (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7
re. Il disait qu’un jour deux Capucins arrivèrent au Port Royal, et y demandèrent l’hospitalité. On les reçut d’abord assez froidem
de la Mère Angélique. Elle accourut au parloir avec précipitation et demande , qu’est-ce qu’on a servi aux Capucins, quel pain
le soin qu’on prenait de leur faire faire pénitence. Le lendemain ils demandèrent à dire la messe. Ce qu’on ne put pas leur refuser
fier une plume profanée par des Romans et des Comédies. Enfin je vous demanderais volontiers ce qu’il faut que nous lisions, si ces
27 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370
se trouvaient alors dans l’église, s’approcha de cette femme, et lui demanda la cause de tant de chagrin et de tant de larmes 
avec fierté qu’elle n’avait pas besoin de consolateur, et qu’elle ne demandait rien à personne. Beauchâteau, qui savait que l’in
28 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
nne la fille de la maison en mariage, mais ce n’est point lui qui l’a demandée , au contraire il dit à sa mère : Ce n’est pas
onation de tous les biens, & ce n’est pas lui non plus qui a rien demandé  ; il veut même sortir de la maison, & ne plus
nigræ, dicebat cucabus ollæ. Quant à la mauvaise morale de Tartuffe, demandez aux déistes, aux gens sans religion, aux mondains
a-t-il que les dévots qui tiennent cette conduite & ce langage ? Demandez -le aux Actrices : elles sont si dévotes ! 13.° C’
n semblable langage : traiter d’un langage ! Qui brûlant & priant demandent chaque jour : qu’est-ce que cela signifie ? Votre
l donneroit cent louis de ce qui lui demeure, & l’Huissier ne lui demande que la maison, il lui laisse les meubles jusqu’au
chacun emporte son heure, & les intermèdes des deux premiers, qui demandent bien du temps, il faut après le troisieme, qu’Org
29 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
enfants des Comédiens, à qui on n’enseigne pas le catéchisme ? Or je demande , quel est le Comédien qui observe cette loi, qui
lle s’observait de son temps à Paris, comme lui-même l’atteste. Or je demande si l’on a plus de raisons aujourd’hui de permettr
re ; mais craignant de ne pas réussir, il se borna dans le canon 61 à demander à l’Empereur que les spectacles fussent interdits
dans quelque troupe, il n’a fait que se dégrader en y entrant ; et je demande aux plus grands amateurs s’ils voudraient se désh
œurs qu’il corrompt. Encore même dans le cas de la nécessité, doit on demander à l’Eglise la permission de travailler. Un Comédi
me en lui-même, pour s’instruire, s’animer, approcher des sacrements, demander des grâces. Le spectacle écarte toutes ces idées,
ermé tout le carême, les quatre temps et les vigiles. Mais c’est trop demander  : les Comédiens savent-ils s’il y a un carême, de
30 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre X. Des Incidens & des Episodes. » pp. 159-164
dans une Bataille. Alzaïde arrive à Memphis par ordre de son époux ; demande au Roi d’Ægypte la vie de Zaraès. On balance, mai
court se mettre à la tête de ses soldats, quoiqu’il n’ait plus rien à demander . Quelques soupçons de l’amour d’Alzaïde pour Amœn
31 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seizième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 278-281
l’indépendance. Je n’ai point de desseins, Mademoiselle ; & je ne demande pas même à vous voir chez vous. Souffrez seulemen
sieur D’Alzan ; & vous me les faites attendre ! A propos ; on m’a demandé hier, si je savais beaucoup de Pièces. J’ai nommé
32 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIII. » pp. 62-65
on n’y donne ce sens. Deux Ivrognes et après eux Polyphème viendront demander d’être guéris. Esculape les rejettera parce que d
s Christ est venu apporter au monde. Car c’est de mon âme que je vous demande la guérison, et elle n’aurait pas besoin d’être g
33 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
cette Ville, et des Prières publiques qui s’y font actuellement pour demander à Dieu la Paix, cette Paix que lui seul peut donn
Paix, cette Paix que lui seul peut donner et que nous ne saurions lui demander avec trop d’ardeur ; quoique nous ne puissions ne
34 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
de Lettres à celui qui les aurait apprises. [Adelaïde. Lucien ne demandait rien de trop. La Musique était indispensable, pui
re. Il arrivait même que le Peuple, fatigué de ses propres desordres, demandait l’expulsion des Pantomimes ; mais il demandait bi
ses propres desordres, demandait l’expulsion des Pantomimes ; mais il demandait bientôt leur rappel avec plus d’ardeur. Il est ai
35 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVII. On y risque tout par une seule assistance. » pp. 40-44
sont-ils innocens ? C’est ce qu’il ne nous paroît pas raisonnable de demander . Quoi ! des Chretiens autorisent par leur présenc
; à rouvrir des plaies qui avoient été longtems à se fermer, & on demande froidement s’ils sont coupables ! Leur est-il don
36 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
e. Croyez-vous en vérité, que la subtile contagion d’un mal dangereux demande toujours un objet grossier, ou que la flamme secr
e devient un attrait : si l’Eunuque de Térence avait commencé par une demande régulière de sa Pamphile, ou quel que soit le nom
37 (1764) Comédie pp. 252-254
el, son Curé a dû lui refuser la Communion, après néanmoins lui avoir demandé publiquement s’il s’était confessé et avait renon
☞ L’Auteur pense et parle différement, v. Pécheur public. Cas IV. On demande si des Communautés Religieuses peuvent représente
38 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203
onvaincu que Zaïre est sa fille par une croix qu’il apperçoit. Il lui demande depuis quand elle la porte : depuis que je respir
de Danaüs ne fasse pas le moindre geste pour sa défense ; Lincée lui demande plusieurs fois sa femme, que personne ne l’empêch
qu’il leve le poignard sur sa fille. Lincée qui avoit perdu le tems à demander sa femme, qu’on ne lui refusoit pas, est dans une
curité au Pirrhus de Crebillon, & à l’Héraclius de Corneille, qui demandent une grande contention d’esprit pour être entendus
39 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
pauvre biche poursuivie d’une meute de chiens affamés dont les uns ne demandent que de faire curée de mon honneur, les autres sou
i me sauveront du naufrage, que je n’aie obtenu la bénédiction que je demande à votre Majesté par tout ce qu’il y a de plus sai
ec cette artificieuse gravité Espagnole, lui dit, « Ma fille, vous me demandez une chose si petite par de si grandes que je ne p
de cette fille iraient se jeter aux pieds du Roi et de la Reine pour demander leur fille qu’ils tenaient pour leur trésor, et q
40 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
otestante ! Lorsqu’après la mort de Marie, l’Ambassadeur d’Espagne la demanda en mariage pour son maître, elle répondit avec un
e certain, & l’écrivit à Madrid ; mais quelques jours après ayant demandé de le conclure, on le paya de vaines défaites :
ispense de Rome pour épouser son beau-frère. Philippe promettoit dela demander , & sans doute l’auroit obtenue ; mais c’étoit
ui être préférés : ces raisons sont évidentes, Philippe ne devoit pas demander , elle devoit tout uniment pour la refuser, non pa
en guerre avec Philippe ; Les Députés pour faire diversion l’avoient demandé au nom de leur pays, avoient promis de le reconno
ion Protestante. Les Ambassadeurs des Provinces-Unies étant venus lui demander du secours contre le Roi d’Espagne, & voulant
en son injustice, que les Ambassadeurs des Hollandois étant venus lui demander du secours & lui offrir la souveraineté de le
ent si vivement qu’ils la prirent prisonnière ; elle s’échappa, & demanda un asyle à Elisabeth qui le lui accorda avec la p
visiter, ni même voulût lui accorder une audience qui lui fut souvent demandée  ; elle ne sortit de sa prison que pour perdre la
& les feux de joie : elle fit l’ignorance & l’étonnée, & demanda ce que c’étoit, on lui dit, ce sont des réjouissa
le, on n’avoit aucun droit sur sa vie. Cet acte condamnoit encore les demandes réitérées que le Parlement avoit fait à Elisabeth
emps avant sa mort elle voulut danser & jouer du clavessin, & demandoit qui dansoit & jouoit mieux qu’elle ? On compr
de France, au Duc de Guise son parent & à son Confesseur qu’elle demanda . Cette grâce qu’on accorde aux plus coupables, lu
41 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
entre les mains d’un autre. Ce second obstacle à la bonne Comédie ne demande donc pour être détruit, qu’un peu de courage de l
conduite, ou si elle est d’une naissance distinguée : est-elle riche, demande-t -on d’abord avec empressement ? Combien a-t-elle d
trefois. Je ne crois pas qu’on me fasse un crime de la liberté que je demande pour la Comédie ; car qu’ont a craindre de la sat
42 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [P] » pp. 441-443
ne contenu par la présence d’un Maître adoré : l’indignation publique demanda la punition de cet attentat. Un arrêt flétrissant
n de cet attentat. Un arrêt flétrissant fut signé… mais le Philosophe demanda la grâce du coupable. La Pièce rentra dans le néa
43 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
pag. 110 & 115 ; en acceptant le College des quatre Nations, ont demandé , pour prémiere condition, qu’on éloignàt du Collé
té, où l’on ne peut aller, sans se deshonnorer devant Dieu. En effet, demandons à ces génies rares, ce que nous devons penser de
? N’est-ce pas un bien, que d’empêcher un grand mal ? c’est ce que me demandoit un Philosophe il y a peu de tems. Voici quelle fu
sées ? Le Philosophe soit disant, pour se tirer d’embarras, me fit la demande suivante.… Quatrieme objection. SI la Co
es préceptes de J.C. En voilà, je crois, Monsieur, plus que vous n’en demandiez . Le Philosophe avoua sa défaite ; mais il s’en fa
seule réponse, à des difficultés disparates, je pris le parti de leur demander grace, jusqu’à ce qu’elles fussent convenues de p
e de l’impureté, & où tout conspire à faire rougir la pudeur ? La demande étoit embarassante, & la Marquise, qui a de l
vantage : le triomphe auroit été trop odieux. Je m’avisai donc de lui demander , si elle permettroit que le plus auguste de nos t
, en 399, quel mal faisons nous &c ? Or, permettez-moi de vous le demander  : parce qu’ils ne voyoient pas de mal d’aller alo
érimenté. M’étant un jour confessée d’avoir été aux spectacles, il me demanda , si j’y avois fait du mal. Je lui répondis que no
ois bien ne pas douter du fait, & sans ajouter que je trouvois la demande du Confesseur aussi pitoyable, que celle de la pé
é d’avoir été dans un lieu de débauche, ce Confesseur complaisant lui demande , s’il y a fait du mal ? il lui dit que non, &
des Sacremens, avec des dispositions si contraires à celles que J.C. demande d’une ame pénitente ; croyez-vous, que quiconque
it-on sans cesse, pourquoi le Pape les souffre-t-il ? Mais je vous le demande à mon tour, si les spectacles sont innocens, pour
e, il y a plus de trois cens ans, que St. Antonin a satisfait à cette demande , il décide formellement à l’endroit cité pag. 9 …
ir fait les derniers adieux, je n’ai qu’une grace, lui dit-il, à vous demander  : ne permettez jamais que mes enfans aillent aux
.2 Et les pompes du Démon, auquel nous avons renoncé par le Baptême.3 Demanderez -vous encore, s’il n’est pas permis à un fidèle, d
’on offense souvent ceux dont on condamne les penchans, & dont on demande des sacrifices nécessaires : offendit omne, quod
44 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68
oute la puissance du Gouvernement ; mais la réformation du Théâtre ne demande pas le moindre effort : une simple Ordonnance suf
us l’attendre, et qui pourra nous la procurer ? Les Spectateurs ne la demanderont jamais : ils sont persuadés, surtout à Paris, que
45 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
s d’Espagne, & sur l’autre les armes de l’Empire : le Cardinal en demanda deux aussi, où il vouloit faire mettre les armes
les protecteurs des foyers passent condamnation, & n’ont garde de demander pour leurs protégés, les considérations personnel
nt occupée, fut fort surpris de la voir à cette heure ; je viens vous demander justice, dit-elle, on m’a enlevé mes papiers, mai
ons de Procureur-général, & prononce un grave réquisitoire, où il demande à la cour que le candidat soit installé dans l’ét
vant dans une ville, il va trouver le premier acteur, ou actrice, lui demande son rôle, & deux heures après monte sur le th
n tour ceux dont je sai les anecdotes théatrales ; on fut effrayé, on demanda grace, il fut arrêté qu’on useroit de compensatio
eur ne soit un bon juge, un bon président, un bon pere, un bon mari ? Demandez -le à sa femme & aux plaideurs. Dans le Diocès
Reines assistassent à son couronnement. Enchanté de sa maîtresse, il demanda à sa mere ce qu’elle en pensoit : elle est à merv
46 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
, lorsqu’il recherche Angélique : mais faut-il beaucoup de vertu pour demander sincèrement en mariage un Demoiselle riche de 300
tribuer à chaque caractère ce qui le différencie. Puis donc qu’Horace demande que les Poètes se règlent sur les principes de la
e plus généreusement à l’égard de Sang-farouche et de Iacynte : il ne demande point qu’ils reconnaissent leurs fautes ; il n’en
eté, un arrangement soutenu de choses ingénieuses, plaisantes, utiles demandent du temps et des méditations. Hé ! qui voudrait fa
sie de crainte que son amant ne devienne l’époux d’une autre qu’elle, demande que l’univers tombe dans un informe chaos : elle
celui qui est dans mon âme. » Pour moi, je crois que si Céladée avait demandé au lieu du Chaos une voiture, et s’était jetée de
d Don Alverez sur le pied d’esclave :Dans Don Sébast. le Marchand lui demande  : « Quelles bonnes qualités a-t-il ? » « Quelles
s la suite : et avant que d’être tout à fait revenu de sa méprise, il demande s’il est « donc possible que ce soit là le Milord
47 (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16
créée pour sa gloire, et formée à son image. Quoi de plus juste ! Il demande que nous préférions l’amour d’un bien éternel à l
t les lumières de notre esprit qui lui appartiennent, et dont il nous demandera un compte sévère. Et de quels biens les hommes pe
un si homme de bien, vive et meure victime des ténébres de l’erreur ! Demandons avec les plus vives instances au Dieu de la vérit
48 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
ocent ce qui est mauvais et condamné de tout temps par l’Eglise. Demande . On supplie Messieurs les Docteurs de décider
elques-uns s’excusent sur les ordres qu’ils ont de la représenter. On demande donc si on doit leur refuser l’absolution à tous
une espèce de réparation de l’affront dont ils se plaignent ? 5°. On demande si ces Comédiens peuvent s’engager au service d’u
49 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
d’artifice, est attaché au bal, à la danse, & à la comédie. Si je demande à une Dame du monde, quel dessein avez-vous quand
e. Croyez-vous en vérité, que la subtile contagion d’un mal dangereux demande toujours un objet grossier, ou que la convoitise
s tonnent contre ces abus, tout l’effet de leur discours est de faire demander à la plûpart : Quel est donc le mal des spectacle
ser les spectacles.Or, rapprochant maintenant ces deux idées, je vous demande si rien ne vous blesse dans leur accord ? je vous
es, je vous demande si rien ne vous blesse dans leur accord ? je vous demande s’il est convenable à un disciple de Jesus-Christ
dre des maximes pernicieuses, voir des indécences, &c. Je vous le demande , s’il est bien digne d’un Chrétien dont les pensé
e maniere plus ingénieuse & plus capable d’en imposer. Je vous le demande , si un Chrétien dont la conversation doit être da
former à ses maximes, à ses coûtumes, à ses usages criminels. Je vous demande si un Chrétien fréquentant les spectacles, peut r
vre comme une œuvre de Jesus-Christ : car voilà sur quoi il faut vous demander à vous-mêmes, si obligés par état de ne faire que
ions, c’est indirectement & par hasard, je devrois peut-être vous demander d’abord, si même sur ce prétexte il peut vous êtr
séduction des créatures : mais ce n’est pas ce qu’on éxige ; ce qu’on demande , c’est que vous apprenniez à distinguer les péril
où il ne faut que le témoignage de la conscience ? Il suffit de vous demander à vous qui n’avez pas encore étouffé tout sentime
il y a, à s’accorder des plaisirs de cette nature ; il suffit de vous demander si, quand vous rentrez en vous-mêmes, vous ne sen
vous à quelle condition le Seigneur vous adopta pour fils ? Nous vous demandâmes , quand nous vous reçûmes au saint Baptême : Renon
’il en soit, j’en appelle aux idolâtres, reprend Tertullien : Je leur demande s’il est permis aux Chrétiens d’assister aux spec
dont on a toujours regardé les acteurs du théâtre dans le Paganisme. Demandez aux Auteurs de Rome ce qu’on y pensoit d’eux : vo
nage impie qui parloit avec trop peu de respect de la Religion. Je ne demande pas si on agit aussi sévérement : mais pense-t-on
rétiens qui savent qu’un Juge exact & rigoureux doit un jour leur demander compte d’une action, d’un geste, d’un seul mot in
Grece.Qu’est-ce qui perdit les florissantes Républiques de la Grece ? Demandez -le à leurs Sages. Voici ce qu’en dit le plus éloq
ais. Je serai, je suis innocent de la perte de ces ames, vous ne m’en demanderez pas compte. Le théâtre est criminel en soi, l’inn
50 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
onge lui cause des soupçons. Mathan envoyé bientôt par elle, le vient demander de sa part à Josabet, qui allarmée songe à s’enfu
au Peuple le nouveau Roi, au son des Trompettes. Athalie arrive, lui demande le Trésor qu’il a promis, il fait tirer le rideau
on si grande est une, entiere, & compose un Tout parfait. Elle ne demande pas plus de tems que la durée de la Représentatio
nt le terme d’Aristote. La Reconnoissance a toutes les qualités qu’il demande . Elle se fait par un signe extérieur qui cause la
la nécessité de le dire : & comme tout homme a des Mœurs, on peut demander s’il est possible qu’il y ait une Tragédie sans M
evant elle, il en approche sans crainte, & il répond à toutes ses demandes avec une fermeté proportionnée à son âge. Pline l
tout pour l’amour de Joas, & de la Race de David, & lui-même demande à Dieu, si Joas doit un jour être indigne de cett
secret. Autant que je le puis j’évite sa présence. Quand il est demandé de la part d’Athalie, elle le croit perdu : Ah
en parlant compter leurs syllabes, & les placer dans l’ordre que demande une certaine mesure ? Il est vrai qu’ils comptent
51 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
vous à quelle condition le Seigneur vous adopta pour fils ? Nous vous demandâmes , quand nous vous reçumes au saint Baptême : renon
en soit une ; j’en appelle aux Idolâtres, reprend Tertullien. Je leur demande s’il est permis aux Chrétiens d’assister aux spec
maniere dont on en a toujours regardé les Acteurs. Dans le Paganisme, demandez aux Auteurs de Rome ce qu’on y pensoit d’eux. Vou
ge d’impie qui parloit avec trop peu de respect de la Religion. Je ne demande pas si on agit aussi sévérement ; mais pense-t-on
rétiens qui savent qu’un Juge exact & rigoureux doit un jour leur demander compte d’une action, d’un geste, d’un seul mot in
cles. Qu’est-ce qui perdit les florissantes Républiques de la Grece ? Demandez -le à leurs Sages ; voici ce qu’en dit le plus élo
is : je serai, je suis innocent de la perte de ces ames, vous ne m’en demanderez point compte ? Le théâtre est criminel en soi ; l
52 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70
fusées, & s’accomoda. Surpris d’un changement si subit, on lui en demanda la raison, il raconta son avanture : Puis-je, dit
dans les provinces, le mal se glisse par-tout ; les gens dont l’état demande plus de gravité, ne sont pas plus sages que les a
s pas venu , dit le Prélat, pour troubler vos plaisirs ; mais je vous demande à chacun, pour les pauvres de cette ville, qui so
étant dans une boutique, vit passer sa femme, la salue, quelqu’un lui demanda s’il connoissoit cette jolie actrice, il répondit
rande attention, sans rien répondre pour se justifier : son frere lui demanda , quand son pere se fut éloigné, pourquoi il n’avo
& fort coquette, mais pauvre, se présente à la fortune & lui demande du bien pour faire briller ses charmes, & la
ne veulent de directeur que Venus & Plutus, s’étoient réunis pour demander l’administration de leur tripot, comme les comédi
53 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
ui l’on vantait la magnificence du cirque et des jeux établis à Rome, demanda  : les Romains n’ont-ils ni femmes ni enfants ? le
un peuple, convient à ce peuple : nul homme privé n’a droit de lui en demander compte. Mais toute passion qui ne tient point à c
public, pour savoir s’il s’amuse ou s’il est ému, sera-t-il obligé de demander comme ce jeune étranger à son Mentor : mon Gouver
oi le poète est obligé de consulter le goût de son siècle : mais ceci demanderait encore un long détail pour être expliqué. « Il s
imée avec le plus de chaleur et de charme, Ariane, Inès et Zaïre ; je demande à M. Rousseau s’il croit que l’impression qui en
ent dénuées de preuve, et qui toutes deux en avaient grand besoin. Je demande à M. Rousseau, si la raison elle-même a quelque m
des. M. Rousseau, en louant le goût antique dans le rôle de Thyeste, demande avec raison que l’on daigne nous attendrir quelqu
ssion, qui en est la source, devient effrayante à nos yeux. Tout cela demanderait à être développé, et rendu sensible par des exemp
u Théâtre déchiré par les Furies pour un crime aveuglément commis. Je demande si sur de tels exemples on est fondé à écrire, qu
s comédies. Est-ce là jouer la vertu, la simplicité, la bonté ? Je le demande au public qui sait bien de quoi il s’amuse : je l
té ? Je le demande au public qui sait bien de quoi il s’amuse : je le demande à M. Rousseau lui-même, qui peut avoir ces tablea
lice, seront encore intéressants pour le public que vous révoltez. Je demande à M. Rousseau, si cette leçon serait scandaleuse 
Le Misanthrope répète à Oronte, je ne dis pas cela ; si Philinte lui demandait  : hé que dis-tu donc, traître ? la réponse serait
ce qu’exige l’honnêteté, et ce que permet la bienséance. M. Rousseau demande jusqu’où peuvent aller les ménagements d’un homme
, et toutes les tragédies où règne l’amour, sont des romans, sans lui demander ce qu’il entend par des pièces dramatiques, si de
e pièces est donc d’étendre l’empire du sexe. Pensez-vous, Monsieur, ( demande-t -il à Monsieur d’Alembert) que cet ordre soit sans
avili. M. Rousseau ne peut se persuader qu’une femme soit son égale ; demandons -lui donc enfin quels sont les talents de l’esprit
e, qu’Horace abandonnât la cause de Rome pour complaire à Sabine : je demande à M. Rousseau s’il croit que l’intérêt de l’amour
r au bal, et dans tout cela, il n’y a rien que d’honnête. M. Rousseau demande « comment un état, dont l’unique objet est de se
range, et si peu fondée, vous tirez des inductions cruelles. Que vous demandiez si ces hommes si bien parés, si bien exercés au t
igue, ou d’un père avare, pour celle de Léandre ou d’Argan ? » Que ne demandez -vous de même si celui qui joue Narcisse ne sera p
n excommunie les Comédiens, de l’autre on veut les rendre infâmes, je demande par quel effort généreux ils se priveraient des p
54 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
va c. 26possédée d'un Démon, à la sortie des Spectacles, et qu'on lui demanda de quel droit il avait entrepris sur une Chrétien
c'est honorer ces Dieux abominables, c'est-à-dire, les Démons qui les demandent  ; et qui par un effet de leur malice y veulent de
les incursions des Barbares, il s'emporte contre ceux de Trèves, qui demandaient à l'Empereur les Jeux du Cirque et du Théâtre, do
je vous ai vus si maltraités ; mais je vous tiens plus misérables de demander à l'Empereur les Spectacles du Théâtre et du Cirq
55 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12
les magnificences du Cirque et des jeux établis à Rome. Les Romains, demanda ce bonhomme, n’ont-ils ni femmes ni enfants ? Le
magnifique aux yeux d’un Barbare vertueux, et c’est avec raison qu’il demandait si les Romains n’avaient ni femmes ni enfants. Ce
les forces de leur esprit par un délassement utile à l’esprit même. « Demander si les Spectacles sont bons ou mauvais en eux-mêm
56 (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100
s au char de la sainte alliance. Il n’est pas jusqu’aux libéraux, qui demandent imprudemment d’autres ministres, sans réfléchir s
er les abus, les excès et les désordres ; mais il est bien inutile de demander un changement dans le personnel des ministres, ta
tat en perdent également leur liberté. Dans cet état de choses, on le demande , la responsabilité ministérielle est-elle admissi
57 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
us épineux, c’est que pour donner à ces ouvrages les ornements qu’ils demandent , il faut se remplir des grandes vérités de la Rel
nnable ; mais s’il fallait s’en tenir à cette parfaite unité qu’on me demande , on aurait à reprocher ce défaut presque à tous l
58 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE VI. » pp. 456-466
parable du salut, et qui fait qu’on nous peut justement reprocher, et demander où est notre Christianisme ? Où paraît en nous, c
présence les théâtres. Le même Salvian ajoute encore un peu après, je demande à la conscience de tous, où est-ce qu’il y a plus
59 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119
l’envie, que mérité la censure. Sans vouloir en faire l’apologie, je demande si une histoire sainte sur le théâtre n’est pas m
s, ses démarches, ses discours, pour séduire le cœur d’Holopherne, et demande a ses yeux des feux capables d’alarmer la pudeur.
L’Abbé Pélegrin, dans son humble préface de l’Opéra de Jephté, a beau demander grâce au lecteur qu’il fait rire ; il assure qu’i
ent la vertu suspecte. Un ancien se voyant loué par un méchant homme, demanda  : « Quel mal ai-je donc fait ? » Il était ordonné
ntium tuum, tormenta tua. » Avant d’annoncer la parole de Dieu, Isaïe demande qu’on purifie ses lèvres ; Dieu approuva sa délic
ion n’est qu’une cérémonie extérieure, et que c’est une enfance de la demander ou de la refuser. » Est-ce là reconnaître la prés
60 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
t si non vetitos et incestos, exegerit. » Menochius (ibid. art. 49.) demande si c’est au Juge ecclésiastique ou au Juge laïque
eur interdit la liberté de présenter aucune pièce au Parlement, et de demander la permission de jouer. Le Roi de la basoche et s
titre de Père du peuple. On le représente comme un malade altéré qui demandait à tout le monde de l’or potable pour étancher sa
rice, où avec un air de religion et de remords de conscience elle lui demande s’il est vrai que les Comédiens sont excommuniés,
èrent de leur Corps le tendre consultant, le déférèrent au Parlement, demandèrent sa punition, et y dénoncèrent son ouvrage. Le Par
role, ont dit à la Cour que Me. Adrien d’Aine, Bâtonnier des Avocats, demandait d’être entendu. Il fut aussitôt mandé, il entra a
61 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
glise, puisque c’est l’Eglise, comme nous l’avons vu ci-dessus, qui a demandé au Prince la liberté d’administrer à ceux qui vou
participation aux sacrements et à la communion des fidèles. « Vous me demandez , dit-il à un Evêque qui l’avait consulté, si cet
nombrables des provinces, ce qui revient à des sommes immenses. Or je demande quel est le Catholique ou le Protestant dont la d
r théâtre. Les Français un an après forment de nouvelles plaintes, et demandent au Parlement qu’il soit défendu à la Foire de fai
. Arlequin, qui était présent, avant que de parler pour les Italiens, demanda au Roi : « En quelle langue voulez-vous que je pa
rd’hui presque partout abolies, se payaient du temps de S. Thomas. Il demande si les Comédiens et les Courtisanes doivent la dî
62 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
e & très-mesquine ; elle fut reçue comme un particulier qui vient demander des graces. On s’arrangea avec elle pour ses pens
ions qu’elle n’avoit pas de quoi vivre, elle revint en Suède pour les demander , & en obtint une partie jusqu’à sa mort. Ell
int à l’Académie, elle fut fort, étonnée de ne pas l’y voir, & en demanda la raison ; on lui apprit que la requête des Dict
e Françoise alors naissante. L’Académie fut la visiter en Corps, elle demanda d’assister à quelques-unes des assemblées, ce que
licence ; la Reine se tourna vers Menage qui étoit prèsent, & lui demanda son sentiment. L’Abbé Menage moins scrupuleux lou
est question , dit-elle, de bons avis & de sages conseils, on ne demande point : les seize quartiers, mais la probité, &am
probité, & les lumières . Quand Christine vint à l’Académie, on demanda si les Académiciens seroient devant elle assis ou
tres, tout le monde étoit assis ; la question fut décidée, & sans demander permission on s’assit, dès que la Reine fut assis
chargé de faire tenir une lettre à son général dans laquelle elle lui demandoit deux Jésuites habiles pour achever de l’instruire
63 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
e nos tragédies les plus sages et les plus décentes, tout cela, je le demande , est-il compatible avec une religion qui fait une
’il participe à tout le bien auquel il a contribué. Maintenant, je le demande , que devons-nous penser d’un acte qui a pour but
e rigueur n’est point dans l’Evangile, qu’elles me permettent de leur demander , avec la plus affectueuse sollicitude, comment, d
-vous jeter en vous-mêmes un regard sérieux et scrutateur. Je ne vous demanderai pas si vous pouvez accomplir tous ces devoirs par
de avec autant d’abnégation qu’en aucun autre moment ; enfin, je vous demanderai si vous pouvez vous endormir avec la conscience d
64 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33
rononcer, je vais ajouter une réflexion qui le décidera peut-être. Je demande à quelqu’un qui se trouve malheureusement sous la
ou une action vicieuse, pour leur faire éviter le sentier du vice. Je demande maintenant s’il est de l’essence d’une action ver
ra démontré le contraire, je suis prêt d’adopter son sentiment. On me demande maintenant quelle figure je crois que fera la Com
65 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. » pp. 101-108
ue nous désignons ainsi. Je me dispenserai de répondre à celui qui me demanderait de quelle espèce il était donc ? Je n’en pourrais
c’est pourquoi ils ne chantent plus que des Chansons insérées15 ». Je demande s’il en faut d’avantage pour persuader mon Lecteu
66 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116
jours, quand ils seraient permis d’ailleurs ? Au reste on ne doit pas demander des passages exprès de ce saint docteur, ou des a
t, Reims, 1844, 4 vol. in-4, t. III, p. 442 et 443). On peut même se demander si la note infamante : quibus Ecclesiae inquinatu
67 (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135
ouffre, l’on tombe dans un autre plus dangereux. Premièrement je leur demanderais , s’il est raisonnable de prendre son plaisir, et
nes et humaines : ce n’est donc pas un plaisir honnête. Au surplus je demande si pour aller à ces spectacles le peuple est moin
68 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
it avoir, de bannir de son corps ceux qui en violent les lois ; et on demanderait à l’autorité spirituelle si elle prétend avoir le
? Or, si le comédien, saisi d’une mort subite, n’a pas eu le temps de demander un confesseur, mais qu’il ait pu adresser à l’êtr
opéra, à Paris ; on a vu des capucins, des cordeliers, des augustins, demander l’aumône par placet, aux sociétés théâtrales, et
Les Comédiens et le Clergé, auquel je renvoie pour les détails. On se demandera , comment des prêtres peuvent-ils prier Dieu pour
69 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -
sans cesse la Nature, c’est-à-dire les règles dramatiques ? Mais, me demandera-t -on sans doute, votre principal objet est-il le Th
ance. Il n’est pas difficile de montrer qu’ils sont dans l’erreur. Je demande d’abord, si l’on peut donner le nom de Poème dram
70 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
la vue d’ailleurs nous en instruit. Mais il est des cas où ce que je demande serait très nécessaire. La vraisemblance serait a
l’èxplication des objets qu’on voit sur la Scène. Pourquoi cet Autel, demande Œdipe ? Que veulent ces vieillards, ces enfans ép
71 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  RECAPITULATION. » pp. 382-390
ent les modeles de toute l’impatience d’une Nature irritée, & qui demande vengeance. Philoctete ne fait un long récit de se
est d’autant plus admirable, qu’il est très-opposé aux caracteres que demande la Tragédie ; elle veut des hommes qui s’abandonn
72 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54
aussi affirmatif qui nous oblige à l’aimer par un acte intérieur, il demande en quel temps ce précepte oblige. Et il ne marque
it que celui qui en est Directeur, ne s’y est pu résoudre, et qu’il a demandé la permission de dicter des écrits. Je ne sais pa
73 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
 ? Ah ! pourquoi ? Dans tout autre temps on n’aurait pas besoin de le demander  ; mais dans ce siècle, où règnent si fièrement le
rit à la voix de la raison, et leur cœur à celle de la nature. « Je demande comment un état dont l’unique objet est de se mon
leur sexe avait consacrées à la modestie, dont l’infirmité naturelle demandait la sûre retraite d’une maison bien réglée : et vo
74 (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204
c ceux qui approchent de si grands hommes… Toute la grâce que je vous demande , c’est qu’il me soit permis de vous répondre en m
sorte, nous n’aurons rien à répondre, il faudra se rendre, car de me demander comme vous faites, si je crois la Comédie une cho
es qui ne sont pas saintes, et qui sont pourtant innocentes : je vous demanderai si la Chasse, la Musique, le plaisir de faire des
75 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
’un cercle, où il y a tant de voluptueux qui l’offensent » ? C’est la demande de l’eloquent Salvien, qui y ajoute : « Si Dieu d
meté des citoiens de la Jerusalem celeste : mais si cette personne me demande , s’il lui est permis d’assister à la Comedie, je
mis ; mais il faut encore consulter la charité, & voir ce qu’elle demande de nous… Quant à ce qui est donc de manger des v
es personnes, auxquelles elles auront été une occasion de chute, n’en demandent un jour vengeance à la Justice Divine. Mais c’est
est pas permis de frequenter la Comedie, qu’il me donne la liberté de demander , s’il voudroit mourir au sortir de la Comedie. No
76 (1643) Les Morales chrétiennes « Des Théâtres. » pp. 511-519
mes encore timides, contre les sentiments de la honte. Si la chasteté demande les retraites, les solitudes, les pénitences, com
 ; c’est n’avoir plus la confiance de nous approcher de son trône, de demander son secours, de recevoir ses lumières, et ses con
77 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
eau ; qui a été fait prisonnier. Cet homme se jette à ses genoux, lui demande grace, l’obtient, se donne à lui, & abandonne
ne à lui, & abandonne le parti de la Ligue, & pour récompense demande la noblesse. Le Roi la lui accorde. Il fait un gr
milieu de ce tapage l’amant ligueur entre, se donne au Roi, & lui demande sa grace, en lui chantant une ariette. Il est dif
des aveugles prodigalités du Roi, le maltraita en sa présence, & demanda hautement son renvoi. Henri qui avoit grand besoi
n ? Ce mot les peint tous les deux. Appellé par Louis XIII, pour lui demander des conseils, les petit-maîtres de la Cour le tou
ation, bien méritée à cause de son hérésie, si bien reconnue qu’il en demanda & en reçut l’absolution à Rome par ses ambass
e prie de lui accorder des lettres de noblesse, comme Durozoi en fait demander & obtenir au marchand d’Ivri. Mais quelles a
re dont on fait un colosse ou un nain. L’usage commode de séparer les demandes & les réponses par des petites lignes, fait l
is en paix avec elle ; & s’il eût osé & pu espérer, il auroit demandé un second divorce. Cette Princesse ne fut pas plu
envoya des ambassadeurs à l’Archiduc Léopold, Gouverneur de Flandres, demander sa niece, leva des troupes pour aller l’enlever,
78 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
sur la victoire ? Celle-ci se trompa. Maurice comprit bien qu’elle ne demandoit qu’à se venger de son mari : mais, soit que la da
s du pauvre Saxe, il avoit quelque-fois des idées singulieres. Je lui demandai un jour, pourquoi il ne s’étoit jamais marié ? M
rats, faites-en dresser procès-verbal, que vous présenterez au juge ; demandez la dissolution du mariage, j’y consentirai : nous
upuleux que son fils adultérin, il lui envoya sa grace, sans qu’il la demandât  ; & pour lui marquer encore mieux qu’on ne fa
ent bientôt reconnoître. Bien loin de la laisser aller, comme elle le demandoit avec instance, l’officier la garda, l’emmena avec
pas à beaucoup près y suffire, il a fallu écraser les peuples. Or je demande si l’oppression des peuples, la dissipation des f
79 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224
pas à la postérité la plus reculée. Il eut recours au Parlement pour demander justice, & par-là il immortalise leur registr
ort puissantes. Dans la requête à la Grand’-Chambre, le sieur Mercier demande que la délibération soit biffée, avec dépens, dom
e, la Grand’-Chambre est seule compétente pour en juger. Il auroit dû demander l’assemblée des Chambres, & la Cour garnie Pa
vrages, de leur fermer la carriere, de décourager les talens, &c. demandent la plus prompte réforme. Les amis communs ont tra
die Françoise, n’a ni rejetté la piece, ni excommunié le coupable, ni demandé de réparation, elle a généreusement pardonné tout
ollicité cette lecture pendant tout le cours de l’année 1774 ; il l’a demandée enfin par une lettre du 4 Mars, avec une troisiem
ens Français ordinaires du Roi, a été lue hier à leur assemblée. Vous demandez à la Comédie de fixer un jour pour la lecture d’u
ous inscrire pour un autre lecture. La Comédie ayant délibéré sur vos demandes , voici l’avis qui a réuni le plus grand nombre de
ent. Le sieur Mercier est donc en droit de recourir aux Tribunaux, de demander la radiation de la délibération du 6 mars ; en ou
ompte désormais sur l’impartialité des Comédiens, on le croit fondé à demander en outre que le jugement de ces pieces soit renvo
t devoir, pour l’honneur de la Littérature & l’intérêt des mœurs, demander justice de la témérité des Comédiens. Il prie son
80 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
té, par un usage si prophane ; il courut chez le Grand-Vicaire lui en demander la permission, il fut renvoyé comme un hérétique,
ns la tragique catastrophe arrivée à la comédie. Une piéce dramatique demandée par une Dame, qui pouvoit s’occuper plus utilemen
comédie ; il a défendu de siffler, de crier, de blamer, de louer, de demander , de rejetter aucune piéce, bonne ou mauvaise. Tou
st sans péché jette la premiere pierre  ; cette actrice à qui vous ne demandez rien, & qui n’a plus dans ses charmes de quoi
81 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109
dées comme singulieres , & qu’il vient naturellement en pensée de demander comment on peut les concilier avec les textes de
ut des cables pour l’attacher. Le silence des enfans à qui les parens demandent le consentement, est un aveu tacite. §. 15. Ils d
e, que le consentement des parens n’y est point nécessaire, on ne le demande que par bienséance . Le premier mariage brise tou
femmes. Voilà des dénouemens tragiques bien faciles. Si les parties demandent la dissolution d’un commun accord, on fera bien q
82 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « II. A quoi il faut réduire cette question. » p. 4
vérité par un tour plus court, c’est-à-dire par des principes qui ne demandent ni discussion ni lecture. Puisqu’on demeure d’acc
83 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
e nom d’Ydiles ou d’Eglogues, quoiqu’assez semblables à la Pastorale, demandent pourtant des règles différentes. Elles sont, par
ale puisse se permettre. Je vais montrer en peu de mots que je ne lui demande rien de ridicule & d’impossible. Que le M
usique ne la peindrait-elle pas aussi ? mais pourquoi voulez-vous, me demandera-t -on, qu’elle imite les pipeaux, les cornemuses, le
84 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
propre cœur, de la perversité des maximes et des joies mondaines. On demande où c’est que l’Evangile défend ces profanes diver
du mal d’assister quelquefois aux spectacles, quand le Seigneur leur demandera compte de tant de gens qui s’y seront perdus ? Qu
orterait bien plutôt à éviter ces divertissements dangereux, qu’à lui demander la grâce d’être préservé de la corruption qui s’y
85 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VII. De la Vraisemblance. » pp. 277-286
elui qui en est le Hèros a lieu de s’affliger ou de se réjouir. On me demandera , sans doute, ce que c’est que cette vraisemblance
erait plû à contredire l’Histoire, la raison & le sens commun. Je demande d’abord dans quel endroit se passe l’action ? Si
86 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295
’étais où tu sais, jouissant de tout, voyant tout. Par mon Billet, je demande des avis. Je m’engage à ne faire aucune démarche,
il nous a fait l’accueil que j’en devais attendre ; ensuite il nous a demandé si nous ne m’avions pas vue ? Mademoiselle *** a
87 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VI. » pp. 27-35
lle qu’on lui en porte le surprend, il ne l’accepte point d’abord, il demande du temps pour se résoudre. Il consulte la volonté
de du temps pour se résoudre. Il consulte la volonté de Dieu, il fait demander quelle est celle de son Souverain, et après avoir
88 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
le pathétique, la dégradation, la vaguesse & le coloris *. Je le demande à ces Pédans maussades, pour qui les plaisirs des
ue les spectacles où on voit la force du corps & la souplesse, ne demandent presque point d’art, puisque le jeu en est franc,
amp; réel, & qu’au contraire ceux où l’on voit l’action de l’áme, demandent un art infini, puisque tout y est mensonge, &
son pathétique, & sa criminelle facilité ? Ses voluptueux accens demandaient les cœurs avec le langage de la vertu ; mais c’ét
d’hommes à talens ; il les regarde comme de vils copistes. Et moi, je demanderais au sieur Ch***, s’il est permis de manquer de res
89 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
de voir la musique perfectionnée plutôt que les autres arts ; elle ne demandait pas tant d’èxpérience & de délicatesse. Les G
légèreté pour être susceptible des mouvemens & de l’harmonie que demande la musique. L’Abbé Perrin, dit-on, montra le prém
nous formons des choses ; mais n’en est pas moins dans la nature. Je demande s’il n’est pas naturel que tel Magicien fasse cha
le Alceste 56 ; on verra que l’intrigue des Opéras-Sérieux en général demande une plus grande étendue de tems que celle qu’on a
tuée dans l’Archipel ; on assiége la Ville capitale de cette Isle. Je demande si l’on peut dans un instant traverser un bras de
dix Entrées ; & le Triomphe de l’Amour 58 en a jusqu’à vingt : je demande quel intérêt on peut prendre à une action si souv
re leurs rôles ; & les Répétitions durent au moins trois mois. Je demande si toutes ces difficultés, ces traverses, ces dég
les passions n’y sauraient être peintes dans toute l’étendue qu’elles demandent  ; & que d’ailleurs elle ne saurait souvent me
90 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
. Ainsi, faisons-leur place, et accordons leur une distinction qu’ils demandent . Amphitryon passera le premier. M. Dryden revêt J
e la différence de notre Théâtre d’avec celui de Rome et de France le demande ainsi. »Epist. Dedicat. C’est-à-dire que le Théât
araît : M. Dryden qui ne conçoit pas bien comment cela est arrivé, se demande à ce sujet : « Si son père l’a mis au monde inspi
es griller des tranches de fous pour votre déjeuner, Paraissez.  » Je demande si j’avais exagéré ? L’Epilogue renferme l’histoi
raître le génie, le talent du Poète. Cette partie du Poème Dramatique demande certains traits de conduite, certains ressorts d’
on frère Thomas qui l’ait prise. Pour lui, il n’a ni la précaution de demander une autre lettre, ni l’esprit de produire au moin
n’avait point concerté avec l’autre son voyage et ne lui avait point demandé son secours au besoin. Examinons à cette heure co
, les portes barricadées, un gros mousqueton bandé pour répondre à la demande civile qu’ils font. Et dès que Ventre-de-Tonne es
ur le langage ni pour l’air, ni pour les manières. Ventre-de-Tonne lu demande  : « Où sont vos carrosses et vos domestiques, Mil
le son héritière ; il salue ainsi le Jeune La Mode : « Milord je vous demande la permission de boire ce verre de vin sec à votr
on principale d’une Pièce de Théâtre soit une et simple : cette Unité demande qu’une seule personne paraisse visiblement plus i
te de ces règles. Premièrement. Sa Comédie par une exacte supputation demande une semaine entière ; mais le moins qu’on puisse
loue à sa manière sur le mérite d’une aussi infâme profession, et lui demande le vivre et le couvert chez elle, gratis, Epist.
rétien ! le temps de la joie n’est pas encore venu pour nous. Vous en demandez trop, et vous entendez mal vos intérêts d’être si
réciproquement l’un pour l’autre, mon cher Frère, vous ont porté à me demander ma pensée touchant un Comédien qui est dans vôtre
subsisterait et suffirait seule pour leur donner gain de cause. On me demandera peut-être si la ressemblance est exacte, la paral
91 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
uffiront pour expliquer mon intention, et si je me suis trompé, je ne demande pas mieux que d’en convenir : j’ai cru, Monsieur,
serait que trop facile de se justifier. Entr’autres pourquoi, j’avais demandé si c’est parcequ’on y joue Tartuffe qu’il fallait
fournirait en vérité le texte d’une mission toute entière. Mais vous demandez si je suis bien convaincu qu’il « ne se passe dan
92 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63
. Celle-ci l’en félicite, & lui souhaite un bonheur parfait. Elle demande seulement si ce bonheur n’est pas altéré par le s
vec Jocaste, & le Trône de Thebes perdu pour sa propre maison. Je demande s’il est naturel que de pareils événemens aient é
aume étoit plongé ? Ne suffisoit-elle pas pour que de lui-même, il en demandât la raison ? Mais il ignore tout, il arrive pour v
93 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44
de ou refuse grace à son gré. Veut-il s’absenter ? Il est obligé d’en demander permission. Veut-il quitter le Théatre ? On le fo
iere qui lui fût plus avantageuse, où pour obtenir l’effet de quelque demande . Alors ce que la nécessité, ou l’amour-propre avo
lesquelles Arlequin dansa son premier Ménuet, ont déterminé à le lui demander toujours dans la suite. Peut on supposer qu’une A
94 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
ivertissements sont aussi innocents qu’on voudroit le faire croire. Demande . Qu’est-ce que danser ? Est-ce une action crimine
circonstances qui l’accompagnent. Voilà les conditions que S. Thomas demande dans la danse, afin qu’elle puisse être exemte de
r & l’inventeur des danses. Qui a appris aux Chrétiens à danser ? demande ce Saint Diacre d’Édesse : Ephrem, interrog. 2.
95 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
retient sur la Scène celui qui fait faire le message ; autrement, on demanderait pourquoi il le fait venir avec une telle promptit
se sert pour faire savoir ce qui se passe dans le fond de son âme. On demande , comment un Acteur qui entre sans qu’il l’apperço
rable, qu’on s’imagine que le genre adopté par le nouveau Théâtre, ne demande pas un meilleur arrangement, & que ce serait
96 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210
p; donnent à la Pièce une certaine durée. Les Poèmes du nouveau genre demandent beaucoup plus d’action que de paroles. Avant d’en
ormer le Nœud en observant d’y mêler l’amour d’un tendre Colin. On me demandera comment je prétens qu’on mette dans notre Opéra p
fait étranger au Drame, serait celui que l’on adresse au Public, pour demander son indulgence. Encore ferait-on mieux de le comp
œud du Maréchal est proportionné à sa fin. Marcel le ferreur de mule, demande au commencement de la Pièce, sa Cravate & ses
97 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
se met à rire, et me soutient qu’il m’a trouvée très profane. » » Je demanderais volontiers à M. de Montesquieu en quel de ces end
tant d’étude, plus de grades, d’enquêtes, d’examen, que l’Eglise n’en demande pour le sacerdoce ? n’y a-t-il pas dans tous les
oivent-ils pas fuir les occasions du péché, approcher des sacrements, demander les secours de la grâce, pratiquer les vertus chr
ce le réduit à rien. « Un Magistrat, dit-il, pèche mortellement, s’il demande la comédie, s’il appelle des Comédiens, les paie,
98 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
s là même que j’ai ouï dire, qu’une femme de qualité étant en couche, demandait sans cesse à sa garde, quand elle pourrait jouer,
ra à son tour, et fera votre condamnation. Il viendra un jour où vous demanderez du temps pour faire pénitence : mais Dieu vous le
e seule fois assisté à la comédie, et comme on l’exorcisait, et qu’on demandait au Démon, qui l’avait fait si hardi que d’entrer
ath devint en un moment la conquête de Bersabée, sur quoi S. Augustin demande , pourquoi un objet si éloigné avait fait sur Davi
drix, qu’il avait rendue familière ; et comme un jour un chasseur lui demandait , d’où vient qu’une personne de sa gravité passait
99 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
ez point la réponse, vous ne pouvez concevoir qu’il y en ait. Vous la demandez hardiment à l’Auteur des lettres, comme s’il ne p
et pour insulter à l’affliction de ces pauvres filles. On ne peut pas demander une plus grande preuve de l’hospitalité de Port-R
vous les accusez seulement de l’avoir souvent rapportée. Mais je vous demande qui est le plus coupable, ou celui qui prêche tou
inaires, comme il est une grande grâce dans les Provinciales. Je vous demande seulement pourquoi vous jugez des intentions d’un
oibaud-Dubois. ag. [NDE] Racine, op. cit., p. 23 : « Enfin, je vous demanderais volontiers ce qu’il faut que nous lisions, si ces
100 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
t de pouvoir se marier aussi. Lorsqu’il lui offrit une clef, elle lui demanda si c’était celle du paradis ou de l’enfer. Il rép
tel, et qu’on doit refuser l’absolution aux Acteurs (si jamais ils la demandent ). Elle y est parfaitement caractérisée dans la de
amais ils la demandent). Elle y est parfaitement caractérisée dans la demande et dans la réponse. « Cette comédie est très pern
se du théâtre fut plaidée solennellement par quelques Professeurs qui demandaient la permission de représenter dans leurs collèges,
dans leurs collèges, ce qui leur fut refusé. Le synode de Zélande fit demander à leurs Hautes Puissances qu’on fît une défense g
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